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1 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
et les héros, mais dans les rangs les plus obscurs du peuple, et qui montre l’influence de l’ambition et de ce qu’on nomme la
francs, mais je ne savais comment dire à M. Goulden que j’achetais la montre  ; j’aurais voulu tenir toutes ces choses secrètes
, monsieur Goulden, que je vous ai parlé d’un acheteur pour la petite montre en argent. — Oui, Joseph, fit-il sans se déranger
osai sur l’établi. Lui me regardait. « Mais, fit-il, ce n’est pas une montre pour toi, cela, Joseph ; ce qu’il te faut, c’est
ne montre pour toi, cela, Joseph ; ce qu’il te faut, c’est une grosse montre , qui te remplisse bien la poche et qui marque les
ui te remplisse bien la poche et qui marque les secondes. Ces petites montres -là, c’est pour les femmes. » Je ne savais que rép
us. « Monsieur Goulden, je vous remercie bien, lui dis-je, mais cette montre est pour Catherine, et je suis content de l’avoir
de la peine si vous refusiez l’argent ; j’aimerais autant laisser la montre . » Il ne dit plus rien et prit les trente-cinq fr
chaîne d’acier, avec deux petites clefs en argent doré qu’il mit à la montre . Après quoi lui-même enferma le tout dans une boî
ière, et mon cœur sautait, sautait : j’avais peur en ce moment que la montre ne fût pas assez belle. Mais au bout d’un instant
ins, soupira tout bas : « Oh ! mon Dieu ! que c’est beau !… C’est une montre . — Oui, dit la tante Grédel, ça, c’est tout à fai
it la tante Grédel, ça, c’est tout à fait beau : je n’ai jamais vu de montre aussi belle… On dirait de l’argent. — Mais c’est
ce que vous croyez, tante Grédel, que je serais capable de donner une montre en cuivre argenté à celle que j’aime plus que ma
ulement à la fin, nous étant assis l’un à côté de l’autre, je pris la montre et je dis : « Cette peinture, tante Grédel, repré
étend la main pour le prendre. » Quand la tante Grédel eut bien vu la montre , elle dit : « Viens que je t’embrasse aussi, Jose
ois bien qu’il t’a fallu beaucoup économiser et travailler pour cette montre -là et je pense que c’est très-beau… que tu es un
fenêtre, que je te voie bien. Seulement il faut que tu m’arranges la montre , car je ne sais pas où la mettre. » Je lui passai
rent. — Oui, c’est tout ce qu’on peut voir de pire, dit la tante ; ça montre bien la scélératesse de ces gens. » Et s’animant
2 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188
e vu d’elle, et que chacun peut voir au Cabinet des estampes, nous la montre coiffée à la mode d’Anne d’Autriche, n’étant déjà
ivers personnages en scène, les divers intérêts des cabales ; elle se montre à nous au milieu de ces grandes intrigues comme u
oyant sûrs du terrain, résistent aux avances ; Mme de Motteville nous montre dans cet intérieur les revers imprévus d’où vont
a femme de chambre (car ici Mme de Motteville l’est bien un peu) nous montre avec admiration et avec amour sa royale maîtresse
er. Dans les troubles qui s’élevèrent bientôt, Mme de Motteville nous montre la reine avec des qualités qu’il serait injuste d
que, pour les rendre justes, il faut les traiter injustement ». Elle montre les gens de bien, par leur obstination à créer co
y pénètre, et de l’intérieur de l’archevêché. Mme de Motteville nous montre le dedans du cabinet de la reine, dans lequel ell
u’ils demandent n’est pas ce qu’il faut pour les apaiser. » Elle nous montre ces magistrats mêmes, qui avaient été les premier
3 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Émile Zola » pp. 70-104
cier les place dans une scène, soit journalière, soit exceptionnelle, montre par une conduite concordante de quelle façon part
ur de la machine humaine, et comme aucun des romanciers psychologues, montre les actes de ses personnages de préférence à leur
ent dignes d’affection et d’indifférence. Il en préfère certains, les montre avec faveur, et les exalte au-delà du vrai. La sa
st qu’une part d’un amour plus général, celui de la vie, un indice le montre . Partout où la niaise pudeur des modernes s’attac
qui représente la moitié saine de la femme, est placée Louise qui en montre le côté délicatement maladif. La Maheude, chez le
V. Hugo, ni un homme habitué à manier les pensées abstraites comme le montre sa psychologie rudimentaire et les quelques artic
s russes, par-dessus tout de Balzac, le double tempérament de M. Zola montre qu’il n’existe pas plus d’écrivains purement réal
4 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
du temps local. Imaginons deux observateurs qui veulent régler leurs montres par des signaux optiques ; ils échangent des sign
la station A doit alors l’apercevoir quand son horloge marque t. Les montres sont alors réglées. Et en effet elles marquent la
tandis que la station B fuit devant la perturbation émanée de A. Les montres réglées de la sorte ne marqueront donc pas le tem
e seront également, et l’observateur ne s’en apercevra pas puisque sa montre retarde ; ainsi, comme le veut le principe de rel
gation différerait de celle de la lumière ? Si, après avoir réglé les montres par le procédé optique, on voulait vérifier le ré
5 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
es âmes : ils modifient les mœurs et les idées. Aussi l’histoire nous montre-t -elle l’effet civilisateur des arts sur les sociét
ses points de contact avec elle qu’il nous intéresse le plus. » Guyau montre que les grands types créés par les auteurs dramat
que l’art, en devenant plus réaliste, devait se matérialiser ; Guyau montre ce qu’il y a d’inexact dans cette opinion. Selon
cial plutôt que tel autre. » Il est même des littératures, — Guyau le montre dans un chapitre spécial, — qui prennent pour obj
sante que prend dans l’art moderne la description de la nature. Guyau montre que la vraie représentation des choses doit en êt
ion des idées philosophiques et sociales dans le roman, Guyau nous la montre dans la poésie de notre époque, dont elle devient
valent seuls en elle ». L’auteur, sous l’influence de cette doctrine, montre un souci constant de chercher leur sens aux chose
6 (1874) Premiers lundis. Tome II « Alexis de Tocqueville. De la démocratie en Amérique. »
qui, chez le grand nombre, a devancé l’acquisition des lumières ; il montre la démocratie grandissant, et, à chaque combat dé
indre, et de plus en plus pareille à un enfant robuste et sauvage. Il montre le reste de la société effrayé de ce spectacle, h
e pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire. Le second volume nous montre cette démocratie et la souveraineté populaire qui
nstances qui ont accompagné leur naissance et leur formation. Il nous montre donc, particulièrement dans la Nouvelle-Angleterr
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
les regles, sont à l’égard des autres hommes, comme ceux qui ont une montre sont à l’égard de ceux qui n’en ont point, quand
ouvrage fait pour nous toucher, ce ne sont pas les regles qui sont la montre , c’est l’impression que l’ouvrage fait sur nous.
iment est délicat, ou si l’on veut, plus nous avons d’esprit, plus la montre est juste. Monsieur Despreaux se fonde sur cette
tement si le mérite principal manque ou non dans l’ouvrage qu’on leur montre ou qu’on leur lit. Ainsi quoique ces personnes ne
8 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »
e livre rempli de son omniprésence ! Deus ! Deus ! Ecce Deus ! Il s’y montre le Hugo de tous les temps, et d’abord le Hugo des
faisait en prose autrefois, et qu’il fait en vers maintenant. Il s’y montre le Hugo du romantisme révolutionnaire et immuable
l’y laisse, après cinquante strophes pour arriver à ce pieu ! Il s’y montre l’irrévérent Hugo pour Molière à propos des femme
rime qui a raté (bestial et idéal), du Hugo toujours ! Enfin, il s’y montre le Hugo des derniers temps, le Hugo sans fierté,
9 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre »
Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, laquelle nous montre ce roi si décrié sous un jour un peu plus avantag
devoir et rôle d’éditeur d’abord, et puis le maréchal de Noailles se montre , dans cette publication, par ses meilleurs et ses
mblent en aucune façon : comment se ressembleraient-ils ? Celui-ci se montre à visage découvert ; l’autre n’est qu’un masque. 
imon, que dans presque tout l’abbé Millot, dans cet autre Noailles de montre et de convention, qui, au moment d’entrer au Cons
l veut perdre. Depuis qu’il ne sert plus en qualité de général, il se montre au Conseil grand Autrichien… » Quand on lit ces
nfoncent ; il n’épargne pas même le visage. C’est ainsi qu’il nous le montre dans les dernières années au Conseil, sourd, avec
10 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — II. (Fin.) » pp. 296-311
Dans son Éloge de Gaubius, médecin et professeur de Leyde, il nous le montre survivant à ses autres collègues contemporains, e
qui avait gardé même à la Cour un reste d’esprit professorial, il le montre néanmoins habile. Avant d’être à Versailles et pe
manque pourtant à ce discours, c’est l’originalité ; Vicq d’Azyr s’y montre ouvert à tous les courants d’opinions et de jugem
fon : « Voilà ce que j’aperçois par la vue de l’esprit », et où il le montre dans ses diverses théories faisant en effet tout
disait, des circonstances. Je donnerai ici l’une de ces versions, qui montre à quel point ces grands mots tout chargés de foud
11 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
troupes au duc d’Elbeuf pour le faire décerner au prince de Conti, il montre M. de Longueville, puis M. de Bouillon, puis le m
ple, que la variété des spectacles. » Dans tous ces passages, Retz se montre ouvertement dans ses récits comme un auteur ou un
incliner. Le second livre des Mémoires de Retz est celui qui nous le montre le plus à son avantage, dans l’élévation de sa pe
d’effet et de coutume dans le pouvoir attribué au Parlement, et Retz montre tous les rois sages, saint Louis, Charles V, Loui
ontre assez de mal de lui pour qu’on croie à sa sincérité quand il se montre sous un autre jour. Voulant donc convaincre le pr
qu’il n’avait dessiné jusque-là les personnages que de profil, il les montre en face et en pied, comme dans une galerie ; il n
12 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre IV. Personnages des fables. »
t point de mauvais pas dont il ne se tire à son honneur. Une fable le montre pris au piège (un piège grossier)105 mais on ne l
n impair et ne le rachète pas par son ingéniosité. Je l’ai dit, il ne montre pas une ardeur immodérée pour le travail. Pourquo
ellectuellement ne peut être né de ses œuvres. Quand au courage, elle montre une prudence excessive qui ressemble à tel point
13 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance diplomatique du comte Joseph de Maistre, recueillie et publiée par M. Albert Blanc » pp. 67-83
ité parfaite, par l’éclat et les lumières de sa parole sitôt qu’il se montre , se faire estimer, considérer au plus haut point,
oit divin et l’ennemi de la Révolution, sous quelque forme qu’elle se montre . Et pourtant que de contradictions traversent ces
xemple, n’ait jamais fléchi, et qu’il s’appelle de Maistre ! Qu’on le montre à jamais comme l’une des cimes de son austère pay
s le journal Le Pays (décembre 1860), et il l’a fait en auteur qui se montre fort piqué qu’on ne garde pas souvenir de ses par
compte avec lui, qui est un homme de parti pris, un écrivain tout de montre et de parade, et qui nous offre le plus singulier
14 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
uent notre être ; et l’analyse de nos jugements les plus élémentaires montre , en effet, que notre moi n’a pas d’autres élément
atteste la vanité de toute recherche à cet endroit. Or l’analyse qui montre dans la substance et dans la force des entités ve
omplets et plus indépendants que ceux du second. En effet, l’anatomie montre qu’une colonne vertébrale, comme un annelé, est c
nimale, dans les zoophytes pair exemple, où nul système nerveux ne se montre et où là matière nerveuse n’existe probablement q
La physiologie en cela serait d’accord avec l’anatomie comparée, qui montre la moelle se segmentant peu à peu, à mesure qu’on
15 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
ugle à la grossièreté des ruses où il se laisse prendre. L’Avare nous montre avec son mal une hypertrophie du pouvoir de préfé
e se concevoir autre se manifeste avec le plus d’évidence. Ce pouvoir montre ici ce qu’il a d’essentiellement humain par génér
ivi. D’autres fois, c’est la constitution physique de l’adulte qui se montre en désaccord avec la présomption du premier âge :
ysme existe, a-t-on dit, dès que l’ordre hiérarchique des énergies se montre interverti dans l’esprit et dans l’appréciation d
re a merveilleusement fait voir cette puérilité du moyen lorsqu’il le montre dans ses Précieuses employé du premier coup avec
16 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — II. (Fin.) » pp. 109-130
pour les anciens, tout en sachant en quoi nous les surpassons, il les montre bien supérieurs en énergie, en déploiement de fac
d’une société avancée y aient ajouté leur charme ou leur artifice. Il montre à quoi se réduisent pour l’homme naturel et gross
ant rapidement l’histoire de la dernière moitié du xviiie  siècle, il montre comment une révolution s’est préparée et est deve
l’indication de l’origine. Il ne se trompe certainement pas lorsqu’il montre les grands, les nobles, le haut clergé, les femme
une violence sans bornes, qui a fini par tout niveler. M. de Meilhan montre très bien ce duel engagé entre un monarque armé,
es et d’insubordinations qui ouvrirent la Révolution française. Il le montre jaloux de son autorité, sentant le danger de la l
17 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
e ci, nous n’aurions eu aucun plaisir à celle-là. Ainsi quand on nous montre une partie d’un tableau, nous souhaitons de voir
able ; d’ailleurs la nature qui jette les choses dans le desordre, ne montre pas l’affectation d’un contraste continuel, sans
sage paroît d’abord & ne cache presque rien : mais l’esprit ne se montre que peu-à-peu, que quand il veut, & autant qu
role, le moindre geste, tout ce qui sans choquer le premier devoir se montre en elles, tout ce qui se met en liberté, devient
eux que nous allions faire au capitole  » ; cet auteur, dis-je, nous montre en même tems la grandeur de Rome & la petites
tous les dieux effrayés ; mais Junon est auprès de Jupiter, elle lui montre d’un air assuré un géant sur lequel il faut qu’il
18 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »
qui repousse la passion coupable comme une rivalité dégradante. Et il montre à Paul, avec une mâle éloquence, la chaste Inspir
stinction. Signalons encore l’apparition de la petite Camille, qui se montre dans le rayonnement matinal du jour de sortie. So
le félicite Camille de son mariage sans que sa voix tremble ; elle se montre froide et digne vis-à-vis de Paul. Mais des rétic
oups de fouet un moujik sur qui son caprice serait descendu. Elle lui montre la porte, elle va lui montrer la fenêtre, lorsque
ns la maison d’Uzès, et M. de Sainte-Agathe, qui va l’y conduire, lui montre en perspective le chapeau de général de l’Ordre p
rent à peine la question qu’elle veut soulever. Le jésuite qu’il nous montre est tout de fantaisie et de convention. On ne le
19 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre V. Le Bovarysme des collectivités : sa forme idéologique »
ille nuances, des exemples de l’une et de l’autre aventure. Mais elle montre tout d’abord un cas singulièrement typique d’une
’engendre. C’est là un premier cas d’un Bovarysme nominal : l’idée se montre ici déformée, conçue autre qu’elle n’est par tout
du passé, le beau livre de Fustel de Coulanges, La Cité Antique, nous montre avec des documents précis comment et sous quelles
e à des besoins différents. Le beau livre de Fustel de Coulanges nous montre en effet les Grecs et les Romains dominés sur les
es défenses antérieures, le caractère sacré de l’ancienne prohibition montre encore le pouvoir qu’il exerce sur les esprits à
ure. »15 On a cru devoir citer textuellement ce passage parce qu’il montre d’une façon frappante les compromis singuliers au
nt exposé les phases dans la deuxième partie de son livre, où il nous montre les efforts de deux grands peuples pour mettre le
20 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo, Les Chants du crépuscule (1835) »
passions qui s’essayent tour à tour à ternir notre âme, le poëte les montre Qui viennent bien souvent trouver l’homme au sain
ensée. L’autre endroit que je voudrais corriger est celui où l’auteur montre la cloche et l’âme chantant et sonnant à la voix
se à outrance. Dans la pièce xxxiii, sur une vue d’église le soir, il montre l’orgue silencieux : La main n’était plus là qui,
rs au soleil comme un beau vase où brûlent des parfums, soit qu’il se montre lui-même éveillé avec ses soins et ses doutes ron
21 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — II. (Fin.) » pp. 36-54
e voit et par Saint-Simon, et dans sa correspondance avec Fénelon, se montre à nous précisément comme un type de ces hommes qu
lu des paroles et des occupations. » Jamais la piété de Fénelon ne se montre mieux ce qu’elle est que dans ces lettres au vida
arable, les délices trop tôt ravies du genre humain. Saint-Simon nous montre à vue d’œil tout ce mouvement, ce flux et ce refl
ute. Ce qui est certain, c’est que le véritable Fénelon, tel qu’il se montre dans cette correspondance suivie et dans les écri
it au duc de Bourgogne, et avec un accent singulièrement pénétré, qui montre qu’il ne se faisait aucune illusion en ce point :
22 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Journal de la santé du roi Louis XIV »
is XV, ce qu’il en faut croire et ce qu’il en faut rabattre ; il nous montre le Parc-aux-Cerfs réduit à ses justes et presque
l’honneur de Louis XV ! Ces sortes de pièces, en effet, qui n’ont ni montre ni bouffissure, et qui sont l’envers de tout fast
V, qui nous apprend aujourd’hui tant de choses imprévues, et qui nous montre le dessous de la draperie. Ces trois premiers méd
de quinze ans, Louis XIV, qui fait les campagnes de 1653, 1654, 1655, montre une grande ardeur à se distinguer, à faire exacte
lière, presque surnaturelle, et que la description qu’il en fait nous montre fort commune au contraire et des plus simples dan
23 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
ces considérations, il conclut au rétablissement d’un culte auquel se montre attachée la majorité de la nation. — Il faut teni
écentes des civilisations romaine ou grecque, Fustel de Coulange nous montre la réalité sociale du moment en contradiction ave
on empreinte sur ses institutions. *** Dans tous ces cas la vérité se montre un principe arbitraire qui s’exprime dans la croy
24 (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140
faire rayonner l’intérieure lumière. Certes, quant au résultat, il se montre comme elle objectif, — encore qu’il réclame du le
esse et sous les ingénieuses broderies de sa vêture, telle qu’elle se montre , on la voudrait souvent de gestes plus variés. M.
s, la cohésion et l’équilibre de telles strophes30. Le vocabulaire se montre relativement restreint ce qui n’est pas toujours,
entêté comme le sont les apôtres, mais il séduit surtout par ce qu’il montre de franchise et de vraie jeunesse. C’est un adole
ême ces prouesses, par la hache et le glaive, car il aime tout ce qui montre en action la magnificence de la force. Il y a en
plus sûre noblesse. Le sonnet que j’ai reproduit (chap. III, page 63) montre bien cet état et en indique d’ailleurs le point c
25 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
e Thommeray adresse à Jean de tendres et sérieux reproches ; elle lui montre le château paternel assombri par le départ de l’e
qu’une auberge ; il n’y entrait guère qu’aux heures des repas. Il s’y montre pourtant beaucoup plus assidu depuis quelque temp
belles âmes, un instant en lutte, s’accordent dès que le devoir leur montre sa voie. D’un côté, l’oubli de l’offense vis-à-vi
ile jusqu’alors à l’inconnu qui l’a délaissé, mais qui, dès qu’on lui montre ce père en détresse, se dévoue à lui sans l’aimer
avec des façons bien cassantes à cette réforme intérieure, qu’il s’y montre dur et presque bourru : quand on dépouille une fe
ime. M. Emile Augier a élevé son sujet dans une plus haute sphère. Il montre d’abord le séducteur puni par sa rupture avec la
26 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169
rêts d’avance à ce qui arrive, et qui demeurent modérés et fermes. Il montre une foule de gens irréfléchis, passionnés, obéiss
conjurer les efforts contraires de la sottise et de la perversité. Il montre ces efforts subversifs toujours renaissants et in
donne pourtant au style aucune couleur particulière. La métaphore s’y montre rarement. La langue est noble, pure, ferme, pas t
inséré dans le Supplément au Journal de Paris, du 26 février 1792. Il montre que cette société, et toutes celles qui en dépend
écrit daté de 91 et intitulé Réflexions sur l’esprit de parti, il se montre injuste et vraiment injurieux pour Burke, et le d
ieux. Une lettre de lui, écrite à la date du 28 octobre 1792, nous le montre désormais « bien déterminé à se tenir toujours à
27 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Florian. (Fables illustrées.) » pp. 229-248
d’hui de vivre. Ses Fables parurent en 1792. Le talent de Florian s’y montre au complet, avec son naturel gracieux, sa diction
l’a voulu faire venir de l’Orient, et voilà que le Moyen Âge nous la montre arrivant du Nord dans cet admirable Roman de Rena
fleurs : À mes fables souvent c’est là que je travaille… On nous le montre aussi logé à l’hôtel de Toulouse, ayant sa biblio
ou, le Chat, l’Oison et le Rat ; Le Pacha et le Dervis ; Le Singe qui montre la lanterne magique ; Le Lapin et la Sarcelle ? D
n trait agréable, Florian s’en tire à merveille, comme lorsqu’il nous montre , dans la querelle entre le hibou, le chat et l’oi
28 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440
raître moins qu’elle n’est, et aime à laisser deviner plus qu’elle ne montre  ; elle s’esquive, se dérobe en partie, se fait pe
l’est pas. Le caractère et la vocation politique de Mme des Ursins se montre bien en ce qu’elle est curieuse et avide de conna
ne teinte marquée d’enjouement et de raillerie brillante, qui nous la montre dans tout son beau. Le récit de la joie causée à
e qu’à mon rhumatisme. » Toute cette partie de la correspondance nous montre les deux femmes célèbres à leur avantage, dans to
est plus fort que le goût qui vient purement de l’esprit. L’ironie se montre plus fréquente chez Mme des Ursins à travers tous
29 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le président de Brosses. Sa vie, par M. Th. Foisset, 1842 ; ses Lettres sur l’Italie, publiées par M. Colomb, 1836. » pp. 85-104
e plus en plus par un maudit coloris plâtreux à la française. » Il se montre partout sévère pour cette négligence de notre éco
onne son propos, est fécond en de telles idées patriotiques, où il se montre précurseur et promoteur. C’est ainsi que, dans so
le secret des beautés étrangères et de l’art immortel, de Brosses se montre à la fois tout à fait lui-même ; il reste bien Fr
llait peut-être la risquer contre les Parthes, et qu’il était mort la montre à la main. Là-dessus finit notre dispute. Mais n
as ajouter un dernier mot ? C’est que Molière, lui aussi, est mort la montre à la main, au comble de sa gloire et sans déclin,
30 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »
e l’orphelin). — Par contre, je citerai un conte dans lequel un frère montre un dévouement très grand à son cadet (V. L’ancêtr
u contraire, généralement présenté sous le jour le plus favorable. Il montre autant de tendresse pour l’enfant du premier lit
effet de ce désir. Cependant un conte de B.-F. : Les deux amis peuhl, montre , par exception, le conflit du devoir et du désir
uver son ami mourant de désir, lui cède sa propre femme120, tout cela montre que la fraternité d’élection inspire des sentimen
resse, elle se voit excusée avec une indulgence amusée dès qu’elle se montre ingénieuse. Le lièvre, notamment, a toute la symp
31 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « « L’amour » selon Michelet » pp. 47-66
de l’intelligence et de la volonté. Tout le livre de Michelet nous le montre tel. Ce livre n’est point une œuvre d’observation
r). Il faut dire que, dans les cas supposés par Michelet, la femme ne montre point de perversité, oh ! non, et que cela lui re
ntre elle-même. Consulté sur le cas à propos duquel Mme de La Fayette montre tant de finesse et Michelet un si bon cœur, Moliè
cela pour des raisons scientifiques et mystiquement voluptueuses. Il montre bien que la femme est d’autant plus notre égale q
32 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Louis Nicolardot » pp. 217-228
iment grands terribles ! Que dis-je ? ce Journal présent de Louis XVI montre parfaitement, malgré sa sécheresse, que ce vertue
e. Ceci est un peu fort, n’est-ce pas ? Oui ! le Journal de Louis XVI montre parfaitement que ce Roi auquel on avait donné des
titres piquants aux classifications diverses de ce Journal qu’il nous montre comme une lanterne magique de faits et de chiffre
33 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XIX. »
s mœurs a rarement laissé faillir, un éclatant rayon le frappe et lui montre les choses invisibles. « Mais celui qui souilla s
0, ô Dieu ! tu es prêt à la détruire pour tes serviteurs ; et tu leur montres l’inaltérable voie par où le corps même doit rena
are. Est-ce le chrétien, le poëte, l’époux séparé mais tendre, qui se montre le plus dans ces vers de Paulin à Thérésia : « V
34 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre V. Moralistes. — La Bruyère. »
, et puis l’éternité. La négligence avec laquelle la phrase est jetée montre tout le peu de valeur de la vie. Quelle amère ind
ondes. Théophraste conjecture, La Rochefoucault devine, et La Bruyère montre ce qui se passe au fond des cœurs. C’est un grand
35 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 43, que le plaisir que nous avons au théatre n’est point produit par l’illusion » pp. 429-434
à nous émouvoir, mais rien n’y fait illusion à nos sens, car tout s’y montre comme imitation. Rien n’y paroît, pour ainsi dire
ment un Scythe épouvanté, le pape Leon qui lui explique cette vision, montre une assurance si noble et un maintien si conforme
36 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »
’y méprenne pas, non ce qu’il a fait, mais ce qu’il a voulu faire. Il montre ce qui a été pour lui le point de départ. Rien de
e que son honneur qu’il garde, son nom qu’il cache, et son épée qu’il montre . Si le double tableau que nous venons de tracer s
ment, Ruy Blas se rattache à Hernani. Le grand fait de la noblesse se montre , dans Hernani comme dans Ruy Blas, à côté du gran
37 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XII »
plutôt il feint de sortir ; car M. de Ryons, qui est toujours là, le montre à la jeune femme embusqué, comme un satyre aux ag
dresse la lettre au mari, par crainte d’un rival imaginaire qu’il lui montre prêt à le supplanter. Le mari revient à cet appel
re. On se sent en présence d’une vérité franche, d’une âme nue qui se montre dans sa grâce et dans sa faiblesse. Jeannine est-
indignation contenue. Elle ne le met pas à la porte, mais elle la lui montre . On applaudit à l’exécution, en regrettant qu’ell
raient avec elle et tous les cœurs étaient pris. Le dernier acte nous montre madame Aubray prise au mot par ses idées, et somm
38 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237
de Brumaire, où tout est en question et où tout recommence, M. Fiévée montre au Premier consul la société telle qu’elle est vé
érances, ils retombent lourdement sous le joug de leurs besoins. » Il montre cette situation favorable à tout pouvoir qui s’él
en France qu’à faire opposition même au gouvernement d’un seul. » Il montre qu’entre ce retour aux vrais principes de gouvern
s’interpose, à savoir la masse d’intérêts créés par la Révolution. Il montre le royalisme tel qu’il était dès lors dans cette
ant se gâte un peu ; l’inconvénient de n’être qu’un homme d’esprit se montre . Cette qualité de correspondant de l’Empereur dev
39 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
ent. C’est la différence d’une femme qu’on voit et d’une femme qui se montre . Je crois vous avoir déjà dit tout cela. Mais n’i
n’a ni âme ni entrailles. Pénélope vue de profil regarde au loin et montre du doigt quelque chose. Elle ne voit ni son fils
moment, vous en ferez une pithie qu’ils auront interrogée et qui leur montre du doigt dans le lointain les bonnes ou les mauva
t, et l’on prétend qu’ils sont très jolis. C’est aussi mon avis. L’un montre une femme couronnée de laurier, la tête et les re
plus habile artiste, s’arrêtant strictement à l’image du poëte, nous montre cette tête si belle, si noble, si sublime dans l’
s de son amant, et qu’en lui souriant d’un souris enchanteur elle lui montre la seule pièce de son armure qui lui manque, son
nt la tête, l’autre soutient le général par-dessous les aisselles, et montre toute sa désolation ; le troisième plus ferme est
de joye ; qu’un de ses bras posé sur l’épaule de son enfant, elle lui montre de l’autre notre bienfaitrice commune ; que cepen
de patience, et vous serez satisfait. Il faut auparavant que je vous montre comment un poête en quatre lignes, fait succéder
40 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »
, lui reproche sa cruauté ; puis il ramasse l’oiseau taché de sang et montre au coupable le regard brisé du cygne mourant. Par
pose une arche et tous se mettent à crier : « — Amfortas ! Amfortas ! Montre -nous le Saint-Graal ! » Alors un homme qui semble
ésir, et dans la souffrance je désire toujours !… » En même temps, il montre une blessure qui saigne à sa poitrine avec les si
e-même, elle ne veut pas, elle injurie le démon. Mais le magicien lui montre en perspective une victime attrayante sous forme
sédée bondit de fureur et appelle Klingsor au secours. Le magicien se montre sur une terrasse et jette la lance sacrée contre
grand poète lyrique… « Voilà encore une carrière à remplir. Qu’il se montre , cet homme de génie qui doit placer la véritable
des écoles, M. Barrès note l’état présent des jeunes esprits. Il les montre lassés d’un naturalisme toujours incomplet, souve
où n’est point saisie la signification profonde de la vie. Et il les montre dirigés, — par l’influence, surtout, de l’art Wag
41 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279
ette condamnation si bien conduite, si savamment combinée, Bossuet ne montre-t -il pas qu’il était plus théologien que prophète,
la position serait tournée par Voltaire ? Le journal de Le Dieu nous montre Bossuet à Meaux, dans le tous-les-jours de sa vie
e même biographe nous a dit de lui dans sa jeunesse, quand il nous le montre affectionné à chanter l’office de l’Église et les
yeux ; mais cet homme, qui a eu tant de grandeur dans le talent, s’y montre avec bien de la bonté morale et de la piété vraie
42 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, par M. J. Zeller. Et, à ce propos, du discours sur l’histoire universelle. (suite.) »
t la grandeur. Bossuet ne le dit pas, mais Salomon, tel qu’il nous le montre dans son faste oriental et dans sa plénitude de j
’ils les touchent dans le fond du cœur. » Quant à la doctrine, il la montre également humaine, appropriée, et tempérant la ha
ans cette conduite si forte au dehors, si ferme au dedans, Bossuet se montre historien philosophe, comme auparavant il était h
xcessif et vague, sur Charlemagne qui était la fin indiquée d’avance, montre qu’il avait peu étudié de près ce dernier des gra
43 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
e rien de plus que ces phénomènes. La théorie nouvelle, au contraire, montre que les divers procédés de l’intelligence ne sont
bscurci par des discussions séculaires. Le peu qu’il en dit cependant montre que sa solution pourrait se rapprocher de celle d
t du dehors. « La tendance de l’idée d’une action à produire le fait, montre que l’idée est déjà le fait sous une forme affaib
là aussi un principe déterminant dans la conduite humaine. » L’auteur montre combien de faits curieux en psychologie s’expliqu
44 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
culté excessive ou défectueuse en laquelle ils s’individualisent, les montre déséquilibrés en acte et poussant à ses conséquen
soulevée, jamais plus, En ces artifices, les plus apparents, Poe se montre l’homme de toutes les ruses littéraires, habile à
étraquements, les névroses et les hallucinations de ses maniaques. Il montre la mystérieuse et inexplicable hantise de l’Homme
personnages des hommes et rien dans l’arrière-fonds de l’intrigue, ne montre que ceux-ci se soient jamais émus du frôlement d’
il renverse les rôles, l’altère de maladie, de folie ou de crime, la montre morbide et forcenée dans Ligeïa, enfantine et fan
sa psychologie où il s’analyse calmement en ses vices et ses misères, montre quel était l’empire de son intelligence sur sa se
line, à avoir cette face de vieille femme hagarde et blanche que nous montre un dernier portrait, cette face creusée, tuméfiée
45 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
qu’il l’entendait, du remède et de ses effets. Mais La Fontaine nous montre par là qu’il aime à discuter  on le sait par aill
e sont pas précisément très agréables pour le lecteur ; mais là où il montre que cette faculté de dialecticien il l’avait, émi
s : Nul sentiment, point d’âme ; en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans
ais ce n’est point cela : ne vous y trompez pas. Qu’est-ce donc ? Une montre  Et nous  C’est autre chose. Voici de la façon qu
té étonnante, avec un parallélisme de métaphores et d’images entre la montre et l’animal, entre les roues de la montre et les
phores et d’images entre la montre et l’animal, entre les roues de la montre et les ressorts qui, selon les cartésiens, agisse
l’ai appelé « neurasthénique » dans une conférence précédente, et il montre un goût dédaigneux Comme le rat du bon Horace. «
46 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le comte de Fersen et la cour de France »
at à l’histoire de Taine. Ils se complètent, l’un par l’autre. Fersen montre , en haut, ce que Taine montre en bas, et c’est la
se complètent, l’un par l’autre. Fersen montre, en haut, ce que Taine montre en bas, et c’est la même chose ! Rattachez et ren
pas eu ?…) plus forts que la dignité et la placidité de sa plume, il montre une patience qui résiste à tout, même quand il n’
47 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40
e Lavallée ? Cette institution de Saint-Cyr, étudiée comme il nous la montre , exprime mieux la société de ce temps que toutes
uestion qui préoccupe et qui surexcite quand on lit Lavallée. Il nous montre la femme du xviie  siècle, non la femme individue
mes à une certaine hauteur de société. Et ce n’est pas tout : il nous montre aussi la solution éclatante de ce terrible problè
48 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XII. La littérature et la religion » pp. 294-312
ue la littérature soit toujours la fille docile de l’Église ! Rien ne montre mieux le progrès de l’esprit laïque que l’émancip
ors uniquement religieuse ou littéraire. La domination de l’Église se montre à d’autres signes. Dans les premières années du r
s’écrie par la bouche de Bossuet : Malheur à vous qui riez ! et elle montre la main du Dieu vivant venant frapper jusque sur
ise : c’est Bossuet qui, dans son Discours sur l’histoire universelle montre le catholicisme comme le terme triomphal où about
dans l’aveugle piété du moyen âge. Chose plus curieuse encore, et qui montre à quel point la source des sentiments religieux e
49 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110
ous en a rappelé un autre, mais écrit en français, celui-là, qui nous montre un Byron plus vrai. En France, Byron a inspiré b
ude de nuances digne de madame de Staël, et dans laquelle l’aperçu se montre à chaque mot, mais en pointes de lumière comme ce
ique et sublime image, et il les fait successivement saillir. Il vous montre , en Byron, à travers la passion de ses poèmes, le
uitte, c’est par nécessité, non par caprice. » Dans la vie, M. Nisard montre encore Byron, malgré ses égarements et ses fautes
rs présente pour cette sœur, qui fut sa consolation dans l’infortune, montre à quel point Byron était organisé pour la famille
50 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Stéphane Mallarmé »
e Calme bloc ici-bas chu d’un désastre obscur Que ce granit du moins montre à jamais sa borne Aux noirs vols du Blasphème épa
opose : « Redevenu vraiment lui-même, tel qu’enfin l’éternité nous le montre , le poète, de l’éclair de son glaive nu, réveille
51 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159
tannées étaient empilées dans un coin. Je tirai de ma poche une belle montre à répétition, et je dis à cette femme : — Il est
as : j’ai faim, pourriez-vous me donner à manger ? » Elle jeta sur la montre un regard ardent, avide, et se rapprocha de moi.
et d’excellente venaison. Je vais vous apporter cela… Mais que votre montre est belle et brillante ! Prêtez-la-moi, je vous p
-la-moi, je vous prie. » Je détachai la chaîne d’or qui suspendait la montre à mon col ; elle prit la montre, la tourna, la re
chai la chaîne d’or qui suspendait la montre à mon col ; elle prit la montre , la tourna, la retourna, l’examina dans tous les
bien heureuse, s’écria-t-elle d’un air d’extase, si je possédais une montre pareille ! » Je fis peu d’attention à ses paroles
alors des regards d’intelligence avec mon protecteur et redemandai ma montre à l’hôtesse. Elle me la rendit ; je sortis de la
ses dignes fils les moyens de se défaire de moi et de s’approprier la montre fatale qui avait tenté sa cupidité. Les jeunes ge
52 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
se manifeste et qui ne peuvent être prévus. Mais cette virtualité se montre aussi, en quelque mesure, déterminée par l’interv
muler trouvent dans la biologie leur confirmation. Cette science nous montre tout d’abord que les organismes sont susceptibles
supérieure. Notons encore, qu’en matière sociale, le rôle de la durée montre clairement son importance et de la même façon don
quelques variétés humaines particulières, il faut proclamer qu’il se montre ici, avant tout, le moyen même du phénomène humai
53 (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle
ugo, dont la Légende des Siècles, malgré les faiblesses dans l’unité, montre ce souci également, — chez ce génie divinateur si
lumes) de laquelle pas un livre encore n’est écrit. Ce qu’il en a dit montre que le principe de cette œuvre n’est nullement or
serait… Kant, Fichte, Hegel réclament. Un mot de M. Stéphane Mallarmé montre enfin à quelles tendances s’arrête sa pensée : On
ils pas s’abstraire du simple Symbole d’images successives tel que le montre en ses essais M. Mallarmé lui-même ; l’autre étan
54 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dupont, Pierre (1821-1870) »
villes comme aux champs. Sa muse visite la grange et l’atelier. Elle montre au forgeron les rougeurs féeriques de l’incendie
pour rythmer l’étape, elle siffle avec le maçon sur son échelle, elle montre au bûcheron les nids qui s’envolent à chaque coup
55 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193
e, et d’objets spécialement à l’usage de la femme. Parmi ceux-ci, les montres , ces petits chefs-d’œuvre de l’art industriel ave
voix qui se fait tout à fait mystérieuse, et des yeux vagues, il nous montre une boule en cristal de roche, et un plateau d’ém
qui se disputent. Puis il tire d’une commode, des cahiers, où il nous montre de nombreuses pages contenant l’historique de ces
de nombreuses pages contenant l’historique de ces évocations, et nous montre enfin un tableau, représentant une femme aux main
fourni les plus instructifs échos sur le cocuage. Callias, il nous le montre sale, dégoûtant, comme si on l’avait ramassé dans
pour l’homme et la femme… mais pour les choses inanimées. » Et il me montre un bol : « Pourquoi ceci est-il masculin ? » Et a
me montre un bol : « Pourquoi ceci est-il masculin ? » Et après il me montre une tasse : « Pourquoi cela est-il féminin ? » J’
peintre Carrière, qui me tire de sa poche, un petit calepin, où il me montre une liste de motifs parisiens qu’il veut peindre,
gaîté et d’entrain, dans son rôle de Marie Coup de Sabre. Antoine se montre un acteur tout à fait supérieur. C’est de lui, do
56 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »
hé, sinon tout à fait à souhait, du moins dans le sens voulu. Il nous montre ce qui a converti tout d’un coup ces succès et un
pouvait être encore que peu disputée ? Napoléon l’affirme ; M. Thiers montre , par des raisons concluantes, qu’il ne peut en av
l’Empereur, M. de Flahaut, arriva… À quelle heure précise ? M. Thiers montre que la difficulté n’est pas là, et que la lettre
57 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre III. Les dieux »
ut qu’il soit païen s’il n’est mystique ; il faut que la religion lui montre Dieu dans la nature, si elle ne le lui montre pas
aut que la religion lui montre Dieu dans la nature, si elle ne le lui montre pas dans l’âme. Dans les Védas, chez Zoroastre, c
ce monde. Il y trouve des figures sublimes, dignes d’Homère, quand il montre « les Parques blêmes dont la main se joue égaleme
58 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
s rues pour passer le temps qui lui restait à attendre, consultant sa montre à chaque instant, et regardant autour de lui. Ce
ue des Gazettes et la Kislowka, il rentra à l’hôtel, s’assit, posa sa montre devant lui, et attendit que l’aiguille approchât
à cette sèche indication, l’écrivain substitue une riche analyse, qui montre la révolution produite par la joie dans tout le d
59 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Deshays » pp. 208-217
s de fouet, un fou s’offrant avec joie à tous les tourments qu’on lui montre et défiant ses bourreaux ; un peuple effrayé, des
a une telle magie dans ce linge léger qui la cache, ou plutôt qui la montre qu’il n’est point de femme qui n’en rougisse, poi
assistant lève le voile qui couvrait cette tête étonnante, et vous la montre subitement. Quelle différence encore entre ces am
60 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Grèce antique »
et l’artiste des réalités de l’Histoire. De son côté, Champagny nous montre à son tour dans ses Césars, réédités avec beaucou
va du monde ancien au monde moderne, atteint le monde moderne et lui montre cruellement ses fautes. « L’erreur — dit excellem
ristote, il est vrai, est un Grec ; mais si cet homme incomparable se montre encore plus fort que les hommes d’aujourd’hui dan
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — II » pp. 254-269
commencer l’instruction dès les plus tendres années de l’enfant ; il montre la force des premières impressions, il développe
enfin de s’informer du savoir et des opinions d’autrui pour en faire montre , il faut les rendre nôtres : « Il ne faut pas les
être le médecin Chanet : il est modeste, il est modéré de ton, il se montre plein d’égards pour l’auteur qu’il réfute. Cela e
t dit des animaux et pour maintenir l’homme à son rang légitime45. Il montre qu’il y a une certitude suffisante dans les notio
62 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
bien imaginé. » Elle nous transfigure la vieillesse, elle ne nous la montre pas. J’ai voulu, en contraste a ces idées de Mme 
’un immortel et heureux avenir. Arrêté sur la hauteur d’où le pays se montre plus étendu et plus riche, il suit le cours des e
u moins dans ses dernières années, nul et comme stupide. Il avait une montre de Breguet (ou de tout autre) à laquelle il tenai
tchine n’eut pas de cesse qu’elle ne l’eût amené à se priver de cette montre , par esprit de mortification. Le pauvre bonhomme
63 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »
rôle le plus considérable  Puis il tente le théâtre, et ce mâle nous montre une femelle, la Glu, une goule qui mange un pêche
chien ! Souvenez-vous en, etc. Le ton même de cette déclaration nous montre que la Chanson des Gueux (et j’en suis bien aise)
ous avoir très brillamment décrit une cour de ferme, M. Richepin nous montre une bande d’oiseaux voyageurs passant très haut s
a nuit et chacune des nuées du ciel, autant de prostituées qu’il nous montre à l’œuvre. Sa religion est le panchœrisme et le p
64 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408
èce de ses secondes Méditations, qui a pour titre Les Préludes, il se montre à nous sous quatre ou cinq aspects différents, to
émotions et le ton : il les embellira même peut-être ; mais, qu’il se montre plus ou moins indulgent ou sévère, il ne saurait
grandes ou charmantes ! Mais ce qui est à côté les trahit, et ne les montre que comme d’heureux hasards ou comme des jeux d’u
emier retour de Louis XVIII, dans ce voyage de Calais à Compiègne, il montre le pays oubliant volontiers ses droits au milieu
65 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 211-219
odele les fameuses Lettres de Pascal, & il faut convenir qu’il se montre souvent le digne émule de ce Grand Homme. Il a em
re égal à celui du jour ». « Le Scorpion, traînant son corps immense, montre un cœur brillant, étend ses serres entr’ouvertes
66 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
il y a là une réserve très considérable, très originale aussi, et qui montre la liberté d’esprit de La Fontaine qui n’est jama
nt, ne nous donne pas comme étant ce qui doit être tout ce qu’il nous montre , et ce serait bien scandaleux que La Bruyère nous
serait bien scandaleux que La Bruyère nous donnât tout ce qu’il nous montre pour ce qui doit être. Eh bien, La Fontaine const
es de la Lionne. C’est dans les Obsèques de la Lionne que La Fontaine montre le mieux, et avec une sorte de rire sarcastique,
Le ton est lyrique, et le ton est infiniment pénétrant, autant qu’il montre que l’auteur est de cette idée pénétré lui-même.
67 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IX. Précision, brièveté, netteté »
arrêter. Il est important de bien placer cette limite, de sorte qu’on montre tout ce qui est nécessaire, et qu’on fasse imagin
ontre tout ce qui est nécessaire, et qu’on fasse imaginer ce qu’on ne montre pas. Le mérite d’un écrivain ne consiste pas à to
68 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
et en circulation la vie particulière à l’œuvre dramatique. Wagner se montre expérimentateur et j’eusse désiré justifier expér
t et le calme qu’Eva apporte à la bouillante ardeur de Walther. Il se montre tout d’abord immédiatement après le coup de tromp
l’apparition de Walther à Eva déchaussée. Détail curieux, ce motif se montre , tout gai et comique, tandis que David explique à
57, 262, 263, 283, 284, 285, 286, 287, 288, 289, 346, 347, 368). — Se montre dès qu’il s’agit de l’intervention de Sachs en fa
bre sous la forme doucement railleuse, et le motif mélancolique 13 se montre au milieu des syncopes de la basse en même temps
usqu’au couronnement. Motif 67 (p. 26, 38, 57, 70, 82, 83, 263). — Se montre quand Walther se résout à soumettre sa liberté po
69 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
raités de paix et d’alliance, commerce, voyages.) Le même axiome nous montre que les philosophes sont restés à moitié chemin e
rtir leurs héros des dieux. Cette tradition et la précédente qui nous montre d’abord tant de Jupiter, ensuite tant d’Hercule c
poétiques, lesquels constituent l’essence des fables. Le premier nous montre le penchant naturel du vulgaire à imaginer des fa
tte prétendue liberté populaire que l’imagination des historiens nous montre dans Rome, ils pressaient 30 les plébéiens, et le
le plus docte des Romains31. Le troisième article du même axiome nous montre la route que suivent les ambitieux dans les états
109. Les hommes à courtes vues prennent pour la justice ce qu’on leur montre rentrer dans les termes de la loi. 110. Admirons
70 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — III. (Fin.) » pp. 175-194
ordre à Rosny de faire mettre à part une certaine somme pour payer la montre (ou solde) aux compagnies suisses, Sancy, collègu
au roi en nommant les masques et sans taire même le nom des dames. Il montre la lettre à l’un des intéressés avant qu’elle par
convoi : il fait voiturer avec lui cent cinquante mille écus pour la montre ou solde ; cette vue réjouit les cœurs, « tous le
e du discours de Henri IV concernant Sillery et Villeroi est belle et montre bien la supériorité politique de celui qui parle,
71 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413
les autres, ce qu’ils ont dit et machiné ; elle les peint et elle les montre à nu dans leurs intriguesah, dans leurs vices, da
édéric et de sa sœur : dans son duel avec le prince d’Anhalt, elle le montre effaré et tremblant, et rappelle toutes les autre
t de satire, se prononce davantage dans les lettres : la margrave s’y montre par ses meilleures et ses plus solides qualités,
’une trop sublime espérance. ah. [1re éd.] elle les peint, elle les montre à nu dans leurs intrigues ai. [1re éd.] À côté d
72 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance inédite de Mme du Deffand, précédée d’une notice, par M. le marquis de Sainte-Aulaire. » pp. 218-237
n’y perd pas, et, selon la remarque de l’ingénieux éditeur, elle s’y montre mieux encore peut-être que dans la correspondance
ême Tintin qui ordonne ainsi). Elle a beaucoup de peine à nettoyer ma montre avec un vieux gant ; elle me fait voir que le fon
lent, je crois, de guerre, ou se la font peut-être ; un archevêque me montre une décoration d’architecture ; l’un veut attirer
ntes continuelles, a, en général, un mérite : elle est vraie. Elle se montre à nous telle qu’elle est, sans chercher à s’embel
73 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Charles-Quint après son abdication, au monastère de Saint-Just »
des meilleurs catholiques de ce temps-là. Charles-Quint au cloître se montre très soigneux, même quand il s’occupe forcément d
affaire importante, il ne se contient plus et donne des avis : il se montre surtout pressant dans l’affaire des Luthériens qu
re, il sait pourtant trop bien au fond qu’il ne l’est plus : aussi se montre-t -il des plus sensibles à la déférence qu’on a à l’
es, avec ces lions, même vieillis, s’ils restent libres et si on leur montre leur proie. Charles était bien capable d’avoir un
74 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »
temps de revoir. La Tour, le premier, dans un admirable pastel, nous montre la reine à l’âge de quarante-cinq ans environ : e
us jeune, plus en mouvement, un peu théâtrale. Elle est de face, elle montre d’une main la couronne posée sur un coussin, elle
its de nos peintres précédents, les Tocqué et les La Tour. Il nous la montre « aimable dans ses reparties, ingénieuse dans le
pages 25-52. 55. Je dois à l’obligeance de M. Rathery un détail qui montre bien ce coin de bon esprit chez la reine : « L’in
75 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — I. » pp. 322-340
donné depuis un récit, quelque peu arrangé, de ses souvenirs, nous le montre alors, grand, mince et maigre ; avec une bouche l
qui ressemble si bien elle-même à un bas-relief antique, et qui nous montre que, si Courier avait été de l’expédition de Mumm
mble, à son esprit, je ne dirai pas militaire, mais historique, et il montre qu’il n’a pas embrassé un ensemble. S’il avait vo
as assez vigoureusement prononcé. Le fameux pâté se voit encore et se montre à Florence avec une attestation de la main de Cou
76 (1874) Premiers lundis. Tome II « Hippolyte Fortoul. Grandeur de la vie privée. »
lle à laquelle nous avait accoutumé le critique humanitaire ; elle se montre même précisément opposée. Dans une Introduction,
. de Lamartine sur son lac consacré. Lorsque l’auteur de Simiane nous montre Juliette s’enivrant des douces paroles amoureuses
un causeur aussi insignifiant et aussi dénué de saillies que nous le montre M. Fortoul ; il ne faut pas trop s’en tenir à ce
77 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894) »
’abord chez M. Leconte de Lisle… Où Victor Hugo cherche des drames et montre le progrès de l’idée de justice, M. Leconte de Li
s temps, en s’efforçant de les maintenir dans leur passé profond, qui montre tour à tour, joyeux et fier de l’étrangeté de leu
s requins de l’Atlantique, ce poète, finalement, ne peint que lui, ne montre que sa propre pensée, et, seul présent dans son œ
78 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
à trois heures, quel sens a cette affirmation ? La moindre réflexion montre qu’elle n’en a aucun par elle-même. Elle n’aura q
vérité d’expérience ; comme telle elle n’est qu’approximative, ce qui montre que nous n’avons encore qu’une définition par à p
la place où serait Dieu, s’il existait ? Ce que je viens de dire nous montre peut-être pourquoi nous avons cherché à faire ren
79 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
, il semblerait donc qu’il convienne do substituer cette autre qui se montre sans cesse et par chaque effort accomplie, l’embe
de l’existence, il est de plus intéressé à son exubérance. La vie se montre le support et le moyen indispensable de la connai
noménale. Cette fausse conception, qui se manifeste à la source et se montre le moyen de tout savoir scientifique, soutient ég
80 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [M. de Latena, Étude de l’homme.] » pp. 523-526
curiosité punie. La partie de l’ouvrage dans laquelle M. de Latena se montre le plus lui-même, et avec ses avantages, est cell
s, exprimées avec une attention et une description circonstanciée qui montre qu’elles sont bien nées, en effet, dans l’esprit
81 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Sur Adolphe de Benjamin Constant » pp. 432-438
entrée dans le monde, une femme âgée, philosophe, telle qu’il nous la montre (Mme de Charrière), on a voulu le suivre plus loi
ne n’ont aucune identité ; il en résulte qu’à quelques égards elle se montre dans le cours du roman tout autre qu’il ne l’a an
82 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123
t muette angoisse : On eût dit, à sentir ses faibles battements, Une montre cachée où s’arrêtait le temps ; On eût dit qu’à p
as ! sous le ciel d’Italie. Sa petite pièce, intitulée Milan, nous la montre plus sensible encore aux maux de la grande famill
83 (1911) La valeur de la science « Introduction »
ons qu’elle est quelquefois décevante, que c’est un fantôme qui ne se montre à nous un instant que pour fuir sans cesse, qu’il
domaines propres qui se touchent mais ne se pénètrent pas. L’une nous montre à quel but nous devons viser, l’autre, le but éta
84 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 42, de notre maniere de réciter la tragédie et la comedie » pp. 417-428
en Italie que comme une suivante de Polimnie ; enfin, qu’elle ne s’y montre plus que comme la vile esclave de la peinture, de
is. Un anglois à qui l’on prononce l’arrêt qui le condamne à la mort, montre moins d’agitation qu’un italien que son juge cond
85 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
s grande et la plus belle qui nous soit connue, disait-il, et elle se montre souvent si tranquille que les meilleurs ouvriers
près de lui le moindre de ses avantages ; car, sitôt que la vérité se montre , un esprit raisonnable se plaît à la reconnoître,
a pourtant beaucoup de différence. « Le bon air, dit le chevalier, se montre d’abord, il est plus régulier et plus dans l’ordr
ches n’étoit pas encore venu. » A cet égard, tout épicurien qu’il se montre en bien des endroits, le chevalier ne sait sans d
son secret d’une enveloppe flatteuse. La lettre du chevalier nous le montre devisant et moralisant dans l’intimité ; si fidèl
u tant d’ennemis ; la véritable vertu se confie en elle-même, elle se montre sans artifice et d’un air simple et naturel, comm
ve que j’ai raison partout. Que si M. le Prince, comme vous dites, se montre un peu moins favorable à mes observations, c’est
me qu’on l’ait seulement remarquée. 57. Voir la lettre 11e, où il se montre comme assiégé par les créanciers, qui l’empêchaie
86 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »
pousse. À vrai dire, je trouve que l’on s’exalte un peu trop ; on se montre délicat et chatouilleux à tous les endroits sur c
premiers désirs à la Cour sera de visiter la maison de Saint-Cyr. La montre de la jeune Dauphine retardait sur Versailles d’a
ement. Une fort belle lettre de Marie-Antoinette, déjà reine, nous la montre vers l’âge de quatorze ans se jetant dans la piét
ite société gaie et jeune dans ce vaste ennui de Versailles ; elle se montre presque bourgeoise, ou du moins très naturelle da
87 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »
it don d’une couronne. Une admirable histoire, racontée par Hérodote, montre à quel point les Grecs croyaient le droit des Sup
— Terrible image qui rappelle les servantes d’Ithaque, qu’Homère nous montre dans l’Odyssée, pendues, à la file, au câble tend
ntre frappante de la vieille Egypte et de la jeune Grèce. Eschyle s’y montre hautain, presque méprisant, envers cette aïeule d
qu’un prêtre. Tel grammate rustique que la fresque d’un hypogée nous montre accroupi sous un sycomore, et dénombrant sur ses
88 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »
de retard distance d’une année. Il faut vivre, avancer, parvenir, la montre à la main. C’est qu’aujourd’hui, plus que jamais,
. Ce dénouement serait parfait, s’il ne visait à la théorie ; mais il montre à la jeunesse la borne d’un champ comme le but de
a société ; elle a le signe de sa caste empreint sur son front ; elle montre le bec et les ongles des oiseaux de proie de l’am
e sacrilège. Elle se jette entre les deux hommes et, d’un geste, leur montre l’abîme qui les sépare à jamais. Son attitude a t
89 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) «  Mémoires de Gourville .  » pp. 359-379
troubles, Zénobie, qui agitent votre empire… » Le peintre moraliste y montre les palais et les magnificences de bâtiments d’un
par cette considération dernière qu’il s’était acquise et qui nous le montre , dans ses conditions successives, comme l’un des
ime aussi cette noble marque du désintéressement de Gourville, qui se montre digne de l’amitié d’un grand homme. Tel il parut
niers personnages tenaient autant et plus de place dans sa vie. Il se montre à nous le même jusqu’à la fin, l’esprit aux aguet
90 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
ion. Cette supposition, à son tour, vient de ce que l’expérience nous montre des choses autres que notre pensée, existant sans
du cercle idéal, du triangle idéal. L’expérience, disait-il, ne nous montre aucune figure géométrique parfaite, ni, en généra
ensée des figures d’une exactitude parfaite dont l’expérience ne nous montre jamais une complète réalisation, comme une ligne
sur la genèse des idées ? — D’une part, la doctrine naturaliste nous montre bien la formation des idées proprement dites dans
91 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « APPENDICE. — M. DE VIGNY, page 67. » pp. -542
encore l’atrocité du vieux prêtre moribond. Quant au roi, il tira sa montre vers l’heure de l’exécution, et dit nonchalamment
l’événement est heureux ; les documents sont nombreux, faciles, et il montre assez qu’il les connaît parfaitement ; enfin son
92 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
ar une surabondance, un excès, une effusion de puissance ; qu’elle se montre surtout dans l’activité sans repos de l’enfance e
vers motifs concourent pour me poussera agir ; le résultat du conflit montre qu’un groupe est plus fort qu’un autre, c’est là
de traiter la psychologie comme une division de l’histoire naturelle, montre que l’abandon sera bientôt complet. Considéré com
93 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Nièces de Mazarin » pp. 137-156
uniquement le Mazarin des Mazarinades, quoique Amédée Renée nous l’y montre davantage, parce qu’il est toujours actuel d’oppo
sbé. De l’aventurier : — on ne sait d’où il était sorti. Amédée Renée montre une véritable sagacité de critique en discutant l
e heptarchie de nièces, il nous raconte le temps lui-même, et nous le montre par des côtés moins solennels et moins pompeux qu
94 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »
nom, l’engage aussi à chanter. On est au milieu du jour ; Thyrsis lui montre un tertre abrité, en le lui décrivant, et l’invit
e en dit beaucoup sur ses impressions et ses sentiments. Elle nous le montre au plus beau moment du voyage, à son plus haut so
entamer le jeu ; maintenant qu’il a réussi à le faire chanter, il se montre tel qu’il se sent, et il relève à son tour son fr
c des branchies afin de pouvoir nager comme les poissons, quand il se montre déjà tout amaigri, et que, pour punir sa mère de
que Fontenelle (faut-il s’en étonner ?) a méconnu. Au moment où elle montre Delphis franchissant le seuil d’un pied léger, Si
lein de grandeur, il revendique le privilège immortel de la Muse ; il montre aux riches que sans elle leur orgueil d’un jour e
oli roman de Daphnis et Chloé (liv. II), l’endroit où le bon Philétas montre aux beaux enfants tout l’artifice du syrinx. 3.
95 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Gil Blas, par Lesage. (Collection Lefèvre.) » pp. 353-375
naissance très humble et commune, de toute petite bourgeoisie ; il se montre de bonne heure éveillé, gentil garçon, spirituel 
ndition ; et Gil Blas renvoyé ne maudit pas le vieillard ; il nous le montre tel qu’il est avec sa passion sénile, amoureux, r
me volume, publié en 1724, et qui est le plus distingué de tous, nous montre Gil Blas montant par degrés d’étage en étage ; et
n y trouve un aperçu des goûts littéraires de l’auteur, quand il nous montre son personnage dans la bibliothèque de son châtea
96 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Mme de Caylus et de ce qu’on appelle Urbanité. » pp. 56-77
uban couleur de feu relevait encore ». Toute cette suite où elle nous montre l’escadron des filles d’honneur de la Dauphine, e
es paresseux délicats qui n’ont laissé que quelques lignes)7, nous la montre sous un jour nouveau, même après les éloges de Ch
er de ses propres mains, toute demi-reine qu’elle était : c’était une montre de simplicité et de modestie ajoutée à toutes les
et où l’on n’arrive que par un détour comme dans un village, elle se montre presque comme une fermière retirée au lendemain d
97 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228
été célébré par Fontenelle qui ne le surfait pas trop, et qui nous le montre , avec son tempérament robuste et de feu, suffisan
st, et qu’il a adressée à Mlle de Scudéry, est assez piquante et nous montre l’origine de ce long jeu de bergerie qui va deven
des jeux de cette enfant gâtée, spirituelle et absolue. Elle nous la montre et se montre à côté d’elle conspirant toute la nu
cette enfant gâtée, spirituelle et absolue. Elle nous la montre et se montre à côté d’elle conspirant toute la nuit avec la pl
98 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282
oint à mépriser ; esprit didactique et dogmatique, austère et sec, il montre assez bien en quoi Rollin manque de rigueur d’ana
it sur un petit papier cette parole souvent citée, parole d’or et qui montre combien la vraie supériorité est indulgente : « U
des cas, vaut plus ou moins qu’il ne se croit et surtout qu’il ne se montre . La modestie pourtant, quand elle est innée et in
s lettres, soit que, correspondant avec Jean-Baptiste Rousseau, il se montre continuellement en peine sur l’état de l’âme de c
99 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Henri Heine »
its ; puis, la preuve faite, met la main à son gousset, et au lieu de montre , en tire délicatement une pincée de vers. Le réel
e cœur qui palpite sous ses doigts est le cœur de tous et si Heine se montre dans ses doux et méchants vers, il s’y montre hum
de tous et si Heine se montre dans ses doux et méchants vers, il s’y montre humain. Sa mélancolie et son ironie ont frémi en
pouvait être ni intimement ni longuement ressentie par Heine. Il lit montre dans son œuvre de toutes autres dispositions menu
100 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XII] »
article sur l’athéisme mérite d’être par couru. En poétique, Voltaire montre le même mépris de toutes ces vaines théories qui
trouveront ma réponse dans le dernier chapitre de cet ouvrage, où je montre qu’au défaut de l’esclavage antique, les peuples
ent : il les ravit par la claire vue de son éternelle beauté, et leur montre à découvert sa vérité même dans une lumière si pu
t Ariane. Un Tragédien accompagné d’un jeune garçon. Un Vieillard qui montre à un enfant à jouer de la lyre. Un Malade. Proto
/ 1972