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1 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le capitaine d’Arpentigny »
Le capitaine d’Arpentigny La Chiromancie, science de la main , ou art de reconnaître les tendances de l’inintel
de reconnaître les tendances de l’inintelligence par les formes de la main . [Le Pays, 4 août 1856.] I Il y a plus de d
l’affaiblir. II Le capitaine d’Arpentigny est le Lavater de la main humaine. Lavater était presque un génie ; il est
s de la face, ou les protubérances du crâne, ou la conformation de la main dont il soit question pour expliquer l’homme, son
nt les observations des autres s’il en répète les procédés, a pris la main comme l’expression résumante de l’homme tout enti
de doute qu’il ne nous eût dit, à propos du pied comme à propos de la main , une foule de choses vraies et charmantes. Tout c
iser, malgré les catégories qu’il dresse des différentes formes de la main correspondant aux différentes spécialités de l’in
us, mais ceux qui ont trait à l’intelligence, — dans les formes de la main … » Posé et annoncé dans de tels termes, le livre
e de l’art avec lequel l’auteur de la Chiromancie ou la science de la main 9 a fait un livre d’analogies étincelant de rappr
ira toujours ; mais il faut commencer. Son essai sur la Science de la main n’a forcé celle de personne. On a laissé passer,
recueillies dans la théorie qu’il s’est creusée. Il voit tout dans la main humaine, comme Malebranche voyait tout en Dieu. I
reluire et saillir les caractères comme des bagues. Il la dénombre en mains dures, molles, élémentaires, en spatule, en mains
. Il la dénombre en mains dures, molles, élémentaires, en spatule, en mains utiles, en mains philosophiques, en mains psychiq
en mains dures, molles, élémentaires, en spatule, en mains utiles, en mains philosophiques, en mains psychiques, en mains mix
lémentaires, en spatule, en mains utiles, en mains philosophiques, en mains psychiques, en mains mixtes, en mains artistico-é
le, en mains utiles, en mains philosophiques, en mains psychiques, en mains mixtes, en mains artistico-élémentaires. L’histoi
es, en mains philosophiques, en mains psychiques, en mains mixtes, en mains artistico-élémentaires. L’histoire, pour lui, la
ériorité de l’homme sur les autres espèces dans la conformation de sa main . Rien dans tout cela, pour nous, cependant, n’élè
lit un contraste choquant entre l’esprit qui a pensé la Science de la main et le talent qui l’a écrite. Pour qui sait lire e
equel il est si dur et si injuste. Dans son livre de la Science de la main , où il risque des philosophies de l’histoire fond
ne si héroïque couleur, est, avant de se donner pour un Lavater de la main , un peintre militaire indestructible qui va se tr
de peindre ! « Telles ne furent pas, — dit-il, après avoir parlé des mains pointues, — telles ne purent être les mains du pe
il, après avoir parlé des mains pointues, — telles ne purent être les mains du peuple roi. Voués à la guerre et au mouvement
e et au mouvement par l’organisation que leur transmirent les gens de main et les héros d’audace accourus à la voix du nourr
e, la science du droit et les plaisirs sensuels. « Quand leurs fortes mains , qu’ils avaient tenues si longtemps appuyées sur
nous retrouvons cette touche particulière qu’il n’aurait point si sa main n’avait pas fait longtemps siffler une cravache o
rder, — voilà ce qu’est très sérieusement l’auteur de ce livre sur la main , qui, pour des gens plus graves que nous, ne sera
2 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
tireur d’épine (chevelure et épaules toutes semblables), mais dont la main droite était étendue vers le lit du patient ou de
et à portée des investigations les plus minutieuses du regard. Cette main était blanche, fuselée, potelée, d’un galbé ravis
r, craignant qu’un déplacement de la couverture ne fît disparaître la main . Il pensait que la disposition des plis du tissu
plis de la couverture entraîneraient l’évanouissement de cette belle main . Cependant, au bout de quelques minutes, la voyan
allongea avec précaution dans la direction opposée, afin de sortir sa main aussi loin que possible de celle qu’il contemplai
ait quelquefois pour atteindre un papillon ; il s’attendait à voir la main s’envoler avant de l’avoir touchée ; mais pas du
nt cette grande opération ne modifièrent en rien l’apparence de cette main charmante : voilà que la sienne en est tout près
nt. Son bras en suspens se rapproche ; du bout du doigt, il touche la main . Ô surprise ! il la sent bien telle qu’il la voit
t ; il étend tous ses doigts et les passe légèrement sur le dos de la main magique, dont les contours, la résistance flexibl
ne et tiède répondent fidèlement à l’illusion de la vue. Alors, de sa main dépliée, il embrasse pleinement cette main plus p
on de la vue. Alors, de sa main dépliée, il embrasse pleinement cette main plus petite, il la sent dans la sienne, il palpe
t cherche le pouls ; mais alors la figure à laquelle appartient cette main chimérique lui dit d’une voix fraîche, enfantine
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
s conditions, faire avec le bras un mouvement de défense et porter la main à l’endroit menacé, — mouvement accompagné sans d
rre Janet, sur les hystériques ayant des membres insensibles. Dans la main insensible d’une hystérique, placez une paire de
er par le contact d’un objet connu, tel qu’un couteau, la paume de la main insensible : l’hystérique ne sent pas le contact
er : elle n’a pourtant pas senti, dit-elle, le mouvement imprimé à sa main pour la faire écrire, mais elle a la représentati
qui a fini par prendre la forme visuelle. L’excitation imprimée à la main , n’ayant pu se dépenser tout entière sur les cent
ême explication pour les calculs « inconscients » des hystériques. La main insensible d’une hystérique est cachée derrière u
cachée derrière un écran : sans qu’elle s’en aperçoive, touchez cette main un certain nombre de fois ; priez ensuite la pers
choix. En général, la réponse sera le nombre même des contacts de la main . Faut-il en conclure, comme on le fait d’habitude
personnalité subconsciente ? » — Cela n’est point ici nécessaire. La main , quoique en apparence insensible, a envoyé au cer
tincte, c’est que, lorsqu’une hystérique tient entre les doigts de sa main insensible une plume dans la position nécessaire
à un objet, à un chiffre, ou si on le prie de penser à tout cela, sa main anesthésique, qui tient une plume, « écrit aussit
n attention est portée ailleurs, ne s’aperçoit pas du mouvement de sa main , qui révèle à l’expérimentateur le fond intime de
rappeler ou pour raisonner ou pour deviner quelque chose, on voit sa main prendre l’attitude nécessaire pour écrire ; dès q
saire pour écrire ; dès que le problème est résolu ou abandonné, « la main laisse tomber la plume et s’affaisse dans une att
, la plume qu’on a eu soin de glisser entre l’index et le pouce de sa main anesthésique fait la même réponse écrite. Le suje
entale ; elle l’est aussi et en même temps par l’attitude donnée à la main . Nous avons, pour ainsi dire, les deux extrémités
rovoquant la tendance à écrire ; en même temps que le sujet pense, sa main est invitée par des sensations sourdes à exprimer
4 (1767) Salon de 1767 « Peintures — La Grenée » pp. 90-121
l est louche, dans un autre les lames du ciseau sont émoussées, ou la main n’est pas sûre ; et puis jugez d’après cela de la
e s’agit que de donner des noms. On la voit de face. Elle tient de sa main gauche une balance suspendue dont les plats de ni
roite, debout et sur le devant, proche d’elle, lui ôte son glaive des mains . à gauche, derrière la justice, la prudence étend
udence étendue à terre, le corps appuié sur le coude, son miroir à la main , considère les deux autres figures avec satisfact
est à la beauté de la touche, aux draperies, aux têtes, aux piés, aux mains et à la froideur, à l’obscurité, à l’ineptie de l
ur un livre ouvert et plus grand qu’elle, l’autre bras pendant, et la main sur le genoux, l’index de cette main, je crois, d
lle, l’autre bras pendant, et la main sur le genoux, l’index de cette main , je crois, dirigé vers le livre. Devant elle, une
he, blafarde, sans tétons, le corps homasse, le bras et l’index de la main droite dirigés vers le ciel et ce bras dont le ra
chant. Imaginez un attelier de sculpteur en bois. Il a le ciseau à la main , il est devant son attelier. Il a ébauché un ibis
le les bougies, et au même instant tous les spectateurs mettent leurs mains sur leurs poches. Mr De La Grenée, sachez qu’une
teur qui la présente à l’agriculture. Mercure tient son caducée de la main gauche ; il a aux deux côtés de sa tête deux aile
le cuisse, belle gorge, belles chairs, beaux bras, beaux piés, belles mains , de la jeunesse, de la fraîcheur, de la noblesse 
tement. L’effort a déshabillé ce côté de la poitrine, et le dos de la main de la femme touche à son sein. Cela est bien cela
te que le commissaire succombant à la tentation, glisse doucement une main et l’applique sur cette croupe. La comtesse, gran
La comtesse, grande logicienne, se retourne sans s’émouvoir, porte la main sur le commissaire, à l’endroit où elle espéroit
toujours le plus beau faire, et toujours mal employé. C’est une belle main qui trace des choses insignifiantes, dans les plu
la meule et l’arrosant avec de l’eau qu’il puise avec le creux de sa main , dans une terrine placée devant lui. Ensuite sur
ssous de lui, sur le devant, un troisième amour tourneur de roue, les mains appliquées à la manivelle. Cela est infiniment mo
uronne chancelle sur cette tête. Junon, sur le devant, à droite, a la main droite posée sur celle de Jupiter assoupi, le bra
ment, ô les belles chairs, les beaux piés, les beaux bras, les belles mains . La belle peau ; la vie et l’incarnat du sang tra
chairs de l’art luttent contre les chairs de nature. Approchez votre main de la toile, et vous verrez que l’imitation est a
e lasse point de parcourir le cou, les bras, la gorge, les pieds, les mains , la tête d’Hersé. J’y porte mes lèvres et je couv
de peindre des têtes en petit nombre, beaucoup de bras, de piés et de mains , pour servir d’études aux élèves. Retour d’Ulysse
sus d’une estrade à laquelle on monte par quelques degrés. Il tend la main à Pénélope, et il reçoit la sienne. Sur le fond T
fait ? Un rustre ignoble, sot et niais. Mettez-lui une coquille à la main , et jettez-lui une peau de mouton sur les épaules
sonnage est-il nud ? Je ne scais ce que Pénélope lui tracasse dans la main . Ce Télémaque n’a pas quatre ans de moins que sa
oute leur énergie ? Est-ce que cet enfant ne devoit pas tenir une des mains de sa mère, la dévorer et l’arroser de larmes ? C
a voit que de profil. Renaud est à ses genoux. On le voit de face. Sa main gauche va chercher celle d’Armide. Sa main droite
ux. On le voit de face. Sa main gauche va chercher celle d’Armide. Sa main droite, s’approchant de sa poitrine, est dans la
e toute une armée. Homme de glace, artiste de marbre, c’est entre tes mains que la magicienne a bien perdu sa baguette. Comme
en méditation, le coude posé sur un bureau, et la tête appuyée sur sa main . Puisqu’il n’y a qu’un jugement sur ces deux morc
courage de me laisser finir ; elle me ferma la bouche avec une de ses mains . Cependant je l’aimais bien. Mes deux petits tabl
t encore prétieusement finis. Mais le bras droit de la poésie dont la main gauche est très belle… eh bien, ce bras droit ?…
à gauche, sur le devant, un esclave bazané et presque nu, tient d’une main la tête par les cheveux et le linge qui l’envelop
lus sur le fond, et vers la pointe de la barque, la tête panchée, une main raprochée de la poitrine, et l’autre disposée à r
nation. Une larme vraie ou fausse lui tombe de l’œil. Il interpose sa main droite entre ses regards et la tête de Pompée. La
le duc de La Vauguyon. Ah, mon ami, combien de beaux piés, de belles mains , de belles chairs, de belles draperies, de talent
lle et indique la misère ; qu’elle ait la tête appuyée sur une de ses mains  ; que de ses yeux baissés deux larmes coulent le
udeur et de la modestie ; que sa mère soit à côté d’elle ; que de ses mains et d’une des mains de sa fille, elle se couvre le
stie ; que sa mère soit à côté d’elle ; que de ses mains et d’une des mains de sa fille, elle se couvre le visage ; ou qu’ell
ille, elle se couvre le visage ; ou qu’elle se cache le visage de ses mains , et que celle de sa fille soit posée sur son épau
vient apparemment de ce que mon imagination s’est assujetie de longue main aux véritables règles de l’art, à force d’en rega
et la poitrine nues, comme c’est mon usage, l’on me voye portant mes mains vers une vieille lire suspendue à la muraille. Et
chacun des tableaux qu’il apercevoit. Ce Renaud, disoit-il, sort des mains de son perruquier et de son tailleur… regardez le
hanique ? L’appellerons-nous la routine de bien faire des piés et des mains , une bouche, un nez, un visage, une figure entièr
5 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
zel. « Nous chevaucherons avec plaisir vers le pays des Hiunen, où la main des vaillants guerriers servira leurs rois, ainsi
la cour du roi Etzel. » Il s’appelait Rûmolt et c’était un héros à la main prompte. Il ajouta: « À qui comptez-vous laisser
ans ce fleuve si large. Avant cela, plus d’un homme succombera par ma main au pays d’Etzel: j’en ai du moins la bonne volont
la terre de Gelpfrât. Le fier nautonier saisit lui-même la rame en sa main . Il était d’une humeur très-difficile, ce batelie
issez pas ainsi, dit Hagene, mon cœur en est attristé. Acceptez de ma main , par amitié, cet or très-pur et passez à l’autre
Il ramait à coups si précipités, que la forte rame se rompit dans sa main . Il voulait arriver jusqu’aux guerriers qui se tr
r un mensonge: « J’ai trouvé la barque près d’un saule sauvage, et ma main l’a détachée. Je n’ai vu d’aujourd’hui aucun bate
davantage. Il passa aussi les neuf mille varlets. De tout le jour, la main de l’audacieux héros de Troneje ne se reposa poin
hapelain du Roi. Il alla trouver le prêtre près des objets sacrés. La main de celui-ci était appuyée sur les reliques, mais
rive ; mais son angoisse était grande. Quand il ne put plus nager, la main de Dieu le soutint et enfin il aborda vivant sur
foi, il me peine fort que vous vous soyez aujourd’hui échappé de mes mains . Je le dis sans moquerie. » Le pauvre chapelain r
heure, je tuai le batelier, sachez ce fait. Donc mettons hardiment la main à l’œuvre, et si Gelpfrât avec Else ose attaquer
Nibelungen avec une âme fausse. Elle baisa Gîselher et le prit par la main . Voyant cela, Hagene de Troneje attacha plus fort
e ma cotte de mailles, de mon heaume si brillant et de mon épée en ma main  ; voilà pourquoi je ne vous apporte rien. « Je ne
s des regards furieux. En ce moment, deux guerriers se prirent par la main . L’un était le seigneur Dietrîch et l’autre Hagen
je ne vis avec femme de roi marcher tant d’hommes portant l’épée à la main et armés en guerre. « Savez-vous, ami Hagene, s’i
ulcérée: « Je sais bien que c’est pour m’attaquer qu’ils ont pris en main leurs armes brillantes ; mais je puis encore leur
vis encore quelque temps, je lui donnerai douze royaumes, et alors la main du jeune Ortlieb pourra bien vous servir. « C’est
hansons entendant le retentissement des épées, jetèrent hors de leurs mains le vin et les mets qu’ils apportent aux convives.
culer. Tout son vêtement était couvert de sang ; il portait nue en sa main une épée très-acérée. Au moment même où Dancwart
hommes. Mais aussi il l’a payé cher, je veux bien vous le dire: de ma main je lui ai abattu la tête. « — C’est un léger malh
it Hagene, quand on vous apprend qu’un guerrier a perdu la vie par la main d’un héros. Les belles femmes auront d’autant moi
lieb si terriblement, que le sang jaillit le long de son épée sur ses mains , et que la tête sauta jusque sur les genoux de sa
el un ménestrel, il s’élance vers lui, dans sa fureur, et lui abat la main droite sur sa viole: « — Voilà pour ton message d
 — Voilà pour ton message dans le pays des Burgondes. « — Hélas ! mes mains , s’écria Werbel. Seigneur Hagene de Troneje, que
toute loyauté au pays de vos maîtres. Et maintenant que j’ai perdu ma main , comment ferai-je résonner les accords ? » Et qua
, se leva de table d’un bond, et son archet résonnait fortement en sa main . Le ménestrel de Gunther joua des airs effrayants
nifique à travers les heaumes des fidèles d’Etzel, du Hiunen-lant. La main du valeureux Gîselher accomplit maints prodiges.
le palais, jouant de l’archet. Une épée de fin acier résonnait en sa main à coups pressés. Les guerriers du Rhin le remerci
nque se présentait pour y monter. On entendait ses armes retentir aux mains du héros. Ainsi faisait à l’intérieur, Volkêr du
es de la foule: « La salle est bien fermée, ami sire Hagene. Oui, les mains de deux héros ont mis le verrou à la porte d’Etze
tué quelqu’un des siens. « Je le vois sur la table faire signe de la main . Amis et parents du pays burgonde, cessez le comb
avaient pu prévoir tous les malheurs qui devaient leur arriver par la main de ces deux hommes, ceux-ci ne seraient point si
héros hardis et adroits déposèrent les épées qu’ils tenaient en leurs mains . XXVI La ruine et le sac de Troie dans l’I
ne eut reçu ce coup, il fit tournoyer effroyablement son épée dans sa main . L’homme-lige d’Hâwart dut céder devant lui. Hage
elui d’Etzel. » Puis, il dit à ceux de Duringen et du Tenelant: « Vos mains ne recevront jamais les présents de la Reine, son
e hardi, courut vers le ménestrel ; mais il reçut grand dommage de sa main . Le noble joueur de viole atteignit le landgrave
e s’étaient rencontrés. Celui qui les vit assista à des prodiges. Aux mains de ces héros, les épées retombaient rapides, mais
Ils s’assirent dans le sang, sur les corps meurtris de ceux que leurs mains avaient tués. Les nobles étrangers étaient survei
accordant une compensation à mes maux. « Je vous donne ma foi, et ma main répond de ma sincérité, que je chevaucherai avec
ter la lutte avec des coups terribles, à moins que ne se brise en mes mains la bonne épée des Nibelungen. Je suis indigné de
mir. Dietrîch lia Hagene, le conduisit à Kriemhilt et remit entre ses mains le plus vaillant guerrier qui jamais porta l’épée
fait. Il ne faut point qu’il pâtisse de ce que je vous l’ai livré les mains liées. Elle fit mener Hagene, pour son malheur, d
llustre Gunther s’était glorieusement défendu. Ce chef fut lié par la main de Dietrîch d’un nœud si fort, que jamais roi n’e
us ceux qu’ils auraient rencontrés. Dietrîch de Vérone le prit par la main et le mena garrotté devant Kriemhilt. Elle s’écri
— elle voulait enlever la vie au guerrier, — et la soulevant des deux mains , lui abattit la tête. Le roi Etzel le vit et en f
ément affligé. « Malheur ! s’écria le roi, comment a été tué, par les mains d’une femme, le plus vaillant héros qui jamais s’
6 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
hâte le pinceau et compte les heures ; l’amour de la gloire arrête la main et fait oublier les semaines. le triomphe de la j
de, la force, la charité, la vigilance. Elle tient ses balances d’une main , une couronne de l’autre, et s’avance assise sur
econnaît à son masque et à qui l’étendart de la révolte est tombé des mains , s’est saisie d’une des rênes du char. L’envie et
tournés sur la justice, son loup au-dessous d’elle, un poignard à la main , la cruauté est étendue sur des nuages qui la dér
 ; idée ridicule fortifiée par ce cercle verdâtre qu’elle tient de la main gauche et dont l’artiste a voulu faire une couron
it la calomnie, les yeux hagards, s’avançant, une torche ardente à la main , et traînant par les cheveux l’innocence sous la
us la figure d’un jeune enfant éploré, qui portait ses regards et ses mains vers le ciel. Si j’avais eu à composer un tableau
et d’écarter nos yeux d’une multitude d’autres qui sont sorties de la main des plus grands maîtres. Mais je prétends que cel
egrés, vers le côté gauche de la toile, ste Julitte debout, entre les mains des bourreaux, dont un, plus sur le fond et la ga
des bourreaux, dont un, plus sur le fond et la gauche, lui tient les mains serrées de liens ; un second placé derrière la sa
juge assis, le coude appuyé sur la balustrade et la tête posée sur sa main . Derrière le préteur, des soldats de sa garde. C’
omie douce, tranquille, bien résignée, beau caractère de tête, belles mains tremblantes, figure qui a du pathétique et de la
e celui-ci, plus sur le fond, et qui récite la prière, le rituel à la main , tandis que son confrère administre. Il y a derri
la scène du moment. Le saint a la tête relevée sur son chevet, et les mains jointes sur sa poitrine ; cette tête est de toute
té, qu’elle embrasse de son bras gauche, et à qui elle présente de la main droite de la soupe avec une cuiller. Il y a devan
On le voit de face. Sa jambe droite est croisée sur la gauche, et sa main droite posée sur sa jambe, il est appuyé du coude
n droite posée sur sa jambe, il est appuyé du coude sur le sopha ; sa main embrasse son menton et soutient sa tête. Cela est
rsque nous voyons les esquisses d’un grand maître, nous regrettons la main qui a défailli au milieu d’un si beau projet.
7 (1767) Salon de 1767 « Sculpture — Pajou » pp. 325-330
nnet, mais à la mienne, et le plat visage parti, je me frotterais les mains d’aise, et je me dirais à moi-même : dieu soit lo
ers la gauche, assis à terre, un autre soldat la tête penchée sur ses mains . Tout à fait à gauche, sur le devant, un troisièm
celui du Poussin. Je ne vous dirai pas que les têtes penchées sur les mains sont bien usées, tant qu’elles seront en nature o
Elle regarde en coulisse, elle sourit malignement ; elle se lave les mains dans un bassin placé devant elle sur un trépied.
inge qui dérobe sa cuisse et sa jambe à miracle ; jolis pieds, jolies mains , jolie tête. Permettez que j’efface ce mot, l’ in
ontre un pilastre, une figure de ronde-bosse tenant une balle dans la main , foulant du pied une couronne, son autre bras ram
lastre correspondant, une autre figure de ronde-bosse, un calice à la main , ce calice surmonté d’une hostie, l’autre main mo
-bosse, un calice à la main, ce calice surmonté d’une hostie, l’autre main montrant le vase sacré. Figure hiéroglyphique, pa
caractère de tête ordinaire. Il fait son compliment, et montre d’une main l’esprit-saint de ronde-bosse, à l’angle supérieu
est une vessie soufflée, que, si l’on appliquait un peu fortement les mains sur ces joues, elles feraient la plus belle explo
e a de l’idée. Mouchy. le repos d’un berger. il est assis ; il a les mains appuyées sur un bâton qui soutient ses bras ; le
y demanda à Pigalle sa nièce en mariage, il lui mit un ébauchoir à la main , et lui présentant de la terre glaise, il lui dit
8 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
plus ou moins précisément l’endroit où nous l’éprouvons : c’est à la main , à la joue, au milieu du bras, dans le nez, sur l
ère très distincte leurs orteils, leurs doigts, la plante du pied, la main … Un homme amputé de la cuisse éprouva encore au b
les doigts n’ont jamais cessé chez lui ; il croit toujours sentir sa main dans une situation courbée ; des picotements appa
on des amputés est plus forte ; ils sont parfois obligés de porter la main à l’endroit où devrait être leur membre pour se c
le trajet ultérieur de ce nerf, notamment au dos et à la paume de la main , dans le quatrième et le cinquième doigt. — La mê
rovoquer41. Si, de naissance, le bâton avait été soudé à l’une de nos mains , comme les longs poils sensitifs et explorateurs
la sensation de contact commence dans les extrémités nerveuses de la main ou du pied ; ils ont beau nous montrer que l’éthe
nerf optique, comme un diapason vibrant choque la superficie de notre main  ; « nous n’avons pas42 la moindre conscience de c
les centres sensitifs sont dans la boîte du crâne en un point que nos mains n’atteignent pas. — En second lieu, on voit que l
ps est ici où là. Après avoir constaté, par les tâtonnements de notre main ou la fermeture de nos paupières, leur commune co
n prolongeant plus ou moins notre marche, pour aller couvrir de notre main la surface éclairée de l’objet qui nous envoie ce
diverses sensations visuelles à l’idée du mouvement par lequel notre main atteint notre œil, s’efface comme inutile ; l’édu
picotement est voisin ; il n’est pas associé, comme dans le pied, la main , le bras, le visage, à tel point précis d’une for
tue par la sensation musculaire spéciale, plus ou moins longue, de la main et du bras, qui vont le chercher et le rencontren
sation des représentations plus exactes. Un anatomiste qui fléchit sa main imagine la contraction de chacun des muscles qui
né sa position par la série de sensations musculaires qu’il faut à ma main pour l’atteindre, et j’ai caractérisé son siège p
de sensations tactiles que le cou pressé, palpé, parcouru donne à ma main . Une association stable s’est donc faite entre le
u’après l’opération le malade pouvait sur-le-champ aller « prendre la main du chirurgien, décider à la simple vue si cette m
ler « prendre la main du chirurgien, décider à la simple vue si cette main se rapprochait ou s’éloignait de lui ». Mais ce c
vant de l’avoir touchée. » Au dix-huitième jour, on lui mit entre les mains un porte-crayon d’argent et une grosse clef. « El
jet était tenu tout près de son œil, elle le cherchait en étendant sa main bien au-delà, pendant qu’en d’autres occasions el
rce de tâtonnements, nous associons celle-ci à tel mouvement de notre main , celle-là à la demi-extension de notre avant-bras
e et voulue de l’œil, ce composé évoque l’idée de tel mouvement de la main , de l’avant-bras ou du bras, de tel nombre d’enja
t associée à l’idée d’un mouvement déterminé du bras qui porterait la main à huit pouces et demi52 ». De cette façon, les se
es, à savoir les images des sensations musculaires et tactiles que la main éprouverait en suivant le contour et en palpant l
moi l’image des sensations tactiles et musculaires qu’éprouverait ma main en cheminant d’angle en angle le long du contour.
laires de mes trois pas, les sensations musculaires et tactiles de ma main promenée sur le bord de la table. Je n’arrive là
’abord que la première des enjambées, la sensation que donnerait à ma main le premier angle ; ces deux images servent de typ
ou une surface, de se représenter les sensations successives de leur main promenée dans telle ou telle direction. « Cela se
erait trop long, et nous n’avons pas du tout besoin de penser à notre main  ; elle n’est qu’un instrument de perception auque
plus rien des sensations tactiles et musculaires des membres et de la main . Telle est en effet la conception que nous avons
us, ce n’est pas l’image des sensations successives originelles de la main et des membres, mais leur signe optique. L’atlas
e de vingt enjambées, la longue sensation tactile et musculaire de la main promenée sur tout le contour de la surface. — Grâ
me, au mouvement de tous les objets situés hors de la portée de notre main , comme les nuages, le ciel et les astres ; primit
ment en imaginant la sensation plus ou moins longue qui conduirait ma main jusqu’à l’endroit de la contraction et du contact
sentation qui nous sert le plus, parce que la langue fait l’office de main  ; par exemple, nous ne discernons et imaginons qu
mathématicien aveugle, dit Abercrombie60, pouvait distinguer avec la main , dans une série de médailles romaines, celles qui
issl, y profita beaucoup, devint célèbre. On compte 400 Christs de sa main et un buste de l’empereur François-Joseph63 — Il
n de contact et de pression que nous éprouvons en posant à plat notre main sur une table, pour la sensation de couleur que n
e la peau, et particulièrement aux lèvres, au bout de la langue, à la main , aux doigts, au bout des doigts65 ; là, le discer
l notre pied s’appuie, la portion de table sur laquelle s’étale notre main , l’objet éloigné que désigne notre sensation de c
omme un au-delà ; sur ce premier trait, les autres s’appliquent. — Ma main promenée dans l’obscurité rencontre sur une table
 ; à propos de cette sensation, je conçois et j’affirme au-delà de ma main un au-delà qui provoque en moi une sensation cont
ujours si l’on ajoute la condition complémentaire, le transport de la main jusqu’à l’endroit requis, le second devient néces
sur laquelle il fait l’expérience de toucher la clef électrique de la main gauche lorsqu’elle recevra le choc électrique du
gauche lorsqu’elle recevra le choc électrique du côté droit, et de la main droite quand elle recevra le choc électrique du c
bjets touchaient ses yeux, et il marchait avec précaution, tenant les mains élevées devant ses yeux, pour empêcher ces objets
bjets, surtout dans le sens de la hauteur : il tendait fréquemment la main vers un clou du plafond ou vers la lune. C’est do
ché sur le reste. — Vers trois mois, elle a commencé à tâter avec ses mains , à mouvoir les bras pour atteindre les objets, pa
tance de 50 et même de 90 pieds et s’en écartent ; un mouvement de la main ou d’un éventail qui produit un courant dans l’ai
9 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
ugle de Chio, est-ce là un miracle ? Eh bien ! ce miracle est dans ma main  ; que dis-je ? il est déjà dans ma mémoire, il se
ir le volume, que les blonds cheveux d’un enfant sont froissés par la main d’une mère, qui ne se lasse pas de passer et de r
qu’avec un chef-d’œuvre de nouveauté, d’invention et de goût dans la main  ; mais le Dumas poétique, le Dumas prophétique, l
ette dans le Rhône, et qu’il a reconnu, en buvant dans le creux de sa main l’eau de nos grands fleuves, quelques-unes des go
re entre mes doigts. » Merci, dit-il ; et il me serra la main dans sa main nerveuse, qui tremble, qui étreint et qui brise l
leurs maris et de leurs fils. Je vois encore d’ici ses belles longues mains blanches, sortant d’une manche de toile fine retr
s oliviers, et vint ensuite en courant l’avancer vers eux de sa belle main . » Le portrait de Mireille, tracé en courant par
es branches basses ; j’atteindrai les cimes, moi, allez ! » Et, de sa main légère, celle-ci, trayant la ramée : « Cela garde
lera plus vite, Mademoiselle. Nous allons le voir. » Et vite, de deux mains passionnées, ardentes à l’ouvrage, ils tordent le
lle ardente s’échapper ; mais, comme celle-ci avec effroi retirait sa main de la feuille, lui par le trouble encore tout ému
tout entier le passage qui suit cette rencontre involontaire des deux mains dans les feuilles. Le voilà : XI « Leur p
comme pluie ; et puis, venu l’instant où ils la mettaient au sac, la main blanche et la main brune, soit à dessein ou par b
uis, venu l’instant où ils la mettaient au sac, la main blanche et la main brune, soit à dessein ou par bonheur, toujours ve
branche tortue, vient de nouer ses jambes vigoureuses, suspendu d’une main , dans le tronc caverneux fouille de l’autre main.
uses, suspendu d’une main, dans le tronc caverneux fouille de l’autre main . Un peu plus élevée, Mireille alors, la flamme au
” — “Tiens ! oui, donne ! c’est vrai !…” Le garçon aussitôt plonge sa main dans la cavité de l’arbre ; et sa main, qui retou
” Le garçon aussitôt plonge sa main dans la cavité de l’arbre ; et sa main , qui retourne pleine, en tire quatre du creux. “B
eine, en tire quatre du creux. “Bon Dieu ! dit Mireille en tendant la main , oh ! Combien ?… — « La gentille nichée ! Tiens 
ent les coule sous son corsage qui enfle. — “Tiens ! tiens ! tends la main derechef”, cria Vincent. — « “Oh ! les jolis peti
— “Oui ! sainte Vierge ! Vois ! tout à l’heure je dirai que tu as la main fée ! ” — “Eh ! bonne fille que vous êtes ! les m
œufs et même quatorze, maintes fois !… Mais tiens ! tiens ! tends la main , les derniers éclos ! Et vous, beau creux, adieu 
in la pauvrette. Et, pudique, sur la poitrine elle se presse les deux mains . Aie ! aie ! aie ! je vais mourir !” « “Ho ! pleu
jà Mireille, sous l’étoffe que la nichée rendait bouffante, envoie la main , et dans la coiffe déjà, une à une, rapporte les
us absolve ? Ah ! que l’eau pleuve de mes yeux ! et sur moi que votre main s’étende, car c’est vous qui êtes un grand saint,
drai. » « Là les femmes tressaillirent, les cocons roux tombèrent des mains , et elles criaient à Nore : Oh ! dis ensuite ce q
rpris, avec le sourire sur les lèvres, de trouver une larme sur votre main . Chantons-nous ainsi dans nos villes ? XVIII
Chantons-nous ainsi dans nos villes ? XVIII Les demandes de la main de Mireille à son père par ses prétendants rempli
Il lui fait présent d’une coupe taillée dans le buis, ciselée de ses mains pendant les longs loisirs solitaires du pâturage.
ombat cette pensée comme un ridicule orgueil. « Les cinq doigts de la main , dit-il, mon enfant, ne sont pas tous égaux. Le m
son lit, couchée, qui pleure toute la nuitée avec son front dans ses mains jointes. Notre Dame d’amour, dites-moi ce que je
eut-être… « Si un pauvre garçon me plaisait, si Vincent demandait (ma main ), vite, vite on me marierait !… Ô mon beau Vincen
t les boucles éparses, « Vite les rassemble et les retrousse à pleine main , les enveloppe d’une dentelle fine et transparent
ur, de s’en couvrir la tête… « Cela fini, l’ardente fille prend à la main sa chaussure ; par l’escalier de bois, sans faire
bis, les pâtres de son père allaient traire déjà, et les uns, avec la main , tenant les brebis par le museau, immobiles devan
sortit tout à coup de ses nœuds gonflés de vie comme un glaive qu’une main robuste tire du fourreau pour le faire reluire au
10 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89
u ! tout beau ! » lui disait M. de Saint-Pol, lui faisant signe de la main et l’avertissant que ce n’était pas l’usage. Le r
asion que c’est une faiblesse au duc de Guise de vouloir écrire de sa main tous ses ordres pour les tenir plus secrets ; et
t faisons ! car il me semble que cela serait mieux accommodé de notre main (j’entends du fait de la guerre) que non pas des
t de soldats plus résolus que ceux-là ; ils ne désirent que mener les mains . Il poursuit son dénombrement par les Suisses, d
and ils verront ceux-ci, Gascons et Suisses, mener vigoureusement les mains . C’est son mot favori ; et il n’oublie pas de nou
: pensez donc, quand nous aurons les deux bras libres et le fer en la main , s’il sera aisé et facile de nous battre ! Sa co
nous dit celui-ci, pour l’avoir été en ce jour de bataille, et de la main d’un tel prince. » Un mécompte amer suivit de prè
t ce qui est utile et commandé par les besoins de l’armée, travail de main de quelque genre que ce soit, ne peut faire tache
a fort volontiers, mais je n’en trouvai pas un qui y voulût mettre la main . Voyant leur refus, pour les convier par mon exem
les leurs… Comme je m’en vins à la courtine, je commençai à mettre la main le premier à remuer la terre, et tous les capitai
ndemain matin, deux autres compagnies demandèrent à y venir mettre la main , puis le surlendemain toutes les autres ; si bien
faire des choses sanglantes ; il en dit son mea culpa : « J’avais la main aussi prompte que la parole. J’eusse voulu, si j’
ans la pose des pièces d’artillerie, à quoi il excellait, il avait la main à la besogne pour qu’elle fût mieux et plus sûrem
nsac ; mais celui-ci ne sut point s’y prendre et se laissa tomber aux mains des ennemis en essayant d’arriver à Sienne : « S’
, le prieur de Capoue, tué en Toscane, dans une reconnaissance, de la main d’un paysan qui lui tira une arquebusade de derri
e un buisson : « Voyez quel malheur qu’un grand capitaine meure de la main d’un vilain avec son bâton à feu ! » Parlant des
vec son bâton à feu ! » Parlant des piques, hallebardes, épées à deux mains , toutes armes blanches, par opposition aux arqueb
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
dans l’art de la peinture tout le progrès dont il est capable, si sa main ne se perfectionne pas en même-temps que son imag
trouver les expressions les plus pathétiques, il faut encore que leur main ait été renduë docile à se fléchir avec précision
rien de bien, dit Du Fresnoi, dans son poëme de la peinture, si notre main n’est pas capable de mettre sur la toile les beau
. Le génie a, pour ainsi dire, les bras liez dans un artisan, dont la main n’est pas dénoüée. Il en est de l’oeil comme de l
isan, dont la main n’est pas dénoüée. Il en est de l’oeil comme de la main . Il faut que l’oeil d’un peintre soit accoûtumé d
e tableau sera colorié. Si l’imagination n’a pas à sa disposition une main et un oeil capables de la seconder à son gré, il
dédaigne l’artisan même qui l’a peint, tant il trouve l’oeuvre de sa main au-dessous de l’oeuvre de son esprit. L’étude néc
vre de son esprit. L’étude nécessaire pour perfectionner l’oeil et la main , ne se fait point en donnant quelques heures dist
ui soit bien propre à faire acquerir leur perfection à l’oeil et à la main , est le temps où nos organes tant interieurs qu’e
ller. Quoique notre langue soit une organe bien plus souple que notre main  ; cependant nous prononçons toûjours mal une lang
rieuse de son art, parce que l’yvresse de la jeunesse sera passée, sa main et ses yeux ne seront plus capables d’en bien pro
12 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »
nce du ciel sur sa criminelle épouse. Bothwell, à cheval, l’épée à la main , parcourut au galop les rues en criant : « Mort a
ssassin de son mari. Bothwell, indépendamment du sang qui tachait ses mains , avait trois autres femmes vivantes. Il en fit di
lité poétique, calomnier une reine qui se calomnie ainsi de sa propre main  ? Elle ne refusait à Bothwell qu’une chose : la t
un roi ? — Oui ! dit la reine, et, en signe de ma promesse, voici ma main  ! » Bothwell porta la main à ses lèvres et la bai
ine, et, en signe de ma promesse, voici ma main ! » Bothwell porta la main à ses lèvres et la baisa, puis il s’enfuit, suivi
n ; le corps nu et découvert presque jusqu’à la ceinture. « Par cette main royale », dit-elle à lord Ruthven et à Lindsay, q
ady Douglas, qui l’habitait, avait été la rivale de Marie Stuart à la main du roi d’Écosse. Le château situé au pied du Ben
en même temps découvrir son visage. Pour l’en empêcher, elle leva les mains . Il remarqua leur beauté et leur blancheur, qui f
peuple. Son intervention en Écosse dont elle tenait la reine dans ses mains , et dont le régent Murray avait tout à espérer ou
ès les premiers jours de son séjour en Angleterre, en caressant d’une main Élisabeth, elle nouait de l’autre, avec l’étrange
partienst en fust l’instrument, et encore plus qu’il fust pendu de la main d’un bourreau, comme il a mérité ; vous sçavez co
Morton prit la régence à sa place ; il régna en bourreau, le fer à la main  ; il anéantit le parti de la reine par la terreur
ine et d’une femme. On s’étonne de tant d’audace et d’insulte sous la main d’une reine captive, à qui un mot d’Élisabeth pou
t suitte, entreprendrons la délivrance de vostre personne royalle des mains de vos ennemys. » Marie Stuart répondait, après
me chrétienne qui s’humilie ; ma place est là, dit-elle en tendant la main vers le dais, je suis reine dès le berceau, et le
en ceste infortunée isle ; et, bien que jamais bourreau n’ait mis la main en nostre sang, n’en ayez honte, mon amy, car le
da l’argent et les bijoux qui lui restaient. Elle les distribua de la main et du cœur. Elle adressa ses adieux à chacun avec
ère robe, pour ce dernier cérémonial de la royauté. « Pendant que ces mains amies l’habillaient, Marie fut silencieuse. « Qua
L’officier de justice entra en habit de deuil, le bâton blanc dans la main droite, et s’inclinant devant la reine, il dit à
oux versait des torrents de larmes. Marie l’ayant relevé, lui prit la main et se penchant vers lui, elle l’embrassa. « Adieu
nesse. L’assemblée fut éblouie. Elle tenait un de ses chapelets d’une main et le crucifix de l’autre. Le comte de Kent lui d
son cœur. — Et comment, reprit vivement la reine, l’aurais-je dans la main si je ne l’avais pas dans le cœur ? » Pawlet l’ai
e descendre l’échafaud, où toutes deux s’attachaient à sa robe, à ses mains qu’elles baignaient de larmes, elle leur adressa
x, disant à chaque étreinte : « Seigneur, je remets mon âme entre vos mains . » Elle s’agenouilla de nouveau, et s’inclina sur
frappant de la hache au troisième verset. La hache tremblant dans sa main ne fit qu’effleurer la nuque. Elle gémit. Le bour
t le prix avéré du crime ; enfin, qu’elle l’ait absous en unissant sa main à la main du meurtrier, aucun doute sur tout cela
avéré du crime ; enfin, qu’elle l’ait absous en unissant sa main à la main du meurtrier, aucun doute sur tout cela n’est pos
13 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
que cette interrogation inattendue avait suspendue un moment entre la main et les lèvres ; il regarda amoureusement le front
Était de ces beautés qu’on ne peut égaler ; Sourcils noirs, blanches mains , et pour la petitesse De ses pieds, elle était An
rnières, S’accroupir vers le soir de vieilles filandières, Qui, d’une main calleuse agitant leur coton, Faibles, sur leur ge
eva le bras. Cette seule ébauche du paysage trahissait dans la jeune main un vrai poète. Cela n’égale pas en grâce, mais ce
ant et poète. Lisez le portrait de Juana, vous le diriez tracé par la main de Byron ou d’Hugo, non du Byron de Don Juan, mai
dans les ténèbres. Quand le jeune étranger s’arrêta sur le seuil. Sa main n’écarta pas son long manteau de deuil Pour puise
sous les sombres arcades, Les pieds dans la rosée, et son masque à la main , Une nuit de printemps joue avec le matin. Nul br
A-t-elle pu tomber et se faner si vite, Pour avoir une nuit touché ma main maudite ? Après cette exclamation où le remords
lques chansonnettes vêtues de mantilles espagnoles et la guitare à la main . Elles appartiennent à une littérature trop débra
des prophètes du cœur. VII La note du cœur ? il l’avait sous la main , il la laissait dormir. Quels accents de ce siècl
la nuit). — Ses petits bras lassés Avaient dans son panier roulé les mains ouvertes. D’herbes et d’églantine elles étaient c
er sur la fleur d’un buisson. Nous étions seuls. — J’ai pris ses deux mains dans les miennes. Je me suis incliné, — sans l’év
pars la couvrent tout entière. La croix de son collier repose dans sa main , Comme pour témoigner qu’elle a fait sa prière, E
e Le ciel sur la beauté répandit la pudeur. Elle dort toute nue et la main sur son cœur. Les pas silencieux du prêtre dans
Quinze ans ! — l’âge où la femme, au jour de sa naissance, Sortit des mains de Dieu si blanche d’innocence, Si riche de beaut
uisseaux de sang se déchiraient les nues ; Tel, quand Jésus cria, des mains du ciel venues Fendirent en lambeaux le voile aux
ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains . Pourquoi, dans ce récit d’une vive souffrance, N
ses fils sur sa poitrine ; Il ne lui reste plus, s’il ne tend pas la main , Que la faim pour ce soir, et la mort pour demain
emples secrets, la Vénus impudique Sortait échevelée, une torche à la main . Dieu juste ! pleurer seul par une nuit pareille 
ante clarté ? Non, tu n’en savais rien, je n’ai pas vu ton ombre ; Ta main n’est pas venue entr’ouvrir ton rideau. Tu n’as p
tte rue obscure, Assis sur une borne au fond d’un carrefour, Les deux mains sur mon cœur, et serrant ma blessure, Et sentant
ce n’est plus le temps de se retourner et de lui dire : donne-moi la main , nous sommes de la même famille ! Il ne donne la
amais touché comme Musset à ce fer chaud de la politique qui brûle la main des orateurs et des hommes d’État ! Omnia vanita
caisson qui gronde, Ces ponts qu’un peuple à l’autre étend comme une main  ; Les bombes et l’obus, arc-en-ciel des bataille
dans les bois, pour m’apporter le courrier de Paris, me remit dans la main un numéro de Revue littéraire. Ce numéro contenai
t ; Maintenant que mes jours et mes heures limpides Résonnent sous la main comme des urnes vides, Et que je puis en paix les
rire moqueur, D’où vient ce cri plaintif arraché de ton cœur ? Quelle main , de ton luth en parcourant la gamme, A changé tou
it le son du cœur humain ? Est-ce qu’un pli de rose aurait froissé ta main  ? Est-ce que ce poignard d’Alep ou de Grenade, Po
Musset et moi, car un nouvel incident m’arracha encore la plume de la main , et dans mon impatience d’être ainsi interrompu,
i je t’avais lu, je t’aurais adressé la parole, je t’aurais touché la main , je t’aurais demandé ton amitié, je me serais att
tissant et d’indulgent à l’amitié, et qu’elles semblent inviter notre main à soutenir ce qui chancelle et à relever ce qui t
ses rides. Que t’a-t-il manqué ? un ami, pour t’arracher aussi d’une main impitoyable quelques pages qui sont du talent, ma
14 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364
inféoder le royaume ; les oscillations de son gouvernement, jeté, des mains prudentes de M. de Villèle, aux mains conciliante
de son gouvernement, jeté, des mains prudentes de M. de Villèle, aux mains conciliantes de M. de Martignac, pour passer aux
e Villèle, aux mains conciliantes de M. de Martignac, pour passer aux mains égarées de M. de Polignac ; l’abolition de la gar
sir à ma philosophie Révèle assez des cieux intelligents. Le verre en main , gaîment je me confie         Au Dieu des bonnes
e sacrifie ! Moi, qui ne crois qu’à des dieux indulgents, Le verre en main , gaîment je me confie         Au Dieu des bonnes
is qu’on déifie ! Moi, pour braver des maîtres exigeants, Le verre en main , gaîment je me confie         Au Dieu des bonnes
s défie ; Mais les destins et les flots sont changeants : Le verre en main , gaîment je me confie         Au Dieu des bonnes
n, « Peuples, formez une sainte alliance,         « Et donnez-vous la main . « Pauvres mortels, tant de haine vous lasse ; «
n. « Peuples, formez une sainte alliance,         « Et donnez-vous la main . « Chez vos voisins vous portez l’incendie ; « L
n. « Peuples, formez une sainte alliance,         « Et donnez-vous la main . « Des potentats, dans vos cités en flammes, « O
n. « Peuples, formez une sainte alliance,         « Et donnez-vous la main . « Que Mars en vain n’arrête point sa course : «
n. « Peuples, formez une sainte alliance,         « Et donnez-vous la main . Les vers sont de cette correction classique et
a même date, sont un cri consolateur de patriotisme qui relève par la main de la poésie la patrie de sa prostration d’un jou
te     Nous nous faisions d’un souverain ! Quoi ! pour le sceptre une main défaillante !     Pour la couronne un front chagr
s dans le secret des dieux. Pauvre soldat, je reverrai la France : La main d’un fils me fermera les yeux. Il fatiguait la V
uronne un front victorieux. Pauvre soldat, je reverrai la France : La main d’un fils me fermera les yeux. Dès qu’on signale
patrie adresse ses adieux. Pauvre soldat, je reverrai la France : La main d’un fils me fermera les yeux. Grand de génie e
e et d’un monde trop vieux. Pauvre soldat, je reverrai la France ! La main d’un fils me fermera les yeux. Bons Espagnols, q
u jour abandonne les cieux. Pauvre soldat, je reverrai la France : La main d’un fils me fermera les yeux. Indépendamment de
er même sa situation. Il fallait s’abstenir, s’éloigner, se laver les mains des fautes ; mais, aux jours des revers, il falla
ousiasme grave et profond qui faisait encore vibrer le papier sous la main du patriote. Elle était longue ; elle contenait d
le croira-t-on ? jusqu’aux larmes de situation, en pressant mes deux mains dans les siennes. J’étais resté respectueux, ému,
cience est au-dessus même des opinions ! Continuez, et lavez-vous les mains de leurs coalitions ! Ces hommes ne sont pas des
stie napoléonienne, vous ne le pouviez pas : vous n’aviez pas sous la main le rejeton, et l’Europe à ce moment aurait vu dan
en 1848, qu’il fallait rétablir une royauté, et si j’avais eu dans la main un enfant-roi, héritier légal d’un trône séculair
La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides ; Viens reposer dans l’asile des arts. Ret
magister fille adorée, Par son bon cœur elle plaisait. J’ai pressé sa main blanche et douce En dansant sous le marronnier. D
le et je ne suis point bourgeoisie ; je suis vieux et je n’ai plus la main assez ferme pour résister à une multitude qui ten
he de m’y conformer le plus que je peux par ma charité d’esprit et de main (quand, hélas ! ma main n’est pas vide) envers le
lus que je peux par ma charité d’esprit et de main (quand, hélas ! ma main n’est pas vide) envers les hommes, et surtout env
que même eût été à l’instant dépopularisée par un pareil acte dans la main des républicains. Je ne suis pas de ceux qui vous
s’arrêtant tout à coup comme saisi au pan de sa redingote par quelque main invisible, et prenant à deux mains son gros bâton
au pan de sa redingote par quelque main invisible, et prenant à deux mains son gros bâton de bois blanc à pommeau d’ivoire,
récompense. » Mais les larmes de la belle enfant mouillaient déjà ses mains . Puis deux vieux concierges infirmes, l’un souten
aconte qu’elle le surprit quelquefois agenouillé dans sa chambre, les mains jointes sur le bord du lit, comme l’enfant qui se
feu. « Ah ! que vous me faites de bien ! » reprit-il en me serrant la main dans ses deux mains. « Je m’en irai plus content
s me faites de bien ! » reprit-il en me serrant la main dans ses deux mains . « Je m’en irai plus content si je vous laisse, v
doux sourire. — « C’est un adieu », me dit-il en me tendant sa grosse main et en serrant fortement la mienne. — « Oui », lui
tes-moi souvent donner de vos nouvelles par M. Antier, qui sera votre main et votre cœur. » « — Eh bien ! adieu ! me répéta-
r d’imprimerie de M. Laisney, prenant dans le casier et maniant d’une main novice ces lettres qui contiennent toute l’âme de
portant à ces misères, qu’il a connues lui-même, l’assistance dans la main , la charité dans le cœur, le sourire de l’espéran
15 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159
charges d’Auvergnat. Et nous revenons avec Monselet, tenant dans une main un paquet de rillettes de Tours, enveloppé dans d
ric-à-brac historique. Et c’est le marteau de Louis XVI forgé par ses mains royales, et c’est le sablier de Henri I II, et ce
une jupe sombre : toutes jeunes, quelques-unes presque jolies, et les mains soignées, et coquettement coiffées et attifées, d
monde qui se traîne ou demeure, la tête baissée sur la poitrine, les mains prenant appui sur les nœuds des genoux. Et c’est
t toute droite, osseuse et solide, les maigres et dures phalanges des mains nouées autour d’une jambe croisée par-dessus l’au
se hâte de rapporter les lettres. Mais pas plus d’édition que sur la main . Feuillet de Conches fait le siège de H… pour ce
anchant coquettement, elle tient au-dessus de sa tête, entre ses deux mains , toute une rangée de livres. — Au diable, à tous
guillochées, les bibelots qu’il touche et retouche avec la fièvre des mains tâtillonnantes d’un enfant, qui aurait hérité d’u
voyant des milliers de têtes dont le nez est ainsi tourmenté par des mains au bout de bras n’appartenant à personne. » Oc
tats, ses essais, et même une partie de ses dessins. Il semble qu’une main du passé ait tenu la pointe du graveur, et que mi
montra une terre cuite de Clodion, un bas-relief, haut comme les deux mains , représentant une femme sortant du bain, des part
ut, de face, près d’un brûle-parfums, en train de tordre, de ses deux mains ramenées en arrière, ses cheveux mouillés, en deu
roduit dans une salle à manger, où sont encadrées, sur fond noir, des mains découpées sur du papier blanc et ponctuées de lig
de lignes, et margées d’annotations tracées à la plume. Il y a là, la main de Robespierre, la main de l’Empereur, la main de
annotations tracées à la plume. Il y a là, la main de Robespierre, la main de l’Empereur, la main de l’Impératrice, la main
a plume. Il y a là, la main de Robespierre, la main de l’Empereur, la main de l’Impératrice, la main de Mgr Affre, tué sur l
n de Robespierre, la main de l’Empereur, la main de l’Impératrice, la main de Mgr Affre, tué sur les barricades, enfin la ma
l’Impératrice, la main de Mgr Affre, tué sur les barricades, enfin la main de Mme de Pompadour, qui semble jointe aux autres
ades, enfin la main de Mme de Pompadour, qui semble jointe aux autres mains , pour les filles qui font antichambre dans cette
d’un épisode de l’existence : toutes ces allégories dessinées par une main ignare du dessin, mais burlesquement fantastiques
ifs et anthropophages. Alors, avec un geste impérieux — l’index de la main droite plongeant dans le rayon lumineux, et comme
16 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
ide. Tombées à genoux aux pieds de l’homme noir, elles levaient leurs mains vers ses mains, le conjurant de nous laisser vivr
genoux aux pieds de l’homme noir, elles levaient leurs mains vers ses mains , le conjurant de nous laisser vivre, et lui expli
s sur nos genoux vers le châtaignier en lui faisant un rempart de nos mains étendues, en l’embrassant de nos bras, de nos poi
sa cousine. Il jeta son fagot pour courir plus vite, et, tenant à la main le hacheron qui lui servait à couper les genêts e
oi, que ce jeune insensé s’est opposé avec violence, et une arme à la main , à l’abattement de l’arbre, et qu’il fait opposit
de sa tempe. Hyeronimo alla puiser de l’eau dans le creux de ses deux mains pour laver et démêler ses beaux cheveux blonds, h
ssant de colère contenue, que quand il s’était jeté, sa hachette à la main , seul contre dix hommes armés. Fior d’Aliza ne le
e sein de sa mère. Quant à moi, je mis ma tête aveugle entre mes deux mains , sur mes genoux tout tremblants, et je pressentis
ui pense l’emmener dans sa maison, est un charbon ardent qui brûle la main et qui ne laisse pas dormir celui qui ne craint p
de l’autre côté du champ, et trois sbires, leurs fusils fumants à la main , qui sortent avec de grands cris de la sapinière
te bête est bien guérie, monsieur, dit l’aveugle en m’indiquant de la main le petit chien, aussi alerte que s’il avait eu se
. Un boiteux, monsieur, ajouta-t-il en souriant et en caressant de la main la soie de Zampogna, n’est-ce pas assez pour un a
le précipitèrent à leurs pieds dans la poussière, et lui lièrent les mains derrière le dos avec les courroies de leurs fusil
aible lueur de jour naissant qui me reste dans les yeux, j’étendis la main du côté où je l’entendais remuer, pour démêler, c
et qui se déroulaient jusque sur ses deux épaules, je sentis sous ma main une tête toute ronde et tout frais tondue, qui ch
mme quelqu’un qui a honte et qui baisse le visage ; je crus rêver. Ma main glissa du front sur le cou ; ce fut bien une autr
sieur : au lieu de cette douce peau blanche d’enfant qui caressait la main comme une feuille lisse et fraîche de muguet, qua
sans répondre ni à moi ni à sa tante ; elle tenait sa tête entre ses mains et se cachait les yeux avec les belles tresses co
nait comme la feuille du tremble quand, par hasard, il fallait que sa main touchât la mienne en jetant les panouilles de maï
nue, et je me dis : « Ils en tueront deux ou je l’arracherai de leurs mains  ; allons !… » Son ange gardien était entré en moi
ntôt un peu trop court, tantôt un peu trop large pour ma taille ; mes mains , adroites et promptes comme la fièvre qui me batt
avail des hommes ; mais en mendiant pour vous, je ne serai qu’une des mains de Dieu qui reçoit du cœur pour rendre à la bouch
s nos cœurs. Il dit enfin que, caché en silence derrière la porte, la main sur le loquet, il avait tout entendu de ma résolu
a en attendant, et où trouveras-tu, sans un baïoque seulement dans la main , un asile pour reposer ta tête ? CXXXIX Tou
17 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »
semblent défier la création par son image, et si vous demandez quelle main de Prométhée moderne a jeté derrière lui ces gout
de sa nourrice et à ces outils de sculpteur avec lesquels ses petites mains jouaient dès le berceau. Les plus grandes vocatio
aillou qui leur ferme la route ou d’une rigole qui la favorise par la main d’un enfant sur la pente où ils doivent couler.
nourrice le prédestinaient. On le surprenait toujours le crayon à la main , dessinant des figures sur ses livres. Son père e
manié depuis la maison de sa nourrice, égala en peu de jours dans ses mains les prodiges de son pinceau chez Ghirlandaïo. Lau
que la statuaire romaine. L’art toscan était né de la pensée et de la main de cet enfant. Le génie de la sculpture étrusque,
Dante, de Pétrarque et la prose de Boccace. Cet exil, qui reposait sa main et cultivait son esprit, cessa par un retour de f
isselantes sur leurs membres, on voyait parmi eux, dit Vasari, par la main divine de Michel-Ange, la figure d’un vétéran qui
s figures surnaturelles confessèrent unanimement que jamais, ni de la main d’aucun artiste, ni de la main de Michel-Ange lui
èrent unanimement que jamais, ni de la main d’aucun artiste, ni de la main de Michel-Ange lui-même, rien n’avait jamais été
salle d’en haut, d’où il arriva que livré avec trop de confiance aux mains des artistes, on négligea de le surveiller pendan
sel à cette époque en Italie, qu’un tombeau de marbre, sculpté par la main d’un Phidias moderne, paraissait un monument suff
uverte comme une carrière. Les Romains étonnés se demandaient quelles mains pouvaient mouvoir et quelle pensée ordonner ces d
chel-Ange s’était construit un atelier pour tailler les statues de sa main sur ce champ de bataille. Le pape se plaisait à v
ge, les trésors de la catholicité à sa disposition, le ciseau dans sa main , le pape devant lui applaudissant à sa propre apo
héose. La mort de Jules II devança le sépulcre. Le ciseau tomba de la main de Michel-Ange. Des nombreuses statues qui devaie
eu qu’on sent derrière l’homme. Il est assis comme l’éternité : d’une main , il tient les lois, symbole de la société ; de l’
e. Être enseveli dans un temple et dans des sarcophages décorés de la main de Michel-Ange paraissait aux Médicis une fortune
r la perfection du travail du marbre devenu chair et muscles sous ses mains , suffiraient pour reporter l’art à son apogée, si
temples dans une si gracieuse attitude, Dormir, a été sculptée par la main d’un demi-dieu, Dans ce bloc ; et puisqu’elle dor
t-Pierre de Rome, ne suffisaient pas à l’activité de son âme et de sa main . Il sculptait, il peignait, il chantait au bruit
les dessins, les modèles, les ébauches, les reliques sans prix de la main de ce grand artiste fussent conservés à sa famill
s cendres atteste à quel degré le culte des arts de l’esprit et de la main fanatisait les princes et le peuple à cette époqu
, depuis le front qui conçoit jusqu’au bras qui soulève et jusqu’à la main qui taille le marbre. C’est sans doute dans les d
18 (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Falconet » pp. 250-251
ommence à s’émouvoir ; mais il ne tardera pas à lui palpiter. Quelles mains  ! Quelle mollesse de chair ! Non, ce n’est pas du
pieds ! Qu’ils sont doux et délicats ! Un petit Amour a saisi une des mains de la statue, qu’il ne baise pas, qu’il dévore. Q
bonheur, ne te plus rencontrer. Un genou en terre, l’autre levé, les mains serrées fortement l’une dans l’autre, Pigmalion e
uisse atteindre à la place du cœur. Il y pose légèrement le dos de sa main gauche ; il cherche si le cœur bat ; cependant se
x de sa statue attendent qu’ils s’entrouvrent. Ce n’est plus alors la main droite de la statue, mais la gauche que le petit
raient faire manquer le miracle. Pigmalion tiendrait son ciseau de la main droite, et le serrerait fortement. L’admiration e
19 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « Appendice »
, Quoique ayant annoncé De bonnes choses, Puisque tu es venu dans nos mains . Car si à la vérité nous délivrions Ou renvoyions
t espionner, Ou devant combattre ouvertement ; Mais si dompté par mes mains Tu venais à perdre la vie, Toi tu ne serais plus
Il dit, et celui-ci allait Supplier lui Ayant saisi son menton De sa main épaisse ; Mais lui le frappa Au cou au milieu, S’
e Lisle Dolon, ne pense pas m’échapper, puisque tu es tombé entre nos mains , bien que tes paroles soient bonnes. Si nous acce
our espionner ou combattre ; mais, si tu perds la vie, dompté par mes mains , tu ne nuiras jamais plus aux Argiens ? Il parla
la ainsi, et comme Dolon le suppliait, en lui touchant la barbe de la main , il le frappa brusquement de son épée au milieu d
20 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
Sigelint méritent d’obtenir grande gloire pour leur générosité ; leur main fit de grandes largesses, d’où il advint qu’on vi
et le fracas des lances brisées montait jusqu’au ciel. On voyait des mains de plus d’un héros les tronçons voler jusqu’au pa
ir sur son enfant bien aimé, qui devait périr, craignait-elle, par la main des hommes de Gunther. La noble reine se prit à p
pans, dont le tranchant coupait épouvantablement. « Ils tenaient à la main les rênes dorées ; les housses étaient de soie. A
eçurent les hôtes dans le pays de leur seigneur. Ils leur prirent des mains leur bouclier et les rênes de leurs destriers. « 
’avance si majestueusement. « Il apporte des nouvelles en ce pays. La main de ce guerrier a vaincu les hardis Nibelungen, Sc
la servir cent guerriers de leur parenté ; ils portaient l’épée à la main  : telle était la suite de la cour dans le pays de
une fille. Cela se faisait à la dérobée. « Si en ce moment sa blanche main fut pressée par tendre affection de cœur, je l’ig
en son âme tant de joie et si vive que celle que lui fit éprouver la main de celle qu’il désirait comme amie. « Maint guerr
ur ces hautes salutations, plus d’un a reçu de graves blessures de la main de Sîfrit : et moi-même j’ai éprouvé sa force. Qu
i forte que, dans un combat, je ne puisse la dompter avec cette seule main . » « — Ne parlez pas ainsi, dit Sîfrit, sa force
roi. Je ne veux point d’autre prix de mes efforts. « — Sîfrit, en tes mains j’en fais le serment, dit Gunther, que la belle B
us voulons, sœur chérie, porter de bons vêtements ; que votre blanche main nous aide à les choisir. Que vos femmes les achèv
igne au pays de Brunhilt. » Le très-hardi en fit le serment entre les mains de Kriemhilt. « Le puissant guerrier parla : « Si
se croient si braves, qu’on leur apporte leurs armures. Remettez aux mains de ces héros leurs armes aiguisées. « Qu’ils soie
omme que je connaisse. Je compte bien lutter dans le combat contre la main de qui que ce soit. » « Quand ils reçurent leurs
« Elle entoura de brassards ses bras blancs, saisit le bouclier d’une main et leva le javelot. La lutte commençait. Les malh
rraché la vie. Sîfrit s’approcha de lui sans être vu et lui toucha la main . Gunther s’aperçut avec inquiétude de son artific
ton ami dévoué. Ne crains rien de la reine. » « Il ajouta : « Que tes mains abandonnent ton bouclier ; laisse-le moi porter e
e javelot qu’elle lui avait lancé à travers son bouclier, et sa forte main le brandit à son tour. « Mais il se dit : « Je ne
ente pays, dit-il, je recevrais encore avec plaisir des dons de votre main . « — Eh bien ! qu’il en soit fait ainsi », dit la
t s’avança pour recevoir dame Brunhilt et sa suite. De leurs blanches mains on les vit écarter les tresses de leurs cheveux q
utes descendues sur le sable, maints jeunes guerriers menèrent par la main maintes vierges richement vêtues. Ces nobles jeun
es fêtes et des festins, accorde à Sîfrit le prix de ses services, la main de la jeune Kriemhilt. Le héros et la belle fianc
conquête, Brunhilt s’indigne, résiste, et lui liant les pieds et les mains avec sa forte ceinture, elle le suspend à un clou
dignes d’admiration. La belle Kriemhilt parla : « J’ai un époux, à la main duquel toutes les terres de ce royaume devraient
s les Burgondes se former en cercle. « Sîfrit, le très-hardi, leva la main pour le serment. L’opulent roi reprit la parole :
nos jours. « Tout ce que le chien faisait partir était abattu par la main de Sîfrit, le hardi, le héros du Niderlant. Son c
cices il était excessivement adroit. La première bête qu’il tua de sa main fut un sanglier. Bientôt après il trouva un monst
que son carquois était plein de flèches, dont le fer, large comme la main , était attaché au bois par des plaques d’or. Tout
suivre, si ce n’est l’époux de Kriemhilt, qui l’atteignit l’épée à la main et le frappa à mort. On rapporta le monstre auprè
tention perfide. « On chargea sur des chariots les bêtes tuées par la main de Sîfrit, et on les transporta à travers le pays
la longue pique lui sortait du cœur. Le chef croyait trouver sous sa main son arc et son épée : Hagene eût été récompensé s
ts. Ah ! qu’il eût voulu se venger, le noble hôte ! « Soudain, par sa main , Hagene est abattu. La clairière retentit bruyamm
it son maître. Il porta dans la chambre le flambeau qu’il tenait à la main  ; à sa lueur, dame Kriemhilt allait reconnaître l
e l’a exécuté. » « Elle se fit conduire là où gisait le héros. De ses mains blanches elle souleva sa tête si belle. Quoique r
à bas de sa couche, ainsi que cent de ses hommes, qui armèrent leurs mains de leurs armes longues et acérées. Ils accoururen
sse, elle craignit tellement de voir succomber les Nibelungen sous la main des fidèles de son frère, qu’elle les arrêta. Ell
suite sur les bords du Rhin. Le roi Gunther prit l’ambassadeur par la main , il le conduisit lui-même à son trône, et fit ven
Etzel en fut réjoui. « J’ignore ce qu’Etzel dit en ce moment. Dans sa main droite il tenait la blanche main de la reine. Ils
e qu’Etzel dit en ce moment. Dans sa main droite il tenait la blanche main de la reine. Ils étaient assis côte à côte, tendr
îch. Il distribua tout ce que le fils de Botelung lui avait donné. La main du bon Ruedigêr fit aussi des merveilles. « Le pr
furent brisés par les lances que les héros portaient en leurs fortes mains . Le roi Etzel se mit en marche vers le Hiunen-lan
« Chacun lui offrit son loyal service ; la reine distribua à pleines mains de l’or et des vêtements, de l’argent et des pier
uissait dans le Nibelungen-lant, où elle était si puissante, quand la main d’Hagene l’en dépouilla en tuant Sîfrit, et elle
e souvent Gîselhêr, son frère, marchait à ses côtés, la tenant par la main . Elle l’embrassait fréquemment dans son doux somm
vons fait : nous devons toujours nous défier de Kriemhilt ; car de ma main , j’ai donné la mort à son époux. Comment oserions
21 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Lépicié » pp. 275-278
entre tendu en devant, la tête ébouriffée et renversée en arrière, la main gauche fièrement appuyée sur le pommeau de son ép
ui chantent dans les rues, montés sur des escabeaux, la baguette à la main , à côté d’une longue pancarte attachée à un grand
de sa femme ; la voilà qui dort. Comment son bon ange lui retient la main lorsqu’il allait tuer sa femme. Voilà le bon ange
le voilà qui a le couteau levé. Voilà le bon ange qui lui retient la main , etc., etc. Je lui garantis l’entreprise de toute
et sortant du fond, un soldat relève Saül, le secourt en appuyant une main entre ses épaules et l’autre sur sa poitrine. Sur
du en l’air est vraiment hors de la toile ; l’autre bras ainsi que la main sont bleuâtres, ce qui suppose, contre la vérité,
ène, et puis cela est peint gris et symmétrisé. Ce prêtre parle de la main et se tait de la bouche. Sa raide soutane a été e
n. Ceux qui touchent au plan général et commun sont à la portée de la main , ils sont persécutés ; ceux qui s’en élèvent à un
22 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
sensation volumineuse : qu’on vous jette un peu d’eau froide sur les mains , puis qu’on vous plonge tout entier dans l’eau fr
’espace, vous n’arriveriez jamais à distinguer les cas où c’est votre main seulement qui est affectée et ceux où c’est votre
en aurions-nous besoin pour la quantité extensive ? Mettez une seule main dans l’eau froide, vous éprouverez une certaine s
eau froide, vous éprouverez une certaine sensation. Mettez-y les deux mains , vous éprouverez une nouvelle sensation. Est-ce s
lus intense, mais autre chose. Maintenant, au lieu de mettre vos deux mains dans de l’eau froide, mettez-les dans de l’eau ch
à ses deux extrémités par quelque obstacle, comme le mouvement de la main par les deux côtés d’une boite, il en résulte une
e boite, il en résulte une première détermination. Si nous passons la main sur la surface, et si nous jugeons que deux point
ces où vous ne pouvez pas compter et distinguer les cinq doigts d’une main , et où cependant le plus léger mouvement d’un des
endamment même de tout mouvement, comme quand on vous touche les deux mains à la fois ; mais cette différence n’apparaîtrait
ent spatiale, comme une différence de position, si le mouvement de la main gauche venant toucher la main droite ne se joigna
ence de position, si le mouvement de la main gauche venant toucher la main droite ne se joignait pas aux signes locaux. D’au
joignait pas aux signes locaux. D’autre part, le mouvement seul de la main ne nous donnerait pas l’idée d’espace si les dive
le de notre corps et à son extension vaguement sentie. Mais, quand ma main droite se meut le long de ma main gauche, j’ai un
on vaguement sentie. Mais, quand ma main droite se meut le long de ma main gauche, j’ai une série à ordre fixe de sensations
r vous donne, comme la vue, la juxtaposition sans pénétration : votre main étendue sur la table, ou enveloppant une boule, s
se confondent pas, qui s’étalent en surface. Malgré cela, tant que la main est immobile, le tout est encore très vague ; mai
ants après avoir ôté ce bandeau, l’interne avait montré à Marie V… sa main . « L’enfant, naturellement, n’avait pas pu la rec
u la reconnaître, mais, l’ayant touchée, elle avait dit : « C’est une main  » ; et depuis, toutes les fois qu’on lui montrait
 C’est une main » ; et depuis, toutes les fois qu’on lui montrait une main , elle la reconnaissait tout de suite sans le seco
ué en face de nous devenir plus grand, puis être à la portée de notre main , qui, tout à l’heure, ne pouvait le toucher et ma
sions en les engloutissant toutes à la fois. La bouche, l’estomac, la main , sont les vrais cadres natifs ou moules de nos se
nts, il retrouve le sein maternel derrière la robe et le palpe de ses mains . Quand il s’agit d’objets assez petits pour être
il s’agit d’objets assez petits pour être tout entiers enserrés d’une main , les impressions cutanées de résistance se dispos
sont jamais si nettes que quand nous les réalisons. En poussant de la main un objet dont nous sentons la surface résistante,
sations différentes ayant le même signe local, par exemple froid à la main ou bien chaleur à la main, ou les mêmes sensation
le même signe local, par exemple froid à la main ou bien chaleur à la main , ou les mêmes sensations avec un signe local diff
sensations avec un signe local différent, (froid au pied, froid à la main ), nous finissons par avoir dans notre conscience 
23 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
jusqu’ici avec la riante et naïve imagination, va torturer de la même main les fibres les plus sanglantes du cœur ! Théocrit
el à la terre avec la souplesse et la prestance d’un demi-dieu. D’une main il portait le monde antique, de l’autre le monde
re. Méphistophélès. Penses-y bien ! Pense qu’un meurtre commis par ta main sur ce brave soldat, son frère, est encore là tou
e-toi de la clef de la prison pendant sa léthargie. Entraîne-la de ta main seule dehors ! Je veille, les chevaux sont prêts,
i comme à moi ? Oui, à toi. C’est toi ! je le crois à peine. Donne ta main  ! Ce n’est pas un songe ! Ta main chérie ! Ah ! m
toi ! je le crois à peine. Donne ta main ! Ce n’est pas un songe ! Ta main chérie ! Ah ! mais elle est humide ; essuie-la. I
ression de la grâce, il n’y avait eu que Goethe pour créer de la même main , du même ciseau et du même bloc, Faust et Marguer
ssière, comme ils ont le visage enflammé ; chacun a son mouchoir à la main , pour essuyer la sueur de son front. Je ne voudra
voiture marchait d’un pas ferme et souple une jeune fille tenant à la main une longue baguette armée de l’aiguillon et condu
s qui sont là dans les coffres ; je veux remettre tout cela entre tes mains  ; je suis plus sûr que, de cette manière, ses int
le mur qui séparait notre cour de la vôtre était tombé. Tu me pris la main et tu me dis : “Lise ! comment fais-tu pour venir
de ses habits, il a laissé échapper, par confusion, son chapeau de sa main , et il est sorti pour jamais de cette maison moqu
ville. Il était assis, le dos tourné à la maison, le visage dans ses mains , sous un débris de treille dont les grappes et le
ique et laborieux d’Herman. La mère, qui entre tenant son fils par la main , parle pour lui à son mari avec une adresse inspi
e, et allez vous informer si la jeune exilée est vraiment digne de la main que je lui présente. Si je n’avais que moi à cons
s nouvelles ; mais Herman, maintenant, commence à trembler de voir sa main refusée par la jeune fille, dont le cœur est peut
ailleurs. « Je crains, leur dit-il, qu’elle n’ait déjà frappé dans la main d’un heureux jeune homme de son pays, et je me vo
revoir avec joie. « En disant ces mots, il remit les rênes entre les mains du pasteur, qui, maîtrisant les chevaux, monta da
ps ne semblent pas trop en sûreté si les rênes sont remises entre les mains d’un ecclésiastique. « — Asseyez-vous, répond le
iant, et confiez-moi sans crainte votre corps ainsi que votre âme. Ma main est depuis longtemps exercée à tenir des rênes, e
eposer un instant, et il allait lui ouvrir son cœur en lui prenant la main  ; mais, en sentant au doigt de la jeune fille l’a
lle qui les obscurcit ; elle s’avance à pas tremblants en appuyant sa main sur l’épaule d’Herman. La lune projetait à traver
paquet avec lequel elle était venue ; mais la mère la saisit des deux mains et lui dit avec étonnement : « “Que signifient ce
vaient de pareils poèmes à feuilleter les jours de loisir entre leurs mains au lieu des saletés cyniques de leurs corrupteurs
24 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
en eux ? Madame Royale (ainsi nommait-on la duchesse mère qui prit en main la Régence) tint toute la première, à l’égard de
t Louvois voulaient plus : ils entendaient avoir le Piémont dans leur main , à leur dévotion, pour leurs projets sur la Pénin
ciation aux ennemis. La Régente informée avertit Louvois et donna les mains à l’arrestation qu’on fit de Mattioli conduit adr
t de répulsion et presque d’aversion. Admis, le soir, à lui baiser la main , selon l’étiquette, et rarement le visage, il lui
renier, qu’il allât servir le roi de France, etc. » On arracha de ses mains le jeune homme tout meurtri et qui n’osait se déf
oyale peinte en miniature, très ressemblante, environ grande comme la main , accompagnée des Vertus, avec ce qui la fait reco
te troupe est fort agréable. Madame Royale montre à son fils, avec la main droite, la mer et la ville de Lisbonne. La Gloire
ûretés en se donnant toute à la France ; il essayait de lui forcer la main pour qu’elle livrât au roi places et citadelles d
ture, se retournait un matin de son côté, lui faisait conseiller sous main de se tirer de la tutelle où il était, et lui off
ans d’autres intérêts que les siens ; qu’il ne se marierait que de sa main , et que, se tenant dans ces termes et que faisant
trop les suites. Les réactions, ainsi motivées et préparées de longue main , seront terribles. La révocation de l’Édit de Nan
sé par le butin. M. le duc de Savoie a autour de 8,000 âmes entre ses mains . J’espère que nous ne quitterons point ce pays-ci
ris étant les plus faibles. Ceux que l’on peut prendre les armes à la main , et qui ne sont pas tués, passent par les mains d
prendre les armes à la main, et qui ne sont pas tués, passent par les mains du bourreau. » Exécration ! voilà ce que le guer
tte considération qui, pour un prince, s’acquiert surtout l’épée à la main . Il a hâte de se mesurer avec ce capitaine estimé
25 (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159
s de l’air et aux insectes, qui font justice du papier noirci par une main novice, dans un coffre de mon grenier de Milly. J
it donnée ; c’était rue de Rivoli, 16 ou 26. Je remis ma lettre d’une main toute tremblante dans la loge du portier de Talma
appa à ma porte et me remit un billet de Talma. Il me répondait de sa main , avec une bonté aussi parfaite qu’elle était prom
cordialité et la promptitude d’une réponse si gracieuse, faite de la main du grand homme de la scène à un jeune homme incon
dire votre nom ? » ajouta-t-elle en tenant toujours sa belle et large main sur la serrure. Je lui dis mon nom. « Entrez, Mon
environ trois quarts d’heure, sans que sa vaste tête, appuyée sur sa main , donnât aucun signe ni de lassitude ni d’approbat
s venez d’en entendre une. Seriez-vous assez bon pour me tendre cette main et pour m’aider à parvenir sur la scène ? » IX
: « Prends un siège, Cinna ! » Puis il essuya ses yeux d’un revers de main . « Vous m’attendrissez », me dit-il, « avec ces i
être. « — C’est prodigieusement beau », me dit-il en passant sa large main sur son front, « mais c’est prodigieusement diffi
iré d’une théocratie souveraine, qui régnait, comme en Égypte, par la main des rois auxquels il intimait les ordres de Dieu.
ous, devant l’autel avec ordre introduits, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits, Au Dieu de l’univers
sprit. De princes égorgés la chambre était remplie ; Un poignard à la main , l’implacable Athalie Au carnage animait ses barb
enne un jour qu’au rang de ses ancêtres Dieu l’a fait remonter par la main de ses prêtres, L’a tiré par leur main de l’oubl
Dieu l’a fait remonter par la main de ses prêtres, L’a tiré par leur main de l’oubli du tombeau, Et de David éteint rallumé
ais qu’au juste héritier le sceptre soit remis ! Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis ! Confonds dans ses conseil
eu des Juifs l’emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille. » En achevant ces mots épo
Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi, je lui tendais les mains pour l’embrasser… Mais je n’ai plus trouvé qu’un
, et qu’on n’a point revue. Athalie. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais, s
e sa loi ; Dans son livre divin on m’apprend à la lire, Et déjà de ma main je commence à l’écrire. Athalie. Que vous dit cet
des misérables. Enfin au dieu nouveau qu’elle avait introduit Par les mains d’Athalie un temple fut construit. Jérusalem pleu
èdres ! jetez des flammes.     Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes ? Qui change
Dieu de toutes parts a su t’envelopper, Ce Dieu que tu bravais en nos mains t’a livrée : Rends-lui compte du sang dont tu t’e
tre ! C’en est fait à ce mot ; l’épée d’Athalie s’est brisée dans sa main . Dieu des Juifs, tu l’emportes ! Elle exhale sa
lui donner par écrit, bien assuré que l’écrit ne sortirait pas de ses mains . Il accepta malheureusement la proposition, non p
rer à la perfection ? Shakespeare, selon nous, prend l’homme dans ses mains puissantes et lui fait plonger ses regards dans l
antôt vertigineux du cœur humain. Racine, lui, prend l’homme dans ses mains sanctifiées par sa piété et lui fait tourner ses
26 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Baudouin » pp. 198-202
eu. Derrière celle-ci, autre suivante accroupie qui, l’éteignoir à la main , se dispose à éteindre les bougies des bras attac
êteté, le scrupule, le petit scrupule superstitieux, font tôt ou tard main basse sur les productions déshonnêtes. En effet,
du talent le plus rare mis en pièces ; et qui de nous osera blâmer la main honnête et barbare qui aura commis cette espèce d
e les bustes de ceux qui ont bien mérité de la patrie, les armes à la main , dans les tribunaux de la justice, aux conseils d
ssise sur une chaise, toute rajustée, dans la douleur, retenant d’une main son enfant, qu’on lui enlève, et serrant de l’aut
ant d’une main son enfant, qu’on lui enlève, et serrant de l’autre la main du père. Placée un peu plus à gauche, sur un tabo
ant une petite table, un jeune talon rouge, vu par le dos, serrant la main qu’on lui a tendue, la tête penchée sur son autre
os, serrant la main qu’on lui a tendue, la tête penchée sur son autre main ou renversée en arrière, je ne sais lequel des de
en sabots, en guêtres, mouillé, crotté, vêtu de toile, un bâton à la main , la tête couverte d’un méchant feutre, est bien ;
27 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
ortaient les armes et ils tenaient le manche de la charrue de la même main . Ils rendaient une certaine justice sommaire dans
e le fagot dans l’âtre pour chauffer, au retour des bois humides, les mains de son mari et de ses petits enfants. Ce groupe d
te tribu rentrait en chantant dans les cours ; on allait se laver les mains et le visage aux fontaines ; on rentrait dans la
elle était chargée, paraissait, suivie de ses filles et un livre à la main , à la porte de la cuisine. Aussitôt le bruit des
de ce hêtre, un puits naturel, dont on pouvait toucher l’eau avec la main , paraissait dormir sous un nuage de feuilles mort
ifice. Mais il ne dormait pas, car, par un canal souterrain creusé de main d’homme, il traversait une large étoile de sentie
ou notait les rêves. Un jour notre mère y parut un livre inconnu à la main . À la forme du volume et à la couleur de la couve
la nôtre. Ils fermèrent les petits volumes qu’ils tenaient dans leurs mains , comme si tout devait céder à l’intérêt de ce gro
nous y sommes tous. — Lisons donc ! nous écriâmes-nous en battant des mains . — Eh bien ! je vais lire, dit-elle. « Mais d’abo
s de la Grèce, était obsédée dans son palais par des prétendants à sa main . Ils dédaignaient son fils, Télémaque ; ils dévor
dencée, le premier chant. Je ne vous le relirai pas ici, vous avez en main le livre. Quand elle en fut à ces vers où Minerve
n tabouret pour reposer ses pieds… Alors une servante, portant à deux mains une aiguière d’or, verse l’eau qu’elle contient d
ans un bassin d’argent, pour que Télémaque et son hôte y lavent leurs mains . Elle dresse ensuite devant eux une table polie.
se balancent sur vos têtes blondes, moi enfin, mon livre antique à la main , qui vous raconte des choses antiques et toujours
able entre Télémaque et son hôte divin ; comment les prétendants à la main de Pénélope abusent du veuvage de cette mère pour
sied sur le bord du lit et quitte sa souple tunique ; il la remet aux mains de cette femme soigneuse ; Euryclée plie délicate
la maison ? Euryclée, n’est-ce pas exactement ma Jacqueline, sur les mains de qui vous m’avez vue pleurer quand elle revient
 ; le fils de Nestor se place à côté de lui, prend les rênes dans ses mains , et du fouet il frappe les coursiers. Durant tout
des yeux de Télémaque en entendant parler de son père, et de ses deux mains , prenant son manteau de pourpre, il se couvre le
tait pas de souliers, et les pieds avaient leur physionomie comme les mains ) ; « ce sont ses mains, l’éclat de ses yeux, sa t
t les pieds avaient leur physionomie comme les mains) ; « ce sont ses mains , l’éclat de ses yeux, sa tête, et même la chevelu
x troupeaux de bœufs et de brebis, et qui prétendent insolemment à la main de ma mère ! « — Ah ! grands dieux ! s’écrie Méné
té, près du fleuve rapide, brouter les gras pâturages ; puis de leurs mains elles tirent du chariot le linge et le plongent d
es, le soir, à la lune, ici, sous les peupliers ? » Nous battions des mains de plaisir à ces ressemblances, et nous nous dema
ts de l’illustre Démodocus ; en l’écoutant, Ulysse, relevant des deux mains son manteau de pourpre, en couvrit sa tête et dér
tte sur les épaules la peau râpée d’un cerf agile ; elle met dans ses mains une besace toute rapiécée : cette besace est susp
ysse, employant l’adresse, s’assied à terre, et le bâton glisse de sa main . Là, dans sa propre demeure, il allait souffrir u
un pied rapide, franchit le vestibule, et le cuir de bœuf tombe de sa main . Il écarte, en leur lançant des pierres, les chie
ent et le flattent. Eumée tout en larmes baise la tête, les yeux, les mains de son jeune maître. « D’où nous vient cet étrang
cousues, pour prévenir les piqûres des reptiles ou des insectes ; ses mains portaient des gants à cause des broussailles épin
28 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
de senteur, son gros bouquet de fleurs de limons qu’elle tenait à la main comme une fiancée de la campagne ; elle était tel
r : un petit bouvier de quinze ans, avec son aiguillon de roseau à la main , se tenait debout, arrêté devant les gros bœufs ;
n près de l’autre, sous le dais de toile, causaient à voix basse, les mains dans les mains, le petit bouvier assis tout près
re, sous le dais de toile, causaient à voix basse, les mains dans les mains , le petit bouvier assis tout près de moi, sur la
hommes, jeunes et vieux, et ces femmes qui tiennent des fiasques à la main ou qui jouent au jeu de la morra sur le matelas,
ieillesse, à ce qu’on dit ; les jeunes n’en sont que les pieds et les mains . CLI — Mais, après la noce, ton frère et ta
étrier et sur le char ; nous en étions tout couverts ; on battait des mains et on criait : Bravo ! pifferaro. À chaque air no
er dans la boue des ruisseaux et se fondre dans un égout, faute d’une main propre pour la ramasser encore pure. — Bien dit,
s contre les murs, faillirent éteindre la lampe que je tenais dans ma main gauche pour m’éclairer jusqu’au lit. C’était bien
eurer, toute la nuit, au pied du lit, le front sur la zampogne et les mains jointes sur mon front brûlant. C’est ce que je fi
la pierre froide, au pied de la lucarne ; le froid des dalles sur mes mains et sur mon visage, me ranima, je me relevai pour
ces transes de mon cœur dans ma pensée, à genoux devant mon lit, les mains jointes sur la zampogne muette, et le visage, bai
e mon oncle, la porte de la chambre s’ouvrit sans bruit, comme si une main d’ange l’avait poussée, et la femme du bargello e
essus la mienne. — Eh bien ! c’est dit, s’écria-t-elle en battant ses mains l’une contre l’autre, comme quelqu’un qui est con
ntenant. Mais ton visage, ajouta-t-elle en riant, et en me passant la main sur la joue pour en écarter les boucles blondes,
vallo (jambon et fromage à l’usage du peuple), et portant, de l’autre main , une cruche d’eau plus grande que lui, sortit de
un treillis de petits carrés à travers lesquels on pouvait passer les mains , mais non la tête. Chacun de ces cachots sous les
qu’aucun marteau de forgeron n’aurait pu briser du dedans, et qu’une main d’enfant pouvait faire manœuvrer du dehors. CL
sa veste une hache à fendre le bois qu’il y avait cachée, il posa sa main gauche sur la table du recruteur et, d’un coup de
ecruteur et, d’un coup de sa hache, il se fit sauter le poignet de la main gauche, aux cris d’horreur du podestat ! CLXXX
29 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
ber sa lanterne : elle s’éteint. À ce bruit. Don Juan met l’épée à la main  ; Arlequin se couche à terre sur le dos, tient sa
chez le commandeur, père de Dona Anna. Don Juan se sauve l’épée à la main  ; le vieux commandeur le poursuit, flamberge au v
réflexions à ce sujet. Don Juan, qui se défie de lui, met l’épée à la main , et menace de le tuer, s’il s’avise de parler. Ar
he sur le bord de la mer. Don Juan arrive à la nage ; Rosalba tend la main au naufragé pour l’aider à sortir de l’eau. Debou
meçon, et s’en empare. Un des valets s’en aperçoit et l’enlève de ses mains . Arlequin donne un soufflet à un autre serviteur
Arlequin aux valets, que l’on m’apporte un couvert !” Il se lave les mains et les essuie à la nappe. Craignant de ne pas tro
t’aime ? — Fort. — Quel âge a-t-elle ?” Arlequin montre deux fois ses mains pour montrer quelle a vingt ans. « — Et la signer
d’épouvante et culbute Arlequin. Celui-ci prend un poulet rôti d’une main , un chandelier de l’autre, et va voir qui c’est.
a grandesse ; mais accepte ce que je te présente de bon cœur et d’une main libérale.” « Arlequin est forcé de sortir de sa r
Arlequin, épouvanté, fait la culbute en arrière, le verre plein à la main . « Le dernier acte se passe en partie dans le tom
30 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
nnaissance d’un corps extérieur, lorsque, par exemple, éprouvant à la main des sensations tactiles et musculaires de froid,
ble, de contact uniforme et doux, je juge qu’il y a du marbre sous ma main  ; lorsque, promenant mes yeux d’une certaine faço
r fondante d’une orange absente, ou sur ses épaules la pression d’une main froide qui n’est pas là, voir, dans la rue vide,
ous voyons un arbre à dix pas, lorsque nous prenons une boule dans la main , notre perception consiste dans la naissance d’un
indépendante, durable, et située, l’une à dix pas, l’autre dans notre main . II En quoi consiste ce fantôme interne ?
dix pas de moi il y a un être doué de telles propriétés, que dans ma main il y en a un autre, et l’halluciné qui a la sensa
ulaires constatée par la conscience équivaut à tel mouvement de notre main constaté par les yeux ou par le toucher ; nous su
voisins l’un de l’autre pour être touchés simultanément, l’un avec la main droite, l’autre avec la main gauche. Voilà deux s
être touchés simultanément, l’un avec la main droite, l’autre avec la main gauche. Voilà deux sensations tactiles qui sont s
puisse être la notion de l’étendue, nous l’acquérons en passant notre main , ou quelque autre organe tactile, dans une direct
qui disjoint leurs effets ne s’applique pas à leur être. Je passe ma main , en appuyant, le long de ce bord de table, à plus
nsation de résistance ; cela signifie que, si elle est pressée par la main , une forte sensation de résistance s’éveillera. U
conception affirmative, par laquelle, après avoir passé et appuyé ma main sur cette table, je conçois et j’affirme un corps
être semblable à moi qui passerait et appuierait de la même façon la main ou tout autre organe. Tout ce que je conçois et a
ensible indiqué, s’ajoutait une condition finale, tel mouvement de sa main exploratrice, telle direction de ses yeux ouverts
ensible, on ajoute une condition de plus, tel mouvement qui mettra sa main en contact avec la table, il y aura pour lui, non
à savoir la série des sensations musculaires à la suite desquelles sa main arrive à toucher la pierre ? — On l’a déjà vu, ce
tte balle des mouvements semblables aux nôtres. Transportée par notre main , elle change de place à nos yeux, comme notre mai
nsportée par notre main, elle change de place à nos yeux, comme notre main elle-même. Promenée le long de notre bras, elle n
e. Poussée par un autre corps, elle change de place, comme fait notre main en pareille circonstance. Lancée contre un autre
ncée contre un autre corps, elle le pousse en avant, comme fait notre main dans un cas semblable. Bref, en des milliers d’ex
us cette série spéciale de sensations visuelles et tactiles que notre main , nos pieds, nos membres en mouvement, éveillent d
ssifs qui constituent le mouvement d’une pierre transportée par notre main n’est plus qu’un extrait très mince, le plus minc
s successives qui constituent d’abord pour nous le mouvement de notre main . Mais nous pouvons à bon droit attribuer une tell
enant le rôle qu’elle joue dans une perception extérieure. Je pose la main dans l’obscurité sur cette table de marbre, et j’
contact, de résistance et de froid que j’éprouverais si je portais la main au-delà de l’endroit touché, celle des sensations
que nous attribuons, par induction et analogie, à la pierre que notre main emporte avec elle. — Or, les éléments de cette sé
31 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
fs, des bouteilles 1 . Il peignait encore admirablement bien avec sa main gauche, ou bien de bas en haut. Et sa peinture fa
ire connaître l’Homme et son Œuvre ? Non ! Il fallait tenir entre ses mains cette œuvre presque complète, — et, soit au Japon
Et Hokousaï la représente lâchant sa chevelure qu’elle tient dans sa main , prête à le tuer, et se contentant de lui faire p
paravent, un pantin que l’autre accroupi à terre contemple, les deux mains sous le menton ; un marchand de thé devant le tem
ne femme dont le visage est reflété dans le miroir qu’elle tient à la main . Une série un peu caricaturale de sourimonos, dan
renard et où, dans une des planches, la femme fait le renard avec ses mains rapprochées de sa figure et recourbées devant ell
racieux que cette petite femme, la tête renversée en arrière et d’une main retenant sur sa gorge un fichu-fanchon de crêpe n
hon de crêpe noir, un bôshi, tout envolé autour d’elle et, de l’autre main , tenant contre son côté un parasol fermé. Une sér
zodiaque, qui y figurent en général sous la forme de jouets entre des mains d’élégantes petites femmes. Parmi les grandes pla
ion : un petit Japonais qui apprend à écrire et dont la mère guide la main armée du pinceau. Une autre série de cinq planche
où l’on prononce des noms d’animaux et où l’on pince le dessus de la main de celle qui se trompe, — et des branches d’arbus
ère tandis qu’au bout du pont une femme cause avec une amie, les deux mains appuyées contre la rampe dans une attitude charma
lle un enfant indique que le soleil se couche, et qui se retourne une main devant les yeux. La même année paraît : Yanaghi-n
une habitation de la campagne dont sort une paysanne, un enfant à la main , un autre enfant lié sur son dos par sa ceinture,
s éclate le rouge de la robe de l’enfant que la paysanne tient par la main . VIII En 1798, paraît Dan tóka, Chansons de
aîtrise future de l’artiste. Un dessin, où Kintoki est représenté une main autour du cou d’un ours, un aigle sur l’épaule, e
charmantes : une femme se coiffant accroupie à terre et tenant d’une main derrière elle sa natte qu’elle peigne de l’autre,
r, réunis en un album qui porte sur la couverture le titre écrit à la main  : Tòto Meisho shû, Collection des endroits célèbr
on de l’auteur présentant son livre à l’éditeur, agenouillé, les deux mains posées à terre dans une attitude de supplication,
ournassent de côté. C’est dire que l’argent et l’or étaient entre ses mains , comme l’eau de la rivière. Or, il se trouvait da
avec leurs couronnes en métal doré aux boules de cristal, et ayant en main des grelots, des branches de pin, de petits bâton
te femme. De là sans doute la raison qui faisait mettre le sabre à la main à Takoumi no Kami contre Kôzouké, dans le palais
s disposent la coiffure sur le côté ; une autre, étendue à terre, une main sous le menton, lit un roman d’amour pendant qu’u
ssus de sa tête, et tient une espèce de pelle où les mouvements de sa main font danser un pantin aux articulations attachées
t l’assassinat où la femme, jetée à l’eau, et se cramponnant des deux mains à la barque, se voit assommée par son mari à coup
t un prêtre, qui revient dans toutes les pages, une barre de fer à la main comme bâton, apparaît comme le grand justicier de
dessin, d’un caractère indicible, montre un assassin, vu de dos, une main tenant son sabre prêt à frapper derrière lui, son
dos, une main tenant son sabre prêt à frapper derrière lui, son autre main serrant à la gorge sa victime, un dessin où il n’
samouraï assassiné, d’une fille sauvée par le fils de l’assassin des mains de la méchante femme, de tueries nombreuses, de l
t représenté dans l’une élevant en l’air un rouleau magique, avec des mains qui ressemblent, ainsi que ses pieds, à des patte
papier, du juge jugeant dans son tribunal des criminels attachés les mains derrière le dos par une corde que tient un garde,
end qu’il a changé de nom, leur donne son nouveau nom indiquant de la main une maison où il y a un grand arbre. Ce sont la p
u’on lui a tendu un piège, qu’il va être ridiculisé s’il n’obtient la main de la jeune fille. À quelques mois de là la nouve
e formé de tambourins, et du dieu du Vent, tenant fermées de ses deux mains , sous son menton, les deux ouvertures de l’outre
, plongeant, détachant des plantes marines, prenant des poissons à la main . La dernière planche représente un homme et une f
rtraits en costume officiel, et la planchette de leur nomination à la main , de Tatihoo-no-mikoto et de Amano-hikosati-no-mik
ite au ciel par un homme tout au haut du pic d’une montagne, les deux mains réunies dans un geste de prière autour d’un bâton
de ce simulacre de la guerre. Une planche, tout entière de bras et de mains , indique la manière de s’empoigner dans une lutte
bras et de mains, indique la manière de s’empoigner dans une lutte à main plate. Enfin, des planches reproduisent le maniem
, c’est le sensuel Kiyomori, en présence de la femme de Minamoto, une main sous la joue, tristement réfléchissante dans une
ves, entr’ouvertes dans un hiatus allant jusqu’aux oreilles, ses deux mains de squelette rapprochées de sa tête dans le tress
ès d’un bol de saké vide, les deux coudes sur un escabeau et les deux mains croisées sous le menton, suit des yeux le vol de
. Un peintre de tori-i. Un homme, la tête en bas, une brosse dans une main , une écuelle pleine de noir dans l’autre, enduit
demi-teintes, comme lavées. Cette femme, la tête renversée, les deux mains s’étreignant au bout de ses bras tendus dans un g
ssés et semblable à celle d’un diable, appuyée réfléchissante sur une main , est toute pleine d’une pensée fixe, soucieuse. O
leur forme, le rondissement des mollets, où dans les pieds, dans les mains , transperce l’ossature du squelette : du nu qui a
ie de la linéature qui fait du dessin d’une verge un dessin égal à la main du Musée du Louvre, attribuée à Michel-Ange. » Ce
urpre, le bas d’un ventre de femme, où s’est introduit un doigt de sa main , d’une main au poignet nerveusement cassé, aux lo
s d’un ventre de femme, où s’est introduit un doigt de sa main, d’une main au poignet nerveusement cassé, aux longs doigts c
longs doigts contournés, à l’attouchement doucement titillant, d’une main qui, dans sa courbe, a l’élégance volante d’une m
titillant, d’une main qui, dans sa courbe, a l’élégance volante d’une main du Primatice. Je laisse là la description des aut
 ; c’est le modeleur de théières en métal ; c’est le chandelier, à la main enduisant de cire une tige de bambou, qu’on retir
c le plus gracieux mouvement du cou, et l’abandon derrière elle d’une main tenant un écran ; et celle-là, formée tout simple
mmes accroupies par terre devant un plateau : l’une, une cuiller à la main , l’autre, une planchette, toutes deux en train de
la figuration de la planchette, de la cuiller, et la manière dont la main doit les tenir et laisser tomber le sable. XXX
s bleuâtres saillant des deux côtés d’une bouche tachée de sang, à la main de squelette avec laquelle elle tient, derrière s
tié à l’état anatomique dénudé de la peau, et dont les osselets de la main sont verts dans l’ombre et couleur de chair dans
leurs coudes ; des rêveries en face de paysages, d’hommes debout, les mains dans les manches de leurs bras, derrière le dos.
ama : dessinée sa noire chevelure épandue dans le dos et tenant d’une main un miroir, de l’autre une branche d’arbuste, dans
dessins, et dans ce cas-là je compte sur… Ici, le peintre dessine une main tenant une pièce d’argent. Une autre lettre sans
soldat Sadayo, tout percé de flèches et mourant en enfonçant des deux mains son sabre dans le corps d’un ennemi étendu sous l
la grotte du Fouzi-yama et que l’on voit la parcourir la torche à la main  ; du cavalier Ogouri Hangwan, faisant assembler l
r la dernière page se voit un peintre qui élève en l’air, d’une seule main , une masse ficelée de rouleaux de sapèques au bou
ue son imagination aille à ces arts, que son pinceau y touche, que sa main en donne des modèles. C’est ainsi qu’en 1836, le
faite par l’éditeur Yeijudô, lettre que Hayashi aurait eue entre les mains , au Japon. Cette série renfermant une suite de pa
ansant la nuit, en grand costume, les cheveux épars, un éventail à la main . Le poète dans la poésie, en tête de la planche,
un dessin comique d’Hotei, le dieu des enfants, s’ouvrant de ses deux mains la bouche jusqu’aux oreilles, avec devant lui un
pêcheur où, dans l’épine dorsale et la gesticulation gouailleuse des mains de ce pêcheur, est donné comme l’accent de la phr
picturale, peignant un pinceau dans la bouche, un pinceau dans chaque main , un pinceau dans chaque pied. Le traité qui est
urs employées par le maître, et à la page suivante, au-dessus de deux mains qui tiennent un pinceau penché, délayant de la co
le second volume, Hokousaï se représente peignant avec la bouche, les mains , les pieds, dessin que nous trouvons répété en 18
sera un bijoux précieux pour la postérité, et les personnes entre les mains desquelles il se trouvera, doivent l’étudier avec
ami Tosaki, avec, dans la marge de l’ordonnance, des croquetons de la main du peintre représentant le citron, le couteau à c
. Les deux premières pages vous montrent : l’une, le poète écrivant à main levée, au pinceau, tandis qu’un enfant lui prépar
rofil, tourné à droite, la tête levée en l’air, tenant un bâton d’une main rejetée derrière le dos, Shishin est habillé d’un
hache. De face, debout, les traits farouches, le menton appuyé sur sa main gauche, sa main droite tenant sa hache homicide.
debout, les traits farouches, le menton appuyé sur sa main gauche, sa main droite tenant sa hache homicide. Une anatomie roc
mme habillée d’une robe grise semée de fleurettes blanches, tenant en main un yutô, une cafetière en laque semée de pétales
rée de feuilles de nénuphar (un symbole bouddhique), une femme, d’une main appuyée sur un bâton, la tête enveloppée d’une ch
shi.   Shôki en marche, un chapeau-parasol sur son sombre visage, les mains croisées sous ses larges manches. Un dessin à l’e
36. — L. 56. Collection Gonse.   Hotei couché à terre, enfonçant les mains dans son sac. Peinture d’un grand relief, aux dél
t travaillé, sous son casque à cornes, se voit superbement piété, une main appuyée sur le manche de son sabre, dans l’envelo
llection Gonse.   Femme sous une moustiquaire, agenouillée, et d’une main tendue en l’air en train de brûler, avec une peti
e Chine, rehaussé de blanc, avec un ton de chair sur la figure et les mains  ; et où les petits yeux écarquillés, le nez en po
dant, sur un pont, une grue volante dans le haut du ciel. L’homme, la main appuyée sur un bâton, est penché à droite, la têt
ékizoro. Trois danseurs du Jour de l’An, tenant dans chacune de leurs mains un bâton. Un dessin à l’habile groupement, et où
le chevelure noire dépassant par derrière la traîne de sa robe, d’une main tenant un grand éventail qui lui masque la gorge
i abritée par un paravent, une femme en train de se coiffer, les deux mains élevées au-dessus de sa tête, et soulevant par de
se de la linéature, pour ainsi dire graphique, faisant le contour des mains , du visage, du sein, de la cuisse, du pied, et le
tout à fait lâché. Non signé. H. 65. — L. 48. Un guerrier tenant à la main une tête coupée. Non signé. H. 53. — L. 26. Un pi
re Hokouga, à la gauche d’Hokousaï, Shinshaï, la tête tombée dans ses mains  ; et, contre le pot de saké, Hiromaro. Chaque pei
e femme surplombant un Téngou auquel elle indique quelque chose de la main , dessin où la tête de la femme a une grâce volupt
tapageuse encre de Chine, avec coloration en rouge de la tête et des mains . H. 40. — L. 28.   Deux canards mandarins, dans l
entre les jambes d’un homme, le haut du corps retombé de côté, d’une main repoussant la main qui veut s’introduire dans sa
’un homme, le haut du corps retombé de côté, d’une main repoussant la main qui veut s’introduire dans sa gorge, de l’autre m
in repoussant la main qui veut s’introduire dans sa gorge, de l’autre main égratignant la figure de l’homme.   Ce grand et c
an, de la facture la plus artistique.   Il est aussi passé, entre les mains de MM. Hayashi et Bing, un certain nombre de dess
. Comme Watteau, comme Gavarni, Hokousaï fait de nombreuses études de mains , de mains en toute l’énergie de leurs mouvements.
tteau, comme Gavarni, Hokousaï fait de nombreuses études de mains, de mains en toute l’énergie de leurs mouvements. Il a auss
esquels est un danseur, à la tête baissée que masque son chapeau, aux mains tressautantes au bout de ses bras tendus dans l’e
r Kiôdén, en célébrant le talent d’Hokousaï, parle de l’adresse de sa main , s’étend sur le virtuosisme de l’artiste, qualité
é. Et Kiôdén affirme que Hokousaï peignait admirablement bien avec sa main gauche, et de bas en haut. Il ajoute : « Et sa pe
do, en 1809. Hokouba avait la réputation de dessiner aussi bien de la main gauche que de la main droite. Shinshaï. Son nom
vait la réputation de dessiner aussi bien de la main gauche que de la main droite. Shinshaï. Son nom vulgaire est Hanjiro,
rève le sien. Nous allons le montrer une fois de plus. J’ai entre les mains (Feuilles de Momidzi, page 287) une vieille étude
32 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
e où Hyeronimo attendait, sans vouloir m’appeler, la tête en ses deux mains , appuyé sur la grille du cachot, me regardant à t
our un linceul du condamné, il nous glissa à chacun un anneau dans la main et nous bénit en cachant ses larmes. — Aimez-vous
sta plongé dans la nuit. Nous nous assîmes sur le bord de son lit, la main dans la main, puis il m’embrassa pour la première
ns la nuit. Nous nous assîmes sur le bord de son lit, la main dans la main , puis il m’embrassa pour la première fois, sans q
sus ses habits, ressemblait à un linceul qui cachait les pieds et les mains en traînant jusqu’à terre ; en abattant son capuc
s qu’il avait été déplacé ; puis je me mis à genoux la tête entre mes mains devant l’autel, comme un mourant qui a passé la n
ute froide, mais ferme encore sur mes jambes ; je me remis dans leurs mains comme un agneau qu’on mène à la boucherie ; ils m
omme pour les remercier de leur service et de leur douleur. Les rudes mains des sbires me séparèrent violemment et me poussèr
r un angle du mur, se jeta tout à coup sur moi, et, m’arrachant d’une main rapide et violente le capuchon et la robe de péni
ts étonnés ; ils restaient suspendus comme devant un miracle, car mes mains liées derrière le dos m’empêchaient de recouvrir
ester tout seul maintenant dans son cachot, les fers aux pieds et aux mains , pendant environ six semaines, jusqu’à ce que les
-là que je portais dans mon sein, s’écria-t-elle en étendant sa belle main gauche sur le berceau, allait donc avoir un père 
— Fior d’Aliza, est-ce toi ? s’écria-t-il. La zampogne m’échappa des mains , et sa bouche fut sur ma joue. CCLXX Ce que
rebord extérieur de la loge ; quelquefois même il passait ses petites mains à travers la grille et jouait avec les chaînes d’
33 (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312
ns, quand un monsieur venait voir son père, elle courait se laver les mains . Il fallait l’embrasser à certaines places : on e
quatre pas qui lui restaient jusqu’à la canne, en se traînant sur les mains et les jambes. Sur la neige, derrière lui, il lai
scilla une seconde, puis tomba à plat, le visage contre terre, et ses mains , au bout de ses bras étendus, un moment fouillère
lle se retourna sur la chauffeuse où elle était assise, posa les deux mains sur le rebord du dossier, appuya la joue sur sa m
, posa les deux mains sur le rebord du dossier, appuya la joue sur sa main , ramassa ses jambes, croisa ses pieds, et comme a
t ; alors il se précipita vers la fenêtre ; Émile le prévint et d’une main brutale le repoussa brutalement. Le vieillard cha
let ; mais quand par malheur pour l’espèce humaine elle tombe sous sa main , il l’abaisse, l’avilit tant et si bien que le dé
i les nénuphars. Nulle part la mort ne l’appelait, ne lui tendait ses mains fraîches. Cependant, elle ne se trompait point. C
euses. ……………………………………………………………………………………………………… Ne bougeant point, les mains jointes sur son cœur, elle continuait à sourire,
ment, très lentement. D’abord, c’était un prélude gai, enfantin ; ses mains , qui avaient tordu les verdures odorantes, exhala
s. Les fanfares des roses annonçaient l’instant redoutable. Elle, les mains de plus en plus serrées contre son cœur, pâmée, m
ment voilà l’enfant rentré chez sa mère. Je passe une scène écrite de main de maître où les domestiques avinés de Mme de Bar
sa défroque de laine rouge courir la maison, un balai ou un seau à la main , qu’il avait vu servir à table, rincer les verres
ettent tout autour dans un dernier et splendide effort. Il gardait la main de Cécile serrée contre sa joue, s’y reposait ave
vals, debout, aussi pâle que celui dont elle soutenait la tête sur sa main appuyée. — Jack ! mon enfant !… M. Rivals se reto
ha, défaillante et craintive. C’était son Jack, ce visage inerte, ces mains étendues, ce corps immobile où son regard éperdu
lennel et de mauvais augure. D’un air provocateur, le front haut, une main dans sa poche et de l’autre tenant sa guitare, Cy
andidat qui attend son triomphe, — cette fébrile angoisse agitait les mains , allumait les regards, se traduisait par des trép
frôlant la muraille, l’œil sur les pavés, et tenant au bout de chaque main un enfant maigre qui marchait avec peine. L’homme
côtes, à l’endroit où battait le cœur, et, après avoir cherché d’une main la « bonne place », il enfonça la lame des deux m
ir cherché d’une main la « bonne place », il enfonça la lame des deux mains , en pesant sur le manche. Un cri étouffé, le dern
Paris, l’éblouissait. La jeune femme était assise sur une chaise, les mains abandonnées, ne pleurant plus, lorsque Lantier en
les ne se prenaient pas corps à corps, s’attaquaient à la figure, les mains ouvertes et crochues, pinçant, griffant ce qu’ell
ntrèrent à la file, d’un pas pressé, avec leurs faces rouges et leurs mains gourdes de déménageurs, dans le noir pisseux de l
ndit rue de la Santé, elle acheta deux oranges pour ne pas entrer les mains vides. Encore un monument avec des cours grises,
demanda-t-elle. — Emballée ! répondit-il. Ils m’ont retiré ça avec la main . Je tousse encore un peu, mais c’est la fin du ra
uand l’interne vint à la visite de six heures, il lui fit étendre les mains  ; elles ne tremblaient presque plus, à peine un f
ntent ! Les v’là ! les v’là, nous allons rire. (Il s’agite et bat des mains .) Oh ! hé ! oh ! hé ! là-bas ! Tiens, j’les vois 
ait ses bras ; attachez-lui donc ses bras ; vous allez lui couper les mains … C’est pas un parricide… V’là qu’on lui attache l
leur regard voilé, les titis de la galerie avec l’immobilité de leurs mains gesticulantes paralysées sur le rebord du bois. D
tres qui s’allument, on aperçoit des gestes irréfléchis, errants, des mains boutonnant sans y prendre garde un habit sur les
un dandinement perpétuel sur le grand banc, le visage dissimulé, les mains croisées derrière le dos, comme si déjà elle les
fait la narine humide. Elle est toujours remuante, avec toujours les mains derrière le clos, et sans avoir l’air de bien com
me… et, sans dire un mot, retombe sur le banc, prenant son cou à deux mains , qui le serrent machinalement, ainsi que des main
ant son cou à deux mains, qui le serrent machinalement, ainsi que des mains qui retiendraient sur des épaules une tête vacill
érive, ces fleurs avec de gentils ronds de bras et des attirements de mains remuant l’air et faisant de petits tourbillons, e
on de la misérable femme qu’on la voyait avec les doigts gourds d’une main presque paralysée décrire des cercles maladroits
bûche sous les cendres et s’endormait devant l’âtre, son rosaire à la main . Personne, dans les marchandages, ne montrait plu
galopait maintenant ! Félicité se retourna, et elle arrachait à deux mains des plaques de terre qu’elle lui jetait dans les
aupières, qui devinrent roses tout à coup. Puis, le front baissé, les mains pendantes, l’œil fixe, elle répétait par interval
le seuil de la chambre, elle aperçut Virginie étalée sur le dos, les mains jointes, la bouche ouverte et la tête en arrière
e. Zakhare rentra dans son cabinet ; mais à peine avait-il appuyé ses mains pour sauter sur le poêle, qu’il entendit crier vi
lhomme, débarqué à Paris sous l’Empire avec une immense fortune ; ses mains ouvertes (que de gens d’affaires les ont déjà oub
ttendant la décision de ses juges, vie, mort, sursis ou grâce ! De sa main blanche et longue, Mora continua à caresser sa mo
rtout la mort subite, Saint-Simon seul aurait pu vous le dire… De ses mains délicates et soignées, le marquis de Monpavon pom
ges dans la Cour, l’arrêt de quelque petit coupé en dehors duquel une main étroitement gantée, avec le frôlement de sa manch
sa prière, rendit la clé à Mme X… et, en la lui rendant, lui baisa la main . De Thérèse, la nouvelle qui a donné son nom au
élan de sa maternité. Quant à la paysanne, en laissant son fils à des mains étrangères, elle consentit à un sacrifice qui ass
e, il aura la mienne, l’une vaut l’autre. Je puis la lui donner de la main à la main. En parcourant ces quelques pages si s
la mienne, l’une vaut l’autre. Je puis la lui donner de la main à la main . En parcourant ces quelques pages si simples, si
es renseignements, une liasse de papiers de famille tombent entre les mains du chercheur et lui révèlent un drame sanglant do
l et ayant au bras son sac en soie violette, nous attendait. Ses deux mains maigres, perdues dans les plis de ses gants, repo
e du jour de l’an, il fallait lui réciter ma fable, puis embrasser sa main , qu’elle dégantait tout exprès. Il est vrai qu’ap
cette époque. Quant à Loïlle, agenouillée derrière sa maîtresse, les mains jointes, la tête baissée, enveloppée dans un châl
’un paquet oublié sur la dalle. Suit un portrait de Greuze, peint de main de maître, c’est le cas de le dire : Je n’étais
t uniques. Ce qu’il fallait de recueillement, de soin, de légèreté de main , de talent naturel et d’étude sérieuse pour exécu
ier jet élégant et hardi, prélude des plus étonnantes variations ; sa main passe et repasse, s’allonge et se replie. Bientôt
on a le vertige. Sans doute elle erre à l’aventure, cette audacieuse main , et bientôt elle va s’arrêter confuse au milieu d
son charme. Les remords de la coupable, le suicide, tout est peint de main de maître, et bien à plaindre sont les cœurs qui
eraient faciles à faire de ce beau livre, aujourd’hui dans toutes les mains  ; je coupe au hasard ces pages charmantes d’un ré
llait et venait solitairement à quelque distance en froissant dans sa main l’ordre que je lui avais apporté. — Tout à coup,
portait le drapeau sortit du rang. — Le colonel saisit la hampe d’une main , et levant l’autre vers le groupe des tambours :
’entendis une sorte de sanglot. Je ne pus m’empêcher de lui tendre ma main . — Il parut étonné ; il la prit et la pressa avec
e qu’on souffre dans ces moments-là ? — Oui. Et, comme je retirais ma main , il la retint doucement. — Si quelque chose au mo
rait un moment comme celui-ci. Je ne répondis pas, et il me rendit ma main . Après quelques pas faits en silence : — Si nous
e qu’il heurta contre le premier degré et tomba tout de son long, les mains en avant, le nez contre terre. Les dictionnaires
aité par eux ? car enfin ma place, mon avenir, ma vie est entre leurs mains  ; ils me feront destituer ; ils me réduiront à la
la victoire, mon oncle infortuné eut la disgrâce de tomber blessé aux mains des vaincus. Prisonnier de Kurchid-Pacha et bient
der, ce qui fait que, un beau jour, il se trouva tout à point sous la main du sultan, qui le nomma pacha en lui donnant un c
lles plus belles les unes que les autres, et cet héritage tombait aux mains d’un sceptique qui niait l’amour passion, ne reco
un beau soir par le baron de Thunder-ten-tronckh, quand il baisait la main de Cunégonde. Ce coup-de pied le lance loin, car
ures que ses paroles. Lorsqu’un misérable, prenant son courage à deux mains , se hasardait à faire appel à sa générosité : — Q
un éclat qui aveuglait les yeux. De temps en temps Vitalis passait la main sous la couverture pour tâter Joli-Cœur ; mais ce
une pivoine qui va ouvrir, le médecin vint à moi, et m’ayant posé la main sur le front : — Congestion : Et il secoua la têt
étaient inutiles, il s’asseyait sur son séant, et courbé en deux, une main posée sur son ventre, il toussait de toutes ses f
araissait dormir. Je me penchai sur lui pour lui prendre doucement la main sans le réveiller. Cette main était froide. À ce
i sur lui pour lui prendre doucement la main sans le réveiller. Cette main était froide. À ce moment, Vitalis entrait dans l
e du serpent qui suborna mon âme ! » Gémit-elle. Et pressant les deux mains de la femme À l’Eden préférée : « Abel, lui dis-j
llé avec la corde au cou, cette corde qu’Ilioucha avait tenue dans sa main pendant un quart d’heure, et qu’il avait laissé é
ères en Sibérie, tous étaient là, chacun une hache ou un couteau à la main , et plus près de lui, tout contre le lit, le père
qu’ils ne vous aient pas tué ! » — Grâce ! cria-t-il en étendant les mains pour implorer. — Grâce ? répéta Iérémeï en le reg
— Oui, c’est moi. — Pardonnez-moi… dit-il en essayant de joindre ses mains déjà glacées. — Je vous pardonne, dit Catherine.
Français névrosés. Amoureux d’une jeune femme, il veut lui baiser la main et la mord jusqu’au sang ; la belle pardonne ; ma
es convives et d’une salle à manger féerique : Après avoir baisé la main aux dames et salué les hommes comme des pairs d’A
ette bienheureuse seringue, je vise les bouillons, et j’y exécute, la main levée, une mosaïque d’yeux à faire pâlir la natur
raffinée. Les gants étroits et longs donnaient la mesure d’une belle main patricienne. Les bottines, enfin par lesquelles l
es de toilette qui étaient épars sur le tapis ; puis elle s’assit les mains croisées sur ses genoux, et dit d’une voix sourde
malheur qu’elle soupçonne. L’entrevue des deux femmes est traitée de main de maître. — Vous ne l’épouserez pas, dit la mar
pparition, elle eut une minute de complet égarement ; elle avança les mains comme pour repousser Philippe et lui masquer le c
pas un mot et l’écarta violemment ; puis il se mit à genoux, prit la main de Jeanne, toucha l’artère et respira avec force,
qui, debout, immobile, muette, effrayante de pâleur, rajustait d’une main machinale le désordre de ses cheveux. — Eh bien,
, de la peur que je vous ai faite… Soyez bonne… voyons… donnez-moi la main pour m’aider. Ces paroles généreuses, ces paroles
se relevait péniblement. Quand elle la vit debout, elle lui prit les mains et la regarda dans les yeux ; puis elle l’attira
r qui étaient semés dans les broussailles, enveloppa sa tête dans ses mains et on l’entendit sangloter. ………………………………………………………
ec elle. Elle s’assit près du lit et garda longtemps, sans parler, la main de Jeanne dans la sienne. Puis, se levant d’un mo
s vif), descendons ! » Il portait une épée et tenait un revolver à la main . Au second étage, il rencontra le caporal qui mon
té, installée au Luxembourg : le caporal avait gardé le revolver à la main . Rue Gay-Lussac, auprès de la rue Royer-Collard,
t ! et aussitôt chacun de s’armer des premières armes tombées sous sa main , de s’emparer de tous les moyens quelconques de t
n trop vive pour respecter les lois de l’étiquette, je saisis une des mains du roi, et la pressant dans les miennes : « Vous
pour la barbe » ; et je lui remis une petite pièce de monnaie dans la main . Le lendemain, mon client était tout autre ; il r
créée pour la douce existence des lévites. Voici un tableau peint de main de maître. Ceux qui ont fait la dernière campagne
e sifflet se firent entendre. Le capitaine, qui tenait sa montre à la main , l’enfonça sous les revers de sa large capote et
aient couverts de neige, de sang et de boue. Presque tous avaient les mains déchirées et les vêtements en lambeaux. L’un d’eu
porter à ces hommes les consolations de la religion. Ils avaient les mains attachées derrière le dos. Une même corde leur li
i avait attaché une corde à la jambe du curé, tirait cette corde. Ses mains et son visage étaient ensanglantés, ses membres m
sait chez lui). Le plus jeune, le comte de Horn, mit sans trembler la main dans le vase, en tira un billet, l’ouvrit et lut 
avait à la ceinture le poignard, et un des pistolets chargés ; — à la main droite, et sous les plis de la large manche de so
jours et le quatrième d’avoir la tête tranchée sur le billot, par la main du bourreau. Au milieu de nombreux détachements d
antique habitude d’obéir à sa race, ne serait qu’une griffe entre les mains de quelques généraux entreprenants. Napoléon ne v
dictées à Mme de Balzac, le malade avait signé, puis il ajouta de sa main  : Je ne puis ni lire ni écrire ! Et il ne lut p
une basse de contrebande. À chaque instant, tout en conduisant de la main droite, j’arrêtais soit l’archet de la contrebass
arades5. Lorsque cet appel fut fini, un caporal lia aux condamnés les mains derrière le dos. Pour ajouter à l’horreur de ce s
e du juge d’instruction, armé de pleins pouvoirs et prêt à arrêter la main du bourreau, M. Vassal s’approcha de Pépin, le ti
n épouvantable histrion. Comme on le voit, ce récit est écrit de la main d’un fidèle historien, soucieux du détail, et je
partis qui se heurtent et se menacent, heureusement sans en venir aux mains . On se compte, et ceux qui se sentent les moins n
34 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
e se recueillait, comme la lueur d’une lampe quand on la couvre de la main contre le vent, pour l’empêcher de vaciller çà et
s vers le ciel, la pâleur et la rougeur alternative de ses joues, ses mains qui se joignaient quelquefois en déposant pour un
à demi qu’il existait par ces livres, sans cesse feuilletés sous ses mains pieuses le matin et le soir, je ne sais quelle li
lée autour de la poulie criarde élève du fond du rocher jusqu’à leurs mains . « Le vent attiédi de mai souffle, semblable à l’
ans les jardins. Le caillou que le rayon a touché est déjà tiède à ma main  ; le vent lui-même semble avoir traversé l’halein
oche ; elles courbent leurs fronts en soutenant le vase de leurs deux mains levées, de peur que leur mouvement ne fasse perdr
n glissant la clef par la chatière sous la porte ; l’homme tient à la main ses lourds outils de travail, le pic, la pioche ;
dort son nourrisson en équilibre sur sa tête ; elle le soutient d’une main , et elle conduit de l’autre main un enfant qui co
sur sa tête ; elle le soutient d’une main, et elle conduit de l’autre main un enfant qui commence à marcher et qui trébuche
le épaisse et forte comme le cuir ; ils prennent la pioche dans leurs mains hâlées, et on entend résonner partout sur les col
creusées en niches, ou plutôt en chaires de cathédrales, comme si la main des hommes s’était complu à préparer dans ce lieu
ndait à la famille. Dès qu’il y était assis, son livre ouvert dans la main , je m’occupais agréablement au pied des créneaux
la montagne paraissait presque aussitôt après, un livre aussi dans la main  ; il essuyait son front taché de sueur et de poud
e en boucles crêpées et poudrées sur les deux tempes. Il tenait d’une main son chapeau entouré d’une ganse noire à boucle d’
ar des agrafes d’argent ; il portait un jonc à longue pomme d’or à la main . XVI À peine était-il assis dans la chaire
uisait au soleil sur ses épaules, un fouet de chasse badinait dans sa main , un chapeau rond découvrait à demi son front haut
là en rampant à terre ses sarments touffus, qui semblaient pleurer la main de l’homme. L’ombre noire du clocher s’étendait d
iété. Montez avec moi, mon enfant, continua-t-il en me prenant par la main , et venez voir par vous-même combien il faut peu
des pieds par un bourrelet de livres qui encadraient cette couche. Sa main , à son réveil, en s’étendant au hasard, à droite
au hasard qu’au choix ; je remue cette litière de livres, j’étends la main , et, sur quelque volume que je tombe, mon esprit
e chantait ou ne gémissait qu’un hymne, je ne vivais qu’un livre à la main . XXXII L’âge en avançant changea la note, m
des années. Ces années, comme les fantômes de Macbeth, passant leurs mains par-dessus mon épaule, me montrent du doigt non d
ncan, ainsi que le lit de ma mère, et jusqu’au chien qui me lèche les mains de pitié quand il voit mon sourcil se plisser d’a
35 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
le monde, après l’avoir menacé. C’est alors que Karamsin écrit, d’une main encore novice, l’histoire nationale de la Russie 
même goût, la sensibilité est la même, le récit est aussi parfait, la main aussi délicate. Deux frères ne se ressembleraient
iait à peine quelques mots de français, ne prenait un livre entre ses mains que lorsqu’il y était en quelque sorte forcé, et
Anglais. Il avait des habitudes de propreté extrême, surtout pour ses mains , s’habillait avec soin, et avait conservé dans so
ne. En même temps, il s’avançait vers l’antichambre. Sophie offrit sa main aux deux amis, pour leur donner le shakehand, à l
e jour, enveloppé dans sa touloupe, les pieds dans des babouches, les mains dans ses poches, il se promenait de long en large
s content… toujours… lui dit le laconique solitaire en lui tendant la main … Très froid… Un verre d’eau-de-vie ? » et, du doi
gitime, et maintenant il se trouvait sous le poids d’un jugement. Une main posée sur sa poitrine et l’autre au nœud de sa cr
jeune fille. Pourvu seulement que ce café soit bon ! — Servi par vos mains … Mais la jeune fille, sans faire attention à ce c
t ne la quittèrent que le lendemain soir. En partant, Boris tendit la main à Viéra. Elle rougit. Aucun homme jusque-là ne lu
semble que je ne suis pas votre égale. » Il essaya de lui prendre la main , mais elle la retira et disparut. « C’est singuli
res du vieillard se dilatèrent. « Je viens… je viens vous demander la main de votre fille. » Par un mouvement impétueux, Éti
qui parlât pendant le dîner. Vers le soir, Étienne prit Boris par la main et le conduisit dans une autre chambre. « Vous êt
le lendemain. En franchissant le seuil de l’antichambre, il baisa la main de Viéra. Elle le regarda. « À demain, dit-il. —
sa guitare sur le divan, sortit précipitamment, mit sa tête entre ses mains et éclata en sanglots. La veille de son mariage,
ois que de son pied léger elle passait près de lui, il lui baisait la main , ce qui ne manquait jamais de faire éclore sur le
. « Décidément, se disait-il un jour en s’asseyant sur le canapé les mains croisées, la bonne Viéra n’a guère de ressources 
ur mieux dire, à revoir bientôt. Je t’embrasse et je baise les jolies mains de ma Viéra. Adressez-moi vos lettres à Stettin.
da simplement si elle voulait l’épouser. Elle sourit et lui tendit la main . Après leur mariage, leur vie se continua tranqui
sa besogne. Quand il labourait un champ, en regardant ses deux larges mains appuyées sur sa charrue, on eût dit qu’il creusai
n pour l’été, une touloupe pour l’hiver. On lui avait remis entre les mains un balai, une pelle, et il avait été investi de l
le voulait refuser ce présent ; mais il le lui mit de force entre les mains , puis se retira en secouant la tête, et en lui ad
e se leva, s’avança vers la femme de charge, et lui mettant sa lourde main sur la tête, la regarda de telle sorte, qu’elle s
avait fait appeler. Le pimpant cordonnier entra d’un air dégagé, les mains derrière le dos, et s’appuya contre la muraille,
imof le regarda en clignant les jeux et en souriant, puis il passa la main dans ses cheveux ébouriffés. « Eh bien ! avait-il
era, c’est sûr ; il m’écrasera comme une mouche. Quels bras ! quelles mains  ! Il a les mains de la statue de Minine et Pojars
il m’écrasera comme une mouche. Quels bras ! quelles mains ! Il a les mains de la statue de Minine et Pojarski. Vit-on jamais
qu’elle en chancela encore davantage. Tout à coup, il la prit par la main , lui fit rapidement traverser la cour, entra avec
rassime l’observa un instant en silence, fit un signe d’adieu avec sa main , puis se retira précipitamment dans sa cellule. L
porte. Il l’avait vu chanter. Il l’avait vu, assis sur son lit et les mains sur son visage, secouer la tête et se balancer en
ne telle violence, que le chétif animal, si rudement secoue par cette main de fer, pouvait à peine se tenir sur ses jambes.
t il chemina à côté de sa telega, mais soudain il s’arrêta, fit de la main un signe d’adieu à celle qu’il avait aimée et se
lgré tous ses efforts ne pouvait sortir de l’eau. Guérassime étend la main , le saisit, le place sur sa poitrine et retourne
nne, vite, vite…. » Étienne se précipita dans le jardin, et avança la main pour saisir Moumou ; mais la chienne agile lui éc
inquiet. Cependant il ne pouvait y résister. Il prit Moumou entre ses mains et la remit à Étienne qui se hâta d’aller la dépo
lsivement la tête et montra les dents. La veuve se hâta de retirer sa main . Il y eut un moment de silence. Moumou poussa un
rent tout effarées.   « Ah ! je me meurs ! dit-elle en se tordant les mains . Encore ce chien ! ce maudit chien ! Qu’on appell
la retraite de Guérassime. À leur tête s’avançait Gabriel, tenant la main à sa casquette, quoiqu’il n’y eût aucun souffle d
, ces hommes chétifs et mesquinement vêtus. Avec sa haute taille, ses mains robustes appuyées sur ses flancs, et sa chemise r
. Guérassime le regarda, puis du doigt montra Moumou, puis promena sa main autour de son cou comme s’il y mettait une corde
l’autre dans le plat devant elle. Guérassime cacha sa figure dans ses mains . Moumou ayant achevé son repas, s’éloigna de l’as
pencha la tête sur Moumou assise près de lui, et resta immobile, les mains croisées derrière le dos, tandis que le courant r
t doucement la queue. Il détourna la tête, ferma les yeux, ouvrit les mains …. Il n’entendit rien… ni le subit aboiement de la
oplate comme pour me dire : Laisse-moi la paix. Ah ! il n’y va pas de main morte, ajouta Étienne en se frottant le dos ! J’e
tant le dos ! J’en ai encore les reins meurtris. Il faut l’avouer, sa main est une main vraiment bénie. » À ces mots, les do
J’en ai encore les reins meurtris. Il faut l’avouer, sa main est une main vraiment bénie. » À ces mots, les domestiques se
d’une taille élevée portant un sac sur l’épaule et un long bâton à la main . C’était Guérassime. Il allait résolument vers sa
36 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
mystère s’explique avant d’y mêler nos indiscrètes curiosités et nos mains moins adroites que celles de l’amour innocent ! C
re tout seul et sans aide ; quand nous voulons y mêler d’avance notre main il frappe sur les doigts, comme on fait aux enfan
u’un homme si riche et si puissant dans Lucques vous avait demandé la main d’une fille de rien du tout, nourrie dans une cab
ipitant trop vite vers moi ; mais, quand j’eus ouvert sa grille d’une main toute tremblante, il bondit comme un bélier du fo
pussions proférer une seule parole ; lui baisait mes cheveux, moi ses mains , tels que nous nous serrions, vous et moi, ma tan
savais tout d’avance, tu refuserais peut-être encore ton salut de mes mains , ou bien tu pourrais le laisser échapper dans l’o
résigner peu à peu à ton supplice. Il vaut mieux te mettre la clef en main sans savoir comment on la forge ; c’est à toi de
puisque je les remplace seule ici. — Oh ! me dit-il en me serrant les mains et en les élevant dans les siennes vers la voûte
ne comprenais que par le tremblement de sa voix et par le froid de sa main sur mon épaule, mais des choses si douces à enten
ment du secret de notre amour, que nous aurions marché au supplice la main dans la main, allègrement et sans sentir seulemen
t de notre amour, que nous aurions marché au supplice la main dans la main , allègrement et sans sentir seulement la terre so
ne compte plus, dans l’éternité. — Adieu ! lui dis-je en retirant ma main de la sienne ; voici ce qu’il faut faire, vois-tu
qu’à ce qu’il l’eût remis pardonné, sanctifié et sans tache entre les mains de Dieu. Hyeronimo, en me racontant cela sans ple
ans le temps ! En disant cela, il se cachait le visage entre ses deux mains , et on voyait de grosses larmes glisser entre ses
iles de l’oiseau, je lui donnai à becqueter tant qu’il voulut dans ma main et sur ma bouche remplie de graines fines, puis j
ser seulement quand je la reverrais ! Tous nos biens passés dans les mains des hommes de loi, ruinés, mendiants, et, qui plu
eurais sans rien lui dire que son nom dans mes sanglots, en tenant sa main toute mouillée dans la mienne. Le petit chien, qu
n devant l’autel. CCXLVI — Oh ! pressez-le, nous disait-il les mains jointes, pressez-le de faire ce qu’il a promis po
! oui, raconte-nous cela toi-même, dit l’aveugle en joignant ses deux mains sur la table ; je me le ferais bien raconter tous
fus sa femme ! CCL Après ce miracle, je m’endormis comme si une main divine avait touché ma paupière et calmé mon pauv
37 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
bercail changé en antre pendant son absence. — « Je me traîne sur les mains , n’ayant plus de jambes. Une vieille femme qui a
ont ceint d’un rameau d’olivier sauvage, tenant un glaive nu dans ses mains sanglantes. Devant cet homme, une troupe de femme
it, le temple s’ouvre, Apollon paraît. Il paraît tenant Oreste par la main , avec la majesté bienveillante d’un roi reconduis
écarlate serrait leurs tuniques noires à leurs flancs étroits. D’une main , elles brandissaient un bâton, insigne menaçant d
ance l’absolution suprême de Pallas. — « Le sang s’est endormi sur ma main , la souillure du meurtre s’en est effacée… En vie
s. Et nous nous glorifions d’être justes. Celui qui nous présente des mains pures, jamais notre colère ne se jette sur lui, i
e. Mais quiconque a fait le mal comme cet homme, il a beau cacher ses mains sanglantes, nous lui apparaissons avec force et p
Athéné ». — Son égide, qui la soutient dans les airs, palpite sous sa main , comme une voile enflée par le vent. Des bords du
e farouche Arès l’attaque de sa lance. — « Mais celle-ci saisit de sa main puissante un rocher noir, âpre, immense, qui gisa
elle pourrait porter le Parthénon, sa cathédrale, sur la paume de sa main tendue. On la voit, dans un bas-relief, debout de
es ruches féminines. Cette guerrière a des doigts de fée ; de la même main dont elle brandit la lance invincible, elle manie
sa gloire guerrière et sa vocation maritime. Mais Pallas dompta d’une main le cheval sauvage, et, de l’autre, elle tira du s
sa cause, tous les hommes vont imiter son forfait, sachant que leurs mains seront impunies. Les pères sont menacés, la main
, sachant que leurs mains seront impunies. Les pères sont menacés, la main des enfants est levée sur eux ! — Plus de colère
avez foulé aux pieds les lois antiques, en arrachant cet homme de mes mains  ! » — Ce jugement coûtera cher au peuple qui l’a
nte comme un ange, adroite comme une fée. On croit la voir passer une main de charmeuse sur la meute hérissée de ces méchant
place des armes sanglantes qu’elles lui rendent, elle met entre leurs mains un sceptre de gloire. La déesse canonise, en quel
ète convertit à la justice le Dieu foudroyant d’Israël. À sa voix, la main de Jéhovah sort une seconde fois de la nue, et ra
n vêtement celui qui est nu ; — Il ne prête pas à usure, il retire sa main de l’injustice, et prononce, suivant le droit, en
de chanter, comme ceux d’Homère, en tenant une branche de myrte à la main . L’orateur Lycurgue lui fit élever une statue d’a
38 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316
arde ; si je vous déplais, c’est vous que j’aurai peints : portez les mains sur vos oreilles et voyez si elles ne s’alongent
plan que Midas ou à peu près, Apollon de profil, droit, sa lyre à la main et la pinçant. Entre Apollon et la figure précéde
’un instant postérieur, du moment où Apollon ayant cessé de jouer, la main étendue, l’air indigné, il ordonne à ces oreilles
presque sans action, sans passion, sans mouvement, les regards et les mains levés vers le ciel, touchée, en actions de grâces
nture, c’est vous. Le bon Chardin que vous connaissez me prend par la main , me mène devant ces tableaux et me dit avec le ne
ampagne, assise, le coude appuyé sur la table, la tête penchée sur sa main , rêvant tristement. Cela n’est pas mal de positio
ation ! Point de grâce, point de chair, point de couleur ; cou, bras, mains noires, le bras qui soutient la tête, paralitique
t demandé une statue de Jésus-Christ, l’Hercule Farnèse la croix à la main  ; que dans d’autres morceaux, notre bon sauveur e
ployé le reste de sa vie à courir les grands chemins, une massue à la main , écrasant des monstres et dépucelant des filles ?
ants de luxure, une gorge charmante, le cou, les bras, les pieds, les mains , les épaules et les cuisses de Vénus ; la vierge
39 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXII. La comtesse Guiccioli »
à présent une espèce d’aquarium de Paris, — personne n’ignora que la main , — beaucoup trop et vainement gantée, — qui avait
ement gantée, — qui avait écrit ce livre sur Byron, était, puisque la main de Byron est glacée, celle de toutes les mains qu
yron, était, puisque la main de Byron est glacée, celle de toutes les mains qui avait le plus le droit de récrire, pour être
d’un iota, d’un atome, d’un atome d’atome, l’opinion faite de longue main sur Byron, Historiquement, biographiquement, litt
’indolente houri qui a peut-être posé pour la Dudu du Don Juan, de sa main languissante, lança un livre, qui n’était ni un é
qui donne profondément le génie d’un homme, je ne la vois dans aucune main . Byron, qui fut non seulement le plus grand poëte
-en-ciel à fixer qui est sur le gouffre ; l’arc-en-ciel qui attire la main après l’œil ; qui s’en joue et qui la désespère !
s l’œil ; qui s’en joue et qui la désespère ! quand ce serait même la main de l’amour. Et celle-ci n’a pas été plus heureuse
un enfant est beau. Né depuis moins de temps et sorti fraîchement des mains de Dieu, il semble radieusement imprégné des bais
Elle devait éclairer jusqu’aux racines ce cœur qu’elle a eu dans les mains . Et qui la forçait en effet à sortir d’un silence
40 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Alfred de Vigny »
e plan des joues, dans ce portrait, est abbatial, et on y regrette la main , cette main que j’ai vue plus tard maigrie par la
oues, dans ce portrait, est abbatial, et on y regrette la main, cette main que j’ai vue plus tard maigrie par la souffrance,
urs, même pour traverser son salon, et qui, pour la beauté, était une main d’Évêque grand seigneur. Évidemment, de destinée
vait pas renversé sens dessus dessous toutes les existences, comme la main d’un enfant secoue et mêle, dans leur sac, tous l
ortent pour épigraphe la devise turque : C’était écrit ! tracée de la main qui nous a donné Éloa. Il est vrai que, crispée p
donné Éloa. Il est vrai que, crispée par un scepticisme tardif, cette main n’a pu s’essuyer entièrement de ce Christianisme
e-là on n’avait pas vu : le Stoïcisme en poésie nous écrivant, par la main la plus douce qui ait jamais existé, des vers de
ressemblent aux rubis de Wanda, dans la belle pièce de ce nom : Vos mains , par ces rubis, semblent ensanglantées ?… et on
des souvenirs de sa jeunesse, et dans lequel il s’était, de si longue main et de si bonne grâce, préparé à ce qu’il admirait
41 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
t finalement d’une foule entière. Tous portaient de longs bâtons à la main et des havre-sacs sur le dos. À leur démarche fat
mise à leurs trousses. Les filles du village, de longues gaules à la main , couraient avec de grands cris à la rencontre de
t où il est défendu à l’homme de regarder. Je fermai les yeux avec la main , et tout à coup, comme obéissant à un ordre intér
raient amèrement mes lèvres. Oh ! ma vie, comment as-tu glissé de mes mains sans laisser de traces ? Est-ce toi qui m’as trom
eur sans fin, et que tout à coup, d’une seule secousse, une puissante main d’ami m’eût ramené à la lumière du bon Dieu. Ce f
e et transparente. « Allons, dis-je en me levant et en lui serrant la main avec une sorte d’enthousiasme, conduis-moi, je te
bleus couraient perpétuellement çà et là. Il se tenait crânement, les mains sur la hanche, et son bonnet enfoncé jusqu’aux so
ce péché. Le bort est chose sacrée chez nous. Une ruche est faite de main d’homme, et gardée par des hommes. Si tu réussis
is, se taille un bâton de trois doigts d’épaisseur, et, ce bâton à la main , il bondit tout à coup sur la route, la face hide
e l’aperçus, je voulus décamper ; mais il me fit un petit signe de la main , et me dit : « Approche, Kondrate, ne crains rien
l est, ne vous en déplaise, un homme charmant. — Oui, il te lèche les mains  ! Qu’il ne parle pas le français… le malheur n’es
sept ans chez lui en qualité de maître de chapelle, et le quitta les mains vides. Ce grand seigneur s’était ruiné ; il lui a
ts, des ongles bleuâtres au bout de ses doigts durs et roides, et des mains rouges, les veines toujours gonflées. Son visage
la vermine. Cette engeance se gorgeait de ce qui lui tombait sous la main , buvait jusqu’à l’ivresse, et emportait de la mai
quand son mari s’approchait de la table de jeu, de dissimuler avec sa main ses misérables petites pertes, elle qui avait lai
criards, étendue sur une couchette du temps de Louis XV, tenant à la main une tabatière en émail de Petitot. Elle mourut ab
nce. Anna Pavlowna poussa un grand cri et se couvrit le visage de ses mains  ; pour son fils, il ne fit ni une ni deux ; il pr
saluer sa nouvelle maîtresse, dont il était le compère, lui baisa la main et se remit en marche pour la maison. Ivan Pétrov
ère le plus gai et le plus accommodant ; une tête ronde et grise, des mains blanches et douces, une figure avenante, malgré s
l et regarda un moment le tarantass ; puis laissant retomber ses deux mains sur ses cuisses, il piétina quelques instants sur
t saccadé, et, tout en aidant son maître à descendre, il lui baisa la main . « Bonjour, bonjour, mon ami, dit Lavretzky. Tu t
gardait la pose pittoresque qu’il avait prise en sautant à terre, une main appuyée sur le siège. Le vieillard apporta les cl
Glafyra Pétrowna, dit Antoine, qui a daigné la tresser de ses propres mains . » Dans la chambre à coucher s’élevait un lit étr
passion respectueuse. Elle s’approcha de Lavretzky pour lui baiser la main , et s’arrêta à la porte, comme pour attendre ses
sannes le regardaient du seuil de leurs izbas, la joue appuyée sur la main  ; les paysans saluaient de loin, les enfants s’en
était servi, et se plaça lui-même derrière la chaise du seigneur, la main droite enveloppée d’une serviette. Le vieux bonho
qu’à la rue, y consentit sur-le-champ et lui serra chaleureusement la main . Resté seul, à l’air humide et pénétrant qu’amène
e la poche de son frac, dans laquelle il glissait à chaque instant la main , un petit rouleau de papier de musique, et, les l
rtait une robe blanche avec une large ceinture de ruban blanc ; d’une main , elle tenait son chapeau de paille suspendu ; de
ux glaces étaient baissées, et Lavretzky trottait du côté de Lise, la main appuyée sur la portière : il laissait flotter la
et les joues. Elle éprouvait un indicible sentiment de bien-être. Sa main s’était posée sur la portière, à côté de celle de
et, ne voulant pas réveiller Maria Dmitriévna, il serra légèrement la main de Lise et lui dit : « Nous sommes amis à présent
rinçant légèrement, comme si elle n’eût attendu que la pression de sa main . — Lavretzky se trouva dans un jardin, fit quelqu
, puis devant la troisième… Quelqu’un s’avançait tenant la lumière en main . — Est-ce Lise ? Impossible !… Lavretzky se soule
…, moi…, écoutez-moi », dit Lavretzky à voix basse. Et, saisissant sa main , il la conduisit jusqu’au banc. Elle le suivit sa
de se lever, mais ce fut en vain, et elle se couvrit le visage de ses mains . « Lise, murmura Lavretzky, Lise », répéta-t-il.
ût été frappée au cœur, et leva les yeux au ciel. « Tout est dans les mains de Dieu, dit-elle. — Mais vous m’aimez, Lise ? No
t humide : mais la maison de Maria Dmitriévna ne passa point dans des mains étrangères, elle ne sortit point de la famille, l
de trait, chevaux de carrosse ardents, aux crins tressés, chevaux de main du Don. Les heures du déjeuner, du dîner, du soup
rie, en face de cette maison vers laquelle il avait en vain tendu les mains pour la dernière fois, dans l’espoir de vider cet
t ; mais son visage amaigri s’est incliné davantage encore ; mais ses mains jointes et enlacées de chapelets se sont serrées
42 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
e piété. L’homme s’humilie et se réduit à l’état d’instrument sous la main divine. Cet exorde religieux est toujours le plus
suspend à ses épaules un glaive étincelant d’argent, il prend dans sa main le sceptre de ses pères et s’avance vers les navi
e large bouclier au cou des guerriers soient humides de sueur, que la main se lasse à lancer le trait, que le coursier attel
rds attachés à la terre, il tenait son sceptre sans mouvement dans sa main sans le balancer à droite et à gauche, comme un a
éjà, du temps d’Homère, ces fils d’Esculape, au cœur de femme et à la main divine, qui soulagent les douleurs des hommes. To
-même, en voulant dérober son favori Énée à la mort, est blessée à la main par Diomède ; elle remonte au ciel et se plaint à
parler, tandis qu’Andromaque s’approche, du héros, et lui prenant la main dans les siennes, lui parle ainsi : « Infortuné 
re plus brave que son père ! ” « Il dit, et repose son fils entre les mains de sa chère épouse, qui reçoit l’enfant dans son
de la Grèce sort des ténèbres le chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre à la main  ; et on ne peut s’empêcher de se récrier sur le b
’oubli ! On dit que, sur ces bords où règne ta mémoire, Une lyre à la main tu mendiais ta gloire !… Ta gloire ! Ah ! qu’ai-j
murier ou un corroyeur, et cette toilette ne cesse pas d’être sous sa main aussi poétique qu’un son de la lyre. C’est là le
ector et n’en est pas moins immolé avant qu’il ait pu toucher avec la main le menton de Diomède, geste qui rendait le prison
e les coursiers du fouet retentissant ; les coursiers, obéissant à la main qui les flagelle, entraînent sans effort le char
nceinte ; mille dards acérés sont lancés à la fois contre lui par des mains courageuses ; des torches sont allumées, et l’ani
ent à lui tout seul ; ainsi le berger porte légèrement et d’une seule main la toison d’un bélier !… » La porte est enfoncée
s outils de son métier. Puis avec une éponge il essuie son front, ses mains , son cou robuste et sa poitrine velue… Il marche
et sa poitrine velue… Il marche avec un disgracieux effort, prend la main de Thétis et lui dit ces mots, etc. » Thétis lui
ut la description du bouclier d’Achille, sont à elles seules, sous la main d’Homère, un poème de paysage accompli. Combien j
rasés contre la pierre, et les épouses de mes fils entraînées par les mains féroces des Grecs ! Moi-même, le dernier de toute
enfin jusqu’à elle. Ses membres défaillent ; la navette glisse de ses mains  ; elle appelle ses femmes, elle court au-devant d
encore dans ton palais, ô Hector, tes riches vêtements ourdis par la main des femmes ! Eh bien ! je les jetterai sur la fla
sse que le nôtre. « Ô mon fils, dit Thétis après avoir caressé de sa main divine la tête de son fils, jusqu’à quand, triste
le couvre tout entier. Un nuage de poussière, ramassé de ses propres mains pendant qu’il se roulait à terre, couvre sa tête
tente d’Achille, embrasse les genoux du meurtrier d’Hector, baise ces mains homicides qui lui ont ravi tant de fils. Écoutons
it ce que n’a jamais fait aucun mortel : j’ai collé mes lèvres sur la main du meurtrier de mon fils ! ” » À ces éloquentes
es paroles, Achille s’attendrit au souvenir de son père ; il prend la main du vieillard et l’écarte doucement ; tous deux s’
assoupi ses regrets dans son cœur, il se lève de son siége et tend sa main au vieillard ; car il est touché de tendre compas
pour venger la mort d’un frère, d’un père ou d’un fils immolé par la main d’Hector ; car un grand nombre de Grecs, sous le
s amères douleurs. Hélas ! de ton lit funèbre tu ne m’as pas tendu ta main , tu ne m’as point dit les dernières paroles, dont
exposé, non raconté, non décrit, non analysé seulement par la froide main de la science, mais l’univers senti, peint et cha
43 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
r chacun (comme si elle n’avait été élevée qu’à cela), recevant de sa main blanche les gros sous des paysans qui affranchiss
ait jusqu’à elle ce jour-là et jouait dans la chambre, rangeait d’une main distraite les lettres reçues, la plupart à distri
adresse, à celle du comte Hervé de T…, et toutes les trois de la même main , d’une main qui semblait élégante, et de femme, e
elle du comte Hervé de T…, et toutes les trois de la même main, d’une main qui semblait élégante, et de femme, et comme myst
jamais su ? Ce qui est certain, c’est qu’un jour en agitant dans ses mains quelqu’une de ces lettres mignonnes, odorantes, e
Ces lettres perpétuelles faisaient comme un feu qui circulait par ses mains et qui rejaillissait dans son cœur. Le courrier d
pour Hervé, mise tout d’abord de côté, et la tenait longtemps dans sa main , et non pas sans trembler, comme si elle se fût p
’indispensable question, il avait pourtant trahi son angoisse par une main trop vivement avancée, par quelque mouvement de l
pauvre jeune fille paysanne venait apporter, en la tournant dans ses mains , une lettre de sa façon pour un soldat du pays, e
royaliste, le mousquetaire de 1814, mais en vain ; le ressort sous sa main ne répondait pas ; l’amour, qui aime à brouiller
te enfermée, sous cette grille, près du poison lent qui passe par ses mains et qui la tue, elle-même devenue jusqu’au bout l’
l ne demanda plus de lettres, et il n’en vint plus (du moins de cette main -là). Un singulier et touchant concert tacite s’ét
bout sans l’interrompre. Il avait fini lorsqu’il vit dans l’ombre une main qui s’avançait comme pour chercher la sienne ; il
44 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
insatiable, en Piémont ; prompte à tout recevoir, quelle que soit la main qui donne ; prête à tout prendre, quelle que soit
que soit la main qui donne ; prête à tout prendre, quelle que soit la main qui laisse envahir ; Alpestre, rude, pastorale, p
ts heureux ou malheureux ; puis les armes tombent, par lassitude, des mains de l’Europe. La diplomatie arrive, envisage ces d
ntions, ses traités, sa géographie, et porte atteinte, les armes à la main , au droit public, propriété commune de l’Europe,
talie qui maintient la paix. Trente millions d’Italiens dans la seule main d’une maison de Savoie, quatre-vingts millions d’
e offense mortelle à l’Angleterre : cette faute était d’avoir pris en main la cause de l’insurrection civile des colonies an
de l’Amérique du Nord contre la mère patrie ; c’était d’avoir pris en main cette cause en pleine paix, c’est-à-dire déloyale
éclare de bouche la paix à la nation britannique, et qui attise d’une main cachée la plus malfaisante des guerres, la guerre
ides incendiaires, les armes et les volontaires français, prêtés sous main aux insurgés américains par Louis XVI, sont une p
évolution philosophique pour que la réparation n’allât pas dans leurs mains jusqu’au royalisme. M. de Talleyrand, reflet de M
us éclatantes avaient toutes été faites par l’aristocratie tendant la main au peuple ; partout les Solon, les Gracques, les
le à la France n’était pas possible si la Grande-Bretagne retirait sa main aux coalisés. Il ne rêvait point cette conquête u
té, les vaincus comme les vainqueurs. Les notes et les dépêches de la main de M. de Talleyrand, retouchées seulement par le
ar l’esprit de la civilisation pacifique, recueillit sans violence de mains ou de paroles tous les résultats légitimes des ex
e, a donc tout à en attendre et rien à en redouter. Il dénoue avec la main d’un arbitre équitable le nœud si embrouillé de l
el temps que celui où la force des révolutions était dirigée, sous la main de M. de Talleyrand, par l’esprit conservateur de
nt voulu rejeter ce sang sur le prince de Talleyrand pour en laver la main de leur idole : atroce et lâche calomnie que la p
écuteurs ; et ce sont précisément ces exécuteurs qui en ont accusé sa main pour masquer leur main : mais ce sang, qu’on s’ef
récisément ces exécuteurs qui en ont accusé sa main pour masquer leur main  : mais ce sang, qu’on s’efforce vainement de lave
ns et à l’humanité. La Prusse, déjà presque liée avec nous, retira sa main avec horreur de la nôtre. Lisez, dans les Mémoire
traité de Fontainebleau, dans lequel en effet M. de Talleyrand mit sa main , non officielle, mais officieuse, de grand diplom
re. XXXIV Nous ne louons pas le grand diplomate d’avoir mis la main , même par contrainte, dans le traité de Fontaineb
opéen dont la France et l’Autriche auraient tenu les poids dans leurs mains réunies, si Napoléon avait pu être jamais lui-mêm
de la sienne. Le ressort même du patriotisme s’était affaissé sous sa main  ; pourquoi ? C’est que derrière tant de sacrifice
us le souverain légal de la France ; qu’il avait violé, en rentrant à main armée en France, sa propre abdication ; que son s
La paix ou la guerre ne tenait, en ce moment, qu’à un fil. Entre des mains moins délicates et moins expérimentées, ce fil po
e réhabilitation et d’une profession de foi qu’il avait rédigée de sa main prudente jusque dans le protocole de la mort ; ma
45 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
e mon fils. C’était pour lui une bonne fortune d’être tombé entre mes mains  : aussi allait-il souvent en rendre grâces à son
essus à coups de pied et à coups de poing, et il ne put sortir de mes mains que sans son bonnet et sans son manteau ; je fus
je courus aussitôt, je sautai sur la pierre, et, m’y attachant d’une main , de l’autre je le saisis par son manteau, au mome
il alla chercher du monde avec lequel il vint sur moi, une lance à la main  ; mais, comme j’avais un bon cheval, je préparai
eux heures d’attente, j’eus l’honneur de le voir et de lui baiser les mains . Il voulut me faire mettre à table avec lui, mais
mparer avec ceux des autres cardinaux, qui étaient presque tous de la main de ce grand maître. Il voulut en même temps que j
aisseau qui renfermait le sel. « L’une était Neptune, le trident à la main , traîné par quatre chevaux marins ; l’autre, la T
to. Oh ! quand viendra cet heureux moment ! m’écriai-je en levant les mains au ciel. « Le cardinal ne me donna que dix jours
çais, auxquelles je répondis en italien ; et, voyant qu’il mettait la main à sa dague, qui était fort courte, je mis la main
nt qu’il mettait la main à sa dague, qui était fort courte, je mis la main à la mienne, qui était plus longue, et qui ne me
rester à sa place. Il me trouva ayant une grande plaque d’argent à la main , pour le corps de mon Jupiter ; un autre faisait
t là précisément que je me vis attaqué par quatre hommes, l’épée à la main . J’enveloppai aussitôt de mon manteau le bras auq
de mon manteau le bras auquel ma bourse était attachée, et je mis la main à mon épée. “Avec un soldat, leur dis-je, lorsqu’
us de bien que vous n’en voudrez. Forcé au silence, je me tordais les mains  ; Mme d’Étampes en était d’autant plus furieuse.
pour type de son héros mythologique l’instant où Persée élève dans sa main la tête de Méduse qu’il vient de couper, et où il
enfin le duc, que cette belle tête de Méduse, qui est là-haut dans la main de Persée, puisse bien venir ? — Vous voyez bien,
tous ceux qui s’approchaient de moi, je les frappais des pieds et des mains , et je me désolais en disant : J’éprouve quelque
ne laissait pas que d’enfler un peu ma vanité. Ensuite, ayant mis la main à ma bourse, je les payai bien, et je les renvoya
le duc me fit promettre de revenir bien vite pour mettre la dernière main à mon Persée, et me donna en même temps des lettr
lle ferait un plus bel effet. Ayant ensuite appris que c’était de mes mains qu’elle était sortie, il m’écrivit cette lettre :
allais le saluer : Oh ! vous voilà retourné, me dit-il en battant des mains , et il me tourna le dos. Je ne pus comprendre ce
de fortifier cette porte ; et, en même temps, nous mîmes l’épée à la main  : mais une foule de nos honnêtes Florentins accou
’ôtai ma statue des yeux du public, pour y mettre ensuite la dernière main . « Quoique le duc eût été témoin de l’approbation
la place ; et ils m’approchèrent avec précipitation, le chapeau à la main  ; ils me haranguèrent comme si j’eusse été un pap
Et ce bon vieillard me mit sous les yeux un plan du pays, fait de sa main , où il me fit voir la vérité de ce qu’il me disai
Ils peignent avec exactitude l’enthousiasme pour tous les arts de la main qui renaissaient sous Léon X, le culte du génie,
ère et d’attentats atroces que l’absolution du pontife effaçait de la main même de l’assassin. La fausse modestie n’existait
46 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
de ; il vous faut déifier le fer, et un fer qui ne sera plus dans vos mains , Français ! mais dans la main de l’Italie romaine
r, et un fer qui ne sera plus dans vos mains, Français ! mais dans la main de l’Italie romaine ! L’Italie romaine ! la plus
qui le veuille une seconde fois ? où sont les peuples qui tendent la main à l’oppression universelle de l’Italie romaine ?
de cette confusion du droit spirituel et du droit temporel dans leurs mains , oubliez-vous ce que la papauté souveraine à Rome
ermerait les flots. Où est la force humaine qui fera cela ? Où est la main italienne, et même piémontaise, et même française
avez odieusement confisquée vous-mêmes en 1815 pour la jeter dans les mains ouvertes de la maison de Savoie, son éternelle ri
, française ou piémontaise, n’a le droit de s’ingérer, les armes à la main , dans les volontés libres du peuple romain, soit
ue s’ensuit-il enfin ? Qu’en 1859 le Piémont a eu tort d’intervenir à main armée dans les États italiens, et de s’annexer ar
t elle est déjà trop resserrée ? Comment créerait-elle de ses propres mains une cinquième grande puissance militaire qui, en
par la France, mais monarchie précaire quand la France aura retiré sa main , cette monarchie contestée par les partis et par
inouï, mais contresens accompli à la nature des choses ; c’est par la main du Piémont que l’Angleterre violentera les prince
euples, les rois, les républiques, les papes en Italie ; c’est par la main de l’Angleterre que le Piémont pèsera sur la Fran
zia, à Livourne, à Civita-Vecchia, à Naples, à Palerme ; c’est par la main de l’Angleterre que le Piémont pèsera sur l’Allem
du côté des Alpes, finira par se lasser d’être toujours en sursaut la main sur ses armes, et par détruire ce qu’elle aura fa
erselle n’est qu’un drapeau de guerre avec l’Angleterre, élevé par la main de la maison de Savoie tantôt pour, tantôt contre
eau que chacune de ces puissances viendra abattre à son tour dans une main monarchique très militaire, mais trop récente, tr
e, cette pensée a sombré dans les négociations. Le Piémont a forcé la main à la nature ; Turin et Londres retournent aujourd
on temporelle et les convenances de son pontificat spirituel ; aucune main armée, profane et étrangère, interposée entre les
47 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
uisselait jusque sur ses épaules, et d’où sortait, au mouvement de sa main , un front limpide, mais déjà plein de je ne sais
à ceux dont le menton manque ou fuit en arrière ! la base manque à la main qui veut appuyer le visage. Ceux-là ont la légère
xion, où est le caractère, dans une tête qui ne peut s’appuyer sur la main  ? II L’attitude de cet adolescent était con
activité est volontaire. Le génie et la fantaisie se tiennent par la main pour rêver et chanter ensemble à leur heure, ou b
sur les étalages de libraires, mais qu’on les glisse seulement de la main à la main entre quelques amis discrets, comme une
talages de libraires, mais qu’on les glisse seulement de la main à la main entre quelques amis discrets, comme une confidenc
atique, carrière que je préférais mille fois à quelques battements de mains ou à quelques battements de cœur des poètes ou de
nstre de décomposition humaine, ce Polyphème qui n’a qu’un œil et des mains , l’homme spécial. Je ne m’étonne pas que les tyra
erses, tombèrent de l’enveloppe sur mon lit. Le premier billet, d’une main évidemment féminine, était de la princesse polona
ux que vous aimez. » J’ouvris le second billet ; il était écrit d’une main évidemment précipitée et lasse d’insomnie, sur un
e sur la joue, qui ne porte ni masque tragique ni masque comique à la main , mais qui a le visage véridique de ses sentiments
popée à ce jeune espoir des poètes. Il a le cœur, l’imagination et la main capables d’une telle œuvre ; je n’en voudrais pou
De leur chaude auréole enflamment sa pâleur ; D’un geste familier sa main gauche caresse Ses deux blancs lévriers, amis et
nts d’automne Qui l’effeuillent aussi, pour mieux la refleurir ! Les mains lourdes de dons, le poète avec grâce Descend vers
C’était le tour aussi des bergers du plateau : Ils avaient deviné la main dans le cadeau ; Leur mère, en leur mettant leur
mandant à m’entretenir ; j’ordonnai de la faire entrer. Je passai une main dans mes cheveux, soulevés par l’inspiration, pou
gère (le français), ils n’avaient ni l’embarras de construction d’une main novice à nos rythmes, ni la mollesse, ni la chair
ue des essais poétiques de l’enfance ou de l’imitation sous une jeune main  ; ils étaient tout nerfs, tout émotion, tout conc
48 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »
ans les sables mouvants duquel il vient de planter son pavillon d’une main si ferme et si victorieuse. L’héroïne de la coméd
d’apparaître et de parvenir, comme les diamants illustres qui, de la main du mendiant indien ou du nègre qui les déterre, p
es manières adorables : c’est la Diplomatie désarmant la Guerre de sa main gantée, et lui arrachant un sourire. Le second ac
et n’ont pas même de bobèches pour essuyer leurs larmes de cire ; la main sordide des huissiers a laissé son stigmate sur l
 : elle ne sait que balbutier de puériles excuses et retenir, dans sa main serrée, cette lettre fatale qui va la trahir. Alo
ui fuit à son approche, il le tient, il ne le lâchera plus, et, d’une main violente, il arrache le papier de ses doigts cris
rt gît Suzanne, jetée à la renverse sur un fauteuil, la tête dans ses mains . Mais tout espoir n’est pas perdu, puisqu’elle pl
né, pour son bienfaiteur ; et c’est à grand’peine qu’il échappe à ses mains suppliantes. Cependant la baronne d’Ange vient at
ns suppliantes. Cependant la baronne d’Ange vient attendre, montre en main , dans la maison de l’ennemi, l’issue du duel qu’e
il a tué pour Hermione. Il l’aime. Il lui offre son nom, son cœur, sa main qu’il vient d’ensanglanter pour elle. Il lui prop
va s’emparer d’elle : je plains ceux qui tomberont entre les froides mains de cette morte qui sent déjà le vampire. Et maint
a moralité de son châtiment, si juste d’ailleurs, je me demande si la main d’où il part avait le droit de l’appliquer. Il y
critique ; ceci dit, je n’ai plus qu’à louer, qu’à applaudir des deux mains , et qu’à me joindre à cette explosion d’enthousia
llamment pratiquée. Est-elle rouée ! est-elle perverse ! et de quelle main sûre le poète fait jouer les ressorts de cette âm
e fille pauvre et de bonne maison daignât l’introduire, de sa blanche main , dans le monde des honnêtes gens et de la bonne c
de jappe à ses talons et va le mettre aux abois. Mais Élisa refuse la main de M. Giraud, si bien que son père s’imagine que
bien, au premier mot, Élisa se redresse et déclare qu’elle accepte la main de M. Giraud. C’est là sa réponse. La scène capit
ines allongées, lorsque la porte s’ouvre et Jean Giraud reparaît, les mains pleines de billets de banque. Il revient du Havre
49 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Ollivier » pp. 299-300
le-ci que la douleur et la résignation immobile d’un malade entre les mains d’un oculiste qui lui fait une opération chirurgi
menace de la fouler elle et ses enfans, et cette femme lui oppose ses mains au poitrail si mollement que, si l’on ne voyait q
ers. Tout cela ne vaut pas ce soldat de Le Brun, je crois, qui, d’une main , arrache un enfant à sa mère, en poignarde un aut
e main, arrache un enfant à sa mère, en poignarde un autre de l’autre main , et en tient des dents un troisième suspendu par
tre de laquelle sur un piédestal une figure qui semble ordonner de la main . Et le faire comme d’une estampe précieusement en
50 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IV, Eschyle. »
t son initiation. Une fresque du Giotto nous montre Dante tenant à la main une fleur de grenade, symbole des affiliés de la
ns — « et son cortège armé d’instruments d’orage ! L’un, le bombyx en main , l’enflamme sous ses doigts, en fait jaillir la n
uges, et que le soldat qu’il était resté put se croire dégradé par la main de ses anciens chefs. Ce n’était point seulement
ières fresques de Raphaël. Eschyle releva pourtant le défi. Entre les mains de son jeune rival, la tragédie s’était détachée
modelant une montagne en colosse, lui faisant porter une ville sur la main droite, et verser de l’autre un fleuve dans la pl
usté à la sienne deux fibres nouvelles, un des Éphores, le couteau en main , lui demanda de quel côté il préférait qu’on la m
qui amplifiaient les membres, aux gants énormes qui grossissaient les mains , ce masque monumental faisait de l’acteur un spec
le défi pare la menace, la résolution transperce la supplication. La main du guerrier perce dans ces duels de paroles, elle
ques qu’adoraient leurs pères sous des appellations transparentes. La main de l’artiste, la parole du poète n’avaient pas dé
une tête de cheval entrelacée de serpents, portant un dauphin sur la main droite, et une colombe sur la gauche. Aphrodite,
reparaître dans sa beauté svelte, le croissant au front et l’arc à la main . Héra était figurée par une colonne à Argos, et à
es. Até, Adrastée, les Érynnies, les Imprécations, le glaive dans une main , la torche dans l’autre, font des rondes de nuit
nce de son carquois, une à une. On dirait l’arc de David tendu par la main d’Apollon. Il a des mots chimériques taillés d’un
Argiens leur ont voté l’hospitalité, dit que l’air s’est hérissé des mains droites levées de tout le peuple ». Tydée accuse
51 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Gabrille d’Estrées et Henri IV »
t nous annonce un travail d’ensemble sous le titre : Les Reines de la main gauche, titre plus piquant qu’il n’est exact. Les
a main gauche, titre plus piquant qu’il n’est exact. Les reines de la main gauche, en effet, s’il en est quelque part, rappe
sses. Parlons correctement d’ailleurs. En Allemagne, les femmes de la main gauche, et non pas les reines, sont des maîtresse
t, ressemble à l’anatomiste. Il est bien souvent obligé de plonger sa main dans le sang et dans la pourriture, mais, comme l
s la solidité de sa trempe première ?… De ces prétendues reines de la main gauche, de ce musée de vice-épouses, comme dirait
politique chétive, que les races et les générations se passent de la main à la main depuis des siècles, qu’on appelle fusio
chétive, que les races et les générations se passent de la main à la main depuis des siècles, qu’on appelle fusion, concili
52 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »
s larrons. On se perd dans le labyrinthe tortueux de cette intrigue à main armée. Le Cid tenait, en quelque sorte, Valence à
e créer des idoles dans le passé, et il se prend à ce qu’il a sous la main  : il lui suffit d’un prétexte. Les peuples, à déf
ement : « Lorsque Chimène Gomez l’entendit, elle alla lui baiser les mains . « Merci, dit-elle, seigneur, ne le tenez pas à m
e comte don Ossorio, gouverneur du roi, prend vite don Fernand par la main et le tire à part en lui disant : « Seigneur, que
a tué le comte orgueilleux ! » Don Diègue s’agenouille pour baiser la main du roi : Rodrigue s’y refuse : il faut une exhort
eur, et d’être, moi, votre vassal. Parce que mon père vous a baisé la main , je suis très-mécontent. » Tout se passe au reste
t il était effrayé. La demoiselle parut, et le comte la menait par la main . Elle leva les yeux, et commença de regarder Rodr
é ; mais je déclare devant le Christ que je ne vous baiserai point la main et que je ne me verrai point avec ma femme en dés
e Campéador. Elle pleurait de ses yeux, et elle voulut lui baiser les mains . « Merci, Campéador, en bonne heure vous êtes né.
vous. Venez-nous en aide pour l’amour de sainte Marie. » Il posa les mains sur sa belle barbe ; puis il prit ses filles dans
z laissée. Plaise à Dieu et à sainte Marie que je puisse encore de ma main marier ces miennes filles, et qu’il m’accorde du
vous apporte le trousseau. » Le trousseau, c’est le butin, c’est la main basse qu’il va faire sur le camp marocain tout pl
ant de sa rude poigne (tout cassé qu’il est) leurs faibles et tendres mains , jusqu’à les faire crier ; « Assez, seigneur, s’é
s entre nous une satisfaction en paroles. Loin de là, avec cette même main je vous déchirerais les entrailles, en faisant pé
, je vois celui qui tua mon père, chevalier à cheval, et tenant en sa main un épervier, ou parfois un faucon qu’il emporte p
53 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre I. Origine des privilèges. »
le », promis « le royaume de Dieu », prêché la résignation tendre aux mains du père céleste, inspiré la patience, la douceur,
ires, conseillers, théologiens, ils participent aux édits, ils ont la main dans le gouvernement, ils travaillent par son ent
il lit pendant deux heures ; sept heures durant, il travaille de ses mains , et il ne mange, il ne boit que le strict nécessa
là patrons et véritables fondateurs de dynasties. Il a tenu dans ses mains le tiers des terres, la moitié du revenu, les cha
le marquis jeté en enfant perdu sur la frontière brûlée, sommeille la main sur son arme, comme le lieutenant américain dans
er un pays. On vit donc, ou plutôt on recommence à vivre sous la rude main gantée de fer qui vous rudoie, mais qui vous prot
suffit maintenant que toutes les seigneuries se réunissent entre les mains d’un seul seigneur, et que le roi, chef des noble
t immémorial, sentent que la France est un vaisseau construit par ses mains et par les mains de ses ancêtres, qu’à ce titre l
tent que la France est un vaisseau construit par ses mains et par les mains de ses ancêtres, qu’à ce titre le bâtiment est à
, sont nécessairement unis avec les miens et ne reposent qu’entre mes mains  ».
54 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
qu’il n’attendait pas en effet. Ayant ensuite joint ses deux vieilles mains , et levant les yeux vers le ciel : Seigneur, dit-
n honnête garçon. Il me mit aussitôt de l’or et de l’argent entre les mains , et, quand la journée fut finie, il me conduisit
nde, m’empêche de me rendre auprès de toi.” Sa lettre tomba entre les mains de mon maître, qui la lut secrètement, et qui me
remières études. « Mais retournons à Torrigiani, qui, mon dessin à la main , parla de la sorte : Nous allions, Michel-Ange et
figure, que je sentis l’os et les tendons de son nez fléchir sous ma main , comme un cornet, et qu’il en restera marqué tout
temps-là, j’achevai un ouvrage d’argent en bas-relief, grand comme la main d’un enfant. Il servait à fermer la ceinture d’un
truire et décorer par Raphaël. J’y copiais, dit-il, pour me former la main et le goût, les chefs-d’œuvre de l’histoire de Ga
r, les yeux baissés, sans dire mot, je le soulevai en l’air avec deux mains  ; et le faisant bruire comme la trémie d’un mouli
rai travailler pour moi de son autre métier. À ces mots, il tendit la main , et lui donna une bourse de cent écus d’or, en lu
que vous avez promis de faire de votre côté. Lucagnolo le prit par la main , le regarda beaucoup, et lui répondit : Mon bel e
ais point pressé. Ces mots le mirent tellement en fureur qu’il mit la main à son épée ; je pris une arme de mon côté, en dis
n courroux. Alors, m’ayant fait apporter du papier : Écrivez de votre main , me dit-il, que vous avez reçu le prix du vase, e
aces, mais enfin il me satisfit ; je lui donnai un billet signé de ma main , et je le quittai. Le pape Clément, qui avait vu
soulevé le voile de Diego, Michel-Ange, qui était facétieux, mit ses mains , l’une sur celui-ci, et l’autre sur celui-là, leu
is-moi ! Quand il eut achevé ses folies, cette belle créature leva la main , et lui donna une bénédiction papale. Alors Miche
ues hommes moins alarmés que ceux-là : prenant ensuite une mèche à la main , je tournai la bouche de quelques pièces où il le
que j’avais à lui parler de choses importantes, il fit un signe de la main pour qu’on se retirât ; et je lui parlai ainsi :
eaux avec mon arquebuse ; un petit fer qui s’y trouvait me déchira la main droite ; et, sans ressentir beaucoup de mal, ma m
it me déchira la main droite ; et, sans ressentir beaucoup de mal, ma main versait beaucoup de sang. « Étant entré dans l’hô
elle le déchira par le milieu, et voulut elle-même m’en envelopper la main . Nous dinâmes ensuite fort tranquillement. Après
du cardinal Santa-Fiore, et il voulut lui faire mettre les armes à la main . Celui-ci s’en plaignit au cardinal, qui lui répo
it son honneur intéressé à me perdre : c’est pourquoi je te supplie à mains jointes de me tirer d’ici ; je te devrai la vie,
e lui ce que je devais faire. Alors je me remis tout entier entre les mains de Dieu, et je le priai de venir à mon secours. J
qui l’aurait écrasée ; mais, comme je voulus le faire tomber avec la main , je fus arrêté, et jeté à quatre pas de là d’une
que l’hôte ne se dérangerait pas pour le pape, et me demanda la bonne main  ; je lui ordonnai d’aller causer avec celui qui t
r massif entourée de diamants d’un prix énorme. « Je mis aussitôt la main à l’ouvrage, et peu de temps après je le portai a
55 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
pierres, répondit Fergus8 s’élèvent sur la tombe de Caïrbar ; et ces mains ont placé dans la terre le vaillant Ducomar. Fils
hullin, dis comment sont tombés les chefs d’Erin ? Ont-ils péri de la main des enfants de Loclin en combattant dans le champ
cher Ardan. Ils sont tombés, comme deux chevreuils du désert, sous la main du puissant Swaran. Swaran rugissait, au milieu d
couronnent le sommet du Gormal, il jouit de la mort du matelot. « Ta main n’est pas oisive, ô chef de l’île des Brouillards
rs. Chaque héros est une colonne de ténèbres, et son épée est dans sa main un rayon de feu. La plaine gémit comme le fer, ro
il me dit : « Cuchullin, oppose ton bouclier ; défends-toi contre la main de ton ami. Mon âme est accablée de douleur ; il
la terre, Ferda, le premier des amis de Cuchullin. Malheureuse est la main de Cuchullin, depuis qu’elle a donné la mort à ce
épanouies sur le visage du jeune héros ; mais la mort était dans ses mains  : il était fort et terrible comme les eaux du Lor
accompagné de ses guerriers. Les ministres de la mort périrent de sa main , et la forêt du Gormal retentit du bruit de leur
à son aimable roi de Morven. Ses paroles n’ont pas été vaines, et la main de Fingal s’est rougie du sang de mon peuple. » «
rs tombent déracinés sur son passage. Le sang des ennemis inondait la main de mon père lorsqu’il agitait son épée dans un ce
as blanchis par les ans, et la vieillesse ne faisait pas trembler mes mains  : mes yeux n’étaient pas couverts de ténèbres, et
était tremblante à mes côtés : il décoche un trait, elle tombe. « Ta main est sûre, Borbar ; mais cette belle était un faib
t à ses yeux. « J’allai vers les ondes noires de Lego pour obtenir sa main  : douze guerriers de ma nation, enfants valeureux
boulevard des guerriers dans leur retraite. L’épée flamboyait dans la main de Cormac, ses yeux étaient pleins de douceur. Os
nées de larmes : plusieurs fois, de sa robe de nuages, elle avance sa main livide ; elle l’étend sur Fingal en silence et en
l’occident : tel s’éloigne le roi de Morven. Deux lances sont dans sa main , et son armure jette un éclat terrible… Il abando
t ; ses yeux versent des larmes de plaisir : son épée paraît dans ses mains un rayon de lumière. Il s’avance, et avec un sour
nnerre roule de colline en colline ses effrayants éclats : tels de la main d’Oscar et de la mienne tombaient et se suivaient
nalèrent nos armes dans cette affreuse mêlée ? Ô fille de Toscar, nos mains étaient toutes sanglantes ; les rangs superbes de
is, et levait vers le roi ses yeux mourants : « Ah ! c’est donc de ma main que tu péris, s’écrie Fingal qui le reconnaît, ô
ire Starno. Tu fus l’ennemi des ennemis de mon amante, et c’est de ma main que tu péris ! Élève, ô Ullin, élève la tombe du
rivage. « À cette vue, Cuchullin s’enflamme et fronce le sourcil : sa main se porte sur l’épée de ses pères ; ses yeux roule
s. « — Non, répondit le roi de Morven, jamais tu ne seras percé de ma main  : je veux que ton épouse te revoie encore sur les
ux que ton épouse te revoie encore sur les bords du Loda, échappe des mains de la guerre ; je veux que ton vieux père, que, p
du moins ta voix dans sa demeure… Il se lèvera plein de joie, et ses mains errantes chercheront son fils. « — Il ne le trouv
56 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
Alighieri, et du fantôme dans Shakespeare. La tête de mort passe des mains de Dante dans les mains de Shakespeare ; Ugolin l
e dans Shakespeare. La tête de mort passe des mains de Dante dans les mains de Shakespeare ; Ugolin la ronge, Hamlet la quest
e ce qu’elle a droit de réclamer comme sien. DUNCAN. Donnez-moi votre main , conduisez-moi vers notre hôte ; nous l’aimons gr
nt, une fois apprises, à la ruine de leur inventeur. La Justice, à la main toujours égale, fait accepter à nos propres lèvre
-ce un poignard que je vois là devant moi, la poignée tournée vers ma main  ? Viens, que je te saisisse. — Je ne te tiens pas
s la seconde chambre ? LADY MACBETH. Donalbain. MACBETH regardant ses mains . C’est là une triste vue ! LADY MACBETH. Quelle f
nous assiste ! et l’autre : amen, comme s’ils m’avaient vu, avec ces mains de bourreau, écoutant ce qu’ils disaient ; et je
rêveries d’un cerveau malade ? Allez, prenez de l’eau, et lavez votre main de cette tache qui témoigne contre vous. — Pourqu
Que suis-je donc devenu, que le moindre bruit m’épouvante ? — Quelles mains j’ai là ! Elles me font sortir les yeux de la têt
que tout l’océan du grand Neptune puisse laver ce sang et nettoyer ma main  ! Non, en vérité, ma main ensanglanterait plutôt
Neptune puisse laver ce sang et nettoyer ma main ! Non, en vérité, ma main ensanglanterait plutôt l’immensité des mers, et f
dâtre un seule teinte rouge. (Rentre lady Macbeth.) LADY MACBETH. Mes mains sont de la couleur des vôtres ; mais j’ai honte d
et ne m’ont donné à saisir qu’un sceptre stérile que m’arrachera une main étrangère, sans qu’aucun fils sorti de moi me suc
le que vous puissiez prier pour cet homme et ses enfants, lui dont la main vous a courbés vers la tombe et réduits pour touj
nt ton bandeau : couvre l’œil sensible du jour compatissant, et de ta main invisible et sanguinaire arrache et mets en pièce
en avant. J’ai dans la tête d’étranges choses qui passeront dans mes mains , des choses qu’il faut exécuter avant d’avoir le
voit s’élever le fantôme d’un enfant couronné, ayant un arbre dans sa main .) Quel est celui qui s’élève semblable au fils d’
rchant à la file l’un de l’autre, le dernier tenant un miroir dans sa main . Banquo les suit.) MACBETH. Tu ressembles trop à
ers mouvements de mon cœur seront aussi les premiers mouvements de ma main  ; dès à présent, pour couronner mes pensées par l
ine et perverse l’échauffe, l’embrase et y participe du cœur et de la main , en le facilitant et en l’accomplissant à demi el
re de ce remords rendu visible par la tache indélébile de sang sur la main de l’assassin, que toutes les vagues de l’Océan n
57 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
près des mois, bien des mois passés, je reprends la plume, tombée des mains de mon frère. Dans le premier moment, j’avais vou
aise, où, du matin à la nuit, sans relâche et repoussant le repos, la main à la plume, il peinait sur le dernier livre qu’il
voir saler son poisson à la salière, prendre sa fourchette à pleines mains , manger comme un pauvre enfant, c’est trop… Ce n’
st, et après avoir longtemps fatigué le volume de la promenade de ses mains dessus, il me jette d’une voix timide : « Où en s
son envieux intime. 5 juin Quelque chose de destructif dans les mains  ; il est toujours à froisser, à tracasser les obj
comme une fille, marche le coude appuyé sur l’épaule du vieillard, la main passée derrière la tête, et jouant avec les cheve
iant : « Ce n’est pas de ma faute, ce n’est pas de ma faute ! » et sa main tremblotante et contractée cherchait ma main sur
as de ma faute ! » et sa main tremblotante et contractée cherchait ma main sur la nappe. « Ce n’est pas de ma faute ! repren
t’afflige, mais je veux souvent et je ne peux pas (textuel). » Et sa main serrait la mienne, avec un « pardonne-moi » lamen
t une écume sanguinolente. Assis sur son traversin, derrière lui, mes mains tenant ses mains, je pressai, contre mon cœur et
inolente. Assis sur son traversin, derrière lui, mes mains tenant ses mains , je pressai, contre mon cœur et le creux de mon e
éternelle, sans la reconnaissance d’une seconde, sans un serrement de main , sans un adieu du mourant au vivant. * * * Je n’
figure étrangère. Ma mère, sur votre lit de mort, vous m’avez mis la main de votre enfant chéri et préféré dans la mienne,
iffus, et comme s’enfonçant lentement dans le lointain… Je touche ses mains  : c’est du marbre mouillé. 9 heures 40 minutes
la vie, si l’on ne rencontrait le violet de ses ongles au bout de ses mains pâles. * * * Le dîner Magny a été fondé par Gavar
son siège, et lui mettant les rênes de ses chevaux, entre ses petites mains . * * * En dépit de tout ce que mes yeux voient, d
58 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIe entretien. Poésie lyrique » pp. 161-223
cumant de crème blanchir sur les longues tranches de pain bis dans la main du laboureur. Le vin, modérément, mais libéraleme
es, et je bondissais de joie naïve et précoce, en tenant par mes deux mains les mains complaisantes des plus jeunes et des pl
bondissais de joie naïve et précoce, en tenant par mes deux mains les mains complaisantes des plus jeunes et des plus jolies
celui d’une enfant des villes ; une taille ferme, des bras ronds, des mains effilées, des pieds cambrés et délicats, qui bril
ougeur de son visage ordinairement pâle et le tremblement de sa forte main en lui présentant, comme aux autres faneuses, l’é
e, le petit Didier n’osait pas même se mêler aux rondes ou prendre la main de la Jumelle. Au contraire, toutes les fois que
oint à la cuisine pour recevoir, comme à l’ordinaire, son écuelle des mains du vieux Joseph. Il se glissa inaperçu dans le cr
noire église du village, et il entra tout en sueur, en poussant de la main la claire-voie, dans la maison de la Jumelle. Ell
loux bruissaient en roulant sous ses souliers ferrés ; il tenait à la main , par suite de sa vieille habitude, la longue gaul
! Place à moi ! place à moi ! place à moi ! « Le père m’a pris par la main  ! « La mère a étendu la nappe ! « La fille a rou
tte exclamation, s’arrêta suspendu sur le flanc de la roche, les deux mains crispées sur des touffes de bruyère qui portaient
cœur lui manquer dans la poitrine. Ses doigts, ouverts comme par une main de force, se détachèrent des deux touffes de bruy
endu ventre à terre sur le carreau, je soutenais ma tête sur mes deux mains accoudées du côté de la fenêtre. Je pouvais voir
nos victimes à l’échafaud. Le même fer défend le cœur du pays dans la main du soldat et égorge les victimes dans la main du
le cœur du pays dans la main du soldat et égorge les victimes dans la main du bourreau. XXVII La Marseillaise conserv
t chez Dietrich. Il le trouva dans son jardin, bêchant de ses propres mains des laitues d’hiver. La femme du maire patriote n
re lui. Il échappa avec peine à la mort. L’arme se retourne contre la main qui l’a forgée. La Révolution en démence ne recon
59 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
eveux, épars au vent de la montagne, Les filles se passant leurs deux mains sur les yeux, Jetaient des cris de joie à l’écho
funèbre et douce Me consolait d’y pleurer seul, Il me semblait qu’une main d’ange De mon berceau prenait un lange Pour m’en
sans les atteindre, elle bondit sous moi, en essayant de me forcer la main pour s’élancer vers ses chères images. Je descend
nt à l’embouchure d’une fontaine d’eau pure ; je lui tendais mes deux mains ouvertes, mes doigts élargis, comme un mendiant q
te demeure submergeait mon front. Je cachais mon visage dans mes deux mains  ; je regardais furtivement entre mes doigts les t
épouvantés d’un vieillard qui levait et agitait comme à tâtons, d’une main tremblante, un grand bâton dont il semblait se co
nom de la jument ; elle se calma à ma voix, et revint écumer sur mes mains et me remettre les rênes. Je criai au vieillard d
ogénaire, il paraissait tout à fait aveugle, car il tenait une de ses mains en entonnoir sur ses yeux fixés vers le soleil, c
comme pour y concentrer quelque sentiment de ses rayons ; de l’autre main il palpait une à une les pierres amoncelées du pe
. — « Oui, c’est moi, père Dutemps », lui dis-je : « Donnez-moi votre main , que je la serre encore en reconnaissance des bon
s rien que ce que vous voyez, ajouta-t-il en laissant tomber ses deux mains sur ses genoux comme un homme oisif. Je garde l’â
ux dans les oreilles », continua-t-il en souriant ; « j’en ai sur les mains , j’en ai sous les pieds. Je passe des heures enti
jours sept ou huit grains en mémoire d’eux. » Je serrai de nouveau la main du coquetier, et je continuai mon chemin. J’étais
ma rencontre, et poussa quelques tendres gémissements en léchant les mains de son maître. Une petite fille de douze ans, qui
y eut que quelques oiseaux familiers, ces beaux paons nourris par nos mains , qui parurent se réjouir en voyant se rouvrir les
te nécessité ne fît pas du moins passer ce domaine des morts dans les mains d’une famille étrangère ou d’un propriétaire indi
l’espérance ; et mes larmes aussi coulaient ; et quand je retirai mes mains de mes yeux et que je les posai contre le seuil p
60 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
n lui donnait. Vers le troisième mois, elle commence à tâter avec ses mains , à avancer ses bras ; mais elle ne sait pas encor
s mains, à avancer ses bras ; mais elle ne sait pas encore diriger sa main , elle palpe et remue vaguement ; elle essaye les
a essayé spontanément tous les mouvements des bras, la flexion de la main sur le poignet, le rapprochement des mains, etc.,
des bras, la flexion de la main sur le poignet, le rapprochement des mains , etc., puis, après enseignement et tâtonnements,
, après enseignement et tâtonnements, elle est parvenue à frapper les mains l’une contre l’autre, comme on le lui a montré en
comme on le lui a montré en disant bravo, à tourner régulièrement les mains ouvertes comme on le lui a montré en chantant au
palpe, retourne, fait tomber, goûte, expérimente ce qui tombe sous sa main  ; quel que soit l’objet, balle, poupée, hochet, j
emple : « Apporte la balle. Va faire doudou à la dame (caresser de la main et tendre la joue). Viens dans les jambes de papa
distincte aboutit sans difficulté à un air de tête, a un geste de la main , à une expression, par suite à un nom. Bébé. — O
nglouti ; un homme ne ferait pas autrement si parmi des sauvages, les mains liées, et n’ayant pour s’exprimer que ses organes
é d’où vient la voix (cinquième et sixième mois). 4º Se servir de ses mains , commencer à palper, remarquer des sensations tac
tions tactiles différentes, notamment la sensation nouvelle d’une des mains promenée par hasard sur l’autre main. C’est au qu
la sensation nouvelle d’une des mains promenée par hasard sur l’autre main . C’est au quatrième mois qu’il a fait cette remar
qu’il a fait cette remarque : pendant un quart d’heure, il tâtait ses mains l’une par l’autre, lorsqu’on les avait mises au c
ois, il commence à dépasser ce procédé primitif, à diriger un peu ses mains d’après son regard, à les relever graduellement v
apparences optiques qu’ils présentent à mesure qu’ils remuent dans sa main vacillante. Mêmes progrès graduels et spontanés p
depuis longtemps, mais non touchées ; aussitôt qu’il a pu diriger ses mains , on le soulevait à portée de l’arbuste, et il tou
deux mots : 1º « Coucou » (se cacher). On se cache la figure dans les mains en lui disant ce mot, et il rit ; souvent alors,
61 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128
ient si sains que, si l’on avait effacé de ce code l’impression de la main sanglante qui les avait signés, on aurait pu les
avage. « Ou bien il faudrait que la société distribuât de ses propres mains , tous les jours, à chacun selon ses œuvres, la pa
pure d’excès ? C’est que les hommes qui en prirent la direction d’une main ferme et téméraire n’avaient donné à la démagogie
u’un peuple ne se transforme et ne se régénère presque jamais sous la main et sous le nom du pouvoir auquel il échappe. La r
n, riche d’orateurs, mais sans chefs politiques, flottait entre leurs mains en admirant leurs discours, mais en se jouant de
la contre-révolution, dévorée par l’anarchie, déchirée de ses propres mains , aurait cessé d’exister et comme république et co
exister et comme république et comme nation. Tout périssait entre les mains de ces hommes de paroles. Il fallait ou se résign
e, voyant clairement qu’il allait périr, porta illégalement sa propre main au gouvernail, et l’arracha aux mains impuissante
ir, porta illégalement sa propre main au gouvernail, et l’arracha aux mains impuissantes qui le laissaient dévier. Le peuple
ille du concierge, se coupa elle-même les cheveux, se laissa lier les mains sans murmure, et sortit d’un pas ferme de la Conc
t son sabre nu, et en fendant la foule du poitrail de son cheval. Les mains liées de la reine la privaient d’appui contre les
onnaître. Elle ferma les yeux, baissa le front, se recueillit sous la main invisible qui la bénissait, et, ne pouvant pas se
main invisible qui la bénissait, et, ne pouvant pas se servir de ses mains liées, elle fit le signe de la croix sur sa poitr
au, plus tremblant qu’elle, fut saisi d’un frisson qui fit hésiter sa main en détachant la hache. La tête de la reine tomba.
rit par les cheveux et fit le tour de l’échafaud en l’élevant dans sa main droite et en la montrant au peuple. Un long cri d
ation. La mémoire des morts n’est pas une monnaie de trafic entre les mains des vivants. « Comme républicain, ce prince a é
tions populaires de Paris, on n’aperçoit clairement ni son nom, ni sa main , ni son or dans aucune des journées décisives. Il
ût été seul. Il parlait tout haut et frappait du pied les dalles, des mains les murs de son cachot. » Lamartine.
62 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Théodore de Banville »
de l’auteur. C’est la tentative suprême de l’école de la Forme par la main d’un de ses meilleurs ; suprême, en effet, car on
lait travailler, et c’est ainsi que l’esprit devient matière sous ses mains  !  » L’auteur des Odelettes sort de Gœthe en l’ex
s de notre ordre, les derniers des délicats », et il en est un… de la main , comme Siméon Pécontal16 l’est de l’âme. Eh bien,
infinies, pour parler comme eux, ne s’enterrent pas de leurs propres mains dans ce titre solennel et un peu funéraire de Poé
le dernier des imitateurs qui, sans personnalité supérieure, a de la main , du métier, de la volonté (cette chose qu’on a fa
, les paysages, n’arrivent à la perception de Banville que de seconde main , par l’intermédiaire de quelque peintre dont il a
oclame Le beau Lyœus, le Dieu paré comme une femme, Qui, le thyrse en main , passe rêveur et triomphant, A demi couché sur le
re sans sourire et tes yeux sans regard, Laissas couler un jour de ta main gigantesque Toute l’Antiquité, comme une grande f
les Hérodiades de Léonard de Vinci, le saisira-t-elle enfin de cette main qu’elle plonge aux entrailles ? Ou bien, comme da
63 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »
vieux statuaire incorruptible et fort, comme le marbre que taille sa main laborieuse. Caractère rigide, âme aimante ; la bo
’est résigné au veuvage ; il a fait voeu de célibat entre les petites mains fiévreuses de son fils. Ce vétéran de l’art en es
n annonce M. de Beaubourg, revenu de ses caravanes. Aux innocents les mains pleines. La Fatalité plaisante quelquefois, et ch
d’elle, d’aller, de sa part, lui offrir solennellement son nom et sa main . C’était une redoute à emporter que ce récit péri
belle et cruelle scène où Léa, visitée par Camille, l’interroge, les mains sur ses mains, les yeux dans ses yeux, comme elle
lle scène où Léa, visitée par Camille, l’interroge, les mains sur ses mains , les yeux dans ses yeux, comme elle lui donnerait
trer la fenêtre, lorsque ce bon jeune homme lui demande humblement sa main . Tant d’ingénuité la désarme. La voilà surprise e
’à passer gaiement ses vacances. Valtravers ne prétend nullement à la main de sa belle cousine. Ce mariage d’argent, machiné
ttu des peuplades, tué des tigres, étranglé des nègres de ses propres mains . A peine sorti de la gueule du sphinx africain, i
t avoir fait tomber sa victime, et de l’offre qu’il lui faisait de sa main pour l’en retirer. L’actrice l’en retirait plus s
soit fou à lier pour imaginer qu’une femme qui le hait lui donnera sa main lorsqu’il se représentera devant elle couvert du
vaste proie. Ce qu’il on sort ? — Ridiculus mus ! Deux nouvelles à la main insérées dans le Moustique !… l’une portant que C
ursuit une proie illusoire, qui, s’il l’atteignait, fondrait sous ses mains . Son élève est un viveur de bon appétit, bien plu
64 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
sous la pensée de l’empire, il les sentit en soi, et il tint dans ses mains un prix qu’il y avait folie d’espérer. Il éprouva
ien de fois il a entrepris de se raconter lui-même à l’avenir ! et sa main fatiguée est retombée sur les pages éternelles. «
lui s’abattait l’esprit hors d’haleine ; et il désespérait. Mais une main puissante s’est étendue des cieux, et, secourable
ou mélancolique, sceptique ou religieux, ce fond de poésie, sous des mains diverses, occupa vivement la France. On sait, et
te inscription méritée : Il voulut recevoir son sanglant diadème Des mains d’où le pardon descend. À travers ces revanches
abondance, tour à tour enthousiaste et moqueuse, prodiguant à pleines mains la poésie et concentrant avec précision la pensée
se ranimèrent, comme une arme de plus pour l’esprit du peuple qu’une main de fer voulait plier à son gré. Des talents qui s
ublime, tu pourrais m’élever jusqu’aux dons célestes que me déroba la main cruelle de la douleur ! « Dissipe, par moments, l
des solitudes. Aujourd’hui elle s’est ouverte devant toi ; je sens ta main dans cette immensité, et ta voix retentit jusqu’à
emandes le poëte répond comme un inspiré : « Le Seigneur a étendu sa main toute-puissante ; il a revêtu de nuées ta lumière
l’épouvanta d’autant plus. On lit des vers de lui où il invoquait la main d’un Sylla et bénissait cette sanglante tutelle.
la révolution au titre de chef politique de Madrid, elle lui donna sa main  ; mais ce choix ne devait être que la consolation
and nom uni au tien ! Qu’il te suffise de ce monument où sa puissante main a le gravé sur le bronze une trace immortelle ! L
65 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
r sans doute, mais il n’y a pas à s’émerveiller de voir sortir de ses mains un pareil livre. C’est ce qui fait que j’ai dit e
eux roman : Cela est vrai comme 1813 ! II Mais voici de la même main un nouveau fragment d’un roman de mœurs ; roman a
acharias Kobus, le juge de paix, en habit noir carré ; il tenait à la main sa tabatière et portait la perruque à queue de ra
nappe damassée, et l’étendit sur la table soigneusement, passant une main dessus pour en effacer les plis, et faisant aux c
serrait les lèvres, écarquillait les yeux, et criait, en ouvrant les mains , comme s’il avait encore été dans la même positio
ue chose ; mais il se recouchait lentement au dos de son fauteuil, sa main grasse, chargée de bagues, sur la table, à côté d
ontera jamais à la tête. — C’est bon, c’est bon, j’accepte ; voici ma main , Fritz. — Et voici la mienne, rebbe. » Kobus alor
traînante, venait se frotter à la jambe de Fritz, qui lui passait la main sur la tête. C’est ainsi qu’au milieu des éclats
laissez-moi passer ! » leur criait Sûzel en les poussant de sa petite main potelée. Elles ne la quittaient pas de l’œil, tan
lendemain, à huit heures, il avait déjeuné, et debout, le bâton à la main devant la ferme, avec le vieil anabaptiste et la
on tablier, et la tête penchée en arrière sur l’épaule, lui tendit la main  ; et quand Fritz l’eut serrée, elle rentra dans l
répondit Kobus, posché-isroel ! » Il haussa les épaules, joignit les mains d’un air de pitié et s’en alla. « David, criait S
est beau ! que c’est beau ! » il la vit ainsi soupirant tout bas, les mains sur ses genoux, les yeux baissés. Katel entra ; i
re Christel ; tiens, tiens, c’est vous ! » fit-il en serrant les deux mains du vieil anabaptiste, debout devant son lit, avec
t à Schmoûle, qui doit le prêter aujourd’hui, à dix heures, entre les mains du vieux rebbe David Sichel, car les juifs ont le
egarder. Il monta quatre marches, écarta la guirlande, et lui prit la main en disant tout bas : « Sûzel, veux-tu danser avec
éponse, Fritz prit Sûzel à la taille du bras gauche, et lui tenant la main en l’air, à l’ancienne mode galante du dix-huitiè
ons du chantre de la nuit, le coude dans la mousse, l’oreille dans la main , et les yeux fermés, perdu dans les ravissements
ail ; Fritz, qui tient la petite Sûzel dans ses bras, qui lui lève la main avec grâce, qui la regarde enivré, tourbillonnant
ue ses petits pieds effleurent à peine le sol. Le gros Hâan, les deux mains sur les épaules de sa grande danseuse, tout en ga
la sueur leur coulait le long des joues ; ils se promenaient, l’un la main sur l’épaule de sa danseuse, l’autre portant en q
je vous la confierais avec plaisir, s’écria le fermier en levant les mains  ; elle serait avec vous comme avec son propre pèr
’arrêtera devant l’auberge. — Bon, allez ! » Fritz serra doucement la main de Sûzel, qui paraissait bien triste, et, les reg
ses genoux trembler. Le vieux rebbe, au bout d’un instant, fourra la main dans la poche de sa longue capote jusqu’au coude,
puis dans la grande salle, suivi du vieux David, qui se frottait les mains et riait dans sa barbiche. On venait de dîner : l
alors Fritz avec une sorte d’éloquence, si vous ne m’accordez pas la main de Sûzel, ou si Sûzel ne m’aime pas, je ne puis p
Madeleine. — Père Christel, reprit Fritz, vous tenez ma vie entre vos mains …. — Mais, monsieur Kobus, s’écria le vieux fermie
joues. Tous les assistants pleuraient avec eux. Mayel, son balai à la main , regardait, le cou tendu, dans l’embrasure de la
nce, lorsque tout à coup Fritz, poussant un cri de triomphe, passa la main autour de la taille de Sûzel et se mit à walser a
66 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
us les membres sans que la tête le sente ; avant qu’elle ait porté la main à la blessure elle est conquise ; mais aussi elle
de Goethe avec Gretchen est biblique par sa naïveté ; lisez-la de sa main  : « Quand le vin commença à manquer sur la table
homme qui vous adore mette cette déclaration de tendresse sous votre main en vous conjurant de la signer de votre nom ; que
pas la force de me retirer ; elle prit, pour m’y décider, une de mes mains entre les siennes. Mes larmes étaient près de cou
rus voir ses yeux se mouiller. J’appuyai mon front un instant sur ses mains et je m’enfuis précipitamment. Jamais encore je n
table, y appuya ses deux bras enlacés sur lesquels elle posa ses deux mains , attitude qui lui seyait admirablement, et qu’ell
l y a du Faust dans Pascal quand il prend l’homme dans le creux de la main , comme le fossoyeur d’Hamlet quand il pèse sa pou
ée ; tu brillais jadis aux fêtes des aïeux, et, lorsque tu passais de main en main, les fronts soucieux se déridaient ; c’ét
brillais jadis aux fêtes des aïeux, et, lorsque tu passais de main en main , les fronts soucieux se déridaient ; c’était le d
ue triomphale : Christ est ressuscité ! Paix sur la terre ! etc. La main de Faust s’abaisse ; la coupe lui échappe. Les cl
le dans sa chambre, tresse ses nattes de cheveux et les relève de ses mains enfantines autour de sa tête. Elle rêve à haute v
eux sur tes bras ouverts ! combien de fois des groupes d’enfants, les mains tendues, ont dû se suspendre autour de ce trône p
, enfant aux joues fraîches et saines, est venue pieusement baiser la main amaigrie de l’aïeul. Je sens, jeune fille, ton es
ur la table cirée, comment on saupoudre le parquet de sable ! Ô douce main , semblable à la main d’une créature céleste, tu f
mment on saupoudre le parquet de sable ! Ô douce main, semblable à la main d’une créature céleste, tu fais de cet asile un p
’évadent sans être vus. XXXIII Marguerite entre, sa lampe à la main . Elle est toute troublée ; elle chante pour se ra
ire pour serrer ses habits de fête ; la cassette se rencontre sous sa main . Elle s’étonne, elle se demande comment cette cas
rends-tu ce que ce mot veut dire : il t’aime ! (Il lui prend les deux mains dans les siennes.) Marguerite. Je me sens toute t
 ! Oh ! non, non ! point de fin ! point de fin ! Marguerite serre sa main , se dégage et s’échappe. Méphistophélès et la veu
l’horizon ! etc. Et son air noble ! Et sa parole pénétrante ! Et sa main qui presse la mienne ! Ô ciel ! Et son baiser ! e
hée de sa faute. Voici la scène. Marguerite est allée, sa cruche à la main , chercher l’eau du ménage à la fontaine ; elle y
, sa cruche posée sur la margelle du puits, la tête basse et les deux mains croisées avec langueur sur sa robe, cause avec Li
67 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411
une mère au jeune poète ; amour que le quaker repousse toujours d’une main tremblante et gronde d’une voix attendrie. Ces ri
s regards ne cessent de demander grâce au ciel pour l’infortune ; ses mains sont toujours prêtes à se croiser pour la prière 
elle n’avait qu’à se grouper sous son drapeau et défier, l’arme à la main , nos envoyés et nos escadres ; c’était la longue
du pays, partait trois mois après d’Alger, et venait accepter de nos mains le commandement de l’armée que nous avions un mom
a pendule, quand mon déporté entra dans ma chambre ; il tenait par la main une belle petite de dix-sept ans environ. Lui me
ses bras, et je vis aussi des larmes dans ses yeux ; il me tendit la main et devint plus pâle qu’à l’ordinaire. Elle lui pa
à voir. « Son mari était assis sur une petite malle, la tête sur ses mains , et la regardait prier. Elle leva la tête en haut
 ? il est bien tard, sais-tu ? « Il restait toujours le front sur ses mains sans répondre. Cela l’inquiéta un peu, la bonne p
elle ; je voudrais n’arriver jamais. « Il la regarda en joignant les mains avec un transport que vous ne pouvez pas vous fig
e homme se mit à soupirer en frappant du pied et en baisant une jolie main et un bras nu qu’elle lui tendait. « — Oh ! Laure
lle dit cela. « — Écrire ! — criait-il, — écrire ! « Et il se prit la main droite avec la gauche en la serrant au poignet. «
rai vivement l’ordre cacheté. — Eh bien ! mon cher, je le tenais à la main depuis un quart d’heure que je ne pouvais pas enc
frottai un peu les joues avec du rhum, je m’en mis dans le creux des mains , je me faisais pitié à moi-même d’être si bête qu
endra pas de ce coup-là ; pauvre petite femme ! « Il me prit les deux mains , les serra et me dit : « — Mon brave capitaine, v
u comme je vous vois et vous entends. Au moment du feu, elle porta la main à sa tête comme si une balle l’avait frappée au f
mit à jouer. Il me parut qu’elle s’appliquait à comprendre comment sa main droite battrait sa main gauche. « — Voyez-vous, i
qu’elle s’appliquait à comprendre comment sa main droite battrait sa main gauche. « — Voyez-vous, il y a un mois qu’elle jo
rs, va. « J’approchai mon cheval de la charrette, et je lui tendis la main  ; elle me donna la sienne machinalement, et en so
iète pas de nous ; fais ta volonté, va, Laurette ! « Elle lui prit la main qu’il appuyait sur son épaule, une grosse main no
e ! « Elle lui prit la main qu’il appuyait sur son épaule, une grosse main noire et ridée ; elle la porta timidement à ses l
ersel des croyances, quels débris où se puissent rattacher encore les mains généreuses ? Hors l’amour du bien-être et du luxe
ai fait le tour, j’ai vu sous lui et au-dessus de lui, j’y ai posé la main , je l’ai trouvé assez fort pour servir d’appui da
principe de vie, c’était de mourir avant elle, et de la léguer à des mains étrangères. C’était comme une lutte de cœur à qui
que nous avons fait ! Vous n’avez fait que du bien ! Je vous tends la main d’ici-bas, tendez-moi la vôtre de là-haut. Il n’y
68 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
s âmes est évoquée par le conflit de mille nervures jointes comme des mains pour la prière. La cathédrale parfaite s’élève ai
intes qualités bien latines. Sur les fenêtres de mon cœur Deux pâles mains se sont collées Mains de douleur et de malheur, M
tines. Sur les fenêtres de mon cœur Deux pâles mains se sont collées Mains de douleur et de malheur, Mains de la Mort, mains
cœur Deux pâles mains se sont collées Mains de douleur et de malheur, Mains de la Mort, mains effilées. C’était sinistre de
ins se sont collées Mains de douleur et de malheur, Mains de la Mort, mains effilées. C’était sinistre de les voir Si noctur
nocturnement illunées, Levant vers moi leur désespoir Telles que des mains de damnées. Et Celle de ces mains de deuil, Qui
moi leur désespoir Telles que des mains de damnées. Et Celle de ces mains de deuil, Qui donc pouvait-elle bien être, Pour q
e la mort fût sur mon seuil, Depuis ce soir de la fenêtre. Non, ces mains ne pouvaient bénir ; Maudites, certes, étaient-el
, Endolorit le pain des jours, Depuis leur signe aux fatals charmes. Mains sinistres ! mains de poison ! Geste de ténébreuse
n des jours, Depuis leur signe aux fatals charmes. Mains sinistres ! mains de poison ! Geste de ténébreuses vierges ! Vous a
par une image. Chez M. Le Roy, par exemple, c’est une fenêtre où deux mains apparaissent en un geste d’énigme ; mais au lieu
en avertir dès les premiers mots, et, en spécifiant qu’il s’agit des mains de la mort, il enlève beaucoup de son mystère à u
69 (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175
Mosaïque Les fautes d’impression. — Critiques à la main . — Un Pirate. — Au pays de Bohême. — Les dernière
ie aux lèvres, riant avec l’un, causant avec l’autre — il laissait sa main distraite courir au hasard dans la casse : c’est
ion ? Pour moi, après y avoir mûrement réfléchi, je vois là-dedans la main de Dieu s’appesantissant sur la race maudite qui
Nota. — Cette faute d’impression est très répandue. Critiques à la main J’ai trouvé — fiacre restant — ce fragment d’é
a Prière pour tous, signait Alidor au bas, et puis faisait passer, de main en main, ses vers par la salle d’études. Au pa
pour tous, signait Alidor au bas, et puis faisait passer, de main en main , ses vers par la salle d’études. Au pays de Bo
L… rencontre Balochard, étudiant de sixième année, — une lettre à la main , — profondément consterné. — D’où te vient aujour
oss compatissant. Hier donc, entre dans la salle, archet et violon en main , un vieillard d’au moins quatre - vingts ans. Il
70 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
fauteuil de la maison. Devant lui son gendre debout, et tenant de la main gauche le sac qui contient la dot. L’accordée deb
i se passe, il regarde les papiers griffonnés, et promène ses petites mains par-dessus. On voit dans la sœur aînée qui est ap
dé le pas sur elle à sa cadette. Elle a la tête portée sur une de ses mains , et lance sur les fiancés des regards curieux, ch
du mariage… Ce qu’il dit est sûrement touchant et honnête. Une de ses mains qu’on voit en dehors est hâlée et brune, l’autre
utur époux, et le bout de ses doigts tombe et appuie doucement sur sa main  ; c’est la seule marque de tendresse qu’elle lui
qui a de la santé. Elle est aussi vêtue large, et à merveille. D’une main elle tient le haut du bras de sa fille ; de l’aut
71 (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343
cées de la mer, pluie et grêle lancées du ciel : essayant, avec leurs mains crispées de froid qui saignaient, de crocher dans
u’on est moins habitué à les entendre ; cris d’horrible douleur : une main prise quelque part, des doigts accrochés, qui se
és, l’eau glacée leur ruisselant dans la poitrine et dans le dos, les mains sanglantes, les ongles décollés, les dents qui cl
rboul, à la mer. Le second, qui est-ce ? D’autres, raccrochés par les mains à des cordages, un instant balancés dans le vide,
agonie, avec un peu de calme. Mais il mourut là assez vite entre les mains d’infirmiers devenus stupides de peur, qui voulai
baissèrent pour un salut suprême ; un timonier récita une prière, des mains firent des signes de croix, — et puis, à mon comm
s vivantes. Cette sépulture des marins n’est plus violable par aucune main humaine. Celui qui est descendu dormir si bas est
nt de Jeanne : « Veux-tu rester seule maintenant ? » Elle lui prit la main dans un élan involontaire : « Oh ! oui, laissez-m
l, la navra comme une ironie. Elle revint auprès du lit, prit une des mains inertes et froides et se mit à considérer sa mère
abattit sur les genoux dans une crise horrible de désespoir ; et, les mains crispées sur la toile qu’elle tordait, la bouche
ement. Puis elle revint auprès du lit et s’assit en reprenant dans sa main la main de petite mère, comme si elle l’eût veill
uis elle revint auprès du lit et s’assit en reprenant dans sa main la main de petite mère, comme si elle l’eût veillée malad
a de plus risqué), la mort de la jeune fille, toutes pages écrites de main de maître. Ce que je regrette et je le dis hautem
ui pensait : « Enfin… » mais n’aurait pu le dire, très pâle, les deux mains sur sa poitrine qui éclatait. Toute leur histoire
faire… Non ? tant pis alors, et à la revoyure… » Ils se serrèrent les mains mollement ; le fiacre partit. Que devient la fam
de ce tableau délicieux, M. Daudet comme opposition, nous peint et de main de maître un repas chez les amis de Fanny ; il y
e… tout cela convenu d’avance… Elle paraissait contente, me tenait la main tout le temps et murmurait : « Je suis bien… » Co
t le sort de l’artilleur roux, qui venait d’arracher le refouloir des mains de son adversaire, allait se décider. Mais le pri
toujours au même endroit sur la hauteur de Pratzen, serrant dans ses mains un morceau de la hampe du drapeau, perdant du san
urcil et comme par un effort sur elle-même, elle le quitta, passa ses mains sur ses yeux, et, d’une voix encore mal assurée,
à celle de la chambre d’Hubert, en lui envoyant un petit salut de la main , coquettement.   Ce même mélange de caressante in
la sorte de petite guérite roulante ouverte à moitié, se tenaient la main sous le plaid de voyage qui les enveloppait. Ils
ns ses yeux une douceur passionnée : « Ah ! dit-elle en fermant de sa main parfumée les paupières d’Hubert, je voudrais tant
souffrit horriblement de la faim. Elle portait à sa gorge ses pauvres mains crispées, elle avait de grands souffles creux, un
e dévorèrent tout entier, désespérés de l’avoir fini, s’écorchant les mains à vouloir entamer les autres, solides encore, et
voulaient. Ils se baissaient simplement, buvaient dans le creux de la main  ; et cela à vingt reprises, brûlés d’une telle so
ième jour, Catherine se penchait pour boire, lorsqu’elle heurta de la main un corps flottant devant elle. — Dis donc, regard
mais comme elle puisait une seconde gorgée, le corps revint battre sa main . Et elle poussa un cri terrible. — C’est lui, mon
mblait avoir encore maigri depuis, la veille. Le prêtre lui tenait la main . — Au revoir, mon enfant, je reviendrai demain ma
’il fut sorti, le moribond, qui haletait, essaya de soulever ses deux mains vers sa femme et il bégaya : — Sauve-moi… sauve-m
lissaient comme ceux des petits enfants qui ont du chagrin. Alors ses mains retombées sur le lit commencèrent un mouvement co
s et de hideux, dont ses yeux fixes reflétaient l’épouvante. Ses deux mains continuaient ensemble leur geste horrible et fati
apparurent aux coins de sa bouche, puis coulèrent sur sa chemise. Ses mains cessèrent leur hideuse promenade. Il avait fini d
gagnés par la contagion de la tendresse. Ils se prirent doucement la main , sans dire un mot, un peu oppressés par la pesant
tait au cerveau. Quelqu’un s’était arrêté au seuil de sa porte et une main cherchait le cordon de sonnette. Tout à coup, il
Il s’élança au moment où le tintement vibrait, ironique et clair. Sa main ouvrit brusquement la porte. Une femme était là :
u la colère lui donnait la force… Il s’est traîné vers moi, posant sa main sur mon épaule, là… une main maigre qui s’enfonça
rce… Il s’est traîné vers moi, posant sa main sur mon épaule, là… une main maigre qui s’enfonçait comme une griffe… J’avais
ançait déjà vers la porte pour sortir. Jean l’arrêta, lui prenant les mains . Puis, tout bas : — Voyons, Lucie, voyons, lorsqu
assit au coin de son feu dans un fauteuil, et le front appuyé sur ses mains , il assembla toutes ses idées, qui ne tardèrent p
vait encore là, avec elle ; elle le tenait encore de ses deux pauvres mains … et cependant il partirait ; ni toute sa volonté,
ifflait. Prise de la frayeur de manquer le train, elle lui enleva des mains son carton ; — puis laissa retomber la chose à te
ie, torturant les franges de son châle brun avec ses pauvres vieilles mains gercées de laveuse. Et comme elle se sentait loin
it tout cela, avec ses doigts qui restaient ouverts, le promena d’une main dans l’autre, ne trouvant plus ses poches pour la
t leurs juges parlaient de ces souvenirs avec une égale tristesse, la main dans la main ; l’ancien forçat a fait une carrièr
parlaient de ces souvenirs avec une égale tristesse, la main dans la main  ; l’ancien forçat a fait une carrière glorieuse,
des injures, des blasphèmes. Dourof avait les doigts des pieds et des mains gelées ; ses jambes étaient blessées par les fers
ents, on a reproché à M. Émile Zola, et justement parfois, d’avoir la main un peu lourde, les propos un peu crus. Je trouve
escot aux passements de jais et de soie écarlate, verse du thé de ses mains bien fardées. Je me garderai bien de faire des v
ive, la plus vraie, je trouve dans le Calvaire des tableaux peints de main de grand peintre, entre autres la mort, l’assassi
nous promenions dans le jardin, mon père et moi. Mon père avait à la main une longue canne, terminée par une brochette de f
je ne sais quoi de noble, d’audacieux et de triste qui me frappa. La main à plat sur la cuisse, il interrogeait la campagne
ent ainsi que de longues écharpes, doucement agitées par d’invisibles mains . Des arbres grêles, des chaumines émergeaient de
glou-glou, s’étalait en mare rouge, poissait déjà à sa barbe… De mes mains tremblantes, je le soulevai légèrement, et la têt
ve enlevée à la scène par une cocotte, comédienne et bonne fille, des mains de laquelle elle passe entre celles d’une femme a
ayeur, il avait été pris par le sommeil ; son petit bras potelé et sa main brune, passés au cou de la pauvre assassinée, bai
omestiques qui ne se sentent pas surveillés font tout à la diable. La main et l’œil de la maîtresse de la maison sont indisp
e les beaux-messieurs de Boisdoré. Ils lui parlaient le, chapeau à la main , et en s’inclinant comme des chambellans devant l
 ? — Oui, cela, je te le promets. Il sentit une légère pression de la main de son ami, et, après une courte pause : — Ah ! M
lui et, murmurant une vague exclamation gutturale, elle lui tendit sa main . Il la serra avec force et s’inclina de nouveau.
-même et, posant son coude sur un guéridon, la tête appuyée contre sa main . — Contez-moi tout, dit-elle. M. de Frémeuse comm
n coffret d’ébène qu’il y avait déposé en entrant, et le mit dans les mains de la veuve. Mme de la Pave hésita pendant quelqu
larmes filtrant comme une source à travers les doigts de ses blanches mains . M. de Frémeuse la contemplait d’un regard humide
ent congé. — Merci, Monsieur ! dit-elle brièvement, en lui serrant la main . — Revenez, n’est-ce pas ? Et il se retira. Il r
lle eut un éclat de douleur sans larmes, et appuya fortement ses deux mains sur son visage, puis après quelques secondes : — 
ue je le veux !… je vous l’ordonne ! — Adieu ! Elle lui prit les deux mains , et lui tendit son front. Maurice lui baisa froid
cha un des bouquets de violettes de sa robe et l’offrit à la première main qui se tendit. C’est autour d’elle un cri d’entho
, mais abandonnée déjà et presque vaincue. Elle soupirait, nouant ses mains autour du cou de son ami, brûlée par cette ardeur
t. Solange renversa presque un de ces hommes, taillé en hercule : les mains délicates de la jeune femme avaient une puissance
ux agrandis par le désespoir, les bras tendus, comme si de ses frêles mains elle pouvait retenir le vaisseau qui fuyait à tir
da-t-il, — Non, je reviens, En effet, elle reparut bientôt ; les deux mains derrière le dos, comme si elle cachait quelque ch
e et tu n’avais pas cette figure préoccupée. Tiens. Ramenant ses deux mains en avant, dans l’une elle montra une pipe en écum
ment même elle le vit ; il était resté un pied en l’air, sa pipe à la main , la bouche ouverte en O, tandis que Nicole, les p
llot, Xavier n’eût pas fini la poire. Il la ramassa, non pas à pleine main , mais par la queue, entre l’index et le pouce, co
oin et tout près, qui dans l’ombre Met sur vous en silence une grande main sombre ; On chante, on rit, on sent que l’âme est
jusqu’à ces gazons qui languissent le soir, Prétextes à te mettre aux mains un arrosoir, Et quelque pâtre au loin dont on ent
, et puisqu’il est le père quem nuptiæ demonstrant, il lui demande la main de sa fille. Autre refus. M. de Loisail se venger
halte. Elle avait vu : son éternelle amie l’Espérance la prend par la main et l’entraîne en avant pour revoir. On revoit ; m
titulée l’Œuvre commençant ainsi : Oh ! prendre une montagne en ses mains magistrales ! La pétrir, la broyer, la tailler en
ui expliquer ses scrupules : À peine assis, il m’a, d’un geste de la main , invité à parler. — Monseigneur, ai-je dit, je vi
ne suis pas même un coupable, je ne suis qu’un égaré… On me refuse la main de Mlle votre nièce parce que je ne partage pas s
urteheuse, comme son père spirituel, comme évêque, soit de prêter les mains à un pareil désordre, de présider à l’union effra
…… Oh ! le bonheur muet des vierges s’assemblant ! Et comme si leurs mains étaient de candeur telle Qu’elles ne peuvent plus
los ; Aux offices du soir la cloche les exhorte, Et chacune s’y rend, mains jointes, les yeux clos, Avec des glissements de c
e en voyant le manuscrit original qui porte à la première page, de la main du maître, cette date : 12 avril 1854. La dernièr
prunelle éblouie et de cet éclat pleine, Battit de l’aile, ouvrit les mains , puis tressaillit Et cria : — Désespoir ! le voil
ueur troublée, Le regardaient de loin marcher le long des blés. Et sa main qui s’ouvrait et devenait immense Semblait jeter
rist couronné d’épine et vêtu d’écarlate ; Il avait un roseau dans la main  ; et Pilate, Le leur montrant, leur dit ; — Voilà
juifs sous l’œil froid des Romains. Ponce-Pilate songe et se lave les mains . C’était, hélas ! le premier essai du suffrage
ui, en mourant, a dit ces belles paroles, ne doit pas être laissé aux mains des politiciens libres penseurs et autres qui ess
e, on voit deux députés s’aborder dans les couloirs en se serrant les mains  ; on les entend se dire : « Tu as été abominable,
re, comme pour le remercier d’une faveur, et il prend aussitôt à deux mains , les bras tendus, la taille de sa captive. Aux co
tter ce monde. Calixte de Montmorin, debout, tête nue, tenait dans sa main un objet qu’il portait fréquemment à ses lèvres.
ur où le regretté fondateur du Figaro, M. de Villemessant, lui mit en main la plume du critique. Des amis bienveillants ont
eut baiser, et il donne les lèvres ; on le veut lier, il présente les mains  ; on le veut souffleter, il tend les joues ; frap
e, s’attendait à entendre le lieutenant-colonel russe lui demander la main d’une de ses petites-filles : « Oui, madame, repr
re nous, je n’en crois rien. D’abord, tel qu’il a été sculpté par les mains de la nature, le duc n’a rien d’un agitateur poli
arricades dont la place de Grève était couverte, et, en me donnant la main pour franchir un affût de canon, me dit en riant 
ppela : « Je viens de voir le duc d’Anguien, votre fils, en venir aux mains avec les ennemis. Le combat a été rude ; la victo
e furieuse, les cheveux épars, les yeux pleins d’éclairs, l’épée à la main . Ce n’est plus le jeune homme à l’aspect un peu d
e au ralliement de la cavalerie de La Ferté ; celui-ci a été tiré des mains de l’ennemi, mais blessé grièvement et hors de co
ses, qui avaient beaucoup souffert aux premières attaques et qui font main basse sur ceux qu’ils rencontrent. Le duc d’Angui
ntrent. Le duc d’Anguien, que personne n’avait dépassé, désarme de sa main le mestre de camp Castelvi, reçoit sa parole, cel
72 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 27, qu’on doit plus d’égard aux jugemens des peintres qu’à ceux des poëtes. De l’art de reconnoître la main des peintres » pp. 382-388
ugemens des peintres qu’à ceux des poëtes. De l’art de reconnoître la main des peintres Le public écoute avec plus de prév
seigne que l’art de deviner l’auteur d’un tableau en reconnoissant la main du maître, soit le plus fautif de tous les arts a
que je vais dire concernant l’infaillibilité de l’art de discerner la main des grands maîtres, quelles bornes on doit donner
e médecin ordonne des remedes. Les experts dans l’art de connoître la main des grands maîtres, ne sont bien d’accord entr’eu
re partant d’un mouvement rapide et continu de tous les organes de la main , elle dépend entierement de leur conformation et
73 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
onfusion de tes ennemis. « Quand je vois le firmament, ouvrage de tes mains  ; quand je contemple cette lune et ces étoiles qu
et de royauté ! Tu l’as constitué dominateur des ouvrages même de tes mains  ! Tu as mis l’univers sous la plante de ses pieds
injustice ! « Il me rétribue selon ma foi, « Selon l’innocence de mes mains devant ses yeux ! « Tu es bon avec les bons ! « T
s des montagnes ! « Il solidifie mes muscles pour le combat, « Et ma main bande l’arc d’airain ! « Il élargit sous moi la p
racontent la gloire de Dieu ; le firmament prophétise l’œuvre de ses mains  ! « L’aurore parle à l’aurore, et la nuit enseign
r les larmes entrent dans sa demeure ; le matin, la joie ! « Dans tes mains je couche ma vie ! « Approchez, petits enfants, é
lesse approche. « Voilà que tu as mesuré mes jours par la paume de ta main  », chante-t-il à Dieu, « et l’espace que j’ai par
s ! « Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit prosterné sous sa main  ! » Le spectacle du monde le trouble, lui fait r
selon ta promesse ! « Constamment, Seigneur, je porte ma vie dans ma main , et je te l’offre ! « Je lève mes yeux vers les m
ton secours ! « De même que les yeux de l’esclave sont fixés sur les mains de son maître, de même que les yeux de la servant
de son maître, de même que les yeux de la servante sont attachés aux mains de sa maîtresse, de même, ô Jéhovah ! mes yeux su
la terre étrangère ? « Si je pouvais t’oublier, ô Jérusalem ! que ma main droite m’oublie moi-même ! « Si je pouvais ne plu
les Arabes ne se détournent pas des fléaux de Dieu, convaincus que sa main peut les atteindre partout et qu’aucune route ne
XXVII Le jour suivant j’allai m’asseoir seul, les psaumes dans les mains , sur un bloc de maçonnerie éboulé autour du tombe
ble foule Des hommes, qui parle et qui coule, Il n’est plus une seule main Qui te remue et qui t’accorde, Et qui puisse un j
fibre de l’homme au cœur m’a palpité, Comme un clavier touché d’une main lourde et forte, Dont la corde d’airain se tord b
tait qu’une sueur aride Du sol brûlé sous le rayon, Et l’Arabe, en sa main grossière Ramassant un peu de poussière, S’écria
74 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432
pables d’analyser en masse un ouvrage de dix volumes, accumulés d’une main de géant pour mêler le vrai et le faux, le raison
j’étais essoufflé, ou plutôt il m’a semblé que j’étais poussé par une main puissante à travers des espaces incommensurables,
de talent, des filles de vertu dans sa famille, voulût accorder leur main aux fils ou aux filles de son héros Jean Valjean,
énurie des vieillards, à quelque porte que Dieu vînt y frapper par la main de ces privilégiés de sa Providence. Qu’est-ce do
; ils font l’aumône autrement, à grandes proportions, souvent par des mains indirectes. On peut mourir de faim à la porte des
e indécision : il semblait près de briser ce crâne ou de baiser cette main  ; sa casquette dans la main gauche, sa massue dan
rès de briser ce crâne ou de baiser cette main ; sa casquette dans la main gauche, sa massue dans la main droite, ses cheveu
iser cette main ; sa casquette dans la main gauche, sa massue dans la main droite, ses cheveux hérissés sur sa tête farouche
ue le scélérat mille fois relaps, debout dans la nuit, sa massue à la main sur la tête de son bienfaiteur, indécis, comme di
nt le conventionnel : « — Louis XVII ?” « Le conventionnel étendit la main et saisit le bras de l’évêque : « — Louis XVII !
Oui, dit l’évêque, inexorable ; que pensez-vous de Marat battant des mains à la guillotine ? « — Que pensez-vous de Bossuet
l’émotion extrême, il regarda ces yeux fermés, il prit cette vieille main ridée et glacée, et se pencha vers le moribond. «
malgré les Girondins, malgré le drapeau rouge repoussé les armes à la main , malgré l’abolition de la guillotine, proposée et
pitié, on ne les plaint pas du même respect. Tomber du trône dans les mains meurtrières du savetier Simon jusqu’à ce que mort
e Chambéry fait du bourreau l’ ultima ratio du droit social dans les mains de la justice humaine, et il fait du supplice un
l il s’en va à Dieu, avec son bonnet rouge sur la tête et sa hache en main  ; son viatique, c’est l’idéal, ce moi de l’infini
e ensuite en travail, en salaire, en services publics entre les mille mains et les mille bouches des travailleurs qui en vive
besoin de ces procédés vulgaires : je suis moi, j’ai mon talisman en main , j’ai mes ailes au talon, je vais où je veux ; qu
75 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358
la possédons, aussi parfaite et divine qu’on la pouvait désirer, des mains du plus grand des critiques, de celui dont le nom
celui d’Homère un immortel symbole de perfection et de louange, — des mains d’Aristarque. Notons bien la marche et l’enchaîne
crupules en général, quand ils naissent en de bons esprits, et que la main qui tient le crayon est sûre et capable, ne m’eff
isaient le plus : « Ce sont, disait-il, ceux auxquels Nicias a mis la main . » Tant, ajoute Pline, il mettait de prix à la pr
en est une que je préfère, c’est celle à laquelle Aristarque a mis la main . » A moins de redevenir grammairien, c’est bien à
eux sur les confins d’une pièce de terre, tenant chacun la toise à la main , et ne pouvant, dans un petit espace, tomber d’ac
ncevoir, c’est chose plus commode que de l’exécuter. Dès qu’on met la main à l’œuvre, il ne s’agit pas seulement de se croir
à frapper violemment ses deux florissantes cuisses de la paume de ses mains  : le traducteur met simplement qu’il se frappe le
mains : le traducteur met simplement qu’il se frappe le corps de ses mains divines ; il oublie que cette forme expressive de
76 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14
rtis qui se sont servis du journalisme comme d’une arme bonne à toute main , est, en effet, à cette heure, cruellement diffic
us politique qu’autre chose. C’était donc, avant tout, pour mettre la main fructueusement sur un pareil sujet, un esprit com
res des pontifes, à Rome, dans laquelle on reconnaît tout de suite la main d’un peuple politique, n’a pas fécondé sa réflexi
s soulèvements parmi les nouvellistes du temps (les nouvellistes à la main ), et qui allait opérer une révolution. Toute cett
aise. Il paraît que Richelieu, qui voulait avoir sa fine et puissante main partout, avait attaché à la fondation de Renaudot
n française, — qui déchaîna le journalisme, jusque-là contenu sous la main des gouvernements, — et son histoire, à cette gra
e qui doit en avoir plusieurs, et que tout à l’heure il aura dans les mains à brasser toute la petite Presse de la Révolution
77 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Barthélemy Saint-Hilaire »
pinions d’une Compagnie, mais des convictions à lui, faites de longue main par la réflexion indépendante et solitaire. C’est
e et presque majestueux, avec ses fermes pondérations, sa balance, sa main de justice et ses diverses compétences, et comme
ati et contourné, jusqu’à ce qu’il ne fût plus reconnaissable, par la main acharnée de deux forgerons en haine, l’un battant
châtia Mahomet en en faisant un Tartufe, « un Tartufe les armes à la main  ». Gibbon, moins spirituel, lourd cockney qui se
anges de Dieu avaient ôté eux-mêmes de sa poitrine, ouverte par leurs mains célestes, la tache noire du péché originel. Natur
descend pas, à un jour donné, comme Moïse, les Tables de la Loi à la main . Mais chaque fois qu’il en descend, il semble, ju
siècle. Il n’y a plus ici de Tartufe, « les armes et l’encensoir à la main  », comme disait le carnavalesque Voltaire, ni de
78 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
us n’avez pas, dans tous ces artistes de l’oreille, de l’œil ou de la main , des écrivains en langue non alphabétique, mais d
politique jusqu’à l’entretien familier, chacun de ces artistes de la main n’a pas son parallèle dans un des grands artistes
ù la lumière entrera à torrents quand les murailles tomberont sous la main divine de la mort. En attendant, plus nos sens bo
e préférence. VI Quels sont les procédés de la peinture sous la main des suprêmes artistes du pinceau ? Elle prend une
t magistral que Michel-Ange, en visitant Raphaël absent, laissa de sa main sur le carton des noces de Psyché, contre la port
l’artiste, et que vous sentez plus de Dieu dans la pensée et dans la main de l’homme qui a écrit, chanté, peint ou sculpté
ffacé tous les vestiges du génie des Phidias ou des Zeuxis et que des mains scythes ou gauloises ont arraché rudement le cise
scythes ou gauloises ont arraché rudement le ciseau et le pinceau aux mains des suprêmes ouvriers du beau. Ce n’était pas en
ait du dehors le grincement de l’outil qui façonnait l’acier dans les mains du père de famille ou des enfants du châlet. Ce s
mère pieuse, une sœur angélique, trois petits frères maniant de leurs mains enfantines le râteau du faneur le jour, l’outil d
ans la patrie de l’art. Le jeune artiste accepta sans hésitation, des mains de l’amitié, ces arrhes de sa gloire future, bien
ina à Raphaël pour garder à la postérité les moindres traces de cette main divine. Honneur à l’or quand il se dévoue à l’art
XXV Ce fut en 1817 que Léopold Robert se sentit assez maître de sa main et de sa couleur pour composer son premier grand
ensifs sur la poussière, le coude sur leurs genoux, la tête dans leur main  ; les jeunes filles se tressant mutuellement leur
ssonneurs, la jeune fille qui se relève de la glèbe, sa faucille à la main , qui tourne aux trois quarts son visage souriant
dell’ Arco ; celle qu’on ne voit que de profil et qui relève des deux mains son tablier pour que les plis ne gênent pas ses p
s ses yeux. L’impatience saisit à la fin le peintre ; il efface d’une main résolue toutes ces ébauches, il renonce au menson
ovisateur napolitain, l’Homère populaire et maritime, sa guitare à la main , assis sur un écueil de la plage au pied des mont
au de laine brune qui s’est détaché de ses épaules ; il cherche d’une main distraite des notes sur les cordes de sa guitare
dé nonchalamment sur la base du roc, et l’autre, son manteau dans une main et son bras passé autour du cou de son compagnon,
te penchée sur les genoux de sa mère. L’attention a fait tomber de sa main et rouler à terre le tambourin entouré de grelots
79 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
e contre les papes. L’Église dite gallicane les prend, ces armes, des mains de l’évêque de Meaux. S’il y a une Église gallica
n. Quand Bonaparte sentit l’empire échapper par grands lambeaux de sa main avec la victoire, il se hâta de rendre les États
du monde anténapoléonien, ils la recousurent. Pie VII gouverna par la main du cardinal Consalvi avec sagesse, libéralité et
e borner à offrir un asile sûr et respectueux au pontife, intervint à main armée pour la souveraineté temporelle du pape à R
t intérieur, tantôt par l’habileté, tantôt par la violence, entre les mains de la faction des Médicis. Lucques, Pise, Sienne,
ction des Médicis. Lucques, Pise, Sienne, Livourne, abdiquent dans la main des Médicis leur liberté républicaine. Cette fami
esse de Toscane, ce beau pays continua à être heureux dans toutes ces mains . Il portait son bonheur en lui-même, dans son car
, le vieillard Fossombroni, y tint jusqu’à quatre-vingt-six ans d’une main flexible les rênes de l’administration et de la d
rare, maître de Padoue, de Vicence, de Vérone, étant tombé dans leurs mains avec trois de ses fils, le conseil des Dix les fi
er au moins sa défaite. Bonaparte n’avait pas cette indemnité sous la main  ; il fallait la trouver ; il ne pouvait la trouve
oléon, eût dédaigné de la gouverner par lui-même. Elle retomba de ses mains avec le monde, en 1815, et rentra sous le joug de
éfendre. Les Génois abdiquèrent un moment leur souveraineté entre les mains de leur libérateur. Les plébéiens, encouragés par
néreusement les femmes et les filles des Cypriotes tombées dans leurs mains . Bravant Venise jusque sous ses murs dans des éta
des combats acharnés sous les murs, il rentre dans Gênes l’épée à la main  ; sa magnanimité se refuse à toute vengeance, il
née l’heure d’une restauration dans ses possessions italiennes par la main de la coalition dont elle est le satellite ; son
Marseille. Cette usurpation violente de la république de Gênes par la main de l’Europe au profit de la maison de Savoie, au
dans la péninsule. L’Autriche est toujours la première à intervenir à main armée pour le statu quo, car c’est sa nature, et
rrectionnelle dans la capitale abandonnée ; il accepta la régence des mains de l’armée. En changeant de rôle, il n’eut point
ince une expiation plus douce : ce fut d’aller servir, les armes à la main , contre ses propres amis en combattant en Espagne
. Le poids du monde ne doit pas être déplacé du bassin du Midi par la main des ducs de Savoie ; (p. 407) votre agrandissemen
brement sur un plan fédératif. Cela était sage. Le Piémont a forcé la main au traité, en s’emparant de douze millions d’Ital
80 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
is fois Caïrbar jette sa lance sur la bruyère, trois fois il porte la main à sa barbe. Ses pas sont courts et pressés, souve
it de nos armes frappa son oreille ; il se lève avec effort, étend sa main tremblante, me touche et bénit le fils de Fingal.
e ton père ? Laisse-moi toucher ton bras. » J’obéis à son désir ; ses mains tremblantes touchèrent mon bras : il soupire ; il
arriva à Berrathon avec Toscar, défit l’armée d’Uthal et le tua de sa main . Nina, dont l’amour n’était pas éteint par la per
de la colline. J’ai vu les filles de Lutha qui revenaient un arc à la main . Je leur ai demandé où était Malvina : elles ont
éros est assis sur un trône de vapeurs, sa lance aérienne est dans sa main . Son bouclier, à demi couvert de nuages, ressembl
urs du roi de Berrathon. Fingal s’en indigna : trois fois il porta la main à sa lance, résolu d’étendre son bras vengeur sur
partir. Nous étions transportés de joie en traversant les flots : nos mains impatientes se portaient sans cesse à nos épées à
ule au milieu des flots ? Mon âme a-t-elle médité ta mort ? Ma faible main a-t-elle levé le fer contre toi ? Mon cher Uthal,
elle voit le bouclier d’Uthal couvert de sang, elle le voit dans les mains d’Ossian ; elle vole éperdue sur la plaine ; elle
ènes sur les vents du désert, et tu tiens les noires tempêtes dans ta main . Dans ta colère, tu saisis le soleil et tu le cac
a jeunesse ? L’âge a mêlé des cheveux blancs à ma noire chevelure. Ma main oublie à bander l’arc, et je ne lève que des lanc
seul ; mais mon épée frémit à mon côté, impatiente de briller dans ma main . Ne parle plus de Comhal, enfant de Clutha ! Son
les ondoyantes. Ils se penchent sur sa harpe pendant que ses blanches mains touchent les cordes tremblantes. Elle s’arrête ;
efroidi ? Pourquoi ta langue harmonieuse est-elle devenue muette ? Ta main qui, il y a si peu de temps, brandissait la lance
ais il était trop tard. Crimoïna n’était plus… La harpe glissa de ses mains  ; elle exhala son âme dans ses chants : elle tomb
outé aux œuvres des bardes écossais quelques fragments de leur propre main dans le même style, cela est naturel, vraisemblab
t sous des sourcils épais et menaçants. Les épées étincellent dans la main des deux héros, et leurs armes se choquent avec u
s blonds cheveux flottaient négligemment ; un arc pesant chargeait sa main délicate ; elle avait suivi son amant, son cher C
nt pour toujours ; leurs cœurs sont glacés et ne battent plus sous ma main . Ombres chéries, répondez-moi du haut de vos roch
chasse : ses flèches retentissaient à son côté, son arc était dans sa main  ; cinq dogues noirs suivaient ses pas. Il voit le
81 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
employer à propos alternativement et successivement, tenant de longue main l’utile serviteur en réserve pour les destination
à cette désunion des parties en s’en allant en Béarn présenter de sa main à la comtesse de Guiche, qu’il aimait alors, les
. Il en gronde, et ne sait pas bon gré à ceux qui mettent la dernière main à la même affaire, à Du Plessis-Mornay, qui le su
n coup de pistolet à la hanche, et d’un coup d’épée à la tête et à la main , il ne laissa pas de se relever après quelque éto
r sans l’atteindre. Un homme du parti royaliste passa alors menant en main un cheval, un petit courtaud qu’il avait pris ; R
happèrent ; les quatre autres le suivirent, non sans lui avoir mis en main la cornette blanche semée des croix noires de Lor
Andelot veut s’emparer de force de la cornette blanche qu’il voit aux mains du page, et qui est une dépouille d’honneur et de
au maître. Premièrement donc, marchaient deux grands chevaux menés en main par deux palefreniers ; puis deux pages montés su
son maître, casaque de velours orangé à clinquant d’argent, et, en la main droite, des tronçons d’épées, de pistolets et arm
t réconciliés et convertis à la royauté. Henri IV destinait de longue main Rosny pour ses finances. La concussion alors, la
eveurs généraux des deux années dernières comme leur ayant été mis ès mains par les receveurs particuliers ; lesquels bordere
82 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103
humain de son temps, hélas ! et de tous les temps, contracté dans la main puissante d’un homme, et rendant, sous la pressio
s la main puissante d’un homme, et rendant, sous la pression de cette main , son suc, son sens, sa gloire, ses vices, sa hont
e vieux Galba, proclamé empereur par les légions, s’avance et tend la main vers le sceptre. Écoutons Tacite, c’est ainsi qu’
plus anciens temples consumés ; le Capitole lui-même incendié par la main de ses concitoyens ; nos saintes cérémonies profa
tion était un retour à la liberté et aux mœurs. Galba le prend par la main en présence du sénat et du peuple : « Auguste ch
inées de la patrie et celles de notre maison ont été placées dans vos mains . Ne croyez pas, je vous le jure par le nom que je
it pas été ensanglantée et que le pouvoir avait passé sans choc d’une main dans une autre. « Par mon adoption, il semblait a
e : il y en a qui vont jusqu’à affirmer qu’Othon a été percé par leur main . L’impassible Galba sourit de pitié et demande à
ue nouveau groupe de soldats qui se présentaient, on leur prenait les mains , on les enlaçait d’un cercle d’épées nues, on les
dats à l’empereur. « Othon ne cessait pas, de son côté, d’étendre les mains vers eux, d’adresser des hommages à cette multitu
vociférant contre Galba, célébrant la justice des soldats, baisant la main d’Othon. Plus les démonstrations sont fausses, pl
83 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre III. La Phèdre de Racine. »
mesure : Je respire à la fois l’inceste et l’imposture. Mes homicides mains , promptes à me venger, Dans le sang innocent brûl
père y tient l’urne fatale ; Le sort, dit-on, l’a mise en ses sévères mains  : Minos juge aux Enfers tous les pâles humains. A
Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l’urne terrible ; Je crois te voir chercha
la chrétienne réprouvée, c’est la pécheresse tombée vivante dans les mains de Dieu ; son mot est le mot du damné. 39. Cett
84 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
ane assise, un bras appuyé sur les bords du vaisseau, tenant de cette main un instrument de laiterie, l’autre bras pendant e
cette main un instrument de laiterie, l’autre bras pendant et dans la main un pot plein de lait qui se répand, tandis que la
conduisant par le bras. Deux bohémiennes l’accostent, lui prennent la main , lui prédisent des enfans et charmans, comme vous
, sa quenouille dressée contre son épaule gauche, et présentant de la main droite une pomme au plus petit de ses marmots don
Hésiode, à un Orphée qui descendrait des monts de Thrace la lyre à la main , à un Apollon réfugié chez Admète ; car je persis
fille m’aurait tiré de perplexité, en tenant sa lettre cachetée d’une main , et de l’autre fesant sa leçon à la vieille, mais
assis, tenant sur ses genoux la lettre déployée et donnant de l’autre main une pièce d’or à la vieille. Même richesse d’ajus
et sans âme ; vous pouvez, M. La Grenée et vous, vous prendre par la main . Est-ce ainsi qu’on trace les passions ? Est-ce q
rture, qui se plisse beaucoup à la séparation des deux cuisses, et la main posée où la couverture se plisse. Son vieux père
, l’endroit où ils se pressent… eh bien, ces plis, cet endroit, cette main  ? Après ? Est-ce qu’une fille de cet âge-là n’est
aite d’un russe, tartare ou autre ; à droite, le tartare debout, a la main appuyée sur une massue hérissée de pointes. Quel
fure, les draperies, les vêtemens sont à merveille. Celle-ci tient la main de la jeune femme, elle lui parle, mais elle n’a
85 (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Premier tableau » pp. 180-195
ous deux, nous abrogions le Code pénal ! nous tenions Paris entre nos mains  ! (Il jette le journal et reste quelque temps rêv
tre vus, Bidault, Nichot, Cascaret et Poupardot tenant des notes à la main .) Cela veut dire que je vais hériter ! (Bidault,
pprochent peu à peu de Saturet.) Hériter ! Il me semble (il étend les mains ) que je palpe déjà des billets de cent, des bille
ns) que je palpe déjà des billets de cent, des billets de mille… (Ses mains étendues rencontrent les notes élevées en l’air p
? Adjugé ! (Nichot, Bidault, Cascaret, Poupardot tendent vers lui une main avide.) À bas les pattes ! Messieurs, je proteste
denas… (Explosion des murmures.) Messieurs ! (Il prend Finette par la main .) la loi me défend de mener cette femme au marché
86 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Belmontet »
meurt, étouffé sous le large pouce de ces intérêts matériels dont la main brutalise à cette heure les plus pures et les plu
er, comme on fait aux hommes qu’on fusille, on ouvre l’Histoire d’une main impartiale, on ne trouve nulle part, depuis que l
outes les collines dans la vallée des jeunes filles, leur cruche à la main , vous dites, sans crainte de vous tromper, qu’il
ans l’expression, quand même cette expression n’a pas trouvé, sous la main du poète, toute sa perfection et toute sa rondeur
s de l’Empire ; mais, on doit en convenir, ce n’est, certes ! pas une main sans force qui a écrit : Une Scène de nuit à Schœ
de ce recueil. Seulement, si cette force était plus grande encore, la main du poète, qui attaque parfois l’expression avec u
87 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre Premier »
rt, la femme qui est un piège, dont le cœur est un filet, et dont les mains sont des liens. » — Aux lueurs du bûcher de Sarda
e où je l’assieds », Sidhârta se redresse un matin, en frappant d’une main la terre que sa parole va conquérir. Il est « Bou
Enfers couronné de fleurs, et souriant à Perséphone, qui lui tend la main  : — « Celui que les dieux aiment meurt jeune. Le
iècle, le trouvère Walter Vogelweide, laissant tomber sa tête dans sa main , s’écriait : « Cette vie, l’ai-je vécue ? l’ai-je
n à Byron, de Lucrèce à Chateaubriand, sa coupe léthargique passe, de main en main, inépuisable et fatale, comme le flambeau
n, de Lucrèce à Chateaubriand, sa coupe léthargique passe, de main en main , inépuisable et fatale, comme le flambeau même de
tent la vase de l’ancien bourbier. Émile Augier, lui-même, a peint de main de maître ce type de la courtisane relapse dans l
ique qui lui faisait sentir sa force dans son mépris. Elle baisait la main qui l’avait frappée, et elle sortait de la maison
déjà son front résigné. Son père, avant de mourir, a remis entre ses mains son jeune frère Paul. De ce lit de mort, la jeune
Diane la fait tomber d’un geste, et, prenant sa jeune protégée par la main , elle se remet, avec elle, sous la sauvegarde des
e visite. Madame de Rohan est du complot et le préside, l’éventail en main , comme elle ferait d’une cour d’amour. C’est une
pas passé pour voleur dans ses intendances ; je crois qu’il avait les mains nettes ; il était effectivement bon homme. » Cepe
sbire. Mais Laffemas n’est pas homme à retourner d’une expédition les mains vides. Il va faire démolir les murs à coup de pio
88 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »
neries du premier âge, Eugénie l’oiselière se trouva un nid, dans les mains , plus grand, plus touchant et plus désolé que ceu
à écrire, soit à travailler, ce qu’elle aimait beaucoup (fée par les mains comme elle l’était par l’âme !) ; soit enfin à, s
ablement à cette heure que la fée de l’esprit, succédant à la fée des mains , elle traça cette foule de lettres et de pensées
ussent partout, même à la campagne. Ils maniaient, avec leurs grosses mains , cette divine opale aux nuances de vapeur, aussi
is elle avait son frère, — ce Maurice sur l’épaule duquel elle mit la main de si bonne heure. Les filles de Milton voyaient
Centaure à épeler ses premiers mots dans la Bible de la nature. Si la main , purement chrétienne et presque ascète de sa sœur
sœur Marie nous a cueilli quelques feuilles de ce beau lis double, la main poétique de Guérin a complété la corolle. Il nous
ait le dessein de l’accomplir, qui creusait, comme le potier, avec sa main puissante et douce, ce vase précieux où ses divin
Malvina égarée, aux yeux blancs, perdus dans la nue, elle a tendu une main hagarde à la bague d’alliance… Mlle Eugénie de Gu
vait pas même sourcillé et elle aurait pris en souriant la mort de sa main comme elle aurait pris autre chose. La mort n’est
ide méprisait le bouquet de roses de la dot, qui avait séché dans des mains résignées, — dans des mains vouées, pour toute oc
roses de la dot, qui avait séché dans des mains résignées, — dans des mains vouées, pour toute occupation désormais, à tourne
musante ou intéressante, comme dit le monde, quand il applaudit de sa main familière et maladroite sur des joues fières. On
89 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
ne manquent point d’agrément, et il a un soin tout particulier de ses mains et de ses ongles ; ses joues et ses lèvres vermei
dit-il bientôt avec un sourire gracieux et en appuyant amicalement la main sur mon genou ; puis, il porta de nouveau les yeu
ffraya tout de bon et envoya savoir s’il ne s’était point blessé à la main  ; mais la réponse qu’on lui apporta l’ayant compl
re la calèche au grand trot, mais en tenant toujours son chapeau à la main . En traversant le village, nous rencontrâmes plus
’avança vers nous avec force salutations et approcha ses lèvres de la main seigneuriale. Arcadi Pavlitch lui laissa le temps
me du starosta : elle salua le maître, mais n’osa point lui baiser la main . Dans la chambre froide 12 qui se trouvait à droi
de larmes, — vous avez donc daigné venir nous visiter ! Votre petite main , mon père, votre main chérie, — ajouta-t-il en te
z donc daigné venir nous visiter ! Votre petite main, mon père, votre main chérie, — ajouta-t-il en tendant les lèvres avec
rtée et retenue à la taille par une lisière, parut, une lanterne à la main , sur le seuil de la porte. — Éclaire au maître, l
terne, s’assit sur un escabeau, et se mit à balancer le berceau d’une main , tout en ravivant de l’autre la flamme de la lout
formés et qui se touchaient presque. Il s’arrêta devant moi, les deux mains posées sur les hanches. Je le remerciai et lui de
et baissa la tête. — Voi… voilà… — dit-il tout à coup en étendant la main . — Ils ont choisi une jolie nuit. J’écoutai en va
voleur qui se débattait sous lui, et dont il s’efforçait de lier les mains avec une ceinture. Je m’approchai des combattants
re. Birouk ne me répondit pas ; il saisit la crinière du cheval de la main gauche (il avait passé la main droite dans la cei
il saisit la crinière du cheval de la main gauche (il avait passé la main droite dans la ceinture du voleur). — Allons ! to
e paysan dans l’isba, relâcha le nœud du kouchak qui lui retenait les mains , et le fit asseoir dans un coin. Je me plaçai en
à Birouk, il était assis devant la table, la tête posée sur ses deux mains . Un grillon chantait dans le coin, … la pluie bat
forestier. Cette injonction ne m’intimida pas, et je portais déjà les mains en avant ; mais, à mon grand étonnement, Birouk d
, une teinte cadavérique. Il m’accueillit avec joie, et me tendant la main , il allait me parler lorsqu’une quinte de toux l’
nd soin : c’étaient les Œuvres de Koltsoff. Il frappa le cahier de la main et sourit. — Voilà un poëte ! — me dit-il d’une v
encore le temps. — Puis elle baisa dévotement le crucifix, fourra la main sous son oreiller, et rendit l’âme. — Lorsqu’on s
— Iakof, commence. — Je ne sais, frère, — dit celui-ci en portant la main à la gorge, — oui ! hem !… je ne sais ce que je s
instants, Iakof regarda autour de lui et se couvrit la figure avec la main . Tous les assistants arrêtèrent les yeux sur lui,
, laissa percer une agitation secrète. Il s’appuya contre le mur, les mains posées sur le banc, comme au commencement de la s
la dernière vibration d’une corde fortement tendue et touchée par une main hardie. Sa voix ne tarda pas à se développer, et
victoire lui appartenait… — Iachka, — dit Diki-Barine en appuyant la main sur son épaule, et il se tut. Aucun d’entre nous
is ses jambes commençaient à faiblir ; il levait de temps en temps la main d’un air résolu et avec un sourire hébété. Malgré
90 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216
nos anciens amis), et qu’il préparait, avec ces matériaux de première main , une histoire complète de Sieyès, nous lui avons
it, l’une des plus hautes et des plus absolues qui soient sorties des mains de la nature. Emmanuel-Joseph Sieyès, que nous av
it né maître, si on peut ainsi parler ; et il refaisait la plume à la main chacun des ouvrages de métaphysique ou d’économie
eux quantité de réflexion de lui sur la musique, des airs notés de sa main , et ce qu’il appelait le « Catalogue de ma petite
de connaître la nature, et, puisqu’il n’a pas été appelé à mettre la main au plan de la machine du monde, qu’elle existe et
rend comme je l’ai pu faire, grâce à cette masse de témoignages de sa main , dans l’intimité de sa méditation et de son intel
encée, puis bientôt négociée auprès de l’abbé Sieyès, qui y donna les mains , n’aurait manqué, selon Bertrand de Moleville, qu
ngédiait, pour ainsi dire, en la remettant, au 18 Brumaire, entre les mains de Bonaparte ; car il eut cette singulière destin
disciples me l’assurent, j’en doute ; mais je sais bien qu’il a fait main basse sur les derniers empêchements que la scolas
it que s’accroître, et j’en ai saisi plus d’un témoignage tracé de sa main dans des notes intimes. On sait qu’à ceux qui lui
s vers, où l’on reconnaît l’ami de La Fontaine, je lis, écrites de la main de Sieyès également, des pensées latines extraite
pendant il (Sieyès) l’a aperçu longtemps avant vous, et il a fermé sa main . Vous qui l’accusez, vous avez deux torts plus qu
et n’avoir qu’à la distribuer aux hommes, il la retire et il ferme la main . Il dira encore, en continuant d’exhaler pour lui
u’on adopterait enfin cette Constitution modèle qu’il avait de longue main élaborée, qui devait rompre le flot de la démocra
91 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138
t. Il y monte. Un bourreau l’embrasse par le corps et le traîne d’une main par sa draperie et de l’autre par les cuisses. Un
as souffrir les anges à cause de leurs ailes ; moi je suis choqué des mains jointes dans les sujets tirés de l’histoire ancie
es signes de vénération ; et il me semble que l’action de joindre les mains n’est ni des idolâtres anciens, ni des juifs, ni
fs, ni même des premiers chrétiens. J’ai dans la tête que la date des mains jointes est nouvelle. Le goût de Boucher gagne, s
premier coup d’œil, on croirait que ces deux morceaux sont de la même main . Cependant, avec un peu d’attention, on trouve pl
92 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135
ui est vétu de long et qui paroît le maître, saisit son esclave d’une main , et il tient dans l’autre main une espece de sang
ît le maître, saisit son esclave d’une main, et il tient dans l’autre main une espece de sangle dont il veut le frapper. Deu
it quand on la touchoit à vuide, en la pinçant avec deux doigts de la main gauche, armez apparemment de dez d’ivoire, tandis
apparemment de dez d’ivoire, tandis qu’on la faisoit resonner avec la main droite. C’étoit dans cette main que les joüeurs d
dis qu’on la faisoit resonner avec la main droite. C’étoit dans cette main que les joüeurs de lyre portoient une espece d’ar
93 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
demande pour qui et pourquoi on va verser tant de sang romain par des mains romaines. Cependant les généraux d’Othon le conju
ps avec des éloges et des larmes, baisant à l’envi sa blessure et ses mains . Quelques-uns des soldats se tuèrent sur son bûch
l les animait tour à tour de ses acclamations et de ses battements de mains . « Si un des deux partis venait à plier, si les v
Placidus, le traîne hors du sale réduit où il est découvert, ses deux mains liées derrière le dos, ses habits déchirés : spec
……………………………………………… XXXVI Les Annales de Tacite sont de la même main , mais d’une main plus magistrale encore et plus f
… XXXVI Les Annales de Tacite sont de la même main, mais d’une main plus magistrale encore et plus ferme. On croit se
re ce genre de mort. Quant au meurtre et au glaive, comment cacher la main , ou comment trouver un exécuteur assez dévoué pou
grève, à la rencontre de sa mère qui venait d’Antium, la prend par la main , la serre dans ses bras, et la conduit à Baules ;
de crocs et de fers de rames et de tous les agrès qui tombent sous la main des meurtriers. Agrippine, muette, et par ce sile
oin que la hauteur des vagues le permettait, ceux-ci étendaient leurs mains comme pour recueillir les naufragés ; tout le riv
rs qui relevèrent ses esprits par leurs adulations, le prenant par la main et le félicitant d’avoir échappé à un péril si ém
ranchi et confident intime d’Agrippine, avait été surpris le fer à la main pour l’assassiner ; qu’Agrippine s’était fait jus
age, une femme eût envoyé un seul affranchi, avec un seul glaive à la main , pour combattre les armées et les flottes du maît
s, qui s’appelle, qui se répond en cris inintelligibles, qui tend les mains , qui s’avance jusque dans les flots pour recueill
nt aujourd’hui au profit de leur cause, soient plus vertueux dans les mains du jacobinisme que dans celles de l’inquisition !
94 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
stinct du peuple pousse à la république ; car il sent que toute autre main que la sienne est trop faible pour imprimer l’imp
s le sang de trois cent mille victimes. Elle n’aurait pas mis dans la main du tribunal révolutionnaire la hache du peuple, a
otions artificielles du peuple eussent si bien caché leur nom et leur main qu’on ne pût jamais les prendre en flagrant délit
ciel, comme des bouches de volcan, sans avoir été allumés par aucune main , ou qui sortent du ciel comme des météores, sans
anarchiques latentes ou publiques, contenues par nous jusque-là d’une main souple et ferme à la fois, s’efforceraient de dis
e son général, venu d’Algérie, la trouvât nombreuse et prête, sous sa main , au jour prévu. J’avais choisi dans ce général, q
rois jours. La république, seule de tous les gouvernements attaqués à main armée dans son centre, triompha héroïquement, mai
s ateliers nationaux, qu’on croyait être une armée de réserve dans la main du gouvernement, et qui n’était qu’une armée de l
e d’en proposer l’imitation aux départements ! Et moi, je combattis à main armée les assassins de la patrie aux journées de
d’entrevoir en perspective un trône relevé sur les débris et par les mains d’une république. Ce pressentiment, qui précède l
emise ouverte sur la poitrine, laissant à nu les muscles du cou ; les mains épaisses, le poing fermé, les cheveux gras sans c
es armes. Je n’ai pu serrer sans un respectueux attendrissement cette main de vieillard qui avait serré celle de son père, q
, l’insurrection morale du serment du Jeu de Paume lui avait forcé la main . Il avait voulu intimider l’Assemblée constituant
mi les hommes. Elle est un instinct qui avertit la force d’amollir sa main à la proportion de la faiblesse et de l’adversité
s négociations cessèrent ; et la Mort, tenant la hache régicide d’une main et le drapeau tricolore de l’autre, fut prise seu
’Histoire des Girondins. Aujourd’hui, c’est la vie de Cléry entre les mains , c’est en pouvant de nouveau s’appuyer sur des fa
95 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
e, soit pour curer les immondices de la mer dans la darse, prendre la main enchaînée du vieillard, la baiser, et lui apporte
jeter son morceau de pain de loin, à travers la double grille, par la main du piccinino, et, les autres jours, ne te risque
onne que je sais où il est, et que la clef de son cachot est dans les mains de celle qui lui rendrait le jour au prix de sa v
ant sur la cour du cloître, une corbeille de criblure de froment à la main pour les ramiers, et je me dirigeai vers le puits
m’avançai toute tremblante et toute pleurant d’avance, ma cruche à la main , vers la dernière loge du cloître, au fond de la
trier, mes jambes refusèrent tout à fait de faire un dernier pas, mes mains froides s’ouvrirent d’elles-mêmes, le trousseau d
euve dans l’auge des colombes, et je revins, ma cruche pleine dans la main , sous le cloître, comme si j’allais laver les dal
Le meurtrier, qui avait paru au premier moment à sa lucarne, les deux mains crispées à ses barreaux, ne s’y montrait plus ; j
lui dire, sans parler, de se taire, et, déposant ma cruche de l’autre main , j’ouvris, comme on me l’avait montré le matin, l
si son cœur était un foyer, en m’écoutant et en dévorant mes pauvres mains de ses lèvres ; mais quand j’ajoutai que ma pensé
plus hardie viendra becqueter entre les barreaux, puis jusque dans ta main  ; tu lui caresseras les plumes sans la retenir, e
era la vie, sois-en sûr ! Tu ne me refuseras pas de la recevoir de ma main pour nos parents ; ces quatre semaines de soulage
ettant, et ses doigts semblaient vouloir retenir ce que me tendait sa main . Je pris le peloton, je le déroulai, je pris la l
mme mes pensées elles-mêmes, selon leur couleur ; puis je battais mes mains l’une contre l’autre pour l’effrayer un peu, afin
’était pas encore guérie, lui faisait trop mal, et qu’il implorait ma main pour le retourner sur sa paille. Non, je ne pense
tombâmes, ma belle-sœur et moi, à la renverse contre la muraille, les mains sur nos yeux, en criant : « Est-il bien possible 
96 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
qui s’introduit avec son livre dans le foyer de chacun, qui passe de mains en mains comme une chose vénale, qui sollicite, a
troduit avec son livre dans le foyer de chacun, qui passe de mains en mains comme une chose vénale, qui sollicite, au lieu du
re intérêt. L’un d’eux, qui avait une petite perruque ronde, prit ses mains dans les siennes, où il les retint longtemps, et
isme et de drame furent malheureux. L’outil était trop lourd pour une main d’enfant, trop lourd même pour une main de femme.
til était trop lourd pour une main d’enfant, trop lourd même pour une main de femme. À l’exception de la virile Sapho, dont
nt exclusivement viril qui veut, comme l’éloquence de la tribune, une main d’homme pour le faire vibrer complétement à l’ore
’explosion de la phrase éclatant comme le canon sous la charge qu’une main vigoureuse a introduite et bourrée dans le tube d
la délicatesse des organes de la pensée dans la femme ? Peut-être sa main débile, qui n’a pas été façonnée pour l’effort, n
accoutumé à une telle virilité romaine d’idées et d’accents sous une main de jeune femme. Un immense applaudissement accuei
ndant éloignaient ces prétendants français, anglais ou italiens de la main de cette fille unique, malgré la fortune, le créd
i de Gustave III et ambassadeur de Suède à Paris, brigua et obtint la main de mademoiselle Necker. Il ne manquait à cette fa
jamais forcer sa femme à le suivre en Suède. À ce prix, il obtint la main de mademoiselle Necker. C’était un homme déjà mûr
séquent l’aristocratie est personnelle, ne pouvait reconstituer d’une main les priviléges politiques qu’elle détruisait de l
dre son père et ses enfants. Une protestation jetée au peuple par une main cachée, du sein du nuage, soulageait au moins sa
ublique dont elle inspirerait les conseils et dont elle dirigerait la main . Ce fut l’époque véritablement civique de sa vie.
ophie du dix-huitième siècle ; c’était le démenti donné le sabre à la main à toutes les aspirations de l’Europe ; c’étaient
97 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
er nous-même ? Est-ce que nous avons montré une arme chargée dans nos mains ailleurs que sur le champ de bataille de Paris, p
servir contre nous de la force des révolutions quand vous l’aviez en main  », nous disent aujourd’hui avec une amère ironie
ennemis parviennent (comme je ne le crains que trop) à briser dans ma main cette plume de l’homme de lettres, mille fois plu
Qu’est-ce qu’un homme qui sait un métier quelconque, un métier de la main ou un métier de l’esprit ? Cet homme est un capi
alice, Qui même en le grondant badine avec le vice, Et qui, levant la main sans frapper jusqu’aux pleurs, Ne fustige les sot
« Ami, vite un peu d’ombre ! Nous avons trop hâlé notre front et nos mains Aux soleils, au roulis des océans humains ; Échap
t pourtant illuminé d’histoire ; Tu me parlais de Rome un Tacite à la main , Des victoires d’hier, des dangers de demain, Des
r elle perça la langue, Et sur les Rostres sourds fit clouer les deux mains Qui répandaient le geste et le verbe aux Romains 
98 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre V. Les esprits et les masses »
truire est la besogne ; édifier est l’œuvre. Le progrès démolit de la main gauche, c’est de la main droite qu’il bâtit. La m
difier est l’œuvre. Le progrès démolit de la main gauche, c’est de la main droite qu’il bâtit. La main gauche du progrès se
ès démolit de la main gauche, c’est de la main droite qu’il bâtit. La main gauche du progrès se nomme la Force, la main droi
n droite qu’il bâtit. La main gauche du progrès se nomme la Force, la main droite se nomme l’Esprit. Il y a à cette heure be
iers, d’un sens profond : — « La voix me dit : remplis la paume de ta main de charbons de feu, et répands-les sur la ville. 
eux, partout où allait l’esprit, ils allaient. » Et ailleurs : « Une main fut envoyée vers moi. Elle tenait un rouleau, qui
ez la première statistique venue. En voici une qui nous tombe sous la main  : Bagne de Toulon. 1862. Trois mille dix condamné
espote de despotisme pour le faire éclater. Le tyran devient dans ses mains un hideux projectile qui se brisera. Machiavel co
99 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
pas dissocié de la musique. Je lis ces vers de Sagesse : Les chères mains qui furent miennes, Toutes petites, toutes belles
es mortelles Et toutes ces choses païennes, ………………………………………………………………… Mains en songe, mains sur mon âme, Sais-je, moi, ce que
toutes ces choses païennes, ………………………………………………………………… Mains en songe, mains sur mon âme, Sais-je, moi, ce que vous daignâtes,
reliés aux centres moteurs des muscles du larynx et des muscles de la main « auxquels ils donnent des ordres ». L’écriture e
des ordres ». L’écriture est donc un langage direct, les gestes de la main , un langage également. « Le langage, dit encore l
ppuyée à la beauté du monde Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains . Pourtant, elle comprend avec effroi l’éphéméréi
naïve allégresse : De croire que plus loin, d’autres cieux, d’autres mains Donneront de meilleurs et plus sûrs lendemains Et
nts, les jardins où nous sommes, Cesser d’être du sang, des yeux, des mains , des hommes Descendre dans la nuit avec un front
syché2 Elle passe sans bruit dans la maison déserte Tenant entre ses mains une lampe qui meurt ; Son voile safrané flotte da
udre éparse et cendre inerte et grise, Au lieu de l’anse, creuse à la main qui l’a prise, Tu renfles la rondeur de ce double
a pamoison. Si Mmede Noailles a « tenu l’odeur des saisons » dans ses mains amoureuses, Mme Delarue-Mardrus entre dans un pay
lune écoutés bouche à bouche ! De songer qu’ils vivront sans que leur main se touche Et que, pour eux, ces nuits passeront s
ité ; frénésie de la sensualité : Je prendrai le beau temps avec des mains hâlées, Je mangerai l’été comme un gâteau de miel
, Et que peut-être, errant et seul avec ces yeux, Nul ne prendrait sa main pour marcher sur la route. Ayant trop écouté le h
lait pur quelque part sous les cieux Et qui touche le cœur comme une main caresse, Comme un triste baiser se posant sur les
pâmée… … referme sur moi tes tendres bras ouverts ; Que je presse tes mains en mes brûlantes paumes ; Tes deux mains de fraîc
ouverts ; Que je presse tes mains en mes brûlantes paumes ; Tes deux mains de fraîcheur, au fond des soirs déserts… Pourtan
isirs. …………… Et les gardénias fragiles des hivers Se meurent dans tes mains aux caresses impures. …………… Sous les flots de sat
ne se manifeste pas par la frénésie des étreintes : Je baiserai tes mains et tes divins pieds nus Et nos cœurs pleureront d
tel… ……… On trouvera, dans le recueil qui s’intitule : À l’heure des Mains jointes, la description, ou plutôt l’insinuation
voyant mes souffrances, ont ri. Puis, des hommes ont pris dans leurs mains de la boue Qui vint éclabousser mes tempes et ma
ous avez su tourner vers vous tous mes désirs Et vous avez rempli mes mains de souvenirs. Je vous ai dit, à vous qui m’avez c
res ; je ne vis que pour lui, dit-elle, Je viens toujours à lui, les mains pleines de roses : À mes plus beaux présents, il
chée, Nulle compagne n’est plus douce et pitoyable, Je ne sais nulles mains , si fraîches à mon front. Je t’aime — te voici. É
filles ! Je sens que je péris de n’être pas aimée, D’avoir de tièdes mains et la bouche embaumée… Cette première partie de
d’amertume du désir impossible : Je voudrais, une fois, prendre vos mains , un soir. ……………………………………………………… Mais, elle souff
ux son parfum, presque comme le rite         D’un malade qui tend la main . Et les roses de chair qu’on mord comme une bouch
on va tuer les lendemains, Jamais n’eurent ce cœur qui tombe dans mes mains        Et ce consentement farouche. C’est elle
-moi, solitaire obstinée, N’être que cette enfant qui pleure dans ses mains . Mme Catulle Mendès, dans ce premier recueil, ne
ut-puissant et terrible. Oh ! laisse Se joindre sur ton cœur mes deux mains de faiblesse Contenant tout l’amour en leurs paum
attendent, penchées « au balcon de leur longue espérance » : Avec la main ouverte au-dessus de leurs yeux, elles ont inter
, faneuses de l’azur, Sequins dansants des peupliers, gestes obscurs, Mains qui vont promener la nuit sur les fontaines, Marr
ie, Il est un écolier, car le bonheur s’apprend. Mais, peu à peu, mes mains s’attachent à la soie, Mon corps apprivoisé la go
stérieux, et ne se livre pas au premier regard, au premier palper des mains et de l’intelligence), — l’émotion ressentie est
roncs d’arbres, les troncs d’hommes avec des feuilles         ou des mains  ! On sentie prodige « d’une occulte loi humaine
uilles de citrouilles. Le plus noble arrondit un bras pompeux et sans main . Sur eux tombe par bavures un jour de ruines et d
t en rut y sont trop nombreux. « Ne vaut-il pas mieux tomber dans les mains d’un meurtrier que dans les rêves d’une femme ard
100 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
une touffe de cheveux sur le front : c’était Napoléon : il tenait la main levée comme pour prendre une prise de tabac, et d
nt M. Goulden de la bonne idée qu’il avait eue. J’enfonçais aussi mes mains dans les moufles jusqu’aux coudes, et je galopais
t pas assez belle. Mais au bout d’un instant, Catherine, joignant les mains , soupira tout bas : « Oh ! mon Dieu ! que c’est b
auer ; Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre. » Quand la tante Grédel eut bien
ie de mon âme, et depuis ce moment jusqu’à midi, je ne lâchai plus la main de Catherine ; nous étions heureux en nous regard
oles me portaient un coup, et je sentais que Catherine me retenait la main . Mais la tante Grédel avait plus de raison que no
ne : n’oublie pas de venir dimanche. » Je me retournai pour agiter la main , puis je me mis à courir sans lever la tête, car
me dit-il aussitôt. — Dix-sept », répondit la tante en s’asseyant les mains sur les genoux. Un instant M. Goulden parut troub
partir : l’amour de la gloire éclate dans ses yeux. » Et me posant la main sur l’épaule : « C’est bien, Joseph, fit-il, je t
peu courte. — Bah ! fit l’autre, elle est solide. Puis, me posant la main sur la poitrine : « La conformation est bonne, di
histoire ? » Et comme je baissais la tête sans répondre, joignant les mains il ajouta : « Ah ! la jeunesse, la jeunesse, cela
Ne manquons pas au premier appel, jeune homme », fit-il en serrant la main de M. Goulden. Il sortit ; on entendait son cheva
ssit ; comme je me baissais vers elle, elle me prit la tête entre ses mains , et m’embrassant, elle criait : « Je t’ai toujour
’était la grand’mère de Zébédé ; son menton tremblait. Zébédé leva la main sans répondre ; il était aussi bien triste et bai
Il n’y a personne ? » Et presque aussitôt une vieille femme parut, la main devant sa chandelle, au bout d’un escalier en boi
s vus travailler en bas. Il avait mis une chemise, et tenait dans ses mains une cruche et deux verres. « Bonne nuit ! » dit-i
rribles ! » Il se parlait à lui-même en marchant d’un air rêveur, les mains croisées sur le dos. Moi, je sentais mes yeux se
solides chevaux, — les canonniers à droite et à gauche le sabre à la main . — Derrière venaient les caissons. Je n’avais pas
tant retourné, je vis une jeune femme pâle assise près de l’âtre, les mains croisées sur les genoux, et je reconnus Catherine
’écria : « Joseph… tu me reconnais ? — Oui, lui dis-je en étendant la main . » Elle s’approcha toute tremblante, et je l’embr
/ 3046