Chapitre IV : Sélection
naturelle
I. Sélection naturelle : comparaison de son po
Chapitre IV : Sélection naturelle I. Sélection
naturelle
: comparaison de son pouvoir avec le pouvoir séle
r les deux sexes. — IV. Sélection sexuelle. — V. Exemple de sélection
naturelle
. — VI. De la généralité des croisements entre ind
pèce. — VIII. Circonstances favorables ou défavorables à la sélection
naturelle
, telles que les croisements, l’isolement ou le no
ndividus. — VIII. Action lente. — IX. Extinction causée par sélection
naturelle
. — X. Divergence des caractères en connexion avec
station limitée et avec la naturalisation. — XI. Effets de sélection
naturelle
sur les descendants d’un père commun, résultant d
Multiplication indéfinie des espèces. — XVII. Résumé. I. Sélection
naturelle
: comparaison de son pouvoir avec le pouvoir séle
l ne saurait être douteux que les individus doués de quelque avantage
naturel
, si léger qu’il soit, n’aient plus de chance que
bles et d’élimination des déviations nuisibles, je la nomme Sélection
naturelle
. Des variations sans utilité, des déviations qui
s polymorphes. Plusieurs écrivains ont critiqué ce terme de sélection
naturelle
; c’est probablement qu’ils l’ont mal compris. Qu
’ils l’ont mal compris. Quelques-uns se sont imaginé que la sélection
naturelle
produisait la variabilité, lorsqu’elle implique s
ême argué de ce que, les plantes n’ayant aucune volonté, la sélection
naturelle
ne leur était pas applicable ! Dans le sens litté
sens littéral du mot, il n’est pas douteux que le terme de sélection
naturelle
ne soit un contresens ; mais qui a jamais protest
il se combine de préférence. On a dit que je parlais de la sélection
naturelle
comme d’une puissance divine ; mais qui trouve ma
t l’action combinée et le résultat complexe d’un grand nombre de lois
naturelles
, et par lois, la série nécessaire des faits telle
e63. On comprendra plus aisément l’application de la loi de sélection
naturelle
, en prenant pour exemple une contrée en train de
district. Mais dans une île ou dans une contrée entourée de barrières
naturelles
, que d’autres formes mieux adaptées ne pourraient
plus exactement à ses conditions d’existence, parce que la sélection
naturelle
aurait ainsi des matériaux disponibles pour son œ
ues modifications ; ce serait donc un moment favorable à la sélection
naturelle
, puisqu’il y aurait plus de chance pour que des v
e produisissent, et que sans ces variations avantageuses la sélection
naturelle
ne peut rien. Ce n’est pas non plus qu’une variab
direction donnée des différences individuelles, de même la sélection
naturelle
peut agir à l’aide de ces mêmes différences, et d
conomie d’une contrée de nouvelles lacunes à remplir par la sélection
naturelle
de quelque variété perfectionnée des anciens habi
sélection méthodique ou inconsciente, que ne peut faire la sélection
naturelle
? L’homme ne peut agir que sur des caractères vis
ntières ? Nous ne pouvons donc nous émerveiller de ce que les espèces
naturelles
soient beaucoup plus franchement accusées dans le
e beaucoup plus parfaite. On peut dire par métaphore que la sélection
naturelle
scrute journellement, à toute heure et à travers
néralisation tout à fait hypothétique. II. Influence de la sélection
naturelle
sur des caractères de peu d’importance. — Quoique
urelle sur des caractères de peu d’importance. — Quoique la sélection
naturelle
ne puisse agir qu’en vue du bien de chaque être v
proie par un regard perçant. Je ne puis donc douter que la sélection
naturelle
n’ait été cause de la couleur affectée par chaque
ie de l’organisation venant à se modifier par suite de la variabilité
naturelle
et de l’action accumulatrice de la sélection natu
la variabilité naturelle et de l’action accumulatrice de la sélection
naturelle
, il peut se produire par l’effet de ces lois les
ions corrélatives les plus imprévues. III. Influence de la sélection
naturelle
à tout âge et sur les deux sexes. — Les variation
e de développement organique, de même, à l’état sauvage, la sélection
naturelle
peut agir sur les êtres organisés aux diverses ép
facilement disséminées par le vent, il est aussi aisé à la sélection
naturelle
de produire un semblable perfectionnement, qu’au
ousses du Cotonnier au moyen de la sélection méthodique. La sélection
naturelle
peut modifier et adapter la larve d’un insecte à
ouvent la structure de la larve ; mais, en tous les cas, la sélection
naturelle
mettra obstacle à ce que ces modifications, qui p
èce : car, sans cela, elles en amèneraient l’extinction. La sélection
naturelle
doit modifier l’organisation des petits par rappo
fite de ce changement survenu par sélection. Mais ce que la sélection
naturelle
ne saurait faire, c’est de modifier une espèce sa
ement au bénéfice d’une autre espèce. Quoique des ouvrages d’histoire
naturelle
fassent quelquefois mention de pareils faits, je
probablement à l’état de nature ; et, s’il en est ainsi, la sélection
naturelle
doit pouvoir modifier un sexe, soit dans ses rela
reux, ceux qui sont le mieux adaptés à leur situation dans l’économie
naturelle
, laissent une plus nombreuse postérité. Mais dans
on l’eût considérée comme une monstruosité. V. Exemples de sélection
naturelle
. — Afin de faire comprendre plus clairement de qu
lus clairement de quelle manière, selon moi, agit la loi de sélection
naturelle
, je demande à mes lecteurs la permission de leur
des ou de la même conformation, et par l’action répétée de ce procédé
naturel
une nouvelle variété peut se former et supplanter
us. Lorsque ces espèces, par suite de cette conservation ou sélection
naturelle
continue des fleurs les plus riches en pollen, fu
iproquement avantageuses. Je sais trop que cette théorie de sélection
naturelle
, basée tout entière sur des exemples analogues à
formation de longues murailles de rochers à pic. De même la sélection
naturelle
ne peut agir que lentement, par la conservation e
nt renoncé à l’hypothèse des grandes vagues diluviennes, la sélection
naturelle
, si le principe sur lequel elle repose est vrai,
quoique peut-être quelquefois à de très longs intervalles. Cette loi
naturelle
peut nous aider à comprendre certaines grandes sé
ou moins distincts. VII. Des circonstances favorables à la sélection
naturelle
. — Nous abordons ici une question bien obscure. U
ns à quelques-uns des descendants de l’individu modifié, la sélection
naturelle
ne peut rien. L’intransmissibilité de tout nouvea
dont l’économie générale présenterait quelques lacunes, la sélection
naturelle
tiendrait constamment à conserver tous les indivi
senteraient certainement diverses conditions de vie ; et la sélection
naturelle
modifierait et améliorerait les espèces d’une man
oisements seraient donc difficilement contrebalancés par la sélection
naturelle
, tendant à modifier tous les individus de chaque
e toujours les caractères des aïeux, et que, de l’autre, la sélection
naturelle
détruit tous les sujets qui s’en éloignent. Mais
té ne peut arriver à l’uniformité typique qu’en vertu de la sélection
naturelle
agissant de manière à ne conserver dans la même l
ément de haute importance dans la formation des espèces par sélection
naturelle
. Ainsi, dans une région fermée ou peu étendue, le
nt généralement une très grande uniformité, de sorte que la sélection
naturelle
tend à y modifier tous les individus d’une espèce
cation de climat ou une élévation du sol, etc., ouvre dans l’économie
naturelle
de la contrée de nouvelles places vacantes auxque
tait très étroitement limitée, soit qu’elle fût entourée de barrières
naturelles
, soit que les conditions de vie y fussent toutes
uant les chances de variations favorables sur lesquelles la sélection
naturelle
pourrait agir. La seule longueur du temps ne peut
r du temps ne peut rien par elle-même, ni pour ni contre la sélection
naturelle
. J’énonce cette règle, parce qu’on a dit à tort q
es ordres zoologiques aujourd’hui profondément séparés dans l’échelle
naturelle
. Si ces formes anormales se sont conservées jusqu
t renouvelé a changé encore d’aspect général, tandis que la sélection
naturelle
s’emparait de ce nouveau champ d’action pour fair
former de nouvelles espèces. VIII. Action lente. — Que la sélection
naturelle
agisse toujours avec une extrême lenteur, je l’ad
ction sélective ? Je n’en crois rien ; mais j’admets que la sélection
naturelle
n’agit que très lentement, souvent à de longs int
abordions ici parce qu’elle est en connexion intime avec la sélection
naturelle
. Celle-ci n’agit qu’à l’aide de variations avanta
uvelles espèces se sont formées dans le cours des temps par sélection
naturelle
, d’autres doivent aussi devenir de plus en plus r
tion toutefois que les individus varient : car autrement la sélection
naturelle
ne peut rien. Il en est absolument de même pour l
e loi dont la vérité éclate dans un nombre considérable de phénomènes
naturels
. Ainsi, dans une région peu étendue, ouverte à l’
ières phases de son évolution incomplète. XI. Effets de la sélection
naturelle
sur les descendants d’un parent commun, résultant
nt de la divergence des caractères, combinés avec la loi de sélection
naturelle
. La figure ci-contre nous aidera à comprendre ce
tes les unes des autres, ainsi qu’il arrive généralement dans l’ordre
naturel
, et comme le représente la figure sur laquelle le
t à la souche mère, qui seront conservées et accumulées par sélection
naturelle
, ainsi que les lignes pointées de la figure le re
emps et peut produire plus d’un descendant modifié ; car la sélection
naturelle
agit toujours d’après la nature des lieux et des
i descendent toutes de A. Tel serait donc, à ce que je crois, le mode
naturel
de la multiplication des espèces et de la formati
ant. Comme dans toute contrée déjà suffisamment peuplée, la sélection
naturelle
agit nécessairement au moyen des avantages acquis
é remplacée par six autres espèces (de n14 à z14). XII. La sélection
naturelle
rend compte du groupement des êtres organisés. —
de manière à s’adapter à des situations très diverses dans l’économie
naturelle
de la contrée. Il semble dès lors extrêmement pro
par suite de la divergence de caractères qui résulte de la sélection
naturelle
, la somme totale des différences d’organisation e
spèces naissantes. On aurait pu préjuger cette loi ; car la sélection
naturelle
agit toujours à l’aide d’une forme qui possède dé
3. XIII. Du progrès organique. — Comme nous l’avons vu, la sélection
naturelle
agit exclusivement par la conservation et l’accum
s certain de la supériorité organique, il en résulte que la sélection
naturelle
tend constamment et nécessairement à élever l’org
pour des fonctions particulières, est donc du ressort de la sélection
naturelle
. D’un autre côté, d’après le principe que tous le
l’économie de la nature, il est aussi très possible que la sélection
naturelle
adapte graduellement un être à une situation tell
s ? Lamarck, qui admettait chez tous les êtres organisés une tendance
naturelle
à progresser, semble avoir si bien compris le poi
ismes inférieurs n’offre aucune de ces difficultés ; car la sélection
naturelle
n’implique aucune loi nécessaire et universelle d
uns des êtres aujourd’hui rangés aux degrés les plus bas de l’échelle
naturelle
, n’a pu manquer d’être frappé de la beauté réelle
ve entre les degrés divers d’organisation qui composent chaque groupe
naturel
pourraient donner lieu aux mêmes considérations.
rables peuvent ne s’être jamais présentées, de sorte que la sélection
naturelle
n’a pu agir en les accumulant. Il est probable mê
vitale n’ait pas existé alors comme aujourd’hui, et que la sélection
naturelle
, par conséquent, n’ait pu agir avant qu’un grand
aire et innée ; mais il est sans force contre la théorie de sélection
naturelle
, qui implique seulement que des variations, accid
du monde ne s’est pas accrue lentement et récemment ? Si la sélection
naturelle
est si puissante, pourquoi tel ou tel organe ne s
e fût écoulé un temps suffisant pour que le lent travail de sélection
naturelle
eût accumulé ces variations, entravé comme il l’a
. Il se demande comment il peut se faire, d’après la loi de sélection
naturelle
, qu’une variété nombreuse en individus vive à côt
urs ou même en un grand nombre, et il se demande comment la sélection
naturelle
peut avoir simultanément affecté plusieurs partie
nd fait une autre objection d’une grande force : comment la sélection
naturelle
explique-t-elle que les diverses espèces de Souri
e croissance, elles peuvent résulter de la conservation par sélection
naturelle
de variations directement avantageuses ou de vari
es. — M. Watson a objecté aussi que l’action continue de la sélection
naturelle
avec divergence de caractères tendrait à former u
rte que de pareilles espèces n’auraient pu être formées par sélection
naturelle
. Mais l’argument le plus important de tous, c’est
Cette loi de conservation, je l’ai nommée, pour être bref, Sélection
naturelle
. Elle tend au perfectionnement de chaque créature
nvenablement adaptées à leurs simples conditions de vie. La sélection
naturelle
, en vertu de ce principe que les particularités d
ont utiles dans leurs luttes contres d’autres mâles. Que la sélection
naturelle
ait réellement agi pendant toute la durée des siè
important l’extinction a joué dans l’histoire du monde. La sélection
naturelle
a encore pour conséquence la divergence des carac
ontrées qu’elles habitent. Nous venons de voir aussi que la sélection
naturelle
conduit à la divergence des caractères et à l’ext
. A l’aide de ces principes, on peut aisément expliquer les affinités
naturelles
des innombrables êtres organisés qui vivent à la
aucune explication raisonnable de ce grand fait de la classification
naturelle
des êtres organisés ; tandis que, selon ma manièr
nt s’explique par l’hérédité et par l’action complexe de la sélection
naturelle
, impliquant la divergence des caractères, ainsi q
ion spécifique et la sélection sexuelle forment ensemble la sélection
naturelle
, loi ou principe général du progrès organique. Tr
que l’individu c’est le bourgeon. Trad. 69. La langue de l’histoire
naturelle
est loin encore d’être bien fixée. Il faut conven
plication est élevée, il y a donc double raison pour que la sélection
naturelle
ait agi avec plus d’intensité autrefois qu’aujour
age ou du défaut d’exercice des organes en relation avec la sélection
naturelle
; organes du vol et de la vue. — III. Acclimatati
faut l’attribuer, d’un côté à l’action accumulatrice de la sélection
naturelle
, et de l’autre aux effets directs des conditions
roducteur, et en excitant ainsi la variabilité ; ensuite la sélection
naturelle
intervient pour accumuler les variations avantage
ausent la variabilité, mais comprennent également la loi de sélection
naturelle
; car il dépend de la nature de ces conditions qu
age ou du défaut d’exercice des organes en relation avec la sélection
naturelle
; organes du vol et de la vue. — Les faits rappor
cations sont de plus transmissibles par héritage. À l’état de liberté
naturelle
, nous n’avons aucun point de comparaison d’après
eu des habitudes analogues à celle de l’Outarde, et que, la sélection
naturelle
ayant accru pendant une longue suite de génératio
structure entièrement, ou du moins principalement dues à la sélection
naturelle
. M. Wollaston a découvert ce fait remarquable ; q
nombre des Coléoptères de cette station doit résulter de la sélection
naturelle
, mais probablement combinée avec les effets du dé
traire plus développées. C’est encore une conséquence de la sélection
naturelle
que M. Wollaston lui-même a prévue ; car, dès qu’
s qu’un nouvel insecte arriva dans l’île, la tendance de la sélection
naturelle
à agrandir ou à diminuer ses ailes dut dépendre d
graduelle résultant du défaut d’exercice, mais aussi de la sélection
naturelle
. Un mammifère Rongeur de l’Amérique du Sud, le Tu
tant d’avantages. S’il en est ainsi, on conçoit donc que la sélection
naturelle
vienne constamment en aide au défaut d’exercice p
ion plus ou moins complète ; et que, dans le même temps, la sélection
naturelle
ait le plus souvent effectué d’autres changements
la parenté générale bien connue de la plupart des autres productions
naturelles
de ces deux régions géographiques. Comme on trouv
eur n’a point pour cause l’obscurité de sa demeure, et il semble tout
naturel
qu’un insecte déjà aveugle se soit accoutumé aisé
elconque comme pouvant dériver aisément d’une très grande flexibilité
naturelle
de constitution commune au plus grand nombre des
ement à l’habituation ou à l’accoutumance, quelle part à la sélection
naturelle
des variétés douées d’une constitution innée un p
on. D’autre côté, je ne vois aucune raison de douter que la sélection
naturelle
ne tende continuellement à protéger et à conserve
es individus dont la constitution est le mieux adaptée à leur contrée
naturelle
. Dans quelques traités sur diverses sortes de pla
d’exercice de ces organes se sont souvent combinés avec la sélection
naturelle
de variations innées, jusqu’à en être quelquefois
t accidentellement un organe quelconque et s’accumulent par sélection
naturelle
, d’autres organes se modifient aussi peu à peu, p
ne puissent être dominées plus ou moins complétement par la sélection
naturelle
: ainsi il a existé une famille de Cerfs qui n’av
sme, indépendamment de leur utilité et par conséquent de la sélection
naturelle
, c’est la différence si marquée qu’on observe ent
il résulte de ce fait quelque avantage pour ces plantes, la sélection
naturelle
peut être intervenue. Mais quant aux différences
l’hérédité. Car un ancien progéniteur peut avoir acquis par sélection
naturelle
quelque particularité de structure, et, après un
es entiers ne sont apparemment dues qu’à la manière dont la sélection
naturelle
peut agir. Ainsi, M. Alph. de Candolle a remarqué
ue des graines ne puissent devenir graduellement ailées par sélection
naturelle
, que si les fruits qui les produisent s’ouvrent d
s et la résorption des parties opposées sont un effet de la sélection
naturelle
et du défaut d’exercice, ou si l’excès de croissa
tres faits, dérivent d’une loi plus générale : c’est que la sélection
naturelle
essaye continuellement d’économiser sur chaque pa
gane autrefois utile devient d’une moins grande utilité, la sélection
naturelle
s’empare des tendances de résorption, si légères
devenus inutiles à leur conservation. Ainsi, selon moi, la sélection
naturelle
réussira toujours dans la longue suite des temps
e développement est sans aucune utilité. Réciproquement, la sélection
naturelle
peut fort bien développer considérablement un org
ée par les naturalistes, que les êtres placés très bas dans l’échelle
naturelle
sont plus variables que ceux qui sont plus élevés
doive demeurer variable : c’est-à-dire qu’en pareil cas la sélection
naturelle
protège ou rejette moins minutieusement chaque pe
forme toute spéciale. Or, il ne faut jamais oublier que la sélection
naturelle
peut agir sur chaque organe, mais seulement pour
blement due à leur inutilité, et par conséquent à ce que la sélection
naturelle
n’a aucune action sur eux pour empêcher leurs var
es descendent d’autres espèces qui se sont modifiées par la sélection
naturelle
, il me semble possible d’éclaircir ce problème. P
es exemples à peu près analogues. C’est qu’en pareil cas la sélection
naturelle
n’a pu entrer en jeu, et il en est résulté que l’
gue durée, dont les effets avantageux se sont accumulés par sélection
naturelle
pour le bénéfice de l’espèce. Mais, par cette rai
sont les faits, j’en suis convaincu. Que la lutte entre la sélection
naturelle
, d’une part, et la tendance de réversion ou la va
même progéniteur ; car il doit être extrêmement rare que la sélection
naturelle
modifie diverses espèces, adaptées à des habitude
riations de cet organe auront très probablement fourni à la sélection
naturelle
, sexuelle et spécifique, l’occasion d’agir ; de s
smis pendant longtemps sans variations ; c’est enfin que la sélection
naturelle
a plus ou moins complétement, en raison du laps d
e les variations des mêmes organes ayant été accumulées par sélection
naturelle
, autant sexuelle que spécifique, ces variations s
ence de tout caractère important doit être gouvernée par la sélection
naturelle
, d’après les habitudes des espèces, et ne peut êt
voir, c’est, ce me semble, rejeter une cause réelle très simple, très
naturelle
et appuyée sur des faits, pour une cause sans réa
rs modifications n’ont pas été strictement empêchées par la sélection
naturelle
. C’est probablement pour la même cause que les êt
variables que ceux dont l’organisation est plus élevée dans l’échelle
naturelle
, c’est-à-dire plus spécialisée et plus localisée.
organes rudimentaires, étant inutiles, sont négligés par la sélection
naturelle
et par conséquent sont probablement très variable
variation va se continuant lentement et, en pareil cas, la sélection
naturelle
n’a pas encore eu le temps de surmonter, soit la
é très lent, requérant un laps de temps très long, alors la sélection
naturelle
peut fort bien avoir déjà réussi à donner des car
our chacune d’elles ; et c’est l’accumulation constante par sélection
naturelle
de ces différences, lorsqu’elles sont avantageuse
i l’effet des conditions de vie se confond avec celui de la sélection
naturelle
, c’est peut-être qu’au fond ils ont l’un et l’aut
série plus ou moins longue de causes secondaires. Ainsi, la sélection
naturelle
ne peut accumuler que les variations accidentelle
d’autres sont nuisibles, les autres sont indifférentes. La sélection
naturelle
ne peut accumuler que les premières, elle détruit
t donc peu de déterminer la part relative d’influence de la sélection
naturelle
et des conditions locales : mais la part relative
t plus longtemps avec des variations désavantageuses que la sélection
naturelle
interviendrait pour éteindre la variété naissante
inorganiques, et quelquefois même presque monstrueuses. La sélection
naturelle
doit donc avoir en ce cas plus à détruire qu’à ac
evient leur cause seconde ; et qu’ils sont accumulés par la sélection
naturelle
qui n’agit qu’en troisième rang. Au contraire, le
néité qui à chaque génération est soumise au contrôle de la sélection
naturelle
. Mais comme la sélection naturelle, dans toute co
oumise au contrôle de la sélection naturelle. Mais comme la sélection
naturelle
, dans toute contrée, n’est autre encore, à chaque
voir tenu compte de ces observations. (Trad.) 82. N’est-il pas plus
naturel
de supposer que l’espèce aveugle de Bathyscia qui
e l’espèce aveugle qui en habite l’intérieur ; et que si la sélection
naturelle
a pu réussir à adapter celle-ci à ses conditions
e trouve en corrélation intime, sinon avec les effets de la sélection
naturelle
, du moins, avec ses causes. (Trad.) 85. Voy. mê
on, de l’hérédité et des croisements entre individus, si la sélection
naturelle
n’agissait pas constamment sur ceux qui ont le pl
e dans les caractères de grande importance physiologique la sélection
naturelle
doit souvent avoir à détruire. À l’égard des cara
e, qui maintient la société humaine. 8. Les choses, hors de leur état
naturel
, ne peuvent y rester, ni s’y maintenir. Si, depu
la nature humaine est sociable, en d’autres termes s’il y a un droit
naturel
; dispute que soutiennent encore les meilleurs ph
es hommes aux nécessités ou utilités humaines, double source du droit
naturel
des gens 25. 12. Le sens commun est un jugement s
la Providence aux nations pour déterminer la certitude dans le droit
naturel
des gens. On arrive à cette certitude en connaiss
iome renferme toutes les idées qu’on s’est formées jusqu’ici du droit
naturel
des gens ; droit qui, selon l’opinion commune, se
e, ont répandu la civilisation dans le monde. C’était une conséquence
naturelle
qu’on fît venir de Grèce à Rome la loi des douze
ous ne cesserons dans cet ouvrage de tâcher de démontrer que le droit
naturel
des gens naquit chez chaque peuple en particulier
leur jurisprudence, ces lois sont un grand monument de l’ancien droit
naturel
des peuples du Latium. 20. Si les poèmes d’Homère
es coutumes grecques, ils sont pour nous deux grands trésors du droit
naturel
des gens considéré chez les Grecs. Cette vérité e
era dans l’ouvrage. 21. Les philosophes grecs précipitèrent la marche
naturelle
que devait suivre leur nation ; ils parurent dans
n en deux espèces, celle des géants et celle des hommes d’une stature
naturelle
, celle des Gentils et celle des Hébreux. Cette di
par les Grecs. Ces noms se rapportaient à autant de besoins de la vie
naturelle
, morale, économique, ou civile des premiers temps
succès n’a pas répondu27 ! 32. Lorsque les hommes ignorent les causes
naturelles
des phénomènes, et qu’ils ne peuvent les explique
m de capitaine. Considération importante dans la poétique. 48. Il est
naturel
aux enfants de transporter l’idée et le nom des p
aine. Cet axiome et le précédent renverseront cette sublime théologie
naturelle
par laquelle ce grand philosophe interprète les m
constituent l’essence des fables. Le premier nous montre le penchant
naturel
du vulgaire à imaginer des fables et à les imagin
e, qui prêta à l’histoire de son pays le sens d’une sublime théologie
naturelle
. Les deux axiomes précédents sont deux fortes pre
ar des gestes, ou par d’autres signes matériels, qui ont des rapports
naturels
avec les idées qu’ils veulent faire entendre. C’e
outes les nations dans leur première barbarie. C’est celui du langage
naturel
qui s’est parlé jadis dans le monde, si l’on s’en
Publius Nigidius parle de cette dispute dans Aulu-Gelle. À ce langage
naturel
dut succéder le langage poétique, composé d’image
des et de comparaisons, enfin de traits qui peignaient les propriétés
naturelles
des êtres. 58. Les muets émettent des sons confus
. Les habitudes originaires, particulièrement celle de l’indépendance
naturelle
, ne se perdent point tout d’un coup, mais par deg
mais quand elle ne serait qu’une hypothèse, elle est si simple et si
naturelle
, tant de phénomènes politiques s’y rapportent d’e
opulaires pour s’élever au pouvoir souverain ; ils secondent le désir
naturel
du peuple, qui, ne pouvant s’élever aux idées gén
sont attachés à la personne, au corps du possesseur, plus la liberté
naturelle
conserve sa fierté ; c’est avec le superflu que l
e l’héroïsme des premiers peuples ; dans le second, c’est le principe
naturel
des monarchies. 95. Les hommes aiment d’abord à s
le déluge, les hommes habitèrent d’abord sur les montagnes ; il sera
naturel
de croire qu’ils descendirent quelque temps après
s et des Grecs d’outre-mer (Florus). 104-114. Principes du droit
naturel
104. Elle est digne de nos méditations, cett
onnable, et de la loi qui n’est point animée de l’esprit de la raison
naturelle
. Cet axiome termine par le fait la grande dispute
utume commande, comme un roi à des sujets qui veulent obéir, le droit
naturel
qui a été ordonné par la coutume, est né des mœur
société, parce qu’il n’y a chose plus agréable et par conséquent plus
naturelle
que de suivre les coutumes enseignées par la natu
anger à l’opinion des jurisconsultes romains, selon lesquels le droit
naturel
a été ordonné par la divine Providence. 105. Le
droit naturel a été ordonné par la divine Providence. 105. Le droit
naturel
des gens est sorti des mœurs et coutumes des nati
être rapporté, établit que la Providence est la législatrice du droit
naturel
des gens, parce qu’elle est la reine des affaires
aines. Le même axiome établit la différence qui existe entre le droit
naturel
des Hébreux, celui des Gentils, et celui des phil
ui n’est point connue naturellement à tous les hommes (comme l’équité
naturelle
), mais seulement à un petit nombre d’hommes, qui
tre eux. La certitude est le principe de la jurisprudence inflexible,
naturelle
aux âges barbares, et dont l’équité civile est la
es lois, le vrai est une lumière certaine dont nous éclaire la raison
naturelle
. Aussi les jurisconsultes disent-ils souvent veru
verum est, pour æquum est. (Voy. les axiomes 9 et 10.) 114. L’équité
naturelle
de la jurisprudence humaine dans son plus grand d
t le principe de la jurisprudence humaine, dont la règle est l’équité
naturelle
, et qui est inséparable de la civilisation. Cette
ositions établissent que la Providence a été la législatrice du droit
naturel
des gens. Les nations devant vivre pendant une lo
suite de siècles encore incapables de connaître la vérité et l’équité
naturelle
, la Providence permit qu’en attendant elles s’att
axiomes, que les trois principaux auteurs, qui ont écrit sur le droit
naturel
des gens, se sont égarés comme de concert dans la
les nations païennes, dès leur commencement, avaient compris l’équité
naturelle
dans sa perfection idéale, sans réfléchir qu’il f
reçut du vrai Dieu un peuple privilégié. 23. Le principe du droit
naturel
est le juste dans son unité, autrement dit, l’uni
entiam. Cic. ad Atticum, lib. II (Note du Traducteur). 25. Le droit
naturel
des gens a, dans Vico, une signification très ent
es conditions d’existence sont comprises dans la théorie de sélection
naturelle
. I. Difficultés de la théorie de descendance mo
itudes entièrement différentes ? Pouvons-nous croire que la sélection
naturelle
réussisse à produire, d’un côté, des organes de p
tincts peuvent-ils s’acquérir et se modifier au moyen de la sélection
naturelle
? Que dirons-nous de cet instinct merveilleux qui
itions, absence ou rareté des variétés intermédiaires. — La sélection
naturelle
n’agissant que par la conservation continuelle de
e nous l’avons déjà vu, le procédé d’extinction et celui de sélection
naturelle
marcheront de pair. Il suit de là que, si nous co
ui remplissent évidemment une place presque identique dans l’économie
naturelle
de chacune des contrées qu’elles habitent plus pa
pas que l’ancien état de discontinuité des régions dont les barrières
naturelles
ont aujourd’hui disparu n’ait joué un rôle import
iode donnée, de présenter des variations favorables dont la sélection
naturelle
puisse se saisir, que des formes plus rares qui e
tement, les variations ne s’effectuent que pas à pas, et la sélection
naturelle
ne peut rien jusqu’à ce que des variations favora
iations favorables se présentent et qu’il se produise dans l’économie
naturelle
de la contrée une lacune qui puisse être mieux re
uelque permanence : et c’est assurément ce qu’on observe dans l’ordre
naturel
. Secondement, beaucoup de régions terrestres ou m
tion ont été exterminées et supplantées par les procédés de sélection
naturelle
, de sorte qu’on ne peut plus s’attendre à les ren
entes variations, progresser de plus en plus au moyen de la sélection
naturelle
, et acquérir ainsi successivement de nouveaux ava
roupe, doivent assurément avoir existé ; mais le procédé de sélection
naturelle
lui-même tend, comme nous l’avons déjà si souvent
meilleure qu’il soit possible de concevoir dans toutes les conditions
naturelles
possibles. Que le climat et la végétation changen
ras du Galéopithèque puissent successivement s’allonger par sélection
naturelle
, ce qui le transformerait en Chauve-Souris, du mo
qui peut être le résultat du défaut d’exercice, indiquent les degrés
naturels
au moyen desquels tous les oiseaux ont acquis leu
upplantées en vertu même du procédé de perfectionnement par sélection
naturelle
. Bien plus, nous pouvons présumer que les variété
résentent à la fois, on conçoit qu’il puisse être aisé à la sélection
naturelle
d’adapter, au moyen de quelques modifications de
soient seulement bordés d’une membrane. Ne semble-t-il pas aussi tout
naturel
que les longs pieds des Échassiers leur aient été
rsqu’on admet le principe de concurrence vitale et celui de sélection
naturelle
, il faut admettre aussi que chaque espèce vivante
cette espèce modifiée s’emparera de la place occupée dans l’économie
naturelle
par quelques-uns d’entre eux, lors même que cette
berration sphérique et chromatique, puisse s’être formé par sélection
naturelle
. Cependant lorsqu’on a dit pour la première fois
tion qu’un œil parfait et compliqué puisse s’être formé par sélection
naturelle
, tout en confondant notre imagination, peut, avec
s grande qu’à l’égard de tout autre organe, à croire que la sélection
naturelle
a pu transformer un simple appareil, formé d’un n
ne aussi parfait que l’œil de l’Aigle peut s’être formé par sélection
naturelle
, bien qu’en pareil cas nous ne connaissions aucun
re jusqu’à des conséquences aussi étonnantes le principe de sélection
naturelle
. Il semble tout naturel de comparer l’œil à un té
s aussi étonnantes le principe de sélection naturelle. Il semble tout
naturel
de comparer l’œil à un télescope. Or, nous savons
un pouvoir intelligent, et ce pouvoir intelligent, c’est la sélection
naturelle
, constamment à l’affût de toute altération accide
ts, la variabilité produira les modifications légères de l’instrument
naturel
, la génération la multipliera ainsi modifiée pres
tion la multipliera ainsi modifiée presqu’à l’infini, et la sélection
naturelle
choisira avec une habileté infaillible chaque nou
térieure digérera et l’estomac respirera. En pareil cas, la sélection
naturelle
peut, si quelque avantage en dérive pour l’indivi
supérieurs. Il ne me semble donc pas extraordinaire que la sélection
naturelle
ait métamorphosé successivement la vessie natatoi
plétement perdue, doit s’être graduellement transformée par sélection
naturelle
pour quelque fonction tout à fait distincte100. D
ires, n’aient été graduellement converties en branchies par sélection
naturelle
. Du reste, cette modification peut avoir résulté
autres à l’atrophie résultant du défaut d’exercice et de la sélection
naturelle
. Mais si tous les organes électriques des poisson
épendamment l’un de l’autre, la même découverte, de même la sélection
naturelle
, travaillant pour le bien de chaque être et prena
ue emploi spécial. C’est ce qu’affirme d’ailleurs l’axiome d’histoire
naturelle
, souvent mal compris ou exagéré : Natura non faci
it un saut de structure à structure ? D’après la théorie de sélection
naturelle
, il est aisé de comprendre pourquoi elle ne le pe
isé de comprendre pourquoi elle ne le peut pas : puisque la sélection
naturelle
ne peut agir qu’en profitant de légères variation
ents. VII. Organes peu importants en apparence. — Comme la sélection
naturelle
agit par la vie et la mort, qu’elle décide de la
enir dans leur structure, serait empêchée ou arrêtée par la sélection
naturelle
. Sachant donc de quelle importance organique est
rigine à des causes toutes secondaires, indépendantes de la sélection
naturelle
. Il faut nous rappeler que le climat, la nourritu
actère de haute importance qui pouvait avoir été acquis par sélection
naturelle
. Au contraire, dans l’état actuel des choses, et
vivant soit toujours suffisamment adapté à sa situation dans l’ordre
naturel
, il est aussi évident que certains organes n’ont
te des mammifères peuvent avoir été acquises au moyen de la sélection
naturelle
, dépendante autrefois, comme aujourd’hui, des loi
ement, en raison des lois si complexes de la croissance. La sélection
naturelle
ne peut absolument causer aucune modification che
avantages que leur offre l’organisation des autres. Mais la sélection
naturelle
peut produire et produit souvent des organes dire
ait ma théorie, car un tel organe n’aurait pu se former par sélection
naturelle
. Bien que les naturalistes recourent souvent à ce
’étendre ici sur un tel sujet et sur d’autres analogues. La sélection
naturelle
ne produira jamais chez un être rien qui lui soit
pèce s’éteint, comme des myriades se sont déjà éteintes. La sélection
naturelle
ne peut que rendre chaque être organisé aussi par
ons croissantes de plantes et d’animaux venant d’Europe. La sélection
naturelle
ne saurait produire la perfection absolue ; et, a
membres, elle remplit toutes les conditions requises par la sélection
naturelle
qui agit surtout pour le bien de l’espèce au moye
ar bonheur plus rarement, de ce même principe inexorable de sélection
naturelle
. Si, enfin, nous regardons comme admirable l’ingé
es conditions d’existence sont contenues dans la théorie de sélection
naturelle
. — Nous venons d’examiner dans ce chapitre plusie
res. Ce résultat provient en partie de ce que le procédé de sélection
naturelle
est toujours très lent et agit seulement sur quel
u’une Chauve-Souris, par exemple, ne peut s’être formée par sélection
naturelle
d’un animal qui d’abord pouvait seulement se sout
organe aussi parfait que l’œil ait jamais pu se former par sélection
naturelle
; cependant, si nous connaissons une série de deg
onditions de vie changeantes, il acquière graduellement par sélection
naturelle
le plus haut degré de complication et de perfecti
ans sa structure ne peuvent s’être lentement accumulées par sélection
naturelle
. Mais nous pouvons admettre comme certain que bea
ce qu’il ne puisse en son état présent avoir été acquis par sélection
naturelle
, c’est-à-dire par la conservation de variations a
endants terrestres est un exemple frappant de cette loi. La sélection
naturelle
ne peut modifier une espèce quelconque exclusivem
s possesseurs. Comme en toute contrée déjà bien peuplée, la sélection
naturelle
agit principalement au moyen de la concurrence qu
perfectionnement organique s’y sera élevé d’autant. Mais la sélection
naturelle
ne saurait nécessairement produire la perfection
lue ne se trouve en effet nulle part. D’après la théorie de sélection
naturelle
, nous pouvons aisément comprendre le sens complet
ons aisément comprendre le sens complet de ce vieil axiome d’histoire
naturelle
: Natura non facit salturn. À ne considérer que l
re Cuvier, sont de même pleinement comprises dans la loi de sélection
naturelle
; puisque cette loi agit toujours, soit par des a
erminer, sans avoir recours à la concurrence vitale et à la sélection
naturelle
. (Trad.) 96. Cependant une espèce ou une variét
ns l’économie de la contrée seraient considérables, plus la sélection
naturelle
de ses variations avantageuses serait puissante e
vertu des deux principes de divergence des caractères et de sélection
naturelle
, cette faculté a dû devenir spéciale à certaines
es spéciaux de certaines espèces, par la vertu de la loi de sélection
naturelle
. (Trad.) 104. Il paraîtrait aussi probable que
hénomène de réversion à d’anciens caractères perdus dont la sélection
naturelle
aurait pris avantage pour les adapter à de nouvel
es des nôtres. Qu’on juge par l’état où sont aujourd’hui les sciences
naturelles
de combien notre siecle est déja plus éclairé que
aisonner, qui nous a fait faire tant de découvertes dans les sciences
naturelles
, est une source féconde en nouvelles lumieres. El
vieux préjugez, ainsi qu’elles les ont fait disparoître des sciences
naturelles
. Ces lumieres se communiqueront encore aux differ
hommes des temps passez, par l’état où sont aujourd’hui les sciences
naturelles
, et par l’état où elles étoient de leur temps. Il
es étoient de leur temps. Il est vrai, repondrai-je, que les sciences
naturelles
dont on ne sçauroit faire un trop grand cas, et d
r ainsi dire, regenerez. L’unique cause de la perfection des sciences
naturelles
, ou, pour parler avec précision, l’unique cause q
tiquité, comme il est constant que nos sçavans dans les connoissances
naturelles
surpassent les physiciens de l’antiquité ? Nous d
t l’avantage que nous pouvons avoir sur les anciens dans les sciences
naturelles
. Il a mis en évidence plusieurs faits que les an
vienne après un autre pour raisonner mieux que lui dans les sciences
naturelles
, à moins qu’il ne soit arrivé dans la societé un
l’expérience soit par la revelation, c’est-à-dire, dans les sciences
naturelles
et dans les differentes parties de la théologie.
uvelles découvertes à des philosophes qui soient parvenus aux veritez
naturelles
les plus importantes par des recherches méthodiqu
auteurs, mais qui ont beaucoup contribué à perfectionner les sciences
naturelles
. Secondement, je puis alléguer des preuves posit
iorité qu’il peut avoir sur les siecles antérieurs, dans les sciences
naturelles
. Ces quatre découvertes, sçavoir, la connoissance
, la médecine, l’histoire des animaux, en un mot, toutes les sciences
naturelles
. Les grecs et les romains nous ont-ils donné lieu
’importance de celle dont nous parlons. Les sources des connoissances
naturelles
cachées aux anciens, se sont ouvertes avant le te
onneur de cette invention, qui seule a plus perfectionné les sciences
naturelles
que toutes les spéculations des philosophes, et c
té faites les observations qui ont enrichi l’astronomie et l’histoire
naturelle
, et qui ont rendu ces sciences supérieures aujour
rniere des découvertes qui ont tant contribué à enrichir les sciences
naturelles
, est celle de la pesanteur de l’air. Cette découv
ens d’exposer, que les connoissances que nous avons dans les sciences
naturelles
, et que les anciens n’avoient pas, que la verité
encontré dans la maturité des temps, et quand le progrès des sciences
naturelles
étoit le plus rapide. Les lumieres resultantes de
mettent toujours une grande difference entre la certitude des veritez
naturelles
, connuës par la voïe des sens, et la certitude de
, l’opinion qu’ils ont prise par choix ou par hazard, et les sciences
naturelles
ne font presque aucun progrès. Mais dès que ces v
s, et même dans les questions de philosophie, où par une foiblesse si
naturelle
à l’homme qu’on y tombe encore tous les jours, il
la leur, parce que nous sommes plus sçavans qu’eux dans les sciences
naturelles
, c’est inferer que nous avons plus d’esprit qu’eu
laçant les bornes que nous marquons à leurs progrès dans les sciences
naturelles
, où nous les plaçons. Les critiques n’intentent s
jamais sçûës, ou qui les a parfaitement oubliées ? Après le caractere
naturel
de l’esprit, c’est l’expérience, c’est l’étenduë
ent en toutes choses. On peut appliquer à l’état présent des sciences
naturelles
l’emblême du temps qui découvre toujours, mais pe
r dans Ce Cours sur toutes les branches principales de la philosophie
naturelle
, il faut déterminer maintenant le plan que nous d
asser, et être déterminée par les affinités réelles et l’enchaînement
naturel
qu’ils présentent, de telle sorte que cette class
e, à les modifier à notre avantage les uns par les autres. Nos moyens
naturels
et directs pour agir sur les corps qui nous entou
une grande action, c’est seulement parce que la connaissance des lois
naturelles
nous permet d’introduire, parmi les circonstances
s qu’un phénomène nous semble s’accomplir contradictoirement aux lois
naturelles
qui nous sont familières. Ce besoin de disposer l
trielles dont elles sont susceptibles. Telle est du moins la tendance
naturelle
des choses, quoiqu’il y ait encore à cet égard be
s et d’en faire apprécier l’importance, à mesure que le développement
naturel
de ce cours les présentera. Mais il est clair que
par rapport à tous les ordres de phénomènes, deux genres de sciences
naturelles
: les unes abstraites, générales, ont pour objet
s, descriptives, et qu’on désigne quelquefois sous le nom de sciences
naturelles
proprement dites, consistent dans l’application d
nt, par conséquent, faire partie d’un travail que son extrême étendue
naturelle
nous oblige à réduire au moindre développement po
aités scientifiques, en comparant la physique dogmatique à l’histoire
naturelle
proprement dite. Quelques exemples suffiront d’ai
nction fondamentale entre les deux grandes sections de la philosophie
naturelle
, c’est que non seulement chaque section de la phy
des sciences fondamentales. Il en est de même de chacune des sciences
naturelles
proprement dites. C’est précisément pour ce motif
par suite, les savants particulièrement livres à l’étude des sciences
naturelles
proprement dites auront reconnu la nécessité de f
eçon. (1) Il faut, avant tout, commencer par reconnaître que, quelque
naturelle
que puisse être une telle classification, elle re
que, c’est de disposer les sciences dans l’ordre de leur enchaînement
naturel
, en suivant leur dépendance mutuelle ; de telle s
un système général, pour être présentés suivant un ordre logique plus
naturel
, n’est applicable qu’à une science déjà parvenue
la doit être, pour principe de classification, l’enchaînement logique
naturel
des diverses sciences, le point de départ de l’es
question, rappelons-nous d’abord que, pour obtenir une classification
naturelle
et positive des sciences fondamentales, c’est dan
ir qu’il est possible de les classer en un petit nombre de catégories
naturelles
disposées d’une telle manière, que l’étude ration
culiers ou les plus compliqués, si l’on veut concevoir la philosophie
naturelle
d’une manière vraiment méthodique ; car cet ordre
précédentes. Une première contemplation de l’ensemble des phénomènes
naturels
nous porte à les diviser d’abord, conformément au
rendre à cet égard par suite des progrès ultérieurs de la philosophie
naturelle
, la classification que nous établissons n’en saur
la même règle, chacune de ces deux grandes moitiés de la philosophie
naturelle
. Pour la physique inorganique, nous voyons d’abor
us, c’est évidemment par leur étude que doit commencer la philosophie
naturelle
, puisque les lois auxquelles ils sont assujettis
les savants livrés à l’étude des diverses branches de la philosophie
naturelle
. C’est une condition ordinairement fort négligée
rement conforme à l’ordre effectif du développement de la philosophie
naturelle
. C’est ce que vérifie tout ce qu’on sait de l’his
intellectuel, si les diverses branches principales de la philosophie
naturelle
ne sont pas étudiées dans l’ordre convenable. N’o
ourrait être obtenue d’aucune autre manière. En effet, les phénomènes
naturels
ayant été classés de telle sorte, que ceux qui so
application à toutes les diverses classes principales des phénomènes
naturels
. Une seule science ne suffirait point pour attein
on. Que peut produire de rationnel, à moins d’une extrême supériorité
naturelle
, un esprit qui s’occupe de prime abord de l’étude
onnelle, et en partant du véritable point de départ de la philosophie
naturelle
. On conçoit combien il importe de réformer un pla
e mathématique, moins comme une partie constituante de la philosophie
naturelle
proprement dite, que comme étant, depuis Descarte
prit humain puisse employer dans la recherche des lois des phénomènes
naturels
. Pour présenter à cet égard une conception parfai
traite, et devient à son tour la base directe de toute la philosophie
naturelle
, en considérant, autant que possible, tous les ph
n’étant autre chose qu’une immense extension admirable de la logique
naturelle
à un certain ordre de déductions. La géométrie et
e doivent, au contraire, être envisagées comme de véritables sciences
naturelles
, fondées, ainsi que toutes les autres, sur l’obse
ciences fondamentales, est seule logiquement conforme à la hiérarchie
naturelle
et invariable des phénomènes. Je n’ai pas besoin
rit un livre du Devoir sans sanction et un autre livre de la Religion
naturelle
, qui n’est qu’un catéchisme à l’usage de ceux qui
à d’un mot tout le livre de M. Jules Simon, qu’il appelle La Religion
naturelle
, et qui pourrait très bien, sans jeu de mots, dis
icité, il est certain que le devoir est la conséquence de la Religion
naturelle
, au moins dans la tête de l’auteur ! D’ailleurs,
és. « Si je pouvais, nous dit M. Simon dans la préface de sa Religion
naturelle
, avec ce ton plus doux qui n’appartient qu’à lui,
t le monde le sera. Pourquoi donc pas ?… Le seul dogme de la Religion
naturelle
de M. Simon est l’incompréhensibilité de Dieu. Co
mment de rien : mais voilà pourquoi, ajoute-t-il, il y a une religion
naturelle
. » Moi, je dirais plutôt : Voilà pourquoi il doit
ent, eh bien ! tout n’est pas perdu ! Il y a le Dieu de la conscience
naturelle
que chacun porte avec soi et en soi, comme le sau
dentiste que le succès a donné à M. Simon ! La notion de la religion
naturelle
, antiphilosophique et antithéologique, comme l’en
r la mienne) pour vouloir seulement discuter cette notion de religion
naturelle
que M. Simon oppose d’un côté à toute religion po
mais qui remercie, on ne sait trop pourquoi, telle est cette religion
naturelle
, mêlée d’un stoïcisme incertain qui voudrait bien
, s’il avait pu les deviner ! Mais ce n’est pas l’idée d’une religion
naturelle
inventée pour envoyer se promener toutes les autr
et malgré la simplicité, chère aux esprits vulgaires, de sa religion
naturelle
dont il nous donne les preuves humaines, psycholo
christianisme a trouvée, et qu’une doctrine humaine, philosophique ou
naturelle
, ne peut remplacer ! Mais qu’importe du reste ? l
prêche, M. Jules Simon place des Devoirs, des Libertés, des Religions
naturelles
, comme les missionnaires protestants placent des
dont on puisse, dans son système, louer M. Simon. 6. La Religion
naturelle
. — Le Devoir, par M. Jules Simon.
usion I. Récapitulation des difficultés de la théorie de sélection
naturelle
. — II. Récapitulation des faits généraux et parti
à l’immutabilité des espèces. — IV. Jusqu’où la théorie de sélection
naturelle
peut s’étendre. — V. Effets de son adoption dans
eut s’étendre. — V. Effets de son adoption dans l’étude de l’histoire
naturelle
. — VI. Dernières remarques. I. Récapitulation d
rques. I. Récapitulation des difficultés de la théorie de sélection
naturelle
. — Comme ce volume tout entier n’est qu’une longu
sent être opposées à la théorie de descendance modifiée par sélection
naturelle
. Je me suis appliqué même à leur donner toute leu
angements graduels. Il faut bien admettre que la théorie de sélection
naturelle
présente quelque cas d’une difficulté toute spéci
st en quelque chose amoindrie. Comme, d’après la théorie de sélection
naturelle
, un nombre infini de formes intermédiaires doiven
ites par l’homme aient, dans une large mesure, le caractère d’espèces
naturelles
, il n’en faut pas d’autres preuves que les inextr
’existence, est un agent tout-puissant et toujours actif de sélection
naturelle
. La concurrence vitale est une conséquence nécess
l’état de nature, que c’eût été un fait sans valeur, si la sélection
naturelle
n’avait agi. On a souvent affirmé, quoique cette
mplexes de la vie. Même sans aller plus loin, la théorie de sélection
naturelle
me semble donc en elle-même probable. J’ai déjà r
astes et nombreuses dans l’économie de la nature, la loi de sélection
naturelle
a une tendance constante à conserver les descenda
ement inexplicable d’après la théorie de création. Comme la sélection
naturelle
agit seulement en accumulant des variations favor
ue espèce s’efforce constamment de croître en nombre, si la sélection
naturelle
est lentement prête à agir pour adapter ses desce
être étranges et même ils auraient pu être prévus. Comme la sélection
naturelle
agit au moyen de la concurrence, elle n’adapte l’
s. La merveille est, au contraire, d’après la théorie de la sélection
naturelle
, que de semblables exemples d’une convenance impa
conséquemment de grande importance pour cette espèce, ainsi qu’il est
naturel
de l’inférer, est éminemment susceptible de varia
en pareil cas elle sera devenue permanente par suite d’une sélection
naturelle
longtemps continuée. Si nous considérons les inst
les instincts, si merveilleux qu’ils soient, la théorie de sélection
naturelle
de modifications successives, légères et avantage
que. Si les instincts s’acquièrent lentement en vertu de la sélection
naturelle
, il n’est point surprenant qu’il y en ait quelque
organique, est une suite presque inévitable du principe de sélection
naturelle
; car les formes anciennes doivent être supplanté
tent inexpliqués dans la théorie de création. La théorie de sélection
naturelle
, avec ses conséquences, les extinctions d’espèces
ous les êtres organisés, présents et passés, en un seul grand système
naturel
, formé de groupes subordonnés à d’autres groupes,
nisés sont dues à l’hérédité ou à la communauté d’origine. Le système
naturel
est un arbre généalogique dont il nous faut décou
es parfaites. Le défaut d’exercice, quelquefois aidé par la sélection
naturelle
, tend souvent à réduire les proportions d’un orga
que la langue, les lèvres ou le palais se sont adaptés par sélection
naturelle
à brouter plus commodément sans leur aide ; tandi
ns, les espèces se sont modifiées par la conservation ou la sélection
naturelle
de nombreuses variations successives, légères, ma
ne fausse théorie puisse expliquer, comme le fait la loi de sélection
naturelle
, les diverses grandes séries de faits dont j’ai p
a été attaquée par Leibniz lui-même « comme subversive de la religion
naturelle
, et par conséquent de la religion révélée. » Un t
quand on a seulement répété un fait ! Celui qui a quelque disposition
naturelle
à attacher plus de poids à des difficultés inexpl
ence végétale équivoque. » Ainsi, en partant du principe de sélection
naturelle
, avec divergence de caractères, il ne semble pas
être unique173. V. Effets de son adoption dans l’étude de l’histoire
naturelle
. — Lorsque les vues que j’expose en cet ouvrage e
ment prévoir qu’il s’accomplira une révolution importante en histoire
naturelle
. Les systématistes pourront poursuivre leur trava
able du terme d’espèce. Une autre branche plus générale de l’histoire
naturelle
croîtra d’autant en intérêt. Les expressions d’af
uivre les traces des nombreuses lignes divergentes de nos généalogies
naturelles
, un héritage longtemps conservé de caractères de
pter sur un avenir d’une incalculable longueur. Et comme la sélection
naturelle
agit seulement pour le bien de chaque, individu,
étrique, qui a pour conséquence la concurrence vitale et la sélection
naturelle
, d’où suivent la divergence des caractères et l’e
et l’extinction des formes inférieures. C’est ainsi que de la guerre
naturelle
, de la famine et de la mort résulte directement l
e. Mais les premiers effets de la concurrence vitale, de la sélection
naturelle
et de la divergence des caractères qui en a été l
i s’ensuit, n’existant pas ; mais aussi il n’y aurait eu ni sélection
naturelle
ni hérédité pour empêcher toutes les déviations p
seizième siècle. — § VI. En quoi Descartes est plus original et plus
naturel
qu’aucun des écrivains qui l’ont précédé. — § VII
conduite de l’esprit et de la vie ; d’autre part, un langage exact et
naturel
, approprié à ces vérités. Il n’y a pas d’indicati
vérités, d’où sortît un enseignement pratique ; un langage approprié,
naturel
, où les mots ne fussent que les signes nécessaire
glorieux de Descartes, couronne l’édifice reconstruit de la religion
naturelle
. Ces vérités, exposées avec un ordre et un enchaî
écrivains du dix-septième siècle ne font pas autre chose. C’est leur
naturel
et leur habitude. Au lieu des personnes capricieu
prend de se mettre en paix là-dessus. Il veut connaître par la raison
naturelle
son existence, celle de Dieu, celle du monde exté
ux pour le vrai. § VI. En quoi Descartes est plus original et plus
naturel
qu’aucun de ceux qui l’ont précédé, et le premier
se fiant, pour ne pas tomber dans l’excès, à une certaine modération
naturelle
. Je suis loin de ne pas trouver cette originalité
plus original que les écrivains du seizième siècle, il est aussi plus
naturel
. Qu’est-ce que le naturel dans les écrits ? Il y
vains du seizième siècle, il est aussi plus naturel. Qu’est-ce que le
naturel
dans les écrits ? Il y a à cet égard des vérités
égard des vérités d’instinct ; il faut s’y fier. Que signifie le mot
naturel
, si ce n’est conforme à la nature ? Et qu’entend-
ue dans tous les hommes, c’est-à-dire la raison ? Les idées sont donc
naturelles
lorsqu’elles sont conformes à la raison ; et comm
la raison que la vérité, plus les idées sont vraies, plus elles sont
naturelles
. Ne quittons pas les vérités d’instinct. Qu’est-c
s pas les vérités d’instinct. Qu’est-ce qu’on entend par une personne
naturelle
, sinon une personne dont tous les mouvements sont
aire toutes ces choses si excellentes : voilà le charme des personnes
naturelles
; c’est l’impression même qui résulte de ce que t
mouvements, à tous ses instincts ; c’est suivre la raison. Pour être
naturel
, il faut se rendre libre de toutes les impression
fait preuve de raison. De quel homme, au contraire, dit-on qu’il est
naturel
, sinon de celui qui ne suit l’opinion commune que
ue de l’imiter. Il est remarquable que nous ne séparons pas l’idée du
naturel
de l’idée de raison ; car qui en a jamais vu donn
la louange à une personne commune ou à une personne extravagante ? Le
naturel
dans les écrits n’est pas d’une autre sorte que l
gante ? Le naturel dans les écrits n’est pas d’une autre sorte que le
naturel
dans la vie humaine. Ecrire naturellement c’est é
Pascal dit de la lecture des bons auteurs : « Quand on lit des écrits
naturels
, on est tout étonné et ravi ; car on s’attendait
ul mieux qu’à Descartes ne s’applique l’idée que nous nous faisons du
naturel
. Quel homme s’est rendu plus libre des opinions e
péculations, dans lesquelles on n’est pas surpris de trouver le grand
naturel
de la raison, puisque c’est la raison elle-même q
qu’il est impossible qu’elles soient autrement. Qu’est-ce donc que le
naturel
par excellence, si ce n’est tout cela ? Plus l’in
irectement, et qui nous persuade. Le seizième siècle n’a jamais eu ce
naturel
. Est-ce dans Montaigne qu’on en trouverait un exe
u’on en trouverait un exemple ? Mais à qui s’applique moins l’idée du
naturel
par excellence qu’à Montaigne, à cet homme occupé
r trop d’attention donnée au détail ? Il y a là pourtant une sorte de
naturel
, c’est celui d’une personne dont la raison ne règ
s une mesure qui n’incommode personne. Montaigne est tout plein de ce
naturel
; il a plus rarement celui qui vient de la raison
ns l’esprit de ses lecteurs. Je n’admire pourtant pas médiocrement le
naturel
de Montaigne. Il a une perfection qui lui est pro
a servante, et qu’où elle fait défaut, le patois peut y suppléer ! Le
naturel
de Descartes a des effets tout contraires. Outre
ar la bonne voie, il rend l’imitation impossible. On n’a pas ce grand
naturel
à demi, ni par imitation ; on l’a tout entier, et
nrent immédiatement après lui, quoique les plus originaux et les plus
naturels
de notre littérature, sont presque tous cartésien
cussion métaphysique, n’auraient-ils pas aidé Molière à connaître son
naturel
? C’est Descartes que je sens dans une des plus é
hommes du dix-septième siècle ont appris de Descartes à connaître le
naturel
de leur pays, ce naturel qui fait de l’esprit fra
iècle ont appris de Descartes à connaître le naturel de leur pays, ce
naturel
qui fait de l’esprit français l’image la plus par
lassification : Groupes subordonnés à d’autres groupes. — II. Système
naturel
. — III. Les règles et les difficultés de classifi
utant de stations différentes qu’il leur est possible dans l’économie
naturelle
. Cette conclusion s’appuie sur la grande diversit
tous compris dans une même classe. Ce fait, si important en histoire
naturelle
, du classement de tous les êtres organisés en gro
nt aucune autre explication n’a été donnée jusqu’ici168. II. Système
naturel
. — Les naturalistes s’efforcent de disposer les e
s et familles de chaque classe d’après ce qu’ils appellent le système
naturel
. Mais que signifie ce terme ? Quelques auteurs le
de naturalistes entendent quelque chose de plus par ce mot de système
naturel
; ils y voient une révélation du plan créateur. À
e genre donne les caractères. » Je crois, en effet, que notre système
naturel
de groupement des êtres organisés suppose autre c
ment, comme il arrive, je crois, non pas seulement chez cette famille
naturelle
, mais chez presque toutes. » Dans un autre ouvrag
de caractères divers est surtout de la plus haute valeur en histoire
naturelle
. Il s’ensuit, comme on l’a souvent remarqué, qu’u
à moins que je ne me trompe étrangement, en admettant que le système
naturel
a pour fondement le principe de descendance modif
rt à d’autres groupes, doit être exactement généalogique, afin d’être
naturel
; mais j’admets aussi qu’entre les différentes br
renté mutuelle, en ce cas leur place légitime dans une classification
naturelle
sera plus ou moins difficile à reconnaître, comme
jusqu’à certain point de ses traits caractéristiques. Cet arrangement
naturel
est indiqué, autant que possible, sur la figure,
re, il eût été encore moins possible de les disposer selon le système
naturel
; car il est de toute impossibilité de représente
ture parmi les êtres d’un même groupe. À mon point de vue, le système
naturel
est donc ramifié comme un arbre généalogique ; ma
n généalogique. À cette condition seulement, il serait rigoureusement
naturel
, parce qu’il relierait ensemble toutes les langue
t insisté sur la nécessité de classer les variétés d’après un système
naturel
, et non pas d’après un système artificiel. Ainsi,
pense que les espèces copistes ont acquis lentement et par sélection
naturelle
leur parure actuelle, qui a pour effet de les fai
ntre les nombreux membres éteints ou vivants d’une même grande classe
naturelle
. VIII. Les extinctions d’espèces séparent et dét
tés vivantes, néanmoins une classification ou du moins un arrangement
naturel
serait possible. C’est ce dont nous trouverons la
i de leurs ancêtres plus anciens et inconnus. Néanmoins l’arrangement
naturel
que représente la figure n’en serait pas moins ju
s ces types appartiennent. Finalement, nous avons vu que la sélection
naturelle
, qui résulte de la concurrence vitale, et qui imp
nnexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de Système
naturel
. En partant de cette idée que le système naturel,
us le nom de Système naturel. En partant de cette idée que le système
naturel
, autant qu’il a été possible de le reconstruire,
e la Morphologie. C’est la branche la plus intéressante de l’histoire
naturelle
, et l’on pourrait dire que c’en est l’âme. N’est-
l’explication se présente d’elle-même dans la théorie de la sélection
naturelle
de modifications légères et successives, chaque m
issent, nous pouvons concevoir du premier coup la signification toute
naturelle
de la structure homologue des membres chez tous l
ces organes étant probablement d’une forme très simple ; la sélection
naturelle
suffit ensuite à rendre compte de la diversité in
ique adaptés à des fonctions si différentes ? La théorie de sélection
naturelle
nous permet de répondre à toutes ces questions. C
bre et en structure ; conséquemment, il est probable que la sélection
naturelle
, pendant le cours longtemps continué de ces modif
re des Tortues ne se retrouvent pas esquissées avec leurs proportions
naturelles
, aussitôt que les organes de l’embryon commencent
t dont les diverses espèces actuelles se sont modifiées par sélection
naturelle
, d’après leurs habitudes différentes. Il résulter
spondant, que les petits ou les larves peuvent devenir, par sélection
naturelle
, aussi différents des adultes qu’on peut l’imagin
nnexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de système
naturel
. À ce point de vue, nous pouvons comprendre pourq
le cèdent en importance à aucun autre ordre de phénomènes en histoire
naturelle
, me semblent donc s’expliquer aisément d’après ce
que. On peut en ce cas l’appeler un organe naissant ; et la sélection
naturelle
pourra plus tard lui donner son développement com
at actuel des choses, ils ne peuvent être le résultat de la sélection
naturelle
, qui n’agit jamais que par la conservation de mod
és ou rudimentaires. On lit généralement dans les ouvrages d’histoire
naturelle
que les organes rudimentaires ont été créés « en
sur de petites îles exposées au vent ; et en pareil cas la sélection
naturelle
doit tendre lentement à résorber l’organe, jusqu’
s’effectuer par des degrés insensibles est du ressort de la sélection
naturelle
; de sorte qu’un organe, devenu inutile ou nuisib
able, car ces variations ne sauraient être empêchées par la sélection
naturelle
. À quelque période de la vie qu’un organe tende à
re héréditairement, on peut comprendre, toute classification vraiment
naturelle
étant généalogique, comment il se fait que les sy
es considèrent comme alliées, et de leurs modifications par sélection
naturelle
, qui résultent des extinctions d’espèces et de la
tre les divers êtres organisés, on comprendra aisément que le système
naturel
qu’on essaye de reconstruire n’est que l’arbre gé
organes s’atrophient, soit par défaut d’exercice, soit par sélection
naturelle
, ce ne peut être en général qu’à une période de l
concevoir, en partant de ce point de vue qu’une classification n’est
naturelle
qu’autant qu’elle est généalogique. Finalement, l
dites artificielles, et de l’ordre sériaire les classifications dites
naturelles
. En effet, on comprend que dans l’ordre logique l
u’elle a successivement revêtues, on conçoit que lorsque la sélection
naturelle
accumule des variations provenant de réversions à
, originairement court, se serait allongé peu à peu par une sélection
naturelle
ou systématique de variations en ce sens, si quel
pas d’égale, était en lui chose si mystérieusement et si spontanément
naturelle
qu’il est impossible de l’expliquer, et que lui-m
qui les dit comme il les éprouve. C’est, à son début dans la vie, le
naturel
en action de cet homme qui est bien plus que natu
dans la vie, le naturel en action de cet homme qui est bien plus que
naturel
, qui est tout nature, qui ne cessera jamais de l’
et qui, quand un jour il deviendra sublime, sera, sans cesser d’être
naturel
, idéal. Le naturel dans l’Idéal, oui ! voilà Lama
our il deviendra sublime, sera, sans cesser d’être naturel, idéal. Le
naturel
dans l’Idéal, oui ! voilà Lamartine. Ou pour mieu
à Lamartine. Ou pour mieux et plus exactement parler, l’Idéal dans le
naturel
. Sa nature était l’idéal même. Il était une équat
s pieds de devant comme ils y mettent leurs pieds de derrière, que le
naturel
divin de Lamartine n’était pas du naturel. Et, au
s pieds de derrière, que le naturel divin de Lamartine n’était pas du
naturel
. Et, au fait, ce n’était pas du naturel à eux ! C
n de Lamartine n’était pas du naturel. Et, au fait, ce n’était pas du
naturel
à eux ! C’était le naturel d’un être qui n’en éta
du naturel. Et, au fait, ce n’était pas du naturel à eux ! C’était le
naturel
d’un être qui n’en était pas moins réel parce qu’
le naturel d’un être qui n’en était pas moins réel parce qu’il était
naturel
et divin… On lui reprochait sa manière de voir et
st vanté d’être le républicanisme littéraire, n’acceptera pas plus le
naturel
de Lamartine que son idéal, ces deux choses qui f
uble présence de l’idéalité qu’on admire et qui plane toujours sur le
naturel
qu’on adore ! Les détails de ce temps de jeunesse
ditaires. — V. Instincts domestiques et leur origine. — VI. Instincts
naturels
du Coucou, de l’Autruche et des Abeilles parasite
écessairement simultanés. — X. Difficultés de la théorie de sélection
naturelle
par rapport aux instincts : insectes neutres ou s
ce soit, dès lors je ne vois aucune difficulté à ce que la sélection
naturelle
conserve et accumule continuellement toute variat
abitude seule a des effets beaucoup moins importants que la sélection
naturelle
des variations accidentelles de l’instinct : c’es
incts. Aucun instinct complexe ne saurait se développer par sélection
naturelle
, sans une lente et graduelle accumulation de vari
incts, soit l’autre, peut se perpétuer exclusivement par la sélection
naturelle
: or cette diversité d’instincts chez la même esp
i ici. IV. Instincts variables et héréditaires. — Comme la sélection
naturelle
ne peut agir sur les instincts à l’état de nature
lles circonstances données, pourraient donner naissance par sélection
naturelle
à des instincts entièrement différents de ceux de
’on peut les appeler, sont généralement moins fixes que les instincts
naturels
; mais aussi ils ont été soumis à une sélection m
upposer, c’est qu’un Pigeon quelconque, ayant montré des dispositions
naturelles
à prendre cette étrange habitude, et ayant légué
en à tomber d’arrêt, si quelques Chiens n’avaient montré une tendance
naturelle
à le faire ; or l’on sait qu’une pareille tendanc
gue habitude et à une longue réclusion héréditaires111. Les instincts
naturels
se perdent à l’état domestique. Nous avons un rem
espèces d’animaux familiers ont perdu quelques-uns de leurs instincts
naturels
, mais ont acquis en revanche de nouveaux instinct
que l’habitude et la sélection ont agi concurremment. VI. Instincts
naturels
du Coucou, de l’Autruche et des Abeilles parasite
nct, d’abord accidentel, devienne habituel et permanent par sélection
naturelle
, s’il profite en quelque chose à l’espèce parasit
urrait en être devenue plus forte ou s’être transformée par sélection
naturelle
, de manière à avoir pour but principal d’élever d
ces de leurs esclaves que la variété suisse de même nom, la sélection
naturelle
peut avoir suffi à l’accroître et à le modifier,
aisé que l’Abeille domestique ait acquis successivement par sélection
naturelle
son inimitable talent d’architecte114. La vérité
terait aucun avantage pour l’insecte constructeur. Comme la sélection
naturelle
n’agit que par l’accumulation de variations légèr
eu aussi parfait que celui de l’Abeille domestique. Mais la sélection
naturelle
ne saurait dépasser ce degré de perfection archit
brables, mais légères, d’instincts plus imparfaits, dont la sélection
naturelle
aurait pris avantage pour amener, par de lents pr
prisme hexagone ou les rhombes de sa base119. Le procédé de sélection
naturelle
ayant eu pour fin d’économiser autant de cire que
redoublés jusqu’à ce qu’elle ait mis l’amande à nu. Or, la sélection
naturelle
ne pourrait-elle conserver chaque légère variatio
nous supposons que son bec se serait modifié lentement par sélection
naturelle
, postérieurement à de lents changements d’habitud
comme son congénère océanien. Est-il donc impossible que la sélection
naturelle
des Martinets qui sécrétaient de la salive de plu
ne savons absolument rien. X. Difficultés de la théorie de sélection
naturelle
par rapport aux instincts. — Insectes neutres et
iles. — Sans nul doute, on pourrait opposer à la théorie de sélection
naturelle
beaucoup d’instincts dont il est très difficile d
, qu’on peut à peine comprendre qu’ils aient été acquis par sélection
naturelle
. On retrouve des instincts presque identiques che
se reproduire, je ne vois aucune impossibilité à ce que la sélection
naturelle
fût parvenue à établir un tel état de choses. Je
er tous ses caractères comme ayant été lentement acquis par sélection
naturelle
, c’est-à-dire à l’aide de modifications individue
comment on peut accorder un pareil fait avec la théorie de sélection
naturelle
. Mais rappelons-nous d’abord que nous connaissons
ications corrélatives de structure se soient accumulées par sélection
naturelle
. Cette difficulté, qui paraît au premier abord in
usera d’avoir une foi excessive en la valeur du principe de sélection
naturelle
; mais je me refuse à admettre qu’aucun de ces fa
que je le crois très possible, en vertu du seul principe de sélection
naturelle
, nous pouvons admettre en toute sûreté, par analo
ées. Appuyé sur ces faits, je crois pouvoir admettre que la sélection
naturelle
, en agissant sur les parents féconds, peut arrive
es à la communauté, se sont de plus en plus multipliées par sélection
naturelle
des parents qui les procréaient, jusqu’à ce que t
gré toute ma confiance dans la haute valeur de la loi de la sélection
naturelle
, je n’aurais jamais supposé qu’elle pût avoir des
iculté à ce que, sous des conditions de vie changeantes, la sélection
naturelle
accumule de légères modifications, en quelque dir
à son profit toutes les fois qu’il le peut ; que l’axiome d’histoire
naturelle
: Natura non facit saltum s’applique aussi parfai
s’accorde pour prouver la valeur et la vérité de la loi de sélection
naturelle
. Quelques autres phénomènes concernant les instin
nne une vie moyenne moins élevée, et les soumet ainsi à une sélection
naturelle
plus rigoureuse. Au contraire, les peuples plus a
es gestes significatifs sont de deux especes. Les uns sont des gestes
naturels
, et les autres sont des gestes artificiels. Les g
estes naturels, et les autres sont des gestes artificiels. Les gestes
naturels
sont ceux dont on accompagne naturellement son di
ais dont nous ne voïons pas les gestes. Mais il est rare que le geste
naturel
signifie quelque chose distinctement quand on le
ve même qu’en deux cas. En premier lieu, cela arrive lorsque le geste
naturel
signifie une affection, comme un mal de tête ou d
une affection, comme un mal de tête ou de l’impatience. Mais le geste
naturel
ne suffit pas même alors pour donner à connoître
noître les circonstances de cette affection. En second lieu, le geste
naturel
signifie quelque chose sans le secours de la paro
e pareille circonstance, ce que notre geste signifie. Mais ces gestes
naturels
n’ont encore qu’une signification toujours imparf
la logique divise tous les signes en deux genres, qui sont les signes
naturels
et les signes d’institution. La fumée, dit-elle,
aturels et les signes d’institution. La fumée, dit-elle, est le signe
naturel
du feu, mais la couronne n’est qu’un signe d’inst
ion de la roïauté. Ainsi l’homme qui se bat la poitrine fait un geste
naturel
qui marque un saisissement. Celui qui décrit en g
nt tous les moïens imaginables de se faire entendre à l’aide du geste
naturel
, mais qu’ils montroient encore comment on pouvoit
rions aimoient mieux se servir des gestes d’institution que de gestes
naturels
, parce que les gestes d’institution leur paroisso
ît davantage dans le jeu des comediens, ce sont les gestes simples et
naturels
. Les comédiens déplaisent, ajoute-t-il, lorsqu’il
ont considérées les diverses branches fondamentales de la philosophie
naturelle
, indiquées par le programme sommaire que je vous
u aucun moyen de sortir, s’il ne se fût heureusement ouvert une issue
naturelle
par le développement spontané des conceptions thé
même, à opérer graduellement la transition. Telle est la destination
naturelle
des conceptions métaphysiques : elles n’ont pas d
considérations franchement surnaturelles aux considérations purement
naturelles
, du régime théologique au régime positif. IV.
itive est de regarder tous les phénomènes comme assujettis à des lois
naturelles
invariables, dont la découverte précise et la réd
e l’école d’Alexandrie, et ensuite depuis l’introduction des sciences
naturelles
dans l’Europe occidentale par les Arabes. Cependa
itive. En effet, dans les quatre catégories principales de phénomènes
naturels
énumérées tout à l’heure, les phénomènes astronom
ême degré de perfection qu’aux branches antérieures de la philosophie
naturelle
, ce qui serait évidemment chimérique, puisque cel
endra capable de se substituer entièrement, avec toute sa supériorité
naturelle
, à la philosophie théologique et à la philosophie
ation de la physique sociale complétant enfin le système des sciences
naturelles
, il devient possible et même nécessaire de résume
cours spéciaux sur chacune des branches principales de la philosophie
naturelle
. Sans parler de la durée matérielle d’une entrepr
rfection de nos travaux entre les diverses branches de la philosophie
naturelle
, sont finalement artificielles. N’oublions Pas qu
à la culture spéciale d’aucune branche particulière de la philosophie
naturelle
, s’occupe uniquement, en considérant les diverses
euille aujourd’hui étudier les principales branches de la philosophie
naturelle
, afin de se former un système général d’idées pos
de conceptions positives sur toutes les grandes classes de phénomènes
naturels
. C’est un tel ensemble qui doit devenir désormais
nstituer l’esprit général de nos descendants. Pour que la philosophie
naturelle
puisse achever la régénération, déjà si préparée,
uants, que je signalerai soigneusement, à mesure que le développement
naturel
de ce cours nous les présentera. J’en pourrais ci
ement, d’une manière quelconque, cette grande question de philosophie
naturelle
. Je crois convenable d’indiquer encore ici un sec
fonction que doit remplir dans le perfectionnement de chaque, science
naturelle
en particulier la philosophie positive, immédiate
naissances acquises, relativement aux différents ordres de phénomènes
naturels
, il était loin de ma pensée de vouloir procéder à
e ne pourrait être, suivant moi, qu’en rattachant tous les phénomènes
naturels
à la loi positive la plus générale que nous conna
maintenir, comme artificielle, la division aujourd’hui établie comme
naturelle
entre l’astronomie et la chimie. Aussi Laplace n’
e le but de ce cours n’est nullement de présenter tous les phénomènes
naturels
comme étant au fond identiques, sauf la variété d
es lois générales nécessaires à l’explication positive des phénomènes
naturels
, ce qui est, en effet, le but philosophique de la
l je considérerai les diverses branches principales de la philosophie
naturelle
, je compléterai, dans la leçon prochaine, ces pro
ue qu’il convient d’établir entre les diverses classes des phénomènes
naturels
, et par conséquent entre les sciences positives c
raîtront aussi choquants que le sens historique se trouvera facile et
naturel
. § II. Corollaires relatifs aux principaux asp
démontrent la même vérité par des raisonnements, dans leur théologie
naturelle
. 2. Un autre aspect principal de la science nouve
leurs habitudes. — Le troisième genre de propriété fut celle de droit
naturel
. Les premiers hommes qui abandonnaient la vie vag
ur des choses humaines. 6. Le sixième aspect est un système du droit
naturel
des gens. C’était avec le commencement des peuple
r principe la Providence divine, et qu’ils ont voulu traiter du droit
naturel
des gens, et non point du droit naturel des philo
ls ont voulu traiter du droit naturel des gens, et non point du droit
naturel
des philosophes, et des théologiens moralistes. —
Gentils ; sans observer que les Hébreux ayant perdu de vue leur droit
naturel
dans la servitude d’Égypte, il fallut que Dieu lu
t peut-il prouver que les Hébreux ont transmis aux Gentils leur droit
naturel
, contre l’aveu magnanime de Josèphe, contre la ré
découvrir les sources de tout ce qui a rapport à l’économie du droit
naturel
des gens, ni celles des religions, des langues et
De là deux erreurs capitales. « 1. D’abord ils croient que leur droit
naturel
, fondé sur les théories des philosophes, des théo
. Les jurisconsultes romains raisonnent mieux en considérant ce droit
naturel
comme ordonné par la Providence, et comme éternel
ce éternelle. « 2. Leurs systèmes n’embrassent pas la moitié du droit
naturel
des gens. Ils parlent de celui qui regarde la con
la conservation des peuples en particulier. Cependant c’est le droit
naturel
établi séparément dans chaque cité qui a préparé
otesque ne veut pas être traité avec des figures aussi grandes que le
naturel
. Des figures plus grandes que nature ne seroient
ar scelerat un homme qui viole volontairement les préceptes de la loi
naturelle
, à moins qu’il ne soit excusé par une loi particu
rtu, qu’elle excuse sur la scene l’erreur qui nous fait violer la loi
naturelle
. Ainsi quand Agamemnon veut sacrifier sa fille, i
relle. Ainsi quand Agamemnon veut sacrifier sa fille, il viole la loi
naturelle
sans être en poësie un personnage scelerat : il e
isere des hommes de ce tems-là qui ne pouvoient plus discerner la loi
naturelle
à travers les nuages dont les fausses religions l
re fille seroit un scelerat, il violeroit un précepte sacré de la loi
naturelle
sans être excusé par les loix de sa patrie : car
our ainsi dire, le personnage qui commet un grand crime contre la loi
naturelle
, mais je me donnerai bien de garde de donner aux
le se porte : on n’écrit bien qu’à ce prix. On vous recommande d’être
naturels
, et on a raison. Au moment d’écrire, vous vous di
aturels, et on a raison. Au moment d’écrire, vous vous dites : Soyons
naturels
, et vous vous imaginez l’être quand vous vous abs
roient pittoresque ? On pense que ce négligé volontaire donnera l’air
naturel
au style. C’est une erreur : la propreté, qui exi
t l’effort dans les productions de l’esprit ne détruisent pas plus le
naturel
, que l’irréflexion et la négligence ne le manifes
n’en pas altérer la pure et franche expression, on n’en a que plus de
naturel
. Mme de Sévigné laissait trotter sa plume, mais e
ses mots avec une décision rapide et sûre qu’elle tenait de son goût
naturel
et d’un fréquent exercice. La Fontaine, le plus a
je suis tel ; il faut que cela se voie sans le dire. Il en de si peu
naturel
aussi que de vouloir mettre toute son âme, tout s
on Ame à tous moments est le comble de l’affectation et l’antipode du
naturel
. Surtout ne prenez pas à tâche de vous épancher,
qu’à se souvenir et à amplifier ; on n’aura jamais une façon d’écrire
naturelle
et personnelle. Autrefois tout y préparait l’homm
leçons sur les sciences suffisent lorsqu’elles ont indiqué au talent
naturel
l’objet particulier qui deviendra l’étude et l’ex
ines a venir, s’il y en a ; 2° la morale universelle ; 3° la religion
naturelle
; 4° la religion révélée. Sa Majesté Impériale
que la sanction de la volonté de Dieu, révélée et apposée à la morale
naturelle
. On pourrait terminer ces leçons par une démonstr
. Il faudrait resserrer et analyser le système social et la politique
naturelle
. (La religion ou la morale universelle révélée.)
et la divinité de Jésus-Christ. (La morale particulière, ou le droit
naturel
et celui des gens.) Il y a l’Abrégé de Puffendorf
religions, les lois, les mœurs, les usages bizarres, les productions
naturelles
et les ouvrages des arts. L’Anglais Martin87 a é
INES A VENIR, S’IL Y EN A ; 2° LA MORALE UNIVERSELLE ; 3° LA RELIGION
NATURELLE
; 4° LA RELIGION RÉVÉLÉE.1. Voyez Bayle, Pensées
s de l’Homme et du Citoyen, tels qu’ils lui sont prescrits par la loi
naturelle
, traduits par Barbeyrac. Nombreuses éditions. 84
traduits par Barbeyrac. Nombreuses éditions. 84. Éléments du Droit
naturel
. Lausanne, 1774. 85. Philosophiæ moralis Instit
es fondamentaux, lesquels ne dépassent pas les limites de la religion
naturelle
. Les penseurs qui séparent la religion et la phil
ce sens qu’elles auraient deux objets différents : l’une les vérités
naturelles
, l’autre les vérités surnaturelles. Non, mais je
s réunirons-nous en conciles pour rédiger les articles de la religion
naturelle
? Toutes ces entreprises ont été frappées de stér
telle religion se distinguera-t-elle de ce qu’on appelle la religion
naturelle
, ou du déisme philosophique ? Et ne sait-on pas p
me philosophique ? Et ne sait-on pas par l’expérience que la religion
naturelle
n’a jamais pu s’établir parmi les hommes, que le
imoniens, positivistes, qui ont tous voulu soit organiser la religion
naturelle
, soit organiser des religions panthéistes et huma
’y refuser. Ainsi, au lieu de ce qu’on appelait autrefois la religion
naturelle
, nous demanderions simplement un christianisme na
’est une seule et même chose ; mais la différence est que la religion
naturelle
est une création a priori, sans racines dans les
nsformation se fait d’elle-même par la force des choses. Une religion
naturelle
peut paraître impossible, un christianisme nature
es. Une religion naturelle peut paraître impossible, un christianisme
naturel
ne l’est pas. Malheureusement, il faut le reconna
ile, plus qu’aucun livre religieux, a eu le secret ? Quel centre plus
naturel
d’union que cette antique Église dont nous sommes
Chapitre dixième Suite de l’histoire des gains. — § I. Histoire
naturelle
de l’homme. Variétés des races humaines ; unité d
morale de l’homme. — Chasteté du pinceau de Buffon. — § III. Histoire
naturelle
des animaux. — Les dégoûts de Buffon. — § IV. Les
s Époques de la nature. — Le Discours sur le style. §. I. Histoire
naturelle
de l’homme. Variétés des races humaines ; unité d
toire des sociétés humaines, pour les vérités pacifiques des sciences
naturelles
, et l’éloquence de combat pour l’éloquence tranqu
une littérature n’en offre un plus majestueux monument que l’Histoire
naturelle
de l’homme. Avant Buffon, on n’étudiait que l’ind
tième siècle. Dirai-je même que l’impression de cette morale purement
naturelle
est plus forte ? On peut suspecter la morale du d
enseur me donne confiance en celle du naturaliste. § III. Histoire
naturelle
des animaux. Ici, comme dans l’Histoire nature
§ III. Histoire naturelle des animaux. Ici, comme dans l’Histoire
naturelle
de l’homme, Buffon est inventeur. La dégénération
Ainsi, selon ses propres paroles, chaque animal a son pays, sa patrie
naturelle
, où il est retenu par une nécessité physique. La
Buffon, nous a mis en garde contre le principal défaut de l’Histoire
naturelle
des animaux. Ce défaut, qui le croirait ? c’est q
acte d’accusation. « L’un a la colère noble, le courage magnanime, le
naturel
sensible ; il méprise les insultes ; il pardonne
e sa partialité. Les animaux sont pour lui, non des objets d’histoire
naturelle
, mais des amis ou des ennemis. De là ses descript
ystème d’ébranlements organiques de la mécanique animale ! L’Histoire
naturelle
des animaux n’a pas de plus belles pages que cell
ure que la science et le goût ont justement critiquée dans l’Histoire
naturelle
des animaux. Buffon voulait rendre la science pop
de l’Esprit des lois s’excusent comme les enjolivements de l’Histoire
naturelle
des animaux ; c’était l’appât nécessaire pour att
interpréta l’histoire fabuleuse des Égyptiens par une haute théologie
naturelle
, les philosophes grecs donnèrent à la leur une in
ations. — Plus tard encore le mot sagesse vint à signifier la science
naturelle
des choses divines, c’est-à-dire la métaphysique,
ui fut la théologie civile de toutes les nations païennes ; théologie
naturelle
, celle des métaphysiciens ; la troisième, qui dan
our nous la théologie chrétienne, mêlée de la théologie civile, de la
naturelle
, et de la révélée, la plus sublime des trois. Tou
sensibles, pris pour des avertissements du ciel ; et que la théologie
naturelle
, qui démontre la Providence par des raisons d’une
les fondateurs de la civilisation païenne, guidés par leur théologie
naturelle
, ou métaphysique, imaginèrent les dieux ; comment
ile. Si Varron la distingue de la théologie civile et de la théologie
naturelle
, c’est que, partageant l’erreur vulgaire qui plac
bien avec le principe établi par la jurisprudence romaine : le droit
naturel
des gens a été fondé par la Providence divine ( j
domaine éminent des gouvernements résulta de l’ensemble des domaines
naturels
, que nous avons déjà indiqués comme ayant été ex
’on vient de dire, le droit des Quirites ou Curètes dut être le droit
naturel
des gens ou nations héroïques de l’Italie. Les Ro
bonitaire des champs qu’ils leur assignaient. C’est une loi du droit
naturel
des gens, que le domaine suit la puissance. Or le
c’était donc demander le droit de cité, dont ils étaient le principe
naturel
; cela est si vrai, que le jurisconsulte Modestin
la divine Providence qui règle les sociétés, et qui a fondé le droit
naturel
des gens En voyant les sociétés naître ainsi
nt on a parlé dans le chapitre de la Méthode ; examinons combien sont
naturels
et simples les moyens par lesquels la Providence
mbreuses et si variées ont pu avoir des origines plus simples et plus
naturelles
. Au moment où les sociétés devaient naître, les m
tc., qui leur fussent propres, avait déterminé l’existence d’un droit
naturel
des familles, que les pères suivirent ensuite dan
s républiques sous une forme aristocratique, elle transforma le droit
naturel
des familles, qui s’était observé dans l’état de
rel des familles, qui s’était observé dans l’état de nature, en droit
naturel
des gens, ou des peuples. En effet, les pères de
ne ; telle était, ajoute-t-il, la fierté indomptable et la violence
naturelle
des héros, que tous les jours ils se chassaient l
e. Ils ont fait entrer dans l’héroïsme des premiers âges, trois idées
naturelles
à des esprits éclairés et adoucis par la civilisa
ns dieux, et perdent non-seulement la liberté civile, mais la liberté
naturelle
. — D’après toutes ces considérations, les républi
considérations, les républiques doivent être alors des aristocraties
naturelles
, c’est-à-dire composées d’hommes qui soient natur
nt seulement la puissance paternelle, donnée par la nature, les liens
naturels
du sang, cognationes, et d’un autre côté le domai
es liens naturels du sang, cognationes, et d’un autre côté le domaine
naturel
ou bonitaire ; en tout cela leurs obligations éta
urel ou bonitaire ; en tout cela leurs obligations étaient simplement
naturelles
, de jure naturali gentium, en ajoutant, avec Ulpi
, c’est que les libertins qui vieillissent, et qui sentent les forces
naturelles
leur manquer, deviennent ordinairement religieux.
nt dans l’ordre des choses physiques. Ils donnent le nom de théologie
naturelle
à la métaphysique, dans laquelle ils étudient cet
des preuves divines qui la confirment et la démontrent. N’est-il pas
naturel
en effet que la Providence divine ayant pour inst
ités de la vie sociale, qui sont les deux sources éternelles du droit
naturel
des gens (axiome 11). Ainsi considérée sous le se
logie morale. Les trois principaux auteurs qui ont écrit sur le droit
naturel
(Grotius, Selden et Pufendorf), auraient dû tenir
otre explication des fables se rapporte à notre système d’une manière
naturelle
, et qui n’a rien de pénible ou de forcé. Nous mon
nant d’abord leur sens propre et originaire, et en suivant le progrès
naturel
du sens figuré, conformément à l’ordre des idées
, mutilés, dispersés, reprennent leur éclat, leur place et leur ordre
naturels
. 7º Enfin tous les faits que nous raconte l’histo
rattacher à ces antiquités expliquées par nous, comme à leurs causes
naturelles
. — Ces preuves philologiques nous font voir dans
doute même pas de leur beauté, tant elle est vraie, et spontanée, et
naturelle
, cette femme qui n’écrit que pour apaiser son âme
procédait déjà par avance à l’ampoulé de la Révolution Française ! Le
naturel
donc, le naturel dans un temps de rococo et de ch
r avance à l’ampoulé de la Révolution Française ! Le naturel donc, le
naturel
dans un temps de rococo et de chinoiserie, dans u
marivaudait et où Madame Necker écrivait que Diderot n’aurait pas été
naturel
s’il n’avait pas été exagéré. Le naturel ! ah ! q
que Diderot n’aurait pas été naturel s’il n’avait pas été exagéré. Le
naturel
! ah ! que ce verre d’eau fraîche nous fait du bi
ue ce verre d’eau fraîche nous fait du bien en lisant ces lettres. Le
naturel
! et dans la passion encore ! dans la passion qui
rop fort ! Cette touche adorable sur les esprits et sur les cœurs, le
naturel
, Madame de Sabran l’avait. Elle l’eut dans la pas
l’eut dans la passion. Elle l’avait avant la passion. Elle était née
naturelle
, et la société à laquelle elle appartenait la dév
ferait un livre bien piquant de l’influence de l’aristocratie sur le
naturel
; car ce qui le gâte et ce qui le perds, c’est la
lant la mettre, elle la déchire, et c’est une lutte charmante dont le
naturel
sort vainqueur. IV La voilà, cette Correspo
mort. Les deux situations peuvent donc se balancer quant à l’intérêt
naturel
: voyons s’il en est ainsi de l’intérêt religieux
rreur s’appuient donc uniquement, dans cette situation, sur l’intérêt
naturel
; et si vous pouviez retrancher la religion de la
énie pleurant son trépas. Ce ne sont pas toujours les choses purement
naturelles
qui touchent : il est naturel de craindre la mort
ont pas toujours les choses purement naturelles qui touchent : il est
naturel
de craindre la mort, et cependant une victime qui
essus ou au-dessous de l’homme. Pour achever le cercle des caractères
naturels
, il faudrait parler de l’amitié fraternelle, mais
es. En un mot, le christianisme n’enlève rien au poète des caractères
naturels
, tels que pouvait les représenter l’antiquité, et
nent de son union avec le corps ; nous appellerons tout cela plaisirs
naturels
, que nous distinguerons des plaisirs acquis que l
acquis que l’ame se fait par de certaines liaisons avec les plaisirs
naturels
; & de la même maniere & par la même rais
la même maniere & par la même raison, nous distinguerons le goût
naturel
& le goût acquis. Il est bon de connoître la
es plaisirs dont le goût est la mesure : la connoissance des plaisirs
naturels
& acquis pourra nous servir à rectifier notre
isirs naturels & acquis pourra nous servir à rectifier notre goût
naturel
& notre goût acquis. Il faut partir de l’état
goût, & que l’on peut hardiment juger des ouvrages. Mais le goût
naturel
n’est pas une connoissance de théorie ; c’est une
nt que ce goût acquis, quoiqu’il regarde encore indirectement le goût
naturel
: car le goût acquis affecte, change, augmente &a
: car le goût acquis affecte, change, augmente & diminue le goût
naturel
, comme le goût naturel affecte, change, augmente
ffecte, change, augmente & diminue le goût naturel, comme le goût
naturel
affecte, change, augmente & diminue le goût a
dans les personnes ou dans les choses un charme invisible, une grace
naturelle
, qu’on n’a pu définir, & qu’on a été forcé d’
oir que l’on a évité les deux écueils. Il sembleroit que les manieres
naturelles
devroient être les plus aisées ; ce sont celles q
le moins, car l’éducation qui nous gêne, nous fait toûjours perdre du
naturel
: or nous sommes charmés de le voir revenir. Rien
intres de Venise avec leurs attitudes forcées, à Lucain. Virgile plus
naturel
frappe d’abord moins, pour frapper ensuite plus.
tes. A voir les vers de Corneille si pompeux, & ceux de Racine si
naturels
, on ne devineroit pas que Corneille travailloit f
ls sont près de Jupiter, plus ils sont rassûrés ; & cela est bien
naturel
, car dans une bataille la frayeur cesse auprès de
nt pu revenir au goût des anciens, et reprendre enfin le simple et le
naturel
. On se nourrit des anciens et des habiles moderne
et qu’il a enfin trouvée, est celle qui était la plus simple, la plus
naturelle
, qui semblait devoir se présenter d’abord et sans
s uns, dans votre ouvrage, qui est rencontré et qui peint la chose au
naturel
; il y a un mot, disent les autres, qui est hasar
rs et n’y plus revenir. Il est étonnant que les ouvrages de Marot, si
naturels
et si faciles, n’aient su faire de Ronsard, d’ail
é l’ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de
naturel
pour pouvoir s’en passer, même à l’égard de ceux
l’autre pense trop subtilement pour s’accommoder de pensées qui sont
naturelles
. Un style grave, sérieux, scrupuleux, va fort loi
e Voiture, mais si ce dernier, pour le tour, pour l’esprit et pour le
naturel
; n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à no
mauvais ris dont on veut les couvrir prouvent clairement que l’effet
naturel
du grand tragique serait de pleurer tous franchem
d ou l’action principale de la comédie ? Ces caractères, dit-on, sont
naturels
: ainsi, par cette règle, on occupera bientôt tou
e-robe, d’un homme ivre qui dort ou qui vomit : y a-t-il rien de plus
naturel
? c’est le propre d’un efféminé de se lever tard,
Plus longtemps vous le ferez durer, un acte, deux actes, plus il sera
naturel
et conforme à son original ; mais plus aussi il s
attendri à celles de Racine : Corneille est plus moral ; Racine plus
naturel
: il semble que l’un imite Sophocle, et que l’aut
ient capables ? peut-il briller autre chose dans l’églogue qu’un beau
naturel
, et dans les lettres familières comme dans les co
comme dans les conversations qu’une grande délicatesse ? ou plutôt le
naturel
et le délicat ne sont-ils pas le sublime des ouvr
la comparaison emprunte, d’une chose étrangère une image sensible et
naturelle
d’une vérité. L’hyperbole exprime au-delà de la v
r des signes, des gestes, des indications matérielles dans un rapport
naturel
avec les idées : aussi λόγος, parole, eut en outr
és intellectuelles, le cœur et toutes les habitudes morales. Il était
naturel
que dans l’origine tignum et culmen signifiassent
pressions, à leur origine, ont été employées dans leur sens propre et
naturel
. Mais, à mesure que l’esprit humain se développa,
ien loin dans la mer, et préservent, par leur impétuosité, la douceur
naturelle
de leurs eaux. Si on se rappelle deux axiomes (48
r naturelle de leurs eaux. Si on se rappelle deux axiomes (48, Il est
naturel
aux enfants de transporter l’idée et le nom des p
ïques se nourrissait de ces préceptes politiques dictés par la raison
naturelle
: Ésope est le caractère poétique des plébéiens c
, par des gestes ou par des signes matériels qui avaient des rapports
naturels
avec les idées53. En tête de ce que nous ayons à
uèrent par des gestes ou des signes matériels, qui avaient un rapport
naturel
avec les idées ; 2º elles durent assurer par des
angue que parla, de l’écriture qu’employa, dans son origine, le droit
naturel
des gens 55. Pour établir ces principes sur une b
des Égyptiens. Ce fut pour toutes les premières nations une nécessité
naturelle
de s’exprimer en hiéroglyphes. À ceux des Égyptie
cation des langues vulgaires est arbitraire. Leurs origines ayant été
naturelles
, leur signification dut être fondée en nature. On
atesse. Presque tous les mots y sont des métaphores tirées des objets
naturels
, d’après leurs propriétés ou leurs effets sensibl
furent trouvées les parties du discours, et conséquemment les causes
naturelles
de la syntaxe. Ce système semble plus raisonnable
périphrases, les tours qui expriment les choses par leurs propriétés
naturelles
, les descriptions qui les peignent par les détail
ain que la Providence fit naître la topique avant la critique. Il est
naturel
de connaître d’abord les choses, et ensuite de le
: legibus, non exemplis est judicandum . 48. C’est cette langue
naturelle
que les hommes ont parlée autrefois, selon Platon
que cette langue, dont les expressions portaient avec elles leur sens
naturel
, s’était parlée autrefois. Ce fut sans doute cett
ées par la nature même des choses, c’est-à-dire, par leurs propriétés
naturelles
. (Vico.) 54. Le besoin d’assurer les terres à le
quoi on trouve tant d’obscurité dans la géographie et dans l’histoire
naturelle
des anciens. (Vico.) 59. Ce qui le prouve, ce so
dification lente et graduelle par voie de descendance et de sélection
naturelle
. Ce qui frappe tout d’abord, c’est que la plupart
raisons pour supposer que les organismes assez élevés dans l’échelle
naturelle
se modifient plus rapidement que les organismes i
parfois très complexes qui détermine jusqu’à quel point la sélection
naturelle
se saisira des variations survenues par hasard po
s espèces et de leurs divers groupes. D’après la théorie de sélection
naturelle
, l’extinction des formes anciennes et la producti
heval fossile eût encore été vivant, quoique rare, il eût semblé tout
naturel
de penser, d’après les analogies tirées des autre
qu’il a dû mourir par quelque cause violente. La théorie de sélection
naturelle
est fondée sur ce que chaque nouvelle variété et,
autres races en d’autres contrées. Ainsi l’apparition artificielle ou
naturelle
de nouvelles formes est en étroite connexion avec
s divers groupes, s’accorde parfaitement avec la théorie de sélection
naturelle
. Mais ce n’est pas de leur extinction même que no
à la surface du monde s’explique aisément par la théorie de sélection
naturelle
. De nouvelles espèces se forment de variétés qui
les espèces végétales confinées dans une patrie étroite. Il est aussi
naturel
que les espèces dominantes, variables, répandues
st évident qu’elles se groupent toutes ensemble dans un grand système
naturel
; et ce fait s’explique tout d’abord par le princ
; mais je prétends seulement que dans une classification parfaitement
naturelle
beaucoup d’espèces fossiles devraient être placée
ares, à pouvoir remplir les profondes lacunes du système généalogique
naturel
de manière à relier parfaitement ensemble nos dif
des organes est avantageuse à chaque être ; de sorte que la sélection
naturelle
doit tendre constamment à spécialiser de plus en
r une métamorphose rétrogressive qui la fait descendre dans l’échelle
naturelle
; mais cependant elle laisse l’être ainsi dégradé
ne peuvent donc fournir d’objection valable à la théorie de sélection
naturelle
. Ainsi, nous ignorons pourquoi certains Brachiopo
rs. Plus généralement pourtant il résulte, de la théorie de sélection
naturelle
, que les espèces les plus récentes doivent tendre
ite des organes, les formes modernes, d’après la théorie de sélection
naturelle
, doivent être plus élevées que les formes ancienn
ion de M. Agassiz s’accorde parfaitement avec la théorie de sélection
naturelle
. Dans un chapitre, j’essayerai de montrer que l’a
ent des principes de la théorie de descendance modifiée par sélection
naturelle
. Il nous devient facile de comprendre, à son aide
les principales objections qu’on peut faire à la théorie de sélection
naturelle
sont beaucoup affaiblies ou même disparaissent. E
uent d’agir journellement autour de nous, et conservées par sélection
naturelle
. 141. Ch. III, § VIII. 142. Il n’est pas imp
entes à celles qui ont autrefois déterminé la formation par sélection
naturelle
de l’espèce mère elle-même. On conçoit qu’un pare
ient indispensable de jeter un coup d’œil sur l’ensemble de sa marche
naturelle
, afin d’apprécier son identité fondamentale sous
insignifiant, de l’assujettissement nécessaire de tous les phénomènes
naturels
à des lois invariables. Sous des formes très dive
lus éminents penseurs peuvent alors constater leur propre disposition
naturelle
au plus naïf fétichisme, quand cette ignorance se
a réduction du polythéisme en monothéisme, dont il a dû être l’organe
naturel
. Son influence croissante devait d’abord paraître
nt suffit pour nous cacher radicalement un ordre entier de phénomènes
naturels
, il y a tout lieu de penser, réciproquement, que
rante des agents surnaturels. Le principe de l’invariabilité des lois
naturelles
ne commence réellement à acquérir quelque consist
aphysiques. Une première ébauche spéciale de l’établissement des lois
naturelles
envers chaque ordre principal des phénomènes a ét
ntal de l’esprit positif. Mais cette constance effective des liaisons
naturelles
nous est seule vraiment appréciable, elle seule a
fondamentales que nous distinguerons ci-dessous entre les phénomènes
naturels
ne sauraient certainement être toutes ramenées à
urce intérieure des théories humaines, envisagées comme des résultats
naturels
de notre évolution mentale, à la fois individuell
objectivement plus parfaite que les autres branches de la philosophie
naturelle
, à raison de sa simplicité supérieure, n’est vrai
aussi bien quant à la rationalité que quant à la positivité. L’ordre
naturel
résulté, en chaque cas pratique, de l’ensemble de
ar une suite nécessaire de l’insuffisante extension de la philosophie
naturelle
, restée encore étrangère aux recherches les plus
igée, par une puissante stimulation continue, sans laquelle l’inertie
naturelle
de notre intelligence la disposerait souvent à sa
e cas, la prescription fondamentale relative à la découverte des lois
naturelles
, en tendant à déterminer, d’après les exigences d
ptimisme providentiel, puisqu’elle suppose nécessairement que l’ordre
naturel
est assez imparfait pour exiger sans cesse l’inte
it transitoire, il est cependant facile de reconnaître que le progrès
naturel
des connaissances réelles donnait seul une sérieu
ment par les théories astronomiques, ce Traité me fournira l’occasion
naturelle
de caractériser le degré précis de leur développe
pensée continue d’une subite perturbation arbitraire dans l’économie
naturelle
doit toujours rester inséparable, au moins virtue
entifiques. On cesse alors de s’étonner que la constitution des êtres
naturels
se trouve, en chaque cas, disposée de manière à p
e faible intervention humaine dans son domaine borné. Comme ces vices
naturels
doivent être d’autant plus grands qu’il s’agit de
ermanente repose, avant tout, sur l’exacte connaissance de l’économie
naturelle
, dont notre économie artificielle ne doit constit
ter, envers chaque ordre de phénomènes, une certaine ébauche des lois
naturelles
et des prévisions correspondantes, dans quelques
nsidérée maintenant sous l’aspect historique, cette intime solidarité
naturelle
entre le génie propre de la vraie philosophie et
e. Mais, d’une autre part, cette dernière expansion de la philosophie
naturelle
tendait spontanément à la systématiser aussitôt,
deux conditions fondamentales de la civilisation moderne. Le concours
naturel
de ces deux épreuves irrécusables, dont le renouv
ilosophes qui se montreraient dignes de la diriger. Cette disposition
naturelle
des pouvoirs actuels est en harmonie avec la tend
olongement judicieux, d’abord spontané, puis systématique, de l’ordre
naturel
résulté, en chaque cas, de l’ensemble des lois ré
toujours assez réparer, pour la pratique, la rectitude et la moralité
naturelles
de l’homme, malgré l’heureux développement contin
n sens universel, dont les sages inspirations ont secondé l’impulsion
naturelle
de notre civilisation progressive pour combattre
systématique), c’est-à-dire liberté et attention. Sous ces conditions
naturelles
, l’école positive tend, d’un côté, à consolider t
e se rapporter exclusivement à une certaine branche de la philosophie
naturelle
, dépend aussi plus ou moins de toutes les autres.
ndus ; elle conduit à admirer profondément la rectitude et la sagesse
naturelles
de l’homme, qui, sous l’heureuse impulsion propre
minant, sous un aspect plus intime et plus durable, cette inclination
naturelle
des intelligences populaires vers la saine philos
par ce caractère de sage imprévoyance qui, dans chaque intermittence
naturelle
des travaux obligés, rend à l’esprit une pleine d
relatifs à l’emploi des capitaux, et indépendamment de la régularité
naturelle
de leur vie journalière. Quand ces différentes te
n, déjà trop prononcée, au déclassement universel. Mais cette crainte
naturelle
, unique objection sérieuse qui, à ce sujet, mérit
à toujours perfectionner autant que possible, à tous égards, l’ordre
naturel
, à l’abri de toute inquiétude chimérique ; ce qui
formes à l’harmonie fondamentale. Plus on méditera sur cette relation
naturelle
, mieux on reconnaîtra que cette mutation décisive
ontact aura pu pleinement s’établir, trouvera là son principal appui,
naturel
, à la fois mental et social ; tandis que la philo
tit de la contagion métaphysique, repoussée seulement par leur raison
naturelle
. Quoique l’on doive espérer, à ce titre, que les
ssentiels de l’école positive concourent directement avec les devoirs
naturels
des gouvernements : car, si ceux-ci doivent repou
entre tous ces divers modes de comparaison spéculative des phénomènes
naturels
, et d’où résultent autant de théorèmes encyclopéd
plissent. De là résulte donc la division nécessaire de la philosophie
naturelle
, destinée à préparer la, philosophie sociale, en
pprochés du mode vital proprement dit. C’est ainsi que la philosophie
naturelle
, envisagée comme le préambule nécessaire de la ph
e appréciation, puisqu’il existe, en, effet, une plus grande affinité
naturelle
, soit scientifique, soit logique, entre les deux
intellectuelles. Le sentiment fondamental de l’invariabilité des lois
naturelles
devait, en effet, se développer d’abord envers le
justice dans l’expression précise des formules solennelles. Ce droit
naturel
des nations héroïques a fourni le sujet de plusie
ave d’autrui. Qui peut soutenir encore qu’au temps de Plaute l’équité
naturelle
régnait dans les jugements ? Ce droit rigoureux f
er au fil de l’épée. Tant il est peu raisonnable de dire que le droit
naturel
, tel qu’il est expliqué par Grotius, Selden et Pu
; c’est proprement le droit des gens, fas gentium. Il n’est pas moins
naturel
qu’aux temps humains le droit devenu plus large e
êt égal des causes. Ces jugements sont dictés par une sorte de pudeur
naturelle
, de respect de nos semblables, qui accompagnent l
des temps civilisés, où règne la modération, celle des temps du droit
naturel
des nations humaines, jus naturale gentium human
aquelle l’interprétation des lois fait voir une violation de l’équité
naturelle
, est qualifiée de l’épithète incivile. C’est la d
écarter tous les voiles dont les préteurs avaient enveloppé l’équité
naturelle
, et la laisser paraître tout à découvert, toute g
le régneraient les meilleurs, ce qui serait la véritable aristocratie
naturelle
. Cette république que voulait Platon, elle a exis
au lieu de les protéger, ils les opprimèrent. Sortis ainsi de l’ordre
naturel
qui est celui de la justice, ils virent leurs cli
s les autres, c’est par là qu’il mérita d’être le peuple roi. L’ordre
naturel
se mêlant ainsi de plus en plus à l’ordre civil,
onarque tout infinie qu’est sa puissance, dans les limites de l’ordre
naturel
, parce que son gouvernement n’est ni tranquille n
atisfaire ses peuples sous le rapport de la religion et de la liberté
naturelle
. Si la Providence ne trouve point un tel remède a
rmes. En quoi nous voyons briller deux lumières qui éclairent l’ordre
naturel
; d’abord : qui ne peut se gouverner lui-même se
de nouveau la religion, la véracité, la bonne foi, qui sont les bases
naturelles
de la justice, et qui font la beauté, la grâce ét
les jurisconsultes romains l’ont prise pour premier principe du droit
naturel
. On a pleinement démontré dans cet ouvrage que le
e n’est point connue naturellement à tous les hommes (comme l’équité
naturelle
), mais seulement à un petit nombre d’hommes qui
sant au prince le soin de l’intérêt public. Joignez à cela les causes
naturelles
qui produisent les gouvernements humains, et qui
l’intérêt égal, que cherche la troisième espèce de raison, la raison
naturelle
, æquitas naturalis chez les jurisconsultes. La mu
onsultes pour régler les intérêts privés des peuples d’après l’équité
naturelle
. § V. Corollaire. Histoire fondamentale du Dro
gard pour cette loi, eut le courage de ne plus consulter que l’équité
naturelle
? Ils ne peuvent répondre qu’en calomniant la gén
eux et dans lequel commande la multitude qui a l’instinct de l’équité
naturelle
, on vit paraître en même temps les langues et les
tout préparé pour la monarchie. Les monarques veulent suivre l’équité
naturelle
dans l’application des lois, et se conforment en
s conditions artificielles, dans un cadre irréel, il place un élément
naturel
, un sentiment vrai, qu’il oblige à découvrir son
rivaux n’est en son fond ni mystique ni romanesque, il est simplement
naturel
. On connaît la qualité d’une passion à deux momen
y avait fréquenté le théâtre : il avait ainsi développé en lui un don
naturel
de comique excentrique, qui se retrouve dans dive
, le riche ou noble fils de famille épris d’une pauvre fille, le fils
naturel
en face de son père, etc. Il pose, dans ces cas é
on le conflit actuel des préjugés sociaux et des instincts ou devoirs
naturels
. Prise dans ses situations caractéristiques, la c
urd’hui. Les drames de Diderot, ce déclamatoire et insupportable Fils
naturel
, ce Père de famille 485 qui porte sa paternité co
minutieux et progressif des sentiments, l’exactitude du décor, et le
naturel
de la déclamation. Il y a deux points où il insis
on la tendance d’une poétique sentimentale, qui fausse la destination
naturelle
du genre dramatique. Selon cette conception, le d
nécessaire qu’une idée profonde, une conception générale des rapports
naturels
ou sociaux tirent hors de l’insignifiance pittore
épithète, au genre de Molière, de Lesage et de Dancourt. Comme il est
naturel
, la création de la comédie larmoyante, en séparan
2e conf. 484. L’Enfant prodigue, Nanine, l’Écossaise. 485. Le Fils
naturel
, imprimé en 1757, fut joué en 1771. Le Père de fa
; Œuvres choisies, 1813, 3 vol., in-18. 487. Entretiens sur le Fils
naturel
(1757) ; De la poésie dramatique, 1758. — Cf. les
recteur des comédiens du maréchal de Saxe ; sa femme fut une des plus
naturelles
actrices du siècle. Œuvres principales : la Cherc
té fin dans le détail, pourra découvrir un jour les grandes divisions
naturelles
qui répondent aux familles d’esprits. Mais même,
et si mobile qu’elle n’existerait que pour ceux qui ont une vocation
naturelle
et un talent d’observer : ce serait toujours un a
beaux sentiments convenus, et atteindre au vrai comme dans une étude
naturelle
? Il est très-utile d’abord de commencer par le c
d’Horace. À ceux pourtant qui voudraient douter de la fertilité et du
naturel
du fonds chez Despréaux, qui voudraient nier sa v
el de gens d’esprit qui se concertent dans un but, mais l’association
naturelle
et comme spontanée de jeunes esprits et de jeunes
centre poétique ou critique au sein duquel il s’est formé, le groupe
naturel
littéraire auquel il appartient, et de l’y rappor
remier moment d’éclat et d’essor, ne s’en fera jamais une parfaite et
naturelle
idée, la seule vivante. Vauvenargues, voulant exp
dans leur postérité morale, dans leurs disciples et leurs admirateurs
naturels
. C’est un dernier moyen d’observation facile et c
is il importe de discerner pour chaque auteur célèbre son vrai public
naturel
, et de séparer ce noyau original qui porte la mar
légère. S’il est juste de juger un talent par ses amis et ses clients
naturels
, il n’est pas moins légitime de le juger et contr
ltaire ? C’est assez longuement parler pour aujourd’hui de la méthode
naturelle
en littérature. Elle trouve son application à peu
quarante-deux ans publia en 1749 les premiers volumes de son Histoire
naturelle
, malgré les dix années qu’il avait mises à la pré
n 1748, un an avant la publication des premiers volumes de l’Histoire
naturelle
de Buffon, Linné, déjà au comble de la gloire, co
mur que pour Linné. Réaumur tenait en France le sceptre de l’histoire
naturelle
quand Buffon parut, et, pour le lui mieux enlever
n, a le style bien diffus et bien prolixe ; il l’a cependant clair et
naturel
, et, quand il parle des abeilles, il devient agré
es des idées de génie, et qui doivent faire la base de toute histoire
naturelle
philosophique, nous en sommes discrètement averti
ns quel sens précis Buffon a-t-il exprimé ces vues, dont son Histoire
naturelle
est éclairée en maint endroit ? C’est encore là u
us ne pouvez concevoir Buffon qu’à travers l’auréole que son Histoire
naturelle
lui a faite. Moi qui ai lu toute une correspondan
aturaliste. Dans l’introduction d’un livre récemment publié (Histoire
naturelle
générale des règnes organiques), M. Isidore Geoff
êtres. Que Buffon fût un grand promoteur, un inspirateur en histoire
naturelle
, personne ne l’a nié10. Cuvier, il est vrai, ne d
ait aujourd’hui Buffon des diverses théories en lutte dans l’histoire
naturelle
; je crois qu’il est téméraire de le vouloir supp
, par Fée (1832). 10. [NdA] Au tome IVme de l’Histoire des sciences
naturelles
tirée des leçons de Cuvier par M. Magdeleine de S
, sont des idées de génie qui doivent faire la base de toute histoire
naturelle
philosophique, et qui ont rendu tant de services
Section 37, que les mots de notre langue
naturelle
font plus d’impression sur nous que les mots d’un
le que l’impression que font sur nous les expressions de notre langue
naturelle
. Dès que les vers latins font plus d’impression s
aine idée se fait si bien, que ce mot nous paroisse avoir une énergie
naturelle
; c’est-à-dire une proprieté particuliere, pour s
rimer la chose dont il est le signe, il nous paroît avoir une énergie
naturelle
, bien que la force que nous lui trouvons vienne u
es mots de cette langue étrangere, mais bien aux mots de notre langue
naturelle
, qui sont associés avec ces idées là. Ainsi un fr
simagrées ne sont pas sa manière. Écrire, ou parler, est une fonction
naturelle
pour lui ; il n’y fait pas de façon, il se soulag
as de façon, il se soulage, et il y a de l’impudeur vraiment dans son
naturel
étalé, dans son improvisation à bride abattue ; t
des mathématiques, il a fait de la physique, il a fait de l’histoire
naturelle
, il connaît les plus récentes hypothèses, les exp
on peut avoir reçu une excellente éducation, qui fortifie le penchant
naturel
à la bienfaisance ? — Assurément. — Et que, dans
ants à s’interdire les plaisirs légitimes qui résultent des fonctions
naturelles
. C’est le naturalisme de Rabelais, celui de Panur
-il s’empêcher d’admirer, d’aimer ce superbe jaillissement d’énergies
naturelles
, d’appétits, qu’offre le neveu de Rameau : il tom
s, lui dit que toutes ses idées lui sont venues par ses sens : il est
naturel
que la nature extérieure, et les sciences qui s’y
: mais il annonce, par une sûre divination, que le règne des sciences
naturelles
va commencer. Physiologie, physique, c’est de ce
t l’homme dans la nature, et réduit les sciences morales aux sciences
naturelles
. 3. L’art de Diderot Son art est en harmoni
t des modèles d’arrangement et un principe de coordination des objets
naturels
. Diderot eut le tort, sans doute, de pousser dans
ermination des objets littéraires ; stoïcisme chrétien ; sincérité et
naturel
. Consolidation des principaux résultats de la Ren
l’éloquence sacrée l’emploi des éruditions antiques et des histoires
naturelles
« comme l’on fait des champignons, pour réveiller
qui lui échappent ne changent pas le caractère de son œuvre : il a un
naturel
mou, qui parfois étale des grâces nonchalantes, s
rd, il a soumis son esprit au génie du maître, il n’a pas modifié son
naturel
qui l’incline à la facilité négligée, si bien qu’
i vécu sans nul pensement, Me laissant aller doucement A la bonne loi
naturelle
, disait-il de lui même, et cela est vrai de ses
référé aux stances, aux odes, aux élégies, aux sonnets, cc poète tout
naturel
et primesautier inaugure vraiment la littérature
le mot hardi, imprévu, éclatant, l’image riche, inoubliable, un cours
naturel
et aisé de langage, qui enregistre toutes les iné
tte fardée : il s’imaginait que Ronsard et Desportes, c’était le beau
naturel
, facile et nu ! Il ne s’apercevait pas qu’il écri
ue Ronsard avait combattu comme Malherbe : car il défendait le simple
naturel
, négligé, sans étude. Il ne voyait pas enfin qu’e
génération, l’idéal de Bertaut et de François de Sales : Rien que le
naturel
sa grâce n’accompagne ; Son front lavé d’eau clai
re artistique, nous constatons sous le règne de Henri IV un retour au
naturel
. Mais ce n’est pas le naturel de Marot : à force
sous le règne de Henri IV un retour au naturel. Mais ce n’est pas le
naturel
de Marot : à force de s’étirer, l’esprit français
ncore ses discours de souvenirs ; François de Sales met de l’histoire
naturelle
dans la théologie, et Montchrestien de la mytholo
donner carrière à les exprimer. En tête du tome XIIme de son Histoire
naturelle
, il confesse avec une sorte d’ingénuité cet impér
historien de la nature. Il avait trente-deux ans. Ce titre d’Histoire
naturelle
était un peu vague alors ; il l’était pour Buffon
e, il publia en 1749 les trois premiers volumes in-4º de son Histoire
naturelle
. Ce fut un des événements du siècle. Depuis ce mo
ut voir ce cabinet de travail qu’on a appelé le berceau de l’histoire
naturelle
, et en baisa à genoux le seuil. Le pavillon de tr
y arrêtait pas. La publication des trois premiers tomes de l’Histoire
naturelle
(1749) fit grand éclat et grand bruit. On admira,
’homme, des animaux vertébrés d’un ordre supérieur. Dans son Histoire
naturelle
, il ne conçoit d’abord d’autre méthode que celle
rience que nous en avons, il viendra à juger des objets de l’histoire
naturelle
par les rapports qu’ils auront avec lui ; ceux qu
me les cerfs, les lièvres, etc. Dans cet ordre qu’il appelle le plus
naturel
de tous, et qui n’est que provisoire, Buffon ne v
abbé, votre statue n’en a point. » Le quatrième volume de l’Histoire
naturelle
parut en 1753. Fidèle à la méthode qu’il avait an
crit de Thomas, ce qu’il entendait par ces petits mots, par ces liens
naturels
et ces nuances graduées du discours, et quelle fi
e, et de fixer les idées sur les plus grands objets de la philosophie
naturelle
. Cette précaution une fois prise, il raconte avec
ligion de Buffon. Habituellement il est dans le point de vue purement
naturel
, dans celui de Lucrèce, mais la prudence le lui f
ons et du pour et du contre dans les diverses parties de son Histoire
naturelle
. Tel de ses chapitres sur l’homme semble être d’u
hapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits
naturels
, de gouvernements § I. Introduction Nous
uze tables pour celle du Latium, un trésor de faits relatifs au droit
naturel
des gens. Maintenant, éclairés sur tant de points
de mœurs ; de ces mœurs elles-mêmes découlent trois espèces de droits
naturels
qui donnent lieu à autant de gouvernements. Pour
ans raison, qu’ils se regardaient comme supérieurs par cette noblesse
naturelle
à ceux qui pour échapper aux querelles sans cesse
’accomplissement des devoirs civils. § IV. Trois espèces de droits
naturels
Droit divin. Les hommes voyant en toutes cho
e colonie de négres établie en Angleterre y perdroit enfin la couleur
naturelle
aux négres, comme les portugais du Cap-Verd ont p
ce des grecs asiatiques, dit qu’il faut la chercher dans le caractere
naturel
des uns et des autres. En effet, l’yvrognerie et
’ils ont été transplantez en des contrées où le climat amolissoit les
naturels
du païs. Les macedoniens établis en Syrie et en é
s génerations aussi pusillanimes et aussi enclins à mal faire que les
naturels
du païs. L’histoire des dernieres croisades est r
bonnes troupes, y ont toujours entretenus des corps d’étrangers. Les
naturels
du païs, qu’on prétend avoir fait de si grands ex
pée de l’égypte. Et encore aujourd’hui on ne reçoit pas les égyptiens
naturels
dans les troupes entretenuës par le grand seigneu
Indes orientales, y sont devenus aussi mols et aussi timides que les
naturels
du païs. Ces portugais invincibles en Flandres où
e de flamands, ne tenoit pas contre l’infanterie composée d’espagnols
naturels
. Mais ceux qui ont lû l’histoire des conquêtes de
duquel il faut se garder avec attention. Les chevaux changent même de
naturel
en changeant d’air et de nourriture. Ceux d’Andal
lus vigoureux, plus tendre, plus animé, plus fécond, plus varié, plus
naturel
& plus vrai que Fénélon ! L’Eloquence peint s
avons tant de Versificateurs & si peu de Poëtes. Il est bien plus
naturel
& plus juste de regarder la mesure & la r
es & des sentimens, ni sur la clarté des termes, ni sur les tours
naturels
, ni sur la noblesse des expressions. La rime ne n
plus d’art, le nœud plus adroitement tissu, & le dénouement plus
naturel
? Homere & Virgile ne le cedent-ils pas souve
r. Par cette adresse heureuse, tout devient possible à son Héros ; le
naturel
& la vraisemblance se trouvent toujours d’acc
n sent les beautés, parce qu’elles sont tout à la fois sublimes &
naturelles
. Qui pourroit, en effet, résister aux charmes séd
e périodique, & qui, pourtant, ne semblent être que les mouvemens
naturels
de sa phrase & les accens de sa pensée ; cett
apprendra à éviter les écueils, à respecter les regles, à préférer le
naturel
au bel-esprit, les beautés réelles & solides
in païs. La musique, afin de rendre l’imitation qu’elle fait des sons
naturels
plus capable de plaire et de toucher, l’a réduite
t imiter encore la progression et le mouvement des bruits et des sons
naturels
qu’elle imitoit déja par le chant et par l’harmon
secours du trait, du clair-obscur et des couleurs locales. Les signes
naturels
des passions que la musique rassemble, et qu’elle
t donc les rendre plus capables de nous toucher, parce que ces signes
naturels
ont une force merveilleuse pour nous émouvoir. Il
er dans ses chants le langage inarticulé de l’homme, et tous les sons
naturels
dont il se sert par instinct. Cet art a voulu enc
es auteurs anciens, si l’on les avoit fait entendre à des hommes d’un
naturel
aussi vif que des atheniens, et cela dans des spe
Amadis et celle de l’opera d’Issé, en disant qu’elles imitent bien le
naturel
, quoiqu’on n’ait jamais vû la nature dans les cir
comme de trouver sans sortir du vrai, des chants qui soient à la fois
naturels
et gracieux. Mais on ne sçauroit être pathétique
ouvent, la femme d’esprit et la femme poëte. Il y eut l’être inspiré,
naturel
et charmant, qui met ses prétentions à ses pieds,
c’est la femme de lettres), et qu’il n’y a plus là, que le triomphant
naturel
d’une simple femme, non ! mais d’une femme ! Et t
le contraire. Si elle crut descendre, elle monta. Elle monta jusqu’au
naturel
, car le naturel n’est pas du tout un terre à terr
elle crut descendre, elle monta. Elle monta jusqu’au naturel, car le
naturel
n’est pas du tout un terre à terre ; elle monta j
r le naturel n’est pas du tout un terre à terre ; elle monta jusqu’au
naturel
qu’en prose du moins elle ne connaissait pas. Ell
st parfois une simplicité très savante, très profonde, où l’art et le
naturel
désunis partout, frères ennemis si souvent, se ré
ont Mme Necker disait, sans regarder sa fille : « Il n’eût pas été si
naturel
, s’il n’avait pas été si exagéré. » Mlle Delphine
sme ! Nous voilà loin de la littérature ! Nous sommes en pleine femme
naturelle
et mondaine, en pleine femme vraie, en plein géni
l’université où il restera plus ou moins de temps, selon sa capacité
naturelle
et ses progrès. On ne peut commencer trop tôt à r
ont tant de temps devant eux ! Quatrième classe. L’histoire
naturelle
, la physique expérimentale. Rien de plus utile
imentale. Rien de plus utile et de plus intéressant que l’histoire
naturelle
, point de science plus faite pour les enfants ; c
ns subalternes de la société, il n’y en a point à laquelle l’histoire
naturelle
ne fût plus ou moins utile ; tout ce qu’on voit,
gétaux nous alimentent ou nous récréent. C’est en étudiant l’histoire
naturelle
que les élèves apprendront à se servir de leurs s
classes. Livres classiques de la quatrième classe. (L’histoire
naturelle
.) Les institutions d’histoire naturelle sont à fa
trième classe. (L’histoire naturelle.) Les institutions d’histoire
naturelle
sont à faire ; il faudrait en donner la tâche à M
drait en donner la tâche à M. D’Aubenton, garde du cabinet d’histoire
naturelle
du roi. Les Dictionnaires de Bomare40 sont peu de
ue l’ordre alphabétique ; rien ne s’y assujettit moins que l’histoire
naturelle
, qui a toujours été l’asile des méthodes. On n’ét
sporter au loin et de conserver dans le cabinet des pièces d’histoire
naturelle
, par M. Turgot, le frère du contrôleur général ac
rgot, le frère du contrôleur général actuel41. L’Abrégé de l’Histoire
naturelle
fait par l’auteur même, M. de Buffon, est encore
nues. Cinquième classe. La chimie, l’anatomie. L’histoire
naturelle
introduit à la chimie, de même que la physique ex
s’en fît pour nos besoins, ils préféreraient la mécanique, l’histoire
naturelle
et la chimie. Les arts mécaniques sont stationnai
orateurs, les poètes, les nations, la tradition. L’examen des faits
naturels
ou prodigieux. Le traité de la probabilité, de l’
? en possèdent-ils moins bien l’anatomie, la physiologie, l’histoire
naturelle
, la chimie et les autres connaissances essentiell
avail et la composition. La langue de la poésie semble être la langue
naturelle
d’Homère. Qu’on me pardonne le petit grain d’ence
urs ? Il y a de petites chansons d’Anacréon d’une délicatesse et d’un
naturel
charmant, mais souvent très-dissolues. Pindare, l
l’invention, les bonnes et les mauvaises plaisanteries de Plaute. Le
naturel
, la vérité, la pureté et l’élégance de Térence, q
naissances que le rang qu’elle mérite, j’ai cédé à une tentation bien
naturelle
, celle d’en parler un peu plus longtemps peut-êtr
prit au lieu de l’étendre, comme on l’imagine. » LA METTRIE, Histoire
naturelle
de l’âme. « La géométrie ne redresse que les espr
et de gnomonique, 1741, in-4°, fig. 40. Le Dictionnaire d’Histoire
naturelle
de Valmont do Bomare a eu un grand succès et do n
’est et ne devient moral ni religieux, quelle que soit sa supériorité
naturelle
, quel que soit le progrès de son éducation ; tout
œurs qui se retrouvent chez les différentes peuplades nègres à l’état
naturel
et primitif, on a pu dégager ce qui fait la natur
is, Tartares, pour se faire une idée des aptitudes et des incapacités
naturelles
de cette race, de son goût et son talent pour les
nue que le goût des peuples âryans pour les symboles de toute espèce,
naturels
ou anthropomorphiques. Ajoutez à l’étude des monu
l’induction, absolument comme on fait dans les sciences physiques et
naturelles
. C’est qu’en effet, avec cette manière d’étudier
ils définissent la psychologie tantôt la physique, tantôt l’histoire
naturelle
de l’esprit. Ainsi procèdent en Angleterre Stuart
usalité, l’origine des idées dites rationnelles, des affections dites
naturelles
, des principes moraux dits innés, enfin l’origine
sme de l’esprit humain par l’association, il n’y a rien à cela que de
naturel
. La méthode inductive les conduisait nécessaireme
l’esprit. Elle ne voit là que le résultat de cette association toute
naturelle
, en vertu de laquelle l’idée d’une chose suggère
détermine fatalement l’autre, absolument comme dans le jeu des forces
naturelles
. L’école expérimentale fait du problème du libre
menant à l’expérience ou à l’analyse la plupart de ces principes dits
naturels
, de ces idées dites innées, de ces vérités dites
ervateur placé en dehors de la conscience en juge ainsi, rien de plus
naturel
. Ne pouvant voir la réalité elle-même, en ce qui
lisation, quelque utile qu’elle soit au perfectionnement des sciences
naturelles
, ne fait pas avancer d’un seul pas dans la recher
tion des phénomènes qui s’y rattachent ; aussi la langue des sciences
naturelles
manque-t-elle toujours du terme propre qui signif
ste mesure, témoigne encore d’une manière si éclatante de la richesse
naturelle
de l’esprit humain. Comment douter, par exemple,
de grâce. A voir comment elle règne, on croirait que son autorité est
naturelle
, et l’on dirait d’un ange qui n’a jamais connu le
Chapitre XI I. Le Fils
naturel
. — II. Un Père prodigue. I. Le Fils naturel
itre XI I. Le Fils naturel. — II. Un Père prodigue. I. Le Fils
naturel
Quelques lignes suffiront à résumer la donnée
iront à résumer la donnée et à retracer les traits essentiels du Fils
naturel
. Clara Vignot est une jeune ouvrière, venue à Pa
i dévoué de sa mère, est bien forcé de lui apprendre qu’il est enfant
naturel
; il lui révèle, en même temps, le nom de son pèr
re toutes, encore pleine de catastrophes et de larmes : celle du fils
naturel
, et de sa position, offensive et défensive à la f
èce de M. Alexandre Dumas est le roman, la légende, la féerie du fils
naturel
; ce n’en est ni l’histoire réelle, ni la questio
Et, lorsque cette idée est celle du mépris irréconciliable d’un fils,
naturel
ou non, pour son père, tant pis pour celui qui la
aire aux traditions do sa classe, en patronnant si violemment le fils
naturel
contre la famille dont il est le chef. D’après so
eu différent, le sujet du Père prodigue est le même que celui du Fils
naturel
: la paternité y est encore jugée et censurée par
siècle précédent, ce langage qui semblait n’être ici que l’expression
naturelle
et nécessaire de ses propres pensées ; sincèremen
l, très jeune, qui le vit beaucoup dans cette année, nous a montré au
naturel
avec sa bonté affable, sa riche simplicité, sa do
que philosophes, sous ce double concert déprimant, toutes les vertus
naturelles
périssaient. Une telle conséquence choqua d’abord
après lui, et renchérira dans l’éloge et la revendication des vertus
naturelles
; mais quelle différence dans le procédé et dans
ncapable d’un sentiment désintéressé ? Remettant en honneur les dons
naturels
et les affections primitives, et leur laissant le
ime à parler, en toute rencontre, de l’homme bien né, de la beauté du
naturel
, qui nous porte au bien. Pourquoi verrait-on dans
tie, de cette qualité plus naïve et plus humble qui fait que des âmes
naturelles
ont gagné à se rapprocher du peuple et y ont puis
ièges cruels qui se sont trouvés sur sa route, et même des faiblesses
naturelles
qu’il n’a pu surmonter par son courage. Mais lors
du sentiment à l’idée, se faisant scrupule de retrancher aucun mobile
naturel
, et trop heureux de favoriser toute inspiration s
u’importe ! il est plus sûrement de leur famille par l’instinct et le
naturel
, que l’abbé Barthélemy par l’esprit et l’éruditio
ls eussent fait un père. Ce qu’il aimait dans la jeunesse, c’était le
naturel
, la pudeur, les grâces déjà sérieuses, la modesti
pitre Ier. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits
naturels
, de gouvernements. — § I. Introduction. — § II. N
ment aux formules ; jurisprudence humaine, dont la règle est l’équité
naturelle
. — § II. Autorité dans le sens de propriété ; aut
s auspices ; raison d’état ; raison populaire, d’accord avec l’équité
naturelle
. — § IV. Corollaire relatif à la sagesse politiqu
se de l’état aristocratique qui a précédé, etc. — § II. C’est une loi
naturelle
que les nations terminent leur carrière politique
signes artificiels ainsi que le fait la poësie, mais bien des signes
naturels
. C’est avec des signes naturels que la peinture f
fait la poësie, mais bien des signes naturels. C’est avec des signes
naturels
que la peinture fait ses imitations. La peinture
upçonne ce rapport d’être infidele. Ainsi les bruits et même les sons
naturels
ne nous affectent pas à proportion des objets vis
sont les mots dont la poësie se sert. La peinture emploïe des signes
naturels
dont l’énergie ne dépend pas de l’éducation. Ils
objets que les tableaux nous presentent agissant en qualité de signes
naturels
, ils doivent agir plus promptement. L’impression
peut le faire. La grandeur d’ame, tous les sentimens élevez d’un beau
naturel
que le poëte peut prêter à Iphigenie, nous affect
son maître, et la révolte cessa, parce que la dépendance légitime et
naturelle
remplaça la servitude. Le premier qui fit sa soum
et sa grande mine, et jusqu’au son de sa voix, l’adresse et la grâce
naturelle
et majestueuse de sa personne, faisaient distingu
et la perfection même des qualités de la personne, la majesté unie au
naturel
. Les témoignages du temps sont unanimes sur ce po
récit. Ses discours les plus communs n’étaient jamais dépourvus d’une
naturelle
et sensible majesté. » On sait par cœur ces vers
imprimé dans tous les esprits une image de beauté, de grandeur et de
naturel
, demeurée plus forte que les préventions personne
rsonne, dans un rang si élevé et au sein même de la majesté, c’est le
naturel
. Je ne m’étonne donc pas qu’un prince que Molière
e une précieuse, et son goût trop vif quand il la vit si sensée et si
naturelle
. C’est par le goût qu’il apercevait les travers a
raison qu’on faisait d’eux avec ce type de décence, de noblesse et de
naturel
, qui se personnifiait en lui. Il en est resté un
ité, de cette majesté qui l’accompagna jusqu’au dernier moment, de ce
naturel
qui y surnagea, avec un air de vérité et de simpl
on impuissance à l’embellir ? Marly réunissait la plupart des beautés
naturelles
qui manquaient à Versailles ; et pourtant le pala
tous les traits de l’idéal. L’amour de la vérité, la grandeur dans le
naturel
, la faculté d’emprunter sans imitation, la perfec
e tout ensemble » ; il trouva des forces dans sa raison, dans son bon
naturel
, « dans une âme à qui Dieu avait donné toute l’él
nds cœurs, parce qu’il s’y trouve accompagné de la raison qui le rend
naturel
en lui ôtant tout air d’imitation, et honnête en
ques, le rendait tout entier à lui-même, et le livrait, dans tout son
naturel
, aux regards de l’observateur. Deux circonstances
comme type de la vie civile dans notre nation, était rentrée dans son
naturel
et sa vérité. On n’y voyait plus rien de forcé ni
nt si fort blessé tout ce qui restait de bel esprit dans ce siècle du
naturel
et du grand goût. Quand le roi hésitait sur une p
la vertu. Nous devions à l’Espagne l’exagération qui ôte au grand le
naturel
par lequel il se distingue du grandiose. C’était
ue chose d’humain que Curiace se félicite d’avoir conservé, et par le
naturel
qui en est le signe le plus expressif. Ce devait
les héros du poète, chez qui la grandeur est toujours accompagnée du
naturel
, on reconnaît la personne même de Louis XIV. Loui
és du corps et de l’esprit, ayant aussi ce grand air et cette majesté
naturelle
dont parle Saint-Simon, une sorte de fraternité r
pour la comédie, d’avoir à peindre ses personnages au repos, dans le
naturel
de leurs habitudes, où d’être forcée de les saisi
Louis XIV n’a fait ni Molière ni Racine, mais il les a mis dans leur
naturel
et leur vérité. En cherchant dans la gloire de ce
st cet art de se conduire, — si cet art n’est pas chez notre poète le
naturel
même de l’homme, — par lequel il sut se rendre li
le par tant de belles qualités, la majesté constante, la droiture, la
naturelle
grandeur, que cette parole ne pût jamais être ten
se nourrissait, pour ainsi parler, du sublime, qui fut comme le tour
naturel
de son esprit. En nommant Bossuet précepteur du d
ités du grand siècle, la méthode, la proportion, la majesté jointe au
naturel
, les vues les plus profondes sur l’homme, sont de
lamandes : « Otez-moi ces Chinois de paravent », ne comprit-il pas le
naturel
sans la majesté, ni la grandeur dans les petites
d’eux la conclusion que l’intelligence humaine a évolué ; la logique
naturelle
n’aurait pas toujours été la même ; la « mentalit
st pas l’oeuvre de ces raisons, mais de l’esprit collectif. Or il est
naturel
que cet esprit se représente la réalité autrement
son objet. Si elle a eu la chance de trancher selon les articulations
naturelles
, ainsi que le bon cuisinier dont parle Platon, pe
ns doute artificiellement délimité de l’« imagination », la découpure
naturelle
que nous avons appelée fabulation, et voyons à qu
nte certainement pas qu’il est destine a mourir, qu’il mourra de mort
naturelle
si ce n’est pas de mort violente. Il faudrait pou
e que l’homme se survit à l’état d’ombre ou de fantôme est donc toute
naturelle
. Elle a dû précéder, croyons-nous, l’idée plus ra
éfinirons pas encore cette autre tendance élémentaire. Elle est aussi
naturelle
que les deux précédentes ; c’est également une ré
, nous hésitons à considérer comme primitive, nous voulons dire comme
naturelle
, une représentation que nous ne formerions pas, a
encontre sur son chemin quand il suit une certaine tendance, celle-là
naturelle
et élémentaire, que nous définirons un peu plus l
enait rejoindre l’idée d’esprit. Celle-ci dérive d’une autre tendance
naturelle
, que nous aurons aussi à déterminer. Prenons-la a
s âmes détachées des corps seraient sans influence sur les phénomènes
naturels
si elles n’étaient du même genre que les esprits,
pouvait y avoir d’irrationnel dans des tendances élémentaires, assez
naturelles
. Les vrais primitifs étaient sans doute plus sens
es favorables qui se superposeraient ou se substitueraient aux causes
naturelles
et qui prolongeraient en actions voulues par elle
stérieure, sans doute, à celle d’une force qui aide ; si celle-ci est
naturelle
, celle-là s’en tire comme une conséquence immédia
ue une tranquille et parfaite confiance dans l’invariabilité des lois
naturelles
. Bien différente est l’attitude d’esprit du primi
idienne implique une parfaite confiance dans l’invariabilité des lois
naturelles
» ? Sans elle, il ne compterait pas sur le couran
marcher. Il peut ne pas se représenter explicitement cette causalité
naturelle
; il n’a aucun intérêt à le faire, n’étant ni phy
ue de cette manière de raisonner, ce n’est pas douteux. Mais elle est
naturelle
; elle persiste chez le civilisé et se manifeste
avorable ou défavorable : il n’en expliquera pas moins par des causes
naturelles
tout ce qui se passe entre le moment où il place
ives », spontanément formées par l’humanité en vert-Li d’une tendance
naturelle
? Pas tout à fait. Si spontanée qu’elle soit enco
nconsciemment acquise, plus l’explication « primitive » nous paraîtra
naturelle
. Voici des gens devant lesquels un voyageur ouvre
t les deux points qui nous frappent quand nous considérons l’attitude
naturelle
de l’homme vis-à-vis d’un avenir auquel il pense
éfensive de la nature se produit contre l’émotion qui était également
naturelle
. Notre faculté de sentir ne pourrait certes pas s
dité n’a pas cette vertu. Elle ne saurait transformer en dispositions
naturelles
les habitudes contractées de génération en généra
entellement et exceptionnellement ; elle n’en a sans doute aucune. Le
naturel
est donc aujourd’hui ce qu’il fut toujours. Il es
umière où elles travaillaient s’éteigne pour un instant : aussitôt le
naturel
reparaît, comme l’immuable étoile dans la nuit. L
aire, Si l’on reconstitue, par un effort d’introspection, la réaction
naturelle
de l’homme a sa perception des choses, on trouve
paraisse animé d’une intention. Telle sera en effet notre conviction
naturelle
et originelle. Mais nous ne nous en tiendrons pas
agie. Les « lois » qu’on lui a trouvées ne nous disent rien de l’élan
naturel
d’où elle est sortie. Elles ne sont que la formul
liqué dans une opération presque instinctive, il permet à cette magie
naturelle
de proliférer indéfiniment. Les pratiques magique
le à servir ou à contrarier l’homme. On voit comment il y a une magie
naturelle
, très simple, qui se réduirait à un petit nombre
ccédé celle de la science. Disons que science et magie sont également
naturelles
, qu’elles ont toujours coexisté, que notre scienc
passé de la croyance à l’adoration. Il y aurait donc une philosophie
naturelle
, l’animisme, d’où serait sortie la religion. A ce
orme élémentaire qu’ils avaient d’abord, ils répondent à un besoin si
naturel
qu’il ne faut pas s’étonner si la croyance aux es
u dans l’humanité d’autrefois que certains l’ont considéré comme plus
naturel
encore que l’adoration des dieux à forme humaine.
es, envisagées comme permanentes, qu’on s’est adressé d’abord, il est
naturel
qu’après avoir capté des actions on ait voulu s’a
r à l’homme ; elle était infra-intellectuelle. Ajoutons qu’elle était
naturelle
, car l’espèce humaine marque une certaine étape d
té à l’autre par voie de perfectionnement graduel : erreur sans doute
naturelle
, qui s’explique par le fait que la religion stati
invoquait pour un mariage, etc. L’évolution est généralement lente et
naturelle
; mais elle peut aussi bien être rapide et s’acco
mme on se donnait le plus souvent des dieux pour les utiliser, il est
naturel
qu’on leur ait généralement attribué des fonction
issues presque immédiatement de la faculté fabulatrice, qui nous est
naturelle
; et elles étaient adoptées comme elles avaient é
par hasard nous nous trouvons devant un mot qui désigne une découpure
naturelle
des choses — ici nous devrons tout au plus exclur
de lui-même. Dans les deux cas il y aurait rupture de l’ordre normal,
naturel
. Et pourtant c’est la nature qui a voulu l’intell
que nous appelons statique et dont nous dirions que c’est la religion
naturelle
, si l’expression n’avait pris un autre sens. Nous
rer ce lien vise incontestablement la religion que nous avons trouvée
naturelle
: elle est commune aux membres d’un groupe, elle
ure », une expression dont nous avons use en parlant de la « religion
naturelle
». A vrai dire, il s’agissait moins de cette reli
ns philosophiques de l’Orient, le poète trouve les formes des vérités
naturelles
et éternelles, qu’il accorde avec les données de
de l’esprit, suprêmement réalise les généralités de l’âme humaine et
naturelle
, et de qui l’amplitude occidentale nous couve : n
ui agit et possède. Mais, d’autre part, de notre vers de douze pieds,
naturel
de tenir sa survie d’être le même ou d’avoir ses
ainsi les valeurs mathématiques du vers dont la mesure est tenue pour
naturelle
, disons-nous, et par le génie des temps et l’orga
nt selon le dessin elliptique, la Matière ? La théorie de « Sélection
naturelle
», émet en loi une constatation de « lutte pour l
’est qu’un mode de l’Instinct de conservation, et donc, nécessaire et
naturel
. L’antinomie se résout, — en prenant garde que le
que et morale, et ainsi que pléthoriquement. (En quoi une loi d’ordre
naturel
nous couvre : lorsque l’organisme a amassé un sur
toutes tendent leur entendement, aux lois éthiques déduites des lois
naturelles
. Puisque nous allons aussi à la conception d’une
de la parole avait pu n’être pas dénaturé, par, dès primitivement, le
naturel
instinct de contracter, en moindre attention et p
éductions que nous en tirons pour tout à l’heure nouer les solides et
naturels
rapports de la Pensée et de la Parole-instrumenta
Mais Socrate et plus tard Lucrèce, voient la vérité d’une dépendance
naturelle
entre l’idée, et le son et les lettres du mot qui
néralité : le mouvement de la Pensée consciente et représentative des
naturelles
et harmonieuses Forces… Nous le verrons, en le
vient le mouvement même de la Pensée consciente et représentative des
naturelles
Forces. Le mouvement d’ondes universelles en une
tre-total du monde… *** Il paraît inutile d’insister sur la nécessité
naturelle
de suppression de la Strophe. Lorsqu’en durées év
arole son vrai sens qui la veut musique de mots en lui rapportant son
naturel
et primordial élément de phonalité, Qui est graph
. Nous avons dit ci dessus que l’art du geste étoit composé de gestes
naturels
et de gestes d’institution. On peut bien croire q
s voit faire sans entendre le discours dont ils sont l’accompagnement
naturel
. Ils débuteroient, par exemple, en représentant l
réussir parmi les nations septentrionales de l’Europe, dont l’action
naturelle
n’est pas fort éloquente ni assez marquée pour êt
a voit sans entendre le discours dont elle doit être l’accompagnement
naturel
. La copie est toujours moins animée que son origi
ter la gravité de son maintien étudié, et qui laisse agir sa vivacité
naturelle
, est fertile en gestes, il est second en démonstr
sprit, que le même feu d’imagination, qui fait faire par un mouvement
naturel
des gestes animez, variez, expressifs et caracter
la refléxion qu’on fait ordinairement, qu’il y a des nations dont le
naturel
est plus sensible que celui d’autres nations, et
cher infiniment des grecs et des romains, dont ils imitoient l’action
naturelle
. J’alleguerai comme une espece de preuve de ce qu
y a environ vingt ans qu’une princesse, qui joint à beaucoup d’esprit
naturel
, beaucoup de lumieres acquises, et qui a un grand
l l’a été, il l’a vécu, avant de le décrire : il a quêté les plaisirs
naturels
, physiques ou sentimentaux, tout à la joie de la
ous ne m’eussiez dépeint votre Jean-Jacques, j’aurais cru que l’homme
naturel
n’existait plus. Cette page illumine l’œuvre de
éflexion, où la raison se superpose à l’instinct. Car alors l’égoïsme
naturel
, légitime et charmant, fait place à l’intérêt, in
ent, atrophie du sens de la pitié, toute cette déformation de l’homme
naturel
s’est faite, s’est accrue dans et par la société.
e humaine ne rétrograde pas il y a trop loin de l’état civil à l’état
naturel
pour qu’on puisse repasser de celui-ci à celui-là
erfectionné la bonté, la liberté, le bonheur qui furent les attributs
naturels
de l’homme primitif : voilà en quel sens nous pou
t, bon, franc, intelligent, raisonnable, religieux, heureux : l’homme
naturel
, développé en lui, et non dévié, aura saisi tous
l. Mais chacun de nous, dans la vie même, peut refaire en lui l’homme
naturel
. C’est le sens de la Nouvelle Héloïse. Rien de pl
onserve sa place légitime, Julie réalise la restauration des rapports
naturels
dans la forme que comporte l’état civil. Deux moy
du servage, au milieu d’une civilisation avancée, s’édifie la famille
naturelle
où les intelligences s’épanouissent sans que les
t n’est pas souverain, il est agent du souverain. Voilà les principes
naturels
de l’état social ; et tout l’effort doit tendre,
itique, avec les mœurs qui en découlent, ne pervertirait plus l’homme
naturel
. Est-ce là tout le système ? Non, il y manque enc
se, si agitée ; et cela est pourtant. Rousseau nous l’a dit : l’homme
naturel
, c’est lui. La société l’a détruit ailleurs, en l
a nature : il fait croire surtout à la possibilité de refaire l’homme
naturel
dans l’homme civil : il est possible, puisqu’il e
es notions capables de préciser, de soutenir son hypothèse de l’homme
naturel
, et l’idée de la lente évolution par laquelle l’u
ofesseur de Genève Burlamaqui, qui enseignait la liberté et l’égalité
naturelles
. Mais Genève, c’est le calvinisme : il est l’âme
hristianisme ; pour lui, pour son âme protestante, le mot de religion
naturelle
n’est pas le déguisement d’une froide philosophie
e monde est imputable à la société. La société n’est-elle pas un fait
naturel
, donc bonne si la nature est bonne ? et la sociét
nsidération de l’hérédité : réelle peut-être à l’origine, l’innocence
naturelle
est disparue aujourd’hui ; la corruption des père
nt, l’enchaînement est réel et nécessaire. La dissolution des groupes
naturels
ou artificiels qui, contenant l’individu et se co
t, dit d’Olivet, une grâce infinie à prononcer, cependant sa timidité
naturelle
et l’horreur qu’il avait pour la chicane le dégoû
Les défauts de Maucroix, comme ceux de La Fontaine, étaient purement
naturels
, et jusque dans leur malice ou leur licence garda
modo elatius) : Maucroix n’est jamais ni resserré ni élevé ; il a du
naturel
et une certaine douceur de rêverie, il n’a pas de
’il a tâché de polir, ne sert qu’à mieux faire voir qu’il n’est point
naturel
. » Maucroix, en deux ou trois pièces, a préciséme
point naturel. » Maucroix, en deux ou trois pièces, a précisément ce
naturel
joint au poli, et qui fait de lui plutôt un disci
jour à Paris à son ami le chanoine Favart nous peignent à ravir et au
naturel
sa situation d’esprit : « Vous connaîtrez, si je
tout cela, j’ai de fort agréables moments ici. On a tout Maucroix au
naturel
dans ces lettres où il écrit moins qu’il ne cause
, qui ont Perrot d’Ablancourt pour chef, est large, facile, coulante,
naturelle
: « Il n’y a rien de gêné, disait Boileau d’une d
des derniers Gaulois, mais un Gaulois poli, offrant en lui un composé
naturel
de Régnier, de Racan et d’Horace, tout cela à pet
u de cartes, au lieu d’ombre ; mais j’aime mieux ce dernier sens tout
naturel
et si d’accord avec les goûts de Maucroix, umbrat
nce qu’à ses autres devoirs. Il était l’homme de l’instinct, du génie
naturel
, des penchants divers et abandonnés ; on le pourr
, des penchants divers et abandonnés ; on le pourrait définir le plus
naturel
des hommes, et qui n’avait toute sa réflexion que
ts ; on sent seulement que chez lui le flot est plus abondant et plus
naturel
. Il fut bon pour La Fontaine que la faveur de Fou
es goûts, un alexandrin plein et facile qui sait rendre coulamment le
naturel
, la tendresse, la hauteur de l’âme et l’indulgenc
et les rassemblait en lui, c’était à son insu : il n’en est que plus
naturel
et n’en obéit que mieux à la même sève. Il avait
65. Cette anecdote nous peint assez bien, d’une part, les sentiments
naturels
de La Fontaine, et de l’autre, sa facilité dans l
e la vieille race gauloise. C’est après tout, et sous une forme assez
naturelle
, le combat des dieux nouveaux contre les dieux an
comme il convient à un homme qui a beaucoup vécu de la vie pauvre et
naturelle
. On n’aurait même pas de peine à découvrir chez l
tine, tout en tenant beaucoup de Bernardin, n’a pas également ce côté
naturel
; il échappe à la matière dès qu’il le peut, il n
a excité tant d’émotions, fera-t-elle baisser d’un cran la sienne, si
naturelle
, si précise et si parlante ? Je ne le crois pas,
dans le langage courant, un terme qui exprime un fait essentiellement
naturel
, normal et universel ? Comment proscrirait-on le
n de l’organisme ou plutôt de l’hyper-organisme social, à l’organisme
naturel
, une identité formelle, mais une simple analogie,
s plus satisfaisantes, « la société humaine est, comme les organismes
naturels
, un être réel… elle est un prolongement de la nat
ible, bien plus, si elle ne peut pas ne pas exister entre l’organisme
naturel
et l’organisme social, il est évident que la vie
olidaire, et inversement ? Comment ne pas reconnaître que l’expansion
naturelle
de l’individualisme, c’est-à-dire l’ensemble des
dividu au reste de l’univers ; que la solidarité n’est que le produit
naturel
de l’individualisme ; que l’aboutissement de l’in
égat qui est l’humanité, et que dans la vie sociale comme dans la vie
naturelle
, la partie est liée au tout, en un mot que tout e
idus et de groupes sous la forme d’un collectivisme universel, il est
naturel
que cette expression paraisse absurde ; mais il s
oitement les hommes d’élite à travers l’espace ? Le génie est l’allié
naturel
du génie. Comment le savant ne pourrait-il se sen
s, des haines, au tréfonds des cœurs, il y a évidemment une sympathie
naturelle
d’homme à homme, ordinairement inconsciente et in
ans l’ensemble, étant au fond semblable à celui de son voisin, il est
naturel
que les chemins qu’ils parcourent pour y atteindr
t déterminé, c’est que M. Wallace, qui étudie actuellement l’histoire
naturelle
de l’archipel malais, est arrivé presque exacteme
leur distribution géographique et d’autres faits analogues, il semble
naturel
tout d’abord qu’un naturaliste arrive à conclure
sera traité assez longuement de ce principe fondamental de sélection
naturelle
dans le quatrième chapitre ; et nous verrons comm
dans le quatrième chapitre ; et nous verrons comment cette sélection
naturelle
cause presque inévitablement de fréquentes extinc
odifications successives, c’est ce que j’ai nommé la Loi de sélection
naturelle
.
Elle sera composée de huit professeurs : 1° Un professeur de droit
naturel
; 2° Un professeur en histoire de législation ;
rs. Première année d’études. Ils suivront le professeur de droit
naturel
et celui de l’histoire de la législation. Le prof
urel et celui de l’histoire de la législation. Le professeur de droit
naturel
ne s’en tiendra pas à des éléments ; il portera l
et du citoyen, de Officio hominis et civis ; ou revenir sur Le Droit
naturel
de Burlamaqui. Le professeur en législation s’occ
ns le département des affaires étrangères que l’émérite dans le droit
naturel
et le droit des gens ? Que peut-on faire de mieux
matière médicale. Ce professeur remplira ses leçons de l’histoire
naturelle
de chaque drogue ; il décrira les caractères part
s beaux-arts, les élèves ont pris une teinture élémentaire d’histoire
naturelle
et de chimie. Cette petite provision, suffisante
rofession, mais infiniment davantage que l’homme du monde. L’histoire
naturelle
et la chimie exigent deux nouvelles chaires. E
. Enseignements préliminaires à l’étude de la médecine. L’histoire
naturelle
et la chimie. Les professeurs d’histoire natur
ine. L’histoire naturelle et la chimie. Les professeurs d’histoire
naturelle
et de chimie donneront leurs leçons conjointement
emières, les étudiants suivront les leçons des professeurs d’histoire
naturelle
et de chimie, celles du professeur d’anatomie, et
e l’art de ménager, suivant des regles certaines, l’action des causes
naturelles
, soit que nous ne suivions que l’instinct dans l’
eux-mêmes la déclamation de leurs rolles, par rapport à leurs talens
naturels
, y jetter des beautez et des agrémens qu’un autre
a suivre, et leur feu et leur enthousiasme. Leur jeu ne sçauroit être
naturel
, et du moins il doit devenir froid. L’usage ancie
t de s’animer, et par consequent de déclamer avec une action aisée et
naturelle
, de même l’assujetissement à suivre une déclamati
s qu’on a étudiées alors deviennent en nous une portion de la lumiere
naturelle
. Quintilien répond à ceux qui prétendoient que l’
d’étude que de penser ainsi ; et que la culture embellit toujours le
naturel
le plus heureux.
nouvelle ne prend corps qu’en empruntant à la société close sa forme
naturelle
, qui est l’obligation, ainsi la religion dynamiqu
s indéfiniment dans le passé, on n’arriverait jamais au primitif ; le
naturel
ne serait qu’une consolidation de l’acquis. Mais,
les grandes lignes, quelques directions, juste assez de préfiguration
naturelle
pour assurer tout de suite aux individus un milie
Mais la nature est indestructible. On a eu tort de dire « Chassez le
naturel
, il revient au galop », car le naturel ne se lais
a eu tort de dire « Chassez le naturel, il revient au galop », car le
naturel
ne se laisse pas chasser. Il est toujours là. Nou
fant, et l’habitude acquise qui s’est souvent greffée sur la tendance
naturelle
. Il n’est pas douteux que cette croyance ait pesé
une certaine forme sociale. Nous disons qu’il y a une société humaine
naturelle
, vaguement préfigurée en nous, que la nature a pr
à retrouver. Mais comment le retrouver, puisque l’acquis recouvre le
naturel
? Nous serions embarrassé pour répondre, si nous
sans oublier que la nature a pourvu aux différences d’âge, et que le
naturel
enfantin n’est pas nécessairement le naturel huma
érences d’âge, et que le naturel enfantin n’est pas nécessairement le
naturel
humain ; surtout, l’enfant est imitateur, et ce q
ganisée pour la guerre. Quel sera donc, en ce sens précis, son régime
naturel
? Si ce n’était profaner les mots grecs que de le
de façon kaléidoscopique, ainsi qu’il doit résulter d’un dimorphisme
naturel
, tout à fait comparable à celui de l’embryon qui
mais qui se sera agrandie sans modification radicale de la « société
naturelle
». La classe dirigeante, dans laquelle nous compr
native, le respect qu’elle inspire est non moins religieux, non moins
naturel
. On comprend donc que l’humanité ne soit venue à
ocratique un grand effort en sens inverse de la nature. De la société
naturelle
nous venons en effet d’indiquer quelques traits.
manité est prédestinée à la propriété par sa structure, la guerre est
naturelle
. L’instinct guerrier est si fort qu’il est le pre
parce qu’il existait en vue de guerres féroces qu’on pourrait appeler
naturelles
, une foule de guerres accidentelles ont eu lieu,
par là que nous laissons dormir depuis notre enfance des dispositions
naturelles
, et qu’il nous serait difficile de les réveiller
ants ingénieurs n’avaient pas pensé. L’invention mécanique est un don
naturel
. Sans doute elle a été limitée dans ses effets ta
fait l’essence. Allons plus loin. Si nos organes sont des instruments
naturels
, nos instruments sont par là même des organes art
eine voulue. Rappelons-nous en effet que la « religion statique » est
naturelle
à l’homme, et que la nature humaine ne change pas
le bouffon et le tragique ; il marque le mouvement du dialogue, vif,
naturel
et agissant ; et, bien qu’il n’ait pas précisémen
puisse faire sur Molière, c’est de ne pas sentir combien son rire est
naturel
, spontané, copieux, et comment, loin d’être le ma
ets réellement impossibles, mais essentiellement conformes aux effets
naturels
. Pas de vérité sans comique, peu de comique sans
même se passer î d’intrigue, et laisser la vie même par son mouvement
naturel
déterminer l’évolution de l’action comique : le M
rberies de Scapin, que de morceaux d’humanité vivante ! quel charmant
naturel
dans le tracas de ces pères, de ces fils, de ces
l’homme en qui il vit, les destructions ou altérations de sentiments
naturels
qui en résultent, les longues traînées de misère
vous verrez sortir le dessèchement ou la perturbation des affections
naturelles
, le naufrage matériel et moral d’une famille d’ho
instinct, cela est légitime. Ainsi les jeunes gens qui suivent la loi
naturelle
de l’amour ont raison contre les pères et tous ce
Agnès à l’ignorance, à la bêtise, à la privation de tous les plaisirs
naturels
: mais la nature d’Agnès se révolte, et la petite
à son bonheur, selon son instinct ; et Molière bat des mains. Il est
naturel
que ceux qui ont eu part au bonheur laissent s’ap
omme un germe de la fameuse antithèse de l’homme social et de l’homme
naturel
qui s’épanouira à travers l’œuvre de J.-J. Rousse
es : il faut un rapport des conditions ; c’est une nécessité, non pas
naturelle
, mais sociale : Georges Dandin, un vilain, sera m
ité des conditions, et ainsi la raison sociale se réduit à une raison
naturelle
) ; c’est folie de vouloir marier le pédant Trisso
hâte de la fausser, pour forcer le rire. Regardez le Joueur : il est
naturel
qu’un joueur oublie sa maîtresse, quand la chance
aturel qu’un joueur oublie sa maîtresse, quand la chance le favorise,
naturel
aussi qu’il se retourne avec attendrissement vers
le satirique ni le grognon, comme si c’étaient là les mœurs les plus
naturelles
du monde. Il jettera là-dessus son intarissable g
388. Il a porté cette vérité même dans son jeu, qu’il a rendu le plus
naturel
possible. 389. Notez, en outre les raisonneurs,
t jeter son poids énorme dans la conscience, contrebalancer l’égoïsme
naturel
, enrayer l’impulsion folle des passions brutales,
, dans toute société, la religion est un organe à la fois précieux et
naturel
. D’une part, les hommes ont besoin d’elle pour pe
général, et de bâtir là-dessus dans les espaces Par cet aveuglement
naturel
et définitif, elle cesse de voir les racines anti
mprisonne, ou inquiète les auteurs, et se trouve partout l’adversaire
naturel
et officiel. En outre, à titre de religion ascéti
lâchées que la nouvelle philosophie tolère, mais encore les penchants
naturels
qu’elle autorise et les promesses de bonheur terr
ui. Sous les religions positives qui sont fausses, il y a la religion
naturelle
qui est vraie. Elle est le texte authentique et s
nt entre elles et dont chacune se contredit elle-même, il est une loi
naturelle
sous-entendue dans les codes, appliquée dans les
é, une fois introduit dans notre esprit, finit par déconcerter le jeu
naturel
de nos sentiments, et, comme un parasite monstrue
les398 » Alors seulement il peut fonder une morale, démêler « la loi
naturelle
». Puisque le ciel est vide, nous n’avons plus be
, tout grossier, presque mécanique, tout physiologique, l’inclination
naturelle
qui porte l’animal à fuir la douleur et à cherche
régée de presque toute notre misère ? La voici : Il existait un homme
naturel
, on a introduit au dedans de cet homme un homme a
lement utiles, les seuls qui, rapprochés par leur condition de l’état
naturel
, gardent, sous une enveloppe rude, la chaleur, la
cole, Deuxième traité de la charité et de l’amour-propre (sur l’homme
naturel
et le but de la société). Bossuet (Politique tiré
le de… 398. Cf. Catéchisme universel, par Saint-Lambert, et la Loi
naturelle
ou Catéchisme du citoyen français , par Volney.
vec ses enfants et le Neveu de Rameau. 403. Volney, Ibid. « La loi
naturelle
… consiste tout entière en faits dont la démonstra
arts — Lettre à d’Alembert sur les spectacles. 419. « La société est
naturelle
à l’espèce humaine, comme la décrépitude à l’indi
ais des remèdes. Cette manière de procéder est si conforme à la pente
naturelle
de notre esprit qu’on la retrouve même à l’origin
ules forces et au gré de ses désirs. S’il en a été ainsi des sciences
naturelles
, à plus forte raison en devait-il être de même po
te, il est vrai, a proclamé que les phénomènes sociaux sont des faits
naturels
, soumis à des lois naturelles. Par là, il a impli
que les phénomènes sociaux sont des faits naturels, soumis à des lois
naturelles
. Par là, il a implicitement reconnu leur caractèr
re chose que le développement de quelque idée humaine, il paraît tout
naturel
de la définir par l’idée que s’en font les hommes
décomposant, il trouve qu’elle implique logiquement celles de forces
naturelles
, de travail, d’instrument ou de capital et il tra
répété de toutes celles que l’école économique orthodoxe qualifie de
naturelles
et qui, d’ailleurs, ne sont guère que des cas par
, ne sont guère que des cas particuliers de la précédente. Elles sont
naturelles
, si l’on veut, en ce sens qu’elles énoncent les m
ce sens qu’elles énoncent les moyens qu’il est ou qu’il peut paraître
naturel
d’employer pour atteindre telle fin supposée ; ma
osée ; mais elles ne doivent pas être appelées de ce nom, si, par loi
naturelle
, on entend toute manière d’être de la nature, ind
tes écoles empiriques avaient, depuis longtemps, reconnu le caractère
naturel
des phénomènes psychologiques tout en continuant
être recherchés. Mais, comme il est grossièrement formé, il est tout
naturel
qu’il ne coïncide pas exactement avec le concept
s spéciales aux espèces inférieures ne sont pas regardées comme moins
naturelles
que celles qui se répètent à tous les degrés de l
on est facilement subjective. Aussi est-il de règle dans les sciences
naturelles
d’écarter les données sensibles qui risquent d’êt
lui qui veut faire des vers d’être né poète, d’avoir le génie. Ce don
naturel
, cette faculté créatrice que donne « l’influence
’œuvre effectifs et complets, l’art implique et suppose tous les dons
naturels
qu’il met en œuvre. Cependant après que les Grecs
de l’imitation, la conformité de la représentation figurée au modèle
naturel
. Dans le style, c’est l’équivalence du mot à l’id
uvent l’étroitesse, et qu’on fait presque consister dans l’horreur du
naturel
, est une théorie essentiellement et franchement n
amais vu jusque-là, ni presque encore désiré en français : le parfait
naturel
produisant la suprême éloquence, sans effort et s
re plaît, parce qu’elle est la nature. Toute réalité dégage un charme
naturel
, qu’il ne tient qu’à l’art d’exprimer. L’horrible
i n’entendent rien à l’art. Un artiste aime la brutalité des passions
naturelles
, comme il admire le dessin d’un os ou la saillie
expansion du moi qui se répand sur les choses, ce sont des phénomènes
naturels
et généraux qui ont leurs lois, leurs causes et l
nt attachées aux noms et aux circonstances historiques ; les éléments
naturels
et physiques du sujet importent seuls. Mais quand
tude des anciens. En imitant dans les anciens ce qu’on reconnaît être
naturel
, et dans la nature ce qu’on retrouve chez les anc
es toutes relatives, et s’imagine trop facilement que la vérité et le
naturel
d’Athènes seront aussi vérité et naturel à Paris.
cilement que la vérité et le naturel d’Athènes seront aussi vérité et
naturel
à Paris. De là, chez ce naturaliste convaincu, d’
très élevé, ni très énergique, ni très étendu, mais qui fut modeste,
naturel
, sincère, et qui se montra gai, vif, fertile, agr
, de ses grands yeux spirituels, de ses reparties vives, de sa gaieté
naturelle
, et ce grand donneur de sobriquets le baptisa du
jolies miniatures, qui faisaient ressouvenir de Marivaux, mais où le
naturel
prévalait. Grimm reconnaissait et accueillait ce
et à des âges différents fait une série de jolies pièces, où les mots
naturels
, gais et fins, sont abondamment semés. L’auteur e
On voit l’erreur, le crime de lèse-génie. Mais cette méprise était
naturelle
chez Florian, et elle découlait de son organisati
-mêmes furent fléchis : « C’est un jeune homme d’un esprit heureux et
naturel
, écrivait La Harpe parlant de l’auteur de Galatée
arurent en 1792. Le talent de Florian s’y montre au complet, avec son
naturel
gracieux, sa diction facile et spirituelle, avec
ts, ses contes et ses chansons : « Il osait peu se livrer à sa gaieté
naturelle
en écrivant. C’est un don de l’expérience et même
moral encore et bienveillant, dans ses Fables. La fable est un genre
naturel
, une forme d’invention inhérente à l’esprit de l’
figuré, riant, familier, et même naïf. Les qualités du fabuliste sont
naturelles
chez Florian : il a la fertilité de l’invention,
s événements historiques, enfin l’étude du cœur humain, et des droits
naturels
de l’homme. Une telle philosophie suppose la libe
tre les lettres en Italie, s’opposaient au développement de la raison
naturelle
. Les Italiens ont frayé les premiers pas dans la
mande. Mais, en Italie, cette subdivision n’a point produit son effet
naturel
; le despotisme des prêtres, pesant sur toutes le
leur propre manière d’être. Quand ils veulent renoncer à leur talent
naturel
, à l’esprit comique, pour essayer de l’éloquence
ples les plus gais de la terre, ils ne peuvent avoir aucune élévation
naturelle
. C’est peut-être par antipathie pour l’exagératio
particulier la France, ont failli perdre tous les avantages du génie
naturel
par l’imitation des écrivains de l’Italie. Les be
i aurait fini par étouffer pour toujours la simplicité des sentiments
naturels
. L’affectation est de tous les défauts des caract
ituelle de leur vie ; ils expriment le ressentiment avec ses couleurs
naturelles
, parce qu’ils l’éprouvent réellement. Les opéras
ctitude de ce nombre, d’une manière assurément bien touchante et bien
naturelle
, le regret qu’il avait d’avoir perdu sa mère à ce
être comptés comme étant du dix-neuvième siècle, et dans les sciences
naturelles
, Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire en sont aussi.
Bexon, Gueneau de Montbéliard, Daubenton, ses lieutenants en histoire
naturelle
, auxquels il découpait le monde pour leur en donn
t à Buffon, qui, après avoir pris la part du lion dans cette histoire
naturelle
dont il a eu la grande pensée, créa, avec l’histo
saturés de cette lumière, les trois premiers volumes de son Histoire
naturelle
. À dater de ce moment sa gloire commença, sa vrai
s, est d’avoir fondé la partie descriptive et historique des sciences
naturelles
. Mais la loi abstraite, la méthode qui donne tout
escription scientifique, comme parle M. Flourens, mais la description
naturelle
, — l’art de peindre avec des mots, — et qui, dans
pied duquel elle peut, s’il lui plaît, s’agiter ! Quand les sciences
naturelles
, qui sont d’hier, auront grandi et seront dévelop
avec la raison. En effet, le chant des paroles doit imiter le langage
naturel
des passions humaines, plûtôt que le chant des ta
colifichets, qu’à peine y reconnoît-on quelque trace de l’expression
naturelle
. Ainsi elle n’en est point plus propre à la tragé
uichardin, à prendre le nom de françois dans sa signification la plus
naturelle
, qui est de signifier tous les peuples dont la la
prince, parce que la langue françoise est dans le Hainault la langue
naturelle
du païs. Or Roland Lassé, qui mourut sous le regn
expression, est tellement éloignée du coeur, que les chants les plus
naturels
ne les touchent pas. Il est juste qu’ils s’ennuie
asme peu judicieux » provoque à lui seul de « mauvaise humeur » assez
naturelle
et assez légitime, — pourquoi veut-il que nous de
civilisation n’a pas encore étouffé la libre expansion de la vitalité
naturelle
. » Entendez-vous bien, ô lecteurs, ce que cela v
is vous ne les en louerez pas moins pour ce qui s’y trahit de naïveté
naturelle
. De même que les enfants, auxquels on les compare
e l’histoire littéraire est devenue l’une des provinces de l’histoire
naturelle
, toutes les productions littéraires, ou soi-disan
le désordre et la confusion des éditions que nous avons de l’Histoire
naturelle
. Je crois que l’on a prétendu les tenir au couran
rs une ingrate érudition des forces qui trouveraient ailleurs un plus
naturel
, un plus utile, un plus glorieux emploi d’elles-m
remier ouvrage de Montaigne : la traduction française de la Théologie
naturelle
de Raymond Selon. Une remarque aussi qu’il pourra
lu ceux de Diderot ou de Buffon, le fac-similé du titre de l’Histoire
naturelle
, ou celui du titre du premier volume de l’Encyclo
supplément, ne servent plus guère, comme les in-quarto de l’Histoire
naturelle
, qu’à former des bas de bibliothèques. « Vous ach
ous, autre chose et mieux que cela. Dans ces conditions, il est assez
naturel
que le peu qu’il paru du Dictionnaire historique
u-dessous de personne, cependant elles ne sont point de la compétence
naturelle
d’un écrivain dramatique ou d’un historien même ?
rentre, ainsi que nous le disions tout à l’heure, dans la compétence
naturelle
de l’Académie française. Je ne demande au lecteur
avec art, comme l’auteur de Pantagruel. On écrivait en vers avec son
naturel
, comme Marot et comme Saint-Gelais ; la poésie n’
nts. S’ils y réfléchissaient davantage, ils n’y verraient rien que de
naturel
, et même de nécessaire. Magistrat ou avocat, dans
, à Montbard, le centenaire de la mort de Buffon : c’est une occasion
naturelle
de reparler d’un grand écrivain dont il est vrai
ffon. C’est peu de chose ; et vraiment ce n’est pas assez. L’Histoire
naturelle
demeure en effet toujours une des grandes œuvres
ais, plus on lit et plus on relit les grandes parties de son Histoire
naturelle
, plus on y découvre de qualités rares, de mérites
llait plus loin, réduisant le mérite entier de l’auteur de l’Histoire
naturelle
à celui d’un « poète distingué dans le genre desc
cisément dédaigné l’observation et l’expérience, — toute son Histoire
naturelle
et toute sa Correspondance au besoin seraient là
on, de ce que l’on appelait ses « erreurs », à l’époque où l’histoire
naturelle
de Cuvier régnait souverainement dans l’école, on
école, on les a vues redevenir des « vérités », depuis que l’histoire
naturelle
de Cuvier a elle-même été remplacée par celle de
ernité » des théories de la lutte pour l’existence et de la sélection
naturelle
, il ajoute que, pour la sélection artificielle, «
e de ses ruines, et c’en est la partie qui touche à ce que l’histoire
naturelle
a elle-même de plus profond et de plus mystérieux
mal faits n’existent que dans notre imagination, mais que les groupes
naturels
, ou bien faits, existent dans la nature ; — ce qu
e sens de Buffon. On a renversé les barrières que l’ancienne histoire
naturelle
avait prétendu dresser à jamais entre les espèces
te, le lecteur n’a qu’à parcourir l’Origine des espèces ou l’Histoire
naturelle
de la création. Qu’on nous pardonne cette insista
ées aujourd’hui tout entières ; qu’on risquerait, à lire son Histoire
naturelle
, d’y prendre les idées les plus fausses, les moin
oit public et la législation comparée, l’a fait, lui, pour l’histoire
naturelle
, et généralement pour la science. D’autres l’avai
ve en lui ce qu’il faut pour la réaliser ; et Buffon, pour l’histoire
naturelle
, quand il n’aurait pas d’autre mérite, aurait enc
époques de la nature. Lorsqu’il commença de s’appliquer à l’histoire
naturelle
, c’est-à-dire lorsqu’il fut nommé « intendant du
épaysant pas d’abord les lecteurs de Buffon., au succès de l’Histoire
naturelle
. Mais on sait que Buffon n’a eu garde de s’y teni
l s’en est davantage écarté. Supposé qu’il s’y fût tenu, son Histoire
naturelle
n’en aurait pas moins opéré son effet, qui, sembl
de l’espèce, a ouvert l’infini à la pensée humaine. Depuis l’Histoire
naturelle
, il ne nous est plus permis ni possible de nous p
re que Buffon en soit l’unique ouvrier, ni seulement que son Histoire
naturelle
ait pour objet d’insinuer cette idée. Mais elle l
ale sont nées, et la gloire en revient à la publication de l’Histoire
naturelle
. Il faut encore ajouter que, pour faire valoir à
que Buffon. Même, c’est l’un des charmes de la lecture de l’Histoire
naturelle
, de certaines parties au moins de l’Histoire natu
de l’Histoire naturelle, de certaines parties au moins de l’Histoire
naturelle
, que d’y voir les « idées » naître les unes des a
ements que l’on en a portés. Les trois premiers volumes de l’Histoire
naturelle
parurent en 1749, les Époques de la nature en 178
ncé, d’année en année, son éducation scientifique. Aussi son Histoire
naturelle
manque-t-elle un peu d’ordre et d’unité ; les par
re pour essayer de mesurer avec exactitude ce que lui doit l’histoire
naturelle
. Mais, pour toutes les raisons que nous venons de
ses « erreurs » semblent être aujourd’hui plus voisines de la science
naturelle
que beaucoup de prétendues « vérités » qu’on leur
uter qu’à défaut de ce mérite, il aurait celui d’avoir mis la science
naturelle
dans ses véritables voies, puisque sans lui, sans
utôt que Linné, le véritable créateur en Europe des études d’histoire
naturelle
. Dans l’histoire de la science comme dans celle d
nts par l’analyse, de les rapprocher. Mais, faute d’un peu d’histoire
naturelle
, il s’est trompé sur un autre point : il a cru qu
de simples analogies en des liens de filiation directe ou de parenté
naturelle
. J’ajouterai que les Idylles exceptées, dans quel
ées de Diderot, — de son cynisme, que l’on prend trop souvent pour du
naturel
, et de sa grossièreté, qui n’est pas toujours de
siècle encore. Et, pour l’influence que le Père de famille ou le Fils
naturel
, que les Entretiens avec Dorval et l’Essai sur la
lire dans Mahomet et dans Zaïre, c’est dans les images de l’Histoire
naturelle
qu’ils ont appris à voir les « bêtes ». Mais à un
Cosmos, longtemps avant le livre fameux de Humboldt, c’est l’Histoire
naturelle
qui a substitué les linéaments du nouveau ; que C
ttéraire de conformer entièrement ses méthodes à celles de l’histoire
naturelle
. Dans l’évolution des idées et des genres, l’appa
habituelle de ses images, plus de profondeur qu’il n’y en avait mis.
Naturels
et savants la fois, calculés et légitimes pourtan
et d’écrire pour les autres, en contrariant la tendance qui nous est
naturelle
, de ne rien voir au monde qui soit pour nous plus
accusait d’imiter, eussiez-vous prétendu que votre boiterie fût aussi
naturelle
à l’homme que de marcher droit et d’aplomb ? C’es
e son Histoire de France, quelque chose d’assez conforme à la gravité
naturelle
de son nom, qui ne sait ce qu’elle est devenue de
ence du romantisme, est devenue ce qu’il a lui-même appelé l’histoire
naturelle
des esprits, qu’a-t-elle été d’abord, et pendant
r mieux dire, de trop fantasque. Incapable de se juger, son mouvement
naturel
, qui est en tout d’excéder la nature, tend de lui
rs de cette transformation. L’auteur de la Dame aux camélias, du Fils
naturel
, du Demi-Monde et de l’Ami des femmes en est le p
. Dumas l’ont fait. C’est par la Dame aux camélias, c’est par le Fils
naturel
, c’est par le Demi-Monde ou la Question d’argent
e semble donc qu’en faisant de la critique une province de l’histoire
naturelle
, et en établissant les connexions nécessaires de
ores, il touchait à l’une des plus difficiles questions de l’histoire
naturelle
et de la métaphysique du langage. Alors, puisqu’i
Car c’est là ce qui importe. Si la critique n’était que « l’histoire
naturelle
des esprits », il faudrait encore qu’elle fît ses
e qu’elle fît ses réserves, et même en présence d’un Hugo. L’histoire
naturelle
ne fait-elle pas les siennes quand elle constate
à l’histoire de l’art, ou plutôt à l’histoire générale, à l’histoire
naturelle
de l’esprit humain. Et l’on peut ajouter qu’en se
ûts, pour ses opinions, pour ses préjugés, en une question d’histoire
naturelle
, et, par conséquent, de science. Il y en a qui on
r la conformer aux règles du bon goût et de l’étiquette, l’expression
naturelle
d’un sentiment trop franc ou trop violent ; ils v
egré de vraisemblance et de probabilité des conclusions de l’histoire
naturelle
générale. De même donc qu’à travers le temps on v
que l’on a commencé d’entrer dans l’insondable, il est en effet assez
naturel
, il est fréquent et même ordinaire que l’on n’en
en nous, parmi les raisons de leur influence, il n’y en a pas de plus
naturelle
ni de plus agissante. Barbare que je suis, je ne
, sinon justement ceux où leur personnage artificiel et le personnage
naturel
qu’en dépit de tout ils sont demeurés par-dessous
physiologie ne peuvent rien là-contre ; encore bien moins l’histoire
naturelle
ou l’anthropologie, qui ne sont pas des sciences,
et qu’il s’excepte de la nature. En vouliez-vous la preuve ?… Il est
naturel
que la loi du plus fort ou du plus habile règne s
le monde animal ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est
naturel
que le chacal ou l’hyène, l’aigle ou le vautour,
de leur férocité ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est
naturel
que le « roi du désert » ou le « sultan de la jun
nts de leur race ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est
naturel
qu’entre deux brutes acharnées sur la même proie,
e moins la pitié ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est
naturel
que chaque génération, parmi les animaux, étrangè
niment plus aisé), seront donc ceux qui auront le mieux obéi à la loi
naturelle
. Donc, plus les arts seront cultivés et les propr
plus les arts seront cultivés et les propriétés assurées, plus la loi
naturelle
aura été observée. Donc, lorsque nous convenons d
la paix dans le clergé, nous fesons plus que de perfectionner la loi
naturelle
, nous allons au-delà du but ; mais le sauvage iso
je doute fort), que fait-il du matin au soir que de pervertir la loi
naturelle
, en étant inutile à lui-même et à tous les hommes
pas son nid, une poule qui ne pondrait jamais, corrompraient leur loi
naturelle
, qui est leur instinct. Les hommes insociables co
on de l’avenir, voilà ce qui est humain ; — et il n’y a rien de moins
naturel
. Par la justice et par la pitié, compenser ce que
rmi les hommes, voilà ce qui est humain : — et il n’y a rien de moins
naturel
. Bien loin de les relâcher, resserrer au contrair
ans la cellule, voilà ce qui est humain ; — et il n’y a rien de moins
naturel
. Sans essayer de détruire les passions, leur appr
les y obliger, voilà ce qui est humain ; — et il n’y a rien de moins
naturel
. Et sur les ruines enfin du culte superstitieux e
urs ce qui est humain ; — et, plus que jamais, voilà ce qui n’est pas
naturel
. Que l’on ne vienne donc plus nous parler de ce q
es lois de la « nature », la « concurrence vitale » ou la « sélection
naturelle
» ont de commun avec nous ? Sont-ce des lois seul
ns hors de l’homme, il faisait de la morale, et non pas de l’histoire
naturelle
, encore bien moins de la mécanique ou de la géomé
eut-être qu’ils l’approuvent, mais à tout le moins qu’ils le trouvent
naturel
et indifférent. Et on les conjure enfin, pour l’h
énéralement, nous n’acceptons les conclusions de Valentine ou du Fils
naturel
, de l’Affaire Clemenceau ou de Madame Caverlet qu
ute païenne, et d’ailleurs parfaitement antiscientifique, de la bonté
naturelle
de l’homme. Je me demande encore là-dessus, comme
Français aient lu l’Origine des espèces ou l’Histoire de la création
naturelle
, et que ceux-là soient plus rares encore qui conn
semble des moyens qui substituent aux mobiles instinctifs de l’action
naturelle
les motifs raisonnés de la morale sociale ? et ce
te, et de consolider des idées qui contre-balancent notre disposition
naturelle
au « mensonge » ou à la « sensualité », des raiso
s électricités de signe contraire s’attirent ? Les vérités de l’ordre
naturel
, à leur tour, sont plus contingentes encore, plus
si l’on veut, à son maximum, quand des vérités de l’ordre physique ou
naturel
on passe aux vérités de l’ordre humain. De ce qu’
qu’il songe à Pascal, — qu’il n’a pas été question pour eux de choses
naturelles
, réglées par les lois générales de l’univers, mai
s audaces, et qu’ils réclament, en physique ou en chimie, en histoire
naturelle
ou en physiologie, la pleine liberté de l’erreur.
’après-midi dans les grands parcs italiens ; avec Grant, cet héritier
naturel
de Reynolds ; avec Hook, qui sait inonder d’une l
ubtils et les plus estimés, et, à la première question, à la question
naturelle
que je devais lui adresser, il répondit : « Plat,
tinctif qui le jette sur le beau comme l’animal chasseur sur sa proie
naturelle
. Daumier est doué d’un bon sens lumineux qui colo
e, de celle qui peut s’acquérir par la patience. Chez nous le peintre
naturel
, comme le poëte naturel, est presque un monstre.
cquérir par la patience. Chez nous le peintre naturel, comme le poëte
naturel
, est presque un monstre. Le goût exclusif du Vrai
es, parce qu’ils le savent incapable de s’extasier devant la tactique
naturelle
de l’art véritable. Dans ces jours déplorables, u
e l’infini. L’amour de l’obscénité, qui est aussi vivace dans le cœur
naturel
de l’homme que l’amour de soi-même, ne laissa pas
l’aura bientôt supplanté ou corrompu tout à fait, grâce à l’alliance
naturelle
qu’elle trouvera dans la sottise de la multitude.
connus ou peu connus. La fleur oubliée ou ignorée ajoute à son parfum
naturel
le parfum paradoxal de son obscurité, et sa valeu
bres. Je crois qu’il ajouterait volontiers, comme surcroît, son faste
naturel
aux majestés de l’Evangile. J’ai vu une petite An
ante et Virgile). Je retrouve cette puissance sauvage ; ardente, mais
naturelle
, qui cède sans effort à son propre entraînement…
ment de pédanterie, destiné à relever d’un peu de sérieux sa légèreté
naturelle
, devait engendrer une école que Théophile Gautier
orgue, qui est le lieu où se fait un abondant commerce d’oiseaux plus
naturels
. L’Amour, l’inévitable Amour, l’immortel Cupidon
l a des langueurs comme tous les corps d’un pareil tonnage, et il est
naturel
qu’un si gros soufflet soupire. « Je ne nie pas q
s l’âme qui jette une lumière magique et surnaturelle sur l’obscurité
naturelle
des choses, elle est une inutilité horrible, elle
xprimer. Par ses dimensions, l’Eve de M. Clésinger fait une antithèse
naturelle
avec toutes les charmantes et mignonnes créatures
i trouvé tout d’abord qu’on en avait beaucoup trop ri. Réaction toute
naturelle
, mais qui était, de plus, favorisée par mon amour
mment d’Eugène Delacroix. Chez lui aussi on retrouve cette savante et
naturelle
intelligence de la couleur, si rare parmi nous. M
et Gérard ont ajouté l’élément romanesque, toujours en accord avec le
naturel
du personnage ; ainsi un ciel orageux et tourment
ît toujours comme une biographie dramatisée, ou plutôt comme le drame
naturel
inhérent à tout homme. D’autres ont voulu restrei
proche immérité ? Parmi les artistes qui se contentent du pittoresque
naturel
de l’original se font surtout remarquer M. Bonvin
résume, le mot dans un sens désagréable. Je veux parler de la grimace
naturelle
et professionnelle qui appartient à chacun. M. Ch
odeste en apparence, est en fait si difficile à produire. Il est donc
naturel
que j’aie peu d’échantillons à citer. Bien d’autr
ers, ils peignent tous fort bien, et presque tous oublient qu’un site
naturel
n’a de valeur que le sentiment actuel que l’artis
ous exerçons un sacerdoce ! » Au lieu d’extraire simplement la poésie
naturelle
de son sujet, M. Millet veut à tout prix y ajoute
tistes. J’ai rarement vu représentée avec plus de poésie la solennité
naturelle
d’une ville immense. Les majestés de la pierre ac
’imagination. Je n’ai pas vu chez eux, chez tous, du moins, le charme
naturel
, si simplement exprimé, des savanes et des prairi
d, fuyant, autour duquel on peut tourner librement, et, comme l’objet
naturel
lui-même, environné d’atmosphère, le paysan, le s
ux sans doute qui savaient commenter cet enseignement par leur esprit
naturel
, il a précipité les autres, trop dociles, dans le
mécanique, une ode sans rimes, un roman versifié, etc. ? Quand le but
naturel
d’un art est méconnu, il est naturel d’appeler à
an versifié, etc. ? Quand le but naturel d’un art est méconnu, il est
naturel
d’appeler à son secours tous les moyens étrangers
; mais, c’est là son malheur, le cherchant souvent à côté de la voie
naturelle
. L’Orang-outang, entraînant une femme au fond des
is furent arrêtés de bonne heure dans cette carrière par la subtilité
naturelle
de l’esprit africain, encore augmentée par les ha
formes de gouvernement se succédèrent chez eux conformément à l’ordre
naturel
; l’aristocratie dura jusqu’aux lois Publilia et
’est que la nature y favorise peu l’espèce humaine, et que l’instinct
naturel
de l’humanité y a été longtemps dominé par des re
cratique ; mais si quelque obstacle extraordinaire n’arrête la marche
naturelle
des choses, elles deviendront des monarchies pure
au jus quiritium Romanorum, que nous avons prouvé avoir été le droit
naturel
commun à toutes les nations héroïques. Nous avons
conque naissait dans la cité ; sous de telles circonstances, le droit
naturel
changea de dénomination ; dans les aristocraties,
tions entières dont leurs sujets sont les membres, il fut nommé droit
naturel
des nations. § III. De la conservation des loi
loi. Tant les esprits sont disposés à reconnaître docilement l’équité
naturelle
sous les gouvernements humains ! Ainsi tandis que
sèrent d’accorder des privilèges. Or rien de plus conforme à l’équité
naturelle
que les privilèges qui sont mérités. On peut même
ut reçu généralement, en sorte que Grotius affirme que c’est un droit
naturel
des gens pour les Européens. Admirons la sagesse
I. Le problème de la signification des lois
naturelles
Nous nous proposons d’étudier l’idée de loi n
n des lois naturelles Nous nous proposons d’étudier l’idée de loi
naturelle
telle qu’elle se présente à nous aujourd’hui, de
é de leurs principes. Il nous faudra donc, pour étudier l’idée de loi
naturelle
, prendre notre point d’appui dans les sciences, t
réalité. Ils fondent leur opinion sur ce qu’ils appellent « l’accord
naturel
de la pensée et des choses », principe qu’ils reg
re, comme non seulement nos raisonnements réussissent, mais qu’il est
naturel
qu’ils réussissent, il est légitime d’admettre qu
xpérience qu’il cherche les principes mathématiques de sa philosophie
naturelle
. Or, quel est cet élément qui ne se trouve pas da
l’idée de la causalité physique, ou, plus précisément, l’idée de loi
naturelle
proprement dite. La force est une dépendance régu
tra-mathématique. Mais ne peut-on pas dire que l’affirmation des lois
naturelles
résulte d’une nécessité spéciale de l’esprit ? Ap
, penser les choses, c’est comprendre leurs rapports, leurs affinités
naturelles
; c’est voir comment, d’elles-mêmes, elles se gro
uvement sont objets d’idées claires. De plus, nous avons une tendance
naturelle
à rapporter nos sensations à des choses étendues
de la chaleur, un cas de la loi générale de transformation des forces
naturelles
. On pensa qu’elle allait établir la continuité en
Cependant, dira-t-on, puisque nos lois se vérifient, il est du moins
naturel
et moralement nécessaire de les tenir pour immuab
ariations de la température ou le mouvement de la population. Une loi
naturelle
est un rapport constant entre deux termes définis
nçues d’après le modèle des lois mécaniques. Cette représentation est
naturelle
et très commode ; mais elle est relative à notre
iques qui ont présidé à son développement. Le fondateur de l’histoire
naturelle
est Aristote ; et sa conception scientifique se r
as tératologiques eux-mêmes trouvent leur explication dans les causes
naturelles
. Ce sont des dissemblances extrêmes résultant de
πεδοχλης λεγει τα βουγενη ανδοοποωοα. »1 C’est l’idée de la sélection
naturelle
dans toute sa précision. Si Aristote la repousse,
, c’est de rendre compte de la nature par des principes exclusivement
naturels
. Dès lors la nature apparaît comme un système, co
le classification est nécessairement unique : c’est la classification
naturelle
. Elle représente la pensée même du Créateur. Les
iscontinuité. Il cherche dans l’anatomie la base de la classification
naturelle
, et pose le principe des caractères dominateurs.
objet suprême des sciences de la nature. Déjà Kant, dans son Histoire
naturelle
du Ciel, déduit la genèse du monde. Schelling et
dre la concurrence vitale. Celle-ci à son tour engendre une sélection
naturelle
qui, grâce à l’hérédité, agit, avec le temps, com
e Dieu. Ainsi pense-t-on en général. Mais lorsqu’il s’agit d’histoire
naturelle
, tout change : la fixité devient signe de finalit
de lier à la thèse de la variabilité l’idée d’une causalité purement
naturelle
? Il semble qu’il y ait tout d’abord à ce préjugé
ut de l’intelligence. Par elle se produit mécaniquement une sélection
naturelle
analogue à la sélection artificielle. Le darwinis
arwinisme, c’est qu’il présente une lacune. Il identifie la sélection
naturelle
avec la sélection artificielle. Or cette identifi
larté et de précision que ceux des sciences physiques ou des sciences
naturelles
; aussi, avant de soumettre à la critique la noti
tifique. Ce sont les Anglais. Ils partent de l’idée baconienne de loi
naturelle
, et combinent cette idée avec des principes carté
; mais, tandis que l’assemblage des atomes se fait au moyen de forces
naturelles
, l’assemblage des idées est artificiel. Il est dû
ose d’abstrait, il faut considérer le fait psychique dans sa totalité
naturelle
, et ne jamais isoler l’élément interne de ses con
impression venue du dehors et l’action visible correspondante, il est
naturel
d’admettre une continuité de phénomènes physiques
. Les sciences positives, depuis les mathématiques jusqu’à l’histoire
naturelle
elle-même, n’ont pu se constituer qu’en faisant d
deptes de la doctrine du progrès se proposent de montrer que le cours
naturel
des choses amène le progrès des connaissances, et
moralité et du bonheur. C’est là, selon Condorcet, l’effet d’une loi
naturelle
indépendante de la volonté humaine. Inversement R
public, loin de se contrarier, se supposent. Voilà donc l’idée de loi
naturelle
entrée dans la science sociale ; mais les publici
, selon leurs désirs, les lois qu’ils veulent découvrir dans le cours
naturel
des choses. C’est Auguste Comte qui le premier dé
vement de la troisième conception : la société considérée comme œuvre
naturelle
, à l’exclusion complète de l’art. Examinons l’idé
oulait que cette forme fût mathématique. Aujourd’hui que les sciences
naturelles
prennent un admirable essor, on se les propose po
e. XIV. Conclusion Nous avons analysé les divers types de lois
naturelles
que nous offrent les sciences, en nous plaçant au
lus. La mécanique céleste implique, en définitive, l’idée même de loi
naturelle
, en tant que distincte de la relation simplement
abîmer dans le déterminisme universel. Mais une juste notion des lois
naturelles
lui rend la possession de lui-même, en même temps
er siècle que parce qu’elle s’adressait au nôtre. Telle est la marche
naturelle
de l’esprit humain : connaître d’abord et ensuite
re, mère de la philosophie, et trop souvent méconnue d’elle. Il était
naturel
que cette protestation partît de l’Italie. Malgré
nations, au moyen desquels on découvre de nouveaux principes du droit
naturel
des gens. Cette première édition de La Science no
t conservateur de la société. Jusqu’ici on n’a parlé que de théologie
naturelle
; la Science nouvelle est une théologie sociale,
s. Ce caractère est surtout sensible dans tout ce qui touche le droit
naturel
. Interrogez tous les peuples sur les idées qu’ils
agesse vulgaire. N’essayons pas d’expliquer cette uniformité du droit
naturel
en supposant qu’un peuple l’a communiqué à tous l
e trancher d’un mot : Nulle chose ne reste longtemps hors de son état
naturel
; l’homme est sociable, puisqu’il reste en sociét
lir que la signification des langues est arbitraire. Leur origine fut
naturelle
, leur signification doit être fondée en nature. O
s qui ne vont pas au but. Quant au nombre musical et poétique, il est
naturel
à l’homme ; les bègues s’essaient à parler en cha
de moins ses caprices. — L’équité de cet âge n’est donc pas l’équité
naturelle
, mais l’équité civile ; elle est dans la jurispru
-là, il n’y a qu’un droit civil ; avec l’âge humain commence le droit
naturel
, le droit de l’humanité raisonnable. La justice d
té. Les exceptions, les privilèges sont souvent demandés par l’équité
naturelle
; aussi les gouvernements humains savent faire pl
evêtu d’un pouvoir sans bornes, il consulte non la loi, mais l’équité
naturelle
. Aussi la monarchie est-elle le gouvernement le p
a force ; la législation populaire consacre dans la société l’égalité
naturelle
; la monarchie enfin doit arrêter l’anarchie, et
et par les armes, et le sauve en le soumettant. Car ce sont deux lois
naturelles
: Qui ne peut se gouverner, obéira, — et, aux mei
vit dès lors dans les interprètes anciens les philosophes de l’équité
naturelle
; dans les interprètes érudits les historiens du
étude devait le conduire plus tard à « chercher un principe du droit
naturel
qui pût expliquer les origines historiques du dro
isconsultes donnaient d’innombrables préceptes conformes à la justice
naturelle
, et tirés de l’intention du législateur ; mais qu
des l’universalité des arts et des sciences, et nous indiquer l’ordre
naturel
dans lequel nous les devons apprendre. — Les disc
cina, de l’ordre des Prêcheurs, professeur de philosophie et de droit
naturel
, à Padoue, qui enseignait plusieurs parties de la
ercure (mars 1730), d’avoir introduit la déclamation simple, noble et
naturelle
, et d’en avoir banni le chant. » Elle rechercha p
eine, elle en prenait aussi le ton, c’est-à-dire qu’elle y parlait au
naturel
, sans faste, sans se croire obligée, comme faisai
frappantes et bien extraordinaires ; mais elle en avait l’ajustement
naturel
, l’ensemble et l’harmonie. On connaît son portrai
deuil, tenant son urne de Cornélie. Le Mercure nous la montre plus au
naturel
, « parfaitement bien faite dans sa taille médiocr
ifficulté est de concilier avec la parfaite dignité et la noblesse ce
naturel
qui ne peut être ici qu’un naturel très travaillé
parfaite dignité et la noblesse ce naturel qui ne peut être ici qu’un
naturel
très travaillé et très savant. Molière, pour son
et pour réunir en elle les qualités à la fois élevées, touchantes et
naturelles
de la parfaite actrice tragique. On raconte qu’à
tiles conseils, des conseils qui se rapportaient tous à la vérité, au
naturel
, à la propriété de l’expression. Il voulait qu’on
de sentiments, et comme une femme qui veut concilier tous les devoirs
naturels
avec les convenances de la société. En écrivant c
ieuse rumeur, afin qu’elle eût à la conjurer. Il nous peint en termes
naturels
l’étonnement et la douleur qu’elle témoigna à cet
Chapitre III : Concurrence vitale I. Ses effets sur la sélection
naturelle
. — II, Ce terme doit être employé dans une large
rtants de tous. I. Effets de la concurrence vitale sur la sélection
naturelle
. — Avant d’aborder le sujet de ce chapitre, je do
la manière dont la concurrence vitale appuie le principe de sélection
naturelle
. On a vu, dans le chapitre précédent, que, parmi
petit nombre seulement peut survivre. J’ai donné le nom de sélection
naturelle
au principe en vertu duquel se conserve ainsi cha
la nature sont infiniment supérieures à celles de l’art, la sélection
naturelle
est nécessairement prête à agir avec une puissanc
sés tendent à se multiplier. Chacun de ces êtres qui, durant le cours
naturel
de sa vie, produit plusieurs œufs ou plusieurs gr
currence universelle. — Les causes qui mettent obstacle à la tendance
naturelle
des espèces à se multiplier sont fort obscures. P
er comment les plantes et les animaux les moins élevés dans l’échelle
naturelle
sont reliés ensemble par un réseau de relations c
me végétale ne multiplie-t-elle pas dans toute l’étendue de sa région
naturelle
, jusqu’à doubler ou quadrupler le nombre de ses r
ste ; mais, pour nous consoler, nous avons la certitude que la guerre
naturelle
n’est pas incessante, que la peur y est inconnue,
u plaisir et de la douleur I. Part du mécanisme et de la sélection
naturelle
dans l’évolution du plaisir et de la douleur. Ins
omplet dans les explications empruntées à la doctrine de la sélection
naturelle
: nous rechercherons la portée et les limites de
t de la douleur avec la vie. I Part du mécanisme et de la sélection
naturelle
dans l’évolution du plaisir et de la douleur. Ins
pour beaucoup de personnes agréable. — Les partisans de la sélection
naturelle
ne seront pas embarrassés pour répondre. Comme le
uement29. Schneider a une telle confiance dans la sûreté du mécanisme
naturel
, au moins pour la généralité des cas, qu’il en vi
’état maladif surajouté à la nature par la civilisation. Chez l’homme
naturel
et sain, les sentiments sont sains, en sorte qu’à
s ont également lieu en vertu d’une autre conséquence de la sélection
naturelle
, sur laquelle Schneider n’a pas assez insisté ; l
n effet, et qu’il existe avant l’influence extérieure de la sélection
naturelle
. C’est donc à la physiologie et à la psychologie
n nécessaire de réparation, de conservation, de progrès. La sélection
naturelle
est donc une loi de travail, de dépense incessant
i de l’intensité d’action ne fait donc que la confirmer. La sélection
naturelle
se fait en faveur des races qui savent accumuler
ible de comprendre comment cet état s’est développé par une évolution
naturelle
. À l’origine, toutes les émotions étaient agréabl
Wundt, qui d’ailleurs a trop négligé le point de vue de la sélection
naturelle
, s’efforce d’échapper à la difficulté en disant q
er en rapport avec la forme même des organes, produit de la sélection
naturelle
. Il faut donc toujours examiner dans quel sens a
La lutte des êtres, au milieu de laquelle se produit la sélection
naturelle
, est-elle simplement une lutte pour l’existence,
une guerre purement défensive. Le commandement primitif de la morale
naturelle
, chez ranimai, n’est pas seulement ce que Darwin
ehors de l’influence, d’ailleurs considérable, qu’exerce la sélection
naturelle
. Celle-ci est un procédé de triage mécanique qui
e existence, température, choc, faim, soif, etc. ; aussi la sélection
naturelle
l’a-t-elle organisée de manière à ce qu’elle s’al
formules succinctes. La première conséquence, c’est que la sélection
naturelle
, procédé tout mécanique et extérieur, présuppose
arqueraient seulement pas ; ils ne s’y reconnaîtraient point, quelque
naturelles
qu’elles soient ; ils ne se savent pas eux-mêmes
de l’esprit subtil et des plaisanteries fortes ; mais aucun sentiment
naturel
n’y est peint. Par un singulier contraste, plus l
a, dans la gaieté de quelques auteurs français, quelque chose de plus
naturel
et de plus inexplicable : la pensée peut l’analys
ques écrits anglais, qui a tous les caractères de l’originalité et du
naturel
. La langue anglaise a créé un mot, humour, pour e
nts de la révolution avait laissé les caractères à leur développement
naturel
. 50. L’Angleterre est gouvernée par un roi ; ma
le de laisser aller et de débraillé, avait sa source dans l’élévation
naturelle
de son âme ; il n’affectait rien ; et nous devons
a été nommé Intendant du jardin du roi : il se tourne vers l’histoire
naturelle
; il prépare ses matériaux. Ses deux premiers vol
nt le progrès de la vérité. Toute la partie descriptive de l’histoire
naturelle
a ennuyé Buffon ; il a eu le tort de le dire. Les
pour battre en brèche la religion et l’Église ; il expose l’histoire
naturelle
pour elle-même, non pour démontrer ceci ou démoli
mpromettaient ; à la littérature, le service de lui donner l’histoire
naturelle
comme une nouvelle province. C’était le plus bel
Je ne connais guère de lecture plus attachante que le Cours de droit
naturel
. Les réfutations, principalement, sont admirables
Ces sortes de livres font honneur à l’homme ; et si le Cours de droit
naturel
était écrit en style exact, on pourrait le lire à
, il avertissait, il se précautionnait sans cesse. Son Cours de droit
naturel
contient deux volumes et demi de réfutations et d
langes, p. 112. 54. Nouveaux mélanges, p. 365. 55. Cours de droit
naturel
. Du scepticisme actuel, p. 173. 56. Esthétique,
e, p. 322. 57. Préface du Cours d’esthétique, p. 8. — Cours de droit
naturel
, première leçon. —De l’organisation des sciences
des sciences philosophiques. 58. Mélanges, p. 219. — Cours de droit
naturel
, etc. 59. Cours de droit naturel, p. 184, 199,
Mélanges, p. 219. — Cours de droit naturel, etc. 59. Cours de droit
naturel
, p. 184, 199, 209. 60. Nouveaux mélanges, p. 14
184, 199, 209. 60. Nouveaux mélanges, p. 144. 61. Cours de droit
naturel
, p. 92. Lire, par exemple, la deuxième et la troi
ir. 63. Mélanges, p. 257. 64. Ibid., p. 144. 65. Cours de droit
naturel
, p. 74. Tout le reste est du même style. 66. Mé
de succès ; mais ils avaient plus écrit en latin que dans leur langue
naturelle
; et l’on n’apercevait encore aucun caractère ori
aires publiques. Ils considèrent toutes les idées dans leurs rapports
naturels
; les institutions qui existent chez eux sont tro
vantages, se sont entièrement livrés à l’examen rigoureux des vérités
naturelles
. La division des gouvernements, sans donner la li
ent trop fort pour qu’on puisse soutenir les événements même les plus
naturels
. On est averti des penchants coupables, par toute
itateurs qu’aucun autre chef-d’œuvre de littérature : et le manque de
naturel
est plus révoltant dans les écrits où l’auteur ve
lquefois de goût dans les écrits qui appartiennent à leur imagination
naturelle
; ils en manquent plus souvent encore par imitati
ns des fautes d’autant plus graves, qu’étant sortis de leur caractère
naturel
, ils n’ont plus ces beautés énergiques et touchan
res usées qui tombaient de vétusté, les bornes immuables de la raison
naturelle
. Si par quelques malheurs invincibles la France é
, écartée de la première tonique par la modulation, trouve sa cadence
naturelle
dans la tonique de l’accord suivant. Il n’y a par
arquera que les divisions de la strophe concordent avec les divisions
naturelles
de la phrase. La proposition grammaticale coïncid
a phrase, les plans des images et les formes musicales qui en sont le
naturel
support. Ces trois éléments doivent rester dans u
ou subtiles ! Ce n’est plus le lit de Procuste ! D’ailleurs la mesure
naturelle
basée sur les syllabes toniques s’impose presque
ccents divers de la parole que celle qui fait alterner les mouvements
naturels
de la voix avec la fixe arcature d’un mètre logiq
ires à l’épanouissement de sa personnalité et en contiennent la forme
naturelle
. M. Vielé-Griffin s’épanche entièrement en ses de
nt déjà à l’analyse de la phrase. Progrès inconscient peut-être, mais
naturel
: l’enjambement n’a sa raison d’être qu’avec la m
nsation ainsi exprimée justifie l’exception ; — car, au développement
naturel
des mouvements qu’elle contient doit s’allier le
aturel des mouvements qu’elle contient doit s’allier le développement
naturel
de la période. Dans les derniers livres de M. Gri
individualiste ; je ne l’aurais pas dit qu’on l’eût deviné. Il semble
naturel
que son caractère — car cela ne tient-il pas de l
’accent oratoire, — j’en ai parlé plus haut, — ou par les modulations
naturelles
de la voix en chacune des parties de la phrase ;
n et sa modalité, elle désigne en général son harmonie complémentaire
naturelle
qui peut être ensuite altérée et compliquée, mais
de ces groupes, sinon elle est le multiple du rythme ou son diviseur
naturel
. Il y a des rythmes de plusieurs mesures, il y en
thme. Un vers fondé sur un nombre constant de toniques est une mesure
naturelle
et fréquemment se trouvera le multiple d’un rythm
amour des sublimes vertus sont les fins qu’elle se propose. La malice
naturelle
aux hommes est le principe de la comédie. Nous vo
tère, cette aisance, cette simplicité dans le tissu de l’intrigue, ce
naturel
dans le dialogue, cette vérité dans les sentimens
roisieme, ce qui est choquant : Moliere a traduit l’autre, ce qui est
naturel
, attendu que la précipitation de l’Avare a pû lui
n’est point une combinaison possible, à la rigueur ; c’est une suite
naturelle
d’évenemens familiers qui doit former l’intrigue
ce genre que fleurit Ménandre, poete aussi pur, aussi élégant, aussi
naturel
, aussi simple, qu’Aristophane l’étoit peu. On ne
Telle est la source du comique Anglois, d’ailleurs plus simple, plus
naturel
, plus philosophique que les deux autres, & da
ce principe est une vérité de sentiment ; mais si en effet le fond du
naturel
est incorrigible, du moins le dehors ne l’est pas
nt de sagesse les mœurs les plus licentieuses, est un chef-d’œuvre de
naturel
& d’intrigue ; & ce n’est pas la faute de
s’en acquitter, combien de connoissances à acquérir ! Les moeurs, le
naturel
des peuples, leurs intérêts respectifs, leurs ric
Tactique , &c. Les faits purement physiques composent l’histoire
naturelle
, & la vérité s’en démontre de deux manieres :
s’est bornée à nos besoins, elle a pû se modeler sur les productions
naturelles
; mais dès qu’on a voulu joindre la décoration à
p; qu’on les prodigue ; enfin de cette éloquence mâle, précise, &
naturelle
, qui ne peint les grands hommes & les grandes
seule a distingués, & qui ne sont l’un & l’autre que le droit
naturel
plus ou moins étendu, mais soumis aux mêmes princ
p; de tous les siecles, suivant les principes invariables de l’équité
naturelle
. Quelle que soit la difficulté de ce genre de cri
Déclamation théatrale Déclamation théatrale. La déclamation
naturelle
donna naissance à la Musique, la Musique à la Poé
ans la seconde ils ayent conservé au théatre l’expression libre &
naturelle
de la parole ; les tems, les lieux, les hommes, l
& dans cette supposition comment concevoir une action libre &
naturelle
? Cependant il est à présumer que les anciens avo
on, quelque talent qu’on lui suppose, étoit bien loin de l’expression
naturelle
de ces trois vers de Racine : Heureux qui satisf
du lointain. Les acteurs parurent sur la scene dans leurs proportions
naturelles
; leur jeu fut aussi simple que les vers qu’ils d
ent chanter en parlant : on n’avoit vû jusqu’alors sur la scene qu’un
naturel
inculte & bas, on applaudit avec transport à
ges dont la Comédie imite les moeurs. Tout le talent consiste dans le
naturel
; & tout l’exercice, dans l’usage du monde :
ans le naturel ; & tout l’exercice, dans l’usage du monde : or le
naturel
ne peut s’enseigner, & les moeurs de la socié
afin de se rapprocher autant qu’il lui étoit possible de cette prose
naturelle
dont il s’éloignoit à regret. Voudrions-nous pour
a voix est sourde ou foible, il la force pour éclater : ses positions
naturelles
n’ont rien de grand ; il se met à la torture, &am
p; la plus rare. La beauté du fond ne demande pour être sentie que le
naturel
de la prononciation ; la forme pour éclater &
n débit pompeux ; il appréhende au contraire que l’art ne défigure ce
naturel
qui lui a tant coûté : mais celui qui sentira dan
imens, peut entraîner insensiblement un acteur hors de la déclamation
naturelle
. C’est une réflexion que nous avons faite, en voy
moit avec le plus de simplicité. Rien n’est plus difficile que d’être
naturel
dans un rôle qui ne l’est pas. Comme le geste sui
& du visage ; un regard, un mouvement de tête, voilà leur action
naturelle
; le geste ne feroit que l’affoiblir. Que ceux qu
ns sont muettes, ingentes stupent : dans tout autre cas, il n’est pas
naturel
d’écouter en silence un discours dont on est viol
de la joie, se peignent sur son visage avec tant de vivacité & de
naturel
, le saisissement qui la rend immobile tient le sp
ar-là celle d’OEdipe est sublime. Voyez Reconnoissance . A ces moyens
naturels
d’amener le dénouement, se joint la machine ou le
de raisonnement ; l’autre de sentiment & d’illusion. Un évenement
naturel
est susceptible de l’une & de l’autre : il n’
d’élevation dans le style & dans les moeurs, qu’une action toute
naturelle
. Il faut que le spectateur emporté hors de l’ordr
ien ; dans ses dialogues sur l’éloquence il imite Platon : tout y est
naturel
, tout est ramené à l’instruction ; l’esprit dispa
le plus qu’il est possible de la marche libre & variée du langage
naturel
. En général, la grande maniere de versifier, c’es
lle ! . . . . Vous ne sauriez trop la punir. Quinaut. Ce passage est
naturel
dans le langage d’un héros ; il ne le seroit pas
inemens de la vanité. Mais en supposant que l’amour dans son principe
naturel
soit une passion fougueuse & cruelle, n’est-c
la passion dominante de l’églogue, par la raison qu’elle est la plus
naturelle
aux hommes, & la plus familiere aux bergers.
la Motte a raison de dire, que quoique rien ne plaise que ce qui est
naturel
, il ne s’ensuit pas que tout ce qui est naturel d
plaise que ce qui est naturel, il ne s’ensuit pas que tout ce qui est
naturel
doive plaire. Sur le principe déja posé que l’égl
e, & sur-tout leur bonté morale ? Ceux qui panchent pour ce genre
naturel
& vrai, se fondent sur ce principe, que tout
; degouttant de sueur, &c. cette églogue sera aussi touchante que
naturelle
. » L’églogue est un récit, ou un entretien, ou u
e erreur assez généralement répandue, que le style figuré n’est point
naturel
: en attendant que nous essayons de la détruire,
a nature ait enseigné. Cependant autant que des images détachées sont
naturelles
dans le style, autant une allégorie continue y pa
e, & dans des momens de repos. De-là vient que celle-ci manque de
naturel
, employée comme elle est dans une situation qui n
i à celles d’Ajax. (Ov. lib. I. el. 7.) Que ces écarts sont bien plus
naturels
dans Properce ! On m’enleve ce que j’aime, dit-il
: tous deux faciles avec précision, véhémens avec douceur, pleins de
naturel
, de délicatesse, & de graces. Quintilien rega
de l’onde mutinée. C’est-là que seroit placée cette métaphore si peu
naturelle
, dans une élégie sérieuse : Nec procul à metis q
onnes. L’épître de Boileau à son jardinier, exigeoit le style le plus
naturel
; ainsi ces vers y sont déplacés, supposé même qu
nditions, & sur la modération dans les desirs ? Il auroit pris le
naturel
inculte & brute, comme il l’est toûjours : il
t la contention de l’habitude. Socrate n’étoit pas né sage, & son
naturel
en se redressant ne s’étoit pas estropié ». On n
â cervice sedet.......... Ce génie audacieux avoit senti qu’il étoit
naturel
à tous les hommes d’aimer la liberté, de détester
de foiblesse, loin de dégrader le tableau, ne fait que le rendre plus
naturel
& plus frappant. Que d’un intérêt puissant na
e sujet de l’épopée qu’en lui-même ; mais quelle qu’en soit la beauté
naturelle
, ce n’est encore qu’un marbre informe que le cise
de former le tissu d’un beau poëme, quoique présentés dans leur ordre
naturel
. Boileau traite de maigres historiens, les poetes
uivre une même impulsion, & n’essuyer que le flux & le reflux
naturel
à la passion qui le domine ; au lieu que l’action
se. Le repas d’Henri IV. chez le solitaire de Gersai, n’est pas moins
naturel
que le repas d’Enée sur la côte d’Afrique : cepen
ter dans le cours de l’action principale, comme les passages les plus
naturels
, ou comme les moyens les plus simples. Art bien p
idée du S. Jean de Raphael, se borneroit à dire qu’il est de grandeur
naturelle
, porté sur une aigle, tenant une table de la main
rme & cet intérêt prennent leur source non-seulement dans le tour
naturel
& facile des vers, dans le coloris de l’imagi
t : le style de la fable doit être simple, familier, riant, gracieux,
naturel
, & même naïf. Il falloit dire, & sur-tout
n a si souvent employé sans l’entendre. La Mothe distingue le naïf du
naturel
; mais il fait consister le naïf dans l’expressio
ns offensante ou dangereuse. Si elle découle de l’ame par un penchant
naturel
& non refléchi, elle est simplicité ; si la s
ur se joint une innocence peu éclairée, qui croit que tout ce qui est
naturel
est bien, c’est ingénuité ; si l’ingénuité se car
es fables. C’est du fond de ce caractere que sont émanés ces tours si
naturels
, ces expressions si naïves, ces images si fideles
vis une étrange méprise, en employant à tout propos, pour avoir l’air
naturel
, des expressions populaires & proverbiales :
pillon Fretin, la Gent-Trote-Menu, &c. ont tant de grace & de
naturel
? d’où vient que don Jugement, dame Mémoire, &
jets vont beaucoup plus droit au but de l’apologue, que ceux qui sont
naturels
& dans l’ordre des possibles. La Mothe après
honnêtes gens, mais qui est entraîné vers le bas peuple par une pente
naturelle
. Il ne s’agit donc plus que de savoir de quel côt
au, est l’assemblage régulier des plus belles parties dont un composé
naturel
est susceptible, & dans ce sens étendu, la fi
s la nature. Il n’y a point de tableau si parfait dans la disposition
naturelle
des choses, auquel l’imagination n’ait encore à r
que la régularité de cet ensemble ne consiste pas dans les grandeurs
naturelles
de chacune de ses parties. On seroit choqué de vo
sse, d’une correction, d’une élegance admirable, se joüoit ou dans le
naturel
ou dans le monstrueux à inventer des figures bisa
d’autre moyen d’affermir la monarchie, de rétablir dans sa direction
naturelle
ce grand arbre courbé par l’orage, que de le plie
lévation au-dessus de la multitude. Mais cette élévation peut être ou
naturelle
, ou factice ; & c’est-là ce qui distingue la
des opérations qui résultent du concours de leurs facultés. Il étoit
naturel
sur-tout que dans les tems où la supériorité entr
se contentera pas du vraisemblable : mais on s’efforcera de rendre le
naturel
vraisemblable. On ne renoncera pas, par respect p
e est arrivé, devait arriver, et que notre conception de possibilités
naturelles
implique ce qu’en son nom nous voulions d’abord r
et la vraisemblance enfin imposait à la tragédie un langage simple et
naturel
, sans pompe et sans déclamation. Il faut dans la
les relations des choses qu’à en fouiller la structure intime, il est
naturel
que nous admettions, dans la comédie par exemple,
e de l’ode. On ne parle pas naturellement comme il parle, mais il est
naturel
qu’il parle ainsi, selon les lois de la poésie ly
qu’il ait dit que réduire l’ode au langage qu’on appelle communément
naturel
, lui imposer « un ordre méthodique », et « d’exac
pour les appliquer : c’est ici qu’il faut surtout le génie et le goût
naturels
. Voilà ce qui manquait à Chapelain : d’où vient q
us inquiète : et quand il réclame ensuite partout la simplicité et le
naturel
, on craint qu’il ne mette pas sous ces mots la mê
. Il faut convenir que le xviie siècle n’entendait pas comme nous le
naturel
et la simplicité. La nature humaine, d’abord, aff
x ou l’étonnant, nos grands écrivains trouvaient le juste point où le
naturel
est élégamment exquis et l’intense vérité se dépl
tre obligé de recourir à de tels expédients pour faire goûter le beau
naturel
des anciens : mais tant qu’une société n’a pas de
et la santé de Philippe, c’est ce qu’il y a « de plus simple, de plus
naturel
et de moins enflé » ; et cependant « qui est-ce q
particulièrement votre zèle. De telles recherches sont le complément
naturel
des premières ; elles importent essentiellement à
ai selon les objets auxquels elles s’appliquent. Sciences exactes et
naturelles
Les sciences dites exactes sont à peu près nulle
sur l’état des sciences mathématiques, physiques, cosmographiques et
naturelles
se rencontrent dans des ouvrages en vers, qui éta
verselles. Ainsi, les bestiaires appartiennent à la fois à la science
naturelle
et à la poésie de ces temps ; ainsi, dans la Bibl
attentif aux premières marques de saine observation dans les sciences
naturelles
: ces siècles possédaient une zoologie, une botan
ins à examiner. L’imprimerie n’a pas mis au jour, autant qu’il serait
naturel
de le croire, tous les écrits importants des sava
nécessité, sans obligation, est d’avance jugé sévèrement. La jalousie
naturelle
à tous les hommes ne s’apaise que si vous pouvez
par cette réputation, de la dignité, de la grâce, de l’aisance et du
naturel
qui devaient caractériser leur ton et leurs maniè
ue qui aurait pour but l’avancement des lumières. Peut-être serait-il
naturel
que, dans un tel état, la littérature proprement
blicains pour se passer entièrement de l’indépendance et de la fierté
naturelle
aux femmes. Elles avaient sans doute, dans l’anci
etc. Faudrait-il pour cela combattre de tous ses efforts les qualités
naturelles
, et diriger toutes les institutions vers l’abaiss
à une femme, parce qu’il y a contraste entre la gloire et sa destinée
naturelle
. L’austère vertu condamne jusqu’à la célébrité de
et. C’est ce qu’il fait, non pas autre chose, et la scène est la plus
naturelle
du monde. Il suffit de s’apercevoir du moment où
ple vertueux. Si Alceste était seul, dans sa chambre, il serait assez
naturel
qu’il se préparât tranquillement à perdre son pro
riosité ; quelquefois donnant à nouveau dans la candeur, parce que le
naturel
, que rien n’efface, reprend le dessus. Et cela es
qu’il ne faut », et dira ensuite, retombant dans le fond même de son
naturel
: « Moi, chez les maréchaux ? Qui, moi ? Et pourq
? Et pourquoi faire ? », et c’est ce qu’on appelle une contradiction
naturelle
, et c’est la plus naturelle des contradictions. C
c’est ce qu’on appelle une contradiction naturelle, et c’est la plus
naturelle
des contradictions. C’est une puérilité encore et
ngtemps. Or quel âge a le Misanthrope ? Célimène a vingt ans ; il est
naturel
et convenable qu’Alceste en ait vingt-cinq. A cet
’être et je sais des Philinte qui ne le sont pas ; mais, il est assez
naturel
qu’il le soit. Le misanthrope désabusé est calme
le raisonnement de Jean-Jacques Rousseau sur les grandes catastrophes
naturelles
dans sa lettre à Voltaire. Mais Fabre ne s’en ind
et son Philinte sont différents de ceux de Molière, et cela est bien
naturel
, puisque c’est l’Alceste et le Philinte de Rousse
bien ! Alors ? » II n’y a pas de mot plus fort et il est parfaitement
naturel
. Le Philinte de Fabre est de cette envergure-là e
tres, à cause des habitudes du théâtre et à cause aussi d’un penchant
naturel
de l’esprit humain. Les hommes aiment très fort,
toute la terre ; tantôt il reconnaît, déclare et proclame qu’elle est
naturelle
, méritée et qu’il n’y a rien à dire : « Tu l’as v
verez que les vices de caractère en sont l’instru ment et les défauts
naturels
le sujet » c’est-à-dire, car la formule, excellen
remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont des défauts
naturels
, innés, auxquels par conséquent on pourrait pardo
sont « l’instrument » dont il se sert pour étriller les sots, il est
naturel
qu’il ait bien quelque affection sourde pour son
en sais rien », répondait-il. C’est la différence entre les « défauts
naturels
» et les « vices de caractère » dont nous parlait
est responsable de ses « vices de caractère » et non de « ses défauts
naturels
», veut dire Rousseau. Peut-être ; mais quand le
auts naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais quand le défaut
naturel
se rapproche du vice de caractère de manière à en
vec vous en toutes vos idées ; mais vous êtes faible. C’est un défaut
naturel
que l’on ne peut guère corriger. Peut-être peut-o
e chose et se divertir de quelque chose, votre flegme, d’un mouvement
naturel
, est devenu impertinence et taquinerie, et voilà
x fait, ce qu’il sait faire et, mieux dit, ce qu’il sait dire, il est
naturel
. Molière en a fait l’expérience. Son Don Juan, œu
médie, est un bourgeois de France et de Paris, qui aime mieux, de son
naturel
même, se moquer des défauts que s’irriter contre
as responsable de ces interprétations-là, encore qu’elles soient bien
naturelles
. Ce qu’il y a de curieux, c’est que, quelques pag
— c’est du beau moral qu’il est ici question — est un sentiment aussi
naturel
au cœur humain que l’amour de soi-même ; il ne na
nel dans le cœur de l’homme (« l’amour du beau est un sentiment aussi
naturel
au cœur humain que l’amour de soi-même… », à ce p
et non dans les pièces ; l’amour du beau moral est un sentiment aussi
naturel
que l’amour de soi-même ; il ne naît point d’un a
oin, comme on peut croire ; car cela va au-devant d’un penchant assez
naturel
aux hommes, qui est de réduire la vertu obligatoi
ises dans les intérêts d’état qu’on ne connaît plus et aux sentiments
naturels
et simples qui ne touchent plus personne. Les aut
our les esprits solides, c’est une scène où Don Juan dit ce qu’il est
naturel
qu’il dise et fait ce qu’il est naturel qu’il fas
où Don Juan dit ce qu’il est naturel qu’il dise et fait ce qu’il est
naturel
qu’il fasse ; pour les esprits faibles, la scène
mais Molière est un peu plus éloigné de ce défaut-là qu’il ne serait
naturel
au siècle où il vécut. Remarquez-vous que là où u
icule et prête un peu le flanc au comique. Pourquoi ? Mais c’est bien
naturel
. Ce qui déverse le comique, ce qui jette le ridic
e ». Il était scandalisé. Je lui dis : « Il n’y a rien là que de très
naturel
. L’auteur de cette dissertation est un petit bour
e, son antipathie et son antagoniste. — Et telle est l’attitude, bien
naturelle
, de ce bohème romanesque devant cet épicier de gé
eur, Arnolphe est un burlesque et toutes les sottises qu’il fait sont
naturelles
! » Toujours il lui dit : « Vous trouvez qu’Arnol
dénonce comme cause véritable de l’ignorance des femmes leurs défauts
naturels
: « Paresse de leur esprit, soin de leur beauté,
que nous venons de dire, c’est le désir de plaire. Ce désir est assez
naturel
chez les jeunes filles ; mais il n’est pas inutil
« C’est pour moi que je la marie avec ce médecin, et une fille de bon
naturel
doit être ravie d’épouser ce qui est utile à la s
pte ni d’elle-même ni des enfants qu’elle aura, et si elle est de bon
naturel
elle doit être ravie d’être élevée pour les plais
avoir de coquetterie à proprement parler, elle a un don de séduction
naturelle
qui s’exerce sur tous les hommes, qui, s’il n’est
car si Molière était convaincu que l’homme doit suivre son mouvement
naturel
, Molière, dans sa vie à lui, c’est-à-dire dans sa
vie à lui, c’est-à-dire dans sa vie d’auteur, suivrait son mouvement
naturel
d’auteur, qui est de s’abandonner à son imaginati
empérament. Et que, si l’on me répondait que précisément le mouvement
naturel
de Molière était de s’assujettir à l’objet, je ré
que, par conséquent, je suis plutôt autorisé à dire que son mouvement
naturel
, celui connu de tous les auteurs, était d’imagine
un préjugé ni une convention ; c’est un vice ; et notez qu’il est si
naturel
, qu’il est la nature, elle-même. Or c’est lui qui
où est la victoire de la nature ? Il n’y a que des vices, mouvements
naturels
, s’il en est, qui finissent par être vaincus par
ociale représentée par Philinte et aussi par Célimène et le mouvement
naturel
représenté par Alceste. Seulement, c’est le repré
l n’y a aucune convention ni aucun préjugé. Il n’y a que des passions
naturelles
, sentiment religieux peu éclairé et peu élevé, pr
s, pour ajouter cette pièce à votre thèse, habiller une de ces forces
naturelles
en préjugé ? Laquelle sera-ce ? La passion de pos
façon d’avoir tort ; car si vous qualifiez préjugé une passion aussi
naturelle
que celle qui consiste à vouloir être propriétair
t le préjugé ? Où est la convention ? Il y a une passion, extrêmement
naturelle
, qui est la démangeaison d’avoir de l’esprit et d
supériorité que cela vous donne sur les autres. Cette passion est si
naturelle
qu’on la trouve à tout instant dans le peuple. El
la médecine. — Non pas ; il s’attaque à une passion, et furieusement
naturelle
: la peur de la mort. Argan est entre les mains d
mais sur une lâcheté, et c’est-à-dire non seulement sur un sentiment
naturel
, mais sur la nature même. Dans le Bourgeois genti
’est surtout la ridiculisation de la vanité, laquelle est une passion
naturelle
; et de l’ambition, laquelle est une passion natu
st une passion naturelle ; et de l’ambition, laquelle est une passion
naturelle
; n’oublions point cela. Cependant, et c’est ici,
erner et de la réduire », Tartuffe enseigne à mépriser les mouvements
naturels
, et, du reste, les suit tous, ou les plus impérie
ser. Soit. Mais Arnolphe est-il autre chose que le personnage le plus
naturel
et le plus nature du monde, avec son égoïsme de p
sont vices qui s’avouent et, au besoin, dont on se pare. Quoi de plus
naturel
à l’homme que de vouloir s’élever au-dessus de se
la nature. Les médecins prétendent s’opposer à la mort ; la mort est
naturelle
, voilà pourquoi Molière a détesté les médecins. C
plus « dans le sens de la nature », de celui qu’on me présente comme
naturel
et de celui qu’on me donne comme contre nature. A
e nature. Alceste et Philinte reviennent toujours. Lequel est le plus
naturel
, de la rude franchise ou de la douceur complaisan
la douceur complaisante ? Mon Dieu, tous les deux sont des mouvements
naturels
. Vouloir vivre de bonne soupe est très naturel ;
x sont des mouvements naturels. Vouloir vivre de bonne soupe est très
naturel
; avoir de la curiosité, et c’est pour cela que l
oir de la curiosité, et c’est pour cela que l’on s’instruit, est très
naturel
aussi ; Martine est évidemment une enfant de la n
is vouloir épouser une jolie fille qui a de la fortune est aussi très
naturel
, et Trissotin n’est pas contre nature le moins du
— comme elles pourraient plaider, dans leur style, — pour l’instinct
naturel
? Martine plaide pour l’incorrection grammaticale
, ne se confie pas, pour autant, et ne s’abandonne pas à la bonne loi
naturelle
et qui s’en défie et prend ses précautions contre
nt dit qu’il est la condition même de l’union sociale et le fondement
naturel
qu’elle a, ou le sacrifice qu’il faut qu’on lui f
le à Molière, puisque Molière n’est aucunement partisan de l’instinct
naturel
; et en tant que représentant du sens commun et d
, affinités. Si Molière était, pour un rien, partisan de la bonne loi
naturelle
, Rousseau lui aurait parlé ainsi — en meilleur st
vous dirai seulement que, comme d’autres, vous raisonnez sur l’homme
naturel
avec les idées que vous a données, sur l’homme, l
l’homme contemporain. Partant de là, vous prenez pour les mouvements
naturels
de l’homme, pardonnez-moi de vous le dire, ses vi
turiste, certes, mais croyez que la nature est vertueuse, que l’homme
naturel
est vertueux et que c’est la vertu même qui est l
prétendu, dans tout ce qui précède, qu’à expliquer pourquoi il était
naturel
qu’il l’aimât peu. Novembre 1910. 1. Il est m
traits que note Saint-Simon : à cette modestie qui était ou une grâce
naturelle
ou une adresse, selon le besoin ; à son impatienc
ui faire honneur des victoires remportées par ce jeune prince sur son
naturel
. La recherche est délicate ; mais elle est dans m
clat de la faveur et des prédictions flatteuses, il combattit dans le
naturel
de son élève ce qui était capable de lui résister
duc de Bourgogne dut-il de prendre enfin possession de son véritable
naturel
? A qui faut-il faire honneur des regrets que coû
écrasé de petits soins et embarrassé de mille scrupules. Était-ce son
naturel
? ou le devait-il à l’état de dépendance filiale
ique, et il met la prose de Molière, tout en ne la trouvant pas assez
naturelle
, au-dessus de ses vers, « où il a été gêné, disai
on ce que veulent, en menant leurs lecteurs droit au sens par l’ordre
naturel
et logique des mots, Corneille, Racine et Molière
ulière pour toutes ses hardiesses sublimes, pour l’impétuosité de son
naturel
, pour son langage à la fois si surprenant et si l
mporains. Il a d’autres traits qui lui sont propres. C’est d’abord un
naturel
qui diffère du naturel commun à tous les écrivain
traits qui lui sont propres. C’est d’abord un naturel qui diffère du
naturel
commun à tous les écrivains du dix-septième siècl
tion et sans effort. Toutes n’ont pas le même poids, mais toutes sont
naturelles
; et les plus profondes ne paraissent pas avoir é
e de la religion révélée qui démontre le premier dogme de la religion
naturelle
, on y sent le disciple de Descartes cherchant Die
teur de son admiration pour la méchante éloquence. L’imitation est si
naturelle
, et les raisons que donne Fénelon sont si propres
sée générale en est excellente ; c’est partout le simple, le vrai, le
naturel
, que recommande Fénelon, et chacune de ses phrase
n’était que l’âge mûr de la raison. Cet idéal du vrai, du simple, du
naturel
, de l’aimable, qu’il a pris plaisir à y tracer, e
e idéal, donne une autre théorie. Où Fénelon recommande le simple, le
naturel
, l’aimable, Bossuet veut la grandeur des pensées
e le plus populaire de Fénelon, au Télémaque. Cet idéal du simple, du
naturel
, de l’aimable, c’est là qu’il l’a réalisé. De tou
trouver d’impossible, et dont les moindres retardements irritaient le
naturel
ardent172 », c’est le duc de Bourgogne, « s’empor
lgré Mentor. Il n’est pas jusqu’aux effets de ses grands soins sur le
naturel
du duc de Bourgogne que Fénelon n’ait représentés
ait adorer les vers de Virgile et de Racine, qui sont comme la langue
naturelle
de l’amour. Voici la dernière cause du froid dans
ion est commun à tout l’ouvrage. Tout ce qui est du monde s’y voit au
naturel
, et il ne s’y voit rien qui fasse baisser les yeu
éments de la matière et les systèmes du monde ; pas un mot d’histoire
naturelle
, pas un mot de bonne chimie, très-peu de choses s
tement des maladies dans toutes ses branches, les éléments d’histoire
naturelle
, la botanique, la chimie et la pharmacie ; il s’a
ort écolier ; on se fait maître soi-même en portant toute sa capacité
naturelle
et toute son application sur un objet particulier
s un ouvrage scientifique. L’écrivain se laissera conduire par le fil
naturel
qui enchaîne toutes les vérités, qui les lie dans
la liaison d’une science avec celle qui la précède, son enchaînement
naturel
avec celle qui la suit et dont elle faciliterait
ses dépendances comme la gnomonique, etc. 4e classe. L’histoire
naturelle
. La physique expérimentale. 5e classe. La c
ses dépendances comme la gnomonique, etc. 4e classe. L’histoire
naturelle
. La physique expérimentale. 5e classe. La c
s deux substances, de l’existence de Dieu, etc. La morale La religion
naturelle
. La religion révélée. 2e classe L’histoire
sé en huit classes, comprend les sciences mathématiques, les sciences
naturelles
, les sciences logiques, les langues et la rhétori
end les premiers principes de la métaphysique, la morale, la religion
naturelle
et révélée, l’histoire, la géographie, les premie
il eut le bon esprit, dès son entrée dans le monde, d’être simple et
naturel
avec les personnes qu’il savait être ennemies du
et des pointes, sauf à se dédommager avec les autres. Il est toujours
naturel
quand il écrit au marquis de Salle, depuis duc de
dernières années de Voiture sont incomparablement plus simples, plus
naturelles
, et de plus d’esprit véritable que celles de sa j
ostar : « Je veux des fleurs cueillies per devia rura et un peu plus
naturelles
, Et flores terræ quos ferunt solutæ. « Pour vou
propres sentimens, ont pour nous un attrait particulier. Il est donc
naturel
d’avoir de la prédilection pour les imitations qu
eris succurrere disco. il est encore ordinaire de juger des mouvemens
naturels
du coeur en general, par les mouvemens de son pro
rs dont le poëte remplit ses scenes, et qu’il expose comme les suites
naturelles
d’un emportement dont-ils n’ont jamais senti les
d’ambition, toucheront foiblement les hommes à qui leur tranquillité
naturelle
a permis de se nourrir l’esprit de reflexions phi
rvateur et un copiste consciencieux des personnages et des situations
naturelles
; il a ses défauts qui paraissent d’abord et qui
plus on se rapprochait de l’époque de Henri IV, plus on était simple,
naturel
et voisin de la bonhomie : les arts eux-mêmes, qu
uer à eux pour les scènes d’intérieur et la représentation des objets
naturels
: « C’est là, c’est chez lui, disait Diderot, l’u
outre, un homme de beaucoup d’esprit, répandait sur ses reproductions
naturelles
une qualité que les Le Nain avaient trop négligée
ur la toile leurs sensations : enfin, parce qu’ils ont été simples et
naturels
, après deux siècles ils sont restés et seront tou
de l’individualité. II. Dans sa recherche si louable vers les sources
naturelles
, M. Champfleury, appliquant son même procédé de c
cusables, et qui servent de fondement ou de garantie à toute histoire
naturelle
, sociale, politique. Il y a, dans toute collectio
nne tout l’esprit que tu peux avoir sans cesser un moment de paraître
naturelle
, qui te laisse reconnaissable à tous, mais plus l
dins eux-mêmes, — parce qu’il y a en-toi la source, le fond humain et
naturel
duquel tout jaillit à son heure, et, un attrait d
ai savant, l’inventeur, dans les lois de l’univers et dans les choses
naturelles
, en venant au monde est doué d’une organisation p
ait le goût, et le guidait pour les premières connaissances. Le monde
naturel
, visible, si vivant et si riche en ces belles con
s-le, c’était celui des sciences purement mathématiques, physiques et
naturelles
. M. Ampère, différent d’eux et plus libéral en ce
l les replantait dans un petit jardin, observant l’ordre des familles
naturelles
. Ces années de 94 à 97 furent toutes poétiques, c
rent l’Assemblée constituante ; une ébauche de poëme sur les sciences
naturelles
; un commencement assez long d’une grande épopée
du pasteur Walter, revenez à notre mémoire pour faire accompagnement
naturel
et pour sourire avec nous à cette autre jeunesse
emment. Cependant, par le fait de ses nouvelles occupations, le cours
naturel
des idées mathématiques reprenait le dessus dans
çant constamment de classer les faits de l’intelligence selon l’ordre
naturel
, M. Ampère en vint aux quatre points de vue et au
e. M. Ampère y allait plus librement et par une méthode plus vraiment
naturelle
. Si Bernard de Jussieu, dans ses promenades à tra
rts des divers caractères qui président à la formation de ses groupes
naturels
lui auraient échappé dans leur vivant ensemble. —
psychologiques, comme il en a fait un sur des singularités d’histoire
naturelle
. A partir de 1816, la petite société philosophiqu
publiait dans les Annales de Chimie et de Physique sa classification
naturelle
des corps simples, y donnant le premier essai de
pplication à la chimie des méthodes qui ont tant profité aux sciences
naturelles
. Il établissait entre les propriétés des corps un
e-même a été admise par M. Chevreul dans le Dictionnaire des Sciences
naturelles
, et elle a servi de base à celle qu’a adoptée M.
s, qui se trouvent consignées au tome second des Annales des Sciences
naturelles
123. Lorsque M. Ampère reproduisit cette vue en 1
athématiques de M. Liouville (juin 1836). 123. Annales des Sciences
naturelles
, t. II, page 295. M. N… n’est autre que M. Ampère
en plus haute, jusqu’à couvrir ses rivales de son ombre. La sélection
naturelle
doit donc tendre souvent à augmenter la stature d
elques-unes de ces espèces voyageuses se sont modifiées par sélection
naturelle
dans leur nouvelle patrie et d’après leur nouvell
es de M. Wallace jetteront bientôt de grandes lumières sur l’histoire
naturelle
de cette région. Je n’ai pas encore eu le temps d
ont avec ceux du continent le plus voisin, n’a plus rien que de très
naturel
, tandis qu’une semblable connexion est inexplicab
il aura dû s’ensuivre que, cette plante venant à varier, la sélection
naturelle
aura favorisé dans chaque île des variétés différ
qui possède en apparence la faculté de franchir toutes les barrières
naturelles
et de se répandre au loin, comme seraient par exe
xtension implique, non seulement la faculté de franchir les barrières
naturelles
, mais aussi le pouvoir de vaincre dans le combat
orts que nous venons d’examiner peuvent se résumer par autant de lois
naturelles
: c’est d’abord, que les organismes peu élevés et
ations générales, et surtout par l’importance constatée des barrières
naturelles
et par les analogies que nous fournit la distribu
ouvelles. Ainsi s’explique aisément la haute importance des barrières
naturelles
, soit de terre ou d’eau, qui séparent nos diverse
modifications ont été accumulées en vertu de la même loi de sélection
naturelle
. 162. La troisième édition anglaise portait ic
de vie identiques, il n’y avait aucune cause de choix ou de sélection
naturelle
pour fixer les variations d’après les circonstanc
ccessif du végétal, c’est-à-dire, en réalité, la greffe ou la bouture
naturelle
, ou même encore la génération de la cellule par l
ats et des autres conditions physiques de la vie aidant, la sélection
naturelle
dut commencer à agir pour fixer, déterminer et li
duction une moindre destruction de germes, c’est-à-dire une sélection
naturelle
moins sévère dans le jeune âge ; que l’étendue pl
poétiques, qui sont l’essence des fables, naquirent d’une impuissance
naturelle
des premiers hommes, incapables d’abstraire du su
, d’une grandeur colossale. — 7. La réflexion, détournée de son usage
naturel
, est mère du mensonge et de la fiction. Les barba
enances, les bizarreries qu’on pourrait lui reprocher, furent l’effet
naturel
de l’impuissance, de la pauvreté de la langue qui
ssent définir les choses avec propriété ; ce langage était le produit
naturel
d’une nécessité, commune à des nations entières.
e courte composition. On s’efforcera donc de distinguer les divisions
naturelles
du sujet que l’on traite, de partager en autant d
ion. Diviser un sujet n’est pas le morceler ; en séparer les éléments
naturels
n’est pas le découper en menus fragments. On ne g
a constitution essentielle du sujet marque à l’écrivain les reposoirs
naturels
, où il peut reprendre haleine, et son lecteur ave
la prolixité stérile des écrivains qui s’abandonnent à leur facilité
naturelle
: ils reçoivent dans leurs ouvrages tout ce que l
d’embarras, elle doit venir du fond des choses et de la constitution
naturelle
du sujet. Je ne parle point ici de l’obligation o
hakespeare ! Combien le discours du poète anglais est plus fort, plus
naturel
, plus vraisemblable ! On voit Antoine, à chaque f
matière entre les diverses parties du sujet. On a cédé à une liaison
naturelle
des choses, et de fil en aiguille on est arrivé à
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