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1 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Police générale d’une Université et police, particulière d’un collège. » pp. 521-532
usieurs, il faut un principal dont la fonction soit de surveiller les maîtres et d’ordonner de toute l’administration de la mai
tingue leurs devoirs de ceux que Sa Majesté Impériale a prescrits aux maîtres qui dirigent ses autres établissements sous des n
s. Au sortir des études, les élèves passeront sous un nouvel ordre de maîtres que nous appelons ici maîtres de quartier ou répé
lèves passeront sous un nouvel ordre de maîtres que nous appelons ici maîtres de quartier ou répétiteurs. Chaque classe a son r
maîtres de quartier ou répétiteurs. Chaque classe a son répétiteur ou maître de quartier comme elle a son professeur. La fonct
eur ou maître de quartier comme elle a son professeur. La fonction de maître de quartier participe de celle du professeur et d
la licence du jour et de la nuit. Pour bien entendre les fonctions de maître de quartier, il faut se faire une idée nette de l
r, il est sous le préfet. Hors de la classe, en étude, il est sous le maître de quartier. En récréation particulière et intéri
tier. En récréation particulière et intérieure, il est encore sous le maître de quartier. Hors de la classe, en étude, ou il s
es dans la classe, ou il est en répétition ; c’est à ce moment que le maître de quartier fait exactement dans l’intérieur la f
assé quinze ans, chaque étudiant a sa petite cellule particulière. Le maître de quartier doit être presque aussi instruit que
le devoir du préfet est de suppléer en pareil cas le professeur et le maître de quartier. L’attente du maître de quartier ou r
er en pareil cas le professeur et le maître de quartier. L’attente du maître de quartier ou répétiteur est de devenir professe
ette Aspasie, c’est la cloche. La cloche commande aux supérieurs, aux maîtres , aux préfets, aux répétiteurs, aux étudiants aux
quarts. A six heures trois quarts, ils seront en répétition sous les maîtres de quartier jusqu’à sept heures trois quarts. A s
x heures trois quarts. A six heures trois quarts, répétition chez les maîtres des leçons des deux premiers cours d’études, jusq
inie. Jours de vacances des classes et cessation d’études pour les maîtres et pour les étudiants. Les classes seront ferm
es classes seront fermées et il y aura suspension de travail pour les maîtres et pour les élèves le mercredi et le samedi, seul
x heures trois quarts. A six heures trois quarts, répétition chez les maîtres de quartier jusqu’à sept heures trois quarts. Ces
seront employées à toutes sortes de jeux. Le repos est nécessaire aux maîtres et l’exercice aux élèves. Entre les élèves, les e
une des classes, qu’ils fassent prêter serment aux professeurs et aux maîtres de quartier de dire vérité, et que ceux-ci leur i
vierait à la partialité et à la sévérité déplacées et épargnerait aux maîtres la haine des coupables punis par la loi. Ce code
J’inclinerais à ce que les fautes des élèves fussent déférées par les maîtres au chapelain. La fonction de ce chapelain, les jo
e. Les autres jours il pérorerait sur les devoirs des supérieurs, des maîtres , des élèves et même des domestiques. Dans toutes
urs ou magistrats ; cet examen précédera la prestation de serment des maîtres et l’expulsion des ineptes. Deux fois l’an, il y
igence, de punir la paresse des élèves et de soutenir l’émulation des maîtres . Les exercices publics se feront sur les trois co
rité, et ils auront tous un motif de s’estimer réciproquement. Des maîtres . Un moyen sûr de juger d’une école, c’est de v
, c’est de voir si les élèves qu’on y fait promettent un jour de bons maîtres . Si elle conduit à ce terme, elle est bonne, si e
s, elle est mauvaise. Quelles sont les qualités à désirer dans un bon maître  ? la science approfondie de la matière qu’il doit
e qu’il doit enseigner, une âme honnête et sensible. Si la place d’un maître est importante par son honoraire et par son rang
ropre ce que nous aimerions mieux tenir d’une bonne nature. Entre les maîtres point de prêtres, si ce n’est dans les écoles de
aquer aux affaires publiques ; ils ne seront pas plus gênants pour un maître de quartier ou pour un professeur. Le professeur
pour un maître de quartier ou pour un professeur. Le professeur et le maître de quartier pourront donc être ou célibataires ou
t à y introduire les mauvaises mœurs et la division. Mais parce qu’un maître est chargé d’une famille nombreuse il ne faut pas
ux du célibataire ; on lui payera son logement. Ce que je dis ici des maîtres doit s’étendre à tous les autres commensaux de la
étendre à tous les autres commensaux de la maison. Je ne demande à un maître que de bonnes mœurs qu’on exige de tout citoyen,
ignorant. Les élèves passeront d’une classe à une autre, mais chaque maître restera dans la sienne. Point d’autre inspecteur
s principaux, à déposer les professeurs, à chasser les répétiteurs ou maîtres de quartier, et à exclure des écoles les enfants
pauvrissent, et pourquoi cela ? pour faire un docteur. La faute d’un maître ne doit jamais être traitée légèrement ; point de
e ne doit jamais être traitée légèrement ; point de rémission pour un maître vicieux. Pères, l’indulgence déplacée pour l’inst
enseigner, c’est que si les élèves connaissaient mieux la fatigue des maîtres , ils supporteraient plus aisément la leur. Au lie
pprenant on les familiariserait avec l’art de montrer. Exemple. Qu’un maître qui résout à son élève un problème d’arithmétique
strie pallierait quelquefois l’erreur involontaire et dispenserait le maître de rougir. Cette méthode d’enseignement en appare
use, vacillante, est tout à fait socratique. Il ne suffit pas que les maîtres soient honnêtement stipendiés, il serait encore à
mauvaise loi qu’une loi prohibitive qui n’a point d’exécution. Et des maîtres , comment s’en pourvoit-on ? Pour le moment on en
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
les garçons changent de conduite en avançant en âge. Espérons que mon maître deviendra sage, raisonnable, en prenant des année
 C’est ce que nous allons voir.” Alors, prenant le ton du barigel, le maître feint de donner la question à son valet, qui s’em
rlequin pour plus de sûreté. Celui-ci résiste, refuse et s’en va. Son maître le poursuit. « Persuadé qu’Arlequin connaît le me
rent une bourse au valet, pour qu’il leur découvre la retraite où son maître est caché. Arlequin prend la bourse et leur donne
e. Il rend grâces à Neptune de l’avoir sauvé. Jetant les yeux sur son maître évanoui dans les bras de la jolie villageoise, il
“Pauvre malheureuse, que je le plains de croire aux promesses de mon maître  ! Il est si libertin, que, s’il va jamais en enfe
craint d’avoir sa part de la punition. Il fait des remontrances à son maître  ; Don Juan feint de se repentir ; il répète une p
e le troisième acte par de nouvelles remontrances qu’il adresse à son maître . Le sermon est assez curieux pour être rapporté i
lui faire l’application de la moralité de l’apologue. Voyant que son maître l’écoute avec assez d’attention, il s’enhardit, e
dont il dévora les oignons. Furieux, le jardinier alla se plaindre au maître , lequel, aimant avec une tendresse aveugle son je
s contenaient, et bouleversa tout. Le cuisinier courut en avertir son maître , lequel eut tant d’affection, de faiblesse pour s
Chypre, en escaladant la table, les bahuts et les dressoirs. Quand le maître vit ce désordre nouveau, ce déplorable ravage, sa
inue Arlequin, c’est Jupiter ; ce cochon, c’est vous, mon très honoré maître  ; ce jardinier, ce chef de cuisine, ces faïences,
e dieu, prenant le couteau de son tonnerre, ce couteau formidable, ce maître couteau, fondra sur le cochon bien-aimé, c’est-à-
es discours. Arlequin, transporté de joie, se jette à ses genoux. Son maître s’agenouille de même pour implorer la clémence de
in s’assied à table, mange goulûment, et se retire à l’arrivée de son maître . La gourmandise lui fait hasarder plusieurs tours
fet, prend une assiette, l’essuie à son derrière et la présente à son maître . Afin de le mettre en bonne humeur, il lui parle
ignant de ne pas trouver de quoi satisfaire son appétit, il dit à son maître d’aller moins vite en besogne. Son chapeau l’emba
our chanter et boire à la santé d’une des favorites de Don Juan ; son maître lui fait signe de nommer Dona Anna, fille du comm
rlequin se jette à ses pieds, disant : “Ô prince ! vous savez que mon maître est à tous les diables, où, vous autres, grands s
3 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »
des serfs ? N’y a-t-il point des salariés ? Comment se sont créés les Maîtres  ? Comment quelques hommes ont-ils pu devenir tout
ques-uns des nombreux éléments de la réponse. Mais ce ne sont pas les Maîtres que je veux étudier aujourd’hui. C’est une classe
s, la plus ignoble, celle des prostitués. * *    * Une femme a dit au Maître  : — Regarde, je suis belle. Impose à cette autre,
a douceur affolante de tes baisers, cela suffit à remplir une vie. Le Maître a répondu : — Tu es belle. Tu vivras de ta beauté
e. Elle a crié sa plainte. La favorite l’a appelée : « Envieuse. » Le Maître a déclaré : « Il est juste que celle-ci, qui est
e la convaincre. Mais le salariat moderne a donné à la prostituée des maîtres nombreux, exigeants et avares. Le plaisir la surm
e dieu aux caprices des brutes humaines. * *    * Un esclave a dit au Maître  : — Écoute combien je suis amusant. Impose à cet
des adulations. Il a offert de tracer d’un pinceau habile l’image du Maître et le portrait des favorites. Il a continué : — N
 : leur parole, habile guerrière, les fera redoutables aux hommes. Le Maître s’est laissé persuader. Et il y a eu des prostitu
se sont plaints. Les prostitués les ont appelés : « Envieux. » Et le Maître a répondu : « Leur intelligence a justement mérit
t son esprit aux jeunes gens ne soient que des repos et des joies, le Maître avait raison d’employer le mot travail. Car ces n
tres esclaves, ces « penseurs » pensèrent en esclaves, sur l’ordre du maître , à l’heure du maître, ce que voulut le maître. Et
penseurs » pensèrent en esclaves, sur l’ordre du maître, à l’heure du maître , ce que voulut le maître. Et la pensée, qui se no
sclaves, sur l’ordre du maître, à l’heure du maître, ce que voulut le maître . Et la pensée, qui se nourrit de liberté, mourut
t porté par les baisers menteurs et par les comédies de caresses. Les Maîtres , devenus plus nombreux, plus habiles et plus avar
4 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
elle qu’il ne voulait pas s’avouer aimer, Isolde, qui, fiancée de son maître , le suivait, parce qu’impuissante elle devait sui
s les cors continuent en une plénitude accrue de sonorité, l’hymne du maître , par lequel Hans Sachs, à son entrée dans la fête
on. Les journaux ont souvent parlé d’un Buddha(les Vainqueurs) que le Maître aurait laissé inachevé ; l’esquisse qu’on a trouv
ent belle ; et ce souvenir le hante ; et lui qui croit la promesse du Maître , il geint sous la Concupiscence, et il hurle les
C’est bien ce qu’éprouve aussi Eva quand, furieuse de l’injustice des maîtres , elle s’écrie que Walther trouvera bon accueil :
qui la lui donnera ; il apparaît quand le chevalier trouve l’art des maîtres nouveau et étranger pour lui ; pendant le choral,
lui pour sortir de l’Église ; c’est lui qui proteste pendant que les maîtres accablent le héros ; lui qui s’insinue dans la pe
oncours, et ce motif est celui du rêve dont Walther fera son chant de maître  ; il correspond bien à la dernière phrase de Sach
achs, du concours, de Nuremberg, des apprentis, de Beckmesser, et des maîtres eux-mêmes : ou, si l’on préfère, on le trouvera d
die et saine volupté de son chant, auquel il devra Eva et le titre de maître , dans la joyeuse et bonne vie du peuple de Nuremb
s la fête de la Saint-Jean, et de proche en proche dans la marche des Maîtres . C’est à la prodigieuse organisation musicale de
t quand Pogner déclare que la fiancée devra confirmer le jugement des maîtres  ; quand Walther dit plus tard, à l’acte deux. « I
qui porte à son comble l’hallucination où Walther se débat contre les maîtres qui cherchent, grimaçants, à lui arracher Eva. Ce
Walther, débordant de la même joie qu’Eva, refuse la chaîne d’or des maîtres . Motif 10 (p. 314, 315, 317, 318, 319, 345). — Mo
il s’explique surtout par son parent, le 31. David dit que pour être maître il faut trouver « un nouveau mode », et c’est ce
agit de l’intervention de Sachs en faveur de Walther, soit devant les maîtres , soit plus tard quand il se dévoue à lui faire ob
4 (p. 253, 256, 262). — Sachs se dévoue à Walther et veut en faire un maître . Motif 35 (p. 21, 27, 83, 84, 86, 88, 95, 132, 13
if partent de nouveaux embranchements, soit vers Sachs, soit vers les Maîtres , soit vers la poésie et le chant de Walther. Il e
es de se motif, pages 159 et 160. Pendant qu’Eva s’indigne contre les maîtres et contre Sachs à la fois, ce motif prend une for
te et citoyen, fier de son art et de sa ville ; il s’étend un peu aux maîtres , et en général caractérise la générosité du riche
Pogner et plus tard Sachs, jugera en même temps que le peuple et les maîtres . D’autre part, la jeunesse de l’art de Walther, q
ion que prend Walther de se soumettre à l’examen et à la critique des maîtres pour arriver lui-même à être reconnu maître et à
men et à la critique des maîtres pour arriver lui-même à être reconnu maître et à obtenir Eva. Cette forme est parente du 32.
68, 169). — Marque généralement l’opposition que peuvent apporter les maîtres au bonheur d’Eva et de Walther. Motif 56 (p. 1, 2
et de Walther. Motif 56 (p. 1, 2, 7, 15, 24, 339, 362). — Marche des Maîtres . N’êtes-vous pas maître ? dit Eva à Walther, dans
(p. 1, 2, 7, 15, 24, 339, 362). — Marche des Maîtres. N’êtes-vous pas maître  ? dit Eva à Walther, dans l’église. Motif 57 (p.
, 245, 283, 321, 338). — Dans tous ces motifs se manifeste l’idée des maîtres et du concours qu’on prépare. Walther dit à Eva q
du concours qu’on prépare. Walther dit à Eva qu’elle devra épouser un maître  ; et Sachs à David, qu’il pourrait bien encore co
96, 397, 400, 401), caractéristique de la qualité et de la dignité de maître  : c’est la première partie du 62. La seconde part
amour (comparez avec 7, 14, 12) signifiera principalement le rôle des maîtres pendant le concours et la fête : (p. 1, 7, 9, 22,
istrales. Motif 68 (p. 55). — Walther dit à Pogner qu’il veut devenir maître . Motif 69 (p. 261). — Sachs explique à Walther qu
Walther et en dernier lieu quand Sachs dit au chevalier que c’est aux maîtres qu’il doit son bonheur. Motif 79 (p. 5, 9, 16, 30
54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 66, 68, 69, 78, pour les Maîtres et leur art ; On reconnaîtra nettement la circu
laire, à une jeune fille, à tout un peuple et à tout le vieux art des maîtres chanteurs : « Et antiquum documentum novo cedat r
te initiative, que jusqu’ici nous n’avions que peu ou rien entendu du Maître aux nombreux concerts qui ont été donnés à l’Expo
bien composé, permettait de se faire une idée des diverses époques du Maître . On a entendu et applaudi tour à tour des fragmen
t applaudi tour à tour des fragments du Tannhauser, de Lohengrin, des Maîtres chanteurs, de la Valkyrie, de la Tétralogie, voir
n scène n’est conforme à l’esprit de ces œuvres et aux indications du Maître , qui exigeait « comme premier principe, une majes
5 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juin 1885. »
d Wagner… Et cette coïncidence nous invite à une comparaison des deux Maîtres  ; un sens nous apparaît en ce hasard ; l’associat
a Raison, vraie et divine, — et l’Imagination, c’est à dire les sens, maîtres d’erreur et de mensonge. Arrivant à des esprits p
abstraite. Tel l’Univers parut aux artistes ; tel nous l’a montré le maître de cette époque, Racine, la noble essence du géni
Le Wagnériste. — Voilà qui est bien. Il faut étudier les ouvrages des maîtres . À mon sens, la connaissance intime des chefs-d’œ
net. Même quand il s’agit de musique pure, repoussez l’influence des maîtres allemands. Admirez, n’imitez pas ; musicien de ch
t et par le savoir ; plusieurs sont considérés à l’étranger comme des maîtres  ; mais ne sentez-vous pas dans leurs plus belles
elle forme affectera l’ouvrage ? Nous en tiendrons-nous à l’opéra des maîtres français, ce qui, selon vos idées, serait assez l
allemandes ? Le Wagnériste. — Si vous tenez compte de leur temps, les maîtres français, Rameau, Méhul, Hérold, étaient dans le
Schoen de Worms. Le 22 mai 1872, jour anniversaire de la naissance du Maître (1813), la première pierre était posée du nouveau
hard Wagner et le dévouement du roi de Bavière sauvèrent l’œuvre : le Maître donna, dans les principales villes d’Allemagne, a
ait insuffisante à l’exécution des plans de Richard Wagner. Aussi, le Maître déclara qu’il abandonnait, momentanément, l’idée
illet au 29 août 1882. Le succès justifia, grandement, la décision du Maître de rendre les représentations publiques : les rec
un « Stipendienfonds » (fonds de bourses), institué par une lettre du Maître à M. Friedrich Schœn, de Worms ; il était destiné
é, après les représentations de 1882, lorsque, le 13 février 1883, le Maître mourut. Tout était remis en question : un instant
du comte de Sporck, de convoquer, quelques semaines après la mort du Maître , au printemps de 1885, une grande assemblée Wagné
ât la révélation de sa plus secrète nature intime. Haydn avait été le maître de l’adolescent ; l’homme devait prendre pour gui
r guide, dans le puissant développement de sa vie artistique, le seul maître désormais possible, le très grand Sebastien Bach.
evint un Mage sacré. L’optimisme de Beethoven, sous l’influence de ce Maître nouveau, s’accrut. Sans cesse, aux objections de
meilleure peinture en l’une de ces merveilleuses œuvres musicales du Maître … Ainsi, je choisirai, pour éclairer, dans la succ
conférence avec Dieu, dans la foi au bien éternel. L’œil intérieur du Maître aperçoit, alors, l’apparition consolante, à lui s
Et c’est maintenant, comme si, (dans l’Allégro moderato qui suit), le Maître , conscient de son art, s’était mis, de suite, à s
se ; (court Adagio 3/4) ; réflexion brève, mais cruelle, rappelant le Maître au Rêve profond de son âme. Il a revu, par ce reg
 : « Dieu est l’amour ». Déjà la Symphonie héroïque nous fait voir le Maître sur cette trace. Le thème, étrangement simple, du
phonie en Ut mineur nous retient comme l’une des rares conceptions du maître où une émotion, vive et cruelle, de souffrance, e
t se le demander. Mais, d’autre part, il n’est pas contestable que le maître fut conduit dans cette voie, non par une spéculat
la conserver, ou peut-être à la gagner de nouveau. Les conceptions du Maître presque entièrement pénétrées de la plus sublime
ntiments les moins prévenus, une pierre d’achoppement, de voir ici le Maître , tout à coup, sortir en une certaine mesure, de l
ement infinie ; aussi fut-ce, en vérité, par un élan désespéré que le Maître , divinement pur et tout rempli de son enchantemen
e, délicieusement douce, purement innocente. Et nous voyons encore le Maître , avec la Volonté ordonnatrice déjà indiquée, trou
AMSTERDAM 8 Mai. Concert Wagner : Prél., chant d’essai, choral des Maîtres  ; introduc. au 2e acte et duo de Tristan ; ouv. e
TENSTEIN 22 Mai. Concert Wagner : Choral, monologue et quintette des Maîtres  ; prière de Rienzi ; sc. fin. de la Walküre ; sc.
vauchée. CASSEL 22 Mai. Concert Wagner ; 1er tableau du 3e acte des Maîtres . 6 Mai. Opéra : Tannhæuser. 12 Mai. Opéra : Le H
 : Les Maîtres Chanteurs. LONDRES 6 Mai. Concert Richter : Ouv. des Maîtres  ; Siegfried Idyll. 11 Mai. Concert Richter : Marc
chevauchée du Rhin. 18 Mai. Concert Richter : Introd. au 3e acte des Maîtres . 21 Mai. Concert Richter : Marche fun. de Gœtterd
Mai. Concert privé de M. Girdlestone : Ouv. de Tannhæuser ; lied des Maîtres  ; lied ; prière d’Elisabeth ; discours de Pogner 
toutes les œuvres, en tous les arts ; et pour cette étude, encore, le Maître leur fournit un sûr critère, donnant à la Peintur
le Wagnériste trouve, toutes deux, sur la voie tracée à l’Art par le Maître vénéré. Un pastel nouveau de M. Degas, le dominat
elque dessin, épouvantant, de M. Redon, ou cette exposition des vieux Maîtres , ouverte au Louvre, récemment, sont des faits Wag
là, d’abord, est un Wagnériste conscient, connaît, admire, célèbre le Maître , mais il a, surtout, cette extrême gloire, que se
ait été modifié ; et, cependant, telle est la psychologique vision du Maître , que tous ces hommes, diversement, avec d’inégale
Art, une joie ; et, s’il les eût connues, Richard Wagner, notre divin Maître , les eut trouvées un hommage digne de sa grande â
6 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »
Décors : pour Parsifal, Brüchner (Cobourg) et de Joukowsky ; pour les Maîtres , Brüchner. Costumes : pour Parsifal, d’après de
Brüchner. Costumes : pour Parsifal, d’après de Joukowsky ; pour les Maîtres , d’après Flüggen (Munich). Kundry : Therese Malt
re d’art, le drame ». — Cependant, les besoins matériels forçaient le maître à essayer quand même de terminer ces opéras, que
mplie, — Wagner « devenu sachant » ! Et cette évolution dans l’âme du maître trouve immédiatement sa manifestation artistique
en 1856, la partition de la Walküre étant terminée, il s’agit pour le maître de se mettre à la partition de Siegfried, il avai
re, de la trente-et-unième à la soixante-et-unième année de la vie du maître . Œuvres contemporaines Je vais rapidement é
844 ou commencées avant 1874. On verra que l’œuvre presque entière du maître est contemporaine de l’Anneau du Nibelung. Quant
mportants. Voici d’abord les deux principaux écrits théoriques que le maître nous ait laissés : l’Œuvre d’art de l’avenir (184
en France les œuvres de Wagner, et cela malgré la volonté expresse du maître , il s’est mis à la besogne. M. Houston Stewart Ch
tous les jours plus impossible défaire comprendre aux compatriotes du maître de quoi il s’agit dans la réforme de l’art qu’il
concerts et dans les théâtres, se fait contre la volonté expresse du maître , et qu’au moins elles ne lui en portent donc pas
en d’art, ils approuvent ce qui ne peut que défigurer chaque œuvre du maître et fausser toutes les idées du public sur lui, et
spielhaus » de Bayreuth. Certes il faut reconnaître que les drames du maître sont aussi une manifestation de sa conception de
al gré, nous serons donc forcés d’aller le même chemin qu’est allé le maître  ; nous serons forcés d’examiner, ainsi que lui-mê
it trouver à Bayreuth la manifestation parfaite de l’art qu’a rêvé le maître  ; ce qu’on y trouve c’est l’indication très nette
es drames à Bayreuth, on peut arriver à saisir l’idée fondamentale du maître , sa conception de l’art. Et ce Bayreuth, dans leq
matériellement et moralement ? Lorsque l’unique endroit où l’idée du maître puisse se manifester périclite, nous irions gaspi
utre chose est l’ennemi direct de Wagner ; car combattre les idées du maître ce n’est pas leur faire du tort, au contraire ; m
veut autre chose que ce que je viens d’indiquer, ignore la pensée du maître , ou bien il la dénature sciemment, c’est-à-dire q
s regrettable, c’est qu’il n’existe point de traduction des écrits du maître . La Lettre sur la musique ne peut aucunement remp
e ne peut remplacer pour la connaissance de l’évolution artistique du maître sa Communication a mes amis. — M. Rod faisait fau
od faisait fausse route lorsqu’il traduisit un des derniers écrits du maître  : Religion et art, et M. Camille Benoit a rendu à
e seule pensée de Wagner, de juger un seul de ses actes, il a fait du maître un portrait qui n’est que la plus monstrueuse car
vine a chaque page et l’influence directe et le contrôle permanent du maître ou de ses représentants99 » Mais M. Glatisenapp,
peut-être de l’intérêt à lire le livre remarquable d’un adversaire du maître , le Père Jésuite Théodore Schmid : « l’Œuvre d’ar
nés ; je crois bien que parmi tous ceux qui en France écrivent sur le maître , ce sont les seuls qui aient vraiment saisi et ad
i signalé, en étant la parole à ceux qui partagent le point de vue du maître , aujourd’hui elle disparaît ! Quoi qu’il en soit,
préparant de la sorte l’analyse scientifique des œuvres créées par le maître immortel. Mais il faut aborder des considérations
e moralité supérieure que Wagner soit représenté en France, et que le maître du drame musical ait sa place au soleil, non moin
blics, aient eu une réelle utilité, qu’elles aient révélé le génie du maître à tels individus qui ne pouvaient, par de coûteux
arlerai tout à l’heure, ont pu aider à la compréhension de l’idéal du maître , surtout de son idéal poétique. Rendons justice à
us vient de ces œuvres resplendissantes : la Tétralogie, Tristan, les Maîtres chanteurs, Parsifal, l’a-t-on dévoilée dans toute
actuels — dans les efforts qu’ils faisaient pour expliquer l’œuvre du maître à ceux qui l’ignoraient. C’est que, je le répète,
la loyauté des émotions profondes, — il semble qu’à tous la figure du maître se soit voilée, avec l’intelligence de son œuvre.
-il dit encore, qu’après les excellents services rendus par de grands maîtres , l’opéra se soit engagé dans une voie fausse. » C
de grands maîtres, l’opéra se soit engagé dans une voie fausse. » Ces maîtres sont avant tout Gluck, son école, Mozart et Weber
t une influence bienfaisante sur le drame musical ; grâce à elle, les maîtres presque oubliés, mal compris ou méconnus seront r
ce qui pouvait d’une façon ou d’une autre intéresser la biographie du maître . Il a même adopté — par naïveté, superstition, ou
encore contribuer à une histoire de Wagner, au monument seul digne du maître , infiniment important à l’intelligence de son œuv
lui apprendre que lorsque parut la biographie de M. Glasenapp, ni le maître , ni personne de sa famille ne connaissait ce mons
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 2, du génie qui fait les peintres et les poëtes » pp. 14-24
u’ils font dans leurs études. Les éleves trouvent encore par tout des maîtres qui leur abrégent le chemin. Que ces maîtres soie
vent encore par tout des maîtres qui leur abrégent le chemin. Que ces maîtres soient de grands hommes ou des ouvriers médiocres
énie, profitera toûjours de leurs enseignemens. Il lui suffit que ces maîtres lui puissent enseigner une pratique, qu’on ne sça
s années. Un éleve qui a du génie, apprend à bien faire en voïant son maître faire mal. La force du génie change en bonne nour
ce que personne ne lui a montré à faire. Il en est des leçons que les maîtres donnent, dit Seneque, comme des graines. La quali
s premiers élemens des professions qui les ont rendus si célebres, de maîtres qui n’acquirent jamais d’autre réputation que cel
e médiocre, mais soûtenu par son génie, s’éleva fort au-dessus de son maître , après quelques années de travail. Il n’avoit eu
à comprendre et à mettre en oeuvre, qu’ils n’ont pas même besoin d’un maître qui leur montre à les étudier. Un homme né avec d
s tous les siecles du bruit de leur réputation. On ne parla jamais du maître en poësie de Virgile, ni de celui d’Horace. Nous
de nous, la césure et la mesure de nos vers. On n’a point crû que ces maîtres eussent assez de part à la gloire de leurs éleves
8 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »
. Le grand public français, qui, depuis long temps, admire l’œuvre du Maître , est, enfin, parvenu à la comprendre. Apparemment
Montalba, MM. Van Dyck et Blauwaert, Mme Boidin-Puisais doivent à ce maître leur intelligence de l’œuvre, la belle netteté, s
cette œuvre est trop symbolique ; elle est encore une féerie. Mais le Maître , la créant, n’a point voulu faire un drame ; il s
vers toujours bien faits, plaisants et spirituels, comme les vers du Maître . Richard Wagner a, maintenant, ses représentation
urquoi ; c’est une maison où tout le monde va, quoiqu’on pense mal du maître et qu’il soit assez ennuyeux. » Qui parle ainsi ?
evant nous une création dramatique d’un ordre inconnu, où le génie du maître , sans s’abdiquer en rien, se fait voir en belle h
grâce dans la grandeur. C’est la veille de la Saint-Jean, la fête des maîtres chanteurs, la fête des fiancés, la fête préférée
juré de l’accorder en mariage à celui qui méritera les suffrages des maîtres chanteurs. Aujourd’hui même et dans cette église
s ! Il obtiendra le prix convoité. Justement on apporte les bancs des maîtres . Les apprentis, suivant l’usage, disposent l’estr
ie et de malice. Mais rien ne décourage le chevalier, et, dès que les maîtres sont en séance, il se présente pour concourir. Là
. Heureusement, Hans Sachs, le cordonnier-poète, le plus respecté des maîtres , ne partage pas cette opinion et sa sentence prév
esque ironique fait entendre une réminiscence voilée de la marche des maîtres . II Un trille étincelant sert de début au pr
uleur de muraille, grisé d’un sot espoir. Ne va-t-il pas, le plaisant maître , régaler d’une sérénade la fille de Pogner ? Pour
ns nurembergeoises. Le décor représente le logis de Hans Sachs, où le maître , penché sur un gros livre, s’abîme dans la médita
re le chevalier, possédé de sa mâle angoisse : « Chante », lui dit le maître , actif à réconforter son génie. Et, derechef, une
éjouissances. La marche pompeuse de l’Ouverture annonce l’arrivée des maîtres . Ils viennent par petits groupes irréguliers, gai
e, le bénit. IV Voilà ce qu’on entend et ce qu’on voit dans les maîtres chanteurs. On a souvent indiqué ce point de vue q
à l’aurore de la Réforme. Or, c’est un fait connu que les collèges de maîtres chanteurs devinrent aussitôt les centres actifs d
nes ont prolongé leur existence jusqu’à nos jours : l’association des maîtres chanteurs de Ulm tint ses dernières assises le 21
uvre de Wagner relève de l’art est la création propre et exclusive du maître . La fable, très simple du reste, le modelé des ty
ilhouette caractéristique. Trois d’entre eux sont dessinés de main de maître  : placés au premier plan, Beckmesser, Pogner et K
u premier acte est également empruntée à Wagenseil. « L’assemblée des maîtres , dit le vieil historien, a lieu dans l’église Sai
ne Cathedra) est destinée à celui qui veut faire entendre un chant de maître … Il se place alors sur ce siège qu’on appelle Sin
voit que Wagner s’est conformé scrupuleusement aux us et coutumes des maîtres chanteurs. Sur un point seulement il s’en est éca
e présente devant la corporation, pour briguer le rang et le titre de maître . Ici le poète des Meistersinger a copié presque l
tion et établit une comparaison intéressante entre l’œuvre vivante du Maître et l’image inanimée que tracent les savants unive
sommes retenus par une foule de feuilletonnistes, d’organistes et de maîtres de chapelle qui ne savent, que trop bien, que leu
t que l’on courbe à la règle. [NdA] C.M. [NdA] 8. « Chaque chant de maître ou Bar a sa mesure régulière… Un Bar comprend le
article, la première place. [NdE] ai. L’article de Fourcaud sur Les Maîtres chanteurs présente l’œuvre acte par acte, parfois
nérien : opéra comique, grand opéra, drame sentimental, comédie ? Les Maîtres tient de tout cela et allie modernité et traditio
des sources littéraires et historiques utilisées par Wagner pour Les Maîtres chanteurs. À savoir le Livre de l’art délicieux d
pour Les Maîtres chanteurs. À savoir le Livre de l’art délicieux des Maîtres chanteurs de Wagenseil (1697). Voir à ce sujet l’
9 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
fectionné qu’à l’aide d’une longue étude. Quintilien, un autre grand maître dans les ouvrages d’esprit, ne veut pas même qu’o
Elle consiste dans une refléxion sérieuse sur les ouvrages des grands maîtres , suivie d’observations sur ce qu’il convient d’im
lorsqu’il lut l’iliade pour la premiere fois. Les ouvrages des grands maîtres ont encore un autre attrait pour les jeunes gens
esser. Un homme de génie ne sçauroit parler des fautes que les grands maîtres ont commises, qu’après plusieurs éloges donnez au
’un jeune homme qui remarque des défauts dans les ouvrages des grands maîtres  : il y en a véritablement, car ils étoient des ho
eune homme soit peu touché de l’excellence des productions des grands maîtres  : c’est qu’il n’entre point dans une espece d’ent
de grandes beautez, et qui, pour y parvenir, fait des choses que son maître n’a point été capable de lui enseigner. Si ces je
une peintre qui a du génie, commence donc bien-tôt à s’écarter de son maître , dans les choses où le maître s’écarte de la natu
mmence donc bien-tôt à s’écarter de son maître, dans les choses où le maître s’écarte de la nature. Ses yeux à peine entr’ouve
nud sous les drapperies, enfin qu’il faisoit plusieurs choses que son maître ne lui enseignoit point apparemment. Le maître de
usieurs choses que son maître ne lui enseignoit point apparemment. Le maître devint même le disciple. On voit par les tableaux
10 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
s lui mettent la réputation à ce prix. Il a tort, je le sais ; il est maître , après tout, d’accepter ou de rejeter la conditio
nt pas jusqu’à ces hauteurs où l’on est plus accoutumé à commander en maître qu’à recevoir des leçons. Je ne suis pas surpris
udra servir les vices ! Et comment être le complaisant des vices d’un maître sans en devenir le complice ? C’est en faisant co
s d’un maître sans en devenir le complice ? C’est en faisant comme le maître que le serviteur se met à l’aise avec sa conscien
rompre. C’est ce qui arrive à Gil Blas. Ses vices lui viennent de ses maîtres . Il ne les a pas naturellement, il les revêt ; et
est celui qu’il passe à la cour. C’est qu’il y sert la pire espèce de maîtres , les courtisans qui vivent de la faveur et des ab
laisse d’impressions ineffaçables dans un cœur où le mal n’est pas le maître , la doctrine de l’Evangile, transmise, aux jours
iciteur, les autres soupçonnent un futur concurrent dans la faveur du maître . Parle-t-il, au contraire, du château de Lirias,
les meilleurs guides pour s’instruire et se former. Il avait eu pour maître , au collège de Clermont, un homme qui savait avec
e Clermont, un homme qui savait avec profondeur et goût tous les bons maîtres sacrés et profanes, et d’une vie non moins exempl
, et d’une vie non moins exemplaire que son mérite29. Des mains de ce maître vénéré il était passé dans celles d’un jurisconsu
spiré et sa main aurait pu écrire certaines pages où Fleury donne aux maîtres , sur la façon dont il faut en user avec les enfan
a les gens éloquents par sa façon de leur enseigner l’éloquence. » Le maître qui apprenait à son élève à ne baisser les yeux d
enfant bien doué sent qu’il a fait un pas en avant ; il n’est pas de maître éclairé qui ne soit en état de l’en avertir et de
ux yeux ni aux oreilles ; il tient plus à faire rassortir la leçon du maître que la physionomie de l’auteur. S’il y faut quelq
é, si cela peut se dire. Où Quintilien, parlant de l’affection que le maître doit porter à ses élèves, dit : « Qu’il prenne av
ui lui sont naturelles. » Ailleurs Quintilien, sur un autre devoir du maître , dit avec la même netteté un peu sèche : « Qu’il
ste lui-même tout en suivant les anciens comme à la trace. Mais où ce maître des maîtres est unique, c’est quand il traite des
e tout en suivant les anciens comme à la trace. Mais où ce maître des maîtres est unique, c’est quand il traite des devoirs du
e maître des maîtres est unique, c’est quand il traite des devoirs du maître . On l’a très bien dit, ce sont là proprement les
l a pratiqué toutes ses maximes. Ce qu’il recommande à l’instituteur, maître , régent ou principal, il en a éprouvé les bons ef
de tous les traits qui les caractérisent il résulte comme un idéal du maître dans les temps modernes et dans une société chrét
ur que, pour former son élève imaginaire, Quintilien n’ait créé qu’un maître chimérique. Je vois trop souvent un rhéteur honnê
nnête occupé à parer de toutes les perfections un fantôme. L’idéal du maître dans Rollin est un homme de bon sens et de bien,
à bien user du reste de leur vie. Non que Rollin n’exige beaucoup du maître  ; il semble même, à compter les devoirs dont il l
mandé par les besoins de l’élève, ni qui soit au-dessus des forces du maître . Rien, dans ces descriptions, ne sent la vaine fe
cation. Ce n’est pas lui qui aurait imaginé, même par supposition, un maître assez mal instruit de son devoir pour omettre l’â
n ne les rend suspectes. C’est l’instant où l’homme se montre dans le maître , et où les enfants se sentent aimés de celui qui
ur leurs idées, Rollin se passionne pour ses nourrissons. Comparé aux maîtres modernes, il est loin d’être aussi pénétrant que
dit. On sent partout la raison douce, la bonté, le père qui cache le maître , l’homme qui cache l’auteur. Il reste, à quiconqu
personne n’est incapable. Tous n’y arrivent pourtant pas, et le doux maître sait bien quels défauts y font obstacle ; mais, a
eux ma jeunesse d’écolier, il m’instruit de mes devoirs de père et de maître . Cet homme qui ne se maria point et ne connut la
illusion notre tendresse même s’y trompe. S’agit-il de mes devoirs de maître , quand je considère dans Rollin tout ce que la pa
de maître, quand je considère dans Rollin tout ce que la parole d’un maître doit avoir de gravité douce, son esprit de justes
11 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »
fils les deux sièges à droite et à gauche du Fils de l’homme 1038. Le maître , au contraire, était obsédé de graves pensées. Pa
, elle se prosterna et essuya avec ses longs cheveux les pieds de son maître  1049. Toute la maison fut remplie de la bonne ode
tures à ce qu’il y avait d’obscur pour eux dans la grande âme de leur maître . Il est sûr, au moins, que sa nature divine repri
th. Ce malheureux, par des motifs impossibles à expliquer, trahit son maître , donna toutes les indications nécessaires, et se
lui échappe à Béthanie semble supposer que parfois il trouvait que le maître coûtait trop cher à sa famille spirituelle. Sans
s. Sans nier que Juda de Kerioth ait contribué à l’arrestation de son maître , nous croyons donc que les malédictions dont on l
ers souvenirs, et une foule de traits touchants que chacun gardait du maître furent accumulés sur ce repas, qui devint la pier
sur le divan, à côté de Jésus, et sa tête reposait sur la poitrine du maître . Vers la fin du repas, le secret qui pesait sur l
était à la torture. Il fit signe à Jean de tâcher de savoir de qui le maître parlait. Jean, qui pouvait converser avec Jésus s
ent, ce repas ne frappa personne, et à part les appréhensions dont le maître fit la confidence à ses disciples, qui ne comprir
irs de plusieurs années. La plupart des disciples ne virent plus leur maître après le souper dont nous venons de parler. Ce fu
erviteurs, parce que le serviteur n’est pas dans la confidence de son maître  ; mais je vous appelle mes amis, parce que je vou
éance se produisirent encore 1086. Jésus fit remarquer que si lui, le maître , avait été au milieu de ses disciples comme leur
agnèrent les disciples. Tous sentirent qu’un grave danger menaçait le maître et qu’on touchait à une crise. Un moment Jésus so
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 10, du temps où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils sont capables » pp. 110-121
its, mérite d’être lû en entier. Voilà cependant le caractere que les maîtres trouvent de meilleur augure. Je parle des maîtres
e caractere que les maîtres trouvent de meilleur augure. Je parle des maîtres ordinaires, car si le maître lui-même a du génie,
ouvent de meilleur augure. Je parle des maîtres ordinaires, car si le maître lui-même a du génie, il discernera l’éleve de dix
pour acquerir toutes les qualitez dont ils sont capables. Les grands maîtres font donc des études plus longues que les artisan
nte personne, car il est des apprentifs qui valent déja mieux que des maîtres , bien que ces maîtres fassent moins de fautes qu’
st des apprentifs qui valent déja mieux que des maîtres, bien que ces maîtres fassent moins de fautes qu’eux. Quand Le Guide et
u monastere de saint Gregoire du Mont-Coelius , Annibal Carache leur maître fut pressé de prononcer qui de ces deux éleves mé
la concurrence de leurs artisans. Le Guide, dit Le Carache, a fait en maître , et Le Dominiquin en apprentif ; mais, ajoûta-t-i
iquin en apprentif ; mais, ajoûta-t-il, l’apprentif vaut mieux que le maître . Véritablement on voit des fautes dans le tableau
13 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Platon, et Aristote. » pp. 33-41
étudié sous le divin Platon. Mais, le moyen que le disciple & le maître s’accordassent pour la doctrine ! Ils avoient l’u
ssance & des devoirs furent rompus : le disciple éclata contre le maître . Aristote ne voulut plus se conduire que par lui-
dées. Il soutint des opinions diamétralement opposées à celles de son maître . Platon en conçut un dépit mortel. Il se plaignit
engager une affaire, ils l’avoient empêchée par attachement pour leur maître , dont ils craignoient de voir la réputation compr
ture humiliante, il ne donna plus de leçons en public. Aristote resta maître du champ de battaile. Il leva promptement une éco
n dans tous ses droits, dans cette école célèbre par la réputation du maître , par le nombre & les talens des disciples, la
mêmes opinions. Voici quelle étoit la différence façon de penser des maîtres . Platon admettoit un dieu créateur, l’immortalité
oit tous ces grands principes. Il faisoit le monde éternel, le Hasard maître de tout, l’ame matérielle, & croyoit la vertu
14 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
ties triomphantes de cette rude épreuve. Ses défauts, car quel est le maître qui n’en ait pas ? résultent bien moins encore de
trouvé aux prises pendant sa vie. En effet, L. David, déjà peintre et maître célèbre à la fin du règne de Louis XVI, devenait
té de David, non-seulement sur ses contemporains, mais encore sur les maîtres anciens, comme chef d’école. Aussi, malgré le rep
même temps que lui, est-on forcé de reconnaître aujourd’hui qu’aucun maître n’a moins imposé sa manière ; qu’il en a même cha
? On ne craint pas de l’affirmer, aucune des écoles des plus célèbres maîtres modernes n’offre un pareil résultat, et ce sera t
plus célèbres, répandent sur l’histoire de la vie et de l’école de ce maître un intérêt que, bien loin de le négliger, nous no
n attachait à son talent. I. L’atelier des Horaces. Celui qui, maître d’une idée et soutenu par ses talents, a exercé p
modifications apportées à ces principes par les nombreux élèves de ce maître jusqu’en 1816, lorsque, banni de France, il put a
onneur par quelques-uns de ses dernière élèves, après la mort de leur maître . L’ensemble des événements qui se rapportent à ce
lège de Lisieux, où il devait être élève, on le confia aux soins d’un maître tenant un pensionnat relevant de ce collège. À ce
mais il le sentait, et ne cessait de prier son père de lui donner un maître qui lui enseignât l’art du dessin. Dans cette cir
rtiste de talent. Enfin un architecte, ami de la maison, proposa pour maître un élève de David dont le mérite et la probité lu
firent enseigner le dessin près d’eux. Étienne eut donc pour premier maître un élève de l’école de David, contemporain et con
voir les Horaces et le Brutus de David. Mais cette requête suggéra au maître une réponse qui ruina les espérances de l’élève.
trouva moyen de faire entrer Étienne chez un élève de David, à qui ce maître avait prêté, pour achever un tableau, l’atelier m
enne serait pleinement satisfait, puisqu’il allait travailler sous un maître digne de sa confiance, qu’il verrait à son gré le
ait promis à ses parents de surveiller ses études. Charles Moreau, le maître nouveau à qui Étienne venait d’être confié, était
bonté et de politesse ; aussi Étienne l’accepta-t-il avec joie comme maître , soutenu d’ailleurs par l’espérance de voir quelq
ournal des Débats. Mais revenons à l’élève attendant l’arrivée de son maître dans l’atelier des Horaces. Midi sonnait quand il
e à son chevalet. La politesse affectueuse mais froide et réservée du maître d’ailleurs ne contribua pas peu à étonner le jeûn
mme, qui se soumit sans aucune répugnance à l’autorité de son nouveau maître , mais en se nourrissant du plaisir d’être dans l’
oujours de la contrainte et du silence que la gravité continue de son maître lui imposait. Le mystérieux, le monosyllabique Al
t pas même aperçu depuis la fameuse séance de la Convention. Enfin le maître entra en soulevant son chapeau, et tout aussitôt
ns quitter sa place, tandis que Moreau s’avançait rapidement vers son maître en lui tendant la main. Les deux artistes parlère
l faut te mettre en garde contre la roideur, mon cher Charles, dit le maître , tu as commencé (car ils se tutoyaient) par étudi
on, répandirent de la lumière dans son esprit, et il s’aperçut que le maître avait au fond témoigné plus d’indulgence pour son
de l’école de David se cotisaient pour offrir un modeste repas à leur maître . Le maître et trente ou quarante jeunes gens part
de David se cotisaient pour offrir un modeste repas à leur maître. Le maître et trente ou quarante jeunes gens partaient à pie
lié, vint inviter le petit d’en haut à se joindre à eux pour fêter le maître . La joie d’Étienne fut inexprimable, et sitôt qu’
ix mauvaises stances qui furent accueillies avec bienveillance par le maître , et furent applaudies à tout rompre par les quara
sa place ni son carton, avait tourné son regard interrogatif vers son maître , qui, l’avisant tout à coup, lui dit toujours ave
e lui parla des vers qu’il avait faits pour David, des progrès que ce maître s’attendait à lui voir faire dans son école, des
au et sa jeune élève en présence l’un de l’autre, l’écolière parla au maître avec une aisance et en même temps une familiarité
que les deux élèves de Charles Moreau n’épargnaient pas toujours leur maître pendant son absence, et que le tableau de Virgini
même qu’en faisant un grand effort sur lui qu’il parvint à se rendre maître de l’agitation intérieure qu’il éprouva en ce mom
prier David de venir tirer ses élèves d’incertitude et d’embarras. Le maître se rendit en effet à leurs vœux et se mit en devo
ncore parmi les élèves, mais ces hommes étaient déjà considérés comme maîtres . La plupart d’entre eux avaient obtenu le grand p
d se rapporte à la fin de 1796 et au commencement de 1797, lorsque le maître commençait son tableau des Sabines. Les études ét
. Ordinairement quelqu’un de son école, ou même les élèves des autres maîtres établis dans le Louvre, rencontraient David parco
octrines surannées et fausses des vieux académiciens. À cet égard, le maître et les élèves mettaient un zèle presque fanatique
idèles d’ailleurs à la confraternité révolutionnaire, tutoyaient leur maître , usage qui ne cessa que quand ces deux artistes n
s l’école. Quoi qu’il en soit, le respect que les élèves portaient au maître dans l’atelier, même les deux qui viennent d’être
va pas te mettre dans l’esprit que tu es un Raphaël. Vois, étudie les maîtres qui te vont, qui te conviennent : Titien, Tintore
ion, les Italiens enfin, et puis reviens devant le modèle, oublie les maîtres et copie la nature comme tu copierais un tableau,
t sa toile, attendait avec une expression pincée la correction de son maître . Doyen des élèves par l’âge, inférieur à la plupa
ez après que vous avez fait. Votre pinceau vous emporte, il est votre maître , et pour comble de malheur il a été mal dirigé. I
valet de Moriès, qui s’était retiré de côté pour recevoir la leçon du maître , David fit une légère inclination de tête à cet é
s vous décourager. » Puis, après quelques observations de détails, le maître répéta : « Allons, courage ! c’est comme au comba
par modestie, ne voulut pas laisser achever la phrase tout haut à son maître , il faut vaincre ou mourir », dit-il à voix basse
à un jeune homme qui peignait comme un fou, sans s’apercevoir que son maître était derrière lui : « Mais arrêtez-vous donc un
ientôt après sans s’émouvoir. « Je ne sais pas pourquoi, dit alors le maître en s’adressant à tous, comme quand il voulait ren
es tableaux d’histoire comme Lairesse et Philippe de Champagne. » Le maître corrigea encore quelques élèves peintres, sur les
ient de le voir. « Je ne peux pas encore montrer mon tableau, dit le maître , qui avait surpris la pensée de ses élèves. Je cr
là… Enfin je fais de mon mieux, et j’espère arriver à mes fins. » Le maître , dont chaque parole avait été écoutée avec la plu
(p. 63) mourra comme il est, un crasson… — Quel dommage, ajoutait le maître en indiquant plusieurs parties de l’étude de cet
 ; votre carrière est ouverte. » « Allons, monsieur de Forbin, dit le maître en s’asseyant à la place suivante, je vois que vo
eunes gens dont il serait même difficile de rappeler ici les noms. Le maître avait achevé de corriger les études des peintres
ès de la porte, regarda par un trou qui y était pratiqué exprès si le maître ne revenait pas par hasard sur ses pas ; mais aus
Les élèves de David à leur atelier. On a vu les élèves devant leur maître  ; il est bon de les retrouver livrés à eux-mêmes
it habituellement son école. Jusqu’en 1800 environ, la rétribution du maître fut de 12 francs par mois, sans les frais de modè
ils ne sont pas sans importance, parce que la personne chargée par le maître de faire la collecte et de solder les frais payés
ette manière de magistrat revêtu d’une double confiance : de celle du maître qui le laissait gouverner à sa manière, et de cel
le cas qu’ils faisaient de lui, aussi devint-il bientôt complétement maître de l’esprit de Pierre, de Joseph, de Broc, de Per
les frères Franque, qui non-seulement y logeaient, du consentement du maître , mais donnaient souvent l’hospitalité à Broc, à M
paroles hasardées de David en aient fait naître la première idée. Ce maître , étant sur le point de commencer son tableau des
it ce qui arrive ordinairement dans une école, et que les opinions du maître , exagérées par ses élèves, même les plus intellig
a plus grec. » Ces derniers mots, ainsi que la recommandation que le maître faisait souvent à ses élèves d’exercer leur espri
uis Phidias était maniéré, faux, théâtral, affreux, ignoble ; que les maîtres italiens, y compris le plus célèbre même, étaient
au banquet de Vincennes, à la fin duquel Étienne avait lu des vers au maître , ne connaissait pas le nouveau rapin. Brusque com
ose l’art qu’ils désiraient apprendre furent remis en question par le maître même qui devait les diriger. Les fréquentes recom
Vermay est rentré en grâce5, je l’ai trouvé primidi à l’atelier ; le maître et l’élève sont à présent les meilleurs amis du m
e. On y verra en outre jusqu’à quel degré les idées de réforme que le maître voulait mettre en œuvre avaient été dépassées par
eux choses qu’il ne faut pas perdre de vue : les idées successives du maître sur son art, et la manière dont elles ont été sui
en était devenu membre en 1750. Le jeune David présenta à son nouveau maître quelques dessins faits d’imagination. Frappé de l
e année, à faire des études dessinées d’après l’antique et les grands maîtres . Quoique peu convaincu de l’efficacité de ce mode
n essayait de faire d’après les ouvrages de l’antiquité et des grands maîtres . Parmi tous les croquis de cette époque, il en es
à Étienne et qu’Étienne conserve d’autant plus soigneusement que son maître , en le lui remettant, y ajouta un commentaire ver
ant on est bien embarrassé avec les juges de notre temps, ajoutait le maître , car si nous faisions précisément d’après les pri
ui qu’un peintre français qui fait le voyage de Rome pour étudier les maîtres , au lieu de se placer tout aussitôt devant un tab
et étonnement, et eut de plus qu’eux l’occasion de le témoigner à son maître , reçut cette réponse et cet éclaircissement sur l
s, avait remporté le grand prix de Rome, et qui suivit de si près son maître dans la carrière jusqu’en 1788, époque où la mort
est déjà beaucoup plus exacte que dans les productions antérieures du maître . Le Paris est même représenté nu, ce qui ne rend
ux frais du département de la Drôme ; mais il ne s’y trouvait plus de maîtres capables de les instruire. M. Dumas ayant demandé
-même. Les élèves français à l’école de Rome étaient, ainsi que leurs maîtres les académiciens de Paris, divisés d’opinions. Le
itté cette ville et s’était réfugié à Florence, d’où il écrivit à son maître , membre de la Convention nationale, la lettre qui
ler prendre quelque repos. Le lendemain, les portiers fidèles à leurs maîtres , ce qui était rare, venaient leur annoncer ce qu’
mpunément dans les lieux où il méditait l’exécution des crimes de son maître , du tyran Robespierre ? Il faut faire disparaître
enir à la Convention une lettre par laquelle ils demandaient que leur maître fût mis en liberté, ce que l’assemblée décréta en
age furent lents et pénibles. Dans la première esquisse tracée par le maître , tous ses personnages étaient vêtus ; ce fut en r
d sujet de curiosité que de savoir à quel point en était l’ouvrage du maître , et chacun briguait la faveur d’être admis à le v
qui devait à sa câlinerie sournoise le rôle de complaisant auprès du maître . Enfin, Étienne, plus âgé d’un an que le fils de
La faveur d’être admis dans cet atelier, le respect qu’inspirait le maître et l’émotion profonde qu’éprouva Étienne à la vue
e sentir que son silence était favorablement interprété. Après que le maître eut indiqué à Pierre quelques précautions à prend
emière, et il donna même à entendre que les conseils de Maurice à son maître , pour adopter le système de nudité des Grecs, n’a
la cour et les grands. Aussi, la faveur qu’Étienne avait reçue de son maître ne laissa-t-elle pas que de lui donner une certai
positions réelles ou feintes pour la peinture donnaient accès près du maître de l’art. Selon toute apparence, David accepta d’
e, que c’était un des premiers élèves de David et sur lequel ce grand maître fondait les plus hautes espérances. Le pauvre Éti
omenait en long un jeune homme faisant les fonctions d’huissier ou de maître des cérémonies. C’était Dubois, cet élève de Davi
isi pour les séances, et Étienne et Alexandre furent chargés par leur maître de disposer convenablement l’estrade sur laquelle
venue au Louvre s’était répandu dans tous les ateliers, en sorte que maîtres et élèves formèrent une haie dans les corridors q
nce donnée par Bonaparte, les élèves attendaient avec impatience leur maître pour apprendre de lui-même des détails qui excita
monsieur, s’écrièrent quelques-uns des élèves. — Eh bien, continua le maître en prenant le porte-crayon des mains d’un jeune h
té moins étonné que le public des regrets singuliers exprimés par son maître , résolut de le questionner à ce sujet. « Sachez
r les questions relatives à l’avenir des arts, crut fermement que son maître se trompait. Mais l’expérience a parfaitement réa
s dans le Louvre s’en ressentirent, et celle de David la première. Le maître lui-même ne fut pas épargné : les Sabines, même a
t peu avancé par son style moderne. C’est alors qu’eut lieu, entre le maître et ceux de ses élèves dits primitifs, cette sciss
ont la gloire semblait devoir contre-balancer, éclipser même celle du maître universellement admiré jusque-là ; mais le succès
ons produisaient le plus d’effet, ne craignaient point d’accuser leur maître de ne pas oser porter une réforme complète dans l
e son temps, et plus d’une fois, en parlant des peintures sacrées des maîtres antérieurs à Raphaël, il lui est arrivé de reconn
temps, des beautés analogues qu’il croyait reconnaître dans les vieux maîtres modernes, tels que Giotto, Fra-Angelico da Fiesol
tienne, qui déjà avait reçu de nombreuses marques de confiance de son maître , obtint encore de lui une distinction flatteuse,
ut savoir ce qu’un élève éprouve de respect et d’admiration devant un maître justement célèbre, pour se figurer l’ardeur qu’Ét
osé. Des vingt essais qu’il fit, il en acheva trois qu’il porta à son maître , en lui faisant observer sur le plan les trois po
vois, ajouta-t-il, que vous êtes des poltrons, vous laissez là votre maître . » Le sujet avait séduit Étienne, qui d’ailleurs
sentit son amour-propre aiguillonné par la promesse qu’avait faite le maître , d’exécuter dans son tableau une idée heureuse qu
ne esquisse sur le sujet donné47. D’abord il n’osa la présenter à son maître , mais encouragé par les éloges de quelques-uns de
er. » La joie d’Étienne était extrême. « Vous avez choisi, ajouta le maître après quelques minutes d’attention et de silence,
estre de Bonaparte, étaient ainsi qu’Étienne dans l’atelier avec leur maître tous étaient rangés autour du mannequin revêtu de
fois dans la tempête révolutionnaire. Topino Le Brun, à qui David son maître avait prêté l’atelier du Jeu de Paume, fut impliq
sa tête et perfectionner ses études. Topino suivit le conseil de son maître , sans toutefois en tirer grand profit, car ses pa
cœur de David, et l’artiste était si impatient d’obéir à son nouveau maître , qu’une semaine était à peine écoulée que l’idée
nt praticien à celle d’entrer facilement dans toutes les idées de son maître , auquel il était entièrement dévoué48. Il n’est é
de sa bonté et de sa bienfaisance, il fut l’élève chéri, l’ami de son maître . On cite le passage d’une lettre écrite par ce de
e des Horaces, on y trouve assez peu de différence, la supériorité du maître se manifestant surtout par la hardiesse des attit
omme un peintre qui n’était encore qu’un très-habile imitateur de son maître . Vers le temps où Drouais mourait à Rome, David a
de David dont les noms étaient solennellement prononcés avec celui du maître , car, depuis son Abel, Fabre n’avait rien fait po
er une contradiction. Les hommes les plus dignes de sa confiance, son maître , David lui-même, n’avaient aucune autorité sur lu
, cherchaient à l’imiter, car il commençait à faire école. Souvent le maître , au milieu de ses disciples, faisait allusion à l
’accompagnait quelquefois. Un soir que l’élève était venu prendre son maître , celui-ci lui dit comme il entrait : « Girodet m’
aire des petits. » Cependant la porte s’ouvrit, et Girodet reçut son maître avec ce luxe de politesses qu’il déployait toujou
parties de l’ouvrage. Girodet, placé un peu en arrière, observait son maître , et sa curiosité mêlée d’inquiétude prit bientôt
es mots de Girodet ayant provoqué une réponse positive à ce sujet, le maître dit à l’élève, avec l’accent de quelqu’un qui se
visite dura peu, comme on doit le croire, et Girodet reconduisit son maître jusqu’à la porte, avec des démonstrations de resp
our savoir si la réflexion aurait suggéré quelques idées nouvelles au maître  ; mais celui-ci, avec l’accent de la même bonne f
re il y a des parties vraiment belles et qui sont traitées de main de maître  ; cependant le travail excessif, la tension perpé
nnées. Entraîné comme tant d’autres artistes, par les passions de son maître , dans le tourbillon des idées révolutionnaires, q
u premier rang parmi ceux qui réussissaient le mieux en ce genre. Son maître , David lui-même, malgré la grande célébrité dont
rd. Confident de ce travail, et plein d’égards et de respect pour son maître , Gérard lui confia la demande qui lui avait été f
le plus heureux. Et en effet, qu’y avait-il de plus flatteur pour le maître que de voir couronner l’ouvrage d’un disciple don
ppement de l’intelligence artistique d’un élève confié aux soins d’un maître  ? Cet aspect si neuf et si inattendu des producti
fournissait encore une preuve éclatante de l’impartialité savante du maître et du respect qu’il avait porté à l’originalité n
ui-même d’avoir porté atteinte aux doctrines professées par David son maître , et s’accusait d’être cause du déclin des grands
traités et dans leur exécution cette sévérité que recommandait notre maître , et qu’il n’a jamais cessé de montrer dans ses ou
s avoir produits ; et lorsqu’à la fin de sa carrière, devenu riche et maître de traiter les sujets de son goût, il reprit le c
es et mises en pratique jusqu’à ce moment ; et qu’après l’exil de son maître , et à la mort de Girodet, lorsque la nouvelle éco
tre pas sans raison d’avoir contribué à ébranler les principes de son maître . Quoique son organisation fût robuste, Gros avait
le rang élevé qu’on lui assignait parmi les hommes de talent. Marié, maître d’une belle fortune qui lui eût fourni tous les m
t, Gérard et Gros, élèves de David, furent aussi des rivaux pour leur maître . Deux chefs d’écoles, contemporains de David, Reg
ses côtés, elle s’était si complétement identifiée avec son ami, son maître , qu’elle était parvenue à reproduire sa manière,
sentiment véritable de l’enseignement. Comme David, il reconnut qu’un maître ne doit pas chercher à transmettre sa manière, ma
t peu théâtrale que David avait adopté de 1783 à 1790. Au surplus, ce maître , dont l’admiration pour les ouvrages de Gros étai
du tableau du Couronnement, qu’il pouvait encore se considérer comme maître en ce genre, il revint à son goût naturel, aux ét
lièrement à la peinture. Denon veilla à l’exécution des ordres de son maître  ; mais cette immense série de tableaux de cérémon
aut signaler, puisque la rivalité qui en résulta entre Girodet et son maître porta pendant quelque temps atteinte à la préémin
ravaux, jetèrent de la défaveur sur les doctrines professées par leur maître . Ces artisans de peinture étaient parvenus à rédu
ire une foule de croquis d’après l’antique et les estampes des grands maîtres , de manière à se graver dans la mémoire et à se m
Jaffa, Gros, qui avait tant de respect et de reconnaissance pour son maître , porta cependant un coup terrible à son école. Av
us de prudence qu’eux, en adoptant un fait historique dont je restais maître , et que je poétisais à ma façon, au lieu de peind
ses élèves, il leur montrait la gravure de l’ouvrage de quelque grand maître , dont il faisait ressortir les beautés avec un ta
restée ignorée tant que David a vécu. Étienne pensa que du vivant du maître il devait respecter son secret. L’anecdote une fo
ue et terrible un souvenir entièrement favorable pour son malheureux maître , qui, dans cette occasion, montra, tant par le ca
ution aux vainqueurs. Alors, chemin faisant, il s’affligeait pour son maître de ce voisinage humiliant, et allait même jusqu’à
Étienne entra, non sans que le cœur lui battît, dans la maison de son maître . La vue de soldats russes bouchonnant dans la cou
ttachaient plus d’importance que n’en avait réellement celui à qui le maître l’avait donnée, les jeunes Russes regardèrent Éti
son bouquet, et sa première idée fut d’observer la physionomie de son maître , pour découvrir si la distraction de la vieille d
er le gouvernement des Bourbons, Gros tout occupé de l’abandon de son maître , inquiet sur son avenir, ne cessait d’aller le so
son obscurité, Étienne n’avait point le même mérite en assistant son maître , mais il se rendait souvent près de lui, parce qu
que de la perspective, Étienne offrait le secours de son talent à son maître , qui plus d’une fois ne dédaigna pas d’en faire u
lèves, avaient été honorablement placées par lui dans ses cartons. Le maître , mû par une bienveillance que la disposition de s
ois un souvenir de vos études et de la manière dont travaillait votre maître . Quant à celui de Cimon, cette esquisse me plaît,
à remplir pour assurer le repos de la ville, que l’on était rarement maître de son temps et de ses actions. Plusieurs jours s
ssés sans qu’Étienne eût pu remplir ce devoir, lorsqu’il reçut de son maître l’invitation de dîner chez lui, la veille de son
bien qu’Étienne soit resté froid en cette occasion, cependant ni son maître ni lui par conséquent ne se laissèrent aller à ce
ent en semblable circonstance. Étienne en se retirant dit adieu à son maître , qui l’embrassa, ce qui n’était jamais arrivé ; i
lui donnant la main : « Soyez tranquille, j’aurai bien soin de votre maître . » Le lendemain, David était en route pour Bruxel
tumultueux qui rappelait les bruyantes espiègleries des élèves de ce maître lorsque, après les avoir corrigés, il s’éloignait
fforts particuliers ou réunis, de rendre les dernières années de leur maître aussi douces, aussi belles qu’il était possible q
dans l’estime qu’ils ont témoignée pour les derniers ouvrages de leur maître , ils ont été, ainsi que beaucoup de critiques de
, lui écrivait de Paris (12 mars 1816) le comte de Gortz, le roi, mon maître , me charge de vous faire savoir que Sa Majesté, c
que l’on en fit, en 1825, à Paris, avec beaucoup d’autres tableaux du maître , fut pour la nouvelle école, qui allait renverser
nner d’énergie, de patience et de crédit pour obtenir la grâce de son maître  ; mais inutilement. On ignore les conditions préc
l fut question de choisir celui qui serait chargé d’aller l’offrir au maître , tous ses élèves désignèrent Gros, qui, en effet,
° Du valet de chambre de David, en grand deuil, tenant l’habit de son maître , habit uniforme de l’Institut, décoré des insigne
n, la patience de la jeune génération d’artistes à qui la présence du maître imposait encore, mais qui s’affranchirent de tout
utres pour l’antiquité, ce n’était qu’un fanatisme au moyen duquel le maître et son école dissimulaient l’aridité de leur imag
ainsi que la recherche de la beauté visible, tant recommandée par ce maître , tout cela n’était dans l’idée des jeunes restaur
nt les peintres d’alors ne pénétraient pas le sens. De la critique du maître et de son école, ils remontaient à celle de leur
1825 peuvent être considérées, l’une comme une tyrannie de la part du maître , et l’autre comme une lâche complaisance de la pa
qu’une idée, un système, une doctrine dont les résultats ont été : un maître d’une grande habileté ; sept ou huit élèves qui s
le mérite de trois de ses élèves n’avait pas prouvé, après la mort du maître et au fort de l’anarchie qui régnait dans les art
’abus que quelques élèves de David avaient fait des principes de leur maître , il arriva que la Méduse de Géricault, mise en av
is Ier y introduisirent la peinture ; ce fut en Italie et d’après les maîtres de ce pays que se formèrent plus tard Poussin, Le
chnetz, car c’est lui dont il est question, fut, depuis l’exil de son maître et l’invasion des peintres romantiques, le premie
ste. Aucun des disciples de David n’a mieux mis en pratique ce que le maître avait l’intention de faire, lorsqu’il disait « qu
l prenait ses sujets dans les historiens et les prosateurs, pour être maître de les poétiser à sa manière. » De quelques tribu
tir, et après l’Entrée de Henri IV, le dernier bon ouvrage de Gérard, maître et disciples, tous avaient décliné. La Galatée de
vigueur, a donné une nouvelle vie aux principes fondamentaux du grand maître dont il a reçu lui-même les leçons. Voilà soixant
mais dans les Horaces (1784), David apparaît comme un homme nouveau, maître de diriger son talent selon sa volonté et son goû
ouvrage peuvent soulever des critiques ; mais aucun tableau, soit des maîtres anciens, soit des contemporains de David, n’a le
à déterminer la valeur de ses œuvres relativement à celles des grands maîtres du xvie  siècle. Quant au premier point, il n’est
mais il est moins facile de faire une appréciation comparative de ce maître moderne avec ceux qui vivaient il y a trois siècl
primer. Aussi le Marat, s’il n’est pas précisément le chef-d’œuvre du maître , doit-il être regardé comme le premier ouvrage de
ent à toute pratique, à toute manière usitée jusque-là par les grands maîtres et par David lui-même, pour obtenir une imitation
e ans. Comme chef d’école, il doit donc être placé au rang des grands maîtres , avec cette distinction particulière qu’il est ce
ment est celui que David portait de lui-même. Depuis les trois grands maîtres italiens, David est certainement celui qui a expr
e et de la coupole de Saint-Pierre de Rome. Laissons donc les anciens maîtres italiens, et terminons en considérant L. David co
des artistes modernes, ne fixa son attention que sur ceux des grands maîtres , et se trouva graduellement porté à n’admirer et
par les copies gravées des ouvrages de Raphaël et de quelques grands maîtres , pauvre et séquestré du monde, deux conditions, i
es artistes de son temps, de remonter peu à peu de l’étude des grands maîtres à celle de l’antiquité, et d’exercer son art d’ap
sible de comparer les éléments poétiques des compositions des anciens maîtres italiens et de nos deux grands peintres français.
n du public, n’eut pas l’approbation entière de quelques disciples du maître . Ces jeunes gens osèrent hasarder d’abord des cri
if ! » Tels étaient à peu près les opinions et les discours du grand maître des hommes portant la barbe à Paris, dans la dern
gislateur ? Qui dirait que c’est là que le genre humain attendait son maître  ? Vous rencontrerez cependant, sans aller bien lo
re. 14. J.-B. Debret, élève de David, parmi plusieurs croquis de son maître , qu’il a fait graver, a reproduit l’étude des tro
Marat, dont il sera question plus loin ; ce dernier est en entier du maître . 24. Voy. 17 germinal an II, n° 198 du Moniteur.
gulières ; elle s’appuiera sur des exemples tirés des ouvrages de son maître . » 59. Le couvent des Capucins et son jardin occ
15 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — III. (Fin.) » pp. 175-194
ées de notables. Il était en cela du même système monarchique que son maître , qui n’a jamais demandé de conseil à ces corps qu
mais il a été le principal, et, à quelques égards, le second sous son maître , par la quantité de grands emplois qu’il a rempli
sir. À ce même siège d’Amiens, un jour que Rosny y est allé, le grand maître de l’artillerie, alors, M. de Saint-Luc, l’invite
vation de Rosny paraîtra encore, après que celui-ci sera devenu grand maître de l’artillerie. Il faillit l’être dès ce siège d
l’ordre et le ménage » étaient des conditions essentielles à un grand maître , songea à Rosny, et le lui dit, en paraissant reg
’un et de l’autre et ne manque pas de courage. Cette charge de grand maître ne lui fut pas donnée encore pour le moment, et i
le rendre nonchalant : plus la charge s’accroît avec la confiance du maître , plus il redouble de zèle et de vigilance. Porté
eur avec art et avec suite, et y tint la main tout le temps qu’il fut maître . Chose non moins capitale : il y avait alors des
paix de Vervins ; dès qu’il la croit possible, il la conseille à son maître  : les ministres des finances aiment en général la
en lui, ce qui n’était pas dans Colbert. Il venait d’être nommé grand maître de l’artillerie. La manière dont il eut cette pla
dédommagement d’argent, se démet de sa charge, et Rosny devient grand maître , ainsi qu’il l’avait désiré. Il est entré dans la
malice ». Cette malice de Rosny, tout heureux ce jour-là de voir son maître marié et pouvant désormais espérer des héritiers
remment quatre charges, celles de surintendant des finances, de grand maître de l’artillerie, de grand voyer de France et de s
grand esprit en jette en causant. Rosny fut deux fois choisi par son maître pour aller en Angleterre, la première fois, sans
trent peu propre à ces situations extraordinaires où l’on n’a plus de maître , et où il faut prendre en soi seul le conseil, l’
points payé tribut à la chimère en vieillissant. Les saillies de son maître sont à la longue devenues chez lui des systèmes.
16 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IX. Les disciples de Jésus. »
à l’époque où il semble qu’ils devaient être le plus occupés de leur maître , à exercer le métier de pêcheurs 424. Jésus, qui
Trois ou quatre galiléennes dévouées accompagnaient toujours le jeune maître et se disputaient le plaisir de l’écouter et de l
rs encore le suivaient habituellement et le reconnaissaient pour leur maître  : un certain Philippe de Bethsaïde, Nathanaël, fi
ne se dissimule pas assez, a-t-il exagéré l’affection de cœur que son maître lui aurait portée 445. Ce qui est plus significat
sourire de ses façons décidées. Pierre, peu mystique, communiquait au maître ses doutes naïfs, ses répugnances, ses faiblesses
me naissant, ne se développa que plus tard. Vieux, il écrivit sur son maître cet évangile bizarre 452 qui renferme de si préci
venirs avec l’inquiétude fébrile d’une âme exaltée, il transforma son maître en voulant le peindre, et parfois il laisse soupç
s proscrivait absolument les titres de supériorité, tels que rabbi, «  maître , père », lui seul étant maître, et Dieu seul étan
tres de supériorité, tels que rabbi, « maître, père », lui seul étant maître , et Dieu seul étant père. Le plus grand devait êt
isciples seraient assis sur des trônes, à la droite et à la gauche du maître , pour juger les douze tribus d’Israël 461. On se
ateur déclarer sans cesse qu’il a été le « disciple chéri » auquel le maître en mourant a confié sa mère, et chercher systémat
17 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
. Le sauvage perd cette férocité des forêts qui ne reconnaît point de maître , et prend à sa place une docilité réfléchie qui l
st pas l’affaire d’un jour. Ce n’est pas une tâche facile ni pour les maîtres ni pour les élèves. On peut l’alléger sans doute,
leurs progrès ne peuvent être que le fruit de l’opiniâtreté. Que les maîtres se consolent par l’importance du service qu’ils r
est ouverte indistinctement à tous les enfants d’une nation et où des maîtres stipendiés par l’État les initient à la connaissa
cesse averti du sort qui l’attend s’il ne profite pas du temps et des maîtres , une menace réitérée l’aiguillonne. Lui-même ne t
t et trop fortement inculquée par la vile et funeste prédilection des maîtres pour les enfants des riches et par leur utile sév
Albert le Grand, Abeilard, Jean Scot, et qu’occupent aujourd’hui des maîtres à peu près leurs contemporains d’études. De no
aurait que répondre à cette question, qui embarrasserait peut-être le maître  ; que, sous le nom de métaphysique, on agite sur
ée, à côté de trois célèbres Académies, après l’expulsion des mauvais maîtres connus sous le nom de jésuites, malgré la réclama
autour d’eux ; c’est que de mauvais écoliers se changeant en mauvais maîtres , qui ne préparent dans leurs écoliers que des maî
eant en mauvais maîtres, qui ne préparent dans leurs écoliers que des maîtres qui leur ressemblent, il s’établit une perpétuité
oquence. On entre ignorant à l’école, on en sort écolier ; on se fait maître soi-même en portant toute sa capacité naturelle e
e, où tout se réduirait à quatre professeurs et à quatre classes : un maître d’histoire, un maître de raison, une classe d’imi
t à quatre professeurs et à quatre classes : un maître d’histoire, un maître de raison, une classe d’imitation, une autre de b
i par quelques observations sur les écoles en général, la police, les maîtres , les élèves, les livres classiques, les exercices
digito monstrari, et dicier : hic est. » PERSE, Sat. I, V. 28. 11. Maître de danse dont on cite plus communément le mot : «
’elle fut appliquée. Corvisart, médecin du Directoire, fut le premier maître de la clinique créée à l’hôpital de la Charité.
18 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
érité. La fortune de Rosny fut lente et laborieuse comme celle de son maître  : ses grands talents et son esprit qui s’annonçai
contraire, pour se mettre en devoir de rejoindre le sien. « Voilà un maître fol, dit Joyeuse, et qui n’a peur de rien ; mais
n’a peur de rien ; mais il pourrait bien s’abuser avec son sorcier de maître . » Un gentilhomme présent, qui connaissait Rosny,
de Rosny de n’être pas un camarade facile ni indulgent : il aime son maître , mais il aime peu ceux qui le servent en concurre
n. Il n’admet guère qu’une manière d’aimer et de servir l’État et son maître , qui est la sienne. Toute autre lui paraît suspec
é Maignan : il est permis de croire qu’il en revient quelque chose au maître . Premièrement donc, marchaient deux grands chevau
les blessures. Le page qui le montait avait revêtu la cuirasse de son maître et portait la cornette blanche de l’ennemi ; l’au
é sur une haquenée anglaise, lequel portait sur lui la casaque de son maître , casaque de velours orangé à clinquant d’argent,
, de pistolets et armes diverses, et des lambeaux de panaches, de son maître également, le tout lié en faisceau et formant tro
pied : « Vous pouvez vous assurer que, si je puis un jour être roi et maître absolu, je ferai du bien et de l’honneur à ceux q
il des finances (1596) et pour l’y installer en pied : il n’y devient maître qu’un an ou deux après. Il est fait grand maître
ied : il n’y devient maître qu’un an ou deux après. Il est fait grand maître de l’artillerie en février 1601 ; il ne devient d
devient duc de Sully qu’en mars 1606, quatre ans avant la mort de son maître . Toutes les gronderies de Sully avec le roi ne so
nant, intelligent et courageux, il justifia toute la confiance de son maître . Au siège de La Fère (1596), Rosny eut à remplir
s qui redoutaient en lui un collègue vigilant et qui pressentaient un maître , l’attaquèrent d’abord et essayèrent de le miner
19 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283
nte-sept héros qui se vouèrent à la mort pour venger leur seigneur et maître , par un de ces hommes dont la mémoire est devenue
mi se contint à la première offense, mais à une seconde il ne fut pas maître de lui, et courut sur son insulteur, qui, légèrem
amuraï attachés à son service, avaient fait le serment de venger leur maître . Et le serment prononcé, ces hommes, pour endormi
le misérable, indigne du nom de Samouraï, qui, au lieu de venger son maître , se livre aux femmes, au vin ! » Et l’homme de Sa
anosuké lui coupait la tête avec le petit sabre qui avait servi à son maître à s’ouvrir le ventre. Alors les 47 ronins se diri
ept ronins s’ouvraient le ventre, et enterrés autour du corps de leur maître , la sépulture du prince d’Akô et de ses fidèles s
e de Akao. Dès sa jeunesse, il se fit remarquer par son dévouement au maître , tel qu’il n’y en a pas deux. Son talent dans la
erie lui fit un renom brillant. Après le désastre de la maison de son maître , il est venu à Yedo, en cachant au fond du cœur l
à la société de thé de Tchanoyu et fut élève de Yamada Sôhen, célèbre maître de thé, qui connaissait Kira (Kotsuké) assez inti
20 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »
étape : on nie le dramaturge, — on accuse l’homme d’avoir méprisé les Maîtres classiques : attendons qu’à Paris, un, au moins,
ur Weber, sur Spontini, — et celles où il proclame le culte des vieux Maîtres , inviolable, sacré, nécessaire, d’ordre divin. Ma
t, a été dépassé, en de nombreux pays : on salue Wagner, héritier des Maîtres classiques, et dramaturge. C’est un quatrième deg
est l’Association Wagnérienne qui veut, ainsi, continuer la pensée du Maître  : maintenir, pour l’Œuvre idéale, les représentat
ième anniversaire de Beethoven, il a voulu, de sa façon, glorifier le Maître  ; et il a dit, seulement, la signification que le
le musicien, arrive, éminemment, des œuvres musicales créées par les maîtres son époque. Or, nous savons que, parmi toutes, le
ontact familier et incessant avec les productions pour le Clavier des Maîtres contemporains. En ces productions, la Sonate s’ét
a forme, notamment, où se mêlent l’orchestre et les voix humaines, le Maître , encore qu’il ait, en elles, réalisé des œuvres i
vec lui, les connaisseurs et les musiciens : il y a un abime entre le maître prodigieux de la fugue et les compositeurs de la
accorder ce titre : souvent, aussi, il se permettait, envers le vieux maître , des sorties de son exubérance juvénile. Il se se
homme. C’est que, bien au dessus de sa concordance formelle avec son maître , le Démon de sa musique intérieure, impatient de
ano, dans une mauvaise humeur, après, avoir joué, sur l’invitation du maître , une sonate ; et que, alors, pour se faire mieux
chafaudage architectonique des sons, lorsqu’il voyait les plus grands maîtres même de sa jeunesse, avec une répétition banale d
i, l’influence de cette force sur le développement du génie intime du Maître . Nous avons tout à l’heure regardé en comparaison
ence paisible et assurée, qui, toujours, devait lui être refusée… Son maître , à lui, était le grand public, qu’il avait, chaqu
eune homme eût suffi pour enlever à tout prince l’idée d’en faire son maître de chapelle. Mais ces tendances natives de son âm
Beethoven d’une existence misérable, comme celle de Mozart. Les deux maîtres étaient partis d’une situation égale : tous deux
épendance. Un bonheur pareil allait, déjà, échoir à Mozart lorsque ce maître , trop tôt créé, mourut. Sans doute, ce grand bien
, cette harmonie spéciale de la vie qui se révèle dans l’existence du Maître , lorsque cette existence lui a été assurée de si
externe — à ce monde qui n’a plus rien à lui dire. Ainsi, le génie du Maître est, enfin, délivré de tout Non-Moi, vit, mainten
aisies immédiatement, avec l’impression la plus exacte. Et la joie du Maître , voyant ce pouvoir, devient de l’Humour. Toute la
ymphonies en la et en fa majeur, ainsi que les autres compositions du Maître — si intimement liées à celles là — écrites duran
— quand, le plus dûrement, soi même, il se forçait, — ce que lui, le Maître du combat, — désirait faire, — mais s’interdisait
lement destinée à perpétuer les fêtes de Bayreuth, selon la pensée du Maître . L’étude qui va être publiée, dans cette revue su
trième degré serait de reconnaître en lui le dramaturge, héritier des maîtres classiques. Le cinquième serait d’atteindre à la
21 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »
pour continuer son travail du Ring ». Ce sont les propres paroles du maître à M. Franz Millier, un très ancien ami (Franz Mil
aquelle ils trouveraient le récit et l’image complète de cette vie du maître à Zurich, de 1850 à 1859 ; je n’en connais point.
ons modèles de Don Juan furent organisées au théâtre de Zurich par le maître , et de son Vaisseau Fantôme il y eut des exécutio
connaissons pas la date exacte d’une première hâtive esquisse, que le maître a probablement jetée sur le papier ; mais ce que
k and Mission, 54). Et puis, il y avait si peu d’espoir que jamais le maître verrait sur la scène la réalisation de ses rêves,
mment, l’Allemagne et les artistes allemands. De toutes les œuvres du maître , sans exception (à partir du Hollandais), Tristan
e Brésiliens ! Est-il besoin de mentionner que, dès qu’or, sut que le maître avait en mains une œuvre nouvelle et « facile »,
e la Mort, seule réparatrice, et ces malédictions de l’Amour. — Notre maître était lui-même bien près du « Tod durch Liebesnot
mais suffisante, peut-être, pour montrer la puissante originalité du maître . Tristan est non seulement un mythe celtique, c’
ent plues à se présenter Tristan sous les traits d’un porcher que son maître envoie chercher la belle bergère, que, lui, il ai
rand public ne s’aperçoit de rien. Il n’était pas dans l’intention du maître qu’il s’en aperçût. Mais nous ne lui en savons qu
eur que la vie pouvait leur accorder, devient le levier qui permet au maître de « reléguer le drame à l’intérieur ». « La vie
le, de la simple fable. Mais j’ai tenu à faire remarquer quel soin le maître a pris d’établir le lieu dramatique et de le rapp
rke et le troisième acte en entier sont de tous points la création du maître . Pour dire ce que Wagner a intentionné avec son r
puisqu’il peut fausser toutes nos idées sur l’ensemble des œuvres du maître , et aussi sur le fond même de ses convictions art
 bh » Et cette phrase montre en même temps quel merveilleux emploi le maître savait faire de l’allitération. On souvent préten
existe et est même assez prononcée et constante, mais très libre. Le maître ne s’astreignait plus aux anciennes règles du moy
Lust. Ces trois mots suffisaient. Le fait que, de temps en temps, le maître nous laisse entendre, au milieu de ces situations
’on ne peut espérer arriver à une compréhension un peu profonde de ce maître , si on ne l’a très clairement saisi. Et nul drame
ement son contenu émotionnel ». Or, grâce à la coexistence en un seul maître du poète et du musicien, nous avons aujourd’hui u
aut ? Je ne le crois pas. Et je préférerai dire sincèrement que si le maître avait voulu restreindre encore plus la part du mo
198) racontait un entretien qu’il avait eu avec Wagner en 1863, où le maître disait : « Sachez qu’avant tout je suis Chrétien.
les souvenirs personnels de ceux qui ont eu le bonheur d’entendre le maître  ; mais nous ne les acceptons que quand, comme ici
e de Tristan. Une antithèse aussi parfaite devait en effet séduire le maître . Tristan, qui « apprit plus de livres que jamais
stan et Isolde, l’arrivée de ce personnage n’aurait eu aucun sens. Le maître s’en rendit compte.[NdA] 81. Ce qui n’a pas empê
22 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »
hébété, consterné, après l’audition d’un des drames de la maturité du Maître , pourquoi se délasse-t-il si délicieusement à l’a
xécuté sous des conditions très particulières, uniques dans la vie du Maître . Après plusieurs cruelles années, années de faim
u point de vue qui nous occupe actuellement, celui de l’état d’âme du Maître pendant cette période de la genèse de Lohengrin —
nous savons maintenant pourquoi. Donc, contradiction entre ce que le Maître sentait, ce qui l’inspirait pendant la création d
ns du drame. Il y a une lutte manifeste entre l’idéal, l’intention du Maître et la nécessité de se plier à des conditions impo
u l’autre de ces volumineuses partitions qui s’appellent Tristan, les Maîtres chanteurs, l’Anneau du Nibelung ou Parsifal, on c
êt principal, le mouvement de direction ; dans les célèbres motets du Maître , écrits le plus souvent pour cinq voix, quatre pa
au point de vue mélodique. Avec Mozart, avec Beethoven, avec tous les maîtres de ce siècle, la basse conserve ses fonctions uti
Traeume (Mlle Wittich, M. Vogl). COLOGNE 8, 11 Octobre Opéra : les Maîtres chanteurs. 22 Octobre Opéra : Lohengrin. DANZIG
icile. Que nous importent Wagner, Liszt et Berlioz et tous ces autres maîtres dont nous ne saurions prononcer les noms quand no
être démolie, le propriétaire a promis de conserver la chambre où le Maître est né. MANNHEIM. — On annonce la mort de M. Émil
vouées Wagnéristes de Paris. PRAGUE. — La première représentation des Maîtres chanteurs a été donnée avec le plus grand succès
jà connaissaient et aimaient cette œuvre expliquer le génie entier du Maître . Mais nous avons pensé qu’il fallait insister d’a
e, les drames, le système musical et dramatique de Wagner. L’œuvre du Maître s’est depuis longtemps imposée à l’admiration des
e lecture aisée, cette œuvre de propagande Wagnérienne place enfin le Maître dans notre pays au juste rang qui lui convient, à
le Maître dans notre pays au juste rang qui lui convient, à côté des maîtres classiques, Bach, Gluck, Beethoven. Donc, pour no
ssance du compositeur. Il semblait alors que, de façon symbolique, un maître succédait à un autre et que le temps était venu p
23 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Août 1886. »
donnera Tristan, Parsifal et un autre drame de Wagner, peut-être les Maîtres chanteurs. Bayreuth, le 1er août. Chronique de
rprètes, toujours les premiers artistes d’Allemagne, sont tout à fait maîtres de leurs rôles : les personnages secondaires ont
estamentaire de Wagner, après avoir par son concours assidu permis au maître de mettre en pratique à Bayreuth l’œuvre qu’il av
mmage enfin soit rendu, très dévotement, a celle par qui la pensée du maître vit intimement, à la vénérée et auguste veuve par
hestre qui semble avoir atteint l’expression adéquate de la pensée du maître  ; c’est, en toute exactitude (donc en toute perfe
ont arrivés à ce simple et unique but, faire entendre la partition du maître  ; aussi quelle merveille, quand monte de cet orch
commune qui consiste à voir dans Parsifal l’œuvre de la vieillesse du maître . Wagner avait trente-deux ans lorsqu’il commença
ésir que témoignait le roi Louis II de voir accompli ce drame dont le maître lui parlait. Les nombreuses péripéties des années
i primitivement n’étaient point nécessairement liées dans l’esprit du maître . Nous verrons aussi comment, intimement, Parsifal
tère de Kundry (Voir Revue Wagnérienne, 1885, XI, 308). Evidemment le maître ne fut pas non plus content de cette ébauche, et,
nne, des tournées de concerts en Russie, etc., et qui conduisirent le maître à un état de dénuement tel, que, littéralement, i
e qu’il voulait ériger à Munich … : avant tout il s’agissait, pour le maître , de fixer les lignes et de tracer l’esquisse de c
pas ici de coïncidences fortuites, ni d’interprétations forcées ; le maître a rendu son intention d’un parallélisme dans l’an
ption, et forment pour nous — comme elles formèrent dans la pensée du maître — un Tout. Wagner a toujours reconnu les liens qu
l’erreur et des souffrances … » Dans le Ring et dans Tristan (que le maître considérait comme un acte du Ring) Wagner avait c
1873, un de nos amis, qui a été pendant quarante ans l’ami intime du maître et qui était en visite à Wahnfried, entendit Wagn
endit Wagner faire la lecture de son projet détaillé de Parsifal ; le maître lui confirma que ce projet était de 1864. [NdA]
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 6, des artisans sans génie » pp. 58-66
faire peintre, imite servilement plûtôt qu’exactement le goût de son maître dans les contours et dans le coloris. Il devient
st en vain qu’un pareil sujet fait son apprentissage sous le meilleur maître , il ne sçauroit faire dans une pareille école les
e école les mêmes progrès qu’un homme de génie fait dans l’école d’un maître médiocre. Celui qui enseigne, comme le dit Quinti
même l’éleve dépourvû du génie ne peut atteindre la perfection où son maître est parvenu dans la mécanique de l’art. L’imitate
es propres défauts aux défauts de celui qu’il imite. D’ailleurs si le maître est homme de génie, il se dégoûte bien-tôt d’ense
été à portée de rencontrer à point nommé dans les ouvrages des grands maîtres , la tête, le pied, l’attitude, et quelquefois l’o
25 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre I. Principe des mœurs sous l’Ancien Régime. »
les siens : pour sa chapelle, 75 aumôniers, chapelains, confesseurs, maîtres de l’oratoire, clercs, avertisseurs, sommiers de
encore sa musique profane, 128 chanteurs, danseurs, instrumentistes, maîtres et surintendants ; son cabinet de livres, 43 cons
en bas âge ; la seconde, nommée petit commun, pour la table du grand maître , pour celle du grand chambellan et pour celle des
oi ; la troisième, nommée grand commun pour la seconde table du grand maître , pour celle des maîtres d’hôtel, pour celle des a
ée grand commun pour la seconde table du grand maître, pour celle des maîtres d’hôtel, pour celle des aumôniers, pour celle des
la solennelle hiérarchie des cuisines, grands officiers de la bouche, maîtres d’hôtel, contrôleurs, contrôleurs-élèves, commis,
orteurs ; de l’autre côté, le grand-maître de la garde-robe, avec les maîtres de la garde-robe, avec les valets de la garde-rob
r le port et l’aisance, ils sont les premiers de tous ; si proches du maître , ils y sont obligés ; dans un tel voisinage, leur
les ducs de Richelieu ; de Durfort, de Villequier, de Fleury ; grand maître de la garde-robe, le duc de La Rochefoucauld-Lian
grand maître de la garde-robe, le duc de La Rochefoucauld-Liancourt ; maîtres de la garde-robe, le comte de Boisgelin et le mar
er, le prince de Lambesc ; grand veneur, le duc de Penthièvre ; grand maître des cérémonies, le marquis de Brézé ; grand maréc
de la cour et ne pas être de la promenade. » — Si plus tard, sous des maîtres moins exigeants et dans le relâchement général du
er la « grande entrée » ; elle comprend le grand chambellan, le grand maître et le maître de la garde-robe, les premiers genti
e entrée » ; elle comprend le grand chambellan, le grand maître et le maître de la garde-robe, les premiers gentilshommes de l
es grands officiers, le grand aumônier, les aumôniers de quartier, le maître de chapelle, le maître de l’oratoire, le capitain
grand aumônier, les aumôniers de quartier, le maître de chapelle, le maître de l’oratoire, le capitaine et le major des garde
isses, le grand veneur, le grand louvetier, le grand prévôt, le grand maître et le maître des cérémonies, le premier maître d’
nd veneur, le grand louvetier, le grand prévôt, le grand maître et le maître des cérémonies, le premier maître d’hôtel, le gra
commence à se dévêtir. Deux pages lui ôtent ses pantoufles ; le grand maître de la garde-robe lui tire sa camisole de nuit par
s valets de garde-robe apportent le reste de l’habillement ; le grand maître de garde-robe passe au roi la veste et le justauc
t préposé aux cravates en apporte plusieurs dans une corbeille, et le maître de garde-robe met au roi celle que le roi choisit
préposé aux mouchoirs en apporte trois dans une soucoupe, et le grand maître de garde-robe offre la soucoupe au roi, qui chois
maître de garde-robe offre la soucoupe au roi, qui choisit. Enfin le maître de garde-robe présente au roi son chapeau, ses ga
ns un salon, on n’a que des conversations de salon, et l’attention du maître , au lieu de se ramasser en un courant utile, s’ép
des affaires, a un petit bordereau qu’il remet entre les mains de son maître pour l’instruire de ce qu’il doit dire à l’assemb
en neveu, se sont bâti à Saverne216, il y a 700 lits, 180 chevaux, 14 maîtres d’hôtel, 25 valets de chambre. « Toute la provinc
ens de salon. Partout les chefs rudes ayant autorité sont devenus des maîtres de maison ayant des grâces. Ils appartiennent à c
26 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
dèle allait ainsi, gaie et vagabonde, recueillant les inspirations du maître dans leur première fleur. Un doute naïf s’élevait
me près de venir ; on se croyait à la veille de voir Dieu, d’être les maîtres du monde ; les pleurs se tournaient en joie ; c’é
nement sur terre de l’universelle consolation : « Heureux, disait le maître , les pauvres en esprit ; car c’est à eux qu’appar
énétrait et en faisait l’unité. C’est surtout dans la parabole que le maître excellait. Rien dans le judaïsme ne lui avait don
Où est ton trésor, là aussi est ton cœur 484. On ne peut servir deux maîtres  ; ou bien on hait l’un et on aime l’autre, ou bie
enir. « Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône, disait le maître . Faites-vous au ciel des sacs qui ne vieillissent
qu’il y a de sûr, c’est qu’il fit ; une mauvaise fin. Quelquefois le maître , plus versé dans les choses du ciel que dans cell
st loué pour s’être fait des amis parmi les pauvres aux dépens de son maître , afin que les pauvres à leur tour l’introduisent
27 (1887) La Terre. À Émile Zola (manifeste du Figaro)
rsévérance, cette crânerie. Même les Pairs, même les Précurseurs, les Maîtres originaux, qui avaient préparé de longue main la
ourdes fautes avaient été commises. Il avait semblé aux jeunes que le Maître , après avoir donné le branle, lâchait pied, à l’e
dès lors les yeux, voulaient s’illusionner, ne pas voir la charrue du Maître s’embourber dans l’ordure. Certes, la surprise fu
bre généalogique, de l’ignorance médicale et scientifique profonde du Maître . N’importe, on se refusait, même dans l’intimité,
ue, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l’immondice. ——— Eh bien 
es ou mauvaises — contre une assimilation possible aux aberrations du Maître . Volontiers nous eussions attendu encore, mais dé
28 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Souvenirs de soixante années, par M. Etienne-Jean Delécluze »
out ce qui lui tombait sous la main. Il aspirait cependant à avoir un maître , et le nom de David étant alors le plus grand, le
intot. Mais, en général, on peut dire que M. Delécluze n’eut point de maître pour la littérature et qu’il se forma lui-même, l
aubriand, qui, ce jour-là, était d’humeur communicative, s’exprima en maître sur cette partie délicate, et suprême. M. Ballanc
proprement dits, pendant la durée de la Restauration. I. L’atelier du maître est fort bien peint ou dessiné par M. Delécluze d
de qui il se trouvait d’abord par hasard, et qui n’était pas un vrai maître , était un paresseux ; de plus il avait pour l’arc
des Débats, et il eut occasion de parler de ce tableau de son ancien maître  ; rien de plus simple. « Exemple étrange des vici
même qu’en faisant un grand effort sur lui qu’il parvint à se rendre maître de l’agitation intérieure qu’il éprouva en ce mom
lui le degré de la grande initiation : nous sommes dans l’atelier du maître , au moins dans celui où sont rassemblés ses élève
t aux autres, Étienne a négligé toutefois de nous apprendre ce que le maître lui adressait à lui-même de vérités et de conseil
on latin. » Voilà ce que David aurait pu dire, voilà le pronostic du maître  ; et de tout ce qu’a fait ou tenté Étienne en ce
critique. » On sent de quelle espèce de critique entendait parler le maître  : artiste manqué, critique par pis aller. 22. Pa
29 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »
uverture de Tannhaeuser, fragments symphoniques du troisième acte des Maîtres , préludes de Parsifal et scène du Vendredi-saint,
héorie-artistique ; et que cette théorie — sans cesse éclairée par le Maître , en ses livres — appelle la fusion de toutes les
omme jadis la Sculpture, un art pleinement réaliste.10 Les admirables maîtres primitifs n’eurent de soin qu’à recréer les sensa
hintreuil, Dehodeucq. Après eux la vision de la réalité s’affina. Des maîtres admirables, aux yeux doués d’une rare sensibilité
se rappelle, par exemple, un tableau du symphoniste Rembrandt, ou des maîtres que nous appelons les Coloristes. Assurément l’ob
inées ; et elle a produit des œuvres d’une beauté moins parfaite. Son maître premier (après, peut-être, Mantegna, puis le Péru
s violentes passions, un peu vulgaires dans leur romantisme. Tous ces maîtres ont prouvé que la peinture pouvait, avec un égal
peinture émotionnelle, symphonique, doit reconnaître aujourd’hui pour maître M. Puvis de Chavannes. Récemment, ce peintre nous
ière. Mais il y a, dans ce Salon, quelques nouvelles lithographies du maître , dont l’une, un chef-d’œuvre : Parsifal et les Fi
et futur de la peinture française. Nous savons heureusement, que les maîtres de cet art poursuivent, au loin du Salon, leurs h
franche et simple perception d’une âme noblement sentimentale. Et le maître parfait de la peinture moderne, M. Degas, nous av
tale aux Salons la banalité des formules prochaines, — c’est, par ces maîtres , une splendide floraison d’œuvres ; comme si (dev
’est pas déjà accoutumé. Science, contrepoint, facture à la façon des maîtres classiques, voilà les qualités qu’il estime le pl
urnées de Bayreuth, et notre attention fut dirigée de nouveau vers le Maître . Rien n’en impose en Angleterre comme le succès ;
est pour cette raison que hors d’Angleterre les noms de nos meilleurs maîtres ne sont pas même connus. Cependant je maintiens q
ut le génie et toute la science nécessaires. Un pays qui contient des maîtres comme Villiers, Stanford, Cowen, Mackenzie et qua
plus importants est Frédéric Corder qui a traduit tous les poèmes du Maître en anglais et qui a écrit des analyses très lucid
ationnelle et descriptive et l’autre émotionnelle et musicale dont le maître est Léonard de Vinci, créateur de mondes émotionn
créateur de mondes émotionnels et non pas descriptifs. Wyzewa voit le maître de cette peinture émotionnelle en Puvis de Chavan
30 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis de Belloy »
e fût au niveau des premiers et brillât d’un égal éclat en regard des maîtres grecs : Lenibus atque utinam scriptis adjuncta
ur son esprit, d’être élevé d’abord avec soin, puis affranchi par son maître . Ce Carthaginois fut un attique chez les Romains.
e m’inquiète pas de la valeur de Térence, me disait à ce sujet un des maîtres qui l’entendent le mieux ; tout ce que je sais, c
nds, dit le bon Sosie, toujours prompt à entrer dans la pensée de son maître et à la devancer s’il est possible, vous voulez q
que tout aille à souhait. » — Mais il s’agit de tout autre chose. Le maître y met de la préparation, un air de solennité myst
en toi, ta fidélité et ta discrétion. » — « J’écoute. » — Et ici le maître rappelle à l’affranchi ses bienfaits : il l’a ach
e ; c’est quasi un reproche que cette remémoration des bienfaits ; le maître n’a qu’un mot à dire pour être obéi : que ne le d
net à la main, toujours prêt à approuver, à abonder dans la pensée du maître . Et le père optimiste, même alors qu’il croit avo
nouveau son proverbe et de pousser, selon son habitude, l’idée de son maître jusqu’à en faire une maxime : « C’était bien sage
l’entraînement de compagnons de plaisir, c’est ce qui s’appelle être maître de soi, c’est déjà tenir le gouvernail de sa vie.
31 (1897) Un peintre écrivain : Fromentin pp. 1-37
es : Un été dans le Sahara, Une année dans le Sahel, Dominique et les Maîtres d’autrefois. Sa biographie tient dans ces quelque
a-t-elle ? Doit-il monter, du rang des bons auteurs à celui des vrais maîtres  ? Laquelle de ses œuvres lui en donnerait le droi
en rouge qui annonce, vingt ans à l’avance, l’écrivain définitif des Maîtres d’autrefois. Enfin, lorsque dans ces récits d’où
oupes entiers de personnages sortis de la pensée humaine. Restent les Maîtres d’autrefois. Je n’hésite plus ici : je dis, que c
mirer, en homme du monde et pour des hommes du monde, la peinture des maîtres flamands ou hollandais, ce qui est un exercice li
x autres : elle va bien plus avant, elle explique le milieu où chaque maître a vécu, les influences qui l’ont formé, la qualit
que d’art, dont il est à la fois l’inventeur et le modèle. Prenez les Maîtres d’autrefois. Vous retrouverez l’auteur de Dominiq
ui, dans le véritable domaine de sa pensée et de ses yeux. Il se sent maître du sujet qui est son art, maître de l’histoire, v
sa pensée et de ses yeux. Il se sent maître du sujet qui est son art, maître de l’histoire, voisin d’atelier de tous ceux dont
fond et si particulier de la race, finissaient par triompher de leurs maîtres latins, et par plier leur éducation méridionale a
yle renouvelé ? Vous ne le pensez pas. Il y aurait à montrer dans les Maîtres d’autrefois toute l’esthétique de l’auteur. Les v
leur emploi, abondent aussi bien que les mots pittoresques, dans les Maîtres d’autrefois. Et si le temps ne me faisait défaut,
se dégager du modèle, et qui n’est pas esclave de la nature, mais son maître , tout est là… ou du moins beaucoup de choses… Mai
moins beaucoup de choses… Mais il faut que je vous quitte, Fromentin, maître  ! avec qui j’ai vécu ces jours derniers. Si j’ava
t pas loin de vous rendre justice. Tôt ou tard il reconnaîtra, en vos Maîtres d’autrefois, un chef-d’œuvre, et si vous le perme
32 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »
e wagnérienne. Mais, en ce mois de mars, non à propos, seulement, des Maîtres , de Tristan, le nom de Wagner a été cité : à prop
ne sera pas un wagnériste : Wagner ne devant pas être copié, — aucun maître ne devant être copié, — le wagnériste est celui q
s questions ; mais il suffit de se rappeler le tempérament spécial du Maître , pour comprendre que toutes trois sont le dévelop
tre considérée comme l’œuvre excellente de la théorie wagnérienne. Le Maître raconte ses hésitations devant l’opéra moderne :
n théâtre national et populaire domine encore les œuvres suivantes du Maître . Dans l’étude sur les poemes symphonîques de Fran
forme d’une préface, le résultat complet des réflexions théoriques du Maître sur le théâtre idéal. C’est le projet d’une insti
à en ses premiers opéras, comme en ses premiers écrits théoriques, le Maître avait paru songer à la destination de l’art. Dans
exclusivement, et indifférent aux pures discussions spéculatives, le Maître adopta aussitôt, complètement, — semble-t-il — la
érienne. Dans Art Allemand et Politique allemande (Leipzig, 1868), le Maître établit la nécessité d’imposer au monde une civil
qui, à son tour, refera la nation allemande. Mais il semble qu’ici le Maître , surpris de l’injustice montrée envers lui par se
uther. Réussira-t-il ? Cependant la composition de Parsifal ramène le Maître aux questions pratiques de l’opéra et du drame. M
, dit M. Saint-Saëns ; une plaisanterie à la mode. Il cite les grands maîtres de l’art, Haydn, Beethoven, Weber, Mendelssohn, q
été occupés à la description. Il oublie que l’exemple des plus grands maîtres , en théorie, ne vaut pas contre la vérité ; il ou
naît point). Les peintures sont chez lui plus fréquentes que chez les maîtres classiques, et parfaites. Mais il suffit lire son
ennemis à la description musicale, nous trouvons ces descriptions du Maître nécessaires, autant que belles. Mais Wagner n’est
La description wagnérienne est aussi un moyen à d’autres objets ; le Maître a vu que l’émotion n’était jamais en nous homogèn
. Cet art créé, tout d’une pièce par le génie de Richard Wagner, le maître a tenté d’en exposer le principe, sous une forme
de l’union wagnérienne ; qu’ainsi soit accomplie, toute, la pensée du Maître . Soyons contemplatifs, et, aussi, agissants ! »
re fois, des fragments autobiographiques dus à la plume de l’illustre maître , et de les publier chez l’éditeur Charpentier, so
erlin ; et, en 1882, sur Parsifal. M. Lindau, voulu humoriste, a pour maître intellectuel son corréligionnaire Henri Heine : t
mie de l’université de Barcelone tâche de s’expliquer cette phrase du Maître . Il trouve trois motifs qui ont pu amener cette c
ens. Hans Richterax donnera neuf concerts dans lesquels la musique du Maître tiendra la place d’honneur. Hermann Franke prépar
e sur Richard Wagner, par M. Frederic Grant Gleason, et a consacré au Maître une partie de son numéro du 13 février ; — et la
ste, et le suit à Lucerne comme copiste. Il travaille à l’édition des Maîtres chanteurs entre 1866 et 1869. Il rencontre Hans v
33 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 27, qu’on doit plus d’égard aux jugemens des peintres qu’à ceux des poëtes. De l’art de reconnoître la main des peintres » pp. 382-388
ue l’art de deviner l’auteur d’un tableau en reconnoissant la main du maître , soit le plus fautif de tous les arts après la mé
concernant l’infaillibilité de l’art de discerner la main des grands maîtres , quelles bornes on doit donner à la prévention qu
e des remedes. Les experts dans l’art de connoître la main des grands maîtres , ne sont bien d’accord entr’eux que sur ces table
le rendre plus semblable au trait naturel d’un autre peintre. On est maître en peignant de repasser à plusieurs fois sur son
t afin de le rendre tel qu’on prétend le former : on en est autant le maître , que les anciens l’étoient de reformer leur carac
34 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »
rofessées par tant de bouches éloquentes, c’est ce que mes excellents maîtres ignoraient le plus. On ne vit jamais un isolement
auprès du cercle de pieuse médiocrité où s’enfermaient par devoir ces maîtres exquis. Ainsi, au lendemain de la Révolution de 1
d’où l’on sortait à la fois si sérieux et si chrétien. Élevé par des maîtres qui renouvelaient ceux de Port-Royal, moins l’hér
d à cette étude, se sont pris à la glu et n’ont pu s’en détacher. Mes maîtres m’enseignèrent, d’ailleurs, quelque chose qui val
impossible de suivre une carrière non vouée aux choses de l’âme. Mes maîtres me rendirent tellement impropre à toute besogne t
i on ne la conçoit comme un grand et continuel devoir. Vieux et chers maîtres , maintenant presque tous morts, dont l’image m’ap
qu’un tel acte était tout à fait hors de ma portée. Persuadé par mes maîtres de deux vérités absolues : la première, que quelq
le sérieux et la docilité la plus parfaite dans les principes de mes maîtres , envisageant comme eux toute profession bourgeois
ui manquait totalement autour de moi, c’était le talent. Mes vertueux maîtres n’avaient rien de ce qui séduit. Avec leur solidi
Tous mes défauts tiennent à cela ; ce sont des défauts de prêtre. Mes maîtres m’avaient appris le mépris du laïque et inculqué
’un placeur de faux billets de banque. Jésus, sur ce point, a été mon maître plus qu’on ne pense, Jésus, qui aime à provoquer,
e de dieu. Un culte remplaça un culte et le sentiment de mes premiers maîtres s’en trouva fort affaibli. Ceux-là seuls, en effe
ne savaient bien mieux les mathématiques et le latin que mes nouveaux maîtres , mais ils vivaient dans des catacombes sans lumiè
un sens pour moi. J’étais perdu pour l’idéal modeste que mes anciens maîtres m’avaient inculqué ; j’étais engagé sur une mer o
te du châtiment. Ma mère ne me commanda jamais rien. Entre moi et mes maîtres ecclésiastiques tout fut libre et spontané. Qui a
l du temps. Quand je me figure une de ces lectures spirituelles où le maître répandait si abondamment son esprit, cette salle
ns ecclésiastiques, où les élèves avancés partagent les fonctions des maîtres , était-il chargé des rôles les plus importants. S
lus d’un trouble, je m’y retrouvais tout entier, tel que mes premiers maîtres m’avaient fait. Selon la règle, après avoir termi
35 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »
ceaux de l’œuvre wagnérienne ? Combien connaissent un drame entier du Maître  : où est l’écrivain qui a lu Ses écrits théorique
parvenant à l’ataraxie. Dans les écrits théoriques, le pessimisme du Maître apparaît davantage. Schopenhauer est l’auteur tou
ncore : la Vérité même, nécessaire, directe et merveilleuse. Ainsi le Maître , partant de Schopenhauer, s’élève, par la réflexi
? Cela n’importe, en vérité. Et si Wagner a cru, plus modeste que son maître , reprendre seulement la doctrine de Schopenhauer,
nous suffirait de considérer la destinée des sublimes conceptions du Maître , écloses depuis Lohengrin, qui, seul, aux yeux de
ourrait dire, toutefois, que M. Reyer se soit positivement inspiré du Maître . C’est déjà trop que les librettistes aient sembl
de et les paroles de l’air de Malbrough. Mais pour les détracteurs du Maître , toute arme paraît bonne. Lorsqu’ils font des rés
rd, un signe précurseur ? au fond, une sorte d’hommage inconscient au Maître immortel ? J’insiste sur ce fait : ne peut-on dis
Bayreuth, dans le Temple même de l’Art. Mais, après Lohengrin et les Maîtres , Tristan, l’Or du Rhin, la Walkyrie, Siegfried et
nériennes, puis des exécutions fragmentaires ou totales des œuvres du Maître , des conférences sont organisées pour répandre ce
organisées pour répandre cette agitation, grâce à laquelle le nom du Maître est mieux connu, et son œuvre mieux étudiée, mieu
83-1886. — Les Fêtes de Bayreuth ont été continuées, après la mort du Maître , selon le vœu de la famille, grâce à l’énergie et
vait pas l’être ; — à voir comment l’œuvre actuelle réalise l’idée du Maître . Beethoven par Richard Wagner (Suite) Si no
riomphe de la fidélité féminine, répondait bien au dogme principal du Maître sur l’Humanité. Et, pourtant, dans ce sujet d’opé
ien : Confér. et concert Wagnérien. KIEL 26 Mai Concert : Prél. des Maîtres  ; le Vendredi-Saint ; Albumblatt. HAMBOURG 31 M
t ; prél. et fin. de Tristan ; Marche d’hommage ; air de concours des Maîtres , et Lieder (M. Oberlaender). BERLIN 8 Juin Opér
fin du volume se trouve une table alphabétique des correspondants du Maître , enrichie de quelques détails sur leur biographie
ntention de reprendre, à la saison prochaine, les représentations des Maîtres , chanteurs. En revanche, il est question de monte
déclarent même la nouvelle certaine… Il serait bizarre alors que les Maîtres chanteurs, dont le succès a été considérable, fus
s. [NdA] Les Représentations de 1883, n’ont pas été, après la mort du Maître , mises en question par l’administration du Théâtr
36 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Léopold Robert. Sa Vie, ses Œuvres et sa Correspondance, par M. F. Feuillet de Conches. — II. (Fin.) » pp. 427-443
douces. Un char, traîné par des buffles, s’arrête à l’endroit que le maître a fixé pour dresser les tentes du campement. Le m
endroit que le maître a fixé pour dresser les tentes du campement. Le maître parle ; on obéit à sa voix. L’un des conducteurs
me d’un sceptre, porte au front la gravité native des descendants des maîtres du monde ; il regarde deux hommes de la troupe qu
noblesse naturelle, Léopold Robert a atteint tout cela, et il en est maître  ; mais ce qui lui échappe, c’est la facilité et l
ais il faut bien savoir en quel sens. Il appelle David et Girodet ses maîtres  ; bien d’autres aussi les proclamaient tels, et t
n peinture comme en littérature, lesquels recommandaient toujours les maîtres , les grands maîtres, et semblaient les proposer p
littérature, lesquels recommandaient toujours les maîtres, les grands maîtres , et semblaient les proposer pour uniques modèles,
t, et toujours par la même raison : il me parlait toujours des grands maîtres , et moi de la nature. » Assistant à une expositio
avis n’est pas douteux, et ce n’est point à l’étude intermédiaire des maîtres qu’il s’adresse de préférence. En tout ceci, Léop
nt occupé, mais d’une autre manière. » Ainsi se passa, tant qu’il fut maître de lui et que sa volonté tint les rênes, cette vi
37 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Villehervé, Robert de la = Le Minihy de La Villehervé, Robert (1849-1919) »
is nous sommes étroitement parents, vous et moi, par l’admiration des maîtres , par l’amour du travail achevé et par le soin de
nt, parmi les poètes qu’on écoute ; car vous avez un talent achevé et maître de lui. [Lettre publiée par La République des let
de ses vers avec délicatesse et grandeur. M. de La Villehervé a pour maître direct Théodore de Banville, mais il a aussi comm
regretté Jules Tellier, récemment, rendait un enthousiaste hommage au maître écrivain de la Nuit, lui assignait une place au p
38 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282
m revient sans cesse et se trouve consacré comme exprimant le type du maître d’autrefois, le bon Rollin. Quoiqu’il semble qu’i
de tous ceux qui le lurent. Né à Paris le 30 janvier 1661, fils d’un maître coutelier, reçu maître lui-même dès son enfance,
rent. Né à Paris le 30 janvier 1661, fils d’un maître coutelier, reçu maître lui-même dès son enfance, il allait quelquefois s
ce. Il fit de brillantes études au collège du Plessis, où il eut pour maître , dans les classes supérieures, un homme qu’il a f
mises par le jansénisme, avaient péri, les livres et les méthodes des maîtres subsistaient à défaut de leurs exemples. En face
re revivre les semences de la science et de la vertu. Il remplace son maître M. Hersan, en seconde, puis en rhétorique, au col
onnée à ses enfants. Il les avait fait instruire par les plus habiles maîtres en tout genre, n’épargnant pour cela aucune dépen
inéraux, les plantes, les arbres, les fourmis, les abeilles, etc. Les maîtres les plus habiles ignorent souvent tout cela, et j
tous ces côtés que Rollin était le type excellent du professeur et du maître d’autrefois, tenant en quelque chose encore de la
bien des points par ceux qu’il avait élevés. Depuis lui, on a eu des maîtres d’une autre nature, ambitieux eux-mêmes et disant
ves hautement : « Ayons de l’ambition, messieurs, il en faut… » ; des maîtres éloquents, hardis, quelquefois présomptueux, bons
ussi et rivaux si ces derniers grandissent trop et s’émancipent ; des maîtres enfin désirant rester tels toujours et sous toute
39 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304
e défaveur), auprès du prince de Conti, il ne songe qu’à plaire à son maître , à lui devenir agréable, utile, puis nécessaire,
ucune part ni dans les affaires publiques, ni dans les secrets de mon maître  : cela ne convenait ni à mes vues ni à mon caract
très exact ni très probe ; mais il a le secret de la faiblesse de son maître  : dans les moments difficiles, il l’amuse par un
l, je ne vis d’autre expédient que de m’insinuer dans l’esprit de mon maître , sans éclat et sans bruit, par mon zèle et par ma
« Je menais une vie assez douce, dit-il, sans ennemis, content de mon maître , et même il me semblait être assez en état d’obte
râce. La première que je demandai fut celle de faire les fonctions de maître de chambre… » Il arrive, à force d’adresse, à obt
avec tant de circonspection que ma manière d’agir plaisait fort à mon maître , et ne donnait aucun ombrage à nos deux favoris (
s dépêches de l’armée, et j’y faisais les réponses par l’ordre de mon maître . J’avais beaucoup d’intrigues dans la ville… Nul
évêque de Valence, et qui a donné une dernière fois la chemise à son maître avec larmes, reste quelque temps encore attaché à
ant qu’il faut, démêle ce qui est possible et réel, et en parle à son maître  ; il ne peut obtenir de lui qu’il applique sa pen
e viens d’entretenir un grand homme, qui me dégoûte fort de mon petit maître . » Après cela, je ne songeai plus qu’à partir. J
était donc tout à fait digne de servir directement ce sage et prudent maître , ce monarque de son siècle, et non plus ces cadet
40 (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »
lqu’un de ses élèves. Il en est de même de Guillaume de Champeaux, ce maître si célèbre en son temps, et dont il n’a été impri
tingués d’Abélard. Guillaume de Conches était aussi à cette époque un maître célèbre dont il n’a été publié que peu d’ouvrages
l’enseignement à Paris au milieu du xiie  siècle, de la multitude des maîtres et de la diversité des opinions, il est impossibl
chacun de leurs membres ; de là les éditions, au moins passables, des maîtres célèbres des xiiie , xive et xve  siècles. On a
n a donc moins à espérer de retrouver beaucoup d’ouvrages inédits des maîtres de ces époques ; cependant, il y a lieu de recher
torité ecclésiastique, n’a pas eu le bonheur de la plupart des autres maîtres , dont leurs ordres ont recueilli avec soin les ou
ièrement de cette branche de notre littérature, et qui sont désormais maîtres reconnus en pareille matière. Les ouvrages en lan
41 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
certain moment (de 1649 à 1664), pour un arbitre ou du moins pour un maître d’élégance. Son tort fut de prendre trop à la let
s qualités qui le composent, et à les enseigner en toute occasion. Un maître à danser n’est pas toujours celui (tant s’en faut
rs celui (tant s’en faut) qui danse le mieux ; mais si quelque ancien maître fameux en ce genre a écrit quelque chose sur son
doit recourir au traité. Le chevalier de Méré a été, à son heure, un maître de bel air et d’agrément, et il a laissé des trai
re des armes, voltiger, ou monter à cheval, on connoît les excellents maîtres du métier à je ne sais quoi de libre et d’aisé qu
ées en 1682 montrent assez que le chevalier se posa jusqu’à la fin en maître plus disposé à donner qu’à recevoir des leçons38.
et que l’on apprend à s’en bien servir quand on l’exerce sous un bon maître , l’esprit s’insinue et se communique insensibleme
ur l’ordinaire n’ont pas le bon air, ni même de certains agréments de maître . » Le chevalier revient plus d’une fois sur cette
le qui vient, de la bonne nourriture41 et de la hauteur du génie. Ces maîtres du monde, qui sont comme au-dessus de la fortune,
), en un mot, ce cachet qui a caractérisé de tout temps les écrivains maîtres en l’art de plaire. Quelques narrations, parmi le
ier écrit à la duchesse de Lesdiguières sur son sujet favori, sur les maîtres en fait d’usage et d’agréments. Mais où les trouv
r les maîtres en fait d’usage et d’agréments. Mais où les trouver ces maîtres accomplis ? Ils sont souvent si libertins qu’ils
édient, poursuit-il, pour apprendre une chose en peu de temps et sans maître , c’est de s’imaginer qu’on n’a que cette seule vo
r où il y avoit trois ou quatre dogues qui se vouloient déchaîner. Le maître vint à ce bruit, et je le saluai. C’étoit un homm
n jeune homme de qualité qui m’aimoit et me faisoit instruire par ses maîtres  ; — et pour lui montrer mon adresse, je me mis en
canne que j’avois ; j’allongeois et parois, j’avançois et reculois en maître , et puis, ayant quitté ma canne, je fis quelques
rtir. A la fin, s’étant levée, elle se retira dans son cabinet, et le maître en son appartement fort éloigné de celui de madam
re longtemps affaire avec le chevalier ; il était surtout bon, lui le maître des cérémonies, à nous introduire auprès des autr
ussitôt et l’explique de la sorte : « Je me souviens de quelques bons maîtres qui montroient les exercices dans une si grande j
temps de perdu, ni le moindre mouvement qui ne servît à l’action. Ces maîtres me disoient que, si une fois on a le corps fait,
monter à cheval, à voltiger ou à faire des armes, peut choisir de ces maîtres qui ne cachent pas leur science, parce que, s’ils
ment des plus difficiles… On ne trouve que fort peu de ces excellents maîtres d’honnêteté, et l’on n’en voit point qui se vante
42 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — I. » pp. 134-154
de Henri IV fut forcé de se retirer des affaires après la mort de son maître , il était généralement haï ou du moins très peu p
hommes d’armes d’ordonnances du roi sous le titre de la reine ; grand maître et capitaine général de l’artillerie ; grand voye
goureuse qui régnait dans ce château de Sully quand on s’adressait au maître  ? Il met son amour-propre à laisser paraître en n
cquérez-vous l’estime des gens d’honneur et particulièrement celle du maître à qui je veux vous donner, au service duquel je v
us donner, au service duquel je vous commande de vivre et mourir. Ce maître était le prince, bientôt roi de Navarre, le futur
urs caché. Son père lui écrivit alors qu’il eût à obéir en tout à son maître le roi de Navarre, et à conformer sa conduite à l
’affermit, et ce chapitre peut donner une juste idée de la manière du maître s’il avait pris plus souvent la plume. C’est un t
s la faveur de Henri III. Rosny remplit les ordres et les vues de son maître . Cependant ce négociateur de vingt-trois ans, dan
ni fier à vos gens, chacun s’étonnant comment sans bienfaits de votre maître , ni sans vous endetter, vous pouviez avoir tant d
elques détails du commerce et de l’industrie auxquels se livrait leur maître , et ils ne nous laissent pas ignorer le secret de
légitime et jalouse, son amour du bien public et de l’honneur de son maître l’engagèrent de plus en plus.
43 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième faculté d’une Université. Faculté de droit. » pp. 506-510
té à posséder des charges et à remplir les places de la magistrature, maîtres d’accorder le signe de la science, les lettres, l
la crainte. Ces exercices publics soutiendront l’émulation entre les maîtres et les élèves, ils constateront le talent des uns
de droit ecclésiastique ; c’est le seul moyen de perfectionner chaque maître dans sa partie. Les professeurs seront stipendiés
point produirait nombre d’abus. Peut-être pourrait-on encourager les maîtres par des prérogatives honorifiques, des gratificat
avilit, et l’enfant est mal élevé ; un souverain qui n’honore pas les maîtres de ses sujets les avilit, les réduit à la conditi
44 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »
i Commençons par le roi ; qu’il passe le premier, puisqu’il est le maître . Ensuite viendront le tigre, l’ours « et les autr
arler, c’est d’un ton royal. S’il traite avec un adversaire, c’est en maître , et l’on dirait qu’il chasse un laquais. Il l’app
II, la cour — le courtisan Une procession d’habits dorés suit le maître  ; il n’y a pas de roi sans courtisans. Au dix-sep
de ne jamais découcher du palais sans demander permission à son cher maître . On consultait le matin Bloin le valet de chambre
    Tâchent au moins de le paraître. Peuple caméléon, peuple singe du maître , On dirait qu’un esprit anime mille corps : C’est
’à régner. « Aux qualités qu’on exige d’un domestique, combien peu de maîtres seraient dignes d’être valets ! » Aussi c’est le
osophe, le tout au profit de sa fortune. Avant tout il est menteur et maître de soi. « Un homme qui sait la cour est maître de
tout il est menteur et maître de soi. « Un homme qui sait la cour est maître de son geste, de ses yeux, de son visage, il est
, perfide, sans pitié, mais spirituel, prompt, inventif, persévérant, maître de soi, éloquent, son métier a fait son caractère
femme, et en débitait des grandeurs », ou comment, étant devenu grand maître d’un ordre ridicule, il en faisait les cérémonies
avec quelque raison », il assiste au petit coucher, il est bien vu du maître . Pareillement la mouche « hante le palais, s’assi
urra bien, après avoir hanté les palais et s’être assis à la table du maître , jeûner l’hiver dans ses terres ; et le pauvre be
sier des entrées, chevalier de l’étiquette. Il doit « complaire à son maître  », chasser les gens mal vêtus, les mendiants, tou
es dans leur bissac. Il faut admirer le bourgmestre.     C’était un maître rat,     Dont la rateuse seigneurie S’était logé
t l’envoie charitablement avertir les poissons que dans huit jours le maître de l’étang pêchera. Voyez le trouble de ce pauvre
être baisé à son tour, porte son sabot tout usé sur le menton de son maître , l’en caresse amoureusement « non sans accompagne
cidément, son éducation est à refaire, et il faut y employer le grand maître , Martin Bâton. Il n’est pas jusqu’aux travers du
onomie est dans tous les métiers, à tous les étages. Juges, médecins, maîtres d’école, commis, avocats, charlatans, sous tous l
ppartient à l’autre ; du chaland et du marchand on ne sait qui est le maître , et qui est le serviteur. De là un ton ambigu, un
les » ; il peint leurs jardins utiles, « chicorée, oseille, poireaux, maîtres choux, et tout ce qu’il faut pour mettre au potag
eux. Le quidam la sait aussi bien que le meunier. Qui de l’âne ou du maître est fait pour se lasser ? Je conseille à ces gens
iv. 27. La Fontaine, I, III. 28. La Fontaine, XII, xii. 29. Si le maître des dieux assez souvent s’ennuie, Lui qui gouvern
onne un jour voulut connaître De quelles nations le ciel l’avait fait maître . Il manda donc par députés Ses vassaux de toute n
90. La Fontaine, XIV. 91. Dans cette admirable pensée, Voyant son maître en joie, il s’en vient lourdement, Lève une corne
émisphère. (La Fontaine, IV, iii) 97. Quelques rayons de miel sans maîtres se trouvèrent Des frelons les réclamèrent. Des ab
45 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
des chances 25, par Moivre, est trop profonde et trop étendue. Que le maître lise, mais que l’élève ignore jusqu’au nom de l’A
général de Newton qui réduit toutes les machines au levier. Pour les maîtres , la savante Dynamique de D’Alembert28. Pour les é
ie 36 par Keill. Les Institutions astronomiques de Gregory37, que les maîtres liront. Pour les élèves, cent bons abrégés de la
ège de discours et de temps ! J’ébauche, j’indique les sources où mes maîtres ont puisé, où j’ai puisé après eux. Beaucoup d’au
ie d’IIeister, traduite, commentée et amplifiée par Senac48. Pour les maîtres la grande Physiologie de Haller : pour les élèves
Elle suppose une érudition profonde, une dialectique peu commune, un maître versé dans presque toutes les langues connues, un
aissances instrumentales, ce n’est pas pour les élèves, mais pour les maîtres  ; que c’est mettre à la main d’un apprenti forger
de des éditions mutilées, me paraît insuffisant, si à chaque ligne le maître ne fait pas sentir le vice d’un caractère, le dan
’expliquer sans employer des tours et des expressions barbares. Si le maître parle un latin pur et correct, il ne gâtera pas l
t et écolier, ou lorsque, soustrait à la férule, on se propose d’être maître  ? Entre les connaissances, est-ce dans le rang de
oix. En latin, pour les élèves, le Dictionnaire de Boudot62. Pour les maîtres , le Grand Dictionnaire latin d’Estienne. En grec,
rédigée par Vossius, et les Racines grecques de Port-Royal. Pour les maîtres , celle de Port-Royal et d’Antisignanus64. Pour le
r les élèves, le Dictionnaire de Scapula65 ou quelque autre. Pour les maîtres , le Grand Dictionnaire grec d’Estienne. En latin,
d’Estienne. En latin, pour les élèves, un de nos Rudiments. Pour les maîtres , la Minerve de Sanctius66. Et puis la nuée de ceu
abrégés de la science universelle, sont trop profonds, même pour les maîtres , et je les crois au moins aussi propres à gâter l
e pardonne le petit grain d’encens que je brûle devant la statue d’un maître à qui je dois ce que je vaux, si je vaux quelque
le accroîtra le supplice des méchants. Mais où est l’élève, où est le maître capable de démêler cet artifice, et sans cela ce
apprendre ; mais aux choses plus attenantes à la république, j’y suis maître passé. Je sais frapper l’ennemi, susciter des sec
46 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »
e, suivant, consciemment ou inconsciemment, la voie ouverte par notre Maître , — le comte de Villiers de l’Isle-Adam, en cette
) de discerner les circonstances que rencontra, au début, l’effort du Maître . Il surgit au temps d’un théâtre, le seul mais qu
plus de voix — faisait accepter deux ou trois fois dans la saison les Maîtres chanteurs de Nuremberg ; mais l’année précédente,
ontribue pour beaucoup à la puissance de leur effet. J’ai entendu les Maîtres chanteurs à Londres, fort bien interprétés par le
utres la méconnaissent, connaître la Cène ; et, aujourd’hui, après le Maître , l’Association Wagnérienne, par ses propagandes,
aire et le modèle de toutes Représentations de Fête, — choisie par le Maître peut être pour quelque hasard, peut être, quoique
nérien, il est bon, aussi, qu’ils se réunissent auprès de la tombe du Maître . Ainsi, le théâtre Wagnérien, avec des musiciens,
vulgaires et brutales salles de spectacle modernes, le théâtre que le Maître , bienfaisamment, nous a cherché et nous a trouvé,
une forte torche.   — « Volez là bas, ô corbeaux : chuchotez à votre Maître ce qu’ici, près du Rhin, vous entendez. Au rocher
! sais tu, mon ami, où je t’emmène ? Dans le feu luisant, là, gît ton Maître , Siegfried, mon bien heureux Héros : pour suivre
rès puissante Volupté être à lui mariée… Heiaïaho ! Grane ! salue ton Maître  ! Siegfried ! Siegfried ! bien heureuse, te salue
DE 17 Juin : Concert : 2e acte du Hollandais ; fragm. du 3e acte des Maîtres . 27 Juin : Opéra : le Rheingold. 24 Juin : Opéra 
e German Opéra de New-York jouera Rienzi, Tannhaeuser, Lohengrin, les Maîtres , la Walkure, et Goetterdaemmerung, sous la direct
47 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VI. Jean-Baptiste  Voyage de Jésus vers Jean et son séjour au désert de Judée  Il adopte le baptême de Jean. »
rnirent à ses disciples une très forte autorité pour recommander leur maître aux yeux d’une certaine classe de Juifs. Vers l’a
leurs instituts propres, comme des fondateurs d’ordres religieux. Les maîtres des jeunes gens étaient aussi parfois des espèces
de peu d’autorité, et sans doute aussi poussé par le désir de voir un maître dont les enseignements avaient beaucoup de rappor
ne trouva pas mauvais qu’ils restassent distincts des siens. Les deux maîtres étaient jeunes ; ils avaient beaucoup d’idées com
n pu faire cause commune et s’appuyer réciproquement. Certes un vieux maître voyant un homme sans célébrité venir vers lui et
es discours avaient plus ou moins de succès. L’élève égala bientôt le maître , et son baptême fut fort recherché. Il y eut à ce
baptême allait bientôt, selon eux, supplanter le sien. Mais les deux maîtres restèrent supérieurs à ces petitesses. La supério
us et lui fît grand accueil, il faut supposer que Jésus était déjà un maître assez renommé. Le quatrième évangéliste amène deu
48 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVIII. Institutions de Jésus. »
usage. L’hôte, en Orient, a beaucoup d’autorité ; il est supérieur au maître de la maison ; celui-ci a en lui la plus grande c
e à les calmer. Quelques-uns, persuadés de la toute-puissance de leur maître , étaient blessés de cette longanimité. Les fils d
843. Il est possible que beaucoup de ces paroles aient été prêtées au maître , afin de donner une base à l’autorité collective
es traditions font remonter jusqu’à Jésus. Une des idées favorites du maître , c’est qu’il était le pain nouveau, pain très sup
nte un des moments les plus doux. À ce moment, on se rencontrait ; le maître parlait à chacun et entretenait une conversation
était considérée comme une sorte de communion, de lien réciproque. Le maître usait à cet égard de termes extrêmement énergique
uelle de la présence des âmes, qui était l’une des plus familières au maître , qui lui faisait dire, par exemple, qu’il était d
49 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92
t dans ses ouvrages les beautez qui sont dans les ouvrages des grands maîtres  ? Les conseils de ses amis ne peuvent-ils pas l’é
que celui qui reprend son vaisseau enlevé par l’ennemi, est censé le maître de la marchandise que l’ennemi peut avoir ajoûtée
t que mettre, pour ainsi dire, à contribution les tableaux des grands maîtres , taxant l’un à deux têtes, imposant l’autre à un
l’abandonnent pour en prendre une autre ; ils quittent celle de leur maître pour s’en faire une nouvelle. Par maître, j’enten
; ils quittent celle de leur maître pour s’en faire une nouvelle. Par maître , j’entens ici les ouvrages aussi bien que les per
il surpasse enfin ceux qui peuvent avoir été plus heureux que lui, en maîtres et en modeles. Tout est pour lui l’occasion de qu
50 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
rains fit tripler dans toute l’Europe le prix des ouvrages des grands maîtres . Les tresors de l’art devinrent des tresors réels
s espagnols ont transporté un grand nombre dans le nouveau monde. Ces maîtres leur ont encore enseigné comme il falloit se serv
eignez, qu’ils sont devenus, par exemple, meilleurs massons que leurs maîtres , n’ont rien trouvé dans les tableaux d’Europe qui
l’essence d’une cour d’entrer avec ardeur dans tous les goûts de ses maîtres  ; et celle de France épousa toujours le goût des
de statuës faites par Daniel De Voltere. Enfin, on voit au-dessus du maître autel la transfiguration de Raphaël, tableau pres
s à jamais dans leurs professions, et qui tous valoient mieux que les maîtres qui les avoient enseignez : des hommes sans précu
égaux. Ces successeurs, qui reçoivent des enseignemens donnez par des maîtres excellens : ces successeurs, qui par cette raison
qui par cette raison et par bien d’autres, devroient surpasser leurs maîtres , s’ils avoient autant de genie que ces maîtres, o
roient surpasser leurs maîtres, s’ils avoient autant de genie que ces maîtres , occupent leur place sans la remplir. Les premier
upent leur place sans la remplir. Les premiers successeurs des grands maîtres , sont encore remplacez par des sujets moindres qu
années. Au milieu du siecle dernier on y voïoit même encore de grands maîtres . Mais ces peintres étoient des étrangers, tels qu
uoique ce grand homme fût aussi capable d’enseigner son art, qu’aucun maître qui jamais l’ait professé. Dans la même ville, ma
ix peintres, dont les ouvrages font encore une partie de la gloire du maître . Enfin, toutes les écoles d’Italie, celles de Ven
tre ou cinq fois par differens princes, et l’état de Milan changea de maître encore plus souvent. On vit plusieurs fois des cl
t les unes contre les autres pour se disputer l’avantage de donner un maître à l’empire, et les deux partis ménageoient les pr
reglées où le peuple ne court d’autre risque que celui de changer de maître , et d’appartenir à un prince chrétien plûtôt qu’à
ieres fortifiées, parce qu’elles avoient appartenu long-temps au même maître , mais ces dévastations n’étoient pas capables de
er leur talent. Un esclave bon ouvrier étoit alors un tresor pour son maître , soit qu’il voulut vendre la personne ou les ouvr
e les romains avoient transporté à Rome les chef-d’oeuvres des grands maîtres , et qu’ils avoient ainsi dépoüillé la Grece des o
inthe ne s’y connoissoit gueres, par la menace ridicule qu’il fit aux maîtres des navires qui les y devoient transporter. Jamai
51 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
prendraient bien plus de goût à la littérature et à la poésie si les maîtres qui la leur enseignent proportionnaient davantage
ucation toute vénale, dans un sombre et sordide faubourg de Lyon. Les maîtres y étaient froids comme des geôliers, les enfants
u collège de Belley. Je fus agréablement surpris d’y trouver dans les maîtres et dans les disciples une physionomie toute diffé
s maîtres et dans les disciples une physionomie toute différente. Les maîtres me reçurent des mains de ma mère avec une bonté i
jours j’eus le choix des consolateurs et des amis. À cet accueil des maîtres et des élèves mon cœur aigri ne résista pas ; je
leurs parents ; mais nous nous gardâmes bien de le laisser voir à nos maîtres , car on nous interdisait avec raison de composer
r séjour dans le collège de Lyon m’avait laissées contre mes premiers maîtres  ; mais la douceur, la tendresse d’âme et la persu
sse d’âme et la persuasion insinuante d’un régime plus sain, sous mes maîtres nouveaux, ne tardèrent pas à agir avec la toute-p
vaient jeté dans des langueurs et dans des pâleurs qui alarmaient mes maîtres . Ils avaient, je dois le reconnaître, une prédile
id de ses frissons es-tu resté transi ?              Fuis ! c’est ton maître et ton juge ;              Fuis ! c’est le Dieu s
ous fit exceptionnellement dans notre salle de rhétoriciens un de nos maîtres les plus aimés, le père Béquet, m’en apprit davan
nous. Il était plutôt pour nous un condisciple avancé en années qu’un maître . Ses conversations familières avec nous dans les
pour des âmes déjà émues, furent mis par eux dans les mains de leurs maîtres d’étude. À titre de professeur de belles-lettres,
dans nos mains, nous prîmes l’attitude des disciples qui écoutent le maître dans le tableau de l’École d’Athènes de Raphaël.
rent, retenus par la confiance qu’ils avaient dans le goût délicat du maître et par leur attrait déjà prononcé pour les plaisi
pour le phénomène promis. XXI « Il est un Dieu », commença le maître d’un accent solennel qui tenait à la fois du prêt
si nombreuses et aussi vagues que les étoiles dans la Voie lactée. Le maître sourit et reprit : « La nature a ses temps de so
t fermé que nous lui demandions encore des pages. Nous remerciâmes le maître de nous avoir fait anticiper ainsi sur le plaisir
52 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536
mme. Né le 8 juillet 1624, à Château-Thierry, en Champagne, d’un père maître des eaux et forêts, Jean de La Fontaine paraît n’
; son père, à l’époque de ce mariage, lui avait transmis sa charge de maître des eaux et forêts, et La Fontaine n’y porta pas
suc de Rabelais, il emprunta de Marot son tour, il aima dans Racan un maître ou plutôt un frère en rêverie, et y apprit les él
r, de la haute poésie, sans excéder d’un seul point le cadre ; il est maître déjà. Dans Le Meunier, son Fils et l’Âne, il se j
 Meunier, son Fils et l’Âne, il se joue, il cause, il fait causer les maîtres , Malherbe et Racan, et l’apologue n’est plus qu’u
s, et non point nos soupirs. Toutes les fois qu’il a eu à parler des maîtres de la terre et du Lion qui les représente en ses
oi avait sur son peuple. Mais, répliqua La Fontaine, si les rois sont maîtres de nos biens, de nos vies et de tout, il faut qu’
Lamartine procède à bien des égards si évidemment, et qui est un des maîtres de l’école idéale et harmonieuse, goûte pourtant
  Dame Belette, un beau matin,         S’empara ; c’est une rusée. Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta
53 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »
éaction, en ce qui concerne l’œuvre d’un grand musicien moderne, d’un maître , César Franck. Il n’est pas d’homme qui fasse plu
, afin que toute personne qui sera à même de le faire aille porter au maître le tribut de ses applaudissements. L’espace m’est
jouent quotidiennement à Paris. Il m’est plus facile de remercier le maître d’avoir recréé en France la musique de chambre, e
stre compositeur qui est pour eux, tout à la fois, le plus vénéré des maîtres et le meilleur des amis.   Alfred Ernst Mois w
. Du Vaisseau Fantôme ; marche fun. De Goetterdaemmerung : fragm. Des maîtres . Revue de Bayreuth (Bayreuther Blaetter)
ail dans lequel sont consignées toutes les indications données par le maître durant les répétitions de Bayreuth, sera le brévi
e centenaire de Gluck (W. Langhans) ; calendrier ; dates de la vie du maître  ; le ciel germanique (W. G.) ; Le caractère natio
eunes artistes qui cherchent leur formule dans la voie ouverte par le Maître . Nous avons obtenu pour cette étude difficile et
54 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »
monde… En engageant le Théâtre-Français à jouer toutes les œuvres des maîtres et toutes les pièces notables, depuis Rotrou, com
resplendir la cime, De ce siècle géant que ta force a dompté, Salut, Maître , debout sur ton œuvre sublime, Dans ta vieillesse
s, par M. Catulle Mendès (1885).] Alexandre Dumas fils Mon cher Maître , je ne sais pas comme vont s’y prendre tous ceux
urnal Le Gil Blas, par M. Catulle Mendès (1885).] Juliette Adam Maître , vous avez la taille de ceux dont les vieux Grecs
] Philippe Burty Je ne fais pas un choix dans votre œuvre, cher Maître . Si j’ai plus souvent relu les Contemplations, c’
Charles Garnier Il faut parler des forts quand on s’adresse aux Maîtres  ; Il faut parler des preux quand on s’adresse au
François Coppée Père, bénis tes fils versant d’heureuses larmes. Maître , nous t’apportons notre prose ou nos vers. França
Blas, par M. Catulle Mendès (1885).] René de Saint-Marceaux Au maître sculpteur de la pensée, un ouvrier du marbre. [Qu
Mendès (1885).] Georges Ohnet Ni prose ni vers pour célébrer le Maître . Sur une page blanche, son nom : « Victor Hugo ».
rnal Le Gil Blas, par M. Catulle Mendès (1885).] Judith Gautier Maître bien-aimé, permettez-moi de vous offrir comme bou
s temps, exprimé les aspirations infinies de l’humanité et, souverain maître de l’idée et de la forme, identifié avec la poési
t par le Portique superbe De l’Avenir se disperser dans l’univers, Le Maître a convie pour la cène du Verbe Ceux qui doivent p
ur la cène du Verbe Ceux qui doivent porter aux nations les vers. Le Maître , revêtu d’un manteau d’hyacinthe, Trône à leur ta
plement, c’est ici le lieu de saluer de nouveau l’universel Poète, le Maître et le Père. [Mercure de France (septembre 1893).]
France au xixe  siècle, 2 vol. (1894).] Leconte de Lisle Dors, Maître , dans la paix de ta gloire ! Repose. Cerveau prod
55 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »
ble premier tableau, entrant brusquement dans la troisième manière du Maître , nous jette au plein des émotions multiples où tr
he funèbre de goetterdaemmerung ; préludes de Lohengrin, Tristan, les maîtres , Parsifal, etc., etc.   Il paraît que l’avantage
faire entendre, outre Lohengrin, deux ouvrages importants, l’un d’un maître français, l’autre d’un célèbre compositeur étrang
rses, du véritable organisme systématique et fonctionnant créé par le Maître , j’espère d’ailleurs compléter plus tard, ici mêm
es modifications de plus en plus spirituelles, et traitées de main de maître , avec un art consommé, qu’il a ramené ces motifs
en, est due au dernier numéro de la première série des Quatuors de ce maître où l’Adagio, La Malinconia est ramené pendant que
nts embarras matériels, — très saisie par des multiples émotions : le maître les recréa volontairement, les promut à la vie en
nse, ou d’un bref repos un peu triste. A l’art furent donnés quelques maîtres admirables, qui créèrent sagement, par les procéd
la grosse basse ; avouant d’ailleurs qu’il était, pour son temps, un maître vraiment fort, et, même pour le nôtre, un précurs
Un quatuor de Beethoven nous suggère des émotions définies ; mais le maître nous a laissés libres de choisir à ces émotions l
rd, devant le Dieu ; une plainte, les émois de la honte : ayez pitié, Maître , de moi ! Et c’est l’oubli de soi-même, l’envahis
sionnées et naïves. Et je crois bien que j’admirerais Offenbach si ce maître n’avait, après lui, donné le droit d’exister à d’
le n’a produit nulle œuvre d’une vie supérieure, jusque le jour où un maître enfin intelligent, Wagner, voulut restituer, par
56 (1868) Curiosités esthétiques « IV. Exposition universelle 1855 — Beaux-arts » pp. 211-244
par une tâche plus facile : je vais étudier rapidement les principaux maîtres de l’école française, et analyser les éléments de
ous une lumière verdâtre, traduction bizarre du vrai soleil. Mais ces maîtres , trop célébrés jadis, trop méprisés aujourd’hui,
ce d’un hétéroclitisme bien plus mystérieux et complexe que celui des maîtres de l’école républicaine et impériale, où cependan
jeu des facultés spirituelles. L’imagination qui soutenait ces grands maîtres , dévoyés dans leur gymnastique académique, l’imag
s qui ont déjà pour quelques esprits plus de charme que ceux du grand maître de la tradition raphaélesque, à cause sans doute
s qui ont comparé entre elles les manières de dessiner des principaux maîtres en disant que le dessin de M. Ingres est le dessi
dans son ensemble et avec toute sa logique ; mais dans les œuvres du maître en question il y a souvent dol, ruse, violence, q
aphaël aimait les gros bras, il fallait avant tout obéir et plaire au maître . Ici nous trouverons un nombril qui s’égare vers
uéril de l’antithèse, il nous faut commencer par l’examen de ces deux maîtres français, puisque autour d’eux, au-dessous d’eux,
ange est le réel du rêve ! Ils exécuteront votre plan idéal, Comme un maître savant le croquis d’un élève.                   
peintures servent à constater la prodigieuse certitude à laquelle le maître est arrivé. La Chasse aux Lions est une véritable
57 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 22, quelques remarques sur la poësie pastorale et sur les bergers des églogues » pp. 171-178
plûpart de ces habitans de la campagne étoient des esclaves que leurs maîtres avoient autant d’attention à bien nourrir, qu’un
ourrir ses chevaux. Le soin des enfans de ces esclaves regardoit leur maître dont ils faisoient la richesse. D’autres enfin ét
up d’entre eux étoient encore nez ou élevez dans les maisons que leur maître avoit dans les villes, et ce maître ne leur avoit
élevez dans les maisons que leur maître avoit dans les villes, et ce maître ne leur avoit pas plaint une éducation qui tourno
58 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Satire contre le luxe, à la manière de Perse » pp. 122-126
doute, attendons-en le remède de l’expérience et de la sagesse de nos maîtres , et restons ici… rester ici, moi ! Moi ! Y reste
et ces magots même, goût ridicule, peuvent s’élever d’entre tes épis. Maîtres des nations, tendez la main à Cérès. Relevez ses
main à Cérès. Relevez ses autels. Cérès est la mère commune de tout. Maîtres des nations, faites que vos campagnes soient fert
signe d’une opulence générale, et non le masque d’une misère commune. Maîtres des nations, ôtez à l’or son caractère représenta
ira au destin, qui dispose de tout. Dans l’empire, le ciel suscite un maître qui amende ou qui détruit ; dans le cycle des rac
59 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
elquefois au mauvais goût. C’est la fâcheuse aventure qui arrive à un maître illustre de ce temps, à un conteur délicieux ou p
Qu’est-ce que l’art ?1 Dans ce travail, tout n’est pas à rejeter. Un maître écrivain tel que Tolstoï ne pouvait produire une
tude manque de toute solidité. Elle me semble même dangereuse, car le maître russe revêt ses paradoxes de toute la magie d’un
ns Palestrina, Bach, Mozart, Beethoven, Wagner, pour ne citer que les maîtres qui marquent les grandes et les plus récentes éta
s passionné, du plus loyal, du plus profond, du plus vrai de tous les maîtres de la musique : Beethoven ! « Rien, dit-il, n’es
idérée comme une œuvre incompréhensible par quelques contemporains du maître . Seulement, n’étant pas en mesure de se faire un
-ci ne peut s’apprendre que par l’étude attentive de la technique des maîtres que nous considérons comme les plus parfaits. Seu
n’est qu’une simple répétition de la méthode dont se sont servis les maîtres célèbres. Quant à l’exécution musicale, c’est pis
pages de peinture, au sens moderne du mot. Il faut arriver aux grands maîtres tels que Véronèse, Michel-Ange, Rubens, Van Dyck,
ne émanation de l’oratorio dramatique et religieux, développé par les maîtres italiens du xviie et du xviiie  siècle, s’écarta
ue que nous montre l’opéra, avec plus de décision encore que tous ces maîtres , avec une pénétration d’analyse qui leur faisait
tte conclusion est l’expression d’une phénoménale incompréhension. Le maître russe ne s’est même pas donné la peine d’étudier
que l’on peut renouveler d’ailleurs avec les œuvres de bien d’autres maîtres , et cette plaisanterie aura entraîné la convictio
à fait traditionnelle à laquelle les plus prévenus des adversaires du maître rendirent hommage dès le premier jour, — car c’es
de Liszt, venant incidemment à parler de Berlioz, il condamne chez ce maître la recherche obstinée des effets imitatifs. Sur c
re entrevoir en quelque sorte l’art de Richard Wagner, le Tondrama du maître de Bayreuth, lorsqu’il observe, dans sa Métaphysi
nt ridicules ; ils sont si peu susceptibles de nous émouvoir, que les maîtres du genre sont obligés d’accumuler les contrastes
à que se révèle la véritable portée et le véritable sens des idées du maître . Lui, il parlait plutôt en artiste. Opéra et Dram
ste, qui fait de l’homme un être doué de libre arbitre et de liberté, maître de ses actions et de sa destinée, ce qu’on a appe
l’a justement fait observer Wagner7, beaucoup de thèmes de ces grands maîtres paraissent, musicalement, sans profonde significa
égrale du génie de Wagner. « Votre livre est immense, lui écrivait le Maître , au reçu l’ouvrage ; où avez-vous appris à me con
conception des détails. On a toute raison en ceci de le proclamer un maître de premier rang. Il est notre plus grand miniatur
lus tard, on admire l’un et l’autre pour des raisons opposées : comme maîtres et modèles d’économie, comme des hôtes intelligen
nt, se rassasie même des illusions de nourriture que lui présente son maître . Nous autres, qui demandons avant tout aux livres
Richter et qui avait provoqué, elle aussi, « un éclat » de la part du maître . Pour en revenir à Brahms, l’admiration de Nietzs
ce qu’il imite, ce qu’il emprunte aux formes stylistiques des grands maîtres anciens et des exotiques modernes (allusion sans
allusion sans doute aux sources tsiganes où Brahms a puisé), c’est un maître copiste, il ne lui reste d’autre propriété que le
hysiologique, d’être moderne. » Ainsi Nietzsche réduisait à néant le maître qu’un moment lui-même avait voulu opposer à Wagne
tion, elle exalte toutes nos énergies, plus » que celle d’aucun autre maître , avant ou après lui. Interrogez là-dessus les mus
rrobore cette observation. Cela remonte à l’époque où il était encore maître de chapelle du roi de Saxe, à Dresde. On était à
s peu ex ligne de compte. Il faut tirer de pair Félix Mendelssohn, ce maître alcyonien qui, à cause de son âme plus légère, pl
ourde. Ce qui ne l’empêche pas de nous donner ailleurs, sur les mêmes maîtres et d’autres, des aperçus d’une subtilité et d’une
Avec la même originalité, Nietzsche parle, çà et là, d’autres grands maîtres  : Bach, Hændel, Haydn, Schubert, Chopin, etc. Je
chumann, qui fut lui-même cet éternel adolescent tant qu’il se sentit maître de ses forces personnelles ; mais il y a aussi de
rler de l’art du passé et de l’âme moderne. Il fait remarquer que les maîtres les plus récents éprouvent toujours un certain ma
me plus mouvementés, plus délicats, plus précis, plus passionnés, les maîtres nouveaux sont gâtés par ces procédés et en arrive
océdés techniques ; alors ils éprouvent la tentation de compléter ces maîtres , — car ils croient, dit-il, à l’égalité et même à
t même à l’unité des âmes. Et il ajoute : « En réalité, l’âme de ces maîtres d’autrefois était une autre âme ; plus grande peu
rir, — voilà ce qui constitue le sentiment et la moralité de tous les maîtres anciens, qui choisissaient et spiritualisaient no
nt le plus moderne sentiment et raffinement qui fait la gloire de nos maîtres de l’interprétation, très probablement il demeure
qui explique l’incompréhension qu’il manifeste à l’égard de certains maîtres dont la caractéristique est précisément de s’être
haut, — où cela ? vers une lumière nouvelle que, malheureusement, ces maîtres des nouveaux modes d’expression ne surent pas exp
înt compte de ce fait que Paris fut indispensable au développement du maître et, cela, pendant la période la plus décisive de
 — Raphaël eût-il compris Rembrandt, eût-il compris un tableau de nos maîtres modernes ? Et qui, d’autre part, nous dit qu’un T
e formation. Nous voyons bien tout ce qui manque, à Palestrina et aux maîtres antérieurs pour être à la hauteur de notre compré
n’est même pas exact de dire, comme il le prétend, que la musique des maîtres néerlandais est la sœur posthume du gothique, que
land de Lassus, dernier échelon et aboutissement de cette école, deux maîtres uniques, c’est que précisément ils s’émancipent d
aractéristique en la personne de Lulli, pour ne pas parler des petits maîtres qui entouraient le grand maître franco-italien. M
Lulli, pour ne pas parler des petits maîtres qui entouraient le grand maître franco-italien. Mozart a une vivacité, une grâce
us que discutables sur des chefs-d’œuvre justement admirés et sur des maîtres dont il est seul à ne pas comprendre la grandeur 
Wagner, en raison des pages admirables qu’il consacra à l’œuvre de ce maître lorsqu’il jouissait encore de la plénitude de ses
sujets ; il n’est pas menacé, comme le pense Nietzsche, parce que les maîtres les plus récents ont abandonné la carrure rythmiq
acé. Aussi nos compositeurs modernes, et même plusieurs de nos grands maîtres , Chopin par exemple et Schumann, — je ne veux cit
la fusion des musiques exotiques avec la nôtre. Je n’ignore pas qu’un maître illustre, M. Camille Saint-Saëns, est d’un avis d
it nous laisser indifférents, comme indication des tendances d’un des maîtres les plus éminents de l’école contemporaine. Mais,
taliens ; combinaison des deux éléments (harmonie et mélodie) par les maîtres du xviie  siècle ; prodigieuse efflorescence du r
par Monteverde et Zarlino et qu’elle a été développée par les grands maîtres classiques, depuis Bach jusqu’à Wagner, elle ne p
ependant, c’était le moment de la pleine maturité de quelques-uns des maîtres dont notre siècle musical aura le plus à s’honore
rlioz, Mendelssohn, Schumann, Chopin, Richard Wagner, sans parler des maîtres de second rang, Meyerbeer, Gounod, A. Thomas, Hal
re le domestique dans le vestibule : « Ça ne me paraît pas bon, hein, maître  ! » Depuis lors, plus jamais Nietzsche ne parla à
60 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Perroneau » p. 172
ure est un peu raide et droite, fichée comme elle l’aurait été par le maître à danser, position la plus maussade, la plus insi
rendre la place ordonnée par la pensée ou l’action de la personne. Le maître de grâces, le maître à danser détruisent le mouve
née par la pensée ou l’action de la personne. Le maître de grâces, le maître à danser détruisent le mouvement réel, cet enchaî
61 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
ortif. Le professeur de thème latin, le professeur de gymnastique, le maître d’équitation, le maître d’armes, sont des tortion
thème latin, le professeur de gymnastique, le maître d’équitation, le maître d’armes, sont des tortionnaires au même titre que
le est une école de bavardage et de vanité, elle est mauvaise pour le maître , mauvaise pour l’élève. On ne saurait soumettre c
limites que tracent certaines conditions générales de méthode, chaque maître se fera, selon sa culture et son goût, une techni
s à user de toute leur intelligence. De là naquit, chez les meilleurs maîtres , l’usage de courber les esprits sur les textes, e
s sur les textes, et, si je puis dire, de les y frotter. J’ai eu deux maîtres en rhétorique, qui, vers 1875, expliquaient chaqu
ion et du modèle ne se fera pas de même dans les deux cas. 6. Notre maître , en ceci, est La Bruyère, qui a écrit : « L’étude
62 (1888) Portraits de maîtres
s point que l’on nous crût un détracteur du présent. En dehors de ces Maîtres qui sont déjà le passé, le présent nous découvre,
assister leurs aînés. Nous n’avons tenu à leur montrer les véritables Maîtres de notre siècle que pour les désigner à leur imit
ui qui fut le fondateur de l’école moderne, le précurseur de tous les maîtres idéalistes, le génie nourricier des génies contem
nté des Natchez avec le poète de René et des Martyrs, de plus en plus maître de sa pensée et de son style. Or c’est dans les N
de l’Étourdi, des Précieuses, de l’École des maris, est déjà le grand maître du rire et le dominateur du style comique. Comme
riand, il peut encore, à son déclin, prendre d’utiles leçons du vieux Maître , n’apprît-il à son école qu’à mépriser toutes ces
ans ce doux village de Milly, que nous avons visité depuis la mort du Maître avec le recueillement d’un pèlerin, Lamartine éta
gance. Quant à l’Italie, il a par moments la grâce sévère de certains maîtres de ce pays. Il se plaisait surtout à la lecture d
si mélodieux. Tous les poètes semblaient rauques et durs auprès de ce maître chanteur. Qui pouvait lui disputer le prix de l’h
ces odes tout s’anime, tout se passionne dans l’univers à l’appel du maître lyrique : l’étoile dialogue avec la source, la va
a poésie française, quand elle descend des sommets où ses plus grands maîtres l’ont portée. Néanmoins nous estimons beaucoup mo
son impuissance à rendre ses idées avec l’énergie sereine des grands maîtres . Ainsi l’hercule de foire, ne pouvant égaler l’at
assertion. Aucun iambe d’Auguste Barbier ou même d’André Chénier, le maître incomparable, ne déploie plus d’énergie rythmique
e surpasse aucune autre élocution. En poésie Lamartine a rencontré un maître après lequel il reste le plus grand ; en prose il
es brisées, Je reste et je soutiens encor dans les hauteurs Parmi les maîtres purs de nos savants musées L’idéal du poète et de
gloire, Chateaubriand, l’autre qui commençait à être regardé comme un maître et qui passait pour un terrible novateur, au dire
ons charmantes et délicates, quoique surpassées en perfection par des maîtres plus voisins de nous. Hâtons-nous de leur dénier
loa décèle plus de force et de suite dans le génie que des sonnets de maître ou un rondeau parfaitement élaboré, voire même qu
écho dans les générations nouvelles à ces pages naguère publiées d’un maître plus âgé, plus voisin de l’école romantique, à ce
aine une part de son talent, ne figurera pas dans l’élite durable des maîtres de notre littérature contemporaine. Il faut à un
certaines pages marquées du signe de l’Idéal ? C’est un bon livre, un maître livre que celui où tant de vertus sont remises da
ns l’œuvre de George Sand ne laissent aucun doute sur la pensée de ce maître . « L’amour dans le mariage », comme eût parlé M. 
tion poétique, attendrie et presque religieuse. Comme quelques grands maîtres à peine avant sa venue, elle n’a jamais séparé la
rale contemporaine. Ô scènes ineffaçables de la Mare au diable et des Maîtres sonneurs ! Inoubliables figures de la Fadette et
à tout moment Coppée, se révèle dans presque toutes les odelettes du maître chansonnier. C’est ainsi qu’il a fait aussi de so
se de Pretintaille, ce marquis de Carabas, hobereaux qui tranchent du maître et se croient en pays conquis. Figures ou figulin
ion à signaler parmi tous ceux qui se sont spécialement occupés de ce maître si débattu. Parmi tant d’écrits, une seule étude
s études scientifiques à l’Athénée, ses relations touchantes avec les maîtres qui s’honoraient d’un tel élève, ses débuts simul
ur en Suisse, académicien, successeur de Tissot au collège de France, maître de conférences à l’École Normale, avant tout caus
e et qu’il nous a été donné de vérifier dans nos relations avec notre maître en poésie, notre ancien professeur à l’école norm
eph Delorme reste la principale et plus remarquable œuvre poétique du maître . Les Consolations, malgré tous les beaux vers qui
évolutionnaire en littérature après lui plus de sujets roturiers. Les maîtres des cérémonies de l’ancien régime poétique ont pu
re, en relisant les ouvrages de Michelet publiés depuis la mort de ce maître , il nous semblait, dans un des recoins de notre m
rs de Bonaparte… À quoi bon ! voici du reste une page éloquente où le Maître a résumé ces destinées si tôt interrompues et si
point que nous en rapporter au témoignage de ceux qui ont entendu le Maître dans ses conférences à l’École normale, en sa cha
es et dont l’efficacité n’a pas varié depuis le précepte donné par le Maître . Il est vingt occasions dans notre société modern
t années d’enseignement secondaire, et réaliser ainsi le noble vœu du Maître , la pacification sociale par la jeunesse. Peut-êt
encore regagné leur indépendance. Gênes est bien caractérisée par ce maître peintre : « patrie des âpres génies, des hommes a
ns la perte, comme si elle datait d’hier, notre Théophile Gautier. Ce Maître que d’abord Sainte-Beuve n’admettait pas sans rés
’inspire d’abord et sait ensuite se dominer et se régir. Impétueux et maître de lui-même le vrai poète apparaît comme le Diony
allure bestiale, bravant seuls l’ardeur du jour, portaient chez leurs maîtres l’eau puisée au Nil dans des jarres suspendues à
chauds. « En longeant cette muraille, l’esclave, oubliant le fouet du maître , suspendait sa marche et s’arrêtait pour aspirer,
paysages innombrables l’attestent. Ajoutons qu’à l’exemple des grands maîtres dont il était le frère, il savait donner une âme
range est le réel du rêve ; Ils exécuteront votre plan idéal Comme un maître savant le croquis d’un élève. Vos désirs inconnu
e pour la jeunesse à qui nous destinons spécialement ces portraits de Maîtres . Il sied d’enseigner aux nouvelles générations qu
que l’élite confère, et il a compté, selon nous, au petit nombre des maîtres qui, n’ayant rien demandé pendant leur vie au suc
de la stance des quatre vers de douze syllabes ramenée comme chez ses maîtres aux proportions d’un cadre précis et comprenant t
vant une telle vie, une telle œuvre, on ne peut se dissimuler que les maîtres s’en vont, et l’on se prend à répéter ces vers d’
des quêteurs de vulgaires suffrages et de popularité facile, quelques Maîtres tout au plus, suivis de leurs adeptes, ont mainte
porain sur les sommets délaissés de l’Héroïsme et de la Grandeur. Ces maîtres , qui nous auront légué les modèles de la langue d
ns quand parut cet opuscule. À vingt-trois ans il frappait un coup de maître en donnant la traduction des idées de Herder sur
vres de Herder. La préface de cette traduction révélait un des futurs maîtres du style renouvelé et de la pensée moderne. Une t
ts et la dignité de la science. Quinet, Michelet, avant eux les trois Maîtres illustres de la Restauration, après eux quelques
ronde, Viviane apparaît comme une perfide enchanteresse, l’héroïne du maître contemporain est tout autrement représentée. Elle
ssance épique, inconnue dans notre littérature jusqu’à l’avènement du Maître , que nous prendrons pour objet d’une brève étude
poèmes, ces romans, ces drames, et ce n’est pas la moindre gloire du Maître , ce n’est pas son moindre titre à la fidélité des
ns spécialement épique à notre avis que les précédents. La volonté du Maître y a fait dominer le lyrisme philosophique. Les Qu
Celui que nous aimions comme un père, avant de l’admirer comme notre Maître , était destinée à établir une fois de plus la pri
63 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
et les Traités de Versification, les Arts poétiques et l’Autorité des Maîtres . II Cependant, lorsque les Maîtres et les A
poétiques et l’Autorité des Maîtres. II Cependant, lorsque les Maîtres et les Aînés vous prêchent, selon une Science suf
artificiels et qu’éclaire uniquement la morte clarté des lampes, tes Maîtres te prendront en haine ; ils t’enseveliront à jama
ils étouffent la voix innée en eux pour psalmodier à l’imitation d’un Maître . Puis les Écoles se querellent entre elles : on v
abes et des choses « bien faites » et de tout cela qu’inventèrent les Maîtres et les Habiles. » IV « Or, sais-tu ce qui a
64 (1865) Du sentiment de l’admiration
e suffit pas au large développement de l’intelligence. Pour se rendre maître de ces modèles, il faut, il faut surtout une admi
s de séduction et Rome de grandeur, c’est se donner tout entier à ces maîtres incomparables, leur livrer ses plus fraîches et s
et de moins illustres autour d’eux semblaient ne vivre que parmi les maîtres évoqués et ne respirer à pleine poitrine que l’ai
ici à recevoir de pareilles leçons. Mais aujourd’hui le nombre de ces maîtres de dénigrement est considérable. Combien au dehor
tout temps camarade du beau. Or quiconque se voue à l’étude zélée des maîtres fait abdication d’un esprit de critique envieuse
65 (1868) Curiosités esthétiques « III. Le musée classique du bazar Bonne-Nouvelle » pp. 199-209
ez encore y apprécier de nobles ouvrages de Guérin et de Girodet, ces maîtres hautains et délicats, ces fiers continuateurs de
t baguenauder à l’aise ces jeunes vieillards, et occupons-nous de nos maîtres . Parmi les dix ouvrages de David, les principaux
Télémaque et Eucharis a été fait en Belgique, pendant l’exil du grand maître . C’est un charmant tableau qui a l’air, comme Hél
l’un des ordonnateurs de cette fête, en veut-il donc à son vénérable maître  ? Hippocrate refusant les présents d’Artaxerce,
pleurer qu’à rire. — M. Cogniet, qui a si bien dissimulé son illustre maître , a-t-il donc craint de soutenir son illustre cond
66 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bergerat, Émile (1845-1923) »
comédie en un acte, en vers (1865). — Les Deux Waterloo (1866). — Le Maître d’école (1870). — Poèmes de la guerre (1871). — P
débutait ainsi, à dix-huit ans, dans la carrière dramatique, que son maître , Sarcey, lui avait probablement ouverte à son ins
ce nombre, il convient de citer les Cuirassiers de Reischoffen et le Maître d’école, ce dernier ouvrage surtout, dont un autr
om, par exemple, où se trouvent des parties admirables, des scènes de maître , ne se sont pas imposées au répertoire, c’est que
67 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
r en fait oublier. J’étais incapable d’interpréter sans guide et sans maître ni Homère, ni Platon, ni Aristote. Je cherchais q
Athènes, capitale alors du génie humain, étudier sous les plus grands maîtres en tous genres de vertus, de sciences et d’arts,
e plaignit, repoussa modestement ses doctrines politiques, aigrit son maître , qui tenait plus à ses chimères qu’aux vraies doc
, se rendit aux vœux du roi et se dévoua pendant cinq ans à élever le maître futur du monde. Ce fut alors qu’il se maria. Il é
Il contribua puissamment à enrichir les sciences naturelles, dont son maître , alors en Perse, lui envoyait les plus beaux modè
cha d’abord doucement, et selon les règles de la morale, de se rendre maître de sa douleur en s’insinuant peu à peu auprès de
ègle de toute justice, puisqu’il n’a vaincu que pour être seigneur et maître , et nullement pour servir et pour se soumettre à
as ouï dire. S’il était Macédonien, j’aurais fait entrer avec toi un maître digne de t’avoir pour disciple ; mais, étant Olyn
sclave. Ces deux premières associations de l’époux et de la femme, du maître et de l’esclave, sont donc les bases de la famill
’esclavage, instrument, dit-il, donné par la nature pour faciliter au maître l’usage de la propriété. « La nature, dit-il, a f
l est utile pour l’un de servir en esclave, pour l’autre de régner en maître  ; on peut soutenir enfin qu’elle est juste et que
u de la nature, exercer ou subir le pouvoir. Par suite, l’autorité du maître sur l’esclave est également juste et utile ; ce q
; l’intérêt du corps est celui de l’âme ; l’esclave est une partie du maître  ; c’est comme une partie de son corps, vivante, b
e une partie de son corps, vivante, bien que séparée. Aussi, entre le maître et l’esclave, quand c’est la nature qui les a fai
rapportée à l’être accompli qui le dirige. Le rapport est le même du maître à l’esclave. Nous avons établi que l’utilité de l
pas le cordonnier ou tel autre ouvrier. « Il faut donc avouer que le maître doit être pour l’esclave l’origine de la vertu qu
e de la vertu qui lui est spéciale, bien qu’il n’ait pas, en tant que maître , à lui communiquer l’apprentissage de ses travaux
obéissance ; car prétendre au partage du pouvoir, ce serait donner un maître à Jupiter lui-même. Le seul parti que naturelleme
68 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
drame de Wagner, ce choix aussi les séduisait peu. Jouer un drame du Maître là, entre Roméo et Juliette et La Nuit de Cléopât
istes fantasques insinuaient que toutes représentations des drames du Maître étaient bonheurs médiocres, au prix du bonheur qu
longtemps, à l’espoir de voir de nos jours en France quelque drame du Maître . Et ce n’est point Wagner, seulement, c’est tout
ent d’être wagnériens, offrent plus d’une analogie avec les drames du maître allemand. Elles ont le même souci de l’action dra
ar M. Eug. Abot, d’après des documents très récents, et représente le Maître à l’époque de ses dernières années. Cette gravure
e peut être réalisé, en vérité, que dans l’unique théâtre créé par le Maître . On voit tous les jours, par les œuvres de Wagner
monde reconnaît pourtant que Platen a été comme aucun poète allemand, maître de la forme poétique, de la métrique et de la con
a poésie lyrique. Platen s’en servait dès le début, et il se montrait maître absolu dans ses Ghazels, ses Sonnets, ses Octaves
utôt les formes des vers et strophes grecques ; il s’y montrait grand maître aussi, même dans les mesures les plus difficiles,
e doit l’être. Le reste, ce qui est mauvais en Bellini, chacun de vos maîtres d’école de village peut le faire mieux ; cela est
timent exprimé impressionnât l’auditeur », il ne restait donc plus au Maître de cette nouvelle mélodie qu’à trouver « l’animat
à quoi, en 1837 déjà, aspirait Wagner, lorsque, pour son début comme maître de chapelle à Riga, il faisait étudier la Norma.
69 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Œuvres complètes d’Hyppolyte Rigault avec notice de M. Saint-Marc Girardin. »
alerte aux jeux, et le premier aux barres comme à la conférence. Ses maîtres l’appréciaient fort, et si une telle analyse ne n
s de lait. » Aujourd’hui les mœurs scolaires sont plus douces, et vos maîtres s’en applaudissent les premiers ; la place du gra
e moins justifiable. — C’est ainsi encore que, sur la foi d’un de ses maîtres , M. Saint-Marc Girardin, il s’est trompé en réimp
cter tout ce monde, tous ceux que, de près ou de loin, il saluait ses maîtres . Quel soulagement aussi quand il avait affaire à
Pendant des heures, Rigault, bien plutôt excité que contredit par les maîtres du camp, développa brillamment ses ressources et
ne se laisse pas importer aisément ; mais M. Saint-Marc Girardin, le maître direct et contigu de Rigault, quand il moralise,
perte c’était pour la littérature que celle de ce talent jeune, déjà maître en bien des parties, et qui, sur le reste, était
plus chez ceux qui, après avoir été ses élèves chéris, deviennent ses maîtres respectés. En philosophie, il était spiritualiste
70 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259
peu pourtant d’héroïsme militaire, et il est d’avis, comme son futur maître , que « qui a le profit de la guerre, en a l’honne
d’un mauvais pas en temps d’adversité, c’étoit le roi Louis XI, notre maître , et le plus humble en paroles et en habits. » Et
n’a de hâte que pour faire seller son cheval, et aller raconter à son maître la trahison du connétable. Celui-ci, malgré tous
déjà les intérêts positifs modernes en digne serviteur de son prudent maître . Point de bravade chez lui, point de fausse gloir
si jaloux et si méfiant en matière d’autorité. Commynes loue fort son maître de l’unité qu’il voulait établir dans son royaume
es de Commynes purent ne lui venir à lui-même qu’après la mort de son maître , quand il eut connu à son tour l’adversité, l’opp
er de sa faiblesse pour empiéter en quoi que ce soit : « Car il étoit maître , dit Commynes, avec lequel il falloit charrier dr
tes sur la maison de La Trémoille, Commynes eut, après la mort de son maître , à purger ses comptes, et il ne rendit qu’à la de
71 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55
damnations politiques. Flanqués de notre oncle, M. Jules de Courmont, maître des comptes, nous allâmes faire les visites à nos
triomphante voiture ne mena des gens en police correctionnelle. Et le maître de la voiture, pour lequel notre procès était une
Collinette ; Mlle R… chante un grand morceau d’opéra, pendant que le maître de la maison, en un coin du logis, est en confére
ivre de messe de sa grand-mère. À quelques années de là, mené chez un maître de dessin à Cherbourg par son père qui lui montra
erbourg par son père qui lui montrait les crayonnages de son fils, le maître de dessin disait : Alors la ville de Cherbourg lu
le et le spirituel crayonneur, le brillant et savant aquafortiste, le maître au cochon, affecte doctoralement de répudier tout
ont est fait son petit, mais très réel talent, pour n’estimer que les maîtres primitifs, les maîtres spiritualistes, et ne reco
mais très réel talent, pour n’estimer que les maîtres primitifs, les maîtres spiritualistes, et ne reconnaître dans toute l’éc
72 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
le bon Dieu m’avait donné pour me conduire, et tant de leçons de mes maîtres , tant d’études acharnées, tant de découvertes que
e à tout ce que j’aimais ; bien m’en a pris de n’avoir juré par aucun maître , et d’avoir obéi uniquement aux convictions de mo
même du goût public, sauf à voir, lui aussi, son arrêt cassé par les maîtres . — À Dieu ne plaise, que Votre Majesté se connais
e Le Cid, condamné par l’Académie et par le cardinal de Richelieu, ce maître absolu… absolu, non pas contre Le Cid. — Il n’y a
use, atroce… elle suit d’un pas calme et sûr le sentier tracé par les maîtres  ; elle laisse crier ceux qui crient, hurler ceux
faut respecter le vestibule, a dit un critique ; il faut étudier les maîtres , avant d’aller aux disciples ; il faut prouver qu
u. « Il faut d’abord séparer la tragédie d’avec la comédie, a dit un maître  ; l’une représente les grands événements qui exci
roi, curieux de tout savoir, amoureux comme il l’était, sûr d’être le maître , et qui ne savait guère qu’un jour il appartiendr
é Fénelon ; il est resté grand dans cet art dramatique dont il est le maître tout-puissant : il est resté en même temps dans n
rieuse existence pour Molière ! Il était roi, lui aussi ! Il était le maître de son théâtre. Il avait usé de sa première jeune
es de la terre ; c’était bon pour vous qui étiez le roi, qui étiez le maître , qui aviez vos jours de médecine, réglés comme vo
h ! si la vieille Laforêt était là, comme elle viendrait arracher son maître à cette Toinette effrontée et sans pitié, qui l’o
eaucoup à glaner dans l’étude et dans la contemplation de l’œuvre des maîtres . C’est la mine inépuisable, c’est le sujet toujou
folie et un grand meurtre. Au contraire, à comprendre, à deviner les maîtres , vous aurez cette récompense et vous l’aurez tout
iques, nos frères, apprenez donc à ne pas trop compter sur les petits maîtres et les petites maîtresses de la lecture de chaque
issance populaires ! En ce moment déjà, il comprenait qu’il serait le maître absolu des esprits et des intelligences de son te
t de l’intrigue pour en avoir les joies, non le profit : il est passé maître dans l’art de tromper, mais il agit comme un gran
aient pas plus heureux et plus fiers que Mascarille ! Aussi quand son maître , L’Étourdi, dit au valet qui est sa providence, c
tude et dans ce respect ! Chacun de ces rôles est tracé de la main du maître , et chaque rôle a son prix ; donc pas de dispute
même y jouent un grand rôle, et souvent le confident l’emporte sur le maître , témoin Mascarille : fourbum imperator. — La trag
’écoute plus et se repose. Ce n’était pas ainsi que l’entendaient les maîtres de l’art. ; ce n’était pas ainsi que l’entendait
us n’avez pas d’argent, renoncez-y4. La pauvre fille est esclave, son maître l’a mise à prix. Il vous faut de l’argent à tout
errompre : « Vous allez être à moi de la tête aux pieds, et je serai maître de tout, de vos petits yeux éveillés, de votre pe
yeux ; son valet Ali, qui est un très naïf confident, conseille à son maître de chercher quelque moyen de se parler d’autre ma
nsi qu’un messager d’amour oserait parler à une honnête fille que son maître veut épouser ? Et cette Rosine qui se laisse trai
. C’est qu’en fait de misanthropie, Jean-Jacques Rousseau était passé maître  ; lui aussi, bien mieux qu’Alceste, il avait vu l
Alceste tient à ce valet que lui a donné Molière ! Dubois annonce son maître , son maître arrive. Comme il est changé, le malhe
t à ce valet que lui a donné Molière ! Dubois annonce son maître, son maître arrive. Comme il est changé, le malheureux ! Est-
uffe, c’est l’huissier Loyal de Molière ; seulement Molière, ce grand maître , a fait venir l’huissier Loyal à la dernière scèn
son pauvre valet Dubois qui ne profite de la bonne humeur de son bon maître . Eh ! comment donc n’avez-vous pas vu depuis long
gaieté à la tristesse de Molière ; il riait dans cette maison dont le maître était si triste ; il arrivait toujours à temps po
olière abandonnait, pour tout de bon, Plaute et Térence, ses premiers maîtres  ; il n’obéissait plus qu’à son génie ; il n’avait
s liront avec joie le terrible portrait de la prude, tracé de main de maître . Avec un cœur aimant, Molière a dû se demander pl
la joyeuse et bonne Dorine, l’aimable soubrette s’en va, loin de ses maîtres qu’elle aime et qu’elle défend à sa manière ; Clé
s contemporains bien au-dessous de sa juste valeur. Comme il était un maître en fait de style, c’est-à-dire comme il avait tro
ns des sentiers tout tracés ; celui-là seulement écrit à la façon des maîtres , qui s’empare victorieusement de cette langue reb
as plus loin ! Et en ceci les sujets ont très volontiers obéi à leurs maîtres . Voilà pourquoi vous rencontrerez du vin de Borde
it un peu en famille chez nous ; M. Duviquet, mon prédécesseur et mon maître , l’avait adoptée avec la bonhomie et le zèle qu’i
est resté, parce qu’en effet Marivaux est resté. » Ainsi parlait mon maître , au nom même de la nature ! La nature ! voilà enc
73 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Louis Bouilhet. Festons et Astragales. »
 ! Jeunes et même vigoureux, nous sommes fascinés par l’esprit de nos maîtres et nous gardons longtemps à l’épaule la marque de
, applaudis, trouvés et exécutés, d’ailleurs, par de bien plus grands maîtres que lui, enchante le public, qui aime à repasser
iennent ou par la pensée, on par la manière, ou par le mouvement, aux maîtres de M. Bouilhet, restés pendant trop longtemps ses
vement, aux maîtres de M. Bouilhet, restés pendant trop longtemps ses maîtres . C’est ainsi, par exemple, que la pièce intitulée
nd génie sombre qui s’appelle Molière ou ce valet qui se moque de ses maîtres et que l’on appelle Beaumarchais ! Non, la gaieté
74 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »
ion d’Homère ou une continuation de l’Odyssée par un disciple égal au maître . C’est un jeu de l’esprit, un déguisement de l’im
confidence scellée, qui resterait ignorée à jamais jusque-là entre le maître et le disciple. Peut-être aussi ce livre était-il
ermait. On s’inquiétait de l’influence qu’il exerçait, non plus comme maître , mais comme ami, sur son élève. Celle qu’il conqu
du roi, son aïeul : « Non, mon fils, répondit le roi, je ne suis pas maître de faire de ceci une affaire de faveur. Il s’agit
triomphe. « Je l’ai pleuré devant Dieu, et j’ai prié pour cet ancien maître de ma jeunesse, écrit alors Fénelon ; mais il est
la séparation, l’injustice et l’adversité attachaient davantage à son maître . Ce prince, pour échapper à la jalouse tyrannie d
est placé au-dessus de tous… Il faut vouloir être le père, et non le maître  ; il ne faut pas que tous soient à un seul, mais
ontrées et perdues, c’était Fénelon qui les avait faites ! C’était le maître qui disparaissait dans le disciple ; c’était Féne
s toutes les fortunes. L’abbé de Langeron expira dans les bras de son maître . XL Une fièvre, dont la cause était l’âme,
75 (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190
; leur restaurateur, titre peut-être moins flatteur pour l’orgueil du maître , mais plus cher à sa nation & plus précieux à
ont ils avoient besoin ; & ils ne tardèrent pas à surpasser leurs maîtres . Ils adoptèrent une partie de leur Théogonie &
ns spirituels que les Grecs, les reconnoissoient cependant pour leurs maîtres . Ils l’étoient en effet, par la longue habitude q
a manière la plus pure. Atticè dicere, esse optimè dicere. Or, si les Maîtres de l’éloquence, les Cicéron, les Hortensius, les
uger de la célébrité de ces Ecoles, du mérite & de l’habileté des maîtres qui y présidoient, par leurs disciples, au nombre
e des Lettres. Telle est la force de l’exemple, le génie le saisit en maître . Les Romains profitèrent des instructions des Gau
nt pour toujours. Peu sensibles aux charmes des Lettres, ces nouveaux Maîtres , après avoir exterminé les hommes de leur temps,
e ces expressions heureuses, ils avoient la nature & l’amour pour maîtres  !   On se lasse à la fin de suivre les mêmes tra
oient qu’à élever sur les fondemens les plus solides la gloire de son Maître & de la Monarchie, fut le premier qui sentit
timent des Grands qu’il avoit abaissés, impatiemment supporté par son Maître , il trouvoit encore des momens à donner aux Muses
goût même.   Cependant la langue Françoise acquit sous ces nouveaux maîtres , plus de douceur & d’harmonie. Les Auteurs qu
alme qu’il avoit osé lui disputer. Corneille continua de parcourir en maître la carrière qu’il avoit ouverte, & de marcher
minuer la gloire de Corneille ; & loin de le respecter comme leur maître , & de l’imiter comme leur modèle ; loin d’étu
mp; du bien public, qui répandoit sur les Savans les bienfaits de son Maître , jusques dans les contrées les plus éloignées, de
emontant jusqu’à l’enfance du Monde, les premiers Hommes avoient pour maître les merveilles de la nature. Ce spectacle aussi i
& loin d’avoir eu le sot orgueil de se croire supérieurs à leurs maîtres , ils ont avoué qu’ils leur étoient redevables des
véler ses secrets les plus cachés.   Les Anciens seront toujours les maîtres & les modèles de tout Auteur, qui, jaloux de
s oublie pour toujours, dès qu’il est une fois sorti des mains de son maître . Cependant elles sont la clef de toutes les Scien
e, il s’arroge la supériorité, prend le ton, prononce & décide en maître  ; son goût est toujours ou faux, ou bizarre, ou f
ur-tout qu’il ait pris Eschyle & Sophocle pour modèles & pour maîtres . Son coloris est vigoureux & sombre, son styl
oloris, situations, traits Comiques, tout dans cette pièce annonce un Maître élevé dans les bonnes lettres & dans l’Ecole
traita-t-il toujours Lulli ? Il le regardoit non-seulement comme son maître , mais il avouoit qu’il lui devoit tout ; & lo
76 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »
unissent en certaines circonstances ; la congrégation qui fournit les maîtres est la même. L’institut de Saint-Sulpice a exercé
unes clercs. La transformation fut profonde. De l’école de ces grands maîtres de la vie spirituelle sort ce clergé d’une physio
r du journalisme catholique. L’ultramontanisme ne parut d’abord à ces maîtres austères qu’une façon commode d’en appeler à une
détachés qu’eux de tout amour-propre auraient triomphé le jour où le maître de ces brillants paradoxes, Lamennais, qui les av
penser, de peur de penser mal. L’erreur littéraire paraît à ces pieux maîtres la plus dangereuse des erreurs, et c’est justemen
otal de la forme qui est la preuve de la sincérité. Pas un moment ces maîtres excellents ne songeaient que, parmi leurs élèves,
lement, comme en se cachant. Vous en parliez bien à votre aise, chers maîtres , et avec cette complète ignorance du monde qui vo
rches ; comme philologues, M. Garnier et surtout M. Le Hir, les seuls maîtres éminents que l’école catholique en France ait pro
’y passionnai comme un ouistiti sur sa noix. Je revoyais mes premiers maîtres de basse Bretagne dans ces graves et bons prêtres
t chrétienne de M. Gosselin. Cette division perçait très peu chez les maîtres . Cependant le sage M. Gosselin, opposé à tous les
ntifique était le fond de ma nature. M. Pinault eût été mon véritable maître , si, par le plus étrange des travers, il n’eût mi
s malgré lui et mieux qu’il n’eût voulu. J’avais reçu de mes premiers maîtres , en Bretagne, une éducation mathématique assez fo
rodoxie même, mais je ne tirais pas les conséquences. Après tout, mes maîtres étaient contents de moi. M. Pinault ne me troubla
77 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
e de me rendre auprès de toi.” Sa lettre tomba entre les mains de mon maître , qui la lut secrètement, et qui me l’avoua ensuit
, des antiques que j’allais copier dans mes heures de loisir ; et mon maître , qui venait souvent me visiter dans ma chambre, p
jamais en fantaisie d’en jouer une seule fois. À la fin de l’an, mon maître eut besoin d’aller à Florence, pour y vendre des
i beau talent. Quand je fus guéri, j’allai travailler chez mon ancien maître , l’orfèvre Marcone ; il me donnait assez à gagner
terre, où il était resté plusieurs années. Il était fort lié avec mon maître , et le visitait tous les jours. Lorsqu’il vit mes
. « Je ne cessai, à Florence, de m’appliquer à la manière de ce grand maître , et je ne m’en suis jamais écarté. J’étais alors
ans commencés avec le siècle. Je me mis aussitôt en boutique, chez un maître dont le nom était le Firenzole de Lombardie, orfè
availlé ensemble à Florence ; mais il fut si piqué des paroles de son maître , qu’il dit qu’il ne me connaissait pas. « — Giano
’aura pas besoin de toi pour témoigner qui je suis. À ces paroles, le maître , qui était un homme franc et loyal, se tournant v
t la porte de la Rotonde : je l’enrichis de si belles figures que mon maître le vantait partout comme une pièce qui faisait be
vrages qu’on m’avait donnés à faire, j’eus la fantaisie de changer de maître , et je m’engageai avec un certain Milanais appelé
t de jalousie ; et quoiqu’il lui revînt le tiers de cet argent, comme maître de la boutique, cette dernière passion fit plus d
’un de l’autre. » Mécontent de Lucagnolo, il travailla chez un autre maître à son profit personnel. Son goût pour la flûte lu
ain, le regarda beaucoup, et lui répondit : Mon bel enfant, dis à ton maître qu’il est un fort habile homme, et que je le prie
l’avait apporté vint tout en sueur pour le reprendre, disant que son maître l’avait demandé pour le montrer à quelques person
point de ma boutique qu’il ne fût payé, et qu’il allât le dire à son maître . Ne pouvant rien obtenir par la force, il eut rec
ors : C’est la nature des bons chiens de deviner les malheurs de leur maître  : prenez des bâtons pour l’écarter, et vous, atta
78 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
is là, peut-être, moins qu’ailleurs, il a pu faire des emprunts à son maître . Dans les dialogues, Socrate ne juge guère de la
s l’histoire de la science et de la philosophie. Aristote seul est un maître et un guide pour quiconque veut pénétrer dans ces
en général, est une imitation, comme le lui avait appris Platon, son maître . En effet, il passe d’un bond à la poésie, et il
ons même le prédire sans vanité : notre siècle compte en ce genre des maîtres que la postérité prendra pour modèles. Mais je cr
prendra pour modèles. Mais je crois rehausser encore le mérite de ces maîtres respectés, en disant qu’ils n’ont fait que renoue
utte : le génie d’abord, hautement reconnu, et développé même par son maître  ; les vastes connaissances ; les enseignements de
imée, Platon, Xénocrate, il étudie et critique ses prédécesseurs, ses maîtres , ses condisciples. Deux facultés de l’âme ont sur
lle connaît cette insoutenable identité. De plus, Aristote, comme son maître dans le Phédon, fait justice de cette opinion que
sard nous permet de comparer les théories du disciple à celles de son maître , jugeons Aristote par Platon ; Aristote a vingt a
amais que par l’intermédiaire et sous la garantie de son incomparable maître . Socrate vient d’exposer à ses amis cette théorie
’entendement n’est point autre à cet égard que la théorie même de son maître . L’universel est le seul objet de la science pour
aussi clairement pourquoi le disciple n’a point accepté la méthode du maître  : c’est qu’Aristote n’a point constaté dans l’âme
erme que contenaient ces principes n’a pas tarde à reparaître : si le maître lui-même a su échapper au sensualisme, son école
Platon, puisqu’il n’a été donné qu’à lui seul d’avoir un Socrate pour maître . Que ce soit pour lui un titre de gloire aussi in
ilaire ose conclure, avec une haute probité philosophique, contre son maître , de même qu’Aristote avait osé conclure contre so
osophes ioniens. Mais Aristote, qui a certainement connu celle de son maître , ne semble pas en avoir tenu le moindre compte. S
si, dans la question de l’âme, Aristote s’est éloigné beaucoup de son maître , il ne s’éloigne pas moins de la vérité. VIII
79 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juin 1886. »
tes en 1885, l’interdiction, si fermement maintenue par la famille du Maître , de toute représentation de Parsifal hors Bayreut
n août-septembre, le Hollandais, Tannhaeuser, Lohengrin, Tristan, les Maîtres , le Rheingold et la Walküre, si des auditeurs von
faire leur public ; ils ne peuvent aborder qu’une à une les œuvres du maître  : mais là, en un cercle privé, tout est permis. E
e histoire se rapporte une série de documents, lettres écrites par le Maître à ses amis, communications aux membres du Patrona
ayreuth, comprenons combien nous sommes loin encore d’avoir ce que le Maître avait voulu.   I — Sur le choix de la ville de
andis que les vingt-cinq années que Parsifal germait dans l’esprit du Maître sont tout entières de la période de sa pleine mat
est, elle, tout entière de la période de la plus parfaite maturité du maître , et d’un seul jet ; celui qui l’écrivait avait éc
usiques sont infiniment variables ; on n’a qu’à étudier les drames du Maître , on verra qu’elles changent à chaque instant ; so
oir, et qui prouve combien telle était bien réellement l’intention du Maître en écrivant la Gœtterdaemmerung . On sait qu’à la
ts du Ring, on ne trouve même plus les vers sublimes dans lesquels le Maître avait exprimé sa pensée ; ils sont enfouis dans u
attribuer à Gluck, un mot impie, prétendant qu’on entendait le grand maître s’écrier avant de se mettre à composer : « Mon Di
ême, que l’œuvre salutaire de Wagner pouvait être poursuivie : que le Maître , après avoir, à jamais, concilié les trois grande
t estimables, de Molière, sont plutôt des romans dialogués. Après ces maîtres fut la fin artistique du drame. Les tragédies du
ersonnages qui sont des conflits de motifs : et comme il sait l’homme maître de ses idées, il institue en Julien Sorel une vie
uvre conciliatrice de Wagner. N’entendons-nous point la voix aimée du Maître , et qu’elle nous dit : « Tous les arts ont une fi
sonnels : Souvenirs de Triebchen, très aimables aperçus sur la vie du Maître à Triebchen ; — Épître au roi de Thuringe, amusan
artie spécialement biographique est faite surtout avec des lettres du Maître  : la partie critique avec les jugements de Richar
80 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Meurice, Paul (1818-1905) »
nq actes (1855). — Fanfan la Tulipe, drame en cinq actes (1858). — Le Maître d’école, drame en cinq actes, avec F. Lemaître (1
assionnante et fidèle. Le disciple de Hugo a su mériter d’être appelé maître à son tour. Laborieux, infatigable, Paul Meurice
ctor Hugo. Plus d’une fois, Paul Meurice mit au théâtre des romans du maître avec un soin pieux. Mais il était réservé à l’ami
81 (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2
angent parmi les meilleurs romantiques. À partir de ce moment, il est maître de sa forme. Encore qu’il affranchisse plus tard
et deviennent l’occasion d’un deuil national. Augier jugé par les maîtres Dès que nous avons appris la mort d’Augier, no
des interprètes de ses œuvres, pour avoir leur opinion sur l’illustre maître . Nous n’avons pu les rencontrer tous, et ceux que
ale à sa loyauté personnelle, un vrai Français, de style et d’âme, un maître depuis longtemps classique et qui dans sa retrait
Angleterre. En littérature : Owen-Meredith [Émile Zola] Des maîtres actuels de notre scène française, Émile Augier es
mps, s’était obstinément refusé à s’enrôler sous la bannière du grand maître . Cela ne l’empêcha pas de compter parmi ses plus
Chacun citait des traits de la large et bienveillante affabilité du maître . La dernière pièce qu’Émile Augier mit en scène,
erlet et le Mariage d’Olympe, simplement parce qu’on en avait fait au maître la demande… Les obsèques Voici la décision
82 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
in et de leurs concitoïens pour les beaux arts ; enfin, les excellens maîtres qui vivent de leur temps, dont les enseignemens a
ses autres tragédies prophanes. Non-seulement il faut que les grands maîtres soient recompensez, mais il faut encore qu’ils le
nt les jours heureux de la Grece ? La societé étoit alors partagée en maîtres et en esclaves, qui la servoient bien mieux qu’el
qui s’appelle le monde se rassembloit. Enfin, les ouvrages des grands maîtres n’étoient point regardez, dans le temps dont je p
par les personnes les plus capables. Seul auteur de ses décisions et maître de sa faveur, il alloit chercher ceux qui avoient
83 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
narchie. Le roi se considérerait comme le successeur de ses aïeux, le maître légitime de son peuple ; les nobles se pavaneraie
ces chez quelques-uns, l’iniquité, la tyrannie des gouvernants et des maîtres , tout ce chaos enfin qui pèse si atrocement sur n
lié à la famille humaine, et vous aviez au moins le droit d’aimer vos maîtres . À l’inférieur aujourd’hui on a enlevé jusqu’au d
ais au moins le droit du sujet, le droit d’obéir sans être avili. Mon maître ne me commandait pas sans droit, au nom de son ég
! Je vous entends : vous voulez que je continue à travailler pour des maîtres , des supérieurs, comme je faisais autrefois. Mais
res, des supérieurs, comme je faisais autrefois. Mais je n’ai plus de maîtres , je ne suis plus sujet. Nous sommes tous libres,
sommes tous libres, tous égaux. N’est-ce pas vous-mêmes, mes anciens maîtres , qui me l’avez appris ? Il y avait autrefois une
us me donnerez… Mais pourquoi parler d’obéissance, pourquoi parler de maîtres , de supérieurs ? ces mots-là n’ont plus de sens.
ous avez proclamé l’égalité de tous les hommes : donc je n’ai plus de maître parmi les hommes. Mais vous n’avez pas réalisé l’
et de prêtres, ou sous d’autres noms, des remplaçants de mes anciens maîtres , je ne leur devrais pas obéissance ; car entre me
ns maîtres, je ne leur devrais pas obéissance ; car entre mes anciens maîtres et moi, il y avait un contrat qui n’existe plus.
S. Augustin. Tous ont dit à la femme : Souffre sur la terre, sers ton maître , ton dominateur, ton chef, l’homme ; tu es l’épou
sa servante, non pas sa compagne. « Homme, dit S. Augustin, tu es le maître , la femme est ta servante. Dieu t’a fait pour com
nder, elle pour obéir. Sara obéissait à Abraham, qu’elle appelait son maître . C’est saint Pierre qui le remarque, et saint Pau
uscrit à cette loi. Oui, vos femmes sont vos servantes, vous êtes les maîtres de vos femmes1… » Que m’importe le tempérament qu
re te choisira un époux, et tu suivras ton époux ; ton époux sera ton maître , tu lui obéiras. Les autres esclaves ne sont pas
bomination de l’homme, puissent briser ta chaîne et te séparer de ton maître . Et c’est ainsi que vous serez deux dans une seul
prendre là, une image, une ombre. Sers ton mari que l’on appelle ton maître  ; mais tu sais bien dans ton cœur que l’obéissanc
uffrir, mais je veux souffrir. Alors la société pouvait lui donner un maître , un mari, et lui dire : Quels que soient les vice
me où respire l’amour, c’est-à-dire encore l’égalité : Tu serviras un maître , ne voyez-vous pas que l’amour se révolte, et que
e société dépourvue d’idéal, mais elle a le droit au pardon devant le maître de l’idéal, devant son vrai juge. Pourquoi ? C’es
ache tous les maux qui résultent pour tous, exploitants ou exploités, maîtres ou esclaves, de cet étonnant désordre et de cette
té surprise en adultère, et, l’ayant mise au milieu, ils lui dirent : Maître , cette femme a été surprise commettant adultère.
84 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396
tion qui nous précède immédiatement et dans laquelle nous saluons nos maîtres , leur a-t-il nui d’être plusieurs, d’être au nomb
e tenir, en même temps qu’il reste pour nous du très-petit nombre des maîtres illustres, il est de ceux dont l’autorité continu
ternel dans les études renaissantes), il se trouva en pension chez un maître bien connu, qui savait parfaitement le grec, M. P
Luce de Lancival, deux universitaires qui passaient pour poëtes, deux maîtres du moins assez fleuris et assez mondains, dégagés
elon. Pareillement pour les anciens ; comme Marie-Joseph Chénier, son maître , c’est à travers l’antiquité latine qu’il atteint
ont modifiés en se fixant, et dont ceux qui ont assidûment entendu le maître peuvent seuls rendre aujourd’hui témoignage ! Il
su asseoir à distances convenables et où il puisait sans cesse. Déjà maître de l’antiquité et des sources grecques si mal fré
eur s’était glissé dans la foule, quelques instants avant l’entrée du maître  ; mais il s’était mal dérobé aux regards, en s’as
ôle de critique actuel, de journaliste contemporain, siérait mal à un maître illustre ; il a mieux à faire qu’à s’employer à c
nuance radoucie de son talent, je ne veux pourtant pas oublier ici un maître bien goûté de ceux qui l’approchent, et qui souti
que chose, non de Martial, mais des Roses d’Ausone. 121. Le dernier maître de l’école du xviiie  siècle, et certes le plus s
85 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
e du premier acte de la Walküre, —-l’une des plus brillantes pages du Maître , certes des moins affinées, des moins émotionnell
à 1880, se développait le génie de Wagner : d’artiste il devenait le maître de l’œuvre d’art de l’avenir. En lui nous trouvon
carter. Faisons donc au moins ce dont nous sommes capables, puisqu’un maître de l’art nous a donné la grande parole ; et rappe
t à contempler le déploiement original et spécial de cet art là où le Maître lui-même en a donné le modèle achevé, — dans la p
e de cette année, — deux mondes, mais tous deux, dans l’âme d’un seul Maître , arrivés à une plasticité idéale ! Lorsque nous c
e de Parsifal : « l’Amour, la Foi, et l’Espérance ». Les deux fois le Maître nous conduit dans l’empire de la mort ; mais tand
vante morale, il faut qu’en nous-mêmes nous vivions cet art, comme le Maître lui-même l’a vécu. Car voir et créer sont un dans
ons de foi écrite avec le sang du martyre, nous disent donc ce que le Maître a vu ; et la connaissance de sa vie pendant les a
le dernier « chanteur d’opéra » et le premier « chanteur-artiste » du Maître . En lui Richard Wagner rencontre pour la première
était fête, chaque fois que, sur l’affiche, resplendissait le nom des Maîtres chanteurs ! L’interprétation était belle ; l’œuvr
e ! De Wagner, 2e acte de Tristan, 3e de Siegfried, prél. et fin. des Maîtres , marche fin. de Goetterdaemmerung, chevauchée, Si
86 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442
lottante, la prolixité, bref l’à peu près d’écrivains qui ne sont pas maîtres de leur métier. Or ces deux faits pourraient bien
er l’entrée des programmes d’enseignement. Aussi le danger est-il que maîtres et élèves s’endorment en cheminant doucement dans
i demeurait attardée et embourbée. Clément Marot écrivait déjà de ses maîtres  : … c’estoient de grands bestes Que les regents
de lui une parole. » Son père, Grandgousier, qui voit alerte, dispos, maître de sa langue et de ses idées, un garçonnet de dou
ne ou l’autre la même direction intellectuelle. Parfois aussi quelque maître brillant et pétrisseur d’âmes, comme un Abélard o
uniforme pour le corps et pour l’esprit, pour les élèves et pour les maîtres  ; des grades dans toutes les classes ; un enseign
arie-Joseph Chénier155 célèbre ces temps Où des républicains étaient maîtres du monde, Où le Tibre orgueilleux de leur porter
ans ses Mémoires qu’étant en rhétorique il fut menacé du fouet par un maître injuste et sévère. Comme sa dignité s’oppose à ce
tudes scolaires contractées dans des collèges où Aphtonius régnait en maître avec sa réglementation formaliste, avec son machi
itude, qui a primé et parfois remplacé celui du beau langage chez les maîtres épris, après la guerre de 1870, des mérites de l’
ère ; c’est presque à contre-cœur qu’elle se laissera envahir par les maîtres de la génération nouvelle. Mais aussi, le grand r
, un style orné d’arabesques, de paraphes, de beaux coups de plume de maître à écrire. » Et il faut avouer que la raillerie ne
orsqu’ils sont de mauvaise humeur… De leur œuvre et de celle de leurs maîtres fuse l’ennui. Ce n’est plus le désespoir qu’ont p
e littéraire, comme toute école, contient beaucoup d’écoliers pour un maître , ou, si l’on préfère, beaucoup d’imitateurs pour
87 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — I. » pp. 180-197
r quelque temps des commentateurs et des peintres pour aller droit au maître . Il y a sur Bossuet un travail à faire encore, et
brégé de politique dont il tira la juste leçon : mieux vaut certes un maître que mille maîtres, et mieux vaut encore que le ma
e dont il tira la juste leçon : mieux vaut certes un maître que mille maîtres , et mieux vaut encore que le maître puisse être l
vaut certes un maître que mille maîtres, et mieux vaut encore que le maître puisse être le roi lui-même que le ministre. Entr
omplie de point en point. Te voilà assiégée de tes ennemis, comme mon maître te l’a prédit quarante ans auparavant : « … Jérus
Évangile, mon texte, mon vingt-huitième chapitre du Deutéronome, mon maître , mon pontife, etc. Il aime ces formes souveraines
emps qu’il parle, il ne peut s’empêcher de faire l’office du Dieu son maître . Ce n’est point personnalité ni arrogance chez Bo
88 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
ntention, par bouffées de bonne volonté, la religion de la morale. Le maître le plus écouté, le plus populaire, est un conseil
acement à la préparation de l’avenir. Depuis que Taine a disparu, les maîtres de la critique n’ont été et n’ont voulu être que
spontané sur la théorie réfléchie, que les jeunes ont salué comme un maître M. de Hérédia963, un parnassien d’hier, presque u
un artiste aurait enfermé des sujets mythologiques ou historiques. Ce maître ciseleur n’est pas du tout dans le mouvement ; on
himère et quelles les idées fécondes. Les œuvres manquent encore. Les maîtres de tous ces groupes qui s’appellent des noms de d
tc. — A consulter : M. de Vogué, le Roman russe. E. Dupuy, les Grands Maîtres de la littérature russe au xixe siècle. 955. N
Dieu, roman ; Une Faillite, drame. 958. F. Brunetière (né en 1849), maître de conférences à l’École normale supérieure, dire
89 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »
ques. C’est cette lettre qu’on va lire : « Décembre 1862. « Mon cher maître , « Votre troisième article sur Salammbô m’a radou
ueduc : « Ici on est dans l’invraisemblance jusqu’au cou. » Oui, cher maître , vous avez raison et plus même que vous ne croyez
: tant pis pour lui ! J’allais oublier Speridius. Eh bien ! non, cher maître , son stratagème n’est ni bizarre ni étrange. C’es
en train de nous dire nos vérités, franchement je vous avouerai, cher maître , que la pointe d’imagination sadique m’a un peu b
M. G. Flaubert est un disciple de De Sade. Son ami, « son parrain, un maître en fait de critique l’a dit lui-même « assez clai
t à faire ? « Je m’incline devant ce qui suit. Vous avez raison, cher maître , j’ai donné le coup de pouce, j’ai forcé l’histoi
à l’imagination libertine de Schahabarim. « Une dernière question, ô maître , une question inconvenante : pourquoi trouvez-vou
Mais quelle confusion cela eût fait pour le lecteur ! « Tel est, cher maître , ce qu’il y a, selon moi, de pire dans mon livre.
pardon ? « Je termine en vous disant encore une fois merci, mon cher maître . En me donnant des égratignures, vous m’avez très
ent jugé son talent avec cette sûreté de coup d’œil et d’analyse d’un maître , vous avez aussi apprécié son caractère avec une
90 (1879) L’esthétique naturaliste. Article de la Revue des deux mondes pp. 415-432
re et du « document humain ». C’est l’alpha et l’oméga des sermons du maître . Le « document humain » est le terme auquel il re
e sont pas des traîtres qui travestissent méchamment les doctrines du maître pour les rendre ridicules ; ils sont simplement d
Ce fils est mis au lycée ; il est bon élève, appliqué, content de son maître d’étude, qui est content de lui. Un dimanche, le
ontent de son maître d’étude, qui est content de lui. Un dimanche, le maître d’étude est invité à venir passer la journée au c
le maître d’étude est invité à venir passer la journée au château. Ce maître d’étude a une large carrure, des épaules solides,
a un corps moins poétique. N’importe : à peine la mère a-t-elle vu le maître d’étude de son fils qu’elle est conquise, séduite
esse qu’elle n’ait retiré son fils du lycée pour appeler chez elle le maître d’étude comme précepteur. Son fils meurt, et c’es
t plus : elle se lève, quitte le lit conjugal, grimpe à la chambre du maître , le surprend dans son sommeil, va déposer un bais
et désormais définitive, La Recherche de l’absolu de Balzac, « notre maître à tous ». Excusez du peu ! Balthasar Claës cherch
dre Dumas fils, qui lui ont ouvert la voie où il marche. C’est de ces maîtres qu’il a reçu son impulsion ; c’est d’eux qu’il ti
91 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gustave D’Alaux »
mitation des défauts que des qualités de leurs supérieurs et de leurs maîtres , et la vie tout entière de Soulouque, qui avorte
urs aussi, en raison de leur nature même, retombant de leurs premiers maîtres sous la main de maîtres plus durs ! Aujourd’hui,
leur nature même, retombant de leurs premiers maîtres sous la main de maîtres plus durs ! Aujourd’hui, avec leur Soulouque qui
ifié ces natures bestiales et enfantines, mais qui n’a pas — les doux maîtres partis — gardé sa conquête, tant le nègre redevie
uque, qui était déjà devenu quelque chose comme l’aide de camp de son maître , fut chargé de porter son cœur à Pétion. Pétion l
92 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »
, il commence son évocation. « Sors du gouffre ! Arrive ! À moi ! ton maître t’appelle, toi l’innommable : diablesse originair
rée contre le téméraire qui le brave. Mais celle-ci, reconnaissant un maître , demeure suspendue sur la tête d’un Pur et d’un F
emonter au temple, le vieil ami de Titurel veut consacrer son nouveau maître comme roi du Saint-Graal. Il lui ôte le casque et
Mais nous y trouvons agrandis les défauts de la troisième manière du maître  ; longueur des récits et monotonie fatigante, dan
s la beauté des décors et la noblesse des costumes, elle a conduit le maître à produire des œuvres grandioses et neuves que so
utile d’exposer aux lecteurs de la Revue Wagnérienne, l’esthétique du maître allemand ; que l’on tienne seulement en mémoire c
d’intonation qui différencient la parole émue de la parole calme. Le maître allemand a donc créé une intégration supérieure d
ié, sous ce titre, un volume de notes recueillies dans les papiers du Maître . Avec une scrupuleuse exactitude ont été restitué
ient le Seigneur exactement aussi peu qu’un chien fidèle comprend son maître  ; mais ils l’aimaient, l’écoutaient — sans le com
ne discussion ; d’ailleurs ce volume complète les théories connues du Maître , plutôt qu’il n’apporte des théories nouvelles. C
DARMSTADT 3 Sept. Opéra : Le Hollandais volant. 12 Sept. Opéra : les Maîtres chanteurs. DRESDE 1er Sept. Opéra : le Hollanda
walkure. 16 Sept. Opéra : Le Hollandais volant. 12 Sept. Opéra : les Maîtres chanteurs. HANOVRE 4 Sept. Opéra : le Hollandai
STOCK 26 Sept. Concert : Chant d’amour de la Walkure ; Quintette des Maîtres . RUMBOURG 27 Sept. Concert : Prél. et Ier acte
93 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
tre mes mains : aussi allait-il souvent en rendre grâces à son ancien maître , qui avait une jeune femme fort belle. Ascanio, l
lé, et qui était mon ami, me dit qu’il était retourné chez son ancien maître , et qu’il me priait de lui rendre son bonnet et s
que, Ascanio qui travaillait à côté de lui. Celui-ci me salua, et son maître eut l’air de rire, et me renvoya le gentilhomme e
ne croyant pas vous offenser. Celui-ci ajouta respectueusement : Mon maître , pardonnez-moi, je ferai tout ce que vous me comm
des autres cardinaux, qui étaient presque tous de la main de ce grand maître . Il voulut en même temps que je lui composasse un
jument que j’avais montée. Je les envoyai demander plusieurs fois au maître de la poste, sans qu’il voulût me les rendre, en
’en acheter une autre, et de ne rien dire. « Cependant je crus que le maître de la poste me rendrait ma selle à force de douce
it dit qu’il était borgne ; m’étant avancé seul pour lui parler : Mon maître , lui dis-je, je vous prie de me rendre ma selle e
eux marauds-là ; tuez-les, si vous pouvez, et, quand j’aurai tué leur maître , nous partirons. Celui-ci, voyant ma contenance a
amais en eux rien d’impossible ; et, puisque Dieu m’a donné un si bon maître que vous, j’espère achever tout ce que vous m’ave
z-moi sans dire mot, à présent que je suis avec vous ! À ces mots, un maître fondeur, nommé Alexandre Lastricati, me répondit
se mit à crier avec une voix de paysan : Je ne veux point quitter mon maître , jusqu’à ce qu’il m’ait écorché, ou que je l’aie
je enfin en lui tournant les épaules, laissez-moi donc faire. — Holà, maître  ! me répondit-il, est-ce que vous avez envie de v
n vacances. Mais les éloges qui me flattèrent le plus furent ceux des maîtres de l’art, des peintres Jacobo de Puntormo, de l’h
on Excellence, les larmes aux yeux. Je lui dis ensuite : Mon glorieux maître , vrai rémunérateur des talents et de ceux qui les
t, s’il était sculpteur ; je ne dis pas que le divin Michel-Ange, mon maître , n’en fût venu à bout dans le temps de sa jeune v
94 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
fin : car le jeune Chien ne sait pas plus qu’il arrête pour aider son maître , que le Papillon blanc ne sait pourquoi il dépose
de caractère : c’est qu’il ne venait jamais en droite ligne vers son maître , quand celui-ci l’appelait. On parle souvent des
sont les esclaves qui décident l’émigration et qui transportent leurs maîtres entre leurs mandibules. Ces derniers sont si comp
sanguines. Les esclaves sont noires et moitié plus petites que leurs maîtres , qui sont de couleur rouge, de sorte que le contr
t qu’un peu dérangé, les esclaves sortent parfois ; de même que leurs maîtres , elles paraissent très agitées pour défendre la c
laves exclusivement domestiques. Au contraire, on voit sans cesse les maîtres aller et venir, transporter des matériaux pour la
d’esclaves, et j’en observai quelques-unes qui, en compagnie de leurs maîtres , quittèrent l’habitation et suivirent la même rou
ens d’observation, les esclaves travaillent habituellement avec leurs maîtres à construire la fourmilière ; elles seules en ouv
n serait la chasse aux Aphis. Cette différence dans les habitudes des maîtres et des esclaves des deux pays dépend probablement
d’un nid dans un autre. C’était un curieux spectacle que de voir les maîtres porter soigneusement leurs esclaves entre leurs m
e chaque été elles n’en ont même qu’un très petit nombre. Ce sont les maîtres qui décident où et quand un nouveau nid doit se c
re, les esclaves semblent avoir exclusivement soin des larves, et les maîtres seuls vont à la chasse aux esclaves. En Suisse se
nt à la chasse aux esclaves. En Suisse seulement, les esclaves et les maîtres travaillent ensemble à rassembler des matériaux p
des subsistances pour la communauté. En Angleterre, au contraire, les maîtres seuls sortent de la fourmilière pour recueillir l
a présence de ces derniers ait profondément modifié les instincts des maîtres qui les asservissent ; et l’on conçoit aisément q
r les individus féconds, que les esclaves d’espèce différente sur les maîtres qu’elles avertissent. L’existence des insectes ne
95 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Œuvres de Louis XIV. (6 vol. in-8º. — 1808.) » pp. 313-333
ur lui dans tous les sens, a dit : Il était né sage, modéré, secret, maître de ses mouvements et de sa langue. Le croira-t-on
parties de l’État, et non pas des yeux indifférents, mais des yeux de maître , sensiblement touché de n’en voir pas une qui ne
rapportée. Tout supérieur qu’il est comme observateur, il a senti son maître en l’approchant, et le détail même où il entre à
uis il se décide par lui-même : « la décision a besoin d’un esprit de maître  ». Ce dernier point fut toujours la grande préten
es pages qui ne sente d’un bout à l’autre la présence et la dictée du maître . Tout y est simple et digne de celui qui a dit :
térieure à Boileau et à Racine, n’étant pas contenue par le regard du maître , se serait développée et de plus en plus émancipé
a gloire ainsi que sa fortune        Du suffrage de Saint-Germain. Le Maître y peut beaucoup ; il sert de règle aux autres.   
Le Maître y peut beaucoup ; il sert de règle aux autres.        Comme maître premièrement, Puis comme ayant un sens meilleur q
96 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mallarmé, Stéphane (1842-1898) »
nt obscur ». Ils sont contournés, affectés, incohérents, alors que le maître est tout ingéniosité, grâce et ordre. Différent,
ux sur ces choses. Elles peuvent résumer leur but dans un des vers du maître  : « Donner un sens plus pur aux mots de la tribu 
ier, Vigny, Baudelaire, qui le furent par hasard), le poète se révéla maître , non héraut servile de l’inspiration, la dominant
nètre, un subtil parfum, une légère coulée de sons doux et purs. [Nos maîtres (1895).] Remy de Gourmont Avec Verlaine, M.
97 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Parodi, D.-Alexandre (1842-1902) »
inct sauvage de la brute. C’est un besoin, c’est une envie ; le voilà maître du trône et au comble de ses vœux, et alors il se
œuvre dramatique au beau poème de Victor Hugo sur le même sujet ; le maître est le maître ; mais un sentiment vrai appartient
que au beau poème de Victor Hugo sur le même sujet ; le maître est le maître  ; mais un sentiment vrai appartient à tous, et ce
98 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »
aucune des jouissances qui me viennent de ses glorieux ancêtres, des maîtres auxquels je dois, plus qu’à lui sans doute, le pe
pas en quelques lignes que je puis formuler un jugement sur le grand maître allemand, et d’ailleurs, il y a longtemps que j’a
itique. Ma vive admiration pour Wagner date du premier concert que le maître vint diriger au Théâtre-Italien, en 1860. J’étais
x de Wagner aux Concerts Populaires. A la première représentation des Maîtres chanteurs à Munich, en 1868, nous étions quatre F
s quatre Français, qui avions fait le voyage pour entendre l’œuvre du maître  : Pasdeloup ; Leroy, mon ancien collaborateur de
éparer. A quoi bon partir en guerre maintenant que la haute valeur du maître n’est guère plus contestée que par quelques espri
ralogie, de Parsifal et de Tristan. Lors d’une visite à Francfort, le maître entra dans la boutique d’un coiffeur. L’artiste e
n n’existe plus, il y a longtemps qu’il est mort ! C’est ainsi que le maître reniait le passé, ne voulant plus dater son œuvre
es théories controversées ; cependant il préfère laisser la parole au maître lui-même, et se contente de répondre, en une cour
l (introduction du 3e acte, défilé des métiers, valse et cortège) des Maîtres chanteurs de Nuremberg. Ces fragments très connus
us à Bruxelles ont provoqué la plus vraie admiration. L’exécution des Maîtres chanteurs a remis en mémoire le plaisir intense q
que a fait entendre pour la première fois à Marseille l’ouverture des Maîtres chanteurs ce morceau a passé incompris par suite
99 (1802) Études sur Molière pp. -355
rée ; ses parents alarmés cèdent à ses instances, et le confient à un maître de pension qui l’envoie externe aux Jésuites. Deu
s titres, tels que Le Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, Le Maître en Droit, Le Médecin volant, La Jalousie de Barbo
ne lui accorde Turqueta ; il fléchit le vieillard, appelle son jeune maître , qui, craignant de gâter encore ses affaires, pre
conservé la nuance. Dans la scène v, acte IV, Mascarille querelle son maître sur ses distractions amoureuses, dans la maison d
firait à ses desseins, s’il n’était croisé par les étourderies de son maître  ; mais l’étourdi Lélie, entraîné par son caractèr
séances. — Blessées par les coups de bâton que Mascarille donne à son maître , par le regret qu’a Lélie d’avoir rendu la bourse
t indigne coup de pied que Mascarille allonge dans le derrière de son maître , pour lui apprendre que Turin n’est pas en Turqui
ure. Mascarille, va-t-on me répondre, donne des coups de bâton à son maître  ; il peut bien se permettre un coup de pied. Non,
ssus à Molière qu’à Mascarille, lorsque, dans sa colère, il dit à son maître  : « Vous serez toujours, quoi que l’on se propos
rcée de l’acteur. À la fin de l’acte II, lorsque Mascarille dit à son maître , qui s’obstine à le suivre : Sus donc, préparez
ouffonne, puisqu’Arlequin confie même à son cheval les secrets de son maître  ; la française est du meilleur comique. Dans Gli
ins ! J’ai vu un moderne Jodelet compter assez sur la patience de son maître et du spectateur pour quitter successivement une
de dureté, et l’aîné, adopté par le complaisant Micio, est absolument maître de ses actions. En jugeant les imitations, nous p
ter à lui. Par exemple, dans la scène vi, acte Ier, Ergaste dit à son maître , en parlant du tuteur d’Isabelle : Il nous obser
ans leur maison ? qu’ils ne se dérangent pas, même pour y entrer ? Le maître ne craint-il point que le pantin ne fasse tort à
le retenir fort longtemps ; et pourquoi ? pour donner le loisir à son maître de dévorer une seconde fois la main de son amante
à satisfaire promptement les projets du surintendant et de Beauchamp, maître des ballets, imagina la légère intrigue des Fâche
ole. Nuit quatrième, Fable quatrième du premier volume. Raimond, maître de physique du prince de Portugal, est piqué de s
isément dans ce coffre que les amants échappent à l’incendie. Le Maître en droit. Dans un conte de Boccace, mis en v
droit. Dans un conte de Boccace, mis en vers par La Fontaine, un maître en droit fort goguenard, et se moquant surtout de
à l’exception de la sienne. Le jeune homme profite des leçons de son maître , cherche fortune, plaît à une belle, et cette bel
Arnolphe, tout ce qu’Agnès et lui imaginent pour le tromper ; mais le maître de physique désire que sa femme séduise le prince
s tout cela, s’il est moins sensé qu’étourdi, moins aimable que petit maître , moins amant qu’avantageux, moins confiant qu’ind
finement réveiller l’auditeur, De peur que le sommeil ne se rendit le maître  ! Jamais plus à propos vit-on puces paraître ? D’
t aux dépens de ses amis, pour avoir dit : Notre ennemi, c’est notre maître , Je vous le dis en bon français. Tranchons le di
es mains, et mordu à une cuisse de volaille, ayant de la servir à son maître . — Je souffre de voir des lazzis pareils sur la s
l’effet : il eut toujours l’air, le ton, la fausse fierté d’un petit maître subalterne, qui, après avoir fait des dettes, apr
in volant. Arlequin, déguisé en médecin, sert les amours de son maître avec Eularia, qui feint d’être malade, et, pour c
t d’un de ses personnages en médecin, mais remarquons qu’ici c’est le maître lui-même, et non le valet, qui prend l’habit de d
, le met en opposition avec une prude, un bel esprit, quelques petits maîtres de cour, l’indulgent Philinte ; et surtout avec l
e tout le monde, aussi la multitude préféra-t-elle longtemps Jodelet, maître et valet, et Dom Japhet d’Arménie, au Misanthrope
Si je jouais le rôle de Dubois, je sentirais que le caractère de mon maître n’a pas dû m’accoutumer aux pasquinades ; que la
xcuser ; la prude Arsinoé aura dit vrai ; le courroux des deux petits maîtres sera moins comique ; enfin, Alceste ne pourra, sa
a comédie italienne, Arlequin, sous l’habit de docteur, introduit son maître , en qualité d’élève en médecine, chez Eularia ; i
ille dans la plus grande désolation, qu’une soubrette, attachée à ses maîtres , doit plaisanter avec l’huissier qui le signifie 
impatience, tant il lui tardait d’applaudir ; ce qu’il fit de main de maître , pendant toute la représentation. J’eus le malheu
aisant la main. Molière voulut en vain l’apaiser : par égard pour son maître , il joua un rôle de six cent vers dont il était c
se que Molière anime la scène où Sosie raconte les hauts faits de son maître à une lanterne qu’il suppose être Alcmène ; la pr
Alcmène a donné le jour à deux garçons, et ensuite en annonçant à son maître que l’un d’eux n’est pas de lui : enfin, l’Amphit
as vu Du… et Préville jouer ensemble ces deux rôles ; l’écolier et le maître disparaissaient ; le premier, sous la malignité d
ongtemps, voit enterrer le précieux dépôt, l’enlève et le porte à son maître , précisément dans l’instant où celui-ci, pressé p
l fallu l’acheter. Voici encore un trait que Molière a dédaigné. Le maître du quartier doit distribuer de l’argent ; Euclion
e, a suppléé à ce qui nous manquait ; il fait dire à Strobile : « Les maîtres de ce temps-ci sont des avares ; nous les appelon
es, le peuple, le faisait paraître sur le théâtre, et lui disait : «  Maître dur avec les personnes qui dédaignent d’acheter t
ous. Par Chevalier, comédien du Marais. Guillot, chargé par son maître d’emprunter cinquante pistoles sur une bague, s’a
our, retourne tristement chez lui : Baron l’y attendait ; et voilà le maître et l’écolier dans les bras l’un de l’autre. Depui
et par la plus lâche des complaisances pour ce qu’ils appelaient leur maître . Nous aurons encore à réfléchir sur les inquiétud
teau de vin et du Loup garou ; il rentre dans la farce en cachant son maître dans un sac, et finit par être un scélérat à pend
aurait flatter ce qui le blesse ou lui déplaît. Un époux prétend être maître chez lui et pouvoir disposer de ses enfants ; son
leurs vœux vous me sacrifiez. Chrysale, aimant toujours à se croire maître chez lui, s’écrie : Je le savais bien, moi, que
olière, qui lui a valu la palme académique, a pu connaître si mal son maître , son héros, et publier l’anecdote dont il est que
la ressemblance ? Plus d’un amant, avant Molière, s’était déguisé en maître de musique ; plus d’un amant, après Molière, a tr
italien, Crispin se déguise en médecin, pour servir les amours de son maître  ; chez Molière, Toinette prend l’habit de médecin
ongtemps cherché le billet, remet successivement quatre papiers à son maître  ; celui-ci les parcourt des yeux, l’un après l’au
63. Boileau trouvait que la galanterie de Jupiter ne convenait ni au maître des dieux ni au général thébain ; que dirait-il,
t sans blesser celui des jeunes auteurs qu’on voulait comparer à leur maître , il fit sentir, que si le père de la comédie n’ét
100 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Théophile (1811-1872) »
ur parler la langue familière à l’école dont M. Gautier est, après le maître , l’expression la plus distinguée. [Galerie des po
upe une fine miniature chinoise sur porcelaine du Japon. L’auteur est maître en ces jeux de forme et de contraste. [Nouveaux l
ts. L’artiste grandit, la critique tombe. Mais nous, tes fervents, ô maître vainqueur ! Nous voulons écrire aux murs de ta to
] Emmanuel Des Essarts Qu’on proclame l’Aède éternisé parmi Les maîtres du grand Art radieux et prospère, J’adorerai Celu
amp Toutes les pièces d’Émaux et camées sont composées avec un art maître de soi, que nulle surprise ne peut dérouter et po
eurent à peine le temps d’être des disciples qu’ils étaient déjà des maîtres . [Théophile Gautier (1890).] Eugène Lintilhac
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