ment de l’individualité. On trouve par-ci, par-là, dans les doctrines
morales
, particulièrement dans la morale stoïcienne et da
es qu’on lui rend sont platoniques. Elle n’apparaît dans les théories
morales
que comme les statues du Bouddha dans les temples
le un bâtonnet d’odeur et on ne s’en soucie pas autrement. Toutes les
morales
vont donc répétant à l’individu : « Ne t’attribue
s haut ; ou plutôt elle en est la maîtresse pièce. Il s’agit pour les
morales
de faire jouer à l’individu le rôle du « guilloti
à exploiter l’instinct de survie des individus. Les religions et les
morales
proposent à l’individu l’immortalité conditionnel
vras si… tu obéis. » — L’illusion messianiste qu’on retrouve dans les
morales
laïque et humanitaire ne diffère guère de la préc
ades de l’illusion » dont parle M. de Hartmann. Les autres idéologies
morales
: idéologie de l’Intérêt général, de la Volonté g
conduit à individualiser la morale, à reconnaître qu’il y a autant de
morales
que d’individus, bien plus que le devoir varie av
t sans examen ; à la loi morale comme à la loi civile. — Le rigorisme
moral
a enfin un appui, en dehors de l’Université et de
et intransigeante. M. G. Sorel a montré l’existence d’un « sublime »
moral
à l’état latent dans l’âme ouvrière ; d’une aptit
on maximum de force et de netteté dans la dernière venue des théories
morales
, la morale — science des mœurs, ou morale scienti
ciaux ». Mais dans les limites d’un « type social » donné, les règles
morales
s’imposent à l’individu avec la nécessité d’une c
la nécessité d’une contrainte objective. Pour M. Durkheim, les règles
morales
expriment une force souveraine et toute-puissante
e par celle du groupe. M. Lévy-Bruhl nous dit, il est vrai, que l’art
moral
déduit de la sociologie ne sera pas impératif à l
era pas impératif à la façon des religions, ni même des métaphysiques
morales
. Il n’intimera pas d’ordres ; il procédera par le
agande, par exhortations et conseils. — Cela revient à dire que l’art
moral
sera une morale persuasive et non une morale impé
rale impérative. Soit ; mais comme le fait remarquer M. Faguet, l’art
moral
, s’appuyant sur des observations scientifiques, s
e se donne tout ce qui est scientifique ou qui croit l’être. « L’art
moral
ne sera pas impératif ; mais pour rébarbatif, je
e, de son côté, une tendance à restreindre le champ d’action de l’art
moral
scientifique et à soustraire à son contrôle toute
sentiment devant laquelle s’arrêtera l’art-moral-scientifique. L’art
moral
n’atteindra que les parties sociales de l’homme.
e conduite et, par là, sur notre entourage. — Dès lors, comment l’art
moral
se désintéresserait-il de la vie intérieure, du «
ble. Les partisans de la morale sociologique oublient que le problème
moral
est un problème de valeur et qu’un pareil problèm
ividu son évaluation personnelle. C’est ce qui fait que les solutions
morales
ne sont pas moins aléatoires dans la morale scien
pas moins aléatoires dans la morale scientifique que dans les autres
morales
. Solidarité ou liberté, égalité ou inégalité, rés
t l’admet comme un droit évident de l’individu. Il y a dans les faits
moraux
une trop grande part de contingence pour qu’on pu
obéis à la volonté du groupe ». Contre les visées sociocratiques des
morales
, la protestation de l’individu qui veut être lui-
rifiées par les grands aristocrates ne sont pas les vertus proprement
morales
, les vertus chrétiennes ou même stoïques (sauf pa
nce, de l’énergie indépendante, de toutes les facultés non proprement
morales
(point de vue de Gobineau, d’Ibsen, de Nietzsche)
lle s’est même interdit de connaître la vraie nature. Fréquemment les
morales
ou les ébauches, les possibilités de morale qu’on
te l’ensemble ne peut vivre que par un accord relatif de ces diverses
morales
spéciales, mais elles s’opposent toujours plus ou
ns que la société cesse d’être à son tour. Toute différence des idées
morales
ne suppose donc pas une déviation, à moins de ten
trines socialistes ou anarchistes par exemple proposent des solutions
morales
ou sociales. On ne peut guère dire si elles se ré
S’il ne faut pas toujours prendre pour des erreurs les divergences
morales
des différents peuples, il ne faut pas non plus s
il ne faut pas non plus se hâter d’en trouver dans les contradictions
morales
qui foisonnent à un même moment chez un peuple ou
les oppositions entre groupes différents correspondent en partie aux
morales
diverses que fait naître une civilisation quelque
es diverses que fait naître une civilisation quelque peu touffue, aux
morales
professionnelles, peut-on dire, en élargissant co
ienne, mais professent même des principes niant directement les idées
morales
qu’ils acceptent et invoquent à l’occasion. C’est
C’est une des circonstances qui montrent en chacun de nous plusieurs
morales
. Mais ces circonstances sont innombrables. Le mêm
. Le même homme possède en général — implicitement ou non — autant de
morales
qu’il a de besoins à satisfaire. Il en a une qui
tre qui lui impose d’en acquérir le plus qu’il pourra. Chacune de ces
morales
a son autorité, et quoiqu’elles se contredisent l
res qui ne sortent que le dimanche, en beau costume. Ces différentes
morales
répondent aux différentes poussées de la société.
s espèrent de nous. Comme ils ne s’accordent guère, il naît autant de
morales
, si l’individu est plastique, qu’il y a d’influen
ne qu’il emploiera avec ses amis, et bien d’autres encore. Toutes ces
morales
se contredisent, et aucune n’approuverait ce qu’o
it infaillible ! — mais assez souvent, les contradictions logiques et
morales
qui éclatent de tous côtés et que chacun accepte
e, et si l’illogisme et l’immoralité (je veux dire les contradictions
morales
) sont nécessaires à la vie, il reste encore de la
s sociales. Par là s’accroît encore l’opposition des pratiques et des
morales
, et se forment aussi dans la société des séparati
e va vers la ruine. Les conflits, ainsi que toutes les déviations des
morales
, se résolvent à l’analyse, comme les déviations d
e ainsi des ensembles d’habitudes, tout à fait analogues à de petites
morales
partielles réalisées, dont on ne s’occupe guère d
era de nouveaux sentiments et des idées imprévues. Que de conceptions
morales
différentes a fait surgir le christianisme ! Fran
ultiplier les divergences et les déviations. Ainsi dans des doctrines
morales
dont l’office est d’aider à la conservation de la
, elle doit les présenter comme respectables et sacrées. Ce qui est «
moral
» et « obligatoire », c’est, bien souvent, ce qui
anies, elle nous les impose. Elle veut trop nous revêtir des costumes
moraux
qu’ont portés nos pères, et que, même en loques,
en divers sens le monde social, et en proposant au moins de nouvelles
morales
partielles, des fragments de morales. Et dans tou
proposant au moins de nouvelles morales partielles, des fragments de
morales
. Et dans tous les mouvements d’idées, les déviati
cause importante de relativité dans notre jugement sur les déviations
morales
. Quand nous appelons déviation un mouvement qui a
est ainsi que l’instinct égoïste respecte, quand il le peut, les lois
morales
qui le gênent. C’est là sa revanche. L’instinct s
compagne souvent, il faut plutôt reporter l’incohérence des préceptes
moraux
, le triomphe de morales partielles très égoïstes,
ut plutôt reporter l’incohérence des préceptes moraux, le triomphe de
morales
partielles très égoïstes, et qui s’opposent nette
maximes. Il faut y rattacher encore indirectement bien des jugements
moraux
souvent implicites, peu appréciés des philosophes
tant. L’idée du libre arbitre est admirable pour vicier les jugements
moraux
, en les faisant dépendre, non pas de la nature de
acceptées dans certains groupes sociaux, et se rattachent à autant de
morales
, plus ou moins bien ordonnées et qui constituent
tions. Le « devoir professionnel » n’est qu’un cas entre mille de ces
morales
partielles, qui cherchent à devenir prépondérante
emords d’avoir sainement et naturellement agi, à l’encontre des idées
morales
qu’elle révère. § 14 La modération est-el
surtout elle s’appliquerait bien mieux à la vertu. L’homme réellement
moral
ne serait pas précisément bon, car la bonté ne l’
’homme, ou s’emploieront à ses industries, il descend aussi des cimes
morales
, un courant où l’humanité s’abreuve et trouve de
me, ce n’est nullement là, pour louable que soit l’acte, agir en être
moral
. Et la morale reste si bien en dehors de la vie q
es formes sociales nouvelles, inusitées et inconnues. Nos conceptions
morales
construites sur le passé et sur ce qui, dans l’av
organisée, officielle qui commence à devenir une gêne sociale et des
morales
encore inéprouvées, incohérentes, ébauches fallac
sforme, et les déviations sont un état nécessaire et permanent de nos
morales
et de nos sociétés. La transformation, chez nous,
ulière déviation que de s’indigner, jadis, contre la théorie des deux
morales
. Il faudrait une morale différente pour chacun de
exempte. Si la morale traditionnelle est un rêve enfantin, les autres
morales
que nous pouvons voir créer sont des rêves aussi,
mais encore étrangère à lui. Même la critique des anciennes croyances
morales
le prive d’une partie de ses forces, en suppriman
itre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements
moraux
Sommaire. I. Distinction du physique et du mo
des événements moraux Sommaire. I. Distinction du physique et du
moral
. — Le second ordre de faits est lié au premier. —
indirect. — Le mouvement moléculaire n’est qu’un signe de l’événement
moral
. — Confirmation directe et notable de la seconde
eil de complication et de perfectionnement. — Présence des événements
moraux
élémentaires dans tout le monde organique. — Leur
uble échelle et échelons correspondants du monde physique et du monde
moral
. V. Les deux faces de la nature. — Portions clair
s oublient volontiers la première vérité et disent : « Les événements
moraux
n’ont rien de commun avec les mouvements molécula
tion, nous trouverons peut-être le lien du monde physique et du monde
moral
. II Posons d’abord la difficulté dans toute
sommes arrivés ici au point de jonction du monde physique et du monde
moral
, c’est de là que partent les deux lignes opposées
et des images : c’est la sensation, c’est l’image, c’est l’événement
moral
interne. Dès lors, tout s’accorde. Cet événement
st l’événement moral interne. Dès lors, tout s’accorde. Cet événement
moral
qu’atteint directement la conscience ne peut être
l’hypothèse admise, et l’on comprend maintenant pourquoi l’événement
moral
, étant un, nous paraît forcément double ; le sign
le construire et le concevoir en lui-même que les matériaux du monde
moral
. Quels sont ces matériaux ? On a vu que la sensat
me nerveux n’est qu’un appareil de perfectionnement », et l’événement
moral
, dont il est la condition et dont son mouvement e
a même dégradation et la même réduction s’opèrent dans les événements
moraux
; au plus haut degré de complication, ils constit
événement physique, correspond le degré le plus simple de l’événement
moral
. V La nature a donc deux faces, et les évén
éculaires. Au premier point de vue, elle est une échelle d’événements
moraux
, successifs et simultanés, dont la complication v
un peu loin l’analyse, celles de l’ouïe et de la vue, que l’événement
moral
, comme l’événement physique, passe dans un temps
événement physique, tel que nous le représentons, traduit l’événement
moral
. Que le lecteur suive la comparaison jusqu’au bou
inéaire ; le livre est la nature, la langue originale est l’événement
moral
, la traduction interlinéaire est l’événement phys
érités d’expérience intime qui ont toujours fait la base des sciences
morales
, comme le libre arbitre, la responsabilité, le de
ent scientifique, la contingence arbitraire des réalités physiques ou
morales
dont la loi reste à déterminer. C’est ainsi que l
te direction est suivie, on sait avec quel succès. Quant aux sciences
morales
proprement dites, ce n’est guère que depuis le co
nce, est la formule de la philosophie des monades. Que devient l’être
moral
, l’homme de la conscience avec ses attributs prop
historique. Ce n’est pas seulement dans les études philosophiques et
morales
qu’on voit le défaut de sens psychologique de l’e
énérale de l’esprit contemporain à appliquer à l’étude des phénomènes
moraux
, soit la méthode historique, soit la méthode phys
ignification propre, il y a longtemps que l’homme physique et l’homme
moral
étaient l’objet d’observations, d’expériences, d’
sophes et les physiologistes eux-mêmes ont toujours distingué l’homme
moral
de l’homme physique, de même ils ont toujours rec
, en vertu de son principe, à exagérer l’influence du physique sur le
moral
. Helvétius va jusqu’à expliquer par la conformati
’école de la sensation sur la question des rapports du physique et du
moral
se trouve dans l’ouvrage de Cabanis consacré à mo
se trouve dans l’ouvrage de Cabanis consacré à montrer surtout que le
moral
chez l’homme n’est encore que le physique considé
sation. Maine de Biran répond au livre des Rapports du physique et du
moral
en distinguant deux vies, deux âmes, deux hommes,
iques dans la question toujours agitée des rapports du physique et du
moral
. On vit bientôt les plus célèbres physiologistes
ndu de telles lumières sur la question des rapports du physique et du
moral
qu’il en est sorti, non plus une doctrine vague e
mais vague affirmation des rapports entre l’homme physique et l’homme
moral
, une classification des organes cérébraux exactem
abord trouver une théorie scientifique des rapports du physique et du
moral
, la physiologie reprit le même problème par une a
s’agit plus ici d’une action certaine, mais vague, du physique sur le
moral
, telle que la montraient les observations tirées
usse la nouvelle science physiologique des rapports du physique et du
moral
jusqu’à des conclusions contredisant certaines vé
psychologique directe et intime, n’ayant guère pour toute science du
moral
que les seules notions que la psychologie animale
hysiologie. » Et en effet, la manière dont il explique les phénomènes
moraux
, particulièrement les actes volontaires, fait com
ll explique comment les volitions sont consécutives à des antécédents
moraux
avec la même uniformité et ; quand nous avons une
privée que sociale, prend toutes les complications intellectuelles et
morales
. Cela étant, il apparaît que la volonté n’est pas
ns humaines dans le cours ordinaire de la vie et par les statistiques
morales
dans les conditions exceptionnelles, l’est aussi
fier un peu de la méthode physiologique appliquée à l’étude des faits
moraux
? Flourens se récrie à bon droit contre de tels e
l’école de Flourens. Des observations nombreuses sur le développement
moral
comparé à l’état physique venant s’ajouter à ces
ieur de la vie psychique, quel que soit d’ailleurs le rôle des causes
morales
, comme l’éducation, l’habitude, la société. C’est
ecte dans la définition des phénomènes psychiques ; 3° explication du
moral
par le physique en vertu de l’axione dynamique de
ions données par les physiologistes sur le principe de certains états
moraux
extraordinaires qui ont frappé l’attention des ob
génie, etc. Quand on regarde, ainsi que le font nos savants, l’homme
moral
du dehors et dans les manifestations extérieures
motifs. C’est à tel point qu’un esprit, un caractère, un tempérament
moral
quelconque étant donné, on peut presque toujours
ela de contradictoire à la notion de liberté ? Et parce que les faits
moraux
ont aussi leur ordre, leur enchaînement, leur loi
’y a-t-il pas entre les lois de l’ordre physique et celles de l’ordre
moral
une assez grande distance pour que la liberté y t
s. Quant à M. Leuret, on peut lire dans son ouvrage sur le Traitement
moral
de la folie la critique vraiment scientifique à l
désordre très-positif de l’entendement, une perversion des affections
morales
. Appelez ce désordre comme il vous plaira, je l’a
de l’âme, on n’aura pas de critérium pour la distinguer des désordres
moraux
et intellectuels proprement dits. On la confondra
x. En outre, parmi les causes de la folie que l’on appelle des causes
morales
, il en est qui certainement n’agissent sur l’espr
-il pas d’autres aussi où il semble que le trouble soit exclusivement
moral
, et où l’organisme n’intervient qu’incidemment et
. Qui pourrait nier alors que le trouble initial ne soit dans l’ordre
moral
? C’est là qu’il se produit, qu’il continue, qu’i
ciation ou de répulsion qui président au développement des phénomènes
moraux
. Je sais ce que l’on peut répondre, et M. Lemoine
essayé de la résoudre. Selon lui, rien n’est plus simple. Le trouble
moral
commence à la vérité dans l’âme, mais il amène à
t déterminante de la folie. En un mot, il en est de toutes les causes
morales
comme de l’ivresse, qui n’attaque l’entendement q
il faut reconnaître qu’il y a des liaisons immédiates entre les faits
moraux
. S’il en est ainsi, le désordre intellectuel ou a
e elle-même. J’avoue maintenant volontiers qu’une suite de phénomènes
moraux
peut avoir sa répercussion dans l’organisme ; mai
e, tantôt l’effet. La folie est avant tout un trouble intellectuel et
moral
qui peut être produit par des causes diverses. C’
our exciter la pensée, tantôt des moyens physiques, tantôt des moyens
moraux
, l’espoir d’une récompense ou une tasse de café ;
otre premier soin doit donc être de séparer, des problèmes pratiques,
moraux
ou techniques, les problèmes scientifiques, et, d
ns, soit à leurs mérites, soit à leurs œuvres ? — Autant de problèmes
moraux
que les tendances égalitaires proposent à notre c
ipes directeurs de la nature ou de l’esprit : et alors, aux problèmes
moraux
se superposent les problèmes métaphysiques de l’é
ès lors, à une chaîne de déductions philosophiques, ces mêmes maximes
morales
auxquelles nos jugements sur l’égalitarisme étaie
lus propres à rehausser ou à rabaisser sa valeur. L’auréole des idées
morales
éblouit : on ne distingue plus ce qui les rattach
le peut nous inspirer : nous n’avons brièvement rappelé les problèmes
moraux
de l’égalitarisme que pour les écarter préalablem
premier chef, par celle que nous avons prise vis-à-vis des problèmes
moraux
. Si nous réclamons une certaine répartition des r
des devoirs des hommes. En ce sens, dans la mesure où nos sentiments
moraux
se justifient eux-mêmes par des principes, c’est
ques de l’égalitarisme, s’ils sont encore, par un côté, des problèmes
moraux
, sont déjà par un autre côté des problèmes scient
’ordre pratique avec des jugements d’ordre théorique, des préférences
morales
avec des constatations, nous risquons, en nous y
aliser, nous écartons méthodiquement, en même temps que les problèmes
moraux
, les problèmes techniques de l’égalitarisme ; nou
ux auraient sans doute leur mot à dire. Les conditions matérielles ou
morales
de toutes sortes, la configuration du sol qui por
que les passions intestines mettent le désordre dans toutes les idées
morales
, il reste encore des vérités dont la route est co
et positive qui ne se mêle point, il est vrai, des intérêts du monde
moral
, mais enseigne à tous les hommes comment il faut
n’avons pas encore conquis la connaissance des vérités politiques et
morales
; mais presque tous les partis, même les plus opp
ul des probabilités, une méthode qui pût convenir aux objets purement
moraux
, ce serait faire un pas immense dans la carrière
esprit philosophique. Si l’on suivait la même route dans les sciences
morales
, cette conquête aurait encore des effets bien plu
calcul, même à celui des probabilités, ce qui tient aux combinaisons
morales
. Dans les sciences exactes, toutes les bases sont
sciences exactes, toutes les bases sont invariables ; dans les idées
morales
, tout dépend des circonstances : l’on ne peut se
n’est-il donc pas possible de prouver que les combinaisons de l’ordre
moral
sont aussi régulières que les combinaisons de l’o
s la diversité de chaque exemple : un à un, tout diffère dans l’ordre
moral
; mais si vous admettez cent mille chances, si vo
, qu’on pourrait parvenir à soumettre tous les problèmes des sciences
morales
à l’enchaînement, à la conséquence, à l’évidence
des passions, qui perdent l’espoir de s’en emparer. Déjà dans l’ordre
moral
, comme dans l’ordre physique, de certaines vérité
bstacles, elle a reçu de la nature beaucoup de soutiens. Les sciences
morales
ne sont susceptibles que du calcul des probabilit
spire le courage et la sensibilité, deux jouissances, deux sensations
morales
dont vous détruisez l’empire en les analysant par
es autres ; mais ce n’est pas elle qui constitue l’identité de l’être
moral
. Quand on s’étudie soi-même, ou reconnaît que l’a
i qui se consacre aux idées abstraites dont se composent les sciences
morales
, comment peut-il s’assurer si ce qu’il imagine se
raient mises en doute. Il est néanmoins certain qu’il est des vérités
morales
reconnues, et que leur nombre doit toujours augme
ramenant ces phénomènes à leurs conditions organiques et à leurs lois
morales
. C’est ainsi que ces études, dites positives, cha
possible de maintenir à l’histoire son haut caractère d’enseignement
moral
avec la nouvelle méthode qui en a fait une œuvre
au et dramatique spectacle d’un effet esthétique et d’un enseignement
moral
admirables. Si l’on en vient à comprendre que tou
culière et dans l’histoire universelle, combien peu pèsent les forces
morales
des individus et des peuples eux-mêmes dans la ba
e, une chronique héroïque mêlée d’anecdotes qui en redoublent l’effet
moral
. Toute la philosophie de l’historien sur ce grand
en ce sens qu’il fait constamment tourner son récit à l’enseignement
moral
. Cela n’est pas seulement visible dans cette espè
qu’il faut la chercher. En soumettant l’ordre des choses physiques et
morales
au principe de la raison suffisante, Leibniz a ou
un puissant encouragement à appliquer les mêmes procédés aux sciences
morales
, et particulièrement à l’histoire, au moins dans
s causes économiques et physiques se combine avec l’action des causes
morales
et personnelles pour produire ce résultat concret
conomiques, double action qui concourt, avec les causes politiques et
morales
, à former les instincts, les tempéraments, les mœ
tion et d’analyse ne portent nullement atteinte à l’ordre des vérités
morales
établies par le témoignage de la conscience. Si l
es écrivains qui ont tout ramené à la loi de la nécessité, les forces
morales
aussi bien que les forces naturelles de la réalit
’expression qui lui sont propres. « Que les faits soient physiques ou
moraux
, il n’importe, ils ont toujours des causes ; il y
ont elle dépend. Cherchons donc les données simples pour les qualités
morales
, comme on les cherche pour les qualités physiques
par une sorte de combinaison chimique, mais par un concours de causes
morales
, d’idées, qui ont leur loi de composition et de s
ènes purement physiques. En un mot, M. Taine ne confond point l’ordre
moral
avec l’ordre physique, comme on le lui a si durem
t la passion des systèmes. En tout ce qui concerne l’ordre des choses
morales
, l’esprit allemand se complaît dans la réalité, a
eur non-seulement sert la civilisation, mais qu’il est meilleur, plus
moral
, et que c’est pour cela qu’il est vainqueur. » He
tu morale. La doctrine de la nécessité a pour effet d’énerver le sens
moral
et l’initiative personnelle aussi bien dans la vi
nécessité, qui lui ôte tout son relief dramatique et tout son intérêt
moral
, il est manifeste que l’histoire, traitée par les
l’universel harmonie du cosmos, que l’on contracte le goût des choses
morales
et politiques, la connaissance des lois historiqu
ès qui tend à substituer de plus en plus l’action des forces vraiment
morales
, des sentiments et des idées, à l’action de ces f
ais il n’y a eu plus de raisons d’espérer dans le triomphe des forces
morales
, dans la puissance politique et pratique de ceux
avec la liberté des individus et des peuples, en montrant que l’ordre
moral
a ses lois de même que l’ordre physique. Il y a d
telle politique ne soit point en complète contradiction avec l’ordre
moral
? Dans l’histoire des guerres de religion qui ont
des volontés ? La fatalité, quand elle n’est pas contraire à l’ordre
moral
, peut être saluée comme une bonne fortune pour le
lesse, alors même qu’elles ont un effet bienfaisant. L’ordre, l’ordre
moral
s’entend, est la parfaite harmonie des moyens et
ce et la conscience, en histoire et dans tout le domaine des sciences
morales
. 30. Histoire romaine. — Préface. 31. Vico,
r ses vertus et par ses lumières, une excellente condition de progrès
moral
, de dignité et de grandeur humaine. Obéir à soi-m
c’est la servitude. Qui peut douter que le commandement, quand il est
moral
, ne soit supérieur à l’obéissance, quand elle est
à la souveraineté générale dans ceux qui obéissent, et des autorités
morales
légitimement exercées dans ceux qui commandent. V
té de l’ordre social. L’instinct de la mère et du père, celui-là tout
moral
, l’instinct de la compassion et de la bonté, leur
agressions et les injustices des hommes iniques et forts, comme être
moral
et libre. » De là l’association fondée alors sur
re qui se transforme en fait, en droit, en permanence, en patriotisme
moral
enfin. Spiritualisme, moralité, vertu. Le devoir
à tout ce qu’il lui faut. Le spiritualisme, c’est-à-dire le sentiment
moral
de ce qu’il doit à Dieu, aux autres peuples et à
Analysez le gouvernement de Confucius : vous y retrouvez tout l’homme
moral
et toute la politique de la nature dans le mécani
rateur filial dans l’unité morale de la famille, continuité de l’être
moral
descendant et remontant du père à Dieu, du père a
sommet ; pas une institution civile qui ne soit calquée sur un devoir
moral
; la chaîne des devoirs moraux relie partout l’in
ivile qui ne soit calquée sur un devoir moral ; la chaîne des devoirs
moraux
relie partout l’individu à la société et la socié
orale et religieuse, donnant à la société civile un but intellectuel,
moral
et divin de civilisation des âmes, c’est-à-dire d
e, qui, au lieu de s’accoupler comme des brutes, se lient par un lien
moral
ensemble pour spiritualiser leur union, souvent p
rdination qui sont un phénomène social, nullement physique, mais tout
moral
. Devoir de l’obéissance dans les enfants, même qu
ar la force, plus forts que le père et la mère ; devoir d’autant plus
moral
, d’autant plus spiritualiste, d’autant plus vertu
blables, et de leur appliquer cet instinct tout spiritualiste et tout
moral
de la justice législative incréée, qui invente et
homme social, à mesure qu’il a besoin de lois plus nombreuses et plus
morales
pour ses rapports plus multipliés avec les autres
de l’homme comme être corporel, et de la société politique comme être
moral
. Et pourquoi l’exige-t-il ? Parce que la société
son âme pour satisfaire à ses aspirations divines de perfectionnement
moral
et d’immortalité. La société politique ne peut pa
aise. M. Sayous est là, pour le dire sans l’offenser, un statisticien
moral
, un fureteur de génie épiant et découvrant le bea
encore sans ombre, à l’humanité, et destiné à réconcilier toutes les
morales
, tous les schismes et tous les cultes de l’esprit
r là même, comme il le fait remarquer, les rapports du physique et du
moral
. Cette exposition laite en détail et par fragment
sont simples, irréductibles, les émotions esthétiques et les émotions
morales
qui forment les deux derniers groupes, sont compo
aphie psychologique. Revenons à M. Bain et à son analyse des émotions
morales
. Très-claire dans le détail, elle est plus diffic
it de l’individu et travaillant à la même fin. » Les divers systèmes
moraux
fondés sur la loi positive, la volonté divine, la
dés sur la loi positive, la volonté divine, la droite raison, le sens
moral
, l’intérêt personnel, l’intérêt général sont succ
existence d’une vérité abstraite, et il en est de même pour les idées
morales
. Il faut les chercher dans l’esprit humain et non
ent les hommes s’accordent dans leurs approbations et désapprobations
morales
, comme ils s’accordent dans leur jugement sur la
trine dans la langue de Kant en disant : les vérités scientifiques et
morales
sont subjectives ; toute leur réalité est en nous
En son absence, on peut dire que l’uniformité supposée des décisions
morales
se résout dans les deux éléments suivants : Les d
le comme les brahmes, etc. En résumé, il faut conclure « que les lois
morales
qui prévalent dans presque toutes les sociétés, s
artie sur le sentiment. » Et à cette question : quel est le critérium
moral
? il faut répondre : « Les lois promulguées de la
’un homme qui fut investi en son temps de l’autorité d’un législateur
moral
. » A l’appui de cette doctrine, on peut invoquer
de cette doctrine, on peut invoquer le mode de promulgation des lois
morales
: elles sont imposées par un pouvoir réel, par un
e monde. N’est-il point fâcheux aussi qu’une étude sur les sentiments
moraux
ne dise rien de leur développement ? Comment en b
n d’éléments simples, a-t-il pu se produire pour l’homme des émotions
morales
nouvelles ? La réponse manque à ces questions.
l’animal, et il aboutit à cette définition : « L’homme est un animal
moral
et religieux. » Telles semblent être, en effet, à
t à la discipline, leur perfectibilité réelle n’offre aucun caractère
moral
, en ce sens qu’en se corrigeant et en se perfecti
les plus sauvages de l’Océanie. Ainsi nul animal n’est et ne devient
moral
ni religieux, quelle que soit sa supériorité natu
, quel que soit le progrès de son éducation ; tout homme est et reste
moral
et religieux, quelle que soit son infériorité nat
e propre de l’humanité ? Si l’homme est le seul animal connu qui soit
moral
et religieux, n’est-il pas également le seul qui
iment esthétique ne soit propre à l’homme aussi bien que le sentiment
moral
et le sentiment religieux. Tous les philosophes,
la nature intime de l’homme quand elle arrive à le définir un animal
moral
et religieux. D’abord, en procédant comme elle fa
ussit à découvrir un caractère vraiment essentiel, comme le sentiment
moral
, elle a toujours le grave inconvénient de s’arrêt
r eux-mêmes à des facultés premières. Pourquoi l’homme est-il un être
moral
? Parce qu’il a une volonté libre et une raison.
obligation, une loi de cette poursuite. Voilà comment il est un être
moral
. Pourquoi l’homme est-il un être religieux ? Parc
es dites rationnelles, des affections dites naturelles, des principes
moraux
dits innés, enfin l’origine des actes volontaires
e par l’association convertie en habitude. Selon Bain, les sentiments
moraux
sont d’un caractère très-complexe ; ils résultent
notion : un simple fait associé à un autre fait. Quant aux sentiments
moraux
qui résultent d’une culture particulière de l’esp
e que, dans le fait, es volitions sont consécutives à des antécédents
moraux
avec la même uniformité, et quand nous avons une
physiques sont consécutifs à leurs causes physiques. Ces antécédents
moraux
sont des désirs, des aversions, des habitudes, de
essaire d’une telle méthode, est l’explication de tous les phénomènes
moraux
par une association de faits ou d’idées, tantôt u
dans l’ordre des vérités métaphysiques, soit dans l’ordre des vérités
morales
. En faisant trop fréquemment intervenir le sens c
lle constance, un tel ordre dans la succession de certains phénomènes
moraux
, qu’il est possible d’en prévoir le retour, sinon
la science, et bien spécialement de celle de l’homme intellectuel et
moral
; celui qui se serait livré à cette étude extérie
autrement compétente, bien autrement décisive sur certains phénomènes
moraux
que la science expérimentale de l’école dont on v
des Cours littéraires. 22. Maine de Biran, Rapport du physique et du
moral
de l’homme, t. IV, p. 27 et 29. 23. Ibid., t. I
Ibid., t. IV, p. 17. 26. Maine de Biran, Rapports du physique et du
moral
, p. 23. 27. Engel, Mémoires de l’Académie de Ber
avoir le mieux satisfait à toutes les conditions désirables d’un but
moral
et d’une exécution brillante. Si la Commission n’
cipal du programme, aux termes duquel elle était convoquée, si le but
moral
entrait le moins du monde dans l’inspiration de c
sur la première scène française la création d’un genre exclusivement
moral
, qui ne s’attacherait à présenter que des exemple
monotonie, emphase et déclamation suivie de beaucoup d’ennui. L’effet
moral
vraiment digne de ce nom, sur une scène élevée, d
randeurs, et jusque dans l’énergique naïveté de ses ridicules. Il est
moral
, l’effet qui résulte des transports tour à tour a
nt de grandeur qui épure les sentiments et qui élève les âmes. Il est
moral
, l’effet même de cette passion coupable de Phèdre
ue tous comprennent, que tous reconnaissent et doivent éviter. Le but
moral
largement conçu, comme il doit l’être pour la scè
tres populaires, un ouvrage qui réunît à quelque degré les conditions
morales
, si désirables surtout pour ces sortes de théâtre
nique La littérature qui se fait 1. Faits généraux d’ordre social,
moral
ou littéraire. — 2. Les œuvres et les hommes. Cri
esure distinguer ce qui commence. 1. Faits généraux d’ordre social,
moral
ou littéraire. Il sera impossible que la litté
renouvellement qui semble se faire dans l’ordre social, politique et
moral
. Deux grands faits politiques et sociaux se sont
ute, le monde plus encore, et notre pays plus que les autres. Le fait
moral
le plus considérable que je voie est un état asse
us y dévouer, et à maintenir, hors d’elle, à côté d’elle, notre idéal
moral
. Il nous a fait aimer l’efficacité morale des rel
orale. Le maître le plus écouté, le plus populaire, est un conseiller
moral
, un directeur de conscience948 . Une sorte de rév
atrice des croyances religieuses, l’affirmation énergique du postulat
moral
, et de la nécessité d’en faire la règle de la vie
udes d’esprits. Il ne s’applique qu’à distinguer, à définir les êtres
moraux
qui se révèlent par des œuvres ; et tous ces méla
lui certaines directions d’esprit très précises, certaines tendances
morales
très nettes : c’est un Français, et un Beauceron,
de son moi, mais si original, lorsqu’il veut, en ses analyses d’états
moraux
, et si exquis en ses impressions de paysages969.
ses impressions de paysages969. M. Rod970, néo-chrétien, et critique,
moral
comme un protestant, cosmopolite comme un Genevoi
De Vogüé et Desjardins : Études sur le xixe siècle, 1888 ; les Idées
morales
du temps présent, 1892 ; le Sens de la vie, 1889
lle, ou, si l’on veut, d’un français trop douteux, pose les problèmes
moraux
et sociaux les plus actuels avec un sens pénétran
ensée s’est élevée à ces hauteurs, le monde change d’aspect, le monde
moral
surtout. Le philosophe qui embrasse la Nature ent
tre philosophie ne soit à ce point destructive des vérités de l’ordre
moral
, rien de plus manifeste. Le matérialisme, sous qu
irme que tout être est pensée et volonté, que tout ordre, physique ou
moral
, rentre dans la loi de cette nécessité supérieure
ent de la loi morale, il n’a jamais compté pour un véritable principe
moral
. L’amour, né du sentiment, est un phénomène d’un
ccomplissement de ses actes. Tout en convenant que l’effet du progrès
moral
est de diminuer l’effort, et que le comble de la
ec la philosophie naturelle quant au sentiment des vérités de l’ordre
moral
. Tandis que celle-ci se préoccupe de l’ordre univ
moins l’homme et l’humanité, celle-là s’attache avant tout à l’ordre
moral
, restant indifférente ou étrangère aux questions
onduisent à réduire singulièrement cette personnalité dans les œuvres
morales
de la vie humaine. L’action de la grâce y domine
ités de la conscience en réduisant toutes les forces dites vitales et
morales
au jeu des forces physiques et mécaniques. La spé
réalité elle-même, l’homme perd ou voit s’affaiblir sa notion d’être
moral
. C’est ce que l’expérience démontre par des faits
il chez les âmes qui doutent de leur libre arbitre ? Que le sentiment
moral
reçoit le contre-coup de cette disposition de leu
gouverne la nature comme la volonté, le monde physique comme le monde
moral
, n’est point, ainsi que Kant le pense, une simple
explication est la même, leur science des rapports du physique et du
moral
ne souffre aucune comparaison avec celle de l’ant
e que le sentiment religieux a constamment été en raison du sentiment
moral
, et quand la foi du croyant a eu besoin d’un comm
et saine direction de l’âme religieuse. Enfin, pourquoi les sciences
morales
elles-mêmes semblent-elles se perdre aujourd’hui
vérités de conscience. La méthode expérimentale appliquée aux études
morales
est bonne, dans une certaine mesure. La méthode h
t se fait depuis quelque temps pour transformer les études de l’ordre
moral
et en faire de véritables sciences en leur assign
méthodes propres, de même que les sciences de la nature. Que le monde
moral
ait ses lois aussi bien que le monde physique, ri
i bien que le monde physique, rien n’est plus vrai ; que les sciences
morales
doivent tendre de plus en plus à la découverte, à
s’en servir pour mieux marquer le progrès scientifique des recherches
morales
, il importe de distinguer la nécessité morale de
tenir la ligne profonde de démarcation qui séparera toujours le monde
moral
du monde physique. Bien que la tendance au déterm
ère sur ce prétendu esprit historique qui tend à fausser les sciences
morales
et à énerver les âmes humaines. « C’est dans de t
la source initiale d’une série de phénomènes qui prendront le nom de
moraux
et qui constitueront pour l’homme une sphère d’ac
ope et pour le monde entier. « Je viens poser devant vous le problème
moral
de l’homme et chercher à le résoudre, autant que
ns les plus grossiers. « Pour tous ces êtres n’existe pas le problème
moral
de la destinée : ils naissent, ils vivent, ils me
D’où viens-je, pourquoi suis-je venu ? où vais-je ? Alors le problème
moral
de sa destinée pèse sur lui de tout son poids. «
’y en a pas d’autre, c’est la poésie de Lamartine. « Mais le problème
moral
de la destinée de l’homme est identique au problè
le problème moral de la destinée de l’homme est identique au problème
moral
de la destinée de l’humanité. « Voici des races d
ourd’hui se donne mission d’annoncer la nouvelle solution du problème
moral
de la destinée de l’homme sont donc tout à fait i
qu’il vient chercher les destinées de l’homme et résoudre ce problème
moral
, autant que cela est possible dons, un cours de p
e religion nouvelle qui s’annonçait comme venant résoudre le problème
moral
de la destinée de l’homme étaient tout à fait ina
dit : l’humanité souffre, l’anarchie est dans la société, le désordre
moral
et intellectuel dans les classes supérieures ; le
ux les livres trop scandaleux sont autant d’actes de foi dans l’effet
moral
, ou, si l’on veut, immoral que peuvent avoir cert
oral que peuvent avoir certaines œuvres. Mais si la liaison de l’état
moral
et de l’état littéraire d’une société n’a pas bes
plusieurs difficultés. La première est de connaître exactement l’état
moral
d’une société à un moment donné. Rien qui varie d
vent qu’une société peut contenir et contient d’ordinaire cinq ou six
morales
en lutte les unes avec les autres. Par suite, tel
e ou telle façon d’agir ; il doit aussi distinguer les particularités
morales
propres à chaque classe sociale. Les vices du gra
e de précautions il faut prendre pour se représenter nettement l’état
moral
d’une époque. Cependant, malgré la variété infini
venons de signaler. Supposons connu jusque dans ses nuances cet état
moral
si malaisé à démêler : la littérature le reflète
ts sont destinés à être la proie et le jouet des grands. Ainsi l’état
moral
de la société féodale se reflète, sous ses deux f
ent à ce conflit Corneille, Racine et Voltaire correspondent à l’état
moral
de la société où ils ont vécu112. Corneille est l
is XIV. Quelles sont encore, en ce temps-là (vers 1640), les théories
morales
en vogue ? La grande majorité est croyante et la
ent l’homme d’aller droit au vrai et au bien. Si tel est bien l’état
moral
du milieu où vit Corneille, il est naturel que da
p parfait amant. Si nous passons il l’époque de Racine, les théories
morales
n’ont pas encore eu le temps de changer. Mais l’a
ivant. Il me semble inutile d’insister : on voit assez comment l’état
moral
des trois époques trouve son expression chez les
étant une force considérable, elle peut et doit travailler au progrès
moral
et social, devenir un instrument de perfectionnem
ir et d’agir s’impose d’elle-même à l’attention. Il y a des épidémies
morales
qui sont, en grande partie, d’origine littéraire.
nsabilité. » Voilà qui est bien ! Mais comment déterminer les effets
moraux
produits par une œuvre littéraire ? La tâche est
latrices de changements opérés dans les mœurs ou dans les conceptions
morales
. 113. Voir surtout ses Dialogues des morts. 114
C’est que le christianisme a fourni, dès sa naissance, le beau idéal
moral
, ou le beau idéal des caractères, et que le polyt
e dans tout son jour. Il y a deux sortes de beau idéal, le beau idéal
moral
, et le beau idéal physique : l’un et l’autre sont
sir et de cacher. Cette définition s’applique également au beau idéal
moral
et au beau idéal physique. Celui-ci se forme en c
lus tôt à son développement, dut atteindre le plus vite au beau idéal
moral
, ou, ce qui revient au même, au beau idéal des ca
vérité de votre ouvrage et de vous jeter à la fois dans le beau idéal
moral
et dans le beau idéal physique. Trop loin de la n
ts physiques, il est au-dessus de cette nature par rapport aux objets
moraux
. Or, le vrai et l’idéal sont les deux sources de
end ou qui croit même poursuivre un but social, un idéal politique et
moral
supérieur, ne recherche au fond qu’une occasion d
l’individu devant la société. La morale sociocratique est, comme les
morales
religieuses, une morale de la crainte et de l’aut
d’une discipline sociale rationnelle. Ce rationalisme sociologique et
moral
est plutôt une forme de l’humanisme ou du sociali
ot) qu’un véritable individualisme. Tout rationalisme sociologique et
moral
est une expression de la volonté sociale d’un gro
. Il nie toute certitude rationnelle, tout dogmatisme sociologique et
moral
au nom duquel la volonté sociale s’arrogerait le
tement les mêmes raisons d’agir qu’un autre ; de là un individualisme
moral
. — Un homme ne peut avoir exactement la même mani
uniciste nie tout idéal collectif : idéal intellectuel, sentimental,
moral
, esthétique, économique, juridique, politique. Il
nsabilité chez les maîtres et les créateurs de valeurs ; dans l’ordre
moral
, un effort vers une affirmation plus intense de l
le chrétienne, une théorie seulement modifiée et rajeunie des valeurs
morales
chrétiennes : sacrifice de l’individualité, égali
ée individualiste. Stirner est un athée absolu dans l’ordre social et
moral
comme dans l’ordre religieux. Stendhal est, comme
nt. Gobineau déprécie comme Nietzsche le christianisme et ses valeurs
morales
et n’admet d’autre supériorité que la supériorité
bulation au bout d’une fable, ou plutôt comme on mettrait un quatrain
moral
à la fin d’un conte. Cette moralité qui vient tar
avoir le mieux satisfait à toutes les conditions désirables d’un but
moral
et d’une exécution brillante ». Le second article
lté littéraire que rencontre l’institution présente, c’est que le but
moral
qu’elle réclame avant tout puisse tomber d’accord
monde proprement dit a droit de son côté d’exiger ; c’est que le but
moral
, si on l’y introduit, ne s’y affiche pas d’une ma
feu de ses conceptions, ne songe point à faire directement un ouvrage
moral
; il pense à faire un ouvrage vrai puisé dans la
ion ; il s’y présentait par un ouvrage déjà connu de tous et d’un but
moral
avoué. C’était moins encore l’auteur de la comédi
arqué que l’auteur, en se proposant et en professant hautement un but
moral
des plus honorables, jette quelquefois bien durem
e le Théâtre-Français », et qui satisferait d’ailleurs aux conditions
morales
du concours. Or, cette année, il s’est trouvé que
e du Chevalier des Grieux, l’histoire d’une Grecque moderne, le Monde
moral
, sont remplis de ces situations attendrissantes o
ires pour servir aux mœurs du XVIIIme. siécle. Ce Roman a un buc plus
moral
que les autres. L’auteur ne l’a même entrepris, q
gaieté, de bonne plaisanterie, de naïveté. C’est un Roman judicieux,
moral
, plein de sel & de ces agrémens qui égaient l
in-12. Ils ont été réimprimés depuis en trois. L’auteur les intitula
Moraux
, non qu’ils enseignent la morale, mais parce qu’i
précision trop étudiée. Quoique les contes de M. de Marmontel soient
moraux
dans le titre, il n’est pas toujours facile d’en
pour son siécle & il a réussi. On a mis à la suite de ses contes
moraux
Belisaire, où l’auteur s’éleve jusqu’à la plus su
sublime politique. Si l’ingénieux écrivain à qui nous devons ce Roman
moral
est léger dans les Quatre Flacons, il est éloquen
aume Vadé vinrent à la suite de ceux de M. Marmontel. Si ceux-ci sont
moraux
, les autres sont antimoraux. L’auteur a ressuscit
race qui est propre à M. de Voltaire. Les Contes philosophiques &
moraux
, par M. de la Dixmerie, 1765. trois volumes in-12
vre du Mariage, auquel les Pères conscrits de l’Académie des sciences
morales
et politiques avaient accordé une mention honorab
de la différence qui peut exister dans les opinions et les sentiments
moraux
des différentes parties de la société ». Il n’y a
ur, Baudrillart, très compétent, comme on sait, en matière d’analyses
morales
, pour les avoir étudiées dans le Faste funéraire
on axe, — de son être enfin, qu’il s’agit. Si l’Académie des sciences
morales
et politiques n’avait pas la langue si pâteuse, e
ui ne croyons qu’à l’Histoire, doit être pour l’Académie des sciences
morales
et politiques une triomphante qualité du mémoire
amé un miroir de la plus belle eau dans lequel messieurs des Sciences
morales
et politiques auraient pu se reconnaître, et dans
e, — Je même verre que celui de cette insolente Académie des sciences
morales
et politiques, qui lui a refusé de trinquer !
pour peu qu’on ait à juger l’anarchie des opinions et des sentiments
moraux
de cette babélique époque, un moraliste sans piti
des arts et des lettres Enfin, on ne sçauroit douter que les causes
morales
ne contribuent aux progrès surprenans, que la poë
voisins ? Ne sont-ce pas les causes physiques qui mettent les causes
morales
en mouvement ? Sont-ce les liberalitez des souver
n discourir avec le lecteur. Les hommes attribuent souvent aux causes
morales
, des effets qui appartiennent aux causes physique
mps où les arts et les lettres ne fleurissent pas, quoique les causes
morales
y travaillent à leur avancement avec activité. La
e, mais bien par un progrès subit. Ils y parviennent quand les causes
morales
ne font rien pour leur avancement qu’elles ne fis
r activité. Les arts et les lettres retombent encore quand les causes
morales
font des efforts redoublez pour les soûtenir dans
s de plus en plus… etc. . Non-seulement il est des païs où les causes
morales
n’ont jamais fait éclore de grands peintres ni de
is ce qui prouve encore d’avantage, il y a eu des temps où les causes
morales
n’ont pas pû former de grands artisans, même dans
sé en France, par rapport à la poësie comme à la peinture. Les causes
morales
ont-elles attendu pour favoriser la poësie et la
dire qu’on ait vû les effets suivre si promtement l’action des causes
morales
dans notre patrie, qu’il faille attribuer à ces c
res cours. Ainsi je laisse à penser si ce fut par la faute des causes
morales
qu’il ne se forma point un Moliere ni un Corneill
le de Leon X. Les causes physiques dénioient leur concours aux causes
morales
. Ainsi ce prince n’a pû voir en France une école
mps où les causes physiques voulussent bien concourir avec les causes
morales
, enfante ainsi des hommes excellens dans la sculp
tout ailleurs. Mais comme la peinture ne dépend pas autant des causes
morales
que les arts dont je viens de parler, elle n’y a
t à leur élevation par un progrès subit, et que les effets des causes
morales
ne les sçauroient soûtenir sur le point de perfec
uit depuis plusieurs siecles. Ce prodige survient sans que les causes
morales
fassent rien de nouveau à quoi l’on puisse attrib
ux. Au contraire, les arts et les sciences retombent quand les causes
morales
font des efforts redoublez pour les soûtenir sur
ue nouvel ouvrage de Raphaël faisoit un peintre. Cependant les causes
morales
ne faisoient rien alors en faveur des artisans, q
t encouragement. Ce qui pourroit achever de convaincre que les causes
morales
ne font que concourir avec une autre cause second
siecles, c’est que les arts et les lettres retombent quand les causes
morales
font les derniers efforts pour les soûtenir sur l
-Quint, l’attention des souverains, enfin tous les efforts des causes
morales
n’ont pû donner une posterité à ces grands artisa
ts, s’il étoit vrai que cette destinée dépendît uniquement des causes
morales
, concouroient à les faire fleurir quand ils y son
monumens de Rome. Cependant comme la sculpture dépend plus des causes
morales
que la peinture et la poësie, elle doit décheoir
dans les places publiques, et l’on ne sçauroit imputer qu’aux causes
morales
la grossiereté des artisans, qui ne sont venus qu
s. Mais quand Rubens commença de rendre son école fameuse, les causes
morales
n’y faisoient rien d’extraordinaire en faveur des
plendeur par un progrès subit, qu’on ne sçauroit attribuer aux causes
morales
, et il paroît encore que les arts et les lettres
a chair, mais dans la contradiction de deux bons principes, également
moraux
, légitimes et sacrés, manifestations partielles l
volontés particulières, pour rétablir l’accord rompu entre les idées
morales
, et opérer ainsi la réconciliation intérieure du
ses entrailles. Apollon oppose à ce rapport purement naturel le droit
moral
de l’époux, et ici la gravité du génie d’Eschyle
une sorte d’horreur. Mais, sensible à l’héroïsme et à tout ce qui est
moral
et vrai, il professe pour chaque personnage pris
usa pas profondément la personnalité de l’homme. Le conflit des idées
morales
cessa d’être la substance de l’intérêt tragique,
ts généraux de la Société, les droits de la Famille, toutes ces idées
morales
pour lesquelles les hommes de l’âge héroïque avai
nant en lui-même sa fin, il a, dans son indépendance, son propre sens
moral
, son propre sens religieux, grave, élevé, profond
Sophocle et de la tragédie me montrait le duel à mort de deux vérités
morales
, sacrées en elles-mêmes, mais partielles, exclusi
jà une ruine. Mais ici je touche au point le plus délicat du problème
moral
de la comédie, et à l’essence même de cet art. Ce
mique est quelque chose de plus rare, de plus exquis, surtout de plus
moral
. Il ne réside pas dans l’objet piteux et déconfit
sme sur la place publique, dans les familles et au théâtre, les idées
morales
en dissolution et la tragédie en décadence, tel e
tés différentes et même contradictoires, qui sont autant de personnes
morales
, et comme l’antiquité païenne ne conçoit pas enco
istique subtile, leurs maximes souples et molles, et les fluctuations
morales
de leur âme partagée. Ce qui fait la singulière v
t par le ridicule, le théâtre ne commença qu’en apparence à être plus
moral
, et il devint en réalité moins poétique et moins
résenter l’harmonie nécessaire et la collision accidentelle des idées
morales
, sur lesquelles se fondent les familles et les ci
es et les cités, et la comédie classique212, sans montrer ces vérités
morales
, mais en couvrant de ridicule les erreurs passagè
oit que leur liberté déréglée ne s’attaque à aucune vérité de l’ordre
moral
, soit qu’elle ose faire la guerre aux choses divi
bition dans Macbeth, n’absorbe jamais les facultés intellectuelles et
morales
de ses héros tragiques, et n’empêche pas ce qui e
ur la scène française, comme ailleurs, ce ne sont plus les puissances
morales
de la Société et de la Famille, la tendresse conj
ière brutalité, cette scène-là est une des plus profondes et des plus
morales
de la pièce. En outre, Alceste a beau être brouil
r, comme si leur présence était nécessaire ? L’intervention des idées
morales
sur la scène efface, avec toute la gaieté du dram
e comique et contre la poésie, le théâtre de Molière est généralement
moral
. Mais ce poète avait donné le dangereux exemple d
u’elle ne peut souffrir que le conflit et le désaccord des puissances
morales
, harmoniques dans leur essence, se continue victo
tre. T. V, p. 166. 207. Ce n’est pas sur ce qu’il y a de vraiment
moral
dans la vie du peuple athénien, sur là traie phil
bservé, pour savoir que, s’il est de nobles êtres en qui le sentiment
moral
domine aisément et règle la conduite, il y a une
petit nombre d’exceptions mystérieuses et de véritables monstruosités
morales
, l’homme est libre, bien que plus ou moins enclin
es phrénologistes, aurait placées au sommet du front comme un diadème
moral
, ceux-là agissent avec suite, se maintiennent pur
faut pas s’attendre à beaucoup de scrupules de leur part ; leur sens
moral
, chatouilleux peut-être et intact sur un ou deux
tchrétien et son traité d’Économie ; Charron ; Du Vair et ses Traités
moraux
; François de Sales. La poésie : Bertaut ; Vauque
ontemplation, et la vie civile au cloître. On saisit dans les traités
moraux
de Du Vair, on saisit encore distincts, bien qu’u
s de Du Vair, son curieux traité de l’Éloquence Française, ses œuvres
morales
, et ses discours chrétiens, on se convaincra que
psaume, sa poésie tourne en raisonnement, et se charge de réflexions
morales
. Il est frappant que ses plus longues pièces port
qu’il a rencontrés. Il a et il donne par le physique la sensation du
moral
: il saisit au vol le geste ou l’accent significa
e et restreint ses ambitions. L’édifice social, politique, religieux,
moral
est reconstruit ; chacun s’y loge à sa place pour
sage ; rien ne lui sera plus propre que la vie humaine, que les faits
moraux
, les forces et les freins que met en jeu dans Tai
gie resteront des genres littéraires. Sous la pression des tristesses
morales
de cette époque troublée, une sorte de stoïcisme
l’antiquité ont de plus fort et de plus austère dans leurs doctrines
morales
. Du Plessis-Mornay255, d’Urfé256, etc., paraphras
Dans la prose, deux grands genres se laissent discerner : le discours
moral
et l’éloquence religieuse. Enfin, ici s’attache l
s ses Discours de la vie et de la mort (1575). 256. Dans ses Épitres
morales
, écrites en prison (1595). 257. Cela ne s’appliq
quer les sentiments supérieurs, par exemple les émotions esthétiques,
morales
, sociales, ce n’est plus au mouvement d’un seul n
à forme inconsciente la clef des plaisirs esthétiques, sympathiques,
moraux
, religieux ; il faut procéder plutôt en sens inve
pensée. Il y a une base sensitive et motrice jusque sous les émotions
morales
et sociales, qui ont pour effet la conservation o
s que d’intelligence. Par cela même aussi peuvent naître les émotions
morales
, attachées à l’idée même de la société universell
et de ses fins. Quant aux émotions religieuses, ce sont les émotions
morales
et sociales s’élargissant jusqu’à embrasser l’uni
s devons aussi à Mme Stern un Essai sur la liberté dont les Esquisses
morales
ne sont qu’un corollaire : « Car, — dit-elle dans
Or, ce qu’elle a trouvé, nous allons le voir. III Les Esquisses
morales
, qui composent le volume dont on a annoncé derniè
père et qui disait : « J’ai fait un malheur » transporté dans l’ordre
moral
où nous ne voulons plus voir que des malheurs et
, sont déjà le commencement de cette émancipation. Dans les Esquisses
morales
, Mme Stern ne s’occupe pas seulement de la femme
ces points de vue divers, la grande question qui domine les Esquisses
morales
et la pensée de leur auteur est l’émancipation de
te pour être acceptée, il y a du rabais ! V Entre les Esquisses
morales
et politiques de Daniel Stern et l’Histoire des c
es yeux parmi les hommes, les plus mâles dans l’ordre intellectuel et
moral
sont les plus savants, les plus philosophes, les
ris joyeux, pourquoi ne mettrait-on pas Mme Daniel Stern aux Sciences
morales
et politiques ?… Elle y ferait très bien. C’est b
d Mme Sand sera, elle, à l’Académie française, Mme Stern aux Sciences
morales
et politiques et Mlle Rosa Bonheur aux Beaux-Arts
désormais ferons les confitures et les cornichons7 ! 6. Esquisses
morales
et politiques. [I à IV : article original paru da
d’éviter les grandes douleurs. Chaque instant de la durée des peines
morales
me fait peur, comme les souffrances physiques épo
c’est cependant sur ce modèle qu’on doit former la science du bonheur
moral
, il faut descendre la vie, en regardant le rivage
jours la force impulsive de sa propre destinée. La science du bonheur
moral
, c’est-à-dire d’un malheur moindre, pourrait être
re eux, et le moraliste considérant chaque individu comme un ensemble
moral
tout entier, un composé de plaisirs et de peines,
puissance ; il faut avoir si présent à la pensée la chaîne des idées
morales
, l’ensemble de la nature humaine ; il faut être s
omme pour toutes les jouissances. Une belle cause finale dans l’ordre
moral
, c’est la prodigieuse influence de la pitié sur l
tellement ce qu’il y a de plus fort dans les impressions physiques et
morales
, qu’y résister suppose un degré de dépravation do
pire constant et volontaire sur une nation qui n’aura pas un instinct
moral
quelconque, par lequel on puisse l’entraîner et l
. 4. Smith, dons son excellent ouvrage de la théorie des sentiments
moraux
, attribue la pitié à cette sympathie qui nous fai
a le droit d’amuser et d’intéresser son public à sa façon. — Le blâme
moral
et social, le désir de réglementation, de répress
es restent d’ailleurs assez indifférents en général au côté social et
moral
de l’art. L’ancienne critique dogmatique, telle q
u, La Harpe, Nisard ou Brunetière, la critique qui fixait des étalons
moraux
, sociaux, littéraires et qui reconnaissait aux œu
alisme esthétique qui fait abstraction des considérations sociales et
morales
. En ce sens, la théorie de l’art pour l’art est u
e rivalité et de discorde. Par là elle contredit les idées proprement
morales
d’égalité, de justice, d’unité morale, de fusion
s devons déployer notre activité utile et remplir notre tâche d’êtres
moraux
, une image de rêve, un mirage qui nous abuse et n
rêve, un mirage qui nous abuse et nous égare. La beauté est un opium
moral
; elle est un principe d’ivresse, c’est-à-dire de
n nous55 ? » Ici l’individualisme esthétique réjouit l’individualisme
moral
ou plutôt se confond avec lui. La culture esthéti
u de justesse et de précision ? Le physique a son importance comme le
moral
. D’abord le portrait physique détermine une image
’on se figure est plus qu’à demi connu. Puis le physique manifeste le
moral
. La Bruyère peint les caractères dans leur derniè
fois, comment historiens et critiques s’accorderaient-ils sur l’homme
moral
? Il y a vingt portraits de Fénelon qui ne se res
r avec la netteté d’un personnage réel dont tout un ensemble de faits
moraux
antérieurs nécessite la conduite et le langage. O
e, et accumulé les expériences. Les crises sont rares dans le domaine
moral
: les révolutions qui déplacent l’axe d’une vie o
dans une tragédie qu’une seule crise, préparée par une série de faits
moraux
, par une fermentation lente, qui éclatait enfin d
nisme avec Rabelais se fait scientifique et positiviste, avec Calvin,
moral
et piétiste. En face du robuste Tourangeau, l’âpr
Mais Calvin se différencie aussitôt. Et il se différencie par le sens
moral
. Rabelais absout la nature par la vie. Calvin la
e libre, et les doctrines qui marquent le plus haut degré de l’effort
moral
dans la vie de l’humanité, stoïcisme, calvinisme,
ique fera excellemment, la description des traits généraux de l’homme
moral
, je le trouve dans Calvin, qui se place ainsi aux
l, avant Bossuet qu’on le rencontre : mais avant Montaigne, avant les
Morales
d’Amyot. Ici encore il ouvre la voie, et non plus
(I, Il, 12) qui donne les principes d’un art protestant, réaliste et
moral
. 183. Calvin improvise : la plupart de ses sermo
étion humiliante pour la dignité humaine : car la réalisation du bien
moral
n’est pas plus une obéissance à des lois imposées
aniques, n’a-t-il pas élevé à la dignité d’un sentiment esthétique et
moral
un fait où l’antiquité tout entière, Platon à pei
leur exécution matérielle sont complètement inefficaces, le sentiment
moral
dans toute sa pureté. Ainsi, tout ce qui se ratta
tiste ou du poète, la pénétration du savant et du philosophe, le sens
moral
du grand caractère, se réunissent pour former une
outes les choses belles, bonnes et vraies, et pour constituer un type
moral
de l’humanité complète, un idéal qui, sans se réa
uit cents ans un Christ qui ne représenterait plus seulement le côté
moral
à sa plus haute puissance, mais encore le côté es
e pour ainsi dire, ce ne sont pas de dignes frontispices à des œuvres
morales
. Vous qui êtes de la famille et de la religion de
l’honnêteté, la bonté, la profondeur à force de candeur, un sentiment
moral
qui anime et personnifie ses recherches, qui les
et réfléchis suivront et partageront ainsi désormais les vicissitudes
morales
de Maine de Biran. Cette vie de la pensée, à laqu
e vixit. La clef de bien des vicissitudes et de bien des variations
morales
de Maine de Biran est dans ce sentiment intime et
e patience de rouler ainsi le rocher de Sisyphe… Mon état physique et
moral
, dont je suis toujours plus mécontent, est une cr
incipe d’inquiétude qui l’avertissait que le problème intellectuel et
moral
de l’homme n’était pas si simple, et qu’il y avai
e un motif unique, de même il doit y avoir dans l’être intelligent et
moral
un sentiment ou une idée dominante qui soit le ce
nnu et pratiqué ces moyens. Il y a un régime physique comme un régime
moral
qui s’y approprie : la prière, les exercices spir
son, la faiblesse et les courtes limites de mes facultés physiques et
morales
. Ce sentiment de pitié ou de compassion réfléchie
quiet, il cherche la vérité, mais sous forme de remède ; et le remède
moral
que désire si vivement un malade, il finit toujou
ersonnages de la tragédie sont nobles ; ils nous montrent le principe
moral
vainqueur du principe animal : donc les personnag
omédie doivent nous montrer le principe animal victorieux du principe
moral
; ils doivent êtres ivres, poltrons, vains, débau
idéal tragique, dit-il, consiste dans l’opposition de deux puissances
morales
, harmoniques dans leur essence, mais devenues enn
s dans l’action, fait cesser la discorde allumée entre les puissances
morales
, et l’unité divine de leur idée sort triomphante
traire du tragique ; 2º le tragique est le conflit de deux puissances
morales
. La métaphysique hégélienne de la tragédie est ma
e cœur humain et à être vrai, qu’en un mot son comique est un comique
moral
. Les caractères spéciaux de chaque grand poète et
, ennuyeux, et non seulement cela, mais qu’ils offensent trop le sens
moral
pour ne pas choquer le goût. Elle n’a ni parti pr
n cœur et d’un esprit purs le texte de la Parole divine. Caractère
moral
de la critique D’où vient celle grâce morale r
sent par oublier ce qui est pur. Rien de pareil chez Uranie. Son sens
moral
est resté aussi fin, aussi délicat, aussi suscept
ompter son goût ou son dégoût, parce qu’il est impossible que le sens
moral
et poétique de l’humanité s’abuse au point d’admi
mme à ce qu’il croit être la vérité, quoi de plus beau ? quoi de plus
moral
? Uranie ne tardera pas à reconnaître, pour la ju
de la présence du beau. Or, l’admiration a par elle-même un bon effet
moral
. Elle nous ravit à nous-mêmes, à notre égoïsme, à
uer avec ce Dieu inconnu qui échappe à la pensée, et que le sentiment
moral
peut seul atteindre316. Uranie conserve avec soin
ndre316. Uranie conserve avec soin et exerce continuellement son sens
moral
, comme l’organe le plus précieux de la critique31
des richesses les plus contraires, par les boutades philosophiques et
morales
d’un bouffon ou d’un mauvais sujet raillant les m
e l’intelligence est indispensable, la science nécessaire, et le sens
moral
plus qu’utile. Au banquet offert à tous par les g
able propédeutique pour fonder le goût est le développement des idées
morales
et la culture du sentiment moral. § lix. 318. P
oût est le développement des idées morales et la culture du sentiment
moral
. § lix. 318. Plotin. 319. Stendhal, Racine et
et le même esprit Par cette seule remarque, la méthode des sciences
morales
est fixée. En histoire, en psychologie, en morale
était fait. La religion leur fournissait une théorie achevée du monde
moral
; d’après cette théorie latente ou expresse, ils
la révélation, mais de ce que l’observation aura fourni. Les sciences
morales
se détachent de la théologie et se soudent comme
re sont universelles et immuables, elle en conclut que, dans le monde
moral
, comme dans le monde physique, rien n’y déroge, e
nd-Avesta des anciens Perses, et nous y trouverons des religions, des
morales
, des philosophies, des institutions aussi dignes
idées utiles343, et un instinct de justice qui lui suggère les idées
morales
. Ces deux instincts font partie de sa constitutio
de l’humide, avec ses conséquences infinies sur le physique et sur le
moral
de l’homme, par suite sur la servitude ou la libe
sensation et des signes. Nous voici arrivés au centre des sciences
morales
, il s’agit de l’homme en général. Nous avons à fa
aut procéder dans toutes les sciences, et notamment dans les sciences
morales
et politiques. Considérer tour à tour chaque prov
Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité I. Le Bovarysme
moral
: Illusion du libre-arbitre. — Sa conséquence : l
ussi d’accomplir le bien et d’éviter le mal. Il suit de là que le mal
moral
ne devrait pas exister. Or tous les moralistes ac
rappent des innocents. Cette constatation de fait, l’existence du mal
moral
, est inconciliable, on le répète, avec l’hypothès
aisirs où ils aspirent. Ainsi cette distinction établie entre le bien
moral
et l’agréable ne laisse place à aucune liberté. U
e à laquelle elle aboutit, admettre qu’il y a confusion entre le bien
moral
et le bonheur. Mais cette nouvelle conception, co
bitre : car elle ne laisse non plus aucune place à l’existence du mal
moral
, en sorte que l’existence du mal moral, que les m
une place à l’existence du mal moral, en sorte que l’existence du mal
moral
, que les moralistes accordent, la détruit. Si cet
ontraint et bride sa liberté. Cette hypothèse de la confusion du bien
moral
et du bonheur supporte pourtant une construction
me elle n’a plus recours à une opposition entre l’agréable et le bien
moral
, une seule et même inclination suffit à expliquer
s abstraite et raffinée. L’inclination vers ce que l’on nomme le bien
moral
suppose toujours un certain degré de prédominance
moment, il y a déjà des différences extrêmes. Si tôt que l’équilibre
moral
est rompu, voici, par excès d’impulsion, ou par f
crit portent dans leurs racines l’empreinte d’un sens intellectuel et
moral
, au lieu de porter l’empreinte d’un sens matériel
lative de ses organes, la parole seule en fait un être intelligent et
moral
, c’est-à-dire l’homme. La parole est donc l’homme
sion de l’intelligence ou de la pensée. Comme expression du sentiment
moral
, la parole a des limites qui ne peuvent se déterm
llégorique ; et l’allégorie n’est autre chose que l’unité dans le but
moral
, ou l’expression d’une pensée universelle : son a
ait servilement les anciens, plus on leur ressemblerait. Le sentiment
moral
, le sentiment religieux, le sentiment de l’infini
mauvais. La beauté est, pour la femme, la grâce unie à un sentiment
moral
; pour l’homme, la grâce unie à la force et à un
culte filial des ancêtres, la religion des tombeaux, culte éminemment
moral
et poétique, religion qui a sa racine dans le cœu
agination luttant de toute leur puissance contre la rigueur des idées
morales
; on y verrait les instincts des sens et les soph
pliquée seulement à l’intelligence, et ensuite étendue aux sentiments
moraux
; c’est-à-dire que l’on vint à concevoir dans Die
igne, vient les saisir, tant il est vrai que Dieu a placé un instinct
moral
dans la société. L’homme tout seul peut bien avoi
, et classer sous ce titre qui exprime, je crois, son principal souci
moral
: Préparation à la mort. ∾ Note I. — Depuis le
nt pas abstenues des plaisirs, si elles n’avaient eu pour précepteurs
moraux
que notre Marc-Aurèle ou notre Spinoza. Ce sont d
ivant mon Sonnet VI sur les chats, j’ai constaté que mon point de vue
moral
ne s’est jamais déplacé. Deux sages ont connu l
t mon état d’esprit à ceux qui ne l’ont pas atteint. Séparons l’ordre
moral
de l’ordre scientifique, usons de distinctions, s
curité du travail. ∾ Voilà, j’en suis certain, par quel noble souci
moral
et par quels raisonnements M. Taine, qui est né c
Avant-propos Toutes les sciences
morales
subissent en ce moment une crise dont le signe ca
Tant que la contradiction subsistera sur ce point vital, les sciences
morales
ne seront point assurées d’avoir trouvé leur base
ment ont chacune leur part légitime dans l’œuvre commune des sciences
morales
, que la contradiction entre leurs diverses conclu
disons-le. Si l’ordre matériel avait été promptement rétabli, l’ordre
moral
restait assez profondément troublé. Que la littér
les œuvres de cette école qui s’appelle réaliste, œuvres d’où le sens
moral
n’est pas moins absent que l’idéal, et où les sen
58. Avant-propos de la première édition L’Académie des sciences
morales
et politiques avait proposé pour 1856 la question
amen provoqué par elle devait particulièrement porter sur les erreurs
morales
et les fausses doctrines qu’avait pu émettre ou p
due complice. Je n’en suis pas moins très convaincu que, des maladies
morales
dont nous souffrons, quelques-unes ont été engend
est pas seule responsable du trouble qui s’est introduit dans l’ordre
moral
, la responsabilité qui doit peser sur elle est ce
coup d’œil en elle des principes de désordre, des germes de maladies
morales
qu’elle n’avait point empruntés à la société et q
des œuvres littéraires de ce temps-ci porte les signes de ce désordre
moral
, et a eu cette influence fâcheuse dont nous venon
es existants. Quoi qu’il en soit, tout, dans le monde intellectuel et
moral
, parut être remis en question : mille idées avent
es, il embrassa le cercle entier de la connaissance humaine, le monde
moral
et le monde politique, Dieu, l’homme et l’univers
À quel point une telle littérature doit altérer à la longue les idées
morales
d’un peuple, il est aisé de l’imaginer : la natur
une tâche inutile. Qui peut dire que nous soyons guéris des maladies
morales
dont nous étions hier encore si profondément atte
de décadence. Pour signaler les erreurs qu’a répandues dans l’ordre
moral
la littérature contemporaine, par la double voie
oppe de bons ou de mauvais instincts. Après avoir exposé les théories
morales
de la littérature contemporaine sous la forme plu
iration, et si, par là encore, elle n’a pas causé dans les sentiments
moraux
une certaine altération. La morale peut être en
r de quelle idée religieuse il procède ; pour apprécier les tendances
morales
d’une littérature, il est utile de rechercher d’a
veilles qui servent à voiler cette triste philosophie. Les phénomènes
moraux
ne sont que des phénomènes magnétiques ; le chris
es qui promènent la pensée de l’écrivain d’un pôle à l’autre du monde
moral
, de l’athéisme désespéré aux exaltations mystique
est question ici : c’est du bien et du mal absolu, du bien et du mal
moral
. Qu’est-ce alors que votre Dieu, sinon une concep
n perdant son caractère d’épreuve, a perdu son explication et son but
moral
, elle n’est plus qu’un jeu de hasard, une loterie
e, à une détermination de la volonté ; il n’y a pas matière à un acte
moral
; la liberté morale n’a pas à se déployer. Il y a
et chez les femmes par le cœur40 » ; lui qui explique les sentiments
moraux
par ce fait que « la nature nous commande d’avoir
a à le consacrer ! Et l’homme sera d’autant plus grand, d’autant plus
moral
, qu’il aura déployé plus de force et mis plus de
’école dite spiritualiste se rencontre nu bout de toutes ses théories
morales
avec l’école du matérialisme. Après avoir prêché
ssayé de déterminer les principes et de mettre en relief les théories
morales
qui ont prédominé dans notre littérature contempo
ture des caractères que leurs idées se dévoilent, que leurs doctrines
morales
, ou, à défaut de doctrines, leurs tendances s’acc
la littérature le plus d’occasions de mettre en pratique ses théories
morales
. Dans cet ordre d’idées, il est une institution,
t plus d’une ressemblance, particulièrement au point de vue des idées
morales
et des opinions philosophiques ; entre les deux œ
ui qui parle ainsi, c’est Jacques, c’est le philosophe, le personnage
moral
du livre, le mari vertueux et trahi !… La théorie
, c’est se mettre en dehors de l’humanité, c’est commettre un suicide
moral
, aussi coupable et plus lâche que l’autre106. L
seulement l’amour libre est licite ; non seulement le concubinage est
moral
; mais il y a, dans l’amour ainsi compris et prat
aires ; cela ne peut se nier : et c’est, sans nul doute, un phénomène
moral
digne d’intérêt et d’étude, qu’une passion grande
urs sans aucun doute par les principes qu’elle émet, par les théories
morales
qu’elle formule : c’est ce qu’on peut appeler l’a
ut appeler l’influence indirecte de la littérature. « Un ouvrage est
moral
, dit justement Mme de Staël, si l’impression qu’o
us inconciliables. Elle a déplacé en quelque façon les pôles du monde
moral
. Elle a mis en haut ce qui était en bas ; elle a
de ce qui est odieux. En un mot, elle a mis l’anarchie dans les idées
morales
, et avec l’anarchie le doute et les ténèbres. I
éteint. Vous prétendez offrir par là aux hommes un grand enseignement
moral
, montrer comment une seule vertu relève la basses
e plus réhabilité la courtisane ; vous avez blessé toutes les notions
morales
, en élevant la fille de joie au plus haut degré d
la tâche d’une mère137 ! » La confusion a été telle dans les idées
morales
, la distinction du bien et du mal est devenue si
publique que ses fausses maximes. Ni le beau, ni le vrai, ni le bien
moral
n’étaient plus l’idéal auquel elle aspirait. Éton
et son opprobre donnent la mesure exacte de sa vertu. Beau criterium
moral
, n’est-il pas vrai ? Doctrine bien faite pour rel
us les mêmes couleurs que l’auteur de Rouge et Noir. Même scepticisme
moral
, même pessimisme désespérant. C’est encore la thè
l, nécessaire, dérivant de la nature de l’homme, et régi par les lois
morales
qui se révèlent à sa raison. Elle est un fait tou
es invectives Mais ce n’est pas seulement le mariage en tant que lien
moral
, en tant qu’obstacle au dérèglement des passions,
sous prétexte de l’élargir, et méconnaît les premières lois du monde
moral
! Bien loin que l’esprit de famille étouffe le pa
èdent point. Rien de mieux ; mais on ne s’arrête pas là. De ce devoir
moral
que la charité impose au riche, on fait sortir un
gine de la propriété bien ingénieuse et bien féconde en enseignements
moraux
? Comment dire plus nettement que richesse est sy
ociété, après tout, c’est une abstraction ; le pouvoir, c’est un être
moral
, insaisissable. Et les esprits grossiers, les âme
dépravation de ce jeune homme, rien de plus cynique que les théories
morales
et politiques de ce père ; et l’auteur ne dissimu
etrouve, enveloppé comme jadis de précautions oratoires et de maximes
morales
, dans deux romans plus récents du même écrivain,
n l’auteur a fait un drame, drame plus mauvais encore au point de vue
moral
que le roman. Il s’y rencontre bien çà et là de n
rales Nous nous sommes arrêté longtemps à l’exposition des erreurs
morales
émises ou propagées par notre littérature. Il nou
ées reçues, d’habitudes naturelles ou acquises qui constituent l’état
moral
et intellectuel d’un peuple. À la question que no
gez les faits. Regardez où nous ont conduits les idées, les doctrines
morales
, les théories philosophiques et sociales prêchée
dier ici, dans leurs symptômes et leurs effets généraux, les maladies
morales
que la littérature a inoculées aux générations co
iliaire complaisant des partis et des sectes, devint ou un dissolvant
moral
ou un instrument de propagande socialiste. Grâce
d’aborder le fond de notre sujet, et d’entrer dans l’étude des faits
moraux
que nous avons à rechercher. Chapitre premier.
par l’impuissance au désespoir ; affection bizarre qui, dans l’ordre
moral
, présente des symptômes et produit des effets ana
rait trop le redire : il y a entre les idées religieuses et les idées
morales
un lien étroit, indissoluble. Tant vaut la religi
à peu éteint la vie morale. On le sait assez : de toutes les maladies
morales
, il n’en est point qui se propage avec une si ter
et sa prospérité, que celui qui s’écoula de 1835 à 1848 ? Des causes
morales
peuvent seules rendre compte de ces faits. Et, sa
és, maîtres de l’âme, ne lui semblent possibles qu’en dehors des lois
morales
et des convenances sociales. Toute règle est à se
els nous nous intéressions : mais ce n’est jamais en vain que le sens
moral
s’éteint à un tel point dans une société, et de s
s, et qui a sa cause, incontestablement, dans la perversion des idées
morales
plus que dans toute circonstance économique ou so
eureux symptôme et progrès remarquable, car ils attestent que le sens
moral
parle chez tous et que la conscience publique est
aux est là ; c’est aussi que, tant que le désordre sera dans le monde
moral
, l’ordre matériel sera en péril. « Il n’y a de st
n des classes riches, de toutes les vertus et de toutes les grandeurs
morales
? La courtisanerie est partout chose haïssable ;
se et de la prévoyance. En ces temps de relâchement et d’affaissement
moral
, il eût fallu raviver chez l’homme le sentiment d
lle moyen d’exiler du même coup de ce monde le mal physique et le mal
moral
?… Rien de plus simple, au dire de la littérature
e ceux même qui ont plus ou moins prêté à la critique sous le rapport
moral
, plusieurs nous ont laissé des œuvres tout à fait
: « Corrumpere et corrumpi sæculum vocatur. » C’est une loi du monde
moral
que de pareils excès portent avec eux leur châtim
et la rectitude de la pensée, l’esprit philosophique et net, le sens
moral
et pratique, la correction, la clarté, ne sont-ce
rsqu’il se renfermera dans le respect des lois qui régissent le monde
moral
. Qu’il tente s’il veut des voies inexplorées ; ma
ou élégie, comédie ou drame. Le monde entier lui appartient, le monde
moral
et le monde matériel. C’est sans nul doute la for
Lambert, p. 217, 337, 338, — in-8º, 1835. 8. « L’invisible univers
moral
et le visible univers physique constituent une se
ification de l’égoïsme qui possède et qui garde, cette loi du mariage
moral
dans l’amour, est aussi folle, aussi impuissante
emporains. Il est curieux de voir comment il les juge au point de vue
moral
. Voici quelques passages de son appréciation des
que, si le vice n’y est nulle part ouvertement prêché, les sentiments
moraux
y sont presque partout altérés, les bons instinct
e 1856, et où je suis entré, sur la valeur littéraire et le caractère
moral
des œuvres de M. de Balzac, dans une appréciation
se plaît à appeler l’intérêt et la curiosité publique sur des plaies
morales
faites pour être cachées. Nous voulons parler du
permis, rien ne peut produire un grand effet. Ménager les convenances
morales
, c’est respecter les talents, les services et les
de Cicéron. Dans un pays où l’on anéantit tout l’ascendant des idées
morales
, la crainte de la mort peut seule remuer les âmes
nts se fassent entendre ? L’éloquence ne peut se composer que d’idées
morales
et de sentiments vertueux : et dans quels cœurs r
épondra ; si vous savez donner cette commotion électrique dont l’être
moral
contient aussi le principe, ne craignez plus ni l
ion des pensées hautes ; et l’on peut l’intéresser par des réflexions
morales
, universellement comprises, sans être devenues co
ur qui peut être à la fois imposante et sensible. Mais si les vérités
morales
parviennent un jour à la démonstration, et que la
’il y a d’utile, de grand et de généreux dans l’exercice des facultés
morales
. C’est la dernière pensée que je me propose de dé
re avec son esprit si exact, si propre à serrer de près les questions
morales
, à les préciser par les chiffres, les poids, les
enir après la collection des faits. Que les faits soient physiques ou
moraux
, il n’importe, ils ont toujours des causes ; il y
ont elle dépend. Cherchons donc les données simples pour les qualités
morales
, comme on les cherche pour les qualités physiques
ie humaine, et à prosterner tous les modèles idéaux au pied du modèle
moral
. On touche ici le fond de l’homme ; car pour expl
poésie s’atténuent, la philosophie se réduit à une sorte de bon sens
moral
et pratique, la science à un recueil de recettes,
La race. Trois sources différentes contribuent à produire cet état
moral
élémentaire, la race, le milieu et le moment. Ce
orces qui le produisent. La seule différence qui sépare ces problèmes
moraux
des problèmes physiques, c’est que les directions
ique les moyens de notation ne soient pas les mêmes dans les sciences
morales
que dans les sciences physiques, néanmoins, comme
cause directe une disposition morale, ou un concours de dispositions
morales
; cette cause donnée, elle apparaît ; cette cause
omme la dilatation à la chaleur. Il y a ici des couples dans le monde
moral
, comme il y en a dans le monde physique, aussi ri
hilosophie, une société, un art, telle classe d’arts, quel est l’état
moral
qui la produit ? et quelles sont les conditions d
de race, de moment et de milieu les plus propres à produire cet état
moral
? Il y a un état moral distinct pour chacune de c
de milieu les plus propres à produire cet état moral ? Il y a un état
moral
distinct pour chacune de ces formations et pour c
nt réel en morale. Pour ce qui est du détail des règles juridiques et
morales
, elles n’auraient, pour ainsi dire, pas d’existen
ations économiques. Ce n’est pas telle ou telle conception de l’idéal
moral
; c’est l’ensemble des règles qui déterminent eff
fet, pour nos croyances politiques et religieuses, pour nos pratiques
morales
bien autrement que pour les choses du monde physi
et comme une réalité extérieure, paraît à ces délicats dénué de sens
moral
, comme le vivisectionniste semble au vulgaire dén
x choses du monde physique, ayant eux-mêmes un caractère religieux ou
moral
, s’opposaient avec non moins de force à l’établis
ux, à savoir ceux qui offensent la partie moyenne et immuable du sens
moral
. Quant aux sentiments moraux qui ont disparu dans
ent la partie moyenne et immuable du sens moral. Quant aux sentiments
moraux
qui ont disparu dans la suite de l’évolution, ils
e hypothèse, que rien même ne justifie. Les parties variables du sens
moral
ne sont pas moins fondées dans la nature des chos
ppliquons notre règle et tout change. Pour décider si un précepte est
moral
ou non, nous devons examiner s’il présente ou non
aractère, nous n’avons pas le droit de lui dénier la qualification de
moral
; car c’est la preuve qu’il est de même nature qu
l ; car c’est la preuve qu’il est de même nature que les autres faits
moraux
. Or, non seulement des règles de ce genre se renc
collectives s’expriment sous des formes définies, règles juridiques,
morales
, dictons populaires, faits de structure sociale,
ration la liberté des noirs. Buffon, traçant un portrait du caractère
moral
de la race nègre, avait dit : « Je ne puis écrire
ements de l’âme dans la pantomime du corps. Sa description de l’homme
moral
nous reporte au plus beau moment de la philosophi
de se voir omis ! Sur le majestueux visage de l’historien de l’homme
moral
, on n’aperçoit même pas le pli du sourire ironiqu
s. Buffon croit que des sens plus exercés ajouteraient à nos facultés
morales
. « Si les enfants, dit-il, avaient les bras hors
c’est la science qui regarde tranquillement une violation de l’ordre
moral
, et qui la décrit comme elle la voit. Son imparti
tendait pas ; ils viennent tout à coup rappeler l’intelligence au but
moral
de toute science, qui est de savoir pour mieux va
la science de la vie, il leur arrive par moment de jeter sur le monde
moral
un rapide et sûr regard. Cette science du penseur
et, si j’osais dire, ses bêtes noires. Aux uns il prête des qualités
morales
qui supposeraient tout au moins un principe intér
es et à en blâmer d’autres. Je veux dire que là même où les préceptes
moraux
impliqués dans les jugements de valeur ne sont pa
ns la civilisation et par conséquent dans la société. Mais un contact
moral
lui est plus nécessaire encore, car il se découra
é, nous n’irons pas jusqu’à le dire. Nous découvrirons aux sentiments
moraux
des sources plus profondes. Le langage réunit ici
, on commet une erreur psychologique qui a vicié beaucoup de théories
morales
. Ainsi ont surgi des difficultés artificielles, d
tard sur ce point ; nous ne voulons pas encore discuter les théories
morales
. Disons simplement qu’autre chose est une tendanc
ecours à l’habitude. Chacune de ces habitudes, qu’on pourra appeler «
morales
», sera contingente. Mais leur ensemble, je veux
t par contagion quelque chose de leur caractère obligatoire. Ces deux
morales
juxtaposées semblent maintenant n’en plus faire q
ités, quand nous faisons abstraction de la forme commune que les deux
morales
, grâce à des échanges réciproques, ont prise dans
fois, il y a une certaine difficulté à comparer entre elles les deux
morales
parce qu’elles ne se présentent plus à l’état pur
onicienne une émotion créatrice, l’émotion immanente à l’enseignement
moral
de Socrate ? Les mythes, et l’état d’âme socratiq
ppé par-dessus tout de ce qu’il y avait de dangereux dans l’empirisme
moral
de son temps et dans les incohérences de la démoc
t qui exercerait une action sur nous. Erreur qui explique l’échec des
morales
proprement intellectualistes, c’est-à-dire, en so
ulsion et l’autre d’attraction, qui donnent leur efficace aux mobiles
moraux
. Un honnête homme dira par exemple qu’il agit par
tion comme à l’origine, un sentiment social. Mais les grandes figures
morales
qui ont marqué dans l’histoire se donnent la main
ue nous cédons à la pression de la société réelle. Toutes les notions
morales
se compénètrent, mais il n’en est pas de plus ins
omme chez les anciens. En Chine, par exemple, ont surgi des doctrines
morales
très élevées, mais qui ne se sont pas souciées de
qu’on fasse, il faudra toujours revenir à la conception de créateurs
moraux
, qui se représentent par la pensée une nouvelle a
as revenir à leur ancien état. Ainsi seulement se définira le progrès
moral
; mais on ne peut le définir qu’après coup, quand
impérative, que l’intérêt de l’humanité soit d’attribuer aux concepts
moraux
une autorité propre et une force intrinsèque, enf
ènes, comparables et presque commensurables entre eux ; les problèmes
moraux
s’énoncent avec précision et se résolvent avec mé
dépôt » n’évoque qu’une image matérielle sans accompagnement d’idées
morales
. Ou bien les considérations morales sont là : l’i
ielle sans accompagnement d’idées morales. Ou bien les considérations
morales
sont là : l’idée que le dépôt a été « confié » et
on qu’il a dans un groupement humain où existent des idées proprement
morales
, des conventions et des obligations : ce n’est pl
us diverses peuvent ainsi être transmuées par les philosophes en fins
morales
, c’est vraisemblablement — comme ils ne tiennent
oppe. En creusant maintenant sous cette illusion commune à toutes les
morales
théoriques, voici ce qu’on trouverait. L’obligati
us êtes devant des forces qui ne sont pas proprement et exclusivement
morales
, et dont le moraliste n’a pas à faire la genèse.
ler. Nous ne nions pas l’utilité, la nécessité même d’un enseignement
moral
qui s’adresse à la pure raison, qui définisse les
qui s’adresse à l’intelligence est indispensable pour donner au sens
moral
de l’assurance et de la délicatesse, s’il nous re
ns ses origines. L’erreur serait de croire que pression et aspiration
morales
trouvent leur explication définitive dans la vie
omme de lettres est investi d’une sorte d’électorat dans les matières
morales
; une fois la parole prise, avec ou sans éloquenc
fait isolé ; c’est parce qu’il concourt puissamment au développement
moral
des individus, à la grandeur des nations, qu’il d
n connaître, c’est le rôle qu’il joue comme agent du perfectionnement
moral
. L’action des arts sur notre intelligence et notr
ssion, et sa concordance avec un développement parallèle dans l’ordre
moral
comme dans les ordres religieux et politique. Si
toute émotion étrangère, de tout écho dans l’intelligence et le sens
moral
. Il ne suppose l’intervention d’aucune idée qui n
gination pour tout aliment idéal ; elle les laisse en dehors du monde
moral
et pratique ; elle satisfait leur goût pour la sy
t la régularité. Sceptiques en religion, indécis dans leurs croyances
morales
, pleins d’ambitions et d’aspirations vagues, affa
il abdique auprès d’eux, pour être goûté, son caractère enseignant et
moral
. La musique n’est de sa nature ni morale ni ensei
était le symbole de l’univers visible et la figure d’un certain ordre
moral
; dans cet édifice matériel, la vie de l’âme, le
tous les autres arts sous la suprême direction de l’art enseignant et
moral
de la parole, de la poésie. Dans les construction
ent porter la trace. Il n’y eut pas d’années perdues pour son progrès
moral
. En même temps qu’une retraite forcée l’aidait à
éien romain, type de l’homme conquérant une à une toutes les facultés
morales
et civiles, poursuit la série des épreuves et la
gé cette tendance de la science de notre époque à renforcer les liens
moraux
et matériels qui unissent les hommes aux dépens d
à pratiquer le bien ; très peu sont appelés à créer le beau. L’agent
moral
est libre ; son mérite est jugé sur ses intention
n ; la volonté n’y concourt en rien. Aussi, à la différence de l’être
moral
, l’artiste n’a-t-il aucun mérite personnel dans s
ie, à une volonté pures, c’est par la faute ou par la vertu de l’être
moral
; le génie en lui-même est irresponsable, car il
el. Cette différence de liberté dans l’agent poétique et dans l’agent
moral
nous fait déjà conclure à l’inégale importance de
rtualité des préceptes que nous devons ces divins artistes de l’ordre
moral
: les saint Benoît, les saint Bernard, les saint
l’amour divin qui avait animé les premiers architectes. Dans l’ordre
moral
, cependant, la volonté d’accomplir le précepte es
outes les facultés de l’esprit ; il agrandit, il ennoblit tout l’être
moral
. On ne dit plus, alors, d’un personnage, qu’il a
sage que fasse un homme de son génie pour son propre perfectionnement
moral
, il est rare que l’action de cette force divine n
e de langage, son ferme et lucide bon sens et toutes ses délicatesses
morales
, avait conduit la poésie à l’entrée d’une fausse
ersonnel, au seul qui soit incapable de jouissances et de perceptions
morales
; car si le toucher n’est pas un sens directement
variables, les moins essentielles des substances. Transporté du monde
moral
des sens dans celui de l’esprit, il ne saura dési
beauté poétique, par son côté le plus noble, la grandeur et la vérité
morales
, le siècle de Descartes et de Malebranche, malgré
s idées, un vif sentiment des analogues du monde physique et du monde
moral
. L’art ne reproduit pas seulement la beauté et la
ent ébranlées que la sienne par les images et dont les déterminations
morales
sont asservies à ces images devenues des idées. L
it déjà : l’inspiration est à l’artiste ce que la grâce est à l’homme
moral
, avec cette différence que l’être moral étant res
ce que la grâce est à l’homme moral, avec cette différence que l’être
moral
étant responsable, le libre arbitre joue dans le
ux a le don de forcer pour ainsi dire la grâce. Vouloir, dans l’ordre
moral
, c’est presque pouvoir ; une intention ferme et d
nté et le désir. L’homme ne peut rien sans Dieu pour réaliser le bien
moral
; mais Dieu ne peut rien sans l’homme. Il faut qu
-dessus ou au-dessous d’Alexandre et d’Annibal, — si les lois du beau
moral
sont applicables aussi aux gagneurs de batailles
ui admirent la force, abstraction faite de son but et de son principe
moral
, nous laissons le culte de César et de sa fortune
urces éternelles où doivent puiser l’intelligence et le cœur. L’homme
moral
ne saurait exister en contradiction avec le chris
acquis depuis dix-huit siècles, il y a beaucoup à gagner pour l’homme
moral
comme pour l’artiste dans la compagnie des grands
, un voyant, un législateur, un prophète élevant à la dignité d’êtres
moraux
et intelligents des tribus encore à demi bestiale
ne n’était pas faite en lui ; ses instincts, son esprit, ses énergies
morales
, n’étaient pas séparées et pour ainsi dire armées
t distingué à nos yeux de la création, la prière est un acte purement
moral
où l’on ne s’inquiète pas de la forme extérieure
du sentiment, ne peut pas juger du vrai beau, du beau infini, du beau
moral
, c’est-à-dire du bien. La connaissance du vrai, s
ntelligence toute seule, ne nous apprend donc rien du véritable ordre
moral
; l’état de l’âme qu’il exprime et qu’il provoque
et d’ignoble. Il est seulement inférieur au monde invisible, au monde
moral
. L’état poétique de l’âme est celui où sa puissan
e âme, il faut qu’il mette en jeu l’esprit des choses, leur caractère
moral
. Tous les objets de la nature par un côté apparti
ion, le symbole du vrai, du vrai par excellence, c’est-à-dire du vrai
moral
. Le vrai matériel, la réalité physique n’a pas be
ent par la forme dans ce qu’on nomme la poésie, deux courants d’idées
morales
tout à fait contraires. Il y a une poésie qui s’a
sères, au fond même de tous les crimes, ces deux principes de l’ordre
moral
, Dieu et la liberté humaine. De profonds enseigne
’homme et le rend sérieux. Le vrai poète dans la peinture des misères
morales
s’applique à tout ce qui peut nous relever à nos
tudes ; à l’inégalité de leur importance dans l’ordre métaphysique et
moral
, bases de l’ordre social ; surtout enfin à l’inég
, c’est l’impossible, c’est le néant ; l’extrême égalité dans l’ordre
moral
, c’est l’extrême injustice, c’est le mensonge. Da
le façons, le monde littéraire atteste ainsi le désordre politique et
moral
. La confusion de ce qui doit rester distinct, la
va devenir la soumission raisonnée ; et pour définir en un mot l’état
moral
dont témoignent alors la politique et les arts, l
ncontrons, à propos de style, d’art et de poésie, les mêmes questions
morales
, mais dégagées des irritations qui les compliquen
devenue visible, c’est son caractère qui tombe sous les sens. L’état
moral
et religieux d’une société est aussi apparent dan
le dessin, nous aurons son exacte mesure dans l’ordre métaphysique et
moral
. Les vers de la Henriade et les doctrines de l’Es
et le style de Bossuet, nous arriverons à constater les dispositions
morales
qui ont remplacé à cette époque le sentiment chev
pour nous attacher surtout aux conditions intérieures, aux conditions
morales
du sentiment poétique, nous devrons chercher, en
de richesse, de variété, d’énergie dans le style, témoigne de l’état
moral
aussi bien que le fond des idées recouvert par ce
gloire, et qui constitue la grandeur réelle de l’être intelligent et
moral
. De quelque façon qu’on le juge, cet esprit scien
t humain, l’étude du monde matériel est postérieure aux connaissances
morales
, c’est-à-dire que les sciences sont postérieures
s débats sur l’enseignement, les lettres portent avec elles l’intérêt
moral
de la société ; sur tout autre terrain, elles peu
ssort pour une fonction déterminée, si l’homme est avant tout un être
moral
, la question entre l’éducation professionnelle et
tenez compte de sa volonté et de son cœur. Il y a trop de nécessités
morales
qui plaident la cause des belles-lettres, pour qu
à un enfant, dépend le niveau de son intelligence et même de son sens
moral
. L’homme destiné au ministère de la parole reçoit
prits, tant que le jugement et le goût, qui est une des faces du sens
moral
, se formeront à l’école de ces Grecs et de ces La
se ce triste fait de la permanence et de la généralité de nos misères
morales
; mais a-t-elle au moins logiquement, a-t-elle eu
rès la contemplation d’une œuvre d’art, de concevoir l’idée d’un état
moral
supérieur, de nous prendre de passion et d’enthou
s. Il reste donc à la comédie, impuissante à corriger les difformités
morales
, le mérite de corriger quelquefois les ridicules.
t au mal nous inspirerait pour le vice une haine énergique, son effet
moral
serait encore bien faible à côté de celui que peu
, aurions-nous l’idée de la beauté ? On n’arrive jamais à un principe
moral
par son contraire. On ne s’élève pas à l’idée de
vés de l’ironie, ceux où la connaissance des difformités physiques et
morales
commence à se traduire par l’indignation, où la r
out sentiment engendré par la perception des difformités physiques et
morales
. Appartient à l’ordre ironique toute œuvre dans l
souffrances et dans ses erreurs. Supprimez certaines grandes maladies
morales
, supprimez le scepticisme, cette grande difformit
et très considérable dès avant le christianisme ; et par ses racines
morales
elle appartient à un ordre de sentiments tout à f
lancolie est, en effet, un fruit tout moderne développé dans le monde
moral
par le christianisme ; mais le rire, l’esprit moq
on du comique chez les anciens, les peintures physiques des peintures
morales
, les arts plastiques de la poésie. Dans les arts
s Parques, les Harpies, les Furies, sont hideuses par leurs attributs
moraux
, mais non repoussantes par leurs traits physiques
recrudescence du génie railleur, c’est un triste symptôme poétique et
moral
, et nous ajouterions politique, si nous n’avions
; c’est avec elle que nous avons conservé les plus intimes affinités
morales
; les autres races sont venues doter notre intell
vérité et la beauté pour elles-mêmes, mais pour atteindre le résultat
moral
. Leur œuvre n’est jamais une œuvre de pure philos
savoir à quoi s’en tenir sur la valeur de ce renouvellement du monde
moral
, qui s’annonce comme devant émaner de la matière.
La poésie de l’industrie, dans les limites du bon sens esthétique et
moral
, est contemporaine de toute poésie, contemporaine
ature. Que ce sentiment soit d’une importance inférieure au sentiment
moral
qui inspirait Corneille et Racine, que le cœur hu
us excellent aloi. Mais cela provenait surtout de l’élévation du sens
moral
chez nos poètes et de leur profonde connaissance
ables à la peinture de la beauté extérieure et à l’expression du beau
moral
, qu’il serait nécessaire de consigner ici. Si la
le a enlaidi quelque peu le monde matériel, a-t-elle embelli le monde
moral
? Chacune de ses fonctions sait-elle agrandir la
ète tous ces motifs usés de l’ancienne poésie, la peinture de l’homme
moral
, la contemplation de Dieu et de la nature ? Tels
elopper la poésie dans l’âme humaine ! Calculez, en outre, les effets
moraux
de ce despotisme nécessaire que les directions an
pouvoirs secrets de la nature, seront un jour, par leurs conséquences
morales
, non plus les auxiliaires, mais les dominatrices
ce nouvel engin, au point de vue pittoresque et dans ses conséquences
morales
, comme nous avons jugé tout à l’heure les machine
e que l’industrie a créé, l’amoindrissement physique, intellectuel et
moral
, la privation des principaux éléments poétiques p
ue la poésie qui lui est propre doit sortir, c’est peut-être du monde
moral
qu’elle aura renouvelé à son image, de la société
pour vous, que le progrès industriel renouvelle ainsi par un progrès
moral
la face poétique de notre société ! Mais avons-no
physique. L’histoire de nos dernières années atteste assez le malaise
moral
auquel elles sont en proie. Avec des ressources p
nouveauté, il y a un symptôme très grave de la subversion de l’ordre
moral
. Ce n’est pas seulement l’industrie, c’est la mat
la soumission, et par conséquent l’horreur du travail, sont les faits
moraux
les plus évidents, s’est appelé néanmoins par exc
. Tout le monde est coupable de ce renversement du monde politique et
moral
, tous ceux qui représentent les principes les plu
choisirai d’autres qui caractérisent mieux encore ces deux tendances
morales
. C’est sous le nom d’enthousiasme et d’ironie que
Mais, chez les Grecs eux-mêmes, avec qui nous avons tant de rapports
moraux
, l’ironie sous toutes ses formes, satire, comédie
ce que nous avions brûlé. Dans le monde matériel comme dans le monde
moral
, aucune nation n’a fait autant de ruines sur son
tères du temps, chez La Bruyère, je trouve encore plus d’affirmations
morales
, d’actes de respect vis-à-vis certains grands pri
les esprits qui se dérobent à la loi du respect, aux saines croyances
morales
. Au siècle suivant, le respect et la foi devienne
bles espérances. Par un souci tout nouveau de l’élément historique et
moral
, la critique, œuvre spéciale de notre temps, avai
ent de l’artiste, ses premiers poèmes appartiennent trop, par le fond
moral
, à des inspirations étrangères à son esprit délic
e pareille école et pour grandir à la fois par l’invention et le sens
moral
, M. de Musset n’avait qu’à consulter sincèrement
r de nos désastres, l’imagination, la première, avait relevé le monde
moral
. Cette religieuse mélancolie qui poursuit René da
e les lettres françaises ne doivent plus atteindre les saines régions
morales
où elles se plaisaient avec Corneille et Racine ?
uire et à la simplifier. Cette objection a été trop souvent faite aux
morales
utilitaires pour qu’il y ait lieu de la développe
ent que faiblement les devoirs même usuels et, par suite, les valeurs
morales
correspondantes ; il en est même pour lesquelles
tent de se rebeller contre lui. Elle blâme ceux qui jugent des choses
morales
d’après des principes différents de ceux qu’elle
aleurs. Autre chose est la valeur économique, autre chose les valeurs
morales
, religieuses, esthétiques, spéculatives. Les tent
econnaître à tous une égale valeur morale. Sans doute, l’égalitarisme
moral
est une limite idéale qui ne sera jamais atteinte
le suivant les peuples et les époques, qui est à la racine de l’idéal
moral
des sociétés contemporaines. Or, suivant qu’il es
forces collectives, forces naturelles, par conséquent, quoique toutes
morales
, et comparables à celles qui jouent dans le reste
distincte a prise sur lui comme sur le reste de l’univers physique ou
moral
. Non certes qu’elle puisse jamais l’épuiser, pas
objets sous un point de vue général, et en ramenant toutes les idées
morales
et politiques à la littérature, au lieu de rattac
a littérature, au lieu de rattacher la littérature à toutes les idées
morales
et politiques. Maintenant il est impossible de s’
entiment et de l’imagination, sont des pensées premières dans l’ordre
moral
; mais les idées trop fines n’ont point de termes
à former la chaîne des principes et de leurs déductions dans l’ordre
moral
. Qui sait jusqu’où l’on pourra porter cette puiss
, quand ils veulent développer des sentiments profonds ou des vérités
morales
. Sans doute il est des sujets dans lesquels l’art
té du langage est le meilleur moyen de prononcer toutes les distances
morales
, d’inspirer un respect qui améliore celui qui l’é
Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes
morales
ont au progrès des arts Tous les siecles ne son
ndre et le siecle de Louis le grand. On trouve d’abord que les causes
morales
ont beaucoup de part à la difference sensible qui
a difference sensible qui est entre les siecles. J’appelle ici causes
morales
, celles qui operent en faveur des arts, sans donn
recompenses, à l’étude et à l’application. J’appelle donc des causes
morales
de la perfection des arts, la condition heureuse
des personnes qui ne l’auroient pas méritée. On trouve que les causes
morales
ont beaucoup favorisé les arts dans les siecles o
à dégager la substance de leur observation, et à disposer leur trésor
moral
comme un blé mûr ou comme un fruit qu’on réserve.
e et la propension intérieure n’ont pas cessé d’écrire des réflexions
morales
, des pensées : nous autres critiques, à qui l’on
d en terre et où il parle de ce monde où il a vécu, de ces sentiments
moraux
qu’il a éprouvés ou observés avec justesse et dél
tendre deux fois la même chose. » Je suis de ceux qui, dans cet ordre
moral
, pencheraient plus volontiers du côté du nouveau
grand ouvrage de Dugald Stewart, Philosophie des facultés actives et
morales
de l’homme. Le célèbre auteur écossais, dans cet
sur les traces d’Adam Smith, et nous donne sa théorie des sentiments
moraux
. Il distingue et discute successivement : 1° les
enant à décomposer et à observer ; ce sont les heureuses applications
morales
et pratiques, le choix et l’atticisme des exemple
e de l’esprit humain, a publié sa Philosophie des facultés actives et
morales
. Les personnes, auxquelles s’adressent les écrits
enivre, et il en fera tout un système philosophique, sociologique et
moral
; et en vérité Nietzsche est tout entier dans les
par suite de cette appréciation » ; de sorte que la série même de ces
morales
successives était une erreur générale ou une conf
ce peuple prend un sens, et un beau sens, et devient un bien, un bien
moral
, un idéal, pour lequel on est prêt à sacrifier sa
beauté, ce qui a des conséquences extraordinaires pour son bien-être
moral
et pour son bonheur. À ce même peuple, mais fatig
homme ! Il n’est pas touché par aucun de nos jugements esthétiques et
moraux
… » Dieu est mort ; mais, prenez garde ; il reste
est hostile à l’art comme n’admettant rien que ce qui est strictement
moral
et poursuivant la morale comme sa fin, ce qui exc
ertueux sans être chrétien. Certains athées ont pour principal mobile
moral
leur athéisme même, tant ils sont jaloux de prouv
e divin. Il y a l’univers, absolument immoral, oui ; mais il y a Dieu
moral
, comme l’homme ; juste, comme l’homme ; conservat
simplement une transposition et une projection artificielles. L’homme
moral
, surpris de l’être, en quelque sorte, et voulant
r d’être ainsi, se projette lui-même dans l’infini et invente un Dieu
moral
qui n’est que lui-même démesurément agrandi. En c
ce qu’il a ainsi reconnu comme juste et nécessaire, alors l’acte est
moral
. » Voilà ce que vous dites. « Mais, mon ami, tu m
e paraît irréfutable. » Peut-être encore « la fermeté de ton jugement
moral
pourrait bien être une preuve de pauvreté personn
rait éclairée sur la façon dont se sont toujours formés les jugements
moraux
». — Ils se forment de mille façons différentes.
les dehors d’une soumission spirituelle et de caractère religieux ou
moral
. Subtile manœuvre de l’égoïsme, dont ceux qui en
nos instincts nous sont inconnues. « Nos évaluations et nos jugements
moraux
ne sont que des images et des fantaisies, cachant
primitifs. — « C’est ainsi que s’est introduite la notion de l’homme
moral
et craignant Dieu, à savoir l’idée que la vertu c
timent, non pas mystique, comme c’est l’avis de quelques-uns, non pas
moral
, comme c’est une opinion répandue, non pas anti-n
l pas les mêmes bonnes raisons à préconiser le déguisement des hommes
moraux
, à demander qu’ils fussent enveloppés de formules
t des hommes moraux, à demander qu’ils fussent enveloppés de formules
morales
et de notions de convenance, à demander que nos a
es un spectacle honteux et que nous avons besoin d’un travestissement
moral
. L’homme intérieur, en Europe, n’est pas assez in
rocité de la bête de proie qui éprouve le besoin d’un travestissement
moral
; mais la bête de troupeau, avec sa médiocrité pr
plus souvent ; mais aussi par de nouvelles religions et de nouvelles
morales
! La même méchanceté est dans l’âme de tous les m
rale depuis Socrate, c’est la tentative faite pour amener les valeurs
morales
à la domination sur toutes les autres valeurs ; d
é fait par saint Paul et ses disciples, a été le plus grand mouvement
moral
et plébéien de toute l’histoire connue ; ç’a été,
ulu revenir à la primitive Église, à l’esprit, au caractère, à l’état
moral
, à l’état d’âme de la primitive Église, ç’a été u
n, antiaristocratique, antilittéraire, antiartistique, profondément «
moral
», plus même que le protestantisme luthérien, aut
e, fut une explosion de cet esprit plébéien, égalitaire, optimiste et
moral
. La Révolution française tient tout entière, comm
; mais qui fut toujours comme hypnotisée par la vision du bel édifice
moral
à construire sur des bases inébranlables ; Robesp
et de rendre solide le terrain où s’édifierait ce majestueux édifice
moral
. » — Hélas ! il n’y a pas réussi, tout au contrai
e qu’était Rousseau, lui aussi sentait peser sur son âme ce fanatisme
moral
dont un autre disciple de Rousseau se croyait et
r bien. » Voilà l’origine de l’État. Il n’y a rien là absolument de «
moral
» ; c’est un marché. Des hommes achètent une bête
lus naturel ni de plus légitime ; mais il n’y a absolument rien là de
moral
. Mais encore allez un peu plus loin et remarquez
e la religion », qui est ridicule. — Mais nous aboutissons aux « deux
morales
», ou, si vous voulez, à deux règles de vie, ce q
ne règle de vie, c’est-à-dire une morale, et nous voilà bien aux deux
morales
. — Eh ! Précisément, répond Nietzsche, l’erreur c
la grandeur et la beauté du genre humain. Et vous voilà bien aux deux
morales
, celle des petits, celle des grands. » — J’accept
ale des esclaves. « Au cours d’une excursion entreprise à travers les
morales
délicates ou grossières qui ont régné dans le mon
lus mêlée, apparaissent aussi des tentatives d’accommodement des deux
morales
, plus souvent encore la confusion des deux et un
mme et à l’intérieur d’une seule âme. Les différenciations de valeurs
morales
sont nées, ou bien sous l’empire d’une espèce dom
nt à moraliser, que trouveront-ils de commun dans leurs appréciations
morales
? Vraisemblablement s’exprimera une défiance pess
nser et d’apprécier aristocratique. » Voilà, selon Nietzsche les deux
morales
en présence, voilà les deux races en présence l’u
ommes célèbres par leurs vertus. 2° Et ensuite nier que des jugements
moraux
reposent sur des vérités. Dans ce cas l’on accord
ions ; mais que ce sont des erreurs, fondements de tous les jugements
moraux
, qui poussent les hommes à des actions morales. C
s de tous les jugements moraux, qui poussent les hommes à des actions
morales
. Ce dernier point de vue est le mien. Pourtant je
ême qu’il faut exécuter et encourager beaucoup de celles que l’on dit
morales
; mais je crois qu’il faut faire l’une et l’autre
à une morale nouvelle, à une nouvelle évaluation des « valeurs » tant
morales
qu’autres, ce qui devait être, même chronologique
étruire Dieu qu’à cause de la morale et qu’il n’a détruit que le Dieu
moral
et que par conséquent le Dieu non moral peut enco
qu’il n’a détruit que le Dieu moral et que par conséquent le Dieu non
moral
peut encore rester et que rien ne s’oppose à ce q
oyauté et avec finesse : Oui, mais « en somme c’est seulement le Dieu
moral
qui a été surmonté. Cela a-t-il un sens [ou : n’a
et à y tendre comme à sa dernière fin, qui introduisons un caractère
moral
et une signification morale dans les chefs-d’œuvr
, qui s’imagine que l’effet produit par le théâtre de Shakespeare est
moral
et que la vue de Macbeth éloigne sans retour du m
et quelques tergiversations de sa part étant négligées, institué deux
morales
, l’une vulgaire et inféconde, laissée à la foule,
rtout, ce qui n’est pas du tout la même chose. L’universalité du fait
moral
n’est pas l’identité de la morale. C’est comme si
ez déjà beaucoup, presque tout, à savoir qu’il n’y a pas identité des
morales
. Mais je dis même qu’il y a des sentiments d’obli
mettant un très long temps, les ramener à un fonds commun. Il y a des
morales
qui commandent de tuer et d’autres qui le défende
rales qui commandent de tuer et d’autres qui le défendent. Il y a des
morales
qui commandent le respect des parents et d’autres
d’autres qui commandent de les supprimer à un certain âge. Il y a des
morales
pour l’étranger et contre l’étranger. Il n’y a au
es pour l’étranger et contre l’étranger. Il n’y a aucune identité des
morales
humaines. Reste ce fait que, cependant, tous les
n morale qui soit la loi de l’humanité. — Donc, en imaginant ses deux
morales
, Nietzsche est fondé ? — Oui ; mais il ne laisse
fondé ? — Oui ; mais il ne laisse pas d’avoir tort. Il n’y a pas deux
morales
, il y en a un nombre indéterminé. Une morale pour
différences de degré entre les hommes. La vérité, c’est qu’il y a des
morales
très nombreuses, multiples et multipliées et qui
oins confusément et en vérité assez nettement, elle a admis plusieurs
morales
. Mais voyez donc qu’elle admet des morales de pro
nt, elle a admis plusieurs morales. Mais voyez donc qu’elle admet des
morales
de profession ! Elle admet une morale du soldat,
fférente de celle qu’elle exige de l’homme. L’humanité admet donc des
morales
diverses, qui se compensent, dont les indulgences
soit à raison. Mais rien n’est moins pareil à la conception des deux
morales
, et même rien ne lui est plus contraire. La conce
rales, et même rien ne lui est plus contraire. La conception des deux
morales
fait arbitrairement deux classes dans l’humanité,
eux espèces dans l’humanité, mais cent degrés. La conception des deux
morales
n’est pas exactement compensatrice. Elle exige pl
ervir qu’à établir une morale rationnelle et à rendre les hommes plus
moraux
. » Dire à l’artiste : « L’art ne doit servir qu’à
uerait net l’humanité. Et cela revient à dire que là aussi il y a des
morales
particulières : il y a une morale particulière de
ement, non pas en tant que serviteurs et agents. Ils n’ont pas à être
moraux
; ils ont à n’être pas immoraux. Le savant est co
xistence de l’âme ? L’âme se prouve par des raisons psychologiques et
morales
indépendantes de la physiologie ; fût-elle liée,
signe tout cela des deux mains. Oui, l’âme se prouve par des raisons
morales
et psychologiques indépendantes de la physiologie
gitime de soumettre à la critique cette assertion de Cabanis que « le
moral
n’est que le physique retourné » ? Tout en reconn
car pourquoi l’âme, c’est-à-dire l’ensemble des plus hautes facultés
morales
et intellectuelles, n’aurait-elle pas la première
i nom ce philosophe de la guerre civile ! Le théoricien de l’athéisme
moral
, le grand a-narchiste de l’humanité ! Faites des
sa force, dans le développement accompli de ses facultés physiques et
morales
, sans aucune de ces gradations de l’âge, sans auc
nt lui ce phénomène matériel, et surtout intellectuel, et encore plus
moral
, de la société ; et c’est la nature, interprète d
t de l’homme spiritualisé avec Dieu, plus elles sont ce qu’on appelle
morales
, plus elles ennoblissent, sanctifient, divinisent
Il faudrait des volumes pour énumérer toutes les choses physiques et
morales
qui forment l’inventaire des propriétés physiques
iques et morales qui forment l’inventaire des propriétés physiques et
morales
nécessaires à la vie de l’humanité ; ce sont ces
sance, la considération, l’affection séculaire, qui forment le ciment
moral
de la société, se pulvérisent et s’évanouissent s
en lui-même si tel de ces poids est égal à l’autre, et si l’équilibre
moral
est établi ou rompu entre les choses. En d’autres
conscience dit à l’homme : L’homme, ton semblable, a les mêmes droits
moraux
que toi devant le même père, qui est Dieu, et dev
même part de ses charges, de ses sacrifices, de ses lois dans l’ordre
moral
. De là l’égalité de protection des lois humaines
la justice ; donc l’homme et l’homme sont égaux en droit spirituel et
moral
, et la société doit leur conférer cette égalité,
té humaine dans son plan ; que le désir d’acquérir est le seul moteur
moral
de cette activité ; que l’inégalité des biens est
ité même à sa plus complète exagération, la distinction entre le bien
moral
et le mal n’en subsisterait pas moins. « La réali
et le mal n’en subsisterait pas moins. « La réalité des distinctions
morales
et la liberté de nos volitions sont des questions
à l’obligation morale de rechercher l’amélioration de notre caractère
moral
. Cette dernière solution, qui est celle de M. Mil
en quelques mots les rapports de l’Associationisme avec les théories
morales
que Stuart Mill a exposées dans son petit livre O
endances : « Toujours depuis que l’homme est devenu un être social et
moral
, l’observation et le raisonnement ont montré cons
le bonheur, deviennent un objet de condamnation. » Par suite le sens
moral
serait un sentiment acquis, non primitif, dont un
à des associations d’idées, croit pouvoir expliquer la genèse du sens
moral
. Il y a ajouté à titre de principe régulateur une
correspond aux démonstrations exactes de la géométrie, les intuitions
morales
correspondent aux démonstrations de la science mo
Lecky, History of Etiropeati Morals (Introduction) ; Bain, Mental and
Moral
Science, 1868, p. 721 ; Herbert Spencer, Essays,
dû être longtemps indispensable à la combinaison permanente des idées
morales
et politiques, encore plus spécialement qu’à cell
ique, mécanique ou chimique, etc., mais aussi et surtout politique et
moral
, la principale action exercée par l’Humanité deva
é en dehors du mouvement scientifique proprement dit que les théories
morales
et sociales, dès lors restées dans un irrationnel
à grands frais l’ordre matériel au milieu du désordre intellectuel et
moral
, nécessité qui doit peu à peu absorber essentiell
ales ne sont pas aujourd’hui essentiellement politiques, mais surtout
morales
, en sorte que leur solution possible dépend réell
entôt un fatal conflit entre l’essor intellectuel et le développement
moral
. Ainsi liée à une doctrine qui ne pouvait longtem
toujours décru comme l’ascendant même de la théologie ; les préceptes
moraux
, ainsi que tous les autres, ont été de plus en pl
onditions convenables, la conquête, pratique et théorique, du domaine
moral
, déjà spontanément livré de plus en plus à la rai
, jusqu’ici passagère, entre les besoins intellectuels et les besoins
moraux
. Bien loin que l’assistance théologique soit à ja
ue l’assistance théologique soit à jamais indispensable aux préceptes
moraux
, l’expérience démontre, au contraire, qu’elle leu
la raison moderne, a gravement affecté beaucoup d’importantes notions
morales
, non seulement relatives aux plus grands rapports
é morale. Outre cette impuissance croissante pour protéger les règles
morales
, l’esprit théologique leur a souvent nui aussi d’
lus en plus la compression mentale en condition permanente de l’ordre
moral
. La nouvelle philosophie peut seule » établir auj
à toutes les intelligences ces preuves positives de plusieurs règles
morales
destinées pourtant à la vie commune : mais il en
d office social que le catholicisme n’exerce plus, ce nouveau pouvoir
moral
utilisera soigneusement l’heureuse aptitude de la
existe de plus en plus entre les besoins intellectuels et les besoins
moraux
. Désormais, au contraire, toutes les spéculations
le, l’universelle prépondérance de la morale, puisque le point de vue
moral
y deviendra nécessairement le lien scientifique e
pas, et qui dès lors pourra diminuer un jour sous un meilleur régime
moral
. Quoi qu’il en soit de cette conjecture, il demeu
maintenir un certain ordre politique au milieu d’un profond désordre
moral
. Outre ses travaux d’avenir, l’école positive s’a
ssesseurs quelconques, et, de l’autre, à leur imposer des obligations
morales
de plus en plus conformes aux vrais besoins des p
milieu social. Elle y devra rencontrer, en même temps, des affinités
morales
non moins précieuses que ces harmonies mentales,
qui ne comportent presque jamais un véritable calme, intellectuel et
moral
. Cet état doit être facile, au contraire, soit au
de leur vie journalière. Quand ces différentes tendances, mentales et
morales
, auront convenablement agi, c’est donc parmi les
jamais renoncer à son indispensable participation continue au pouvoir
moral
, qui, seul vraiment accessible à tous, sans aucun
politique sans cesse compromise au milieu de notre désordre mental et
moral
, absorbe trop justement leur sollicitude journali
sociaux, la plupart de celles qui concernent l’homme intellectuel et
moral
, une grande partie de nos théories physiologiques
avaient fait du xviiie siècle, ils perdirent peu à peu le sentiment
moral
qui se révoltait souvent en eux contre le siècle
s d’art laissés par les sociétés derrière elles pour expliquer l’état
moral
de ces sociétés. L’idée était juste et lumineuse
borde par-dessus les frivolités dont il est plein, c’est le sentiment
moral
opposé bien souvent à l’enthousiasme que le xviii
us profond, de plus pathétique et de plus grand, c’est-à-dire de plus
moral
. Après avoir fait la terrible histoire de l’amour
qui fascinent et qui glacent ! On pourrait dire d’elles, dans le sens
moral
, qu’elles dépassent de toute la tête la Messaline
ans la société. Cette assertion est également vraie pour le sentiment
moral
. Si la longue enfance de l’homme prouve la néces
n de la société pour développer en lui l’intelligence et le sentiment
moral
, il est démontré, par cela même, que la société l
écessaire pour qu’il naquît, pour qu’il devînt un être intelligent et
moral
, pour que sa vie fût utile à lui-même en l’étant
res, est, en même temps, le sens par lequel nous existons comme êtres
moraux
et comme êtres intelligents. Les animaux ont des
ît donc soumis aux lois de son organisation, non seulement comme être
moral
et comme être intelligent, mais encore comme être
le sous le rapport de ses facultés comme sous le rapport du sentiment
moral
; l’homme, à qui il est donné de savoir et de con
mots physiologie et organisation, en parlant du sens intellectuel et
moral
de la parole, c’est pour me faire mieux comprendr
estation la plus complète de l’intelligence et de tous les sentiments
moraux
, puisque le verbe, parole par excellence, lien me
rogatives et de donner la même puissance à l’exercice de nos facultés
morales
et intellectuelles ? Une autre considération vien
pu tirer de là l’induction que la parole est le sens intellectuel et
moral
, le sixième sens de l’homme. Mais ils se seraient
echerches philosophiques sur les premiers objets de nos connaissances
morales
, qu’il vient de publier, a fortifié par de nouvel
t circoncis dans ses essors et dans ses désirs, mais dont le centre
moral
était le même et dont le cœur était comme taillé
rimitif de Pascal, et que, tout en insistant au début sur les preuves
morales
intérieures, il n’aurait rien négligé, dans son o
l’est M. Vinet, d’un guide connaissant mieux les profondeurs du monde
moral
, ses défilés étroits et ses détours, ses abîmes e
e et pure jouissance de l’esprit, et je n’ai eu plus vif le sentiment
moral
de la pensée. Aujourd’hui tout cela n’est que sou
Chapitre V : Rapports du physique et du
moral
. I Outre la psychologie proprement dite, M
ogie proprement dite, M. Bain a étudié les rapports du physique et du
moral
dans son récent livre l’Esprit et le Corps 189. L
prit et le corps réunis déterminant un résultat à la fois physique et
moral
. De cette causalité double ou conjointe, nous pou
: à notre avis elle contient la question du rapport du physique et du
moral
dans sa totalité : mais ce n’est pas ici le lieu
munication faite par lui vers le même temps à l’Académie des sciences
morales
et politiques, et dont M. Prevost-Paradol a entre
rimitif du côté des forces physiques que pour rendre davantage par le
moral
à l’homme actuel, et imposant dès lors à quiconqu
paix du cœur et dans la voix de sa conscience. En décrivant cet état
moral
à la fois ému et apaisé, ce sentiment de délicieu
s que Rousseau, dans ces pages où il invoque si vivement le sentiment
moral
tel que tout honnête homme le trouve en lui-même
t honnête homme le trouve en lui-même dans une société civilisée, est
moral
lui-même et religieux. D’autres pages, qui vont s
occupons seulement d’intérêts politiques ; puisque enfin les intérêts
moraux
sont fondés, et qu’il n’y a plus à s’occuper qu’à
’antiquité. Le christianisme, en outre, a mis dans le monde des idées
morales
qui ne peuvent plus en être exclues, qui sont la
nde idéal. J.-J. Rousseau est le type de cette sorte de découragement
moral
; et, pendant bien des années, tous les jeunes ge
des et à l’esprit de système, nous voulions dénaturer encore le monde
moral
et achever de décolorer la vie. Dans tous les tem
iennes n’auraient pu subsister, sans l’esclavage, parce que les idées
morales
, qui n’existent que depuis le christianisme, peuv
mblance constante et complète qui permettrait de dériver les facultés
morales
d’un de ses individus de celles de tous, et récip
r, l’analyse pourrait peut-être déduire de cette œuvre les caractères
moraux
des semblables et des frères de ce dernier. C’est
entre eux. Ces différences physiques correspondent à des différences
morales
plus profondes encore et se joignent à de grandes
e se pas laisser assimiler. Mais l’homme tend à persister en son être
moral
autant qu’en son être physique, et la défense con
anisation meilleure et qui exigera pour subsister moins de sacrifices
moraux
de la part de ses citoyens15, ceux-ci pourront pl
. Poèmes didactiques et satiriques Le romancero, Canzoneros Poèmes
moraux
allégoriques. Le comte Lucanor Essais de résur
se isolée et fortuite ; il existe une loi des dépendances des parties
morales
, aussi précise que la loi de dépendance des parti
expérience montre qu’il existe une ressemblance accusée entre le type
moral
des admirateurs d’un auteur et cet auteur même. S
ychologie des grands hommes d’action, des fondateurs de religions, de
morales
, de lois et d’états, qui comprendra, de même que
ont-ils héréditaires ? Les faits nous ont montré qu’au physique et au
moral
, ils le sont souvent ». M. Ribot cite ces mots de
ttant (§ 18) l’influence de l’habitat sur les caractères physiques et
moraux
, ne peut donner de cette action que des exemples
qu’Émile Hennequin sépare bien le versant « biologique » du versant «
moral
», « social », ou « culturel », contrairement à l
nts invisibles à la conscience. — Caractères et signes des événements
moraux
élémentaires. — Phénomènes réflexes. — Expérience
ces de Vulpian, Landry, Dugès, Claude Bernard. — Indices d’événements
moraux
dans les centres nerveux inférieurs et secondaire
stante du mouvement moléculaire d’un centre nerveux et de l’événement
moral
. VIII. Géographie et mécanique des centres nerveu
sation. Mais, arrivé à la sensation, nous sommes à la limite du monde
moral
; de là au monde physique, il y a un abîme et com
Cherchons donc les données physiques dont dépendent nos événements
moraux
et d’abord les conditions de la sensation. Elles
maintenant avec exactitude les conditions physiques de nos événements
moraux
; pour nos sensations brutes144, c’est une certai
déterminé dans les cellules cérébrales. — Mais, outre les événements
moraux
perceptibles à la conscience, le mouvement molécu
uvement moléculaire des centres nerveux éveille encore des événements
moraux
imperceptibles à la conscience. Ceux-ci sont beau
our la première place et l’ascendant. Cela posé, nous voyons le monde
moral
s’étendre beaucoup au-delà des limites qu’on lui
indications physiques que nous avons rencontrés autour des événements
moraux
dont nous avons conscience, nous aurons le droit
nous aurons le droit de conclure là aussi à la présence d’événements
moraux
que notre conscience n’atteint pas. Tel est le ca
omme le mouvement moléculaire de l’encéphale, un événement de l’ordre
moral
. — D’ailleurs, l’action des nerfs moteurs qu’il m
rotubérance et les lobes cérébraux, son action éveille des événements
moraux
, tous de la même espèce, sensations temporaires o
. On doit donc admettre que son action éveille partout des événements
moraux
d’espèce voisine ; et puisque d’ailleurs, même da
mpêche que, dans la moelle, son action n’éveille aussi des événements
moraux
analogues à la sensation, situés, cette fois, non
it ainsi, pour l’action des centres nerveux comme pour les événements
moraux
, trois étages de transmission et d’élaboration su
oléculaires des centres nerveux ; de l’autre côté sont les événements
moraux
, tous plus ou moins analogues à la sensation. Les
ssons par la conscience, descendre une échelle indéfinie d’événements
moraux
analogues, de plus en plus imparfaits, de plus en
es et les combinaisons les plus hautes du système nerveux et du monde
moral
. VIII À présent, si nous revenons sur nos p
et noblement circulaire où chacun restituerait en engrais matériel et
moral
les bonnes choses avalées par la bouche et par l’
la vie. Cet individualisme est un héroïsme à la fois intellectuel et
moral
. Nul n’a le droit de le proclamer s’il n’est prêt
eurs joujoux nous font rire. Affranchis des servitudes matérielles et
morales
, des espérances, des craintes et des dogmes, seul
es de Rousseau. Le fond genevois et protestant. Rousseau religieux et
moral
. Restauration de la vie intérieure et sentimental
t l’agrandissement de l’être intellectuel, l’ennoblissement de l’être
moral
, il nous propose de rendre à cet être perfectionn
e future. Je reconnais encore le protestant dans la puissance du sens
moral
chez Jean-Jacques. Il n’y a pas à nier que les na
n-Jacques. Il n’y a pas à nier que les nations protestantes ne soient
morales
: cela ne veut pas dire qu’il y ait plus de vertu
rieur. Voilà pourquoi je dis de Rousseau que la puissance de son sens
moral
révèle ses hérédités protestantes. On l’a nié, ce
son sens moral révèle ses hérédités protestantes. On l’a nié, ce sens
moral
de Jean-Jacques : et l’on a eu beau jeu à le nier
et par soi, ne saurait s’expliquer que par la puissance de l’instinct
moral
intérieur, faussé d’abord ou amorti, et que les f
a du vrai pourtant aussi : il a fallu que Rousseau fût supérieurement
moral
, pour n’avoir pas mal fini, après ses commencemen
le retentissement de ce petit fait jusqu’aux profondeurs de son être
moral
. Nous tenons donc les causes déterminantes de la
ts ; et l’éducation doit être positive, par la substitution de motifs
moraux
aux instincts dépravés, et par la création d’habi
e vue de la moralité, que l’idée du renouvellement intégral de l’être
moral
, sur laquelle pivote toute l’action du roman. Dan
’église, où on la mène malgré elle, avec une volonté prête à l’effort
moral
. Dans la profondeur de son sens religieux, Rousse
r les scènes machinées par le précepteur pour l’acquisition des idées
morales
et la formation de la raison ; on trouve un peu p
ts et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle
moral
et social de l’art. I — La littérature des dé
ellect pur vise à la vérité, le goût nous montre la beauté et le sens
moral
nous enseigne le devoir. Il est vrai que le sens
intimes connexions avec les deux extrêmes, et il ne se sépare du sens
moral
que par une si légère différence, qu’Aristote n’a
soit scandalisant de considérer toute infraction à la morale, au beau
moral
, comme une espèce de faute contre le rythme et la
st aussi fausse qu’elle est malsaine au point de vue physiologique et
moral
. Théophile Gautier dit que la langue de cette lit
ndividuelle ou collective qu’on a le droit de la juger. III — Rôle
moral
et social de l’art On s’est souvent demandé si
l’art On s’est souvent demandé si la littérature et l’art étaient
moraux
ou immoraux. La question pourrait être examinée d
s actives, et qu’on s’en tienne enfin à l’amour platonique des vertus
morales
ou sociales. En tout cas, cet effet amollissant d
bilité artistique, aboutit à l’affaiblissement même du lien social et
moral
. L’art doit choisir sa société, et cela dans l’in
artiste doive se proposer une thèse morale à soutenir, ou même un but
moral
à atteindre par le moyen de l’art ; nous sommes l
maladie est plus contagieuse que la santé ; de même, dans le domaine
moral
, la colère, par exemple, ou l’amour des sens sont
ut et les dramaturges préfèrent les caractères vicieux aux caractères
moraux
. La moralité, en outre, est une équivalence parfa
es souffrances, ses folies, ses hontes mêmes. De là un certain danger
moral
et social qu’il ne faut pas méconnaître ; tout ce
La destinée et l’immortalité. — IV. Religions et religion. — V. Idées
morales
et sociales. — Rôle social de la grande poésie. H
ble de trouver chez lui une grande richesse d’aperçus philosophiques,
moraux
, sociaux, et même de formules philosophiques dont
il s’ensuivra enfin que l’introduction des doctrines philosophiques,
morales
et sociales, dans le domaine de la poésie, est bi
ecommencement perpétuel… toute cette peine pour rien !…119 » Le monde
moral
, où l’ordre et le nombre devraient surtout régner
ns éprouver ce besoin d’unité qui n’est si impérieux que quand il est
moral
, que quand il s’agit de l’unité du bien. « Unité
Et cette nuit semée de rares lueurs est le symbole sensible du monde
moral
: Les êtres sont épars dans l’indicible horreur.
» Cependant, dira-t-on, le monde semble ignorer absolument nos idées
morales
: « La vertu n’amène pas le bonheur, le crime n’a
l’insaisissable171. » Puis Hugo répond en énumérant les conséquences
morales
qu’on peut tirer, à l’en croire, du système matér
ionnelle elle-même à tout système qui bannit ainsi du monde l’élément
moral
. Mais ce ne sont pas les religions, selon lui, ni
us les lois physiques et mathématiques, mais les vraies lois du monde
moral
, qui semblent ensevelies dans la mort. Pourquoi
ciel. Toutes les Vérités, comme autant de constellations du firmament
moral
, vont lui apparaître l’une après l’autre ; toutes
le devait, « d’une indication rapide », chacune des vérités du monde
moral
: — la beauté est sainte, parce qu’elle est, comm
t est original selon la façon dont on l’interprète. Les grandes idées
morales
et philosophiques ont beau se transformer sans ce
u moment où il cesse de représenter exactement l’état intellectuel et
moral
d’une époque. Nous sommes trop près des romantiqu
ien qu’un beau paysage ne reste pas longtemps incompris. V — Idées
morales
et sociales. I. — Pour apprécier, par l’exempl
i tue ce qu’il partage211. » Hugo admet d’ailleurs une sorte de droit
moral
au travail : « Le travail ne peut être une loi sa
haute poésie : celle où toutes les idées métaphysiques, religieuses,
morales
et sociales, prennent vie et se meuvent sous les
et rarement) par la forme, ses beaux lieux communs, ses dissertations
morales
, ses larges et riches descriptions, ses narration
un morceau sur le rôle de l’amour dans le développement de notre être
moral
: «… Tout au long de nos années, il s’est donc en
ravers toute la littérature, à faire des portraits et des biographies
morales
, et fournit je ne sais combien de pièces, éparses
t des idées en leurs éléments primitifs et de remonter d’un phénomène
moral
à un autre, jusqu’à tant qu’il s’en trouve un qui
dilettantisme, ce don d’imaginer avec précision et sympathie les vies
morales
les plus diverses, implique l’impossibilité de se
taigne), mais non pas chez ceux dont la sensibilité au bien et au mal
moral
est exceptionnellement développée. Or M. Paul Bou
peuvent avoir les idées qu’il expose pour le bonheur et pour le bien
moral
de l’humanité. Il s’écrie volontiers (en termes p
ion, reporte sur ses jouissances le culte qu’elle a pour ses émotions
morales
. Hélène abordait avec une piété amoureuse, presqu
out à fait rare, même ici. La certitude et l’activité ; des croyances
morales
simples et fortes, héritées de l’antiquité grecqu
ude sur Tibère suggérât à M. Nisard la phrase célèbre : « Il y a deux
morales
», phrase qui dépassait assurément la pensée de M
fidélité de mémoire, se souvint d’avoir entendue. Qu’il y ait « deux
morales
», il l’avait cru à son heure, le prince aux yeux
premier rang le professeur du lycée Saint-Louis. La théorie des deux
morales
, c’est-à-dire, pour parler net, le privilège acco
crupuleuse critique d’un savant moderne il joint constamment le souci
moral
d’un historien antique. Il fait songer, par endro
expiations et des récompenses ». C’est autant peut-être par ce souci
moral
que par amour de la vérité vraie qu’il évite de f
ce des refuges ; qu’il est toute une vénérable tradition de postulats
moraux
, sur qui l’on peut dire que, depuis les temps his
rt Mill, qui fait remarquer justement combien la méthode des sciences
morales
et sociales est peu avancée, s’est attaqué résolû
es seuls la connaissance scientifique des phénomènes intellectuels et
moraux
. Il rejette totalement, comme un procédé sans ver
pas l’expérience, à fortiori elle n’explique pas les idées des choses
morales
, supra-sensibles : l’expérience en est l’occasion
hommes, pour l’éducation, pour la politique, pour toutes les sciences
morales
et sociales, et que la psychologie serait leur ba
is générales par un ensemble quelconque de circonstances physiques ou
morales
. D’après cette définition, l’éthologie est la sci
ncore presque inexploré, Darwin n’a creusé qu’un seul point : le sens
moral
. Les deux chapitres283 qu’il a consacrés à étudie
es, à rechercher comment la puissance intellectuelle et les aptitudes
morales
ont dû jouer un grand rôle dans le struggle for l
sion des Emotions traite un point de la corrélation du physique et du
moral
. De nombreuses observations étendues aux adultes,
ées toutes les manifestations du sentiment esthétique et du sentiment
moral
. La volonté a sa source dans l’activité soit de l
a base dans la physiologie, elle sert de base à son tour aux sciences
morales
, sociales et politiques. Elle doit pour cela se c
ette tendance se traduit sous deux aspects : l’un passionnel, l’autre
moral
. Sous ces deux aspects, un même but est envisagé
médiat de la sensation. Sous le second aspect, sous la forme du souci
moral
, la recherche est, à vrai dire, la même, quelques
ontrarie plus la joie de l’autre. Sous ce double aspect passionnel et
moral
, le rôle de la sensation, considérée comme but, e
ceptions nouvelles et des représentations plus complexes. Les vérités
morales
, c’est-à-dire celles qui, dans l’ordre vital, sem
ou tout au moins sous le regard de la conscience humaine, les vérités
morales
vont aussi nous laisser voir, malgré le masque ri
’Aquin1 [Le Pays, 19 avril 1859] I Si l’Académie des sciences
morales
et politiques n’avait pas pris sur elle de mettre
ne fallait rien moins que la prépondérance de l’Académie des sciences
morales
et politiques sur l’opinion pour faire de saint T
M. Charles Jourdain eût été mis au monde par l’Académie des sciences
morales
et politiques, il se faisait, depuis 1854, une tr
ien ! voilà le théologien dans l’œuvre duquel l’Académie des sciences
morales
et politiques, qui bat, en ce moment, le ban et l
utables quelques-unes des lois qui semblent présider au développement
moral
du monde : lois de solidarité, de réversibilité,
e qui est déjà beaucoup. Et pourtant il y a ici autre chose : un rêve
moral
édifié sur une hypothèse scientifique. L’accompli
’une famille peut exiger des siècles et des siècles pour que le drame
moral
y soit complet : patiens quia æternus. Et dès lor
encore mal formulées, mais aussi importantes peut-être dans le monde
moral
que celles de Newton ou de Laplace dans le monde
réconcilier l’une avec l’autre, pour mettre d’accord nos aspirations
morales
et même sensibles avec les lois du monde qui régi
L’art véritable, au contraire, sans poursuivre extérieurement un but
moral
et social, a en lui-même sa moralité profonde et
es que des états d’àme pathétiques ; ce qui l’intéresse, c’est le cas
moral
, extraordinaire sans doute, mais humain, de Phoca
faibles. Toutes les complications de l’action sont des complications
morales
. Et si l’on veut bien y regarder de près, on verr
èle l’homme », en l’affranchissant des entraves légales, pécuniaires,
morales
même de la condition privée ; et c’est dans ceux
le que ce qui est cornélien, et non romain, c’est-à-dire le mécanisme
moral
. 2. Psychologie du héros cornélien Nous som
era jusqu’à la souveraine perfection, jusqu’à Dieu. Tout le mécanisme
moral
de la tragédie se déduit de la définition cartési
oïsme cornélien à la vertu. Or il n’a pas nécessairement un caractère
moral
. Il exprime la force, et non la bonté de l’âme. T
Par une certaine amplification des effets, Corneille relie aux causes
morales
des crimes tragiques qu’elles ne devraient pas pr
oins économiques que par leurs besoins sentimentaux, intellectuels et
moraux
. L’estomac est un fait universel. Le besoin de bi
nt pas aussi profondément les hommes que les querelles religieuses ou
morales
. Par exemple une discussion entre protectionniste
économique d’un côté et de l’autre côté les croyances religieuses et
morales
, ces dernières considérées comme « choses privées
ine économique semble par définition indifférent aux religions et aux
morales
et par là-même soustrait à la mainmise de l’Espri
s liens sociaux, avec un affaiblissement des croyances religieuses et
morales
et avec une diminution de la sociabilité générale
souvent signalé la répercussion funeste sur le physique et surtout le
moral
du travailleur. La division du travail est une ex
fortune pour tenir un rang social supérieur. Selon lui, les qualités
morales
de magnificence, de générosité, d’initiative, de
c notice de M. Saint-Marc Girardin34. Conversations littéraires et
morales
par H. Rigault, avec notice de M. Paul Mesnard35.
s dans les classes à l’épicurisme d’Horace sans y mettre le correctif
moral
, et qu’on ne se rencontre pas face à face avec le
ce n’est pas tant à l’Université qu’il faut s’en prendre des maladies
morales
de la jeunesse qu’aux familles elles-mêmes, à l’e
éer au Journal des Débats, pour une revue de quinzaine, un feuilleton
moral
où il renouvelait le genre d’Addison. Quelques-un
s tant cherché « le sens philosophique de la poupée » ni « le progrès
moral
des joujoux », et Polichinelle, avec sa double bo
r le vers du poëte : Vive pius, moriere tamen… ! Soyez un homme pur,
moral
, régulier, adonné dès vos jeunes ans à tous les j
à Jésus-Christ en personne ; elles mettent en question tout l’édifice
moral
du monde dès le commencement : « Elles ne peuvent
disparaissait réellement ? Je ne veux pas me répandre en complaintes
morales
et en pressentiments sinistres ; mais je n’hésite
leurs joies austères : il n’y a jamais place pour le sourire. Mais au
moral
c’est bien pis, si vous le prenez par ce côté du
t nombre. On est le premier à savoir que les transformations du monde
moral
lui-même, comme celles du monde physique, ne se f
euille, une preuve vivante à l’appui de l’insuffisance et des misères
morales
de la science. Je le livre aux. croyants plus heu
mon esprit, arrivé au terme. Mais je me souviens trop bien des phases
morales
par lesquelles j’ai passé dans ma jeunesse, de me
és, conduisent d’eux-mêmes la réflexion du lecteur à saisir les états
moraux
collectifs ou individuels qui s’y révèlent. M. So
tégorie de l’idéal » ; et la religion, c’est « la beauté dans l’ordre
moral
». Par la religion se satisfait l’instinct moral
beauté dans l’ordre moral ». Par la religion se satisfait l’instinct
moral
de l’humanité ; ainsi, aucune religion n’étant vr
idérer la littérature comme une collection d’actes humains, libres et
moraux
; c’est-à-dire qu’il nous amène à poser toujours
mène à poser toujours la question de la valeur morale, des propriétés
morales
de chaque œuvre. Enfin, il a rendu à la critique
tes sous l’empire romain (1854) ; le Poème de Lucrèce (1869) ; Études
morales
sur l’antiquité (1883) ; la Délicatesse dans l’ar
, mais où elle saura ; un jour où elle saura le monde métaphysique et
moral
, comme elle sait déjà le monde physique ; un jour
laisait si fort l’admiration de la demi-science. Appliquée aux choses
morales
, elle a détruit ces consolantes croyances que rie
u l’humanité avant d’arriver à la vie réfléchie, ce monde conçu comme
moral
, passionné, plein de vie et de sentiment, avait u
iscuter jusqu’au bout. D’ailleurs, il est certain que le vrai système
moral
des choses est infiniment supérieur aux misérable
voilà que le beau a revécu plus illustre. De même, loin que le monde
moral
ait reçu un coup mortel de la destruction des vie
59. Fichte, dans l’ouvrage où se révèle le mieux son admirable sens
moral
, a merveilleusement exprimé ce sacerdoce de la sc
apporter de nouveau : c’est parler de l’expérience même, du résultat
moral
de la vie, du bon sens pratique, fin et profond,
composition ; elle oublie les genres, elle ne voit plus que le trésor
moral
de sagesse, de vérité humaine, d’observation éter
’un récit tout court qui amène après lui son distique ou son quatrain
moral
, je n’y vois qu’une forme d’instruction véritable
évation et fermeté. Dans le monde physique pas plus que dans le monde
moral
, l’apparence ne le déçoit. A-t-il à parler du sol
ier rang dans l’ordre de la beauté, il faut placer ces grandes fables
morales
Le Berger et le Roi, Le Paysan du Danube, où il e
trouva en poésie des accents nouveaux qui répondirent à ce vague état
moral
des imaginations et des cœurs. Toute sa première
ion, une combinaison, ou un rapport de faits. Portez-la dans le monde
moral
; essayez de vous entendre quand vous parlez de l
e se réduit à un fait d’histoire politique et à un groupe d’habitudes
morales
; on l’entend, et dès lors on peut le discuter, l
ntion des instruments observateurs. La même analyse crée les sciences
morales
, et par le même moyen. « Rabelais a écrit le Pant
complété notre traduction et composé notre analyse. Dans les sciences
morales
comme dans les sciences physiques, le progrès con
ncolique d’un Allemand de la Renaissance : voilà une partie du groupe
moral
qui entoure le fait physique et le produit. Chaqu
ste la psychologie, le visage révèle l’âme. L’analyse ajoute le monde
moral
au monde physique, et complète les événements par
er les circonstances spéciales dans lesquelles se déploie le principe
moral
, partant la vie humaine, le jeu des passions, la
i est nécessaire, c’est un fait approprié à la nature de nos éléments
moraux
actuels, et capable d’en tirer une affection nouv
tous ceux qui, le voulant ou ne le voulant pas, ont exprimé des idées
morales
. Tous sont moralistes à leur manière. Il y a d’ab
es gouvernements de nature diverse n’ont prévalu qu’ensuite des idées
morales
d’une certaine époque. Mais les grands peintres,
es proprement dits, je me propose d’examiner principalement les idées
morales
, spéculatives ou pratiques, exprimées et propagée
contredit à l’histoire de nous faire connaître dans un sens les idées
morales
d’une nation, en nous présentant le tableau des f
ns les œuvres littéraires, l’expression plutôt que la règle des idées
morales
. Elles sont loin, d’ailleurs, d’en être l’express
ir une idée de la capacité naturelle de l’homme par rapport aux idées
morales
. Trois siècles de culture et de pensée, chez une
és, doivent suffire pour parcourir et connaître les principales idées
morales
de l’humanité. Voici bien des siècles que l’homme
ir à la place leurs idées favorites. Le mouvement du seizième siècle,
moral
avant tout, s’empreint d’une dignité rare, aux ye
sophique. Ici, les deux causes opérèrent à la fois. Outre le désordre
moral
et social, les excès d’un dogmatisme opiniâtre et
ofondies. Ce qui nous importe surtout, c’est ce qui exprime les idées
morales
de Rabelais, et ce qui explique l’effet qu’il a p
ait le bon modèle fait-il aussi le bon peintre ? Oui, dans le domaine
moral
, les qualités du modèle se combinent pour former
e vivacité naïve Montaigne apporte dans la description des phénomènes
moraux
et des caractères ! Voyez, par exemple, ce qu’il
eu au massif et au vraysemblable »), une grande partie des phénomènes
moraux
était sujette à lui échapper. Il lui manquait le
incipe est le seul qui éclaire et domine tout. Dieu est dans le monde
moral
ce que son soleil est dans le monde physique : «
lle de Dieu ; et l’on peut affirmer que celui dont les déterminations
morales
ne partent pas de Dieu et ne reviennent pas à Die
ême la mesure de la loi par laquelle il voulait être régi ; ses idées
morales
, incohérentes, disparates, bigarrées, n’ont aucun
avoir. Tel est le cas aujourd’hui. Il y a des idées et des sentiments
moraux
en circulation ; jamais moins il n’y eut une mora
ur tient à une autre cause. Ils sont, tous les quatre, pour les idées
morales
, à la taille de la majorité de leurs lecteurs ; t
erveilleusement notre paresse spirituelle, sans révolter le sentiment
moral
du grand nombre. Le moyen de s’étonner qu’ils nou
ne sait que c’est précisément ce défaut de fermeté dans les doctrines
morales
, cette tolérance exquise qui tolère le mal et mêm
mode en même temps que le principe ? Je ne crois guère les sentiments
moraux
susceptibles de varier dans leur forme ; je crois
ien se qualifier d’instinct, s’élève avec force contre ce scepticisme
moral
, la loi de nature, quand nous venons à l’examiner
ne s’en doutaient pas, avaient fort bien oublié le prétendu sentiment
moral
qui est le point de départ lointain de leur condu
écier les rapports, mesurer les proportions de toutes nos obligations
morales
. Et l’on ne monte à Dieu que par l’amour ; et l’o
e ; la Révélation a réhabilité la nature ; elle maintient les notions
morales
à un état d’uniformité et de constance, je dirais
vec éloge dans son Histoire des sciences métaphysiques, politiques et
morales
. Voici un passage de la République qui contraste
’avez pas osé attenter, il ne reste aucune affection, aucun sentiment
moral
au milieu de tous ces intérêts. Je n’ose pas vous
rs de ses pensées supposent chez lui la croyance à la réalité du sens
moral
. Ainsi les suivantes : « Il est plus honteux de
table et unique principe de toutes les actions humaines ; le principe
moral
n’aurait jamais résidé dans l’âme humaine, ou en
i suppose ou plutôt qui reconnaît dans l’âme la présence d’un élément
moral
. Au reste, notre auteur s’est exposé à de telles
e pas. Ce principe, on l’appelle, selon le point de vue, devoir, sens
moral
, conscience, amour, Dieu. Pour ne pas nous compro
est la source à jamais jaillissante de sa félicité. Comment l’élément
moral
, le non-moi, jusqu’alors resserré dans un coin de
ieux que les autres, avaient conservé des habitudes et des traditions
morales
, ne sont pas non plus épargnés. La Bruyère s’atta
veté, il prend son parti des maux dont elle est semée. Ses sentiments
moraux
font honneur à sa profession de christianisme ; o
abile que moi n’eût pu rattacher sans peine le monde entier des idées
morales
. Chacun des écrivains que nous avons essayé d’app
liques ; Quesnel encore, si indignement persécuté pour ses Réflexions
morales
sur le Nouveau Testament, ouvrage admirable, et p
soit pris, il a été la négation de toute religion et de tout principe
moral
. Si nous remontons jusqu’au chef de la secte, nou
; mais une fois le doute entré dans le sanctuaire de l’âme, les idées
morales
ne tiennent pas ferme longtemps ; elles lâchent p
t le pivot, où la sensibilité confine au sensualisme, où le bien-être
moral
ne diffère qu’en degré du bien-être physique, en
t Augustin, les athées sont très capables de faire toutes les actions
morales
que nous admirons dans les païens368. » Si Bayle
athée sans avoir abjuré toutes les traditions et toutes les habitudes
morales
. Dans l’ensemble d’une société, ce sont toujours
contrent parmi les nations chrétiennes, la supériorité de leurs idées
morales
est trop saisissante pour oser les mettre en para
e sentiment de règle et de dépendance qui se trouve à la base du sens
moral
, et par lequel l’homme rend témoignage à quelque
dée d’ordre, d’unité, de règle ; c’est nier la conscience et le monde
moral
tout entier. Préférera-t-on un tel anéantissement
t impossible qu’il ne laisse pas à cet être souverain quelque élément
moral
, quelque qualité susceptible de devenir un exempl
er son allégation comme une sorte de progrès dans la marche des idées
morales
. La Saint-Barthélemi n’estimait pas avoir besoin
s convictions de l’esprit aient une véritable influence sur les actes
moraux
de la vie : « Quand on compare les mœurs d’un ho
vation juste et profonde, qui constate en l’homme la présence du sens
moral
et l’idée de la perfection divine ? Elle ne lui s
ir contre ce qu’il estime la voix de sa conscience. Ailleurs, le sens
moral
, ce fait primitif, ce témoin irrécusable de l’obl
e ; le besoin qui cria alors fut de l’âme et non de l’esprit : l’être
moral
détaché de son centre, la volonté séparée de sa r
on qui l’a produit a-t-elle pu rester indépendante des préoccupations
morales
du philosophe ? Nous en douterons après avoir arr
pleine possession de notre indifférence, soit dans le monde des êtres
moraux
, lequel, sans offrir cet avantage au même degré,
s, avec le préjugé, qui est une habitude, en un mot avec tout un état
moral
qui peut nuire à l’impartialité des recherches et
lequel il verrait distinctement ses affections démenties et son être
moral
contredit ; entre le système et le moi l’évidence
bstance à force d’attitudes diverses ? en d’autres termes, que l’état
moral
est la réalité, dont l’action énergique suscite,
; et quand je dis l’humanité, j’entends l’humanité avec ses instincts
moraux
, avec la notion du devoir, et les exigences de la
us est possible de remonter, nous trouvons bien en lui des sentiments
moraux
, la notion générale du juste et de l’injuste, mai
apport à la leur ; le Dieu de l’humanité a de prime abord été un Dieu
moral
, une morale personnifiée ; et ce que l’humanité a
z », sa religion ne fut que sa propre nature, ses penchants, son état
moral
divinisés. On fit précisément l’inverse de ce qu’
. Elles expriment donc ce qu’on pourrait appeler la moyenne de l’état
moral
; mais tout ce qui est entre les deux limites que
moins sur le mal que sur le bien, et sont plus bienfaisantes et plus
morales
que ne le serait l’absence de toute religion. En
umaine représente, sans les dépasser réellement, le caractère, l’état
moral
, la constitution physique, les habitudes intellec
ait philosophie ; car la philosophie, c’est l’homme lui-même, l’homme
moral
traduit par l’homme intellectuel, le sentiment fo
e que cette religion a de caractéristique sous le rapport dogmatique,
moral
et social, la croix est « scandale aux Juifs et f
ubordonnée à la volonté divine. La croix, nouveau soleil de l’univers
moral
, concentre à son foyer tous ces rayons de la véri
e Dieu ; et comme ce mot, si facile à articuler, est le nom d’un fait
moral
jusqu’alors jugé impossible, et qui l’était en ef
re mystérieuse à la fois et profondément sympathique avec nos besoins
moraux
, un fait qui seul complète la vie, ordonne le mon
feuillet du milieu d’un livre, vous avez une morale comme toutes les
morales
, que vous aurez beau appeler belle, sublime, et q
nt il dispose, et dont l’emploi peut aussi bien renouveler nos forces
morales
que nos idées morales. Si la morale chrétienne es
l’emploi peut aussi bien renouveler nos forces morales que nos idées
morales
. Si la morale chrétienne est impraticable, il ne
l’homme de descendre certaines pentes sentimentales, certaines pentes
morales
, certaines pentes de conduite, n’est-ce point le
et la plus grande partie du secret de tant d’arts et des plus grandes
morales
. Empêcher l’homme, déshabituer, désentraver l’hom
contraire que ce sont les méthodes souples, les logiques souples, les
morales
souples qui sont les plus sévères, étant les plus
sévères que les logiques souples, étant infiniment moins serrées. Les
morales
raides sont infiniment moins sévères que les mora
ins serrées. Les morales raides sont infiniment moins sévères que les
morales
souples, étant infiniment moins serrées. Une logi
lait bien une fois déclasser le raide du ferme et du dur. Ce sont les
morales
raides où il peut y avoir des niches, à poussière
d’être laissé là. Une saleté pour avoir été laissé là. Et ce sont les
morales
souples au contraire qui exigent un cœur perpétue
rpétuellement tenu à jour, un esprit perpétuellement pur. Ce sont les
morales
souples et non pas les morales raides qui excerce
sprit perpétuellement pur. Ce sont les morales souples et non pas les
morales
raides qui excercent les contraintes les plus imp
ne s’absentent jamais. Les seules qui ne pardonnent pas. Ce sont les
morales
souples, les méthodes souples, les logiques soupl
e et que la condition essentielle tenait le plus souvent à un ressort
moral
, à un sentiment de fixité, de stabilité, d’affect
ur le patronage et sur un bon régime de subventions. » Ces problèmes
moraux
occupèrent bientôt M. Le Play autant et plus que
mais toute positive et scientifique ; il a réservé les considérations
morales
, et les conclusions qu’il était induit à tirer de
lus constamment en éveil l’attention de l’observateur sur le principe
moral
qui maintient dans l’ordre certaines populations
parents, « une résignation stoïque dans les souffrances physiques et
morales
, et, en présence de la mort, une assurance, une s
. Vinet855, un Suisse, un protestant, a mêlé de fortes préoccupations
morales
à l’étude des œuvres littéraires : esprit grave,
es sur toutes les parties de notre littérature qui posent le problème
moral
ou religieux. E. Schérer856, enfin, d’origine sui
tant à raffiner sur son cas : c’est un homme que le jeu des réalités
morales
a prodigieusement intéressé. Regardez les deux gr
« littérateur ». Taine, à l’analyse, n’aperçoit plus, dans l’univers
moral
et physique, que des sensations et des mouvements
ur, par la vie qu’il a menée, et par les habitudes intellectuelles et
morales
de la société du xviie siècle. La tragédie franç
utre, sont les limites de la science. Le monde fini seul, physique et
moral
, est à la portée de la méthode scientifique. C’es
nel. Elle a défendu la liberté humaine au point de vue philosophique,
moral
et politique. Tels sont les mérites du spirituali
roblème c’est la complexité, la dualité de l’être humain, physique et
moral
, âme et corps. Le matérialisme lui-même commence
e en même temps que la sympathie. Si elle ne résout pas ces problèmes
moraux
qui assiègent la pensée de l’homme, elle peut êtr
vers ce gouvernement dans une réserve vigilante, au nom des principes
moraux
et libéraux qu’il désavoue. » Cette défiance tout
ntérieures de l’éducation, des conjonctures de naissance ou de milieu
moral
, du sexe même, des qualités ou des défauts acquis
superficiel ; c’est par l’œuvre que se traduit le mieux le caractère
moral
. Là où des divergences considérables se manifeste
s qui ont produit l’œuvre : le génie intimement lié avec le caractère
moral
. M. Taine a inauguré ouvertement la critique non
e ne tend pas moins, et tout naturellement, à persister dans son état
moral
. Que l’on admette un milieu social guerrier, Spar
lus étendu, dont l’organisation meilleure exigera moins de sacrifices
moraux
de la part des citoyens, ceux-ci pourront plus fa
ose isolée et fortuite : il existe une loi de dépendance des facultés
morales
, aussi précise que la loi de dépendance des parti
ont-ils héréditaires ? Les faits nous ont montré qu’au physique et au
moral
ils le sont souvent. » D’après M. de Quatrefages,
ence de l’habitat et de la nourriture sur les caractères physiques et
moraux
, ne peut donner de cette action que des exemples
Chapitre VI. Harmonies
morales
. — Dévotions populaires. Nous quittons les har
s religieux et des scènes de la nature pour entrer dans les harmonies
morales
du christianisme. Il faut placer au premier rang
à en corriger l’excès. Il s’agit seulement de savoir si leur but est
moral
, si elles tendent mieux que les lois elles-mêmes
e poète ait une assez grande intelligence de son art et assez de tact
moral
pour empêcher que ma conscience ne vienne élever
Quand ce but concentre tellement toutes nos forces intellectuelles et
morales
, qu’en dehors de lui nous n’avons ni sentiment, n
de la vie réelle, elles le sont aussi par le but pratique, positif et
moral
qu’elles se proposent, et quand je lis les préfac
rtout à l’esprit pratique De mes héros sentencieux, Le bourgeois plus
moral
, plus sage, Apprend à mener sa maison ; Car il re
ar l’intérêt vif et puissant qu’elle inspire, soit par les sentiments
moraux
et pathétiques qu’elle éveille, soit enfin par le
mphatiquement la haute comédie ne sont pas autre chose que des drames
moraux
, et nous leur trouverions au besoin des précédent
ès leurs propres ridicules. Mais il y a aussi de certaines faiblesses
morales
vues avec complaisance, caressées avec affection
la tragédie consiste dans l’asservissement de l’être sensuel à l’être
moral
, l’idéal de la comédie doit nécessairement nous m
it nécessairement nous montrer l’inverse ; l’asservissement de l’être
moral
à l’être matériel63. Le principe animal doit y do
ion dans les termes ou un contre-sens de la nature. Les monstruosités
morales
appartiennent de droit à l’extravagance volontair
uffe est une satire, entremêlée de sermons et terminée comme un drame
moral
, à laquelle l’auteur a eu soin d’ajouter un perso
, que lui et son ami Philinte ne sont pas autre chose que deux thèses
morales
habillées en hommes, argumentant sur la scène l’u
s sentences dans Le Misanthrope. Mais ce n’est pas avec des sentences
morales
qu’il est possible d’égayer une comédie ; ce n’es
fausses. Le secret du poète comique pour empêcher que nos sentiments
moraux
ne soient blessés, ce n’est pas de tenter entre s
F. Grille Miettes littéraires, biographiques et
morales
. [Le Pays, 30 août 1853.] Un homme qui a été mê
t d’anecdotes, sous le titre de Miettes littéraires, biographiques et
morales
7. Grille est une espèce de Tallemant des Réaux d
rs de lui par l’art et par la parole, l’univers matériel et l’univers
moral
au sein duquel il a été placé par la Providence.
te sensibilité fait ressentir à l’homme des impressions, physiques ou
morales
, presque aussi intenses et aussi pénétrantes que
t ce livre, il devient un être intellectuel, et bientôt après un être
moral
. Homère lui révèle d’abord un monde supérieur, un
n, l’interprétation des images de la nature, contenant toutes un sens
moral
, révélé dans chacun de ses phénomènes sur la terr
me, si complet, et si bien épelé dans les vers d’Homère, que le monde
moral
, le monde matériel, réfléchis l’un dans l’autre c
e l’homme brutal et féroce aurait disparu, et l’homme intellectuel et
moral
serait éclos dans ce barbare, auquel les dieux au
rielles et des pénalités légales et par un renforcement des sanctions
morales
(opinion). Selon M. Durkheim l’intégration social
vidu des contradictions sociales, des conflits entre groupes et entre
morales
de groupe ; elle suscite en lui le doute sur le b
les de groupe ; elle suscite en lui le doute sur le bien-fondé de ces
morales
; elle arme l’individu de cette salutaire méfianc
e mensonge égoïste est jugé répréhensible ; le mensonge de groupe est
moral
et méritoire. Ne pas mentir, ici, serait précisém
ciété ; il désire l’améliorer et l’élever moralement. — Mais ce désir
moral
ne se réalise jamais que très imparfaitement. L’i
de la science, préface, p. xvi. 102. Cf. Bouglé, « Les conséquences
morales
de l’entrecroisement des groupes » (Revue bleue d
sentiment de paix, de silence ; et comme il y introduit un sentiment
moral
aussi ! Là est le triomphe de Bernardin de Saint-
st le triomphe de Bernardin de Saint-Pierre. Dans le paysage, il a le
moral
du Poussin, la lumière du Lorrain, et, en décriva
ndre : « Il a l’imagination trop tendre. » Bernardin a fait ainsi au
moral
; il n’est pas seulement pieux et touchant, il es
… l’arc et les flèches d’Hercule… Et il compose ainsi tout un effet
moral
qui gagne à un certain éloignement et devient plu
Gervais, tout proche Romainville. Il en fait un tableau enchanteur et
moral
, dans lequel il n’oublie pas les inscriptions boc
légère. Toutes ces harmonies, tous ces contrastes, ces réverbérations
morales
dont il a tant parlé dans les Études et dont il t
ès qu’avant ; il est posé dès l’abord de telle façon que tout progrès
moral
est impossible chez lui : je veux dire qu’il a bi
oint traversé la volonté. C’est de l’homme primitif et non de l’homme
moral
; ce n’est pas du devoir. Les faits viennent et p
e à le croire, notre curiosité psychologique se doublera d’un intérêt
moral
. Nous nous demanderons le degré de créance que mé
t sa ruine. Amiel nous semble être un exemple significatif du trouble
moral
que peut produire l’épouvante de la pensée, qui,
ualité, qui est faite pour l’action et dont le domaine est le domaine
moral
. Les âmes saines ne sont pas accessibles à des se
vainqueur de ces angoisses un seul moyen se présente : les activités
morales
. Elles seules réussiront à nous rendre quelque co
t de résoudre ; c’est dans la soumission volontaire aux commandements
moraux
que se trouvent apaisées les contradictions sous
on en meurt. L’ivresse de la pensée ruine aussi sûrement l’organisme
moral
que celle du vin l’organisme corporel. Il n’est à
dessus tout l’action et la responsabilité qu’elle comporte, a le sens
moral
très délicat ; ce psychologue est doublé d’un mor
me se fondent en terreur. Ceux-là seulement qui ont vécu des réalités
morales
et religieuses peuvent s’attendre à quelque assur
t d’abord, ce sera d’éloigner des affaires publiques les supériorités
morales
et intellectuelles qui les dépassent et dont elle
x des méthodes, et le choix des méthodes dépend de nos déterminations
morales
antécédentes et de la direction que nous imprimon
tort, après avoir placé l’obligation à son point de départ comme fait
moral
, de n’y pas revenir pour la mettre à sa place dan
s cœurs que l’on ne peut se passer de ses applications, de ses leçons
morales
, de ses idées directrices. On a sécularisé ce qui
que l’on oubliait de créer cet autre univers qu’il faut à notre être
moral
pour subsister et pour vivre. De plus, l’unité de
btiles qui sont entre la nature physiologique d’un homme et son idéal
moral
, le discernement du mécanisme qui préside à la na
nnaît sa raison dernière : je parle de l’affaiblissement des volontés
morales
. C’est la maladie dont meurt le xixe siècle. Que
il y a l’agonie navrante de l’âme et celle plus redoutable de l’être
moral
. Nos métamorphoses sont progressives et rarement
à douter de ses droits, car il y a loin de l’être psychique à l’être
moral
. L’âme, désarmée au premier choc, se laisse saisi
stent bien quels assauts formidables subissent actuellement les idées
morales
et religieuses. C’est là, sans doute, qu’il convi
e lui de son pas un peu lourd, il le regardait en songeant aux abîmes
moraux
qui le séparaient de ce prêtre. Il y avait une sé
faits chrétiens y perdaient leur caractère de réalités historiques et
morales
pour se transformer en dogmes rationnellement exp
Les hommes du Réveil abdiquaient les prétentions humaines par raisons
morales
. L’horreur et la réalité du péché les terrassaien
ie la présomption de les vouloir résoudre. La satisfaction de besoins
moraux
si poignants entraînait l’oubli des autres, et la
éduisait pour lui au sentiment et à la logique. Sans doute, l’élément
moral
n’en fut point absent ; il ne saurait l’être d’au
l il appartenait de nous donner une tâche. Sans révélation, les idées
morales
ne seraient autres choses que des opinions plus o
ons-nous besoin de la théopneustie pour cela ?… » « Toutefois le coté
moral
de l’apparition de Christ, sous lequel nous le pe
xcessive prépondérance accordée à l’élément, historique sur l’élément
moral
dans la certitude des faits chrétiens. Cette dern
emps même de sa plus grande ferveur religieuse, réduisait « les idées
morales
» à « des opinions individuelles », le dualisme d
de liberté. La conscience et le péché, pour lui, sont deux phénomènes
moraux
inséparables. Ils se produisent ensemble et se dé
u nous aime malgré notre péché, parce qu’il nous veut comme des êtres
moraux
et spirituels, c’est-à-dire avec toutes les condi
anmoins à la lui présenter comme telle ! Que faut-il penser de l’état
moral
d’un homme qui explique délibérément les choses d
iberté ? Cela tient en premier lieu à son étrange oubli des quantités
morales
de la conscience, à l’injustifiable dédain qu’il
la logique ; mais il se trouve qu’en vidant sa pensée de tout élément
moral
, il la vide en effet de tout ce qu’elle pouvait c
mporains, IIIe série, p. 340. 41. Qui est le psychologique et non le
moral
. 42. Ceux qui seraient empêchés de le faire nous
crute pour Dieu ; elle n’est pas un élément de désordre, mais de bien
moral
, car elle diminue et affaiblit les deux grands fl
mme des servantes et des esclaves, d’être humaine pour ces puissances
morales
qu’elle laisse enchaînées en elle, et de dénouer
sans cesse l’idéal de l’homme ; elle accroît à l’infini ses exigences
morales
, si bien que le bonheur lui devient impossible da
le fait plus, elle la souille, car, atteignant notre être physique et
moral
jusque dans ses dernières profondeurs, elle en re
qu’ils n’auraient jamais connues, combien avaient été conquis au bien
moral
par la puissance de l’harmonie… Je retourne votre
her à nos préoccupations momentanées, à nos dispositions physiques et
morales
, elle nous y enfonce au contraire. Elle reste ind
Oui, la musique devrait être proscrite, non seulement comme un fléau
moral
, mais comme un art contraire à l’hygiène qui conv
anguins, et elle peut être même pour eux un moyen de perfectionnement
moral
. C’est un utile stimulant pour mettre en mouvemen
urs. Vous croyez que le goût de la musique est un symptôme de progrès
moral
, voyez-y plutôt un signe d’affaissement général d
our que votre choix, tout dicté qu’il est par les intentions les plus
morales
, ne soit un choix déplorable. Je me défie de l’én
a musique, comme la religion, prête sans conditions toutes les vertus
morales
aux cœurs qu’elle visite, ces cœurs fussent-ils m
sor de ces drames héroïques et mystiques n’a pas grossi le patrimoine
moral
du genre humain. La sublimité du Prince Constant,
me une merveille dont le modèle ne se rencontrerait pas dans le monde
moral
, et dont on chercherait vainement le secret dans
le second est touchant et sublime, et représente mieux le vrai génie
moral
de Cervantes. Je crois qu’on peut indiquer l’appa
vante de faire bon marché de la vie future. Au nombre des phénomènes
moraux
qui accompagnent l’ambition criminelle sont les a
particulières de la vie, des rencontres imprévues, des chocs d’atomes
moraux
uniques, et que toute la science du monde ne pour
, qui d’ordinaire n’aime pas à s’élever au-dessus d’un certain niveau
moral
, a mis dans Alceste tout ce que son âme pouvait c
entre notre vie intérieure et notre vie extérieure ; nos aspirations
morales
sont singulièrement hardies, élevées et nobles ;
s, mais la nature est ambitieuse pour lui et lui révèle des richesses
morales
auxquelles il n’avait pas songé. Prenons un exemp
la vie n’agite pas ou n’a pas encore touchés, car les grandes forces
morales
du monde possèdent le même privilège que le fatum
tte réalité fangeuse et sanglante s’épanouit sous l’action des forces
morales
qui ont fait leur proie de Marguerite. Comment ce
prince ou un grand, il salue en même temps une de ces lois de l’ordre
moral
vers lesquelles l’attention de son vaste esprit e
e la jeunesse des classes moyennes et qu’on pourrait appeler le guide
moral
du jeune bourgeois au xixe siècle. C’est à l’enf
au milieu de cette foule de fortes et pratiques idées, trois notions
morales
se détachent particulièrement, trois notions qui
’accord parfait de l’homme avec la nature, l’ordre social et les lois
morales
. Le bonheur, tous le désirent, mais combien peu c
t ne le serait-il pas ? Il est en paix avec lui-même et avec les lois
morales
; il connaît la mesure de ses forces et de ses ap
la douleur et le danger, parce qu’ils sont en désaccord avec l’ordre
moral
, ce qui équivaut à la complète sécurité. Il a cou
nt sans peine s’appliquer en toute vérité à ce fourré de broussailles
morales
: O quanto a dir qual era, è cosa dura, Questa s
s ayant toutes, sans exception, respiré l’air de leur siècle, le lien
moral
qui les rattachera les unes aux autres par le res
rattachera les unes aux autres par le respect et l’amour, le terrain
moral
sur lequel elles se rencontreront, le miroir mora
’amour, le terrain moral sur lequel elles se rencontreront, le miroir
moral
dans lequel elles reconnaîtront leur ressemblance
s traitent de vulgarités, et les seconds de la colère contre le monde
moral
pour eux inaccessible, qu’ils blasphèment et nien
s ayons épuisé tous les traits qu’ont en commun les deux physionomies
morales
de Dante et de Goethe. Nous n’avons mis à découve
ent il est donné aux hommes de connaître plus d’une de ces puissances
morales
, car, lorsqu’ils en ont connu une seule dans tout
tion à la sagesse, et les transformait en mobiles de perfectionnement
moral
. Et maintenant, si nous interrogeons ceux de ses
angent toujours de manière à s’accorder étroitement avec le caractère
moral
de l’homme. Ainsi, dans cette ville de Neuwied, t
cette pieuse amie de Goethe, dont le grand poète a tracé le portrait
moral
dans le célèbre chapitre de Wilhelm Meister, inti
er, il se passionnait en un instant pour un système, pour un principe
moral
, pour une œuvre d’art nouvelle, pour un ami de la
ore inventées, comme le bouddhisme même me semble une des atmosphères
morales
les plus étranges que l’âme humaine ait traversée
mps que j’ai trouvé le bonheur, j’ai travaillé à mon perfectionnement
moral
, s’il faut en croire les docteurs bouddhistes. Je
ypes humains, mais encore de quelques-unes des plus délicates nuances
morales
et sociales. L’un représentait à ses yeux toutes
ensait, selon ses doctrines de l’heure présente et ses préoccupations
morales
du moment. Contrairement à la plupart des hommes
ie, ses observations, ses expériences psychologiques, ses souffrances
morales
et physiques, ses caprices et ses rêveries. « Pre
! Tu dois donc prévoir les cas de défaillances subites, les fatigues
morales
ou physiques, les loisirs forcés : c’est alors qu
ges objectives et impressions du monde extérieur. Quelques réflexions
morales
et quelques rêveries d’une nature poétique et rom
qu’il a découvert d’instinct une branche très importante des sciences
morales
, encore peu cultivée, mais qui le deviendra de pl
de lieux communs. En réalité cependant, il n’en est rien, et le monde
moral
qui vit invisible sous tous ces crânes épais et s
a manière des fabulistes antiques ; elle prouve clairement deux faits
moraux
: le premier, c’est que l’homme place parfois son
: un caractère excentrique assez amusant pour être esquissé, un fait
moral
assez important pour être noté. Nos pères, qui se
ra, si j’ose le dire, une perte effroyable de force vive dans l’ordre
moral
; ce que l’on gagnerait en lumière ne compenserai
vide dans lésâmes religieuses, elle contribue pour sa part au déchet
moral
que nous signalons. Elle compense à la vérité ce
. Elle compense à la vérité ce mal par la hauteur de son enseignement
moral
; mais cette compensation est insuffisante : c’es
nthropomorphiques, si le panthéisme consentait à introduire l’élément
moral
et spirituel dans le principe absolu de l’univers
ation des lois de notre entendement, c’est-à-dire des vérités de sens
moral
et de sens commun, et dont le principe est dans n
comme les athées le sont à Dieu ! Pour cette raison, l’idée du « sens
moral
et commun révélé par les lois de notre entendemen
sa précision barbare ; et si c’est l’Église, ce n’est plus « le sens
moral
et commun dont le principe est dans nous tous tan
lles parties du livre en question est l’histoire de ce sens commun et
moral
que l’auteur appelle : « la philosophie de tout l
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