/ 3391
1 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Henry Rabusson »
is le plus de lui-même : « Maxime avait contre lui d’être un homme du monde et de peindre des hommes du monde — ce qui est po
avait contre lui d’être un homme du monde et de peindre des hommes du monde — ce qui est pourtant plus intéressant que de pei
imples (et je ne parle pas seulement des romans-feuilletons), où « le monde  » nous est décrit avec des élégances qui rappelle
ns odieux que tel roman de mœurs mondaines. Et puis, qu’est-ce que le monde  ? On le savait avec une quasi-certitude aux deux
ire où il commençait et où il finissait. Mais aujourd’hui ? Il y a le monde du faubourg Saint-Germain et du faubourg Saint-Ho
y a la colonie étrangère du quartier de l’Arc de Triomphe. Il y a le monde des hommes de lettres et des artistes, et le mond
riomphe. Il y a le monde des hommes de lettres et des artistes, et le monde des financiers, et le monde de la haute bourgeois
hommes de lettres et des artistes, et le monde des financiers, et le monde de la haute bourgeoisie, et le monde académique,
t le monde des financiers, et le monde de la haute bourgeoisie, et le monde académique, et le demi-monde, non pas au sens où
Alexandre Dumas fils. Surtout il y a de multiples combinaisons de ces mondes divers. Dès lors, qu’arrive-t-il ? Les personnes
ons de ces mondes divers. Dès lors, qu’arrive-t-il ? Les personnes du monde qui était autrefois le vrai monde sont portées à
, qu’arrive-t-il ? Les personnes du monde qui était autrefois le vrai monde sont portées à croire que les peintures qu’on nou
ns, l’Aventure de Saint-Alais, par exemple, est-ce que c’est cela, le monde    Mais pas du tout, me fut-il répondu. Où ce mons
nsemble d’habitudes et une certaine manière de vivre qui constitue le monde . C’est aussi la richesse. Il s’agirait de fixer c
revenu à un homme intelligent et bien élevé pour commencer à être du monde , et ce qu’il en faut à un imbécile ou à un rustau
rt serait grand entre les deux chiffres. On peut à la rigueur être du monde , du moins en passant, quand on a un habit noir. O
ne nous cache point l’envie que lui inspire la destinée des hommes du monde . Au fond, le rêve endormi dans quelque repli secr
Le peuple, lui, adore les romans qui se passent « dans le plus grand monde  », parce que le peuple est naturellement bon et r
d’ailleurs presque toujours que celui qui nous fait des peintures du monde s’y complaît trop visiblement, se sait bon gré d’
our ajouter tout de suite qu’elles n’atteignent point M. Rabusson. Le monde qu’il peint, il le définit clairement et à plusie
qu’il peint, il le définit clairement et à plusieurs reprises. Et ce monde lui plaît assurément, et il marque çà et là quelq
e Feuillet. Mais, au reste, on peut se demander si c’est bien le même monde qu’il a décrit (dans une disposition d’esprit dif
osition d’esprit différente), ou si par hasard il n’a pas eu un autre monde sous les yeux. Car il n’est plus, le monde du XVI
ard il n’a pas eu un autre monde sous les yeux. Car il n’est plus, le monde du XVIIe siècle, ni celui du XVIIIe, ni celui mêm
celui même de la Restauration et du gouvernement de Juillet. Tous ces mondes , quoique très divers entre eux, avaient cependant
ation de politesse… Tout cela a été fort entamé depuis trente ans. Le monde n’a su défendre ni ses frontières ni ses traditio
s traditions. L’homme qui grondait tout à l’heure avait tort ; car le monde est très suffisamment ouvert et assez bon enfant 
ni d’inaccessible. Voyons-le tel que nous le découvre M. Rabusson. Ce monde est tout simplement le monde qui s’amuse, que l’o
tel que nous le découvre M. Rabusson. Ce monde est tout simplement le monde qui s’amuse, que l’on peut voir aux premières rep
aint-Alais, le définit, ce semble, merveilleusement : Voyez-vous, le monde n’a sa maison d’être qu’avec le luxe et par le lu
, le talent, l’esprit même, tout cela non seulement peut se passer du monde , mais a toujours vécu hors de lui, loin de lui, s
mondaines. — Mon Dieu ! dit Geneviève, c’est donc vraiment la fin du monde  ? — Oui, la fin de notre monde. Mais qui est-ce q
neviève, c’est donc vraiment la fin du monde ? — Oui, la fin de notre monde . Mais qui est-ce qui y croit encore, au monde ? C
— Oui, la fin de notre monde. Mais qui est-ce qui y croit encore, au monde  ? Ceux qui n’en sont pas et voudraient bien en êt
rande confiance dans la durée des vestiges médiocrement reluisants du monde d’autrefois. La fâcheuse franchise, mortelle aux
’émerveiller de la rapidité de conception et d’esprit de tel homme du monde et de se faire à lui-même l’effet d’un sot quand
our à tour délicieux et tragique des romans de M. Octave Feuillet. Le monde étant, ainsi qu’on a vu, une association élégante
une aussi exquise saveur que parce qu’ils y pourraient conduire. Le «  monde  » apparaîtrait, à quelque puritain qui aurait de
 Rabusson n’a rien dissimulé de tout cela. Son premier roman, Dans le monde , est là-dessus d’une franchise hardie sous la grâ
e qui se moque de lui, jusqu’à ce qu’il épouse une jolie fille de son monde , est une histoire de galanterie plus que d’amour.
’a aucune timidité. C’est le plus simplement et le plus rapidement du monde que la duchesse aime l’officier : … Elle se redr
ui se promet… IV Mais cette sensualité que développe la vie du monde est plus fine qu’impétueuse ; les grandes passion
oyen d’exemples impressionnants pris autour de lui, la dépravation du monde , découlant, hélas ! disait-il, d’une sorte de fat
le ingénue, et peut-être, en effet, ne peut-il pas y en avoir dans ce monde particulier. Même Geneviève de Rhèges n’en est pa
re obscur, ce qui ne l’est pas, ce sont les sentiments de Marc sur le monde et sur la vie. Voici de ses réflexions, au hasard
de Givré, écartez Jane Spring, qui me paraît fort embellie ( Dans le monde ), et quelques autres personnages un peu convenus,
rire les Liaisons dangereuses de cette fin de siècle. 52. Dans le monde  ; Madame de Givré ; le Roman d’un fataliste ; l’A
2 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Le Comte Walewski. L’École du Monde »
bservation de plusieurs années que l’auteur a données au mouvement du monde . Mais, dès le premier mot à dire, nous nous sento
e, avec un certain parfum singulier d’auteur de qualité et d’homme du monde qui veut bien condescendre aux lettres. Qu’est-ce
la ? M. Walewski est un excellent gentilhomme qui, pour faire dans le monde un personnage plus considérable, a acquis un jour
voir, au moins par générosité, accueillir avec indulgence un homme du monde et lui faire les honneurs de la république des le
uffrage (je copie textuellement) des hommes les plus éminents dans le monde littéraire, dam le monde politique et dans le mon
lement) des hommes les plus éminents dans le monde littéraire, dam le monde politique et dans le monde social ; depuis la rep
éminents dans le monde littéraire, dam le monde politique et dans le monde social ; depuis la représentation et pour contrec
 ! Une chose entre mille a frappé M. Walewski depuis qu’il observe le monde , c’est le danger, dit-il, auquel se trouve exposé
qui, jeté, jeune et riche, au milieu de l’éclat et des politesses du monde , et s’avisant un beau jour de s’y vouloir faire u
sera celle qui n’inquiétera jamais sa gloire. L’auteur de l’École du Monde , de cette pièce si usagée, en est-il donc à ne pa
elui des gens du monde l’est tout autrement. La comédie de L’École du Monde est assez agréable à la lecture ; elle n’a rien q
e plaint qu’on l’ait traité en novateur ; il ne l’est pas le moins du monde , et il n’a pas là-dessus à se justifier. On lui a
s heureuse, c’est lui qui a intenté et soutenu l’accusation. Le grand monde , l’espèce de grand monde où s’est confiné M. Wale
a intenté et soutenu l’accusation. Le grand monde, l’espèce de grand monde où s’est confiné M. Walewski, existe-t-il dans ce
s sur la pièce de M. Walewski, a contesté la réalité de ce grand beau monde , comme dans sa lettre sur l’École des Journaliste
sur l’École des Journalistes, il avait contesté la réalité du vilain monde des journaux. Je crois que l’un et l’autre existe
trait pour trait, peuvent être plus ou moins des copies d’un certain monde réel ; il s’agit de savoir si tout cet ensemble e
s créant, qui est le vrai procédé et le vrai mouvement dramatique. Le monde est plein de détails plus ou moins piquants à not
relever entre soi, mais qui ne sont matière à drame ni à comédie. Le monde restreint, choisi par M. Walewski pour les évolut
er. Ici, rien de moins menaçant pour le gros du public que ce coin de monde de Dampré, de la duchesse et du commandeur : n’ét
ce action de la pièce sans cela ? 39. Publié dans le Revue des Deux Mondes . — On lit dans les Lettres à la Princesse (8 sept
Buloz, critiqué — oui, critiqué de ma plume sa comédie de l’École du Monde  ! De plus, j’ai quitté le Moniteur pour le Consti
sont point des titres à être un bon recommandeur. » 40. L’École du Monde ou la Coquette sans le savoir, comédie en cinq ac
3 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VII. Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
ans les croyances populaires, la demeure des démons 336. Il existe au monde peu de régions plus désolées, plus abandonnées de
s, et alors sans doute il fût resté un sectaire juif inconnu ; car le monde n’eût pas abandonné des pratiques pour d’autres.
 ; c’est le révolutionnaire transcendant, qui essaye de renouveler le monde par ses bases mêmes et de fonder sur terre l’idéa
s son enthousiasme apocalyptique avait à peine osé entrevoir. Dans le monde tel qu’il est, c’est le mal qui règne. Satan est
monde tel qu’il est, c’est le mal qui règne. Satan est le « roi de ce monde  343 », et tout lui obéit. Les rois tuent les prop
es sont persécutés, et l’unique partage des bons est de pleurer. Le «  monde  » est de la sorte l’ennemi de Dieu et de ses sain
L’avènement de ce règne du bien sera une grande révolution subite. Le monde semblera renversé ; l’état actuel étant mauvais,
par la flamme et le souffle de Dieu. Un ciel nouveau sera créé, et le monde entier sera peuplé d’anges de Dieu 351. Une révol
sar pour ne pas scandaliser. La liberté et le droit ne sont pas de ce monde  ; pourquoi troubler sa vie par de vaines suscepti
par de vaines susceptibilités ? Méprisant la terre, convaincu que le monde présent ne mérite pas qu’on s’en soucie, il se ré
paix. Mais il n’avait pas dit encore : « Mon royaume n’est pas de ce monde . » Bien des ténèbres se mêlaient à ses vues les p
vaient trouvé moyen d’être libres sous un tyran. Mais, en général, le monde ancien s’était figuré la liberté comme attachée à
tribué à affaiblir le sentiment des devoirs du citoyen et à livrer le monde au pouvoir absolu des faits accomplis. Mais, en c
spirer contre Tibère, ou à regretter Germanicus, que serait devenu le monde  ? Républicain austère, patriote zélé, il n’eût pa
le, tandis qu’en déclarant la politique insignifiante, il a révélé au monde cette vérité que la patrie n’est pas tout, et que
a folle explication de l’Apocalypse aussi certaine que son système du monde . Mettra-t-on tel homme médiocre de notre temps au
connaissance plus ou moins exacte qu’ils possèdent du vrai système du monde  ? Comprenons mieux la position de Jésus et ce qui
les simples idées de bonheur ou de moralité individuelle on remue le monde . L’idée de Jésus fut bien plus profonde ; ce fut
fit Jésus lui-même il y a 1830 ans. Nous supposons les conditions du monde réel tout autres qu’elles ne sont ; nous représen
e, délivrant les nations opprimées. Nous oublions que cela suppose le monde renversé, le climat de la Virginie et celui du Co
u’il y eût une contradiction entre la croyance d’une fin prochaine du monde et la morale habituelle de Jésus, conçue en vue d
, le christianisme réunit les deux conditions des grands succès en ce monde , un point de départ révolutionnaire et la possibi
e qui est fait pour réussir doit répondre à ces deux besoins ; car le monde veut à la fois changer et durer. Jésus, en même t
e, où les rangs seront intervertis, où tout ce qui est officiel en ce monde sera humilié, voilà son rêve. Le monde ne le croi
tout ce qui est officiel en ce monde sera humilié, voilà son rêve. Le monde ne le croira pas ; le monde le tuera. Mais ses di
ce monde sera humilié, voilà son rêve. Le monde ne le croira pas ; le monde le tuera. Mais ses disciples ne seront pas du mon
e croira pas ; le monde le tuera. Mais ses disciples ne seront pas du monde  365. Ils seront un petit troupeau d’humbles et de
t suiv. ; XVI, 8, 20, 33 ; XVII, 9, 14, 16, 25. Cette nuance du mot «  monde  » est surtout caractérisée dans les écrits de Pau
nt le même contraste, je veux dire la croyance à une prochaine fin du monde , et néanmoins beaucoup de bon sens dans la pratiq
4 (1903) Le problème de l’avenir latin
il y ait en ce sens une « famille latine », un « groupe latin », un «  monde latin » — en laissant de côté le mot « race », qu
Américain par exemple, l’Orient c’est l’Europe ? De même qu’il y a un monde latin, il y a également un problème latin, bien p
te dès qu’on examine d’un peu près l’histoire européenne et l’état du monde contemporain.‌ En dépit de l’apparente unité de l
ité de la civilisation occidentale, les peuples latins constituent un monde à part, placé dans une situation singulière et da
eur ancienne prépondérance, pourront continuer à se maintenir dans le monde qui se prépare. Leur survivance est subordonnée à
s indications. Ce sont là des dates significatives dans l’histoire du monde occidental.‌ Bien que j’aie, autant que possible,
us hardis auraient apporté de tranchantes solutions. Il y a de par le monde assez de prophètes patentés pour satisfaire ceux
a ici. C’est aussi parce qu’à travers la France, on comprend mieux le monde latin dont elle est comme un microcosme, comme l’
de l’Europe occidentale, après la Réforme, montrant les limites du «  monde protestant » et du « monde catholique », lorsque
près la Réforme, montrant les limites du « monde protestant » et du «  monde catholique », lorsque tournant quelques pages, un
au tracé plutôt schématique de la ligne frontière séparant les deux «  mondes  ». Les délimitations, à voir non le détail mais l
aient presque. Et que figurait cette seconde carte ? Les limites du «  monde barbare » et du « monde romain » au ive  siècle d
gurait cette seconde carte ? Les limites du « monde barbare » et du «  monde romain » au ive  siècle de notre ère. Cette invol
Cette involontaire comparaison nous apparut énormément suggestive. Le monde romain et le monde catholique d’une part, le mond
comparaison nous apparut énormément suggestive. Le monde romain et le monde catholique d’une part, le monde barbare et le mon
ent suggestive. Le monde romain et le monde catholique d’une part, le monde barbare et le monde protestant d’autre part se co
onde romain et le monde catholique d’une part, le monde barbare et le monde protestant d’autre part se confondaient géographi
ief du sol se dessine une ligne de partage des eaux. Elle sépare deux mondes qui, par les circonstances qui ont entouré leur n
ue que l’Europe occidentale nous apparaît divisée en deux groupes, le monde latin et le monde germanique, ou plus simplement,
cidentale nous apparaît divisée en deux groupes, le monde latin et le monde germanique, ou plus simplement, le groupe du Sud
rtains caractères identiques. Au ive  siècle, il y avait en Europe un monde civilisé et un monde barbare. Au xxe  siècle, il
ntiques. Au ive  siècle, il y avait en Europe un monde civilisé et un monde barbare. Au xxe  siècle, il n’y a plus de barbare
les d’envisager sous un jour de vérité l’un des problèmes capitaux du monde contemporain, le plus vital pour nous. ∴ Cette op
ite se démontre. Le Celte ayant cessé sa course héroïque à travers le monde et définitivement établi en Gaule — le Celte, eff
ieure des individus, à la défaite des consciences. L’éblouissement du monde , puis la disparition dans le néant : ainsi pourra
lencieux prime la clameur oratoire — bien loin de disparaître avec le monde romain, devaient à travers les siècles et jusqu’à
va s’anéantir ou capituler. Cet afflux de sang jeune, revivifiant le monde gallo-romain, va lui faire perdre le souvenir de
rapidité. Et à mesure qu’elle croissait en force, elle envahissait le monde romain, « se coulait peu à peu dans le moule de l
els de l’Empire fléchissaient par suite de la lassitude générale d’un monde frappé de caducité et d’inertie. Lorsque l’Eglise
osée d’humbles gens, plébéiens, esclaves et miséreux : découverte qui monde d’un large rayon de lumière tout le futur. Ce n’e
re considéré comme le dernier grand champion de l’idée latine dans le monde ) ? C’est ainsi que la nation française fait son e
monde) ? C’est ainsi que la nation française fait son entrée dans le monde et qu’elle apparaît dans l’histoire : sous des tr
romanisa le plus rapidement et le plus profondément. Or c’est dans le monde gallo-romain que le christianisme remporte le plu
la nation n’a été véritablement et simplement elle-même.‌ L’autre monde Si nous sortons des cadres de l’Empire romain,
on absolue dissemblance.‌ C’est alors que l’opposition entre les deux mondes du Nord et du Sud apparaît d’une manière éclatant
n et du Danube et qu’elle ne parviendrait pas à s’assimiler cet autre monde . Grâce lui, la politique romaine fut dominée par
ue le néant. D’où cette remarque, de lointaine portée, qu’à la fin du monde antique, les peuples situés au-delà du Danube et
lorsque disparaît à l’horizon, pour ne plus reparaître, le soleil du monde antique. Mais l’unification va se produire fatale
ois années de luttes, qu’est parachevée la conversion du pays. Sur le monde barbare, l’influence chrétienne s’est donc exercé
influence chrétienne s’est donc exercée beaucoup plus tard que sur le monde romain. Vainqueur donc, le christianisme le fut f
de romain. Vainqueur donc, le christianisme le fut finalement dans le monde septentrional. Il faut maintenant marquer à quel
limes démantelé et désormais inutile, n’en subsiste pas moins dans le monde invisible des consciences.‌ Des figures telles qu
xons sont un des plus frappants épisodes de la lutte entre les deux «  mondes  ». Vaincus et convertis, les Saxons conservent qu
, les circonstances initiales continuaient à régir le destin des deux mondes . Entre l’état de subordination ou d’indépendance
Luther explique Arminius, qui le justifie. Et tous deux expliquent le monde contemporain. Ne pas saisir ces corrélations, c’e
ns notre constatation du début : la quasi-coïncidence géographique du monde romain et du monde catholique d’une part, du mond
on du début : la quasi-coïncidence géographique du monde romain et du monde catholique d’une part, du monde barbare et du mon
ce géographique du monde romain et du monde catholique d’une part, du monde barbare et du monde réformé d’autre part. Il y a,
onde romain et du monde catholique d’une part, du monde barbare et du monde réformé d’autre part. Il y a, disions-nous, un « 
ssion forcenée. C’est un torrent qui mugit, près de tout emporter. Le monde regarde avec stupeur. Il paraît alors que la Fran
ment précieux pour les pays germaniques d’avoir conservé à travers le monde antique et le moyen âge leur intime « barbarie »,
ort d’antiques traditions, loin de l’atmosphère corruptrice émanée du monde romain. C’est sur cette permanence de l’esprit et
tte ancestralité quasi-légendaire ? Toute trace de l’incorporation au monde romain est effacée depuis que la nation est deven
méthodes d’existence nationale. Or les nations latines sont venues au monde avec un capital d’énergie minimum — comme le prou
in de l’Empire — de même que telles autres ont débuté sur la scène du monde avec un capital maximum d’énergie.‌ L’originalité
militaires, de grands édifices, et même de chaires de rhétorique. Un monde entier disparaît, celui de nos ancêtres, qui pour
enaître quand on l’a extirpée, même avec les meilleures intentions du monde  !…  » Qu’était-ce que cette horreur dont la natio
, il nous paraît difficile de ne pas juger l’état intérieur actuel du monde latin d’une manière tout autre que celle à laquel
t, à la lumière de l’histoire interprétée philosophiquement, entre ce monde lointain des origines, que nous venons d’évoquer,
e ce monde lointain des origines, que nous venons d’évoquer, et notre monde contemporain, constituent le seul point de départ
at de misère intérieure, plus ou moins accentuée, où s’est débattu le monde latin durant les derniers siècles, n’est donc que
chez les peuples latins. Sûrement un voyageur, débarquant d’un autre monde , serait tout d’abord frappé, en abordant la terre
semble se prouver à lui-même son existence et jouer son rôle dans le monde . Loin de nous certes la pensée de mépriser le don
r la valeur oratoire. La parole a son immense rôle nécessaire dans le monde  : mais elle ne remplace pas les autres moyens que
xpliquer les spectacles si souvent étranges qui se déroulent en notre monde . Nous ne parvenons que rarement à réaliser. Lorsq
le pour la vie. Rien ne progresse, ne se soutient que par le fait. Le monde , l’individu, l’univers physique, la société ne se
ous faisons à leur endroit ont seuls de la valeur. Pour ce qui est du monde en sa réalité intrinsèque, en dehors de nos versa
us impropres à nous laisser toucher par la vérité, en nous isolant du monde par une solide enveloppe de sophismes, et incapab
olide enveloppe de sophismes, et incapables de pénétrer la réalité du monde , en développant notre mépris pour les choses auth
d’à rebours dans notre commun entendement. Nous nous mouvons dans un monde d’apparences. Notre vie est faite d’hypothèses, d
ulte est héréditaire. Plus tard, lorsqu’on écrira l’histoire de notre monde , peut-être désignera-t-on les Latins comme les ad
apparence et le clinquant ne soient pas le dernier mot de l’énigme du monde , voilà ce dont l’expérience de nombreux siècles n
animaux et les plantes, s’efforçant avec l’instinct de la vie dans ce monde où il n’y a pas de place — j’entends pas de place
être supérieur et tout puissant qui contemple de haut le spectacle du monde  ? Si nous, les « sensitifs », nous paraissons si
issons si totalement nous abstraire des parties qui se jouent dans le monde , est-ce par orgueil, par dédain ou par impuissanc
soubresauts, tantôt en avant tantôt en arrière. Dans notre cerveau un monde de choses vieillies s’est pétrifié. Les siècles,
frapper notre oreille :‌ « Oui, la situation des pays latins dans le monde est actuellement inférieure à ce qu’elle fut. Ils
s une chose est indéniable : la somme d’intelligence répandue dans le monde latin est plus considérable peut-être que dans to
monde latin est plus considérable peut-être que dans tout le reste du monde . Pour ce qui est de la haute sensibilité esthétiq
e cerveau n’est tellement développé que parce qu’en lui s’épanouit un monde d’idées anciennes et de traditions. Et le prix de
. Bornons-nous à l’exemple de la Grèce. Figurons-nous la situation du monde grec, un siècle et demi avant l’ère chrétienne, l
ertait beaucoup, où l’on n’agissait plus. » Elle n’était plus dans le monde qu’un vaste champ de décomposition, plein de germ
he vers ses portes. C’est elle qui, à cette heure, représente dans le monde la prééminence intellectuelle, en face de la jeun
Son prestige est immense. Vers elle converge toute la spiritualité du monde et s’acheminent tous les affamés de culture. À ce
ne des périodes les plus riches en civilisation qui aient été dans le monde . Et pourtant qui ne distingue, sous ces dehors d’
ui la vigueur et la vitalité, c’est à dire les vertus capitales en ce monde  ! La raison pour laquelle on se laisse si facilem
e est sûre, à plus ou moins brève échéance. Comment s’avancer dans le monde d’un pas assuré lorsqu’on possède un cerveau de v
caractère, qui lui permettra de fournir résolument sa course dans le monde , d’avancer franchement au lieu de piétiner sur pl
t à dire de foi naturelle en la vie, de confiance instinctive dans le monde et dans les choses, de telle sorte qu’il fonde sa
a place assurément avantageuse qu’occupe la France dans l’ensemble du monde latin ni la réelle suprématie qu’elle exerce, vis
la réelle suprématie qu’elle exerce, vis-à-vis même de l’ensemble du monde , dans certaines brandies du savoir ou de l’indust
e qui permet d’envisager de haut, avec supériorité et détachement, le monde et la vie. Le propre d’un vrai Latin est d’assist
e et la vie. Le propre d’un vrai Latin est d’assister au spectacle du monde en dilettante revenu de tout. Eclectiques et scep
fférence et professer au fond de nous-mêmes le plus parfait dédain du monde , sous les apparences de la satire ou de la gaité.
rce de création et d’action. Aussi qu’arrive-t-il ? Dans la course du monde où tout est mouvement et labeur, l’être de cervea
ant à côté des lois suprêmes de la nature et des faits capitaux de ce monde , sans les reconnaître, — ces lois et ces faits qu
i ne soutirent pas d’être transgressées. Il faut généralement dans ce monde plus d’intelligence, c’est à dire de compréhensio
testablement. Notre intellectualisme consiste surtout à considérer le monde à travers le prisme d’une conception irréelle. De
irréelle. De nous croire supérieurs, parce que les plus spirituels du monde , de nous estimer, du fait de notre intelligence s
lisations antiques, représentant de Rome et de l’idée romaine dans le monde , est un de ses attributs permanents. Qualité de l
assé de Rome en Gaule, — mais qualité aussi du vieillard qui, dans un monde en marche continue, alors qu’il demeure stationna
immuable, inscrutable et imprescriptible de la divinité, l’ombilic du monde  ? Un pur Latin n’a que sourires de pitié ou conde
a « race » est la race élue pour distribuer la vérité et la beauté au monde , pour promulguer les lois suprêmes, les « lois no
age, trônant glorieux sur son fumier, a lui aussi cette conception du monde , qu’il trahit par son attitude : ce qui ne signif
rétendrait pas moins voir en elle la souveraine présente et future du monde et la reine des cités. L’infatuation ibérique est
tre moral et intellectuel du globe. Ce sont les pulsations du cœur du monde qu’y marque son existence. Autour de la « Ville-L
même pas ce qu’elles ont d’offensant et de méprisant pour le reste du monde  : j’envisage simplement leur côté néfaste et ridi
prement moderne, s’élabore partout, et surtout peut-être en dehors du monde latin ? Pourquoi ne pas reconnaître et saluer — a
nçaise, les modes françaises, le goût français feraient prime dans le monde , cela signifierait-il qu’il n’y a par ailleurs qu
es choses d’ordre prépondérant, d’ordre vital, Paris, la France et le monde latin, loin de mener l’humanité, ne la suivent mê
mensonge de notre infatuation ? Et nous ne craignons pas d’offrir au monde un pareil spectacle lorsque chaque jour des faits
opinion » de nous-mêmes n’aura plus désormais que peu d’effet sur le monde , et en nous-mêmes elle barre la route qui mène ve
peut ainsi se formuler : Les peuples latins sont demeurés en deçà du monde moderne. En dépit d’apparences contradictoires, i
avoisinant le bassin de la Méditerranée. Rome, expression dernière du monde antique aux derniers siècles de son empire, a con
rs et finissants de l’esprit oriental, pour les projeter de là sur le monde . L’Eglise qui prit sa place reçut de ses mains mo
, basée sur une conception nouvelle — une conception occidentale — du monde et de la vie. Ceux qui ont repoussé la Réforme on
repoussé la Réforme ont par là refusé d’effectuer leur entrée dans le monde moderne. Ils ne se sont pas renouvelés, profondém
uis les premiers siècles de notre âge et que les idées directrices du monde moderne ne se sont pas enracinées en eux. Telle e
distance morale qui sépare l’Europe germanique de l’Europe latine, le monde protestant du monde catholique, est en réalité, q
sépare l’Europe germanique de l’Europe latine, le monde protestant du monde catholique, est en réalité, quant aux principes e
, c’est la lutte de l’Occident et de l’Orient qui se prolonge dans le monde contemporain. Lutte d’ailleurs inégale, puisque l
s-à-vis de ceux que guide un principe rationnel et terrestre, dans un monde où, chaque jour davantage, la victoire appartiend
ientifiquement ce problème, tout se réduit à une question de race. Le monde septentrional, « barbare » et protestant, se comp
ent Aryenne — triomphe de par ses qualités natives. Elle est, dans le monde occidental, la race entre toutes audacieuse, entr
ante, libre, aux solides qualités de fond. Le dolichocéphale blond du monde septentrional est un animal naturellement supérie
ptentrional est un animal naturellement supérieur au brachycéphale du monde méridional. C’est pourquoi il triomphe partout. E
lace. Nous inclinons, pour notre compte, à penser que, dans le cas du monde latin, l’influence historique a été plus détermin
’abri de toute contestation : la situation des peuples latins dans le monde a fortement décliné. Un simple regard jeté sur le
atins dans le monde a fortement décliné. Un simple regard jeté sur le monde suffit à l’établir. La position actuelle de l’Esp
e le principe d’où découle sa vie morale avait toute sa force dans le monde , et annihilée aujourd’hui que d’autres vérités do
uation française. La position qu’aujourd’hui la France occupe dans le monde n’est, au point de vue général, que de second ran
sant toutes ses forces pour étonner et renverser une dernière fois le monde , avant la chute irrémédiable. Daudet avait, nous
prême effort latin accompli en vue de reconquérir au Midi l’empire du monde . Mais le Nord, qui avait intérieurement raison co
ciplinaire, Napoléon, l’homme du Midi par excellence… C’est contre le monde germanique dont il prévoyait l’ascendant que Napo
orté le dernier coup à celui qui fut le suprême representative man du monde latin, le dernier grand champion du romanisme dan
ve man du monde latin, le dernier grand champion du romanisme dans le monde , un nouvel ordre de choses commença vraiment en E
ope. Ce prestige que malgré sa défaite sur le terrain de l’action, le monde latin n’a point encore perdu tout entier, nous cr
aptitude pratique. Il est demeuré comme le grand champ d’idéalisme du monde . L’attirance et le charme qui s’en exhalent font
ui s’en exhalent font naturellement converger vers lui tout ce que le monde contient d’amoureux de l’irréel, de l’imprécis, d
rit, les mœurs, le goût qui y règnent en font comme le play-ground du monde . Le monde latin est un monde-femme. Il attire com
œurs, le goût qui y règnent en font comme le play-ground du monde. Le monde latin est un monde-femme. Il attire comme attire
sent. Cet amas de traditions, de culture, de richesses, que recèle le monde latin, l’aimante de la séduction qui s’attache au
assé, tel est bien le secret de ce rayonnement spécial que possède le monde latin parmi les peuples.‌ Pour se donner à soi-mê
ion juste et vive de ce que représente la civilisation latine dans le monde contemporain, il suffit d’une très simple expérie
onde contemporain, il suffit d’une très simple expérience : sortir du monde latin et l’envisager du dehors. L’impression qu’i
Et si, du même point extérieur, vous considérez ensuite l’ensemble du monde latin, vous éprouvez l’impression de quelque chos
lisation d’hier, poursuit à l’écart du grand courant de vie active du monde moderne, du monde qui sourdement travaille, s’eff
oursuit à l’écart du grand courant de vie active du monde moderne, du monde qui sourdement travaille, s’efforce et progresse,
méditerranéenne est actuellement une de celles-là. L’axe de la vie du monde s’est déplacé, et l’évolution présente de l’human
ain de s’accomplir en dehors — et, pourrait-on ajouter, en dépit — du monde latin.‌ L’avenir Les conditions du salut
t, d’atténuer l’expression de notre sentiment pessimiste à l’égard du monde latin, De telle sorte que le lecteur qui ne s’ave
qu’à ce que l’engourdissement ou quelque catastrophe les ait rayés du monde des vivants ? Cela serait une solution, qui pourr
ations tout à l’heure que les peuples latins sont demeurés en deçà du monde moderne. Il s’agirait de les y faire rentrer, par
s… peut-être. En tous cas, pour obtenir le libre accès sur l’océan du monde , il faut trancher le lien.‌ La réforme physiqu
nne, soit dit en passant, n’a l’air de se douter ici. Pour édifier un monde moral et un monde mental nouveaux, il faut avant
assant, n’a l’air de se douter ici. Pour édifier un monde moral et un monde mental nouveaux, il faut avant tout des corps cap
quel participe tout ce qui vit sur la planète. Toute l’infériorité du monde latin provient de ce qu’il a rompu ses attaches n
elles avec la terre, s’atrophiant à l’écart et se pervertissant en un monde sophistique. Pour renaître, il lui faut son fonde
dont l’avancement a bouleversé et révolutionnera bien plus encore le monde , — à la vigueur, à la santé et à la droiture dont
ographie, plus nécessaire au cerveau latin ataviquement insoucieux du monde . La musique et le dessin seraient enseignés non p
es programmes surannés, sous peine de perdre sa raison d’être dans le monde . Ô combien étrange argument ! Les sociétés telles
u’elles s’évadent de la geôle antique pour prendre pied sur le sol du monde réel et contemporain. C’est cette tradition, dont
ure latines, c’est à dire quelque chose qui n’a plus sa place dans le monde moderne, c’est se condamner à la plus sûre des di
à une conception de vie qui n’a plus de rapport avec la vie réelle du monde . L’Eglise, c’est un avatar de la Rome lointaine s
e. Elle est comme un arbre dont le feuillage léthifère s’étend sur le monde latin, flétrissant tout ce qui vil dans l’étendue
latins. Il semble bien qu’il y ait toujours eu, quelque part dans le monde , la conscience obscure ou nette de cette nocivité
révolutionnaires et les plus sanglantes, ont toutes échoué dans notre monde . Or la raison de ceci est extrêmement simple : to
lui, soutenu par les ressources catholiques de toutes les parties du monde . Je sais bien qu’on pourrait se défendre contre l
alors même qu’il se croit très sincèrement l’esprit le plus libre du monde — se parât-il de l’épithète de libre-penseur — il
ntre les membres de la communauté, entre la communauté et le reste du monde , et qu’un sentiment religieux — débarrassé de tou
de sa République. On se rappelle cet épisode fameux qui prouve que le monde grec, au ive  siècle avant Jésus-Christ, souffrir
e se clarifie l’atmosphère empoisonnée de rhétorique qui enveloppe le monde latin. Ce qu’il faudrait absolument, c’est une gé
res et d’industrie auraient agi d’eux-mêmes et en paix, du sein de ce monde d’action et de réalité, de nouveaux penseurs et d
uvenir, un espoir sérieux pourrait être conçu dans l’avenir. Alors le monde latin se serait délatinisé. On peut même conjectu
ut même conjecturer qu’il reprendrait une place prépondérante dans le monde , après cette régénération totale de son organisme
bien, nous n’avons pas le choix des moyens de faire notre salut en ce monde , c’est à dire d’assurer notre avenir. Nous n’avon
de du « laisser faire ». Les esprits libéraux et « avancés » de notre monde n’ont encore rien trouvé de mieux, pour venir à b
e ce fût, si ces moyens de salut n’étaient pas employés, c’est que le monde latin se résignerait — sans le savoir — à l’accep
ceptation de sa déchéance définitive. Si cette tentative de rendre au monde latin la force et la vie n’était vraiment qu’un r
e achevée et que nous n’aurions plus rien à faire d’important dans le monde . Dans ce cas, qu’adviendra-t-il ? Quel sera le pr
nation, comme refroidie et resserrée, ne tient plus sa place dans le monde . Elle s’efface. Elle cesse graduellement de jouer
nom de nations. Même annihilés au point de vue des grands intérêts du monde , ils posséderont encore assez de motifs d’intérêt
e garde d’ailleurs d’attacher à cette idée un sens de réprobation. Le monde vient communier chez nous, dans le plaisir comme
pour n’être pas glorieux, n’en possède pas moins son utilité dans le monde . Ce qui est absurde, c’est de prétendre que le fa
ble. C’est qu’en effet une force entre alors en jeu, qui est, dans le monde des organismes sociaux, analogue à celle qu’on dé
its, des mieux pourvus et adaptés a également son application dans le monde international. Il est bien entendu que je ne juge
ter, cela est ainsi, et cela ne peut pas ne pas être ainsi dans notre monde soumis à des lois fixes. Il est évident que des p
à l’Américain du Nord, du Gaulois au Boer, tous les grands peuples du monde furent, sont ou seront tour à tour les bénéficiai
ficiaires et les victimes de cette loi. Presque toutes les nations du monde lui doivent leur existence. Si le droit du premie
ritoires qu’ils occupent du fait seul de leur supériorité sociale. Le monde « appartient aux peuples qui possèdent la supério
re petite patrie, nous négligeons d’embrasser du regard l’ensemble du monde . Nous méconnaissons ainsi les nécessités qui le r
cipation, le cas des colonies françaises. S’il est une nation dans le monde qui devrait ne pas posséder de colonies, c’est bi
entretenue à grand prix, dont nous aimons à faire étalage aux yeux du monde , par conséquent un embarras et une ruine. Nous so
l français comme véhicule d’une expansion de l’idée française dans le monde me paraît manquer de bases et n’être qu’une illus
jour sous la menace de la même désappropriation, comme l’ensemble du monde latin d’ailleurs. Voilà le sort qui est au terme
on commerçante et maritime d’où dépend une bonne part des échanges du monde  ? A cet égard, comme à beaucoup d’autres, nous so
nifiques avantages dont la nature la combla. Il ne manque pas dans le monde , de caractères, de muscles, ni de cerveaux pour e
ou en pleine virilité, par la force perpétuellement en travail sur le monde , entreront enfin et par contrainte dans le couran
la réprouver. Pourtant il faut bien avouer qu’elle a sa place dans le monde en certaines circonstances où rien ne la remplace
rutalité est une chose qui appartient au mode d’existence générale du monde , aussi bien dans l’humanité que dans la nature. I
l’impérieuse et amère nécessité, pour le présent du moins. L’œuvre du monde , dont nous ne sommes que les très peu conscients
à cela, songeant à notre cas. N’importerait-il pas, pour l’avenir du monde , que des peuples qui représentent des principes f
ditions dont ils sont porteurs cessassent de se répandre à travers le monde  ? Que le sol où fleurissent tant d’idées malsaine
s froidement ce que nous sommes. L’édifice latin n’est-il pas dans le monde présent une cause d’obscurité et de retard, avec
ne simplification et une purification des choses et des notions de ce monde  ? Ne semble-t-il pas juste que ce reste d’Orient
ble-t-il pas juste que ce reste d’Orient que nous constituons dans le monde contemporain finisse d’exhaler son anachronique p
es efforts aboutissent. Or c’est précisément le cas contraire dans le monde latin. Depuis trois siècles les efforts des élite
ours, malgré les apparences, sur le vieux fonds d’idées empruntées au monde antique, est devenu trop vaste pour être franchi
r certains, de la pensée et des méthodes septentrionales à travers le monde latin. C’est là, certes, une œuvre excellente, en
rieures dont rien ne peut arrêter l’accroissement d’influence dans le monde , L’avenir, — c’est à dire « être ou ne pas être »
la noblesse dans les crépuscules et les déclins. Songeons à la fin du monde antique, débordé par les « barbares », à cet écro
ent. Ce qui n’est pas. Comment peut-on admettre que rien de ce que le monde latin enfanta, à travers les siècles, de bon, de
s meilleures de ses œuvres et de ses idées continueront à féconder le monde . Et le souvenir qu’il laissera ne pourra jamais s
rie, se dénouera, l’élite de nos descendants se répandra à travers le monde . Ils iront représenter dans de nouvelles combinai
ils continueront, eux et leurs descendants, de perpétuer à jamais le monde latin en ce qu’il eut de meilleur. Est-ce que les
ples très significatifs. Dans le passé, celui du Grec qui, lorsque le monde hellénique entra en décomposition, vint à Rome pr
que entra en décomposition, vint à Rome prendre sa place au sein d’un monde nouveau et lui infuser une part de son génie. De
blème de cette envergure. Il faut avoir devant ses yeux l’ensemble du monde pour bien se pénétrer de l’importance et de la si
de sa patrie. Ceux qui ont achevé de jouer leur rôle sur la scène du monde doivent disparaître sans murmurer contre le sort.
en imprécations ou en larmes. Où serait la justice dans les normes du monde si ceux qui ont désobéi aux lois de nature avaien
nt fatalement des déclins dans l’univers. C’est la loi universelle du monde . Certains doivent périr pour que d’autres, meille
ent, — selon l’esprit d’un Marc-Aurèle, s’identifiant à la volonté du monde , parce qu’il la comprend.‌ Cessons surtout d’entr
etenir cette idée enfantine, que notre ruine entraînerait la ruine du monde , qu’après nous, les « suprêmes civilisés », il ne
nous bien que nous sommes très peu de chose dans l’ensemble actuel du monde et que demain nous représenterons bien moins enco
égoïsme. Jetons les yeux autour de nous et reconnaissons la marche du monde qui s’effectue à côté de nous, sur des points que
re petite île en qui subsistera tout ce qui aura pu survivre de notre monde civilisé.‌ C’est sur le roc le plus haut de ce qu
oins hautes que celles de jadis, grouille une race vierge pour qui le monde aussi redevient vierge ; et l’Homme à venir, en a
e. ‌ Le vent pleure. L’eau rit, ‌ Manger est bon. Dormir est doux. Le monde est à moi. Vivons !‌ Oui, on dehors de nous, il
lentement et silencieusement à prendre la succession des affaires du monde dont nous eûmes jadis la conduite. Un fait décisi
r n’est sans doute pas éloigné où ce qui n’est encore pour le Nouveau Monde que l’Orient, au sens géographique, le deviendra
que le destin. Soyons optimistes quand même. Si, quand on inspecte le monde , on ne peut s’empêcher de croire que l’avenir se
he de la vie ? A celui qui pleurerait tout ce qui disparaîtra avec le monde latin, le charme de sa civilisation, la beauté se
z qu’une Europe où l’élément latin n’existerait plus, serait comme un monde privé de féminité, un monde sèchement et durement
latin n’existerait plus, serait comme un monde privé de féminité, un monde sèchement et durement viril. Je crois que cette c
calamité n’est nullement à craindre et qu’il y aura toujours dans le monde assez de passion, d’amour et de sensualité. Ce so
sensualité. Ce sont là des choses éternelles comme la vie et dont le monde latin ne détient pas le monopole. Je suis même pe
prit germains, elle aurait pu être comme la synthèse vivante des deux mondes . A l’intelligence et à la droiture septentrionale
a compris, à cette heure, que, tout étant lié et interdépendant en ce monde , leur ruine était nécessaire pour que, sur un aut
5 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
us avons bien le temps de le voir. Ce qui importe, ce qui a marqué le monde c’est cette résolution de tenir un ordre. Et c’es
cipes ou premières causes de tout ce qui est ou qui peut être dans le monde , sans rien considérer pour cet effet que Dieu seu
êmes ou premières causes de tout ce qui est ou qui peut être dans le monde et qu’il n’eût pas trouvé les idées innées, ces
qu’à se faire recevoir solennellement en Sorbonne. Il y a un certain monde , un univers de la pensée. Sur la face de ce monde
. Il y a un certain monde, un univers de la pensée. Sur la face de ce monde peuvent se dessiner des géographies. Dans la prof
e monde peuvent se dessiner des géographies. Dans la profondeur de ce monde peuvent s’approfondir et se graver des géologies.
st de l’avoine : À vous, troupe légère, Qui d’aile passagère Par le monde volez, Et d’un sifflant murmure L’ombrageuse verd
zones immenses de pensée, il y a des climats de la pensée. Il y a un monde , un univers de la pensée et dedans il y a des rac
upposerons quadragénaires, (nos deux hommes), c’est-à-dire d’un autre monde , d’un autre univers, d’une autre création que s’i
comparable dignité de la pensée, qu’envers et contre tout le reste du monde , envers et contre tous les barbares ils savent qu
Kant c’est très bien fait mais que précisément les grandes choses du monde n’ont pas été des choses très bien faites. Que le
out le temps. Du kantisme. Ce n’est pas la manière de réussir dans le monde . Les vers les plus beaux ne sont pas ceux dont on
-même. Or ils savent qu’il n’y a jamais eu que deux réussites dans le monde , et que dans le monde antique ce fut le peuple gr
u’il n’y a jamais eu que deux réussites dans le monde, et que dans le monde antique ce fut le peuple grec, et que dans le mon
e, et que dans le monde antique ce fut le peuple grec, et que dans le monde moderne ce fut le peuple français, Étant entendu
ussites, les seules qui se soient jamais produites dans l’histoire du monde , leur paraissent d’un prix infini. Une tendresse
e. Ainsi est née la plus belle race de peine qui soit jamais venue au monde . Et ceci aussi est la réussite rare entre ces que
veut pas être content : Nous sommes ces soldats qui marchaient par le monde Et qui grognaient toujours mais n’ont jamais plié
inscrite. L’homme s’attarde, il considère longuement ce classement du monde et ce classement du monde lui paraît nouveau. D’u
e, il considère longuement ce classement du monde et ce classement du monde lui paraît nouveau. D’un côté ensemble tous les J
paroisses. Il s’arrête un peu ici. Il aperçoit une grande division du monde . D’un côté le notaire (sous toutes ses formes), d
lence de l’élévation et de la retombée, dans cet immense parlement du monde moderne l’homme écoule le silence immense de sa r
emps honteux de son temps, fier de sa race, tournant le dos à tout un monde l’homme se retourne vers sa race. Qu’en reste-t-i
à tout un monde l’homme se retourne vers sa race. Qu’en reste-t-il au monde  ? Qu’en reste-t-il en dehors de lui ; et en lui q
urnal.   Le journal, la plus grande invention depuis la création du monde et certainement depuis la création de l’âme, car
qui fait époque, celle qui marque une date depuis le commencement du monde et cette date est la date même du commencement de
moderne et le goût moderne de ce régime et de cette propriété dans le monde moderne qui fait périr, qui anéantit la famille e
rime. C’est tout l’homme et c’est toute la Ville. L’homme et Rome. Le monde et la cité. L’orbe et l’urbe. Toute la détresse e
e (et comme il a bien montré qu’en effet de tout ce qu’il y a dans le monde c’est la sagesse qui est la plus impénétrable à l
s impénétrable à la grâce). Et aussi tout le secret de la légation du monde antique. Car il manque bien de respect aux faux d
re les faux dieux et qui a été nourri de la sagesse antique. Ainsi le monde chrétien allait rejeter Jupiter mais n’allait poi
allait rejeter Jupiter mais n’allait point rejeter Virgile. Ainsi le monde chrétien allait rejeter Zeus mais n’allait pas re
qui fut un don unique et lui-même une grâce unique dans l’histoire du monde . Je parle de la matière où il allait appliquer so
er son génie. Corneille a choisi la meilleure part. Il a pris tout un monde avant le premier éclatement de la grâce. Ou plutô
avant le premier éclatement de la grâce. Ou plutôt il s’est donné le monde (car c’est toujours le même. C’est toujours le mê
e l’esprit travaille toujours la même matière, opère toujours le même monde ). Corneille s’est donné le printemps de la grâce.
gratitudes du bois mort. Il s’est donné ce premier éclatement dans le monde du bourgeon de la grâce. Il s’est donné le monde
r éclatement dans le monde du bourgeon de la grâce. Il s’est donné le monde avant le premier éclatement de la grâce, et il n’
ations c’est-à-dire les manquements de la grâce. Corneille prenait le monde si je puis dire avant le commencement de la grâce
à dire, et très simplement, que la grâce même, comme entrante dans le monde , comme s’introduisant, comme opérante dans le mon
entrante dans le monde, comme s’introduisant, comme opérante dans le monde , n’a point été soustraite, ne s’est point soustra
, ne s’est point soustraite aux conditions générales de l’homme et du monde et que pour la grâce aussi et pour la révolution
lement elle est entrée dans les conditions générales de l’homme et du monde , et entre toutes dans les conditions dominantes e
r si la philosophie bergsonienne a été la première dans l’histoire du monde qui ait été à la mémoire (et en elle à l’histoire
, si la philosophie bergsonienne a été la première dans l’histoire du monde qui soit allée directement et centralement et par
la philosophie bergsonienne, pour la première fois dans l’histoire du monde , nous a donné sur les difficultés profondes, sur
ormule n’apparaît, (et par conséquent n’est apparu dans l’histoire du monde ), que pour celui qui est éclairé des lumières de
temps, il a fallu que la pensée bergsonienne vînt dans l’histoire du monde et que fussent enfin pénétrées au fond les réalit
la main. Pour marcher. Car la Foi sans elle aurait pris l’habitude du monde et sans elle la Charité aurait pris l’habitude du
st tout. C’est la création ensemble et le Créateur. C’est ensemble le monde et Dieu. Elle est chargée d’appliquer à tout, (et
r. Mais sans l’enfant espérance la foi s’habituerait à la créance, au monde , à Dieu. Et sans l’enfant espérance la charité s’
ommencer. De là vient sa place unique entre les vertus. Au baptême du monde les anges et l’homme ont reçu leurs prénoms et le
t leurs parts et les cardinales et les Théologales se sont partagé le monde . Une seule n’a rien reçu, que d’être celle qui ve
n’a rien reçu, que d’être celle sans qui la grâce vieillirait dans le monde . Et on peut presque dire que cette enfant qui n’a
re. Qu’elle soit à ce point acharnée, c’est généralement ainsi que le monde accueille la pensée. Qu’elle soit généralement mé
lement méchante, j’y consens encore : c’est généralement ainsi que le monde accueille la bonté. Mais qu’elle soit à ce point
e, à l’endroit. Mais que l’homme qui a réintroduit la liberté dans le monde ait contre lui, et à ce point, les politiciens de
française ; que l’homme qui a réintroduit la vie spirituelle dans le monde ait contre lui, et à ce point, les politiciens de
ents, deux classes d’ennemis. Il a contre lui les ennemis de l’Ancien Monde . Je veux dire appartenant à l’Ancien Monde. Et il
ui les ennemis de l’Ancien Monde. Je veux dire appartenant à l’Ancien Monde . Et il a contre lui les ennemis du Nouveau Monde.
partenant à l’Ancien Monde. Et il a contre lui les ennemis du Nouveau Monde . Je veux dire sortis du Nouveau Monde, appartenan
ntre lui les ennemis du Nouveau Monde. Je veux dire sortis du Nouveau Monde , appartenant au Nouveau Monde. Il a contre lui le
u Monde. Je veux dire sortis du Nouveau Monde, appartenant au Nouveau Monde . Il a contre lui les ennemis de l’Ancien Continen
s. Et il a contre lui ceux qu’il a sauvés. Ce serait mal connaître le monde que de ne pas être convaincu que les seconds sont
le de ses premiers serviteurs).   C’est précisément cette jeunesse du monde et ce peuple de l’espérance, et cette innombrable
iser du misérable propos qui nous restait. Corneille s’était donné ce monde , ce peuple de l’espérance, cette invention du nou
la grâce. Et il ne nous a laissé que l’habitude. Il s’était donné le monde de la grâce. Et il ne nous a laissé que le monde
Il s’était donné le monde de la grâce. Et il ne nous a laissé que le monde de l’habitude. Il s’était donné le monde romain i
t il ne nous a laissé que le monde de l’habitude. Il s’était donné le monde romain inhabitué à Dieu ; et les immenses et les
Dieu ; et les immenses et les incroyables ravages de la grâce dans un monde inhabitué. Il nous a laissé un monde habitué à Di
bles ravages de la grâce dans un monde inhabitué. Il nous a laissé un monde habitué à Dieu et les incroyables manques de pris
abitué à Dieu et les incroyables manques de prise de la grâce dans un monde habitué.   Quand on connaît un peu la grâce, quan
ations et j’irai jusqu’à dire des manquements de Dieu. Il y a dans le monde et dans l’homme deux limitations et pour ainsi di
cette ramification vivante, cette immense germination de Dieu dans le monde romain. Il nous a laissé ce qui devait arriver en
s que chacune des thèses qui sont en présence dans l’homme et dans le monde ne soit pas présentée à fond et avec toutes les r
e nos celliers et nos granges. Et quand on dit qu’ils se partagent le monde , qu’est-ce qu’on veut dire, sinon qu’ils sont les
endange pas avec la faucille et la faux. Le plus grand moissonneur du monde ne trouvera pas à moissonner dans les vignes. Le
rouvera pas à moissonner dans les vignes. Le plus grand vendangeur du monde ne trouvera pas à vendanger dans les blés. Que me
n génie poétique de la pensée. Ces grandes thèses qui se partagent le monde ne sont-elles point plusieurs parce qu’elles se p
système fort connu, le plus antique, le plus étranger qu’il y ait au monde moderne. Ce n’est pas seulement le système de la
ente dans son exactitude et dans son plein. L’honneur et la beauté du monde n’exige pas, ne consiste pas en ce que Rodrigue t
t qu’ils se battent il n’y a pas de dérogation. Dieu peut regarder le monde , et ne pas le trouver trop dégoûtant. Ce qui leur
dégoûtant. Ce qui leur importe, à chacun des deux adversaires, et au monde , et à Dieu, c’est uniquement, (et non pas comme o
eu est servi. Dieu peut regarder. Il s’y connaît. Il peut regarder le monde et l’homme. Et le reste est de l’événement. La vi
lliées, mésalliées, désalliées dans toute l’histoire de l’homme et du monde . Beaucoup d’obscurités seraient éclairées, beauco
Il est l’homme qui s’impose et qui se gouverne et qui va gouverner le monde . Il est déjà un consul. Il n’est plus un chevalie
r nous modernes et en nous plaçant uniquement à cet étage de l’âge du monde qu’est l’âge moderne, en regardant de ces jours o
infatigables et montantes de siècle en siècle à travers l’histoire du monde il est permis de dire sans déformer beaucoup la r
ir excellé dans l’un et réussi dans l’autre. On peut dire que dans le monde moderne les Français sont encore les représentant
pour cela que nous ne nous abusons pas quand nous croyons que tout un monde est intéressé dans la résistance de la France aux
la résistance de la France aux empiétements allemands. Et que tout un monde périrait avec nous. Et que ce serait le monde mêm
lemands. Et que tout un monde périrait avec nous. Et que ce serait le monde même de la liberté. Et ainsi que ce serait le mon
que ce serait le monde même de la liberté. Et ainsi que ce serait le monde même de la grâce. Jamais l’Allemagne ne referait
nt diminué d’autant. Et lui qui livre la lutte pour l’honneur dans un monde où tout le monde livre la lutte pour la vie, comm
’a jamais été exterminée par la deuxième et que le premier système du monde , qui est le système de comparaison, n’a jamais ét
us-mêmes. S’il fallait renoncer à toutes les valeurs de l’homme et du monde à mesure que les politiciens s’en emparent et ent
ne paraissent pas désignés et ils ne paraissent pas dans le secret du monde marqués pour une si grande grâce. Dans l’éternel
ne et basse, massivement opposée aux aspirations humaines de l’ancien monde , de l’Europe humaniste et chrétienne, de la vieil
roi de France et le divisait de la plus grande sainte de France et du monde . Elle était venue vers un roi chevalier. Et elle
e un Évangile du royaume de France, on était depuis vingt ans dans le monde moderne, au moins en ce sens que l’on était depui
is. Quel enseignement pour nous, qui geignons toujours d’être venu au monde dans le monde moderne et qui trouvons que le serv
gnement pour nous, qui geignons toujours d’être venu au monde dans le monde moderne et qui trouvons que le service est dur. E
perdre une partie, et l’enjeu de vingt parties, et le championnat du monde . Dès lors lequel vaut le mieux : gagner par un po
iveau du jeu ; et du jeu de la guerre ; et ainsi un certain niveau du monde . Et non seulement de le maintenir, mais de le fai
d’être des vainqueurs, ou d’être des nobles. Et de maintenir dans le monde un certain niveau de noblesse. Tout homme qui est
c’est le pair et le comparable, c’est le loyal, et c’est que tous les mondes et que tous les êtres y soient à égalité. Sans do
la pureté antique, qui nous revaille, qui ait reporté jusque dans le monde moderne les alternements de certains demi-chœurs
ant il est le plus grand génie comique qui soit jamais apparu dans le monde ) sont des comédies bourgeoises. Je ne parle pas d
race de Jésus-Christ. Misereor super turbam. Il ne méprise point le monde . Lui-même il ne se gouverne que par la miséricord
-même il ne se gouverne que par la miséricorde. Il n’abaisse point le monde pour s’élever. Et en ceci il est fort différent d
plein cet enseignement de Jésus. Ceux qui prennent de la distance du monde , ceux qui prennent de la hauteur en partant du mo
e la distance du monde, ceux qui prennent de la hauteur en partant du monde , à partir du monde en abaissant le monde ne s’élè
nde, ceux qui prennent de la hauteur en partant du monde, à partir du monde en abaissant le monde ne s’élèvent pas. Ils reste
de la hauteur en partant du monde, à partir du monde en abaissant le monde ne s’élèvent pas. Ils restent à la même hauteur.
croient avoir prise, c’est une contre hauteur, c’est l’abaissement du monde , l’abaissement qu’ils ont donné au monde. C’est u
teur, c’est l’abaissement du monde, l’abaissement qu’ils ont donné au monde . C’est une hauteur au-dessous du point commun de
cela qu’ils mesurent. Ils mesurent la hauteur dont ils ont abaissé le monde et non point la hauteur dont ils se sont élevés.
ceux qui prennent vraiment de la hauteur ce sont ceux qui laissent le monde à la hauteur où il est, et qui de là montent, de
peut n’être pas une ascension, et qui peut même être une descente. Le monde et l’homme sont à une certaine hauteur, sont donn
Il s’agit de savoir qui monte et qui descend. L’homme qui abaisse le monde et qui prend de la hauteur à partir de ce monde q
’homme qui abaisse le monde et qui prend de la hauteur à partir de ce monde qu’il abaisse peut avoir l’illusion qu’il monte a
u absolument et même absolument descendre. Mais l’homme qui laisse le monde où il est et qui de ce niveau s’élève, cet homme
lever dans la catégorie de la grâce. Il ne suffit point d’abaisser le monde pour monter dans la catégorie de Dieu. Et peut-êt
pénétration de l’éternel. Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être du monde ils croient qu’ils sont de Dieu. Parce qu’ils n’o
omme qui aura baissé. Dieu s’élèvera de toute sa hauteur au-dessus du monde et ce n’est pas le monde qui aura baissé. Nul ne
u s’élèvera de toute sa hauteur au-dessus du monde et ce n’est pas le monde qui aura baissé. Nul ne sera servi frauduleusemen
eur du sacré n’est point obtenue en reculant le plan de l’homme et du monde . Il n’y a point un premier plan qui serait le pla
e dire d’une poétique qui dans l’espace de cinq actes peut ainsi à un monde superposer un autre monde. De là que Sévère n’est
dans l’espace de cinq actes peut ainsi à un monde superposer un autre monde . De là que Sévère n’est nullement sacrifié, que d
nous, qui avons le Dieu que nous ne méritons pas. On peut dire que le monde antique n’a pas eu les dieux qu’il méritait. Le m
eut dire que le monde antique n’a pas eu les dieux qu’il méritait. Le monde chrétien a eu juste le Dieu qu’il méritait ; son
t. Le monde chrétien a eu juste le Dieu qu’il méritait ; son Dieu. Le monde moderne a encore le Dieu qu’il ne mérite déjà plu
e monde moderne a encore le Dieu qu’il ne mérite déjà plus. Comme le monde antique nous n’avons pas notre Dieu, mais c’est e
e antique nous n’avons pas notre Dieu, mais c’est en sens inverse. Le monde est décalé de Dieu dans l’autre sens. Et le monde
en sens inverse. Le monde est décalé de Dieu dans l’autre sens. Et le monde chrétien a seul été juste, accoté à Dieu ; équili
scepticisme épicurien comme les deux pôles de pensée et de système du monde antique si je puis dire au point de vue chrétien 
mme le pôle de pensée et de système de l’héroïque et du sacré dans un monde profane et le scepticisme ou du moins ce certain
pticisme épicurien comme le pôle de la mollesse et du profane dans un monde profane. Il a fort bien vu que de tout le monde a
e stoïcisme qui a donné, et qui seul a pu donner, dans le registre du monde antique, ce qui seul correspond aux saints et aux
figure, elle est profonde et réelle et vraie. Il y a bien eu dans le monde antique un certain réduit, il y a bien eu dans la
ans la sagesse antique une certaine citadelle, il y a bien eu dans le monde laïque et dans le monde profane un certain sacré
ne certaine citadelle, il y a bien eu dans le monde laïque et dans le monde profane un certain sacré et Pascal a fort bien vu
e maximum de l’homme sans Dieu au point de vue de Dieu, le maximum du monde sans Dieu au point de vue de Dieu. C’est en ce mê
il sait aussi que les adorateurs des faux dieux sont de l’homme et du monde  ; et de l’âme. Et il bouscule, et un peu vivement
sur le dépassement et non sur l’ignorance et sur un certain mépris du monde . Le système de pensée de Polyeucte n’exige pas q
pas que Dieu méconnaisse et ignore et méprise sa propre création, le monde sorti de ses mains. (En ceci encore il est tout c
il faut que tout le monde chrétien entre ainsi dans la dépendance du monde païen, car il ne faut pas que le monde païen s’en
re ainsi dans la dépendance du monde païen, car il ne faut pas que le monde païen s’en retourne indemne et sans une certaine
retourne indemne et sans une certaine blessure. Il ne faut pas que le monde païen s’en retourne comme il était venu.   Il ne
’aura de lui cet homme d’honneur, ce païen.   Il ne suffit pas que le monde chrétien révèle son être et donne le plein de son
nt Dieu. Il faut aussi qu’il donne une certaine haute image de lui au monde païen.   C’est le système et c’est la politique d
tourbe et aux soldats).   Plus heureux Polyeucte n’eut affaire qu’au monde antique et c’est encore une des raisons pour lesq
’à Sévère et plus heureux Corneille n’eut affaire qu’à la jeunesse du monde . J’entends à la jeunesse du monde chrétien, qui f
e n’eut affaire qu’à la jeunesse du monde. J’entends à la jeunesse du monde chrétien, qui fut ce que j’ai nommé comme une jeu
me une jeunesse de la grâce. Il n’eut affaire qu’à cette naissance du monde qui fut spirituellement comme un recommencement d
imitation de Jésus-Christ. Il y a aussi des races spirituelles et le monde est assez grand pour tenir des saints de différen
urs lui donner en théologie. Je ne crois pas qu’il y ait une œuvre au monde qui soit le ciel autant que le saint Louis et aut
à Corneille et à Joinville. Je ne crois pas qu’il y ait une œuvre au monde qui autant que le saint Louis, autant que Polyeuc
ous rende la respiration même du ciel. Je ne crois pas qu’il y ait au monde une œuvre aussi anticipée, aussi en avant, et en
en sont la preuve), assistant inéclairé à la plus grande sainteté du monde , doctus, peritus, caecus, qui tenait, mais à l’en
’au dernier moment il était libre de ne point mourir pour le salut du monde . Toute sa vie et jusqu’au dernier moment il était
comme un point de moment, un moment ponctuel. C’est toute la fin d’un monde et tout le commencement de l’autre. Toute la fin
’un monde et tout le commencement de l’autre. Toute la fin du premier monde mystique et tout le commencement de l’autre. Et d
a largeur de sa base, ainsi cette large promesse, commencée à tout un monde , réduite à tout un peuple, aboutissait dans le se
mon, qui avait été publique pour tout un peuple, publiée pour tout le monde , proclamée pour toute une race, elle aboutissait
ait plus quand il allait venir. Cette salutation qui devait emplir le monde fut apportée au monde réduite en un point de conf
it venir. Cette salutation qui devait emplir le monde fut apportée au monde réduite en un point de confidence et en un point
e et cette immense et universelle mystique de Jésus devait couvrir le monde . Mais l’une ne pouvait donner l’autre qu’en passa
rtain point de secret mystique, de confidence spirituelle. Ainsi deux mondes immenses ne pouvaient communiquer que par leurs c
urvenue de Jésus sur Moïse, de la nouvelle loi sur l’ancienne loi, du monde chrétien sur le monde antique, de la grâce sur la
oïse, de la nouvelle loi sur l’ancienne loi, du monde chrétien sur le monde antique, de la grâce sur la nature, des Évangiles
uelle est la philosophie qui pour la première fois dans l’histoire du monde a attiré l’attention sur ce qu’avait de propre l’
était liée parce qu’on l’avait liée. On disait qu’elle était venue au monde comme ça. Puisqu’on la trouvait comme ça. On disa
ça. Puisqu’on la trouvait comme ça. On disait qu’elle était venue au monde liée. On ne disait pas que l’inscription était in
scrite parce qu’on l’avait inscrite. On disait qu’elle était venue au monde comme ça. Puisqu’on la trouvait comme ça. On disa
ça. Puisqu’on la trouvait comme ça. On disait qu’elle était venue au monde inscrite. On ne disait pas que la vie était morte
tait morte parce qu’on l’avait tuée. On disait qu’elle était venue au monde comme ça. Puisqu’on la trouvait comme ça. On disa
. Puisqu’on la trouvait comme ça. On disait que la vie était venue au monde morte. On ne disait pas que la liberté paraissait
éros, le grand homme de nos maîtres primaires, le plus grand homme du monde selon eux, le seul sage et le seul savant et le s
aire pour la connaissance du connaissable. Et plus généralement si le monde a été fait pour la commodité de l’homme.   Il ne
s c’est pour en jouir, comme ils disent. Il veut aussi y préparer le monde . Toute leur pensée est de mettre l’esprit humain
aire, professeur, et s’il est d’hôpital, et s’il est d’État. Et si le monde est destiné à devenir un immense asile de vieilla
paix sur ses vieux jours, aujourd’hui on n’est pas un homme libre. Le monde moderne tout entier est un monde qui ne pense qu’
’hui on n’est pas un homme libre. Le monde moderne tout entier est un monde qui ne pense qu’à ses vieux jours. Au lieu de pen
un passé stérile et comme un passé lié. C’est toujours le système du monde moderne de vouloir loucher à deux guichets, de vo
te tranquillité servile, de cette tranquillité morte et mortuaire. Le monde moderne et intellectuel ferait tout, (et il a tou
sesse et de l’infécondité et de la servitude et de la mort de tout un monde . Elle s’est installée au cœur et au secret de la
une vie à la tranquillité de la vieillesse. Ne pas sacrifier tout un monde à une vieillesse du monde, artificielle, anticipé
de la vieillesse. Ne pas sacrifier tout un monde à une vieillesse du monde , artificielle, anticipée, frauduleuse. Ne pas vie
eillir la vie : elle vieillit toujours assez. Ne pas vieillir tout un monde  : il vieillit toujours assez. Voilà la morale, et
éner toute une vie au profit de la vieillesse. Ne pas aliéner tout un monde au profit d’une vieillesse. Celui qui épargne, qu
argent, il est tellement l’antéchrist et le maître partout présent du monde moderne que nous sous-entendons (familièrement, u
, celui qui sacrifie ainsi le présent au futur et veut mettre tout un monde à la retraite n’amasse pas des forces pour plus t
baux et grammaticaux, presque purement de vocabulaire, qui perdent un monde . C’est un de ces abus de langage, qui ne sont rie
, qui ne sont rien, dont le mécanisme est tout simple, qui perdent un monde . Et il faut se rappeler ici tout ce que notre maî
vangiles. Ce ne sont pas quelques livres de débauche qui sont dans le monde moderne ce point secret de résistance que sont da
dans le monde moderne ce point secret de résistance que sont dans le monde chrétien les Évangiles. Ce ne sont pas quelques l
nt secret des Évangiles : ce qui est le point secret de résistance du monde moderne, ce qui est dans le monde moderne l’antip
st le point secret de résistance du monde moderne, ce qui est dans le monde moderne l’antipode des Évangiles, le point secret
diamétral contraire de ce point secret que sont les Évangiles dans le monde chrétien, ce qui est dans le monde moderne ce que
ret que sont les Évangiles dans le monde chrétien, ce qui est dans le monde moderne ce que les Évangiles sont dans le monde c
n, ce qui est dans le monde moderne ce que les Évangiles sont dans le monde chrétien, ce n’est pas quelques livres de débauch
s ses formes, et notamment sous la sienne), est l’invention propre du monde moderne. Les livres de débauche n’ont jamais pu f
est devenue sans aucun doute le péché central. Elle est au centre du monde moderne. L’argent est au centre du monde moderne.
ntral. Elle est au centre du monde moderne. L’argent est au centre du monde moderne. Il y est partout. Et au centre et partou
odernes, les deux grandes formes modernes de l’anéantissement même du monde , c’est-à-dire et la sécheresse spirituelle et la
e dessiccation et de durcissement et de raidissement qu’a été pour le monde moderne la dessiccation et le raidissement du pré
quent comparable, et par conséquent échangeable, tout est vénal et le monde aussitôt, le monde entier tombe dans le commerce.
t par conséquent échangeable, tout est vénal et le monde aussitôt, le monde entier tombe dans le commerce.   De ce point du p
que chose.   Et encore on voit par là que l’avarice et la vénalité du monde moderne d’une part et que d’autre part son matéri
ion des mœurs est un phénomène du raidissement. Et la liquéfaction du monde moderne est un phénomène du raidissement. Ce rel
as négociable. Toute la question est de savoir ce qui dans un certain monde est négociable et ce qui n’est pas négociable. Un
ns un certain monde est négociable et ce qui n’est pas négociable. Un monde donné, (le monde antique, le monde chrétien, le m
de est négociable et ce qui n’est pas négociable. Un monde donné, (le monde antique, le monde chrétien, le monde païen), (le
et ce qui n’est pas négociable. Un monde donné, (le monde antique, le monde chrétien, le monde païen), (le monde moderne), ch
négociable. Un monde donné, (le monde antique, le monde chrétien, le monde païen), (le monde moderne), chaque monde, le mond
nde donné, (le monde antique, le monde chrétien, le monde païen), (le monde moderne), chaque monde, le monde sera jugé sur ce
tique, le monde chrétien, le monde païen), (le monde moderne), chaque monde , le monde sera jugé sur ce qu’il aura considéré c
monde chrétien, le monde païen), (le monde moderne), chaque monde, le monde sera jugé sur ce qu’il aura considéré comme négoc
considéré comme négociable ou non négociable. Tout l’avilissement du monde moderne, c’est-à-dire toute la mise à bas prix du
ilissement du monde moderne, c’est-à-dire toute la mise à bas prix du monde moderne, tout l’abaissement du prix vient de ce q
prix du monde moderne, tout l’abaissement du prix vient de ce que le monde moderne a considéré comme négociables des valeurs
que le monde moderne a considéré comme négociables des valeurs que le monde antique et le monde chrétien considéraient comme
a considéré comme négociables des valeurs que le monde antique et le monde chrétien considéraient comme non négociables. C’e
toute négociation devenait ouverte.   Ce n’est point au hasard que le monde moderne d’une part est le monde de l’avarice et d
te.   Ce n’est point au hasard que le monde moderne d’une part est le monde de l’avarice et de la vénalité et que d’autre par
le monde de l’avarice et de la vénalité et que d’autre part il est le monde du mécanisme, de l’intellectualisme, du détermini
avarice et une vénalité de la pensée. Ces deux groupes d’attributs du monde moderne, (et il n’échappera pas que je prends att
la ligature, tout le raidissement qui lui revenait.   Ainsi allait le monde , (j’entends le monde moderne), les uns par calcul
raidissement qui lui revenait.   Ainsi allait le monde, (j’entends le monde moderne), les uns par calcul, les autres, sans do
ise dans le réservoir. C’est le grand mécanisme initial et central du monde moderne. Le monde moderne opère un immense, un to
oir. C’est le grand mécanisme initial et central du monde moderne. Le monde moderne opère un immense, un total déversement du
barre de raidissement, par-dessus cette immense barre de déversoir le monde moderne opère un immense, un total déversement du
pes de lumière ou des nappes d’ombre. Ainsi un certain commutateur du monde moderne opérait incessamment et instantanément un
Et ici nous retrouvons ce que nous avons indiqué tant de fois, que le monde moderne est, aussi, essentiellement parasite. Il
a force, ou son apparence de force, que des régimes qu’il combat, des mondes qu’il a entrepris de désintégrer). Plus l’être se
se d’épargne on a bien raison. Car on leur donne le bréviaire même du monde moderne, un brevet de la tranquillité du monde mo
e le bréviaire même du monde moderne, un brevet de la tranquillité du monde moderne. C’est-à-dire un brevet d’avarice et de v
e ce qui est dur est forcément une loi. Ainsi tout le raidissement du monde moderne est pour ainsi dire autorisé à se présent
éterminisme et l’associationnisme, le raidissement et le mécanisme du monde moderne. Opérations purement négatives, et qui n’
disent-ils, (ou pensent-ils). Nous concédons que Bergson a déblayé le monde moderne. Nous déblayons Bergson. Il ne reste plus
e. Leur histoire est bien simple. Il y avait une fois, disent-ils, le monde moderne. Bergson est venu et a déblayé le monde m
fois, disent-ils, le monde moderne. Bergson est venu et a déblayé le monde moderne. Nous venons et nous déblayons Bergson. I
ons et nous déblayons Bergson. Il ne reste que nous. Il n’y a plus de monde moderne, puisque Bergson l’a déblayé. Et il n’y a
e est un mécanisme de laboratoire, ce n’est nullement un mécanisme du monde . C’est un mécanisme de vitrine pour mettre à l’ex
e cinématographe et une conception de kaléidoscope. Les spectacles du monde ne se règlent point aussi facilement. La matière
, assez sincèrement je crois, le lieu du combat pour la domination du monde comme un lieu purement spatial et non réagissant.
n tiennent pas d’autre. Alors dans ce lieu vide il y avait le bloc du monde moderne. Et d’un. Bergson est venu. Il a déplacé
du monde moderne. Et d’un. Bergson est venu. Il a déplacé le bloc du monde moderne, c’est-à-dire : Il a emporté le bloc du m
lacé le bloc du monde moderne, c’est-à-dire : Il a emporté le bloc du monde moderne et il a apporté le bloc bergsonien. Nous
ons le bloc scholastique. Alors premièrement il n’y a plus le bloc du monde moderne, puisque Bergson l’a emporté ; et deuxièm
ttent de le leur dire, c’est une conception de joueurs de dominos. Le monde moderne a mis le double six. Bergson a mis le six
e ce double déplacement, de cette double élimination : déplacement du monde moderne par Bergson, déplacement de Bergson par e
moderne par Bergson, déplacement de Bergson par eux ; élimination du monde moderne par Bergson, élimination de Bergson par e
du chrétien et reporté, recalqué, immobilisé dans la réticulation du monde moderne. Ils prennent toujours l’histoire pour l’
à. Les immenses espaces du champ de la bataille pour la domination du monde ne sont pas vides et ces immenses mondes ne sont
ataille pour la domination du monde ne sont pas vides et ces immenses mondes ne sont pas des systèmes et des blocs. Ce sont d’
in révolu. Cet immenses masses et ces immenses forces et ces immenses mondes sont là. Ces pressées, ces poussées, ces pesées s
ombat. Toujours prêtes à repartir à la conquête et à la domination du monde . C’est un débat et une bataille éternelle. Et une
ion de l’homme, dans le système de la pensée chrétienne. Ces immenses mondes sont présents Et eux on ne les enterre pas. Il f
que c’est, le philosophe. Il ne les a pas rendus inhabitables pour le monde . Il ne les a pas rendus inhabitables pour ceux qu
ter quand même. Il a pu rendre inhabitable le système de la pensée du monde moderne. Mais qu’est-ce que ça lui fait, au monde
ème de la pensée du monde moderne. Mais qu’est-ce que ça lui fait, au monde moderne, puisque précisément il méprise la pensée
pesée, cette immense poussée, cette immense pression et oppression du monde moderne est sur nous. Si la main qui soutient un
oppression du monde moderne est sur nous. Si la main qui soutient un monde se fatigue ou si elle se relâche, si elle devient
ces immenses et constantes et mutuelles poussées qui se partagent le monde , dans ces universelles et infatigables pesées tou
usse, tout le monde à chaque instant pèse. C’est la condition même du monde et de l’homme. Toute faiblesse d’une poussée est
oir. Il ne l’a pas déblayé du gouvernement. Et il n’a pas déblayé le monde moderne du monde et notamment du monde moderne. I
as déblayé du gouvernement. Et il n’a pas déblayé le monde moderne du monde et notamment du monde moderne. Il a seulement, à
ment. Et il n’a pas déblayé le monde moderne du monde et notamment du monde moderne. Il a seulement, à l’effroyable pesée du
t notamment du monde moderne. Il a seulement, à l’effroyable pesée du monde moderne il a seulement opposé une contre pesée. C
a part de cette contre pesée. Je l’ai dit depuis longtemps. Il y a le monde moderne. Ce monde moderne a fait à l’humanité des
ntre pesée. Je l’ai dit depuis longtemps. Il y a le monde moderne. Ce monde moderne a fait à l’humanité des conditions telles
t nous servir, ne peut pas nous faire avancer dans la connaissance du monde où nous vivons. Il n’y a pas de précédents. Pour
re juste il faut même dire : Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et du
st la puissance de l’argent. Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et to
t reculé sur toute la ligne. Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est maître sans limitation ni mesure. P
sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul en face de l’esprit. (Et même i
n face des autres matières). Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul devant Dieu. Il a ramassé en lu
la valeur à échanger. Il ne faut donc pas dire seulement que dans le monde moderne l’échelle des valeurs a été bouleversée.
changer, évaluer. L’instrument est devenu la matière et l’objet et le monde . C’est un cataclysme aussi nouveau, c’est un évén
tre le temps et si le mètre avec ses centimètres se mettait à être le monde mesuré ; et si Le nombre avec son arithmétique se
e mesuré ; et si Le nombre avec son arithmétique se mettait à être le monde compté. De là est venue cette immense prostitutio
à être le monde compté. De là est venue cette immense prostitution du monde moderne. Elle ne vient pas de la luxure. Elle n’e
être et souvent le même), de cette universelle interchangeabilité. Le monde moderne n’est pas universellement prostitutionnel
langage grossier. Je dirai : pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est le maître du curé comme il est le ma
maître du poète comme il est le maître du statuaire et du peintre. Le monde moderne a créé une situation nouvelle nova ab int
’il n’était le maître des immoralités. Cette universelle vénalité du monde moderne ne vient pas de mollesse mais au contrair
ns ce détraquement qui ne s’était encore jamais vu dans l’histoire du monde je considère comme traîtresse et attentatoire, je
nt qui le gagnera. Et on accroîtra d’autant cette effrayante pesée du monde moderne, ce désastre et ce déséquilibre, cette im
lutte (et une lutte mortelle), le débat, la lutte n’est pas entre le monde chrétien et le monde antique. (Et dans le monde a
mortelle), le débat, la lutte n’est pas entre le monde chrétien et le monde antique. (Et dans le monde antique je mets nature
te n’est pas entre le monde chrétien et le monde antique. (Et dans le monde antique je mets naturellement tous les mondes des
nde antique. (Et dans le monde antique je mets naturellement tous les mondes des philosophes). La lutte est entre le monde mod
naturellement tous les mondes des philosophes). La lutte est entre le monde moderne, d’une part, et d’autre part tous les aut
t entre le monde moderne, d’une part, et d’autre part tous les autres mondes ensemble. Et notamment entre le monde moderne, d’
t d’autre part tous les autres mondes ensemble. Et notamment entre le monde moderne, d’une part, et d’autre part le monde ant
. Et notamment entre le monde moderne, d’une part, et d’autre part le monde antique et le monde chrétien ensemble. La querell
le monde moderne, d’une part, et d’autre part le monde antique et le monde chrétien ensemble. La querelle du monde antique,
e part le monde antique et le monde chrétien ensemble. La querelle du monde antique, (où je mets les mondes des philosophes),
onde chrétien ensemble. La querelle du monde antique, (où je mets les mondes des philosophes), est la même que la querelle du
ù je mets les mondes des philosophes), est la même que la querelle du monde chrétien. La contestation est la même. Leurs sort
’autre et qui veut évincer. La lutte n’est pas entre tel ou tel autre monde et le monde moderne. La lutte est entre tous les
i veut évincer. La lutte n’est pas entre tel ou tel autre monde et le monde moderne. La lutte est entre tous les autres monde
l autre monde et le monde moderne. La lutte est entre tous les autres mondes ensemble et le monde moderne. Tous les autres mon
nde moderne. La lutte est entre tous les autres mondes ensemble et le monde moderne. Tous les autres mondes (que le monde mod
tous les autres mondes ensemble et le monde moderne. Tous les autres mondes (que le monde moderne) ont été des mondes de quel
s mondes ensemble et le monde moderne. Tous les autres mondes (que le monde moderne) ont été des mondes de quelque spirituali
de moderne. Tous les autres mondes (que le monde moderne) ont été des mondes de quelque spiritualité. Le monde moderne seul, é
(que le monde moderne) ont été des mondes de quelque spiritualité. Le monde moderne seul, étant le monde de l’argent, est le
é des mondes de quelque spiritualité. Le monde moderne seul, étant le monde de l’argent, est le monde d’une totale et absolue
iritualité. Le monde moderne seul, étant le monde de l’argent, est le monde d’une totale et absolue matérialité. Ainsi le mon
l’argent, est le monde d’une totale et absolue matérialité. Ainsi le monde moderne ne s’oppose pas seulement à tel ou tel au
. Ainsi le monde moderne ne s’oppose pas seulement à tel ou tel autre monde . Il s’oppose, il se contrarie à tous les autres m
el ou tel autre monde. Il s’oppose, il se contrarie à tous les autres mondes ensemble et d’un même mouvement. La philosophie e
importe quel spirituel, c’est toujours l’argent, et c’est toujours le monde moderne qui le gagne. Ce que l’on prend sur m’imp
importe quel spirituel, c’est toujours l’argent, et c’est toujours le monde moderne qui le prend. Ce n’est point ici un comba
ative. Bergson, et nul autre, nous a libérés de cette métaphysique du monde moderne qui entendait se présenter comme une phys
par Bergson sera repris, et instantanément, par cette métaphysique du monde moderne, par cette fausse et frauduleuse et fauss
t eux ils resteront ce qu’ils ont été tant de fois dans l’histoire du monde , ils resteront des spectateurs et des regardeurs
encore le problème du plein et du vide ou du plein et du creux et le monde n’a rien gagné là-dessus depuis Empédocle et depu
t métaphysicien, qui disait : c’est à se demander s’il n’y a pas deux mondes l’un dans l’autre, deux créations superposées ou
à quatre kilomètres. Mais elle vaut infiniment plus. Car elle vaut un monde de mémoire. Une antiquité sans limites. Un pays p
trouve très bon pour lui le poteau indicateur qu’il y a pour tout le monde . Et non seulement cela, mais ces poteaux indicate
on seulement cela, mais ces poteaux indicateurs qui sont pour tout le monde , il ne les consulte même pas pour savoir sa route
ensemble (peut-être moins le Juif, toutefois). Le catholique suit le monde . Pendant ce temps-là les protestants dressent cha
6 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
nt les idées des espèces, species, et ce sont en effet les espèces du monde intérieur, qui correspondent à celles du monde ex
n effet les espèces du monde intérieur, qui correspondent à celles du monde extérieur. Tous les règnes de la nature n’ont-ils
autres, circonscrit dans l’espace, pesant, etc., je trouvai quoi ? le monde lui-même, avec l’immensité de l’espace, dans lequ
ber d’un seul coup, de manière à plonger du même coup dans la nuit le monde qui y est renfermé. » La genèse des idées dans c
s la nuit le monde qui y est renfermé. » La genèse des idées dans ce monde intérieur ne donne pas lieu, de nos jours, à moin
e nos jours, à moins de discussions que la genèse des espèces dans le monde extérieur ; la loi qui régit l’une semble aussi r
ndre, il suffit de nous souvenir, non pas, comme croyait Platon, d’un monde intelligible, mais du monde sensible. Chacun de n
enir, non pas, comme croyait Platon, d’un monde intelligible, mais du monde sensible. Chacun de nous résume et exprime en soi
, quelle est l’action et la force propre de l’intelligence en face du monde . Selon nous, trois réponses sont possibles. La pr
lique seule celle de l’image dans le miroir. Selon cette hypothèse le monde réel, tout achevé à l’avance, n’a plus, comme dit
s la tête à travers les sens et les ouvertures de leurs organes ». Le monde « existerait là, dehors, tout réel objectivement
pression la plus récente et la plus remarquable de cette doctrine. Le monde de la connaissance, dit Schopenhauer, n’existerai
e pullulaient sans cesse, pareils à des champignons, pour recevoir le monde prêt à sombrer dans le néant et se renvoyer entre
tique en tous, dont ils expriment l’identité par le mot d’objet ». Le monde , conclut Schopenhauer, l’objet de la connaissance
tion » ; l’étendue, le temps, la causalité, ma pensée les met dans le monde , organise le chaos des phénomènes selon sa propre
re loi et prononce le fiat lux. Il n’y a point d’objet sans sujet, de monde sans une pensée qui le conçoit ; les idées qui se
par cela même des idées-forces, au lieu de demeurer inactives dans un monde de reflets et de fantômes.
7 (1890) L’avenir de la science « V »
umanité ne croira plus, mais où elle saura ; un jour où elle saura le monde métaphysique et moral, comme elle sait déjà le mo
où elle saura le monde métaphysique et moral, comme elle sait déjà le monde physique ; un jour où le gouvernement de l’humani
dont il ne faut accuser personne. S’il y a quelque chose de fatal au monde , c’est la raison et la science. De murmurer contr
ur et que la vue superficielle n’aurait pas soupçonnée. Sans doute ce monde enchanté, où a vécu l’humanité avant d’arriver à
enchanté, où a vécu l’humanité avant d’arriver à la vie réfléchie, ce monde conçu comme moral, passionné, plein de vie et de
par l’effet d’une vue incomplète des résultats de la science. Car le monde véritable que la science nous révèle est de beauc
nde véritable que la science nous révèle est de beaucoup supérieur au monde fantastique créé par l’imagination. On eût mis l’
que toutes les idées que la science primitive s’était formées sur le monde nous paraissent étroites, mesquines, ridicules au
xquelles était arrivé l’esprit humain. Au-delà, il est vrai, était le monde des anges avec ses éternelles splendeurs ; mais,
-il pas agrandi depuis que la science nous a découvert l’infinité des mondes  ? Et pourtant on était libre alors de créer des m
chimères et les rêves désirables, s’il y en a, ne fera que briser un monde étroit et mesquin pour ouvrir un autre monde de m
a, ne fera que briser un monde étroit et mesquin pour ouvrir un autre monde de merveilles infinies ? Qui sait si notre métaph
e que j’ai pu rêver. Quand la vieille conception anthropomorphique du monde disparut devant la science positive, on put dire
! » et voilà que le beau a revécu plus illustre. De même, loin que le monde moral ait reçu un coup mortel de la destruction d
t à répondre aux objections. La science doit se comporter comme si le monde était libre d’opinions préconçues et ne pas s’inq
concevoir, que l’utopiste qui se met à créer de fantaisie le meilleur monde n’imagine qu’enfantillage auprès de la réalité, q
es mains les ceintures, les couronnes et les aurores boréales sur les mondes , est plus près du vrai que le physicien qui croit
d’envisager l’immortalité est à mes yeux un reste des conceptions du monde primitif et me semble aussi étroite et aussi inac
un autre côté, niez l’immortalité d’une façon absolue, et aussitôt le monde devient pâle et triste. Or, il est indubitable qu
ssitôt le monde devient pâle et triste. Or, il est indubitable que le monde est beau au-delà de toute expression. Il faut don
eur de l’humanité, à être sceptiques et immoraux. Pour passer du beau monde poétique des peuples naïfs au grand Cosmos de la
naïfs au grand Cosmos de la science moderne, il a fallu traverser le monde atomique et mécanique. De même, pour que l’humani
s ou parfaitement insignifiants. Le sectaire est fermé à la moitié du monde . Toute secte se présente à nous avec des limites 
sé par l’invasion barbare, où vinssent s’abîmer tous les souvenirs du monde moderne. Conservez une bibliothèque, une école, u
vation religieuse, c’est faire acte de croyant, et c’est parce que le monde sait fort bien qu’il n’y a rien à faire dans cet
ût de rien changer au statu quo en religion. La France est le pays du monde le plus orthodoxe, car c’est le pays du monde le
a France est le pays du monde le plus orthodoxe, car c’est le pays du monde le moins religieux. Si la France avait davantage
chit ! À l’instant, la langue s’altère, on ne parle plus pour tout le monde , on affecte les formes mystiques, une part de sup
emples, sans prêtres, vivant bien à son aise dans ce qu’on appelle le monde profane, voilà la forme des croyances qui seules
le demeure ici notre éternel modèle, le XVIIIe siècle qui a changé le monde et inspiré d’énergiques convictions, sans se fair
tes est toujours étroit, soupçonneux, partiel. L’habitude de ce petit monde déshabitue du grand air ; on en vient à se défier
ntellectuel. Qui peut blâmer les premiers chrétiens de s’être fait un monde à part dans la société corrompue de leur temps ?
platitudes. À cet excès doit aboutir tout ce qui est monopole dans le monde de la pensée, tout ce qui exige pour être compris
astres comme des pierres enflammées. Cosmas Indicopleuste imagine le monde comme un coffre oblong ; la terre forme le fond ;
t, le terme du progrès universel étant un état où il n’y aura plus au monde qu’un seul être, un état où toute la matière exis
8 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »
choué, à cause du manque de solidarité entre les diverses branches du monde des travailleurs, et à cause de l’absence de tout
l’homme ? Le travailleur a voulu manger, l’homme d’élite enrichir le monde , tous deux veulent vivre, las de végéter. Je lais
t vivre, las de végéter. Je laisse à d’autres le soin de parcourir le monde immense de la faim matérielle. Je ne parlerai ici
onnaissant pas entre eux pour la plupart, mais donnant de l’énigme du monde une solution identique, au fond, malgré les innom
’une « vie » plus large. Leur voix n’a trouvé que peu d’échos dans le monde , parce que le monde n’a pas encore frissonné du m
rge. Leur voix n’a trouvé que peu d’échos dans le monde, parce que le monde n’a pas encore frissonné du même désir qu’eux. Ce
ouverte que l’on puisse imaginer. Ils ont entrevu, entendons bien, un monde nouveau et un homme nouveau, ou plutôt, ils ont c
un monde nouveau et un homme nouveau, ou plutôt, ils ont considéré le monde et l’homme anciens avec des yeux nouveaux.‌ Je ve
yeux nouveaux.‌ Je veux dire qu’ils ont réellement découvert dans ce monde qui nous entoure, dans ce monde proche ou lointai
’ils ont réellement découvert dans ce monde qui nous entoure, dans ce monde proche ou lointain, une nature totalement différe
aisse la parole à ces hommes qui ont embrassé d’une telle étreinte le monde vivant, qu’il est sorti de leurs bras débordant d
, que s’épand la vie totale de nous tous. Liaison étroite au sein des mondes de vie où nous sommes plongés, liaison intime des
rs et de l’homme qui est, pour ainsi dire, l’unique loi vivante de ce monde .‌ Michelet, en réclamant pour tous, la vie saine,
tout. Tous les trois nous ont énergiquement montré la voie du nouveau monde et de la nouvelle vie.‌ Voilà comment ils ont « c
une « religion » dont le panthéisme grandiose embrasse et pénètre le monde infini des vivants, qui est un réel sentiment véc
. Donnez-moi la connaissance d’aujourd’hui, et vous pourrez avoir les mondes antiques et futurs. Qu’est-ce donc que nous voudr
cause par laquelle la lumière ondule et les poètes chantent : — et le monde ne reste pas plus longtemps un mélange grossier e
ssion d’un des sentiments les plus modernes et les plus profonds d’un monde qui s’élargit démesurément ? La noblesse et la sp
mbles, les plus journalières fleurs de notre existence et de celle du monde  ! La beauté non plus localisée dans les choses su
culable splendeur des moindres folioles ? La conception chrétienne du monde et de l’homme, avec son ciel et son âme purement
l’homme est pure, est divine ; le corps est un « sac de fumier » ; le monde est un exil dans le crime et la douleur ; « dans
oire dans la fécondité des paroxysmes, — fécondité matérielle, car le monde y alimente son ascension, — fécondité morale, car
ale, hors de l’animalité, prend sa source, plonge ses racines dans le monde de l’instinct, dans les entrailles du sol ? Le pr
; pas aussitôt ? « Nous sommes les intellectuels-rois, dites-vous… Le monde de l’instinct, le monde de l’amour, le monde de l
sommes les intellectuels-rois, dites-vous… Le monde de l’instinct, le monde de l’amour, le monde de la terre et de la rue n’o
els-rois, dites-vous… Le monde de l’instinct, le monde de l’amour, le monde de la terre et de la rue n’oseraient attenter à l
ence. L’ordure sexuelle et vitale est à nos pieds, comme la fange. Le monde se divise en intellectuels et en instinctifs. Ces
i encore : La vérité vous est fermée, vous n’avez pas su lire dans le monde , dont les livres ne parlent pas ! La vérité vous
e toutes les Jocondes. Vous êtes les médiocres et les corrupteurs. Le monde s’élève et s’avance sans vous ou plutôt en dépit
pensez-vous pas que ces parcelles de nature et d’humanité recèlent un monde de douleur et de joie, de vérité profonde et d’in
conception toute moderne de l’évolution des choses, des hommes et des mondes associés sous l’empire intérieur d’un principe co
origines ne sont encore que de l’enfance dans l’évolution générale du monde . Idéal et symbolique par son essence même, cherch
pendant la totalité de notre vie journalière, les moindres actions du monde , tous les faits qui nous environnent, la famille,
ous agissons peu en « hommes » véritables, en êtres faisant partie du monde , en hommes conscients de notre positive nature ?
mais vécue, les hommes d’élite doivent s’unir étroitement, donnant au monde par cette intime liaison l’exemple vivant d’un pl
chement à tous. Je crois que la voie de la vérité est là. Le salut du monde dépend de leur communion plus ou moins consciente
seule force dirigeante. Cette poignée d’hommes doit nous conduire. Le monde les suivra et toutes ses barrières seront percées
homme de partout et de toujours, cet éternel vaincu dans la course du monde . C’est à lui qu’aboutit notre vision finale, à tr
e pour l’homme, mais un dieu dont le cœur s’éveille ; pas plus que le monde n’est un théâtre où évoluent des formes solitaire
9 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »
âti ce gros pignon-sur-rue littéraire qui s’appelle la Revue des Deux Mondes , laquelle a trente ans passés d’existence, des ab
uelle raison de respect pour les sots ! Ajoutez que la Revue des Deux Mondes est la seule Revue comptée par l’Opinion français
force d’ennui, et l’étaient peut-être, mais l’Opinion, cette reine du monde , qui a ses favoris, a toujours trouvé ses bâillem
nfiniment plus savoureux quand ils lui venaient par la Revue des Deux Mondes que par les autres recueils, créés, à son exemple
actions contre le ventre majestueux et prépotent de la Revue des Deux Mondes , ont fini par se taire devant elle, comme l’unive
la poutre, mais qui n’empêchera pas les abonnés de la Revue des Deux Mondes de demander, avec l’insolence de la victoire, com
nt l’honnête désir est d’entrer vraisemblablement à la Revue des Deux Mondes , et qui se sent, parbleu ! aussi littérateur, dan
a fait un littérateur. En 1831, il reprit l’idée de la Revue des Deux Monde 23 de moitié avec Bonnaire, qui publiait plus tar
omme un pasteur antique… Printemps attendrissant de la Revue des Deux Mondes  ! Ce fut l’âge d’or de ses écrivains. Tout y étai
cée et attend toujours ses successeurs, crut, quand la Revue des Deux Mondes parut, tenir sa Revue d’Édimbourg. Elle ne se tro
pe de talents que je viens de nommer se détacher de la Revue des Deux Mondes 24, s’égrener et complètement disparaître d’un re
re choqué d’aucune couleur, il voulut que désormais la Revue des Deux Mondes fût revêtue, en tous ses articles, d’un uniforme
irée… Et tout cela s’est exécuté ponctuellement, et la Revue des Deux Mondes a toujours paru le même intéressant recueil à ses
issionnaires, avec leur plaque, et leur faire faire sa Revue des Deux Mondes . Personne ne se serait désabonné. IV Oui !
nt pas dans l’humeur la même tonalité. Le Suisse de la Revue des Deux Mondes a le puritanisme rêche d’un homme des environs de
ien directeur de l’Opéra et le directeur présent de la Revue des Deux Mondes , Véron l’a si bien sentie qu’elle a décidé de sa
s quel est le lord Macaulay français qui soit né de la Revue des Deux Mondes  ! Demandez-vous plutôt combien de jeunes talents,
Ils savent, en effet, les traditions intérieures de la Revue des Deux Mondes . Ils savent que là l’ordre est donné d’éreinter s
t croire, avec des airs discrets et importants, que la Revue des Deux Mondes était le chemin qui conduisait à la députation, à
mauvais coucheur ? L’humeur célèbre du directeur de la Revue des Deux Mondes est arrivée à ce point que son visage, qui n’a pa
t qu’avant 1831 il y avait une larve qui s’appelait la Revue des Deux Mondes . Les fondateurs réels ne seraient donc pas Buloz
ires. La Revue de Paris était comme le vestibule de la Revue des Deux Mondes , une espèce de salle d’attente où les postulants
, une espèce de salle d’attente où les postulants à la Revue des Deux Mondes faisaient leurs premiers exercices. Si Buloz, ce
aisseur en ennui grave, était content, on entrait à la Revue des Deux Mondes  ; mais si on était amusant, on était perdu et on
10 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les fondateurs de l’astronomie moderne, par M. Joseph Bertrand de l’académie des sciences. »
r M. Joseph Bertrand de l’académie des sciences20. La pluralité des mondes habités par M. Camille Flammarion21. Lundi 22
lettre close. Cela est sensible à qui lit l’Exposition du Système du Monde , de La Place, le modèle du genre : il y a des end
pour preuve que l’ouvrage de M. Flammarion, intitulé la Pluralité des Mondes habités, qui en est à sa quatrième édition. Ici n
ant à rouvrir Fontenelle dans son ingénieux livre de la Pluralité des Mondes , publié en 1686, une année avant que Newton donnâ
viie  siècle, lorsque Fontenelle publia son livre de la Pluralité des Mondes , les conditions d’instruction pour l’immense majo
(la plupart du moins) avec les idées absurdes que l’on se faisait du monde au Moyen-Âge et qui ont duré jusqu’au triomphe de
conclusion du profond et vrai savant. L’état mental de la majorité du monde sur ces questions et ces phénomènes est d’accord
hiques ; pour les autres, les absurdes idées qu’on s’était forgées du monde , de l’univers, subsistaient encore. Elles duraien
inte. Quelle idée Boileau ou Racine, par exemple, se faisaient-ils du monde , du tonnerre, des étoiles, des planètes, etc. ? J
’est autre que celui du livre de M. Flammarion. Qui dit Pluralité des mondes entend Pluralité des mondes habités ou habitables
e de M. Flammarion. Qui dit Pluralité des mondes entend Pluralité des mondes habités ou habitables. La thèse de Fontenelle n’e
e et austère simplicité d’un La Place dans l’Exposition du Système du Monde . Quelqu’un a dit qu’il voyait dans Fontenelle un
orale : « Un caractère distinctif des Entretiens sur la Pluralité des Mondes , a dit M. Vinet, c’est l’absence complète du sent
rééminence marquée dans le système solaire, de manière à être le seul monde habité », et que, « astronomiquement parlant, les
fort disparates. Il consent à reconnaître que « les hommes des autres mondes diffèrent de nous tant dans leur organisation int
e le câble électrique, il établit la chaîne : « Qui nous dit que ces mondes et leurs humanités ne forment pas dans leur ensem
pas dans leur ensemble une série, une unité hiérarchique, depuis les mondes où la somme des conditions heureuses d’habitabili
ordre préside au cosmos des intelligences et au cosmos des corps ; le monde intellectuel et le monde physique forment une uni
es intelligences et au cosmos des corps ; le monde intellectuel et le monde physique forment une unité absolue ; l’ensemble d
liste mystique et le saint Jean de Patmos. « Les humanités des autres mondes et l’humanité de la terre sont une seule humanité
acle de la nuit, ainsi conçu, est entièrement transfiguré. Au lieu de mondes silencieux et d’étoiles, étrangères à nous et qui
rler ou chanter l’auteur. « Les êtres inconnus qui habitent tous ces mondes de l’espace, ce sont des hommes partageant une de
que le vrai christianisme n’a pas à se soucier de cette pluralité des mondes  ; qu’il n’en saurait être compromis ; que la venu
s, ses prophètes, ses missionnaires, incarnés ou spirituels, dans les mondes supérieurs aussi bien que dans les intermédiaires
m’enfermer. Pour moi, quand je suis seul à contempler ces millions de mondes , cette ordonnance merveilleuse, connue dans de ce
tir à rester à ta place ? Pourquoi aller donner de la tête contre les mondes  ? Apaisons, éteignons, s’il se peut, en leur prés
té des Existences de l’Ame conforme à la doctrine de la Pluralité des Mondes , par M. André Pezzani, avocat à la Cour impériale
s astres, devrait être la dernière page de l’Exposition du Système du Monde , que je demande la permission de rappeler. La Pla
les de travaux ont fait tomber le voile qui lui cachait le système du monde . Alors il s’est vu sur une planète presque imperc
l de ses études. C’est à lui que le récent auteur de la Pluralité des Mondes a dû de citer plus d’une des curieuses pièces qui
11 (1899) L’esthétique considérée comme science sacrée (La Revue naturiste) pp. 1-15
ission, qui est de purifier les hommes et de contribuer à la grâce du monde . » La Poésie Nationale. « Le monde tout entier
et de contribuer à la grâce du monde. » La Poésie Nationale. « Le monde tout entier dépend des héros. Solides statuaires
ésion et de lui permettre de s’organiser. Nous ne sommes pas venus au monde pour faire entendre des chants stériles, riches e
hautes destinées nous attendent. Notre époque est une grande date. Le monde ancien s’effondre et croule. Il nous est réservé
’a point d’assises. Les poètes, pour la plupart, ont perdu le sens du monde , c’est à nous de le leur rendre. Certainement, be
héogonies comme Hésiode et comme le Dante. Nous voulons renouveler le monde , régénérer les doctrines, organiser les idées et
res, a-t-il écrit je ne sais où, que notre existence soit une date du monde . » Cette pensée si grave, si brûlante, comment la
’elle les fît vivre ensemble dans ce temple incommensurable qu’est le monde . » Voilà l’expression positive de nos pensées. Je
oïques et parfaits : il nous reste à donner un équilibre interne à un monde qui n’en possède plus. Pour réussir dans cette af
ues et en ordonnant des masses musicales, les artistes recomposent le monde comme Dieu lui-même. Quand nous aurons constitué
stence de Dieu. En étudiant Dieu, l’art le prouve. La révélation d’un monde plus parfait s’effectue par l’esthétique. La méta
paraît dans un état pur, comme si Dieu pénétrait encore les formes du monde . Et pour nous ravir de cette sorte, ils n’ont pas
es en serments religieux que les actions de grâce les plus dévotes du monde  ? Est-il possible de dire vraiment que les panégy
strophes seulement belles et charmantes, nous n’écrivons pas pour le monde des livres sacrés ? Quoi qu’il en soit, il est ce
botanique et la médecine qui instruisent les hommes sur les choses du monde , telles sont les sciences nécessaires à la créati
s formes sont les résultats, en art, de l’obéissance aux principes du monde . Dans un grand peintre, dans un poète vrai et sév
ire est aussi dangereux qu’il le serait de faire défaut aux forces du monde . La désobéissance aux unes ne produit pas plus de
sique et l’équité de la morale sont la même chose. La conservation du monde dépend du maintien de l’une et de l’autre. Ce que
quis de si efficaces notions, si nous connaissions toutes les lois du monde , si nous avions soudé des systèmes innombrables,
rentes, faire des voyages, voir des contrées, accomplir le périple du monde , aller sans cesse d’un pôle à l’autre, observer l
tes les choses ? si nous n’étions pas capables d’incarner les maux du monde  ? si nous n’avions pas assez de bonté pour prendr
rescriptibles et magnifiques. L’épuration plastique et spirituelle du monde est un travail grave et austère qu’ont su seuleme
12 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre I. Place de Jésus dans l’histoire du monde. »
Chapitre I. Place de Jésus dans l’histoire du monde . L’événement capital de l’histoire du monde est
ésus dans l’histoire du monde. L’événement capital de l’histoire du monde est la révolution par laquelle les plus nobles po
, par une sorte d’intuition poétique, de pénétrantes échappées sur le monde divin. L’Égypte, à travers une sorte de fétichism
aractère essentiellement superstitieux ; ce qu’elles jetèrent dans le monde , ce furent des millions d’amulettes et d’abraxas.
la foi, la liberté, l’honnêteté, le dévouement, apparaissent dans le monde avec les deux grandes races qui, en un sens, ont
ne imitation ou un emprunt. En tout cas, la Perse n’a pas converti le monde  ; elle s’est convertie, au contraire, quand elle
s confins de l’histoire, sous sa tente restée pure des désordres d’un monde déjà corrompu, le patriarche bédouin préparait la
s d’un monde déjà corrompu, le patriarche bédouin préparait la foi du monde . Une forte antipathie contre les cultes voluptueu
bornes lui était réservé, qu’un jour Jérusalem serait la capitale du monde entier et que le genre humain se ferait juif. Jér
uges, inspire des tons de prédication émue et d’onction tendre que le monde n’avait pas entendus jusque-là. Une forte tendanc
e officiel, en Égypte et en Syrie, à une grossière idolâtrie, dans le monde grec et latin, à des parades. Ce que les martyrs
’eux à cette époque le peuple le plus frappant et le plus original du monde . Leur dispersion sur tout le littoral de la Médit
it d’y entrer 88 ; bientôt ce fut une œuvre pie d’y amener le plus de monde possible 89. Sans doute, le sentiment délicat qui
is l’idée d’une religion exclusive, l’idée qu’il y a quelque chose au monde de supérieur à la patrie, au sang, aux lois, l’id
ans plus tard. La rage et le désespoir jetèrent les croyants dans le monde des visions et des rêves. La première apocalypse,
e de l’ancienne et avec un sentiment bien plus large des destinées du monde . Le Livre de Daniel donna en quelque sorte aux es
un être surnaturel, revêtu de l’apparence humaine, chargé de juger le monde et de présider à l’âge d’or. Peut-être le Sosiosc
nfluence décisive sur l’événement religieux qui allait transformer le monde . Il fournit la mise en scène et les termes techni
en plus absorber par le travail étrange qui s’opérait en son sein. Le monde , distrait par d’autres spectacles, n’a nulle conn
ple, jeûnant, priant, pour qu’il plût à Dieu de ne pas les retirer du monde sans avoir vu l’accomplissement des espérances d’
13 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245
ur. C’est un critique d’un sens très droit dans les petites choses du monde , et qui l’aurait également très droit dans les gr
seule de la peinture. Un écrivain de plus d’expérience de la vie, du monde et des lettres, que MΜ. Fervaques et Bachaumont,
fficile dandy, qui se connaissait également en choses de talent et de monde . Pour peindre les mœurs de l’Empire, Μ. Arsène Ho
pendant que Paris flambe encore ! Voyons ! croyez-vous qu’il y ait au monde et qu’il puisse y avoir une créature plus ignoble
mémoires de personne en particulier. Ce sont les mémoires de tout un monde , mais de tout un monde réfléchi dans un homme qui
n particulier. Ce sont les mémoires de tout un monde, mais de tout un monde réfléchi dans un homme qui nous en renvoie l’imag
. Il peint les petites mœurs des petites dames, les mœurs légères, le monde à la mode et le high life, dans une société qui,
tête de noble et de poète, il y aura encore de l’aristocratie dans le monde , et, malgré toutes les égalités proclamées, elle
plus vite et le plus complètement s’évaporent. Peindre la figure d’un monde qui reste là, ce n’est pas une affaire. Mais pein
e qui reste là, ce n’est pas une affaire. Mais peindre la figure d’un monde qui passe, — qui demain sera passé, — voilà où gî
a peut-être impossible de les recommencer ! VIII Les Femmes du monde [VIII]. Le Constitutionnel, 14 décembre 1875.
e [VIII]. Le Constitutionnel, 14 décembre 1875. Un mariage dans le monde , d’Octave Feuillet, et Les Femmes du monde, par B
1875. Un mariage dans le monde, d’Octave Feuillet, et Les Femmes du monde , par Bachaumont, parus en même temps, voici deux
Dans les Chroniques de Bachaumont qu’il a intitulées : Les Femmes du monde , ce sont en effet les femmes, si puissantes en Fr
t les femmes encore, puisque le sujet du livre est un mariage dans le monde . Or, le mariage est le plus grand événement de la
uine, et des habitudes sans originalité et sans grandeur. Eh bien, ce monde dans lequel Feuillet a taillé un roman qui n’a de
nonde, la pitoyable réalité ! Cet autre, livre, c’est : Les Femmes du monde . L’auteur de celui-ci n’est pas un romancier, com
re ! il se trouve que le chroniqueur nous amène sous les yeux le même monde que le romancier. Ceux qui ont lu Bachaumont sont
nité ! Il continue ce difficile exercice dans son livre des Femmes du Monde , et il s’en tire avec sa souple habileté ; mais,
voit bien ce qu’elle est devenue, on sent bien que ce qui était « le monde  » autrefois est fini. Le pêle-mêle de la démocrat
t il ne reste plus que des atomes dispersés ! Le volume des Femmes du monde de Bachaumont s’ouvre par les Femmes du faubourg
tion, en dominance de tous les genres, était autrefois le premier des mondes  ? Bachaumont va vous le dire. Elles consistent à
la passion, la conviction, l’esprit, les fiertés de la race, dans ce monde qui n’est plus qu’un monde de fantômes, jouant à
l’esprit, les fiertés de la race, dans ce monde qui n’est plus qu’un monde de fantômes, jouant à la vie ! Les manières mêmes
de fantômes, jouant à la vie ! Les manières mêmes, par lesquelles ce monde régnait encore plus que par la pensée, en a-t-il
oire, au faubourg Saint-Germain, en nous ressuscitant des types de ce monde merveilleux, l’enchantement de nos ancêtres. Mada
s inouïs et sans modèle, inventés par des hommes qui n’étaient pas du monde que ces types expriment avec un si vivant relief.
14 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXV. Avenir de la poésie lyrique. »
vrait-elle plus attendre qu’une de ces époques déjà signalées dans le monde , où la science des choses matérielles avait détru
rait-il conjecturer enfin pour unique avenir, pour dernier progrès du monde civilisé, le triomphe de ce que l’on a nommé la s
ure du vice et de l’oppression, à la réforme, à la conquête morale du monde . Ainsi la paix apparente et servi le de l’ancienn
travail le plus actif d’une cité nouvelle. Loin d’avoir abandonné le monde , l’enthousiasme, l’ardeur de l’âme, autrefois dis
nation et du cœur qui ne s’est pas éteint dans le passage de l’ancien monde au nouveau, devrait-il donc pâlir et disparaître
ouveau, devrait-il donc pâlir et disparaître dans les jours futurs du monde  ? La perte de l’enthousiasme, l’inutilité de la p
ue l’époque de l’extension du christianisme sur de nouveaux points du monde s’approche à grands pas, qu’elle est de toutes pa
es : chaos bizarre qui ne peut durer, et qui prépare un changement du monde  ! Ainsi, sur cette vieille terre d’Europe si remu
tuelle des forces civilisées, ne peut longtemps appartenir à un autre monde , à un autre génie que l’Europe chrétienne. Candie
tait inépuisable dans ce qu’il disait alors de cette renaissance d’un monde oriental annexé à l’Europe et gouverné par ses ar
orientaux d’Asie et d’Afrique, est attaché le véritable équilibre du monde , la prédominance glorieuse et durable du génie de
de souvenirs, que d’imitations, que de glorieux vestiges de l’ancien monde , de ses monuments, de ses capitales, de ses grand
usiasme, a partout retenti ; des millions d’échos la répètent dans le monde américain et la renvoient au-delà des mers ; une
s du mal, on peut prédire que celle souillure sera un jour écartée du monde américain ; on peut dire au zèle de l’humanité ma
emière, sa grâce ou son énergie ; qu’il n’est plus en rapport avec le monde troublé et nouveau dont il est entouré, il n’impo
, que la pitié, que l’espérance prodiguaient au milieu des misères du monde romain expirant ; telle était cette source de fer
s âmes. Au milieu de ce grand peuple accru des dépouilles de l’ancien monde et des inventions puissantes de chaque jour, parm
compatriote des Anglais d’Amérique ? sera-ce à l’extrémité du nouveau monde , dans l’idiome sonore d’Ercilla et de ce poëte er
uba dont nous avons redit quelques vers ? L’œuvre poétique du nouveau monde sortira-t-elle du milieu d’un grand peuple uni do
15 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Octave Feuillet »
avoir lu un roman plein d’inconséquence et de superficialité. Mais le monde , qui n’a pas le sérieux d’un prêtre, le monde qui
superficialité. Mais le monde, qui n’a pas le sérieux d’un prêtre, le monde qui est livré à tous les vents du scepticisme, ce
idité des organes, la richesse, sans laquelle rien ne se peut dans ce monde voué au veau d’or, à l’âne d’or, à tous les anima
neur à son fils, à cette heure suprême où l’on veut l’armer contre le monde pour le vaincre. C’est lui inoculer le germe de t
ors juge son fils, tout en voulant en faire un homme, un prince de ce monde , il laisse apercevoir qu’il n’a pas grande confia
ais là est le succès. Dans un temps où le sentimentalisme gouverne le monde et a remplacé la religion, la morale et la loi, t
er une sensation nouvelle. À propos de son livre : Un mariage dans le monde , je vais presque louer Octave Feuillet sans réser
il pouvait embrasser. Ce mondain, qui nous raconte Un mariage dans le monde , s’est trouvé d’observation, de style et de taill
re ressemblante cette platitude d’un mariage dans ce qu’on appelle le monde , il fallait peindre plat ; c’était le peindre mie
elconque de donner de l’accent à cette vulgarité d’un mariage dans le monde , — dans ce monde à la hauteur sociale duquel Octa
r de l’accent à cette vulgarité d’un mariage dans le monde, — dans ce monde à la hauteur sociale duquel Octave Feuillet s’est
e Feuillet et de son roman. Certes ! Feuillet n’est pas le laquais du monde qu’il raconte comme Boswell l’était de Johnson ;
aristocratie, tuées, toutes les trois, par l’égalité qui règne sur ce monde . C’est, littérairement, l’homme comme il faut du
i règne sur ce monde. C’est, littérairement, l’homme comme il faut du monde actuel, le quarante millième exemplaire de ces ha
xcellent que Feuillet soit aussi tout le monde que le Mariage dans le monde est tous les mariages qui s’y font. C’est bien :
illeurs ! La manière dont le mariage se fait, dans ce Mariage dans le monde , l’amour qui s’y fait avant le mariage, l’amour q
ils étaient partis. Celui d’Octave Feuillet est la reproduction de ce monde , effacé et affecté tout ensemble, émoussé jusqu’e
é tout ensemble, émoussé jusqu’en ses ridicules, et qui a remplacé le monde savoureux, spirituel et comique d’autrefois. C’es
le monde savoureux, spirituel et comique d’autrefois. C’est enfin ce monde écœurant que nous savons par cœur, dans lequel ri
hrase pour les mêmes situations. L’écrivain qui s’ajuste si bien à ce monde -là n’est, ni par le trait, ni par le style, d’une
t, la verve, l’originalité et la vie, — qu’il y a en France un pareil monde , et que c’est le monde ! C’est même la vérité qu’
ité et la vie, — qu’il y a en France un pareil monde, et que c’est le monde  ! C’est même la vérité qu’il n’y en a pas un autr
ue nous puissions lui préférer. Aussi ce n’est pas Un mariage dans le monde , que ce livre devrait s’appeler, mais Le Mariage
ans le monde, que ce livre devrait s’appeler, mais Le Mariage dans le monde , car s’il y en a d’autres, c’est une exception. L
car s’il y en a d’autres, c’est une exception. Le type est ici de ce monde et de ces mariages mondains. Seulement, la raison
mondains. Seulement, la raison qui a fait écrire : Un mariage dans le monde à Octave Feuillet, est une raison qui tient à sa
ement gracieux qui lui a inspiré le dénouement de son Mariage dans le monde , qui n’est plus un dénouement à la manière du mon
n Mariage dans le monde, qui n’est plus un dénouement à la manière du monde , mais un dénouement à la Feuillet. Dans le monde,
ment à la manière du monde, mais un dénouement à la Feuillet. Dans le monde , on se soucie bien de la vertu ! Mais lui, Feuill
ec un résultat bien différent… Seulement, l’auteur du Mariage dans le monde , qui n’a pas le tempérament de Dumas, ne permet p
ce que ce dénouement ne ressort pas nécessairement du mariage dans le monde qui est le sujet du livre, et dans lequel même un
encrassée par le pouce de toutes les mains. Issu de la Revue des deux mondes , — une vilaine maman, par exemple ! — mais assez
lu ses succès rapides, à peine contestés, jamais interrompus, dans le monde énervé et mou de Paris, dont, malgré la province,
esse, et qu’il ne peint l’excès moderne que comme il le voit dans son monde et comme il le comprend. Il le cote à vingt-cinq
excusable. Il a débuté par des essais dramatiques à la Revue des deux mondes , et il sait d’ailleurs que ce qu’il sacrifie à la
onsieur de Camors (Nain jaune, 15 août 1867). 3. Un mariage dans le monde (Constitutionnel, 14 décembre 1875). 4. Les Amo
16 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
s assez de vérités, ce semble, et fait d’assez grandes choses dans le monde . Mais n’oubliez pas que c’était alors le temps de
r les choses, trop élevée sans doute pour être populaire et courir le monde , mais aussi trop raisonnable pour être entièremen
es rêves de quelques hommes de génie, propagées et maintenues dans le monde par l’autorité de leur exemple ? Appartient-elle
ussitôt que l’homme a la conscience de lui-même, il se trouve dans un monde étranger, ennemi, dont les lois et les phénomènes
culer leur retour. Avec son intelligence, il prend connaissance de ce monde  ; avec sa liberté, il le modifie, le change, le r
st une conquête de la liberté sur les forces de cette même nature. Le monde , tel que l’homme le trouva, lui était étranger ;
nature. Le monde, tel que l’homme le trouva, lui était étranger ; le monde , tel que l’ont fait les sciences mathématiques et
iences mathématiques et physiques et à leur suite l’industrie, est un monde semblable à l’homme, refait par lui à son image.
là leur a communiqué une partie de la valeur qui réside en lui13. Le monde primitif n’est qu’une matière au travail de l’hom
son prix. La destinée de l’homme (j’entends dans ses rapports avec le monde ) est de s’assimiler le plus possible la nature, d
ose entre ses mains ; ce n’est pas moins que la création d’un nouveau monde par l’homme. L’économie politique explique ces me
’égalité est donc, avec la liberté, la base de l’ordre légal et de ce monde politique, création du génie de l’homme, plus mer
itique, création du génie de l’homme, plus merveilleuse encore que le monde actuel de l’industrie relativement au monde primi
erveilleuse encore que le monde actuel de l’industrie relativement au monde primitif de la nature. L’intelligence humaine va
irs fugitifs dans le chaos de la société primitive ; de même, dans le monde des formes, la beauté ne se laisse apercevoir que
re un grand volume d’eau et un amas de pierres ! Le plus bel objet du monde a ses défauts ; la plus charmante figure a ses ta
er à la contemplation stérile de l’idéal, il crée, pour cet idéal, un monde nouveau, destiné à le réfléchir dans toute sa pur
elle de toute la supériorité de l’esprit de l’homme sur la nature. Le monde de l’art est tout aussi vrai, et du même genre de
onde de l’art est tout aussi vrai, et du même genre de vérité, que le monde politique et le monde de l’industrie. Comme les d
aussi vrai, et du même genre de vérité, que le monde politique et le monde de l’industrie. Comme les deux autres, il est l’œ
e supérieure a passé sur la terre et l’a métamorphosée ? Eh bien ! ce monde ainsi métamorphosé par la puissance de l’homme, c
rité d’essence et l’absolue omnipotence. Enchaîné dans les limites du monde , l’homme ne voit rien qu’à travers ce monde et so
haîné dans les limites du monde, l’homme ne voit rien qu’à travers ce monde et sous les formes de ce monde ; mais à travers c
, l’homme ne voit rien qu’à travers ce monde et sous les formes de ce monde  ; mais à travers ces formes, et sous ces formes m
de toutes les perfections qu’il aperçoit et dans lui-même et dans le monde . En un mot il conçoit Dieu. Un dieu sans monde se
ns lui-même et dans le monde. En un mot il conçoit Dieu. Un dieu sans monde serait pour l’homme comme s’il n’était pas ; un m
u. Un dieu sans monde serait pour l’homme comme s’il n’était pas ; un monde sans dieu est une énigme incompréhensible à sa pe
son cœur un poids accablant. L’intuition de Dieu, distinct en soi du monde , mais s’y manifestant, est la religion naturelle.
elle ne nous suffit point, et comme l’homme ne s’était pas arrêté au monde de la nature, à la société primitive, à la beauté
’instinct sublime de la pensée qui s’élance jusqu’à Dieu à travers le monde  ; c’est un éclair merveilleux qui, dans la vie de
le ; mais, il faut le reconnaître, cet éclair est fugitif, et dans ce monde tout tend à obscurcir, à distraire, à égarer le s
mment : il crée, à l’usage de l’idée nouvelle qui le domine, un autre monde que celui de la nature, un monde dans lequel, fai
dée nouvelle qui le domine, un autre monde que celui de la nature, un monde dans lequel, faisant abstraction de toute autre c
oit plus que son caractère divin, c’est-à-dire son rapport à Dieu. Le monde de la religion, c’est le culte. En vérité, c’est
beauté naturelle, ce que l’État est à la société primitive, ce que le monde de l’industrie est à celui de la nature. Le triom
l’idée du juste est dans l’État. Le culte est infiniment supérieur au monde ordinaire, en ce que : 1º il n’a d’autre destinat
dis qu’à chaque instant, à nos mobiles regards, le caractère divin du monde s’affaiblit ou s’éclipse tout à fait. Le culte, p
ermanence, rappelle l’homme à Dieu mille fois mieux que ne le fait le monde . C’est une victoire sur la vie vulgaire plus haut
la condition de lui présenter les rapports si obscurs en eux-mêmes du monde et de l’homme à Dieu sous des formes qui lui tien
u monde et de l’homme à Dieu sous des formes qui lui tiennent lieu du monde , c’est-à-dire sous des symboles qui parlent aux s
ssable ? Dans toute époque de l’humanité, tous les rapports connus du monde et de l’homme à Dieu sont déposés dans les symbol
n a pour instrument la dialectique ; et nous voilà dans un tout autre monde que celui du symbole et du culte. Le jour où un h
ours. Les idées, voilà les objets propres de la philosophie, voilà le monde du philosophe. La philosophie est le culte des id
pourrez pas. Sans l’industrie, sans une certaine sécurité du côté du monde extérieur, sans l’État, sans l’assujettissement d
e l’intelligence humaine marchant à la conquête et à la domination du monde sensible. Étudiez les lois admirables de notre gr
t on commence l’histoire par des hypothèses : on imagine des états du monde dont il ne subsiste point de monuments, et c’est
prendre. Ainsi, l’histoire moderne a ses racines bien connues dans le monde romain et grec : et avant le monde grec et romain
a ses racines bien connues dans le monde romain et grec : et avant le monde grec et romain, il est certain qu’il y avait un m
c : et avant le monde grec et romain, il est certain qu’il y avait un monde encore qu’a traversé l’humanité avant d’arriver à
n, y a-t-il eu ou n’y a-t-il pas eu de philosophie dans l’Orient ? Le monde oriental est vaste ; il renferme bien des parties
gion, par la religion, et l’État y est une théocratie avouée. Dans un monde tel que celui-là, quelle existence pouvait avoir
’est détachée bien davantage de la religion. La Chine semble comme un monde à part dans l’Orient. Mais comme les monuments bo
ligieux sous lequel paraît un commencement de philosophie. Si dans le monde oriental la condition de l’existence de tous les
nnaissance. Un pâtre en sait autant que Leibnitz sur lui-même, sur le monde et sur Dieu, et sur leur rapport ; mais il n’a pa
sont l’empire de la liberté et du mouvement, comme le haut plateau du monde indochinois est l’empire de l’immobilité et du de
é et du despotisme, et sans colère. Il fallait bien que le berceau du monde fût ferme et fixe, pour pouvoir porter tous les d
a fait connaître, avec les lois de la Grèce et de Rome. Ce sont deux mondes qui ne semblent avoir rien de commun. Dans les lo
ocratique. Que faisait donc Socrate ? Sans être sceptique le moins du monde , il doutait et il apprenait à douter. Il s’adress
tre à Socrate, à Platon, à Aristote. Passons à l’histoire moderne. Le monde grec et romain a brillé à peu près treize à quato
ourte que celle de l’Orient ; et il en devait être ainsi. L’époque du monde qui représente l’immobilité doit rester longtemps
i représente l’immobilité doit rester longtemps immobile. L’époque du monde qui représente le mouvement doit avoir moins de d
ns le jour, le mois, l’année où la philosophie grecque a paru dans le monde , ainsi nous connaissons, avec la même certitude e
rtes commence par douter de tout, de l’existence de Dieu, de celle du monde , même de la sienne ; il ne s’arrête qu’à ce dont
sa gloire principale, comme celle de Socrate, est d’avoir mis dans le monde moderne l’esprit philosophique, qui a produit et
aujourd’hui, mais prodigieux alors, sous lequel Descartes présenta au monde ses pensées29. C’était un gentilhomme breton, aya
rait très bien pu faire son chemin en France. Il aima mieux courir le monde , errer en Allemagne et en Italie, causer avec des
de tous ses écrits. Une fois l’esprit philosophique introduit dans le monde moderne en 1637 (et nous parlons ici en 1828), il
ce : elle a gagné beaucoup plus encore en passant de la Grèce dans le monde moderne : elle ne peut que gagner dans l’avenir.
à tour la philosophie dans les trois grandes époques de l’histoire du monde . Ma foi inébranlable est que l’esprit philosophiq
pèce humaine. Mais ce jour-là, ce n’est pas demain qu’il luira sur le monde . Messieurs, point de présomption, car nous sommes
poques un élément philosophique, qui a son rôle aussi sur la scène du monde , un rôle distinct, toujours subsistant et sans ce
l y a de concret dans ces deux groupes de quantités ? Pas le moins du monde . Niez, si vous le pouvez, cette proposition génér
le concret. Il y a une arithmétique et une géométrie invisible que le monde visible contient, mais qu’il ne constitue pas, un
sultera un carnage épouvantable : le lendemain le soleil luira sur le monde , éclairera des scènes nouvelles, et le principe é
remier que si l’homme peut connaître quelque chose, les nombres et le monde , c’est en vertu de sa propre nature et des lois d
révèlent sans cesse davantage l’esprit qui les anime. Ainsi l’idée du monde grec est plus transparente que celle du monde ori
anime. Ainsi l’idée du monde grec est plus transparente que celle du monde oriental ; et l’idée de l’histoire moderne l’est
s cette pensée s’ignore elle-même ; cachée et comme ensevelie dans le monde inorganique, elle commence à se manifester dans l
elie dans le monde inorganique, elle commence à se manifester dans le monde végétal, se manifeste davantage dans l’animalité,
it moi que dans la conscience de l’homme. Oui, il y a une histoire du monde extérieur ; car ce monde a son développement et s
ence de l’homme. Oui, il y a une histoire du monde extérieur ; car ce monde a son développement et son progrès. L’humanité au
rt, elle a ses événements à elle, un mouvement qui lui est propre, un monde à part. Mais comme le développement de la réflexi
foi du genre humain les grands systèmes qui ont fait du bruit dans le monde et s’établira sur ce terrain solide. Cela encore
mais leur loi ne se voit ni ne s’observe, et nous sommes ici dans un monde tout intellectuel, qui ne tombe pas sous la métho
ture qui nous entoure, soit qu’elle s’enfonce dans les profondeurs du monde intérieur, ne conçoit toutes choses que sous la c
s toutes les pensées relatives, mais qui ne s’y épuise point. Dans le monde moral aperçoit-elle quelque chose de beau et de b
oit rapide. Voilà, selon moi, tous les éléments de la raison humaine. Monde extérieur, monde intellectuel, monde moral, tout
, selon moi, tous les éléments de la raison humaine. Monde extérieur, monde intellectuel, monde moral, tout est soumis à ces
s éléments de la raison humaine. Monde extérieur, monde intellectuel, monde moral, tout est soumis à ces deux idées. La grand
onné seulement l’être en soi, la substance absolue sans causalité, le monde est impossible. Mais si l’être en soi est aussi u
en soi est aussi une cause, et une cause absolue, le mouvement et le monde suivent naturellement. L’absolu véritable n’est p
divine et des idées qui la constituent. Que ces idées passent dans le monde et en font l’harmonie, la beauté et la bonté. Exp
aît et adore le genre humain, et au nom duquel l’auteur du Système du monde découvrait et inclinait avec respect sa tête octo
t avec respect sa tête octogénaire. Nous sommes ici bien au-dessus du monde , au-dessus de l’humanité, au-dessus de l’humaine
l’humanité ne sont pas encore pour nous ; nous ne sommes que dans le monde des idées. Il me semble donc permis d’espérer qu’
mis d’espérer qu’on voudra bien ne pas m’accuser de confondre avec le monde l’éternelle intelligence qui, avant le monde et l
ser de confondre avec le monde l’éternelle intelligence qui, avant le monde et l’humanité, existe déjà de la triple existence
ivine. Dieu crée donc en vertu de sa puissance créatrice ; il tire le monde , non pas, encore une fois, du néant qui n’est pas
aractères du principe éternel des choses se doivent retrouver dans le monde et dans l’existence visible. Donc la création n’e
un nouveau, je le modifie, je le change. De même si Dieu est dans le monde , si Dieu y est avec tous les éléments qui constit
son être, il n’y est ni absorbé ni épuisé ; et après avoir produit ce monde , il ne reste pas moins tout entier dans son unité
. C’est dans ce double point de vue de la manifestation de Dieu en ce monde , et dans la subsistance de l’essence divine en el
de l’essence divine en elle-même, quoiqu’elle soit manifestée dans le monde , qu’est le vrai rapport du monde à Dieu, rapport
quoiqu’elle soit manifestée dans le monde, qu’est le vrai rapport du monde à Dieu, rapport qui est à la fois un rapport de r
nie ? Peut-on nier qu’il n’y ait de l’harmonie dans les mouvements du monde  ? Ce serait nier que le monde dure, qu’il dure de
it de l’harmonie dans les mouvements du monde ? Ce serait nier que le monde dure, qu’il dure deux minutes ; car s’il n’y avai
deux minutes ; car s’il n’y avait pas harmonie dans les mouvements du monde , le monde serait bientôt détruit. Or, évidemment
es ; car s’il n’y avait pas harmonie dans les mouvements du monde, le monde serait bientôt détruit. Or, évidemment l’harmonie
là l’harmonie et la vie de l’univers. Voilà pourquoi vous trouvez le monde une belle chose ; c’est ce rapport intime de l’un
e rapport intime de l’unité et de la variété qui fait la beauté de ce monde  ; c’est ce même rapport qui, en faisant son exist
parcourez les sphères diverses dans lesquelles la science a divisé le monde , et vous y retrouverez les mêmes caractères que v
e loi, cette tendance de la divisibilité à l’infini, est bien dans le monde , mais comment y est-elle ? avec une autre loi, ce
équilibre ; en un mot, c’est parce qu’elles sont en harmonie, que le monde subsiste deux minutes de suite. Allez de la mécan
ctionnaire philosophique, s’appelle psychologie. Si l’homme résume le monde entier, comme le monde entier réfléchit Dieu, si
e, s’appelle psychologie. Si l’homme résume le monde entier, comme le monde entier réfléchit Dieu, si toutes les puissances d
it Dieu, si toutes les puissances de l’essence divine passent dans le monde et reviennent dans la conscience de l’homme, juge
e contient et réfléchit tout, et ce qui est de Dieu, et ce qui est du monde , sous l’angle précis et déterminé de la conscienc
conscience, il y a mille et mille phénomènes sans doute comme dans le monde extérieur ; mais tout de même que le monde extéri
s sans doute comme dans le monde extérieur ; mais tout de même que le monde extérieur peut se résumer dans deux grandes lois
st un moi limité de toutes parts par des objets étrangers. Mais si le monde extérieur borne le moi et lui fait obstacle en to
ne le moi et lui fait obstacle en tout sens, le moi aussi agit sur le monde , le modifie, s’oppose à son action, et lui imprim
en quelque degré ; et ce degré, si faible qu’il soit, devient pour le monde une borne, une limite. Voilà l’opposition mutuell
moi ne se saisit que dans ses actes, comme une cause qui agit sur le monde extérieur et le monde extérieur n’arrive à la con
dans ses actes, comme une cause qui agit sur le monde extérieur et le monde extérieur n’arrive à la connaissance du moi que p
pporte alors à quelque cause étrangère : cette cause étrangère est le monde  ; c’est une cause finie, et le moi aussi est une
re existence, nous croyons que nous sommes, nous croyons qu’il y a un monde extérieur qui existe aussi, et qui est comme nous
ussi, et qui est comme nous limité et fini ; et nous rapportons et ce monde et nous-mêmes à quelque chose de meilleur au-delà
ttributs essentiels. Tout naturellement la manifestation, l’effet, le monde a fait paraître les caractères de la cause et de
et de la substance divine. Puis le mouvement intérieur des forces du monde a successivement produit de règne en règne cet êt
; nous ne discernons pas non plus très précisément le caractère de ce monde  ; nous nous trouvons et nous trouvons le monde, n
ent le caractère de ce monde ; nous nous trouvons et nous trouvons le monde , nous en sentons les bornes et les imperfections,
ue autre chose de meilleur à quoi nous rapportons et nous-mêmes et le monde . L’intelligence aperçoit naturellement tout cela,
à Dieu des vérités qu’il ne peut attribuer ni aux impressions que ce monde envoie à ses sens ni à sa propre personne, il les
entre en exercice par sa seule vertu, et nous donne d’abord nous, le monde et Dieu, nous et le monde avec des bornes confusé
seule vertu, et nous donne d’abord nous, le monde et Dieu, nous et le monde avec des bornes confusément aperçues et Dieu sans
hors de vous, hors du sujet pour lequel elles sont faites ; ainsi le monde extérieur, que leur application vous donne, peut
ndépendance des vérités aperçues par la raison. Quand nous parlons du monde , nous n’en parlons pas sur la foi du sujet que no
tané de son intelligence, ne croit pas à lui-même, et ne croit pas au monde  ? Cela est évident pour notre existence et pour c
pas au monde ? Cela est évident pour notre existence et pour celle du monde . Il en est de même pour celle de Dieu. Leibnitz a
ire à l’existence de ce principe, et ce principe n’étant ni moi ni le monde , mais Dieu lui-même, il s’ensuit que toute pensée
éléments subsistent : à côté de cette erreur il y aura la croyance au monde extérieur, et la croyance à soi-même. L’erreur to
de force dont on s’avise assez peu, se met à douter de l’existence du monde , ce qui n’est pas non plus très commun, et surtou
mmence pas ne finit jamais. La vérité pure et absolue n’est pas de ce monde  ; elle ne commence pas un jour pour finir le lend
ujours et toujours des particularités. Rien n’existe réellement en ce monde que sous la condition de la particularité. Toute
ion d’en connaître à fond une autre. De même une idée ne paraît en ce monde que dans sa particularité, afin qu’elle s’y déplo
u’il atteignît, quelque diverses que pussent être ses aventures en ce monde . Ce qui fait époque dans la vie, c’est un changem
e son être et de sa pensée, celui-là prend en pitié l’homme auquel ce monde fini et borné peut plaire, auquel la vie, dans sa
t agréable et chère ; d’un autre côté, celui qui se trouve bien en ce monde , dans le mouvement des affaires et des intérêts d
s ; elle est de son temps comme tout le reste ; et dans une époque du monde ou dominera l’idée du fini, soyez assurés que la
e la prédominance de l’un d’eux ; de même dans chacune des époques du monde ces trois termes coexistent aussi, seulement il e
si vous voulez, ce genre de démonstration par un autre. Consultez le monde extérieur. Y voyez-vous autre chose que les trois
a besoin d’un long exercice pour s’émanciper des liens du non-moi, du monde extérieur, et pour arriver à ce point de force et
misère et de son néant. Mais insensiblement, après avoir vécu dans ce monde comme dans un tombeau, comme dans une prison, ell
r l’exercice ; l’humanité commence à sentir la beauté de la vie et du monde  ; et le charme du monde et de la vie, le sentimen
é commence à sentir la beauté de la vie et du monde ; et le charme du monde et de la vie, le sentiment enivrant de sa propre
la variété et le fini, c’est-à-dire des causes finies et variées, un monde animé et plein de forces, et une humanité qui est
i-même pour principe. Dieu considéré dans son action constante sur le monde et sur l’humanité, c’est la Providence. C’est par
et par laquelle il désigne et défigure la Sagesse divine appliquée au monde , cette nécessité est la démonstration sans répliq
ns les affaires humaines, la démonstration d’un gouvernement moral du monde . Les grands événements sont les arrêts de ce gouv
in, que le soleil qui se lève aujourd’hui, demain encore luira sur le monde . Cette induction suppose que les lois de la natur
utez-vous des caractères essentiels de la Divinité ? adressez-vous au monde et surtout à l’homme, car l’effet doit réfléchir
z ou vous relâchez le lien qui rattache l’histoire à l’humanité et au monde et par là à Dieu. Dieu, considéré sans rapport av
té et au monde et par là à Dieu. Dieu, considéré sans rapport avec le monde et l’humanité, est déjà sans doute, il est tout e
es profondeurs de son essence79 ; mais ce n’est pas encore le dieu du monde et de l’humanité, le dieu que les hommes adorent
À la condition que Dieu passe, sans s’y épuiser, il est vrai, dans le monde et dans l’humanité, et par conséquent dans l’hist
e sur son ouvrage, c’est un Dieu créateur à la fois et législateur du monde et de l’humanité, un Dieu qui est une Providence.
Dieu, il semble que Dieu doit être dans tout, qu’il doit être dans ce monde , et surtout dans l’humanité, dans tout ce qui est
âche et la mission de discerner, de dégager, de mettre en lumière. Le monde des idées est caché dans celui des faits. Les fai
expriment, le rapport qu’ils soutiennent avec l’esprit de l’époque du monde au sein de laquelle ils font leur apparition. Rap
e, et occupe une portion quelconque, plus ou moins considérable de ce monde , qui soit le théâtre même du drame de l’histoire.
dire qu’il manquât de raison d’être et de loi. Or je ne sache rien au monde qui n’ait sa raison d’être, sa loi ; et toute loi
climat et toutes les impressions qui en résultent ; en un mot, que le monde extérieur lui est indifférent et n’exerce sur lui
ment les feux de la zone torride soit appelé à la même destinée en ce monde que celui qui habite les déserts glacés de la Sib
qu’elles puissent se donner la main ? Enfin, mettrez-vous l’époque du monde qui doit représenter le rapport du fini à l’infin
la civilisation aille aussi d’un pays à un autre et fasse le tour du monde , en suivant le mouvement physique des terrains et
s plaines, et arriver au centre du mouvement et de la fermentation du monde , puis sortir de ce tourbillon de l’histoire et du
hie physique à l’histoire ; il s’agit aujourd’hui, sur cette scène du monde ainsi préparée, d’observer l’action des peuples,
nque, doit reconnaître avant tout pourquoi ce peuple est venu dans le monde , ce qu’il a à y faire, quel but il poursuit, quel
à représenter. Ainsi, demander à un peuple ce qu’il vient faire en ce monde , quelle destinée il doit accomplir, quelle idée i
uples d’une même époque dans leurs ressemblances, toute une époque du monde dans son unité, sera beaucoup plus générale encor
ans Diogène de Laërte et dans Brucker, mais en réalité elle est de ce monde  ; elle participe à ses passions ; elle a un juste
a Grèce qui était engagée à Platée, c’étaient le passé et l’avenir du monde , c’étaient l’esprit ancien et l’esprit nouveau qu
peuple au-dessous du temps présent, en opposition avec le progrès du monde , et par conséquent retranché du livre de vie. J’a
deux faces diverses de la même idée. En général tout est juste en ce monde  ; le bonheur et le malheur y sont répartis comme
d’y prendre racine. La légion romaine, c’est une cité, c’est un petit monde qui se suffit à lui-même ; car elle avait de la c
mes. En un mot, la légion était une armée organisée pour soumettre le monde et pour le garder ; son caractère est l’ensemble,
elque sorte par la guerre, il s’efforce de lui faire faire le tour du monde . Tout peuple historique est donc pendant quelque
der, incapables de servir, leur grand but, sur cette immense scène du monde où ils paraissent quelques minutes, est de représ
? Un grand homme, dans quelque genre que ce soit, à quelque époque du monde , chez quelque peuple qu’il paraisse, vient pour r
cour, on a des flatteurs. Eh bien, cet homme qui a l’air du maître du monde , devant lequel le monde est à genoux, cet homme n
. Eh bien, cet homme qui a l’air du maître du monde, devant lequel le monde est à genoux, cet homme n’est qu’un instrument, e
des partis à l’humanité ; mais de l’humanité, à qui en appeler en ce monde  ? La gloire est le cri de la sympathie et de la r
avorables au développement des grands hommes ? Supposez une époque du monde où l’idée dominante fut celle de l’infini, de l’a
la gloire. L’homme, ne se croyant pas digne de mémoire, abandonne le monde à l’action des forces de la nature, et l’histoire
son passage sur la terre. Mais l’époque qui doit représenter dans le monde l’idée du fini, du mouvement, de la liberté, de l
appartient. Les deux plus grandes choses en effet qui soient dans le monde , c’est agir ou penser, le champ de bataille ou la
s métaphysiques, ou d’imprimer ces idées avec son épée sur la face du monde et de leur faire faire de vastes conquêtes. On pe
a seule défaite suppose déjà que le vaincu s’est trompé sur l’état du monde , qu’il a manqué de sagacité et de lumières, qu’il
la religion. La religion occupe la place la plus considérable dans le monde . Elle nous prend à notre naissance, nous marque d
uand donc on ne veut considérer qu’une seule chose dans l’histoire du monde , on ne peut en trouver une plus vaste et plus com
chrétienne, c’est son enseignement positif. L’Église enseigne que ce monde a été fait pour l’homme ; que l’homme est tout en
ité est dans l’exécution. Voyez comme tout se tient et se lie dans le monde . Le moment est-il venu où le point de vue théolog
de, quelque énergique que soit cette race, elle n’est pas seule en ce monde , et le peuple juif n’est pas toute l’humanité. Av
t faire rentrer dans l’humanité, de tout rapporter à l’humanité en ce monde , sauf ensuite à rapporter les destinées de l’huma
ce monde, sauf ensuite à rapporter les destinées de l’humanité et ce monde lui-même à quelque chose de plus élevé. De plus,
n, en Grèce, à Rome, au moyen âge, mais il la poursuit jusque dans le monde de l’Orient, dans ce monde alors si peu connu, et
en âge, mais il la poursuit jusque dans le monde de l’Orient, dans ce monde alors si peu connu, et où il a fait faire à la ph
, qui leur persuadent qu’ils savent quelque chose de l’humanité et du monde . Les hommes forts se fabriquent dans les fortes é
veloppement et un commentaire. La méthode psychologique a été mise au monde par Descartes, et elle n’abandonnera jamais la ph
complet. L’Historia critica philosophiæ 113 commence presque avec le monde et le genre humain, et ne se termine qu’aux derni
propager ; car évidemment une idée fait d’autant mieux sa route en ce monde qu’elle est de sa nature moins locale et moins ét
sans lesquelles il n’y a pas même une seule connaissance possible. Le monde extérieur lui-même nous ne le connaissons que par
, Kant se demande comment de ces lois on peut arriver légitimement au monde extérieur, à Dieu, à tout ce qui n’est pas le suj
Sans doute c’est un fait, un fait de conscience, que nous croyons au monde extérieur, à Dieu, à des existences autres que la
r habité dans les profondeurs de la pensée, il l’a prise pour le seul monde réel ; il a agrandi la psychologie, mais il en a
qui consiste à transporter les lois subjectives de la pensée dans le monde extérieur et à faire en quelque sorte une physiqu
is dépourvue de tout agrément, et plus faite pour l’école que pour le monde . Les idées de Kant sont d’une netteté admirable,
on mouvement perpétuel. Elle est aujourd’hui, en Allemagne et dans le monde entier, dans un moment de décomposition. Ce momen
, pour ainsi parler, l’introduction de la philosophie sur la scène du monde , sous son nom propre. La philosophie cartésienne
nt comme celui de Locke, passer outre et faire comme l’humanité et le monde , qui, je pense, n’ont nulle envie de s’arrêter à
Restent en face l’un de l’autre, sur la scène de l’Europe et dans le monde des idées, le peuple français et le peuple allema
ts dès le berceau, enseigne à chacun de bonne heure ses devoirs en ce monde et la fin de cette vie. Voilà dans la Charte un é
dues visibles dans ses ouvrages” ; sa puissance, dans les milliers de mondes semés dans les déserts animés de l’espace ; son i
; il répugne donc que nous puissions connaître absolument Dieu par le monde et par l’homme, car Dieu n’y est pas tout entier.
ns cette infinité inépuisable d’où il peut tirer sans fin de nouveaux mondes , de nouveaux êtres, de nouvelles manifestations.
onception simple et primitive qui nous éclaire dès notre entrée en ce monde , lumineuse et obscure tout ensemble, expliquant t
l’autre, invisible et présent, répandu et retiré en lui-même, dans le monde et hors du monde, si familier et si intime à ses
e et présent, répandu et retiré en lui-même, dans le monde et hors du monde , si familier et si intime à ses créatures qu’on l
divine. Dieu était parfaitement libre de créer ou de ne pas créer le monde ou l’homme, tout autant que je le suis de prendre
ce ne manquait point à sa perfection. Mais, d’une part, si, créant le monde , il n’eût pas créé mon Âme, cette Âme qui peut le
ustice et l’amour ; et, d’une autre part, il était bon qu’il y eut un monde , un théâtre où pût se déployer cet être capable d
e le dire avec Platon) par sa bonté, a vu qu’il était bon de créer le monde et l’homme ; en même temps il était libre de le c
Ôtez l’intelligence divine, la conception du plan de ces innombrables mondes est impossible. Ôtez à Dieu la bonté et l’amour,
’a besoin de rien et se suffit à soi-même. Ôtez à Dieu la liberté, le monde et l’homme ne sont plus que le produit d’une acti
rement conçu, comme convenant à sa sagesse et à sa bonté, de créer un monde qui portât quelques signes de lui, et surtout un
plit, spontanément et sans nul effort. » III. Dieu présent dans le monde et distinct du monde. P. 104. — Dans l’épineus
sans nul effort. » III. Dieu présent dans le monde et distinct du monde . P. 104. — Dans l’épineuse question des rappor
monde. P. 104. — Dans l’épineuse question des rapports de Dieu au monde , nous nous sommes constamment proposé d’éviter la
iter la double erreur de supposer un Dieu qui ne paraisse pas dans le monde , et un Dieu tellement passé dans le monde qu’il n
qui ne paraisse pas dans le monde, et un Dieu tellement passé dans le monde qu’il n’en soit pas différent, le Dieu abstrait d
ncompréhensible comme formule et dans l’école, Dieu est clair dans le monde qui le manifeste, et pour l’âme qui le possède et
r fondement, la psychologie. Notre Dieu, c’est sans doute l’auteur du monde , mais surtout c’est le père de l’humanité ; son i
re ; la preuve infaillible en est que mon unité n’est pas le moins du monde altérée par la diversité de mes facultés. Il n’es
tre carrière. Du vrai, du beau et du bien, leçon xvii, p. 459 : « Le monde est indéfini : il n’est pas infini ; la preuve en
quantité, la pensée y peut toujours ajouter. De quelques milliards de mondes que l’on compose la totalité du monde, on peut y
uter. De quelques milliards de mondes que l’on compose la totalité du monde , on peut y ajouter de nouveaux mondes. Mais Dieu
que l’on compose la totalité du monde, on peut y ajouter de nouveaux mondes . Mais Dieu est infini, absolument infini dans son
st que le fini plus ou moins multiplié et pouvant toujours l’être. Le monde est un tout qui a son harmonie, car un Dieu un n’
un n’a pu faire qu’une œuvre accomplie et harmonieuse. L’harmonie du monde répond à l’unité de Dieu, comme la quantité indéf
indéfinie est le signe défectueux de l’infinité de Dieu. Dire que le monde est Dieu, c’est n’admettre que le monde, et c’est
infinité de Dieu. Dire que le monde est Dieu, c’est n’admettre que le monde , et c’est nier Dieu. Donnez à cela le nom qu’il v
sentiellement différente de ses effets………… Tout immense qu’il est, ce monde est fini en soi, comparé à Dieu qui est infini ;
e bien un retour vers la réalité, mais vers quelle réalité ! celle du monde . J’avoue que celle de l’âme et celle de Dieu m’im
bien davantage. On peut dans l’école révoquer en doute l’existence du monde , mais hors de l’école ce doute n’est qu’une chimè
hilosophie de la nature admet l’existence réelle de l’homme, celle du monde et celle de Dieu. Mais Spinoza aussi reconnaissai
ît les autres ; non, il n’est réellement et déterminément que dans le monde et dans l’homme ; sa personnalité est la personna
et par lui ; elle se pense de toute éternité, avant l’homme, avant le monde , avant le temps. Dieu est, dit Aristote, la pensé
de son être. C’est par bonté et par amour165 qu’il a créé ou formé le monde et fait l’homme intelligent et capable d’amour. D
ibre lui est mille fois supérieur. « Je défie tous les panthéistes du monde de répondre d’une façon un peu intelligible à ces
tions, ses futilités laborieuses. Pensons et parlons en hommes. Ou ce monde et l’homme n’ont pas de principe et se suffisent
n’ont pas de principe et se suffisent à eux-mêmes, l’homme venant du monde et le monde ne venant de rien, ce qui est l’athéi
e principe et se suffisent à eux-mêmes, l’homme venant du monde et le monde ne venant de rien, ce qui est l’athéisme, pour l’
rien, ce qui est l’athéisme, pour l’appeler par son nom ; ou bien le monde n’explique pas l’homme, et il ne s’explique pas n
s. Fragments de philosophie ancienne, Xénophane, p. 50 : « L’idée du monde et celle de Dieu sont les deux termes extrêmes de
, c’est d’absorber l’un des deux termes dans l’autre, d’identifier le monde avec Dieu ou Dieu avec le monde, et par là de tra
termes dans l’autre, d’identifier le monde avec Dieu ou Dieu avec le monde , et par là de trancher le nœud au lieu de le réso
i grande dont nous faisons partie, quand on considère l’étendue de ce monde visible et en même temps l’harmonie qui y règne e
s sens et l’imagination, de supposer que les êtres dont se compose ce monde sont les seuls qui existent, que ce grand tout si
lution constituée, il n’est pas moins naturel alors de détacher de ce monde l’idée de l’unité, qui est indestructible en nous
indestructible en nous, et, ainsi détachée du modèle imparfait de ce monde visible, de la rapporter à un être invisible plac
e la rapporter à un être invisible placé au-dessus et en dehors de ce monde , type sacré de l’unité absolue, au-delà duquel il
séquence, qu’à la nier ou tout au moins à regarder la pluralité de ce monde visible comme une ombre mensongère de l’unité abs
Dieu, comme le panthéisme est la même idée appliquée exclusivement au monde . Or, encore une fois, ces deux solutions exclusiv
nsuffisants. « Un cri s’élève contre le panthéisme ; tout l’esprit du monde ne peut absoudre cette doctrine et réconcilier av
l’on est conséquent, on n’aboutit avec elle qu’à une espèce d’âme du monde comme principe des choses, à la fatalité comme lo
car l’unité absolue n’est certainement dans aucune des parties de ce monde prises séparément ; comment donc serait-elle dans
ent contredite par celles de nos facultés qui sont en rapport avec ce monde et nous attestent sa réalité, et par toutes nos f
er leur est imposée n’était qu’une illusion et un piège. Un Dieu sans monde est tout aussi faux qu’un monde sans Dieu ; une c
ne illusion et un piège. Un Dieu sans monde est tout aussi faux qu’un monde sans Dieu ; une cause sans effets qui la manifest
systèmes, le genre humain croit avec une égale certitude à Dieu et au monde . Il croit au monde comme à un effet réel, ferme e
humain croit avec une égale certitude à Dieu et au monde. Il croit au monde comme à un effet réel, ferme et durable, qu’il ra
du moins son école, une certaine teinte religieuse, en appliquant au monde très illégitimement les idées de bien et de beau,
artiennent seulement à la cause suprême, et ne se rencontrent dans le monde qu’en tant qu’il est, comme tout effet, la manife
posé au panthéisme est celui de l’unité absolue, tellement séparée du monde qu’elle lui est étrangère, et qu’alors il devient
e nous manifeste et nous vous en même temps la ravissante harmonie du monde . » 1. Voyez nos leçons de 1820, Philosophie
nivers. La reconnaissance d’un Dieu qui est une personne distincte du monde , d’un Dieu infiniment sage et infiniment bon, et
licisme l’a enveloppée… Quand M. Cousin dit que le gouvernement de ce monde est parfaitement juste, que la prospérité et l’in
le solide fondement de la doctrine d’un Dieu personnel, différent du monde  ; et cette théorie est partout dans nos écrits ;
umé de la doctrine. 61. Le christianisme, en disant que Dieu tire le monde du néant, n’a jamais voulu dire autre chose, sino
du néant, n’a jamais voulu dire autre chose, sinon que pour créer le monde Dieu ne s’est pas servi d’une matière préexistant
entendre la nécessité de la création. 63. Sur Dieu, présent dans le monde et essentiellement différent du monde, voyez l’Ap
63. Sur Dieu, présent dans le monde et essentiellement différent du monde , voyez l’Appendice. 64. Allusion à la Philosophi
se, Reid, leçon vii. 79. Rapprochez ce passage sur Dieu antérieur au monde et par conséquent différent du monde, d’un autre
ce passage sur Dieu antérieur au monde et par conséquent différent du monde , d’un autre passage tout aussi net de la leçon v,
Sur cette harmonie de la vertu et du bonheur et ses exceptions en ce monde , voyez Du vrai, du beau et du bien, leçons xiv et
17 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Du Deffand »
s pauvretés de sa destinée. Elle appartenait à la première société du monde , sur laquelle elle régna sans être jamais détrôné
us qu’avec une volupté funèbre. C’est que Madame Du Deffand a aimé le monde et n’aime que le monde, et que le monde ne nous r
funèbre. C’est que Madame Du Deffand a aimé le monde et n’aime que le monde , et que le monde ne nous rend rien pour tout ce q
e Madame Du Deffand a aimé le monde et n’aime que le monde, et que le monde ne nous rend rien pour tout ce qu’il prend à nos
t d’autant plus grand qu’elle était plus spirituelle, voilà ce que le monde lui a donné. Elle n’avait vécu que par lui et pou
convénient aussi de la marquise Du Deffand, c’est d’être une femme du monde comme le fut Madame de Sévigné, et bien plus enco
nt. De plus, Madame de Sévigné croit à quelque chose qui n’est pas le monde , et Madame Du Deffand qui déteste (elle le dit !)
ate, elle prenait contre les vents coulis. Eh bien, son seul dieu, le monde , auquel elle donna sa vie, croyez-vous qu’elle le
ilà, j’espère, le fanatisme de la charité et de la foi ! Le ton de ce monde qui énerverait le talent, l’âme et la plus forte
lesse, la décrépitude, qui lui faisait cet effet terrible, c’était le monde , — le monde, qui ferait brouter son champ de sott
crépitude, qui lui faisait cet effet terrible, c’était le monde, — le monde , qui ferait brouter son champ de sottises, comme
uelle et qui semblait être née pour mieux que cela. Elle aima trop le monde . Elle n’aurait pu supporter la solitude. Il lui f
orter la solitude. Il lui fallait, pour qu’elle fût quelque chose, le monde et ses distractions impuissantes, qu’elle savait
ais qu’elle voulait. Est-ce là une pitié ? Elle était fausse comme le monde , mais pas plus. Elle a flatté Voltaire dans ses l
art, je ne connais pas de livre ascétique qui donne plus le mépris du monde que ces lettres d’une femme du monde qui eut, dur
ique qui donne plus le mépris du monde que ces lettres d’une femme du monde qui eut, durant ses quatre-vingts ans, le monde à
ettres d’une femme du monde qui eut, durant ses quatre-vingts ans, le monde à ses pieds, et qui, en mourant, lui disait : « R
le cœur plus haut que ce temps. La marquise Du Deffand a beau être du monde , elle se donne à lui, mais par moments elle s’en
18 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Notre critique et la leur »
la gravité et les développements touchent au livre, la Revue des Deux Mondes et la Revue Contemporaine, ces deux solitaires, n
ents de ceux-là qui nous préoccupent aujourd’hui ?… La Revue des Deux Mondes , la plus ancienne en date, qui a été pendant ving
jusqu’à Cousin, et depuis Cousin jusqu’à Veuillot, la Revue des Deux Mondes , ce tourne-bride du monde tout entier, dans leque
Cousin jusqu’à Veuillot, la Revue des Deux Mondes, ce tourne-bride du monde tout entier, dans lequel il s’est trouvé des gens
de cette unité fermement maintenue. Or, l’unité de la Revue des Deux Mondes , c’est l’unité du bric-à-brac. La Revue des Deux
evue des Deux Mondes, c’est l’unité du bric-à-brac. La Revue des Deux Mondes emmagasinait les choses les plus contrastantes et
vue Contemporaine n’a pas d’autre raison d’être que la Revue des Deux Mondes  ; aussi lui répercute-t-elle son image avec la pl
es sépare, que la Seine. La Revue Contemporaine est la Revue des Deux Mondes de la rive droite. La Revue des Deux Mondes est l
ine est la Revue des Deux Mondes de la rive droite. La Revue des Deux Mondes est la Revue Contemporaine de la rive gauche. Qua
t qu’elle, il n’y a pas plus de cette critique-là à la Revue des Deux Mondes , veuve de Gustave Planche, qu’à la Revue Contempo
us besoin de se chercher un Gustave Planche puisque la Revue des Deux Mondes a perdu le sien. Or, même du temps de Gustave Pla
erdu le sien. Or, même du temps de Gustave Planche, la Revue des Deux Mondes n’avait pas de critique. Elle avait un critique,
it-il pour reconnaître toujours, à coup sûr, la beauté dégradée de ce monde , cet art puisqu’il a parlé des choses de l’art en
ers, il venait raconter ses impressions de voyage à la Revue des Deux Mondes , comme d’autres y revenaient du Groenland ou de N
deux qui ont plus de talent que Janin, — ont été engendrés et mis au monde par ce Brahma bramant du feuilleton. Les uns sont
res de ses pantoufles. Mais qu’importe leur voie de transport dans ce monde  ? Ils lui appartiennent. Ils sont sortis de lui.
19 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »
’un et l’autre d’un branle perpétuel. Changeants, nous contemplons un monde qui change. Et même quand l’objet observé est pou
re d’art où l’écrivain a lui-même noté l’impression qu’il recevait du monde à une certaine heure. Puisqu’il en est ainsi et p
ne antique, mais pour comprendre et vénérer les rêves que l’énigme du monde a inspirés à nos ancêtres et les illusions qui le
conscients fantasques du Chat maigre, et il s’aperçut à quel point le monde est réjouissant pour qui sait le regarder. Il not
ne affectation de voir toutes les duretés et toutes les absurdités du monde réel et tout ce qu’il y a d’inhumain dans, ses lo
n, dans l’artiste, dans le chevalier, dans le prêtre, dans l’homme du monde  : le XIXe siècle à son déclin, si on ne veut rete
surprises du hasard ni la violence dramatique des situations, mais le monde et les hommes dans leur train habituel. A qui réf
e secret de la comédie humaine, éternelles dupes et d’eux-mêmes et du monde extérieur. La série en est admirable. C’est M. Go
iturne qui collectionne dans des flacons l’eau de tous les fleuves du monde . Voici le philosophe Branchut, le poète Dion, le
nt de vue d’un philosophe qui a acquis la faculté de s’étonner que le monde soit ce qu’il est. Il les voit, non tout à fait e
êmes, mais comme faisant partie de cet ensemble stupéfiant qui est le monde et témoignant à quel point le monde est inintelli
et ensemble stupéfiant qui est le monde et témoignant à quel point le monde est inintelligible. Il les peint exactes et vivan
observe, on le rattache involontairement à une conception générale du monde et que cette conception est en nous. Il ne faudra
t apparence, phénomène, spectacle ; car une telle façon de prendre le monde ne va pas sans un détachement de l’esprit qui est
s font sourire par quelque endroit, fût-ce le plus affectueusement du monde . Oui, mon ami, dit M. Bonnard au petit marchand
’habitude de la méditation, de longues rêveries sur l’homme et sur le monde et la connaissance des philosophies qui ont tenté
uand il est joli ou seulement quand il n’est pas laid, la créature du monde la plus agréable à voir, la plus gracieuse par se
rmé, parfaitement original ; c’est l’être qui reçoit des choses et du monde entier les impressions les plus directes et les p
ur qui tout est étonnement et féerie ; qui, cherchant à comprendre le monde , imagine des explications incomplètes qui en resp
ra un artiste, un contemplateur, un rêveur, et qui prendra surtout le monde comme un spectacle pour les yeux et comme un prob
mais c’était une vie, c’est-à-dire le centre des choses, le milieu du monde . Ne souriez pas à ce que je dis là, ou n’y sourie
i où Pierre, voulant se faire ermite et se dépouiller des biens de ce monde , jette ses jouets par la fenêtre : — Cet enfant
livre, c’est que l’enfant qui en est le héros est bien « au milieu du monde  ». Les personnages qui traversent les chapitres,
e plus, ô généreuse femme ! car tu lui ouvris, avec tes deux bras, le monde infini des rêves… Hélas ! c’est peut-être là la
i des rêves… Hélas ! c’est peut-être là la suprême sagesse : voir le monde et s’en émerveiller comme les tout petits, mais n
voir passé par toutes les sagesses et les philosophies ; concevoir le monde comme un tissu de phénomènes inexplicables, à la
x le disait dans une élégante Chinoiserie : « Toutes les choses de ce monde sont réverbérées, les ponts de jade dans les ruis
nappe des fleuves, l’amour dans le souvenir. Le poète, penché sur ce monde d’apparences, préfère à la lune qui se lève sur l
es avant de se réfléchir dans son esprit. « Il n’y a pour moi dans le monde que des mots, tant je suis philologue ! dit Sylve
20 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
ranges :‌ L’eau sage s’est enclose en des cloisons de verre‌ D’où le monde lui soit plus vague et plus lointain ;‌ D’être r
A travers les poissons et les herbages verts ; ‌ Elle est fermée au monde et se possède toute ‌ Et nul vent ne détruit son
ement notre pensée. L’adolescent vierge est sans réel contact avec le monde extérieur. A l’âge normal de la virginité, cet is
le monde extérieur. A l’âge normal de la virginité, cet isolement du monde , nécessaire à la croissance de l’individualité ph
traduisent par une fuite toujours plus éperdue en lui-même. Entre le monde et lui une barrière s’élève, toujours plus haute.
rtistes auxquels je viens de faire allusion, en fermant leurs yeux au monde pour préserver de contacts impurs le développemen
et instinct de jouissance exige, pour la grandeur de l’individu et du monde , sa nourriture et son expansion, le craintif et d
elui qui n’en poursuit pas, invinciblement et pleinement à travers le monde , la possession, ne connaîtra jamais le sens de la
t esthétique et raffiné auquel peut parvenir l’égotisme dans tous les mondes , et spécialement — selon l’intention de cet artic
peu à sa propre vue, dans l’isolement et l’inimitié du tout. Dans le monde qui n’est qu’une immense étreinte, où chaque atom
et réchauffant de leur éclat la mouvante foule autour d’eux, dans ce monde où la grandeur naît de l’enlacement des forces, l
le de son dédain, de sa mélancolie et de son art, se dresse devant le monde stupéfait comme la victime de l’exil dans un mond
e dresse devant le monde stupéfait comme la victime de l’exil dans un monde de douleur insondable. Pour ces âmes d’exceptionn
a condition essentielle de toute grandeur individuelle, tandis que le monde croupit autour d’eux, au-dessous d’eux, dans l’or
que personnage qui, mis en présence de n’importe quel aspect de notre monde , semble être tombé subitement d’une planète en dé
l’examen des résultats positifs que cette méthode a enfantés dans le monde nous le fournit. Je ne crois pas qu’il existe dan
s dans le monde nous le fournit. Je ne crois pas qu’il existe dans le monde entier une seule œuvre d’art, de premier ordre et
urs des êtres vivant et sentant, en intime et sensuel contact avec le monde , dépourvus de la crainte de s’y mêler largement e
ue à la plupart, il n’en est pas moins vrai que celui qui vit dans le monde sans faire dépendre sa joie ou ses larmes exclusi
ception malheureuse, qui prétend abstraire la poésie de l’homme et du monde en général, me semble jeter ses derniers feux ; m
ction résident la vie et la beauté, s’ils continuent à n’être dans le monde , qui les méprise, que des spécialistes et des ven
méthodique des multiples liens qui l’unissent à ses semblables et au monde , au bénéfice d’une culture intensive et exclusive
é que le premier, possède une pensée qui s’est affermie au contact du monde , dont la pratique sexuelle modifie profondément l
lie, Que mon pied bondissant n’ose franchir d’un saut. Je me moque du monde et de moi-même. Qu’y a-t-il entre hier et aujourd
sse et boursoufle le corps de ceux qui refusent de la répandre sur le monde , épaissit également leur cerveau. L’exemple du cl
ne phrase empruntée au volume : L’abstinence sexuelle comme nécessité monde , vient d’en faire paraître un second, où son form
’âme après la mort, celui des causes de la souffrance qui est dans le monde , et de ses remèdes etc. Or voici que, enfin, un s
plus grand et plus lamentable ! Quoi de plus affreux que d’appeler au monde de nouveaux êtres, voués d’avance à souffrir et à
21 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
il considère comme notre écrivain national : « Son œuvre est égale au monde même. Il expose de foudroyantes fresques où toute
re, puissante fresque énorme, qui semble un pan de paysage arraché du monde par un jeune géant !… Le colossal travail d’Emile
ard, se déduit d’une conception purement matérialiste de la vie et du monde . Zola est tout entier dans le matérialisme comme
voix de ses disciples tient ce langage : « Vous nous affirmez que le monde n’est pas tout entier dans nos insipides fadaises
ue le monde n’est pas tout entier dans nos insipides fadaises, que le monde est plus rude et plus varié. Nous le savons ou le
onnalité, l’animal humain dans sa fauve luxuriance ; de l’ensemble du monde pudiquement dissimulé sous un triple voile de con
ndait la main à ses frères les anges, se croyant si près d’eux que le monde animal, le monde végétal n’étaient plus rien dans
es frères les anges, se croyant si près d’eux que le monde animal, le monde végétal n’étaient plus rien dans son esprit qu’un
nstinct, c’est-à-dire les choses matérielles. Décrire et glorifier le monde « matériel » est une preuve de bassesse. En un mo
me souffle. Le divorce cesse. « Nous avons fait à la nature, au vaste monde , peut-il dire justement, une place tout aussi lar
es et sans réponse. La génération mystique, en se tenant à l’écart du monde moderne, s’est barrée par cela même l’avenir. Com
détaché de tout organisme ; elle a tenté de rompre ses liens avec le monde , attirée par les sommets spirituels. De la vie de
et philosophique, élargissait la conception générale de l’être et du monde .‌ Abordons ce fait décisif.‌ Depuis Claude Bernar
e fait décisif.‌ Depuis Claude Bernard, la conception matérialiste du monde s’est peu à peu transformée. S’aidant des nouvell
pparence antagonistes, un élément unique, constitutif de l’être et du monde , et qu’elle rend désormais impropres, dans le lan
’Iéna, Ernest Haeckel, cette philosophie nouvelle occupe déjà dans le monde des idées une place enviable. « Notre conception
» approximant peu à peu la réalité, s’identifie graduellement avec le monde .‌ Nous avons dû résumer en quelques lignes très i
constater de quelle manière Zola procède dans sa théorie simpliste du monde , pour rétablir la part du génie chez l’artiste ;
sme a manqué jusqu’ici de largeur et d’universalité dans sa vision du monde . La raison en est peut-être, qu’il s’est trop étr
perstitions qui le recouvrent, et de centupler notre foi. Pour moi le monde religieux, divin, idéal, quoique latent uniquemen
décent. Tout le caractère de son œuvre et du regard qu’il jeta sur le monde dépend incontestablement de ce dénuement prolongé
rmé avec ses fraîches énergies dans une mansarde, d’où le panorama du monde de Paris se déployait au-dessous de lui. Forcé pa
cles aussi bien que des sons, et l’on peut ajouter même des odeurs du monde extérieur, s’est à la fin façonné en une méthode
, et je désire insister là-dessus, a pris racine dans l’expérience du monde qu’a eu l’auteur. La vie ne venait à lui que sous
été lui aussi une force volcanique d’une signification large comme le monde  ! Tolstoï se présente devant nous comme un homme
amélique dont les yeux étaient concentrés avec un désir ardent sur le monde visible a tiré un certain bénéfice de sa chasteté
la vie intérieure et extérieure, d’une vision pleine et harmonique du monde . J’y sens même parfois une sorte d’indécision, de
autant je lui reproche d’avoir amoindri l’humanité, d’avoir amputé le monde de la moitié de lui même, d’avoir étriqué de nouv
cclamé d’un mouvement, plutôt que l’interprète direct et universel du monde . Son génie consiste moins peut-être, dans sa prop
iste s’épanouir, se multiplier, éclore partout, envahir, submerger le monde encore pourri de faux idéal écraser comme sous un
nouvelles sympathies que lui attira, parmi la jeunesse comme parmi le monde entier, la belle et significative énergie de sa c
me. Trad. Vacher de Lapouge. (NdA)‌ 13. Goethe, Poésies : Dieu et le Monde . (NdA)‌ 14. E. Zola, Le Roman expérimental. (NdA
22 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »
, Mme Roland. — 3. Obstacles au renouvellement de la littérature : le monde , le goût, la langue. Exemple de Ducis. Bernardin
intellectuelle. Le roman se charge d’impressions, de descriptions du monde extérieur ; il substitue les silhouettes aux type
en parfait accord avec la littérature. Sons sa brillante surface, ce monde est triste. Il s’est trompé quand il a cru s’assu
es : un Dalembert, un Condorcet se satisfont par leur pensée. Mais le monde dont l’inquiète analyse est excitée par la vaine
ntelligence, sans poursuivre de solides ou bienfaisants résultats, le monde s’épuise dans la continuité de l’action intellect
timental qu’on prend aux choses, voilà le bonheur. Ainsi s’oriente le monde vers la « sensibilité », vers l’idée d’abord et l
sa petite chambre, écrivait encore : « Alexandre souhaitait d’autres mondes pour les conquérir : j’en souhaiterais d’autres p
s du temps dans les œuvres et dans les cœurs des hommes. « Je juge le monde et le considère comme les ombres chinoises… Je pe
ure et la constitution d’un art nouveau ? Ces obstacles, c’étaient le monde , le goût, la langue. Le monde ne peut subsister s
t nouveau ? Ces obstacles, c’étaient le monde, le goût, la langue. Le monde ne peut subsister sans les convenances ; les conv
’on tend ; et, si l’on y arrive, ce sera la défaite, même la fin du «  monde  ». Le goût est fixé par des règles traditionnelle
noncer aux moules usés, aux répliques sans fin des mêmes modèles : le monde a adopté les règles et en fait une partie intégra
mantisme, pénétrer plus profondément dans les âmes qui vivent hors du monde , comme Mlle Phlipon ? Dans le monde, il faut des
dans les âmes qui vivent hors du monde, comme Mlle Phlipon ? Dans le monde , il faut des âmes d’exception, et de rares passio
ain, à la fin du xviiie  siècle, nous aide à mesurer de quel poids le monde , le goût et la langue pesaient sur les esprits. J
pas « le charme de la nature qui est à elle, et que tout l’esprit du monde ne peut saisir ». Shakespeare l’enchantait, le vr
es scrupules de style l’ont mené. Rien ne pourra se faire tant que le monde gardera sa souveraineté ; le monde ayant disparu,
ien ne pourra se faire tant que le monde gardera sa souveraineté ; le monde ayant disparu, les règles ne se soutiendront plus
23 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
tite. » « Platon laisse voir un sentiment profond de la grandeur du monde , lorsqu’il indique en ces termes, dans le Phédon,
es cependant toutes les expéditions navales qui ont agrandi l’idée du monde . Les Égyptiens complètent l’idée nouvelle de la g
e Thrace. L’expédition d’Alexandre fond les races, les idées des deux mondes  : la terre est connue. Les livres d’Aristote sur
ées, en Égypte, développent la nature ; les Romains, en soumettant le monde occidental, préparent à Pline les moyens de le dé
voir annoncé ces grandes découvertes. Ils fondent Bagdad, capitale du monde oriental civilisé. L’Espagne, le Portugal, les An
seulement à la connaissance du globe ; elles ont agrandi l’horizon du monde , ou, pour m’exprimer avec plus de précision, elle
ôtes de l’Afrique et jusque par-delà la pointe méridionale du Nouveau Monde , contempler avec admiration le magnifique spectac
. « L’homme que l’on peut appeler le fondateur du nouveau système du monde , car à lui appartiennent incontestablement les pa
entre les mouvements des corps célestes, qu’en plaçant le flambeau du monde ( lucernam mundi ), ce soleil qui gouverne toute
ædam naturalis partibus indita ) qu’exerce le soleil, comme centre du monde ( centrum mundi ), paraît aussi s’être présentée
ce encore l’astronomie. Il rencontre par accident le Dieu créateur du monde dans une phrase d’Anaxagore de Clazomène. « Ce ph
s, de Huyghens et de Hooke, une si grande place entre les systèmes du monde . L’esprit ordonnateur qui, selon Anaxagore, gouve
ommensurable est-elle remplie ? par l’éther. Et sur quoi flottent ces mondes innombrables ? sur l’éther. Et qu’y a-t-il au-del
ombrables ? sur l’éther. Et qu’y a-t-il au-delà ? l’éther et d’autres mondes  !… « La lumière des astres est variable. Sir Joh
al de l’univers connu en 1860 ; ce tableau immobilier et mobilier des mondes , ce domaine de la pensée humaine. Ajoutez-y le ph
térielle ? La Nomenclature de l’univers ! Il nous faut la logique des mondes . Voyons. X Quant à moi, — si j’avais, non p
eflux éternel, laisse écouler, sans jamais t’épuiser, ces myriades de mondes grands ou petits les uns vis-à-vis des autres, ma
mes pensées sont mes sens, entrouverts au spectacle de moi-même et du monde . Mais ma vie ne se compose pas seulement de pensé
crée, — l’attrait divin, le plaisir de Dieu en créant l’homme et les mondes  ; — attrait tel que l’homme y sacrifierait mille
es, avec ceux ou celles que je quitte en pleurant et regrette dans ce monde . XIII Mais, avant de mourir, le besoin de
rtout, chez tous les peuples plus ou moins policés, c’est l’auteur du monde . L’objet de cette pensée est infini ; aussi occup
ne remonte pas à son principe et n’essaye pas de se rendre compte des mondes , ou qu’elle ne s’incline pas avec confiance devan
e ! — Vous regarderez éternellement tourner la toupie flamboyante des mondes  ; que si le doigt qui la lance et l’impulsion qui
ant de plus la divine, ineffable et constante volonté de l’auteur des mondes . Ces adorateurs de la matière ont oublié qu’à côt
rêve sans corps, que vous appelez Dieu ! » La pensée, cet élément du monde intellectuel, n’existe pas. Le monde est un monst
eu ! » La pensée, cet élément du monde intellectuel, n’existe pas. Le monde est un monstre sans père ni mère, un effet sans c
plus de la vérité que celui de M. de Humboldt. XV Je prends le monde tel qu’il est aujourd’hui, dans les différents hé
l’Orénoque à celui de l’Amazone est assurément une des merveilles du monde . M. de Humboldt décerne à cette région le nom de
du pouvoir de l’homme ; il semble que nous soyons transportés dans un monde différent de celui où nous avons vu le jour. L’im
population serait plus à sa place que celui de civilisation. Rien au monde ne s’oppose au déploiement de la civilisation la
voir une des causes de la supériorité morale des nations de l’ancien monde . Dans cet ordre d’idées, non-seulement la forêt v
grimpeurs. Pas un seul groupe correspondant aux babouins de l’ancien monde , qui vivent à terre. On ne connaît point d’animau
ossède une queue longue et flexible comme celle des singes du nouveau monde . Les gallinacés mêmes, qui tiennent ici la place
24 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »
eux compréhensions, exactement situées à l’opposite, des choses de ce monde , — ce qui est d’une toute autre importance.‌ Qu’e
iévale. Elle nous apparaît donc comme le symbole d’une époque et d’un monde  ; symbole vivant durant des siècles, aujourd’hui
ècles, aujourd’hui symbole défunt, puisque cette époque révolue et ce monde transformé, elle ne subsiste plus qu’à l’état de
et un Monet, il y a plus que la profondeur d’un océan, séparant deux mondes  : il y a toute l’abîme des siècles. Des choses én
es forces cosmiques, et prenant peu à peu conscience de la réalité du monde dont il est sorti pour y retourner. Ces deux conc
lique.‌ Née de la pourriture du paganisme, elle s’est épanouie sur le monde , et l’humanité s’en est nourrie durant des siècle
se son Dieu dans un ciel fictif et jette l’anathème sur la nature. Le monde antique avait exalté la passion et la vertu des c
hrétien, elle ne peut être qu’une douleur. Le catholicisme apporte au monde une métaphysique et une morale en désaccord absol
tres, la passion de la mort qui délivre et ouvre le paradis, un autre monde commençait104 », a-t-on dit, et nulles paroles ne
ous renseigner. Bornons-nous à constater que si la catholicisation du monde était un jour parachevée, l’humanité s’étant part
tions ultérieures, l’existence que Dieu la condamnait à vivre. Que le monde ait, malgré tout, subsisté, voilà ce qui peut par
ement il n’y avait pas antagonisme entre son être propre et l’être du monde , mais qu’ils étaient éternellement unis, consubst
La pensée, qui n’admet plus aucun dogme, aucune révélation, soumet le monde à son investigation passionnée. La vérité naît pe
e l’homme, qui reprend sa place dans l’immense série des êtres et des mondes . On comprend facilement la portée prodigieuse de
et tout ce qui s’élève à rencontre d’elle est fatalement stérile. Le monde ne peut survivre sans fécondité ni liberté : la c
d’en saisir l’ensemble ? Bornons-nous à constater que tout ce que le monde moderne a édifié de grand et de durable s’y ratta
lques-uns, puéril. Je n’ai pas pensé ainsi. La lutte entre le nouveau monde et l’ancien m’apparaît aussi vive dans le domaine
lors que sa propre pensée est sans contact possible avec la pensée du monde présent, et s’il est possible à ce monde d’accept
t possible avec la pensée du monde présent, et s’il est possible à ce monde d’accepter une création d’art, conçue absolument
n divers. … M. Huysmans est « en route », comme il a dit lui-même. Le monde sera persuadé. Combien vont le suivre et donner l
25 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »
— soit, précisément, connue. Elle est, en effet, aujourd’hui, dans le monde , le grand agent de la dernière initiation à cette
ises, et franchir ce troisième degré, et, — lorsque, dans le reste du monde , l’Association Wagnérienne propage l’Œuvre de Bay
u cherches n’a pas été créée encore, Dieu fera jaillir, pour toi, des mondes , du néant, afin de justifier ton audace ! » Schi
roductions. Ils n’hésiteront pas à délaisser les soucis politiques du monde , à des heures solennelles, pour accourir, en tout
nir l’année suivante ! Et, enfin, lorsque ceux-là même qui, de par le monde entier, haïront, de naissance, Ma Mu-sique, seron
intérieur ; le rythme est le lien de cette révélation intime avec le monde plastique de l’Apparence. Aussi une musique s’est
ession, que Mozart émerveillé, déclara, se tournant à ses amis : « Le monde entendra parler, quelque jour, de cet homme ! » E
ales… … Très tôt, au contraire, dès la jeunesse, Beethoven apporte au monde ce tempérament de résistance qui, durant toute sa
ament de résistance qui, durant toute sa vie, l’a maintenu, envers ce monde , dans une indépendance farouche. L’extraordinaire
ce même n’en comprend pas la portée ! Ce n’est point, certes, dans le monde qui l’entourait, qu’il aurait pu trouver cette co
ie, en fa majeur, devant la deuxième, en ré, et que l’on considère le monde qui de cet ouvrage plus tardif, sous des formes p
t dans le silence de la nuit ; voici qu’il place son tableau entre le monde de l’Apparence, et l’univers intérieur de son âme
ents techniques de l’art, au moyen desquels l’artiste traduit pour le monde extérieur le but de son intelligence en des procé
situation égale : tous deux placés, sans fortune personnelle, dans un monde où les choses utiles, seules, sont payées, où les
sublimes demeurent, nécessairement, sans rémunération. Et dans un tel monde , Beethoven, bien plus que Mozart, s’est trouvé, t
e exprime, pleinement, cette nature spéciale de son génie. Certes, le monde de l’Apparence lui avait un faible attrait : son
œil presque troublant, son œil fixé ouvertement ne pouvait voit en ce monde , que d’importuns dérangements au monde intime de
ertement ne pouvait voit en ce monde, que d’importuns dérangements au monde intime de sa pensée : il sentait que rester sous
si fine que, si elle n’avait eu ce puissant abri contre le contact du monde extérieur, elle se serait, mollement, fondue, éva
aient jamais, ou seulement d’insignifiante façon, sa compréhension du monde extérieur. Elles étaient trop vives, trop délicat
fiance de l’âme toujours insatisfaite. Il n’y avait plus même dans le monde aucun objet capable de lui donner cette illusion,
stinctive, irréfléchie, qui détermina Beethoven dans sa résistance au monde , dans son amour de la solitude, enfin dans les te
en de sa vie. Mais sa nature lui permettait de vivre sans demander au monde aucune jouissance d’agrément extérieur ; et il en
isantes. Dans la mesure où il perdait, ainsi, toute connexion avec le monde extérieur, son regard se tournait davantage, avec
son regard se tournait davantage, avec une plus claire voyance, à son monde intérieur. Et dans la mesure, aussi, où il se sen
on. Il se sentait un Vainqueur ; il savait qu’il devait appartenir au monde , seulement, comme un homme libre. Et il fallait q
tenir au monde, seulement, comme un homme libre. Et il fallait que ce monde l’admît, et se plût à lui, tel qu’il était. Il tr
ur l’émouvoir, les influences du dehors ; ses yeux étaient morts à ce monde , depuis longtemps. Et qu’aurait-il pu voir, le Rê
nnaît, le Voyant aveugle ! Tirésias avait vu se fermer devant lui, le monde de l’Apparence : et il avait pu, ainsi, contemple
écouter les Harmonies de son Être intérieur ; il habite, à jamais, ce monde profond : c’est de là qu’il parle au monde extern
 ; il habite, à jamais, ce monde profond : c’est de là qu’il parle au monde externe — à ce monde qui n’a plus rien à lui dire
s, ce monde profond : c’est de là qu’il parle au monde externe — à ce monde qui n’a plus rien à lui dire. Ainsi, le génie du
de la Tempête, et le charme du beau Soleil bienheureux qui revient au Monde . C’est alors que toutes ses perceptions et toutes
qui la reprend, et se joue avec elle. Le puissant Brahma, créateur du Monde , voit, au dessus de lui, l’Illusion, qu’il a créé
s éprouvons toujours, — lorsque, après elles, nous nous retournons au monde de l’Apparence, — comme le souvenir douloureux d’
antiques races périront, les Dieux, les Géants, et les Nains ; et le monde passera à la race nouvelle, innocente, des Hommes
de. (La Walkure). Maintenant (Siegfried), Wotan, inquiet, erre par le monde , avide de conseils ; ses traits sont d’un Voyageu
esseur de l’Or et non souillé par l’Or, — commence l’œuvre par qui le monde sera libéré, — l’Exaltation de l’Homme, la Fin de
r un amateur, musicien et bibliophile, zélé wagnériste, bien connu du monde musical et artistique, — ont eu lieu tout l’hiver
i se construire le mythe d’un artiste privé de l’ouïe qui se ferme au monde extérieur pour mieux se plonger dans son monde in
l’ouïe qui se ferme au monde extérieur pour mieux se plonger dans son monde intérieur et découvrir, libéré du monde des appar
our mieux se plonger dans son monde intérieur et découvrir, libéré du monde des apparences, le « Moi profond de l’Univers et
26 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
es hommes simples et stupides de Grotius, des hommes jetés dans le monde sans soin ni aide de Dieu , dont parle Pufendorf,
us cherchons comment cette première pensée humaine fut conçue dans le monde païen, nous rencontrons de graves difficultés. Co
i les hommes, c’est la justice divine, qui, appliquée aux affaires du monde par la Providence, conserve la société humaine. L
de Dieu, et ils appuient leurs raisonnements d’observations tirées du monde matériel ; mais c’était surtout dans l’économie d
ns tirées du monde matériel ; mais c’était surtout dans l’économie du monde civil qu’ils auraient dû chercher les preuves de
es, et souvent malgré eux, la grande cité du genre humain. Quoique ce monde ait été créé particulièrement et dans le temps, l
uses plus nombreuses, moins nombreuses, ou autres, que celles dont le monde social est résulté ?… Sans doute le lecteur éprou
mortel, lorsqu’il contemplera dans l’uniformité des idées divines ce monde des nations, par toute l’étendue et la variété de
e leur chaîne éternelle des causes à laquelle ils veulent attacher le monde , est elle-même suspendue à la main puissante et b
s choses humaines elles-mêmes (convenance qui fait toute la beauté du monde social). C’est pourquoi le genre de preuve sur le
devra suivre le cours indiqué par la Science nouvelle, quand même des mondes infinis en nombre naîtraient pendant l’éternité ;
velle, se raconte à lui-même cette histoire idéale, en ce sens que le monde social étant l’ouvrage de l’homme, et la manière
récisément comme la géométrie, qui crée et contemple en même temps le monde idéal des grandeurs ; mais la Science nouvelle a
s la réalité les choses que nous avons aperçues dans la méditation du monde idéal. C’est la méthode prescrite par Bacon, cogi
27 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Pierre Loti »
totale et, comme saint Antoine à la fin de sa tentation, embrasser le monde … Vous pouvez, si cela vous plaît, juger excessive
 et entre lesquelles il y a parfois aussi « l’épaisseur effroyable du monde  ». Et le poète vous insinue peu à peu l’âme qu’il
tendre, le voilà élève de l’École navale, puis en route à travers le monde . Cette vie de marin, si différente de la nôtre, s
se précipitent à leur assouvissement. Tout cela, courses à travers le monde , rêveries interminables et orgies violentes, est
et la négation absolues ; car, à partir de ce moment, il parcourt le monde sans autre souci que d’y recueillir les sensation
er ses petites observations sur un tout petit groupe humain, quand le monde est si vaste et l’humanité si variée ! Et que son
tous les types et de tous les genres de beauté dans tous les pays du monde  : Aziyadé, Rarahu, Pasquala, Fatougaye : et chaqu
éléments ; or c’est d’eux que tout est fait… Quand tout ce qui est au monde serait présent à vos yeux, que serait-ce qu’une v
s jours seulement que l’homme a eu des yeux, a su voir entièrement le monde extérieur. Si quelques poètes n’étaient venus, do
moins trois conditions. Il était bon, d’abord, que l’écrivain vît le monde entier, non seulement le Pacifique, mais les mers
sion de quelque chose de lointain, de fugitif, nous rappellent que le monde est grand et que nous n’en atteignons jamais à la
à même et qu’on ne songe point à y attacher une idée de souillure. Ce monde -là est le monde d’avant la Loi, laquelle a fait l
ne songe point à y attacher une idée de souillure. Ce monde-là est le monde d’avant la Loi, laquelle a fait le péché, comme d
ables vous y berce dans un rêve sans fin… Mais en même temps le vieux monde fait des apparitions brusques et bizarres dans ce
ette île enfantine où ses navires s’arrêtent en passant : et le vieux monde , c’est sans doute le péché, mais c’est l’effort ;
lors les délices de l’île paradisiaque prennent pour l’homme du vieux monde une saveur de fruit défendu. Il a vaguement peur
ous sommes en présence d’une âme qui s’est si bien livrée en proie au monde extérieur qu’elle est capable de vivre toutes les
changeant de séjour. Il nous fait sentir notre profonde dépendance du monde visible ; il nous ferait douter de notre personna
notées. C’est d’abord le sentiment toujours présent de l’immensité du monde . On peut dire que l’image totale de la terre est
primables. » La mer d’Islande a pour lui « des aspects de non-vie, de monde fini ou pas encore créé ». Les paysages de Bretag
e et son âme. C’est encore un effet de l’exotisme, qu’ayant visité le monde , vous revoyiez votre pays et les objets connus av
nous désirons être édifiés. » Peut-être ; mais la plus belle fille du monde … Et d’ailleurs, je suis ici d’autant plus incapab
28 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174
ironie comme attitude morale I § 1 Notre conception du monde et de la société nous dictent notre morale. Un Di
’attitude qui convient à l’homme tel que je l’ai présenté, en face du monde tel que je le comprends ? Ce monde est un chaos d
l que je l’ai présenté, en face du monde tel que je le comprends ? Ce monde est un chaos de systèmes, une poussière d’élément
n qu’il y ait certains liens de dépendance entre tous ces éléments du monde , ils restent souvent assez mal coordonnés entre e
eux, et gardent une vie suffisamment indépendante. Ainsi compris, le monde dans son ensemble ne nous impose à peu près rien
e nous impose à peu près rien que des nécessités physiques. Autant le monde régi par un Dieu parfait nous fixe avec précision
nous fixe avec précision des devoirs de respect et d’amour, autant le monde chaotique et dispersé que la réalité nous impose
On peut rêver qu’une de ces évolutions arrive à dominer, organiser le monde , le spiritualiser, ce qui est un autre mot pour l
peut-être qu’une tautologie. Si, au lieu de considérer l’ensemble du monde , nous prenons garde à la société, nous pourrons s
ment cela ne suffit pas du tout à résoudre la question. En partant du monde ou de la société, nous en arrivons à ne considére
ment cosmique ou d’élément social. Mais il est autre chose. Il est un monde lui-même, un être relativement indépendant, oppos
tres, ennemi, et par certains côtés de sa nature forcément hostile au monde et à la société. Il s’y trouve un peu comme un pr
e propose à l’homme et qui résume l’ensemble de ses rapports avec, le monde social et le monde cosmique, avec lui-même, les c
et qui résume l’ensemble de ses rapports avec, le monde social et le monde cosmique, avec lui-même, les contradictions et le
qui, convenablement prise, répond assez bien à la nature générale du monde et des sociétés. Il est trop évident que l’attitu
dérive naturellement de la vue des mensonges et des contradictions du monde , des sociétés, des individus. Elle est notre réac
e, réponse contradictoire et unifiée à la fois, aux contradictions du monde , de la vie et de l’esprit, elle le laisse à la fo
nous, même chacun de nos actes, chacune de nos pensées représente un monde auquel il serait adapté, une société dans laquell
ations à l’amour universel, au règne des fins, à la bonté dominant le monde , et cette lutte sanglante ou sourde, où se ruent
les souffrances de toute nature qui ont rendu possible sa venue en ce monde après tant de générations ; que représentent sa v
sociale, que chez bien des gens la claire vision de l’incohérence du monde , et l’ironie qui doit y correspondre ne se produi
osse et forte ironie. Napoléon, s’il a bien dit : « Après ma mort, le monde fera : ouf ! » ne laissa pas d’être, à ses heures
f ! » ne laissa pas d’être, à ses heures, un ironiste clairvoyant. Le monde entier aurait peut-être gagné à ce qu’il le fût p
avec l’attitude morale que conseillent les traits caractéristiques du monde et des sociétés. Une certaine ironie glisse plus
u’il y a d’incohérent, d’essentiellement mauvais, de ridicule dans le monde , reconnaissons aussi nos incohérences et nos peti
rences qui les séparent les uns des autres, sont peu de chose dans le monde et qu’il conviendrait mieux à leur nature de ne p
peut la gagner et que cela ne bouleversera sans doute pas l’ordre du monde . Il jouera de son mieux et s’efforcera vers le tr
’il est, en tant qu’être particulier, unique et absolument seul en ce monde . Il saura que ces deux faits d’identité et de div
me de l’être, la raison de l’existence et que sans leur diversité, le monde serait anéanti. Et ce qu’on doit appeler le bien
en dehors de la portée plus générale qu’elle prend en s’appliquant au monde même et à toute existence, puisque toute existenc
29 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
s entièrement nouvelles que j’y trouvai, les visions que j’y eus d’un monde divin, étranger à nos froides et mélancoliques co
trait à moi. Jusque-là, j’avais cru que la perfection n’est pas de ce monde  ; une seule révélation me paraissait se rapproche
gile, en apercevant la vallée du Jourdain des hauteurs de Casyoun. Le monde entier alors me parut barbare. L’Orient me choqua
aints. Ils m’apprirent les longues histoires de Cronos, qui a créé le monde , et de son fils, qui a, dit-on, accompli un voyag
e de te servir ! Toute noblesse a disparu. Les Scythes ont conquis le monde . Il n’y a plus de république d’hommes libres ; il
pambéotie redoutable, une ligue de toutes les sottises, étend sur le monde un couvercle de plomb, sous lequel on étouffe. Mê
t mille ans, on t’a traitée d’idole, ô Vérité ; pendant mille ans, le monde a été un désert où ne germait aucune fleur. Duran
e la vraie joie, l’éternelle gaieté, la divine enfance du cœur.  » Le monde ne sera sauvé qu’en revenant à toi, en répudiant
siècles où tes disciples passeront pour les disciples de l’ennui. Le monde est plus grand que tu ne crois. Si tu avais vu le
ur. Grâce, au moins, pour les petits groupes de survivants d’un autre monde , où cette inoffensive erreur a entretenu la tradi
nquise par les habitudes jésuitiques et le genre de piété du reste du monde . Jusque-là, la religion y avait eu un cachet abso
t, il les supprimerait. Il sent bien que c’est là le reste d’un autre monde , d’un monde peu orthodoxe. On vient, une fois par
pprimerait. Il sent bien que c’est là le reste d’un autre monde, d’un monde peu orthodoxe. On vient, une fois par an, dire la
étaient de vrais richis, et que par eux j’avais touché à ce que notre monde aryen a de plus primitif, à l’idée de solitaires
prendre des états très différents de celui où nous vivons. J’ai vu le monde primitif. En Bretagne, avant 1830, le passé le pl
ssé le plus reculé vivait encore. Le xive , le xve  siècle étaient le monde qu’on avait journellement sous les yeux dans les
tienne, souvent fort transparente. À cela se mêlaient des traits d’un monde plus vieux encore, que j’ai retrouvés chez les La
i ressemblât à un négoce, ils étaient sûrement trompés. Depuis que le monde existe, jamais on ne se ruina avec plus de fougue
llionnaire. Ah ! celui-là est un homme considéré, bien établi dans le monde , presque un député, susceptible au moins de l’êtr
gagné d’argent. Ils n’ont rien pris à la masse, n’ont pas appauvri le monde . Ton grand-père ne voulut pas suivre l’exemple de
’il avait une complète inaptitude pour les affaires. Quand tu vins au monde , nous étions si tristes, que je te pris sur mes g
leurai amèrement. Les marins, vois-tu, ne ressemblent pas au reste du monde . J’en ai vu qui, au début de leur engagement, ava
banc de quart. IV Je touchais par ma grand’mère maternelle à un monde de bourgeoisie beaucoup plus rangée. Ma bonne mam
olie, et qu’elle constitue un fait sans importance dans l’histoire du monde , je commence à croire que c’est peut-être ce que
Sa résignation, sa mine souriante, paraissaient une vision d’un autre monde . On ne comprenait pas, mais on sentait en lui que
tremens des ivresses sanglantes. C’étaient des croyants absolus ; le monde , qui n’était plus à leur diapason, leur semblait
emblait vide et enfantin. Demeurés seuls debout comme les restes d’un monde de géants, chargés de la haine du genre humain, i
ès digne femme qui tenait l’hôtellerie de…, la plus honnête maison du monde , la prit chez elle. Elle fit de son mieux. Tu ne
and Dieu m’a eu donné une fille, je l’ai appelée Noémie. VII Le monde , en marchant, n’a pas beaucoup plus de souci de c
nt infiniment supérieurs à toutes les richesses, à tous les succès du monde . Mais, comme j’avais l’esprit juste, je vis en mê
temps que l’idéal et la réalité n’ont rien à faire ensemble ; que le monde , jusqu’à nouvel ordre, est voué sans appel à la p
ure, en poésie, aux yeux des gens raffinés, est toujours faux dans le monde grossier des faits accomplis. Les événements qui
ve, plus elle me parut dès lors avoir de chances pour réussir dans le monde des réalités. En fait, je n’ai d’amour que pour l
é qu’on n’est ni sentimental, ni généreux, ni chevaleresque, plaît au monde , le fait sourire d’aise et réussit toujours. L’ég
vais été habitué à regarder comme beau et bien. Or le spectacle de ce monde nous montre l’égoïsme seul récompensé. L’Angleter
e qu’elle a été la plus égoïste. L’Allemagne a conquis l’hégémonie du monde en reniant hautement les principes de moralité po
ti que j’étais un faible conservateur, et qu’avec la meilleure foi du monde , je les aurais trahis vingt fois, par faiblesse p
dedans de nous. Le temps n’est plus où l’on pouvait former de petits mondes , des Thélèmes délicats, fondés sur l’estime et l’
ment plus forte d’égoïsme et de grossièreté qui constitue le train du monde . Le sage rachète la liberté du bien et du beau en
30 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’arbitrage et l’élite »
ve, marque l’un des plus gigantesques pas en avant qu’ait accompli le monde . D’où est sorti ce nouveau droit ? Depuis la plus
nal, qui n’est au fond qu’une extension du rôle de la justice dans le monde civilisé.‌   J’emprunte à un remarquable discours
es, bien que ces tribunaux n’aient étendu leur juridiction que sur le monde hellénique. Mais le monde antique « fermé », sans
n’aient étendu leur juridiction que sur le monde hellénique. Mais le monde antique « fermé », sans lien réel avec l’en-dehor
la plus large des communautés. » Il semble qu’Henri IV, à l’aurore du monde moderne, conçut le premier l’idée d’une juridicti
u règlement juridique des conflits inter-nationaux. On compte dans le monde près de cent cinquante sociétés, environ quarante
es faces, des hommes éminents de tous pays, de l’ancien et du nouveau monde , s’y sont consacrés, et il est fort probable que
e tout lien officiel, qui servirait d’organe à l’opinion juridique du monde civilisé en matière de droit international. Il pr
ltés que provoque leur exécution, on est obligé de reconnaître que le monde entier enserré dans les liens innombrables qu’ont
d’en douter, car véritablement les grands hommes doivent conduire le monde . Il me semble toutefois que le vœu de constitutio
nts et que leur œuvre en demeure comme paralysée. Remettre le sort du monde entre les mains de quelques jurisconsultes, c’est
résentants réels des peuples ? Ce sont eux qui enfantent la pensée du monde , et ce sont eux qui devraient donner leur avis su
impossible de ne pas entrevoir les bienfaits qu’engendrerait pour le monde l’avènement d’une telle juridiction. Je n’envisag
raient-ils pas solidaires dans la fraternisation de leurs élites ? Le monde prendrait alors conscience de son unité. Et ce se
31 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »
sence du génie classique, l’insigne psychologue, réaliste, qui dit le monde vrai de l’âme, — mais le monde qu’il voyait, rati
igne psychologue, réaliste, qui dit le monde vrai de l’âme, — mais le monde qu’il voyait, rationnel, affranchi du temps et du
s le monde qu’il voyait, rationnel, affranchi du temps et du lieu, un monde d’esprits sans corps. Ce fut, encore, Sébastien B
es voyants, mais tous hallucinés de l’unique sensation, plongés en le monde Sensible, aussi complètement que l’était Racine e
gés en le monde Sensible, aussi complètement que l’était Racine en le monde de la Raison, — tous, égaux romantiques ; et, cep
s historiques conviennent mal au drame musical (il y a peu d’idées au monde plus saugrenues que celle de faire chanter Robesp
peu en contradiction avec vous-même. Le Wagnériste. — Pas le moins du monde  ! Gardez-vous d’imiter, ai-je dit, tout ce qui, d
ans l’art, préservé Beethoven de la corruption environnante. Ainsi le monde , sans cesse, lui apportait de nouveaux sujets à d
clairé par sa Vision religieuse intime, il opposait, sans cesse, à ce monde , sa croissante foi optimiste. Il entendait ce cri
national, qu’il prononçait, maintenant, comme les noms classiques du Monde Ancien, avec une Italianisation fort peu allemand
Bible de sa foi. C’est en elle qu’il oublia et perdit, pleinement, le monde des sons, cet art extérieur qu’il ne devait plus
sous lesquelles le grand Albrecht Dürer avait reproduit le secret du monde de la Lumière et de ses formes ; créé le livre en
définie, et à percevoir, exclusivement, la Révélation immédiate d’un monde nouveau. Mais notre travail sera possible, en une
semble que Beethoven, éperdu de cette profonde joie intime, jette au monde extérieur un regard pénétré d’une indicible sérén
indicible sérénité. (Presto 2/2). Le voilà devant lui, à nouveau, ce monde , et tel qu’il était en la Symphonie Pastorale ; t
profond de son âme. Il a revu, par ce regard, l’essence intérieure du Monde  ; et maintenant, il fait jouer aux Cordes une Dan
enant, il fait jouer aux Cordes une Danse nouvelle, mais telle que le Monde n’en a point entendu (Allegro final) ; car c’est
le Monde n’en a point entendu (Allegro final) ; car c’est la Danse du Monde lui-même ; joie sauvage, plaintes douloureuses, r
ù l’arrivée de la pleine surdité semble l’avoir entièrement dérobé au monde de la douleur. Or, cette émotion douloureuse qui
e qui s’exprime dans ces œuvres doit-elle appartenir à l’idée même du monde que l’artiste perçoit et traduit dans elles. Nous
ément, que la musique a pour objet cette révélation de l’Idée même du monde  : or, il en résulte que le musicien créateur doit
contient ; et c’est ainsi qu’il exprime, non sa propre opinion sur le monde , mais le monde lui-même, dans lequel alternent la
’est ainsi qu’il exprime, non sa propre opinion sur le monde, mais le monde lui-même, dans lequel alternent la douleur et la
lequel alternent la douleur et la joie, le bien et le mal. Et dans ce monde , était contenu aussi le doute de l’homme Beethove
bjet d’une réflexion, — lorsqu’il apporte devant nous l’expression du monde entier. Ainsi, par exemple, dans sa Neuvième Symp
sa Neuvième Symphonie, dont la première partie nous montre l’idée du monde sous son jour le plus sombre. Mais précisément, d
uparavant, le musicien n’avait laissé vivre devant nous la torture du monde , si tristement infinie ; aussi fut-ce, en vérité,
ent pur et tout rempli de son enchantement, est entré dans ce nouveau monde de lumière, dont le sol lui a présenté aussitôt,
, trouver cette mélodie sans sortir de la musique, comme de l’Idée du monde  ; car, en vérité, ce n’est point le sens des paro
et toutes les splendeurs de l’expression se fondent en elle, comme le Monde des Vivants autour d’un dogme, — enfin révélé — d
rits à propos de Richard Wagner, note un article de la Revue des Deux Mondes , relatif aux Maîtres Chanteurs, et signé par le n
oyen des procédés plastiques, traduire, immédiatement, leur vision du monde objectif, — ou bien, aussi, négligeant, presque,
e de séculaires associations entre les images et les sentiments, — un monde d’émotion vivante et bienheureuse : deux peinture
r à ce, à quoi elle a droit ? Sa réponse est : Non, les conditions du monde apparent sont toujours tragiques. Schopenhauer, q
onsacré tout entier aux œuvres de Richard Wagner. La salle, bondée de monde , avait un air de fête, et M. Joseph Dupont, en ar
Bach, Beethoven,Wagner et la figure du mage, du prêtre, qui révèle au monde le dogme du pur amour dans son chorale de la neuv
’artiste est un mage, un voyant qui perçoit « l’essence intérieure du monde  » loin de la conception italienne de l’opéra asse
a peinture réaliste et l’autre, « médiate », poésie de la peinture, «  monde d’émotion vivante et bienheureuse ». Il cite les
ddhisme par sa lecture de Schopenhauer qu’il découvre en 1853 avec Le Monde comme Volonté et Représentation. Paul-Armand Chal
me « un bouddhiste contemporain en Allemagne » dans la Revue des deux mondes , en 1870. Schopenhauer retient du bouddhisme (com
32 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
ception barbare, puérile et néfaste, de la patrie considérée comme un monde indépendant du monde lui-même. Tant que cette con
ile et néfaste, de la patrie considérée comme un monde indépendant du monde lui-même. Tant que cette conception sera en honne
ez les Romains possédaient cette double signification.‌ Pour le petit monde hellénique, comme plus tard pour le monde romain,
gnification.‌ Pour le petit monde hellénique, comme plus tard pour le monde romain, étranger était synonyme d’ennemi. La pens
ste une différence profonde. Les modifications énormes qu’à subies le monde , depuis l’origine de la lente constitution des na
tivée de chaque nation, semble plus ou moins partager le sentiment du monde antique à l’égard de tout ce qui vit en dehors de
ns la horde primitive, est en voie de s’épanouir jusqu’aux limites du monde . L’isolement des premiers jours n’apparaît plus q
la loi centrale de l’individu. Je ne conçois pas qu’il y ait dans le monde des organismes indépendants, organisme supposant
nie autour de sa personne. Mais voyez en revanche ce qu’il apporte au monde , l’énorme présent dont il l’enrichit, la force vi
l’originel demeure, en s’imprégnant de la vitalité que lui déverse le monde , en transformant tout ce qui réagit sur lui, suiv
en lui-même des forces vitales suffisantes pour jouer un rôle dans le monde , les vents du large peuvent souffler sur lui, san
out ce qui les entoure des germes de force nouvelle et font servir le monde extérieur au renouvellement de leur propre person
entente par voie cordiale entre les éléments homogènes épars dans le monde , en dehors de toute participation gouvernementale
e quotidienne que l’air respirable ; « bloquer » l’une des nations du monde moderne, ce serait amener sa perte à brève échéan
cité moderne, dont les besoins se sont immensément accrus, dépend du monde entier. Le commerce et l’industrie ne connaissent
que la consécration de ce fait, que les « industrieux » envisagent le monde comme un vaste champ d’activité, dont les divisio
philosophe ne se sent-il pas frère du philosophe, qui scrute le même monde et les mêmes abîmes de vie ? Les meilleurs et les
timent de leur petite patrie d’origine ne peut leur voiler l’unité du monde . Nous devons saluer d’un regard de profonde sympa
oujours pensé qu’ils pouvaient engendrer d’immenses bienfaits pour le monde . Le fait de la réunion cordiale d’hommes supérieu
ésigner les groupements plus larges que les groupements nationaux : «  monde oriental », « monde latin », « monde européen » ?
nts plus larges que les groupements nationaux : « monde oriental », «  monde latin », « monde européen » ? De même qu’il exist
ue les groupements nationaux : « monde oriental », « monde latin », «  monde européen » ? De même qu’il existe une sorte d’idé
me qu’il existe une sorte d’idéal commun aux races, il existe dans le monde un idéal d’humanité, commun à l’espèce et engloba
33 (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88
berceau, entre un ordre social qui achève de s’écrouler et un nouveau monde qui va naître : et nous leur reprochions de tenir
rface rude et ébauchée du globe pour la polir et l’achever ; et si le monde terrestre est l’œuvre de Dieu, il est aussi l’œuv
onie eux-mêmes avec la géométrie divine, goûtaient de cette beauté du monde les rayons qu’ils pouvaient en saisir et qui les
iré par elles, est un monument de l’homme. Et alors s’établit dans le monde une nouvelle harmonie : l’homme ne peut plus voir
’un temple à l’Éternel ne lui revienne en mémoire. C’est ainsi que le monde tout entier, en y comprenant l’art, qui en fait p
x ; c’est tout enfin, c’est la vie universelle. Or, comment la vie du monde devient-elle art en passant par l’homme ? Voilà l
Et l’on a poussé la folie jusqu’à demander de quelle utilité était au monde l’Othello de Shakespearea ; on a proposé sérieuse
développe et s’entretient en s’assimilant des parties matérielles du monde extérieur, de même notre vie de relation se dével
se développe et s’entretient en s’assimilant des impressions du même monde extérieur. Comment cette double nutrition se fait
r, notre vie : l’autre nous est presque aussi étrangère que la vie du monde extérieur. Or, véritablement, les actes que nous
Or, véritablement, les actes que nous faisons pour modifier la vie du monde extérieur doivent avoir un caractère tout autre q
dustrie, d’où vient la vie ? De la nature, toujours d’elle. La vie du monde extérieur coule sans cesse, et l’industrie humain
abstrait, le résultat de sa vie intérieure ; Ou il ira puiser dans le monde extérieur, à la source commune des impressions, d
sie. La poésie est cette aile mystérieuse qui plane à volonté dans le monde entier de l’âme, dans cette sphère infinie dont u
le traces du Moyen-Âge qui n’est pas remplacé pour elle, ait donné au monde un génie conteur et original, ami des traditions
-uns de ces grands colosses qui avaient dernièrement en eux la vie du monde , et qui, glacés dans leur tombeau, tiennent encor
n. C’est au contraire parce qu’ils sentaient profondément la ruine du monde social et religieux du Moyen-Âge, et parce que d’
côté ils ne pouvaient concevoir comment il naîtrait de cette ruine un monde nouveau à la fois social et religieux, qu’ils son
le Christianisme. Supposez un poète frappé de cette grande ruine du monde social, comme Boulanger suppose que les génératio
générations post-diluviennes furent frappées, après le cataclysme du monde physique, d’un effroi qui, suivant lui, a donné n
court dans tant de livres de notre temps. On voudrait faire tenir le monde agrandi des modernes dans l’étroit horizon d’une
ntir. On dirait alors que le poète habite encore les frontières de ce monde à la fois social et religieux de Nicole et de Pas
comme religion et comme société ; il l’a précédée, introduite dans le monde , exaltée tour à tour et abaissée : il l’a corrigé
onc à ces Doctrinaires qui prirent la Restauration pour les bornes du monde , et qui arrangèrent la philosophie exprès pour el
s exalté et le plus profond de la vie universelle, la foi que dans le monde tout est lié, tout est uni, accordé, qu’un anneau
rmonisent encore en ce que jusqu’ici ils ont adopté tous deux le même monde de convention, le même système social et religieu
n des générations, une chose transitoire et misérable, tandis qu’à ce monde réel répond pour eux je ne sais quel monde mystér
misérable, tandis qu’à ce monde réel répond pour eux je ne sais quel monde mystérieux, qui est le monde divin. En cela ils s
nde réel répond pour eux je ne sais quel monde mystérieux, qui est le monde divin. En cela ils sont l’un et l’autre en comple
tes que j’appellerais volontiers Byroniens, qui, n’ayant pas admis ce monde de convention, ce monde du passé, dont les deux t
lontiers Byroniens, qui, n’ayant pas admis ce monde de convention, ce monde du passé, dont les deux termes étaient inégalité
le Christianisme, ne concevait le cloître et le mysticisme qu’unis au monde . L’Église était sur la terre la compagne mystique
t n’excite pas à l’activité ; elle ne fait pas couler la vie du petit monde en harmonie avec celle du grand monde : au contra
fait pas couler la vie du petit monde en harmonie avec celle du grand monde  : au contraire, elle la refoule dans son cours, e
artiste et de celle du peuple ; et qui finit par prendre en mépris le monde et l’Humanité, ne voit dans l’univers qu’un desti
i dépourvue de religion que l’école Byronienne, mais qui, adoptant le monde du passé, ciel, terre et enfer, comme un datum, u
, sur les ruines du passé, l’Humanité va commencer l’édification d’un monde nouveau ; tandis que l’autre, bien que progressiv
34 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »
vec regret, mais je le devais. J’avais quitté le premier séminaire du monde pour un autre qui ne le valait pas. La jambe avai
été si ardente, que maintenant je trouvais tout étroit et mesquin. Le monde se montrait à moi médiocre, pauvre en vertu. Ce q
é en moi que le costume ; et c’était bien la vérité. Mon ignorance du monde était complète. Tout ce qui n’est pas dans les li
aux souvenirs. L’affirmation que tout est d’une même couleur dans le monde , qu’il n’y a pas de surnaturel particulier ni de
saire. Elle reprend toute sa vivacité chaque fois que la figure de ce monde , qui change sans cesse, amène quelque tournant no
défauts. Seulement, ces qualités et ces défauts, transportés dans le monde , ont amené les dissonances les plus originales. T
r les vertus cléricales, sans la foi qui leur sert de base et dans un monde pour lequel elles ne sont pas faites, produisit,
e vais m’examiner sur ces quatre points, non pour relever le moins du monde mes propres mérites, mais pour fournir, à ceux qu
j’ai maintenant ne m’est venue que tard et malgré moi. J’envisage le monde comme m’appartenant, mais je n’en prends que l’us
ns, et on risque plus de les perdre. Au train que prend maintenant le monde , c’est là un amer contresens, et, quoique la règl
oute la mouture qu’on en peut tirer, voilà ce qui devient la règle du monde . L’idée que le noble est celui qui ne gagne pas d
folie, et parfois, en regardant autour de moi, je crois vivre dans un monde que je ne reconnais plus. L’homme voué aux travau
mme voué aux travaux désintéressés est un mineur dans les affaires du monde  ; il faut qu’il ait un tuteur. Or notre monde est
ur dans les affaires du monde ; il faut qu’il ait un tuteur. Or notre monde est assez vaste pour que toute place à prendre so
plus. Je vois très bien que le talent n’a de valeur que parce que le monde est enfantin. Si le public avait la tête assez fo
i les faits m’y forcent. C’est ici la règle sulpicienne, qui, dans le monde , m’a amené aux situations les plus singulières et
cupant » est l’affreuse règle de l’égoïsme moderne. Observer, dans un monde qui n’est plus fait pour la civilité, les bonnes
s grâce à un style modéré et à des mœurs graves. Les raisonnements du monde en ce qui concerne les rapports des deux sexes so
eux sexes sont bizarres comme les volontés de la nature elle-même. Le monde , dont les jugements sont rarement tout à fait fau
principes cléricaux, conservés dans le siècle, m’ont nui aux yeux du monde . Ils ne m’ont pas nui pour le bonheur. Les femmes
êtres en apparence très réguliers. En m’obstinant à conserver dans le monde des vertus de désintéressement, de politesse, de
que l’amitié est un larcin fait à la société humaine et que, dans un monde supérieur, l’amitié disparaîtrait. Quelquefois mê
faire donner un bureau de tabac. Cela m’a rendu sans influence en ce monde . Mais cela m’a été bon au point de vue littéraire
es quelques milliers d’hommes ou de femmes d’esprit pour qui seuls le monde existe. Écrivez en vue de ceux-là. V Je ter
téraire, de ses règles de tact, de l’audience dont elle jouit dans le monde . L’étranger même m’a aidé dans mon œuvre autant q
ces, de croire à la prédestination. Ma philosophie, selon laquelle le monde dans son ensemble est plein d’un souffle divin, n
pas dérangée. Si mes origines eussent été moins disgraciées selon le monde , je ne fusse point entré, je n’eusse point persév
ndulgences pour m’en tirer. L’infinie bonté que j’ai rencontrée en ce monde m’inspire la conviction que l’éternité est rempli
35 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVIII. Caractère essentiel de l’œuvre de Jésus. »
les 1232, on peut dire que sa vie s’écoula tout entière dans le petit monde , très fermé, où il était né. Les pays grecs et ro
n fondateur de dogmes, un faiseur de symboles ; c’est l’initiateur du monde à un esprit nouveau. Les moins chrétiens des homm
clater dans les nues. Mais le sentiment que Jésus a introduit dans le monde est bien le nôtre. Son parfait idéalisme est la p
s de Dieu, la pureté absolue, la totale abstraction des souillures du monde , la liberté enfin, que la société réelle exclut c
ier, il a dit, au moins par ses actes : « Mon royaume n’est pas de ce monde . » La fondation de la vraie religion est bien son
s exagérées en présence d’une légende qui nous tient toujours dans un monde surhumain. La vie de François d’Assise n’est auss
Marc-Aurèle et ses nobles maîtres ont été sans action durable sur le monde . Marc-Aurèle laisse après lui des livres délicieu
c-Aurèle laisse après lui des livres délicieux, un fils exécrable, un monde qui s’en va. Jésus reste pour l’humanité un princ
, cela s’appelait prophétie et inspiration. Les plus belles choses du monde se sont faites à l’état de fièvre ; toute créatio
ul homme. En un sens, l’humanité entière y collabora. Il n’y a pas de monde si muré qui ne reçoive quelque vent du dehors. L’
ait passé à Dehli. On dirait de grandes influences morales courant le monde , à la manière des épidémies, sans distinction de
s trouvent pour les soutenir un flot d’admiration et de sympathie. Le monde , délivré de la tyrannie fort étroite des petites
. Cette sublime personne, qui chaque jour préside encore au destin du monde , il est permis de l’appeler divine, non en ce sen
cepté, qui ait à ce point foulé aux pieds la famille, les joies de ce monde , tout soin temporel. Il ne vivait que de son Père
: créer, affirmer, agir. La grande originalité renaîtra-t-elle, ou le monde se contentera-t-il désormais de suivre les voies
36 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286
euse vulgarité, a été un jour impératrice, et que, femme du maître du monde , elle a souvent quitté son lit de pourpre et ses
son idée aussi) ; sa Messaline blonde n’est une Messaline que pour le monde , le monde sot qui l’appelle ainsi avec son génie
ussi) ; sa Messaline blonde n’est une Messaline que pour le monde, le monde sot qui l’appelle ainsi avec son génie d’observat
La Messaline blonde qui l’a éconduit n’est une Messaline que pour le monde , le monde qui voit les commencements et ne voit p
ine blonde qui l’a éconduit n’est une Messaline que pour le monde, le monde qui voit les commencements et ne voit pas la fin
n est une. Le romancier ni le lecteur ne peuvent être dupes, comme le monde . Et cela est même, selon moi, le sens et l’idée d
oman. Il y est bien moins question du vice d’une femme que du vice du monde , qui est sa bêtise — sa bêtise éternelle ! — quan
la sœur de la comtesse de Montmartel, une dévote impeccable selon le monde , selon ce Brid’oison de monde, qui, à point nommé
tmartel, une dévote impeccable selon le monde, selon ce Brid’oison de monde , qui, à point nommé, se trompe toujours ! mais en
lus charmante qualité. Le romancier, quelle jolie chose ! se moque du monde dont il écrit l’histoire. Il le pipe avec ce titr
ù l’âme, grâce au Christianisme, tient tant de place encore. Quand le monde romain et païen se mourait, c’était le monde phys
e place encore. Quand le monde romain et païen se mourait, c’était le monde physique qui finissait, le plus puissant monde ph
se mourait, c’était le monde physique qui finissait, le plus puissant monde physique qui eût jamais écrasé de son poids la te
e rejeter, de son ventre épuisé, des arrière-faix comme Messaline. Le monde moderne, si corrompu soit-il, ne saurait produire
hommes parfois sont aussi de vieilles demoiselles ! C’est un homme du monde élégant, un écrivain de high life, comme Bulwer,
37 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
un séjour délicieux, qui leur a été préparé depuis le commencement du monde  775 ; là ils s’assoiront, vêtus de lumière, à un
sera comme une salle fermée, lumineuse à l’intérieur, au milieu de ce monde de ténèbres et de tourments 780. Ce nouvel ordre
l’homme, assis à la droite de Dieu, présidera à cet état définitif du monde et de l’humanité 782. Que tout cela fût pris à la
ération chrétienne a une croyance profonde et constante, c’est que le monde est sur le point de finir 783 et que la grande « 
dans le sens le plus idéaliste. Plusieurs se figuraient que, dans le monde des ressuscites, on mangerait, on boirait, on se
e, prise en elle-même d’une façon littérale, n’avait aucun avenir. Le monde , s’obstinant à durer, la faisait crouler. Un âge
doctrine de Jésus n’avait été que la croyance à une prochaine fin du monde , elle dormirait certainement aujourd’hui dans l’o
e des doctrines appropriées à des états intellectuels très divers. Le monde n’a point fini, comme Jésus l’avait annoncé, comm
ume qui, comme le grain de sénevé, est devenu un arbre qui ombrage le monde , et sous les rameaux duquel les oiseaux ont leur
llait s’y préparer, il n’eût pas dépassé Jean-Baptiste. Renoncer à un monde près de crouler, se détacher peu à peu de la vie
ns pratiques, sans temple, sans prêtre ; c’était le jugement moral du monde décerné à la conscience de l’homme juste et au br
cle de vaine attente, l’espérance matérialiste d’une prochaine fin du monde s’est épuisée, le vrai royaume de Dieu se dégage.
pendue comme une menace permanente au-dessus de l’humanité, la fin du monde , par les effrois périodiques qu’elle causa durant
us vif accès de joie qu’elle eût jamais ressenti. En vieillissant, le monde s’était attaché à la vie. Le jour de grâce, si lo
continuèrent de protester, au nom de l’Évangile, contre l’iniquité du monde . De nos jours même, jours troublés où Jésus n’a p
revanche, qu’un jour le sentiment de l’honnête pauvre homme jugera le monde , et que ce jour-là la figure idéale de Jésus sera
itié du moyen âge commençant par la formule « A l’approche du soir du monde … » 817. I Cor., XV, 52.
38 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
jour il témoigna un ardent désir de repos, d’un entier éloignement du monde , au déclin de sa vie. De quelle manière touchante
lus tard, lorsqu’il se releva et renoua ses pleines relations avec le monde , il nous écrivit, le 8 décembre 1858 : “Je suis t
de sa vie où Humboldt ouvrit, dans leur lointaine patrie, un nouveau monde à la science. « Aussitôt après huit heures, le ce
et qu’il a payé d’un mot de reconnaissance, ne pas être, aux yeux du monde , au-dessous du grand nom de Humboldt ! « Nous don
mais partout où les lumières, l’amour de la nature, l’intelligence du monde et de notre propre espèce, comme membres de la cr
ure ces ensembles et lois générales relatives à la matière par qui le monde est gouverné. On remarque à peine dans sa corresp
ntemplation. VI Cosmos, en grec, est un terme qui veut dire le monde , l’univers, le tout. Hors du cosmos il n’y a rien
lire ; un homme, de plus, qui, par son industrieuse habileté dans le monde , par ses amitiés intéressées avec tous les savant
os, c’est d’être infini. « Ab Jove principium ! » car le cosmos ou le monde étant l’œuvre de Dieu, il doit être divin. « Que
étrie, nombres et mesures, c’était le Mécanisme de la matière dont le monde est composé. Cela a son intérêt sans doute, mais
monde est composé. Cela a son intérêt sans doute, mais l’intérêt des mondes ou du Cosmos est bien différent et infiniment sup
e question que M. de Humboldt se fût adressée eût été : D’où vient le monde  ? Qu’est-ce qui l’a créé, mesuré, organisé, balan
emier dessein. J’offre le Cosmos, qui est une description physique du monde , avec la timidité que m’inspire la juste défiance
is cependant dans ces études un but plus élevé. Je désirais saisir le monde des phénomènes et des forces physiques dans leur
grand, tout essai de comprendre les lois qui composent la physique du monde , ne seraient qu’une vaine et chimérique entrepris
seulement vu des côtes, comme c’est le cas dans les voyages autour du monde , mais d’avoir parcouru l’intérieur de deux grands
ui s’étendait à toutes les choses créées, une description physique du monde . « La composition d’un tel ouvrage, s’il aspire à
de nos connaissances, des parties très importantes de la physique du monde sont assises sur des fondements solides. Un essai
ont un soleil et entraînent avec elles des systèmes de planètes et de mondes , en marquent les bords, quelques-unes à de telles
emplissent les espaces. La description de ces espaces, la physique du monde , ne peut commencer que par les corps célestes, pa
graphique de l’univers, je dirais presque par une véritable carte du monde , telle que, d’une main hardie, Herschel le père a
Les nébuleuses, que l’on suppose être des entrepôts d’étoiles et de mondes , sont la vie lumineuse de ces océans de clarté. O
e ses créations matérielles avant de les lancer à leur place dans ses mondes . Les comètes, à la course inattendue et irréguliè
s dont quelques-unes restent constamment dans les limites étroites du monde des planètes : ce sont les comètes planétaires. N
rentre dans la sphère d’idées qu’embrasse la description physique du monde . L’examen de ce problème marquera, si je puis m’e
e et au temps, que l’on ne saurait concevoir un être humain venant au monde sans une famille déjà existante…… Cette question
c’est ce qui fait que nous n’avons pas voulu ôter à notre tableau du monde ce que pouvaient lui communiquer de coloris et de
ystérieuse, exercent leur empire dans les régions les plus élevées du monde organique, dans la sphère de l’espèce humaine ave
où commence la sphère de l’intelligence, où le regard plonge dans un monde différent. Cette limite, il la marque et ne la fr
de M. de Humboldt, et je le trouve redescendu sans transition de ces mondes incommensurables à une espèce de littérature cosm
a pensée et dans l’imagination disposée aux impressions poétiques. Un monde intérieur se révèle à nous. Nous ne l’explorerons
es mystérieuses et de ces harmonies morales qui rattachent l’homme au monde extérieur ; montrer comment la nature, en se refl
s, il était plus disposé à se reporter en souvenir aux jouissances du monde et aux événements politiques de Rome, qu’à contem
itude. On peut dire que le 103e psaume est à lui seul une esquisse du monde . “Le Seigneur, revêtu de lumière, a étendu le cie
soir.” On est surpris, dans un poème lyrique aussi court, de voir le monde entier, la terre et le ciel, peints en quelques t
faut le dire, à étonner qu’à émouvoir. « De semblables aperçus sur le monde sont souvent exposés dans les psaumes, mais nulle
39 (1923) Paul Valéry
ndu que Valéry, comme Mallarmé, est un poète, un grand poète. Dans le monde de la littérature pure (peut-être aussi restreint
me Vinci et qui serait aussi bien un Valéry à la nième puissance, un monde de la qualité, un monde des pensées, analogue, d’
ussi bien un Valéry à la nième puissance, un monde de la qualité, un monde des pensées, analogue, d’un certain point de vue,
ualité, un monde des pensées, analogue, d’un certain point de vue, au monde de la quantité numérique : dans celui-ci, non seu
e existe, et le négatif comme le positif. Il s’agit de porter dans le monde de la qualité ce sens combinatoire qui « dans les
en effet, aurait pu lui donner, Valéry se transporterait ici dans le monde de la relation pure, familière à un lecteur de l’
 ; c’est qu’elles soient telles et non telles autres. La figure de ce monde fait partie d’une famille de figures dont nous po
on se trouve à sa place, comme atmosphère et comme symbole, autour du monde de Valéry, — synthèse mystérieuse de ces deux imm
eur, discipline. Voilà des mots qui d’abord ne concordent pas avec ce monde de mélange, de flux et de transformation, avec ce
que de fragments brisés qu’il coordonnera peut-être un jour. * * * Le monde dans lequel vit la pensée de Valéry est moins un
jour. * * * Le monde dans lequel vit la pensée de Valéry est moins un monde de choses qu’un monde de rapports. Là où la pente
ans lequel vit la pensée de Valéry est moins un monde de choses qu’un monde de rapports. Là où la pente de l’intelligence nou
demander a la philosophie la théorie de sa relativité je veux dire du monde des rapports où il se meut. Il la trouve dans la
. Elle répond peut-être, comme le veut Schopenhauer, à l’être même du monde , mais elle en figurerait la pente descendante ; e
les, des colonnes. Les images se fondent, s’évanouissent. » Tantôt un monde de rapports mathématiques, de symétries, de modul
autres techniques figurent le billon et l’usage commercial. Tantôt un monde aussi libre de mouvements et de durée. La danseus
hons à lente fin. » La poésie, elle, peut-elle vivre et créer dans ce monde d’essences ? Comme l’architecte est le maître des
solide du vers. Cette poésie découpe indéfiniment et sans fatigue le monde en choses. Mais ce n’est ni une effusion de disco
inaire, sentimentale et logique. Il a l’impression de marcher dans un monde sans pesanteur. Il sent le poème délesté de quelq
hasard ? Oui, s’il s’agissait d’un autre que du poète. Mais, dans le monde du poète pur, monde plein, sans lacune et sans dé
s’agissait d’un autre que du poète. Mais, dans le monde du poète pur, monde plein, sans lacune et sans désordre, il n’y a pas
nt. (Il a écrit la Jeune Parque péniblement, l’a tirée peu à peu d’un monde de ratures, et les poèmes suivants avec une assez
is ma lèvre semble Son frémissement saisir. De l’écorce brillante du monde , il est passé à sa pulpe sensuelle, à son fruit.
déales rapines Ne veulent pas qu’on soit sûr : Il n’est pour ravir un monde De blessure si profonde Qui ne soit au ravisseur
it Valéry, « le corps qui est ce qui est ». Il n’y a création dans le monde que grâce à l’âme, c’est-à-dire à une capacité d’
e du mouvement et de la mesure, qui sont ce qu’il y a de réel dans le monde  ? » La danseuse est « l’acte pur des métamorphose
qu’elle ferait ne serait-ce point ce que nous voyons maintenant, — ce monde de forces exactes et d’illusions étudiées ? Rêve,
e un capital d’images, une manière de penser par images, de rendre le monde par des images et d’organiser ses images en un mo
es, de rendre le monde par des images et d’organiser ses images en un monde . Valéry, dans ses vers et dans sa prose, est un a
x comme un caillou. Beaucoup d’éventails indépendants vivaient sur le monde sombre et clair, écumant jusqu’aux feux du haut.
ge consiste à desserrer l’écrou qui empêchait, sur un point donné, le monde de couler. En droit, et si l’écrou était complète
t des plongées profondes dans cette totalité ; c’est l’interaction du monde , que la pratique et la logique, au contraire, mor
iés, ainsi que chez les mystiques persans la Rose et le Rossignol. Un monde de conscience, pris sous des paupières baissées,
ur à définir le poète, contrairement à Gautier : Un homme pour qui le monde intérieur existe. Et monde intérieur ne signifie
rairement à Gautier : Un homme pour qui le monde intérieur existe. Et monde intérieur ne signifie pas ici monde moral. Nous n
qui le monde intérieur existe. Et monde intérieur ne signifie pas ici monde moral. Nous ne sommes pas chez Amiel. La Jeune Pa
oir, sinueuse, et dorais De regards en regards mes profondes forêts. Monde intérieur, dont fait partie le corps éprouvé du d
intérieur, dont fait partie le corps éprouvé du dedans, et auquel le monde extérieur fournit des images comme l’eau à Narcis
eux du corps et de l’âme nous fournit une figure fugitive. Tel est le monde qui existerait de droit, le paradis terrestre. Ma
blessée. Elle n’est plus seule avec elle-même, elle ne forme plus un monde parfait, circulaire et exact comme l’horizon. Une
arbre compact ; l’Eve de Milton qui s’avance, après la faute, dans un monde nouveau, sur un différent registre de vie. Mais c
riale, la réalité d’avant l’individu, et qui ne faisait qu’un avec le monde , elle demeure poétiquement évoquée sur le plein l
tendre lumière accomplissait le ciel. Se venait assoupir la figure du monde , Puis, dans le dieu brillant, captive vagabonde,
u’est la conscience, à cette conscience d’un manque qu’est la vie. Un monde obscur s’est maintenant creusé dans un intérieur,
r de la sainte distance Et l’insensible iris du temps que j’adorai ! Monde livré au travail de la mort. Cette vie de fleur p
vous ne tiendrez pas de moi la vie... Elle repousse cette figure du monde traîné vers la répétition, la multitude, la fécon
cho » qui monnaye en le billon humain une invisible pièce d’or ! Seul monde pour elle, le monde intérieur ; mais ce monde int
le billon humain une invisible pièce d’or ! Seul monde pour elle, le monde intérieur ; mais ce monde intérieur où nous cherc
sible pièce d’or ! Seul monde pour elle, le monde intérieur ; mais ce monde intérieur où nous cherchons plus de vérité est un
eur ; mais ce monde intérieur où nous cherchons plus de vérité est un monde sans ; joie. Il est symbolisé par cette vivante e
s retrouvons, dans l’élan de notre être profond, c’est l’élan même du monde , c’est la création, qui ne se fait pas autrement
dont l’idée, le mouvement, les figures, coïncident avec une genèse du monde , non pas didactiquement comme dans Lucrèce ou bie
ique. La création poétique s’efforce de coïncider avec la création du monde . Dans le Satyre cet élan du poème « symbolise » a
s formidable tension, coïncide spontanément avec cet élan créateur du monde dont le génie nous donne probablement la clef. Le
Ce n’est nullement un métaphysicien qui veut prendre contact avec le monde  ; c’est un poète qui veut reprendre contact avec
s. Evidemment l’air plutôt raréfié dans lequel se passe tout cela, ce monde de réalités pures et de limites abstraites, ces j
arque soit un rêve. Mais la poésie qui revient ou qui s’éveille de ce monde de rêves tient au moins dans ses mains quelque ch
les images. Ces pierres précieuses authentiques, elle les rapporte du monde qu’elle a rêvé, du monde que vous lui dites qu’el
récieuses authentiques, elle les rapporte du monde qu’elle a rêvé, du monde que vous lui dites qu’elle a rêvé. Il faut donc q
La Jeune Parque ne comportait qu’un être, en lequel tout le drame du monde se jouait. Narcisse paraît en comporter deux : lu
nt, a glissé dans la vie. Un Être d’ailleurs qui, par rapport à notre monde d’individus, peut aussi bien être dit un Non-Être
un côté un sentiment, aigu jusqu’à l’hallucination, de la fluidité du monde intérieur, de la fragilité des catégories, de la
ion technique, architecturale, poétique. L’homme (et l’homme c’est le monde ) lui paraît un prodigieux non-être en tant qu’il
ur, ni cette âme qui, occupée aux enfers, y communique avec l’être du monde et vit avec les Mères ; demeure endormie comme la
me la Nuit de Michel-Ange ; que tes fruits roulent, diamants, pour le monde minéral, éternel, où règne l’Hérodiade mallarméen
du plaisir poétique. Dans les stances Au Platane, Valéry demandait au monde végétal le symbole de l’être, de la nature, qui é
nisée par le travail poétique. Dans Palme trouve conscience de lui le monde construit par le poète, œuvre de sa technique pro
une figure de vie cosmique. Origines heureuses, sacrées, et, avant le monde de l’individu, monde de l’indivision, — la Pythie
mique. Origines heureuses, sacrées, et, avant le monde de l’individu, monde de l’indivision, — la Pythie évoque de sa mémoire
et du cimetière où l’être reprend son niveau, — à ces deux moitiés du monde qui se coupent en moi, l’épaisseur de lumière en
poètes. Le langage ordinaire appelle univers la totalité supposée du monde sensible qui nous entoure. Mais, pour le philosop
indre Dieu. L’objet de la poésie de Valéry n’est pas le moi, c’est le monde  ; psychologique en apparence elle est cosmique en
cie peu de servir aux écrivains, mais beaucoup de se servir d’eux. Le monde des écrivains est à la critique ce que le monde d
e se servir d’eux. Le monde des écrivains est à la critique ce que le monde des personnages de la vie réelle est au romancier
40 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408
euple dans sa littérature virile, au moment où il donna le premier au monde le signal de la renaissance des lettres, après do
e : le Dante. II Quand une religion s’écroule dans la partie du monde qu’elle dominait, tout s’écroule avec elle. Le pl
que et si tendre des vestiges de l’esprit humain échappés à ce sac du monde , dit « qu’il a recueilli dans son enfance, de la
us les califes, nul flambeau des lettres et des sciences n’éclaira le monde chrétien jusqu’à Charlemagne. Ce grand homme fit
se substituer facilement et triomphalement à la latinité posthume du monde romain maintenant gouverné par les papes. Voilà p
sprit assez fécond et assez vaste pour porter de la même gestation un monde divin et un monde humain dans ses flancs, comme d
et assez vaste pour porter de la même gestation un monde divin et un monde humain dans ses flancs, comme deux jumeaux de sa
mes dans la solitude, l’arracha, dans la fleur de son adolescence, au monde . On raconte que cette passion était si forte dans
atrice qu’il entreprit plus tard ce triple voyage à travers les trois mondes surnaturels, enfer, purgatoire, paradis, où, sous
s agitations ne sont grandes que lorsqu’elles influent sur le sort du monde . Dante aurait été peut-être un Gracque ou un Cicé
fut amené par la force et par la justesse de son esprit à chanter le monde invisible. En effet, puisque l’étendue de son int
taient cet homme du treizième siècle à créer pour l’Italie et pour le monde un poème épique, où pouvait-il trouver, dans l’hi
histoire d’Italie qui pût servir de texte à son imagination ; mais le monde théologique était plein de dogmes nouveaux, de fo
ue les réalités physiques. L’imagination habitait pour ainsi dire ces mondes intellectuels des morts autant et plus que le mon
r ainsi dire ces mondes intellectuels des morts autant et plus que le monde des vivants. Les temples étaient remplis de leurs
s-mêmes, jouaient des rôles d’acteur dans le drame théogonique de ces mondes surnaturels. Le ciel et la terre se touchaient et
Olympe, l’âme dans les cieux, dans les épreuves ou dans les abîmes du monde chrétien. Il était naturel que ce monde surnature
preuves ou dans les abîmes du monde chrétien. Il était naturel que ce monde surnaturel, qui tenait plus de place dans l’imagi
enait plus de place dans l’imagination des hommes de son temps que le monde des vivants, lui parût le seul et vrai sujet d’ép
es conquêtes, des élévations et des catastrophes d’empires ? Non ; le monde en a tant vu, et il connaît tellement les misérab
ses pérégrinations successives et infinies à travers les échelons des mondes et ses existences d’épreuves. C’était en Italie,
ion intérieure d’une tout autre nature. Il me sembla que le rideau du monde matériel et du monde moral venait de se déchirer
tout autre nature. Il me sembla que le rideau du monde matériel et du monde moral venait de se déchirer tout à coup devant le
e temps, avec les ailes libres de mon âme, sans avoir le sentiment du monde d’en bas qui m’environnait, mais que je ne voyais
-haut des fécondités de sexes entre les astres et des enfantements de mondes  ; leur disparition après des siècles, comme si la
t sans doute une destination morale en harmonie avec leur nature ; le monde intellectuel aussi intelligible à l’esprit que le
r nature ; le monde intellectuel aussi intelligible à l’esprit que le monde de la matière est visible aux yeux ; la sainteté
e j’avais cru trouver ; c’était le jour ou plutôt le crépuscule de ce monde de vérités que la Providence fait flotter toujour
me supposai assistant, comme un barde de Dieu, à la création des deux mondes matériel et moral. Je pris deux âmes émanées le m
sfigurations angéliques ou humaines qu’elles avaient à subir dans les mondes supérieurs et inférieurs, se rencontrant quelquef
« Mais le style dans lequel le Dante a écrit cette gazette de l’autre monde est impérissable. Réduisons donc ce poème bizarre
pauté qui les rendaient arbitres de la politique sacrée ou profane du monde catholique. Les rapports qu’il avait eus avec eux
eux presque familièrement les grandes affaires. Ses liaisons avec le monde savant et lettré de Rome n’étaient pas moins inti
alme de la contemplation mystique et de l’adoration extatique à notre monde de discorde et de contention. Ozanam croyait, com
dre, pénétrer les mystères. En effet, selon les lois qui régissent le monde spirituel, pour qu’une âme s’élève, elle a besoin
dans tout l’éclat de la jeunesse, il la suivit par la pensée dans ce monde invisible dont elle était devenue l’habitante, et
mission, quoi qu’on ait dit, de créer, d’introduire des idées dans le monde  ; il y trouve tout ce qu’il faut de lumière pour
ce chemin ténébreux. Comme lui je veux faire le pèlerinage des trois mondes … Mais, tandis que Virgile abandonne son disciple
raducteur qu’il fallait au poète mystique de la philosophie des trois mondes . M. de Lamennais, écrivain plus consommé dans le
ons, le livre à la main, vous conduire, autre Virgile, dans ces trois mondes , pour y glaner çà et là des vers sublimes, et pou
41 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
e Saint-Michel en Grève. Notre race est coutumière de courir ainsi le monde quand le devoir l’appelle. Elle a raison. Le mond
de courir ainsi le monde quand le devoir l’appelle. Elle a raison. Le monde nous écoute volontiers, quand nous lui parlons de
l’agitation générale, et nous y servons. Laissez-moi même dire que le monde ferait peut-être bien de nous écouter davantage e
de circonstances ont tenus jusqu’ici en dehors de la grande arène du monde , nous avons des nerfs moins excités, un sens plus
ait par ailleurs entre nous quelque différence. Nous passons dans le monde pour d’affreux réactionnaires ; nous sommes, je v
onscience du XIXe siècle, nous le résoudrions si nous étions seuls au monde . Nous sommes très religieux ; jamais nous n’admet
ois donc qu’en restant fidèles à notre esprit, nous pouvons rendre au monde de réels services. Notre vieux fonds d’honnêteté,
’est là une qualité qui jusqu’ici n’a pas fait grande fortune dans le monde . Mon opinion est que sa valeur montera par suite
uite de la rareté de la denrée. Gardons, gardons ce petit capital. Le monde se vide de dévouement, d’esprit de sacrifice. Nou
r nous ! Elle attribue sa pleine valeur aux deux grandes choses de ce monde , l’intelligence (c’est-à-dire la science) et le c
éalistes, à qui l’on donnerait le moyen de rêver tranquillement en ce monde , sauf à les engager, aux heures héroïques, avec q
42 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
nce   de résonner et s’emmêler, Silencieuse à cette heure, laisse le monde entier diminué de valeur.   Souffles faisant surg
émon de la politique, sous son costume du révolutionnaire moderne. Le monde politique de 1830 à 1880 faisait l’art à son imag
i marquait sa place dans les boudoirs et les théâtres d’opérette ; le monde moderne cherchait son idéal ailleurs que dans l’a
te aujourd’hui, depuis la grande victoire de Parsifal et à la face du monde entier, comme l’art de l’avenir ; et il est l’art
ique ait eu pour seul but de mener ces deux peuples qui signifient le monde , — les Romains et les Germains, — au point où ils
taient les gardes avancés, les derniers Aryens obstinés à défendre le monde contre la domination romaine. Il y avait encore u
e ce mot avec le mot d’Allemagne ; l’Allemagne n’est qu’une partie du monde germain ; le monde germain comprend tout ce qui e
t d’Allemagne ; l’Allemagne n’est qu’une partie du monde germain ; le monde germain comprend tout ce qui en Europe a conservé
cles, le sang Aryen imprégna de nouveau les hommes de cette partie du monde . Ainsi les Goths, les Lombards et les Normands le
nes du Sémitisme. Le Christianisme ne pouvait pas se répandre dans le monde avant de s’être arraché à la Judée. Paulus de Tar
ême et rejeta le Sauveur loin de lui, l’action du salut fut donnée au monde entier. Alors le Christianisme s’est détaché du j
écision sont l’essence de cette parole. Cette parole dit à travers le monde  : que la lumière soit ! mais lorsqu’elle ne réson
Tristan et Parsifal, les deux pièces de fête de cette année, — deux mondes , mais tous deux, dans l’âme d’un seul Maître, arr
le souffrir, « celle de Parsifal » : la compassion sauve » ; les deux mondes qui dans le cœur de l’homme à jamais sont en lutt
vient l’expression d’une religion purement humaine. Pour que ces deux mondes soient en harmonieuse contordance, il faut que ce
ères œuvres. La tristesse de sa vie à Paris le fit trouver le nouveau monde de la poésie nationale, du mythe allemand. Retour
poèmes achevés en 1853, couronnant la reconquête de l’antique nouveau monde allemand par Wagner. De l’année 1845, à Marienbad
tragique, Tristan, que pouvait naître la grande image du vainqueur du monde , Parsifal.   Hans Herrig : Théâtre de luxe et dra
aits pour être lus. Alors une nouvelle expression fut trouvée pour le monde des sentiments : la musique. Émanant de la religi
ite)   Pour arriver à Monsalvat, Wagner devait traverser un troisième monde  : celui de la métaphysique. Bien avant de connaît
e connaître Schopenhauer, il avait composé son nibelungenring ; là le monde du paganisme périt parsa volonté ; c’est le monde
elungenring ; là le monde du paganisme périt parsa volonté ; c’est le monde du pur égoïsme ; l’« éternellement-naturel » a da
orce première de la volonté dans la Nature, ne peut que renoncer à ce monde en renonçant à sa propre existence ; et l’apparit
la nature, par son non-savoir, ce qui lui est dû, doit périr avec ce monde égoïste. Seul le « Féminin dans l’Humain », Brünn
lément sauveur et à travers son renoncement nous voyons sur la fin du monde païen qui succombe, la lueur du nouveau message s
ie, mais elle devient la compassion agissante pour les souffrances du monde , elle devient la volonté qui renonce à l’égoïsme
 La Société Orchestrale, bien connue dans la haute société et dans le monde artistique de Rome, aussi bien qu’à l’étranger, v
comme chant, et devant un public très nombreux composé de l’élite du monde romain. La partie qu’on avait choisie était le 1e
» par M. Octave Mirbeau. La France libre du 11. Le National du 12. Le Monde du 13. L’anti-Prussien, et le National du 16. L
43 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
ainement un homme de beaucoup d’esprit, établi sur ce pied-là dans le monde , ayant commerce avec ce qu’il y avait de plus con
n plaisantant : Nos voleurs sont de très-honnêtes gens, Gens du beau monde …24, il détournait déjà un peu le sens et le paro
le de Scudery observait de son bord que « les plus honnêtes femmes du monde , quand elles sont un grand nombre ensemble (c’est
rvalles des campagnes, il ne songeait qu’à vivre agréablement dans le monde , tantôt à la cour et tantôt dans sa maison du Poi
as au chevalier ; il en tenait lui-même, et, sous ses airs d’homme du monde , il avait du collet-monté , comme disait de lui
prit et plus d’observation morale que Balzac ; il sait par moments le monde tout autant que Voiture ; son analyse est des plu
ignant le détail plus qu’il n’y paraît, et en songeant bien un peu au monde qui attachait tant de prix alors à une lettre bie
pour ne rien mettre qui ne soit naturel et qu’on ne pût dire dans le monde  ; et de même quand on parle, de se persuader qu’o
manière de causer étaient celles qui eurent la vogue dans le meilleur monde , sous un certain régime de goût, entre l’Astrée e
e vous avertis aussi que vous perdez par là un grand avantage dans le monde … » Et plus loin, sur la division à l’infini :
tel homme, évidemment, était beaucoup trop occupé des agréments du monde visible pour pénétrer fort avant dans ce monde su
upé des agréments du monde visible pour pénétrer fort avant dans ce monde supérieur que régit la pure intelligence35. Si l’
hoses spéculatives et d’imagination, qu’ils n’ont jamais vues dans le monde et dans l’usage. » On retrouve presque en cet end
aussitôt estimée à son prix. Il s’était même appliqué à la former au monde , car c’était évidemment la vocation de ce galant
ne , comme il l’appelait, lui dut sa première réputation dans le beau monde . Plus tard, après des années, il rappelait cela u
nt on rencontre de telles pensées à chaque page ? « On n’est plus du monde quand on commence à le bien connoître ; au moins
même aux moindres que lui, et sans intérêt. Qui n’a rencontré dans le monde , depuis qu’on n’a plus le loisir d’y être parfait
nnête homme en a de bien profonds, quoiqu’il s’empresse moins dans le monde . On n’est jamais tout à fait honnête homme que le
e découvrir que le premier en date était Ulysse : « Il connoissoit le monde , comme Homère en parle, dit-il ; mais je crois qu
tantôt plus, tantôt moins, selon les cours et les personnes ; car le monde ne va ni ne vient, et ne fait que tourner. » L’er
erreur du chevalier se saisit bien nettement dans ce passage. Oui, le monde ne fait que tourner, mais les grâces, et surtout
t, de la bonne nourriture41 et de la hauteur du génie. Ces maîtres du monde , qui sont comme au-dessus de la fortune, ne regar
as d’avoir rompu toute l’enveloppe, et je n’y ai pas visé le moins du monde  ; j’ai lu, j’ai glissé, et il m’a suffi de cet à-
re. Voilà, disois-je, l’endroit qui possède tout ce qui m’est cher au monde , et le seul qui m’est défendu ! Plus je le consid
t de feindre que j’étois de ces précepteurs libertins qui courent, le monde . Un jour que je n’en pouvois plus, un de mes gens
it qu’il souhaiteroit bien de les voir savants, mais de la science du monde plutôt que de celle des docteurs. — Autrefois, co
e peine à me défaire de cette mauvaise habitude quand j’allai dans le monde , et même à ne pas user de ces certains termes qui
magine donc que tout ce qu’on doit le plus désirer pour aller dans le monde , c’est d’être honnête homme et d’en acquérir la r
bien peu, car on eût dit qu’il ne l’avoit épousée que pour l’ôter au monde . On me donna une chambre fort commode, et je m’ét
ensuite des compliments mêlés de louanges, et de la meilleure, foi du monde , comme vous pouvez juger. L’autre se couvroit de
douces, et le tumulte finit agréablement. » Ainsi voilà, en si beau monde , un sage mari qui, pour être en pointe de vin, se
t la délicatesse s’étoient épuisées50. — Mon Dieu ! me dit-il, que le monde juge mal de ces sortes de beautés ! et ne m’avoue
arqué, reprit-il, les défauts de l’esprit et du cœur de la plupart du monde , et ceux qui ne me connoissent que par là pensent
ces termes sont si scandaleux, qu’ils feroient condamner la chose du monde la plus honnête et la plus sainte. — Aussi n’usé-
; mais je ne sais si, pour vivre content et comme un honnête homme du monde , il ne vaudrait pas mieux être Alcibiade et Phédo
de l’autre la font trouver dure et fâcheuse. Le plus heureux homme du monde n’a jamais tous ces plaisirs à souhait. Les plus
une certaine époque dans son manoir des champs et n’avoir plus été du monde . Il avait été gros joueur et s’était mis sur le c
modèle de toutes les vertus et qui n’est rien moins que le Sauveur du monde . Le chevalier vieillissant, avec ses airs solenne
tant un peu de province ou de collége et arriérés par rapport au beau monde , le croyaient un module du dernier goût. Il eut c
emple, fut introduit, non sans quelque difficulté, dans la langue, du monde , à quel témoignage pourrait-on recourir plus sûre
, avait dû connaître, par cette relation, Pascal, alors lancé dans le monde (1651-1654). — Sur ces rapports de, Pascal et de
de est lassante, et que jamais ce n’a été le langage d’aucune cour du monde , il me semble que tout ce qu’on dit de beau, de g
44 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame Émile de Girardin. (Poésies. — Élégies. — Napoline. — Cléopâtre. — Lettres parisiennes, etc., etc.) » pp. 384-406
rdin que la femme, le poète de société et de théâtre, le moraliste du monde et de salon, Delphine, Corinne, et le vicomte Cha
sait. Elle grandissait sous l’œil d’une mère femme d’esprit, toute au monde , qui portait de la verve et une sorte d’imaginati
assaisonnée d’esprit. Mme Delphine Gay, à quinze ans, débuta dans ce monde factice ; elle en fit ses premiers et uniques hor
nt de fois caressés ! Et j’avais tant d’espoir quand j’entrai dans le monde     Orgueilleuse et les yeux baissés ! Ajoutons
oup, et dans le plus élégant des salons, devant le plus recherché des mondes , récitant des vers d’un air grave, avec un front
être un mélange de vigueur masculine avec une sensibilité de femme du monde , plus affectée des choses de la société que des s
t livrée à elle-même. Mme de Girardin, avant tout, a le sentiment du monde extérieur, de la beauté qui y est conforme, de la
t son âme tendre,         L’ingrat ! il m’appelait sa sœur ! Dans le monde , il suffit d’un de ces jolis vers, d’un de ces jo
on époque la plus spirituelle et la plus consommée en connaissance du monde et en raillerie, elle aura, dis-je, de ces retour
t satirique. Le vicomte de Launay est majeur en elle ; elle traite le monde comme un champ de bataille où elle sent qu’elle a
tue et s’asphyxie de désespoir, c’est le génie éteint, énervé par le monde  ; c’est l’amour et la foi qui expirent dans un cœ
noncer cette lèpre d’égoïsme et de vanité qui envahit si vite dans le monde un talent et une âme : Les ennuyeux, dit Mme de 
r des ennuyeux), endorment le génie et ne le dénaturent point mais le monde  !… le monde !… il nous rend comme lui-même ; il n
ux), endorment le génie et ne le dénaturent point mais le monde !… le monde  !… il nous rend comme lui-même ; il nous poursuit
sérieux comme moraliste ; car, plus tard, dans ses feuilletons sur le monde parisien, elle s’en tiendra volontiers aux surfac
lieues au-delà : ce sont des bagatelles. Quant aux grands intérêts du monde alors en conflit, ils ne se trouvent nulle part r
en réussir. On dit qu’elle nous en prépare une nouvelle. Elle sait le monde à fond, elle a le sentiment et l’observation de t
trées franches, Mme de Girardin se trouve, à un moment, jetée dans le monde tout artiste, tout littéraire et, à sa manière, a
manière, artificiel aussi, du journalisme. Elle veut allier les deux mondes , les deux tourbillons, les deux genres ; elle y r
din se demande : « Ces grands égards que témoigne pour Mlle Rachel le monde parisien, sont-ils accordés à son talent ?… à son
de Bérénice : En quelque obscurité que le sort l’eût fait naître, Le monde , en le voyant, eût reconnu son maître. Dans les
s, quelque charge, peu d’émotion, peu d’action, une grande science du monde à la mode, l’art et jusqu’au métier de l’élégance
45 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
a table chronologique que l’on a sous les yeux embrasse l’histoire du monde ancien, depuis le déluge jusqu’à la seconde guerr
uple hébreu, que le premier homme fut Adam, créé en même temps que ce monde par le Dieu véritable14. Notre chronologie se tro
e brique, qui devaient les préserver du déluge ou du l’embrasement du monde . On peut placer les deux colonnes dans le Musée d
s altération les monuments de leur histoire depuis le commencement du monde . Après les Hébreux, nous plaçons les Chaldéens et
s ancienne, et qui ne fasse remonter ses annales jusqu’à l’origine du monde . Les Égyptiens nous fourniront encore à l’appui
autres nations avaient pris leur nom de l’Hercule Égyptien.   (An du monde , 1656.) Le déluge universel est notre point de dé
t de ses colonies les bords de la Méditerranée et de l’Océan. (Ans du monde , 2000-2500.) Dès que les géants, quittant leur vi
t ce qu’on appelait l’âge des dieux dans cette nomenclature19. (An du monde , 3223-3223.) L’âge héroïque qui suit celui des di
s ces êtres allégoriques, que de difficultés se présentent20 ! (An du monde , 2820.) D’habiles critiques ont porté plus loin l
lorsqu’il songe au nombre prodigieux de ses anciens habitants. (An du monde , 3223.) Le temps certain, l’âge des hommes commen
ngt peuples, sans étendre son empire à plus de vingt milles . (An du monde , 3290 ; de Rome 37.) Nous plaçons Homère après la
r enfin dans sa patrie, riche de toute la sagesse barbare 22. (An du monde , 3468 ; de Rome 225.) Servius Tullius, institue l
it de même en prose et dont l’histoire est pleine de fables.   (An du monde , 3530.) Thucydide vécut à l’époque la mieux connu
on que les Romains ont reçu de Dieu un privilège particulier ? (An du monde , 3553 ; de Rome 303.) L’époque de Thucydide est c
ublique, et le maintint jusqu’à la fin par la force des armes. (An du monde 3708 ; 489.) Guerre de Tarente, où les Latins et
l’époque où parut la version des Septante, les ténèbres couvrirent le monde pendant trois jours, et qui, en expiation, observ
46 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
vécut tout entière d’attente et de rêve. A la veille de voir finir le monde , on regardait comme inutile tout ce qui ne sert q
nde, on regardait comme inutile tout ce qui ne sert qu’à continuer le monde . La propriété était interdite 870. Tout ce qui at
e encore pour que la vraie Église chrétienne, celle qui a converti le monde , se dégage de cette petite secte des « saints du
e, les grandes fondations dont nous venons de parler ne remplirent le monde qu’à condition de se modifier profondément et de
ents, ses enfants, pour le royaume de Dieu, recevra le centuple en ce monde , et, dans le monde à venir, la vie éternelle 876.
pour le royaume de Dieu, recevra le centuple en ce monde, et, dans le monde à venir, la vie éternelle 876. » Les instructions
s leurs actes, le directeur de leurs pensées, leur guide à travers le monde  880. Chassés d’une ville, qu’ils secouent sur ell
ut à un affreux désert. Le sentiment âpre et triste de dégoût pour le monde , d’abnégation outrée, qui caractérise la perfecti
la bonne nouvelle, c’est se sauver. Que sert à un homme de gagner le monde entier et de se perdre lui-même 886 ? » Deux anec
e royaume de Dieu. Un germe fatal de théocratie est introduit dans le monde . Une autre conséquence se laisse dès à présent en
ociété, la vie évangélique complète ne pouvant être menée que hors du monde , le principe de l’ascétisme et de l’état monacal
se dissimulait pas l’épouvantable orage qu’il allait soulever dans le monde . « Vous croyez peut-être, disait-il avec hardiess
iendra où, en vous tuant, on croira rendre un culte à Dieu 895. Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Souve
47 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »
c’est l’esprit qui tend à faire triompher une nouvelle conception du monde dans l’humanité occidentale. L’esprit nouveau, à
u subsiste à cet égard.   Qu’est-ce au fond que l’esprit nouveau ? Le monde ancien — je ne dis pas le monde antique — posséda
-ce au fond que l’esprit nouveau ? Le monde ancien — je ne dis pas le monde antique — possédait une conception de l’univers d
t étroit à nos yeux — dans lequel l’Europe médiévale avait enfermé le monde et l’homme, toute la vie, se trouva, au bout de h
les libérés eurent bientôt l’intuition d’une vérité nouvelle : que le monde ne pouvait être enfermé dans un moule, quel qu’il
nfiscation de la réalité au profit d’une formule. Une confiscation du monde au profit de Dieu, de l’homme au profit des repré
Mais le moyen-âge, dans sa foi solide et naïve, ignorait cette loi du monde moral : que toute compression engendre une dilata
la vie toute entière de l’homme, dont la situation dans l’ensemble du monde doit changer radicalement. Voilà l’événement capi
rappeler aux insoucieux et aux dilettantes de la vie que l’avenir du monde est lié à la banqueroute ou au succès des princip
availler à découvrir l’esprit qui renouvellera toutes choses, dans ce monde dont nous touchons le seuil. »‌ 1. Edgar Quinet
48 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre III. Trois principes fondamentaux » pp. 75-80
favorites aient été portées à leur perfection dès le commencement du monde , nous empêche de les chercher dans les ouvrages d
qui ne peut nous égarer ; je parle de cette vérité incontestable : le monde social est certainement l’ouvrage des hommes ; d’
pas que les philosophes aient entrepris sérieusement de connaître le monde de la nature que Dieu a fait et dont il s’est rés
l s’est réservé la science, et qu’ils aient négligé de méditer sur ce monde social, que les hommes peuvent connaître, puisqu’
xtérieurs, et ne peut se voir lui-même que dans un miroir. Puisque le monde social est l’ouvrage des hommes, examinons en que
ient à ces trois institutions une fidélité religieuse, de peur que le monde ne redevînt sauvage et ne se couvrît de nouvelles
vidence. Aussi dans toute la suite des temps, dans toute l’étendue du monde , on peut réduire à quatre le nombre des religions
intelligence sans liberté. Aussi les Épicuriens qui ne voient dans le monde que matière et hasard, les Stoïciens qui, semblab
i religion, ni langue, ni aucun élément de civilisation. Ainsi, de ce monde social embelli et policé par tous les arts de l’h
49 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
elle se brise. Le Festin de Pierre, acte V, scène ii. Création du monde . — I. William Schlegel. — Méthode pour définir la
ancho Panza. — Sommet de la perfection comique. Avant la création du monde , Dieu, principe éternel des choses, s’ignorait lu
les des passions, à peine touchées par l’art antique, font dans notre monde chrétien l’intérêt fondamental de la plupart des
ble Vérité, de la Substance morale, c’est parce qu’en tombant dans le monde de la réalité et de l’action elle s’est dispersée
taient dans leur sein195. Il fallait qu’elle marchât à la conquête du monde , et devant son char militaire ils prosternaient l
et le plus général du changement survenu alors dans la conscience du monde , puis dans l’art dramatique, cette représentation
éâtre comme dans la vie. Mais elles ne disparurent pas entièrement du monde , qui ne pourrait s’en séparer sans périr, ni de l
mais semblable aussi à une fleur fugitive éclose dans la vallée de ce monde , épanouie le matin, et brisée à midi par l’orage.
e l’Absolu, mais détachées et précipitées de son sein sur la scène du monde , et, depuis cette chute, fatalement destinées à l
t leur masque impudent et leur mensongère apparence ; ce n’est pas le monde idéal, c’est le monde renversé, c’est le Divin dé
et leur mensongère apparence ; ce n’est pas le monde idéal, c’est le monde renversé, c’est le Divin déjà détruit par lui-mêm
idées morales en dissolution et la tragédie en décadence, tel est le monde comique où d’abord nous sommes introduits par Ari
u théâtre d’Aristophane, c’est qu’il laisse, avec un goût parfait, ce monde de l’immoralité, du mensonge et de la sottise se
lui-même, sans lui opposer ostensiblement la sagesse et les vertus du monde idéal. Ce second terme du rapport ne doit jamais
s si fraîches sont déjà un symptôme de la décadence et de la ruine du monde ancien, puisqu’elles ne sont pas autre chose en d
e sont complu, de même que ses historiens, à retracer l’opposition du monde présent avec l’antique ou idéale vertu. Le dégoût
ours, par cette espèce de sacrifice offert à leur divinité cachée. Au monde , à l’art classique succédèrent le monde et l’art
rt à leur divinité cachée. Au monde, à l’art classique succédèrent le monde et l’art romantiques, le jour où la cité antique
-être plus étonnantes encore. Lorsque, dans la variété infinie de son monde théâtral, il descend jusqu’aux limites extrêmes d
épendants, et leur âme affranchie promène sur leur personne et sur le monde un regard philosophique. Falstaff, « cet effronté
ent sermon sur le danger des mauvaises compagnies ; il déclare que le monde est corrompu, qu’il n’y a plus sur la terre ni te
es allures et des mœurs contraires à l’antique plasticité. Dans notre monde moderne et sur la scène française, comme ailleurs
réussir à s’affranchir tout à fait des bonnes manières d’un homme du monde  ; il les retient en dépit de ses maximes, et la s
i, le mariage fut profané sur la scène, ce qu’il y a de plus saint au monde put être sérieusement joué, et la victoire impie
’uniformité est partout, dans la coupe des habits, dans les usages du monde et dans la forme des gouvernements. La démocratie
Le temps où vivent Gœtz et Franz de Sickingen est cet âge héroïque du monde chrétien qui s’appelle la féodalité. Gœtz et Sick
qui est, il s’abstrait le plus possible de la réalité. Il se fait un monde à part dans le monde. Il rêve, il rime, et son im
it le plus possible de la réalité. Il se fait un monde à part dans le monde . Il rêve, il rime, et son imagination habite la l
rce qu’il en a tiré une comédie. Don Quichotte est ridicule ; dans un monde légalement ordonné, il veut créer l’ordre par la
, est-ce un temps mal employé que celui que l’on consacre à courir le monde , non point pour en chercher les douceurs, mais bi
titue l’essence même de toutes choses. La contradiction est la loi du monde physique et du monde moral241.   …… Jusqu’ici, as
de toutes choses. La contradiction est la loi du monde physique et du monde moral241.   …… Jusqu’ici, assis aux pieds du divi
je ne sais pas jusqu’à quel point la contradiction, qui est la loi du monde , doit être aussi la loi des écrits du philosophe
e pouvoir jurer que son maître demeurait fou243. » 174. Dans le monde de la nature, l’Idée (Begriff) passe par divers m
as organisée pour me action énergique et qui, plein de dégoût pour le monde et la vie, chancelant dans ses résolutions et ses
. L’art dégage la vérité des formes illusoires et mensongères de ce monde imparfait et grossier pour la revêtir d’une forme
rment plus de réalité et de vérité que les existences phénoménales du monde réel, te monde de l’art est plus vrai que celui d
éalité et de vérité que les existences phénoménales du monde réel, te monde de l’art est plus vrai que celui de la nature et
ique. La satire, qui retrace avec d’énergiques couleurs le tableau du monde réel dans son opposition avec la vertu, nous en d
sprit élevé, une âme pénétrée du sentiment de la vertu, à la vue d’un monde qui, loin de réaliser son idéal, ne lui offre que
veaux chevaliers qui doivent se faire jour en combattant à travers ce monde matériel et positif… Ils se proposent de changer
50 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159
t : — Voilà mon poème ! Cela voulait dire : Un poème épique, c’est le monde  ! Mais ce n’est pas assez dire ; un poème épique,
de ! Mais ce n’est pas assez dire ; un poème épique, ce sont les deux mondes , c’est-à-dire le monde matériel et le monde surna
ssez dire ; un poème épique, ce sont les deux mondes, c’est-à-dire le monde matériel et le monde surnaturel, le fini et l’inf
épique, ce sont les deux mondes, c’est-à-dire le monde matériel et le monde surnaturel, le fini et l’infini. Il est convenu e
? III Nous avons dit tout à l’heure : Le poème épique, c’est le monde . Or le monde est double, ou plutôt il y a dans le
ous avons dit tout à l’heure : Le poème épique, c’est le monde. Or le monde est double, ou plutôt il y a dans le monde deux m
que, c’est le monde. Or le monde est double, ou plutôt il y a dans le monde deux mondes : le monde qu’on voit, et le monde in
le monde. Or le monde est double, ou plutôt il y a dans le monde deux mondes  : le monde qu’on voit, et le monde invisible ; l’
le monde est double, ou plutôt il y a dans le monde deux mondes : le monde qu’on voit, et le monde invisible ; l’un est auss
plutôt il y a dans le monde deux mondes : le monde qu’on voit, et le monde invisible ; l’un est aussi certain que l’autre, q
urnaturel, caché mais sensible, qui remue, qui régit, qui gouverne le monde divin. IV Or que s’ensuit-il encore pour to
les écailles des yeux et les étoiles du firmament ! Il existe donc un monde invisible où l’homme, après avoir achevé sa desti
vie matérielle que nous retrouvons dans la vie immatérielle, après ce monde , pour nous purifier, nous punir, nous récompenser
monde, pour nous purifier, nous punir, nous récompenser dans un autre monde . Je plains, sans les accuser, ceux qui ne croien
autre monde. Je plains, sans les accuser, ceux qui ne croient pas au monde invisible. Quant à moi, j’y crois mille fois plus
e invisible. Quant à moi, j’y crois mille fois plus fermement qu’à ce monde visible ; car je crois à l’œil de l’intelligence
in que tous les peuples, depuis l’origine des peuples, ont imaginé un monde invisible, surnaturel et éternel, faisant suite e
onde invisible, surnaturel et éternel, faisant suite et complément au monde passager où nous agissons. Il s’ensuit que les po
és d’introduire dans le poème épique, ce grand résumé chanté des deux mondes , un monde invisible à côté et au-delà du monde vi
uire dans le poème épique, ce grand résumé chanté des deux mondes, un monde invisible à côté et au-delà du monde visible, la
ésumé chanté des deux mondes, un monde invisible à côté et au-delà du monde visible, la matière et l’esprit, l’homme complet,
aturel ou le merveilleux fait partie obligée du poème épique. Sans ce monde de l’esprit superposé au monde de la matière, l’i
artie obligée du poème épique. Sans ce monde de l’esprit superposé au monde de la matière, l’imagination ou la piété de l’hom
n ou la piété de l’homme n’est pas satisfaite. On ne lui montre qu’un monde , il en veut deux ; et il a raison d’en vouloir de
ue tous ces poèmes n’étaient pas les véritables épopées nationales du monde chrétien, mais que la Bible était la seule épopée
u foi ? C’est impossible. Quoi ! voilà un livre réputé vieux comme le monde , écrit, selon les Hébreux et selon les chrétiens,
ouve son écho dans un autre vers, les pensées de Dieu, la création du monde en six grandes journées de l’ouvrier divin, qui s
femme, qui s’avoue coupable par les premières larmes versées dans le monde  ; leur expulsion ; leur pèlerinage sur la terre d
l’humanité : Les bornes des esprits sont leurs seules frontières ; Le monde en s’éclairant s’élève à l’unité. Ma patrie est p
re française les trois grands caractères qui finissent par dominer un monde et une ère de l’esprit humain. Ces trois grandes
nsidérant ici que la profession sacerdotale dans ses rapports avec le monde , nous devons reconnaître les supériorités morales
ie, est plus haut que celui des rois : c’est de là qu’il règne sur le monde des consciences. De toutes les places où un morte
t mundum, fides nostra (la victoire, celle qui met sous nos pieds le monde entier, c’est notre foi). « Jouissez, prince, de
er les terreurs, les espérances, les angoisses, les ravissements d’un monde surnaturel ; descendre de là tout rayonnant des f
nétisation de la pensée, phénomène qui transformera insensiblement le monde . Nous espérions terminer ce premier aperçu sur le
51 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566
a M. de Chamfort qu’au sortir du collège et pour se présenter dans le monde d’un air plus décent74. Il ne connut que sa mère
e dont il avait si peu l’esprit. Il essaya de faire sa trouée dans le monde . Il avait, à ses débuts, la figure la plus charma
u’à être un Allemand ». Une fois donc qu’il eut remis un pied dans le monde , il pensa qu’il n’avait rien de mieux à faire que
es années fort à la mode parmi les belles dames et dans le plus grand monde  ; il était bien près de s’y acclimater : M. de C
Son ton s’est singulièrement adouci, et il est près de consentir à ce monde flatteur qui veut décidément l’adopter et l’appri
par la rendre hideuse. Malade, nerveux, excité, vivant dans un grand monde factice où la disproportion de la fortune se fais
s demi-retraites, il s’en irritait, il se relançait par accès dans le monde qui lui était à la fois insupportable et nécessai
rer en détail par ses propres aveux. L’ancienne société, tout ce beau monde , les Grammont, les Choiseul, la reine, voyant un
a une position faite, il a de quoi vivre ; qu’il vienne donc dans le monde , que nous en jouissions, et que son charmant et m
tresse par une suite des devoirs que m’imposait la fréquentation d’un monde que je n’avais pas recherché. Je me suis trouvé d
me de lettres selon vous, et, en vérité, selon le fait établi dans le monde  ? C’est un homme à qui on dit : Tu vivras pauvre,
e dégoûtant le reste de la journée, quand on devait la passer dans le monde . Ce M. de Lassay, c’est Chamfort qui le met en a
de Chamfort, relatives à la société, ne s’appliquent qu’au très grand monde dans lequel il vivait, à la société des grands ;
 ; et heureusement elles deviennent fausses dès que l’on considère un monde moins factice, plus voisin de la famille, et où l
ntiments naturels ne sont pas abolis. C’est par rapport au très grand monde seulement que Chamfort a pu dire : « Il paraît im
e, et surtout de ses faiblesses, à son meilleur ami. » C’est ce grand monde uniquement qu’il avait en vue quand il disait : «
t en vue quand il disait : « La meilleure philosophie relativement au monde est d’allier, à son égard, le sarcasme de la gaie
our, et dès lors on incline insensiblement sa pensée à espérer que le monde n’ira pas de mal en pis, qu’il tournera à mieux.
ne doucement renouée des générations et cet éternel recommencement du monde . C’est ce que Chamfort, tout grand rénovateur qu’
lement la passion et la frénésie du célibat, que, s’il l’avait pu, le monde finissait à lui. Le mariage et la royauté étaient
es de mes plaisanteries. » Il n’avait vu le mariage que dans le grand monde d’alors où il était si décrié, et il n’avait voul
rand esprit quand il consentait à plaire. Ce n’était pas tant dans le monde et dans un cercle régulier qu’il fallait l’entend
itait chez son grand ami le comte de Vaudreuil, c’est-à-dire en plein monde Polignac, au centre du camp ennemi, trouva moyen
Paris, 1802, p. 160 et suiv. 82. Autrefois, quand il allait dans le monde , il avait souffert de n’avoir point de voiture à
ivait-il a un ami (vers 1782) ; je n’ai gagné jusqu’à présent dans le monde que des boues, des rhumes, des fluxions et des in
52 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
pour lui de songer à refaire sa situation et auprès du roi et dans le monde . Il ne cessa d’y travailler dans les années suiva
ien faire, il est difficile qu’on fasse bien mal, et personne dans le monde n’a tant de bonne volonté que moi. Redemandant c
c’était encore un mariage peu régulier et assez extravagant selon le monde . Cet homme, en effet, qui avait précédemment essa
ières, et achevèrent de donner à Lassay, de lui confirmer aux yeux du monde le caractère de bizarrerie et d’excentricité qui
elle s’ennuyait, Mlle de Châteaubriant, dès ses premiers pas dans le monde de Chantilly, y sentit se développer des instinct
e faire que c’est un malheur d’aimer et d’être aimé de la personne du monde la plus aimable ; il y a bien de l’art à cela. Qu
t plus opiniâtrement convaincu qu’il n’était convenable à un homme du monde . Ennuyée de la longueur de la dispute et du ton q
es-là ? » Très initié malgré tout, et nonobstant les ennuis, dans ce monde de Chantilly et de Saint-Maur, devenu coûte que c
son de Condé, Lassay passait sa vie dans la familiarité du plus grand monde  ; s’il essuyait quelquefois la chanson et la sati
affaiblis que par ses défauts, et il serait le plus méchant homme du monde , s’il n’était pas le plus faible. Esclave des gen
es biens immenses et Chantilly, c’est-à-dire la plus belle demeure du monde  ; il trouve le moyen de ne jouir de rien de tout
e… Il aime mieux y vivre sans aucune considération que d’assembler le monde et les plaisirs dans des lieux enchantés où il se
toute vraisemblance : Mais je suis persuadé qu’il est à la place du monde qui lui convient le mieux, et, s’il en occupe que
ay était de ces esprits tempérés, bien faits et polis, que l’usage du monde a perfectionnés en les usant, qui ont peu d’imagi
de dégoûtant le reste de la journée quand on devait la passer dans le monde . » On ne voit rien ou presque rien dans ce que di
y un misanthrope. En vieillissant, il était, il est vrai, fort las du monde , ou du moins il le disait volontiers, mais il y r
le disait volontiers, mais il y revenait sans cesse : « On méprise le monde , et on ne saurait s’en passer. » Il reconnaissait
 ; on lui trouve la tête débarrassée des affaires et des intrigues du monde  ; il est affamé de conversation, et son esprit, q
i plus personne qui m’aime par préférence à tout ce qu’il y a dans le monde et que j’aime de même, à qui je puisse dire tout
aisir, écrit-il, de ce potage aux choux chez le plus aimable homme du monde  ! Un discernement juste, une humeur douce et aisé
ne humeur douce et aisée, un bon esprit éclairé par un grand usage du monde , et cultivé par beaucoup de lecture ; un cœur qui
s du mot que rapporte Chamfort ; mais encore sont-elles d’un homme du monde désabusé et sans illusion, plutôt que d’une âme u
sprit de l’homme, et rien de si effroyable que son cœur. — L’usage du monde corrompt le cœur et perfectionne l’esprit. — La p
53 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
er jamais. « Jamais il ne connaîtrait la possession, il était hors du monde , au sépulcre… Il goûtait une mélancolie sans born
ort, son intelligence froide, ne gardant qu’une immense pitié pour le monde des souffrants, lorsqu’une grande lueur se fait j
s, lorsqu’une grande lueur se fait jour en lui : la nécessité pour le monde d’une religion nouvelle, qui satisfasse aux nouve
ligion nouvelle, une espérance nouvelle, un paradis nouveau, oui ! le monde en avait soif, dans le malaise où il se débattait
usion commence aussitôt pour lui, plus vive encore qu’à Lourdes. Le «  monde noir », qui grouille dans l’ombre autour du Vatic
cerveau, de son cœur saignants. L’expérience suprême était faite, un monde en lui avait croulé » Et il s’empresse « de quitt
ce qui pense et rêve, avec tout ce qui, dans le pullulant infini des mondes , vit sa divine vie naturelle. » La lumière va bie
nner à Dieu sans réticences, lui ordonne à présent de rentrer dans le monde pour vivre sa vie d’homme. « S’en aller, il falla
e, qui s’est donné tout entier à elle comme à la vérité suprême de ce monde , et qui peu à peu reconnaît son erreur, touche du
u futur ministre de Dieu à sa sortie du séminaire : ses liens avec le monde sont brisés, ses énergies vitales desséchées, son
éforme et paralyse, pour que ses élèves soient en mesure de capter le monde , non point par la pitié, mais par la singulière a
a santé et à l’équilibre humain, qu’à la connaissance de la vie et du monde . Le prêtre, qui se donne la mission d’enseigner s
oi-même, semble entièrement incapable, c’est bien celle de diriger le monde . Pour diriger, il faut savoir ; pour savoir, il f
e la pratiquant pas, son cas ne peut relever que de la tartuferie. Le monde devrait accueillir avec indulgence et joie les ég
t l’avenir du prêtre : devenir un objet de pitié ou de mépris pour le monde , pauvre d’esprit ou charlatan. Sa situation est c
monde, pauvre d’esprit ou charlatan. Sa situation est claire. Il a le monde ouvert devant lui, qu’il y rentre. Si obscurci qu
sse.   A nos fils lointains qui, dégagés du présent, évoqueront notre monde par-delà les siècles révolus, cette conception du
mmettre cette confusion, étant donnée la métaphysique chrétienne ? Le monde est un lieu d’opprobre et de péché, la nature est
substance divine et immortelle. La conclusion s’imposait. Puisque le monde est un lieu sans espoir, orientons notre destinée
nt ceux qui sont fermés à toute vérité, voudraient-ils l’enseigner au monde  ? Comment ceux dont la vie est un perpétuel viol
ux et aux sains ? A moins que l’absurde ne soit le mot de l’énigme du monde , je ne vois aucune possibilité de concilier le be
54 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE DURAS » pp. 62-80
me la première n’avait pas, un matin, mis le feu aux poudres. Dans le monde et la haute société, ce mouvement d’esprit, si fé
er à M. de Sainte-Aulaire. Mais la Restauration devait amener dans le monde élevé, et à la surface de la société qu’elle favo
comme on le pourrait croire d’après son influence modératrice dans le monde et d’après une lecture courante des deux charmant
essemblât tout à fait. Cependant, au milieu de cet éclat extérieur du monde , la santé de Mme de Duras était depuis plusieurs
verser quelque rosée qui rafraîchit. Tandis que, dans l’extérieur du monde , Mme de Duras ne se présentait que par l’accord c
ssion délicate et discrète, une peinture détournée et adoucie pour le monde , de ce je ne sais quoi de plus profond qui fermen
des empreintes fidèles. Inégalité de rang, passion méconnue, gêne du monde , émigration ou Terreur, les idées favorites de Mm
déguisait la sève amère, elle continuait de recevoir et de charmer le monde autour d’elle, malgré une santé de plus en plus a
tte noble faculté d’indignation, qui était restée vierge au milieu du monde , la rupture inévitable de son éloquent ami, ce jo
habitude de se réprimer en dehors et à l’aisance de la femme du grand monde qui reprenait vite le dessus, la ramenait tout à
t elle en souffrait, et elle travaillait à se détacher en esprit d’un monde où les inimitiés sont si actives, où les amitiés
a redoubler jusqu’au bout d’ardeur et de jeunesse. Presque séparée du monde alors, entourée des soins les plus constamment pi
cœurs, l’inconstance, l’ingratitude, la mort, dépeuplent peu à peu ce monde enchanté dont la jeunesse faisait son idole…Aimer
nérosité, forment un charme ; une vie de simplicité, de grand ton, de monde et d’ardeur sincère ; une vie passionnée et pure,
nt, par un tout petit mot saisi au vol, indiquer les discordances. Le monde , même quand il n’est pas odieux ni tout a fait in
bsolument ignorer, bien qu’elle puisse déplaire. Une personne du même monde que Mme de Duras, et qui portait l’esprit de just
s qui tuent le plus sûrement sont celles qu’on porte avec soi dans le monde  ; il y a des désespoirs chroniques (si on osait l
sse de Duras n’eut-elle pas à vaincre d’abord quelques préventions du monde émigré sur sa noble origine si avant mêlée à la R
cueilli sur le pied de la plus parfaite amitié, il ne pouvait dans ce monde -là faire un mari. 31. Les Réflexions et Prières
55 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVe entretien. Littérature grecque. L’Iliade et l’Odyssée d’Homère » pp. 31-64
u par lequel nous reconstruisons sans cesse cette figure passagère du monde extérieur et du monde intérieur, qui se peint, qu
nstruisons sans cesse cette figure passagère du monde extérieur et du monde intérieur, qui se peint, qui s’efface et qui se r
ement le grand architecte, le grand mathématicien, le grand poète des mondes , il en est aussi le grand musicien. La création e
autant que de la terre. Sa mission est de faire aspirer les hommes au monde invisible et supérieur, de faire proférer le nom
tion, l’unité d’artiste, et je m’écrierais : C’est Phidias ! comme le monde entier s’écrie : C’est Homère ! Passons donc sur
rithéis porta malheur à l’orpheline et porta bonheur à la Grèce et au monde . Il semble qu’Homère, le plus merveilleux des hom
x, fut surprise par les douleurs de l’enfantement. Son enfant vint au monde au milieu d’une procession à la gloire des divini
cette tête échoua sur l’herbe, près de la prairie où Crithéis mit au monde son enfant, comme pour venir d’elle-même transmet
lui destinaient à son insu moins de bonheur et une autre gloire : le monde à enseigner, et la gloire immortelle pour héritag
Après la mort de Phémius et de Crithéis, sa mère, Homère erra par le monde , enseignant de ville en ville les petits enfants.
il suffit de lire. Supposez, dans l’enfance ou dans l’adolescence du monde , un homme à demi sauvage, doué seulement de ces i
ent entre les mains les poésies d’Homère ! L’homme sauvage lit, et un monde nouveau apparaît page par page à ses yeux. Il sen
lectuel, et bientôt après un être moral. Homère lui révèle d’abord un monde supérieur, une immortalité de l’âme, un jugement
l’homme, si complet, et si bien épelé dans les vers d’Homère, que le monde moral, le monde matériel, réfléchis l’un dans l’a
plet, et si bien épelé dans les vers d’Homère, que le monde moral, le monde matériel, réfléchis l’un dans l’autre comme le fi
tude, la source et l’enthousiasme de l’esprit humain. En sorte que le monde ancien, histoire, poésie, arts, métiers, civilisa
, civilisation, mœurs, religion, est tout entier dans Homère ; que le monde littéraire, même moderne, procède à moitié de lui
in, c’est demander si le génie est une clarté ou une obscurité sur le monde  ; c’est renouveler le blasphème de Platon ; c’est
elles n’offusquent les yeux jaloux et qu’elles ne fassent paraître le monde réel trop obscur et trop petit, comparé à la sple
56 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
emme qui vivait, qui causait, qui prenait part à toutes les vogues du monde depuis plus de cinquante ans, qui y mettait du si
est de ce caractère original, de cette vitalité puissante de femme du monde et de femme d’esprit que je voudrais toucher ici
çaises. Mariée à un agent de change, M. Liottier, elle débuta dans le monde sous le Directoire ; elle a rendu à ravir l’impre
ns pas. Au milieu des mille choses qu’une jeune femme, lancée dans le monde comme elle l’était, avait droit d’aimer à cette é
premier volume ; par exemple, lorsque Laure dit qu’en se retirant du monde pour vivre à la campagne, partagée entre les fami
ux tracas, aux passions, et qu’elle ajoute : « Eh bien ! mon amie, le monde est partout le même ; il n’y a que la différence
ix-la-Chapelle, tantôt à Paris, et vécut pleinement de cette vie d’un monde alors si riche, si éclatant, si enivré. Elle nous
la pièce, sur des ennuyeux et des ennuyeuses qui n’étaient pas de son monde  : on ne les disait que portes closes. Mais elle c
e, et que savoir s’ennuyer est une des vertus les plus utiles dans le monde , elle n’en croit rien et trouve un tel héroïsme a
rs mieux qu’en s’éloignant : Son esprit si vif, si gai dans le grand monde , où l’ironie a tant de succès, était d’un faible
une assez rare pour qu’on en profile sans ingratitude. Les scènes du monde d’alors, les originaux qui y figurent et qu’on y
s rêvés sous Louis XVI. Sous le Directoire, ou est dans un tout autre monde , dans une vogue toute différente. Une belle impud
; mais, comme il arrive, l’auteur chez elle retardait sur la femme du monde  ; ce n’est que dans les premières années de la Re
nes qui, comme Mme Gay, vivent jusqu’à la fin et vieillissent dans le monde , sans se donner de répit et sans se retirer un se
dées, et cela sans jamais prétendre, comme tant de femmes, refaire le monde  ; elle n’aurait voulu refaire que le monde de son
tant de femmes, refaire le monde ; elle n’aurait voulu refaire que le monde de son beau temps et de sa jeunesse. Et encore, b
la voir habituellement, elle était très aimable, et plus que dans le monde  ; elle y avait tout son esprit, et de plus celui
opre d’auteur : ce n’était qu’un amateur qui avait beaucoup écrit. Le monde était pour elle un théâtre et comme un champ d’ho
bien choisir pour le composer d’une suite de bonnes remarques sur le monde et sur les sentiments, d’observations à la fois f
57 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »
u cortège sacré, il s’abîme dans une adoration extatique, comme si le monde entier eût soudainement disparu. Cependant, le Sa
e de volupté et de connaissance, et planant au-dessus et bien loin du monde naturel. Le Pessimisme de Richard Wagner L
Être est l’Homme, c’est Moi, c’est la Volonté individuelle, créant le Monde des phénomènes-. Au fond des Apparences est l’Esp
ment, nous rêvons. Il n’y a point de choses, point d’hommes, point de monde  ; ou, plutôt, il y a tout cela, mais parce que l’
rtas ; se guérir, n’est-ce point jouir ? Et, par la Compassion sur le Monde , — sur lui-même, — il donnera, pleinement, à sa C
t, cherche, sans arrêt, l’agrandissement de soi-même. Il renoncera au Monde des Apparences actuelles, même revêtues de l’Unit
e contemporain affiné de nos pessimisme* ; il a, joyeusement, créé le monde nouveau de l’émotion artistique ; et il a créé l’
e, activement, notre création intérieure ; à compâtir, à mettre en ce monde l’unité, et notre vie dans un monde nouveau ; et
eure ; à compâtir, à mettre en ce monde l’unité, et notre vie dans un monde nouveau ; et il nous incite, le Maître Vénéré, à
e Sigurdbm Depuis quelque temps, le courant de l’opinion, dans le monde musical, change et se transforme sensiblement. On
élever aussi haut que possible, au-dessus de la réalité, qui, dans le monde où il vivait, ne lui apparaissait que sous un asp
mentale statue de glace », et juger, en philosophe et en critique, le monde qui est bien au-dessous de lui, mais qui est chau
’est-à-dire le plus homme des hommes. Ce qui l’avait poussé à fuir le monde , ce n’était certainement pas l’horreur de la réal
ien autre chose que la protestation du sentiment artistique contre un monde sans naïveté, qui à force de vouloir expliquer to
l, pendant lequel l’homme a travaillé sans relâche à se construire un monde artificiel, il a fini par en sentir la sécheresse
le de la vie. Nous sommes donc dans une période de transition et deux mondes sont aujourd’hui en présence : le monde ancien, q
ériode de transition et deux mondes sont aujourd’hui en présence : le monde ancien, qui repose sur nos traditions, sur nos ha
ons, sur nos habitudes et en vérité sur ce que nous avons appris ; le monde nouveau qui naît spontanément de notre intuition
Musique qui ne représente pas les Idées contenues dans l’Apparence du Monde , mais qui, au contraire, est, elle-même, une Idée
parence du Monde, mais qui, au contraire, est, elle-même, une Idée du Monde , et une Idée toute générale, enferme en elle, déj
tier, de même que le Drame à son tour, peut, seul, exprimer l’Idée du Monde adéquate à la Musique. Le Drame dépasse les limit
priori de l’homme à créer le Drame, de même que nous construisons le Monde de l’Apparence en appliquant aux phénomènes les l
me inné. De même encore, cette représentation consciente de l’Idée du Monde dans le Drame semble être faite au moyen de cette
rame poétique ou une œuvre d’art, mais la représentation immédiate du monde . Ainsi Shakespeare restait unique dans l’Art, et
Si nous considérons, dans son impression totale la plus profonde, le monde si complexe des formes créées par Shakespeare, av
s par Shakespeare, avec l’extraordinaire relief des caractères que ce monde contient et qui s’y meuvent ; puis si nous compar
ue ce monde contient et qui s’y meuvent ; puis si nous comparons à ce monde le monde, également complexe, des motifs de Beeth
de contient et qui s’y meuvent ; puis si nous comparons à ce monde le monde , également complexe, des motifs de Beethoven, ave
r extraordinaire précision ; nous sentirons, alors, que chacun de ces mondes recouvre l’autre, entièrement, de telle sorte que
ous avons nommé la musique une Révélation du rêve rêvant l’essence du monde  ; et Shakespeare nous semble, maintenant, vivre,
riginal ; ce serait cette forme nouvelle de l’art qu’avait, jadis, le monde ancien, et qui manque, jusque maintenant, au Mond
u’avait, jadis, le monde ancien, et qui manque, jusque maintenant, au Monde nouveau. (À finir) Complément au Mois wagnérie
. II, op. cit., p. 53. et le second de Schopenhauer qui écrit dans Le Monde comme volonté et représentation : « L’intuition n
e se développent artificiellement ; ce sont des pièces de rapport. Le Monde comme volonté et représentation, trad. A. Burdeau
58 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Vie de la Révérende Mère Térèse de St-Augustin, Madame Louise de France »
le cloître et vendu — se vendit-il ? — au profit du cloître. Pour le monde , c’était l’oubli, et l’oubli par-dessus lequel il
perçu dans la poussière des endroits où il gîte, si la Revue des Deux Mondes ne lui avait pas jeté sa vieille serpillière saum
action sublime. III Car le monsieur Soury de la Revue des Deux Mondes n’y peut pas plus que le monsieur Bonhomme du vol
ut l’affreuse physiologie grossière. Son article de la Revue des Deux Mondes n’est que lymphe, tissus ramollis, boutons, dartr
’être religieuse, d’être sainte, d’être la première des carmélites du monde chrétien. Honorable Honoré Bonhomme, vous en dout
t sur votre livre que Soury a fait son article dans la Revue des Deux Mondes , vous doutiez-vous, quand vous l’écriviez, de ce
it été, du reste, tout ce qu’il dit, l’insulteur de la Revue des Deux Mondes , qui lui jette au front la boue de son érudition
es ennuis des après-midi dans les cloîtres qui sont les nostalgies du monde , — que nous sommes venues aux Carmélites pour rec
ais la corruption de la chair et de l’orgueil n’avaient mieux tenu le monde . Elle l’avait, elle le pratiquait, comme lui, dan
Et voici pour l’esprit borné, voici pour la bête de la Revue des Deux Mondes  : Elle avait, comme la grande sainte Thérèse dont
dont la canonisation fait rire dans la boutique de la Revue des Deux Mondes . Il n’y a que des âmes chrétiennes qui puissent é
trigante, parce que la Carmélite, qui voyait clair dans ce malheureux monde qui s’en allait, s’occupait des intérêts de la re
s devoirs, et que le tordeur de textes au compte de la Revue des Deux Mondes , ce travailleur en difformités, a hideusement déf
ait pas plus de la littérature contre ce magasin de la Revue des Deux Mondes qui, pour ce qu’elle vend, n’est pas le Bon March
59 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
la plupart du temps, aperçus à travers certaines formes empruntées au monde extérieur, lequel nous rendrait ainsi ce que nous
n reflet du cadre où nous le plaçons, c’est-à-dire, en définitive, du monde extérieur. Mais on peut aller plus loin, et affir
ous essayons de nous ressaisir nous-mêmes après une excursion dans le monde extérieur, nous n’avons plus les mains libres. Or
liminer ou corriger certaines formes qui portent la marque visible du monde extérieur. — Quelles sont ces formes ? Isolés les
rer, en les débarrassant de tout ce qu’elles doivent à l’intrusion du monde sensible et, pour tout dire, à l’obsession de l’i
encore un compromis intervient. Ces simultanéités qui constituent le monde extérieur, et qui, bien que distinctes les unes d
ns se demander si ce principe est également applicable aux moments du monde extérieur, qui s’équivalent, et aux moments d’un
durée et de l’étendue, que la science opère si naturellement dans le monde extérieur, demande un tel effort et excite une te
ule donc dans l’espace plutôt que dans le temps : nous vivons pour le monde extérieur plutôt que pour nous ; nous parlons plu
attribua au rapport de causalité le même sens et le même rôle dans le monde interne que dans le monde extérieur. Dès lors la
salité le même sens et le même rôle dans le monde interne que dans le monde extérieur. Dès lors la liberté devenait un fait i
leurs adversaires ne paraissent pas s’être aperçus : dans ce prétendu monde phénoménal, fait par la science, tous les rapport
é en dehors du temps, et élever une barrière infranchissable entre le monde des phénomènes, qu’il livre tout entier à notre e
côté en favorisant le langage, et d’autre part en nous présentant un monde extérieur bien distinct de nous dans la perceptio
60 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328
nt fait, je ne dirai pas seulement leur bruit, mais leur bien dans le monde , et auxquels on ne saurait trop revenir. Les Conf
tte de le dire avec le respect que l’on doit au prêtre : les idées du monde moderne ont passé souvent à travers son esprit, d
prédication catholique, ce vaste enseignement qui a changé la face du monde , qui l’a conquis et qui l’a gardé, n’est-ce pas u
es plaies secrètes ?… Toute prédication catholique — à quelque âge du monde qu’elle ait eu ou doive avoir lieu — a donc été o
une Église enseignante, il examine l’Église telle qu’elle est dans le monde , il en interroge la doctrine générale et ses sour
de moine qui est le meilleur observatoire d’où l’on puisse étudier le monde , mais il la connaît parce qu’il l’a traversée, pa
ières années d’une jeunesse dépensée dans les misères voluptueuses du monde , ont tourné au profit de l’âme convertie et lui o
 Lacordaire est un grand moraliste. C’est un blessé et un enseigné du monde . Parce qu’il le connaît, il le domine. Si tous le
certes ! pas besoin de ce martyre enduré ou de cet esclavage brisé du monde , qui ont laissé dans le P. Lacordaire une science
vertus moins héroïques, il faut en convenir, l’enseignement cruel du monde donne aux prêtres une sûreté et une profondeur de
seigner et à fouler les passions sous une croix, ils eussent connu ce monde qu’ils doivent vaincre, pour le convaincre mieux 
is ni sur le mot, ni sur la pensée, et parle volontiers des choses du monde , et de manière à ce que ce monde, dans l’insolenc
e, et parle volontiers des choses du monde, et de manière à ce que ce monde , dans l’insolence de son dédain, ne renvoie pas l
61 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre deuxième. Le génie, comme puissance de sociabilité et création d’un nouveau milieu social »
ente du possible ; il n’en superpose pas moins, comme la religion, un monde nouveau au monde connu, et, de même que la religi
; il n’en superpose pas moins, comme la religion, un monde nouveau au monde connu, et, de même que la religion, il nous met e
la religion, il nous met en rapport d’émotion et de sympathie avec ce monde  ; par conséquent, il en fait un monde d’êtres ani
émotion et de sympathie avec ce monde ; par conséquent, il en fait un monde d’êtres animés plus ou moins analogues à l’homme 
, de reconstruire pour l’esprit une réalité quelconque, de refaire un monde partiel. Faire une synthèse, créer, c’est toujour
peut parfois produire quelque chose de matériellement nouveau dans le monde extérieur, tandis que le génie du pur artiste cré
sorte de vision intérieure. De même que, pour le mathématicien, notre monde est pauvre en combinaisons de lignes et de nombre
possibilités encore plus que des réalités ; il est à l’étroit dans le monde réel comme le serait un être qui, ayant vécu jusq
, les voit18. » Aussi, pour le poète, rien de purement subjectif : le monde de l’imagination est, à sa façon, un monde réel ;
de purement subjectif : le monde de l’imagination est, à sa façon, un monde réel ; le monde intérieur n’est-il pas un prolong
ectif : le monde de l’imagination est, à sa façon, un monde réel ; le monde intérieur n’est-il pas un prolongement de l’autre
athie et de la sociabilité, qui ne peut se satisfaire qu’en créant un monde nouveau, et un monde d’êtres vivants. Le génie es
ilité, qui ne peut se satisfaire qu’en créant un monde nouveau, et un monde d’êtres vivants. Le génie est une puissance d’aim
à une transmission héréditaire et physique, mais il introduit dans le monde des idées ou des sentiments, des types nouveaux.
s ouvriers pour les aventures qui se passent dans un fabuleux « grand monde  », l’attrait des histoires romanesques ou sentime
ues et la finesse de l’esprit, M. Tarde, a excellemment montré que le monde social et même le inonde tout entier obéit à deux
ation et l’innovation. L’imitation ou répétition universelle, dans le monde inorganique, c’est l’ondulation ; dans le monde o
universelle, dans le monde inorganique, c’est l’ondulation ; dans le monde organique, c’est la génération (qui la nutrition
e ondulation qui se propage et se répète en sa forme ; enfin, dans le monde social, la répétition devient l’imitation proprem
onnel, original, génial, tombe sous les mêmes lois. Dès lors, dans le monde particulier de l’art comme dans le monde social t
êmes lois. Dès lors, dans le monde particulier de l’art comme dans le monde social tout entier, il y a deux classes d’hommes
nie ; 2° la société idéalement modifiée que conçoit le génie même, le monde de volontés, de passions, d’intelligences qu’il c
. M. Guyau a dit ailleurs, dans la piècede vers intitulée l’Art et le Monde  : Je me sens pris d’amour pour tout ce que je vo
mple, la nature des détails qu’il faut pour persuader une personne du monde de la vérité d’un type de gentilhomme, et de ceux
62 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
de ces témérités effervescentes. À aucune époque, nous le savons, le monde lettré n’a été plus exempt de tout ce qu’on appel
On nous a donné des symphonies pour raconter la découverte du nouveau monde et pour prouver l’immortalité de l’âme. Notre ins
e et sur le toucher. La poésie luttait ainsi avec la peinture dans le monde de la sensation, comme la peinture voulait lutter
la sensation, comme la peinture voulait lutter avec la poésie dans le monde de la pure intelligence. Après l’excès des formes
c’est donc l’idéal. C’est dans ce qui échappe aux sens, c’est dans le monde invisible que l’art trouve le modèle qu’il doit s
répète que l’art est une imitation de la nature, une reproduction du monde sensible, une copie aussi exacte que possible des
et du temple, avait pris possession d’un royaume indépendant dans le monde de l’art, emportant avec elle, et se tenant étroi
lle dispose à son gré, pour ses monuments, des ressources infinies du monde idéal. La poésie offre ainsi dans sa virtualité,
e morale des héros, signale, en Grèce, la première apparition dans le monde de la poésie humaine et libre. C’est bien Homère,
u des peintres du Vatican, leur siècle place au-dessous d’eux tout un monde de poètes secondaires, de penseurs, d’érudits, de
ur imagination pour tout aliment idéal ; elle les laisse en dehors du monde moral et pratique ; elle satisfait leur goût pour
ctions immatérielles qu’élève la musique, l’invisible architecture du monde est aussi figurée, quant à sa partie abstraite, p
ous arrêter sur l’époque présente et nous lancerait trop loin dans le monde conjectural. Résumons ce tableau de l’histoire de
seur de rébus n’est un poète. L’admiration unanime des artistes et du monde lettré consacre le commencement du seizième siècl
x théories : l’art est une contrefaçon de la nature, une imitation du monde matériel ; l’art est la manifestation du beau inv
produire des sensations agréables, n’importe par quels moyens ; or le monde des sensations et des appétits est de sa nature u
yens ; or le monde des sensations et des appétits est de sa nature un monde désordonné, et le désordre est le contraire de l’
ure un monde désordonné, et le désordre est le contraire de l’art. Le monde de l’esprit est, au contraire, celui des lois fix
ise son nom. Cette beauté qui jamais ne sera pleinement aperçue en ce monde , c’est elle dont les arts sont appelés à nous man
uvent de la façon dont la personne même de l’auteur est jugée dans le monde , il devient souvent indispensable pour lui de com
sa conscience littéraire, nul ne composa moins sa personne en vue du monde . S’il a été plus grand que sa renommée, on peut d
voyance de l’esprit, l’étendue et la finesse des conceptions. Dans le monde de l’art et de la philosophie, il y a aussi de ce
t, malgré tout ce qu’il rapportera des âges héroïques de la Grèce, du monde d’Homère et de Sophocle, malgré tout ce qu’il ira
ment chacune des faces de la vérité ? Ne rencontrons-nous pas dans le monde de l’art certains noms qui semblent marcher deux
ujours une vue incomplète sur les questions les plus indépendantes du monde des sentiments ; il sera trop porté à juger les h
nécessairement social, qu’il a dû être doué dès son apparition en ce monde du sens social, c’est-à-dire de la parole ; qu’il
était perdu du temps de Tite-Live. L’évolution de l’humanité, dans le monde antique, commencée dans le mythe de Prométhée, do
ur projetait un épisode sur Julien l’Apostat, dernier représentant du monde antique en face du christianisme naissant. La scè
des époques, le lien nécessaire qui unit le présent au passé, dans le monde des faits comme dans le monde des idées, dans la
e qui unit le présent au passé, dans le monde des faits comme dans le monde des idées, dans la vie d’une nation comme dans la
du mal, la liberté. L’homme est une force libre qui peut agir sur le monde pour achever la création. Sa volonté est un desti
venir à l’égalité avec le sexe actif, autant que le permettra dans ce monde la différence physiologique qui doit continuer d’
de la dignité, de la propriété primitive. Le travail de l’homme en ce monde , qui a pour but de reconstituer son unité primiti
tres, est la grande expression de la religion de l’humanité. L’ancien monde a été la ville des expiations par le sang et la c
cien monde a été la ville des expiations par le sang et la chair ; le monde nouveau sera la ville des expiations pacifiques,
aussi une révélation de Dieu. L’esprit rénovateur qui souffle sur le monde n’est pas un esprit différent de celui qui le cré
fférent de celui qui le créa et qui le meut dès l’origine. Ce nouveau monde de paix, de justice et de charité qui va surgir n
va surgir n’est que la floraison progressive et naturelle de l’ancien monde . Dans l’esprit de l’illustre théosophe, ce règne
cité ni à la société, ni aux individus. L’homme n’a pas été mis en ce monde pour être heureux, mais pour être grand. D’ailleu
santes facultés s’exercèrent sur les sciences physiques comme dans le monde de la psychologie et de l’histoire. Il avait un s
a science physique et l’industrie datent d’hier ; elles ont envahi le monde , elles montrent, il faut le dire, un peu de l’org
écier tout ce qu’il y avait de connaissance parfaite des hommes et du monde sous cette apparence de distraction et de rêverie
les choses de la vie commune. On était surpris de trouver l’homme du monde dans ce penseur des jours antiques, dans cette âm
il aimait, et, sauf le sentiment de leur tristesse, n’emportant de ce monde ni doutes, ni craintes, ni regrets. Tel était le
lonté. Chacun de nous est artiste en morale ; l’homme est placé en ce monde pour édifier de ses mains l’œuvre de sa destinée
essaient de nous dominer, qu’elle y pénètre comme un émissaire de ce monde grossier de la matière, formé d’illusions et d’ap
nconnu au bout d’un problème d’algèbre que Colomb a trouvé le nouveau monde  ? Quelle que soit la forme qu’une vérité doive re
plus variables, les moins essentielles des substances. Transporté du monde moral des sens dans celui de l’esprit, il ne saur
nonce sans affectation. L’heure où ce mot triomphe dans le langage du monde et dans la langue littéraire, où on le rencontre
lois du goût, c’est forcer le talent à sacrifier à ce qu’il existe au monde de plus mortel à la poésie, à la mode. Les plus f
nt son style. Or l’auteur d’Othello et d’Hamlet, avant d’être pour le monde entier un des géants de la poésie, fut pour son s
ation trois éléments bien distincts : 1º une faculté qui s’adresse au monde invisible, à la vérité abstraite, à l’idéal ; 2º
t relative ; 3º une énergique perception des rapports qui unissent le monde des formes à celui des idées, un vif sentiment de
monde des formes à celui des idées, un vif sentiment des analogues du monde physique et du monde moral. L’art ne reproduit pa
lui des idées, un vif sentiment des analogues du monde physique et du monde moral. L’art ne reproduit pas seulement la beauté
sprit les images variées des choses, une mémoire qui conserve tout ce monde de représentations sensibles. L’artiste doit ress
ans les inépuisables trésors de la nature vivante, et non pas dans le monde abstrait que l’artiste doit prendre la matière de
meut, tout ce qui a vie et apparence dans la création ; rien dans le monde de la forme et de la couleur ne doit échapper à l
egard scrutateur que le poète jette sur la nature pour s’assimiler le monde des images, il le porte également sur le monde in
re pour s’assimiler le monde des images, il le porte également sur le monde intérieur, sur l’intimité de l’âme humaine. Il do
ne vieille denrée ; l’art est une incessante création. Placé entre le monde des idées pures et celui des formes sensibles, l’
à l’autre ; le métaphysicien, le savant, le géomètre, considèrent le monde des images comme non avenu ; pour l’intelligence
si faiblement que ce soit de la faculté poétique, admettent ces deux mondes de la pensée et de l’image comme simplement super
magination ; il ne subit pas docilement comme la foule la tyrannie du monde sensible. En quoi consiste donc la faculté poétiq
x, la religion et sa lumière infaillible, ne pénètrent jamais dans le monde de l’art, livré ainsi tout entier au bon sens vul
ndaient simplement, spontanément, hommage à leur croyance, à celle du monde entier de leur temps. Grâce aux préjugés de l’éco
nomie de toutes les rues d’Europe et d’Amérique. Tout l’or du nouveau monde ne m’attirerait pas dans les fourmilières humaine
Hymettef, ou frémir les chênes prophétiques de Dodone. Depuis que ce monde enchanté de l’histoire et de l’art grecs a été ou
ont préparé l’intelligence humaine au culte du Verbe ; il est dans ce monde privé d’art, de philosophie et de religion qui se
es humaines du spiritualisme chrétien. Le génie grec a rempli dans le monde , vis-à-vis de la parole du Christ, ce ministère d
té païenne, il est juste de réserver les droits de la Grèce à part du monde romain. Si Rome a préparé, de son côté, la terre
ère, la raison d’être de cette société, la grandeur intellectuelle du monde païen, c’est le génie de la Grèce ; c’est ce Verb
parole devenus des forces distinctes au sein des forces générales du monde  ; c’est, d’avance et par figure, la religion du V
é religieuse se trouve concentrée dans les limites intellectuelles du monde gréco-romain. L’antagonisme religieux de l’Europe
proclamé la raison cette lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde , et l’a nommée du nom de Verbe. L’assentiment, pa
aste, donné à sa pensée par les premiers Pères n’autorise-t-il pas le monde à voir en lui un précurseur de la vérité chrétien
ous laquelle il la transmet. Qu’est-ce qu’une idée qui existe dans le monde sans avoir trouvé sa forme ? Celui-là est humaine
tout égoïsme de personne ou de race, il expire en léguant l’empire du monde , non pas à ses plus proches, non pas aux plus for
e César, le point de départ de ses aspirations à gouverner Rome et le monde  ? Est-ce, comme chez Alexandre, le poétique enivr
pour échapper à toutes les hontes, il fallait qu’il devînt maître du monde  ; il avait à opter entre les Gémonies et le Capit
’autre idéal que le besoin de dominer ; il l’assouvit, non pas sur un monde rival, mais sur les institutions de son pays ; et
ez nuit et jour les sublimes exemplaires de l’homme que vous offre le monde grec ; à vous de gouverner les intelligences par
, mais dont le sens est le même dans toute saine philosophie. Dans le monde où règnent la fantaisie individuelle, l’esprit de
s sans l’étudier sur l’écorché. Les poètes grecs ont vu l’homme et le monde avec leurs yeux, avec une vue perçante, mais non
circulent les maçons et leurs aides. Outre qu’il n’y a presque pas au monde de cathédrales gothiques réellement terminées, il
a terre et nous transporte au sein des félicités olympiennes, dans ce monde où la passion n’entre pas et qu’habite seule l’au
s délicates, l’intelligence a franchi mille horizons nouveaux dans le monde des idées : eh bien ! toutes les fois qu’on songe
la Muse d’Homère ? Mais à vos sentiments, si dégagés qu’ils soient du monde matériel, si délicats, si fluides, si éthérés qu’
mélancolique et tourmenté de nos époques modernes, un refuge dans le monde jeune et serein de la poésie antique ! Plaignons
langage, on doit comprendre qu’il y a là deux régions de l’âme, deux mondes différents. Tous les arts sont des langages, quel
gauche, autour de l’autel, on prétendait représenter le mouvement du monde d’orient en occident. Car Homère et d’autres poèt
e, l’élévation de l’âme à Dieu, ce mouvement du cœur qui s’arrache au monde réel pour s’élancer dans le monde infini, tel ser
mouvement du cœur qui s’arrache au monde réel pour s’élancer dans le monde infini, tel sera toujours l’acte poétique par exc
et ne peut être, que la pensée de Dieu produite hors de lui. Tous les mondes dont la création se compose, et tous les grains d
la création se compose, et tous les grains de sable qui composent ces mondes , sont des idées de l’intelligence divine, sont de
soit, de la substance et de la vie. Partout la nature nous révèle un monde invisible, un monde divin. Partout la nature nous
ce et de la vie. Partout la nature nous révèle un monde invisible, un monde divin. Partout la nature nous dit quelque chose d
monieux, vivants. Cette parole de la nature, cette démonstration d’un monde , d’un ordre infini, s’adresse à quelqu’un. Ce n’e
elque chose qui est l’essence de la poésie. Il y aurait ainsi dans le monde de la pensée deux ordres d’idées différents, l’un
e dualité de la nature humaine. Une partie de l’homme appartient à ce monde et y restera ; une autre partie dérive d’un monde
mme appartient à ce monde et y restera ; une autre partie dérive d’un monde supérieur et doit y retourner. L’homme est donc p
ourner. L’homme est donc placé entre deux ordres de faits, entre deux mondes divers, et il participe de l’un et de l’autre ; i
es de son existence d’entretenir des rapports constants avec les deux mondes auxquels il participe. Ces deux ordres de rapport
ulières de l’âme. L’homme ressent des impressions qui lui viennent du monde matériel et fini ; il reçoit des communications q
. L’intelligence de l’homme a en outre des relations directes avec le monde des idées pures, avec le monde invisible, en un m
n outre des relations directes avec le monde des idées pures, avec le monde invisible, en un mot avec tout ce qui peut être l
sciences, qui, avec les connaissances que l’homme tire directement du monde physique, constitue la science en général. La rég
e l’homme construit donc, à part de son cœur et de ses sentiments, un monde distinct qui se compose à la fois de la connaissa
ien. La connaissance du vrai, sans celle du bien, ne porte pas sur le monde supérieur, sur l’idéal, elle n’a trait qu’à ce cô
r l’idéal, elle n’a trait qu’à ce côté de la réalité qui constitue le monde matériel et le domaine de l’utile. Le langage de
cet état élevé de l’âme qui se sent dirigée par l’aspiration vers le monde divin. La prose nous sert de guide à travers cet
orale, et c’est parce que la prose avoisine toujours plus ou moins le monde des désirs et des besoins matériels, que le mot d
ne idée de vulgarité et de bassesse. Dans la rigueur de la vérité, le monde physique, le monde de la nature, est loin d’avoir
é et de bassesse. Dans la rigueur de la vérité, le monde physique, le monde de la nature, est loin d’avoir rien de grossier e
d’avoir rien de grossier et d’ignoble. Il est seulement inférieur au monde invisible, au monde moral. L’état poétique de l’â
ssier et d’ignoble. Il est seulement inférieur au monde invisible, au monde moral. L’état poétique de l’âme est celui où sa p
onceptions les plus originales, sont composées de traits empruntés au monde réel. Les objets extérieurs à l’âme jouent donc u
un élément de beauté à reproduire. Il n’y a d’absolument laid dans le monde que des choses introduites par l’homme. C’est don
d’exprimer seulement la beauté des choses afin de nous faire aimer le monde divin que cette beauté représente. Tout objet don
ignification morale ; mais ce n’est pas à dire que tout ce qui est du monde extérieur soit en dehors de la poésie. Quand l’in
up plus d’emprunts que le langage de la prose à la forme sensible, au monde de la nature. La fonction de la prose est de fair
ion figurée ; son véritable type est dans la formule mathématique. Le monde extérieur a, comme nos sens, son côté purement ma
osent sur l’enthousiasme qu’excitent en nous l’harmonie, la beauté du monde , la force et la grandeur de l’homme. Avec le genr
e points si opposés de la double nature humaine doivent avoir dans le monde social des histoires et des sources diverses. Quo
les plus ingénieuses et les plus utiles qu’on en tire constituent un monde différent, un monde subalterne. On prêche aujourd
s et les plus utiles qu’on en tire constituent un monde différent, un monde subalterne. On prêche aujourd’hui la confusion de
eux ordres si divers ; ou plutôt, dans la science, comme ailleurs, le monde subalterne est en voie d’éclipser l’autre, et l’i
les poèmes, de la métaphysique dans les romans ; de mille façons, le monde littéraire atteste ainsi le désordre politique et
e point, non seulement dans les livres de l’école, mais aussi dans le monde et dans la presse, procèdent presque toujours d’u
ci la foi à tel ou tel dogme positif ; mais la croyance générale à un monde surnaturel, cette croyance qu’il existe dans l’un
quels que soient son origine et son auteur, est un vaste symbole d’un monde invisible supérieur à elle, et que pour cela on a
té, c’est-à-dire une grande machine de guerre dressée contre l’ancien monde , on doit reconnaître qu’elle a possédé toutes les
ce. C’est ainsi que le cloître institué pour aider les âmes lasses du monde à faire l’apprentissage de la mort, est devenu le
ans le domaine de l’éducation. Toutes les critiques adressées dans le monde et dans la presse au mode actuel d’enseignement p
ion et tout le monde intellectuel, comme elles régnaient déjà dans le monde des intérêts. L’accession à la vie politique, des
s patriciens, les sciences, telles qu’elles se sont produites dans le monde depuis un siècle, c’est-à-dire les sciences appli
une chose, c’est que, dans l’histoire de l’esprit humain, l’étude du monde matériel est postérieure aux connaissances morale
nombre dix. Dans une opération aussi simple, aussi pauvre, à côté du monde de pensées qui s’élève en vous, aurai-je grand su
telle confiance que j’imagine pouvoir les appliquer souverainement au monde immense des réalités vivantes, si je veux dissert
ivantes et non point du chiffre des choses, n’aura-t-il pas habité un monde plus réel, plus humain, plus pratique, ne sera-t-
de tous les jours, et ce que nous possédons chacun de connaissance du monde , sur cette supériorité de jugement que s’attribue
comme telle des sciences exactes, fausse par conséquent en dehors du monde auquel elle s’applique ; c’est une logique vivant
le moindre vice, si elles pouvaient se réaliser, serait d’enfanter un monde tout de grossièreté et de laideur, il existe auss
z en vain l’action critique exercée par la littérature païenne sur le monde que nous avait légué le moyen âge ; vous citerez
son d’être à mesure que l’homme se perfectionne ; si bien que dans un monde d’élite, dans un monde d’hommes tels que nous dev
l’homme se perfectionne ; si bien que dans un monde d’élite, dans un monde d’hommes tels que nous devons tous aspirer à le d
le mérite de corriger quelquefois les ridicules. Or qu’est-ce que le monde et l’esprit comique appellent un ridicule ? Loin
bonhomie, une candeur trop parfaite, une ignorance des corruptions du monde , une fidélité à la nature, honorables pour ceux q
tout entière ; tellement qu’après la vie et la mort qui ont sauvé le monde , les annales du genre humain n’offrent rien de pl
e, d’innombrables degrés, dont les extrêmes semblent appartenir à des mondes contraires, tant ils sont divers dans leur expres
oique sa triste occasion ne soit autre que la présence du mal dans le monde , l’ironie a donc des bases légitimes dans l’espri
formes de l’impression produite sur l’âme par le mal. Ainsi, dans le monde des productions ironiques, il y a des genres dive
ce que les larmes. Si la difformité, si le mal n’existait pas dans le monde , la tristesse, la colère, la moquerie, n’existera
les intelligences ; ils séparent les hommes de tout ce qui est en ce monde amour et sympathie ; ils le séparent de ce qui es
où domine la préoccupation du mal et de la douleur, appartiennent au monde de l’ironie. Eh bien ! il y a entre elles l’abîme
ique de notre temps, parce qu’il appartient plus incontestablement au monde de l’ironie. Chez lui, le scepticisme est avoué ;
Voltaire ; c’est pour cela que nous les rattachons l’un et l’autre au monde de l’ironie. Mais à quelles extrémités, à quels p
e de l’ironie. Mais à quelles extrémités, à quels pôles opposés de ce monde ils sont placés tous les deux ! Byron doute comme
l semble que Voltaire soit heureux chaque fois qu’il découvre dans le monde un vice nouveau, une iniquité nouvelle ; lui seul
pour avouer dans son cœur la plaie que porte tout homme venant en ce monde . L’œil de Voltaire aperçoit partout le mal, et po
la mélancolie est, en effet, un fruit tout moderne développé dans le monde moral par le christianisme ; mais le rire, l’espr
dépendant, mais englobait dans l’immensité de la cathédrale, image du monde , les représentations difformes avec les peintures
omaines. Sans doute, le christianisme eut la plus large action sur le monde moderne, mais la civilisation qu’apportait le chr
philosophie, la liberté, voilà ces trois dons que la Grèce a faits au monde  ; c’est par eux qu’elle devient la seconde patrie
Grèce l’art et la philosophie sans y rien ajouter ; mais elle mit au monde deux choses nouvelles, aussi grandes que le nom r
r la raison et par le cœur, l’homme participe à la nature infinie, au monde divin ; par les sens et par le corps il participe
 ; par les sens et par le corps il participe à la nature physique, au monde fini. Cette dualité de l’homme, qui se manifeste
les régions spéculatives de l’âme, elle est en dehors et au-dessus du monde de l’action. La prose, au contraire, est le langa
doit écarter un peu le voile qui nous cache le ciel, c’est-à-dire le monde de l’idée pure ; ce voile, c’est la forme sensibl
e elle-même, c’est tout ce qui participe du fini. Il faut donc que le monde matériel s’entrouvre pour ainsi dire, afin de lai
el nous apercevons la lumière d’en haut, c’est, dans le langage de ce monde , quelque chose d’essentiellement peu positif, de
de l’idée dans un signe, elle est dans un rapport nécessaire avec le monde des signes et des images, avec la réalité extérie
moyens. La poésie habite une sphère contemplative, elle s’inspire du monde invisible, son but immédiat est en dehors de la p
e déterminé, de positif, de fini. La liberté humaine s’exerce dans le monde de l’action et non pas dans celui de l’idée pure.
evient surtout manifeste au moment où l’esprit français exerce sur le monde son action la plus puissante, où l’universalité d
in. Chez presque tous les peuples, l’idole proposée brille au-delà du monde réel ; chez leurs poètes, l’objet peut varier au
eux ordres de sentiments ayant une source extérieure, le sentiment du monde invisible ou de Dieu, et celui du monde visible o
e extérieure, le sentiment du monde invisible ou de Dieu, et celui du monde visible ou de la nature. Mais l’homme tend à cons
ologique ; comme aussi jamais l’extase ne leur a ouvert les portes du monde invisible ; jamais le souffle mystique ne les a e
ssique, c’est la prédominance du sentiment humain sur le sentiment du monde invisible et de la nature. Dans leur poésie, cons
al, l’homme isolé de l’univers physique et sans autre rapport avec le monde invisible que la raison. L’anthropomorphisme de l
infini ; l’intelligence et le raisonnement ne nous apprennent rien du monde idéal ; ils sont nos instruments pour travailler
cause qu’elle a gagnée, jamais plus puissante éloquence n’ébranla le monde , car cette cause n’était rien moins que celle de
son œuvre par les séductions de la nature ou par l’attrait d’un autre monde , après s’être animée à l’action par un monologue
une noble confiance, est toujours la première à s’accuser aux yeux du monde . Notre conscience nationale parle tout haut, nous
rtain que notre époque a vu la poésie française s’enrichir de tout un monde d’idées qui lui étaient inconnues. Jamais un peup
ant le suffrage universel — L’industrie s’est décerné l’empire du monde  ; nous venons d’assister aux fêtes de son couronn
e une école où l’on s’est donné la mission de créer la littérature du monde mécanique. La philosophie de cette école, c’est l
ait-il pas s’engloutir dans cet océan de l’utile qui doit absorber le monde sacré du bien et du vrai ? L’art, en effet, ne se
tte poésie à la fois enfantine et décrépite n’existe plus que dans le monde du bric-à-brac, boitant sur ses métaphores éclopé
fin de savoir à quoi s’en tenir sur la valeur de ce renouvellement du monde moral, qui s’annonce comme devant émaner de la ma
p oublié, ou bien l’homme devant la majesté de Dieu et l’immensité du monde extérieur, ou bien l’univers visible devant les p
rien de plus qu’un détail dans l’ordre des choses humaines et dans le monde des idées. Avant de proclamer qu’on a trouvé une
a trouvé une poésie toute neuve, il faut prouver qu’on a découvert un monde inconnu. Or est-ce un monde, un monde bien neuf,
uve, il faut prouver qu’on a découvert un monde inconnu. Or est-ce un monde , un monde bien neuf, que ce coin de la vie social
ut prouver qu’on a découvert un monde inconnu. Or est-ce un monde, un monde bien neuf, que ce coin de la vie sociale, sur leq
e au-dessus des autres ordres d’idées, d’être à elle seule un nouveau monde poétique. La poésie de l’industrie, dans les limi
ne. Les grands poètes contemporains ont ouvert à notre imagination un monde qui lui était fermé ; ils nous ont enrichis d’un
onc une création véritable, et une création sérieusement poétique. Le monde de la nature est une mine profonde, infinie ; le
’idées sérieusement poétique, essentiel à la poésie ? est-ce enfin un monde tout nouveau pour elle ? Voyons ce que nous ensei
ci nous amène à étudier quelle est en réalité la valeur esthétique du monde industriel, sa légitimité en poésie. Et d’abord,
orie ? Faut-il en conclure que ce sont les poètes, tous les poètes du monde , qui ont perdu graduellement le sens poétique, ou
vant reproduire la nature d’une manière absolue, ne pouvant créer des mondes vivants, construit dans l’art un monde qui a ses
absolue, ne pouvant créer des mondes vivants, construit dans l’art un monde qui a ses lois particulières, et sa règle premièr
, sera obligée de devenir un art mobile, fragile, capricieux comme le monde industriel. Chaque jour une machine, une industri
beau moral, qu’il serait nécessaire de consigner ici. Si la poésie du monde industriel ne réside pas dans l’élégance des inst
es regagné du côté de la poésie proprement dite, c’est-à-dire dans le monde de l’âme ? L’industrie moderne, celle qui substit
une plus grande valeur personnelle ? Si elle a enlaidi quelque peu le monde matériel, a-t-elle embelli le monde moral ? Chacu
Si elle a enlaidi quelque peu le monde matériel, a-t-elle embelli le monde moral ? Chacune de ses fonctions sait-elle agrand
sentiments nobles, délicats, profonds, énergiques, qu’elle a créé un monde poétique nouveau, une source d’inspiration nouvel
ois et de métal. Je vois donc, au lieu d’une poésie nouvelle issue du monde que l’industrie a créé, l’amoindrissement physiqu
trie que la poésie qui lui est propre doit sortir, c’est peut-être du monde moral qu’elle aura renouvelé à son image, de la s
lle émanera de principes très vénérés déjà par les poètes de l’ancien monde , quoique très rares dans tous les temps ; ce ne s
ageller les lâchetés et les insolences ; poésie très ancienne dans le monde , aussi vieille, hélas ! que les vices du genre hu
as ! que les vices du genre humain, et la seule à laquelle le nouveau monde industriel ait encore ouvert une mine féconde. Ce
’est la matière, c’est l’appétit sensuel qui demande la suprématie du monde . La poésie est le couronnement de l’édifice spiri
nte que l’industrie et les classes industrielles s’attribuent dans le monde moderne. Je retrouve au fond de toutes nos hérési
bre activité, d’initiative morale, que le mot d’industrie suppose. Le monde industriel, c’est-à-dire le monde où le désir des
que le mot d’industrie suppose. Le monde industriel, c’est-à-dire le monde où le désir des jouissances, l’horreur de l’effor
ts moraux les plus évidents, s’est appelé néanmoins par excellence le monde des travailleurs ; tous ceux qui ne remuent pas d
s une littérature de la mécanique. VI On commence, même dans le monde des intérêts, à trouver lourd le despotisme de l’
ntérêts industriels. Tout le monde est coupable de ce renversement du monde politique et moral, tous ceux qui représentent le
ssions, admettre avec elles l’industrie sur un pied d’égalité dans le monde de l’intelligence. L’industrie se soucie fort peu
s physiques et tous les appétits vulgaires. Elle peut devenir dans le monde tout ce que la force matérielle y devient de plus
temps à expérimenter dans cette voie leur antique domaine. Le triple monde des passions de l’âme, du sentiment de la nature
exemples de versatilité et d’inconséquence dont nous avons étonné le monde . Mais l’unité de l’esprit français m’apparaît mêm
fois fait, défait et refait les œuvres de ses mains ! Il n’y a pas au monde une poésie plus héroïque, plus enthousiaste que c
thousiasme ; ils mettent leur héroïsme et leur vaillance à bafouer le monde héroïque. Il n’est chez nous si grand acte de foi
e que nous avions adoré et d’adorer ce que nous avions brûlé. Dans le monde matériel comme dans le monde moral, aucune nation
adorer ce que nous avions brûlé. Dans le monde matériel comme dans le monde moral, aucune nation n’a fait autant de ruines su
e, appartenaient tous à l’ordre héroïque, aux sérieuses croyances, au monde de la noblesse et du respect. L’innocente satire
dévouement, s’en va sur les champs de bataille étonner l’Europe et le monde des prodiges de son héroïsme. V Après ces g
t l’âme d’un rêveur qui a respiré, lui aussi, les brises d’un nouveau monde , qui a vécu avec Byron et qui sait par cœur, quoi
s reçoivent à la fois des admirations qui semblent s’exclure. Dans le monde où la passion s’enveloppe de tant de voiles, on n
christianisme et leur avait montré dans le sentiment de la nature un monde poétique à peu près inconnu à la France. Une gloi
sortir de nos désastres, l’imagination, la première, avait relevé le monde moral. Cette religieuse mélancolie qui poursuit R
religieuse mélancolie qui poursuit René dans les solitudes du nouveau monde et l’amant d’Elvire sur les lacs des Alpes a-t-el
e ne pas le comprendre, et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce monde , et qu’y venons-nous faire, Si, pour qu’on vive e
les cieux ? …………………………………………………………… Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux. Une immense espérance a travers
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré. Ainsi, dans sa
e cette voûte profonde Qui couvre la création ; Soulève les voiles du monde Et montre-toi, Dieu juste et bon ! Voilà, de not
63 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »
érieux entourer sa personne, comme d’un homme qui n’appartient pas au monde dans lequel il se meut. — Ce qui altère aussi con
le vrai drame, chez lui, était toujours tout intérieur ; et quant au monde qui l’entourait, il ne différait guère que par le
, eurent tous les deux bu le philtre, immédiatement, ce qui occupe le monde entier, l’Amour fut là, celui qui assiège tous le
à l’intérieur ». « La vie et la mort, l’importance et l’existence du monde extérieur, tout ici dépend uniquement des mouveme
tiste a pu « se plonger dans les profondeurs de l’âme » et laisser le monde apparent complètement de côté. Car, et pour eux c
t laisser le monde apparent complètement de côté. Car, et pour eux ce monde disparaît absolument, il ne saurait présenter auc
seau80. IV « … Et lorsque le discours est écrit, il erre par le monde  : parmi ceux qui le comprennent et parmi ceux à q
tance autre que très minime, il nous dit qu’il aurait souhaité que le monde eût bien voulu accepter ses œuvres sans nom. Et i
ressenti la nécessité de s’arrêter, pour s’orienter lui-même dans ce monde nouveau, et pour se rendre compte de la direction
« l’école », qu’on lui attribue, et il nous dit qu’il est l’homme du monde qui sait le moins en quoi ce « système » dont cha
émotions ; à peine un mince à ce sentiment logique la relie-t-elle au monde de la pensée. Or, grâce à la combinaison de la pa
pas à pas, toute l’évolution de ces âmes. Car c’est précisément de ce monde « illogique » des émotions, que la musique est l’
iment des saintes ténèbres éteint tout cela en nous affranchissant du monde se chantent de telle façon qu’Isolde est toujours
dynamique. Par exemple, les derniers mots du même duo ; « Je serai le monde , etc. » sont chantés simultanément, mais avec un
ement que si le maître avait voulu restreindre encore plus la part du monde en dehors de ces deux âmes, la perfection n’en au
e âme. La science et la philosophie critique, en voulant conquérir le monde , sont arrivées surtout à préciser les proches lim
in insatiable, désespérant, de découvrir une « nouvelle révélation du monde  » (VII, 270), ce qui, au fond, est la même chose
nitiale dans un nouveau domaine de l’art ; elle nous découvre tout un monde de possibilités d’expression. Je crois que nous s
Meister Eckhard (I, 492).   « Ainsi nous nous sentions éloignés du monde ordinaire, par l’influence de l’atmosphère acoust
n, même superficielle, de la musique de Parsifal nous amène devant un monde de douleur et de péché ; la teinte triste et recu
) ». Wagner (1879) écrit ceci : « Aux sages se découvrit le secret du monde , qui consiste en un pénible mouvement de déchirem
la Mitleid (pitié) c’est-à-dire la reconnaissance de la souffrance du monde comme de la sienne, « La pitié, dit Schopenhauer,
me (Mitleid fur sich selbst) ». « L’homme qui a pénétré le secret du monde , d’après Schopenhauer, connaît tout, embrasse l’e
de la théorie énoncée plus haut. Une fois arrivé à la connaissance du monde , que fait l’homme ? Ici se séparent les deux pens
rs : Schopenhauer conclut à l’Ascétisme : « La volonté se détourne du monde  ; il éprouve une répulsion de l’espèce dont il es
cialiste. « Qui peut, dit-il dans sa lettre sur Parsifal, regarder ce monde organisé par la ruse, l’imposture et l’hypocrisie
de lui avec une répugnance pleine de frisson ? » Il se détourne de ce monde , mais pour en chercher et fonder un autre, et Par
e donne le désir (das sehnen, das furchtbare sehnen), et le secret du monde , la souffrance, lui apparaît dévoilé ; il se souv
este à exécuter son « vouloir » c’est-à-dire à délivrer le Gral et le monde . « Doch wer erkennt ihn klar und hell, des einz’g
comme dit Schopenhauer, pour célébrer le sacrifice, et, tandis que le monde contemple son sauveur levant le calice dans la lu
ent que le sauveur des autres s’est délivré lui-même de l’illusion du monde par la connaissance et la pitié. Tel est, pour no
isième acte ; de nouveau un trait emprunté au roman français. Mais le monde extérieur n’existant plus pour Tristan et Isolde,
rben wir ». Depuis l’aveu de leur amour ils sont en vérité morts ; le monde n’existe plus ; ils sont livrés à eux-mêmes.[NdA]
ation supérieure et qui ne se démentira plus. [NdE] bj. Il s’agit du Monde comme volonté et représentation. Voir note n° 7.
gne «  le chaste fol  », c’est-à-dire l’innocent qui pourra sauver le monde du Graal par sa capacité à ressentir la souffranc
64 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
e embrassement d’intelligence, s’est détourné de soi, s’est repris au monde avec lequel il était entré en une plus intime com
rope figurent, vingt années qui sont tout le sanglant accouchement du monde moderne, que pour ce temps rendu par ses événemen
es intérêts humains, celui qui lie chacun à la communauté de tous, au monde . De cet ensemble, Tolstoï a donné jusqu’ici le pl
rits et les corps, l’intelligence du lecteur, s’emplissant de tout un monde d’images suggérées, se penche sur ce spectacle av
de l’être qui sous ces yeux ouverts verrait se dresser le spectre du monde , obscur et précis, où s’agitent ses semblables et
t le cours et la variété de la vie humaine : il connaît le tout de ce monde mouvant et diapré ; les armées s’étreignent et se
choses s’insinue dans son intelligence et se projette au loin dans le monde vide de l’esprit, le lecteur frémit et s’égare da
vocation de tout l’existant, avec le trouble des vues trop vastes. Le monde qui apparaît de près, d’une démonstration immédia
claires pupilles savent prendre aux choses les vrais reflets. Dans ce monde récrié, incolore et mugissant des pages de jeunes
ncentre l’intérêt et qui le particularise, mais bien l’ensemble de ce monde artificiel aménagé par merveille et étendu au poi
ple avec des yeux distraits, distants et songeurs, comme absent de ce monde et de l’image qu’il est parvenu à en donner, comm
tte âme maîtresse du réel, devine des âmes, égale au vaste domaine du monde moderne chargée d’énergies créatrices, et que n’e
a Paix, quelques mondaines dans Anna Karénine. La corruption du grand monde russe, qui devait être connue par le menu d’un ar
upables, passionnés et calculés qui souillent d’ombres vigoureuses le monde et dont l’âpre analyse fait la gloire de La Coméd
e faire ? où se marque un esprit rétréci, individualisé, retranché du monde au point de toucher à l’irrationalité aiguë des p
ivain, l’un des plus grands parmi les réalistes, perçoit et décrit le monde extérieur avec une vision originale immédiate, av
confondu de cette multitude et de cette création. Son œuvre donne au monde une large représentation et saisit par ce vaste d
d’impérieux attraits, pénètre dans les romans de Tolstoï comme en un monde dont il est, s’émeut de la bonté dont ses personn
 ; il conçut encore, le premier à ce degré, toute retendue presque du monde et de notre espèce, contempla cet immense spectac
assigne, et son détachement final de tout l’ensemble de la vie et du monde , dans le ton lointain et las dont il en parle. Po
é de tout ce que ses fibres le portent à aimer. Entre le spectacle du monde et l’âme où il se réfléchissait, il venait comme
ue la vie des hommes est faite d’autant de malheur que de bonheur, le monde d’autant de bien que de mal, jugeant l’existence
t non plus détacher son esprit du réel et se consoler du spectacle du monde par un espoir idéal de félicité hors de temps et
ses futures. Sa magnifique aptitude à concentrer, sur le spectacle du monde , d’intenses dons de vision, son amour même de la
et fixé le plus véridiquement le plus large fragment du spectacle du monde , en est venu ces dernières années à élaborer un p
u, hésiter, ne savoir que faire un temps et continuer à considérer le monde avec de soudaines reprises de tendresse, puis se
our même de soi, de sa propre vie, avec l’idée folle d’exclure, en ce monde de guerre, la violence et le mal des actes des ho
appétits, à l’exercice de sa puissante intelligence, s’est retiré du monde , de l’art, de la jouissance même de ses richesses
repoussée par les durs dogmes de la science occidentale, demandait au monde plus de bonté qu’il n’en contient, cet aristocrat
pour autrui, par la divination des variations de la relation entre le monde et les êtres selon la variété de ces derniers, pa
, la divination des esprits, soit telle que toutes ces notions sur le monde ne s’accompagnent pas des mêmes sentiments, des m
déterminer ses propres actes et ses mobiles, aussitôt le spectacle du monde étant mêlé de mal et de bien, toute une partie de
qui, crue instantanément persuasive et applicable, jetait même sur ce monde , qu’il avait délaissé, un éclat au moins imaginai
connaissent d’autre passion que celle d’égaler leur âme au système du monde . Les écrits de Tolstoï ne sont pas d’un penseur i
ces livres la plus grande et la plus vraie des images fictives de ce monde , la plus complète représentation qui soit des der
65 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIII. Mme Swetchine »
que quelques pages. Légères malgré leur sérieux, gracieuses comme le monde l’entend et presque mystiques comme l’Église l’ap
fait ? Eh bien, l’histoire de cette aimable et pieuse Russe, femme du monde restée femme du monde, heureusement ! et que je m
oire de cette aimable et pieuse Russe, femme du monde restée femme du monde , heureusement ! et que je me risquerais presque à
eureusement ! et que je me risquerais presque à appeler une Sainte du monde , semble, sous la plume de M. de Falloux, aussi lo
se. Elle resta toujours dans cet entre-deux de la vie ascétique et du monde , du monde encore et de la vie de la pensée. Combi
esta toujours dans cet entre-deux de la vie ascétique et du monde, du monde encore et de la vie de la pensée. Combinaison qui
scrète et intérieure. Intérieure deux fois. — Intérieure vis-à-vis du monde , avec lequel c’eût été être extérieure au contrai
de Dieu qu’elle savait porter et cacher dans son âme, au milieu de ce monde qu’elle n’a cessé de voir. Telle était cette Soph
la terre, pourrait être, à ce qu’il semble, la patronne des femmes du monde , lesquelles, j’imagine, n’en ont pas eu beaucoup
de la vieille femme, mais sur un double fond idéal, rarement uni, de monde et de sainteté ! C’est la vieille femme dans sa m
ristique de la discrétion sur elle-même de cette sympathique femme du monde ), Mme Swetchine, ne peut avoir eu que deux buts e
tte sainteté absolue que par l’épaisseur de sa douillette de femme du monde , et encore nous ne savons pas si, derrière la soi
66 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »
avril 1836. Les Souvenirs, quand ils sont écrits par des personnes du monde , sans prétention littéraire, ont toujours de l’ag
les Souvenirs de madame Lebrun, je me plaisais à y retrouver tout ce monde facile, brillant, poliment mélangé d’avant la Rév
le le veut bien, vient de nous introduire dans des scènes et parmi un monde plus rapproché, mais qui déjà a besoin qu’on le r
e des plus riches dons, racontée avec finesse et goût par la femme du monde . Il y a dans cette partie du récit une sobriété d
eur même. On est difficilement accepté pour deux talents divers en ce monde  ; ceux qui vous ont accordé le premier sont les p
rait peine à éluder, en s’offrant sous une autre forme au jugement du monde , cette disposition un peu maligne qu’il a de ne l
de votre âme, et le chagrin vous est plus contraire qu’à personne du monde . » Ninon écrivait encore à Saint-Évremond : « La
aime à couronner en toute occasion ses louanges. En arrivant dans le monde européen, en y entrant par l’Espagne, sa seconde
67 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »
s trouvent leur pâture ; et cette qualité de bonheur, il n’y a que le monde et la conversation pour la fournir. Sensible comm
lui arriva de dire rien de désobligeant à personne… Jamais devant le monde rien de déplacé ni de hasardé, mais jusqu’au moin
de, on n’en goûtait plus d’autre, elle prenait tout l’homme. Quand le monde a tant d’attraits, on ne vit que pour lui. II.
sque tout. Sur ce principe, on peut deviner le genre de talent que le monde demande aux ministres. M. Necker, ayant donné un
s. Il faut que, naturellement et sans qu’il s’en mêle, un homme de ce monde trouve de l’or dans ses poches, un habit galant s
fusion à la suprême galanterie, et l’on est d’autant plus un homme du monde que l’on est moins un homme d’argent. III. Div
ge de retour ; c’est pourquoi, en un temps où l’on ne vit que pour le monde et dans le monde, il n’y a pas place pour l’intim
est pourquoi, en un temps où l’on ne vit que pour le monde et dans le monde , il n’y a pas place pour l’intimité conjugale. — 
 », de s’accorder mutuellement toute tolérance, d’être tout entier au monde . En effet, c’est le monde qui fait alors l’opinio
ment toute tolérance, d’être tout entier au monde. En effet, c’est le monde qui fait alors l’opinion, et, par elle, il pousse
t s’observer, se retenir en leur présence ». On les « craignait ». Le monde avait les exigences d’un roi absolu et ne souffra
héâtre dans le château : il y vient de Bourbon-Lancy et de Moulins un monde énorme ; après douze semaines de répétitions, la
des parents il n’y a qu’une vie intelligible et raisonnable, celle du monde , même pour les enfants, et qu’on ne s’occupe d’eu
nd avec tous ses sentiments et toutes ses facultés, pour le donner au monde , lui et tous les siens  Au-dessous de lui, les be
 Autorité des femmes pour l’enseigner et le prescrire. Pour que le monde ait tant d’empire, il faut qu’il ait bien de l’at
n ce temps-là ! C’est la Révolution qui a amené la vieillesse dans le monde . Votre grand-père262, ma fille, a été beau, éléga
tion qui est sans appel, et l’on est perdu à tout jamais dans le beau monde . Sur un trait fin, sur un silence, sur un « oh ! 
quis, mais n’ayant que de la douceur et du parfum. — Tel est l’art du monde , art ingénieux et charmant qui pénètre dans tous
ais comment le rendre visible ? Pris en eux-mêmes, les passe-temps du monde ne se laissent pas décrire ; ils sont trop légers
to d’un opéra donne l’idée de cet opéra   Si vous voulez retrouver ce monde évanoui, cherchez-le dans les œuvres qui en ont c
anteloup, où le duc de Choiseul en disgrâce voit affluer tout le beau monde , on ne fait rien, et il n’y a pas dans la journée
affaire la plus importante de la vie, et l’on ne se plaint de rien au monde que de son estomac. Le temps nous emporte si vite
un cercle de femmes, il court risque d’être plumé vif. — Tout ce joli monde a les mêmes passe-temps, et les hommes aussi bien
arque que cela est d’obligation, parce qu’en France tel est le ton du monde et la seule façon de plaire aux dames, souveraine
eait son fonds et son revenu ». À Aix et Marseille, dans tout le beau monde , chez le comte de Valbelle, je ne vois que concer
i », sans vouloir compter et jusqu’à se ruiner le plus aimablement du monde . Rien n’étouffe cette gaieté, ni l’âge, ni l’exil
les habits, en premier lieu de la robe. « Quand je suis entré dans le monde , en 1785, écrit un parlementaire281, je me suis v
al s’était bien gardé ; tout au contraire il avait fait de Saverne un monde enchanté d’après Watteau, presque « un embarqueme
les grâces du maintien. En effet le théâtre alors prépare l’homme au monde , comme le monde prépare l’homme au théâtre ; dans
aintien. En effet le théâtre alors prépare l’homme au monde, comme le monde prépare l’homme au théâtre ; dans l’un et dans l’
ope avec une perfection rare292. « Plus de dix de nos femmes du grand monde , écrit le prince de Ligne, jouent et chantent mie
ncore, je veux parler de la petite pièce. Véritablement, pour ce beau monde , la vie est un carnaval aussi libre et presque au
ement dans leurs petits soupers et avec des filles, mais dans le beau monde et avec des dames, ils font des folies de guingue
ce qui est à dire et prescrivent tout ce qui est à faire dans le beau monde . » (A comparative View, by John Andrews, 1785.)
68 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre V. La littérature et le milieu terrestre et cosmique » pp. 139-154
ts. Oui, certes, il est très clair que, sous la pression constante du monde extérieur, les esprits ne peuvent manquer de cont
emple, ont procédé par de vives intuitions qui, sans être le moins du monde à mépriser, n’ont pas une valeur vraiment scienti
s ; c’est, par conséquent, une diminution dans les moyens d’action du monde extérieur. — Il est évident que l’hiver, par exem
l’avenir de construire la science des rapports qui existent entre le monde physique et le monde moral. En attendant qu’elle
re la science des rapports qui existent entre le monde physique et le monde moral. En attendant qu’elle soit constituée, on p
ld est parisienne. Enfin. La Fontaine, Racine, la Bruyère viennent au monde dans les alentours ou à Paris même. Certes, il y
ttérature françaises ont eu leur plus grande force d’expansion sur le monde , l’activité intellectuelle de la France s’est con
français51, il est indispensable de rechercher quelle part revient au monde extérieur dans les préoccupations de la littératu
ir ambiant.   Il ne suffit pas d’observer les diverses conceptions du monde extérieur qui se concilient ou se heurtent dans u
cord curieux, très explicable d’ailleurs, entre ce qu’on aime dans le monde extérieur et ce qu’on préfère dans le monde intér
tre ce qu’on aime dans le monde extérieur et ce qu’on préfère dans le monde intérieur. Cela est bien visible à l’époque roman
eu alors en France le plus d’adorateurs. Quelle que soit la partie du monde qui a ainsi l’honneur d’être le plus avant dans l
Toussaint, les noyés remontent à la surface des eaux et pour rien au monde elle ne mettrait une barque à flot ce jour-là ; e
de savoir en quels points précis chaque époque fixait les limites du monde connu. § 3. — II resterait à intervertir les rôle
ivant les pays lointains, en chantant les exploits des découvreurs de mondes , en contant les efforts des aventuriers héroïques
de changer de vie en changeant de lieu, de se mettre en quête par le monde de sensations artistiques et imprévues. Il était
e la littérature a contribué pour sa petite part à changer la face du monde qui nous environne. Je m’arrête. Malheur à l’écri
69 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
se tournèrent-ils pas résolument, d’un cœur libre, vers la réalité du monde ouvert devant eux ? A cette question il n’y a pas
est surtout grand en ceci, qu’il restitue aux plus simples aspects du monde , l’éternelle beauté que méconnaît l’artiste vulga
s notre nature d’aimer, il les a imprimés sur les formes qui, dans le monde de chaque jour, sont les plus familières aux yeux
, ses faiblesses, malgré sa compréhension notoirement insuffisante du monde moderne, malgré l’étonnante erreur qu’il a commis
e, en respectant la vie réelle des choses, de la communion même de ce monde extérieur avec son être propre, fait jaillir une
e désigne celui qui, détournant son regard des choses et des êtres du monde extérieur, du monde sensuel qui nous enveloppe en
détournant son regard des choses et des êtres du monde extérieur, du monde sensuel qui nous enveloppe en un perpétuel contac
des thèses la même énergie avec laquelle nous l’avons vu pénétrer le monde extérieur. Ruskin, comme la très bien noté M. J.
vitalités désordonnées et de déraison indomptable. » Les pratiques du monde moderne la science, le machinisme, l’industrie, l
ueuses lui apparaissent comme autant de maléfices. Le spectacle de ce monde , en dehors de la nature sauvage, des musées ou de
dernes ne signifie rien à ses yeux pour la grandeur ou la beauté d’un monde futur, mais l’impiété lui paraît régner sans cont
cette étrange déviation mentale ait influé sur son esthétique. Notre monde ne peut plus s’en nourrir, ayant entrevu d’autres
it la noblesse de l’intention.‌ La pensée de Ruskin va à rencontre du monde moderne. En nous proposant comme modèles les Giot
meure-t-il infécond. La position de Ruskin vis-à-vis de l’ensemble du monde moderne, loin d’être une participation joyeuse, e
l’évolution humaine. Son rêve d’esthéticien lui a voilé l’ensemble du monde . Il a manqué d’humanité, et dès lors sa conceptio
e, son rêve de « Primitif » sont emportés dans les remous violents du monde moderne et nous pouvons conclure que l’idéal Rusk
ble et de nature, fermaient les yeux à tout ce que leur présentait le monde , et croyaient « sublimer » la réalité en la trahi
70 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »
mun rapproche les ouvriers de cette poésie immense et variée comme le monde et l’histoire : le culte du beau plastique. Mais
l’homme en proie à deux fatalités : celle de ses passions et celle du monde extérieur. Elle lui apparut comme l’universelle t
Tais-toi. Fais ton chemin Terrible  Sombre esprit, le mai est dans le monde  ; Oh ! pourquoi suis-je né   Tu le sauras demain.
: Tu lui diras : Adore ! Elle répondra : Non !… Afin d’exterminer le monde qui te nie, Tu feras ruisseler le sang comme une
Sur qui gronde le bruit sinistre de ton pas, Je ferai bouillonner les mondes dans leur gloire ; Et qui t’y cherchera ne t’y tr
si notre orgueil. Le pire malheur n’est pas de savoir ou de croire le monde inutile ou mauvais : c’est de pâtir dans son corp
e dit-il, moi seul, passif, mais conscient et irréductible, contre le monde entier. » C’est par là qu’on se console, du moins
philosophie n’est peut-être pas très claire : mais combien belle ! Ce monde est un scandale au juste ? Rassure vous. Ce monde
combien belle ! Ce monde est un scandale au juste ? Rassure vous. Ce monde n’est pas vrai : il n’est que le rêve de Hâri. Et
, des lacs étincellent dans ses paumes et son souffle fait rouler les mondes qui jaillissent de lui pour s’y replonger ; si bi
e la pensée jusqu’à l’engloutir et l’annihiler. Tandis qu’il songe le monde , tandis qu’il nous ravit par la grâce des mille v
ô voix triste et profonde, Plus forte que les bruits innombrables du monde , Cri de l’âme, sanglot du cœur supplicié, Qui t’e
nt ; mais rien aussi n’est meilleur que l’amour, et c’est pourquoi le monde dure encore. VII Ils ne s’en plaignaient po
ot marmoréen inonde tes pieds blancs ; Tu marches fière et nue, et le monde palpite, Et le monde est à toi, déesse aux larges
es pieds blancs ; Tu marches fière et nue, et le monde palpite, Et le monde est à toi, déesse aux larges flancs ! Au sortir
parut, aux hurlements sauvages Et cette mer semblait la gardienne des mondes Défendus aux vivants, d’où nul n’est revenu ; Mai
e de Loki, du Serpent, de Fenris et des Nains, et la fin misérable du monde  La pensée de l’au-delà hantait ces hommes du Nor
harité est d’une espèce étrange et s’exerce surtout en vue de l’autre monde . Attachés à la terre par leur corps robuste plein
r subie ou exploitée au point de rendre la terre inhabitable, l’autre monde pesant sinistrement sur celui-ci, enlevant aux ho
ahal, le Conseil du Fakir, Djiham-Ara, c’est la Syrie et la Perse, le monde juif et musulman. L’Espagne du moyen âge et la lé
ais on ne peut nier que les sociétés primitives, l’Inde, la Grèce, le monde celtique et celui du moyen âge ne revivent dans l
e, dans presque tout le cours du livre. Ce corbeau pessimiste juge le monde à peu près comme Kaïn. Puni comme lui pour un cri
originel. Ce qui est au fond, c’est un sentiment de révolte contre le monde mauvais et contre l’inconnu inaccessible, sentime
ose de lointain et que le fond nous en reste étranger ; considérer le monde comme un déroulement de tableaux vivants ; se dés
out cela comme un dieu à qui cela est égal et qui connaît le néant du monde  : savez-vous bien que cela n’est point dépourvu d
71 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
it réduit à la bestialité ne connaît plus guère qu’une distraction au monde  : manger et boire, boire surtout82. L’homme est p
partie de la philosophie qui touche à ce qu’il y a de plus concret au monde , de plus capable de passionner : c’est celle qui
toute la diversité du ciel. La conception moderne et scientifique du monde n’est moins pas esthétique que la conception faus
om qui m’est donné me voile ou me profane ; Mais, pour me révéler, le monde est diaphane86. Rien ne m’explique, et seul j’exp
rayon de l’aurore ? Celui d’où sortit tout contenait tout en soi. Ce monde est mon regard qui se contemple en moi. Si les p
e, L’œuvre de l’univers n’est que de la connaître. Vers celui dont le monde est l’émanation, Tout ce qu’il a créé n’est qu’as
tiennes et platoniciennes : La raison est le culte et l’autel est le monde . Avec Lamartine, les découvertes de la science c
. . . Pourtant chaque atome est un être, Chaque globule d’air est un monde habité ; Chaque monde y régit d’autres mondes, pe
atome est un être, Chaque globule d’air est un monde habité ; Chaque monde y régit d’autres mondes, peut-être, Pour qui l’é
que globule d’air est un monde habité ; Chaque monde y régit d’autres mondes , peut-être, Pour qui l’éclair qui passe est une
s morts vêtus de leur parure immonde, Les générations emportent de ce monde    Leurs vêtements dans le tombeau. Tous sont en
mdigne en secret contre Dieu… Quand un contempteur de Dieu paraît, le monde l’adopte et l’aime. » — « Dieu voyait avec orguei
ugle et sourd aux cris des créatures. Si le ciel nous laissa comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l’absence,
Lac et que la Tristesse d’Olympio. Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rêve, Et le peu de bonheur qui nous
rche inquiète de l’au-delà, c’est que la croyance en la réalité de ce monde s’affaiblit : « ce monde est un grand rêve », une
à, c’est que la croyance en la réalité de ce monde s’affaiblit : « ce monde est un grand rêve », une « fiction ». Dans l’Idyl
u’une grande douleur. » (Nuit de mai.) « Le seul bien qui me reste au monde est d’avoir quelquefois pleuré. » (Tristesse.) La
Kant, la pièce est d’une inspiration élevée : Qu’est-ce donc que ce monde , et qu’y venons-nous faire, Croyez-moi, la prière
profonde, Lorsqu’avec ses biens et ses maux, Cet admirable et pauvre monde Sortit en pleurant du chaos ! Puisque tu voulais
e cette voûte profonde Qui couvre la création ; Soulève les voiles du monde , Et montre-toi, Dieu juste et bon ! Ainsi que l’
el sont nées : Leur rayon vient à nous sur des milliers d’années. Des mondes , que peut seul peser l’esprit de Dieu Elles sont
les absorbe en ses ondes Comme des grains de sable, et chacun de ces mondes . Est lui-même un milieu pour des mondes pareils,
ns de sable, et chacun de ces mondes. Est lui-même un milieu pour des mondes pareils, Ayant ainsi que nous leur lune et leurs
72 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
pèces. — VI. Des changements simultanés des formes organiques dans le monde entier. — VII. Des affinités des espèces éteintes
près l’autre, d’abord d’un lieu, ensuite d’un autre, et finalement du monde . Cependant, en quelques cas très rares, tels que
é détruits par l’homme, soit dans une contrée seulement, soit dans le monde entier. Je puis répéter ici ce que j’écrivais en
groupes. VI. Des changements simultanés des formes vivantes dans le monde entier. — L’un des faits les plus étonnants que l
c’est que les formes de la vie changent presque simultanément dans le monde entier. Ainsi l’on peut reconnaître notre formati
ors même que les quelques espèces fossiles qui sont communes au vieux monde et au nouveau seraient retranchées de l’ensemble,
tions concernent seulement les faunes marines des diverses parties du monde  ; nous manquons de documents suffisamment anciens
n dit que les faunes marines ont changé simultanément à la surface du monde entier, il ne faut pas supposer qu’on veuille par
ormation simultanée des formes de la vie dans les diverses parties du monde , du moins, en laissant à cette loi la largeur et
grandes mutations dans les formes de la vie, sur toute la surface du monde et dans les plus différentes régions. Il nous fau
fait de la succession parallèle des formes de la vie à la surface du monde s’explique aisément par la théorie de sélection n
inantes, c’est-à-dire les plus communes et les plus répandues dans le monde , qui sont proportionnellement beaucoup plus riche
tageux, ainsi que nous l’avons déjà vu autre part. Certaine partie du monde peut avoir été particulièrement favorable à la pr
succession parallèle et simultanée des mêmes formes vivantes dans le monde entier, prise dans un sens général, s’accorde par
que des groupes nouveaux et en voie de progrès se répandront dans le monde , d’anciens groupes disparaîtront de proche en pro
ntervalles négatifs, je suppose que les habitants de chaque partie du monde supportèrent une somme considérable de modificati
t été souvent accumulées sur de vastes espaces dans la même partie du monde , mais nous n’avons aucun droit de conclure qu’il
elles qui habitent les mers, ont changé presque simultanément dans le monde entier, et par conséquent sous les climats les pl
auquel ils ont été accoutumés, les habitants éocènes d’une partie du monde entrassent en concurrence avec les habitants actu
utable que, depuis les premiers commencements de l’histoire connue du monde , l’organisation ait considérablement avancé. Même
s des classes inférieures et supérieures dans la population totale du monde aux deux époques : si, par exemple, nous comptons
ment des formes inférieures ; c’est encore un progrès évident dans le monde organique, si l’on constate que ce sont les ordre
r Owen a étendu depuis la même généralisation aux mammifères du vieux monde . Nous voyons la même loi dans ses Restaurations d
ns s’explique du premier coup ; car les habitants de chaque partie du monde doivent évidemment tendre à s’y perpétuer aussi l
té depuis l’époque silurienne. Mais, longtemps avant cette époque, le monde a peut-être présenté un aspect tout différent ; l
souvent, doit tendre durant le cours prolongé des choses à peupler le monde entier de leurs descendants plus ou moins modifié
D’où il suit qu’après de longs intervalles de temps les habitants du monde entier semblent avoir changé partout simultanémen
ieures. Les habitants de chaque période successive dans l’histoire du monde n’ont pu exister qu’à la condition de vaincre leu
rganisation a progressé, du moins quant à l’ensemble, à la surface du monde . Si l’on pouvait arriver un jour à prouver que le
igne de leur période de dégénérescence ? C’est ainsi que peut-être le monde microscopique représente aujourd’hui la photograp
73 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
e et de dévouement. Pourquoi se dire avec tant d’amertume que dans le monde constitué comme il est, il n’y a pas d’air pour t
rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect : il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances
déraisonne », Kant comme un sot qui ne sait pas s’il existe, ni si le monde existe, Fichte comme un impertinent qui prétend «
en vertu de la vérité qu’il possède, de faire son apparition dans le monde . L’erreur n’est pas sympathique à l’homme ; une e
entiment du ridicule. Ce qui fait le prosélytisme, ce qui entraîne le monde , ce sont des vérités incomplètes. La vérité compl
ur tout le reste. C’est l’éternelle duperie de l’amour qui ne voit au monde que son objet. Amour exclusif est parallèle de ha
y a de certain, c’est que ces phénomènes sont curieux ; c’est que ce monde de mouvements divers nous intéresse et nous solli
vers nous intéresse et nous sollicite. La morale est aussi absente du monde d’insectes qui s’agite dans une pièce d’eau, et p
u auront eu leur prix et que la science, comme la vertu, pose dans le monde des faits d’une indiscutable valeur. Les mystique
rmes ce thème favori que Marie, symbole de la contemplation, a dès ce monde la meilleure part, et que celui qui a embrassé la
u de mes livres, j’ai goûté la plénitude du bonheur, et j’ai défié le monde entier de procurer à qui que ce soit des joies pl
e au commencement de ce siècle. La politique alors a mené le train du monde  ; les gens d’esprit qui aspiraient à autre chose
’humanité, il en est d’autres où elle s’est vue acculée dans le petit monde de l’intrigue et où le grand intérêt s’est porté
ains, philosophes, moralistes, et c’est par là qu’ils agissent sur le monde . J’imagine de même que ceux qui nous rendront la
nt pas des politiques, mais des penseurs. Ils grandiront en dehors du monde officiel, ne songeant même pas à lui faire opposi
humanité, comme on le croyait sans doute de leur temps ? Le centre du monde , c’était le coin de terre le plus méprisé de l’Or
jour, étouffe la politique, ou plutôt reste vivant et fort, quand le monde officiel se meurt d’épuisement. Si saint Ambroise
re humaine qu’elle sortira, et non des chemins battus et inféconds du monde officiel. Considérez combien est humiliant, aux é
de prophétie. Que dire de ceux qui attendent tous les jours la fin du monde et la venue d’un corps humain qui descendra du ci
ison éclairée et compétente en chaque ordre de choses gouvernerait le monde . Or, la raison éclairée et spécialement compétent
erdu toute conscience et ne comptait plus comme individualité dans le monde , quand un groupe incomparable de génies, Gœthe, S
74 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »
passage. Le génie de Guérin, ce grand poëte naturaliste, embrasse le monde avec ses horizons et ses paysages. Le génie de Ml
i, vieux maniaque de connaissances et qui voudrait chasser l’ombre du monde comme une insulte à la lumière, cette éducation s
les bois, et mes goûts retirés offrent peu d’agrément à une femme du monde . » Et sa modestie la trompait. Le monde a toujour
peu d’agrément à une femme du monde. » Et sa modestie la trompait. Le monde a toujours recherché la volupté de la surprise et
ce que serait en attrait irrésistible, cette combinaison à vaincre le monde , d’un grand poëte doublé d’un saint. Ce serait à
venté par une femme, qui avait un peu gâté le sien dans les pompes du monde dont elle était folle. Elle ne sentit jamais le b
ue de cette vive étreinte. Ni la longue absence, ni les années, ni le monde , ces trois morts sous des aspects différents, ne
uérin s’en alla dans les collèges, — puis des collèges dans ce triste monde qui est l’école de toutes les luttes et de toutes
ait donc un meilleur parfum que toutes les verveines des sorcières du monde  ? Le monde serait surpassé dans les encharmements
meilleur parfum que toutes les verveines des sorcières du monde ? Le monde serait surpassé dans les encharmements de son lan
à la chrétienne, des mots pour Nous ! Nous n’ayons pas à les dire au monde  : cela ne le regarde pas ! Ainsi, elle avait des
ère. Depuis qu’il était sorti du collège et qu’il était entré dans le monde , Georges-Maurice de Guérin avait été toujours err
de et sous sa pâleur. Sans cette intuition de l’état de son frère, le monde de Paris, qu’elle observait pour la première fois
e que nous admirâmes ! Voilà ce qui, dès le premier moment, imposa au monde , qui s’étonna plus d’elle qu’elle ne fut étonnée
hommages. On ne la trouva pas amusante ou intéressante, comme dit le monde , quand il applaudit de sa main familière et malad
main familière et maladroite sur des joues fières. On la respecta. Le monde la traita en femme du monde : c’est ce qu’il resp
sur des joues fières. On la respecta. Le monde la traita en femme du monde  : c’est ce qu’il respecte le plus. Elle savait qu
l’était pas. Elle savait qu’il y avait un dessous dans le langage du monde qui lui échappait, et elle l’a dit avec son accen
es, qui eût révélé dans cette fille calme autre chose qu’une femme du monde , capable de lui plaire, et, si elle avait voulu s
dans le cimetière de Saint-Médard d’Andillac, et regarder du côté du monde une fois encore, c’était l’idée de la gloire de s
poindre et d’apparaître. Qui sait ?… elle se fût peut-être bleuie… Le monde , qui est toujours funeste et dépravant, même quan
75 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274
LA REVUE EN 184582. La Revue des Deux Mondes et les écrivains qui tiennent à honneur de lui ap
t strictement ici à ce qui concerne le fondateur de la Revue des Deux Mondes (et cette fondation est le vrai titre d’honneur d
encore un ancien, l’aimable et sage Ménandre, qui disait que dans ce monde , en fait de bonheur et de succès, le premier rang
s ; mais il faut pourtant reconnaître que, si les honnêtes gens en ce monde sont moins mal partagés d’ordinaire et dans les t
ivement et qu’on lui donne signal. La prétention de la Revue des Deux Mondes (et cette prétention avouée vient de conscience b
t, la lune de miel de la critique et de la poésie à la Revue des Deux Mondes , et là, comme ailleurs, les lunes de miel ne luis
ruptures. On sait bien ce qu’est un poëte dans ses livres ou dans le monde , et même dans l’intimité ; on ne sait pas, on ne
ruels que l’amour-propre, » a dit La Rochefoucauld. La Revue des Deux Mondes trouve occasion de vérifier ce mot-aujourd’hui ;
otre petit récit) une époque vraiment critique pour la Revue des Deux Mondes que celle où l’élément judiciaire ou judicieux co
és à le fausser, à l’oblitérer en eux. On en est venu dans un certain monde (et ce monde, par malheur, est de jour en jour pl
er, à l’oblitérer en eux. On en est venu dans un certain monde (et ce monde , par malheur, est de jour en jour plus étendu) à
s ce rôle de critique positive que nous pratiquons, la Revue des Deux Mondes se pique de tenir ferme à quelques points, de com
une sincérité d’intention incontestable84. Ce rôle, la Revue des Deux Mondes , nous l’espérons bien, ne s’en départira pas déso
Celui-ci fut écrit pour servir comme de programme à la Revue des Deux Mondes , à la veille de l’année 1845. Les attaques dont i
76 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
faut déraciner ces problèmes de son cœur pour se borner à l’étude du monde tel qu’il est ; mais en même temps qu’on croit éc
n anglais dont il accepte pour son compte la doctrine. Les limites du monde fini, pour l’un et pour l’autre, sont les limites
e fini, pour l’un et pour l’autre, sont les limites de la science. Le monde fini seul, physique et moral, est à la portée de
e et moral, est à la portée de la méthode scientifique. C’est dans ce monde seulement que l’esprit humain se saisit pleinemen
ambitions qui s’étendent bien au-delà et s’élèvent bien au-dessus du monde fini, les notions et les ambitions de l’infini, d
es lui révèlent un ordre de choses autre que les faits et les lois du monde fini qu’il observe ; mais, s’il a de cet ordre su
infirmité de la condition actuelle que sa science se renferme dans le monde fini où il vit. M. Guizot, en déclarant la scienc
st précisément la science qui croit pouvoir résoudre les problèmes du monde invisible. Pour prouver cette impuissance, M. Gui
au-delà de ses limites légitimes en voulant soumettre à ses prises le monde de l’infini, qui lui échappe nécessairement. L’un
cations, des solutions. Le dogme de la création explique l’origine du monde et l’origine de l’homme. La Providence explique l
création est démontrée, suivant M. Guizot, par ce fait capital que le monde n’a pas toujours été tel qu’il est ; la vie a com
maître de ses actes. Dans ce domaine, Dieu agit autrement que dans le monde physique ; il agit par une action toute morale, t
dire quelle révolution profonde la première faute a apportée dans le monde  ? On se plaint du péché originel ; mais que l’on
s-Christ n’est comparable à aucune révolution humaine. Il a changé le monde  ; il a régénéré l’âme humaine. En même temps que
77 (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)
Reynaud. Ciel et Terre, par J. Reynaud. Combien de gens dans le monde , demi-croyants, demi-sceptiques, essayent de conc
hommes en leur parlant de la providence de Dieu et de l’harmonie des mondes . Mais il évite de tomber dans la sensibilité rêve
ment, il se rencontre des hommes qui se déclarent en commerce avec le monde ‘surnaturel ; ils voient Dieu, ils pénètrent sa n
e à lui. Ils sentent qu’il voit, qu’il sait, qu’il communique avec le monde invisible. Ils voient par lui ; ils lisent dans s
le possèdent ; il est pour eux comme un miroir où ils contemplent le monde surnaturel réfléchi. Et quand ils veulent exprime
lités jusqu’à l’origine du système solaire, présentant son système du monde à Napoléon, qui s’étonne de n’y pas voir le nom d
nécessairement qu’elles ont seules le privilège d’ouvrir à l’homme le monde supérieur, et que les autres facultés commettent
e : les âmes, dites-vous, ont vécu avant leur naissance dans d’autres mondes , et les fautes qu’elles y ont commises sont le pé
de sa doctrine : — Notre âme a vécu avant sa naissance dans d’autres mondes . — Elle trouve ici-bas une condition et une organ
ervent d’habitations successives aux âmes. — Ils forment une série de mondes de plus en plus parfaits ; la destinée de chaque
us parfaits ; la destinée de chaque âme est de monter sans cesse d’un monde dans un autre monde supérieur ; de s’y former un
tinée de chaque âme est de monter sans cesse d’un monde dans un autre monde supérieur ; de s’y former un corps plus beau que
 ; que de l’infinité et de la justice de Dieu il conclut la nature du monde , l’histoire des âmes, le système de leurs migrati
ons. — Dieu est infini, dit-il ; donc il y a une infinité dames et de mondes . — Dieu doit toujours agir pour être toujours sem
éternité et il créera toujours, et à chaque instant, une infinité de mondes . — Dieu est bon ; donc il propose pour destinée à
. — Dieu est juste ; donc il conduit chaque âme après la mort dans un monde approprié à ses mérites. — Dieu crée les êtres à
, le conduire par la main dans la création et dans le gouvernement du monde , se révolter contre les faits quand on ne les tro
 Dieu est un calculateur sublime, dit Leibniz ; donc il a dû faire du monde la plus ingénieuse machine possible, c’est-à-dire
sque universelle, il démontrera qu’elle s’accorde le plus aisément du monde avec la providence de Dieu. Cette sorte de théolo
l’on considère en Dieu un certain attribut, on en déduira un certain monde  ; si un autre attribut, un autre monde. Pour peu
ibut, on en déduira un certain monde ; si un autre attribut, un autre monde . Pour peu qu’on fasse pencher la balance du côté
ux de Condillac, de Bichat et de Dugald-Stewart ? Il vient d’un autre monde , et n’a pas de place dans celui-ci. VI. Nou
s et sans peine. Il prouvera très-solidement à M. Jean Reynaud que le monde n’est pas fait pour les créatures, et que, par co
bouillant développe en tel homme des inclinations mauvaises ; mais le monde avec ses imperfections et avec ses lois générales
vec ses imperfections et avec ses lois générales est plus beau que le monde sans ses imperfections et sans ses lois générales
tout. Ce n’est pas l’homme, c’est Dieu qui est le centre et le but du monde , et l’univers n’est pas fait pour nous, mais pour
qui éclosent : donc toutes les morues avortées ont vécu dans d’autres mondes  ; donc les âmes des morues subissent des transfor
comme d’une autre espèce que le commun des hommes ; ils viennent d’un monde plus pur ; ils ne sont pas pétris du même limon q
e les siennes. Chose incroyable, il l’admet ! Chacun renaîtra dans un monde semblable au paradis qu’il a espéré. Muni de ses
s, le philosophe fournit à tout. Les guerriers barbares iront dans un monde de batailles, les philosophes grecs dans un séjou
harlatans. Il vécut dans une sorte de retraite, et, s’il fut homme du monde , il regarda la scène sans devenir acteur. « On me
trop ; mais les autres représentent bien l’homme d’esprit désabusé du monde , ayant appris à se réprimer et à s’abstenir, et n
essité intérieure qui les rend supportables, ni dans les ridicules du monde la sottise agréable qui les rend divertissants. O
ait, finissait par croire à son rêve, et devenait le premier homme du monde  : académicien, député, ministre. Un instant après
 ; avec les hommes spéciaux, les idées spéciales sont entrées dans le monde  ; le courant des pensées n’est plus un joli ruiss
tures et les philosophies des autres peuples, que toutes les idées du monde y affluent comme en un réceptacle universel ; et
s les plaies secrètes de l’âme et de l’histoire ; des quatre coins du monde , de tous les bas-fonds de la vie, de toutes les h
se glisse poliment et doucement dans ce salon plein qu’on appelle le monde  ; Balzac, en homme gros et fort, se pousse bruyam
ées étranges et splendides qui illuminent et révèlent un siècle et un monde . Sa vie, ses alentours et son caractère le condui
rivaient tour à tour, chacun lisant son rapport ; le plus détaillé du monde et le plus exact ; l’artiste écoutait scrupuleuse
 Cormon, M. Bénassis. Il vient donner à ses amis des nouvelles de son monde imaginaire comme on en donne du monde véritable.
à ses amis des nouvelles de son monde imaginaire comme on en donne du monde véritable. Savez-vous qui Félix de Vandenesse épo
la corruption. Il fait à Rastignac le budget d’un intrigant du grand monde  : « Votre blanchissage vous coûtera mille francs 
rnel d’un fait quotidien qui a commencé, qui finira peut-être avec le monde  ». Il juge que l’histoire d’un commis voyageur do
me siècle ; il suppose deux choses, l’une qu’on parle à des hommes du monde , l’autre que ces hommes forment leurs idées par a
recroisés dans leur tête ; le mot, est pour eux l’appel soudain de ce monde vague d’apparitions évanouies. Quelle distance en
mots. On parcourt, en dix lignes, les quatre coins de la pensée et du monde . Il y a ici une idée swedenborgienne, à côté une
i bien que personne ; seulement il l’employait à sa façon. IV. Le monde de Balzac. Dans sa préface de la Comédie humai
on effervescence première, dit l’un d’eux, me cachait le mécanisme du monde  ; il a fallu le voir, se cogner à tous les rouage
de la vie et son cynisme conviennent à la courtisane qui exploite le monde et qui en jouit. IV. Il y a pourtant des ge
est grande, éternelle, souveraine et dévastatrice de la nature et du monde humain. Sa puissance est pareille et pareillement
c, comme Shakespeare, a peint les scélérats de toute espèce : ceux du monde et de la bohême, ceux du bagne et de l’espionnage
e vérités sur l’homme et sur les hommes qui composent l’expérience du monde , tout cela est dans son œuvre ; il y a des traité
x autres composent par leur union et leur contraste l’encyclopédie du monde social. Qu’est-ce que ce monde, et quelles forces
on et leur contraste l’encyclopédie du monde social. Qu’est-ce que ce monde , et quelles forces le mènent ? Aux yeux du natura
et de bonté, rien n’est plus dangereux que de les employer à juger le monde . Il ne faut jamais dire que le monde est mauvais,
x que de les employer à juger le monde. Il ne faut jamais dire que le monde est mauvais, ni le contraire. Ainsi employés, ces
ont un nom et une qualité contraires. La vérité est qu’il y a dans le monde une mesure de bien qui paraît grande si on la com
istianisme à demi chrétien. Ainsi pensa et rêva Balzac, fabriquant le monde et l’âme d’après la structure de son propre espri
s ce tourbillon, tout se confond, la lumière, les sons, les idées, le monde visible et le monde invisible ; on ne voit plus q
t se confond, la lumière, les sons, les idées, le monde visible et le monde invisible ; on ne voit plus qu’une sorte de fanta
sairement la plus parfaite expression de l’homme, l’anneau qui lie le monde visible aux mondes supérieurs. Il agit, il voit,
parfaite expression de l’homme, l’anneau qui lie le monde visible aux mondes supérieurs. Il agit, il voit, il sent par son “in
s les régions, vous êtes transporté comme la parole même d’un bout du monde à l’autre. Il est une harmonie, et vous y partici
lée de toute substantialité et réduite à être, comme le mouvement des mondes , une force invisible et pure ». Ceci est la théor
amour des êtres et enfin par l’amour du ciel, traverse tour à tour le monde naturel, le monde spirituel et le monde divin ».
enfin par l’amour du ciel, traverse tour à tour le monde naturel, le monde spirituel et le monde divin ». Mais toutes les sp
ciel, traverse tour à tour le monde naturel, le monde spirituel et le monde divin ». Mais toutes les splendeurs de l’hallucin
e et magnifique ouvre le ciel, sorte d’océan de lumière où nagent les mondes , chacun dans sa robe d’or, autour du mystérieux e
emps où l’accord se faisait sentir comme une immense respiration, les mondes entraînés par ce mouvement unanime s’inclinaient
s dissemblables, simples comme la rose des champs, immenses comme les mondes . Il ne les vit ni arriver ni s’enfuir ; ils ensem
e tels qu’on les voit dans les livres et non tels qu’ils sont dans le monde … Il est à craindre que leur impuissance de rectif
nationale qui voulaient « régénérer » leur patrie et par surcroît le monde , il n’y en eut pas un qui eut la sagacité et la p
adison, puis à M. Eppes, qu’il remet l’honneur de la produire dans le monde . Il se tient à l’abri quand il les pousse en avan
e son style l’y conduit. Si Descartes est arrivé jusqu’à concevoir le monde comme un composé de mouvement et d’étendue, c’est
érez les mœurs. L’homme qui à ce moment entre en scène est l’homme du monde , et le talent qui à ce moment devient le plus uti
iècle auquel s’est accommodé son esprit. S’il y a des climats dans le monde physique, il y en a aussi dans le monde moral.
S’il y a des climats dans le monde physique, il y en a aussi dans le monde moral. II. Car, je vous prie, considérez la
ils les traduisent eux-mêmes. Le grand seigneur diplomate et homme du monde a toujours la parole prête et parfaite ; son orgu
roi en lui avait transformé l’homme, et nous ne devons point juger un monde aristocratique et oratoire d’après les cris de no
tumulte et les cris de la canaille ; c’est bien assez qu’il y ait au monde des cordonniers et des marchands ; ne nous impose
ant !) au lieu d’Astyanax31. Pour entrer sur le théâtre comme dans le monde aristocratique, l’homme du peuple n’a qu’un moyen
qui est intolérable dans un pays de vanité comme la France et dans un monde d’apparat comme la cour. Qu’il se garde bien d’êt
est en monarque qu’elles se le représentent, ayant l’air du maître du monde , entouré de princes « qui tous de lui empruntent
effusions, l’abandon de soi-même sont ce qu’il y a de plus aimable au monde , et rien n’est plus touchant que les prières de P
es ; il faut « qu’il conserve en jouant au billard l’air du maître du monde  » ; le titre efface la nature, et l’homme dispara
s dans son théâtre. La cour de Louis XIV est, je crois, le lieu du monde où les hommes ont connu le mieux l’art de vivre e
et avec mesure, qu’elles parlent toujours comme des dames du meilleur monde et qu’elles se sachent en public. Ils défendent q
es sensations physiques, pourquoi les convenances et les habitudes du monde ont exclu de la tragédie l’illusion complète et l
choquer et pour souvent plaire. Vous avez souvent admiré un homme du monde qui, debout au coin de la cheminée, devant un cer
. Il y a tel personnage, Néron par exemple, que cet art et ce tact du monde ont tout entier transformé. Dans Tacite, ses ruse
it la brutalité du moyen âge ; j’aime mieux voir un scélérat homme du monde , aussi méchant et mieux masqué. Quand on a de l’e
înait à leur table, il logeait à Marly ; il vivait dans le plus grand monde . Ses lettres montrent l’homme le plus poli, ayant
lentours et sa nature le faisaient éloquent en même temps qu’homme du monde  ; il n’eut jamais l’âpre sensation, ni la fièvre
nt jamais donné nos collèges. Sa correspondance, à son entrée dans le monde , montre un jeune homme de belle humeur, beau dise
Quel plaisir aurez-vous quand je serai devenu le plus grand paysan du monde  ? » Il a déjà une passion décidée pour les vers (
vu pour la religion. Le plus grand déplaisir qui puisse m’arriver au monde , c’est s’il me revenait que vous êtes un indévot
mmerçants, des planteurs, des hommes d’affaires, les plus positifs du monde , les plus versés dans l’art de faire fructifier l
t avec une rapidité inconcevable, gouverne les intelligences, meut le monde et fait des miracles. Au-dessous d’eux il y a bea
ence du Père, forment le pouvoir suprême qui organise et améliore les mondes . L’homme est un des membres de cette grande famil
revêt un corps mortel. Sorti de ce corps, il entre dans un troisième monde , qui est celui des esprits. Enfin il revient au c
 ; les maisons et les murs seront en or et en pierres précieuses ; le monde entier aura une cité capitale, un gouvernement un
n directeur d’usine, qui avec l’aide de ses contremaîtres organise le monde . Le Saint-Esprit, transformé en fluide, devient p
opole du genre humain : ils se considéraient comme les rénovateurs du monde  ; souvenons-nous de notre jeunesse, et avec quell
révélation nouvelle49. C’est un point de leurs croyances que dans le monde à venir chaque homme régnera sur ses enfants qui
mmes ; l’évêque, son mari, avait vingt-cinq enfants, et tout ce petit monde vivait en bonne harmonie. Le fanatisme explique t
tah, et probablement 100 000 autres dans le reste de l’Amérique et du monde . Songez que trente ans auparavant la nouvelle rel
eront, et la civilisation ordinaire rejoindra et enveloppera ce petit monde . Il est probable qu’alors ses vices intimes feron
est l’âme la plus noble qui ait vécu. I. Lorsque la conquête du monde et l’établissement de l’empire eurent détruit dan
nquête du monde et l’établissement de l’empire eurent détruit dans le monde et dans l’empire la famille et la patrie, les mœu
et l’élargir. Ainsi étendue, elle atteignit l’universel et demanda au monde divin le bien suprême que lui refusait le monde t
iversel et demanda au monde divin le bien suprême que lui refusait le monde terrestre. L’homme, autrefois père et citoyen, de
adition et au rêve, cherchait dans la légende et l’extase l’entrée du monde surnaturel, quelques sages affermis par la scienc
ence antique et la raison grecque rencontraient dans la conception du monde naturel et de la force humaine la guérison de leu
et à profusion, autour de lui, jusque chez lui, dans sa famille. Quel monde à gouverner qu’un monde qui tombe ! Il revenait d
e lui, jusque chez lui, dans sa famille. Quel monde à gouverner qu’un monde qui tombe ! Il revenait d’un long voyage, épuisé,
ite ? Une seule idée, celle de la nature. Aux yeux de Marc-Aurèle, le monde n’est point un monceau d’êtres, mais un être uniq
ns, ne sont que des images pour Marc-Aurèle. Il pose seulement que le monde est un, qu’un ordre de lois le gouverne, et que c
n et je ne suis homme que parce que je me conforme à son effort. « Le monde souhaite ce qui va arriver. Je dis donc au monde 
e à son effort. « Le monde souhaite ce qui va arriver. Je dis donc au monde  : Je le souhaite comme toi ». — « Les choses étan
m’a été imposé par une nature bonne, et qu’il contribue à la santé du monde . Il n’est point un accident, puisqu’il est nécess
l’autre plus tard ; nulle différence ». « Tout ce qui te convient, ô monde  ! Me convient. Rien n’est tardif ou prématuré pou
ter ou de s’affliger ? »« Tout cela va disparaître, nos corps dans le monde , nos mémoires dans la durée… Que tout cela est vi
science positive a mieux pénétré le détail des lois qui régissent le monde  ; mais, sauf des différences de langage, c’est à
ue tout était confondu en lui, qu’il reposait dans le vide, et que ce monde a été produit par la force de sa pensée ». Quel e
ntient tout. Voilà la Prière qui s’est confondue avec le principe des mondes , avec le Dieu suprême ; c’est que le sacrifice, l
l’être indéterminé, Brahma, se développe, et son développement est le monde . Ce développement n’est point séparé de lui ; c’e
e, comme l’arbre de la semence, comme la toile de l’araignée. Mais ce monde , qui est son être, n’est que son être amoindri et
e les divers degrés de sa dégradation croissante ; au premier rang le monde des Dieux et de la lumière, au second celui des h
sont que Brahma brisé, troublé, tombé, chaque fois tombé plus bas. Le monde est une pourriture, la vie un mal, la terre un go
et les dégradations ; puis, développant le dogme, ils ajoutent que le monde est une illusion, qu’au fond rien n’existe en deh
squ’il eut atteint vingt-neuf ans et traversé les joies ordinaires du monde , ses grandes pensées fermentèrent, et touché de c
érieure, et tout de suite, sur cet exemple, il résolut de renoncer au monde . Son père mit des gardes autour du palais afin d’
it vœu de ne plus sortir avant de devenir Bouddha. Là le prince de ce monde , Mara, dieu de l’amour, du péché et de la mort, v
et celles de toutes les créatures ; il embrasse d’un seul regard les mondes immenses et innombrables ; il saisit l’enchaîneme
ndage de l’imagination intarissable qui, entassant les nombres et les mondes , s’éblouit elle-même dans le fourmillement de ses
de principe qui se développe, point de Dieu créateur et antérieur au monde . Même c’est une hérésie, l’hérésie « du dernier d
imposteurs, que d’affirmer l’existence d’un Être suprême créateur du monde et de tout ce que le monde contient ». L’idée de
l’existence d’un Être suprême créateur du monde et de tout ce que le monde contient ». L’idée de l’Être stable et subsistant
hemin qu’elle a fait. Il y a dans l’espace infini un nombre infini de mondes . Si on entourait d’un mur un espace capable de co
mur un espace capable de contenir cent mille fois dix millions de ces mondes , si on élevait ce mur jusqu’au plus haut des cieu
, le nombre des grains n’égalerait pas encore la moitié du nombre des mondes qui occupent une seule des contrées du ciel. Au c
ndes qui occupent une seule des contrées du ciel. Au centre de chaque monde est une montagne gigantesque à quatre flancs, l’u
ux mur de fer au-delà duquel luit un autre soleil et s’étend un autre monde . Au centre et au-dessous du Mérou est une assise
enfers. Au centre et au-dessus du Mérou commence le ciel, d’abord le monde du désir, où habitent les dieux, qui comprend six
les dieux, qui comprend six cieux et en outre la terre ; plus haut le monde des formes, qui comprend quatre régions selon les
régions selon les quatre degrés de l’intuition ; plus haut encore le monde sans formes, qui aussi a quatre cieux. C’est dans
ormes, qui aussi a quatre cieux. C’est dans la mesure de ces derniers mondes que la fantaisie bouddhique, entassant les myriad
sure, tellement que l’esprit défaille et cesse de rien voir. Tous ces mondes , du bas jusqu’en haut, sont peuplés de créatures.
er, dans la mer corrosive et dévorante qui occupe les interstices des mondes  ; en revanche, aux huit enfers brûlants les boudd
rieurs. Les quatre cieux qui sont au-dessus d’eux ne touchent plus le monde , et s’éclairent, sans soleil ni lune, par leur pr
endant le moment de s’incarner pour la dernière fois et de sauver les mondes . Toute cette région est encore sous la domination
franchir de lui, il faut s’élever jusqu’à la suivante, entrer dans le monde des formes pures. Là sont les Brahmas, puis les d
e et à la douleur. Au degré supérieur s’ouvrent les quatre régions du monde sans couleur ni formes, où les corps éthérés eux-
des dieux, apparaissent tour à tour à mesure que l’eau s’abaisse. Le monde se repeuple par l’incarnation des créatures supér
utes ont déjà formé les animaux, les ogres de la faim, les damnés. Le monde est alors tel que nous le voyons, et il dure ains
néral de tous les vivants est la véritable cause de la destruction du monde , comme le mérite général de tous les vivants est
ciblement en bas ou l’élève invinciblement en haut dans l’échelle des mondes , et se place à chaque renaissance, comme sa desti
ance finale. On n’a jamais donné à l’homme une si haute place dans le monde  ; selon les bouddhistes, la volonté est une puiss
de s’élever au-dessus des dieux. Quel est-il ce ciel plus sublime, ce monde « sans couleur ni forme », où les Bouddhas accomp
sont pour lui qu’un rêve risible ; semblable au brahmane, pour qui le monde est un reflet trompeur qui se joue à la surface d
mpeur qui se joue à la surface de l’être immobile, il ne voit dans le monde qu’un vain reflet qui se joue à la surface du néa
fonctions de ses membres, on l’organise, on l’étend, et peu à peu le monde voit se former un grand gouvernement dont les com
ernité nouvelle ; il suffisait de croire au Bouddha et de renoncer au monde . Les religieux ne devaient porter que des vêtemen
ui parlez, dites-vous intérieurement : Je suis un religieux ; dans ce monde corrompu, je dois être comme un lotus sans tache.
de l’esprit qui, embrassant d’un coup d’œil un ciel, un continent, un monde entier, participe à la grandeur et à l’exubérance
ns ; les laïques, classe inférieure, encore engagée dans les liens du monde , du mariage et du travail, incapable d’atteindre
un laïque remplirait des sept joyaux le grand millier des trois mille mondes et les offrirait à un religieux, toutes ces riche
es miracles de la Légende dorée n’en approchent pas. Ils ébranlent le monde , font marcher des myriades de dieux, manient le c
, la faculté d’embrasser d’un regard toutes les créatures et tous les mondes , d’entendre toutes les paroles et tous les bruits
mondes, d’entendre toutes les paroles et tous les bruits de tous les mondes  ; il a la connaissance des pensées de tous les êt
ous les hommes vraiment supérieurs ». (La vieille fille). « Il vit le monde comme il est, les lois et la morale impuissantes
78 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
e serait pas né, et il ne continuerait point. Dieu est comme l’âme du monde  ; l’âme, qui est le plus ancien de tous les êtres
s passages du Timée, que la rotation sur soi-même, donnée par Dieu au monde , à l’exclusion de tout autre mouvement, et l’impu
la mesure ni ne l’épuise. Le temps, au contraire, a commencé avec le monde , quand Dieu l’a créé et y a mis un ordre merveill
’abord sur ce fait d’observation évidente, à savoir qu’il y a dans le monde des choses qui se meuvent et d’autres qui ne se m
le, elle peut créer le mouvement, et qu’elle peut dominer le reste du monde en ne s’y mêlant point. Mais le moteur étant immo
moteur qui sont mues avec le plus de rapidité ? Tel est le système du monde , mû durant l’éternité par le premier moteur, qui
erminant cette vaste étude par une théorie de l’action de Dieu sur le monde . V Les pères de la physique moderne, Desca
e que l’ouvrage d’un être tout-puissant et intelligent ; et, comme le monde porte l’empreinte d’un seul dessein, il doit être
e être. Cet être unique et infini, c’est Dieu, qui n’est pas l’âme du monde , mais qui est le seigneur de toutes choses, parce
acte, les lois qu’un autre avait révélées sur le véritable système du monde . C’est un prodigieux ouvrage ; mais l’invention c
est par l’étude du mouvement qu’il convient d’expliquer le système du monde . Sans doute il l’a compris beaucoup moins que Des
’est que le mouvement, et à quelles conditions il s’accomplit dans le monde . Ainsi chaque philosophe qui étudie cette questio
on, et si le philosophe n’avait mille fois senti le mouvement dans le monde extérieur, il est à croire qu’il n’aurait jamais
omplète dans son ouvrage ; et, dans le nombre des animaux de l’ancien monde , il n’en est presque aucun, depuis le cétacé jusq
aisemblablement hérité d’Hippocrate, son aïeul, le premier médecin du monde  ; mais de plus il eut le bonheur d’avoir pour col
s rois ou les chefs armés des nations, nous aurions passé en revue ce monde animé et inférieur créé pour nous aimer et nous a
raient des sarcasmes du destin s’ils n’étaient des augures d’un autre monde . Quant à moi, je n’ai jamais foulé d’un pied indi
la Providence fit naître enfin un génie contemplateur, un prophète du monde animé qui nous révélât l’harmonie divine dans l’â
, il y gagne une grandeur et une dignité que sans elle il n’a pas. Le monde moral où il entre par cette dépendance éclairée d
où il entre par cette dépendance éclairée de sa liberté, est le vrai monde où son âme doit vivre, tandis que son corps vit d
le vrai monde où son âme doit vivre, tandis que son corps vit dans un monde tout différent, où la liberté n’a presque plus ri
nnaît avec une entière évidence la puissance et la douceur. « Dans le monde matériel tout entier, quelque beau, quelque régul
a de loi morale que dans le cœur de l’homme ; et celui qui a créé les mondes avec les lois éternelles qui les régissent, n’a r
as même possible, parce qu’elle est absurde, et que la supériorité du monde moral est absolument incommensurable. La puissanc
ute, l’a cependant commise. L’homme qui, par la loi morale, a dans ce monde une destinée privilégiée, a donc à rendre un comp
’est pas, comme on l’a dit, et Kant en particulier, qu’il y ait en ce monde un désaccord inique entre la vertu et le bonheur.
ait en ce monde un désaccord inique entre la vertu et le bonheur. Ce monde , tel qu’il est fait, est en général assez équitab
réoccupation suffirait à la flétrir. D’ailleurs, en observant bien ce monde , il est facile de voir que le bonheur y dépend pr
sur son sort ; et il n’a pas douté de la justice de Dieu, même en ce monde , parce qu’il y a fini par la ciguë. Mais si le ra
nner de l’estime et de la gloire qui le récompensent. Sur la scène du monde , où ce sont cependant les mêmes principes qui s’a
passe à celui d’Aristote. « Nous entrons avec lui dans un tout autre monde , et, bien que nous restions encore dans une sphèr
er à ses ennemis, mais pour Dieu ! Il eut toute l’intelligence que le monde antique pouvait léguer au monde à venir, mais l’â
 ! Il eut toute l’intelligence que le monde antique pouvait léguer au monde à venir, mais l’âme lui manqua : il fut le premie
79 (1890) L’avenir de la science « Préface »
es problèmes, sortant en quelque sorte de terre et venant effrayer le monde , s’emparèrent de mon esprit et devinrent une part
Cet homme excellent me dissuada nettement de faire mon entrée dans le monde littéraire avec cet énorme paquet sur la tête. Il
omplet auprès du public et me conseilla de donner à la Revue des Deux Mondes et au Journal des Débats des articles sur des suj
d’État qui vint peu après, acheva de me rattacher à la Revue des Deux Mondes et au Journal des Débats, en me dégoûtant du peup
e là peut-être, viendrait pour moi un de ces rappels à l’attention du monde dont les pauvres morts ont besoin dans la concurr
fait vrai. Si des critiques soutiennent un jour que la Revue des Deux Mondes et Le journal des Débats me gâtèrent en m’apprena
s’amincir. Vers 1700, Newton avait atteint des vues sur le système du monde infiniment supérieures à tout ce qu’on avait pens
avant lui, sans que ces incomparables découvertes eussent le moins du monde influé sur l’éducation du peuple. Réciproquement,
L’unité de croyance, c’est-à-dire le fanatisme, ne renaîtrait dans le monde qu’avec l’ignorance et la crédulité des anciens j
ne sont pas gênantes, tandis que les masses fanatiques abêtissent le monde , et un monde condamné à la bêtise n’a plus de rai
gênantes, tandis que les masses fanatiques abêtissent le monde, et un monde condamné à la bêtise n’a plus de raison pour que
emands avec plus de sérieux et de profondeur, continue de troubler le monde , sans arborer de solution claire. M. de Bismarck,
que le christianisme ne finirait pas ; mais il aurait dû voir que le monde ne finirait pas non plus, que la société humaine
80 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
tiellement comédien. Non ! lui était spirituel comme on l’est dans le monde , seulement avec la différence de la force, de la
quand il avait lancé sa flèche. Il avait la simplicité de l’homme du monde , de l’homme qui sait vivre, de l’honnête homme, c
chimérique tête de blason. C’était chez la baronne A. de M…, en plein monde antilittéraire du faubourg Saint-Germain. Et il n
ou des prétentions littéraires familières aux gens de lettres dans le monde , qui, quand ils sont célèbres, y font un peu trop
qu’elle de plain-pied. IV Trois sortes d’esprits règnent sur le monde , — aussi bien sur le monde de l’Action que sur le
V Trois sortes d’esprits règnent sur le monde, — aussi bien sur le monde de l’Action que sur le monde de la Pensée : l’esp
ègnent sur le monde, — aussi bien sur le monde de l’Action que sur le monde de la Pensée : l’esprit religieux, l’esprit socia
n’a songé même à discuter leur hiérarchie. Elle a étagé au sommet du monde de l’Action les fondateurs de religion, puis au-d
et qui ont par éclairs — puisque l’homme n’est qu’un fragment dans un monde fragmenté — l’intuition du Surnaturel et de ses n
une supériorité aussi absolue qu’une supériorité peut l’être dans ce monde relatif. Or, justement, ce sont ces trois esprit
peut comprendre qu’à force de comparaisons. Panorama dans un éclair, monde dans une goutte de rosée ou de vin de Champagne,
mière électrique : vignette du Moyen Âge transposée du missel dans le monde moderne et à la marge de ses romans ; priapée lég
ation et par le coloris. On a souvent reproché à Balzac de peindre un monde qui n’est pas le vrai et sur lequel le vrai a pri
81 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Le Comte de Gobineau »
ions et développé les caractères. Mais il nous a trop parqués dans un monde d’aristocratie humaine créé par lui, et qui, en s
e d’aristocratie humaine créé par lui, et qui, en somme, n’est pas le monde de la réalité… « Il n’y a pas de minuit tissé d’é
s nous puissions voir ici à plein, des yeux du corps, les royaumes du monde et leurs magnificences. Mais regardons-les des ye
’il est, l’hébétement, la destruction et la mort… Je n’aperçois qu’un monde d’insectes de différentes espèces et de tailles d
, droits, lois, coutumes, ce que j’ai respecté, ce que j’ai aimé ; un monde qui brûle les villes, abat les cathédrales, ne ve
, sans trop se faire prier, la planète les produit naturellement ! Le monde , quoi qu’il fit, ne parviendrait pas à s’en défai
e vivre ; non, cette vermine croissante ne peut exister et laisser le monde vivre ordonné à côté d’elle. Les époques grandios
La Bruyère qui n’est qu’un chagrin d’homme vieilli, faisant payer au monde le regret caché de n’être plus jeune, ni celle de
ersé, un optimiste désespéré, qui jette les hauts cris. Par dégoût du monde tel qu’il est, dégoûtant moralement, intellectuel
ées. Afin de mieux fuir cette démocratie dévorante qui s’étend sur le monde comme le cancer dont il doit mourir, on se réfugi
e. Malheureusement, c’est une chimère ! Et ce n’est pas tout. Dans le monde trop rare qu’on a inventé, dans cette bergerie cé
ux choses les plus rares, et qu’on voit le moins présentement dans ce monde qu’on méprise et qu’on a raison de mépriser, — le
l’histoire morte, de l’histoire cadavre, que toutes les académies du monde qui se croient des thaumaturges ne sont pas capab
82 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
t celles qui ont fleuri et séché après eux, où sont-ils, et dans quel monde nous attendent-ils ? II J’avais laissé ce m
s, et dans quel monde nous attendent-ils ? II J’avais laissé ce monde obscur et enchanté de Milly au commencement de l’
rti pour rejoindre à Paris les deux personnes que j’aimais le plus au monde . L’un était un ami, le fils du célèbre comte de V
enait à mes goûts de solitude et ne contrariait en rien mon dégoût du monde . Je m’installai, avec ma malle, dans une petite c
tres et m’avertissait que j’étais dans une île au milieu des flots du monde , qui roulaient à mes pieds. Ce bruit ne m’inspira
nt à mes pieds. Ce bruit ne m’inspirait aucune envie de m’y mêler. Le monde et moi nous étions deux. C’était comme le murmure
que ce vain tumulte. » IV Quand mon ami, avant d’aller dans le monde , entrait un moment dans ma chambre pour étaler so
motif. J’aurais griffonné le jour, mais je l’aurais vue le soir ; le monde m’aurait dédaigné, mais mon cœur m’aurait applaud
d’aucune école que de celle de la mer, des forêts vierges du nouveau monde . On le disait jeune comme les prodiges qui n’ont
endant un pareil livre ne devait-il pas prendre au premier pas sur un monde renversé, bouleversé, dépouillé, égorgé, qui ne s
emières lectures qu’il entendit de l’auteur d’Atala lui révélèrent un monde nouveau. Il fut atterré d’enthousiasme comme Hora
faites le contraire pour être juste et surtout pour être applaudi. Le monde a soif de justice ; l’engouement nécessaire à tou
armes et aux dieux de la patrie ; soyez le grand prêtre du passé ; le monde vous attend et l’esprit nouveau se tournera vers
t la plus haute adulation qu’il pût adresser au restaurateur du vieux monde , qui pétrissait dans ses mains un monde nouveau.
sser au restaurateur du vieux monde, qui pétrissait dans ses mains un monde nouveau. Fontanes amena son jeune ami au futur em
voir un salon unique qui ressaisirait la fine fleur de l’ancien grand monde revenu de l’émigration, le salon de la princesse
ons, il suivait son instinct de critique en même temps que d’homme du monde , très-décidé à n’aimer les femmes que quand elles
t avec un secret dessein de s’embellir. » XX Silent terræ, le monde se tut d’étonnement et d’admiration en lisant. Un
sept fois dix neiges, et trois neiges de plus, que ma mère me mit au monde sur les bords du Meschacebé. » Il raconte à René
83 (1890) L’avenir de la science « II »
re un non-moi fantastique, sur le modèle de sa personnalité. De là ce monde étrange où vit l’enfance, où vivait l’homme primi
l se pose des problèmes et les résout ; il lui faut un système sur le monde , sur lui-même, sur la cause première, sur son ori
siècles futurs de savoir ce qu’il est, quelle place il occupe dans le monde , quelle est la cause du monde et de lui-même, c’e
’il est, quelle place il occupe dans le monde, quelle est la cause du monde et de lui-même, c’est lui demander l’impossible.
que le désir d’un meilleur état est la source de tout le mal dans le monde . On comprend que l’antiquité, n’ayant pas le gran
rité désormais banale que de dire que ce sont les idées qui mènent le monde . C’est d’ailleurs dire plutôt ce qui devrait être
parable audace, cette merveilleuse et hardie tentative de réformer le monde conformément à la raison, de s’attaquer à tout ce
doit régner, l’esprit seul, c’est-à-dire la raison, doit gouverner le monde . Mais qui vous dit que votre analyse est complète
utait pas l’origine, des dogmes que l’on acceptait sans critique : le monde était une grande machine organisée de si longue m
e, ayant accompli son œuvre légitime, aura rétabli l’harmonie dans le monde moral et se sera assujetti le monde physique. Qua
, aura rétabli l’harmonie dans le monde moral et se sera assujetti le monde physique. Quant aux vieilles théories de la Provi
e monde physique. Quant aux vieilles théories de la Providence, où le monde est conçu comme fait une fois pour toutes et deva
on divine, en admettant en un mot comme puissance primordiale dans le monde le pouvoir réformateur de l’esprit. Le lien secr
preuves péremptoires, une aussi étroite conception du gouvernement du monde n’ayant jamais pu, diront-ils, venir à la pensée
re d’atteindre sa fin. Jusqu’ici ce n’est pas la raison qui a mené le monde  : c’est le caprice, c’est la passion. Un jour vie
son légitime empire, le seul qui soit de droit divin, et conduira le monde non plus au hasard, mais avec la vue claire du bu
e, sans avoir même l’idée de l’humanité. La science qui gouvernera le monde , ce ne sera plus la politique. La politique, c’es
éros, demi-dieux). Voyez au contraire, à l’époque d’Auguste, quand le monde ancien commence à se dissoudre, ces aspirations v
emment exprimées par le poète incomparable dans l’âme duquel les deux mondes s’embrassèrent. Les nations opprimées font de mêm
84 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 4. Physionomie générale du moyen âge. »
ture française, et embrasser d’un regard les principaux caractères du monde qui s’y exprime et s’y réjouit. Pauvre et triste
t qui trahissent quelque relation ou caractère clérical. La vision du monde matériel on moral est la même dans les châteaux,
enfer d’on sortent incessamment les diables tentateurs, au centre du monde est la terre immobile, « où se livre le combat de
ns l’Église, la seule mesure du droit risquait d’être la force. « Le monde d’alors est étroit, factice, conventionnel », la
it aux hommes l’organisation sociale, ils n’en rêvent pas d’antre. Le monde qu’ils voient est, a été, sera toujours ainsi : c
que des trois siècles du moyen âge (environ 1000-1327). Sans doute ce monde n’est pas immobile, ni inerte, puisqu’il vit : le
s plus ignorants moines qui aient fait le métier de chroniqueur, « le monde se pare d’une blanche robe d’églises neuves ». Sa
d’âme d’un moine de l’an 1000 : le Chroniqueur R. Glaber (R. des Deux Mondes , 1er oct. 1891) 8. G. Paris, la Litt. fr. au moy
85 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
» Souvenir de l’enfance du mort. Le 4 août. « À pareil jour vint au monde un frère que je devais bien aimer, bien pleurer,
cœur ce pieux ami agenouillé sur tes restes, dont l’âme, par-delà ce monde , soulageait la tienne souffrante, si elle souffre
s ? Oh ! si tu le pouvais, s’il existe quelque communication entre ce monde et l’autre, reviens ! Je n’aurai pas peur un soir
ie d’isolement, de solitude, d’inconnue qui s’en va vers quelqu’un du monde , vers vous à Paris, comme à peu près, je vous l’a
et dont l’entière réalisation s’achève ailleurs, dans l’autre vie. Ce monde n’est qu’un lieu de transition, comme les saints
tant atterré par sa mort, quand votre douleur se tourne vers l’autre monde  ? Oh ! la foi ne vous manque pas, sans doute : ma
eune, le dernier né de la famille, que je comptais bien laisser en ce monde , entouré d’enfants qui m’auraient pleurée comme l
t vécu des années les ermites, hommes et femmes, ces âmes retirées du monde . Sans soins matériels, sans parole qu’intérieure,
ant d’autres qui, ayant goûté des deux, ne voulurent pas retourner au monde . C’est que le monde occupe encore la vie, mais ne
ant goûté des deux, ne voulurent pas retourner au monde. C’est que le monde occupe encore la vie, mais ne la remplit pas. »
ne faire fond sur aucune vie ni sur rien. Il y a un cercueil entre le monde et moi ; c’est fini du peu qui m’y pouvait plaire
courent comme des pas de la vie entraînés sur une pente inclinée. Ce monde n’a rien pour elle, elle s’habitue à en sortir.
i pèse, rien qui lui donne un remords. J’ai vécu heureusement loin du monde , dans l’ignorance de presque tout ce qui porte au
omme dans un monastère ; aussi ma vie doit être incomplète du côté du monde . Ce que je sais sous ce rapport me vient presque
Penser à lui me relevait au plus fort d’un abattement ; l’avoir en ce monde me suffisait. Avec Maurice, je ne me serais pas e
usicale, développée par l’étude et la connaissance de l’art ? Rien au monde n’est plus puissant sur l’âme, plus pénétrant. Je
» Le lendemain, autre scène. Sans date. « Huit jours de visites, de monde , de bruit, quelques conversations aimables, un ép
le cœur vulnérable, accoutumés qu’ils sont à peu de rapports avec le monde , mais à des relations qu’ils aiment et dont ils s
de s’isoler et de s’aigrir, s’adoucit visiblement. Le contact avec le monde , qui pénètre dans sa solitude avec son frère et l
moment. Tout y est de cette vie et tout y est de la vie future ; deux mondes entiers, le monde naturel et le monde surnaturel
de cette vie et tout y est de la vie future ; deux mondes entiers, le monde naturel et le monde surnaturel s’y déroulent par
y est de la vie future ; deux mondes entiers, le monde naturel et le monde surnaturel s’y déroulent par pages, notes, lettre
murs, la vie recueillie de ces pauvres manoirs qui ont gardé loin du monde les oubliés du nouveau siècle, comme les coquilla
e ! Mlle de Guérin, c’est l’enfance et la maturité, la solitude et le monde , la vitalité et la mort, et après la mort l’espér
86 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « III. Donoso Cortès »
vaisseau que montait l’aïeul de Cortès pour aller à la conquête d’un monde , s’en vont à la conquête des âmes, qui sont aussi
uête d’un monde, s’en vont à la conquête des âmes, qui sont aussi des mondes et peut-être plus difficiles à conquérir… Quelle
enne, d’avoir montré, à son tour, dans cette vérité, des côtés que le monde ne voyait pas ; c’est, enfin, d’avoir, sur la Chu
ous ce qu’il dit une fois de Sainte-Hélène : « Napoléon, le maître du monde , devait mourir séparé du monde par un fossé dans
inte-Hélène : « Napoléon, le maître du monde, devait mourir séparé du monde par un fossé dans lequel coulerait l’Océan. » Il
u’il dit et il ne se baisserait pas d’une ligne pour ramasser tout un monde de popularité, si Dieu le mettait à ses pieds. C’
l de la vie, dit-il, c’est la vie monastique. Ceux qui prient pour le monde font plus que ceux qui combattent. » Et en effet,
t arrivé. La peur comme l’espoir voit plus grand que nature. Le vieux monde s’est rassis sur ses vieux fondements, et ç’a été
e qu’ont les chrétiens, quand ils regardent deux choses tristes, — le monde et un tombeau. Elle n’a point de chétive petite m
monde et un tombeau. Elle n’a point de chétive petite mélancolie. Le monde ne sut point assez ce que valait Donoso Cortès, e
lot l’a dit tranquillement, sans rien surfaire. Au premier rang de ce monde par les titres et les relations, Donoso Cortès, m
, de talent et d’âme, il avait droit, et la faute en fut justement au monde de ce temps, haïsseur de toute vigueur et de tout
87 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IV. Ordre d’idées au sein duquel se développa Jésus. »
isse voir qu’à ses jours de fièvre et de péril. Si le gouvernement du monde était un problème spéculatif, et que le plus gran
la Perse. La Perse, depuis une époque ancienne, conçut l’histoire du monde comme une série d’évolutions, à chacune desquelle
tan de la Perse) rompra les fers qui l’enchaînent et s’abattra sur le monde . Deux prophètes viendront consoler les hommes et
les hommes et préparer le grand avènement 146. Ces idées couraient le monde et pénétraient jusqu’à Rome, où elles inspiraient
sion des dieux répondant à ces périodes, un complet renouvellement du monde , et l’avénement final d’un âge d’or 147. Le livre
L’auteur étroit et sec du livre d’Esther n’a jamais pensé au reste du monde que pour le dédaigner et lui vouloir du mal 149.
du IXe siècle avant notre ère, donnait de plus en plus le royaume du monde à la force, refoulait brutalement ces aspirations
se n’est plus dans les vieillards 154 ! Avec les complications que le monde avait prises depuis Alexandre, le vieux principe
ciper au règne messianique. Ils revivront dans leur chair, et pour un monde dont ils seront les rois et les juges ; ils assis
t dans toutes les imaginations et produisaient d’un bout à l’autre du monde juif une fermentation extrême. L’absence totale d
ture sur son sort, mais le symbole certain, l’ombre transparente d’un monde invisible et d’un ciel nouveau. Il n’attacha jama
tait probablement mal informé. La dynastie des Hérodes vivait dans un monde si différent du sien, qu’il ne la connut sans dou
sraël, lors même qu’elle n’eût pas été un anachronisme dans l’état du monde où il la conçut, aurait échoué, comme le projet s
re moral. Tout peuple appelé à de hautes destinées doit être un petit monde complet, renfermant dans son sein les pôles oppos
abilaires, Jérusalem n’eût pas conquis l’humanité. Le nord a donné au monde la naïve Sulamite, l’humble Chananéenne, la passi
s de la Galilée un tour idyllique et charmant. Le plus triste pays du monde est peut-être la région voisine de Jérusalem. La
cher de très près par l’homme et semblent l’appeler. En aucun pays du monde , les montagnes ne se déploient avec plus d’harmon
88 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
le vaste horizon ouvert sous ses pieds à ses yeux éblouis. Devant le monde infini, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce que l’h
fection de la Divinité ? Dans cet empire de la nécessité qui régit le monde , qui enveloppe et enserre toutes les créatures de
tout de sa présence ? Quand la pensée s’est élevée à ces hauteurs, le monde change d’aspect, le monde moral surtout. Le philo
d la pensée s’est élevée à ces hauteurs, le monde change d’aspect, le monde moral surtout. Le philosophe qui embrasse la Natu
qui président à l’organisation des êtres animés ou à la formation des mondes . Quand l’esprit de système semble s’éteindre ou d
ttraction qui meut toute la matière et fait sortir des nébuleuses les mondes organisés obéit à la loi du bien, proclamée par A
t-elle pas être dite volontaire au même titre ? A ce point de vue, le monde apparaît comme vivant et libre, c’est-à-dire tout
ime qu’on nomme la pierre comme de l’être supérieur qui est le roi du monde connu. La substance des choses, tant de fois et s
ne induction psychologique que la cause créatrice et conservatrice du monde est conçue comme un être pensant, voulant, aimant
et indépendante de cette succession, soit chez l’homme, soit dans le monde . Entre la raison et l’expérience, il y a donc ici
ns un ordre de choses où la raison déterminerait la volonté ; mais ce monde purement intelligible échappe à la démonstration.
a justice humaine. Quelque optimisme qu’on professe, on sait si notre monde est le lieu qui convient à cette sanction. Donc n
és. Cette loi de finalité qui gouverne la nature comme la volonté, le monde physique comme le monde moral, n’est point, ainsi
é qui gouverne la nature comme la volonté, le monde physique comme le monde moral, n’est point, ainsi que Kant le pense, une
une simple conception de la raison pure, sans application possible au monde de la réalité naturelle ; c’est aussi bien une lo
er l’univers, on se contente d’observer ce qui se passe dans le petit monde de la réalité humaine, on voit fort bien comment
rselle par la seule loi de gravitation régissant les atomes comme les mondes . Telle est la nécessité logique des méthodes et d
e moderne a mise entre le de Natura rerum de Lucrèce et le Système du monde de Laplace. Les physiologistes contemporains n’on
s qui ne dépasse pas l’expérience sensible ? Qu’on ouvre au savant le monde des vérités de la conscience, voici qu’une lumièr
’est parce qu’il se reconnaît une force, une cause, qu’il retrouve un monde peuplé de forces et de causes réelles. Alors il l
l’idéal, elle ne peut, en ses plus ardentes extases, s’égarer dans le monde des abstractions ou des chimères. On peut, avec s
iter ces galeries souterraines. Cette lumière n’est pas faite pour le monde , car elle n’est appropriée ni au sens externe ni
leurs méthodes propres, de même que les sciences de la nature. Que le monde moral ait ses lois aussi bien que le monde physiq
ences de la nature. Que le monde moral ait ses lois aussi bien que le monde physique, rien n’est plus vrai ; que les sciences
e maintenir la ligne profonde de démarcation qui séparera toujours le monde moral du monde physique. Bien que la tendance au
ligne profonde de démarcation qui séparera toujours le monde moral du monde physique. Bien que la tendance au déterminisme so
utres voix protestent chaque jour en faveur des mêmes vérités dans le monde de la libre pensée. C’est encore notre pays qui m
89 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80
un peu fâché que la Providence eût réservé entièrement pour un autre monde la punition des méchants et la récompense des jus
dire vrai, il me semble, en réfléchissant sur ce qui se passe dans le monde , que, s’il punit dès cette vie, au moins il ne se
se dévouer au combat ou au supplice contre les vices puissants de ce monde . C’est le sentiment de cette iniquité qui a fait
ilosophes et de ces initiés qui avaient pensé que nous étions dans ce monde pour expier quelques crimes commis dans un autre.
nisme lui-même est évidemment sorti de cette universelle tradition du monde , car son premier nom fut Rédemption. Les incarnat
e chaque fille eut son Chrîschna. Ajoutez que le véritable système du monde fut parfaitement connu de la plus haute antiquité
at sont terribles, mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du monde spirituel… Le fléau est divin… le nom de Dieu est
pide et non moins funeste, travaillait à éteindre l’expiation dans le monde . La terre n’a pas crié en vain : la guerre s’allu
ait osé écrire : La guerre est donc divine, puisque c’est une loi du monde . À ce titre le meurtre et l’anthropophagie sont
nthropophagie sont donc divins, car ces monstruosités sont une loi du monde . Il n’y a pas un mot dans ce dialogue qui révèle
etc., etc. Ici il s’arrête, comme s’il n’osait achever et révéler au monde la nature des freins et des supplices dont, lui,
particulier, un fiat de la puissance créatrice. Il est créé comme un monde . Voyez ce qu’il est dans l’opinion des hommes, et
uteur : il est l’horreur et le lien de l’association humaine. Ôtez du monde cet agent incompréhensible ; dans l’instant même
r Jéhovah est le maître des deux pôles, et sur eux il fait tourner le monde . » IX Tel est ce livre, la grande œuvre ph
ues par l’autorité de Dieu, l’extinction de la liberté civile dans le monde , l’administration morale par le sacerdoce, la sup
a citadelle du paganisme, qui semblait invincible dans la capitale du monde connu. Toutes les erreurs de l’univers convergeai
ature humaine qui prononça le nom de salut ; celle qui connut dans ce monde la félicité des anges et les ravissements du ciel
de toi. Quand même tu ne me connais pas, je ne suis pas moins dans ce monde , et je ne t’aime pas moins que si tu ne m’avais j
sur leurs genoux que se forme ce qu’il y a de plus excellent dans le monde  : un honnête homme et une honnête femme. Si une d
s enfants qui lui ressemblent, et c’est le plus grand chef-d’œuvre du monde . Si elle ne se marie pas, son mérite intrinsèque,
e de Paris était plus vrai que celui de Turin pour juger la marche du monde . Le comte de Maistre mourut en prophétisant encor
ng acte de foi. Son nom fut pour sa famille son plus bel héritage. Le monde récompensa dans son fils et dans ses filles son i
cle mobile, et cependant toujours le même, de ce que nous appelons le monde , et qui n’est qu’une minute dans le temps. Quaran
digieusement changé autour de nous et autour de votre tombeau dans le monde  ? Ce monde s’agite toujours, dans la même anxiété
t changé autour de nous et autour de votre tombeau dans le monde ? Ce monde s’agite toujours, dans la même anxiété, à la pour
yez, toutes vos conjectures sur le renouvellement des religions et du monde ont été trompées. Le monde, plus vieux d’un demi-
sur le renouvellement des religions et du monde ont été trompées. Le monde , plus vieux d’un demi-siècle, est exactement dans
le de Dieu ; mais, si vous voulez prophétiser à coup sûr, annoncez au monde de demain le monde à peu près semblable au monde
si vous voulez prophétiser à coup sûr, annoncez au monde de demain le monde à peu près semblable au monde de la veille, chang
oup sûr, annoncez au monde de demain le monde à peu près semblable au monde de la veille, changeant de siècle plutôt que de s
90 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
d’explication des phénomènes psychiques, elle jouerait ainsi, dans le monde des idées, un rôle analogue à celui de l’attracti
le monde des idées, un rôle analogue à celui de l’attraction dans le monde de la matière. Il est remarquable que cette décou
aussi que l’esprit est occupé de lui-même, au lieu de s’appliquer au monde extérieur ; car les préoccupations qui ont pour o
s questions. On sait par ce qui a été déjà vu, que la connaissance du monde extérieur est due aux sensations associées du tou
de l’analyse expérimentale pour se demander comment nous percevons le monde extérieur, et pourquoi nous y croyons. Nous répon
Nous répondrons qu’il se borne à soumettre quelques remarques. « Le monde , nous dit-il, ne peut être connu que par son rapp
une chose mentale. Nous sommes incapables d’examiner l’existence d’un monde matériel indépendant : cet acte en lui-même serai
en lui-même serait une contradiction. Nous ne pouvons parler que d’un monde présenté à notre esprit. Par une illusion de lang
lusion de langage, nous nous imaginons être capables de contempler un monde qui n’entre point dans notre propre existence men
dité, l’étendue et l’espace, qui sont les propriétés fondamentales du monde matériel, répondent à certains mouvements et éner
t c’est là ce que nous pouvons atteindre de plus haut, par rapport au monde matériel. « Cependant un monde possible implique
tteindre de plus haut, par rapport au monde matériel. « Cependant un monde possible implique un esprit possible pour le perc
possible implique un esprit possible pour le percevoir, tout comme un monde actuel implique un esprit actuel. » La conclusio
qu’elle aboutirait à mettre dans l’esprit une partie de la réalité du monde  : le sentant et le senti étant pour lui, non pas
91 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Madame de Krüdner et ce qu’en aurait dit Saint-Évremond. Vie de madame de Krüdner, par M. Charles Eynard »
 ; et lorsque son biographe nous l’y représente entourée, encensée du monde , mais sans s’en apercevoir , il la suppose un pe
t comme en désespoir de cause, se fut lancée dans les dissipations du monde et le tourbillon de la vanité, l’humble adorateur
ger de cette ville, qui était bien véritablement alors la capitale du monde . M. Eynard a très-bien résumé ces premières phase
e de Krüdner, c’est l’auteur et le personnage de Valérie, la femme du monde qui souffre, qui cherche quelque chose de meilleu
ême année. Elle était déjà très-consolée ; elle revoyait peu à peu le monde , recommençait à danser cette danse du schall qu’e
râces sont chantées comme ton esprit, et tu les dérobes sans cesse au monde  : la retraite, la solitude, sont ce que tu préfèr
oute, avec une crudité dont je ne l’aurais jamais crue capable : « Le monde est si bête ! C’est ce charlatanisme qui met en é
s à Mme de Krüdner, et je remarquais qu’à cette date de 1802, dans le monde de Mme de Beaumont et de M. Lonbert, on la traita
es de ces pensées, qui sont en effet délicates et fines ; l’esprit du monde s’y combine avec un souffle de rêve et de Poésie.
’est un bel éloge à faire de quelqu’un, au milieu de la corruption du monde , que de le croire digne d’être appelé romanesque.
sur leur passage. » Elle était elle-même une de ces femmes : dans le monde comme dans la pénitence, toute son ambition fut q
a mélancolie des âmes tendres et vertueuses est la station entre deux mondes . On sent encore ce que cette terre a d’attachant,
ivée le soir au château où elle devait coucher, Mme de Krüdner et son monde se mirent donc à prêcher et le maître et les gens
nd, qui avait vu en son temps bien des conversions de femmes du grand monde , a écrit d’agréables pages pour expliquer et démê
du cœur et l’orgueil de l’esprit. Elle avait un immense besoin que le monde s’occupât d’elle : sous une forme inattendue, ce
ertir son peuple et sauver ce qui peut être sauvé. Il donne à tout ce monde un tel attrait pour moi, un tel besoin de m’ouvri
goût et de bonne grâce. 15 septembre 1849 189. La Revue des Deux Mondes , livraison du 1er juillet 1837 ; et dans les Port
s le roman de Delphine, qui venait de paraître. 192. Revue des Deux Mondes , livraison du 15 juin 1849, page 919 ; et dans Ch
92 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre II. Des livres de géographie. » pp. 5-31
uvrage de M. Expilly. §. II. Voyages dans toutes les parties du monde . RIen n’est plus agréable que de parcourir l
de mieux vérifié dans toutes les rélations des différentes Nations du monde  : ouvrage d’abord traduit de l’anglois, & con
ouvrage ; 2°. des voyages par terre, faits dans toutes les parties du monde  : contenant ce qu’il y a de plus remarquable &
ables, & sous un ciel différent du nôtre, nous transporte dans un monde où tout est nouveau à nos yeux. C’est le plaisir
le Voyageur françois ou la connoissance de l’ancien & du nouveau monde , à Paris chez Vincent 1765. en plusieurs volumes
les distinguer de ceux de tant d’autres voyageurs, qui n’ont couru le monde que pour en rapporter des ridicules & des men
t avoir échappé. §. IV. Voyages en afrique. CEtte partie du monde n’est pas aussi connue qu’elle devroit l’être ; &
qui concernent la Géographie & la description de cette partie du monde . L’Egypte de Murtady, fils du Graphiphe, où il es
ages en amérique. ON peut commencer l’histoire de cette partie du monde par celle que le P. Touron en a donnée sous ce ti
cclésiastique, militaire, morale & civile des contrées du nouveau monde . Cependant l’objet principal de l’Historien a été
générale des Voyages. On peut y joindre l’excellent Voyage autour du monde de l’Amiral Anson, 4. vol. in-12. ; un autre Voya
u monde de l’Amiral Anson, 4. vol. in-12. ; un autre Voyage autour du monde , fait en 1764. & 1765. , traduit par M. Suard
t voir dans chaque ville que ce qui n’intéresse personne. Un homme du monde , un homme qui veut approfondir les hommes de tous
93 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — Se connaître »
ient, je crois, de ce fait que la France ne voit qu’elle-même dans le monde , et qu’il lui est, dès lors, impossible de se jug
uciance. Pour se juger exactement, il faut se voir dans l’ensemble du monde , et la France ne voit qu’elle-même. Il lui semble
oit qu’elle-même. Il lui semble qu’elle est à la fois la France et le monde , ou plutôt que le monde se borne à la suivre et à
semble qu’elle est à la fois la France et le monde, ou plutôt que le monde se borne à la suivre et à l’imiter. Il suffit de
t frappé. « Réjouissons-nous ! Nous sommes la France ! L’évolution du monde pourrait s’accomplir en dehors de nous, sans trou
nous ne soyons pas la France, que nous ne soyons pas la conscience du monde  ? » C’est avec des paroles aussi françaises qu’on
mande-t-il ; est-il vrai que la France ait perdu sa situation dans le monde  ? Rien n’est plus faux. » Lisez pendant une semai
ité essentielle et indépendante de toute réalité, de la France sur le monde , puisse en être altéré. Quelques « bons esprits »
. Apprendre quelle est sa situation exacte vis-à-vis de l’ensemble du monde , rejeter brutalement l’idéalisme et la flatterie
ui qui nous apprend à nous garder de ce que nous craignons le plus au monde  : le vague vide et l’appréciation insuffisante de
ne nous apercevons pas, ajoute M. Demolins, que pendant ce temps, le monde marche et qu’il marche sans nous »59. L’inconscie
ne finale, brève ou lente, à un rôle de plus en plus médiocre dans le monde  ; ou bien se réveiller brusquement de sa léthargi
oles : « Si nous voulons, nous, Français, conserver une place dans le monde et résister aux flots anglo-saxon, allemand, amér
94 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »
sœur mal équilibrée, ainsi se forma le Chateaubriand qui séduisit le monde  : incapable de choisir une action limitée, mais a
de l’Abbaye au Bois, les gens les plus distingués ; il recevait de ce monde choisi par les soins d’une adroite femme le culte
là ? S’il n’y avait pas eu de Chateaubriand ? quel changement dans le monde  ! L’orgueil le prémunit contre l’ambition. Il vou
n nom et de son génie. Il attendait dans son coin qu’on lui offrît le monde  ; il enrageait d’attendre, mais il n’eût pas allo
solues jouissances, des conquêtes faciles et complètes ; il se lit un monde en idée, et se sentit maître du monde. Il se donn
les et complètes ; il se lit un monde en idée, et se sentit maître du monde . Il se donna toutes les joies, toutes les grandeu
ine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres ; que le monde moderne lui doit tout ; … qu’il n’y a rien de plu
es impressions d’un grand artiste. Paysages de Bretagne ou du Nouveau Monde , scènes maritimes, scènes religieuses, il y a là
les Natchez comme dans les Martyrs, Chateaubriand a voulu poser deux mondes face à face, et deux types historiquement opposés
Natchez, œuvre de jeunesse, bien que publiée tardivement, le Nouveau Monde et l’Ancien Monde, l’homme de la nature, le sauva
jeunesse, bien que publiée tardivement, le Nouveau Monde et l’Ancien Monde , l’homme de la nature, le sauvage, et l’homme de
oit née d’une lecture de Rousseau. Dans les Martyrs, encore un ancien monde et un nouveau monde, le monde païen et le monde c
e de Rousseau. Dans les Martyrs, encore un ancien monde et un nouveau monde , le monde païen et le monde chrétien, la beauté g
eau. Dans les Martyrs, encore un ancien monde et un nouveau monde, le monde païen et le monde chrétien, la beauté gracieuse e
yrs, encore un ancien monde et un nouveau monde, le monde païen et le monde chrétien, la beauté gracieuse et la sainteté subl
es corps charmants, entrevus un jour par lui en quelque lieu des deux mondes , et qui ont caressé ses yeux ou fait rêver son âm
rouve pourtant quelque chose qui n’est pas lui, une représentation du monde extérieur ; et traduisant toutes les sensations d
veloppant l’épique, il fera Notre-Dame de Paris ou les Misérables, le monde du moyen âge et le monde contemporain, et deux mo
ra Notre-Dame de Paris ou les Misérables, le monde du moyen âge et le monde contemporain, et deux mondes dans chaque monde, t
s Misérables, le monde du moyen âge et le monde contemporain, et deux mondes dans chaque monde, truands et seigneurs, pauvres
nde du moyen âge et le monde contemporain, et deux mondes dans chaque monde , truands et seigneurs, pauvres et riches. La dest
95 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
ays. Je l’emmenais toujours avec moi dans la forêt, mais pour rien au monde il n’y serait allé seul, et toutes les fois qu’il
ieu les louanges, les actions de grâce et les vœux secrets de tout ce monde flottant. Le silence respectueux se prolonge aprè
s les hommes. X C’est le soir ; nous sommes dans la capitale du monde occidental ; le Colisée, théâtre bâti par Vespasi
g, pour préparer à d’autres victimes une autre place pour mourir ! Le monde n’a rien vu d’aussi magnifique : quatre étages d’
n ne peut qu’adorer la religion qui produit de telles choses. Rien au monde ne peut être comparé à l’intérieur de Saint-Pierr
l’irrécusabilité de son être et sa souveraineté incontestable sur le monde de mes sentiments, de mes pensées, de mes volonté
! Je le rétablis et je dis humblement : Matière et pensée forment le monde . Mais la matière, soit qu’elle soit composée des
nsée divine qui, s’associant avec la matière créée par Dieu, forme le monde . Dieu, en appliquant sa pensée ou sa volonté à la
eu qu’il a commandé et commande d’exécuter à l’infini matériel de ces mondes flottants. Ces mondes nous paraissent petits ou g
commande d’exécuter à l’infini matériel de ces mondes flottants. Ces mondes nous paraissent petits ou grands, relativement à
me sainteté, œuvre de Dieu ! Dieu leur a donné à tous un atome ou un monde de matière, et une parcelle ou un monde d’intelli
a donné à tous un atome ou un monde de matière, et une parcelle ou un monde d’intelligence, selon les desseins qu’il a sur eu
mais inexplicite. Ôter les mystères de ce Cosmos, c’est ôter Dieu du monde , c’est-à-dire la vérité et la vertu. Donc il n’y
mystère est le nom de la volonté ou de l’action de Dieu dans les deux mondes , le monde physique et le monde de l’âme. Nier le
le nom de la volonté ou de l’action de Dieu dans les deux mondes, le monde physique et le monde de l’âme. Nier le mystère, c
ou de l’action de Dieu dans les deux mondes, le monde physique et le monde de l’âme. Nier le mystère, c’est plus que nier la
nt au fond du creuset qu’une énigme. Est-ce qu’une énigme explique un monde  ? Elle ne fait qu’ajouter à l’insolubilité des ch
qui existe et qui doit exister entre le mode d’action de Dieu sur les mondes et l’ignorance de l’homme. Si Dieu n’était pas Di
des lois de mouvement, de gravitude ; de rotation, par lesquelles les mondes visibles opèrent ce qu’il leur commande d’opérer.
e suis persuadé qu’elle est distincte de Dieu ; Et qu’il agit sur les mondes par l’action double de l’esprit et de la matière.
t de la matière. XXV Dieu est, selon moi, pensée ; La pensée du monde qui conçoit et qui régit tout. La matière n’est q
e et de la matière, c’est par ce mariage surnaturel et fécond, que le monde ou le Cosmos est formé. Cette union des deux sub
ldt a écrit pour eux et comme eux son Cosmos. Il a enlevé le pivot du monde et il lui a dit : Tournez ! Les ignorants ont été
par le mystère, et adorez ! Le mystère est le passe-partout des deux mondes  !   Lamartine. 2. Je dois cette incomparable
96 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
it præsentia famam). La marche a été longue depuis le commencement du monde , et la renommée n’a cessé de produire les opinion
maine, et conservé les traditions de son histoire depuis l’origine du monde . Ce mot précieux est de Diodore de Sicile. Par
euples païens . Et en même temps l’histoire sainte nous représente le monde comme jeune, eu égard à la vieillesse que lui sup
s savants ; ils veulent que ce qu’ils savent soit aussi ancien que le monde . Le mot de Diodore détruit tout ce qu’ils ont pen
liquer les fables grecques. 5-15. Fondements du vrai. (Méditer le monde social dans son idéal éternel) 5. Pour être u
doit y avoir une Providence divine, une intelligence législatrice du monde  : grâce à elle, les passions des hommes livrés to
Si, depuis les temps les plus reculés dont nous parle l’histoire du monde , le genre humain a vécu, et vit tolérablement en
des Grecs, qui, à les en croire, ont répandu la civilisation dans le monde . C’était une conséquence naturelle qu’on fît veni
e, et non pas autre. 16-22. Fondements du certain. (Apercevoir le monde social dans sa réalité) 16. Les traditions vul
sa maturité, être un grand monument des usages des premiers temps du monde . Ainsi c’est du latin qu’on tirera les preuves ph
sa ville sur la même base qui avait été donnée aux premières cités du monde . La civilisation romaine partit de ce principe ;
langue héroïque. Voilà aussi pourquoi les Romains furent les héros du monde , et soumirent les autres cités du Latium, puis l’
es, et de leur parler comme à des personnes vivantes. — Les hommes du monde enfant durent être naturellement des poètes subli
i peut soutenir encore qu’au temps où les Égyptiens enrichissaient le monde de leurs découvertes, ils étaient déjà philosophe
re si frappant de vérité dans les images poétiques, que dut former le monde enfant. 51. En tout les hommes suppléent à la nat
’ils peuvent déjà connaître, ils s’amusent à l’imiter. — Aux temps du monde enfant, il n’y eut que des peuples poètes ; la po
arbarie. C’est celui du langage naturel qui s’est parlé jadis dans le monde , si l’on s’en rapporte à la conjecture de Platon
ur ou de la joie. D’après ces deux axiomes, si les premiers hommes du monde païen retombèrent dans un état de brutalité où il
divines à leur famille. 73 et 76. C’est une tradition vulgaire que le monde fut d’abord gouverné par des rois, — que la premi
i étaient devenus leurs serviteurs. Ce sont ces premiers monarques du monde que désigne l’Écriture Sainte en les appelant pat
berceau dans la Mésopotamie, contrée la plus méditerranée de l’ancien monde habitable. Là aussi se fonda la première monarchi
le de Dieu, ils seraient, comme lui, restés en Asie ; cette partie du monde est si vaste, et les hommes étaient alors si peu
naissance.   101. Les Phéniciens furent les premiers navigateurs du monde ancien. 102. Les nations encore barbares sont imp
ombeau de Mausole, qui furent placés au nombre des sept merveilles du monde . La gloire du commerce maritime appartint en dern
97 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Francis Lacombe »
Francis Lacombe De l’organisation générale du travail. [Revue du Monde catholique, 15 avril 1848.] Indépendamment de l’i
piste du xixe  siècle. Les systèmes actuels, qui tendent à refaire un monde sans modèle, ces systèmes insulteurs du passé et
ns les désordres et les souffrances qui ont déchiré les entrailles du monde depuis qu’elle ne le protège plus. Et c’est ce qu
un de ces regards qui résument sur la constitution du travail dans le monde antique, F. Lacombe a signalé les changements pro
son livre, il a passé vite sur tous les caractères qui distinguent le monde moderne de l’ancien monde ; car il n’y a qu’une g
sur tous les caractères qui distinguent le monde moderne de l’ancien monde  ; car il n’y a qu’une grande division en histoire
sion en histoire, et c’est la croix de Jésus-Christ qui l’a faite. Le monde ancien finit à cette croix qui s’élève ; le monde
t qui l’a faite. Le monde ancien finit à cette croix qui s’élève ; le monde moderne y commence ; et ce qu’on a appelé le Moye
commence ; et ce qu’on a appelé le Moyen Âge n’est que la jeunesse du monde chrétien, qui ne finira plus sur la terre. Franci
mille et de la propriété, les théories de ces penseurs qui agitent le monde à cette heure avec leurs chimères, et qui croyaie
98 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
u concours la question de l’influence de la charité chrétienne sur le monde romain. C’était le temps — on s’en souvient avec
e d’une mère madrée, la Philosophie, apportait, comme une fiancée, au monde charmé, dans un pli de ses théories, et l’aboliti
te Économie politique qui se vantait de refaire l’axe et les pôles du monde , et qui n’avait inventé que des prétentions ! Avi
me, cet ascétisme sublime qui fut une des causes du salut de l’ancien monde , et qui ne serait plus un moyen puissant contre l
et qui n’en est pas moins cette philosophie dangereuse qui prendra le monde qu’il a fait au catholicisme, si le catholicisme
éveloppements de son ouvrage que la charité, qui a sauvé et nourri le monde , n’a pas concentré son action dans les premiers t
ang de Dieu et des hommes, n’a grandi, parfumé et guéri les plaies du monde , que parce qu’elle s’est épanouie dans la double
secret, ce dernier mot des influences de la charité chrétienne sur le monde ancien et sur le monde moderne, des protestants n
des influences de la charité chrétienne sur le monde ancien et sur le monde moderne, des protestants ne pouvaient pas le dire
osophie, par le tableau de tous les biens réels et possibles faits au monde par l’économie, fille de la charité, n’a été l’ob
99 (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »
res semblables à ceux d’un roi littéraire. Les critiques disent et le monde répète que l’argent n’a rien à faire à ceci… Rube
c fournissait à ses besoins. Ce noble exemple, tant ridiculisé par un monde aveugle, me paraît, à lui seul, capable de rachet
ter. 34. Cet article et les suivants, extraits de la Revue des Deux Mondes , à la date des 1er novembre 1838 et 15 février 18
ur, et qui servaient d’en-tête auxdits bulletins de la Revue des Deux Mondes , se terminent l’un et l’autre, dans les Portraits
is (novembre 1838 et février 1839), car la Table de la Revue des Deux Mondes , publiée en 1857, met les divers Mouvements litté
Mais une note de la même Table, à propos de l’article sur l’École du monde (1er février 1840), qu’on lira plus loin, nous ap
euve et Labitte, et signale particulièrement l’article sur l’École du monde comme étant de M. Sainte-Beuve. Dans notre doute,
e liste porte exclusivement, dans les chroniques de la Revue des Deux Mondes , de novembre 1838 et février 1839, sur des travau
100 (1904) Zangwill pp. 7-90
ous croyons tous plus ou moins obscurément que l’humanité commence au monde moderne, que l’intelligence de l’humanité commenc
touchons ici à l’une des contrariétés intérieures les plus graves du monde moderne, à l’une des contrariétés intérieures les
ongratulent, se décorent, boivent et triomphent dans des banquets, le monde moderne est intérieurement rongé, l’esprit modern
té aurait aussi tort de se river à ce que nous nommons aujourd’hui le monde moderne et l’esprit et la science modernes qu’ell
uvelle dans l’histoire de l’humanité, il fallait justement arriver au monde moderne, à l’esprit moderne, aux méthodes moderne
que l’historien cessât réellement de se considérer comme un homme. Le monde moderne, l’esprit moderne, laïque, positiviste et
assis devant son bureau, refaisait à loisir toutes les opérations du monde  ; il parlait de tout ; il écrivait de tout ; il é
rofesseur d’histoire, étant le roi, l’empereur, le général, tenait le monde entier sur ses genoux, et il pouvait, dans le che
Français. » Mon Dieu oui ; seulement il y a une France pour tout le monde , la France luit pour tout le monde, et tous les F
ent il y a une France pour tout le monde, la France luit pour tout le monde , et tous les Français, s’ils seront toujours fran
pagnon, commence par faire son tour de France ; il ferait son tour du monde , s’il était meilleur compagnon ; et quand il a fi
eait qu’ils devinssent des Dieux. Telle est bien l’ambition inouïe du monde moderne ; ambition non encore éprouvée ; le savan
génération qui dans le domaine de l’histoire inaugurait justement le monde moderne ; hoc nunc os ex ossibus meis et caro de
e moderne, les innovateurs des méthodes historiques, les créateurs du monde intellectuel moderne ; et puis, depuis le temps d
ouvrant l’autre, nul aujourd’hui n’avancerait que toute l’histoire du monde est sur le point d’aboutir, nul aujourd’hui, de t
que l’histoire en général n’est rien si elle n’est pas l’histoire du monde et de l’humanité. Si donc, et c’était la première
on ne fera jamais rien de mieux, qu’il est inutile d’insister, que le monde moderne est le dernier des mondes, que l’homme et
qu’il est inutile d’insister, que le monde moderne est le dernier des mondes , que l’homme et que la nature a dit son dernier m
ie, et la vie, et la conscience ; tout armé, averti, gardé que fût le monde moderne, c’est justement dans la plus vieille err
ns premiers balbutiements ; et de même que les plus grands savants du monde , s’ils ne sont pas des cabotins, devant l’amour e
rs des misérables, ainsi la mère humanité, devenue la plus savante du monde , s’est retrouvée stupide et désarmée devant la pl
s’est retrouvée stupide et désarmée devant la plus vieille erreur du monde  ; comme au temps des plus anciens dieux elle a me
ai peut-être écrit que le jour où l’on voudra sérieusement étudier le monde moderne c’est à l’Avenir de la science qu’il faud
t le vieux Pourana de l’auteur est vraiment aussi le vieux Pourana du monde moderne ; combien de modernes, le disant, ne le d
le devoir de chercher dans Renan et dans Taine la première pensée du monde moderne, la pensée de derrière la tête, comme on
y a là de contradiction que pour notre individualisme superficiel. Le monde n’est qu’une série de sacrifices humains ; on les
itieux me sont une fête. Je serais fâché que quelque chose manquât au monde  ; car j’ai conscience de tout ce qu’il enferme. M
omme pour le chrétien, la vraie formule qui convient au tombeau. « Un monde sans Dieu est horrible. Le nôtre paraît tel à l’h
ndons simplement à être, à savoir davantage, à connaître le secret du monde , que nous avons cherché si avidement, l’avenir de
st la conscience.   Philalèthe. « Je me dis souvent que si le but du monde était une course aussi haletante que vous le supp
si le mouvement a existé de toute éternité, on ne conçoit pas que le monde n’ait pas atteint le repos, l’uniformité et la pe
nan ; on ne peut ouvrir du Renan sans qu’il en sorte une immensité de monde moderne ; et si le Pourana de jeunesse était vrai
si le Pourana de jeunesse était vraiment le Pourana de la jeunesse du monde moderne, le testament de vieillesse est aussi le
yant à traiter toutes les autres immenses questions qu’a soulevées le monde moderne c’est au même texte qu’il nous faudrait r
er ce que nous nommons ses erreurs, et par ses erreurs les erreurs du monde moderne ; et dans les erreurs qui, étant les erre
sie de tout un peuple, de toute une race, de tout un pays, de tout un monde . Si telle est vraiment l’atteinte obtenue par les
le, par l’ampleur et la diversité de ses puissances, de reproduire ce monde en face duquel il est placé. « C’est parler bien
it ; Renan, plus averti, plus philosophe, plus artiste, plus homme du monde , — et par conséquent plus respectueux de la divin
Taine remet non pas seulement le gouvernement mais la création de ce monde  ; il ne s’agit plus d’un Dieu éloigné, incertain,
mes que nous sommes, que Taine remet tout le secret et la création du monde  ; par exemple c’est lui, Taine, l’homme que nous
ne tient pas encore l’humanité ; qui soutiendrait aujourd’hui que le monde moderne est le dernier monde, le meilleur, qui au
té ; qui soutiendrait aujourd’hui que le monde moderne est le dernier monde , le meilleur, qui au contraire soutiendrait qu’il
rvera toutes les surprises ; que tout est grand, inépuisable ; que le monde est vaste ; et encore plus le monde du temps ; qu
t est grand, inépuisable ; que le monde est vaste ; et encore plus le monde du temps ; que la mère nature est indéfiniment fé
monde du temps ; que la mère nature est indéfiniment féconde ; que le monde a de la ressource ; plus que nous ; qu’il ne faut
rvent peut-être d’incalculables surprises ; et sans courir au bout du monde , parmi nos Français mêmes, quels rudes avertissem
/ 3391