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1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
Chapitre IV : Sélection naturelle I. Sélection naturelle : comparaison de son po
Chapitre IV : Sélection naturelle I. Sélection naturelle  : comparaison de son pouvoir avec le pouvoir séle
r les deux sexes. — IV. Sélection sexuelle. — V. Exemple de sélection naturelle . — VI. De la généralité des croisements entre ind
pèce. — VIII. Circonstances favorables ou défavorables à la sélection naturelle , telles que les croisements, l’isolement ou le no
ndividus. — VIII. Action lente. — IX. Extinction causée par sélection naturelle . — X. Divergence des caractères en connexion avec
station limitée et avec la naturalisation. — XI. Effets de sélection naturelle sur les descendants d’un père commun, résultant d
Multiplication indéfinie des espèces. — XVII. Résumé. I. Sélection naturelle  : comparaison de son pouvoir avec le pouvoir séle
l ne saurait être douteux que les individus doués de quelque avantage naturel , si léger qu’il soit, n’aient plus de chance que
bles et d’élimination des déviations nuisibles, je la nomme Sélection naturelle . Des variations sans utilité, des déviations qui
s polymorphes. Plusieurs écrivains ont critiqué ce terme de sélection naturelle  ; c’est probablement qu’ils l’ont mal compris. Qu
’ils l’ont mal compris. Quelques-uns se sont imaginé que la sélection naturelle produisait la variabilité, lorsqu’elle implique s
ême argué de ce que, les plantes n’ayant aucune volonté, la sélection naturelle ne leur était pas applicable ! Dans le sens litté
sens littéral du mot, il n’est pas douteux que le terme de sélection naturelle ne soit un contresens ; mais qui a jamais protest
il se combine de préférence. On a dit que je parlais de la sélection naturelle comme d’une puissance divine ; mais qui trouve ma
t l’action combinée et le résultat complexe d’un grand nombre de lois naturelles , et par lois, la série nécessaire des faits telle
e63. On comprendra plus aisément l’application de la loi de sélection naturelle , en prenant pour exemple une contrée en train de
district. Mais dans une île ou dans une contrée entourée de barrières naturelles , que d’autres formes mieux adaptées ne pourraient
plus exactement à ses conditions d’existence, parce que la sélection naturelle aurait ainsi des matériaux disponibles pour son œ
ues modifications ; ce serait donc un moment favorable à la sélection naturelle , puisqu’il y aurait plus de chance pour que des v
e produisissent, et que sans ces variations avantageuses la sélection naturelle ne peut rien. Ce n’est pas non plus qu’une variab
direction donnée des différences individuelles, de même la sélection naturelle peut agir à l’aide de ces mêmes différences, et d
conomie d’une contrée de nouvelles lacunes à remplir par la sélection naturelle de quelque variété perfectionnée des anciens habi
sélection méthodique ou inconsciente, que ne peut faire la sélection naturelle  ? L’homme ne peut agir que sur des caractères vis
ntières ? Nous ne pouvons donc nous émerveiller de ce que les espèces naturelles soient beaucoup plus franchement accusées dans le
e beaucoup plus parfaite. On peut dire par métaphore que la sélection naturelle scrute journellement, à toute heure et à travers
néralisation tout à fait hypothétique. II. Influence de la sélection naturelle sur des caractères de peu d’importance. — Quoique
urelle sur des caractères de peu d’importance. — Quoique la sélection naturelle ne puisse agir qu’en vue du bien de chaque être v
proie par un regard perçant. Je ne puis donc douter que la sélection naturelle n’ait été cause de la couleur affectée par chaque
ie de l’organisation venant à se modifier par suite de la variabilité naturelle et de l’action accumulatrice de la sélection natu
la variabilité naturelle et de l’action accumulatrice de la sélection naturelle , il peut se produire par l’effet de ces lois les
ions corrélatives les plus imprévues. III. Influence de la sélection naturelle à tout âge et sur les deux sexes. — Les variation
e de développement organique, de même, à l’état sauvage, la sélection naturelle peut agir sur les êtres organisés aux diverses ép
facilement disséminées par le vent, il est aussi aisé à la sélection naturelle de produire un semblable perfectionnement, qu’au
ousses du Cotonnier au moyen de la sélection méthodique. La sélection naturelle peut modifier et adapter la larve d’un insecte à
ouvent la structure de la larve ; mais, en tous les cas, la sélection naturelle mettra obstacle à ce que ces modifications, qui p
èce : car, sans cela, elles en amèneraient l’extinction. La sélection naturelle doit modifier l’organisation des petits par rappo
fite de ce changement survenu par sélection. Mais ce que la sélection naturelle ne saurait faire, c’est de modifier une espèce sa
ement au bénéfice d’une autre espèce. Quoique des ouvrages d’histoire naturelle fassent quelquefois mention de pareils faits, je
probablement à l’état de nature ; et, s’il en est ainsi, la sélection naturelle doit pouvoir modifier un sexe, soit dans ses rela
reux, ceux qui sont le mieux adaptés à leur situation dans l’économie naturelle , laissent une plus nombreuse postérité. Mais dans
on l’eût considérée comme une monstruosité. V. Exemples de sélection naturelle . — Afin de faire comprendre plus clairement de qu
lus clairement de quelle manière, selon moi, agit la loi de sélection naturelle , je demande à mes lecteurs la permission de leur
des ou de la même conformation, et par l’action répétée de ce procédé naturel une nouvelle variété peut se former et supplanter
us. Lorsque ces espèces, par suite de cette conservation ou sélection naturelle continue des fleurs les plus riches en pollen, fu
iproquement avantageuses. Je sais trop que cette théorie de sélection naturelle , basée tout entière sur des exemples analogues à
formation de longues murailles de rochers à pic. De même la sélection naturelle ne peut agir que lentement, par la conservation e
nt renoncé à l’hypothèse des grandes vagues diluviennes, la sélection naturelle , si le principe sur lequel elle repose est vrai,
quoique peut-être quelquefois à de très longs intervalles. Cette loi naturelle peut nous aider à comprendre certaines grandes sé
ou moins distincts. VII. Des circonstances favorables à la sélection naturelle . — Nous abordons ici une question bien obscure. U
ns à quelques-uns des descendants de l’individu modifié, la sélection naturelle ne peut rien. L’intransmissibilité de tout nouvea
dont l’économie générale présenterait quelques lacunes, la sélection naturelle tiendrait constamment à conserver tous les indivi
senteraient certainement diverses conditions de vie ; et la sélection naturelle modifierait et améliorerait les espèces d’une man
oisements seraient donc difficilement contrebalancés par la sélection naturelle , tendant à modifier tous les individus de chaque
e toujours les caractères des aïeux, et que, de l’autre, la sélection naturelle détruit tous les sujets qui s’en éloignent. Mais
té ne peut arriver à l’uniformité typique qu’en vertu de la sélection naturelle agissant de manière à ne conserver dans la même l
ément de haute importance dans la formation des espèces par sélection naturelle . Ainsi, dans une région fermée ou peu étendue, le
nt généralement une très grande uniformité, de sorte que la sélection naturelle tend à y modifier tous les individus d’une espèce
cation de climat ou une élévation du sol, etc., ouvre dans l’économie naturelle de la contrée de nouvelles places vacantes auxque
tait très étroitement limitée, soit qu’elle fût entourée de barrières naturelles , soit que les conditions de vie y fussent toutes
uant les chances de variations favorables sur lesquelles la sélection naturelle pourrait agir. La seule longueur du temps ne peut
r du temps ne peut rien par elle-même, ni pour ni contre la sélection naturelle . J’énonce cette règle, parce qu’on a dit à tort q
es ordres zoologiques aujourd’hui profondément séparés dans l’échelle naturelle . Si ces formes anormales se sont conservées jusqu
t renouvelé a changé encore d’aspect général, tandis que la sélection naturelle s’emparait de ce nouveau champ d’action pour fair
former de nouvelles espèces. VIII. Action lente. — Que la sélection naturelle agisse toujours avec une extrême lenteur, je l’ad
ction sélective ? Je n’en crois rien ; mais j’admets que la sélection naturelle n’agit que très lentement, souvent à de longs int
abordions ici parce qu’elle est en connexion intime avec la sélection naturelle . Celle-ci n’agit qu’à l’aide de variations avanta
uvelles espèces se sont formées dans le cours des temps par sélection naturelle , d’autres doivent aussi devenir de plus en plus r
tion toutefois que les individus varient : car autrement la sélection naturelle ne peut rien. Il en est absolument de même pour l
e loi dont la vérité éclate dans un nombre considérable de phénomènes naturels . Ainsi, dans une région peu étendue, ouverte à l’
ières phases de son évolution incomplète. XI. Effets de la sélection naturelle sur les descendants d’un parent commun, résultant
nt de la divergence des caractères, combinés avec la loi de sélection naturelle . La figure ci-contre nous aidera à comprendre ce
tes les unes des autres, ainsi qu’il arrive généralement dans l’ordre naturel , et comme le représente la figure sur laquelle le
t à la souche mère, qui seront conservées et accumulées par sélection naturelle , ainsi que les lignes pointées de la figure le re
emps et peut produire plus d’un descendant modifié ; car la sélection naturelle agit toujours d’après la nature des lieux et des
i descendent toutes de A. Tel serait donc, à ce que je crois, le mode naturel de la multiplication des espèces et de la formati
ant. Comme dans toute contrée déjà suffisamment peuplée, la sélection naturelle agit nécessairement au moyen des avantages acquis
é remplacée par six autres espèces (de n14 à z14). XII. La sélection naturelle rend compte du groupement des êtres organisés. —
de manière à s’adapter à des situations très diverses dans l’économie naturelle de la contrée. Il semble dès lors extrêmement pro
par suite de la divergence de caractères qui résulte de la sélection naturelle , la somme totale des différences d’organisation e
spèces naissantes. On aurait pu préjuger cette loi ; car la sélection naturelle agit toujours à l’aide d’une forme qui possède dé
3. XIII. Du progrès organique. — Comme nous l’avons vu, la sélection naturelle agit exclusivement par la conservation et l’accum
s certain de la supériorité organique, il en résulte que la sélection naturelle tend constamment et nécessairement à élever l’org
pour des fonctions particulières, est donc du ressort de la sélection naturelle . D’un autre côté, d’après le principe que tous le
l’économie de la nature, il est aussi très possible que la sélection naturelle adapte graduellement un être à une situation tell
s ? Lamarck, qui admettait chez tous les êtres organisés une tendance naturelle à progresser, semble avoir si bien compris le poi
ismes inférieurs n’offre aucune de ces difficultés ; car la sélection naturelle n’implique aucune loi nécessaire et universelle d
uns des êtres aujourd’hui rangés aux degrés les plus bas de l’échelle naturelle , n’a pu manquer d’être frappé de la beauté réelle
ve entre les degrés divers d’organisation qui composent chaque groupe naturel pourraient donner lieu aux mêmes considérations.
rables peuvent ne s’être jamais présentées, de sorte que la sélection naturelle n’a pu agir en les accumulant. Il est probable mê
vitale n’ait pas existé alors comme aujourd’hui, et que la sélection naturelle , par conséquent, n’ait pu agir avant qu’un grand
aire et innée ; mais il est sans force contre la théorie de sélection naturelle , qui implique seulement que des variations, accid
du monde ne s’est pas accrue lentement et récemment ? Si la sélection naturelle est si puissante, pourquoi tel ou tel organe ne s
e fût écoulé un temps suffisant pour que le lent travail de sélection naturelle eût accumulé ces variations, entravé comme il l’a
. Il se demande comment il peut se faire, d’après la loi de sélection naturelle , qu’une variété nombreuse en individus vive à côt
urs ou même en un grand nombre, et il se demande comment la sélection naturelle peut avoir simultanément affecté plusieurs partie
nd fait une autre objection d’une grande force : comment la sélection naturelle explique-t-elle que les diverses espèces de Souri
e croissance, elles peuvent résulter de la conservation par sélection naturelle de variations directement avantageuses ou de vari
es. — M. Watson a objecté aussi que l’action continue de la sélection naturelle avec divergence de caractères tendrait à former u
rte que de pareilles espèces n’auraient pu être formées par sélection naturelle . Mais l’argument le plus important de tous, c’est
Cette loi de conservation, je l’ai nommée, pour être bref, Sélection naturelle . Elle tend au perfectionnement de chaque créature
nvenablement adaptées à leurs simples conditions de vie. La sélection naturelle , en vertu de ce principe que les particularités d
ont utiles dans leurs luttes contres d’autres mâles. Que la sélection naturelle ait réellement agi pendant toute la durée des siè
important l’extinction a joué dans l’histoire du monde. La sélection naturelle a encore pour conséquence la divergence des carac
ontrées qu’elles habitent. Nous venons de voir aussi que la sélection naturelle conduit à la divergence des caractères et à l’ext
. A l’aide de ces principes, on peut aisément expliquer les affinités naturelles des innombrables êtres organisés qui vivent à la
aucune explication raisonnable de ce grand fait de la classification naturelle des êtres organisés ; tandis que, selon ma manièr
nt s’explique par l’hérédité et par l’action complexe de la sélection naturelle , impliquant la divergence des caractères, ainsi q
ion spécifique et la sélection sexuelle forment ensemble la sélection naturelle , loi ou principe général du progrès organique. Tr
que l’individu c’est le bourgeon. Trad. 69. La langue de l’histoire naturelle est loin encore d’être bien fixée. Il faut conven
plication est élevée, il y a donc double raison pour que la sélection naturelle ait agi avec plus d’intensité autrefois qu’aujour
2 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
age ou du défaut d’exercice des organes en relation avec la sélection naturelle  ; organes du vol et de la vue. — III. Acclimatati
faut l’attribuer, d’un côté à l’action accumulatrice de la sélection naturelle , et de l’autre aux effets directs des conditions
roducteur, et en excitant ainsi la variabilité ; ensuite la sélection naturelle intervient pour accumuler les variations avantage
ausent la variabilité, mais comprennent également la loi de sélection naturelle  ; car il dépend de la nature de ces conditions qu
age ou du défaut d’exercice des organes en relation avec la sélection naturelle  ; organes du vol et de la vue. — Les faits rappor
cations sont de plus transmissibles par héritage. À l’état de liberté naturelle , nous n’avons aucun point de comparaison d’après
eu des habitudes analogues à celle de l’Outarde, et que, la sélection naturelle ayant accru pendant une longue suite de génératio
structure entièrement, ou du moins principalement dues à la sélection naturelle . M. Wollaston a découvert ce fait remarquable ; q
nombre des Coléoptères de cette station doit résulter de la sélection naturelle , mais probablement combinée avec les effets du dé
traire plus développées. C’est encore une conséquence de la sélection naturelle que M. Wollaston lui-même a prévue ; car, dès qu’
s qu’un nouvel insecte arriva dans l’île, la tendance de la sélection naturelle à agrandir ou à diminuer ses ailes dut dépendre d
graduelle résultant du défaut d’exercice, mais aussi de la sélection naturelle . Un mammifère Rongeur de l’Amérique du Sud, le Tu
tant d’avantages. S’il en est ainsi, on conçoit donc que la sélection naturelle vienne constamment en aide au défaut d’exercice p
ion plus ou moins complète ; et que, dans le même temps, la sélection naturelle ait le plus souvent effectué d’autres changements
la parenté générale bien connue de la plupart des autres productions naturelles de ces deux régions géographiques. Comme on trouv
eur n’a point pour cause l’obscurité de sa demeure, et il semble tout naturel qu’un insecte déjà aveugle se soit accoutumé aisé
elconque comme pouvant dériver aisément d’une très grande flexibilité naturelle de constitution commune au plus grand nombre des
ement à l’habituation ou à l’accoutumance, quelle part à la sélection naturelle des variétés douées d’une constitution innée un p
on. D’autre côté, je ne vois aucune raison de douter que la sélection naturelle ne tende continuellement à protéger et à conserve
es individus dont la constitution est le mieux adaptée à leur contrée naturelle . Dans quelques traités sur diverses sortes de pla
d’exercice de ces organes se sont souvent combinés avec la sélection naturelle de variations innées, jusqu’à en être quelquefois
t accidentellement un organe quelconque et s’accumulent par sélection naturelle , d’autres organes se modifient aussi peu à peu, p
ne puissent être dominées plus ou moins complétement par la sélection naturelle  : ainsi il a existé une famille de Cerfs qui n’av
sme, indépendamment de leur utilité et par conséquent de la sélection naturelle , c’est la différence si marquée qu’on observe ent
il résulte de ce fait quelque avantage pour ces plantes, la sélection naturelle peut être intervenue. Mais quant aux différences
l’hérédité. Car un ancien progéniteur peut avoir acquis par sélection naturelle quelque particularité de structure, et, après un
es entiers ne sont apparemment dues qu’à la manière dont la sélection naturelle peut agir. Ainsi, M. Alph. de Candolle a remarqué
ue des graines ne puissent devenir graduellement ailées par sélection naturelle , que si les fruits qui les produisent s’ouvrent d
s et la résorption des parties opposées sont un effet de la sélection naturelle et du défaut d’exercice, ou si l’excès de croissa
tres faits, dérivent d’une loi plus générale : c’est que la sélection naturelle essaye continuellement d’économiser sur chaque pa
gane autrefois utile devient d’une moins grande utilité, la sélection naturelle s’empare des tendances de résorption, si légères
devenus inutiles à leur conservation. Ainsi, selon moi, la sélection naturelle réussira toujours dans la longue suite des temps
e développement est sans aucune utilité. Réciproquement, la sélection naturelle peut fort bien développer considérablement un org
ée par les naturalistes, que les êtres placés très bas dans l’échelle naturelle sont plus variables que ceux qui sont plus élevés
doive demeurer variable : c’est-à-dire qu’en pareil cas la sélection naturelle protège ou rejette moins minutieusement chaque pe
forme toute spéciale. Or, il ne faut jamais oublier que la sélection naturelle peut agir sur chaque organe, mais seulement pour
blement due à leur inutilité, et par conséquent à ce que la sélection naturelle n’a aucune action sur eux pour empêcher leurs var
es descendent d’autres espèces qui se sont modifiées par la sélection naturelle , il me semble possible d’éclaircir ce problème. P
es exemples à peu près analogues. C’est qu’en pareil cas la sélection naturelle n’a pu entrer en jeu, et il en est résulté que l’
gue durée, dont les effets avantageux se sont accumulés par sélection naturelle pour le bénéfice de l’espèce. Mais, par cette rai
sont les faits, j’en suis convaincu. Que la lutte entre la sélection naturelle , d’une part, et la tendance de réversion ou la va
même progéniteur ; car il doit être extrêmement rare que la sélection naturelle modifie diverses espèces, adaptées à des habitude
riations de cet organe auront très probablement fourni à la sélection naturelle , sexuelle et spécifique, l’occasion d’agir ; de s
smis pendant longtemps sans variations ; c’est enfin que la sélection naturelle a plus ou moins complétement, en raison du laps d
e les variations des mêmes organes ayant été accumulées par sélection naturelle , autant sexuelle que spécifique, ces variations s
ence de tout caractère important doit être gouvernée par la sélection naturelle , d’après les habitudes des espèces, et ne peut êt
voir, c’est, ce me semble, rejeter une cause réelle très simple, très naturelle et appuyée sur des faits, pour une cause sans réa
rs modifications n’ont pas été strictement empêchées par la sélection naturelle . C’est probablement pour la même cause que les êt
variables que ceux dont l’organisation est plus élevée dans l’échelle naturelle , c’est-à-dire plus spécialisée et plus localisée.
organes rudimentaires, étant inutiles, sont négligés par la sélection naturelle et par conséquent sont probablement très variable
variation va se continuant lentement et, en pareil cas, la sélection naturelle n’a pas encore eu le temps de surmonter, soit la
é très lent, requérant un laps de temps très long, alors la sélection naturelle peut fort bien avoir déjà réussi à donner des car
our chacune d’elles ; et c’est l’accumulation constante par sélection naturelle de ces différences, lorsqu’elles sont avantageuse
i l’effet des conditions de vie se confond avec celui de la sélection naturelle , c’est peut-être qu’au fond ils ont l’un et l’aut
série plus ou moins longue de causes secondaires. Ainsi, la sélection naturelle ne peut accumuler que les variations accidentelle
d’autres sont nuisibles, les autres sont indifférentes. La sélection naturelle ne peut accumuler que les premières, elle détruit
t donc peu de déterminer la part relative d’influence de la sélection naturelle et des conditions locales : mais la part relative
t plus longtemps avec des variations désavantageuses que la sélection naturelle interviendrait pour éteindre la variété naissante
inorganiques, et quelquefois même presque monstrueuses. La sélection naturelle doit donc avoir en ce cas plus à détruire qu’à ac
evient leur cause seconde ; et qu’ils sont accumulés par la sélection naturelle qui n’agit qu’en troisième rang. Au contraire, le
néité qui à chaque génération est soumise au contrôle de la sélection naturelle . Mais comme la sélection naturelle, dans toute co
oumise au contrôle de la sélection naturelle. Mais comme la sélection naturelle , dans toute contrée, n’est autre encore, à chaque
voir tenu compte de ces observations. (Trad.) 82. N’est-il pas plus naturel de supposer que l’espèce aveugle de Bathyscia qui
e l’espèce aveugle qui en habite l’intérieur ; et que si la sélection naturelle a pu réussir à adapter celle-ci à ses conditions
e trouve en corrélation intime, sinon avec les effets de la sélection naturelle , du moins, avec ses causes. (Trad.) 85. Voy. mê
on, de l’hérédité et des croisements entre individus, si la sélection naturelle n’agissait pas constamment sur ceux qui ont le pl
e dans les caractères de grande importance physiologique la sélection naturelle doit souvent avoir à détruire. À l’égard des cara
3 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
e, qui maintient la société humaine. 8. Les choses, hors de leur état naturel , ne peuvent y rester, ni s’y maintenir. Si, depu
la nature humaine est sociable, en d’autres termes s’il y a un droit naturel  ; dispute que soutiennent encore les meilleurs ph
es hommes aux nécessités ou utilités humaines, double source du droit naturel des gens 25. 12. Le sens commun est un jugement s
la Providence aux nations pour déterminer la certitude dans le droit naturel des gens. On arrive à cette certitude en connaiss
iome renferme toutes les idées qu’on s’est formées jusqu’ici du droit naturel des gens ; droit qui, selon l’opinion commune, se
e, ont répandu la civilisation dans le monde. C’était une conséquence naturelle qu’on fît venir de Grèce à Rome la loi des douze
ous ne cesserons dans cet ouvrage de tâcher de démontrer que le droit naturel des gens naquit chez chaque peuple en particulier
leur jurisprudence, ces lois sont un grand monument de l’ancien droit naturel des peuples du Latium. 20. Si les poèmes d’Homère
es coutumes grecques, ils sont pour nous deux grands trésors du droit naturel des gens considéré chez les Grecs. Cette vérité e
era dans l’ouvrage. 21. Les philosophes grecs précipitèrent la marche naturelle que devait suivre leur nation ; ils parurent dans
n en deux espèces, celle des géants et celle des hommes d’une stature naturelle , celle des Gentils et celle des Hébreux. Cette di
par les Grecs. Ces noms se rapportaient à autant de besoins de la vie naturelle , morale, économique, ou civile des premiers temps
succès n’a pas répondu27 ! 32. Lorsque les hommes ignorent les causes naturelles des phénomènes, et qu’ils ne peuvent les explique
m de capitaine. Considération importante dans la poétique. 48. Il est naturel aux enfants de transporter l’idée et le nom des p
aine. Cet axiome et le précédent renverseront cette sublime théologie naturelle par laquelle ce grand philosophe interprète les m
constituent l’essence des fables. Le premier nous montre le penchant naturel du vulgaire à imaginer des fables et à les imagin
e, qui prêta à l’histoire de son pays le sens d’une sublime théologie naturelle . Les deux axiomes précédents sont deux fortes pre
ar des gestes, ou par d’autres signes matériels, qui ont des rapports naturels avec les idées qu’ils veulent faire entendre. C’e
outes les nations dans leur première barbarie. C’est celui du langage naturel qui s’est parlé jadis dans le monde, si l’on s’en
Publius Nigidius parle de cette dispute dans Aulu-Gelle. À ce langage naturel dut succéder le langage poétique, composé d’image
des et de comparaisons, enfin de traits qui peignaient les propriétés naturelles des êtres. 58. Les muets émettent des sons confus
. Les habitudes originaires, particulièrement celle de l’indépendance naturelle , ne se perdent point tout d’un coup, mais par deg
mais quand elle ne serait qu’une hypothèse, elle est si simple et si naturelle , tant de phénomènes politiques s’y rapportent d’e
opulaires pour s’élever au pouvoir souverain ; ils secondent le désir naturel du peuple, qui, ne pouvant s’élever aux idées gén
sont attachés à la personne, au corps du possesseur, plus la liberté naturelle conserve sa fierté ; c’est avec le superflu que l
e l’héroïsme des premiers peuples ; dans le second, c’est le principe naturel des monarchies. 95. Les hommes aiment d’abord à s
le déluge, les hommes habitèrent d’abord sur les montagnes ; il sera naturel de croire qu’ils descendirent quelque temps après
s et des Grecs d’outre-mer (Florus). 104-114. Principes du droit naturel 104. Elle est digne de nos méditations, cett
onnable, et de la loi qui n’est point animée de l’esprit de la raison naturelle . Cet axiome termine par le fait la grande dispute
utume commande, comme un roi à des sujets qui veulent obéir, le droit naturel qui a été ordonné par la coutume, est né des mœur
société, parce qu’il n’y a chose plus agréable et par conséquent plus naturelle que de suivre les coutumes enseignées par la natu
anger à l’opinion des jurisconsultes romains, selon lesquels le droit naturel a été ordonné par la divine Providence.   105. Le
droit naturel a été ordonné par la divine Providence.   105. Le droit naturel des gens est sorti des mœurs et coutumes des nati
être rapporté, établit que la Providence est la législatrice du droit naturel des gens, parce qu’elle est la reine des affaires
aines. Le même axiome établit la différence qui existe entre le droit naturel des Hébreux, celui des Gentils, et celui des phil
ui n’est point connue naturellement à tous les hommes (comme l’équité naturelle ), mais seulement à un petit nombre d’hommes, qui
tre eux. La certitude est le principe de la jurisprudence inflexible, naturelle aux âges barbares, et dont l’équité civile est la
es lois, le vrai est une lumière certaine dont nous éclaire la raison naturelle . Aussi les jurisconsultes disent-ils souvent veru
verum est, pour æquum est. (Voy. les axiomes 9 et 10.) 114. L’équité naturelle de la jurisprudence humaine dans son plus grand d
t le principe de la jurisprudence humaine, dont la règle est l’équité naturelle , et qui est inséparable de la civilisation. Cette
ositions établissent que la Providence a été la législatrice du droit naturel des gens. Les nations devant vivre pendant une lo
suite de siècles encore incapables de connaître la vérité et l’équité naturelle , la Providence permit qu’en attendant elles s’att
axiomes, que les trois principaux auteurs, qui ont écrit sur le droit naturel des gens, se sont égarés comme de concert dans la
les nations païennes, dès leur commencement, avaient compris l’équité naturelle dans sa perfection idéale, sans réfléchir qu’il f
reçut du vrai Dieu un peuple privilégié. 23. Le principe du droit naturel est le juste dans son unité, autrement dit, l’uni
entiam. Cic. ad Atticum, lib. II (Note du Traducteur). 25. Le droit naturel des gens a, dans Vico, une signification très ent
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
es conditions d’existence sont comprises dans la théorie de sélection naturelle . I. Difficultés de la théorie de descendance mo
itudes entièrement différentes ? Pouvons-nous croire que la sélection naturelle réussisse à produire, d’un côté, des organes de p
tincts peuvent-ils s’acquérir et se modifier au moyen de la sélection naturelle  ? Que dirons-nous de cet instinct merveilleux qui
itions, absence ou rareté des variétés intermédiaires. — La sélection naturelle n’agissant que par la conservation continuelle de
e nous l’avons déjà vu, le procédé d’extinction et celui de sélection naturelle marcheront de pair. Il suit de là que, si nous co
ui remplissent évidemment une place presque identique dans l’économie naturelle de chacune des contrées qu’elles habitent plus pa
pas que l’ancien état de discontinuité des régions dont les barrières naturelles ont aujourd’hui disparu n’ait joué un rôle import
iode donnée, de présenter des variations favorables dont la sélection naturelle puisse se saisir, que des formes plus rares qui e
tement, les variations ne s’effectuent que pas à pas, et la sélection naturelle ne peut rien jusqu’à ce que des variations favora
iations favorables se présentent et qu’il se produise dans l’économie naturelle de la contrée une lacune qui puisse être mieux re
uelque permanence : et c’est assurément ce qu’on observe dans l’ordre naturel . Secondement, beaucoup de régions terrestres ou m
tion ont été exterminées et supplantées par les procédés de sélection naturelle , de sorte qu’on ne peut plus s’attendre à les ren
entes variations, progresser de plus en plus au moyen de la sélection naturelle , et acquérir ainsi successivement de nouveaux ava
roupe, doivent assurément avoir existé ; mais le procédé de sélection naturelle lui-même tend, comme nous l’avons déjà si souvent
meilleure qu’il soit possible de concevoir dans toutes les conditions naturelles possibles. Que le climat et la végétation changen
ras du Galéopithèque puissent successivement s’allonger par sélection naturelle , ce qui le transformerait en Chauve-Souris, du mo
qui peut être le résultat du défaut d’exercice, indiquent les degrés naturels au moyen desquels tous les oiseaux ont acquis leu
upplantées en vertu même du procédé de perfectionnement par sélection naturelle . Bien plus, nous pouvons présumer que les variété
résentent à la fois, on conçoit qu’il puisse être aisé à la sélection naturelle d’adapter, au moyen de quelques modifications de
soient seulement bordés d’une membrane. Ne semble-t-il pas aussi tout naturel que les longs pieds des Échassiers leur aient été
rsqu’on admet le principe de concurrence vitale et celui de sélection naturelle , il faut admettre aussi que chaque espèce vivante
cette espèce modifiée s’emparera de la place occupée dans l’économie naturelle par quelques-uns d’entre eux, lors même que cette
berration sphérique et chromatique, puisse s’être formé par sélection naturelle . Cependant lorsqu’on a dit pour la première fois
tion qu’un œil parfait et compliqué puisse s’être formé par sélection naturelle , tout en confondant notre imagination, peut, avec
s grande qu’à l’égard de tout autre organe, à croire que la sélection naturelle a pu transformer un simple appareil, formé d’un n
ne aussi parfait que l’œil de l’Aigle peut s’être formé par sélection naturelle , bien qu’en pareil cas nous ne connaissions aucun
re jusqu’à des conséquences aussi étonnantes le principe de sélection naturelle . Il semble tout naturel de comparer l’œil à un té
s aussi étonnantes le principe de sélection naturelle. Il semble tout naturel de comparer l’œil à un télescope. Or, nous savons
un pouvoir intelligent, et ce pouvoir intelligent, c’est la sélection naturelle , constamment à l’affût de toute altération accide
ts, la variabilité produira les modifications légères de l’instrument naturel , la génération la multipliera ainsi modifiée pres
tion la multipliera ainsi modifiée presqu’à l’infini, et la sélection naturelle choisira avec une habileté infaillible chaque nou
térieure digérera et l’estomac respirera. En pareil cas, la sélection naturelle peut, si quelque avantage en dérive pour l’indivi
supérieurs. Il ne me semble donc pas extraordinaire que la sélection naturelle ait métamorphosé successivement la vessie natatoi
plétement perdue, doit s’être graduellement transformée par sélection naturelle pour quelque fonction tout à fait distincte100. D
ires, n’aient été graduellement converties en branchies par sélection naturelle . Du reste, cette modification peut avoir résulté
autres à l’atrophie résultant du défaut d’exercice et de la sélection naturelle . Mais si tous les organes électriques des poisson
épendamment l’un de l’autre, la même découverte, de même la sélection naturelle , travaillant pour le bien de chaque être et prena
ue emploi spécial. C’est ce qu’affirme d’ailleurs l’axiome d’histoire naturelle , souvent mal compris ou exagéré : Natura non faci
it un saut de structure à structure ? D’après la théorie de sélection naturelle , il est aisé de comprendre pourquoi elle ne le pe
isé de comprendre pourquoi elle ne le peut pas : puisque la sélection naturelle ne peut agir qu’en profitant de légères variation
ents. VII. Organes peu importants en apparence. — Comme la sélection naturelle agit par la vie et la mort, qu’elle décide de la
enir dans leur structure, serait empêchée ou arrêtée par la sélection naturelle . Sachant donc de quelle importance organique est
rigine à des causes toutes secondaires, indépendantes de la sélection naturelle . Il faut nous rappeler que le climat, la nourritu
actère de haute importance qui pouvait avoir été acquis par sélection naturelle . Au contraire, dans l’état actuel des choses, et
vivant soit toujours suffisamment adapté à sa situation dans l’ordre naturel , il est aussi évident que certains organes n’ont
te des mammifères peuvent avoir été acquises au moyen de la sélection naturelle , dépendante autrefois, comme aujourd’hui, des loi
ement, en raison des lois si complexes de la croissance. La sélection naturelle ne peut absolument causer aucune modification che
avantages que leur offre l’organisation des autres. Mais la sélection naturelle peut produire et produit souvent des organes dire
ait ma théorie, car un tel organe n’aurait pu se former par sélection naturelle . Bien que les naturalistes recourent souvent à ce
’étendre ici sur un tel sujet et sur d’autres analogues. La sélection naturelle ne produira jamais chez un être rien qui lui soit
pèce s’éteint, comme des myriades se sont déjà éteintes. La sélection naturelle ne peut que rendre chaque être organisé aussi par
ons croissantes de plantes et d’animaux venant d’Europe. La sélection naturelle ne saurait produire la perfection absolue ; et, a
membres, elle remplit toutes les conditions requises par la sélection naturelle qui agit surtout pour le bien de l’espèce au moye
ar bonheur plus rarement, de ce même principe inexorable de sélection naturelle . Si, enfin, nous regardons comme admirable l’ingé
es conditions d’existence sont contenues dans la théorie de sélection naturelle . — Nous venons d’examiner dans ce chapitre plusie
res. Ce résultat provient en partie de ce que le procédé de sélection naturelle est toujours très lent et agit seulement sur quel
u’une Chauve-Souris, par exemple, ne peut s’être formée par sélection naturelle d’un animal qui d’abord pouvait seulement se sout
organe aussi parfait que l’œil ait jamais pu se former par sélection naturelle  ; cependant, si nous connaissons une série de deg
onditions de vie changeantes, il acquière graduellement par sélection naturelle le plus haut degré de complication et de perfecti
ans sa structure ne peuvent s’être lentement accumulées par sélection naturelle . Mais nous pouvons admettre comme certain que bea
ce qu’il ne puisse en son état présent avoir été acquis par sélection naturelle , c’est-à-dire par la conservation de variations a
endants terrestres est un exemple frappant de cette loi. La sélection naturelle ne peut modifier une espèce quelconque exclusivem
s possesseurs. Comme en toute contrée déjà bien peuplée, la sélection naturelle agit principalement au moyen de la concurrence qu
perfectionnement organique s’y sera élevé d’autant. Mais la sélection naturelle ne saurait nécessairement produire la perfection
lue ne se trouve en effet nulle part. D’après la théorie de sélection naturelle , nous pouvons aisément comprendre le sens complet
ons aisément comprendre le sens complet de ce vieil axiome d’histoire naturelle  : Natura non facit salturn. À ne considérer que l
re Cuvier, sont de même pleinement comprises dans la loi de sélection naturelle  ; puisque cette loi agit toujours, soit par des a
erminer, sans avoir recours à la concurrence vitale et à la sélection naturelle . (Trad.) 96. Cependant une espèce ou une variét
ns l’économie de la contrée seraient considérables, plus la sélection naturelle de ses variations avantageuses serait puissante e
vertu des deux principes de divergence des caractères et de sélection naturelle , cette faculté a dû devenir spéciale à certaines
es spéciaux de certaines espèces, par la vertu de la loi de sélection naturelle . (Trad.) 104. Il paraîtrait aussi probable que
hénomène de réversion à d’anciens caractères perdus dont la sélection naturelle aurait pris avantage pour les adapter à de nouvel
5 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
es des nôtres. Qu’on juge par l’état où sont aujourd’hui les sciences naturelles de combien notre siecle est déja plus éclairé que
aisonner, qui nous a fait faire tant de découvertes dans les sciences naturelles , est une source féconde en nouvelles lumieres. El
vieux préjugez, ainsi qu’elles les ont fait disparoître des sciences naturelles . Ces lumieres se communiqueront encore aux differ
hommes des temps passez, par l’état où sont aujourd’hui les sciences naturelles , et par l’état où elles étoient de leur temps. Il
es étoient de leur temps. Il est vrai, repondrai-je, que les sciences naturelles dont on ne sçauroit faire un trop grand cas, et d
r ainsi dire, regenerez. L’unique cause de la perfection des sciences naturelles , ou, pour parler avec précision, l’unique cause q
tiquité, comme il est constant que nos sçavans dans les connoissances naturelles surpassent les physiciens de l’antiquité ? Nous d
t l’avantage que nous pouvons avoir sur les anciens dans les sciences naturelles . Il a mis en évidence plusieurs faits que les an
vienne après un autre pour raisonner mieux que lui dans les sciences naturelles , à moins qu’il ne soit arrivé dans la societé un
l’expérience soit par la revelation, c’est-à-dire, dans les sciences naturelles et dans les differentes parties de la théologie.
uvelles découvertes à des philosophes qui soient parvenus aux veritez naturelles les plus importantes par des recherches méthodiqu
auteurs, mais qui ont beaucoup contribué à perfectionner les sciences naturelles . Secondement, je puis alléguer des preuves posit
iorité qu’il peut avoir sur les siecles antérieurs, dans les sciences naturelles . Ces quatre découvertes, sçavoir, la connoissance
, la médecine, l’histoire des animaux, en un mot, toutes les sciences naturelles . Les grecs et les romains nous ont-ils donné lieu
’importance de celle dont nous parlons. Les sources des connoissances naturelles cachées aux anciens, se sont ouvertes avant le te
onneur de cette invention, qui seule a plus perfectionné les sciences naturelles que toutes les spéculations des philosophes, et c
té faites les observations qui ont enrichi l’astronomie et l’histoire naturelle , et qui ont rendu ces sciences supérieures aujour
rniere des découvertes qui ont tant contribué à enrichir les sciences naturelles , est celle de la pesanteur de l’air. Cette découv
ens d’exposer, que les connoissances que nous avons dans les sciences naturelles , et que les anciens n’avoient pas, que la verité
encontré dans la maturité des temps, et quand le progrès des sciences naturelles étoit le plus rapide. Les lumieres resultantes de
mettent toujours une grande difference entre la certitude des veritez naturelles , connuës par la voïe des sens, et la certitude de
, l’opinion qu’ils ont prise par choix ou par hazard, et les sciences naturelles ne font presque aucun progrès. Mais dès que ces v
s, et même dans les questions de philosophie, où par une foiblesse si naturelle à l’homme qu’on y tombe encore tous les jours, il
la leur, parce que nous sommes plus sçavans qu’eux dans les sciences naturelles , c’est inferer que nous avons plus d’esprit qu’eu
laçant les bornes que nous marquons à leurs progrès dans les sciences naturelles , où nous les plaçons. Les critiques n’intentent s
jamais sçûës, ou qui les a parfaitement oubliées ? Après le caractere naturel de l’esprit, c’est l’expérience, c’est l’étenduë 
ent en toutes choses. On peut appliquer à l’état présent des sciences naturelles l’emblême du temps qui découvre toujours, mais pe
6 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
r dans Ce Cours sur toutes les branches principales de la philosophie naturelle , il faut déterminer maintenant le plan que nous d
asser, et être déterminée par les affinités réelles et l’enchaînement naturel qu’ils présentent, de telle sorte que cette class
e, à les modifier à notre avantage les uns par les autres. Nos moyens naturels et directs pour agir sur les corps qui nous entou
une grande action, c’est seulement parce que la connaissance des lois naturelles nous permet d’introduire, parmi les circonstances
s qu’un phénomène nous semble s’accomplir contradictoirement aux lois naturelles qui nous sont familières. Ce besoin de disposer l
trielles dont elles sont susceptibles. Telle est du moins la tendance naturelle des choses, quoiqu’il y ait encore à cet égard be
s et d’en faire apprécier l’importance, à mesure que le développement naturel de ce cours les présentera. Mais il est clair que
par rapport à tous les ordres de phénomènes, deux genres de sciences naturelles  : les unes abstraites, générales, ont pour objet
s, descriptives, et qu’on désigne quelquefois sous le nom de sciences naturelles proprement dites, consistent dans l’application d
nt, par conséquent, faire partie d’un travail que son extrême étendue naturelle nous oblige à réduire au moindre développement po
aités scientifiques, en comparant la physique dogmatique à l’histoire naturelle proprement dite. Quelques exemples suffiront d’ai
nction fondamentale entre les deux grandes sections de la philosophie naturelle , c’est que non seulement chaque section de la phy
des sciences fondamentales. Il en est de même de chacune des sciences naturelles proprement dites. C’est précisément pour ce motif
par suite, les savants particulièrement livres à l’étude des sciences naturelles proprement dites auront reconnu la nécessité de f
eçon. (1) Il faut, avant tout, commencer par reconnaître que, quelque naturelle que puisse être une telle classification, elle re
que, c’est de disposer les sciences dans l’ordre de leur enchaînement naturel , en suivant leur dépendance mutuelle ; de telle s
un système général, pour être présentés suivant un ordre logique plus naturel , n’est applicable qu’à une science déjà parvenue
la doit être, pour principe de classification, l’enchaînement logique naturel des diverses sciences, le point de départ de l’es
question, rappelons-nous d’abord que, pour obtenir une classification naturelle et positive des sciences fondamentales, c’est dan
ir qu’il est possible de les classer en un petit nombre de catégories naturelles disposées d’une telle manière, que l’étude ration
culiers ou les plus compliqués, si l’on veut concevoir la philosophie naturelle d’une manière vraiment méthodique ; car cet ordre
précédentes. Une première contemplation de l’ensemble des phénomènes naturels nous porte à les diviser d’abord, conformément au
rendre à cet égard par suite des progrès ultérieurs de la philosophie naturelle , la classification que nous établissons n’en saur
la même règle, chacune de ces deux grandes moitiés de la philosophie naturelle . Pour la physique inorganique, nous voyons d’abor
us, c’est évidemment par leur étude que doit commencer la philosophie naturelle , puisque les lois auxquelles ils sont assujettis
les savants livrés à l’étude des diverses branches de la philosophie naturelle . C’est une condition ordinairement fort négligée
rement conforme à l’ordre effectif du développement de la philosophie naturelle . C’est ce que vérifie tout ce qu’on sait de l’his
intellectuel, si les diverses branches principales de la philosophie naturelle ne sont pas étudiées dans l’ordre convenable. N’o
ourrait être obtenue d’aucune autre manière. En effet, les phénomènes naturels ayant été classés de telle sorte, que ceux qui so
application à toutes les diverses classes principales des phénomènes naturels . Une seule science ne suffirait point pour attein
on. Que peut produire de rationnel, à moins d’une extrême supériorité naturelle , un esprit qui s’occupe de prime abord de l’étude
onnelle, et en partant du véritable point de départ de la philosophie naturelle . On conçoit combien il importe de réformer un pla
e mathématique, moins comme une partie constituante de la philosophie naturelle proprement dite, que comme étant, depuis Descarte
prit humain puisse employer dans la recherche des lois des phénomènes naturels . Pour présenter à cet égard une conception parfai
traite, et devient à son tour la base directe de toute la philosophie naturelle , en considérant, autant que possible, tous les ph
n’étant autre chose qu’une immense extension admirable de la logique naturelle à un certain ordre de déductions. La géométrie et
e doivent, au contraire, être envisagées comme de véritables sciences naturelles , fondées, ainsi que toutes les autres, sur l’obse
ciences fondamentales, est seule logiquement conforme à la hiérarchie naturelle et invariable des phénomènes. Je n’ai pas besoin
7 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »
rit un livre du Devoir sans sanction et un autre livre de la Religion naturelle , qui n’est qu’un catéchisme à l’usage de ceux qui
à d’un mot tout le livre de M. Jules Simon, qu’il appelle La Religion naturelle , et qui pourrait très bien, sans jeu de mots, dis
icité, il est certain que le devoir est la conséquence de la Religion naturelle , au moins dans la tête de l’auteur ! D’ailleurs,
és. « Si je pouvais, nous dit M. Simon dans la préface de sa Religion naturelle , avec ce ton plus doux qui n’appartient qu’à lui,
t le monde le sera. Pourquoi donc pas ?… Le seul dogme de la Religion naturelle de M. Simon est l’incompréhensibilité de Dieu. Co
mment de rien : mais voilà pourquoi, ajoute-t-il, il y a une religion naturelle . » Moi, je dirais plutôt : Voilà pourquoi il doit
ent, eh bien ! tout n’est pas perdu ! Il y a le Dieu de la conscience naturelle que chacun porte avec soi et en soi, comme le sau
dentiste que le succès a donné à M. Simon ! La notion de la religion naturelle , antiphilosophique et antithéologique, comme l’en
r la mienne) pour vouloir seulement discuter cette notion de religion naturelle que M. Simon oppose d’un côté à toute religion po
mais qui remercie, on ne sait trop pourquoi, telle est cette religion naturelle , mêlée d’un stoïcisme incertain qui voudrait bien
, s’il avait pu les deviner ! Mais ce n’est pas l’idée d’une religion naturelle inventée pour envoyer se promener toutes les autr
et malgré la simplicité, chère aux esprits vulgaires, de sa religion naturelle dont il nous donne les preuves humaines, psycholo
christianisme a trouvée, et qu’une doctrine humaine, philosophique ou naturelle , ne peut remplacer ! Mais qu’importe du reste ? l
prêche, M. Jules Simon place des Devoirs, des Libertés, des Religions naturelles , comme les missionnaires protestants placent des
dont on puisse, dans son système, louer M. Simon. 6. La Religion naturelle . — Le Devoir, par M. Jules Simon.
8 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
usion I. Récapitulation des difficultés de la théorie de sélection naturelle . — II. Récapitulation des faits généraux et parti
à l’immutabilité des espèces. — IV. Jusqu’où la théorie de sélection naturelle peut s’étendre. — V. Effets de son adoption dans
eut s’étendre. — V. Effets de son adoption dans l’étude de l’histoire naturelle . — VI. Dernières remarques. I. Récapitulation d
rques. I. Récapitulation des difficultés de la théorie de sélection naturelle . — Comme ce volume tout entier n’est qu’une longu
sent être opposées à la théorie de descendance modifiée par sélection naturelle . Je me suis appliqué même à leur donner toute leu
angements graduels. Il faut bien admettre que la théorie de sélection naturelle présente quelque cas d’une difficulté toute spéci
st en quelque chose amoindrie. Comme, d’après la théorie de sélection naturelle , un nombre infini de formes intermédiaires doiven
ites par l’homme aient, dans une large mesure, le caractère d’espèces naturelles , il n’en faut pas d’autres preuves que les inextr
’existence, est un agent tout-puissant et toujours actif de sélection naturelle . La concurrence vitale est une conséquence nécess
l’état de nature, que c’eût été un fait sans valeur, si la sélection naturelle n’avait agi. On a souvent affirmé, quoique cette
mplexes de la vie. Même sans aller plus loin, la théorie de sélection naturelle me semble donc en elle-même probable. J’ai déjà r
astes et nombreuses dans l’économie de la nature, la loi de sélection naturelle a une tendance constante à conserver les descenda
ement inexplicable d’après la théorie de création. Comme la sélection naturelle agit seulement en accumulant des variations favor
ue espèce s’efforce constamment de croître en nombre, si la sélection naturelle est lentement prête à agir pour adapter ses desce
être étranges et même ils auraient pu être prévus. Comme la sélection naturelle agit au moyen de la concurrence, elle n’adapte l’
s. La merveille est, au contraire, d’après la théorie de la sélection naturelle , que de semblables exemples d’une convenance impa
conséquemment de grande importance pour cette espèce, ainsi qu’il est naturel de l’inférer, est éminemment susceptible de varia
en pareil cas elle sera devenue permanente par suite d’une sélection naturelle longtemps continuée. Si nous considérons les inst
les instincts, si merveilleux qu’ils soient, la théorie de sélection naturelle de modifications successives, légères et avantage
que. Si les instincts s’acquièrent lentement en vertu de la sélection naturelle , il n’est point surprenant qu’il y en ait quelque
organique, est une suite presque inévitable du principe de sélection naturelle  ; car les formes anciennes doivent être supplanté
tent inexpliqués dans la théorie de création. La théorie de sélection naturelle , avec ses conséquences, les extinctions d’espèces
ous les êtres organisés, présents et passés, en un seul grand système naturel , formé de groupes subordonnés à d’autres groupes,
nisés sont dues à l’hérédité ou à la communauté d’origine. Le système naturel est un arbre généalogique dont il nous faut décou
es parfaites. Le défaut d’exercice, quelquefois aidé par la sélection naturelle , tend souvent à réduire les proportions d’un orga
que la langue, les lèvres ou le palais se sont adaptés par sélection naturelle à brouter plus commodément sans leur aide ; tandi
ns, les espèces se sont modifiées par la conservation ou la sélection naturelle de nombreuses variations successives, légères, ma
ne fausse théorie puisse expliquer, comme le fait la loi de sélection naturelle , les diverses grandes séries de faits dont j’ai p
a été attaquée par Leibniz lui-même « comme subversive de la religion naturelle , et par conséquent de la religion révélée. » Un t
quand on a seulement répété un fait ! Celui qui a quelque disposition naturelle à attacher plus de poids à des difficultés inexpl
ence végétale équivoque. » Ainsi, en partant du principe de sélection naturelle , avec divergence de caractères, il ne semble pas
être unique173. V. Effets de son adoption dans l’étude de l’histoire naturelle . — Lorsque les vues que j’expose en cet ouvrage e
ment prévoir qu’il s’accomplira une révolution importante en histoire naturelle . Les systématistes pourront poursuivre leur trava
able du terme d’espèce. Une autre branche plus générale de l’histoire naturelle croîtra d’autant en intérêt. Les expressions d’af
uivre les traces des nombreuses lignes divergentes de nos généalogies naturelles , un héritage longtemps conservé de caractères de
pter sur un avenir d’une incalculable longueur. Et comme la sélection naturelle agit seulement pour le bien de chaque, individu,
étrique, qui a pour conséquence la concurrence vitale et la sélection naturelle , d’où suivent la divergence des caractères et l’e
et l’extinction des formes inférieures. C’est ainsi que de la guerre naturelle , de la famine et de la mort résulte directement l
e. Mais les premiers effets de la concurrence vitale, de la sélection naturelle et de la divergence des caractères qui en a été l
i s’ensuit, n’existant pas ; mais aussi il n’y aurait eu ni sélection naturelle ni hérédité pour empêcher toutes les déviations p
9 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
seizième siècle. — § VI. En quoi Descartes est plus original et plus naturel qu’aucun des écrivains qui l’ont précédé. — § VII
conduite de l’esprit et de la vie ; d’autre part, un langage exact et naturel , approprié à ces vérités. Il n’y a pas d’indicati
vérités, d’où sortît un enseignement pratique ; un langage approprié, naturel , où les mots ne fussent que les signes nécessaire
glorieux de Descartes, couronne l’édifice reconstruit de la religion naturelle . Ces vérités, exposées avec un ordre et un enchaî
écrivains du dix-septième siècle ne font pas autre chose. C’est leur naturel et leur habitude. Au lieu des personnes capricieu
prend de se mettre en paix là-dessus. Il veut connaître par la raison naturelle son existence, celle de Dieu, celle du monde exté
ux pour le vrai. § VI. En quoi Descartes est plus original et plus naturel qu’aucun de ceux qui l’ont précédé, et le premier
se fiant, pour ne pas tomber dans l’excès, à une certaine modération naturelle . Je suis loin de ne pas trouver cette originalité
plus original que les écrivains du seizième siècle, il est aussi plus naturel . Qu’est-ce que le naturel dans les écrits ? Il y
vains du seizième siècle, il est aussi plus naturel. Qu’est-ce que le naturel dans les écrits ? Il y a à cet égard des vérités
égard des vérités d’instinct ; il faut s’y fier. Que signifie le mot naturel , si ce n’est conforme à la nature ? Et qu’entend-
ue dans tous les hommes, c’est-à-dire la raison ? Les idées sont donc naturelles lorsqu’elles sont conformes à la raison ; et comm
la raison que la vérité, plus les idées sont vraies, plus elles sont naturelles . Ne quittons pas les vérités d’instinct. Qu’est-c
s pas les vérités d’instinct. Qu’est-ce qu’on entend par une personne naturelle , sinon une personne dont tous les mouvements sont
aire toutes ces choses si excellentes : voilà le charme des personnes naturelles  ; c’est l’impression même qui résulte de ce que t
mouvements, à tous ses instincts ; c’est suivre la raison. Pour être naturel , il faut se rendre libre de toutes les impression
fait preuve de raison. De quel homme, au contraire, dit-on qu’il est naturel , sinon de celui qui ne suit l’opinion commune que
ue de l’imiter. Il est remarquable que nous ne séparons pas l’idée du naturel de l’idée de raison ; car qui en a jamais vu donn
la louange à une personne commune ou à une personne extravagante ? Le naturel dans les écrits n’est pas d’une autre sorte que l
gante ? Le naturel dans les écrits n’est pas d’une autre sorte que le naturel dans la vie humaine. Ecrire naturellement c’est é
Pascal dit de la lecture des bons auteurs : « Quand on lit des écrits naturels , on est tout étonné et ravi ; car on s’attendait
ul mieux qu’à Descartes ne s’applique l’idée que nous nous faisons du naturel . Quel homme s’est rendu plus libre des opinions e
péculations, dans lesquelles on n’est pas surpris de trouver le grand naturel de la raison, puisque c’est la raison elle-même q
qu’il est impossible qu’elles soient autrement. Qu’est-ce donc que le naturel par excellence, si ce n’est tout cela ? Plus l’in
irectement, et qui nous persuade. Le seizième siècle n’a jamais eu ce naturel . Est-ce dans Montaigne qu’on en trouverait un exe
u’on en trouverait un exemple ? Mais à qui s’applique moins l’idée du naturel par excellence qu’à Montaigne, à cet homme occupé
r trop d’attention donnée au détail ? Il y a là pourtant une sorte de naturel , c’est celui d’une personne dont la raison ne règ
s une mesure qui n’incommode personne. Montaigne est tout plein de ce naturel  ; il a plus rarement celui qui vient de la raison
ns l’esprit de ses lecteurs. Je n’admire pourtant pas médiocrement le naturel de Montaigne. Il a une perfection qui lui est pro
a servante, et qu’où elle fait défaut, le patois peut y suppléer ! Le naturel de Descartes a des effets tout contraires. Outre
ar la bonne voie, il rend l’imitation impossible. On n’a pas ce grand naturel à demi, ni par imitation ; on l’a tout entier, et
nrent immédiatement après lui, quoique les plus originaux et les plus naturels de notre littérature, sont presque tous cartésien
cussion métaphysique, n’auraient-ils pas aidé Molière à connaître son naturel  ? C’est Descartes que je sens dans une des plus é
hommes du dix-septième siècle ont appris de Descartes à connaître le naturel de leur pays, ce naturel qui fait de l’esprit fra
iècle ont appris de Descartes à connaître le naturel de leur pays, ce naturel qui fait de l’esprit français l’image la plus par
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
lassification : Groupes subordonnés à d’autres groupes. — II. Système naturel . — III. Les règles et les difficultés de classifi
utant de stations différentes qu’il leur est possible dans l’économie naturelle . Cette conclusion s’appuie sur la grande diversit
tous compris dans une même classe. Ce fait, si important en histoire naturelle , du classement de tous les êtres organisés en gro
nt aucune autre explication n’a été donnée jusqu’ici168. II. Système naturel . — Les naturalistes s’efforcent de disposer les e
s et familles de chaque classe d’après ce qu’ils appellent le système naturel . Mais que signifie ce terme ? Quelques auteurs le
de naturalistes entendent quelque chose de plus par ce mot de système naturel  ; ils y voient une révélation du plan créateur. À
e genre donne les caractères. » Je crois, en effet, que notre système naturel de groupement des êtres organisés suppose autre c
ment, comme il arrive, je crois, non pas seulement chez cette famille naturelle , mais chez presque toutes. » Dans un autre ouvrag
de caractères divers est surtout de la plus haute valeur en histoire naturelle . Il s’ensuit, comme on l’a souvent remarqué, qu’u
à moins que je ne me trompe étrangement, en admettant que le système naturel a pour fondement le principe de descendance modif
rt à d’autres groupes, doit être exactement généalogique, afin d’être naturel  ; mais j’admets aussi qu’entre les différentes br
renté mutuelle, en ce cas leur place légitime dans une classification naturelle sera plus ou moins difficile à reconnaître, comme
jusqu’à certain point de ses traits caractéristiques. Cet arrangement naturel est indiqué, autant que possible, sur la figure,
re, il eût été encore moins possible de les disposer selon le système naturel  ; car il est de toute impossibilité de représente
ture parmi les êtres d’un même groupe. À mon point de vue, le système naturel est donc ramifié comme un arbre généalogique ; ma
n généalogique. À cette condition seulement, il serait rigoureusement naturel , parce qu’il relierait ensemble toutes les langue
t insisté sur la nécessité de classer les variétés d’après un système naturel , et non pas d’après un système artificiel. Ainsi,
pense que les espèces copistes ont acquis lentement et par sélection naturelle leur parure actuelle, qui a pour effet de les fai
ntre les nombreux membres éteints ou vivants d’une même grande classe naturelle . VIII. Les extinctions d’espèces séparent et dét
tés vivantes, néanmoins une classification ou du moins un arrangement naturel serait possible. C’est ce dont nous trouverons la
i de leurs ancêtres plus anciens et inconnus. Néanmoins l’arrangement naturel que représente la figure n’en serait pas moins ju
s ces types appartiennent. Finalement, nous avons vu que la sélection naturelle , qui résulte de la concurrence vitale, et qui imp
nnexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de Système naturel . En partant de cette idée que le système naturel,
us le nom de Système naturel. En partant de cette idée que le système naturel , autant qu’il a été possible de le reconstruire,
e la Morphologie. C’est la branche la plus intéressante de l’histoire naturelle , et l’on pourrait dire que c’en est l’âme. N’est-
l’explication se présente d’elle-même dans la théorie de la sélection naturelle de modifications légères et successives, chaque m
issent, nous pouvons concevoir du premier coup la signification toute naturelle de la structure homologue des membres chez tous l
ces organes étant probablement d’une forme très simple ; la sélection naturelle suffit ensuite à rendre compte de la diversité in
ique adaptés à des fonctions si différentes ? La théorie de sélection naturelle nous permet de répondre à toutes ces questions. C
bre et en structure ; conséquemment, il est probable que la sélection naturelle , pendant le cours longtemps continué de ces modif
re des Tortues ne se retrouvent pas esquissées avec leurs proportions naturelles , aussitôt que les organes de l’embryon commencent
t dont les diverses espèces actuelles se sont modifiées par sélection naturelle , d’après leurs habitudes différentes. Il résulter
spondant, que les petits ou les larves peuvent devenir, par sélection naturelle , aussi différents des adultes qu’on peut l’imagin
nnexion caché que les naturalistes ont cherché sous le nom de système naturel . À ce point de vue, nous pouvons comprendre pourq
le cèdent en importance à aucun autre ordre de phénomènes en histoire naturelle , me semblent donc s’expliquer aisément d’après ce
que. On peut en ce cas l’appeler un organe naissant ; et la sélection naturelle pourra plus tard lui donner son développement com
at actuel des choses, ils ne peuvent être le résultat de la sélection naturelle , qui n’agit jamais que par la conservation de mod
és ou rudimentaires. On lit généralement dans les ouvrages d’histoire naturelle que les organes rudimentaires ont été créés « en
sur de petites îles exposées au vent ; et en pareil cas la sélection naturelle doit tendre lentement à résorber l’organe, jusqu’
s’effectuer par des degrés insensibles est du ressort de la sélection naturelle  ; de sorte qu’un organe, devenu inutile ou nuisib
able, car ces variations ne sauraient être empêchées par la sélection naturelle . À quelque période de la vie qu’un organe tende à
re héréditairement, on peut comprendre, toute classification vraiment naturelle étant généalogique, comment il se fait que les sy
es considèrent comme alliées, et de leurs modifications par sélection naturelle , qui résultent des extinctions d’espèces et de la
tre les divers êtres organisés, on comprendra aisément que le système naturel qu’on essaye de reconstruire n’est que l’arbre gé
organes s’atrophient, soit par défaut d’exercice, soit par sélection naturelle , ce ne peut être en général qu’à une période de l
concevoir, en partant de ce point de vue qu’une classification n’est naturelle qu’autant qu’elle est généalogique. Finalement, l
dites artificielles, et de l’ordre sériaire les classifications dites naturelles . En effet, on comprend que dans l’ordre logique l
u’elle a successivement revêtues, on conçoit que lorsque la sélection naturelle accumule des variations provenant de réversions à
, originairement court, se serait allongé peu à peu par une sélection naturelle ou systématique de variations en ce sens, si quel
11 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »
pas d’égale, était en lui chose si mystérieusement et si spontanément naturelle qu’il est impossible de l’expliquer, et que lui-m
qui les dit comme il les éprouve. C’est, à son début dans la vie, le naturel en action de cet homme qui est bien plus que natu
dans la vie, le naturel en action de cet homme qui est bien plus que naturel , qui est tout nature, qui ne cessera jamais de l’
et qui, quand un jour il deviendra sublime, sera, sans cesser d’être naturel , idéal. Le naturel dans l’Idéal, oui ! voilà Lama
our il deviendra sublime, sera, sans cesser d’être naturel, idéal. Le naturel dans l’Idéal, oui ! voilà Lamartine. Ou pour mieu
à Lamartine. Ou pour mieux et plus exactement parler, l’Idéal dans le naturel . Sa nature était l’idéal même. Il était une équat
s pieds de devant comme ils y mettent leurs pieds de derrière, que le naturel divin de Lamartine n’était pas du naturel. Et, au
s pieds de derrière, que le naturel divin de Lamartine n’était pas du naturel . Et, au fait, ce n’était pas du naturel à eux ! C
n de Lamartine n’était pas du naturel. Et, au fait, ce n’était pas du naturel à eux ! C’était le naturel d’un être qui n’en éta
du naturel. Et, au fait, ce n’était pas du naturel à eux ! C’était le naturel d’un être qui n’en était pas moins réel parce qu’
le naturel d’un être qui n’en était pas moins réel parce qu’il était naturel et divin… On lui reprochait sa manière de voir et
st vanté d’être le républicanisme littéraire, n’acceptera pas plus le naturel de Lamartine que son idéal, ces deux choses qui f
uble présence de l’idéalité qu’on admire et qui plane toujours sur le naturel qu’on adore ! Les détails de ce temps de jeunesse
12 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
ditaires. — V. Instincts domestiques et leur origine. — VI. Instincts naturels du Coucou, de l’Autruche et des Abeilles parasite
écessairement simultanés. — X. Difficultés de la théorie de sélection naturelle par rapport aux instincts : insectes neutres ou s
ce soit, dès lors je ne vois aucune difficulté à ce que la sélection naturelle conserve et accumule continuellement toute variat
abitude seule a des effets beaucoup moins importants que la sélection naturelle des variations accidentelles de l’instinct : c’es
incts. Aucun instinct complexe ne saurait se développer par sélection naturelle , sans une lente et graduelle accumulation de vari
incts, soit l’autre, peut se perpétuer exclusivement par la sélection naturelle  : or cette diversité d’instincts chez la même esp
i ici. IV. Instincts variables et héréditaires. — Comme la sélection naturelle ne peut agir sur les instincts à l’état de nature
lles circonstances données, pourraient donner naissance par sélection naturelle à des instincts entièrement différents de ceux de
’on peut les appeler, sont généralement moins fixes que les instincts naturels  ; mais aussi ils ont été soumis à une sélection m
upposer, c’est qu’un Pigeon quelconque, ayant montré des dispositions naturelles à prendre cette étrange habitude, et ayant légué
en à tomber d’arrêt, si quelques Chiens n’avaient montré une tendance naturelle à le faire ; or l’on sait qu’une pareille tendanc
gue habitude et à une longue réclusion héréditaires111. Les instincts naturels se perdent à l’état domestique. Nous avons un rem
espèces d’animaux familiers ont perdu quelques-uns de leurs instincts naturels , mais ont acquis en revanche de nouveaux instinct
que l’habitude et la sélection ont agi concurremment. VI. Instincts naturels du Coucou, de l’Autruche et des Abeilles parasite
nct, d’abord accidentel, devienne habituel et permanent par sélection naturelle , s’il profite en quelque chose à l’espèce parasit
urrait en être devenue plus forte ou s’être transformée par sélection naturelle , de manière à avoir pour but principal d’élever d
ces de leurs esclaves que la variété suisse de même nom, la sélection naturelle peut avoir suffi à l’accroître et à le modifier,
aisé que l’Abeille domestique ait acquis successivement par sélection naturelle son inimitable talent d’architecte114. La vérité
terait aucun avantage pour l’insecte constructeur. Comme la sélection naturelle n’agit que par l’accumulation de variations légèr
eu aussi parfait que celui de l’Abeille domestique. Mais la sélection naturelle ne saurait dépasser ce degré de perfection archit
brables, mais légères, d’instincts plus imparfaits, dont la sélection naturelle aurait pris avantage pour amener, par de lents pr
prisme hexagone ou les rhombes de sa base119. Le procédé de sélection naturelle ayant eu pour fin d’économiser autant de cire que
redoublés jusqu’à ce qu’elle ait mis l’amande à nu. Or, la sélection naturelle ne pourrait-elle conserver chaque légère variatio
nous supposons que son bec se serait modifié lentement par sélection naturelle , postérieurement à de lents changements d’habitud
comme son congénère océanien. Est-il donc impossible que la sélection naturelle des Martinets qui sécrétaient de la salive de plu
ne savons absolument rien. X. Difficultés de la théorie de sélection naturelle par rapport aux instincts. — Insectes neutres et
iles. — Sans nul doute, on pourrait opposer à la théorie de sélection naturelle beaucoup d’instincts dont il est très difficile d
, qu’on peut à peine comprendre qu’ils aient été acquis par sélection naturelle . On retrouve des instincts presque identiques che
se reproduire, je ne vois aucune impossibilité à ce que la sélection naturelle fût parvenue à établir un tel état de choses. Je
er tous ses caractères comme ayant été lentement acquis par sélection naturelle , c’est-à-dire à l’aide de modifications individue
comment on peut accorder un pareil fait avec la théorie de sélection naturelle . Mais rappelons-nous d’abord que nous connaissons
ications corrélatives de structure se soient accumulées par sélection naturelle . Cette difficulté, qui paraît au premier abord in
usera d’avoir une foi excessive en la valeur du principe de sélection naturelle  ; mais je me refuse à admettre qu’aucun de ces fa
que je le crois très possible, en vertu du seul principe de sélection naturelle , nous pouvons admettre en toute sûreté, par analo
ées. Appuyé sur ces faits, je crois pouvoir admettre que la sélection naturelle , en agissant sur les parents féconds, peut arrive
es à la communauté, se sont de plus en plus multipliées par sélection naturelle des parents qui les procréaient, jusqu’à ce que t
gré toute ma confiance dans la haute valeur de la loi de la sélection naturelle , je n’aurais jamais supposé qu’elle pût avoir des
iculté à ce que, sous des conditions de vie changeantes, la sélection naturelle accumule de légères modifications, en quelque dir
à son profit toutes les fois qu’il le peut ; que l’axiome d’histoire naturelle  : Natura non facit saltum s’applique aussi parfai
s’accorde pour prouver la valeur et la vérité de la loi de sélection naturelle . Quelques autres phénomènes concernant les instin
nne une vie moyenne moins élevée, et les soumet ainsi à une sélection naturelle plus rigoureuse. Au contraire, les peuples plus a
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
es gestes significatifs sont de deux especes. Les uns sont des gestes naturels , et les autres sont des gestes artificiels. Les g
estes naturels, et les autres sont des gestes artificiels. Les gestes naturels sont ceux dont on accompagne naturellement son di
ais dont nous ne voïons pas les gestes. Mais il est rare que le geste naturel signifie quelque chose distinctement quand on le
ve même qu’en deux cas. En premier lieu, cela arrive lorsque le geste naturel signifie une affection, comme un mal de tête ou d
une affection, comme un mal de tête ou de l’impatience. Mais le geste naturel ne suffit pas même alors pour donner à connoître
noître les circonstances de cette affection. En second lieu, le geste naturel signifie quelque chose sans le secours de la paro
e pareille circonstance, ce que notre geste signifie. Mais ces gestes naturels n’ont encore qu’une signification toujours imparf
la logique divise tous les signes en deux genres, qui sont les signes naturels et les signes d’institution. La fumée, dit-elle,
aturels et les signes d’institution. La fumée, dit-elle, est le signe naturel du feu, mais la couronne n’est qu’un signe d’inst
ion de la roïauté. Ainsi l’homme qui se bat la poitrine fait un geste naturel qui marque un saisissement. Celui qui décrit en g
nt tous les moïens imaginables de se faire entendre à l’aide du geste naturel , mais qu’ils montroient encore comment on pouvoit
rions aimoient mieux se servir des gestes d’institution que de gestes naturels , parce que les gestes d’institution leur paroisso
ît davantage dans le jeu des comediens, ce sont les gestes simples et naturels . Les comédiens déplaisent, ajoute-t-il, lorsqu’il
14 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ont considérées les diverses branches fondamentales de la philosophie naturelle , indiquées par le programme sommaire que je vous
u aucun moyen de sortir, s’il ne se fût heureusement ouvert une issue naturelle par le développement spontané des conceptions thé
même, à opérer graduellement la transition. Telle est la destination naturelle des conceptions métaphysiques : elles n’ont pas d
considérations franchement surnaturelles aux considérations purement naturelles , du régime théologique au régime positif. IV.
itive est de regarder tous les phénomènes comme assujettis à des lois naturelles invariables, dont la découverte précise et la réd
e l’école d’Alexandrie, et ensuite depuis l’introduction des sciences naturelles dans l’Europe occidentale par les Arabes. Cependa
itive. En effet, dans les quatre catégories principales de phénomènes naturels énumérées tout à l’heure, les phénomènes astronom
ême degré de perfection qu’aux branches antérieures de la philosophie naturelle , ce qui serait évidemment chimérique, puisque cel
endra capable de se substituer entièrement, avec toute sa supériorité naturelle , à la philosophie théologique et à la philosophie
ation de la physique sociale complétant enfin le système des sciences naturelles , il devient possible et même nécessaire de résume
cours spéciaux sur chacune des branches principales de la philosophie naturelle . Sans parler de la durée matérielle d’une entrepr
rfection de nos travaux entre les diverses branches de la philosophie naturelle , sont finalement artificielles. N’oublions Pas qu
à la culture spéciale d’aucune branche particulière de la philosophie naturelle , s’occupe uniquement, en considérant les diverses
euille aujourd’hui étudier les principales branches de la philosophie naturelle , afin de se former un système général d’idées pos
de conceptions positives sur toutes les grandes classes de phénomènes naturels . C’est un tel ensemble qui doit devenir désormais
nstituer l’esprit général de nos descendants. Pour que la philosophie naturelle puisse achever la régénération, déjà si préparée,
uants, que je signalerai soigneusement, à mesure que le développement naturel de ce cours nous les présentera. J’en pourrais ci
ement, d’une manière quelconque, cette grande question de philosophie naturelle . Je crois convenable d’indiquer encore ici un sec
fonction que doit remplir dans le perfectionnement de chaque, science naturelle en particulier la philosophie positive, immédiate
naissances acquises, relativement aux différents ordres de phénomènes naturels , il était loin de ma pensée de vouloir procéder à
e ne pourrait être, suivant moi, qu’en rattachant tous les phénomènes naturels à la loi positive la plus générale que nous conna
maintenir, comme artificielle, la division aujourd’hui établie comme naturelle entre l’astronomie et la chimie. Aussi Laplace n’
e le but de ce cours n’est nullement de présenter tous les phénomènes naturels comme étant au fond identiques, sauf la variété d
es lois générales nécessaires à l’explication positive des phénomènes naturels , ce qui est, en effet, le but philosophique de la
l je considérerai les diverses branches principales de la philosophie naturelle , je compléterai, dans la leçon prochaine, ces pro
ue qu’il convient d’établir entre les diverses classes des phénomènes naturels , et par conséquent entre les sciences positives c
15 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
raîtront aussi choquants que le sens historique se trouvera facile et naturel . § II. Corollaires relatifs aux principaux asp
démontrent la même vérité par des raisonnements, dans leur théologie naturelle . 2. Un autre aspect principal de la science nouve
leurs habitudes. — Le troisième genre de propriété fut celle de droit naturel . Les premiers hommes qui abandonnaient la vie vag
ur des choses humaines. 6. Le sixième aspect est un système du droit naturel des gens. C’était avec le commencement des peuple
r principe la Providence divine, et qu’ils ont voulu traiter du droit naturel des gens, et non point du droit naturel des philo
ls ont voulu traiter du droit naturel des gens, et non point du droit naturel des philosophes, et des théologiens moralistes. —
Gentils ; sans observer que les Hébreux ayant perdu de vue leur droit naturel dans la servitude d’Égypte, il fallut que Dieu lu
t peut-il prouver que les Hébreux ont transmis aux Gentils leur droit naturel , contre l’aveu magnanime de Josèphe, contre la ré
découvrir les sources de tout ce qui a rapport à l’économie du droit naturel des gens, ni celles des religions, des langues et
De là deux erreurs capitales. « 1. D’abord ils croient que leur droit naturel , fondé sur les théories des philosophes, des théo
. Les jurisconsultes romains raisonnent mieux en considérant ce droit naturel comme ordonné par la Providence, et comme éternel
ce éternelle. « 2. Leurs systèmes n’embrassent pas la moitié du droit naturel des gens. Ils parlent de celui qui regarde la con
la conservation des peuples en particulier. Cependant c’est le droit naturel établi séparément dans chaque cité qui a préparé
16 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tragedie » pp. 108-114
otesque ne veut pas être traité avec des figures aussi grandes que le naturel . Des figures plus grandes que nature ne seroient
ar scelerat un homme qui viole volontairement les préceptes de la loi naturelle , à moins qu’il ne soit excusé par une loi particu
rtu, qu’elle excuse sur la scene l’erreur qui nous fait violer la loi naturelle . Ainsi quand Agamemnon veut sacrifier sa fille, i
relle. Ainsi quand Agamemnon veut sacrifier sa fille, il viole la loi naturelle sans être en poësie un personnage scelerat : il e
isere des hommes de ce tems-là qui ne pouvoient plus discerner la loi naturelle à travers les nuages dont les fausses religions l
re fille seroit un scelerat, il violeroit un précepte sacré de la loi naturelle sans être excusé par les loix de sa patrie : car
our ainsi dire, le personnage qui commet un grand crime contre la loi naturelle , mais je me donnerai bien de garde de donner aux
17 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre VII. Éducation de la sensibilité »
le se porte : on n’écrit bien qu’à ce prix. On vous recommande d’être naturels , et on a raison. Au moment d’écrire, vous vous di
aturels, et on a raison. Au moment d’écrire, vous vous dites : Soyons naturels , et vous vous imaginez l’être quand vous vous abs
roient pittoresque ? On pense que ce négligé volontaire donnera l’air naturel au style. C’est une erreur : la propreté, qui exi
t l’effort dans les productions de l’esprit ne détruisent pas plus le naturel , que l’irréflexion et la négligence ne le manifes
n’en pas altérer la pure et franche expression, on n’en a que plus de naturel . Mme de Sévigné laissait trotter sa plume, mais e
ses mots avec une décision rapide et sûre qu’elle tenait de son goût naturel et d’un fréquent exercice. La Fontaine, le plus a
je suis tel ; il faut que cela se voie sans le dire. Il en de si peu naturel aussi que de vouloir mettre toute son âme, tout s
on Ame à tous moments est le comble de l’affectation et l’antipode du naturel . Surtout ne prenez pas à tâche de vous épancher,
qu’à se souvenir et à amplifier ; on n’aura jamais une façon d’écrire naturelle et personnelle. Autrefois tout y préparait l’homm
18 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Deuxième cours des études d’une Université » pp. 489-494
leçons sur les sciences suffisent lorsqu’elles ont indiqué au talent naturel l’objet particulier qui deviendra l’étude et l’ex
ines a venir, s’il y en a ; 2° la morale universelle ; 3° la religion naturelle  ; 4° la religion révélée. Sa Majesté Impériale
que la sanction de la volonté de Dieu, révélée et apposée à la morale naturelle . On pourrait terminer ces leçons par une démonstr
. Il faudrait resserrer et analyser le système social et la politique naturelle . (La religion ou la morale universelle révélée.)
et la divinité de Jésus-Christ. (La morale particulière, ou le droit naturel et celui des gens.) Il y a l’Abrégé de Puffendorf
religions, les lois, les mœurs, les usages bizarres, les productions naturelles et les ouvrages des arts. L’Anglais Martin87 a é
INES A VENIR, S’IL Y EN A ; 2° LA MORALE UNIVERSELLE ; 3° LA RELIGION NATURELLE  ; 4° LA RELIGION RÉVÉLÉE.1. Voyez Bayle, Pensées
s de l’Homme et du Citoyen, tels qu’ils lui sont prescrits par la loi naturelle , traduits par Barbeyrac. Nombreuses éditions. 84
traduits par Barbeyrac. Nombreuses éditions. 84. Éléments du Droit naturel . Lausanne, 1774. 85. Philosophiæ moralis Instit
19 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre III : Le problème religieux »
es fondamentaux, lesquels ne dépassent pas les limites de la religion naturelle . Les penseurs qui séparent la religion et la phil
ce sens qu’elles auraient deux objets différents : l’une les vérités naturelles , l’autre les vérités surnaturelles. Non, mais je
s réunirons-nous en conciles pour rédiger les articles de la religion naturelle  ? Toutes ces entreprises ont été frappées de stér
telle religion se distinguera-t-elle de ce qu’on appelle la religion naturelle , ou du déisme philosophique ? Et ne sait-on pas p
me philosophique ? Et ne sait-on pas par l’expérience que la religion naturelle n’a jamais pu s’établir parmi les hommes, que le
imoniens, positivistes, qui ont tous voulu soit organiser la religion naturelle , soit organiser des religions panthéistes et huma
’y refuser. Ainsi, au lieu de ce qu’on appelait autrefois la religion naturelle , nous demanderions simplement un christianisme na
’est une seule et même chose ; mais la différence est que la religion naturelle est une création a priori, sans racines dans les
nsformation se fait d’elle-même par la force des choses. Une religion naturelle peut paraître impossible, un christianisme nature
es. Une religion naturelle peut paraître impossible, un christianisme naturel ne l’est pas. Malheureusement, il faut le reconna
ile, plus qu’aucun livre religieux, a eu le secret ? Quel centre plus naturel d’union que cette antique Église dont nous sommes
20 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
Chapitre dixième Suite de l’histoire des gains. — § I. Histoire naturelle de l’homme. Variétés des races humaines ; unité d
morale de l’homme. — Chasteté du pinceau de Buffon. — § III. Histoire naturelle des animaux. — Les dégoûts de Buffon. — § IV. Les
s Époques de la nature. — Le Discours sur le style. §. I. Histoire naturelle de l’homme. Variétés des races humaines ; unité d
toire des sociétés humaines, pour les vérités pacifiques des sciences naturelles , et l’éloquence de combat pour l’éloquence tranqu
une littérature n’en offre un plus majestueux monument que l’Histoire naturelle de l’homme. Avant Buffon, on n’étudiait que l’ind
tième siècle. Dirai-je même que l’impression de cette morale purement naturelle est plus forte ? On peut suspecter la morale du d
enseur me donne confiance en celle du naturaliste. § III. Histoire naturelle des animaux. Ici, comme dans l’Histoire nature
§ III. Histoire naturelle des animaux. Ici, comme dans l’Histoire naturelle de l’homme, Buffon est inventeur. La dégénération
Ainsi, selon ses propres paroles, chaque animal a son pays, sa patrie naturelle , où il est retenu par une nécessité physique. La
Buffon, nous a mis en garde contre le principal défaut de l’Histoire naturelle des animaux. Ce défaut, qui le croirait ? c’est q
acte d’accusation. « L’un a la colère noble, le courage magnanime, le naturel sensible ; il méprise les insultes ; il pardonne
e sa partialité. Les animaux sont pour lui, non des objets d’histoire naturelle , mais des amis ou des ennemis. De là ses descript
ystème d’ébranlements organiques de la mécanique animale ! L’Histoire naturelle des animaux n’a pas de plus belles pages que cell
ure que la science et le goût ont justement critiquée dans l’Histoire naturelle des animaux. Buffon voulait rendre la science pop
de l’Esprit des lois s’excusent comme les enjolivements de l’Histoire naturelle des animaux ; c’était l’appât nécessaire pour att
21 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107
interpréta l’histoire fabuleuse des Égyptiens par une haute théologie naturelle , les philosophes grecs donnèrent à la leur une in
ations. — Plus tard encore le mot sagesse vint à signifier la science naturelle des choses divines, c’est-à-dire la métaphysique,
ui fut la théologie civile de toutes les nations païennes ; théologie naturelle , celle des métaphysiciens ; la troisième, qui dan
our nous la théologie chrétienne, mêlée de la théologie civile, de la naturelle , et de la révélée, la plus sublime des trois. Tou
sensibles, pris pour des avertissements du ciel ; et que la théologie naturelle , qui démontre la Providence par des raisons d’une
les fondateurs de la civilisation païenne, guidés par leur théologie naturelle , ou métaphysique, imaginèrent les dieux ; comment
ile. Si Varron la distingue de la théologie civile et de la théologie naturelle , c’est que, partageant l’erreur vulgaire qui plac
22 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
bien avec le principe établi par la jurisprudence romaine : le droit naturel des gens a été fondé par la Providence divine ( j
domaine éminent des gouvernements résulta de l’ensemble des domaines naturels , que nous avons déjà indiqués comme ayant été ex
’on vient de dire, le droit des Quirites ou Curètes dut être le droit naturel des gens ou nations héroïques de l’Italie. Les Ro
bonitaire des champs qu’ils leur assignaient. C’est une loi du droit naturel des gens, que le domaine suit la puissance. Or le
c’était donc demander le droit de cité, dont ils étaient le principe naturel  ; cela est si vrai, que le jurisconsulte Modestin
la divine Providence qui règle les sociétés, et qui a fondé le droit naturel des gens En voyant les sociétés naître ainsi
nt on a parlé dans le chapitre de la Méthode ; examinons combien sont naturels et simples les moyens par lesquels la Providence
mbreuses et si variées ont pu avoir des origines plus simples et plus naturelles . Au moment où les sociétés devaient naître, les m
tc., qui leur fussent propres, avait déterminé l’existence d’un droit naturel des familles, que les pères suivirent ensuite dan
s républiques sous une forme aristocratique, elle transforma le droit naturel des familles, qui s’était observé dans l’état de
rel des familles, qui s’était observé dans l’état de nature, en droit naturel des gens, ou des peuples. En effet, les pères de
ne ; telle était, ajoute-t-il, la fierté indomptable et la violence naturelle des héros, que tous les jours ils se chassaient l
e. Ils ont fait entrer dans l’héroïsme des premiers âges, trois idées naturelles à des esprits éclairés et adoucis par la civilisa
ns dieux, et perdent non-seulement la liberté civile, mais la liberté naturelle . — D’après toutes ces considérations, les républi
considérations, les républiques doivent être alors des aristocraties naturelles , c’est-à-dire composées d’hommes qui soient natur
nt seulement la puissance paternelle, donnée par la nature, les liens naturels du sang, cognationes, et d’un autre côté le domai
es liens naturels du sang, cognationes, et d’un autre côté le domaine naturel ou bonitaire ; en tout cela leurs obligations éta
urel ou bonitaire ; en tout cela leurs obligations étaient simplement naturelles , de jure naturali gentium, en ajoutant, avec Ulpi
23 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
, c’est que les libertins qui vieillissent, et qui sentent les forces naturelles leur manquer, deviennent ordinairement religieux.
nt dans l’ordre des choses physiques. Ils donnent le nom de théologie naturelle à la métaphysique, dans laquelle ils étudient cet
des preuves divines qui la confirment et la démontrent. N’est-il pas naturel en effet que la Providence divine ayant pour inst
ités de la vie sociale, qui sont les deux sources éternelles du droit naturel des gens (axiome 11). Ainsi considérée sous le se
logie morale. Les trois principaux auteurs qui ont écrit sur le droit naturel (Grotius, Selden et Pufendorf), auraient dû tenir
otre explication des fables se rapporte à notre système d’une manière naturelle , et qui n’a rien de pénible ou de forcé. Nous mon
nant d’abord leur sens propre et originaire, et en suivant le progrès naturel du sens figuré, conformément à l’ordre des idées
, mutilés, dispersés, reprennent leur éclat, leur place et leur ordre naturels . 7º Enfin tous les faits que nous raconte l’histo
rattacher à ces antiquités expliquées par nous, comme à leurs causes naturelles . — Ces preuves philologiques nous font voir dans
24 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame de Sabran et le chevalier de Boufflers »
doute même pas de leur beauté, tant elle est vraie, et spontanée, et naturelle , cette femme qui n’écrit que pour apaiser son âme
procédait déjà par avance à l’ampoulé de la Révolution Française ! Le naturel donc, le naturel dans un temps de rococo et de ch
r avance à l’ampoulé de la Révolution Française ! Le naturel donc, le naturel dans un temps de rococo et de chinoiserie, dans u
marivaudait et où Madame Necker écrivait que Diderot n’aurait pas été naturel s’il n’avait pas été exagéré. Le naturel ! ah ! q
que Diderot n’aurait pas été naturel s’il n’avait pas été exagéré. Le naturel  ! ah ! que ce verre d’eau fraîche nous fait du bi
ue ce verre d’eau fraîche nous fait du bien en lisant ces lettres. Le naturel  ! et dans la passion encore ! dans la passion qui
rop fort ! Cette touche adorable sur les esprits et sur les cœurs, le naturel , Madame de Sabran l’avait. Elle l’eut dans la pas
l’eut dans la passion. Elle l’avait avant la passion. Elle était née naturelle , et la société à laquelle elle appartenait la dév
ferait un livre bien piquant de l’influence de l’aristocratie sur le naturel  ; car ce qui le gâte et ce qui le perds, c’est la
lant la mettre, elle la déchire, et c’est une lutte charmante dont le naturel sort vainqueur. IV La voilà, cette Correspo
25 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VIII. La Fille. — Iphigénie. »
mort. Les deux situations peuvent donc se balancer quant à l’intérêt naturel  : voyons s’il en est ainsi de l’intérêt religieux
rreur s’appuient donc uniquement, dans cette situation, sur l’intérêt naturel  ; et si vous pouviez retrancher la religion de la
énie pleurant son trépas. Ce ne sont pas toujours les choses purement naturelles qui touchent : il est naturel de craindre la mort
ont pas toujours les choses purement naturelles qui touchent : il est naturel de craindre la mort, et cependant une victime qui
essus ou au-dessous de l’homme. Pour achever le cercle des caractères naturels , il faudrait parler de l’amitié fraternelle, mais
es. En un mot, le christianisme n’enlève rien au poète des caractères naturels , tels que pouvait les représenter l’antiquité, et
26 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
nent de son union avec le corps ; nous appellerons tout cela plaisirs naturels , que nous distinguerons des plaisirs acquis que l
acquis que l’ame se fait par de certaines liaisons avec les plaisirs naturels  ; & de la même maniere & par la même rais
la même maniere & par la même raison, nous distinguerons le goût naturel & le goût acquis. Il est bon de connoître la
es plaisirs dont le goût est la mesure : la connoissance des plaisirs naturels & acquis pourra nous servir à rectifier notre
isirs naturels & acquis pourra nous servir à rectifier notre goût naturel & notre goût acquis. Il faut partir de l’état
goût, & que l’on peut hardiment juger des ouvrages. Mais le goût naturel n’est pas une connoissance de théorie ; c’est une
nt que ce goût acquis, quoiqu’il regarde encore indirectement le goût naturel  : car le goût acquis affecte, change, augmente &a
 : car le goût acquis affecte, change, augmente & diminue le goût naturel , comme le goût naturel affecte, change, augmente
ffecte, change, augmente & diminue le goût naturel, comme le goût naturel affecte, change, augmente & diminue le goût a
dans les personnes ou dans les choses un charme invisible, une grace naturelle , qu’on n’a pu définir, & qu’on a été forcé d’
oir que l’on a évité les deux écueils. Il sembleroit que les manieres naturelles devroient être les plus aisées ; ce sont celles q
le moins, car l’éducation qui nous gêne, nous fait toûjours perdre du naturel  : or nous sommes charmés de le voir revenir. Rien
intres de Venise avec leurs attitudes forcées, à Lucain. Virgile plus naturel frappe d’abord moins, pour frapper ensuite plus.
tes. A voir les vers de Corneille si pompeux, & ceux de Racine si naturels , on ne devineroit pas que Corneille travailloit f
ls sont près de Jupiter, plus ils sont rassûrés ; & cela est bien naturel , car dans une bataille la frayeur cesse auprès de
27 (1694) Des ouvrages de l’esprit
nt pu revenir au goût des anciens, et reprendre enfin le simple et le naturel . On se nourrit des anciens et des habiles moderne
et qu’il a enfin trouvée, est celle qui était la plus simple, la plus naturelle , qui semblait devoir se présenter d’abord et sans
s uns, dans votre ouvrage, qui est rencontré et qui peint la chose au naturel  ; il y a un mot, disent les autres, qui est hasar
rs et n’y plus revenir. Il est étonnant que les ouvrages de Marot, si naturels et si faciles, n’aient su faire de Ronsard, d’ail
é l’ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de naturel pour pouvoir s’en passer, même à l’égard de ceux
l’autre pense trop subtilement pour s’accommoder de pensées qui sont naturelles . Un style grave, sérieux, scrupuleux, va fort loi
e Voiture, mais si ce dernier, pour le tour, pour l’esprit et pour le naturel  ; n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à no
mauvais ris dont on veut les couvrir prouvent clairement que l’effet naturel du grand tragique serait de pleurer tous franchem
d ou l’action principale de la comédie ? Ces caractères, dit-on, sont naturels  : ainsi, par cette règle, on occupera bientôt tou
e-robe, d’un homme ivre qui dort ou qui vomit : y a-t-il rien de plus naturel  ? c’est le propre d’un efféminé de se lever tard,
Plus longtemps vous le ferez durer, un acte, deux actes, plus il sera naturel et conforme à son original ; mais plus aussi il s
attendri à celles de Racine : Corneille est plus moral ; Racine plus naturel  : il semble que l’un imite Sophocle, et que l’aut
ient capables ? peut-il briller autre chose dans l’églogue qu’un beau naturel , et dans les lettres familières comme dans les co
comme dans les conversations qu’une grande délicatesse ? ou plutôt le naturel et le délicat ne sont-ils pas le sublime des ouvr
la comparaison emprunte, d’une chose étrangère une image sensible et naturelle d’une vérité. L’hyperbole exprime au-delà de la v
28 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre III. De la logique poétique » pp. 125-167
r des signes, des gestes, des indications matérielles dans un rapport naturel avec les idées : aussi λόγος, parole, eut en outr
és intellectuelles, le cœur et toutes les habitudes morales. Il était naturel que dans l’origine tignum et culmen signifiassent
pressions, à leur origine, ont été employées dans leur sens propre et naturel . Mais, à mesure que l’esprit humain se développa,
ien loin dans la mer, et préservent, par leur impétuosité, la douceur naturelle de leurs eaux. Si on se rappelle deux axiomes (48
r naturelle de leurs eaux. Si on se rappelle deux axiomes (48, Il est naturel aux enfants de transporter l’idée et le nom des p
ïques se nourrissait de ces préceptes politiques dictés par la raison naturelle  : Ésope est le caractère poétique des plébéiens c
, par des gestes ou par des signes matériels qui avaient des rapports naturels avec les idées53. En tête de ce que nous ayons à
uèrent par des gestes ou des signes matériels, qui avaient un rapport naturel avec les idées ; 2º elles durent assurer par des
angue que parla, de l’écriture qu’employa, dans son origine, le droit naturel des gens 55. Pour établir ces principes sur une b
des Égyptiens. Ce fut pour toutes les premières nations une nécessité naturelle de s’exprimer en hiéroglyphes. À ceux des Égyptie
cation des langues vulgaires est arbitraire. Leurs origines ayant été naturelles , leur signification dut être fondée en nature. On
atesse. Presque tous les mots y sont des métaphores tirées des objets naturels , d’après leurs propriétés ou leurs effets sensibl
furent trouvées les parties du discours, et conséquemment les causes naturelles de la syntaxe. Ce système semble plus raisonnable
périphrases, les tours qui expriment les choses par leurs propriétés naturelles , les descriptions qui les peignent par les détail
ain que la Providence fit naître la topique avant la critique. Il est naturel de connaître d’abord les choses, et ensuite de le
 : legibus, non exemplis est judicandum . 48. C’est cette langue naturelle que les hommes ont parlée autrefois, selon Platon
que cette langue, dont les expressions portaient avec elles leur sens naturel , s’était parlée autrefois. Ce fut sans doute cett
ées par la nature même des choses, c’est-à-dire, par leurs propriétés naturelles . (Vico.) 54. Le besoin d’assurer les terres à le
quoi on trouve tant d’obscurité dans la géographie et dans l’histoire naturelle des anciens. (Vico.) 59. Ce qui le prouve, ce so
29 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
dification lente et graduelle par voie de descendance et de sélection naturelle . Ce qui frappe tout d’abord, c’est que la plupart
raisons pour supposer que les organismes assez élevés dans l’échelle naturelle se modifient plus rapidement que les organismes i
parfois très complexes qui détermine jusqu’à quel point la sélection naturelle se saisira des variations survenues par hasard po
s espèces et de leurs divers groupes. D’après la théorie de sélection naturelle , l’extinction des formes anciennes et la producti
heval fossile eût encore été vivant, quoique rare, il eût semblé tout naturel de penser, d’après les analogies tirées des autre
qu’il a dû mourir par quelque cause violente. La théorie de sélection naturelle est fondée sur ce que chaque nouvelle variété et,
autres races en d’autres contrées. Ainsi l’apparition artificielle ou naturelle de nouvelles formes est en étroite connexion avec
s divers groupes, s’accorde parfaitement avec la théorie de sélection naturelle . Mais ce n’est pas de leur extinction même que no
à la surface du monde s’explique aisément par la théorie de sélection naturelle . De nouvelles espèces se forment de variétés qui
les espèces végétales confinées dans une patrie étroite. Il est aussi naturel que les espèces dominantes, variables, répandues
st évident qu’elles se groupent toutes ensemble dans un grand système naturel  ; et ce fait s’explique tout d’abord par le princ
; mais je prétends seulement que dans une classification parfaitement naturelle beaucoup d’espèces fossiles devraient être placée
ares, à pouvoir remplir les profondes lacunes du système généalogique naturel de manière à relier parfaitement ensemble nos dif
des organes est avantageuse à chaque être ; de sorte que la sélection naturelle doit tendre constamment à spécialiser de plus en
r une métamorphose rétrogressive qui la fait descendre dans l’échelle naturelle  ; mais cependant elle laisse l’être ainsi dégradé
ne peuvent donc fournir d’objection valable à la théorie de sélection naturelle . Ainsi, nous ignorons pourquoi certains Brachiopo
rs. Plus généralement pourtant il résulte, de la théorie de sélection naturelle , que les espèces les plus récentes doivent tendre
ite des organes, les formes modernes, d’après la théorie de sélection naturelle , doivent être plus élevées que les formes ancienn
ion de M. Agassiz s’accorde parfaitement avec la théorie de sélection naturelle . Dans un chapitre, j’essayerai de montrer que l’a
ent des principes de la théorie de descendance modifiée par sélection naturelle . Il nous devient facile de comprendre, à son aide
les principales objections qu’on peut faire à la théorie de sélection naturelle sont beaucoup affaiblies ou même disparaissent. E
uent d’agir journellement autour de nous, et conservées par sélection naturelle . 141. Ch. III, § VIII. 142. Il n’est pas imp
entes à celles qui ont autrefois déterminé la formation par sélection naturelle de l’espèce mère elle-même. On conçoit qu’un pare
30 (1842) Discours sur l’esprit positif
ient indispensable de jeter un coup d’œil sur l’ensemble de sa marche naturelle , afin d’apprécier son identité fondamentale sous
insignifiant, de l’assujettissement nécessaire de tous les phénomènes naturels à des lois invariables. Sous des formes très dive
lus éminents penseurs peuvent alors constater leur propre disposition naturelle au plus naïf fétichisme, quand cette ignorance se
a réduction du polythéisme en monothéisme, dont il a dû être l’organe naturel . Son influence croissante devait d’abord paraître
nt suffit pour nous cacher radicalement un ordre entier de phénomènes naturels , il y a tout lieu de penser, réciproquement, que
rante des agents surnaturels. Le principe de l’invariabilité des lois naturelles ne commence réellement à acquérir quelque consist
aphysiques. Une première ébauche spéciale de l’établissement des lois naturelles envers chaque ordre principal des phénomènes a ét
ntal de l’esprit positif. Mais cette constance effective des liaisons naturelles nous est seule vraiment appréciable, elle seule a
fondamentales que nous distinguerons ci-dessous entre les phénomènes naturels ne sauraient certainement être toutes ramenées à
urce intérieure des théories humaines, envisagées comme des résultats naturels de notre évolution mentale, à la fois individuell
objectivement plus parfaite que les autres branches de la philosophie naturelle , à raison de sa simplicité supérieure, n’est vrai
aussi bien quant à la rationalité que quant à la positivité. L’ordre naturel résulté, en chaque cas pratique, de l’ensemble de
ar une suite nécessaire de l’insuffisante extension de la philosophie naturelle , restée encore étrangère aux recherches les plus
igée, par une puissante stimulation continue, sans laquelle l’inertie naturelle de notre intelligence la disposerait souvent à sa
e cas, la prescription fondamentale relative à la découverte des lois naturelles , en tendant à déterminer, d’après les exigences d
ptimisme providentiel, puisqu’elle suppose nécessairement que l’ordre naturel est assez imparfait pour exiger sans cesse l’inte
it transitoire, il est cependant facile de reconnaître que le progrès naturel des connaissances réelles donnait seul une sérieu
ment par les théories astronomiques, ce Traité me fournira l’occasion naturelle de caractériser le degré précis de leur développe
pensée continue d’une subite perturbation arbitraire dans l’économie naturelle doit toujours rester inséparable, au moins virtue
entifiques. On cesse alors de s’étonner que la constitution des êtres naturels se trouve, en chaque cas, disposée de manière à p
e faible intervention humaine dans son domaine borné. Comme ces vices naturels doivent être d’autant plus grands qu’il s’agit de
ermanente repose, avant tout, sur l’exacte connaissance de l’économie naturelle , dont notre économie artificielle ne doit constit
ter, envers chaque ordre de phénomènes, une certaine ébauche des lois naturelles et des prévisions correspondantes, dans quelques
nsidérée maintenant sous l’aspect historique, cette intime solidarité naturelle entre le génie propre de la vraie philosophie et
e. Mais, d’une autre part, cette dernière expansion de la philosophie naturelle tendait spontanément à la systématiser aussitôt,
deux conditions fondamentales de la civilisation moderne. Le concours naturel de ces deux épreuves irrécusables, dont le renouv
ilosophes qui se montreraient dignes de la diriger. Cette disposition naturelle des pouvoirs actuels est en harmonie avec la tend
olongement judicieux, d’abord spontané, puis systématique, de l’ordre naturel résulté, en chaque cas, de l’ensemble des lois ré
toujours assez réparer, pour la pratique, la rectitude et la moralité naturelles de l’homme, malgré l’heureux développement contin
n sens universel, dont les sages inspirations ont secondé l’impulsion naturelle de notre civilisation progressive pour combattre
systématique), c’est-à-dire liberté et attention. Sous ces conditions naturelles , l’école positive tend, d’un côté, à consolider t
e se rapporter exclusivement à une certaine branche de la philosophie naturelle , dépend aussi plus ou moins de toutes les autres.
ndus ; elle conduit à admirer profondément la rectitude et la sagesse naturelles de l’homme, qui, sous l’heureuse impulsion propre
minant, sous un aspect plus intime et plus durable, cette inclination naturelle des intelligences populaires vers la saine philos
par ce caractère de sage imprévoyance qui, dans chaque intermittence naturelle des travaux obligés, rend à l’esprit une pleine d
relatifs à l’emploi des capitaux, et indépendamment de la régularité naturelle de leur vie journalière. Quand ces différentes te
n, déjà trop prononcée, au déclassement universel. Mais cette crainte naturelle , unique objection sérieuse qui, à ce sujet, mérit
à toujours perfectionner autant que possible, à tous égards, l’ordre naturel , à l’abri de toute inquiétude chimérique ; ce qui
formes à l’harmonie fondamentale. Plus on méditera sur cette relation naturelle , mieux on reconnaîtra que cette mutation décisive
ontact aura pu pleinement s’établir, trouvera là son principal appui, naturel , à la fois mental et social ; tandis que la philo
tit de la contagion métaphysique, repoussée seulement par leur raison naturelle . Quoique l’on doive espérer, à ce titre, que les
ssentiels de l’école positive concourent directement avec les devoirs naturels des gouvernements : car, si ceux-ci doivent repou
entre tous ces divers modes de comparaison spéculative des phénomènes naturels , et d’où résultent autant de théorèmes encyclopéd
plissent. De là résulte donc la division nécessaire de la philosophie naturelle , destinée à préparer la, philosophie sociale, en
pprochés du mode vital proprement dit. C’est ainsi que la philosophie naturelle , envisagée comme le préambule nécessaire de la ph
e appréciation, puisqu’il existe, en, effet, une plus grande affinité naturelle , soit scientifique, soit logique, entre les deux
intellectuelles. Le sentiment fondamental de l’invariabilité des lois naturelles devait, en effet, se développer d’abord envers le
31 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320
justice dans l’expression précise des formules solennelles. Ce droit naturel des nations héroïques a fourni le sujet de plusie
ave d’autrui. Qui peut soutenir encore qu’au temps de Plaute l’équité naturelle régnait dans les jugements ? Ce droit rigoureux f
er au fil de l’épée. Tant il est peu raisonnable de dire que le droit naturel , tel qu’il est expliqué par Grotius, Selden et Pu
; c’est proprement le droit des gens, fas gentium. Il n’est pas moins naturel qu’aux temps humains le droit devenu plus large e
êt égal des causes. Ces jugements sont dictés par une sorte de pudeur naturelle , de respect de nos semblables, qui accompagnent l
des temps civilisés, où règne la modération, celle des temps du droit naturel des nations humaines, jus naturale gentium human
aquelle l’interprétation des lois fait voir une violation de l’équité naturelle , est qualifiée de l’épithète incivile. C’est la d
écarter tous les voiles dont les préteurs avaient enveloppé l’équité naturelle , et la laisser paraître tout à découvert, toute g
32 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
le régneraient les meilleurs, ce qui serait la véritable aristocratie naturelle . Cette république que voulait Platon, elle a exis
au lieu de les protéger, ils les opprimèrent. Sortis ainsi de l’ordre naturel qui est celui de la justice, ils virent leurs cli
s les autres, c’est par là qu’il mérita d’être le peuple roi. L’ordre naturel se mêlant ainsi de plus en plus à l’ordre civil,
onarque tout infinie qu’est sa puissance, dans les limites de l’ordre naturel , parce que son gouvernement n’est ni tranquille n
atisfaire ses peuples sous le rapport de la religion et de la liberté naturelle . Si la Providence ne trouve point un tel remède a
rmes. En quoi nous voyons briller deux lumières qui éclairent l’ordre naturel  ; d’abord : qui ne peut se gouverner lui-même se
de nouveau la religion, la véracité, la bonne foi, qui sont les bases naturelles de la justice, et qui font la beauté, la grâce ét
les jurisconsultes romains l’ont prise pour premier principe du droit naturel . On a pleinement démontré dans cet ouvrage que le
33 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
e n’est point connue naturellement à tous les hommes (comme l’équité naturelle ), mais seulement à un petit nombre d’hommes qui
sant au prince le soin de l’intérêt public. Joignez à cela les causes naturelles qui produisent les gouvernements humains, et qui
l’intérêt égal, que cherche la troisième espèce de raison, la raison naturelle , æquitas naturalis chez les jurisconsultes. La mu
onsultes pour régler les intérêts privés des peuples d’après l’équité naturelle . § V. Corollaire. Histoire fondamentale du Dro
gard pour cette loi, eut le courage de ne plus consulter que l’équité naturelle  ? Ils ne peuvent répondre qu’en calomniant la gén
eux et dans lequel commande la multitude qui a l’instinct de l’équité naturelle , on vit paraître en même temps les langues et les
tout préparé pour la monarchie. Les monarques veulent suivre l’équité naturelle dans l’application des lois, et se conforment en
34 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
s conditions artificielles, dans un cadre irréel, il place un élément naturel , un sentiment vrai, qu’il oblige à découvrir son
rivaux n’est en son fond ni mystique ni romanesque, il est simplement naturel . On connaît la qualité d’une passion à deux momen
y avait fréquenté le théâtre : il avait ainsi développé en lui un don naturel de comique excentrique, qui se retrouve dans dive
, le riche ou noble fils de famille épris d’une pauvre fille, le fils naturel en face de son père, etc. Il pose, dans ces cas é
on le conflit actuel des préjugés sociaux et des instincts ou devoirs naturels . Prise dans ses situations caractéristiques, la c
urd’hui. Les drames de Diderot, ce déclamatoire et insupportable Fils naturel , ce Père de famille 485 qui porte sa paternité co
minutieux et progressif des sentiments, l’exactitude du décor, et le naturel de la déclamation. Il y a deux points où il insis
on la tendance d’une poétique sentimentale, qui fausse la destination naturelle du genre dramatique. Selon cette conception, le d
nécessaire qu’une idée profonde, une conception générale des rapports naturels ou sociaux tirent hors de l’insignifiance pittore
épithète, au genre de Molière, de Lesage et de Dancourt. Comme il est naturel , la création de la comédie larmoyante, en séparan
2e conf. 484. L’Enfant prodigue, Nanine, l’Écossaise. 485. Le Fils naturel , imprimé en 1757, fut joué en 1771. Le Père de fa
; Œuvres choisies, 1813, 3 vol., in-18. 487. Entretiens sur le Fils naturel (1757) ; De la poésie dramatique, 1758. — Cf. les
recteur des comédiens du maréchal de Saxe ; sa femme fut une des plus naturelles actrices du siècle. Œuvres principales : la Cherc
35 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34
té fin dans le détail, pourra découvrir un jour les grandes divisions naturelles qui répondent aux familles d’esprits. Mais même,
et si mobile qu’elle n’existerait que pour ceux qui ont une vocation naturelle et un talent d’observer : ce serait toujours un a
beaux sentiments convenus, et atteindre au vrai comme dans une étude naturelle  ? Il est très-utile d’abord de commencer par le c
d’Horace. À ceux pourtant qui voudraient douter de la fertilité et du naturel du fonds chez Despréaux, qui voudraient nier sa v
el de gens d’esprit qui se concertent dans un but, mais l’association naturelle et comme spontanée de jeunes esprits et de jeunes
centre poétique ou critique au sein duquel il s’est formé, le groupe naturel littéraire auquel il appartient, et de l’y rappor
remier moment d’éclat et d’essor, ne s’en fera jamais une parfaite et naturelle idée, la seule vivante. Vauvenargues, voulant exp
dans leur postérité morale, dans leurs disciples et leurs admirateurs naturels . C’est un dernier moyen d’observation facile et c
is il importe de discerner pour chaque auteur célèbre son vrai public naturel , et de séparer ce noyau original qui porte la mar
légère. S’il est juste de juger un talent par ses amis et ses clients naturels , il n’est pas moins légitime de le juger et contr
ltaire ? C’est assez longuement parler pour aujourd’hui de la méthode naturelle en littérature. Elle trouve son application à peu
36 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
quarante-deux ans publia en 1749 les premiers volumes de son Histoire naturelle , malgré les dix années qu’il avait mises à la pré
n 1748, un an avant la publication des premiers volumes de l’Histoire naturelle de Buffon, Linné, déjà au comble de la gloire, co
mur que pour Linné. Réaumur tenait en France le sceptre de l’histoire naturelle quand Buffon parut, et, pour le lui mieux enlever
n, a le style bien diffus et bien prolixe ; il l’a cependant clair et naturel , et, quand il parle des abeilles, il devient agré
es des idées de génie, et qui doivent faire la base de toute histoire naturelle philosophique, nous en sommes discrètement averti
ns quel sens précis Buffon a-t-il exprimé ces vues, dont son Histoire naturelle est éclairée en maint endroit ? C’est encore là u
us ne pouvez concevoir Buffon qu’à travers l’auréole que son Histoire naturelle lui a faite. Moi qui ai lu toute une correspondan
aturaliste. Dans l’introduction d’un livre récemment publié (Histoire naturelle générale des règnes organiques), M. Isidore Geoff
êtres. Que Buffon fût un grand promoteur, un inspirateur en histoire naturelle , personne ne l’a nié10. Cuvier, il est vrai, ne d
ait aujourd’hui Buffon des diverses théories en lutte dans l’histoire naturelle  ; je crois qu’il est téméraire de le vouloir supp
, par Fée (1832). 10. [NdA] Au tome IVme de l’Histoire des sciences naturelles tirée des leçons de Cuvier par M. Magdeleine de S
, sont des idées de génie qui doivent faire la base de toute histoire naturelle philosophique, et qui ont rendu tant de services
37 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 37, que les mots de notre langue naturelle font plus d’impression sur nous que les mots d’une langue étrangere » pp. 347-350
Section 37, que les mots de notre langue naturelle font plus d’impression sur nous que les mots d’un
le que l’impression que font sur nous les expressions de notre langue naturelle . Dès que les vers latins font plus d’impression s
aine idée se fait si bien, que ce mot nous paroisse avoir une énergie naturelle  ; c’est-à-dire une proprieté particuliere, pour s
rimer la chose dont il est le signe, il nous paroît avoir une énergie naturelle , bien que la force que nous lui trouvons vienne u
es mots de cette langue étrangere, mais bien aux mots de notre langue naturelle , qui sont associés avec ces idées là. Ainsi un fr
38 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre II. Diderot »
simagrées ne sont pas sa manière. Écrire, ou parler, est une fonction naturelle pour lui ; il n’y fait pas de façon, il se soulag
as de façon, il se soulage, et il y a de l’impudeur vraiment dans son naturel étalé, dans son improvisation à bride abattue ; t
des mathématiques, il a fait de la physique, il a fait de l’histoire naturelle , il connaît les plus récentes hypothèses, les exp
on peut avoir reçu une excellente éducation, qui fortifie le penchant naturel à la bienfaisance ? — Assurément. — Et que, dans
ants à s’interdire les plaisirs légitimes qui résultent des fonctions naturelles . C’est le naturalisme de Rabelais, celui de Panur
-il s’empêcher d’admirer, d’aimer ce superbe jaillissement d’énergies naturelles , d’appétits, qu’offre le neveu de Rameau : il tom
s, lui dit que toutes ses idées lui sont venues par ses sens : il est naturel que la nature extérieure, et les sciences qui s’y
: mais il annonce, par une sûre divination, que le règne des sciences naturelles va commencer. Physiologie, physique, c’est de ce
t l’homme dans la nature, et réduit les sciences morales aux sciences naturelles . 3. L’art de Diderot Son art est en harmoni
t des modèles d’arrangement et un principe de coordination des objets naturels . Diderot eut le tort, sans doute, de pousser dans
39 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »
ermination des objets littéraires ; stoïcisme chrétien ; sincérité et naturel . Consolidation des principaux résultats de la Ren
l’éloquence sacrée l’emploi des éruditions antiques et des histoires naturelles « comme l’on fait des champignons, pour réveiller
qui lui échappent ne changent pas le caractère de son œuvre : il a un naturel mou, qui parfois étale des grâces nonchalantes, s
rd, il a soumis son esprit au génie du maître, il n’a pas modifié son naturel qui l’incline à la facilité négligée, si bien qu’
i vécu sans nul pensement, Me laissant aller doucement A la bonne loi naturelle , disait-il de lui même, et cela est vrai de ses
référé aux stances, aux odes, aux élégies, aux sonnets, cc poète tout naturel et primesautier inaugure vraiment la littérature
le mot hardi, imprévu, éclatant, l’image riche, inoubliable, un cours naturel et aisé de langage, qui enregistre toutes les iné
tte fardée : il s’imaginait que Ronsard et Desportes, c’était le beau naturel , facile et nu ! Il ne s’apercevait pas qu’il écri
ue Ronsard avait combattu comme Malherbe : car il défendait le simple naturel , négligé, sans étude. Il ne voyait pas enfin qu’e
génération, l’idéal de Bertaut et de François de Sales : Rien que le naturel sa grâce n’accompagne ; Son front lavé d’eau clai
re artistique, nous constatons sous le règne de Henri IV un retour au naturel . Mais ce n’est pas le naturel de Marot : à force
sous le règne de Henri IV un retour au naturel. Mais ce n’est pas le naturel de Marot : à force de s’étirer, l’esprit français
ncore ses discours de souvenirs ; François de Sales met de l’histoire naturelle dans la théologie, et Montchrestien de la mytholo
40 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachette. — 1850.) » pp. 347-368
donner carrière à les exprimer. En tête du tome XIIme de son Histoire naturelle , il confesse avec une sorte d’ingénuité cet impér
historien de la nature. Il avait trente-deux ans. Ce titre d’Histoire naturelle était un peu vague alors ; il l’était pour Buffon
e, il publia en 1749 les trois premiers volumes in-4º de son Histoire naturelle . Ce fut un des événements du siècle. Depuis ce mo
ut voir ce cabinet de travail qu’on a appelé le berceau de l’histoire naturelle , et en baisa à genoux le seuil. Le pavillon de tr
y arrêtait pas. La publication des trois premiers tomes de l’Histoire naturelle (1749) fit grand éclat et grand bruit. On admira,
’homme, des animaux vertébrés d’un ordre supérieur. Dans son Histoire naturelle , il ne conçoit d’abord d’autre méthode que celle
rience que nous en avons, il viendra à juger des objets de l’histoire naturelle par les rapports qu’ils auront avec lui ; ceux qu
me les cerfs, les lièvres, etc. Dans cet ordre qu’il appelle le plus naturel de tous, et qui n’est que provisoire, Buffon ne v
abbé, votre statue n’en a point. » Le quatrième volume de l’Histoire naturelle parut en 1753. Fidèle à la méthode qu’il avait an
crit de Thomas, ce qu’il entendait par ces petits mots, par ces liens naturels et ces nuances graduées du discours, et quelle fi
e, et de fixer les idées sur les plus grands objets de la philosophie naturelle . Cette précaution une fois prise, il raconte avec
ligion de Buffon. Habituellement il est dans le point de vue purement naturel , dans celui de Lucrèce, mais la prudence le lui f
ons et du pour et du contre dans les diverses parties de son Histoire naturelle . Tel de ses chapitres sur l’homme semble être d’u
41 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295
hapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels , de gouvernements § I. Introduction Nous
uze tables pour celle du Latium, un trésor de faits relatifs au droit naturel des gens. Maintenant, éclairés sur tant de points
de mœurs ; de ces mœurs elles-mêmes découlent trois espèces de droits naturels qui donnent lieu à autant de gouvernements. Pour
ans raison, qu’ils se regardaient comme supérieurs par cette noblesse naturelle à ceux qui pour échapper aux querelles sans cesse
’accomplissement des devoirs civils. § IV. Trois espèces de droits naturels Droit divin. Les hommes voyant en toutes cho
42 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
e colonie de négres établie en Angleterre y perdroit enfin la couleur naturelle aux négres, comme les portugais du Cap-Verd ont p
ce des grecs asiatiques, dit qu’il faut la chercher dans le caractere naturel des uns et des autres. En effet, l’yvrognerie et
’ils ont été transplantez en des contrées où le climat amolissoit les naturels du païs. Les macedoniens établis en Syrie et en é
s génerations aussi pusillanimes et aussi enclins à mal faire que les naturels du païs. L’histoire des dernieres croisades est r
bonnes troupes, y ont toujours entretenus des corps d’étrangers. Les naturels du païs, qu’on prétend avoir fait de si grands ex
pée de l’égypte. Et encore aujourd’hui on ne reçoit pas les égyptiens naturels dans les troupes entretenuës par le grand seigneu
Indes orientales, y sont devenus aussi mols et aussi timides que les naturels du païs. Ces portugais invincibles en Flandres où
e de flamands, ne tenoit pas contre l’infanterie composée d’espagnols naturels . Mais ceux qui ont lû l’histoire des conquêtes de
duquel il faut se garder avec attention. Les chevaux changent même de naturel en changeant d’air et de nourriture. Ceux d’Andal
43 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292
lus vigoureux, plus tendre, plus animé, plus fécond, plus varié, plus naturel & plus vrai que Fénélon ! L’Eloquence peint s
avons tant de Versificateurs & si peu de Poëtes. Il est bien plus naturel & plus juste de regarder la mesure & la r
es & des sentimens, ni sur la clarté des termes, ni sur les tours naturels , ni sur la noblesse des expressions. La rime ne n
plus d’art, le nœud plus adroitement tissu, & le dénouement plus naturel  ? Homere & Virgile ne le cedent-ils pas souve
r. Par cette adresse heureuse, tout devient possible à son Héros ; le naturel & la vraisemblance se trouvent toujours d’acc
n sent les beautés, parce qu’elles sont tout à la fois sublimes & naturelles . Qui pourroit, en effet, résister aux charmes séd
e périodique, & qui, pourtant, ne semblent être que les mouvemens naturels de sa phrase & les accens de sa pensée ; cett
apprendra à éviter les écueils, à respecter les regles, à préférer le naturel au bel-esprit, les beautés réelles & solides
44 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
in païs. La musique, afin de rendre l’imitation qu’elle fait des sons naturels plus capable de plaire et de toucher, l’a réduite
t imiter encore la progression et le mouvement des bruits et des sons naturels qu’elle imitoit déja par le chant et par l’harmon
secours du trait, du clair-obscur et des couleurs locales. Les signes naturels des passions que la musique rassemble, et qu’elle
t donc les rendre plus capables de nous toucher, parce que ces signes naturels ont une force merveilleuse pour nous émouvoir. Il
er dans ses chants le langage inarticulé de l’homme, et tous les sons naturels dont il se sert par instinct. Cet art a voulu enc
es auteurs anciens, si l’on les avoit fait entendre à des hommes d’un naturel aussi vif que des atheniens, et cela dans des spe
Amadis et celle de l’opera d’Issé, en disant qu’elles imitent bien le naturel , quoiqu’on n’ait jamais vû la nature dans les cir
comme de trouver sans sortir du vrai, des chants qui soient à la fois naturels et gracieux. Mais on ne sçauroit être pathétique
45 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IV. Mme Émile de Girardin »
ouvent, la femme d’esprit et la femme poëte. Il y eut l’être inspiré, naturel et charmant, qui met ses prétentions à ses pieds,
c’est la femme de lettres), et qu’il n’y a plus là, que le triomphant naturel d’une simple femme, non ! mais d’une femme ! Et t
le contraire. Si elle crut descendre, elle monta. Elle monta jusqu’au naturel , car le naturel n’est pas du tout un terre à terr
elle crut descendre, elle monta. Elle monta jusqu’au naturel, car le naturel n’est pas du tout un terre à terre ; elle monta j
r le naturel n’est pas du tout un terre à terre ; elle monta jusqu’au naturel qu’en prose du moins elle ne connaissait pas. Ell
st parfois une simplicité très savante, très profonde, où l’art et le naturel désunis partout, frères ennemis si souvent, se ré
ont Mme Necker disait, sans regarder sa fille : « Il n’eût pas été si naturel , s’il n’avait pas été si exagéré. » Mlle Delphine
sme ! Nous voilà loin de la littérature ! Nous sommes en pleine femme naturelle et mondaine, en pleine femme vraie, en plein géni
46 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
l’université où il restera plus ou moins de temps, selon sa capacité naturelle et ses progrès. On ne peut commencer trop tôt à r
ont tant de temps devant eux ! Quatrième classe. L’histoire naturelle , la physique expérimentale. Rien de plus utile
imentale. Rien de plus utile et de plus intéressant que l’histoire naturelle , point de science plus faite pour les enfants ; c
ns subalternes de la société, il n’y en a point à laquelle l’histoire naturelle ne fût plus ou moins utile ; tout ce qu’on voit,
gétaux nous alimentent ou nous récréent. C’est en étudiant l’histoire naturelle que les élèves apprendront à se servir de leurs s
classes. Livres classiques de la quatrième classe. (L’histoire naturelle .) Les institutions d’histoire naturelle sont à fa
trième classe. (L’histoire naturelle.) Les institutions d’histoire naturelle sont à faire ; il faudrait en donner la tâche à M
drait en donner la tâche à M. D’Aubenton, garde du cabinet d’histoire naturelle du roi. Les Dictionnaires de Bomare40 sont peu de
ue l’ordre alphabétique ; rien ne s’y assujettit moins que l’histoire naturelle , qui a toujours été l’asile des méthodes. On n’ét
sporter au loin et de conserver dans le cabinet des pièces d’histoire naturelle , par M. Turgot, le frère du contrôleur général ac
rgot, le frère du contrôleur général actuel41. L’Abrégé de l’Histoire naturelle fait par l’auteur même, M. de Buffon, est encore
nues. Cinquième classe. La chimie, l’anatomie. L’histoire naturelle introduit à la chimie, de même que la physique ex
s’en fît pour nos besoins, ils préféreraient la mécanique, l’histoire naturelle et la chimie. Les arts mécaniques sont stationnai
orateurs, les poètes, les nations, la tradition. L’examen des faits naturels ou prodigieux. Le traité de la probabilité, de l’
 ? en possèdent-ils moins bien l’anatomie, la physiologie, l’histoire naturelle , la chimie et les autres connaissances essentiell
avail et la composition. La langue de la poésie semble être la langue naturelle d’Homère. Qu’on me pardonne le petit grain d’ence
urs ? Il y a de petites chansons d’Anacréon d’une délicatesse et d’un naturel charmant, mais souvent très-dissolues. Pindare, l
l’invention, les bonnes et les mauvaises plaisanteries de Plaute. Le naturel , la vérité, la pureté et l’élégance de Térence, q
naissances que le rang qu’elle mérite, j’ai cédé à une tentation bien naturelle , celle d’en parler un peu plus longtemps peut-êtr
prit au lieu de l’étendre, comme on l’imagine. » LA METTRIE, Histoire naturelle de l’âme. « La géométrie ne redresse que les espr
et de gnomonique, 1741, in-4°, fig. 40. Le Dictionnaire d’Histoire naturelle de Valmont do Bomare a eu un grand succès et do n
47 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
’est et ne devient moral ni religieux, quelle que soit sa supériorité naturelle , quel que soit le progrès de son éducation ; tout
œurs qui se retrouvent chez les différentes peuplades nègres à l’état naturel et primitif, on a pu dégager ce qui fait la natur
is, Tartares, pour se faire une idée des aptitudes et des incapacités naturelles de cette race, de son goût et son talent pour les
nue que le goût des peuples âryans pour les symboles de toute espèce, naturels ou anthropomorphiques. Ajoutez à l’étude des monu
l’induction, absolument comme on fait dans les sciences physiques et naturelles . C’est qu’en effet, avec cette manière d’étudier
ils définissent la psychologie tantôt la physique, tantôt l’histoire naturelle de l’esprit. Ainsi procèdent en Angleterre Stuart
usalité, l’origine des idées dites rationnelles, des affections dites naturelles , des principes moraux dits innés, enfin l’origine
sme de l’esprit humain par l’association, il n’y a rien à cela que de naturel . La méthode inductive les conduisait nécessaireme
l’esprit. Elle ne voit là que le résultat de cette association toute naturelle , en vertu de laquelle l’idée d’une chose suggère
détermine fatalement l’autre, absolument comme dans le jeu des forces naturelles . L’école expérimentale fait du problème du libre
menant à l’expérience ou à l’analyse la plupart de ces principes dits naturels , de ces idées dites innées, de ces vérités dites
ervateur placé en dehors de la conscience en juge ainsi, rien de plus naturel . Ne pouvant voir la réalité elle-même, en ce qui
lisation, quelque utile qu’elle soit au perfectionnement des sciences naturelles , ne fait pas avancer d’un seul pas dans la recher
tion des phénomènes qui s’y rattachent ; aussi la langue des sciences naturelles manque-t-elle toujours du terme propre qui signif
ste mesure, témoigne encore d’une manière si éclatante de la richesse naturelle de l’esprit humain. Comment douter, par exemple,
de grâce. A voir comment elle règne, on croirait que son autorité est naturelle , et l’on dirait d’un ange qui n’a jamais connu le
48 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XI »
Chapitre XI I. Le Fils naturel . — II. Un Père prodigue. I. Le Fils naturel
itre XI I. Le Fils naturel. — II. Un Père prodigue. I. Le Fils naturel Quelques lignes suffiront à résumer la donnée
iront à résumer la donnée et à retracer les traits essentiels du Fils naturel . Clara Vignot est une jeune ouvrière, venue à Pa
i dévoué de sa mère, est bien forcé de lui apprendre qu’il est enfant naturel  ; il lui révèle, en même temps, le nom de son pèr
re toutes, encore pleine de catastrophes et de larmes : celle du fils naturel , et de sa position, offensive et défensive à la f
èce de M. Alexandre Dumas est le roman, la légende, la féerie du fils naturel  ; ce n’en est ni l’histoire réelle, ni la questio
Et, lorsque cette idée est celle du mépris irréconciliable d’un fils, naturel ou non, pour son père, tant pis pour celui qui la
aire aux traditions do sa classe, en patronnant si violemment le fils naturel contre la famille dont il est le chef. D’après so
eu différent, le sujet du Père prodigue est le même que celui du Fils naturel  : la paternité y est encore jugée et censurée par
49 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Vauvenargues. (Collection Lefèvre.) » pp. 123-143
siècle précédent, ce langage qui semblait n’être ici que l’expression naturelle et nécessaire de ses propres pensées ; sincèremen
l, très jeune, qui le vit beaucoup dans cette année, nous a montré au naturel avec sa bonté affable, sa riche simplicité, sa do
que philosophes, sous ce double concert déprimant, toutes les vertus naturelles périssaient. Une telle conséquence choqua d’abord
après lui, et renchérira dans l’éloge et la revendication des vertus naturelles  ; mais quelle différence dans le procédé et dans
ncapable d’un sentiment désintéressé ? Remettant en honneur les dons naturels et les affections primitives, et leur laissant le
ime à parler, en toute rencontre, de l’homme bien né, de la beauté du naturel , qui nous porte au bien. Pourquoi verrait-on dans
tie, de cette qualité plus naïve et plus humble qui fait que des âmes naturelles ont gagné à se rapprocher du peuple et y ont puis
ièges cruels qui se sont trouvés sur sa route, et même des faiblesses naturelles qu’il n’a pu surmonter par son courage. Mais lors
du sentiment à l’idée, se faisant scrupule de retrancher aucun mobile naturel , et trop heureux de favoriser toute inspiration s
u’importe ! il est plus sûrement de leur famille par l’instinct et le naturel , que l’abbé Barthélemy par l’esprit et l’éruditio
ls eussent fait un père. Ce qu’il aimait dans la jeunesse, c’était le naturel , la pudeur, les grâces déjà sérieuses, la modesti
50 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Argument » pp. 287-289
pitre Ier. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels , de gouvernements. — § I. Introduction. — § II. N
ment aux formules ; jurisprudence humaine, dont la règle est l’équité naturelle . — § II. Autorité dans le sens de propriété ; aut
s auspices ; raison d’état ; raison populaire, d’accord avec l’équité naturelle . — § IV. Corollaire relatif à la sagesse politiqu
se de l’état aristocratique qui a précédé, etc. — § II. C’est une loi naturelle que les nations terminent leur carrière politique
51 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
signes artificiels ainsi que le fait la poësie, mais bien des signes naturels . C’est avec des signes naturels que la peinture f
fait la poësie, mais bien des signes naturels. C’est avec des signes naturels que la peinture fait ses imitations. La peinture
upçonne ce rapport d’être infidele. Ainsi les bruits et même les sons naturels ne nous affectent pas à proportion des objets vis
sont les mots dont la poësie se sert. La peinture emploïe des signes naturels dont l’énergie ne dépend pas de l’éducation. Ils
objets que les tableaux nous presentent agissant en qualité de signes naturels , ils doivent agir plus promptement. L’impression
peut le faire. La grandeur d’ame, tous les sentimens élevez d’un beau naturel que le poëte peut prêter à Iphigenie, nous affect
52 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »
son maître, et la révolte cessa, parce que la dépendance légitime et naturelle remplaça la servitude. Le premier qui fit sa soum
et sa grande mine, et jusqu’au son de sa voix, l’adresse et la grâce naturelle et majestueuse de sa personne, faisaient distingu
et la perfection même des qualités de la personne, la majesté unie au naturel . Les témoignages du temps sont unanimes sur ce po
récit. Ses discours les plus communs n’étaient jamais dépourvus d’une naturelle et sensible majesté. » On sait par cœur ces vers
imprimé dans tous les esprits une image de beauté, de grandeur et de naturel , demeurée plus forte que les préventions personne
rsonne, dans un rang si élevé et au sein même de la majesté, c’est le naturel . Je ne m’étonne donc pas qu’un prince que Molière
e une précieuse, et son goût trop vif quand il la vit si sensée et si naturelle . C’est par le goût qu’il apercevait les travers a
raison qu’on faisait d’eux avec ce type de décence, de noblesse et de naturel , qui se personnifiait en lui. Il en est resté un
ité, de cette majesté qui l’accompagna jusqu’au dernier moment, de ce naturel qui y surnagea, avec un air de vérité et de simpl
on impuissance à l’embellir ? Marly réunissait la plupart des beautés naturelles qui manquaient à Versailles ; et pourtant le pala
tous les traits de l’idéal. L’amour de la vérité, la grandeur dans le naturel , la faculté d’emprunter sans imitation, la perfec
e tout ensemble » ; il trouva des forces dans sa raison, dans son bon naturel , « dans une âme à qui Dieu avait donné toute l’él
nds cœurs, parce qu’il s’y trouve accompagné de la raison qui le rend naturel en lui ôtant tout air d’imitation, et honnête en
ques, le rendait tout entier à lui-même, et le livrait, dans tout son naturel , aux regards de l’observateur. Deux circonstances
comme type de la vie civile dans notre nation, était rentrée dans son naturel et sa vérité. On n’y voyait plus rien de forcé ni
nt si fort blessé tout ce qui restait de bel esprit dans ce siècle du naturel et du grand goût. Quand le roi hésitait sur une p
la vertu. Nous devions à l’Espagne l’exagération qui ôte au grand le naturel par lequel il se distingue du grandiose. C’était
ue chose d’humain que Curiace se félicite d’avoir conservé, et par le naturel qui en est le signe le plus expressif. Ce devait
les héros du poète, chez qui la grandeur est toujours accompagnée du naturel , on reconnaît la personne même de Louis XIV. Loui
és du corps et de l’esprit, ayant aussi ce grand air et cette majesté naturelle dont parle Saint-Simon, une sorte de fraternité r
pour la comédie, d’avoir à peindre ses personnages au repos, dans le naturel de leurs habitudes, où d’être forcée de les saisi
Louis XIV n’a fait ni Molière ni Racine, mais il les a mis dans leur naturel et leur vérité. En cherchant dans la gloire de ce
st cet art de se conduire, — si cet art n’est pas chez notre poète le naturel même de l’homme, — par lequel il sut se rendre li
le par tant de belles qualités, la majesté constante, la droiture, la naturelle grandeur, que cette parole ne pût jamais être ten
se nourrissait, pour ainsi parler, du sublime, qui fut comme le tour naturel de son esprit. En nommant Bossuet précepteur du d
ités du grand siècle, la méthode, la proportion, la majesté jointe au naturel , les vues les plus profondes sur l’homme, sont de
lamandes : « Otez-moi ces Chinois de paravent », ne comprit-il pas le naturel sans la majesté, ni la grandeur dans les petites
53 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
d’eux la conclusion que l’intelligence humaine a évolué ; la logique naturelle n’aurait pas toujours été la même ; la « mentalit
st pas l’oeuvre de ces raisons, mais de l’esprit collectif. Or il est naturel que cet esprit se représente la réalité autrement
son objet. Si elle a eu la chance de trancher selon les articulations naturelles , ainsi que le bon cuisinier dont parle Platon, pe
ns doute artificiellement délimité de l’« imagination », la découpure naturelle que nous avons appelée fabulation, et voyons à qu
nte certainement pas qu’il est destine a mourir, qu’il mourra de mort naturelle si ce n’est pas de mort violente. Il faudrait pou
e que l’homme se survit à l’état d’ombre ou de fantôme est donc toute naturelle . Elle a dû précéder, croyons-nous, l’idée plus ra
éfinirons pas encore cette autre tendance élémentaire. Elle est aussi naturelle que les deux précédentes ; c’est également une ré
, nous hésitons à considérer comme primitive, nous voulons dire comme naturelle , une représentation que nous ne formerions pas, a
encontre sur son chemin quand il suit une certaine tendance, celle-là naturelle et élémentaire, que nous définirons un peu plus l
enait rejoindre l’idée d’esprit. Celle-ci dérive d’une autre tendance naturelle , que nous aurons aussi à déterminer. Prenons-la a
s âmes détachées des corps seraient sans influence sur les phénomènes naturels si elles n’étaient du même genre que les esprits,
pouvait y avoir d’irrationnel dans des tendances élémentaires, assez naturelles . Les vrais primitifs étaient sans doute plus sens
es favorables qui se superposeraient ou se substitueraient aux causes naturelles et qui prolongeraient en actions voulues par elle
stérieure, sans doute, à celle d’une force qui aide ; si celle-ci est naturelle , celle-là s’en tire comme une conséquence immédia
ue une tranquille et parfaite confiance dans l’invariabilité des lois naturelles . Bien différente est l’attitude d’esprit du primi
idienne implique une parfaite confiance dans l’invariabilité des lois naturelles  » ? Sans elle, il ne compterait pas sur le couran
marcher. Il peut ne pas se représenter explicitement cette causalité naturelle  ; il n’a aucun intérêt à le faire, n’étant ni phy
ue de cette manière de raisonner, ce n’est pas douteux. Mais elle est naturelle  ; elle persiste chez le civilisé et se manifeste
avorable ou défavorable : il n’en expliquera pas moins par des causes naturelles tout ce qui se passe entre le moment où il place
ives », spontanément formées par l’humanité en vert-Li d’une tendance naturelle  ? Pas tout à fait. Si spontanée qu’elle soit enco
nconsciemment acquise, plus l’explication « primitive » nous paraîtra naturelle . Voici des gens devant lesquels un voyageur ouvre
t les deux points qui nous frappent quand nous considérons l’attitude naturelle de l’homme vis-à-vis d’un avenir auquel il pense
éfensive de la nature se produit contre l’émotion qui était également naturelle . Notre faculté de sentir ne pourrait certes pas s
dité n’a pas cette vertu. Elle ne saurait transformer en dispositions naturelles les habitudes contractées de génération en généra
entellement et exceptionnellement ; elle n’en a sans doute aucune. Le naturel est donc aujourd’hui ce qu’il fut toujours. Il es
umière où elles travaillaient s’éteigne pour un instant : aussitôt le naturel reparaît, comme l’immuable étoile dans la nuit. L
aire, Si l’on reconstitue, par un effort d’introspection, la réaction naturelle de l’homme a sa perception des choses, on trouve
paraisse animé d’une intention. Telle sera en effet notre conviction naturelle et originelle. Mais nous ne nous en tiendrons pas
agie. Les « lois » qu’on lui a trouvées ne nous disent rien de l’élan naturel d’où elle est sortie. Elles ne sont que la formul
liqué dans une opération presque instinctive, il permet à cette magie naturelle de proliférer indéfiniment. Les pratiques magique
le à servir ou à contrarier l’homme. On voit comment il y a une magie naturelle , très simple, qui se réduirait à un petit nombre
ccédé celle de la science. Disons que science et magie sont également naturelles , qu’elles ont toujours coexisté, que notre scienc
passé de la croyance à l’adoration. Il y aurait donc une philosophie naturelle , l’animisme, d’où serait sortie la religion. A ce
orme élémentaire qu’ils avaient d’abord, ils répondent à un besoin si naturel qu’il ne faut pas s’étonner si la croyance aux es
u dans l’humanité d’autrefois que certains l’ont considéré comme plus naturel encore que l’adoration des dieux à forme humaine.
es, envisagées comme permanentes, qu’on s’est adressé d’abord, il est naturel qu’après avoir capté des actions on ait voulu s’a
r à l’homme ; elle était infra-intellectuelle. Ajoutons qu’elle était naturelle , car l’espèce humaine marque une certaine étape d
té à l’autre par voie de perfectionnement graduel : erreur sans doute naturelle , qui s’explique par le fait que la religion stati
invoquait pour un mariage, etc. L’évolution est généralement lente et naturelle  ; mais elle peut aussi bien être rapide et s’acco
mme on se donnait le plus souvent des dieux pour les utiliser, il est naturel qu’on leur ait généralement attribué des fonction
issues presque immédiatement de la faculté fabulatrice, qui nous est naturelle  ; et elles étaient adoptées comme elles avaient é
par hasard nous nous trouvons devant un mot qui désigne une découpure naturelle des choses — ici nous devrons tout au plus exclur
de lui-même. Dans les deux cas il y aurait rupture de l’ordre normal, naturel . Et pourtant c’est la nature qui a voulu l’intell
que nous appelons statique et dont nous dirions que c’est la religion naturelle , si l’expression n’avait pris un autre sens. Nous
rer ce lien vise incontestablement la religion que nous avons trouvée naturelle  : elle est commune aux membres d’un groupe, elle
ure », une expression dont nous avons use en parlant de la « religion naturelle  ». A vrai dire, il s’agissait moins de cette reli
54 (1904) En méthode à l’œuvre
ns philosophiques de l’Orient, le poète trouve les formes des vérités naturelles et éternelles, qu’il accorde avec les données de
de l’esprit, suprêmement réalise les généralités de l’âme humaine et naturelle , et de qui l’amplitude occidentale nous couve : n
ui agit et possède. Mais, d’autre part, de notre vers de douze pieds, naturel de tenir sa survie d’être le même ou d’avoir ses
ainsi les valeurs mathématiques du vers dont la mesure est tenue pour naturelle , disons-nous, et par le génie des temps et l’orga
nt selon le dessin elliptique, la Matière ? La théorie de « Sélection naturelle  », émet en loi une constatation de « lutte pour l
’est qu’un mode de l’Instinct de conservation, et donc, nécessaire et naturel . L’antinomie se résout, — en prenant garde que le
que et morale, et ainsi que pléthoriquement. (En quoi une loi d’ordre naturel nous couvre : lorsque l’organisme a amassé un sur
toutes tendent leur entendement, aux lois éthiques déduites des lois naturelles . Puisque nous allons aussi à la conception d’une
de la parole avait pu n’être pas dénaturé, par, dès primitivement, le naturel instinct de contracter, en moindre attention et p
éductions que nous en tirons pour tout à l’heure nouer les solides et naturels rapports de la Pensée et de la Parole-instrumenta
Mais Socrate et plus tard Lucrèce, voient la vérité d’une dépendance naturelle entre l’idée, et le son et les lettres du mot qui
néralité : le mouvement de la Pensée consciente et représentative des naturelles et harmonieuses Forces…   Nous le verrons, en le
vient le mouvement même de la Pensée consciente et représentative des naturelles Forces. Le mouvement d’ondes universelles en une
tre-total du monde… *** Il paraît inutile d’insister sur la nécessité naturelle de suppression de la Strophe. Lorsqu’en durées év
arole son vrai sens qui la veut musique de mots en lui rapportant son naturel et primordial élément de phonalité, Qui est graph
55 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 16, des pantomimes ou des acteurs qui joüoient sans parler » pp. 265-295
. Nous avons dit ci dessus que l’art du geste étoit composé de gestes naturels et de gestes d’institution. On peut bien croire q
s voit faire sans entendre le discours dont ils sont l’accompagnement naturel . Ils débuteroient, par exemple, en représentant l
réussir parmi les nations septentrionales de l’Europe, dont l’action naturelle n’est pas fort éloquente ni assez marquée pour êt
a voit sans entendre le discours dont elle doit être l’accompagnement naturel . La copie est toujours moins animée que son origi
ter la gravité de son maintien étudié, et qui laisse agir sa vivacité naturelle , est fertile en gestes, il est second en démonstr
sprit, que le même feu d’imagination, qui fait faire par un mouvement naturel des gestes animez, variez, expressifs et caracter
la refléxion qu’on fait ordinairement, qu’il y a des nations dont le naturel est plus sensible que celui d’autres nations, et
cher infiniment des grecs et des romains, dont ils imitoient l’action naturelle . J’alleguerai comme une espece de preuve de ce qu
y a environ vingt ans qu’une princesse, qui joint à beaucoup d’esprit naturel , beaucoup de lumieres acquises, et qui a un grand
56 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »
l l’a été, il l’a vécu, avant de le décrire : il a quêté les plaisirs naturels , physiques ou sentimentaux, tout à la joie de la
ous ne m’eussiez dépeint votre Jean-Jacques, j’aurais cru que l’homme naturel n’existait plus. Cette page illumine l’œuvre de
éflexion, où la raison se superpose à l’instinct. Car alors l’égoïsme naturel , légitime et charmant, fait place à l’intérêt, in
ent, atrophie du sens de la pitié, toute cette déformation de l’homme naturel s’est faite, s’est accrue dans et par la société.
e humaine ne rétrograde pas il y a trop loin de l’état civil à l’état naturel pour qu’on puisse repasser de celui-ci à celui-là
erfectionné la bonté, la liberté, le bonheur qui furent les attributs naturels de l’homme primitif : voilà en quel sens nous pou
t, bon, franc, intelligent, raisonnable, religieux, heureux : l’homme naturel , développé en lui, et non dévié, aura saisi tous
l. Mais chacun de nous, dans la vie même, peut refaire en lui l’homme naturel . C’est le sens de la Nouvelle Héloïse. Rien de pl
onserve sa place légitime, Julie réalise la restauration des rapports naturels dans la forme que comporte l’état civil. Deux moy
du servage, au milieu d’une civilisation avancée, s’édifie la famille naturelle où les intelligences s’épanouissent sans que les
t n’est pas souverain, il est agent du souverain. Voilà les principes naturels de l’état social ; et tout l’effort doit tendre,
itique, avec les mœurs qui en découlent, ne pervertirait plus l’homme naturel . Est-ce là tout le système ? Non, il y manque enc
se, si agitée ; et cela est pourtant. Rousseau nous l’a dit : l’homme naturel , c’est lui. La société l’a détruit ailleurs, en l
a nature : il fait croire surtout à la possibilité de refaire l’homme naturel dans l’homme civil : il est possible, puisqu’il e
es notions capables de préciser, de soutenir son hypothèse de l’homme naturel , et l’idée de la lente évolution par laquelle l’u
ofesseur de Genève Burlamaqui, qui enseignait la liberté et l’égalité naturelles . Mais Genève, c’est le calvinisme : il est l’âme
hristianisme ; pour lui, pour son âme protestante, le mot de religion naturelle n’est pas le déguisement d’une froide philosophie
e monde est imputable à la société. La société n’est-elle pas un fait naturel , donc bonne si la nature est bonne ? et la sociét
nsidération de l’hérédité : réelle peut-être à l’origine, l’innocence naturelle est disparue aujourd’hui ; la corruption des père
nt, l’enchaînement est réel et nécessaire. La dissolution des groupes naturels ou artificiels qui, contenant l’individu et se co
57 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234
t, dit d’Olivet, une grâce infinie à prononcer, cependant sa timidité naturelle et l’horreur qu’il avait pour la chicane le dégoû
Les défauts de Maucroix, comme ceux de La Fontaine, étaient purement naturels , et jusque dans leur malice ou leur licence garda
modo elatius) : Maucroix n’est jamais ni resserré ni élevé ; il a du naturel et une certaine douceur de rêverie, il n’a pas de
’il a tâché de polir, ne sert qu’à mieux faire voir qu’il n’est point naturel . » Maucroix, en deux ou trois pièces, a préciséme
point naturel. » Maucroix, en deux ou trois pièces, a précisément ce naturel joint au poli, et qui fait de lui plutôt un disci
jour à Paris à son ami le chanoine Favart nous peignent à ravir et au naturel sa situation d’esprit : « Vous connaîtrez, si je
tout cela, j’ai de fort agréables moments ici. On a tout Maucroix au naturel dans ces lettres où il écrit moins qu’il ne cause
, qui ont Perrot d’Ablancourt pour chef, est large, facile, coulante, naturelle  : « Il n’y a rien de gêné, disait Boileau d’une d
des derniers Gaulois, mais un Gaulois poli, offrant en lui un composé naturel de Régnier, de Racan et d’Horace, tout cela à pet
u de cartes, au lieu d’ombre ; mais j’aime mieux ce dernier sens tout naturel et si d’accord avec les goûts de Maucroix, umbrat
58 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536
nce qu’à ses autres devoirs. Il était l’homme de l’instinct, du génie naturel , des penchants divers et abandonnés ; on le pourr
, des penchants divers et abandonnés ; on le pourrait définir le plus naturel des hommes, et qui n’avait toute sa réflexion que
ts ; on sent seulement que chez lui le flot est plus abondant et plus naturel . Il fut bon pour La Fontaine que la faveur de Fou
es goûts, un alexandrin plein et facile qui sait rendre coulamment le naturel , la tendresse, la hauteur de l’âme et l’indulgenc
et les rassemblait en lui, c’était à son insu : il n’en est que plus naturel et n’en obéit que mieux à la même sève. Il avait
65. Cette anecdote nous peint assez bien, d’une part, les sentiments naturels de La Fontaine, et de l’autre, sa facilité dans l
e la vieille race gauloise. C’est après tout, et sous une forme assez naturelle , le combat des dieux nouveaux contre les dieux an
comme il convient à un homme qui a beaucoup vécu de la vie pauvre et naturelle . On n’aurait même pas de peine à découvrir chez l
tine, tout en tenant beaucoup de Bernardin, n’a pas également ce côté naturel  ; il échappe à la matière dès qu’il le peut, il n
a excité tant d’émotions, fera-t-elle baisser d’un cran la sienne, si naturelle , si précise et si parlante ? Je ne le crois pas,
59 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
dans le langage courant, un terme qui exprime un fait essentiellement naturel , normal et universel ? Comment proscrirait-on le
n de l’organisme ou plutôt de l’hyper-organisme social, à l’organisme naturel , une identité formelle, mais une simple analogie,
s plus satisfaisantes, « la société humaine est, comme les organismes naturels , un être réel… elle est un prolongement de la nat
ible, bien plus, si elle ne peut pas ne pas exister entre l’organisme naturel et l’organisme social, il est évident que la vie
olidaire, et inversement ? Comment ne pas reconnaître que l’expansion naturelle de l’individualisme, c’est-à-dire l’ensemble des
dividu au reste de l’univers ; que la solidarité n’est que le produit naturel de l’individualisme ; que l’aboutissement de l’in
égat qui est l’humanité, et que dans la vie sociale comme dans la vie naturelle , la partie est liée au tout, en un mot que tout e
idus et de groupes sous la forme d’un collectivisme universel, il est naturel que cette expression paraisse absurde ; mais il s
oitement les hommes d’élite à travers l’espace ? Le génie est l’allié naturel du génie. Comment le savant ne pourrait-il se sen
s, des haines, au tréfonds des cœurs, il y a évidemment une sympathie naturelle d’homme à homme, ordinairement inconsciente et in
ans l’ensemble, étant au fond semblable à celui de son voisin, il est naturel que les chemins qu’ils parcourent pour y atteindr
60 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Introduction »
t déterminé, c’est que M. Wallace, qui étudie actuellement l’histoire naturelle de l’archipel malais, est arrivé presque exacteme
leur distribution géographique et d’autres faits analogues, il semble naturel tout d’abord qu’un naturaliste arrive à conclure
sera traité assez longuement de ce principe fondamental de sélection naturelle dans le quatrième chapitre ; et nous verrons comm
dans le quatrième chapitre ; et nous verrons comment cette sélection naturelle cause presque inévitablement de fréquentes extinc
odifications successives, c’est ce que j’ai nommé la Loi de sélection naturelle .
61 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième faculté d’une Université. Faculté de droit. » pp. 506-510
Elle sera composée de huit professeurs : 1° Un professeur de droit naturel  ; 2° Un professeur en histoire de législation ;
rs. Première année d’études. Ils suivront le professeur de droit naturel et celui de l’histoire de la législation. Le prof
urel et celui de l’histoire de la législation. Le professeur de droit naturel ne s’en tiendra pas à des éléments ; il portera l
et du citoyen, de Officio hominis et civis ; ou revenir sur Le Droit naturel de Burlamaqui. Le professeur en législation s’occ
ns le département des affaires étrangères que l’émérite dans le droit naturel et le droit des gens ? Que peut-on faire de mieux
62 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
matière médicale. Ce professeur remplira ses leçons de l’histoire naturelle de chaque drogue ; il décrira les caractères part
s beaux-arts, les élèves ont pris une teinture élémentaire d’histoire naturelle et de chimie. Cette petite provision, suffisante
rofession, mais infiniment davantage que l’homme du monde. L’histoire naturelle et la chimie exigent deux nouvelles chaires. E
. Enseignements préliminaires à l’étude de la médecine. L’histoire naturelle et la chimie. Les professeurs d’histoire natur
ine. L’histoire naturelle et la chimie. Les professeurs d’histoire naturelle et de chimie donneront leurs leçons conjointement
emières, les étudiants suivront les leçons des professeurs d’histoire naturelle et de chimie, celles du professeur d’anatomie, et
63 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
e l’art de ménager, suivant des regles certaines, l’action des causes naturelles , soit que nous ne suivions que l’instinct dans l’
eux-mêmes la déclamation de leurs rolles, par rapport à leurs talens naturels , y jetter des beautez et des agrémens qu’un autre
a suivre, et leur feu et leur enthousiasme. Leur jeu ne sçauroit être naturel , et du moins il doit devenir froid. L’usage ancie
t de s’animer, et par consequent de déclamer avec une action aisée et naturelle , de même l’assujetissement à suivre une déclamati
s qu’on a étudiées alors deviennent en nous une portion de la lumiere naturelle . Quintilien répond à ceux qui prétendoient que l’
d’étude que de penser ainsi ; et que la culture embellit toujours le naturel le plus heureux.
64 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
nouvelle ne prend corps qu’en empruntant à la société close sa forme naturelle , qui est l’obligation, ainsi la religion dynamiqu
s indéfiniment dans le passé, on n’arriverait jamais au primitif ; le naturel ne serait qu’une consolidation de l’acquis. Mais,
les grandes lignes, quelques directions, juste assez de préfiguration naturelle pour assurer tout de suite aux individus un milie
Mais la nature est indestructible. On a eu tort de dire « Chassez le naturel , il revient au galop », car le naturel ne se lais
a eu tort de dire « Chassez le naturel, il revient au galop », car le naturel ne se laisse pas chasser. Il est toujours là. Nou
fant, et l’habitude acquise qui s’est souvent greffée sur la tendance naturelle . Il n’est pas douteux que cette croyance ait pesé
une certaine forme sociale. Nous disons qu’il y a une société humaine naturelle , vaguement préfigurée en nous, que la nature a pr
à retrouver. Mais comment le retrouver, puisque l’acquis recouvre le naturel  ? Nous serions embarrassé pour répondre, si nous
sans oublier que la nature a pourvu aux différences d’âge, et que le naturel enfantin n’est pas nécessairement le naturel huma
érences d’âge, et que le naturel enfantin n’est pas nécessairement le naturel humain ; surtout, l’enfant est imitateur, et ce q
ganisée pour la guerre. Quel sera donc, en ce sens précis, son régime naturel  ? Si ce n’était profaner les mots grecs que de le
de façon kaléidoscopique, ainsi qu’il doit résulter d’un dimorphisme naturel , tout à fait comparable à celui de l’embryon qui
mais qui se sera agrandie sans modification radicale de la « société naturelle  ». La classe dirigeante, dans laquelle nous compr
native, le respect qu’elle inspire est non moins religieux, non moins naturel . On comprend donc que l’humanité ne soit venue à
ocratique un grand effort en sens inverse de la nature. De la société naturelle nous venons en effet d’indiquer quelques traits.
manité est prédestinée à la propriété par sa structure, la guerre est naturelle . L’instinct guerrier est si fort qu’il est le pre
parce qu’il existait en vue de guerres féroces qu’on pourrait appeler naturelles , une foule de guerres accidentelles ont eu lieu,
par là que nous laissons dormir depuis notre enfance des dispositions naturelles , et qu’il nous serait difficile de les réveiller
ants ingénieurs n’avaient pas pensé. L’invention mécanique est un don naturel . Sans doute elle a été limitée dans ses effets ta
fait l’essence. Allons plus loin. Si nos organes sont des instruments naturels , nos instruments sont par là même des organes art
eine voulue. Rappelons-nous en effet que la « religion statique » est naturelle à l’homme, et que la nature humaine ne change pas
65 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »
le bouffon et le tragique ; il marque le mouvement du dialogue, vif, naturel et agissant ; et, bien qu’il n’ait pas précisémen
puisse faire sur Molière, c’est de ne pas sentir combien son rire est naturel , spontané, copieux, et comment, loin d’être le ma
ets réellement impossibles, mais essentiellement conformes aux effets naturels . Pas de vérité sans comique, peu de comique sans
même se passer î d’intrigue, et laisser la vie même par son mouvement naturel déterminer l’évolution de l’action comique : le M
rberies de Scapin, que de morceaux d’humanité vivante ! quel charmant naturel dans le tracas de ces pères, de ces fils, de ces
l’homme en qui il vit, les destructions ou altérations de sentiments naturels qui en résultent, les longues traînées de misère
vous verrez sortir le dessèchement ou la perturbation des affections naturelles , le naufrage matériel et moral d’une famille d’ho
instinct, cela est légitime. Ainsi les jeunes gens qui suivent la loi naturelle de l’amour ont raison contre les pères et tous ce
Agnès à l’ignorance, à la bêtise, à la privation de tous les plaisirs naturels  : mais la nature d’Agnès se révolte, et la petite
à son bonheur, selon son instinct ; et Molière bat des mains. Il est naturel que ceux qui ont eu part au bonheur laissent s’ap
omme un germe de la fameuse antithèse de l’homme social et de l’homme naturel qui s’épanouira à travers l’œuvre de J.-J. Rousse
es : il faut un rapport des conditions ; c’est une nécessité, non pas naturelle , mais sociale : Georges Dandin, un vilain, sera m
ité des conditions, et ainsi la raison sociale se réduit à une raison naturelle ) ; c’est folie de vouloir marier le pédant Trisso
hâte de la fausser, pour forcer le rire. Regardez le Joueur : il est naturel qu’un joueur oublie sa maîtresse, quand la chance
aturel qu’un joueur oublie sa maîtresse, quand la chance le favorise, naturel aussi qu’il se retourne avec attendrissement vers
le satirique ni le grognon, comme si c’étaient là les mœurs les plus naturelles du monde. Il jettera là-dessus son intarissable g
388. Il a porté cette vérité même dans son jeu, qu’il a rendu le plus naturel possible. 389. Notez, en outre les raisonneurs,
66 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre III. Combinaison des deux éléments. »
t jeter son poids énorme dans la conscience, contrebalancer l’égoïsme naturel , enrayer l’impulsion folle des passions brutales,
, dans toute société, la religion est un organe à la fois précieux et naturel . D’une part, les hommes ont besoin d’elle pour pe
général, et de bâtir là-dessus dans les espaces  Par cet aveuglement naturel et définitif, elle cesse de voir les racines anti
mprisonne, ou inquiète les auteurs, et se trouve partout l’adversaire naturel et officiel. En outre, à titre de religion ascéti
lâchées que la nouvelle philosophie tolère, mais encore les penchants naturels qu’elle autorise et les promesses de bonheur terr
ui. Sous les religions positives qui sont fausses, il y a la religion naturelle qui est vraie. Elle est le texte authentique et s
nt entre elles et dont chacune se contredit elle-même, il est une loi naturelle sous-entendue dans les codes, appliquée dans les
é, une fois introduit dans notre esprit, finit par déconcerter le jeu naturel de nos sentiments, et, comme un parasite monstrue
les398 »  Alors seulement il peut fonder une morale, démêler « la loi naturelle  ». Puisque le ciel est vide, nous n’avons plus be
, tout grossier, presque mécanique, tout physiologique, l’inclination naturelle qui porte l’animal à fuir la douleur et à cherche
régée de presque toute notre misère ? La voici : Il existait un homme naturel , on a introduit au dedans de cet homme un homme a
lement utiles, les seuls qui, rapprochés par leur condition de l’état naturel , gardent, sous une enveloppe rude, la chaleur, la
cole, Deuxième traité de la charité et de l’amour-propre (sur l’homme naturel et le but de la société). Bossuet (Politique tiré
le de… 398. Cf. Catéchisme universel, par Saint-Lambert, et la Loi naturelle ou Catéchisme du citoyen français , par Volney.
vec ses enfants et le Neveu de Rameau. 403. Volney, Ibid. « La loi naturelle … consiste tout entière en faits dont la démonstra
arts — Lettre à d’Alembert sur les spectacles. 419. « La société est naturelle à l’espèce humaine, comme la décrépitude à l’indi
67 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
ais des remèdes. Cette manière de procéder est si conforme à la pente naturelle de notre esprit qu’on la retrouve même à l’origin
ules forces et au gré de ses désirs. S’il en a été ainsi des sciences naturelles , à plus forte raison en devait-il être de même po
te, il est vrai, a proclamé que les phénomènes sociaux sont des faits naturels , soumis à des lois naturelles. Par là, il a impli
que les phénomènes sociaux sont des faits naturels, soumis à des lois naturelles . Par là, il a implicitement reconnu leur caractèr
re chose que le développement de quelque idée humaine, il paraît tout naturel de la définir par l’idée que s’en font les hommes
décomposant, il trouve qu’elle implique logiquement celles de forces naturelles , de travail, d’instrument ou de capital et il tra
répété de toutes celles que l’école économique orthodoxe qualifie de naturelles et qui, d’ailleurs, ne sont guère que des cas par
, ne sont guère que des cas particuliers de la précédente. Elles sont naturelles , si l’on veut, en ce sens qu’elles énoncent les m
ce sens qu’elles énoncent les moyens qu’il est ou qu’il peut paraître naturel d’employer pour atteindre telle fin supposée ; ma
osée ; mais elles ne doivent pas être appelées de ce nom, si, par loi naturelle , on entend toute manière d’être de la nature, ind
tes écoles empiriques avaient, depuis longtemps, reconnu le caractère naturel des phénomènes psychologiques tout en continuant
être recherchés. Mais, comme il est grossièrement formé, il est tout naturel qu’il ne coïncide pas exactement avec le concept
s spéciales aux espèces inférieures ne sont pas regardées comme moins naturelles que celles qui se répètent à tous les degrés de l
on est facilement subjective. Aussi est-il de règle dans les sciences naturelles d’écarter les données sensibles qui risquent d’êt
68 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
lui qui veut faire des vers d’être né poète, d’avoir le génie. Ce don naturel , cette faculté créatrice que donne « l’influence
’œuvre effectifs et complets, l’art implique et suppose tous les dons naturels qu’il met en œuvre. Cependant après que les Grecs
de l’imitation, la conformité de la représentation figurée au modèle naturel . Dans le style, c’est l’équivalence du mot à l’id
uvent l’étroitesse, et qu’on fait presque consister dans l’horreur du naturel , est une théorie essentiellement et franchement n
amais vu jusque-là, ni presque encore désiré en français : le parfait naturel produisant la suprême éloquence, sans effort et s
re plaît, parce qu’elle est la nature. Toute réalité dégage un charme naturel , qu’il ne tient qu’à l’art d’exprimer. L’horrible
i n’entendent rien à l’art. Un artiste aime la brutalité des passions naturelles , comme il admire le dessin d’un os ou la saillie
expansion du moi qui se répand sur les choses, ce sont des phénomènes naturels et généraux qui ont leurs lois, leurs causes et l
nt attachées aux noms et aux circonstances historiques ; les éléments naturels et physiques du sujet importent seuls. Mais quand
tude des anciens. En imitant dans les anciens ce qu’on reconnaît être naturel , et dans la nature ce qu’on retrouve chez les anc
es toutes relatives, et s’imagine trop facilement que la vérité et le naturel d’Athènes seront aussi vérité et naturel à Paris.
cilement que la vérité et le naturel d’Athènes seront aussi vérité et naturel à Paris. De là, chez ce naturaliste convaincu, d’
69 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Florian. (Fables illustrées.) » pp. 229-248
très élevé, ni très énergique, ni très étendu, mais qui fut modeste, naturel , sincère, et qui se montra gai, vif, fertile, agr
, de ses grands yeux spirituels, de ses reparties vives, de sa gaieté naturelle , et ce grand donneur de sobriquets le baptisa du
jolies miniatures, qui faisaient ressouvenir de Marivaux, mais où le naturel prévalait. Grimm reconnaissait et accueillait ce
et à des âges différents fait une série de jolies pièces, où les mots naturels , gais et fins, sont abondamment semés. L’auteur e
  On voit l’erreur, le crime de lèse-génie. Mais cette méprise était naturelle chez Florian, et elle découlait de son organisati
-mêmes furent fléchis : « C’est un jeune homme d’un esprit heureux et naturel , écrivait La Harpe parlant de l’auteur de Galatée
arurent en 1792. Le talent de Florian s’y montre au complet, avec son naturel gracieux, sa diction facile et spirituelle, avec
ts, ses contes et ses chansons : « Il osait peu se livrer à sa gaieté naturelle en écrivant. C’est un don de l’expérience et même
moral encore et bienveillant, dans ses Fables. La fable est un genre naturel , une forme d’invention inhérente à l’esprit de l’
figuré, riant, familier, et même naïf. Les qualités du fabuliste sont naturelles chez Florian : il a la fertilité de l’invention,
70 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
s événements historiques, enfin l’étude du cœur humain, et des droits naturels de l’homme. Une telle philosophie suppose la libe
tre les lettres en Italie, s’opposaient au développement de la raison naturelle . Les Italiens ont frayé les premiers pas dans la
mande. Mais, en Italie, cette subdivision n’a point produit son effet naturel  ; le despotisme des prêtres, pesant sur toutes le
leur propre manière d’être. Quand ils veulent renoncer à leur talent naturel , à l’esprit comique, pour essayer de l’éloquence
ples les plus gais de la terre, ils ne peuvent avoir aucune élévation naturelle . C’est peut-être par antipathie pour l’exagératio
particulier la France, ont failli perdre tous les avantages du génie naturel par l’imitation des écrivains de l’Italie. Les be
i aurait fini par étouffer pour toujours la simplicité des sentiments naturels . L’affectation est de tous les défauts des caract
ituelle de leur vie ; ils expriment le ressentiment avec ses couleurs naturelles , parce qu’ils l’éprouvent réellement. Les opéras
ctitude de ce nombre, d’une manière assurément bien touchante et bien naturelle , le regret qu’il avait d’avoir perdu sa mère à ce
71 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVI. Buffon »
être comptés comme étant du dix-neuvième siècle, et dans les sciences naturelles , Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire en sont aussi.
Bexon, Gueneau de Montbéliard, Daubenton, ses lieutenants en histoire naturelle , auxquels il découpait le monde pour leur en donn
t à Buffon, qui, après avoir pris la part du lion dans cette histoire naturelle dont il a eu la grande pensée, créa, avec l’histo
saturés de cette lumière, les trois premiers volumes de son Histoire naturelle . À dater de ce moment sa gloire commença, sa vrai
s, est d’avoir fondé la partie descriptive et historique des sciences naturelles . Mais la loi abstraite, la méthode qui donne tout
escription scientifique, comme parle M. Flourens, mais la description naturelle , — l’art de peindre avec des mots, — et qui, dans
pied duquel elle peut, s’il lui plaît, s’agiter ! Quand les sciences naturelles , qui sont d’hier, auront grandi et seront dévelop
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478
avec la raison. En effet, le chant des paroles doit imiter le langage naturel des passions humaines, plûtôt que le chant des ta
colifichets, qu’à peine y reconnoît-on quelque trace de l’expression naturelle . Ainsi elle n’en est point plus propre à la tragé
uichardin, à prendre le nom de françois dans sa signification la plus naturelle , qui est de signifier tous les peuples dont la la
prince, parce que la langue françoise est dans le Hainault la langue naturelle du païs. Or Roland Lassé, qui mourut sous le regn
expression, est tellement éloignée du coeur, que les chants les plus naturels ne les touchent pas. Il est juste qu’ils s’ennuie
73 (1890) Nouvelles questions de critique
asme peu judicieux » provoque à lui seul de « mauvaise humeur » assez naturelle et assez légitime, — pourquoi veut-il que nous de
civilisation n’a pas encore étouffé la libre expansion de la vitalité naturelle . » Entendez-vous bien, ô lecteurs, ce que cela v
is vous ne les en louerez pas moins pour ce qui s’y trahit de naïveté naturelle . De même que les enfants, auxquels on les compare
e l’histoire littéraire est devenue l’une des provinces de l’histoire naturelle , toutes les productions littéraires, ou soi-disan
le désordre et la confusion des éditions que nous avons de l’Histoire naturelle . Je crois que l’on a prétendu les tenir au couran
rs une ingrate érudition des forces qui trouveraient ailleurs un plus naturel , un plus utile, un plus glorieux emploi d’elles-m
remier ouvrage de Montaigne : la traduction française de la Théologie naturelle de Raymond Selon. Une remarque aussi qu’il pourra
lu ceux de Diderot ou de Buffon, le fac-similé du titre de l’Histoire naturelle , ou celui du titre du premier volume de l’Encyclo
supplément, ne servent plus guère, comme les in-quarto de l’Histoire naturelle , qu’à former des bas de bibliothèques. « Vous ach
ous, autre chose et mieux que cela. Dans ces conditions, il est assez naturel que le peu qu’il paru du Dictionnaire historique
u-dessous de personne, cependant elles ne sont point de la compétence naturelle d’un écrivain dramatique ou d’un historien même ?
rentre, ainsi que nous le disions tout à l’heure, dans la compétence naturelle de l’Académie française. Je ne demande au lecteur
avec art, comme l’auteur de Pantagruel. On écrivait en vers avec son naturel , comme Marot et comme Saint-Gelais ; la poésie n’
nts. S’ils y réfléchissaient davantage, ils n’y verraient rien que de naturel , et même de nécessaire. Magistrat ou avocat, dans
, à Montbard, le centenaire de la mort de Buffon : c’est une occasion naturelle de reparler d’un grand écrivain dont il est vrai
ffon. C’est peu de chose ; et vraiment ce n’est pas assez. L’Histoire naturelle demeure en effet toujours une des grandes œuvres
ais, plus on lit et plus on relit les grandes parties de son Histoire naturelle , plus on y découvre de qualités rares, de mérites
llait plus loin, réduisant le mérite entier de l’auteur de l’Histoire naturelle à celui d’un « poète distingué dans le genre desc
cisément dédaigné l’observation et l’expérience, — toute son Histoire naturelle et toute sa Correspondance au besoin seraient là
on, de ce que l’on appelait ses « erreurs », à l’époque où l’histoire naturelle de Cuvier régnait souverainement dans l’école, on
école, on les a vues redevenir des « vérités », depuis que l’histoire naturelle de Cuvier a elle-même été remplacée par celle de
ernité » des théories de la lutte pour l’existence et de la sélection naturelle , il ajoute que, pour la sélection artificielle, «
e de ses ruines, et c’en est la partie qui touche à ce que l’histoire naturelle a elle-même de plus profond et de plus mystérieux
mal faits n’existent que dans notre imagination, mais que les groupes naturels , ou bien faits, existent dans la nature ; — ce qu
e sens de Buffon. On a renversé les barrières que l’ancienne histoire naturelle avait prétendu dresser à jamais entre les espèces
te, le lecteur n’a qu’à parcourir l’Origine des espèces ou l’Histoire naturelle de la création. Qu’on nous pardonne cette insista
ées aujourd’hui tout entières ; qu’on risquerait, à lire son Histoire naturelle , d’y prendre les idées les plus fausses, les moin
oit public et la législation comparée, l’a fait, lui, pour l’histoire naturelle , et généralement pour la science. D’autres l’avai
ve en lui ce qu’il faut pour la réaliser ; et Buffon, pour l’histoire naturelle , quand il n’aurait pas d’autre mérite, aurait enc
époques de la nature. Lorsqu’il commença de s’appliquer à l’histoire naturelle , c’est-à-dire lorsqu’il fut nommé « intendant du
épaysant pas d’abord les lecteurs de Buffon., au succès de l’Histoire naturelle . Mais on sait que Buffon n’a eu garde de s’y teni
l s’en est davantage écarté. Supposé qu’il s’y fût tenu, son Histoire naturelle n’en aurait pas moins opéré son effet, qui, sembl
de l’espèce, a ouvert l’infini à la pensée humaine. Depuis l’Histoire naturelle , il ne nous est plus permis ni possible de nous p
re que Buffon en soit l’unique ouvrier, ni seulement que son Histoire naturelle ait pour objet d’insinuer cette idée. Mais elle l
ale sont nées, et la gloire en revient à la publication de l’Histoire naturelle . Il faut encore ajouter que, pour faire valoir à
que Buffon. Même, c’est l’un des charmes de la lecture de l’Histoire naturelle , de certaines parties au moins de l’Histoire natu
de l’Histoire naturelle, de certaines parties au moins de l’Histoire naturelle , que d’y voir les « idées » naître les unes des a
ements que l’on en a portés. Les trois premiers volumes de l’Histoire naturelle parurent en 1749, les Époques de la nature en 178
ncé, d’année en année, son éducation scientifique. Aussi son Histoire naturelle manque-t-elle un peu d’ordre et d’unité ; les par
re pour essayer de mesurer avec exactitude ce que lui doit l’histoire naturelle . Mais, pour toutes les raisons que nous venons de
ses « erreurs » semblent être aujourd’hui plus voisines de la science naturelle que beaucoup de prétendues « vérités » qu’on leur
uter qu’à défaut de ce mérite, il aurait celui d’avoir mis la science naturelle dans ses véritables voies, puisque sans lui, sans
utôt que Linné, le véritable créateur en Europe des études d’histoire naturelle . Dans l’histoire de la science comme dans celle d
nts par l’analyse, de les rapprocher. Mais, faute d’un peu d’histoire naturelle , il s’est trompé sur un autre point : il a cru qu
de simples analogies en des liens de filiation directe ou de parenté naturelle . J’ajouterai que les Idylles exceptées, dans quel
ées de Diderot, — de son cynisme, que l’on prend trop souvent pour du naturel , et de sa grossièreté, qui n’est pas toujours de
siècle encore. Et, pour l’influence que le Père de famille ou le Fils naturel , que les Entretiens avec Dorval et l’Essai sur la
lire dans Mahomet et dans Zaïre, c’est dans les images de l’Histoire naturelle qu’ils ont appris à voir les « bêtes ». Mais à un
Cosmos, longtemps avant le livre fameux de Humboldt, c’est l’Histoire naturelle qui a substitué les linéaments du nouveau ; que C
ttéraire de conformer entièrement ses méthodes à celles de l’histoire naturelle . Dans l’évolution des idées et des genres, l’appa
habituelle de ses images, plus de profondeur qu’il n’y en avait mis. Naturels et savants la fois, calculés et légitimes pourtan
et d’écrire pour les autres, en contrariant la tendance qui nous est naturelle , de ne rien voir au monde qui soit pour nous plus
accusait d’imiter, eussiez-vous prétendu que votre boiterie fût aussi naturelle à l’homme que de marcher droit et d’aplomb ? C’es
e son Histoire de France, quelque chose d’assez conforme à la gravité naturelle de son nom, qui ne sait ce qu’elle est devenue de
ence du romantisme, est devenue ce qu’il a lui-même appelé l’histoire naturelle des esprits, qu’a-t-elle été d’abord, et pendant
r mieux dire, de trop fantasque. Incapable de se juger, son mouvement naturel , qui est en tout d’excéder la nature, tend de lui
rs de cette transformation. L’auteur de la Dame aux camélias, du Fils naturel , du Demi-Monde et de l’Ami des femmes en est le p
. Dumas l’ont fait. C’est par la Dame aux camélias, c’est par le Fils naturel , c’est par le Demi-Monde ou la Question d’argent
e semble donc qu’en faisant de la critique une province de l’histoire naturelle , et en établissant les connexions nécessaires de
ores, il touchait à l’une des plus difficiles questions de l’histoire naturelle et de la métaphysique du langage. Alors, puisqu’i
Car c’est là ce qui importe. Si la critique n’était que « l’histoire naturelle des esprits », il faudrait encore qu’elle fît ses
e qu’elle fît ses réserves, et même en présence d’un Hugo. L’histoire naturelle ne fait-elle pas les siennes quand elle constate
à l’histoire de l’art, ou plutôt à l’histoire générale, à l’histoire naturelle de l’esprit humain. Et l’on peut ajouter qu’en se
ûts, pour ses opinions, pour ses préjugés, en une question d’histoire naturelle , et, par conséquent, de science. Il y en a qui on
r la conformer aux règles du bon goût et de l’étiquette, l’expression naturelle d’un sentiment trop franc ou trop violent ; ils v
egré de vraisemblance et de probabilité des conclusions de l’histoire naturelle générale. De même donc qu’à travers le temps on v
que l’on a commencé d’entrer dans l’insondable, il est en effet assez naturel , il est fréquent et même ordinaire que l’on n’en
en nous, parmi les raisons de leur influence, il n’y en a pas de plus naturelle ni de plus agissante. Barbare que je suis, je ne
, sinon justement ceux où leur personnage artificiel et le personnage naturel qu’en dépit de tout ils sont demeurés par-dessous
physiologie ne peuvent rien là-contre ; encore bien moins l’histoire naturelle ou l’anthropologie, qui ne sont pas des sciences,
et qu’il s’excepte de la nature. En vouliez-vous la preuve ?… Il est naturel que la loi du plus fort ou du plus habile règne s
le monde animal ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est naturel que le chacal ou l’hyène, l’aigle ou le vautour,
de leur férocité ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est naturel que le « roi du désert » ou le « sultan de la jun
nts de leur race ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est naturel qu’entre deux brutes acharnées sur la même proie,
e moins la pitié ; — mais, précisément, cela n’est pas humain. Il est naturel que chaque génération, parmi les animaux, étrangè
niment plus aisé), seront donc ceux qui auront le mieux obéi à la loi naturelle . Donc, plus les arts seront cultivés et les propr
plus les arts seront cultivés et les propriétés assurées, plus la loi naturelle aura été observée. Donc, lorsque nous convenons d
la paix dans le clergé, nous fesons plus que de perfectionner la loi naturelle , nous allons au-delà du but ; mais le sauvage iso
je doute fort), que fait-il du matin au soir que de pervertir la loi naturelle , en étant inutile à lui-même et à tous les hommes
pas son nid, une poule qui ne pondrait jamais, corrompraient leur loi naturelle , qui est leur instinct. Les hommes insociables co
on de l’avenir, voilà ce qui est humain ; — et il n’y a rien de moins naturel . Par la justice et par la pitié, compenser ce que
rmi les hommes, voilà ce qui est humain : — et il n’y a rien de moins naturel . Bien loin de les relâcher, resserrer au contrair
ans la cellule, voilà ce qui est humain ; — et il n’y a rien de moins naturel . Sans essayer de détruire les passions, leur appr
les y obliger, voilà ce qui est humain ; — et il n’y a rien de moins naturel . Et sur les ruines enfin du culte superstitieux e
urs ce qui est humain ; — et, plus que jamais, voilà ce qui n’est pas naturel . Que l’on ne vienne donc plus nous parler de ce q
es lois de la « nature », la « concurrence vitale » ou la « sélection naturelle  » ont de commun avec nous ? Sont-ce des lois seul
ns hors de l’homme, il faisait de la morale, et non pas de l’histoire naturelle , encore bien moins de la mécanique ou de la géomé
eut-être qu’ils l’approuvent, mais à tout le moins qu’ils le trouvent naturel et indifférent. Et on les conjure enfin, pour l’h
énéralement, nous n’acceptons les conclusions de Valentine ou du Fils naturel , de l’Affaire Clemenceau ou de Madame Caverlet qu
ute païenne, et d’ailleurs parfaitement antiscientifique, de la bonté naturelle de l’homme. Je me demande encore là-dessus, comme
Français aient lu l’Origine des espèces ou l’Histoire de la création naturelle , et que ceux-là soient plus rares encore qui conn
semble des moyens qui substituent aux mobiles instinctifs de l’action naturelle les motifs raisonnés de la morale sociale ? et ce
te, et de consolider des idées qui contre-balancent notre disposition naturelle au « mensonge » ou à la « sensualité », des raiso
s électricités de signe contraire s’attirent ? Les vérités de l’ordre naturel , à leur tour, sont plus contingentes encore, plus
si l’on veut, à son maximum, quand des vérités de l’ordre physique ou naturel on passe aux vérités de l’ordre humain. De ce qu’
qu’il songe à Pascal, — qu’il n’a pas été question pour eux de choses naturelles , réglées par les lois générales de l’univers, mai
s audaces, et qu’ils réclament, en physique ou en chimie, en histoire naturelle ou en physiologie, la pleine liberté de l’erreur.
74 (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358
’après-midi dans les grands parcs italiens ; avec Grant, cet héritier naturel de Reynolds ; avec Hook, qui sait inonder d’une l
ubtils et les plus estimés, et, à la première question, à la question naturelle que je devais lui adresser, il répondit : « Plat,
tinctif qui le jette sur le beau comme l’animal chasseur sur sa proie naturelle . Daumier est doué d’un bon sens lumineux qui colo
e, de celle qui peut s’acquérir par la patience. Chez nous le peintre naturel , comme le poëte naturel, est presque un monstre.
cquérir par la patience. Chez nous le peintre naturel, comme le poëte naturel , est presque un monstre. Le goût exclusif du Vrai
es, parce qu’ils le savent incapable de s’extasier devant la tactique naturelle de l’art véritable. Dans ces jours déplorables, u
e l’infini. L’amour de l’obscénité, qui est aussi vivace dans le cœur naturel de l’homme que l’amour de soi-même, ne laissa pas
l’aura bientôt supplanté ou corrompu tout à fait, grâce à l’alliance naturelle qu’elle trouvera dans la sottise de la multitude.
connus ou peu connus. La fleur oubliée ou ignorée ajoute à son parfum naturel le parfum paradoxal de son obscurité, et sa valeu
bres. Je crois qu’il ajouterait volontiers, comme surcroît, son faste naturel aux majestés de l’Evangile. J’ai vu une petite An
ante et Virgile). Je retrouve cette puissance sauvage ; ardente, mais naturelle , qui cède sans effort à son propre entraînement…
ment de pédanterie, destiné à relever d’un peu de sérieux sa légèreté naturelle , devait engendrer une école que Théophile Gautier
orgue, qui est le lieu où se fait un abondant commerce d’oiseaux plus naturels . L’Amour, l’inévitable Amour, l’immortel Cupidon
l a des langueurs comme tous les corps d’un pareil tonnage, et il est naturel qu’un si gros soufflet soupire. « Je ne nie pas q
s l’âme qui jette une lumière magique et surnaturelle sur l’obscurité naturelle des choses, elle est une inutilité horrible, elle
xprimer. Par ses dimensions, l’Eve de M. Clésinger fait une antithèse naturelle avec toutes les charmantes et mignonnes créatures
i trouvé tout d’abord qu’on en avait beaucoup trop ri. Réaction toute naturelle , mais qui était, de plus, favorisée par mon amour
mment d’Eugène Delacroix. Chez lui aussi on retrouve cette savante et naturelle intelligence de la couleur, si rare parmi nous. M
et Gérard ont ajouté l’élément romanesque, toujours en accord avec le naturel du personnage ; ainsi un ciel orageux et tourment
ît toujours comme une biographie dramatisée, ou plutôt comme le drame naturel inhérent à tout homme. D’autres ont voulu restrei
proche immérité ? Parmi les artistes qui se contentent du pittoresque naturel de l’original se font surtout remarquer M. Bonvin
résume, le mot dans un sens désagréable. Je veux parler de la grimace naturelle et professionnelle qui appartient à chacun. M. Ch
odeste en apparence, est en fait si difficile à produire. Il est donc naturel que j’aie peu d’échantillons à citer. Bien d’autr
ers, ils peignent tous fort bien, et presque tous oublient qu’un site naturel n’a de valeur que le sentiment actuel que l’artis
ous exerçons un sacerdoce ! » Au lieu d’extraire simplement la poésie naturelle de son sujet, M. Millet veut à tout prix y ajoute
tistes. J’ai rarement vu représentée avec plus de poésie la solennité naturelle d’une ville immense. Les majestés de la pierre ac
’imagination. Je n’ai pas vu chez eux, chez tous, du moins, le charme naturel , si simplement exprimé, des savanes et des prairi
d, fuyant, autour duquel on peut tourner librement, et, comme l’objet naturel lui-même, environné d’atmosphère, le paysan, le s
ux sans doute qui savaient commenter cet enseignement par leur esprit naturel , il a précipité les autres, trop dociles, dans le
mécanique, une ode sans rimes, un roman versifié, etc. ? Quand le but naturel d’un art est méconnu, il est naturel d’appeler à
an versifié, etc. ? Quand le but naturel d’un art est méconnu, il est naturel d’appeler à son secours tous les moyens étrangers
 ; mais, c’est là son malheur, le cherchant souvent à côté de la voie naturelle . L’Orang-outang, entraînant une femme au fond des
75 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre III. Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle » pp. 371-375
is furent arrêtés de bonne heure dans cette carrière par la subtilité naturelle de l’esprit africain, encore augmentée par les ha
formes de gouvernement se succédèrent chez eux conformément à l’ordre naturel  ; l’aristocratie dura jusqu’aux lois Publilia et
’est que la nature y favorise peu l’espèce humaine, et que l’instinct naturel de l’humanité y a été longtemps dominé par des re
cratique ; mais si quelque obstacle extraordinaire n’arrête la marche naturelle des choses, elles deviendront des monarchies pure
76 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
au jus quiritium Romanorum, que nous avons prouvé avoir été le droit naturel commun à toutes les nations héroïques. Nous avons
conque naissait dans la cité ; sous de telles circonstances, le droit naturel changea de dénomination ; dans les aristocraties,
tions entières dont leurs sujets sont les membres, il fut nommé droit naturel des nations. § III. De la conservation des loi
loi. Tant les esprits sont disposés à reconnaître docilement l’équité naturelle sous les gouvernements humains ! Ainsi tandis que
sèrent d’accorder des privilèges. Or rien de plus conforme à l’équité naturelle que les privilèges qui sont mérités. On peut même
ut reçu généralement, en sorte que Grotius affirme que c’est un droit naturel des gens pour les Européens. Admirons la sagesse
77 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
I. Le problème de la signification des lois naturelles Nous nous proposons d’étudier l’idée de loi n
n des lois naturelles Nous nous proposons d’étudier l’idée de loi naturelle telle qu’elle se présente à nous aujourd’hui, de
é de leurs principes. Il nous faudra donc, pour étudier l’idée de loi naturelle , prendre notre point d’appui dans les sciences, t
réalité. Ils fondent leur opinion sur ce qu’ils appellent « l’accord naturel de la pensée et des choses », principe qu’ils reg
re, comme non seulement nos raisonnements réussissent, mais qu’il est naturel qu’ils réussissent, il est légitime d’admettre qu
xpérience qu’il cherche les principes mathématiques de sa philosophie naturelle . Or, quel est cet élément qui ne se trouve pas da
l’idée de la causalité physique, ou, plus précisément, l’idée de loi naturelle proprement dite. La force est une dépendance régu
tra-mathématique. Mais ne peut-on pas dire que l’affirmation des lois naturelles résulte d’une nécessité spéciale de l’esprit ? Ap
, penser les choses, c’est comprendre leurs rapports, leurs affinités naturelles  ; c’est voir comment, d’elles-mêmes, elles se gro
uvement sont objets d’idées claires. De plus, nous avons une tendance naturelle à rapporter nos sensations à des choses étendues
de la chaleur, un cas de la loi générale de transformation des forces naturelles . On pensa qu’elle allait établir la continuité en
Cependant, dira-t-on, puisque nos lois se vérifient, il est du moins naturel et moralement nécessaire de les tenir pour immuab
ariations de la température ou le mouvement de la population. Une loi naturelle est un rapport constant entre deux termes définis
nçues d’après le modèle des lois mécaniques. Cette représentation est naturelle et très commode ; mais elle est relative à notre
iques qui ont présidé à son développement. Le fondateur de l’histoire naturelle est Aristote ; et sa conception scientifique se r
as tératologiques eux-mêmes trouvent leur explication dans les causes naturelles . Ce sont des dissemblances extrêmes résultant de
πεδοχλης λεγει τα βουγενη ανδοοποωοα. »1 C’est l’idée de la sélection naturelle dans toute sa précision. Si Aristote la repousse,
, c’est de rendre compte de la nature par des principes exclusivement naturels . Dès lors la nature apparaît comme un système, co
le classification est nécessairement unique : c’est la classification naturelle . Elle représente la pensée même du Créateur. Les
iscontinuité. Il cherche dans l’anatomie la base de la classification naturelle , et pose le principe des caractères dominateurs.
objet suprême des sciences de la nature. Déjà Kant, dans son Histoire naturelle du Ciel, déduit la genèse du monde. Schelling et
dre la concurrence vitale. Celle-ci à son tour engendre une sélection naturelle qui, grâce à l’hérédité, agit, avec le temps, com
e Dieu. Ainsi pense-t-on en général. Mais lorsqu’il s’agit d’histoire naturelle , tout change : la fixité devient signe de finalit
de lier à la thèse de la variabilité l’idée d’une causalité purement naturelle  ? Il semble qu’il y ait tout d’abord à ce préjugé
ut de l’intelligence. Par elle se produit mécaniquement une sélection naturelle analogue à la sélection artificielle. Le darwinis
arwinisme, c’est qu’il présente une lacune. Il identifie la sélection naturelle avec la sélection artificielle. Or cette identifi
larté et de précision que ceux des sciences physiques ou des sciences naturelles  ; aussi, avant de soumettre à la critique la noti
tifique. Ce sont les Anglais. Ils partent de l’idée baconienne de loi naturelle , et combinent cette idée avec des principes carté
; mais, tandis que l’assemblage des atomes se fait au moyen de forces naturelles , l’assemblage des idées est artificiel. Il est dû
ose d’abstrait, il faut considérer le fait psychique dans sa totalité naturelle , et ne jamais isoler l’élément interne de ses con
impression venue du dehors et l’action visible correspondante, il est naturel d’admettre une continuité de phénomènes physiques
. Les sciences positives, depuis les mathématiques jusqu’à l’histoire naturelle elle-même, n’ont pu se constituer qu’en faisant d
deptes de la doctrine du progrès se proposent de montrer que le cours naturel des choses amène le progrès des connaissances, et
moralité et du bonheur. C’est là, selon Condorcet, l’effet d’une loi naturelle indépendante de la volonté humaine. Inversement R
public, loin de se contrarier, se supposent. Voilà donc l’idée de loi naturelle entrée dans la science sociale ; mais les publici
, selon leurs désirs, les lois qu’ils veulent découvrir dans le cours naturel des choses. C’est Auguste Comte qui le premier dé
vement de la troisième conception : la société considérée comme œuvre naturelle , à l’exclusion complète de l’art. Examinons l’idé
oulait que cette forme fût mathématique. Aujourd’hui que les sciences naturelles prennent un admirable essor, on se les propose po
e. XIV. Conclusion Nous avons analysé les divers types de lois naturelles que nous offrent les sciences, en nous plaçant au
lus. La mécanique céleste implique, en définitive, l’idée même de loi naturelle , en tant que distincte de la relation simplement
abîmer dans le déterminisme universel. Mais une juste notion des lois naturelles lui rend la possession de lui-même, en même temps
78 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
er siècle que parce qu’elle s’adressait au nôtre. Telle est la marche naturelle de l’esprit humain : connaître d’abord et ensuite
re, mère de la philosophie, et trop souvent méconnue d’elle. Il était naturel que cette protestation partît de l’Italie. Malgré
nations, au moyen desquels on découvre de nouveaux principes du droit naturel des gens. Cette première édition de La Science no
t conservateur de la société. Jusqu’ici on n’a parlé que de théologie naturelle  ; la Science nouvelle est une théologie sociale,
s. Ce caractère est surtout sensible dans tout ce qui touche le droit naturel . Interrogez tous les peuples sur les idées qu’ils
agesse vulgaire. N’essayons pas d’expliquer cette uniformité du droit naturel en supposant qu’un peuple l’a communiqué à tous l
e trancher d’un mot : Nulle chose ne reste longtemps hors de son état naturel  ; l’homme est sociable, puisqu’il reste en sociét
lir que la signification des langues est arbitraire. Leur origine fut naturelle , leur signification doit être fondée en nature. O
s qui ne vont pas au but. Quant au nombre musical et poétique, il est naturel à l’homme ; les bègues s’essaient à parler en cha
de moins ses caprices. — L’équité de cet âge n’est donc pas l’équité naturelle , mais l’équité civile ; elle est dans la jurispru
-là, il n’y a qu’un droit civil ; avec l’âge humain commence le droit naturel , le droit de l’humanité raisonnable. La justice d
té. Les exceptions, les privilèges sont souvent demandés par l’équité naturelle  ; aussi les gouvernements humains savent faire pl
evêtu d’un pouvoir sans bornes, il consulte non la loi, mais l’équité naturelle . Aussi la monarchie est-elle le gouvernement le p
a force ; la législation populaire consacre dans la société l’égalité naturelle  ; la monarchie enfin doit arrêter l’anarchie, et
et par les armes, et le sauve en le soumettant. Car ce sont deux lois naturelles  : Qui ne peut se gouverner, obéira, — et, aux mei
vit dès lors dans les interprètes anciens les philosophes de l’équité naturelle  ; dans les interprètes érudits les historiens du
étude devait le conduire plus tard à « chercher un principe du droit naturel qui pût expliquer les origines historiques du dro
isconsultes donnaient d’innombrables préceptes conformes à la justice naturelle , et tirés de l’intention du législateur ; mais qu
des l’universalité des arts et des sciences, et nous indiquer l’ordre naturel dans lequel nous les devons apprendre. — Les disc
cina, de l’ordre des Prêcheurs, professeur de philosophie et de droit naturel , à Padoue, qui enseignait plusieurs parties de la
79 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220
ercure (mars 1730), d’avoir introduit la déclamation simple, noble et naturelle , et d’en avoir banni le chant. » Elle rechercha p
eine, elle en prenait aussi le ton, c’est-à-dire qu’elle y parlait au naturel , sans faste, sans se croire obligée, comme faisai
frappantes et bien extraordinaires ; mais elle en avait l’ajustement naturel , l’ensemble et l’harmonie. On connaît son portrai
deuil, tenant son urne de Cornélie. Le Mercure nous la montre plus au naturel , « parfaitement bien faite dans sa taille médiocr
ifficulté est de concilier avec la parfaite dignité et la noblesse ce naturel qui ne peut être ici qu’un naturel très travaillé
parfaite dignité et la noblesse ce naturel qui ne peut être ici qu’un naturel très travaillé et très savant. Molière, pour son
et pour réunir en elle les qualités à la fois élevées, touchantes et naturelles de la parfaite actrice tragique. On raconte qu’à
tiles conseils, des conseils qui se rapportaient tous à la vérité, au naturel , à la propriété de l’expression. Il voulait qu’on
de sentiments, et comme une femme qui veut concilier tous les devoirs naturels avec les convenances de la société. En écrivant c
ieuse rumeur, afin qu’elle eût à la conjurer. Il nous peint en termes naturels l’étonnement et la douleur qu’elle témoigna à cet
80 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
Chapitre III : Concurrence vitale I. Ses effets sur la sélection naturelle . — II, Ce terme doit être employé dans une large
rtants de tous. I. Effets de la concurrence vitale sur la sélection naturelle . — Avant d’aborder le sujet de ce chapitre, je do
la manière dont la concurrence vitale appuie le principe de sélection naturelle . On a vu, dans le chapitre précédent, que, parmi
petit nombre seulement peut survivre. J’ai donné le nom de sélection naturelle au principe en vertu duquel se conserve ainsi cha
la nature sont infiniment supérieures à celles de l’art, la sélection naturelle est nécessairement prête à agir avec une puissanc
sés tendent à se multiplier. Chacun de ces êtres qui, durant le cours naturel de sa vie, produit plusieurs œufs ou plusieurs gr
currence universelle. — Les causes qui mettent obstacle à la tendance naturelle des espèces à se multiplier sont fort obscures. P
er comment les plantes et les animaux les moins élevés dans l’échelle naturelle sont reliés ensemble par un réseau de relations c
me végétale ne multiplie-t-elle pas dans toute l’étendue de sa région naturelle , jusqu’à doubler ou quadrupler le nombre de ses r
ste ; mais, pour nous consoler, nous avons la certitude que la guerre naturelle n’est pas incessante, que la peur y est inconnue,
81 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
u plaisir et de la douleur I. Part du mécanisme et de la sélection naturelle dans l’évolution du plaisir et de la douleur. Ins
omplet dans les explications empruntées à la doctrine de la sélection naturelle  : nous rechercherons la portée et les limites de
t de la douleur avec la vie. I Part du mécanisme et de la sélection naturelle dans l’évolution du plaisir et de la douleur. Ins
pour beaucoup de personnes agréable. — Les partisans de la sélection naturelle ne seront pas embarrassés pour répondre. Comme le
uement29. Schneider a une telle confiance dans la sûreté du mécanisme naturel , au moins pour la généralité des cas, qu’il en vi
’état maladif surajouté à la nature par la civilisation. Chez l’homme naturel et sain, les sentiments sont sains, en sorte qu’à
s ont également lieu en vertu d’une autre conséquence de la sélection naturelle , sur laquelle Schneider n’a pas assez insisté ; l
n effet, et qu’il existe avant l’influence extérieure de la sélection naturelle . C’est donc à la physiologie et à la psychologie
n nécessaire de réparation, de conservation, de progrès. La sélection naturelle est donc une loi de travail, de dépense incessant
i de l’intensité d’action ne fait donc que la confirmer. La sélection naturelle se fait en faveur des races qui savent accumuler
ible de comprendre comment cet état s’est développé par une évolution naturelle . À l’origine, toutes les émotions étaient agréabl
Wundt, qui d’ailleurs a trop négligé le point de vue de la sélection naturelle , s’efforce d’échapper à la difficulté en disant q
er en rapport avec la forme même des organes, produit de la sélection naturelle . Il faut donc toujours examiner dans quel sens a
La lutte des êtres, au milieu de laquelle se produit la sélection naturelle , est-elle simplement une lutte pour l’existence,
une guerre purement défensive. Le commandement primitif de la morale naturelle , chez ranimai, n’est pas seulement ce que Darwin
ehors de l’influence, d’ailleurs considérable, qu’exerce la sélection naturelle . Celle-ci est un procédé de triage mécanique qui
e existence, température, choc, faim, soif, etc. ; aussi la sélection naturelle l’a-t-elle organisée de manière à ce qu’elle s’al
formules succinctes. La première conséquence, c’est que la sélection naturelle , procédé tout mécanique et extérieur, présuppose
82 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIV. De la plaisanterie anglaise » pp. 296-306
arqueraient seulement pas ; ils ne s’y reconnaîtraient point, quelque naturelles qu’elles soient ; ils ne se savent pas eux-mêmes
de l’esprit subtil et des plaisanteries fortes ; mais aucun sentiment naturel n’y est peint. Par un singulier contraste, plus l
a, dans la gaieté de quelques auteurs français, quelque chose de plus naturel et de plus inexplicable : la pensée peut l’analys
ques écrits anglais, qui a tous les caractères de l’originalité et du naturel . La langue anglaise a créé un mot, humour, pour e
nts de la révolution avait laissé les caractères à leur développement naturel . 50. L’Angleterre est gouvernée par un roi ; ma
83 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre III. Buffon »
le de laisser aller et de débraillé, avait sa source dans l’élévation naturelle de son âme ; il n’affectait rien ; et nous devons
a été nommé Intendant du jardin du roi : il se tourne vers l’histoire naturelle  ; il prépare ses matériaux. Ses deux premiers vol
nt le progrès de la vérité. Toute la partie descriptive de l’histoire naturelle a ennuyé Buffon ; il a eu le tort de le dire. Les
pour battre en brèche la religion et l’Église ; il expose l’histoire naturelle pour elle-même, non pour démontrer ceci ou démoli
mpromettaient ; à la littérature, le service de lui donner l’histoire naturelle comme une nouvelle province. C’était le plus bel
84 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »
Je ne connais guère de lecture plus attachante que le Cours de droit naturel . Les réfutations, principalement, sont admirables
Ces sortes de livres font honneur à l’homme ; et si le Cours de droit naturel  était écrit en style exact, on pourrait le lire à
, il avertissait, il se précautionnait sans cesse. Son Cours de droit naturel  contient deux volumes et demi de réfutations et d
langes, p. 112. 54. Nouveaux mélanges, p. 365. 55. Cours de droit naturel . Du scepticisme actuel, p. 173. 56. Esthétique,
e, p. 322. 57. Préface du Cours d’esthétique, p. 8. — Cours de droit naturel , première leçon. —De l’organisation des sciences
des sciences philosophiques. 58. Mélanges, p. 219. — Cours de droit naturel , etc. 59. Cours de droit naturel, p. 184, 199,
Mélanges, p. 219. — Cours de droit naturel, etc. 59. Cours de droit naturel , p. 184, 199, 209. 60. Nouveaux mélanges, p. 14
184, 199, 209. 60. Nouveaux mélanges, p. 144. 61. Cours de droit naturel , p. 92. Lire, par exemple, la deuxième et la troi
ir. 63. Mélanges, p. 257. 64. Ibid., p. 144. 65. Cours de droit naturel , p. 74. Tout le reste est du même style. 66. Mé
85 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
de succès ; mais ils avaient plus écrit en latin que dans leur langue naturelle  ; et l’on n’apercevait encore aucun caractère ori
aires publiques. Ils considèrent toutes les idées dans leurs rapports naturels  ; les institutions qui existent chez eux sont tro
vantages, se sont entièrement livrés à l’examen rigoureux des vérités naturelles . La division des gouvernements, sans donner la li
ent trop fort pour qu’on puisse soutenir les événements même les plus naturels . On est averti des penchants coupables, par toute
itateurs qu’aucun autre chef-d’œuvre de littérature : et le manque de naturel est plus révoltant dans les écrits où l’auteur ve
lquefois de goût dans les écrits qui appartiennent à leur imagination naturelle  ; ils en manquent plus souvent encore par imitati
ns des fautes d’autant plus graves, qu’étant sortis de leur caractère naturel , ils n’ont plus ces beautés énergiques et touchan
res usées qui tombaient de vétusté, les bornes immuables de la raison naturelle . Si par quelques malheurs invincibles la France é
86 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
, écartée de la première tonique par la modulation, trouve sa cadence naturelle dans la tonique de l’accord suivant. Il n’y a par
arquera que les divisions de la strophe concordent avec les divisions naturelles de la phrase. La proposition grammaticale coïncid
a phrase, les plans des images et les formes musicales qui en sont le naturel support. Ces trois éléments doivent rester dans u
ou subtiles ! Ce n’est plus le lit de Procuste ! D’ailleurs la mesure naturelle basée sur les syllabes toniques s’impose presque
ccents divers de la parole que celle qui fait alterner les mouvements naturels de la voix avec la fixe arcature d’un mètre logiq
ires à l’épanouissement de sa personnalité et en contiennent la forme naturelle . M. Vielé-Griffin s’épanche entièrement en ses de
nt déjà à l’analyse de la phrase. Progrès inconscient peut-être, mais naturel  : l’enjambement n’a sa raison d’être qu’avec la m
nsation ainsi exprimée justifie l’exception ; — car, au développement naturel des mouvements qu’elle contient doit s’allier le
aturel des mouvements qu’elle contient doit s’allier le développement naturel de la période. Dans les derniers livres de M. Gri
individualiste ; je ne l’aurais pas dit qu’on l’eût deviné. Il semble naturel que son caractère — car cela ne tient-il pas de l
’accent oratoire, — j’en ai parlé plus haut, — ou par les modulations naturelles de la voix en chacune des parties de la phrase ;
n et sa modalité, elle désigne en général son harmonie complémentaire naturelle qui peut être ensuite altérée et compliquée, mais
de ces groupes, sinon elle est le multiple du rythme ou son diviseur naturel . Il y a des rythmes de plusieurs mesures, il y en
thme. Un vers fondé sur un nombre constant de toniques est une mesure naturelle et fréquemment se trouvera le multiple d’un rythm
87 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857
amour des sublimes vertus sont les fins qu’elle se propose. La malice naturelle aux hommes est le principe de la comédie. Nous vo
tère, cette aisance, cette simplicité dans le tissu de l’intrigue, ce naturel dans le dialogue, cette vérité dans les sentimens
roisieme, ce qui est choquant : Moliere a traduit l’autre, ce qui est naturel , attendu que la précipitation de l’Avare a pû lui
n’est point une combinaison possible, à la rigueur ; c’est une suite naturelle d’évenemens familiers qui doit former l’intrigue
ce genre que fleurit Ménandre, poete aussi pur, aussi élégant, aussi naturel , aussi simple, qu’Aristophane l’étoit peu. On ne
Telle est la source du comique Anglois, d’ailleurs plus simple, plus naturel , plus philosophique que les deux autres, & da
ce principe est une vérité de sentiment ; mais si en effet le fond du naturel est incorrigible, du moins le dehors ne l’est pas
nt de sagesse les mœurs les plus licentieuses, est un chef-d’œuvre de naturel & d’intrigue ; & ce n’est pas la faute de
s’en acquitter, combien de connoissances à acquérir ! Les moeurs, le naturel des peuples, leurs intérêts respectifs, leurs ric
Tactique , &c. Les faits purement physiques composent l’histoire naturelle , & la vérité s’en démontre de deux manieres :
s’est bornée à nos besoins, elle a pû se modeler sur les productions naturelles  ; mais dès qu’on a voulu joindre la décoration à
p; qu’on les prodigue ; enfin de cette éloquence mâle, précise, & naturelle , qui ne peint les grands hommes & les grandes
seule a distingués, & qui ne sont l’un & l’autre que le droit naturel plus ou moins étendu, mais soumis aux mêmes princ
p; de tous les siecles, suivant les principes invariables de l’équité naturelle . Quelle que soit la difficulté de ce genre de cri
Déclamation théatrale Déclamation théatrale. La déclamation naturelle donna naissance à la Musique, la Musique à la Poé
ans la seconde ils ayent conservé au théatre l’expression libre & naturelle de la parole ; les tems, les lieux, les hommes, l
& dans cette supposition comment concevoir une action libre & naturelle  ? Cependant il est à présumer que les anciens avo
on, quelque talent qu’on lui suppose, étoit bien loin de l’expression naturelle de ces trois vers de Racine : Heureux qui satisf
du lointain. Les acteurs parurent sur la scene dans leurs proportions naturelles  ; leur jeu fut aussi simple que les vers qu’ils d
ent chanter en parlant : on n’avoit vû jusqu’alors sur la scene qu’un naturel inculte & bas, on applaudit avec transport à
ges dont la Comédie imite les moeurs. Tout le talent consiste dans le naturel  ; & tout l’exercice, dans l’usage du monde :
ans le naturel ; & tout l’exercice, dans l’usage du monde : or le naturel ne peut s’enseigner, & les moeurs de la socié
afin de se rapprocher autant qu’il lui étoit possible de cette prose naturelle dont il s’éloignoit à regret. Voudrions-nous pour
a voix est sourde ou foible, il la force pour éclater : ses positions naturelles n’ont rien de grand ; il se met à la torture, &am
p; la plus rare. La beauté du fond ne demande pour être sentie que le naturel de la prononciation ; la forme pour éclater &
n débit pompeux ; il appréhende au contraire que l’art ne défigure ce naturel qui lui a tant coûté : mais celui qui sentira dan
imens, peut entraîner insensiblement un acteur hors de la déclamation naturelle . C’est une réflexion que nous avons faite, en voy
moit avec le plus de simplicité. Rien n’est plus difficile que d’être naturel dans un rôle qui ne l’est pas. Comme le geste sui
& du visage ; un regard, un mouvement de tête, voilà leur action naturelle  ; le geste ne feroit que l’affoiblir. Que ceux qu
ns sont muettes, ingentes stupent : dans tout autre cas, il n’est pas naturel d’écouter en silence un discours dont on est viol
de la joie, se peignent sur son visage avec tant de vivacité & de naturel , le saisissement qui la rend immobile tient le sp
ar-là celle d’OEdipe est sublime. Voyez Reconnoissance . A ces moyens naturels d’amener le dénouement, se joint la machine ou le
de raisonnement ; l’autre de sentiment & d’illusion. Un évenement naturel est susceptible de l’une & de l’autre : il n’
d’élevation dans le style & dans les moeurs, qu’une action toute naturelle . Il faut que le spectateur emporté hors de l’ordr
ien ; dans ses dialogues sur l’éloquence il imite Platon : tout y est naturel , tout est ramené à l’instruction ; l’esprit dispa
le plus qu’il est possible de la marche libre & variée du langage naturel . En général, la grande maniere de versifier, c’es
lle ! . . . . Vous ne sauriez trop la punir. Quinaut. Ce passage est naturel dans le langage d’un héros ; il ne le seroit pas
inemens de la vanité. Mais en supposant que l’amour dans son principe naturel soit une passion fougueuse & cruelle, n’est-c
la passion dominante de l’églogue, par la raison qu’elle est la plus naturelle aux hommes, & la plus familiere aux bergers.
la Motte a raison de dire, que quoique rien ne plaise que ce qui est naturel , il ne s’ensuit pas que tout ce qui est naturel d
plaise que ce qui est naturel, il ne s’ensuit pas que tout ce qui est naturel doive plaire. Sur le principe déja posé que l’égl
e, & sur-tout leur bonté morale ? Ceux qui panchent pour ce genre naturel & vrai, se fondent sur ce principe, que tout
; degouttant de sueur, &c. cette églogue sera aussi touchante que naturelle . » L’églogue est un récit, ou un entretien, ou u
e erreur assez généralement répandue, que le style figuré n’est point naturel  : en attendant que nous essayons de la détruire,
a nature ait enseigné. Cependant autant que des images détachées sont naturelles dans le style, autant une allégorie continue y pa
e, & dans des momens de repos. De-là vient que celle-ci manque de naturel , employée comme elle est dans une situation qui n
i à celles d’Ajax. (Ov. lib. I. el. 7.) Que ces écarts sont bien plus naturels dans Properce ! On m’enleve ce que j’aime, dit-il
 : tous deux faciles avec précision, véhémens avec douceur, pleins de naturel , de délicatesse, & de graces. Quintilien rega
de l’onde mutinée. C’est-là que seroit placée cette métaphore si peu naturelle , dans une élégie sérieuse : Nec procul à metis q
onnes. L’épître de Boileau à son jardinier, exigeoit le style le plus naturel  ; ainsi ces vers y sont déplacés, supposé même qu
nditions, & sur la modération dans les desirs ? Il auroit pris le naturel inculte & brute, comme il l’est toûjours : il
t la contention de l’habitude. Socrate n’étoit pas né sage, & son naturel en se redressant ne s’étoit pas estropié ». On n
â cervice sedet.......... Ce génie audacieux avoit senti qu’il étoit naturel à tous les hommes d’aimer la liberté, de détester
de foiblesse, loin de dégrader le tableau, ne fait que le rendre plus naturel & plus frappant. Que d’un intérêt puissant na
e sujet de l’épopée qu’en lui-même ; mais quelle qu’en soit la beauté naturelle , ce n’est encore qu’un marbre informe que le cise
de former le tissu d’un beau poëme, quoique présentés dans leur ordre naturel . Boileau traite de maigres historiens, les poetes
uivre une même impulsion, & n’essuyer que le flux & le reflux naturel à la passion qui le domine ; au lieu que l’action
se. Le repas d’Henri IV. chez le solitaire de Gersai, n’est pas moins naturel que le repas d’Enée sur la côte d’Afrique : cepen
ter dans le cours de l’action principale, comme les passages les plus naturels , ou comme les moyens les plus simples. Art bien p
idée du S. Jean de Raphael, se borneroit à dire qu’il est de grandeur naturelle , porté sur une aigle, tenant une table de la main
rme & cet intérêt prennent leur source non-seulement dans le tour naturel & facile des vers, dans le coloris de l’imagi
t : le style de la fable doit être simple, familier, riant, gracieux, naturel , & même naïf. Il falloit dire, & sur-tout
n a si souvent employé sans l’entendre. La Mothe distingue le naïf du naturel  ; mais il fait consister le naïf dans l’expressio
ns offensante ou dangereuse. Si elle découle de l’ame par un penchant naturel & non refléchi, elle est simplicité ; si la s
ur se joint une innocence peu éclairée, qui croit que tout ce qui est naturel est bien, c’est ingénuité ; si l’ingénuité se car
es fables. C’est du fond de ce caractere que sont émanés ces tours si naturels , ces expressions si naïves, ces images si fideles
vis une étrange méprise, en employant à tout propos, pour avoir l’air naturel , des expressions populaires & proverbiales :
pillon Fretin, la Gent-Trote-Menu, &c. ont tant de grace & de naturel  ? d’où vient que don Jugement, dame Mémoire, &
jets vont beaucoup plus droit au but de l’apologue, que ceux qui sont naturels & dans l’ordre des possibles. La Mothe après
honnêtes gens, mais qui est entraîné vers le bas peuple par une pente naturelle . Il ne s’agit donc plus que de savoir de quel côt
au, est l’assemblage régulier des plus belles parties dont un composé naturel est susceptible, & dans ce sens étendu, la fi
s la nature. Il n’y a point de tableau si parfait dans la disposition naturelle des choses, auquel l’imagination n’ait encore à r
que la régularité de cet ensemble ne consiste pas dans les grandeurs naturelles de chacune de ses parties. On seroit choqué de vo
sse, d’une correction, d’une élegance admirable, se joüoit ou dans le naturel ou dans le monstrueux à inventer des figures bisa
d’autre moyen d’affermir la monarchie, de rétablir dans sa direction naturelle ce grand arbre courbé par l’orage, que de le plie
lévation au-dessus de la multitude. Mais cette élévation peut être ou naturelle , ou factice ; & c’est-là ce qui distingue la
des opérations qui résultent du concours de leurs facultés. Il étoit naturel sur-tout que dans les tems où la supériorité entr
88 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
se contentera pas du vraisemblable : mais on s’efforcera de rendre le naturel vraisemblable. On ne renoncera pas, par respect p
e est arrivé, devait arriver, et que notre conception de possibilités naturelles implique ce qu’en son nom nous voulions d’abord r
et la vraisemblance enfin imposait à la tragédie un langage simple et naturel , sans pompe et sans déclamation. Il faut dans la
les relations des choses qu’à en fouiller la structure intime, il est naturel que nous admettions, dans la comédie par exemple,
e de l’ode. On ne parle pas naturellement comme il parle, mais il est naturel qu’il parle ainsi, selon les lois de la poésie ly
qu’il ait dit que réduire l’ode au langage qu’on appelle communément naturel , lui imposer « un ordre méthodique », et « d’exac
pour les appliquer : c’est ici qu’il faut surtout le génie et le goût naturels . Voilà ce qui manquait à Chapelain : d’où vient q
us inquiète : et quand il réclame ensuite partout la simplicité et le naturel , on craint qu’il ne mette pas sous ces mots la mê
. Il faut convenir que le xviie  siècle n’entendait pas comme nous le naturel et la simplicité. La nature humaine, d’abord, aff
x ou l’étonnant, nos grands écrivains trouvaient le juste point où le naturel est élégamment exquis et l’intense vérité se dépl
tre obligé de recourir à de tels expédients pour faire goûter le beau naturel des anciens : mais tant qu’une société n’a pas de
et la santé de Philippe, c’est ce qu’il y a « de plus simple, de plus naturel et de moins enflé » ; et cependant « qui est-ce q
89 (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »
particulièrement votre zèle. De telles recherches sont le complément naturel des premières ; elles importent essentiellement à
ai selon les objets auxquels elles s’appliquent. Sciences exactes et naturelles Les sciences dites exactes sont à peu près nulle
sur l’état des sciences mathématiques, physiques, cosmographiques et naturelles se rencontrent dans des ouvrages en vers, qui éta
verselles. Ainsi, les bestiaires appartiennent à la fois à la science naturelle et à la poésie de ces temps ; ainsi, dans la Bibl
attentif aux premières marques de saine observation dans les sciences naturelles  : ces siècles possédaient une zoologie, une botan
ins à examiner. L’imprimerie n’a pas mis au jour, autant qu’il serait naturel de le croire, tous les écrits importants des sava
90 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479
nécessité, sans obligation, est d’avance jugé sévèrement. La jalousie naturelle à tous les hommes ne s’apaise que si vous pouvez
par cette réputation, de la dignité, de la grâce, de l’aisance et du naturel qui devaient caractériser leur ton et leurs maniè
ue qui aurait pour but l’avancement des lumières. Peut-être serait-il naturel que, dans un tel état, la littérature proprement
blicains pour se passer entièrement de l’indépendance et de la fierté naturelle aux femmes. Elles avaient sans doute, dans l’anci
etc. Faudrait-il pour cela combattre de tous ses efforts les qualités naturelles , et diriger toutes les institutions vers l’abaiss
à une femme, parce qu’il y a contraste entre la gloire et sa destinée naturelle . L’austère vertu condamne jusqu’à la célébrité de
91 (1910) Rousseau contre Molière
et. C’est ce qu’il fait, non pas autre chose, et la scène est la plus naturelle du monde. Il suffit de s’apercevoir du moment où
ple vertueux. Si Alceste était seul, dans sa chambre, il serait assez naturel qu’il se préparât tranquillement à perdre son pro
riosité ; quelquefois donnant à nouveau dans la candeur, parce que le naturel , que rien n’efface, reprend le dessus. Et cela es
qu’il ne faut », et dira ensuite, retombant dans le fond même de son naturel  : « Moi, chez les maréchaux ? Qui, moi ? Et pourq
 ? Et pourquoi faire ? », et c’est ce qu’on appelle une contradiction naturelle , et c’est la plus naturelle des contradictions. C
c’est ce qu’on appelle une contradiction naturelle, et c’est la plus naturelle des contradictions. C’est une puérilité encore et
ngtemps. Or quel âge a le Misanthrope ? Célimène a vingt ans ; il est naturel et convenable qu’Alceste en ait vingt-cinq. A cet
’être et je sais des Philinte qui ne le sont pas ; mais, il est assez naturel qu’il le soit. Le misanthrope désabusé est calme
le raisonnement de Jean-Jacques Rousseau sur les grandes catastrophes naturelles dans sa lettre à Voltaire. Mais Fabre ne s’en ind
et son Philinte sont différents de ceux de Molière, et cela est bien naturel , puisque c’est l’Alceste et le Philinte de Rousse
bien ! Alors ? » II n’y a pas de mot plus fort et il est parfaitement naturel . Le Philinte de Fabre est de cette envergure-là e
tres, à cause des habitudes du théâtre et à cause aussi d’un penchant naturel de l’esprit humain. Les hommes aiment très fort,
toute la terre ; tantôt il reconnaît, déclare et proclame qu’elle est naturelle , méritée et qu’il n’y a rien à dire : « Tu l’as v
verez que les vices de caractère en sont l’instru ment et les défauts naturels le sujet » c’est-à-dire, car la formule, excellen
remarquez que les défauts ainsi livrés à notre risée sont des défauts naturels , innés, auxquels par conséquent on pourrait pardo
sont « l’instrument » dont il se sert pour étriller les sots, il est naturel qu’il ait bien quelque affection sourde pour son
en sais rien », répondait-il. C’est la différence entre les « défauts naturels  » et les « vices de caractère » dont nous parlait
est responsable de ses « vices de caractère » et non de « ses défauts naturels  », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais quand le
auts naturels », veut dire Rousseau. Peut-être ; mais quand le défaut naturel se rapproche du vice de caractère de manière à en
vec vous en toutes vos idées ; mais vous êtes faible. C’est un défaut naturel que l’on ne peut guère corriger. Peut-être peut-o
e chose et se divertir de quelque chose, votre flegme, d’un mouvement naturel , est devenu impertinence et taquinerie, et voilà
x fait, ce qu’il sait faire et, mieux dit, ce qu’il sait dire, il est naturel . Molière en a fait l’expérience. Son Don Juan, œu
médie, est un bourgeois de France et de Paris, qui aime mieux, de son naturel même, se moquer des défauts que s’irriter contre
as responsable de ces interprétations-là, encore qu’elles soient bien naturelles . Ce qu’il y a de curieux, c’est que, quelques pag
— c’est du beau moral qu’il est ici question — est un sentiment aussi naturel au cœur humain que l’amour de soi-même ; il ne na
nel dans le cœur de l’homme (« l’amour du beau est un sentiment aussi naturel au cœur humain que l’amour de soi-même… », à ce p
et non dans les pièces ; l’amour du beau moral est un sentiment aussi naturel que l’amour de soi-même ; il ne naît point d’un a
oin, comme on peut croire ; car cela va au-devant d’un penchant assez naturel aux hommes, qui est de réduire la vertu obligatoi
ises dans les intérêts d’état qu’on ne connaît plus et aux sentiments naturels et simples qui ne touchent plus personne. Les aut
our les esprits solides, c’est une scène où Don Juan dit ce qu’il est naturel qu’il dise et fait ce qu’il est naturel qu’il fas
où Don Juan dit ce qu’il est naturel qu’il dise et fait ce qu’il est naturel qu’il fasse ; pour les esprits faibles, la scène
mais Molière est un peu plus éloigné de ce défaut-là qu’il ne serait naturel au siècle où il vécut. Remarquez-vous que là où u
icule et prête un peu le flanc au comique. Pourquoi ? Mais c’est bien naturel . Ce qui déverse le comique, ce qui jette le ridic
e ». Il était scandalisé. Je lui dis : « Il n’y a rien là que de très naturel . L’auteur de cette dissertation est un petit bour
e, son antipathie et son antagoniste. — Et telle est l’attitude, bien naturelle , de ce bohème romanesque devant cet épicier de gé
eur, Arnolphe est un burlesque et toutes les sottises qu’il fait sont naturelles  ! » Toujours il lui dit : « Vous trouvez qu’Arnol
dénonce comme cause véritable de l’ignorance des femmes leurs défauts naturels  : « Paresse de leur esprit, soin de leur beauté,
que nous venons de dire, c’est le désir de plaire. Ce désir est assez naturel chez les jeunes filles ; mais il n’est pas inutil
« C’est pour moi que je la marie avec ce médecin, et une fille de bon naturel doit être ravie d’épouser ce qui est utile à la s
pte ni d’elle-même ni des enfants qu’elle aura, et si elle est de bon naturel elle doit être ravie d’être élevée pour les plais
avoir de coquetterie à proprement parler, elle a un don de séduction naturelle qui s’exerce sur tous les hommes, qui, s’il n’est
car si Molière était convaincu que l’homme doit suivre son mouvement naturel , Molière, dans sa vie à lui, c’est-à-dire dans sa
vie à lui, c’est-à-dire dans sa vie d’auteur, suivrait son mouvement naturel d’auteur, qui est de s’abandonner à son imaginati
empérament. Et que, si l’on me répondait que précisément le mouvement naturel de Molière était de s’assujettir à l’objet, je ré
que, par conséquent, je suis plutôt autorisé à dire que son mouvement naturel , celui connu de tous les auteurs, était d’imagine
un préjugé ni une convention ; c’est un vice ; et notez qu’il est si naturel , qu’il est la nature, elle-même. Or c’est lui qui
où est la victoire de la nature ? Il n’y a que des vices, mouvements naturels , s’il en est, qui finissent par être vaincus par
ociale représentée par Philinte et aussi par Célimène et le mouvement naturel représenté par Alceste. Seulement, c’est le repré
l n’y a aucune convention ni aucun préjugé. Il n’y a que des passions naturelles , sentiment religieux peu éclairé et peu élevé, pr
s, pour ajouter cette pièce à votre thèse, habiller une de ces forces naturelles en préjugé ? Laquelle sera-ce ? La passion de pos
façon d’avoir tort ; car si vous qualifiez préjugé une passion aussi naturelle que celle qui consiste à vouloir être propriétair
t le préjugé ? Où est la convention ? Il y a une passion, extrêmement naturelle , qui est la démangeaison d’avoir de l’esprit et d
supériorité que cela vous donne sur les autres. Cette passion est si naturelle qu’on la trouve à tout instant dans le peuple. El
la médecine. — Non pas ; il s’attaque à une passion, et furieusement naturelle  : la peur de la mort. Argan est entre les mains d
mais sur une lâcheté, et c’est-à-dire non seulement sur un sentiment naturel , mais sur la nature même. Dans le Bourgeois genti
’est surtout la ridiculisation de la vanité, laquelle est une passion naturelle  ; et de l’ambition, laquelle est une passion natu
st une passion naturelle ; et de l’ambition, laquelle est une passion naturelle  ; n’oublions point cela. Cependant, et c’est ici,
erner et de la réduire », Tartuffe enseigne à mépriser les mouvements naturels , et, du reste, les suit tous, ou les plus impérie
ser. Soit. Mais Arnolphe est-il autre chose que le personnage le plus naturel et le plus nature du monde, avec son égoïsme de p
sont vices qui s’avouent et, au besoin, dont on se pare. Quoi de plus naturel à l’homme que de vouloir s’élever au-dessus de se
la nature. Les médecins prétendent s’opposer à la mort ; la mort est naturelle , voilà pourquoi Molière a détesté les médecins. C
plus « dans le sens de la nature », de celui qu’on me présente comme naturel et de celui qu’on me donne comme contre nature. A
e nature. Alceste et Philinte reviennent toujours. Lequel est le plus naturel , de la rude franchise ou de la douceur complaisan
la douceur complaisante ? Mon Dieu, tous les deux sont des mouvements naturels . Vouloir vivre de bonne soupe est très naturel ;
x sont des mouvements naturels. Vouloir vivre de bonne soupe est très naturel  ; avoir de la curiosité, et c’est pour cela que l
oir de la curiosité, et c’est pour cela que l’on s’instruit, est très naturel aussi ; Martine est évidemment une enfant de la n
is vouloir épouser une jolie fille qui a de la fortune est aussi très naturel , et Trissotin n’est pas contre nature le moins du
— comme elles pourraient plaider, dans leur style, — pour l’instinct naturel  ? Martine plaide pour l’incorrection grammaticale
, ne se confie pas, pour autant, et ne s’abandonne pas à la bonne loi naturelle et qui s’en défie et prend ses précautions contre
nt dit qu’il est la condition même de l’union sociale et le fondement naturel qu’elle a, ou le sacrifice qu’il faut qu’on lui f
le à Molière, puisque Molière n’est aucunement partisan de l’instinct naturel  ; et en tant que représentant du sens commun et d
, affinités. Si Molière était, pour un rien, partisan de la bonne loi naturelle , Rousseau lui aurait parlé ainsi — en meilleur st
vous dirai seulement que, comme d’autres, vous raisonnez sur l’homme naturel avec les idées que vous a données, sur l’homme, l
l’homme contemporain. Partant de là, vous prenez pour les mouvements naturels de l’homme, pardonnez-moi de vous le dire, ses vi
turiste, certes, mais croyez que la nature est vertueuse, que l’homme naturel est vertueux et que c’est la vertu même qui est l
prétendu, dans tout ce qui précède, qu’à expliquer pourquoi il était naturel qu’il l’aimât peu. Novembre 1910. 1. Il est m
92 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »
traits que note Saint-Simon : à cette modestie qui était ou une grâce naturelle ou une adresse, selon le besoin ; à son impatienc
ui faire honneur des victoires remportées par ce jeune prince sur son naturel . La recherche est délicate ; mais elle est dans m
clat de la faveur et des prédictions flatteuses, il combattit dans le naturel de son élève ce qui était capable de lui résister
duc de Bourgogne dut-il de prendre enfin possession de son véritable naturel  ? A qui faut-il faire honneur des regrets que coû
écrasé de petits soins et embarrassé de mille scrupules. Était-ce son naturel  ? ou le devait-il à l’état de dépendance filiale
ique, et il met la prose de Molière, tout en ne la trouvant pas assez naturelle , au-dessus de ses vers, « où il a été gêné, disai
on ce que veulent, en menant leurs lecteurs droit au sens par l’ordre naturel et logique des mots, Corneille, Racine et Molière
ulière pour toutes ses hardiesses sublimes, pour l’impétuosité de son naturel , pour son langage à la fois si surprenant et si l
mporains. Il a d’autres traits qui lui sont propres. C’est d’abord un naturel qui diffère du naturel commun à tous les écrivain
traits qui lui sont propres. C’est d’abord un naturel qui diffère du naturel commun à tous les écrivains du dix-septième siècl
tion et sans effort. Toutes n’ont pas le même poids, mais toutes sont naturelles  ; et les plus profondes ne paraissent pas avoir é
e de la religion révélée qui démontre le premier dogme de la religion naturelle , on y sent le disciple de Descartes cherchant Die
teur de son admiration pour la méchante éloquence. L’imitation est si naturelle , et les raisons que donne Fénelon sont si propres
sée générale en est excellente ; c’est partout le simple, le vrai, le naturel , que recommande Fénelon, et chacune de ses phrase
n’était que l’âge mûr de la raison. Cet idéal du vrai, du simple, du naturel , de l’aimable, qu’il a pris plaisir à y tracer, e
e idéal, donne une autre théorie. Où Fénelon recommande le simple, le naturel , l’aimable, Bossuet veut la grandeur des pensées
e le plus populaire de Fénelon, au Télémaque. Cet idéal du simple, du naturel , de l’aimable, c’est là qu’il l’a réalisé. De tou
trouver d’impossible, et dont les moindres retardements irritaient le naturel ardent172 », c’est le duc de Bourgogne, « s’empor
lgré Mentor. Il n’est pas jusqu’aux effets de ses grands soins sur le naturel du duc de Bourgogne que Fénelon n’ait représentés
ait adorer les vers de Virgile et de Racine, qui sont comme la langue naturelle de l’amour. Voici la dernière cause du froid dans
ion est commun à tout l’ouvrage. Tout ce qui est du monde s’y voit au naturel , et il ne s’y voit rien qui fasse baisser les yeu
93 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
éments de la matière et les systèmes du monde ; pas un mot d’histoire naturelle , pas un mot de bonne chimie, très-peu de choses s
tement des maladies dans toutes ses branches, les éléments d’histoire naturelle , la botanique, la chimie et la pharmacie ; il s’a
ort écolier ; on se fait maître soi-même en portant toute sa capacité naturelle et toute son application sur un objet particulier
s un ouvrage scientifique. L’écrivain se laissera conduire par le fil naturel qui enchaîne toutes les vérités, qui les lie dans
la liaison d’une science avec celle qui la précède, son enchaînement naturel avec celle qui la suit et dont elle faciliterait
ses dépendances comme la gnomonique, etc. 4e classe. L’histoire naturelle . La physique expérimentale. 5e classe. La c
ses dépendances comme la gnomonique, etc. 4e classe. L’histoire naturelle . La physique expérimentale. 5e classe. La c
s deux substances, de l’existence de Dieu, etc. La morale La religion naturelle . La religion révélée. 2e classe L’histoire
sé en huit classes, comprend les sciences mathématiques, les sciences naturelles , les sciences logiques, les langues et la rhétori
end les premiers principes de la métaphysique, la morale, la religion naturelle et révélée, l’histoire, la géographie, les premie
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
il eut le bon esprit, dès son entrée dans le monde, d’être simple et naturel avec les personnes qu’il savait être ennemies du
et des pointes, sauf à se dédommager avec les autres. Il est toujours naturel quand il écrit au marquis de Salle, depuis duc de
dernières années de Voiture sont incomparablement plus simples, plus naturelles , et de plus d’esprit véritable que celles de sa j
ostar : « Je veux des fleurs cueillies per devia rura et un peu plus naturelles , Et flores terræ quos ferunt solutæ. « Pour vou
95 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 17, s’il est à propos de mettre de l’amour dans les tragedies » pp. 124-131
propres sentimens, ont pour nous un attrait particulier. Il est donc naturel d’avoir de la prédilection pour les imitations qu
eris succurrere disco. il est encore ordinaire de juger des mouvemens naturels du coeur en general, par les mouvemens de son pro
rs dont le poëte remplit ses scenes, et qu’il expose comme les suites naturelles d’un emportement dont-ils n’ont jamais senti les
d’ambition, toucheront foiblement les hommes à qui leur tranquillité naturelle a permis de se nourrir l’esprit de reflexions phi
96 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Les frères Le Nain, peintres sous Louis XIII, par M. Champfleury »
rvateur et un copiste consciencieux des personnages et des situations naturelles  ; il a ses défauts qui paraissent d’abord et qui
plus on se rapprochait de l’époque de Henri IV, plus on était simple, naturel et voisin de la bonhomie : les arts eux-mêmes, qu
uer à eux pour les scènes d’intérieur et la représentation des objets naturels  : « C’est là, c’est chez lui, disait Diderot, l’u
outre, un homme de beaucoup d’esprit, répandait sur ses reproductions naturelles une qualité que les Le Nain avaient trop négligée
ur la toile leurs sensations : enfin, parce qu’ils ont été simples et naturels , après deux siècles ils sont restés et seront tou
de l’individualité. II. Dans sa recherche si louable vers les sources naturelles , M. Champfleury, appliquant son même procédé de c
cusables, et qui servent de fondement ou de garantie à toute histoire naturelle , sociale, politique. Il y a, dans toute collectio
nne tout l’esprit que tu peux avoir sans cesser un moment de paraître naturelle , qui te laisse reconnaissable à tous, mais plus l
dins eux-mêmes, — parce qu’il y a en-toi la source, le fond humain et naturel duquel tout jaillit à son heure, et, un attrait d
97 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Ampère »
ai savant, l’inventeur, dans les lois de l’univers et dans les choses naturelles , en venant au monde est doué d’une organisation p
ait le goût, et le guidait pour les premières connaissances. Le monde naturel , visible, si vivant et si riche en ces belles con
s-le, c’était celui des sciences purement mathématiques, physiques et naturelles . M. Ampère, différent d’eux et plus libéral en ce
l les replantait dans un petit jardin, observant l’ordre des familles naturelles . Ces années de 94 à 97 furent toutes poétiques, c
rent l’Assemblée constituante ; une ébauche de poëme sur les sciences naturelles  ; un commencement assez long d’une grande épopée
du pasteur Walter, revenez à notre mémoire pour faire accompagnement naturel et pour sourire avec nous à cette autre jeunesse 
emment. Cependant, par le fait de ses nouvelles occupations, le cours naturel des idées mathématiques reprenait le dessus dans
çant constamment de classer les faits de l’intelligence selon l’ordre naturel , M. Ampère en vint aux quatre points de vue et au
e. M. Ampère y allait plus librement et par une méthode plus vraiment naturelle . Si Bernard de Jussieu, dans ses promenades à tra
rts des divers caractères qui président à la formation de ses groupes naturels lui auraient échappé dans leur vivant ensemble. —
psychologiques, comme il en a fait un sur des singularités d’histoire naturelle . A partir de 1816, la petite société philosophiqu
publiait dans les Annales de Chimie et de Physique sa classification naturelle des corps simples, y donnant le premier essai de
pplication à la chimie des méthodes qui ont tant profité aux sciences naturelles . Il établissait entre les propriétés des corps un
e-même a été admise par M. Chevreul dans le Dictionnaire des Sciences naturelles , et elle a servi de base à celle qu’a adoptée M. 
s, qui se trouvent consignées au tome second des Annales des Sciences naturelles 123. Lorsque M. Ampère reproduisit cette vue en 1
athématiques de M. Liouville (juin 1836). 123. Annales des Sciences naturelles , t. II, page 295. M. N… n’est autre que M. Ampère
98 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
en plus haute, jusqu’à couvrir ses rivales de son ombre. La sélection naturelle doit donc tendre souvent à augmenter la stature d
elques-unes de ces espèces voyageuses se sont modifiées par sélection naturelle dans leur nouvelle patrie et d’après leur nouvell
es de M. Wallace jetteront bientôt de grandes lumières sur l’histoire naturelle de cette région. Je n’ai pas encore eu le temps d
ont avec ceux du continent le plus voisin, n’a plus rien que de très naturel , tandis qu’une semblable connexion est inexplicab
il aura dû s’ensuivre que, cette plante venant à varier, la sélection naturelle aura favorisé dans chaque île des variétés différ
qui possède en apparence la faculté de franchir toutes les barrières naturelles et de se répandre au loin, comme seraient par exe
xtension implique, non seulement la faculté de franchir les barrières naturelles , mais aussi le pouvoir de vaincre dans le combat
orts que nous venons d’examiner peuvent se résumer par autant de lois naturelles  : c’est d’abord, que les organismes peu élevés et
ations générales, et surtout par l’importance constatée des barrières naturelles et par les analogies que nous fournit la distribu
ouvelles. Ainsi s’explique aisément la haute importance des barrières naturelles , soit de terre ou d’eau, qui séparent nos diverse
modifications ont été accumulées en vertu de la même loi de sélection naturelle . 162. La troisième édition anglaise portait ic
de vie identiques, il n’y avait aucune cause de choix ou de sélection naturelle pour fixer les variations d’après les circonstanc
ccessif du végétal, c’est-à-dire, en réalité, la greffe ou la bouture naturelle , ou même encore la génération de la cellule par l
ats et des autres conditions physiques de la vie aidant, la sélection naturelle dut commencer à agir pour fixer, déterminer et li
duction une moindre destruction de germes, c’est-à-dire une sélection naturelle moins sévère dans le jeune âge ; que l’étendue pl
99 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273
poétiques, qui sont l’essence des fables, naquirent d’une impuissance naturelle des premiers hommes, incapables d’abstraire du su
, d’une grandeur colossale. — 7. La réflexion, détournée de son usage naturel , est mère du mensonge et de la fiction. Les barba
enances, les bizarreries qu’on pourrait lui reprocher, furent l’effet naturel de l’impuissance, de la pauvreté de la langue qui
ssent définir les choses avec propriété ; ce langage était le produit naturel d’une nécessité, commune à des nations entières.
100 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre V. Subordination et proportion des parties. — Choix et succession des idées »
e courte composition. On s’efforcera donc de distinguer les divisions naturelles du sujet que l’on traite, de partager en autant d
ion. Diviser un sujet n’est pas le morceler ; en séparer les éléments naturels n’est pas le découper en menus fragments. On ne g
a constitution essentielle du sujet marque à l’écrivain les reposoirs naturels , où il peut reprendre haleine, et son lecteur ave
la prolixité stérile des écrivains qui s’abandonnent à leur facilité naturelle  : ils reçoivent dans leurs ouvrages tout ce que l
d’embarras, elle doit venir du fond des choses et de la constitution naturelle du sujet. Je ne parle point ici de l’obligation o
hakespeare ! Combien le discours du poète anglais est plus fort, plus naturel , plus vraisemblable ! On voit Antoine, à chaque f
matière entre les diverses parties du sujet. On a cédé à une liaison naturelle des choses, et de fil en aiguille on est arrivé à
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