anique et l’organisé, mais nous indiquions que le sectionnement de la
matière
en corps inorganisés est relatif à nos sens et à
inorganisés est relatif à nos sens et à notre intelligence, et que la
matière
, envisagée comme un tout indivisé, doit être un f
déterminations de la vie, celle-là modelée sur la configuration de la
matière
brute. Mais instinct et intelligence se détachent
notre intelligence dessinent la forme générale de notre action sur la
matière
, et que le détail de la matière se règle sur les
forme générale de notre action sur la matière, et que le détail de la
matière
se règle sur les exigences de notre action. Intel
el, au lieu qu’il s’agit ici de l’engendrer, dans sa forme et dans sa
matière
. L’entreprise est en réalité beaucoup plus modest
intelligence. On se la donne aussi, comme on se donne du même coup la
matière
, dans une cosmogonie comme celle de Spencer. On n
atière, dans une cosmogonie comme celle de Spencer. On nous montre la
matière
obéissant à des lois, les objets se reliant aux o
es faits ? A priori, en dehors de toute hypothèse sur l’essence de la
matière
, il est évident que la matérialité d’un corps ne
tteindre et modifier. Les lignes que nous voyons tracées à travers la
matière
sont celles mêmes sur lesquelles nous sommes appe
au fur et à mesure que se préparait l’action de la conscience sur la
matière
, c’est-à-dire, en somme, au fur et à mesure que s
e plan que nous, un Mollusque ou un Insecte par exemple, découpent la
matière
selon les mêmes articulations. Il n’est même pas
ire, même sous sa forme la plus humble, aspire déjà à faire que de la
matière
agisse sur de la matière. Si, par quelque côté, l
a plus humble, aspire déjà à faire que de la matière agisse sur de la
matière
. Si, par quelque côté, la matière se prête à une
que de la matière agisse sur de la matière. Si, par quelque côté, la
matière
se prête à une division en agents et patients, ou
ra dans l’espace, sous forme d’étendue juxtaposée à de l’étendue, une
matière
qui tend sans doute à la spatialité, mais dont le
erminer en intelligence, c’est-à-dire en concepts distincts, amène la
matière
à se morceler en objets nettement extérieurs les
urs les uns aux autres. Plus la conscience s’intellectualise, plus la
matière
se spatialise. C’est dire que la philosophie évol
losophie évolutionniste, quand elle se représente, dans l’espace, une
matière
découpée selon les lignes mêmes que suivra notre
le vivant ; les autres posent d’abord la vie et s’acheminent vers la
matière
brute par un decrescendo habilement ménagé ; mais
considération des faits. La physique et la chimie s’occuperont de la
matière
brute, les sciences biologiques et psychologiques
t de son organisation. La forme n’est plus tout à fait isolable de la
matière
, et celui qui a commencé par réserver à la philos
c’est que l’intelligence se sent surtout à son aise en présence de la
matière
inorganisée. De cette matière elle tire de mieux
nt surtout à son aise en présence de la matière inorganisée. De cette
matière
elle tire de mieux en mieux parti par des inventi
ions mécaniques lui deviennent d’autant plus faciles qu’elle pense la
matière
plus mécaniquement. Elle porte en elle, sous form
ge au fur et à mesure qu’elle pénètre davantage dans l’intimité de la
matière
inerte. Elle est accordée sur cette matière, et c
age dans l’intimité de la matière inerte. Elle est accordée sur cette
matière
, et c’est pourquoi la physique et la métaphysique
cette matière, et c’est pourquoi la physique et la métaphysique de la
matière
brute sont si près l’une de l’autre. Maintenant,
ition seulement le vivant offrira à notre action la même prise que la
matière
inerte. Mais la vérité où l’on aboutit ainsi devi
vise qu’à agir, et qui, ne pouvant agir que par l’intermédiaire de la
matière
inerte, envisage le reste de la réalité sous cet
inefficace qui résumera simplement en lui tout le donné, ou dans une
Matière
éternelle, du sein de laquelle se déverseraient l
aboutit en appliquant ses catégories, soit qu’elle se repose dans la
matière
inerte, soit qu’elle s’attaque à la vie. Pourtant
elon nous, s’impose. L’entendement est chez lui dans le domaine de la
matière
inerte. Sur cette matière s’exerce essentiellemen
endement est chez lui dans le domaine de la matière inerte. Sur cette
matière
s’exerce essentiellement l’action humaine, et l’a
nce obtient sur le vivant une prise analogue à celle qu’elle a sur la
matière
brute. Ici l’application des cadres de l’entendem
re notre action sur les choses, et si nous ne pouvons agir qu’avec la
matière
inerte pour instrument, la science peut et doit c
otre entendement se découpe et dont il a dû se détacher. Et, comme la
matière
se règle sur l’intelligence, comme il y a entre e
genèse de l’autre. Un processus identique a dû tailler en même temps
matière
et intelligence dans une étoffe qui les contenait
intelligence pure. De la possibilité d’une genèse simultanée de la
matière
et de l’intelligence. Géométrie inhérente à la ma
multanée de la matière et de l’intelligence. Géométrie inhérente à la
matière
. Fonctions essentielles de l’intelligence Conc
tantané qui meurt et renaît indéfiniment. Est-ce là l’existence de la
matière
? Pas tout à fait, sans doute, car l’analyse la r
ns aller le plus que nous pouvons. Mais supposons, un instant, que la
matière
consiste en ce même mouvement poussé plus loin, e
ien à son aise et circulât si naturellement dans l’espace, dès que la
matière
lui en suggère la représentation plus distincte.
mouvement naturel. D’autre part, nous nous expliquerions ainsi que la
matière
accentuât encore sa matérialité sous le regard de
t aux mailles faisables et défaisables à volonté, lequel, jeté sur la
matière
, la divise comme les besoins de notre action l’ex
n’est aussi étranger à notre nature que nous nous le figurons, ni la
matière
n’est aussi complètement étendue dans l’espace qu
(tout relatif à notre faculté d’agir) par lequel nous subdivisons la
matière
en corps. Pourtant il est incontestable que la ma
subdivisons la matière en corps. Pourtant il est incontestable que la
matière
se prête à cette subdivision, et qu’en la supposa
ne commet pas ainsi d’erreur sensible. Qu’est-ce à dire, sinon que la
matière
s’étend dans l’espace sans y être absolument éten
, de sorte que notre faculté de penser ne fait que retrouver, dans la
matière
, les propriétés mathématiques qu’y a déposées par
nce notre faculté de percevoir. Ainsi, nous sommes assurés de voir la
matière
se plier avec docilité à nos raisonnements ; mais
ir la matière se plier avec docilité à nos raisonnements ; mais cette
matière
, dans ce qu’elle a d’intelligible, est notre oeuv
rsité sensible » s’y adapte. C’est pour la même raison qu’il a cru la
matière
entièrement développée en parties absolument exté
e que la thèse et l’antithèse supposent la coïncidence parfaite de la
matière
avec l’espace géométrique, mais qui s’évanouissen
e géométrique, mais qui s’évanouissent dès qu’on cesse d’étendre à la
matière
ce qui est vrai de l’espace pur. De là enfin la c
me une fonction spéciale de l’esprit, essentiellement tournée vers la
matière
inerte. Elle consisterait ensuite à dire que ni l
ée vers la matière inerte. Elle consisterait ensuite à dire que ni la
matière
ne détermine la forme de l’intelligence, ni l’int
la forme de l’intelligence, ni l’intelligence n’impose sa forme à la
matière
, ni la matière et l’intelligence n’ont été réglée
intelligence, ni l’intelligence n’impose sa forme à la matière, ni la
matière
et l’intelligence n’ont été réglées l’une sur l’a
le harmonie préétablie, mais que progressivement l’intelligence et la
matière
se sont adaptées l’une à l’autre pour s’arrêter e
s choses. De ce point de vue, la connaissance que nous donnent de la
matière
notre perception, d’un côté, et la science, de l’
dont le rôle est d’éclairer nos actions, opère un sectionnement de la
matière
qui sera toujours trop net, toujours subordonné à
a forme mathématique, accentue plus qu’il ne faut la spatialité de la
matière
; ses schémas seront donc, en général, trop préci
é même, pourvu qu’elle ne sorte pas de son domaine propre, qui est la
matière
inerte. La connaissance scientifique, ainsi envis
bout ; elle ne va pas aussi loin. En revanche, si nous considérons la
matière
qui nous paraît d’abord coineider avec l’espace,
e manière. Ainsi, quoiqu’elle se déploie dans le sens de l’espace, la
matière
n’y aboutit pas tout à fait : d’où l’on peut conc
plète d’elle-même. La physique comprend son rôle quand elle pousse la
matière
dans le sens de la spatialité ; mais la métaphysi
ontraire, de remonter la pente que la physique descend, de ramener la
matière
à ses origines, et de constituer progressivement
non que la déduction est une opération réglée sur les démarches de la
matière
, calquée sur les articulations mobiles de la mati
démarches de la matière, calquée sur les articulations mobiles de la
matière
, implicitement donnée, enfin, avec l’espace qui s
matière, implicitement donnée, enfin, avec l’espace qui sous-tend la
matière
? Tant qu’elle roule dans l’espace ou dans le tem
pousse l’analyse plus loin : si bien qu’au terme de cette analyse la
matière
serait, nous semble-t-il, la géométrie même. Cert
éanmoins il y a un ordre approximativement mathématique immanent à la
matière
, ordre objectif, dont notre science se rapproche
tre science se rapproche au fur et à mesure de son progrès. Car si la
matière
est un relâchement de l’inextensif en extensif et
rdre mathématique était chose positive, s’il y avait, immanentes à la
matière
, des lois comparables à celles de nos codes, le s
science à forme mathématique serait non moins incompréhensible, si la
matière
n’avait pas tout ce qu’il faut pour entrer dans n
mathématique en général représente simplement le sens dans lequel la
matière
retombe. Mettez dans n’importe quelle posture une
ir ; elle se remettra toujours debout, automatiquement. Ainsi pour la
matière
: nous pouvons la prendre par n’importe quel bout
, en quelque sorte, de l’imposition de ces deux formes à cette simple
matière
. Sa question serait absurde, et l’absurdité viend
roblème de savoir comment l’ordre s’impose au désordre, la forme à la
matière
. En analysant l’idée de désordre ainsi subtilisée
de la nature, le même partout, planant à la fois sur la vie et sur la
matière
. De là notre habitude de désigner par le même mot
ésenter de la même manière, l’existence de lois dans le domaine de la
matière
inerte et celle de genres dans le domaine de la v
ndividuels : or, si l’être organisé est découpé dans l’ensemble de la
matière
par son organisation même, je veux dire par la na
e, je veux dire par la nature, c’est notre perception qui morcelle la
matière
inerte en corps distincts, guidée par les intérêt
t plus une simple relation établie par l’esprit, la subdivision de la
matière
en corps ne serait plus relative à notre faculté
l’« absence d’ordre »), ni le réalisme antique n’aurait parlé d’une «
matière
» à laquelle s’ajouterait l’Idée, ni l’idéalisme
ganisent en acte ; mais le pur vouloir, le courant qui traverse cette
matière
en lui communiquant la vie, est chose que nous se
pas le courant vital lui-même ; nous sommes ce courant déjà chargé de
matière
, c’est-à-dire de parties congelées de sa substanc
le arrêt de l’action génératrice de la forme pouvait en constituer la
matière
(les lignes originales dessinées par l’artiste ne
a fixation et comme la congélation d’un mouvement ?), une création de
matière
ne serait ni incompréhensible ni inadmissible. Ca
et où le courant créateur s’interrompt momentanément, une création de
matière
. Considérons toutes les lettres de l’alphabet qui
que la genèse s’en soit faite d’un seul coup, ou bien alors que toute
matière
soit éternelle. Qu’on parle de création ou qu’on
ute matière soit éternelle. Qu’on parle de création ou qu’on pose une
matière
incréée, dans les deux cas c’est la totalité de l
ires, qu’il n’y a pas de durée réellement agissante et que l’absolu —
matière
ou esprit — ne saurait prendre place dans le temp
’un univers infini consiste à admettre une coïncidence parfaite de la
matière
avec l’espace abstrait, et par conséquent une ext
et par conséquent une extériorité absolue de toutes les parties de la
matière
les unes par rapport aux autres. Nous avons vu pl
er avec l’idée d’une influence réciproque de toutes les parties de la
matière
les unes sur les autres, influence à laquelle on
de matériel est celle d’un poids qui tombe ; aucune image tirée de la
matière
proprement dite ne nous donnera une idée du poids
près la réalité concrète, si nous considérons, non plus seulement la
matière
en général, mais, à l’intérieur de cette matière,
on plus seulement la matière en général, mais, à l’intérieur de cette
matière
, les corps vivants. Toutes nos analyses nous mont
montrent en effet dans la vie un effort pour remonter la pente que la
matière
descend. Par là elles nous laissent entrevoir la
essité même, d’un processus inverse de la matérialité, créateur de la
matière
par sa seule interruption. Certes, la vie qui évo
la vie qui évolue à la surface de notre planète est attachée à de la
matière
. Si elle était pure conscience, à plus forte rais
elle est rivée à un organisme qui la soumet aux lois générales de la
matière
inerte. Mais tout se passe comme si elle faisait
r qui se défait nous aurons déjà une représentation plus exacte de la
matière
. Et nous verrons alors, dans l’activité vitale, c
onde qui est à l’œuvre, comment comprendre l’influence exercée sur la
Matière
sans forme par cette forme sans matière ? Mais la
re l’influence exercée sur la Matière sans forme par cette forme sans
matière
? Mais la difficulté naît de ce qu’on se représen
le mouvement inverse, et chacun de ces deux mouvements est simple, la
matière
qui forme un monde étant un flux indivisé, indivi
e la série entière des vivants une seule immense vague courant sur la
matière
, mais chaque individu lui-même nous apparaît comm
cture de notre intelligence, qui est faite pour agir du dehors sur la
matière
et qui n’y arrive qu’en pratiquant, dans le flux
ion. Il ne peut créer absolument, parce qu’il rencontre devant lui la
matière
, c’est-à-dire le mouvement inverse du sien. Mais
c’est-à-dire le mouvement inverse du sien. Mais il se saisit de cette
matière
, qui est la nécessité même, et il tend à y introd
urer une provision d’énergie, 2° à la dépenser, par l’entremise d’une
matière
aussi souple que possible, dans des directions va
s travaux infiniment variés. Voilà ce que l’élan vital, traversant la
matière
, voudrait obtenir tout d’un coup. Il y réussirait
nce impliquée dans l’élan originel et de la résistance opposée par la
matière
à cet élan, les organismes appuyèrent les uns dan
ve et ensuite dépensée sur des lignes variables courant à travers une
matière
non encore solidifiée. Tout l’essentiel de la vie
dition de la vie dans notre nébuleuse avant que la condensation de la
matière
fût achevée, s’il est vrai que la vie prenne son
e son essor au moment même où, par l’effet d’un mouvement inverse, la
matière
nébulaire apparaît. On conçoit donc que la vie eû
e, et telle est aussi la vie en général. Si, dans son contact avec la
matière
, la vie est comparable à une impulsion ou à un él
par rapport aux autres, c’est-à-dire spatialisées. Le contact avec la
matière
décide de cette dissociation. La matière divise e
ialisées. Le contact avec la matière décide de cette dissociation. La
matière
divise effectivement ce qui n’était que virtuelle
multiple, et, en ce sens, l’individuation est en partie l’œuvre de la
matière
, en partie l’effet de ce que la vie porte en elle
xprimons en disant qu’unité et multiplicité sont des catégories de la
matière
inerte, que l’élan vital n’est ni unité ni multip
, que l’élan vital n’est ni unité ni multiplicité pures, et que si la
matière
à laquelle il se communique le met en demeure d’o
ou supraconscience est la fusée dont les débris éteints retombent en
matière
; conscience encore est ce qui subsiste de la fus
que-là, avait été celle d’un effort de la conscience pour soulever la
matière
, et d’un écrasement plus ou moins complet de la c
ère, et d’un écrasement plus ou moins complet de la conscience par la
matière
qui retombait sur elle. L’entreprise était parado
r métaphore, d’entreprise et d’effort. Il s’agissait de créer avec la
matière
, qui est la nécessité même, un instrument de libe
libre infiniment subtil, essentiellement instable, où elle a amené la
matière
. Mais l’homme n’entretient pas seulement sa machi
es catégories. Elle est essentiellement un courant lancé à travers la
matière
, et qui en tire ce qu’il peut. Il n’y a donc pas
, et se trouve ainsi tout naturellement réglée sur le mouvement de la
matière
. Une humanité complète et parfaite serait celle o
complètement sacrifiée à l’intelligence. Il semble qu’à conquérir la
matière
, et à se reconquérir sur elle-même, la conscience
s’est faite, exigeait que la conscience s’adaptât aux habitudes de la
matière
et concentrât toute son attention sur elles, enfi
nce s’y découpe par un processus imitateur de celui qui a engendré la
matière
. Ainsi apparaît l’unité de la vie mentale. On ne
réalité absolue de la personne et à son indépendance vis-à-vis de la
matière
; — mais la science est là, qui montre la solidar
mme un flot qui monte, et que contrarie le mouvement descendant de la
matière
. Sur la plus grande partie de sa surface, à des h
e sa surface, à des hauteurs diverses, le courant est converti par la
matière
en un tourbillonnement sur place. Sur un seul poi
i la catégorie de l’unité ni celle de la multiplicité, faites pour la
matière
inerte. Seule, la matière qu’il charrie avec lui,
ni celle de la multiplicité, faites pour la matière inerte. Seule, la
matière
qu’il charrie avec lui, et dans les interstices d
it dessinée en lui vaguement, mais elle ne se fût pas accusée sans la
matière
. Ainsi se créent sans cesse des âmes, qui cependa
veau ; le sort de la conscience n’est pas lié pour cela au sort de la
matière
cérébrale. Enfin, la conscience est essentielleme
ent libre ; elle est la liberté même : mais elle ne peut traverser la
matière
sans se poser sur elle, sans s’adapter à elle : c
ait naturellement entrer dans les cadres où elle a coutume de voir la
matière
s’insérer. Elle apercevra donc toujours la libert
re sensible aux yeux une impulsion unique, inverse du mouvement de la
matière
et, en elle-même, indivisible. Tous les vivants s
s, même peut-être la mort. 77. Nous avons développé ce point dans
Matière
et Mémoire, chap. II et III notamment pp. 78-80 e
Ed. Le Roy, parues dans la Revue de métaphysique et de morale. 84.
Matière
et mémoire, chap. III et IV 85. Voir en particu
née que paraissent opposer les organismes. — Mais, même du côté de la
matière
inorganisée, avons-nous le droit d’étendre à l’un
une chose que personne ne contestera, c’est que les propriétés de la
matière
, qui n’en sont que les fonctions, ne sauraient no
sens ont constaté expérimentalement la forme et les propriétés de la
matière
, seulement alors le rôle du raisonnement commence
la forme, et vice versa. En physiologie, les propriétés vitales de la
matière
vivante doivent être constatées directement par n
es ne sauraient se déduire en aucune manière de la conformation de la
matière
morte. J’insiste, Messieurs, sur ces idées, afin
it un rapport qui est immuable entre la forme et les propriétés de la
matière
, et alors l’induction anatomique commence et peut
t que notre esprit a la certitude que ce rapport entre la forme de la
matière
et ses propriétés doit être rigoureux et absolu,
constaté par nos sens, expérimentalement il reste l’attribut de cette
matière
. Toutes les fois que nous aurons ce corps de natu
a un rapport tellement nécessaire et constant entre l’identité de la
matière
et l’identité des phénomènes, que, l’un des deux
. Mais dans les sciences qui s’occupent de la vie, les éléments de la
matière
et ceux des phénomènes sont si complexes, que sou
léments anatomiques peuvent avoir la même forme histologique, mais la
matière
qui les constitue peut avoir des propriétés chimi
d’autres à l’expression complète de l’idée totale du sujet. Dans les
matières
organiques, il y a des éléments simples, communs,
étaux et animaux. Ces deux classes d’aliments renferment en effet des
matières
albuminoïdes, graisseuses et sucrées ou féculente
odifications beaucoup moins sensibles. En résumé, nous avons dans les
matières
alimentaires deux ordres de propriétés à distingu
WEBER fait l’analyse chimique de la salive. Il y trouve de l’eau, des
matières
grasses, de l’acide carbonique, de l’ammoniaque,
i est formé par du carbonate de chaux, entraîne toujours avec lui une
matière
organique insoluble. Cette dernière particularité
haut. Pour ce chimiste, la chaux serait normalement combinée avec la
matière
organique de la salive, au moyen de laquelle elle
arbonique de l’air s’emparerait de la chaux et précipiterait alors la
matière
organique déplacée avec le carbonate de chaux for
forte proportion avec très peu de potasse. Les proportions d’eau, de
matières
solides organiques et inorganiques, dans la saliv
ont été déterminées dans les analyses de la manière suivante : Eau
Matières
solides. Chez l’homme 98,532 à 98,368 1,468 à
atériaux solides de la salive qui nous occupe sont constitués par des
matières
organiques et par des substances inorganiques. Bi
a salive parotidienne du chien 1,4 de substances organiques et 3,3 de
matières
inorganiques, sur 1000 parties. La commission d’h
organiques, sur 1000 parties. La commission d’hygiène trouva 33,33 de
matières
inorganiques pour 100 parties du résidu sec de la
et Gmelin ont constaté chez la brebis 56 pour cent du résidu sec. Les
matières
organiques de la salive parotidienne sont constit
r à tour comme de l’albumine ou de la caséine. Il existe en outre des
matières
organiques mal déterminées et connues sous le nom
déterminées et connues sous le nom de ptyaline. D’après Lehmann, ces
matières
organiques se trouvent à un état de combinaison s
vent à un état de combinaison soluble avec l’alcali de la salive. Les
matières
salines de la salive parotidienne sont le bicarbo
. Les variations qui peuvent survenir dans le rapport de l’eau et des
matières
solides de la salive parotidienne sont peu connue
cependant, dans certaines circonstances, les proportions d’eau et de
matières
salines qu’elle peut renfermer varient d’une mani
fistule parotidienne. On remarqua, en effet, des variations dans les
matières
salines de la salive à mesure qu’on examinait cet
résidu sec de la salive parotidienne du cheval ; elle considère cette
matière
albumineuse salivaire comme identique avec celle
après l’action du sulfate de magnésie ne coagulait plus, parce que sa
matière
albuminoïde avait été complètement retenue sur le
ction, qui appartient aussi à la caséine du lait, différencie donc la
matière
organique salivaire de la parotide d’avec l’album
ique salivaire de la parotide d’avec l’albumine du blanc d’œuf. Cette
matière
albuminoïde de la salive parotidienne est très pe
t chez l’homme ; cependant j’en ai trouvé des traces évidentes. Cette
matière
albuminoïde de la salive parotidienne, en arrivan
alive mixte, paraît s’altérer rapidement et disparaître en partie. La
matière
organique appelée diastase salivaire, n’existe pa
viendrons plus tard sur ce sujet à propos des usages des salives. Les
matières
salines qu’on rencontre dans la salive parotidien
e, les analyses de Bidder et Schmidt ont donné chez le chien : Ces
matières
organiques, dans cette deuxième analyse, contenai
ez, d’après ces deux analyses, que les rapports entre les différentes
matières
contenues dans la salive peuvent varier chez un a
issement, devient souvent visqueuse et même se prend en gelée ; cette
matière
perd ensuite ses propriétés quand la salive s’alt
par la chaleur et par l’acide azotique, elle contenait donc un peu de
matière
albumineuse. Nous avons pris la densité de cette
e se distingue de toutes les autres par la grande proportion de cette
matière
organique filante que Berzelius appelle ptyaline,
us appelle ptyaline, qui a des caractères tout à fait spéciaux. Cette
matière
ne coagule pas par la chaleur ni par les acides,
ans l’eau en reprenant sa viscosité première ; l’eau chargée de cette
matière
dissout plus difficilement les substances salines
alive sublinguale, peuvent se distinguer les unes des autres par leur
matière
organique, qui leur donne des propriétés physique
e, tout à fait aqueuse, contient en quantité plus ou moins grande une
matière
analogue à l’albumine. La salive sous-maxillaire,
e à l’albumine. La salive sous-maxillaire, assez fluide, contient une
matière
devenant plus visqueuse et se prenant en gelée pa
t en gelée par le refroidissement. La salive sublinguale contient une
matière
très visqueuse et ne s’épaississant pas davantage
rt purement physique, au contraire, la présence ou l’absence de cette
matière
salivaire visqueuse peut permettre de distinguer
er a pu être absorbé en nature ; tandis que, dans le dernier cas, les
matières
organiques du sang, en s’opposant à la combinaiso
r, seul composé capable de passer dans la salive. Cette influence des
matières
organiques du sang, pour empêcher les combinaison
le mélange était excessivement gluant ; on jeta sur un filtre, et la
matière
filtrée était très gluante et filante et parfaite
salives naturelles. Nous voyons, d’après tout ce qui précède, que les
matières
caractéristiques des salives et celles que leur d
tomac, ainsi que dans le pancréas, par exemple, nous rencontrerons la
matière
organique qui donne au liquide sécrété par ces gl
es, de même que nous trouvons dans le tissu des glandes salivaires la
matière
qui donne aux liquides qu’elles sécrètent leurs p
iologique de la sécrétion consisterait donc à créer dans la glande la
matière
qui caractérise la sécrétion ; le phénomène mécan
eillir chez l’homme, le chien, le cheval. — Sa composition chimique :
matières
organiques, inorganiques ; de la présence dans la
potassium. — Usage des salives. — La salive n’a aucune action sur les
matières
albuminoïdes ni sur les matières grasses. — Son r
La salive n’a aucune action sur les matières albuminoïdes ni sur les
matières
grasses. — Son rôle sur les matières féculentes —
matières albuminoïdes ni sur les matières grasses. — Son rôle sur les
matières
féculentes — Rôle purement mécanique des salives.
étion spéciale, mais qu’elle provient simplement d’une altération des
matières
organiques qui, à la surface de la muqueuse bucca
mme, le chien ou le cheval, est constituée par : 1° De l’eau ; 2° Des
matières
organiques solubles ou insolubles ; 3° Des sels o
nsi que nous l’avons vu à propos de chaque salive en particulier. Les
matières
organiques signalées dans la salive mixte sont :
e contenant du phosphore (Tiedemann et Gmelin) ; 5° Du mucus ; 6° Une
matière
organique spéciale. La présence de l’albumine dan
salive et à traiter le résidu par l’éther, qui dissout seulement les
matières
graisseuses. Tiedemann et Gmelin12 disent que la
par le nitrate de potasse, donnait du phosphate de potasse. Mucus et
matière
organique particulière de la salive. — Il serait
cus, ainsi que ceux de la substance organique désignée sous le nom de
matière
salivaire particulière, à laquelle on a fait joue
opaque, rétréci par l’action du même acide. Il en est de même pour la
matière
organique salivaire spéciale désignée sous les no
spéciale désignée sous les noms de ptyaline (Berzelius, Simon, etc.),
matière
salivaire (Tiedemann, et Gmelin, Burdacb), diasta
e part aux manières différentes dont on a procédé dans l’étude de ces
matières
organiques, et d’une autre part aux phénomènes d’
t il ne sera possible de comprendre le mécanisme qu’après l’étude des
matières
organiques des différentes salives spéciales, don
e ou la chaux se trouvent libres dans la salive ou combinées avec une
matière
organique. Lehmann, qui admet cette dernière opin
sse concrétée renfermant, d’après les analyses qu’on en a faites, des
matières
organiques telles que des cellules d’épithélium,
ules graisseuses, des infusoires des genres vibrions et monas, et des
matières
minérales composées presque exclusivement par du
live à l’état normal, mais qu’il est dû à l’action de l’alcool sur la
matière
salivaire. J’ai également vu que de la salive d’h
contenant pas. M. Riquet n’a pas essayé l’action de ce fluide sur les
matières
alimentaires, et penche à lui attribuer un rôle m
nt dans l’œsophage, et les aliments mâchés restaient moulés comme les
matières
fécales et sous forme d’une sorte de boudin alime
eaucoup préoccupés d’une propriété qu’aurait la salive d’agir sur les
matières
féculentes pour les transformer en sucre. La sali
es transformer en sucre. La salive n’a aucune espèce d’action sur les
matières
albuminoïdes ni sur les matières grasses, mais on
e n’a aucune espèce d’action sur les matières albuminoïdes ni sur les
matières
grasses, mais on a observé depuis longtemps qu’el
montrerait d’une façon encore plus positive. On a prétendu séparer la
matière
active de la salive sur la fécule, et la comparer
rer la matière active de la salive sur la fécule, et la comparer à la
matière
qui, dans les végétaux, produit la transformation
, sous-maxillaire ou sublinguale, on ne trouvait plus cette prétendue
matière
active, et l’on reconnut qu’aucune d’elles ne jou
ate cupro-potassique, après avoir précipité par le charbon animal les
matières
animales qui pourraient masquer la réaction, nous
ération ou d’une décomposition spontanée de la ptyaline ou des autres
matières
salivaires. On peut obtenir de la diastase saliva
midon pour le changer en dextrine et en sucre, avec beaucoup d’autres
matières
en voie de décomposition. J’ai fait à ce sujet le
ne, du gluten, qui sont insolubles dans l’eau froide. J’ai laissé ces
matières
abandonnées à elles-mêmes à la température ambian
ultant de la décomposition spontanée du gluten. On voit ainsi que des
matières
azotées, végétales ou animales, en se décomposant
e de l’acte de la phonation, il y a constamment dans cette cavité des
matières
organiques en voie d’altération qui entraînent la
ive de continuer son action. Il arrive alors que, dans l’estomac, les
matières
féculentes, d’abord transformées en sucre, se cha
vu que le tissu de certaines glandes salivaires possède la ptyaline (
matière
visqueuse de la salive). Il était intéressant de
c pancréatique, riche en matériaux azotés, contribue à animaliser les
matières
alimentaires et à favoriser leur assimilation ; i
nimaux herbivores, et parmi les substances ingérées se trouvaient des
matières
grasses dont nous suivions les modifications dans
essous du conduit biliaire, et c’est précisément dans ce point que la
matière
grasse commençait à être modifiée et que les vais
ous fûmes amené ainsi à chercher l’action du suc pancréatique sur les
matières
grasses. On voit que c’est par des considérations
er peu à peu de nature. Elle devient plus abondante et moins riche en
matières
organiques, ainsi que nous le verrons plus tard e
de la bile, avant la naissance ; nous verrons, en effet, que dans les
matières
intestinales des fœtus on peut constater, dans ce
si cette sécrétion, qui après la naissance agit spécialement sur des
matières
alimentaires déterminées, a d’autres usages à rem
rmal, exposé à la chaleur, se coagule en masse et se convertit en une
matière
concrète d’une grande blancheur. La coagulation e
t solide, et il ne reste pas une seule goutte de liquide libre. Cette
matière
du suc pancréatique est également précipitée par
prit de bois et l’alcool précipitent encore d’une manière complète la
matière
organique du suc pancréatique. Les acides acétiqu
calis n’y produisent non plus aucun précipité, et ils redissolvent sa
matière
organique quand elle a été préalablement coagulée
tique se comporte à la manière des liquides albumineux. En effet, une
matière
soluble qui se coagule par la chaleur et les acid
i est justement le principe actif, et nous arrivons à conclure que la
matière
du suc pancréatique n’est pas de l’albumine physi
elle en ait quelques-uns des caractères chimiques. Ainsi, quand cette
matière
a été précipitée par l’alcool, puis desséchée, el
res, Toutefois ces variations portent surtout sur la proportion de la
matière
active coagulable, qui est très grande dans le pr
ncréatique retiré après l’opération bien faite, tandis que cette même
matière
diminue progressivement à mesure qu’on s’éloigne
n 1855. SOMMAIRE : Composition chimique du suc pancréatique. — Des
matières
salines et albuminoïdes. — Principe actif ; ses r
5 pour 100 ; 2° Les parties solides sont : a. De l’osmazome ; b. Une
matière
qui rougit par le chlore : on ne l’a trouvée que
: on ne l’a trouvée que chez le chien, et non sur la brebis ; c. Une
matière
analogue à la caséeuse, et probablement associée
c. Une matière analogue à la caséeuse, et probablement associée à la
matière
salivaire ; d. Beaucoup d’albumine, constituant e
arbonique. Cette diminution de coagulation peut dépendre de ce que la
matière
coagulable diminue, ou de ce que la proportion d’
r les acides, qui se trouve aussi en rapport avec la diminution de la
matière
coagulable, semblerait indiquer qu’il peut y avoi
avec l’augmentation d’eau, une destruction d’une certaine quantité de
matière
organique avec augmentation des carbonates. En su
pontanée, il subit une série de modifications qui font disparaître la
matière
coagulable, augmenter la réaction alcaline, et lu
qu’elle diffère surtout par les proportions relatives d’eau et de la
matière
coagulable. C’est du reste cette matière coagulab
ons relatives d’eau et de la matière coagulable. C’est du reste cette
matière
coagulable qui distingue réellement le suc pancré
i distingue réellement le suc pancréatique d’avec la salive ; car les
matières
salines sont à peu près les mêmes dans les deux s
é recueilli dans de mauvaises conditions et qu’il soit dépourvu de sa
matière
coagulable, il puisse être regardé comme ayant un
ésumé, le suc pancréatique est composé chimiquement par de l’eau, des
matières
salines et par une matière organique et spéciale.
st composé chimiquement par de l’eau, des matières salines et par une
matière
organique et spéciale. Cette dernière le distingu
tes les autres sécrétions de l’économie, avec lesquelles l’eau et les
matières
salines lui sont communes. Nous allons examiner m
mesure qu’elle augmente de quantité et qu’elle devient anormale ; la
matière
coagulable y diminue en même temps. Les matières
devient anormale ; la matière coagulable y diminue en même temps. Les
matières
salines qu’on rencontre dans le suc pancréatique
, de soude, des phosphates de chaux, etc. La quantité relative de ces
matières
est ordinairement dans un rapport inverse avec la
ive de ces matières est ordinairement dans un rapport inverse avec la
matière
coagulable. C’est ainsi que les sels sont général
rons à observer porteront donc particulièrement sur la proportion des
matières
constituantes du suc pancréatique, et spécialemen
antes du suc pancréatique, et spécialement sur la détermination de la
matière
organique active de ce suc en rapport avec l’eau,
n de la matière organique active de ce suc en rapport avec l’eau, les
matières
salines, etc. Mais il faut encore que nous nous r
digestion, le suc pancréatique contient un peu plus d’eau et moins de
matière
organique. Nous ne rapporterons pas ici des analy
mammifères. Les analyses chimiques dans lesquelles on donne moins de
matière
organique que nous n’en avons signalé, sont faite
aussi ces auteurs signalent 99, 1 pour 100 d’eau et seulement 0,9 de
matières
solides. Nous savons d’ailleurs maintenant que le
tique du cheval recueilli dans de bonnes conditions est très riche en
matière
coagulable, et l’analyse de MM. Tiedemann et Gmel
imal, est tout à fait opposée à celle de MM. Leuret et Lassaigne. Les
matières
salines du suc pancréatique ne donnent pas au suc
pancréatique ses propriétés particulières ; car, lorsqu’on a isolé la
matière
organique, on trouve que c’est dans cette dernièr
ve du liquide pancréatique. Les auteurs qui, avant moi, avaient vu la
matière
coagulable du suc pancréatique, n’avaient pas rec
ologiques. Il est nécessaire d’entrer dans quelques détails sur cette
matière
importante. La matière coagulable que nous avons
saire d’entrer dans quelques détails sur cette matière importante. La
matière
coagulable que nous avons rencontrée dans le suc
encontrée dans le suc pancréatique n’est pas de l’albumine, c’est une
matière
tenant le milieu entre la caséine et l’albumine p
e de chacune d’elles. Nous avons examiné déjà les caractères de cette
matière
, qui est la substance active du suc pancréatique,
éatique, et nous allons vous les rappeler en quelques mots : 1° Cette
matière
, coagulable par la chaleur, par les acides sulfur
uverait que l’albumine a passé. Le charbon animal arrête également la
matière
organique du suc pancréatique. L’alcool la précip
précipité par l’alcool présente un caractère qui est particulier à la
matière
pancréatique : c’est de pouvoir, lorsqu’elle a ét
distillée ou dans l’eau ordinaire, ce qui n’a pas lieu pour d’autres
matières
albuminoïdes. Nous examinerons maintenant cette e
maintenant cette eau dans laquelle nous venons de faire dissoudre la
matière
organique du suc pancréatique. Nous verrons qu’el
s caractères physiologiques. Il y a donc dans le suc pancréatique une
matière
albuminoïde coagulable par l’alcool, et qui a la
r un suc pancréatique artificiel. Nous prouverons plus tard que cette
matière
précipitable par l’alcool est réellement le princ
créatique ; toutefois il est impossible de séparer complétement cette
matière
des alcalis qui les accompagnent, et l’eau dans l
une très légère réaction alcaline. Ce qui prouverait encore que cette
matière
organique est bien la partie active du suc pancré
e de tous les liquides de l’économie. En effet, l’altération de cette
matière
a lieu sous les influences qui amènent les décomp
ici parce qu’ils ne se forment que dans le suc pancréatique chargé de
matière
coagulable. Lorsque le suc pancréatique est maint
rsque le suc pancréatique est maintenu dans une température basse, sa
matière
organique se décompose beaucoup plus lentement et
vons encore nous arrêter sur le singulier caractère que possède cette
matière
organique du suc pancréatique, de rougir sous l’i
nous avons faites à ce sujet, que la coloration était produite par la
matière
organique pancréatique, mais seulement quand cell
c’est une réaction qui prend naissance lors de la décomposition de la
matière
du suc pancréatique. Nous nous bornerons aujourd’
ce caractère. Mais, plus tard, quand nous étudierons l’origine de la
matière
qui donne lieu à la réaction dans le tissu même d
ile n’offrent pas non plus cette réaction. On peut en conclure que la
matière
du suc pancréatique n’existe pas dans ces liquide
vertébrés ou invertébrés ; et si nous arrivons à démontrer que cette
matière
est exclusive au suc pancréatique et au pancréas,
e. C’est à cause de l’intérêt des questions qui se rattachent à cette
matière
que nous avons fait une étude approfondie des car
nditions de cette réaction ? Nous avons déjà dit qu’elle est due à la
matière
organique du suc pancréatique qui s’altère ; et c
cette réaction arrive par suite d’une décomposition spontanée. Cette
matière
rouge produite par la décomposition du suc pancré
u’on abandonne à lui-même. Seulement, au bout d’un certain temps, les
matières
alcalines, et probablement ammoniacales, qui se f
pancréatique trois périodes, au point de vue de la formation de cette
matière
colorable. Première période. — Suc pancréatique
e à l’aide de certains moyens, et particulièrement en précipitant les
matières
étrangères à l’aide de l’acétate de plomb. Voici
on a pu constater directement par le chlore la coloration rouge de la
matière
pancréatique. 2e expérience. — On a recueilli du
cueilli du suc pancréatique frais et possédant une grande quantité de
matière
pancréatique ; on l’a laissé s’altérer jusqu’à ce
érience, lorsqu’il était devenu morbide et qu’il ne contenait plus de
matière
organique, fut traité de la même manière, et il n
été par un pancréas enflammé, en même temps qu’il ne contient plus de
matière
organique, il ne donne plus lieu à la coloration
loration rouge. Ce dernier caractère est donc lié à l’existence de la
matière
spéciale à la sécrétion pancréatique. Voici une a
ation par l’action directe du chlore. Nous avons dit plus haut que la
matière
rouge du suc pancréatique pouvait être dissimulée
lcool, et qu’alors le liquide acide obtenu après la précipitation des
matières
organiques donnait par le chlore une coloration r
on voit aussitôt apparaître la coloration rouge caractéristique de la
matière
pancréatique que nous examinons. Avant d’aller pl
, afin de mieux comprendre la réaction. D’abord nous savons que cette
matière
n’est pas précipitée par l’acétate de plomb, ni p
mb, ni par l’alcool, ni par le charbon. Nous savons de plus que cette
matière
n’existe pas dans le suc pancréatique très frais,
s intense, lorsqu’on l’ajoute dans des liquides qui contiennent cette
matière
colorante débarrassée des substances qui peuvent
la réaction en disant que le chlore s’empare de l’hydrogène de cette
matière
, l’oxyde de façon à faire manifester une colorati
loration qui n’existait pas auparavant. On connaît un grand nombre de
matières
organiques qui se colorent par des phénomènes d’o
colorent par des phénomènes d’oxydation : telle est, par exemple, la
matière
colorante de la bile, etc. Nous devons ici ajoute
il n’avait aucun effet semblable. Examinant alors quelles étaient les
matières
qui se trouvaient ordinairement dans ces acides,
nous avons vu que cet acide agissait parfaitement pour manifester la
matière
colorante rouge, et qu’alors on pouvait substitue
de sulfurique. Dans l’étude que nous ferons plus tard encore de cette
matière
colorante, nous aurons recours aux divers réactif
e azotique, dont nous comprenons maintenant le mode d’action. Mais la
matière
organique du suc pancréatique, et celle du tissu
suc pancréatique : le suc pancréatique émulsionne, puis acidifie les
matières
grasses neutres. — De l’acidification des graisse
us avons fait, dans la dernière séance, une digression à propos d’une
matière
colorable en rouge qui se rencontre dans le suc p
matière colorable en rouge qui se rencontre dans le suc pancréatique,
matière
qui le distinguait non seulement de la salive, ma
es salivaires et intestinaux, et que, d’autre part, c’est toujours la
matière
coagulable active qui lui donne cette spécialité
étés. L’action du suc pancréatique s’exerce réellement sur toutes les
matières
alimentaires, seulement avec une intensité différ
ditions spéciales que nous allons examiner. Nous commencerons par les
matières
grasses. On peut démontrer de plusieurs manières
de plusieurs manières que le suc pancréatique sert à la digestion des
matières
grasses. Le premier fait, c’est que, quand on inj
er fait, c’est que, quand on injecte dans l’estomac des animaux de la
matière
grasse, elle n’est émulsionnée et absorbée qu’à p
in où le suc pancréatique se déverse. Jamais il n’y a digestion de la
matière
grasse dans l’estomac, car on n’a jamais vu de va
us directe à fournir de l’action spéciale du suc pancréatique sur les
matières
grasses. Cette action sera démontrée par la métho
il n’y eut, par suite du repos du mélange, aucune séparation entre la
matière
grasse et le liquide pancréatique. Mais, au bout
outre, été modifiée chimiquement. En effet, au moment du mélange, la
matière
grasse neutre et le suc pancréatique alcalin cons
l fut très facile de constater, à l’aide de moyens appropriés, que la
matière
grasse avait été dédoublée en glycérine et en aci
propriété d’émulsionner instantanément et d’une manière complète les
matières
grasses et neutres et de les acidifier ensuite. L
ie que nous avons essayés n’exercent pas une semblable action sur les
matières
grasses neutres. Il est encore très facile de don
, le suc pancréatique seul modifie, ainsi que nous l’avons avancé, la
matière
grasse neutre, en l’émulsionnant et en l’acidifia
créatique morbide ou altéré. En effet, cette émulsion instantanée des
matières
grasses neutres et leur dédoublement en glycérine
ans viscosité, et ne coagulant pas par la chaleur, son action sur les
matières
grasses est à peu près nulle, et bientôt il s’eff
t il s’effectue une séparation entre le suc pancréatique inerte et la
matière
grasse non modifiée. On comprend très bien que, s
alcalis n’est pas comparable à celle produite sous l’influence de la
matière
organique coagulable du liquide pancréatique. Pou
; et le suc pancréatique seul possède la propriété d’émulsionner les
matières
grasses alors même qu’il est neutre, en vertu d’u
qu’il est neutre, en vertu d’une action sur la graisse spéciale à sa
matière
organique coagulable. Ce qui prouve qu’il en est
que peut émulsionner d’autant plus de graisse qu’il est plus riche en
matière
organique. Les premières portions qui s’écoulent,
on pancréatique est également le résultat d’une action spéciale de sa
matière
coagulable sur la graisse, et elle n’appartient q
cide butyrique. Un quatrième traitement n’a extrait que des traces de
matière
grasse ; un cinquième n’en a plus fourni du tout.
ésidu insoluble dans l’alcool a été traité par l’eau. Il lui cède une
matière
soluble qui renferme des butyrates. Ces sels ont
renferme des butyrates. Ces sels ont sans doute été produits par des
matières
alcalines que renferme le suc pancréatique. Je vo
si une partie des corps gras qu’il abandonne par l’évaporation. Cette
matière
grasse est sans action sur la teinture aqueuse de
ool, puis l’éther. (a.) L’éther a dissous une quantité assez forte de
matière
grasse qui se retrouve surtout dans les premières
ques que nous avons établies sur l’action du suc pancréatique sur les
matières
grasses, et qu’elles prouvent que par ses proprié
’état normal, il sera facile de constater son action spéciale sur les
matières
grasses neutres alimentaires. Il résultera, en ef
suivre, que le suc pancréatique, en émulsionnant et en modifiant les
matières
grasses dans l’intestin, les rend absorbables, et
la graisse alimentaire dans les voies digestives, on trouve que cette
matière
se fond par la chaleur de l’estomac, qu’elle s’y
isse ne peut plus être distinguée par ses caractères ; elle forme une
matière
pultacée, crémeuse, émulsive, colorée en jaunâtre
lifères ne contiennent plus qu’un chyle très peu opalin, et pauvre en
matière
grasse, qui n’a pu être absorbée à cause de la so
ig. 29). Or, il arrive que, lorsqu’on fait manger de la viande ou des
matières
grasses à des lapins, la graisse passe à peu près
ner à l’animal des substances grasses à manger. On retrouve alors les
matières
grasses dans les excréments, telles qu’elles ont
nces qui n’ont pas mieux réussi. Nous avons pensé alors à injecter la
matière
même sur laquelle le pancréas exerce une action,
jecter la matière même sur laquelle le pancréas exerce une action, la
matière
grasse, espérant que le tissu de l’organe pourrai
a pleinement confirmé cette vue : sous l’influence d’une injection de
matière
grasse le pancréas se dissout, et finit par se dé
er bientôt ; c’est-à-dire que l’animal rendra avec ses excréments les
matières
grasses qu’il aura mangées et qu’elles seront exp
, par suite de l’absence du suc pancréatique. Si l’on injecte trop de
matière
grasse, il survient une péritonite mortelle. Auss
comme après la ligature ; il se déverse dans l’intestin une espèce de
matière
émulsive, dans laquelle on reconnaît beaucoup de
des organes indépendants les uns des autres, puisqu’une injection de
matière
grasse détruit l’élément glandulaire et laisse le
fois qu’on n’a pas une destruction complète du pancréas, parce que la
matière
grasse n’a pas pénétré dans toutes les parties de
manger avec une extrême voracité ; et si on lui a donné à manger des
matières
grasses, on trouve dans les excréments de grandes
xcréments de grandes quantités de graisse qui se fige tout autour des
matières
par le refroidissement de celles-ci. Les animaux
le plus complet, en présentant jusqu’au bout la même voracité et des
matières
grasses dans les excréments. Ces expériences sont
e, si l’on détruit le pancréas, on produit toujours une apparition de
matière
grasse dans les excréments. Nous nous sommes dema
de matière grasse dans les excréments. Nous nous sommes demandé si la
matière
grasse présentait quelque chose de spécial par ra
la destruction. Nous avons injecté des glandes salivaires avec de la
matière
grasse, et nous avons eu des résultats analogues
péritonite violente. Le tissu du pancréas enflammé était gorgé par la
matière
de l’injection. 3° Sur un autre chien de petite t
ncs de l’animal, ayant été desséchés, présentèrent à leur surface des
matières
graisseuses qui tachaient le papier joseph. Les e
sanguinolentes dans les dernières portions d’excréments rendues. Les
matières
étaient comme luisantes et enduites d’une matière
ments rendues. Les matières étaient comme luisantes et enduites d’une
matière
grasse. Autour de ses excréments, le chien rendai
rés d’une espèce de bain d’huile. On reconnaissait également dans les
matières
fécales des parties alimentaires incomplétement d
aucune particularité remarquable ; à sa surface interne on voyait des
matières
alimentaires dans lesquelles se trouvait de la gr
de la graisse en partie émulsionnée. L’intestin grêle renfermait des
matières
jaunâtres comme celles contenues dans le duodénum
aire chez les chiens soumis à la même alimentation. Dans le cœcum les
matières
étaient devenues comme pâteuses, et prenaient cet
complètement la lumière du conduit. On reconnaissait facilement cette
matière
blanchâtre pour être formée par du suif altéré, p
omme. — Depuis longtemps on avait signalé chez l’homme la présence de
matières
grasses dans les excréments en rapport avec certa
ble. L’examen des selles montra dans les fèces une grande quantité de
matières
grasses de l’alimentation. Nous allons, parmi un
ive. Quinze jours après, on nota pour la première fois l’existence de
matières
grasses dans les fèces. Depuis cette époque, on l
renait du bouillon gras ou qu’il mangeait de la viande cuite dans les
matières
grasses. S’il s’en abstenait, les garde-robes cha
heures après ; elles recommençaient s’il reprenait l’alimentation des
matières
grasses. Après la disparition des phénomènes fébr
ide séro-sanguinolent, sans caillots, peu visqueux, sans apparence de
matière
grasse. Elle mesurait 4 pouces sur 4, ses parois
Le 28, le malade commença à rendre par l’anus une grande quantité de
matière
graisseuse, jaunâtre, ressemblant à du beurre qui
, et dans quelques-uns des tubes s’était déposée de la fibrine ou une
matière
calculeuse22. Fistules pancréatiques chez l’homm
éfiait bientôt en exhalant une odeur infecte. Mis en contact avec des
matières
grasses, ce liquide, bien qu’alcalin, ne les émul
mait par l’agitation une espèce de mélange momentané, mais bientôt la
matière
grasse revenait à la surface et ses gouttelettes
ouzième leçon 8 juin 1855. SOMMAIRE Théories de l’absorption des
matières
grasses. — Hypothèses anatomiques, chimiques et p
hèses anatomiques, chimiques et physiologiques. — De l’absorption des
matières
grasses dans les quatre classes de vertébrés. — D
l’absorption des substances alimentaires. — Absorption du sucre, des
matières
albuminoïdes, des graisses. — Action du suc pancr
ères albuminoïdes, des graisses. — Action du suc pancréatique sur les
matières
féculentes. Messieurs, Nous avons dit, dans la
, dans la séance précédente, que l’action du suc pancréatique sur les
matières
grasses, en dehors du canal intestinal, se retrou
ntenant nous occuper de cette même action du suc pancréatique sur les
matières
grasses à un autre point de vue, celui de la form
grasses à un autre point de vue, celui de la formation du chyle. Les
matières
grasses se trouvent dans le chyle à l’état de sus
dit, en effet, que le suc pancréatique agit de deux manières sur les
matières
grasses : 1° d’une façon mécanique ou physique en
aisse que cette modification, qui consiste dans le dédoublement de la
matière
grasse en acide gras et glycérine, soit effectuée
r si cette action existe, nous devons examiner encore à quel état les
matières
grasses se trouvent dans l’intestin, et par quell
retrouve à l’état d’émulsion. Il n’est pas possible, en effet, que la
matière
grasse soit absorbée directement, parce qu’il est
ux chylifères, et que par ces solutions de continuité pénétraient des
matières
grasses en suspension. Depuis, les progrès de l’a
se jeter dans la veine sous-clavière. On voit de cette façon que les
matières
grasses se déversent directement dans le système
e nous l’avons montré dans un mémoire où nous avons fait voir que les
matières
albuminoïdes et sucrées sont surtout absorbées pa
t surtout absorbées par les rameaux de la veine porte, tandis que les
matières
grasses se comportent comme nous venons de le dir
le dire. La proposition que nous venons d’émettre, à savoir : que les
matières
grasses sont absorbées par les vaisseaux lymphati
res, paraît souffrir des exceptions quand on examine l’absorption des
matières
grasses dans les autres classes d’animaux vertébr
eux chez les oiseaux, ne renferment jamais, pendant la digestion, des
matières
grasses émulsionnées ; de sorte que les vaisseaux
a veine porte et le système de la veine cave ; de telle façon que les
matières
grasses absorbées peuvent passer de la veine port
nt facile de démontrer que le sang de la veine porte renfermait de la
matière
grasse émulsionnée en plus forte proportion que l
ion déjà faite par M. Boussingault, qui a analysé comparativement les
matières
grasses contenues dans les aliments ingérés et ce
ici du sang (fig. 36 et 37) d’un poulet en digestion de graines et de
matières
grasses, pris dans les rameaux de la veine porte,
eine porte et la veine cave ont justement pour usage de détourner les
matières
absorbées dans l’intestin et de les empêcher de p
altération chimique. Il y a plus, si l’on ingère dans l’intestin des
matières
grasses acides, telles que l’acide oléique du com
paraît souvent être autre chose que de la lymphe mélangée avec de la
matière
grasse ; et en prouvant que les matières albumino
la lymphe mélangée avec de la matière grasse ; et en prouvant que les
matières
albuminoïdes et sucrées sont surtout absorbées pa
ucre, de l’albumine et de la graisse par les vaisseaux chylifères. La
matière
sucrée est absorbée dans l’intestin, tantôt à l’é
le système de la veine porte, et admettre, comme conséquence, que la
matière
sucrée, avant d’être portée au poumon, traverse n
même injection par un rameau de la veine porte, de façon à ce que la
matière
sucrée passe forcément et lentement par le foie,
peu près impossible de conclure, d’après ces seuls résultats, que la
matière
albumineuse n’est point absorbée par les chylifèr
ffit pour opérer cette modification nécessaire à l’assimilation de la
matière
albumineuse ; car si on l’injecte lentement par l
ulaire, dont je vous parlais tout à l’heure. Chez les mammifères, les
matières
grasses sont absorbées de la manière la plus évid
e des vaisseaux, on peut suivre parfaitement des yeux le trajet de la
matière
grasse, depuis l’intestin jusque dans la veine so
précède, que, pour rester dans le sang et pour y être assimilées, les
matières
grasses n’ont pas besoin de traverser le foie ; c
ion, distinguer les produits de la digestion en deux groupes : 1° les
matières
sucrées et albumineuses absorbées exclusivement p
vaisseaux chylifères. Quand on examine, chez un chien en digestion de
matières
grasses, le contenu du canal thoracique et le san
ues intestinaux, tandis que le sang de la veine porte contenait de la
matière
grasse émulsionnée. Il n’y avait donc, en résumé,
s mésentériques, et que le chyle pourrait exister sans la présence de
matières
grasses dans l’intestin. Moi-même j’ai vu parfois
elui d’un chien en digestion. Dans ce cas, le chyle est formé par des
matières
grasses seules dissoutes par l’éther et ne représ
n chimique du suc pancréatique dans l’émulsion et l’acidification des
matières
grasses. Nous nous sommes demandé si cette action
ns laissé ces liquides pendant dix à quinze jours en contact avec des
matières
grasses, nous n’avons jamais constaté qu’ils s’ac
es derniers temps, que le sperme pouvait émulsionner et acidifier les
matières
grasses. On ne s’est pas expliqué sur la nature d
alité du phénomène mis en avant. L’action du suc pancréatique sur les
matières
grasses, qui nous a occupé jusqu’ici, paraît donc
vaisseaux chylifères qui peuvent encore être aperçus contenant de la
matière
grasse émulsionnée, cela prouve qu’indépendamment
le. Mais leur faible action n’empêche pas la plus grande partie de la
matière
grasse d’être rejetée au dehors. Il en est de mêm
asme le plus complet. Voici ce que fournit l’examen microscopique des
matières
excrémentitielles de ce pigeon qui était nourri a
arrhée depuis ce temps, fut tué pendant la digestion ; on examina les
matières
contenues dans les diverses portions du canal int
les cellules végétales étaient parfaitement intactes au milieu de la
matière
broyée ; dans le duodénum et dans le rectum, on t
te qu’il nous resterait à examiner : c’est celle qu’il exerce sur les
matières
azotées. Lorsque l’on met en contact du suc pancr
c le suc pancréatique. Mais si cette action est essayée sur les mêmes
matières
après qu’elles out été cuites ou digérées par le
ligature du conduit pancréatique, puis il ingéra dans l’intestin des
matières
grasses, et il a vu, dit-il, les vaisseaux chylif
des conduits pancréatiques, et à injecter par le bout inférieur de la
matière
grasse et du lait ; Frerichs dit que, dans ce der
intestinal peut, comme le suc pancréatique, agir pour émulsionner les
matières
grasses. Nous allons examiner ces deux expérience
xpérience, c’est que Frerichs a donné du lait, liquide dans lequel la
matière
grasse se trouve naturellement émulsionnée et cap
e, et injecter sur l’animal à jeun, et pendant plusieurs jours, de la
matière
grasse dans l’iléon ; on ne trouvera pas alors de
lle ensuite, on voit que ce liquide alcalin, s’il agit un peu sur les
matières
grasses pour les émulsionner, ne les acidifie pas
éciale, puisque nous savons qu’après la destruction de cet organe les
matières
grasses sont expulsées non digérées ; et tout ce
relatif au travail de Frerichs. Cet auteur dit ne pas avoir trouvé la
matière
rouge indiquée par Tiedemann et Gmelin, et qui se
étrange, que le suc pancréatique ne sert à rien pour la digestion des
matières
grasses. Les expériences sur lesquelles cette con
suc pancréatique ne sert à rien pour l’émulsion et l’absorption de la
matière
grasse. Ces conclusions sont erronées, parce que
au-dessous du déversement du suc pancréatique que l’émulsion de cette
matière
devient très évidente. Cependant je dois dire que
digestion, on trouve parfois des vaisseaux chylifères contenant de la
matière
grasse émulsionnée dans la portion de l’intestin
urs, que le suc pancréatique se sécrète dans l’intestin avant que les
matières
contenues dans l’estomac y soient parvenues. Ce s
tique, sécrété d’avance dans un intestin dans lequel le mouvement des
matières
n’est pas encore déterminé, s’accumule tout natur
peut refluer vers la partie supérieure et aller à la rencontre de la
matière
grasse qui descend de l’estomac. Mais une fois qu
de la matière grasse qui descend de l’estomac. Mais une fois que les
matières
ont pris leur cours dans l’intestin, le liquide e
e que nous avons voulu le dire, et que ce liquide ne présente pas une
matière
coagulable constante dans tous les animaux. Nous
ois M. Colin a vu, comme nous, que le suc pancréatique émulsionne les
matières
grasses, et M. Lassaigne a également confirmé nos
ngt-quatre heures. Après quoi on ingère dans l’estomac du lapin de la
matière
grasse, et l’auteur ajoute que toujours il a vu d
que nous avons émise, que le suc pancréatique digère spécialement les
matières
grasses. Mais nous savons déjà ce qu’il faut pens
n 1855. SOMMAIRE : Le tissu pancréatique se comporte vis-à-vis des
matières
grasses comme son produit de sécrétion. — Cette p
vous montrer que, pour le pancréas, comme pour les autres glandes, la
matière
active du produit de sécrétion ne réside pas dans
. Lorsque l’on broie dans un mortier du tissu pancréatique avec de la
matière
grasse, du beurre par exemple, on voit qu’il se f
y a une émulsion parfaite. On peut vérifier que le dédoublement de la
matière
grasse se fait comme cela a lieu quand on opère a
plus facile. L’alcool a encore la propriété de crisper rapidement la
matière
gluante que contiennent certaines glandes, telles
tact du tissu et de la graisse est rendu plus difficile, et que cette
matière
, en se mêlant à la teinture de tournesol, donne d
ent au tissu glandulaire ne change aucunement les propriétés de cette
matière
gluante. Quand le tissu glandulaire a macéré pend
omplet avec l’éther, qui s’évapore aussitôt, laissant sur le tissu la
matière
grasse extrêmement divisée. Quand le tissu glandu
extrêmement divisée. Quand le tissu glandulaire est ainsi imprégné de
matière
grasse, on en prend, avec la pointe d’un bistouri
e l’alcool, les tissus du pancréas et des diverses autres glandes. La
matière
spéciale du tissu pancréatique ne s’altère pas pa
ouvait de l’avantage. C’est ainsi que l’on pourrait employer d’autres
matières
grasses que le beurre, d’autres matières colorant
n pourrait employer d’autres matières grasses que le beurre, d’autres
matières
colorantes que le tournesol, etc. Si l’on n’avait
se passe plus en grand quand on broie le tissu de la glande avec une
matière
grasse neutre. Néanmoins j’ai observé plusieurs f
fois cette acidification ne s’opère jamais que sous l’influence de la
matière
grasse ; car on peut agir avec la même teinture d
se rétablissent. Il existe donc, dans le tissu pancréatique, la même
matière
active que dans le suc sécrété, matière qui commu
e tissu pancréatique, la même matière active que dans le suc sécrété,
matière
qui communique à ce dernier liquide toutes ses pr
existe déjà un commencement de putréfaction, il cesse d’agir sur les
matières
grasses neutres pour les acidifier ; mais alors o
après on constatera que le tissu du pancréas a abandonné à l’eau une
matière
soluble, coagulable par la chaleur et par les aci
eur et par les acides énergiques. Le chlore précipite également cette
matière
, sous la forme d’un dépôt blanc, mais sans faire
ne odeur nauséabonde, putride. On y montre toujours la présence d’une
matière
coagulable ; mais quand on y ajoute du chlore, on
t bouillir, ce qui est en général préférable, pour séparer toutes les
matières
coagulables par la chaleur. Alors on ajoutera dan
aire, le liquide reste coloré en rouge, mais le plus ordinairement la
matière
colorée se précipite au fond du verre. La colorat
e produit, comme on le voit, par une décomposition, sans doute, de la
matière
coagulable du suc pancréatique. Cette coloration
arrête complétement la décomposition et suspend ainsi la formation de
matière
rouge. Mais, à mesure que la température s’élève,
, la décomposition se faisant plus facilement, il y a formation de la
matière
colorante spéciale. Il ne faut pas cependant que
créatique, empêchant sa décomposition, le rend impropre à produire la
matière
colorante spéciale que nous signalons ici. Si l’i
e décomposition, et ait acquis une odeur putride très forte, alors la
matière
colorante, que nous avons examinée plus haut, ces
. La raison de ce phénomène peut dépendre de deux causes, soit que la
matière
colorante qui s’était nécessairement développée à
cette dernière raison qu’il faut s’arrêter. J’ai vu, en effet, que la
matière
rouge existe encore dans les liquides très décomp
alcali qui s’était produit empêchait le chlore de faire apparaître la
matière
colorante rouge. Cette supposition paraissait d’a
et sur laquelle le chlore agit directement, pour y faire paraître la
matière
colorante, on constate alors que, si l’on y ajout
ore cesse de manifester son action. Il faut, pour faire reparaître la
matière
colorante, ajouter à l’infusion un acide pour sat
ficilement conciliables avec cette opinion que la manifestation de la
matière
colorante serait uniquement empêchée par la prése
cides agissent quelquefois directement pour faire reparaître seuls la
matière
colorante que le chlore ne pouvait plus mettre en
ancréas très ancienne, de l’acide sulfurique, je voyais apparaître la
matière
rouge qui, sous l’influence d’un excès d’acide, n
itrique qui s’y trouvaient mélangées, qu’était due l’apparition de la
matière
colorante pancréatique. De sorte que le résultat
tat : qu’il n’y avait qu’un seul acide capable de faire reparaître la
matière
colorante, et cet acide est l’acide nitrique, ou
que et d’acide nitrique ; on peut avec ce réactif faire apparaître la
matière
colorante rouge dans un liquide pancréatique où l
’on ajoute dans la dissolution pancréatique, pour faire apparaître la
matière
colorante. Tantôt on ajoute l’acide peu à peu, et
e. Cette dernière manière d’agir convient généralement mieux quand la
matière
colorante qu’il s’agit de déceler est en petite q
tière colorante qu’il s’agit de déceler est en petite quantité. Cette
matière
colorée ne nous occupe ici qu’à titre de caractèr
; nous ne nous arrêterons donc pas aux caractères chimiques de cette
matière
colorante. Nous dirons seulement que cette substa
e magnésie, qui a la propriété de coaguler la caséine, on voit que la
matière
colorante reste sur le filtre avec le sulfate de
’albumine et de laisser passer la caséine, laisse également passer la
matière
colorante pancréatique. Quant à la réaction qui s
olorante pancréatique. Quant à la réaction qui se passe lorsque cette
matière
se colore sous l’influence du chlore ou de l’acid
que c’est une action oxydante, analogue à ce qui a lieu pour d’autres
matières
animales, telle la bile, par exemple. En résumé,
riode de décomposition, l’infusion du tissu pancréatique présente une
matière
coagulable par les acides énergiques, le chlore,
ulable par les acides énergiques, le chlore, la chaleur ; mais aucune
matière
colorante ne s’y manifeste ni par le chlore ni pa
i par l’acide nitrique. Dans la deuxième période de décomposition, la
matière
albuminoïde cesse en totalité ou en partie d’être
u du pancréas des autres tissus de l’économie par la production de la
matière
colorante rouge ? — Nous n’avons étudié la matièr
a production de la matière colorante rouge ? — Nous n’avons étudié la
matière
colorante rouge du pancréas que pour y chercher u
quelque manière qu’on le traite, ne donne jamais le caractère dû à la
matière
colorante que nous avons signalée dans le pancréa
ais on ne pourrait pas les différencier anatomiquement. C’est donc la
matière
chimique qui distingue les cellules, mais non leu
e de décomposition de l’organe, puisque, comme nous l’avons vu, cette
matière
rouge n’apparaît que lorsque le tissu commence à
uge n’apparaît que lorsque le tissu commence à se putréfier. Si cette
matière
rouge apparaît très vite pour le tissu du pancréa
es tissus présentent pendant leur décomposition l’apparition de cette
matière
rouge, et ceux qui ne la présentent pas ; seuleme
é dans l’alcool, si l’on remet le tissu du pancréas dans de l’eau, la
matière
spéciale s’y redissout pour donner lieu à l’acidi
r donner lieu à l’acidification de la graisse et à la formation de la
matière
colorante rouge sous l’influence du chlore ou de
transforme l’amidon en sucre est d’une autre nature que la ptyaline (
matière
filante de la salive). Mais ces expériences démon
e filante de la salive). Mais ces expériences démontrent aussi que la
matière
qui acidifie la graisse dans le pancréas est diff
: c’est celle d’acidifier les graisses. La propriété de donner de la
matière
rouge par sa décomposition, si elle ne lui est pa
que du suc gastrique. — Son action sur les divers aliments. — Sur les
matières
grasses, les féculents et sur la chair musculaire
cette étude que nous allons entrer, étude qui consistera à suivre les
matières
alimentaires dans le canal intestinal depuis leur
e cela avait lieu tout au plus, dans certaines circonstances pour des
matières
féculentes ; mais que, généralement, les aliments
des chevaux. Ils y ont encore trouvé, chez le chien et le cheval, une
matière
animale insoluble dans l’alcool, soluble dans l’e
re animale insoluble dans l’alcool, soluble dans l’eau, qui est de la
matière
salivaire ; et une autre matière animale soluble
l, soluble dans l’eau, qui est de la matière salivaire ; et une autre
matière
animale soluble dans l’alcool : l’osmazome. Quant
e de la salive peut exercer sur la composition de ce liquide : Les
matières
inorganiques sont : Acide chlorhydrique 3,050 2
magnésie 0,226 0,323 0,577 0,260 — de fer 0,082 0,121 0,331 0,006
Matière
organique retenue par la potasse » » » 0,363
t tout à fait analogue, et qui ne diffèrent que par la présence d’une
matière
qui les caractérise, matière qui, presque insigni
i ne diffèrent que par la présence d’une matière qui les caractérise,
matière
qui, presque insignifiante au point de vue chimiq
verrons qu’elles sont au nombre de deux : l’acide d’une part, et une
matière
organique de l’autre, à laquelle on donne le nom
estives, non pas que sa réaction acide ait disparu, mais parce que la
matière
organique a été coagulée. C’est ainsi que la supp
la réaction soit acide. Enfin nous constatons que la pepsine est une
matière
qui existe dans l’estomac, comme nous l’avons déj
e savoir comment il agit isolément d’une manière générale. 1° Sur les
matières
grasses à l’état liquide, le suc gastrique n’a au
agit aucunement sur ses qualités physiques et chimiques. Du reste les
matières
grasses qui peuvent être fluidifiées dans l’estom
ode, on obtient la réaction caractéristique de l’iodure d’amidon. Les
matières
sucrées ne sont modifiées par le suc gastrique qu
même j’ai pu, dans des ganglions lymphatiques qui étaient chargés de
matière
métallique provenant d’un tatouage, dissoudre les
venant d’un tatouage, dissoudre les parties organiques, et séparer la
matière
colorante, reconnaissable au microscope, et chimi
s ou terreuses qui sont ensuite expulsées en plus grande partie comme
matières
excrémentitielles. On voit que dans ce cas le suc
t tout autrement que l’eau acidulée, qui dissoudrait au contraire les
matières
calcaires, et laisserait intacte la trame gélatin
s sur lesquelles le suc gastrique n’a aucune action : telles sont les
matières
épidermiques végétales et animales. Dans toutes c
ès succincte, l’action apparente du suc gastrique sur les principales
matières
alimentaires ; nous aurons plus tard à considérer
ent, oppose un obstacle complet à l’absorption d’un certain nombre de
matières
organiques ; les ferments destinés à agir sur les
les autres. Il y a dans cette observation un fait réel, c’est qu’une
matière
non azotée doit toujours être accompagnée d’une m
c’est qu’une matière non azotée doit toujours être accompagnée d’une
matière
azotée qui joue par rapport à elle le rôle de fer
la fécule ; l’émulsine et la caséine accompagnent l’amygdaline et les
matières
grasses, etc. Il en résulte donc que, dans l’esto
s trois classes de substances alimentaires. D’abord, relativement aux
matières
grasses, la cuisson ne fait que les fluidifier ;
coup plus basse, agit exactement de la même manière. Relativement aux
matières
féculentes et sucrées, nous avons dit que le suc
ltat. Voyons maintenant si la comparaison peut se poursuivre pour les
matières
azotées, sur lesquelles le suc gastrique paraît a
action plus spéciale. Nous avons dit que le suc gastrique dissout la
matière
unissante dans la chair musculaire, et celle qui
pique des tissus. La preuve que l’action du suc gastrique dissout une
matière
gélatineuse intermédiaire aux tissus proprement d
use intermédiaire aux tissus proprement dits, c’est qu’en prenant les
matières
animales contenues dans l’estomac d’un chien en d
suc gastrique a pour effet de dissoudre dans les aliments azotés les
matières
animales capables de donner de la colle ou de la
ce de l’albuminose. — Sécrétion biliaire. — Action de la bile sur les
matières
azotées. — Influence du système nerveux sur les p
t organe, puis en le filtrant, nous avons un liquide qui contient une
matière
analogue à la gélatine, qu’on appelle albuminose.
l faudrait savoir si quelques-uns des caractères qu’on attribue à une
matière
digérée ne viennent pas directement de la sécréti
ac, la digestion s’arrête dès qu’il y pénètre de la bile. Lorsque les
matières
azotées ou albuminoïdes dissociées par le suc gas
rrivent dans le duodénum, elles s’y comportent tout autrement que les
matières
non azotées. Tandis que ces dernières ne subissen
’animal à jeun, ou que le suc gastrique a été mis en contact avec des
matières
non azotées, fécule, sucre ou graisse. Quand les
tomac dans le duodénum, il se forme un précipité jaunâtre de toute la
matière
dissoute, qui adhère intimement aux villosités in
core, cet arrêt des substances précipitées, retient en même temps les
matières
non dissoutes et les fait séjourner plus longtemp
lerait indiquer que la bile précipite la pepsine en même temps que la
matière
rendue soluble de l’aliment. Ce fait pourrait exp
e de dissoudre définitivement ces deux produits, car la digestion des
matières
azotées est loin d’être achevée dans l’estomac, a
derniers temps, qu’il y avait un moyen sûr de reconnaître lorsqu’une
matière
azotée avait subi l’action du suc gastrique, parc
te réduction était empêchée quand il y avait en présence du sucre des
matières
albuminoïdes dissoutes dans le suc gastrique ; en
en d’autres termes, que, si l’on mettait ensemble dans l’estomac des
matières
sucrées avec des matières albuminoïdes, il pourra
si l’on mettait ensemble dans l’estomac des matières sucrées avec des
matières
albuminoïdes, il pourrait fort bien se faire qu’a
e liqueur au moyen de ce réactif, faut-il avoir soin de précipiter la
matière
organique avec l’acétate de plomb, par le charbon
un moyen de reconnaître la présence de l’albuminose. D’ailleurs cette
matière
que dissout le suc gastrique est très analogue à
il transforme l’amidon en sucre, mais agit avec peu d’énergie sur les
matières
grasses, et ne les acidifie pas. Quoi qu’il en so
aminer l’action de la bile et des autres liquides intestinaux sur les
matières
qui sortent de l’estomac. D’abord nous devons rap
e fait éprouver au mélange qui sort de l’estomac. En agissant sur les
matières
grasses qui sortent de l’estomac, la bile ne leur
isse avec les excréments ; elle est seulement colorée en jaune par la
matière
colorante de la bile. Les matières amylacées n’ép
t seulement colorée en jaune par la matière colorante de la bile. Les
matières
amylacées n’éprouvent pas de modification par le
de, à cause de la présence de la bile. C’est particulièrement sur les
matières
azotées albuminoïdes que la bile paraît agir d’un
la bile paraît agir d’une manière évidente : il y a un précipité des
matières
azotées qui ont été dissoutes, et celles qui n’on
lles qui n’ont pas été dissoutes dans l’estomac sont imprégnées de la
matière
biliaire ; de façon qu’on peut dire que, si certa
s de la matière biliaire ; de façon qu’on peut dire que, si certaines
matières
azotées ont été dissoutes par le suc gastrique da
le : de telle sorte qu’en réalité, à l’entrée du duodénum, toutes les
matières
alimentaires seraient insolubles. Les matières gr
u duodénum, toutes les matières alimentaires seraient insolubles. Les
matières
grasses et amidonnées seraient insolubles, mais e
matières grasses et amidonnées seraient insolubles, mais ensuite les
matières
azotées dissoutes redeviendraient elles-mêmes ins
elles-mêmes insolubles ; et nous savons que la caséine est une de ces
matières
qui deviennent insolubles sous l’influence du suc
la digestion. On comprend donc que, si la bile seule agissait sur les
matières
qui sortent de l’estomac, la digestion se trouver
me expérience se produit chez les lapins, et l’œsophage se remplit de
matières
alimentaires qui s’arrêtent au niveau du cardia.
miques. Mais le nerf n’a pas d’action spéciale sur la formation de la
matière
elle-même, formation qui a lieu par une évolution
lle a précipité les parties alimentaires solubles, et ces différentes
matières
coagulées s’arrêtent sur les parois de la muqueus
mprégnation biliaire. Le suc pancréatique alcalin agit sur toutes les
matières
descendues de l’estomac. 1° Il émulsionne les mat
sur toutes les matières descendues de l’estomac. 1° Il émulsionne les
matières
grasses et les rend aptes à être absorbées ; 2° I
ées ; 2° Il transforme la fécule en sucre ; 3° Enfin, il agit sur les
matières
azotées, soit sur celles qui n’avaient pas été di
nçons. Nous prenons ici du suc gastrique contenant en dissolution des
matières
azotées ; puis nous ajoutons à ce suc gastrique u
au. Si, au lieu de prendre des substances dissoutes, nous prenons des
matières
sorties de l’estomac sans avoir été liquéfiées, t
ence prouve que le suc pancréatique ne peut agir efficacement sur les
matières
azotées que lorsque la bile a préalablement agi ;
3° suc pancréatique. L’action que le suc pancréatique exerce sur les
matières
azotées ne paraît pas être une action qui lui soi
e mélange agit à la fois sur tous les principes alimentaires, sur les
matières
grasses et sur les matières azotées ; seulement,
tous les principes alimentaires, sur les matières grasses et sur les
matières
azotées ; seulement, quand on fait agir ce liquid
conserve sa réaction alcaline, tandis que, si on le fait agir sur des
matières
azotées ou sur des matières grasses, il prend une
e, tandis que, si on le fait agir sur des matières azotées ou sur des
matières
grasses, il prend une réaction acide. Cette réact
ette réaction est due à l’action spéciale du suc pancréatique sur les
matières
grasses, ainsi que nous le savons déjà. Nous devo
ropriétés digestives réunies, c’est-à-dire qu’il digère à la fois les
matières
azotées, les matières albuminoïdes, les matières
éunies, c’est-à-dire qu’il digère à la fois les matières azotées, les
matières
albuminoïdes, les matières grasses et les matière
digère à la fois les matières azotées, les matières albuminoïdes, les
matières
grasses et les matières féculentes. Toutefois il
ières azotées, les matières albuminoïdes, les matières grasses et les
matières
féculentes. Toutefois il ne digère ces substances
t qu’elles ont été préalablement préparées. Pour qu’il agisse sur les
matières
grasses, il faut que celles-ci aient été préalabl
blement débarrassées de leur enveloppe cellulaire ; pour agir sur les
matières
féculentes, il faut que celles-ci aient été hydra
faut que celles-ci aient été hydratées ; et enfin, pour agir sur les
matières
albumineuses, il faut que celles-ci aient été mod
dans une des dernières séances, que le suc gastrique agissait sur les
matières
alimentaires à la manière de la cuisson. Si cela
tôt ; pour empêcher sa décomposition, il suffit d’y ajouter un peu de
matière
grasse qui donne immédiatement une réaction acide
ter dans la bile un morceau de tissu de pancréas frais avec un peu de
matière
grasse. On voit bientôt, en soumettant ce mélange
lange ainsi composé, mélange qui a la propriété de digérer toutes les
matières
alimentaires féculentes hydratées, grasses, rendu
e unique, nous voyons au contraire un liquide qui agit sur toutes les
matières
alimentaires et qui tend à les décomposer. On peu
nctionnent réellement, et si déjà elles absorbent dans l’intestin des
matières
dissoutes provenant des sécrétions intestinales,
de l’ingestion, à leurs caractères physiques ou chimiques, toutes les
matières
alimentaires qui n’ont encore subi aucun commence
qui n’ont encore subi aucun commencement d’altération. La fécule, les
matières
grasses, les matières albuminoïdes, y sont reconn
aucun commencement d’altération. La fécule, les matières grasses, les
matières
albuminoïdes, y sont reconnaissables à tous leurs
core très reconnaissable par les stomates qu’on y voit ; — d, amas de
matière
colorante verte ; — c, parcelles ligneuses ; — f,
ides digestifs se séparent pour être rejetées ultérieurement avec les
matières
excrémentitielles. Il faut noter qu’il reste touj
ntitielles. Il faut noter qu’il reste toujours une grande quantité de
matières
alimentaires en excès, qui sont rejetées avec les
ffre une réaction tantôt acide, tantôt alcaline : alcaline, quand les
matières
alimentaires non azotées dominent dans l’alimenta
s non azotées dominent dans l’alimentation ; acide, quand ce sont les
matières
azotées. Le cœcum, avons-nous dit, présente une r
ig. 71. — Chyme de lapin descendu dans l’intestin. a, a, fragments de
matière
verte ; — b b, granulations moléculaires. Fi
e l’urine coule trouble avant d’arriver dans la vessie. Fig. 73. —
Matières
prises dans le caecum chez un lapin nourri d’herb
retrouver à des degrés différents, à cause de l’analogie chimique des
matières
alimentaires, nous retrouverons le pancréas avec
de décomposition possède la propriété de rougir par le chlore. Cette
matière
colorable paraît même très abondante, et elle se
t de le transformer en dextrine et en glycose. 3° L’acidification des
matières
grasses est, chez les oiseaux comme chez les mamm
déjà indiqués plus haut ; seulement il contenait quelques grumeaux de
matière
muqueuse. A ce suc pancréatique alcalin j’ajoutai
ation en masse du suc pancréatique ; en ajoutant un excès d’acide, la
matière
ne fut pas dissoute, mais elle se crispa et devin
ute, mais elle se crispa et devint jaune ; en faisant bouillir, cette
matière
fut dissoute complètement. On constata comparativ
au à la température de 30 à 40 degrés, qui opéra la dissolution de la
matière
préalablement coagulée, à l’exception de la subst
uble ; mais on constata qu’il y avait eu réellement dissolution de la
matière
précipitée par l’alcool, car si l’on reprenait le
précipitation par l’acide azotique. Cette expérience démontre que la
matière
organique du suc pancréatique de l’oie, comme cel
ue du chien. Alcalin, coagulable et visqueux, il agit de même sur les
matières
grasses avec une grande énergie. Nous devons rema
imal vivant, et qu’il doit servir également à produire l’émulsion des
matières
grasses et à favoriser leur absorption. En effet,
sang chaud, possède des propriétés digestives capables d’agir sur les
matières
grasses, les matières féculentes et les matières
s propriétés digestives capables d’agir sur les matières grasses, les
matières
féculentes et les matières azotées. La bile seule
ables d’agir sur les matières grasses, les matières féculentes et les
matières
azotées. La bile seule n’a aucunement ces proprié
l’action fermentescible du suc pancréatique. Mais l’absorption de ces
matières
alimentaires digérées semble devoir s’opérer chez
portions communiquant par un petit canal. J’ai injecté avec diverses
matières
colorées le pancréas chez la raie, après la mort,
es pyloriques, qui augmentent la surface de l’intestin et arrêtent la
matière
alimentaire, et qui sont probablement en rapport
la propriété de rougir par le réactif éthéré, sans doute parce que la
matière
ne se redissout plus dans l’eau. Cette remarque s
aliments, et que cette action n’est pas limitée à une seule classe de
matières
, mais s’étend à toute espèce d’aliments végétaux
, parce que l’animal vit dans un milieu où il absorbe directement les
matières
qui servent à sa nutrition. On peut concevoir enc
de les rendre solubles ; les substances ligneuses qui contiennent des
matières
nutritives très difficilement séparables sont par
nous devons nous demander si ce travail digestif qui s’exerce sur les
matières
alimentaires arrive à faire de toutes ces matière
i s’exerce sur les matières alimentaires arrive à faire de toutes ces
matières
une ou plusieurs substances identiques dans tous
résultat final de la digestion. Les anciens pensaient que toutes les
matières
alimentaires, quelle que fût leur nature, se rédu
es ou albumineuses ; 2° Les substances féculentes ou sucrées ; 3° Les
matières
grasses. Or, on a pensé qu’il y avait un produit
n produit ultime de la digestion répondant à chacun de ces groupes de
matières
, et qu’il fallait bien qu’il en fût ainsi, puisqu
cette graisse provînt de ses aliments, et qu’il en était de même des
matières
albuminoïdes et sucrées. En un mot, on admettait
s pour vivre. D’abord il n’est pas nécessaire que l’animal prenne des
matières
sucrées ; il peut s’en passer indéfiniment. C’est
niment. C’est le cas des animaux carnivores, qui ne mangent jamais de
matières
sucrées. Cependant il n’est pas à dire pour cela
s sucrées. Cependant il n’est pas à dire pour cela qu’il n’y a pas de
matière
sucrée dans ces animaux ; seulement elle est créé
dans l’organisme, dans le foie, et ne provient pas toute formée de la
matière
sucrée de l’alimentation. Les matières grasses ne
provient pas toute formée de la matière sucrée de l’alimentation. Les
matières
grasses ne sont pas non plus indispensables et l’
proportion considérable dans leurs tissus. Mais il y a une classe de
matières
dont l’animal ne peut se passer : ce sont les mat
une classe de matières dont l’animal ne peut se passer : ce sont les
matières
albuminoïdes ou azotées. La suppression des matiè
er : ce sont les matières albuminoïdes ou azotées. La suppression des
matières
azotées dans l’alimentation, comme l’ont déjà vu
l’intestin ; en effet, il y a toujours de très faibles proportions de
matières
sucrées et de matières grasses absorbées comparat
il y a toujours de très faibles proportions de matières sucrées et de
matières
grasses absorbées comparativement aux matières az
matières sucrées et de matières grasses absorbées comparativement aux
matières
azotées, quelle que soit d’ailleurs la quantité i
uration d’absorption qui est généralement plus vite atteinte pour les
matières
sucrées et pour les matières salines que pour les
généralement plus vite atteinte pour les matières sucrées et pour les
matières
salines que pour les substances azotées. Toutes l
dans les mêmes proportions par la veine porte, l’apparition de cette
matière
dans les urines n’a plus lieu. Le passage de l’al
e l’œuf qu’on peut y injecter, et l’on ne comprend pas pourquoi cette
matière
ne reste pas dans le sang. Mais non seulement l’a
ne, lorsque nous la prenons dans le sérum du sang, n’est plus la même
matière
que celle qui circule dans le sang vivant ; en ef
: c’est ainsi, par exemple, que, quelles que soient les quantités des
matières
différentes contenues dans l’alimentation, la com
portantes. Nous savons que pendant son accomplissement il se crée des
matières
nouvelles ; qu’un animal nourri exclusivement de
se crée des matières nouvelles ; qu’un animal nourri exclusivement de
matières
azotées produit du sucre, etc. ; que pendant ces
res azotées produit du sucre, etc. ; que pendant ces métamorphoses de
matière
, il se développe une élévation de température con
rsant un organe situé entre l’appareil digestif, par où pénètrent les
matières
alimentaires, et le système sanguin, qui doit por
les matières alimentaires, et le système sanguin, qui doit porter ces
matières
dans les différents organes pour les nourrir. Cet
lu le dire, et ne se bornent pas seulement à l’absorption directe des
matières
alimentaires. Tout ce que nous avons dit précédem
es conclusions qu’on en tire, à savoir, que les végétaux prennent des
matières
élémentaires pour en faire des principes immédiat
ue la betterave, par exemple, accumule dans sa racine du sucre et des
matières
albuminoïdes qui disparaissent en montant dans la
éserve. Mais, est-ce que dans la terre les racines ne puisent pas des
matières
organiques en voie de décomposition et tout à fai
des produits de décomposition ? Seulement, il paraît étonnant que ces
matières
organiques, toujours en petite quantité, puissent
édiats ; mais on se rend compte très bien du phénomène par lequel ces
matières
organiques, puisées dans la terre, peuvent néanmo
où ces plantes sont fixées, et même dans l’air qui les environne, des
matières
organiques en voie de décomposition. Il semble, e
t tel qu’il existe dans les organismes embryonnaires animaux, est une
matière
liquide, légèrement blanchâtre, composée d’une ma
imaux, est une matière liquide, légèrement blanchâtre, composée d’une
matière
azotée protéiforme ; sans caractère fixe détermin
zotée protéiforme ; sans caractère fixe déterminé, unie à très peu de
matière
grasse et sucrée, il y a dans les végétaux des ma
à très peu de matière grasse et sucrée, il y a dans les végétaux des
matières
tout à fait analogues. C’est dans ce milieu que s
e perpétuel, c’est-à-dire que, pour devenir aptes à la nutrition, ces
matières
, qui se sont dissoutes dans l’intestin et ont pu
s-uns de leurs caractères, les perdent complètement et deviennent des
matières
indifférentes, analogues au blastème primitif, qu
comment définir autrement l’inconscience ? Quand Leibniz disait de la
matière
que c’est « un esprit instantané », ne la déclara
, et que lorsque la substance nerveuse vient enfin se fondre dans une
matière
vivante encore indifférenciée, la conscience s’y
’est que conscience est synonyme de choix. Représentons-nous alors la
matière
vivante sous sa forme élémentaire, telle qu’elle
elles sont les deux voies qui s’offraient à l’évolution de la vie. La
matière
vivante s’est engagée en partie sur l’une, en par
e, nous la voyons apporter avec elle quelque chose qui tranche sur la
matière
brute. Le monde, laissé à lui-même, obéit à des l
i-même, obéit à des lois fatales. Dans des conditions déterminées, la
matière
se comporte de façon déterminée, rien de ce qu’el
ents, comme nous prévoyons une éclipse de soleil ou de lune. Bref, la
matière
est inertie, géométrie, nécessité. Mais avec la v
ent un modus vivendi et s’arrangent tant bien que mal entre elles. La
matière
est nécessité, la conscience est liberté ; mais e
nt à son profit. Elle serait impossible, si le déterminisme auquel la
matière
obéit ne pouvait se relâcher de sa rigueur. Mais
rigueur. Mais supposez qu’à certains moments, en certains points, la
matière
offre une certaine élasticité, là s’installera la
raduelle et de dépense brusque : il s’agit pour elle d’obtenir que la
matière
, par une opération lente et difficile, emmagasine
ement une cause libre, incapable de briser la nécessité à laquelle la
matière
est soumise, capable pourtant de la fléchir, et q
qui voudrait, avec la très petite influence dont elle dispose sur la
matière
, obtenir d’elle, dam une direction de mieux en mi
à fournir une étincelle, à utiliser instantanément une énergie que la
matière
aurait accumulée pendant tout le temps qu’il aura
arrière. Or, voyez comme notre conscience se comporte vis-à-vis de la
matière
qu’elle perçoit : justement, dans un seul de ses
e des milliers de millions d’ébranlements qui sont successifs pour la
matière
inerte et dont le premier apparaîtrait au dernier
r la matière inerte et dont le premier apparaîtrait au dernier, si la
matière
pouvait se souvenir, comme un passé infiniment lo
événements monotones et ternes, qui rempliraient trente siècles d’une
matière
devenue consciente d’elle-même, n’occupent qu’un
les autres sensations. Placée au confluent de la conscience et de la
matière
, la sensation condense dans la durée qui nous est
, alors, que si notre perception contracte ainsi les événements de la
matière
, c’est pour que notre action les domine ? Supposo
on les domine ? Supposons par exemple que la nécessité inhérente à la
matière
ne puisse être forcée, à chacun de ses instants,
de ses moments, pût se répartir sur un nombre énorme de moments de la
matière
et sommer ainsi en elle les indéterminations quas
la conscience nous apparaît comme une force qui s’insérerait dans la
matière
pour s’emparer d’elle et la tourner à son profit.
i libère en un instant, dans la direction choisie, une énergie que la
matière
a accumulée pendant longtemps ; de l’autre, par u
cet instant unique le nombre incalculable de petits événements que la
matière
accomplit, et qui résume d’un mot l’immensité d’u
ces diverses lignes de faits convergent. D’une part, nous voyons une
matière
soumise à la nécessité, dépourvue de mémoire ou n
e ses feuilles et de ses fleurs. Que d’ailleurs ces deux existences —
matière
et conscience — dérivent d’une source commune, ce
ce est de l’action qui sans cesse se crée et s’enrichit tandis que la
matière
est de l’action qui se défait ou qui s’use, ni la
ndis que la matière est de l’action qui se défait ou qui s’use, ni la
matière
ni la conscience ne s’expliquent par elles-mêmes.
s l’évolution entière de la vie sur notre Planète une traversée de la
matière
par la conscience créatrice, un effort pour libér
eure est une réalité. Mais il ne faut pas croire qu’elle ait lancé la
matière
vivante dans une direction unique, ni que les div
mbre. Il est visible que l’effort a rencontré des résistances dans la
matière
qu’il utilisait ; il a dû se diviser en chemin, p
ù s’entrepénétraient des virtualités de tout genre, avait traversé la
matière
pour l’entraîner à l’organisation et pour faire d
ument de liberté. Mais la conscience a failli être prise au piège. La
matière
s’enroule autour d’elle, la plie à son propre aut
andis que la nécessité est aux prises avec elle-même, ramène alors la
matière
à l’état d’instrument. C’est comme si elle avait
la physique et de la chimie aboutisse un jour à la fabrication d’une
matière
qui ressemble à la matière vivante, c’est probabl
e aboutisse un jour à la fabrication d’une matière qui ressemble à la
matière
vivante, c’est probable : la vie procède par insi
robable : la vie procède par insinuation, et la force qui entraîna la
matière
hors du pur mécanisme n’aurait pas eu de prise su
a la matière hors du pur mécanisme n’aurait pas eu de prise sur cette
matière
si elle n’avait d’abord adopté ce mécanisme : tel
utres termes, la vie s’installa, ses débuts, dans un certain genre de
matière
qui commençait ou qui aurait pu commencer à se fa
rait pu commencer à se fabriquer sans elle. Mais là se fût arrêtée la
matière
si elle avait été laissée à elle-même ; et là s’a
fabrication de nos laboratoires. On imitera certains caractères de la
matière
vivante ; on ne lui imprimera pas l’élan en vertu
nos yeux l’image d’un courant de conscience qui s’engagerait dans la
matière
comme pour s’y frayer un passage souterrain, fera
us ferons aussi bien d’aller tout droit à la conclusion. Mettons donc
matière
et conscience en présence l’une de l’autre : nous
ière et conscience en présence l’une de l’autre : nous verrons que la
matière
est d’abord ce qui divise et ce qui précise. Une
les uns à côté des autres des termes qui s’entrepénétraient. Ainsi la
matière
distingue, sépare, résout en individualités et fi
ces jadis confondues dans l’élan originel de la vie. D’autre part, la
matière
provoque et rend possible l’effort. La pensée qui
au-dessus de soi-même. Or, cet effort n’eût pas été possible sans la
matière
: par la résistance qu’elle oppose et par la doci
u corps, ne soupçonnerons-nous pas que, dans son passage à travers la
matière
qu’elle trouve ici-bas, la conscience se trempe c
pitre IV.De la délimitationet de la fixation des images.Perception et
matière
.Âme et corps. Une conclusion générale découle
t dans l’univers, notre corps marque les parties et les aspects de la
matière
sur lesquels nous aurions prise : notre perceptio
nous sous une forme aiguë, parce que nous distinguons profondément la
matière
de l’esprit. Et nous ne pouvons le tenir pour ins
pouvons le tenir pour insoluble, parce que nous définissons esprit et
matière
par des caractères positifs, non par des négation
res positifs, non par des négations. C’est bien véritablement dans la
matière
que la perception pure nous placerait, et bien ré
même observation psychologique qui nous a révélé la distinction de la
matière
et de l’esprit nous fait assister à leur union. O
é de l’autre. Il est incontestable que l’esprit s’oppose d’abord à la
matière
comme une unité pure à une multiplicité essentiel
cérébral ; mais nous avons essayé d’établir contre l’idéalisme que la
matière
déborde de tous côtés la représentation que nous
end efficace. La mémoire n’est donc à aucun degré une émanation de la
matière
; bien au contraire, la matière, telle que nous l
onc à aucun degré une émanation de la matière ; bien au contraire, la
matière
, telle que nous la saisissons dans une perception
le dogmatisme s’attache davantage à cette forme, l’empirisme à cette
matière
. L’empirisme, en effet, sentant vaguement ce qu’i
vie à certaines nécessités de la vie corporelle et s’exerçant sur une
matière
qu’il a fallu désorganiser pour la satisfaction d
iberté. Une méthode de ce genre est-elle applicable au problème de la
matière
? La question est de savoir si, dans cette « dive
ations ; il ne peut être question ici de construire une théorie de la
matière
. I. — Tout mouvement, en tant que passage d’un
aîne, les sensations musculaires en moi, les qualités sensibles de la
matière
hors de moi, et pas plus dans un cas que dans l’a
e savoir comment se produisent, dans telles parties déterminées de la
matière
, des changements de position, mais comment s’acco
de suite notre troisième proposition : III. — Toute division de la
matière
en corps indépendants aux contours absolument dét
endant qui doit servir de nourriture. Quelle que soit la nature de la
matière
, on peut dire que la vie y établira déjà une prem
des particules, quelles qu’elles soient, les propriétés simples de la
matière
: tout au plus suivra-t-on jusqu’à des corpuscule
utres. Tel est précisément l’objet de la chimie. Elle étudie moins la
matière
que les corps ; on conçoit donc qu’elle s’arrête
’elle s’arrête à un atome, doué encore des propriétés générales de la
matière
. Mais la matérialité de l’atome se dissout de plu
tre part la solidité est loin d’être un état absolument tranché de la
matière
102. Solidité et choc empruntent donc leur appare
tion, c’est celle d’une action réciproque de toutes les parties de la
matière
les unes sur les autres. Entre les molécules supp
e chose existe donc entre les atomes. On dira que ce n’est plus de la
matière
, mais de la force. On se figurera, tendus entre l
is quoi qui s’en détache et en diffère. Mais puisqu’une théorie de la
matière
se propose justement de retrouver la réalité sous
s qu’elle doit s’abstraire d’abord. Et, de fait, nous voyons force et
matière
se rapprocher et se rejoindre à mesure que le phy
xixe siècle qui ont pénétré le plus avant dans la constitution de la
matière
, Thomson et Faraday. Pour Faraday, l’atome est un
s’évanouir, à mesure que nous approchons des derniers éléments de la
matière
, la discontinuité que notre perception établissai
finit par la trouver incompatible avec les propriétés générales de la
matière
. À vrai dire, tourbillons et lignes de force ne s
l’inconvénient de ressusciter pour l’atome tous les problèmes que la
matière
soulève ; elle n’a pas seulement le tort d’attrib
ulement le tort d’attribuer une valeur absolue à cette division de la
matière
qui paraît surtout répondre aux besoins de la vie
plus de précision cette croyance quand il affirme que les états de la
matière
peuvent se déduire les uns des autres. Cette dédu
ndent et se délayent dans une durée incomparablement plus divisée. La
matière
se résout ainsi en ébranlements sans nombre, tous
ns les mouvements que vous exécutez vous-même : vous obtiendrez de la
matière
une vision fatigante peut-être pour votre imagina
actuelle et pour ainsi dire instantanée effectue cette division de la
matière
en objets indépendants, notre mémoire solidifie e
un présent qui recommence sans cesse, voilà la loi fondamentale de la
matière
: en cela consiste la nécessité. S’il y a des act
lique, de le solidifier en moments distincts, d’en condenser ainsi la
matière
et, en se l’assimilant, de la digérer en mouvemen
ion et le degré de leur liberté. L’indépendance de leur action sur la
matière
ambiante s’affirme de mieux en mieux à mesure qu’
ux à mesure qu’ils se dégagent davantage du rythme selon lequel cette
matière
s’écoule. De sorte que les qualités sensibles, te
éral, un milieu homogène et indifférent qui soit à l’écoulement de la
matière
, dans le sens de la longueur, ce que l’espace est
s changements véritables ; ce sont les schèmes de notre action sur la
matière
. La première erreur, celle qui consiste à faire d
temps soient des formes de notre sensibilité ? On aboutit à déclarer
matière
et esprit également inconnaissables. Maintenant,
x vérités sans embarrasser de mille difficultés la métaphysique de la
matière
, la psychologie de la perception, et plus général
t plus généralement la question des rapports de la conscience avec la
matière
. Sans insister sur ces conséquences, bornons-nous
ns-nous pour le moment à montrer, au fond des diverses théories de la
matière
, les deux postulats que nous contestons, et remon
e elles traduiraient dans la langue de l’âme les manifestations de la
matière
; mais pas plus dans un cas que dans l’autre elle
er dans une intuition unique, une pluralité de moments. Conscience et
matière
, âme et corps entraient ainsi en contact dans la
e, semblaient alors participer de la divisibilité qu’on attribue à la
matière
. Si nous répugnons naturellement, dans l’hypothès
cée en face d’une multiplicité étendue. Mais si la divisibilité de la
matière
est tout entière relative à notre action sur elle
à notre faculté d’en modifier l’aspect, Si elle appartient, non à la
matière
même, mais à l’espace que nous tendons au-dessous
la matière même, mais à l’espace que nous tendons au-dessous de cette
matière
pour la faire tomber sous nos prises, alors la di
r la faire tomber sous nos prises, alors la difficulté s’évanouit. La
matière
étendue, envisagée dans son ensemble, est comme u
scrupule, attribuer à la perception quelque chose de l’étendue de la
matière
. Ces deux termes, perception et matière, marchent
lque chose de l’étendue de la matière. Ces deux termes, perception et
matière
, marchent ainsi l’un vers l’autre à mesure que no
ou d’un symbole. Il intéresse les démarches d’un être qui agit sur la
matière
, mais non pas le travail d’un esprit qui spécule
roblème, dans l’hypothèse dualiste, vient de ce que l’on considère la
matière
comme essentiellement divisible et tout état d’âm
rofondissant ce double postulat, on y découvre, en ce qui concerne la
matière
, une confusion de l’étendue concrète et indivisib
vec l’unité de l’âme, on comprend que l’esprit puisse se poser sur la
matière
dans l’acte de la perception pure, s’unir à elle
résent en vue de l’avenir, en ce qu’il contracte les moments de cette
matière
pour s’en servir et pour se manifester par des ac
est de se placer au point de vue de l’espace, de mettre d’un côté la
matière
avec ses modifications dans l’espace, de l’autre
ituer soit une psychologie de la mémoire, soit une métaphysique de la
matière
. Nous avons essayé d’établir que cette psychologi
développement de ces deux termes dans leurs durées respectives, — la
matière
, à mesure qu’on en continue plus loin l’analyse,
remarquer que la première distinction ne comporte pas de degrés : la
matière
est dans l’espace, l’esprit est hors de l’espace
des choses, si c’est dans cette opération qu’il prend contact avec la
matière
et par elle aussi qu’il s’en distingue d’abord, o
il s’en distingue d’abord, on conçoit une infinité de degrés entre la
matière
et l’esprit pleinement développé, l’esprit capabl
assurer une plus grande indépendance à l’être vivant vis-à-vis de la
matière
, ne fait que symboliser matériellement cette indé
u sens spécial que nous donnons à ce mot, sa mémoire. Ainsi, entre la
matière
brute et l’esprit le plus capable de réflexion il
ion ne reste-t-elle pas tranchée, l’opposition irréductible, entre la
matière
proprement dite et le plus humble degré de libert
prit, — l’esprit sans la mémoire, — ferait véritablement partie de la
matière
telle que nous l’entendons. Allons plus loin : la
ns plus loin : la mémoire n’intervient pas comme une fonction dont la
matière
n’aurait aucun pressentiment et qu’elle n’imitera
cun pressentiment et qu’elle n’imiterait pas déjà à sa manière. Si la
matière
ne se souvient pas du passé, c’est parce qu’elle
, il faut, pour des raisons semblables, que le passé soit joué par la
matière
, imaginé par l’esprit. 93. Rappelons briève
Chapitre III : Théorie psychologique de la
matière
et de l’esprit. Nous n’entrons pas ici, comme o
oire, dans la métaphysique ; du moins n’y sera-t-il question ni de la
matière
ni de l’esprit, considérées comme substances » La
es comme substances » La « théorie psychologique de l’esprit et de la
matière
», qui est le résumé et le résultat de ce qui pré
de la vie, tandis, que l’école expérimentale pense que les notions de
matière
et d’esprit sont complexes et formées à une époqu
taires à tout procédé d’explication. Elle se propose d’établir que la
matière
n’est que la possibilité permanente de nos sensat
ractère que Kant appelle la permanence ; c’est là notre croyance à la
matière
. Or, d’après la théorie psychologique, tout cela
précisément le caractère qui distingue notre idée de substance ou de
matière
, de notre idée de la sensation. Il y a un autre c
nent, caractère principal qui distingue notre idée de substance ou de
matière
de notre idée de la sensation. Enfin, nous ne rec
croyance et celle de nos semblables : c’est là toute notre idée de la
matière
. « La matière peut donc être définie une possibil
lle de nos semblables : c’est là toute notre idée de la matière. « La
matière
peut donc être définie une possibilité permanente
sibilité permanente de sensation. Si l’on me demande si je crois à la
matière
, je demanderai si l’on accepte cette définition.
erai si l’on accepte cette définition. Si on l’accepte, je crois à la
matière
; et ainsi font tous les Berkeleyens. Dans tout a
s, je n’y crois pas. Et j’affirme avec confiance que cette idée de la
matière
renferme toute la signification qu’on y rattache
d’existence permanente qui forme une partie de notre conception de la
matière
; mais qu’elle n’explique pas pourquoi nous croyo
ue la connaissance que nous en avons comme celle que nous avons de la
matière
est entièrement relative. Nous ne savons pas ce q
Il n’en est pas moins vrai que notre notion, d’esprit, comme celle de
matière
, est la notion de quelque chose de permanent par
rapportons. Ce « permanent » peut n’être, pour l’esprit comme pour la
matière
, qu’une possibilité. Je crois que mon esprit exis
ne perd rien de sa légitimité dans l’hypothèse que ni l’esprit ni la
matière
ne sont rien autre chose qu’une possibilité perma
avec plus de réserve. » III Cette théorie de l’esprit et de la
matière
, qui dépasse à quelques égards la psychologie pur
ons d’abord quelques différences entre la théorie psychologique de la
matière
et celle de l’esprit. M. Mill donne la première p
que l’auteur confond sous un même nom ? Le voici : l’une réduisant la
matière
à n’être qu’une collection d’attributs ; l’autre
it point, en effet, pourquoi ils n’accepteraient pas sa théorie de la
matière
. Car que soutient l’idéaliste ? Que toute la réal
extérieur est dans l’esprit qui le connaît, que nous ne savons de la
matière
. que ce qu’en disent nos sensations et nos idées,
de conscience, on peut soutenir par suite que toute la réalité de la
matière
est en nous ; que ce n’est aucunement nier l’exis
matière est en nous ; que ce n’est aucunement nier l’existence de la
matière
, que c’est simplement dire que nous en avons une
omme possibilité permanente, qui est la seule que je reconnaisse à la
matière
. » Il serait injuste, après avoir lu ce qui préc
découvrir, invocation perpétuelle au Créateur, l’anéantissement de la
matière
devant l’intelligence sacrée : tels sont les vest
e m’écriai : Voilà un homme qui pense comme moi, et qui, à travers la
matière
, a deviné la pensée. Lisez et comprenez cette pré
des preuves pour l’esprit humain. « La division la plus infinie de la
matière
ne pourra jamais vous donner que de la matière. L
la plus infinie de la matière ne pourra jamais vous donner que de la
matière
. Le sentiment du vrai est comme l’affirmation de
ard ! « Le principe de la vie est-il quelque chose de distinct de la
matière
? « Ou bien est-il, sous le nom de propriété de l
inct de la matière ? « Ou bien est-il, sous le nom de propriété de la
matière
, inhérent à la matière même ? « La question, ains
Ou bien est-il, sous le nom de propriété de la matière, inhérent à la
matière
même ? « La question, ainsi posée et acceptée, es
e de la vertu que de la divisibilité, qu’elle est une propriété de la
matière
. Le principe une fois admis, que tout est matière
une propriété de la matière. Le principe une fois admis, que tout est
matière
, et rien que matière en nous, cette conséquence e
atière. Le principe une fois admis, que tout est matière, et rien que
matière
en nous, cette conséquence est naturelle. Il y a
là, substance d’une autre nature, et d’une nature supérieure, dont la
matière
n’est que le support. « Il ne faut pas nous le d
contraires. « Dans un cas, les destinées de l’homme sont celles de la
matière
: la vie humaine est un écoulement, qui commence
rarement réalisées, sont celles du principe supérieur supporté par la
matière
; dans la mesure même où l’homme entre en possess
Mais ce sommet est préparé par tout ce qui précède, et la question de
matière
pure ou de principe incorporé dans la matière est
cède, et la question de matière pure ou de principe incorporé dans la
matière
est la même à tous les degrés de l’échelle. « Les
franchement la question. » XX « Ces deux états, l’un de pure
matière
, l’autre de pur esprit, sont aussi étrangers l’un
, que par l’abstraction, tout artificielle, de l’esprit du sein de la
matière
qui le supporte ; que par une séparation fictive
de la matière qui le supporte ; que par une séparation fictive de la
matière
d’avec l’esprit qui la vivifie. « Et c’est cette
pur. « Le matérialisme, en effet, n’est arrivé à cette conception de
matière
pure que par l’abstraction, c’est-à-dire par la s
e substance inférieure, réduite à l’étendue et à l’inertie : voilà la
matière
dans son état primitif. « Le matérialisme ne s’es
ecte de son insuffisance à expliquer les phénomènes de la vie, par la
matière
, c’est-à-dire par la substance réduite aux deux s
par des propriétés, il a fallu nécessairement que les vertus dont la
matière
était dénuée par elle-même lui fussent communiqué
dis, avec l’autorité de l’évidence : Les propriétés ultérieures de la
matière
sur lesquelles vous vous appuyez pour repousser t
squelles vous vous appuyez pour repousser tout principe étranger à la
matière
, sont la chose même que vous niez, sont les manif
ipe même que vous essayez vainement de dissimuler, d’absorber dans la
matière
, croyant par là vous éviter de le reconnaître. «
par abstraction et pièce à pièce l’œuvre de la vie, en dépouillant la
matière
des propriétés qu’elle n’a pu se donner elle-même
que nous ne savons les définir que par opposition l’un à l’autre : La
matière
, disons-nous, est l’opposé de l’esprit, l’esprit
e, disons-nous, est l’opposé de l’esprit, l’esprit est l’opposé de la
matière
. « Pour moi, l’essence saisissable de leurs carac
né sur l’autre. « Ce quod divinum qui s’ajoute progressivement à la
matière
inerte, qui est la substance même des propriétés
’échelle, cette substance supérieure. « Mais si ces principes (âme et
matière
, vie et mort) sont divers, me dites-vous, où est
e, et sa logique est partout où il a pris, par elle, possession de la
matière
. Il n’est pas un point vivant de mon organisme co
ire plus le Cosmos du savant prussien que l’intelligence n’éclaire la
matière
inerte des époques. Qu’il pense et qu’il écrive e
vrai nom : Mystère, Humboldt ! Je le rétablis et je dis humblement :
Matière
et pensée forment le monde. Mais la matière, soit
s et je dis humblement : Matière et pensée forment le monde. Mais la
matière
, soit qu’elle soit composée des mêmes éléments en
soit qu’elle soit composée d’autres éléments inconnus, mais toujours
matière
, n’est pas Dieu. Elle n’est ni infinie, ni indivi
e est créatrice. C’est donc la pensée divine qui, s’associant avec la
matière
créée par Dieu, forme le monde. Dieu, en appliqua
ieu, forme le monde. Dieu, en appliquant sa pensée ou sa volonté à la
matière
ou au néant sorti de ses mains, lui a imprimé ses
es mondes nous paraissent petits ou grands, relativement à nous comme
matière
; mais en réalité, et par rapport à Dieu qui les
jusqu’à l’imperceptible animalcule vêtu d’une impalpable poussière de
matière
, la même dignité, la même sainteté, œuvre de Dieu
té, œuvre de Dieu ! Dieu leur a donné à tous un atome ou un monde de
matière
, et une parcelle ou un monde d’intelligence, selo
du monde, c’est-à-dire la vérité et la vertu. Donc il n’y a point de
matière
sans mystère, car qui l’aurait créée ? Point de l
hysique et le monde de l’âme. Nier le mystère, c’est plus que nier la
matière
et l’intelligence ; c’est presque nier l’existenc
la vérité ! Chaque vérité impose un devoir. Le Cosmos est un Tout. La
matière
n’explique rien. Jetez dans votre creuset tous vo
raison. Voici la mienne : Dieu, l’auteur des choses créées, n’est pas
matière
et ne peut pas être matière, car la matière n’est
eu, l’auteur des choses créées, n’est pas matière et ne peut pas être
matière
, car la matière n’est pas infinie ; et lui, Dieu,
choses créées, n’est pas matière et ne peut pas être matière, car la
matière
n’est pas infinie ; et lui, Dieu, est infini. Il
hose d’imparfait, de borné, de court, de divisible, que nous appelons
matière
! Il lui a plu de lui donner la vie, le mouvement
iptibles, aussi infinis que sa pensée. Tous ont un corps, parcelle de
matière
; tous ont une âme, parcelle d’intelligence. Les
Dites-moi le jour où il a créé cette substance visible qu’on appelle
matière
? Qui vous dit que cette substance dont il a form
Et qu’il agit sur les mondes par l’action double de l’esprit et de la
matière
. XXV Dieu est, selon moi, pensée ; La pensé
on moi, pensée ; La pensée du monde qui conçoit et qui régit tout. La
matière
n’est que matière. Elle ne pense pas ; elle obéit
a pensée du monde qui conçoit et qui régit tout. La matière n’est que
matière
. Elle ne pense pas ; elle obéit à la pensée divin
vine. C’est par l’union éternelle ou momentanée de la pensée et de la
matière
, c’est par ce mariage surnaturel et fécond, que l
ication du Dieu invisible ; le mystère est la seule explication de la
matière
elle-même. Confessez que tout commence et que tou
le diabète n’est qu’un état pathologique. — Caractères chimiques des
matières
sucrées animales et végétales. — Sucres de la pre
tation, polarisation. — Moyens propres à enlever la coloration et les
matières
albuminoïdes aux liquides animaux qui renferment
raient acquis une prétendue propriété morbide de changer en sucre les
matières
végétales ingérées. Cette théorie le conduisit na
nait sans azote, et dès lors, au lieu de se trouver constitué par des
matières
animalisées, il était formé par un principe moins
sées, il était formé par un principe moins bien élaboré, qui était la
matière
sucrée impropre à entretenir complétement la nutr
ase spéciale aux diabétiques, pensant qu’à l’état physiologique cette
matière
devait être changée en acide lactique. Plus tard,
rincipal, à supprimer dans l’alimentation des malades toute espèce de
matière
féculente et sucrée. Mais peu à peu, la formation
dans l’intestin ou l’estomac, reposent toutes sur la croyance que la
matière
sucrée qui se trouve dans l’organisme provient ex
t de départ qui est physiologiquement faux. Nous, avons prouvé que la
matière
sucrée n’est pas un principe accidentel de l’orga
ordinaires dont nous ferons usage pour constater la présence de cette
matière
dans les différents liquides ou tissus animaux. C
exposition, et d’être mieux compris. On distingue plusieurs sortes de
matières
sucrées d’origines variées qui ont entre elles de
détruira comme les sucres de la seconde espèce, en se transformant en
matière
acide brune. C’est de cette réaction que M. Mialh
oxyde. Si, au contraire, vous avez soin de mettre dans la liqueur une
matière
organique quelconque acide ou neutre, la dissolut
de faire reconnaître par sa précipitation les plus petites traces de
matières
sucrées ; car il suffit, d’après M. Barreswil, qu
sé alcoolique, nous précipiterons la dextrine, la gomme et toutes les
matières
albumineuses, tandis que l’alcool passera avec le
s liquides ou tissus organiques. Indépendamment de l’extraction de la
matière
sucrée et de son analyse élémentaires, qui ne son
t de l’alcool. Fig. 1 La propriété de fermenter caractérise la
matière
sucrée, car on définit le sucre une substance don
i qu’il a été dit plus haut. Un autre procédé pour reconnaître si une
matière
sucrée existe dans un liquide consiste à examiner
s animaux, il faut préalablement avoir le soin de les débarrasser des
matières
colorantes et albumineuses. On peut employer diff
fate de soude cristallisé. En faisant bouillir ce mélange, toutes les
matières
albumineuses sont crispées, et le liquide chargé
rouvé que le charbon animal est un moyen plus simple pour enlever les
matières
colorantes et organiques. Voici une urine diabéti
ur un filtre, et le liquide passe parfaitement limpide, entraînant la
matière
sucrée, qui, comme vous pouvez en juger, présente
réaction caractéristique, très nette, tandis que toute l’albumine, la
matière
colorante du sang, l’acide urique, etc., ont été
ncore cette action particulière du charbon animal pour précipiter les
matières
albuminoïdes, mais elle est des plus remarquables
u sang pur peut être complétement débarrassé de son albumine et de sa
matière
colorante ; du lait peut également être totalemen
; du lait peut également être totalement privé de sa caséine et de sa
matière
grasse par le noir animal ; il en est ainsi de be
faut employer une quantité de charbon en rapport avec la quantité de
matière
animale contenue dans le liquide que l’on veut pu
tre, et le liquide qui passe est incolore et débarrassé de toutes les
matières
albuminoïdes. Mais si le sang est pur, il faudra
e pulvérulente. Alors, si l’on ajoute de l’eau à ce charbon, toute la
matière
sucrée est dissoute et passe dans un liquide parf
ucrée est dissoute et passe dans un liquide parfaitement limpide. Les
matières
fixées par le charbon, telles que l’albumine, la
impide. Les matières fixées par le charbon, telles que l’albumine, la
matière
colorante du sang, la caséine, l’acide urique, et
gné, sans craindre, ainsi que nous venons de le dire, d’entraîner des
matières
étrangères redissoutes. Je recommande donc le cha
vous. Nous aurions encore à nous occuper des caractères de certaines
matières
très voisines des sucres, telles que l’amidon, la
animaux avant d’entrer dans l’examen de la fonction qui produit cette
matière
dans l’organisme animal, et dont nous commenceron
tenant aux deux règnes des êtres vivants. — Les animaux forment de la
matière
sucrée. — Le foie est chargé de cette fonction gl
oie chez un carnivore. — Le premier sang ne contient pas de traces de
matières
sucrées, le second en renferme en grande proporti
soit, quand on trouvait du sucre dans un animal, on croyait que cette
matière
était constamment d’origine végétale et avait été
devait en trouver chez les herbivores, qui prennent en abondance des
matières
féculentes aisément transformables en sucre, mais
, à ce qu’il y a une fonction qui produit chez tous ces animaux de la
matière
sucrée, indépendamment de l’espèce de nourriture
Pour achever de vous convaincre que cette réaction est bien due à la
matière
sucrée, nous plaçons une autre portion de cette m
que l’absence de réduction du réactif prouve absolument l’absence de
matière
sucrée. Nous pouvons donc conclure hardiment qu’a
bile extraite de la vésicule aussitôt après la mort ne renfermait de
matière
sucrée. J’ai poursuivi cette présence du sucre da
. D’après les réactions que nous avons mises en usage pour déceler la
matière
sucrée contenue dans le foie, vous avez pu voir q
it pas ajouté d’eau. On fit ensuite coaguler au bain-marie toutes les
matières
albumineuses, et l’on filtra. Le liquide qui résu
limpide. Quelquefois, cependant, il existe dans le foie une sorte de
matière
opalescente, qui ne peut pas être complètement en
ène sulfuré, en formant le sulfure de plomb, entraîne complétement la
matière
opaline, et permet d’obtenir, après une dernière
e qui se présente à l’esprit, c’est de supprimer les féculents et les
matières
sucrées dans l’alimentation, et de voir si néanmo
t donc que le sucre persiste malgré l’impossibilité d’introduction de
matières
féculentes ou sucrées. Il serait absurde de suppo
pposition chez les oiseaux de proie nourris pendant toute leur vie de
matières
exclusivement musculaires ? Mais la principale dé
s seul fermenter. Enfin, Messieurs, voulons-nous nous assurer que les
matières
que digérait cet animal ne contiennent elles-même
e forme dans le foie. — Réfutation d’une prétendue localisation de la
matière
sucrée. — Le sucre existe dans le foie avant tout
ne. — Le sucre ne saurait se conserver longtemps dans le foie ; cette
matière
disparaît bientôt quand on empêche le foie d’en p
s que l’animal avait mangés, on n’y trouve pas les moindres traces de
matière
sucrée. — Il n’est pas étonnant que le sang pris
t plus être soutenue aujourd’hui, depuis que nous avons établi que la
matière
sucrée se renouvelle constamment dans l’organisme
actuellement, et même depuis longtemps soumis à un régime dépourvu de
matières
féculentes ou sucrées, était un fait trop évident
nt pas de digestions récentes, a-t-on dit, ne peut-il pas résulter de
matières
féculentes ou sucrées contenues dans une alimenta
ayant la propriété de retenir très longtemps dans son tissu certaines
matières
minérales ? Quand, en effet, on administre à des
avec une suffisante quantité de noir animal, pour retenir toutes les
matières
colorantes et albuminoïdes. On y ajoute ensuite d
antes et albuminoïdes. On y ajoute ensuite de l’eau pour dissoudre la
matière
sucrée, on jette le tout sur un nitre ; le liquid
plus. Par conséquent, nous sommes bien certains qu’il n’existe pas de
matière
sucrée dans le foie de ce fœtus. L’absence de suc
ire de la fonction glycogénique, car cela prouve qu’originairement la
matière
sucrée n’existe pas dans le foie, et que ce n’est
s le quatrième ou le cinquième mois de la vie intra-utérine que cette
matière
apparaît dans le tissu hépatique. Ainsi se trouve
même fait a lieu, à savoir, que primitivement le foie est dépourvu de
matière
sucrée et que cette matière y apparaît, autant qu
que primitivement le foie est dépourvu de matière sucrée et que cette
matière
y apparaît, autant que j’ai pu en juger par deux
n glycogénique prend naissance pendant la vie intra-utérine et que la
matière
sucrée augmente à mesure que l’animal approche de
s d’expériences qui vous permettent de vous parler de l’origine de la
matière
sucrée dans le foie, tout en vous démontrant l’im
ontrant l’impossibilité d’aller chercher dans la mère l’origine de la
matière
sucrée qu’on prétendrait être venue se localiser
démontrer que le sucre de foie ne résulte pas d’une localisation des
matières
sucrées provenant de l’alimentation, et nous ne d
t un animal, de façon à laisser se consommer peu à peu la quantité de
matière
sucrée formée dans le foie, tout en l’empêchant d
rouver la moindre trace, bien que l’animal fût en pleine digestion de
matières
végétales au moment de la section des nerfs. C’es
ucre hépatique ne provient pas d’une alimentation antérieure, dont la
matière
sucrée aurait été depuis plus ou moins longtemps
igestive. Vous voyez donc que, à l’état physiologique, l’addition des
matières
sucrées et féculentes n’a pas sensiblement modifi
patique et de la manière dont ils peuvent agir pour donner lieu à une
matière
sucrée. Vous verrez bientôt, Messieurs, que cette
-ils ensemble aucune liaison ? Peut-on admettre, par exemple, que les
matières
albuminoïdes du sang, en arrivant au contact des
nt presque-exclusivement de cloportes et de larves, par conséquent de
matières
animales. Nous avons constamment trouvé du sucre
e certaine quantité de bile très brune, ne renfermant aucune trace de
matière
sucrée. Si alors ces animaux viennent à introduir
’accord avec le fait anatomique qui montre le conduit excréteur de la
matière
sucrée, la veine hépatique, placée au centre du l
es contradictoires à ce sujet, causes d’erreurs. — Distribution de la
matière
sucrée dans l’organisme par le foie. — Dans l’abs
paraissaient pas être le résultat d’un même dédoublement chimique, de
matières
contenues dans le sang amené par la veine porte,
ce chien qui vient d’être sacrifié, elle ne renferme pas de traces de
matière
sucrée ; nous prenons actuellement l’urine dans l
t avoir lieu de plusieurs manières, l’organisme, rapidement saturé de
matières
sucrées, s’en débarrasserait par les voies d’excr
anes, le foie et le poumon, semblent donc être alors, vis-à-vis de la
matière
sucrée, dans un rapport exactement inverse. Chez
gtemps à découvrir l’existence et la formation fonctionnelle de cette
matière
dans l’animal. L’analyse du sang tiré des veines
ang provenant des artères mésentériques, reçoit, en outre, toutes les
matières
solubles absorbées par les capillaires de la vein
l’influence des excitations naturelles apportées par la digestion des
matières
alimentaires. Quoi qu’il en soit, cette augmentat
stion en exerce, au contraire, une très évidente. Cette exubérance de
matière
sucrée qui se produit ainsi dans l’organisme, au
é entre la production et la destruction du sucre, c’est-à-dire que la
matière
sucrée, expulsée par les veines hépatiques dans l
oujours à cet organe qu’il faut remonter pour trouver l’origine de la
matière
sucrée. Ces diverses circonstances seront très im
voir traversé le poumon ; l’autre en pleine digestion, chez lequel la
matière
sucrée est répandue dans tout l’organisme ; nous
e porcelaine. Sous l’influence de la chaleur, le sang se coagule, les
matières
albuminoïdes sont crispées et ratatinées, et un l
six heures, environ, un repas copieux, mais composé exclusivement de
matières
animales (tête de mouton cuite). Nous opérons de
me chien et son urine qui ne donnent aucun signe de la présence de la
matière
sucrée avec le réactif cupro-potassique. Sixiè
savoir, d’une part, la production, d’autre part, la destruction de la
matière
sucrée, qui se rencontrent simultanément dans tou
que, pendant la première année, la plante accumule dans sa racine les
matières
sucrées qui s’y trouvent alors en grande abondanc
disparaître peu à peu ; et à l’époque de la maturité des graines, la
matière
sucrée aura disparu dans toute la plante. Le sucr
e production et de destruction du sucre, sous quelque forme que cette
matière
se présente. On voit ainsi que dans ces deux règn
omènes se ressemblent en ce qu’il y a production et destruction de la
matière
sucrée. Nous verrons plus tard, en nous occupant
r toutes les circonstances qui peuvent influencer la production de la
matière
sucrée dans l’organisme animal. Ces circonstances
e. Le foie d’un canard ordinaire ne m’a présenté que 1,27 pour 100 de
matière
sucrée. On observe assez souvent sur les animaux
lation entre les altérations morbides du foie et la disparition de la
matière
sucrée dans cet organe chez l’homme, parce que, c
s cette maladie. M. Bouchardat8 proscrit l’usage des féculents et des
matières
sucrées. Des faits dont j’ai été témoin dans la p
pendamment de la nature de l’alimentation, et que conséquemment cette
matière
ne saurait provenir exclusivement du dehors, cela
empêche pas qu’il puisse aussi y avoir une origine extérieure pour la
matière
sucrée dont nous avons à faire la part. Nous allo
is ordres, quelle que soit la variété de l’alimentation, savoir : les
matières
graisseuses absorbées à l’état de division extrêm
les matières graisseuses absorbées à l’état de division extrême, les
matières
albuminoïdes et féculentes absorbées à l’état de
ment de ce que l’animal use et détruit progressivement la quantité de
matière
sucrée qu’il avait formée pendant sa dernière dig
aux, tels que les moineaux, le foie est déjà complétement dépourvu de
matière
sucrée. Après les oiseaux viennent les mammifères
rongeurs à l’état normal. Quand on ouvrit l’estomac, on y trouva une
matière
neutre d’un blanc grisâtre qui existe habituellem
a peut tenir, on n’a pour s’en rendre compte que la présence de cette
matière
jaunâtre qui se trouve sécrétée dans l’estomac, e
ience citée plus haut, il est question d’une sorte de diffusion de la
matière
sucrée dans l’organisme ; car on constata qu’outr
ns démontré ailleurs, après la mort il se produit une endosmose de la
matière
sucrée dans la bile et dans les organes qui envir
que à faire au sujet de la particularité d’absorption que présente la
matière
grasse. C’est à travers le foie, placé comme une
ont seulement, comme nous l’avons dit, de trois espèces, savoir : les
matières
azotées ou albuminoïdes, les matières féculentes
de trois espèces, savoir : les matières azotées ou albuminoïdes, les
matières
féculentes ou sucrées, et les matières grasses. D
s azotées ou albuminoïdes, les matières féculentes ou sucrées, et les
matières
grasses. De ces trois ordres de substances, les d
nérale. On peut donc, au point de vue de leur absorption, diviser les
matières
alimentaires en deux classes : 1° celles qui trav
g qui arrive dans le foie contient, quoique en faible quantité, de la
matière
grasse, mais que le sang qui en sort en présente
lle moyenne, fut nourrie, pendant trois jours exclusivement, avec des
matières
gélatineuses, consistant en pieds de mouton, dont
diminue notablement. Le sucre se forme donc, non pas aux dépens de la
matière
grasse, mais aux dépens de la matière azotée, che
donc, non pas aux dépens de la matière grasse, mais aux dépens de la
matière
azotée, chez les carnivores au moins qui ne se no
dans d’autres combinaisons, et probablement dans la constitution des
matières
azotées de la bile. On ne saurait, en effet, trou
e la bile. On ne saurait, en effet, trouver une autre origine à cette
matière
sucrée, qui ne peut pas être produite dans l’inte
uses, l’intestin et le sang de la veine porte ne renferment jamais de
matière
sucrée d’aucune espèce. Ni la gélatine ni la vian
sucrée d’aucune espèce. Ni la gélatine ni la viande ne produisent de
matière
sucrée dans le tube intestinal par les procédés d
sait que Schœrer a signalé dans la chair musculaire la présence d’une
matière
qu’il appelle inosite, et qui présente la formule
mique du sucre, G12H12O12. M. Bouchardat, pour soutenir encore que la
matière
sucrée vient du dehors, invoque la présence de l’
s sels de cuivre. Du reste, la proportion extrêmement minime de cette
matière
, qu’on tire des muscles, en rapport avec la grand
tique était opaline, et blanchâtre comme du lait, ce qui dépend d’une
matière
émulsive sur laquelle nous reviendrons bientôt. U
euse, comme dans l’expérience précédente. Dans cette alimentation, la
matière
féculente a été transformée en matière sucrée dan
e. Dans cette alimentation, la matière féculente a été transformée en
matière
sucrée dans l’intestin, sous l’influence du suc p
asse, il n’y a aucune espèce de réduction ; par conséquent absence de
matière
sucrée dans l’estomac. Dans la partie inférieure
s l’estomac. Dans la partie inférieure du duodénum, nous trouvons une
matière
visqueuse jaunâtre, colorée par la bile ; nous y
fait que la décoction du tissu hépatique d’un animal nourri avec des
matières
exclusivement féculentes et sucrées présente touj
is vous voyez que, tandis que le premier, celui de l’animal nourri de
matières
azotées est à peu près limpide ou au moins très l
tout à fait une apparence laiteuse et émulsive qui fait penser à une
matière
particulière qui existe en plus dans ce liquide.
mac et l’intestin de l’autre animal, nous trouvons dans l’estomac une
matière
grisâtre dans laquelle on reconnaît des fragments
ion avec le liquide cupro-potassique ne produisent aucun résultat. La
matière
recueillie à la fin du duodénum, étendue d’un peu
e, ne donne lieu avec les mêmes réactifs à aucun des caractères de la
matière
sucrée ; il n’y a donc dans l’intestin ni fécule
avantage dans le tissu de cet organe, mais elle y fait apparaître une
matière
nouvelle restant en suspension dans la décoction.
qu’il faut bien savoir que, dans l’état physiologique, l’ingestion de
matières
féculentes ou sucrées n’augmente pas la quantité
maux dont l’alimentation est si différente, les uns se nourrissent de
matières
animales, les autres de matières végétales, et, s
ifférente, les uns se nourrissent de matières animales, les autres de
matières
végétales, et, si vous analysez leur sang dans le
z tous une composition à peu près identique de ce liquide vivant. Ces
matières
alimentaires n’entrent donc pas dans l’organisme,
à cet état dans la circulation générale. — Rôle du foie vis-à-vis des
matières
féculentes et sucrées. — Il les transforme en une
e l’alimentation. Nous savons, d’autre part, que c’est aux dépens des
matières
albuminoïdes, que ce sucre se forme ; car les ali
n’augmentent pas la quantité de sucre dans le tissu hépatique, et la
matière
sucrée se produit constamment chez les animaux ex
nique de cet organe n’est-elle destinée qu’à suppléer au défaut de la
matière
sucrée, quand les aliments n’en fournissent pas ?
t la nature de l’alimentation. Quand l’animal mange exclusivement des
matières
albuminoïdes, la proportion de sucre contenue dan
dernière séance, est de 1,35 à 1,65 pour 100 ; quand il se nourrit de
matières
féculentes ou sucrées, il s’en trouve encore des
tel au sucre hépatique, mais il est changé dans le foie en une autre
matière
, ainsi que je vous l’ai fait pressentir dans la d
tent, l’un de la décoction du foie d’un chien nourri exclusivement de
matières
albuminoïdes, vous voyez que le liquide est parfa
pas à ce dernier point de vue qu’ils diffèrent, mais seulement par la
matière
émulsive tenue en suspension dans le second, et q
n suspension dans le second, et qui n’existe pas dans le premier. Les
matières
féculentes, entrées comme sucre dans la veine por
le foie, sont donc détruites par cet organe et changées en une autre
matière
qui a toute l’apparence d’une substance graisseus
ui a toute l’apparence d’une substance graisseuse émulsionnée par une
matière
protéique spéciale. Nous avons dit que le sucre,
ntroduit dans le tube intestinal, n’augmente pas la quantité de cette
matière
contenue dans le foie, mais qu’il s’y détruit et
dre trace de sucre. Il ne reste donc pas de doute sur ce fait que les
matières
sucrées arrivant par la veine porte ne traversent
ie, mais qu’elles occasionnent dans cet organe la production de cette
matière
nouvelle qui donne au liquide cette apparence bla
i donne au liquide cette apparence blanchâtre, et qui paraît être une
matière
grasse unie avec une substance protéique. Du rest
s serons confirmés dans cette génération de la graisse aux dépens des
matières
féculentes et sucrées alimentaires, par les faits
importance capitale et qui sont la production du sucre aux dépens des
matières
albuminoïdes, et la production de la graisse aux
matières albuminoïdes, et la production de la graisse aux dépens des
matières
féculentes et sucrées de l’alimentation. Il faut
dans le sang n’est jamais, à l’état physiologique, complétée par les
matières
sucrées de l’alimentation venant s’ajouter pureme
st point une fonction supplémentaire, variable suivant la quantité de
matière
sucrée introduite par l’alimentation ; elle est,
elle est, au contraire, essentiellement fixe, tant que le sang et les
matières
albuminoïdes, aux dépens desquelles elle se fait
arrive du dehors par l’alimentation, il se change dans le foie en une
matière
laiteuse, qui passe ensuite dans le sang, accompa
avait cru longtemps que cette apparence était nécessairement due à la
matière
grasse que l’on faisait prendre à un animal avec
produit chez des animaux qui ne prennent que des féculents exempts de
matières
grasses, comme de la fécule de pomme de terre, pa
e, résultant de la digestion des féculents, se change dans le foie en
matière
chyleuse. Si, maintenant, nous cherchons dans les
n les avait mélangées avec du lait, qu’elles contiennent en effet des
matières
grasses émulsionnées. Cette maladie, qui est rare
l serait possible peut-être de rapprocher ce cas de la présence de la
matière
chyleuse dans les urines de la fonction nouvelle
verrons que cette faculté du foie, de changer normalement le sucre en
matière
lactescente, paraît manquer complétement dans cet
aussitôt qu’on donne aux diabétiques du sucre dans l’intestin, cette
matière
apparaît dans les urines ; si alors cette matière
s l’intestin, cette matière apparaît dans les urines ; si alors cette
matière
grasse, résultant de la destruction du sucre alim
al de cette affection. Relativement aux caractères chimiques de cette
matière
chyleuse, voici ce que nous avons constaté : On p
tant de l’alcool mêlé de 1/5 d’éther, jusqu’à ce qu’il se séparât une
matière
caséeuse, qui est insoluble dans l’acide acétique
sur un filtre qui laisse passer un liquide limpide et très sucré. La
matière
caséeuse reste sur le filtre ; on dessèche au bai
r l’éther et, en laissant évaporer, on obtient une petite quantité de
matière
grasse. Il semblerait donc que la matière grasse
ient une petite quantité de matière grasse. Il semblerait donc que la
matière
grasse est intimement unie à la matière caséeuse
se. Il semblerait donc que la matière grasse est intimement unie à la
matière
caséeuse qui la dissimule, car on ne peut pas sép
es proportions de cette substance caséeuse susceptible de céder de la
matière
grasse. Nous n’entrerons pas dans de plus grands
pas croire que tout le sang qui traverse un organe soit épuisé de la
matière
sur laquelle cet organe opère pour accomplir sa f
ssance aux métamorphoses d’où résulte le sucre et les diverses autres
matières
nouvelles qui se forment dans le foie aux dépens
s myriades de petites molécules, qui offrent également l’aspect de la
matière
graisseuse, et qui sont animées d’un mouvement br
oumis à l’alimentation féculente, et ce phénomène de production de la
matière
émulsive est déterminé durant le passage du sang
tact prolongé avec l’élément glandulaire. De là résulte que, pour les
matières
albuminoïdes, par exemple, il n’y en a qu’une cer
u’une certaine quantité qui soit changée en sucre, et que, quant à la
matière
sucrée qui arrive avec le sang de la veine porte,
urs également une certaine portion qui n’est pas transformée en cette
matière
émulsive spéciale. La proportion de sucre qui, da
trop peu considérable pour apparaître dans les urines, parce que les
matières
alimentaires féculentes ne donnent pas lieu à l’a
atières alimentaires féculentes ne donnent pas lieu à l’absorption de
matière
sucrée en aussi grande abondance qu’on serait peu
ualités normales. Donc il n’est pas indifférent, lorsqu’on ingère une
matière
naturellement modifiée dans le foie, de l’introdu
n, même pendant l’abstinence, pourra être diminuée par la présence de
matières
dans l’intestin ; et il y a, sous ce rapport, une
au bout de quelque temps, il a constaté dans l’urine le passage de la
matière
sucrée. Il n’y a pas eu là, comme dans le cas où
age de la matière sucrée. Il n’y a pas eu là, comme dans le cas où la
matière
sucrée introduite dans l’estomac peut circuler li
suite de ces affections, le tissu hépatique ne présente plus trace de
matière
sucrée. La mort emporte souvent avec elle par con
heures tout le sucre du foie peut avoir disparu. La production de la
matière
sucrée ne recommence que quand l’animal a repris
a pas de précipité, et, par conséquent, qu’il n’y a pas de traces de
matière
sucrée dans le foie de cet animal ; vous avez ain
s lapins, la substance du foie ne contient absolument aucune trace de
matière
sucrée. Quant à l’influence de l’âge et du sexe,
est du reste en harmonie avec les usages différents de chacune de ces
matières
sucrées. Il y a toutefois un rapprochement que l’
gré l’alimentation exclusive avec de la viande complétement privée de
matière
sucrée. L’époque du rut ne m’a pas paru non plus
sang des veines hépatiques. — Globules. — Sérum et caillot. — Eau et
matières
solides. Matières solides du sérum et du caillot.
épatiques. — Globules. — Sérum et caillot. — Eau et matières solides.
Matières
solides du sérum et du caillot. — Graisse. — Fibr
es après un repas ; les deux dernières au bout de dix heures. Eau et
matières
solides. — Sur 100 parties de sang, l’analyse a d
rum, contenir plus d’eau que celui des veines hépatiques, et moins de
matières
solides. Au point de vue des matières solides que
veines hépatiques, et moins de matières solides. Au point de vue des
matières
solides que présentent le sérum et le caillot de
proportion d’éléments solides que le sang de la veine porte. Mais les
matières
qui nous intéressent le plus sont la graisse, la
ion des acides de la bile ? Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de la
matière
émulsive se rapprochant des matières grasses, don
agit pas ici, bien entendu, de la matière émulsive se rapprochant des
matières
grasses, dont nous avons constaté la production d
and sympathique, nous sommes autorisés à émettre cette opinion que la
matière
coagulable n’est pas la fibrine, au moins suivant
un animal à jeun depuis un certain temps, ou nourri exclusivement de
matières
azotées ; le sucre existe toujours, au contraire,
bore les divers matériaux du sang. Mais toutes ces transformations de
matières
, toutes ces créations de principes immédiats, tou
le foie d’où résultent des mélasses qui empêchent la séparation de la
matière
sucrée et, par conséquent, la possibilité de fair
our la première fois, que cela tenait à une action particulière de la
matière
sucrée, mais il m’a semblé depuis que cette dimin
centration et de l’état de combinaisons qu’il peut présenter avec les
matières
qu’il rencontre. Toutes ces nuances se trouvent r
sous-cutané, il ne faudra pas dépasser certaines doses, autrement la
matière
sucrée apparaîtrait dans les urines. Vous savez,
u liquide poussé dans le tissu cellulaire, ou de la combinaison de la
matière
sucrée avec certaines substances très endosmotiqu
g. Les phénomènes que nous produisons avec une seringue chargée de la
matière
sucrée, le foie peut naturellement les accomplir,
plus grande que ne le comporte l’état physiologique, l’excès de cette
matière
apparaîtra immédiatement dans les urines, et nous
tandis qu’il en faut des quantités plus considérables pour que cette
matière
se manifeste dans l’urine. Ainsi l’apparition du
comprimé par exemple, il chassera alors de son tissu une quantité de
matière
sucrée, double ou triple de ce qu’elle doit être
de la veine jugulaire, on n’y trouvera pas sensiblement de traces de
matières
sucrées. Si, au contraire, on comprime l’abdomen,
filtré, bien que la coction ne lui ait pas enlevé son alcalinité. La
matière
organique, qui opère cette destruction, comme nou
es nos explications sont relatives à l’état actuel de la science. Les
matières
organiques peuvent se détruire de deux manières :
ne fermentation s’accomplisse, vous savez qu’il faut, d’une part, une
matière
fermentescible, de l’autre un ferment. Vous savez
aient été élaborées dans le foie. Nous croyons, au contraire, que ces
matières
nouvelles qui, pour ainsi dire, n’ont point encor
ie d’un supplicié. — Découverte sur la génération et les usages de la
matière
sucrée dans l’organisme. — Étude des conditions d
lules organiques. — Levure de bière. — Nécessité de la présence d’une
matière
sucrée. Expériences sur le sérum. — Génération de
en de la température semblait dépendre des phénomènes de formation de
matières
, dans lesquels le système nerveux intervient touj
ux intervient toujours, plutôt que de la destruction spontanée de ces
matières
. Je pense que le sucre a d’autres usages à rempli
ément quand on abandonne à la putréfaction des liquides contenant des
matières
albuminoïdes et du sucre en dissolution. Au bout
de la manière dont les choses se passent : on pensait que c’était la
matière
albuminoïde qui se transformait en ferment, sans
mait en ferment, sans se rendre bien compte du rôle que jouait ici la
matière
sucrée. Mes expériences me conduisirent d’abord à
iences me conduisirent d’abord à reconnaître que la présence de cette
matière
sucrée était indispensable à la production du fer
is le liquide que j’avais filtré, et qui contenait quelques traces de
matières
albuminoïdes, en deux parts : l’une que j’abandon
rs ; mais, si je prenais du même sérum et que j’y ajoutasse un peu de
matière
sucrée, voici ce que j’observais, et vous pourrez
uide se putréfie. Ces expériences me prouvaient que la présence d’une
matière
sucrée était nécessaire pour la production de cel
urs différents tissus en voie de développement, s’il n’y avait pas de
matière
sucrée. De quelque manière que je m’y prisse, je
ous savez, Messieurs, que l’acide lactique dérive ordinairement de la
matière
sucrée, par suite d’une transformation moléculair
si retirer du sucre du tissu des poumons et des muscles ; voici cette
matière
qui en contient énormément, ainsi que vous pouvez
u’un muscle qui se développe, comme la graine qui germe, contient une
matière
susceptible de se transformer en sucre. Tant que
alors comme un simple phénomène chimique. Et ce qui prouve que cette
matière
sucrée est bien en rapport avec les phénomènes de
propriété, que possèdent les poumons et les muscles de produire de la
matière
sucrée, n’existe que dans l’état embryonnaire, c’
e animal, et vous verrez que nous avons là une preuve de plus, que la
matière
sucrée appartient bien réellement aux deux règnes
aires pour produire du sucre, et certes on ne dira plus ici que cette
matière
préexiste à l’état de liberté dans les muscles de
s les muscles de fœtus, car, après avoir lavé et broyé ces tissus, la
matière
insoluble dans l’eau donne naissance à du sucre.
re la propriété de produire du sucre, parce que vous aurez détruit la
matière
fermentescible, qui est toujours une substance al
une analogie de composition. Dans les végétaux, sous l’influence des
matières
albuminoïdes, l’amidon insoluble se transforme en
résence du sucre, mais cela suffit pour en conclure la présence de la
matière
insoluble qui doit précéder le sucre, matière san
clure la présence de la matière insoluble qui doit précéder le sucre,
matière
sans doute différente de l’amidon, mais donnant t
tion gylcosique, c’est-à-dire une formation de sucre aux dépens d’une
matière
azotée insoluble préexistante, et une fermentatio
istante, et une fermentation lactique qui se produit aux dépens de la
matière
sucrée elle-même. À l’aide de l’alcool, nous empê
aît. Maintenant, comment pouvons-nous comprendre l’intervention de la
matière
sucrée dans la germination soit végétale, soit an
ui entretient constamment les phénomènes de la vie, en permettant aux
matières
de se grouper de mille façons et d’une manière no
cette mobilité nécessaire pour l’entretien des actes de la vie, et la
matière
sucrée est un des plus communs soit comme résulta
un liquide où se passent des phénomènes de fermentation empêchant les
matières
de tomber à l’état de produits fixes et d’acquéri
au contraire, à conclure que les usages les plus importants de cette
matière
ne sont pas remplis, au moment où elle se détruit
s bien quand elle prend naissance dans le foie. C’est au moment où la
matière
animale, qu’on n’a pu encore isoler, mais qui pré
a été dit relativement à ces faits de germination, en présence de la
matière
sucrée, qui n’ont lieu que dans les muscles et da
vous donner, dans cette séance, une vue nouvelle sur les usages de la
matière
sucrée dans l’organisme, sans insister davantage
s recherches auxquelles nous nous sommes livré touchant le rôle de la
matière
sucrée dans l’état embryonnaire. Ceci ne rentrait
voulu vous donner seulement des idées nouvelles sur les usages de la
matière
sucrée dans l’organisme, en vous montrant de quel
n du sucre par un organe spécial, et de l’origine intérieure de cette
matière
chez l’homme et les animaux. Lorsque nous publiâm
en conclut que c’était aux dépens des substances albuminoïdes que la
matière
sucrée se produisait. Nos expériences physiologiq
e sucre, on avait pu croire que l’ancienne théorie qui considérait la
matière
sucrée comme venant toujours du dehors ne trouver
, purement sentimental, ne saurait constituer un argument en pareille
matière
. Puis vient alors cette confusion entre les faits
sentiellement dépurateur. Puis, quant au rôle du foie vis-à-vis de la
matière
sucrée, il devient un organe condensateur. Si l’o
e de mouton préalablement bouillie, dont l’eau de lavage enlevait les
matières
solubles, et par conséquent le sucre. Voici de ce
st à jeun, car il serait opalin ou laiteux s’il était en digestion de
matières
féculentes, comme je vous l’ai dit déjà. Il rédui
us nous reportons constamment, à savoir, que chez un animal nourri de
matières
albuminoïdes, le sang de la veine porte ne contie
servi. Ainsi on prétend que dans le cas où l’on donne à un animal des
matières
féculentes ou sucrées, le sucre pourrait bien se
près le foie, qui aurait dissocié cette combinaison du sucre avec des
matières
albuminoïdes qui étaient rebelles à notre réactif
ement la fermentation, qui ne saurait laisser aucun doute en pareille
matière
. Lehmann, dont la compétence sur des déterminatio
e que la présence du sucre dans la veine porte est dissimulée par les
matières
albuminoïdes digérées par le suc gastrique ; donc
cette objection n’a aucune valeur, parce que, en supposant que cette
matière
existât dans la veine porte, ce qui n’est pas exa
isoler l’un de l’autre les deux produits ultimes de la digestion des
matières
albuminoïdes et saccharines, d’abord confondues e
une question chimique, sur la possibilité de reconnaître comment une
matière
albuminoïde peut masquer le sucre. Nous ne voulon
nd nous vous avons dit que le sucre du foie se faisait aux dépens des
matières
albuminoïdes, nous n’avons pas prétendu que ce fû
s dans l’intestin, arrivent directement au foie. C’est aux dépens des
matières
qui ont vécu, que se fait toute sécrétion, car pe
ngée, provenait de ce que le foie étant un organe condensateur, cette
matière
s’y localisait indéfiniment. Vous savez déjà que
ur, cette matière s’y localisait indéfiniment. Vous savez déjà que la
matière
sucrée est très destructible ; mais nous avons un
a plus, nous aurions pu, jusqu’au moment de sa mort, nourrir avec des
matières
féculentes et sucrées l’animal auquel nous avons
pervertir et la modifier profondément, de façon qu’il se produise une
matière
qui ne sera pas du sucre, mais qui pourra se tran
exagération ; 2° diminution ou anéantissement ; 3° modification de la
matière
sucrée sécrétée par le foie. L’augmentation de la
ous avons trouvé qu’il y a une espèce d’élection dans l’excrétion des
matières
qui sortent de l’organisme, et que toutes ne sont
ive des diabétiques, jamais nous n’y avons trouvé la moindre trace de
matière
sucrée. Nous faisions d’abord rincer la bouche de
sont en effet ces mucosités formées dans le poumon qui contiennent la
matière
sucrée. Toutefois le fait ne serait pas constant,
s venaient à vomir, bien qu’ils n’eussent mangé que de la viande, les
matières
vomies étaient sucrées. On avait pensé, dans l’id
casion d’observer des diabétiques qui vomissaient à jeun, et dans les
matières
vomies de qui on pouvait constater la présence du
cette substance a passé, pour venir former du bleu de Prusse, avec la
matière
ferrugineuse. Si, chez l’animal sur lequel nous a
t au sucre, nous n’en aurions rencontré aucune trace. Ainsi les mêmes
matières
solubles ne sortent pas par toutes les sécrétions
ue, comme le symptôme caractéristique du diabète est une excrétion de
matière
sucrée, nous avons voulu, par des exemples pris e
aisse émulsionnée par le suc pancréatique ne laissaient pas passer la
matière
sucrée. Nous avons expérimenté sur des chevaux au
anglions mésentériques ; ce chyle, chez l’animal n’ayant pas mangé de
matières
grasses, était semblable à de la lymphe un peu tr
eaux lymphatiques, jamais nous n’avons pu trouver la moindre trace de
matière
sucrée. Ainsi les graisses à l’état d’émulsion ou
de division extrême sont absorbées par les chylifères, tandis que les
matières
sucrées et albuminoïdes passent dans le système v
l y a un point de ce système où l’on peut constater la présence de la
matière
sucrée, qui n’y existe nulle part ailleurs, et il
x ou anormaux ; mais quand nous voulons remonter à la source de cette
matière
, quel que soit le lieu où nous l’observons, nous
tique, nous aurons également une augmentation ou une diminution de la
matière
sucrée dans les différents liquides, et il était
arrivai. J’avais déjà vu que le foie était un organe sécréteur de la
matière
sucrée, et l’on savait d’ailleurs que le système
absolue, tantôt, au contraire, une perversion dans la production des
matières
que produit le foie. Cette question devra être ex
ns ses fonctions, nous devrons avoir une production plus grande de la
matière
sécrétée, car il est de règle que la suractivité
ormaient d’abord ; dans ce dernier cas, il y a vraiment production de
matières
nouvelles. Ces deux modes se rencontrent dans l’o
ans le sang qui entre : le sucre s’est produit là aux dépens d’autres
matières
dont le foie a dissocié les éléments, qui se sont
s peuvent être polyuriques sans offrir dans leurs urines de traces de
matière
sucrée. L’indépendance de ces deux phénomènes ava
ette exagération dans la quantité des urines unie à la présence de la
matière
sucrée. Mais il y a encore un troisième cas à ajo
nt et simplement une exagération de cette sécrétion sans apparence de
matière
sucrée. J’ai donc dû chercher à isoler ces deux p
ation dans la quantité des urines, qui sont alors souvent chargées de
matières
albuminoïdes ; au-dessous du point précédemment s
onction hépatique, il l’attribue à une destruction insuffisante de la
matière
sucrée se produisant toujours en même quantité. D
ous le voyons se produire chez l’homme. Nous vous avons dit de quelle
matière
nous espérions arriver à ce résultat. Une indicat
tifs ordinaires du sucre du foie ne décèlent pas la présence de cette
matière
dans le liquide de décoction. On peut démontrer a
aite de nouveau le tissu de la même manière, on le trouvera chargé de
matière
sucrée. Ainsi, au moment de la mort de l’animal,
n avait fait subir à l’animal. Il semblerait donc qu’il y ait ici une
matière
susceptible de se transformer en sucre, comme dan
de la dextrine. Dans le foie, nous savons maintenant que ce sont les
matières
albumineuses qui donnent naissance au sucre ; seu
u sucre ; seulement il s’agira plus tard de rechercher si entre cette
matière
albumineuse et le sucre il n’y a pas d’autres pro
oie n’était pas encore arrivé à son état de plus grande saturation de
matière
sucrée, je pris un même poids de foie dans une mê
ure de 40 à 50 degrés cent., on active singulièrement le retour de la
matière
sucrée ; c’est là ce qui explique comment il peut
s soumise à la chaleur et qui contenait une très grande proportion de
matières
sucrées. Une autre particularité très curieuse, c
s leur foie a eu le temps de disparaître pour être remplacé par cette
matière
que nous ne connaissons pas encore, mais qui subi
ons une perversion et une, espèce d’arrêt dans le développement de la
matière
glycogénique, on arriverait à conclure qu’il se f
là une substance intermédiaire qui se change ensuite sous nos yeux en
matière
sucrée par un mécanisme analogue à celui des ferm
action de se produire, tandis que, lorsqu’on n’avait pas coagulé les
matières
organiques par l’ébullition, cette matière se dév
n n’avait pas coagulé les matières organiques par l’ébullition, cette
matière
se développait d’autant plus rapidement que la te
permettre seulement une transformation partielle ou incomplète de la
matière
albuminoïde primitive ? Ou bien doit-on penser, e
ulement la température de l’animal s’abaissant, la fermentation de la
matière
sucrée ne peut plus avoir lieu pour opérer la for
ucrée ne peut plus avoir lieu pour opérer la formation complète de la
matière
sucrée ? Cette supposition se trouve appuyée par
nitive considérer le système nerveux comme agissant pour préparer une
matière
autre que le sucre, mais pouvant se transformer e
ont nous avons déjà dit quelques mots. Ce sont ces transformations de
matières
albuminoïdes en matières sucrées, qui s’opèrent c
uelques mots. Ce sont ces transformations de matières albuminoïdes en
matières
sucrées, qui s’opèrent chez les fœtus dans certai
— Hypothèses sur ces phénomènes. — Découverte de la production de la
matière
sucrée dans les muscles et dans les poumons du fœ
embryon ne donnent pas du sucre. — Le sucre se forme aux dépens d’une
matière
albumineuse insoluble. — Preuves physiologiques.
transformations qui s’opèrent dans le foie pour changer en sucre les
matières
albuminoïdes du sang. Quand on coupe la moelle en
moment même de l’autopsie ; elle ne contient pas la moindre trace de
matière
sucrée. Si, maintenant, nous reprenons l’autre po
une décoction, vous verrez qu’elle contient maintenant énormément de
matière
sucrée. Si, ayant pris le tissu du foie de ce mêm
il n’y reparaîtra pas. Ce fait de la production dans un organe d’une
matière
qui n’y existait pas d’abord, mais qui s’y est dé
s l’organisme. Nos connaissances actuelles sur les décompositions des
matières
animales ne peuvent nous expliquer cette producti
arrêtées dans un état intermédiaire ; car il est probable qu’entre la
matière
albuminoïde, qui donne naissance au sucre, et ce
dans l’eau bouillante après son extraction du corps de l’animal, les
matières
albuminoïdes se trouvant coagulées, la fermentati
hénomènes analogues et d’autres cas dans lesquels il se formerait une
matière
sucrée aux dépens d’une substance animale et par
omènes tout à fait analogues ont lieu, et dans lesquelles on voit des
matières
organiques fermenter et donner naissance à des pr
r consiste à mettre en présence, à une douce chaleur, du sucre et des
matières
albuminoïdes. Il y avait lieu de se demander alor
ctique, ne présenteraient pas comme intermédiaire la production d’une
matière
sucrée. C’est en effet ce qui a lieu : nous avons
on recueille l’air resté emprisonné dans le flacon en contact avec la
matière
en fermentation, qu’il y a eu disparition de l’ox
le sucre. Provient-il de la fermentation glycosique aux dépens de la
matière
organique ? C’est ce que nous ne pouvons pas déte
ez une réduction extrêmement abondante vous accuser l’existence de la
matière
sucrée. On peut concentrer ce liquide en l’évapor
vés pour les débarrasser de leur sang, ne contenaient pas de trace de
matière
sucrée. Le lendemain, l’eau de macération présent
nlevions alors cette eau que nous faisions bouillir pour détruire les
matières
fermentescibles, et nous évaporions pour avoir de
cer. Le lendemain, il y avait seulement dans le liquide des traces de
matière
sucrée qui augmentaient le jour suivant, et aussi
uvions obtenir ainsi trois ou quatre infusions sucrées, après quoi la
matière
semblait épuisée, et l’on ne pouvait plus en reti
s très longtemps dans de l’eau alcoolisée et qui n’a développé aucune
matière
sucrée, tandis qu’un muscle de la même partie du
éaction acide qui est un caractère de la décomposition de beaucoup de
matières
végétales, et là nous pouvons encore, en invoquan
ques, se développent dans un milieu où il se forme incessamment de la
matière
sucrée. Les éléments qui servent à la formation d
loin d’être complète. Nous n’avons pas encore pu saisir ni isoler la
matière
qui, dans les poumons et les muscles, donne naiss
, les traiter par l’alcool et l’éther de façon à les épuiser de leurs
matières
solubles, et les remettre ensuite dans de l’eau,
ces traitements alcooliques on sépare des muscles et des poumons, une
matière
cristalline nouvelle que vous voyez ici sous l’as
sous l’aspect de beaux cristaux nacrés, nageant dans l’alcool. Cette
matière
a presque toutes les propriétés physiques et quel
su, après en être débarrassé, peut encore fournir du sucre, et que la
matière
cristalline séparée n’en donne pas. Enfin, Messie
tique. Le foie lui-même, qui sera plus tard l’organe producteur de la
matière
sucrée, ne se développe pas dans un milieu sucré
: c’est que nous voyons du sucre se produire sur place aux dépens de
matières
neutres, albuminoïdes, dans lesquelles il était i
ann, dans lesquelles cet habile chimiste a constaté qu’une partie des
matières
albuminoïdes qui se trouvent dans le sang de la v
il a voulu savoir s’il y aurait moyen de transformer directement des
matières
albuminoïdes en sucre. C’est ce à quoi il est eff
t effectivement arrivé. Il a obtenu la cristallisation de l’hématine,
matière
constituante des globules du sang, il a pu l’avoi
it du sucre de la manière suivante. Il a observé, en soumettant cette
matière
à la distillation sèche, qu’elle donnait lieu d’a
lorsque la température devenait plus élevée, qu’il se développait des
matières
ammoniacales ; dès lors il pensa qu’il pouvait y
il se forma de l’éther nitreux qui se dégagea et enleva l’azote de la
matière
organique, et ce qui resta était du sucre et une
de la matière organique, et ce qui resta était du sucre et une autre
matière
acide non azotée. Ce sucre réduit les sels de cui
pour la première fois, la possibilité de transformer chimiquement une
matière
albuminoïde en sucre. Mais il est clair, Messieur
ues très faibles, amène immédiatement le même résultat au moyen d’une
matière
organique qui joue le rôle de ferment. Nous arriv
ation du sucre dans le foie : 1° que le sucre se forme aux dépens des
matières
albuminoïdes ; 2° que ces matières albuminoïdes d
e le sucre se forme aux dépens des matières albuminoïdes ; 2° que ces
matières
albuminoïdes donnent naissance au sucre par suite
tration des tissus. — Expériences. — L’animal a constamment besoin de
matière
sucrée. — De la mort à la suite de la cessation d
mais nous savons aussi que l’être organisé ne manque pas pour cela de
matière
sucrée pendant cette période primitive de la vie.
ée pendant cette période primitive de la vie. Nous avons vu que cette
matière
se produit dans la gangue des tissus et qu’il y a
faisons habituellement, nous n’obtenons pas la moindre trace de cette
matière
. D’un autre côté, j’avais vu que le sucre dispara
ssait de l’urine des veaux bien avant la naissance et au moment où la
matière
sucrée se développait dans le foie. Il n’y avait
le voit, possibilité, chez le fœtus, d’établir un rapport entre cette
matière
sucrée de l’urine et la fonction glycogénique du
le début, et pendant les premières semaines de l’organisation, cette
matière
sucrée se forme, comme nous l’avons vu, dans le t
ue en contient également, mais de très faibles traces, soit que cette
matière
y parvienne par endosmose entre les membranes dél
me ou sixième mois de la vie intra-utérine, à la même époque où cette
matière
sucrée disparaît également de l’urine. Voici, par
hes de la parturition, en subissant la fermentation visqueuse, en une
matière
propre à favoriser la lubrifaction des voies et l
mplit, mais au contraire en se formant ; et ce serait au moment où la
matière
animale azotée entre dans une sorte de fermentati
e sucre se détruit dans le sang. Nous n’avons pas encore pu isoler la
matière
fermentescible qui détruit le sucre dans l’organi
re dans l’organisme, et nous ne pouvons pas dire précisément si cette
matière
ne proviendrait pas du foie lui-même. Nous ne pou
pparaître dans le foie. Ainsi, l’être organisé est toujours pourvu de
matière
sucrée. Dès les premiers moments de sa vie, le su
de la cessation des fonctions du foie, qui ne sécrète plus alors une
matière
indispensable aux phénomènes de nutrition des org
nes chez les diabétiques morts subitement. — Désordres nerveux. — Les
matières
féculentes et saccharoïdes ne sont-elles pas des
rigueur, produire le même effet, en ingérant de grandes quantités de
matières
sucrées dans l’intestin. Je ne connais qu’un seul
dans leur estomac une diastase particulière, mais on a retrouvé cette
matière
dans la salive, qui peut être avalée. Je me borne
rouvé le foie très volumineux et son tissu très abondamment chargé de
matière
sucrée. Voici les chiffres que nous avons obtenus
vec un symptôme signalé par certains auteurs, savoir, la présence des
matières
grasses dans les selles des diabétiques ? Dans le
e du sucre dans le foie, il faut encore signaler l’existence de cette
matière
en très grande quantité dans tout le sang. C’est
de sucre, l’infiltration qui survient après la mort imprègne de cette
matière
toutes les parties du corps. C’est un phénomène p
table puisse déterminer les mêmes effets. Il resterait à savoir si la
matière
sucrée ne serait pas, dans les cas de diabète, un
car on s’aperçoit que chez les malades, pour peu qu’on leur donne des
matières
féculentes ou saccharoïdes, les urines présentent
re qui ne sont nullement en proportion avec la quantité de cette même
matière
qui a pu être introduite dans l’intestin. Dans d’
ncipe y arriverait accidentellement par une ingestion considérable de
matières
sucrées. Quand les diabétiques, par exemple, pren
dans les urines d’une manière passagère. Mais, dans tous ces cas, la
matière
sucrée est en très faible quantité, et nous penso
’on a même cru que la présence du sucre était incompatible avec cette
matière
. Mais il n’en est rien ; car, s’il arrive quelque
rme des dépôts cristallins. Du reste, en général, on doit dire que la
matière
sucrée n’exclut aucun autre des éléments de l’uri
ent pas plus d’urine que dans l’état normal. Enfin, il est encore une
matière
qu’on peut rencontrer dans l’urine des diabétique
t un symptôme favorable, parce que cela indiquait la réapparition des
matières
animales dans l’urine, qui sont généralement d’au
la polydipsie, n’étaient que l’expression du besoin de réparation des
matières
solides et liquides incessamment rejetées. On a c
diabétiques. Le sucre se forme, comme nous l’avons vu, aux dépens des
matières
albuminoïdes. Chez l’homme sain, il est clair qu’
minoïdes. Chez l’homme sain, il est clair qu’une partie seulement des
matières
albuminoïdes est consommée pour cet usage. Le dia
citants pour les reins, qu’ils sont beaucoup plus diurétiques que les
matières
animales. Ainsi, tous les herbivores rendent beau
ycogénique du foie. — Théorie de la formation du sucre aux dépens des
matières
grasses. — La formation de la matière sucrée ne s
mation du sucre aux dépens des matières grasses. — La formation de la
matière
sucrée ne serait-elle pas localisée dans un point
et d’autre part, parce que cette question relative à la formation de
matière
sucrée dans les animaux et les végétaux avait fai
s. Le premier est la supposition que le sucre se forme aux dépens des
matières
grasses, et n’aurait pas sa formation localisée d
hmann, si complètement d’accord avec nos expériences, que ce sont les
matières
azotées qui servent à la formation du sucre dans
seul instant cette hypothèse de la formation du sucre aux dépens des
matières
grasses. Maintenant, quelles sont les raisons sur
e se trouve, dans l’état physiologique, constamment imprégné de cette
matière
, de la même façon que les autres organes sécréteu
u’elles sont, et elles prouvent que chez des animaux nourris avec des
matières
qui ne contiennent aucune trace de sucre, il y en
faire intervenir le règne végétal pour expliquer la présence de cette
matière
. Il n’y a pas lieu de nous arrêter aux autres par
lière opinion, de regarder le foie comme un organe condensateur de la
matière
sucrée, toujours dans cette supposition qu’elle v
avant dans ce mémoire. L’auteur dit que dans l’estomac il existe une
matière
, la peptone ou l’albuminose, qui est capable de d
et il prétend que cette propriété est un caractère qui distingue les
matières
qui ont été digérées par le suc gastrique. Ensuit
u’après avoir précipité les liquides animaux et s’être débarrassé des
matières
organiques qu’ils contiennent, parce que nous sav
que nous savions, comme tout le monde, que, quand il existe certaines
matières
albuminoïdes dans des liquides, en même temps qu’
e, il peut ne pas y avoir de réduction. Cela s’explique, parce que la
matière
organique redissout la petite quantité d’oxyde de
re qui se forme ; ce dont on peut s’assurer en ajoutant un peu de ces
matières
albuminoïdes après qu’on aura préalablement déter
ous cherchons du sucre dans un liquide où il se trouve masqué par une
matière
albuminoïde, comme la gélatine, par exemple, et s
raitons ce liquide sucré par le charbon, nous arriverons à séparer la
matière
organique qui restera sur le filtre, tandis que l
aussi que le charbon animal, qui jouit de la propriété de retenir les
matières
organiques, permet après à la réaction caractéris
s, nous le répétons, en traitant le mélange par le charbon animal, la
matière
organique est enlevée, et le sucre, démasqué, red
ns établis nous-même. Dans le seul cas où les animaux mangeraient des
matières
albuminoïdes en même temps que du sucre, ce qui n
e de cuivre qui s’est précipité d’abord se redissout dans un excès de
matière
sucrée, phénomène qui a fait illusion à des expér
dans le foie des malades morts dans les hôpitaux la moindre trace de
matière
sucrée. Des anatomistes arriérés ont pu même dire
t vous quelques découvertes, par exemple celle de la production de la
matière
sucrée dans la vie embryonnaire, et celle de cett
n, le sang de la veine porte contient des proportions très faibles de
matière
sucrée. J’ai trouvé dans un cas 0,055 gr. de sucr
e de la même manière par rapport à la fibrine, c’est-à-dire que cette
matière
disparaît presque en totalité dans le foie. Des a
èrement en fer ; au contraire, ils sont plus pauvres en globuline, en
matières
extractives et en sels que ceux des veines hépati
s veines hépatiques est beaucoup plus riche en globules du sang et en
matières
extractives que celui de la veine porte. J’ai rem
isparaît dans le foie, et contribue probablement à la formation de la
matière
colorante de la bile, ce que prouverait encore la
ors inconnue, devait être localisée dans le foie. Pour prouver que la
matière
sucrée est bien réellement formée dans l’organism
dans laquelle l’expérience directe ne décèle pas la moindre trace de
matière
sucrée, je recueillis le sang de la veine porte a
vue chimique, et avec une autorité des plus considérables en pareille
matière
, mes propres recherches physiologiques. Tous les
ontient des proportions considérables, il faudra bien admettre que la
matière
sucrée se produit dans le foie, car on ne saurait
s, etc. Suivant les quantités de sucre qui s’échappent du foie, cette
matière
peut se trouver détruite en traversant le poumon,
diffusion du sucre dans tout l’organisme explique donc comment cette
matière
peut se rencontrer dans le sang de toutes les par
e déjà que c’est surtout au moment de la digestion que l’on trouve la
matière
sucrée en plus grande quantité dans le sang. Ce f
ngtemps, bien qu’on ne connût pas la formation physiologique de cette
matière
dans le foie ainsi que je l’ai établi. Mais il es
substances se forment partout dans l’organisme, l’urée aux dépens des
matières
azotées, et le sucre aux dépens des matières gras
e, l’urée aux dépens des matières azotées, et le sucre aux dépens des
matières
grasses. Quant aux expériences de M. Schmidt sur
e d’un organe dépurateur, condensateur, filtrateur, ou qu’il est à la
matière
sucrée ce que le rein est à l’urée, quand nous sa
quels sont les éléments du sang que le foie utilise pour fabriquer la
matière
sucrée. L’hypothèse de cette formation du sucre a
atière sucrée. L’hypothèse de cette formation du sucre aux dépens des
matières
grasses se trouve renversée par mes expériences,
e diminue la production du sucre dans le foie et la quantité de cette
matière
dans tout l’organisme. Il reste à examiner la thé
l reste à examiner la théorie de la formation du sucre aux dépens des
matières
azotées, que les analyses chimiques de M. Lehmann
at de santé. Ceci n’a jamais été contesté. Fig. 21. Le foyer de la
matière
sucrée est dans le foie F qui la produit, et dont
e sucre habituellement. Il n’en cède que lorsque la quantité de cette
matière
dans le cœur droit excède 0,300 gr. pour 100, que
Corollaire. Le sucre semble se produire dans le foie aux dépens des
matières
albuminoïdes du sang. Tous les faits qui précèden
e quantité insignifiante de sucre, bien que cet organe soit rempli de
matière
sucrée. Dans la seconde expérience, faite quatre
dente de ce fait, que le foie arrête quelque temps dans son tissu les
matières
qui lui sont apportées de l’intestin ? Par suite
dans le sang de ces vaisseaux l’existence d’une notable proportion de
matière
sucrée. J’ai reproduit textuellement les paroles
, venait encore, avec une autorité des plus considérables en pareille
matière
, confirmer une de mes expériences fondamentales à
tivement à la manière dont le sang a été traité, pour y rechercher la
matière
sucrée. Or, je déclare de nouveau que j’ai toujou
ngt-quatre heures, car alors la fécule pourrait, sous l’influence des
matières
animales du sang, se transformer en sucre et donn
ng de la veine porte, qui entre dans l’organe. Voici ce travail : La
matière
sucrée se forme-t-elle, par l’action digestive, d
férieure, 0,03 gr., et dans celui de l’artère carotide, 0,052 gr. Les
matières
contenues dans l’estomac et dans l’intestin renfe
crurale, 0,032 gr. On n’a pas constaté la présence du sucre dans les
matières
alimentaires. Dans deux autres expériences analog
re par l’action digestive ; 4° Que, chez les animaux nourris avec des
matières
amylacées, le sang de la veine porte contient une
on est bien obligé d’admettre que, chez les animaux nourris avec des
matières
azotées et de la graisse, la production du sucre
ang. On devrait donc s’attendre à trouver les acides organiques et la
matière
colorante de la bile, ainsi que du sucre, dans le
6. Nouvelle fonction du foie considérée comme organe producteur de
matière
sucrée chez l’homme et chez les animaux. Paris, 1
ndre pour un instant que nous ne connaissions rien des théories de la
matière
et des théories de l’esprit, rien des discussions
ou partie de ma représentation de l’univers ? Dites que mon corps est
matière
ou dites qu’il est image, peu m’importe le mot. S
est matière ou dites qu’il est image, peu m’importe le mot. S’il est
matière
, il fait partie du monde matériel, et le monde ma
autre part, ce qui vient de s’évanouir, c’est « ma perception » de la
matière
. D’où, provisoirement, ces deux définitions : J’a
de la matière. D’où, provisoirement, ces deux définitions : J’appelle
matière
l’ensemble des images, et perception de la matièr
itions : J’appelle matière l’ensemble des images, et perception de la
matière
ces mêmes images rapportées à l’action possible d
age, et d’où la représentation sortirait par un véritable miracle. La
matière
devient ainsi chose radicalement différente de la
emplir la conscience, on invente une action incompréhensible de cette
matière
sans forme sur cette pensée sans matière. Mais la
on incompréhensible de cette matière sans forme sur cette pensée sans
matière
. Mais la vérité est que les mouvements de la mati
ette pensée sans matière. Mais la vérité est que les mouvements de la
matière
sont très clairs en tant qu’images, et qu’il n’y
ment naissantes ; mais, dans un cas comme dans l’autre, le rôle de la
matière
nerveuse est de conduire, de composer entre eux o
point. Ils considèrent à part certains mouvements moléculaires de la
matière
cérébrale : alors, les uns voient dans notre perc
urait l’accepter sans obscurcir profondément le triple problème de la
matière
, de la conscience et de leur rapport. Suit-on en
supérieurs ? On trouve qu’à l’état de simple masse protoplasmique la
matière
vivante est déjà irritable et contractile, qu’ell
t là, dans ce système, des centres d’action réelle représentés par la
matière
vivante : je dis qu’il faut qu’autour de chacun d
te perception apparaît au moment précis où un ébranlement reçu par la
matière
ne se prolonge pas en réaction nécessaire. Dans l
r l’élimination de la mémoire sous toutes ses formes, d’obtenir de la
matière
une vision à la fois immédiate et instantanée. Pl
d’ailleurs impossible de se donner autre chose. Aucune théorie de la
matière
n’échappe à cette nécessité. Réduisez la matière
Aucune théorie de la matière n’échappe à cette nécessité. Réduisez la
matière
à des atomes en mouvement : ces atomes, même dépo
nce et représentation, paraît justement mesurer l’intervalle entre la
matière
elle-même et la perception consciente que nous en
uelque chose, la distance serait infranchissable, et le passage de la
matière
à la perception resterait enveloppé d’un impénétr
de nature, entre être et être consciemment perçues. La réalité de la
matière
consiste dans la totalité de ses éléments et de l
léments et de leurs actions de tout genre. Notre représentation de la
matière
est la mesure de notre action possible sur les co
les selon la distance, les actions exercées par tous les atomes de la
matière
. Avec des centres de force ? les lignes de force
dère un lieu quelconque de l’univers, on peut dire que l’action de la
matière
entière y passe sans résistance et sans déperditi
usse hors de l’espace, pour qu’elle n’ait plus rien de commun avec la
matière
d’où l’on était parti : quant à la matière même,
lus rien de commun avec la matière d’où l’on était parti : quant à la
matière
même, on voudrait s’en passer, on ne le peut cepe
ence indépendante. Il faudra bien alors se résigner à conserver de la
matière
son fantôme. Du moins on la dépouillera de toutes
ur contenu : dès lors la représentation, chargée des dépouilles de la
matière
, se déploiera librement dans une conscience inext
omment elles vont le rejoindre. Chaque attribut dont vous diminuez la
matière
élargit l’intervalle entre la représentation et s
intervalle entre la représentation et son objet. Si vous faites cette
matière
inétendue, comment recevra-t-elle l’extension ? S
tout, comment imaginer un rapport entre la chose et l’image, entre la
matière
et la pensée, puisque chacun de ces deux termes n
: en vous donnant le cerveau, en vous donnant la moindre parcelle de
matière
, ne vous donniez-vous pas la totalité des images
et dans cette impuissance consiste précisément l’inconscience. Que la
matière
puisse être perçue sans le concours d’un système
ôté le principe conscient avec les qualités sensibles, de l’autre une
matière
dont on ne peut rien dire, et qu’on définit par d
. Dans la seconde, une connaissance de plus en plus approfondie de la
matière
est possible. Bien loin d’en retrancher quelque c
lles la continuité que nos besoins ont rompue. Notre perception de la
matière
n’est plus alors relative ni subjective, du moins
Dans la première hypothèse, l’esprit est aussi inconnaissable que la
matière
, car on lui attribue l’indéfinissable capacité d’
ypothèse, la possibilité de distinguer plus clairement l’esprit de la
matière
, et d’opérer un rapprochement entre eux. Mais lai
on les images extérieures. La vérité est que l’affection n’est pas la
matière
première dont la perception est faite ; elle est
’où nous étions partis. Mais y avons-nous gagné quelque chose ? Si la
matière
à laquelle nous aboutissons est indispensable pou
s autres images soient d’une part recueillis, de l’autre utilisés. La
matière
vivante, sous sa forme la plus simple et à l’état
n, en même temps qu’elle se nourrit ou se répare. Le progrès de cette
matière
consiste à répartir ce double travail entre deux
ndément, en métaphysique, les conceptions idéaliste et réaliste de la
matière
. Pour le réalisme, en effet, l’ordre invariable
l’idéalisme et le réalisme, réduits l’un et l’autre à ne voir dans la
matière
qu’une construction ou une reconstruction exécuté
apport de notre mémoire, nous dirons que les qualités sensibles de la
matière
elles-mêmes seraient connues en soi, du dedans et
ps indéfiniment divisible. Or, où est au juste la différence entre la
matière
, telle que le réalisme le plus exigeant pourrait
ités nouvelles en lesquelles elles se transformeront. Au contraire la
matière
, telle que le réalisme la pose d’ordinaire, évolu
uivant par voie de déduction mathématique. Il est vrai qu’entre cette
matière
et cette perception le réalisme scientifique ne s
e ne saurait trouver un point de contact, parce qu’il développe cette
matière
en changements homogènes dans l’espace, tandis qu
si notre hypothèse est fondée, on voit aisément comment perception et
matière
se distinguent et comment elles coïncident. L’hét
’éliminer toute mémoire, en un mot, pour passer de la perception à la
matière
, du sujet à l’objet. Alors la matière, devenue de
ur passer de la perception à la matière, du sujet à l’objet. Alors la
matière
, devenue de plus en plus homogène à mesure que no
dans la contraction que la mémoire opère, la réalité objective de la
matière
se confondant avec les ébranlements multiples et
ception pure, en nous fournissant des indications sur la nature de la
matière
, doit nous permettre de prendre position entre le
t, nos conclusions sur la perception pure en disant qu’il y a dans la
matière
quelque chose en plus, mais non pas quelque chose
onné. Sans doute la perception consciente n’atteint pas le tout de la
matière
, puisqu’elle consiste, en tant que consciente, da
ente, dans la séparation ou le « discernement » de ce qui, dans cette
matière
, intéresse nos divers besoins. Mais entre cette p
ière, intéresse nos divers besoins. Mais entre cette perception de la
matière
et la matière même il n’y a qu’une différence de
e nos divers besoins. Mais entre cette perception de la matière et la
matière
même il n’y a qu’une différence de degré, et non
différence de degré, et non de nature, la perception pure étant à la
matière
dans le rapport de la partie au tout. C’est dire
à la matière dans le rapport de la partie au tout. C’est dire que la
matière
ne saurait exercer des pouvoirs d’un autre genre
s. Par là il est conduit à considérer déjà les qualités perçues de la
matière
elles-mêmes, les qualités sensibles et par conséq
aient la trace des phénomènes cérébraux dans l’acte de perception. La
matière
, capable de créer ces faits de conscience élément
ans cette voie. Croyant enrichir l’esprit de tout ce qu’il ôtait à la
matière
, il n’a jamais hésité à dépouiller cette matière
ce qu’il ôtait à la matière, il n’a jamais hésité à dépouiller cette
matière
des qualités qu’elle revêt dans notre perception,
t autant d’apparences subjectives. Il a trop souvent fait ainsi de la
matière
une entité mystérieuse, qui, justement parce que
, et un seul, de réfuter le matérialisme : ce serait d’établir que la
matière
est absolument comme elle paraît être. Par là on
re est absolument comme elle paraît être. Par là on éliminerait de la
matière
toute virtualité, toute puissance cachée, et les
ent une réalité indépendante. Mais pour cela il faudrait laisser à la
matière
ces qualités que matérialistes et spiritualistes
ndue. Telle est précisément l’attitude du sens commun vis-à-vis de la
matière
, et c’est pourquoi le sens commun croit à l’espri
insi, par sa double opération, est cause qu’en fait nous percevons la
matière
en nous, alors qu’en droit nous la percevons en e
, à en éliminer l’apport que devra viser d’abord la philosophie de la
matière
. Nous ajouterons maintenant : puisque la percepti
e la perception pure nous donne le tout ou au moins l’essentiel de la
matière
, puisque le reste vient de la mémoire et se suraj
la matière, puisque le reste vient de la mémoire et se surajoute à la
matière
, il faut que la mémoire soit, en principe, une pu
émoire soit, en principe, une puissance absolument indépendante de la
matière
. Si donc l’esprit est une réalité, c’est ici, dan
sons la même chose sous une forme plus claire. Nous sou-tenons que la
matière
n’a aucun pouvoir occulte ou inconnaissable, qu’e
ement parce qu’ils sont au point de contact entre la conscience et la
matière
, et que les adversaires mêmes du matérialisme ne
de la mémoire, qu’il en est l’effet plus encore que la cause, que la
matière
est ici, comme ailleurs, le véhicule d’une action
e de ce qu’on appelle l’esprit, et la possibilité pour l’esprit et la
matière
d’agir l’un sur l’autre. Car une démonstration de
la théorie que nous aurons esquissée des rapports de l’esprit avec la
matière
. 4. LOTZE. Métaphysique,. p. 528 et suiv. 5
son origine phonétique retrouvée et arrivant à une Musique des mots :
matière
, d’identique qualité, de la pensée qui agit et po
utes Activités vitales pénétré des intuitions d’une philosophie de la
Matière
en mouvement évolutive, — ou, poétiquement, sa Mé
plus, va à équivaloir en Droite l’elliptique périphérie. Ainsi, la
Matière
n’est pas. Et en la perpétuelle diversité de sa m
é, — elle devient. D’éternité et pour éternité et dans l’illimité, la
Matière
devient Amour-de-soi. Et qui est en Un-seul deux-
stin de s’ignorer, d’éternité et pour éternité et dans l’illimité, la
Matière
eût été. Mais quand se désire savoir l’unique-dua
ur éternité et dans l’illimité, d’un délivrant et meilleur devenir la
Matière
devient. À s’aimer, en s’aimant la Matière devien
ant et meilleur devenir la Matière devient. À s’aimer, en s’aimant la
Matière
devient : qui intégrale et possessoirement ne s’a
ait. D’éternité et pour éternité et dans l’illimité, — à se savoir la
matière
devient. Que si eût assenti l’Unité à un destin
re devient. Que si eût assenti l’Unité à un destin de s’ignorer, la
Matière
eût été : et inscrirait-elle son mouvement par la
engendré son désir de sa totale possession, d’un meilleur devenir la
Matière
devient : qui de l’universalité du signe virtuel
eut. À intégralement s’aimer et se savoir, qui selon l’Ellipse va, la
Matière
ne parviendra : et de l’amorphe état de ne se pas
Fruit en qui elle se saura, selon l’Ellipse devient et se transmue la
Matière
en mouvement de meilleur devenir… Dans un laps d’
uite de sa suite, luèrent en point d’illimité des atomes denses de la
Matière
, et que virèrent elliptiques et les agglomérats e
Femelle, les deux désirs et, engendré, leur désir d’un Fruit : et la
Matière
devint sensitive. À travers les hésitations et le
et de sa dualité et de sa géniture et de l’heur et de la douleur : la
Matière
devint sentimentale. À travers les hésitations et
t qu’il tenta des lois, et, à leur aide, une nouvelle Expérience : la
Matière
devint pensante. Il exista en un avènement sola
éternité et dans l’illimité, hasards et hostilités. Et nulle part la
Matière
ne se saura, qui devient. II Mon raisonneme
: condensation et expansion. De quel double-mouvement essentiel de la
Matière
, de toute éternité s’assurent les innumérées tran
e l’unité-trinaire. Exemple, où nous parvenons à l’entendement que la
Matière
en laquelle immanent en un seul deux désirs dont
l et continu. Tout nous a paru devenir selon un Rythme elliptique. La
Matière
étant éternelle et illimitée est virtuellement re
rnellement en puissance de ses propriétés amorphes et in-scientes, la
Matière
n’évoluerait pas. Mais, si elliptiquement elle me
Et éternellement, sans pouvoir se résoudre en son intégral Savoir, la
Matière
évolue, allant, avons-nous dit, vers le Plus de s
— Or, par quoi est mise en mouvement selon le dessin elliptique, la
Matière
? La théorie de « Sélection naturelle », émet en
our-procréateur, et procréateur du Mieux, dont est pénétrée et mue la
Matière
, puisqu’elle tend à savoir et par là à sa conscie
’harmonie de tous les éléments et toutes propriétés), l’Amour meut la
Matière
. La Matière est « une » primordialement, d’une un
tous les éléments et toutes propriétés), l’Amour meut la Matière. La
Matière
est « une » primordialement, d’une unité amorphe
ors du mal de non-connaissance, c’est-à-dire l’Évolution Désormais la
Matière
évolue vers elle-même, vers se savoir : et par sa
ourrions-nous maintenant ouvrir les livres eux-mêmes dont la poétique
matière
développe les principes. Mais pourtant il sied d’
moi le plus de conscience-prise du Tout, émane perpétuellement de la
Matière
en évolution… Or, pour la détermination de la « v
mination de la « valeur humaine individuelle », nous avons dit : — La
Matière
, la Vie, tendent à se conserver. (Instinct de con
elativité le Vrai et l’Immuant, n’est qu’un songe : l’évolution de la
Matière
, nous le vîmes, ne pouvant avoir sa Fin, — qui se
est un sens universel dans tout caractère, a dit Goethe. Ainsi, la
Matière
n’est pas. Et en la perpétuelle diversité de sa m
limité, — elle devient. Diverse et perpétuelle, en vérité, pour de la
Matière
en mouvement exprimée, l’adéquat Poème, s’impose
umentale. Mais le plus douée d’universalité ne l’est-elle, qui, de la
Matière
sensitive et sentimentale ou seulement agitée de
trument le plus multiple d’instruments dont, idéale réalisation de la
Matière
, imite et suggère, et délimite, articule et prono
ralité, que la relation s’authentique du principe même qui dénonce la
Matière
allant à se savoir en se pensant, — quand évoluti
pris en lui-même serait ainsi qu’une immatérielle transition entre la
matière
dépourvue du pouvoir de sentir, et l’organisme-vi
ntendons-nous par Rythme ? Nous rappellerons que nous avons dit de la
Matière
en devenir : « qu’elle se phénoménise en Temps da
est incluse l’idée du Rythme, — et qu’il est universel, immanent à la
Matière
qui devient. Tenant pour simpliste et illogique,
res matériaux à notre entendement : Et qui est mouvement adéquat à la
Matière
pensante : Est « l’instrumentation-Verbale », don
range fut l’air de croire inventer cela : car de toute éternité de la
matière
en devenir le Symbole étant virtuel en la Nature
est à venir : qui serait en une adéquate parole la philosophie de la
matière
en mouvement évolutive et transformiste. » Traité
raie, et comme essence même du Transformisme, celle de Hégel : que la
Matière
est en éternel devenir. La Matière devient. Mais
sformisme, celle de Hégel : que la Matière est en éternel devenir. La
Matière
devient. Mais quel est le mouvement géométriqueme
centrique — selon, oui, un dessin elliptique. Tout est elliptique. La
matière
étant éternelle et illimitée est représentée virt
le cercle, qui si grand qu’il s’élargisse, étant par le fait de cette
matière
illimité, s’élargira éternellement avec la fatali
ité, s’élargira éternellement avec la fatalité de rester le même : la
Matière
se mouvant selon le cercle n’évoluerait pas, ne p
infinie sera l’ellipse et éternellement, sans pouvoir se résoudre, la
Matière
progresse et va vers le mieux. Mais par quoi est
le mieux. Mais par quoi est mise en mouvement selon cette ellipse, la
Matière
? Le Transformisme a posé en loi la lutte pour la
ocréateur, procréateur du Mieux. L’Amour, sa Force inhérente, meut la
Matière
, et son amour veut se connaître. Amour implique d
ces deux désirs amoureux eussent assenti à s’aimer en s’ignorant, la
Matière
serait : et, alors, le cercle serait en effet le
plus, va à équivaloir en droite l’elliptique périphérie. « Ainsi, la
matière
n’est pas : et en la perpétuelle diversité de sa
é ! elle devient. « D’éternité et pour éternité et dans l’illimité la
matière
devient amour de soi : et qui est en un seul deux
er en s’ignorant, d’éternité et pour éternité et dans l’illimité ! la
matière
serait. « Mais quand se désire savoir l’unique du
ernité et pour éternité et dans l’illimité ! d’un meilleur devenir la
matière
devient. « À s’aimer, en s’aimant la matière devi
d’un meilleur devenir la matière devient. « À s’aimer, en s’aimant la
matière
devient : qui intégrale et possessoirement ne s’a
it. « D’éternité et pour éternité et dans l’illimité ! à se savoir la
matière
devient. « Mentalement que si eussent assenti deu
eussent assenti deux désirs à une fatalité d’aimer en s’ignorant, la
matière
serait : et par la fatalité seule du cercle parfa
son désir du fruit en qui elle se définisse, d’un meilleur devenir la
matière
devient : et, qui de la fatalité du cercle virtue
nie se transforme. ……………………………………………………………………………………………… « Ainsi, la
matière
n’est pas : et en la perpétuelle diversité de sa
qui elle se mieux saura, selon l’ellipse devient et se transforme la
matière
en mouvement. » (Traité du Verbe.) Toute mon œuv
éternellement et infiniment, le fruit en qui elle se mieux saura, la
Matière
» : en une pacifique lutte pour la prépondérance
du livre I, le meilleur devenir, qui est l’historique poétique de la
Matière
éthérée évoluant à l’animal instinctif et sensati
nel : d’un idéalisme de toute éternité immanent, inconsciemment, à la
Matière
et qui s’en dégage conscient par évolution, de pl
ri Bergson Ce livre affirme la réalité de l’esprit, la réalité de la
matière
, et essaie de déterminer le rapport de l’un à l’a
la conception tantôt réaliste, tantôt idéaliste, qu’on se fait de la
matière
. L’objet de notre premier chapitre est de montrer
e sont deux thèses également excessives, qu’il est faux de réduire la
matière
à la représentation que nous en avons, faux aussi
s des représentations mais qui serait d’une autre nature qu’elles. La
matière
, pour nous, est un ensemble d’« images ». Et par
n entre la « chose » et la « représentation ». Cette conception de la
matière
est tout simplement celle du sens commun. On éton
scussions entre philosophes. Cet esprit croirait naturellement que la
matière
existe telle qu’il la perçoit ; et puisqu’il la p
erait d’elle, en elle-même, une image. En un mot, nous considérons la
matière
avant la dissociation que l’idéalisme et le réali
e les « mechanical philosophers », que les qualités secondaires de la
matière
avaient au moins autant de réalité que les qualit
maires. Son tort fut de croire qu’il fallait pour cela transporter la
matière
à l’intérieur de l’esprit et en faire une pure id
l’esprit et en faire une pure idée. Sans doute, Descartes mettait la
matière
trop loin de nous quand il la confondait avec l’é
été sacrifiée à la physique, si l’on eût pris le parti de laisser la
matière
à mi-chemin entre le point où la poussait Descart
ous-même. Notre premier chapitre définit cette manière de regarder la
matière
; notre quatrième chapitre en tire les conséquenc
, comme nous l’annoncions d’abord, nous ne traitons la question de la
matière
que dans la mesure où elle intéresse le problème
— représente précisément le point d’intersection entre l’esprit et la
matière
. Mais peu importe la raison : personne ne contest
canistes et dynamistes, au sujet de l’existence ou de l’essence de la
matière
. Pourtant cette connexion est réelle : elle est m
séries de causes : la résistance que la vie éprouve de la part de la
matière
brute, et la force explosive — due à un équilibre
instable de tendances — que la vie porte en elle. La résistance de la
matière
brute est l’obstacle qu’il fallut tourner d’abord
à vitaux. Il fallait que la vie entrât ainsi dans les habitudes de la
matière
brute, pour entraîner peu à peu sur une autre voi
e la matière brute, pour entraîner peu à peu sur une autre voie cette
matière
magnétisée. Les formes animées qui parurent d’abo
erché à grandir le plus possible, cela nous paraît probable : mais la
matière
organisée a une limite d’expansion bien vite atte
les végétaux se distinguent des animaux par le pouvoir de créer de la
matière
organique aux dépens d’éléments minéraux qu’ils t
. Depuis l’Amibe, qui lance au hasard ses pseudopodes pour saisir les
matières
organiques éparses dans une goutte d’eau, jusqu’a
a disposition. Il n’a qu’un moyen d’y réussir : c’est d’obtenir de la
matière
une telle accumulation d’énergie potentielle qu’i
gramme ? Ou bien, ce qui est plus vraisemblable, la nature même de la
matière
que la vie trouvait devant elle sur notre planète
les végétaux et les animaux nous présentent l’analyse, opérée par la
matière
que la vie avait à sa disposition sur notre planè
travail, le rôle de la vie est d’insérer de l’indétermination dans la
matière
. Indéterminées, je veux dire imprévisibles, sont
st, à nos yeux, un certain effort pour obtenir certaines choses de la
matière
brute. On ne s’étonnera donc pas si c’est la dive
vité psychique, avant tout, deux méthodes différentes d’action sur la
matière
inerte. Cette manière un peu étroite de les envis
ranchée entre l’instinct de l’animal et le travail organisateur de la
matière
vivante. On pourra dire, à volonté, que l’instinc
resque toujours d’un maniement pénible. Mais, comme il est fait d’une
matière
inorganisée, il peut prendre une forme quelconque
: intelligence et instinct élémentaires d’ailleurs, prisonniers d’une
matière
qu’ils n’arrivent pas à dominer. Si la force imma
elle choisisse. Or, elle a le choix entre deux manières d’agir sur la
matière
brute. Elle peut fournir cette action immédiateme
rellement l’instrument requis, le fabriquera lui-même en façonnant la
matière
inorganique. De là l’intelligence et l’instinct,
esoin de l’instinct que l’instinct de l’intelligence, car façonner la
matière
brute suppose déjà chez l’animal un degré supérie
ficultés, choisir pour ce travail le Feu et le moment, la forme et la
matière
. Et elle ne peut se satisfaire entièrement, parce
dans le second sur des rapports. Les philosophes distinguent entre la
matière
de notre connaissance et sa forme. La matière est
es distinguent entre la matière de notre connaissance et sa forme. La
matière
est ce qui est donné par les facultés de percepti
tériaux pour constituer une connaissance systématique. La forme, sans
matière
, peut-elle être déjà l’objet d’une connaissance ?
mes, quoiqu’il ne connaisse aucun d’eux ; il connaît la forme sans la
matière
. Ainsi pour les cadres, antérieurs à toute expéri
nné, est la connaissance d’une forme, l’instinct implique celle d’une
matière
. De ce second point de vue, qui est celui de la c
c’est parce qu’elle ne contient plus rien, n’étant qu’une forme sans
matière
. Les deux tendances, d’abord impliquées l’une dan
enait à l’empreinte laissée en nous par les caractères généraux de la
matière
: comme si l’ordre inhérent à la matière n’était
es caractères généraux de la matière : comme si l’ordre inhérent à la
matière
n’était pas l’intelligence même ! Mais nous réser
tenter une genèse véritable de l’intelligence en même temps que de la
matière
. Pour le moment, le problème qui nous préoccupe e
ise d’abord à fabriquer. La fabrication s’exerce exclusivement sur la
matière
brute, en ce sens que, même si elle emploie des m
bjets inertes, sans se préoccuper de la vie qui les a informés. De la
matière
brute elle-même elle ne retient guère que le soli
se, qu’elle n’est tout à fait chez elle, que lorsqu’elle opère sur la
matière
brute, en particulier sur des solides. Quelle est
ulier sur des solides. Quelle est la propriété la plus générale de la
matière
brute ? Elle est étendue, elle nous présente des
les traiter comme autant d’unités. A la possibilité de décomposer la
matière
autant qu’il nous plaît, et comme il nous plaît,
continuité, comme on le voit, se réduit pour nous à la faculté que la
matière
nous laisse de choisir le mode de discontinuité q
que l’immobilité. Maintenant, fabriquer consiste à tailler dans une
matière
la forme d’un objet. Ce qui importe avant tout, c
bjet. Ce qui importe avant tout, c’est la forme à obtenir. Quant à la
matière
, on choisit celle qui convient le mieux ; mais, p
faut s’être essayé, au moins en imagination, à doter toute espèce de
matière
de la forme de l’objet conçu. En d’autres termes,
des choses, qui ne la considère pas comme définitive, qui tient toute
matière
, au contraire, pour taillable à volonté. Platon c
en marquent au dehors la structure interne, enfin que nous tenions sa
matière
pour indifférente à sa forme. L’ensemble de la ma
ous tenions sa matière pour indifférente à sa forme. L’ensemble de la
matière
devra donc apparaître à notre pensée comme une im
émentaires. Mais quand nous nous représentons notre pouvoir sur cette
matière
, c’est-à-dire notre faculté de la décomposer et d
e de théorie. Et sa théorie voudrait tout embrasser, Don seulement la
matière
brute, sur laquelle elle a naturellement prise, m
pouvons le deviner. Originellement, elle est adaptée à la forme de la
matière
brute. Le langage même, qui lui a permis d’étendr
e en chose. Ainsi l’intelligence, même quand elle n’opère plus sur la
matière
brute, suit les habitudes qu’elle a contractées d
ette opération : elle applique des formes qui sont celles mêmes de la
matière
inorganisée. Elle est faite pour ce genre de trav
solides 64. Géométrie et logique sont rigoureusement applicables à la
matière
. Elles sont là chez elles, elles peuvent marcher
es les forces élémentaires de l’intelligence tendent à transformer la
matière
en instrument d’action, c’est-à-dire, au sens éty
e de produire des organismes, voudrait leur donner comme appendice la
matière
inorganique elle-même, convertie en un immense or
lement encore comme si elle était fascinée par la contemplation de la
matière
inerte. Elle est la vie regardant au dehors, s’ex
Car il ne fait que continuer le travail par lequel la vie organise la
matière
, à tel point que nous ne saurions dire, comme on
dans l’autre cas s’extériorise et s’absorbe dans l’utilisation de la
matière
brute : cette divergence continue témoigne d’une
e que l’intelligence, développée et redressée, nous introduit dans la
matière
. Car, nous ne saurions trop le répéter, l’intelli
e et l’instinct sont tournés dans deux sens opposés, celle-là vers la
matière
inerte, celui-ci vers la vie. L’intelligence, par
périence. D’une part, en effet, si l’intelligence est accordée sur la
matière
et l’intuition sur la vie, il faudra les presser
tuition et intelligence, c’est par la nécessité de s’appliquer sur la
matière
en même temps que de suivre le courant de la vie.
ution. C’est seulement en regardant la conscience courir à travers la
matière
, s’y perdre et s’y retrouver, se diviser et se re
e passe comme si un large courant de conscience avait pénétré dans la
matière
, chargé, comme toute conscience, d’une multiplici
licité énorme de virtualités qui s’entrepénétraient. Il a entraîné la
matière
à l’organisation, mais son mouvement en a été à l
s différentes. La vie, c’est-à-dire la conscience lancée à travers la
matière
, fixait son attention ou sur son propre mouvement
matière, fixait son attention ou sur son propre mouvement, ou sur la
matière
qu’elle traversait. Elle s’orientait ainsi soit d
terminant en intelligence, c’est-à-dire se concentrant d’abord sur la
matière
, semble ainsi s’extérioriser par rapport à elle-m
vention elle-même. Nous disions que l’intelligence est modelée sur la
matière
et qu’elle vise d’abord à la fabrication. Mais fa
e inconsciemment, tout autre chose ? Fabriquer consiste à informer la
matière
, à l’assouplir et à la plier, à la convertir en i
on. Tout se passe enfin comme si la mainmise de l’intelligence sur la
matière
avait pour principal objet de laisser passer quel
ère avait pour principal objet de laisser passer quelque chose que la
matière
arrête. La même impression se dégage d’une compar
65. Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre III, p. 281. 66.
Matière
et Mémoire, chap. 1. 67. Voir les deux ouvrages
Un aperçu de psychologie comparée (Année psgehologique, 1895). 74.
Matière
et Mémoire, chap. II et III. 75. Le paralogisme
t entièrement inconnue, qui m’assure que cette substance n’est pas la
matière
? Qui m’assure que cette substance n’est pas la s
puis-je répondre à Locke, lorsqu’il me dit que Dieu a pu donner à la
matière
la puissance de penser ? Que puis-je répondre à S
e. Supposons qu’il y ait en dehors de nous une certaine chose appelée
matière
, — ce qui peut être mis en doute ; — écartons l’i
us est aussi inconnue que celle de l’âme ; prenons enfin l’idée de la
matière
telle que l’expérience nous la donne et telle qu’
parvenir à l’unité et à l’identité sentie, en d’autres termes que la
matière
ne peut devenir esprit. L’âme, considérée en soi,
ujours échouer toute doctrine matérialiste. Que si on nous dit que la
matière
prise en soi n’est peut-être pas une pluralité, p
connaissons pas l’essence, nous répondrons que ce n’est plus alors la
matière
, ou du moins ce qu’on appelle ainsi. Pour nous qu
ervons le nom de matérialisme à la doctrine qui, partant de l’idée de
matière
telle qu’elle est donnée par les sens et représen
es qui composent toutes choses. Aussitôt qu’on nous parle d’une autre
matière
que celle-là, il n’y a pas plus de raison de l’ap
autre matière que celle-là, il n’y a pas plus de raison de l’appeler
matière
que de quelque autre nom, — la substance, l’idée,
’existence des divers individus. Berkeley, qui niait la réalité de la
matière
, admettait expressément l’existence des esprits.
n’exclut aucune relation, si intime qu’elle soit, de l’esprit avec la
matière
. Il n’exclut non plus aucune relation, si intime
rit pour soi, comme disent les Allemands, mais de l’esprit en soi. La
matière
, dit Schelling, c’est de l’esprit éteint. La mati
sprit en soi. La matière, dit Schelling, c’est de l’esprit éteint. La
matière
ne vit donc que par l’esprit ou pour l’esprit. L’
donc que par l’esprit ou pour l’esprit. L’esprit est la vérité de la
matière
. Par la même raison, Dieu est la vérité de l’espr
comme si l’essence même du despotisme n’était pas de se servir de la
matière
pour opprimer l’esprit ! Ces conséquences irrécus
. — Resterait alors le dualisme vulgaire. Je vais mettre d’un côté la
matière
, de l’autre l’esprit, et supposer que les mouveme
st qu’ils n’y ressemblent en aucune manière ; et dépouillant alors la
matière
de toutes les qualités que je lui ai conférées da
c’est tantôt le duplicat inutile d’une réalité extérieure, tantôt la
matière
inerte d’une construction intellectuelle toute dé
ents en un seul, plus solide est la prise qu’elle nous donnera sur la
matière
; de sorte que la mémoire d’un être vivant paraît
ant, soit de même nature que ce que je perçois. Ma connaissance de la
matière
n’est plus alors ni subjective, comme elle l’est
Se place-t-on en effet dans le réalisme vulgaire ? On a d’un côté une
matière
multiple, composée de parties plus ou moins indép
tte activité paraîtra éclairer de sa lumière toutes les parties de la
matière
sur lesquelles à chaque instant elle aurait prise
besoins, la même puissance d’agir qui ont découpé notre corps dans la
matière
vont délimiter des corps distincts dans le milieu
de la perception pure à la mémoire, nous quittions définitivement la
matière
pour l’esprit. VI. La théorie de la mémoire
çu et l’idéalité de l’objet conçu. Et l’idée que nous construisons la
matière
avec nos états intérieurs, que la perception n’es
dée que nous n’avons cessé de combattre quand nous avons traité de la
matière
. Ou bien donc notre conception de la matière est
nous avons traité de la matière. Ou bien donc notre conception de la
matière
est fausse, ou le souvenir se distingue radicalem
s pas à explorer ce domaine. Placés au confluent de l’esprit et de la
matière
, désireux avant tout de les voir couler l’un dans
l’esprit, et si la perception pure serait encore quelque chose de la
matière
, nous devions, en nous plaçant au point de joncti
projeter quelque lumière sur l’action réciproque de l’esprit et de la
matière
. En fait, la perception « pure », c’est-à-dire in
venir pur et de la perception pure, c’est-à-dire de l’esprit et de la
matière
, nous resserrions dans ses plus étroites limites
r dans l’espace, on ne trouvera évidemment rien de commun entre cette
matière
et cette conscience, entre le corps et l’esprit.
le corps et l’esprit. Mais cette opposition de la perception et de la
matière
est l’œuvre artificielle d’un entendement qui déc
u’elle tient de l’esprit sa forme, c’est de la nature qu’elle tire sa
matière
. En même temps d’ailleurs que nous assistons à l’
la plus simple, de mouvements spontanés et imprévus. Le progrès de la
matière
vivante consiste dans une différenciation des fon
rtir sur une multiplicité aussi grande qu’on voudra des moments de la
matière
, passera d’autant plus facilement à travers les m
profondes et s’organiser intimement avec elle. L’esprit emprunte à la
matière
les perceptions d’où il tire sa nourriture, et le
ance. Kant avait établi, disait-on, que notre pensée s’exerce sur une
matière
éparpillée par avance dans l’Espace et le Temps,
tes, la science nous donnera de mieux en mieux la physicochimie de la
matière
organisée ; mais la cause profonde de l’organisat
est en nous ? — Allons plus loin encore. Par-delà l’organisation, la
matière
inorganisée nous apparaît sans doute comme décomp
domaine primitif, qui est resté son domaine préféré, est celui de la
matière
inerte. Elle est moins à son aise dans le monde o
u’elle s’éloigne davantage de la frontière commune à l’esprit et à la
matière
. Sur ce nouveau terrain on n’avancerait jamais, c
r le comprendre et l’exprimer. Au contraire, dès qu’elle revient à la
matière
inerte, la science qui procède de la pure intelli
spéculer, il faut vivre, et la vie exige que nous tirions parti de la
matière
, soit avec nos organes, qui sont des outils natur
angé la direction. Elle vise, avant tout, à nous rendre maîtres de la
matière
. Même quand elle spécule, elle se préoccupe encor
igence, son instrument ? Si l’intelligence est faite pour utiliser la
matière
, c’est sur la structure de la matière, sans doute
ence est faite pour utiliser la matière, c’est sur la structure de la
matière
, sans doute, que s’est modelée celle de l’intelli
e science, sans arriver à la conclusion qu’entre l’intelligence et la
matière
il y a effectivement symétrie, concordance, corre
y a effectivement symétrie, concordance, correspondance. D’un côté la
matière
se résout de plus en plus, aux yeux du savant, en
nt, comme instantané. Bref, nous pourrions croire à un écart entre la
matière
et l’intelligence si nous ne considérions de la m
cart entre la matière et l’intelligence si nous ne considérions de la
matière
que les impressions superficielles faites sur nos
uand nous approfondissons assez nos impressions sensibles pour que la
matière
commence à nous livrer l’intérieur de sa structur
ns de l’intelligence viennent s’appliquer exactement sur celles de la
matière
. Nous ne voyons donc pas pourquoi la science de l
lles de la matière. Nous ne voyons donc pas pourquoi la science de la
matière
n’atteindrait pas un absolu. Elle s’attribue inst
ermet de s’appliquer dans une certaine mesure aux choses de l’esprit.
Matière
et esprit présentent un côté commun, car certains
ésentent un côté commun, car certains ébranlements superficiels de la
matière
viennent s’exprimer dans notre esprit, superficie
rit, pour agir sur le corps, doit descendre de degré en degré vers la
matière
et se spatialiser. Il suit de là que l’intelligen
irituel, n’étant que l’extension à l’esprit de ce qui appartient à la
matière
? Et comment ne pas voir que, pour rendre cette e
? Est-il étonnant qu’une telle métaphysique, embrassant à la fois la
matière
et l’esprit, fasse l’effet d’une connaissance à p
me que des aspects superficiels, systématiquement vague du côté de la
matière
, puisque l’intelligence du métaphysicien a dû des
de jeu, pour qu’elle pût travailler indifféremment à la surface de la
matière
ou à la surface de l’esprit ? Bien différente est
de la science. Reconnaissant à la science le pouvoir d’approfondir la
matière
par la seule force de l’intelligence, elle se rés
Point du tout ; notre esprit y est comme à l’étranger, tandis que la
matière
lui est familière et que, chez elle, il se sent c
; elle répond à une nécessité de la vie. Notre action s’exerce sur la
matière
, et elle est d’autant plus efficace que la connai
matière, et elle est d’autant plus efficace que la connaissance de la
matière
a été poussée plus loin. Sans doute il est avanta
rcevons bien alors l’esprit, mais l’esprit se préparant à façonner la
matière
, s’adaptant par avance à elle, se donnant je ne s
insi la nature détourne l’esprit de l’esprit, tourne l’esprit vers la
matière
. Mais dès lors nous voyons comment nous pourrons,
déjà « spatialisé » et distribué en compartiments intellectuels où la
matière
s’insérera, dégageons l’esprit de l’espace où il
ù il se détend, de la matérialité qu’il se donne pour se poser sur la
matière
: nous le rendrons à lui-même et nous le saisiron
scientifique », on ne donnerait de l’esprit que son imitation par la
matière
, car les idées abstraites ont été tirées du monde
inviteraient donc ici à nous représenter l’esprit sur le modèle de la
matière
et à le penser par transposition, c’est-à-dire, a
e. Laissez-leur, au contraire, des objets différents, à la science la
matière
et à la métaphysique l’esprit : comme l’esprit et
ience la matière et à la métaphysique l’esprit : comme l’esprit et la
matière
se touchent, métaphysique et science vont pouvoir
Les résultats obtenus des deux côtés devront se rejoindre, puisque la
matière
rejoint l’esprit. Si l’insertion n’est pas parfai
emplaçait. Elle devait le devenir, du moment qu’elle était vraie, car
matière
et intelligence sont modelées l’une sur l’autre,
’autre, et dans une science qui dessine la configuration exacte de la
matière
notre intelligence retrouve nécessairement sa pro
suite parce que la synthèse qu’elle opère de ces concepts est vide de
matière
, et purement verbale. On se demande comment ce po
sur ce qui ne veut pas ? Comment alors l’esprit tranchera-t-il sur la
matière
, si la matière est elle-même volonté ? Mettre la
eut pas ? Comment alors l’esprit tranchera-t-il sur la matière, si la
matière
est elle-même volonté ? Mettre la volonté partout
n diminuerez la compréhension. Si vous englobez dans son extension la
matière
, vous videz sa compréhension des caractères posit
d elle pose le problème de l’esprit en termes d’esprit et non plus de
matière
, quand, d’une manière générale, elle nous dispens
res gît la difficulté principale, dès qu’on a quitté le domaine de la
matière
pour celui de l’esprit. C’est dire que la questio
. Qu’on s’exprime ainsi en termes de finalité, ou qu’on attribue à la
matière
vivante des propriétés spéciales, imitatrices de
ts. — Maintenant, si nous passons de l’organisé à l’inorganisé, de la
matière
vivante à la matière inerte et non encore informé
nous passons de l’organisé à l’inorganisé, de la matière vivante à la
matière
inerte et non encore informée par l’homme, nous r
événements identiques à mesure que nous approfondissons davantage la
matière
et que nous résolvons le chimique en physique, le
ce d’aboutir que dans un état plus avancé de notre connaissance de la
matière
. Bornons-nous à dire un mot de l’hypothèse à laqu
r nous pour en former d’autres) que nous trouvons dans le monde de la
matière
inerte. L’explication ne serait pleinement satisf
antité et en qualité : c’est cette action virtuelle qui extrait de la
matière
nos perceptions réelles, informations dont elle a
naturellement des spéculations de la physique sur la structure de la
matière
. Que deviendrait la table sur laquelle j’écris en
ute. Point n’est besoin d’une hypothèse sur la structure intime de la
matière
pour constater que les conceptions issues des per
ns, les idées générales correspondant aux propriétés et actions de la
matière
, ne sont possibles ou ne sont ce qu’elles sont qu
Ajoutons que la fabrication humaine ne s’exerce pas seulement sur la
matière
. Une fois en possession des trois espèces d’idées
l’origine de l’être : « Comment se peut-il que quelque chose existe —
matière
, esprit, ou Dieu ? Il a fallu une cause, et une c
amais, en effet, on ne s’étonnerait de ce que quelque chose existe, —
matière
, esprit, Dieu, — si l’on n’admettait pas implicit
stait logiquement à l’être : la réalité primordiale — qu’on l’appelle
matière
, esprit ou Dieu — viendrait alors s’y surajouter,
arrangement sans qu’un autre arrangement s’y substitue, enlever de la
matière
sans qu’une autre matière la remplace. « Désordre
re arrangement s’y substitue, enlever de la matière sans qu’une autre
matière
la remplace. « Désordre » et « néant » désignent
r la pratique et qui se rapportaient alors à une espèce déterminée de
matière
ou d’ordre, mais non pas à tout ordre, non pas à
née de matière ou d’ordre, mais non pas à tout ordre, non pas à toute
matière
. Dès lors, que deviennent les deux problèmes de l
le possible, et parfois aussi l’impossible ! Contentons-nous du réel,
matière
et esprit. Mais demandons à notre théorie de l’em
rès décisifs qui devaient renouveler ses idées sur la structure de la
matière
. Mais convaincu, dès alors, qu’immobilité et inva
prises sur le mouvant et le changeant, nous ne pouvions croire que la
matière
, dont l’image solide avait été obtenue par des im
s-là sont d’ordre métaphysique. Elles concernent l’appréhension de la
matière
par l’esprit et devraient mettre fin à l’antique
ligne de démarcation entre le sujet et l’objet, entre l’esprit et la
matière
. Ici encore le problème se résout en se posant au
ui ressemblait si fort à celui du sens commun. Le premier chapitre de
Matière
et mémoire, où nous consignâmes le résultat de no
conduite. La nature nous ayant destinés à utiliser et à maîtriser la
matière
, l’intelligence n’évolue avec facilité que dans l
canique. Science et art nous introduisent ainsi dans l’intimité d’une
matière
que l’une pense et que l’autre manipule. De ce cô
même. Vague au début, parce qu’elle n’était qu’un pressentiment de la
matière
, elle se dessine d’autant plus nettement elle-mêm
elle se dessine d’autant plus nettement elle-même qu’elle connaît la
matière
plus précisément. Mais, précise ou vague, elle es
Mais, précise ou vague, elle est l’attention que l’esprit prête à la
matière
. Comment donc l’esprit serait-il encore intellige
t qu’en remontant la pente des habitudes contractées au contact de la
matière
, et ces habitudes sont ce qu’on appelle courammen
esprit se prête à lui-même, par surcroît, tandis qu’il se fixe sur la
matière
, son objet. Cette attention supplémentaire peut ê
ement au lieu de nier simplement de lui tout ce que nous savons de la
matière
. En comprenant ainsi la métaphysique, en assignan
l’intellectualité vague, — adaptation très générale de l’esprit à la
matière
que la société doit utiliser. Que la philosophie
science se constituerait alors en prenant explicitement pour objet la
matière
, pour moyen l’expérimentation, pour idéal la math
son imprécision, s’est précisée en science : elle s’est emparée de la
matière
. L’intuition, qui lui faisait sentir son influenc
t, fonction mathématique de l’esprit, préside à la connaissance de la
matière
. C’est à la première surtout que l’on pense quand
ils sont arrivés à la notoriété par leur compétence en de tout autres
matières
. On flatte ainsi chez eux, et surtout on fortifie
lie que l’intelligence est essentiellement la faculté de manipuler la
matière
, qu’elle commença du moins ainsi, que telle était
ra de la main à la tête. Mais je n’insiste pas sur ce point. En toute
matière
, lettres ou sciences, notre enseignement est rest
onnaissance quand ils condensent en perception les oscillations de la
matière
, et en concepts l’écoulement des choses ? Sans do
rt entièrement nouveau. Nous n’aurions jamais pu tirer de notre livre
Matière
et mémoire, qui précéda L’évolution créatrice, un
orts de l’âme et du corps comme celle que nous exposâmes ensuite dans
Matière
et mémoire (nous n’aurions eu qu’une construction
tre quelque chose d’original et d’unique dans un état d’âme ; mais la
matière
est répétition ; le monde extérieur obéit à des l
ète comprend les êtres vivants, conscients, qui sont encadrés dans la
matière
inorganique. Je dis vivants et conscients, car j’
durée qui caractérise la conscience. Pourquoi d’ailleurs parler d’une
matière
inerte où la vie et la conscience s’inséreraient
d nous le voulons, nous travaillons continuellement à pétrir, avec la
matière
qui nous est fournie par le passé et le présent,
de commun avec d’autres ; elle est commandée par les exigences de la
matière
sur laquelle il opère et qui s’impose à lui comme
elqu’un existe. Peu importe la nature de ce qui est : dites que c’est
matière
, ou esprit, ou l’un et l’autre, ou que matière et
est : dites que c’est matière, ou esprit, ou l’un et l’autre, ou que
matière
et esprit ne se suffisent pas et manifestent une
Rien, quand elle n’est pas celle d’un simple mot, implique autant de
matière
que celle de Tout, avec, en plus, une opération d
onné ? Comment la règle s’impose-t-elle à l’irrégulier, la forme à la
matière
? D’où vient que notre pensée se retrouve dans le
, ce système est extrait ou abstrait d’un tout qui comprend, outre la
matière
inerte et inorganisée, l’organisation. Prenez le
y avait à faire. Il me semble que l’intuition se comporte souvent en
matière
spéculative comme le démon de Socrate dans la vie
science du temps où il a vécu, ont été pour chaque grand penseur, la
matière
dont il était obligé de se servir pour donner une
de présenter celle-ci comme indépendante) se formulerait ainsi : « la
matière
est un ensemble d’idées ». La seconde consiste à
tence de Dieu en se fondant principalement sur la considération de la
matière
. Or, rien ne serait plus facile que de retrouver
s que celle qui s’exprime par une théorie positive de la nature de la
matière
, théorie féconde, aussi éloignée que possible d’u
substitué un mot à un autre ; car Berkeley ne pense certes pas que la
matière
cessera d’exister quand il aura cessé de vivre. C
cessé de vivre. Ce que l’idéalisme de Berkeley signifie, c’est que la
matière
est coextensive à notre représentation ; qu’elle
dées générales abstraites, — abstraites, c’est-à-dire extraites de la
matière
: il est clair en effet qu’on ne saurait extraire
lisme, mais voilà aussi la réfutation de la théorie cartésienne de la
matière
. Ne parlons même plus d’étendue ; constatons simp
plus ou moins artificiellement constitués par nous sur le plan de la
matière
, il n’en est plus de même quand nous croyons déco
est plus de même quand nous croyons découvrir, derrière le plan où la
matière
s’étale, les intentions divines : l’idée générale
t de la théorie qui met Dieu derrière toutes les manifestations de la
matière
. Enfin, si Dieu imprime en chacun de nous des per
rencontre de ces deux volontés est justement ce que nous appelons la
matière
. Si le percipi est passivité pure, le percipere e
pi est passivité pure, le percipere est pure activité. Esprit humain,
matière
, esprit divin deviennent donc des termes que nous
édiatrice dont je parlais tout à l’heure, — une image qui est presque
matière
en ce qu’elle se laisse encore voir, et presque e
omplète chez Berkeley lui-même. Il me semble que Berkeley aperçoit la
matière
comme une mince pellicule transparente située ent
ansposition auditive de l’image visuelle que je viens de décrire : la
matière
serait une langue que Dieu nous parle. Les métaph
atière serait une langue que Dieu nous parle. Les métaphysiques de la
matière
, épaississant chacune des syllabes, lui faisant u
a propre profondeur, pénètre-t-elle plus avant dans l’intérieur de la
matière
, de la vie, de la réalité en général ? On pourrai
? On pourrait le contester, si la conscience s’était surajoutée à la
matière
comme un accident ; mais nous croyons avoir montr
dans un coin de la nature comme un enfant en pénitence. Mais non ! la
matière
et la vie qui remplissent le monde sont aussi bie
t étrange ou en tout cas étranger, un secours prêté à l’esprit par la
matière
. Ressaisissons-nous au contraire, tels que nous s
ence avaient une portée illimitée, si, dans la double direction de la
matière
et de l’esprit, la faculté de percevoir était ind
elle arrange, dérange, coordonne ; elle ne crée pas. Il lui faut une
matière
, et cette matière ne peut lui venir que des sens
ange, coordonne ; elle ne crée pas. Il lui faut une matière, et cette
matière
ne peut lui venir que des sens ou de la conscienc
r distraction, pour quelques privilégiés, la philosophie, en pareille
matière
, ne pourrait-elle pas le tenter, dans un autre se
sion des choses matérielles. Plus elle progresse, plus elle résout la
matière
en actions qui cheminent à travers l’espace, en m
culté et simplement ajourner le problème ! Comme si, en posant que la
matière
cérébrale se conserve à travers le temps, ou plus
ébrale se conserve à travers le temps, ou plus généralement que toute
matière
dure, on ne lui attribuait pas précisément la mém
. Au contraire, l’inconvénient des concepts trop simples, en pareille
matière
, est d’être véritablement des symboles, qui se su
matérialité, l’« unité du moi » ne pourra plus être qu’une forme sans
matière
. Ce sera l’indéterminé et le vide absolus. Aux ét
le de forme, et la métaphysique, avec ses choses, qu’une pellicule de
matière
. Est-il étonnant que la première ne lui montre al
ond d’un même océan, encore qu’il ramène chaque fois à la surface des
matières
très différentes. C’est sur ces matières que trav
chaque fois à la surface des matières très différentes. C’est sur ces
matières
que travaillent d’ordinaire les disciples : là es
la mécanique et l’astronomie, comme elle n’envisagea d’abord, dans la
matière
, que ce qu’il y a de plus général et de plus vois
de leur méthode, comme jadis Descartes aux sciences abstraites de la
matière
. En ce sens, l’Introduction à la médecine expérim
r, aux phénomènes vitaux, veulent qu’il ait radicalement distingué la
matière
vivante de la matière brute, attribuant ainsi à l
ux, veulent qu’il ait radicalement distingué la matière vivante de la
matière
brute, attribuant ainsi à la vie une cause indépe
e, pas plus d’ailleurs qu’il ne se prononce sur la constitution de la
matière
; il réserve ainsi la question du rapport de l’un
ments impliqués dans la pensée ou dans l’existence ? Qu’est-ce que la
matière
, la forme, la causalité, le temps, le lieu, le mo
utes choses par un élément matériel, l’eau, l’air, le feu, ou quelque
matière
indéfinie. Dominée par la sensation, comme l’est
oniciens, qui montrèrent l’insuffisance des explications par la seule
matière
, et prirent pour principes les Nombres et les Idé
êtres les uns aux autres, l’unité d’une pensée que nous voyons, de la
matière
brute à la plante, de la plante à l’animal, de l’
Ravaisson répond en nous montrant dans la production originelle de la
matière
un mouvement inverse de celui qui s’accomplit qua
de la matière un mouvement inverse de celui qui s’accomplit quand la
matière
s’organise. Si l’organisation est comme un éveil
and la matière s’organise. Si l’organisation est comme un éveil de la
matière
, la matière ne peut être qu’un assoupissement de
re s’organise. Si l’organisation est comme un éveil de la matière, la
matière
ne peut être qu’un assoupissement de l’esprit. C’
t atténuée et, pour ainsi dire, vidée elle-même de son contenu. Si la
matière
est « la base de l’existence naturelle, base sur
ient. Savaient-ils que ce que M. Ravaisson voulait reconquérir sur la
matière
rebelle, c’était l’âme même de la Grèce, et que l
essus, on peut se demander si ce n’est pas précisément pour couler la
matière
dans ce déterminisme, pour obtenir, dans les phén
ur les données immédiates de la conscience, Paris, 1889, p. 156. 9.
Matière
et mémoire, Paris, 1896, surtout les p. 221-228.
ve de Whitehead, p. 145-155, dans Vers le concret, Paris, 1932. 13.
Matière
et mémoire, avant-propos de la septième édition,
. Nous avons montré que la première méthode convenait à l’étude de la
matière
et la seconde à celle de l’esprit, qu’il y a d’ai
nt la connaissance, par l’esprit, de ce qu’il y a d’essentiel dans la
matière
, l’intelligence étant sans doute faite avant tout
e, l’intelligence étant sans doute faite avant tout pour manipuler la
matière
et par conséquent pour la connaître, mais n’ayant
et à appeler plus particulièrement scientifique la connaissance de la
matière
inerte par l’intelligence pure. Cela ne nous empê
it appel aux mêmes méthodes d’investigation que la connaissance de la
matière
inerte. Inversement, la connaissance de la matièr
connaissance de la matière inerte. Inversement, la connaissance de la
matière
inerte pourra être dite philosophique dans la mes
ouble, qu’il y avait en lui force pensante et force vitale, esprit et
matière
, âme et corps ; il a professé que ce nom d’homme
moi, à la force pensante, à l’esprit ; et que le reste, force vitale,
matière
et corps, ne constitue réellement que l’animal. L
straction. Ce n’est pas du tout en nous plaçant au point de vue de la
matière
que nous le combattrons ; nous ne ferions que lai
n plein dans le réel, dans l’unité substantielle de l’esprit et de la
matière
, dans le sentiment, dans la vie. M. Jouffroy se p
ction ou dans l’organe, sous l’aspect de l’esprit ou sous celui de la
matière
, elle est toujours une, comme le sentiment que no
araît-elle par les signes les plus étranges ? Mystères, incertitudes,
matière
à expériences et à conjectures ; mais il ne peut
lus hautes et les plus perfectionnées, elle ne peut se concevoir sans
matière
; de la vie qui ne conçoit et ne connaît qu’elle,
e ; qu’il n’y a au fond et dans la réalité rien de commun entre cette
matière
et lui ; qu’il n’arrive à elle que moyennant un p
prits les plus philosophiques ne s’en sont pas encore débarrassés. La
matière
, pour être relevée, en fait, de l’interdit sous l
ménagée et soignée par chacun de nous dans nos besoins personnels, la
matière
n’est pas encore absoute pleinement dans l’opinio
er ne pourront s’obtenir que par la conception nouvelle qui ramène la
matière
et l’esprit dans la substance de l’être, l’âme et
apprennent que les manifestations de la vie ne sont l’œuvre ni de la
matière
ni d’une force indépendante ; qu’elles résultent
monde, l’équation de l’univers. » Il dit encore que « dans la vie la
matière
n’est que l’accident, tandis que l’activité est s
trangers qui viennent provoquer la manifestation des propriétés d’une
matière
toujours également inerte par elle-même. Chez les
e de principe vital. Il y a, selon lui, deux choses dans le germe, la
matière
du germe, plus le principe vital. Ehrard considèr
Paris, Pelletan, enseigne que la vie est la résistance opposée par la
matière
organisée aux causes qui tendent sans cesse à la
pensée que la vie est une force qui résiste aux lois qui régissent la
matière
brute : la mort est la défaite de ce principe de
ncipe recteur immatériel, n’est qu’une résultante de l’activité de la
matière
organisée. C’est ainsi que pour Béclard, « la vie
us, l’arrangement qui donne naissance aux propriétés immanentes de la
matière
vivante, arrangement qui est spécial et très comp
n’en obéit pas moins aux lois chimiques générales du groupement de la
matière
. Les propriétés vitales ne sont en réalité que le
vitales ne sont en réalité que les propriétés physico-chimiques de la
matière
organisée. B, La faculté de se reproduire ou la g
ns les phases intermédiaires, et nous nous représentons un courant de
matière
qui traverse incessamment l’organisme et le renou
vant, dit-il, est un tourbillon à direction constante, dans lequel la
matière
est moins essentielle que la forme. » Flourens a
u circulus matériel, en disant : « La vie est une forme servie par la
matière
. » Enfin, Tiedemann, en admettant également le d
ulaires, qui viennent provoquer la manifestation des propriétés d’une
matière
toujours également inactive et inerte par elle-mê
essions création et destruction organiques. Si, au point de vue de la
matière
inorganique, on admet avec raison que rien ne se
leur place en répétant une forme antérieure d’où l’œuf est sorti. La
matière
ambiante s’assimile aux tissus, soit comme princi
des phases qui lui révèlent ce travail sourd : c’est ici un dépôt de
matière
, là une formation d’enveloppe ou de noyau, là une
l’action d’un principe supérieur et immatériel se manifestant dans la
matière
inerte et obéissante ; ils ne voient que l’interv
rt, l’école matérialiste de Démocrite et d’Épicure rapporte tout à la
matière
, qui par ses lois générales constitue à la fois l
de soi-même par la structure, l’arrangement et l’activité même de la
matière
universelle. Il est remarquable d’autre part que
les phénomènes, l’acteur intelligent qui modèle le corps et manie la
matière
inerte et obéissante de l’être animé. La raison s
ressuscite ? Mais alors ce ne serait plus elle qui commanderait à la
matière
de l’organisme, ce serait bien plutôt l’état maté
es et physico-chimiques. Il n’y a d’action possible que sur et par la
matière
. L’univers ne montre pas d’exception à cette loi.
time des phénomènes de la vie. Dès lors, nous n’avons affaire qu’à la
matière
, et non aux causes premières ou à la force vitale
es phénomènes doivent être rattachés à des propriétés inhérentes à la
matière
vivante comme à leur cause. « Le rapport des prop
ans la constitution de la graine et qui en font comme un réservoir de
matière
alimentaire que les manifestations vitales dépens
isparaîtra que lorsque le développement sera assez avancé pour que la
matière
verte se montre dans les premières feuilles. Ces
rès les avoir réveillés, on ne trouve presque plus de traces de cette
matière
. Ces quatre heures de vie active ont dépensé l’ép
entes variations que peuvent éprouver les quantités de l’hémoglobine,
matière
absorbante active de l’oxygène, variations encore
s, et doit se fonder uniquement sur les propriétés universelles de la
matière
vivante, abstraction faite des moules spécifiques
on ne saurait rompre. La désorganisation ou la désassimilation use la
matière
vivante dans les organes en fonction : la synthès
stricte de la quantité de charbon qu’elle consomme. Les particules de
matière
qui entrent dans le tourbillon vital sont plus co
e la nutrition est indirecte. L’aliment disparaît d’abord en tant que
matière
chimique définie et ce n’est que plus tard, après
ces alibiles des végétaux. Mais c’est surtout pour la formation de la
matière
sucrée que les doutes ont été entièrement levés.
les animaux ou dans les parties des plantes qui ne contiennent pas de
matière
verte. Telles seraient les deux sources de forces
ière, le saccharomyces cerevisise. Ce champignon ne contient point de
matière
verte, il n’a pas de chlorophylle. Aussi ce végét
onsisterait à ranger les êtres d’après l’existence ou l’absence de la
matière
verte chlorophyllienne ne correspond plus à la cl
êtres vivants jouant séparément le rôle d’organismes créateurs de la
matière
organique, tandis que d’autres auraient le rôle c
que, tandis que d’autres auraient le rôle contraire de détruire cette
matière
organique pour la restituer au monde minéral. Tou
sucre dans le foie si l’on s’était borné à comparer les analyses des
matières
à l’entrée et à la sortie de l’organisme. Le phys
éfaction. C’est, en effet, par l’un ou l’autre de ces procédés que la
matière
organisée se détruit, soit par suite du fonctionn
mistes Willis et Stahl. « La levure de bière et en général toutes les
matières
animales et végétales en putréfaction reportent s
même effet que produirait un alcali ; de ce nombre est le ferment des
matières
grasses, qui existe dans le suc pancréatique et q
former l’amidon animal en glycose. En d’autres termes, partout où des
matières
féculentes doivent alimenter un organisme, on con
urtant pour permettre de juger de l’importance de ces phénomènes. Les
matières
albuminoïdes sont rendues solubles et digérées pa
uliers. Cependant quelques-unes de ces fermentations destructives des
matières
organisées pourraient peut-être avoir une très gr
procurer par un autre précédé. La levure prend alors de l’oxygène aux
matières
ambiantes : elle en prend au sucre en provoquant
notre étude puisqu’ils produisent la destruction, le dédoublement des
matières
plus simples avec lesquelles elles sont en contac
pagne les phénomènes vitaux consiste dans une sorte d’oxydation de la
matière
organique : elle est l’équivalent d’une combustio
c’était la substance même du muscle qui se brûlait, ou si c’était des
matières
combustibles hydrocarbonées. Mais ni l’une ni l’a
us. On a imaginé l’hypothèse d’un dédoublement par fermentation d’une
matière
du muscle, l’inogène, en acide carbonique, acide
réation organique. Mais ce ne serait point par sa combinaison avec la
matière
organique qu’il provoquerait le fonctionnement vi
appelées putréfaction, combustion lente, érémacausie, détruisent les
matières
organiques animales ou végétales abandonnées à l’
e même cycle d’opérations recommence jusqu’à épuisement complet de la
matière
altérable. Voilà où en sont aujourd’hui nos conna
ssus qui peuvent s’accomplir dans l’organisme vivant et y détruire la
matière
organique L’organisme ne permet pas normalement l
iée, et récemment, dans mon laboratoire, M. Prat a constaté que cette
matière
rouge se manifeste dans la putréfaction de presqu
vitales, comme la physique est l’étude des propriétés physiques de la
matière
brute. Les bases de la science créée par Bichat s
s cytodes et dont il existe deux formes : 1° La Gymnocytode, masse de
matière
albuminoïde sans structure appréciable, sans form
eloppe, sont des perfectionnements produits par le protoplasma, seule
matière
vivante et travaillante. Les considérations précé
ne composition ou à un arrangement physico-chimique déterminé, car la
matière
de la cytode est un mélange de substances albumin
raît donc ici devant la notion de constitution physico-chimique de la
matière
vivante. Cette matière, c’est le protoplasma. E.
notion de constitution physico-chimique de la matière vivante. Cette
matière
, c’est le protoplasma. E. van Beneden a proposé d
me déterminée de la vie, une sorte de moule où se trouve encaissée la
matière
vivante, le protoplasma. Loin d’être le dernier d
Le noyau est allongé : il se forme, aux deux extrémités, des amas de
matière
reliés par des filaments. Au milieu de ces filame
xposé rapide de l’ensemble des travaux qui ont paru récemment sur ces
matières
délicates, nous avons vu les différentes formes s
avons vu les différentes formes sous lesquelles peut se présenter la
matière
essentielle de l’organisation, le protoplasma. Ap
e l’organisation, le protoplasma. Après avoir été considéré comme une
matière
d’une constitution très simple, il est aujourd’hu
identique dans les animaux et les plantes. C’est dans le protoplasma,
matière
seule active et travaillante, que nous devons che
vie de la forme de son substratum : elle peut se manifester dans une
matière
qui n’a aucun caractère morphologique déterminé.
ère qui n’a aucun caractère morphologique déterminé. C’est dans cette
matière
, le protoplasma, que réside l’activité vitale, in
tion de cette substance, dans la synthèse chimique par laquelle cette
matière
se constitue au moyen des matériaux du monde exté
soire. Le protoplasma est un mélange complexe de principes immédiats,
matières
albuminoïdes et autres, mal connus, renfermant co
même que pour le blastème, des corps quaternaires, ternaires, et des
matières
terreuses. Les corps simples que la chimie nous a
istants. Plus récemment M. Schützenberger a étudié la composition des
matières
albuminoïdes ; il semble être parvenu à en réalis
l’analyse immédiate, ou plutôt une analyse immédiate. En traitant les
matières
albuminoïdes par une solution de baryte à 150 deg
tyro-leucine, l’acide glutamique. Les différences entre les diverses
matières
albuminoïdes paraissent tenir d’abord à la propor
nt. Nous constatons seulement le développement, l’accroissement de la
matière
vivante ; mais il a toujours fallu qu’une sorte d
s plantes, comme celui des animaux, est susceptible de s’imprégner de
matière
verte ou chlorophylle dans certaines circonstance
de matière verte ou chlorophylle dans certaines circonstances. Cette
matière
, si importante dans ses fonctions, peut apparaîtr
e le protoplasma, suivant les cas, se charge ou ne se charge point de
matière
verte ; et surtout il ne faudrait point considére
les plantes étiolées ramenées à la lumière, on voit reparaître cette
matière
au sein du protoplasma qui n’a jamais cessé de fo
ena viridis, Cryptomonas, Chlamydococcus pluvialis, Trachelomonas, la
matière
verte se présente à l’état amorphe ou à l’état de
transforme à certaines époques, surtout pendant l’enkystement, en une
matière
colorante jaune-rouge : elle repasse au vert lors
expérience et ont fait connaître l’action synthétique exercée par la
matière
verte. On admet, depuis leurs travaux, que la chl
s le carbone se trouve combiné à différents éléments et constitue des
matières
hydrocarbonées ou combustibles qui se déposent da
dépens des radicaux précédents les divers alcaloïdes végétaux et les
matières
albuminoïdes. » A ces hypothèses qu’il rappelle
vec le petit nombre des faits connus. Il faut admettre d’abord que la
matière
verte, la chlorophylle, n’est pas incorporée inti
à aucun de ceux qui sont connus. Voici la seconde : Quelles sont les
matières
premières sur lesquelles les chlorophylles verte
on. » La glycose serait la première formée parmi ces principes et la
matière
première de presque tous les autres. Par union av
inverse, semblable dans son mécanisme quoique de sens contraire, des
matières
végétales actuelles vers les principes immédiats
ts sortissent tous par voie de décomposition ou de dédoublement d’une
matière
unique et identique, le protoplasma. Quoi qu’il e
oplasma est susceptible de se charger dans certaines conditions d’une
matière
verte, la chlorophylle. Mais le protoplasma peut
des radiations solaires, les principes immédiats les plus complexes,
matières
protéiques, albumine, fibrine, cellulose, matière
es plus complexes, matières protéiques, albumine, fibrine, cellulose,
matières
grasses, etc. M. Pasteur51 constitue un champ de
nul pour ainsi dire, d’une masse insignifiante. En l’absence de toute
matière
verte, à l’obscurité, la graine de mycoderme prod
s matériaux les plus variés et les plus complexes de l’organisation :
Matières
protéiques, Cellulose, Matières grasses, Matières
es plus complexes de l’organisation : Matières protéiques, Cellulose,
Matières
grasses, Matières colorantes, Acide succinique, e
de l’organisation : Matières protéiques, Cellulose, Matières grasses,
Matières
colorantes, Acide succinique, etc. La cellule viv
ue, etc. La cellule vivante n’a donc nul besoin de chlorophylle ou de
matière
verte, ni de radiations solaires pour édifier ces
rions, c’est-à-dire des êtres plus élevés encore, à l’obscurité, sans
matière
verte et de plus sans oxygène gazeux. Le champ de
t obtenir tel poids que l’on voudra de ces organismes contenant : Des
matières
cellulosiques, Des matières protéiques, Des subst
voudra de ces organismes contenant : Des matières cellulosiques, Des
matières
protéiques, Des substances colorantes, Des alcool
ues chimistes ont pu admettre que les végétaux (il faudrait dire : la
matière
verte) seuls étaient capables de pourvoir les êtr
ne pouvons que mentionner une dernière hypothèse sur l’origine de la
matière
vivante, quoiqu’elle ait été l’objet de développe
nt, ce qui est d’accord avec leur grande stabilité. » L’origine de la
matière
vivante, suivant l’auteur, doit être cherchée dan
ue de Liebig débute par cette phrase : La chimie organique traite des
matières
qui se produisent dans les organes sous l’influen
e dans l’intestin, puis dans le sang d’un chien qui avait absorbé des
matières
féculentes. Tiedemann en avait tiré cette conclus
blements, à des décompositions. Schmidt croyait à un dédoublement des
matières
grasses donnant naissance à du sucre dans le sang
. Berthelot était tenté de croire au dédoublement dans le foie, d’une
matière
analogue à un amide ; et je poursuivis moi-même p
lque temps des expériences d’après cette vue. Je trouvai enfin que la
matière
qui est le générateur du sucre dans le foie est u
ger pour s’accomplir l’intégrité de l’organisme entier. Toutefois, la
matière
glycogène dans les animaux, aussi bien que dans l
ns la constitution des tissus pendant l’évolution embryogénique55. La
matière
glycogène, quel que soit le rôle qu’elle ait à re
z les ruminants ; mais il est vraisemblable que partout elle forme la
matière
amylacée par le même procède. La substance glycog
on peut en effet suivre, chez ces animaux, l’évolution complète de la
matière
glycogène dans ses deux périodes, de synthèse for
, et de cellules dégénérées perdant leur noyau, ne renfermant plus de
matière
glycogène, et passant à la transformation graisse
; les granulations disparaissent, et avec elles les caractères de la
matière
glycogène ; des gouttelettes huileuses se montren
sa destruction par oxydation. Si nous poursuivons la formation de la
matière
glycogène dans les organes du fœtus57, nous voyon
ion environ que le foie acquiert cette propriété, et alors on voit la
matière
glycogène disparaître des épithéliums, et la fonc
ns l’intervention du protosplama. Les preuves à ce sujet abondent. La
matière
glycogène en est un exemple : rien ne peut supplé
équent soustrait à toute influence vitale : on enlève par là toute la
matière
sucrée qu’il contenait. Abandonne-t-on l’organe à
e même succès un grand nombre de fois, jusqu’à ce que la provision de
matière
glycogène soit épuisée. Ainsi, dans cet organe mo
cet organe mort, isolé de toute influence physiologique ou vitale, la
matière
glycogène continue à se détruire comme pendant la
synthèse dans le sens chimique du mot, mais par un dédoublement de la
matière
protoplasmique. C’est à l’avenir, et probablement
nt, au contraire, nous l’avons dit, le résultat d’un conflit entre la
matière
vivante et les conditions extérieures. La vie rés
duisent sous des formes plus ou moins compliquées cette faculté de la
matière
vivante de réagir aux excitations du monde extéri
les, musculaires ou autres », c’est-à-dire indistinctement à toute la
matière
organisée : c’était pour lui la cause de la vie.
e appelée contractilité ne sont point des attributs généraux de toute
matière
vivante, mais plutôt des réactions, des manifesta
éactions, des manifestations particulières d’une espèce déterminée de
matière
vivante. Ce sont des propriétés spéciales et non
certaines cellules, l’irritation extérieure produit des synthèses de
matières
ternaires, quaternaires, sous forme de sécrétion
nous faire du protoplasma ; il est l’origine de tout, il est la seule
matière
vivante du corps qui anime toutes les autres. C’e
prolongements, des sortes de bras, dans lesquels vient s’accumuler la
matière
protoplasmique granuleuse. L’apparence de structu
é lui permette de franchir l’étroit canal et de se précipiter dans la
matière
verte de l’oosphère, cellule où la fécondation s’
dans des conditions d’humidité et de semi-fluidité spéciales de leur
matière
. Ainsi, pendant la vie, la substance musculaire e
ajouterons que ces modifications, dans l’état physico-chimique de la
matière
organisée, bien que passagères, finissent par ame
eu connue, mais réelle. C’est ainsi que nous agissons toujours sur la
matière
et jamais sur les propriétés ni sur les fonctions
ainsi que nous l’avons déjà dit, de distinguer chez l’être vivant la
matière
et la forme. La matière vivante, le protoplasma,
déjà dit, de distinguer chez l’être vivant la matière et la forme. La
matière
vivante, le protoplasma, n’a point de morphologie
u même) il a une structure et une complication identiques. Dans cette
matière
amorphe ou plutôt monomorphe réside la vie, mais
Ainsi le protoplasma a tout ce qu’il faut pour vivre ; c’est à cette
matière
qu’appartiennent toutes les propriétés qui se man
nt chez les êtres vivants. Cependant le protoplasma seul n’est que la
matière
vivante ; il n’est pas réellement un être vivant.
finis. La forme ne serait donc pas une conséquence de la nature de la
matière
vitale. Un protoplasma identique dans son essence
ée les formes, de la synthèse organique qui crée les substances et la
matière
vivante amorphe. C’est comme un nouveau degré de
antes une conséquence rigoureuse, absolue de la nature chimique de la
matière
. Les substances dimorphes en sont un exemple bien
morphe ; le phosphore, l’acide arsénieux nous montrent aussi une même
matière
façonnée dans des moules différents. Les substanc
re l’étude de la forme commence, la chimie proprement dite cesse. Les
matières
que l’organisme produit ou met en œuvre ne sont d
e. Il peut même arriver que la forme paraisse plus essentielle que la
matière
. Ainsi en est-il du squelette osseux et de la coq
sultats, ensuite dans ses causes. L’indépendance de la forme et de la
matière
est poussée plus loin encore dans l’être vivant q
anifestations vitales essentielles du protoplasma. Elle suppose cette
matière
avec ses propriétés, mais elle l’utilise d’une fa
tres et qui ne sont que l’expression de la morphologie de l’être. La
matière
protoplasmique, ainsi que nous l’avons dit antéri
ire étranger à l’apparition des centres attractifs, qui grouperont la
matière
protoplasmique pour en former deux cellules nouve
des choses et fondée uniquement sur les propriétés universelles de la
matière
vivante, abstraction faite de la complication mor
ue des êtres, c’est-à-dire des moules spécifiques dans lesquels cette
matière
est entrée. Il y a quatre-vingts ans, Lavoisier a
es organismes vivants Nous avons distingué, dans l’être vivant, la
matière
et la forme. L’étude des êtres complexes nous mon
iologie générale comprend l’étude de ses conditions fondamentales. La
matière
vivante, indépendante de toute forme, amorphe, ou
nt : il lui manque la forme qui caractérise l’être défini ; il est la
matière
de l’être vivant idéal ou l’agent de la vie ; il
’expliquer la morphologie de l’animal ou de la plante. La forme et la
matière
sont indépendantes, distinctes ; et il faut, ains
ou végétales, dépend d’une façon générale des conditions d’être de la
matière
vivante ou protoplasma. Ces conditions du fonctio
leur, oxygène, réserves. La plus simple des formes sous lesquelles la
matière
vivante se puisse présenter est la cellule. La ce
é emprunté à quelque partie du squelette. La propriété de sécréter la
matière
osseuse, de faire de l’os, ne réside donc pas dan
le nom de contractilité, par exemple, nous apercevons ce fait que la
matière
protoplasmique modifie sa figure et sa forme sous
a condition de montrer les objets et les phénomènes qui en forment la
matière
. Pour ce qui est des sciences physiques et de la
turalistes de la seconde expédition du Challenger ont considéré cette
matière
comme un précipité gélatineux de sulfate de chaux
e prétendre remonter aux causes des phénomènes par l’esprit ou par la
matière
. Ni l’esprit ni la matière ne sont des causes. Il
uses des phénomènes par l’esprit ou par la matière. Ni l’esprit ni la
matière
ne sont des causes. Il n’y a pas de causes aux ph
t. XLVIII, séance du 10 janvier 1859). 57. Voy. mon mémoire : De la
matière
glycogène considérée comme condition de développe
nt, au contraire, nous l’avons dit, le résultat d’un conflit entre la
matière
vivante et les conditions extérieures. La vie rés
vants… sont tour à tour ramenés et réduits au mécanisme général de la
matière
. » Nous pouvons saisir par ces quelques phrases
permettent de l’entrevoir. Le phénomène vital se résout pour lui dans
matière
. Point n’est besoin de supposer des éléments spir
oser des éléments spirituels dont notre progressive pénétration de la
matière
restreint chaque jour le rôle. La vie intra-organ
out dans la vie matérielle. Ou bien encore, l’« âme » n’est que de la
matière
infiniment différenciée. C’est en somme la thèse
ient strictement à cette méthode expérimentale, à la conception de la
matière
et de la vie qu’elle comporte, récusant tout autr
titue sa rude clameur de revendication en faveur de la terre et de la
matière
, des sauvages ivresses de la chair, des saines ém
èves originelles. L’énergie, le corps, la motte de terre, le sexe, la
matière
sous toutes ses formes, l’homme primitif, les ani
du corps, d’avoir brutalement revendiqué la vie de la terre et de la
matière
, réentendu la nature et l’instinct, voilà ce qu’i
s, méprisés ou niés par lui. Il avait exalté la vie du corps et de la
matière
, à rencontre du spiritualisme confiné dans sa con
succinctement dans quel sens s’est opérée cette transformation. La «
matière
», plus intimement scrutée, a prouvé qu’elle cont
r d’où une finalité, c’est-à-dire une virtualité d’intelligence. La «
matière
» n’est pas telle que se la figure l’idée populai
la figure l’idée populaire, un bloc inerte ou un pur mécanisme. La «
matière
» contient de l’« âme », à l’état rudimentaire et
à l’état rudimentaire et chaotique. Parallèlement à cette étude de la
matière
, l’étude des phénomènes psychologiques est venue
u’il n’y a non seulement aucun antagonisme entre l’« esprit » et la «
matière
», mais qu’ils tirent leur origine de la même sub
angage précis, les appellations « âme » et « corps », « esprit » et «
matière
». Illustrée par des savants tels que le naturali
e. Pour lui un esprit vivant immatériel est aussi inconcevable qu’une
matière
sans esprit et sans vie. Dans chaque atome les de
d’autres systèmes anti-monistes) — sépare l’esprit et la force de la
matière
, comme deux substances essentiellement différente
me soif assouvie, et si l’esprit qui regarde de l’extérieur vibrer la
matière
vaut l’être qui la sent intérieurement vibrer en
s êtres et des choses, de n’avoir pas soulevé en lui avec ivresse, la
matière
vivante pour la faire vibrer éperdument. III
, les principes de lois universelles et réelles. Descartes analyse la
matière
qui nous est immédiatement donnée, c’est-à-dire l
Ainsi, l’on n’a pas simplement déduit des lois de la logique pure une
matière
appropriée à l’application de ces lois : on a com
a composé le syllogisme à l’aide des lois de la logique pure et d’une
matière
surajoutée. Cette matière, du moins, s’accorde-t-
l’aide des lois de la logique pure et d’une matière surajoutée. Cette
matière
, du moins, s’accorde-t-elle exactement avec la fo
ue que de faire porter le raisonnement sur les faits eux-mêmes, comme
matière
immédiate. De même, le jugement renferme quelque
Ainsi le jugement Paul est homme signifie-t-il que l’humanité est une
matière
dont Paul est une spécification ? Entendre ainsi
ions métaphysiques et obscures de puissance et d’acte, de forme et de
matière
. Dira-t-on que l’attribut est extrait analytiquem
-nous, porte en soi les principes de la logique pure ; mais, comme la
matière
qui lui est offerte ne lui paraît pas exactement
choses, on n’en ignore pas absolument la nature. La séparation de la
matière
et de la forme n’est que logique, elle ne saurait
pas même exactement une forme des choses réellement séparable de leur
matière
. Et cependant on ne peut pas dire que les mathéma
uvement et du repos. On part de cette opposition et l’on admet que la
matière
est, par elle-même, à l’état de repos. Dès lors,
t d’une action de l’âme sur le corps. Donc on posera, au-dessus de la
matière
, une force distincte, plus ou moins semblable à u
le mouvement et le repos, Galilée les considère comme analogues : la
matière
se suffit à elle-même, aussi bien dans le mouveme
au point de vue de son état actuel qui est l’objet de la science, la
matière
porte en elle de quoi expliquer son mouvement com
nt des astres. Pour Newton, au contraire, la force est attribuée à la
matière
elle-même : un atome n’a pas le pouvoir de modifi
er le mouvement des autres atomes. C’est ainsi que, sans sortir de la
matière
, on arrive à expliquer des modifications dans la
lle-là. Ou les lois que l’esprit apporte, dirons-nous, trouveront une
matière
analogue qui s’y conforme, et alors, comment saur
elles sont des produits de l’activité de l’esprit, s’appliquant à une
matière
étrangère ; elles représentent l’effort qu’il fai
prit les considère. Descartes professe ce mécanisme métaphysique : la
matière
et le mouvement, ramenés eux-mêmes à l’étendue, s
nt se compose le mouvement, il faut, ou un sujet permanent tel que la
matière
, ou un esprit qui embrasse les représentations de
du newtonisme érigé en métaphysique. Si l’espace, dit Berkeley, si la
matière
, les atomes, la causalité mécanique, la force, l’
re pénétrer une influence morale dans ce qu’on appelle le monde de la
matière
et du mouvement. Les corps, dans le fond, nous re
fait observer M. Dauriac dans son remarquable ouvrage Des notions de
matière
et de force dans les sciences de la nature, si ce
emièrement, que, dans les transformations chimiques, non seulement la
matière
en général demeure en quantité constante, mais qu
teindre, quant à sa forme générale, à la véritable constitution de la
matière
. Voyons si l’on peut lui attribuer une semblable
as définitivement constituée. L’auteur d’une étude approfondie sur La
matière
et la physique moderne, Stallo, montre que les ch
férieur, l’apparence de la finalité par le mécanisme, l’esprit par la
matière
. Mais revenons à l’atomisme vrai, à l’atomisme gé
ite de l’inertie. Les anciens atomistes, en effet, admettaient que la
matière
possède en elle-même un principe de mouvement : d
éagit. L’exercice de l’irritabilité se traduit par des pertes ; or la
matière
organique réagit précisément de manière à réparer
munique la vie, ne serait en définitive qu’un pouvoir d’amorce. Or la
matière
inorganique nous offre des exemples de pouvoirs a
ce ne sont là que des rapprochements, puisqu’il faut toujours que la
matière
vivante soit donnée. Et, d’une manière générale,
éduction : c’est la production artificielle de l’organique avec de la
matière
inorganique et des forces physico-chimiques ; mai
l’on pense voir sortir la vie, sont véritablement inorganiques. Si la
matière
, dit M. Sabatier, produit la vie, c’est qu’elle n
re, dit M. Sabatier, produit la vie, c’est qu’elle n’est pas purement
matière
. La vie est partout, estime-t-il, dans la matière
n’est pas purement matière. La vie est partout, estime-t-il, dans la
matière
dite inanimée, comme dans la matière vivante. To
st partout, estime-t-il, dans la matière dite inanimée, comme dans la
matière
vivante. Toutefois, au point de vue philosophiqu
selon la doctrine aristotélicienne, est formé de deux éléments : une
matière
dont la nature propre est la mobilité sans loi, e
re est la mobilité sans loi, et un principe qui fixe et ordonne cette
matière
instable et capricieuse. Comme les espèces présen
monie frappantes, elles doivent dépendre de principes supérieurs à la
matière
. Ces principes sont des entités métaphysiques, de
aphysiques, des types immuables, des formes parfaites agissant sur la
matière
comme causes finales, comme modèles à réaliser da
ibilité et l’intelligence. Mais, en même temps, la nature, grâce à la
matière
continue dont elle dispose, multiplie les intermé
éaux, en effet, ne sont ni ne peuvent être exactement réalisés par la
matière
; ils représentent des modèles autour desquels la
lisme de la fin et des conditions, et à la mobilité capricieuse de la
matière
. Jamais celle-ci ne réalise entièrement la forme.
physiques et sociales dans lesquelles s’est historiquement trouvée la
matière
vivante ont déterminé toutes les formes qu’elle a
qu’un sens relatif, et qu’au fond tout se vaut, nous croirons que la
matière
doit avoir produit la vie, laquelle, dans ce cas,
un autre moyen de connaître scientifiquement que de connaître par la
matière
? Qui sait si la matière n’est pas précisément et
tre scientifiquement que de connaître par la matière ? Qui sait si la
matière
n’est pas précisément et exclusivement la forme q
Seront-elles vraiment de même, nature que les lois des sciences de la
matière
? Pourront-elles enserrer la réalité psychique sa
éments indivisibles liés entre eux du dehors comme les éléments de la
matière
dans l’atomisme. Mais comment se représenter, com
ation qu’elle ne comporte pas ? En ce qui concerne les sciences de la
matière
, l’événement a montré la légitimité de la méthode
idée peut être efficace. Mais, si l’empire immédiat d’une idée sur la
matière
est inintelligible, en est-il de même d’une actio
inité d’intermédiaires touchant d’un côté à l’esprit, de l’autre à la
matière
? Songeons que l’esprit pur et la matière pure ne
à l’esprit, de l’autre à la matière ? Songeons que l’esprit pur et la
matière
pure ne sont que des abstractions. Bien compris,
s : la vérité, empire de l’éternel et du nécessaire, et le phénomène,
matière
instable, incapable de se fixer dans aucune forme
dans le dualisme cartésien. Là où les choses étaient réduites à de la
matière
et à de la pensée, supposer l’homme libre et sa l
e libre et sa liberté efficace, c’était admettre que l’esprit meut la
matière
. Mais cela était incompréhensible, soit que l’on
rcule entre eux de haut en bas et de bas en haut. L’esprit ne meut la
matière
ni immédiatement ni même médiatement. Mais il n’y
la matière ni immédiatement ni même médiatement. Mais il n’y a pas de
matière
brute, et ce qui fait l’être de la matière est en
ment. Mais il n’y a pas de matière brute, et ce qui fait l’être de la
matière
est en communication avec ce qui fait l’être de l
en nous ; la seconde est une propriété parfaitement déterminée de la
matière
, la première est une affection du moi. — Mais, di
dition des autres, mais qui ne peuvent se confondre. Ceux qui font la
matière
pensante rencontrent donc précisément la même pie
iologie : « L’hypothèse de Herbart, relativement aux monades et à la
matière
, explique l’action de l’âme sur la matière, sans
vement aux monades et à la matière, explique l’action de l’âme sur la
matière
, sans que cette âme soit elle-même matière, puisq
e l’action de l’âme sur la matière, sans que cette âme soit elle-même
matière
, puisqu’il ne s’agit plus que d’un être simple ag
ant on pourra nous dire : Si la pensée a son principe en dehors de la
matière
, comment se fait-il qu’elle ait absolument besoin
de la matière, comment se fait-il qu’elle ait absolument besoin de la
matière
pour naître et pour se développer ? Nulle part, e
pensant sans organe, une âme angélique dégagée de tous liens avec la
matière
. La superstition seule, et la plus triste des sup
ent aperçu, elles sont la forme de la pensée ; elles n’en sont pas la
matière
. Cette matière est fournie par le monde extérieur
es sont la forme de la pensée ; elles n’en sont pas la matière. Cette
matière
est fournie par le monde extérieur. Il faut donc
s de son esprit. Il n’est pas évident à priori que la vie puisse être
matière
à expérience, et à posteriori on peut dire qu’il
p peu décisifs, le préjugé subsista longtemps, et dure encore, que la
matière
vivante, par sa complexité infinie, par les cause
ient être expliquées par les seuls phénomènes physico-chimiques de la
matière
brute… Mais, si les phénomènes vitaux ont une com
ses, de réduire les propriétés vitales aux propriétés générales de la
matière
. Je ne condamne pas une telle réduction quand ell
nomènes tout aussi bien dans l’ordre de la vie que dans l’ordre de la
matière
brute26. La force vitale elle-même, fût-elle dist
. La spontanéité des êtres vivants n’est qu’apparente. En réalité, la
matière
vivante, tout comme la matière morte, est soumise
nts n’est qu’apparente. En réalité, la matière vivante, tout comme la
matière
morte, est soumise à la grande loi de l’inertie.
livre de M. Claude Bernard ; le métaphysicien y rencontrera également
matière
à de sérieuses réflexions. Ce n’est pas que l’aut
roblème que nous présente l’univers, car la vie tient d’une part à la
matière
en général, et de l’autre elle tient à la sensibi
à la pensée. D’une part en effet, la vie ne se manifeste que dans la
matière
, et dans une matière dont les éléments, séparés p
art en effet, la vie ne se manifeste que dans la matière, et dans une
matière
dont les éléments, séparés par la chimie, sont id
s, séparés par la chimie, sont identiquement les mêmes que ceux de la
matière
inerte. Elle est liée à des forces physiques et c
e demander en quoi consiste ce moyen terme entre l’âme pensante et la
matière
brute, qui lie l’une à l’autre, et qui, sans pouv
utes par des caractères différents, l’âme pensante se distingue de la
matière
par des caractères opposés. Nous concevons comme
, une philosophie qui voit dans la durée l’étoffe même de la réalité.
Matière
ou esprit, la réalité nous est apparue comme un p
i ce que l’intelligence et les sens eux-mêmes nous montreraient de la
matière
, s’ils en obtenaient une représentation immédiate
me les sens, se borne à prendre de loin en loin, sur le devenir de la
matière
, des vues instantanées et, par là même, immobiles
ue quelque chose existe ? Ici même, dans le présent travail, quand la
matière
a été définie par une espèce de descente, cette d
e, entre du plein et du plein. En un mot, qu’il s’agisse d’un vide de
matière
ou d’un vide de conscience, la représentation du
le n’offre pas d’intérêt actuel, l’attention ne se portant que sur la
matière
du premier. Ainsi, toutes les fois que j’accole u
si, au contraire, c’est véritablement une idée, on y trouve autant de
matière
que dans l’idée de Tout. Cette longue analyse éta
t s’encadre. Notre activité est insérée dans le monde matériel. Si la
matière
nous apparaissait comme un perpétuel écoulement,
nt. Pour que notre activité saute d’un acte à un acte, il faut que la
matière
passe d’un état à un état, car c’est seulement da
par conséquent s’accomplir. Mais est-ce bien ainsi que se présente la
matière
? A priori, on peut présumer que notre perception
iori, on peut présumer que notre perception s’arrange pour prendre la
matière
de ce biais. Organes sensoriels et organes moteur
les saisit en bloc et qu’on les domine. En résumé, les qualités de la
matière
sont autant de vues stables que nous prenons sur
lui que nous sommes le mieux fondés à isoler dans la continuité de la
matière
, parce qu’il constitue un système relativement cl
nir le changement. En cela consiste le « non-être » platonicien, la «
matière
» aristotélicienne, — un zéro métaphysique qui, a
muables, immuablement emboîtées les unes dans les autres. En fait, la
matière
y vient surajouter son vide et décroche du même c
toujours prêtes à ressaisir leur idéalité, toujours empêchées par la
matière
qu’elles portent en elles, c’est-à-dire par leur
seule, de l’autre un quasi-néant, le « non-être » platonicien ou la «
matière
» aristotélicienne. Mais, après avoir taillé, il
ps n’est pas divisé objectivement d’une manière ou d’une autre par la
matière
qui le remplit. Il n’a pas d’articulations nature
issons jamais les positions respectives des véritables éléments de la
matière
, à supposer qu’il y ait des éléments réels, et, m
Nous l’avons dit et nous ne saurions trop le répéter la science de la
matière
procède comme la connaissance usuelle. Elle perfe
once à suivre le devenir dans ce qu’il a de mouvant, la science de la
matière
y renonce également. Sans doute elle distingue un
imprévisible et du nouveau. Cette durée peut n’être pas le fait de la
matière
même, mais celle de la Vie qui en remonte le cour
tout de l’œuvre d’art. Et c’est ce rien qui prend du temps. Néant de
matière
, il se crée lui-même comme forme. La germination
ne compléterait pas seulement l’intelligence et sa connaissance de la
matière
, en l’habituant à s’installer dans le mouvant : e
hie antique exprime en disant que nous ne percevons pas de forme sans
matière
. Mais si nous considérons l’objet changeant en un
sme en est encore pénétré. La physique et la chimie n’étudient que la
matière
inerte ; la biologie, quand elle traite physiquem
niz, on suppose achevée la synthèse unificatrice des phénomènes de la
matière
: tout s’y expliquerait mécaniquement. Mais, pour
ysique. Mais il en est autrement de la distinction kantienne entre la
matière
de la connaissance et sa forme. En voyant dans l’
yait la voie à une philosophie nouvelle, qui se fût installée dans la
matière
extra-intellectuelle de la connaissance par un ef
nnaissance par un effort supérieur d’intuition. Coïncidant avec cette
matière
, adoptant le même rythme et le même mouvement, la
t pas s’y engager, parce que, tout en assignant à la connaissance une
matière
extra-intellectuelle, il croyait cette matière ou
à la connaissance une matière extra-intellectuelle, il croyait cette
matière
ou coextensive à l’intelligence, ou plus étroite
ment lui-même devaient être acceptés tels quels, tout faits. Entre la
matière
présentée à notre intelligence et cette intellige
entre les deux venait de ce que l’intelligence imposait sa forme à la
matière
. De sorte que non seulement il fallait poser la f
e comme une espèce d’absolu et renoncer à en faire la genèse, mais la
matière
même de cette connaissance semblait trop triturée
ère. Que si maintenant on se demande pourquoi Kant n’a pas cru que la
matière
de notre connaissance en débordât la forme, voici
encore qu’elle nous introduirait. Tant qu’on voyait en elle l’unique
matière
de notre science, il rejaillissait sur toute scie
elligence et cette intuition même. Les barrières s’abaissent entre la
matière
de la connaissance sensible et sa forme, comme au
es » de la sensibilité et les catégories de l’entendement. On voit la
matière
et la forme de la connaissance intellectuelle (re
octrine qu’elle ne se l’imagine ; car si, dans la considération de la
matière
, de la vie et de la pensée, elle remplace les deg
seur surgit qui annonça une doctrine d’évolution, où le progrès de la
matière
vers la perceptibilité serait retracé en même tem
agine en avoir retracé le dessin et fait la genèse. S’agit-il de la
matière
? Les éléments diffus qu’il intègre en corps visi
, base probable de tous les corps, sur le modèle des propriétés de la
matière
que nous apercevons. Mais la philosophie remonte
ution même. S’agit-il enfin de la correspondance entre l’esprit et la
matière
? Spencer a raison de définir l’intelligence par
uellement obtenu l’intelligence a adopté son plan de structure, et la
matière
son mode de subdivision. Cette structure et cette
ctuelle de l’esprit soit qu’on se donne la subdivision actuelle de la
matière
, dans les deux cas on reste dans l’évolué : on ne
’énergie et le mouvement circuleraient. Mais que peut-il rester de la
matière
quand on en retranche tout ce qui la détermine, c
e domaine de la vie et de la conscience. Car, tant qu’il s’agit de la
matière
brute, on peut négliger l’écoulement sans commett
ute, on peut négliger l’écoulement sans commettre d’erreur grave : la
matière
, avons-nous dit, est lestée de géométrie, et elle
qu’il les érigera en réalités indépendantes. Et des mouvements de la
matière
en général il ne pourra rien dire, sinon qu’il y
faire, mais c’était une illusion ; nous pensons l’avoir prouvé 15. La
matière
nous est donc présentée immédiatement comme une r
y avoir d’artificiel et de conventionnel dans notre répartition de la
matière
en corps. Mais si chaque corps, pris isolément et
Il va de soi, d’ailleurs, qu’il s’agit uniquement du mouvement de la
matière
pondérable. L’analyse que nous venons de faire le
deux systèmes S et S′ découpés plus ou moins artificiellement dans la
matière
? On parle, ici et là, de mouvement ; mais le mot
r la « réciprocité » du mouvement, nous avons appelé l’attention dans
Matière
et Mémoire, Paris, 1896, chap. IV, et dans l’Intr
taphysique et de Morale, janvier 1903). 10. Voir sur ce point, dans
Matière
et Mémoire, les pages 214 et suiv. 11. DESCARTE
p. 248. 13. MACH, Die Mechanik in ihrer Entwickelung, II, VI. 14.
Matière
et Mémoire, loc. cit. Cf. Introduction à la métap
étaphysique (Revue de Métaphysique et de Morale, janvier 1903). 15.
Matière
et Mémoire, p. 225 et suiv. Cf. tout le premier c
le premier chapitre. 16. L’Évolution créatrice, 1907, p. 12-13. Cf.
Matière
et Mémoire, 1896, chap. 1 tout entier ; et chap.
nouveaux. La méthode subjective commet la faute de tirer du sujet la
matière
, au lieu d’en tirer seulement la forme. La distin
Ainsi deux facteurs : la sensation et les lois de la conscience ; la
matière
et la forme, dirait Kant. Mais que sont ces lois
sportant dans la psychologie la vieille erreur aristotélicienne de la
matière
et de la forme, considérées comme séparables réel
nt à priori de toute expérience, la forme que l’esprit imprime sur la
matière
donnée du dehors. Le premier était une conclusion
nalyse sont impossibles. Aucun des deux éléments n’est donné seul. La
matière
pure et la pensée pure sont des quantités inconnu
« La pensée est nécessairement et universellement un sujet-objet ; la
matière
est nécessairement et universellement pour nous u
tiques ne l’ont pas compris. « Quand Berkeley niait l’existence de la
matière
, il entendait par matière ce substratum inconnu,
s. « Quand Berkeley niait l’existence de la matière, il entendait par
matière
ce substratum inconnu, que Locke déclarait être u
nue, Berkeley la rejette218. » Voilà pourquoi il dit qu’il croit à la
matière
autant que personne, mais que, dans sa croyance,
sépare des philosophes et s’accorde avec le vulgaire. Il nie donc la
matière
, non dans le sens vulgaire, mais dans le sens phi
n dernière analyse, notre seule raison pour inférer l’existence de la
matière
, c’est la nécessité d’une synthèse d’attributs. À
as été bannie de la psychologie. Y a-t-il deux existences distinctes,
matière
, esprit ? N’y en a-t-il qu’une ? Et laquelle ? Te
ste dit : il n’y a qu’une existence, l’esprit. Analysez le concept de
matière
, et vous découvrirez qu’il n’est qu’une synthèse
mentale de qualités. Le réaliste dira : il n’y a qu’une existence, la
matière
. Analysez votre concept d’esprit, et vous découvr
e, d’accord avec les deux, et en désaccord avec les deux, dit : Votre
matière
n’est qu’une succession flottante de phénomènes ;
sion flottante d’idées. Le dualiste dit : Il y a de l’esprit et de la
matière
: tous deux essentiellement distincts, n’ayant ri
ée scientifique des forces et des êtres. — Application au moi et à la
matière
. — Idée mathématique des atomes. — Une substance
nverse une à une. Il n’y en a plus que deux aujourd’hui, le moi et la
matière
; mais jadis il y en avait une légion ; alors, pe
nergies, archées, bref un peuple d’agents mystérieux, distincts de la
matière
, liés à la matière, et que l’on croyait indispens
ref un peuple d’agents mystérieux, distincts de la matière, liés à la
matière
, et que l’on croyait indispensables pour explique
s facultés, dans les préliminaires de la physique par la notion de la
matière
et de ses forces primitives. — Jusqu’ici, cette i
de la nature, il reste, à la base de la nature, une autre entité, la
matière
, qui tombe du même coup. Jusqu’ici, les plus fidè
au fond de tous les événements corporels, une substance primitive, la
matière
douée de force. Les positivistes eux-mêmes subiss
ns la substance et dans la force des entités verbales s’applique à la
matière
aussi bien qu’à l’esprit. Dans le monde physique
zoophytes pair exemple, où nul système nerveux ne se montre et où là
matière
nerveuse n’existe probablement qu’à l’état diffus
; leurs actes sont nécessairement immatériels. Les forces prennent la
matière
, la conforment et s’annoncent en se peignant à sa
signifient et s’interprètent par les qualités qu’elles imposent à la
matière
… La véritable cause qui meut le cœur, l’estomac,
conçoit donc sans peine une force libre d’un côté, et de l’autre une
matière
gouvernée par des lois. Mais le mécanisme suit la
ce soit dans cette représentation. Mais pour définir l’inertie de la
matière
, on dira qu’elle ne peut se mouvoir d’elle-même n
la liberté comme incompatible avec les propriétés fondamentales de la
matière
, et en particulier avec le principe de la conserv
t intimement lié aux théories mécaniques, ou plutôt cinétiques, de la
matière
. On se représente l’univers comme un amas de mati
inétiques, de la matière. On se représente l’univers comme un amas de
matière
, que l’imagination résout en molécules et en atom
t les phénomènes physiques, les actions chimiques, les qualités de la
matière
que nos sens perçoivent, chaleur, son, électricit
-être, se réduiraient objectivement à ces mouvements élémentaires. La
matière
qui entre dans la composition des corps organisés
donné sera modifié par les chocs que le système nerveux reçoit de la
matière
environnante ; de sorte que les sensations, senti
la loi de conservation de la force. Certes, la théorie atomique de la
matière
reste à l’état d’hypothèse, et les explications p
en dehors de toute hypothèse sur la nature des éléments ultimes de la
matière
, et par cela seul qu’on étend à tous les corps vi
effet, que la position, la direction et la vitesse de chaque atome de
matière
cérébrale fussent déterminées à tous les moments
e quelques-unes des scènes qu’exécutent les molécules et atomes de la
matière
organisée. Le déterminisme physique, auquel on ab
et instinctive de l’humanité à la conservation d’une même quantité de
matière
, d’une même quantité de force, tient précisément
d’une même quantité de force, tient précisément peut-être à ce que la
matière
inerte ne paraît pas durer, ou du moins ne conser
nos sensations, un univers physique homogène. Bref, on dépouillera la
matière
des qualités concrètes dont nos sens la revêtent,
hématiquement formulées, et à expliquer les qualités apparentes de la
matière
par la forme, la position et le mouvement de ces
pour ainsi dire, une qualité concrète et par suite irréductible de la
matière
. Il faudra, par conséquent, faire table rase de c
où des tourbillons se meuvent, engendrant ainsi les propriétés de la
matière
: ces tourbillons sont les éléments constitutifs
que dans ce système, puisque la forme même des éléments ultimes de la
matière
y est ramenée à un mouvement. Mais déjà la physiq
cartésienne pourrait s’interpréter dans un sens analogue ; car, si la
matière
se réduit, comme le veut Descartes, à une étendue
pas que le sens commun ait l’intuition (les théories cinétiques de la
matière
, encore moins peut-être d’un mécanisme à la Spino
antique, hypothèse timide et même contradictoire, qui conservait à la
matière
son étendue tout en lui attribuant de véritables
nt de véritables états de conscience, et déroulait les qualités de la
matière
le long de l’étendue en même temps qu’elle traita
doit faire de ces qualités des états simples ou perceptions, et de la
matière
qui les supporte une monade inétendue, analogue à
inétendue, analogue à notre âme. Dès lors les états successifs de la
matière
ne pourront pas plus être perçus du dehors que ne
r au moment même où l’acte s’accomplit. Ou bien alors on admet que la
matière
de la durée psychique peut se représenter symboli
canique de la chaleur, Paris, 1868, tome II, p. 267. 32. Stallo, La
matière
et la physique moderne, Paris, 1884, page 69. 33
rite essentiel enfin de tous ces romans, c’est de conserver une riche
matière
à la disposition de l’avenir. Dans cette matière,
conserver une riche matière à la disposition de l’avenir. Dans cette
matière
, les hommes du moyen âge mettaient à part deux gr
l, et Jean Bodel énonça cet axiome qu’il ne fallait compter que trois
matières
: celles « de France, de Bretagne, et de Rome la
us complet dans les poèmes de son jeune contemporain. C’est donc à la
matière
de Bretagne qu’il faut nous arrêter un moment.
. Dans les traditions religieuses, ethniques, historiques qui sont la
matière
de la poésie celtique, ce ne sont que voyages au
conte oriental, dont la femme de Salomon était l’héroïne. Par lui, la
matière
bretonne prit un étrange tour. Ce Champenois avis
en proie au lourd ennui, Chrétien de Troyes mit à la mode du jour la
matière
de Bretagne. Il donna des aventures, insoucieux d
t facile : de graves chrétiens qui protestèrent et trouvèrent dans la
matière
celtique même le moyen de protester contre la fri
a autour de Perceval ? Il est difficile de le savoir, et c’est grande
matière
à disputes pour les érudits. Toujours est-il que
du commencement du xiiie siècle, Robert de Boron, coordonna toute la
matière
et la réduisit à peu près à l’unité, tout en y mê
ue Robert de Boron, et sans doute sans le connaître, traitait la même
matière
, montrait l’adultère Lancelot et le léger Gauvain
de. L’Italie, l’Allemagne, les pays scandinaves, nous empruntèrent la
matière
de nos poèmes : jusqu’en Islande, on chanta Charl
moration fidèle d’un passé héroïque, s’est détachée l’histoire, et la
matière
de France ou de Bretagne, conçue comme une représ
érature internationale ou européenne sont en relation directe avec la
matière
de nos épopées et de nos romans du moyen âge. Rab
s qu’il n’aura pas redoutés. Que de livres on voit, où il y a plus de
matière
et plus de talent qu’il n’en fallait pour être bo
y touchera pas avec précision le point par lequel elles tiennent à sa
matière
; elles garderont du vague et de l’incertitude :
l’orateur. « Il remonte d’abord au premier principe, dit-il, sur la
matière
qu’il veut débrouiller ; il met ce principe dans
r qui ne donne point cet ordre à son discours ne possède pas assez sa
matière
; il n’a qu’un goût imparfait et qu’un demi-génie
écrivait Pascal, que je n’ai rien dit de nouveau : la disposition des
matières
est nouvelle. Quand on joue à la paume, c’est une
t fécond de notre littérature, nul ne semble se soucier d’inventer sa
matière
. Descartes part d’un mot de saint Augustin : Je p
valeur : enfin, par un agencement nouveau, il renouvelle une vieille
matière
. Ainsi Descartes n’invente rien que sa méthode, c
moi, le plus de conscience prise du Tout, émane perpétuellement de la
matière
en évolution »25. Et qu’est donc l’Intuition, tou
tion vers où se sont orientées âprement les chimiques affinités de la
matière
. Et, allant à abstraire la Matière de ses phénomè
ment les chimiques affinités de la matière. Et, allant à abstraire la
Matière
de ses phénomènes pour ne la concevoir que sa Fat
vement, avec l’émotion de nous référer continuement à l’Universel, la
matière
à travers les pensées animales et la pensée humai
sation et d’expansion. C’est par ces deux mouvements essentiels de la
Matière
que de toute éternité a été assurée la création u
ssurée la création universelle, mais aussi la conservation même de la
Matière
puisque de la condensation renaissent les énergi
excellente en ce sens qu’elle dénonce la vérité de l’évolution de la
Matière
et des êtres animés, d’accord avec les théories é
leurs expansions natives… Tout devient selon un Rythme elliptique La
Matière
étant éternelle et illimitée est représentée virt
si grand qu’il s’élargisse, demeure illimité, de la nature même de la
matière
. Donc il s’élargirait éternellement en la nécessi
rait éternellement en la nécessité de demeurer en même mouvement : la
Matière
se mouvant selon le Cercle, n’évoluerait pas, ne
, terme d’évolution, — et éternellement, sans pouvoir se résoudre, la
Matière
évolue et va vers un Plus, vers un Mieux… Or, par
un Mieux… Or, par quoi est mise en mouvement, selon cette ellipse, la
Matière
? La théorie « évolutionniste » a émis en loi la
ilibrée. Donc, c’est une loi d’amour procréateur dont est pénétrée la
Matière
, et procréateur du Mieux, puisque c’est tendance
à l’équilibre) l’Amour, et pris au sens d’affinité chimique meut la
Matière
. La Matière de toute éternité est une unité-Synth
re) l’Amour, et pris au sens d’affinité chimique meut la Matière. La
Matière
de toute éternité est une unité-Synthétique, mais
s représenté par l’Ellipse, signe de l’Univers évoluant. Désormais la
Matière
évolue à prendre connaissance d’elle-même, à trav
durées partielles, de ce Cercle primordial par quoi nous suggérons la
Matière
unique. Fatalement l’Ellipse, par périodes, se ra
moi, le plus de conscience prise du Tout, sort perpétuellement de la
Matière
évoluante. Cet idéalisme nouveau est rationnel et
Matière évoluante. Cet idéalisme nouveau est rationnel et immane à la
matière
même de l’Univers. « Le rêve cosmogonique de M. R
al contient et éternellement développe sa Finalité. C’est-à-dire : la
Matière
, unité-total, mais total qui n’a pas conscience d
es sociétés ! Nous mesurons ainsi la valeur humaine individuelle : La
Matière
, la Vie, tendent à se conserver (Instinct de cons
mme du grand précurseur romantique : Il a renouvelé l’imagination, la
matière
poétique Française… « Il est le poète épique et l
ure à l’idée d’un grand esprit moteur et régulateur de tout esprit de
matière
. » Mais, un peu plus tard, lorsque la physiologie
es purement motrices à l’idée d’un esprit distinct de toute espèce de
matière
, mais intimement mêlé à toutes les molécules homo
pocalypse, je m’attendais à autre chose. C’est le caput mortuum de la
matière
. J’oserais poser à ce philosophe une série de que
t l’électricité. Le hasard a découvert le magnétisme. Le hasard et la
matière
ont découvert à Newton la gravitation. Le hasard
contemple de nouveau l’univers et elle le voit sous ses deux formes :
matière
et esprit. Sous la forme matière, cette œuvre est
elle le voit sous ses deux formes : matière et esprit. Sous la forme
matière
, cette œuvre est très grande et assez belle pour
que plus loin encore on aperçoit les nébuleuses, magasin flottant de
matières
enflammées qui germent dans l’éther pour éclore u
que l’immensité d’espace, et l’immensité de durée, et l’immensité de
matière
rayonnant des œuvres du grand inconnu ! Qu’en con
. Quant à leurs mouvements, on cherche en vain dans la rotation de la
matière
la loi qui les chasse ou les rappelle ; tous les
testable retracerait encore le domaine mystérieux de la science de la
matière
céleste ! Les univers incendiés ne seraient que l
ble et constante volonté de l’auteur des mondes. Ces adorateurs de la
matière
ont oublié qu’à côté et au-dessus de la matière i
Ces adorateurs de la matière ont oublié qu’à côté et au-dessus de la
matière
il existe une puissance éternelle, la pensée, la
d’avoir rien créé ; La pensée éternelle du Cosmos, qui est Dieu ! La
matière
n’est pas Dieu, mais c’est l’esclave organisé don
ir les lois de Dieu. Donc la pensée divine qui crée en pensant, et la
matière
inférieure qui reçoit et exécute les lois de Dieu
u seul principe qui peut rendre raison de tout ! Moi, je crois que la
matière
est vile, que la pensée est Dieu, et que Dieu pen
a définition du grand voyageur naturaliste, qui fait autorité dans la
matière
, celui qui, de tous les anciens explorateurs, Bon
sortir d’elle. Un grand courant d’énergie créatrice se lance dans la
matière
pour en obtenir ce qu’il peut. Sur la plupart des
que sur la ligne d’évolution qui aboutit à l’homme. En traversant la
matière
, la conscience prit cette fois, comme dans un mou
rections des branches terminées en bourgeons, c’est le dépôt, dans la
matière
, d’une énergie librement créatrice, c’est l’homme
t ce qui arrive dans des mondes où le courant est lancé à travers une
matière
moins réfractaire. Comme aussi le courant eût pu
précède, en un point jusqu’où le courant spirituel lancé à travers la
matière
aurait probablement voulu, jusqu’où il n’a pu all
endront facilement, leur forme sera prédisposée à se remplir de cette
matière
, s’ils dessinent déjà des visions, des extases, s
moment, leur christianisme, et considérons chez eux la forme sans la
matière
. Il n’est pas douteux que la plupart aient passé
de Jeanne d’Arc suffirait à montrer que la forme est séparable de la
matière
. Quand on prend ainsi à son terme l’évolution i
la foi qui soulève les montagnes. Mais posez cette incandescence, la
matière
en ébullition se coulera sans peine dans le moule
rection d’où la réponse pourrait venir. L’énergie lancée à travers la
matière
nous était apparue en effet comme infra-conscient
de la question de savoir pourquoi quelque chose existe : pourquoi la
matière
, ou pourquoi des esprits, ou pourquoi Dieu, plutô
isable. Il ira chercher l’émotion simple, forme qui voudrait créer sa
matière
, et se portera avec elle à la rencontre des idées
ent. A la seconde, à l’image qu’elle peut donner d’une création de la
matière
par la forme, devra penser le philosophe, pour se
u d’hésiter encore, si l’on croyait que l’univers est essentiellement
matière
brute, et que la vie s’est surajoutée à la matièr
st essentiellement matière brute, et que la vie s’est surajoutée à la
matière
. Nous avons montré au contraire que la matière et
s’est surajoutée à la matière. Nous avons montré au contraire que la
matière
et la vie, telle que nous la définissons, sont do
laissées tomber hors d’elle. Dans chacun de ces mondes, élan vital et
matière
brute seraient les deux aspects complémentaires d
les deux aspects complémentaires de la création, la vie tenant de la
matière
qu’elle traverse sa subdivision en êtres distinct
t confondues ensemble dans la mesure où le permet la spatialité de la
matière
qui les manifeste. Cette interpénétration n’a pas
n n’a pas été possible sur notre planète ; tout porte à croire que la
matière
qui s’est trouvée ici complémentaire de la vie ét
u’à suivre l’indication du mystique. Le courant vital qui traverse la
matière
, et qui en est sans doute la raison d’être, nous
t » à n’être, matériellement, qu’un roseau. Car si notre corps est la
matière
à laquelle notre conscience s’applique, il est co
xité qui défie toute imagination : la plus petite parcelle visible de
matière
est déjà elle-même un monde. Comment admettre que
t à la base du cône. Par sa pointe seulement le cône s’insère dans la
matière
; dès que nous quittons la pointe, nous entrons d
iétés de l’âme, purement et simplement, des négations de celles de la
matière
. Telle est l’idée que le philosophe a trop souven
ologie des mystiques catholiques orthodoxes, Paris, 1920, p. 17. 21.
Matière
et Mémoire, Paris, 1896. Voir tout le premier cha
inconnues, dont la forme des sociétés ne lui fournissait même pas la
matière
; de même, dans l’ordre des vérités de devoir, el
ce de la religion restaurée le christianisme en fournit le fond et la
matière
le paganisme en fournit la méthode. Plus tard et
assez court, devint l’ouvrage le plus étendu qu’on eût publié sur les
matières
religieuses. La dernière édition est datée de l’a
ique. L’Institution chrétienne offrait trois grandes nouveautés : la
matière
même, la méthode, et la langue. La matière, c’est
is grandes nouveautés : la matière même, la méthode, et la langue. La
matière
, c’est bien moins le système de Calvin que ce qui
approprié et le plus clair. C’était la première fois que ces saintes
matières
étaient dégagées des ténèbres dont les avait couv
tres d’enfants de Dieu ! La méthode n’était pas moins nouvelle que la
matière
. J’ai loué Calvin d’avoir affranchi la théologie
euses et monotones de la scolastique. Chaque ordre de vérités fait la
matière
d’un livre, lequel se subdivise en chapitres, où
s tirés des Pères, dont la suite forme la tradition consacrée dans la
matière
; la réfutation des objections suit en dernier li
agréable, lui avait donné le secret de ce grand art d’approprier une
matière
à l’intelligence du lecteur, de la proportionner
e est le premier ouvrage de notre langue qui offre un plan suivi, une
matière
ordonnée, une composition exacte et parfaitement
et sur Luther lui-même, auquel il fait allusion quand il dit « que la
matière
a été jusqu’ici démenée confusément, sans nul ord
e la langue dans Calvin résultait naturellement de la nouveauté de la
matière
et de la méthode. Le même art de composition qui,
; ce tube est rempli d’une substance contractile, c’est-à-dire d’une
matière
qui, pendant la vie, jouit de la propriété de se
s vient à lui manquer. La loi fondamentale de la vie est l’échange de
matières
continuel entre le corps vivant et le milieu cosm
e qui doit être doué de chaleur et contenir de l’eau, de l’air et des
matières
nutritives. Les infusoires libres et disséminés à
ait encore lieu d’isoler chimiquement le principe actif du curare des
matières
étrangères auxquelles il est mélangé ; il y aurai
sicien et le chimiste ne cherchent à trouver la cause créatrice de la
matière
minérale dont ils étudient les propriétés. Seulem
e en montrant que le corps vivant est exclusivement constitué par des
matières
simples ou élémentaires empruntées au monde minér
t dormir ; mais nous ne saurons jamais pourquoi. Les propriétés de la
matière
vivante ne peuvent être manifestées et connues qu
nifestées et connues que par leurs rapports avec les propriétés de la
matière
brute, d’où il résulte que les sciences physiolog
l n’agit pas sur la cristallisation, qui est la propriété innée de la
matière
minérale, il ne fait que déterminer la condition
hénoménales nouvelles ; mais il ne crée rien, ni comme force ni comme
matière
. À la fin du siècle dernier, la science a proclam
nier, la science a proclamé une grande vérité, à savoir qu’en fait de
matière
rien ne se perd ni rien ne se crée dans la nature
ans cesse sous nos yeux, ne sont que des transmutations d’agrégats de
matières
équivalentes en poids. Dans ces derniers temps, l
s tout ce qui arriverait il n’y aurait rien de créé ni en force ni en
matière
, qu’il y aurait seulement production de rapports
de expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni
matière
brute, ni matière vivante, il n’y a que des phéno
il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni
matière
vivante, il n’y a que des phénomènes naturels don
e même : il faut qu’il analyse expérimentalement les phénomènes de la
matière
vivante, comme le physicien et le chimiste analys
icien et le chimiste analysent expérimentalement les phénomènes de la
matière
brute. En un mot, le laboratoire est la condition
t, et n’était absolument lubrifiée que par du mucus. Aussitôt que les
matières
alimentaires descendaient dans l’estomac et touch
ts comme émanés d’un principe supérieur et immatériel agissant sur la
matière
inerte et obéissante. Telle est la pensée de Pyth
a chimie fussent constituées, et que l’on connût les phénomènes de la
matière
brute, les tendances philosophiques, en avance su
par lui-même éternellement. Ils ne considèrent qu’une seule espèce de
matière
, dont les éléments, grâce à leurs figures, jouiss
communes avec les phénomènes mécaniques, physiques et chimiques de la
matière
brute. Célèbre chimiste lui-même, il combat avec
mmortelle, force intelligente et raisonnable, gouverne directement la
matière
du corps, la met en œuvre, la dirige vers sa fin.
à expliquer les manifestations vitales par les propriétés mêmes de la
matière
des tissus ou des organes. Déjà à la fin du xviie
dre supérieur immatériel, mais au contraire dans les propriétés de la
matière
, au sein de laquelle s’accomplissent ces phénomèn
’il place comme eux la cause des phénomènes dans les propriétés de la
matière
; c’est le contraire qui arrive, et Bichat s’en é
Paris, Pelletan, enseigne que la vie est la résistance opposée par la
matière
organisée aux causes qui tendent sans cesse à la
ensée, que la vie est une force qui résiste aux lois qui régissent la
matière
brute ; la mort ne serait que le retour de la mat
ui régissent la matière brute ; la mort ne serait que le retour de la
matière
vivante sous l’empire de ces lois. Ce qui disting
ant, c’est ce principe de résistance qui soutient ou qui abandonne la
matière
organisée, et pour donner une forme plus saisissa
il, sont éternelles. À la création, ces propriétés s’emparèrent de la
matière
, qui en restera constamment pénétrée dans l’immen
propriétés vitales sont au contraire essentiellement temporaires ; la
matière
brute en passant par les corps vivants s’y pénètr
s nous arrêter. Descartes, Leibniz, Lavoisier, nous ont appris que la
matière
et ses lois ne diffèrent pas dans les corps vivan
ns les phases intermédiaires, et nous nous représentons un courant de
matières
qui traverse continuellement l’organisme et le re
ons distinctes, mais connexes et inséparables : l’une par laquelle la
matière
inorganique est fixée ou incorporée aux tissus vi
ce, le cerveau se consume, etc. On peut ainsi dire que jamais la même
matière
ne sert deux fois à la vie. Lorsqu’un acte est ac
sert deux fois à la vie. Lorsqu’un acte est accompli, la parcelle de
matière
vivante qui a servi à le produire n’est plus. Si
a servi à le produire n’est plus. Si le phénomène reparaît, c’est une
matière
nouvelle qui lui a prêté son concours. L’usure mo
ganique. Une telle loi, qui enchaîne le phénomène qui se produit à la
matière
qui se détruit, ou, pour mieux dire, à la substan
. L’être qui vit est comme le flambeau qui brûle ; le corps s’use, la
matière
du flambeau se détruit ; l’un brille de la flamme
anisation et de nutrition par excellence ; il attire autour de lui la
matière
cosmique et l’organise pour constituer l’être nou
opposés dans leur nature : la combustion désassimilatrice, qui use la
matière
vivante dans les organes en fonction, la synthèse
Il n’y a en réalité pas plus de principe intérieur d’activité dans la
matière
vivante que dans la matière brute. Les phénomènes
de principe intérieur d’activité dans la matière vivante que dans la
matière
brute. Les phénomènes qui se passent dans les min
ter nécessairement au milieu ambiant. En un mot, la spontanéité de la
matière
vivante n’est qu’une fausse apparence. Il y a con
trangers qui viennent provoquer la manifestation des propriétés d’une
matière
toujours également inerte par elle-même. Nous bor
vie ; on sait qu’elle réside partout dans toutes les molécules de la
matière
organisée. Les propriétés vitales ne sont en réal
les examinant successivement un à un, on le démontre clairement. Les
matières
calcaires qu’on rencontre dans les coquilles des
les lois de la chimie ordinaire pendant l’évolution de l’embryon. Les
matières
grasses et huileuses sont dans le même cas, et dé
sont naturellement l’apanage du règne animal ou végétal. De même les
matières
amylacées qui se développent dans les animaux et
ont bien des phénomènes chimiques les mieux caractérisés. Si pour les
matières
azotées ou albuminoïdes les procédés de synthèse
corps vivants ne se bornent pas à produire des synthèses chimiques de
matières
extrêmement variées, mais ils les organisent et l
me préside encore à l’organisation de l’être en formant, à l’aide des
matières
ambiantes, la substance vivante et en lui donnant
comme si elles étaient dominées par une force impulsive gouvernant la
matière
, faisant une chimie appropriée à un but et mettan
s d’histoire. Ainsi, rien ne s’y crée, pas plus de la forme que de la
matière
. Ce que le groupe sera est déjà présent dans ce q
res. De ces intervalles il n’est jamais question quand on parle de la
matière
brute ; ou, si on les considère, c’est pour y com
quée dans certains cas, impossible dans d’autres. Nous verrons que la
matière
a une tendance à constituer des systèmes isolable
te tendance que nous la définirons. Mais ce n’est qu’une tendance. La
matière
ne va pas jusqu’au bout, et l’isolement n’est jam
orps qui, avant d’accomplir des actions réelles, projette déjà sur la
matière
le dessin de ses actions virtuelles, la corps qui
physiques et chimiques qui gouvernent n’importe quelle portion de la
matière
. Mais, tandis que la subdivision de la matière en
e quelle portion de la matière. Mais, tandis que la subdivision de la
matière
en corps isolés est relative à notre perception,
nt on raisonne sur les choses de la vie comme sur les modalités de la
matière
brute. Nulle part la confusion n’est aussi visibl
constante accumulation ou la perte constante d’une certaine espèce de
matière
, alors que, dans la détermination de ce qui se ga
mmédiatement antérieur. En d’autres termes, les lois qui régissent la
matière
inorganisée sont exprimables, en principe, par de
t et l’ascendant sont légères, et qu’on, peut se demander si une même
matière
vivante présente assez de plasticité pour revêtir
ême du mécanisme scientifique, et vous déclarez arbitrairement que la
matière
vivante n’est pas faite des mêmes éléments que l’
s répondrons que nous ne contestons pas l’identité fondamentale de la
matière
brute et de la matière organisée. L’unique questi
e contestons pas l’identité fondamentale de la matière brute et de la
matière
organisée. L’unique question est de savoir si les
tre assimilés aux systèmes artificiels que la science découpe dans la
matière
brute, ou s’ils ne devraient pas plutôt être comp
nt circuler des courants d’air. Sa masse absorbe sans cesse certaines
matières
solubles contenues dans l’eau ambiante et lui en
ant que cette évolution constitue, par l’unité et la continuité de la
matière
animée qui la supporte, une seule indivisible his
côté du progrès. Mais ce qui n’est affirmable ni de l’ensemble de la
matière
, ni de l’ensemble de la vie, ne serait-il pas vra
ifie bien alors insertion mécanique. C’est que la forme à laquelle la
matière
s’adapte était déjà la, toute faite, et qu’elle a
matière s’adapte était déjà la, toute faite, et qu’elle a imposé à la
matière
sa propre configuration. Mais quand on parle de l
lesquelles il doit vivre, où est la forme préexistante qui attend sa
matière
? Les conditions ne sont pas un moule où la vie s
e était l’empreinte même des circonstances, reçue passivement par une
matière
indifférente. Mais arrivons aux exemples. Il sera
us de même, dans l’hypothèse où la lumière agirait directement sur la
matière
organisée pour en modifier la structure et l’adap
hose comme l’empreinte de plus en plus profonde de la lumière sur une
matière
qui, étant organisée, possède une aptitude sui ge
nditions un parti de plus en plus avantageux. Dans le premier cas, la
matière
se borne à recevoir une empreinte, mais dans le s
s’efforcera d’amener à coïncider ensemble l’adaptation passive d’une
matière
inerte, qui subit l’influence du milieu, et l’ada
on ne conclura pas que suivre soit la même chose que diriger. Or, la
matière
vivante paraît n’avoir d’autre moyen de tirer par
se que l’action directe de la lumière. On attribue implicitement à la
matière
organisée une certaine capacité sui generis, la m
scopique » de la variation 32, ou quand il dit que la variation de la
matière
organisée s’opère dans un sens défini comme, dans
ns un sens défini comme, dans des directions définies, cristallise la
matière
inorganique 33. Et que ce soit là un processus pu
ration est propre à l’homme. Elle consiste a assembler des parties de
matière
qu’on a taillées de telle façon qu’on puisse les
st d’autant plus efficace qu’il dispose d’une plus grande quantité de
matière
. Il procède par concentration et compression. Au
f : il lui faut, au départ, le moins de place possible, un minimum de
matière
, comme si les forces organisatrices n’entraient d
. Or, la physique et la chimie sont des sciences déjà avancées, et la
matière
vivante ne se prête à notre action que dans la me
us répondrions que la vie est, avant tout, une tendance à agir sur la
matière
brute. Le sens de cette action n’est sans doute p
logue, mais dans ce qu’ils ont de mutuellement complémentaire. 2.
Matière
et Mémoire, Paris, 1896, chap. II et III. 3. Ca
, et De Vries, Species and Varieties, p. 655. 49. Voir, à ce sujet,
Matière
et Mémoire, chap. 1.
ont jamais pu exister sans cette détente et cette inversion qu’est la
matière
, et qu’ils doivent épouser pour la remonter. Si l
qu’est la matière, et qu’ils doivent épouser pour la remonter. Si la
matière
n’existait pas, peut-être faudrait-il que l’espri
nventée, elle son automatisme, par un effet de sa liberté créatrice :
matière
et automatisme sont des obstacles, mais des obsta
lité. Et de fait il y a un cas où nous voyons l’esprit s’inventer une
matière
, tirer une matière de lui-même, se donner un auto
y a un cas où nous voyons l’esprit s’inventer une matière, tirer une
matière
de lui-même, se donner un automatisme à seule fin
sion de poser des problèmes techniques, problèmes d’une action sur la
matière
, soit matière réelle, soit matière inventée. De l
des problèmes techniques, problèmes d’une action sur la matière, soit
matière
réelle, soit matière inventée. De là l’importance
ues, problèmes d’une action sur la matière, soit matière réelle, soit
matière
inventée. De là l’importance du corps. L’âme ne v
e lecteur a peut-être remarqué l’analogie entre ces vues et celles de
Matière
et Mémoire. L’Introduction à Vinci a précédé de t
ent satisfaisantes non pour une seule, mais pour plusieurs espèces de
matières
. » On reconnaît des idées bergsoniennes, auxquell
uitions de Valéry. Mais, ce poète philosophe, s’il est autodidacte en
matière
philosophique, s’il rejette avec dédain « la mani
e rôle de l’artiste est d’établir la communication entre l’être de sa
matière
artistique (couleur, formes, vers) et l’être du s
plus vraie que ne l’est la nature de vérité réelle représentée par la
matière
des choses qui sont dites. Quand on a bien présen
de la voix ; il existe, et même avec un raffinement paradoxal, comme
matière
rythmique, comme texture incomparable d’assonance
nsi l’immatérialité même des mathématiques les fait commander à toute
matière
. Pas d’âme de poète qui ne soit vide, et ce vide
sans la vouloir ; une âme se choisit, se fait, se veut librement une
matière
. Plus de hasard, mais chance, liberté créatrice,
niversel, dans le refus de considérer l’universelle interaction de la
matière
comme autre chose qu’un point d’appui pour une ac
tait complètement enlevé, (on reconnaîtra des images que j’emprunte à
Matière
et Mémoire) n’importe quoi deviendrait l’image de
que son œuvre poétique s’arrêtera là, et qu’il a à peu près épuisé la
matière
lyrique départie à sa nature. Chacun des trois li
comportant qu’une différence de point de vue, — de même que la seule
matière
possible de la loi morale universelle est chez Ka
nque sur une main. Voici maintenant le cerveau. Qu’y voyez-vous ? Une
matière
mystérieuse que vous avez beau regarder, cela res
mystérieuse que vous avez beau regarder, cela reste, pour vous, de la
matière
, vous ne savez l’incorporer dans aucun mouvement
ine larme humaine en une Eloa, il la réalise dans le corps même et la
matière
qui lui ont donné naissance. Hélas ! de mes pied
n effet ceci : inspiration qui se chante elle-même, qui se prend pour
matière
poétique, et qui, parce qu’elle représente le gén
Le Satyre ne touche à la métaphysique que parce qu’il est poésie sans
matière
. Le cas de Valéry ne saurait évidemment se compar
il ne semble pas que dans la Jeune Parque Valéry se soit proposé une
matière
de poésie. Il faut prendre à la lettre les deux l
de la Prose pour des Esseintes s’était arrêté au fait critique, comme
matière
de la poésie ; Valéry s’arrête au fait personnel
elle n’existe plus, depuis que ce corps, jadis uni radieusement à la
matière
, c’est-à-dire, Narcisse satisfait, à lui-même, es
, ce principe de ce qui se meut et qui change, c’est-à-dire l’âme. La
matière
, le cimetière marin, la lumière massive et substa
ivant un « essai sur la relation du corps et de l’esprit » analogue à
Matière
et Mémoire dont son intuition retrouvait certains
ique, voyez-la arrêtée, réalisée de la façon la plus certaine dans la
matière
perdurable du rythme et du vers. Le sens physiolo
s, comme le symbolisme, et avec le symbolisme, en repoussant toute la
matière
poétique dont le Parnasse s’était alourdi et qu’i
étique dont le Parnasse s’était alourdi et qu’il avait mise en vers :
matière
historique avec Leconte de Lisle, matière de cabi
qu’il avait mise en vers : matière historique avec Leconte de Lisle,
matière
de cabinet d’antiquités avec Heredia, matière sen
avec Leconte de Lisle, matière de cabinet d’antiquités avec Heredia,
matière
sentimentale et didactique avec Sully-Prudhomme,
vec Heredia, matière sentimentale et didactique avec Sully-Prudhomme,
matière
pittoresque avec Coppée. Il fallait la rupture av
tière pittoresque avec Coppée. Il fallait la rupture avec ce poids de
matière
pour amener cette fuite de l’âme, cette volonté d
la loi de Galilée. C’est du moins toute la certitude qu’on obtient en
matière
historique ou judiciaire. Mais voilà justement ce
ent, alors qu’elle devrait, expérimentale, accueillir tout ce qui est
matière
d’observation et d’expérience. Mais il faudrait s
chimie, au lieu de faire converger tous ses efforts sur l’étude de la
matière
, avait débuté par la considération de l’esprit —
e haut en bas les manifestations de l’esprit, traversant la vie et la
matière
vivante, elle fût arrivée, de degré en degré, à l
vie et la matière vivante, elle fût arrivée, de degré en degré, à la
matière
inerte, la science se serait arrêtée brusquement,
esure n’ont de prise aujourd’hui sur les choses de l’esprit. C’est la
matière
, et non plus l’esprit, qui eût été le royaume du
travail, de talent et de génie qui a été consacrée aux sciences de la
matière
, la connaissance de l’esprit eût pu être poussée
de la mécanique, embrassait un plus grand nombre de phénomènes de la
matière
. L’habitude d’apporter à l’étude de la réalité co
hématique est donc une disposition que nous devons aux sciences de la
matière
, et que nous n’aurions pas eue sans elles. C’est
tivement. Mais aujourd’hui que, grâce à notre approfondissement de la
matière
, nous savons faire cette distinction et possédons
er les rapports des choses extérieures entre elles, enfin à penser la
matière
. Telle sera, en effet, une des conclusions du pré
ns la géométrie, où se révèle la parenté de la pensée logique avec la
matière
inerte, et où l’intelligence n’a qu’à suivre son
ux choses de la vie les procédés d’explication qui ont réussi pour la
matière
brute. Elle avait commencé par nous montrer dans
intellectuelle, en tant qu’elle se rapporte à un certain aspect de la
matière
inerte, doit au contraire nous en présenter l’emp
ter à la formation de l’intelligence et, par là, à la genèse de cette
matière
dont notre intelligence dessine la configuration
erons ceux qui ont compris les hommes, qui ont puisé dans le monde la
matière
à repétrir ! — mais il faut dire et redire que la
de la matière à repétrir ! — mais il faut dire et redire que la seule
matière
indispensable à un poète, c’est la langue. Plus
ire pensée. Le romancier, le dramaturge en elle à jamais chériront la
matière
même de leurs créations, — s’ils n’y voient encor
Le danger permanent de leur art est ici : qu’ils préfèrent la vivante
matière
de cet art à cet art même !… Ce n’est pas tout.
e. Là, réalisme ; ici, Parnasse. Ici rien que la forme ; là, toute la
matière
. On vit l’art humain, l’art complet, dissocié, sc
. Et certes, je l’ai dit, le roman en naissant, en s’attaquant à la
matière
humaine, acceptait le danger de dévier aussi, et
nnées passent, la crise s’accentue. Trop exploitée, mal exploitée, la
matière
humaine semble tristement s’épuiser. Et les roman
ndons naturellement à les substituer à ces dernières et à en faire la
matière
même de nos spéculations. Au lieu d’observer les
ment une telle science ne peut être que tronquée, mais elle manque de
matière
où elle puisse s’alimenter. À peine existe-t-elle
ar les hommes. Quand on croit savoir en quoi consiste l’essence de la
matière
, on se met aussitôt à la recherche de la pierre p
et par les idées qui en sont le germe et qui deviennent, dès lors, la
matière
propre de la sociologie. Ce qui achève d’accrédit
sez facilement l’effet de ne tenir à rien et de flotter dans le vide,
matière
à demi irréelle et indéfiniment plastique. Voilà
des idées qu’il prend pour objets d’études. En effet, ce qui fait la
matière
principale de sa sociologie, c’est le progrès de
t ces règles et non la vue sommaire que nous en avons, qui forment la
matière
de la science, de même que la physique a pour obj
la richesse joue réellement ce rôle prépondérant. Par conséquent, la
matière
de l’économie politique, ainsi comprise, est fait
oids ; par suite, elles prennent la place des faits et constituent la
matière
de la science. Aussi ni Locke, ni Condillac n’ont
de l’esprit. C’est donc parmi les premiers que doit être cherchée la
matière
de cette définition fondamentale. D’autre part, i
communes et les mots qui les expriment, elle revienne à la sensation,
matière
première et nécessaire de tous les concepts. C’es
aire ou pratique. C’est seulement au-delà, dans la manière dont cette
matière
commune est ensuite élaborée, que les divergences
procédant ainsi, on laisse provisoirement en dehors de la science la
matière
concrète de la vie collective, et cependant, si c
e tous les traités sur la composition littéraire. Quand on domine une
matière
et qu’on lui donne sa forme, on se trouve appliqu
soin qu’on met souvent à inventer un exorde, à trouver une entrée en
matière
, à hausser le ton dans la péroraison, et à finir
core une superstition un peu puérile. Si vous avez bien ordonné votre
matière
, les idées sortent les unes des autres, une parti
de cérémonie. Ce décousu, dans une lettre, et dans tout écrit dont la
matière
est déterminée par des causes extrinsèques et par
Réflexions sur l’usage et sur l’abus de la philosophie dans les
matières
de goût L’esprit philosophique, si célébré che
r ceux de nos écrivains qui pensent qu’en fait de goût comme dans des
matières
plus sérieuses, toute opinion nouvelle et paradox
moins plus éclairés. Un des avantages de la philosophie appliquée aux
matières
de goût, est de nous guérir ou de nous garantir d
as en même temps que cette discussion doit avoir un terme. En quelque
matière
que ce soit, nous devons désespérer de remonter j
d’opinion ; distinction qu’on n’a peut-être pas assez faite en cette
matière
, et que néanmoins l’expérience journalière rend i
Homère, qui fait trois pas et qui arrive au quatrième. Ainsi dans les
matières
de goût, une demi-philosophie nous écarte du vrai
, il attira à lui nombre de légendes préexistantes : presque toute la
matière
épique cristallisa autour de lui. D’abord il abso
ut notre système de versification. Comment se fit l’élaboration de la
matière
épique, et sa mise en œuvre ? Nouvelle question,
comme des organismes, et non par « juxtaposition ». Chaque état de la
matière
épique est le résultat d’un intime renouvellement
i est de 942. Dès lors la période de création spontanée est close. La
matière
aussi a reçu sa forme : elle est distribuée déjà
raissent plus distinctement les linéaments de l’antique épopée, où la
matière
primitive, dans une forme qui n’est pas primitive
s ils sont anciens, moins la forme naturellement déguise ou trahit la
matière
. Et l’on s’explique maintenant pourquoi le plus a
ents à recueillir, non des œuvres à étudier. 3. Remaniements de la
matière
épique. Au xie siècle, les chansons de geste
assouvir, stimulés par la concurrence, les trouvères, ayant épuisé la
matière
épique, se jettent dans la fantaisie : ils fabriq
pect, et parce que public et rédacteurs n’étaient aptes à voir que la
matière
: il ne leur paraissait pas importer que les mois
ns après ses petits-fils. Par ce procédé, la plus grande partie de la
matière
épique ou romanesque se trouva répartie à la fin
t il faudra dire un mot ailleurs. Dans le remaniement incessant de la
matière
poétique, le délayage était le moindre péché de n
avagance. Esclaves de la mode, les trouvères jetèrent au milieu de la
matière
épique les aventures incroyables des romans breto
ets plaisants : dénués de finesse comme ils étaient, ils avilirent la
matière
épique par la lourde et vulgaire outrance du comi
titre de cette conférence est « L’âme et le corps », c’est-à-dire la
matière
et l’esprit, c’est-à-dire tout ce qui existe et m
assurez-vous. Notre intention n’est pas d’approfondir la nature de la
matière
, pas plus d’ailleurs que la nature de l’esprit. O
est un corps, soumis aux mêmes lois que toutes les autres portions de
matière
. Si on le pousse, il avance ; si on le tire, il r
ous allons jusqu’aux étoiles. Dans le temps ensuite, car le corps est
matière
, la matière est dans le présent, et, s’il est vra
usqu’aux étoiles. Dans le temps ensuite, car le corps est matière, la
matière
est dans le présent, et, s’il est vrai que le pas
tôt de tourner la loi de conservation de l’énergie, en obtenant de la
matière
une fabrication toujours plus intense d’explosifs
e intuition vague de ce que peut être l’insertion de l’esprit dans la
matière
, la relation du corps à l’âme. Ce ne serait sans
parce qu’il constitue ainsi le point d’insertion de l’esprit dans la
matière
, assure à tout instant l’adaptation de l’esprit a
is perdu. Serait-ce possible, si le souvenir avait été déposé dans la
matière
cérébrale altérée ou détruite ? Les choses se pas
n, éditeur). 3. Pour le développement de ce point, voir notre livre
Matière
et Mémoire, Paris, 1896 (principalement le second
quelque chose d’imprévisible et de nouveau. 5. Voir, sur ce point,
Matière
et Mémoire, chap. 1er. 6. Nous la donnons à la f
l’analyse, qui distingue toutes les parties dans l’unité brute de la
matière
. Cette analyse mène à en concevoir l’unité essent
faire, voilà ce que tout élève doit savoir distinguer d’abord dans la
matière
qu’on lui propose, et cela consiste précisément à
t la vie. Un exemple montrerait bien la chose. Mais un exemple en ces
matières
est toujours délicat à imaginer : on a beau faire
si que Descartes, de comprendre la communication de l’esprit et de la
matière
, ils ont étudié avec une incroyable finesse l’act
scrites, n’ont pas permis d’y traiter avec l’étendue convenable cette
matière
importante. L’éloquence, fille du génie et de la
un style faible et négligé, que lorsqu’il n’est point soutenu par sa
matière
; c’est alors qu’il doit songer à l’élocution et
u’on traite, ou des objets qu’on doit peindre ; la précision dans les
matières
de discussion, l’élégance dans les sujets agréabl
? Si Perrault et Chapelain avaient fait une pareille strophe, quelle
matière
de plaisanterie ils eussent fournie au satirique
des sons. Si la dialectique est nécessaire, c’est seulement dans les
matières
de dogme ; mais ces matières sont plus faites pou
est nécessaire, c’est seulement dans les matières de dogme ; mais ces
matières
sont plus faites pour les livres que pour la chai
ent du cabinet et l’austérité de la prose n’ont rien de trop pour une
matière
si sérieuse. En exposant les règles de l’élocutio
u style, toujours pénible et choquante, l’est principalement dans les
matières
philosophiques, qui doivent briller de leur propr
’elles toute parure empruntée d’ailleurs : c’est principalement à ces
matières
qu’on doit appliquer le beau passage de Pétrone :
science moderne, si vaste et si complexe, peut devenir l’objet et la
matière
de la poésie. Cette question demanderait à être t
que qui l’énonce, ne fournirait au plus habile artiste de vers que la
matière
d’un jeu puérilement laborieux de style, l’occasi
oi d’équivalence et de transformation des forces, l’homogénéité de la
matière
cosmique révélée par l’analyse spectrale ? Chaque
s de la trame divine des choses. N’y a-t-il pas là pour la poésie une
matière
inépuisable ? Et, sans qu’elle prétende imposer a
t, à quel prix de passion et de science3. On le voit, ce n’est pas la
matière
qui manque : elle est vaste, et les grands sujets
eur de montrer son habitude de la réflexion et sa compétence dans ces
matières
. Il s’y porte critique habile et pénétrant des di
inomie semble être dans une sorte de panthéisme ; ce qu’on appelle la
matière
et l’esprit n’est peut-être que deux ordres de ph
re le dernier résultat de l’analyse et de la logique, ce n’est pas là
matière
à poésie. Je jette en passant cette réflexion, qu
salité des lois, qui est depuis longtemps un axiome, l’identité de la
matière
cosmique, qui en devient un autre, nous empêchent
u monde physique, théâtre des jeux éternels de l’atome, instrument et
matière
du destin. Mais le Chercheur ne veut pourtant pas
r le public, son incompétence, sa frivolité, son peu de goût pour les
matières
abstraites, son visible ennui « dès que le sujet
par la raison, le déterminisme universel, l’unité et l’identité de la
matière
cosmique, la loi de la sélection et de la concurr
ableaux au lieu de nous les offrir en raisonnements. Sur une pareille
matière
, il fallait répandre à flots la lumière, la coule
it donné des sociétés closes parce qu’il ne pouvait plus entraîner la
matière
, mais que va ensuite chercher et reprendre, à déf
e grands artistes, de grands soldats, de grands spécialistes en toute
matière
, — mais combien de grands hommes d’État ? La natu
part de tous une fidélité inaltérable au devoir. Elle prend donc pour
matière
un homme idéal, respectueux des autres comme de l
s est plus facile que de les faire. Surtout, ils doivent agir sur une
matière
, servir d’armes de chasse ou de pêche, par exempl
e motrice pour actionner des machines, le fer pour en construire, des
matières
premières pour la fabrication, elle tâchera de le
ent de population, perte de débouchés, privation de combustible et de
matières
premières. Éliminer ces causes ou en atténuer l’e
dront des problèmes presque aussi graves, celui de la répartition des
matières
premières, celui de la plus ou moins libre circul
utillage puissant lui fournit le point d’appui. Il devra peser sur la
matière
s’il veut se détacher d’elle. En d’autres termes,
ble des complaisances et des résistances que la vie rencontre dans la
matière
brute, — ensemble que nous traitons, à l’exemple
ra libérer la force que représente, condensée, la moindre parcelle de
matière
pondérable. L’obstacle matériel est presque tombé
ait d’énergies physico-chimiques, et d’une science qui portait sur la
matière
. Mais l’esprit ? A-t-il été approfondi scientifiq
el approfondissement pourrait donner ? La science s’est attachée à la
matière
d’abord ; pendant trois siècles elle n’a pas eu d
u mot un qualificatif, il est entendu qu’on parle de la science de la
matière
. Nous en avons autrefois donné les raisons. Nous
é les raisons. Nous avons indiqué pourquoi l’étude scientifique de la
matière
avait précédé celle de l’esprit. Il fallait aller
tée son habitude de tout voir dans l’espace, de tout expliquer par la
matière
. Se porte-t-elle alors sur l’âme ? Elle se donne
our nous le physicien ; son attitude de légitime confiance envers une
matière
qui ne s’amuse évidemment pas à le tromper est de
e que son instrument rend cette extension inévitable. (V. p. 179. Cf.
Matière
et mémoire, tout le premier chapitre.)
pour un observateur qui ne tiendrait compte que des mouvements de la
matière
, c’est-à-dire des électrons, et qui ignorerait ce
on, puisque notre projectile ici n’a pas de masse, ce n’est pas de la
matière
, c’est de l’énergie. Il en est encore de même d’a
étaires, de quelque fluide subtil, mais encore pondérable ; que cette
matière
subit le choc comme le récepteur au moment où l’é
ropageant restait toujours attachée à quelque substratum matériel, la
matière
en mouvement entraînerait la lumière avec elle et
ont confirmé depuis. On peut supposer aussi que les mouvements de la
matière
proprement dite sont exactement compensés par ceu
able. Les explications proposées furent nombreuses ; mais en pareille
matière
on ne peut pas dire qu’abondance de biens ne nuit
es dispositions de ce projet ni à les discuter ; mais il s’agit d’une
matière
qui prête à bien des observations littéraires, mo
courageuse gestion. Un spirituel écrivain, qui entendait très bien la
matière
, M. Étienne, dans son Histoire du Théâtre-Françai
lé qu’indépendamment des beaux génies et des talents sans lesquels la
matière
aurait fait faute, il s’était rencontré quelqu’un
la manière de voir et de juger ; on se passa volontiers de la Cour en
matière
d’esprit. On n’avait pas encore le régime de la l
erait vainement quelque chose qui ressemble à une opinion régnante en
matière
littéraire. Au milieu d’une situation si désespér
sénats dirigeants obéissent à un petit nombre qui les mène. En telle
matière
, le plus simple est encore d’en revenir à l’unité
supposer que les formes dont on parle, et auxquelles nous adaptons la
matière
, viennent entièrement de l’esprit, il semble diff
fait notre œuvre ; qu’elles doivent résulter d’un compromis entre la
matière
et l’esprit ; que si nous donnons à cette matière
compromis entre la matière et l’esprit ; que si nous donnons à cette
matière
beaucoup, nous en recevons sans doute quelque cho
domine toute cette théorie, c’est la distinction très nette entre la
matière
de la connaissance et sa forme, entre l’homogène
supposé un Espace homogène, et, avec Kant, distingué cet espace de la
matière
qui le remplit. Avec lui nous avons admis que l’e
t ; et peu à peu, notre conscience imitant le processus par lequel la
matière
nerveuse obtient des actions réflexes, l’automati
oza, de Reid et de Kant. Ils ne voyaient pas que c’était là aussi une
matière
de toucher le fond des choses, une préparation pr
a jamais appelé un révolutionnaire, pensait assez mal à l’égard de la
matière
. Enfin je n’ai jamais entendu dire que les révolu
brisée en noyaux divergents. Ainsi la condensation progressive d’une
matière
subtile infinie, tel est le principe général de c
orces cérébrales. L’âme n’est donc qu’un résultat, une fonction de la
matière
, infiniment supérieure cependant à la matière, co
tat, une fonction de la matière, infiniment supérieure cependant à la
matière
, comme l’harmonie de la lyre, suivant l’admirable
maintenant les destinées de cette âme ? En tant qu’elle est liée à la
matière
, elle s’évanouit et se dissipe avec la matière mê
qu’elle est liée à la matière, elle s’évanouit et se dissipe avec la
matière
même : elle perd donc la conscience, qui n’est qu
ans ce qui est plus parfait. Il est donc dans la vie plus que dans la
matière
inerte, dans la pensée plus que dans la vie, dans
science, à toute analyse, à toute expérience, c’est le passage de la
matière
brute à la matière vivante et de la matière vivan
nalyse, à toute expérience, c’est le passage de la matière brute à la
matière
vivante et de la matière vivante à la pensée. Ces
e, c’est le passage de la matière brute à la matière vivante et de la
matière
vivante à la pensée. Ces deux abîmes, nos nouveau
qu’il y a d’inconnues. Ne trouvant pas de passage expérimental de la
matière
brute à la vie, la voilà qui invente un être qu’e
echerche avec une curiosité maladive par quels liens elle touche à la
matière
, comment les maladies du cerveau sont les maladie
physiologie. La première lui donnerait les propriétés générales de la
matière
, la seconde les éléments qui la composent, la tro
nts qui la composent, la troisième les conditions particulières de la
matière
organisée. Puis elle demanderait à toutes les sci
es positives, essaierait de s’élever à une notion philosophique de la
matière
, elle n’abandonnerait pas pour cela son objet pro
e ne le permettait l’impartialité métaphysique qu’elle affecte en ces
matières
? C’est ce dont il est permis de douter. Je deman
à des fins, de s’ajuster, comme il dit, est une des propriétés de la
matière
organisée. Il est de l’essence de cette matière d
des propriétés de la matière organisée. Il est de l’essence de cette
matière
de s’approprier à des fins, comme il est de son e
hode positive), M. Littré enseigne que cette cause première, c’est la
matière
organisée elle-même (ce qui est le lieu commun de
fonction du système nerveux, que la finalité est une propriété de la
matière
organisée. Choisissez entre Épicure et Kant, entr
aussi facilement de mots que dans cette phrase où il nous dit que la
matière
organisée s’ajuste à ses fins, parce que c’est un
penser, et il avouera qu’il n’existe pas une sorte d’entité, appelée
matière
organisée, qui serait douée, on ne sait pourquoi
chose toute simple et s’explique par une vertu accommodatrice dans la
matière
(car n’est-ce pas là ce que M. Littré appelle la
l’école hippocratique. En quoi est-il plus absurde d’admettre dans la
matière
organisée la propriété de se guérir soi-même que
, trois degrés d’êtres profondément différents : au premier degré, la
matière
brute, obéissant à des lois mécaniques, à des com
enri Martin (de Rennes), où une grande indépendance d’esprit dans les
matières
scientifiques s’unit à une foi spiritualité et ch
uilles, et qui devait en même temps renfermer une table détaillée des
matières
de tous les volumes, sera, nous en avons le ferme
l entendait par nature ces ensembles et lois générales relatives à la
matière
par qui le monde est gouverné. On remarque à pein
rdiment : c’est qu’au fond il était matérialiste. Or qu’est-ce que la
matière
? La matière, c’est ce vil composé de fange durci
st qu’au fond il était matérialiste. Or qu’est-ce que la matière ? La
matière
, c’est ce vil composé de fange durcie ou liquéfié
que chimie, géométrie, nombres et mesures, c’était le Mécanisme de la
matière
dont le monde est composé. Cela a son intérêt san
ans d’inaccessibles profondeurs. « Considérons en premier lieu cette
matière
cosmique répartie dans le ciel sous des formes pl
efois par un mince filet lumineux ; sous de plus grands diamètres, la
matière
nébuleuse prend les formes les plus variées : ell
uses subissent graduellement des changements de forme, suivant que la
matière
, obéissant aux lois de gravitation, se condense a
e où s’exerce immédiatement son action centrale, d’abord un anneau de
matière
nébuleuse et animé d’un mouvement de rotation ; c
trevoir les étoiles à travers leur queue, semblent être un composé de
matière
gazeuse plus apparente que dangereuse. » Quant a
s astres. Leur nature calcinée les ferait plutôt croire volcaniques :
matière
élevée dans les airs par la force démesurée de pr
et assuré, est ici le danger des illusions si fréquentes en pareille
matière
. « Des études ethnographiques positives, soutenue
e, sans que jamais la libre imagination du poète se lasse d’animer la
matière
qu’il met en œuvre, caractérise l’auteur d’Atala,
out de même. Patienter, c’est endurer. Ne pas souffrir, refuser toute
matière
à la souffrance, refuser à la souffrance ces poin
. Comme il l’est toujours beaucoup, il manque un peu de compétence en
matière
d’un peu de fatigue. Et il manque tout-à-fait de
roprement physique à la nature spirituelle et à ce que je nommerai la
matière
spirituelle et la physique spirituelle. Il y a de
st moins celui du théologien que si je puis dire de l’historien de la
matière
théologique. (Le théologien étant, dans ce systèm
(Le théologien étant, dans ce système de langage, le théoricien de la
matière
théologique). Que l’on me pardonne donc, et que j
et lui-même une grâce unique dans l’histoire du monde. Je parle de la
matière
où il allait appliquer son génie. Corneille a cho
(car c’est toujours le même. C’est toujours le même qui sert, la même
matière
, le temps (et même en ce sens la durée) n’ayant q
De sorte qu’il est nécessaire que l’esprit travaille toujours la même
matière
, opère toujours le même monde). Corneille s’est d
médiate du génie, si elle est la première qui soit allée axialement à
matière
et mémoire comme aux deux termes, aux deux pôles
st occupé par l’habitude, la mémoire, le durcissement, quand toute la
matière
de l’être est occupé à l’habitude, à la mémoire,
de, à la mémoire, au durcissement, quand il ne reste plus un atome de
matière
pour le nouveau qui est la vie. En ce sens et dan
nitude du durcissement, vieillissement, amortissement. Quand toute la
matière
est consacrée à la mémoire, il y a mort. Quand to
te la matière est consacrée à la mémoire, il y a mort. Quand toute la
matière
d’un être, toute la matière dont il peut disposer
à la mémoire, il y a mort. Quand toute la matière d’un être, toute la
matière
dont il peut disposer est affectée à la mémoire,
rcissement, amortissement, habitude), quand il n’y a plus un atome de
matière
de libre, alors on atteint cette limite qui est l
de qui empêche désormais l’âme d’être mouillée par la grâce. Toute la
matière
spirituelle pour ainsi dire, toute la matière de
par la grâce. Toute la matière spirituelle pour ainsi dire, toute la
matière
de l’âme est alors affectée au revêtement de l’ha
nne, exprimée partout dans l’œuvre de notre maître, et notamment dans
Matière
et Mémoire, (essai sur la relation du corps à l’e
que fussent enfin pénétrées au fond les réalités métaphysiques de la
matière
, de la mémoire, de l’habitude, du vieillissement,
à Bergson et grâce à la pensée bergsonienne quand nous parlons de la
matière
et de la mémoire et de la liaison de la matière à
nd nous parlons de la matière et de la mémoire et de la liaison de la
matière
à la mémoire, quand nous parlons de l’habitude, d
arrivé à la limite de cet amortissement. C’est un bois dont toute la
matière
a été gagnée peu à peu par ce vieillissement. C’e
nt. C’est un bois qui n’a plus un atome de place, et plus un atome de
matière
, pour du se faisant. Pour faire du se faisant. Au
arrivée à la limite de cet amortissement. C’est une âme dont toute la
matière
pour ainsi dire, dont toute la matière spirituell
t. C’est une âme dont toute la matière pour ainsi dire, dont toute la
matière
spirituelle a été gagnée peu à peu par ce vieilli
re. C’est une âme qui n’a plus un atome de place, et plus un atome de
matière
spirituelle, pour du se faisant. Pour faire du se
germe est ce qui est le moins habitué. C’est ce où il y a le moins de
matière
accaparée, fixée par la mémoire et par l’habitude
r la mémoire et par l’habitude. Le germe est ce où il y a le moins de
matière
consacrée à la mémoire. C’est ce où il y a le moi
sorti des mains de Dieu. Du bois mort est celui où il y a le plus de
matière
consacrée à la mémoire. Et la mémoire et l’habitu
tir des mains de Dieu. Une âme morte est une âme où il y a le plus de
matière
(spirituelle) consacrée à la mémoire. Et la mémoi
y a plus un atome vacant. C’est une âme où il n’y a plus un atome de
matière
(spirituelle) qui soit libre pour la liberté et c
ière note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne. En de telles
matières
il ne s’agit point tant de vaincre. Il s’agit de
re grande pensée, voilà ce qui réjouit le cœur de Dieu. En de telles
matières
, (et peut-être en de telles matières seulement),
t le cœur de Dieu. En de telles matières, (et peut-être en de telles
matières
seulement), une victoire vile n’est rien auprès d
éparé. Il s’agit de travailler droit et je dirai séparé. En de telles
matières
la confusion est la pire impiété. Car elle est la
lles point plusieurs parce qu’elles se partagent en réalité plusieurs
matières
. Et ne paraissent-elles point contraires quand el
’il en est ainsi dans la guerre civile et dans la guerre étrangère en
matière
territoriale et politique, que sera-ce en matière
guerre étrangère en matière territoriale et politique, que sera-ce en
matière
spirituelle. Là aussi il y a des frontières et un
en ce sens, deux catégories de la guerre : et la guerre étrangère en
matière
spirituelle, quand même elle serait un désastre,
t de même dans la catégorie d’être heureuse. Mais la guerre civile en
matière
spirituelle, quand même elle serait victorieuse,
’avait pas gardé exactement le peu de forces d’une créature comme une
matière
intacte pour le pouce de Dieu qui la devait model
us, qui brille la première, non pas une qui absorberait l’éclat et la
matière
et pour ainsi dire la personne et l’être de toute
ts, et de tout l’appareil judiciaire et historique. Il a voulu donner
matière
à tout l’appareil judiciaire et historique. Il a
atière à tout l’appareil judiciaire et historique. Il a voulu être la
matière
et l’objet d’un procès et même de deux, d’un proc
gieux. D’un procès d’Église et d’un procès d’État. Il a voulu être la
matière
et l’objet de l’exégète et de l’historien, la mat
a voulu être la matière et l’objet de l’exégète et de l’historien, la
matière
, l’objet, la victime de la critique historique. I
ère, l’objet, la victime de la critique historique. Il a voulu donner
matière
à l’exégète, à l’historien, au critique. Il s’est
fût homme, il fallait que sa mémoire même et que son histoire fût la
matière
et l’objet non pas d’un miracle mais d’un procès
u qu’il les réalisât, qu’il les accomplît. Les Évangiles (ou enfin la
matière
, le sujet des Évangiles) ne sont pas seulement le
précisément le point de cette annonce faite à Marie. Car en pareille
matière
, en matière d’événement et en matière de promesse
le point de cette annonce faite à Marie. Car en pareille matière, en
matière
d’événement et en matière de promesse, il ne suff
même de la mort et c’est la formule de la tranquillité. En pareille
matière
l’économique est comme un grossissement de la mor
ité peuvent conjointement commencer. Elles ont enfin et ensemble leur
matière
et leur instrument. Ce point de mesure est leur p
urrais écrire utilement ce cahier, sous un tel titre, en une pareille
matière
, et dire ce que j’ai à dire, et surtout dire ce q
ope. Les spectacles du monde ne se règlent point aussi facilement. La
matière
est plus lourde, les forces plus renaissantes, le
re du négatif et du positif est intellectuelle elle-même, en pareille
matière
, et peut-être en toute matière, et qu’elle est va
intellectuelle elle-même, en pareille matière, et peut-être en toute
matière
, et qu’elle est vaine, et qu’elle est arbitraire,
est seul en face de l’esprit. (Et même il est seul en face des autres
matières
). Pour la première fois dans l’histoire du monde
evait servir à mesurer, échanger, évaluer. L’instrument est devenu la
matière
et l’objet et le monde. C’est un cataclysme aussi
tesse et de plein, dans ces conditions d’une lutte où pas un atome de
matière
n’est libre, où pas un point de force ne se perd,
r le gouvernement radical en France et pour la domination radicale en
matière
intellectuelle et en matière gouvernementale. Il
France et pour la domination radicale en matière intellectuelle et en
matière
gouvernementale. Il y aura encore de beaux jours
se comptent. Car je n’ai pas besoin de vous le dire, avant d’être la
matière
ou plutôt l’instrument d’une métaphore aujourd’hu
de l’aveu de presque tous les géologues, la terre était une masse de
matière
en fusion, et par suite d’une consistance homogèn
n des sens différents. Par suite : L’évolution est une intégration de
matière
accompagnée d’une dissipation de mouvement, penda
tière accompagnée d’une dissipation de mouvement, pendant laquelle la
matière
passe d’une homogénéité indéfinie, incohérente, à
hypothèse de la nébuleuse ne jette aucune lumière sur l’origine de la
matière
diffuse, et il faut rendre compte de cette matièr
ur l’origine de la matière diffuse, et il faut rendre compte de cette
matière
diffuse tout autant que d’une matière concrète. L
il faut rendre compte de cette matière diffuse tout autant que d’une
matière
concrète. La genèse d’un atome n’est pas plus fac
re harmonieux univers ait autrefois existé, en puissance, à l’état de
matière
diffuse, sans forme, et qu’il soit lentement arri
remontant l’évolution des choses, il se permet de supposer que toute
matière
exista jadis sous forme diffuse, il trouve imposs
ongue et soutenue, avaient besoin qu’on leur divisât extrême-nient la
matière
: ils ne prenaient rien qu’à petite dose, et il f
travestir, ni la farder, donné une forme souverainement aimable à une
matière
rude et sévère. Et voici le secret de sa perfecti
est essentiel de garder ainsi par devers soi une certaine quantité de
matière
, et de ne point tout dépenser à fabriquer son ouv
querelle, qui venait ensuite, si elle n’était plus une vive entrée en
matière
, devenait un coup de théâtre émouvant : intéressé
uemment, faute d’avoir suffisamment réfléchi sur la répartition de la
matière
entre les diverses parties du sujet. On a cédé à
mène à rien qu’à déconcerter, fatiguer, dégoûter le lecteur. Quand la
matière
est ample, et l’ouvrage étendu, il peut être util
on leur assignera et les termes qui les traduiront. Il n’y a point de
matière
, si brute qu’elle soit, qui n’ait une forme : par
i brute qu’elle soit, qui n’ait une forme : pareillement les pensées,
matière
des créations de l’esprit, ne peuvent être conçue
ngtemps qu’il faudra, sur l’acquisition des idées qui doivent être la
matière
de l’œuvre : et quand elle en aura amassé un asse
était supprimer un des deux termes essentiels de l’équation d’art. La
matière
, pensent les philosophes, n’est sans doute que l’
ne même d’Aristote, la forme n’est que l’achèvement du fond, c’est la
matière
amenée à sa perfection. Les naturalistes, sacrifi
ès ancienne et qui sans doute ne dépend pas de nous, notre principale
matière
, c’est l’homme. Ajoutons que dans l’homme c’est d
nos esthètes de ne plus être Français. En matière de morale, comme en
matière
d’esthétique, la Vérité, c’est notre vérité du mo
e de l’esprit classique français est d’abord d’être scrupuleux sur la
matière
de son art. Le fond doit être copieux, opulent et
runt et tromper le lecteur, à force de l’éblouir, sur l’inanité de la
matière
. Confessons pourtant que les romantiques ont eu
rité. Il est certain qu’on ne peut bien traiter qu’un petit nombre de
matières
: le reste est affaire de volonté bien plus que d
e prouve rien ! Si scrupuleuse que doive être l’attention donnée à la
matière
, elle ne le sera pas moins pour la forme. Rappelo
Le fleuve en est obstrué. Il s’agit de déblayer ces amoncellements de
matières
putrides. Il faut faire le départ entre ce qui es
on une parole célèbre, « toute poésie n’est que de circonstance ». La
matière
flottante et confuse de ses longues rêveries se f
ent en son âme les plaintes ou les émois du sentiment, de fournir une
matière
docile à ses aptitudes d’ordonnateur et d’archite
s symboles et résumons la pensée qui s’en dégage : Si l’on ordonne la
matière
d’un livre comme une vivante architecture, et si,
leurs démarches ou même tels de leurs gestes, — alors la forme et la
matière
se pénétreront dans une juste connexion. Tout se
é la force et l’intégrité de son type, — il trouvera sans y penser la
matière
de son art dans ces vertus mêmes, et il reconnaît
soit su de loin ou de près. Ainsi donc, pour atteindre et venir à la
matière
que j’ai entrepris de commencer, premièrement par
et entré dedans ma forge, pour ouvrer et forger en la haute et noble
matière
de laquelle dès longtemps je me suis occupé, laqu
er toutes choses. Ainsi ai-je rassemblé la haute et noble histoire et
matière
; et tant que je vivrai, par la grâce de Dieu, je
y nourrit et s’y accomplit, ainsi en travaillant et opérant sur cette
matière
, je m’habilite et délite (je me rends habile et j
peine24, je m’avisai que je ne voulois point tarder de poursuivre ma
matière
; et pour savoir la vérité des lointaines besoign
raconter ; car il n’a rien tant à cœur que d’étendre et rehausser sa
matière
, dit-il, et d’exemplier (enseigner par des exempl
qui couroient et les différents rapports qu’on lui faisoit : c’est la
matière
de l’histoire nue et informe ; chacun en peut fai
e ses écrits. C’est là cette morale pratique dont nous fournissons la
matière
, et qui nous avertit de nos plus secrets mouvemen
ortune d’un auteur. Tout y contribue et tout y sert. Non seulement la
matière
en est préparée depuis longtemps et à grand prix,
n mortel privilégié, à qui Dieu donne l’instinct qui devine que cette
matière
est prête, et le génie qui sait la façonner. Tant
genre, et il y arriva guidé par ce même public qui lui fournissait la
matière
de son livre. La première édition des Caractères,
e et créé l’expression qui le peint, qu’affecté de la tristesse de sa
matière
et du peu d’efficacité probable de la leçon. Pour
, sans être fin ? Comment peindre des portraits, sans être varié ? La
matière
fournit d’elle-même ses formes et ses couleurs à
yère et les grands écrivains de son siècle, et qui ne tienne pas à la
matière
et au dessein de son ouvrage, c’est qu’en certain
médiocrité d’invention, ou illusion de l’ouvrier qui estime moins la
matière
que la façon. Certains portraits de La Bruyère so
des choses que les études des anatomistes rencontrent toujours en ces
matières
une ou plusieurs inconnues, et cela même serait d
dition doit être égale de part et d’autre. Celui qui ne croit qu’à la
matière
ne doit pas s’attribuera lui-même le monopole de
oup de faits ; mais l’ouvrage le plus riche et le plus complet sur la
matière
qui nous occupe est le grand ouvrage de MM. Leure
ui est un des traités les plus approfondis qui aient été faits sur la
matière
.
même dans les deux cas, mais il ne s’applique peut-être pas à la même
matière
, probablement parce que la société n’a pas, ici e
dangereux en effet, que l’intelligence laissait entre sa forme et sa
matière
? Ne serait-ce pas qu’au-dessous du besoin de sta
d’une cause spéciale, surajoutée à ce que nous appelons ordinairement
matière
: cette matière est instrument, et elle est aussi
iale, surajoutée à ce que nous appelons ordinairement matière : cette
matière
est instrument, et elle est aussi obstacle. Elle
sique stérile. Si l’on tient compte d’elles, on a une idée chargée de
matière
, empiriquement obtenue, capable d’orienter la rec
que la vie est un certain effort pour obtenir certaines choses de la
matière
brute, et qu’instinct et intelligence, pris à l’é
n il aura été pris, soit tout seul soit avec d’autres, pour servir de
matière
au travail indéfiniment continué de la fonction f
ait pas être. L’intelligence est faite pour agir mécaniquement sur la
matière
; elle se représente donc mécaniquement les chose
ntelligence humaine doit s’en tenir à une action très limitée sur une
matière
très imparfaitement connue d’elle. Or la poussée
parce qu’elle va de soi. Elle régit les actes qu’on accomplit avec la
matière
pour instrument ; ou joue et l’on vit la croyance
extensible, taillée à l’exacte mesure de l’action qu’il exerce sur la
matière
, ne peut pas jeter dans le champ de l’imprévisibl
uvais génies doivent prendre la suite de l’action qu’il exerce sur la
matière
, ils paraîtront influencer déjà cette action elle
ce spontanée avec la mentalité primitive. Une représentation riche de
matière
, comme l’idée d’un sorcier ou d’un esprit, doit s
enu. Ce n’est plus qu’une ombre ; mais la forme y est, à défaut de la
matière
. Tenons-nous ici une de ces représentations que n
intention vivante beaucoup trop de contenu, la lester exagérément de
matière
, pour obtenir les entités malfaisantes ou bienfai
l’univers en général. Que l’intelligence soit faite pour utiliser la
matière
, dominer les choses, maîtriser les événements, ce
il fallait que la nature s’en chargeât. Ce ne pouvait être que si la
matière
était en quelque sorte aimantée, si elle se tourn
, si l’on considère les procédés de la magie et les conceptions de la
matière
par lesquelles on se représentait confusément qu’
e homme frappait le sol, remuait bras et jambes, obtenait enfin de la
matière
les réactions correspondant à ses actions. Il fau
qu’à la nécessité de restituer mécaniquement les mouvements reçus la
matière
joigne la faculté d’accomplir des désirs et d’obé
é à lui-même que sa colère, lancée dans l’espace et véhiculée par une
matière
complaisante, ira achever l’acte commencé, l’homm
lancer de la terre au ciel trouve moyen de se faire suppléer et si la
matière
intermédiaire est plus ou moins chargée — comme e
r la science accidentellement, c’est possible : on ne manipule pas la
matière
sans en tirer quelque profit. Encore faut-il, pou
si elle nous donnait nécessairement, avec la faculté de comprendre la
matière
que nous manipulons, la connaissance virtuelle du
possible en nous octroyant une intelligence dont la forme dépasse la
matière
, mais qui allait pour ainsi dire au-delà de ce qu
ovisoirement l’inquiétude d’une intelligence dont la forme dépasse la
matière
, qui se rend vaguement compte de son ignorance et
ême créance. On trouverait à cela deux raisons. La première est qu’en
matière
religieuse l’adhésion de chacun se renforce de l’
ue la garantie apportée par la société à la croyance individuelle, en
matière
religieuse, suffirait déjà à mettre hors de pair
in ; l’intervalle qu’elle laisse entre lui et elle est rempli par une
matière
dans le choix de laquelle le caprice humain a une
horreur où ne puisse conduire la logique, quand elle s’applique à des
matières
qui ne relèvent pas de la pure intelligence. Mais
que de l’effet obtenu par elle. Il y a un élan de vie qui traverse la
matière
et qui en tire ce qu’il peut, quitte à se scinder
temps l’enseignement et l’étude de la littérature. On l’a prise pour
matière
de programme, qu’il faut avoir parcourue, effleur
M. Gaston Paris et de M. Brunetière : j’ai estimé plus utile, en une
matière
où il n’y a point de vérité dogmatique ni rationn
r les plus jeunes élèves de nos lycées une inépuisable et inestimable
matière
de lectures faciles, attrayantes, sollicitant de
ompris en un seul volume, si je n’avais très rigoureusement défini ma
matière
. J’ai été conduit ainsi à éliminer tout ce que so
, par le peu qu’on savait du moyen âge provençal. Mais aujourd’hui la
matière
est plus abondante dans tous les sujets : j’aurai
ible70, qu’en cette force nous nous reconnaissons nous-mêmes ; que la
matière
n’est qu’un symbole ou moyen d’expression ; que n
pas matérielles. Leurs actes sont nécessairement immatériels. » — La
matière
et ses qualités ne « sont que des truchements qui
eur servent à faire mutuellement connaissance. Les forces prennent la
matière
, la conforment et s’annoncent en se peignant à la
signifient et s’interprètent par les qualités qu’elles imposent à la
matière
. » Par exemple, la circulation du sang est produi
lité, un abstrait, une portion du sujet. Cette pierre est pesante, la
matière
est étendue, cette plante végète, le soleil est b
mbre séparé du sujet. L’étendue est une portion du tout qu’on appelle
matière
; la pesanteur est une portion du tout qu’on appe
’est pas assez de lui donner sa méthode ; il faut encore lui fixer sa
matière
. Ce n’est pas assez de lui fournir sa lumière ; i
Chapitre premier Sensation et pensée I. La
matière
des sensations est-elle saisie par une opération
rer la conciliation des doctrines à ce point de vue supérieur. I La
matière
des sensations est-elle saisie par une opération
é qui a ainsi emmagasiné ce que Kant et les platoniciens nomment la «
matière
» de la connaissance. Le contenu sensible de notr
sensitives. I. — L’antithèse de la variété et de l’unité, de la
matière
et de la forme, chère à Platon et à Kant, paraît
s lieu par l’application d’une forme et d’un moule intellectuel à une
matière
informe ; elle a lieu par le lien de contiguïté,
sme, c’est précisément ce que Kant nomme, avec Platon et Aristote, la
matière
de la connaissance. Et si quelque chose mérite d’
du dehors, nous voyons la part originale de la conscience : c’est la
matière
, c’est la sensation. II Soit, dira-t-on, l
scurité, est ce qu’il est, non autre chose ; il n’enferme donc pas la
matière
nécessaire de l’idée de différence. Ces difficult
inu et total de l’existence, la cœnesthésie, qu’il faut chercher la «
matière
» du sentiment de différence. Encore n’est-ce là
de ses modernes sectateurs est de rechercher l’élément supérieur à la
matière
, soit dans des objets intelligibles, soit dans de
notion d’identité. La causalité, disent Wolf et Reimarus, fournit la
matière
de la pensée, l’identité en est la forme ; elles
tère ne lui laissent pas le choix des sujets. Il s’inquiète peu si sa
matière
mettra son esprit dans le plus beau jour. Jamais
ravaillés de ces sermons n’offrent pas cet artifice qui accommode une
matière
au plus grand nombre des esprits. Les autres, pou
; il faut seulement le distinguer de l’habileté froide qui énerve une
matière
en l’appropriant. Bossuet avait le grand art qui
ne sache que ce grand écrivain chez qui l’on ne sente jamais, quelque
matière
qu’il traite, le tâtonnement ni l’effort. Il n’es
rt même qu’il fait pour résister à l’invention, si aventureuse en ces
matières
, et si stérile. Là, nul système, nul écart, nul t
nce, la main dans sa main, à la fois charmé de voir si clair dans des
matières
si obscures, et tout disposé à se contenter de ce
funèbre regarde la vie d’un œil plus favorable que le sermon, mais la
matière
en est d’un ordre plus élevé. Elle veut pour suje
ques. Le génie de l’orateur n’a pas pu suppléer à la médiocrité de la
matière
; ce qui prouve que les genres ont leurs richesse
chacune d’elles, sa première idée fut de les relever et d’en faire la
matière
d’un discours préliminaire en tête d’une nouvelle
s sur le cœur humain, sur les passions, sur les affaires, inépuisable
matière
des disputes des hommes. Il faut chercher dans l’
démêler les autres. C’est le même fond ; il n’y a de différent que la
matière
des débats et l’habit des combattants. Dans ce ré
e science de la religion, tantôt la légitime subtilité de ces saintes
matières
; le publiciste, qui rétablit contre la témérité
’un ordre plus élevé que les Provinciale.131 : c’est le cinquième. La
matière
en est, dans l’ordre humain, la plus haute qui se
qui en écrit, l’autorité, et, dans ceux qui le lisent, le goût de ces
matières
. Mais dans toute querelle théologique, il y a la
fallait lire tout ce que Fénelon lui-même écrivait chaque jour sur la
matière
, soit ardeur de conviction, soit pour détourner s
rent d’accord sur un certain nombre d’articles qui réglaient toute la
matière
, et ils en dressèrent un formulaire auquel Fénelo
paroles si sages : « Je ne veux point me mêler dans une dispute d’une
matière
si élevée, et je me tiens en repos, en me bornant
s mystiques. Bossuet se donne d’ailleurs beaucoup de liberté dans des
matières
qui ne se recommandaient ni de l’autorité des liv
à personne par des principes certains. » C’est ainsi que, dans cette
matière
, si au-dessus du sens commun, il reste, comme en
e les rendre compétents, par tant de précision et de clarté, dans une
matière
de théologie si ardue. On admirait cet air de rés
s et altérait sa pureté. En discréditant la fausse subtilité dans les
matières
de théologie, Bossuet la fit suspecter dans toute
cerne le détail de la pratique chrétienne. Là il trouvait abondamment
matière
à ces peintures de la vie qui remplissent tous se
daigné les vérités familières ; j’ai même fait remarquer que là où sa
matière
les appelle, loin qu’il les dédaigne, il en reçoi
it, sous Caracalla, en 212. 140. Leibniz voulait faire traiter cette
matière
par les femmes. « Rien, dit-il, n’est plus dans l
e absolument déterminée, et qui tranche sur mon passé. Placé entre la
matière
qui influe sur lui et la matière sur laquelle il
ranche sur mon passé. Placé entre la matière qui influe sur lui et la
matière
sur laquelle il influe, mon corps est un centre d
couler ; en son état actuel consiste l’actualité de notre présent. La
matière
, en tant qu’étendue dans l’espace, devant se défi
nombre des questions pendantes entre les diverses métaphysiques de la
matière
. Il faut en prendre son parti : la sensation est,
s actuellement présentes à notre perception ne sont pas le tout de la
matière
. Mais d’autre part, que peut être un objet matéri
fin la rue et la ville où vous demeurez. Peu importe la théorie de la
matière
à laquelle vous vous ralliez : réaliste ou idéali
les dernières pages de ce livre, lorsque nous parlerons de l’idée de
matière
. Bornons-nous ici à signaler quelques points esse
première illusion : elle aboutit à fausser notre représentation de la
matière
. La seconde, complémentaire de la première, vicie
sent : vous n’aurez donc rien gagné à emmagasiner le souvenir dans la
matière
, et vous vous verrez au contraire obligé d’étendr
emment faussé que par la perturbation des éléments qui lui servent de
matière
. Il ne saurait être question ici d’aborder les pr
er vers des actions où vous trouverez, avec le passé qui leur sert de
matière
, la forme imprévue que la personnalité leur impri
considérerait cette mémoire même comme absolument indépendante de la
matière
. En ce sens le cerveau contribue à rappeler le so
les autres. Nous ne voyons pas comment la mémoire se logerait dans la
matière
; mais nous comprenons bien, — selon le mot profo
ployés de part & d’autre, ne répandent un plus grand jour sur les
matières
. Ajoutons que les objets ne s’arrangent & ne
gardent nos écrivains les plus distingués. D’ailleurs, la variété des
matières
que présente cet ouvrage, pourra piquer la curios
ion, on a suivi l’ordre des temps ; &, dans la seconde, celui des
matières
. Il a fallu nécessairement abandonner ici l’ordre
ble, il appelle les élémens particuliers variables et accidentels, la
matière
(materie) de la connaissance, et il donne le nom
st pas emprunté, mais qui s’y ajoute, pour fonder la connaissance. La
matière
de la connaissance nous est fournie par le dehors
e de connaître. D’où il suit que la connaissance, qui se distingue en
matière
et en forme, peut se distinguer aussi en subjecti
forme de la connaissance ; — l’univers, voilà la partie objective, la
matière
de la connaissance. La conséquence de cette dist
quence de cette distinction est de la plus haute importance. Comme la
matière
de la connaissance n’entre dans la connaissance r
la théologie ne peuvent se soutenir, car l’une et l’autre vont de la
matière
à la forme, de l’objet au sujet, de l’être à la p
arer ces objets, à les unir ou à les séparer, et à mettre en œuvre la
matière
grossière des impressions sensibles pour en compo
donc l’expérience et l’expérience seule qui peut ici avoir fourni la
matière
de la connaissance. Mais en même temps la partie
és par Kant. — Dans tout changement du monde matériel, la quantité de
matière
doit rester la même ; dans toute communication du
les. — Ce sont évidemment là des jugemens synthétiques, car l’idée de
matière
n’implique pas le moins du monde que dans tous le
que pas le moins du monde que dans tous les changemens la quantité de
matière
est la même ; de même on peut avoir l’idée de mou
t la réaction sont toujours égales. J’ajoute d’un côté à la notion de
matière
, de l’autre à celle de mouvement, des notions qui
at de conscience ; par un autre, c’est une pellicule superficielle de
matière
où coïncideraient le sentant et le senti. À chaqu
intérieure correspond ainsi un moment de notre corps, et de toute la
matière
environnante, qui lui serait « simultané » : cett
e toute la matière environnante, qui lui serait « simultané » : cette
matière
semble alors participer de notre durée consciente
tre conscience, ni qu’il entre quelque chose de notre corps, et de la
matière
qui nous environne, dans notre perception 19 : ai
soit représentable par le même schéma (nous avons montré jadis qu’en
matière
astronomique et physique la prévision est en réal
s de la conscience, Paris, 1889, principalement les chap. II et III ;
Matière
et Mémoire, Paris, 1896, chap. I et IV ; L’Évolut
11. 18. Cf. ceux de nos travaux que nous venons de citer. 19. Voir
Matière
et Mémoire, chap. I. 20. Cf. Essai sur les donné
sieurs de nos travaux, notamment dans les trois premiers chapitres de
Matière
et Mémoire et dans divers essais de L’Énergie spi
science en général. Il serait absurde de parler d’une propriété de la
matière
qui ne pût pas devenir objet de représentation. I
me est un système de notation qui implique que tout l’essentiel de la
matière
est étalé ou étalable dans la représentation que
présentation. Le réalisme repose sur l’hypothèse inverse. Dire que la
matière
existe indépendamment de la représentation, c’est
a représentation, c’est prétendre que sous notre représentation de la
matière
il y a une cause inaccessible de cette représenta
on existence même, aux relations qu’il entretient avec le reste de la
matière
capable de l’influencer. A vrai dire, les termes
s les unes dans les autres. Comme d’ailleurs notre connaissance de la
matière
ne saurait sortir entièrement de l’espace, et que
re, ces divergences ne sont pas nouvelles. Il y eut de tout temps, en
matière
poétique, les novateurs et les conservateurs, les
e. Tout est au contraire sujet à varier, en poétique aussi bien qu’en
matière
industrielle. Chaque maître apporte une pierre à
avancer avec sagesse et prudence ; car toute exagération en pareille
matière
, loin d’aboutir au but cherché, le renouvellement
goût, et le souffle poétique, loin d’en être diminué, y peut trouver
matière
à un élan que la torture des rimes entrave quelqu
du xvie siècle qu’on ignore tout de leurs habitudes, spécialement en
matière
d’hiatus qu’ils ne proscrivirent jamais. Ronsard
l’oreille entre la prose et le vers. » Qu’est-ce à dire, sinon qu’en
matière
poétique on doit, désormais, rejeter résolument l
riaux, du fer surtout dans la charpente, l’adaptation des formes à la
matière
employée frappent aussitôt. Pour cet artiste, lib
des traditions fossiles, il est évident qu’il n’y a pas comme unique
matière
noble, la pierre, et que tous les matériaux sont
boutit ce principe. Une autre conséquence en surgit, celle-ci, qu’une
matière
autrefois considérée comme inesthétique en archit
t concourt à l’unité : tous les éléments sont organiquement liés, les
matières
entre elles, l’ensemble de la matière à l’habitan
s sont organiquement liés, les matières entre elles, l’ensemble de la
matière
à l’habitant. Il est panthéiste parce que dans la
e comparaison, il ne verra certainement dans ce qu’on a écrit sur ces
matières
que des souvenirs confus, que les rêves d’une ima
ce sans liberté. Aussi les Épicuriens qui ne voient dans le monde que
matière
et hasard, les Stoïciens qui, semblables en ceci
tes, reconnaissent pour Divinité une intelligence infinie animant une
matière
infinie et soumise au destin, ne pourront raisonn
se : le bien de l’œuvre à faire, la beauté à faire resplendir dans la
matière
, la chose à créer selon ses lois propres, indépen
chose d’étranger à lui, peut-être d’opposé à lui, un instrument, une
matière
. L’art est dans l’artiste, l’artiste est dans l’h
qui ne saurait tout à fait obéir aux ordres de l’esprit ; celle de la
matière
brute qu’il informe : couleur, marbre, sons ou mo
à pousser une note qui dépasse sa tessiture, s’il veut contraindre la
matière
à entrer dans une forme qui violente sa constitut
entrer dans une forme qui violente sa constitution, l’instrument, la
matière
se vengeront. Qu’il tende au maximum possible de
dans la chair de qui l’œuvre sera directement sculptée. Mais plus la
matière
sera complexe, plus elle opposera de résistance à
, l’épure, admirable sans doute, que le livre nous a transmis. Devenu
matière
classique, matière d’explication dans les manuels
e sans doute, que le livre nous a transmis. Devenu matière classique,
matière
d’explication dans les manuels, dans les classes,
à portée de la main quand il crée, tous les éléments de son œuvre, la
matière
verbale, la matière technique et la matière humai
quand il crée, tous les éléments de son œuvre, la matière verbale, la
matière
technique et la matière humaine, son art, sa trou
éléments de son œuvre, la matière verbale, la matière technique et la
matière
humaine, son art, sa troupe et son public, la rec
ous pas Charles Péguy ? Il était au ton de la France. Jamais si riche
matière
nationale ne s’offrit à aucun auteur. II À
èrent pour un temps et, dès lors, l’esprit français s’acharna sur une
matière
sinon étrangère ? la tradition gréco-latine ne s’
re christianisée et francisée. De franciser et de christianiser cette
matière
, notre xviie siècle se chargea. Surtout, l’idée
ivant trouva dans ce trésor nouveau, dans cette attitude nouvelle, la
matière
et les moyens de chefs-d’œuvre du plus haut prix.
oulages apparemment pris sur l’antique, Racine versait et coulait une
matière
psychologique élaborée par dix siècles chrétiens
este possibles. Il travaillera avec sécurité et avec fièvre, dans une
matière
qui vit. Avec fièvre ? bien sûr : une œuvre drama
tes, ne gauchira. Il s’est fait une idée de l’art qui compose avec la
matière
. En lui collaborent secrètement avant de collabor
. Tous les auteurs se soumettaient au mécanisme consacré, et faute de
matière
, après la mort d’Émile Augier, les rouages tourna
re état que de ce qu’il me proposait comme digne d’attention et comme
matière
d’exemple. Il est bien évident que le théâtre du
si sommaire que brutal, qui aura longtemps son public. Si chez lui la
matière
humaine est grossière, elle est traitée avec forc
rcer son art ; son long exil ne lui a pas permis de le pétrir dans sa
matière
même : une scène, un public ; il s’est trop longt
ité profonde, par le poète et les acteurs, pétris directement dans la
matière
du théâtre. Grand succès, mais succès d’élite. Un
nos bons auteurs peuvent être à l’usage de ses écoles. Il y a sur la
matière
de l’Écriture sainte les ouvrages de Wallon, de B
précieux, que je la bannis de toutes les écoles et que l’étendue des
matières
la rend souvent impraticable, il faut y suppléer
s et les mahométans. On ne manque pas d’excellents ouvrages sur cette
matière
; l’Angleterre et la France en ont produit sans n
particuliers, des Pères considérés séparément et entre eux sur telle
matière
ou sur telle autre, des docteurs de l’Église, des
ffranchie de tout examen préalable et de tout ordre prévu et réglé en
matière
d’élection ; elle estime que les qualités général
racer des divisions et des compartiments, ce serait apporter en cette
matière
délicate une rigueur dont elle n’est point suscep
ue cette voix de discussion, qu’on dit bonne en tout lieu et en toute
matière
, n’eût qu’inconvénients et inutilité au sein de l
sonne en effet très volontiers, — pas mal et quelquefois bien sur les
matières
politiques et historiques qui sont dans le couran
courant habituel des salons, — pas très bien ni très finement sur les
matières
littéraires, soit celles du jour, soit celles d’a
son importance ; elle est désormais inséparable d’un Traité sur cette
matière
, et elle jette un jour rétrospectif sur la fausse
s états de l’âme, et ce qu’il y a de général dans ces états. C’est la
matière
du beau vers de Térence, qui a été au cœur de tou
e les parties et comme les membres du genre humain. L’humanité est la
matière
de toute la dispute ; mais pendant qu’on examine
la société ancienne et dans les traditions d’une langue générale, une
matière
à l’activité de leur esprit ; et la fausse puissa
profonde du passé et de la comparaison du passé avec le présent. Les
matières
dont ils s’occupent sont générales ; mais une mau
ut pour les chroniqueurs : les événements contemporains sont l’unique
matière
de leurs récits. Leur imagination se repaît des c
t tué les premiers qui s’en sont servis. Les mœurs du présent sont la
matière
des poètes comme les événements sont celle des pr
Papin. Encore n’est-ce pas très sûr, car il me semble parler non de
matières
à dissoudre, mais d’eau à « faire changer de coul
s Animaux et de quantité de secrets et miracles qui font également la
matière
ordinaire du Grand et du Petit Albert. Les œuvres
t les autres (90). — 7 L’homme ne peut connaître par sa raison que la
matière
seule et les matrices élémentaires ; l’âme sensib
sible, la vie, ce qui connaît, ce qui aime, ce qui veut, n’est que la
matière
matériée ; l’intelligence, la raison et l’appétit
être considérés comme deux espèces du même genre (102). V — De la
matière
et du principe des choses — Toute la philosoph
hie de Bacon tend à faire envisager le mouvement comme essentiel à la
matière
(106, note). — Le vrai philosophe doit disséquer
er la nature et non l’abstraire ; il doit admettre tout à la fois une
matière
première et un mouvement premier, comme il se tro
creuses, des âmes, des vies et autres choses semblables ; comme si la
matière
et la forme ne satisfaisaient pas à tout et qu’il
out mouvement ne sont que des conséquences et des émanations de cette
matière
première (142). — Pour tout homme qui juge d’aprè
ière première (142). — Pour tout homme qui juge d’après sa raison, la
matière
est éternelle ; mais le monde, tel que nous le vo
es de raison et de simples appuis de l’esprit (153). — La masse de la
matière
est éternelle et ne peut être augmentée ni diminu
lle de ne pas regarder comme une puissance active cette force dont la
matière
est douée, en vertu de laquelle elle se défend co
gir sans cesse, sans jamais s’abandonner elle-même. Cette force de la
matière
est, sans aucune comparaison, la première de tout
sistance, de résistance sans laquelle nous concevons difficilement la
matière
. Nous pouvons alors, et grâce aussi à l’observati
produit sous une forme sensiblement analogue à la connaissance de la
matière
par absorption. Entrées en nous, les idées ou y r
estreint à l’homme, banale et de pur reflet, si on l’étend à toute la
matière
sensible. Considérons cette matière dans ses mani
reflet, si on l’étend à toute la matière sensible. Considérons cette
matière
dans ses manifestations peut-être les plus humble
r, de la lumière ou du froid sur du lait, du vin ou de l’eau. Dans la
matière
vivante, il y aura cependant quelque chose déplus
réation analytique spontanée, l’instrument analyseur préexistant à la
matière
analysée, ou même, pour les idéalistes exaspérés,
atière analysée, ou même, pour les idéalistes exaspérés, créant cette
matière
selon des besoins déterminés une fois pour toutes
toutes par sa propre physiologie. Ce serait donc une propriété de la
matière
vivante organisée de se fabriquer des sens et de
D’abord, si cette différenciation sensorielle était une faculté de la
matière
vivante, on ne la verrait pas, comme elle l’est,
le, cette différenciation se fait en réponse aux manifestations de la
matière
. Les sens doivent donc correspondre à des réalité
évolu aux phénomènes extérieurs qui, en agissant mécaniquement sur la
matière
vivante, y produisent des modifications locales.
tre forteresse, peut-être, élevée vis-à-vis de l’autre : c’est que la
matière
a préexisté à la vie. Le gain semble mince, mais
ui les perçoivent maintenant ; et cela peut vouloir dire aussi que la
matière
survivra à la vie, si la vie s’éteint. La proposi
nséquence ; sans doute une propriété du système nerveux ou même de la
matière
vivante. C’est donc par un abus singulier qu’on s
amuse encore les hommes. Les raisons de l’idéalisme plongent dans la
matière
, profondément. Idéalisme veut dire matérialisme ;
e plus : l’instinct de connaissance est inassouvissable, parce que la
matière
de la connaissance est illimitée. L’art et la lit
olécule : rien ou un monde, une abstraction ou un recommencement ? La
matière
est-elle quelque chose ou une conception de l’esp
. Et elle ira ainsi de rêve en rêve, jusqu’à ce que soit usée, non la
matière
inusable de la connaissance, mais la matière à co
ce que soit usée, non la matière inusable de la connaissance, mais la
matière
à connaître, le cerveau humain. La science est la
On n’en sait rien ? Quelle est son origine ? Même réponse. En quoi la
matière
vivante se distingue-t-elle de la matière inorgan
? Même réponse. En quoi la matière vivante se distingue-t-elle de la
matière
inorganique ? Réponse difficile, car « il n’y a p
Dastre ; mais il continue de considérer les propriétés vitales de la
matière
comme entièrement distinctes de ses propriétés ph
cientifique n’a que peu de rapports avec le matérialisme vulgaire. La
matière
, telle qu’il faut la concevoir pour être véritabl
oscovich, « un système de points indivisibles et inétendus32 ». Cette
matière
est parfaitement insaisissable en sa réalité ; c’
alisme deviennent synonymes, et le matérialiste est celui pour qui la
matière
n’existe pas ; pour qui la seule réalité est la p
e l’on dise l’énergie, ou la force, ou le mouvement, ou simplement la
matière
, cela revient au même ; c’est toujours la vieille
et objet soit véritablement achevé, c’est-à-dire qu’on ait donné à sa
matière
et à sa forme le degré de perfection compatible a
sa matière et à sa forme le degré de perfection compatible avec cette
matière
ou cette forme. On a trouvé en Tunisie une cave d
homme ici qu’il faut admirer : il a fait, avec la nature, qui est une
matière
, ce que l’architecte fait avec des pierres : une
par intuition, inviolable. L’exceptionnel et l’individuel ne sont pas
matière
à science ; on peut enseigner tout ce qui est gén
rsion, un mot mis à sa place, un membre de phrase élagué, et la sèche
matière
amorphe s’organise et palpite ; un mot puissant,
empereurs romains ni nos rois absolus. Le fait dépasse de beaucoup la
matière
linguistique ; son importance est sociale. Ceci d
endule est plus important, c’est l’âme de la pendule, celui-ci est sa
matière
et lui en est là partie active et mobile. Il en e
eintres, engraveurs et autres, sçavoir leurs inventions, les noms des
matières
, des outils, et les termes usitez en leurs Arts e
réduisez à la substance essentielle, dressez des plans, des tables de
matières
. Les sermons de Bossuet et de Bourdaloue sont à c
et féconde. Inversement, quand un livre se présente avec une table de
matières
ample et exacte, étudiez-en le rapport avec le co
ences d’expérimentation, l’homme observe, mais de plus il agit sur la
matière
, en analyse les propriétés et provoque à son prof
, et, pour rapporter une des opinions les plus autorisées en pareille
matière
, je citerai ce que mon savant confrère et ami M.
nts, le physicien et le chimiste qui déterminent les phénomènes de la
matière
brute ; tous sont dans le même cas, ils ont devan
inguent en ce que l’un s’occupe des phénomènes qui se passent dans la
matière
brute, et l’autre des phénomènes qui s’accompliss
matière brute, et l’autre des phénomènes qui s’accomplissent dans la
matière
vivante, ils ne diffèrent cependant pas, quant au
grès même de la science. Nous ne connaîtrons jamais ni l’esprit ni la
matière
, et, si c’était ici le lieu, je montrerais facile
idées les plus erronées. ils pensent que l’étude des phénomènes de la
matière
vivante ne saurait avoir aucun rapport avec l’étu
ante ne saurait avoir aucun rapport avec l’étude des phénomènes de la
matière
brute. Ils considèrent la vie comme une influence
e élucidées par les seuls phénomènes physico-chimiques connus dans la
matière
brute. (Je m’expliquerai plus loin au sujet du rô
aucoup plus difficiles à saisir et à déterminer. Les propriétés de la
matière
vivante ne peuvent être connues que par leur rapp
e peuvent être connues que par leur rapport avec les propriétés de la
matière
brute ; d’où il résulte que les sciences biologiq
dans la physique mathématique. Le chimiste analyse successivement la
matière
complexe, et en parvenant ainsi, soit aux corps s
encore les éléments actifs des phénomènes physiologiques ; comme les
matières
minérales, ils ne sont en quelque sorte que des é
ons toujours ces relations comme résultant de forces extérieures à la
matière
, parce que nous ne pouvons pas les localiser dans
c’est-à-dire une force qui nous apparaît comme étant en dehors de la
matière
. Mais, quelle que soit la manière dont l’esprit c
ble, parce que, dans les corps vivants comme dans les corps bruts, la
matière
ne peut avoir aucune spontanéité Il y a lieu d
plet et nécessaire entre ces deux ordres de phénomènes. En résumé, la
matière
vivante, pas plus que la matière brute, ne peut s
ordres de phénomènes. En résumé, la matière vivante, pas plus que la
matière
brute, ne peut se donner l’activité et le mouveme
ner l’activité et le mouvement par elle-même. Tout changement dans la
matière
suppose l’intervention d’une relation nouvelle, c
, en ce sens qu’il peut à son gré donner ou enlever le mouvement à la
matière
. Ce que nous venons de dire est aussi absolu pour
de de carbone tue en s’unissant plus énergiquement que l’oxygène à la
matière
du globule du sang, nous savons tout ce que nous
s conditions nouvelles, mais il ne crée rien, ni comme force ni comme
matière
. À la fin du siècle dernier, la science a proclam
ier, la science a proclamé une grande vérité, à savoir, qu’en fait de
matière
rien ne se perd ni rien ne se crée dans la nature
ns cesse sous nos yeux ne sont que des transmutations d’agrégation de
matières
équivalentes en poids. Dans ces derniers temps, l
s tout ce qui arriverait il n’y aurait rien de créé ni en force ni en
matière
: qu’il y aurait seulement production de rapports
inition est absolument vraie pour les analyses et les synthèses de la
matière
. En chimie, la synthèse donne poids pour poids le
n chimie, la synthèse donne poids pour poids le même corps composé de
matières
identiques, unies dans les mêmes proportions ; ma
orps ne résultent pas seulement de la nature et des proportions de la
matière
, mais encore de l’arrangement de cette même matiè
proportions de la matière, mais encore de l’arrangement de cette même
matière
. En outre, il arrive, comme on sait, que les prop
r suite des lois qui régissent les propriétés chimico-physiques de la
matière
; mais ce qui est essentiellement du domaine de l
ieur. III. De la vivisection On n’a pu découvrir les lois de la
matière
brute qu’en pénétrant dans les corps ou dans les
ême on ne pourra arriver à connaître les lois et les propriétés de la
matière
vivante qu’en disloquant les organismes vivants p
t de vue : il ne s’occupe que d’une seule chose, des propriétés de la
matière
vivante et du mécanisme de la vie, sous quelque f
oyennes pour savoir combien de fois sur cent il y a du sucre ou de la
matière
glycogène dans cet organe, on aurait un nombre qu
vons-nous dit, sont toujours aqueux ; ils tiennent en dissolution des
matières
salines et organiques déterminées ; ils présenten
e suivre pas à pas et expérimentalement toutes ces transformations de
matières
que les chimistes expliquaient théoriquement. J’i
opinion de physiciens et de chimistes les plus compétents en pareille
matière
. MM. Regnault et Reiset, dans leur beau travail s
conomie animale, ou qui s’échappent, dans les excrétions, à l’état de
matières
très oxydées (urée, acide urique). Or, dans toute
physiologiste médecin analyse expérimentalement les phénomènes de la
matière
vivante, comme le physicien et le chimiste analys
icien et le chimiste analysent expérimentalement les phénomènes de la
matière
brute. Le laboratoire est donc la condition sine
nçaient à contenir du chyle rendu blanc et laiteux par l’émulsion des
matières
grasses alimentaires. L’observation fortuite de
que le suc pancréatique pouvait bien être la cause de l’émulsion des
matières
grasses et par suite celle de leur absorption par
istait à essayer directement la propriété du suc pancréatique sur les
matières
grasses neutres ou alimentaires. Mais le suc panc
ine légale de cette propriété de l’oxyde de carbone pour retrouver la
matière
colorante du sang, et l’on peut déjà aussi tirer
dans le sang chez les animaux soumis à une alimentation dépourvue de
matières
amidonnées ou sucrées,. Mais, au lieu de me préoc
hysiologiquement déterminées. Je répétais toujours deux dosages de la
matière
sucrée, et d’une manière simultanée, avec le même
s questions de temps ont toujours une grande importance, parce que la
matière
organique éprouve des modifications nombreuses et
s amené à trouver que le sucre se produit dans le foie à l’aide d’une
matière
diastasique réagissant sur une substance amylacée
issant sur une substance amylacée que j’ai isolée et que j’ai appelée
matière
glycogène. De sorte que j’ai pu démontrer de la m
de la viande à manger, en ayant soin qu’il n’entrât d’ailleurs aucune
matière
sucrée ou amidonnée dans son alimentation, puis j
juger de l’influence de certaines substances sur la production de la
matière
glycogène dans le foie, je n’ai jamais pu trouver
supportent plus ou moins l’abstinence et détruisent plus ou moins de
matière
glycogène, de sorte que je n’étais jamais sûr que
urd’hui devra tôt ou tard être ramené à des propriétés définies de la
matière
organisée ou organique. On peut sans doute employ
différente, suivant qu’ils auront été produits sous l’influence d’une
matière
poreuse comme la mousse de platine, ou sous l’inf
, à moins qu’elle ne soit simplement l’expression d’une qualité de la
matière
. Dans ce cas elle servirait simplement à désigner
ches sur le suc pancréatique, je constatai que ce fluide renferme une
matière
spéciale, la pancréatine, qui a les caractères mi
ne, qui a les caractères mixtes de l’albumine et de la caséine. Cette
matière
se rapproche de l’albumine en ce qu’elle est coag
fermait pas d’albumine, mais contenait de la pancréatine, qui est une
matière
distincte de l’albumine. Je montrai mes expérienc
utiques. Tous ces phénomènes dérivent de lois qui, étant propres à la
matière
vivante, sont identiques dans leur essence et ne
aux aux êtres vivants. Ainsi le ferment de la levure de bière est une
matière
vivante organisée qui a la propriété de dédoubler
ce cas à aucune force vitale. En un mot, toutes les propriétés de la
matière
vivante sont, au fond, ou des propriétés connues
t rien changer aux notions que nous nous faisons des propriétés de la
matière
organisée, matière qui, une fois créée, est douée
notions que nous nous faisons des propriétés de la matière organisée,
matière
qui, une fois créée, est douée de propriétés phys
le ne détermine en aucune façon la manifestation des propriétés de la
matière
vivante. En un mot, le physiologiste et le médeci
de expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni
matière
brute, ni matière vivante, il n’y a que des phéno
il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni
matière
vivante, il n’y a que des phénomènes dont il faut
t atteints. C’est qu’on ne touche pas impunément sans précaution à la
matière
! L’Hercule intellectuel n’est pas comme l’Hercul
égant, mais à la manière des Incroyables de son temps, appliquant aux
matières
philosophico-médicales la rhétorique effacée de s
gation de l’unité de la race humaine, affirmation de l’activité de la
matière
, confusion de la physiologie et de l’histoire nat
omme un principe, mais comme un résultat, une propriété dont jouit la
matière
, sans qu’il soit nécessaire de supposer un autre
perfectionner sa langue ; et en général elle a pour objet toutes les
matières
de grammaire, de poésie et d’éloquence. La forme
à les entretenir, parce qu’ils craignent de s’opposer au torrent. La
matière
dont je vais parler intéresse le gouvernement et
que cela puisse offenser personne : après cette précaution j’entre en
matière
. On peut réduire à cinq chefs l’éducation publiqu
abli a sur eux un pouvoir dont ils ne sauraient s’affranchir ; et, en
matière
d’usage, ce sont les gens d’esprit qui reçoivent
gique, quand on écrit de son propre fonds ; ou d’ignorance soit de la
matière
, soit de la langue, quand on écrit d’après un aut
n partie la connaissance des synonymes. Un auteur qui écrit sur cette
matière
, doit marquer avec soin ces différences, au moins
enant à la construction et à la syntaxe. Remarquons d’abord que cette
matière
est plutôt l’objet d’un ouvrage suivi que d’un di
égard le style et le goût, c’est de lire et d’écrire beaucoup sur des
matières
philosophiques : car la sévérité de style et la p
la sévérité de style et la propriété des termes et des tours que ces
matières
exigent nécessairement, accoutumeront insensiblem
lités partout ailleurs, ou à sentir qu’elles y manquent. De plus, ces
matières
étant peu cultivées et peu connues des gens du mo
près cette règle qu’un dictionnaire, par la variété et la quantité de
matières
qu’il renferme et qu’il est moralement impossible
re de la même nature et du même genre. Il a varié son style selon les
matières
qu’il traitait ; ses harangues diffèrent beaucoup
question, il faudrait être au fait de la prononciation des anciens ;
matière
totalement ignorée. Dans notre prose, les hiatus
aton et dans plusieurs autres, que l’éloquence était applicable à des
matières
purement spéculatives. L’éloquence des modernes e
quence des modernes est encore plus souvent appliquée à ces sortes de
matières
, parce que la plupart n’ont pas, comme les ancien
es termes naissent trois différentes qualités : la précision dans les
matières
de discussion ; l’élégance dans les sujets agréab
t par ce moyen un peu plus libre dans ces sortes de discours, dont la
matière
n’est d’ailleurs que trop donnée : sans s’affranc
de singulier, le point de perfection ou l’académicien avait trouvé la
matière
qu’il a traitée, et le point de perfection où il
mie doit non seulement avoir une connaissance étendue des différentes
matières
dont l’Académie s’occupe, mais posséder encore le
l’érudition ; savant s’applique également aux hommes versés dans les
matières
d’érudition et dans les sciences de raisonnement.
qu’il fasse, il ne peut rien, tout lui résiste ; il ne peut plier la
matière
à son usage, qu’elle ne se plaigne et ne gémisse
se sont glissés sans bruit dans l’espace. Les puissances unies de la
matière
sont à une seule parole de Dieu comme rien est à
frayantes leçons, si elle jette les yeux autour d’elle ! Quelle ample
matière
de réflexions sur cette histoire de l’arbre de sc
us générales sur lesquelles il faut se guider dans l’ordonnance de la
matière
qu’on doit développer. Elles suffisent à vrai dir
ites séries partielles et simultanées, jusqu’à ce qu’on ait épuisé sa
matière
. Ainsi Tacite, s’imposant la loi de faire l’histo
it tout dominer : ces points donneront les divisions naturelles de la
matière
. On ira de l’un à l’autre dans chaque série, et a
esprit, et la fortune du raisonnement en dépend. On pourra, selon les
matières
, se décider pour la forme inductive ou la forme d
e oblige à coucher sous les ponts. Quelle romanesque aventure ! Voilà
matière
à discours pathétiques et à morceaux d’éloquence
es libelles l’usurpateur couronné, aurait pu fournir au même Villiers
matière
à exercer sa déconcertante ironie. Ces légitimist
mistes, dit M. Berthelot, est fondée sur l’hypothèse de l’unité de la
matière
; elle est aussi plausible, au fond, que les théo
ns auxquelles les savants tendent à revenir sur la constitution de la
matière
ne sont pas sans analogie avec les vues profondes
l’univers. Toi qui m’écoutes, sépare la terre du feu, l’esprit de la
matière
. Tu chasseras les ténèbres et toute la gloire du
sur la forme ; elle est dans l’appropriation à un usage désiré d’une
matière
qui semble d’abord tout à fait impropre à un tel
à un tel usage. C’est plus qu’une invention ; c’est une conquête. La
matière
est réduite en esclavage et devient, sous les doi
elligent peut avoir existé et n’avoir pas exercé son activité sur des
matières
durables ; il peut également avoir existé, sans a
qui caractérisent le début du pliocène. L’absence de preuves, en ces
matières
, ne prouve rien. S’il fallait s’en tenir, pour ét
rt de ces objets étaient des articles d’importation. D’ailleurs, leur
matière
est très souvent étrangère au terroir où s’érigea
cres, et que ceux qui auraient pu servir, d’après leur taille et leur
matière
, sont polis et comme vernis avec un scrupule qui
la main, en grand nombre, cerfs et chevreuils. Le bois de cerf est la
matière
ordinaire de leurs outils les plus délicats. La c
portaient des marteaux, des haches, des aiguilles, des perçoirs d’une
matière
inconnue, plus dure que la pierre la plus dure. O
plus lourd et plus brillant que les autres et qui rêve d’en tirer une
matière
malléable, analogue au cuivre qu’il connaît. Il e
platonisme et des barbares. Pour les chrétiens, il n’y avait plus de
matière
; pour les barbares, il n’y avait plus d’esprit :
istoriques, ou à peu près, je crains de lui ôter de sa force, car les
matières
traitées vont devenir connues de tous. On ne peut
ées primitives sur la matérialité absolue du monde, sur l’unité de la
matière
, sur le mouvement universel, sur l’atomisme enfin
e partie Idées et commentaires Boscovich et la composition de la
matière
Le succès des vues du Dr Gustave Le Bon sur le
re Le succès des vues du Dr Gustave Le Bon sur les destinées de la
matière
ramène l’attention à l’histoire de la théorie ato
Suivant des idées qui, hier encore, étaient classiques, dit-il32, là
matière
serait composée d’éléments indivisibles, nommés a
rois mouvements de Démocrite, l’un des quatre d’Epicure. En somme, la
matière
se compose toujours d’atomes, et ces atomes sont
n de côté, ne la comprenant pas. Si l’éther est quelque chose, il est
matière
: s’il n’est rien, il est le vide. S’il est matiè
que chose, il est matière : s’il n’est rien, il est le vide. S’il est
matière
, on verra sans étonnement une forme matérielle de
Il mourut fou, comme Nietzsche, qui l’admirait d’avoir osé réduire la
matière
à une pure conception de l’esprit. Une encyclopéd
ouvrage (édition de Venise, 1763) : « 7. Les premiers éléments de la
matière
sont pour moi des points absolument indivisibles
aite. C’est pourquoi, à mon avis, le vide n’est pas disséminé dans la
matière
, mais au contraire la matière disséminée dans le
is, le vide n’est pas disséminé dans la matière, mais au contraire la
matière
disséminée dans le vide et y nageant, innatantem.
in de mathématicien, fort difficile à traduire : « Les éléments de la
matière
sont des points indivisibles et inétendus, placés
est à comparer avec le propos du Dr Le Bon : « Il est probable que la
matière
doit uniquement sa rigidité à la rapidité de rota
tte théorie ingénieuse, mais hypothétique, qui altère la nature de la
matière
, puisqu’elle nie les propriétés fondamentales du
’ailleurs bien renseigné, que toutes les théories sur la nature de la
matière
sont également hypothétiques, que cette nature no
9) : « Considérons de plus près l’hypothèse de la discontinuité de la
matière
, qui serait formée de molécules et d’atomes en mo
vie, et ce serait bien inutile, puisqu’elle est, mais il a repétri la
matière
et obtenu quelques formes nouvelles. Il est le pè
tat normal, à l’état naturel. Il prouvait en même temps l’unité de la
matière
, l’identité de composition dans les corps animés,
donc que la nature dût rester indéfiniment partagée en deux sortes de
matières
: la matière inorganique et la matière organique.
ture dût rester indéfiniment partagée en deux sortes de matières : la
matière
inorganique et la matière organique. Sans doute,
nt partagée en deux sortes de matières : la matière inorganique et la
matière
organique. Sans doute, beaucoup d’éléments inorga
e, c’est de réaliser la synthèse des composés les plus complexes, les
matières
albuminoïdes et les alcaloïdes ; pour quelques-un
plus utiles de ces corps, de la quinine, par exemple. La synthèse des
matières
albuminoïdes pourrait changer complètement les co
Son travail est critique, disons-le, autant qu’il est possible en ces
matières
. Il n’admet pas tout, et il assigne aux phénomène
Nous perdons, par jour, en moyenne 3000 grammes d’eau, 30 grammes de
matières
minérales, 70 grammes d’albuminoïdes, 400 grammes
pois secs ; les moins riches sont le lait, le pain, le riz. Quant aux
matières
minérales, elles sont partout ; la plus important
gion. 32. Dr Gustave Le Bon, La Naissance et l’évanouissement de la
matière
. (Collection Les Hommes et les Idées. — Cf. du mê
ion Les Hommes et les Idées. — Cf. du même l’auteur L’Evolution de la
matière
.) 33. Mais comme il la tient pour formée de poi
consistant à unir, il faut bien que quelque multiplicité lui serve de
matière
. Sans doute, au moment où je pense chacune de ces
elconque : ce sont donc bien des parties d’espace, et l’espace est la
matière
avec laquelle l’esprit construit le nombre, le mi
l’esprit, et que celui-ci prête plus d’attention à ses actes qu’à la
matière
sur laquelle il agit. La science se borne à attir
aquelle il agit. La science se borne à attirer notre regard sur cette
matière
: si nous ne localisions déjà le nombre dans l’es
eux espèces de multiplicité quand il parle de l’impénétrabilité de la
matière
. On érige parfois l’impénétrabilité en propriété
me place. Or, si l’impénétrabilité était réellement une qualité de la
matière
, connue par les sens, on ne voit pas pourquoi nou
e ? Si l’impénétrabilité passe le plus souvent pour une qualité de la
matière
, c’est parce que l’on considère l’idée du nombre
x positions différentes dans l’espace ! Poser l’impénétrabilité de la
matière
, c’est donc simplement reconnaître la solidarité
et d’espace, c’est énoncer une propriété du nombre, plutôt que de la
matière
. — Pourtant on compte des sentiments, des sensati
n même temps que le nombre ; et lorsqu’on attribue cette qualité à la
matière
pour la distinguer de tout ce qui n’est point ell
établissent, à la manière de Kant, une distinction radicale entre la
matière
de la représentation et sa forme. Ce qui ressort
et affaibli en devoir humain. Mais que les formules se remplissent de
matière
et que la matière s’anime — c’est une vie nouvell
oir humain. Mais que les formules se remplissent de matière et que la
matière
s’anime — c’est une vie nouvelle qui s’annonce ;
nt cette attention indéterminée, extérieure à l’intelligence, vide de
matière
, pourrait-elle, par le seul fait de se joindre à
’intermédiaire de ces volontés géniales l’élan de vie qui traverse la
matière
obtient de celle-ci, pour l’avenir de l’espèce, d
opérée par l’œuvre même ; celle-ci était donc force en même temps que
matière
; elle a imprimé un élan que l’artiste lui avait
ssent de plus en plus l’idée de justice. Elles portent surtout sur la
matière
de la justice, mais elles en modifient aussi bien
violemment impérieux qu’elle a gardé, qu’elle a imprimé depuis à une
matière
indéfiniment agrandie. — Mais ces agrandissements
ouverte a des créations nouvelles. Le progrès qui fut décisif pour la
matière
de la justice, comme le prophétisme l’avait été p
erte à des créations successives. La même forme s’impose ainsi à deux
matières
, l’une fournie par la société, l’autre issue du g
ien entendu, de l’obligation envisagée comme cette simple forme, sans
matière
: elle est ce qu’il y a d’irréductible, et de tou
oujours présent encore, dans notre nature morale. Il va de soi que la
matière
qui s’encadre dans cette forme, chez un être inte
et cohérente à mesure que la civilisation avance, et qu’une nouvelle
matière
survient sans cesse, non pas nécessairement à l’a
à l’appel direct de cette forme, mais sous la pression logique de la
matière
intelligente qui s’y est déjà insérée. Et nous av
lligente qui s’y est déjà insérée. Et nous avons vu aussi comment une
matière
qui est proprement faite pour se couler dans une
deux formes, selon qu’il prend la raison vide ou qu’il lui laisse une
matière
, selon qu’il voit dans l’obligation morale la néc
philosophes et des savants habitués à s’incliner devant la logique en
matière
spéculative et portés ainsi à croire qu’en toute
a logique en matière spéculative et portés ainsi à croire qu’en toute
matière
, et pour l’humanité tout entière, la logique s’im
qui se réclamerait de la raison envisagée comme une pure forme, sans
matière
. — Avant de considérer celle qui adjoint une mati
pure forme, sans matière. — Avant de considérer celle qui adjoint une
matière
à cette forme, remarquons que bien souvent on s’e
ligatoire. C’est qu’ils se sont donné par avance, avec la société, la
matière
de cette morale et sa forme, tout ce qu’elle cont
comme elles apparaissent dans notre expérience ; les mouvements de la
matière
, par exemple, et la matière elle-même, résistante
s notre expérience ; les mouvements de la matière, par exemple, et la
matière
elle-même, résistante, étendue, durable, etc., so
pouvoir de causer la pensée. Or, il est clair que le mouvement et la
matière
, objets particuliers d’expérience, en un mot de s
atial de nos sensations. Il en résulte que durée, étendue, mouvement,
matière
, tous les objets de l’expérience ne peuvent pas e
s seules relations des choses extérieures et par les mouvements de la
matière
. En somme, le réalisme matérialiste joue sur le s
et inintelligent univers ? Le matérialisme aboutit au dualisme d’une
matière
sans aucun élément psychique d’où sort cependant
x causes finales, était proche parente de la sienne. Ainsi, en chaque
matière
, histoire ecclésiastique, histoire profane, géogr
isséminée aux plus minutieux détails. Il en savait aussi long sur ces
matières
statistiques, géographiques, administratives et é
e certaine application suivie et constante, pour embrasser, toute une
matière
, pour en accorder toutes les parties, pour approf
olerait comme le papillon, par curiosité, sur toutes les plus grandes
matières
, et il ne se rendrait jamais homme d’affaire. Il
à dire que le duc de Bourgogne a besoin de coup d’œil, de dominer sa
matière
, de ne pas s’y perdre et s’y noyer. Fénelon, plus
tés et d’histoire naturelle. Ayant fait une collection des pierres et
matières
volcaniques vomies par le Vésuve, non sans y join
armant que lumineux. Quand on le lit aujourd’hui, s’échappant sur ces
matières
dans sa Correspondance, il faut faire la part des
t son arrivée en France, avait en horreur les idées absolues en telle
matière
, et surtout la façon dogmatique, tranchante, myst
entrevoir les idées politiques qui doivent régir et dominer même ces
matières
. Quand il avait dit d’un homme : « C’est un écono
homme d’État, selon lui, ne devait pas seulement connaître à fond les
matières
spéciales, mais aussi connaître la matière par ex
ment connaître à fond les matières spéciales, mais aussi connaître la
matière
par excellence sur laquelle il a à opérer, c’est-
entiment, pour ce qui était sans âme et ne possédait plus un atome de
matière
, pour tout ce néant et toute cette immortalité, l
conçoit cette force comme la tendance de toutes les particules de la
matière
à rentrer en une unité originelle. Cette réaction
ut, en vertu de l’hypothèse nébulaire de Laplace, remplir l’espace de
matière
diffuse également. Cette force de répulsion entre
masses s’attirent, constituent les deux propriétés primordiales de la
matière
, la matière même. Les particules irradiées en ver
irent, constituent les deux propriétés primordiales de la matière, la
matière
même. Les particules irradiées en vertu de la pre
un commun embrasement. Ici Edgar Poe, ayant posé en principe que la
matière
n’existe qu’en fonction de répulsion et d’attract
tes ou anéanties, cessant d’être, entraînent dans leur disparition la
matière
qu’elles constituent. Celle-ci se résume en une e
son domptant toute émotion, ont été situés entre 1809 et 1849 dans la
matière
d’un encéphale particulier, pourri depuis et réso
, tout cela, plus ou moins négligemment classé et distribué, c’est la
matière
des Recherches et des Lettres. Et c’est ce désord
à son plaisir, suit une curiosité personnelle dans la prise de telle
matière
, dans ce libre vagabondage à travers tout l’inexp
originale de l’esprit qui la présente. En un mot, ces livres, dont la
matière
déjà nous échappe à proprement parler, nous appar
sant des adversaires plus détestés et plus connus, leur offrirent une
matière
familière et domestique, ou les faits, moindres p
nne. Il a beau raffiner et, comme ils le prétendent, spiritualiser la
matière
, c’est un matérialiste au premier chef. Ses Odele
étoffe qu’il fallait travailler, et c’est ainsi que l’esprit devient
matière
sous ses mains ! » L’auteur des Odelettes sort d
ché, les poètes matériels, comme les poètes immatériels, périront. La
matière
ne les sauvera pas. Dans le matérialisme qui s’al
orme, quand il est exquis ou puissant, est une spiritualisation de la
matière
. Savez-vous comment ils sont placés vis-à-vis de
t et Le Constitutionnel s’y prêtant en toute bonne grâce, j’entrai en
matière
résolument. Au fond, c’était mon désir. Il y avai
térature », allant du Moyen Âge au xviiie siècle, qui lui fournit la
matière
de nombreuses causeries, et un cours sur « Chatea
e premier de préférer non seulement Bossuet et Fénelon dans les mêmes
matières
, mais Nicole lui-même, lorsqu’il applique les pré
’histoire moderne. On y pense d’abord aux faits, puis au récit ; à la
matière
, puis à l’art. Chez les anciens, quand les faits
ette tradition de l’art antique. Eux aussi font passer l’art avant la
matière
et la vraisemblance avant la vérité. Est-ce, comm
e qui veut dire : qui a appris à l’esprit humain à ne pas nier que la
matière
soit capable de penser. Par un autre trait qui lu
osait existe ; tout ce qui devra être a été. « Peu à peu, dit-il, les
matières
molles dont les éminences étaient d’abord composé
nt dans les argiles et dans les pierres, et elles sont remplies de la
matière
même des pierres et des terres où elles sont renf
nfermées ; preuve incontestable qu’elles ont été transportées avec la
matière
qui les environne et qui les remplit… » Ainsi, Bu
a louange, et quoique l’ambition soit un vice, comme elle peut donner
matière
à certaines vertus, ne craignez pas de la lui app
aix avec ses semblables. C’est à quoi Bossuet, qui a tout vu en cette
matière
, fait servir l’étude de l’antiquité païenne. « No
des connaissances qui, chez les anciens et les modernes, ont formé la
matière
des études. On s’attendait à des préceptes sur l’
trouver un sujet de critique qui, pendant deux ou trois ans, fournit
matière
à des quantités d’écrits et à toutes les conversa
genres et sur tous les sujets, se dit que l’Iliade d’Homère était une
matière
qui s’offrait d’elle-même, et il eut l’idée de pr
un tribunal tyrannique qui ne laisse pas la liberté des jugements en
matière
d’ouvrages d’esprit ; elle croit que l’admiration
la prévention. Cette prévention, déjà vaincue en physique et dans les
matières
de science, subsiste encore en littérature : Homè
n’a exprimé la confiance moderne marchant droit devant elle en toute
matière
, avec plus de résolution et plus d’intrépidité qu
re. Un grand nombre de traductions d’ouvrages étrangers sont devenues
matières
de lecture courante : avec le naturaliste Darwin,
la portée, et pour compléter sa culture, celle-ci pour y chercher la
matière
de sa pensée et l’aliment de son activité. Il a c
dans leur rapport à l’histoire : ils sont documents d’histoire et la
matière
d’où la science méthodique extraira plus tard son
ion esthétique soit au point qu’il est apte à extraire lui-même d’une
matière
brute les possibilités de plaisir littéraire qu’e
Justice. — Bain : la Science de l’éducation. 923. Büchner : Force et
matière
. — Hæckel : Histoire de la création des êtres org
utres analogues, au lieu de consister seulement en épaisses masses de
matières
volcaniques148. VII. Moyens accidentels de dispe
les, ou lignes de brisement des couches terrestres. L’entassement des
matières
éjectées aurait depuis fait émerger d’endroit en
pourraient-ils exercer leur action autrement qu’à la rencontre d’une
matière
impénétrable quelconque, sinon nécessairement pon
rrégularités et les retards de la course des comètes périodiques, une
matière
éthérée très subtile remplit l’espace interplanét
matière éthérée très subtile remplit l’espace interplanétaire, cette
matière
subtile ne doit-elle pas, depuis l’infini des tem
iquer la grande extension des glaciers. De plus cette grande masse de
matière
gazeuse, circulant avec une vitesse assez petite
par le soleil ? Mais comment rendre compte de cette absorption ? Des
matières
gazeuses ou vaporeuses se dilatent par la chaleur
vite arrivée à un état incandescent. Faudrait-il donc supposer que la
matière
desdits nuages cosmiques n’est ni pesante, ni con
nfluence ? M. Babinet n’aurait pas même la ressource de supposer à la
matière
de ses nuages cosmiques quelque analogie avec la
upposer à la matière de ses nuages cosmiques quelque analogie avec la
matière
des comètes, car la matière des comètes est pesan
nuages cosmiques quelque analogie avec la matière des comètes, car la
matière
des comètes est pesante et dilatable. Nous ignoro
ils seraient soustraits à toutes les lois physiques qui gouvernent la
matière
sur la terre et dans le ciel. Une hypothèse qui e
aurait la force de percer, suivant un axe imaginaire, la croûte de la
matière
où s’embourbent nos pas, de contempler en son éte
r une sorte d’auscultation intellectuelle, jusqu’aux pulsations de la
matière
, jusqu’à la respiration du monde. Cette âme qu’on
lu rendre les symbolistes. Aux instants propices où les chaînes de la
matière
nous emprisonnent moins rudement, qu’on relise Ro
obligé d’avouer qu’un Être, qu’une Essence constitutive informent la
matière
; qu’une Réalité supérieure, Cause suprême et Pri
ule ne produit pas la moindre oscillation. Un choc trop léger sur une
matière
explosible ne détermine aucun commencement d’expl
ers l’action pratique, sont discontinus, mais ils travaillent sur une
matière
continue. Chaque sens a des données particulières
leur fin à réaliser et simplificatrices, ont rompu. Autrement dit, la
matière
, donnée originellement à notre conscience, est un
llement à notre conscience, est un continu ; mettez en présence de la
matière
une conscience, aussitôt cette continuité se bris
discontinuité, parce qu’on ne peut se représenter la conscience et la
matière
se développant avec le même rythme de durée. La m
science et la matière se développant avec le même rythme de durée. La
matière
a comme une respiration intérieure plus rapide qu
onnées de la connaissance et l’opération de l’esprit qui connaît ; la
matière
et la forme. 2. C’est la parole de Spinoza : « L
ects du moi, p. 97 et suiv. 45. « Le poète ne sera plus lui-même la
matière
unique de ses chants ; il ne nous fatiguera plus
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