’Empire de Charlemagne, l’Europe occidentale nous apparaît divisée en
nations
, dont quelques-unes, à certaines époques, ont che
verselle ne provoque pas très vite une coalition qui fasse rentrer la
nation
ambitieuse dans ses bornes naturelles. Une sorte
ortance et de grandeur, mais ne se confondent jamais tout à fait. Les
nations
, entendues de cette manière, sont quelque chose d
s ; l’Égypte, la Chine, l’antique Chaldée ne furent à aucun degré des
nations
. C’étaient des troupeaux menés par un fils du Sol
fédérations de républiques locales, des empires ; elle n’eut guère la
nation
au sens où nous la comprenons. Athènes, Sparte, S
atriotes assyriens ; l’Empire persan fut une vaste féodalité. Pas une
nation
ne rattache ses origines à la colossale aventure
moule qu’ils imposèrent devint, avec les siècles, le moule même de la
nation
. France devint très légitimement le nom d’un pays
à un privilège conféré par le roi pour de grands services rendus à la
nation
, si bien que tout noble est un anobli, ce système
e l’erreur historique, sont un facteur essentiel de la création d’une
nation
, et c’est ainsi que le progrès des études histori
y ait ; le roi de France, vu de trop près, a perdu son prestige ; la
nation
qu’il avait formée l’a maudit, et, aujourd’hui, i
s et qui n’ont entre elles presque rien en commun. Or l’essence d’une
nation
est que tous les individus aient beaucoup de chos
inconnus qui peuvent déranger tous les systèmes des généalogistes. La
nation
moderne est donc un résultat historique amené par
l’Italie ; chaque victoire perdait la Turquie ; car l’Italie est une
nation
, et la Turquie, hors de l’Asie Mineure, n’en est
re de la France d’avoir, par la Révolution française, proclamé qu’une
nation
existe par elle-même. Nous ne devons pas trouver
Nous ne devons pas trouver mauvais qu’on nous imite. Le principe des
nations
est le nôtre. Mais qu’est-ce donc qu’une nation ?
ite. Le principe des nations est le nôtre. Mais qu’est-ce donc qu’une
nation
? Pourquoi la Hollande est-elle une nation, tandi
Mais qu’est-ce donc qu’une nation ? Pourquoi la Hollande est-elle une
nation
, tandis que le Hanovre ou le grand-duché de Parme
arme n’en sont pas une ? Comment la France persiste-t-elle à être une
nation
, quand le principe qui l’a créée a disparu ? Comm
a trois langues, deux religions, trois ou quatre races, est-elle une
nation
, quand la Toscane, par exemple, qui est si homogè
’en est pas une ? Pourquoi l’Autriche est-elle un État et non pas une
nation
? En quoi le principe des nationalités diffère-t-
III Une
nation
est une âme, un principe spirituel. Deux choses q
tage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieurs, ne s’improvise pas. La
nation
, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long pa
car ils imposent des devoirs, ils commandent l’effort en commun. Une
nation
est donc une grande solidarité, constituée par le
sir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’existence d’une
nation
est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite
it prétendu historique. Dans l’ordre d’idées que je vous soumets, une
nation
n’a pas plus qu’un roi le droit de dire à une pro
qu’un en cette affaire a droit d’être consulté, c’est l’habitant. Une
nation
n’a jamais un véritable intérêt à s’annexer ou à
table intérêt à s’annexer ou à retenir un pays malgré lui. Le vœu des
nations
est, en définitive, le seul critérium légitime, c
oins. La sécession, me direz-vous, et, à la longue, l’émiettement des
nations
sont la conséquence d’un système qui met ces vieu
és humaines changent ; mais qu’est-ce qui ne change pas ici-bas ? Les
nations
ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont co
la loi du siècle où nous vivons. À l’heure présente, l’existence des
nations
est bonne, nécessaire même. Leur existence est la
i et qu’un maître. Par leurs facultés diverses, souvent opposées, les
nations
servent à l’oeuvre commune de la civilisation ; t
e me dis souvent qu’un individu qui aurait les défauts tenus chez les
nations
pour des qualités, qui se nourrirait de vaine glo
sprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une
nation
. Tant que cette conscience morale prouve sa force
II À entendre certains théoriciens politiques, une
nation
est avant tout une dynastie, représentant une anc
t avec la dynastie qui l’a formé. Il est très vrai que la plupart des
nations
modernes ont été faites par une famille d’origine
nexions, on n’avait l’idée ni des limites naturelles, ni du droit des
nations
, ni de la volonté des provinces. La réunion de l’
e même un fait dynastique. L’Italie n’a tardé si longtemps à être une
nation
que parce que, parmi ses nombreuses maisons régna
e avait été si hautement nationale, que, le lendemain de sa chute, la
nation
a pu tenir sans elle. Et puis le XVIIIe siècle av
’on aurait enlevé le cerveau et le cœur. Il faut donc admettre qu’une
nation
peut exister sans principe dynastique, et même qu
qu’une nation peut exister sans principe dynastique, et même que des
nations
qui ont été formées par des dynasties peuvent se
primordial analogue à celui des rois de droit divin ; au principe des
nations
on substitue celui de l’ethnographie. C’est là un
ominante, perdrait la civilisation européenne. Autant le principe des
nations
est juste et légitime, autant celui du droit prim
ration ethnographique n’a donc été pour rien dans la constitution des
nations
modernes. La France est celtique, ibérique, germa
la carte d’Europe n’a tenu aucun compte de la race, et les premières
nations
de l’Europe sont des nations de sang essentiellem
ucun compte de la race, et les premières nations de l’Europe sont des
nations
de sang essentiellement mélangé. Le fait de la ra
gnole et l’Espagne parlent la même langue et ne forment pas une seule
nation
. Au contraire, la Suisse, si bien faite, puisqu’e
individuelle ; elle regarde la conscience de chacun. La division des
nations
en catholiques, protestantes, n’existe plus. La r
tre les hommes. Les intérêts, cependant, suffisent-ils à faire une
nation
? je ne le crois pas. La communauté des intérêts
naturelles, a certainement une part considérable dans la division des
nations
. La géographie est un des facteurs essentiels
re cependant, comme le croient certains partis, que les limites d’une
nation
sont écrites sur la carte et que cette nation a l
, que les limites d’une nation sont écrites sur la carte et que cette
nation
a le droit de s’adjuger ce qui est nécessaire pou
re sans fin. Non, ce n’est pas la terre plus que la race qui fait une
nation
. La terre fournit le substratum, le champ de la l
hose sacrée qu’on appelle un peuple. Rien de matériel n’y suffit. Une
nation
est un principe spirituel, résultant des complica
te L’épanouissement du sens d’humanité et de solidarité au sein des
nations
modernes a produit ce résultat. indiscutablement
ernational. L’avènement du « droit des gens », du « droit naturel des
nations
», en tant que science positive, marque l’un des
n déjà formée. Pourquoi cette évolution serait-elle anormale pour les
nations
qui auraient l’heureuse idée de vouloir civiliser
pouvait adopter une conception qui suppose admise la solidarité entre
nations
et « la plus large des communautés. » Il semble q
oit international ». Grotius établit « qu’il y a un droit naturel des
nations
fondé sur l’instinct de sociabilité ». « C’est à
tatuts, « l’Institut choisit ses membres parmi les hommes de diverses
nations
qui ont rendu des services au droit international
rale de cette nature n’a encore abouti ; mais, dans les traités entre
nations
, à l’exemple de l’Italie, la clause compromissoir
ves questions de droit public, et même les affaires d’honneur que les
nations
seraient bientôt amenés à lui soumettre par une i
ussi hautes fonctions : l’élite, la vraie et forte élite, dans chaque
nation
. Non plus les jurisconsultes professionnels, mais
elques hommes supérieurement conscients et géniaux que possède chaque
nation
, philosophes, poètes et savants. C’est avec leur
vraient donner leur avis sur les questions générales qui divisent les
nations
. C’est je crois, à l’avènement d’une juridiction
e le Sacré-Collège Romain dont les membres appartiennent à toutes les
nations
, parle au nom de la Catholicité, au-dessus des pa
parable fécondité. Chacun d’eux représentant une race, un groupe, une
nation
, les races, les groupes, les nations ne se sentir
ésentant une race, un groupe, une nation, les races, les groupes, les
nations
ne se sentiraient-ils pas solidaires dans la frat
llité. Ce clergé catholique, qui prêchait hautement l’infériorité des
nations
protestantes, est resté spectateur atterré d’une
a possibilité de toute vie provinciale, de toute représentation de la
nation
. Déjà, sous Philippe le Bel, le mal est évident.
onne à la France ; mais bientôt après le contraste devient criant. La
nation
la plus spirituelle de l’Europe n’a pour réaliser
ui agitait la France ; mais on vit alors combien il est difficile aux
nations
modernes de se créer d’autres maisons souveraines
t que, dans cette grande et tragique histoire de France, le roi et la
nation
rivaliseraient d’imprudence. Cette fois, les faut
le durât. Par une série d’impardonnables étourderies de la part de la
nation
et par suite d’une regrettable faiblesse de la dy
laissèrent l’émeute parisienne violer outrageusement la volonté de la
nation
. Déchirure funeste faite a un titre un peu caduc
vait acquérir de force que par sa persistance. Une dynastie doit à la
nation
, qui toujours est censée l’appuyer, de résister à
cela ne blessait qu’une minorité d’un cinquième ou d’un sixième de la
nation
, et encore dans cette minorité faut-il distinguer
holique, par ses lieux communs erronés sur la prétendue décadence des
nations
protestantes, cherchait aussi à rallumer un feu p
les conséquences n’ont pas encore eu le temps de se développer. Cette
nation
a été autrefois brillante et guerrière ; mais ell
ure ne comprenant ni le privilège de l’esprit ni celui de l’épée. Une
nation
ainsi faite peut arriver au comble de la prospéri
fait, du reste, que suivre en cela le mouvement général de toutes les
nations
de l’Europe, la Prusse et la Russie exceptées. M.
, les Anglais surent faire marcher leur gouvernement d’accord avec la
nation
, tandis que notre maladresse a été telle, que le
eux que le règne de Napoléon III restera pour certaines classes de la
nation
un véritable idéal. Je le répète, si Napoléon III
ent. Le nombre et la valeur des hommes distingués qui sortaient de la
nation
se maintenaient, augmentaient peut-être ; dans pl
doctrines de l’ancien régime, lequel faisait consister l’unité de la
nation
dans les droits du souverain, tandis que nous nou
nger, elle ne pouvait servir que son propre principe, le principe des
nations
libres, composées de provinces libres, maîtresses
alistes imprudents ont pu passer pour l’expression de l’opinion de la
nation
. Il y a en France autant de gens de cœur et de ge
tre oublié qu’elle avait insulté il y a un demi-siècle la plupart des
nations
de l’Europe, et en particulier la race qui offre
douce, maintenaient les conditions qui ont été jusqu’ici la force des
nations
. Là, l’état militaire, chez nous déprécié ou cons
philosophie de l’histoire et a compris ce que c’est que la vertu des
nations
, pour quiconque a lu les deux beaux traités de Pl
ttendues. I Il existe un modèle excellent de la manière dont une
nation
peut se relever des derniers désastres. C’est la
té une des causes immédiates de la guerre. Toutes les capacités de la
nation
furent appelées ; Stein dirigea tout avec son ard
travail poursuivi pendant cinquante ans, la Prusse sortit la première
nation
de l’Europe. Sa régénération eut une solidité que
toire de la royauté de droit quasi-divin (de droit historique ) ; une
nation
ne saurait se réformer sur le type prussien sans
ennent du dehors, d’une force n’ayant d’autre intérêt que celui de la
nation
, mais distincte de la nation et indépendante d’el
n’ayant d’autre intérêt que celui de la nation, mais distincte de la
nation
et indépendante d’elle. Il y a quelque chose que
atomes. On ne construit pas une maison avec cela. La conscience d’une
nation
réside dans la partie éclairée de la nation, laqu
cela. La conscience d’une nation réside dans la partie éclairée de la
nation
, laquelle entraîne et commande le reste. La civil
impatronisés dans une ruche qu’ils n’ont pas construite. L’âme d’une
nation
ne se conserve pas sans un collège officiellement
meilleure institution pour cela ; car, en associant les chances de la
nation
à celles d’une famille, une telle institution cré
jamais vu, c’est le rêve de nos démocrates, une maison de sable, une
nation
sans institutions traditionnelles, sans corps cha
s corps charge de faire la continuité de la conscience nationale, une
nation
fondée sur ce déplorable principe qu’une générati
qu’il faudrait se proposer. La monarchie, en liant les intérêts d’une
nation
à ceux d’une famille riche et puissante, constitu
e Louis-Philippe, l’estime et l’affection de la partie éclairée de la
nation
. « Il ne faut pas nier, d’un autre côté, que la R
romains. La maison de Bourbon ne doit pas se prêter à ce désir de la
nation
; elle manquerait à tous ses devoirs si elle cons
l, il n’y a pas de discipline dans l’armée, s’il n’y en a pas dans la
nation
. Le principe de la république, c’est l’élection ;
philosophique et historique (divin, si l’on veut ) qui s’impose à la
nation
. La royauté n’est nullement, comme affecte de le
e présidence héréditaire. Le président des États-Unis n’a pas fait la
nation
, tandis que le roi a fait la nation. Le roi n’est
nt des États-Unis n’a pas fait la nation, tandis que le roi a fait la
nation
. Le roi n’est pas une émanation de la nation ; le
dis que le roi a fait la nation. Le roi n’est pas une émanation de la
nation
; le roi et la nation sont deux choses ; le roi e
la nation. Le roi n’est pas une émanation de la nation ; le roi et la
nation
sont deux choses ; le roi est en dehors de la nat
n ; le roi et la nation sont deux choses ; le roi est en dehors de la
nation
. La royauté est ainsi un fait divin pour ceux qui
t historique pour ceux qui n’y croient pas. La volonté actuelle de la
nation
, le plébiscite, même sérieusement pratiqué, ne su
e la majorité se fasse ; l’essentiel est que la raison générale de là
nation
triomphe. La majorité numérique peut vouloir l’in
des erreurs. « C’est, en tout cas, l’erreur qui affaiblit le plus une
nation
. Une assemblée élue ne réforme pas. Donnez à la F
ésus-Christ. La dynastie est en un sens antérieure et supérieure à la
nation
, puisque c’est la dynastie qui a fait la nation ;
re et supérieure à la nation, puisque c’est la dynastie qui a fait la
nation
; mais elle ne peut rien contre la nation ni sans
t la dynastie qui a fait la nation ; mais elle ne peut rien contre la
nation
ni sans elle. Les dynasties ont des droits sur le
lit à certains moments solennels, où il s’agit avant tout de tirer la
nation
de l’anarchie et de remplacer un titre dynastique
te pas les solutions imaginaires. On ne change pas le caractère d’une
nation
. Il suffit que le plan de réforme que vous venez
monde au même degré. Les questions de rivalité entre les races et les
nations
paraissent devoir longtemps encore l’emporter sur
priété, les intérêts, ce qu’on peut appeler les collèges moraux de la
nation
. Il est donc absolument nécessaire qu’à côté d’un
silence, qui servirent merveilleusement à tremper le caractère de la
nation
. Il est incontestable que Paris est la seule capi
n grand est une nécessité politique tout à fait de premier ordre. Une
nation
qui ne colonise pas est irrévocablement vouée au
re ! En réalité, l’église et l’école sont également nécessaires ; une
nation
ne peut pas plus se passer de l’une que de l’autr
rra jamais faire la guerre savante avec les armes perfectionnées. Les
nations
catholiques qui ne se réformeront pas seront touj
ne se réformeront pas seront toujours infailliblement battues par les
nations
protestantes. Les croyances surnaturelles sont co
a supériorité intellectuelle et militaire appartiendra désormais à la
nation
qui pensera librement. Tout ce qui exerce le cerv
lectuelle supérieure à tout ce qu’on avait pu obtenir jusqu’ici d’une
nation
. C’est surtout dans l’enseignement supérieur qu’u
aliens souffriront de voir leur chef spirituel ainsi subordonne à une
nation
particulière. Si le pape quitte Rome, les Italien
échi. Nous manquons d’éléments Pour y répondre avec précision. Si les
nations
d’ancien régime ne faisaient, quand leur vieil éd
le tempérament du pays ne prenne encore le dessus, que la masse de la
nation
, rentrant dans son indifférence, ne songe plus qu
oits du souverain, il ne nous restait plus qu’un dogme, savoir qu’une
nation
existe par le libre consentement de toutes ses pa
armée elle-même. Entretenir une armée faisant un corps à part dans la
nation
et empêcher le développement de l’instruction pri
, d’un clergé armé de puissants concordats. Ce régime énerve trop une
nation
qui doit lutter contre des rivaux. L’Autriche ell
l’emporte toujours sur celui qui l’est moins, et que l’émulation des
nations
est la condition du progrès général. Si la Prusse
irement religieux. Mais des hommes tels que ceux qui commencèrent les
nations
païennes, devaient, comme les animaux, ne penser
dent sur plusieurs peuples, il cherche avec sa conservation celle des
nations
dont il est membre ; enfin quand les nations sont
a conservation celle des nations dont il est membre ; enfin quand les
nations
sont liées par les rapports des traités, du comme
sé ? Dans l’obscurité jusqu’ici impénétrable qui couvre l’origine des
nations
, dans la variété infinie de leurs mœurs et de leu
orsqu’il contemplera dans l’uniformité des idées divines ce monde des
nations
, par toute l’étendue et la variété des lieux et d
ne Critique pareillement métaphysique aux fondateurs, aux auteurs des
nations
, antérieurs de plus de mille ans aux auteurs de l
est celui que la providence divine a enseigné également à toutes les
nations
, savoir : le sens commun du genre humain, détermi
st que, telles lois étant établies par la Providence, la destinée des
nations
a dû, doit et devra suivre le cours indiqué par l
idéale, sur lequel tournent dans le temps les histoires de toutes les
nations
, avec leur naissance, leurs progrès, leur décaden
ique), sur le témoignage duquel se repose la conscience de toutes les
nations
(axiome 9). Ainsi sous un autre aspect, la scienc
s qu’ils tirent de tant de citations d’auteurs. Elle a régné chez les
nations
plus de mille ans avant qu’elles eussent des écri
nce, ont été perçues d’une manière uniforme par le sens de toutes les
nations
, et qui dans leurs modifications diverses, ont ét
ophes, lesquels ne parurent que deux mille ans après la formation des
nations
qui les produisirent. (Vico.) 40. Voyez l’axiom
faires lui-même. Sa dictature lui paraît indispensable pour sauver la
nation
. Or la dictature organisée du peuple, qu’est-ce a
Paume ne consistait qu’à jurer désobéissance au roi et fidélité à la
nation
. L’Assemblée avait ensuite proclamé Louis XVI roi
endance ? Avant le départ du roi pour Varennes, le droit absolu de la
nation
ne fut qu’une fiction abstraite, un summum jus
on, qui proclament du droit d’un interrègne le règne provisoire de la
nation
. Eh bien, quoique mêlé plus que personne aux mouv
es semaines après que nous y aurions réinstallé la souveraineté de la
nation
dans la représentation nationale, symbole de droi
aves lieutenants, et se prolonger l’inexplicable conflit de toute une
nation
contre une émotion de faubourg, mal réprimée le m
ns l’absolution du crime de la France. Je dis la France, parce qu’une
nation
de trente millions d’hommes qui laisse accomplir
it du jugement de Louis XVI, même en me plaçant au point de vue de la
nation
répudiant la royauté. XV « Un des exécuteu
ant cet échafaud. La mort du roi laissait un problème à débattre à la
nation
. « Cinquante-trois ans se sont écoulés depuis ce
e de subir la vengeance des despotes ou de les vaincre, condamnait la
nation
à la victoire par l’énormité de l’outrage et par
u’il faut accuser, ce qu’il faut absoudre du roi, de ses juges, de la
nation
ou de la destinée. Et si l’on peut rester imparti
l’histoire, douter la justice, trembler l’humanité : XVI « La
nation
avait-elle le droit de juger en tribunal légal et
on : car pour être juge il faut être impartial et désintéressé, et la
nation
n’était ni l’un ni l’autre. Dans ce combat terrib
ou l’émancipation des citoyens, Louis XVI personnifiait le trône, la
nation
personnifiait la liberté. Ce n’était pas leur fau
stinct l’un devait vouloir retenir, l’autre arracher les droits de la
nation
, il n’y avait d’autre tribunal que le combat, d’a
it être jugé en politique ni en équité que par un procès d’État. « La
nation
avait-elle le droit de le juger ainsi ? La nation
procès d’État. « La nation avait-elle le droit de le juger ainsi ? La
nation
avait certes la faculté de modifier la forme exté
régner elle-même par ses propres magistratures. Or, du moment que la
nation
avait le droit de combattre et de s’affranchir, e
cher des ennemis à la Révolution ; si Louis XVI, roi, paraissait à la
nation
une conspiration vivante contre sa liberté, si la
aissait à la nation une conspiration vivante contre sa liberté, si la
nation
le soupçonnait de trop regretter dans son âme le
ouhaiter secrètement des revers, de correspondre avec ses ennemis, la
nation
avait le droit de le citer jusque sur son trône,
e déposer au nom de sa propre dictature et de son propre salut. Si la
nation
n’avait pas eu ce droit, le droit de trahir impun
e, à faire monter les lois sur le trône, à demander des conseils à la
nation
, à faire régner par lui et en lui les droits et l
fuir au milieu de son armée et peut-être d’une armée étrangère, et la
nation
l’avait ramené enchaîné au trône et lui avait imp
ste, car rien d’injuste en soi ne peut être nécessaire à la cause des
nations
. Ce qui fait le droit, la beauté et la sainteté d
Prince épuisé et dépopularisé par quatre ans de lutte inégale avec la
nation
, livré vingt fois à la merci du peuple, sans créd
t même en 1830 dans la répulsion au nom de la république, qui jeta la
nation
indécise entre les bras d’une autre dynastie. Ce
et donnait ainsi cruellement à la république la force convulsive des
nations
: la force du désespoir. L’Europe l’entendit ; la
ique, entre l’esclavage et la liberté, entre le passé et l’avenir des
nations
. » XXII Tout est juste, selon moi, dans c
ais rien et qui perd toujours tout, même celui qui le commet, même la
nation
au profit de laquelle on le commet. Louis XVI, ép
respecté dans son inviolabilité de vaincu, se serait élevé entre les
nations
étrangères et la France au dehors, entre les vict
osé élever l’échafaud des vaincus de la Révolution, sur ce sol où la
nation
aurait abattu l’échafaud de Louis XVI. La tête du
t de leur esprit dans toutes ses déductions sur la nature commune des
nations
. 1-22. Axiomes généraux 1-4. Réfutation
C’est là la source inépuisable des erreurs où sont tombés toutes les
nations
, tous les savants, au sujet des commencements de
nt ne devaient être que grossièreté, faiblesse, obscurité. 3. Chaque
nation
grecque ou barbare, a follement prétendu avoir tr
en forte en faveur de la vérité de l’histoire sainte. À la vanité des
nations
, joignez celle des savants ; ils veulent que ce q
flexion, partagé par tout un ordre, par tout un peuple, par toute une
nation
, ou par tout le genre humain. Cet axiome (avec la
commun du genre humain est le criterium indiqué par la Providence aux
nations
pour déterminer la certitude dans le droit nature
itude en connaissant l’unité, l’essence de ce droit auquel toutes les
nations
se conforment avec diverses modifications (Voy. l
rel des gens ; droit qui, selon l’opinion commune, serait sorti d’une
nation
pour être transmis aux autres. Cette erreur est d
re, dans les mœurs de l’humanité, et ordonné par elle chez toutes les
nations
! Nous ne cesserons dans cet ouvrage de tâcher de
sophes grecs précipitèrent la marche naturelle que devait suivre leur
nation
; ils parurent dans la Grèce lorsqu’elle était en
irement dans la nature une langue intellectuelle commune à toutes les
nations
; toutes les choses qui occupent l’activité de l’
la sagesse vulgaire, sont entendues dans le même sens par toutes les
nations
anciennes et modernes, quoique dans l’expression
divination au contraire est le principe de la société chez toutes les
nations
païennes. Aussi tout le monde ancien fut-il divis
qu’ils entrassent dans la vie sociale et qu’ils y fissent entrer les
nations
. Ignorants comme ils étaient, ils appliquèrent ma
luge. C’est alors que Jupiter foudroie et terrasse les géants. Chaque
nation
païenne eut son Jupiter. — Il fallut sans doute p
e pût exhaler des vapeurs capables de produire le tonnerre. 43. Toute
nation
païenne eut son Hercule, fils de Jupiter ; le doc
nous montre d’abord tant de Jupiter, ensuite tant d’Hercule chez les
nations
païennes, nous indique que les premières sociétés
père d’Hercule. Des trois traditions précédentes, il résulte que les
nations
païennes avec leurs Jupiter et leurs Hercule, fur
est le principe des langues hiéroglyphiques, en usage chez toutes les
nations
dans leur première barbarie. C’est celui du langa
s sept axiomes précédents doivent nous convaincre que chez toutes les
nations
l’on parla d’abord en vers, puis en prose. 6
gaire des législateurs. Nous voyons que dans la suite chez toutes les
nations
les prêtres marchaient la couronne sur la tête. 7
sent en latin avec élégance par le mot beneficia. 82. Chez toutes les
nations
anciennes nous ne trouvons partout que clientèles
Phéniciens furent les premiers navigateurs du monde ancien. 102. Les
nations
encore barbares sont impénétrables ; au-dehors, i
ts indigènes. Sans ce principe, nul moyen de connaître l’histoire des
nations
transplantées par des colonies aux lieux où s’éta
antées par des colonies aux lieux où s’étaient établies déjà d’autres
nations
. Ainsi Naples fut d’abord appelée Sirène, d’un mo
outume, est né des mœurs humaines, résultant de la nature commune des
nations
. Ce droit conserve la société, parce qu’il n’y a
105. Le droit naturel des gens est sorti des mœurs et coutumes des
nations
, lesquelles se sont rencontrées dans un sens comm
ufendorf, manquent dans leurs principes mêmes. Ils commencent par les
nations
déjà formées et composant dans leur ensemble la s
ciété du genre humain, tandis que l’humanité commença chez toutes les
nations
primitives à l’époque où les familles étaient les
ue la Providence a été la législatrice du droit naturel des gens. Les
nations
devant vivre pendant une longue suite de siècles
sur lesquels ils devaient fonder leurs systèmes. Ils ont cru que les
nations
païennes, dès leur commencement, avaient compris
La vérité de ces observations nous est confirmée par l’exemple de la
nation
française. Elle vit s’ouvrir au milieu de la barb
e capacité. Quelles que soient la simplicité et la grossièreté de ces
nations
, nous devons présumer que celles des premiers hom
réelles, et la nature entière était la langue de Jupiter. Toutes les
nations
païennes crurent posséder cette langue dans la di
De là tant de Jupiters dont le nombre étonne les philologues ; chaque
nation
païenne eut le sien. Originairement Jupiter fut e
s expliquaient les divins mystères des auspices et des oracles. Toute
nation
païenne eut une sibylle qui possédait cette scien
de la toute-puissance de Dieu, qu’ont en eux les hommes de toutes les
nations
. Les vérités que nous venons d’établir renversent
us donnera l’origine informe des sciences pratiques cultivées par les
nations
, et des sciences spéculatives étudiées de nos jou
ue cherche ce que l’on doit croire sur les fondateurs, ou auteurs des
nations
, lesquels doivent précéder de plus de mille ans l
éternelle dans laquelle tournent les histoires réelles de toutes les
nations
. De quelque état de barbarie et de férocité que p
eraient déjà éclairés par une raison développée, état dans lequel les
nations
ont produit les philosophes qui se sont élevés ju
e. Il prétend que le droit des enfants de Dieu s’étendit à toutes les
nations
, sans faire attention au caractère inhospitalier
à parler du droit en parlant de ce moment où les premiers auteurs des
nations
conçurent l’idée de Jupiter. Ce droit fut d’abord
ter ; les auspices furent les choses divines, au moyen desquelles les
nations
païennes réglaient toutes les choses humaines, et
dans son Cratyle, on substitua par euphonie Δίχαιον. Ainsi toutes les
nations
païennes ont contemplé le ciel, qu’elles considér
és, sanctuaires de l’idolâtrie. — Chez les chrétiens mêmes, plusieurs
nations
disent le ciel pour Dieu. Les Français et les Ita
vidence. Cependant sans religion les hommes ne seraient pas réunis en
nations
… Point de physique sans mathématique ; point de m
straite, a dû être aussi éternel dans l’usage et dans la pratique des
nations
. Les jurisconsultes romains raisonnent mieux en c
e l’esprit ancien. — § IV. En quoi il diffère de l’esprit de quelques
nations
modernes. — § V. Comment l’image la plus exacte d
e. Il faut soigneusement distinguer entre l’histoire littéraire d’une
nation
, et l’histoire de sa littérature. L’histoire litt
littérature. L’histoire littéraire commence, pour ainsi dire, avec la
nation
elle-même, avec la langue. Elle ne cesse que le j
la nation elle-même, avec la langue. Elle ne cesse que le jour où la
nation
a disparu, où sa langue est devenue une langue mo
e même qu’elle n’a pas de commencement et qu’elle ne cesse qu’avec la
nation
et la langue, elle doit embrasser tout ce qui a é
choses en beau, des recueils de ce genre intéressent, l’orgueil d’une
nation
, en lui montrant l’antiquité de ses origines litt
vertu nationale ils témoignent du respect que doit avoir toute grande
nation
pour son passé. En outre, dans la pratique, ces c
e que cette parfaite conformité du langage au génie particulier d’une
nation
et à l’esprit humain en général, sinon cet ensemb
ualités qui le rendent immédiatement clair et intelligible pour cette
nation
et pour les esprits cultivés de toutes les nation
lligible pour cette nation et pour les esprits cultivés de toutes les
nations
? Ne serait-ce pas vouloir trop pousser la défini
nos origines intellectuelles, qui peuvent ne point toucher les autres
nations
, lesquelles ne sont intéressées qu’à notre maturi
des diverses circonstances de la formation, de notre pays en corps de
nation
; c’est là que nous entrevoyons la forme particul
l’histoire de ce qui n’a pas cessé, dans les œuvres littéraires d’une
nation
, d’être vrai, vivant, d’agir sur les âmes, de fai
blic. Mais cela même, n’est-ce pas le fonds, n’est-ce pas l’âme de la
nation
? Ce que nous avons à étudier, à caractériser ave
par la littérature, on est bien près de connaître tout le fonds de sa
nation
, quand on en connaît l’esprit dans les œuvres lit
conduite, principalement dans la vie publique, à savoir ce que notre
nation
a constamment tenu pour vrai, même après quelque
; ses époques de vigueur, de ses époques de faiblesse. L’esprit d’une
nation
comme celui d’un homme en particulier, peut éprou
ésordre de santé l’aura dérangé de même pour apprécier l’esprit d’une
nation
, vous ne vous arrêterez pas à quelques égarements
i est propre, tantôt les défauts du peuple conquis, tantôt ceux de la
nation
étrangère dont elle subissait l’influence. La pre
in. § IV. En quoi l’esprit français diffère de l’esprit des autres
nations
modernes. Les différences sont grandes entre l
andes entre l’esprit français et ce qui paraît de l’esprit des autres
nations
modernes dans leurs littératures. En faisant le p
e n’entends pas cette passion sérieuse, vitale, qui fait la force des
nations
, comme l’esprit de famille fait celle des individ
ble, que se marque, dans une langue, le tempérament particulier d’une
nation
; c’en est le caractère le plus local. L’un dépen
défendus par des corps institués pour cet objet, est, chez les autres
nations
, une faculté individuelle qui n’est réglée que pa
rité. Notre littérature, c’est le livre des promesses pour toutes les
nations
qui ont de grandes destinées. Notre langue, c’est
pratique comparé à l’esprit ancien, distingué de l’esprit des autres
nations
modernes, montré dans le génie même et les condit
giné le paradoxe, dédain ou incurie de sa gloire : c’est justice. Les
nations
sont plus disposées à grossir la liste de leurs g
signification, seule véritable, celle-ci : l’ensemble des liens entre
nations
. Les cités qui se partagent le globe vivent-elle
teuse. C’est un fait hors de toute discussion, semble-t-il, que toute
nation
civilisée, dans son ensemble et dans ses parties,
parties, entretient des rapports d’importance vitale, avec les autres
nations
, et qu’au plus complexe développement social corr
u’à signifier uniquement, pour nous : ce qui n’appartient pas à notre
nation
, tout ce qui est de l’extérieur, du dehors (ce qu
mais également celui de la classe moyenne et même cultivée de chaque
nation
, semble plus ou moins partager le sentiment du mo
érieure des deux organismes se double d’une vie extérieure, et que la
nation
participe à cette faculté de l’individu qui est d
emble ce que nous pouvons appeler la sociabilité de l’hyper-organisme
nation
. Méconnaître cette vie extérieure, cette face ext
’à l’individu. Pour moi, la vie intérieure et la vie extérieure de la
nation
moderne, loin de se combattre réciproquement, s’h
raisonnée s’entendent, comme nous l’avons dit, pour envisager chaque
nation
comme un tout absolument indépendant de son milie
dépendants et juxtaposés, se suffisant pleinement à eux-mêmes. Et les
nations
, ces faisceaux d’humanité qu’a lentement constitu
smique, de ces agrégats de matière vivante et pensante que l’on nomme
nations
modernes. La même objection que les partisans de
ence demeurent fermés aux actions qui l’entourent. S’il s’agit d’une
nation
en décadence, il est évident que la vie du dehors
le. Si l’on y voit une fusion complète des corps sociaux en une seule
nation
, la nation humaine, si l’on envisage les affinité
y voit une fusion complète des corps sociaux en une seule nation, la
nation
humaine, si l’on envisage les affinités d’individ
nt mis en garde contre l’efficacité de semblables accords. Entre deux
nations
alliées politiquement, il n’y a ni entente profon
i nous intéressent surtout ici. Il existe, à première vue, entre les
nations
ce que nous nommerons des liens matériels, se sub
les à la vie quotidienne que l’air respirable ; « bloquer » l’une des
nations
du monde moderne, ce serait amener sa perte à brè
iversité du langage, se réunirent pour ne former qu’une seule et même
nation
, au mépris de tous les gouvernements respectifs.
appréciable, dont l’influence ne peut pas ne pas se faire sentir. Les
nations
qui se solidarisent visiblement dans leurs élites
ue, exclusive et farouche. Si quelqu’un pris au hasard, considère une
nation
, il ne voit que les caractères à peu près communs
ge l’ensemble des nationalités, seules les divergences d’individus de
nations
différentes lui apparaîtront, tandis que les ress
assez conformes aux opinions, pour qu’en s’associant aux mœurs de la
nation
française, le trône fût assuré au généreux vainqu
facultatif, l’opposition consistait à ne pas en user. C’est ce que la
nation
a fait tout le temps que le divorce a été autoris
aux, et par la suppression du droit d’aînesse. Il y a chez toutes les
nations
, à toutes les époques, dans tous les siècles, une
l’égard de la couronne, mais elle stipulait aussi pour la masse de la
nation
à l’égard de la noblesse elle-même. Les barons ém
, qui, de son côté, a toujours cherché ses appuis dans la masse de la
nation
. C’est peut-être dans cette seule combinaison de
lution. La noblesse n’avait donc point à stipuler pour la masse de la
nation
, puisque toutes les classes avaient des moyens po
ur tous, la noblesse, en se défendant, devait défendre la masse de la
nation
. Ainsi, chez les deux peuples, la marche progress
dans la société, la noblesse n’avait rien à faire pour la masse de la
nation
. Ce que je voudrais que l’on sentît, c’est que no
de vue, et ce qu’on est beaucoup trop disposé à oublier, c’est que la
nation
française n’a jamais été sans libertés. Ce qu’il
de vue non plus, c’est que la couronne a toujours été l’alliée de la
nation
, surtout depuis que la race des Bourbons est mont
iation des mœurs : or c’est encore par les mœurs qu’il faut juger une
nation
. Chez nous, par exemple, pour la certitude du cal
nce d’émouvoir. On est parvenu ainsi à développer dans la masse de la
nation
cet immense besoin de l’égalité, qui couve toujou
es publicistes de tous les partis sont d’accord sur ce point, que les
nations
ne peuvent plus être guidées par les affections.
quant à moi, je pense que c’est un des caractères de l’âge actuel des
nations
: seulement, cela est plus sensible chez nous en
y livrer. Je pourrais dire, ce que je crois vrai, que la masse d’une
nation
, qui d’ordinaire suit une marche progressive, mai
té, c’est-à-dire vers le temps des croisades, il a commencé à être la
nation
même ; car la noblesse n’a plus eu qu’un ministèr
nneurs sans doute étaient attachés à ce service public, mais enfin la
nation
tout entière marchait dans la direction progressi
e dont nous venons de parler. Or remarquez que dans cette masse d’une
nation
il y a un très grand nombre d’hommes, ceux qui so
jour où nous perdrions la légitimité nous cesserions d’exister comme
nation
. Les trois races de nos rois ont une origine comm
Chapitre XVIII. Pourquoi la
nation
française était-elle la nation de l’Europe qui av
Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la
nation
de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût e
ue entièrement de la ressemblance ou de la différence de l’esprit des
nations
. Le climat peut encore y apporter quelques change
iques, dans les monarchies la cour influe sur le genre d’esprit de la
nation
, parce qu’on veut imiter généralement ce qui dist
dées et les sentiments, qui vint d’Italie gâter le goût de toutes les
nations
de l’Europe, nuisit d’abord à la grâce française
e, et les heureux sont aimés. La classe qui dominait en France sur la
nation
, était exercée à saisir les nuances les plus fine
naissaient mieux les caractères, les peignaient mieux qu’aucune autre
nation
. Obligés d’étudier sans cesse ce qui pouvait nuir
s hommes supérieurs, dans leur genre, à tous les écrivains des autres
nations
. Les Français n’approfondissent pas, comme les An
’on fût bien résolu à n’y point renoncer. La cour voulait plaire à la
nation
, et la nation à la cour ; la cour prétendait à la
ésolu à n’y point renoncer. La cour voulait plaire à la nation, et la
nation
à la cour ; la cour prétendait à la philosophie,
. Quand l’amusement est non seulement permis, mais souvent utile, une
nation
doit atteindre en ce genre à ce qu’il peut y avoi
ation païenne doit commencer par un examen sévère des prétentions des
nations
anciennes, et surtout des Égyptiens, à une antiqu
de Marsham, qui veut prouver que les Égyptiens devancèrent toutes les
nations
dans la religion et dans la politique, de sorte q
se et des vastes conquêtes de ses rois, ignorant enfin que les autres
nations
païennes avaient pu, sans rien savoir l’une de l’
rcer chez lui, étaient d’origine égyptienne. Il voyait que toutes les
nations
avaient leur Jupiter et leur Hercule ; il décida
st imposée à ces peuples par leur législation. Dans cette dispute des
nations
sur la question de leur antiquité, une tradition
re à leur tête. De la tribu chaldéenne, se forma sous Ninus la grande
nation
des Assyriens, et le nom de la première se perdit
ans le Musée de la crédulité. Les Hébreux au contraire, étrangers aux
nations
païennes, comme l’attestent Josèphe et Lactance,
historique, l’âge des hommes, dans la nomenclature égyptienne. Des
nations
civilisées ou barbares, il n’en est aucune, selon
ait le plus ancien de tous les Jupiter, et que les Hercule des autres
nations
avaient pris leur nom de l’Hercule Égyptien. (A
z les peuples orientaux. Mais il en fut sans doute autrement chez les
nations
sorties de Cham et de Japhet (ou Japet) ; les des
irrité. Telle est l’origine de tant de Jupiter, qui furent adorés des
nations
païennes. De là la divination appliquée aux phéno
dans l’Orient l’origine de toutes les langues. Selon nous, toutes les
nations
sorties de Cham et de Japhet se créèrent leurs la
ce fut encore sur des coutumes que se fonda le droit chez toutes les
nations
européennes. 19. Les héros investis du triple ca
on a enseigné la piété envers les dieux, dont Hellen a formé une même
nation
en leur donnant une langue commune, chez lesquels
à leurs voisins de l’intérieur des terres, et à plus forte raison aux
nations
éloignées dont la mer les séparait. — Ptolémée Ph
’appeler l’attention du lecteur, est la conférence : Qu’est-ce qu’une
nation
? J’en ai pesé chaque mot avec le plus grand soin
on moderne aura sombré par suite de l’équivoque funeste de ces mots :
nation
, nationalité, race, je désire qu’on se souvienne
ne le principe salutaire de l’adhésion libre, parce qu’on accorde aux
nations
, comme on accordait autrefois aux dynasties, le d
e soit leur langue, leur race, leur culte. La Suisse est peut-être la
nation
de l’Europe la plus légitimement composée. Or ell
e langues, deux ou trois religions et Dieu sait combien de races. Une
nation
, c’est pour nous une âme, un esprit, une famille
présent, du désir de continuer à vivre ensemble. Ce qui constitue une
nation
, ce n’est pas de parler la même langue ou d’appar
écroulements d’empires de son temps, s’écriait : « Et voilà comme les
nations
se fatiguent pour le néant, s’exténuent au profit
sa patrie intellectuelle dans ce représentant presque universel de la
nation
littéraire. Voltaire est la médaille de son pays.
e corps destiné à faire naître et à élever le niveau du génie dans la
nation
, c’est à nos yeux une institution puérile ; nous
as quarante ou mille supériorités de la même taille d’esprit dans une
nation
ou dans un siècle, et que dans un corps, qu’il so
e faite, elle n’en vient pas. Ce n’est donc pas aux académies que les
nations
doivent leur gloire littéraire. S’il fallait tout
oyer toutes les individualités littéraires éparses et isolées dans la
nation
, on leur a donné ainsi le sentiment de leur force
s ont pris confiance en eux-mêmes ; ils ont imposé considération à la
nation
, respect aux gouvernements ; ils ont donné à la r
çaise n’ait contribué puissamment à la considération extérieure de la
nation
littéraire dans le monde. L’Académie est au dehor
le, surtout quand elles sont morales, littéraires, glorieuses pour la
nation
. La plus réellement républicaine des institutions
démie ouverte de temps en temps par la mort. L’abandon dans lequel la
nation
laisse les ouvriers de son intelligence et de sa
ni nationale, ni locale ; le monde pense et produit partout ; chaque
nation
civilisée et littéraire apporte son contingent à
it humain. Un siècle ne fournit pas à lui tout seul, encore moins une
nation
, une telle collection de supériorités ; l’esprit
t plus grand que tous ceux qui avaient influé, depuis l’origine de la
nation
, sur sa langue, allait faire faire à la littératu
miers la pénétration et la puissance d’analyse dans les autopsies des
nations
, M. de Tocqueville, vient de retomber, ce me semb
lus en Europe, mais à Paris ; c’est que chaque grand esprit de chaque
nation
étrangère, Fox, Burke, Pitt lui-même en Angleterr
ne et Cicéron ne parlaient que pour eux, de leurs affaires ou de leur
nation
: nous parlions pour l’humanité tout entière ; no
s, abaissa de cent coudées le niveau de la littérature politique. Une
nation
n’a pas deux têtes : quand elle se décapite, il n
t ce peuple au-dessus de lui-même. C’est l’heure de l’inspiration. La
nation
est plus grande que nature ; les obstacles dispar
s pointes des baïonnettes. Tout est bon, même la force brutale, à une
nation
effarée par la terreur. Trois ou quatre rêveurs,
i belle mais si honteusement profanée ; elle crut à une démence de la
nation
; elle la prit en pitié, puis en terreur, puis en
n de l’Europe de se détacher du spectacle de sang qu’elle donnait aux
nations
. XXII Mais peut-on louer en conscience et e
liquée par la grande conscience des hommes d’État au gouvernement des
nations
: le crime au contraire n’est que l’immoralité hu
ccusateurs et nous ! Si jamais l’heure de la démocratie sonne pour la
nation
(et quelle heure ne revient pas sur ce cadran mob
la nation (et quelle heure ne revient pas sur ce cadran mobile d’une
nation
, où les heures ne sont que des minutes ?), on ver
ortent d’ombres sanglantes après soixante ans sur l’imagination de la
nation
et sur le nom de république ; on verra combien la
essemblance tragique avec la Convention ferait fuir à l’instant cette
nation
jusque sous le sabre par peur de la hache ! On ve
urelles. Pour évaluer justement la situation et l’avenir probable des
nations
latines, j’ai remonté jusqu’à leurs origines même
a certes pas de race latine, mais il y a une civilisation latine. Les
nations
, co-héritières de Rome, qui sont nées du démembre
tuation singulière et dangereuse. C’est une question de savoir si les
nations
latines, dépossédées de leur ancienne prépondéran
e, pas plus que le Saxon ni le Borusse, mais l’esprit qui anime telle
nation
, l’essence de telle civilisation, le caractère in
s importante au point de vue de l’avenir du peuple et plus tard de la
nation
. Il ne faudrait pas croire que le Gaulois ait si
es. Mais nulle part autant qu’en Gaule, si ce n’est en Espagne, autre
nation
romanisée, ne s’épanouit le phénomène oratoire :
é de la dynastie qui y régnait », c’est à dire les procréateurs de la
nation
française — née, pour ainsi parler, de l’engrosse
t l’imperium qu’ils exercent, sans contrôle possible de la part de la
nation
, c’est de Romains qu’ils s’entourent et dont ils
r grand champion de l’idée latine dans le monde) ? C’est ainsi que la
nation
française fait son entrée dans le monde et qu’ell
e pour montrer de quelle importance peut être, pour l’avenir même des
nations
européennes, le fait d’avoir ou de n’avoir pas un
à cette tyrannie de la toute-puissante influence du dehors. Jamais la
nation
n’a été véritablement et simplement elle-même.
en lequel nous le trouvons plongé lorsque vont naître obscurément les
nations
modernes. C’est un être dépersonnalisé, abâtardi,
ète primitifs, ces liens qui constituent la ressource d’énergie d’une
nation
, la force intime d’un peuple, sa possibilité de s
dont se comportèrent, à la révolution religieuse du xvie siècle, les
nations
du Nord et du Midi est l’indispensable complément
ette cause première il faut la chercher dans nos origines en tant que
nation
. L’étude des événements de notre naissance peut s
réalité, assez de sève et de vigueur originelle pour s’affranchir. La
nation
, par l’entremise d’une poignée de survivants héro
, resté debout après les luttes du xvie siècle, que s’est dressée la
nation
dans une tentative qui est bien la forme finale e
t de son destin d’asservissement moral. Si, passée l’énorme crise, la
nation
est instinctivement ramenée dans les voies ancien
e anti-nationale — et réveiller sa conscience profonde endormie. « Ma
nation
jadis si grande, disait-il, chantée par les Romai
oins qu’un sentiment correspondait au sien dans les profondeurs de la
nation
. Et c’est ce sentiment qui s’épanouit et vainquit
qui, pris au sens absolu, serait absurde. Mais nous disons ceci : Une
nation
qui est directement sortie de la « barbarie » pos
ndividualité, indispensable pour son existence à venir, tandis qu’une
nation
qui plonge ses racines dans le raffinement et la
s latins, se résume ainsi : la communauté d’origine psychologique des
nations
latines est la nécessaire et suffisante justifica
te trace de l’incorporation au monde romain est effacée depuis que la
nation
est devenue elle-même, qu’elle a acquis une consc
é patente et qui se prouve. La dénaturation subie avant qu’aucune des
nations
latines contemporaines existât, ce fait seul, dan
a pas pu ne pas avoir de conséquences foncières pour l’avenir. Chaque
nation
apporte en naissant un capital d’énergie qui seul
ant un capital d’énergie qui seul lui permettra d’exister en tant que
nation
et de s’épanouir, qui sera l’invisible réservoir
follement dissipé suivant les méthodes d’existence nationale. Or les
nations
latines sont venues au monde avec un capital d’én
ure et des mœurs, ni les dons de l’intelligence. Rester soi, pour une
nation
comme pour un individu, est l’essentielle conditi
eures intentions du monde !… » Qu’était-ce que cette horreur dont la
nation
française fut saisie contre la Réforme ? Un reste
te romaine. Dans l’impossibilité de s’affranchir de Rome, je sens une
nation
rivée encore après seize siècles au dur anneau de
l suffirait à démontrer combien profonde est la misère intérieure des
nations
où de tels sophismes sont possibles, jusqu’à quel
els aujourd’hui que parce qu’au moment de notre naissance en tant que
nations
, il s’est produit autour de nous et en nous certa
ient établies définitivement, pour que puisse s’épanouir la vie d’une
nation
, comme celle d’un individu ? Rien ne peut mieux c
faut pas confondre l’intellectualité et raffinement esthétique d’une
nation
, considérée dans son élite, avec sa simple valeur
, considérée dans son élite, avec sa simple valeur morale en tant que
nation
, considérée en bloc. En d’autres termes, il faut
la délicatesse et de la différenciation des « hautes » facultés, les
nations
latines occupent sans doute la première place en
lectuelle suffise à leur assurer une supériorité de fait, en tant que
nations
. Bien plus, il me semble qu’une supériorité de ce
sont pas en effet les intellectuels qui constituent la vitalité d’une
nation
. C’est le gros, la moyenne, le bloc. Une nation e
ent la vitalité d’une nation. C’est le gros, la moyenne, le bloc. Une
nation
est forte lorsqu’elle possède une moyenne d’intel
r une société. On pourrait soutenir, sans nul paradoxe, que moins une
nation
a d’intellectuels, mieux elle se porte. Car c’est
idité, bien plus que l’intellectualisme, qui constitue la force d’une
nation
: à condition d’entendre par ce mot de « stupidit
urs, savants, etc., qui sont aussi indispensables à l’existence d’une
nation
que le boulanger ou le tailleur. Je n’entends pas
tends pas non plus pousser l’argument à l’extrême et prétendre qu’une
nation
sans un seul intellectuel, posséderait par ce fai
ultés spirituelles. Point de vue déplorable ! Car au fond de quoi une
nation
a-t-elle essentiellement besoin ? Quelles sont se
siècle et au xixe . Et c’est toujours par défaut de caractère que les
nations
se sont effondrées, en ces grands écroulements hi
sprit », je le répète, est parfois le contraire de l’intelligence. La
nation
qui, sûre de sa légendaire supériorité mentale, p
uve (sic) sans base et où elle s’écroule, entraînant l’individu et la
nation
, au choc des réalités impitoyables. Sans compter
dre. Nous sommes de droit divin le « premier peuple de la terre », la
nation
élue et souveraine. Ce n’est pas au chauvinisme v
esprits d’élite les plus authentiques, aux chefs intellectuels de la
nation
, en lesquels se retrouve identique, vivace et tri
rient, par elle, survécut à la ruine impériale. A cette tradition les
nations
latines sont demeurées rivées. Entrée profondémen
formules, « l’importance relative et surtout l’importance future des
nations
est assez exactement proportionnelle au nombre ab
en comparaison de ce qu’elle fut ? Elle fut, il y a deux siècles, la
nation
d’avant-garde en Europe, et cela, malgré ses reve
tiques, éphémères, qu’est l’histoire du xixe siècle français, use la
nation
, la rapetisse, l’éteint, en établissant la preuve
éonienne fut comme l’ultime et foudroyante minute de suprématie de la
nation
et de l’idée françaises, quelque chose comme la d
cette possibilité survînt, il faudrait tout d’abord qu’en chacune des
nations
latines — en l’une d’elles tout d’abord, car l’ex
et invigorés. On ne saurait exagérer l’importance qu’il y a pour une
nation
à être, en dehors de toute autre considération, d
nverger. Ce serait comme une haute expérience d’élevage à laquelle la
nation
tout entière serait intéressée et participerait e
ait. Hors de l’éducation, il serait nécessaire d’entretenir, dans la
nation
même, l’idée de la santé et de la force comme bas
ctionnisme préconise la formation d’une humanité, d’une race ou d’une
nation
nouvelle au moyen de procédés rigoureusement scie
soit en les constituant en une caste séparée des autres groupes de la
nation
, soit en désignant des reproducteurs — qui seuls
une sélection restreinte, mais intensive. On choisirait au sein de la
nation
un certain nombre d’individus des deux sexes du t
euple nouveau, sur une base de santé et de force qui permettrait à la
nation
de fournir une nouvelle période d’existence. Ce s
te physique de la race aurait pour résultat de réintégrer l’homme des
nations
latines dans la nature, dans le grand courant de
plus haut émise de la constitution d’une élite physique au sein de la
nation
par une pratique intelligente de la sélection, on
s ; et dans ce cas les enfants sélectés constitueraient au sein de la
nation
, en voie de régénérescence, comme une pépinière d
, bien rares, réclament une moins anachronique pédagogie, est que les
nations
latines — la France par exemple — ont un rôle sac
mpt : tous deux étant les qualités fondamentales grâce auxquelles une
nation
peut envisager avec confiance son existence ultér
soupçon, une vérité possédant la force d’un axiome, c’est que si les
nations
du Midi ne parviennent pas, par un moyen quelconq
es. Ceci est démontrable, presque à l’égal d’un théorème. Ou bien les
nations
latines expulseront le catholicisme de leur sein,
s par le poison demeuré en elles. Et pour conquérir ce résultat — des
nations
latines purifiées de la contagion romaine — le pa
u protestantisme, et qu’en outre l’heure est sans doute passée où une
nation
peut adopter la Réforme, d’autres préoccupations
eussent le temps de se manifester. Pour que ce travail austère d’une
nation
occupée à refondre son organisme pût s’opérer dan
opération, c’est avoir recours à un remède désespéré. Croit-on qu’une
nation
pourrait se dépouiller ainsi de tout ce qui fait
et laissons de côté ces deux objections. Etant donné qu’il en est des
nations
malades comme de ces névropathes qui repoussent o
, pour de tels cas, les anesthésiques ne soient pas applicables à une
nation
comme à un individu. C’est à ce point de vue qu’i
Quel sera, dans un avenir plus ou moins éloigné, le sort probable des
nations
qui auront refusé de tenter le dernier effort cap
ptitude à se plier aux conditions d’une existence nouvelle. Alors, la
nation
, comme refroidie et resserrée, ne tient plus sa p
endra fatalement où chacun, tour à tour, cessera de compter parmi les
nations
modernes. Toutefois, ils ne disparaîtront pas imm
qu’ils ne seront plus que de vagues collectivités indignes du nom de
nations
. Même annihilés au point de vue des grands intérê
ise à maintenir indéfiniment debout une société. Combien de temps les
nations
latines pourront sauvegarder leur intégrité, en n
u vide. » C’est du simple jeu de ce phénomène que seront victimes les
nations
latines. Pour l’observateur vulgaire il est certa
ure aux individus : une raison, pour ainsi dire, cosmique. Lorsqu’une
nation
s’avère, soit par décrépitude, soit par inaptitud
par l’autre. Les inaptes tendent à être éliminés. Autrement dit, les
nations
inférieures sont, par une loi constante, destinée
rieures sont, par une loi constante, destinées à devenir la proie des
nations
supérieures. La loi darwinienne de la survivance
é qu’il faut se fonder pour apprécier leur valeur dans l’ensemble des
nations
rivales, toute appréciation de leurs vertus ou de
ur les bénéficiaires et les victimes de cette loi. Presque toutes les
nations
du monde lui doivent leur existence. Si le droit
une phrase la pensée de l’auteur, que le droit de souveraineté d’une
nation
sur son propre territoire n’est pas un droit impr
écent des colonies espagnoles passées aux mains nord-américaines. Une
nation
latine d’Europe détenait de riches possessions do
rrissaient littéralement sous sa domination flétrissante. Un jour une
nation
de premier rang s’en empare. L’avenir jugera — si
oquer, par anticipation, le cas des colonies françaises. S’il est une
nation
dans le monde qui devrait ne pas posséder de colo
exploitation. Elles ne peuvent être, comme c’est le cas pour d’autres
nations
, des terres nouvelles, plus jeunes, plus pures, p
e personne parmi nous ne fera ce simple raisonnement : si, lorsqu’une
nation
— la France, par exemple — prend pied sur un terr
éléments nuisibles ou neutres — qu’elle installe, tandis qu’une autre
nation
— mettons l’Angleterre — y verse des agriculteurs
tuer par ses ports, alors que nous devrions évidemment être la grande
nation
commerçante et maritime d’où dépend une bonne par
e, que se mesure l’infériorité d’un peuple. Dans ces conditions, une
nation
— si elle ne parvient pas à sortir d’elle-même et
a disparition des Polognes, des Irlandes et en général sur toutes les
nations
éliminées ou assimilées. Je comprends fort bien e
payé son tribut de regrets, de songer aux raisons de ces chutes ? Ces
nations
étaient-elles dignes de subsister autonomes ? Leu
argument — s’il ne me paraît pas péremptoire. Au sein de chacune des
nations
latines, il est des esprits d’avant-garde en oppo
a également. Et ainsi de suite jusqu’à nos jours, et dans chacune des
nations
latines. La masse a résisté de toute son inertie,
rritoires latins auront accompli leur travail préliminaire et que les
nations
latines seront devenues trop faibles pour se défe
us cette pensée frappante d’un historien : « Les heures accordées aux
nations
pour se recueillir et choisir leur voie sont comp
ore une autre pensée de nature à calmer nos angoisses : c’est que, la
nation
détruite, il reste les individus. Au jour où le f
-vis de la collectivité humaine, la disparition d’une ou de plusieurs
nations
. Un homme vraiment humain ne devrait pas se refus
ofonde ? Pénétrons-nous aussi de cette vérité cosmique : pour que des
nations
naissent et s’épanouissent, il faut que d’autres
ffet des deux vanités dont nous avons parlé (axiome 3). La vanité des
nations
, dont chacune veut être la plus ancienne de toute
els, comme doivent l’être ceux de toute science. Observons toutes les
nations
barbares ou policées, quelque éloignées qu’elles
nt des mariages solennels, toutes ensevelissent leurs morts. Chez les
nations
les plus sauvages et les plus barbares, nul acte
nt avoir un principe commun de vérité, Dieu a sans doute enseigné aux
nations
que partout la civilisation avait eu cette triple
bit de leurs livres, les remplissent de récits monstrueux. Toutes les
nations
ont cru un Dieu, une Providence. Aussi dans toute
ent les récompenses de l’autre vie dans les plaisirs des sens. Aucune
nation
n’a cru à l’existence d’un Dieu tout matériel, ni
l serait innocente, est accusée d’erreur par les usages de toutes les
nations
. Toutes célèbrent religieusement les mariages, et
n moins élevée qu’emploie Tacite, humanitatis commercia . Toutes les
nations
païennes se sont accordées à croire que les âmes
vérité dont ils n’ont point su faire usage : c’est que les anciennes
nations
, émigrant dans des contrées étrangères et lointai
uisque des Latins nous sommes revenus aux Grecs, remarquons que cette
nation
vaine en se répandant dans le monde, y célébra pa
mmon était le plus ancien des Jupiter, et que les Hercules des autres
nations
avaient pris leur nom de l’Hercule Égyptien. Les
mots et ces idées passèrent des Grecs aux Latins dans un temps où les
nations
, encore très sauvages, étaient fermées aux étrang
quatre causes que nous trouverons dans les mœurs et le caractère des
nations
: 1º les peuples encore barbares sont attachés au
onal Medius Fidius pour Mehercule, Mecastor, Edepol. 2º La vanité des
nations
, nous l’avons souvent répété, les porte à se donn
leurs bergers-poètes pour celui de l’Arcadien Évandre. 3º Lorsque les
nations
remarquent des choses étrangères, qu’elles ne peu
e et les aventures de leurs héros, ont fait d’Énée le fondateur de la
nation
romaine, tandis que, selon Bochart, il ne mit jam
vaincue par les Romains, fut détruite en vertu du droit héroïque des
nations
barbares, que les vaincus furent reçus à Rome dan
de Pythagore n’aurait pu parvenir de Crotone à Rome à travers tant de
nations
séparées par la diversité de leurs langues et de
ce mot Ara, prononcé et entendu d’une manière si uniforme par tant de
nations
séparées par les temps, les lieux et les usages,
en suppléer à la chose. D’où peut venir ce singulier état d’âme de la
nation
française, cette inépuisable insouciance, cette i
nécessairement et à priori supérieur ? Pourquoi se soucier des autres
nations
du globe, puisque la France est la nation par exc
quoi se soucier des autres nations du globe, puisque la France est la
nation
par excellence ? Pourquoi se comparer, lorsqu’on
douter un seul instant de la supériorité de la mère-patrie sur toute
nation
passée, présente ou future, supériorité pour eux
’ailleurs, si ce n’est de mauvais esprits, indignes d’appartenir à la
nation
généreuse ? Un exemple récent tendrait à prouver
sa médiocrité et celle de sa prospérité. Vous pouvez lui dire que la
nation
à laquelle il appartient est en butte aux plus gr
à lui arracher ce sentiment que la France est, par sa nature même, la
nation
supérieure, immortelle, et qu’en dépit des prophè
cours politiques. Le voici, dans sa suggestive simplicité : « Les
nations
de l’Europe sont engagées dans une lutte de rival
trêve ; quiconque ne marche pas en avant sera aussitôt devancé. Toute
nation
qui pense à s’endormir sur les lauriers acquis es
stant, condamnée à la décadence et à la mort. Voilà la vérité, qu’une
nation
telle que la nation française peut ou doit appren
a décadence et à la mort. Voilà la vérité, qu’une nation telle que la
nation
française peut ou doit apprendre à se laisser dir
c’est barbare. Âpreté ici, âcreté là. Et, si intelligente que soit la
nation
qu’on veut enrichir, elle s’indigne… » La connais
t dans ce dernier cas, savoir pourquoi, afin d’y remédier. Quand une
nation
est parvenue au point où est la France à la veill
, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des
nations
Pourquoi toutes les nations sont-elles si diffe
orps humain prouvé par le caractere des nations Pourquoi toutes les
nations
sont-elles si differentes entr’elles de corsage,
encore plus grande entre le génie, les inclinations et les moeurs des
nations
. Les organes du cerveau ou les parties du corps h
ns vices ou bien vers certaines vertus qui entraîne le gros de chaque
nation
. Le luxe est toujours assujetti par tout où il s’
assujetti par tout où il s’introduit à l’inclination dominante de la
nation
qui fait la dépense. Suivant le goût de sa nation
ion dominante de la nation qui fait la dépense. Suivant le goût de sa
nation
, on se ruine ou bien à bâtir avec magnificence ou
me pour les dogmes dans tous les païs de la communion romaine. Chaque
nation
néanmoins met beaucoup de son caractere particuli
particulier dans la pratique de ce culte. Suivant le génie de chaque
nation
il s’exerce avec plus ou moins de pompe, plus ou
etc. . Je n’entrerai point ici dans le détail du caractere de chaque
nation
ni du génie particulier à chaque siecle, j’aime m
e generation aux anciens habitans du païs où ils se sont établis. Les
nations
principales de l’Europe ont aujourd’hui le caract
es qui habitoient la terre qu’elles habitent aujourd’hui, quoique ces
nations
ne descendent pas de ces anciens peuples. Je m’ex
on sérieuse sur le caractere et sur le génie particulier des diverses
nations
qu’elle gouvernoit, témoignoit beaucoup plus de c
cerveau et demandaient à se formuler. Il songea d’abord à visiter les
nations
et à étudier sur place leurs mœurs et leurs lois.
rticuliers s’y plier comme d’eux-mêmes ; les historiens de toutes les
nations
n’en être que les suites, et chaque loi particuli
our censurer ce qui est établi, dans quelque pays que ce soit. Chaque
nation
trouvera ici les raisons de ses maximes ; et on e
Les préjugés des magistrats ont commencé par être les préjugés de la
nation
. Dans un temps d’ignorance on n’a aucun doute, mê
iculière vient à sentir sa force, ce qui produit un état de guerre de
nation
à nation. Les particuliers, dans chaque société,
vient à sentir sa force, ce qui produit un état de guerre de nation à
nation
. Les particuliers, dans chaque société, commencen
it des gens est naturellement fondé sur ce principe, que les diverses
nations
doivent se faire dans la paix le plus de bien et
t dériver toutes les lois qui forment le droit des gens. « Toutes les
nations
ont un droit des gens. Les Iroquois mêmes, qui ma
les peuples de la terre ; et les lois politiques et civiles de chaque
nation
ne doivent être que les cas particuliers où s’app
uel elles sont faites, que c’est un très-grand hasard si celles d’une
nation
peuvent convenir à une autre. « Il faut qu’elles
rance dans la plupart des jugements portés par l’auteur sur les mille
nations
qu’il passe en revue devant lui pour donner l’int
de croissance, loi naturelle et par conséquent divine, s’applique aux
nations
comme aux individus. Les grands fleuves absorbent
maîtres et les Perses comme esclaves. Il ne songea qu’à unir les deux
nations
, et à faire perdre les distinctions du peuple con
it des deux peuples par des mariages. Alexandre prit des femmes de la
nation
qu’il avait vaincue ; il voulut que ceux de sa co
de l’État est illimitée et elle s’accroît autant que le travail de la
nation
. Une seule industrie créée, telle que celle des c
; mais la même musique produit des effets si différents sur les deux
nations
, l’une est si calme et l’autre si transportée, qu
gues, pénibles, grandes et hardies. Cela se remarque non-seulement de
nation
à nation, mais encore, dans le même pays, d’une p
ibles, grandes et hardies. Cela se remarque non-seulement de nation à
nation
, mais encore, dans le même pays, d’une partie à u
, la zone tempérée y est très-étendue. « De là il suit qu’en Asie les
nations
sont opposées aux nations du fort et du faible ;
rès-étendue. « De là il suit qu’en Asie les nations sont opposées aux
nations
du fort et du faible ; les peuples guerriers brav
’un soit conquis, et l’autre conquérant. En Europe, au contraire, les
nations
sont opposées du fort au fort ; celles qui se tou
se que la nature et l’histoire démentent à chaque ligne de la vie des
nations
. Son opinion sur l’esclavage ne le repousse pas ;
ents millions d’habitants vivant jusqu’ici sous une même loi.) « Les
nations
qui ne cultivent pas la terre, ajoute-t-il, n’ont
e dans cette allusion à la France : « S’il y avait dans le monde une
nation
qui eût une humeur sociable, une ouverture de cœu
perdrait pas un certain goût qui serait la source des richesses de la
nation
, et une politesse qui attire chez elle les étrang
elle les étrangers ? « C’est au législateur de suivre l’esprit de la
nation
, lorsqu’il n’est pas contraire aux principes du g
vant notre génie naturel. « Qu’on donne un esprit de pédanterie à une
nation
naturellement gaie, l’État n’y gagnera rien, ni p
peut remonter de l’œuvre à l’auteur et de celui-ci à la société et la
nation
dans lesquelles il a vécu. A cette loi que M. Tai
et d’homogénéité, ou du moins il n’en existe pas qui soit devenue une
nation
, qui ait fondé un Etat civilisé, produit un art e
lées et de types divers. L’histoire expose de même qu’il n’est pas de
nations
formées d’une seule race. Toutes, des Égyptiens a
tés ont persisté, se sont mêlées et diversifiées, si bien qu’en cette
nation
, l’une cependant de celles que marquent encore ce
es déclamations qu’on a prises au mot, qu’il ait existé autrefois des
nations
homogènes. On sait qu’en Italie, par exemple, le
un habitant de Lille, il y a toutes les différences qui séparent deux
nations
, sans que pour cela les gens du Midi ou les gens
les peuples, qui, de tout temps ont été composites et changeants. Une
nation
est une agrégation de races diverses dont aucune
le on peut encore distinguer mille éléments adventices ; et quand une
nation
produit une littérature, cette littérature, de mê
us de toutes les communautés où la même langue est parlée ; quand une
nation
produit un art, ceux qui contribuent à l’illustre
ntre membres des peuplades autochtones restées presque pures dans les
nations
dont ils font partie, qu’il est impossible d’aper
rds auxquels il a été mêlé, la situation prospère ou infortunée de la
nation
à laquelle il a appartenu, l’état des mœurs, relâ
ne confédération supérieure d’États, à se diviser et à s’assembler en
nations
, en vastes empires. A mesure que l’individu fera
t ce qui est notoire sur la diversité des individus qui composent une
nation
, dans un même pays, de faire remarquer combien le
ble. L’action de l’hérédité morale est incontestable ; elle forme les
nations
, elle unit les familles. Mais ses manifestations
d’Olympie. L’Histoire de la littérature anglaise retrace l’art d’une
nation
où l’esprit de race s’est maintenu longtemps inta
ur conclure, une liste sommaire de littérateurs appartenant à la même
nation
, à la même époque, au même milieu social, et, aut
marque bien à quel point les diverses périodes littéraires d’une même
nation
présentent constamment des génies différents et o
ble de définir la psychologie d’un homme, d’un groupe d’hommes, d’une
nation
, par les caractères particuliers de leurs goûts q
atation d’un sentiment chez une personne, un groupe de personnes, une
nation
à un certain moment, est donc une donnée importan
l’hérédité, soit de l’ascendant du milieu, ne peut faire que dans une
nation
restée politiquement et socialement intacte, un a
ette gloire, quel a été le cours des penchants, le génie propre de la
nation
, son développement spirituel dans ses diverses ép
a célébrité, présente la série des organisations mentales types d’une
nation
, c’est-à-dire des évolutions psychologiques de ce
littérature ; seulement il faut le faire non en liant les génies aux
nations
, mais en subordonnant celles-ci à ceux-là, en con
t l’histoire intellectuelle de ce groupe, une littérature exprime une
nation
, non parce que celle-ci l’a produite, mais parce
érations : elle ne permet, par exemple, de conclure d’une œuvre à une
nation
, qu’après détermination de l’importance relative
littérature ; car, c’est en représentant la façon d’être de toute une
nation
et de tout un siècle qu’un écrivain rallie autour
rallie autour de lui les sympathies de tout un siècle et de toute une
nation
» (Hachette, 1863, p. XLV). On le voit, Hennequin
t bien tort de s’exagérer les conséquences de cet état de choses : la
nation
a été horriblement tourmentée ; elle jouit avec d
e prudence et ménagé avec grand soin toutes les susceptibilités de la
nation
, on sera tout surpris de voir quel orage se soulè
ression d’une précédente révolution s’affaiblissant, la moyenne de la
nation
n’en redoute plus le retour. Les honnêtes gens, e
lus de chances contre nous. Dans l’état actuel de la civilisation, la
nation
européenne qui a contre soi toutes les autres, qu
it à la longue succomber ; c’est là ce qu’on ne doit jamais dire à la
nation
, mais ne jamais oublier. Voilà de sages réflexion
rgeois. » Lorsque ensuite, après s’être avancé, on recule, et que la
nation
se croit, à tort ou à raison, profondément humili
lesse du cœur. Ce parti-là sacrifierait tout à la paix. Le gros de la
nation
est entre ces deux extrêmes ; mais il a peu de re
e ce côté que sont les grands dangers de l’avenir. Ce n’est pas à une
nation
démocratiquement constituée comme la nôtre, et ch
idence avec les vices naturels de l’état social, ce n’est pas à cette
nation
qu’on peut laisser prendre aisément l’habitude de
repos, les grandes affaires aux petites ; ce n’est pas à une pareille
nation
qu’il est sain de laisser croire que sa place dan
e particulier. Il faut que ceux qui marchent à la tête d’une pareille
nation
y gardent toujours une attitude fière, s’ils ne v
ne veulent laisser tomber très-bas le niveau des mœurs nationales. La
nation
s’était crue humiliée ; elle l’était en effet, si
et indépendantes s’élevassent pour protester au nom de la masse de la
nation
contre cette faiblesse ; que des hommes qu’aucun
hommes vinssent tenir un langage qui relevât et soutînt le cœur de la
nation
et cherchassent à la retenir dans cette pente éne
omiste : il voudrait assister à de grandes choses, et il doute que la
nation
en soit capable : faut-il conseiller la grandeur
rarement), à dénoncer le relâchement et la corruption, à sermonner la
nation
et ses représentants sur les mœurs politiques. «
ses membres, que cette classe devient peu à peu, pour le reste de la
nation
, une petite aristocratie corrompue et vulgaire, p
’opérer. La Révolution de 1789 est sortie du cerveau et du cœur de la
nation
; mais celle-ci a pris en partie naissance dans s
endement, quelques observations. N’y a-t-il donc pas, dans la vie des
nations
, des moments et des heures où il est bon et utile
tôt il veut acheter les applaudissements des tribunes et croit que la
nation
lui sera vendue avec eux. La petitesse des moyens
éfugie sous le trône, et qui, balbutiant encore les mots terribles de
nation
et de liberté, qui sont dans son rôle, a déjà con
démocratie, il veut la liberté dans les chambres, et la volonté de la
nation
, une et irrésistible, dans le gouvernement. Le ca
e ce caractère de majesté maternelle qui sied si bien à la mère d’une
nation
. Le pressentiment de ses malheurs, le souvenir de
éflexion. Accueillie avec enivrement par une cour orgueilleuse et une
nation
ardente, elle avait dû croire à l’éternité de ces
qu’elle se sentait dans le cœur. La cour était devenue exigeante, la
nation
hostile. Instrument des intrigues de la cour sur
’anarchie ; aussitôt qu’une volonté puissante et passionnée remue une
nation
, cette volonté commune rapproche les hommes, l’in
jour, et cherchait à semer de nouveaux ombrages entre le trône et la
nation
. Un parti nombreux dans son sein voulait pousser
it la Révolution comme une philosophie sublime qui devait ennoblir la
nation
tout entière sans faire d’autres victimes que les
e. À peine une institution s’était-elle écroulée à la tribune, que la
nation
la déblayait pour faire place à l’institution nou
re lui-même, effacèrent la guerre du symbole qu’ils présentaient à la
nation
. Ce furent les factieux et les ambitieux qui la d
’en conclus qu’il eût mieux valu alors pour le roi dégradé et pour la
nation
exigeante proclamer une république ou une dictatu
r la nation exigeante proclamer une république ou une dictature de la
nation
qui aurait laissé le roi à l’écart et en réserve
tions prêtes à se servir de lui, à le déshonorer, puis le frapper. La
nation
eut tort de ne pas retirer à elle le pouvoir tout
é sur un fantôme de roi… Le roi et sa famille n’auraient pas péri, la
nation
n’aurait eu à accuser qu’elle-même de ses convuls
ivent les constitutions sociales, ce sont les hommes d’État. « Or les
nations
ont deux grands instincts qui leur révèlent la fo
’homme des attitudes entièrement diverses. Il en est de même pour les
nations
. La monarchie ou la république correspondent exac
me et par essence. L’ordre est sa vie, la tradition est son dogme, la
nation
est son héritage, la religion est son alliée, les
tout ébranlement, car on n’a qu’à perdre ou qu’à tomber. « Quand une
nation
a donc sa place sur un territoire suffisant, ses
forces comprimées, la république est la forme obligée et fatale d’une
nation
à un pareil moment. À une action soudaine, irrési
levier capable de soulever trente millions de volontés. Ce levier, la
nation
seule le possède. Elle est elle-même la force mot
quer. « À de semblables crises la république seule peut suffire. Les
nations
le sentent et s’y précipitent comme au salut. La
qu’elle peut exercer sur la littérature et l’éducation esthétique des
nations
modernes. Les anciens sont beaucoup plus pour lui
ant à n’être qu’un moyen d’éducation et de culture littéraire. Si les
nations
modernes pouvaient trouver en elles-mêmes un leva
’éducation et concentrant autour d’elle les efforts littéraires d’une
nation
qui s’est depuis longtemps formé un nouvel idiome
t des emplois qui ne vont pas d’ordinaire l’un sans l’autre. Chez les
nations
orientales par exemple, où le livre antique ne ta
ue ce choix n’a rien d’arbitraire. C’est un fait encore que, chez les
nations
peu avancées, tout l’ordre intellectuel est confi
int à son utilité philologique et littéraire. Le livre sacré pour les
nations
antiques était le dépositaire de tous les souveni
coup d’égards, le livre sacré des modernes. Là sont les racines de la
nation
, ses titres, la raison de ses mots et par conséqu
ssé, s’attache à la portion de l’antiquité qui, relativement à chaque
nation
, est classique, Or, ce choix, qui ne peut jamais
es, la base de l’éducation. Que d’autres peuples, même européens, les
nations
slaves par exemple, les peuples germaniques eux-m
De l’état de savant. Si une
nation
n’est pas instruite, peut-être sera-t-elle nombre
e persuadera jamais que la barbarie soit l’état le plus heureux d’une
nation
, ni qu’un peuple s’achemine vers le malheur à mes
ustries de toute espèce, des arts, des sciences, le beau siècle d’une
nation
. Entre les sciences, les unes sont filles de la n
ite ; il se fait poëte, orateur, prêtre ou philosophe. Il faut qu’une
nation
soit bien nombreuse et bien riche pour qu’il y ai
breuse et que les sciences aient déjà fait de grands progrès chez une
nation
pour y donner naissance aux académies. Qu’est-ce
u loin quelques exemplaires qui ne compensent pas les dépenses, et la
nation
reste au même point d’ignorance ou d’instruction.
ouverte de l’origine de la poésie ; c’est que les premiers hommes des
nations
païennes ayant eu la simplicité, l’ingénuité de l
invention des écrivains, mais des formes nécessaires dont toutes les
nations
se sont servies dans leur âge poétique pour expri
ractères poétiques employés comme signes du langage par les premières
nations
Le langage poétique fut encore employé longte
signes arbitraires52, elles devraient être uniformes chez toutes les
nations
, comme les sons articulés. Ceux qui désespéraient
de trouver cette origine, devaient toujours ignorer que les premières
nations
ont pensé au moyen des symboles ou caractères poé
vérités incontestables : 1º dès qu’il est démontré que les premières
nations
païennes furent muettes dans leurs commencements,
nde, comme on l’a cru des Égyptiens. Ce fut pour toutes les premières
nations
une nécessité naturelle de s’exprimer en hiérogly
les noms, devaient former un riche vocabulaire56, au moyen duquel les
nations
du Latium pouvaient exprimer les besoins de la vi
hèbes, dont le roi, Ramsès, étendit son empire sur toute cette grande
nation
. En effet, chez les Égyptiens, cette langue corre
t ceux-ci, avec la supériorité de génie qu’ils ont eue sur toutes les
nations
, employèrent ces formes géométriques comme formes
trouvé plus tard que les autres parties du discours. Aussi les Grecs,
nation
ingénieuse, employèrent moins de tours que les La
langage poétique. Ainsi cette phrase poétique usitée chez toutes les
nations
, le sang me bout dans le cœur, fut exprimée par u
proverbe. Nous trouvons partout des Sibylles chez les plus anciennes
nations
: or, on assure qu’elles chantaient leurs réponse
, Juste-Lipse dit la même chose des Américains. L’exemple de ces deux
nations
, dont la première ne fut connue que très tard par
, nous donne lieu de conjecturer qu’il en a été de même de toutes les
nations
barbares, anciennes et modernes. La chose est hor
qu’à nos jours une telle conformité de pensée et de langage entre les
nations
? (Vico.) 55. Telle est l’origine des armoiries
ine des armoiries, et par suite des médailles. Les familles, puis les
nations
, les employèrent d’abord par nécessité. Elles dev
s et emblèmes des familles, furent employés au moyen âge, lorsque les
nations
, redevenues muettes, perdirent l’usage du langage
rlaient alors les Italiens, les Français, les Espagnols et les autres
nations
de ce temps. Les prêtres seuls savaient le latin
s de tout ceci que ces signes divers, employés nécessairement par les
nations
muettes encore, pour assurer la distinction des p
des hiéroglyphes, puisqu’ordinairement les guerres ont lieu entre des
nations
qui parlent des langues différentes et qui par co
ai-je choisi pour faire un traité sur le bonheur des individus et des
nations
! Est-ce au milieu d’une crise dévorante qui atte
tous les plaisirs, séparé du mal qui les accompagne ; le bonheur des
nations
serait aussi de concilier ensemble la liberté des
e trouve dans les idées principales de ces deux traités, parce qu’une
nation
présente le caractère d’un homme, et que la force
ste entre le système du bonheur de l’individu et celui du bonheur des
nations
; c’est que dans le premier, on peut avoir pour b
e l’homme. La seconde partie doit traiter du sort constitutionnel des
nations
. Le premier volume est divisé en trois sections ;
t les gouvernements anciens et modernes, chercher dans l’histoire des
nations
ce qui appartient seulement à la nature de la con
e trouverait-on que tous les événements dérivent de cette cause : les
nations
sont élevées par leur gouvernement, comme les enf
c’est d’acquérir des idées certaines sur la science politique. Si les
nations
étaient en paix au-dehors et au-dedans, les arts,
incipal but des débats actuels, à la manière de constituer une grande
nation
avec de l’ordre et de la liberté, et de réunir ai
rnements tiennent, pour, ainsi dire, la place du sort par rapport aux
nations
; comme ils agissent sur la masse, leurs effets,
ratie ? Supposez d’abord un très petit nombre d’hommes extraits d’une
nation
immense, une élection combinée, et par deux degré
es exercices divers du pouvoir public, se réuniraient ensuite dans la
nation
, parce qu’aucun intérêt contraire ne les séparera
sse est beaucoup plus considérable à proportion même, dans une grande
nation
, que dans un petit pays. Les gouvernants dans un
posé de son domaine, l’avenir. Hélas ! n’êtes-vous pas heureux qu’une
nation
tout entière se soit placée à l’avant-garde de l’
uite de la félicité parfaite, serait le plus infortuné des êtres ; la
nation
qui n’aurait en vue que d’obtenir le dernier term
tenir le dernier terme abstrait de la liberté métaphysique, serait la
nation
la plus misérable ; les législateurs doivent donc
tre tout entier, on ne craint pas, comme dans les expériences sur les
nations
, de disjoindre, de séparer, d’opposer l’un à l’au
ple, tout est possible même ; car, s’il est absurde de considérer une
nation
comme un peuple de philosophes, il est vrai que c
’une société soit vraiment unifiée, il faut qu’à l’État s’adjoigne la
nation
. * ** La rareté des sociétés unifiées est dès lor
** La rareté des sociétés unifiées est dès lors manifeste : États et
nations
sont loin d’être des phénomènes aussi universels
ent parler (de grands États au moins) qu’à la fin du moyen âge. — Une
nation
est une personne formée, consciente et responsabl
onne formée, consciente et responsable ; il n’y aura pas de véritable
nation
sur le continent avant notre temps. » Ainsi États
véritable nation sur le continent avant notre temps. » Ainsi États et
nations
n’apparaissent que dans certains temps et dans ce
sait toutes les espèces de groupements qui auraient pu constituer des
nations
. « Il n’y avait plus, dit Eusèbe 193, cette multi
i l’on veut, l’Empire romain est un État ; il n’est à aucun degré une
nation
. Des siècles devaient passer avant que les sociét
cachaient des efforts d’unification. Il est vrai que les différentes
nations
ne s’unifient pas toutes avec la même vitesse ni
ublé presque201. La centralisation maîtrise donc décidément jusqu’aux
nations
qui lui paraissaient le plus hostiles ; si l’état
s institutions nous révèle que l’idée de l’égalité pénètre toutes les
nations
modernes occidentales, il nous apprend aussi que
ment, le cas de la Russie ? Ne reste-t-elle pas en arrière des autres
nations
européennes tant par la civilisation matérielle q
nisation bureaucratique de l’État est comme suspendue au-dessus d’une
nation
qui n’a pas encore conscience d’elle-même. Et par
its. Ainsi les exceptions à la règle que l’histoire de la plupart des
nations
occidentales nous avait invités à poser se montre
interdire toute différenciation de groupements. Forcez l’unité d’une
nation
, et vous risquez d’en chasser, en même temps que
ociations volontaires ? Si nous avons prouvé dans ce chapitre que les
nations
s’unifient, en un sens, de plus en plus, nous avi
auté, longtemps souffertes, avilirent encore davantage la masse de la
nation
; mais quelques hommes éclairés se relevèrent de
r tous les moyens possibles, de réveiller l’horreur du crime dans une
nation
engourdie. La pensée de l’auteur, souillée par l’
dans les sciences ; ces découvertes ont mis plus d’égalité entre les
nations
, comme entre les hommes. La décadence des empires
de force, le caractère des Romains se serait conservé, et avec lui la
nation
et la république ; on n’aurait pas vu disparaître
t découragés, s’il était prouvé qu’il est de nécessité morale que les
nations
fameuses s’éclipsent du monde après l’avoir éclai
ouissances, apaiseront par degré les sentiments de rivalité entre les
nations
. Les crimes inouïs dont l’empire romain a été le
ature que la morale, acheva de dégrader ce peuple jadis si grand. Les
nations
du Midi tombèrent dans l’avilissement, et cet avi
t détruit d’anciennes causes de barbarie. Ainsi donc la décadence des
nations
, et par conséquent celle des lettres, est mainten
L’agrément de la rime, ajoûtera-t-on, s’est fait sentir à toutes les
nations
. Elles ont toutes des vers rimez. En premier lieu
, et les peuples rimeurs qui ne le sont plus, et qui sont devenus des
nations
polies, étoient barbares et presque sans lettres
nsi dire les premiers fondemens de leur poëtique. Il est vrai que les
nations
européennes dont je parle, sont devenues dans la
is et même fortifiez par le long-temps qu’ils avoient duré, quand ces
nations
se sont cultivées par une étude judicieuse de la
igine à la barbarie de nos ancestres. Les peuples dont descendent les
nations
modernes et qui envahirent l’empire romain, avoie
lange de ces nouveaux venus et des anciens habitans. Les usages de la
nation
dominante ont prévalu en plusieurs choses et prin
e droit des Quirites ou Curètes dut être le droit naturel des gens ou
nations
héroïques de l’Italie. Les Romains, pour distingu
er, elles tomberaient infailliblement. Jamais il n’y eut au monde une
nation
d’athées, de fatalistes, ni d’hommes qui rapporta
ifférents peuples au-dehors. Grâce à cette forme de gouvernement, les
nations
nouvellement entrées dans la civilisation, devaie
e cette manière, le droit des gens qui s’observe maintenant entre les
nations
, fut, à l’origine des sociétés, une sorte de priv
peut traiter avec les autres d’après les lois du droit des gens ; une
nation
supérieure exercera ce droit pour lui. § VI. S
st, à cause de sa difficulté, l’un des derniers arts que trouvent les
nations
. Nous voyons dans l’Odyssée que, lorsque Ulysse a
rmi les espèces de chasse. En cela, les plus grands philosophes d’une
nation
si éclairée sont d’accord avec les barbares de l’
ait fuir l’oisiveté. Cette coutume barbare dura si longtemps chez les
nations
les plus policées, qu’au rapport de Polybe, les R
ns le sens d’étrangers. Nous retrouvons cette coutume chez toutes les
nations
barbares, au nombre desquels on est forcé de comp
vie ; l’Espagne, que Cicéron proclamait la mère des plus belliqueuses
nations
du monde. La résistance de Sagunte, arrêtant pend
l’Afrique, n’étaient-elles pas d’assez grandes leçons pour que cette
nation
généreuse unît toutes ses cités dans une même con
peuple grossier et barbare, ont reçu de Dieu un privilège refusé à la
nation
la plus ingénieuse et la plus policée, à celle de
yens romains. Cette maxime des jurisconsultes anciens se rapporte aux
nations
vaincues par le peuple romain. La victoire leur ô
, la main, qui par extension signifie aussi puissance chez toutes les
nations
, tirèrent celui de χύρια, dans un sens analogue à
chose la plus abstraite de toutes, fut la dernière que comprirent les
nations
. Pour désigner un grand nombre, on se servit d’ab
le grec, qui fit cette guerre ; mais ce nom s’étant étendu à toute la
nation
, on dit au temps d’Homère que toute la Grèce s’ét
ou par une loi générale gouvernant le développement intellectuel des
nations
dans leur âge primitif. Mais, dans les temps mode
arrive (et même la chose est de plus en plus fréquente) que plusieurs
nations
voisines voient à la fois triompher chez elles de
urope sont en voie de formation. Il est donc permis de croire que les
nations
de l’Occident, unies par des intérêts solidaires
leur fidélité aux Bourbons, aux Bonapartes ou à la liberté ; que les
nations
coalisées ont rendu toutes ensemble à la France l
e quels ont été les rapports officiels de la France avec les diverses
nations
. Une guerre qui heurte deux peuples l’un contre l
e époque teint de ses propres couleurs les hommes d’autrefois ; toute
nation
accommode et interprète à sa manière les écrivain
contact établis, soit par les hommes, soit par les livres, entre une
nation
et celles qui l’environnent, on n’a rempli qu’une
n possède les causes qui ont pu influer sur le développement de cette
nation
; reste à en examiner les effets. Il faut les sui
. On peut, en classant les termes empruntés durant une époque par une
nation
à une autre, reconstituer les différences et même
us acharnés soit entre eux, soit avec celui qui emporte le gros de la
nation
. Placée entre le nord et le midi de l’Europe, la
ûts particuliers que mal vu et condamné, parce qu’il appartient à une
nation
en querelle avec la nôtre. Au lendemain d’une gue
’or, leur grande époque ; comme les coureurs dont parle le poète, ces
nations
se sont passé de ’une à l’autre le flambeau de la
t agi pour en bien évaluer les effets complexes. En attendant que les
nations
aient fait le bilan de leurs dettes, l’histoire d
aussi variée dans ses procédés que celle qui a pour objet les autres
nations
. Elle est également contre-imitation, j’entends p
us les pays ; et rien ne sert mieux à faire connaître les mœurs d’une
nation
, que le caractère de gaieté le plus généralement
lités de tous les genres. Ces tableaux sont sans conséquence pour une
nation
telle que la nation anglaise ; elle s’en amuse co
nres. Ces tableaux sont sans conséquence pour une nation telle que la
nation
anglaise ; elle s’en amuse comme des contes, comm
c’est une sorte d’électricité communiquée par l’esprit général de la
nation
. La gaieté et l’éloquence ont quelques rapports e
on de l’une et de l’autre. L’esprit de ceux qui vous entourent, de la
nation
où vous vivez, développe en vous la puissance de
nd à l’égalité, est aussi moins sensible aux fautes de convenance. La
nation
étant plus une, l’écrivain prend l’habitude de s’
ent est fondé sur la force, il peut ne pas craindre le penchant de la
nation
à la plaisanterie : mais lorsque l’autorité dépen
, car il n’est pas bien décidé si ces deux mots sont synonymes. Notre
nation
, par une infinité de causes, aussi dangereuses à
ribué à faire éclore, fructifiait insensiblement dans le centre de la
nation
, sans se répandre beaucoup vers les extrémités ;
me qu’il témoigna pour les gens de lettres donna bientôt le ton à une
nation
accoutumée à le recevoir de ses maîtres ; l’ignor
e la plus grande lumière d’un peuple ; c’est alors que le corps de la
nation
commence à avoir de l’esprit, ou plutôt, ce qui r
ser, et qu’il faut être de retour chez soi pour parler à son aise des
nations
qu’on a parcourues ; je souhaite que mes réflexio
a ; j’en appelle aux gens d’esprit de tous les temps et de toutes les
nations
. Il est vrai que l’examen qu’ils font d’eux-mêmes
vants, je n’entends pas par là ceux qu’on appelle érudits ; c’est une
nation
jusqu’ici assez peu connue, peu nombreuse, peu co
que c’était une manie, mais parce qu’aucune manie ne dure dans notre
nation
. Elle subsiste cependant encore quoique faiblemen
ut le cas que je fais de leur personne, j’en fais encore plus de leur
nation
, et que je suis aussi peu curieux d’un Anglais à
at, traiter éloquemment en sa propre langue dans les assemblées de sa
nation
des matières importantes qu’on a étudiées toute s
ni la frivolité. C’est aux gens de lettres, il faut l’avouer, que la
nation
anglaise est principalement redevable de la fortu
de la fortune prodigieuse qu’elle a faite parmi nous. Inférieure à la
nation
française dans les choses de goût et d’agrément,
malheurs ne font que rendre plus sûre et plus prompte ; c’est qu’une
nation
est principalement redevable aux talents de l’est
t acquitter à ce grand homme dans le particulier la préférence que la
nation
lui accordait en public. Il est si vrai que la co
qu’un philosophe sait ménager et non pas encenser les préjugés de sa
nation
, et qu’il salue les idoles du peuple quand on l’y
omme de lettres n’est pas un titre assez noble. Il faut avouer que la
nation
Française a bien de la peine à secouer le joug de
ton d’égalité qui faisait honneur à l’un et à l’autre ; et dans notre
nation
si éclairée, si polie et qui se prétend si peu es
, mais humbles, soient élevés aux dépens du génie ? L’Orphée de notre
nation
, qui en faisant changer si rapidement de face à l
au contraire par souscrire d’assez [mauvaise grâce au jugement de la
nation
; jugement qu’ils auraient prévenu (sans savoir p
ts de leurs protégés, inspirer pour eux une prévention favorable ; la
nation
au contraire, pour qui toute occasion d’exercer s
rquoi est-il plus permis d’outrager un homme de lettres qui honore la
nation
, que de rendre ridicule un homme en place qui avi
te académie fut presque entièrement composée des bons écrivains de la
nation
, pour la décorer aux yeux des sages ; d’un petit
i nécessaires qu’on le croit aux progrès des lettres, même dans notre
nation
. Corneille, La Fontaine et beaucoup d’autres ont
s, les artistes célèbres, trouveront d’ailleurs dans l’estime de leur
nation
un prix assez flatteur pour attendre patiemment d
désiré de lui que son estime. Que ne puis-je pour l’honneur de notre
nation
en dire autant de tous nos Mécènes ! Mais la véri
ette union ils parviendront sans peine à donner la loi au reste de la
nation
sur les matières de goût et de philosophie ; que
i vous assurent le suffrage de la partie de la plus éclairée de notre
nation
, est encore pour tous-ceux qui vous environnent u
les premiers temps, et l’on peut conjecturer la même chose des autres
nations
primitives du moyen âge. En dernier lieu, elle re
que nous avons prouvé avoir été le droit naturel commun à toutes les
nations
héroïques. Nous avons les plus fortes raisons de
s légitimes durent naturellement avoir lieu chez toutes les premières
nations
avant qu’elles connussent les testaments. Cette d
rte de propriété] ; mais lorsque s’établirent les démocraties, où les
nations
entières sont souveraines, et ensuite les monarch
eraines, et ensuite les monarchies, où les monarques représentent les
nations
entières dont leurs sujets sont les membres, il f
es dont leurs sujets sont les membres, il fut nommé droit naturel des
nations
. § III. De la conservation des lois La con
ans le collège des pontifes, composé des seuls nobles chez toutes les
nations
héroïques. Cet état dura un siècle encore après l
de la disposition commune. Peut-être est-ce pour cette raison que les
nations
barbares du moyen âge repoussèrent les lois romai
iproque, les trois animaux périrent : triste, mais image réelle d’une
nation
abandonnée à un luxe, symbole de la richesse des
s publiques vénales ; maudit soit celui qui rendit l’or l’idole de la
nation
; maudit soit celui qui créa la race détestable d
vec les mœurs, la richesse, l’aisance, la splendeur et la force d’une
nation
?… peut-être. ô Cérès, les peintres, les poëtes,
s même, goût ridicule, peuvent s’élever d’entre tes épis. Maîtres des
nations
, tendez la main à Cérès. Relevez ses autels. Cérè
s. Relevez ses autels. Cérès est la mère commune de tout. Maîtres des
nations
, faites que vos campagnes soient fertiles. Soulag
erses. Vous n’aurez plus une poignée de sujets riches, vous aurez une
nation
riche… mais, dites-moi, à quoi bon la richesse, s
opulence générale, et non le masque d’une misère commune. Maîtres des
nations
, ôtez à l’or son caractère représentatif de tout
e bonnes intentions et de bons vouloirs dans toutes les classes de la
nation
. Jamais avènement ne donna de plus belles espéran
uverain, un grand personnage social. Ce personnage existât-il dans la
nation
, il faudrait encore qu’il fût connu, employé, ou
udaine, à cette chaleur de réforme qui avait saisi à la fois toute la
nation
, moins les classes privilégiées, et qui gagnait,
lusions, qui renfermait des tonnerres. Les portions satisfaites de la
nation
auraient commencé à mieux voir, à revenir de l’ex
cela, il aurait fallu ne pas avoir soi-même d’illusion, connaître sa
nation
et l’humanité. Louis XVI n’était qu’un homme de b
e vigueur ; philanthrope, il eût fait acte de philanthropie envers la
nation
, en lui épargnant par là même, à elle comme à lui
oquence italienne a peu de caractère et de force. Il semble que cette
nation
spirituelle et vive, dans un climat doux et volup
x, des ministres et des grands hommes d’état. Au reste, de toutes les
nations
modernes, les Italiens sont peut-être ceux qui on
on loue le souverain ; son caractère ou son génie fait le sort de sa
nation
. Là, le souverain, mis presque toujours en mouvem
sa nation. Là, le souverain, mis presque toujours en mouvement par la
nation
, ne fait qu’exécuter la volonté générale ; il pou
lquefois, louer rarement. Enfin, la louange en général paraît à cette
nation
fière et libre tenir toujours un peu à l’esprit d
ne parle pas non plus des poètes ; les poètes, en tout pays, sont une
nation
à part, et ils sont panégyristes en Angleterre co
ls du mort, et voici comme il commence : « Milord ! tandis qu’avec la
nation
tu pleures un ami et un père, permets à ma muse d
ait une grâce, c’était une dette qu’il semblait payer au mérite, à la
nation
et à l’être qui est la source éternelle de tout b
in original dans son pays, et qui jusqu’à présent a le plus honoré sa
nation
. Voici quelques traits de cet éloge ; on y trouve
du despotisme et de la servitude ; si elle donne au corps même de la
nation
une sorte d’activité qui n’a été jusqu’à présent
bord, puis rationnelle. Il convient de noter à cette occasion que les
nations
ne sont pas les seules collectivités qui existent
xemple d’un Bovarysme de cette sorte. Au xvie siècle, tandis que les
nations
du sud de l’Europe, assagies et civilisées naguèr
ance d’inhibition plus grande et mieux appropriée à leur violence. La
nation
anglaise fut de celles qui eurent recours à cet e
bitat et des circonstances historiques. Plus qu’aucune autre race, la
nation
anglaise a emprunté, à la forme religieuse qu’ell
e l’idée générale, l’idée humanitaire telle qu’elle est conçue par la
nation
anglaise, cache une attitude d’utilité purement a
a permis de s’unir et de se concerter pour la plus grande force de la
nation
. Elle ne va pas au-delà de ce but précis. Constru
destiné à faciliter les rapports des nationaux dans l’intérieur de la
nation
, l’anglo-saxon, parce que cette invention lui éta
entre nationaux, hors du groupe, en ce que, propagée parmi les autres
nations
sous son déguisement de vérité universelle, elle
à les affaiblir, à les désarmer et à en faire des proies. V La
nation
anglaise offre donc un exemple très typique de ce
iscutable et dogmatique une attitude d’utilité préparée par une autre
nation
en vue de ses propres besoins. De fait il semble
le de la moralité, cette religion humanitaire qui fut élaborée par la
nation
anglaise, travaille à s’insinuer dans les conscie
e force nous permettraient de soutenir la concurrence avec les autres
nations
en même temps que de développer des formes de civ
urs, et la décroissance de sa population, la France, parmi toutes les
nations
pourvues depuis très longtemps d’une personnalité
t qu’il a engendré en même temps, parmi une fraction importante de la
nation
, une attitude de défiance et de suspicion à l’éga
iel, en pareille matière, est de n’être pas dupe ; en un temps où les
nations
existent et sont constituées plus fortement qu’el
, au moyen de clauses réciproques, assurer aux hommes des différentes
nations
une sauvegarde, une protection, une liberté et de
i-même, s’il renaissait de nos jours, ne pourrait plus faire pour les
nations
modernes ce qu’il a fait pour les Grecs de son ép
urés au sommet des institutions ou des littératures. J’en excepte les
nations
où, comme en Espagne, en Italie, en Portugal, au
ué de notre part de temps dans la petite période de siècles que notre
nation
et nous nous avons à vivre, ni dédaigneux de la p
us quelques traces ? Sa voûte est-elle un mur, une borne, un milieu ?
Nations
, mot pompeux pour dire barbarie, L’esprit s’arrêt
nceul, pour couvrir leur race ensevelie, Manque-t-il donc aux
nations
? Amis, voyez là-bas ! la terre est grande et pl
caractère d’une littérature, c’est tout simplement le caractère de la
nation
. Or, qu’est-ce que la France ? La France est géog
aires, mais c’est par là qu’on a la plus grande littérature parmi les
nations
lettrées. Ceci vous deviendra plus évident l’anné
contente. D’ailleurs c’est celui qui promet le plus long avenir à une
nation
littéraire. L’imagination vieillit et tarit, le b
ngtemps une littérature de peuplades, et nullement une littérature de
nation
. Comment y aurait-il eu une littérature ? il n’y
t choisir définitivement sa langue, au moment où, sous les Valois, la
nation
fut assez formée et assez policée pour avoir une
ée moderne. Nos poètes et nos écrivains ont perdu leur temps, mais la
nation
a gagné une langue ; c’est à nous et à nos neveux
naïveté, la grâce, la souplesse et, pour ainsi dire, l’enfance de la
nation
; l’audacieux Ronsard, cette imagination attique,
e Lutrin, chef-d’œuvre de badinage poétique, mais badinage enfin. Une
nation
sérieuse ne fonde pas sa poésie sur une facétie.
une catacombe, un volume de Corneille, et qu’on se demande de quelle
nation
était ce poète enflé comme un Castillan, tendu co
quinze cents vers, serait encore le premier pays littéraire parmi les
nations
de l’Europe. Malheureusement ce chef-d’œuvre est
française ? XIX La Fontaine, selon nous, est un préjugé de la
nation
. Le caractère tout à fait gaulois de ce poète lui
e de ses vices. C’est par là qu’au grand détriment de la morale de la
nation
, la routine l’honore, et l’indulgence lui pardonn
p l’originalité de son propre caractère. Ni la Grèce, ni Rome, ni les
nations
de l’Europe moderne, n’ont un pareil monument de
ites, des hommes de bien, des méchants, des femmes, des pontifes, une
nation
tout entière saisie au passage dans son mouvement
s les œuvres du plus grand comique de tous les temps et de toutes les
nations
. Il nous suffit aujourd’hui de constater que dans
ie inventait. Molière n’est si grand que parce qu’il fut lui-même. La
nation
lui sait gré de lui avoir enseigné à oser croire
sance de cette institution de la chaire sur l’esprit littéraire d’une
nation
. C’est la seule éloquence accessible au peuple so
νος de Χρόνος, le temps, doit nous faire comprendre que les premières
nations
, toutes composées d’agriculteurs, commencèrent à
. Le culte de Jupiter, que nous retrouvons partout chez les premières
nations
païennes, fixe les fondateurs des sociétés dans l
ques de la Grèce. Nous avons prouvé l’uniformité du développement des
nations
, en montrant comment elles s’accordèrent à élever
si en Égypte une puissante monarchie. Les Assyriens et les Égyptiens,
nations
méditerranées, durent suivre dans les révolutions
ents la marche générale que nous avons indiquée. Mais les Phéniciens,
nation
maritime, enrichie par le commerce, durent s’arrê
fait Tite-Live de l’avanture de Lucrece. Un poëte très-vanté chez une
nation
voisine, qui du moins a beaucoup d’émulation pour
te peu quelle soit la substance des choses qu’on présente à certaines
nations
, pourvû qu’elles soïent apprêtées en forme de rag
ienne chevalerie et ses infantes ont laissé dans l’esprit de quelques
nations
le goût qui leur fait aimer à retrouver par tout
nt l’apparence ne laisse point de les flater. Suivant notre auteur la
nation
françoise a beaucoup de pente vers l’affectation,
e la dignité des moeurs ; elle a conçu dans l’amour un merite que les
nations
sensées n’y trouvent point. Elle s’est donc imagi
s qui feroient prendre les françois, les espagnols et quelques autres
nations
pour des peuples de fols par les grecs du tems d’
à l’occasion des disputes qu’ils ont soûtenuës pour l’honneur de leur
nation
. Les poëtes dramatiques italiens ne composent plu
s aux spectateurs. Il faut donc que les comédiens copient ce que leur
nation
peut avoir de singulier dans le geste, dans le ma
lent avec plus d’activité que d’autres. Comme le naturel de certaines
nations
est plus vif que le naturel d’autres nations, l’a
le naturel de certaines nations est plus vif que le naturel d’autres
nations
, l’action des unes est plus vive que l’action des
tres païs, c’est que ces premiers comediens seront formez d’après une
nation
, qui naturellement aura plus de gentillesse dans
ans les manieres, et plus d’agrément dans l’élocution, que les autres
nations
.
ues étrangeres, est le sort des écrivains qui travaillent, quand leur
nation
commence à vouloir sortir de la barbarie. Mais no
leur langue. Malgré la jalousie du bel esprit, presque aussi vive de
nation
à nation que de particulier à particulier, ils me
gue. Malgré la jalousie du bel esprit, presque aussi vive de nation à
nation
que de particulier à particulier, ils mettent que
e et de Virgile, sont entrez déja dans cette bibliotheque commune aux
nations
et dont nous avons parlé. Il est aussi rare dans
pieces dramatiques françoises, dont les défauts sont blâmez de notre
nation
, qui s’en est expliquée par la bouche de deux de
éme acte, et comme elles sont propres à faire connoître le goût de la
nation
de Monsieur Philips, je dirai ce qu’elles contien
presque ôté à la langue latine l’avantage d’être cette langue que les
nations
apprennent par une convention tacite pour se pouv
agédie. On peut même penser que les écrits des grands hommes de notre
nation
, promettent à notre langue la destinée de la lang
ges. Jamais on ne loua tant : ce fut pour ainsi dire la maladie de la
nation
. Heureusement l’éloquence et le goût s’étaient fo
e dut se perfectionner et s’adoucir un peu plus tôt que chez d’autres
nations
, qui avaient moins le goût et le besoin de la soc
re n’a été celui d’aucun peuple, pourrait tout au plus convenir à une
nation
de philosophes ; et dans notre grossièreté naïve,
us parmi nous, et qu’elle a rendus, depuis trente ans, familiers à la
nation
. Mais, dans l’époque qui précéda ces deux siècles
une route opposée et plus conforme en même temps à la langue et à la
nation
. Ils détachèrent les idées ; ils les firent succé
primer. » C’est dans la même chambre qu’un orateur voulant décider la
nation
à la guerre, après une journée entière de débats,
qui la nature a remis un empire inévitable ; c’est le défenseur d’une
nation
, c’est un souverain, c’est un maître ; c’est lui
. Dans les monarchies heureuses et tempérées par les lois, quoique la
nation
jouisse de la liberté que les lois donnent, on se
uns, entraînés par le cours des affaires, prennent part au destin des
nations
; ils négocient, ils combattent, ils ont de ces g
s’élève et devient partie de la force générale. Tel fut l’état de la
nation
française, depuis François II jusqu’à la douzième
e statuaire, l’orateur. Chacun d’eux appela sur lui les regards de la
nation
; mais, ce qu’on doit remarquer, c’est que tous l
veau du gouvernement ; chacun fut jaloux de soutenir la dignité de sa
nation
. Le sujet ne pouvant être à côté de son roi par l
étaient prodiguées, et où la renommée et la gloire, en présence d’une
nation
entière, attendaient les talents. Si dans l’assem
es états excluant une capitale unique, où toutes les ressources de la
nation
se concentrent, où tous les hommes distingués se
ic est toujours, à la fin, celui des hommes les plus distingués de la
nation
. C’est quelquefois aussi par un désir mal entendu
s les autres genres ont toujours été moins heureux. Il n’est point de
nation
plus singulièrement propre aux études philosophiq
Que de travaux pour les sciences, pour la métaphysique, honorent la
nation
allemande ! que de recherches ! que de persévéran
dogmes. Mais quelle serait l’utilité des lumières pour le bonheur des
nations
, si ces lumières ne portaient avec elles que la d
dé que des haines, et les amis de la liberté marchent au milieu de la
nation
, la tête baissée, rougissant des crimes des uns e
nt des crimes des uns et calomniés par les préjugés des autres. Vous,
nation
éclairée, vous, habitants de l’Allemagne, qui peu
rait pour l’avoir adoptée. Voyez ce que fait le crime au milieu d’une
nation
; des persécuteurs toujours agités, des persécuté
r des cœurs amis partout où l’on rencontrait des hommes. Ah ! que les
nations
encore honnêtes, que les hommes doués de talents
sème la discorde, perpétue les combats, sépare en bandes ennemies la
nation
entière ; et ces fils du serpent de Cadmus, auxqu
ar cet admirable sentiment de la magistrature éminente attribuée à la
nation
française sur tous les peuples de l’Europe, magis
cette tâche difficile. Ce long règne, en effet, avait été pour notre
nation
ce qu’on a dit que furent les délices de Capoue p
acle à la marche des destinées humaines. L’appel de Louis XVI à cette
nation
qui venait d’être amollie par ses prospérités, ca
ndre l’autre. Nos pères avaient, à mon avis, plus de respect pour les
nations
: tout à fait dans les temps anciens les rois éta
la patrie devenue sensible ; la royauté était une des libertés de la
nation
, et la plus importante de toutes. Je n’ignore poi
es captifs, ou comme ces dieux que le peuple-roi ramenait de chez les
nations
vaincues, pour les placer au Capitole. Honneur au
es en si peu d’années ! Malheur à l’homme qui a pu abuser d’une telle
nation
! Comment Bonaparte l’a-t-il séduite, si ce n’est
futures ; puisque nous avons sauvé ce qui toujours flatta le plus les
nations
, une existence qui se perd dans la nuit des temps
le fléau de Dieu est brisé, l’homme du Destin reste sans pouvoir, les
nations
sont rendues à la liberté. Louis XVIII, en rentr
ésirs que le ciel récompense en les accomplissant ! Ainsi, lorsque la
nation
française vint à tourner les yeux du côté de la t
et studio : la Papauté temporelle, à Rome, c’était la négation de la
nation
italienne. Le pape, de par l’universalité de sa f
e imposait à la Papauté cette politique d’empêcher la formation d’une
nation
italienne ; elle l’a pratiquée jusqu’en 1870, att
rophe de Frédéric II ; il semblait désigné pour faire de l’Italie une
nation
; les lettres et les sciences florissaient à sa c
ue Florence et la Toscane, dernier refuge de la liberté civique ; une
nation
dans les murs étroits d’une cité ; c’est là préci
est davantage encore, et les Italiens le savent bien, le poète de la
nation
italienne et de l’humanité. — Il n’est pas un pré
nds sans doute pour un avenir lointain, mais pour l’heure isolés ; la
nation
italienne est encore à faire. Vincenzo Monti, com
pement national. Il y a plus encore : les nécessités immédiates d’une
nation
à faire, c’est-à-dire la politique, l’industrie,
te un phénomène de conflit plus compliqué encore. Constituée enfin en
nation
depuis 1870, elle regagne à pas de géant les reta
epose sur une hiérarchie si forte qu’elle touche à l’absolutisme ; la
nation
s’y est constituée en partie, et forcément, contr
ils vivent aujourd’hui plus radieux que jamais, au cœur même de cette
nation
italienne qu’ils ont rêvée, qu’ils ont voulue, qu
rnement absolu, où tous les corps de l’État, toutes les classes de la
nation
se trouvaient privés de leur part légitime dans l
, et d’examiner, même dans le passé, les intérêts et les droits de la
nation
, c’était sous le voile transparent de la polémiqu
ni mission pour le changer, pour le détourner de sa route. Quand une
nation
a été si complètement dissoute et renouvelée, il
iales, qui sont d’indispensables moyens pour établir l’ordre dans une
nation
, même lorsque cet ordre est fondé sur la justice
, énervera les sentiments, et les réduira à l’intérêt personnel ? Les
nations
sont-elles destinées à ne trouver que dans leur d
hine politique. Que les esprits éclairés, qu’une certaine élite de la
nation
se livrent à l’examen et ne se rendent qu’à une c
de quelques hommes d’exercer une influence vive et décidée 4 sur leur
nation
et sur leur temps. S’ils sont à la fois puissants
que de rechercher les causes de cette terrible convulsion dont notre
nation
a d’abord été agitée, et qu’ensuite elle a propag
. Les opinions ont une marche nécessaire. De la réunion des hommes en
nation
, de leur communication habituelle naît une certai
rs de cet astre amène de temps à autre des époques critiques pour les
nations
. Pendant quelque temps cette marche des idées hum
rochées, plus ou moins funestes, de repos et d’agitation, conduit les
nations
à leur décrépitude. Nous avons été témoins d’une
irs, mais n’influait pas sur eux beaucoup plus que sur le reste de la
nation
. Tel fut le caractère des lettres jusqu’au moment
tère d’un souverain qui devait exercer une si grande influence sur la
nation
, et dont le règne devait être signalé par un chan
contraint de ne plus se regarder comme le défenseur des droits de la
nation
. La cour fut transportée hors de Paris, devenu od
r la violence se trouva dorénavant conforme aux nouvelles mœurs de la
nation
. Voyons maintenant si nous n’apercevrons pas que
t, le spectacle nouveau d’une cour qui avait soumis et même séduit la
nation
, tournèrent les esprits d’un autre côté. Tous se
oble et imposant, sur lequel on pût s’en reposer pour la gloire de la
nation
, ne fut pas inspiré de la même manière. En exhort
sse au prince qu’il fallait la mériter en respectant les droits de la
nation
. Il fit entendre la vérité à un jeune roi qui pro
Orléans. Ce fut presque une transition insensible pour l’esprit de la
nation
. Mais la différence fut grande et fatale entre le
Daniel falsifiait, au profit de l’autorité royale, les annales de la
nation
, et détruisait tout le charme que les narrateurs
er un mouvement décisif. D’ailleurs quand les mœurs et l’esprit d’une
nation
sont encore dans un état de crise et de changemen
re. Convenons qu’il était difficile, en effet, que le spectacle d’une
nation
où le gouvernement était à la fois libre et stabl
rance. Ils connaissaient mal et n’avaient vu que superficiellement la
nation
anglaise ; ils ignoraient les causes d’où résulta
tique, et parle moins à l’imagination. On pourrait dire que, plus une
nation
se civilise, plus ses mœurs et son histoire perde
ation de ce monarque ; l’influence qu’il a eue sur le caractère de la
nation
, et les suites qui en sont résultées. Il n’a pas
Pour lui, pour sa génération, et pour celles qui l’ont suivie, notre
nation
ne méritait quelque intérêt qu’à dater du dix-sep
tère noble et paternel de quelques-uns de nos rois ; les droits de la
nation
reconnus, et défendus quand ils n’étaient pas res
e de Louis XIV, peuvent s’appliquer aussi à l’Essai sur les mœurs des
Nations
. Mais cet ouvrage mérite en outre un blâme plus g
de la populace, pour former un pareil vœu. Malheureusement, quand une
nation
en est arrivée à philosopher comme Babouc, elle n
énements historiques, enfin de tout ce qui forme l’ensemble de chaque
nation
: ce fut le travail de sa vie. C’est ainsi qu’il
plus de conseils utiles pour le gouvernement et l’administration des
nations
européennes, et surtout de la France. Montesquieu
ongtemps, est toujours dans une sorte d’harmonie avec les mœurs de la
nation
, et que, quand il est détruit, on doit prévoir de
e la force ni l’honneur. Le despotisme n’est pas même la punition des
nations
abâtardies ; elles méritent et subissent le châti
oble et peut-être d’aussi vrai, à ne pas désespérer de l’homme ni des
nations
, à leur tracer une route pour la vertu et le bonh
. Ils ne peuvent s’associer à ces génies puissants qui survivent à la
nation
qui les a produits, à la langue qu’ils ont parlée
ne littérature qui était devenue classique, avait formé le goût de la
nation
. Il était devenu plus facile d’écrire, les lettre
chercher le travail et la distraction, va se mêler à l’ensemble de la
nation
, devenir une partie des mœurs, dépendre de leur c
e de nouvelles traductions. Les voyages établissaient aussi entre les
nations
une communication plus intime et plus complète qu
me et plus complète qu’autrefois ; l’Europe devenait comme une grande
nation
, dont aucune province n’est étrangère à l’autre.
e des philosophes. Ils ne s’apercevaient pas que le mal était dans la
nation
, et croyaient tout guérir en empêchant les symptô
de vérités qui lui sont données par sa propre nature. Tandis que les
nations
voisines recueillaient ainsi le glorieux héritage
es, sur les droits positifs, sur les antiques lois, sur les mœurs des
nations
; ces considérations ne fournissaient point de ba
le déduite de la théorie générale pour être tout à coup imposée à une
nation
. La manière dont ce mot s’est trouvé insensibleme
n rechercha quelle était la source de la richesse des citoyens et des
nations
, et comment la vie d’un peuple et sa plus ou moin
s et du contact de la foule. La France présente, moins que les autres
nations
européennes, ce nouveau caractère de philosophie
philosophie du dix-huitième siècle est donc un esprit universel de la
nation
, qui se retrouve dans les écrivains. C’est un tém
est un malheur, sans doute : il vaudrait mieux, pour le bonheur d’une
nation
, qu’il y régnât un esprit plus réservé, même quan
nstamment du dédain pour les mœurs du siècle et pour le caractère des
nations
et des hommes ; il s’indigna du désordre et de la
ni le gouvernement, ni la gloire, ni les annales de la France et des
nations
européennes ne lui parurent mériter un regard. Il
absolu, avait déjà pris peu à peu la place du droit public des libres
nations
d’origine germanique. L’enfance apprit à balbutie
ce qu’il fallait aller rechercher ses autorités dans les fastes de la
nation
, la rappeler, autant qu’il était possible, dans l
gement n’était ni possible, ni raisonnable. Il ne croyait pas que les
nations
fussent dignes de cette épreuve. Nul écrivain n’a
la force ou par l’adresse, fut victorieuse de cette avant-garde de la
nation
. Cette victoire a fait sa perte. Elle se trouva e
oses, chargée de défendre les droits des citoyens, et même ceux de la
nation
, s’opposait sans cesse à des prétentions dont on
ement sur l’autorité de souvenirs encore récents, sur les mœurs de la
nation
, sur des témoignages écrits et positifs : ils n’é
danger de son existence comme corps dans l’État, son influence sur la
nation
par l’enseignement, c’étaient là des questions de
e sera plus obligé de chercher dans des livres l’esprit général de la
nation
; il est devenu plus actif, il a pris plus d’éten
avec une absence complète de dignité. Quel déplorable spectacle : une
nation
qui adopte un tel organe pour ses opinions, un tr
dévouement à leur souverain : mais ils méconnurent le caractère de la
nation
et du siècle, ils ne surent pas se défendre des i
e publique, faisaient fermenter toutes les têtes ; il y avait dans la
nation
un désir vague de perfectionnement, une ivresse d
daient hommage. Les opinions se répandaient promptement dans toute la
nation
; chaque classe, par amour-propre ou par imitatio
d’où résulte un effet immédiat. Une circonstance quelconque amène une
nation
, ou même une partie de la nation, à désirer un bu
ne circonstance quelconque amène une nation, ou même une partie de la
nation
, à désirer un but déterminé ; l’entreprise échoue
e, elle est renversée. Le parlement d’Angleterre désespère de voir la
nation
heureuse sous la domination des Stuarts, il chang
es révolutions qui dépendent d’un mouvement général dans l’esprit des
nations
. Par le cours des opinions les citoyens sont arri
re d’un souverain, ne dépend il pas des circonstances où se trouve la
nation
, et des idées qui sont répandues ? Voudrait-on af
tion, des enseignes pour se rallier ; on lui ôta tous ces secours. La
nation
fut mise en poudre, et livrée, sans défense, à to
présente un spectacle imposant, cette réunion d’hommes, l’élite de la
nation
, rassemblés de tous les points de son territoire
ques personnes aveugles ou de mauvaise foi voudraient faire rougir la
nation
. Mais, peu après, le spectacle changea : le mouve
s le monde physique, s’il est permis de nommer ainsi l’ensemble d’une
nation
et les rapports publics des hommes entre eux, tan
des opinions ; l’autorité est sans force, sans action régulière ; la
nation
est sans gloire, la religion sans apôtres, la mor
cès éclatants, deviennent tout à coup un haut titre de gloire pour la
nation
. Un homme profond dans les sciences exactes en mo
t enorgueilli de son humanité et de la douceur de ses mœurs, chez une
nation
dont le caractère n’eut jamais rien de rude, et q
u bien public. « Heureux le monarque destiné à donner des lois à une
nation
chez qui tous les préjugés contraires au bonheur
aux, aux théories, aux opinions ; et bientôt il sembla qu’une antique
nation
, après avoir traversé les siècles, se trouvait re
calcul féroce de quelques hommes qui voulaient rendre impossible à la
nation
, comme à eux, de revenir en arrière. En lisant le
it pour assuré que l’auguste accusé serait acquitté au tribunal de la
nation
. Elle peut s’enorgueillir de la confiance touchan
vec laquelle son roi prononça ces paroles : « J’interjette appel à la
nation
elle-même du jugement de ses représentants. » Sa
eurs qui amusent ; on les glorifie comme des Astres qui éclairent les
Nations
, sans s’appercevoir que l’influence de ces Astres
ces Messieurs s’écrier : Sages de la terre, Philosophes de toutes les
Nations
, c’est à vous seuls à faire des Loix ; ayez le co
inguer ; il suppose que tous les Princes sont furieux, que toutes les
Nations
sont stupides, que tous les Militaires sont inept
des Magistrats, des Guerriers, des Prêtres, la Philosophie passe aux
Nations
entieres ; &, par un zele de préférence, c’es
de François que ce Peuple pourra de nouveau se rendre célebre : cette
Nation
avilie est aujourd’hui le mépris de l’Europe. Nul
pag. 6.. Convenez, Lecteur impartial, que jamais les ennemis de notre
Nation
n’en ont parlé avec ce délire méprisant, & qu
maintien des regles, pour les principes du goût, pour la gloire de la
Nation
, c’est être partial contre les Philosophes, on av
utragé, dans nos jugemens, les hommes qui font le plus d’honneur à la
Nation
. Ceci nous rappelle le dîner du grand Kan des Tar
se croient les Etres les plus importans de ce globe ; la gloire de la
Nation
Françoise est perdue, depuis mes attentats sur le
norable d’avoir outragé les hommes qui font le plus d’honneur à notre
Nation
; mais, au contraire, j’ai loué ces mêmes Hommes,
s Marmontel, les Thomas, les S. Lambert, &c. pour l’honneur de la
Nation
! Où a-t-on pu prendre une si haute opinion de le
bons Ecrivains de celui-ci ne nous laissent rien à envier aux autres
Nations
. Mais qu’on vienne nous donner pour les illustrat
s corrompent, l’amour de la Religion qu’ils calomnient, l’amour de la
Nation
qu’ils insultent publiquement, qu’ils déshonorent
d’esprit ont une influence marquée sur le génie & les mœurs d’une
Nation
, on ne peut douter que les Lettres n’intéressent
t la matière du beau vers de Térence, qui a été au cœur de toutes les
nations
Homo sum humani nihil a me alienum puto. J’ente
n’y est pas tout au moins une notion d’instinct ? Assurément non. Une
nation
, si petite qu’elle soit, que dis-je ? une société
et inactive à cette connaissance claire et pratique, qui fait qu’une
nation
se guide par toute la sagesse de l’humanité ! Or
stoire des sociétés humaines nous présente ce spectacle, dans la même
nation
, de générations qu’éclaire à peine la lueur de ce
est l’état intellectuel de la France du xiie au xvie siècle. Notre
nation
n’a pas été un jour sans idées générales et sans
t ce présent ? Est-ce du moins une certaine période d’années dans une
nation
assise, et assurée du lendemain ? Non ; c’est le
té ; aucune connaissance claire et familière des exemples des grandes
nations
, qui apprenne à la France à se connaître elle-mêm
ent les sociétés naissantes. Nos anciens poètes ont bien mérité de la
nation
comme peintres de mœurs et comme écrivains satiri
de ces idées, l’esprit français n’est que l’esprit particulier d’une
nation
admirablement douée, mais qui ne peut pas recomme
, que la prose. Si d’ailleurs les progrès sont si lents, c’est que la
nation
elle-même est lente à se former. Elle est ravagée
ttérature n’est que l’effort suprême de l’esprit particulier de cette
nation
pour devenir l’esprit humain ? J’aime l’esprit fr
er comme une ennemie, autant qu’il pouvait considérer comme telle une
nation
composée d’hommes ses semblables. Mais il se méfi
réserve : « Je m’imagine, disait-il (août 1767), que cette intrigante
nation
ne serait pas fâchée de s’immiscer dans nos affai
dix ans après, et c’était Franklin qui venait lui-même solliciter la
nation
et le roi d’y prendre part et d’en profiter. Dans
demandes de toutes sortes. Une fièvre généreuse possédait alors notre
nation
chevaleresque ; on se battait en Amérique, chaque
ments, Franklin n’apprécie pas sans doute assez l’élan qui emporte la
nation
; qui va entraîner le gouvernement même, et dont
ées en France, il est tout à fait conquis à l’esprit général de notre
nation
: Je suis charmé, écrit-il à M. J. Quincy (22 av
t certainement de beaucoup les Anglais. Je les trouve la plus aimable
nation
du monde pour y vivre. Les Espagnols passent comm
t envers la France. Du moment que le traité d’alliance entre les deux
nations
est conclu, il n’a qu’une réponse à opposer à tou
ui n’a senti la différence qu’il y a entre les jeunes et les vieilles
nations
, entre les peuples vertueux et les corrompus. Il
lui, et qui exagérait en effet son rôle ; mais il avait affaire à une
nation
monarchique, qui aime avant tout que quelqu’un to
il faisait remarquer, par manière d’excuse, ce caractère propre à la
nation
française, de pousser l’éloge à l’extrême, tellem
ou mauvaise conduite de ces grandes individualités qu’on appelle des
nations
. Cette bonne ou mauvaise conduite est inspirée au
ppelle des nations. Cette bonne ou mauvaise conduite est inspirée aux
nations
par leurs hommes d’État, pratiquée par leurs cabi
s ou dans les congrès par leurs ambassadeurs. La diplomatie de chaque
nation
est l’expression de son caractère : Égoïste, supe
de son ignorance et de sa loyauté. Voilà les caractères dominants des
nations
qui ont une diplomatie : leur diplomatie est à le
rois, des assemblées, des peuples, qui bouleverse ou reconstruit les
nations
; qui fait droit aux faibles, résistance aux oppr
s étrangères. Ces archives recueillent ces actes comme les titres des
nations
; là sont enregistrés leurs droits et leurs limit
, que sont débattus, rejetés ou admis ces titres. Ils font la loi des
nations
entre elles tant qu’un grand criminel d’État ne v
l’instruction des diplomates présents et futurs, de façon que chaque
nation
reconnaisse sa pensée, bonne ou mauvaise, dans le
ernement, et qu’un nouveau droit public devienne la loi pacifique des
nations
. C’est cette conclusion des grandes crises pertu
gale du globe, en d’autres termes, le droit public, la légitimité des
nations
. IV Ce droit public, ce droit des gens, a s
e droit public : car ce droit public n’appartient pas seulement à une
nation
, il appartient à toutes. C’est ici que le mystère
civilisation. C’est là la religion internationale et universelle des
nations
: les congrès en sont les synodes. Anathème sur l
En 1789, tout change, tout s’élargit à la proportion des intérêts des
nations
, prenant la place des intérêts individuels. La di
le droit des gens, politique indigne d’un roi honnête homme et d’une
nation
qui se respecte dans sa parole, politique qui déc
respecte dans sa parole, politique qui déclare de bouche la paix à la
nation
britannique, et qui attise d’une main cachée la p
guerre civile, la guerre d’insurrection, la guerre filiale contre la
nation
avec laquelle on simule la loyauté et la paix. Le
up de tambour, la liberté et la révolution. XV La paix avec les
nations
inoffensives, et surtout la paix avec l’Angleterr
ulture royale ou pontificale à Valence : « Il est de la dignité de la
nation
française et conforme à son caractère de donner d
is que M. de Talleyrand ait suggéré l’enlèvement, contre le droit des
nations
, d’un prince de la maison de Bourbon, dont il ne
sur ce trône, au risque d’aliéner à jamais de la France cette grande
nation
espagnole, alliée naturelle de la monarchie ou de
qui fait la sûreté des contrats, parce qu’elle fait la conscience des
nations
. Mais, si le traité de Fontainebleau manquait d’h
ait personne ; il conservait à l’Espagne sa dynastie et ses droits de
nation
; il épargnait des torrents de sang ; il assurait
e le replace vite en évidence, et le regard involontaire de toute une
nation
, en se portant sur lui, l’illumine comme un phare
les puissances, qui venaient honorer, dans ce plénipotentiaire de la
nation
et de la paix, cette diplomatie reine des rois, s
matique à une monarchie élective et révolutionnaire en France, que la
nation
se soulèverait inévitablement à cette nouvelle, c
nt tous les traités, toutes les cartes géographiques qui limitent les
nations
; lever, au chant d’une Marseillaise agressive, u
s, et qu’elle prendra fait et cause, si cela lui convient, pour toute
nation
qu’une puissance étrangère voudrait contraindre o
l ne fut pas donné à une diplomatie d’émigrés de dicter des lois à la
nation
française. Cette diplomatie provisoire ne démenti
u pratique pour son pays et pour tous les pays du globe constitués en
nations
. Les nations, ces individualités, agissent diplom
ur son pays et pour tous les pays du globe constitués en nations. Les
nations
, ces individualités, agissent diplomatiquement le
souverain, qui a cent mille baïonnettes à sa suite et qui égorge une
nation
, est un honnête homme ? Un tel principe n’a duré
t des gens, un droit public, et à servir de guide à la diplomatie des
nations
? Demandez-le seulement à ceux qui le proclament
que, tantôt conquérante, tantôt conquise, mais toujours vénitienne de
nation
quand elle est libre de disposer d’elle-même. Que
arnisons britanniques ; où elle proclame, au lieu du droit public des
nations
, le droit d’empoisonner les peuples de la Chine,
ssent ce principe des nationalités dans ces innombrables annexions de
nations
ou de fragments de nations qui, de gré ou de forc
nalités dans ces innombrables annexions de nations ou de fragments de
nations
qui, de gré ou de force, ont composé, avec le lap
ls instruments de tyrannie ; défensives, elles sont le droit armé des
nations
. Nous ne connaissons rien de plus beau dans l’org
ntages, des dangers, des groupements de forces qui résultent pour les
nations
alliées de la situation des choses en Europe. Pre
e ne sont pas les multitudes qui dictent les arrêts de la sagesse des
nations
; les diplomates ne sont pas la foule. Les consei
ts, serait promptement en antipathie et bientôt en hostilité avec une
nation
libre, démocratique, peut-être républicaine ; on
est injuste ; mais si l’on propage l’influence des lumières dans une
nation
, elles tendent nécessairement à perfectionner la
nt aucun rapport avec les principes qui doivent diriger les chefs des
nations
. Le chancelier Bacon, le chevalier Temple, L’Hôpi
, la plupart des rois ou des héros qui ont répandu leur éclat sur les
nations
, étaient en même temps des esprits très éclairés
duirait moins au bonheur, que ce système jaloux qui voudrait ôter aux
nations
leur rang dans l’histoire, en nivelant la réputat
est si difficile de réunir dans une même opinion ? Si vous laissez la
nation
froide sur l’estime, vous brisez en elle aussi le
s marquées entre les hommes, selon leurs talents et leurs vertus. Les
nations
libres doivent avoir dans leurs tribunaux des jug
’en Angleterre, de longs crimes, de longs malheurs avaient dégoûté la
nation
d’accorder son estime, que la république fut renv
de la vertu. Rome l’admirait, de cette admiration libre qui honore la
nation
qui l’éprouve, et présente à la tyrannie mille fo
lement l’étoffe d’une grande et neuve histoire dans ce déterrement de
nations
mêlées et fondues, dans cette grenaille féodale q
là — comme on pourrait le croire — que pour faire fumier aux grandes
nations
qui résument l’Europe, et par l’Europe le genre h
n la belle expression de Jornandès : l’aire où venaient se broyer les
nations
, les Pyrénées, au contraire, furent la retraite b
contraire, furent la retraite bienfaisante où les débris de ces mêmes
nations
abritèrent leurs pénates et leurs croyances… Lors
sement peut-être. Pourquoi leur manquait-elle ? Pourquoi y a-t-il des
nations
, très méritantes du reste, des races nobles et fo
Croix, dans le cercle des épées, magnifique élection de domicile des
nations
modernes sur la terre ! Seulement, ce phénomène,
peuplades, écumant ici ou là, un instant, aux avant-postes des vraies
nations
, de ces nations aux pieds de marbre qui constitue
nt ici ou là, un instant, aux avant-postes des vraies nations, de ces
nations
aux pieds de marbre qui constituent l’Europe actu
icence qui est propre à concilier aux souverains la bienveillance des
nations
, fit venir de Rome à grands frais des gladiateurs
omme à rabaisser les barbares, purent dire sur la ferocité des autres
nations
; Antiochus ne se rebuta point. Afin d’apprivoise
les cas d’une absoluë necessité. On peut dire la même chose d’autres
nations
très-polies et qui font profession de la religion
s en usage parmi nous ; et les personnes les plus considerables de la
nation
y tiroient l’épée par un motif plus serieux que c
apes pour abolir les combats de taureaux ils subsistent encore, et la
nation
espagnole, qui se pique de paroître du moins leur
it de l’émotion fait oublier les premiers principes de l’humanité aux
nations
les plus débonnaires, et il cache aux plus chréti
mais qui ne méritent pas la consideration et les récompenses que les
nations
polies doivent aux artisans illustres. Ils sont d
ertain peuple que parmi d’autres peuples, qu’afin de mettre entre les
nations
la dépendance réciproque qu’elle a pris tant de s
liers d’entrer en societé les uns avec les autres, engagent aussi les
nations
à lier entr’elles une societé. La providence a do
ons à lier entr’elles une societé. La providence a donc voulu que les
nations
fussent obligées de faire les unes avec les autre
entre le génie des hommes, et même entre le génie des siecles et des
nations
. Ceux qui voudroient s’en instruire et perfection
ar Huarté, et le portrait du caractere des hommes, des siecles et des
nations
, par Barclai. On peut profiter beaucoup dans la l
êmes lois une partie du monde pour la civiliser en la conquérant. Les
nations
du Nord, en faisant disparaître pendant quelque t
les. L’invasion des Barbares fut sans doute un grand malheur pour les
nations
contemporaines de cette révolution ; mais les lum
int l’état des hommes du Midi sous les chefs du Bas-Empire. Une autre
nation
, non moins éloignée des vrais principes de la ver
moins éloignée des vrais principes de la vertu, vint conquérir cette
nation
avilie. La férocité guerrière, l’ignorance domina
œur. C’est au milieu de cet affaissement déplorable, dans lequel les
nations
du Midi étaient tombées, que la religion chrétien
assions. La raison les combat, les religions s’en servent. Toutes les
nations
de la terre avaient soif de l’enthousiasme. Mahom
t de perfectionner la morale, devant réunir sous la même bannière des
nations
de mœurs opposées, la religion chrétienne était b
. Les macérations, les austérités furent promptement adoptées par une
nation
que la satiété même des voluptés jetait dans l’ex
e des mœurs opposées ; et rapprochant des ennemis, elle en a fait des
nations
dans lesquelles les hommes énergiques fortifiaien
achiavel, nous est peu connue, parce que la plupart des hommes et des
nations
se confondent dans un seul événement, la guerre.
ens d’exposer, qu’ainsi qu’on attribuë la difference du caractere des
nations
aux differentes qualitez de l’air de leurs pays,
s françois auront un caractere general qui les distinguera des autres
nations
, mais ce caractere n’empêchera pas que les franço
mer Baltique. Mais comme la cause qui fait cette difference entre les
nations
est sujette à plusieurs altérations, il semble qu
ttribuer la difference qui se remarque entre l’esprit et le génie des
nations
et des siecles. N’agit-elle pas déja sensiblement
les. On a vû des temps où l’on tiroit facilement les principaux d’une
nation
de leurs foïers. On les engageoit sans peine d’al
dans ces caractères une manière de penser commandée par la nature aux
nations
entières, à l’époque de leur plus profonde barbar
. — 10. Les poètes furent donc sans doute les premiers historiens des
nations
. Ceux qui ont cherché l’origine de la poésie, dep
Platon, auraient pu remarquer sans peine que toutes les histoires des
nations
païennes ont des commencements fabuleux. — 11. Il
; ce langage était le produit naturel d’une nécessité, commune à des
nations
entières. — C’était encore une nécessité que les
es nations entières. — C’était encore une nécessité que les premières
nations
parlassent en vers héroïques (livre II, page 158)
stoire des éloges funèbres parmi nous, et apparemment chez toutes les
nations
. Il sont devenus trop souvent des discours, où av
’un roi, fut loué sans réserve ; et il ne faut pas s’en étonner : une
nation
militaire et brave dut estimer sa valeur ; une no
on respect pour les connaissances et le désir qu’il eut d’éclairer sa
nation
. Il entrevit ces principes étouffés tour à tour p
sa faiblesse ou sa force, et poussé en même temps par l’esprit de sa
nation
et de son siècle, qu’il trouva créé et auquel il
l’orateur à Xénophon62. En 1563 parut un éloge qui dut intéresser la
nation
: c’était celui de ce François de Guise, assassin
le même honneur que s’il avait eu le privilège de faire du bien à la
nation
dans quelque grande place63. Ces distinctions acc
les calomnies de la cour, les fureurs des traitants et la haine de la
nation
à qui il faisait du bien. Il est vrai qu’un an pl
partient. Mornay et Sully purent blâmer l’excès de sa valeur, mais la
nation
aimait à s’y reconnaître ; la politique même le j
es goûts, ne paraissaient pas des défauts qu’on pût lui reprocher. La
nation
en l’admirant, aimait à se persuader qu’on peut m
t qui, en prononçant cet éloge funèbre, se proposât un but utile à la
nation
. En effet, qu’on suppose un orateur doué par la n
e sur les âmes et les remue à son gré ; qu’il paraisse aux yeux de la
nation
assemblée pour rendre les derniers devoirs à Henr
pendre, selon l’exigence des cas… On veut tenir la balance entre les
nations
. Il faut la tenir entre les Molinistes et les Jan
re. La lie des insensés de Saint-Médard est comptée pour rien dans la
nation
; celle des prophètes calvinistes est anéantie. L
ets ou ordonnances, dirige les individus vers le bien commun. Dans la
nation
que nous supposons constituée, où sera l’autorité
réfléchie, durable, permanente, comme refroidie et consistante, d’une
nation
. C’est cette pensée qu’on appelle la Loi. La Loi
atie a exactement le même inconvénient que l’aristocratie. Dans toute
nation
il y a nécessairement deux parties distinctes : l
emier inconvénient que dans la démocratie une partie importante de la
nation
est sûrement opprimée, comme, sous le régime aris
e, sous le régime aristocratique, une partie, importante aussi, de la
nation
est opprimée quand les patriciens sont des imbéci
émère, n’étant point faites pour bien gouverner un corps éternel, une
nation
qui vit dans le passé, dans le présent et déjà da
rières. Ils peuvent être tout autre chose. C’est tout ce qui dans une
nation
est constitué, tout ce qui a une organisation à s
nter son bien, si on ne commence par le dissiper ; cette partie de la
nation
qui sert toujours avec le capital de son bien ; q
légifère, juge, agit, c’est une aristocratie despotique. Si toute la
nation
juge, agit, légifère, c’est une démocratie despot
années par une minorité qu’on a calculé être environ le dixième de la
nation
, c’est-à-dire presque aussi aristocratiquement qu
oie des députés aux représentants du peuple dans les assemblées de la
nation
. » Cet usage est d’autant plus destructif de la l
qu’il admet des représentants du peuple, comme « commissaires » de la
nation
, c’est-à-dire comme chargés de discuter sur ses i
qui ne seront définitives que quand elles auront été ratifiées par la
nation
au moyen du referendum. Ce n’est pas tout à fait
ermédiaires et la hiérarchie qu’ils établissent naturellement dans la
nation
; excluant toute organisation, toute association,
le : « Ainsi le magistrat souverain a en main toutes les forces de la
nation
qui se soumet à lui obéir. « Nous ferons, dit tou
a quitté pour l’autoriser, puisqu’on y retrouve toute la force de la
nation
réunie ensemble pour nous secourir. » (Politique
onder sur l’ignorance populaire ; et non par désir de hiérarchiser la
nation
, mais par passion de maintenir une énorme distanc
s sont : liberté entière de sa personne, de ses biens, de parler à la
nation
par l’organe de sa plume ; de ne pouvoir être jug
c’est une très grande et très heureuse prérogative par-dessus tant de
nations
d’être sûr en vous couchant que vous vous réveill
, depuis les artisans jusqu’aux grands… Le même esprit gagne toute la
nation
; on n’y voit que travail et industrie. Où est do
e : « Quant à l’Etat despotique il est inutile d’en parler : dans une
nation
qui est dans la servitude on travaille plus à con
s la servitude on travaille plus à conserver qu’à acquérir ; dans une
nation
libre on travaille plus à acquérir qu’à conserver
pliqué très bien et les avantages du fédéralisme et comment plusieurs
nations
passent de l’état dispersé à l’état fédéraliste e
et forment une confédération ; mais il n’a pas envisagé le cas où une
nation
centralisée passe ou veut passer à l’état fédéral
amais eu lieu et qu’il est très difficile qu’elle se fasse. La grande
nation
qui souffre de la centralisation doit se décentra
esquieu. Comme Montesquieu, et plus que lui, il croit que les petites
nations
seules sont capables du gouvernement républicain
trature était absolument indépendante. On sait qu’elle était la seule
nation
d’Europe dans ce cas, ce que Voltaire rappelle sa
tices terrestres, doit être un état passager d’épreuves sur lequel la
nation
puisse apprécier le mérite et la probité d’un cit
nants de police ou secrétaires d’Etat. Rousseau veut donc dire que la
nation
essaye dans les fonctions de juges ceux dont elle
, dans le même esprit et dans les mêmes préoccupations politiques. La
nation
serait donc pourvue de lois, gouvernée et jugée p
sera exigée de tout homme entrant dans les conseils délibérants de la
nation
. Mais en même temps il insiste sur cette idée que
x conseils comme le plus signalé bienfait dont le roi veut combler la
nation
… La postérité Il écrit contre Malesherbes la Répo
pour magistrat, ne se fera pas un devoir de soutenir les droits de la
nation
, les libertés de l’Église gallicane, qui sont les
de friponneries, ô ciel ! Que d’horreurs ! Que d’avilissement dans la
nation
! Quel désagrément pour le Parlement ! Que mon Ca
nt été, comme il est assez naturel, de l’opinion de la majorité de la
nation
, mais avec beaucoup plus d’intelligence et de lib
le, à un moment où le gouvernement devenait fou, la partie sage de la
nation
encourageait le Parlement à prendre cet office. A
t appuyée par lui ; s’efforçant d’arriver à former une classe dans la
nation
et à exercer une influence ou un pouvoir politiqu
ture propriétaire de ses charges ou une magistrature rétribuée par la
nation
, mais se recrutant elle-même. Chapitre VII. O
’Église catholique pousse au célibat et le célibat épuise et ruine la
nation
: « Je parle des prêtres et des dervis de l’un et
r en foule dans les Indes et ont privé la Perse de cette industrieuse
nation
… Il ne restait à la dévotion qu’un second coup à
oi qu’on en puisse croire, qu’il y ait des partis politiques dans une
nation
. Celui qui l’emporte, quel qu’il soit, voudrait a
de l’Etat. Cola n’est pas sans un bon effet. Il y a une partie de la
nation
, restreinte, à la vérité, qui ne songe pas à être
s par les législateurs pour ceux qui troublent le culte adopté par la
nation
. La discrétion, la décence, surtout le respect qu
t ainsi qu’ont eu lieu les choses et que les Français ne sont devenus
nation
en majorité catholique qu’au bout d’un siècle, et
e « rendre le peuple sanguinaire et intolérant » à l’égard des autres
nations
, « ce qui le met dans un état naturel de guerre a
’esprit apostolique et très unis en un corps qui semblait un corps de
nation
; et sont venus dire : « Le polythéisme n’existe
la masse illettrée conserva seule quelque sentiment, surtout chez les
nations
préservées du protestantisme… » — Cette invention
ir ses victoires à la religion. C’est par là qu’elle avait dompté les
nations
et leurs Dieux ; car on raisonnait ainsi en ce te
Si nous lisions l’histoire des Juifs écrite par un auteur d’une autre
nation
, nous aurions peine à croire qu’il y ait eu en ef
e qui soit venu par ordre exprès de Dieu immoler sept ou huit petites
nations
qu’il ne connaissait pas, égorger sans miséricord
n peuple si abominable eût pu exister sur la terre ; mais comme cette
nation
elle-même nous rapporte ces faits dans ses livres
plices aux coupables, faire égorger au hasard une grande partie de sa
nation
par l’autre. Se pourrait-il qu’à l’âge de six-vin
leurs guerres civiles… » « En suivant le fil historique de la petite
nation
juive, on voit qu’elle ne pouvait avoir une autre
’emparer. Elle ose étaler une haine irréconciliable contre toutes les
nations
. Elle se révolte contre tous ses maîtres.Toujours
ts de la Providence… » « Si l’on peut conjecturer le caractère d’une
nation
par les prières qu’elle fait à Dieu, on s’apercev
Parlement allait déjà passer en leur faveur ; mais enfin le cri de la
nation
et l’excès du ridicule jeté sur cette entreprise
bres… Vous êtes frappés de cette haine et de ce mépris que toutes les
nations
ont toujours eus pour les Juifs : c’est la suite
sent tout, ou qu’ils fussent écrasés. Il leur fut ordonné d’avoir les
nations
en horreur et de se croire souillés s’ils avaient
plat qui eût appartenu à un homme d’une autre loi. Ils appelaient les
nations
vingt ou trente bourgades, leurs voisines, qu’ils
ommun avec elles. Quand leurs yeux furent un peu ouverts par d’autres
nations
victorieuses qui leur apprirent que le monde étai
royaient, ils se trouvèrent par leur loi même ennemis naturels de ces
nations
et enfin du genre humain… Ils gardèrent tous leur
des usages sociables ; ils furent donc avec raison traités comme une
nation
opposée en tout aux autres, les servant par avari
s sacrifiaient en effet des hommes à la divinité, comme tant d’autres
nations
. C’est une question de nom : ceux que ce peuple c
i vos lois, ni vos livres, ni vos superstitions. Ils disent que votre
nation
s’est fait de tout temps beaucoup de mal à elle-m
ent : « Tous les hommes sont frères », au lieu de dire : « Toutes les
nations
sont nos ennemies, les ennemies de notre Dieu et
ire : « L’esprit de tolérance, qui faisait le caractère de toutes les
nations
asiatiques, laissa les bonzes séduire le peuple ;
et de l’autorité religieuse, voilà le seul régime acceptable chez les
nations
civilisées : Malheur aux nations dont les lois op
à le seul régime acceptable chez les nations civilisées : Malheur aux
nations
dont les lois opposées Embrouillent de l’Etat les
quoi tient Voltaire, c’est à ce qu’il n’y ait qu’un pouvoir dans une
nation
; à quoi tient Voltaire, c’est à l’absolutisme, q
r enchaîner et asservir les citoyens. » Ce qu’il faut donc, c’est la
nation
armée et exercée. « Tout citoyen doit l’être par
remède est qu’il n’y ait pas une armée distincte du corps même de la
nation
; le seul remède, c’est l’armée nationale, l’armé
ion ; le seul remède, c’est l’armée nationale, l’armée qui sort de la
nation
pour un temps très court et qui y rentre incessam
s permanent et où les soldats soient une des plus viles parties de la
nation
, que la puissance législative puisse le casser si
ans l’armée pour un temps très court et rentrant incessamment dans la
nation
, donc, en réalité ne la quittant pas, étant peupl
e esprit que le peuple. Il sera même essentiel qu’aucune classe de la
nation
ne soit exemptée du service militaire, afin que l
n que l’armée, non seulement soit bien, comme on dit, une image de la
nation
, mais soit, au vrai, la nation elle-même ; et afi
it bien, comme on dit, une image de la nation, mais soit, au vrai, la
nation
elle-même ; et afin que l’esprit d’une certaine c
iers. Ceux-ci ne peuvent pas appartenir aux différentes classes de la
nation
; il est fatal qu’ils appartiennent à la bourgeoi
ée sera chose faite. D’ici là, et avec une armée composée de toute la
nation
et commandée par des officiers tirés de la classe
à de très divers partis, elle supportera tout naturellement ce que la
nation
supporte. En d’autres termes, l’armée ne sera pas
où elle renverserait le gouvernement, ce serait le signe que toute la
nation
le rejette ; mais alors il serait déjà tombé depu
N’y a-t-il pas cependant un cas où l’armée, cessant d’être, comme la
nation
elle-même, partagée entre plusieurs opinions se n
it en haine ; et que le gouvernement fût faible et mal soutenu par la
nation
, qui compte pour quelque chose dans une armée nat
e dans une armée nationale toujours en contact et en commerce avec la
nation
; et qu’un général fût reconnu unanimement comme
mal raisonner que de le dire ; car, au vrai, ce serait simplement la
nation
elle-même qui serait militaire et militante. Cett
mplement la nation elle-même qui serait militaire et militante. Cette
nation
serait extrêmement dangereuse pour ses voisins. P
occupé : Rousseau et Montesquieu ont recommandé l’armée nationale ou
nation
armée. Montesquieu a, de plus, indiqué qu’il y a
ion de la population indique une bonne santé physique et morale de la
nation
. Elle est (le signe do complexions saines et de c
t à peu près comme le célibat. Quand le divorce se multiplie dans une
nation
, c’est preuve qu’elle est malsaine, comme quand l
que la multiplicité de ces mesures sanitaires indique la santé d’une
nation
, ni la confirme. Ce ne serait pas très bien raiso
ifférents que de villes. La conversation excita ma curiosité. « Notre
nation
est si sage, me dit-il, qu’on n’y a rien de réglé
nces, tout y est arbitraire, tout y est abandonné à la prudence de la
nation
… » La jurisprudence est, du reste, en France, « d
ans la poche des passants, sénat qui fait presque autant do bien à la
nation
que les quatre-vingt mille commis qui la pillent.
’est pas dans un cas forcé comme ceux-ci. Nous voyons aujourd’hui une
nation
très policée la rejeter sans inconvénient. Elle n
ouvait tyranniser, qu’une oligarchie pouvait tyranniser ; mais que la
nation
tout entière ne pouvait pas tyranniser. Donc le d
r, puisque son peuple se divisera de lui-même. Les partis divisent la
nation
pour que le roi règne. — Un roi, donc, peut être
lle de réflexion ; ce désir de supériorité qu’il étendait de lui à sa
nation
, parce qu’il regardait sa nation comme partie de
périorité qu’il étendait de lui à sa nation, parce qu’il regardait sa
nation
comme partie de lui-même, et qui le portait à tou
Il forma au-dedans le caractère de sa politique, et fit croire que la
nation
était lui, et que ses propres besoins étaient ceu
enses et les victoires, tout, jusqu’au sang versé, porte intérêt à la
nation
qui paie et qui combat ; et que la justice même,
ingué dans notre histoire, et c’est la plus brillante époque de notre
nation
. Jusqu’alors les Français, moins grands que facti
t de Louis XIV produisit cet effet. En donnant de la consistance à la
nation
, ce prince lui donna de la grandeur. Notre esprit
a parmi les rois ? Celui d’un prince qui, placé dans une époque où sa
nation
était capable de grandes choses, sut profiter des
our la sienne. Si maintenant on le compare aux rois célèbres de notre
nation
, on trouvera qu’il fut loin de cet esprit vaste e
e qu’il ne faut pas perdre de vue en le jugeant) fut d’avoir élevé sa
nation
. C’est cette gloire si rare qui justifie ses pané
rature grecque à la religion païenne, à l’esclavage, aux coutumes des
nations
du Midi, à l’esprit général de l’antiquité avant
montré tout entier que pendant le temps qu’a duré la république. Une
nation
n’a de caractère que lorsqu’elle est libre. L’ari
ns nationales ne pouvaient être bravées par qui voulait obtenir de la
nation
son suffrage pour les premières places de la répu
ment donner l’impulsion à l’esprit public. Le peuple romain était une
nation
déjà célèbre, sagement gouvernée, fortement const
triciens se respectassent mutuellement pour en imposer au reste de la
nation
; il fallait obtenir une estime de durée ; il fal
ties promptes et piquantes qui assurent la popularité au milieu d’une
nation
spirituelle et gaie ; mais les Romains avaient pl
perstition. Sans vouloir discuter ici quel avantage résulte, pour une
nation
, de cette force morale, exaltée par tous les effo
à travers la beauté du style ; vous voyez l’homme dans l’écrivain, la
nation
dans cet homme, et l’univers aux pieds de cette n
l’écrivain, la nation dans cet homme, et l’univers aux pieds de cette
nation
. Sans doute Salluste et Cicéron même n’étaient pa
ver dans ses harangues, non seulement le caractère qui convenait à la
nation
romaine en général, mais toutes les modifications
e leur profession leur imposoit dès le temps d’Horace. Enfin dans une
nation
industrieuse et capable de prendre toute sorte de
est italien. Les italiens presque aussi amoureux de la gloire de leur
nation
que les grecs le furent autrefois, sont très-jalo
Sueur, Le Brun, Mignard, Coypel et quelques autres peintres de notre
nation
, que les chartreux de cette ville ont placées ave
sans craindre le reproche de s’être laissé aveugler par le préjugé de
nation
presque aussi dangéreux que l’esprit de secte, qu
s étrangers n’adoptent point les comédies et les tragédies des autres
nations
avec le même empressement ni le même respect pour
sent nos tragédies, mais ils se contentent d’imiter celles des autres
nations
. La plûpart des jeunes gens fréquentent les théat
à la nature dans tous les tems : mais remuer les esprits de toute une
nation
polie, plaire, convaincre & toucher à la fois
de Cicéron & de Démosthene sont devenus les modeles de toutes les
nations
occidentales. Le lecteur sera pourtant bien aise
, est un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les
nations
anciennes & modernes ; & le reste du disc
plaisent à tout le monde, & caractérisent l’esprit délicat d’une
nation
ingénieuse. Le grand point est de savoir jusqu’où
temple. Cette franchise, qui exprime originairement la liberté d’une
nation
, d’une ville, d’un corps, a bientôt après signifi
donnent pour raison, qu’il faut distinguer Français qui signifie une
nation
, de François qui est un nom propre, comme S. Fran
s qui est un nom propre, comme S. François, ou François I. Toutes les
nations
adoucissent à la longue la prononciation des mots
abord nommés Francs ; & il est à remarquer que presque toutes les
nations
de l’Europe accourcissoient les noms que nous alo
s le pays des premiers Velchs, que les Romains appelloient Gallia, la
nation
se trouva composés des anciens Celtes ou Gaulois
t guere le nom de François, que vers le dixieme siecle. Le fond de la
nation
est de familles gauloises, & le caractere des
coup : cependant on reconnoît en eux le génie françois, qui forme une
nation
de ces différentes provinces, & qui les disti
peuples du nord : tout se régloit dans des assemblées générales de la
nation
: les rois étoient les chefs de ces assemblées ;
mp; le peu de discipline, furent toûjours le caractere dominant de la
nation
. La galanterie & la politesse commencerent à
orce on peut être poli sans avoir été à la cour de France. Quoique la
nation
ait été taxée de legereté par César, & par to
, du tems de Charles VIII. furent dûs à l’impétuosité guerriere de la
nation
, les disgraces qui les suivirent vinrent de l’ave
les mots latins furent tous abrégés selon l’usage & le génie des
nations
du Nord : ainsi de palatium palais, de lupus loup
amp; une facilité qui plaît à tous les peuples ; & le génie de la
nation
se mêlant au génie de la langue, a produit plus d
s de ces anciens langages. Warant signifie encore chez la plûpart des
nations
du nord, assûrance, garantie ; & c’est en ce
a cour, sont souvent remplies de cette indécence que la liberté de la
nation
autorise. Les gazettes françoises faites en pays
eurs conversations, a contribué beaucoup à instruire & à polir la
nation
: leur critique ne s’est plus consumée sur des mo
ne déméloit pas auparavant. Le goût se forme insensiblement dans une
nation
qui n’en avoit pas, parce qu’on y prend peu-à-peu
ameau. On lit les livres avec l’esprit des bons auteurs. Si toute une
nation
s’est réunie dans les premiers tems de la culture
’est qu’il ne s’est point trouvé d’écrivain pur & châtié chez ces
nations
, qui leur ait dessillé les yeux, comme il s’est t
, qui produit tant de modes nouvelles. Le goût peut se gâter chez une
nation
; ce malheur arrive d’ordinaire après les siecles
génie différent des langues, dépendant en grande partie de celui des
nations
. Ce génie qui consiste dans la construction des p
e toutes les différences qui se trouvent dans la poésie de toutes les
nations
; l’hémistiche tient évidemment à ce génie des la
peres qui n’avoient pour toute philosophie que quelques préjugés des
nations
plus anciennes, admettoient des heures favorables
miraculeuses, par lesquelles il a plû à Dieu de conduire autrefois la
nation
juive, & d’exercer aujourd’hui notre foi. Je
re de leurs premiers siecles. Ce peuple si récent, en comparaison des
nations
asiatiques, a été cinq cens années sans historien
isseau avec sa ceinture, &c. Les premieres annales de toutes nos
nations
modernes ne sont pas moins fabuleuses : les chose
és, n’ont pas changé depuis environ quatre mille ans. Cependant cette
nation
, la plus ancienne de tous les peuples qui subsist
mp; quand un espagnol & un françois faisoient le dénombrement des
nations
, ni l’un ni l’autre ne manquoit d’appeller son pa
t aucun usage. Cet art ne fut commun que chez un très-petit nombre de
nations
policées, & encore étoit-il en très-peu de ma
nombre d’hommes qui savoient écrire pouvoient en imposer. Il y a des
nations
qui ont subjugué une partie de la terre sans avoi
ng-tems avant le regne de Cyrus. Il est presque sûr qu’alors sur cent
nations
il y en avoit à peine deux qui usassent de caract
es puissans, & aujourd’hui par des Tartares vagabonds. Toutes les
nations
, depuis le Bosphore de Thrace jusqu’au Gange, son
mp; la république romaine commençoit à fixer sur elle les regards des
nations
. Tout le reste est enseveli dans la Barbarie : le
dicules renfermées dans les cloîtres depuis Grégoire de Tours. Chaque
nation
dans l’Europe a bientôt ses historiens. L’ancienn
r elle les détails, & jetter une vue plus générale sur les autres
nations
. Leur histoire n’est intéressante que par les rap
s moeurs étrangeres avec celles de son pays : c’est ce qui excite les
nations
modernes à enchérir les unes sur les autres dans
t de la disposition unanime de mille témoins oculaires de différentes
nations
, sans que personne ait réclamé contre leur témoig
es ? On est naturellement porté à croire qu’un monument érigé par une
nation
pour célébrer un évenement, en atteste la certitu
de Troie ? Les cérémonies, les fêtes annuelles établies par toute une
nation
, ne constatent pas mieux l’origine à laquelle on
i, sans avoir aucun des mérites d’Hérodote, imputent aux princes, aux
nations
, des actions odieuses ; sans la plus légere appar
de vous des instructions sur les moeurs, les lois, les usages de ces
nations
nouvelles pour l’Europe. Nous avons vingt histoir
s les peuples qui rendirent un culte au soleil & aux étoiles. Ces
nations
n’eurent long-tems ni simulacres, ni temples ; si
remonter plus haut. Mais quelle notion précise avoient les anciennes
nations
de tous ces simulacres ? Quelle vertu, quelle pui
voit ce qu’il faisoit : c’est en peu de mots l’histoire de toutes les
nations
à qui Dieu ne s’est pas fait connoître. On peut s
te paix fut un bien qui naquit d’un mal de l’erreur même : car chaque
nation
reconnoissant plusieurs dieux inférieurs, trouvoi
ux sacriléges, il est important de savoir que chez presque toutes les
nations
nommées idolâtres, il y avoit la Théologie sacrée
regne dans les fables d’Esope ; elles seront toûjours les délices des
nations
. Il y a plus d’imagination dans les contes des fé
e et mystique, dans laquelle Cousin engourdit uniformément toutes les
nations
de l’Orient ? — Autre difficulté : la période du
udimentaire et un cerveau adulte ! Si l’on admet par analogie que les
nations
sont les organes d’un vaste corps qui est l’human
e représente aujourd’hui l’âge mûr et l’industrie, et l’Allemagne, la
nation
de la science, fermera le cycle de la vie du genr
himérique. Il semble qu’il n’en soit plus de même quand il s’agit des
nations
, et depuis Florus le parallèle entre les quatre â
précèdent les philosophes, et les artistes les critiques. Malheur aux
nations
qui pensent trop ! elles ne savent plus tenir l’é
nt et de précision à la théorie qui prétend retrouver dans la vie des
nations
les phases diverses de la vie humaine. Ses vues s
s races humaines, de Lasaulx s’est efforcé de l’établir à l’égard des
nations
. Toute nation contient en elle une certaine quant
s, de Lasaulx s’est efforcé de l’établir à l’égard des nations. Toute
nation
contient en elle une certaine quantité de force v
ement que la force dont ils sont les expressions variées. Ainsi toute
nation
, eût-elle échappé aux causes extérieures de destr
ècles et sur un point du globe les destinées fatalement bornées d’une
nation
. Ici encore l’analogie nous paraît conduire à des
intellectuelles qui produisent les formes variées de l’existence des
nations
. L’individu ne reçoit par l’acte qui lui donne na
se ; mats quelles sont les bornes assignables à la force vitale d’une
nation
? A vrai dire, une nation naît tous les jours ; l
bornes assignables à la force vitale d’une nation ? A vrai dire, une
nation
naît tous les jours ; l’énergie qui l’anime est r
ossit le trésor, plus s’augmente la somme de force vive au sein de la
nation
tout entière. En fait, aucun peuple ne s’est vrai
» III Si l’existence d’une prétendue force vitale au sein des
nations
et de l’humanité ne rend pas suffisamment compte
nfluence considérable sur l’état économique, politique, social, d’une
nation
. Déterminer la nature, le nombre, l’intensité de
Bagehot a cru y voir les conditions essentielles du développement des
nations
. Nous n’insisterons pas sur cette théorie, qui a
issent le mal, et l’humanité tout entière, comme les individus et les
nations
qui composent son corps immense, pourrait à la lu
que l’homme a de Dieu la force primordiale et constante qui meut les
nations
, le souffle toujours vivant qui pousse l’humanité
érieure, ne peut pas plus nuire qu’elle. Encourager l’esprit dans une
nation
, appeler aux emplois publics les hommes qui ont d
rable dans un pays où il n’existerait point de morale publique. Si la
nation
n’adoptait pas des principes invariables pour bas
nements se préparent et que les jugements s’éclairent. Que serait une
nation
nombreuse, si les individus qui la composent ne c
t d’avance la nature des belles actions ; l’étude des lettres met une
nation
en état de récompenser ses grands hommes, en l’in
presque toujours insouciante ; le froid de l’âge semble atteindre la
nation
tout entière ; on en sait assez pour n’être pas é
tigué d’avance par qui veut obtenir encore un signe de lui. Quand une
nation
acquiert chaque jour de nouvelles lumières, elle
faiblit nécessairement le mobile des opinions fortes. Au milieu d’une
nation
indécise et blasée, l’admiration profonde serait
s à diriger l’état n’ont point le secret de persuader les esprits, la
nation
ne s’éclaire point, et les individus conservent,
moyens d’inspirer ces sentiments. L’activité nécessaire à toutes les
nations
libres, s’exerce par l’esprit de faction, si l’ac
ce immédiate sur cette opinion publique qui décide de la destinée des
nations
. Les géomètres, les physiciens, les peintres et l
s tous les siècles et dans tous les pays ; il ne caractérise point la
nation
, il ne lie point le peuple à telle ou telle insti
phie, peuvent seuls faire d’un territoire une patrie, en donnant à la
nation
qui l’habite les mêmes goûts, les mêmes habitudes
sa cette mort, au milieu des graves événements qui se préparaient. La
nation
avait bien autre chose à quoi penser, et l’attent
i. La gloire du roi, celle de son fils et le bonheur de cette ingrate
nation
, voilà tout ce que je peux, tout ce que je dois d
dans quelque condition qu’ils soient. C’est là le sens. Cette ingrate
nation
reviendra souvent sous sa plume. Qui oserait l’en
rait l’en blâmer ? Mais il est à remarquer qu’elle dit toujours cette
nation
, et jamais notre : elle n’était pas devenue, malg
enue, malgré tout son effort et son désir, partie intégrante de cette
nation
. Elle s’en distingue toujours65 ! C’est par de te
t inconsistante se vit amenée à un conflit déclaré avec cette ingrate
nation
: ces deux imputations opposées, ingrate et incon
« … Au Point-du-Jour, les cris les plus continus de Vive le Roi ! la
Nation
! ont commencé et n’ont pas discontinué jusqu’à l
ni, certes, en domestique, sans rien de ce qui avilit aux yeux d’une
nation
; il voulait aussi l’appui d’un général, de M. de
nature humaine est bien méchante et monstrueuse ; et cependant cette
nation
, j’en ai eu des preuves singulières, n’est pas ma
jures et de menaces. À la mort de mon pauvre cher petit Dauphin69, la
nation
n’a pas seulement eu l’air de s’en apercevoir. À
hez les Latins ara signifiait l’autel et la victime. Ainsi toutes les
nations
eurent toujours une espèce d’excommunication. Cés
ent tenus en jurisprudence loco rerum. Les duels durent être chez les
nations
barbares une espèce de jugements divins, qui comm
gitime les conquêtes ; ce droit imparfait est nécessaire au repos des
nations
. Les jugements héroïques, récemment dérivés des j
s l’expression précise des formules solennelles. Ce droit naturel des
nations
héroïques a fourni le sujet de plusieurs comédies
Selden et Pufendorf, a été suivi dans tous les temps, chez toutes les
nations
! Tout ce que nous venons de dire, tout ce que no
vilisés, où règne la modération, celle des temps du droit naturel des
nations
humaines, jus naturale gentium humanorum (Ulpie
la Providence voulait fonder les sociétés. En effet, chez toutes les
nations
, la piété a été généralement la mère des vertus d
aient leurs meurtres par cette religion sanguinaire. Cette morale des
nations
superstitieuses et farouches du paganisme produis
ue, inconnue jusque-là au reste du monde. Telle était la barbarie des
nations
à l’époque même où les anciens Germains voyaient
de ces Cyclopes de la fable. Cette puissance fut sans borne chez les
nations
les plus éclairées, telles que la grecque, chez l
plomates italiens délibérant en famille sur les affaires de la grande
nation
qui veut revivre, soit dans une de ces tribunes q
e du drame politique où tout le monde a joué un rôle excepté vous. La
nation
politique a donc été deux mille ans comme morte :
fécond de l’Europe. Héroïques comme individus, quoique asservis comme
nations
, supérieurs à leurs conquérants et maîtres de leu
es peuples, l’unité dans la volonté d’action ; grandes personnalités,
nation
anarchique, mille fois moins anarchique cependant
e a répandu son esprit de rénovation dans toute l’Europe ; la France,
nation
moins douée des dons intellectuels, mais plus mil
e historique plus que politique aujourd’hui dans les combinaisons des
nations
? Ressuscitez donc tous ces millions d’hommes dés
gloire, mais qui ne fait pas la puissance militaire et politique des
nations
. IX Est-ce Venise que vous prétendez ressus
de la majorité des citoyens. Que s’ensuit-il encore ? C’est qu’aucune
nation
étrangère, autrichienne, française ou piémontaise
on européenne au détriment de l’Europe entière et au grand danger des
nations
limitrophes. La géographie des peuples n’est poin
eux choses pour que l’Europe rentrât dans l’ordre et dans la paix des
nations
civilisées : Premièrement, la sécurité relative d
termédiaires plastiques qui, par leur interposition entre les grandes
nations
telles que la France et l’Autriche, fussent de na
ntestables. Là où cesse l’équilibre européen cesse l’indépendance des
nations
et commence la tyrannie. La tyrannie en Europe n’
ublicaine dans son ensemble ; une république de rois, de pontifes, de
nations
, voilà la nature, voilà l’histoire, voilà la form
En un mot, c’est l’anarchie dans l’individu réclamant l’ordre dans la
nation
. Voilà la liberté sans limites et sans réciprocit
’égoïsme individuel contre la volonté générale de la société ou de la
nation
. Or, si cette révolte de la nature irréfléchie, d
tre les convoitises et les résistances de l’individu à l’individu, de
nation
à nation, toutes ces clauses notariées par de pré
onvoitises et les résistances de l’individu à l’individu, de nation à
nation
, toutes ces clauses notariées par de prétendus lé
s dans le système de ce contrat, axiomes dont le premier avilit toute
nation
qui ne secoue pas tous les jours le joug social,
es groupes à s’unir, pour être plus solides, aux premiers groupes. La
nation
se fonde ; elle féconde une terre, elle sème, ell
te immortel dans la patrie future, ce devoir patriotique. VI La
nation
fondée et défendue, un instinct qui s’élargit la
les lieux, les temps, les caractères de ces groupes humains formés en
nations
. L’autorité dérivée de la nature y repose d’abord
t législatif a-t-il créé et régi une telle masse humaine en une seule
nation
? C’est une impiété à l’Europe d’aller briser à c
nifiant l’autorité divine, invisible dans l’abstraction visible de la
nation
souveraine et immortelle, spiritualisme monarchiq
ccomplir en conscience toutes les prescriptions du gouvernement de la
nation
à mesure que le gouvernement chargé du droit de c
ar des empires, par des révolutions qui brisent ou qui restaurent des
nations
, n’est ni toute la fin, ni toute la destinée prob
ntégration supérieure d’Etats, à se diversifier pour se rassembler en
nations
, en vastes empires. A mesure que l’individu fera
ttérature, seulement il faut le faire non pas en liant les génies aux
nations
, comme fait M. Taine, mais en subordonnant les na
les génies aux nations, comme fait M. Taine, mais en subordonnant les
nations
aux génies, en considérant les peuples par leurs
l’histoire intellectuelle de ce groupe ; une littérature exprime une
nation
non parce que celle-ci l’a produite, mais parce q
atation d’un sentiment chez une personne, un groupe de personnes, une
nation
, à un certain moment, est donc une donnée importa
nnée importante pour établir la psychologie de ces hommes ou de cette
nation
à ce moment. Une œuvre d’art n’exerce d’effet est
era possible de définir la psychologie d’un groupe d’hommes, et d’une
nation
par les caractères particuliers de leurs goûts. U
nale, présente donc « la série des organisations mentales types d’une
nation
, c’est-à-dire des évolutions psychologiques de ce
pes d’une nation, c’est-à-dire des évolutions psychologiques de cette
nation
». La doctrine soutenue par M. Hennequin a sa par
de déborder la vérité. D’abord, on ne peut conclure d’une œuvre à une
nation
, et M. Hennequin l’avoue, qu’après avoir détermin
ce, de clan, de tribu, de tribu, et à plus forte raison de peuple, de
nation
. 28. M. Hennequin, dans ses études de Critique
cte, marque à quel point les diverses périodes littéraires d’une même
nation
présentent des génies » différents et opposables
originalités défuntes, on a l’impertinence d’appeler « la sagesse des
nations
» !… Qui pourrait réclamer ?… II En effet,
esse des nations » !… Qui pourrait réclamer ?… II En effet, les
nations
ont-elles une sagesse ? C’est tout le monde qui f
— et c’est très haut pour moi, — il prononce ce mot de « sagesse des
nations
», qu’il applique, avec toutes ses conséquences,
ociétés, au premier moment perceptiblement historique. La sagesse des
nations
! c’est là un nom usurpé en tout temps, si ce n’e
si ce n’est pas une ironie, mais ce l’est particulièrement quand les
nations
sont dans l’enfance, dans cet âge où pour l’homme
e et bas des multitudes… C’est de la sagesse toute faite, non par les
nations
, mais pour elles. Voilà plutôt ce que je crois !
pas, en se rendant très utile pour le moment, nuire par la suite à la
nation
et aux vrais intérêts du prince ; si ce n’était p
petits États de l’Europe, où le maître est toujours sous l’œil de la
nation
, et la nation sous l’œil du maître, et où l’autor
de l’Europe, où le maître est toujours sous l’œil de la nation, et la
nation
sous l’œil du maître, et où l’autorité inévitable
été peu connues. Ce n’est pas qu’il ne liât sa grandeur à celle de sa
nation
; mais l’espèce de grandeur qu’il lui donna, fut
at. Peut-être ressembla-t-il au sénat de Rome, qui remuait toutes les
nations
pour être le maître de la sienne, et cimentait so
des secousses. De là, en pensant aux hommes d’état qui ont agité les
nations
, une sorte de respect qui se joint quelquefois à
s d’un ministère qui s’occupe de projets d’humanité et du bonheur des
nations
, et qui veut tirer le plus grand parti possible e
on détestable qui attaque les mœurs, l’agriculture, l’industrie d’une
nation
, et qui d’une richesse d’un moment fait sortir un
utée, les peuples qu’il a écrasés, le sang innocent qu’il a versé, la
nation
entière qu’il a livrée tout enchaînée au pouvoir
génie, grands par leur propre force, qui ont créé leur siècle et leur
nation
, sans rien devoir ni à leur nation ni à leur sièc
, qui ont créé leur siècle et leur nation, sans rien devoir ni à leur
nation
ni à leur siècle : cette classe des souverains n’
mmée : ce sont ceux qui, placés par la nature dans une époque où leur
nation
était capable de grandes choses, ont su profiter
combien va sur-le-champ décroître la réverbération lumineuse de cette
nation
. Shakespeare modifie en beau le visage anglais. I
Quoi, ce jeune homme a la bonté de faire cela ! quelle gloire pour la
nation
! Admiration universelle, un grand peuple entre e
e, régner seule, être seule. En somme, reine remarquable et admirable
nation
. Shakespeare, au contraire, est un génie sympathi
la France ; il l’appelle « le soldat de Dieu ». En outre, chez cette
nation
prude, il est le poëte libre. L’Angleterre a deux
ils restent la faute des gouvernements, mais deviennent la faute des
nations
. Sachons, dans l’occasion, dire leur fait aux peu
Angleterre et Shakespeare, et faites-en jaillir un édifice. Une telle
nation
célébrant un tel homme, ce sera superbe. Supposez
glaise encore ignorante à cette heure comme presque toutes les autres
nations
, qu’est-ce que la salutation de tous ces groupes
nthousiasme est probité. Quand un homme est une gloire au front de sa
nation
, la nation qui ne s’en aperçoit pas étonne autour
est probité. Quand un homme est une gloire au front de sa nation, la
nation
qui ne s’en aperçoit pas étonne autour d’elle le
sera éclatant. On peut tout attendre, en fait de magnificence, de la
nation
qui a créé le prodigieux palais de Sydenham, ce V
qui la mérite et qui l’obtient ; par sa justice, elle est la voix des
nations
qu’on ne peut séduire, des siècles qu’on ne peut
ur la patrie, et l’éloquence de l’orateur qui défend la liberté de sa
nation
. Il ne faut donc pas s’étonner que les âmes arden
t avoir l’idée d’un besoin plus noble. Vous le trouverez peu chez une
nation
livrée à ce qu’on appelle les charmes de la socié
-être rougir à leurs yeux ; ils craindront de rougir aux yeux de leur
nation
et de leur siècle. Et à l’égard des hommes même d
Nous nous proposons d’examiner ce qu’ils ont été chez les différentes
nations
et dans les différents siècles : quels sont les h
lien religieux, comme sont celles des israélites, des parsis ; — les
nations
comme la France, l’Angleterre et la plupart des m
antes, telles que Sparte et Rome, pouvaient s’appliquer à nos grandes
nations
de trente à quarante millions d’âmes. De nos jour
s jours, on commet une erreur plus grave : on confond la race avec la
nation
, et l’on attribue à des groupes ethnographiques o
Chapitre VIII. De l’éloquence Dans les pays libres, la volonté des
nations
décidant de leur destinée politique, les hommes r
e si froide ? Il est temps de vous révéler la vérité tout entière. La
nation
était ensevelie dans un sommeil pire que la mort
ux, tant qu’ils se disputent entre eux l’assentiment volontaire de la
nation
; mais quand les mouvements politiques sont arriv
éfendre, et la gloire pour prix du courage ? En appellera-t-elle à la
nation
? Hélas ! cette nation malheureuse n’a-t-elle pas
our prix du courage ? En appellera-t-elle à la nation ? Hélas ! cette
nation
malheureuse n’a-t-elle pas entendu prodiguer les
à vos sentiments ! Eh bien ! cette foule vous représente la véritable
nation
. Oubliez ce que vous savez, ce que vous redoutez
tre ce danger qui, certes, n’est pas encore imminent ; et comme si la
nation
française était condamnée à parcourir sans cesse
e partie de l’Amerique, que les premiers monumens historiques que les
nations
posent pour conserver la mémoire des évenemens pa
es peuples, et ils ont été une societé naissante avant que d’être une
nation
polie. Leurs premiers historiens ont été des poët
romains en étoient venus aux injures en présence des armées des deux
nations
, et qu’ils en seroient venus aux coups, sans le f
s. Les grecs et les romains qui ont vécu avant la corruption de leurs
nations
, avoient encore moins de peur de la mort que les
prévention où la plûpart des hommes sont pour leur tems et pour leur
nation
, est donc une source féconde en mauvaises remarqu
rnières calamités les familles subsistent, comme origine de nouvelles
nations
. Ils doivent laisser ce patrimoine dans des lieux
même ordre assura le salut des familles, d’où sortirent les nouvelles
nations
de l’Europe. Les Italiens ont continué à dire cas
contrats qui se font par le simple consentement des parties Les
nations
héroïques, ne s’occupant que des choses nécessair
uissance, per extraneam personam acquiri nemini . VIII. Le droit des
nations
civilisées, humanarum, comme dit Ulpien, ayant su
s civilisées, humanarum, comme dit Ulpien, ayant succédé au droit des
nations
héroïques, il se fit une telle révolution, que le
eux qui ont développé tous ces heureux principes qui donnent lieu aux
Nations
d’espérer une plus grande félicité, & soit qu
érieurs, qui étendent nos lumieres, qui établissent le Code moral des
Nations
, & les vertus civiles des particuliers ? Un P
nt décoré leur surface, & c’est par cet artifice ingénieux que la
Nation
les a d’abord adoptées, puis chéries. Tout est du
les inventions hardies. Cet enchaînement est de fait chez toutes les
Nations
, & la vraie raison n’en est pas clairement dé
nt à la morale politique. C’est le grand intérêt de l’homme & des
Nations
. Les Ecrivains tendent à ce but utile. La morale
ablie ; les hommes seront toujours ce qu’ils sont (3) ; les Chefs des
Nations
ce qu’ils ont été. Cela est bientôt dit. Mais l’e
quiconque plaidera d’une voix plus ferme les intérêts respectifs des
Nations
, citées au Tribunal de la Philosophie. Les Écriva
pendiculaires ; mais ils doivent tôt ou tard entrer dans les yeux des
Nations
qui semblent les plus éloignées de recevoir leurs
saillans & plus forts ; le tout pour complaire à la partie de la
nation
la plus opulente & la plus dédaigneuse. Tout
s l’oubli. Les chef-d’œuvres ne renaîtront que lorsque les yeux de la
nation
entiere pourront s’attacher sur un genre neuf &am
faisant profession ouverte de ces honorables travaux, au milieu d’une
nation
composée de près de vingt millions d’hommes ? Les
envisage, ils sont très-utiles. Outre le lustre qu’ils impriment à la
nation
chez l’étranger (qui sçait le nom de nos grands-h
e que l’Auteur pût en réclamer la moindre portion. C’est ainsi que la
Nation
Françoise jouit des chef-d’œuvres de l’art : comm
us, ce qui forme la limite réelle de leur talent. L’orgueil de chaque
Nation
a donc créé à son avantage ce mot, qu’elles appli
leurs habitudes. Les Artistes, dans leur petit domaine, ont imité les
Nations
, parce que chacun veut établir tranquilement sa s
oût ; & après avoir ainsi anathématisé les jouissances des autres
Nations
, on les plaint ; & l’on demande si elles ont
r de l’art jusqu’aux blasphêmes contre les Poëmes les plus chers à la
nation
, & tout amateur dira ce que disoit un bon Evê
eurs prétendus imitateurs ; ou plutôt que ne se sont-ils offerts à la
Nation
, qu’après qu’un génie vigoureux, fier du sentimen
itement à nos mœurs & à nos usages. S’ils ont été admirés par une
nation
ingénieuse & sensible, pourquoi ôser y porter
: parce que l’Homme-de-Lettres qui sent son emploi, est de toutes les
Nations
, & qu’il met préalablement sa gloire dans les
atmosphère littéraire qui commande l’éloge sans examen. Ce Dieu de la
nation
, ce Poète que le peuple des vérsificateurs encens
au profit de la vérité, du génie, des mœurs & des plaisirs de la
Nation
. C’est ce que semblent nous promettre les idées n
? Et à quoi nous sert l’histoire du caractère, des coutumes de telle
Nation
enfoncée dans la nuit des tems, si on la consider
dent pas, & qu’ils ne veulent pas entendre ; qui se moquent d’une
Nation
éclairée, constante dans son admiration justifiée
ne voit plus le mépris qui accompagne ses insignes témérités. Qu’une
Nation
soit idolâtre des Poètes dont elle se glorifie ;
réfere enfin à tout ce qui existe dans son sein ; l’Histoire de cette
Nation
n’est, au fond, que l’Histoire de tel homme qui e
& que l’on obéit fidèlement à l’amour-propre. Mais que cette même
Nation
, quand on lui parle d’un Ecrivain étranger, prono
miner. Qui a élevé ces barrieres entre les Poètes Dramatiques de deux
Nations
voisines ? Il est vrai qu’ils ne se ressemblent e
ent s’imagineroit-on que la gloire d’un Poète tient à la gloire de la
Nation
; l’intérêt de la Littérature ne connoît pas le c
fin le peuple qui s’y livreroit(56). On ne peut se dissimuler que la
Nation
Françoise, habile à verser le ridicule & à l’
uefois ce sont les mêmes spectateurs qui fréquentent le théâtre de la
Nation
où l’on ne rit plus. Pourquoi rit-on moins aujour
le de nos voisins, qui ne peuvent guères souffrir la nôtre, & les
Nations
disent comme les Sociétés, nous sommes les seuls
ent la froideur d’âme de celui qui les rend. (27). Il n’y a point de
Nation
où il y ait plus de critiques & plus de règle
se en l’âme les plus frivoles idées, les plus propres à abâtardir une
Nation
. (36). Malheureusement plusieurs Auteurs, dans l
t Milton & Shakespear, étoient de mauvais citoyens, ennemis de la
Nation
, détracteurs de la France, tandis qu’on n’a jamai
uite, en général, est toujours monotone & assimilée. Peut-être la
Nation
s’apperçevra de ce défaut, si jamais un fantôme q
t ; & l’égarement presque général des Gens-de-Lettres & de la
Nation
, ne m’a point empêché d’en croire plutôt ce que j
et simple agréé, je protesterois pour l’honneur de mon corps et de ma
nation
; et je protesterois si fortement que Mr Hallé ga
isi pour décorer le palais d’un roi de Pologne. Quelle leçon pour une
nation
qui s’est avisée de fonder sa liberté sur l’unani
animité des suffrages ! Jean Sobieski mourant n’aurait pu donner à sa
nation
rassemblée en diète une leçon plus sublime que ce
n voit tous les jours combien il est aisé à la sagesse d’éclairer une
nation
sur ses vrais intérêts, et de la réunir pour le p
ute estime dont elle a joui jusqu’à nous est l’effet de la vanité des
nations
, et surtout de celle des savants. De même que Man
ation et des auspices, laquelle fut la sagesse vulgaire de toutes les
nations
, comme nous le dirons plus au long ; elle consist
es qui ordonnent et gouvernent sagement les états, dans l’intérêt des
nations
. — Plus tard encore le mot sagesse vint à signifi
aux poètes théologiens, et qui fut la théologie civile de toutes les
nations
païennes ; théologie naturelle, celle des métaphy
sais cela. Je sais aussi qu’il y aurait mauvaise grâce à exiger de la
nation
un examen de conscience, si bref fut-il, puisqu’e
son devoir de fille soumise. Il existe malheureusement, de par cette
nation
privilégiée, quelques « mauvais esprits » assez p
ès cet aveu, ma position vis-à-vis de la Divinité officielle et de la
nation
dont elle oriente les destinées, j’avoue être de
temps après avoir fondé l’Union Évangélique, qui est une alliance des
nations
presque toutes réformées, contre la catholique ma
iente d’elle-même, libérée du joug romain, autonome et puissante, une
nation
d’avant-garde, laborieuse et lumineuse. Pourquoi
ment tout ce qu’ils pouvaient engendrer de robuste et de sain dans la
nation
qui les écrasait. C’est d’eux qu’aurait pu et qu
t aux persécutions, aux menaces, et à la mort parvinrent à gagner les
nations
voisines, dans l’espoir d’y trouver un coin de te
l’on me demandait, après cela, quelle conséquence peut avoir pour une
nation
, l’abandon de sa direction politique et religieus
V et les catholiques feignaient de considérer comme les ennemis de la
nation
, en constituaient, à vrai dire, l’élite. Les Réfo
individus. Qu’importe d’ailleurs à un Bossuet ou à tel évêque que la
nation
, dont ils déterminent le futur, s’achemine vers l
oix formidable du fanatisme leur commande de sacrifier toujours cette
nation
au Moloch-« Vérité » ? L’une des médailles frappé
nt chassé de France sept cent mille Réformés. Que se passe-t-il ? Les
nations
protestantes qui avaient assisté avec horreur aux
leurs lumières. Les commerçants et les manufacturiers enrichirent la
nation
. Les teinturiers, les tanneurs, les mégissiers, l
aux, et en tant que nationaux, vous renierez ceux qui conduisirent la
nation
à sa ruine. « Ou vous serez les défenseurs obstin
France ; et qu’au contraire de la Réforme, date la prépondérance des
nations
qui l’acceptèrent. Que signifie ce double fait ?
tions qui l’acceptèrent. Que signifie ce double fait ? Ceci : que les
nations
, dont la vie religieuse dépend de Rome, portent e
al, l’Italie, l’Autriche, la France, les républiques sud-américaines,
nations
catholiques, sont en décadence. L’Angleterre, la
ence. L’Angleterre, la Hollande, le Danemark, l’Allemagne, la Suisse,
nations
réformées, au contraire se maintiennent ou s’épan
nt la matière toute-puissante, et où l’idéal, c’est la paix entre les
nations
désarmées. Le colonel Ardant du Picq ne la pose p
ssence ; c’est une de ses conditions de vie comme aristocratie. Toute
nation
ayant une aristocratie, une noblesse militaire, e
organisation militaire conduite par une corporation militaire. Toute
nation
organisée démocratiquement n’est pas militairemen
le est vis-à-vis de l’autre en état d’infériorité pour la guerre. Une
nation
militaire et une nation guerrière sont deux. Le F
tre en état d’infériorité pour la guerre. Une nation militaire et une
nation
guerrière sont deux. Le Français est guerrier d’o
intain et le moment actuel, quel intermédiaire entrevu et funeste les
nations
vont-elles traverser ?… Il ne l’a pas dit, l’aute
t. factum ejus à diis… etc. dit Paterculus, en parlant d’Oreste. Deux
nations
voisines de la nôtre font encore monter sur le th
nos souverains encore vivans. Les françois sont vantez de toutes les
nations
pour respecter naturellement leurs princes : ils
notion generale que le monde a sur les moeurs et sur les coûtumes des
nations
étrangeres, sans préjudicier à la vrai-semblance
t que nous ne puissions nous conformer aux moeurs et aux coûtumes des
nations
étrangeres. Il est vrai que les défauts qui resul
e ce qui manque au Siècle, — § V. Essai sur les mœurs et l’esprit des
nations
. — Qualités et défauts de ce livre. — § VI. La Co
à tous, avec un peu d’inclination pour tout ce qui peut honorer notre
nation
à ses propres yeux, et entretenir parmi nous la t
invasion même ne réconcilie pas les partis ; qui m’intéresse aux deux
nations
, à la Hollande par la justice et par le respect d
livre, c’est un bienfait. § V. Essai sur les mœurs et l’esprit des
nations
. Qualités et défauts de ce livre. — Voltaire et F
On n’en peut pas dire autant de l’Essai sur les mœurs et l’esprit des
nations
. L’esprit n’en vaut pas l’intention. Le mauvais e
e beau projet d’une histoire universelle des mœurs et de l’esprit des
nations
tourne à ce qu’il appelle lui-même un tableau des
de société humaine. C’est une société libre, non par les vertus de la
nation
, mais par la facilité de son gouvernement ; non p
lence, le duel, le meurtre juridique, contre tout ce qui dépeuple les
nations
et détruit les individus ; on y prend parti. Il n
me dissimule pas d’ailleurs que l’Essai sur les mœurs et l’esprit des
nations
ne soit un livre pour lequel l’heure de l’imparti
s de haine. Pour moi, qui ne puis m’accoutumer à ce que la marche des
nations
soit une course aveugle à travers le temps, qui r
endre un des leurs pour monarque, s’ils ne sont point conquis par une
nation
meilleure qui les sauve en les soumettant ; alors
on pourrait dire avec certitude que c’est bien là la grande cité des
nations
fondée et gouvernée par Dieu même. On a élevé jus
ient assurer leur trône ; et ils les disposent à supporter le joug de
nations
plus courageuses. Les nations tendent par la corr
ls les disposent à supporter le joug de nations plus courageuses. Les
nations
tendent par la corruption à se diviser, à se détr
entiment qui a été dépravé par la vanité des savants et par celle des
nations
(axiomes 3 et 4.) On peut donc conclure de tout c
le. Quand j’y aurais songé, y a-t-il un livre capable de soulever une
nation
de quarante millions d’hommes et de les faire cou
nnaie des peuples, les proverbes se retrouvent dans les décombres des
nations
, et se conservent dans leur mémoire comme des axi
l’autorité de la présomption de sagesse ? A-t-on jamais vu une seule
nation
(excepté les Abdéritains, peuple fou qui voulait
nesse ne serait qu’une succession de catastrophes dans l’histoire des
nations
. L’expérience est donc quelque chose, et les anné
crouler sur des fondements vermoulus, des castes s’effacer devant des
nations
, des gouvernements légitimes se fonder sur les de
es auras vus, frappés par les armes mêmes qu’ils avaient remises à la
nation
, odieusement accusés des désastres que leur prése
; tu auras partagé trois ans après l’indignation et le remords de la
nation
contre l’ingratitude de ce peuple conduisant en p
perpétuer leur dictature ; tu les auras vus, au contraire, appeler la
nation
entière à se lever debout dans ses comices afin d
bout dans ses comices afin de remettre plus vite cette dictature à la
nation
représentant cette légitimité des interrègnes ; e
la nation représentant cette légitimité des interrègnes ; et quand la
nation
, relevée par la main de ces hommes de sauvetage,
ion de se perdre soi-même : mauvais exemple qui ne profitera pas à la
nation
. VII Tu auras vu tout cela ! Et l’on voudra
de la Révolution ; elle faisait remonter la colère et le mépris de la
nation
jusque sur les victimes. Son mérite était précisé
gagée contre les royalistes, des règnes courts, des partis au lieu de
nation
, des républiques précaires, des dictatures milita
née qui brise les institutions politiques et qui donne le vertige aux
nations
, au lieu du mouvement régulateur qui maintient la
nt tout et même l’abdication dans ses mains, par son ascendant sur la
nation
réconciliée avec ses aristocraties propriétaires
e faire applaudir par les factions au lieu de se faire estimer par la
nation
propriétaire et conservatrice ; ébranler, hors de
Quel ministère homogène ou seulement possible présentera-t-elle à la
nation
et au roi ? Quel concert de vues et d’hommes peut
s de bien, décidés à vous soutenir. Vous remonterez par la main de la
nation
elle-même au pouvoir dont les factions vous ont p
lutions l’useront, les coups d’État l’engloutiront, la lutte entre la
nation
et la couronne commencera ; vous en savez les sui
nt des provinces, les unissaient contre le Sarrasin, esquissaient des
nations
; quand nous estimons misérable la condition des
culminant. La « douce France » s’affirme à la fois comme la première
nation
européenne (la première en date, la plus conscien
service d’autres mobiles ; et c’est déjà, au-delà des frontières des
nations
et des religions, la tendance à universaliser ; s
’Allemagne, où la féodalité persiste pour le plus grand dommage de la
nation
. Le peuple, c’est pour longtemps encore surtout l
acle merveilleux ; elle vient à son heure et crée peu à peu entre les
nations
des dettes d’honneur qui triompheront de la haine
; on peut le regretter à certains égards, mais on voit bien ce que la
nation
y a gagné. Le xviie siècle est un siècle d’actio
Helvète, un montagnard ; mais il s’est donné à la France, comme à la
nation
d’avant-garde, et il a fécondé la France, comme l
és persistent sous des formes nouvelles. La solidarité croissante des
nations
, heureuse en soi, amène d’autres complications en
es dynasties, il fallait bien qu’à la chute des royautés absolues les
nations
prissent conscience d’elles-mêmes, s’affirmassent
ssité heureuse ? j’y vois une affirmation légitime, nécessaire, de la
nation
victorieuse, affirmation violente parce qu’elle f
retardée ; j’y vois surtout une leçon féconde et libératrice pour la
nation
vaincue. Le règne de la science commence. L’histo
re équation, au moins une inconnue ; et, au lieu de races, parlons de
nations
; ici nous avons des éléments matériels qu’il est
passé est la force vive de l’avenir. — Le caractère distinctif d’une
nation
n’est pas, comme plusieurs semblent le croire, da
lusieurs semblent le croire, dans telle vertu particulière dont cette
nation
aurait le monopole ; il est dans l’ensemble, dans
dans un certain dosage des qualités et des défauts que possède chaque
nation
, mais chacune avec une combinaison différente, av
s moyens de tous ; la vision est de l’individu. Il en est de même des
nations
comparées les unes aux autres ; l’analyse établit
ssitudes ; et c’est en France que naquit, nécessairement, la première
nation
européenne. Ce fait historique, qui s’explique co
en effet une avance considérable dans la prise de conscience, pour la
nation
et pour les individus. Ce sont là des faits intel
que des accidents ou des chances ; il ne saurait faire ni défaire une
nation
. Ce qui a fait la France, c’est une collaboration
idées, se les est assimilées, les a appliquées dans la réalité de la
nation
, et rendues au monde en une forme universelle. La
istique de la civilisation française est surtout littéraire. D’autres
nations
ont égalé et dépassé la France dans la sculpture,
ées ; enfin, le développement d’autres nationalités (et surtout de la
nation
allemande) a créé une littérature européenne où l
s temps reçoit des directions inévitables des mœurs régnantes dans la
nation
, et que c’est une des lois du mouvement en politi
dans les sentiments et dans les opinions de la partie désœuvrée de la
nation
française. Les dernières amours de Henri IV, à ci
communications purement intellectuelles et morales. 16. Quand une
nation
se repose après une révolution ou après de grande
s productions étouffent ce qui peut rester de goût et de sens dans la
nation
. C’est là ce que nous avons vu en France quand la
ans ce Livre jusqu’à l’évidence que dans toute leur vie politique les
nations
passent par trois sortes d’états civils (aristocr
emières habitudes. Les pères de familles desquels devaient sortir les
nations
païennes, ayant passé de la vie bestiale à la vie
e loi royale, éternelle et fondée en nature, en vertu de laquelle les
nations
vont se reposer dans la monarchie Cette loi a
uit une maison dans un lieu élevé, qu’en la rasant en une nuit. — Les
nations
les plus belliqueuses et les plus farouches sont
s sociétés à la mort des peuples, et qui se confie à Dieu du sort des
nations
; il était content. Un été que je revins à Paris
e les citoyens d’un même État. « Art. 35. Celui qui opprime une seule
nation
est ennemi de toutes. « Art. 37. Les rois, les ar
in de la terre, qui est le genre humain. L’insurrection de toutes les
nations
contre toutes les formes d’autorité établies dans
es nations contre toutes les formes d’autorité établies dans d’autres
nations
serait donc le droit commun du globe, selon la Co
rhéteur de débiter de pareilles doctrines, il n’est pas permis à une
nation
d’être sophiste. Le sophisme en chiffre ne la tue
mprimer les convulsions de la France au dedans, de faire triompher la
nation
au dehors, et de procurer l’avènement d’une répub
es propres mains, aurait cessé d’exister et comme république et comme
nation
. Tout périssait entre les mains de ces hommes de
du corps national ; mais ce membre, c’est la tête ! La capitale d’une
nation
exerce sur les membres une puissance d’initiative
pport avec les sens plus énergiques dont la tête est le siège dans la
nation
comme dans l’individu. La polémique rigoureuse pe
t, lui disait-on, pouvait seul sauver la liberté, le 31 mai sauver la
nation
. » XIV Toutes les circonstances les plus
mpensation des fins tragiques : le remords et l’attendrissement d’une
nation
. XIX « Ainsi mourut cette reine, trop con
l’arrière-pensée du père ambitieux pour ses fils, qui prévoit qu’une
nation
inconstante lui rendra un trône pour quelques gou
uation très tendue. Voilà pourquoi les dépositaires de l’esprit de la
nation
, durant ce long période, semblent écrire sous l’a
ition fait toujours la gloire d’un pays. Les plus grands hommes d’une
nation
sont ceux qu’elle met à mort. Socrate a fait la g
lus étranges. Avant la captivité, quand tout l’avenir terrestre de la
nation
se fut évanoui par la séparation des tribus du no
récompense, qu’il faut être vertueux sans espoir. Mais la masse de la
nation
ne pouvait se contenter de cela. Les uns, se ratt
forma Salomon, contre les difficultés venant du caractère même de la
nation
. Ses trois fils ne furent que des lieutenants des
le, l’historien juif lui donnât une place parmi les philosophes de sa
nation
et le regardât comme le fondateur d’une quatrième
sion en deux parties opposées d’intérêt et d’esprit avait été pour la
nation
hébraïque un principe de fécondité dans l’ordre m
ravane, rend la soirée courte et le sommeil léger. Ces voyages, où la
nation
réunie se communiquait ses idées, et qui étaient
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