M. Charles Baudelaire Les Fleurs du
mal
. I S’il n’y avait que du talent dans Les F
eurs du mal. I S’il n’y avait que du talent dans Les Fleurs du
mal
de M. Charles Baudelaire, il y en aurait certaine
alors. À la première apparition, à la première odeur de ces Fleurs du
mal
, comme il les nomme, de ces fleurs (il faut bien
de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleurs du
mal
) horribles de fauve éclat et de senteur, on cria
poque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, Les Fleurs du
mal
n’en feront pas beaucoup, nous osons l’affirmer.
uter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas les Fleurs du
mal
que le livre de M. Baudelaire. C’est le plus viol
ous dévorent, pour avoir transgressé ses lois. Le poète des Fleurs du
mal
a exprimé, les uns après les autres, tous ces fai
ui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des Fleurs du
mal
n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique, ni de R
! comme dit Jeanne d’Arc. Dieu, c’est le talion infini. On a voulu le
mal
et le mal engendre. On a trouvé bon le vénéneux n
t Jeanne d’Arc. Dieu, c’est le talion infini. On a voulu le mal et le
mal
engendre. On a trouvé bon le vénéneux nectar, et
ire qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces Fleurs du
mal
étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu’il fal
t cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des Fleurs du
mal
est de la poésie personnelle. Sans doute, étant c
eau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des Fleurs du
mal
est soumis à cette loi comme chacun de nous. Ce q
. Quoique très-lyrique d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du
mal
est, au fond, un poète dramatique. Il en a l’aven
te non seulement sur la manière de procéder de l’auteur des Fleurs du
mal
, mais encore sur la notion qu’il s’est faite de l
« Fidèle, dit-il, à son douloureux programme, l’auteur des Fleurs du
mal
, a dû, en parfait comédien, façonner son esprit à
si, et qui est, peut-être, son chef-d’œuvre, — l’auteur des Fleurs du
mal
s’est fait scélérat, blasphémateur, impie par la
r exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et Les Fleurs du
mal
, — ces monstrueuses, — se sont épanouies pour l’i
rgiques et les plus préoccupés. S’appelât-t-on l’auteur des Fleurs du
mal
, — un grand poète qui ne se croit pas chrétien et
effrayantes et de ces poésies nettement articulées où l’érudition du
mal
en toutes choses se mêle à la science du mot et d
n artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des Fleurs du
mal
est un retors en littérature, et son talent, qui
gé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une fleur du
mal
venue dans les serres chaudes d’une décadence. Pa
es sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des Fleurs du
mal
va, dans la sensation, jusqu’à l’extrême limite,
uvient de M. Auguste Barbier, partout ailleurs l’auteur des Fleurs du
mal
est lui-même et tranche fièrement sur tous les ta
and souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des Fleurs du
mal
, mais c’est du Dante d’une époque déchue, c’est d
outes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des Fleurs du
mal
, à l’exception de quelques rares morceaux que le
rence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer, celle des Fleurs du
mal
le respire d’une narine crispée comme celle du ch
mépris. M. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du
mal
un poète satirique, et il l’est pourtant, sinon d
un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les Fleurs du
mal
ne sont pas à la suite les unes des autres comme
est tenu de se taire maintenant, — car il a des mots suprêmes sur le
mal
de la vie, — ou de parler un autre langage. Après
e mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après Les Fleurs du
mal
, il n’y a plus que deux partis à prendre pour le
elaire 21 I S’il n’y avait que du talent dans Les Fleurs du
mal
22 de Charles Baudelaire, il y en aurait certaine
alors. A la première apparition, à la première odeur de ces Fleurs du
mal
, comme il les nomme, de ces fleurs (il faut bien
de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleurs du
mal
!) horribles de fauve éclat et de senteur, on cri
poque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, Les Fleurs du
mal
n’en feront pas beaucoup, nous osons l’affirmer.
uter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas Les Fleurs du
mal
que le livre de Baudelaire. C’est le plus violent
ous dévorent, pour avoir transgressé ses lois. Le poète des Fleurs du
mal
a exprimé, les uns après les autres, tous ces fai
ui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des Fleurs du
mal
n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique ni de Ro
! comme dit Jeanne d’Arc, Dieu, c’est le talion infini. On a voulu le
mal
et le mal engendre. On a trouvé bon le vénéneux n
t Jeanne d’Arc, Dieu, c’est le talion infini. On a voulu le mal et le
mal
engendre. On a trouvé bon le vénéneux nectar, et
re, qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces Fleurs du
mal
étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu’il fal
t cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des Fleurs du
mal
est de la poésie personnelle. Sans doute, étant c
eau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des Fleurs du
mal
est soumis à cette loi comme chacun de nous. Ce q
. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du
mal
est, au fond, un poète dramatique. Il en a l’aven
e, non seulement sur la manière de procéder de l’auteur des Fleurs du
mal
, mais encore sur la notion qu’il s’est faite de l
Fidèle — dit-il — à son douloureux programme, l’auteur des Fleurs du
mal
a dû, en parfait comédien, façonner son esprit à
aussi et qui est peut-être son chef-d’œuvre, — l’auteur des Fleurs du
mal
s’est fait scélérat, blasphémateur, impie par la
r exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et Les Fleurs du
mal
— ces monstrueuses ! — se sont épanouies pour l’i
nergiques et les plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des Fleurs du
mal
, — un grand poète qui ne se croit pas chrétien et
effrayantes et de ces poésies nettement articulées où l’érudition du
mal
en toute chose se mêle à la science du mot et du
n artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des Fleurs du
mal
est un retors en littérature, et son talent, qui
gé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une fleur du
mal
venue dans les serres chaudes d’une Décadence. Pa
es sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des Fleurs du
mal
va, dans la sensation, jusqu’à l’extrême limite,
e souvient d’Auguste Barbier… partout ailleurs l’auteur des Fleurs du
mal
est lui-même et tranche fièrement sur tous les ta
and souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des Fleurs du
mal
; mais c’est du Dante d’une époque déchue, c’est
outes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des Fleurs du
mal
, à l’exception de quelques rares morceaux que le
ence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer ; celle des Fleurs du
mal
le respire d’une narine crispée comme celle du ch
du mépris. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du
mal
un poète satirique, et il l’est pourtant, sinon d
un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les Fleurs du
mal
ne sont pas à la suite les unes des autres comme
est tenu de se taire maintenant, — car il a des mots suprêmes sur le
mal
de la vie, — ou de parler un autre langage. Après
e mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après Les Fleurs du
mal
, il n’y a plus que deux partis à prendre pour le
Baudelaire était poète. Qui ne le sait, qui n’a pas lu ces Fleurs du
mal
dont le vrai nom aurait dû être Les Fleurs maudit
ui auraient leur excuse dans le désespoir, si le désespoir n’était un
mal
de plus, et après lesquelles, si l’auteur avait e
ne croix ! Un jour nous reparlerons mieux, du reste, de ces Fleurs du
mal
, dont Baudelaire refait en ce moment le bouquet e
oir chanté l’horreur ? Il devait être, hélas ! l’auteur des Fleurs du
mal
, et ne pouvait peut-être guères plus être autre c
chose. Mais ce n’est pas tout ; l’auteur si particulier des Fleurs du
mal
, ce poète froid, souple, gracieux et terrible à l
nie naturelle et très cultivée qui fut la Muse du poète des Fleurs du
mal
. Peintre à froid d’horreurs à froid, mais peintre
d’horreurs à froid, mais peintre très habile, qui, dans ses Fleurs du
mal
, se fait poétiquement un Héliogabale artificiel,
Ainsi, un poète comme toujours, mais non plus le poète des Fleurs du
mal
, qui était tragique, mais un poète comique inatte
la jouissance et voici son dégât ! vous êtes un dieu, mais vous avez
mal
dîné, et bientôt même vous n’aurez plus d’estomac
n, pour mon compte, qu’il a fait de ce poète une poésie, une Fleur du
mal
nouvelle, dont il nous étale le calice en en forç
C’est cela qui serait original… et même trop ! 21. Les Fleurs du
mal
; Les Paradis artificiels ; Opium et Haschisch (2
t d’une spiritualité aussi ardente, aussi éclatante que les Fleurs du
mal
, dût être l’objet d’une poursuite, ou plutôt l’oc
es. Il y a la Flore des poisons et des végétaux vénéneux, la Flore du
mal
, et on voit où je veux en venir, au volume de poé
venir, au volume de poésies du traducteur d’Edgar Poe, aux Fleurs du
mal
de Ch. Baudelaire. Supposez une fantaisie sinist
Il a voulu développer les plantes funestes et qui portent le signe du
mal
dans leurs formes inquiétantes. Il a fait recherc
Le feuilleton parle pour tout le monde. Un livre comme les Fleurs du
mal
ne s’adresse pas à tous ceux qui lisent le feuill
stifie et l’absout. Le poète ne se réjouit pas devant le spectacle du
mal
. Il regarde le vice en face, mais comme un ennemi
ne s’est pas menti à lui-même. Il n’a menti à personne. Les fleurs du
mal
ont un parfum vertigineux. Il les a respirées, il
ue je termine, j’ai déjà rapproché de Mirabeau l’auteur des Fleurs du
mal
, je le rapproche de Dante, et je réponds que le v
. Je n’en dirai pas autant de Denise. On fait une fois les Fleurs du
mal
, un chef-d’œuvre de réalité sauvage, un livre du
THIERRY. (Le Moniteur universel, 14 juillet 1857.) Les Fleurs du
mal
, par M. Charles Baudelaire [Frédéric Dulamon]
En vérité, ces reproches nous paraissent injustes : l’affirmation du
mal
n’en est pas la criminelle approbation. Les poète
éologie chrétienne ? Que l’homme volontairement déchu est la proie du
mal
, et que toutes les sources de son être ont été co
ans aucune langue. » Oui, la théologie chrétienne décrit savamment le
mal
, pour nous en inspirer l’horreur, pour nous comma
progrès fatal pour se dispenser d’y collaborer, et ne croient pas au
mal
, parce qu’elles ignorent combien est âpre et infr
juger. « Tout à vous », « Jules BARBEY D’AUREVILLY. » Les Fleurs du
mal
, par M. Charles Baudelaire 24 juillet 1857.
juillet 1857. I S’il n’y avait que du talent dans les Fleurs du
mal
de M. Charles Baudelaire, il y en aurait certaine
alors. À la première apparition, à la première odeur de ces Fleurs du
mal
, comme il les nomme, de ces fleurs (il faut bien
de ces fleurs (il faut bien le dire, puisqu’elles sont les Fleurs du
mal
) horribles de fauve éclat et de senteur, on cria
poque aussi dépravée par les livres que l’est la nôtre, les Fleurs du
mal
n’en feront pas beaucoup, nous osons l’affirmer.
uter. N’en croyez le titre qu’à moitié ! Ce ne sont pas les Fleurs du
mal
que le livre de M. Baudelaire. C’est le plus viol
nous dévorent pour avoir transgressé ses lois. Le poète des Fleurs du
mal
a exprimé, les uns après les autres, tous ces fai
ui tirait hors de lui ses entrailles. Certes ! l’auteur des Fleurs du
mal
n’est pas un Caton. Il n’est ni d’Utique, ni de R
! comme dit Jeanne d’Arc. Dieu, c’est le talion infini. On a voulu le
mal
et le mal engendre. On a trouvé bon le vénéneux n
t Jeanne d’Arc. Dieu, c’est le talion infini. On a voulu le mal et le
mal
engendre. On a trouvé bon le vénéneux nectar, et
re, qui les a cueillies et recueillies, n’a pas dit que ces Fleurs du
mal
étaient belles, qu’elles sentaient bon, qu’il fal
t cela, ce n’est pas nous qui affirmerons que la poésie des Fleurs du
mal
est de la poésie personnelle. Sans doute, étant c
eau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le poète des Fleurs du
mal
est soumis à cette loi comme chacun de nous. Ce q
. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du
mal
est, au fond, un poète dramatique. Il en a l’aven
e non seulement sur la manière, de procéder de l’auteur des Fleurs du
mal
, mais encore sur la notion qu’il s’est faite de l
idèle, — dit-il, — à son douloureux programme, l’auteur des Fleurs du
mal
a dû, en parfait comédien, façonner son esprit à
ussi, et qui est peut-être son chef-d’œuvre, — l’auteur des Fleurs du
mal
s’est fait scélérat, blasphémateur, impie, par la
r exemple, comme celle de Caligula ou d’Héliogabale, et les Fleurs du
mal
, — ces monstrueuses, — se sont épanouies pour l’i
nergiques et les plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des Fleurs du
mal
, — un grand poète qui ne se croit pas chrétien et
effrayantes et de ces poésies nettement articulées où l’érudition du
mal
en toutes choses se mêle à la science des mots et
n artifice. Esprit d’une laborieuse recherche, l’auteur des Fleurs du
mal
est un retors en littérature, et son talent, qui
gé, compliqué avec une patience de Chinois, est lui-même une fleur du
mal
venue dans les serres chaudes d’une Décadence. Pa
es sensualistes, et enragé de n’être que cela, l’auteur des Fleurs du
mal
va dans la sensation jusqu’à l’extrême limite, ju
uvient de M. Auguste Barbier, partout ailleurs l’auteur des Fleurs du
mal
est lui-même et tranche fièrement sur tous les ta
and souvenir ! Il y a du Dante, en effet, dans l’auteur des Fleurs du
mal
, mais c’est du Dante d’une époque déchue, c’est d
outes les douleurs de la vie. Le caractère de la poésie des Fleurs du
mal
, à l’exception de quelques rares morceaux que le
rence. La Muse du Dante a rêveusement vu l’Enfer, celle des Fleurs du
mal
le respire d’une narine crispée comme celle du ch
mépris. M. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du
mal
un poète satirique, et il l’est pourtant, sinon d
un plan calculé par le poète, méditatif et volontaire. Les Fleurs du
mal
ne sont pas à la suite les unes des autres comme
t tenu de se taire maintenant, car il a dit les mots suprêmes sur le
mal
de la vie, — ou de parler un autre langage. Après
e mal de la vie, — ou de parler un autre langage. Après les Fleurs du
mal
, il n’y a plus que deux partis, à prendre pour le
e…… ou se faire chrétien ! J. BARBEY D’AUREVILLY. Les Fleurs du
mal
, par M. Charles Baudelaire [Charles Asselineau]
it, elle l’a publié sans commentaire. II Le livre des Fleurs du
mal
contient tout juste cent pièces, parmi lesquelles
ié le magnifique extrait que la Revue française a donné des Fleurs du
mal
il y a trois mois4. Ils m’ont donc déjà compris l
d’évocation comme d’un des plus particuliers à l’auteur des Fleurs du
mal
. — Un crime a été commis ; la police pénètre dans
n hypocrite ou indolente nous fait peur ou nous irrite. Les Fleurs du
mal
? les voici : c’est le spleen, la mélancolie impu
société artificielle du moyen âge. Elle veut, non être subie comme un
mal
, mais acceptée comme la meilleure et la plus rais
s’adressent à elle ; c’est par un instinct irrésistible qui, dans les
maux
de ceux qui nous sont chers et dans les nôtres, n
ans les nôtres, nous pousse à chercher des secours. Pourquoi dans les
maux
de l’âme, dans la douleur, dans la passion, n’aur
éclare qu’aucun philosophe ne l’a jamais satisfait sur le problème du
mal
. Ainsi la doctrine de l’épreuve, la doctrine de l
sidérations de Platon, de Lebniz et de Malebranche sur la question du
mal
, tout cela mérite à peine l’honneur d’une discuss
rance pour l’esprit ! Comme Dieu est déchargé de la responsabilité du
mal
! comme sa bonté et sa justice sont mis à l’abri
nce et du bon sens. On donne le péché originel comme l’explication du
mal
; mais lui-même est un mal, le plus grand mal, et
e le péché originel comme l’explication du mal ; mais lui-même est un
mal
, le plus grand mal, et il reste toujours à expliq
comme l’explication du mal ; mais lui-même est un mal, le plus grand
mal
, et il reste toujours à expliquer l’explication.
physique ou à l’ordre moral. Voyez, dit-on, dans l’ordre physique, le
mal
naître du mal, la maladie se transmettre de génér
l’ordre moral. Voyez, dit-on, dans l’ordre physique, le mal naître du
mal
, la maladie se transmettre de génération en génér
nion humaine faire descendre la responsabilité, soit en bien, soit en
mal
, du père aux fils, et l’infamie se perpétuer héré
héréditairement46. De ces deux raisons, la première ne ressemble pas
mal
à ce que nous appelons en logique un cercle vicie
partie du problème qu’il s’agit de résoudre, à savoir, le problème du
mal
. Cette transmission du mal du père aux enfants es
agit de résoudre, à savoir, le problème du mal. Cette transmission du
mal
du père aux enfants est précisément un des scanda
le du péché originel. J’ajoute que l’analogie tirée de l’hérédité des
maux
physiques est très-imparfaite dans le cas qui nou
est très-imparfaite dans le cas qui nous occupe, car la source de ces
maux
n’est pas toujours coupable. On voit un père alié
liénation, sans qu’on puisse le considérer lui-même comme coupable du
mal
dont il est la source autrement : il faudrait bie
toute nos maladies en crimes ; mais s’il est des cas où l’hérédité du
mal
a lieu sans péché, et par une simple loi de la na
a là, non un châtiment héréditaire, mais une simple communication du
mal
suivant des lois données, d’où il n’y a rien à co
t d’expliquer ; par exemple, elle n’explique pas une grande partie du
mal
qui couvre la terre, la douleur chez les animaux,
oin dans cette voie. Chez quelques-uns, c’est presque un dogme que le
mal
chez les animaux est une conséquence du péché de
a contagion héréditaire ? Ce n’est point par hérédité en effet que le
mal
s’est transmis de l’homme aux animaux. De plus, c
it en effet les rendre responsables du péché d’Adam ? Dès lors, si le
mal
dans la nature est le résultat de certaines lois
expliquer l’inégalité et la distribution en apparence capricieuse des
maux
dans cette vie. Nous ne prétendons pas expliquer
ristocratie dans le péché ? y a-t-il des souches privilégiées dans le
mal
et qui se rattacheraient à Adam d’une manière plu
tion n’est pas une solution. Le péché originel n’explique donc pas le
mal
physique dans le monde ; il n’explique pas davant
nc pas le mal physique dans le monde ; il n’explique pas davantage le
mal
moral, car il est lui-même le mal moral dans son
de ; il n’explique pas davantage le mal moral, car il est lui-même le
mal
moral dans son essence. On s’étonne qu’il y ait d
st lui-même le mal moral dans son essence. On s’étonne qu’il y ait du
mal
dans le monde, et le premier, le principal de tou
l y ait du mal dans le monde, et le premier, le principal de tous ces
maux
, c’est le vice, c’est le péché. Or comment l’expl
en, car l’homme pouvait user de sa liberté pour le bien comme pour le
mal
, et il aurait eu également conscience de sa liber
rté dans les deux cas. Pourquoi s’est-il cru plus libre en faisant le
mal
? C’est ce qu’il faut expliquer. On ne le peut qu
ut expliquer. On ne le peut qu’en supposant déjà une tendance vers le
mal
; mais, s’il y avait une tendance innée vers le m
tendance vers le mal ; mais, s’il y avait une tendance innée vers le
mal
dans le premier homme, pourquoi pas dans le secon
ie] Salon de 1845 (1845). — Salon de 1846 (1846). — Les Fleurs du
mal
, poésies (1857). — Étude sur Théophile Gautier (1
rale du joujou, compte rendu du Salon de 1859 (1859). — Les Fleurs du
mal
, édition augmentée de beaucoup de poèmes, et dimi
Eugène Crépet et contenant : des fragments des Préfaces des Fleurs du
mal
; les scénarios de deux drames ; Le Marquis du 1e
à nu (1887). — Œuvres complètes (édition définitive) : Les Fleurs du
mal
; Curiosités esthétiques ; L’Art romantique ; Pet
française (1857).] Édouard Thierry Un livre comme les Fleurs du
mal
ne s’adresse pas à tous ceux qui lisent le feuill
stifie et l’absout. Le poète ne se réjouit pas devant le spectacle du
mal
. [Le Moniteur universel (1867).] Sainte-Beuve
frir, mon cher enfant. [Lettre publiée dans l’Appendice aux Fleurs du
mal
(1857).] Gustave Flaubert Vous avez trouvé
ondances, bibliographie (1872).] Leconte de Lisle Les Fleurs du
mal
ne sont point une œuvre d’art où l’on puisse péné
Alfred de Vigny J’ai besoin de vous dire combien de ces Fleurs du
mal
sont pour moi des fleurs du bien, et me charment
iographie (1872).] Théodore de Banville L’auteur des Fleurs du
mal
est non pas un poète de talent, mais un poète de
l’impropriété de l’expression… Prenez, une à une, dans ces Fleurs du
mal
, les pièces les plus vantées, à peine y trouverez
ique », alors il écrivait ses Petits poèmes en prose et ses Fleurs du
mal
. [Revue des deux mondes (mai 1887).] Jules Bar
st tenu de se taire maintenant, car il a dit les mots suprêmes sur le
mal
de la vie, ou de parler un autre langage. Après l
le mal de la vie, ou de parler un autre langage. Après les Fleurs du
mal
, il n’y a plus que deux partis à prendre pour le
que l’on cherche à faire passer pour une nature satanique, éprise du
mal
et de la dépravation (littérairement, bien entend
bien ciselés, ne lui coûtaient pas plus qu’à d’autres un lieu commun
mal
rimé… Avec ces idées, on pense bien que Baudelair
ence, la passion et la vérité calquée trop exactement. [Les Fleurs du
mal
, préface (éd. définitive 1890).] Ferdinand Bru
ose) la nostalgie des quais froids de la Seine aux rives vicieuses et
mal
aux cheveux pour la jeunesse passée aux Indes… Ça
Tombeau de Charles Baudelaire (1896).] Pierre Louÿs Fleurs du
mal
: La tombe t’environne et le vol des harpies Tour
Baudelaire (1896).] Armand Silvestre Ô jardinier des fleurs du
Mal
, ô Baudelaire, Qui, des venins amers aux lis somb
gitimes de la langue française et de ne pas appeler céphalalgie 17 le
mal
de tête 18. Le français, tout aussi bien que le g
) furent chassés ; chassées aussi les appellations populaires comme :
mal
S. Antoine, mal rose, mal des Ardents, trois noms
; chassées aussi les appellations populaires comme : mal S. Antoine,
mal
rose, mal des Ardents, trois noms de l’érysipèle
s aussi les appellations populaires comme : mal S. Antoine, mal rose,
mal
des Ardents, trois noms de l’érysipèle ; comme ma
Antoine, mal rose, mal des Ardents, trois noms de l’érysipèle ; comme
mal
d’aventure, pour panaris, mal S. Main, pour la ga
ents, trois noms de l’érysipèle ; comme mal d’aventure, pour panaris,
mal
S. Main, pour la gale, mal de mère, pour hystérie
pèle ; comme mal d’aventure, pour panaris, mal S. Main, pour la gale,
mal
de mère, pour hystérie ; comme mal caduc, haut ma
anaris, mal S. Main, pour la gale, mal de mère, pour hystérie ; comme
mal
caduc, haut mal et mal S. Jean, pour épilepsie. C
ain, pour la gale, mal de mère, pour hystérie ; comme mal caduc, haut
mal
et mal S. Jean, pour épilepsie. Cependant Villars
ur la gale, mal de mère, pour hystérie ; comme mal caduc, haut mal et
mal
S. Jean, pour épilepsie. Cependant Villars les ci
pouvons plus juger, la prononciation ancienne nous étant inconnue ou
mal
connue. C’est pourquoi aucun mot grec, ni même le
n sont pas meilleurs. Cette liste montrera l’étendue et la gravité du
mal
qui opprime la langue française. Nodier disait dé
rendre garde de l’introduire dans la littérature pure et simple… « Le
mal
est fait. Le même Nodier fait remarquer, quoique
ux scènes, dans ce scénario, portent la marque du poète des Fleurs du
mal
. Au premier acte, nous avons vu arriver chez le c
é d’artiste, dont je doutais d’abord Enfin, ayant relu les Fleurs du
mal
, j’y ai pris plus de plaisir que je n’en attendai
olupté unique et suprême de l’amour gît dans la certitude de faire le
mal
. Et l’homme et la femme savent, de naissance, que
aire le mal. Et l’homme et la femme savent, de naissance, que dans le
mal
se trouve toute volupté. » — « Je comprends qu’on
peu chrétien, son catholicisme impie et sensuel, celui des Fleurs du
mal
, semble s’épurer et s’attendrir, et lui descendre
naïf, n’a pas douté un instant de la sincérité du poète des Fleurs du
mal
. Baudelaire s’épanche avec Sainte-Beuve plus libr
re de lettrés, ressemblent déjà par endroits, sinon à des « fleurs du
mal
», du moins à des fleurs assez malades. M. Crépet
», la « sorcière », la « nymphe ténébreuse et chaude » des Fleurs du
mal
. Or, il paraît bien qu’elle n’avait, à part sa ra
s peu crépus, poitrine assez plate ; de taille assez grande, marchant
mal
». Une réflexion ne vous vient-elle pas ? Toutes
s plus cruels embarras d’argent. Sur ce point, sa correspondance fait
mal
à lire… Joignez à cela sa maladie nerveuse, dont
ertaine rhétorique. Quand j’ai lu pour la première fois les Fleurs du
mal
, je n’étais déjà plus un adolescent, et cependant
e que le baudelairisme est antérieur à Baudelaire. Mais les Fleurs du
mal
en offrent l’expression la plus voulue, la plus r
e, et ce que vous voyez est à vous. » Et si l’enfant, un jour, répond
mal
à ses soins, la gouvernante, s’attendrissant, lui
sa porte, en grosses lettres et en matière d’enseigne, que tout était
mal
, que jusqu’à lui tout le monde s’était trompé, s’
compte aux idées de J.-J. Rousseau, et, au besoin ; à ses fautes, du
mal
qui s’est autorisé de son nom. J’oserai le faire
l’esprit d’utopie, c’est que le premier est par habitude l’ennemi du
mal
, et peut l’être passagèrement du bien qu’il prend
et peut l’être passagèrement du bien qu’il prend de bonne foi pour le
mal
; et que le second, très souvent l’ami du mal, es
nd de bonne foi pour le mal ; et que le second, très souvent l’ami du
mal
, est toujours l’ennemi du bien. L’utopiste ne tro
l en vient à se croire à la fois incapable de tout ce qu’il trouve de
mal
, et capable de tout le bien qu’il voudrait mettre
it des simples vertus d’un galant homme. Car, je vous prie, contre le
mal
absolu qui travaille les sociétés, que peuvent ce
société. Rien n’en est à conserver. Sous sa plume, le bien devient le
mal
; le mal devient le pire ; ce qui peut se corrige
Rien n’en est à conserver. Sous sa plume, le bien devient le mal ; le
mal
devient le pire ; ce qui peut se corriger devient
elle logique qui condamne la société. Épouvanté de vivre au sein d’un
mal
si profond, et d’être une partie de cette corrupt
corruption, on demande à l’utopiste ce qu’il faut faire. Si tout est
mal
, tout doit-il être changé ? Si la science et les
né libre, est partout dans les fers. » Quel remède, mon Dieu ! à des
maux
si grands ? Sera-ce les lois ? Mais la loi même,
sants de notre temps. C’est là proprement la part de Rousseau dans le
mal
que nous a fait la philosophie politique du derni
st sorti ; mais tandis que dans le bien il a été devancé ou égalé, le
mal
ne peut s’autoriser d’aucun nom plus que du sien.
christianisme sont d’accord : à savoir, un être également capable de
mal
et de bien, et libre de choisir. Toutefois le pen
able de mal et de bien, et libre de choisir. Toutefois le penchant au
mal
avait paru si fort et si impérieux que, sans parl
vait professé l’énormité d’un être originairement bon sans mélange de
mal
; et la morale païenne, dans les livres excellent
isme, était fondée sur ce principe, que l’homme est libre de faire le
mal
ou le bien. S’il préférait le mal au bien, on se
, que l’homme est libre de faire le mal ou le bien. S’il préférait le
mal
au bien, on se croyait en droit de le punir. Par
e sait qu’opposer à la chimère d’un bien sans mélange la chimère d’un
mal
sans mesure, et offrir l’optimisme comme correcti
sse-là. « L’enfant, dit-il, ne pouvant rien faire qui soit moralement
mal
, rien de ce qu’il fait ne mérite châtiment. Parta
un dégât coûteux et incommoder autrui ; ce serait lui dire qu’il peut
mal
faire et lui en donner l’idée. Ne rétablissez pas
e, devons-nous dire. Car qu’est-ce qu’un enfant qui ne sait s’il fait
mal
ou bien, qui ignore l’obéissance et ne cède qu’à
uggérer l’idée ; je ne m’étonne pas, dis-je, qu’un pareil mariage ait
mal
tourné. Il n’y a rien de plus corrupteur que l’am
vraisemblablement nul autre ne fera dans la suite. Je dirai tout, le
mal
, le bien ; tout enfin. Je me sens une âme qui peu
complaisante n’est pas celle où le personnage se loue. C’est dans le
mal
qu’on dit de soi que peut se cacher le plus de va
singularité jusqu’à regarder avec plus de complaisance dans sa vie le
mal
par lequel il diffère des honnêtes gens, que le b
’auraient eu pour toute profession dans le monde que de lui nuire. Le
mal
qu’il en a écrit de cette plume qui brûle, eût ét
e regarde, et plus on est porté à le plaindre. Il s’est fait assez de
mal
de ses propres mains : ne nous mettons pas avec l
ions, là comme une excuse du bien que nous n’avons pas su faire ou du
mal
que nous avons fait. Lire Jean-Jacques Rousseau s
se disputent le monde moral en a tiré le plus de secours, si c’est le
mal
ou si c’est le bien. 98. Bernardin de Saint-Pi
on but la recherche du bien, mais une étude morale et la recherche du
mal
qui a été fait aux idées et aux mœurs. Le titre s
e irrévérence ? J’ai reproché à nos auteurs modernes d’avoir peint le
mal
avec complaisance, d’avoir embelli le vice et glo
hez l’auteur du Misanthrope, on ne sent pas cette haine vigoureuse du
mal
qui éclate si éloquemment dans les indignations d
re plus de reproches qu’à ses aînées, et n’a-t-elle pas causé plus de
mal
? Il me semble que pour tout homme de bonne foi,
d’imagination) est marquée d’un caractère particulier : c’est que le
mal
, chez elle, au lieu d’être l’exception, a été la
elle traduisît les inquiétudes et les agitations d’une société encore
mal
assise sur ses bases nouvelles ; rien n’était plu
its par une révolution, elle s’est fait bientôt de l’accroissement du
mal
, de la propagation de l’erreur, de l’exaltation d
on opportunité, et que, s’il était de nature à faire quelque bien, le
mal
était toujours assez grand pour qu’il n’y eût pas
également loin de moi. Dieu veuille que je me sois trompé, et que le
mal
soit moins, grand qu’il ne m’a paru l’être ! Mais
aussi qu’on ne me prêtera pas la ridicule pensée d’attribuer tous les
maux
de notre temps aux mauvais romans et aux mauvais
ques erreurs, dissiper quelques illusions, empêcher ou guérir quelque
mal
! Juin 1857. Introduction On répète tous le
cieuse ; loin d’être seulement un symptôme, elle a été un principe de
mal
et un dissolvant. Sans nul doute, on ne peut pas
des nouveautés éphémères naquirent pour disparaître le lendemain. Un
mal
plus grand se préparait : des luttes philosophiqu
ame le plus formidable enseignement que puisse recevoir le peuple. Un
mal
immense a été fait. Nous voulons essayer d’en mes
l pas y avoir un préservatif pour l’avenir ? Montrer d’où est venu le
mal
, c’est achever d’en éloigner les esprits honnêtes
la loi qui les règle, être dans ses mains un instrument de bien ou de
mal
, de progrès ou de décadence. Pour signaler les
l’art sous toutes ses formes, de modifier l’âme humaine en bien ou en
mal
par les impressions mêmes qu’il lui cause et les
Au matérialisme de Louis Lambert, l’auteur a superposé tant bien que
mal
les théories bizarres et les rêves fantastiques d
x indignes… « Le beau et le laid remplaçaient pour elle le bien et le
mal
… « En un mot, Adrienne était la personnification
dire, le seul Dieu qu’il faut vénérer, aimer et servir. Le bien et le
mal
deviennent des mots vides de signification ; le b
es principes, il est arrivé souvent que, dans les écarts d’une pensée
mal
réglée et les emportements d’une imagination sans
tez comment elle le définit : « Vous demandez si j’adore l’esprit du
mal
? L’esprit du mal et l’esprit du bien est un seul
e définit : « Vous demandez si j’adore l’esprit du mal ? L’esprit du
mal
et l’esprit du bien est un seul et même esprit, c
onnue et mystérieuse qui est au-dessus de nos volontés. Le bien et le
mal
, ce sont des distinctions que nous avons créées.
s écrasent, sans qu’il nous soit donné de les comprendre. Le bien, le
mal
, fantômes de notre esprit, distinctions vaines et
tions vaines et arbitraires ! Et ce n’est pas seulement du bien et du
mal
physique, du bonheur et de l’infortune qu’il est
onheur et de l’infortune qu’il est question ici : c’est du bien et du
mal
absolu, du bien et du mal moral. Qu’est-ce alors
u’il est question ici : c’est du bien et du mal absolu, du bien et du
mal
moral. Qu’est-ce alors que votre Dieu, sinon une
euse et contradictoire ? car affirmer en lui l’identité du bien et du
mal
, de l’ordre et du désordre, du juste et de l’inju
s juste et bon, tu m’accueilleras dans ton sein et tu me guériras des
maux
que j’ai soufferts. Si tu n’es pas… oh ! alors, j
-il ? — Elle voudrait croire parfois qu’il n’y a que le néant ; mais,
mal
assurée dans cette espérance même, elle retombe s
uicide, dit Szaffie !… Et après ? Après, le néant… Que ma destinée de
mal
s’achève d’abord ! Et après ?… Eh bien après, l’e
l’homme sur la brute, c’est de comprendre où est le remède à tous ses
maux
. Ce remède, c’est le suicide30. » Étrange façon
se et une paternelle bonté, il a mis à sa portée le remède à tous ses
maux
: c’est le pouvoir, c’est mieux encore, c’est l’i
s, les exaltations factices ont plus de part que l’horreur sincère du
mal
. Sur un pareil terrain, la pente est glissante :
l’épreuve à laquelle il est soumis ici-bas. Instrument de bien ou de
mal
, de dégradation ou de perfectionnement, elle fait
comme le disait tout à l’heure Sténio, sans savoir s’ils font bien ou
mal
, à l’organisation qui leur a été donnée ; n’est-c
la passion, font dépendre, en définitive, dans l’homme, le bien et le
mal
, le vice ou la vertu, d’une question de tempérame
s étroites limites, résister à son impulsion, toute résistance est un
mal
, car elle contrarie le vœu de la nature. « Ce qu
en deux mots : « Je n’ai pas combattu mes passions : si j’ai bien ou
mal
fait, j’ai été punie et récompensée par ces passi
écompense dans le plaisir. Voilà à la fois le criterium du bien et du
mal
, et la sanction pénale de la loi. Qui pourrait s’
même ; c’est aux mêmes caractères que se reconnaissent le bien et le
mal
; c’est dans les mêmes faits que se rencontre la
de : elles ne sont point dites pour affaiblir la loi et encourager au
mal
par une lâche indulgence. Le drame, moins libre
déguiser leur doctrine, tout cela n’est qu’un vain appareil qui voile
mal
sous la décence des mots la brutalité des choses.
si : « Il était de ceux qui croient que la vertu est de s’abstenir du
mal
, et qui ne comprennent pas ce que l’Évangile a de
ésordre qu’elle a jeté comme à plaisir dans les notions du bien et du
mal
, par le mélange adultère qu’elle a fait des idées
, — le beau est horrible et l’horrible est beau. Elle a intéressé au
mal
, au vice, à tout ce qu’il y a de vil, de hideux e
chie le doute et les ténèbres. I. Confusion des idées de bien et de
mal
Une poétique paradoxale, qui s’annonçait comme
spirations généreuses peuvent éclore parfois dans des âmes livrées au
mal
. Mais la nature humaine n’admet point ces monstru
; il y a une impossibilité morale. À une certaine profondeur dans le
mal
on ne trouve plus la vertu, de même que dans les
sion a été telle dans les idées morales, la distinction du bien et du
mal
est devenue si obscure, que romanciers et dramatu
it dans les bras d’an saint ou d’un damné 148 ? » II. Grandeur du
mal
Autant l’art élève notre âme et la dispose aux
and il expose à ses yeux la laideur morale et s’efforce d’ennoblir le
mal
. « Comme on se gâte l’esprit, on se gâte le senti
faux, pourvu qu’il fût étrange ; le laid, pourvu qu’il fit peur ; le
mal
, pourvu qu’il fut fort. La force, ce fut là son i
ges de l’esprit et de la beauté. Cette théorie étrange qui poétise le
mal
et se prosterne devant la force ; cette admiratio
ts. Qu’ils soient forts dans le vice, qu’ils soient audacieux dans le
mal
, par cela seul à ses yeux ils sont grands et dign
ntat respectable s’il le faisait immense 159. » III. Spectacle du
mal
La peinture du mal, sous toutes ses formes, se
le faisait immense 159. » III. Spectacle du mal La peinture du
mal
, sous toutes ses formes, semble avoir été le suje
t pris à tâche dans ses premiers ouvrages, de célébrer le triomphe du
mal
ici-bas : le vice partout heureux et honore, la v
derniers romans, l’auteur a déserté sa vieille théorie du triomphe du
mal
, il a gardé le goût de la peinture du mal. Il s’y
ille théorie du triomphe du mal, il a gardé le goût de la peinture du
mal
. Il s’y est livré même avec une sorte de passion
ue dans ses premiers romans, la loi de ce monde, c’est le triomphe du
mal
. Le vice règne ici-bas. Bien plus : à l’en croire
i qu’à cause du caractère systématique qu’y affecte souvent l’idée du
mal
; mais bien d’autres noms doivent s’ajouter aux l
al, même pessimisme désespérant. C’est encore la thèse du triomphe du
mal
; mais en l’introduisant dans la peinture des mœu
um et libidinum actrices, cruentæ et lascivæ. » (De spect.) IV. Le
mal
pris comme élément comique Il y a quelque chos
ts, comment ne pas rejeter sur un autre que lui, la responsabilité du
mal
qui se fait en ce monde ? Quand on a posé en prin
fface, des injustices inséparables de toute organisation sociale, des
maux
même inhérents à la nature humaine, et dont des u
i de prétexte aux premières déclamations. En face de ces abus, de ces
maux
, exagérés, grossis par l’imagination et le goût d
utrager. Ce qu’ils détestent, ce qu’ils fuient, c’est le spectacle du
mal
. « Je dédaignai de faire partie d’un troupeau de
de s’y arrêter avec quelque détail. II. La société responsable du
mal
Il y a quelque vingt ans, un poète, homme de c
uteur d’une théorie : c’est que la société est responsable de tout le
mal
qui est en elle. La société a toujours tort. Elle
chaque pas toutes les iniquités et toutes les laideurs d’une société
mal
construite 188. » Une société mal construite… c
toutes les laideurs d’une société mal construite 188. » Une société
mal
construite… c’est là le grand anathème ! c’est là
aut que lui, on a proclamé que la société était seule coupable de nos
maux
; que dis-je ? non pas seulement de nos maux, mai
it seule coupable de nos maux ; que dis-je ? non pas seulement de nos
maux
, mais de nos vices même et de nos crimes. Nous n’
n n’a manqué pour faire à son gré ou beaucoup de bien, ou beaucoup de
mal
, — de quoi se plaint-il si amèrement ? D’une chos
res force inévitablement le plus grand nombre des jeunes filles ainsi
mal
rétribuées, à chercher le moyen de vivre en forma
n vous l’accorde ; que ce soit le droit de l’écrivain de déplorer ces
maux
, et d’y appeler le remède, autant que le remède e
e condition pourtant, que le romancier n’exagérera pas la peinture du
mal
; et sous cette réserve peut-être, que de telles
u suicide ; et c’est là encore, par une conséquence naturelle, un des
maux
dont la société est responsable. « Hélas ! combie
’on leur accorde, seront forcées de choisir entre ces trois abîmes de
maux
, de honte et de douleur : une vie de travail éner
er la société coupable, par son fait ou par sa négligence, de tout le
mal
qui existe en elle, c’était faire d’elle assuréme
le bien la même solidarité et la même force de contagion que dans le
mal
: Celui qui n’aime pas sa famille, comment aimera
uler une attaque contre la famille, parce que la plus grande part des
maux
qui désolent la société lui paraît tenir aux vice
aissant. Et ici va se produire un grief d’un autre ordre. « Tous ces
maux
et bien d’autres, dit l’auteur après avoir énumér
re. Puis, tandis qu’on mettait dans la bouche de l’ouvrier accablé de
maux
des paroles de désespoir et presque de blasphème2
ons. Au dire de la littérature, ce n’est point dans l’homme qu’est le
mal
; ce n’est point dans sa nature imparfaite, dans
ns son oubli du devoir ou son imprévoyance de l’avenir. Non ; tout le
mal
vient du dehors ; tout le mal gît dans un fait ma
imprévoyance de l’avenir. Non ; tout le mal vient du dehors ; tout le
mal
gît dans un fait matériel et saisissable, dans un
ques. « Oh ! misère, misère ! seras-tu toujours la source de tout le
mal
sur la terre ? Ne viendra-t-il jamais, le jour de
u bonheur pour tous245 ? » Si la misère est la source unique de tout
mal
sur la terre, c’est dans la richesse ou du moins
ure contemporaine s’est complut, nous l’avons vu, dans la peinture du
mal
. Il semble qu’à part tout esprit de système, elle
du mal. Il semble qu’à part tout esprit de système, elle ait aimé le
mal
pour lui-même, et trouvé je ne sais quelle volupt
caractère particulier et acquis une tout autre portée. La peinture du
mal
dans la société n’a pas été pour eux, en effet, u
ittéraire ; ça été un moyen de polémique, un instrument de guerre. Le
mal
, ils le verront toujours dominant en ce monde ; m
t de remède à cette servitude, à cette exploitation, comme à tous les
maux
que le peuple a soufferts dans tous les temps, il
des mots. Tuer un homme est un acte qui n’est en soi ni un bien ni un
mal
, et qui devient, selon le langage, un meurtre ou
où l’addition est tout, la soustraction devait être quelque chose. Le
mal
n’est donc pas de voler, le mal est dans la maniè
raction devait être quelque chose. Le mal n’est donc pas de voler, le
mal
est dans la manière de voler. Si tu travailles co
maine ouvre devant moi, livre monotone qui contient partout les mêmes
maux
et les mêmes injustices, depuis le commencement j
enfin ! Je veux de l’argent, moi ! je veux de l’argent !… Ô génie du
mal
, je me donne à toi !… Le désespoir a fait place a
’est de chercher parfois dans le vin la distraction ou l’oubli de ses
maux
; et ici, incidemment, se glisse, à l’usage des p
en, que la charité ne peut pas assez, et qu’il n’y a qu’un remède aux
maux
du peuple, qu’une réforme praticable, qu’une phil
taque font déjà, ce semble, préjuger de l’étendue et de la gravité du
mal
qui a été fait. Quand nous parlons de l’influence
se qui se présente d’elle-même à tous les esprits. Vous demandez quel
mal
a fait la littérature ? Ouvrez les yeux : interro
I. Mélancolie — Dégoût de la vie À la fin du siècle dernier, un
mal
étrange était né dans les âmes. Le doute était pa
oute aussi l’a atteint et a pénétré dans sa chair. Il souffre du même
mal
qui a tué Werther et qui consume Obermann. Ce mal
Il souffre du même mal qui a tué Werther et qui consume Obermann. Ce
mal
, c’est l’ennui, c’est le dégoût de la vie. L’espr
é dans l’action un remède aux tourments de la pensée. Mais bientôt le
mal
reparut : seulement, à ses causes intimes et prof
valeur, n’est-ce pas simplement de l’inertie ? L’inertie, c’est là le
mal
de nos cœurs ; c’est le grand fléau de cet âge du
du sorcier, dans la ballade allemande, nous avons évoqué l’esprit du
mal
, et nous n’avons plus su ensuite les paroles pour
t problème se dresse devant lui ; c’est le problème de l’existence du
mal
. Et si l’homme, quand il arrive aux heures critiq
e. Ce fléau a sévi de nos jours avec une violence inouïe : ç’a été un
mal
véritablement endémique. Jamais peut-être pareill
é. On peut affirmer que les âmes sont bien énervées, là où l’excès du
mal
passe pour supériorité, là où les grands vices so
? « Notre temps, disait naguère un profond penseur, est atteint d’un
mal
déplorable ; il ne croit à la passion qu’accompag
isse : toute flamme s’éteint si elle ne devient un incendie288. » Ce
mal
déplorable, d’où vient-il, sinon de notre littéra
notre littérature, nous l’avons vu, s’est encore complu à peindre le
mal
. Par goût ou par système, elle l’a recherché et r
it avec amour dans ses tableaux. Or, il y a dans le spectacle seul du
mal
une influence funeste. On dirait qu’il s’en exhal
, ont succédé les froides habitudes de la licence. On ne fait plus le
mal
par entraînement ou surprise de cœur, mais par am
Qu’on nous permette d’en citer un exemple singulier. Dans ces régions
mal
limitées où le vice opulent semble avoir élu domi
ls. Mais sans aller chercher dans un monde exceptionnel les traces du
mal
que nous étudions, ne suffit-il pas, quelque part
rdres extérieurs qui, par leurs progrès, accusent le progrès caché du
mal
intérieur. Ainsi, elle atteste que, depuis trente
larmoyantes. Au fond, et sous le ridicule, il y avait pourtant là un
mal
réel et trop répandu : il y avait l’impuissance d
la famille est intacte, il ne faut point, quels que puissent être le
mal
apparent et le désordre accidentel, désespérer d’
, désespérer d’une société. Tout est à craindre au contraire quand le
mal
a pénétré jusque-là. Et en pareille matière, il n
moins un respect de l’opinion et une sorte de pudeur qui font que le
mal
, au lieu de s’afficher, rougit de lui-même et se
mporte301 : ce n’est là, on le sait, qu’un indice bien insuffisant du
mal
réel, car combien de douleurs non soupçonnées et
deux fois plus grave, n’avons-nous pas le droit d’en conclure que le
mal
réel et caché est deux fois plus grand ? Le tro
le dont nous souffrons. L’anarchie des idées, des croyances, voilà le
mal
profond de notre société. Le sol sur lequel nous
la mobilité des idées. Ce qui est certain, c’est que la cause de nos
maux
est là ; c’est aussi que, tant que le désordre se
it remonter à la société la responsabilité, non seulement de tous les
maux
, mais encore de tous les vices de ses membres. Qu
t le bien-être matériel. Cet abaissement des âmes n’est pas le seul
mal
qu’engendre une telle doctrine. En même temps qu’
iendra du dehors. Dispensateur de tous les biens, médecin de tous les
maux
, rémunérateur de toutes les capacités, l’État pla
de mission trouvera-t-elle moyen d’exiler du même coup de ce monde le
mal
physique et le mal moral ?… Rien de plus simple,
-t-elle moyen d’exiler du même coup de ce monde le mal physique et le
mal
moral ?… Rien de plus simple, au dire de la litté
… Rien de plus simple, au dire de la littérature socialiste. Tous les
maux
humains dérivent d’une source unique, la misère30
examen. Il y a plus : dans ces limites même, nous n’avons dit que le
mal
, sans parler du bien ; nous avons fait la critiqu
œurs, quand il a voulu seulement les peindre, et d’avoir encouragé le
mal
parce qu’il en a ri avec un peu d’indulgence. Enf
le mot de Platon : le beau n’a plus été pour lui que la splendeur du
mal
; et il semble s’être donné pour tâche de souleve
ne nous reste plus que la honte de nos aberrations, et le remords du
mal
que nous avons fait ou laisse faire. Ainsi vont l
n ce monde : le remède ne nous vient guère, hélas ! que de l’excès du
mal
, et l’abus seul amène la réaction. Un symptôme
a été soumis à une réglementation rigoureuse. Croire pour cela que le
mal
a disparu et que nous sommes guéris, ce serait un
C’est peut-être dans l’ordre des idées sociales et politiques que le
mal
est le plus profond et le plus difficile à guérir
ns doute nous contraindre étrangement pour jouer ce rôle, qui nous va
mal
, de misanthropes amers, de poètes larmoyants, de
s, peignez les passions sous des couleurs vraies ; ne prêtez point au
mal
un éclat ou une grandeur de convention ; ne faite
nt presque partout altérés, les bons instincts faussés, le bien et le
mal
mêlés et confondus. La corruption y est en quelqu
xxviii. 281. Un des livres de ce temps-ci où se manifeste le plus ce
mal
de la rêverie ardente et vague, et surtout cette
ous les écrivains de cette génération, il se complait si bien dans le
mal
qu’il analyse, qu’au lieu de le guérir il l’enven
es d’Évenor, elle revient, hélas ! dans La Daniella, à ce sensualisme
mal
voilé de poésie qui a dominé si souvent son inspi
es diverses, dans une seule formule que voici : « La terre, livrée au
mal
, était considérée comme un lieu d’épreuves, et co
dérée comme un lieu d’épreuves, et comme le vestibule d’un ciel où le
mal
serait réparé. » Cette croyance a duré pendant to
chrétienne. Avec cette solution, il n’y avait même sur la terre aucun
mal
absolu, puisque tout mal était amplement réparé.
lution, il n’y avait même sur la terre aucun mal absolu, puisque tout
mal
était amplement réparé. Tout, au contraire, était
privilégiés sur tout le reste des hommes, sinon que les biens et les
maux
dans la société sont l’effet du hasard ? Le crime
pond le spectre de société que nous avons aujourd’hui. — Je la trouve
mal
faite, répond l’homme à son tour. — Mais tu t’en
e la femme est l’instrument le plus actif et le plus puissant pour le
mal
comme pour le bien. » De Maistre a raison. De Mai
our elle une règle, un frein, et faisait produire plus de bien que de
mal
à « ce cœur, l’instrument » le plus actif et le p
rument » le plus actif et le plus puissant pour le bien comme pour le
mal
». Il y a des penseurs, De Maistre entre autres,
me, inférieure de nature à l’homme, et produisant plus directement le
mal
. C’est une erreur, mais qui cache une vérité. Vai
qui cache une vérité. Vainement ces penseurs démontrent que quand le
mal
moral se répand sur la terre, c’est par la femme,
mme dit De Maistre, plus active et plus puissante que l’homme pour le
mal
comme pour le bien. Donc, si le mal doit naître d
lus puissante que l’homme pour le mal comme pour le bien. Donc, si le
mal
doit naître de la nature humaine, laquelle est fo
nitif promis à une femme. Les femmes sont inspiratrices en bien ou en
mal
. La femme est le mal quand le mal existe autour d
mme. Les femmes sont inspiratrices en bien ou en mal. La femme est le
mal
quand le mal existe autour d’elle ; elle est le m
es sont inspiratrices en bien ou en mal. La femme est le mal quand le
mal
existe autour d’elle ; elle est le mal quand la s
. La femme est le mal quand le mal existe autour d’elle ; elle est le
mal
quand la société doit s’abîmer dans le mal. La fe
utour d’elle ; elle est le mal quand la société doit s’abîmer dans le
mal
. La femme est le centre d’attraction de l’homme.
attraction de l’homme. C’est ainsi que la femme se trouve la cause du
mal
, sans en être plus cause que l’homme. Encore une
ia trouvèrent dans leur propre sein une femme qui ferait douter si le
mal
vint pour eux d’Alexandre VI ou de son fils César
femme, qui est le sentiment dans la nature humaine, se lance dans le
mal
, parce qu’elle ne sait plus où est le bien, et qu
, et démoralisé avec lui (de quelque côté que vienne primitivement le
mal
), consentira-t-il à accabler de lois impitoyables
les barrières sont brisées. Il est évident qu’en un siècle et demi le
mal
a été sans cesse croissant ; il semble aujourd’hu
ion tout entière. La littérature, expression de la société, révèle ce
mal
, et l’augmente encore. Tout cela est vrai, mais q
re ? Vos remèdes, quand vous en trouvez, sont atroces et pires que le
mal
. Sublime effort de la vertu et de la sagesse de n
îtra, et vous aurez de plus créé l’infanticide. Où poursuivez-vous le
mal
quand, sous prétexte d’argent et de budget, vous
faut d’une loi morale, vous voulez, comme dit De Maistre, remédier au
mal
par des lois impitoyables ; mais, au lieu de sépa
té publique. Mais laissons ces velléités cruelles. Vous sentez que le
mal
est au-dessus de toute votre puissance, au-dessus
au-dessus de toute votre puissance, au-dessus de toutes vos lois. Le
mal
, il est en vous, il est dans votre sein. La socié
’a pas d’autre religion, d’autre lumière, d’autre frein. Seulement le
mal
n’est plus çà et là, il n’est plus concentré dans
e sphère, il est partout. XIV. Savez-vous où est précisément le
mal
? De Maistre, que j’ai cité plus haut, vous l’a d
tte unité, la femme représente plus particulièrement le sentiment. Le
mal
a donc envahi le cœur humain, comme il a envahi l
st en toi, elle fait partie de ta nature) : vous avez dans l’âme deux
maux
synallagmatiques, si je puis employer cette expre
ne pas voir la contradiction de nos principes, et nous cache tous les
maux
qui résultent pour tous, exploitants ou exploités
une force fatale, et il y a tout à parier qu’elle ne produira que du
mal
. » Aujourd’hui quand des têtes de criminels sont
ts en désordre ou un mauvais génie qui rit d’un rire infernal sur les
maux
du genre humain ! XX. Avez-vous au moins de
u’un ordre social tombe et qu’un monde nouveau va naître, le génie du
mal
semble se déchaîner sur la terre. C’est que tous
que par l’infini et à cause de lui. La mort est l’ombre de la vie, le
mal
est l’ombre du bien, l’idée de hasard est l’ombre
s à l’histoire, et n’ait pas un sens providentiel pour nos âmes ? Le
mal
est grand, me dira-t-on ; vous venez vous-même de
grand, me dira-t-on ; vous venez vous-même de le prouver. L’excès du
mal
, répondrai-je de nouveau, amène le bien. Qui sait
la société quand elle se connaîtra bien elle-même, et que, sentant le
mal
qui est en elle, elle se repentira. XXIII.
s, le règne de la nature et le règne de la grâce ? Admettra-t-elle le
mal
absolu dans l’ordre de la nature, et en conséquen
et le mal9. » Or que dit ensuite la Genèse ? Ce progrès, qui est un
mal
, un péché, une chute à cause de l’inspiration qui
: Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, sachant le bien et le
mal
. Mais maintenant il faut prendre garde qu’il n’av
a lumière. La science, c’est l’analyse. La vie, c’est la synthèse. Le
mal
, c’est la séparation, la division, la fragmentati
goïsme. Le bien, c’est l’unité. XXV. Ainsi, le cœur affligé des
maux
de notre époque, nous concevons cependant une gra
, de l’industrie ? L’industrie produit la richesse ; mais la richesse
mal
distribuée engendre tous les vices et toutes les
t surtout régner, n’est pas moins troublé et obscur que l’autre : Le
mal
semble identique au bien dans la pénombre ; On ne
n. Il ne pourrait que constater l’universelle antithèse du bien et du
mal
, de la lumière et des ténèbres, sans éprouver ce
de l’unité du bien. « Unité du bien » et, en contraste, « ubiquité du
mal
», voilà ce qui a frappé Victor Hugo ; et c’est c
et dans l’ombre le symbole de la grande antithèse cosmique : bien et
mal
. On se rappelle ces espèces d’oracles philosophiq
ouffe plus que le jour n’en anime123. La nuit, c’est l’ignorance, le
mal
, la matière, tout ce qui voile Dieu, tout ce qui
convient que ces négations ont leur raison d’être dans l’ubiquité du
mal
et de l’ombre : Après t’avoir montré l’atome (l’
obscurité sans bornes : … l’obscurité formidable Du ciel serein. Le
mal
est la nuit qui enveloppe encore le jour, et d’où
utres. Les frottements de la machine, c’est là ce que nous nommons le
mal
, « démenti latent à l’ordre divin, blasphème impl
nt à l’ordre divin, blasphème implicite du fait rebelle à l’idéal. Le
mal
complique d’on ne sait quelle tératologie à mille
sait quelle tératologie à mille têtes le vaste ensemble cosmique. Le
mal
est présent à tout pour protester… Le bien a l’un
ique. Le mal est présent à tout pour protester… Le bien a l’unité, le
mal
a l’ubiquité. » Cette antithèse philosophique ne
26. Une terre au flanc maigre, âpre, avare, inclément, L’ombre est le
mal
pour l’intelligence, parce que c’est l’impénétrab
perfection a pour but la destruction, elle est comme la perfection du
mal
même ! L’optimisme perd presque contenance devant
est sphinx ; sphinx terrible proposant l’énigme terrible, l’énigme du
mal
. C’est cette perfection du mal qui a fait pencher
oposant l’énigme terrible, l’énigme du mal. C’est cette perfection du
mal
qui a fait pencher parfois de grands esprits vers
anichéenne d’Hugo. Enfin, la plus grande ombre de l’univers, c’est le
mal
dans l’homme, — et non pas tant la souffrance que
us les superflus, Et, qui, — puisqu’il permet la faute, la misère, Le
mal
, — semble parfois manquer du nécessaire 128 ? L’
ésespoir129. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Oh ! si le
mal
devait demeurer seul debout, Si le mensonge immen
a lumière. Le cheval doit être manichéen : Arima ne lui fait du
mal
, Ormus du bien ; Tout le jour, sous le fouet il e
, Met de la paille fraîche en sa litière noire, Et tâche d’effacer le
mal
par le calmant, Et le rude travail par le repos c
jective de son génie, que l’on a mainte fois signalée. Le problème du
mal
ne se pose pas simplement pour lui à un point de
s objectif, il est aussi au fond plus métaphysicien. Son sentiment du
mal
, au lieu de rester une douleur individuelle, s’él
d’un abîme où nous sommes engloutis. La mort, la douleur, le vice, le
mal
, la bestialité, la matière, la « grande ombre » s
droite, et, pour le reste, attendre l’avenir. Tu dis : — Je vois le
mal
et je veux le remède. Je cherche le levier et je
création où Dieu semble englouti sous le chaos des forces, C’est du
mal
qui travaille et du bien qui se fait. . . . . . .
; Il sort de la lumière, il entre au crépuscule… Ils disent : bien et
mal
. Nous disons : mal et bien. Mal et bien, est-ce l
ière, il entre au crépuscule… Ils disent : bien et mal. Nous disons :
mal
et bien. Mal et bien, est-ce là le mot ? le chiff
e au crépuscule… Ils disent : bien et mal. Nous disons : mal et bien.
Mal
et bien, est-ce là le mot ? le chiffre unique ? L
? le chiffre unique ? Le dogme ? est-ce d’Isis la dernière tunique ?
Mal
et bien, est-ce là toute la loi ! — La loi ! Qui
ne suit l’être normal ; Homme, tout ce qui fait de l’ombre a fait le
mal
. La peinture qui suit est un nouveau mélange d’i
use. L’éclair est son regard, autant que le rayon ; Et tout, même le
mal
, est la création, Car le dedans du masque est enc
meut dans la lumière immense. Libre, il sait où le bien cesse, où le
mal
commence ; Il a ses actions pour juges.
. . . . . . . . . . . . On s’alourdit, immonde, au poids croissant du
mal
; Dans la vie infinie on monte et l’on s’élance,
On sait que l’ombre, pour Hugo, c’est toujours la matière, sphère du
mal
, devant laquelle la pensée de l’homme se fait « s
les ailes du poète nous transportent dans cet Olympe nouveau. Que le
mal
détruise ou bâtisse, Rampe ou soit roi, Tu s
» Le Mont des Oliviers de Vigny, comme le Désespoir de Lamartine : Le
mal
et la douleur ne sont pas faciles à concilier ave
ce sur la fuite des jours : « Hâtons-nous, jouissons », qui est assez
mal
fondue avec l’idée de l’océan des âges, et avec l
plus logiquement aboutir à la pitié, à la pitié non seulement pour le
mal
, mais pour le méchant, à la « pitié suprême. » Hu
n ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du
mal
, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble
re, Il ajoute ce vers admirable : Personne n’est méchant, et que de
mal
on fait ! Pour lui, le remède aux révolutions n’
stice et la pudeur, vendues ; Toutes les passions engendrant tous les
maux
; Là le désert torride, ici les froids polaires D
alité, en produire l’illusion. Or, la réalité est mêlée de bien et de
mal
, et la proportion du mal dépasse celle du bien. L
sion. Or, la réalité est mêlée de bien et de mal, et la proportion du
mal
dépasse celle du bien. Les situations tragiques s
contre les plus violentes passions, du contraste entre le bien et le
mal
représentés par des personnages différents, ou pa
érêt de son œuvre ? Évidemment non. Il doit savoir et il doit dire le
mal
. Et, par là, son devoir est tout autre que celui
tre que celui des parents, qui est de préserver l’enfant de la vue du
mal
. Observez comme ils s’y emploient : ils l’écarten
st une puissance extrêmement féconde, soit pour le bien, soit pour le
mal
. Et dès lors, pour me renfermer dans le sujet que
clusion optimiste ; je ne dis pas célébrer le triomphe du bien sur le
mal
, que nous ne voyons pas toujours se manifester, h
aconter et analyser le monde des passions humaines. Obligé de dire le
mal
, il doit en éveiller l’idée sans en exciter le dé
il ne doive en user, parce qu’il n’y a presque pas de drame auquel le
mal
ne soit mêlé essentiellement. Et c’est pourquoi j
n de pareilles lectures ? À quoi bon surtout de pareils ouvrages ? Le
mal
ne serait pas grand s’ils disparaissaient subitem
la vie vraie n’est pas fait pour ceux qui n’ont pas vécu. Le moindre
mal
qui résulte, pour des âmes trop jeunes, de l’étud
sont celles qui ont au moins un pressentiment ou un avertissement du
mal
. Mais, pour cette leçon difficile, je récuse l’éc
us pas entendu dire, non pas une fois, mais dix-fois : « Ce livre est
mal
fait, il a trop de descriptions. » À qui n’est-il
e que de cruelles déceptions ; en un mot, que tout était pour le plus
mal
dans le pire des mondes possibles. Cette philosop
élaient l’existence de cette disposition étrange. On l’a appelée « le
mal
» ou « la maladie du siècle. » Loin de moi la pen
es dans le séjour des hommes et des Dieux sont dans la voie des trois
maux
… Les qualités du désir toujours accompagnées de c
st vide, toute substance est vide, en dehors il n’y a que le vide… Le
mal
, c’est l’existence. Ce qui produit l’existence, c
cuse cette sombre disposition. Pour Hégésias, la vie contient tant de
maux
que la mort qui nous en délivre est un bien. Sa d
gésias, au contraire, y voyait un moyen suprême d’échapper à tous les
maux
. Il parlait même sur ce sujet avec une éloquence
ements lugubres, « comme il convient à un être à qui il reste tant de
maux
à traverser dans la vie ! » Enfin, quoi de plus f
n’y adhérait-il pas, quand il disait que la mort nous enlève plus de
maux
que de biens, et qu’il lui eut été avantageux de
s, des hommes qui, sans avoir essuyé aucune adversité, éprouvaient un
mal
indéfinissable. Au milieu du palais de Néron, on
nsucht ?). » Mais, en général, le moyen âge n’est point frappé par le
mal
dont j’étudie l’histoire. Arrivons donc aux temps
es misères morales, il s’écrie : « Ma naissance fut le premier de mes
maux
. » A ce compte, il dut considérer sa mort comme l
aractère que je viens de rappeler ne réunit-il pas tous les signes du
mal
dont notre pays a tant gémi depuis Rousseau ? Est
ppelais la raison à mon secours ; ma raison ne pouvait rien contre un
mal
qui lui ôtait ses propres forces. » Sans doute, c
st le calme de la mort. — Bonsoir, je me sens triste ; la vie me fait
mal
. — J’en suis presque au dégoût de l’esprit. — Oh
ombre que celui qu’il en a laissé. Il va jusqu’à dire : « De tous les
maux
qui affligent l’humanité, il n’en est point qui a
gré cette imprécation violente, Zimmermann ne sait pas rompre avec le
mal
qu’il déteste. Peut-être cependant ses contradict
anctifier par la contemplation, y vivre séparés du monde ! » Sa santé
mal
gouvernée s’altère ; il subit une maladie grave.
envoie le sort. » Aussi, ne fait-il nul effort pour s’arracher à ses
maux
imaginaires. Peintre, il ne demande aucune consol
contemporaine, bien que l’un de ces personnages soit l’esprit même du
mal
, ou Satan, c’est-à-dire un être qui est de tous l
de désespoir contenues dans cette œuvre ne pouvaient faire autant de
mal
que celles qui avaient été si fatales aux lecteur
d’une façon absolument tragique. Dès le début, l’infortuné expose son
mal
: « Mon cœur est fermé, dit-il : la douleur y rep
sept heures du soir. Comme je m’ennuie fort ici, après y avoir assez
mal
dîné, je vais tâcher de laisser fuir une heure et
fort au-dessous de la prose. Tandis que celle-ci a mis au service du
mal
que j’étudie une langue nouvelle, la poésie se ca
ar la poésie, de 1789 à 1814. Encore dans ce petit nombre d’œuvres le
mal
que j’étudie se trahit-il à peine. Pour prendre s
Influence des passions sur le bonheur des individus, elle a été assez
mal
inspirée pour écrire l’éloge du suicide. La date
de de Coppet. Elle n’avait pu d’avantage s’accoutumer à la pensée des
maux
de la France livrée tour à tour à l’anarchie ou a
que. » (Lettre du 27 mars 1814.) Sismondi est une preuve frappante du
mal
qui sévissait sur les esprits à cette époque, et
tudes de l’Amérique. Il rapporte qu’en partant pour ces régions alors
mal
connues il se proposait un but utile, la découver
imaginaire, plus riche ou plus désolé que l’autre. En même temps, un
mal
secret, pressant, l’ennui, empoisonnait pour lui
er à une domination trop lourde ; souffrir toujours par la pensée des
maux
de la patrie, par le retentissement des coups que
cience guérit le premier ; le second dut son salut à la politique. Le
mal
fut plus grave et plus durable chez un autre homm
rriver à trente ans sans être détrompé… montrez-le moi ! Un déluge de
maux
couvre la terre, une arche flotte au-dessus des e
ait jadis cédé. Mais il avait souffert, comme l’a écrit M. Ampère, du
mal
de René. J’ai parlé de M. Ampère. C’est à son pèr
es personnes d’élite auxquelles il m’a paru naturel de l’associer, le
mal
du siècle était dépouillé de ses éléments mauvais
cieux de nos pertes et de nos douleurs ; tu nous fais reposer dans le
mal
même, en nous apprenant à souffrir facilement, sa
décide rien, content de savoir qu’il lui reste, contre l’excès de ses
maux
, une ressource toujours prête. Il ne se peut déte
près avoir décrit les bienfaits de la solitude, il en révèle tous les
maux
, avec une exactitude qui enlève au tableau qu’il
it eu plus tard de nombreux admirateurs, avait été, à son apparition,
mal
jugée par le public, et dans l’un des accès d’une
tu altère gravement sa santé. La maladie du corps cède enfin, mais le
mal
moral n’est pas guéri. Il se plaint d’être inutil
suader à moi-même que je n’ai plus ni l’amour du bien, ni la haine du
mal
. Puisqu’avec toute cette affectation d’expérience
ersité de Gœttingue de brillantes études menées de front avec une vie
mal
dirigée. Dès cette époque, il porte en lui un ger
er. Or Benjamin Constant ne nous cache pas qu’il a voulu montrer « le
mal
que font éprouver même aux cœurs arides les souff
imaginaire, Adolphe est son portrait. Benjamin Constant a souffert du
mal
qu’il a décrit. Il n’a pu aimer, et il a joué la
la mode. Il paraît bien que, parmi ceux qui se montraient atteints du
mal
du temps, un assez grand nombre cherchait seuleme
i, la convention se substituait souvent au naturel, mais, au fond, le
mal
n’existait que trop réellement. X. Les Etrange
je les regarde saigner. » Et cependant, en même temps, il déclare son
mal
insupportable. Renonçant à tout effort comme à to
me. « Il y aurait plus de courage sans doute, dit-il, à supporter ses
maux
; mais le malheureux entraîné par un torrent et q
gue à celui qui agissait sur la France. XI. Caractère et causes du
mal
du siècle de 1789 à 1815. Ce mal était grave.
ce. XI. Caractère et causes du mal du siècle de 1789 à 1815. Ce
mal
était grave. Il l’était par son étendue : il frap
cause permanente de tristesse dans le spectacle ou dans la pensée des
maux
qui désolaient le pays de leur naissance ou de le
Oui, la génération qui l’a remplie peut invoquer comme excuse de son
mal
, quand il est sérieux, d’une part, le douloureux
u’il eût contribué lui-même puissamment à les répandre. Romantisme et
mal
du siècle vont donc souvent de pair, et la poésie
l’énigme du monde et dont la raison se trouble devant l’existence du
mal
, il place le secours de la foi. Il se fait même a
t consacré souvent sa poésie à des sentiments vagues, des aspirations
mal
définies, à je ne sais quel instinct de rêverie s
par la passion. Quant à lui, je le répète, cet amour marque la fin du
mal
dont il souffrait, en même temps que la fin de sa
et secondait son énergie. Mais revenons au poète d’avant 1830. Si le
mal
du siècle ne l’a pas envahi tout entier, il s’en
adoucissent un peu ses chagrins ; on le dirait presque gai ; mais le
mal
a déjà poussé trop loin ses ravages, et Joseph su
turellement faible et inquiet, comme un fils de René, n’est frappé du
mal
dont il souffre, que pour s’être livré à de préco
ors des deux ouvrages dont j’ai parlé plus haut, n’appartient plus au
mal
du siècle. IV. Le monde philosophique et relig
tenay-aux-Roses. Cette vie traversée par tant de difficultés, et déjà
mal
ordonnée par Farcy lui-même, ne devait pas compte
l était cet infortuné, professeur d’une philosophie qui le guidait si
mal
, et qui lui assurait si peu de calme et de paix.
fférence en matière de religion (1817-1824), est-il un des indices du
mal
moderne ? N’a-t-il pas eu précisément pour but de
fférence par un remède illusoire ; voyons-le maintenant victime de ce
mal
de la mélancolie qu’il a si fortement stigmatisé.
t péniblement sa voie (1822). Il était malade, dit Sainte-Beuve, du «
mal
du temps, du mal de la jeunesse d’alors ; il pleu
voie (1822). Il était malade, dit Sainte-Beuve, du « mal du temps, du
mal
de la jeunesse d’alors ; il pleurait sans cesse c
e, et qu’ils porteront jusqu’au tombeau cette mélancolie première, ce
mal
qui date de la Terreur, mais, ajoute d’une façon
ses, qui s’est transmis à toutes les générations venues plus tard. Ce
mal
de Delphine, de René, elle l’avoue, elle le peint
de Duras pour démontrer l’impossibilité d’arriver au bonheur était le
mal
secret et inexplicable du jeune Olivier. La nouve
curiosité. Les commentaires s’étaient donné carrière sur la nature du
mal
mystérieux du héros. M. de Latouche, qui avait co
’il avait le plus vivement désiré, et souffrant par l’imagination des
maux
inouïs. Mme de Saman mêle, d’ailleurs, aux sentim
e âme qui ne trouve pas de repos, je découvre une nouvelle victime du
mal
du siècle. Elle l’a gagné sans doute, ce mal, dan
une nouvelle victime du mal du siècle. Elle l’a gagné sans doute, ce
mal
, dans son goût pour des écrivains qui, en étant a
ppris. Vous cherchez la solitude comme l’infortuné qui a essuyé mille
maux
… Caractère bien singulier de l’époque où nous som
he. » Enfin, selon lui, la jeunesse au lieu d’avoir l’enthousiasme du
mal
n’avait que l’abnégation du bien ; au lieu du dés
ans doute ; mais ces faits ne contredisent pas ceux qui précèdent. Le
mal
était du reste, ici encore, mêlé de quelque affec
mais qui alors était particulièrement atteint de ce qu’on a appelé le
mal
de la jeunesse. M. de Tocqueville écrivait, le 16
t pas être en action sans se retourner sur elle-même, et produire des
maux
qui, quoique sans cause réelle, n’en sont pas moi
e que leurs convictions n’en furent nullement ébranlées. Cependant le
mal
chez ces jeunes gens ne devait pas avoir une long
héroïque s’il n’était criminel, et qui découvre bien la profondeur du
mal
dont souffrait ce monde de gens de lettres, vanit
dates, soit en France, soit au dehors. IX. Caractère et causes du
mal
du siècle de 1815 à 1830. De 1789 à 1815, le m
tère et causes du mal du siècle de 1815 à 1830. De 1789 à 1815, le
mal
que j’étudie avait souvent présenté une intensité
les enseignements de leur école. C’en est assez pour expliquer que le
mal
du siècle se soit maintenu, quoiqu’affaibli, chez
eu des amis d’Ampère. Mais encore une fois, les principales causes du
mal
étaient ailleurs. Elles étaient dans des impressi
nt qu’à notre pays. Il est plus difficile de déterminer les causes du
mal
hors de la France, et de ramener à des lois génér
fois de Byron et de Gœthe. Tels étaient le caractère et les causes du
mal
du siècle pendant la période qui va de 1825 à 183
stauration, j’ai indiqué les rapports qui unissaient le romantisme au
mal
du siècle. Cette alliance ne s’est pas rompue sou
vice égoïste et la richesse impitoyable ; et résume sa pensée sur le
mal
social, par cette invocation : Ô forêts ! bois p
voit qu’elle était travaillée par de cruelles anxiétés. Il souffre du
mal
du doute et il le décrit avec un profond accent d
le Créateur. Mais ces alternatives même constituent un des aspects du
mal
du siècle, et l’on peut ainsi affirmer que, sur p
r que, sur plusieurs points, M. Victor Hugo n’a pas été étranger à ce
mal
. Cependant, ce que nous savons de sa vie n’expliq
ents, ajoute Boulay-Paty, de la funeste épidémie morale du siècle, du
mal
rongeur enfin, il ne levait le regard vers le cie
ssayé de s’asphyxier avec des fleurs. On s’étonne de la profondeur du
mal
qui s’était emparé des jeunes intelligences, quan
, en collaboration avec Lebras, une tragédie que le public avait fort
mal
traitée. Ils ne voulurent pas survivre à la chute
le, un homme, en entrant dans la vie, sembla devoir être affranchi du
mal
commun, ce fut, sans doute, Alfred de Musset. Tou
pendant, il veut aller jusqu’au bout, et faire rougir la destinée des
maux
qu’elle peut lui réserver encore. Dans le poème d
ur l’œuvre de destruction qu’il a accomplie ; il l’accuse de tous nos
maux
, de notre scepticisme, de notre égoïsme, et de ce
mie, la Brigitte du roman, en réveillant imprudemment des feux encore
mal
éteints, s’attirer une réplique brûlante, dictée
l a réuni à leur plus haut degré les symptômes qui ont caractérisé le
mal
du siècle pendant cette période de notre histoire
e, c’est moi. Mais comment s’empêcher de regretter qu’il ait souvent
mal
employé les dons éminents qui lui avaient été si
encore une année après, on peut constater la marche ininterrompue du
mal
dont il se plaint : « Le mal-être d’abord assez r
nage modeste mais précieux ! Mais, quand elle écrivait ces lignes, le
mal
dont souffrait Eugénie de Guérin n’était déjà plu
ces images reposent de tant de figures dans lesquelles se dissimulent
mal
l’amour-propre et la préoccupation de l’effet, ma
physionomie de Lélia pour s’attacher à un détail secondaire. Le grand
mal
de Lélia c’est l’incrédulité de l’esprit, l’impui
qui l’attend quand elle rentrera parmi les hommes, tantôt supportant
mal
d’être éloignée de ses semblables, sa force se co
s juste et bon, tu m’accueilleras dans ton sein et tu me guériras des
maux
que j’ai soufferts ; si tu n’es pas, oh ! alors j
e, du moins pour la considération de Georges Sand. En grossissant son
mal
aux yeux d’autrui, en forçant sa plainte pour aug
te époque, plutôt tendres que maladives, n’ont rien à démêler avec le
mal
du siècle. L’ouvrage par lequel il nous appartien
s sublimes mais dangereux de l’homme sensible. Leur exemple a fait du
mal
, tout en intéressant vivement et noblement les cœ
ans la Confession. Arthur recueille comme eux le fruit d’une jeunesse
mal
gouvernée, et Guttinguer entend montrer par son e
ement de la lassitude, et qu’il veuille à tout prix rester debout, le
mal
gagne sourdement. Il lui monte au cœur comme des
éveil hideux d’une diligence qu’on rencontre, « toute cette nausée du
mal
dont est saisi l’oisif et le voluptueux, lui-même
insi : « Le suicide, et après ? après, le néant, … que ma destinée de
mal
s’achève d’abord ! et après ?.… Eh bien, après, l
faux-fuyant ne saurait justifier une chose mauvaise en soi, et que le
mal
doit être combattu avec d’autant plus de vigueur
se trouver bientôt absorbée par une affection similaire. A côté « du
mal
d’Antony », il faut parler « du mal de Chatterton
affection similaire. A côté « du mal d’Antony », il faut parler « du
mal
de Chatterton. » Avant d’écrire le drame qui port
ante d’un grand seigneur, et cherchant dans le poison un remède à ses
maux
. Rien de plus amer, de plus désespéré, que le lan
tes, les romanciers, les dramaturges, ne nous ont pas tout dit sur le
mal
du siècle, pendant sa dernière période. Nous avon
l’exemple des autres artistes que j’ai nommés tout à l’heure, sur le
mal
qui minait alors notre pays. IX. Les Jeunes Ge
s. IX. Les Jeunes Gens. Comme dans les périodes précédentes, ce
mal
atteignait particulièrement la jeunesse. On l’a v
à toutes les modes, à toutes les influences. Ozanam luttait contre le
mal
, et la résistance même qu’il y opposait en montre
on constate parmi la jeunesse un certain malaise, qui se rattache au
mal
général du temps. Du reste, cette fois encore, le
gique. — Russie. — Finlande. — Espagne. On a vu jusqu’à présent le
mal
du siècle régner non seulement en France, mais en
; elle donne naissance à un ouvrage qui a précisément pour titre : Le
mal
du siècle. Dans ce roman de M. Henri Conscience,
ue morales. En somme, ce qui précède n’autorise pas à affirmer que le
mal
du siècle ait conservé, après 1830, au même degré
cette date, un caractère international. XI. Caractère et causes du
mal
du siècle de 1830 à 1848. Cependant on ne saur
Cependant on ne saurait dire que, pendant cette dernière période, ce
mal
étrange ait cessé d’exister hors de la France, et
sissable, il tombe dans un réalisme où les notions même du bien et du
mal
s’obscurcissent à ses yeux. « Il s’étend sous l’o
montre, avec plus d’éloquence que tous les discours, la profondeur du
mal
qui sévissait sur cette génération ; c’est l’accr
mmentaire n’ajouterait rien à la force de cette statistique. Ainsi le
mal
qui, sous la République et sous l’Empire, avait p
igne que Musset ou Georges Sand. Mais, envisagé dans son ensemble, le
mal
offre dans cette dernière phase un aspect plus pe
èguerait-on, comme on avait pu le faire vers 1800, pour justifier son
mal
, l’influence philosophique ou littéraire du XVIII
écontents et des déclassés de 1830 d’accuser la société de tous leurs
maux
, de lui demander compte de leurs propres excès. M
vec les derniers moments du règne de Louis-Philippe, à la fin même du
mal
dont j’ai tenté de raconter l’histoire, et par co
Byron, Leopardi, à ces génies éternellement tristes, et souffrant du
mal
de vivre, qui ont pris pour inspiratrice la mélan
eur pessimisme n’est donc pas une preuve absolue de la persistance du
mal
du siècle, et je n’ai ni à insister sur cette doc
nstances, le siècle devait se guérir et s’est, en effet, guéri de son
mal
invétéré. Il semblerait qu’il n’y eût qu’à l’en a
combattus. Or, ces moyens sont indiqués par la logique des choses. Le
mal
ne peut être vaincu que par son contraire, l’égoï
un de ces retours qui ne sont pas rares dans les choses humaines, le
mal
qui nous a décimés longtemps devait s’abattre de
rement descriptifs seront toujours inférieurs. Les vers scientifiques
mal
entendus ne sont eux-mêmes que des descriptions d
est sa mesure, » D’un œil pour tous égal voit toute la nature ». Le
mal
du siècle se montre déjà dans Lamartine, mais c’e
t d’influence, avait concentré toutes les objections à Dieu tirées du
mal
dans quelques lignes de Caïn : « Abel. Pourquoi n
ait convenir au tempérament de Lamartine. Malgré cela, le problème du
mal
a inquiété sa pensée autant que quelque chose pou
en sa pensée a dit un jour : « Pourquoi, Si je suis fils de Dieu, le
mal
est-il en moi ? . . . . . . . . . . . . . . . . .
La philosophie de Vigny est le pessimisme. « Il n’y a, dit-il, que le
mal
qui soit pur et sans mélange de bien. Le bien est
al qui soit pur et sans mélange de bien. Le bien est toujours mêlé de
mal
. L’extrême bien fait mal. L’extrême mal ne fait p
élange de bien. Le bien est toujours mêlé de mal. L’extrême bien fait
mal
. L’extrême mal ne fait pas de bien. » De là à cro
Le bien est toujours mêlé de mal. L’extrême bien fait mal. L’extrême
mal
ne fait pas de bien. » De là à croire que c’est l
mal. L’extrême mal ne fait pas de bien. » De là à croire que c’est le
mal
qui fait le fond de l’existence, le bien qui en e
, et non à la nature qu’il faut demander quelque adoucissement de nos
maux
: Sur mon cœur déchiré viens poser ta main Ne me
rt d’une certaine affectation aristocratique, il semble bien que le «
mal
du siècle » ait marché ; nous arrivons avec Vigny
ouffrance et les sanglots. IV — Alfred de Musset Le problème du
mal
, de la vie et de la destinée, c’est ce qui donne
’il était possible toujours, lui semblerait le vrai remède à tous les
maux
: A défaut du pardon, laisse venir l’oubli95. O
ent : Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des
maux
qu’on pourrait oublier96 Une larme a son prix,
’on verse le sang Avec des mains sans tache, et que notre nature A de
mal
et de bien pétri sa créature. La conséquence, ch
. . . . . . Ta pitié dut être profonde, Lorsqu’avec ses biens et ses
maux
, Cet admirable et pauvre monde Sortit en pleurant
les actions, qui froissent toujours les autres.Un mandarin ne fait de
mal
à personne, jouit d’une idée et d’une tasse de th
mener aux principes religieux les esprits qui s'en sont écartés. A un
mal
aussi contagieux & aussi funeste, il faut des
urs de la Religion, qui osent lui attribuer la plus grande partie des
maux
qui affligent le genre humain. Ces Réflexions ne
de sa vérité, pour demeurer convaincu, que, loin d'être la source des
maux
qu'on lui impute, elle en est le remede, & le
la vertu pour objet. Or, l'Homme étant ainsi enlevé à lui-même, quel
mal
a-t-il pu jamais résulter de sa croyance à la Rel
ché de remédier. Nous ne prétendons pas dire qu’elle soulage tous les
maux
: le tableau de la vie ne nous en présente que tr
me à celui du remords. N'a-t-on pas vu, dans mille circonstances, des
maux
occasionnés par la corruption des penchans désavo
le offre aux malheureux, la Religion n’adoucissoit dans cette vie les
maux
inévitables à chaque individu, & plus encore
nes, tout ce qui peut blesser son esprit & révolter son cœur ? Le
mal
du Chrétien n’est, aux yeux de sa foi, qu’un mal
volter son cœur ? Le mal du Chrétien n’est, aux yeux de sa foi, qu’un
mal
passager, & toujours propre à lui mériter des
r, & toujours propre à lui mériter des récompenses éternelles. Le
mal
du Philosophe est un aiguillon pour sa malice, un
permettez pas que j’en use pour vous irriter par mon impatience. J’ai
mal
usé de ma santé, & vous m’en avez justement p
anté, & vous m’en avez justement puni ; ne souffrez pas que j’use
mal
de votre punition. » L’Homme sans Religion ne che
irrite, il aggrave les coups qu’il éprouve ; rien ne peut adoucir son
mal
, & il est toujours prêt à immoler tout ce qui
vûes, & les ressources de ses consolations ; par elle seule, les
maux
cessent d’être ce qu’ils sont ; par elle seule, s
ssent d’être ce qu’ils sont ; par elle seule, souffrir est un moindre
mal
, que de goûter les douceurs de la vie au préjudic
au milieu du désordre apparent, qui charmeroit les douleurs & les
maux
les plus pénibles à supporter ? Où la nature huma
ce qu’il convient de faire de ce, qu’il convient d’éviter, le bien du
mal
; que, d’autre part, ayant fait cette distinction
ons de sa raison. Or cette raison lui apprend à distinguer le bien du
mal
, pour employer ici les mots au sens que les moral
t. Cette raison lui commande aussi d’accomplir le bien et d’éviter le
mal
. Il suit de là que le mal moral ne devrait pas ex
de aussi d’accomplir le bien et d’éviter le mal. Il suit de là que le
mal
moral ne devrait pas exister. Or tous les moralis
es frappent des innocents. Cette constatation de fait, l’existence du
mal
moral, est inconciliable, on le répète, avec l’hy
issant ce qui est bien et libre de l’accomplir à accomplir ce qui est
mal
? La recherche de l’agréable, qui diffère du bien
e arbitre : car elle ne laisse non plus aucune place à l’existence du
mal
moral, en sorte que l’existence du mal moral, que
aucune place à l’existence du mal moral, en sorte que l’existence du
mal
moral, que les moralistes accordent, la détruit.
e, tous les éléments du problème lui sont fournis, et s’il choisit le
mal
au lieu du bien, ce qui lui est funeste au lieu d
e mysticisme, le jeu, l’avarice. Voici enfin ce mélange de bien et de
mal
, de passions tour à tour contenues et lâchées, de
croit alors lui-même à sa liberté et s’il agit tantôt bien et tantôt
mal
, il se juge responsable, s’attribue du mérite et
es de sa conduite, il ne voit pas que si ayant bien agi hier, il agit
mal
aujourd’hui, c’est parce qu’aujourd’hui quelques
à son égard avec toute leur rigueur. On guillotine en France, bon an
mal
an, une douzaine d’automates : presque tous, à le
des qu’elle invente. Car elle ne demande à un remède que de guérir le
mal
immédiat, et lorsqu’elle a trouvé ce topique, ell
tite vérole, mais dont on ne sait s’il ne détruit pas, dans ce milieu
mal
connu qu’est le corps humain, des auxiliaires ind
fet, pour Charles Weiss, comme pour le siècle dont il est le fils, le
mal
produit par la révocation de l’Édit de Nantes a é
mal produit par la révocation de l’Édit de Nantes a été le plus grand
mal
qui puisse arriver à un gouvernement ou à un peup
ernement ou à un peuple ; et savez-vous pourquoi ? C’est qu’il est un
mal
économique. Or, dans les sociétés telles que le m
ociétés telles que le matérialisme les a faites, il n’y a plus que ce
mal
-là. Le mal économique, le mal qui vient d’une dép
les que le matérialisme les a faites, il n’y a plus que ce mal-là. Le
mal
économique, le mal qui vient d’une déperdition de
isme les a faites, il n’y a plus que ce mal-là. Le mal économique, le
mal
qui vient d’une déperdition de richesses ou de fo
nt d’une déperdition de richesses ou de forces productrices, voilà le
mal
réel, le mal suprême ! Demandez plutôt à tous les
rdition de richesses ou de forces productrices, voilà le mal réel, le
mal
suprême ! Demandez plutôt à tous les peuples qui
me prêtât son pinceau sans mollesse et sans amertume : car c’est d’un
mal
moral que je voudrais traiter, et d’un mal présen
amertume : car c’est d’un mal moral que je voudrais traiter, et d’un
mal
présent ; j’ai en vue de décrire la maladie d’une
à porter atteinte à la santé même de l’esprit. Qu’est-ce donc que ce
mal
dont est visiblement atteinte depuis quelque temp
s au bien. » Il appelait apparemment le bien ce qu’il avait fait ; le
mal
, c’était ce que faisaient les autres. Nous sommes
ande ici est difficile ; le mérite vous en sera plus grand. Il y a un
mal
terrible et rebelle à guérir, une maladie non déc
le régime le plus austère ne procurait pas même du soulagement à ses
maux
. En le quittant, je ne pus m’empêcher de lui para
ant, pour la situation d’aujourd’hui, une complication très grave, le
mal
de la parole perdue, ce qui est cuisant après un
t toute une veine nouvelle et nous mènerait trop loin. Le remède à ce
mal
immodéré des regrets, quand on ne le trouve point
s’écrier à toute heure que les temps sont changés, que le monde va de
mal
en pis. Là est l’écueil, là est la tentation en e
der, de leur répondre : Non, le monde n’est pas en train d’aller plus
mal
depuis hier seulement ; s’il dégénère, c’est de v
pas un intérêt d’amour-propre et de métier à ce que la société aille
mal
, à ce que toutes les fautes se commettent. Malheu
n avoit demandé la lecture avec empressement ; & sa curiosité fut
mal
satisfaite. Un procédé si bas vint bientôt à la c
la connoissance de Ronsard. Rien n’indigne tant un poëte que des vers
mal
rendus par un acteur ou par un lecteur. Il n’appr
talent. D’ailleurs, les courtisans même blâmoient cette méchanceté de
mal
lire des vers qu’on croyoit fort beaux. Toutes ce
tort on me fit croire, Qu’en fraudant le prix de ma gloire, Tu avois
mal
parlé de moi, Et que, d’une longue risée, Mon œuv
vous remets devant les yeux Le malheur du pauvre Lycambe. Mais, si le
mal
tant vous oppresse Qu’il ne reçoive guérison, Des
ers le temps de Louis XIII. C’est un des écrivains dont la réputation
mal
fondée a le plus retardé le progrès de la langue.
st ainsi qu’on étend ses horizons, « Quiconque n’écoute pas ou écoute
mal
, pensait-il, s’accourcit l’esprit plus encore que
tant de difficultés et de circonspection a Véritablement nous sommes
mal
élevés, c’est la faute des chefs que nous nous so
. Il semble d’ailleurs se contenter de la distribution de biens et de
maux
qui, malgré les apparences, se fait, selon lui, t
au prochain autant qu’il doit ; n’y nuisant pas, c’est beaucoup ; le
mal
ôté, le bien reste. » Ce système de bonheur, qui
ait tout, parle de tout en expert. Je n’ai à le reprendre que d’avoir
mal
vu le dedans du royaume ; il dit que ce dedans es
grâces et une mauvaise réputation. Il a bien jugé les autres et s’est
mal
jugé lui-même ; il s’est éloigné de son bonheur,
ut rendre de bons fruits. Il s’est bien tiré de son rôle d’auteur, et
mal
de celui de galant homme. On a là au vrai le jug
dans cet ouvrage, dénonce la propriété comme le principe de tous les
maux
et de tous les vices existants. C’est ainsi que l
la guerre, mais il en avait le génie. Il discutait peu, il discutait
mal
; mais il saisissait le bon et le grand : faible
ve. Comment faire ? » se demandait-il. Il pensait que les abus et les
maux
de l’ancien régime étaient venus au point d’exige
mûrement trouve que le plus grand bien est de vivre, et le plus grand
mal
du monde est l’anéantissement ; car les gens à pa
; car les gens à passions trouvent, disent-ils, la vie plus mêlée, de
maux
que de biens, au lieu que les philosophes trouven
melle (1756), vient encore à l’appui du reste. Il ne la juge pas trop
mal
ni trop défavorablement ; sauf sa dévotion qu’il
s à cheval, resta en carrosse, fit chasser, se plaignit un peu de son
mal
, et revint à Trianon vers les cinq heures et demi
’il avait ressenties pendant le jour, et auxquelles se joignirent des
maux
de reins. Lemonnier284 fut éveillé pendant la nui
it laissé porter dans son carrosse, se plaignant toujours beaucoup de
mal
de tête, de maux de reins, de maux de cœur. Ses p
dans son carrosse, se plaignant toujours beaucoup de mal de tête, de
maux
de reins, de maux de cœur. Ses plaintes continuel
, se plaignant toujours beaucoup de mal de tête, de maux de reins, de
maux
de cœur. Ses plaintes continuelles, ses inquiétud
ou dans la journée du lendemain, si la seconde ne débarrassait pas le
mal
de tête, le roi, dont les questions répétées avai
e sous son nez, disant à la vue du chirurgien qu’il allait se trouver
mal
, se faisant soutenir par quatre personnes, et don
ie, sur les remèdes, sur son état. « Vous me dites que je ne suis pas
mal
, et que je serai bientôt guéri, leur disait-il, m
ntéressante( ?), mais celles d’une faiblesse lâche et révoltante. Son
mal
de tête, qui n’avait pas cédé à la première saign
de leur ignorance. Lemonnier voyait le roi depuis deux jours avec des
maux
de reins, de l’affaissement, des maux de cœur ; l
roi depuis deux jours avec des maux de reins, de l’affaissement, des
maux
de cœur ; les quatre autres voyaient depuis midi
peu plus décidé pour qu’on cachât absolument au roi la nature de son
mal
, et M. de Bouillon voulait qu’on ne lui laissât r
sition de son père, de paraître à la Cour, après en avoir dit tout le
mal
que l’on peut dire de quelqu’un. Il faut ajouter
la maîtresse. Il lui avait dit dans ce moment que le roi était assez
mal
, que sa maladie prenait une mauvaise tournure, et
cules préjugés de la dix-huitième année dont parfois on se débarrasse
mal
. Il ne crut pas humiliant d’être, à Charlemagne,
ong terme. Il serait inexact de l’accuser de voir systématiquement le
mal
: car ce qu’il discerne et ce qu’il formule, c’es
e charme. « Au moins c’est de la tristesse qu’on connaît. » Ceux qui,
mal
contents de leur lot, l’échangèrent contre un aut
son œuvre : dans ses chroniques et ses critiques ; dans ses romans :
Mal
éclos, histoire d’un répétiteur, — Une belle jour
de sa pensée a étonné des lecteurs d’En route, ceux du moins qui sont
mal
familiers des habitudes littéraires de Huysmans.
e être, en mouvement, et bien cousin de l’auteur… Maintenant, on voit
mal
M. Huysmans recommençant le roman d’autrefois, le
vulgarisée. Au surplus, l’incohérence du dessin reste loisible, mais
mal
défendable. Dans la joie de leur honorable travai
t tout simplement à ses contemporains : « Le bien, c’est le bien ; le
mal
, c’est le mal. » — On reconnaîtra que le chemin p
ent à ses contemporains : « Le bien, c’est le bien ; le mal, c’est le
mal
. » — On reconnaîtra que le chemin parcouru est as
religieuse était morte, laissant dans son cœur un vide que comblaient
mal
ses croyances humanitaires. Il était mécontent de
out crûment à ses lecteurs de 1849 : « Le bien, c’est le bien ; et le
mal
, c’est le mal. » Mais il en est revenu. Hélas ! i
ses lecteurs de 1849 : « Le bien, c’est le bien ; et le mal, c’est le
mal
. » Mais il en est revenu. Hélas ! il a remué trop
elle démonstration de cette vieille découverte : … Que le bien et le
mal
sont d’antiques sornettes. Heureusement qu’il y
ien : avec un peu d’amour et un peu d’audace, on fait du bien avec du
mal
, du grand avec du médiocre. Le péché ? « Mon Dieu
pour l’accuser d’impiété, ressemblent, à s’y méprendre, aux personnes
mal
intentionnées qui portent la même accusation cont
nt de charme, de douceur, de souplesse, fut un esprit chagrin, vit le
mal
partout, enleva sa poésie au christianisme. Mais
u péril. Les deux groupes ennemis, d’ailleurs, comprenaient également
mal
les textes qu’ils se jetaient à la tête. Ils juge
s avoir constaté, en le déplorant, le caractère relatif du bien et du
mal
, elle se plaira à montrer l’homme préférant d’ins
d’y rencontrer les bêtes. » Chaque nation est traitée isolément aussi
mal
que l’espèce dans son ensemble : les Italiens son
ubsiste au fond de nos plus belles vertus ; il reste convaincu que le
mal
, sous ses formes diverses, est toujours l’état po
e de la race et du milieu, elle paye pour les générations qui se sont
mal
nourries, dans des rez-de-chaussée humides, et qu
scendants et descendants, ceux qui tournent bien et ceux qui tournent
mal
, Aristide Saccard, Gervaise, Claude Lantier, Paul
Comment il la remplace : son déterminisme ; sa conception du Bien, du
Mal
, du Vice et de la Vertu. Le moraliste, inconséque
qui n’ont pas lu Claude Bernard, appellent obstinément le bien et le
mal
. Il se demandait, en ce temps-là « Qu’est-ce donc
en et le mal. Il se demandait, en ce temps-là « Qu’est-ce donc que le
mal
? » Au lieu d’affirmer, comme dans son nouveau ca
d’une névrose ancestrale, il répondait, avec un bel optimisme : « Le
mal
est une de nos inventions, une des plaies dont no
essaires pour qu’on puisse, en les connaissant, dominer le bien et le
mal
» ; mais sa doctrine démontrait clairement que no
sa doctrine démontrait clairement que nous poursuivons le bien et le
mal
selon que nous dirigent les prédispositions que n
cercle vicieux où bien d’autres se seraient perdus : si le bien et le
mal
ne sont que des conceptions de notre esprit, qui
struit toute son œuvre de manière à prouver jusqu’à l’évidence que le
mal
engendre le mal et que le bien engendre le bien,
œuvre de manière à prouver jusqu’à l’évidence que le mal engendre le
mal
et que le bien engendre le bien, Et qu’on n’allèg
r, si des sophistes peuvent alléguer que la prostitution n’est pas un
mal
, puisque le mal est un mot vide de sens, tout le
tes peuvent alléguer que la prostitution n’est pas un mal, puisque le
mal
est un mot vide de sens, tout le monde aura peur
N’est-ce pas ?… Il est bien entendu que ces vieux mots de bien et de
mal
, de vice et de vertu, qu’on est forcé d’employer
s un marais d’immondices, sur ce fleuve de misères dont le vice et le
mal
ne sont que des vagues, au même titre que la laid
es ou de celle de notre âme collective, et de Dieu, et du bien, et du
mal
?… Pourquoi donc alors nous préoccuper de nos act
notre orgueil dévoyé aime à proclamer l’insignifiance : le bien et le
mal
sont des choses positives, puisqu’à l’occasion no
, D’être à terre, et de voir les marins en détresse Lutter contre les
maux
dont nous sommes exempts. Ainsi, à travers ses e
rares que celles du commun, prêt à aller chercher une consolation au
mal
de vivre dans les égoïstes jouissances artistique
ectacle des ravages exercés dans un cerveau d’enfant par des lectures
mal
digérées… Ce n’est pas tout encore : en même temp
éviter l’ignorance ? Et n’est-ce pas là, sous une forme nouvelle, ce
mal
du doute que les poètes de 1830 ont si bien chant
du doute que les poètes de 1830 ont si bien chanté ? Il est cruel, ce
mal
, ses lenteurs chroniques ont des raffinements. Au
finesse de leur linge. Dans les délicieux salons où il l’enferme, le
mal
reste trop séduisant pour n’être pas excusable :
chair — selon la pensée chrétienne et moderne — est la source de tout
mal
, sa beauté la perd, ce qu’on fait pour elle est p
’en détruisant. Lâchée à travers le redoutable problème du bien et du
mal
, pour peu qu’elle s’égare jusqu’au bout de ses po
ximes qu’il sème dans ses livres, qu’il faut faire le bien et fuir le
mal
. Il n’aura par conséquent pas une hésitation sur
bien ; mais si on lui demandait pourquoi il ne nous faut pas faire de
mal
aux autres, il nous répondrait que c’est pour que
sciences aient besoin de ces appuis. Il y a des croyants qui agissent
mal
malgré leurs croyances, et des incroyants qui agi
autes pour qu’on excuse un peu de corruption d’esprit, qui ne fait de
mal
à personne et ne manque pas de ragoût. VI. Ed
et celle qui s’en va, et comme on a l’habitude de la première, on est
mal
placé pour juger et goûter la seconde. » De même,
ter la seconde. » De même, ceux qui ont l’habitude de la seconde sont
mal
placés pour juger et goûter la première, et il ne
ité, de décence et de goût, un livre qui « impatiente parce qu’il est
mal
composé », qui « blesse parce qu’il méconnaît les
e rencontre pas davantage chez lui, ce qui cependant ne peut faire de
mal
à aucune prose, la vivacité, l’imagination, l’esp
ré ses crudités. Ne croyez pas toutefois que la lecture des Fleurs du
mal
l’empêchera de goûter les charmes d’Athalie, et s
sûrs que, quand même Molière, comme l’a démontré Scherer, versifiait
mal
, il aura toujours du plaisir à entendre le Misant
ugés et le qu’en-dira-t-on dans lesquels la société vit tant bien que
mal
, qu’elle ne veut pas se voir reprendre, parce qu’
ateur égoïste. Ayant donc éprouvé ce que j’appellerai la sensation du
mal
, c’est-à-dire ayant vibré au choc des frissons qu
voyant mystique plutôt qu’en observateur. Son œil illuminé distingue
mal
les individus séparés par des nuances infinies. I
entiment et sur le devoir, favorise la poursuite du progrès ; l’amour
mal
compris, c’est-à-dire celui qui recherche la sens
cherche la sensation, en éloigne. La recherche de la sensation est le
mal
le plus dangereux qui menace les hommes et les fe
l’acquitter quand il s’est fait justice. Et M. Dumas, qui constate le
mal
, qui même, avec son imagination dramatique, le gr
se ruine avec des prostituées, tout cela sans même songer qu’il fait
mal
, en accomplissant simplement ses fonctions nature
Pierre Clémenceau, que le hasard a placés sur son chemin. Elle finit
mal
, celle-là ; elle doit mal finir. Point de pitié p
hasard a placés sur son chemin. Elle finit mal, celle-là ; elle doit
mal
finir. Point de pitié pour elle : « Ce n’est pas
âché les rênes ?… Plus encore que Dieu, auquel il croit tant bien que
mal
, en reconnaissant d’ailleurs sans se faire prier
érosité, achèvent de troubler notre claire connaissance du bien et du
mal
. Le « cœur », avec ses facultés spéciales, la ten
e désintéressée de ce Moi maudit qui, en s’émancipant, a fait tout le
mal
. Sans but précis, sans songer au perfectionnement
encore, par-ci, par la, de braves gens qui font le bien plutôt que le
mal
, mais c’est parce qu’ils n’y réfléchissent pas, e
sent pas, et, quand ils s’aviseront d’y réfléchir, cela pourrait bien
mal
tourner : « Oui, grâce à l’effet d’une longue acc
riations de la morale et des usages et lui rappeler que le Bien et le
Mal
, à un certain point de vue, changent avec l’idée
ert d’avoir trouvé ce que c’est que le bien si on continue à faire le
mal
? A quoi sert de posséder la vérité, si on la cac
t de prédication ; en d’autres termes, elle commence par constater le
mal
, dans la société ou chez les individus, ensuite e
, ensuite elle cherche et recommande les remèdes à l’aide desquels le
mal
peut être combattu. L’observation sincère et dési
eux qui essayent de prouver qu’il est bon qu’il en soit ainsi (que le
mal
n’est que l’ombre du bien, que le bien n’existera
e mal n’est que l’ombre du bien, que le bien n’existerait pas sans le
mal
, etc.) ne sont que des marchands de paradoxes, de
s de dupes. Mais, entourés que nous sommes par les diverses formes du
mal
, qui exposent notre corps et notre âme à de conti
ns corrompue et plus délicate que les autres. Il entend poursuivre le
mal
jusqu’à ses racines, sous les apparences honnêtes
s. Quoiqu’il ne se manifeste pas toujours par des éclats violents, le
mal
est toujours latent dans notre société : il ne fa
attend pas d’en être atteint : on se vaccine. De même, en présence du
mal
répandu sur la terre, le moraliste, averti par le
uira ainsi sera excessive peut-être, comme l’a été son observation du
mal
, mais d’un caractère exclusivement pratique, auss
it nombre de préceptes, qu’on peut la résumer en quelques lignes : Le
mal
ne peut jamais produire le bien ; en conséquence,
idéal moral sur la base de l’absolue pureté. La plus grande partie du
mal
qui est en nous vient de l’idée fausse que nous n
irs contradictoires à notre véritable nature, et qui nous poussent au
mal
et au vice. Les plaisirs de la table, d’abord, do
ous devrions seul vouer et demander à notre compagne. — Le remède aux
maux
— le vice, la haine, parfois le meurtre — qui rés
ivre suivant la loi de Dieu, qu’actuellement nous vivons tous dans le
mal
et le péché, que nous en souffrons en corps et en
t oubliés, on les discute, on retrouve la notion égarée du Bien et du
Mal
. Et voici s’élever d’un degré — d’un degré seulem
aient par leur masse : quelques coups de pioche dans leurs fondements
mal
assurés en ont eu raison. Et, sur les ruines de l
ongtemps le satisfaire, a produit aussi le naturalisme : une doctrine
mal
mûrie, faite d’un grand besoin de certitude et d’
e par trouver dans une conscience délicate — Mariage blanc qu’on a si
mal
compris en est une preuve bien frappante — le por
e aux idéalistes : « L’écrivain n’est pas un médecin : il constate le
mal
et laisse à d’autres le soin de le guérir » — « l
produite par les spectacles de l’injustice ou de la misère. L’idée du
mal
les a envahis, les obsède : pour peu qu’ils soien
ils glissent de cette idée objective à la volonté de lutter contre le
mal
, d’opposer des digues à son envahissement, des re
tement le besoin, qu’elle n’ose jeter loin d’elle, qui, tant bien que
mal
, et jusqu’à ce qu’on lui en fabrique de meilleure
dans ce sens. Certains esprits amis de l’humanité, épouvantés de ses
maux
et de son délire, avaient eu recours aussi, comme
as du moins d’animosité ni d’injustice. Mais nous avions probablement
mal
lu et mal compris le poète ; comme nous ne posséd
s d’animosité ni d’injustice. Mais nous avions probablement mal lu et
mal
compris le poète ; comme nous ne possédions pas e
jours de la passion amoureuse, dit qu’il est plus aisé de prévenir le
mal
que de le guérir : Nam vitare plagas in amoris n
ivants : En vain il (le méchant) se confie au secret protecteur ! Le
mal
conduit au mal et punit son auteur ; Ajoute à cet
in il (le méchant) se confie au secret protecteur ! Le mal conduit au
mal
et punit son auteur ; Ajoute à cette horrible et
uel l’affreuse incertitude. L’homme faible et pervers, artisan de ses
maux
, A creusé sous ses pas les gouffres infernaux. «
flétrie Enseignait la sagesse à défaut de patrie. Honneur à lui ! des
maux
d’où naquirent nos pleurs, Le premier il connut,
nal incompétent, qui n’avoit aucun droit sur lui, & par des juges
mal
instruits & passionnés. Cet appel, écrit avec
les fois qu’ils se rencontroient dans une maison, Maupertuis y étoit
mal
à son aise : il jettoit d’abord quelques feux ; m
nt lui rapporta que M. de Voltaire, dans un souper avec le roi, avoit
mal
parlé du qu’En dira-t-on & de l’auteur ; qu’i
e se livrer à des emportemens. Il se récria sur ce qu’on interprêtoit
mal
ses pensées, & sur ce qu’on empoisonnoit la r
t représenté en lapon applattissant les pôles de la terre. Ce globe,
mal
connu, qu’il a sçu mésurer, Devient un monument o
, amis, parens, emplois, repos ; comprit, mais trop tard, qu’il avoit
mal
connu les rois : peut-être n’eût-il jamais été da
ainsi que M. de Voltaire, dans son séjour à Léipsig, malgré tous ses
maux
, & malgré les menaces du géomètre, soutenoit
es cours ; fuis-les pour être heureux. Leur séjour est celui de mille
maux
affreux, Des soucis, des revers, des noires injus
prement les deux pivots de l’âme. Comme nous sommes plus sensibles au
mal
qu’au bien, nous haïssons beaucoup plus l’un que
le sentiment intime et expérimental qui nous avertit toujours que les
maux
assiègent de toutes parts la vie humaine. La piti
humaine. La pitié, qui n’est qu’un secret repli sur nous à la vue des
maux
d’autrui dont nous pouvons être également les vic
erreur dont l’effet est d’autant plus certain, que le remède naît du
mal
même qu’on chérit ! À la vérité, la vie humaine e
ar de longues douleurs. Comment donc précautionner l’homme contre des
maux
inévitables ? comment le rendre sensible autant q
ié ? On le peut faire, en le réjouissant par le spectacle même de ses
maux
, en y attachant ses regards malgré lui par un att
ain, mais encore pour lui apprendre à modérer ses passions, quand des
maux
réels viendront les exciter. Car lorsqu’on s’appr
els viendront les exciter. Car lorsqu’on s’apprivoise avec l’idée des
maux
, on se fortifie soi-même contre eux, et on se por
habitude de faiblesse et d’abattement. Pour l’amour, puisque c’est un
mal
nécessaire, il serait à souhaiter que les pièces
et décrivant, en de pénétrantes analyses, la phase la plus récente du
mal
et de la passion de ce siècle : le pessimisme. Éc
posé didactique, qui démontre en toutes choses la cause nécessaire du
mal
. Cet apparat scientifique n’est qu’un semblant ;
distantes. Après tous ses prédécesseurs il devine le premier que son
mal
est en lui et qu’aucune variation fortuite dans l
pesante m’écrase dans ces ténèbres émanées de lui. » De la volonté le
mal
s’étend aux émotions. Le pessimisme de M. Rod arr
nit à l’analyse des âmes plus profondes. Dans la représentation de ce
mal
— et quel livre intéressant n’est pas un peu path
antasque ou brutale, dans leur fonds de grossièreté épaisse et encore
mal
civilisée. À côté des ministres pervers et corrom
était le sien, et qu'elle ne désirait ni avilir ni voir détruire. Le
mal
est fait, et nous en profitons. La margrave de Ba
: « J’ai un chien de tendre pour eux qui m’empêche de leur vouloir du
mal
. » Toutefois sachons bien une chose : la correspo
alents ; elle était sa confidente la plus chère avant qu’il connût le
mal
: c’était son bon génie. Ses facultés, à elle, ne
ne belle âme faite pour la vertu, jolie dans sa jeunesse avant que le
mal
l’eût détruite, et ornée de grâces naturelles, el
e que de malice amère ; elle ne chercha jamais à rendre à personne le
mal
qu’elle en avait reçu. Elle ne paraît pas avoir é
éric se trouve l’être aussi, malgré lui. Son père paraît souvent fort
mal
de santé durant ces années, et lui sur le point d
ins possible : « Si M. de Grumbkow, dit-il, ne m’avait jamais fait de
mal
, je pourrais lui faire une épitaphe ; mais tout c
m’empêche pas d’y penser à toutes les heures du jour. Une compassion
mal
placée, et une trop grande faiblesse pour une per
ins allemands qu’on pouvait saigner dans une indigestion ; cela lui a
mal
réussi… Il est regretté de tous ceux qui l’ont co
e n’y trouve qu’un pauvre individu composé d’un mélange de bien et de
mal
; souvent très mécontent de soi-même, et qui voud
Shelley, Leopardi, à ces génies éternellement tristes et souffrant du
mal
de vivre qui ont pris pour inspiratrice la mélanc
us belles horreurs littéraires qu’on ait écrites depuis les Fleurs du
mal
de Baudelaire. Et même, c’est plus beau, car dans
es Fleurs du mal de Baudelaire. Et même, c’est plus beau, car dans le
mal
— le mal absolu — c’est plus pur. Les poésies cél
du mal de Baudelaire. Et même, c’est plus beau, car dans le mal — le
mal
absolu — c’est plus pur. Les poésies célèbres de
s que, par exemple, cette supposition entièrement fausse que j’ai été
mal
avec mon père. » Par malheur, le dossier ne renfe
neur, très-mécontent de moi et déplorant le cours rapide d’une vie si
mal
employée, mais n’ayant point à la maudire ? « Qui
r les miens : cela est possible avec peu. J’aurais aussi rempli moins
mal
la destination à laquelle le concours des événeme
, n’aurait aucune idée du malheur ; car la non-dépense est le moindre
mal
de la pauvreté. Il en est ainsi de la privation d
ssantes les moindres actions de la vie commune, ce qui serait déjà un
mal
bien triste par sa continuité ; cette faiblesse ô
is : « Il fallait prendre tel parti ; » puis je trouve qu’il a été si
mal
à propos de ne pas prendre ce parti que je me met
ué de l’art d’en faire naître de plus fécondes. Peut-être n’ai-je pas
mal
cultivé mon champ si étroit, mais d’autres eussen
aire qui ait fait le malheur de qui que ce fût, soit qu’en général le
mal
m’ait été odieux, soit que le sort m’ait favorisé
uyée sur moi : mais je pense que c’est dans ce qu’on appelle (bien ou
mal
) mélancolie que nous trouverons les lumières déso
enfin presque pénible, vous secoue d’un petit rire intérieur qui fait
mal
aux nerfs. Il y a, dans cette gaieté mécanique, u
ions de la rue, soulevé sur les flots de la foule, pâlit et se trouve
mal
comme sur les flots d’une mer. Dès lors, partout
ires instincts de la foule, je veux dire ceux qui lui font le plus de
mal
à elle-même, l’envie, la défiance, la haine, l’ap
s de la primitive Église pratiquaient peu le calembour, et je conçois
mal
Spartacus vaudevilliste. Quand un homme passe son
er la révolution sociale, à faire tout, sous prétexte que le monde va
mal
, pour qu’il aille plus mal encore, il faut qu’il
faire tout, sous prétexte que le monde va mal, pour qu’il aille plus
mal
encore, il faut qu’il soit bien persuadé de la ju
de l’arche de la Révolution, croyez-vous cette phrase conviendrait si
mal
à M. Rochefort ? Ajoutez que la vie de ce grand r
endre ? Si peut-être ils ont quelquefois des doutes et soupçonnent le
mal
qu’ils font, cette impression doit passer vite ;
ut-être beaucoup plus simple que je ne l’ai vu, soit en bien, soit en
mal
. Ce qui trompe, ce qui fait qu’on lui prête des c
ui que tu verras pleurer. La femme du roi Etzel ne nous fit jamais de
mal
. » Les chevaux étaient prêts pour les Rois et pou
avoir échappé. Le héros prit leurs vêtements et ne leur fit nul autre
mal
. L’une de ces femmes des eaux, son nom était Habd
quatre cents s’armèrent. La superbe Reine se réjouissait à l’idée du
mal
qu’elle allait infliger à ses ennemis. Il en résu
ennemis. « Je reprocherai à Hagene de Troneje, l’homme de Gunther le
mal
qu’il m’a fait. Je le connais si outrecuidant qu’
le connais si outrecuidant qu’il ne me le déniera pas. Mais aussi le
mal
qui lui en arrivera ne m’affligera guère. » Le jo
que vous ayez osé chevaucher en ce pays, vous, qui savez bien tout le
mal
que vous m’avez fait. Avec un peu de bon sens, vo
est ainsi, puissante Reine ; c’est moi qui suis la cause de tous vos
maux
. Maintenant en tire vengeance qui veut, homme ou
lle reprit: « Vous l’entendez, guerriers, il ne désavoue pas tous les
maux
qu’il m’a causés. Maintenant, hommes d’Etzel, je
se s’en douter, je provoquerai une lutte. Il faut que Hagene expie le
mal
qu’il vous a fait. Je vous livrerai lié l’homme-l
e-lige de Gunther connaîtra enfin la douleur. Tu as causé ici tant de
maux
au roi Etzel ! » Il reprit: « Cessez vos menaces
donnée Ruedigêr, il mit à mort plus d’un Hiune. Il causa de terribles
maux
aux guerriers d’Etzel. Le plus jeune fils de dame
le vaillant et illustre guerrier. Puis il se mit à tirer vengeance du
mal
qu’on leur avait fait. Alors ses ennemis perdiren
cepté mes ennemis. Ceux-là resteront ici ; car ils m’ont fait trop de
mal
ici au pays des Hiunen. » Quand il entendit cela,
de viole nous en veut, mais jamais je n’eus d’hôte qui me fît tant de
mal
. » Le seigneur de Vérone et Ruedigêr, ces illustr
é tout ce qu’Etzel nous fait subir. » Le roi parla à ses hôtes: « Mes
maux
et les vôtres ne sont pas égaux. La cruelle néces
des Hiunen ? « Je t’ai toujours été fidèle, jamais je ne te fis aucun
mal
. Je me suis rendu à ta cour dans la pensée que tu
en être ainsi ! Gunther, noble roi, au nom de tes vertus, répare les
maux
que tu m’as faits et compose avec moi sur le domm
me, que vous agirez équitablement en accordant une compensation à mes
maux
. « Je vous donne ma foi, et ma main répond de ma
aisser vivre, noble reine, et il se peut qu’un jour il répare tout le
mal
qu’il vous a fait. Il ne faut point qu’il pâtisse
or. Femme de l’Enfer, il te sera caché à jamais ! » Elle dit: « Tu as
mal
réparé le mal que tu m’as fait. Mais je veux cons
’Enfer, il te sera caché à jamais ! » Elle dit: « Tu as mal réparé le
mal
que tu m’as fait. Mais je veux conserver l’épée d
e vis, et de sa perte mon cœur a souffert plus que de tous mes autres
maux
. » Elle tira l’épée du fourreau sans qu’il put l’
lassique, à l’allemande. Il s’étonne quelque part que Voltaire ait si
mal
parlé d’Homère dans un chapitre de son Essai sur
e présenta un jour à Mme d’Épinay, aimable et spirituelle femme, très
mal
mariée, riche, et dont la jeunesse, dénuée de gui
d ; il pense et s’exprime fortement, mais sans correction. En parlant
mal
, personne ne se fait mieux écouter ; il me semble
el changea la situation de Grimm à l’égard de Mme d’Épinay : bon gré,
mal
gré, il était devenu son chevalier ; il en résult
esse. » Grimm se mettait à rire et lui disait : « Que vous connaissez
mal
votre Rousseau ! retournez toutes ces proposition
trop le dire, ma tendre amie, écrivait Grimm, le moindre de tous les
maux
eût été de le laisser partir pour sa patrie il y
un ami me donnent dans un seul jour des années de douleurs. Voilà le
mal
et la plaie à nu. Le seul tort de Grimm peut-être
st aux dernières années de sa jeunesse, sa froideur apparente cachait
mal
un reste d’ardeur intérieure, et sa fermeté n’ôta
s qui se piquaient le plus d’être sans préjugés : cette seule plainte
mal
étouffée est un hommage au devoir. Dans sa relati
oi se perdre dans ce labyrinthe de tracasseries et de noirceurs : Le
mal
est fait, dit Grimm ; vous l’avez voulu, ma pauvr
enture qu’on ne peut prévoir ; je trouve que c’est déjà un très grand
mal
que vous soyez exposée à recevoir des lettres ins
s d’histoire dont le stile est interessant, que les livres d’histoire
mal
écrits, mais pleins d’exactitude et d’érudition.
qui domine les hommes avec tant d’empire qu’il leur fait oublier les
maux
passez et qu’il leur cache les maux à venir, peut
mpire qu’il leur fait oublier les maux passez et qu’il leur cache les
maux
à venir, peut bien nous faire oublier les fautes
le beau nom que le cardinal D’Est donna au ramas informe d’histoires
mal
tissues ensemble qui composent le Roland furieux.
s ensemble qui composent le Roland furieux. L’unité d’action y est si
mal
observée, qu’on a été obligé dans les éditions po
de ces secrétaires et familiers qui, le dos tourné, ne disent que du
mal
ou qui disent indifféremment le bien et le mal, c
urné, ne disent que du mal ou qui disent indifféremment le bien et le
mal
, comme l’abbé Ledieu pour Bossuet : l’abbé Legend
l’en crois pas du tout ; je proteste, et je soutiens que l’abbé a dû
mal
traduire en cet endroit ce que lui ont pu dire le
rêtres qui eussent le don de la parole. Il arrive, au contraire, deux
maux
: l’un, que les pasteurs muets ou qui parlent san
ur où un médecin maladroit, voulant faire le chirurgien, lui pratiqua
mal
la saignée ; depuis lors, s’il voyait couler du s
s, mais qui, peu à peu, devinrent plus longues en avançant : c’est ce
mal
qui, négligé et caché pendant plus de vingt ans,
e essaye de donner des défaillances du prélat par suite d’une saignée
mal
faite est peu rationnelle : M. de Harlay était su
r que chacun lirait à soi était de son côté, et que Jansénius l’avait
mal
compris. Il eut fort affaire pour se tirer de cet
ut des affaires fort délicates, une entre autres où il se mit au plus
mal
avec la Cour et avec le cardinal Mazarin : il sub
e, dans l’ordre régulier des choses, il suffit d’un défaut, d’un vice
mal
placé, pour tuer un homme. Mais que de qualités d
difficile. Tel était l’état moral où était tombée une armée française
mal
exercée, médiocrement commandée. Il est heureux p
de ma vie. » Les derniers mots au péril de ma vie raccommodent assez
mal
la chose, une paix honteuse ! Louis XV en conçoit
t contre le maréchal de Broglie qui, de l’aveu de tout le monde, a si
mal
fait son devoir. » Et moins de quinze jours après
’exprimer en phrases vagues, lourdes ou renversées. Vous ne ferez pas
mal
d’avoir des médecins et des serruriers politiques
voir Votre Majesté, qui mérite d’être aimée et bien servie, l’être si
mal
. Je ne puis m’empêcher de lui dire qu’il y a, dan
peu, c’est de voir que, dans son bon sens, il soit si vite résigné au
mal
, à la médiocrité des hommes et des temps ; il n’a
s, que le maréchal de Noailles avait le talent de ne pas choisir trop
mal
ses amis : sous la Régence, il avait adopté le ch
lleure occasion. Commandant l’armée d’Allemagne, il s’entendait assez
mal
pour les vues avec le maréchal de Coigny qui, lui
aux rois, n’est pas de l’invention de Voltaire, le maréchal répondit
mal
à l’appel ; il ne répondit certainement pas à l’i
ut peut-être en donner une dernière preuve : un jour, il s’était fait
mal
à la chasse, il s’était forcé quelque fibre dans
la médiocrité, et cet âge antique, cet âge d’or antérieur à tous les
maux
que l’apparition de Pandore et sa malice sont ven
Le plus sûr est de marcher droit et d’être honnête homme. L’entrée du
mal
est aisée d’abord et facile, mais à la longue on
s : « Aie un témoin, même quand tu ris avec ton frère. » Si Hésiode a
mal
pensé et parlé des rois, il n’épargne guère les f
les hommes à venir ! Eh bien ! moi, en revanche, je leur donnerai un
mal
auquel tous tant qu’ils sont prendront plaisir, e
ls sont prendront plaisir, en embrassant leur propre malheur. » Et ce
mal
, c’est la femme. « Celui qui se fie à la femme se
s sur les malheurs de ses semblables que sur leurs vices ; il sait le
mal
, mais il l’adoucit et veut être pour tous un cons
et vu s’asseoir à son foyer un duc de Malakoff, mais il ne serait pas
mal
non plus d’avoir convié et vu venir un jour votre
ien encore un peu de Delille dans tout cela ; mais il n’y a pas grand
mal
quand c’est du Delille revu et corrigé par la nat
es méfaits de fausse élégance que je le blâme ; c’est surtout d’avoir
mal
observé et connu son sujet. C’est d’avoir dit d’u
guerre de croyances : le fanatisme s’y met de part et d’autre, et des
maux
incalculables peuvent être la conséquence d’une l
ers ; c’est la liberté et la Providence, et leurs rapports ; c’est le
mal
, c’est le salut. Pourquoi la douleur ? pourquoi l
et instinct si universel de l’humanité. Le péché originel explique le
mal
. L’incarnation et la rédemption expliquent le mys
re ; l’action est certaine et répond au besoin de l’âme. Cependant le
mal
est sur la terre. Comment l’expliquer sans mettre
que l’on pousse donc plus loin l’objection, et que l’on se plaigne du
mal
en général et de la manière inique dont il est ré
ours le péché se transmet par contagion. Le christianisme explique le
mal
. Donne-t-il le remède ? Ce remède, c’est Dieu fai
s innocentes se sont offertes pour sauver les coupables. Ce sentiment
mal
entendu a entraîné souvent des conséquences odieu
ion. L’universalité de la prière prouve la Providence. L’existence du
mal
, dont Dieu ne peut pas être responsable, prouve l
N’imaginons pourtant pas, car il ne faut point s’exagérer ses propres
maux
, que le bonheur soit incompatible avec la culture
e sentiment de son bien-être, et la crainte de le voir troubler. Quel
mal
vous ont fait les gens de lettres, me diront ces
il en soit, ceux qui ont décrié la culture de l’esprit comme un grand
mal
, désiraient apparemment que leur zèle ne fût pas
qu’ils en soutiendraient tranquillement le reproche ? La peinture du
mal
pourra-t-elle les trouver sensibles, lorsque le m
? La peinture du mal pourra-t-elle les trouver sensibles, lorsque le
mal
même les touche si peu ? Ils continueront à éclai
Rebuté des livres qui promettent l’instruction, et qui tiennent si
mal
ce qu’ils promettent, les ouvrages de pur agrémen
e tant de vastes pharmacopées qui annoncent des remèdes pour tous les
maux
du corps, et qui guérissent fort peu de malades.
manière tacite et modeste d’annoncer aux autres hommes, souvent très
mal
à propos, qu’on croit avoir plus d’esprit qu’eux
er des multitudes qu’il avait subjuguées, pour leur bien ou pour leur
mal
. On ne saurait imaginer pour un enfant de génie u
it dans les arbres avec ses élèves. Les leçons n’en allaient pas plus
mal
. Il y eut cependant un moment difficile quand l’é
rovoquaient des « accès de manie » pendant lesquels Musset faisait le
mal
qu’il n’aurait pas voulu. Il s’en désolait ensuit
origines de cette misère morale ; on ne peut en nier les ravages. Le
mal
fut tenace. M. Maxime Du Camp, plus jeune que Mus
entrer dans le monde l’âme empoisonnée de germes de dégoût. Un autre
mal
, qu’il partageait aussi avec beaucoup de contempo
t allemandes, représentées par Byron et Gœthe. Quoi qu’il en soit, le
mal
existait, et il contribuait à la « défaillance gé
nt, les termes réalistes, tels que « pots » ou « haillons », lui font
mal
. Le pauvre homme ! Le Figaro (4 février) se défi
lligent. De là son attitude patiente et attentive lorsqu’on disait du
mal
de ses vers. Il avait d’ailleurs été dédommagé de
amis, pleins de bonnes intentions sans doute, mais, à coup sûr, bien
mal
inspirés. Il n’est pas jusqu’aux lettres de Georg
orts ; je ne savais que dire, que faire, qu’imaginer, pour réparer le
mal
que j’avais fait. Je prenais Brigitte dans mes br
r une autre, elle fume une cigarette avec sérénité, tandis qu’il a le
mal
de mer. On tourne, on tourne encore, et c’est ell
drai-je prendre soin désormais ? Comment me passerai-je du bien et du
mal
que tu me faisais ?… « Je ne te dis rien de la pa
et fuir jusqu’en Orient. Il s’accuse de nouveau de l’avoir méconnue,
mal
aimée ; de nouveau il se traîne lui-même dans la
e à Musset de faire fi des commérages : « Ce qui pourrait me faire du
mal
, et ce qui ne peut pas arriver, ce serait de perd
r, ce serait de perdre ton affection. Ce qui me consolera de tous les
maux
possibles, c’est encore elle. Songe, mon enfant,
des soupçons, des récriminations, déjà, déjà ! » Elle lui rappelle le
mal
qu’il lui a déjà fait à Venise, les choses offens
out d’abord un sentiment de délivrance et de repos : « Je ne vais pas
mal
, je me distrais et ne retournerai à Paris que gué
avez tort de me parler d’Alf. Ce n’est pas le moment de m’en dire du
mal
… Mépriser est beaucoup plus pénible que regretter
resse de mère au fond du cœur. Il m’est impossible d’entendre dire du
mal
de lui sans colère… » (À Mme d’Agoult, 25 mai 183
ec empressement, ainsi qu’il faisait toujours de ce qu’on trouvait de
mal
en lui ou dans ses œuvres : « Tout le monde, lui
ou son ombre. C’est la douceur plaintive d’un malade accablé par son
mal
, et qui supplie qu’on ne le force pas à parler :
orgueil satisfait. Je sens encor le mien jeune et vivace, Et bien des
maux
pourront y trouver place Sur le mal que vous m’av
ien jeune et vivace, Et bien des maux pourront y trouver place Sur le
mal
que vous m’avez fait. Partez, partez ! la Nature
arir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ton corps est abattu du
mal
de ta pensée ; Tu sens ton front peser et tes gen
anciennes souffrances : Vous saurez tout, et je vais vous conter Le
mal
que peut faire une femme. Il commence avec assez
reprochait aussi de se vanter trop souvent au public de l’avantage de
mal
rimer : (Les vers) « de Musset (« Après une lectu
en Dieu » : Ta pitié dut être profonde Lorsque avec ses biens et ses
maux
Cet admirable et pauvre monde Sortit en pleurant
e bonté ! quel moment ! » C’est l’hosanna de la créature délivrée du
mal
. Courte est l’illusion, courte la joie. Tandis qu
— Oui-da, réplique sa maîtresse, je le vois maintenant. Il n’est pas
mal
tourné, ma foi, avec ses cheveux sur l’oreille et
ous le ciel, comme un voleur avec des dés pipés » ; et elle sourit du
mal
qu’elle avait fait. Les Caprices de Marianne ont
eurs épées, c’est moi qu’ils ont tué. » S’étant dit ces choses sur le
mal
qu’il se faisait à lui-même, Musset prenait son c
dans ma pauvre pensée tant de fleurs étranges et mystérieuses ? » Le
mal
est à présent sans remède. Au mépris de la raison
tendrait pas la sienne ? CAMILLE. « Qu’est-ce que vous dites ? J’ai
mal
entendu. PERDICAN. « Es-tu sûre que si son mari
isance internationales. La punition est douce, cette fois. Valentin a
mal
joué un vilain rôle ; il a été sot, et il n’a pas
s jeune, tu es belle, et nous sommes seuls. CÉCILE. « Eh bien ! Quel
mal
y a-t-il à cela ? VALENTIN. « C’est vrai, il n’y
! Quel mal y a-t-il à cela ? VALENTIN. « C’est vrai, il n’y a aucun
mal
; écoutez-moi, et laissez-moi me mettre à genoux.
ri la payera en estime et en confiance. Camille est plus instruite du
mal
et de la vie, moins innocente, que Cécile. Musset
ersonne, ou à peu près, ne savait d’où cela sortait. Et puis, c’était
mal
écrit : « Rebonsoir, chère ! En quelle langue est
e, la volonté effondrée, incapable de se défendre contre lui-même. Le
mal
venait de loin. Sainte-Beuve à Ulrich Guttinguer
ressaisir lui-même. Alors il leva pour elle le voile qui cachait ses
maux
, et elle en pleura : « Je ne puis vous répéter ce
e, Et m’avez-vous si vite à ce point oublié ? Ah ! ce qui n’est qu’un
mal
, n’en faites pas un vice. Dans ce verre où je c
tié. Détournons la tête et passons, Le cœur plein de pitié pour des
maux
inconnus, et plaignant la « misère », quelle qu’e
c aucune indulgence. « Le monde, disait-il, n’a de pitié que pour les
maux
dont on meurt. » Il s’abandonnait devant sa famil
ulaire. Je suis en ce moment dans ce célèbre Numéro quatorze, qui fut
mal
gravé dans Le Diable à Paris. C’est pour cause de
ible, trop mobile, trop extrême en tout, soit qu’il s’isolât avec ses
maux
et sa tristesse, soit qu’il se rejetât avec empor
ien vite, tout en lui laissant une pâleur bistrée où se trahissait le
mal
dont il était déjà atteint ? Durant la visite, on
i fut vraiment une délivrance. Le soir du 1er mai 1857, il était plus
mal
et alité. Sœur Marceline n’était pas là, mais son
trop pratiques ou trop intellectuelles pour se dévorer le cœur ; les
maux
que Musset a tour à tour maudits et bénis avec un
les infiniment respectables, mais que je ne puis m’empêcher de croire
mal
inspirés, à ce qu’il soit imprimé aucun fragment
force créatrice. Elle opposerait, il est vrai, des génies différents,
mal
prolifiques. Mais, en art, les ascètes ont-ils le
uvre ne fait pas broncher l’artiste fort qui la dit, mais à cela quel
mal
? Quel mal, encore, si, dans ses heures de loisi
pas broncher l’artiste fort qui la dit, mais à cela quel mal ? Quel
mal
, encore, si, dans ses heures de loisir ou de comb
exacte de ses œuvres. Autant cet écrivain nous paraît piètre penseur,
mal
renseigné et peu spéculatif, autant nous l’admiro
farouche pas plus que son esthétique. À coup sûr, il est venu pour de
mal
avouables raisons ; mais en bonne équité, c’est à
iques. « — Mais, reprit Dionysodore, le bien n’est-il pas bien, et le
mal
n’est-il pas mal ? « — Je l’avoue. « — Et tu sout
reprit Dionysodore, le bien n’est-il pas bien, et le mal n’est-il pas
mal
? « — Je l’avoue. « — Et tu soutiens que les homm
me elles sont ? « — Je le prétends. « — Les honnêtes gens disent donc
mal
le mal, puisqu’ils disent les choses comme elles
s sont ? « — Je le prétends. « — Les honnêtes gens disent donc mal le
mal
, puisqu’ils disent les choses comme elles sont ?
eurs proches ; enfin ils l’accusent d’être pour eux la cause de mille
maux
. « Pour moi, Socrate, je crois qu’ils ne connaiss
oi, Socrate, je crois qu’ils ne connaissent pas la vraie cause de ces
maux
; car, si c’était la vieillesse, elle produirait
st impossible. « — Mais celui qui vit bien est heureux, celui qui vit
mal
est malheureux ? « — Assurément. « — Donc le just
s n’attribuent aux dieux, dans leurs œuvres, que le bien et jamais le
mal
; il leur défend de faire craindre la mort à ces
nfants, lorsque la matière de toute dissension sera ôtée ? « Tous ces
maux
seront nécessairement prévenus. « Il n’y aura non
l’une ou à l’autre, il n’est point, ô mon cher Glaucon, de remède au
maux
qui désolent les États, ni même, selon moi, à ceu
peuple à des luttes dégoûtantes d’obscénité ; Le meurtre des enfants
mal
conformés, punissant le tort de la nature par la
à mort pour leur infirmité et pour leur faiblesse ; comme les enfants
mal
nés, condamnés à être égarés dans les lieux sombr
ligarchie, monarchie, dictature, tyrannie même, tout cela est bien ou
mal
selon les circonstances, les convenances, les néc
s du peuple, qui adopte ou qui répudie tour à tour ces formes bien ou
mal
appropriées à l’usage que le peuple veut en faire
autres aristocratiques, ceux-ci démocratiques, ceux-là démagogiques,
mal
reliés par le lien d’une confédération confuse. L
d’être corporelles ou mentales. Je dis seulement que cet héritage est
mal
connu, problématique, indéterminable dans l’état
out à coup ces paroles : « N’allez pas faire la bêtise de lui dire du
mal
des passions et des plaisirs ; j’aimerais autant
Ferney, il est d’usage qu’elle pâlisse, tremble, frissonne, se trouve
mal
en l’apercevant. S’il faut en croire Mme de Genli
qu’il fait cet aveu significatif : « Une seule épine me fait plus de
mal
que l’odeur de cent roses ne me fait de plaisir.
e proie. Retz est « un petit homme noir qui ne voit que de fort près,
mal
fait, laid et maladroit de ses mains à toutes cho
un autre et, ma tête se penchant sur mon estomac, je ne ressemble pas
mal
à un Z. J’ai les bras raccourcis aussi bien que l
e d’ordinaire une de ces calamités où l’homme se sent à la merci d’un
mal
mystérieux et implacable. Qu’on se rappelle la pe
le. Exister, c’est avoir en soi une balance, et y peser le bien et le
mal
. Exister, c’est avoir la justice, la vérité, la r
cent quatre-vingt-sept savent lire et écrire, neuf cent quatre lisent
mal
et écrivent mal, dix-sept cent soixante-dix neuf
t-sept savent lire et écrire, neuf cent quatre lisent mal et écrivent
mal
, dix-sept cent soixante-dix neuf ne savent ni lir
les ennemis publics. Ils sont coupables de tout ce qui est arrivé de
mal
. — Ô romains, disait Tertullien, nous sommes des
jésuites, est tout de même le Paraguay. Donner une nouvelle façon au
mal
, ce n’est point une bonne besogne. Recommencer la
dorer son monstre, de l’air dont on attend un vengeur. Il glorifie le
mal
en louchant vers l’ombre. C’est dans l’ombre qu’e
haire expliquant Homère au paysans. VIII Trop de matière est le
mal
de cette époque. De là un certain appesantissemen
rait Arlequin lui-même d’une éternelle épaisseur. Pour M. Ferrari, le
mal
a commencé déjà ; à part la vérité qu’elle outrag
des Révolutions d’Italie n’aurait-il donc pas la notion du bien et du
mal
, du mal, qui est un moins sur le bien, un attenta
lutions d’Italie n’aurait-il donc pas la notion du bien et du mal, du
mal
, qui est un moins sur le bien, un attentat sur la
t sur la chose créée ? Excepté dans des métaphysiques de ténèbres, le
mal
ne fut jamais congénère du bien. Il ne se pose qu
e le poignard dans le cœur. On ne met pas le bien dans un plateau, le
mal
dans un autre, et la vie morale n’est pas une aff
n, la Vénus de Milo, le poème du vrai, du bon et du beau, et voilà le
mal
! et la fatalité, c’est sa conséquence ! Le pourq
Lamartine, cet optimiste de l’histoire, qui voit du bien même dans le
mal
que signalent tous les historiens, par une confor
t de conscience. Mais M. Ferrari, lui, finit par voir le bien dans le
mal
même qu’il vient de signaler, et l’anxiété qu’il
Malgré le sang et le fer qui brillent ; malgré le poison, le génie du
mal
en toutes choses, une richesse d’horreurs, d’abom
Morte du mépris ! Il aura essayé cependant. Il se sera donné bien du
mal
pour elles. Quelle érudition ! quelles recherches
sme-là n’est pas une excuse, au contraire, c’est un mai de plus et un
mal
suprême — un mal tel, qu’on est en droit de s’éto
une excuse, au contraire, c’est un mai de plus et un mal suprême — un
mal
tel, qu’on est en droit de s’étonner que M. Ferra
ste, Italien de partout, chez qui l’Italie a tout créé, le bien et le
mal
. C’est un Italien, fils de Vico, mais qui a pris
épendance entre tous ces éléments du monde, ils restent souvent assez
mal
coordonnés entre eux, et gardent une vie suffisam
es ou des crimes ne sont guère que des qualités, des vertus employées
mal
à propos, ou le résultat de ces tendances, ou enc
e à mesure qu’il grandit. Et c’est bien ce qu’il fait mais il le fait
mal
. Il se borne trop à en changer le vernis et la co
et c’est la volonté. On ignore ou l’on feint d’ignorer que la volonté
mal
dirigée est un danger plus qu’une ressource. Et p
a pratique. Elle est un procédé général excellent, mais qui peut être
mal
employé, un procédé de défense qui protège parfoi
est pas encore une simulation de timide impressionnable, qui s’adapte
mal
au caractère, craque et se fend çà et là — reste
a vie. Un être nouveau germe ainsi et grandit encore empêtré, retenu,
mal
dégrossi, qui comprend la complexité et l’incohér
se teintent de ridicule. Nous ne pouvons rien dire sur le bien et le
mal
, dès que nous sortons des formules abstraites, en
’humanité, qu’ils représentent et que, bien souvent, ils représentent
mal
. Ils sont comme les préfets d’un gouvernement loi
us étroite, vers l’identification complète ; ce qu’on doit appeler le
mal
, une marche vers l’incohérence et la division. Ma
ec elle. La morale de l’ironie est évidemment celle d’un être qui est
mal
adapté à la vie, et c’est le cas de l’homme parta
uelle il n’était pas fait et qui le blesse encore comme une chaussure
mal
faite et trop neuve, et la vie individuelle qui l
vrage il soutient que cette sorte de centralisation est le plus grand
mal
des démocraties. Il n’y a pas là sans doute de co
esse, et elle doit peser avec équité et discernement les biens et les
maux
qu’elle porte en elle. Or c’est là, je crois, qu’
ions sont des principes dont on peut abuser, que l’on peut corrompre,
mal
entendre, mal appliquer, mais enfin des principes
principes dont on peut abuser, que l’on peut corrompre, mal entendre,
mal
appliquer, mais enfin des principes légitimes, bo
rience, on peut réussir à combattre, peut-être même à guérir ce grand
mal
et cette déplorable tendance. Il y a dans les dém
tits des particuliers. Ce qui est bien autrement redoutable, c’est le
mal
que voici. — Supposez une société démocratique né
, combien n’est-il pas plus aisé de faire croire à l’ignorance que le
mal
vient des privilèges du capital et de la propriét
lité d’un juge. On aurait voulu qu’il nous apprît si, suivant lui, le
mal
dont les symptômes viennent d’être esquissés n’es
t céder la place à un sage esprit de progrès ? Est-ce au contraire un
mal
incurable de la démocratie ? J’incline à la premi
liberté, le contre-poids le plus salutaire et le plus nécessaire aux
maux
et aux périls de la démocratie. C’était là une de
bliciste observateur, il n’est jamais indifférent entre le bien et le
mal
, et il apportait dans la politique un esprit de h
elle est incitée par quelques-uns des siens à en adopter d’autres. Le
mal
est ici beaucoup plus facile à constater qu’il ne
rtement que ne l’avait fait le pouvoir royal, l’état à la cité, était
mal
venue à relever ce titre de citoyen, d’origine si
de Rome, a-t-il écrit, a souvent troublé nos générations. Pour avoir
mal
observé les institutions de la cité ancienne, on
meilleurs hommes de l’Humanité, la tâche des hommes du moyen âge, en
mal
d’enfanter eux-mêmes Une civilisation, ait été so
écessités verbales sous l’empire d’un enthousiasme aveugle ; les mots
mal
venus et qui n’étaient point en harmonie avec nos
n peu plus de versification que Pradon, & après cela une intrigue
mal
conduite, des caracteres mal dessinés, le costume
ue Pradon, & après cela une intrigue mal conduite, des caracteres
mal
dessinés, le costume mal observé, ne sauroient ju
la une intrigue mal conduite, des caracteres mal dessinés, le costume
mal
observé, ne sauroient justifier l’indulgence du S
vous l’êtes peut-il se prêter à une mauvaise plaisanterie qui finira
mal
? « Elle lut mes vers. C’est bien joli, dit-elle
de l’humanité, l’une portant l’effigie du bien, l’autre l’effigie du
mal
, sans que le monde, incertain, puisse dire : J’ap
te avec le souverain Bien, il a tenté d’en faire un avec le souverain
Mal
, et il a dit au démon : Donne-moi la terre, je te
réation en flagrant délit de méchanceté ou de ridicule : le vase même
mal
façonné, même brisé, doit respecter le potier. Go
nage ironique, la pire forme du diable, riant du bien et jouissant du
mal
, Méphistophélès. Mais nous nous trompons, ce pers
e de l’esprit humain aux prises avec les deux principes du bien et du
mal
dans le personnage de Faust ! Enfin Faust est la
aust ! Enfin Faust est la tragédie de Dieu et de Satan, le bien et le
mal
, dans le personnage de Méphistophélès. Marguerite
, le repentir tardif. Méphistophélès, c’est la propagande perverse du
mal
par le génie du mal pour corrompre et ruiner l’œu
. Méphistophélès, c’est la propagande perverse du mal par le génie du
mal
pour corrompre et ruiner l’œuvre de Dieu, l’homme
démoniaque sous ses formes humaines, que l’inspiration manichéenne du
mal
conseillant le mal à tout ce qui respire. Ceci ad
formes humaines, que l’inspiration manichéenne du mal conseillant le
mal
à tout ce qui respire. Ceci admis, le rôle du mal
mal conseillant le mal à tout ce qui respire. Ceci admis, le rôle du
mal
, caché sous la forme de Méphistophélès, devient v
extrême scepticisme était l’extrême forme, la forme satanique de tout
mal
. Car le scepticisme complet mène au mépris de la
s dans ton orgueil que tu es semblable à Dieu, qui sait le bien et le
mal
; suis ce vieux dicton de ton cousin le serpent.
grande bénédiction dans sa maison. « Mon enfant, s’écria-t-elle, bien
mal
acquis pèse sur l’âme et brûle le sang. Consacron
ologues de Faust comme dans son dialogue avec le génie du doute et du
mal
. Nous ne vous en donnerons ici que les principale
rais-je point pour toi ! J’espère qu’il ne lui en peut résulter aucun
mal
? Faust. Autrement, cher amour, est-ce que je te
t une si forte application à son chagrin que souvent il exprime assez
mal
ce qu’il veut dire. » Voilà qui ne convient guère
à cet égard est d’un aussi utile exemple que ses Maximes. Son esprit
mal
employé ne servit qu’à l’engager plus avant dans
nds écrivains se trouveraient fort peu dédommagés du reproche d’avoir
mal
pensé par la louange d’avoir bien dit. La vie ne
prend ainsi possession de vous, qui fait corps avec vous ; tenez pour
mal
écrit tout ce que vous oubliez. Nous n’oublions q
rouve-t-elle la langue de ces choses-là ; elles ne sont pas seulement
mal
écrites, elles ne sont pas écrites du tout. Ce so
quivoques où s’embarrasse notre conscience, et qui nous y montrent le
mal
si près du bien, et le bien si mélangé de mal, qu
qui nous y montrent le mal si près du bien, et le bien si mélangé de
mal
, qu’ils nous font peur même de notre honnêteté. H
e dont La Rochefoucauld s’avoue atteint, tout ce qui vient d’un dépit
mal
apaisé contre les personnes et les choses. Pour a
ire, n’a point, au fond, de notion première : la notion du bien et du
mal
. Il ne l’a pas, parce qu’il est impie, de l’impié
té de l’esprit prouve sa force. Mais il ne fut point duc, et tout son
mal
vient de là, même intellectuellement. Il ne fut j
on appelle son auteur un moraliste, — par antiphrase, — traduit assez
mal
le genre d’esprit qu’il eut, car de la conversati
les auraient évidemment confirmé la justesse de nos réflexions sur ce
mal
indéniable de la bâtardise, et nous aurions été h
contrecoup inévitable, et que l’excès de la jactance ne prouve que le
mal
dont il souffre ? IX « Il y a plus bête qu
aladie ? Diront-ils que leur plaie est une noble blessure et que leur
mal
vaut la santé ?… Ah ! non ! nous ne leur demandio
n Vers, n’eut aucun succès. Palaprat a beau assurer qu’elle n’est pas
mal
versifiée, qu’elle est assez noblement écrite, ce
elle est assez noblement écrite, cela n’empêche point qu’elle ne soit
mal
imaginée, mal conduite, & c’en est assez pour
noblement écrite, cela n’empêche point qu’elle ne soit mal imaginée,
mal
conduite, & c’en est assez pour justifier l’a
les décourageurs. » C’est donc à l’intérieur uniquement que réside le
mal
. « Le péril est chez nous. Le malaise est en nous
r faire cette œuvre-là… » Ainsi nous voilà rassurés et renseignés. Le
mal
dont nous souffrons est léger puisque, quelques j
empresse de constater que « la France, pourtant, ne se porte pas trop
mal
, grâce au ciel ! » Sa conclusion est également ty
forces à nous guérir et à reconquérir le terrain perdu. Connaître son
mal
sans tromperie et sans faiblesse, c’est presque y
Les malades qui se croient sains n’ont aucune chance de survivre à un
mal
qu’ils ignorent ; ceux qui connaissent le mal don
chance de survivre à un mal qu’ils ignorent ; ceux qui connaissent le
mal
dont ils sont atteints, font appel au médecin et
usquement de sa léthargie, mesurer d’un coup d’œil toute l’étendue du
mal
, et appeler à soi toute son énergie pour se guéri
riotes, et toi aussi, Alcée, redisant plus haut sur ton luth d’or les
maux
de la tempête, les maux de l’exil, les maux de la
cée, redisant plus haut sur ton luth d’or les maux de la tempête, les
maux
de l’exil, les maux de la guerre ! Ces deux voix
aut sur ton luth d’or les maux de la tempête, les maux de l’exil, les
maux
de la guerre ! Ces deux voix qui racontent des ch
oses nobles et belles, ni ta langue ne serait liée de peur de dire le
mal
, ni la pudeur ne retiendrait tes regards ; mais t
nçaient, en chantant, du rivage au temple de la belle déesse.. Que de
maux
seront soufferts, que de ruines entassées, que de
préservaient la vie et ramenaient au rivage la victime guérie de son
mal
ou de son désespoir. Des listes de ces suicides o
vaient ; et toi, déesse, souriant de bouche divine, tu demandais quel
mal
j’ai souffert, pourquoi je t’appelle et ce que je
il de Dieu ni les regards des Anges, car ils n’ont point la pensée du
mal
. Ainsi passe, en se tenant par la main, le plus s
resque attendri par leur beauté, leur innocence, et par la pensée des
maux
qu’il va faire succéder à tant de bonheur : trait
ope et Ulysse rappellent un malheur passé ; Ève et Adam annoncent des
maux
près d’éclore. Tout drame pèche essentiellement p
, parce que le cœur s’arrête à peine dans le présent, et anticipe les
maux
qui le menacent. Il faut donc toujours, dans nos
ns nos tableaux, unir le bonheur à l’infortune, et faire la somme des
maux
un peu plus forte que celle des biens, comme dans
re quelques idées, dans l’écritoire de Μ. Rigault. Il n’est jamais de
mal
en bonne compagnie, a dit Voltaire, dans un conte
al, mais elle a sa plume, et si elle ne rudoyait pas ceux qui font le
mal
, en toutes choses, elle ne serait plus une femme
Personne n’avait dit qu’être évasif dans les questions du bien et du
mal
littéraire, du bien et du mal moral, — car tout l
évasif dans les questions du bien et du mal littéraire, du bien et du
mal
moral, — car tout livre pose le double problème,
me dit Janin, avec un geignement douloureux, nous n’avons dit plus de
mal
d’elle que Rigault n’en a dit, lui-même, dans le
sprit orné, naturellement porté à la galanterie, & n’écrivoit pas
mal
en vers & en prose. On eût pu cependant se di
peut en juger par ceux-ci : Ne me demandez pas, Silvie, Quel est le
mal
que je ressens ; C’est un mal que j’aurai tout le
Ne me demandez pas, Silvie, Quel est le mal que je ressens ; C’est un
mal
que j’aurai tout le temps de ma vie ; Mais je ne
e R… de moi. A peine puis-je me résoudre à parler à un médecin de mes
maux
; et lorsque je parle à quelqu’un de ma tristesse
tres souffrent ; il en est d’imprudents, il en est d’infidèles. Leurs
maux
, leurs fautes nous affligent autant que les nôtre
’excuse (car Mme de Charrière tournait agréablement les vers), furent
mal
pris et regardés comme une ironie de plus. « Est-
e sorte de courage ; car la petite fille, jolie à la vérité, était si
mal
mise et avait si mauvaise façon, qu’un élégant un
t nous nous acheminons vers la salle, lui fort content, et moi un peu
mal
à mon aise. L’affaire du billet n’était pas la se
s la plus grande sécurité. — Oh bien ! dit la dame, il n’y a point de
mal
pour une fois. — Oui, ajoutai je, madame ; si on
lée au concert ; j’ai laissé tomber un papier de musique ; j’ai assez
mal
chanté ; j’ai été à la première assemblée ; j’y a
ttres changé, mon cher Godefroy ! Pourquoi ne pas me dire si c’est en
mal
ou en bien ? Mais il me semble que ce doit être e
me semble que ce doit être en bien, quand j’aurais moi-même changé en
mal
. Je ne suis plus un enfant, cela est vrai ; j’ai
toujours par quelques gambades. Je crois, ma chère grand’mère, que ce
mal
est incurable. » — Et à propos du jeu dont il est
a l’abbé. — J’ai la politique en horreur, répliqua la baronne, et les
maux
que la guerre fait à mon pays me donnent un extrê
une : mais cette fortune, que lui ont laissée ses parents, est un peu
mal
acquise, elle le sait ; et, comme elle n’a aucun
quand Émilie, sur l’aveu de Mme de Vaucourt que ses biens avaient été
mal
acquis, cherche à lui donner des scrupules, celle
ants auxquels elle ne voulait pas renoncer, l’autre possédait un bien
mal
acquis qu’elle ne voulait pas rendre. L’une et l’
tres comme j’en connais beaucoup, qui, même lorsqu’ils ne font pas de
mal
, ne font aucun bien, ou ne font que celui qui leu
r estimer, que quelque chose lui paraît être bien, quelque chose être
mal
; il faut voir en lui une moralité quelconque. »
iraient de parler de leurs pertes particulières ; ils dissimulent des
maux
légers et de petites humiliations. Depuis plus de
yen, d’ailleurs, qu’elle disparaisse, qu’elle s’efface un peu. Que le
mal
auquel vous cédez ne vous empêche pas de recommen
qui seraient assez rémunérées au poids brut du manuscrit ! I Le
mal
sévit ailleurs qu’en France. Partout l’esprit pop
e créatures angéliques, exposées aux pires infortunes et rachetées du
mal
par la grâce de leur innocence même, alors votre
s rocambolades, l’impression morale qui doit en rester, le bien ou le
mal
qu’elles sont susceptibles de produire, la part p
ur le sortir d’affaire. Un « rez-de-chaussée », au surplus, n’eût pas
mal
fait en ligne de compte. « Oui, se demande-t-il,
enry Bérenger] Mon cher Confrère, Le premier point, pour guérir un
mal
, c’est d’avoir établi son diagnostic. Je crois qu
e que la vôtre dans l’article que vous avez bien voulu m’adresser. Le
mal
est nettement, spirituellement décrit par vous. E
urs de feuilletons lit probablement peu de livres. Elle est donc fort
mal
renseignée sur la production de librairie et il d
an-feuilleton a sa raison d’être. Pour les cerveaux naïfs, exaltés ou
mal
équilibrés, ces aventures abracadabrantes, ces si
bon roman peut n’être pas bon pour tous les lecteurs — d’aucuns étant
mal
préparés à digérer certains mets trop substantiel
nquante ans, dans cent ans peut-être, si le remède sort de l’excès du
mal
, — c’est ainsi le plus souvent que le progrès s’a
e fadasse et d’alcool. C’est quelque chose de prendre conscience d’un
mal
dont on souffre, mais à la condition que cette co
usif à la France. Tous les pays civilisés souffrent aujourd’hui de ce
mal
spécial ignoré de nos ancêtres : le mal du roman
s souffrent aujourd’hui de ce mal spécial ignoré de nos ancêtres : le
mal
du roman populaire. Nos lecteurs ont paru surtout
e plus conforme à notre idéal, à notre rêve, combattre et atténuer le
mal
actuel par la publication et la grande diffusion
sons, cependant, ignorer qu’il y a des poisons moraux faisant plus de
mal
à la conscience publique que jamais l’arsenic ne
plupart des feuilletons dits populaires pour comprendre l’étendue du
mal
qui nous menace, si on n’arrive peu à sauver le p
, M. Frédéric Loliée, qui s’est chargé d’approfondir l’état actuel du
mal
, des penseurs romanciers et journalistes éminents
fort dédaignés des classes supérieures, qu’on les paye d’autant plus
mal
(en moyenne, 75 francs par volume ; et qu’à la di
toujours donné et on aime ça en France, tout en en disant beaucoup de
mal
. Chamfort qui s’en moquait en vécut ; Rivarol les
Mme Colette Willy et M. Roupnel. M. Pergaud trouve que ces prix sont
mal
distribués : comme il a raison ! Ernest La Jeu
ien : c’est leur meilleur ouvrage (Voltaire, passim). Ils ont fait du
mal
— et encore ! Ils font parler des livres couronné
l y a dans tout cela hasard, loterie, intrigues électorales : mais le
mal
ne doit pas nous empêcher de voir le bien. Et pui
ssion de l’équité absolue, et la plupart des jugements sont des cotes
mal
taillées. Cependant, le corps social a besoin d’u
gistrature et il est nécessaire qu’on rende la justice, tant bien que
mal
. Dans cet état de choses, qui est conforme aux œu
ceux qui le donnent. Personnellement, j’avoue que je m’accommoderais
mal
d’être reconnu officiellement romancier par Mme D
gement dernier, mais la question n’est pas palpitante. Ils ne font de
mal
à personne et font du bien à quelques-uns. Pour m
Vie heureuse et je laisserais mes concurrents dire que le prix a été
mal
donné, ce qui serait peut-être vrai, mais qu’impo
nt que les prix littéraires sont funestes à la littérature. Mais à ce
mal
quel remède opposer ? Il en est un, un seul. Puis
on de l’Enquête Nos correspondants ont fort bien mis en lumière le
mal
que font à la littérature les prix littéraires. L
ers de la médaille. Pour un peu de bien qu’apportent ces prix, que de
mal
! s’écrient-ils presque tous. Ils sont donnés en
si, nous n’avons par le souvenir qu’une très faible reproduction d’un
mal
de dents passé, d’une brûlure, d’un frisson produ
nts passé, d’une brûlure, d’un frisson produit par une eau glacée, du
mal
de tête, etc. Voici l’explication que nous en pro
une image et non plus par un objet réel : aucune représentation d’un
mal
de dents ne peut faire vibrer les nerfs dentaires
dents ne peut faire vibrer les nerfs dentaires aussi vivement que le
mal
même. Enfin les perceptions comme telles sont sur
ée de la jouissance même ou de la souffrance. Pour me souvenir de tel
mal
de dents, il faut que je me représente les dents
ur même, qui sert de signe ; mais comment arriver à me représenter ce
mal
en lui-même ? Pour cela il faut que je reproduise
ssi reproduire incomplètement dans la conscience l’élément pénible du
mal
de dents. Pour cela, il faut employer un procédé
bord les images des réactions motrices qui accompagnent ou suivent le
mal
de dents. Je fais l’expérience : je fixe fortemen
ouleur. Je me représente aussi la réaction motrice occasionnée par le
mal
, le grincement de dents, la convulsion de la mâch
ent. Dans une expérience que je viens de faire, j’ai provoqué un réel
mal
de dents dans une molaire qui y est d’ailleurs su
ouloureux, à tel point que je me suis demandé si j’avais découvert un
mal
de dents sourd qui préexistait ou si j’avais moi-
audrait distinguer les émotions physiques et les émotions morales. Le
mal
physique est bien vite oublié, mais la souffrance
e sentiment religieux de l’auteur que quelques phrases de scepticisme
mal
articulées sur le dogme religieux du moment. Quan
est donc de cacher ses pleurs. Qui peut s’intéresser au récit de nos
maux
? Les uns les écoutent sans les entendre, les aut
reste pour ainsi dire insoluble. Lorsqu’on ne sait où gît le siége du
mal
, où peut-on appliquer le remède ? « Plusieurs phi
. Quand un homme à la vie, l’habit, une chambre et du feu, les autres
maux
s’évanouissent. Le manque du nécessaire absolu es
que celui-là, d’un ordre supérieur, regardera comme le plus grand des
maux
de se voir obligé de renoncer aux facultés de son
un pareil spectacle : non qu’il oublie ceux qu’il aima, car alors ses
maux
seraient préférables ; mais leur souvenir se fond
e vacillante, certain de n’être point entendu, on s’attendrit sur les
maux
imaginaires des Clarisse, des Clémentine, des Hél
eci : sans les premières nécessités de la vie, point de remèdes à nos
maux
. Otway, en mendiant le morceau de pain qui l’étou
que sous le Directoire, le reconnut à peine du haut de son importance
mal
évanouie. Chateaubriand fut blessé de cet orgueil
ossit l’aspect haineux, contrefait, méchant, de la nature humaine, le
mal
personnifié dans le nain Habibrah, frère africain
soleil en montant a fait éclore. Cette perception du grotesque et du
mal
est un véritable progrès, un premier pas fait hor
ble tonneau où il puise, de même le poëte a deux types, le bien et le
mal
purs ; mais Jupiter mélange les doses, et le poët
s ; il reste dans l’abstrait, surtout relativement à la perception du
mal
et du laid, à force de les vouloir individualiser
e dans chaque sens. Notre bon Corneille, qui avait l’âme naïve et pas
mal
entière aussi, n’a guère vu différemment en la pl
ques, Cromwell, Napoléon, et reconnut en eux un mélange de bien et de
mal
, qu’il n’eût pas d’abord aperçu dans de moindres
rel. Alors elle n’était point encore assez bien avec le roi pour être
mal
avec madame de Montespan. Elle lui écrivait d’Anv
e, moi qui en ai toute la tendresse et qui partage avec vous tous ses
maux
. » À la même, Anvers, 20 avril 1674 : « Madame,
e plus sérieux ; que je voyais à n’en pouvoir douter que j’étais très
mal
avec elle et qu’elle m’avait brouillée avec le ro
orte un peu mieux, le duc du Maine fait pitié. Je partage en mère ses
maux
. Il est entre les mains des médecins et des chiru
irer. Je suis inutile ici pour moi et pour les autres On nourrit très
mal
cet enfant… On écoute mes conseils, quelquefois o
la gouvernante à la cour. 99. Cette lettre du 25 mai est évidemment
mal
placée parmi celles de 1675, puisqu’au mois de ma
en effet, l’impossibilité d’atteindre actuellement à la racine de ce
mal
social qu’on appelle le duel ; et même il en reco
ugements de Dieu, qui furent les premiers duels, partaient de l’idée (
mal
entendue, il est vrai), mais de l’idée de sa just
métier. Son Code du Duel est de la médecine expectante appliquée à ce
mal
du duel qu’il ne pense pas à guérir, mais à dimin
uée à ce mal du duel qu’il ne pense pas à guérir, mais à diminuer. Ce
mal
, qu’il étudie, d’ailleurs, n’est pas particulier
l’ont porté. Le remède que l’auteur du Code nouveau emploie contre ce
mal
du duel, qu’il étudie dans ses développements his
pements historiques et dans son état actuel, est aussi général que le
mal
lui-même. Le livre de Verger de Saint-Thomas, qui
ut le contraire, l’Histoire a tort. Elle n’y voit pas clair. Elle est
mal
conçue et elle est mal écrite. Et l’Histoire, ne
oire a tort. Elle n’y voit pas clair. Elle est mal conçue et elle est
mal
écrite. Et l’Histoire, ne nous y trompons pas ! c
s que l’amour : ils en avaient l’engouement. Cela a été, du reste, le
mal
de la Jeunesse de leur jeunesse. Après les guerre
bon, le xviiie siècle, et il eut cela de mauvais ! » et de peser le
mal
et le bien dans cette balance, qui est une balanç
iie siècle : il n’y en eut que de grandes, — mais de grandes dans le
mal
. Et tant qu’on ne l’aura pas montré avec une évid
e : le centre gauche, c’est-à-dire à la modération bourgeoise dans le
mal
, trouva trop de Gabrielles comme cela à la clef e
plifié ou comme le plan à vol d’oiseau. Ce plan tracé, on ne fera pas
mal
de se remettre à relire Platon en s’aidant du sou
la navigation, jettent les hommes à la mer et leur font souffrir des
maux
de toute espèce. Croyant tout cela, nous décidons
upplice d’une existence affreuse qui n’est plus qu’un enchaînement de
maux
… » Il y a une objection à ces assertions véhémen
é bons citoyens, comme tu le prétends, il ne leur serait arrivé aucun
mal
. Il n’est pas naturel que les habiles conducteurs
rs pratiques mènent à une grande indifférence à l’égard du bien et du
mal
, mais ils n’en conviennent pas et affectent une m
Les dieux, disent-ils, n’ont souvent pour les hommes vertueux que des
maux
et des disgrâces, tandis qu’ils comblent les méch
ien ou méchant, peu importe, il peut à très peu de frais lui faire du
mal
: ils ont certains secrets pour lier le pouvoir d
Ils appellent Télétaï les sacrifices institués pour nous garantir des
maux
de l’autre vie, et ils prétendent que ceux qui né
pports que l’on a avec elle, dans la « sainteté », un encouragement à
mal
faire. Un « saint » est un coquin qui prend une a
ettre l’injustice, n’a d’autre effet que de nous porter à remédier au
mal
après qu’il a été fait… » Avec les poètes, avec l
se de toutes choses, comme on le dit communément. Si les biens et les
maux
sont tellement partagés entre les hommes que le m
les biens et les maux sont tellement partagés entre les hommes que le
mal
y domine, Dieu n’est cause que d’une petite parti
de tout le reste. On doit n’attribuer les biens qu’à lui ; quant aux
maux
, il en faut chercher une autre cause que Dieu. Il
— Il ne faut pas croire que « Zeus est distributeur des biens et des
maux
». « Lorsqu’on dira devant nous que Dieu, qui est
aux ». « Lorsqu’on dira devant nous que Dieu, qui est bon, a causé du
mal
à quelqu’un, nous nous y opposerons de toutes nos
Platon. Il y a deux principes, un principe de bien et un principe de
mal
. Le principe de bien, c’est Dieu ; le principe de
un principe de mal. Le principe de bien, c’est Dieu ; le principe de
mal
, ce n’est pas à proprement parler un Dieu méchant
té de Dieu a été limitée par l’infirmité de la matière. Attribuons le
mal
à la nécessité et le bien à Dieu. Pourquoi ? Parc
est, d’une façon ou d’une autre, de ne pas lui attribuer l’origine du
mal
. Aussi bien, dans le même dessein, si important,
t les dieux supérieurs mettent dans les âmes un mélange de bien et de
mal
, de bonnes et de mauvaises passions, et les dieux
e des êtres ; acceptable surtout parce qu’il laisse Dieu en dehors du
mal
, quelque grand que soit celui-ci dans le monde qu
mme faisant du monde un lieu d’épreuves pour l’homme et permettant le
mal
comme une matière à exercer la vertu humaine ; et
l’heure les athées proprement dits étaient frappés par la présence du
mal
sur la terre, maintenant nos négateurs de la Prov
ors le grief contre les dieux s’évanouit. Du reste l’argument tiré du
mal
sur la terre ne vaudrait que si nous étions absol
reste, quoi que nous fassions, et que nous l’offensons en faisant le
mal
. Nous sommes un temple que le péché profane et so
c’est le principe premier de la morale. » L’homme qui pense peut agir
mal
; mais il a beaucoup plus de chances d’agir bien
al ; mais il a beaucoup plus de chances d’agir bien ou de ne pas agir
mal
que l’homme qui ne pense pas. L’injuste, pour par
rte de sagesse… L’âme sage gouverne bien et l’âme imprudente gouverne
mal
… Pour être avantageux, tout ce qui est au pouvoir
les doctrines enseignées à la jeunesse n’apportent aucun remède à ces
maux
, les méchants deviennent plus méchants par la seu
er. — Mais les sophistes qui sont si savants sur le bien comme sur le
mal
, où voit-on qu’ils agissent si bien ? — S’ils ne
hommes disent que « tout est bien », sommairement, mais qu’il y a du
mal
encore dans l’organisation de l’univers. Que veul
les arts proprement dits, et c’est pourquoi il ne faut ni en dire du
mal
, ni en dire trop de bien, d’une certaine façon no
ur des plaisirs, car par la recherche des plaisirs « on la remplit de
maux
et de remords ». Le plaisir est un feu qui brûle
biens » ; lorsque « regardant ce qui se passe après la mort comme un
mal
, on succombe à cette idée funeste » ; lorsqu’on n
et, qu’elle absente, ces mêmes biens ne sont plus autre chose que des
maux
et des maux très grands. Les hommes en général vo
absente, ces mêmes biens ne sont plus autre chose que des maux et des
maux
très grands. Les hommes en général vont disant qu
qu’à ceux qui sont justes. La puissance est le plus grand de tous les
maux
lorsqu’elle n’est pas accompagnée de la justice,
le est possédée et exercée par un homme injuste. La santé même est un
mal
pour l’homme injuste, qui en abuse et qui ne peut
talité d’un homme vigoureux, puissant et injuste serait un effroyable
mal
pour l’humanité et pour lui-même. L’illusion des
en fait. Or qui voudrait avoir une âme qui sonnât faux comme une lyre
mal
accordée ? Et qui ne reconnaîtra qu’il vaut mieux
toutes nos erreurs. Car l’amant s’aveugle sur ce qu’il aime ; il juge
mal
de ce qui est juste, bon et beau, quand il croit
ite fatiguée, surmenée et comme brisée, ce qui est un des plus grands
maux
qui nous puissent atteindre. Les hommes disent qu
est une question d’une assez grande importance, sur quoi il n’est pas
mal
à propos de s’arrêter quelque temps. L’amour, à l
s agréable qu’il se sera fait plus de tort à lui-même. Il lui fera un
mal
irréparable en l’éloignant de ce qui pourrait écl
hes et à tous ses entretiens ; et il le poursuivra tantôt de louanges
mal
à propos et excessives » qui seront dépravantes e
l’aime, comme étant un Grec, et il sent qu’il n’y a pas à en dire du
mal
parlant à des Grecs, et il sent bien qu’elle n’a
ignorant à instruire et un malade à médicamenter. — Le plaisir est un
mal
, étant une illusion. Il est précisément une des i
des catarrhes ; elle donne le change aux médecins qui rapportent ces
maux
à des causes imaginaires. Si c’est, au contraire,
finalement la pire maladie, l’ignorance. Or il n’y a qu’un remède aux
maux
de ces deux principes : n’exercer ni l’âme sans l
autre. Le vrai sage doit pouvoir dire à la douleur : « tu n’es pas un
mal
», et au plaisir : « tu n’es pas un bien ». Pour
, peut-être le très aristocrate Platon répondrait : Vous n’êtes point
mal
habile à démêler les pensées de derrière la tête
re à d’autres qui auraient étudié ces sciences, mais qui les auraient
mal
étudiées. L’ignorance absolue n’est pas le plus g
uraient mal étudiées. L’ignorance absolue n’est pas le plus grand des
maux
, ni le plus à redouter ; une vaste étendue de con
des maux, ni le plus à redouter ; une vaste étendue de connaissances
mal
digérées est quelque chose de pire. » Quand j’ai
pondu : « Tu dis bien vrai. » Or cette vaste étendue de connaissances
mal
digérées, cette demi-science qui est une peste tr
s grand bien et ce qu’il m’est impossible de tenir pour un très grand
mal
. Développer chez une élite le goût du bien, du
e sur un modèle, du moins comme sur quelque chose qu’on ne ferait pas
mal
d’étudier et dont on aurait quelque profit à pren
Pièces à thèse, poèmes à thèses et peintures à thèses sont des thèses
mal
présentées et des œuvres d’art gauches. Et ce son
ations des hommes. C’est à eux d’en extraire le bien et en rejeter le
mal
. Ce n’est pas à l’artiste de peser sur les consci
’argent, il la fera avec impatience, trop vite et par conséquent fort
mal
. — Il est probable que tu m’as surpris travaillan
Ce sont des biens communément très prisés, surtout ici. — Ce sont des
maux
, très aimable ami ; car c’est pour les honneurs e
Ceux d’alors, n’ayant aucune expérience d’une infinité de biens et de
maux
nés dans le sein de nos sociétés, ne pouvaient êt
Lacédémonien Mégille, pour les Athéniens contre ceux qui en parlaient
mal
et j’ai toujours conservé pour Athènes toutes sor
r tous ses concurrents, qu’il s’enrichit, fait du bien à ses amis, du
mal
à ses ennemis, qu’il offre aux dieux des sacrific
ent l’injuste, puisqu’on les voit accumuler sur les honnêtes gens les
maux
et les disgrâces et favoriser les méchants d’une
e convention par laquelle les hommes opprimés ont déclaré qu’il était
mal
que les forts s’attribuassent et pussent acquérir
acré en une telle chose. Si l’on veut encore, la justice est une cote
mal
taillée. Tout le monde convient en son for intéri
ommettre l’injustice, c’est-à-dire d’agir selon toute sa force, et un
mal
de subir l’injustice, c’est-à-dire de se résigner
qui, intimement, ne soit convaincu de cela. Seulement il y a plus de
mal
à souffrir l’injustice qu’il n’y a de bien à la c
lon sa force et commettre l’injustice, mais qu’on se délivrerait d’un
mal
plus grand, à savoir subir l’injustice et se rési
ien, qui consiste à pouvoir être injuste impunément, et le plus grand
mal
, qui consiste à ne pouvoir se venger de l’injure
’on a soufferte » ; étant estimé qu’il vaut mieux encore supprimer un
mal
que garder un bien et ne pas souffrir que jouir.
donné qu’il est à peu près vrai que par la « justice » on supprime un
mal
et un bien et que ce bien est peut-être moins dél
un mal et un bien et que ce bien est peut-être moins délicieux que le
mal
n’est rude. Mais enfin la justice est une convent
t des puissances pour ce qu’on appelle le bien et ce qu’on appelle le
mal
, pour la bienfaisance et pour la destruction, pou
itera indignement le peuple vaincu, et alors, dans ce peuple sujet et
mal
administré, il aura une faiblesse et non une forc
inéantise et l’amour des nouveautés ; l’autre la bassesse, l’envie de
mal
faire et, elle aussi, l’amour des nouveautés. » —
. « car aucune peine infligée dans l’esprit de la loi n’a pour but le
mal
de celui qui la souffre ; mais son effet doit êtr
estimer qu’il a affaire à un homme incurable et lui infliger la mort,
mal
qui est « le moindre des maux pour lui » et châti
homme incurable et lui infliger la mort, mal qui est « le moindre des
maux
pour lui » et châtiment « qui pourra servir d’exe
es stoïciens, et l’on sait que les cyniques ne sont que des stoïciens
mal
élevés. Que Platon ait pardonné à Aristophane ce
lus à combattre par elle-même, achetant des mercenaires et les payant
mal
; ne songeant qu’aux arts, au théâtre et au bavar
n étranger, ce qui arrive toujours quand on a commencé par se laisser
mal
gouverner par les siens ; Athènes penchait tellem
pas fait à la morale une trop grande part et, si je l’ai dit, ce fut
mal
dire ; il n’a pas fait à la morale une trop grand
rois quarts de son rêve, celui-là ne devait pas s’estimer encore trop
mal
partagé et n’avait pas trop à se plaindre du sort
un grand chêne asséché… Le sonnet de Du Bellay ne soutient pas trop
mal
la comparaison avec le latin. Le Stat magni nomi
riosité épuisée, il n’a pas tardé à éprouver le vide de la patrie, le
mal
de l’absence : France, mère des arts, des armes
s livres : eh ! mon ami, ce n’est point du trop lire que me vient mon
mal
, mais bien de voir chaque jour le train des affai
e apparence : Voilà de cette Cour la plus grande vertu, Dont souvent
mal
monté, mal sain et mal vêtu, Sans barbe et sans a
: Voilà de cette Cour la plus grande vertu, Dont souvent mal monté,
mal
sain et mal vêtu, Sans barbe et sans argent on s’
cette Cour la plus grande vertu, Dont souvent mal monté, mal sain et
mal
vêtu, Sans barbe et sans argent on s’en retourne
dedans. Par là, Monseigneur, vous pourrez juger si mon livre a été si
mal
reçu et interprété des personnages d’honneur comm
itude de quelques-uns qui, comblés de biens par le cardinal, l’ont si
mal
reconnu. Il fait allusion probablement à des pare
arrière, malgré bien des échecs et des mécomptes, il n’avait pas trop
mal
mérité de la poésie. En disparaissant à cette heu
x, Va se cacher sous la bague divine Dont la vertu guérit de tous les
maux
. 112. On m’assure pourtant qu’il ne sera ni t
: Je loue Dieu de la patience qu’il a donnée à M. de Santeul dans un
mal
aussi douloureux que celui dont il a été attaqué.
ge en l’honneur de la Compagnie)… Enfin il fallait l’écouter bon gré,
mal
gré ; et fut-ce le frère cuisinier des jésuites,
de le repousser du bout de sa canne. Peu de temps après, se trouvant
mal
, il se mit au lit sur les onze heures, avec des c
es nouvelles de Santeul, et me témoigna qu’il était très fâché de son
mal
. Je lui répondis que, de la façon dont on en parl
é de son mal. Je lui répondis que, de la façon dont on en parlait, ce
mal
était très violent, mais que peut-être il ne sera
lui ayant imposé silence, il se tut. Je leur demandai quel était son
mal
. Il me parut qu’ils étaient persuadés qu’il venai
l garda toujours très fidèlement ; remède entièrement contraire à son
mal
, qui était, comme on l’a depuis reconnu, une infl
lle qu’il lui aurait fait cette mauvaise plaisanterie du tabac, et le
mal
ainsi aurait couvé trente-six heures sans éclater
le), après la remontrance que je lui faisais de la conséquence de son
mal
, qu’elle aimait mieux mourir que de manquer la mo
a beau être roi, on est homme, on est jeune homme et sujet à tous les
maux
et à toutes les disgrâces des jeunes fils d’Adam.
sées et mieux portantes. Bientôt se déclare la première atteinte d’un
mal
singulier qui tourmenta Louis XIV toute sa vie, l
r de tête sourde et pesante, avec quelques ressentiments de vertiges,
maux
de cœur, faiblesse et abattement. » C’est en 1662
ui ont du loisir. Quoi qu’il en soit du nom, un degré de plus dans le
mal
, on avait ou épilepsie ou apoplexie60. Et a ceux
du côté gauche de la mâchoire supérieure, et on les lui avait même si
mal
arrachées qu’il y avait une fistule, un trou prat
s. Le grand Frédéric, malgré ses médecins et son bon sens, se faisait
mal
en mangeant tout le long du jour des compotes pos
rnage à l’égard du prince si travaillé au dedans, si distrait par ses
maux
corporels, qui a dû prendre si souvent sur lui, e
a fortune pour me rendre un remède si doux ! Hélas ! et le bien et le
mal
, tout conspire à m’en ôter l’idée. Plus je vis et
rage d’être meilleur, je serais comme les damnés que l’impuissance du
mal
et le désespoir du bien tourmentent également. »
’on pouvait douter de la nature et de la profondeur croissante de son
mal
, la première page de son testament, écrit pendant
eu déclamatoire et qui appartient au langage du siècle ; il n’est pas
mal
, d’ailleurs, de voir le sentiment des malheurs pu
uvernement devient odieux et finira par la tyrannie. Au sentiment des
maux
publics se joint dans mon âme une raison puissant
istence. J’ai pourtant chéri la vertu : je ne crois pas avoir fait de
mal
à personne, pas même à mes ennemis ; j’ai toujour
randes parties. Tel qu’il apparaît jusque dans son incomplet, et tout
mal
servi qu’il était par l’instrument insuffisant de
é de je ne sais quel trouble inconnu, dévoré, comme par émulation, du
mal
de Rousseau, ne nous rappelle pas moins, tout inc
e quelques cris trop déchirants pour être confiés à l’art et qui font
mal
à entendre ; mais l’auteur qui, tout en les laiss
Et joyeux mon regard, et joyeux mon maintien : Ceux qui lisaient mon
mal
ne le pourront plus lire ; On me trouvera gaie et
nez le calme après tant de secousses, Si vous couvrez d’oubli tant de
maux
dérobés, Si vous lavez ma plaie et si vous êtes d
ières. Si vous rongez un cœur qui déjà brûle en soi, N’ajoutez pas au
mal
, respectez mes paupières : Ô larmes, laissez-
hologie & de critique littéraire ; voilà tout. La Piece peut être
mal
imaginée, mal exécutée, mal écrite ; mais cela ne
de critique littéraire ; voilà tout. La Piece peut être mal imaginée,
mal
exécutée, mal écrite ; mais cela ne s'appellera j
ttéraire ; voilà tout. La Piece peut être mal imaginée, mal exécutée,
mal
écrite ; mais cela ne s'appellera jamais une infa
ut est prodige dans cet Auteur, soit du côté du bien, soit du côté du
mal
. Quoiqu’on ait beaucoup écrit contre lui, on ne s
’abus des connoissances littéraires est le plus dangereux de tous les
maux
qu’un Etat puisse éprouver. Depuis ces prétendues
est d’avoir appris à être méchans avec art, & à conserver dans le
mal
une sorte de décence qui le rend plus épidémique
rêt des passions. Plus un méchant a de lumieres, plus il est habile à
mal
faire avec impunité. Le Discours sur l’inégalité
avec les regles qu’on doit observer dans ces sortes d’Ouvrages ; plan
mal
ordonné, intrigue vicieuse, développement pénible
euse qui vise au trait, qui accumule les nuances, se prête aussi fort
mal
à la lecture publique ; elle est pour l’orateur d
morcellement excessif des genres au milieu duquel cette idée d’unité
mal
raisonnée est brusquement intervenue. L’histoire
ns le mythe de Prométhée, donnant à l’homme la capacité du bien et du
mal
, se continue à travers celui d’Orphée ouvrant aux
sédaient l’initiation fut très restreint, à cause des conséquences du
mal
originel ; mais, à chaque nouvel âge, un moins gr
, le don de la responsabilité, c’est-à-dire la capacité du bien et du
mal
, la liberté. L’homme est une force libre qui peut
n obstacle invincible ; l’essence humaine a succombé à l’épreuve ; le
mal
apparaît dans la création. Mais la Providence rét
ns laquelle il a succombé ; l’unité brisée produit la succession ; le
mal
est dispersé dans la génération des êtres afin d’
r. Dans toutes les cosmogonies il est dit que la femme a introduit le
mal
sur la terre en induisant l’homme en tentation. C
re coupable de leur avoir résisté lorsqu’il se détermine en faveur du
mal
. La grâce est donnée à tous ; toute conscience hu
de repoussant, d’oublier entièrement le bien à la seule apparence du
mal
. L’homme de goût par excellence est celui qui n’a
pectacle ; quand, jouissant encore de nos perfections et ignorant les
maux
de l’avenir, nous admirions ces beaux objets parf
ffroi du désordre et de la laideur. Mais c’est moins par l’horreur du
mal
que par la sympathie naturelle pour le beau que l
dicule, la laideur et le vice. L’habitude d’observer exclusivement le
mal
dénote un esprit peu profond ; toute âme qui creu
ir ; elles sont enfermées dans un étroit scepticisme ; et l’aspect du
mal
, au lieu d’une haine féconde, n’éveille en elles
qui toutes ont le caractère commun de s’alimenter à l’observation du
mal
et de s’écarter de plus en plus de la vénération,
es facultés que l’homme primitif avait reçues pour le bien et pour le
mal
, les chutes furent rapides dans les races humaine
suprême d’étouffer la pensée d’une œuvre en faisant ressortir un mot
mal
sonnant, tel est le résultat de l’enseignement de
toutes seules ; elles sont si vivaces que l’enseignement lui-même, si
mal
conçu qu’il soit, ne saurait les étouffer. C’est
demi-lettrés. Trouvez le moyen de diminuer le nombre de ceux qui ont
mal
étudié le latin et le grec ; n’imposez pas la néc
étudié le latin et le grec ; n’imposez pas la nécessité de ces études
mal
faites à des professions qui n’en ont pas besoin.
as la forme railleuse ; c’est une guerre franche et ouverte contre le
mal
. On ne voit pas dans ces poèmes comme dans les fa
era grâce devant son rire. II La peinture des difformités et du
mal
n’est admissible dans l’art qu’en proportion de s
s qu’elle critique ? Est-il dans la nature de la comédie de mettre le
mal
en scène de façon à faire aimer le bien ; de nous
ce fait, que tout leur génie comique a été impuissant à combattre le
mal
. L’histoire nous prouve que l’ironie a eu beaucou
ers elles avec plus d’amour ? Suffit-il de nous montrer la laideur du
mal
pour nous faire sentir la beauté du bien ? Quand
le pour ce qui est beau, et ne lui laisse que la triste perception du
mal
; elle fait pire : elle arrive à transfigurer à n
vaincre de cette vérité, que la moquerie ne part point de la haine du
mal
, mais de la vanité et de l’égoïsme. L’ironie débo
, elle a pu s’excuser sur la nécessité de poursuivre et de châtier le
mal
, au préjudice de quelques innocents ; mais au dix
urel de l’âme humaine contre la laideur et le vice, comme la haine du
mal
, elle se manifeste comme la cause, comme l’esprit
aine du mal, elle se manifeste comme la cause, comme l’esprit même du
mal
, car c’est au bien, au bien suprême que s’adresse
onie, c’est-à-dire l’égoïsme, c’est-à-dire l’orgueil, c’est-à-dire le
mal
, s’est prise enfin à son véritable ennemi, à la v
rave pour naître du rire. Quand d’ailleurs l’ironie en s’attaquant au
mal
nous inspirerait pour le vice une haine énergique
a peinture du beau sérieusement et sympathiquement faite. La haine du
mal
est quelque chose sans doute ; mais il ne faut pa
p de laideurs ; nous n’aimons pas le bien parce que nous détestons le
mal
. Tout au plus la haine du mal, la répulsion que n
pas le bien parce que nous détestons le mal. Tout au plus la haine du
mal
, la répulsion que nous cause la difformité, indiq
rait de faire naître dans notre âme un sentiment de répulsion pour le
mal
, ne nous inspirent point par cela même l’amour du
Pour s’être trop accordé la stérile jouissance de rire de ce qui est
mal
, on finit par perdre la délicieuse perception du
s la nature existent la douleur, la difformité physique et morale, le
mal
en un mot. Avant de s’exprimer dans les arts, et
orrespond à des degrés parallèles de la difformité, de la douleur, du
mal
enfin, dans la création. Depuis le ridicule jusqu
le de l’ironie parce qu’ils dérivent tous les trois de la présence du
mal
en nous et dans l’univers. Chacun de ces sentimen
. Dans la poésie du panthéisme, aux yeux duquel il ne peut y avoir de
mal
absolu, l’ironie n’existe pas, ou du moins elle n
oujours mêlée à ce qui n’est pas elle, défigurée, étouffée ; comme le
mal
est voilé sous la splendeur générale de la créati
ment de l’individualité, avec une conscience plus nette du bien et du
mal
: l’Occident rira de ce que l’Orient avait adoré.
tous ces états si divers que font naître en nous les degrés divers du
mal
, et qui constituent l’ordre ironique, il ne conna
douleur issue de cette funeste révélation, il distinguera le bien du
mal
. L’ironie date de la distinction du bien et du ma
inguera le bien du mal. L’ironie date de la distinction du bien et du
mal
. L’enfant ne connaît pas la moquerie ; il ne conn
idualité. Quoique sa triste occasion ne soit autre que la présence du
mal
dans le monde, l’ironie a donc des bases légitime
’esprit humain ; elle s’appuie sur la faculté de discerner le bien du
mal
et sur le sentiment de la personnalité. Si le jus
alité dégénère en égoïsme et en orgueil, si la critique du bien et du
mal
engendre les préoccupations du pessimisme et tue
s une critique légitime et un saint orgueil. La haine et le mépris du
mal
, l’héroïque anathème que lui lance une personnali
ne multitude d’échelons jusqu’à celui sur lequel la haine sérieuse du
mal
se confond avec l’amour passionné du bien. Il y a
e mélangent ces deux formes de l’impression produite sur l’âme par le
mal
. Ainsi, dans le monde des productions ironiques,
de l’harmonie, pour la méchanceté et la laideur ; en un mot, pour le
mal
. Le genre littéraire qui représente plus particul
r pour faire place à la mélancolie austère et véhémente qu’inspire le
mal
aux grandes âmes ; auguste tristesse qui peut con
ueilleuse indifférence. La satire comporte la haine, mais la haine du
mal
. La satire ne peut être basée sur la haine du bie
’ironie. Or nous supposons toujours, ici, l’ironie née de l’aspect du
mal
. C’est comme telle qu’elle est admissible dans l’
recouvre une indifférence complète pour le vrai bien et pour le vrai
mal
; la violente invective de Juvénal part d’un cœur
nre littéraire le passage de l’ironie comique à l’ironie sérieuse. Le
mal
et le difforme sont par eux-mêmes en dehors de la
l les y faire rentrer ? Une œuvre consacrée à peindre ironiquement le
mal
peut-elle attester la croyance et l’amour du bien
ortion qu’elles s’éloignent du rire et de la moquerie. En opposant au
mal
l’indignation et la haine, l’ironie s’élève plus
moquerie suppose sans doute une distinction faite entre le bien et le
mal
, entre le difforme et le beau, mais elle témoigne
née atteste la chaleur d’une âme capable d’enthousiasme ; la haine du
mal
fait partie de l’amour du bien ; tout véritable a
ît la haine ; il ne serait pas le bien absolu s’il n’avait horreur du
mal
. Il y a donc des haines vertueuses et fécondes ;
, que les poèmes ïambiques d’Auguste Barbier ? VIII L’aspect du
mal
fait naître dans les âmes une émotion plus légiti
l’ordre ironique toute œuvre dans laquelle intervient la peinture du
mal
, quelle que soit la manière dont le poète s’inspi
isse. Suivant les caractères et suivant les époques, la laideur et le
mal
se reflètent dans les âmes sous une de ces trois
la poésie de notre siècle ; poésie triste et rêveuse, qui reflète le
mal
dans les larmes, comme le siècle précédent le ref
innocent d’abord, de plus pur de tout souvenir, de toute apparence du
mal
, que l’hilarité provoquée par des peintures fines
que la colère, la même source que les larmes. Si la difformité, si le
mal
n’existait pas dans le monde, la tristesse, la co
e visage. Le rire et les sanglots, pareillement nés de la présence du
mal
dans l’univers, attestent cette présence en impri
tre deux âmes, un abîme aussi profond que celui qui sépare le bien du
mal
. La littérature de notre siècle a hérité en grand
des choses ; dans la nature et dans la société ils ont vu surtout le
mal
. Ils ont peint l’homme dans ses souffrances et da
euvième siècles. Ces deux littératures, où domine la préoccupation du
mal
et de la douleur, appartiennent au monde de l’iro
e qui a permis à l’art de faire un plus grand usage de la peinture du
mal
et des difformités, en lui révélant la manière lé
nie, qui se confond presque avec l’enthousiasme, et où la peinture du
mal
ne sert qu’à donner un relief plus vigoureux à l’
plus sublimes adorations. À ce sommet de l’ironie où l’apparition du
mal
n’est plus que l’ombre du bien, où la haine n’est
e de donner à la beauté plus de relief par l’ombre et le contraste du
mal
. Dans l’homme tel que le peint ce poète, une chut
y aspire de toute l’énergie de la souffrance que lui fait éprouver le
mal
. Le sentiment du mal domine Byron comme Voltaire
nergie de la souffrance que lui fait éprouver le mal. Le sentiment du
mal
domine Byron comme Voltaire ; c’est pour cela que
nt ; Voltaire les méprise. Tous les deux sont frappés par l’aspect du
mal
qui abonde dans la nature, dans les âmes, dans le
ure, dans les âmes, dans les institutions sociales ; mais l’aspect du
mal
fait naître chez Voltaire le rire, chez Byron la
dans l’univers est exempt d’imperfection. Byron voit d’assez haut le
mal
pour en gémir ; il n’a pas cette basse et mesquin
tout homme venant en ce monde. L’œil de Voltaire aperçoit partout le
mal
, et pourtant le rire est stéréotypé sur ses lèvre
mode sérieux de l’ironie, celui dans lequel l’âme, placée en face du
mal
, s’arrache au scepticisme par la tristesse, premi
ve le besoin de songer à la douleur à côté de la beauté, de sentir le
mal
à côté du bien dans notre nature déchue. C’est là
ie. Le grotesque moderne reproduit ce perpétuel mélange du bien et du
mal
, du laid et du beau, que nous offre la réalité. L
la nature, dont les productions sont toujours mélangées de bien et de
mal
. L’art est sans doute dans son droit quand il sup
e, il est faux ; comme œuvre morale, il est impie. Le rire en face du
mal
est le plus sacrilège des blasphèmes. L’artiste q
e du mal est le plus sacrilège des blasphèmes. L’artiste qui peint le
mal
avec un esprit railleur, l’homme qui l’accueille
e par le rire, professent implicitement cette monstrueuse erreur : Le
mal
est égal au bien ; le mal, c’est le bien ; ou cel
implicitement cette monstrueuse erreur : Le mal est égal au bien ; le
mal
, c’est le bien ; ou celle-ci : Le mal est éternel
: Le mal est égal au bien ; le mal, c’est le bien ; ou celle-ci : Le
mal
est éternel ; le mal ne peut être racheté ; l’œuv
bien ; le mal, c’est le bien ; ou celle-ci : Le mal est éternel ; le
mal
ne peut être racheté ; l’œuvre de Dieu est irrévo
, comme rappellent les Allemands, a conservé à la personnification du
mal
cette figure ricanante dans le type devenu popula
leresques aux types héroïques, ne sont point imaginées pour rendre le
mal
qu’elles représentent comique et risible, mais te
la difformité ; il n’osait jamais aborder franchement la peinture du
mal
dans toute sa laideur, de peur d’être obligé de c
vrais ; car rien de ce qui est humain n’est absolu, ni en bien, ni en
mal
. Ainsi les types grotesques dans l’art moderne s
t de prime abord l’effroi et la haine comme une apparition directe du
mal
; ce sont alors des types extra-humains, bêtes ho
miséricorde. Le difforme, en un mot, comme le beau, le bien comme le
mal
, sont renfermés chez eux dans une région moyenne,
ande veine est tarie ; le génie du persiflage n’a plus ni beaucoup de
mal
à faire ni beaucoup de gloire à ramasser. Mais la
que l’on attaque. La meilleure et la plus digne façon de combattre le
mal
, c’est de rendre au bien un éclatant témoignage,
ulaire ; comme elle abonde en règles conventionnelles, elle servirait
mal
une imagination sans culture. Nulle intelligence
n’a pas d’accent ; parler le français avec un accent, c’est le parler
mal
. Il est pauvre en syllabes sonores, surtout dans
souveraineté nouvelle. Il n’est guère de voix ayant autorité, bien ou
mal
acquise, qui ait refusé son hymne aux merveilles
es distinctions de classes, ces privilèges qu’on accusait de tous nos
maux
, ne sont-ils pas tombés sous le niveau de l’égali
et cette confession trop sincère de notre siècle nous aurait peint le
mal
de façon à le guérir et sans aucun risque de le p
les Méditations et dans René, le but fixe était aperçu, ou offrait au
mal
son seul remède, un idéal, une foi précise ; en u
jour de ses fins sarcasmes ce vain luxe de la fantaisie qui cache si
mal
la pauvreté du sentiment, cette affectation de vé
phrase où ces mots sont employés. V. 12. L’univers leur sait gré du
mal
qu’ils ne font pas. C’est un fort bon vers, quoi
ient appris à connaître Que les hôtes des bois ; était-ce un si grand
mal
? Fable XIII. V. 2. Renard fin, subtil et
i prendre le renard, le plus fin des animaux ? Il me semble que c’est
mal
choisir le représentant du peuple, lequel n’est p
vers suivans sont au-dessus de tout éloge. V. 9. Quelle suite eut ce
mal
, qui peut-être est un bien ? J’en fais juge un am
’en fais juge un amant, et ne décide rien. Est-ce un bien, est-ce un
mal
, que l’amour soit aveugle ? Question embarrassant
d’un bout à l’autre : et quel dénouement ! Est-ce un bien, est-ce un
mal
que la folie soit le guide de l’amour ? C’est le
lle ne lui dit mot, l’air de satisfaction et d’importance qui déguise
mal
son amour-propre, le ton qu’il prend en parlant d
n de nos amis communs : — C’est un bénédictin narquois. On se connaît
mal
soi-même, mais je crois que la définition est bon
ce sera fini. Aimons les livres comme l’amoureuse du poète aimait son
mal
. Aimons-les ; ils nous coûtent assez cher. Aimons
e Hamlet, vous saviez qu’il n’en fut jamais. Vous saviez que tout est
mal
dans l’univers. Il faut dire le mot, vous étiez u
re goût. Vous fûtes bien servi, prince. Aussi, comme vous savourez le
mal
qui vous abreuve ! Quelle finesse de palais ! Oh
prince Hamlet, et vous êtes ce que nous sommes, un homme au milieu du
mal
universel. On vous a chicané sur vos paroles et s
n des idées et bien des sentiments que l’on a aujourd’hui à Paris. Le
mal
de Sérénus fut l’impossibilité de croire. Sa sœur
e souci de la patrie romaine se réveillait en moi ; je m’effrayais du
mal
que pouvait faire à l’empire, si elle continuait
Sérénus. Et remarquez bien que l’impossibilité de croire, qui est le
mal
de ce galant homme, ne sévit pas seulement dans l
ndant qu’on jouait Gabrielle ou les Fourchambault. Il n’y a pas grand
mal
à cela et M. Émile Augier est le premier, j’en su
is Marianna. Je souffrais par elle, je la faisais souffrir ; mais mon
mal
et le sien m’étaient chers. On m’a averti depuis
er janvier de cette année, pardonné par avance à M. Laguerre tous les
maux
qu’une politique étroite et violente attirera sur
goûte la sérénité. Mais l’orgueil du commun des pécheurs s’accommode
mal
de tant de mansuétude. Tous tant que nous sommes,
sse et nous trouble. Il nous montre plus grands et plus forts dans le
mal
que nous ne sommes réellement ; c’est par cette f
rsel. Il nous dit comment on naît et il nous montre que nous naissons
mal
; il nous dit comment nous donnons la vie et il n
dit comment nous donnons la vie et il nous montre que nous la donnons
mal
, et il annonce la fin de notre monde, si l’on ne
quand il dit à Madame de Simerose : « M. de Montègre va vous faire du
mal
, puisqu’il vous aime. » Ce M. de Ryons est très f
n pâture à un petit être, sonnette ou parapluie. Oh ! je vois bien le
mal
. Le mal est que l’Amour est le plus vieux des die
à un petit être, sonnette ou parapluie. Oh ! je vois bien le mal. Le
mal
est que l’Amour est le plus vieux des dieux. Les
de la semer sur la terre. Il est aveugle et il nous conduit. Tout le
mal
est là. Et c’est un mal éternel ; car l’amour dur
e. Il est aveugle et il nous conduit. Tout le mal est là. Et c’est un
mal
éternel ; car l’amour durera autant que les monde
as trop médire. En définitive, il a toujours fait plus de bien que de
mal
. Sans cela, il ne durerait pas. Il vaut ce que va
raisons : il est dramaturge et prophète. Le théâtre ne vit que de nos
maux
et, depuis Israël, les prophètes n’ont annoncé qu
croire qu’avant nous les choses humaines étaient mêlées de bien et de
mal
, qu’après nous le monde ira son train ordinaire e
édiocre ; ce qui pourtant est le plus probable. Mais nous connaissons
mal
notre temps et pas du tout les autres : nous les
réature très jolie et très amoureuse, qui fit dans sa vie beaucoup de
mal
sans le moindre remords : car elle le fit par amo
nt son chien ? La pauvre bête étant morte, le bonhomme, sans penser à
mal
, la mit en terre sainte, dans le cimetière où les
en souriant le néant des choses, et qui écrivaient des contes sur le
mal
universel. Le chevalier de Boufflers, hussard et
buste et bon. Aime-t-il les imbéciles pour leur bêtise ? Aime-t-il le
mal
pour sa laideur ? Est-il gai ? Est-il triste ? S’
tre se dit-il que le monde est bien fait, puisqu’il est plein d’êtres
mal
faits et malfaisants dont on fait des contes. Ce
t aux nuées, et qu’il n’est pas homme à chercher des remèdes pour des
maux
incurables. J’inclinerais à croire que sa philoso
t des autres. Et il n’était pas de ces vrais amoureux qui aiment leur
mal
, quand c’est une femme ou un dieu qui le leur don
mps. Qu’ai-je à attendre de la vie ? » Il n’avait pas l’amour de son
mal
, mais il en avait l’orgueil. « Si j’étais heureux
sincère. Malheureux aux autres et à lui-même, il n’a jamais voulu le
mal
qu’il a fait. Je lis dans une lettre inédite qu’i
nnaissions mieux. Il y a des hommes qui firent sans doute beaucoup de
mal
, car on ne peut vivre sans nuire, mais qui firent
tions d’un esprit supérieur, vous me rendez peu de justice et devinez
mal
ma pensée. Je tiens au contraire cette inconséque
mais sûre, un philosophe pessimiste pour qui Dieu est le principe du
mal
puisqu’il est le principe de la vie et que la vie
s de sa pensée et le vrai corps de son âme poétique. Y a-t-il donc du
mal
à se vêtir et à s’incarner de la sorte ? N’est-ce
la postérité pour une longue suite d’œuvres que nous connaissons fort
mal
. La postérité a perdu les trois quarts des œuvres
re, et cette fois à son préjudice. Corneille et Molière lui-même sont
mal
compris ; les comédiens qui les jouent y font à c
ne sont-ils pas les plus ardents ? Sans doute — et c’est notre grand
mal
— nous ne pouvons sortir de nous-mêmes. Nous somm
seul maître qu’il reconnaisse, le souverain, lui résiste, il contient
mal
sa colère. Un jour, en sortant du cabinet de l’em
e, se préoccupant des gelées, des bœufs malades, des moutons morts ou
mal
nourris, des mauvais chemins, de la rareté des fo
la conquête de l’or, à l’assaut des honneurs. Balzac est le prince du
mal
et son règne est venu. Pour tous les sculpteurs,
ui, depuis les premiers temps du monde jusqu’à cette heure, firent du
mal
à l’humanité, que Balzac soit maudit ! Il s’arrêt
’en étonner, puisque tous nous sommes si bien faits pour sentir et si
mal
pour comprendre ? La poésie philosophique n’est p
èvres aimantes. Pourtant, quel beau manuel de philosophie ! Jamais le
mal
universel n’avait été envisagé d’un cœur aussi pu
re l’action impitoyable de ces mêmes lois de la vie par lesquelles le
mal
se perpétue sur la terre. La justice éternelle, j
nte. » À certaines heures, elle a l’obscure et terrible conscience du
mal
qu’elle couve. Dès le printemps de 1876, elle se
us, ce n’était que moi réfléchie dans une glace. Oh ! j’ai peur qu’un
mal
physique ne procède de toutes ces tortures morale
le nez retroussé et une barbe d’adolescent. » Il était déjà frappé du
mal
dont il devait bientôt mourir. Elle-même se senta
souffrir ? Si c’est lui qui a créé le monde, pourquoi a-t-il créé le
mal
, la souffrance, la méchanceté ?… Je ne guérirai j
atives à la mort de Charles Ier ! Il est bienveillant ; il ne veut de
mal
à personne, et c’est là une sagesse à laquelle be
s tenait en respect, leur faisant assez de peur sans leur faire aucun
mal
. En cela, il donnait l’exemple d’une excellente p
e d’une véritable sympathie pour les fous qui ne font pas beaucoup de
mal
. Quant à n’en pas faire du tout, cela est bien dé
aviser. C’était un saint. Dans son innocence, il ne voyait jamais le
mal
. On raconte qu’un jour, à la foire, un marchand,
e ? L’âge d’or imaginé par les poètes deviendra une réalité. Tous les
maux
disparaîtront avec le fanatisme et la tyrannie qu
. Je prouverai là, par des récriminations qui me sont faciles, que le
mal
existant aujourd’hui dans le 29e n’est venu ni de
torique encore. D’ailleurs, tout le livre est plein de vieux épisodes
mal
rajeunis, la veillée, la fenaison, la noce champê
ore souvent. Je commence même à jouer de la guitare, il est vrai très
mal
. (Schoenbrunn, 3 mars 1815.) Le retour de l’île
d’une âme commune, jetée dans d’illustres conjonctures et remplissant
mal
une grande destinée. Or, pendant que l’indigne im
aient effort pour exprimer dans cette langue morte leur pensée encore
mal
éveillée. C’est tout ce qu’on pouvait leur demand
coquin a de l’esprit : il m’amuse et je lui pardonne. D’ailleurs, si
mal
qu’il fasse, je ferais plus mal encore. Je lui do
se et je lui pardonne. D’ailleurs, si mal qu’il fasse, je ferais plus
mal
encore. Je lui dois quelques bonnes affaires. C’e
sent, ces erreurs ne sauraient être redressées. Les savants voient le
mal
; ils n’y peuvent remédier. On a beau connaître q
ue. Ni la science, ni la logique, ne prévaudront contre lui, et c’est
mal
s’exprimer que de s’exprimer trop bien. Les plus
avait beaucoup tardé à publier les œuvres de son oncle, et il voulait
mal
de mort à ceux qui l’avaient devancé dans cette t
tait privé d’un œil et qui ne voyait pas très nettement de l’autre, a
mal
lu. » Il accusait formellement le premier éditeu
rable beauté des vaincus. Voilà bien longtemps que la vertu frappe le
mal
à coups redoublés ; mais le mal est immortel : il
bien longtemps que la vertu frappe le mal à coups redoublés ; mais le
mal
est immortel : il se rit de nos coups. Oui, le ma
edoublés ; mais le mal est immortel : il se rit de nos coups. Oui, le
mal
est immortel. Le génie dans lequel la vieille thé
mort de Satan. Une haute philosophie ne gémira pas sur l’éternité du
mal
universel. Elle reconnaîtra, au contraire, que le
r l’éternité du mal universel. Elle reconnaîtra, au contraire, que le
mal
est nécessaire et qu’il doit durer ; car, sans lu
de sens et serait tout à fait inintelligible. Pourquoi ? Parce que le
mal
est la raison d’être du bien et que le bien est l
Si, par impossible, — oh ! ne craignez rien, — si, par impossible, le
mal
disparaissait jamais, il emporterait avec lui tou
ls s’emploient de leur mieux à réparer la nature. La nature a fait le
mal
, et c’est un grand mal. C’est eux qui font le bie
mieux à réparer la nature. La nature a fait le mal, et c’est un grand
mal
. C’est eux qui font le bien. Ce bien est petit, m
dire la résignation dans l’effort, qui consiste à frapper toujours le
mal
, sans nous irriter jamais de son invulnérable imm
et bienfaisante. Du moins, ce charmant petit peuple n’accrut pas son
mal
en ajoutant à l’impossibilité de croire l’impossi
omanciers idéalistes et les romanciers réalistes la question est bien
mal
posée. On oppose la réalité à l’idéal, comme si l
la poitrine, et, comme elle s’était mise à boire de l’eau-de-vie, son
mal
alla très vite. Ainsi finit la petite créature ja
« Vous écurez vos chaudrons et vous n’écurez point vos âmes ». C’est
mal
dit : une âme n’est pas comparable à un chaudron,
on Carlos, mais il avait la sensibilité impétueuse et le plus souvent
mal
éclairée et mal réglée. A sept ans, on le mit ent
il avait la sensibilité impétueuse et le plus souvent mal éclairée et
mal
réglée. A sept ans, on le mit entre les mains des
os étant retourné à Alcala, et se sentant miné de plus en plus par le
mal
, eut alors l’idée de faire son testament (mai 156
organisation instable, défectueuse. Le char aux roues inégales était
mal
attelé et manquait de cocher. Tous les jugements
le côté droit que du côté gauche. Il a les cuisses assez fortes, mais
mal
proportionnées, et il est faible des jambes. Sa v
parler, et les mots sortent difficilement de sa bouche ; il prononce
mal
les r et les l ; en somme toutefois, il sait dire
res choses vertueuses, honnêtes et plaisantes, mais seulement à faire
mal
à autrui. Ainsi, quand des personnes qui lui para
te de lui, que son cordonnier lui ayant fait une paire de bottes très
mal
faites, il les fit mettre en petites pièces et fr
ure de ces demi-mots mystérieux, sinon que le père et le fils étaient
mal
ensemble. Don Carlos espérait que son père irait
ômes de la nuit, quand il va en pèlerinage pour le soulagement de ses
maux
, il est évident que ces opinions ne sont que des
Chacun veut avoir quelque chose qui ait appartenu au pèlerin. Que de
maux
guéris par un seul ruban consacré ! Le pèlerin ar
il était tenu pour certain que tout homme qui jouit d’une prospérité
mal
acquise, a fait un pacte avec l’Esprit de Ténèbre
Ce qu’il y aura d’étonnant pour les sophistes, c’est qu’au milieu des
maux
qu’ils auront causés, ils n’auront pas même la sa
à un autre de l’accomplir !… Hélas ! Prométhée, je me lamente sur tes
maux
… Habileté de mes mains, que je te déteste ! » Cep
Dieux, parce que je boitais des deux pieds. J’aurais enduré alors des
maux
infinis, si Thétis et Eurynome ne m’avaient reçu
uvent-ils, ces êtres d’un jour, pour alléger tes souffrances ? On t’a
mal
nommé en t’appelant Prométhée (Prévoyant), car c’
pour moi cette chaîne affreuse. Hélas ! Hélas ! je me lamente sur le
mal
présent, sur le mal futur… J’ai fait du bien aux
ne affreuse. Hélas ! Hélas ! je me lamente sur le mal présent, sur le
mal
futur… J’ai fait du bien aux hommes, et me voici
are, parce qu’alors nul dieu ne pourrait le voir et se réjouir de ses
maux
: — « Qui donc, parmi les Dieux, s’écrient-elles,
sez dur pour se complaire à tes tourments ? Qui ne compatit pas à tes
maux
, si ce n’est Zeus ? » Elles sont femmes, pourtant
chés de prévoir la mort. » — « Par quel remède les as-tu guéris de ce
mal
? » — « J’ai mis en eux l’aveugle Espérance. » Es
nt pris rang parmi les divinités souterraines. Inoffensifs désormais,
mal
guéris de leurs coups de foudre, ces invalides du
rette ta colère. Sois humble comme il convient, cherche la fin de tes
maux
. Tu vois où conduit une langue effrénée. » Le bo
d à son âge ? Toute entremise serait inutile. Sa visite pourrait être
mal
vue là-haut, et la disgrâce est une contagion. —
; il prend congé de l’incorrigible avec le dépit d’un donneur d’avis
mal
reçus. — « Tu me renvoies par cet accueil. Promét
reize générations, sortira l’illustre Archer qui m’affranchira de mes
maux
. » — En dehors même des rapports qui les unissaie
volte contre la parole ! Mes cris confus se heurtent aux flots de mon
mal
terrible ! » — Et l’œil torve, l’écume à la bouch
baguette des Mages égyptiens. — « On dirait que tu te réjouis de tes
maux
. » — « Puissé-je voir mes ennemis se réjouir ains
ment sa parole ; elle a des réticences qui mordent sa lèvre, des cris
mal
étouffés qui la brûlent. Elle lance vers l’avenir
sa vue, protestations de la conscience indignée par les triomphes du
mal
et l’injustice distributive de la destinée, alter
En somme, on les a très peu lus, très médiocrement goûtés et souvent
mal
compris, et, si considérable qu’on estime leur va
es, des préoccupations d’emprunt, au milieu desquels ils échappent au
mal
réel et intime qui les dévore. — Chateaubriand, L
mais au plus grand nombre des lecteurs ; et, en définitive, est-ce un
mal
? et serait-il très souhaitable de les voir se ré
stérieux et inconcevable que ne le faisaient pressentir les Fleurs du
Mal
, les Paradis artificiels, et les Poèmes en prose.
l’étonnante appréciation qui peut se résumer ainsi : « Les Fleurs du
Mal
ne sont qu’une élucubration malsaine ; et cependa
imple et se résumer dans leurs grandes lignes. L’auteur des Fleurs du
Mal
lui-même n’échappe pas à cette loi fatale. Mais c
sorte de bonheur tranquille : Je hais la passion et l’esprit me fait
mal
; Aimons-nous doucement… 95. Et il y poursuit ce
agesse presque répugnante ; on souffre de voir l’auteur des Fleurs du
Mal
préconiser la poésie comme un des genres qui rapp
ne au milieu de ce chaos. Si l’homme, — comme le maître des Fleurs du
Mal
, — est artiste et poète, s’il a reçu du ciel un d
en lisant les huit derniers vers qui ferment le volume des Fleurs du
Mal
, et qui semblent placés là en forme de conclusion
ns le sens de ses principes. Il déclarera avec l’auteur des Fleurs du
Mal
que « la femme est dans son droit, et même qu’ell
hera à se satisfaire. L’expérience en indique un déjà : les Fleurs du
Mal
et les Poèmes en prose en donnent un exemple. Bie
antôt, comme dans la première pièce qui ouvre le volume des Fleurs du
Mal
, il termine une sombre et douloureuse élégie par
orique et philosophique de notre siècle. Chez le maître des Fleurs du
Mal
en particulier — et nous aurons pourtant à examin
qui sont restés attachés à la jambe de la victime. V. — Le goût du
mal
pour le plaisir du mal Malheureusement, des im
s à la jambe de la victime. V. — Le goût du mal pour le plaisir du
mal
Malheureusement, des imaginations de ce genre,
e lourd engourdissement de l’âme, et un tiers peut-être des Fleurs du
Mal
est consacré à en peindre les nuances et à en acc
les sens que pour jouir de son propre abaissement. Ce sera l’amour du
mal
pour le mal, sentiment rare sans doute, mais non
pour jouir de son propre abaissement. Ce sera l’amour du mal pour le
mal
, sentiment rare sans doute, mais non pas si excep
aphorisme de Prosper Mérimée : « Rien de plus commun que de faire le
mal
pour le plaisir de le faire141 » ; ou dans cette
spoir et du découragement. Rappelons-nous, dès le début des Fleurs du
Mal
, la description de l’ennui, et comment, au milieu
la volupté unique et suprême de l’amour dans la certitude de faire le
mal
. L’homme et la femme savent, de naissance, que da
e faire le mal. L’homme et la femme savent, de naissance, que dans le
mal
se trouve la volupté 147. » Mais, sur ce sujet, l
le, le Démon, Satan, le Malin, les Puissances infernales, l’Esprit du
Mal
. Faut-il en conclure que l’auteur, retournant à l
n peu surprenante dans le cœur de l’homme qui a composé les Fleurs du
Mal
. Faut-il alors prétendre qu’il n’a usé du catholi
u’un symbole, mais un symbole réel, la représentation de ce besoin du
mal
qu’il a raconté en même temps que Tolstoï, dont i
érieuse des spectacles de la nature, M. Edmond de Goncourt — le moins
mal
équilibré cependant des deux frères — a raconté c
utés. Tâchons d’écrire bien, dit-il, d’écrire médiocrement, d’écrire
mal
même plutôt que de ne pas écrire du tout ; mais q
un style personnel183. Or, qu’ils aient écrit bien, médiocrement ou
mal
, MM. de Goncourt ont écrit ; leur langue n’est po
eaux, mais sans se modifier dans la plus légère mesure, en bien ou en
mal
, jusqu’aux derniers : Çunacépa n’est pas inférieu
étrer tout entier, et travailla ainsi à aigrir encore dans son âme le
mal
intérieur qui l’envahissait déjà. Dès ce moment,
en soi, quand il la contemple répandue sur l’univers entier, comme un
mal
rongeur, hideux, et fatalement inguérissable. L’
is encor sur le fumier des âges, Homme, héritier de l’homme et de ses
maux
accrus. Avec ton globe mort et tes Dieux disparus
ète et, en apparence, si inexplicable ? Le romancier eût été pourtant
mal
venu à se plaindre de l’indifférence publique, et
s l’antiquité ; ou de se mêler à l’existence des peuples exotiques et
mal
connus dont l’éloignement poétise et grandit pour
ur Madame Bovary. Selon les plus sérieuses probabilités, l’origine du
mal
, ou tout au moins la cause déterminante qui le fi
s minces particuliers me sont lourds à remuer ! Pourquoi se donner du
mal
sur un fond si piètre292 ? » D’autre part, dans u
e, mais ordinaires, bas, ridicules, ternes dans le bien comme dans le
mal
, aussi incapables de violentes amours ou de haute
se succèdent au hasard, formant une série de fragments curieux, mais
mal
réunis les uns aux autres, reliés par le seul fil
s qui en paraissent issus, et s’il est fondé sur des bases douteuses,
mal
équilibré et mal déduit, le nombre ou l’autorité
nt issus, et s’il est fondé sur des bases douteuses, mal équilibré et
mal
déduit, le nombre ou l’autorité des citations ne
recueils lyriques, ses drames et ses comédies332. Plus négligé, plus
mal
connu encore que les deux précédents, M. Louis Mé
e l’un qui comprend, l’autre perçoit ; et quand il analyse parfois le
mal
de son propre cœur, il le fait moins par goût de
, Thébaïde. 50. Ibid., id. 51. Charles Baudelaire, Les Fleurs du
Mal
, pièce cxxxvii. 52. La Comédie de la Mort, chan
extraordinaires. 86. L’Art romantique, ch. ix. 87. Les Fleurs du
Mal
, pièce v. 88. L’Art romantique : Théophile Gaut
88. L’Art romantique : Théophile Gautier, § 3. 89. Les Fleurs du
Mal
, pièce xviii. 90. Curiosités esthétiques : Salo
on de 1845, ch. vii, et Salon de 1846, ch. xviii. 91. Les Fleurs du
Mal
, pièce xix. 92. Les Fleurs du Mal, pièce v. 93
6, ch. xviii. 91. Les Fleurs du Mal, pièce xix. 92. Les Fleurs du
Mal
, pièce v. 93. Ibid., pièce v. 94. Curiosités
Curiosités esthétiques : Salon de 1859, ch. vi. 95. Les Fleurs du
Mal
, pièce v. 96. Les Fleurs du Mal, pièce lvii. 9
e 1859, ch. vi. 95. Les Fleurs du Mal, pièce v. 96. Les Fleurs du
Mal
, pièce lvii. 97. Ibid., pièce cxxxviii. 98. I
t qui n’eut que deux numéros (27 et 28 février). 104. Les Fleurs du
Mal
, pièce cli. 105. Notice sur Baudelaire placée en
, pièce cli. 105. Notice sur Baudelaire placée en tête des Fleurs du
Mal
. 106. Les Fleurs du Mal, pièce l. 107. Ibid.
sur Baudelaire placée en tête des Fleurs du Mal. 106. Les Fleurs du
Mal
, pièce l. 107. Ibid. : le Vin des Chiffonniers,
Paradis artificiels : Un Mangeur d’Opium, ch. v. 113. Les Fleurs du
Mal
, pièce cvxxvi. 114. Eugène Crépet, Charles Baude
ugène Crépet, Charles Baudelaire : Fusées, § 21. 115. Les Fleurs du
Mal
, préface. 116. Les Fleurs du Mal, pièce lxxxvii
Fusées, § 21. 115. Les Fleurs du Mal, préface. 116. Les Fleurs du
Mal
, pièce lxxxvii. 117. Ibid., pièce cix. 118. L
du Mal, pièce lxxxvii. 117. Ibid., pièce cix. 118. Les Fleurs du
Mal
, pièce cxix. 119. Ibid., pièce xvi. 120. Les
urs du Mal, pièce cxix. 119. Ibid., pièce xvi. 120. Les Fleurs du
Mal
, pièce xxv. 121. Ibid., pièce xxx. 122. Essai
t, Charles Baudelaire : Mon cœur mis à nu, § 17. 128. Les Fleurs du
Mal
, pièce v. 129. La Fanfarlo. 130. Les Fleurs d
Les Fleurs du Mal, pièce v. 129. La Fanfarlo. 130. Les Fleurs du
Mal
, pièce lxxxvii. 131. Ibid., pièce lviii. 132.
u Mal, pièce lxxxvii. 131. Ibid., pièce lviii. 132. Les Fleurs du
Mal
, pièce lviii. 133. Petits poèmes en prose, pièc
ii. 133. Petits poèmes en prose, pièce xlviii. 134. Les Fleurs du
Mal
, pièce cxxxv. 135. Eugène Crépet, Charles Baudel
t, Charles Baudelaire : Mon cœur mis à nu, § 72. 136. Les Fleurs du
Mal
, préface. 137. Ibid., pièce lxxviii. 138. Ham
elchior de Vogüé, le Roman russe, ch. vi, § 1er. 144. Les Fleurs du
Mal
, préface. 145. Id., pièce xxvi. 146. Petits P
vais Vitrier (Petits Poèmes en prose, pièce xi). 149. Les Fleurs du
Mal
, pièce xi. 150. Les Fleurs du Mal, pièce xiii.
, pièce xi). 149. Les Fleurs du Mal, pièce xi. 150. Les Fleurs du
Mal
, pièce xiii. 151. Les Romanciers naturalistes :
ar M. Maxime Du Camp, et que nous croyions à une corrélation entre le
mal
du grand écrivain et la forme de son génie, nous
able ; ou bien : son mérite est surfait ; elle est pleine de défauts,
mal
composée, mal écrite, mal pensée, immorale, que s
: son mérite est surfait ; elle est pleine de défauts, mal composée,
mal
écrite, mal pensée, immorale, que sais-je encore
e est surfait ; elle est pleine de défauts, mal composée, mal écrite,
mal
pensée, immorale, que sais-je encore ? Bref, on p
par une découverte tardive. Rien n’est mieux pris sur le fait que le
mal
et l’idée fixe d’Ourika, une fois éclairée sur sa
e, et qu’ils porteront jusqu’au tombeau cette mélancolie première. Ce
mal
qui date de la Terreur, mais qui sort de bien d’a
ses, qui s’est transmis à toutes les générations venues plus tard, ce
mal
de Delphine, de René, elle l’a donc, elle le pein
milité ; on pardonne pour obéir au précepte de rendre le bien pour le
mal
: mais aucun de ces pardons ne comprend l’excuse
offensé, la seule consolation possible de ces douleurs morales, où le
mal
qu’on nous a fait n’est, pour ainsi dire, que sec
nfin où l’on pardonne par égard au précepte de rendre le bien pour le
mal
, c’est-à-dire par obéissance, ces trois manières,
a des désespoirs chroniques (si on osait le dire) qui ressemblent aux
maux
qu’on appelle ainsi : ils rongent, ils dévorent,
du cœur irrite comme le désaccord en musique, mais fait bien plus de
mal
. 25. Le rôle de Kersaint à la Convention fut g
l’universalité des pays et des âges ; il juge plus équitablement les
maux
mêmes dont il est témoin et victime : À voir nos
e influence dans le maniement des hommes. Il aimait mieux prévenir le
mal
que de se donner l’honneur de le réprimer : « Est
aniement et commandement de cette confusion… Nous avions assez d’âmes
mal
nées, sans gâter les bonnes et généreuses. » Pour
r et de se retremper. Atteint en détail de mille offenses et de mille
maux
qui viennent « à la file », et qu’il eût plus gai
ïque ne laissait pas d’introduire quelque consolation jusque dans les
maux
réels. Considérant l’espèce d’état de fausse paix
autre considération plus humble et plus humaine le soutient dans ces
maux
, c’est cette consolation qui naît du malheur comm
ses environs le touchent par la manière dont ils supportent les mêmes
maux
que lui et pis encore. Cette contagion ou peste q
ière. Il écrivait ce chapitre (xiie du livre III) au milieu même des
maux
publics qu’il dépeignait, et avant qu’ils eussent
ue dit, et ne dit que trop vrai, « qu’une partie de la vie se passe à
mal
faire, la plus grande à ne rien faire, presque en
des de la vie. « Le tyran me fera conduire, où ?… Où je vais. » « Un
mal
n’est pas grand, quand il est le dernier des maux
… Où je vais. » « Un mal n’est pas grand, quand il est le dernier des
maux
. La perte la moins à craindre est celle qui ne pe
mmes meurent le hochet à la main. « L’homme puissant craint autant de
maux
qu’il en peut faire… » D’où naît donc cet abus si
par un troupeau. » « Espérer au lieu de craindre, c’est remplacer un
mal
par un autre. » Dans la quatorzième, des soins d
us regardait. » C’est ainsi que Sénèque pensait de ce philosophe, si
mal
connu, et tant calomnié. On ne s’est pas acharné
ans dissimulation de ce que les détracteurs du philosophe ont bien ou
mal
pensé de ses mœurs, nous allons l’instruire, avec
allons l’instruire, avec la même sincérité, de ce qu’ils ont bien ou
mal
pensé de son style et de ses écrits. Ils ont dit
nt des cris épouvantables, ne voulait pas avouer que la goutte fût un
mal
, Sénèque assure que l’exil n’a rien de triste pou
s importune, mais tu n’obtiendras jamais de moi l’aveu que tu sois un
mal
. Où est ce ridicule orgueil de Posidonius ? Où so
avoir osé le défendre contre cette populace de pédants et d’écoliers
mal
appris. Ce public, fauteur imbécile de leur malig
’il reproche à Apicius d’inviter à la débauche une jeunesse portée au
mal
, même sans exemple ? A l’en croire, « les bois to
st bien flexible, bien molle ; mais si elle est telle pour revenir du
mal
au bien, telle elle doit être aussi pour retourne
du mal au bien, telle elle doit être aussi pour retourner du bien au
mal
. Il raconte au même endroit une petite anecdote d
le fleuve ont changé. La Lettre LXVI, sur l’égalité des biens et des
maux
, n’est qu’un tissu de sophismes. Il traite, Lettr
as sollicité, et qui nous gêne, soit que la vie fût un bien ou fût un
mal
, la doctrine du suicide n’était nullement incompa
hommes : mourir ( Ibid.) plus tôt ou plus tard, n’est rien ; bien ou
mal
mourir, voilà la chose importante : bien mourir,
hose importante : bien mourir, c’est se soustraire au danger de vivre
mal
. La fortune peut tout sur celui qui vit encore ;
a vie ; elle ne retient personne. Vous vous en trouvez bien ? vivez ;
mal
? mourez. Les moyens de mourir ne manquent qu’à c
ps, une secte entière est calomniée272. Il est rare qu’on ne fasse du
mal
qu’à soi. XXIV. En lisant Sénèque, on se de
s êtes conséquent, vous devez aimer à la folie celui qui vous fait dû
mal
. Eh ! mon ami, accepte mes offres ; je ne te dema
sa pensée. Il faut être plus simple quand on cherche la vérité. » Un
mal
n’est pas glorieux : la mort est glorieuse : donc
’est pas glorieux : la mort est glorieuse : donc la mort n’est pas un
mal
! Ce ne fut pas une pareille sottise que Léonidas
de toute une nation, à laquelle le remède serait peutêtre pire que le
mal
; ce serait un acte de despotisme. Celui qui pour
pourrait nous contraindre au bien, pourrait aussi nous contraindre au
mal
. Un premier despote, juste, ferme et éclairé, est
que la plupart de ceux qui ont parlé de Sénèque, soit en bien soit en
mal
, ne connaissait ni ses ouvrages ni sa personne. «
dit : « Une âme qui connaît la vérité, qui sait distinguer le bien du
mal
; qui n’apprécie les choses que d’après leur natu
mps de lire. Quand on n’a pas lu et relu Sénèque d’avance, on l’imite
mal
. Il me semble que j’entends Sénèque, s’adressant
forfaits et de vertus. Vous voilà bien prévenu ; si vous vous trouvez
mal
de votre séjour en Sicile, ne vous en prenez qu’à
uvert, et la nature lui dit : « Tu connais à présent les biens et les
maux
qui t’attendent, toi et ta longue postérité ; veu
la prudence et de la finesse ; mais cette circonspection se concilie
mal
avec la franchise d’un philosophe et la roideur d
s dans son projet. Pour faire son bien, il n’ignore pas qu’il fait le
mal
d’autrui. S’il n’était que fou, j’en aurais pitié
tématique a son soliloque comme l’homme de bien : l’un se reproche le
mal
qu’il a fait ; l’autre, le mal qu’il a manqué de
l’homme de bien : l’un se reproche le mal qu’il a fait ; l’autre, le
mal
qu’il a manqué de faire. « La nature nous a formé
aux n’en contredisent pas la notion : ce que nous regardons comme des
maux
n’est tel que dans notre imagination ; quand ils
ant de sa naissance, et qui le dévorera jusqu’à sa mort, n’est pas un
mal
? — Non. — N’entendez-vous pas ses cris ? —
ppelle pas. « Ceux que le ciel épargne sont faits pour plier sous les
maux
… » Cela n’est pas vrai. On voit tous les jours pl
es maux… » Cela n’est pas vrai. On voit tous les jours plier sous les
maux
des hommes que le ciel n’épargne pas. Sénèque, so
point par autrui, c’est par soi qu’on mérite ou qu’on démérite. C’est
mal
défendre les dieux que de leur faire dire : « Que
pour devenir méchants. Ils usent aussi bien des leurs que nous usons
mal
des nôtres ; d’où il arrive que nous sommes tous
; qu’il ne jouissait pas encore d’une grande opulence et qu’il était
mal
affermi dans la philosophie, bien qu’il eût adres
bonheur. Je ne suis pas dans les horreurs de la tempête, mais j’ai le
mal
de mer ; je ne suis pas malade, mais je ne me por
u’est-ce que la nature ? qu’est-ce que ses lois ? Il n’aurait pas été
mal
de s’expliquer sur ces deux points ; car il est é
stoïcien est celui qui ne connaît d’autre bien que la vertu, d’autre
mal
que le vice ; qui n’est abattu ni enorgueilli par
ur la fleur narcotique qu’on a labouré. Il paraît que le mot volupté,
mal
entendu, rendit Épicure odieux, ainsi que le mot
, mal entendu, rendit Épicure odieux, ainsi que le mot intérêt, aussi
mal
entendu, excita le murmure des hypocrites et des
quent ; ni celui de les haïr, puisqu’ils ne m’ont pas fait le moindre
mal
, puisqu’ils ne m’ont pas donné un instant d’humeu
de cette nuée de méchants subalternes qui ont intérêt à la durée des
maux
, et qui pressentent la tendance de vos opérations
entendent ni l’équité, ni la raison. Vous êtes le médecin d’un de ces
maux
urgents qu’il faut traiter et guérir à l’insu des
s bons magistrats, les citoyens vraiment essentiels. Si Paulinus fait
mal
son devoir, Rome sera dans le tumulte ; si Paulin
nus fait mal son devoir, Rome sera dans le tumulte ; si Paulinus fait
mal
son devoir, Sénèque manquera de pain. Le philosop
et celui qui n’en connaîtrait que les acceptions communes entendrait
mal
la doctrine de cette école, et la plupart de ses
infortune. « Insensé ! pourquoi gémir ? Qu’attends-tu ? la fin de tes
maux
d’un hasard ? tandis qu’elle se présente à toi de
hait de l’empereur, et qui l’aurait mis à portée de faire beaucoup de
mal
, s’il en avait été capable. L’amour de l’étude es
: « Le destin a rendu commun à tous la destruction, le plus grand des
maux
, afin que l’égalité de son décret en adoucît la r
Et c’est un stoïcien qui dit que la destruction est le plus grand des
maux
! Ce n’est pas en un endroit, c’est en cent, que
e que c’est le plus grand des biens, puisque c’est la fin de tous les
maux
, et que la perte la moins terrible est celle qui
tez cruellement après sa mort ! — Il ne pouvait328 plus me faire de
mal
. — Cette réponse est d’un lâche et d’un ingrat
spoir… » Serait-ce que dans le cours de la vie nous éprouvons plus de
mal
que de bien, ou que l’effroi du mal est plus viol
de la vie nous éprouvons plus de mal que de bien, ou que l’effroi du
mal
est plus violent, son souvenir plus durable que l
iant entre un néant qui a précédé et le terme qui m’attend. Ah ! quel
mal
on m’a fait ! pour rendre le littérateur meilleur
faits pour y rester. Demeurez en repos ; épargnez-vous à vous-même le
mal
que vous vous feriez : il est désagréable de se f
, sans balancer, sa part de ce compliment flatteur, il n’y a point de
mal
à cela, et l’on peut, je crois, lui laisser le ch
partie de l’éloge qu’il mérite. 12° « Que l’aristarque ou son père a
mal
parlé de Sénèque… » On les en croit tous deux for
quer à une modération dont on se repent ensuite de s’être distrait si
mal
à propos. Et j’ajouterai qu’après un court éloge
, avec plus de travail et de soins, il aurait fait moins bien ou plus
mal
. Un auteur pieux a dit : Omnis scriptura legi deb
circonstance quelconque où elle trouverait du repos ! Il y a tant de
maux
sur la terre, cependant, qu’il semblerait que tou
enfin de la force destructive, finit toujours par triompher. Mais le
mal
que l’envieux sait causer, ne lui compose pas mêm
oique ses effets y soient souvent si contraires : faire aux autres le
mal
qu’ils vous ont fait, se présente d’abord comme u
loi de la moralité devant leurs intentions sublimes, ont fait plus de
mal
par la latitude qu’ils ont donné à l’idée de la v
as seulement le termite du document naturaliste : c’est proprement le
mal
littéraire. Ce mal est peut-être éternel dans
e du document naturaliste : c’est proprement le mal littéraire. Ce
mal
est peut-être éternel dans son essence. Mais il e
x-huitième siècle, même depuis les romantiques et les parnassiens, ce
mal
a fait chez nous d’étranges et effroyables progrè
us redoutable et plus déplaisant. À vingt ans, parfois plus tôt, le
mal
les prend et ne les lâche plus. Ils commencent pa
oger de Genève, orphelin de sa mère que deux bonnes tantes remplacent
mal
, Jean-Jacques558 est élevé par un père léger, qui
ble. L’Emile, en particulier ; ce livre tant lu, si peu entendu et si
mal
apprécié, n’est qu’un traité de la bonté originel
différentes de la même vérité : la société est à la nature ce que le
mal
est au bien. Là-dessus se fonde tout le système.
est innocent comme l’animal. Il satisfait son besoin : il ne veut le
mal
de personne ; au-delà de son besoin, il ne prend
esseurs et des esclaves, des méchants et des malheureux. L’origine du
mal
social, c’est la propriété, clef de voûte de la s
peut se ramener à l’inégalité des biens, à la propriété. Et ainsi le
mal
social peut se définir par l’antithèse de la rich
telligente attestent la perversion de l’humanité : elles sont nées du
mal
et l’augmentent. Ne voit-on pas partout les arts
s sociables. Donc aucun genre ne favorise les erreurs, les vices, les
maux
institués par la société, plus que le genre drama
e tout comme Bossuet, quand de l’inégale répartition des biens et des
maux
, de l’injustice et du mal qui sont sur terre, il
de l’inégale répartition des biens et des maux, de l’injustice et du
mal
qui sont sur terre, il tire la nécessité de l’âme
lité, qui devrait être perdu sans ressource, s’engager à fond dans le
mal
, et qui se sauve au contraire, et s’améliore. Cet
: il a fallu que Rousseau fût supérieurement moral, pour n’avoir pas
mal
fini, après ses commencements. Il avait le droit,
fait pas communément la guerre. Permis aussi de discuter, si tout le
mal
qui est dans le monde est imputable à la société.
t bonne ? et la société n’a-t-elle pas été fondée pour remédier à des
maux
déjà existants ? Mais Rousseau ne contredirait pa
priété soit la pierre angulaire de la société, et la cause de tout le
mal
: ni la vérité théorique, ni l’efficacité pratiqu
uieu. Lettres persanes. On est troublé de ce mélange de bien et de
mal
, en lisant le premier ouvrage de génie où l’espri
ver l’excuse bonne ; car elle met à la charge du public une partie du
mal
que font les mauvais livres, et elle l’avertit d’
, est presque innocent en 1750, c’est que Voltaire tient à n’être pas
mal
avec son fils, le maréchal de Saxe. Voltaire aima
ont farcies de traits plus brillants que solides, les vers mauvais ou
mal
rimés, les caractères mal formés ou mal soutenus,
brillants que solides, les vers mauvais ou mal rimés, les caractères
mal
formés ou mal soutenus, et les pensées souvent ob
solides, les vers mauvais ou mal rimés, les caractères mal formés ou
mal
soutenus, et les pensées souvent obscures26? » S
st d’une âme tout aussi docile aux impressions du bien qu’à celles du
mal
. Il est entraîné, il n’est pas passionné. Ses vic
ire plus de bien par cette seconde innocence que nous n’avons fait de
mal
par nos fautes. Cette vérité ne pouvait échapper
par tout ce que laisse d’impressions ineffaçables dans un cœur où le
mal
n’est pas le maître, la doctrine de l’Evangile, t
istance, je suis sûr que je serai dans peu de jours guéri de tous mes
maux
. — Oui, Dieu aidant, reprend le docteur, vous le
vaut pas mieux que Virgile lu dans une traduction ? C’est par Virgile
mal
expliqué que les romans s’introduisent dans nos é
est pas lui qui aurait imaginé, même par supposition, un maître assez
mal
instruit de son devoir pour omettre l’âme dans la
r en avoir trop mis dans ses jugements littéraires, en vint à dire du
mal
de Boileau, et, qui pis est, à le dire en vers, p
es, par la même sorte de raison perfectionnée qui discerne le bien du
mal
dans les choses de la conduite. Vérité, justesse,
nnaire philosophique, art. Histoire. 24. Saint-Simon dit beaucoup de
mal
de cet abbé de Lyonne. Il faut croire qu’il avait
fâcheuse nouvelle. Du reste toujours le plus beau faire, et toujours
mal
employé. C’est une belle main qui trace des chose
s les matins son oraison dans Montagne et qui a appris de lui bien ou
mal
à propos, à voir plus de malhonnêteté dans les ch
dans ses autres compositions. Et cette tête de Jupiter dont j’ai très
mal
parlé ? Vraiment bien peinte ; c’est un Jupiter b
aisir à voir. Ce rideau du fond, si je m’en souviens bien, fait assez
mal
, et n’imite pas trop l’étoffe de soye. Je ne scai
e de princes voisins. Est-ce que cette femme ne devoit pas se trouver
mal
entre les bras de son fils et de son époux ? Est-
rds, d’un vert bien égal, bien lourd, bien épais, on ne scauroit plus
mal
touchés. Au pié de ces vilains arbres, un bout de
et me renchaînèrent sous des liens que je détestois. Que vous peignez
mal
, Mr La Grenée ; mais que vous êtes heureux d’igno
; dans un accès de verve. à sa droite un bout de cheval Pégase assez
mal
touché. L’autre représente une femme sérieuse, pe
la rue st Jacques, à six liards la feuille, ne font ni mieux ni plus
mal
. à droite, sur le fond, un amour monotone, non av
ux. Je n’ai rien à dire du Caesar, et c’est peut-être en dire bien du
mal
. Il me semble un peu guindé et roide. La larme qu
ure l’entend. Il n’en est pas ainsi d’un art où le moindre intervalle
mal
ménagé fait un trou, où une figure trop éloignée
; ou un faux pli casse un bras ou une jambe ; où un bout de draperie
mal
colorié désaccorde ; où il ne s’agit pas de dire,
qu’il y a longtems que pour juger si une femme qui passe est bien ou
mal
ajustée, je l’imagine peinte, et que peu à peu j’
lieu d’être chaud et rougeâtre, sale. Draperie qui pend de la barque
mal
jettée. Ornements de cette barque, lourds. Vagues
rque mal jettée. Ornements de cette barque, lourds. Vagues de la mer,
mal
touchées. Mignon, petite tête, gris de couleur. C
iens, Ils ne fréquenteront vos temples ni les miens. Envoyons-leur de
maux
une troupe fatale, Une source de vœux, un fonds p
s, poisons répandus dans les airs. Pandore ouvrit sa boîte ; et mille
maux
divers S’en vinrent au secours de notre intempéra
de ne tomber jamais dans la contradiction. Il nous a indiqué que les
maux
nous viennent des dieux qui sont jaloux de l’homm
qui sont jaloux de l’homme, et puis, ailleurs, il nous assure que les
maux
viennent de nous, de notre imprudence, de notre s
à Voltaire sur l’optimisme et le pessimisme. Vous dites qu’il y a un
mal
immérité et, du reste, inintelligible sur la terr
e. Je soutiens, moi, Rousseau, qu’il n’y en a pas, parce que tous les
maux
dont nous souffrons viennent de nous. Et vient le
ffensifs. Si ce n’est pas irréfutable, c’est assez spirituel. Que les
maux
viennent de nous-mêmes, c’est donc ce qu’a souten
ne comédie intitulée Ragotin. Cette comédie n’est pas bonne, elle est
mal
faite. Elle devrait être composée de plusieurs él
silence en amour est une erreur extrême : Souffrez, mais déclarez vos
maux
; Car qui les sait mieux que vous-même ? Que sert
de parler au cousin, elle lui fait toute sa confession et lui dit un
mal
infini de son tuteur. Pendant ce temps, le tuteur
miques de tout le dix-septième siècle, et certainement cela, avec pas
mal
d’autres choses aussi, doit sauver le Florentin d
tel, ô mère de Dieu, est apparu comme le lieu de guérison de tous les
maux
et l’asile des âmes affligées. « Qui s’est réfugi
e d’un siècle qui va finir ; écoutez-la, avant que ces beaux climats,
mal
défendus par le despotisme inerte de l’empire, ma
des vivants, un Christ sauveur des mortels, qui eut un jour pitié des
maux
de l’espèce humaine, et se fit mortel, étant Dieu
libre et tranquille, je te prie en paix, dans une vie sans mélange de
mal
, tendant vers toi sans cesse les ailes de mon âme
fait jaillir du rocher ! Quelle justice, grand Dieu, de m’accabler de
maux
et de craintes, parce qu’une ville a reçu de moi
j’avais été promu par Dieu et les vrais serviteurs de Dieu ! Voilà le
mal
! voilà ce que les fidèles de Dieu, dans la guerr
douleurs, ayant rejeté loin d’elle la colère, la contention, tous ces
maux
intérieurs, acquittât d’une bouche innocente et d
eu. Enivré à la coupe de la douce liqueur, j’ai effleuré les bords du
mal
; j’ai heurté contre le piège ; j’ai senti la mal
ces deux cratères d’où le maître de l’Olympe versait les biens et les
maux
, antique symbole que le philosophe Thémiste avait
ortel, Fils glorieux de la Vierge ! Conserve-moi des jours exempts de
maux
, ô Roi ! une vie fermée, nuit et jour, à la doule
Et pour moi, mon âme dégagée des terrestres entraves, délivre-la des
maux
et des malédictions de la vie, et donne-lui d’éle
naient sans cesse, ne nous a laissé que des chants religieux : ni les
maux
de sa patrie ni ses douleurs privées ne se retrou
igable, attirant dans son cours tout ce qui vient de la terre, ni les
maux
sortis du vaste sein de la matière, mais seulemen
que je discerne le Dieu immortel et l’homme, que le démon, auteur du
mal
, ne me retienne pas à jamais sous les flots du Lé
lleurs bien assez d’autres preuves de la disposition ombrageuse et du
mal
croissant de Rousseau. Ce mal était tout dans sa
uves de la disposition ombrageuse et du mal croissant de Rousseau. Ce
mal
était tout dans sa tête, non dans son cœur. À pei
s d’où j’en craignais le moins, m’ont rendu défiant et crédule sur le
mal
. En revanche, je ne crains ni d’avouer mes erreur
partie de sa folie. Il cherche par moments à mesurer le progrès de ce
mal
bizarre, qui entamait si avant sa raison sans alt
r. Écoutez-le, l’éloge dans sa bouche a tout son prix : Consumé d’un
mal
incurable qui m’entraîne à pas lents au tombeau,
toute espèce, de courts plaisirs et de longues douleurs, beaucoup de
maux
réels et quelques biens en fumée. Ah ! sans doute
’il ne haïssait point la vie à laquelle cependant il imputait tant de
maux
, il ne haïssait pas non plus la France, sa vraie
st mécontent de tout ce qui se fait autour de lui, et, pour remède au
mal
, il ne sait proposer qu’une utopie. Il dit le bie
it proposer qu’une utopie. Il dit le bien par esprit de justice et le
mal
par passion. S’il y a tant de choses et de person
r la même main qui avait relevé la France ; et si, à force de voir le
mal
, il lui arriva de l’exagérer ou de le supposer qu
our les titres, la crainte de déroger presque plus forte que celle de
mal
faire, une ambition par tentations et par velléit
assiste l’œil sec à sa longue agonie, profitant des courts répits du
mal
pour faire ajouter à la part des bâtards, et quan
personnage a fourni les traits principaux : le mélange du bien et du
mal
, dans la même vie, a fourni les contrastes : on d
orains n’ont pas mieux connu les originaux de Saint-Simon, d’après le
mal
ou le bien qu’ils en ont reçu, que la postérité,
. Quel honneur ne fait-elle pas à notre pays, même au prix de tout le
mal
qui s’y mêle au bien ! Sans parler du nombre des
ne où elle hésite à le suivre, et nous avons le spectacle d’un cheval
mal
monté qui se débat sous le cavalier. Notre langue
s lettres, dit Mme de Sévigné ; je ne me reprends que pour faire plus
mal
. » Et Saint-Simon, dans ses conclusions : « Je n’
si, d’après la seule œuvre de ce poëte qui lui ait survécu, on augure
mal
de son génie ; si la subtile et bizarre emphase d
ssant fils de Saturne, donateur de tous les biens et préservateur des
maux
! Qui pourrait dignement célébrer tes œuvres ? Il
i-même, il les voit tous. C’est lui qui, du milieu du bien, envoie le
mal
aux hommes, et la guerre avec ses frissons glacés
l est vu par l’esprit. Lui-même, du milieu des biens, n’envoie pas le
mal
aux mortels. Seulement, à sa suite marchent la gr
ppée sans doute des menaces du Seigneur dans les livres saints et des
maux
si fréquemment déchaînés par sa colère, s’était p
e. Ils se sont inquiétés à l’idée de faire le Dieu de bonté auteur du
mal
. Par ce mélange de croyances diverses qui étaient
it et qu’il développe. Son Dieu, du milieu des biens, n’envoie pas le
mal
aux mortels. Seulement, à l’aspect du monde physi
aître qu’à la suite de Dieu marchent la guerre et la famine, tous ces
maux
si communs dans l’univers, et qui, selon l’expres
e cette restriction, il ne pénètre pas plus avant dans le problème du
mal
physique et moral à faire coexister avec la bonté
s’éclaircira dans la pensée humaine, qui, sans faire Dieu l’auteur du
mal
, comprendra qu’il a dû le permettre sous ses deux
se. Tout cela est perdu pour des françois & ce n’est pas un grand
mal
. C’est cette difficulté de saisir les allusions
ériaux pour leurs recueils. Ils y en ont trouvé ; mais la plupart ont
mal
choisi. Gayot de Pitaval, le même qui a fait les
de gens de Cour, l’Art d’orner l’esprit : collections insipides &
mal
faites. Personne n’a plus compilé de bons mots ;
on Quichote dans ces héros, quelques bacheliers de Salamanque, et pas
mal
de Gil Blas. Marius, devenu tout à coup philosoph
ort inutile que faisait son souvenir. Elle se disait que c’était bien
mal
à elle et bien coupable d’avoir oublié des parole
e, puisant dans l’idolâtrie de la nature l’indifférence du bien et du
mal
, contemplateurs du cosmos radieusement distraits
nith, ce qui envoie sur la terre tant de clarté, verrait peu, verrait
mal
, ne verrait pas ? Cela n’est-il pas désespérant ?
se mangeait bien un peu les uns les autres, ce qui est le mystère du
mal
mêlé au bien ; mais pas une bête n’avait l’estoma
ts chamarrés d’or et de pierreries ; je laisse ce faux éclat aux âmes
mal
organisées. « Ici les cris profonds qui venaient
conditions qu’on n’a ni délibérées, ni choisies, pour subir tous les
maux
inhérents à l’organisation imparfaite et périssab
nous faisons appel. Aucun remède violent n’est nécessaire. Étudier le
mal
à l’amiable, le constater, puis le guérir : c’est
les intermittences, les exceptions ou les défaillances, la marche du
mal
au bien, de l’injuste au juste, du faux au vrai,
l, à des souffrances modérées chez les heureux, intolérables chez les
mal
partagés du sort, à vivre en commun sur le même g
même globe, aspirant à une meilleure répartition de ce qu’on appelle
mal
et de ce qu’on appelle bien ; il faut, de toute n
ntretuent ou qu’ils s’entraident. S’ils s’entretuent, la même dose de
mal
, multipliée au centuple pour les survivants par l
a même dose de mal, multipliée au centuple pour les survivants par le
mal
de la haine et par l’impossibilité de la répartit
le regardaient comme un redoutable génie qui tournerait en bien ou en
mal
suivant la passion qui le saisirait au passage. V
Seulement, quelques larmes tombées sur le papier et quelques sanglots
mal
étouffés dans nos poitrines disaient à la solitud
rès ardents, et un peu rouges, parce qu’elle y avait presque toujours
mal
. Tous les matins, quand j’arrivais, je trouvais p
t qu’une précieuse, qu’elle n’avait point de goût, qu’elle se mettait
mal
, qu’elle couvrait sa gorge comme une bourgeoise.
LE MILITAIRE. Elle devrait vous paraître un siècle. LE LÉPREUX. Les
maux
et les chagrins font paraître les heures longues
MILITAIRE. Ainsi, pauvre malheureux, vous souffrez à la fois tous les
maux
de l’âme et du corps ? LE LÉPREUX. Ces derniers
ure : ma peau se dessèche et blanchit, et je ne sens presque plus mon
mal
; mais il serait toujours supportable sans les in
objets, et c’est une sensation d’horreur qui surpasse tous mes autres
maux
. LE LÉPREUX. Il est possible que vous ayez la f
is une idée, et qui devrait unir des amis malheureux. Le genre de nos
maux
nous privait de cette consolation. Lors même que
ions réciproquement de nous regarder, de peur que le spectacle de nos
maux
ne troublât nos méditations, et nos regards n’osa
crainte de l’affliger, la crainte plus grande encore d’augmenter son
mal
en l’approchant, m’avait forcé d’adopter ce trist
vue, et pendant quelque temps je perdis à la fois le souvenir de mes
maux
et le sentiment de mon existence. Lorsque je revi
PREUX. Sa complexion faible et délicate ne pouvait résister à tant de
maux
réunis : depuis quelque temps, je m’apercevais qu
uffit pas de croire avec les Stoïciens, que la douleur n’est point un
mal
; il faut être convaincu qu’elle est un bien, pou
être convaincu qu’elle est un bien, pour s’y résigner. Le plus petit
mal
serait insupportable, si l’on le considérait comm
nd pas à la perfectionner ; car il y a plus d’injustice dans un léger
mal
, s’il est inutile, que dans la plus grande peine,
aphysique, qui a vainement occupé tous les philosophes : l’origine du
mal
. Nous ne pouvons concevoir la liberté de l’homme
ous ne pouvons concevoir la liberté de l’homme sans la possibilité du
mal
. Nous ne pouvons concevoir la vertu sans la liber
ividus malheureux, nous nous soumettons à la balance des biens et des
maux
, que le cours ordinaire des événements amène ; ma
ait qu’il se repent, comme tout autre Souverain, d’avoir fait trop de
mal
. L’opinion exerce sur la plupart des individus un
ans notre propre conduite que la conséquence de raisonnements bien ou
mal
faits : si nous avons la vie à venir pour but, ce
Lorsque l’Ancien des douleurs, Job fut atteint par tous les genres de
maux
, lorsqu’il perdit sa fortune et ses enfants et qu
dit-elle, et meurs. — Quoi, lui répondit-il, je n’accepterais pas les
maux
de la même main dont j’ai reçu les biens , et dan
émêler avec ses souffrances. Marc-Aurèle dit qu’il n’y a pas plus de
mal
à sortir de la vie que d’une chambre lorsqu’il y
Il est permis à l’homme de chercher à se guérir de tous les genres de
maux
: mais ce qui lui est interdit c’est de détruire
’est-à-dire la puissance qu’il a reçue de choisir entre le bien et le
mal
. Il existe par cette puissance, il doit renaître
nts ne donnent-ils pas à ceux qui considèrent l’enthousiasme comme un
mal
? Le véritable enthousiasme doit faire partie de
st sérieux et calme, il s’appuie sur la vieillesse pour supporter les
maux
de l’existence ; en effet la vieillesse d’un pens
e supplice peut être douloureux, qu’il peut se prolonger, qu’une main
mal
assurée… ? — Arrêtez, lui dis-je, je le sais, mai
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