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1 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429
pour l’instant, leur fumier, avec un groin presque superbe ! Un homme meurt de phtisie à vingt-cinq ans, et il ne voudrait pa
e ! Un homme meurt de phtisie à vingt-cinq ans, et il ne voudrait pas mourir . Voilà tout ! Quoi de moins héroïque et de plus c
ilà tout ! Quoi de moins héroïque et de plus commun ?… Qui n’a pas vu mourir quelqu’un ainsi ? Qui n’a pas vu se révolter quel
ter quelque pauvre créature humaine contre la nécessité prématurée de mourir  ?… Mais ce qu’on n’a pas vu et ce qu’on ne voit g
ous prend tous, de guerre lasse, devant cette impossibilité de ne pas mourir , c’est l’acharnement du combat de l’âme infinie c
sé dans l’idée de la mort pour ajouter à la profondeur du mal dont il meurt , est, par ce côté, plus qu’une curiosité humaine.
’il s’en soucie bien, de la littérature ! dans sa pensée dévorante de mourir . Ce fossoyeur d’un genre nouveau, qui ne ressembl
tement dans son lit, en disant « qu’il ne croyait pas si difficile de mourir  », jusqu’à la foule de ceux-là qui ne sont pas de
qui ne sont pas des héros, et qui, ne disant rien de leur désespoir, meurent comme le loup d’Alfred de Vigny, en silence. D’un
a convulsion prolongée, de la profondeur dans la conscience du mal de mourir plus épouvanté et plus épouvantant que ce phtisiq
qui porte ce nom encore ignoré de Georges Caumont, le malheureux qui mourut à vingt-cinq ans, noirement jaloux des quatre-vin
vec lesquelles des amis voulurent, à ce qu’il raconte, le consoler de mourir , tous les préjugés, toutes les erreurs, tous les
e imagination et une sensibilité extraordinaires, que le désespoir de mourir exalte jusqu’à la folie, mais à la plus éloquemme
ir, comme un lâche et comme un malade. Malade, il l’est, puisqu’il en meurt  ! Mais lâche ? Quelle forte et résistante personn
ar morceaux autour de lui et qui ne se résigne pas une seule minute à mourir  ? qui n’entend pas du tout se fondre, lui, si ais
s yeux, à nous, c’est cette personnalité acharnée à vivre, quand elle meurt , qui empêche le blasphémateur et sacrilège George
lui qui peut tout l’a décidé ainsi… » Voilà Job et le poitrinaire qui meurent à Madère, — et c’est lui, Georges Caumont, fou de
nt que cet infortuné ait un jour son atome de gloire, de vivre que de mourir  ; si, en vivant, il aurait mis un jour au service
2 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VIII. De Platon considéré comme panégyriste de Socrate. »
guerrier ; ce mérite est commun : des milliers d’hommes tous les ans meurent pour leur patrie ; je ne ferai aucun de vos ancie
nc ? — Ce qu’il y a jamais eu de plus rare sur la terre, un homme qui meurt pour la vérité » ; et il fit Socrate mourant. San
mmes, et surtout de quelques hommes puissants : voilà son crime. S’il meurt , ce ne sont pas ses accusateurs qui causeront sa
l à ceux qui voudront blâmer Athènes ; on lui reprochera d’avoir fait mourir Socrate, qui était, dira-t-on, un sage ; car, pou
ite pas ; au lieu que, si vous aviez encore attendu quelque temps, je mourais sans qu’Athènes se déshonorât. Regardez mon âge ;
times d’un jugement injuste, et il fait des vœux pour que ses enfants meurent un jour comme leur père, s’ils ont le bonheur d’i
sublimes et simples : « Mais il est temps de nous en aller, moi pour mourir et vous pour vivre : de ces deux choses, quelle e
eille, Criton lui annonce que c’est le lendemain qu’il est condamné à mourir  : « Comme il plaira aux dieux, dit Socrate. » Alo
les fers, qu’elle t’envoie aux combats pour recevoir des blessures et mourir , ton devoir est d’obéir ; fuir ou quitter ton ran
jamais pu lire sans verser des larmes. C’est celui que Caton, prêt à mourir , relut deux fois pour s’affermir dans l’idée de l
le pardonne à la haine, si de l’enceinte obscure de la prison où elle meurt , ses regards se tournent avec tranquillité vers l
tous les juges qui avaient condamné Socrate, lurent du moins avant de mourir ces trois discours où il est représenté si vertue
de présenter aux hommes des exemples de courage. Quand Thraséas, qui mourut aussi dans Rome, pour avoir été vertueux et juste
3 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
, c’est de démasquer un coquin comme ce Nicolas del Calamayo avant de mourir , et de lui arracher des ongles ses victimes. Alle
me prit dans ses bras et m’étouffa contre son cœur, où je me sentais mourir et où je restai longtemps sans que lui ni moi nou
ais coup pour venger mon sang sur ces brigands ? Mais non, non, tu ne mourras pas pour moi, continuai-je, ou bien je mourrai av
? Mais non, non, tu ne mourras pas pour moi, continuai-je, ou bien je mourrai avec toi moi-même ! Mais nous ne mourrons ni toi
oi, continuai-je, ou bien je mourrai avec toi moi-même ! Mais nous ne mourrons ni toi ni moi, si tu veux écouter mes conseils.
s-tu, Hyeronimo : il faut penser à ta chère âme comme un homme qui va mourir , bien que nous ne mourrons pas, je le crois ferme
penser à ta chère âme comme un homme qui va mourir, bien que nous ne mourrons pas, je le crois fermement. Parmi tous ces moines
e, il empêchera ta mère et mon père de désespérer, et, si nous devons mourir , soit l’un ou l’autre, soit tous les deux, il les
’une seule chose lui coûtait trop pour qu’il pût jamais se résigner à mourir sans désespoir et sans soif de vengeance contre l
ur ainsi dire l’arracher parole par parole de ses lèvres), c’était de mourir sans que nous eussions été, lui et moi, mariés ou
e, si j’étais séparée de toi ! Ainsi, ne vivons pas, ô mon frère ! ne mourons pas sans avoir échangé deux anneaux de fiançaille
t son sang pour ton salut, ce que tu viens de me dire, dis-lui que tu mourras dans l’impénitence finale et dans le désespoir sa
s l’impénitence finale et dans le désespoir sans pardon, si, avant de mourir , tu n’emportes pas la certitude de mourir insépar
r sans pardon, si, avant de mourir, tu n’emportes pas la certitude de mourir inséparable de moi après cette vie, et de vivre s
is et en leur livrant une vie pour une autre ; or, peu m’importait de mourir , pourvu que lui il vécût pour nourrir et consoler
repentant, à qui le pardon et la résignation ne coûteraient rien s’il mourait avec le droit et la certitude de retrouver, dans
seulement la vie, mais le salut même de votre cher enfant, s’il doit mourir . Ma tante et mon père l’avaient bien promis ; mai
que son bonheur, s’il devait vivre, et son salut éternel, s’il devait mourir , tenait au refus ou au consentement que nous lui
omme quelqu’un qui regarde le bout de ses pieds en parlant. — Lui, ou mourir avec lui ! Cela fut dit et, cela dit, monsieur, q
i portait avec elle la conviction. Le sauver tout seul en te laissant mourir ou captive à sa place, cela ne se peut pas, disai
rquoi ne le suivrais-tu pas ? me dit la voix, et pourquoi préfères-tu mourir à sa place, plutôt que de risquer la liberté en l
ruine et la prison pour un bon mouvement de leur cœur ! Non ! plutôt mourir que de me sauver la vie par un tel crime ! Et com
pourrait vivre de la mort d’autrui ? Non, non, non, il aimerait mieux mourir  ! Ce n’est pas là ce que notre tante et notre pèr
hapelle et je vais te rejoindre ; ce n’est pas même un mensonge, car, morte ou vivante, je le rejoindrai bientôt. Puis-je viv
ante, je le rejoindrai bientôt. Puis-je vivre sans lui ? puis-je même mourir sans que mon âme vole sur ses pas et le rejoigne
ur ses pas et le rejoigne comme la colombe rejoint le ramier quand il meurt ou quand il émigre de la branche avant elle ? Il
prieront pour toi ; et quand tu seras arrivée au lieu du supplice, tu mourras en prononçant son nom, heureuse de mourir pour qu
ée au lieu du supplice, tu mourras en prononçant son nom, heureuse de mourir pour qu’il vive ! Voilà, monsieur, voilà exacteme
4 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »
me les plus anciennes, tel est le dessein qui m’est venu en lisant la Morte . I La plupart des romans de M. Octave Feuil
tion religieuse ; mais heureusement une vieille demoiselle fort riche meurt en léguant sa fortune à son cousin Maxime. Et c’e
épouvantée de sa chute, elle s’en vient la raconter à Charlotte et va mourir la nuit dans la neige, en robe de bal. Charlotte,
elle confesse sa faute, elle lui laisse croire que sa jeune femme est morte digne de lui, morte de n’être pas assez aimée. Si
te, elle lui laisse croire que sa jeune femme est morte digne de lui, morte de n’être pas assez aimée. Si bien que d’Eblis se
Mlle Sibylle n’était pas une jeune personne aussi romanesque, elle ne mourrait point et elle épouserait son Raoul, qui ferait un
encore parlé, circulent, piaffent, caracolent, pleurent, souffrent et meurent des femmes bien vivantes, d’un charme singulier e
s. Elles diffèrent d’âge, de situation et d’éducation ; il y en a qui meurent , il y en a qui se tuent et d’autres qui tuent ou
ité des dénouements, on a cette impression que la petite comtesse qui meurt après la souillure est la même femme que Julia de
qu’elle se donne désespérément à un autre (pourquoi ?) et s’en vient mourir chez celui qu’elle aime  Julia de Trécœur aime le
. Ainsi dans Monsieur de Camors, dans les Amours de Philippe, dans la Morte . Mais, à mesure que M. Octave Feuillet avance dan
rès délicatement graduée ; et encore la seconde partie du roman de la Morte , qui nous fait assister aux lents progrès du mala
tant le châtiment de la faute est effroyable : souvenez vous qu’il en meurt , tout simplement. A coup sûr, si Mme de Campvallo
plus candidement étalée que dans le dernier roman de M. Feuillet, la Morte . Mlle Sabine Tallevaut séduit son voisin de campa
ui plaît. Peu après, M. de Vaudricourt découvre le crime de Sabine et meurt de chagrin. Pourquoi Sabine est-elle ce monstre ?
tentement et de la bouderie. Malgré tout, j’ai ressenti, en lisant la Morte , quelque chose du ravissement où me jetaient les
t les premières œuvres de M. Octave Feuillet. Imaginez que Sibylle ne meure point et épouse Raoul : ce sera un peu le mariage
t d’Aliette, qui sait que Sabine lui verse du poison et qui se laisse mourir (un peu trop docilement), croyant son mari compli
Un mariage dans le Monde ; Histoire d’une Parisienne ; la Veuve ; la Morte . (chez Calmann Lévy).
5 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
ns fleurir. Quand ils furent sous cette ente : — C’est ici qu’il faut mourir  ! (8) Le Rossignol prend sa volée, (7) Au château
ousie ; logis, famille ; mise, mille ; ville, fille ; noces, homme ; morte , folle ; gorge, rose ; œuf, pleut, etc.   On renc
rmantes. Elle appartient au cycle de La fille qui fait trois jours la morte pour son honneur garder : Où sont les rosiers bl
taines, Vous passerez la nuit. —  Au milieu du souper La belle tombe morte . — Sonnez, sonnez trompettes, Violonnez doucement
. — Sonnez, sonnez trompettes, Violonnez doucement, Voilà, ma mie est morte , J’en ai le cœur dolent. — Où l’enterrerons-nous
 : — Courez, mon père, Ah, courez me venger, J’ai fait trois jours la morte , Pour mon honneur garder. La morale des chansons
naud). La fillette, spécialement, y apparaît à nu, tantôt se laissant mourir de désespoir, tantôt ne disant pas non au cavalie
belle change encore. Au troisième tour de danse La belle est tombée morte , Ô beau rossignolet, Au troisième tour de danse L
e, Ô beau rossignolet, Au troisième tour de danse La belle est tombée morte . Le marié la prend, Dessus son lit la porte, Ô b
ussi de l’eau-de-vie. Pour donner à ma mie, Car je crois qu’elle est morte , Ô beau rossignolet, Pour donner à ma mie, Car je
e, Ô beau rossignolet, Pour donner à ma mie, Car je crois qu’elle est morte . Il va chez le sonneur Pour faire sonner les clo
6 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) I Et son frère mourut , en effet, quelques semaines après ces lignes, au
ensevelie en toi, mon ami ; de même que je vivais en ta vie, je suis morte en ta mort. Morte à tout bonheur, à toute espéran
mon ami ; de même que je vivais en ta vie, je suis morte en ta mort. Morte à tout bonheur, à toute espérance ici-bas. J’avai
ce baiser à la croix fait avec tant d’âme et d’amour un peu avant de mourir  ! Oh ! moi qui le voyais faire, qui le regardais
-aimé, dont les apôtres disaient que, par amour, vous feriez qu’il ne mourrait pas ? Faites qu’ils vivent toujours, ceux que j’a
te quitter. En effet, je suis bien demeurée près de toi pour te voir mourir . Un ecce homo, l’homme de douleur, tous les autre
as cette douleur à deux tranchants, qui me fendrait l’âme à la mort ! Mourir sans amour, c’est mourir en enfer. Amour divin, s
ranchants, qui me fendrait l’âme à la mort ! Mourir sans amour, c’est mourir en enfer. Amour divin, seul véritable. Les autres
C’est ton frère, ton ami, le bien-aimé souverain que tu ne verras pas mourir , qui ne te manquera jamais ni en cette vie ni en
e, orage, tempête au dehors, mais calme au dedans, ce calme d’une mer morte , qui a sa souffrance aussi bien que l’agitation.
s qui, avant la mort, sont sorties de la vie. Heureux dégagement ! Je meurs d’envie de tout ce qui est céleste : c’est qu’ici
utient : travail, repos, livres, hommes, tout est dégoût. On voudrait mourir . Dans cette lutte, l’âme sans foi serait perdue,
de la froidure, des brouillards, du ciel terne, de toute cette nature morte . Je reverdis comme un brin d’herbe, même moraleme
e je n’ai plus d’intérêt à rien raconter, ni moi ni autre chose. Tout meurt , je meurs à tout. Je meurs d’une lente agonie mor
plus d’intérêt à rien raconter, ni moi ni autre chose. Tout meurt, je meurs à tout. Je meurs d’une lente agonie morale, état
rien raconter, ni moi ni autre chose. Tout meurt, je meurs à tout. Je meurs d’une lente agonie morale, état d’indicible souff
ons nos cœurs à l’éternité ! ” » XVI Elle rentra au Cayla, vit mourir son père, et, n’étant plus retenue par un amour n
on père, et, n’étant plus retenue par un amour ni par un devoir, elle mourut . Ses amis recueillirent ce Journal et une partie
ait né trop tard et que l’objet n’était pas libre de l’accepter. Elle mourut donc de deux sentiments trompés, l’un par la mort
t et malheureux père, puis tout se décolore excepté la piété, et tout meurt . XXII Mais d’où vient ce style simple, pur
7 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
rême-onction, la veille de sa mort. Puis, se tournant vers moi à demi morte  : — Je vous laisse ensemble, me dit-il ; mes deux
r à vos pauvres parents ! Fior d’Aliza, venez avec moi pour qu’ils ne meurent pas sous le coup ; vous leur resterez, n’est-ce p
u tout à la fois en presser et en ralentir les heures ! les unes pour mourir tout de suite et pour aller l’attendre dans le pa
ent le surlendemain, jour fixé pour sa mort, la force et l’adresse de mourir pour lui. Bien longtemps avant que le jour blanc
ut compatir, ma tante, à la vanité des femmes ; même quand elles vont mourir , elles veulent, malgré tout, laisser une image d’
plus grande de ses grâces de vivre un jour la sposa d’Hyeronimo et de mourir le second jour pour lui avec la confiance de lui
s le quitter qu’après qu’il serait sauvé et me dévoiler qu’après être morte à sa place. En disant cela, ses yeux tombèrent in
t des pardons pour tout le monde, et que, s’il voulait se repentir et mourir en bon chrétien, il n’avait qu’à emprunter le len
âge me rendait trop pénible, ce soir-là, la vue d’un homme qui devait mourir le lendemain et dont on entendait déjà l’agonie t
e, devant la façade du palais du duc, voisin des remparts où j’allais mourir , je vis une femme, une belle femme, qui tenait un
mais je ne crois pas avoir pâli ; la joie de l’idée qu’en mourant je mourais pour lui me possédait seule, et j’attendais le co
le geste du bourreau, roulèrent sur mes épaules. Je crus que j’allais mourir de honte en me voyant ainsi demi-nue devant cette
dans les bras de mon époux. Nous mourûmes tous deux sans nous sentir mourir  ! C’était Hyeronimo qui, entendant les cloches du
prison, et, apprenant là par le piccinino que les sbires me menaient mourir à sa place, avait volé comme le vent sur mes trac
8 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
lâche on me voie en souffrir) Je t’en arracherai, quand j’en devrais mourir . Ces vers sont vigoureux. Mais voyez comme la ma
gique, on entrevoit nettement que si la poésie est vivante, l’âme est morte avant d’être née. Le vent du matérialisme l’a éte
homme est de plaisirs et d’oublis traversée ; Une femme ne vit et ne meurt que d’amour ; Elle songe une année à quoi lui pen
aleine, Où le vertige prend, où l’air devient le feu, Et l’homme doit mourir où commence le Dieu ! ……………………………………………………… L’ép
e tous deux Avant qu’il soit longtemps nous allons être vieux. Que je mourrai peut-être avant vous. — Dieu rassemble Les amant
ille erre sous tes portiques. La langue de ton peuple, ô Grèce ! peut mourir . Nous pouvons oublier le nom de tes montagnes ; M
ce, Tomber comme une perle au sein profond des eaux ? Ah ! si tu dois mourir , bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer pl
urs endormie, Sur laquelle jamais l’herbe ne poussera. Je ne veux pas mourir . — Regarde-moi, Nature ! À quoi rêvent les jeun
ert qui n’a que trois jours à marcher sans eau dans le sable avant de mourir aussi de soif. Lorsque dans le désert la cavale
oi que l’homme adore ; Avec lui de nouveau tu voudrais t’exiler, Pour mourir sur son cœur, et pour l’en consoler ! X Ro
t agonise ? Or, Rolla savait que l’aurore pour lui était la mort ; il mourait d’avance dans sa pensée. Tout sophisme de morale
z là-bas, légères hirondelles, Dites-moi, dites-moi, pourquoi vais-je mourir  ? Oh ! l’affreux suicide ! oh ! si j’avais des ai
mours viens-tu m’entretenir ? Que me voulez-vous tous, à moi qui vais mourir  ? …………………………………………………… …………………………………………………… Et
l brisa sur sa tige un pauvre dahlia. J’aime, lui dit la fleur, et je meurs embrasée Des baisers du zéphyr, qui me relèvera.
Desdemona un saule pleureur sur une tombe. Mes chers amis, quand je mourrai Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuilla
épouvanté ? Ne frappe-t-on pas à ma porte ? Pourquoi ma lampe à demi morte M’éblouit-elle de clarté ? Dieu puissant ! tout m
t’ai consolé d’une amère souffrance ! Hélas ! bien jeune encor, tu te mourais d’amour. Console-moi ce soir, je me meurs d’espér
! bien jeune encor, tu te mourais d’amour. Console-moi ce soir, je me meurs d’espérance ; J’ai besoin de prier pour vivre jus
et d’horreur. Mais parfois, au milieu du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enf
uisque, jusqu’aux rochers, tout se change en poussière ; Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ; Puisque c’est un en
tent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affreux ; Mais maint
verts, Là, comme un stylet d’or, l’ombre des Pyramides Mesure l’heure morte à des sables arides         Sur le cadran nu du d
nheurs des sens qui jouissent ! Cette belle personne, poursuivais-je, mourut au printemps ; je n’étais pas à Paris ; j’y revin
en effet, de ce que je voulais ainsi lui dire dans mes vers ; Musset mourut lui-même avant qu’un seul mot de moi à lui ou de
hoc des idées, des opinions, des partis, qui germaient, combattaient, mouraient pour la cause du bonheur ou du progrès du peuple 
endre le premier les confidences de tes chants, et, puisque tu devais mourir avant moi, d’en recueillir peut-être pieusement l
9 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Paul Bourget »
rtisols, très supérieure selon moi à Georges Ancelys, les deux amants meurent tous deux du même sentiment ; ils meurent de n’av
es Ancelys, les deux amants meurent tous deux du même sentiment ; ils meurent de n’avoir pas parlé, inconnus l’un à l’autre et
vertus de l’ancienne magie Pour connaître où tu vis quand tu me fais mourir Mais, après tout, et malgré la mélancolie de la
ouffer jusqu’au dernier éclair tremblant du scepticisme dans son âme, morte maintenant, morte toute entière sous l’athéisme c
rnier éclair tremblant du scepticisme dans son âme, morte maintenant, morte toute entière sous l’athéisme contemporain, le do
plus en elle : Heureux l’homme qui, jeune et le cœur plein de songes Meurt sans avoir douté de son cher Idéal, À l’âge où le
ve baptismal, Et qui, sous l’humble abri de son clocher natal, Vit et meurt dans la douce extase où tu le plonges. Mais comb
jusqu’au droit de souffrir. Nous qui perdons le monde et nous voyons mourir , Pleurons sur notre chute et n’en ayons pas honte
10 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224
qu’il est, où il va, et comment il doit penser, agir, adorer, vivre, mourir et revivre ? C’est là ce que nous entendons, dans
gique, l’intelligence est folle ; ôtez la conscience, la moralité est morte  ; le crime et la vertu deviennent des choses disc
nt mieux s’en fier à l’écho vivant des lèvres humaines qu’à la lettre morte de leurs écrits ? Quoi qu’il en soit, Socrate n’é
cle. Grâce à la langue de Platon, la sagesse de Socrate ne peut plus mourir . C’est le style qui embaume les idées pour l’éter
te, de t’être attaché à une philosophie qui te mène à la nécessité de mourir  ? « Vous êtes dans l’erreur, vous qui croyez qu’u
u’un homme qui a quelque valeur doit peser les chances de vivre ou de mourir , au lieu de chercher dans ses actions si ce qu’il
» Puis il cite les vers d’Achille dans l’Iliade d’Homère : « Que je meure à l’instant même, pourvu que je venge le meurtre
tu retombes dans tes habitudes de discuter sur les choses divines, tu mourras  ! — oui, si vous me renvoyiez absous à ces condit
jamais autre chose que ce que j’ai fait, quand je devrais mille fois mourir  !… » XII Il développe, avec un insolent co
s il est temps que nous nous quittions, dit-il en finissant, moi pour mourir , vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur parta
leur partage ? Nul ne le sait, excepté Dieu. » On l’emmène, et il va mourir . Voilà l’Euthyphron ; la préface, ou plutôt l’exp
ès, cet ami me paraissait heureux, à le voir et à l’entendre, tant il mourut avec assurance et dignité ! et je pensais qu’il n
fois que vous verrez un homme se lamenter et reculer quand il faudra mourir , ne penserez-vous pas que c’est une preuve que ce
soin est précisément ce que j’appelle bien philosopher ou s’exercer à mourir  ; « L’âme donc, en cet état, se rend vers ce qui
vination par l’instinct ? « Les cygnes, quand ils sentent qu’ils vont mourir , chantent encore mieux ce jour-là qu’ils n’ont ja
j’avais écarté les femmes ? car j’ai toujours entendu dire qu’il faut mourir sur de bonnes paroles. » XXVIII « Cepend
i acquise, est si absolue et si confiante en lui qu’il n’hésite pas à mourir volontairement pour elle. Le moindre mot de repen
ssi remarquez combien Socrate, dans le Phédon, est plus beau quand il meurt que quand il disserte. C’est que, là, Platon n’a
ente, mais pas assez grande. Aussi, comparez ces deux morts ! Socrate meurt en plein soleil, le sourire sur les lèvres, sans
un gémissement, sans un reproche à Dieu ni aux hommes. J.-J. Rousseau meurt ou se tue dans une retraite où il a fui les homme
elle pour aller les jeter à la voirie humaine des enfants perdus ! Il meurt isolé dans sa solitude, et son isolement est un r
11 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »
issait chaque jour. Il pâlissait, son regard s’altérait ; il semblait mourir d’un mal inconnu. — Le scarabée d’or l’aura mordu
mordu à la tête et lui aura filtré dans la cervelle le poison dont il meurt , — disait Jupiter. Retourné chez Legrand, Poe con
, comme un talisman, ce scarabée d’or, de la morsure duquel il semble mourir  ! Après avoir traversé le canal qui sépare l’île
ose d’extraordinaire, tu me le diras. Mais cette septième branche est morte et ne pourra porter Jupiter. Les sensations excit
appelle « Auguste Darvell », et de sa mort, sans raison apparente de mourir , à vingt pas des ruines d’Éphèse, un soir, au cou
ns retrouvé l’accent d’angoisse mystérieuse qu’avait Darvell avant de mourir . Ce rayon du soleil couchant atteignant, comme un
oins sa puissante jeunesse. En pleine beauté de corps et de génie, il mourut du delirium tremens dans la rue, — ce n’est pas a
mutilé par le matérialisme de son pays et de son temps. À la matière morte il demande mieux qu’elle, à ses lois qu’il borne
d’un aliment inconnu que les sciences humaines ne donnent pas, et il meurt de cette faim-là comme il est mort de l’autre, Ug
riste que le talent foudroyé, c’est le talent qui se fourvoie, et qui meurt de s’être fourvoyé. VI Il était né poète, E
t le Saint Livre, et Poe, ce Byron-Bohème, vécut seul toute sa vie et mourut comme il avait vécu, — ivre et seul ! L’ivrogneri
i papiers ni argent, et on le porta dans un hôpital. C’est là que Poe mourut , le soir même du dimanche 7 octobre 1849, à l’âge
eux fois… » Hélas ! une ou deux fois, ce n’est pas assez dire. Poe ne mourut pas seulement du delirium tremens  ; il en avait
ani poétique qui galvanise encore les imaginations mortes ou qui vont mourir … Lui et son traducteur Baudelaire, qui l’a tradui
de sa destinée, j’avais fait une tête de Méduse de la tête souillée, morte et ramassée au ruisseau, de ce bohème de génie su
incroyable et amère ! il n’en trouva pas seulement pour vivre, et il mourut doublement victime de l’âme qu’il avait et de l’a
Infortuné dès le berceau, il avait deux ans quand son père et sa mère moururent , et il allait mourir comme eux, quand un monsieur
, il avait deux ans quand son père et sa mère moururent, et il allait mourir comme eux, quand un monsieur Allan, homme très ri
mour et qu’il avait adorée toute sa vie avec une impeccable fidélité, mourut devant lui, sur une planche, roulée dans les hail
nue, et où n’est rien changé que le banc de promenade publique où Poe mourut , au lieu du ruisseau de la rue ! C’est peu de cho
bus d’enfilée et coup sur coup, pour relever un génie qui se sentait mourir , ne sont donc pas un conte. Edgar Poe les a bien
12 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
après avoir entendu le Vol de la Marseillaise.‌ Les soldats français meurent pleins d’espérances qui ne seront pas trahies. Le
, aimant la nature, leurs parents, la patrie, et acceptant si bien de mourir . Mais je voudrais faire voir leurs regards tourné
aculté de théologie de Montauban, soldat au iie d’infanterie, qui va mourir à dix-neuf ans pour la France écrit à ses parents
naissance de cette France-là, qui, elle, aura valu qu’on tue et qu’on meure pour elle… (Lettres publiées aux éditions de Foi
né à Grenoble, fils d’un professeur du lycée, étudiant à Lyon, qui va mourir pour la France à dix-neuf ans, écrit à son plus j
s d’un médecin d’Aix-en-Provence, sergent au 67e d’infanterie, qui va mourir pour la France à vingt-quatre ans, écrit à sa fam
er au premier temps de la guerre. Aspirant au 47e d’artillerie, il va mourir à dix-huit ans pour la France et il écrit sur son
rêts, nous y reviendrons en pèlerinage après la guerre », avant qu’il meure , prenons de ce jeune Provençal une dernière image
t donc cette vie que cet enfant apprend en même temps qu’il apprend à mourir  ? C’est le grand secret. Mais je crois entendre a
rs plus tard, le 9 mai 1915, à Roclincourt, en Artois, Alfred Cazalis mourait , au côté de son lieutenant, dans une charge à la
et communié avec foi, à quelques mètres des tranchées. Si je viens à mourir , je mourrai en chrétien et en Français.‌ Je crois
é avec foi, à quelques mètres des tranchées. Si je viens à mourir, je mourrai en chrétien et en Français.‌ Je crois en Dieu, en
ns, disait : « C’est si bon de servir à quelque chose même si l’on en meurt  », et découvrant de cette aube la beauté d’une vi
m Hébrard sans adresse d’éditeur). — Le jeune Alfred Eschiman (qui va mourir pour la France), sur le point de quitter le dépôt
13 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le marquis de Grignan »
mirables pages qui commencent son livre, qu’on ne peut pas dire qu’il mourut , mais qu’il décéda : une manière silencieuse de s
aisir du roi, comme elle devait monter à cheval et se battre, et même mourir pour son service ! Et c’était tellement cela, la
ent déjà tout prêts pour la bataille et assez vieux pour se battre et mourir  ! Tous ils commençaient par être comme lui, ce pe
strés finalement d’un coup de canon qui les coupait en deux, s’ils ne mouraient pas comme lui, ce pauvre Grignan, obscurément et
nspira avec la même force et avec le même enthousiasme, non seulement mourait pour le roi, mais se ruinait pour le roi, — une m
nt mourait pour le roi, mais se ruinait pour le roi, — une manière de mourir plus terrible pour ces orgueilleux et ces puissan
terrible pour ces orgueilleux et ces puissants que de tout simplement mourir  ! « Les honneurs amènent les grandes dépenses »,
14 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
innocentes de la vie ; ils ont des idées merveilleuses de la mort, et meurent sans s’en apercevoir, comme des nouveau-nés. » Ce
d’elle-même que la forme et l’ombre, le corps sans l’âme : elle sera morte . Notre poésie française, heureusement, a été dans
ont tu doives rendre grâces à Dieu ? Ne vis-tu pas ? — Ne dois-je pas mourir  ? » Le pessimisme de Byron ne pouvait convenir au
oie où le sort a voulu l’appeler ; Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler87. Cette fierté stoïque ne va pas sa
e Musset fait de l’homme et de sa condition. … Marchant à la mort, il meurt à chaque pas Il meurt dans ses amis, dans son fi
e et de sa condition. … Marchant à la mort, il meurt à chaque pas Il meurt dans ses amis, dans son fils, dans son père ; Il
chaque pas Il meurt dans ses amis, dans son fils, dans son père ; Il meurt dans ce qu’il pleure et dans ce qu’il espère ; Et
orps qu’il faut ensevelir, Qu’est-ce donc qu’oublier, si ce n’est pas mourir  ? Ah ! C’est plus que mourir ; c’est survivre à
est-ce donc qu’oublier, si ce n’est pas mourir ? Ah ! C’est plus que mourir  ; c’est survivre à soi-même. L’âme remonte au cie
idée que le Lac et que la Tristesse d’Olympio. Oui, sans doute, tout meurt  ; ce monde est un grand rêve, Et le peu de bonheu
s sans nom, que leur propre lumière        Dévore incessamment. Tout mourait autour d’eux, l’oiseau dans le feuillage, La fleu
aisir, Ils croyaient échapper à cet être immobile        Qui regarde mourir 91. Moins amer que Vigny, mais moins fort aussi,
ns qu’un vestige lui suffit, et il prie : Console-moi ce soir, je me meurs d’espérance J’ai besoin de prier pour vivre jusqu
et il nous peint le désir cloué sur terre, Comme un aigle blessé qui meurt dans la poussière, L’aile ouverte et les yeux fix
ans mentir, Réponds-moi, toi qui m’as fait naître, Et demain me feras mourir  ! De quelque façon qu’on t’appelle, Bramah, Jup
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
faire que la pauvreté soit apaisée, heureuse, et que le pauvre puisse mourir en paix. Après les riches, que dites-vous de nos
s nous devons le tribut à la mort ! Tôt ou tard, il faut que le poète meure . À plus forte raison faut-il nécessairement que l
nstrument, indocile aux plus habiles… elle passe, elle s’efface, elle meurt . La langue que je parle est déjà loin de moi !
nières trahisons de leur esprit. Elle avait vu à ses pieds, naître et mourir tant de poèmes fameux dont le nom ne s’était cons
itées sous ma gloire… des êtres qui ont vécu par moi, de par moi, qui mourront avant moi ! Que me reprochez-vous, enfin ? de n’ê
vaincus, en public. Elle était comme cet empereur romain qui voulait mourir debout, et dans l’exercice entier de sa majesté.
l’admirable vieillard, le jour même de sa mort, j’ai vécu heureux, je meurs content, et c’est sur vous que je pleure. » La du
toutes choses, même à une perte irréparable ; celui-là qui se sentait mourir , le soir même où il perdait sa comédienne bien-ai
élégies mêlées d’épigrammes. Alors — ô miracle sauveur ! — quand fut morte , en priant Dieu, cette société qui causait si bie
club des femmes ! heureusement pour elle que mademoiselle Mars était morte  ! Le club des femmes ! Passez, à mademoiselle Ma
un lugubre objet de pitié et de dégoût. Si bien qu’elle se cacha pour mourir . Elle tenait à sa gloire, et jusqu’au bout de sa
pprit en même temps la maladie et la mort de mademoiselle Mars ! Elle mourut le 24 mars 1847, et le lendemain de ce jour de de
es qui viendront, plus tard, de cette artiste inimitable, qu’elle est morte un jour du mois printanier dont elle portait le n
ir de la glorieuse et éphémère rentrée de son Empereur. Elle est donc morte tout à fait, cette personne illustre qui était mo
r. Elle est donc morte tout à fait, cette personne illustre qui était morte une première fois, quand elle nous fit ses dernie
’avait pétillé de plus de vivacité et de malice. — Elle tenait à bien mourir , elle tenait à être pleurée, elle s’attachait, de
âtre, en effet c’était quitter la vie. Mademoiselle Mars aimait, à en mourir de joie, les enivrements de la foule, les applaud
qui n’a perdu que le trône de France ; plaignez l’autre, hélas ! elle meurt de regret et de désespoir, parce que la cornette
aintenant, disent les messieurs et les dames, qu’elle vive ou qu’elle meure , ou bien que cette âme en peine remplisse son sil
vieux poète, c’est un vieux musicien, c’est un vieux comédien qui se meurt  ! » au contraire, elle s’arrête avec respect dans
sée, elle aussi, aux oublis de la foule indifférente, lorsqu’avant de mourir à son tour, elle se met à ressusciter cette gloir
est mort. Est-ce vivre, en effet, que de passer à l’état d’une langue morte , d’un chef-d’œuvre oublié, d’une curiosité littér
s, les chanteurs, les belles personnes, race passagère et périssable, meurent deux fois Ainsi meurent les grands orateurs et le
lles personnes, race passagère et périssable, meurent deux fois Ainsi meurent les grands orateurs et les plus habiles écrivains
16 (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75
e qui se prouve, nous ne sentons que ce qui se touche ; la poésie est morte avec le spiritualisme dont elle était née ; et il
spiritualisme dont elle était née ; et ils disaient vrai ; elle était morte dans leurs âmes, morte dans leurs intelligences,
était née ; et ils disaient vrai ; elle était morte dans leurs âmes, morte dans leurs intelligences, morte en eux et autour
i ; elle était morte dans leurs âmes, morte dans leurs intelligences, morte en eux et autour d’eux. Par un sûr et prophétique
e talents d’un ordre divers et nouveau, auraient surgi de cette terre morte et froide ; que la presse multipliée à l’infini n
e l’aurais pas cru, et cependant cela est. La poésie n’était donc pas morte dans les âmes comme on le disait dans ces années
dans ces années de scepticisme et d’algèbre, et puisqu’elle n’est pas morte à cette époque, elle ne meurt jamais. Tant que l’
et d’algèbre, et puisqu’elle n’est pas morte à cette époque, elle ne meurt jamais. Tant que l’homme ne mourra pas lui-même,
t pas morte à cette époque, elle ne meurt jamais. Tant que l’homme ne mourra pas lui-même, la plus belle faculté de l’homme pe
me ne mourra pas lui-même, la plus belle faculté de l’homme peut-elle mourir  ? Qu’est-ce en effet que la poésie ? comme tout c
par cela même qu’elle est instinctive et mystérieuse, cette langue ne mourra jamais ! Elle n’est point, comme on n’a cessé de
e ; mais quand la bouffée de vent avait passé, quand elle était venue mourir en sifflant sur les créneaux de la tour des Pisan
s’y jetait de lui-même, attiré par l’éclat azuré et plombé de la mer Morte , qui luisait au pied des degrés de ces montagnes,
chant monotone, mélancolique et tendre qui montait, qui baissait, qui mourait , qui renaissait alternativement et qui se réponda
ce que c’était que la voix de l’homme pour vivifier la nature la plus morte , et ce que ce serait que la poésie à la fin des t
et de chercher aussi l’âme du poète sous sa poésie. Mais sera-t-elle morte pour être plus vraie, plus sincère, plus réelle q
te voix intime et consolante de l’humanité ? Non, sans doute, rien ne meurt dans l’ordre éternel des choses, tout se transfor
le lit de mon sépulcre ; mais j’ai toujours demandé à Dieu de ne pas mourir sans avoir révélé à lui, au monde, à moi-même, un
17 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Armand Hayem »
est-elle le mal irrémédiable d’une société condamnée par elle-même à mourir  ?… Ou, si elle ne doit pas mourir, quelles sont l
e société condamnée par elle-même à mourir ?… Ou, si elle ne doit pas mourir , quelles sont les conditions de sa vie future ?…
la jument de l’Arioste, qui avait toutes les qualités, mais qui était morte . Selon lui, la science aura toutes les puissances
ssances qu’on peut avoir… quand elle sera faite ; mais au lieu d’être morte elle n’a pas vécu, parce qu une science qui se ch
nfini de la même espérance. Pour lui, rien n’est mort et rien ne doit mourir . L’Asie même, cette vieille momie égyptienne de l
ne hier, — nihiliste aujourd’hui, — et qui, si elle n’est tout à fait morte , deviendra on ne sait quoi demain ! La limaille d
et qui même empêche de rêver, l’histoire répond par les sociétés qui meurent et les civilisations qui se déplacent, comme la m
18 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « De la poésie et des poètes en 1852. » pp. 380-400
a poésie et des poètes en 1852. Lundi 9 février 1852. La poésie ne meurt pas : il y a des printemps, des générations qui n
emple, on chante encore au Caveau : la lignée de Désaugiers n’est pas morte . M. Auguste Giraud nous le dit et nous le prouve
chanson prend bien des formes, M. Louis Festeau. Ainsi les genres ne meurent pas ; ils peuvent s’éclipser, se laisser dominer
oussent comme un civilisé et un intrus, et il s’en revient au château mourir de douleur et de désespoir, maudissant à la fois
touffes de buis de son meurtre souillés, Lui, si content de vivre, il mourut à mes pieds. La moralité, c’est que le chanteur
its qui s’empressent de déclarer, à chaque rencontre, l’école moderne morte , et qui, de plus, ont l’air d’en triompher, comme
sie française moderne, éclose vers 1819 sous forme lyrique, n’est pas morte , elle n’est qu’éparse et confusément dispersée. L
e verte tonnelle à l’ombre des lilas, Dont la fleur m’est si douce et meurt si vite, hélas ! Des livres, une femme, heureuse
a pelouse ; Et, fermant de mes jours le cercle fortuné, Le bonheur de mourir aux lieux où je suis né ! Un autre poète de l’îl
urent entre eux. Une ondulation majestueuse et lente S’éveille, et va mourir à l’horizon poudreux. Non loin, quelques bœufs
poésie, dont la culture offre de ces variétés à chaque pas, n’est pas morte . Et pour ceux qui voudraient des vers gracieux et
19 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre Premier »
ous leur splendeur orientale, ne recèlent, comme les fruits de la mer Morte , que poison et cendres. « À une grande sagesse se
nt ans au plus ; voilà le terme de la plus longue espérance. Vivre et mourir une fois, voilà ce dont tout homme » est assuré.
t à Perséphone, qui lui tend la main : — « Celui que les dieux aiment meurt jeune. Le plus heureux, je le dis, ô Parménon ! c
et Cléopâtre fondent, à Alexandrie, l’académie de « ceux qui veulent mourir ensemble, après avoir vidé le fond des plaisirs »
re, comblé d’honneurs et de richesses, prend un jour la résolution de mourir . Tibère vient le visiter, ne le quitte plus, le s
s quittât la vie, sans motif ». Nerva refuse de répondre et se laisse mourir de faim. — « Ceux qui étaient dans le secret de s
té de la matrone assombrit déjà son front résigné. Son père, avant de mourir , a remis entre ses mains son jeune frère Paul. De
e sa gageure, lui aurait dit, en s’inclinant : « Madame, celui qui va mourir vous remercie et vous salue. » En ce temps-là, le
l est venu en un siècle où l’on ne savait ce que c’était que de faire mourir un gentilhomme, et le cardinal de Richelieu se se
enne rassure de son mieux la sœur éplorée. C’est demain que Paul doit mourir , mais c’est demain aussi que la conspiration écla
ise au cœur, elle frappe, elle tue, on voit la victime. Or, Paul doit mourir une heure avant Richelieu. Un sursis le sauverait
e. Le cardinal, qui a reconnu en elle la sœur du jeune homme qui doit mourir le jour même, tente un dernier effort. Il fait ve
vient de se briser le cœur ; car, cette fois, la jeune fille est bien morte en elle, et c’est avec la mélancolique tendresse
20 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234
, qu’elle fut recueillie, qu’elle reçut les derniers soins et qu’elle mourut , aussi bien que sa mère, qui y était morte égalem
derniers soins et qu’elle mourut, aussi bien que sa mère, qui y était morte également. Elle souffrit longtemps, nous dit Tal
se gêner, pour ajouter tout aussitôt à la gauloise : « Vous me faites mourir , vous autres prudes ; vous purifiez trop toutes c
aire l’abbé de Chaulieu, de vingt ans plus jeune que Maucroix, et qui mourut onze ans après lui, ayant également poussé très l
simple et si naturellement rendu a bien du prix : Le 13 avril 1695, mourut à Paris mon très cher et très fidèle ami M. de La
voulait entreprendre : ses Fables, au sentiment des plus habiles, ne mourront jamais, et lui feront honneur dans toute la posté
plus de m’y revoir. C’est à Maucroix aussi que La Fontaine, près de mourir , écrivait cette dernière lettre que chacun sait p
la rue du Chantre une si grande faiblesse, que je crus véritablement mourir . Ô mon cher, mourir n’est rien : mais songes-tu q
ne si grande faiblesse, que je crus véritablement mourir. Ô mon cher, mourir n’est rien : mais songes-tu que je vais comparaît
à fixer l’image de Maucroix, et le recommandent dans l’avenir. Il ne mourut qu’en 1708, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans, « a
21 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Louis Wihl »
Louis Wihl 33 I En 1851, Henri Heine se mourait . Il mourait dans des souffrances atroces. Un des
Louis Wihl 33 I En 1851, Henri Heine se mourait. Il mourait dans des souffrances atroces. Un des jours de sa
les avez blessés, dit le visiteur d’un ton grave. — Ah ! les forts ne meurent pas d’une piqûre ! répondit le Sagittaire mourant
à bien… vous ! Du reste, ils ont raison de ne pas venir, j’aime mieux mourir seul. Je les hais. Ce ne sont que des braillards,
n. Merci… — ajouta affectueusement l’auteur des Reisebilder. Heine ne mourut qu’à quelque temps de là. Il ne se rétracta point
our qui l’entend, d’ennui, de langueur ardente et de besoin, jusqu’au mourir , de revoir la patrie, Louis Wihl l’éprouve dans L
22 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416
ne plus guérir ; Si tu languis de ta blessure Jusqu’à souhaiter d’en mourir  ; Devant tous et devant toi-même.         Crois-m
, ce mal, dit-elle, dont on n’ose souffrir, dont on n’ose ni vivre ni mourir , elle découvre tout au fond de son cœur, un jour,
de son âme. Doux pleurs, allez-vous-en l’apprendre à l’univers ! Elle meurt  ! presque reine, hélas ! et presque heureuse, Col
heureuse, Colombe aux plumes d’or, femme aux tendres douleurs ; Elle meurt tout à coup d’elle-même peureuse, Et, douce, elle
iet, irritable, malade sans cause visible, elle se consumait, elle se mourait lentement, et par cela seul qu’elle se croyait mo
n mon sein, je ne dis rien de toi Qui souffres, qui te plains, et qui meurs avec moi ! Le sais-tu maintenant, ô jalouse ador
fert du silence de sa charmante et sauvage enfant et de la voir ainsi mourir sans épanchement et sans plainte, arrivée elle-mê
23 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « G.-A. Lawrence »
d’expression, de société et de caractère, dans un temps où nous nous mourons du mal de cœur de la réalité, qu’on nous donne po
l’on prend pour les sociétés : « Je nais ici, et c’est là que je puis mourir . » Comme les héros de Lord Byron, Guy Livingstone
ercule, n’a été dressé sur sa base d’acier par son inventeur que pour mourir de désespoir sous le simple refus de pardon d’une
aimée et offensée ! Et cette force, qui fait trembler, mourant comme meurent ici-bas la fidélité et la tendresse, quand on les
oïque que dans la délicatesse, puisque les sentiments délicats y font mourir  ! aussi bien dans les peintures que sait oser une
ofond, celle qui presque toujours, dans sa lutte contre l’autre, doit mourir … L’auteur de Guy Livingstone n’a pas inventé, en
n-aimée) le soufflette avec son gant, et, quoiqu’il soit à l’heure de mourir , le Samson anglais n’a pas la tête tondue par Dal
24 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « G.-A. Lawrence » pp. 353-366
d’expression, de société et de caractère, dans un temps où nous nous mourons du mal de cœur de la réalité, qu’on nous donne po
e l’on prend pour les sociétés : Je nais ici, et c’est là que je puis mourir . Comme les héros de lord Byron, Guy Livingstone e
ercule, n’a été dressé sur sa base d’acier par son inventeur que pour mourir de désespoir sous le simple refus de pardon d’une
aimée et offensée ! Et cette force, qui fait trembler, mourant comme meurent ici-bas la fidélité et la tendresse, quand on les
oïque que dans la délicatesse, puisque les sentiments délicats y font mourir  ! aussi bien dans les peintures que sait oser une
ofond, celle qui presque toujours, dans sa lutte contre l’autre, doit mourir … L’auteur de Guy Livingstone n’a pas inventé, en
n-aimée) le soufflette avec son gant, et, quoiqu’il soit à l’heure de mourir , le Samson anglais n’a pas la tête tondue par Dal
25 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVIII » pp. 113-116
mémoire comme très-exactes : notes d’un voyageur en 1839. « Rome est morte depuis quasi l’heure où Jugurtha a prononcé sur e
étaient des cabinets superposés : comme nation, elle n’a cessé d’être morte . » Et encore : « Rome est morte et bien morte.
comme nation, elle n’a cessé d’être morte. » Et encore : « Rome est morte et bien morte. Ce n’est qu’une grande ville de pr
elle n’a cessé d’être morte. » Et encore : « Rome est morte et bien morte . Ce n’est qu’une grande ville de province : il y
26 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Épilogue »
en ait de plus honteuse que celle d’un peuple qui fut mâle et qui va mourir en proie aux femelles de son espèce… Rome mourut
i fut mâle et qui va mourir en proie aux femelles de son espèce… Rome mourut en proie aux Gladiateurs ; la Grèce, aux Sophiste
mutilés une tête virile, comme celle de Narsès, tandis que nous, nous mourons en proie aux femmes, et émasculés par elles, pour
n’y sont pas ! Ils sont dans une civilisation dépravée, dégradée, qui meurt de l’être, et telle que, dans l’histoire, on n’en
27 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144
e sans contrôle dans ses dogmes pour la pratiquer dans ses vertus. Il mourut comme Pétrarque, à Arquà, les mains jointes, le f
tout présente à l’œil des visiteurs étonnés l’aspect d’une guinguette morte des environs de Paris, enclavée par hasard dans u
z d’acheteurs pour payer sa vie et pour racheter son honneur avant de mourir . Le refrain est gai, d’une gaieté folle comme une
’il franchit malheureusement le mur de la léproserie et qu’il revient mourir aux pieds de son maître, font honte à l’homme ! c
e sa cage, Un oiseau de boudoir, regrettant le bocage,         Et qui meurt du mal du pays. Elle ne l’aimait plus, c’était g
ait veuve,         Cherchant son grain sur vos fumiers ! À celui qui mourra le premier ! si c’est elle, Je voudrais lui prome
dents avaient toutes les fièvres ;         Il semblait qu’elle allait mourir . Hier, et ce matin, toute la matinée Elle m’avai
z-vous une âme ?         Pourquoi me donniez-vous un cœur ? Elle est morte à présent et votre loi m’accable, Qui veut que l’
e est morte à présent et votre loi m’accable, Qui veut que l’innocent meure pour le coupable ;         Mais n’importe, je m’y
uré ton martyre,         Et, vieux, te pleureront longtemps. Elle est morte , dirai-je, un jour d’imprévoyance, Mais elle est
emps. Elle est morte, dirai-je, un jour d’imprévoyance, Mais elle est morte aimée, elle est morte en Provence ;         Elle
dirai-je, un jour d’imprévoyance, Mais elle est morte aimée, elle est morte en Provence ;         Elle est morte un jour de p
s elle est morte aimée, elle est morte en Provence ;         Elle est morte un jour de printemps. Morte parmi les fleurs, mo
est morte en Provence ;         Elle est morte un jour de printemps. Morte parmi les fleurs, morte comme une rose Qui demand
        Elle est morte un jour de printemps. Morte parmi les fleurs, morte comme une rose Qui demandait d’éclore et qui n’es
de t’oublie.         Adieu donc, ma compagne, adieu ! Et pour ne plus mourir , ma colombe chrétienne, Tu n’as pas d’âme ? Prend
pour sauver les autres. Il pouvait se cacher dans la foule, vivre et mourir incognito ; bonheur qui, par punition du ciel, m’
ur qui, par punition du ciel, m’est refusé. Tu as recueilli le bruit, meurs de bruit ! Tu n’auras pas une heure pour te recue
fidèles amours ; sa tourterelle, qu’il avait ramassée un jour, à demi morte de fatigue et de froid. Ils s’étaient adoptés l’u
28 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80
oubliée et d’une société disparue, la Tragédie, était définitivement morte  ; si dans un pays sans caste et sans aristocratie
teur Simon va me dire, tout à l’heure, si notre vieille Rose vivra ou mourra . J’attends son coup de sonnette, qui est pour moi
t entrée chez nous ; elle y a été voir la nourrice d’Edmond qui y est morte , et cette maison de santé lui représente la maiso
est morte, et cette maison de santé lui représente la maison où l’on meurt . J’attends Simon, qui doit lui apporter son bille
fait… » Elle ne veut pas de brancard pour partir : « Je croirais être morte  ! » a-t-elle dit. On l’habille. Aussitôt hors du
Je prends la lettre ; elle porte le timbre de Lariboisière. Rose est morte ce matin à sept heures. Pauvre fille ! C’est donc
heureux père frôle et balaye la feuille de papier, où l’on inscrit la morte . Revenus chez nous, il a fallu regarder dans ses
eux savoir et je crains d’apprendre. Il ne me paraît pas qu’elle soit morte  ; j’ai seulement d’elle le sentiment d’une person
st la mère de la salle Saint-Joseph. Elle me raconte comment Rose est morte , ne souffrant pour ainsi dire plus, se trouvant m
gement et d’espérance. Le matin, son lit refait, sans se voir du tout mourir , soudainement elle s’en est allée dans un vomisse
u du dîner rendu tout triste par la causerie qui va et revient sur la morte , Maria, qui est venue dîner ce soir, après deux o
c’est comme l’autopsie d’une poche pleine d’horribles choses dans une morte tout à coup ouverte… Par ce qui nous est dit, j’e
mort et qu’elle devait croire enterré avec elle. Et de quoi est-elle morte  ? d’avoir été, il y a de cela huit mois, en hiver
x de papier, où se trouve raconté un peu de l’histoire de l’âme de la morte . Pourquoi, à l’heure actuelle, un romancier (qui
29 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »
seulement de sang, mais de génie. Cette sœur, qui lui a survécu pour mourir quelque temps après lui, inconsolable de sa perte
e, — car elle l’avait bercé et elle l’a enseveli ! Eugénie de Guérin, morte , a gardé l’attitude de toute sa vie. On la revoit
utes les opales de l’Orient, au matin, et triste comme les lueurs qui meurent si vite au crépuscule, elle fut, pour ceux qui la
sentement du génie. Nous avons l’impertinence de parler d’une Sainte, morte , — comme disait le rêveur, son frère, — avec « so
eine. Maurice de Guérin se mariait atteint déjà de la maladie dont il mourut peu de temps après… Il en ressentait les première
et elle eut bientôt à y ramener son frère mourant. Maurice de Guérin mourut vite. Il mourut comme on meurt quand on est heure
ntôt à y ramener son frère mourant. Maurice de Guérin mourut vite. Il mourut comme on meurt quand on est heureux. La maladie f
son frère mourant. Maurice de Guérin mourut vite. Il mourut comme on meurt quand on est heureux. La maladie fit des progrès
r, l’envoyèrent réchauffer ses derniers frissons dans le Languedoc et mourir où il était né. Toucher à cette période suprême d
bsorption dans une tombe… Telle fut la mort de Mme de Guérin avant de mourir . Elle ne fut plus que le fantôme d’elle-même auto
placé les sentiments vrais. Eugénie de Guérin eut la bonne fortune de mourir immaculée de toute affectation littéraire. On a v
mais l’ombre de cette tache dont le génie même, chez les femmes, peut mourir . Et c’est pour cela qu’elle est mise ici, dans ce
30 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »
aux pertes affreuses de son âme, toute autre affection en elle étant morte ou dénaturée. — « Ô douce lumière de mes yeux, to
ousser bientôt le hurlement lugubre devant l’homme égorgé et la femme morte  ! Pourquoi contenir mon cœur qui bouillonne ? La
re contre ma mère est celle d’un loup affamé… Que je la tue et que je meure après ! » — Pour l’exciter encore. Électre redres
du bain où tu fus tué ! » — « Souviens-toi du filet où ils t’ont fait mourir  ! » — « Père, ce ne sont point des chaînes d’aira
ice : — « Car, dit-il, c’est par la ruse qu’ils ont tué le héros, ils mourront aussi par la ruse. » Son appel à l’esclave de gar
rpent que j’ai conçu et que j’ai nourri ! » — « Tu as tué le père, tu mourras par le fils. » Et il l’entraîne dans le palais, t
ttent les passants au tournant des bois. » Mais il a beau insulter la morte , on sent qu’il frémit sous son dernier souffle. —
ent en pleureuses. — « Hélas ! hélas ! choses lamentables ! toi tu es morte , d’une mort affreuse : mais la souffrance renaît
31 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
contre les Anglais, jusqu’à cette vieille abbesse de Montmorency, qui mourut sur l’échafaud en 1794, après avoir béni, comme s
œur et la crosse à la main, la religieuse qui portait sa croix et qui mourut après elle, on peut ranger bien des Montmorency,
e que les indifférents appellent des procédés généraux ; mais rien ne mourut dans ce cœur frappé de tant de coups ! Elle conti
ntmorency se met enfin à vivre, et devient quelque chose à l’heure de mourir  ! Il est des vies qui n’ont, en effet, que la mor
le, mais par sa mort il racheta sa faute, car il ne la nia pas, et il mourut bien. Renée a supérieurement raconté cette mort,
d’un laisser-aller magnifique que cette fin de Montmorency. Pour lui, mourir fut aussi simple que de changer sa veste de coule
Renée, eut le courage de devenir une sainte tout à fait. Au moment de mourir , Montmorency lui avait écrit : « Mon cher cœur (e
32 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « ??? » pp. 175-182
péché. On a tiré sa couverture sur sa tête, et le public vous laisse mourir dessous. Tel sera-t-il le sort de l’auteur du Ble
sans se compromettre, mais qui, en ne le disant pas, ne nous fera pas mourir de curiosité. Le Blessé de Novare est un roman d
e de Novare, où il est blessé, pour nommer le livre, et assez pour en mourir . Eh bien, en prenant ce sujet, qui n’est pas neuf
il a continué de marcher. Le comte Zélislas, ou le Blessé de Novare, meurt en Suisse, au milieu de toute sa famille convoqué
ue indien en costume. (Étude anglaise, tableau d’intérieur.) Avant de mourir , il donne son manuscrit à lire à sa sœur, et ce m
33 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — V. L’avare et l’étranger »
ève le touho et quand l’étranger entrera, annonce-lui que je viens de mourir  ». L’étranger arrive : « Mon mari vient de mourir
lui que je viens de mourir ». L’étranger arrive : « Mon mari vient de mourir , lui déclare la femme. — Bon, répond-il j’ai beau
âné ndâzi et préviens-le que, s’il ne te retrouve pas ton mil, tu vas mourir devant sa case ». Arrivé chez le chef, l’avare l
t mes enfants. Si tu ne me fais pas rendre ce qu’on m’a pris, je vais mourir ici-même devant ta porte ». « — Mais s’exclame le
34 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 51-56
dire, après cela, qu’il est impossible de bien écrire dans une Langue morte , parce que nous sommes hors d’état d’en connoître
onstante, ne sont-elles pas capables de vivifier une Langue qui n’est morte que pour ceux qui la négligent ? Or, c’est ainsi
angue soit vivante, comme il l’est pour les vrais Génies qu’elle soit morte . Il ne sauroit donc subsister d’autre difficulté
eur. La Langue Italienne étoit néanmoins pour Ménage une Langue aussi morte que la Grecque & la Latine, dans lesquelles i
35 (1874) Premiers lundis. Tome I « Madame de Maintenon et la Princesse des Ursins — II »
lle ; M. le duc de Foix est mort ; madame la comtesse de Miossens est morte  ; M. de Montpéroux, commandant la cavalerie, est
ntpéroux, commandant la cavalerie, est mort ; l’archevêque de Lyon se meurt , et le marquis d’Effiat se mourait hier. Je m’en
, est mort ; l’archevêque de Lyon se meurt, et le marquis d’Effiat se mourait hier. Je m’en vais voir une reine que je trouvera
en vais voir une reine que je trouverai bien affligée de n’être point morte . » On dirait qu’elle se complaît au milieu de tan
n cœur, madame, que votre état fût aussi heureux que le mien. J’ai vu mourir le roi comme un saint et comme un héros ; j’ai qu
36 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre III. Des éloges chez tous les premiers peuples. »
On les plaçait au centre des armées : « Viens nous voir combattre et mourir , et tu nous chanteras. » Et le guerrier qui tomba
étaient la principale ambition de ces peuples ; c’était un malheur de mourir sans les avoir obtenus, et l’on croyait qu’alors
et pirate, et qui, pris en Angleterre les armes à la main, condamné à mourir dans une prison pleine de serpents, chanta lui-mê
’écrie : « Quelle est la destinée d’un homme vaillant, si ce n’est de mourir dans les combats ? celui qui n’est jamais blessé,
m’appellent ? Je vous suis. Je serais un lâche, si je m’affligeais de mourir . Il est temps de finir mes chants ; les déesses m
37 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Journal d’Olivier Lefèvre d’Ormesson, publié par M. Chéruel » pp. 35-52
omme on disait alors par abréviation). M. de Morvilliers étant venu à mourir , M. d’Ormesson, peu agréé de Henri III, qui l’ava
e plus capitaine de son quartier. Ce furent des temps difficiles ; on mourait de faim dans Paris ; ce n’est pas une métaphore ;
s une métaphore ; « M. d’Ormesson fut à la veille de voir ses enfants mourir de faim en sa présence. » sa femme mourut en effe
veille de voir ses enfants mourir de faim en sa présence. » sa femme mourut en effet de la peur et des souffrances qu’elle av
coucher, de bonne heure, laissant son monde en train de plaisirs. Il mourut en mai 1600, d’une chute de mulet, en revenant à
e-cinq ans de suite dans la Cour, fait sa retraite vingt ans avant de mourir , sans aucune disgrâce précédente, d’avoir vécu so
requêtes et conseiller d’État ; ayant vécu quatre-vingt-huit ans, il mourut en 1665, doyen du Conseil d’État. À défaut d’une
dinal même. Louis XIII règne encore, ou plutôt il traîne et achève de mourir  : on craint une sédition à Paris (27 avril 1643),
urs sur ce cardinal-tyran : « Il en était venu à tel point, lorsqu’il mourut , qu’il ne voulait plus voir le roi que le plus fo
38 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. de Lacretelle » pp. 341-357
uand il faut parler d’un homme immortel ! — parmi ceux-là qui doivent mourir . Mais l’esprit de parti et l’esprit moderne sont
grand respect autrefois. Réservés alors aux êtres qui ne devaient pas mourir , le marbre et le bronze, cette aristocratie, se s
au fond des imaginations et des cœurs. Depuis Racine, la Poésie était morte en France. Le xviiie  siècle l’avait tuée sous le
d’effet plus grand ! Et il ne s’y épuisa pas. Il y a des poètes qui meurent sans mourir, — qui deviennent les sarcophages viv
grand ! Et il ne s’y épuisa pas. Il y a des poètes qui meurent sans mourir , — qui deviennent les sarcophages vivants de leur
sans mourir, — qui deviennent les sarcophages vivants de leur poésie morte et de leur âme envolée. Il y a des fleuves de poé
vreté, fille de la générosité de toute sa vie et qui peut-être le fît mourir . Du moins, il en souffrit trop pour un poète qui
39 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »
ance nous apprend qu’au contraire elle ne l’avait pas, et qu’avant de mourir , la misérable s’est aplatie. Évidemment, MM. de G
a plus brillante et la plus spirituelle courtisane du xviiie  siècle, morte de misère après l’éclat et les bonheurs du talent
sprit et se connaît tant aux choses de l’esprit ?… Sophie Arnould est morte imbécile. Elle est morte ruinée d’esprit comme de
aux choses de l’esprit ?… Sophie Arnould est morte imbécile. Elle est morte ruinée d’esprit comme de cœur et de corps. Elle e
e. Elle est morte ruinée d’esprit comme de cœur et de corps. Elle est morte en radotant de sa misère et dans l’écroulement co
et qui régnait sur la pensée autant que sur les sens des hommes, est morte aussi bête que les autres courtisanes vivent !… I
40 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — I. » pp. 262-280
élique ; il a été une grande et puissante voix. Peu de jours avant de mourir , il prêchait encore à une solennité de vêture d’u
le goût : les laquais y étaient dès le mercredi, et la presse était à mourir . » Le Bourdaloue ! elle en parle comme d’un acteu
pensez ce que c’est que l’ambition et la cupidité d’un homme qui doit mourir . — Vous délibérez sur une matière importante, et
t pensez quelle résolution il convient de prendre à un homme qui doit mourir . — Les exercices de la religion vous fatiguent et
ous, et pensez comment il importe de les observer à un homme qui doit mourir . Tel est l’usage que nous devons faire de la pens
» ; ce qui a fait dire également à Buffon « que la plupart des hommes meurent sans le savoir ; que la mort n’est pas une chose
ette pensée présente, il montre que, si l’homme était sûr de ne point mourir et de jouir dès ici-bas d’une destinée immortelle
tre d’intelligence avec la passion. Mais quand on nous dit qu’il faut mourir , et quand nous nous le disons à nous-mêmes, ah !
et que par là je ne sois privé de la consolation que j’aurais eue de mourir occupé de lui et m’unissant à lui. » Et lorsque C
41 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240
urs plus tard, au moment où le pape expire et où le cardinal Consalvi meurt moralement avec le pontife son ami : « Nous somm
lais, vide désormais de sa plus chère amitié. Peu de temps après elle mourut elle-même, la main dans la main de madame Récamie
lumière sereine ; mélancolies splendides des pays du soleil, où l’on meurt aussi bien que sous les brumes du Nord. IV
ustine, est venue expirer à Bex ; l’autre, madame de Duras, est allée mourir à Nice3. Comme tout fuit ! Sion, où j’ai passé, é
). Je ne veux plus entendre parler de cela ; je ne veux plus rien que mourir à Rome ou à l’Infirmerie, auprès de vous ! » (L’I
me croyez peut-être pas sincère dans mon désir de tout quitter et de mourir dans un gîte oublié : vous auriez tort. Or, dans
listes. Je ne veux plus que mon Infirmerie pour m’y cacher et pour y mourir . » Puis vient un billet digne de Tibulle à Délie
nt dans leur cœur resserré par le temps ; ils vivaient en rêvant, ils meurent en aimant. Cette maturité du cœur est très sensib
ence, elle va cesser. C’est moi, je vous assure, qui voudrais souvent mourir . Que fais-je sur la terre ? Hier, mercredi des Ce
us ramener avec moi à Rome ; ambassadeur ou non, c’est là que je veux mourir auprès de vous. J’aurai du moins un grand tombeau
ira en regardant de son lit la fenêtre en face de madame Récamier. Il mourut sans douleur, dans une félicité vague comme son â
e restait sur la terre pour pleurer sur lui. Puis M. de Chateaubriand mourut lui-même sous les yeux de madame Récamier et en t
ces. Puis enfin madame Récamier, déjà aveugle et toujours belle. Elle mourut chez sa nièce, au milieu d’un petit groupe de fam
umultuaire de Sèvres, devant la petite porte de la maison où vécut et mourut Ballanche, je m’arrête machinalement devant la gr
idées contradictoires, mais sincères, dans lesquelles il vécut et il mourut , du oui et du non, sans cesse en lutte sur ses lè
nt d’esprit qu’avec sa mère et de poésie avec tout le siècle, hélas ! morte avant la première ride sur son beau visage et sur
idèle, dans le caveau de famille des Récamier, couché aux pieds de la morte , après laquelle il n’aurait pas voulu vivre ! Amp
42 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Millevoye »
es portes de l’Olympe lyrique, et, après plus de bruit que de gloire, meurt , corrigeant et recorrigeant des odes qui n’ont à
ou le pavot surchargé par la pluie. De tous les jeunes poëtes qui ne meurent ni de désespoir, ni de fièvre chaude, ni par le c
ouve, en un mot, dans les trois quarts des hommes, comme un poëte qui meurt jeune, tandis que l’homme survit. Millevoye est a
le type personnifié de ce poëte jeune qui ne devait pas vivre, et qui meurt , à trente ans plus ou moins, en chacun de nous155
ille qui surnage ; son nom se lit dessus, c’en est assez pour ne plus mourir . On m’apprenait dernièrement que cette Chute des
ge, Et sauvez de l’oubli quelques-uns de mes vers. Et vous par qui je meurs , vous à qui je pardonne. Femmes ! etc., etc…. Le
, vous à qui je pardonne. Femmes ! etc., etc…. Le poëte de Millevoye meurt pour avoir trop goûté de cet arbre où le plaisir
fatigue qui s’ensuivit, déterminèrent la maladie de poitrine dont il mourut , le 12 août 1816. Il avait passé les six dernière
43 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre II. Le théâtre. » pp. 2-96
e en d’autres façons qu’elle n’ose rapporter », qu’elle se souhaitait morte . Leur première idée est d’en venir aux injures, a
ains de la Révolution, capables de pleurer comme des enfants14, et de mourir comme des hommes, souvent bas courtisans, plus d’
bri d’une haie ou d’un vallon. Ils rêvent horriblement de la mort : «  Mourir , aller nous ne savons pas où ! —  Être couché, cl
bli, poussière, obscurité éternelle. » Encore s’il n’y avait rien ! «  Mourir , dormir ! oui, et rêver peut-être. » Rêver lugubr
ble dans les tavernes, peine et sue en vrai manœuvre littéraire30, et meurt laissant deux cent vingt pièces, dont la plupart
cent vingt pièces, dont la plupart se perdront. Kyd, un des premiers, meurt dans la misère. Shirley, l’un des derniers, à la
fin de sa carrière, est contraint de redevenir instituteur. Massinger meurt inconnu, et on ne trouve sur lui dans le registre
que sa propre lame lui entre dans l’œil et dans la cervelle, et qu’il meurt , toujours maudissant et blasphémant. Il n’avait q
e commandant turc. Il y tombe lui-même, et dans la chaudière rougie43 meurt hurlant, endurci, sans remords, n’ayant qu’un reg
il essaya de se contenir, mais qu’il suffoquait, et que, pour ne pas mourir de ce tourment, il sauta avec son poignard sur l’
 n’a-t-il pas accompagné la voix de mon Méphistophélès ? —  Pourquoi mourir alors, ou me désespérer lâchement ? —  Je suis ré
s. » Car c’est le duc qu’il veut atteindre à travers elle, vivante ou morte , sinon par le déshonneur, du moins par le meurtre
tue, puis, désabusé, devient forcené, ne veut pas croire qu’elle soit morte , fait exposer le corps revêtu d’habits royaux sur
et tombe ; Francesco y a pourvu, et le poison fait son office. Le duc meurt , et on emmène le meurtrier à la torture. —  Il y
eunesse. Je reste toujours le même. —  Il faut que je parle ou que je meure . » Quels transports ensuite ! Quelles âpres et po
, rompant ce torrent d’ironie, vrai cri d’exaltée, qui est affamée de mourir et demande qu’on se dépêche ! —  À la fin, tout s
À la fin, tout s’est découvert, et les deux amants savent qu’ils vont mourir . Pour la dernière fois, ils se voient dans la cha
en lui faisant savourer la mort. Qu’elle souffre bien, et surtout ne meure pas trop vite ! Qu’elle souffre du cœur, ces doul
maîtresse, la suivante : celle-ci crie et se débat : « Je ne veux pas mourir , je ne puis pas mourir, je suis engagée à un jeun
: celle-ci crie et se débat : « Je ne veux pas mourir, je ne puis pas mourir , je suis engagée à un jeune gentilhomme. » — « La
elle un crime dont il est accusé, elle contredit ses aveux, elle veut mourir à sa place. Bien plus encore, elle le sert auprès
us afin que vous ayez une femme vertueuse et belle, et quand je serai morte , pensez à moi quelquefois, avec un peu de pitié p
, joue exprès la mégère, et, le laissant libre avec sa courtisane, va mourir en embrassant son portrait. —  Aréthusa se laisse
i volontiers que je le dis. —  Martell, un miracle, une femme qui ose mourir  ! Pourtant, dites-moi, êtes-vous mariée ? —  Je l
ni leur vie n’y résistent ; elles languissent, deviennent folles, et meurent comme Ophélia. Aspasia délaissée, « marche sombre
; elle leur dit — de cueillir les fleurs et de l’en joncher comme une morte . —  Partout avec elle, elle porte sa peine, qui,
alme95. Elle est désespérée, doucement, silencieusement, et se laisse mourir . Au fond du cœur, elle se juge mariée avec celui
la pauvre Penthéa, est sali… Pardonnez-moi, oh ! je défaille. » Elle meurt , demandant quelque douce voix qui lui chante un a
ruth I’ll hew thy flesh to shreds. Who is he ? annabella. (Sings) Che morte piu dolce che morire per amore. soranzo. Thus wil
44 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
le sein de la terre, l’homme enfant n’a d’autre liberté que celle de mourir en naissant, car sans la société préexistante ent
emière des lois révélées par la souveraineté de la nature. Si tu fais mourir , tu mourras, est la première aussi des lois écrit
lois révélées par la souveraineté de la nature. Si tu fais mourir, tu mourras , est la première aussi des lois écrites par la so
inctive qui dit à l’homme par tous ses besoins : Tu posséderas, ou tu mourras . XX L’homme physique est un être qui ne sub
la circulation de son sang, et, si on l’en dépossède, il étouffe, il meurt exproprié de sa part d’air respirable. Il s’appro
, ou du feu qui sort de l’arbre pour suppléer le soleil absent, et il meurt s’il est dépossédé de tout calorique, partie obli
ourriture sanglante, presque criminelle, et, si on l’en exproprie, il meurt dépossédé de sa part à l’alimentation nécessaire
nce et la moissonne, nul n’a intérêt à la cultiver et à l’ensemencer. Morte la propriété, morte la terre ; morte la terre, mo
nul n’a intérêt à la cultiver et à l’ensemencer. Morte la propriété, morte la terre ; morte la terre, morte l’humanité ! Les
à la cultiver et à l’ensemencer. Morte la propriété, morte la terre ; morte la terre, morte l’humanité ! Les communistes sont
à l’ensemencer. Morte la propriété, morte la terre ; morte la terre, morte l’humanité ! Les communistes sont donc tout innoc
oisi pour son bien-aimé parmi ses frères. L’homme mort, sa volonté ne meurt pas : elle revit dans l’aîné, ou dans le plus ché
la défense. Les Tartares vivent du droit d’aristocratie, les Chinois meurent d’égalité. XXV Quant à l’égalité civile en
êté, le grand ressort de la machine humaine brisé. L’homme content de mourir de faim, pourvu qu’aucun de ses semblables n’ait
45 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
ent, à grandes proportions, souvent par des mains indirectes. On peut mourir de faim à la porte des palais, jamais à la porte
n voisin, un homme aussi pauvre que lui, et lui dire : « On risque de mourir de faim cette nuit chez la veuve aux sept enfants
biter un tas de choses inintelligibles par ce vieux terroriste qui va mourir , et qui déclame encore sur son lit de mort des én
religion se brise, toute la morale se répand, et le peuple risque de mourir de soif. Il faut donc que les hommes bien intenti
eût rebroussé chemin, et eût cru se tromper de porte….. « Il semblait mourir parce qu’il le voulait ; il y avait de la liberté
n. J’abrège ; … je m’arrête ; … j’ai trop beau jeu. D’ailleurs, je me meurs . » La bonne excuse pour se taire ! « — Oui, con
prodigalité de sang)… maintenant, j’ai quatre-vingt-six ans, je vais mourir  ; qu’est-ce que vous venez me demander ? « — Votr
r le genre humain. J’ai trop beau jeu. Je m’arrête. D’ailleurs, je me meurs  ! « Le terroriste ne se doutait pas qu’il venait
pulaire a ses excès, qui sont des erreurs, et qui feraient simplement mourir de faim, dans un grand empire, d’abord dix ou dou
i est séparé de l’amour par les impitoyables obstacles de la vie, qui meurt ou qui voit mourir tout ce qui fait passer l’homm
amour par les impitoyables obstacles de la vie, qui meurt ou qui voit mourir tout ce qui fait passer l’homme sur la dure néces
voir perdu toute raison de vivre pour vous-même ! Désespoirs qui font mourir tous les jours et qui contraignent cependant à vi
! impossibilité de souffrir, impossibilité de vivre, impossibilité de mourir  ! XIV Qui n’a pas senti, souffert, pensé, s
t n’ajoutez pas le supplice de haïr au malheur de vivre ensemble pour mourir si vite des mêmes supplices ! XV Quoi qu’il
46 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Parny poète élégiaque. » pp. 285-300
qu’il s’indigne de ne point éprouver : Tout se tait, tout est mort. Mourez , honteux soupirs !     Mourez, importuns souvenir
prouver : Tout se tait, tout est mort. Mourez, honteux soupirs !      Mourez , importuns souvenirs, etc. Il eût fallu un peu p
rmie Sans murmurer contre ses lois. Ainsi le sourire s’efface ; Ainsi meurt , sans laisser de trace, Le chant d’un oiseau dans
tout à coup, savez-vous que ce monsieur est fat ? il est flatté qu’on meure pour lui. » Dès que ce sentiment s’est laissé voi
est évanoui. Les Fantômes de Victor Hugo : « Hélas ! que j’en ai vu mourir de jeunes filles !… » ne sauraient se rapprocher
t, s’ils avaient à choisir entre les trois pièces, sur la tombe d’une morte chérie, pourraient-ils hésiter un seul instant ?
a beaucoup au whist, se maria, fut un homme de bonne compagnie, et il mourut au seuil de la vieillesse proprement dite, à soix
47 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
mbragés et nourris depuis le premier jour ; l’habitude de vivre et de mourir là était notre seul acte de propriété. Nous baiss
et pour d’autres que nous ; Magdalena, à ses vers à soie qui allaient mourir faute de feuilles de mûrier, et dont les cocons b
plir quatre sacs bien tassés ; c’était quasi de quoi nous empêcher de mourir de faim, en les faisant gonfler et cuire dans le
inture là-haut aux Camaldules, quand ils virent pour la première fois mourir quoi ? un homme ? un animal ? un insecte ? non, u
gneur !… La vigne, notre vigne à nous, n’était pas malade, elle était morte , morte pour toujours ; morte comme si elle n’avai
… La vigne, notre vigne à nous, n’était pas malade, elle était morte, morte pour toujours ; morte comme si elle n’avait jamai
e à nous, n’était pas malade, elle était morte, morte pour toujours ; morte comme si elle n’avait jamais vécu. Ces belles lar
le l’hiver, nous caressaient pour la dernière fois comme un chien qui meurt en vous léchant les pieds ; morts non pas pour to
 ! les méchants ! s’écria tout le monde en sanglotant et en regardant mourir à petit feu nos chères tapisseries (sparterias) d
u cep. Toutes nos larmes ne lui serviront pas d’autre sève ! Elle est morte et nous mourrons, il n’y a que cela pour nous con
nos larmes ne lui serviront pas d’autre sève ! Elle est morte et nous mourrons , il n’y a que cela pour nous consoler. Livrons le
s feuilles aux chèvres, ces derniers sarments à notre foyer d’hiver ; morte elle nous servira encore tant qu’elle pourra, et
il avait caressé les enfants, marié les jeunes filles, consolé et vu mourir les vieillards de cette cabane. Il n’était pas de
48 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre IV. La fin de l’âge classique — Chapitre I. Querelle des Anciens et des Modernes »
assurément la valeur poétique de Satan. Le vieux Desmarets, avant de mourir , légua sa querelle à Charles Perrault. Vers le mê
gien janséniste, était mort depuis 1661. Pierre, le receveur général, mourut en 1680 ; Claude, le médecin, l’architecte, le tr
en 1680 ; Claude, le médecin, l’architecte, le traducteur de Vitruve, mourut en 1688. Charles, premier commis de la surintenda
retraite quand il fit le Saint Paulin et ses ouvrages postérieurs. Il mourut en 1703. Éditions :Parallèles des anciens et des
tues par Arnauld. Fénelon en avait entrepris aussi une réfutation. Il mourut en 1715. Éditions :De la recherche de la vérité,
49 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — III. La tête de mort »
ande le passant ». Et la tête répond : « C’est ma bouche qui m’a fait mourir  ! » L’étranger poursuit son chemin. Il dit au che
passant, que t’ai-je répondu ? — « Que c’est ta bouche qui t’a fait mourir  ». — « Un peu plus, reprend la tête et la bouche
rir ». — « Un peu plus, reprend la tête et la bouche allait te faire mourir toi aussi. J’avais insulté un chef par de mauvais
50 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Tréguier »
e les ai vues autrefois vivre et m’aimer. Ma bonne, Marie-Jeanne, est morte , il y a quelques années. Et mes excellents maître
l’art douteux de le faire valoir. Il vaudrait sûrement mieux vivre et mourir solitaire ; mais on n’est pas le maître ; le mond
une maladie longue et terrible, plaisantait encore une heure avant de mourir . Croyez-moi ; ne changez pas. Vos qualités sont d
n verrai la fin sans tristesse ; car je l’ai pleinement goûtée. Et je mourrai en félicitant les jeunes ; car la vie est devant
51 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
le précision encore dans ces vers : Moi, je ne verrai plus, je serai morte , moi, Je ne saurai plus rien de la douceur de viv
parable à celle-là : survivre à un immense amour, et sentir peu à peu mourir en soi tout ce qui constituait notre joie d’exist
us voir, ô Lumière des cieux ! Hélas ! je n’étais pas faite pour être morte … ……………………………………………………………………………………… Une âme orien
ans bruit dans la maison déserte Tenant entre ses mains une lampe qui meurt  ; Son voile safrané flotte dans la nuit verte, Y
ra, mais la curiosité des horizons nouveaux devinés du seuil de sa de meure qui regarde la mer. Partir, fuir… toute sa poésie
ortes intimes, qui ne manquent pas d’art : Le jardin où la terre est morte , Sur la rougeur vive des soirs Pour moi seule acc
qui « traînent des senteurs de voyages fabuleux ». Cette enfance est morte , Sans avoir jamais vu le grand vaisseau venir,
mes pleurs S’effeuille le rosier qui saigne, Et que m’importe si j’en meurs  ! Ce bonheur de souffrir, c’est le bonheur des s
es feuillages noirs l’image de la Mort est apparue : Puisque je dois mourir , tout me navre et me nuit… Pour un instant, la p
ts, Dans cette heure électrique et par l’éclair hantée ; Et fallût-il mourir après l’avoir goûtée, Je ne me défends pas… je su
ice occupe tes loisirs. …………… Et les gardénias fragiles des hivers Se meurent dans tes mains aux caresses impures. …………… Sous l
ier que je suis seule ici, Que je suis triste et que je n’aime qu’une morte . …………………………… Je désire et je cherche et surtout j
sorte de satisfaction qu’elle se laissa par lui terrasser. » Elle est morte , en rêvant à un Paradis de pures tendresses, où,
n peu plus tristes, Pâles adolescents dont s’ignore le nom, Nous nous mourons d’amour pour celles qui n’existent Que dans le pa
es Pour vous chercher, ô vous qu’ont chanté mes poèmes ! Non, vous ne mourrez pas, vous qui fûtes aimé… On devine que cette mu
toute son âme, Et goûter une lèvre en sentant une fleur, Et se sentir mourir du frisson d’être femme !… L’amour est partout q
si tendre qu’on en arrive au désespoir. Ah ! oui c’est trop cruel de mourir de son âme, Et de sa vie et de ses veines au sang
……………………….. Ce ne fut pas en vain que Pétrarque a chanté Et que Laure mourut dans l’odeur de beauté… ……………………………………………………. Et
ien céleste !… Va-t-en… Crève… ah ! crève… Bat… Reste… Palpite… Non ! meurs sous mon geste !… Ah ! ce cœur triste, ce cœur fo
r je ne sais où !… Alors, elle se réfugie dans la pensée de la mort. Mourir jeune avec « cette gloire éclatante de n’avoir pa
ous L’amant à qui l’on est donnée, Et que, lourde de trésors fous, On meurt ainsi qu’on était née. Dis-leur le désenchantemen
est en prison sur la terre ; jamais on ne pourra s’en évader que pour mourir . Elle titube comme une petite mouche, ivre dans l
du tronc crispé s’élance ; En son étroit bassin, la source halète et meurt  ; L’ombre, dans les recoins, bâillonne la lueur ;
erre le monde en son énorme étau Et le sol est glacé comme de la peau morte . Pourtant, après avoir communié à cette inconsci
s frondaisons de l’Automne. Il ne faut pas avoir de pitié pour ce qui meurt  : Le vieux jour se cramponne aux ramures du soir
en littérature, est sexuel. J’aime la sérénité de l’Inconstante. On y meurt d’amour, mais comme on sent bien que cette petite
Werther, etc. Réservoir insensé de tout le tumulte d’un siècle, elle meurt , pour avoir voulu consciencieusement se bâtir une
semble l’exalter et l’épuiser… violence dont il semblait qu’il allait mourir . » « Elle trouvait qu’il devait ressembler à Ad
tre pas dans « le magnifique inconnu ». Elle lui reproche « de ne pas mourir à cause d’elle, inviolable, de respirer l’air de
agiles qui s’ouvrent et fleurissent un instant dans l’eau fraîche, et meurent au soir, anonymes. Mais le romantisme a laissé, m
52 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVe entretien. Chateaubriand, (suite) »
mbarque et vogue, désespéré, vers l’Amérique. Il revient et la trouve morte , voilà tout ; mais c’est écrit par Chateaubriand 
qui, comme moi, l’ont suivi de l’œil, du pied du Liban jusqu’à la mer Morte . Quoi qu’il en soit, il passa quelques jours enfe
te à la poussière et aux bruits de la terre. Mais l’homme ne veut pas mourir  ; et quand le chant sublime l’abandonne avec la j
« Lamartine a repassé sur cette grande idée dans le Crucifix. Elvire meurt  : De son pieux espoir son front gardait la trace
ocher. « René, dégoûté de tout, est décidé à en finir avec la vie, à mourir . C’est alors qu’Amélie reparaît. Je n’insisterai
sespoir, Et s’endormit aussi, mais, hélas ! loin du soir… « Elle est morte pour lui, dit Sainte-Beuve, c’est dommage. En att
anche qu’on vient chercher dans son sépulcre ; mais, à la place de la morte , on ne trouve qu’un lit de fleurs dont les gerbes
leau me rappela la fille d’Ischia que j’avais tant aimée et qui était morte de son amour, quelque temps après mon départ de N
iverselle ; à peine s’en souvient-on encore, et il vient seulement de mourir au seuil des temps qu’il a créés. Ce jeune homme,
de l’univers, c’est la douleur d’être né, qui contient la douleur de mourir . Ajoutez-y la douleur de vivre sur cet océan d’ig
té témoin et victime par sa famille, et par son père, et par sa mère, morte innocente en prison, en punition d’être née noble
53 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
ce livre ? me disais-je, ma carrière est à sa fin, mon ambition, est morte … Aujourd’hui je pense comme hier, mais j’éprouve
dée que je n’avais jamais eue jusqu’alors, j’eus l’idée qu’il pouvait mourir . Février Aujourd’hui, il s’est trouvé bien,
ement neuf. 31 mai Je suis malade, et j’ai une affreuse peur de mourir … mon pauvre frère serait mis dans une maison de s
vant les dîneurs étonnés. * * * Oui, je le répète, Dieu l’aurait fait mourir , comme il fait mourir tout le monde, j’aurais peu
és. * * * Oui, je le répète, Dieu l’aurait fait mourir, comme il fait mourir tout le monde, j’aurais peut-être eu le courage d
nde, j’aurais peut-être eu le courage de le supporter ; mais le faire mourir , en le dépouillant, petit à petit, de tout ce qui
s informulées, prononcées d’abord avec violence, et qui finissent par mourir comme des soupirs… Dans le lointain j’entends dis
le jour où je l’ai senti frappé à tout jamais : « Il vaut mieux qu’il meure  !… » Aujourd’hui, je demande de le conserver, de
ente de moi ? 4 heures de l’après-midi Tant de souffrances pour mourir  ! De si déchirants efforts pour avaler de petits
che ses mains : c’est du marbre mouillé. 9 heures 40 minutes Il meurt , il vient de mourir. Dieu soit loué ! il est mort
st du marbre mouillé. 9 heures 40 minutes Il meurt, il vient de mourir . Dieu soit loué ! il est mort, après les deux ou
54 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319
vec son frère, également lettrés, qui logeaient dans le voisinage. Il mourut en 1821, dans ce même appartement qui avait servi
teindre et l’amitié tarir, Les vierges se voilaient et craignaient de mourir . M’enveloppant alors de la colonne noire, J’ai ma
, L’Afrique sur les monts l’entoure et tremble encore. Roland, tu vas mourir , rends-toi ! criait le More ; « Tous tes Pairs so
eurs corps rouleront entraînées. » « — Rends-toi donc ! répond-il, ou meurs , car les voilà. Et du plus haut des monts un gran
ieux. Il craint la trahison, et tandis qu’il y songe Le cor éclate et meurt , renaît et se prolonge. « Malheur ! c’est mon nev
lheureux amis, qui soutenaient le pauvre abbé Quillet, destiné à voir mourir son élève, qu’il avait vu naître. Il sanglotait e
utèrent. M. de Thou dit à M. de Cinq-Mars : — Eh bien ! cher ami, qui mourra le premier ? Vous souvient-il de saint Gervais et
ont trop vraies ; ceux qu’il plaint souffrent moins que lui, et il se meurt des peines des autres. Les dégoûts, les froisseme
ont raison. « — Il crie au pouvoir : Écoutez-moi, et faites que je ne meure pas. Mais le pouvoir déclare qu’il ne protège que
et coupable, et ces enfants sont bons et innocents ! « Quand un homme meurt de cette manière, est-il donc suicide ? C’est la
e ridicule et malséante ; je le veux. Mais on pourrait ne pas laisser mourir cette sorte de malades. Ils sont toujours peu nom
leur nation malgré elle ? Cesserons-nous de leur dire : Désespère et meurs  ; despair and die  ? — C’est au législateur à gu
et souffre autour de moi ; quand la Vertu appelle à son secours et se meurt à force de pleurer ; quand le pâle Travail est dé
mbre ; il voit que c’est un emploi servile. Il prend la résolution de mourir . Il jette au feu tous ses papiers. — Skirner ser
Kitty Bell. Ah ! monsieur, si vous me le dites, c’est que vous voulez mourir . Chatterton. J’en ai le droit, de mourir. — Je le
dites, c’est que vous voulez mourir. Chatterton. J’en ai le droit, de mourir . — Je le jure devant vous, et je le soutiendrai d
oi ! Chatterton. Je l’ai vu, et c’est pour cela que j’ai bien fait de mourir  ; c’est pour cela que Dieu peut me pardonner. Kit
sur les marches de l’escalier. Montez vite ! montez, monsieur, il va mourir  ; sauvez-le… s’il est temps. Tandis que le Quaker
rton mourant et tombé sur le bras du Quaker. Elle crie, glisse à demi morte sur la rampe de l’escalier, et tombe sur la derni
attachent à sa robe. Le Quaker, du haut de l’escalier. L’a-t-elle vu mourir  ? l’a-t-elle vu ? Il va près d’elle. Ma fille ! m
s ses bras. John Bell les prend à part et reste stupéfait. Kitty Bell meurt dans les bras du Quaker. John Bell, avec épouvan
55 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155
t, et dans quelques lieux retirés. Moi-même, qui ne refuserais pas de mourir pour la vérité, si ma mort pouvait être de quelqu
dèles à travers les temps. X Clément VI, ce pape chevaleresque, mourut à Avignon pendant cette retraite de Pétrarque à V
ui avait cru qu’on rallumait deux fois le feu éteint d’une popularité morte  ! XV Mais Pétrarque, déjà passé au parti d
es hommes ; la postérité a ses engouements comme le temps : elle fait mourir et revivre pour un moment les philosophes, les hi
elle, mes pas sur ses pas ; « Ne m’entretenant que d’elle vivante ou morte , que dis-je ! autrefois vivante, maintenant trans
assez pleuré ? Que n’es-tu aussi réellement vivant que je ne suis pas morte  ?… » « Et je m’apaise, continue-t-il dans un autr
x la revoir dans cet enfer qu’on prend pour la vie. Non, j’aime mieux mourir ou vivre seul ! » Bientôt après, les sonnets lui
ment. » XXX Boccace, après cette lettre, ne fit que languir et mourir . L’amitié en ce temps était une passion entre les
ps était une passion entre les esprits capables de se comprendre : on mourait de regret comme on meurt aujourd’hui d’envie. On
les esprits capables de se comprendre : on mourait de regret comme on meurt aujourd’hui d’envie. On recueillit, on répandit à
ns le cœur, et il me semble connaître quelqu’un qui peut-être un jour mourra de même en les répétant. » (Ugo Foscolo parlait l
vail mercenaire et dans le dénuement. Honte à l’Italie qui l’a laissé mourir  !) « En attendant, continue-t-il dans cette belle
a vie d’épouse et de mère, des yeux de l’âme, pendant vingt ans. Elle meurt  ; son poète ne meurt pas, mais l’âme de son adora
mère, des yeux de l’âme, pendant vingt ans. Elle meurt ; son poète ne meurt pas, mais l’âme de son adorateur la suit d’en bas
des rayonnements de la Divinité. Il atteint de longues années, et il meurt le front et les lèvres sur son nom qu’il vient en
56 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
dit Machiavel à la fin de son Histoire, ni en Italie ni ailleurs, ne mourut avec une telle réputation de sagesse et de pruden
si pathétique sur la mort de Laurent, que sa raison s’égara et qu’il mourut à la fin de la seconde strophe : « Oh ! qui pour
alomnia jusqu’à sa douleur, en attribuant ces strophes, dont Politien mourut , aux regrets amoureux que lui inspira la mort d’u
hilippe, fait prisonnier et gardé un an dans les cachots de Castille, mourut en Romain, en se frappant, comme Caton, de sa pro
jusqu’à Constantinople, revint ensuite à Venise, y vécut onze ans et mourut assassiné par deux soldats florentins, laissant u
x son âme et ses richesses. Il n’avait excité l’envie de personne, il mourait avec l’amitié de tous. XX Laurent hérita de
partout en Italie. Il fut philosophe et poëte sur le trône. Quand il mourut , Florence était libre, la Toscane prospère, l’Ita
l supportât la mort avec calme : « Rien ne m’est plus agréable que de mourir , si Dieu le veut. » Après cela, Jérôme se retirai
se dissimulait plus. Vous auriez dit que Laurent seul avait appris à mourir . Seul il ne donnait aucun signe de douleur, de tr
e qu’à l’ordinaire, se levant sur le faubourg de la ville dans lequel mourut Laurent, parut perdre peu à peu de son éclat et s
57 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Relation inédite de la dernière maladie de Louis XV. »
et la race retranchée. Voyons donc comment Louis XV était en train de mourir . On ne dira pas : Voilà comment meurent les volup
ent Louis XV était en train de mourir. On ne dira pas : Voilà comment meurent les voluptueux, car les voluptueux savent souvent
vent souvent finir avec bien de la fermeté et du courage. Louis XV ne mourut pas comme Sardanapale, il mourut comme mourra plu
a fermeté et du courage. Louis XV ne mourut pas comme Sardanapale, il mourut comme mourra plus tard Mme Dubarry, laquelle, on
du courage. Louis XV ne mourut pas comme Sardanapale, il mourut comme mourra plus tard Mme Dubarry, laquelle, on le sait, mont
58 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Lefèvre-Deumier »
a pris Lefèvre-Deumier, ou, qui sait ? peut-être le pressentiment de mourir . Son volume retardé a paru enfin, et presque au m
nt comme un cristal. « Je ne pense pas — nous dit-il — que la poésie meurt , mais je suis fermement convaincu qu’elle s’endor
on, qu’il n’avait pas imité en cherchant un champ de bataille, et qui mourut d’un rhume en Grèce. Lui ne mourut pas ; il revin
chant un champ de bataille, et qui mourut d’un rhume en Grèce. Lui ne mourut pas ; il revint blessé, mais l’âme guérie, et ses
sont Titans que jusqu’au cœur ; car avec eux les vautours de Jupiter mourraient de faim. Touchant aux lakistes contemporains par
59 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Gères. Le Roitelet, verselets. »
ères a le bonheur des titres. La pièce en question est intitulée : On meurt de loin. L’approche des destins futurs, L’auror
n prend moins de soin ! Ainsi la sentence fatale Frappe d’avance — On meurt de loin ! Celui qui gît sur cette couche N’a pas
arrêt ancien qui le touche Depuis longtemps il le savait ! Son secret mourait à sa bouche… Avant d’à jamais t’assoupir, Douleu
ombant comme la pudique romaine, c’est un geste de près… et ici c’est mourir de loin. Il n’y a pas ici qu’un geste fait par l’
cette originalité première, cette hermine bien tachée, mais qui n’en mourra pas, voilà quels doivent être la tactique et le b
60 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
a eu son enfance, sa jeunesse, sa virilité, sa vieillesse, et qui est morte aujourd’hui, peut se comprendre, malgré ses pério
 ? Veut-elle renaître comme le papillon qui sort de la chrysalide ? «  Mourir , renaître, dit Shakespeare, voilà le problème ! »
, que tu subirais toutes les tortures pour ton amant, que tu voudrais mourir pour lui à tous les instants de ta vie ? Apprends
oulez-vous que l’âme de Thérèse gravite ? Ou souffrir, Seigneur, ou mourir , était l’aphorisme de cette femme qui porta l’am
au plus haut degré dont le cœur humain soit capable. Ou souffrir, ou mourir  ; c’est-à-dire, souffrir sur la terre, ou mourir
le. Ou souffrir, ou mourir ; c’est-à-dire, souffrir sur la terre, ou mourir pour aimer dans le ciel ; c’est-à-dire encore, so
rtit en effet de l’âme de sainte Thérèse : Ou souffrir, Seigneur, ou mourir  ! vœu qui revient à celui-ci : « Je veux souffrir
Seigneur sera éliminé de la formule. Il resterait donc : souffrir ou mourir . Mais souffrir, c’est une absurdité ! Pourquoi so
aut mettre dans la formule jouir. Cette formule devient donc jouir ou mourir . Cela seul est raisonnable. On aimerait mieux, sa
ul est raisonnable. On aimerait mieux, sans doute, jouir et ne jamais mourir . Mais puisque mourir est une loi nécessaire, l’ef
n aimerait mieux, sans doute, jouir et ne jamais mourir. Mais puisque mourir est une loi nécessaire, l’effort des grandes âmes
, dans une demi-mort. Donc, pour ces âmes, point de milieu : jouir ou mourir . Or, voyez comme la logique est intraitable, et c
ot de la fille du Régent : Courte et bonne , c’est-à-dire « jouir ou mourir  ». Ainsi sainte Thérèse voulait souffrir : la duc
e Berry veut jouir. Sainte Thérèse posait ce dilemme : ou souffrir ou mourir  ; la duchesse de Berry ne connaît que celui-ci :
r ou mourir ; la duchesse de Berry ne connaît que celui-ci : jouir ou mourir . Ne voyez-vous pas la ruine de la société sortir
ne veux pas du supplice de m’aimer, du supplice de l’égoïsme, je veux mourir  : ma loi est d’aimer ou de mourir. XII. Un
, du supplice de l’égoïsme, je veux mourir : ma loi est d’aimer ou de mourir . XII. Un des grands traits de l’Évangile, u
mplacé la religion et la poésie : quand un homme naît, quand un homme meurt , on inscrit son nom sur un registre. Oh ! quel es
ion et en proie à mille fléaux ; l’immense majorité des hommes vit et meurt dans la souffrance ; on rencontre à chaque pas l’
former l’unité nouvelle. On répète tous les jours que les sociétés ne meurent pas ou ne meurent plus, par opposition aux petite
velle. On répète tous les jours que les sociétés ne meurent pas ou ne meurent plus, par opposition aux petites sociétés de l’an
aux petites sociétés de l’antiquité. Autant vaudrait dire que rien ne meurt , puisqu’en effet les éléments ne meurent pas. Cer
tant vaudrait dire que rien ne meurt, puisqu’en effet les éléments ne meurent pas. Certes les générations ne s’éteignent pas sa
ndustrie, et la politique, qui est la société ; et c’est cet être qui meurt . Alors tout ce qui était fonction de vie, tout ce
61 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79
Peut-on attendre quand on a faim ? Que d’abord il est très rare qu’on meure littéralement de faim ; ensuite que, malheureusem
peut souffrir longtemps et beaucoup, moralement et physiquement, sans mourir  ; qu’il fallait donc de la patience ; que cela eû
! Que faire ? Le désespéré s’abandonne, qui est las prend le parti de mourir , il se laisse faire, il se laisse aller, il lâche
jean vertueux finit par connaître, plaindre et protéger Fantine. Elle meurt dans ses bras, elle lui lègue Cosette, cette enfa
aître d’autant plus coupable. On va le juger le surlendemain. Fantine meurt dans la nuit ; cette mort jette plus de désordre
ision. » Javert ressaisit Valjean au chevet du lit de Fantine ; elle meurt d’étonnement et d’effroi, on la jette à la fosse
, par la société du dix-neuvième siècle ? Et, secondement, où pouvait mourir une fille publique, née sans père ni mère, débauc
débauchée de mœurs d’abord, de misère ensuite ; où pouvait-elle mieux mourir que dans un hospice, providentiellement recueilli
hésitent encore. — Rendez-vous ! lui crie-t-on de nouveau. — La garde meurt et ne se rend pas ! répond le général. Qu’il l’ai
able, parce qu’il exprime héroïquement, quoique simplement, le qu’il mourût de Corneille, parce qu’il mérite d’être inscrit
, et il s’extasie sur le génie populaire de ce mot. « Dire ce mot et mourir ensuite, s’écrie-t-il, quoi de plus beau ? » Mou
« Dire ce mot et mourir ensuite, s’écrie-t-il, quoi de plus beau ? » Mourir sans l’avoir dit, disons-nous à notre tour, mouri
de plus beau ? » Mourir sans l’avoir dit, disons-nous à notre tour, mourir en montrant la dignité de la mort, et en se garda
ant qu’un sale idiotisme dans le cœur de tant de héros ! Mieux valait mourir en silence ! Nous n’aimons pas davantage ces chic
62 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409
qui sache apprécier le temps, compter les jours, et se rappeler qu’il meurt à chaque instant ? » « Je me trouve dans le cas d
llard qui commence à vivre. » Rien de plus commun qu’un vieillard qui meurt avant que d’avoir vécu. La plupart des hommes meu
’un vieillard qui meurt avant que d’avoir vécu. La plupart des hommes meurent le hochet à la main. « L’homme puissant craint au
en prenant un ami ; et qu’il se répond : « D’avoir quelqu’un pour qui mourir , qui accompagner en exil, qui sauver aux dépens d
cette pensée déparât celles de La Rochefoucauld ? Il ajoute : « Nous mourons plus mauvais que nous ne naissons. Je t’avais eng
a vie des cours, et la faveur des grands. Il est mort comme il devait mourir , victime de son intempérance et de sa folie ; il
le hasard de la naissance ne vous les donnera pas… » Sachez vivre et mourir comme eux ; vous aurez recueilli leur héritage, e
es, lorsque des enfants qui en sont à peine à l’alphabet d’une langue morte , prononcent sur la pureté de style d’un auteur qu
onvénients à attendre les infirmités, et à vivre trop longtemps, qu’à mourir trop tôt, et qu’on n’est pas loin de la peur de f
que ce conseil soit funeste aux vieillards ; ils ont tous la peur de mourir  : la vie n’est vraiment dédaignée que par ceux qu
e moment le plus inattendu ? C’est alors qu’il faut dire aux hommes : mourir ( Ibid.) plus tôt ou plus tard, n’est rien ; bien
mes : mourir ( Ibid.) plus tôt ou plus tard, n’est rien ; bien ou mal mourir , voilà la chose importante : bien mourir, c’est s
rd, n’est rien ; bien ou mal mourir, voilà la chose importante : bien mourir , c’est se soustraire au danger de vivre mal. La f
tune peut tout sur celui qui vit encore ; rien, contre celui qui sait mourir … Le centurion va venir… Eh bien, il faut l’attend
; elle ne retient personne. Vous vous en trouvez bien ? vivez ; mal ? mourez . Les moyens de mourir ne manquent qu’à celui qui
onne. Vous vous en trouvez bien ? vivez ; mal ? mourez. Les moyens de mourir ne manquent qu’à celui qui manque de courage. Si
manquent qu’à celui qui manque de courage. Si c’est une faiblesse de mourir parce qu’on souffre, c’est une folie de vivre pou
e mourir parce qu’on souffre, c’est une folie de vivre pour souffrir. Mourir , c’est quitter un jeu de hasard où il y a plus à
asard où il y a plus à perdre qu’à gagner. Pourquoi craignons-nous de mourir  ? ( Ibid.) C’est que nous sommes d’anciens locata
n de l’indifférence ? Les combats sanglants du cirque où ils voyaient mourir si fréquemment, avaient-ils rendu leur âme féroce
pénible tentative ? » « S’il faut s’immoler pour la patrie, s’il faut mourir pour le salut de vos concitoyens, que ferez-vous 
faut mourir pour le salut de vos concitoyens, que ferez-vous ? — Je mourrai . — Mais songez-y, votre sacrifice sera suivi de
n’envisage que mon action ; ces accessoires lui sont étrangers, et je mourrai … » Voilà l’esprit qui domine dans toute la mora
ndait la mort, et l’adressant à la multitude de ceux qui craignent de mourir , on dirait presque à tous les hommes : Tu crains
aignent de mourir, on dirait presque à tous les hommes : Tu crains de mourir  ! Est-ce que tu vis ? » « A les entendre (Ibid.),
d’Alzire, de Brulus, de Tancrède, et de tant d’autres chefs-d’œuvre, mourût quinze jours plus tôt, au retour de son triomphe 
fidélité… Quoi ! stoïcien, ces motifs ne te satisfont pas ? — Non, mourir est une des fonctions de la vie. — Mais cette f
les infortunes sont autant d’orateurs éloquents qui nous exhortent à mourir . » Lettre LXXXI, des bienfaits et de la reconnai
à moi-même le mot que je viens de citer sur un lâche qui craignait de mourir , je me suis dit : Ô l’homme vraiment digne d’être
t, surtout pour d’aussi pauvres connaisseurs que nous dans une langue morte . Sa latinité est celle de Pline l’Ancien, de Plin
phlébotomiste ? par la fluxion de poitrine ou par la proscription, en mourrez -vous moins ? en serez-vous moins obligé de savoir
ription, en mourrez-vous moins ? en serez-vous moins obligé de savoir mourir  ? » Lorsque la corruption est systématique et que
de l’eau… » Je voudrais bien savoir où est la honte de ne pas vouloir mourir de soif et de faim. On n’est pas heureux pour avo
mains, dans une histoire qu’il venait de publier. Crémutius se laissa mourir de faim, pour se soustraire à la haine de Séjan.
emmes à qui l’on pourrait dire : Vous ne sauriez cesser de souffrir ? mourez . « Votre fils est mort trop tôt ? Et Pompée, et C
lamations du camp, dans la tente de Pison, qui dit à l’un : « Toi, tu mourras , parce que tu as été condamné à mourir ; à l’autr
n, qui dit à l’un : « Toi, tu mourras, parce que tu as été condamné à mourir  ; à l’autre : Toi, tu mourras, parce que tu as oc
mourras, parce que tu as été condamné à mourir ; à l’autre : Toi, tu mourras , parce que tu as occasionné la condamnation de ce
a, et qu’après il soit fait de nous tout ce que l’on voudra ; nous ne mourrons pas du moins sans être vengés. Je le sens au boui
uffrir : vous échapperez à la mauvaise fortune quand il vous plaira ; mourez . » Ce traité est dédié au même Lucilius à qui les
 » Cela n’est pas vrai : tel homme que l’infortune eût trouvé, grand, mourra sans l’avoir connue. « Le grand homme soupire apr
dans sa retraite par le cruel Néron, n’en aurait pas été moins prêt à mourir comme il est mort. Celui qui ne s’est pas montré
es se voient revivre dans leurs enfants, et que les enfants se voient mourir dans leurs pères… » Ce sont les soins que nous do
le plus cher à sa mère ? l’enfant qu’elle aura allaité. S’il vient à mourir , elle pleurera et la perte de son enfant et la pe
ussi à la fortune : Enlève-moi ce qui me reste, et tu ne me feras pas mourir tout à fait indigent. Si la lecture de Sénèque to
je n’ai garde de blâmer la manière facile dont le voluptueux Pétrone mourut  ; mais je trouve autant de fermeté, autant d’indi
andes honnêtes, je saurai que l’univers est ma patrie ; je vivrai, je mourrai sans crainte, parce que j’aurai toujours chéri la
s, leurs champs ravagés, leurs villes incendiées, verser leur sang et mourir , que de perdre la plus petite portion de leur lib
guer les autres ! Puisse dans chacune d’elles ou ne jamais naître, ou mourir sur-le-champ sous le glaive du bourreau, ou par l
vrerait de sa grandeur, comme le plus fortuné de sa vie. Cependant il mourut empereur, et fit bien. Rien de plus difficile que
imal sait, en naissant, tout Ge qu’il lui importe de savoir ; l’homme meurt lorsque son éducation est à peine achevée. En fai
efois à Sénèque. LXXXIV. « Apprendre à vivre, c’est apprendre à mourir … » Et apprendre à mourir, c’est apprendre à bien
V. « Apprendre à vivre, c’est apprendre à mourir… » Et apprendre à mourir , c’est apprendre à bien vivre. J’en vois sans nom
’en rien obtenir ? La Consolation à Polybe LXXXVIII. Tout meurt  ; l’affliction est vaine ; nous naissons pour le
lle était vile, cette âme pour laquelle le Christ n’a pas dédaigné de mourir  !… L’opération ne se fit pas, et le malade guérit
de Tacite, et tant pis pour lui. Maintenant que la langue latine est morte , et que nous n’en pouvons être que de mauvais écr
mort devait entraîner celle du tyran sanguinaire, nous vous dirions : Mourez , il n’y a pas à balancer ; mais vous ne serez plu
aire le bien, même en s’exposant à l’ignominie ? « Quand vous devriez mourir demain, il ne faudrait pas mourir aujourd’hui. Da
l’ignominie ? « Quand vous devriez mourir demain, il ne faudrait pas mourir aujourd’hui. Dans le poste que vous remplissez, q
e de la pallier, en l’imputant à la fortune de Rome ? Agrippine était morte  ; quoi de mieux à faire que d’en accuser sa propr
es plus délicieuses ? Je ne suis pas capable, et fasse le ciel que je meure avant que d’avoir été capable d’une modération qu
endri qui pleurait de joie, et qui disait : Vous voulez donc me faire mourir  ! Une burlesque parade ! Qui est-ce qui peut lir
riront à chaque ligne les préceptes de l’art de bien vivre et de bien mourir  ! On trouve, à la vérité, l’un et l’autre dans d’
ans, mit ordre à ses affaires quand il eut atteint la cinquantaine et mourut à cinquante-trois ans, et qui, malgré ces obstacl
Marc-Antoine-François), né à Muret, près de Limoges, le 12 août 1526, mourut le 4 juin 1585. On a de lui un grand nombre d’écr
que de perdre la vie, et d’exposer celle des autres que Caracalla fit mourir , savoir : le fils de Papinien, qui était questeur
avoir fait voir l’invraisemblance, il finit par assurer que Papinienq mourut victime de son attachement pour Géta, et fut enve
779. (Br.) — L’abbé Grosier, comme on le voit, n’y allait pas de main morte , et il était digne de collaborer à certains journ
63 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Millet Francisque » p. 168
droit à celles de l’acteur, au lieu que l’auteur a la consolation de mourir sans presque s’en douter ; et lorsque vous vous é
e nos littérateurs continuent de barbouiller du papier) sous peine de mourir de faim, je leur pardonne aujourd’hui cette manie
il faut encore mieux faire de sots tableaux et de sots livres que de mourir  ; mais je ne le pardonnerai pas à leurs parens, à
64 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »
eux ne tarda pas à éclater. On le jeta dans une loge d’aliénés, où il mourut dans le délire. On fut forcé de reconnaître que F
Bossuet, et vécut reléguée en Lorraine chez une de ses filles. Elle y mourut , de longues années après, dans une renommée de pi
avait partout stérilisé les semences confiées à la terre. Les hommes mouraient de froid. L’été venu on vit mourir de faim, une p
confiées à la terre. Les hommes mouraient de froid. L’été venu on vit mourir de faim, une poignée d’herbe à la bouche. Dans un
servirent la France. Au moment où notre armée sans subsistance allait mourir de faim, il eut la gloire de la sauver. Il livra
it le maître qui disparaissait dans le disciple ; c’était Fénelon qui mourait avec le duc de Bourgogne. Il ne laissa échapper q
de ses deux amis, le duc de Chevreuse et le duc de Beauvilliers, fit mourir la sainte ambition de Fénelon. Celui-ci détourna
r avaient épargné dans ce cœur qui avait tout prodigué aux hommes. Il mourut en saint et en poëte, en se faisant lire, dans le
qui emportaient à la fois son âme et son imagination. Ainsi vécut et mourut Fénelon. Son nom est resté populaire et plus immo
65 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Jean Lahor (Henri Cazalis). »
verte, Tandis qu’un rossignol par la lune exalté Pour elles chante et meurt sous cette nuit d’été, Les roses au corps pâle, e
ve éternel flottent sans fin les deux ; Je vois naître en mon sein et mourir tous les dieux. C’est mon sang qui coula dans la
t : Je voudrais te parer de fleurs rares, de fleurs Souffrantes, qui mourraient pâles sur ton corps pâle. ……………………………………………………………
ourtant t’affranchir, ô mon âme, Des liens d’un passé qui ne veut pas mourir …      Mais c’est en vain ; toujours en moi vivra
66 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »
ous nous retrouverons dans un temps plus heureux ! » Bothwell voulait mourir . La reine insistait avec larmes. « Me garderez-vo
in un fruit de son criminel amour ; elle y mit au monde une fille qui mourut ignorée, dans un couvent de femmes, à Paris. L’am
uand je devrais être tenue à perpétuité ici, encore mieux aimerais-je mourir que me reconnaître telle ! » Elle était déjà ret
ion ici subs (c’est-à-dire je ferais triompher le catholicisme) ou je mourrais à la peine. Tout ce pays où je suis est entièreme
ier comme complice du meurtre de Rizzio. Il ne nia point le crime, et mourut en homme qui s’attendait à l’ingratitude du princ
et qui n’avait jamais voulu partager le trône avec un époux, venait à mourir avant Marie Stuart, paraissent avoir décidé son c
ère que ma mort tesmoignera ma constance en la foy, et promptitude de mourir pour le maintien et restauration de l’Église cath
 ? Dieu soit loué de tout cependant, puisqu’il me fait cet honneur de mourir pour lui et son Église ! » Nous laissons parler
se battaient comme aux temps anciens, j’estime que vous sauriez bien mourir . » — Il me reste à montrer, reprit-elle, à mes am
La vie n’est qu’une vallée de larmes, et je la quitte sans regret. Je meurs pour la foi et dans la foi catholique ; je meurs
itte sans regret. Je meurs pour la foi et dans la foi catholique ; je meurs amie de l’Écosse et de la France. Rends partout t
onvenable à notre rang et à notre sexe que je ne fusse pas seule pour mourir au milieu de tant de gentilshommes, et elle m’acc
n que m’aimer jusqu’au bout, que ne point m’abandonner et que me voir mourir . » Les comtes, après s’être consultés, obtempérèr
67 (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature
sans voir son visage. Elle ne se montre pas même à lui, lorsqu’il va mourir , mais elle console son agonie avec une céleste pi
vec une céleste pitié. A son approche ses douleurs s’apaisent ; il se meurt , mais ne souffre plus. Si elle évite son dernier
’enfant du foyer, et adresse à la mère de sévères reproches. Son fils mourra , puisqu’elle a manqué de foi. Et elle se révèle d
; mais elle n’en resplendit que mieux, fleur des fleurs ! » Héliodore meurt en pleine jeunesse, en plein printemps : le poète
à tous, de presser sur ton sein, ô mère ! de presser doucement cette morte tant pleurée. » Les Épitaphes de Méléagre sont de
solennels des chants lugubres. — Notre bouquet nuptial sert pour une morte et tout change de destination. » Elle est de Mélé
eau dans lequel on met les cadavres des hommes. » « — Lorsqu’un homme meurt , dit encore le Zend-Avesta, dans les vallées où s
s sommets des montagnes. Leur bec, dur comme l’amande, porte la chair morte et la graisse sur ces montagnes. De cette façon,
le feu ; comme lui, à la longue, elle réduit en cendres. Cette forme morte que l’imagination n’exhumait qu’avec épouvante, e
lui donne une fête à Baïa ; et, en prenant congé de cette mère qui va mourir , il la baise sur les yeux, comme pour les lui fer
san ou le fonctionnaire en faute n’attend pas l’ordre du Taïcoun pour mourir . Dès qu’il s’est reconnu coupable, dès qu’il a co
venue, s’ouvrent les veines avec un canif et se mettent au bain pour mourir . Ainsi font Ostorius, Antinus, Vestinus, Torquatu
c sa femme et sa fille, les perce du stylet dont il va se frapper, et meurt en famille, comme il a vécu. Sénèque dicte des se
ne voulant pas manquer l’occasion. En dehors des thermes tragiques où meurent les héros et les philosophes, le règne n’est qu’u
nclut à la volupté et à l’insouciance. « Mangeons et buvons, car nous mourrons demain », s’écrie l’Ecclésiaste découragé par le
écueil, au milieu du naufrage moral de son siècle, et il souhaite de mourir . — « Tu vois aujourd’hui combien il est fâcheux d
A peine frappé, il s’abstint de manger et de boire dans le dessein de mourir . » Le monstre commençait à percer dans Commode ;
ouvoir lui fut donné sur les quatre parties de la terre, pour y faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mort
sa bourgade, soûl de carnage et chargé des dépouilles du monde. Il y mourut de la mort d’Holopherne, dans son lit de noces, é
taquée aux plus nobles membres par le reptile de l’empoisonnement. On meurt d’un gant, d’un fruit, d’un sorbet, de l’égratign
royaient. Louis Capra, évêque de Pésare, et le cardinal Laurent Cibo, moururent d’effroi au sortir d’une audience où il les avait
ar Micheletto, son exécuteur ordinaire. « Comme le duc ne voulait pas mourir de ses blessures, il fut étranglé dans son lit »,
qu’il avait pensé à tout ce qui pouvait arriver si son père venait à mourir , et qu’il avait trouvé remède à tout, mais que se
ui-même en danger de mort. » — Ecetto che non penso mai, in sulla sua morte , di stare ancor lui per morire. Le péril était gr
portait à ce bandit se manifesta jusqu’au dernier jour : elle le fit mourir en soldat. Ce damné du Dante tomba comme un héros
’aux os. Comme l’avare des légendes enterré vivant dans sa cave, elle meurt de faim sur ses mines d’or. Ses guerres perpétuel
i quittent sa livrée ; ses chevaux abandonnés par leurs palefreniers, meurent de faim dans les écuries. La reine emprunte pour
c’est sur Charles II qu’il faut étudier la maladie dont l’Espagne se meurt . III. Philippe II avait fait la cour d’Espa
ssein que l’on avait de lui couper les jambes, elle aurait mieux aimé mourir que de se mettre en chemin… » Arrivé à Madrid, le
dix-sept ans, « d’une beauté merveilleuse. » L’enfant ne voulait pas mourir  ; elle se débattait comme si elle eût déjà senti
Don Juan brisa cette alliance et fit épouser au roi Marie-Louise. Il mourut pendant les négociations du mariage. Quelques jou
s ; ce grand empire dépérissait de sa faiblesse ; il allait peut-être mourir de sa mort. On ne peut refuser à Charles II le se
mps. » Marie-Louise semblait prédestinée au poison ; sa mère en était morte  : elle-même, dans son enfance, avait effleuré la
d, comme on appelait Locuste au chevet des impératrices trop lentes à mourir . Elle se raidit contre l’orage et s’entêta à rest
eld. La comtesse de Soissons l’apporta à la reine, qui l’avala et qui mourut peu de temps après, comme Madame sa mère. La comt
ime avait laissée sur la reine ; mais on fit bonne garde autour de la morte  ; des ordres mystérieux la mirent sous séquestre.
up d’État qui a leur approbation… Il est très vray, Sire, qu’elle est morte d’une manière bien horrible. » En France, le crim
al de Dangeau : « Le roi a dit, en soupant : « La reine d’Espagne est morte empoisonnée dans une tourte d’anguilles ; la comt
e de sa mort, à ce qu’on m’a dit. » — Mine de Lafayette, qui avait vu mourir la mère, ne doute pas de l’empoisonnement. « A la
onnement. « A la vérité, dit-elle, la manière dont la reine d’Espagne mourut ajouta quelque chose à la douleur de Monsieur, ca
spagne mourut ajouta quelque chose à la douleur de Monsieur, car elle mourut empoisonnée. Elle en avoit toujours eu du soupçon
urtre et la trahison. Peut-être aussi l’aimable princesse voulut-elle mourir gracieusement, comme elle avait vécu : peut-être
ait vécu : peut-être avait-elle compris qu’il n’était point décent de mourir empoisonnée à la cour de France, et que lorsque l
oubliait de se plaindre pour s’attendrir sur l’insensé qui la faisait mourir . — « Pauvre fou ! » — dit le roi Lear à son bouff
e qui, tout à l’heure, hurlait de colère. Elle salua celui qui allait mourir et se dispersa tranquillement. XIV. Aux app
 II fut pris à son tour de cette envie funéraire. Il voulut, avant de mourir , visiter ses ancêtres morts. Peut-être l’idée de
que tient dans la mappemonde le cercle du pôle. La mort y paraît plus morte qu’ailleurs. Aucun de ces ornements et de ces ins
les II vit, sans donner signe d’émotion, défiler cette race deux fois morte , puisqu’elle allait expirer en lui. Lorsque sa mè
l tomba les bras étendus sur la bière ouverte, embrassa longuement la morte , et on l’entendit s’écrier parmi ses sanglots : —
, je viendrai vous tenir compagnie. » Quelques mois après, Charles II mourait , en léguant l’Espagne au duc d’Anjou. XVI.
l’ouverture du corps. Le mal est là, et non pas ailleurs : l’Espagne meurt de la maladie de ses rois. Au XVIIe siècle, les m
sensiblement le profil de l’Apollon en tête de grenouille. Les reines meurent de cette servitude qui hébète les rois. Elles von
ractère sombre, sa dévotion bornée, rappelaient Philippe II. Quand il mourut , à dix-sept ans, après un règne de six mois, l’In
t la fraîcheur d’un joyeux départ matinal. — « L’homme aimé des dieux meurt jeune, ô Parménon ! Le plus heureux, je te le dis
se Peste Noire dont selon Froissart, « bien la tierce partie du monde mourut . » Cette fois, la mesure était comble ; l’extrême
ng et de larmes. On la comparait à la vie et on la trouvait adorable. Morte nihil melius, vita nihil pejus : « Rien de mieux
ié ! — Chien rongeur d’hosties ! — Cane rodi-sagramentu. — Puisses-tu mourir dans les affronts, — les convulsions et le désesp
— Je sens le désir de la mort ! »    ’ Di sangue sentu una sete ! Di morte sentu una brama ! Ici la Vocératrice s’affaisse
nde dont le cœur se rompit en sonnant du cor, elle ne tombe pas roide morte , après avoir si furieusement souillé dans ce que
e déité — ne compte plus sur sa vie… — Je te veux, — divine chérie, — morte , si je ne puis t’avoir vivante. » E ti vogliu, o
u premier abord, pour la célébration d’une noce mystérieuse. La jeune morte , habillée de blanc, reposait sur son lit funèbre,
Une jeune fille prononçant le Vocero d’une de ses compagnes charge la morte d’une commission pour le ciel : — « Je veux écrir
a la sueur ? — qui me donnera une goutte d’eau ? — qui m’empêchera de mourir  ? « Au moins, si je pouvais mourir, — comme tu es
outte d’eau ? — qui m’empêchera de mourir ? « Au moins, si je pouvais mourir , — comme tu es morte, — ô espérance de mon cœur !
empêchera de mourir ? « Au moins, si je pouvais mourir, — comme tu es morte , — ô espérance de mon cœur ! — Et si je pouvais a
s scènes de discorde, que nous avons traversés. La vue de cette jeune morte succédant à tant de cadavres balafrés par le cout
ssaire des exactions de son temps, et on le chassa au désert. Il alla mourir dans une île de l’Archipel, sur le fumier du vieu
i sur un rocher du Rhin le burg de Rolandsek : une tradition l’y fait mourir d’amour devant un cloître de nonnes. La Hongrie l
Turpin à cheval, du haut d’un rocher, absout en masse l’armée qui va mourir . « Pour pénitence, il lui enjoint de bien frapper
devant Dieu. » — Les deux frères se saluent et se séparent pour aller mourir . Ils ne sont plus que trois : Roland, Gautier de
lui chercher à boire et expire en route. Roland se redresse avant de mourir . Il veut briser Durandal contre les rochers, mais
rbe fleurie ! Aussi pour cette épée ai-je deuil et souffrance. Plutôt mourir qu’aux païens la laisser. Que Dieu le Père sauve
que Roland rend son âme à Dieu. Le poème devrait finir lorsque Roland meurt . Il a pourtant encore une page admirable, celle o
e reste vivante ! Disant, elle blêmit, et tombe aux pieds de Charles, morte à jamais. » C’est le seul moment où l’Amour inter
mme par les monstres difformes du blason. Ceci a tué Cela : la lettre morte a tué la pensée vivante. La France n’a pas eu, co
Octave, organisent ce qu’ils appellent « la bande de ceux qui doivent mourir ensemble », et cette troupe funèbre, dont les jou
e élégante leur famille, leurs proches, leurs amis, leur ville qui se meurt . Le château de Pampinea semble une arche cruelle,
éron, il y sévit aussi terriblement que la peste de son exorde. On en meurt , et de mort subite, comme d’une blessure physique
chambré. Il lui demande qu’elle lui fasse dans son lit une place pour mourir , et il y meurt en effet, tranquillement, naturell
demande qu’elle lui fasse dans son lit une place pour mourir, et il y meurt en effet, tranquillement, naturellement, de son d
t, se justifie en mâchant à son tour la plante venimeuse qui l’a fait mourir . Mais la plus belle et la plus exquise de ces lég
èvre ; restée seule avec Minuccio, Lise lui avoue la flamme dont elle meurt  : « Sachant combien peu mon amour convient à celu
et ne pouvant ni l’éteindre, ni même l’apaiser, j’ai pris le parti de mourir  ; mais je mourrai moins désespérée, si le roi sai
l’éteindre, ni même l’apaiser, j’ai pris le parti de mourir ; mais je mourrai moins désespérée, si le roi sait que je meurs pou
i de mourir ; mais je mourrai moins désespérée, si le roi sait que je meurs pour lui, et j’ai compté sur toi pour qu’il le sa
se. Alors Minuccio lui raconte l’histoire de Lise, et comment elle se meurt de l’amour qu’elle a pris pour lui. « A ce récit,
ose de ses larmes. Ses frères lui enlèvent cette urne tragique : elle meurt dès qu’elle lui est arrachée. — Si le Décaméron a
rs d’haleine, aux pieds de la duchesse de Ferrare. Cependant son père mourut , et le tuteur auquel il l’avait confié l’enferma
ux je veux périr Commence, mon enfant, à vivre Quand ton père s’en va mourir . ……………………………………………. . Sois hardi, ne te cache poi
urd’hui entrent d’une autre sorte ; La ville qui les voit a visage de morte  ; Quand son prince la foule, il la voit de tels y
ne tue. Que la mort, — direz-vous, — était un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer, vous saisir. Voulez-vous du po
fils qui renia le Dieu de son père, navrèrent ses derniers jours. Il mourut longuement, lentement, pétrifié dans sa foi en ru
les écrasant sous les débris de leur temple. — « Samson dit : Que je meure avec les Philistins ! Il se pencha avec force ; l
l tua lors de sa mort étaient plus nombreux que ceux qu’il avait fait mourir pendant sa vie. » Comme la force revint, à ce mom
e en effet. Dégradé de sa mission idéale, Don Quichotte n’a plus qu’à mourir . Il dépouille sa fierté avec son armure ; il se t
ge, il est frappé au cœur par ce cri que jette un enfant : « Elle est morte , ta dame, et tu ne la reverras plus ! » — Ainsi D
t d’âme dans son morne donjon de la Manche, pour s’y mettre au lit et mourir . Gil Blas, au contraire, revient riche et joyeux
oir, qui marque, la nuit, du bout de sa lance, les portes de ceux qui mourront le matin, n’est pas plus terrible. Passez en trem
able, la délivrer lorsqu’elle est captive, la pleurer lorsqu’elle est morte avec des larmes de sang, voilà les seules pensées
e au niveau de mon cœur. » L’abbé Prévost a bien fait d’envoyer Manon mourir au désert. Que serait-elle devenue dans le Paris
eu que le temps de briser l’autre. Virginie plonge dans la mer pour y mourir de pudeur ; Manon va cacher son corps profané dan
résignation servie dans une âme si fière40. Comment celle qui devait mourir du plus noble et du plus fervent des amours, aura
comme d’une blessure incurable ; le remords chrétien l’acheva. Aïssé mourut repentante et réconciliée, aimant toujours son ch
érisoire et glacial ; le contrat stipulait sa stérilité. Vanessa n’en mourut pas moins de douleur. — Il y a du mystère dans ce
t croire aux ensorcellements. — Stella, depuis, ne fit que languir et mourut bientôt à son tour. En partant, du moins, elle em
a mémoire, puis l’intelligence. Son hypocondrie se tourna en rage. Il mourut , selon sa prédiction, « comme un rat empoisonné d
68 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
nt, en écoutant la femme du bargello. Il est pourtant bien jeune pour mourir  ! — Oui, reprit-elle, mais n’était-il pas bien je
i on le laissait vivre avec ses instincts féroces, n’en ferait-il pas mourir bien d’autres avant lui ? — C’est vrai, pourtant,
sse du logis, se fit si petit dans ma poitrine que je me sentis aussi morte que mon ami. Cependant, qui sait, me dis-je en m’
de Livourne, trouver moyen de le faire sauver de ses fers, fallût-il mourir à sa place ? Car, pourvu que Hyeronimo vive, qu’i
mourir à sa place ? Car, pourvu que Hyeronimo vive, qu’importe que je meure  ! N’est-ce pas lui seul qui est capable, par ses
à la mort au prix de leur propre vie, s’il le faut, ou du moins pour mourir avec toi si tu meurs. CXCVI Ma voix, qu’il
leur propre vie, s’il le faut, ou du moins pour mourir avec toi si tu meurs . CXCVI Ma voix, qu’il reconnut, lui ôta le
s deux pauvres vieux, avec leur chien, dans la montagne. Non, non, je mourrai plutôt mille fois pour un faux crime, que de vivr
utes les veines et m’alanguissait tous les membres, comme si j’allais mourir et que la mort fût à la fois une mort et une résu
ime qu’on ne leur peut pas remettre ici-bas. Il ne faut pas les faire mourir autant de fois qu’il y a de minutes entre le jour
voulait pas vivre sans moi et après lequel moi-même je ne voulais que mourir . Quand je fus peu à peu, en apparence, remise des
ut ; sans toi, rien ; me délivrer par ta captivité à ma place, plutôt mourir un million de fois au lieu d’une ! CCVI Je
69 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »
dats les promesses et les secours de la religion. « Après tout, si tu meurs , tu ne perdras qu’une vie matérielle précaire pou
de meilleure qualité. » Voilà le soldat plus tranquille. S’il vient à mourir , il ne cessera pas d’exister. Mais cette survie n
christianisme veut nous amener. Quand des soldats se sont offerts et meurent pour la France, le prêtre les reconnaît pour ses
saint. — Jésus au tombeau, mort ! Moi, dans mon abri tombeau, pouvant mourir à tout instant. Un obus vient de tomber à quelque
anterie, tué le 7 décembre 1914 dans la bataille d’Ypres, s’écrie : «  Mourir jeune, mourir prêtre, en soldat, dans une attaque
e 7 décembre 1914 dans la bataille d’Ypres, s’écrie : « Mourir jeune, mourir prêtre, en soldat, dans une attaque, en marchant
lui demandant même avec instance de la prendre bien vite. Je voudrais mourir en martyr pour mon propre salut et pour celui de
s gauche ; son bras droit semble montrer le ciel aux soldats qui vont mourir et qui le saluent en passant.‌ A peine François d
70 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
ste inimitié. Je ne la leur rendrai jamais ; en fait de haine je veux mourir insolvable. IV Cependant, qu’ils me permett
amp portant sa maison et son puits ? Le figuier, tronc qui vit et qui meurt avec l’homme, N’y fait-il pas briller sa figue en
non au vain poids d’un livre, Mais au poids d’un grand cœur qui sait mourir ou vivre. Ils sont passés ces jours dont tu dois
pas l’homme peut parcourir, Va ! c’est assez pour vivre et même pour mourir  ! J’ai toujours envié la mort de ce grand homme,
deux mains Qui répandaient le geste et le verbe aux Romains ! Ainsi mourut , au site où se plaisait sa vie, La gloire des Rom
garde-t-il mieux à ses grands favoris ? Qui ne voudrait trembler et mourir à ce prix, Léguant comme ce sage, au sortir de la
71 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre V. Résumé. »
eur de Condorcet, vous expirerez étendu sur le pavé d’un cachot, vous mourrez du poison que vous aurez pris pour vous dérober a
perez les veines de vingt-deux coups de rasoir, et pourtant vous n’en mourrez que quelques mois après. Vous, monsieur Vicq-d’Az
ilieu d’un accès de goutte, pour être plus sûr de votre fait, et vous mourrez dans la nuit. Vous, monsieur de Nicolaï, sur l’éc
s chrétien  Ah ! reprit Chamfort, je suis rassuré ; si nous ne devons mourir que quand Laharpe sera chrétien, nous sommes immo
72 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
frère Maurice, fut mort entre ses bras au Cayla, et qu’elle-même fut morte après son père, on retrouva dans ses papiers ces
n chagrin : nous avons Trilby malade, si malade que la pauvre bête en mourra . Je l’aime, ma petite chienne, si gentille. Je me
la font regretter. Petites et grandes affections, tout nous quitte et meurt à son tour. Notre cœur est comme un arbre entouré
ssi que tu partis pour la Bretagne. Ce jour n’est pas heureux ; maman mourut un vendredi, et d’autres événements tristes que j
II La Vialarette, une bonne servante volontaire du hameau, vient à mourir . Écoutez : Le 16 mars. « La Vialarette ne te por
us des marrons et des échaudés de Cordes ; la pauvre fille ! elle est morte la nuit dernière. Je la regrette pour ses qualité
celle qui a suivi sur ce cimetière tous ceux des nôtres qu’elle a vus mourir , celle qui a fait tant de pas pour nous, hélas !
ffrayée ; à présent, je ne sais pas comment je trouve tout naturel de mourir  ; cercueils, morts, tombes, cimetières, ne me don
! quelle indifférence entoure la tombe ! Que les saints ont raison de mourir avant l’heure, de faire leurs propres obsèques en
chien, mon joli Bijou est malade, si malade que je crains qu’il n’en meure . Pauvre bête ! comme il est oppressé, comme il gé
ids ? — Oh ! le mot ! encore un mot de sainte Thérèse. Ou souffrir ou mourir  ! Xavier de Maistre est à Paris, je l’ai vu, je l
73 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »
vu couronner Chateaubriand vêtu de la pourpre de son style : j’ai vu mourir Béranger dans sa gloire aux sons de ses grelots b
dont elle était l’alliée, périt au sac de cette capitale ; Rocca alla mourir à Venise, sans qu’on nous apprenne ni les causes
ille lui resta pour unique consolation. Elle porta son deuil avant de mourir elle-même. Son génie survécut à toutes ces douleu
es douleurs et la soutint jusqu’à l’âge de quatre-vingt-dix ans. Elle mourut dans sa terre de Vessaux, et fut ensevelie près d
renommée. Jeanne de Vallon, le dernier descendant de son petit-fils, mourut jeune d’une maladie de langueur. Ce fut elle qui,
sans doute comme un complice tardif des ennemis de la Convention ; il mourut en héros, ne témoignant d’autres regrets que de l
volcans et d’Éole, Plus sont affreux, plus croy que seront courts. «  Mourir plustost que trahyr son debvoir ! N’ay doubte, am
’apprenez, coulple d’oyseaulx fideles, Qu’en pareil cas ne reste qu’à mourir . Ainz toutesfois s’esclayrcissent les nues : Per
heur fuyr avec mon repoz, Et me rendit aux horreurs du Ténare. Vouluz mourir  ; ainz voids à mes costés, De cheveulx blonds ugn
e En soupirs inégaulx s’exhale de ses flancs ; Sa voix dans le palayz meurt soudain estouffée ; Et, comme Eurydice quant revi
nte élégie que Clotilde survivante adresse à Héloïse, sa belle-fille, morte avant elle en lui laissant ses trois petits enfan
74 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
rtiques, morts eux-mêmes depuis tant d’années, et qui avaient vu tant mourir . Les ruines étaient décorées de ronces et de plan
aux amis des Bourbons sur leur ruine prochaine. LII Louis XVIII mourut , déjà détrôné et asservi, par faiblesse, avant se
t la cour de la popularité impartiale ; c’est là qu’il vécut et qu’il mourut , un jour de juin 1848, au bruit de la bataille qu
aincus, inutiles aux vainqueurs, suspects à tous et n’ayant plus qu’à mourir ou à se cacher aux mêmes dans leur coupable popul
leur coupable popularité ; mais de conscience, point ! LX Ainsi mourut Chateaubriand, sans qu’on pût dire pour qui il av
e subsiste toujours, pénible à lire, comme les désaveux d’une passion morte devant les reproches d’une passion immortelle. No
artis pour en former le parti de la ruine des royalistes. Louis XVIII mourut en roi ; Charles X fut quelques jours populaire.
put désirer. Sa liaison avec madame Récamier redevint intime. Le pape mourut  ; il eut au conclave le succès que désirait la Fr
se, l’ennui l’obsède ; il revient repentant à la femme aimée, puis il meurt à la fin d’ennui. L’ennui est la maladie de Chate
d’ennui. L’ennui est la maladie de Chateaubriand, il en vit et il en meurt  ; mais cet ennui infini est son caractère et son
s le peintre est le Salvator Rosa des forêts et des fleuves. La femme meurt , et Chactas en reste stupéfié pendant sa longue e
75 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
e de ton vivant, montre que tu l’es encore », on est sûr que l’ennemi mourra dans l’année. Tous les délaissés deviennent ses p
aire des réflexions sans fin. Qu’était-ce que ce peu de miel qui fait mourir  ? Le prédicateur se gardait de le dire, et accen
à son étonnante gaieté ; elle plaisantait encore l’après-midi où elle mourut . Le soir, pour la distraire, je passais une heure
hangés ; mais l’hôpital continua de recevoir toute sorte d’épaves. Là mourut le pauvre Pierre Renan, ton oncle, qui mena toujo
où elle sut que l’on avait adjuré saint Yves de la Vérité de la faire mourir dans l’année 4. — Et cette folle, lui dis-je, qu
e lui autre réponse, et il resta pauvre comme auparavant.  » Sa femme mourut , je crois, à Jersey. Il avait une fille qui était
sés ; mais, après s’y être livrée des heures, elle était pâle, à demi morte . Elle n’existait plus pour ceux qui l’entouraient
au, d’où l’on n’entendait sortir aucun signe de vie.  » La sacristine mourut la première. L’émotion, avait été trop forte pour
les cercueils. Assister à la messe encore une dernière fois, quoique morte  ; entendre ces paroles consolantes, ces chants qu
oi légitime allait revenir. Il souriait de ces folles prédictions. Il mourut peu après, assisté par le vicaire, qui lui commen
’hospice ; c’est là que tu l’as vue. Maintenant, sans doute, elle est morte aussi, et d’autres ont occupé son lit à l’Hôpital
76 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — I. » pp. 91-108
I. Lundi 24 avril 1854 Chaque fois qu’il meurt un membre de l’Académie française, on fait son él
à M. de Meilhan dans l’émigration. Né à Paris en 1736, M. de Meilhan mourut à Vienne en août 1803. « Il est pour chacun, disa
t à Vienne en août 1803. « Il est pour chacun, disait-il, un âge pour mourir . » Il prit mal son moment et son endroit. Il aura
elques années encore, rentrer en France en 1814 ou peu auparavant, ne mourir comme Suard qu’en 1817, à quatre-vingt-un ans ; i
i père de famille, ni mari ; il est homme du monde. Lorsqu’il vient à mourir , on apprend avec surprise qu’il avait quatre-ving
ne de Louis XVI n’aurait pu, en se prolongeant, échapper au danger de mourir d’ennui sans une révolution. M. de Meilhan paraît
n dire. 24. [NdA] Weisse, poète et moraliste allemand, qui vécut et mourut à Leipzig. 25. [NdA] On ne le pouvait dans un jo
77 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
i prince de Galles, pour Édouard, mon fils, naguère prince de Galles, meure dans sa jeunesse par une aussi brusque violence !
ts, comme tu t’es installée dans les miens ! Que tes jours de bonheur meurent longtemps avant ta mort ! Et puisses-tu, après de
avant ta mort ! Et puisses-tu, après de longues heures de désespoir, mourir , n’étant plus mère, ni épouse, ni reine d’Anglete
férent et verse également sa tranquille lumière. Le matelot Sylvestre meurt sur un navire-hôpital, dans l’océan Indien. « Po
unité : sans celle-ci, l’œuvre n’est pas ; sans celui-là, l’œuvre est morte . Si brève qu’elle soit, elle comporte un certain
78 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »
lution française, de cette révolution qui, en faisant souvent mine de mourir , mais ne mourant jamais, nous a légué, pour nous
hureau-Dangin lui-même dans le livre de Thureau-Dangin ; Mallet-Dupan mourut à la peine d’une besogne impossible. Déjà Mirabea
il va, si on n’y remédie (et on a senti la nécessité d’y remédier !), mourir éventré par cette brute de suffrage universel, et
sté. Charles X périt du gouvernement parlementaire. Louis-Philippe en meurt dix-huit ans après, et Napoléon III, l’homme de d
on III, l’homme de décembre qui descendait de l’homme de brumaire, en meurt aussi, pour l’avoir relevé et repris… Aujourd’hui
79 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198
te. Quand on n’a que le livre d’un homme, on n’a guères que la lettre morte de son talent et de son âme ; mais quand on étudi
, l’avait mis au-dessus des autres, l’aurait laissé retomber. Mais il mourut jeune, à temps, avec la beauté d’une espérance qu
e espérance que la mort a trompée, mais que la vie n’a pas trahie. Il mourut au moment où Voltaire lui disait le mot de Virgil
eau. Certes ! puisqu’il aimait la gloire, Vauvenargues a bien fait de mourir . La mort lui a été favorable comme la maladie. Sa
e dans nos cœurs avec de l’orgueil et de l’espérance, et Vauvenargues mourut avant de désespérer. Il était ambitieux. L’était-
80 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »
cte. Quand on n’a que le livre d’un homme, on n’a guère que la lettre morte de son talent et de son âme, mais quand on étudie
, l’avait mis au-dessus des autres, l’aurait laissé retomber. Mais il mourût jeune, à temps, avec la beauté d’une espérance qu
e espérance que la mort a trompée, mais que la vie n’a pas trahie. Il mourut au moment où Voltaire lui disait le mot de Virgil
beau. Certes, puisqu’il aimait la gloire, Vauvenargues a bien fait de mourir . La mort lui a été favorable comme la maladie. Sa
e dans nos cœurs avec de l’orgueil et de l’espérance, et Vauvenargues mourut avant de désespérer. Il était ambitieux. L’était-
81 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Mlle de Lespinasse. » pp. 121-142
fut un vendredi aussi qu’il repartit de Madrid (6 mai 1774), et qu’il mourut à Bordeaux le vendredi 27 mai. Quand il partit de
sera-ce quand, revenant exprès pour elle, il va tomber plus malade et mourir en route à Bordeaux ? Ainsi, jusqu’à la fin, on l
in, on la verra partagée dans son délire entre le besoin, le désir de mourir pour M. de Mora, et l’autre désir de vivre pour M
e savez pas tout ce que je vaux ; songez donc que je sais souffrir et mourir  ; et voyez après cela si je ressemble à toutes ce
vous aie jamais aimé ; enfin, faites l’impossible, calmez-moi, ou je meurs . » Au lieu de cela, il a des torts ; il trouve mo
t sa douceur : ce calme même est une illusion. Sa passion n’a fait la morte que pour se réveiller plus ardente et plus ulcéré
. » Sa vie se passe ainsi à aimer, à haïr, à défaillir, à renaître, à mourir , c’est-à-dire à aimer toujours. Tout finit chaque
e s’il n’y avait rien eu de brisé entre eux. Aussi bien, elle se sent mourir  ; elle redouble l’usage de l’opium. Elle ne veut
82 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Pronostics pour l’année 1887. »
. Au bout de six mois, l’officier de marine s’en ira, et Kouroukakalé mourra de désespoir. Quelques phrases au hasard : « Un
s vue l’autre année à Yokohama. Et je songeais que la petite danseuse mourrait , et que Kouroukakalé mourrait aussi, et que je mo
. Et je songeais que la petite danseuse mourrait, et que Kouroukakalé mourrait aussi, et que je mourrais « pareillement… » Quan
tite danseuse mourrait, et que Kouroukakalé mourrait aussi, et que je mourrais « pareillement… » Quant au prochain récit de M. 
83 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »
s de son génie). POLYEUCTE. ……………………………………………… ……………………………………………… Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on me
……………………………… Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ! PAULINE. Que
r, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née ! PAULINE. Que dis-tu, malheur
refuse. FÉLIX. Enfin ma bonté cède à ma juste fureur : Adore-les, ou meurs  ! POLYEUCTE.                                    J
84 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Archiloque, et Lycambe. » pp. 7-11
voir inséré dans ses vers, qu’ il vaut mieux jetter bas les armes que mourir . On le regarda comme un traître. Pindare dit que
la table d’un roi d’Egypte, & ce prince l’en ayant plaisanté, il mourut de chagrin. Le cardinal Spinola mourut également
rince l’en ayant plaisanté, il mourut de chagrin. Le cardinal Spinola mourut également pour avoir ouï proférer à Philippe II c
85 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152
la comtesse ? Mme d’Albany avait cinquante et un ans lorsque Alfieri mourut , Fabre n’en avait que trente-sept ; la jeunesse d
rivant. Le style en est classiquement beau et fort, mais d’une beauté morte et d’une force enragée qui ne se détend jamais. L
ns mauvaise que les précédentes, il s’affaiblit, il perdit la vue, et mourut sans fièvre, comme un oiseau, sans agonie, sans l
a parfaite innocuité en Toscane, et l’y laissa retourner, vieillir et mourir  ! X Mme de Staël voyait, pendant ce temps,
ent. Tout est fini. Il ne s’agit plus que de savoir comment Bonaparte mourra  : il ne peut plus vivre. Dieu sait ce qui viendra
rs rayons de l’aurore. Elle n’avait point paru gravement malade. Elle mourut tout entière. Elle avait reçu avec décence les se
sors d’art et de littérature, dans la patrie de son enfance ; il vint mourir à Montpellier, se faisant de sa ville natale une
our du génie devant les parterres ; il va chercher une langue presque morte en Étrurie. Là il trouve une Laure à adorer dans
e trois ans de suite dans une solitude opulente de l’Alsace. Son mari meurt . Ils vont à Paris pour soigner leurs intérêts roy
ix copies qu’il confie à ses amis, pour que l’injure ne risque pas de mourir avec lui. Et pendant que le sang coule à Paris, i
is, son seul souci sur la terre, il ne fait de bien à personne, et il meurt en rimaillant des épigrammes contre le genre huma
des citoyens ! Son amie lui survit et prend un autre serviteur. Elle meurt cependant et se fait ensevelir dans le même tombe
86 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134
ts, émouvants et clairs… Le soir léger avec sa brume claire et bleue Meurt comme un mot d’amour aux lèvres de l’été… …………………
lodieuse avec une coupe de pur cristal ». Violaine !… comme elle est morte épouvantée !… Elle allait son chemin, par les ch
tée. Elle cueillait ses jours en souriant, sans voir Qu’un peu d’elle mourait avec eux, chaque soir. Elle pleurait parfois sans
ient la souffrance pour guérir. Les mourants espéraient, au moment de mourir , Tant son regard versait de douceur infinie Sur l
La sensibilité d’un lac frisonne encore Le long des bois flétris qui meurent feuille à feuille. Un peu de vent tressaille aux
’est le même convoi, qu’elles suivent, le convoi, dirait-on d’une âme morte avant de naître… C’est bien une âme, oui, plutôt
où tient mon sort, qui que tu sois, Force qui m’auras fait naître et mourir , — reçois Dans l’humble vérité de cette heure ser
enir classiques. Le prophète demande à l’Iahvé cruel Le mot qui fait mourir et le mot qui délivre Mais mes amants repus soulè
! et vous blonds jeunes hommes ! Venez rêver ! venez aimer ! — venez mourir  ! M. Albert Lantoine se rattache aussi à l’Inté
émons. Mme de Noailles ne s’en épouvante point : Pauvre faune qui va mourir Reflète-moi dans tes prunelles Et fais danser mon
re laisse Comme un dépôt sacré tout l’espoir nuptial. Vous parlez de mourir de mon ingratitude ; Vous aimez à me voir souffri
Chaque rose inclinée en mon cœur tient conseil, Et feuille à feuille meurt dans l’ombre qui se lève… La petite pendule a ré
87 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
semé. » — Ils en manquent pendant les vingt-cinq années suivantes, et meurent par troupeaux ; j’estime qu’en 1715 il en avait p
, persuadé « qu’il est un homme perdu si l’on peut se douter qu’il ne meurt pas de faim610 ». En 1739, d’Argenson écrit dans
commun du peuple en manque totalement, et il est réduit, pour ne pas mourir de faim, à se former des nourritures qui font hor
dans ce quartier-là qui leur crièrent : Donnez-nous du pain, ou nous mourrons de faim. » — « Un des vicaires de la paroisse Sai
eniers, et que des prêtres, venus trop tard, arrivaient pour les voir mourir sans qu’il y eût du remède. » — Si je comptais le
bras, la vie est précaire ; il a juste le peu qu’il faut pour ne pas mourir de faim, et plus d’une fois ce peu lui manque621.
rons sont en grande partie réduits à mendier leur pain dans la saison morte  ». Ailleurs, les ouvriers, journaliers et manœuvr
Le métayer est toujours réduit à ce qu’il faut absolument pour ne pas mourir de faim »  Quant au petit propriétaire, au villag
« Mais le pays n’en est pas plus peuplé, car presque tous les enfants meurent . Les femmes n’ayant presque pas de lait, les enfa
88 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »
d fils de Côme, épousa Cornelia d’Alessandri, dont il eut un fils qui mourut très jeune, et auquel lui-même ne survécut pas lo
mourut très jeune, et auquel lui-même ne survécut pas longtemps : il mourut en 1461, à l’âge de quarante-deux ans. Comme il a
qu’un départ pour un séjour plus permanent. On ne peut pas dire qu’il mourut en chrétien ; Platon était son Christ et la philo
environ six jours après, le premier jour d’août de l’année 1464, Côme mourut , à l’âge de soixante et quinze ans, profondément
e dame douée de grandes qualités personnelles et d’une extrême beauté mourut à Florence : comme elle avait été l’objet de l’am
eur adoration, et accompagnaient ses funérailles de leurs larmes15. Morte bella parea nel suo volto. (Petr.) Dans ses trai
cette dame a l’esprit, la délicatesse et les perfections de celle qui mourut il n’y a pas longtemps, il faut avouer qu’elle lu
re non seulement de la naissance, mais aussi de la mort de Platon. Il mourut , dit-on, dans un festin, au milieu de ses amis, p
on père, où il avait cherché asile. Il se nommait Girolamo Olgiato et mourut en Romain sur l’échafaud ; dépouillé et nu devant
89 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
and est du corps, il gît sous l’âme (cercueil). J’entends que ma mère mourra , Et le sait bien, la pauvre femme ; Et le fils pa
ndition, Portant atours et bourrelets, Mort saisit sans exception. Et mourut Pâris et Hélène…… Puis vient la fameuse ballade 
mains d’autrui) passent leurs rênes ; Moi, pauvre mercerot de Rennes, Mourrai -je pas ? Tout ce développement n’est qu’une indu
adis, papes, empereurs et dauphins, sont morts : donc tous les hommes meurent Voilà l’induction, qui tire la loi d’une collecti
i tire la loi d’une collection de faits particuliers. Tous les hommes meurent , donc je mourrai : voilà la déduction, qui tire l
ne collection de faits particuliers. Tous les hommes meurent, donc je mourrai  : voilà la déduction, qui tire la conséquence d’u
90 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Barbey d’Aurevilly. »
out un monde que chacun porte en lui, un monde ignoré qui naît et qui meurt en silence. Quelles solitudes que ces corps humai
re et profonde loi canonique qui refuse la sépulture à toute personne morte d’un suicide et sans repentance. » Il considère c
prêtre athée et marié, qui feint de se convertir pour que sa fille ne meure pas ; l’orgueilleux, farouche et impassible abbé
, qui est innocente, se fait fille publique pour se venger. « Je veux mourir , dit-elle à l’un de ses clients d’une nuit, où me
nger. « Je veux mourir, dit-elle à l’un de ses clients d’une nuit, où meurent les filles comme moi… Avec ma vie ignominieuse de
ment sa femme, la duchesse de Sierra-Leone, aura vécu et comment elle meurt  » (la Vengeance d’une femme). Et c’est ainsi que
91 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Auguste Barbier »
i fit au poète complet une gloire complète, Auguste Barbier aurait pu mourir , il n’était pas moins immortel qu’après toute une
ait pas moins immortel qu’après toute une vie de chefs-d’œuvre… Il ne mourut pas, et nous y gagnâmes. S’il ne grandit point da
lie depuis Byron, les plus tristes depuis le Dante ! Seulement, il ne mourut pas plus après le Pianto qu’après La Curée et les
’après La Curée et les Iambes, et de cette fois il eut tort de ne pas mourir . Il eut tort, puisque le Pianto fut ce chant du c
le Crotoniate, pris par les poignets dans son chêne fendu et refermé, mourut mangé par les loups, — des gueules dignes de lui 
92 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
vec lequel vous aimez le mieux vivre, avec lequel vous aimez le mieux mourir . Les plus touchantes catastrophes de l’histoire :
son mariage pour y recevoir sa charmante femme ; hélas ! elle y était morte jeune encore, à son quatrième enfant, et entre le
bscure de deux abnégations volontaires, l’une pour remplacer l’épouse morte dans la maison et dans le cœur de son père, l’aut
femmes disaient, en allant à son agonie : — Celui-là n’aurait pas dû mourir . — Et elles priaient en pleurant pour sa bonne mo
en gémissant sur elle-même, qui se voit vivre inutile, et qui se sent mourir sans avoir aimé ! XXIII Mais continuons. No
s que je ne les voie pas finir ! « Mon Dieu ! non, je ne voudrais pas mourir la dernière ; aller au ciel avant tous serait mon
t aujourd’hui du ciel sur une tombe, car il y a seize ans que ma mère mourut à minuit. Ce triste anniversaire est consacré au
nation dans les peines. Aussi, quand on me disait qu’elle s’en allait mourir , je la regardais, et son air content me faisait c
rir, je la regardais, et son air content me faisait croire qu’elle ne mourrait pas. Elle mourut cependant le 2 avril à minuit, à
s, et son air content me faisait croire qu’elle ne mourrait pas. Elle mourut cependant le 2 avril à minuit, à l’heure où je m’
un peu étourdi, et sa sœur Mimi à cultiver. Quant à elle, elle était morte à ce bas monde ; mais le monde supérieur, le mond
chapelet de la vie, continuent à s’égrener sur le Cayla. Le 12 juin, meurt la bonne grand’mère, venue là pour y mourir. Jour
sur le Cayla. Le 12 juin, meurt la bonne grand’mère, venue là pour y mourir . Jour de deuil, écrit Eugénie. Le 17 juin. « Jou
e mourante. » XLIV Le 1er août. « Ce soir ma tourterelle est morte , je ne sais de quoi, car elle chantait encore ces
93 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
nez votre manteau sur vos yeux, comme César mourant, pour ne pas voir mourir la littérature française. Nous sommes en impuissa
en Asie et en Amérique dans ces derniers temps. Quand la nature veut mourir dans des peuples, elle n’enfante pas avec cette p
umain. Tâtez le pouls du monde intellectuel, et dites s’il est prêt à mourir . Il n’y a pas un siècle que Goethe, l’Orphée et l
; puis se transformer dans sa sérénité en gloire nationale plutôt que mourir , tellement divinisé par ses compatriotes, qu’on e
et l’éloquence, ses fruits naturels. Sa littérature à elle n’est pas morte . Elle y est seulement dans cette sublime langueur
vinité de l’Italie parler à mon âme !… Non, une telle terre n’est pas morte au génie littéraire sous toutes les formes, elle
iques, combien vous seriez loin de m’accuser de cette puérile vanité, morte en moi depuis bien des années ! De la vanité ! Et
née. Es-tu tombée au vent qui fait plier la tige,         Ô rose qui meurs sur mon sein ? Du tendre rossignol qui sur les fl
Je te recueillis sur mon cœur, Pour chercher sous ta feuille, ô fleur morte sur l’herbe,         Une autre ivresse que l’odeu
r ! Ah ! repose à jamais dans ce sein qui t’abrite,         Rose qui mourus sous ses pas, Et compte sur ce cœur combien de fo
Et compte sur ce cœur combien de fois palpite         Un rêve qui ne mourra pas ! Il était déjà mort, comme meurent tous les
alpite         Un rêve qui ne mourra pas ! Il était déjà mort, comme meurent tous les sentiments prématurés de l’enfance ; mai
rt, c’est l’oubli. Reculer de quelques années sa mort, c’est toujours mourir . Il n’y a pas de remède à notre néant, pas même d
aient les principes et qui détestaient les conséquences. Il venait de mourir avant le temps, malade de dégoût pour les choses
94 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431
menacé du naufrage, Je dois, en affrontant l’orage, Penser, vivre, et mourir en roi. Il le répétait à sa sœur en finissant l’
a mort belle, n’avaient guère autre chose à faire qu’à servir ou qu’à mourir  ; encore Othon n’était-il pas sûr qu’on l’eût lai
nflés comme un boisseau… Je suis résignée sur mon sort ; je vivrai et mourrai contente, pourvu que vous soyez heureux. Elle mo
; je vivrai et mourrai contente, pourvu que vous soyez heureux. Elle mourut le 14 octobre de cette année (1758), à l’âge de q
si Frédéric avait fini violemment alors, elle serait indubitablement morte avec lui ; elle avait de l’âme d’une Porcia ou d’
e sœur de roi aussi, qui a voulu partager la destinée de son frère et mourir avec lui : cet autre roi était loin d’être un gra
sonne douce, pure, simple, pieuse, ayant surtout les trésors du cœur. Mourir avec son frère, mais non pas se tuer avec lui, vo
95 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE IX »
figurer son image, apparaissait le pâle et frêle fantôme de la jeune morte , revenue à la vie rêveuse du drame et de la nuit
plus grand éloge qu’on puisse faire de Marie Duplessis c’est qu’elle mourut à la peine, c’est que son âme eut bien vite assez
, comme les impératrices romaines qui s’enveloppaient de pourpre pour mourir . Assise sur une causeuse, dans une attitude endor
au clair de lune, sur l’herbe livide de leurs tombes. Marie Duplessis mourut , en effet, quelques mois après. Son agonie trouva
Il n’y a pas de squelette sous la robe de bal. Elle eut donc peur de mourir , et elle n’en est que plus touchante de s’être ab
use antique, tracée de ce pouce romain qui ordonnait au gladiateur de mourir . La fosse commune de silence où vont s’engloutir
urait le sentier glissant de la perdition. Il faut dire aussi qu’elle mourut jeune et que la jeunesse la plus souillée, choisi
ceries mignardes pour griser les sens et irriter le désir. Un artiste mourrait d’affadissement dans ces intérieurs attiédis où l
ce contact aride, il faut de toute nécessité qu’il se brise et qu’il meure . Mais voici le drame qui monte et qui s’élève. Ar
uckingham, qui pleuvait des perles. Marguerite arrive, pâle comme une morte , au bras de M. de Varville, et, juste ciel ! elle
que qu’élégiaque et plus touchante que terrible. La Dame aux Camélias meurt avec grâce, comme elle a vécu. Nous citions l’Ant
96 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph. »
nt tous, alors, pressés de se signaler, d’immortaliser leur nom et de mourir . Nommé colonel du 10me de chasseurs à cheval au l
tait mis en cage. Qu’y a-t-il de surprenant s’il s’y ronge et s’il en meurt  ? Mais ce qui le navrait surtout, c’était moins e
sentiment d’affection. Il aimait sa jeune femme, qui devait elle-même mourir de sa mort. « Je ne souffre que pour elle » : c’é
hante pour qu’on en veuille rien retrancher. Le général Franceschi ne meurt pas seulement comme un soldat, avec le courage, l
t comme un soldat, avec le courage, la résignation et en silence ; il meurt comme un homme, payant tribut à chaque affection,
quelque chose de noble, d’imposant, d’auguste : « Qu’est-ce donc que mourir , mes amis ? »84 nous dit-il du ton le plus doux.
quelle irréparable perte nous avons faite ! » Le général Franceschi mourut le 23 octobre 1810. Il avait quarante-trois ans.
s affections vraies et durables. Le général de Saint-Joseph, avant de mourir , eut à cœur de consacrer la mémoire de son ancien
97 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE PONTIVY » pp. 492-514
lus long assigné par la nature à la passion que rien n’entrave et qui meurt ensuite d’elle-même. Non, il n’est pas vrai que l
vie et d’immortalité qui convient à l’amour vrai, cette impuissance à mourir , cette faculté de renaître, et cette jeunesse de
témoignage. La mort ou la ruine lui eussent peu coûté ; elle désirait mourir avec lui ; elle allait jusqu’à désirer un fils. M
n ami, lui écrivait-elle, quelle femme riche d’amour et de flamme est morte en moi ! Ne croyez pas, mon bien cher ami, que je
Cet amour sans infidélité, sans soupçons, sans accident du dehors, se mourait , en quelque sorte, de lui-même et de sa propre la
obstacles qui séparent notre existence cessaient, si celui d’Amérique mourait demain dans son exil, je ne voudrais pas, au taux
que toujours de l’ivresse. Le mari cependant, qui était aux Antilles, mourut . Mais il était tard déjà, et ils se trouvaient si
’il fallait songer à marier. On la maria en effet ; mais bientôt elle mourut à son premier enfant. Ce fut une grande douleur,
98 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
oule battit des mains. Ainsi finissent ses favoris. V « Ainsi mourut en scène devant le peuple cet homme pour qui l’éc
homme pour qui l’échafaud était encore un théâtre, et qui avait voulu mourir applaudi à la fin du drame tragique de sa vie, co
r l’échafaud pour y provoquer le rire atroce des égorgeurs, ou pour y mourir eux-mêmes sans conviction, sans dignité et sans c
e sollicitude touchante à la toilette funèbre des femmes qui allaient mourir avec elle. Sa dernière pensée fut un scrupule de
la royauté. Ses compagnes la vénéraient déjà avant le ciel. Fières de mourir avec l’innocence, elles s’approchèrent toutes hum
demain, le sort de la république, l’avenir du peuple et le sien. S’il mourut d’angoisses, de repentir et d’anxiété, ce fut dan
ique, de dénoncer au monde les hommes qui corrompaient la liberté, de mourir en les combattant, et de léguer au peuple, sinon
s principes sont stériles et condamnés comme ses proscriptions, et il meurt en s’écriant avec le découragement de Brutus : “L
99 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Charles Monselet »
avait, au milieu de tout cela, dans un pli de son âme, comme une rose morte qui parfume plus étant morte que quand elle vivai
, dans un pli de son âme, comme une rose morte qui parfume plus étant morte que quand elle vivait, cette fleur coupée, la Mél
nt menée ne détruit, quand une fois ils l’ont. Roger de Beauvoir, qui mourut de la sienne, l’avait en mourant. Ce soupeur de l
a intitulée Clorinde : C’était une petite blonde, Née à seize ans et morte à vingt ; et qui s’en est allée de la vie : L’e
100 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
s qui affligèrent le parti honorable. En 1664, la comtesse de Grignan mourut , laissant deux enfants, dont il est plusieurs foi
-vingt-deux ans, succomba elle-même à sa douloureuse vieillesse. Elle mourut en 1665. Sa mort ne fut pas un grand événement. S
n 1678. Enfin, en 1683, il est fait gouverneur du duc de Chartres, et meurt l’année suivante dans cette place. Il résulte de
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