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2 (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)
n’ont donné à la France de poètes de premier ordre, car Verlaine est à Metz par hasard. C’est une consolation pour Mar
e M. Jacques Chaumié ? Jules Bertaut L’absence de grands poètes nés dans le midi de la France se peut expliquer par l
e Castres et de Lombez, comme parlait Laurent Tailhade, lequel, étant à Tarbes, était fort qualifié pour railler l’acce
, Malherbe, Baudelaire et Ronsard et quelques autres ne fussent point nés au-dessous de la Loire, M. Decalandre entreprit d
s au génie français que les gens de Languedoc ? Cela dit, pourquoi ne naîtrait -il pas de génie français dans le Midi, malgré les
ésie anglaise : d’inestimables trésors. Signoret était méridional. Il naquit à Lançon. Son buste, sculpté par de Groux, honore
nçal, la Normandie se refuse à son tour à l’abandon de Clément Marot, à Cahors, il est vrai, mais d’un père normand. La
Corneille, son Hugo et son Musset. Or, rien ne prouve qu’ils ne leur naîtront pas un jour ; et, puisque les Normands ont attend
ionaux que j’admire. Je ne la laisserai pas tomber. Il n’y aurait eu, en Occitanie, aucun poète valable entre Chénier,
le que vous imposez ; je m’arrête, non à ceux qui en 1880 ne sont pas nés , mais à ceux qui, en 1880, n’ont pas produit enco
ue se serait-elle, alors, retrouvée ? Et je ne veux citer ni Laforgue à Montevideo, de père tarbais, ni Mikhaël, toulou
faudrait voir dans l’énorme supériorité du nombre de grands écrivains nés dans la France du Nord un effet de l’histoire mêm
vain ne signifie pas grand’chose. Ainsi mon frère et moi, nous sommes nés à Valence-sur-Rhône : mais notre père était origi
ormands appartenant à la même région, donc normand ; notre mère était née à Valence, d’un père lorrain et d’une mère dauphi
aumié. Ainsi, il cite comme faisant exception à sa loi, Clément Marot à Cahors ; mais le père de Clément Marot, lui-mêm
, c’est que dès le xve  siècle on trouve de charmants poètes français nés en pays d’oc, et qui ne donnent déjà point l’impr
s une autre langue que la leur ; il y a par exemple Martial de Paris, en Auvergne. Au xvie  siècle, sans parler de Clém
, sans parler de Clément Marot dont le père était normand, et qui est à Cahors, nous trouvons non seulement Agrippa d’A
t qui est né à Cahors, nous trouvons non seulement Agrippa d’Aubigné, à Pons, mais des poètes comme Olivier de Magny, n
Agrippa d’Aubigné, né à Pons, mais des poètes comme Olivier de Magny, à Cahors, Gilles Durant, à Clermont ; au xviie T
e d’en administrer une seconde preuve en publiant la liste des poètes nés dans certaines provinces du Nord. On verrait que
. M. Jacques Chaumié n’affirmera pas, sans doute, que tous les poètes nés à Paris appartenaient à des familles originaires
difficile de nier que M. Chaumié n’ait à peu près raison. Villon est à Paris, Ronsard en Vendômois, du Bellay en Anjou
ènes. M. Jacques Chaumié fait remarquer qu’Agrippa d’Aubigné est bien dans une province de latitude assez méridionale,
ieu de naissance. M. Jacques Chaumié avoue lui-même qu’André Chénier, à Constantinople, était fils d’un père marseillai
père marseillais et d’une mère grecque : il aurait tout aussi bien pu naître à Marseille. La Réunion, où est né Leconte de Lis
: il aurait tout aussi bien pu naître à Marseille. La Réunion, où est Leconte de Lisle, n’est pas une île fort septentr
réfugiés de la révocation de l’édit de Nantes. Pour d’autres poètes, nés de ce côté de la Loire, nous ignorons peut-être c
point. Même s’il est vrai que tous les grands poètes français soient nés dans le nord de la France, il paraît impossible d
Mistral. Cette théorie se heurte encore à la même objection. Quand il naît un poète de génie, il sait user de l’instrument q
, avant la tentative de restauration mistralienne. Un poète de génie, en Provence ou en Gascogne, aurait fait avant lui
méricain, M. Francis Vielé-Griffin, et une Roumaine, Mme de Noailles, née Brancovan. Toulet Je ne sais trop que répon
ie de croire qu’il eût réussi comme il réussit ? Eh donc ! les poètes nés dans le Midi qui ont cru pouvoir rendre en frança
3 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
strument de l’éloquence, c’est la langue ; et la nôtre était barbare. Née au dixième siècle, composée en partie de la langu
souples et harmonieuses. Mais des peuples ou chasseurs ou guerriers, nés sous un ciel âpre et rigoureux, ne pouvaient avoi
t du Tibre fut obligé de converser et de traiter avec celui qui était sur les bords de la Loire ou du Danube. Il est im
oup plus de réputation que de mérite. L’harmonie n’était point encore née  ; l’harmonie, qui est la musique du langage, qui,
re est plus difficile, et il n’est pas donné à tout le monde de faire naître l’admiration et le plaisir, en ne présentant que
par un signe la phrase qui était écoulée, appelaient celle qui devait naître , remplissaient les intervalles, animaient, vivifi
rfectionnée, ne suffit point. L’éloquence n’est pas de ces fruits qui naissent dans tous les sols et sous tous les climats ; ell
ieu et le temps où un homme éloquent puisse sauver sa patrie ? Faites naître , si vous le pouvez, à Constantinople, un homme av
ur des Satrapes, forcé de plier à la servitude un caractère qui était pour la liberté, employait tous les jours le pouv
distinctions d’état étant plus marqués, imposent plus de gêne ; de là naissent les ménagements et les égards. L’orateur républic
réflexions, de grands intérêts et de sentiments que ces intérêts font naître , se forme peu à peu chez un peuple un assemblage
arvenir ; alors elle a l’énergie des grandes passions, qui ne peuvent naître que dans l’état violent des sociétés, et elle n’e
epousse ; tout prend le poids que lui donne sa force. L’homme qui est avec de la vigueur n’étant plus arrêté par des co
atisme qui, chez un peuple éclairé, étouffe les lumières, les faisait naître chez un peuple ignorant. Enfin, lorsque l’autorit
iècle d’eux-mêmes, elle développa et créa les talents des arts. Alors naquit le poète, le peintre, le statuaire, l’orateur. Ch
s ou profondes. Il n’est donc pas étonnant que partout la poésie soit née avant l’éloquence : mais on peut dire qu’en la pr
ant l’éloquence : mais on peut dire qu’en la précédant, elle l’a fait naître . Elle apprend à l’imagination l’art d’appliquer l
fection de la société et du goût, jointe à celle de la langue, devait naître peu à peu celle de l’éloquence. Il y avait une éc
à qui il fut enfin permis d’être roi, développa son caractère, et fit naître de grands événements. On vit la France quarante a
puissance, voulut s’y placer par la gloire. L’enthousiasme publia fit naître ou perfectionna les talents ; ils se vouèrent tou
x premiers talents de la chaire, tout cela ensemble contribua à faire naître et à perfectionner parmi nous les orateurs.
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 4, objection contre la proposition précedente, et réponse à l’objection » pp. 35-43
s’écrouler, seroit peut être devenu un Raphaël ou bien un Virgile, si dans une famille honnête, il avoit reçû une éduca
ses talens naturels. Je suis déja tombé d’accord que les hommes, qui naissent avec le génie du commandement des armées, ou bien
rtune ne les déterre pas. Mais il n’en est pas de même des hommes qui naissent peintres ou poëtes, et c’est d’eux qu’il est ici
s puissans trouvent enfin le moïen d’aborder au rivage. Les hommes ne naissent pas ce qu’ils sont à l’âge de trente ans. Avant q
e personne du plaisir sensible que font les vers à tout homme qui est poëte… bien-tôt il fera lui-même des vers. N’avon
querir les connoissances propres à perfectionner son talent. L’enfant avec le génie qui fait les peintres, craïonne ave
talent nouveau dans son art. Si la chose arrive rarement, c’est qu’il naît rarement des génies aussi puissans que celui du C
veli, à moins que par une bizarrerie particuliere le hazard ne le fit naître parmi les tartares calmucs, ou qu’on ne l’eut tra
5 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
ommencer aux cailloux de Deucalion, aux pierres d’Amphion, aux hommes nés des sillons de Cadmus, ou des chênes dont parle V
ces hommes perdus, et en fit des passions humaines. De cette idée dut naître le noble effort propre à la volonté de l’homme, d
stinctes et lumineuses ? Réfléchissons avec quelle facilité l’on voit naître les choses, par suite d’occasions lointaines, et
sance. Observons encore dans l’ordre des choses humaines, comme elles naissent au temps, au lieu où elles doivent naître, comme
ses humaines, comme elles naissent au temps, au lieu où elles doivent naître , comme elles sont différées quand il convient qu’
ipes. Alors s’expliquera la manière particulière dont les choses sont nées , autrement dit, leur nature (axiome 14) ; or l’ex
t ; lesquelles propriétés ne peuvent résulter que de ce qu’elles sont nées dans tel temps, dans tel lieu et de telle manière
léchir sur les idées humaines. Pour déterminer l’époque et le lieu où naquirent ces idées, pour donner à leur histoire la certitu
iqué par la Science nouvelle, quand même des mondes infinis en nombre naîtraient pendant l’éternité ; hypothèse indubitablement fa
6 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »
formée de l’époque précédente ; j’y range les poëtes et les écrivains nés de 1620 à 1626, ou même avant 1620, La Rochefouca
er encore Fléchier, Bourdaloue, etc., etc., tous écrivains ou poëtes, nés à dater de 1632, et qui débutèrent dans le monde
tellement limpide et lumineux, que du prochain beau livre qui saurait naître , pas un mot immanquablement ne serait perdu, pas
e serait perdu, pas une pensée ne resterait dans l’ombre, et que tout naîtrait dans son vrai jour. Conjoncture unique ! éclairci
qui le tenait ouvert à la main s’est dérobé. Jean de La Bruyère était dans un village proche Dourdan, en 1639, disent l
laisir ; toujours disposé à une joie modeste, et ingénieux à la faire naître  ; poli dans ses « manières et sage dans ses disco
auche141. Toutes ses remarques sur les héros et les enfants des Dieux naissent de là : il y a toujours dissimulé l’amertume : « 
ue rien du temps et des années. Le mérite chez eus devance l’âge. Ils naissent instruits, et ils sont plus tôt des hommes parfai
es suivantes. L’excitation et l’irritation de la publicité les firent naître sous la plume de l’auteur, qui avait principaleme
t heureux, dans cette première et plus courte forme143. En le faisant naître en 1644, La Bruyère avait quarante-trois ans en 8
es Hollandais ne surent jamais bien distinguer de lui144, ces auteurs nés copistes qui s’attachent à tout succès comme les
nts lui causer de l’impatience : on a cru que son conseil à un auteur copiste (chap. des Ouvrages de l’Esprit), qui ne
ié, de ce goût qu’elle a et auquel ne peuvent atteindre ceux qui sont nés médiocres, on croirait qu’il a renoncé pour elle
plutôt de soupçonner La Bruyère de liberté d’esprit que du contraire. chrétien et Français, il se trouva plus d’une foi
la pensée de dire autrement, de varier et de rajeunir la forme, a pu naître dans un grand esprit ; elle deviendra bientôt che
main pieuse, un œil ami, les allât discerner et détacher. La Bruyère, pour la perfection dans un siècle qui la favorisa
vec toute espèce de voix, d’avoir de la verve à toute heure, que sont nés la plupart des défauts littéraires de notre temps
bien des tâtonnements, et d’une manière positive, que La Bruyère est à Paris et y a été baptisé le 17 août 1645. Le re
ît bien qu’il était très-gai par moments. 139. Une pensée inévitable naît , de ce rapprochement : Quand La Bruyère et le duc
7 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
térature scientifique, dérision et parodie de la science : il ne peut naître qu’une littérature artistique. Dès aujourd’hui, c
te ans du romantisme, il y a soixante-dix ans du classicisme : ce qui naîtra devra être un naturalisme élargi par la réintégra
. M. E. Lavisse : cf. p. 1068. 949. Le vicomte B. Melchior de Vogué ( en 1850) : le Roman russe, 1886, in-8. Souvenirs
tr. 1886 ; les Possédés, 2 vol. in-18, tr. 1886. 954. Léon Tolstoï ( en 1828) a renoncé à la littérature d’art, et s’e
ant de volupté, le Triomphe de la mort (1893-95). 956. Henrik Ibsen ( en 1828) : les Revenants ; Maison de Poupée ; le
les Voies de Dieu, roman ; Une Faillite, drame. 958. F. Brunetière ( en 1849), maître de conférences à l’École normale
lution de la poésie lyrique, Hachette, 8 vol. in-18. 959. E. Faguet ( en 1847) : Seizième siècle ; Dix-septième siècle 
gédie du xvie siècle, 1 vol. in-8, Hachette, 1883 960. J. Lemaître ( en 1853) : les Contemporains, 5 séries, 1886 et s
Trophées, in-8 et in-16. Lemerre, 1893. M. José-Maria de Hérédia est en 1842 à Cuba. Beaucoup de ses sonnets étaient c
964. Vers et Prose, in-18, Perrin et Cie, 1893. 965. Paul Verlaine ( en 1844) : Poèmes saturniens, 1866 et 1890. Jadis
ol. ; 1893, 2 vol. in-18. Jean Lahor est le pseudonyme du Dr Cazalis ( en 1840). 968. De 1889 à 1894 : Tobie, Noël, la
. Du sang, de la volupté et de la mort, 1894, in-18. 970. M. E. Rod, en 1857, a travaillé dans le même sens que MM. De
des premières places dans le roman contemporain. 973. Henri Becque ( en 1837) : les Corbeaux, 1882 ; la Parisienne, 18
8 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
un crime. II Le livre commence par cet axiome : « L’homme est libre, et partout il est dans les fers ! » De qu
me libre de J.-J. Rousseau dans l’état de nature. Dire qu’un tel être naît libre, n’est-ce pas abuser de la dérision du lang
omme en société que J.-J. Rousseau veut parler ? Mais l’homme isolé y naît aussi nécessairement esclave de la société préexi
de la société préexistante, que l’homme isolé dans l’état de nature y naît esclave des éléments et des autres hommes ! Escla
éléments et des autres hommes ! Esclave de la Providence, qui le fait naître ici ou là, sans qu’il ait choisi ou accepté ni le
ui s’élargit ou qui se ferme pour lui ; esclave de frères ou de sœurs nés avant lui, qui en font leur serviteur et leur bêt
aire à celui de ce législateur du paradoxe. Au lieu de lire : l’homme naît libre, et partout il est dans les fers, lisez : l
l’homme naît libre, et partout il est dans les fers, lisez : l’homme naît esclave, et il ne devient relativement libre qu’à
elle Hospice des enfants abandonnés, pour les punir sans doute d’être nés d’un père aussi dénaturé que ce sophiste législat
divin du mot fatal (fatum, destinée), est un acte par lequel l’homme, forcément sociable, se constitue en société avec
la souveraineté. Contemplez la nature. L’homme en a besoin même pour naître et avant d’être né. Si Dieu avait voulu que l’hom
mplez la nature. L’homme en a besoin même pour naître et avant d’être . Si Dieu avait voulu que l’homme naquît et vécût
même pour naître et avant d’être né. Si Dieu avait voulu que l’homme naquît et vécût isolé, il l’aurait fait enfant de la ter
s irrésistible sociabilité des éléments et des âmes. Il l’aurait fait naître dans toute sa force, dans le développement accomp
e la nation debout ; de la république au second empire, second empire des souvenirs de trop de gloire, mais second empi
nt encore que celle des pères, car ces possesseurs ne sont pas encore nés pour la défendre eux-mêmes. Il faut leur réserver
opriété héréditaire de leur propre famille. On se demande si les fils nés après l’aîné du lit paternel, doivent être déshér
nt, le droit de privilégier dans une certaine proportion les premiers nés ou les privilégiés de leur cœur parmi leurs enfan
ntration de la plus grande partie des biens dans la main des premiers nés , ainsi que la permanence d’une partie des biens d
le niveau uniforme du champ social ? Doit-elle à chaque individu qui naît à chaque seconde du temps, sur la terre, pour y d
lamée par les utopistes de J.-J. Rousseau. Cette politique ne pouvait naître que sous la plume d’un prolétaire affamé, trouvan
9 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre X. Des Romains ; de leurs éloges, du temps de la république ; de Cicéron. »
ent entassés à Delphes pendant six cents ans, et cependant il n’était aucun artiste romain. Semblables aux Tartares qui
ils n’avaient point cette foule de sentiments et d’idées qu’elle fait naître , ni ces nuances fines qui les expriment. Enfin, p
mouvements ; cette analogie qui dans la création des signes les fait naître les uns des autres, et les enchaîne comme les idé
ient tant à la perfection des langues, et qui chez les Grecs même est née après tous les autres arts, naquit si tard dans R
ngues, et qui chez les Grecs même est née après tous les autres arts, naquit si tard dans Rome. Malgré les orages de la libert
mme, nous dit Cicéron, « remercia les dieux de ce qu’ils avaient fait naître Scipion dans Rome, plutôt que partout ailleurs, p
même ; je ne répéterai point tout ce qui a été dit de ce grand homme. dans un rang obscur, on sait qu’il devint par son
de César rendit à l’âme de Cicéron toute sa vigueur ; il n’était pas pour avoir un maître et encore moins pour obéir à
la nature ; vous avez su la rendre utile à la patrie. Oui, vous êtes nés pour elle. Légion de Mars, vous avez justifié ce
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
uteur et le ravissent hors de soi… etc. . Ce bonheur est celui d’être avec du génie. Le génie est ce feu qui éleve les
du Parnasse. L’experience prouve suffisamment que tous les hommes ne naissent pas avec un génie propre à les rendre peintres ou
nt qu’on les lui ait confiez. Supposant même que le hazard l’ait fait naître à une telle distance de ces emplois, qu’il lui so
i des provinces à conduire. On n’a pas voulu donner à celui qui étoit avec le génie de l’architecture, la conduite d’un
n bonne nourriture les préceptes les plus mal digerez. Ce qu’un homme avec du génie fait de mieux, est ce que personne
t pas même besoin d’un maître qui leur montre à les étudier. Un homme avec du génie, peut s’instruire lui-même en deux
11 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
ister un moment sans ordre, c’est-à-dire sans dieu, la Providence fit naître l’ordre civil avec la formation des cités. Les pè
onitaire des champs dont ils se réservaient le domaine éminent. Ainsi naquit la cité, fondée sur un corps souverain de nobles.
ordre naturel se mêlant ainsi de plus en plus à l’ordre civil, on vit naître les républiques populaires. Mais comme tout devai
veulent jouir du plaisir brutal, au risque de perdre les enfants qui naîtront , et il en résulte la sainteté des mariages, premi
qui commande aux passions, c’est dans les républiques populaires que naquit la philosophie ; la nature même de ces république
ueux, ils surent du moins rougir du vice.À la suite de la philosophie naquit l’éloquence, mais telle qu’il convient dans des é
, et se met, par un écart de la science, à calomnier la vérité. De là naît une fausse éloquence, prête à soutenir le pour et
12 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre II. L’éloquence politique »
a monstrueuse nature de leur dernier descendant. Gabriel-Honoré était avec une intelligence prompte et souple, capable
8. N. Lemercier, Du second théâtre français. 629. Maury (1746-1717), à Valréas (Vaucluse), lauréat académique, académi
uis XVI et sa famille après son arrestation à Varennes. 631. Guadet, en 1755 à Saint-Emilion, avocat à Bordeaux, déput
êté à Bordeaux le 29 prairial an II, condamné et exécuté. — Gensonné, à Bordeaux en 1758, avocat, puis juge à la cour d
et à la Convention, fut arrêté et exécuté à Paris en 1793. — Isnard, à Draguignan entre 1750 et 1760, député du Var à
ts, et applaudit en 1804 à l’Empire : il mourut en 1830. — Barbaroux, en 1767, député de Marseille à la Convention, déc
767, député de Marseille à la Convention, décapité en 1794. — Louvet, à Paris en 1700, publia son Faublas de 1787 à 179
9 Thermidor ; il fut élu aux Cinq-Cents, et mourut en 1797. — Buzot, en 1760, député à la Constituante, président au t
andie, passa dans la Gironde, et s’empoisonna. 632. P.-V. Vergoiaud, à Limoges en 1753, avocat à Bordeaux, député à la
on, arrêté le 2 juin 1793, guillotiné en octobre. 633. G.-J. Danton, en 1759 à Arcis-sur-Aube, avocat, ministre de la
, député à la Convention, guillotiné en avril 1794. — M. Robespierre, en 1759 à Arras, député aux États Généraux et à l
13 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 372-383
s & Littéraires de Montpellier, de Nancy, de Caen & de Rouen, dans le Diocese de Montpellier en 1706. Ses Œuvre
art des Grands, sans en excepter les Princes, semblables à ces arbres nés dans le silence, & accrus à l’ombre des forêt
-on sur la terre, sous l’onde, Ou dans les airs, de nouveaux habitans Nés du concours des atomes flottans ? Non, cher Damon
it dans la plaine, S’unisse !…. Alors, nos regards curieux En verront naître une espece imparfaite, Qui du cheval n’aura point
cessairement sur les mœurs, puisque c’est de ces deux perfections que naissent l’ordre & l’appréciation des idées. Lorsqu’on
n semblable, pour se forger un art de tromper !… Songez que vous êtes nés pour conserver une intégrité d’ame qui s’avilit b
14 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273
nt la base des sociétés auxquelles ils appartiennent. — 2. L’histoire naquit d’abord, ensuite la poésie. En effet, l’histoire
rieux, et (μῦθος, fable, a été définie par vera narratio). Les fables naquirent , pour la plupart, bizarres, et devinrent successi
ompues. — 6. Les caractères poétiques, qui sont l’essence des fables, naquirent d’une impuissance naturelle des premiers hommes,
maginaient écrire des histoires véritables, et le Boiardo, l’Arioste, nés dans un siècle éclairé par la philosophie, tirère
scène des hommes célèbres encore vivants. Enfin la nouvelle comédie, née à l’époque où les Grecs étaient le plus capables
15 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Tissot. Poésies érotiques avec une traduction des Baisers de Jean Second. »
, on le chanta avec ses joies sans retour évanouies. Mais ces chants, nés trop tard, n’étaient que des souvenirs d’autrefoi
les épanchements de l’amitié, les inspirations du talent, tout ce qui naît spontanément en nous, en naissait revêtu. Jean Se
les inspirations du talent, tout ce qui naît spontanément en nous, en naissait revêtu. Jean Second était né poète ; il fit des v
qui naît spontanément en nous, en naissait revêtu. Jean Second était poète ; il fit des vers dès l’enfance, et les fit
rouvait aucun d’assez expressif et qui lui allât à son gré. Qu’il fût aussi bien sous le ciel d’Italie, sans doute il n
16 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
nscrits, il est quelques monuments où l’on voit poindre cet esprit et naître , pour ainsi dire, cette langue. Ce sont certains
gles, il n’existe aucun monument de ce caractère. Mais ce siècle voit naître un certain nombre d’écrits que rien ne distingue
abord beaucoup de mots soit indigènes soit tirés du latin, ou plutôt, nés d’une sorte de consentement de l’esprit français
s. La langue des spéculations de l’esprit y est encore tout entière à naître . Des siècles s’écouleront avant que nous sachions
hardouin. Le premier dans l’ordre chronologique est Villehardouin. en Champagne vers le milieu du xiie  siècle il pr
 ; quar tant comme on pooit voir aus iels, ne paroient fors voiles de nés et de vaissiaus, si que li cuers de chascun s’en
erçaient sur tous les tons et ébauchaient tous les genres. Joinville, vers 1223, et élevé à la cour de Provins et de Tr
happé à cette ambition. Quelques jours avant son départ, il lui était un fils. Du lundi de Pâques au vendredi des fêtes
en le plus naïf et l’apologiste le plus convaincu de la féodalité. Il naquit sur les marches de Flandre, à Valenciennes, sur u
ert de Namur. Il est fort heureux que l’idée de la patrie ne soit pas née en ce temps-là ; elle n’eût profité, comme la pai
me la paix, qu’à la féodalité. Mais la féodalité ne pouvait pas faire naître cette idée, parce que la suzeraineté impliquait l
prince Noir. Il rappelle qu’étant à Bordeaux, le jour où ce roi était , messire Richard de Ponchardon, maréchal d’Aquita
rgée d’épithètes et de synonymes. Le plaisir de translater et de voir naître sous sa plume de beaux mots, qui fussent les égau
ends, peut-être, à quelques-uns de ceux qui lisent cette histoire. Il naquit à Alost, en Flandre, en 1404. La plupart des chro
lles de Flandre et des ducs de Bourgogne, leurs suzerains les lettres naissent partout où une civilisation quelconque les abrite
oit ce don de Dieu en son aspect, que oncques nul qui ennemy lui fust le regarda, qu’il ne s’en contentast. Ne parloit
isan et George Chastelain ne firent en effet qu’ajuster la rhétorique née des derniers raffinements de la littérature latin
et l’eau, et chaque jour le vent nous éloigna du pays où nous étions . Est par là vous fais-je voir que celui-là est bi
17 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
autres tout profanes, que chaque circonstance et chaque année faisait naître . On n’en trouve guère avant la mort de Mazarin :
rniers hommages sur sa tombe. Par une loi éternelle, tout prince doit naître , vivre, mourir, et être enterré au bruit des élog
ant un temps, cette administration pénible et forcée pendant l’autre, naquit des mêmes principes ; tout fut enchaîné. Louis XI
armées, étaient fiers de le servir, devaient, par leur exemple, faire naître d’autres grands hommes pour le combattre ; que to
t d’un grand homme ; Louvois, dont l’esprit étendu et prompt semblait pour la guerre, et servit son maître en désolant
té de ses enfants ; que chaque portion qu’il cède à l’État, lui fasse naître l’idée de l’utilité publique ; que chaque portion
able de grandes choses, sut profiter des circonstances sans les faire naître , qui, avec des défauts, déploya néanmoins toute l
t de sa familiarité Virgile, Horace et Tite-Live, honorait des hommes nés tous citoyens comme lui : les proscriptions seule
scriptions seules avaient décidé s’ils auraient un maître. Louis XIV, à la tête d’une monarchie, où par la constitution
18 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
es années depuis Pascal, qui se reconnaît dans les pensées d’un homme trois mille ans avant lui, sous un autre ciel, da
ue ? C’est, si je puis ainsi parler, un expédient de l’esprit humain, tout à la fois de l’ignorance qui lui est insuppo
rencontre avec la philosophie dans la scolastique ; et de ce mélange naît un nombre infini de propositions scolastico-théol
des misères de l’homme, l’humanité sera mieux comprise, et l’on verra naître la science de la morale chrétienne, qui en est, p
plis du cœur ; d’un mot, elle règle toute une suite de mouvements qui naissent les uns des autres ; une même prescription s’éten
n a. Les grands hommes dans l’ordre des choses de l’esprit ne peuvent naître que dans une société qui a des idées générales, à
les, faute d’avoir passé par les épreuves qui en sont le prix, s’il y naît un homme supérieur ou bien il se jette dans de fo
belle à tout ce que l’esprit français ne doit pas s’assimiler, semble naître ou plutôt mûrir tout à coup, pour exprimer tout c
latin, s’obscurcissent encore dans la traduction mais une langue vive naît tout aussitôt pour exprimer tout de qui sort de s
onc vainement dans les grands clercs du moyen âge des idées générales nées de la connaissance profonde du passé et de la com
19 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De l’amitié. »
ns en les séparant de ses circonstances personnelles ; elles ont fait naître la pensée, mais la pensée est plus forte qu’elles
er à l’ambition et à la vanité,) mais ces attachements purs et vrais, nés du simple choix du cœur dont l’unique cause est l
fections abandonnées, ils sont heureux ; mais que de douleurs peuvent naître de la poursuite de tels biens ! Deux hommes, dist
s se classer : je ne parle pas des rivalités perfides, qui pourraient naître d’une concurrence quelconque, je me suis attachée
t semblables. Quelles tristes pensées, ces analyses ne font-elles pas naître sur la destinée de l’homme ! Quoi, plus le caract
usqu’à l’égoïsme du sentiment. Contentez-vous d’aimer, vous, qui êtes nés sensibles ; c’est là l’espoir qui ne trompe jamai
20 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIII. Des panégyriques en vers, composés par Claudien et par Sidoine Apollinaire. Panégyrique de Théodoric, roi des Goths. »
cissaient à la fois les esprits et les âmes, on vit paraître un homme avec une imagination brillante et forte, et à qui
eut-être, pour avoir les plus grands talents, il ne manqua que d’être dans un autre siècle : c’était Claudien. Je le no
ici, parce qu’il a été l’auteur de plusieurs panégyriques en vers. Il naquit à Alexandrie, beaucoup plus renommée alors par so
dessous des unes ; peut-être même ne pouvait-il atteindre aux autres. à Lyon en 430, évêque de Clermont en 472, il mour
cités, depuis le règne de Dioclétien, était originaire des Gaules. Il naquit en 473 et se nommait Ennodius. Il se maria, entra
21 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
vent pas penser, ni par conséquent produire les idées. Les idées sont nées avec notre âme, et ne font que s’appliquer, penda
« — Elle le pourrait. « — N’est-ce point parce que l’injustice ferait naître entre eux des séditions, des haines et des combat
nt philosophes que quand ils ont cessé d’être hommes : « Les hommes, nés et élevés comme nous avons dit, n’ont rien de mie
est à peine déguisé sous les mots : « Les enfants, à mesure qu’ils naîtront , seront remis entre les mains des hommes et des f
le reste sera commun ? « D’où viendraient toutes les dissensions qui naissent parmi les hommes à l’occasion de leurs biens, de
me, selon moi, à ceux du genre humain, et jamais notre État ne pourra naître et voir la lumière du jour. « Voilà ce que j’hési
s suffisamment bien accouplé les pères et les mères des générations à naître . XIX Il traite ensuite épisodiquement des f
oyen d’une loi révoltante, au même nombre par l’immolation des hommes nés en dépit de la loi ; Les arts, proscrits de cette
us les siècles. Que nous disent ces instincts, depuis que l’homme est de la femme, pour enfanter à son tour dans son un
aux de nos jours, destructeurs en idée de la propriété, dont ils sont nés et dont ils vivent, Platon défend aux membres de
disons plus juste, le droit de son appropriation. Mais, quand il a vu naître des fils de ses fils, et que sa famille, en s’éte
famille subsistera sur la terre, c’est-à-dire à perpétuité. De là est née , non d’une usurpation ou d’un caprice, mais de là
. De là est née, non d’une usurpation ou d’un caprice, mais de là est née d’une nécessité et d’un droit, l’hérédité de la p
de maximum de population au-dessus duquel il serait défendu de faire naître ou d’élever les enfants ! Si c’est là de la divin
rt pour leur infirmité et pour leur faiblesse ; comme les enfants mal nés , condamnés à être égarés dans les lieux sombres !
fugier contre ses anarchies dans la servitude. L’empire romain devait naître et mourir en peu de temps. XXXV La nécessit
22 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »
aiguës ses perceptions et ses mélancolies. Sa vocation littéraire est née de l’idée que le livre seul pouvait fixer dans un
l’absolue spontanéité. 905. Biographie : G. Flaubert (1821-1880), à Rouen, fils d’un chirurgien, passa la plus gran
e Salammbô. Cf. ibid., la lettre à Sainte-Beuve. 907. M. Émile Zola ( en 1840). Principales œuvres : Contes à Ninon (18
dualité, et au contraire, puissante vérité typique. 910. MM. Edmond ( en 1822), Jules (1830-1870) de Goncourt : Idées e
sulter : P. Bourget, Essais de psychologie. 911. M. Alphonse Daudet ( à Nimes en 1840) débute par un volume de vers, le
, 14 vol. in-18 ; Théâtre, 5 vol. in— 18. 914. M. Victor Cherbuliez ( en 1829). Un Cheval de Phidias (1860), le Prince
personnage humoristique d’Eusèbe Furette). 916. M. Ferdinand Fabre ( en 1830 à Bédarieux) : l’abbé Tigrane (1873), Den
oncle Célestin (1881) ; Ma vocation (1889). 917. M. Émile Pouvillon ( en 1840 à Montauban) : l’Innocent (1884), Jean-de
1884), Jean-de-Jeanne (1886), les Antibel (1892). 918. M. A. France ( en 1844) ; le Crime de Sylvestre Bonnard (1881) ;
a reine Pédauque (1893) ; Le Lys rouge (1894). 919. M. Paul Bourget ( en 1852). Principaux romans : Cruelle Énigme (188
nsulter : R. Doumiec, Écrivains d’aujourd’hui. 920. M. Julien Viaud ( à Lorient en 1850) ; le Mariage de Loti (1880), d
23 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — I. » pp. 343-360
mait tendrement ce fils, en qui il ne voyait qu’un facile successeur. en septembre 1736, aux galeries du Louvre, vers l
légèreté qui sont inséparables de notre nation, et la philosophie qui naissait pour suppléer à tout ce que nous perdions. Tout
me qui les sépare. Bailly ne fait pas la comparaison, mais il la fait naître chez ceux qui, sachant leur Pascal, rencontrent u
La dernière moitié du xviiie  siècle, dit M. Martin68, a vu, non pas naître , mais se développer avec une faveur toute nouvell
hant qui ne produit pas, j’en conclurai que c’est un animal étranger, sous un ciel plus chaud. Quand je trouverai chez
s hommes, en se multipliant ainsi, se sont rapprochés ; la guerre est née de leur rencontre, et la destruction a suppléé bi
ls les deux partis chantent le Te Deum. Il faut l’avouer, nous sommes nés pour les préjugés, bien plus que pour la vérité ;
é que le pays des belles nuits était le seul où l’astronomie avait pu naître  ; l’idée que notre pauvre globe avait été autrefo
t tranquilles. Le vertueux Mairan, qui a aperçu le feu central, était pour les champs Élysées, où sa philosophie douce
24 (1890) L’avenir de la science « XXI »
une lutte généreuse. Mais nous, qui avons commence à penser en 1830, nés sous les influences de Mercure, le monde nous est
iodes primitives et sous le règne du chaos. Les monstres ne sauraient naître sous le paisible régime d’équilibre qui a succédé
ant invariablement les mêmes vicissitudes ; s’il ne s’agissait que de naître , de vivre et de mourir d’une manière plus ou moin
’arbitraire 187. « Cette liberté formaliste, a dit M. Villemain, fait naître plus de tracasseries que de grandes luttes, plus
ini ; il y a des vues qui vont comme un trait au-delà du but. Il peut naître chez les races fortes et aux époques de crise des
et ouvertes à d’autres combinaisons. Mais assurément ces monstres ne naîtront pas dans notre petit train ordinaire. Une concept
aires les plus exaltés. Il faut donc s’y résigner : les belles choses naissent dans les larmes ; ce n’est pas acheter trop cher
la beauté que de l’acheter au prix de la douleur. La foi nouvelle ne naîtra que sous d’effroyables orages et quand l’esprit h
25 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVI. Des sophistes grecs ; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ; panégyriques depuis Trajan jusqu’à Dioclétien. »
rt de parler sur-le-champ avec la plus grande facilité. Cet art était dans les plus beaux siècles de la Grèce, et conve
angue féconde et facile semblait courir au-devant des idées. Gorgias, en Sicile, avait le premier donné cet exemple dan
rvir leur imagination ; l’exercice habituel de la parole, d’où devait naître l’habitude de lier rapidement des idées ; des méd
et active, leur donnait cette espèce d’inquiétude et de mouvement qui naît de la faiblesse jointe au souvenir de la force. Q
au souvenir de la force. Qu’on pense au genre d’éloquence qui devait naître d’une telle situation, et du caractère d’un peupl
s villes grecques à une certaine mollesse. La corruption du goût, qui naît des vices et des passions fortes, est différente
ui naît des vices et des passions fortes, est différente de celle qui naît du défaut d’énergie, et de l’oisiveté qui s’amuse
26 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre IV. La comédie »
on : Calmann Lévv, 10 vol. in-8, 1878-79 897. Offenbach (1819-1881), à Cologne 898. M. Ludovic Halévy (né en 1834), a
79 897. Offenbach (1819-1881), né à Cologne 898. M. Ludovic Halévy ( en 1834), a écrit Orphée aux enfers (1861), puis,
né en 1834), a écrit Orphée aux enfers (1861), puis, avec M. Meilhac ( en 1832), la Belle Hélène (1863), la Grande-Duche
verses comédies d’une fantaisie originale. 899. M. Victorien Sardou ( en 1831) a donné sa première pièce en 1834. Princ
x premiers actes de diverses pièces. 901. Emile Augier (1820-1989 ;, à Valence (Drôme), fit jouer en 1844 la Ciguë. Le
utez Mme Caverlet (1875) : la question du divorce. 903. M. A. Dumas ( en 1824), fils du fameux dramaturge et romancier,
27 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
que façon Teniers au nombre des peintres dont je parle, quoiqu’il fût en Brabant, parce que son génie l’a déterminé à t
re pour la composition et pour l’expression. M. de La Fontaine étoit certainement avec beaucoup de génie pour la poësi
talens naturels, mais c’est quand on étudie un art pour lequel on est . … etc., dit Quintilien. Tel peintre demeure conf
habile dans des genres de la peinture, pour lesquels il n’étoit point , et qui lui a fait négliger les genres de la pein
d’un artisan, que des ouvrages d’un genre, dans lequel il n’est point pour réussir. L’émulation et l’étude ne sçauroien
28 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 220-226
DUPLEIX, [Scipion] Historiographe de France, à Condon en 1569, mort dans la même ville en 1661
ierre-Samuel] des Sociétés d’Agriculture de Soissons & d’Orléans, à Paris en 1739 ; Auteur de plusieurs Ouvrages su
MAUR, [Nicolas-François] Maître des Comptes, de l’Académie Françoise, à Paris, mort en 1774. L’estime générale a déjà c
Général Honoraire de Police de Nancy, de l’Académie de la même ville, à Commercy en 1713. Après avoir donné plusieurs O
29 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 192-197
MALHERBE, [François de] à Caen en 1556, mort à Paris en 1628. C’est ainsi
ix que toutes choses Succedent * selon nos désirs. Comme au printemps naissent les roses, En la Paix naissent les plaisirs. n’e
* selon nos désirs. Comme au printemps naissent les roses, En la Paix naissent les plaisirs. n’est-ce pas être né vraiment Poët
ssent les roses, En la Paix naissent les plaisirs. n’est-ce pas être vraiment Poëte ? N’est-ce pas joindre la force de
30 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
’on croit, selon la nature de l’esprit et des combinaisons qu’il fait naître . Après avoir bien établi que la foi est une facul
ie. La rapide succession des événements, les émotions qu’elle faisait naître , causaient une sorte d’ivresse produite par le mo
é la mort par le dégoût de l’existence, mais nous avons vu des femmes nées timides, des jeunes gens à peine sortis de l’enfa
ns pour valoir à lui seul la jouissance de les dispenser de nouveau ; dans cette éclatante situation, son âme s’était f
de certaines religions, est souvent, en secret, pénible à celui qui, avec une raison éclairée, s’est fait un devoir de
oprement dite, ce genre d’exaltation a divers caractères. Alors qu’il naît du malheur, alors que l’excès des peines a jeté l
31 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168
X, [Nicolas] de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, à Crône près de Paris en 1636, mort en 1711. C’es
agée ; & du mélange de sa vivacité unie à la sensibilité du cœur, naissent ces traits vigoureux qui impriment tantôt le ridi
que la médiocrité orgueilleuse, & respecta les qualités morales. avec un goût aussi sûr que délicat, doué d’un jug
cat, doué d’un jugement aussi solide qu’éclairé, l’esprit de critique naquit en lui de la connoissance des regles & du zel
s leçons. En voilà plus qu’il n’en faut pour prouver combien il étoit Poëte. Que penser, après cela, de ceux qui préten
fectation. DESTOUCHES, [Philippe Néricault] de l’Académie Françoise, à Tours en 1680, mort à Paris en 1754. Quand il n
32 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
ui le distrait malgré lui-même des occupations pour lesquelles il est . La nature des eaux de l’Hipocrene, ne les rend
égoûter de temps en temps d’un travail laborieux, dont il ne voit pas naître un fruit qui le satisfasse. L’impatience naturell
s plus ineptes, sont même ceux qui composent le plus couramment. Delà naissent tant d’ouvrages ennuïeux, qui font prendre en mau
de sa capacité, dépendra beaucoup du temps où son étoile l’aura fait naître . S’il vient en des temps malheureux, sans Auguste
tions ne seront ni fréquentes, ni de si longue haleine que s’il étoit dans un siecle plus fortuné pour les arts et pour
à lui-même quand il encense les prétenduës divinitez qui viennent de naître sous sa plume. C’est des mauvais poëtes principal
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 33, de la poësie du stile dans laquelle les mots sont regardez en tant que les signes de nos idées, que c’est la poësie du stile qui fait la destinée des poëmes » pp. 275-287
s’il étoit dit simplement en stile prosaïque. Ces premieres idées qui naissent dans l’ame lorsqu’elle reçoit une affection vive
i nous diroit simplement : je mourrai dans le même château où je suis , ne toucheroit pas beaucoup. Mourir est la destin
la nouvelle qu’il leur annonce, et le sentiment qu’il leur prête fait naître dans mon coeur un sentiment approchant du leur. L
haque periode. Un homme sans genie tombe bientôt dans la froideur qui naît des figures qui manquent de justesse, et qui ne p
t qui ne peignent point nettement leur objet, ou dans le ridicule qui naît des figures lesquelles ne sont point convenables
34 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 1, du génie en general » pp. 1-13
vers puissent remuer les coeurs, et qu’ils soient capables d’y faire naître les sentimens qu’ils prétendent exciter. Horace
nit, et dont son art ne lui enseigne que l’oeconomie. Or il faut être avec du génie pour inventer, et l’on ne parvient
spectateurs ni vos auditeurs. Voilà de grandes maximes, mais l’homme sans génie, n’entend rien au précepte qu’elles re
facilité que nous en avons à parler notre langue naturelle. Un homme avec le génie du commandement à la guerre, et cap
ir d’être bien, ou l’envie d’être mieux. De la difference des génies, naît la diversité des inclinations des hommes, que la
35 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 329-336
Bossuet, [Jacques-Benigne] Evêque de Meaux, de l’Académie Françoise, à Dijon en 1627, mort à Paris en 1704, le premier
ltée, ou une vaine fermentation philosophique. Quoique M. Bossuet fût avec les plus heureuses dispositions pour l’Eloqu
son style, & lui fournit ces preuves abondantes & solides qui naissent du concours des autorités. Il n’est pas étonnant
Jean Pierre] Premier Président de la Chambre des Comptes du Dauphiné, à Grenoble en 1651, mort en 1730, seroit inconnu
36 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 189-194
1. DORAT, [Jean] Professeur Royal en Langue Grecque à Paris, dans le Limousin en 1507, mort à Paris en 1588. S
adémie, où l’on agitoit des questions de Littérature, propres à faire naître l’émulation de tous les gens d’esprit qui y assis
cette chaleur vivifiante, à ce moëlleux séduisant & flatteur, qui naissent de la force du sentiment, & que l’esprit ne s
ès des esprits qui sauront les apprécier en eux-mêmes. Ce Poëte étoit , sans contredit, avec les dispositions les plus h
37 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
ment. La métaphysique dont je parle, c’était leur poésie, faculté qui naissait avec eux. L’ignorance est mère de l’admiration ;
re imagination (ce qui répond à l’axiome : les fausses religions sont nées de la crédulité et non de l’imposture). Cette ori
étant démontrée, celle de la divination l’est aussi ; ces deux sœurs naquirent en même temps. Les sacrifices en furent une consé
ur bien entendre) les auspices. Ce qui nous prouve que la poésie a dû naître ainsi, c’est ce caractère éternel et singulier qu
es savants. 4. Le quatrième aspect est une critique philosophique qui naît de l’histoire des idées mentionnée ci-dessus. Cet
— Pour nous, persuadés que l’idée du droit et l’idée d’une Providence naquirent en même temps, nous commençons à parler du droit
l’idée d’un Jupiter, auquel ils attribuèrent bientôt une Providence, naquit le droit, jus, appelé ious par les Latins, et par
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
du temps l’ont qualifiée de marquise ; c’est sans raison. Elle était née dans la finance, et se nommait mademoiselle Hesse
ecevait une société plus choisie parce qu’elle était moins nombreuse. Née vers 1641, nièce de la femme du chancelier Le Tel
3. Souvenirs de Caylus. 64. Une note de l’éditeur porte qu’elle est née vers 1608 et morte en 1678. Segrais la fait naîtr
eur porte qu’elle est née vers 1608 et morte en 1678. Segrais la fait naître en 1602. D’après une lettre de Voiture, dont la d
qui peut par cette raison être présumée de la même date, elle serait née en 1585 au plus tard. Elle avait récemment eu la
ant ; si elle avait été belle 40 ans avant 1638, il faut qu’elle soit née au moins 15 ans avant 1638, c’est-à-dire en 1583.
39 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »
peuvent nous donner, ni cette sensibilité tendre et pure qui la fait naître , ni cet instrument facile et souple qui la peut r
et probablement Xénophon et Platon les reçurent de lui ; mais Platon, avec une imagination vaste, leur donna un caractè
le panégyrique d’un roi : ce roi était Agésilas. On sait qu’il était dans cette ville où la plus étonnante des institu
ire. Ces beaux siècles de la Grèce qui produisirent les héros, firent naître aussi une foule d’écrivains pour relever leurs ac
ite idée à côté d’une grande. De ce rapprochement ou de ce contraste, naît le ridicule que les peuples simples ignorent, que
er de venir à la cour de son maître, sont de ce genre d’éloquence qui naît bien plus du caractère que de l’esprit. Ils roule
40 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 326-327
MOINE, [Pierre le] Jésuité, à Chaumont, Capitale du Bassigni, dans la Champag
offre des richesses, qui, quoique barbares, ne laissent pas de faire naître la surprise & l’admiration. Quel dommage, que
e & l’admiration. Quel dommage, que ce Génie poétique ne soit pas un Siecle plus tard ? La lecture des Vers de Raci
41 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171
ce arbitraire des nations n’était pas si arbitraire. Les langues sont nées de la race, et de tout ce qui affectait les sens
mune alors, Homère aurait peut-être atteint à la perfection, s’il fût dans le siècle d’Auguste ou dans le nôtre ; mais
fection, s’il fût né dans le siècle d’Auguste ou dans le nôtre ; mais dans des temps où l’art ne s’était point encore m
homme illustre, digne d’être envié à sa nation. Ce sont des esprits nés avancés et qui ont toujours eu l’âge de raison, q
a donc voulu plaire, en excitant dans les âmes ces émotions vives qui naissent de l’admiration, de la compassion, de la terreur.
t important, il se trouve petit et méprisable. De ces deux sentiments naissent la langueur et le découragement de son esprit ; c
cipant sur l’invention de la statue de Condillac) que les hommes sont nés sourds, créés sans l’organe de l’ouïe : « Comment
s ». Il continue de raisonner ainsi, dans l’hypothèse que nous sommes nés sourds, que nous ne notons la pensée que pour les
er Ce langage sonore aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit sur les lèvres humaines. Lorsque Homère nous mon
ponse à ceux qui raisonnaient des langues comme si les hommes étaient nés sourds. Qu’on relise seulement à haute voix ce pa
42 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 92-99
Henri - François] Chancelier de France, Commandeur des Ordres du Roi, à Limoges en 1668, mort en 1751 ; un de ces homme
l’élocution. Quelles que soient les matieres qu’il embrasse, il fait naître la persuasion & entraîne les suffrages. Les i
p; entraîne les suffrages. Les instructions, les idées, les sentimens naissent en foule avec la variété des tours & le choix
toutes choses, rendu maître du sien. Quelque heureusement qu’on soit , l’étude de soi-même, celle des hommes, l’attenti
43 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 320-321
Boismont, [N. de] Abbé, de l’Académie Françoise, en 17.. Un Panégyrique de Saint Louis, & troi
Metel sieur de] Abbé de Châtillon-sur-Seine, de l’Académie Françoise, à Caen, mort en 1662. On ne lit plus ses Tragédie
z, pour blesser, que vous sachiez guérir. Boissard, [Jean-Jacques] à Besançon en 1528, mort à Metz en 1602 Compilate
44 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159
la Bible. Comment voulez-vous, en effet, qu’il y ait pour les peuples nés dans la théogonie hébraïque ou chrétienne, des po
mence par l’héroïsme et qui finit par la poésie. Ce sont des pays qui naissent ou qui renaissent. La nature, sollicitée par le p
pliquée aux lettres. Quand il y a une grande œuvre à faire, elle fait naître les instruments. VIII Mais, en France, est-
hant pour ce patriotisme universel ou cosmopolite qui s’honore d’être homme par le don de Dieu beaucoup plus que d’être
s’honore d’être né homme par le don de Dieu beaucoup plus que d’être Français par l’effet du hasard. Homo sum ! voilà
ussi font les pensées. Là où il n’y a pas de mot, la pensée meurt, ou naît embarrassée et confuse dans ses langes. Ceux qui
oir là quelque naïveté, mais il n’y avait point de génie. Le génie ne naît point avant les langues. On dit qu’il les fait, c
poète. XIV Le malheur de la littérature française, si tardive à naître et qui date à peine d’hier (deux siècles, c’est h
Il y eut un moment où l’on pouvait espérer une littérature française née d’elle-même. L’infâme cynique Rabelais, cet Arist
plorent, comme les romantiques, que la littérature française, prête à naître originale à cette époque, se soit tout à coup dén
ie du beau. L’humanité n’est pas une bouffonnerie ; l’homme n’est pas pour le rire. Corneille imite surtout les Espagn
écrivain de cœur, un génie du foyer, un esprit domestique. Elle était née pour rendre au français, trop majestueux et trop
ination ne saurait se représenter Bossuet sous l’habit laïque. Il est pontife. La nature et la profession sont si indis
et. Pour l’entendre, il faut d’abord monter à son niveau, le ciel. Il naquit , il vécut, il mourut dans le temple. Son existenc
’instrument survit à l’artiste souverain qui l’a touché, et, quand il naît un autre artiste, il trouve l’instrument tout mon
sacerdotale. XXXI C’est de la chaire sacrée principalement que naquit , sous Louis XIV, ce goût élevé pour la haute litt
45 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392
u mariage vient celle des sépultures ; après Jupiter, Junon et Diane, naissent les dieux Manes. φύλαξ, cippus, signifient tombea
le dieu de la lumière, de la lumière sociale, qui environne les héros nés des mariages solennels, des unions consacrées par
deux classes d’hommes qui composent ainsi la société naissante, fait naître l’idée de Vénus, déesse de la beauté civile, de l
. Honestas signifie à la fois noblesse, beauté et vertu. Les enfants, nés hors les mariages solennels, étaient légalement p
46 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 222-223
Saint-Réal, [César Vichard, Abbé de] de l’Académie de Turin, à Chambery, mort dans la même ville en 1692. Nous
ut cependant convenir qu’il a surpassé son Maître, c’est-à-dire, que, avec plus d’esprit, ayant moins écrit, ses Ouvrag
e ne pouvoir joindre le suffrage de conviction à l’intérêt qu’il fait naître dans l’ame du Lecteur. La Conjuration de Venise a
47 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1853 »
1912, p. 33-34. L’histoire s’extasie volontiers sur Michel Ney, qui, tonnelier, devint maréchal de France, et sur Mura
Ney, qui, né tonnelier, devint maréchal de France, et sur Murat, qui, garçon d’écurie, devint roi. L’obscurité de leur
éritoire et la plus difficile à gravir, certes, c’est celle-ci : être aristocrate et royaliste, et devenir démocrate. M
48 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190
poésie vont volontiers de compagnie. La comédie, qui, chez les Grecs, naquit des vendanges, fleurit encore dans les époques de
nt profond dans l’esprit qui anime les auteurs. Un esprit nouveau est , esprit de doute, de libre examen, de critique, d
s. « Un auteur de ce temps-là59 écrivait mélancoliquement : « J’ai vu naître et passer devant moi : les Saisons, de Saint-Lamb
dit un poète compatissant : Ainsi toujours les cœurs sensibles Sont nés pour être malheureux. Placez le tout dans une co
ai qu’une société ne peut se passionner pour l’agriculture sans faire naître aussitôt, comme autant de fleurs champêtres, une
iel de feu et la végétation luxuriante des tropiques ? Par des hommes nés à l’île de la Réunion, à l’île de France, ou cond
à Leconte de Lisle ? N’est-ce pas par l’intermédiaire de ce Français, entre la France et l’Inde, qu’a pénétré en nous l
nne le Métier. Il faut vivre de ta plume. Puisque tu as eu le tort de naître sans rentes, mets ton talent en coupe réglée, déb
érature humanitaire (humanitaire est, pour le dire en passant, un mot alors) excite des railleries et des colères ; ell
unissants ; ô hommes libres, quand alors vous remercierez Dieu d’être nés pour cette récolte, pensez à nous qui n’y serons
et des rémunérations insolites. Un de ses biographes nous conte qu’il naquit l’année où le vainqueur de Marignan fut vaincu et
timents, le langage varieront étrangement, selon que les auteurs sont nés dans l’opulence ou la pauvreté, dans l’aristocrat
mbert, enfant naturel recueilli par la femme d’un vitrier ; Chamfort, aussi de père inconnu ; la Harpe, élevé par chari
La Bruyère, avec un soupir de regret, déclarait interdits à un homme chrétien et français. Ils touchent aux questions
49 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
e la vanité, et l’on ne peut comprendre comment des malheurs si réels naissent de mouvements si peu nécessaires. Avez-vous jamai
c les autres des rapports plus étendus ou plus éclatants que ceux qui naissent des sentiments doux qu’elles peuvent inspirer à c
ne voulaient penser qu’à les aimer. Le seul vrai ridicule, celui qui naît du contraste avec l’essence des choses, s’attache
ur but de leurs efforts. Quand la part qu’elles ont dans les affaires naît de leur attachement pour celui qui les dirige, qu
me célèbre, qui les obtient ; mais l’enthousiasme que ces succès font naître a peut-être moins de durée, que l’attrait fondé s
ité de l’attention qu’on y attache ; tant la sensation qu’on éprouve, naît du caractère qui la reçoit bien plus que de l’obj
n ; elle aime à renverser ce qu’elle ne peut obtenir ; la vanité fait naître une sorte de prétentions disséminées dans toutes
50 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre III. Suite des Époux. — Adam et Ève. »
endres ceps autour d’un fragile appui ; symbole de la sujétion où est née notre mère ; sujétion à un sceptre bien léger ; o
postérité ; Ève, la plus belle de toutes les femmes entre celles qui naquirent ses filles. Nos premiers pères se retirent sous
s, ses paroles ont un caractère agreste et naïf. Adam, quoiqu’à peine et sans expérience, est déjà le parfait modèle de
us bouleversons les sens, en ménageant les yeux et les oreilles. D’où naît cette magie des anciens, et pourquoi une Vénus de
l offre des joies sans mélange de chagrins évanouis, ou de chagrins à naître . Un bonheur absolu nous ennuie ; un malheur absol
51 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 29, qu’il est des païs où les ouvrages sont plûtôt apprétiez à leur valeur que dans d’autres » pp. 395-408
ur, que s’ils étoient exposez dans Londres ou dans Paris. Les romains naissent presque tous avec beaucoup de sensibilité pour la
les idées capables de faire beaucoup d’honneur à l’inventeur, d’être nées dans d’autres cerveaux que dans les cerveaux de s
paraisons. Ce n’est pas sans peine qu’il consent d’estimer un artisan dans le même païs que lui, autant qu’un artisan n
estimer un artisan né dans le même païs que lui, autant qu’un artisan à cinq cens lieuës de la France. Au contraire, la
Pour être bon spectateur il faut avoir cette tranquilité d’ame qui ne naît pas de l’épuisement, mais bien de la sérenité de
52 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 200-202
MALLEVILLE, [Claude de] à Paris en 1597, mort en 1647, un des premiers re
rire, Ni qu’il dise le mot pour rire ; Mais seulement c’est qu’il est Coiffé. Ce mot né coiffé expliqueroit assez bien
le mot pour rire ; Mais seulement c’est qu’il est né Coiffé. Ce mot coiffé expliqueroit assez bien la petite fortune
53 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 444-446
Villon, [François Cordeuil, surnommé] à Paris en 1431. Héros de la Poésie Françoise de
, comme lui, époque* dans notre Littérature ; l’un & l’autre sont nés avec beaucoup d’esprit & de talent ; l’un &am
, mais parce qu’un caractere aussi étrange nous a paru propre à faite naître des réflexions, à effrayer par l’exemple, & à
54 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface et note de « Notre-Dame de Paris » (1831-1832) — Note ajoutée à l’édition définitive (1832) »
rage de ce genre. Cela ne se fait pas à volonté. Un roman, selon lui, naît , d’une façon en quelque sorte nécessaire, avec to
façon en quelque sorte nécessaire, avec tous ses chapitres ; un drame naît avec toutes ses scènes. Ne croyez pas qu’il y ait
u et proclamé, une fois que l’enfant a poussé son premier cri, il est , le voilà, il est ainsi fait, père ni mère n’y pe
 ? Vous ne lui rendrez pas le souffle qui lui manque. Votre drame est boiteux ? Croyez-moi, ne lui mettez pas de jambe
55 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
oie serait grande si, tandis que la musique déroule les émotions d’où naissent les paroles, nous avions devant les yeux, en une
r de Goethe fit son chemin jusque dans la poche du Petit Caporal ; là naquit la compréhension de Shakespeare qui pour Voltaire
e campagne hivernale, il préparait le printemps là où chaque année il naît avec le soleil à l’est. En Allemagne, de 1830 à 1
devons avouer que l’homme absolu n’existe pas dans la nature. L’homme naît seulement dans une famille, une maison, une natio
pèce humaine naturelle, de la famille Aryenne, de la quelle seul peut naître l’homme idéal de l’avenir, parce que cet homme id
a conscience morale la nature la plus noble de l’humanité. De ce sang naquirent tous les génies de l’Europe. Aux lieux où, toujou
ému par la musique, par la représentation du drame d’un Wagner, même en Allemagne, tout cela n’est autre chose que la
dans un drame seulement peuvent vivre les idéals ; et ce drame devait naître de la musique, car la musique seule peut exprimer
t par sympathie lié en créateur à ce qu’il a vu. » De cette sympathie naît l’harmonie de l’œuvre d’art, et la plus parfaite
pendant les années de 1845-1882, dans les trente-sept années où sont nés Tristan et Parsifal nous fera comprendre les impr
’est seulement de l’abîme de la misère tragique, Tristan, que pouvait naître la grande image du vainqueur du monde, Parsifal.
e théories en France. Cette idée d’un sang plus pur, duquel peut seul naître l’homme de l’avenir et qui donne naissance aux gr
56 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 78-80
pondant de l'Académie des Inscriptions & Belles-Lettres de Paris, en Limousin en 1734. Si, comme cet Auteur le dit
teur le dit lui-même dans un Vers des plus prosaïques, Qui n'est pas Poëte, à rimer perd son temps. on pourroit assur
egrés du médiocre au pire. Une autre preuve que cet Auteur n'est pas Poëte, c'est que le langage sublime & figuré
57 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Horace Walpole »
hragme, de nature, parce qu’on est dandy comme on est gentilhomme. On naît dandy. On ne le devient pas. Tout au plus on le p
selon Brillat-Savarin — rôtisseur ! Je sais bien qu’ils n’étaient pas nés encore, alors, les dandys, au temps de Walpole, m
nés encore, alors, les dandys, au temps de Walpole, mais ils allaient naître . On n’en était encore en Angleterre qu’aux macaro
, Walpole se pique d’être misanthrope ; mais c’est de la misanthropie née dans les salons du xviiie  siècle, c’est de la mi
qui disait du mal de sa figure avec coquetterie… « Squelette je suis , — disait-il, — squelette je suis, et la mort ne
it été toujours ! IV Et, en effet, je le crois bien qu’il était craie, de substance ! Il avait peu d’âme. C’était
58 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVe entretien. Chateaubriand, (suite) »
a morte, on ne trouve qu’un lit de fleurs dont les gerbes fraîchement nées semblent répandre dans le cercueil merveilleux de
s nouveaux usés par la civilisation avec la nature sauvage que devait naître la nouvelle Bible de l’humanité. Chateaubriand ét
les, il y déposa son génie, et Atala, René, le Génie du Christianisme naquirent . Un nouveau prophète revint en Europe, apportant
des temps qu’il a créés. Ce jeune homme, cependant, ne faisait que de naître , personne ne lui avait rien appris, il n’était d’
nie vrai est la mélancolie, fille et sœur de la résignation. Il était triste, parce qu’il était né profond, comme les a
ille et sœur de la résignation. Il était né triste, parce qu’il était profond, comme les autres naissent gais, parce qu
n. Il était né triste, parce qu’il était né profond, comme les autres naissent gais, parce qu’ils sont légers. La raison des cho
monde des larmes. La définition de l’univers, c’est la douleur d’être , qui contient la douleur de mourir. Ajoutez-y la
n père, et par sa mère, morte innocente en prison, en punition d’être née noble, lui avaient donné un dégoût haineux contre
n’était que descendre. Mais l’aristocratie était son sang ; il était grand. Volontairement ou involontairement, on sen
u style confessait en lui l’aristocratie de la nature. Il n’était pas pour être un tribun de la multitude, mais pour êt
59 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
le met au niveau de tous ceux qu’il intéresse. Voilà ce qui dut faire naître d’assez bonne heure l’idée de rapprocher, dans un
ries dans l’intérieur de leur ville, occupées de soins peu laborieux, nées sans doute avec cette souplesse d’esprit qui semb
de républicains. La galanterie étoit si rare parmi eux, qu’Alcibiade, galant, y parut comme un phénomene. L’histoire a
ire a daigné perpétuer le souvenir de ses bonnes fortunes. Alcibiade, dans Paris, n’eût fait qu’accroître le nombre de
pre que lui à remplir le vœu national. Ce fut chez les Orientaux, que naquit le Roman, comme ils avoient vu naître la fable. E
Ce fut chez les Orientaux, que naquit le Roman, comme ils avoient vu naître la fable. Esope, Lockman, Pilpai, ces trois inven
cultivé un genre de fables obscenes. Ce genre étoit bien digne d’être parmi eux, mais étoit-il bien digne qu’un Consul
urs du Roman pour leur propre compte. Ils le regardent comme un fruit dans leur climat ; fruit d’abord un peu sauvage,
s, vraisemblablement, y cédoient ou n’épargnoient rien pour les faire naître . De ces Déesses communicatives nous vinrent peut-
de Seigneur*”. D’un autre côté, dit Mezerai, quelques Gentils-hommes, nés généreux, s’engagerent par un pacte à courir les
amour fait la base de ces sortes d’ouvrages, & celles qui le font naître semblent devoir être propres à le décrire. C’est
60 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
n livre est de 1865. La science expérimentale, 1878. 928. Renouvier ( en 1815) : Essais de critique générale, 4 vol. in
de vue sociologique ; l’Irréligion de l’avenir, etc. 929. C. Martha ( en 1820) : les Moralistes sous l’empire romain (1
es à l’Institut, dans ses Mémoires des autres (1889). M. Jules Simon ( en 1814) a fait en outre le Devoir (1854), l’Ouvr
ndes dames (1890) ; Bourgeois et gens de peu (1894). 932. O. Gréard ( en 1828), vice-recteur de l’académie de Paris. Mé
. En cours de publication : 3 vol. in-8, Hachette. 936. G. Boissier ( à Nîmes en 1823), professeur au Collège de France
Divers recueils de Notices et Éloges historiques. 938. M. A. Sorel, en 1842 à Honfleur : Histoire diplomatique de la
et la Révolution française, 4 vol. in-8, 1885-1892. 939. E. Lavisse ( en 1842) : Origines de la monarchie prussienne, i
es, 1888 et suiv.), etc. 941. Biographie : Ernest Renan (1823-1892), à Tréguier, étudie au collège de sa ville natale,
61 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 13-15
laume] Avocat au Conseil & au Parlement, de l’Académie Françoise, à Paris en 1598, mort dans la même ville en 1659 
erdu son Apollon, c’est-à-dire qu’après la mort de Colletet, Claudine publia que les Vers suivans, pour se dispenser d’
lus écrire, par la même raison. Colletet laissa un fils, [François, en 1628] qu’il ne faut confondre avec son pere qu
62 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 392-394
1. Turpin, [F. H.ABCD] ancien Professeur de l’Université de Caen, en 17.. Aucun de nos Biographes n’a porté plus lo
tion & de clarté. Les réflexions n’y sont point parasites ; elles naissent du sujet, & n’occupent le Lecteur qu’autant q
de mon temps, je suis souvent réduit à le consacrer à ces hommes qui, nés avec plus de fortune que de talent, aspirent à la
63 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 441-443
tte [Charles Marquis, de] Maréchal général des Logis de la Cavalerie, à Paris en 1736. Les relations qu’il a eues avec
lieu au distique suivant : Admirez d’Aroüet la bizarre planete : Il naquit chez Ninon, & mourut chez Villette. Villier
; mourut chez Villette. Villiers. [Pierre de] Prieur de St. Taurin, à Cognac, dans l’Angoumois sur la Charente, en 16
64 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
ous le démontrerons mieux encore) que les gouvernements ne sont point nés de la fraude, ni de la violence d’un seul, peut-o
ion le droit de cité lui-même ? § II. Les sociétés politiques sont nées toutes de certains principes éternels des fiefs
ecours, puissance, entraînant une idée de stabilité). Ici nous voyons naître une double division : 1. La première, des sages e
, et qui a fondé le droit naturel des gens En voyant les sociétés naître ainsi dans l’âge divin, avec le gouvernement théo
ées d’un ordre de nobles qui commandaient, et d’un ordre de plébéiens nés pour obéir, les cités eurent d’abord un gouvernem
s plus simples et plus naturelles. Au moment où les sociétés devaient naître , les matériaux, pour ainsi parler, n’attendaient
ose doit augmenter encore notre admiration. La Providence, en faisant naître les familles, qui, sans connaître le Dieu véritab
suivirent ensuite dans leurs rapports avec leurs clients. En faisant naître les républiques sous une forme aristocratique, el
s des héros, qu’ils terminent au retour d’Ulysse. C’est alors que dut naître Neptune, le dernier des douze grands dieux. La ma
naire ; les Grecs et les Romains pouvaient tuer leurs enfants nouveau nés  ; les Lacédémoniens battaient de verges leurs enf
65 (1864) Études sur Shakespeare
confuses peut-être, mais actives et pressantes, qu’un tel sujet fait naître maintenant dans tous les esprits. Une représentat
fets de la sympathie, de cette force mystérieuse qui fait que le rire naît du rire, que les larmes coulent à la vue des larm
dramatique fait éclater le pouvoir. La poésie dramatique n’a donc pu naître qu’au milieu du peuple. Elle fut, en naissant, de
tes les jouissances qu’il sait se procurer. Cependant ces hommes sont nés pour sentir des joies plus nobles et plus vives ;
donner elles-mêmes, mais qu’elles recevront avec transport ; et alors naîtront , sans le concours de la multitude, mais en sa pré
ons qu’elle est capable de ressentir, mais qu’Eschyle seul sait faire naître . Telle est la nature de la poésie dramatique ; c’
ouvait s’adresser, celui-là était le plus noble et le plus universel. ainsi au milieu du peuple et pour le peuple, mais
’action qui prévient les frottements et bannit les amertumes que font naître de part et d’autre de continuelles résistances. U
n’appelait encore l’Angleterre qu’aux fêtes, et la poésie dramatique naquit toute grande avec Shakespeare. Qui ne voudrait re
ille, quelques traditions attachées à son nom dans le pays qui le vit naître , et les œuvres mêmes de son génie, c’est là tout
re ; en 1770, un couvreur, raccommodant le toit de la maison où était Shakespeare, trouva, entre la charpente et les tu
evenu plus scrupuleux sur ceux de sa foi. Ce fut le 23 avril 1564 que naquit William Shakespeare, le troisième ou le quatrième
a exprimé en vers ce qu’il ne sent pas encore ; et quand le sentiment naîtra vraiment en lui, sa première pensée sera de le me
ette bienveillante ouverture de caractère qui trouvaient ou faisaient naître partout des plaisirs et des amis. Cependant, au m
it, moins de deux ans après Suzanna, ce premier fruit de son mariage, naquirent à Shakespeare deux jumeaux, un fils et une fille,
las. Ainsi les mœurs publiques appelaient la poésie ; ainsi la poésie naissait des mœurs publiques et s’unissait à tous les inté
Chez les Grecs, et dans les temps modernes, en France, la comédie est née de l’observation libre, mais attentive, du monde
ujours là ce qui provoque et alimente leur verve poétique. La comédie naît ainsi du monde qui entoure le poëte, et se lie, b
ilà le spectacle qui a paru sur le théâtre du monde. Comment seraient nées , dans un tel état des faits et des esprits, la di
ndaient les autorités classiques, souveraines de notre théâtre. Alors naquit chez nous la vraie, la grande comédie, telle que
st jaloux, sanguinaire, impitoyable comme Othello ; mais sa jalousie, née tout à coup et d’un simple caprice à l’instant où
ureurs et ses soupçons dès que l’action aura atteint le point où doit naître une situation nouvelle. Dans Cymbeline que, malgr
s Timon d’Athènes. C’est un essai dans ce genre savant où le ridicule naît du sérieux et qui constitue la grande comédie. Le
lock ? Cet enfant d’une race humiliée a les vices et les passions qui naissent d’une condition pareille ; son origine l’a fait c
on pas : — « Qu’as-tu fait ? — Mais : — Comment es-tu fait ? D’où est née la part que tu as prise dans les événements où je
œur de celle qu’il aime ; que, dans le cours des incidents qu’il fait naître pour y parvenir, une méprise le rende le meurtrie
lentement, les yeux constamment fixés sur son but ; soit qu’il fasse naître une occasion, soit qu’il la saisisse, chaque pas
le voir commander en vainqueur aux chances de sa vie ; les événements naîtront de ses mains, portant l’empreinte de ses volontés
s a peints comme lui ? Où l’ingénuité d’un amour permis a-t-elle fait naître une fleur plus pure que Desdemona ? La vieillesse
u’elle imposait ensuite aux personnages et aux spectateurs. De là est le vrai, le grand défaut de Shakespeare, le seul
bord à Thomas Nash et ensuite à sir Bernard Abingdon. Aucun enfant ne naquit de ces deux mariages, et ainsi s’éteignit à la se
ières, des boîtes à cure-dents et autres petits meubles. La maison où naquit Shakespeare subsiste encore à Stratford, toujours
ns leur cours les sucs vivifiants qui ne viennent colorer qu’un fruit du sol. Cependant la voie où l’Allemagne est entr
sse. Le poëte comique les invente librement, car son art est de faire naître , de l’homme même et de ses travers, les événement
’âme s’y accoutume et accepte l’empire des impressions qui en doivent naître , comme, dans un malheur ou dans un bonheur inatte
de son système, avec quel art il sait vaincre les difficultés qui en naissent , et renouer, dans l’âme du spectateur, la chaîne
teront, quand il en sera instruit, toutes les impressions qu’ont fait naître dans son âme la vue de ces ossements hideux et mé
entation inanimée d’un monde qui n’est plus. Le système classique est de la vie et des mœurs de son temps ; ce temps es
Walter Scott. 10. Ibid. 11. Thomas Tusser, poëte du xvie  siècle, vers 1515, et mort en 1583, auteur de Géorgiques
66 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. »
II. Enfance et jeunesse de Jésus. Ses premières impressions. Jésus naquit à Nazareth 98, petite ville de Galilée, qui n’eut
étour assez embarrassé 101 qu’on réussit, dans sa légende, à le faire naître à Bethléhem. Nous verrons plus tard 102 le motif
an 1 de l’ère que tous les peuples civilisés font dater du jour où il naquit  104. Le nom de Jésus, qui lui fut donné, est une
d’au moins dix ans à l’année où, selon Luc et Matthieu, Jésus serait . Les deux évangélistes, en effet, font naître Jés
c et Matthieu, Jésus serait né. Les deux évangélistes, en effet, font naître Jésus sous le règne d’Hérode (Matth., II, I, 49,
67 (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97
de l’homme vivant à l’homme vivant, et de l’homme mort à l’homme qui naît sur la terre, l’homme serait resté un être éterne
e révélation probable de la parole parlée, ou de la langue innée, est née aussi la première littérature du genre humain, au
nt ; elles en laissent fuir la plus grande partie dans l’oubli ; puis naissent , de la décomposition de ces langues mortes, d’aut
Bible, cette sagesse, cette expérience, cette éloquence, ne sont pas nées sans ancêtres du sable du désert, sous la tente d
distance nous empêche d’apprécier l’étendue et la profondeur. Rien ne naît de rien dans ce monde, pas même le génie : quand
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
nd orateur, dit-il, sans le concours de l’art du génie. Mais un homme avec du génie, est bien-tôt capable d’étudier tou
ctere de fierté divine qu’il a sçû lui donner. Peut être que Raphaël, avec un génie, moins hardi que Le Florentin, ne s
cid pour la premiere fois. Au contraire, rien ne décele mieux l’homme sans génie, que de le voir examiner avec froideur
Il n’en parle que comme un pere parle des défauts de son fils. Cesar, avec le génie de la guerre, fut touché jusques au
rare qu’il les faille chercher avec peine. La pensée et l’expression naissent presque toûjours en même-temps. Le jeune peintre
69 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LE COMTE XAVIER DE MAISTRE. » pp. 33-63
série d’écrivains français, d’en introduire plus d’un qui n’était pas en France, et d’étonner ainsi le lecteur par notr
ssel, l’historien de Louis XII et l’infatigable traducteur : il était à Aix en Savoie. Procédant d’Amyot en style bien
style bien plus que Seyssel, le délicieux écrivain François de Sales, au château de son nom, résidait à Annecy ; avec s
tant plus à son livre qu’il n’a jamais songé à être un auteur. Il est à Chambéry, en octobre 1763, d’une très-noble fam
lancolie n’est pas en dehors, elle ne fait par moments que se trahir. au cœur d’un pays austère, il n’en eut visiblemen
aime à retrouver l’écho le moins altéré des anciens jours : Il était dans des jours sombres, Dans une vallée au coucha
Savoie et s’en pénètre agréablement : « L’accent du pays où l’on est , a dit La Rochefoucauld, demeure dans l’esprit et
, chez qui la lèpre n’est du moins que dans cette couleur fatale d’où naissent ses malheurs. Parmi les ancêtres du Lépreux, en r
de la langue française, par M. Allou. 29. Parmi les auteurs français nés en Savoie, il faut compter aussi M. Michaud, l’au
70 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVI, les Érynnies. »
ient les plus terribles divinités du monde infernal. Hésiode les fait naître du sang d’Ouranos, inutile par la faux de Chronos
ardent d’une vengeresse. Les plus effrayantes déesses seraient ainsi nées de la plus charmante. Comme le Lucifer des croyan
vait être franchi par l’intrusion d’aucun dieu. — « Quand nous sommes nées  », — dit l’un de leurs chœurs, — « le Sort nous i
geait leurs fruits. De ses amours sauvages avec les Démons du désert, naquit la race des Lamies et des Empuses, divinités cann
71 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
ur bien comprendre et bien sentir Homère dans l’Odyssée, il faut être et avoir vécu dans des conditions de vie rurale,
le trop d’élévation, soit par le trop de défaveur de sa destinée, est dans les villes, et qui a été élevé à distance de
dans le palais d’une capitale moderne, le fils du mercenaire qui est comme la pariétaire des murs d’une cité et qui n’
art d’entre vous, nous avons été plus favorisés du ciel ; nous sommes nés ou nous avons grandi loin de l’ombre morbide des
ffranchies. C’est dans cette classe homérique et biblique que j’étais . Je ne m’en glorifie pas, puisque les berceaux so
’en humilie pas non plus, puisque le premier bonheur de la vie est de naître à une bonne place au soleil et à une bonne place
s le cœur de ses contemporains. « Heureux ceux, dit Homère, qui sont nés de race libre. » La race libre, avant le temps
III Cette condition sociale dans laquelle j’avais eu le hasard de naître , le pays pastoral et agricole que nous habitions,
filles. De cette nombreuse maison, mon père seul, quoique le dernier , s’était marié. Chacun de ses fils ou de ses fill
joug, ceux-ci aux chars, ceux-ci aux pâturages. Presque tous étaient nés ou avaient grandi dans la maison. Une hiérarchie
t de revoir au moins s’élever de loin la fumée de la maison où il est et où il voudrait mourir ! » — « Voyez, mes en
econde mère des enfants de la maison, par l’habitude de les avoir vus naître , par le lait ou les soins qu’elle leur a donnés t
ens, les Éthiopiens, les habitants de Sidon, la Libye, où les agneaux naissent avec des cornes ; les brebis y ont trois portées
de pourpre il s’est caché le visage ! » La reconnaissance a lieu. «  d’un père prudent, dit Ménélas au jeune homme, vo
. » — « Remarquez, dit mon père, combien, dès ces temps reculés, être d’une famille honnête passait pour une bonne fort
vous serez grands, songez à conserver cette bonne fortune à ceux qui naîtront après vous ! » C’est ainsi que chaque passage rem
de Dijon et que les plus belles demeures de villes où vous n’êtes pas nés  ! Eh bien ! la nature n’a pas changé en trois mil
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 440-443
GRANGE, [Joseph de Chancel de la ] au Château d’Antoniat, près de Périgueux, en 1676
sprit qu’autant que la bile fermente dans leur estomac ! L’esprit qui naît des passions déréglées, ne peut que s’égarer. Il
ur, mort à Paris en 1776. GRAVILLE, [Barthelemi-Claude Graillard de] à Paris en 1727, mort en 1764. De toutes les Broc
73 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
itique s’est occupée jusqu’ici exclusivement. 13. Des idées uniformes nées chez des peuples inconnus les uns aux autres, doi
dans cet ouvrage de tâcher de démontrer que le droit naturel des gens naquit chez chaque peuple en particulier, sans qu’aucun
out le genre humain. 14. La nature des choses consiste en ce qu’elles naissent en certaines circonstances, et de certaines maniè
manières. Que les circonstances se représentent les mêmes, les choses naissent les mêmes et non différentes. 15. Les propriétés
ter de la modification avec laquelle, de la manière dont la chose est née  ; ces propriétés vérifient à nos yeux que la natu
que la nature de la chose même (c’est-à-dire la manière dont elle est née ) est telle, et non pas autre. 16-22. Fondement
quelques motifs publics de vérité, qui expliquent comment elles sont nées , et comment elles se sont conservées longtemps ch
crainte seule a fait les premiers dieux. Les fausses religions sont nées de la crédulité, et non de l’imposture. — Elle ré
s les autres, et si vous vous rappelez l’axiome : Des idées uniformes nées chez des peuples inconnus entre eux, doivent avoi
ule, furent dans leurs commencements toutes poétiques, et que d’abord naquit chez elles la poésie divine, ensuite l’héroïque.
es hommes se décident à abandonner pour toujours la terre où ils sont nés , et qui naturellement leur est chère, il faut les
veulent obéir, le droit naturel qui a été ordonné par la coutume, est des mœurs humaines, résultant de la nature commun
74 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86
ul rapprochement à établir. Jasmin se rattache, je l’ai dit, à Marot, tout près de là, à Villon, l’enfant de Paris, à B
approchante qui va nous suffire. Jacques Jasmin (Jaquou Jansemin) est en 97 ou 98 ; l’autre siècle, vieux et cassé, n’a
où l’on fait sauter les crêpes, d’un père bossu, d’une mère boiteuse, naquit un enfant, un petit drôle, et ce drôle, c’était l
auvre tailleur, pas même un coup de buquoire45 n’annonça sa venue. Il naquit pourtant au bruit d’un affreux charivari qu’on do
miliarités railleuses ; il peut ne s’épargner aucun des bons mots qui naissent du sujet ; il dira que le peigne et la plume vont
ir que mon chiffre augmente, Même en n’ayant rien de plus. Sa femme, née dans la même condition que lui, mais d’esprit nat
enfants de Du Bartas, et voilà que du pays de Du Bartas, tout à côté, naît à l’improviste un poëte vrai, franc, naturel et p
frêne, trop heureux de devenir cheveux blancs dans le pays qui m’a vu naître . Sitôt qu’on entend, dans l’été, le joli zigo, zi
75 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
omme et une femme se rencontrent, qui ont juré chacun de leur côté de jamais aimer ; une fée s’éprend d’Arlequin balour
ce l’attention et la pitié d’Araminte : de l’attention et de la pitié naissent l’intérêt, qui fait poindre l’inclination. La van
s’éveillaient dans les âmes des besoins nouveaux. La « sensibilité » naissait . On appelle de ce nom au xviiie  siècle la réflex
ate496. 478. Biographie : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, à Paris en 1688. Il se lie avec Fontenelle, fréqu
on le Misanthrope (1722). 480. Destouches (Philippe Néricault, dit), à Tours en 1680, secrétaire de M. de Puysieux, am
orieux, et dans les Fils ingrats. 483. P.-C. Nivelle de la Chaussée, à Paris en 4691 ou 1692, d’une famille de financi
om, aux xviie et xviiie s., in-8, 1894. 492. Charles Simon Favart, à Paris (1710), fils d’un pâtissier, auteur, puis
2), Œuvres de Vadé, Troyes, an VI, 6 vol. in-12. 494. J.-B. Gresset, à Amiens en 1709, auteur de Ver-vert (1733), de S
76 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Nouveaux documents sur Montaigne, recueillis et publiés par M. le docteur Payen. (1850.) » pp. 76-96
âme simple, naturelle, populaire, et des plus heureusement tempérées. d’un père excellent et qui, médiocrement instruit
la modération, le ménagement et le tempérament même en un tel siècle. le dernier jour de février 1533, nourri dès l’enf
tragique de toute l’histoire », Montaigne se garde bien de se croire dans la pire des époques. Il ne ressemble pas aux
ment et commandement de cette confusion… Nous avions assez d’âmes mal nées , sans gâter les bonnes et généreuses. » Pour lui,
fortune. Et, loin de s’abattre et de maudire le sort de l’avoir fait naître en un âge si orageux, il s’en félicite tout à cou
t plus humaine le soutient dans ces maux, c’est cette consolation qui naît du malheur commun, du malheur partagé par tous, e
n des égards, en guerre ouverte avec celui de Voltaire. Il ne pouvait naître et fleurir que dans cette pleine liberté du xvie
nseil utile et d’une consolation directe à l’usage de l’honnête homme pour la vie privée et engagé dans les temps de tr
77 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »
’avaient point rendu heureux. Peiresc, conseiller au parlement d’Aix, en 1580, et mort en 1637, obtint après sa mort de
le même genre, Papire Masson et Scévole de Sainte-Marthe. Le premier, en 1544 et mort en 1611, fut tour à tour jésuite,
ulement avec tranquillité, mais avec éloge. Scévole de Sainte-Marthe, en 1536, et mort en 1623, naquit et mourut dans c
is avec éloge. Scévole de Sainte-Marthe, né en 1536, et mort en 1623, naquit et mourut dans cette même ville de Loudun, où, on
’une réputation éclatante. 79. Achille de Harlay, premier président, en 1536, mort en 1616. C’est lui qui fit cette fa
78 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Addisson, et Pope. » pp. 17-27
isse donner à Corneille est de n’avoir pas cabalé contre Racine. Pope naquit à Londres en 1688 : il étoit d’une ancienne famil
; ami peu sur. Avec quelque génie, ajoute-t-il, que cet écrivain soit pour réussir dans tout ce qu’il embrasse, tout lu
oue ? Laissez-moi écraser cette punaise aux aîles dorées, cet insecte de la boue pour piquer, pour infecter. Son bourdo
fois un ministre mon ami ! Voilà toute mon ambition. Je ne suis point pour les cours ni pour les grandes affaires. Je p
79 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236
e la peinture se peut dire aussi de la poësie. Non seulement un poëte avec du genie, ne dira jamais qu’il ne sçauroit t
 ; mais les hommes sont tous des originaux particuliers pour le poëte avec le genie de la comedie. Tous les portraits d
acteres dans la nature, c’est invention. Ainsi, l’homme qui n’est pas avec le genie de la comedie ne les sçauroit demêl
genie de la comedie ne les sçauroit demêler comme celui qui n’est pas avec le genie de la peinture n’est pas capable de
80 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 46, quelques refléxions sur la musique des italiens, que les italiens n’ont cultivé cet art qu’après les françois et les flamands » pp. 464-478
e françois, sous quelque domination qu’ils soient nez. Comme un homme à Strasbourg est allemand, quoi qu’il soit né suj
ent nez. Comme un homme né à Strasbourg est allemand, quoi qu’il soit sujet du roi de France, de même un homme né à Mon
allemand, quoi qu’il soit né sujet du roi de France, de même un homme à Mons en Hainault est françois, quoiqu’il soit n
, de même un homme né à Mons en Hainault est françois, quoiqu’il soit sujet d’un autre prince, parce que la langue fran
81 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »
demoiselle Thérèse Malien, c k. Kammersœngcrin » à l’Opéra de Dresde. Née en Prusse Orientale, en 1855 ; études musicales a
Amalie Friedrich Materna, « k. k.Kammersaangerln » l’Opéra de Vienne, Née à Saînt-Georgen (Styrie), en 1847 ; premières étu
a Sucher Madame Rosa Sucher, « Openismngeriu » à l’Opéra de Hambourg. Née près de Ratisboime, où elle a fait ses études mus
udehus M. Heinrich Gudehus, « k. Kaminersamger » à l’Opéra de Dresde. à Celie (Hanovre) en 1845 ; d’abord professeur da
il joua Parsifal. Heinrich Vocl M. Heinrich Vogi … l’Opéra de Munich. à Munich, en 1845 ; d’abord maître d’école à Frei
nn M. Hermann Winkelmann « k. k. Kammerssenger » à l’Opéra de Vienne. à Brunswick, en 1849 ; étudie le chant à Hanovre
, Reichmann . M. Eugen Gera, « k. Kammersänger » à l’Opéra de Munich, la Bohême, en 1847 ; débute à Munich en  1865, En
iegand. M. Gustave Sichr. « k. Hofopcrassenger » à l’Opéra de Munich. en Westphalie, en 1837 ; d’abord médecin ; débute
gage de la Musique fut d’institution purement humaine. Non qu’il soit , cependant, d’un simple artifice, de quelque conv
 : c’est la Mélodie. Puis sous l’hétérogénéité montante des émotions, naît une forme plus complexe, l’emploi des accords : q
ininterrompu des émotions, furent trouves de nouveaux accords. Ainsi naquit le déchant, ou chant simultané de plusieurs mélod
82 (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190
à leur nombre étoit assez considérable au seizième siècle, pour faire naître l’idée de former, du nom seul des Auteurs & d
oit encore privée de tous ces avantages, sans l’étude que des hommes, nés pour saisir le beau & le vrai, ont faite de l
lles pas acquises ? Plus les connoissances augmentent, plus les idées naissent en nombre, se développent, s’étendent, s’agrandis
passions & en évitant les actions nuisibles à la société : de-là naîtra l’amour de la sagesse, fondé sur le sentiment lum
rgumens puisés dans les sources impures du mensonge, & qu’ennemis nés de la société ils se plaisent à jeter le trouble
déjà de l’immortalité qui l’attend. C’est au sein de l’ignorance, que naquirent les désordres qui désolèrent toutes les condition
la durée fut longue, n’a rien qui doive étonner. Quoique l’homme soit pour connoître & pour aimer la vérité ; l’err
que, étoit toujours le sujet d’une Chanson ; & c’est de-là qu’est le Vaudeville.   Les Tournois (*), cette espèce
entir que la douceur & les beautés.   Les tempsoù le goût devoit naître étoient arrivés. Tout annonçoit l’époque la plus
C’est ainsi que les hommes éloquens, que le siècle de Louis XIV a vu naître , ont acquis l’immortalité. Le bel-esprit étoit en
ue l’honnête Chapelain étoit un mauvais Poëte.   Pour que les talens naissent , s’élèvent & se fortifient, il faut les proté
que les circonstances veulent qu’ils soient. Corneille, au contraire, dans un temps où la guerre civile déchiroit l’Eta
asse jalousie, & la plus aveugle prévention du Bel-esprit, ennemi du génie. Ce qu’il y a de plus étonnant ; c’est q
radons & des Cotins modernes ! Il semble que la nature l’ait fait naître exprès dans le siècle du goût, pour en enseigner
aux de sang ont coulé dans les campagnes ; les besoins alors ont fait naître l’industrie, les Arts ont dû leur découverte au h
nt & favorisent les dispositions naturelles des ames heureusement nées , elles écartent le soupçon honteux d’ignorance &a
s sont trop énervées, pour que l’éducation ne soit pas amollie. De-là naissent la plupart des vices du cœur & des travers de
es conditions confondues ensemble se corrompirent mutuellement. De-là naquirent l’intérêt sordide, les faux airs & les ridicu
plaisirs, dont le cercle est déja trop étroit : d’accord ; mais qu’il naisse donc des la Chaussées, & que ses tristes &
dicules arrêteront-ils le cours ? Quels sentimens nouveaux feront-ils naître dans notre ame ? Quelles vertus nous inspireront-
sions de Montagne(*), tant d’injures & tant d’indiscrétions. D’où naît cette extrême sensibilité, si ce n’est d’une vani
83 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »
e que la réalité ? comment, dans l’unité qui est la vie, l’art est-il , à côté de la réalité ? et à côté de la réalité q
cience, longtemps n’ayant rien que les confuses suites des sensations nées en eux du tourbillonnant spectacle des choses, et
es, les mots aux idées abstraites d’elles issues, l’harmonie des sons née de l’imitation des bruits de la nature atteignait
timbres expressifs périssait dans la négligence universelle, lorsque naquît le vénérable Jean-Sébastien Bach. Alors commença
Christophe Glück — jusqu’à ce que vinssent deux maîtres les derniers nés de la musique : Beethoven, qui inventa en ses der
a diminution des autresac. Un littérateur est un homme dont l’esprit, dispos aux généralisations, a été développé par l
elle et malgré soi y retournant. Car ces deux faits sont : un artiste peintre, fait littérateur par les circonstances,
les Symphonies, les Sonates, les Ouvertures, et qu’un univers nouveau naît à lui ; « maintenant se révèle une vie toute fait
si je leur avoue être l’un des derniers venus du wagnérisme. Je suis dans un village auprès de Blois, et, comme ce fut
emps songée ; dès les temps obscurs de ses erreurs, l’apparence était née en lui de cette œuvre du Parsifal, et pendant qu’
acquis. Et voilà donc qu’ayant achevé la Babel de sa Gœtterdæmmerung, à cette solide vieillesse qui n’est que la maturi
it.   Extension des termes. — Ce schéma m’apparaît du Parsifal… Qui, et institué littérateur, fera le roman correspond
es solitudes. Dans le vain monde où fourmillent les foules, l’esprit, pour la vie savante, opprimé par le commerce des
Conclusion ; objection extra-artistique. — Le Parsifal est l’émotion née de la contemplation de l’éternel désir, et la syn
84 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
n prendrait dans l’espace et dans le temps la place des générations à naître  ; privilégiés de la vie qui condamneraient au néa
comme de l’homme lui-même, soumis à ces quatre phénomènes de la vie, naître , croître, vieillir et mourir ? Ce globe n’est par
t la vertu, c’est le sacrifice, c’est la beauté morale. L’égoïste est pour lui seul, l’homme collectif est né pour ses
beauté morale. L’égoïste est né pour lui seul, l’homme collectif est pour ses semblables : se dévouer au perfectionnem
e philosophie primitive de l’Inde. « L’homme est un insecte éphémère, des ténèbres et de la douleur un matin, pour mour
création future reposait sur le vide. Glorifier Dieu fut le désir de naître pour le premier germe de la création… « Cependant
ette création par le désir occulte qui presse toute chose, non encore née , de naître pour s’unir à Celui de qui tout sort e
ation par le désir occulte qui presse toute chose, non encore née, de naître pour s’unir à Celui de qui tout sort et à qui tou
ance au Dieu unique créateur, et conservateur des êtres connus. « Il naissait à peine de lui-même et déjà il était le seul maît
fut produit le soleil ; les oreilles se sculptèrent, et des oreilles naquit le son qui donne le sentiment du loin et du près
u près (des distances) ; la peau s’étendit, et de cet épiderme étendu naquit la chevelure, de cette chevelure de l’homme naqui
et épiderme étendu naquit la chevelure, de cette chevelure de l’homme naquit la chevelure de la terre, les arbres et les plant
etc. » On voit qu’en sens inverse du matérialisme moderne, qui fait naître l’intelligence des sensations brutales de la mati
uée d’organes, le spiritualisme déjà raffiné des sages de l’Inde fait naître les phénomènes matériels de l’intelligence. Et ce
85 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre II. Marche progressive de l’esprit humain » pp. 41-66
r, ressemble tout à fait à celle des individus. Les sociétés humaines naissent et meurent ; mais leur berceau et leur tombeau so
encore, car rien ne surgit soudainement dans le monde. Comme l’enfant naît , croît et s’élève en présence de ses parents, ain
parents, ainsi les idées nouvelles qui s’introduisent dans la société naissent , croissent et s’élèvent en présence des idées anc
finissent par être l’opinion de l’âge suivant, qui, à son tour, voit naître d’autres idées, destinées aussi à être d’abord ce
s sibylles annonçaient un siècle nouveau ; et cette grande prophétie, née du besoin des peuples, inspirait à Virgile de bea
s dire que chaque homme a la sienne à l’égard de la société où il est , quelquefois même à l’égard du genre humain tout
déjà en lui ; on ne lui révélait point la vérité, mais on la faisait naître de l’ébranlement de ses propres facultés ; on ne
86 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 157-161
fils de l’Avocat qui plaida contre les Jésuites, Docteur de Sorbonne, à Paris en 1612, mort à Bruxelles en 1694. Celui-
savoir les réprimer, lorsqu’elles nous emportent trop loin. Il étoit avec toutes les qualités qui forment les grands E
rits polémiques qui tombent d’eux-mêmes avec les sujet qui les a fait naître . On peut en juger par l’Ouvrage immortel de la pe
87 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »
li de ce qui fait vivre nos consciences, mais, au contraire, elle est née de ces croyances qui, par tout ce qu’elles ont de
nt besoin de saints », disait quelqu’un à la veille de la guerre… Ils naissent chaque jour des champs de bataille et voici leur
les cathédrales, qu’allons-nous construire demain ? Qu’est-ce qui va naître dans l’immense émotion de la victoire ?‌ Ce qui n
’est-ce qui va naître dans l’immense émotion de la victoire ?‌ Ce qui naîtra , je ne sais, mais l’âme nationale vient de se réa
de l’instituteur25.‌   27 novembre 1916/9 mars 1917.‌   Ce livre est de la confiance que me témoignent des inconnus, m
88 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
la mémoire ou aux écarts de l’imagination populaire. V Aristote naquit , en 350, à Stagire, petite ville de la Macédoine.
il se réjouissait non pas tant d’avoir un fils, mais que ce fils fût à une époque où il pouvait lui donner pour précep
remarquer que la familiarité de Callisthène avec Hermolaüs avait fait naître des soupçons que la haine de ses ennemis érigea e
n que sa Politique, ne sera-t-on pas tenté de croire que le monde est vieux et que les mêmes mots ont exprimé les mêmes
disparaît dans une vaste quantité d’eau, de même l’affection que font naître ces noms si chers se perdra dans un État où il se
béral, ni faire aucun acte de générosité, puisque cette vertu ne peut naître que de l’emploi de ce qu’on possède. « Le système
que la propriété n’est pas commune : par exemple, les procès que font naître les contrats, les condamnations pour faux témoign
ou même avec ces deux passions à la fois. « De plus, les révolutions naissent tout aussi bien de l’inégalité des honneurs que d
r il n’était pas roi ; Charondas et tant d’autres y étaient également nés . « Ceci doit également nous faire comprendre pour
itoyens, mais tous s’en écartent dans l’application. La démagogie est née presque toujours de ce qu’on a prétendu rendre ab
nt cru qu’ils devaient l’être d’une manière absolue. L’oligarchie est née de ce qu’on a prétendu rendre absolue et générale
oligarchie. Dans les gouvernements oligarchiques, l’insurrection peut naître de deux côtés, de la minorité qui s’insurge contr
commencé d’être ensemble changeront cependant à la fois ! et un être le premier jour de la catastrophe y sera compris
tres qu’on pourrait citer également. C’est encore une erreur de faire naître l’oligarchie de l’avidité et des occupations merc
uite et aux dettes, comme si tous les hommes ou du moins presque tous naissaient dans l’opulence. « C’est une grave erreur. Ce qui
avage qu’il croit un crime de la nature, l’autre relative aux enfants nés difformes dont il admet l’infanticide par humanit
89 (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140
e pensée ; la différence jaillit quant à la cause d’où ces deux modes naquirent . Par le symbole le poète se recherche dans la vie
s à l’harmonie. — Une fée le toucha de sa baguette fleurie, lorsqu’il naquit , et de cette caresse enchantée ses yeux s’ouvrire
de bonne foi crédule, on la devine trop vite maîtresse de soi, raison née , volontaire, telle qu’on la voit dans les ballade
qué, telles que tant de contes du danois Andersen ne pourraient-elles naître chez nous ? Les pleines gerbées de fables, de tra
la langue, je voudrais la chanson enfin, car la chanson parfaite doit naître assurément en France ! Et elle dirait des mots pu
esti par l’Harmonie n’avait voulu ordonner en ses vers les chants qui naissent de la terre sous nos pas, les souvenirs qui, au t
ourtant, oui, on commence je crois à le sentir, quelle force inconnue naîtrait de ce magique baiser, quel courant réciproque de
unie avec les choses plus qu’il ne théorise ; et cette communion fait naître une mélodie pénétrante et persuasive qui, sur un
semble en avoir trop tôt réglé la bondissante énergie ; l’artiste est précocement à côté du poète qu’il a voulu dominer
90 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
madame de Montespan, commencés, comme nous l’avons vu, en 1667, était née , en 1669, une fille, que le duc de Saint-Simon ap
le madame la Duchesse, et qui ne vécut que trois ans. Le 30 mars 1670 naquit le duc du Maine. La naissance des deux enfants fu
it sa sœur. Ces personnes n’avaient proposé que l’éducation d’enfants nés de madame de Montespan. On faisait mystère du nom
espan, et parce que les lois s’opposant à la reconnaissance d’enfants nés d’un commerce doublement adultère, il fallait avo
Montespan à madame Scarron, et l’un de ces enfants n’était pas encore . Ici je remarquerai encore une phrase, qui paraî
e de Montespan n’avait qu’un enfant du roi, et que le duc du Maine ne naquit que six jours après la lettre. 81. Auger, Vie de
91 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »
les mausolées et les éloges. Dans le seizième siècle surtout, on vit naître une foule d’ouvrages destinés à conserver les nom
nnaissons point d’orateurs qui s’y soient distingués. Ce genre serait en Allemagne, s’il n’avait point été inventé aill
français. Nous en connaissons plusieurs de Maupertuis. Ce philosophe, avec plus d’imagination que de profondeur, et qui
ses mœurs. Quoique avilie et corrompue, c’est l’Angleterre qui t’a vu naître  ; elle se glorifie de ton nom ; elle t’offre pour
Pierre, qui a porté les semences de tous les arts en Russie, y a fait naître aussi l’éloquence. Nous avons un panégyrique de c
éveiller les imaginations, et que l’idée de la gloire nationale fasse naître pour les particuliers l’idée d’une gloire personn
92 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 145-150
é, de l’Académie des Inscriptions, de celle de Dijon & d’Auxerre, en 17.. Quoique l’Histoire soit une des branches
noine de la Sainte-Chapelle, Abbé de Tiron, Lecteur du Roi Henri III, à Chartres en 1546, mort en 1606. Despréaux dit,
ntisme de Ronsard, qu’il avoit pris d’abord pour modele. Quand on est avec le sentiment du vrai, on y revient toujours,
93 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 190-194
Saint-Didier, [Ignace-François Limojon de] à Avignon en 1668, mort dans la même ville en 173
il eût eu plus de goût & des amis prompts à le censurer. Il étoit avec des talens : trop de facilité en fut l’écuei
de Voltaire n’en a pas de mieux frappés. Que ses hautes vertus font naître de Grands Hommes ! Les exemples des Rois nous fon
94 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme de Girardin. Œuvres complètes, — Les Poésies. »
L’histoire militaire venait de finir et l’histoire littéraire allait naître . Mme de Staël, ce grand poète en prose, — comme o
la poésie en fut enivré. Elle-même s’enivra aux émotions qu’elle fit naître , mais tout le monde fut de si bonne foi que quand
re toute la gaieté. Il faut dire, il est vrai, que si le Français est vaudevilliste, il est né aussi galantin, et que l
ut dire, il est vrai, que si le Français est né vaudevilliste, il est aussi galantin, et que là où une prétention d’hom
J’ai dit que c’était là une loi. C’est cette loi qu’il faut dégager… Née pour faire des choses très-différentes de celles
95 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »
e des discours éloquents, ou qui devaient l’être ; chaque jour voyait naître et mourir des éloges nouveaux, en prose, en vers,
qui sent. Alors s’élevèrent deux écrivains d’un ordre distingué, mais nés tous deux avec cette justesse qui analyse et qui
ette rage destructive qui change, dit-il, en bêtes féroces des hommes nés pour vivre en frères ; contre ces déprédations at
ompatissant, tandis que la barbarie étincelle de rage autour de lui ; pour les douceurs de la société comme pour les da
À peine en ai-je goûté les charmes, non pas de cette amitié vaine qui naît dans les vains plaisirs, qui s’envole avec eux, e
96 (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »
que j’expose l’état des choses, et comment le français d’alors était , — un français intermédiaire et qui n’est pas enc
n chemin le grand comédien honnête homme Roscius, sous prétexte qu’il naquit dans la Narbonnaise ; — quand on embrasse ce cadr
, dont quelques-uns célèbres : — Varron d’Atace, le poêle didactique, dans la Narbonnaise, auteur d’un poème sur la Nav
ant il y plaidé bien la cause des modernes ; — le sophiste Favorinus, à Arles, célèbre dès le règne de Trajan, en haut
tueux, l’élégant, le corrompu et pourtant énergique écrivain, qui est à Marseille, s’il n’est pas né à Naples, mais qui
t pourtant énergique écrivain, qui est né à Marseille, s’il n’est pas à Naples, mais qui, dans tous les cas, est sorti
in sorti d’Asie, disciple de saint Polycarpe, — et avec saint Irénée, en Asie Mineure, disciple de saint Polycarpe égal
s au IVe siècle dans la personne d’Ausone et de saint Paulin. Ausone, à Bordeaux, où il professa la rhétorique pendant
le rameau vert et vierge qui se détache du vieil arbre qui va mourir. à Bordeaux, d’une famille illustre et opulente, d
ns et le vengeur de l’orthodoxie un moment opprimée. — Saint Ambroise naquit à Trêves, mais vécut et s’illustra hors des Gaule
n, et racontée dans ses détails, exprimée dans ses mœurs par Cassien, peut-être dans la petite Scythie, au bord de la m
e : c’est qu’il a existé, il y a plus de dix siècles, une langue qui, née du latin corrompu, a servi de type commun à ces l
donc qu’il y avait eu, au moment où la langue latine expirait, et où naissaient les idiomes modernes, une espèce de langue médiat
la transformation de l’ancien latin, dans ce renouvellement d’où sont nés les quatre idiomes vulgaires, provençal, français
97 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
mper s’il n’était pas instruit à en rectifier les erreurs. Il ne peut naître que dans la famille, et la famille ne peut existe
xister que dans la société. Son intelligence, comme lui-même, ne peut naître que dans la famille, et, comme lui-même encore, n
ral. Si la longue enfance de l’homme prouve la nécessité pour lui de naître dans la famille, et, par conséquent, dans la soci
otre vue plus loin que notre existence actuelle. L’homme n’est jamais hors de la société ; car la société a été nécessa
is né hors de la société ; car la société a été nécessaire pour qu’il naquît , pour qu’il devînt un être intelligent et moral,
orte physiologique, comme la nécessité de ses autres organes. L’homme naît donc soumis aux lois de son organisation, non seu
a pas plus inventé le langage que la société, il en résulte qu’il est avec la parole, ou que la parole lui a été enseig
-t-on assez réfléchi, enfin, à cette force des racines primitives qui naît en même temps, par une merveilleuse fécondité, et
angues des hommes réunis en corps de tribus ou de nations. Il faisait naître les unes des autres. Il aurait fini par rencontre
sont aussi devenus célèbres comme leurs maîtres ; et que cette école, née dans les jours les plus néfastes, a imprimé néanm
es de l’Asie comme à celles de l’Europe, les langues analytiques sont nées de la décomposition des langues synthétiques. Pou
98 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Étienne de La Boétie. L’ami de Montaigne. » pp. 140-161
r et s’accorder, j’en viens à mon sujet même. Étienne de La Boétie38, à Sarlat en Périgord le 1er novembre 1530, était
aie connu au vif, je dis des parties naturelles de l’âme, et le mieux , c’était Étienne de La Boétie. C’était vraiment u
e La Boétie ne laisse pas de soulever plus d’une question et de faire naître plus d’un doute. Dans quelle intention précise, e
des grands qui l’entendirent. » Du ressentiment de cet affront serait le pamphlet vengeur. Ceci n’irait à rien moins qu
es dont allait s’embraser toute la dernière moitié du siècle, faisait naître dans les nobles âmes, et qu’Étienne de La Boétie
actère propre et singulier, d’être le type de l’amitié-passion ; elle naquit en eux avec la rapidité et l’imprévu de l’amour :
y a un goût dans la pure amitié où ne peuvent atteindre ceux qui sont nés médiocres », ne paraît pas admettre cette formati
e formation prompte et soudaine du même sentiment : L’amour, dit-il, naît brusquement, sans autre réflexion, par tempéramen
99 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »
les mêmes aides ; ils avaient à pourvoir à des besoins tout spéciaux, nés d’une civilisation nouvelle et toute locale, tout
r patience fut couronnée du succès : l’originalité un jour leur était née . Comment naît l’originalité dans un art et chez u
t couronnée du succès : l’originalité un jour leur était née. Comment naît l’originalité dans un art et chez un peuple ? Com
s’était fait, — où, dis-je, il se trouva qu’une langue nouvelle était née au sein même de la confusion, que cette langue to
Ainsi de l’architecture romane et gothique : il y eut un jour où elle naquit , où elle sortit de terre de toutes parts, et couv
itions venues des Romains et des Byzantins, l’architecture romane est née et devait naître la première : et déjà impliquée
des Romains et des Byzantins, l’architecture romane est née et devait naître la première : et déjà impliquée en celle-ci, s’y
xcellent, notre architecture d’alors, bien nationale, bien originale, née chez nous dans l’Ile-de-France ou aux environs, a
100 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame Émile de Girardin. (Poésies. — Élégies. — Napoline. — Cléopâtre. — Lettres parisiennes, etc., etc.) » pp. 384-406
bras. Mlle Delphine Gay, qui devait être de bonne heure célèbre, est née au plus beau matin du soleil de l’Empire, à Aix-l
rfois la manière. Je n’y trouve pas plus de ce naturel véritable qui, de la pensée ou du sentiment, et jaillissant de l
mais ce rang est une vocation. Il y a de très grandes dames qui sont nées actrices, et qui cependant n’ont jamais joué la c
ontrastes que vous voyez d’ici. Il y a de très grandes dames qui sont nées portières, il y en a d’autres qui sont nées genda
ès grandes dames qui sont nées portières, il y en a d’autres qui sont nées gendarmes, colonels, que sais-je ? Elle continue
er, et pas si à faux, ce me semble. Et les hommes, il y en a qui sont nés troubadours, d’autres chevaliers, d’autres bouffo
tout est bien, on a l’harmonie. « Il y a, dit-elle encore, des hommes nés moines, qui sont chauves à vingt-cinq ans, qui pa
e ces vers de Bérénice : En quelque obscurité que le sort l’eût fait naître , Le monde, en le voyant, eût reconnu son maître.
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