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1 (1912) L’art de lire « Chapitre VII. Les mauvais auteurs »
Chapitre VII.Les mauvais auteurs De même il est bon de lire quelquefois
VII.Les mauvais auteurs De même il est bon de lire quelquefois les mauvais auteurs. Ceci est très dangereux ; mais, si l’on
inutile que la grande partie de sa vie que Boileau a passée à lire de mauvais auteurs pour se moquer d’eux, et je vois là une g
. Le métier qu’a fait Boileau ne se justifie que quand il s’agit d’un mauvais auteur qui jouit de la faveur générale, et par co
as en nous pour nous torturer, ou qu’il ne s’exerce pas d’une manière mauvaise et funeste. Selon Aristote, on se purge de la peu
; on est purgé » ; et il est possible. Or la moquerie exercée sur les mauvais livres est une catharsis. A l’exercer sur le mauv
exercée sur les mauvais livres est une catharsis. A l’exercer sur le mauvais livre, on lui donne satisfaction, et l’on n’a plu
dans le cours ordinaire de la vie ; Racine, criblant d’épigrammes les mauvais auteurs, demeurait d’humeur maligne dans son dome
on ? Pourquoi ? Évidemment parce qu’il prend du plaisir à les trouver mauvais . Cela est certain. Et ce sont des épigrammes cont
’égard des livres il a sa soupape. Il est possible que la lecture des mauvais livres soit une catharsis d’une très précieuse ut
catharsis d’une très précieuse utilité morale. Ensuite la lecture des mauvais livres forme le goût, à la condition qu’on en ait
eux qui liront instinctivement de bons livres ; ceux qui en liront de mauvais , ou vulgaires, ou très médiocres ; ceux qui ne li
toute littérature. Les premiers forment le contingent des lecteurs de mauvais écrivains, des lecteurs de romans niais, des lect
stances aide singulièrement à évaluer les hauteurs et, s’il n’est pas mauvais de connaître les prédécesseurs et les contemporai
Allemagne ; un homme sage doit aller faire de temps en temps chez les mauvais auteurs la remonte de ses facultés d’admiration.
davantage Racine. Cette pensée est consolante. On peut envisager les mauvais auteurs comme fonction de la gloire des grands. U
s comme fonction de la gloire des grands. Un bon auteur peut dire des mauvais  : « Que serais-je sans eux ? Je semblerais petit.
re des mauvais : « Que serais-je sans eux ? Je semblerais petit. » Un mauvais auteur peut dire d’un bon qui le méprise : « Ingr
ibilité à rebours qui donnait une idée de l’absolu. Lisons un peu les mauvais auteurs ; à la condition que ce ne soit pas par m
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 26, que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier » pp. 375-381
s de l’avis des contemporains. La posterité n’a jamais blâmé comme de mauvais poëmes, ceux que les contemporains de l’auteur av
n répond aux gens du métier qu’un poëme ou un tableau peuvent avec de mauvaises parties être un excellent ouvrage. Il seroit inut
uer au lecteur, qu’ici comme dans toute cette dissertation, le mot de mauvais s’entend rélativement. On sçait bien, par exemple
s expressions d’un tableau, si le coloris en étoit absolument faux et mauvais . Quand on dit que la versification de Corneille e
t faux et mauvais. Quand on dit que la versification de Corneille est mauvaise par endroits, on veut dire seulement qu’elle est
artisans médiocres. Un poëme dont la versification seroit absolument mauvaise , dont chaque vers nous choqueroit, ne parviendroi
nt trop rudement, des phrases, qui, pour ainsi dire, se présentent de mauvaise grace, trouvent la porte du coeur fermée. Les déc
ulent bien rendre justice, parvient bien-tôt à la réputation bonne ou mauvaise qui lui est dûë ; le contraire arrive lorsqu’il n
puissent pas imposer aux autres hommes assez pour leur faire trouver mauvaises les choses excellentes, ils peuvent leur faire cr
3 (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175
. — Un Pirate. — Au pays de Bohême. — Les dernières Calinodies. — Les mauvaises habitudes. — Petite gazette des tribunaux. — Une
: — Cocher ! cocher ! rue Mazarine, 11, — au rez-de-chaussée ! Les mauvaises habitudes Il y a des gens qui passent leur vie
habitudes Il y a des gens qui passent leur vie à pester contre les mauvaises habitudes ; Vous préférez le havane au cigare d’u
s mauvaises habitudes ; Vous préférez le havane au cigare d’un sou, —  mauvaise habitude. Le farniente au travail, — mauvaise hab
e au cigare d’un sou, — mauvaise habitude. Le farniente au travail, —  mauvaise habitude ; Un fauteuil moelleux à une chaise de p
l, — mauvaise habitude ; Un fauteuil moelleux à une chaise de paille, mauvaise habitude ; L’étudiant aime mieux suivre une jolie
tudiant aime mieux suivre une jolie femme que les cours de l’École, —  mauvaise habitude ! Etc., etc., etc., etc. Ces moralistes
al. Que deviendrions-nous sur cette terre d’exil, Seigneur ! sans les mauvaises habitudes ? * *  * J’ai la mauvaise habitude de
rre d’exil, Seigneur ! sans les mauvaises habitudes ? * *  * J’ai la mauvaise habitude de prendre, chaque soir, un verre de cha
aise habitude de prendre, chaque soir, un verre de chartreuse ; cette mauvaise habitude se complique naturellement de la mauvais
chartreuse ; cette mauvaise habitude se complique naturellement de la mauvaise habitude d’aller au café. Or, sachez que mon café
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 30, objection tirée des bons ouvrages que le public a paru désapprouver, comme des mauvais qu’il a loüez, et réponse à cette objection » pp. 409-421
tirée des bons ouvrages que le public a paru désapprouver, comme des mauvais qu’il a loüez, et réponse à cette objection On
ez, et réponse à cette objection On dira qu’on voit quelquefois une mauvaise farce, une Thalie barbouillée amuser le public lo
tterent durant plusieurs jours avant que l’excellente eut terrassé la mauvaise . Quoique le Misantrope soit peut-être la meilleur
s dont les pieces n’ont pas réussi, que le public ne proscrit que les mauvais ouvrages. Si l’on peut leur appliquer le vers de
les tragédies d’Euripide ni les comédies de Menandre aïent été jugées mauvaises , mais bien que d’autres pieces plurent d’avantage
citoïens vient armée et l’autre désarmée. On y entend paisiblement de mauvaises pieces, et quelquefois des comédiens qui ne valen
ssion. Ils peuvent en faire valoir les beaux endroits, en excuser les mauvais , comme ils peuvent aussi extenuer le mérite des p
aujourd’hui, environ deux ans après sa premiere édition. Quand il est mauvais , le public ne prend pas un si long délai pour le
5 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
pour être un bon père, un bon mari, un bon marchand, un bon homme, un mauvais orateur, un mauvais poëte, un mauvais musicien, u
e, un bon mari, un bon marchand, un bon homme, un mauvais orateur, un mauvais poëte, un mauvais musicien, un mauvais peintre, u
bon marchand, un bon homme, un mauvais orateur, un mauvais poëte, un mauvais musicien, un mauvais peintre, un mauvais sculpteu
homme, un mauvais orateur, un mauvais poëte, un mauvais musicien, un mauvais peintre, un mauvais sculpteur, un plat amant. le
rateur, un mauvais poëte, un mauvais musicien, un mauvais peintre, un mauvais sculpteur, un plat amant. le jugement de Midas .
par la multiplicité des incidens aussi cruellement qu’aux yeux par la mauvaise distribution des lumières, et que si le papillota
roisième, une quatrième, jusqu’à fin de payement. Si ce n’est pas une mauvaise plaisanterie, Bounieu est un artiste sans tête et
tableaux Monsieur Descamp, c’est vous encore. à la platitude, à la mauvaise couleur grise, au défaut d’esprit, d’expression,
dort et recommandant le silence du doigt, on ne le croirait pas, plus mauvaise encore. On voit le petit dormeur dans sa mane d’o
d’un autel, un benêt de st Louis… mais j’ai juré de ne décrire aucun mauvais tableau, et j’allais commettre un énorme parjure.
le figure, fût de l’un ou de l’autre, devenu, comme par miracle, plus mauvais que lui-même. état actuel de l’école française. v
6 (1694) Des ouvrages de l’esprit
id discours, ou prononcer de médiocres vers avec toute l’emphase d’un mauvais poète ! Certains poètes sont sujets, dans le dram
e matière, ou ces grands hommes à leurs historiens. Amas d’épithètes, mauvaises louanges : ce sont les faits qui louent, et la ma
s l’ont saisi d’abord, et avant qu’il ait eu le loisir de les trouver mauvais , il les a loués modestement en ma présence, et il
s expressions, ils les exposent à la censure, soutiennent qu’ils sont mauvais  ; et tout le monde convient qu’ils sont mauvais :
utiennent qu’ils sont mauvais ; et tout le monde convient qu’ils sont mauvais  : mais l’endroit de l’ouvrage que ces critiques c
n’en est pas pire. Que dites-vous du livre d’ Hermodore  ? qu’il est mauvais , répond Anthime  ; qu’il est mauvais ! qu’il est
livre d’ Hermodore  ? qu’il est mauvais, répond Anthime  ; qu’il est mauvais  ! qu’il est tel, continue-t-il, que ce n’est pas
sprit de toutes les extravagances, de toutes les saletés, de tous les mauvais mots que l’on peut dire, et de toutes les ineptes
titude que l’on ait dans sa manière d’écrire, la raillerie froide des mauvais plaisants est un mal inévitable, et que les meill
Ronsard et Balzac ont eu, chacun dans leur genre, assez de bon et de mauvais pour former après eux de très grands hommes en ve
d’une morale fine et ingénieuse, et d’une sale corruption : ou il est mauvais , il passe bien loin au-delà du pire, c’est le cha
l’extrême violence que chacun se fait à contraindre ses larmes, et le mauvais ris dont on veut les couvrir prouvent clairement
la vie. Ce n’est point assez que les mœurs du théâtre ne soient point mauvaises , il faut encore qu’elles soient décentes et instr
s beau sens ; c’est faire de la pureté et de la clarté du discours un mauvais usage que de les faire servir à une matière aride
rs ont pensé ; et comme le choix des pensées est invention, ils l’ont mauvais , peu juste, et qui les détermine plutôt à rapport
7 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Hallé » pp. 71-73
Mr le chevalier de Chastelux est un des premiers apôtres. Ils sont si mauvais que c’est presque un des caractères d’un bon espr
s dispersés sur le tapis sont sans intelligence et sans goût. Dans ce mauvais tableau il y a pourtant de la perspective, et les
cythes expirant ; jamais plus belle leçon ne fut donnée ; jamais plus mauvais tableau ne fut fait. J’en suis faché pour le roi
z-vous m’aprendre si ce sont des personnages réels de la scène, ou de mauvaises estampes enluminées, comme nous en voyons sur nos
n peu mieux au bon goût, aux intentions, de sa majesté polonoise. Son mauvais tableau de la paix est excusable par l’ingratitud
pour excuser le Scilurus qui prête à l’art et qui est infiniment plus mauvais . Mon ami, ce pauvre Hallé s’en va tant qu’il peut
8 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202
n jeune époux. Ce moment est faux ; il serait vrai, qu’il serait d’un mauvais choix. Quel intérêt cet époux, cette épouse, ces
ces indignes créatures qui entourent la couche, tout me représente un mauvais lieu. Je ne vois qu’une courtisane qui s’est mal
on, le péril, l’esprit patriotique. Je sais que celui qui supprime un mauvais livre ou qui détruit une statue voluptueuse, ress
streignons-le aux mœurs particulières. Je ne puis me dissimuler qu’un mauvais livre, une estampe malhonnête que le hasard offri
pas qu’un autre soit honoré, c’est qu’il n’y a que lui. Encore si le mauvais choix des tableaux de Baudouin était racheté par
finesse de couleur étonnante ; mais convenez que la tête en est fort mauvaise . Dans une de ces batailles, je me rappelle encore
ouin et de celui que j’imagine, c’est la différence des bonnes et des mauvaises . Composition froide, point de vérité, exécution f
la fatigue de son métier. C’est tout cet apprêt qui fait le petit, le mauvais , qui chasse la nature. C’est qu’il faut un goût p
9 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 306
de l’Académie Françoise, né à Bourg-en-Bresse en 1581, mort en 1638 ; mauvais Poëte, mauvais Historien, mauvais Traducteur, mau
rançoise, né à Bourg-en-Bresse en 1581, mort en 1638 ; mauvais Poëte, mauvais Historien, mauvais Traducteur, mauvais Mathématic
g-en-Bresse en 1581, mort en 1638 ; mauvais Poëte, mauvais Historien, mauvais Traducteur, mauvais Mathématicien, qui, selon M.
mort en 1638 ; mauvais Poëte, mauvais Historien, mauvais Traducteur, mauvais Mathématicien, qui, selon M. l’Abbé d’Olivet, ne
10 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. (Suite et fin.) »
ulier, la raison et la grammaire sont parvenues pourtant à déloger le mauvais usage. Les courtisans, pour ne pas se fatiguer en
ès-élégant, en ont soudain quitté la lecture, comme faisant par là un mauvais jugement du langage de l’auteur. » Vaugelas indi
t et d’égarer en ce qui est de la prononciation courante. Il trouvait mauvais qu’on simplifiât l’orthographe de ces mots dérivé
solécisme ; et Vaugelas en cite des exemples ; — à la netteté, par le mauvais arrangement, la mauvaise construction ; et il en
en cite des exemples ; — à la netteté, par le mauvais arrangement, la mauvaise construction ; et il en apporte des exemples égal
ncipales sortes, à en dénombrer les sources les plus fréquentes : les mauvais tours, les transpositions de mots et les entrelac
la raison jusque dans les Topiques d’Aristote. Il traitait aussi des mauvais sons des mots, et il en blâmait de tels chez Du V
ceraient à la meilleure de leurs conceptions ; la crainte de dire une mauvaise parole leur fait abandonner volontairement ce qu’
t ressembler à un malade imaginaire : pour trop craindre d’amasser du mauvais sang, on se tire des veines le plus pur et le mei
; il est de ceux qui, par humeur, ne parleraient de qui que ce fût en mauvaise part, et qui, pour rien au monde, « n’offenseraie
e part, et qui, pour rien au monde, « n’offenseraient personne par un mauvais trait de plume. » Il loue même Vaugelas pour plus
aire, et un mouvement rapide d’intrusion se manifeste. Alors tous les mauvais mots demandaient à sortir : aujourd’hui tous les
lui aussi, il sait l’usage, il l’écoute, il l’épie en tous lieux, le mauvais comme le bon. Mais, où est le bon aujourd’hui, où
, le mauvais comme le bon. Mais, où est le bon aujourd’hui, où est le mauvais  ? Que de mots qui ne sont plus précisément des in
é, dans ce qu’il appelle une Cacographie, à recueillir les prétendues mauvaises phrases des meilleures écrivains du temps. Certes
t affaibli… » Et en conséquence, M. Poitevin cite comme un exemple de mauvaise phrase et de manière de dire incorrecte la pensée
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365
mérite, comme il peut perdre une bataille ou lever un siege sans être mauvais capitaine. Le cardinal Mazarin, qui connoissoit a
n instruit de la part que le general avoit euë dans le bon ou dans le mauvais succès. Le public a voulu juger quand il étoit en
t acquis le sçavoir nécessaire pour connoître si l’ouvrage est bon ou mauvais sont les seules qui puissent en juger. Les hommes
artisan, quand les philosophes le condamnent comme un livre rempli de mauvais raisonnemens. C’est ainsi que les sçavans en hist
t, ne sont pas capables de remonter jusques aux causes qui rendent un mauvais poëme ennuïeux. Elles ne sçauroient en indiquer l
eaux endroits. l’amour tyranique de Scuderi est demeuré au nombre des mauvaises pieces malgré la dissertation de Sarrazin. En eff
12 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Quatrième faculté d’une Université. Faculté de théologie » pp. 511-518
faculté d’une Université Faculté de théologie99 Le prêtre, bon ou mauvais , est toujours un sujet équivoque, un être suspend
re avili ne peut rien ; son avidité, son ambition, ses intrigues, ses mauvaises mœurs ont été plus nuisibles à la religion que to
. Je ne hais point le prêtre. S’il est bon, je le respecte ; s’il est mauvais , je le méprise ou je le plains. Et si je le peins
et où l’on va demander au premier venu l’absolution qui est toujours mauvaise , il faut deux professeurs de la science des conse
utres corporations, et qui permettrait à chacun d’être prêtre, bon ou mauvais prêtre, comme il est permis, dans les contrées as
citoyen puisse sans obstacle tirer parti de son talent, d’être bon ou mauvais tailleur, bon ou mauvais cordonnier. Cette facult
cle tirer parti de son talent, d’être bon ou mauvais tailleur, bon ou mauvais cordonnier. Cette faculté de théologie ne peut do
13 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Millet Francisque » p. 168
tté sur leurs ouvrages et la ligne qu’on écrit d’eux. La condition du mauvais peintre et du mauvais comédien est pire que celle
et la ligne qu’on écrit d’eux. La condition du mauvais peintre et du mauvais comédien est pire que celle du mauvais littérateu
ition du mauvais peintre et du mauvais comédien est pire que celle du mauvais littérateur. Le peintre entend de ses propres ore
tableaux, à les regarder sans cesse, et à les trouver de plus en plus mauvais . La mère de Jean-Marie Fréron lira ses feuilles à
14 (1767) Salon de 1767 « Peintures — [autres peintres] » pp. 317-320
un nom ; et il eût été le premier de tous, s’il eût voulu. Deshays. Mauvais . Lépicié. Pauvre artiste. Fragonard. Il a fait
ans talent. Renou. Serviteur à M. Renou. Caresme. Je me rappelle de mauvais tableaux et de très-bons dessins de celui-ci. Be
et de très-bons dessins de celui-ci. Beaufort. Je ne le connais pas. Mauvais signe. Greuze. Et Greuze donc, qui est certainem
sque plus aucune occasion de faire de grands tableaux. Le luxe et les mauvaises mœurs qui distribuent les palais en petits réduit
valent pas la peine d’être désignées ; et que quand je dis qu’il est mauvais , c’est relativement au titre d’académicien dont i
15 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
d et l’on ne quitte pas à discrétion l’art de guérir. Je considère un mauvais médecin comme une petite épidémie qui dure tant q
vais médecin comme une petite épidémie qui dure tant qu’il vit ; deux mauvais médecins doublent cette maladie populaire ; un co
deux mauvais médecins doublent cette maladie populaire ; un corps de mauvais médecins serait une grande plaie pour toute une n
célibataire et d’un père de famille, d’un bon général d’armée et d’un mauvais poëte ; mais ni le souverain qui nous regarde com
ve tous les jours que le bon médecin est adressé au célibataire et le mauvais au chef d’une nombreuse famille. Il importe d’aut
exigerait quelquefois leur observation et leur présence assidues. Un mauvais médecin arrive toujours trop tôt et reste toujour
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
erreurs de goût, et réprimant les écarts et les bizarreries. Quelque mauvais que soit le goût de gens liés par une conversatio
de avait la liberté d’en frapper : d’abord on en mettrait beaucoup de mauvaise en circulation, avec une certaine quantité de bon
s l’anarchie du langage, il s’introduit une multitude de locutions de mauvais aloi ; mais ce qui ne s’entendra pas, ce qui s’en
st bien châtiée ; qu’un souris est fin, qu’un souris est amer ; qu’un mauvais poète est un bâtard d’Apollon ; que les peintres
style épistolaire ; on en avait de son cousin Bussy-Rabutin, homme de mauvais cœur, de mauvais esprit, mais d’assez bon goût ;
 ; on en avait de son cousin Bussy-Rabutin, homme de mauvais cœur, de mauvais esprit, mais d’assez bon goût ; En morale, on ava
17 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Orientales » (1829) — Préface de l’édition originale »
lli à tel arbre, puisé à telle source. L’ouvrage est-il bon ou est-il mauvais  ? Voilà tout le domaine de la critique. Du reste,
ées. À voir les choses d’un peu haut, il n’y a, en poésie, ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais poëtes. D’aill
t, il n’y a, en poésie, ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais poëtes. D’ailleurs, tout est sujet ; tout relève
st advenu souvent qu’au lieu de lui dire simplement : Votre livre est mauvais , on lui a dit : Pourquoi avez-vous fait ce livre 
tique. Lui s’est laissé faire à cette poésie qui lui venait. Bonne ou mauvaise , il l’a acceptée et en a été heureux. D’ailleurs
18 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « L’abbé de Marolles ou le curieux — II » pp. 126-147
traductions en prose de Marolles, comme elles ne paraissent pas plus mauvaises absolument que d’autres de la même date, on se di
i-même d’en connaître le mérite. » Marolles s’estime ainsi victime du mauvais vouloir ou de l’indifférence, à son égard, des pr
tion en vers de l’Apocalypse (1677), ne savait comment se tirer de ce mauvais pas ; l’étant allé voir quelques jours après, il
ts : C’est un écrivain rapide, dont le style est ce qu’il a de moins mauvais  ; il n’est pas sans savoir, mais il est sans aucu
traducteur dans les douze premières années, qui sont encore les moins mauvaises de toutes (2 janvier 1659) : Cette traduction fr
le chef de la conspiration contre La Pucelle. Dieu nous garde de plus mauvais garçons et d’ennemis plus redoutables ! Je ne m’e
suffirait de dire que ce serait son avis, pour dire que ce serait le mauvais , et ceci sans hyperbole. Et encore dans une lett
es de D’Ablancourt et de messieurs de Port-Royal, et les exemples des mauvaises dans Marolles, qu’il avait d’ailleurs évité de no
vocation malheureuse. Mieux partagé que bien des hommes, il avait sa mauvaise et sa bonne folie. Ici ce n’était que satisfactio
La Bruyère, dans ce Démocède qui vous étale ses richesses et les plus mauvaises pièces, pourvu qu’elles soient rares, encore plus
19 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420
rmes, a tous les droits imaginables sur les cœurs. On a dit, en assez mauvais vers, pour la défense de cette muse : Si quelque
n en fait tous les jours, on les méprise. Rien de plus ennuyeux qu’un mauvais plaisant qui veut faire rire. La parodie consiste
ésulte un tout autre sens que celui de l’original. Tant de bons ou de mauvais vers passés en proverbe, & dont on fait, en m
« N’est-ce pas assez, ajoute le même écrivain, d’avoir à craindre un mauvais succès, malgré les peines qu’on se donne, sans at
pêchât l’effet du tragique ; qu’elle fît confondre les bons & les mauvais endroits d’une pièce & décider d’elle sur le
François, extrêmement vantée. Les spectacles. Sont-ils bons ou mauvais de leur nature ? Question agitée dans tous les te
prises en elles-mêmes, indépendamment de toute circonstance bonne ou mauvaise , doivent être mises au nombre des choses indiffér
être prohibée par elle-même. On défend les choses parce qu’elles sont mauvaises , & les choses ne sont point mauvaises en elle
choses parce qu’elles sont mauvaises, & les choses ne sont point mauvaises en elles-mêmes, parce qu’elles sont défendues. Le
pas qu’on joue par amusement ou pour gagner sa vie : si la chose est mauvaise en soi, elle l’est par rapport à tout le monde. L
inviteroit on au coin des rues à les aller voir ? Qu’on affichât les mauvais lieux, avec quelle promptitude la police séviroit
âtre, il y a déjà plus de cinquante ans, je l’ai toujours envisagé du mauvais côté, & que je n’ai jamais cessé de desirer l
de toutes sortes d’originaux. C’est que la règle (* est au-dessus des mauvais exemples de quelques ecclésiastiques. Peu de ceux
ne actrice, non le métier, mais le talent. Les comédiens médiocres ou mauvais sont autant ou plus méprisés à Londres que partou
rcice, qui peut innocemment divertir ses sujets de diverses occasions mauvaises , ne puisse leur être imputé à blâme, ni nuire à l
20 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Police générale d’une Université et police, particulière d’un collège. » pp. 521-532
et de celle du préfet : il fait la police comme le préfet lorsque le mauvais temps renferme les élèves dans l’intérieur de la
u, ou récréation intérieure de chaque classe dans sa salle, s’il fait mauvais temps, jusqu’à une heure et demie. A une heure et
conduit à ce terme, elle est bonne, si elle n’y conduit pas, elle est mauvaise . Quelles sont les qualités à désirer dans un bon
collége ; le mélange des deux sexes ne tarde point à y introduire les mauvaises mœurs et la division. Mais parce qu’un maître est
mbera sur eux et sur vous ; souverains, l’indulgence deplacée pour de mauvais instituteurs retombera sur l’espoir de votre nati
permission autorise l’abus, la défense ne l’empêche pas, et c’est une mauvaise loi qu’une loi prohibitive qui n’a point d’exécut
our le moment on en appelle de toutes les contrées ; bons, médiocres, mauvais , qu’ils aient des mœurs, cela suffit. On les stip
21 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
reprendre des fautes contre les regles, c’est qu’un ouvrage peut être mauvais sans qu’il y ait des fautes contre les regles, co
tion. L’ouvrage plaît-il ou ne plaît-il pas ? L’ouvrage est-il bon ou mauvais en general, c’est la même chose ? Le raisonnement
uestion. Raisonne-t-on, pour sçavoir si le ragoût est bon ou s’il est mauvais , et s’avisa-t-on jamais, après avoir posé des pri
ns sçavoir les regles, si les productions des arts sont de bons ou de mauvais ouvrages, et si le raisonnement qu’ils entendent
n des spectateurs d’une tragédie generalement désapprouvée feroit une mauvaise exposition des raisons qui font qu’elle ennuïe, l
sentiment general. Ils ne laisseroient pas de croire que la piece est mauvaise , bien qu’on expliquât mal par quelles raisons ell
22 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Voiriot »
jambes passeraient de beaucoup à travers. Le reste ne vaut pas mieux. Mauvais tableau, c’est Voiriot toujours Voiriot ; autres
iothèque, froid, gris, misérable. Caillot assez ressemblant, moins mauvais , mais mauvais encore, et quand il serait bon, com
d, gris, misérable. Caillot assez ressemblant, moins mauvais, mais mauvais encore, et quand il serait bon, comme je l’entend
23 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
ait fait perdre bien des vers charmans. Fable IV. V. 5. Relevé. Mauvaise rime qu’on appelle suffisante ; La Fontaine pouva
oup n’a que faire d’un trésor. Fable VI. Voilà certainement une mauvaise fable que La Fontaine a mise en vers d’après Phèd
VII. La Fontaine pour nous dédommager d’avoir fait une fable aussi mauvaise que l’est la précédente, lui fait succéder un apo
i comptera ses jours par ses conquêtes. Fable XIV. Encore de la mauvaise morale : on peut trop louer sa maîtresse, et tout
V. 4. Ce sont maximes toujours bonnes. Au contraire presque toujours mauvaises . Castor et Pollux ne font pas un beau rôle dans c
24 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumur, Louis (1860-1933) »
mations redondantes ou plates, exprimant la médiocre philosophie d’un mauvais élève des derniers romantiques ; des phrases d’un
ophique, et le livre vous apparaîtra tel qu’il m’est apparu : un fort mauvais recueil de mauvais vers. [Entretiens politiques e
e vous apparaîtra tel qu’il m’est apparu : un fort mauvais recueil de mauvais vers. [Entretiens politiques et littéraires (févr
25 (1799) Dialogue entre la Poésie et la Philosophie [posth.]
isir quand je les ai trouvées bonnes, de pitié quand elles m’ont paru mauvaises . Mais bien loin d’en être offensée, je puis vous
it celui qu’il consultait, vous n’avez qu’à dire toujours qu’ils sont mauvais  ; il y a cent contre un à parier que vous ne vous
E. Tout cela est à merveille ; mais en feignant de n’attaquer que les mauvais artistes, c’est à l’art même que vous en voulez.
tagne au double sommet, et l’Hippocrène où il faudrait noyer tous les mauvais vers, et peut-être aussi les mauvais poètes. C’es
ne où il faudrait noyer tous les mauvais vers, et peut-être aussi les mauvais poètes. C’est la répétition éternelle de ces triv
hes qui ont eu des torts réels avec vous ; abandonnez-moi de même les mauvais poètes. Après cette explication, si vous n’êtes p
26 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70
isrespectueux de la postérité, délivré du souci de lui transmettre un mauvais buste. Je dirai cependant de ce mauvais buste, qu
u souci de lui transmettre un mauvais buste. Je dirai cependant de ce mauvais buste, qu’on y voyait les traces d’une peine d’âm
ncesse de Chimay, M. le chevalier de Fitz-James, son frère, vous êtes mauvais , parfaitement mauvais ; vous êtes plats, mais par
e chevalier de Fitz-James, son frère, vous êtes mauvais, parfaitement mauvais  ; vous êtes plats, mais parfaitement plats. Au ga
intervalle de temps assez court touche les deux extrêmes du bon et du mauvais  ? Le talent seroit-il si journalier ? Y auroit-il
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
d’Alceste le duc de Montausier ; dans Oronte, bel esprit qui fait de mauvais vers, le duc de Saint-Aignan, que madame de Sévig
re put croire que ce serait un coup de maître de faire maltraiter les mauvais auteurs par Montausier sous le nom d’Alceste, de
s esprit, et le poète sans talent ; de le montrer intraitable pour un mauvais ouvrage, quelque honnête, quelque estimable que f
28 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 162-165
Un tel enthousiasme ne prouve-t-il pas que le mauvais goût & les mauvaises Pieces ont souvent des partisans & des couron
eurs ignorés, & que nous nous élevions contre les usurpations des mauvais , tandis qu'on les voit tous les jours obtenir des
vent qu'ils savent se connoître en bons Ouvrages, & apprécier les mauvais à leur juste valeur.
29 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte (suite et fin.) »
e et à passer en revue les différents poëtes du jour, les bons et les mauvais . Il y parle de lui, de ses titres littéraires qu’
lles de leurs parents ; il faut donc les aimer, qu’ils soient bons ou mauvais , comme on aime les âmes qui nous donnent la vie.
sa belle humeur et son bon génie savaient s’ouvrir à travers tant de mauvais jours. Après tout, même dans ses malheurs et ses
s pas plus qu’il n’en faut, puisqu’il n’en a que six, et celles-ci en mauvais état et encore plus mal placées, puisqu’elles ne
man de Persilès et Sigismonde, « qui doit être, disait-il, ou le plus mauvais ou le meilleur livre qui ait jamais été composé d
, j’entends de ceux de pur amusement. J’ai dit le meilleur ou le plus mauvais , s’empresse-t-il d’ajouter, mais il ne saurait êt
s mauvais, s’empresse-t-il d’ajouter, mais il ne saurait être le plus mauvais , et je me repens de l’avoir dit ; car, d’après l’
nous avons relevé en passant, il semblait dire : « Je raille ici les mauvais romans de chevalerie, mais attendez, patience ! j
30 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — II. (Fin.) » pp. 246-265
tous accourent aux branches pour achever de le défaire ; la bonne ou mauvaise réputation dépend de la dernière période de la vi
ucher au port, « c’est où il trouve plus de tempête ». Il est reçu de mauvais œil par tous les autres conseillers, qui redouten
disgrâce ; car, malgré l’entrevue et l’embrassement de Cousières, les mauvaises passions s’interposent et travaillent à semer des
ce prince du sang devient pour elle un ennemi actif qui va servir les mauvaises intentions de Luynes. Richelieu serait fort d’avi
nt point de conseil si judicieux, pense-t-il, qui ne puisse avoir une mauvaise issue, on est souvent obligé de suivre les opinio
usqu’à s’attaquer aux maîtres. Il pense « qu’il ne peut y avoir de si mauvaise paix qui ne vaille mieux qu’une guerre civile ».
juste satisfaction de ceux qu’on gouverne, qui aboutit à punition des mauvais et récompense des bons. La théorie de Richelieu
x en leurs résolutions, qu’ils changent les bonnes aussi bien que les mauvaises , et ne demeurent jamais constants en aucune. Je p
31 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
dioula, le serpent Minimini, le cheval de nuit, le ouârasa le bayéni ( Mauvais Gardien) les hyènes du conte « D’où vient le sole
pour rester calme à leur aspect a des chances de se tirer indemne du mauvais pas. (Les maîtres de la nuit, Le cabri, etc.). M
les orphelines tourmentées par leurs marâtres, les frères victimes de mauvais frères, les sinamousso dont les autres co-épouses
aussi volontiers le couscouss dans les cases. On les corrige de cette mauvaise habitude en pimentant fortement ce mets. Quand il
é, par les niogoudâno. Ces derniers combattent par des fumigations le mauvais sort jeté. On trouvera dans Bérenger-Féraud (Op.
procher de la croyance aux sorciers la foi en l’efficacité néfaste du mauvais œil. Voir le Kitâdo vengé, — La chèvre au mauvais
ficacité néfaste du mauvais œil. Voir le Kitâdo vengé, — La chèvre au mauvais œil, etc., etc. Les possesseurs du mauvais œil so
tâdo vengé, — La chèvre au mauvais œil, etc., etc. Les possesseurs du mauvais œil sont d’ailleurs considérés comme des jettator
32 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
ser des allegories ingénieuses et des satires excellentes, il fera de mauvaises pieces de théatre : le théatre est en France le P
se contentent d’en faire de médiocres, il est parmi nous bien plus de mauvais poëtes, que de mauvais peintres. Toutes les perso
e de médiocres, il est parmi nous bien plus de mauvais poëtes, que de mauvais peintres. Toutes les personnes qui ont quelque lu
uramment. Delà naissent tant d’ouvrages ennuïeux, qui font prendre en mauvaise part le nom de poëte, et qui empêchent que person
prétenduës divinitez qui viennent de naître sous sa plume. C’est des mauvais poëtes principalement qu’il faut entendre ce que
33 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « I » pp. 1-8
intitulé : Les Amschaspands et les Darvands : ce sont les bons et les mauvais Génies qui se livrent la guerre en ce bas monde s
des bons Génies et font intermède à la correspondance très-suivie des mauvais . Il y a certes du talent, mais quel usage ! l’inj
ques de seconde et troisième main. C'est souvent, bien souvent, de la mauvaise prose poétique déclamatoire, sans nuance aucune.
Génies, tout le mal. Eh bien, en lui appliquant sa propre mesure, un mauvais Génie, un Darvand (ce serait moi), dirait ce que
34 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre quatrième. »
r inventé. Il s’en sert pour amener de la morale. V. 24…. Assuré. Mauvaise rime. V. 27. Les conseils de la mer et de l’ambi
ouches de cour chassées : Les mouchards sont pendus, etc. Ce sont de mauvais quolibets qui déparent beaucoup cette fable, dont
aisemblance qui convient à l’Apologue. Au reste, la moralité de cette mauvaise fable, si l’on peut l’appeler ainsi, retombe dans
ment des enfans à rendre compte à leur mère. Aider, écouter, manger, mauvaises rimes, c’est dommage. On voudrait que cette fable
35 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Brenet » p. 257
rées de personne. La tête du Christ n’est pas mal ; mais le reste est mauvais . J’avais juré de ne décrire aucun mauvais tableau
pas mal ; mais le reste est mauvais. J’avais juré de ne décrire aucun mauvais tableau, je ne sais pourquoi je manque à ma parol
 de Vaneck travesti. Autre exemple de l’art de ramper en peinture. Ce mauvais tableau a pensé faire répandre du sang. Un jeune
36 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
Mr De La Grenée, sachez qu’une allégorie commune, quoique neuve, est mauvaise et qu’une allégorie sublime n’est bonne qu’une fo
prenez-y garde. Je vais me rendre. Les vieillards sont donc froids et mauvais . Pour la Suzanne elle est belle et très belle. El
e que les artistes appellent ragoût. La sienne n’en a pas une miette. Mauvais tableau. Et voilà l’effet de tous ces sujets allé
rrogée et qui leur montre du doigt dans le lointain les bonnes ou les mauvaises aventures qui les attendent. J’aimerois encore mi
d’une idée d’emprunt ; mais cela vaut encore mieux que rien. Froide, mauvaise , insignifiante composition. Renaud gros valet, jo
en quelqu’embarras, quelque perplexité, mais trop peu marqués pour le mauvais accueil qu’on lui fait, sur le visage de l’envoyé
, si la poésie s’avise de l’attaquer sur le sien. Et voilà comment un mauvais tableau inspire quelquefois une bonne page, et co
e bonne page, et comment une bonne page n’inspirera quelquefois qu’un mauvais tableau ; et comment une bonne page et un mauvais
a quelquefois qu’un mauvais tableau ; et comment une bonne page et un mauvais tableau vous ruineront. Du reste coupez, taillez,
es sur la toile, fraischement tirées de la chaudière, font d’abord un mauvais effet, un plus mauvais avec le tems ; il ne scait
hement tirées de la chaudière, font d’abord un mauvais effet, un plus mauvais avec le tems ; il ne scait pas que toute composit
abandonnés à la merci de la multitude indigente qui s’efforce, par de mauvaises productions en tout genre, de se donner le crédit
Et bénis soient les Belle, les Bellengé, les Voiriot, les Brenet, les mauvais poëtes, les mauvais peintres, les mauvais statuai
Belle, les Bellengé, les Voiriot, les Brenet, les mauvais poëtes, les mauvais peintres, les mauvais statuaires, les brocanteurs
es Voiriot, les Brenet, les mauvais poëtes, les mauvais peintres, les mauvais statuaires, les brocanteurs, les bijoutiers et le
37 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gourmont, Remy de (1858-1915) »
la langue française (1899). — Le Songe d’une femme (1899). — Oraisons mauvaises (1900). OPINIONS. Pierre Quillard Rem
e et de la chair des Delaclos et des Sade (puisque, par infortune, ce mauvais écrivain est resté le meilleur représentant de so
mentées et d’une sorte de perversité sacrilège, intitulées : Oraisons mauvaises . [Mercure de France (1900).]
38 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
ns la foule du palais et dans les impuretés de la chicane, ou par les mauvais usages des courtisans ignorants, ou par l’abus de
ants, ou par l’abus de ceux qui la corrompent en écrivant, ou par les mauvais prédicateurs53. » Ils se tiennent dans les bornes
ompagnie. Les académies de l’Espagne et de l’Italie leur offraient de mauvais exemples. Là, les compagnies littéraires tiraient
les qualités essentielles, d’obligation, sans lesquelles un écrit est mauvais et l’auteur de cet écrit ridicule. Elle voulait d
se bornait à montrer ou à éclaircir l’usage et à distinguer le bon du mauvais . Le bon usage, selon lui, c’était l’accord, sur l
élégant, en quittèrent soudain la lecture, « comme faisant par là un mauvais jugement de l’auteur66. » Il y a cent anecdotes d
à cette époque privilégiée, où la mode même avait plus de bon que de mauvais , le besoin de produire n’eût pas été plus fort qu
résence de ceux qui pouvaient s’en blesser ? Et quand la nature et la mauvaise habitude ont été les plus fortes, ne lui dois-je
ères à la langue française. Port-Royal a regardé au-delà du bon et du mauvais usage propres à notre pays. Les langues ont été c
e qui traite de la morale. Elle y détermine les causes morales de nos mauvais jugements ; elle nous éclaire sur nos sophismes,
fautes futures. La Logique nous donne des armes aussi bien contre les mauvaises actions que contre les mauvaises raisons, et c’es
onne des armes aussi bien contre les mauvaises actions que contre les mauvaises raisons, et c’est toujours au profit de notre vol
s détours insensibles le meilleur raisonnement nous peut, mener à une mauvaise conclusion, et comment cette corruption de l’espr
39 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
rvé, démasqué, percé au vif à ce moment, passe devant la postérité un mauvais quart d’heure, et, ce qui lui eût été le plus pén
ors donc qu’en présence de l’ultimatum des puissances coalisées et du mauvais vouloir de la Chambre nouvelle, il alla avec deux
ou par réflexion, mais je n’ai jamais été absent de Paris avec de si mauvais pressentiments sur les affaires publiques. Sans p
n vérité qui y peut quelque chose. — Contre ces tristes pensées et la mauvaise saison, je ne connais de recours raisonnable que
nt occupé de ces ratifications russes qui (ne le dites pas) sont fort mauvaises  : mais je crois que nous les arrangerons. — Je n’
ne pas être dans des relations particulières avec lui, c’eût été une mauvaise marque. Il fit des avances : Mme de Dino, avec so
laquelle il frappait de temps en temps sur l’appareil de fer dont sa mauvaise jambe était munie, il s’annonçait impérieusement.
isposa le dernier acte de sa vie en deux scènes qu’on ne trouvera pas mauvais que je présente comme il convient et que je dével
40 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Grimm. — II. (Fin.) » pp. 308-328
la vérité, et qui n’est point animée par le désir funeste de trouver mauvais ce qui est bon, peut bien être erronée et sujette
doivent point être connus par extraits, mais doivent être lus : « Les mauvais ouvrages n’ont d’autre besoin que d’être oubliés.
devrait être défendu aux journalistes de parler d’un ouvrage, bon ou mauvais , lorsqu’ils n’ont rien à en dire. » Examiner et r
e, franchement on ne se contente plus de la médiocrité, et ce qui est mauvais fait souffrir et vous tourmente à proportion que
rter dans les ouvrages de l’art la médiocrité, et même tirer parti du mauvais . Les gens qui sont d’une si bonne composition n’o
e le goût est absolument perdu… Les gens qui admirent si aisément les mauvaises choses ne sont pas en état de sentir les belles.
de l’originalité ; il ne trouve d’ailleurs aucune parole sévère. Les mauvais ouvrages d’Helvétius ou de d’Holbach ne lui parai
nôtre en particulier, les livres donc, les bons livres et surtout les mauvais , ont grande influence. Si vous voulez, d’ailleurs
41 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Laurent Tailhade à l’hôpital » pp. 168-177
champs, ni M. Fouquier qui donnent du talent. Ils peuvent parler d’un mauvais livre par complaisance, ils ne le rendront pas me
tait trop le rhétoricien, l’homme de lettres et — pour tout dire — le mauvais garçon… Il laissait trop voir le goût du mal, la
iques, sans s’y noyer. À l’âge où les ouvriers s’empoisonnent avec de mauvais feuilletons et des livres obscènes, il lisait l’A
de l’humanité, diminuer les hostilités et paralyser toutes les forces mauvaises . On est libre de ne pas le suivre jusqu’au bout d
42 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IX. Des Epistolaires ou Ecrivains de Lettres. » pp. 265-269
rs avec le goût, mais qui répandoit des agrémens jusques sur ses plus mauvaises Lettres. Bussi Rabutin écrit correctement ; mais
ns de mieux dans le genre épistolaire. Si l’on veut du médiocre ou du mauvais , on a les Lettres de Boursault, qui, à quelques a
ui veulent en écrire. Vous avez le Secrétaire de la Cour, qui, par le mauvais choix des Lettres qu’il renferme peut être appell
43 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — Les traductions. » pp. 125-144
ea celle-ci supérieure à l’autre. Il ne vit, dans la première, qu’une mauvaise copie d’un très-bon original. Il en prit occasion
rvitude seroit honteusement marquée par ses pas timides, & par la mauvaise grace de tous ses mouvemens ». Faute de prendre u
emples frappans, les partisans des traductions en prose opposoient le mauvais succès de nos traductions en vers ; comme de cell
bévues de Saint-Rémi, la froideur de Bellegarde & de Tarteron, la mauvaise grace de Dacier, l’enflure & l’esprit de syst
e poëtes, dit à peu près la même chose. Ce langage ne convient qu’aux mauvais versificateurs & à ceux qui n’ont pas assez d
44 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
pouces de large. Pour l’église du collège de Louis Le Grand. C’est un mauvais tableau, qui sent le bon temps et la bonne école 
mauvais tableau, qui sent le bon temps et la bonne école ; c’est d’un mauvais artiste qui en a connu de meilleurs que lui. Il e
ords ; je vous en dirai un mot à la fin. Caresme. tableau d’animaux. mauvais animaux, secs et durs ; mauvaises petites figures
la fin. Caresme. tableau d’animaux. mauvais animaux, secs et durs ; mauvaises petites figures ; mauvaises montagnes froides et
’animaux. mauvais animaux, secs et durs ; mauvaises petites figures ; mauvaises montagnes froides et monotones ; tableau détestab
45 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
s l’ont saisi d’abord et, avant qu’il ait eu le loisir de les trouver mauvais , il les a loués modestement en ma présence et il
z cet auteur pendant qu’il est bon, dirai-je ; plus tard il deviendra mauvais  ; plus tard encore il est possible qu’il redevien
z pas pour faire commerce avec lui le moment intermédiaire où il sera mauvais . Cette sorte de timidité qui fait le lecteur reta
issait d’autant plus des belles choses qu’il était plus horripilé des mauvaises . Qui a plus vivement, qui a plus passionnément jo
rendons apte à comprendre où est le faux, le faible, le médiocre, le mauvais et à être très sensible au faux, au faible, au mé
mauvais et à être très sensible au faux, au faible, au médiocre et au mauvais , grâce à quoi nous le sommes pareillement au vrai
qui empêche de jouir des belles choses, c’est l’envie de les trouver mauvaises  ; il n’y a rien de plus incontestable. Cette envi
46 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ise Paré, chirurgien de Charles IX, qui hacha si cruellement, avec de mauvais ciseaux, le doigt de l’amiral Coligny fracassé pa
euses : il les présente plutôt comme singulières, rivant du bon et du mauvais . Ce n’est point une apologie ; ce n’est point une
itiquer, à corriger ce que les autres écrivent. « Elles censurent les mauvais vers, dit de Pure, et corrigent les passables. El
on mérite : il est, selon les uns, un bon auteur, selon les autres un mauvais . Il arrive une autre fois qu’une précieuse pleure
tit Dictionnaire des Précieuses est un recueil de néologismes bons et mauvais , attribués aux précieuses du temps. Les discours
e et du mouvement de la conversation, n’étaient sûrement pas les plus mauvais . De Pure diffère à cet égard de Somaise : « L’obj
u’elles font solennellement vœu de pureté de style, d’extirpation des mauvais mots, de guerre immortelle aux pédants et aux pro
s ilotes de la république ; aussi se rencontrait-il des précieuses de mauvais caractère qui, oubliant la politique du corps, se
die ; les plus excellentes choses sont sujettes à être copiées par de mauvais singes. Les véritables précieuses auraient tort d
iosité n’était pas ignoble. Dans un siècle frivole, de bel esprit, de mauvaises mœurs, sous un gouvernement absolu, la satire, la
té la préface où Molière déclare que sa pièce regarde uniquement les mauvais singes , les ridicules copies des illustres pré
47 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Paul Bourget, Études et portraits. »
je vis Boghari, les Ouled-Naïls, Bougzoul, le désert ; je fis un très mauvais déjeuner sous la tente, chez le caïd des Ouled-An
carrefour où j’hésitai longtemps. J’étais persuadé que je prenais le mauvais chemin. Je le suivis tout de même, convaincu que,
de même, convaincu que, si je prenais l’autre, ce serait celui-là le mauvais . Et le mauvais chemin, c’était toute la nuit pass
incu que, si je prenais l’autre, ce serait celui-là le mauvais. Et le mauvais chemin, c’était toute la nuit passée dehors. Note
48 (1739) Vie de Molière
res comédies, qui étaient aussi bonnes pour son siècle, qu’elles sont mauvaises pour le nôtre, furent cause qu’une troupe de comé
our les provinces. Ces premiers essais très-informes tenaient plus du mauvais théâtre italien où il les avait pris, que de son
n maître pour bien juger. Molière eut des ennemis cruels, surtout les mauvais auteurs du temps, leurs protecteurs et leurs caba
te d’être rapportée, et la seule qui ne soit pas dans cette fausse et mauvaise histoire qu’on a mise jusqu’ici au devant de ses
emblable que Chapelain, homme alors très-estimé, et cependant le plus mauvais poëte qui ait jamais été, parlait lui-même le jar
de Molière. Cette pièce eut le sort des bons ouvrages, qui ont et de mauvais censeurs et de mauvais copistes. Un nommé Donneau
e eut le sort des bons ouvrages, qui ont et de mauvais censeurs et de mauvais copistes. Un nommé Donneau fit jouer à l’hôtel de
e impie de Don Juan, mais dont les esprits faibles pouvaient faire un mauvais usage, fut supprimée à la seconde représentation 
grossières comme : Je sais l’art de traire les hommes ; et quelques mauvaises plaisanteries comme : Je marierais, si je l’avai
bileté du traducteur. Un poète anglais nommé Shadwell, aussi vain que mauvais poète, la donna en anglais du vivant de Molière.
ques surprises ; Toutes ses pièces sont d’agréables sottises : Il est mauvais poëte, et bon comédien ; Il fait rire, et de vrai
it pas fait scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué, mauvaise pièce de Cyrano de Bergerac. On prétend que quand
lle n’inspire le bon goût. La meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de donner d’excellents ouvrages ; M
49 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »
l est porté constamment à la rendre différente ; il ne peut la rendre mauvaise . Mais en même temps que les enfants apprennent da
sie dans l’évolution verbale. Ils parlent comme les livres, comme les mauvais livres, et dès qu’ils ont à dire quelque chose de
français est encore assez bonne pour nous détromper ; et il n’est pas mauvais , si l’on veut acquérir un bon degré de scepticism
une fois, par quelque vieil académicien effaré à son fils enclin aux mauvaises lectures : « Vous y apprendrez certains termes qu
forme. Parmi les mots récemment obtenus par dérivation, il en est de mauvais , mais qui le sont surtout à cause de leur inutili
entiment introduit dans la linguistique ; les mots sont jugés bons ou mauvais selon qu’il plaît et sans que l’on soit tenu à fo
rgation : il suffit d’écrire ces mots successivement pour rejeter les mauvais , — ceux qui sont en usage. Ce sont des substantif
arrer, contradire ? Coutumace. Ecrit ainsi, le mot est un peu moins mauvais  ; il rentre dans la logique de la vieille langue,
caille de la tortue. Ici encore l’intervention des grammairiens a été mauvaise . Écale est le mot primitif ; il vient de l’allema
oulu montrer que la déformation n’est pas du tout cahotique  ; que le mauvais français du peuple est toujours du français et pa
50 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
alliance avec les religions positives contre ce qu’ils appellent les mauvaises doctrines. Les spiritualistes que j’appellerai li
s spiritualistes que j’appellerai libéraux sont loin d’être animés de mauvais sentiments à l’égard des religions positives : il
philosophique a été considéré, lui aussi, par la théologie comme une mauvaise doctrine, qu’il fut un temps, encore peu éloigné
es ces doctrines, quelles qu’elles soient, ne sont autre chose que de mauvaises doctrines, des doctrines basses, odieuses, désesp
ns réserve. La philosophie n’a autre chose à faire qu’à combattre ces mauvaises doctrines, à les refouler, et c’est surtout pour
51 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »
u que, dans l’autre fable, le loup se la débite à lui-même, malgré le mauvais état de sa mâchoire. Fable XVIII. V. 3. Le
s Paris…. Comment est-il possible que La Fontaine ait fait une aussi mauvaise petite fable ? Comment ses amis la lui ont-ils la
 : qu’est-ce que cela signifie ? et quel rapport cela a-t-il avec les mauvais auteurs ? Le froid imitateur, le plagiaire même d
teur, le plagiaire même d’un grand écrivain peut d’ailleurs n’être ni mauvais mari, ni mauvais père, ni ivrogne, etc., enfin ne
e même d’un grand écrivain peut d’ailleurs n’être ni mauvais mari, ni mauvais père, ni ivrogne, etc., enfin ne faire nul tort à
er d’ennui. Fable XX. V. 1. Un philosophe austère…. Après une mauvaise petite pièce, en voici une excellente. Ce n’est p
52 (1910) Rousseau contre Molière
rtaines choses et honnête en d’autres », outre cela, il ne serait pas mauvais de savoir que la vertu même a plusieurs sources q
Parce qu’il aime le personnage complexe et mêlé en effet de bon et de mauvais et parce qu’il n’y a pas un personnage important
ui puissent concevoir un homme absolument tout bon ou absolument tout mauvais , ce qui n’existe pas, à très peu d’exceptions prè
« Après l’aventure du sonnet, comment Alceste ne s’attend-il pas aux mauvais procédés d’Oronte ? Peut-il en être étonné quand
ère fois que sa sincérité lui eût fait un ennemi ? » Ceci est la plus mauvaise des objections de Jean-Jacques Rousseau. Comment
ute ce n’est pas la première fois que la sincérité lui attire quelque mauvaise affaire. Mais c’est le propre du candide de toujo
ce me semble ; le dépit dicte des pointes, mais il n’en dicte que de mauvaises , et c’est le cas. Ce qui serait impossible à Alce
refuser à écouter. Il écoute, et ce nest pas parce que le sonnet est mauvais qu’il gronde et murmure, c’est parce que Philinte
rs que le misanthrope de Molière n’est pas vrai et que Molière use de mauvais procédés envers Alceste pour le rendre antipathiq
ai que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on déclame en faveur des pauvres ; qui, de leu
voir que l’ordre et la loi. Or je dis qu’engager un juge à faire une mauvaise action, c’est la faire soi-même, — et qu’il vaut
i-même, — et qu’il vaut mieux perdre une cause juste que de faire une mauvaise action. Cela est clair, net ; il n’y a rien à y r
l’on ne pût, décidément, pas tenir Philinte pour un égoïste, quelque mauvaise volonté que l’on y pût mettre. Eliante aime Alces
e et avec succès et dont les finances particulières sont dans le plus mauvais état du monde ; jusqu’à l’homme qui travaille ave
, je vais faire un instant comme Rousseau, peut-être perverti par son mauvais exemple. Comme lui, je me sens attaqué par Molièr
imable femme adultère ; et par conséquent George Dandin est une assez mauvaise action. Une certaine inconscience morale est souv
t aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » Je comprends bien l’indignation de Rous
, s’écrie : « Comment ! vous inventez des hommes et vous les inventez mauvais  ! Votre devoir est de les inventer merveilleux, p
guère, et dans l’Avare il ne le fait pas du tout. L’Avare est la plus mauvaise de ses pièces. » Je ne sais trop et je crois même
elle rend impitoyable pour les peccadilles. Elle n’est pas « école de mauvaises mœurs », comme dit Rousseau ; mais elle n’est pas
ongé est chose à quoi il faudrait faire attention ; car, qu’ayant une mauvaise impression du théâtre, en général, de Molière, il
contestablement au pauvre qui refuse un louis plutôt que de jurer, le mauvais rôle n’est pas assez au gentilhomme qui donne le
déprave et rend cruel. Elle n’est pas autre chose qu’une des passions mauvaises et funestes du genre humain, qu’un des vices de l
prit de raillerie des femmes et des enfants ; et voilà évidemment une mauvaise action. Molière dit avec indignation : « Dans la
e que pour l’amour d’eux — il s’agit, tout compte fait, d’une passion mauvaise , d’une passion à base mauvaise ; et que quelques
’agit, tout compte fait, d’une passion mauvaise, d’une passion à base mauvaise  ; et que quelques fils et filles méprisent ou moq
a risée, ce qui est l’injustice même et ce qui paraît bien couvrir un mauvais dessein. Que dis-je et que parlé-je d’égalité ? O
ons du tout, puisque sans doute elle ne veut pas non plus de passions mauvaises  ; et elle réduirait l’auteur dramatique et tout a
u, il fait aimer le vice ; « son théâtre est une école de vices et de mauvaises mœurs plus dangereuse que les livres mêmes où l’o
ntrer les sots victimes des méchants, sans qu’on puisse, avec la plus mauvaise volonté du monde, croire surprendre chez lui plus
suffît pour que l’on craigne que le public ne remporte une impression mauvaise , mêlée au moins. Molière a un air d’approbation e
ntentions les meilleures un homme enclin au vice peut puiser les plus mauvaises leçons, les pires excitations et les plus funeste
rai, en hésitant, jusque-là, ne laisse-t-il pas de sourire un peu aux mauvais tours que les fripons leur jouent ; mais cette ir
a pas là de ma faute,  » Il dit à M. Jourdain : « Vous n’êtes pas un mauvais homme ; la bonne familiarité avec laquelle vous c
e vous ; mais un peu moins. » Il dit à Argan : « Vous n’êtes pas plus mauvais qu’un autre ; mais vous êtes poltron. D’autres di
 ? Comment pouvez-vous croire : 1° que Molière inspire des sentiments mauvais et qu’il est responsable des sentiments mauvais q
nspire des sentiments mauvais et qu’il est responsable des sentiments mauvais qui peuvent se produire dans l’âme des spectateur
sément pour les caresser et pour les éprouver lui-même les sentiments mauvais , puisqu’il est foncièrement bon et n’apporte au t
est très bon ; la seconde, que, corrompu par la société, il est très mauvais  ; d’où il s’ensuit que, tantôt cédant à la premiè
er à l’admiration, à l’amour et à l’imitation de ce qu’il y a de plus mauvais dans la vérité qu’on lui montre. Cela est si vrai
ue l’homme est bon et va tout droit au bien. Il pense que l’homme est mauvais et tout pénétré de préjugés contraires à la vertu
qu’il ait été le législateur de tout cela. Il n’a point enseigné les mauvaises mœurs, non ; mais il n’a pas enseigné les bonnes.
r de certaines mœurs qui ne sont pas admirables, mais qui ne sont pas mauvaises , qui sont mœurs bourgeoises, qui sont mœurs monda
rès son grief hyperbolique : « la comédie de Molière est une école de mauvaises mœurs », il dit : « ou sa morale porte au mal, ou
er reproche à Molière est d’avoir dirigé la comédie française sur une mauvaise voie. Rousseau a nommé Dancourt et Regnard ; il a
par le goût que par l’honnêteté, qui firent longtemps l’amusement des mauvaises compagnies [Rousseau devrait dire « réintroduit »
eux, et qu’il ne les aperçoive pas ; que La Chaussée lui en donne, de mauvais il est vrai, et que, encore qu’ils soient mauvais
ée lui en donne, de mauvais il est vrai, et que, encore qu’ils soient mauvais , il ne dise point : « C’est cela que je demande,
e, de tout le théâtre, et cela fait qu’il ne distingue plus le bon du mauvais , ni ce qui peut devenir bon de ce qui demeure mau
plus le bon du mauvais, ni ce qui peut devenir bon de ce qui demeure mauvais . Enfin il a fait allusion à Marivaux, très probab
ractère de Don Juan, mais dont les esprits faibles pouvaient faire un mauvais usage, fut supprimée à la seconde représentation,
dans une sorte de solitude endormante et loin des excitations et des mauvais exemples. Sganarelle : Isabelle pourrait perdre
n bon chrétien, votre moitié fort sage ; Mais une femme habile est un mauvais présage ; Et je sais ce qu’il coûte à de certaine
t avoir dit le meilleur mot du monde Lorsqu’ils viennent, d’un ton de mauvais goguenard, Vous railler sottement sur l’amour d’u
sens dépravés des Grecs un spectacle charmant et propre à balancer le mauvais effet de leur indécente gymnastique. Quelque impr
ellement son véritable avis que, quatre pages plus loin, attaquant la mauvaise coquetterie, il la distingue de la bonne qui est
e chose. Elle était « stupide », c’est lui qui l’a dit ; ce n’est pas mauvais , mais il l’eût désirée aussi simple, un peu moins
éloïse et de l’Emile ; mais ils ne croyaient pas non plus qu’elle fût mauvaise . Ils professaient seulement que ses inspirations
53 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Carle Vanloo  » pp. 117-119
d’arbustes, vous conviendrez qu’on n’aurait pas eu besoin de ces deux mauvaises têtes de chérubin qui empêchent que la Magdelaine
e ne soit seule. Ne feraient-elles que cet effet, elles seraient bien mauvaises . Il est du même peintre ; et il a 5 pieds de haut
enace de sa flèche, mais il ne la peut jamais lancer sans produire un mauvais effet. Ici le physique répugne. On oublie l’allég
54 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Balzac, et le père Goulu, général des feuillans. » pp. 184-196
ns une des galeries du Louvre*. Le P. Goulu, pour avoir fait quelques mauvais vers & donné quelques traductions qu’on ne li
ue d’Erasme(**) à leur sujet. La crainte de rendre cette affaire plus mauvaise l’obligea d’user de ménagement avec eux ; & d
dre leur département de deux en deux, avec ordre de m’aller rendre de mauvais offices en toutes les contrées du petit monde &am
& par le scandale de leur vie, connus de toute la France par les mauvais sentimens qu’ils ont de la foi. » Toutes les acti
55 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
au, c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression est mauvais . Ce critérium admis, l’école romantique est jugée
ouver une fois raison à l’Académie ! Tout cela, du reste, vient d’une mauvaise compréhension de la tâche de l’écrivain. Pour les
dans les rangs. Elle touche de près aux apôtres. Il n’y a ni bons ni mauvais poètes, il n’y a que des poètes ; toutefois, comm
L’esprit de critique qui fait apercevoir dans toutes choses des côtés mauvais , qui ne respecte rien et fait joujou avec les con
isant. Si le public ne vient pas à vous, c’est que vous êtes dans une mauvaise voie ; c’est que vous ne vous intéressez pas à sa
orisent le baroque, le faux, le maniéré, l’inutile, par conséquent le mauvais . Le public naïf, sans prétentions, franc dans ses
in où poétique au lieu d’être le synonyme de grand et beau signifiera mauvais et laid) de prétendre faire plus que la nature ;
ffranchit l’art, le rend libre. Edmond Duranty. Contre un certain mauvais vouloir qu’il y a contre les romanciers Si tou
Paris. Jules Assezat. Les écoles et les idées Un romancier est mauvais quand il ne dit pas sincèrement ce qu’il pense, q
amèrent le romantisme le summum de l’art. Ce qui était bon, hier, est mauvais aujourd’hui. On sentit bientôt l’insuffisance de
ionnaires. Mais sur quoi s’appuient-ils pour trouver ceci bon et ceci mauvais  ?… Y a-t-il un bien et un mal absolu ?… Tout est
t laissé dépasser par les idées, le public est devenu indifférent. Le mauvais romancier est celui qui reste stationnaire, qui n
tres peuvent être à peu près sûrs de faire leurs frais, à moins d’une mauvaise administration flagrante, il n’y aurait pas chanc
ins du voisin ; ces infortunés qui se nourrissent trente ans dans les mauvaises cuisines littéraires et qui à soixante ans serven
uspendraient tout autour de leur chambre à la place des fleurets, des mauvais plâtres et des mauvaises lithographies. Ils pourr
r de leur chambre à la place des fleurets, des mauvais plâtres et des mauvaises lithographies. Ils pourraient les entremêler avec
uvelles diverses M. Paul Delaroche a beaucoup travaillé ; c’est un mauvais peintre ; toute sa peinture peut s’expliquer par
rs, à Paris, feignent d’admirer, par esprit de corps. Cette œuvre est mauvaise  : le vieux poison, la vieille lettre anonyme, le
ussière de louanges ; réunissez tout ce que ces bons amis trouvent de mauvais dans ce drame ; additionnez, et voyez ce qui rest
e dernier mot de toute analyse comme de toute synthèse : le bon et le mauvais . Être vrai, être faux, voilà pour moi dans l’art
aux, voilà pour moi dans l’art les deux termes correspondant à bon et mauvais , être utile ou inutile, voilà pour moi leurs corr
t j’ai parlé. Certes la nature, entre les choses bonnes et les choses mauvaises , a placé des choses qui ne sont ; ni franchement
placé des choses qui ne sont ; ni franchement bonnes ni complètement mauvaises , et un éclectique ne manquerait pas de m’opposer
Une chose dont on ne peut dire nettement : elle est bonne ou elle est mauvaise , est une chose de nulle valeur qui n’a une raison
ison d’être qu’autant qu’elle établit la gradation entre le bon et le mauvais et qui joue le rôle de ces teintes neutres qu’emp
étaient pour moi, esthétiquement parlant, les synonymes de bon et de mauvais , mais je pressens ici une objection. Pourquoi me
outes les écoles, avoir choisi comme termes d’opposition le bon et le mauvais , et pourquoi le vrai et le faux, l’utile et l’inu
faux, l’utile et l’inutile vous semblent-ils représenter le bon et le mauvais , mieux que le beau et le laid par exemple ? Pourq
vous place parmi ceux qui suivent la bonne voie. Ceux qui suivent la mauvaise vous railleront peut-être, n’en tenez compte. J.
que par des musiciens érudits. Ou ne peut dire en musique : ceci est mauvais , que lorsque la sensation est désagréable ou même
les, on jouit ou l’on ne jouit pas, selon que la musique est bonne ou mauvaise  ; en lisant on est actif, on discute, on approuva
on discute, on approuva ou l’on réfute selon que le livre est bon ou mauvais . La littérature d’une époque exprime les tendance
eau c’est le vrai. Tout ce qui est faux de pensée ou d’expression est mauvais . Ce critérium admis, l’école romantique est jugée
ouver une fois raison à l’Académie ! Tout cela, du reste, vient d’une mauvaise compréhension de la tâche de l’écrivain. Pour les
la vie, beaucoup de facilités sur le chapitre du plaisir et alors le mauvais côté, le côté public, la revendication de toutes
56 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
français et de la langue par le génie et la tradition. — Le bon et le mauvais esprit philosophique. — § I. Montesquieu, les Let
philosophique. Il faut dire tout de suite le bon, puisqu’il y en a un mauvais , et des passions intéressées à confondre l’un ave
ster le train général des choses humaines. Il n’en est pas de même du mauvais , né d’une autre sorte de raison que Fénelon appel
e que la littérature du dix-huitième siècle a de beautés durables. Au mauvais , il faut imputer la légèreté et la déclamation, l
e siècle, les Lettres persanes. Œuvre supérieure et singulière, où le mauvais esprit philosophique côtoie sans cesse le bon, ma
nner sur lui l’avantage de relever dans ce roman ce qui appartient au mauvais esprit philosophique, les caresses aux mœurs de l
n n’est que médiocrement fâché de voir les grands esprits faillir aux mauvaises œuvres. Ce ne sont pas les écrivains du dix-huiti
e ; car elle met à la charge du public une partie du mal que font les mauvais livres, et elle l’avertit d’avoir le goût honnête
ite sa passion pour la guerre, sa fortune, qui n’est que le bon et le mauvais dé dans la main d’un joueur, ses victoires, si se
pièces « sont farcies de traits plus brillants que solides, les vers mauvais ou mal rimés, les caractères mal formés ou mal so
us cette livrée, on espère et l’on prévoit qu’il la quittera. Le plus mauvais temps de Gil Blas est celui qu’il passe à la cour
avec le divin poète, et si je ne suis pas guéri de l’envie de lire de mauvais romans, me voilà capable au moins de les lire san
lui sensible et voluptueux à l’égard du bon, et rejetant comme lui le mauvais avec soulèvement. » C’est plus près du vrai que l
57 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326
infaillible, de l’esprit, qui lui fait dire : ceci est bon, ceci est mauvais  ; ceci est dans la convenance des choses, ceci n’
ce soit faite de toutes ces iniquités ? Ne faut-il pas que toutes les mauvaises fortunes aient leur Némésis ? » — « Oui », répond
tuer, on veut blesser. Le principe de la satire ou de l’épigramme est mauvais , et ses résultats sont cruels. Voilà pourquoi nou
, amuse le festin par quelques railleries décentes en vers contre les mauvais poètes de Rome ; un autre jour, couché à l’ombre
es et insignifiantes contre les embarras des rues de Paris, contre un mauvais cuisinier comme Mignot, contre un mauvais rimeur
es rues de Paris, contre un mauvais cuisinier comme Mignot, contre un mauvais rimeur comme Chapelain, contre un mauvais traduct
ier comme Mignot, contre un mauvais rimeur comme Chapelain, contre un mauvais traducteur comme l’abbé Cottin, tristes thèmes po
autre fortune, il aurait pris la hache des licteurs pour réformer les mauvaises mœurs de sa patrie. Il ne regarda de la vie que l
da de la vie que les livres ; il s’attira de bonne heure la haine des mauvais écrivains, l’amitié des illustres. Il fut recherc
ment et si indissolublement les louanges du roi aux mépris contre les mauvais écrivains que l’enthousiasme emporte avec lui l’é
ignité de Boileau, qui ne rougit pas dans cette satire d’attaquer les mauvais poètes jusque dans leur mauvaise fortune, lui fer
pas dans cette satire d’attaquer les mauvais poètes jusque dans leur mauvaise fortune, lui fera reprocher éternellement cette i
pour avoir rimé heureusement quelques satires spirituelles contre les mauvais écrivains de son temps. On n’est point tel pour a
58 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
. Le critique ne dira point en face à un poète : « Vous avez fait une mauvaise tragédie, à moins que ce ne soit son ami, parce q
rneille rentra dans la lice où il avait cueilli tant de lauriers : le mauvais succès de Pertharite l’avait dégoûté ; il avait p
its de Fouquet rajeunirent Corneille, mais son bienfaiteur lui fit un mauvais présent en lui donnant le sujet d’Œdipe : un pare
ien nous admirions son audace hautaine ! Hautaine ne se prend qu’en mauvaise part ; Mathan dit dans Athalie : Leurs enfants o
ctères ? Ils contribuent le plus souvent à les effacer. L’exemple des mauvaises mœurs détruit les impressions religieuses, le tem
fautes entraînent la précipitation et la négligence. Voltaire est un mauvais modèle pour les jeunes gens : très éloignés d’avo
i jamais dit que les pièces de Voltaire restées au théâtre fussent de mauvaises tragédies : c’est une absurdité qu’on m’a prêtée
loir ce sacrifice. Le rôle d’Adélaïde déplut généralement ; on trouva mauvais que cette fille ne s’expliquât pas plus clairemen
x qui étaient chargés de l’examiner et de la payer la trouvèrent fort mauvaise , et, quelque temps après, entendant cette même ma
isme théâtral qui depuis a fait la fortune d’un drame de Sedaine ; la mauvaise gasconnade : Es-tu content, Coucy ? comme si c’é
plus. Puisque des tragédies de Voltaire, qu’on avait d’abord trouvées mauvaises , ont réussi trente ans après, il pourrait arriver
ur lui, qu’il ne faut pas qu’il paraisse ; sa vue ne peut faire qu’un mauvais effet. » Voltaire devait ajouter qu’un fameux con
est assez fort. Il finit ses doléances par ce trait qui n’est qu’une mauvaise antithèse sans justesse : Mes Tartares tuent tou
vieille poupée , un Alcibiade Childebrand , un marmiton qui trouve mauvais que Raton tire les marrons du feu . Cette derniè
les plus décriés, des vers aussi grotesques. Qu’on examine un peu ces mauvaises lignes rimées, on sera étonné de la barbarie de c
ine que celle de la loterie ou d’un coup de dés ? Mahomet est donc un mauvais charlatan, un cafard imprudent et téméraire : à t
s propre à former des originaux, des brouillons, des extravagants, de mauvaises têtes. Voltaire, qui méprise tant les singes, est
moyens lui semblaient bons : il a donc voulu dire qu’il n’y avait de mauvais en littérature que ce qui ennuie : maxime fausse
de La Pucelle n’est pas ennuyeux, et assurément le genre en est très mauvais  : il vaut encore mieux ennuyer que corrompre. Ce
aujourd’hui, et, d’après l’arrêt de l’auteur lui-même, ils sont d’un mauvais genre. Il faudrait donc recommander à ces critiqu
position prétendue d’un acteur ne permit pas de donner. On dévora les mauvaises plaisanteries et les caricatures triviales avec u
ette œuvre équivoque, où le bouffon se mêle au pathétique, où le plus mauvais ton s’allie à la délicatesse et au sentiment : bi
épîtres de Rousseau, où cet auteur des Aïeux chimériques, et des plus mauvaises pièces de théâtre que nous ayons, ose donner des
pour en donner des règles : Aristote eût certainement composé de bien mauvaises tragédies : sa poétique n’en est pas moins un che
l qui semble jouir des maux de l’humanité. M. d’Argental avait trouvé mauvais que la maîtresse de l’enfant prodigue jouât dans
ra du Déserteur ; mais il ne convenait pas à Voltaire de donner un si mauvais exemple : la même personne a quelquefois ri et p
à la fois mais que la maréchale était une folle, que le duc avait un mauvais cœur, et que la maladie de madame de Gondrin étai
ger qui ont bouleversé toute notre littérature : assurément il y a de mauvais genres, quelque bien qu’ils soient traités. Une p
e aux critiques. Lui-même cependant répète en vingt endroits, qu’une mauvaise pièce peut faire pleurer par le mérite de quelque
andalisé que ce fameux coup de théâtre ait été critiqué comme le plus mauvais endroit de la pièce. Il n’y a qu’heur et malheur
un régime : cessez votre travail, cessez d’écrire, cessez de faire de mauvais vers. Au passé, on peut dire l’orage a cessé ; la
Beauvais en 1560 ; ni La Mort de César de Scudéry, l’une de ses moins mauvaises pièces, représentée en 1663 ; ni La Mort de César
sénat par les mains des sénateurs. Ce sujet de tragédie est donc très mauvais , puisque César, le libérateur, le bienfaiteur de
justement sifflée, que le poète a construit sa Sémiramis. Ce sont de mauvais matériaux grossièrement rassemblés, mais revêtus
modernes anarchistes. Sémiramis et Oreste sont pour notre théâtre de mauvais sujets : ce sont des pièces impies qui calomnient
prôné, fut un homme aimable, un protecteur des lettres, mais un fort mauvais pape ; il nuisit beaucoup à l’Église par son luxe
aüs parle mieux que celui de Ninus. Éryphile est donc une pièce moins mauvaise que Sémiramis ; la fille ne vaut pas sa défunte m
re à l’indulgence est d’avoir cherché à plaire : titre banal des plus mauvais poètes. Eh ! peut-on trop oser quand on cherche
funeste à la littérature que les larmes, puisqu’elles font réussir de mauvais ouvrages. Qu’y a-t-il de plus contraire à l’ordre
ui les font tant larmoyer sont méprisés à Paris, à peu près comme les mauvais romans qui en ont fourni le sujet. Si la poésie d
un roman dialogué ; voilà son vice capital. Un roman est toujours un mauvais ouvrage ; je n’excepte que ceux qui ne sont point
sse pour le chef-d’œuvre du drame ; grande preuve que le drame est un mauvais genre. Car enfin, de quoi s’agit-il dans cette pi
toujours des moments libres où il peut, à l’abri des importuns et des mauvais plaisants, n’écouter que son cœur. L’usage avait
lée, il l’a établie avec succès sur la scène française : ce genre est mauvais , parce qu’il est essentiellement romanesque : il
ses ; le rire était ignoble, la vérité dégoûtante, le naturel du plus mauvais ton. L’auteur de La Gouvernante, de Mélanide, est
nouveautés les plus dangereuses : puisqu’il est notoire que les plus mauvais romans font pleurer, il est évident qu’on peut de
romans font pleurer, il est évident qu’on peut de même pleurer à une mauvaise pièce. Les dramaturges ressemblent à ces avocats
essemblent à ces avocats qui appellent le pathétique au secours d’une mauvaise cause, et s’efforcent d’attendrir les juges qu’il
t sagement tracés : le fils idolâtré par son père est vain, fourbe et mauvais cœur ; celui qui ne reçoit de son père que des ma
ître aussi sot que fat, un roué sans caractère et sans expérience, un mauvais cœur. Ce rôle demande beaucoup de brillant dans l
ouement de l’Iphigénie en Tauride n’est dans l’auteur français qu’une mauvaise parade, qu’un chaos d’invraisemblances, un tissu
tés. Il faut convenir aussi que Virgile a laissé au pieux Énée une si mauvaise réputation, qu’on a peine à faire de ce législate
le trouvait moins propre à fonder un empire qu’un couvent de moines ; mauvaise plaisanterie de courtisan, très indigne d’un litt
qu’on ait peu de pitié pour les infortunes qui sont le résultat d’un mauvais cœur et d’une âme corrompue. Il est bon que toute
it ; mais il y a encore bien plus d’inconvenances, d’absurdités et de mauvais ton, parce que Lanoue n’était pas homme du monde.
blable que cette passion violente inspirée subitement à Julie par les mauvais procédés d’un homme qu’elle regardait à peine aup
sa nièce ; car assurément Julie, telle qu’on nous la représente, voit mauvaise compagnie, va dans de mauvaises sociétés, et vit
, telle qu’on nous la représente, voit mauvaise compagnie, va dans de mauvaises sociétés, et vit de la manière la plus équivoque
énoncé les mêmes principes que lui sur l’influence du théâtre et les mauvais effets de l’anglomanie. La cour, les gentilshomme
dent, ou n’aurait pas osé produire sur la scène un personnage d’un si mauvais exemple, ou du moins lui eût donné les plus vifs
elle à un homme qu’elle déteste, n’a point comme elle de Coucy, et le mauvais succès de Mariamne aurait dû empêcher du Belloi d
nctuaire des lettres : il est arrivé de cette ambition qu’ils ont été mauvais écrivains et savants médiocres. J’aime mieux ce g
ts d’autrefois, jugent que la tragédie de Gabrielle de Vergy, est une mauvaise tragédie qui plaît encore à quelques femmes que l
ortent de beaucoup sur les défauts dans cette dernière pièce. La plus mauvaise scène est celle où Euphémie se trouve entre son a
icule ; il fut clair pour tout Paris que Le Siège de Calais était une mauvaise pièce, écrite en vers barbares, et qui n’avait pu
édaillon tombera dans la boue. Une apothéose ! Et pourquoi ? pour une mauvaise tragédie d’un style boursouflé et barbare, morte
venir : cela fait hausser les épaules. Pour le portrait de du Belloi, mauvais de tout point ; j’en suis bien aise. » Quel styl
rutal ! quelle joie féroce, parce que le portrait de M. du Belloi est mauvais de tout point ! C’est donc là de la philosophie !
t aux emplois, aux richesses ; c’est un très bon état que de faire de mauvais vers. Les belles scènes de Baliveau avec Damis et
les plus ignobles, avec les attributs de la plus houleuse misère : mi mauvais habit noir, quelquefois déchiré, une méchante per
si imposant, n’est autre que la lubie d’un vieux domestique qui a une mauvaise tête et de mauvais yeux ? Si Antoine n’était pas
utre que la lubie d’un vieux domestique qui a une mauvaise tête et de mauvais yeux ? Si Antoine n’était pas fou, et s’il y voya
t que l’intérêt suppléerait au comique : il n’en donnait pas moins un mauvais exemple aux auteurs qui, dans l’impuissance d’imi
routier, qui avait perdu sa queue à la bataille. Le séducteur est une mauvaise copie de Lovelace ; il ne brille qu’aux dépens de
omédies, on en aurait la plus affreuse idée. Ce qu’il y avait de plus mauvais dans le dix-huitième siècle, c’étaient ces petits
officier français était circonspect et raisonnable, ce serait un bien mauvais personnage de tragédie : le vulgaire aime les bra
s dans l’histoire, Osons sur le tien même élever ma mémoire. Le plus mauvais vers de cette tirade : Quelques débris de gloir
les, et dont les femmes s’amusaient. Nos ecclésiastiques sont de bien mauvais modèles pour peindre ces abbés voluptueux, coquet
e plus forte ; on prête aux lectures une pieuse attention, et la plus mauvaise pièce est toujours un chef-d’œuvre pour ceux qui
est un drame ! eh bien ! soit : qu’en peut-on conclure ? que c’est un mauvais ouvrage ? C’est la conclusion qui est mauvaise. S
conclure ? que c’est un mauvais ouvrage ? C’est la conclusion qui est mauvaise . Si ce drame est intéressant et vraisemblable ; s
étourdi, libertin, indocile, ce qu’on appelle ordinairement un assez mauvais sujet : mais il a le cœur excellent ; il est fran
sé ; car La Nouvelle Héloïse ne peut entrer en concurrence ; c’est un mauvais roman pour le plan, la conduite et les caractères
est que la jalousie, poussée jusqu’à ce degré de violence, suppose un mauvais naturel et un grand défaut d’éducation : une femm
l’ambition et de l’amour. L’auteur s’est tiré très heureusement de ce mauvais pas ; il a su relever Édouard sans rabaisser Warw
valu présenter sur la scène des histoires d’ogres, de spectres et de mauvais génies. L’abus que M. de La Harpe attaque dans sa
engé ; on ne voit plus en lui qu’un traître à sa patrie : c’est cette mauvaise position de Coriolan qui, entre autres inconvénie
t est triste : mais avec tout cela, un déserteur qu’on fusille est un mauvais sujet de pièce de théâtre, ce qui n’empêche pas q
nt dans le grand monde et dans la bonne compagnie., ait souvent un si mauvais ton, un goût si détestable, le bavardage et l’emp
que ce nouvel apôtre de la foi conjugale, Beaumarchais, a donné à sa mauvaise prose le titre fastueux de drame moral  ; ses se
éger soupçon : il est en train de causer, et il a déjà fait plusieurs mauvaises plaisanteries, quand il entend du bruit dans la c
vers pour le Mercure. Il voulut aussi essayer du théâtre ; il fit une mauvaise tragédie intitulée Marie de Brabant, escortée de
n insolence, il se conduit chez la mère de sa maîtresse comme dans un mauvais lieu : cependant il est protégé de l’une, adoré d
répétitions fastidieuses de ce qu’on a déjà vu : le dénouement est si mauvais qu’il fut regardé comme nul ; et lorsqu’on baissa
ux Jaloux. Dufresny a raisonné ainsi : La jalousie est ridicule et de mauvais ton en France ; c’est une passion populaire, triv
sse d’accepter de l’argent, tandis que le jeune homme, retenu par une mauvaise honte, s’obstine au silence. Les autres détails s
ent. La condition des pères est extrêmement critique dans les pays de mauvaises mœurs ; l’autorité paternelle est nulle, et la vi
e point un dénouement tragique ; je ne vois dans tout l’ouvrage qu’un mauvais drame, mal conçu, mal écrit, terminé par le minis
ui détruit toute réflexion, annonce dans celle qui l’éprouve une fort mauvaise tête, un cœur nourri d’illusions et de chimères,
rands acteurs ; ils sont absous par les talents : or, du Belloi était mauvais comédien. (Note de Geoffroy.) 5. Il s’agit ici d
59 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »
vres complètes !… D’intentions ? — On chercherait loin les preuves de mauvaises intentions ; au contraire, les preuves sont forme
e ce qu’on appelle notre théâtre populaire, tout en était resté à une mauvaise imitation des inventions parisiennes. Le vif inté
s une manière comique, puissent, aujourd’hui, mes amis ne pas trouver mauvais si, en leur communiquant ce poème burlesque, — do
Elle nous engage à devenir chrétiens, opposant toujours aux préceptes mauvais , la doctrine, seule et textuelle, de Jésus. Elle
ipe merveilleux. Aux Allemands, Wagner recommande qu’ils renoncent le mauvais désir des nourritures animales, l’intempérance, l
x est, seul, le Pur Simple, qui s’ignore plus humble. Le second désir mauvais est le désir de la femme, parce qu’il nous sépare
nnaît, compatit, et sauve — et devient heureux — parce qu’il vainc le mauvais désir charnel. Mais Parsifal est père de Lohengri
e valaient, pour Wagner, ses écrits et ses derniers drames. L’Art est mauvais s’il reste seulement un Art ; l’Art est sacré, s’
a nécessité du choix prochain, et que Nous le devons faire. Alors les mauvais désirs renaissent, nous apparaissant dans leur sé
e, encore, n’est-elle point le moyen de nous arracher à la conscience mauvaise de notre moi égoïste ? Par elle, nous échappons a
érieur, de la Victoire. Dressons, sur les débris de tous nos orgueils mauvais , cet orgueil sacré de la Science. « Connaissez la
e Sage de Tolstoï, dans l’inactive ataraxie. Au-dessus des Apparences mauvaises , il crée d’autres Apparences, l’Univers radieux d
ch effrayé se tire des bras de FIosshilde. Alberich Riez-vous de moi, mauvaises  ? Flosshilde Comme il convient à la fin de la cha
comprendre aucune d’elles. Cette obscurité provient, je crois, de la mauvaise composition dialectique, les preuves — quand il y
60 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
pas dans les villages de la plaine du Cerchio ; c’était peut-être une mauvaise pensée qui me tenait l’esprit, ajouta le frère, m
ur déserter la piété et l’honneur, et pour avoir besoin, dans quelque mauvaise affaire, d’un mauvais conseil ou d’un habile comp
l’honneur, et pour avoir besoin, dans quelque mauvaise affaire, d’un mauvais conseil ou d’un habile complice ? — Pourquoi me d
u’on ne se sert de ce drôle de Nicolas del Calamayo que quand on a un mauvais coup de justice à faire ou une mauvaise cause à j
del Calamayo que quand on a un mauvais coup de justice à faire ou une mauvaise cause à justifier par de mauvais moyens. — Et le
vais coup de justice à faire ou une mauvaise cause à justifier par de mauvais moyens. — Et le chef des sbires de Lucques, son a
ur l’autre ; je remonterai jusqu’ici dès que j’aurai une bonne ou une mauvaise nouvelle à vous rapporter d’en bas ; ne cessez pa
r l’amour de moi que tu as saisi le tromblon à la muraille et tiré ce mauvais coup pour venger mon sang sur ces brigands ? Mais
ence, et de bien lui dire s’il ne me restait devant le Seigneur aucun mauvais levain de vengeance contre ceux qui avaient causé
tante qui les précédait de quelques pas, pour éclairer de la voix les mauvais pas de la descente à son beau-frère. Le père Hila
61 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
pauvres gens qui sont à Bicêtre, au point que, de trois quarterons de mauvais pain, on n’a plus voulu leur donner que demi-livr
ple vit au jour le jour ; le pain lui manque sitôt que la récolte est mauvaise . Vienne une gelée, une grêle, une inondation, tou
bsistance est précaire. — État de l’agriculture. — Terres incultes. —  Mauvaise culture. — Salaires insuffisants. — Manque de bie
champs restent en jachère un an sur trois, et souvent un an sur deux. Mauvais outils ; point de charrues en fer ; en maint endr
t impraticables, il est clair que, dans les cantons écartés, dans les mauvais sols qui rendent à peine trois fois la semence, i
ous écrasent ! » — Que sera-ce donc dans les contrées où la terre est mauvaise    « Des Ormes (près de Châtellerault) jusqu’à Poi
t-Ferrand648, « il y a des rues qui, pour la couleur, la saleté et la mauvaise odeur, ne peuvent se comparer qu’à des tranchées
, qui a graissé la patte du régisseur, se trouve là avec son magot. «  Mauvaise terre, Monseigneur, et qui vous coûte plus qu’ell
62 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
V. L’Institution chrétienne. Beaux côtés du génie de Calvin. — § VI. Mauvais côtés et défauts, et comment l’esprit du calvinis
taient que des témoignages que Dieu habitait et régnait en nous ; les mauvaises , qu’il nous avait repoussés. Il y eut donc d’une
et les autres la mépriser. Que restait-il donc à ceux qui avaient la mauvaise part ? Ou ils devaient s’opiniâtrer d’autant plus
pensant tout son argent à acheter des toques de Florence. La Femme de mauvaise vie était devenue, dans son imagination, une chât
français dont il fait partie. Il faut d’autant plus l’admirer que le mauvais côté de Calvin, la part du mal n’est plus qu’un f
oins qu’après plus de soixante années d’agitations, favorisées par de mauvais gouvernements, malgré l’avantage du talent du côt
phe chrétien n’ait pu rendre populaire le tyran de Genève. ` § VI. Mauvais côtés et défauts, et comment l’esprit du calvinis
e plus souvent que des esprits étroits qui raisonnent bien. Là est le mauvais côté de l’esprit de Calvin. Cette force de logiqu
63 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
n ce sens : Hâbleurs tfambara — Les six géants Môssi. La bonne et la mauvaise petite fille. — C’est le thème de divers contes a
malice plus précieuses que la force brutale pour sortir indemne d’un mauvais pas, comme si la faiblesse faisait aux débiles un
e à se défendre par la force. Les jettatori. — Une croyance vague au mauvais oeil se décèle dans les contes intitulés : Le Kit
se décèle dans les contes intitulés : Le Kitâdo vengé — La chèvre au mauvais œil — L’hyène et le bouc à la pêche — La lionne e
. — Gracieuse et Percine.58. Le mannequin qui trompe l’exécution des mauvais desseins. — Cf. La flûte d’Ybilis — Le forage du
Thiévaly. — La taloguina. — L’almamy caïman. La mort aux porteurs de mauvaises nouvelles. — (Voir Amadou Kêkédiourou. — La geste
barbiche braquée. — V. L’hyène et le bouc à la pêche. — La chèvre au mauvais œil. — La lionne et l’hyène. La compagnie tenue,
jadis en Bretagne, celle des tailleurs. Les griots n’ont pas un plus mauvais rôle que les autres indigènes, encore que dans la
64 (1860) Ceci n’est pas un livre « Une croisade universitaire » pp. 107-146
us croisez pour Racine, l’École normale et Voltaire, qui sont en très mauvais termes avec M. Champfleury, et qui se battraient
l’associez étrangement à vos antipathies. Certes, il ne peut trouver mauvais que vous l’appeliez le père du « bon style » et q
se ; mais ne concluez pas de leurs pantalonnades de style au principe mauvais et à l’abolition urgente du Romantisme ! Il serai
 calomnie » où l’on n’est admis à travailler que sur un certificat de mauvaises mœurs littéraires ! Mécontent et honteux de toi-m
suis donc au Figaro, mon cher cousin, et je n’y ai point trouvé aussi mauvaise compagnie que tu veux bien le dire. Les gens qu’o
; sois prudent, Madeleine te le recommande ; elle craint pour toi les mauvaises connaissances : tu es « si jeune » encore ! Ton
65 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ordre et de l’originalité »
ière et plus de talent qu’il n’en fallait pour être bons, et qui sont mauvais  ! Il n’y manque qu’une chose : l’ordre, et faute
on effet et périt en pure perte. Je ne sais pas si la confusion et la mauvaise distribution n’ont pas fait tomber plus d’ouvrage
r plus d’ouvrages que la pauvreté d’invention, le manque d’esprit, le mauvais style, et tous les défauts ensemble qu’on peut im
immortalité de l’âme. Bossuet évite comme une dangereuse tentation du mauvais esprit l’ombre d’une idée nouvelle, et ne veut ri
66 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Madame Therbouche » pp. 250-254
on lui demande grossièrement s’il est d’elle, elle répond que oui, un mauvais plaisant ajoute : et de votre teinturier. on lui
nt que le tableau était déshonnête, et j’entendis qu’ils le jugeaient mauvais . Si la nymphe eût été belle, l’amour charmant, le
académie. Je l’ai placé vis-à-vis celui de Van Loo à qui il jouait un mauvais tour. Il était si frappant que ma fille me disait
rouvé dans l’alternative cruelle ou d’abandonner la malheureuse à son mauvais sort, ou d’accréditer des soupçons déplaisans pou
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
lui persuade qu’il n’était pas sans mérite. Voltaire, qui le déclare mauvais poète et prédicateur plat, dit néanmoins qu’il ét
était de cette société, Boisrobert, l’âme damnée du cardinal, le plus mauvais sujet de Paris, n’en était pas. Segrais raconte q
elle, qui ne savait ce que c’était de prendre parti, et de rendre de mauvais offices à personne. Boisrobert lui dit que le car
68 (1923) Au service de la déesse
qui publie un volume, d’ailleurs très amusant, très vif, intitulé les Mauvais maîtres. Ces mauvais maîtres, ce sont Rousseau, C
d’ailleurs très amusant, très vif, intitulé les Mauvais maîtres. Ces mauvais maîtres, ce sont Rousseau, Chateaubriand, Balzac,
vers, et qui n’ont ensemble d’autre analogie que d’être magistraux et mauvais . Mauvais ? Cela vous chagrine : vous aimez beauco
qui n’ont ensemble d’autre analogie que d’être magistraux et mauvais. Mauvais  ? Cela vous chagrine : vous aimez beaucoup la plu
grand homme, eh ! qui donc s’y pourrait refuser ? » Avec tout ça, un mauvais maître ! Chateaubriand ? Le « prince de la prose
ais maître ! Chateaubriand ? Le « prince de la prose française » : un mauvais maître ! Balzac ? « Quel colosse !… » Son génie t
tient. Cependant, délivrez-vous, rompez vos liens : vous êtes chez un mauvais maître ! Stendhal ? M. Jean Carrère ne le lit pas
e remué dans les bas-fonds mystérieux et inexplorés » de son être. Un mauvais maître ! Mme Sand ? « Pleinement sympathique », u
d ? « Pleinement sympathique », une femme étonnante. Et cependant, un mauvais maître ! Musset ? Chacun de ses vers « frémit, pl
s forêts ». Ajoutez « une solide éducation classique ». Néanmoins, un mauvais maître ! Un mauvais maître, Baudelaire ! Et M. Je
« une solide éducation classique ». Néanmoins, un mauvais maître ! Un mauvais maître, Baudelaire ! Et M. Jean Carrère nous aver
t M. Jean Carrère nous avertit que jamais il n’a cessé de l’aimer. Un mauvais maître, Flaubert ! Or, « de ne pas aimer Flaubert
re, Flaubert ! Or, « de ne pas aimer Flaubert, c’est impossible ». Un mauvais maître Paul Verlaine : et peu de poètes, en Franc
re un écrivain au milieu de la houle sociale », et enfin le traite de mauvais maître. Jamais victime, conduite au sacrifice, ne
u’à Zola, lui sont des amis autant que des maîtres : de bons amis, de mauvais maîtres ; et il vous les arrange !… Si l’on veut
arrange !… Si l’on veut voir comme il est désolé de les maudire, ses mauvais maîtres et amis, il a relu son chapitre de Baudel
de renoncer à toutes mes idées, je ne puis pas ne pas voir en lui un mauvais maître. Car vraiment son œuvre est décourageante…
e ses romans. Et, quand nous étudions un maître, avant de le déclarer mauvais ou bon, nous évaluons le dommage ou le bienfait q
la réalité que façonnent, peut-être involontairement, les bons et les mauvais maîtres. La position que tient ici M. Jean Carrèr
llaire extrêmement ingénieux. On a coutume de signaler comme les plus mauvais maîtres les philosophes dont les doctrines sont a
eaubriand ? « Il a été le vrai maître de la mélancolie moderne, et un mauvais maître par conséquent. » Le par conséquent me fâc
rit qu’elle synthétise avec tant de force est par lui-même fatalement mauvais  : c’est l’esprit féminin ou, pour parler plus net
imisme aussi a son imprudence. Émile Zola, un pessimiste : et donc un mauvais maître. Tous les pessimistes sont de mauvais maît
pessimiste : et donc un mauvais maître. Tous les pessimistes sont de mauvais maîtres. L’on tremble que M. Jean Carrère n’aille
ur œuvre est triste et fausse, car l’humanité y apparaît foncièrement mauvaise … » Triste et fausse, l’œuvre de La Fontaine, de M
mme vous avez vu M. Jean Carrère évaluer l’influence de chacun de ses mauvais maîtres, un seul aurait suffi à démoraliser la Fr
des « générations entières » ont échappé à l’influence déprimante des mauvais maîtres. Ne les avaient-ils pas lus, ces mauvais
uence déprimante des mauvais maîtres. Ne les avaient-ils pas lus, ces mauvais maîtres ? Pour atténuer les dégâts de la littérat
e, ils sont dans leur rôle aimable et utile. Craignez, en traitant de mauvais maîtres si influents les romanciers et les poètes
ême qu’être convaincu par de plus fins esprits, en cas d’erreur ou de mauvaise méthode… Quand j’aurai compris que mes idées ne s
teur des Prolégomènes lui attribue. Il y a là, de la part de Wolf, un mauvais procédé, un procédé que M. Victor Bérard qualifie
l le harangua solennellement et le félicita d’avoir su « confondre la mauvaise joie de ses ennemis ». Ce d’Aubignac, c’est un fr
alectique industrieuse je prouve, s’il vous plaît, qu’Homère était un mauvais poète et qui n’a point existé !… La plaisanterie,
nt que, depuis la mort d’un fils, il ne s’était pas consolé. Il avait mauvaise opinion de la destinée, petite opinion de l’human
non le chemin direct : un chemin capricieux, périlleux, accidenté, un mauvais chemin. Cependant, il mène, sinon à la vérité, du
empreint de pénétration ». N’insistons pas ! Et Shakespeare avait une mauvaise écriture. Stendhal aussi : mais on n’a pas dessei
Stendhal aussi : mais on n’a pas dessein de prétendre qu’avec une si mauvaise écriture Stendhal n’a pu composer la Chartreuse d
su par plusieurs endroits que cela était faux, que c’est une femme de mauvaise vie qui, ayant été chassée d’Angers, s’était reti
get devient employée de Raujon, qui tient le magasin de M. Crozat. De mauvais bruits courent sur les relations de la Froget et
ous pouvez bien penser qu’un homme qui tient ce langage ne trouve pas mauvais que vous soyez amoureux. Il le faut être pour ren
le trouble dans l’État. Peut-être n’y eut-il jamais d’institutions si mauvaises que le désordre causé par leur changement ne fût
ises que le désordre causé par leur changement ne fût infiniment plus mauvais . Le moraliste n’est pas très efficace : le réform
s plaît de sauver, adressez-vous ailleurs !… Cette réplique n’est pas mauvaise  ; et l’on n’a point à refuser la vérité pour ses
is partent pour Chavignolles le dimanche 20 mars 1841. Viennent « les mauvais jours, la neige, les grands froids » : automne 18
Descharmes. Des sots ! comme dit Faguet, qui attribue à Flaubert « le mauvais désir de trouver ses personnages toujours stupide
qu’un de très influent, qui s’est trompé, dont l’influence a été très mauvaise . Les Goncourt avaient une doctrine, et que l’on t
oirs, dans leur poussée vers le vrai, mais trahies par cette loque en mauvais état qui est notre corps… » Conclurons-nous de là
devint l’usage de leurs amis, de leurs élèves et d’un grand nombre de mauvais écrivains dénués de bonhomie autant que de gramma
», comme ils l’appelaient. Je crois que Jules de Goncourt était moins mauvais écrivain que son frère. En tout cas, Germinie Lac
s : sachez du moins ce qui vous attend. Les guêpes claudeliennes sont mauvaises . Il y a présentement d’autres chapelles littérair
vérité, l’on ne saurait accueillir plus gentiment les brutalités d’un mauvais écrivain. L’on pourrait observer que c’est manque
rottoir ; et cela me gêne un peu, comme un bracelet-montre attaché au mauvais bras. » Le pathétique enfant Simon, dans sa petit
ille, et l’autre des apaches dans les rues nocturnes, les bars et les mauvais endroits. Ces deux œuvres ont de vifs contrastes
épète avec chagrin, le pharisaïsme ne va point à son tour fulminer de mauvais décrets contre la littérature et ses jeux anodins
vées, de nettoyage, et porter des fardeaux. Mais une maison avait une mauvaise réputation, si elle n’était pas capable de bien i
évitable ? Non. Car il est possible d’agir. La preuve : c’est que les mauvais écrivains agissent. La transformation du langage,
urait tué, une survie beaucoup plus longue, « dix fois plus longue ». Mauvais marché ! Vivons d’abord. Voici, je crois, le poin
résolue, la question de savoir si l’avenir appartient aux bons ou aux mauvais écrivains. M. Thérive le donne aux mauvais écriva
appartient aux bons ou aux mauvais écrivains. M. Thérive le donne aux mauvais écrivains, quand il a furtivement reconduit à leu
littérature est le seul divertissement où l’on ne disqualifie pas les mauvais joueurs. Il est vrai que c’est aussi le seul où l
69 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »
reux, dut faire quelque attention à ce vers. Ne relevons pas quelques mauvaises rimes, comme celle de monsieur, qu’on pardonnait
oralité n’est pas neuve, est bien joliment contée. Renommée, journée, mauvaise rime. Le dialogue des deux femmes est très-nature
, etc…. Je ne sais pas pourquoi. La plaisanterie n’est point du tout mauvaise , surtout dans la bouche d’un de ces hommes que le
s lesquelles il est impossible de changer les fausses opinions et les mauvaises mœurs. V. 4. Hantaient l’un les forêts, et l’aut
70 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Camille Desmoulins » pp. 31-44
es faits du temps groupés autour de lui, on verra mieux ce que fut ce mauvais garçon de nos jours funestes, qui ne fut pas un m
ce que fut ce mauvais garçon de nos jours funestes, qui ne fut pas un mauvais homme et qui fit des choses mauvaises, et ce que
jours funestes, qui ne fut pas un mauvais homme et qui fit des choses mauvaises , et ce que fut aussi cet esprit charmant, destiné
Je tout par sensibilité… Camille Desmoulins, ce léger d’esprit, cette mauvaise tête et ce bon cœur (la phrase du vaudeville !),
71 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Auguste de Chatillon. À la Grand’Pinte ! »
M. Auguste de Chatillon À la Grand’Pinte ! I Voilà un mauvais titre ! Inexact, s’il n’est pas faux ! À la Grand
u que ses beaux pieds nus de pasteur grec. Vous vous le rappelez ? Ce Mauvais Garçon voulait brûler Paris et jouait avec une to
it toujours plus juste alors qu’on n’a plus faim ! Le vers n’est pas mauvais et il en est beaucoup de cette tournure en ces po
s progressives qui mettent la ville à la campagne. Ah ! lui aussi, la mauvaise démocratie l’emporte, et il touche par là au Réal
72 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
ffaiblit le ministère du cardinal de Fleury et laissa libre cours aux mauvaises influences : « Il avait ses défauts, écrivait d’A
nt lié, mais non les bienfaits, et de ceux-là il est prodigieux quels mauvais offices j’en ai souvent tirés. Cela m’est toujour
Le cœur excellent, l’esprit moins bon que le cœur, et la langue plus mauvaise que tout cela. Il entend cette langue mauvaise d
ur, et la langue plus mauvaise que tout cela. Il entend cette langue mauvaise dans le sens de l’éloquence et de l’élocution, qu
et au bon air dans la dépense et dans le maintien, fera toujours une mauvaise affaire ; ce n’est là que la superficie, et même
desseins qu’ils suivent comme des passions. Aussi, quand l’esprit est mauvais , le sophisme fait les vices. — Il me semble qu’il
nson et l’homme qui personnifie le mieux le vice en question et cette mauvaise influence : « Août 1738. — Mon frère est naturell
73 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126
édie, et trouve sous sa main des acteurs de société, et point du tout mauvais , pour les principaux rôles de ses pièces. En même
maison. » Cela prouve du moins que l’idée qu’on pût lui faire quelque mauvais parti lui était venue. C’est alors qu’il songe à
e terre à vie ? Je suis vieux et malade ; je sais bien que je fais un mauvais marché ; mais ce marché vous sera utile et me ser
re de Tourney, et que le délit qu’y a pu commettre son sujet, et très mauvais sujet, ne le concerne en rien. Il travaillera à d
tant notable, un soir que le jeune homme sortait de chez une femme de mauvaise vie. Mais Voltaire ne voulait pas seulement répar
e le président lui répondait sur l’affaire du curé de Moëns et sur le mauvais effet, en pareil cas, des déclamations extra-judi
es : Il faut être prophète pour savoir si un marché à vie est bon ou mauvais  : ceci dépend de l’événement. Je désire, en vérit
74 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Venevault »
grimpent, mais entre lesquels on ne voit pas M. Venevault. Froide et mauvaise miniature ; mauvais salmi, qui n’en vaut pas un d
lesquels on ne voit pas M. Venevault. Froide et mauvaise miniature ; mauvais salmi, qui n’en vaut pas un de bécasses. Cela est
75 (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Lempereur »
édaillon tombera dans la boue. Une apothéose ! Et pourquoi ? Pour une mauvaise tragédie sur un des plus beaux sujets et des plus
hausser les épaules. On dit le Watelet assez bien. Pour le Du Belloi, mauvais de tout point ; j’en suis bien aise.
76 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Journal de la santé du roi Louis XIV »
mpérament héroïque de sa mère avait rectifié et corrigé en partie les mauvaises impressions qu’avait dû laisser dans l’enfant le
t les premiers éléments et le premier dessin. Une rougeole de la plus mauvaise nature, que le roi âgé de vint cinq ans contracta
ement gravé dans son beau visage. Il a les dents « naturellement fort mauvaises  », et les fluxions ne l’épargnent pas. À quarante
. Il est homme et faible, vulnérable par tous les endroits. L’hygiène mauvaise ou incomplète du temps contribuait à ses indispos
vrais disciples d’Hippocrate, triomphe des théories préconçues et des mauvaises doctrines, tour à tour régnantes, par l’observati
; ce n’était pas le vin qui lui convenait. On corrigeait en partie ce mauvais effet par l’usage de ce qu’on appelait le Rossoli
77 (1925) Comment on devient écrivain
Pucelle. Dès que l’ouvrage parut, Chapelain eut la réputation du plus mauvais poète de son temps.‌ La poésie est la première de
a poésie. Chateaubriand ne consentit jamais à avouer qu’il faisait de mauvais vers ; il en appelait timidement à M. de Fontanes
’en garantit le succès. Un bon avocat eût pu être un bon médecin ; un mauvais littérateur ne fera jamais un bon avoué. Si la li
liez-vous rien ? » Il sourit : « A quoi bon augmenter la quantité des mauvais ouvrages ? » Ce dilettante, bon juge des autres e
 : George Sand, Villiers de l’Isle-Adam, Paul Arène, Baudelaire. — Le mauvais style. M. Gaston Rageot se demandait, il y a un
spérer cette soif de rémunération immédiate. C’est ce qui explique la mauvaise qualité du roman à notre époque. Sauf quelques ex
menter avec constance. Cette cacographie illustre, ou ces exemples de mauvais style tirés des œuvres de nos grands hommes, me d
-être de parfaits amants ; en littérature ce sont presque toujours de mauvais auteurs.‌ Les femmes et les jeunes filles, quand
ous avons essayé de montrer par quelques exemples en quoi consiste la mauvaise psychologie. Nous ne reviendrons pas là-dessus. L
dans Marianne, de Stendhal et de Tolstoï. Elle ne vieillira pas.‌ La mauvaise psychologie n’est qu’un énoncé de motifs, le comm
s de Tourgueneff et Notre cœur de Maupassant, qui n’en font qu’un, le mauvais psychologue trouvera le moyen de faire un livre d
admet ce que la nature a de bon et non pas seulement ce qu’elle a de mauvais . Il faut bien se rendre compte qu’il existe une a
L’emploi du : il, au lieu du : je, a son importance dans le style. Le mauvais usage du il peut produire bien des équivoques. M.
tre héros va subir une grande épreuve… Chapitre IV : Où l’on fait une mauvaise rencontre… Chapitre V : Où le lecteur fait la con
. Si l’on ne décrit pas sur place et d’après la chose vue, on fait du mauvais exotisme, l’exotisme livresque de Séthos, Aménoph
l y a encore des gens qui ne savent pas reconnaître les bonnes et les mauvaises descriptions. Le phénomène n’est pas nouveau. Mor
st une question de talent.‌ Ce qui est vraiment trop facile, c’est le mauvais roman mondain, le roman-snob, celui qui continue
’apprendre est bien un outil de bonheur. » On a raison de railler les mauvais faiseurs de fiches. Tous les documents, en effet,
que toujours de grands écrivains, malgré l’exemple de M. Thiers et sa mauvaise réputation littéraire. Bossuet et Montesquieu fur
itique. — L’influence de la littérature. — Les lois littéraires. — La mauvaise critique. — La critique-cliché. Rien n’est plus
mettre en peine de faire récompenser les bonnes actions et punir les mauvaises . » Une moralité trop intransigeante engendre souv
ntinie sont justement oubliés parce que ce sont des thèses.‌ Bonne ou mauvaise , il est incontestable que la littérature doit exe
re vous étreint par sa sobriété et sa bonhomie. Il y a en critique un mauvais style, le style contourné, qu’il faut fuir à tout
ses, qui manquent de point fixe et pivotent sur elles-mêmes. Un autre mauvais style est celui qui consiste à arrondir de beaux
ar exemple : « Il pleut. Je vais prendre mon parapluie. Le temps sera mauvais . Je suis pressé », ce n’est pas du tout parler pa
e qui caractérise chaque auteur. Mme de Staël faisait également de la mauvaise critique quand elle écrivait : « Fénelon accorde
Les deux théories peuvent se défendre. Sainte-Beuve n’a pas été plus mauvais critique pour avoir écrit Volupté et Joseph Delor
s bon auteur et bon critique.‌ Je crois qu’on peut être en même temps mauvais producteur et bon juge, et qu’un écrivain ordinai
en toute simplicité ; dites en quoi et pourquoi il vous paraît bon ou mauvais . Le lecteur se méfie. C’est à vous de gagner sa c
t… Ce développement obtint de très bonnes notes. La thèse n’était pas mauvaise .‌ Il y avait cependant quelque chose de plus à de
p écrit d’articles sur un ton de conversation à la portée de tous les mauvais imitateurs. On a effroyablement pastiché Faguet.
es études médicales. Chapitre X. Comment on fait un sermon. Les mauvais sermons. — Le style de la chaire. — Les sermons r
it pas dû entendre. » Au dix-huitième siècle, d’Alembert signalait le mauvais style académique, « ce langage poétique chargé de
nner, après cela, que l’éloquence de la chaire soit regardée comme un mauvais genre par un grand nombre de gens d’esprit, qui c
rmon à peu près passable. Cette facilité explique qu’il y ait tant de mauvais sermons, mais n’explique pas qu’il y en ait si pe
ous les diocèses de France. Ce qui n’a pas changé, non plus, c’est le mauvais style de ces discours, ce style d’amplification f
ston Armelin. Après avoir fait dans sa préface une juste critique des mauvaises traductions de Virgile, bon français élégant, emb
y a des contre-sens, c’est comme si on disait que Saint-Simon est un mauvais écrivain parce qu’il est incorrect. Sait-on à quo
s, même s’il était tout à fait fort, devoir apprêter à lui et la mort mauvaise et la Parque Noire ? Il parla ainsi et il dirig
journaliste a toujours sur lui la supériorité d’un professeur, fût-il mauvais , sur des élèves qui sont des cancres. « J’avais,
bon récriminer ? Prenons la conférence pour ce qu’elle est. Bonne ou mauvaise , c’est une œuvre littéraire. Tâchons donc de la b
» Les auteurs, il faut bien l’avouer, n’ont pas l’habitude d’avoir si mauvaise opinion d’eux-mêmes.‌ Littérairement, personne ne
78 (1774) Correspondance générale
n, et qu’ils ne pouvaient, quand ils avaient du goût, ni supporter un mauvais livre, ni entendre patiemment un mauvais concert,
ent du goût, ni supporter un mauvais livre, ni entendre patiemment un mauvais concert, ni souffrir dans leur cabinet un mauvais
endre patiemment un mauvais concert, ni souffrir dans leur cabinet un mauvais tableau, ni faire une mauvaise action : en voilà
ncert, ni souffrir dans leur cabinet un mauvais tableau, ni faire une mauvaise action : en voilà tout autant qu’il m’en faut ! I
vez parcourus, vous vous serez aperçu que des observations, bonnes ou mauvaises , sur l’Histoire naturelle composent la plus grand
ces petits écrits, que, tout en marquant ce qu’il y a de faible et de mauvais , il se fût fait dans votre examen une moyenne de
longtemps pour être à mon réveil salué de ce nom. Pour faire un vers mauvais ou bon, Je ne vais point à la fontaine Qui baigne
sens commun. Si un homme a cent bonnes raisons, il peut en avoir une mauvaise  ; c’est toujours à celle-ci que vous vous en tene
raison. Je connais tous les avantages prétendus d’un sophisme et d’un mauvais procédé, d’un sophisme bien délicat, d’un procédé
e de soi-même tout ce qu’elles valent : n’oubliez pas non plus qu’une mauvaise action n’est jamais impunie ; je dis jamais, parc
ez ces principes si vous les trouvez bons, ou montrez-moi qu’ils sont mauvais . Si vous les adoptez, ils vous réconcilieront aus
ssi avec les autres et avec vous-même : vous ne vous saurez ni bon ni mauvais gré d’être ce que vous êtes. Ne rien reprocher au
ez dire avec tout ce galimatias de pitié qu’on n’a point de vous, de mauvais offices qu’on vous rend, de votre perte qu’on veu
.… Vous voudriez ne me rien devoir.… j’ai occasionné en partie votre mauvaise situation.… je veux vous perdre… qu’est-ce que ce
mis au témoignage de votre conscience. Ce n’est pas elle, c’est votre mauvais jugement qui ne cesse de les accuser. Adieu, enco
d qui ai été tourmenté de colique et de dévoiement pour avoir pris de mauvais lait ; ensuite l’enfant, d’un rhume de poitrine q
venez méchant, injuste, cruel, féroce, et j’en pleure de douleur. Une mauvaise querelle avec un homme que je n’estimai et que je
ister, je n’ai rien à dire ; mais toute autre raison d’en déloger est mauvaise , excepté celle encore du danger que vous y pourri
. N…, à Genève. Des occupations, des embarras, des chagrins, de la mauvaise santé, voilà, monsieur, depuis deux mois que je v
ent bien, les pervers qu’ils sont, que je les autorisasse par quelque mauvaise action à décrier nos sentiments ; mais, ventreble
disgrâce que vous aurez vous-même attirée sur vous. Puissé-je être un mauvais prophète ! mais je ne le crois pas : il n’y aura
ecevoir coup sur coup toutes ces sortes de désagréments : l’année est mauvaise pour eux. Voici un événement qui ne les réjouira
en de bon qui n’ait quelque inconvénient, pas même la vertu ; rien de mauvais qui n’ait quelque avantage, pas même le crime ; l
crime ; le bon jugement consiste à peser et à rejeter nettement comme mauvais ce qui est plus mauvais que bon ; pareillement da
consiste à peser et à rejeter nettement comme mauvais ce qui est plus mauvais que bon ; pareillement dans les questions abstrai
bienfaisante de Sa Majesté Impériale. Mais je n’ai d’elle qu’une bien mauvaise gravure. S’il est vrai que Mlle Victoire fasse so
alarmes. Je jugeais de votre cour par la nôtre, où le déplacement, la mauvaise volonté d’un commis suffisent pour embarrasser, r
vos frères ? — Toute leur conduite. — Qui est-ce qui dépose de cette mauvaise conduite ? — Toute leur vie, des actes juridiques
ans ses réponses ; mais c’est sa pusillanimité, son inexpérience, les mauvais conseils des gens d’affaires qui l’ont empêchée d
abituelle des avocats et procureurs lui a fait prendre un tout à fait mauvais tour à Paris. Monsieur, que vous êtes à plaindre,
p bonne opinion ? Et parce qu’elle n’a pas fait son rôle, le mien est mauvais , et je me suis rendu garant des événements ? Alle
rai de celui qui me manque, et je ferai de mon mieux. Ma santé serait mauvaise , si cela se pouvait ; je me porte bien, malgré mo
cependant vous faire quelques excuses, en laissant à part les bons ou mauvais penchants de mon caractère. Ce qu’il y a de certa
été de payer les travailleurs que j’occupais, et j’aurais trouvé fort mauvais que vous prissiez un autre soin, quand vous l’aur
ue je veuille connaître, je vois bien de quoi m’adresser une bonne ou mauvaise critique, mais non de quoi vous faire un procès.
tesse la plus touchante, et qu’elle ne prêtait, par aucun côté, à une mauvaise interprétation : en conséquence je ne balançai pa
agerait la bonne femme des embarras d’un déménagement à faire dans la mauvaise saison ; cependant il est le maître de négliger c
z. Comment ! vrai ! l’Encyclopédie est une affaire décidée ! Point de mauvaise plaisanterie, docteur, s’il vous plaît ; quoi ! j
avent pas ce que c’est qu’un déménagement, et un déménagement dans la mauvaise saison. Le prince Orloff m’a promis des minéraux,
re la richesse. Cette cause pouvait être défendue par de bonnes ou de mauvaises raisons ; mais il était difficile de s’en propose
rrompue de la société, si vous eussiez considéré l’influence bonne ou mauvaise , mais nécessaire, des mœurs des citoyens distingu
tre en possession. J’ai relu ma correspondance avec Falconet, sur une mauvaise copie qu’il m’envoya de Pétersbourg, il y a dix o
tre. Ce n’est pas ainsi que j’en ai usé, bien que je n’eusse pas trop mauvaise opinion ni de ma cause ni de mon plaidoyer, et qu
ût souvent demandé communication. Enfin, mon prince, on ne trouve pas mauvais qu’un homme se promène chez lui en robe de chambr
J’ai passé l’année tout entière à la campagne avec moi seul en assez mauvaise compagnie d’abord, mais sans cesse occupé du soin
as sans se déplacer. C’est une lecture dont on ne se proposera pas un mauvais usage, soyez-en sûr. Je vous embrasse et vous sal
XIII à Falconet, Diderot a déjà parlé de ces vers « qui n’étaient pas mauvais  ». Sont-ils bien réellement de lui ? Le Recueil d
79 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409
si j’en avais été frappé, et de la douleur de l’abandonner seul à son mauvais sort. Qu’est devenue cette manière d’exister si u
vé la bienveillance et la perfidie ; qui t’a rendu tant de bons et de mauvais offices ; qui t’a donné tant de bons et de mauvai
tant de bons et de mauvais offices ; qui t’a donné tant de bons et de mauvais conseils ; qui t’a tenu tant de propos flatteurs,
ommes publics, consolez-vous, si votre disgrâce est arrivée, ou si le mauvais génie de l’Etat veut qu’elle arrive. « Le sage ne
oge de l’une des écoles pour les rendre toutes deux suspectes, est un mauvais logicien, s’il pense ce qu’il écrit, ou un danger
déparât celles de La Rochefoucauld ? Il ajoute : « Nous mourons plus mauvais que nous ne naissons. Je t’avais engendré, nous d
laisser de leur toison. « Qu’un philosophe n’a pas le droit d’être un mauvais écrivain. » J’en conviens ; mais on m’avouera que
balancera pas à la préférer. Le philosophe n’a pas le droit d’être un mauvais écrivain ; mais je crois qu’il a bien celui de ha
nos aristarques, et qu’on les défiât d’y marquer une ligne, un mot de mauvaise latinité, je crois que le plus habile d’entre eux
ant mieux pour l’un et pour l’autre ; et je ne crois pas qu’on fit un mauvais compliment au plus fameux de nos aristarques, si
rai que, si Sénèque vivait, il serait bien plus fâché d’avoir fait un mauvais raisonnement qu’une mauvaise phrase. XVI. M
il serait bien plus fâché d’avoir fait un mauvais raisonnement qu’une mauvaise phrase. XVI. Mon éditeur m’a envoyé les pas
ù l’abus des jouissances conduit à l’ennui, partout où le luxe et les mauvaises mœurs nationales rendent le travail plus effrayan
ction rejaillit sur les parents ; les amis sont au moins accusés d’un mauvais choix ; un corps, une secte entière est calomniée
ai ; et Lettre LXXIII, que le philosophe n’est point un séditieux, un mauvais citoyen. Et comment pourrait-on être de bonne foi
sclaves ; ou nous n’aurions point de lois ou nous n’en aurions que de mauvaises  ; Sidney n’eût point écrit, Locke n’eût point écr
Montesquieu n’eût point écrit ; et il faudrait compter au nombre des mauvais citoyens ceux qui se sont occupés avec le plus de
rcevoir. « La vertu, dit-il, Lettre LXXVI, passe entre la bonne et la mauvaise fortune, et jette sur l’une et l’autre un regard
guent. J’en rougis ; je ne suis donc pas sage. Celui qui rougit d’une mauvaise voiture, sera vain d’une belle. Ah ! Sénèque, tu
médiens ? car Sénèque ne fait ici aucune distinction d’un bon et d’un mauvais acteur, et parle évidemment de ceux qui jouaient
qui sait résister aux menaces comme aux caresses ; qui commande à la mauvaise fortune comme à la bonne ; qui s’élève au-dessus
… Vous pâlissez ! la frayeur vous prend ! et vous voulez attaquer les mauvaises lois, les mauvaises mœurs, les superstitions régn
frayeur vous prend ! et vous voulez attaquer les mauvaises lois, les mauvaises mœurs, les superstitions régnantes, les vices, le
 ; ménager les vices, c’est rougir de la vertu… Cet ouvrage sera bien mauvais , s’il n’irrite pas la haine et n’excite pas les c
ditations, que D’Alembert était un idiot, un pauvre mathématicien, un mauvais écrivain, un malhonnête homme, et que le pain que
sophismes et les chicanes dans la philosophie ? A la déshonorer. Les mauvaises habitudes se déracinent-elles facilement ? Telle
’être avec ignominie. Alors, si vous avez une âme vraiment grande, la mauvaise renommée, encourue par des voies honnêtes, ne ser
vous souffrez, c’est que vous voulez souffrir : vous échapperez à la mauvaise fortune quand il vous plaira ; mourez. » Ce trait
méchant oppresseur ? Cela ne s’est fait que par impuissance, ou par mauvaise volonté ; par impuissance, si c’était un vice auq
issance, si c’était un vice auquel il était impossible d’obvier ; par mauvaise volonté, s’il était possible d’obvier à ce vice,
ssible d’obvier à ce vice, et qu’on ne l’ait pas fait. On pardonne un mauvais ouvrage à un ouvrier indigent, on ne le pardonne
tes dignes de ton admiration : un homme de courage aux prises avec la mauvaise fortune, quoi de plus grand ? Caton debout au mil
mme qui craint et qui sait qu’il doit craindre un vengeur à venir des mauvaises actions qu’il a commises. L’homme de bien, au con
tre l’homme et l’animal sur la même ligne ? Il me semble que j’aurais mauvaise opinion de celui à qui son chien aurait sauvé la
erres en litige. Cependant pourquoi un bon soldat ne serait-il pas un mauvais voisin ? Et voilà ce que peut l’éloquence ! LX
s au nom d’infâmes calomniateurs  ; si vous les connaissez, citez nos mauvaises , actions. » « Nous ne nous sommes rien prescrit a
ns-nous, si des hommes pervers pouvaient rendre faux ce qui est vrai, mauvais ce qui est bon, laid ce qui est beau ? Le vrai, l
lui manque ?… » Il importe beaucoup : s’il manque à l’État, c’est un mauvais citoyen ; si l’État lui manque, l’État est insens
e générale des vivres. « La vie n’est courte, dit Sénèque, que par le mauvais emploi qu’on en fait. » « Perdre sa vie, c’est t
estimerai moi-même, et l’on m’en aimera davantage. Ce n’est point un mauvais échange que celui de la bienfaisance dont la réco
s, que, quelque soin qu’ils se donnent, ils n’en feront jamais que de mauvais sauteurs. Que faut-il apprendre à ceux-là ? A mar
préoccupés ; mais il m’a semblé constamment que je n’entendais qu’un mauvais écho de Sénèque. Cependant le philosophe avait co
u qu’il l’ait faite sans s’en douter, ce qui n’est pas impossible, ce mauvais fragment est beaucoup moins ancien qu’on ne le cr
iminel ; ce qui m’inclinerait à croire que le roman historique est un mauvais genre : vous trompez l’ignorant, vous dégoûtez l’
que de ses défauts : chacun d’eux en prenait ce qu’il pouvait, et ces mauvaises copies déshonoraient un modèle qu’on se vantait d
que la langue latine est morte, et que nous n’en pouvons être que de mauvais écrivains et de médiocres juges, même après y avo
et fons. HORAT. De Arte pœt., v. 353. 3° « Que l’auteur est le plus mauvais écrivain et le plus maladroit des apologistes…361
le-Vayer, Juste Lipse, Bayle et Montaigne, que Xiphilin avait la tête mauvaise  ; mais il n’a pas dit de tous les trois indistinc
e à chacun de ces personnages ? Et j’ajouterai : Ceci n’est pas de la mauvaise plaisanterie, mais de la bonne logique, qualité d
e ce double tact, ne sera jamais un bon écrivain, et sera toujours un mauvais juge. 23° Les critiques395 se félicitent des ména
e la logique et des idées, ou en manqué-je ? Ai-je fait un bon ou un mauvais livre ? Lequel des deux ? Si l’on ne forme qu’une
en juge par les cris qui accueillirent l’ouvrage, il n’était pas bien mauvais . Heureusement, celui qui pouvait nuire à l’auteur
80 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 169-178
rrect, Traducteur infidele, Métaphysicien hardi, Moraliste dangereux, mauvais Géometre, Physicien médiocre, Philosophe enthousi
res de ce penseur Anglois, dont, par parenthese, on a donné une assez mauvaise Traduction. Enfin M. Diderot est connu, par excel
tre, au Public, qui le regarda comme un bâtard ignoble, &, par le mauvais accueil qu’il lui fit, força son Pere de le retir
81 (1761) Salon de 1761 « Peinture — M. Pierre » pp. 122-126
Si le roi de Prusse s’entend un peu en peinture, que fera-t-il de ce mauvais Jugement de Paris [?] Qu’est-ce que ce Paris ? es
n se propose un pareil sujet. En se passant de ces choses, on fait un mauvais et très mauvais tableau. Mais je n’ai parlé que d
pareil sujet. En se passant de ces choses, on fait un mauvais et très mauvais tableau. Mais je n’ai parlé que de l’ordonnance d
82 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
criminels ou dangereux qu’ils surveillent innocemment par devoir. Sa mauvaise mine et son air de loup parqué lui font fermer to
pecter les hommes suspects et de ne pas se lier avec les vagabonds de mauvaise renommée ; c’est triste, mais c’est fatal. C’est
absolue du juste dans le repentant, qui le croit incapable même d’une mauvaise pensée, qui lui prépare son lit dans son anticham
e ! Puis, revenant sur l’évêque avec l’orgueilleuse satisfaction d’un mauvais raisonneur qui a réduit son adversaire au silence
’est-à-dire l’œuvre inépuisable, perpétuelle, à mille aspects, bonne, mauvaise , intelligible et inintelligible du Créateur ; l’œ
e aujourd’hui contre lui-même ; mais je m’arme pour le désarmer de la mauvaise arme qu’il a ramassée sur ce champ de carnage qu’
raison à la vengeance. N’est-ce pas là aduler le peuple dans ses plus mauvais instincts ? N’est-ce pas lui préparer pour l’aven
de sentiment sous la plume d’un écrivain de génie : une absolution de mauvais exemple chantée comme un Te Deum aux excès et aux
éciproque des uns contre les autres, la haine aveugle résultant de la mauvaise volonté supposée de tous contre tous, par conséqu
urcroît de calamités incurables. XVI Belle œuvre d’imagination, mauvaise œuvre de raison. Semer l’idéal et l’impossible, c
83 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
V. Rôle de Fontenelle dans la guerre contre les anciens. Le bon et le mauvais Fontenelle. — § V. Guerre contre l’antiquité chré
èrement sur l’art et la littérature, il n’est pas étonnant qu’on soit mauvais juge de l’antiquité classique. C’est le cas de Pe
re vue, sont fausses dès qu’on y appuie, sans pourtant qu’on en sache mauvais gré à l’écrivain qui nous en donne le mirage pass
Rôle de Fontenelle dans la guerre contre l’antiquité classique. — Le mauvais et le bon Fontenelle. A côté de Perrault d’abo
appellerait un premier Fontenelle. Je l’appellerai tout bonnement le mauvais Fontenelle, et j’y mets d’autant moins de scrupul
uvais Fontenelle, et j’y mets d’autant moins de scrupule qu’à côté du mauvais il y a un bon, et que le bon a certainement plus
bon, et que le bon a certainement plus servi l’esprit français que le mauvais n’a nui aux anciens. Le bon Fontenelle Le bo
on Fontenelle Le bon Fontenelle perce en plus d’un endroit sous le mauvais , dans le petit écrit sur les anciens et les moder
as ? Les Éloges des savants. Il reste à peine quelques traces du mauvais Fontenelle dans les Éloges des savants. Faire sié
ourtant que le bon Fontenelle s’y soit corrigé de tous les défauts du mauvais . Il a gardé les réticences calculées, l’obscurité
84 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 540
atorze cents livres de pension. C’étoit payer bien chérement quatorze mauvais Vers. Aujourd’hui nos mauvais Poëtes, ni même les
. C’étoit payer bien chérement quatorze mauvais Vers. Aujourd’hui nos mauvais Poëtes, ni même les bons, ne sont pas si heureux.
85 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
faut bien accorder qu’il y a des instincts innés, quelquefois même de mauvais instincts. L’influence de l’hérédité sur les penc
ble, et la religion elle-même reconnaît cette hérédité et innéité des mauvais instincts, puisque c’est principalement sur cette
à leur organologie. Là tout est hypothétique, chimérique, arbitraire. Mauvaise méthode, assertions erronées, preuves ridicules,
ns erronées, preuves ridicules, tout se rencontre pour constituer une mauvaise hypothèse scientifique. Aujourd’hui que la questi
énérales, les autres particulières. La méthode des phrénologues était mauvaise . Quoi de plus grossier, par exemple, de plus empi
86 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre cinquième. »
d’un esprit aimable qui craint le travail de corriger, de changer une mauvaise rime, etc. Il y a quelques négligences même dans
der le fil. Fable VII. Cette fable est visiblement une des plus mauvaises de La Fontaine. On a déjà remarqué que le satyre,
en user sobrement. Elle vieillit tous les jours. Prés… propriétés…. Mauvaises rimes. V. 24. Mon fils… L’hypocrite redouble de t
87 (1879) À propos de « l’Assommoir »
ieu ; mais dans la boue où elle a poussé, elle a puisé toute une sève mauvaise  Un peu plus loin, dans les notes dont nous venon
elle des deux est la bonne  ou si peut-être l’une et l’autre seraient mauvaises . La question de plagiat peut se trancher sans la
ola, de « milieu empesté de nos faubourgs9 » ? Ne sait-on pas que les mauvais corrompent les bons bien plus que les bons ne cor
s mauvais corrompent les bons bien plus que les bons ne corrigent les mauvais  ? Et n’est-il pas clair que, tout en partant du «
chant naturel à l’ivrognerie, qu’il a hérité de son père, mais par de mauvais camarades qui le corrompent, par une série de pet
nsité ; en un mot, on gâte le roman, et c’est toujours là une besogne mauvaise , quand elle est faite par le romancier. En outre,
Ils demeuraient tous semblables. Ils étaient tous aussi bons et aussi mauvais les uns que les autres. Et, à mesure que le tas g
ésentés comme l’incarnation du peuple….. ….. Que le drame soit bon ou mauvais , qu’il réussisse ou qu’il tombe, je n’en veux pas
cabale pour siffler le drame. Mais il n’en fût rien. D’ailleurs, les mauvaises dispositions du public furent un peu retournées q
le vice tel qu’il est, dégoûter le lecteur des actions laides et des mauvais penchants, fi donc ! c’est l’œuvre d’un écrivain
il donc à fermer les portes si fort ?… Il saura toujours assez tôt la mauvaise nouvelle ; son patron refuse de le reprendre… Les
ns ouvriers ne manquent pas, dit-il ; inutile de faire travailler les mauvais  !… (Tristement) Allons ! ce ne sera pas commode d
s ils sont rares. Les juges impartiaux, qui font la part du bon et du mauvais , sont tout aussi rares. Le ton de l’immense major
s  et Molière avec eux  rechercher et mettre en évidence la cause des mauvais penchants : ce qui est tout le procédé naturalist
88 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 464
e de Marot qu’il avoit voulu aussi imiter. Ses Vers Latins sont moins mauvais , & on ne fait cas que de ses Epigrammes. On l
. Passerat composa lui-même son Epitaphe, qui finit ainsi. Amis, de mauvais Vers ne chargez pas ma tombe.
89 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 515-516
par des confreres ou des parens du Poëte ; mais aujourd’hui nos plus mauvais Auteurs ont une fraternité terriblement féconde e
ue certains Journalistes sont ou parens ou confreres de tous les plus mauvais Auteurs.  
90 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Jollain »
saire . ce n’est pas un tableau, quoi qu’en dise le livret, c’est une mauvaise ébauche. Cela est si gris, si blafard, qu’on a pe
manqué son effet sur ce tableau. Qu’est-ce que M. Jollain ? C’est… un mauvais peintre ; c’est un sot qui ne sait pas que celui
91 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 72
eur du Dictionnaire critique. Peut-être ce Lexicographe a-t-il trouvé mauvais que M. Languet ait figuré avec avantage dans un p
pour mieux dire, qu’on s’attache à la bonne, on n’aura pas besoin de mauvaises ressources pour la soutenir.  
92 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »
. C’est le résumé moral et, comme on disait autrefois, la bonne ou la mauvaise odeur qui émane de toute une vie. Commençons donc
citadelle on en trouverait les fortifications insuffisantes, en trop mauvais état, et que ce serait prétexte pour demeurer et
irer de lui plus qu’il n’avait été convenu. C’est ce que j’appelle un mauvais rôle pour Catinat : il est obligé de mentir, au m
on se refuse à ratifier. Il est permis de penser qu’en plaidant cette mauvaise cause Catinat sentait le côté juste des raisons q
laisse pas de vous dépêcher ce courrier exprès pour vous témoigner la mauvaise satisfaction que le roi a du retardement que vous
t entier dans les pièces. Le texte même ou le corps du récit est fort mauvais . 76. Il ne faudrait pourtant pas dire, comme cel
93 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
z-vous dans l’inattaquable. Mais, je le dis à regret, on est dans une mauvaise voie, et l’on paraît vouloir s’y obstiner. Aujour
Il est vrai que lorsqu’on écrit des lettres, rarement on se donne un mauvais rôle, et l’on évite de fournir des armes contre s
et assez passablement français. Elle s’est déshabituée d’un nombre de mauvaises expressions ; il lui reste quelques mauvais tours
habituée d’un nombre de mauvaises expressions ; il lui reste quelques mauvais tours de phrases dont elle se corrigera prompteme
se corrigera promptement lorsqu’elle n’entendra plus l’allemand et le mauvais français des personnes qui la servent. Elle ne fe
e ce rôle assez ingrat et infructueux, il écrivait (mai 1772) : « Le mauvais ton des alentours, l’habitude de ne recevoir ni c
94 (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)
placés à leur tour. Comment les disciples et les continuateurs de la mauvaise littérature contemporaine, comment les imitateurs
public ; en toutes choses, elle a, de parti pris, flatté les passions mauvaises et exploité les nouveautés dangereuses. Et c’est
pour qu’il n’y eût pas anachronisme à combattre encore aujourd’hui la mauvaise littérature d’il y a dix ans. Puisqu’on s’obstine
a pas la ridicule pensée d’attribuer tous les maux de notre temps aux mauvais romans et aux mauvais drames. Si coupable qu’ait
ée d’attribuer tous les maux de notre temps aux mauvais romans et aux mauvais drames. Si coupable qu’ait été la littérature, el
le risque de devenir promptement ennuyeux ; montrer exclusivement le mauvais côté d’une littérature, c’est s’exposer au reproc
ttre en lumière les théories et les faits. Si je n’ai parlé que de la mauvaise littérature, c’est que c’était le sujet même, et
é tout au contraire a en partie reçus d’elle. Cette littérature, plus mauvaise , on peut le dire, que la société où elle est née,
t révolutionnaire. D’une part, il y eut comme un reverdissement de la mauvaise littérature du siècle passé. De l’autre, les utop
en elle des sentiments généreux ou vils et y développe de bons ou de mauvais instincts. Après avoir exposé les théories morale
r ta colère ou mériter ton amour ? Qu’ai-je fait ici-bas de bon ou de mauvais  ? J’ai obéi à l’organisation qui m’était donnée…
citée plus haut, Sténio disait : « Qu’ai-je fait ici-bas de bon ou de mauvais  ?… J’ai obéi à l’organisation qui m’était donnée…
l’expose la comédienne-philosophe Lucrezia : « Suis-je une femme de mauvaise vie ?… Je n’ai jamais aimé deux hommes à la fois.
sentiments qu’il inspire127. » Dépouillée de la forme dogmatique, la mauvaise littérature n’en est peut-être que plus dangereus
ctrines perverses, répand des idées fausses et suggère des sentiments mauvais . À l’exposé que nous venons de faire des principa
dit un critique éminent, c’était l’idée qu’il ne fallait qu’une seule mauvaise passion pour perdre une âme ; leçon austère et du
u et du bien, autant il l’abaisse et développe en elle les sentiments mauvais , quand il expose à ses yeux la laideur morale et
musant. Intéresser à ce qui est horrible, c’est éveiller un sentiment mauvais  ; mais égayer de ce qui est ignoble, bas, immoral
prétendre à la corriger, la supprime. Elle la déclare essentiellement mauvaise , absurde et inique, non susceptible dès lors d’am
s à la Bourse ? Pourquoi la société qui sait que l’homme naît avec de mauvais et de bons penchants, est-elle constituée de faço
e de façon que ses lois amènent presque toujours le développement des mauvais penchants aux dépens des bons ? » Mais nous touc
e les fautes d’une femme étaient imputables à la société, et non à de mauvais penchants. Les mauvais penchants sont rares, ils
e étaient imputables à la société, et non à de mauvais penchants. Les mauvais penchants sont rares, ils sont exceptionnels, Die
xceptionnels, Dieu merci191. » L’homme est bon, la société seule est mauvaise . Déjà nous avons vu ailleurs la première de ces p
responsabilité sociale dans le Juif errant de M. E. Sue. Ici c’est la mauvaise organisation économique de la société qui est en
é197 » Que le salaire soit souvent insuffisant et que la misère soit mauvaise conseillère, on vous l’accorde ; que ce soit le d
goïste et marâtre est responsable de tant de vices, de tant d’actions mauvaises … Aussi un jour viendra peut-être où la société re
il fallait montrer en quoi l’organisation actuelle de la société est mauvaise  : c’est ce qu’on n’a pas manqué de faire. Les deu
Le thème est toujours la démoralisation produite chez le riche par le mauvais usage de ses richesses. « Il avait été, dit l’au
inations, de parler aux passions. C’était de caresser dans l’homme ce mauvais sentiment, l’égoïsme, sous sa forme la plus détes
tentions honnêtes, et qui a été depuis mieux inspiré, a eu un jour la mauvaise pensée de faire de ce prétendu antagonisme social
ns un vice d’organisation sociale, dans une injustice volontaire : la mauvaise répartition de la richesse. Le roman lui-même va
amèrement développée, que notre organisation sociale et politique est mauvaise , que tout est à refaire de la base au sommet, que
i brillent les plus nobles qualités de l’âme : parmi eux, il n’y a de mauvais que ceux que les riches ont corrompus. Pour le ri
cité quelques pages. De ce roman l’auteur a fait un drame, drame plus mauvais encore au point de vue moral que le roman. Il s’y
Jean ! la bonne réputation a ceinture dorée, elle est innocente ; la mauvaise est nue, elle est coupable. La bonne réputation p
e. La bonne réputation prend l’argent d’autrui, et a la médaille : la mauvaise perd le sien et paie l’amende… La bonne réputatio
l’amende… La bonne réputation jette ses enfants et va à la noce : la mauvaise les ramasse et va en prison… Être et paraître, vo
……………………………………………………………………… « Job. — Je te plains, car tu es dans une mauvaise voie ; ce n’est point par la violence qu’on refai
veillée d’hiver. Jamais commerce plus éhonté et plus pernicieux de la mauvaise littérature ne s’était fait en plein soleil, sur
ent lentement la fièvre. Montesquieu a dit quelque part : « Il y a de mauvais exemples qui sont pires que des crimes292. » On p
ec non moins de vérité qu’il y a des spectacles qui sont pires que de mauvaises maximes. À vivre en face du vice, on se familiari
’est une maladie de ce genre qu’a développée dans les imaginations la mauvaise littérature. Non sans doute que nous soyons par l
, dans toutes les grandes villes, partout où a pénétré abondamment le mauvais roman, que d’appétits sensuels surexcités par ses
serait être bien rigoureux de dire en thèse absolue que le roman est mauvais à l’esprit de famille. Ce qu’on peut soutenir du
’eux par le mouvement du monde extérieur, sont plus accessibles à ces mauvaises influences. Je sais bien que même des moralistes
ssus des classes incultes et au-dessous des classes éclairées, que la mauvaise littérature a exercé une grande influence. Elle a
peintures révoltantes, ses indignes calomnies, sinon de développer ce mauvais sentiment caché sous un nom honnête ? Comment le
, qui est né et s’est développé d’abord dans les classes moyennes, la mauvaise littérature de ce temps-ci l’a inoculé autant qu’
t que le mal, sans parler du bien ; nous avons fait la critique de la mauvaise littérature, sans faire même mention de la bonne.
on qui se mourait. Le colportage enfin, ce dangereux auxiliaire de la mauvaise littérature, a été soumis à une réglementation ri
s les ont traités en ennemis. » (Ch. iv). « Or, il n’y a guère que de mauvaises lois dans le monde. » (Ch. xix). « Qu’est-ce que
e autre chose que des romans, la plupart médiocres, quelques-uns fort mauvais . Le nombre de ces journaux est considérable : Le
du peuple, et d’accoutumer les esprits à ne se repaître que de cette mauvaise nourriture. 312. V. La Mare au Diable, François
95 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »
s les crises de l’heure actuelle passées, pourra bien n’être pas plus mauvais que l’ancien régime pour la seule chose qui impor
rt. Il faudra que les temps auxquels nous sommes réservés soient bien mauvais pour que nous ne puissions dire : O passi gravio
ère condition du développement de l’esprit, c’est sa liberté. Le plus mauvais état social, à ce point de vue, c’est l’étai théo
xcellent, le remarquable, l’extraordinaire, que l’on se débarrasse du mauvais . Tout devient moins grossier, mais tout est plus
96 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Entretiens de Gœthe et d’Eckermann (suite et fin.) »
ait-il. Derrière ce verbiage (le reproche politique) se cache plus de mauvaise volonté contre moi que vous ne le savez. Je resse
e ! et Rousseau et Voltaire ! Byron a été chassé d’Angleterre par les mauvaises langues, et il aurait fui enfin à l’extrémité du
e œuvre négative, et la négation, c’est le néant. Quand j’ai nommé le mauvais mauvais, ai-je beaucoup gagné par-là ? Mais si, p
négative, et la négation, c’est le néant. Quand j’ai nommé le mauvais mauvais , ai-je beaucoup gagné par-là ? Mais si, par hasar
ai-je beaucoup gagné par-là ? Mais si, par hasard, j’ai nommé le bon mauvais , j’ai fait un grand mal. — Celui qui veut exercer
97 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
it pas tomber ses personnages des nues ; ses tragédies ne sont pas de mauvais romans enduits d’une double couche de vernis phil
st une veuve de même que Cornélie ; c’est une veuve inconsolable. Les mauvais plaisants de l’ancien régime disaient qu’on n’en
, tel que la fable nous le dépeint, était un jeune homme violent, une mauvaise tête, un cerveau brûlé, et ce qu’on appelle un tr
ent, une mauvaise tête, un cerveau brûlé, et ce qu’on appelle un très mauvais sujet. Ces mauvais sujets sont d’excellents perso
ête, un cerveau brûlé, et ce qu’on appelle un très mauvais sujet. Ces mauvais sujets sont d’excellents personnages de tragédie 
e et de vertus ; chez elle ce sont les gens raisonnables qui sont les mauvais sujets. Qu’on juge quel profit une nation peut ti
ns cesse les malheurs d’Hector et de Troie, mais elle ne trouve point mauvais que Pyrrhus ait usé à son égard de ses droits de
tesse au service de M. Racine. » J’ai voulu donner cet échantillon du mauvais ton et des misérables plaisanteries de Boursault 
re les mains d’un jeune homme dont l’éducation a d’abord comprimé les mauvaises inclinations, mais qui, séduit par le pouvoir sup
un goût pour les lettres : il ne fut même jamais capable de faire les mauvais vers qu’on mettait sous son nom. Quand il lui arr
aé, exprimée avec une vérité qui fait frémir la pudeur, et donne bien mauvaise opinion de celle du peuple romain., Une vraie Pas
touché de ces bagatelles, il ne fut sensible qu’à l’accusation d’être mauvais musicien et mauvais chanteur. Il écrivit au sénat
lles, il ne fut sensible qu’à l’accusation d’être mauvais musicien et mauvais chanteur. Il écrivit au sénat pour se plaindre de
he, parce qu’il n’est appuyé que sur des traductions, ou sur quelques mauvaises dissertations de pédants. Ici, par exemple, ne cr
vaut beaucoup mieux n’avoir point de tragédies que d’en applaudir de mauvaises  ; les chefs-d’œuvre que nous possédons nous rende
ions que l’histoire fabuleuse lui attribue, et qui annoncent une très mauvaise tête. Messieurs les convives, qui probablement n’
n et de sang-froid d’un mari qui apprend, en revenant chez lui, de si mauvaises nouvelles. L’outrage dont se plaignait sa femme d
sua fata libelli. Cette destinée d’Athalie, très consolante pour les mauvais poètes, n’est pas moins propre à décourager les v
utrager et flétrir ce qu’on devait adorer : Athalie fut proclamée une mauvaise pièce, une pièce froide, ennuyeuse, où il ne s’ag
 : il est beaucoup plus étonnant que le prodigieux succès de quelques mauvaises pièces, aujourd’hui oubliées et méprisées. À ce f
e jeune comédien : « Non pas, s’il vous plaît, dit-il à Le Kain ; les mauvais vers me font mal. » Alors le candidat proposa le
ire les a cités : il semble que ce poète ne pouvait pas transcrire de mauvais vers sans leur donner un petit coup de lime en pa
de ses opéras. L’opéra est un genre bâtard, un genre essentiellement mauvais . Le mérite d’assembler des syllabes harmonieuses
la Mère coquette de Quinault un marquis ridicule, lequel n’est qu’une mauvaise caricature : ce personnage n’a cependant pas nui
as rare d’ailleurs, aujourd’hui surtout, de voir des ouvrages dont le mauvais fait passer le bon, et dans lesquels ce qu’on tro
idicule, aussi outré que celui de Devisé, et tous les traits de cette mauvaise caricature sont les mêmes dans les deux auteurs.
es mœurs de la société. Si on en était quitte avec Boursault pour une mauvaise fable, encore passe ; mais il faut essuyer des mo
aturée en un prodige de piété filiale ! C’est assurément une des plus mauvaises et des plus ridicules scènes de la pièce, quoi qu
Et que le trône enfin l’emporte sur le roi. Ce second vers est très mauvais  : celui qu’il remplace est excellent. Une pareill
s ! Ces vers burlesques sont tirés de la gazette de Loret, écrite en mauvais style de Scarron, et quelquefois plaisante à forc
ucher, Douville a mis dans la bouche de son valet bouffon un des plus mauvais calembours qu’on ait jamais entendus au Vaudevill
à bonnes fortunes et le Chevalier à la mode ont produit une foule de mauvaises copies, qui ont inondé les romans et la scène dan
sont toutes puisées dans les bons écrits du siècle de Louis XIV. Nos mauvais livres sont moins mauvais que les mauvais que l’o
les bons écrits du siècle de Louis XIV. Nos mauvais livres sont moins mauvais que les mauvais que l’on faisait du temps de Boil
du siècle de Louis XIV. Nos mauvais livres sont moins mauvais que les mauvais que l’on faisait du temps de Boileau, de Racine e
la partage avec un M. de Saint-Yon que personne ne connaît. C’est une mauvaise chicane : il est du moins très constant que si ce
la vertu, ce soutien des mœurs, voyant des jeunes gens entrer dans un mauvais lieu, leur cria : « Courage, mes amis, fort bien 
anquilles de ce côté-là ; nous avons des arts qui combattent pour nos mauvaises mœurs, et les barbares qui pourraient nous attaqu
. La pièce quelquefois ne réussit pas, et n’en est pas pour cela plus mauvaise  ; sa chute prouve qu’elle est contraire aux idées
as à Dancourt : il l’a empruntée de l’École des Filles de Montfleury, mauvaise pièce où ce trait plaisant était comme perdu. Dan
et qui ne mérite pas même qu’on se moque de lui, tant sa folie est de mauvais ton. Ce vilain homme est malheureusement voisin d
la majorité. Aujourd’hui Dancourt est un impertinent, un écrivain de mauvais ton, qui dégrade la scène par des caractères extr
droit d’impertinence, un vernis brillant qui donnait le bon ton à de mauvaises mœurs. Angélique se désespère sérieusement de n’ê
veuve, et de voir que son mari agit en homme veuf : elle l’accable de mauvais traitements. Julien, quoique bon homme, veut s’en
us le titre d’Arlequin Ésope ; car, dans ce grand siècle du goût, les mauvaises pièces réussissaient comme aujourd’hui, et l’on a
s après avoir joué le Grondeur ; et comme on faisait déjà beaucoup de mauvais calembours dans ce fameux siècle de Louis XIV, un
ettes ? La France, au premier jour, sera sans ennemis, Et jamais sans mauvais poètes. Le marchand se mêle de la dispute, et do
les jours il pleuvait des brochures où on prouvait qu’Inès était une mauvaise pièce. Lamotte, un jour, au café Procope, après a
lons donc nous ennuyer à la soixante-douzième représentation de cette mauvaise pièce. » Ce mot n’est qu’un sophisme, qui tendrai
un froid remplissage. Plût au ciel qu’il n’en eut jamais mis de plus mauvais dans ses pièces ! Cette scène, qui doit décider d
riomphe : la parodie est nécessaire en France, comme un correctif des mauvais effets de la tragédie ; elle empêche que l’horreu
partiennent à Regnard ; mais le marquis de Regnard n’est qu’une assez mauvaise caricature inutile à l’action : au contraire, cel
. On a conservé précieusement cette tradition, qui n’est qu’une assez mauvaise caricature. Quelques années après les premières r
était une source intarissable de plaisanteries. Cet esprit-là est un mauvais esprit, un esprit destructif de la famille et des
ues ; aujourd’hui ces railleries sur les disgrâces du mariage sont de mauvais ton, soit que les époux soient plus fidèles, soit
n fou très aimable. Ce qui me déplaît le plus en lui, c’est qu’il est mauvais frère ? et que, pour augmenter sa fortune, il vou
 ; elle doit le chasser sur-le-champ, et cette situation n’est qu’une mauvaise farce. Quelle est donc la magie de la mode ? Ces
comme Jupiter des parjures des amants. Le Distrait, construit sur un mauvais fond, mais dont les détails sont charmants, et qu
peu gros. Parmi les bonnes plaisanteries, il s’en glisse beaucoup de mauvaises  ; et Destouches, dont le principal mérite est dan
ard, si l’on excepte la manie des vers et du bel esprit, n’est qu’une mauvaise copie de Desmazures. L’Homme singulier me paraît
ne caricature ; on le donne pour un homme de la cour, et il a le plus mauvais ton ; son impertinence même est ignoble. Il n’y a
it obligé de faire l’éloge de Destouches. Le secrétaire se tira de ce mauvais pas en homme d’esprit, en appelant à son secours
ont absolument sans intérêt. Le dernier acte est donc essentiellement mauvais  ; mais dans les quatre premiers il y beaucoup de
e étourdi sans principes, a pour père un vieux bourru, nommé Lisimon, mauvaise copie du Grondeur, et qui n’est guère plus sage q
fort à propos pour la tirer de peine. Le caractère de Julie est d’un mauvais ton, et tout à fait contraire aux bienséances du
e sont plus dans nos mœurs. Le combat de Pasquin avec Crispin est une mauvaise imitation de la mauvaise farce italienne connue s
s. Le combat de Pasquin avec Crispin est une mauvaise imitation de la mauvaise farce italienne connue sous le nom de la Joute d’
t fertile en censeurs pointilleux, et les moyens de faire réussir une mauvaise pièce étaient encore peu connus : le tribunal de
u’on leur fît de bons ouvrages, lorsque l’art d’en faire applaudir de mauvais est si perfectionné. Peut-être le rôle de l’honnê
e ; que Cléon était un bourgeois enrichi, qui se ruinait sottement en mauvaise compagnie, qui se laissait berner par les femmes 
ches ait passé sa première jeunesse à se moquer des maris, à faire de mauvaises plaisanteries sur les accidents du mariage. Cepen
ux ! Cela est faux, absolument faux. Pourquoi donner au public une si mauvaise idée du mariage ? Si une femme sage, vertueuse, t
vois pas que ce soit lui faire une si grande grâce. Il n’y a que les mauvais poètes qui doivent de grands remerciements au pub
succès de Turcaret, c’est qu’on y trouve un portrait trop fidèle des mauvaises mœurs ; la nature humaine n’y est point fardée ;
c’est une source inépuisable de réflexions. On reproche à Turcaret de mauvaises mœurs : depuis que le théâtre est devenu un magas
et en action. Les mœurs de la comédie de Turcaret ne sont donc point mauvaises , puisqu’elles sont vraies et naturelles sans indé
cène est excellente, ce rôle est très comique. Ceux qui reprochent de mauvaises mœurs à la comédie de Le Sage, auraient encore pl
lois que ses goûts et ses fantaisies ; lorsqu’il n’y a plus ni bon ni mauvais ton, ou plutôt lorsque le seul mauvais ton est ce
lorsqu’il n’y a plus ni bon ni mauvais ton, ou plutôt lorsque le seul mauvais ton est celui de la probité indigente, on ne sait
n des poètes qui a le plus justifié les railleries amères de quelques mauvais plaisants, sur le voisinage du Parnasse et de l’h
im, ce n’est pas pour avoir fait des satires, mais pour avoir fait de mauvaises satires, pour avoir fait à la hâte des comédies i
e terminer, dans le premier chant de l’Art poétique, le portrait d’un mauvais poète par ces deux vers : Et dans l’Académie, or
arce qu’ils étaient injurieux à l’Académie, mais parce qu’ils étaient mauvais et peu dignes d’un chef-d’œuvre tel que l’Art poé
; l’horreur qu’il témoigne pour la critique est d’un auteur qui a une mauvaise  ; conscience. Où est donc la justice ? où est la
sent pour des vertus, éblouissent les hommes, et les aveuglent sur le mauvais usage qu’on en fait. Le poète a l’art de présente
eaux vers d’Aménophis, tragédie justement sifflée ; il trouve dans la mauvaise comédie de l’Anglomane, l’empreinte d’un mérite s
98 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Belle » p. 127
tion de Belle a fait sagement, il y avait déjà un assez bon nombre de mauvais tableaux sans celui-là. Ceux qui ont été assez bê
vous et moi devant le chef-d’œuvre du Guide et du Titien. — C’est un mauvais rôle que celui d’ouvrir les yeux à un amant sur l
99 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Amand » p. 279
des esquisses extravagantes. plusieurs dessins. du même. Plusieurs mauvais dessins dont je ne parlerais pas, sans un de ces
ez si j’ai tort de dire que rien n’est plus bizarre, plus dur et plus mauvais . L’ attelier de menuiserie ne serait qu’une passa
100 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353
t abbé, il n’y en a pas une qu’on lise aujourd’hui. Il attribuoit ses mauvais succès à la grande admiration qu’on avoit alors p
ant qu’étoit-ce qu’une critique de quelques vers foibles, de quelques mauvaises expressions, de quelques bévues réelles, & de
doit de son mieux la cause des nôtres & des leurs. Ce bel-esprit, mauvais poëte, mais prosateur agréable, enterré à Westmin
érudition étoit le plus grand mérite, durent être révoltés de voir le mauvais traitement fait à leurs idoles. Les Huet & le
ites de l’Eunuque & de l’Amphitrion, de quelques comédies d’aussi mauvais exemple & des odes d’Anacréon, qui ne respire
it qu’on croit toujours entendre le bruit aigu & discordant d’une mauvaise horloge qu’on remonte. Terrasson avoit été de l’o
Auteur de la tragédie de Didon écrivit, en 1734, que Virgile étoit un mauvais modèle pour cette partie. Le jugement n’étoit pas
, très-éloignées du mérite de quelques-uns, & qui n’en ont que le mauvais . On donne des couleurs aimables aux actions les p
rite surtout ce reproche. Rien de plus dangereux que ce roman, par le mauvais exemple de l’héroïne, & par la manière vive &
M. le chevalier de Mouhi, on voit que ce n’est pas absolument la plus mauvaise cause qu’il ait soutenue. Son ouvrage est intitul
artie des nôtres ; comme si l’Angleterre n’avoit pas de bons & de mauvais romans. On ne fait aucune grace à nos intrigues c
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