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1 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
Chapitre I : De la méthode en général15 La civilisation, comme tout ce qu
breux et plus compliqués. Or, ce qui caractérise la science, c’est la méthode  : c’est par la précision et la rigueur des méthod
science, c’est la méthode : c’est par la précision et la rigueur des méthodes que la science se distingue de la poésie, de la l
, de l’inspiration enfin et du sentiment ; c’est par la diversité des méthodes autant que des objets que les sciences se disting
ets que les sciences se distinguent les unes des autres. C’est par la méthode que la science réalise ce qui paraît impossible à
ce qui paraît échapper à toute prise, le hasard et l’infini. Ainsi la méthode est l’arme de la science, comme la science est l’
de voir un des maîtres de la science nous exposer les principes de sa méthode , les éclairer par de nombreux exemples empruntés
Sans une connaissance exacte et précise des sciences, la théorie des méthodes se perdra toujours en vagues et arides généralité
lle ou telle science, quels sont en mathématiques les principes de la méthode analytique, en physique ceux de la méthode expéri
tiques les principes de la méthode analytique, en physique ceux de la méthode expérimentale, la philosophie ne peut plus alors
on a vu un savant s’interroger avec curiosité sur les principes de la méthode , et on pourrait faire une curieuse histoire de la
et ingénieux physicien, le premier ouvrage français de ce genre où la méthode expérimentale ait pris la place qui lui appartien
i appartient (encore n’y est-elle pas très-nettement distinguée de la méthode géométrique) ; le Traité de l’expérience, du doct
. Mill dans sa Logique, beaucoup d’autres moins connus ont traité des méthodes avec une abondance de vues et de faits qui ne lai
ues parties de leurs œuvres, soit dans des traités spéciaux. Pour les méthodes mathématiques par exemple, on lira avec un grand
consultera surtout un profond et éminent travail de M. Duhamel sur la Méthode dans les sciences de raisonnement, œuvre d’un esp
re, dans laquelle ce grand savant défend contre son illustre rival sa méthode de comparaison analogique. En chimie, sans remont
. M. Chevreul, par exemple, a consacré un ouvrage à la question de la méthode  ; M. Dumas, dans sa Philosophie chimique, a jeté
ant particulièrement sur les progrès qu’il a fait faire lui-même à la méthode synthétique. Ainsi l’on voit tous les grands sava
n vrai trait de génie de la part de celui-ci d’avoir deviné que cette méthode toute neuve et à peine éprouvée était le renouvel
n faite par ces grands expérimentateurs. Il a continué à voir dans la méthode expérimentale une méthode subalterne et d’une imp
érimentateurs. Il a continué à voir dans la méthode expérimentale une méthode subalterne et d’une importance secondaire. Il n’é
a laissé quelques fragments de logique : de quoi traitent-ils ? De la méthode géométrique ; pas un mot sur la méthode expérimen
de quoi traitent-ils ? De la méthode géométrique ; pas un mot sur la méthode expérimentale. Dans Leibnitz, qui est si ouvert à
ouvert à toutes choses et presque d’un siècle postérieur à Bacon, la méthode expérimentale est à peine indiquée et comme noyée
en fût autrement. Comment ! depuis trois siècles que l’on pratique la méthode baconienne, on ne l’aurait point perfectionnée, s
premiers inventeurs. Pour ma part, en comparant le Novum Organum aux méthodes modernes, je suis beaucoup moins frappé de ce qu’
i le savant le plus positif, le plus circonspect, le plus fidèle à la méthode expérimentale, qui nous déclare que non-seulement
emarquable vertu de l’invention scientifique, supérieure à toutes les méthodes et à toutes les règles. « Il n’y a pas de règles
paraît avec la rapidité de l’éclair comme une révélation subite. — La méthode expérimentale ne donnera donc pas des idées vraie
t entièrement en cette doctrine de son maître Reid, aussi opposé à la méthode hypothétique que qui que ce soit au xviiie  siècl
cite une seule découverte dans la nature qui ait été faite par cette méthode . » Dugald Stewart n’a pas de peine à répondre à c
S’Gravesande, Lesage, Boscowitch, qui tous s’accordent à défendre la méthode hypothétique dans le sens et dans les limites que
e dire. On n’apprendra pas sans quelque intérêt que cette question de méthode a été agitée dans une école toute récente à laque
permis et ce qui est défendu. Effacera-t-on toute différence entre la méthode de Descartes et celle de Galilée et de Newton ? O
imite a été ici indiquée par Bacon lui-même. Ce qu’il blâmait dans la méthode hypothétique, c’était de s’élever subitement de q
lus d’utilité que ne le croient les savants. Un autre correctif de la méthode hypothétique indiqué par M. Claude Bernard, c’est
ne expérimentale de M. Claude Bernard. 16. Descartes, Discours de la Méthode . — Règles pour la direction de l’esprit. 17. Pas
2 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
ls peuvent être artificiellement produits au gré de l’observateur, la méthode est l’expérimentation proprement dite. Quand, au
vons que les rapprocher tels qu’ils se sont spontanément produits, la méthode que l’on emploie est celle de l’expérimentation i
méthode que l’on emploie est celle de l’expérimentation indirecte ou méthode comparative. Nous avons vu que l’explication soci
phénomènes sociaux échappent évidemment à l’action de l’opérateur, la méthode comparative est la seule qui convienne à la socio
isante ; il a trouvé nécessaire de la compléter par ce qu’il nomme la méthode historique ; mais la cause en est dans sa concept
ctuelle, morale et politique82 ». Telle est la raison d’être de cette méthode que Comte appelle historique et qui, par suite, e
Pour le savant, elle ne fait pas question ; elle est supposée par la méthode de la science. Comment expliquer autrement et le
a alors même qu’ils n’en font pas une objection contre l’emploi de la méthode comparative. Ainsi, on dit couramment que le crim
groupe confus et indéfini d’antécédents. Si donc on veut employer la méthode comparative d’une manière scientifique, c’est-à-d
eur effet commun 84. II Toutefois, si les divers procédés de la méthode comparative ne sont pas inapplicables à la sociol
ociologie, ils n’y ont pas tous une force également démonstrative. La méthode dite des résidus, si tant est d’ailleurs qu’elle
causes moins une. La même raison rend difficilement utilisables et la méthode de concordance et celle de différence. Elles supp
rieures à celles de n’en négliger aucun. Par conséquent, une pareille méthode de démonstration ne peut donner naissance qu’à de
s de tout caractère scientifique. Mais il en est tout autrement de la méthode des variations concomitantes. En effet, pour qu’e
ment variés, est la preuve qu’il existe entre eux une relation. Cette méthode doit ce privilège à ce qu’elle atteint le rapport
’elle est mise en échec par quelques applications particulières de la méthode de concordance ou de différence ; ce serait attri
u premier et la cause du second. Les résultats auxquels conduit cette méthode ont donc besoin d’être interprétés. Mais quelle e
cette méthode ont donc besoin d’être interprétés. Mais quelle est la méthode expérimentale qui permet d’obtenir mécaniquement
t le penchant au suicide. Mais il est une autre raison qui fait de la méthode des variations concomitantes l’instrument par exc
même quand les circonstances leur sont le plus favorables, les autres méthodes ne peuvent être employées utilement que si le nom
ts des sociologues, c’est que, comme ils ont employé de préférence la méthode de concordance ou celle de différence et surtout
lesquels elles sont établies n’inspirent pas toujours confiance.   La méthode des variations concomitantes ne nous oblige ni à
efficacité tous les procédés de la recherche expérimentale, l’unique méthode , dont il doit presque se servir à l’exclusion des
e expérience, elles se classent encore de la même manière. Mais cette méthode elle-même ne peut guère se suffire. Elle ne s’app
e pas à pas la manière dont il s’est progressivement compliqué. Cette méthode , que l’on pourrait appeler génétique, donnerait d
cesser dès qu’une évolution nouvelle recommence. Mais, avec une telle méthode , on est exposé à prendre pour la marche régulière
478. 84. Division du travail social, p. 87. 85. Dans le cas de la méthode de différence, l’absence de la cause exclut la pr
3 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
a été faite par quatre ou cinq lignes qui sont dans le Discours de la Méthode . Et c’est tout. Et ces quatre ou cinq lignes, ces
quelques principes antérieurs d’hygiène intellectuelle, des règles de méthode enfin, c’est lui qui le dit, non des principes ou
. Et dans Descartes je vois de bien grands désordres. Discours de la Méthode et qu’il vaut mieux écrire discours de la méthode
es. Discours de la Méthode et qu’il vaut mieux écrire discours de la méthode pour bien conduire sa raison et pour chercher ou
pair et hors classe, un homme hors cadre, un homme à qui une soudaine méthode , brusquement apparue dans l’histoire du monde, au
d’infaillible et de totale certitude. Il en est de ce discours de la méthode comme des fameuses règles baconiennes. Les tables
physicien de génie qui ne procédait pas directement du discours de la méthode , qui n’était pas en liaison directe, en fonction
on continue et pour ainsi dire en création continue du discours de la méthode . Quoi qu’il en eût et qu’il en pensât lui-même. C
hysicien, un géomètre, un mécanicien, un physicien à qui un secret de méthode , soudainement surgi dans l’histoire du monde, eût
ts de la réalité physique. Ce n’est pas en fonction du discours de la méthode que l’on réadoptera l’hypothèse des tourbillons c
pour assurer la pensée ni pour assurer le discours ni pour assurer la méthode . On la reprendra parce que la réalité sera plus c
rbillons cartésiens parce quelle sera en règle avec le Discours de la Méthode mais parce qu’elle sera en règle, ou que l’on pen
hysique, sa physique, sa physiologie, tout son système à partir de sa méthode . Il ne l’a pas même déduit tout entier à partir d
. C’est montrer qu’on n’est pas de ce pays-là.   Si le discours de la Méthode a un sens, c’est bien qu’il faut aller pas à pas
ntre le point de suspense et le point d’arrivée. Si le discours de la Méthode a un sens, c’est bien qu’il faut que la démarche
Descartes est un homme qui dans la deuxième partie du Discours de la Méthode veut que l’on n’avance que pied à pied et qui dan
avançais au commencement de cette note, que ce n’est pas parce que la méthode de Descartes est bonne qu’elle a eu une aussi hau
onne qu’elle a eu une aussi haute fortune, mais parce qu’elle est une méthode . C’est pour cela qu’elle s’est inscrite dans l’hi
(c’est une maxime de sa morale, mais ce que je prétends, c’est que sa méthode aussi est une morale, une morale de pensée ou une
ur la conduite de la conduite (ordinaire, personnelle et sociale). Sa méthode est une morale instauratoire pour la conduite de
solu en mes actions que je pourrais, …   Au fond sa grande maxime de méthode est aussi d’être le plus ferme et le plus résolu
e gîte ce soir. L’espoir d’arriver tard dans un sauvage lieu. Si la méthode de Descartes avait été bonne, au sens où lui-même
int celle qui prononce, mais celle qui requiert. Descartes promet une méthode de certitude et aussitôt après et presque en même
iétude, qui ouvre un ébranlement. Le monde n’a peut-être pas suivi la méthode cartésienne et Descartes certainement ne l’a pas
Ce qu’il faut savoir, c’est si les premiers mots de ce Discours de la Méthode ont été le point d’origine d’un immense ébranleme
siquement du système cartésien, quand Descartes avait fait éclater sa méthode , cum irrupisset, quand il avait fait entrer par i
méthode, cum irrupisset, quand il avait fait entrer par irruption sa méthode , il avait conquis sa part dans l’histoire éternel
taphysiquement du système bergsonien, quand Bergson a fait jaillir sa méthode , il a conquis sa part dans l’histoire éternelle.
rt dans l’histoire éternelle. On se rejetterait en vain sur ce que la méthode de Descartes serait une méthode positive et que l
se rejetterait en vain sur ce que la méthode de Descartes serait une méthode positive et que la méthode de Bergson serait une
ce que la méthode de Descartes serait une méthode positive et que la méthode de Bergson serait une méthode purement négative.
s serait une méthode positive et que la méthode de Bergson serait une méthode purement négative. La méthode de Descartes n’est
et que la méthode de Bergson serait une méthode purement négative. La méthode de Descartes n’est positive qu’en apparence. Et j
re remonter à l’esprit. Je dirai à la faire remonter à l’homme. Et la méthode bergsonienne revient essentiellement à remonter v
ait. Toute grande philosophie a un premier temps, qui est un temps de méthode , et un deuxième temps, qui est un temps de métaph
e philosophie du réel, on les prend tous les trois dans leur temps de méthode . Quand on dit que le platonisme est une philosoph
pte que trois ou quatre de ces grands ébranlements.   Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérit
et chercher la vérité dans les sciences. Le bergsonisme aussi est une méthode pour bien conduire sa raison. Le bergsonisme auss
qu’on s’était proposé de ne pas oublier de respirer. Discours de la méthode pour bien conduire, c’est vraiment, c’est littéra
a méthode pour bien conduire, c’est vraiment, c’est littéralement une méthode pour éviter l’inconduite, la mauvaise conduite. E
t, parce que c’est le cartésianisme. Et encore dans ce discours de la méthode il n’y a qu’une partie, sur six, la deuxième, qui
n’y a qu’une partie, sur six, la deuxième, qui soit des règles de la méthode . En tout sept pages et demie. Et dans cette deuxi
il n’y a que le cœur, en tout vingt lignes, qui soit les règles de la méthode . Ce sont ces vingt lignes qui ont révolutionné le
logique raide soit plus une logique qu’une logique souple. Et qu’une méthode scientifique raide soit plus une méthode, et plus
ne logique souple. Et qu’une méthode scientifique raide soit plus une méthode , et plus scientifique, qu’une méthode scientifiqu
cientifique raide soit plus une méthode, et plus scientifique, qu’une méthode scientifique souple. Et surtout qu’une morale rai
thématiques de la courbe. Il est évident au contraire que ce sont les méthodes souples, les logiques souples, les morales souple
. Une logique raide peut laisser échapper des replis de l’erreur. Une méthode raide peut laisser échapper des replis de l’ignor
ursuivra les sinuosités d’échappements. C’est une logique souple, une méthode souple, une morale souple qui poursuit, qui attei
Nous nous sommes lavés d’une telle amertume. De même que ce sont les méthodes souples, les logiques souples qui requièrent un e
s. Les seules qui ne pardonnent pas. Ce sont les morales souples, les méthodes souples, les logiques souples qui excercent les a
4 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire Conférence faite à l’U
» J’ai peur, Mesdames et Messieurs, qu’en venant discourir ici sur la méthode scientifique  moi dont la culture et l’étude sont
up de discrétion et de réserves que j’ose transporter cette notion de méthode scientifique à l’histoire littéraire, et il faut
tue par génération, est purement verbale, et qu’enfin tout ce qui est méthode dans les sciences de la nature, si on le transpor
re l’an passé, Frédéric Rauh, commençait ses originales études sur la Méthode dans la psychologie des sentiments. « Il nous par
sprit… « Il nous paraît, en effet, qu’il n’y a pas de science, pas de méthode universelle, mais seulement une attitude scientif
ans des recherches diverses des esprits également scientifiques à des méthodes précisément contraires. On a confondu longtemps a
ntraires. On a confondu longtemps avec l’esprit scientifique même, la méthode de telle science, en raison des résultats précis
pproximative, que l’on ne puisse apporter, dans l’application de deux méthodes différentes, à deux ordres de sciences le même es
nous ferons de la meilleure histoire littéraire. Si nous songeons aux méthodes des sciences, de la nature, que ce soit aux plus
notre connaissance que pour éclairer notre conscience. Regardons les méthodes d’accord et de différence, les méthodes des résid
tre conscience. Regardons les méthodes d’accord et de différence, les méthodes des résidus et des variations, mais que ce soit p
les cadres ou les façades qu’elles fournissent. De la méditation des méthodes scientifiques, tirons avant tout des scrupules, l
et pour elles autant que par elles. Voilà ce qui fait que toutes les méthodes des sciences, transportées chez nous, ne peuvent
personnel une seule fois réalisée. Notre étude est historique. Notre méthode sera donc la méthode de l’histoire ; nos résultat
fois réalisée. Notre étude est historique. Notre méthode sera donc la méthode de l’histoire ; nos résultats n’auront que la cer
mploi de l’impression subjective, et si le premier commandement de la méthode scientifique est la soumission de l’esprit à l’ob
et agir sans règle dans nos travaux ? L’impressionnisme est la seule méthode qui nous donne le contact de la beauté. Employons
nergiquement. Ce n’est point l’heure, Messieurs, de faire un cours de méthode . Un mot suffira. Distinguer « savoir » de « senti
roire qu’on sait quand on sent : je crois bien qu’à cela se réduit la méthode scientifique de l’histoire littéraire. Ce n’est q
notre pleine liberté que dans la discipline, la saine discipline des méthodes exactes. Nous avons trop cru qu’il suffisait d’av
’est contre soi-même d’abord qu’il faut savoir être libre. Toutes nos méthodes sont instituées pour neutraliser les puissances t
se rencontrent. L’acceptation de l’arbitrage souverain des règles de méthodes ôte l’aigreur aux disputes et fournit le moyen de
5 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
hèse semblable à propos de l’histoire, et faire voir comment, par une méthode analogue à celle des sciences naturelles, certain
à l’histoire son haut caractère d’enseignement moral avec la nouvelle méthode qui en a fait une œuvre éminemment scientifique d
s, la véritable science de l’homme est restée à faire. D’une pareille méthode , on a pu tirer une belle ou forte doctrine morale
ors seulement elle a pu découvrir les lois de son développement. Même méthode pour l’histoire. On peut étudier une époque, une
t l’histoire élevée à la dignité d’une science. Or, de même que cette méthode tend à réduire la psychologie à une sorte de phys
orien dans le sens antique du mot, mais un historien qui a exagéré la méthode de l’antiquité au point de faire de l’histoire un
té de morale. Les historiens latins n’ont point à cet égard une autre méthode que les Grecs. Sans parler des récits fabuleux su
comprennent les anciens, se traite dans le même esprit et par la même méthode que l’histoire politique. Inspiration d’un génie
fatigué. Il faut lire Quintilien sur Homère pour juger d’une pareille méthode critique. Nul ne se doute, parmi les anciens, des
ciétés. Voilà aussi, entre autres raisons, ce qui explique comment la méthode des historiens des républiques italiennes se rapp
des lois qui régissent la succession ou la combinaison des faits. La méthode est donc la même pour les deux ordres de sciences
pour les deux ordres de sciences, naturelles et historiques, et cette méthode n’est autre que l’induction, dont Bacon a été l’i
iques vraiment dignes du nom de science les procédés principaux de la méthode des sciences physiques. Comme dans ces dernières,
ès des sciences naturelles, dus principalement à l’excellence de leur méthode , ont été pour eux un puissant encouragement à app
ins dans la mesure où cette application est possible. Fidèles à cette méthode , Montesquieu et Vico ont cherché les lois et les
ogrès. En cela, ils sont les pères de la science historique. Toute la méthode de cette science est dans une définition de l’Esp
s qui dérivent de la nature même de ces faits, telle est la véritable méthode scientifique de l’histoire, qui ne devait être co
d ouvrage de Vico31 ; car nul n’a mieux compris le but, l’objet et la méthode de l’histoire, ainsi que l’ont traitée les histor
nales du monde, telle est l’idée fixe de Vico. C’est en appliquant la méthode si féconde de l’observation comparée aux diverses
seul appartiennent les œuvres de véritable science historique. Ici la méthode scientifique est pratiquée avec suite, avec ensem
éléments se sont trouvés sous la main des historiens au service de la méthode nouvelle. L’histoire n’avait guère été précédemme
les montre aux spectateurs. Pour bien juger de la différence des deux méthodes historiques, ancienne et moderne, il faut compare
le plus curieux peut-être qui ait paru récemment comme spécimen de la méthode moderne, c’est un livre ingénieux et souvent prof
quelques grands sujets tirés de l’histoire de France, où la nouvelle méthode a été pratiquée avec le plus de succès. L’histoir
politique. Jusqu’à notre siècle, les historiens, fidèles en cela à la méthode de l’antiquité, n’avaient vu dans l’avènement de
animale par la constitution et la fonction des divers organes. Cette méthode d’analyse et de synthèse tout ensemble, dans laqu
ile : sunt lacrymæ rerum  ! Si l’on veut un exemple saisissant de la méthode historique des modernes, on peut prendre le grand
re en peu d’heures parle désintéressement et le sacrifice34. » Où la méthode moderne tranche le plus visiblement avec la métho
ifice34. » Où la méthode moderne tranche le plus visiblement avec la méthode antique, c’est dans l’histoire de la littérature
n plus, par les études de la critique esthétique, la formule de cette méthode  : « La littérature est l’expression de la société
la critique des littératures modernes : sous l’empire d’une pareille méthode , l’histoire littéraire est devenue une science, d
la vie des peuples que dans celle des individus. Il n’y a donc qu’une méthode vraiment féconde pour les études historiques et e
esthétiques, aussi bien que pour les études psychologiques : c’est la méthode qui voit les choses d’ensemble et en embrasse les
l’avaient fait les historiens moralistes de l’antiquité. Telle est la méthode dont M. Taine nous donne la formule avec cette ne
urement reproché ; il le soumet à des lois analogues et y applique la méthode des sciences de la nature. Toute œuvre esthétique
core ; elle croît pouvoir les qualifier en les expliquant par la même méthode . C’est le génie de l’Allemagne, il faut lui rendr
pire dans l’histoire comme dans la politique. On garda de la nouvelle méthode historique ce qu’elle a de bon et de fécond ; on
leur loi de l’évolution progressive d’une part, de l’autre avec leur méthode tout expérimentale de procéder, il leur était dif
étuelle, toujours éloquente, parfois admirable, contre les abus de la méthode qui tend à étouffer dans l’étreinte des formules
solu, optimisme sans réserve, tels sont les deux excès de la nouvelle méthode historique. La première doctrine n’est pas moins
t son intérêt moral, il est manifeste que l’histoire, traitée par les méthodes nouvelles, ne laisse plus à la personnalité humai
us révoltant encore pour la conscience humaine. C’est le mérite de la méthode moderne d’avoir soumis la succession des faits hi
ations. 32. La Cité antique. 33. M. Amédée Thierry a suivi la même méthode dans ses études sur le Bas-Empire. 34. Histoire
6 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
Adam Smith, des Bentham, n’est pas perdu, qu’il revit avec les mêmes méthodes et le même langage dans leurs écrits. Si donc Stu
osophes anglais. Nous nous bornerons, dans ce chapitre, à définir les méthodes , à signaler les tendances générales, à indiquer l
xception. Telle est la définition psychologique à laquelle aboutit la méthode d’observation qui procède par la statistique. En
onnent pour ancêtres. Mais il est une objection capitale à faire à la méthode des naturalistes. Quand elle aurait ainsi rassemb
mme sur l’intelligence de la bête. Voilà ce que ne fait point voir la méthode d’observation employée par les naturalistes. Cett
nt voir la méthode d’observation employée par les naturalistes. Cette méthode n’entre pas davantage dans la nature intime de l’
e est ou n’est pas essentiel à l’humanité. Ensuite, alors même que la méthode psychologique des naturalistes réussit à découvri
e définition tentés par les naturalistes psychologues, c’est que leur méthode est impuissante à donner une véritable idée de no
ent pour explorer les contrées et les peuplades sauvages, usent d’une méthode analogue, seulement avec moins de rigueur et d’ét
dans les régions de l’idéologie, tient néanmoins à rester fidèle à la méthode expérimentale proprement dite. Elle ne s’enferme
ssent cette histoire, elle n’emploie pas, pour les connaître, d’autre méthode que l’induction, absolument comme on fait dans le
causes véritables des phénomènes restent cachées à l’observateur. La méthode de Bacon est également bonne pour les deux espèce
l’école positiviste qui veulent bien s’occuper de psychologie. Cette méthode les a menés à des conclusions curieuses, en parti
ncipe qui domine toutes leurs explications et apprenons à juger cette méthode par ses résultats. Si l’on recherche les antécéde
père de la nouvelle école psychologique, c’est Hume. Si elle tient sa méthode de Bacon, c’est à Hume qu’elle emprunte le princi
rit humain par l’association, il n’y a rien à cela que de naturel. La méthode inductive les conduisait nécessairement à ce résu
eindre les causes internes des phénomènes. Cette interprétation de la méthode des philosophes anglais ne laisse aucun doute apr
elles des causes déterminantes qui furent communes à tous20. Voilà la méthode , la théorie, les conclusions de l’école psycholog
tout dans les noms de Stuart Mill, d’Alexandre Bain, de E. Littré. La méthode consiste à étudier l’homme dans la succession des
s’occuper en aucune façon. La théorie, produit nécessaire d’une telle méthode , est l’explication de tous les phénomènes moraux
érience proprement dite. Mais ce serait mal apprécier la valeur d’une méthode féconde en résultats positifs ; ce serait méconna
qu’il y a plusieurs manières d’étudier l’homme, et que chacune de ces méthodes est bonne, à condition de ne point poursuivre des
re des problèmes qui ne sont pas de sa compétence. On a vu comment la méthode des naturalistes qui procèdent par la statistique
ment la méthode des naturalistes qui procèdent par la statistique, la méthode des historiens qui procèdent par l’érudition, la
tistique, la méthode des historiens qui procèdent par l’érudition, la méthode des ethnographes qui procèdent par les exploratio
la seule matière d’une véritable définition. Il en est de même de la méthode des psychologues de l’école de Stuart Mill et de
conserve sa part de vérité, abstraction faite de ses prétentions à la méthode psychologique par excellence. Il ne faut point ou
de Reid, bien que plus circonspecte et se rapprochant davantage de la méthode de Bacon, avait étendu outre mesure la liste des
nt dans les questions qu’elle a eu le plus à cœur de résoudre par les méthodes qui lui sont propres. Son principe de l’associati
ènes physiques, ne pouvant saisir que des apparences, n’a pas d’autre méthode que l’induction pour arriver à en dégager la réal
quoi Maine de Biran répétait si souvent et avec tant d’énergie que la méthode de Bacon égare et fausse la véritable science de
. Aux écoles française, anglaise, écossaise, qui toutes pratiquent la méthode expérimentale avec un esprit différent, il oppose
eut et ne peut connaître. Ces sciences, qui ne pratiquent pas d’autre méthode que celle de Bacon, ne cherchent que des lois ; e
ur est propre et qu’ignoreront toujours les partisans exclusifs de la méthode inductive, qu’ils s’appellent physiciens, physiol
ie le libre arbitre, c’est une conclusion qui dépasse la portée de sa méthode . Si l’école de la conscience soutient la liberté
7 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — I »
r but ? de démontrer. De démontrer quoi ? l’excellence d’une certaine méthode .‌ Oui, qu’il étudie la littérature anglaise, la c
ution, son souci constant est d’appliquer et de vérifier une certaine méthode .‌   Mais quoi ? dira-t-on, quelle méthode et à qu
et de vérifier une certaine méthode.‌   Mais quoi ? dira-t-on, quelle méthode et à quoi sert-elle ?‌ On ne comprendrait pas, en
admirable, pour nous avoir présenté, sous vingt-cinq formes, une même méthode de raisonner et de comprendre.‌   Il fut notre pr
siècle, chez MM. Cousin, Royer-Collard, Jouffroy, Maine de Biran, la méthode est nulle, et qu’en même temps, il nous invitait
anecdote.‌ Toute la hardiesse, l’indépendance de M. Taine est dans sa méthode . Là-dessus, il est intraitable ; nulle considérat
voir clair et saisir les faits sous les mots. Mais précisément cette méthode lui a affirmé qu’un peuple, une civilisation, un
t sévère et jugea qu’il devait crouler ; mais il a protesté contre la méthode employée par les hommes de la Révolution pour la
ésumé, nous expliquons M. Taine tout entier comme étant l’homme de la méthode dite l’analyse. Nous l’admirons comme un type, pa
ique. Et nous le remercions, parce qu’il nous a appris, grâce à cette méthode et grâce à son enthousiasme contagieux, à aimer t
8 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
ets de sa recherche, Dieu, la liberté, la causalité, etc., que sur sa méthode , qui, soustraite à la vérification, est par là en
terne, c’est ce que nous cherchons : et nous employons pour cela deux méthodes  : « La méthode objective qui moule ses conceptio
ue nous cherchons : et nous employons pour cela deux méthodes : « La méthode objective qui moule ses conceptions sur les réali
a pensée puissent synchroniser avec les mouvements des choses. » « La méthode subjective qui moule les réalités sur ces concept
herche contient une observation, une conjecture, une vérification. La méthode subjective s’arrête au second terme : sa fonction
bjective s’arrête au second terme : sa fonction c’est l’hypothèse. La méthode objective parcourt les trois termes : sa fonction
c’est la vérification. Elle absorbe donc ce qu’il y a de bon dans la méthode subjective, en y ajoutant un contrôle. La méthode
y a de bon dans la méthode subjective, en y ajoutant un contrôle. La méthode subjective cherche la vérité dans les rapports de
méthode subjective cherche la vérité dans les rapports des idées, la méthode objective la cherche dans les rapports des objets
érences vérifiées et les inférences non vérifiées. La faiblesse de la méthode subjective consiste dans l’impossibilité d’une vé
thode subjective consiste dans l’impossibilité d’une vérification. La méthode objective coordonne simplement les matériaux four
atériaux fournis par l’expérience, sans en introduire de nouveaux. La méthode subjective commet la faute de tirer du sujet la m
n fondamentale entre la métaphysique et la science est donc dans leur méthode et non dans la nature de leur objet. Ajoutez à un
et il se perdra en explications ingénieuses de cette sorte. Voilà la méthode subjective qui déduit au lieu de vérifier. Le sav
différents ; mais j’en reconnais les caractères essentiels. Voilà la méthode objective qui vérifie au lieu de conjecturer. Le
et à priori. Le grand défaut de Condillac, dit M. Lewes200, c’est sa méthode qui est une analyse verbale au lieu d’être une an
ont des évolutions, non des préformations. » Kant ne l’a point vu. Sa méthode a été incomplète. Il a employé seulement la métho
l’a point vu. Sa méthode a été incomplète. Il a employé seulement la méthode métaphysique d’analyse subjective, là où il falla
métaphysique d’analyse subjective, là où il fallait employer aussi la méthode biologique d’analyse objective. Transportant dans
r d’un brillant avenir. Mais tout en insistant sur l’importance de la méthode expérimentale, il s’est totalement trompé sur les
ondorcet, en soutenant qu’il a fait plus que Galilée ou Bacon pour la méthode expérimentale, exagère un peu, mais non sans fond
t le seul fondement de la certitude ; les mathématiques sont la seule méthode de certitude. Bacon n’avait rien dit de la méthod
ques sont la seule méthode de certitude. Bacon n’avait rien dit de la méthode déductive : Descartes remplit cette lacune. Mais
dit de la méthode déductive : Descartes remplit cette lacune. Mais la méthode déductive, excellente en elle-même, doit procéder
on peut résoudre les problèmes théoriques et métaphysiques. Fonder la méthode déductive sur la base de la conscience : tel fut
nfants, de récits de voyageurs, et il ne voit pas que Locke essaie la méthode comparative. Quand John Hunter cherchait dans l’a
e. Elle est morte et devait mourir, car elle n’avait ni but, ni vraie méthode . Elle a ajouté analyse verbale à analyse verbale,
quent à toutes les lois biologiques, il fallait l’étudier d’après les méthodes biologiques. Observations zoologiques, anatomique
es influences scientifiques. On oublia le progrès des siècles, et les méthodes des scolastiques furent de nouveau mises en vogue
comprennent les questions suivantes : Qu’est-ce que la philosophie ? Méthode objective et subjective. Critérium de la vérité.
9 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
ine réalité humaine, et ensuite parce qu’elle reprend la tradition de méthode qui a été la vraie force de la philosophie, depui
sous les plus éclatantes questions d’une théodicée, les arêtes d’une méthode profonde ; il y est entré en observateur qui ne s
oir, le traité de la Connaissance de Dieu est historique aussi par sa méthode . Comme Descartes, ivre de la sienne, il ne se van
ortions de son mérite, parce qu’il n’a pas besoin de les exagérer. Sa méthode , nous dit-il, est au fond de toutes les grandes p
che, Fénelon, Pétau, Thomassin, Bossuet et Leibnitz. Seulement, cette méthode , qui brille plus ou moins dans toutes les grandes
er exclusivement et de prime saut au point important et central, à la méthode , — la méthode qui, du reste, est l’axe de tout, p
nt et de prime saut au point important et central, à la méthode, — la méthode qui, du reste, est l’axe de tout, pour qui sait v
iritualiste en tiendra compte et mettra son honneur à se servir de la méthode qu’il nous révèle. Cette méthode tient toute, il
mettra son honneur à se servir de la méthode qu’il nous révèle. Cette méthode tient toute, il est vrai, dans le vieux procédé d
ychologie par les anatomistes de la pensée, c’est, sous sa plume, une méthode souveraine et d’un emploi sûr, dont on n’a pas ju
sa théodicée, l’abbé Gratry décrit avec une netteté minutieuse cette méthode inductive, qui est une méthode aristocratique int
crit avec une netteté minutieuse cette méthode inductive, qui est une méthode aristocratique intellectuelle ; car, ainsi qu’on
sée fait, à tout bout de champ, nappe de lumière. C’est appuyé sur sa méthode qu’il gravit les questions presque inaccessibles
simplicité, d’évidence, auxquels il arrive sous l’influence de cette méthode , qu’il aurait moins découverte que précisée, si,
us paraît, du reste, encore plus considérable et plus nouvelle que la méthode inductive elle-même, que ce passage du fini à l’i
atry a tiré un si bon parti et qu’il a élevé jusqu’à la rigueur d’une méthode , est le procédé de l’humanité tout entière pour a
10 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
x notions abstraites qui leur servent de base et à trouver leur vraie méthode . Dès le iiie  siècle avant Jésus-Christ, il y ava
écouverte du sanscrit permit à la linguistique de trouver sa voie, sa méthode , de s’affirmer comme science indépendante. Depuis
s commenceront par examiner les axiomes, discuter la légitimité de la méthode , rechercher ce que c’est que la quantité, la mesu
t découvrir par l’accumulation des faits, le calcul et la rigueur des méthodes . Supposez en chimie quelque découverte analogue.
ncore un service, puisqu’il ne fait que suivre les règles d’une bonne méthode  » en séparant le connaissable de l’inconnaissable
ment la psychologie entend son objet, voyons comment elle comprend sa méthode . Elle consiste tout entière dans la réflexion ou
e au dedans. » Il est certain aussi que les objections faites à cette méthode d’observation ont été fort bien discutées. Mais e
bien discutées. Mais est-il vrai que l’observation intérieure est la méthode unique de la psychologie ? qu’elle révèle tout, s
induit, raisonne, et alors elle est susceptible de progrès ; mais sa méthode est en grande partie objective. L’observation int
e suffit donc pas à la plus timide psychologie. Un autre défaut de la méthode ordinaire c’est qu’elle a conduit, comme elle le
nues de phénomènes connus. Mais le danger presque inévitable de cette méthode , c’est de personnifier les causes, de les ériger
elquefois piquante de la phraséologie inexacte qui est inhérente à la méthode des facultés, qui les érige en entités distinctes
n que n’importe quelle recherche de physique ou de mathémathiques, la méthode des facultés lui ressemble à peu près, comme le c
nc une étude plus occupée d’abstractions que de faits, fondée sur une méthode subjective et remplie de discussions métaphysique
a métaphysique. C’est pour les discuter que la philosophie existe. La méthode à employer est à la fois subjective et objective.
arts, c’est ne comprendre la question qu’à demi : chacune de ces deux méthodes a besoin de l’autre Dans l’étude qui va suivre su
chap. II) nous verrons comment elles se complètent réciproquement, la méthode subjective procédant par analyse et la méthode ob
ent réciproquement, la méthode subjective procédant par analyse et la méthode objective par synthèse ; la méthode intérieure ét
ctive procédant par analyse et la méthode objective par synthèse ; la méthode intérieure étant la plus nécessaire, puisque sans
écessaire, puisque sans elle on ne sait pas même de quoi on parle, la méthode extérieure étant la plus féconde, puisque le cham
e son investigation est presque illimité. Mais en quoi consiste cette méthode objective ? A étudier les états psychologiques au
analogie, de reconstruire un mode d’existence psychologique. Enfin la méthode objective, au lieu d’être personnelle comme la si
nfin la méthode objective, au lieu d’être personnelle comme la simple méthode de réflexion, emprunte aux faits un caractère imp
q. III. prolég.10. D’où ce résultat, sinon de l’emploi exclusif de la méthode subjective qui dans les faits psychologiques ne p
ns les faits psychologiques ne peut saisir le développement ? La même méthode rendait impossible toute tentative de psychologie
phénomènes psychiques des diverses races animales. Il est vrai que la méthode d’observation intérieure étant strictement person
tenté, accepté du moins, dans la psychologie ordinaire : l’idée d’une méthode comparative commence à peine à poindre. Si elle g
argés de détails des naturalistes. D’où cette différence, sinon de la méthode employée ? l’une colligeant les faits avec une pa
hn Stuart Mill, dans les pages substantielles qu’il a consacrées à la méthode en psychologie12, après avoir montré que cette sc
et auquel peut s’appliquer l’un des procédés les plus rigoureux de la méthode  : la Méthode de différence. Les études sur la fol
t s’appliquer l’un des procédés les plus rigoureux de la méthode : la Méthode de différence. Les études sur la folie, bien inco
n’est pas une science, mais sans cela il n’y a pas de science. Cette méthode n’aurait pas seulement l’avantage de substituer a
at naturel de la même tendance objective qui a rendu prépondérante la méthode inductive. » (Lewes, History of Philosophy, t. II
11 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
vorce est chose grave assurément, en ce qu’il a suscité l’école et la méthode dites positivistes, qui relèguent les questions d
le, et un grand professeur de psychologie, Théodore Jouffroy, dont la méthode d’analyse a été bien vite abandonnée pour la méth
ouffroy, dont la méthode d’analyse a été bien vite abandonnée pour la méthode d’exposition historique. Ce n’est pas seulement d
rit contemporain à appliquer à l’étude des phénomènes moraux, soit la méthode historique, soit la méthode physiologique, soit c
à l’étude des phénomènes moraux, soit la méthode historique, soit la méthode physiologique, soit cette méthode d’observation i
soit la méthode historique, soit la méthode physiologique, soit cette méthode d’observation indirecte et d’induction que pratiq
ion métaphysique proprement dite. Pour le moment, voyons à l’œuvre la méthode physiologique. I On a dit bien souvent que l
’objet d’observations, d’expériences, d’analyses, de descriptions, de méthodes spéciales de la part des médecins, des savants, d
-même et elle seule, en un mot, une âme à part du monde extérieur. Sa méthode d’observation immédiate et directe, mal comprise
ouverte par l’école de Buffon, de Bonnet et de Cabanis, mais avec des méthodes d’observation plus conformes aux progrès des scie
vaux, exécutés par les facultés les plus rares de l’esprit aidées des méthodes les plus ingénieuses et des instruments les plus
que et du moral, la physiologie reprit le même problème par une autre méthode aussi sûre qu’ingénieuse. On savait depuis longte
es lobes cérébraux ? Voilà ce qu’il fallait découvrir, voilà où nulle méthode connue n’avait pu conduire les observateurs les p
ervateurs les plus sagaces et les plus profonds. Ce fut l’œuvre de la méthode expérimentale, sinon inventée, du moins pratiquée
s l’organisme général du système nerveux ? Tel est le problème que la méthode de Flourens est parvenue à résoudre. De nombreuse
encore établi. Voilà de bien curieuses révélations dues aux récentes méthodes de recherche, et qui éclairent d’une lumière tout
La phrénologie de Gall et de Spurzheim n’avait porté atteinte ni à la méthode psychologique ni à la doctrine spiritualiste. Gal
e tranchant. Broussais ne peut contenir son impatience à propos de la méthode psychologique. « Je n’ai qu’un regret, c’est que
flexes5. » Cette analyse de la volonté n’est qu’une application de la méthode générale de l’auteur, qui, dit-il, pourrait montr
ychologie toute physiologique dont M. Vulpian n’a fait qu’indiquer la méthode , un autre physiologiste de la même école, M. Lhuy
entend l’explication des grands phénomènes de la vie psychique. Cette méthode , plus hypothétique qu’expérimentale, n’est propre
s, ni à M. Vulpian, ni aux physiologistes de la même école ; c’est la méthode de presque tous les physiologistes, tant est gran
en faveur des idées matérialistes, appliquent ce que nous appelons la méthode physiologique aux diverses questions de psycholog
uses pathologiques sur le corps humain8 ». Et pourquoi ? Parce que la méthode statistique établit que la moralité et l’immorali
jours possible dans sa doctrine, mais en changeant de caractère et de méthode . Si l’on ne peut plus agir directement sur la vol
uence des actions utiles. C’est encore là, nous le reconnaissons, une méthode excellente d’éducation, bien que fort incomplète.
out un système de thérapeutique physique et morale. Beaucoup ont pour méthode de caractériser tel ou tel état psychologique, co
on en vient là, ne serait-ce pas une raison de se défier un peu de la méthode physiologique appliquée à l’étude des faits morau
omènes psychiques et des phénomènes cérébraux ; 2° substitution de la méthode de statistique psychologique à la méthode d’intui
aux ; 2° substitution de la méthode de statistique psychologique à la méthode d’intuition immédiate et directe dans la définiti
ue peuvent affecter les mêmes apparences extérieures. Il n’y a que la méthode physiologique qui puisse aboutir à une pareille c
t de la science moderne ; la spéculation métaphysique peut changer de méthode  ; le matérialisme et le spiritualisme des temps p
seigne que toute âme crée son corps. Mais il fallait l’autorité de la méthode expérimentale pour en faire le principe d’une sci
12 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre III. Trois ouvriers du classicisme »
n. Le Traité des Passions : Descartes et Corneille. Le Discours de la méthode . Esprit rationaliste et méthode scientifique : op
artes et Corneille. Le Discours de la méthode. Esprit rationaliste et méthode scientifique : opposition intime et accord passag
tiques dont la principale erreur était de prendre les règles pour une méthode infaillible, pour les conditions nécessaires et s
artes marquent surtout dans l’histoire littéraire : le Discours de la Méthode (1637) et le Traité des Passion (16491. Ils se co
nt un moyen facile. Plus large encore est la portée du Discours de la méthode  ; ici, Descartes ne représente plus sa génération
iècle, à certains égards même les temps modernes. Le « Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérit
ntellectuelle de Descartes : au lieu d’une exposition théorique de sa méthode , il nous en décrit la formation dans son esprit,
-dire « quelques raisons certaines et évidentes », il extrait de leur méthode quelques règles absolues et générales, qui lui se
 ; les premiers résultats garantissent l’universelle efficacité de la méthode . La raison cartésienne se met à la place de Dieu,
les ignorants, qui jugent par la lumière naturelle. Le Discours de la Méthode fut lu de tout le monde en effet, des femmes même
ogique de ses idées la liaison nécessaire des vérités : elle fixe une méthode rationnelle pour parvenir à la certitude, écartan
au progrès, la passion de la recherche scientifique, la rigueur de la méthode analytique. Il ne pouvait sortir du cartésianisme
nes de la raison et de la foi. Mais, surtout, il était conduit par sa méthode à certaines vérités que la religion aussi revendi
me traditionnel et révélé. Voilà comment les premiers résultats de la méthode cartésienne en cachèrent la dangereuse essence, q
ions dogmatiques de Descartes fussent ruinées pour que l’esprit de sa méthode manifestât son énergie destructive. Il se passa e
it aussi facilement l’exclusion du lyrisme et de l’histoire. Enfin la méthode cartésienne, qui tend à constituer des démonstrat
r en quelque façon à ce grand ouvrage, qu’il donna son Discours de la Méthode . Édition : Œuvres complètes, éd. Cousin, Paris, 1
13 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
é de son esprit. — § III. Du cartésianisme comme philosophie et comme méthode littéraire. — § IV. Du Discours de la méthode. — 
me philosophie et comme méthode littéraire. — § IV. Du Discours de la méthode . — § V. Comparaison entre l’esprit du cartésianis
on et des sens. § III. Du cartésianisme comme philosophie et comme méthode littéraire. Je juge moins Descartes comme aute
r système que les grands philosophes sont immortels, ou bien par leur méthode , leur logique, par la beauté de leurs discours, p
es ou plus familières. Il n’en est pas de même du cartésianisme comme méthode générale pour rechercher et exprimer la vérité. C
exprimer la vérité. Ce cartésianisme-là est demeuré intact : c’est la méthode même de l’esprit français. Les vérités d’évidence
t qui ajoutait à leur influence littéraire. Mais c’est surtout par sa méthode que le père de la philosophie moderne tient une s
i grande place dans l’histoire de notre littérature. J’entends par sa méthode , tout à la fois ce dessein de rechercher la vérit
, sinon dans l’expression parfaite et définitive de cette vérité ? La méthode de Descartes est la théorie même de la littératur
, lequel écrivait le Cid l’année même où paraissait le Discours de la méthode . § IV. Du Discours de la méthode. Tant de n
e où paraissait le Discours de la méthode. § IV. Du Discours de la méthode . Tant de nouveautés si étonnantes et si fécond
fécondes parurent pour la première fois dans ce fameux Discours de la méthode , le premier de nos ouvrages en prose où l’esprit
à la méditer comme le commencement d’une autre vie. Le Discours de la méthode est le récit des réflexions qu’il avait faites, e
ième siècle. Une comparaison entre l’esprit du cartésianisme comme méthode générale, et l’esprit du seizième siècle, rendra
ne pas se rendre aux résultats, c’est assez qu’il soit pénétré de la méthode  ; il est dans la voie de la vérité. Telle est en
l est dans la voie de la vérité. Telle est en effet la force de cette méthode , telle en est la conformité avec l’esprit françai
ai de longévité. Lui-même n’avait-il pas été dupe de la rigueur de sa méthode  ? Tout lui étant cause et effet, là où il n’aperc
des littératures grecque et latine. Descartes, par le Discours de la méthode , a mis du premier coup l’esprit français de pair
rrachée de sa mémoire, comme corps de doctrines, y était restée comme méthode générale ; et c’est par l’effet d’une illusion qu
cartes. Aussi n’eut-il pas d’imitateurs. Ceux qui purent pratiquer sa méthode y trouvèrent le secret d’être à leur tour inimita
ir du seizième siècle, ne put, après lui, contenter des hommes que sa méthode avait rendus avides de vérités plus certaines que
les choses de la raison, à quoi en furent-ils redevables, sinon à sa méthode , qu’ils eurent la force d’appliquer à la conduite
trines, qu’ils adoptent entièrement ou en partie ; ils le sont par sa méthode , qu’ils appliquent à tous les ordres d’idées comm
ait capable de l’inventer. La ferme et droite raison d’Arnauld, cette méthode exacte, cette vigueur de déduction, sont des trad
i regarde la conduite de la vie, ne sont que des développements de la Méthode . Du reste, les auteurs ne manquent pas de s’en re
la raison », à toutes les pages de l’Art poétique, ce Discours de la méthode de la poésie française. Qui ne sait par cœur l’en
rités d’expérience, qui sont le fond de la comédie ; Descartes par sa méthode , qui donnait, pour tous les genres d’ouvrages, le
e gloire durera tant que ce génie se souviendra de ce qu’il a été. La méthode cartésienne ne cessera pas d’être l’une de nos fa
véritables traits, nous le devons à Descartes. 19. Discours de la méthode , deuxième partie, § I. 20. Baillet, Vie de Desca
tude, le traitaient de Tennebrio et de Lucifuga. 22. Discours de la méthode . 23. lbid. 24. Il s’étonnait que la reine Chri
14 (1904) Zangwill pp. 7-90
aloguée analytique sommaire. C’est là une idée moderne ; c’est là une méthode toute contemporaine, toute récente ; elle ne peut
mence au monde moderne, que l’intelligence de l’humanité commence aux méthodes modernes ; heureux quand nous ne croyons pas, ave
cent quatre-vingt-neuf, à six heures du matin. Or l’idée moderne, la méthode moderne revient essentiellement à ceci : étant do
plus éloigné du texte, alors nous obtenons le couronnement même de la méthode scientifique, nous fabriquons un chef-d’œuvre de
ons évaluer les qualités, les capacités, les amplitudes que de telles méthodes nous demandent pour nous conduire à l’acquisition
l fallait justement arriver au monde moderne, à l’esprit moderne, aux méthodes modernes, pour que l’historien cessât réellement
, positiviste et athée, démocratique, politique et parlementaire, les méthodes modernes, la science moderne, l’homme moderne, cr
hommes et sur les événements passés ; par situation, par métier, par méthode , nous n’avons ni vanité ni orgueil, ni présomptio
gueil, ni présomption, ni cupidité de la domination ; l’invention des méthodes historiques modernes a été proprement l’introduct
eraient pas Dieu ; ma proposition est exactement la suivante, que les méthodes scientifiques modernes, importées, transportées t
mande justement si tout l’ancien orgueil ne s’est pas réfugié dans la méthode , agrandi, porté à la limite, à l’infini ; je dema
orté à la limite, à l’infini ; je demande s’il n’est pas vrai que les méthodes scientifiques modernes, transportées en vrac dans
fiques modernes, transportées en vrac dans l’histoire et devenues les méthodes historiques, exigent de l’historien des facultés
d »,… Circuit, le mot n’est pas de moi, le mot est de Taine ; cette méthode est proprement la méthode de la grande ceinture ;
est pas de moi, le mot est de Taine ; cette méthode est proprement la méthode de la grande ceinture ; si vous voulez connaître
ar tourner ; circulez de Chartres sur Montargis, et retour ; c’est la méthode des vibrations concentriques, en commençant par l
je m’en tiens pour aujourd’hui à la forme même du connaissement ; la méthode ne se révèle pas dans toutes les œuvres modernes
plus ou moins implicite ; mais c’est essentiellement, éminemment, la méthode historique moderne, obtenue par le transport, par
erne, obtenue par le transport, par le transfert direct, en bloc, des méthodes scientifiques modernes dans le domaine de l’histo
nations voisines. » J’arrête ici pour aujourd’hui la citation ; la méthode est bien ce que nous avons dit ; elle est doublem
i on brise.   Telle est non point la caricature et la contrefaçon des méthodes historiques modernes, mais leur mode même, leur s
ambition, et qu’on le veuille ou non c’est l’infinie faiblesse d’une méthode que je suis bien forcé de nommer de son nom scola
d’une méthode que je suis bien forcé de nommer de son nom scolaire la méthode discursive ; n’ayant point d’ailleurs à me présen
sophie la pureté première des doctrines révolues, je puis traiter des méthodes intuitives et discursives, et les confronter, san
taires ; de la certitude discursive et de la certitude intuitive ; la méthode intuitive passe en général pour surhumaine, orgue
maine, orgueilleuse, mystérieuse, agnosticiste ; et l’on croit que la méthode discursive est humaine, modeste, claire et distin
ntraire, un jour que nous essaierons d’éprouver plus profondément nos méthodes , qu’en histoire c’est la méthode discursive qui e
ns d’éprouver plus profondément nos méthodes, qu’en histoire c’est la méthode discursive qui est surhumaine, orgueilleuse, myst
surhumaine, orgueilleuse, mystérieuse, agnosticiste ; et que c’est la méthode intuitive qui est humaine, modeste, claire et dis
connaissance de tout le réel, telle est la surhumaine ambition de la méthode discursive ; partir du plus loin possible, chemin
ls ne s’apercevaient point que dans le même temps cette même nouvelle méthode , cette méthode scientifique, cette méthode histor
aient point que dans le même temps cette même nouvelle méthode, cette méthode scientifique, cette méthode historique moderne ex
temps cette même nouvelle méthode, cette méthode scientifique, cette méthode historique moderne exigeait qu’ils devinssent des
t-à-dire, littéralement, l’historien ayant conçu sa science selon une méthode qui requiert de lui exactement les qualités d’un
tous ceux qui ont fondé la science historique moderne, introduit les méthodes historiques modernes, c’est-à-dire de tous ceux q
ous ceux qui ont transporté en bloc dans le domaine de l’histoire les méthodes scientifiques empruntées aux sciences qui ne sont
grands ancêtres de la révolution mentale moderne, les innovateurs des méthodes historiques, les créateurs du monde intellectuel
n mit l’histoire en chantier, armé, ou, pour dire le mot, outillé des méthodes modernes, les innovateurs en firent le devis ; ma
, par l’immense amassement de ses connaissances, par la sûreté de ses méthodes  ; jamais on ne vit aussi bien que la science ne f
ies de la fin, qui elles-mêmes caractérisent si éminemment Taine, ses méthodes , les méthodes modernes, procèdent exactement du m
qui elles-mêmes caractérisent si éminemment Taine, ses méthodes, les méthodes modernes, procèdent exactement du même esprit ; n
comme un magnifique exemple, comme un magnifique symbole de toute la méthode historique moderne, un symbole au seul sens que n
savoir, ou de chercher, quel est, au fond, le sens et la portée de sa méthode , le sens et la portée des résultats qu’il prétend
eurs, de ses critiques éventuels ; toute sa forme de pensée, toute sa méthode , tous ses goûts, tout son passé, toute sa vie de
e l’infinité de la création même ; toute sa forme de pensée, toute sa méthode , toute sa foi et tout son zèle, — vraiment religi
gueil était en lui un défi à l’infortune, à la paresse, aux mauvaises méthodes et au malheur, non une insulte à l’humilité, parc
i le sentiment de la conscience même, du devoir le plus sévère, de la méthode la plus stricte ; et c’est pour cela que nous lui
’une page, une table des matières, c’est qu’il est infidèle aux pures méthodes modernes, c’est qu’il choisit, c’est qu’il élimin
’est-à-dire, exactement, ceux qui ont voulu transporter, en bloc, les méthodes scientifiques modernes dans le domaine de l’histo
iens modernes tous ceux de nous qui ne transportons point en bloc les méthodes scientifiques modernes au domaine de l’histoire e
l’histoire et de l’humanité, qui ne transmutons point servilement les méthodes scientifiques modernes en méthodes historiques ;
transmutons point servilement les méthodes scientifiques modernes en méthodes historiques ; tous ceux de nous qui croyons qu’il
royons qu’il y a, pour le domaine de l’histoire et de l’humanité, des méthodes historiques et humaines propres ; des méthodes hu
et de l’humanité, des méthodes historiques et humaines propres ; des méthodes humainement historiques ; nous nous arrêterons, p
15 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
duisant les idées du physiologiste, se les assimile intégralement. La méthode expérimentale et la conception qu’elle comporte,
ils sont en société… En somme, tout se résume dans ce grand fait : la méthode expérimentale, aussi bien dans les lettres que da
rnaturelles8. »‌ En résumé, de même que, suivant Claude Bernard, la «  méthode appliquée dans l’étude des corps bruts, dans la c
s vivants, en physiologie et en médecine », de même, suivant Zola, la méthode expérimentale qui conduit à la connaissance de la
une fois reconnue, en découvrir tout-à-l’heure la pensée profonde. La méthode de cette littérature est calquée sur la méthode d
a pensée profonde. La méthode de cette littérature est calquée sur la méthode de cette science. Non seulement la littérature na
es axiomes, d’ailleurs si populaires. Bornons-nous à constater que la méthode expérimentale de Claude Bernard est basée sur une
acquart, l’analogie de principe est aussi frappante que l’analogie de méthode . Zola en adoptant la doctrine expérimentale de Cl
ute énergie.‌ Nous voici donc en possession de la vérité première. La méthode littéraire de Zola, aussi bien que la méthode sci
la vérité première. La méthode littéraire de Zola, aussi bien que la méthode scientifique de Claude Bernard, se déduit d’une c
e énergiquement et avec logique, puisqu’elle serait la négation de sa méthode expérimentable appliquée à la littérature. Il s’e
entable appliquée à la littérature. Il s’en tient strictement à cette méthode expérimentale, à la conception de la matière et d
lisme, une autre jeunesse, se libérant à son tour des tutelles et des méthodes , est venue manifester son goût profond du rêve et
faible. Invoquant une opinion de Claude Bernard, d’après laquelle la méthode expérimentale exige trois facteurs, le sentiment,
: « Voilà donc la part faite au génie, dans le roman expérimental… La méthode n’est qu’un outil ; c’est l’ouvrier, c’est l’idée
ument incompatible avec la théorie générale de la vie incluse dans la méthode expérimentale. Si nous supposons, en effet, un ex
ce dernier pourra t-il analyser le génie de son sujet à l’aide de la méthode expérimentale ? Pourra-t-il faire entrer ce « qui
parce qu’il sentait, de par sa propre intuition, l’insuffisance de sa méthode appliquée à l’art, et qu’il lui fallait trouver u
fécondé par la science, mais je crois qu’il faut distinguer plusieurs méthodes de fécondation. La science s’est reproduite trop
ter même des odeurs du monde extérieur, s’est à la fin façonné en une méthode de routine. Prendre un coin de vie et en catalogu
ple forme, est la recette pour faire un « roman expérimental ». Cette méthode , et je désire insister là-dessus, a pris racine d
es qui ont été vécues personnellement dans l’éloignement du passé. La méthode de Zola a été entièrement différente. Quand il se
emble pas qu’il ait jamais fait un travail manuel d’un seul jour. Les méthodes littéraires de Zola sont celles d’un « parvenu »,
sant que Zola, mais plus largement vital, qui ne s’enchaîne pas à une méthode , qui ne compromette pas sa propre liberté, qui ét
16 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
a nature, emploie successivement dans chacune de ses recherches trois méthodes de philosopher dont le caractère est essentiellem
st essentiellement différent et même radicalement opposé — d’abord la méthode théologique, ensuite la méthode métaphysique et e
même radicalement opposé — d’abord la méthode théologique, ensuite la méthode métaphysique et enfin la méthode positive. De là,
d la méthode théologique, ensuite la méthode métaphysique et enfin la méthode positive. De là, trois sortes de philosophies, ou
employer d’abord, et pendant une longue suite de siècles, soit comme méthode , soit comme doctrines provisoires, la philosophie
humain a dû naturellement adopter, comme philosophie transitoire, les méthodes et les doctrines métaphysiques. Cette dernière co
oignement désormais irrévocable pour ces vaines doctrines et pour ces méthodes provisoires qui ne pouvaient convenir qu’à son pr
ntradictoire de supposer que l’esprit humain, si disposé à l’unité de méthode , conservât indéfiniment, pour une seule classe de
st point encore entré dans le domaine de la philosophie positive. Les méthodes théologiques et métaphysiques qui, relativement à
sprit qui la caractérise, c’est-à-dire sous le double rapport, de ses méthodes essentielles et de ses résultats principaux. Le p
i l’esprit n’est d’abord préparé par la considération approfondie des méthodes positives déjà jugées pour les phénomènes moins c
recommandent éminemment, soit par la plus grande perfection de leurs méthodes , soit comme étant le fondement indispensable de t
communs, en se conformant sans cesse aux maximes fondamentales de la méthode positive. Qu’en même temps, les autres savants, a
ues, comment l’observation pourrait-elle avoir lieu ? Cette prétendue méthode psychologique est donc radicalement nulle dans so
r une seule découverte réelle, grande ou petite, qui soit due à cette méthode si vantée. Ce n’est pas à dire pour cela que tous
sente quelque notion véritable, au lieu de provenir de leur prétendue méthode , a été obtenu par des observations effectives sur
qui ne sont dues qu’à l’infidélité des psychologues à leur prétendue méthode , se trouvent-elles le plus souvent ou tort exagér
effet, lorsqu’il s’agit, non seulement de savoir ce que c’est que la méthode positive, mais d’en avoir une connaissance assez
examen philosophique des sciences qu’il est possible d’y parvenir. La méthode n’est pas susceptible d’être étudiée séparément d
autres aphorismes semblables, on connaît beaucoup moins nettement la méthode que celui qui a étudié, d’une manière un peu appr
ts à prendre leurs rêveries pour de la science, croyant comprendre la méthode positive pour avoir lu les préceptes de Bacon ou
s tard, il deviendra possible de faire a priori un véritable cours de méthode tout à fait indépendant de l’étude philosophique
tellectuelles ; ce qui est pourtant le but essentiel de l’étude de la méthode . Je n’ai pas besoin d’insister davantage en ce mo
réduites d’abord à ce qui constitue leur esprit, c’est-à-dire à leurs méthodes principales et à leurs résultats les plus importa
t éclore journellement de la part d’esprits entièrement étrangers aux méthodes et aux connaissances scientifiques. Il ne s’agit
e à produire. Il n’y a d’unité indispensable pour cela que l’unité de méthode , laquelle peut et doit évidemment exister, et se
soit homogène. C’est donc sous le double point de vue de l’unité des méthodes et de l’homogénéité des doctrines que nous consid
17 (1915) La philosophie française « I »
 évidence », « clarté », « distinction », on trouve une théorie de la méthode . Descartes, en inventant une géométrie nouvelle,
Descartes et Pascal sont les grands représentants des deux formes ou méthodes de pensée entre lesquelles se partage l’esprit mo
ne se sont pas ralliés à ses idées ont dû adopter quelque chose de sa méthode . Par l’appel qu’il a lancé au sentiment, à l’intu
re les Français furent des initiateurs. On leur doit la théorie de la méthode , et une partie importante des résultats. Nous fai
pour les sciences concrètes de laboratoire, ce que le Discours de la méthode de Descartes avait été pour les sciences plus abs
tes. C’est l’œuvre d’un physiologiste de génie qui s’interroge sur la méthode qu’il a suivie, et qui tire de sa propre expérien
iverses formes, dans la littérature, dans l’art, dans l’histoire, les méthodes du naturaliste et du physicien. D’autre part, il
à certaines régions de l’esprit, notamment au « subconscient ». À la méthode habituelle d’observation intérieure le XIXe siècl
ration dont on fait usage dans les laboratoires, et, d’autre part, la méthode qu’on pourrait appeler clinique, celle qui consis
des phénomènes morbides (intoxication, hypnotisme, etc.). De ces deux méthodes , la première a été pratiquée surtout en Allemagne
la fois sur la forme et sur la matière de notre connaissance, sur les méthodes et sur les résultats. Sur une foule de points — n
avail, à ceux qui furent, en philosophie, les créateurs d’idées et de méthodes nouvelles. 20. 1813-1878. 21. 1798-1857. 22. L
présente étude, les travaux relatifs à l’analyse et à la critique des méthodes scientifiques. La part de la France, ici encore,
18 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14
Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive Nous voici donc ramenés au plan de ce
De quelle façon grouper et enchaîner les faits ? Faut-il employer la méthode déductive, celle qui va du général au particulier
usitée surtout dans les sciences mathématiques ? Faut-il préférer la méthode inductive, celle qui va du particulier au général
our dérouler la série des phénomènes qui nous occupent, recourir à la méthode déductive. Nous pourrions, posant au début deux o
fort complexe qu’on désigne sous le nom de climat. Il s’ensuit que la méthode déductive, employée prématurément, conduit à des
e Taine. Il me semble plus modeste et plus sage de nous en tenir à la méthode inductive, de partir pour le moment de faits bien
19 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »
it. Et l’on sentait qu’il ne s’effaçait pas par impuissance, mais par méthode . Ce qu’il avait d’esprit, de goût, de talent, per
mots tout l’esprit scientifique. Larroumet ne se satisfait pas de la méthode agréable qui consiste à lire une œuvre et à dével
e une œuvre et à développer les impressions de sa lecture. Il prit la méthode , plus dure et plus lente, qui recueille tous les
cusait dans sa préface, et plaidait presque humblement la cause de sa méthode . Il eut à la défendre aussi dans la séance où neu
l’arrêt de la Faculté. Mais cette adresse était comme indiquée par sa méthode même. Et puis s’il citait avec politesse, il disc
— refusent l’érudition grave et les lourds volumes ! J’aime mieux la méthode de Larroumet, c’est tout simplement la méthode hi
umes ! J’aime mieux la méthode de Larroumet, c’est tout simplement la méthode historique. La minutie de l’étude, le poids du li
ppel de Sainte-Beuve, il retint de la forte discipline de Benoist une méthode impersonnelle et rigoureuse, le respect des texte
anges, Tournier, Boissier, Lavisse, qui nous avaient donné l’idée des méthodes exactes, à essayer d’adapter à l’histoire littéra
franchi de tout point de vue doctrinal : il n’a voulu apporter qu’une méthode , et son jugement. Mais ici il écrivait pour le gr
es écrivains dont ils s’occupent. La mesure de Larroumet dérive d’une méthode exacte, attentive à doser la quantité de certitud
déjà par lui, éprouvée par sa pratique et revêtue de son autorité, la méthode que je crois, sinon la plus glorieuse pour le maî
20 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350
p chattemite pour cela. Mais qu’il y pense ou qu’il n’y pense pas, sa méthode historique le trahit, et cette méthode même, il n
nse ou qu’il n’y pense pas, sa méthode historique le trahit, et cette méthode même, il n’en a pas le triste mérite. Ce n’est pa
Régime a bien moins d’initiative que de mémoire et d’érudition. Cette méthode à l’aide de laquelle il étudie et construit l’His
méthode à l’aide de laquelle il étudie et construit l’Histoire est la méthode positiviste, la dernière méthode connue, — les mé
tudie et construit l’Histoire est la méthode positiviste, la dernière méthode connue, — les méthodes étant comme les jours, qui
istoire est la méthode positiviste, la dernière méthode connue, — les méthodes étant comme les jours, qui se suivent et qui ne s
t inventée qu’il n’y aurait pas de quoi en être bien fier ; car cette méthode est bornée comme le matérialisme, dont elle est l
ui fait, du même coup, la beauté de son talent et de son histoire. La méthode historique de M. Taine, si elle était vraie, abol
qu’on ne peut distraire de l’Histoire, repousserait sous la mutilante méthode et la défierait de l’anéantir. Ce n’est pas tout
. Voilà l’image de l’historien ! Et M. Taine lui-même, en dépit de sa méthode , a des manières de faire jouer le jour dans les f
gnerait, s’il n’y avait pas en lui des choses indestructibles à toute méthode inventée par les hommes : — il ne serait qu’un sa
dessus du savant, y perdrait, de s’être mis dans les brassières d’une méthode , au lieu de suivre l’inspiration, qui domine tout
d’une méthode, au lieu de suivre l’inspiration, qui domine toutes les méthodes quand on se sent la vocation d’écrire l’Histoire.
ent la vocation d’écrire l’Histoire. Il n’y a pas, selon moi, d’autre méthode historique que la divination dont on est capable
t dans lequel il se trouve pris. Il n’y aurait pas ajouté le poids de méthodes fausses ou déplacées. Mais, au lieu d’être une fl
rien. Aujourd’hui, ce que j’ai voulu, avant tout, c’est d’examiner la méthode historique qui, je l’ai dit déjà, n’appartient pa
’appartient pas à M. Taine, et signaler l’influence néfaste que cette méthode a sur son talent. Dans ses préoccupations d’étude
ique, l’auteur de L’Ancien Régime s’est planté dans les ceps de cette méthode pointilleuse, au lieu de se livrer, en âme ouvert
s empêtrements, s’il y en a, ne sont plus, du moins pour l’historien. Méthode commode pour lui, mais absurde et fallacieuse tou
t un livre d’histoire se croit le droit momentané d’enseigner. Or, la méthode positive de M. Taine n’enseigne pas, mais renseig
de la légitimité du suffrage universel, le reconnaît d’avance par sa méthode , et pose, dans l’ordre de l’esprit, comme le suff
re de l’égalité. V Constatons seulement une infidélité à cette méthode . Si elle avait été appliquée rigoureusement à tou
ans ce livre, où la société monarchique est jugée, contrairement à la méthode de l’auteur, les philosophes qu’on pourrait nomme
21 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
s en plus la forme analytique, et rentrer ainsi graduellement dans la méthode d’investigation commune aux sciences expérimental
aux faits que l’observation et l’expérimentation nous fournissent. La méthode expérimentale, considérée en elle-même, n’est rie
s, est la base pratique et en quelque sorte la partie exécutive de la méthode expérimentale appliquée à la médecine. Si l’on ve
développements relatifs à la partie théorique ou philosophique de la méthode dont le livre, au fond, ne sera que la partie pra
s que nous allons exposer ici n’ont certainement rien de nouveau ; la méthode expérimentale et l’expérimentation sont depuis lo
. À diverses époques, des hommes éminents ont traité les questions de méthode dans les sciences ; et de nos jours, M. Chevreul
rs été de contribuer à faire pénétrer les principes bien connus de la méthode expérimentale dans les sciences médicales. C’est
en œuvre et en fait à la fois le point d’appui et le criterium de la méthode expérimentale. Dans la langue française, le mot e
he obscure et spontanée de l’esprit a été érigée par le savant en une méthode claire et raisonnée, qui procède alors plus rapid
ement et d’une manière consciente vers un but déterminé. Telle est la méthode expérimentale dans les sciences, d’après laquelle
hases : observation faite, comparaison établie et jugement motivé. La méthode expérimentale ne fait pas autre chose que porter
que par l’expérience. Il y aura donc deux choses à considérer dans la méthode expérimentale : 1º l’art d’obtenir des faits exac
venir de la médecine expérimentale est subordonné à la création d’une méthode de recherche applicable avec fruit à l’étude des
ions auxquelles ce moyen peut être appliqué. Par contre, une mauvaise méthode et des procédés de recherche défectueux peuvent e
faits mis en lumière par l’investigateur, et nous avons ajouté que la méthode d’investigation ne distingue pas celui qui observ
et contrôlées par d’autres observations, ce naturaliste emploiera la méthode expérimentale, quoiqu’il ne fasse pas de l’expéri
est toujours le même ; Réaumur et Spallanzani appliquent également la méthode expérimentale quand ils font leurs observations d
ui concerne leur science. Donc, s’il n’y a pas, au point de vue de la méthode philosophique, de différence essentielle entre le
au fond qu’une observation provoquée dans un but quelconque. Dans la méthode expérimentale, la recherche des faits, c’est-à-di
périmentateur doit être en même temps bon observateur, et que dans la méthode expérimentale, l’expérience et l’observation marc
vateur Le savant qui veut embrasser l’ensemble des principes de la méthode expérimentale doit remplir deux ordres de conditi
verrons ultérieurement que c’est là un des plus grands écueils de la méthode expérimentale. L’expérimentateur qui continue à g
ont condamné l’emploi des hypothèses et des idées préconçues dans la méthode expérimentale ont eu tort de confondre l’inventio
science expérimentale ne saurait avancer par un seul des côtés de la méthode pris séparément ; elle ne marche que par la réuni
ément ; elle ne marche que par la réunion de toutes les parties de la méthode concourant vers un but commun. Ceux qui recueille
oncé plus avant dans la terre. On voit donc que tous les termes de la méthode expérimentale sont solidaires les uns des autres.
é et sera toujours le premier élan d’un esprit investigateur. Mais la méthode expérimentale a pour objet de transformer cette c
ude expérimentale des phénomènes. C’est pourquoi on a aussi appelé la méthode expérimentale, la méthode a posteriori. L’homme
omènes. C’est pourquoi on a aussi appelé la méthode expérimentale, la méthode a posteriori. L’homme est naturellement métaphys
à ses sentiments représentaient aussi la réalité. D’où il suit que la méthode expérimentale n’est point primitive et naturelle
noménale. C’est ainsi qu’apparut par le progrès naturel des choses la méthode expérimentale qui résume tout et qui, comme nous
on et l’expérience. Dans la recherche de la vérité, au moyen de cette méthode , le sentiment a toujours l’initiative, il engendr
I. Les vérités expérimentales sont objectives ou extérieures La méthode expérimentale ne se rapporte qu’à la recherche de
dans telle ou telle circonstance, et, en un mot, nous recourons à la méthode expérimentale. De même quand le savant considère
ment engendre l’idée expérimentale Nous avons dit plus haut que la méthode expérimentale s’appuie successivement sur le sent
ue l’expérience ne pût pas vérifier, on sortirait par cela même de la méthode expérimentale pour tomber dans les défauts des sc
i est même relatif à l’état actuel dans lequel se trouve l’esprit. La méthode expérimentale ne donnera donc pas des idées neuve
etirer les meilleurs résultats possible. L’idée, c’est la graine ; la méthode , c’est le sol qui lui fournit les conditions de s
dans le sol que ce qu’on y sème, de même il ne se développera par la méthode expérimentale que les idées qu’on lui soumet. La
ppera par la méthode expérimentale que les idées qu’on lui soumet. La méthode par elle-même n’enfante rien, et c’est une erreur
erreur de certains philosophes d’avoir accordé trop de puissance à la méthode sous ce rapport. L’idée expérimentale résulte d’u
uvé par hasard ou autrement. Par conséquent, il ne saurait y avoir de méthode pour faire des découvertes, parce que les théorie
nne vue à ceux qui en sont naturellement privés. Seulement les bonnes méthodes peuvent nous apprendre à développer et à mieux ut
les facultés que la nature nous a dévolues, tandis que les mauvaises méthodes peuvent nous empêcher d’en tirer un heureux profi
dans les sciences, peut être diminué ou même étouffé par une mauvaise méthode , tandis qu’une bonne méthode peut l’accroître et
diminué ou même étouffé par une mauvaise méthode, tandis qu’une bonne méthode peut l’accroître et le développer. En un mot, une
bonne méthode peut l’accroître et le développer. En un mot, une bonne méthode favorise le développement scientifique et prémuni
erche de la vérité ; c’est là le seul objet que puisse se proposer la méthode expérimentale. Dans les sciences biologiques, ce
a méthode expérimentale. Dans les sciences biologiques, ce rôle de la méthode est encore plus important que dans les autres, pa
biologique, nous ne saurions avoir la prétention de traiter ici de la méthode expérimentale d’une manière complète ; nous devon
é, il y a deux choses à considérer dans la science expérimentale : la méthode et l’idée. La méthode a pour objet de diriger l’i
à considérer dans la science expérimentale : la méthode et l’idée. La méthode a pour objet de diriger l’idée qui s’élance en av
contradiction des théories. Si l’on est bien imbu des principes de la méthode expérimentale, on n’a rien à craindre ; car, tant
dée doit être soumise à un critérium. En science, ce critérium est la méthode expérimentale ou l’expérience, ce critérium est i
s idées comme à celles des autres. IV. Caractère indépendant de la méthode expérimentale De tout ce qui a été dit précéde
ide, une lumière, mais non une autorité absolue. La révolution que la méthode expérimentale a opérée dans les sciences consiste
n critérium scientifique à l’autorité personnelle. Le caractère de la méthode expérimentale est de ne relever que d’elle-même,
gisse autrement envers eux. Cette non-soumission à l’autorité, que la méthode expérimentale consacre comme un précepte fondamen
énomènes restés obscurs et portent la science en avant. En résumé, la méthode expérimentale puise en elle-même une autorité imp
eurs de la science peuvent seuls faire reconnaître. Les progrès de la méthode expérimentale consistent en ce que la somme des v
science par ces mots : l’art, c’est moi ; la science, c’est nous. La méthode expérimentale est la méthode scientifique qui pro
c’est moi ; la science, c’est nous. La méthode expérimentale est la méthode scientifique qui proclame la liberté de l’esprit
présentent cette indépendance et cette impersonnalité que réclame la méthode expérimentale. Mais la médecine est enclore dans
tact médical. Cet état de choses est la preuve la plus claire que la méthode expérimentale n’est point encore arrivée dans la
méthode expérimentale n’est point encore arrivée dans la médecine. La méthode expérimentale, méthode du libre penseur, ne cherc
’est point encore arrivée dans la médecine. La méthode expérimentale, méthode du libre penseur, ne cherche que la vérité scient
en manifestant l’idée qui donne le motif de l’action, de même dans la méthode expérimentale, c’est le sentiment qui a l’initiat
’influence de l’idée expérimentale, examinons actuellement comment la méthode doit, en imposant toujours au raisonnement la for
ement inductif et de raisonnement déductif. Ils ont encore admis deux méthodes scientifiques, la méthode inductive ou l’inductio
nement déductif. Ils ont encore admis deux méthodes scientifiques, la méthode inductive ou l’induction, propre aux sciences phy
e ou l’induction, propre aux sciences physiques expérimentales, et la méthode déductive ou la déduction, appartenant plus spéci
innombrables d’erreur qu’on peut rencontrer dans l’application de la méthode expérimentale. Ce précepte général, qui est une d
thode expérimentale. Ce précepte général, qui est une des bases de la méthode expérimentale, c’est le doute ; et il s’exprime e
endraient nuisibles pour le savant proprement dit. D’ailleurs, aucune méthode ne peut remplacer cette étude de la nature qui fa
n n’était point un savant, et il n’a point compris le mécanisme de la méthode expérimentale. Il suffirait de citer, pour le pro
héories14 ; nous avons vu cependant que ce sont les auxiliaires de la méthode , indispensables comme les échafaudages sont néces
raît pas permis de dire, même en parlant de Bacon, qu’il a inventé la méthode expérimentale ; méthode que Galilée et Torricelli
même en parlant de Bacon, qu’il a inventé la méthode expérimentale ; méthode que Galilée et Torricelli ont si admirablement pr
oi qui, elles aussi, imposent silence à la raison. En un mot, dans la méthode expérimentale comme partout, le seul critérium ré
le verrons plus loin, un des écueils les plus graves que rencontre la méthode expérimentale dans les sciences complexes comme l
esser le second. Je n’insiste pas davantage ici sur ce principe de la méthode expérimentale, parce que plus tard j’aurai l’occa
et, ainsi que nous l’avons dit précédemment, le but que se propose la méthode expérimentale est le même partout ; il consiste à
tique successive des phénomènes de la vie en faisant usage de la même méthode expérimentale qui sert au physicien et au chimist
tion de l’expérimentation ; car au fond le but et les principes de la méthode restent toujours exactement les mêmes. IV. Le
e et matérielle de son existence ou de sa manifestation. Le but de la méthode expérimentale ou le terme de toute recherche scie
rminer les conditions matérielles de leur manifestation. C’est par la méthode analytique ou expérimentale seule que nous pouvon
sciences des corps vivants que dans les sciences des corps bruts. La méthode expérimentale détourne nécessairement de la reche
ons et par leurs lois spéciales, elles ne s’en distinguent pas par la méthode scientifique. La biologie doit prendre aux scienc
entifique. La biologie doit prendre aux sciences physico-chimiques la méthode expérimentale, mais garder ses phénomènes spéciau
lles les plus simples possible, et rendront ainsi l’application de la méthode expérimentale plus facile et plus sûre. Toutes le
s erronées. Nous avons vu dans le chapitre précédent que le but de la méthode expérimentale est d’atteindre au déterminisme des
vons dit, que la vie n’introduit absolument aucune différence dans la méthode scientifique expérimentale qui doit être appliqué
anismes au moyen de l’expérience, c’est arrêter la science et nier la méthode expérimentale ; mais que, d’un autre côté, pratiq
vant. II. De la pratique expérimentale sur les êtres vivants La méthode expérimentale et les principes de l’expérimentati
herche à découvrir les lois. Les sciences possèdent chacune sinon une méthode propre, au moins des procédés spéciaux, et, de pl
rminé ; elle n’emprunte aux autres sciences que leur secours et leurs méthodes , mais non leurs théories. Ce secours des autres s
si de leur usage ou de leur utilité. La vivisection, considérée comme méthode analytique d’investigation sur le vivant, compren
pas croire que la vivisection puisse constituer à elle seule toute la méthode expérimentale appliquée à l’étude des phénomènes
à classer les animaux, et exactement d’après les mêmes principes des méthodes artificielles ou naturelles. Pinel a appliqué en
cience n’avancerait jamais si l’on se croyait autorisé à renoncer aux méthodes scientifiques parce qu’elles sont imparfaites ; l
e n’est pourtant pas précisément ce que les philosophes ont appelé la méthode par différence. Quand un expérimentateur est en f
ce qui appartient à chacun d’eux dans le phénomène total. Mais cette méthode d’exploration suppose deux choses : elle suppose
leur action dans une résultante harmonique finale. En physiologie la méthode des différences est rarement applicable, parce qu
rs la réduction des phénomènes physiologiques au kilo d’animal. Cette méthode est fort employée par les physiologistes depuis u
aliment ou d’oxygène par kilo d’animal. On peut aussi appliquer cette méthode pour doser l’action des substances toxiques ou mé
dans toutes les explications qu’on pourrait donner sur la valeur des méthodes de statistique fondées sur le calcul des probabil
onner la vérité scientifique et ne peut constituer par conséquent une méthode scientifique définitive. Un exemple expliquera ma
a pensée est simplement d’appliquer à la médecine les principes de la méthode expérimentale, afin qu’au lieu de rester science
re diminuer et à refouler l’indéterminisme à mesure qu’à l’aide de la méthode expérimentale il gagne du terrain sur le détermin
nçaise qu’elle a eu la gloire d’inaugurer d’une manière définitive la méthode expérimentale dans la science des phénomènes de l
l’étude des phénomènes physiologiques. Toutefois l’application de la méthode expérimentale aux animaux s’est trouvée entravée
tifique partie de la France s’est répandue en Europe, et peu à peu la méthode analytique expérimentale est entrée comme méthode
pe, et peu à peu la méthode analytique expérimentale est entrée comme méthode générale d’investigation dans le domaine des scie
d’investigation dans le domaine des sciences biologiques. Mais cette méthode s’est perfectionnée davantage et a donné plus de
une chaire didactique les résultats acquis d’une science ainsi que sa méthode , forme l’esprit de ses auditeurs, les rend aptes
raison de ses complications. Troisième partieApplications de la méthode expérimentale à l’étude des phénomènes de la vie
s succincte, est complet, et il montre d’un bout à l’autre comment la méthode expérimentale procède et réussit pour arriver à c
e. Dans ces recherches je me suis conduit d’après les principes de la méthode expérimentale que nous avons établis, c’est-à-dir
les biologues. Il faut fonder la critique expérimentale en créant des méthodes rigoureuses d’investigation et d’expérimentation
des corps vivants. C’est à l’expérimentation que ce rôle incombe, sa méthode est fixée, mais les phénomènes qu’elle doit analy
ne pouvait changer d’opinion ou de théorie ; mais les principes et la méthode scientifiques sont supérieurs à la théorie, ils s
pour la pathologie et pour la thérapeutique. Ce qui veut dire que les méthodes d’investigation dans les phénomènes de la vie doi
résumé, nous ne saurions établir aucune distinction fondée entre les méthodes d’investigation que l’on doit appliquer en physio
hysiologie, en pathologie et en thérapeutique. C’est toujours la même méthode d’observation et d’expérimentation immuable dans
a médecine expérimentale des obstacles qui résident dans des vices de méthodes , dans des mauvaises habitudes de l’esprit ou dans
expliquer à ce sujet ; car il s’agit ici d’une importante question de méthode , et ce sera une nouvelle occasion de fixer d’une
ramener à une signification définie. C’est donc un principe absolu en méthode expérimentale de prendre toujours pour point de d
isonnée, acquise par l’observation journalière des faits d’où naît la méthode expérimentale elle-même (voy. p. 41). Mais, ainsi
Il faut surtout introduire dans la médecine l’esprit analytique de la méthode expérimentale des sciences modernes ; mais cela n
isonnée de l’empirisme et de l’expérimentation qui constitue la vraie méthode expérimentale. En effet, nous avons vu qu’avant d
me, sous ce rapport, n’est pas autre chose que le premier degré de la méthode expérimentale ; car, ainsi que nous l’avons dit,
e tact médical, est transformée ensuite en notion scientifique par la méthode expérimentale qui est consciente et raisonnée. Le
traverser l’empirisme pour en sortir et arriver au second degré de la méthode expérimentale, c’est-à-dire à l’expérience précis
serait dans une exagération qui lui ferait fausser le vrai sens de la méthode expérimentale. Avant de comprendre les faits, l’e
e peut donner aux tendances de la nature ne saurait constituer qu’une méthode incomplète de traitement. Il faut souvent aussi a
de que l’empirique aurait tué. De sorte que l’empirisme est aussi une méthode insuffisante de traitement en ce qu’elle est ince
tendre en cherchant dès aujourd’hui à introduire dans la médecine la méthode qui doit nous y conduire. La médecine deviendra n
a spontanéité des êtres vivants ne s’oppose pas à l’application de la méthode expérimentale, et que la connaissance du détermin
sme, et elle en sortira de même que toutes les autres sciences par la méthode expérimentale. Cette conviction profonde soutient
arlatine et qui croient tirer de là un argument contre l’emploi de la méthode expérimentale en médecine. Ces objections découra
sont élucidées que successivement dans leurs diverses branches par la méthode expérimentale, et aujourd’hui elles ont encore de
s ont encore des parties obscures que l’on étudie à l’aide de la même méthode . Malgré tous les obstacles qu’elle rencontre, la
rche ; elle la suivra fatalement. En préconisant l’introduction de la méthode expérimentale dans la médecine, je ne fais donc q
médecine scientifique n’est point encore constituée ; mais grâce à la méthode expérimentale qui y pénètre de plus en plus, elle
n le fait souvent, les théories progressives et perfectibles avec les méthodes ou avec les principes de la science qui sont fixe
rminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni
inutile de rappeler en quelques mots les caractères essentiels de la méthode expérimentale et de montrer comment l’idée qui lu
soumise se distingue des idées systématiques et doctrinales. Dans la méthode expérimentale on ne fait jamais des expériences q
our voir ou pour prouver, c’est-à-dire pour contrôler et vérifier. La méthode expérimentale, en tant que méthode scientifique,
ire pour contrôler et vérifier. La méthode expérimentale, en tant que méthode scientifique, repose tout entière sur la vérifica
vation), tantôt à l’aide d’une expérience (science expérimentale). En méthode expérimentale, l’hypothèse est une idée scientifi
énie même du savant qui l’a créée. Quand l’hypothèse est soumise à la méthode expérimentale, elle devient une théorie ; tandis
t essentiellement à la scolastique et elle diffère radicalement de la méthode expérimentale. Il y a en effet contradiction entr
rine procèdent par affirmation et par déduction purement logique ; la méthode expérimentale procède toujours par le doute et pa
duels ; ils veulent être immuables et conserver leur personnalité. La méthode expérimentale au contraire est impersonnelle ; el
vant se mette en face de la nature et qu’il l’interroge en suivant la méthode expérimentale et à l’aide de moyens d’investigati
cience et la régenter dogmatiquement dans ses productions et dans ses méthodes de manifestation, alors l’accord ne pourrait plus
s observations, des expériences ou des découvertes scientifiques, les méthodes et procédés philosophiques sont trop vagues et re
sont trop vagues et restent impuissants ; il n’y a pour cela que des méthodes et des procédés scientifiques souvent très spécia
lui-même, n’y ont guère réussi. C’est qu’en effet ces procédés et ces méthodes scientifiques ne s’apprennent que dans les labora
on secours s’il voit qu’il s’égare. Je crois, en un mot, que la vraie méthode est celle qui contient l’esprit sans l’étouffer,
son temps et sa philosophie, 1857. 17. Descartes, Discours sur la méthode . 18. Lettre à J. C. Mertrud, p. 5. An VIII. 1
22 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
cherches qui formeraient une science véritable, ayant « un objet, une méthode des résultats, des problèmes » (p. 218). « L’est
’art en tant que signe. » Ce dernier mot annonce déjà quelle sera la méthode . Exposons-la tout de suite : notre critique en se
s pas en doute qu’on puisse atteindre à d’excellents résultats par la méthode interrogative de M. H. Le raisonnement par lequel
efois, m’abstenir de remarquer qu’on ne saisit directement, par cette méthode , que l’homme intellectuel2 ; car elle consiste à
. » En ces quelques lignes se trouvent exprimées une doctrine et une méthode , qui ne marchent pas nécessairement ensemble. Je
ble. Je dirai plus loin quelle est la doctrine. Parlons d’abord de la méthode . Si elle est juste en partie, elle ne va pas sans
t le faire en quelques lignes), cette idée maîtresse de l’ouvrage. La méthode d’enquête proposée par M. H. n’est pas du reste,
ectivement liée à la doctrine qui la soutenait dans son esprit. Cette méthode peut être bonne, si la doctrine est mauvaise, et
théorie. Indiquer un ordre de travail, et avoir donné l’exemple d’une méthode , c’est la marque d’un vigoureux et solide esprit 
ttendons la publication prochaine, auront fait voir les défauts de sa méthode et en auront à la fois démontré les avantages. L
23 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
Chapitre I : De la méthode en psychologie I En toute science, la méth
apitre I : De la méthode en psychologie I En toute science, la méthode est capitale ; elle l’est d’autant plus que la sc
que l’insuffisance de ses progrès a été le résultat inévitable de la méthode généralement employée. Puisque nous avons donc la
rien oublier. M. Stuart Mill, qui fait remarquer justement combien la méthode des sciences morales et sociales est peu avancée,
stances plus simples77. III Après avoir déterminé l’objet et la méthode de la psychologie, il nous reste à chercher s’il
quelques esprits78. Nous allons voir M. Mill en fixer la nature et la méthode . Disons tout de suite qu’il lui donne le nom d’ét
e du caractère, et qu’il lui assigne comme procédé d’investigation la méthode déductive avec vérification79. La psychologie a p
uer les cas individuels. M. Stuart Mill montre fort clairement que la méthode déductive avec vérification est la seule applicab
e. Les lois de la formation du caractère sont-elles abordables par la méthode expérimentale ? Évidemment non. En effet, cette m
dables par la méthode expérimentale ? Évidemment non. En effet, cette méthode a deux procédés principaux : l’expérimentation, l
aboutir à des généralisations purement approximatives. Reste donc la méthode déductive, celle qui part des lois. « Il existe d
24 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »
Conclusion En résumé, les caractères de cette méthode sont les suivants. D’abord, elle est indépendante
phie, l’idée d’association ? Vis-à-vis des doctrines pratiques, notre méthode permet et commande la même indépendance. La socio
orce de résistance et leur infinie variabilité. En second lieu, notre méthode est objective. Elle est dominée tout entière par
es choses sociales. C’est le troisième trait caractéristique de notre méthode d’être exclusivement sociologique. Il a souvent p
s de nature différente. Tels nous paraissent être les principes de la méthode sociologique. Cet ensemble de règles paraîtra peu
ue ; et il est, en effet, certain que la mise en pratique d’une telle méthode ne saurait avoir pour effet de vulgariser la curi
maintenant, travailler. 86. On est donc mal venu à qualifier notre méthode de matérialiste.
25 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
té des lois de la nature. —  En quoi consiste une loi. —  Par quelles méthodes on découvre les lois. —  La méthode des concordan
consiste une loi. —  Par quelles méthodes on découvre les lois. —  La méthode des concordances, la méthode des différences, la
les méthodes on découvre les lois. —  La méthode des concordances, la méthode des différences, la méthode des résidus, la métho
lois. —  La méthode des concordances, la méthode des différences, la méthode des résidus, la méthode des variations concomitan
concordances, la méthode des différences, la méthode des résidus, la méthode des variations concomitantes. VII. Exemple et app
antes. VII. Exemple et applications. —  Théorie de la rosée. VIII. La méthode de déduction. —  Son domaine. —  Ses procédés. IX
de déduction. —  Son domaine. —  Ses procédés. IX. Comparaison de la méthode d’induction et de la méthode de déduction. —  Emp
. —  Ses procédés. IX. Comparaison de la méthode d’induction et de la méthode de déduction. —  Emploi ancien de la première. —
réfuter, à distinguer, à argumenter. Il a la finesse, la patience, la méthode et la sagacité d’un légiste. —  Très-bien, voilà
, sa matière réelle, son domaine distinct, son importance visible, sa méthode propre et son avenir certain. II Ceci posé,
n. Or, pour établir ces liaisons expérimentales, Mill découvre quatre méthodes , et quatre méthodes seulement : celle des concord
ces liaisons expérimentales, Mill découvre quatre méthodes, et quatre méthodes seulement : celle des concordances1493, celle des
des formules, un fait sera plus clair. En voici un : on y va voir les méthodes en exercice ; il y a un exemple qui les rassemble
est plus froid que l’air1499. « Voilà une application complète de la méthode de concordance : elle établit une liaison invaria
outes les deux les effets de quelque chose d’autre ? Sur ce point, la méthode de concordance ne nous fournit aucune lumière. No
dance ne nous fournit aucune lumière. Nous devons avoir recours à une méthode plus puissante : nous devons varier les circonsta
a rosée manque ; car une des conditions nécessaires pour appliquer la méthode de différence, c’est de comparer des cas où le ph
ns donc à démêler cette circonstance, et pour cela employons la seule méthode possible, celle des variations concomitantes. Dan
plus possible l’état de sa surface (ce qui est un nouvel emploi de la méthode des variations concomitantes), et une nouvelle éc
tion de la théorie se tire de l’expérience directe pratiquée selon la méthode de différence. Nous pouvons, en refroidissant la
suit et doit suivre : expérience naturelle conforme aux règles de la méthode de différence1507. » IX Ce ne sont pas là t
t par un concours de causes, ne peut être divisé en ses éléments. Les méthodes d’isolement sont alors impraticables. Nous ne pou
dire supprimer le mouvement donné et le remplacer par d’autres. Ni la méthode de concordance ou de différence, ni la méthode de
er par d’autres. Ni la méthode de concordance ou de différence, ni la méthode des résidus ou des variations concomitantes, qui
’obstacle, et c’est ici qu’apparaît la dernière clef de la nature, la méthode de déduction. Nous quittons le phénomène, nous no
effectivement les causes des mouvements planétaires. « C’est à cette méthode , dit Mill, que l’esprit humain doit ses plus gran
e son imperfection. X Que si nous comparons maintenant les deux méthodes , leur opportunité, leur office, leur domaine, nou
corps célestes et les révolutions de l’enveloppe terrestre. Quand la méthode convenable n’est pas employée, la science s’arrêt
méthode convenable n’est pas employée, la science s’arrête ; quand la méthode convenable est pratiquée, la science marche. Là e
e l’induction ; qui a établi le but, les bornes, les provinces et les méthodes de la science ; qui, dans la nature et dans la sc
l’antécédent invariable de la cristallisation. Voilà un exemple de la méthode de concordance : sa règle fondamentale est que « 
des antécédents invariables de la suffocation. Voilà un exemple de la méthode de différence ; sa règle fondamentale est que « s
t dans le calcul le rendit parfaitement exact. Voilà un exemple de la méthode des résidus. Sa règle est que « si l’on retranche
ue le second fait est l’antécédent du premier. Voilà un exemple de la méthode des variations concomitantes : sa règle fondament
est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 1497. « La méthode de différence, dit Mill, a pour fondement, que to
t ce qui ne saurait être éliminé est lié au phénomène par une loi. La méthode de concordance a pour fondement, que tout ce qui
qui peut être éliminé n’est point lié au phénomène par une loi. » La méthode des résidus est un cas de la méthode de différenc
é au phénomène par une loi. » La méthode des résidus est un cas de la méthode de différence ; la méthode des variations concomi
 » La méthode des résidus est un cas de la méthode de différence ; la méthode des variations concomitantes en est un autre cas,
respiration, de l’empoisonnement, etc. Il y a un livre entier sur la méthode des sciences morales ; je ne connais pas de meill
26 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
mouvement sous toutes ses formes. L’observation et l’expérience pour méthode , pour base les lois des phénomènes observés ou ex
t pour les formules simples et précises ? Ne semble-t-il point que la méthode chimique du premier et la méthode philosophique d
cises ? Ne semble-t-il point que la méthode chimique du premier et la méthode philosophique du second y préparent naturellement
e-même sa donnée première. Mais, avec un esprit tout différent et une méthode absolument inverse, cette philosophie obéit au mê
en de sa personnalité. Or, quelle peut être l’autorité d’une pareille méthode quand il s’agit de modifier, sinon de supprimer,
nce ; il soumet la question de la liberté à la décisive épreuve de la méthode antinomique, ainsi qu’il le fait pour toutes les
a raison contre l’école de Bacon. Kant avait admis, sur la foi d’une méthode en vogue, que la conscience n’atteint directement
e maîtresse qui doit présider à leur synthèse. Le savant n’a que deux méthodes à son service, l’observation spécifique ou généra
es. Confondre la condition avec la cause des phénomènes, telle est la méthode spéculative du savant qui se hasarde à philosophe
ssant les atomes comme les mondes. Telle est la nécessité logique des méthodes et des idées que la science moderne, avec ses inc
le de l’antiquité. Comment en serait-il différemment dans un ordre de méthodes et d’idées qui ne dépasse pas l’expérience sensib
xpérience intime et même de toute expérience ; c’est par l’abus d’une méthode toute géométrique qui a faussé et stérilisé le pr
tre humanité. Il faut donc que la pente soit irrésistible, puisque la méthode psychologique elle-même n’a pu arrêter le philoso
ligent ses révélations, elles restent aveugles en dépit de toutes les méthodes qu’elles peuvent emprunter aux sciences physiques
temps qu’une réaction s’opère en faveur des vérités de conscience. La méthode expérimentale appliquée aux études morales est bo
appliquée aux études morales est bonne, dans une certaine mesure. La méthode historique dont notre siècle est fier a fait merv
nt oublier que les sciences de l’esprit ont leurs conditions et leurs méthodes propres, de même que les sciences de la nature. Q
e sciences. Nous ne croyons pas qu’il soit bon de l’étendre jusqu’aux méthodes et aux formules propres à chacun d’eux. Ainsi, no
chacun d’eux. Ainsi, nous nous défions de l’emploi, non-seulement des méthodes mathématiques, évidemment impropres aux sciences
demment impropres aux sciences purement descriptives, mais encore des méthodes dites naturelles, qui se réduisent à l’observatio
s trouvons que la psychologie, par exemple, exactement traitée par la méthode des sciences naturelles, court risque d’en rester
des âmes qui protestent énergiquement contre une telle conclusion des méthodes contemporaines. Un penseur bien connu, et qui me
27 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie Quelque justes et
Il y établit avec un surcroît de preuves tout à fait décisives que la méthode expérimentale, qui a produit de si beaux résultat
manière démonstrative un point des plus importants de la théorie des méthodes . Les ennemis de la théorie en toutes choses diron
comment elle l’est. J’ajoute enfin que, pour pratiquer avec succès la méthode expérimentale dans les sciences physiologiques, i
étaire, et qui en contemple immobile les révolutions. A la vérité, la méthode expérimentale ne date pas d’hier en physiologie.
tions. Chez les modernes, Césalpin et Harvey ont aussi pratiqué cette méthode . Au xviiie  siècle, Spallanzani s’illustra par se
ologique. L’être vivant est une harmonie, un tout, un cercle ; or, la méthode d’expérience consiste à isoler les phénomènes pou
s naturelles avec le tout. Une autre difficulté qui s’élève contre la méthode expérimentale en physiologie, c’est le préjugé ré
expérience. Enfin une dernière illusion, également funeste à la vraie méthode , est celle de ce vitalisme superstitieux qui cons
e part et d’autre. Seulement, les phénomènes étant plus complexes, la méthode y est plus difficile à appliquer, plus lente à fa
romper par de fausses apparences ; mais au fond il n’y a qu’une seule méthode pour les sciences naturelles comme pour les scien
différences radicales qui les séparent les uns des autres : c’est la méthode qui est identique, ce ne sont pas les phénomènes.
et par leurs lois spéciales, elles ne s’en distinguent pas par leurs méthodes scientifiques. La biologie doit prendre aux scien
ntifiques. La biologie doit prendre aux sciences physico-chimiques la méthode expérimentale, mais garder ses phénomènes spéciau
thèse qu’il n’est pas même nécessaire d’admettre pour affirmer que la méthode expérimentale est applicable à la vie. Par exempl
28 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
difficulté est d’isoler les caractères généraux. — Deux artifices de méthode pour tourner la difficulté. — Deux sortes de lois
èse. — Elle est le principe de l’induction scientifique. II. Diverses méthodes de l’induction scientifique. — Étant donné un car
ssi donné. — Recherche de la condition inconnue d’après cet indice. —  Méthode des concordances. — Méthode des différences. — Mé
condition inconnue d’après cet indice. — Méthode des concordances. —  Méthode des différences. — Méthode des variations concomi
cet indice. — Méthode des concordances. — Méthode des différences. —  Méthode des variations concomitantes. — Divers exemples.
Méthode des variations concomitantes. — Divers exemples. — Toutes ces méthodes sont des procédés d’élimination. — Elles sont d’a
ion, le reliquat contient la condition inconnue que l’on cherchait. —  Méthode complémentaire de déduction. — Exemple. — Théorie
. — Théorie de Herschell et de Stuart Mill. — Exemple de ces diverses méthodes dans la recherche de l’antécédent de la rosée. § 
es des sciences dites de construction. Exemple. — Différence des deux méthodes de preuve. — Les axiomes sont des théorèmes non p
nairement, sinon le supprimer, du moins le tourner. Deux artifices de méthode nous conduisent au but. Nous avons distingué deux
e portion commune que se trouvent nos inconnues. — De là une première méthode nommée par Mill méthode des concordances. Nous ra
trouvent nos inconnues. — De là une première méthode nommée par Mill méthode des concordances. Nous rassemblons beaucoup de ca
ration transmise est donc l’antécédent cherché. Telle est la première méthode  ; par elle, on exclut les différences des cas con
n’avons qu’à la retourner pour en posséder une autre, nommée par Mill méthode des différences. Soit un caractère connu, et pren
; d’où il suit qu’elle est l’antécédent cherché. Telle est la seconde méthode  ; par elle, on exclut les ressemblances des cas c
iquat, qui, en tout ou en partie, est la condition cherchée. Ces deux méthodes en suggèrent une troisième, nommée par Mill métho
erchée. Ces deux méthodes en suggèrent une troisième, nommée par Mill méthode des variations concomitantes. Aux deux moyens par
s, et notamment dans ceux où nous ne pouvons suivre rigoureusement la méthode des différences, ce troisième moyen est très util
é égal ôté ou ajouté au ralentissement. Ce que l’on fait par les deux méthodes déjà décrites, en cherchant, non plus l’antécéden
e cette résistance est l’antécédent cherché. — Telle est la troisième méthode , qui, composée de la première et de la seconde, e
alité, mais encore la quantité de la condition inconnue95. Toutes ces méthodes ont recours au même artifice, qui est l’éliminati
concours d’antécédents, ne peut pas être divisé en ses éléments. Les méthodes d’isolement sont alors impraticables ; et, comme
eut isoler l’une ou l’autre des deux parties de son antécédent. Ni la méthode ordinaire des concordances ou des différences, ni
t. Ni la méthode ordinaire des concordances ou des différences, ni la méthode accessoire des résidus ou des variations concomit
’obstacle, et c’est ici qu’apparaît la dernière clef de la nature, la méthode de déduction. D’abord, nous empruntons aux scienc
effectivement les causes des mouvements planétaires. « C’est à cette méthode , dit Mill, que l’esprit humain doit ses plus gran
; un exemple sera plus clair ; en voici un où l’on va voir toutes les méthodes en exercice ; il s’agit de la théorie de la rosée
, il est plus froid que l’air. « Voilà une application complète de la méthode de concordance : elle établit une liaison invaria
outes les deux les effets de quelque chose d’autre ? Sur ce point, la méthode de concordance ne nous fournit aucune lumière. No
dance ne nous fournit aucune lumière. Nous devons avoir recours à une méthode plus puissante : nous devons varier les circonsta
la rosée manque, car une des conditions nécessaires pour appliquer la méthode de différence, c’est de comparer des cas où le ph
ns donc à démêler cette circonstance, et pour cela employons la seule méthode possible, celle des variations concomitantes. Dan
plus possible l’état de sa surface (ce qui est un nouvel emploi de la méthode des variations concomitantes), et une nouvelle éc
tion de la théorie se tire de l’expérience directe pratiquée selon la méthode de différence. Nous pouvons, en refroidissant la
suit et doit suivre : expérience naturelle conforme aux règles de la méthode de différence. » § II. — Lois qui concernent
Après beaucoup d’expériences semblables, nous pouvons induire, par la méthode des concordances, que des grandeurs égales ajouté
outre, pour fortifier notre conclusion, nous avons en main une autre méthode inductive, celle des différences. Sitôt que nous
ntané de l’organe auditif. 95. Stuart Mill, après avoir décrit cette méthode , en indique une quatrième, qu’il nomme méthode de
rès avoir décrit cette méthode, en indique une quatrième, qu’il nomme méthode des résidus. Elle n’est qu’un autre cas de la mét
me, qu’il nomme méthode des résidus. Elle n’est qu’un autre cas de la méthode de différence et n’a que peu d’emplois. Les trois
hewell, History of the Inductive Sciences, 3 vol. 98. Duhamel, De la méthode dans les sciences de raisonnement, tome I, p. 3.
29 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre II. Précurseurs et initiateurs du xviiie  siècle »
mine, on pose des principes, mais par jeu, pour passer le temps, sans méthode suivie, sans intention de propagande. Ceux-ci non
le de la vérité fut l’apport de l’aimable, du discret Fontenelle : la méthode critique fut l’apport du savant et solide Bayle.
formelle de Descartes, manifestait de plus en plus la puissance de sa méthode . Le mouvement cartésien aboutit, avec le pieux Ma
Il s’attacha surtout à faire ressortir les règles fondamentales de la méthode scientifique, à y accoutumer les esprits : ne rie
avait vu Bossuet, dans son Histoire des Variations, démontrer par la méthode historique le développement continu et divergent
ique, de pieux érudits appliquaient à la religion les principes de la méthode scientifique. Les Bénédictins, à force de candide
n, mais à ses fondements, qu’ils ébranlaient par le seul emploi d’une méthode qui écartait la tradition de l’Église comme une i
ologie. Bayle n’a point de système, évite de dresser des théories. Sa méthode est d’alléguer toutes les raisons pour et contre
30 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
n’est exact qu’autant qu’il exprime une communauté de principes et de méthode  : — constituer la psychologie comme science natur
idée d’évolution. L’introduction de cet ouvrage qui a pour sujet « la Méthode en psychologie », est très sévère pour la métaphy
t très sévère pour la métaphysique et pour l’emploi exclusif de cette méthode que les Anglais appellent introspective : (l’obse
ffroy et de l’école spiritualiste). On y trouvera un bon exposé de la méthode physiologique ou objective ; et, plus loin, des c
curieuses et neuves ; bref, sont très propres à initier à la nouvelle méthode philosophique les esprits imbus des idées courant
pas moins une grande valeur psychologique par tes résultats et par la méthode . En dehors des naturalistes, les tendances expéri
ell, Sully, Murphy. Dans son Introduction à la psychologie d’après la méthode inductive284 M. Morell « se propose de traiter la
e n’est ni spiritualiste ni matérialiste : elle est expérimentale. Sa méthode est double : elle étudie les phénomènes psycholog
veloppement. Elle contient une embryologie. Elle a aussi recours à la méthode comparative. Elle ne dédaigne point les manifesta
31 (1915) La philosophie française « II »
icien de génie. Claude Bernard, qui nous a donné la philosophie de la méthode expérimentale, fut un des créateurs de la science
straits : la tendance est déjà visible chez le grand initiateur de la méthode d’introspection profonde, Maine de Biran. En un m
ique qu’un Moreau de Tours, un Charcot ou un Ribot. Remarquons que la méthode de ces psychologues, — celle qui a valu à la psyc
mme, ses plus importantes découvertes, — n’est qu’une extension de la méthode d’observation intérieure. C’est toujours à la con
te aussi bien le dogmatisme à outrance que le criticisme radical ; sa méthode est aussi éloignée de celle d’un Hegel que de cel
ours en opposer une autre, avec laquelle on construira, selon la même méthode , un système différent ; les deux systèmes seront
32 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
upart des personnes qui n’ont jamais réfléchi sur les principes de la méthode des sciences historiques, emploient, pour effectu
érales au sujet de l’histoire universelle, mais comme un essai sur la méthode des sciences historiques. Voici pourquoi nous avo
tes. En fait, il y a des gens qui pratiquent manifestement les bonnes méthodes et qui sont reconnus par tout le monde comme des
oriens de premier ordre, sans avoir jamais étudié les principes de la méthode  ; réciproquement, on ne voit pas que ceux qui ont
ne voit pas que ceux qui ont écrit en logiciens sur la théorie de la méthode historique aient acquis, de ce chef, comme érudit
proprement dites, des recherches originales, on étudie la théorie des méthodes qui servent dans ces sciences ? La critique histo
n la pratiquant6. Pressez, d’ailleurs, les écrits qui existent sur la méthode historique, et même les plus récents, ceux de J.
de voir, tout n’est pas faux. — L’immense majorité des écrits sur la méthode d’investigation en histoire et sur l’art d’écrire
ts et presque tous les historiens actuels sont, au point de vue de la méthode , des autodidactes, formés par la seule pratique o
antérieurs. Mais de ce que beaucoup d’écrits sur les principes de la méthode justifient la méfiance généralement professée env
pu se dispenser sans inconvénients apparents d’avoir réfléchi sur la méthode historique, il est excessif, à notre avis, de con
lus nécessaire que les travailleurs aient une conscience claire de la méthode dont ils se servent. La raison, c’est qu’en histo
ionnels pour se défendre de la tentation d’appliquer à l’histoire les méthodes des sciences déjà constituées. On s’explique ains
, un grand nombre d’hommes intelligents et sincères ont médité sur la méthode des sciences historiques ; on compte naturellemen
-t-on dit14, de réduire à des formules très précises les règles de la méthode … ; il n’y avait rien de plus urgent à ses yeux qu
té de Greifswald, a dépouillé presque tous les écrits modernes sur la méthode historique ; il en a profité ; il a groupé dans d
uvres d’érudition ou d’histoire, faites conformément aux règles de la méthode la plus exacte, ont été viciées, ou même totaleme
il est nécessaire, de faire des sacrifices d’argent : les meilleures méthodes à employer pour la description des documents n’on
euvent être conduits aujourd’hui, pourvu que, dès l’origine, une sage méthode ait été adoptée, et pourvu que l’on dispose, en m
es études historiques des instruments de recherche indispensables. La méthode pour les faire est, en effet, fixée, et un person
dont il est traité dans le chapitre précédent, aient été faites avec méthode et avec succès : on a réuni, sur un sujet donné,
ons techniques, auxquelles ni les dispositions naturelles, ni même la méthode , ne sauraient suppléer. — En quoi donc doit consi
’étude, si généralement négligée jusqu’à présent, des principes de la méthode historique. Ce n’est pas, du reste, l’historien-l
naissance historique est, par essence, une connaissance indirecte. La méthode de la science historique doit donc différer radic
lieu ou à la fin du travail, peut vicier toutes les conclusions. La «  méthode historique », ou indirecte, est par là visiblemen
de historique », ou indirecte, est par là visiblement inférieure à la méthode d’observation directe ; mais les historiens n’ont
devient une observation ; il ne reste plus qu’à le traiter suivant la méthode des sciences objectives. Tout document a une vale
l est aussi très salutaire de s’être rendu compte des principes de la méthode historique et d’en avoir théoriquement décomposé,
même, sujet à caution. Mais un progrès considérable a été réalisé. La méthode convenable pour la purification et la restitution
s accumulées par plusieurs générations d’érudits. Aucune partie de la méthode historique n’est aujourd’hui fondée plus solideme
ec plus ou moins de pureté, la même tradition, on recourt encore à la méthode de la comparaison des fautes. Elle permet ordinai
borieuse, ou même impraticable. D’ailleurs, dans ces cas extrêmes, la méthode ne change point : la comparaison des passages cor
e n’ont pas été préalablement fixées. D’autre part, l’application des méthodes rationnelles entraîne, en certains cas, une dépen
’expérience et la réflexion ont montré la nécessité de réduire par la méthode ces mouvements instinctifs de confiance. Les auto
provenance apparente des documents, lorsqu’elle est suspecte, par la méthode même qui sert à déterminer, autant que possible,
complication infime que quelques personnes s’obstinent à préférer la méthode si défectueuse des cahiers. — De plus, à cause de
sent indifférents. Ils critiquent pour critiquer, et l’élégance de la méthode d’investigation importe bien davantage, à leurs y
ité scientifique qu’ils ont l’habitude de dénoncer les atteintes à la méthode . Et ils parviennent de la sorte à défendre l’accè
vre historique suppose, pour être faite conformément aux règles de la méthode , des précautions et des labeurs infinis. Mais est
. A cet effet, ils administrèrent aux érudits sans conscience ou sans méthode des corrections publiques, propres à les dégoûter
plupart des intéressés l’habitude de la sincérité et le respect de la méthode . Depuis vingt-cinq ans, l’impulsion qu’elle a don
fugient volontiers dans l’exposition historique. Là, les règles de la méthode sont moins évidentes, ou, pour mieux dire, moins
rongés, et comme percés à jour par la critique ? Les défauts de leurs méthodes sont déjà vus, définis, condamnés. Ce qui doit pe
on peut accepter en bloc leurs résultats parce qu’on sait par quelle méthode , par quels instruments, par quel système de notat
échelon, depuis le mouvement de la main jusqu’à l’observation. Cette méthode serait si longue et si fastidieuse que personne n
uire au strict minimum. L’historien le plus exigeant s’en tient à une méthode abrégée qui concentre toutes les opérations en de
lite. La tendance naturelle, même des historiens qui travaillent avec méthode , est de lire le texte avec la préoccupation d’y t
du texte réel de l’auteur135. II. Ici, comme toujours en histoire, la méthode consiste à résister au premier mouvement. Il faut
peut tirer pour l’histoire. Ainsi on arrive à cette règle générale de méthode  : l’étude de tout document doit commencer par une
’interprétation historique fondée sur l’examen du cas particulier. La méthode consiste à établir le sens spécial des mots dans
141. Ces règles, si on les appliquait avec rigueur, constituerait une méthode exacte d’interprétation, qui ne laisserait presqu
égorique de la Bête dans l’Apocalypse . Mais comme il n’existe pas de méthode sûre de solution, on n’a pas le droit d’affirmer
gens du métier de constituer la critique interne des affirmations en méthode régulière comme ils ont fait pour la critique ext
ce. Les historiens, dans leurs travaux, et même les théoriciens de la méthode historique146, en sont restés à des notions vulga
le. Mais elle n’est qu’à mi-chemin entre la crédulité vulgaire et une méthode scientifique. Ici, comme en toute science, le poi
ec un système de notation précis ; il doit indiquer avec précision sa méthode . Ces conditions, exigées dans les sciences d’obse
otté pour faire du marquis de Carabas un personnage historique. — Une méthode plus raffinée, mais non moins dangereuse, consist
firmations sont deux espèces de résultats qu’il faut traiter par deux méthodes différentes. I. Toute conception exprimée soit da
é plus faciles à observer et sont plus faciles à prouver. Pourtant la méthode historique n’est pas par elle-même impuissante à
seulement, qui portent sur des lieux ou des moments différents. Cette méthode est d’une application difficile. L’accord est une
ur l’observation directe, ou avec une loi scientifique établie par la méthode régulière d’une science constituée. Dans les deux
nt jamais celles des savants contemporains (on a montré pourquoi). La méthode historique indirecte ne vaut jamais les méthodes
montré pourquoi). La méthode historique indirecte ne vaut jamais les méthodes directes des sciences d’observation. Si ses résul
itude. Pour les classer, la pratique des historiens ne fournit pas de méthode  ; l’histoire, étant issue d’un genre littéraire,
cience si différente des autres ? C’est le problème fondamental de la méthode . On ne peut le résoudre qu’en commençant par déte
pensable, mais il ne faut pas en exagérer la portée. Ce n’est pas une méthode objective qui fasse découvrir des objets réels ;
hode objective qui fasse découvrir des objets réels ; ce n’est qu’une méthode subjective pour apercevoir les éléments abstraits
s réels. L’histoire doit donc se défendre de la tentation d’imiter la méthode des sciences biologiques. Les faits historiques s
ifférents de ceux des autres sciences qu’il faut pour les étudier une méthode différente de toutes les autres. III. Les documen
son en est que chaque notion désignée par un nom a été formée par une méthode d’observation et d’abstraction qui a précisé et d
vec les détails réels fournis par les documents. V. Le problème de la méthode historique est enfin précisé ainsi. Avec les trai
ectement, — la construction historique se trouve forcée d’employer la méthode du questionnaire. Les actes humains qui font la m
ric dans son étude sur l’administration d’Alphonse de Poitiers. Cette méthode du questionnaire qui fait reposer toute la constr
d’observation ; et peut-être la trouvera-t-on dérisoire comparée aux méthodes a posteriori des sciences naturelles. Mais sa jus
nces naturelles. Mais sa justification est simple : elle est la seule méthode qu’on puisse pratiquer et, en fait, la seule qui
a critique externe, procède suivant son inspiration personnelle, sans méthode commune, sans souci de l’ensemble où son travail
ent faire pourtant, puisque la plupart des travaux sont faits par une méthode suspecte, sinon incorrecte ? La confiance univers
musique, danse, littérature. — 3° Sciences (conditions de production, méthodes , résultats). — 4° Philosophie et morale (concepti
ce de public pour lequel on travaille. A ce titre il dépendrait de la méthode d’exposition ; mais il faudrait un trop long déve
tableau donné plus haut. L’opération ne présente aucune difficulté de méthode pour toutes les espèces de faits qui se présenten
uteux qu’il puisse devenir un procédé scientifique. Il n’y a guère de méthode sûre pour résumer le caractère d’un homme, même v
ions, de groupes humains, d’événements). On en détermine — suivant la méthode indiquée plus haut — les caractères propres, l’ét
s successifs pour voir ceux qui se retrouvent toujours ensemble. La «  méthode comparative » a été essayée sous plusieurs formes
a proposé (en Angleterre) de préciser la comparaison en appliquant la méthode « statistique » ; il s’agirait de comparer systém
es conditions où se sont produits les faits. On pourrait imaginer une méthode plus concrète qui, au lieu de fragments, comparer
que en histoire. Il faut donc renoncer à atteindre les causes par une méthode directe, comme dans les autres sciences. En fait
capables, quand ils écrivent pour le public, d’atteintes graves à la méthode scientifique. Les Allemands sont coutumiers du fa
e raisonnements par analogie. Cette nécessité impose à l’histoire une méthode exceptionnelle. Pour construire ses raisonnements
à des synthèses plus vastes, s’accordent à travailler d’après la même méthode , de sorte que les résultats de chacun puissent êt
le ; et elle l’est par plusieurs moyens. — D’abord, la pratique de la méthode historique d’investigation, dont les principes so
peser sur leur enseignement, et en ont profité pour expérimenter des méthodes nouvelles. Une pédagogie historique est née. Elle
moins zélés et moins intelligents ; la routine des parents oppose aux méthodes nouvelles une force d’inertie inconnue dans les F
— Cf. le Moyen Age, X (1897), p. 91 : « Ces livres-là [les traités de méthode historique] ne sont guère lus de ceux auxquels il
truments de travail et la manière de s’en servir, sans compter que la méthode historique est la même que celle des autres scien
elle consiste… » 6. C’est sans doute en vertu de ce principe que la méthode historique s’enseigne seulement par l’exemple, qu
t voilà tout ». Conclusion : Freeman « enseignait mieux sans doute la méthode historique par la pratique qu’il n’a réussi à le
nal pour aborder les vrais problèmes sont ceux de Lenglet du Fresnoy ( Méthode pour étudier l’histoire, Paris, 1713) et de J. M.
énieuses, les plus topiques ; et de la portée la plus générale sur la méthode des sciences historiques, ont été formulées jusqu
e critique, fondée, à Paris, en 1867, « pour imposer le respect de la méthode , pour exécuter les mauvais livres, pour réprimer
1859. 18. Ce qui a été publié de mieux, jusqu’ici en français sur la méthode historique est une brochure de MM. Ch. et V. Mort
ents écrits. 61. Pour le détail et la justification logique de cette méthode voir Ch. Seignobos, Les conditions psychologiques
ue rigoureusement précise. Au contraire, le « témoin » a observé sans méthode et rédigé dans une langue sans rigueur : on ignor
storique est de se présenter comme le résultat d’un travail fait sans méthode et sans garantie. 63. Voir B. Lasch, Das Erwach
siper des obscurités dans les documents les plus modernes par la même méthode qui sert à restituer les textes anciens. 67. Sur
135. Fustel de Coulanges explique très clairement le danger de cette méthode . « Quelques érudits commencent par se faire une
prit… Mettre ses idées personnelles dans l’étude des textes, c’est la méthode subjective. On croit regarder un objet, et c’est
rticulière suivant l’opinion antérieure qu’on s’en était faite. Cette méthode subjective est ce qui a jeté le plus de trouble d
Voir dans la Revue des questions historiques, 1887, t. I, la leçon de méthode , De l’analyse des textes historiques, donnée à pr
orique) ; on y verra que Fustel lui-même n’a pas toujours pratiqué la méthode qu’il recommande. 136. Cf. ci-dessus, p. 80. 1
utique, à laquelle E. Bernheim s’est contenté de se référer. 145. La méthode pour extraire des conceptions les renseignements
oduite que par la concordance entre des observations obtenues par des méthodes différentes ; elle se trouve au point de croiseme
e deux observations. 179. Nous n’indiquons ici que le principe de la méthode de confirmation ; les applications exigeraient un
. c., I, p. IV. 203. Il a été parlé plus haut, p. 114, de ce vice de méthode . 204. La discussion de cet argument, fort employ
tion de la vie d’un personnage. 208. Sur la statistique, qui est une méthode aujourd’hui constituée, on trouvera un bon résumé
33 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Valéry, Paul (1871-1945) »
Valéry, Paul (1871-1945) [Bibliographie] Introduction à la méthode de Léonard de Vinci (1895). — Poèmes (dans les Je
le Mercure de France, on voit son nom au bas d’études dont le titre «  Méthodes  » est significatif des abstractions et spéculatio
éfinir, car elles semblent se fonder sur une confusion préméditée des méthodes des sciences exactes et des instincts artistiques
l’objet d’aucune publication de la part de leur auteur, et seules les méthodes données au Mercure de France par M. Paul Valéry d
34 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
A. Notions préliminaires Leçon 1 Objet et méthode de la philosophie Qu’est ce que la philosophie
sophique. Tantôt il procède par analyse ; il se rapproche alors de la méthode mathématique. Ce genre d’esprit consiste à prendr
occuper si elle juge cette hypothèse nécessaire. Leçon 2 Objet et méthode de la philosophie (suite) Le but de la philoso
hilosophie procédera-t-elle à cette étude ? En un mot, quelle sera sa méthode  ? Cela reste encore à déterminer. Les différents
t formée une école, l’école éclectique, qui soutient que la meilleure méthode serait de concilier les différents systèmes. Cett
c Victor Cousin. Ce célèbre philosophe en a donné les principes et la méthode , qui d’ailleurs n’a jamais encore été employée d’
tif, qui marque bien les rapports des deux critériums proposés. Cette méthode soumet donc entièrement la philosophie au sens co
donc encore tout un travail que de les réunir, travail pour lequel la méthode n’est même pas encore fixée. L’éclectisme ne saur
une philosophie complète. Puisque l’éclectisme ne donne pas la vraie méthode de la philosophie, où la trouverons-nous donc ? U
trouverons-nous donc ? Une autre école, l’école idéaliste, propose la méthode déductive ou a priori. Il faut chercher, dit-elle
sont contenues. — Spinoza a donné l’exemple le plus frappant de cette méthode . Son ouvrage est écrit avec tout l’appareil mathé
’appareil mathématique : définitions, théorèmes, corollaires, etc. La méthode a été reprise depuis par Fichte, Schelling, Hegel
hilosophes n’ont plus employé la forme mathématique de Spinoza. Cette méthode a un grave défaut. C’est de mettre l’expérience a
grave défaut. C’est de mettre l’expérience absolument en dehors de la méthode philosophique. Dans les sciences, il faut expliqu
unes des autres sans s’inquiéter si elles cadrent avec la réalité. La méthode déductive peut convenir au mathématicien, qui tra
Les faits ne s’inventent pas. Il faut les observer et les étudier. La méthode idéaliste qui prétend supprimer les faits et rais
ier, doit donc être écartée comme trop exclusive.   La critique de la méthode déductive nous montre que l’étude des faits eux-m
nécessaire à la philosophie. Mais fait-elle toute la philosophie ? La méthode qui prétendrait que toute connaissance provient d
rouver ce qu’on appelle une hypothèse. Ceci nous amène à la véritable méthode philosophique : cette loi que l’observation ne po
rifier : c’est là que se produit l’opération caractéristique de cette méthode  : l’expérimentation. Expérimenter, c’est observer
thèse de la gravitation, des fluides électriques, etc.). La véritable méthode philosophique est donc la méthode expérimentale q
es électriques, etc.). La véritable méthode philosophique est donc la méthode expérimentale qui comprend trois parties : 1. obs
. vérification par l’expérimentation des hypothèses inventées   Cette méthode tient le milieu entre les méthodes déductive et e
on des hypothèses inventées   Cette méthode tient le milieu entre les méthodes déductive et empirique. D’après les idéalistes, l
l’esprit est tout. D’après les empiriques, l’observation est tout. La méthode expérimentale, contrairement aux idéalistes, comm
nent donc le premier et le dernier mot, mais l’esprit est l’âme de la méthode . C’est l’esprit qui crée, qui invente, mais à con
poser l’esprit pour pouvoir aborder l’étude de cet objet composent la méthode . La troisième condition à remplir pour une scienc
troisième condition à remplir pour une science c’est donc d’avoir une méthode pour étudier l’objet. Au moyen de ces principes,
de condition est donc également remplie. — Enfin, la philosophie a sa méthode , la méthode expérimentale : elle remplit donc les
est donc également remplie. — Enfin, la philosophie a sa méthode, la méthode expérimentale : elle remplit donc les trois condi
différentes sciences. Elle cherche en un mot quelle est la meilleure méthode pour chaque science particulière. C’est même là l
la morale 4. la métaphysique B. Psychologie Leçon 5 Objet et méthode de la psychologie Nous avons déjà défini l’obj
donc pas lien de les confondre. Comme de toutes les explications, la méthode mathématique est celle qui convient le mieux à l’
sensations s’additionnent, et ne se combinent pas ? Le principe de la méthode est la mesurabilité des sensations : on ne saurai
établie en fonction d’elle. On a fait encore une autre objection à la méthode psycho-physique : elle méconnaît les conditions p
et différemment, suivant les circonstances et les individus. En bonne méthode , il aurait donc fallu en tenir compte, et établir
ysiologique, puis entre les phénomènes physiologique et psychique. La méthode psychophysique, pour toutes ces raisons ne peut ê
dier les états de conscience en eux-mêmes et pour eux-mêmes. La seule méthode qui convienne à cette science est l’observation p
cette science est l’observation par le moyen de la conscience. Cette méthode a pourtant été critiquée : On a dit que ce genre
, ce qui est impossible. Troisième objection : fut-elle facile, cette méthode ne peut donner de résultat scientifique. Par elle
nque donc de généralité, n’a de vérité que dans le particulier. Cette méthode réduirait la psychologie à n’être qu’une collecti
ui nous touchent de plus près. L’histoire ne peut donc donner à notre méthode d’observation qu’un complément. Leçon 6 Théori
Nous connaissons l’objet de la psychologie, nous en connaissons la méthode  : il ne nous reste plus qu’à l’appliquer à l’obje
ce que l’on appelle une inclination. De cette définition résulte une méthode pour classer les inclinations : autant il y aura
t quelque chose en dehors du moi. Nous nous servirons pour cela d’une méthode inductive. Nous avons une sensation : il faut en
émontré qu’il y a quelque chose d’extérieur à nous.   Voici une autre méthode que l’on peut également employer pour cette démon
n’est donc la cause de D. La cause de D est donc extérieure. Les deux méthodes employées nous amènent à un même but résultant :
allons donc employer pour étudier l’origine de l’idée de moi la même méthode qui nous a déjà servi. Toute idée est construite
peuvent servir à cela, nous ne voyons que les états de conscience. La méthode consisterait donc à dégager des états de conscien
dée qui ressorte de tout ce cours, c’est précisément que la meilleure méthode à suivre est de rechercher les différences, et de
’ailleurs en logique la théorie du raisonnement. Leçon 30 Objet et méthode de l’esthétique Nous allons intercaler à cet e
se manifeste surtout dans la partie de cette science qui traite de la méthode  : la logique est là plus que jamais une science a
mortel, Paul, par les cercles H, I, P, la figure suivante, d’après la méthode d’Euler : Ce qui montre immédiatement que P est e
ut, mais de marquer un rapport de contenant à contenu. De plus, cette méthode montre nettement que le syllogisme est purement f
s qui, en eux-mêmes, sont parfaitement exacts, et qui, figurés par la méthode d’Euler, donneraient trois cercles concentriques
té. Comment le déterminer ? Pour cela, Mill dans sa Logique indique 4 méthodes  : de concordance, de différence, des variations c
rdance, de différence, des variations concomitantes, des résidus. 1. Méthode de concordance. Si dans tous les cas observés, le
e substance à l’état liquide est donc cause de la cristallisation. 2. Méthode de différence. Elle consiste à supprimer la cause
forte présomption. On voit souvent, si l’on n’emploie que cette seule méthode , un rapport de causalité là où il n’y a qu’un rap
C’est le sophisme connu sous le nom : post hoc, ergo propter hoc. 3. Méthode des variations concomitantes. Elle consiste à fai
a affirmer d’une manière certaine que la chaleur dilate les corps. 4. Méthode des résidus. À ces trois méthodes, déjà indiquées
que la chaleur dilate les corps. 4. Méthode des résidus. À ces trois méthodes , déjà indiquées par Bacon, Stuart Mill a cru devo
supérieure à 32 pieds, et où l’eau ne monte plus. Leçon 48 De la méthode en général La méthode est l’ensemble de procéd
t où l’eau ne monte plus. Leçon 48 De la méthode en général La méthode est l’ensemble de procédés que suit l’esprit huma
ment suivant les différents objets à étudier ; en d’autres termes, la méthode varie avec chaque espèce de science. Avant d’abor
ents procédés que suit l’esprit pour arriver à la vérité. Il y a deux méthodes générales, l’analyse et la synthèse. Il faut défi
ts, car on s’entend difficilement. Condillac entendait par analyse la méthode que suit l’esprit quand il décompose un tout donn
n tout donné en ses parties. La synthèse est au contraire pour lui la méthode de recomposition. Si je démonte une montre, j’en
mots dans un sens tout différent. Pour cette école, l’analyse est une méthode régressive, remontant d’une proposition à démontr
e que l’on arrive à quelque chose de reconnu vrai. La synthèse est la méthode inverse ; elle part de la proposition à laquelle
es ; la synthèse, à prouver aux autres ce que l’on sait être vrai. La méthode analytique est celle que suit l’esprit inventeur
celle que suit l’esprit inventeur dans la recherche de la vérité ; la méthode de synthèse est une méthode « de doctrine » suiva
nteur dans la recherche de la vérité ; la méthode de synthèse est une méthode « de doctrine » suivant une expression de Port-Ro
s une signification qu’on ne peut plus leur enlever. L’analyse est la méthode que suit l’esprit qui, partant de un ou plusieurs
es posés, développe tout ce qui y est contenu sans rien y ajouter. La méthode analytique ne fait donc que nous révéler ce que n
eux droits. La conclusion ne contient pas plus que les prémisses ; la méthode est donc analytique. La méthode au contraire est
tient pas plus que les prémisses ; la méthode est donc analytique. La méthode au contraire est synthétique quand elle ajoute au
ces deux procédés se suivent et se complètent mutuellement. Ces deux méthodes ne peuvent être séparées : elles se supposent réc
si l’analyse ne le développait pas. Voyons maintenant à quoi sert la méthode . Sur ce sujet ont été émises les opinions les plu
ience. Il y a exagération à croire que les découvertes sont dues à la méthode . Les inventions sont dues à ce qui ne se donne pa
la méthode. Les inventions sont dues à ce qui ne se donne pas par une méthode , la force du génie. Celle-ci peut régler cette fo
l’empêcher d’aller au hasard, mais ne la crée pas. Quand bien même la méthode serait nécessaire à l’invention, ce qui est vrai,
car il faut avant tout qu’elle soit découverte elle-même et cela sans méthode . Mais si la méthode n’est pas suffisante, elle es
ut qu’elle soit découverte elle-même et cela sans méthode. Mais si la méthode n’est pas suffisante, elle est indispensable à la
, ce qui est pour l’homme le meilleur moyen d’agir. Leçon 49 De la méthode dans les sciences mathématiques Dans la mathém
mathématiques doivent d’abord être inventées, puis démontrées. Toute méthode scientifique devra donc se composer de deux parti
syllogisme, qui en est la forme la plus importante. Leçon 50 De la méthode dans les sciences physiques La méthode des sci
portante. Leçon 50 De la méthode dans les sciences physiques La méthode des sciences physiques comprend deux parties : 1.
e ou l’a traitée avec mépris. Quelques logiciens ont cru que la vraie méthode scientifique consistait seulement à observer les
ans rien ajouter à ce que nous donnait l’observation. Pour eux, cette méthode est la seule sûre : tout autre risque de nous ind
u nombre de ces détracteurs de l’hypothèse. Il est possible que cette méthode soit dangereuse, mais elle est nécessaire. Sans d
jà étudiée. Expérimentation et induction, voilà de quoi se compose la méthode de démonstration dans toutes les sciences physiqu
omplète ne peut se séparer de celui d’explication. Leçon 51 De la méthode dans les sciences naturelles Le nom de science
ées. Son principe est donc le principe de finalité. Leçon 52 De la méthode dans les sciences morales Les sciences morales
i s’occupent spécialement de l’esprit humain. Examinons quelle est la méthode de ces sciences. On distingue quatre espèces de s
riques. Nous avons déjà traité au début de ce cours la question de la méthode en philosophie. Nous allons voir maintenant la mé
question de la méthode en philosophie. Nous allons voir maintenant la méthode des sciences sociales. On compte trois sorts de s
eure forme que puissent prendre les sociétés humaines. Quelle sera la méthode en politique ? On l’a souvent traitée more geomet
nsi, par exemple, a fait Platon dans sa République. Aujourd’hui cette méthode est abandonnée ; l’observation et l’expérimentati
une manière abstraite les rapports entre les intérêts humains : cette méthode est maintenant abandonnée. On cherche ces rapport
elles pratiquent particulièrement, comme les sciences naturelles, la méthode qui recherche les analogies sous les différences.
méthode qui recherche les analogies sous les différences. C’est cette méthode qui a produit la science qu’on appelle Philologie
s’établit sur la démonstration, non sur l’autorité. Leçon 53 De la méthode dans les sciences historiques L’histoire a pou
l’intérêt, parvenait donc à recommander une vie assez élevée. Mais sa méthode conservait bien de l’arbitraire. Il n’est pas fac
réalise le second progrès. Il montre, par la simple application de sa méthode , que les plaisirs les plus avantageux sont ceux q
est comme il le dit lui-même, moins une différence de doctrine que de méthode . Il reproche à son prédécesseur de procéder d’une
). Au lieu de procéder empiriquement, Spencer cherche à procéder avec méthode , comme dans les sciences physiques : il cherche q
nt mauvais. Cela dépend de l’hérédité, des circonstances. De plus, la méthode d’abstention ne donnant à l’enfant ni éducation,
ous ne pouvons que l’admirer. Leçon 68 Résumé de la morale Deux méthodes exclusives ont été successivement employées en mo
d’une activité idéale hypothétique, non de l’homme tel qu’il est. La méthode que nous avons suivie est à la fois déductive et
traiter les questions touchant à l’âme et à Dieu. Pour cela voici la méthode que nous suivrons, méthode que nous est indiquée
hant à l’âme et à Dieu. Pour cela voici la méthode que nous suivrons, méthode que nous est indiquée par la façon même dont nous
et ne rien admettre qui ne soit nécessaire à leur explication. Notre méthode ne sera donc pas purement a priori, puisqu’elle p
aractères contradictoires.   Ces trois arguments procèdent d’une même méthode , comme on voit ; elle est ainsi analogue à celle
démonstration repose donc sur ce postulat qui est le fondement de la méthode cartésienne : Deux concepts qui peuvent être conç
ments peuvent être ramenés à trois principaux : 1. Il est d’une bonne méthode scientifique de ne pas multiplier inutilement les
nsée, et l’on a fait voir, en étudiant le cerveau et la pensée par la méthode des variations concomitantes, que l’un était caus
l’existence, c’est-à-dire ses qualités ou attributs. Pour cela, deux méthodes s’offrent : la première procède par analogie et a
idée que nous avons déjà réfutée. Nous ne pouvons donc admettre cette méthode . La seconde consiste à partir de la définition de
onditions des attributs que lui prête cette définition, cette seconde méthode est une simple déduction, c’est elle que nous sui
ni avenir. Attributs moraux C’est ici qu’on emploie surtout la méthode d’analogie, par une sorte d’anthropomorphisme qui
ne sensibilité, une intelligence, une volonté. Tout en rejetant cette méthode , la déduction ne peut pas nous servir ; la notion
35 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
réfuter, à distinguer, à argumenter. Il a la finesse, la patience, la méthode et la sagacité d’un légiste. — Très-bien, voilà q
, sa matière réelle, son domaine distinct, son importance visible, sa méthode propre et son avenir certain. II Ceci posé,
n. Or, pour établir ces liaisons expérimentales, Mill découvre quatre méthodes , et quatre méthodes seulement : celle des concord
ces liaisons expérimentales, Mill découvre quatre méthodes, et quatre méthodes seulement : celle des concordances22, celle des d
formules, un fait sera plus clair. En voici un : vous allez voir les méthodes en exercice ; il y a un exemple qui les rassemble
il est plus froid que l’air.28 Voilà une application complète de la méthode de concordance : elle établit une liaison invaria
outes les deux les effets de quelque chose d’autre ? Sur ce point, la méthode de concordance ne nous fournit aucune lumière. No
dance ne nous fournit aucune lumière. Nous devons avoir recours à une méthode plus puissante : nous devons varier les circonsta
a rosée manque ; car une des conditions nécessaires pour appliquer la méthode de différence, c’est de comparer des cas où le ph
ns donc à démêler cette circonstance, et pour cela employons la seule méthode possible, celle des variations concomitantes. Dan
plus possible l’état de sa surface (ce qui est un nouvel emploi de la méthode des variations concomitantes), et une nouvelle éc
tion de la théorie se tire de l’expérience directe pratiquée selon la méthode de différence. Nous pouvons, en refroidissant la
suit et doit suivre : expérience naturelle conforme aux règles de la méthode de différence. »36 IX Ce ne sont pas là t
t par un concours de causes, ne peut être divisé en ses éléments. Les méthodes d’isolement sont alors impraticables. Nous ne pou
dire supprimer le mouvement donné et le remplacer par d’autres. Ni la méthode de concordance ou de différence, ni la méthode de
er par d’autres. Ni la méthode de concordance ou de différence, ni la méthode des résidus ou des variations concomitantes, qui
’obstacle, et c’est ici qu’apparaît la dernière clef de la nature, la méthode de déduction. Nous quittons le phénomène, nous no
effectivement les causes des mouvements planétaires. « C’est à cette méthode , dit Mill, que l’esprit humain doit ses plus gran
e son imperfection. X Que si nous comparons maintenant les deux méthodes , leur opportunité, leur office, leur domaine, nou
corps célestes et les révolutions de l’enveloppe terrestre. Quand la méthode convenable n’est pas employée, la science s’arrêt
méthode convenable n’est pas employée, la science s’arrête ; quand la méthode convenable est pratiquée, la science marche. Là e
l’induction ; qui a établi le but, les bornes, les provinces, et les méthodes de la science ; qui dans la nature et dans la sci
l’antécédent invariable de la cristallisation. Voilà un exemple de la méthode de concordance : sa règle fondamentale est que « 
des antécédents invariables de la suffocation. Voilà un exemple de la méthode de différence ; sa règle fondamentale est que « s
t dans le calcul le rendit parfaitement exact. Voilà un exemple de la méthode des résidus. Sa règle est que « si l’on retranche
ue le second fait est l’antécédent du premier. Voilà un exemple de la méthode des variations concomitantes : sa règle fondament
est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 26. « La méthode de différence, dit Mill, a pour fondement, que to
t ce qui ne saurait être éliminé est lié au phénomène par une loi. La méthode de concordance a pour fondement, que tout ce qui
qui peut être éliminé n’est point lié au phénomène par une loi. » La méthode des résidus est un cas de la méthode de différenc
é au phénomène par une loi. » La méthode des résidus est un cas de la méthode de différence ; la méthode des variations concomi
 » La méthode des résidus est un cas de la méthode de différence ; la méthode des variations concomitantes en est un autre cas,
respiration, de l’empoisonnement, etc. Il y a un livre entier sur la méthode des sciences morales ; je ne connais pas de meill
36 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. J. J. AMPÈRE. » pp. 358-386
excellents volumes qui divulguent, aux yeux de tous, les fruits de sa méthode et de ses recherches ; une entreprise ainsi produ
actérisé, un maître très à part en critique, et, pour ainsi dire, une méthode en action. Au milieu de tant d’influences à fraca
une méthode en action. Au milieu de tant d’influences à fracas et de méthodes plutôt subversives, il nous paraît bon d’insister
les plus directes qui ont de bonne heure pénétré dans le talent et la méthode critique de M. Ampère, il est juste pourtant de d
emps gallo-romains, il vise au cœur des époques toutes françaises. La méthode de M. Ampère, qui reprend les choses dès l’origin
d de coup-d’œil ou de réminiscence, et comme à la volée. Pour lui, sa méthode est sûre ; elle est lente, mais inévitable ; il d
illonnement, si cela était conciliable avec la précise exactitude. La méthode d’exécution reste subordonnée chez M. Ampère à ce
j’indique seulement, sans prétendre y insister, est celle-ci : Toute méthode , même la plus naturelle et la plus vraie, n’est q
Toute méthode, même la plus naturelle et la plus vraie, n’est qu’une méthode , et elle a ses bornes. On rencontre dans l’histoi
xiie  siècle. Son ouvrage est tout original, puisé aux sources, d’une méthode et de résultats qui ne sont qu’à lui. Il suffit,
des auteurs qui étaient peut-être morts de leur vivant. Mais c’est la méthode de tous les bibliothécaires171. Il suffit même qu
i, Prévost avait raison ; échappé lui-même des Bénédictins et de leur méthode , il en parlait pertinemment. Ces religieux estima
37 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
opinions de la critique, avant d’en dire davantage. Supposons que ma méthode soit juste, dans ses grandes lignes ; jusqu’ici j
as, dans ces conclusions, le « pourquoi » psychologique de la loi, ma méthode ne serait qu’une classification nouvelle, plus ou
e mission. Ces conclusions ont pour objet de préciser la portée de ma méthode et aussi de légitimer cette méthode, non plus par
objet de préciser la portée de ma méthode et aussi de légitimer cette méthode , non plus par un groupement de faits, mais par la
montré, dans l’ensemble et dans quelques cas particuliers, ce que ma méthode apporte à l’histoire littéraire. C’est un critère
ne seront que des rappels rapides. — Quant aux conséquences de cette méthode pour l’esthétique littéraire, j’ai déjà dit que j
œuvre littéraire. — Il me reste donc à exposer les conséquences de ma méthode pour la vie totale. Je sens vivement les difficul
érence n’importe guère pour le moment. L’essentiel, c’est d’avoir une méthode pour constater ce rythme ; c’est de savoir que no
cette vénération, si l’homme conscient est supérieur à la bête, cette méthode est juste. Tous ceux-là le reconnaîtront, qui est
’attribut de l’homme, c’est la pensée. D’ailleurs, quelle que soit la méthode , on aboutit toujours en dernière ligne à quelque
omme des différences dont on aimerait savoir les causes profondes. La méthode positiviste a cru trouver ces causes, et toute bi
science plus grande ; mais s’il est d’un ordre différent, c’est notre méthode d’investigation qu’il faut compléter. Dans la réa
onnaîtra mieux aussi l’ascension de la vie et la mission du poète. La méthode que j’ai exposée ici ne fait point fi des influen
n déterminisme inexorable et niveleur. Le voilà rassuré, j’espère. Ma méthode n’admet qu’un déterminisme limité, ou, plus exact
38 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »
est antérieure à la science qui ne fait que s’en servir avec plus de méthode . L’homme ne peut pas vivre au milieu des choses s
es idées aux choses, non des choses aux idées. Il est clair que cette méthode ne saurait donner de résultats objectifs. Ces not
l’astrologie de l’astronomie. C’est par elle que Bacon caractérise la méthode que suivaient les savants de son temps et qu’il c
montrer que, dans chacun des problèmes particuliers qu’il aborde, sa méthode reste la même. Aussi, quoiqu’il affecte de procéd
erté politique, la démocratie, le socialisme, le communisme, etc., la méthode voudrait donc que l’on s’interdît tout usage de c
ous ne nous apercevons pas que nous continuons à appliquer cette même méthode à l’ordre de phénomènes qui le comporte moins que
eulement dans les problèmes les plus généraux de la science que cette méthode est suivie ; elle reste la même dans les question
, celle de la valeur, est manifestement construite d’après cette même méthode . Si la valeur y était étudiée comme une réalité d
des phénomènes psychologiques tout en continuant à leur appliquer une méthode purement idéologique. En effet, les empiristes, n
plie en ce genre d’études. Tous les procédés particuliers, toutes les méthodes nouvelles dont on a enrichi cette science ne sont
conséquent, il est permis de croire que, du jour où ce principe de la méthode sociologique sera unanimement reconnu et pratiqué
e nous avons dit précédemment. Elle est, d’ailleurs, la base de toute méthode scientifique. Le doute méthodique de Descartes n’
oncepts scientifiquement élaborés, c’est-à-dire construits d’après la méthode qu’il institue ; tous ceux qu’il tient d’une autr
famille patriarcale, on commencera par les définir et d’après la même méthode . L’objet de chaque problème, qu’il soit général o
tout le droit pénal des sociétés antérieures. C’est la même faute de méthode qui fait que certains observateurs refusent aux s
39 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre quatrième »
premières marques vers le temps où Descartes, dans son Discours de la méthode , faisait voir les plus beaux fruits du sien. Mais
e de vingt-quatre ans, Pascal ne dût être occupé des travaux et de la méthode de Descartes, et qu’il n’en eût senti l’influence
scartes. Ces objections, qui d’ailleurs ne touchent pas le fond de la méthode , font dire à Descartes « qu’il se réjouit de ce q
tration cartésienne de l’existence de Dieu et de l’âme, et quant à la méthode générale pour la recherche de la vérité et la com
tait rangé38. Ce fut la plus illustre marque de l’excellence de cette méthode , qu’un homme de génie, Pascal, n’y trouva rien à
uer à la recherche de vérités d’un autre ordre, les procédés de cette méthode  : la nécessité du doute provisoire pour arriver à
gue du faux ; la raison comme seul juge de l’évidence. Enfin, avec la méthode de Descartes, Pascal continua les habitudes d’esp
cipes de l’Art de persuader, dans Pascal, sont ceux du Discours de la méthode dans Descartes, et plus particulièrement des Règl
onnêtes gens remplaçant l’art des gens habiles : l’emploi d’une telle méthode est le commencement de la vertu. A cet égard, Des
erche et la démonstration de tous les ordres de vérités, a fait de la méthode de Descartes une loi de l’esprit français. On ne
bé la sévérité sons les grâces et la légèreté de l’exécution. La même méthode sert à convaincre et à plaire ; et quand on remon
les siècles, mais comme une vérité évidente. On vit, chose inouïe, la méthode de Descartes appliquée à la démonstration de la f
sur lui, et qui regardent s’il ne va pas être contredit par sa propre méthode . Mais pour lui, dût-il s’avouer à lui-même que sa
t aux Provinciales, et qu’y trouvons-nous qui nous soit conforme ? La méthode , qui est comme une première vérité générale et ét
nt avec éclat ces trois grandes qualités des écrits durables. Pour la méthode , qui consiste à proportionner chaque lettre au su
aucun ouvrage ne surpasse les Provinciales. Si, de plus, on entend la méthode dans le sens cartésien, où trouver une plus belle
estables ; c’est cette rigueur géométrique que veut Descartes dans sa Méthode , Pascal dans son Art de persuader. La méthode des
veut Descartes dans sa Méthode, Pascal dans son Art de persuader. La méthode des Provinciales y rend tout vraisemblable ; on s
40 (1881) Le roman expérimental
expérimental Dans mes études littéraires, j’ai souvent parlé de la méthode expérimentale appliquée au roman et au drame. Le
périmental. Je n’aurai à faire ici qu’un travail d’adaptation, car la méthode expérimentale a été établie avec une force et une
ant peu à peu de l’empirisme pour se fixer dans la vérité, grâce à la méthode expérimentale. Claude Bernard démontre que cette
, grâce à la méthode expérimentale. Claude Bernard démontre que cette méthode appliquée dans l’étude des corps bruts, dans la c
logie et en médecine. Je vais tâcher de prouver à mon tour que, si la méthode expérimentale conduit à la connaissance de la vie
la voie scientifique en s’appuyant sur la physiologie, et grâce à la méthode expérimentale, établit d’abord les différences qu
le de l’existence ou de la manifestation des phénomènes. Le but de la méthode expérimentale, le terme de toute recherche scient
ience n’est au fond qu’une observation provoquée. Je cite : « Dans la méthode expérimentale, la recherche des faits, c’est-à-di
ter les résultats acquis, je désire simplement exposer clairement une méthode . Si le romancier expérimental marche encore à tât
nt il agit dans telle circonstance, et en un mot, nous recourons à la méthode expérimentale. » Tout ce que j’ai avancé plus hau
e première clarté jaillit, lorsqu’on se place à ce point de vue de la méthode expérimentale appliquée dans le roman, avec toute
tituer une œuvre d’art quelconque. Eh bien ! avec l’application de la méthode expérimentale au roman, toute querelle cesse. L’i
, sans sortir de la nature, lorsque nous employons dans nos romans la méthode expérimentale. Si l’on se reporte à cette définit
la nature. » C’est sur cette idée et sur le doute qu’il base toute la méthode . « L’apparition de l’idée expérimentale, dit-il p
insi donc, au lieu d’enfermer le romancier dans des liens étroits, la méthode expérimentale le laisse à toute son intelligence
yser les faits et s’en rendre les maîtres. II Telle est donc la méthode expérimentale. Mais on a nié longtemps que cette
est donc la méthode expérimentale. Mais on a nié longtemps que cette méthode pût être appliquée aux corps vivants. C’est ici l
Claude Bernard. Le raisonnement sera ensuite des plus simples : si la méthode expérimentale a pu être portée de la chimie et de
ux des sciences physico-chimiques. En effet, le but que se propose la méthode expérimentale est le même partout ; il consiste à
s de la science. Au siècle dernier, une application plus exacte de la méthode expérimentale, crée la chimie et la physique, qui
rter dans nos études de la nature et de l’homme l’outil décisif de la méthode expérimentale. En un mot, nous devons opérer sur
mènes humains. Dès lors, l’investigation est un devoir. Nous avons la méthode , nous devons aller en avant, si même une vie enti
us pousser à des études exactes, du moment que nous avons l’outil, la méthode expérimentale, et que notre but est très net, con
donne aussi une importance considérable au milieu. Il faudrait sur la méthode aborder les théories de Darwin ; mais ceci n’est
rs, Claude Bernard confesse combien est difficile l’application de la méthode expérimentale aux êtres vivants. « Le corps vivan
s même que des phénomènes spéciaux se produisent, l’application de la méthode expérimentale reste rigoureuse. « Si les phénomèn
ons et par leurs lois spéciales, elles ne s’en distinguent pas par la méthode scientifique. » Il me faut dire encore un mot de
la grande question d’application et de morale. III Le but de la méthode expérimentale, en physiologie et en médecine, est
u romancier qui applique à l’étude naturelle et sociale de l’homme la méthode expérimentale. Notre but est le leur ; nous voulo
e diminuer et à refouler l’indéterminisme, à mesure qu’à l’aide de la méthode expérimentale il gagne du terrain sur le détermin
rminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni
use prochaine. » Ceci est décisif. Nous ne faisons qu’appliquer cette méthode dans nos romans, et nous sommes donc des détermin
littérature elle-même ne deviendrait-elle pas une science, grâce à la méthode expérimentale ? Il faut remarquer que tout se tie
ménale. C’est ainsi qu’apparut, par le progrès naturel des choses, la méthode expérimentale qui résume tout et qui s’appuie suc
aison, l’expérience. Dans la recherche de la vérité au moyen de cette méthode , le sentiment a toujours l’initiative, il engendr
hors du style. Du moment où le sentiment est le point de départ de la méthode expérimentale, où la raison intervient ensuite po
’expérimentateur domine tout ; et c’est d’ailleurs ce qui fait que la méthode expérimentale, inerte en d’autres mains, est deve
ssant entre les mains de Claude Bernard. Je viens de dire le mot : la méthode n’est qu’un outil ; c’est l’ouvrier, c’est l’idée
. Comme le dit encore Claude Bernard : « L’idée, c’est la graine ; la méthode , c’est le sol qui lui fournit les conditions de s
fruits suivant la nature. » Tout se réduit ensuite à une question de méthode . Si vous restez dans l’idée a priori, et dans le
à ses sentiments représentaient aussi la réalité. D’où il suit que la méthode expérimentale n’est point primitive et naturelle
it nous inspirer que le désir de le percer, de l’expliquer, grâce aux méthodes scientifiques. Et il ne s’agit pas seulement des
ès bien, quand il écrit : « Les sciences possèdent chacune, sinon une méthode propre, au moins des procédés spéciaux, et de plu
e. Voilà comment nous avons été amenés à appliquer à notre besogne la méthode expérimentale, du jour où cette méthode est deven
appliquer à notre besogne la méthode expérimentale, du jour où cette méthode est devenue l’outil le plus puissant de l’investi
Si l’on arrive un jour à le connaître, ce sera sans doute grâce à la méthode , et le mieux est donc de commencer par le commenc
en avant, rien de plus ; et notre seule force véritable est, dans la méthode . Claude Bernard, après avoir confessé que la méde
tendre en cherchant dès aujourd’hui à introduire dans la médecine la méthode qui doit nous y conduire. » Tout cela, je ne me
sme, et elle en sortira de même que toutes les autres sciences par la méthode expérimentale. Cette conviction profonde soutient
scarlatine, qui croient tirer de là un argument contre l’emploi de la méthode expérimentale en médecine. Ces objections découra
êmes paroles, donné les mêmes conseils, et je les répéterai ici. « La méthode expérimentale peut seule faire sortir le roman de
u’il faut bien préciser surtout, c’est le caractère impersonnel de la méthode . On reprochait à Claude Bernard d’affecter des al
chais simplement, dans mes romans et dans ma critique, d’appliquer la méthode scientifique, depuis longtemps en usage. Mais nat
plus d’autorité, et peut-être le croira-t-on. « La révolution que la méthode expérimentale, écrit-il, a opérée dans les scienc
n critérium scientifique à l’autorité personnelle. Le caractère de la méthode expérimentale est de ne relever que d’elle-même,
e pour l’adapter à la théorie. » De là une largeur incomparable. « La méthode expérimentale est la méthode scientifique qui pro
. » De là une largeur incomparable. « La méthode expérimentale est la méthode scientifique qui proclame la liberté de la pensée
e le romantisme, qu’il consistait simplement dans l’application de la méthode expérimentale à l’étude de la nature et de l’homm
il est aussi dans la forme, dans le style. Seulement, la question de méthode et la question de rhétorique sont distinctes. Et
tes. Et le naturalisme, je le dis encore, consiste uniquement dans la méthode expérimentale, dans l’observation et l’expérience
e. La rhétorique, pour le moment, n’a donc rien à voir ici. Fixons la méthode , qui doit être commune, puis acceptons dans les l
ceci dépasserait les limites de cette étude. Au fond, j’estime que la méthode atteint la forme elle-même, qu’un langage n’est q
et préparer l’état scientifique, qui s’établit en dernier lieu par la méthode expérimentale. L’homme a commencé par risquer cer
lé que du roman expérimental, mais je suis fermement convaincu que la méthode , après avoir triomphé dans l’histoire et dans la
’être philosophique. En somme, tout se résume dans ce grand fait : la méthode expérimentale, aussi bien dans les lettres que da
faut que nous soyons des hommes nouveaux, marchant à l’avenir par la méthode , par la logique, par l’étude et la possession du
. Elle peut apporter la vérité ou l’erreur, elle est le produit d’une méthode et devient fatalement une force qui pousse le siè
y chercher autre chose, des documents humains, des idées nettes, une méthode analytique, un système philosophique précis. C’es
ctère essentiel du lyrisme un chant, la pensée humaine échappant à la méthode et s’envolant en mots sonores. Aussi peut-on cons
les mots ; les idées du siècle, celles qui le conduisent, ce sont la méthode scientifique, l’analyse expérimentale, le natural
l’œuvre de Claude Bernard, le savant qui a mis toute sa force dans la méthode expérimentale. Le spectacle est assez curieux pou
ent sur cette question, et en termes excellents. Je cite : « La vraie méthode d’investigation, supposant un jugement ferme et s
’homme, on classe les documents, on avance pas à pas, en employant la méthode expérimentale et analytique mais on se garde bien
our établir une société meilleure, qui vivra par la logique et par la méthode . Du moment où nous sommes la vérité, nous sommes
e. Donc, une fois encore, le naturalisme est purement une formule, la méthode analytique et expérimentale. Vous êtes naturalist
tique et expérimentale. Vous êtes naturaliste, si vous employez cette méthode , quelle que soit d’ailleurs votre rhétorique. Ste
t de documents humains, de découvrir votre coin de vérité, grâce à la méthode . Ici, l’écrivain n’est encore qu’un homme de scie
la victoire. En 1870, au contraire, nous nous sommes brisés contre la méthode d’un peuple plus lourd et moins brave que nous, n
r un acte de brusque initiative. Ce qui nous manque ensuite, c’est la méthode patiente, l’application logique de la loi formulé
. Les savants se contentent d’avancer pas à pas, en s’appuyant sur la méthode expérimentale. Il est certain que je n’ai pas une
e. C’est une éclosion superbe. Un fait domine tout, la création d’une méthode . Jusque-là, les savants procédaient comme les poè
t. C’était une révolution, la science se dégageait de l’empirisme, la méthode consistait à marcher du connu à l’inconnu. On par
sé, jusqu’à ce qu’on en connût le mécanisme. L’outil était trouvé, la méthode allait consolider et élargir toutes les sciences.
les lettres suivre à leur tour les sciences et adopter elles aussi la méthode expérimentale. Le grand mouvement philosophique d
iècles dans lesquels l’humanité entre, avec la nature pour base et la méthode pour outil. Eh bien ! c’est cette évolution que j
oire. Il semble avoir près le roman pour démontrer la puissance de la méthode , l’éclat du vrai, la nouveauté inépuisable des do
des romanciers naturalistes. Si nous avons pris notre solidité, notre méthode exacte dans M. Gustave Flaubert, il faut ajouter
rinces littéraires du temps ; ils tiennent la langue, ils tiennent la méthode , ils marchent en avant, côte à côte avec la scien
s humains, si vous nous prouvez que nous ne pouvons y porter ni notre méthode ni notre outil ? Vraiment ! le théâtre ne vit que
ormule classique me paraît bonne, à la condition qu’on y emploiera la méthode scientifique pour étudier la société actuelle, co
la cause première de cette transformation vient de l’application des méthodes scientifiques aux lettres, des outils que l’écriv
à son tour et fit de la critique une science. Il réduisit en lois la méthode que Sainte-Beuve employait un peu en virtuose. Ce
oduit. Lisez l’étude de M. Taine. Vous verrez le fonctionnement de sa méthode . L’œuvre est dans l’homme ; Balzac poursuivi par
là. Eh bien ! nos romanciers naturalistes n’ont eux-mêmes pas d’autre méthode . Lorsque M. Taine étudie Balzac, il fait exacteme
rre. Dès lors, peu importe le travail qui va suivre, du moment que la méthode de construction employée par le romancier est ide
ant pourtant une large part à l’intuition. Mais, je le dis encore, la méthode est la même. Bien plus, c’est là un double effet
le document humain pris sur nature, et ils emploient ensuite la même méthode pour arriver à la connaissance et à l’explication
nces possibles des faits qu’on tâche d’établir logiquement d’après la méthode . C’est ce roman-là qui est une véritable page de
quement de ce que tous les deux, comme je l’ai déjà dit, emploient la méthode naturaliste du siècle. Si nous passions à l’histo
qu’elles froissent notre rhétorique séculaire. Vouloir introduire la méthode scientifique dans la littérature paraît d’un igno
’un barbare. Eh ! bon Dieu ! ce n’est pas nous qui introduisons cette méthode  ; elle s’y est bien introduite toute seule, et le
ruit l’ensemble. Que le lecteur, à son tour, sente et réfléchisse. La méthode naturaliste est là tout entière. Une œuvre n’est
ai, à des sentiments humains et à une langue logique. Je parle ici de méthode , de voie bonne et mauvaise, en sous-entendant tou
rique, lorsque je me suis toujours efforcé d’en faire une question de méthode . J’ai appelé naturalisme le large mouvement analy
n débutant. Je les aime parce qu’elles partent toutes deux de la même méthode littéraire : l’une dans le rêve, l’autre dans la
rique, qu’il ne consistait pas dans une certaine langue, mais dans la méthode scientifique appliquée aux milieux et aux personn
blic s’apercevra, par des exemples, qu’il s’agit d’une formule, d’une méthode générale, s’appliquant aussi bien aux duchesses q
nte des sujets choisis. Elle n’est, je le dis une fois encore, que la méthode scientifique appliquée dans les lettres. Je repre
de leurs devanciers, mais dans l’application à tous les sujets de la méthode scientifique du siècle. J’ajoute qu’il n’y a pas
maîtres, nous ne voulons plus d’école. Ce qui nous groupe, c’est une méthode commune d’observation et d’expérience. Je vais pl
des vérités qui ne sont point démontrées. D’ailleurs, la question de méthode domine tout. Lorsque M. de Goncourt, lorsque d’au
ers naturalistes surajoutent leur fantaisie au vrai, ils gardent leur méthode d’analyse, ils prolongent leur observation au-del
our à la nature, le mouvement scientifique du siècle ; j’ai montré la méthode expérimentale portée et appliquée dans toutes les
contente de chercher quelle sera, selon moi, l’influence décisive des méthodes scientifiques sur nos analyses littéraires de la
les classes. Je ne vois nulle part qu’ils conseillent d’appliquer la méthode naturaliste à tous les personnages, princes ou be
rtaines de ses pages où il a formulé avec une hardiesse tranquille la méthode expérimentale que nous mettons en pratique. Puis,
inuateurs, qui, pour moi, conquerront prochainement le théâtre par la méthode . À la fin du volume, Sainte-Beuve se lamente enco
ne dédicace, et il ne pénètre pas la véritable force de Balzac, cette méthode naturaliste qui va s’imposer. Il porte un jugemen
dément troublés et ne comprenant plus. Lui, appliquait en critique la méthode scientifique ; seulement, toute sa nature d’homme
, toute sa nature d’homme ancien se révoltait, lorsqu’il voyait cette méthode portée dans le roman, avec une violence révolutio
ique ne vivra pas, selon qu’elle acceptera ou qu’elle rejettera notre méthode . La République sera naturaliste ou elle ne sera p
oquent du bon sens, des sciences modernes, de l’analyse exacte, de la méthode expérimentale, de ces outils puissants qui sont e
éalisme des poètes, basée sur l’analyse et l’expérience, employant la méthode comme outil, se donnant pour but le développement
tiques sont les ouvriers de l’idéal. Il n’y a là qu’une différence de méthode et de philosophie littéraires ; seulement, elle e
s naturalistes. Ceux qui veulent la République par la science, par la méthode expérimentale, sentent bien que nous marchons ave
te expression, selon moi, sera forcément le naturalisme, j’entends la méthode analytique, et expérimentale, l’enquête moderne b
41 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »
ù éclatent à tout instant une parole et un souffle plus larges que la méthode même qui y est proclamée, on croit entendre encor
ement dès 1817. Il a donc raison de revendiquer l’initiative de cette méthode de philosophie qu’il combina avec celle de son il
besoin de l’emprunter à personne, l’idée de compléter et d’animer la méthode psychologique, celle de l’analyse intérieure, par
i. Dans cette prévention légère on ne tient nul compte de cette autre méthode et de cette doctrine d’analyse et de description
il s’appuie. Quand on ne le considérerait, après tout, que comme une méthode historique pour aborder l’examen des systèmes de
voyait s’égarant presque aussitôt et ressaisissant seulement la vraie méthode au commencement du dernier siècle, mais avec des
e nouvelles et plus solides constructions. » Après avoir essayé cette méthode , un peu timidement encore, sur les principaux suc
42 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « II »
téraire, — Les éloges de M. de Gourmont. — M. Pierre Brun et les deux méthodes . M. de Gourmont a été, sinon le plus sérieux, du
re, ni art d’écrire, ni travail, ni formation du style, ni vérité, ni méthode , ni enseignement. Ne leur parlez de rien, ils n’e
eils artificiels, une rhétorique mécanique, un empirisme suspect, une méthode , en un mot, insuffisante à expliquer la sensibili
comme il me l’écrivit en m’envoyant son livre, « un simple conflit de méthode  ».‌ Voici, d’ailleurs, dans quels termes spiritue
eils artificiels, une rhétorique mécanique, un empirisme suspect, une méthode , en un mot, insuffisante à expliquer la sensibili
comme il me l’écrivit en m’envoyant son livre, « un simple conflit de méthode  ».‌ Voici, d’ailleurs, dans quels termes spiritue
43 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VII. Objections à l’étude scientifique d’une œuvre littéraire » pp. 81-83
é. Il est certain que toute science humaine, même quand elle suit une méthode sûre, a ses limites et ses impuissances. Il est c
eurs commises par ceux qui ont essayé d’introduire dans l’histoire la méthode scientifique. Taine, malgré son incontestable tal
éralisations prématurées ! Seulement, loin d’infirmer la valeur de la méthode scientifique, elles en proclament, elles en démon
ême l’existence, puisqu’on ne peut les redresser qu’à l’aide de cette méthode . Corriger une erreur, c’est toujours en appeler d
44 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
t elle on a complètement ignoré l’existence de l’esprit humain. Cette méthode barbare, qui a jusqu’ici régné dans l’établisseme
es Écossais d’une manière que toute école peut admettre ; ainsi de la méthode inductive dans Bacon, de la théorie du langage da
re vrai ; mais il ne faut pas confondre l’un des abus possibles d’une méthode avec cette méthode elle-même. La méthode est inco
e faut pas confondre l’un des abus possibles d’une méthode avec cette méthode elle-même. La méthode est incontestable. Après to
’un des abus possibles d’une méthode avec cette méthode elle-même. La méthode est incontestable. Après tout, le premier devoir
les critiques dont l’éclectisme a été l’objet, cette partie de cette méthode a définitivement triomphé. Rien de plus ordinaire
t l’expression de Leibniz, dans le fumier de la scolastique. Ainsi la méthode éclectique est entrée aujourd’hui dans la philoso
ntestables dus à l’étude de l’histoire de la philosophie ; mais si la méthode éclectique est hors de toute contestation sérieus
a trop sacrifié l’expérience, qu’il a trop exagéré la puissance de la méthode a priori. On essaye maintenant de le réconcilier
antique : car la vérité ne se mesure pas à la rigueur apparente de la méthode , mais au don naturel qui nous la fait sentir et g
45 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « X. Ernest Renan »
e ceux-là, et c’est dans ceux-là que le critique a le mieux exposé sa méthode en l’appliquant. Eh bien ! soyons de bonne foi, c
posé sa méthode en l’appliquant. Eh bien ! soyons de bonne foi, cette méthode et les résultats obtenus par elle dans ces quatre
qui doivent nous faire trembler, et ne pouvons-nous pas dire de cette méthode ce que nous avons dit de l’idée des Études religi
Bauer, cette critique essentiellement ennemie du surnaturel et cette méthode qui, de nuance en nuance et d’effacement en effac
es nuances, qu’elle n’est pas ailleurs ; mais avec les procédés de sa méthode , les nuances finissent par devenir si fines, qu’e
ue le premier vent de bon sens, s’il vient à souffler, emportera ? La méthode que M. Renan n’a point inventée, et qu’il a comme
et qu’il a commencé par appliquer à la théorie du langage, est cette méthode connue des Études religieuses dont nous parlons p
on dise des esprits de second ou de troisième degré qui vivent sur sa méthode comme le puceron dans sa feuille ? Il y a cependa
s. M. Proudhon avait déjà commencé cette terrible vulgarisation de la méthode hégélienne qui doit la ruiner, mais M. Proudhon e
an n’est point l’impuissance d’être clair, c’est la conséquence d’une méthode insensée, mais c’est aussi et c’est surtout, ne n
46 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
et de venir ainsi à ce qui est votre objet, je dirai un mot de votre méthode — méthode dont je comprends qu’elle déroute un ce
ir ainsi à ce qui est votre objet, je dirai un mot de votre méthode — méthode dont je comprends qu’elle déroute un certain nomb
ent abstenu. Il craint la contagion. Très légitimement, il tient à sa méthode comme l’ouvrier à ses outils. Il l’aime pour elle
enre que ceux qui font l’objet de la science naturelle, tandis que la méthode que vous suivez, et que vous êtes obligés de suiv
point ainsi que vous vous y prenez — force vous est de recourir à une méthode toute différente, qui tient le milieu entre celle
rement à des lois, et qui devraient alors, semble-t-il, se prêter aux méthodes d’observation et d’expérimentation usitées dans l
’entendre sur le caractère de la science moderne. Qu’elle ait créé la méthode expérimentale, c’est certain ; mais cela ne veut
dans n’importe quelle direction. En quoi consista la création de la «  méthode expérimentale » ? À prendre des procédés d’observ
et désorientée. Elle aurait essayé d’appliquer à ce nouvel objet ses méthodes habituelles, et elle n’aurait eu sur lui aucune p
bateaux à vapeur. Toutefois, ne disposant pour le moment que de cette méthode historique ou critique, elle n’eût pu vaincre le
47 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 345
1695 ; plus savant Théologien qu'habile Littérateur. On a de lui une Méthode d'étudier & d'enseigner chrétiennement les Po
nir aux seules matieres de Théologie. On rencontre néanmoins dans ses Méthodes quelques bonnes observations ; mais il faut les a
oit pas sa Langue, auroit-il pu ajouter.   *. Dans la Préface de sa Méthode pour étudier l'Histoire.
48 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre IV »
urs délicat de hiérarchiser en matière de procédés scientifiques. Une méthode vaut surtout en raison de celui qui l’exploite. S
ante partie de notre société. L’usage dominant de l’une ou de l’autre méthode chez tel écrivain peut d’ailleurs s’évaluer en ch
e immense et touffue que nous prendrons comme type de cette troisième méthode d’investigation médicale. Mais nous devons aupara
réponse brève, une nuance légère de dédain pour l’artificiel de cette méthode . « La chevelure électrique de la fille Élisa, c’e
à étaler ses outils, mais surtout emploi restreint chez lui de ladite méthode . Ce cas nous semble encore celui de Huysmans, obs
 : « Me voilà donc forcé de répéter, une fois de plus, quelle est ma méthode de travail. Et j’élargis la question. Il ne s’agi
est tenu d’avoir des connaissances universelles. Pour mon compte, ma méthode n’a jamais varié depuis le premier roman que j’ai
en cherchant dans ses œuvres un exemple analysable de cette troisième méthode . Nous nous sommes arrêté au cas d’éthylisme chron
gie morale ». Ainsi M. Zola conçut la formule naturaliste comme une «  méthode scientifique appliquée aux lettres ». « On a plu
49 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
eser les uns, ou prend la mesure des autres21. Seulement c’est là une méthode bien inférieure à la précédente pour l’exactitude
plus loin encore du résultat qu’on veut obtenir. Gratiolet juge cette méthode avec une extrême sévérité. « D’autres, disait-il,
la similitude des langues, des caractères, des industries ! » Cette méthode si défectueuse paraît cependant avoir fourni quel
anière de voir, on doit préjuger que Gratiolet était très opposé à la méthode qui tendrait à mesurer l’intelligence des hommes,
le poids de leur cerveau. « Quel dommage, dit-il ironiquement, que la méthode des pesées soit si incertaine ! Nous aurions des
gmenteraient ainsi la moyenne de la première période. 21. On a trois méthodes pour mesurer la capacité des crânes : la première
s le crâne soigneusement bouché, et à peser également l’eau. Ces deux méthodes sont très inexactes. La troisième, qui est la mét
’eau. Ces deux méthodes sont très inexactes. La troisième, qui est la méthode Morton, d’après le nom du naturaliste américain q
50 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
est une conséquence nécessaire de la seule application directe de la méthode positive à la question même des classifications,
convenablement appréciée qu’en la considérant aussi par rapport à la méthode , au lieu de l’envisager seulement, comme nous ven
résultat nécessaire de nous procurer une connaissance parfaite de la méthode positive, qui ne pourrait être obtenue d’aucune a
effectivement hétérogènes, il doit nécessairement en résulter que la Méthode positive générale sera constamment modifiée d’une
général, dans la dernière leçon, qu’il est impossible de connaître la méthode positive, quand on veut l’étudier séparément de s
me en la choisissant le plus judicieusement possible. Car, quoique la méthode soit essentiellement identique dans toutes, chaqu
tion. De même, tel précepte général, qui fait partie intégrante de la méthode , a été fourni primitivement par une certaine scie
e choisir la plus parfaite pour avoir un sentiment plus profond de la méthode positive. Or, la plus parfaite étant en même temp
s simple, on n’aurait ainsi qu’une connaissance bien incomplète de la méthode , puisqu’on n’apprendrait pas quelles modification
ce moment. (5) Je dois néanmoins ici, toujours sous le rapport de la méthode , insister spécialement sur le besoin, pour la bie
que et de la chimie, connaissance presque nulle sous le rapport de la méthode , puisqu’elle n’a pas été obtenue communément d’un
ncus aujourd’hui qu’il faut étudier les phénomènes sociaux d’après la méthode positive. Seulement, ceux qui s’occupent de cette
achant pas et ne pouvant pas savoir exactement en quoi consiste cette méthode , faute de l’avoir examinée dans ses applications
humain, elles sont déjà et seront toujours davantage employées comme méthode beaucoup plus que comme doctrine directe. (2) Il
51 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
inement à la partie vraiment explicative de la science. Quelle est la méthode propre de cette dernière ? I La plupart des
nt les intérêts des parents, des enfants et de la société. Mais cette méthode confond deux questions très différentes. Faire vo
ause d’un phénomène avant d’essayer d’en déterminer les effets. Cette méthode est d’autant plus logique que la première questio
. II Ces deux questions distinguées, il nous faut déterminer la méthode d’après laquelle elles doivent être résolues. En
elles doivent être résolues. En même temps qu’elle est finaliste, la méthode d’explication généralement suivie par les sociolo
ès textuellement ceux dont se sert Auguste Comte pour caractériser sa méthode . « Puisque, dit-il, le phénomène social, conçu en
est vrai que, de l’aveu de Comte, il est impossible d’appliquer cette méthode déductive aux périodes plus avancées de l’évoluti
ale, dit Comte, indiquée, même avec toute l’autorité possible, par la méthode historique, ne devra être finalement admise qu’ap
ujours la psychologie qui aura le dernier mot. Telle est également la méthode suivie par M. Spencer. Suivant lui, en effet, les
onnalités éminentes éveillent chez l’homme, etc., etc. Mais une telle méthode n’est applicable aux phénomènes sociologiques qu’
t apporter à de tels problèmes, ne sauraient en aucun cas affecter la méthode d’après laquelle doivent être traités les faits d
qui a masqué aux yeux de tant de sociologues l’insuffisance de cette méthode , c’est que, prenant l’effet pour la cause, il leu
as ailleurs. Or, ce qui fait la généralité et la persistance de cette méthode , c’est qu’on a vu le plus souvent dans le milieu
r ces mots de conditions extérieures et de milieu, pour accuser notre méthode de chercher les sources de la vie en dehors du vi
52 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
ie, ce serait de pouvoir expliquer tous les sentiments par une double méthode d’analyse et de synthèse ; d’être en état de rame
er. M. Herbert Spencer, qui a été préoccupé surtout de la question de méthode , se place au point de vue de la psychologie compa
émotions complexes résultent des émotions simples par association. La méthode reste donc la même, et c’est la doctrine de l’ass
coup d’égards, vaut surtout par les questions qu’elle entrevoit et la méthode qu’elle inaugure. A notre avis, quand on compare
scriptive, on ne peut s’empêcher de concevoir une bonne opinion de la méthode expérimentale en psychologie, — d’une méthode qui
une bonne opinion de la méthode expérimentale en psychologie, — d’une méthode qui, prenant la tache où les devanciers l’ont lai
cée eût évitée ; mais ce qui est fondamental, c’est d’avoir aperçu la méthode . L’auteur, sans être absolument muet sur la quest
53 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
ces fins secondaires et subordonnées que l’on appelle des moyens. La méthode idéologique permet, il est vrai, d’échapper à ce
le désir d’y échapper qui a fait, en partie, la persistance de cette méthode . Ceux qui l’ont pratiquée, en effet, étaient trop
era en état d’éclairer la pratique tout en restant fidèle à sa propre méthode . Sans doute, comme elle ne parvient pas présentem
que fournit même un moyen de contrôler les résultats de la précédente méthode . Puisque la généralité, qui caractérise extérieur
tte vérification est rigoureusement nécessaire, parce que la première méthode , si elle était employée seule, pourrait induire e
état morbide, quelque universelle qu’elle soit. C’est d’après la même méthode que devront être résolues toutes les questions co
irs de l’État sont des phénomènes normaux ou non.40 Toutefois, cette méthode ne saurait, en aucun cas, être substituée à la pr
anormales qu’elle a cette utilité. On ne peut donc se servir de cette méthode que si le type normal a été antérieurement consti
espondante de leur évolution. 2° On peut vérifier les résultats de la méthode précédente en faisant voir que la généralité du p
lité des phénomènes soit prise comme critère de leur normalité. Notre méthode a, d’ailleurs, l’avantage de régler l’action en m
veloppé (Division du travail social, p. 73-182). Mais, au fond, cette méthode n’est qu’un cas particulier de la précédente. Car
que les phénomènes qui en dépendent soient eux-mêmes amplifiés. Cette méthode diffère seulement de la précédente en ce que les
54 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80
Malheureusement, la plupart de nos contemporains n’ont retenu que les méthodes analytiques comme propres à la critique. Réduire
s idées, en un mot, y faire un apprentissage utile et s’y dresser aux méthodes . Nous manquons de critiques, a-t-on dit, alors qu
ité qu’il soumet à une discipline intransigeante, aux bienfaits d’une méthode rigoureuse, M. Charles Maurras demeure un guide s
d’erreur dans sa critique, parce que M. Ernest-Charles y apporte les méthodes de la polémique politique par où il débuta, mais
isante. En analystes consciencieux, Marius-Ary Leblond ont observé la méthode méticuleuse de la science expérimentale, sans fai
surtout curieuse, sa critique minutieuse. Il a contribué à créer une méthode bibliographique dont l’usage s’est généralisé. Le
science d’érudit et qu’en plus de la patience, de la subtilité, de la méthode , il possède aussi les qualités du créateur. Il le
es. Il n’entrait point dans le cadre de notre ouvrage d’apprécier les méthodes ou les travaux. Nous nous sommes bornés à les men
ec discernement et tient compte de leur pensée, sans pour cela que sa méthode ou son érudition puissent être mises en défaut. C
elle une majorité sur le programme suivant : Retour à la raison, à la méthode , à la clarté, à la simplicité, Respect des tradit
55 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
st la critique littéraire qui est née, et qui, dès ce moment, a eu sa méthode , son objet, et quelques-uns de ses principes esse
aussi belles, appuyée d’arguments aussi invincibles, conquise par une méthode plus irréprochable. Les siècles ont adopté la sol
l’âme ? N’est-ce pas s’exposer à des confusions fatales ? Et une sage méthode ne s’en tiendrait-elle pas ici, bien plus encore
ujet ; il en a fixé les détails et les limites ; il en a déterminé la méthode , par la nature même de la science à laquelle il l
u trouver dans l’âme et dans la réflexion le principe de la véritable méthode  ? Mais, en cherchant une réponse à ces questions,
une assurance admirables. En sera-t-il de même sur la question de la méthode  ? Oui, sans doute ; et en ceci la solution de Pla
ui est. On a souvent représenté la dialectique platonicienne comme la méthode qui, des idées particulières, s’élève de degré en
ue est bien cela sans doute ; mais elle est plus encore : elle est la méthode unique, applicable à tous les cas, aux plus humbl
cas, aux plus humbles comme aux plus relevés : en un mot, elle est la méthode , au sens même où Descartes l’a plus tard entendu.
e seul à posséder la dialectique, tout comme Descartes n’a demandé la méthode qu’à la seule philosophie. De là vient encore que
dans l’histoire de la philosophie. Elle est l’antécédent direct de la méthode cartésienne, laquelle est le fondement de toute l
t, si l’on a bien compris pourquoi le système péripatéticien est sans méthode et sans base, on voit tout aussi clairement pourq
voit tout aussi clairement pourquoi le disciple n’a point accepté la méthode du maître : c’est qu’Aristote n’a point constaté
t pas là la dialectique de Platon. Certes, je ne veux pas dire que la méthode platonicienne soit à l’abri de toute critique, ni
mais ce sont là des aberrations et des conséquences immodérées de la méthode  ; ce n’en sont pas de légitimes applications. Il
n’en sont pas de légitimes applications. Il faut donc répéter que la méthode de Platon est la vraie méthode, et que qui ne l’a
lications. Il faut donc répéter que la méthode de Platon est la vraie méthode , et que qui ne l’adopte pas court le risque de ne
nie. Aristote aurait donc pu apprendre de Platon d’abord ce qu’est la méthode philosophique, et de quelle faculté de l’âme elle
e ; enfin, il aurait pu apprendre que ce dogme, cette morale et cette méthode reposent uniquement sur cette essentielle distinc
56 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
objet de l’éclectisme. L’éclectisme n’est point un système, c’est une méthode , une certaine manière de considérer les choses, t
i lui sont propres, la réflexion élevée au rang et à l’autorité d’une méthode . La philosophie n’est guère, en effet, qu’une mét
’autorité d’une méthode. La philosophie n’est guère, en effet, qu’une méthode  ; il n’y a peut-être aucune vérité qui lui appart
ent pas être contestés ; mais ont-ils toute l’évidence désirable ? La méthode psychologique a déjà et elle prendra chaque jour
ur davantage un rang élevé et dominant dans la science ; mais à cette méthode n’est-il pas possible d’en joindre une autre, non
Descartes, c’est encore la réflexion libre élevée à la hauteur de la méthode la plus sévère. Descartes commence par douter de
ce qui doute en lui, à la pensée. Entre la réflexion de Socrate et la méthode de Descartes il y a un intervalle de deux mille a
trement sincère, sérieuse et profonde que celle de l’Inde, de même la méthode de Descartes est supérieure aux procédés de l’esp
ilosophique, qui a produit et produira mille et mille systèmes. De la méthode , tel est le titre si simple aujourd’hui, mais pro
ces, et devoir clair en toutes choses. Il tenait infiniment plus à sa méthode qu’à ses plus illustres découvertes ; à telles en
s mathématiques sont l’enveloppe et non le fond de sa méthode30. « Ma méthode , dit-il, n’a pas été inventée pour résoudre des p
pour s’exercer à la pratique de cette méthode31. » Il commence par sa méthode , et il y revient sans cesse. C’est le dernier com
ilosophie. Récapitulation des deux dernières leçons. Un mot sur la méthode employée. — Sujet de cette leçon : Appliquer à l’
en sommes arrivés. Je me permets de recommander à votre attention la méthode qui nous y a conduits, car elle présidera à tout
e esprit ce qui est au-dessus de toutes les vérités particulières, la méthode  ; car la méthode, en garantissant l’exactitude de
st au-dessus de toutes les vérités particulières, la méthode ; car la méthode , en garantissant l’exactitude des vérités exposée
rouver vous-mêmes de nouvelles vérités. C’est ici surtout un cours de méthode  ; et la méthode, je le répète, qui présidera à ce
s de nouvelles vérités. C’est ici surtout un cours de méthode ; et la méthode , je le répète, qui présidera à cet enseignement,
ce sur la philosophie et sur son histoire ! Quatrième leçon. De la méthode psychologique dans l’histoire. Que l’histoire
ière d’un historien de la philosophie, l’amour de l’humanité. — De la méthode historique. Deux méthodes. Méthode empirique : qu
philosophie, l’amour de l’humanité. — De la méthode historique. Deux méthodes . Méthode empirique : qu’elle est à peu près impra
ie, l’amour de l’humanité. — De la méthode historique. Deux méthodes. Méthode empirique : qu’elle est à peu près impraticable,
peu près impraticable, et ne peut donner la raison des faits. — De la méthode spéculative. — Alliance des deux méthodes en une
la raison des faits. — De la méthode spéculative. — Alliance des deux méthodes en une seule, qui, partant de la raison humaine,
éveloppement de tout cela dans l’histoire. Le résultat d’une pareille méthode serait l’harmonie du développement intérieur de l
harmonie de la philosophie et de son histoire. — Application de cette méthode . Trois points que la méthode doit embrasser : 1º
de son histoire. — Application de cette méthode. Trois points que la méthode doit embrasser : 1º rémunération complète des élé
iment qui doit présider à nos études, tâchons de reconnaître aussi la méthode qui peut nous conduire le plus sûrement au but qu
ion se présente nécessairement à l’entrée de la carrière. Il y a deux méthodes historiques. Celle qui s’offre la première et tou
Celle qui s’offre la première et tout naturellement à l’esprit est la méthode expérimentale. Il semble que l’histoire étant une
’on appelle des systèmes, il n’y a qu’à appliquer à ces faits la même méthode qu’on applique à tous les autres. Il s’agirait d’
elle ne peut mener à aucun grand résultat. Si on prétend que la seule méthode historique légitime est la méthode expérimentale,
sultat. Si on prétend que la seule méthode historique légitime est la méthode expérimentale, il faut être fidèle à cette préten
il faut être fidèle à cette prétention, se servir exclusivement de la méthode expérimentale, ne la quitter jamais, n’admettre j
hode expérimentale, ne la quitter jamais, n’admettre jamais une autre méthode qui nous conduise à notre insu, alors même qu’on
périence. Or, voici quelles conditions impose l’emploi exclusif de la méthode expérimentale. Comme elle n’accepte aucun résulta
ut qu’il se jette et s’oriente comme il pourra. Non seulement pour la méthode expérimentale, à son début, il ne doit pas y avoi
c’est-à-dire un résultat que ne rencontre pas d’abord légitimement la méthode expérimentale. D’où il suit qu’il n’y a pas plus
l suit qu’il n’y a pas plus d’écoles qu’il n’y a d’époques pour cette méthode , à son point de départ. Et qu’elle ne dise pas qu
Il faut étudier tout cela en détail, sous peine d’être infidèle à la méthode expérimentale. Or, comme en suivant rigoureusemen
à la méthode expérimentale. Or, comme en suivant rigoureusement cette méthode , pour arriver à des résultats généraux de quelque
ompter sur une pareille destinée, il faut bien s’adresser à une autre méthode . Allons plus loin. Supposons qu’après avoir inter
différentes écoles, par là à celle d’époques fondamentales, et que la méthode expérimentale se trouve en possession de tous les
sommes ici dans un monde tout intellectuel, qui ne tombe pas sous la méthode expérimentale. Il reste donc que nous nous adress
ode expérimentale. Il reste donc que nous nous adressions à une autre méthode . Essayons. Pensez-y sérieusement. Qui est en jeu
intenant, quelle est la première difficulté sous laquelle succombe la méthode expérimentale ? C’est le nombre infini des élémen
ombre infini des éléments possibles de l’histoire dans lesquels cette méthode devait s’engager et se confondait nécessairement.
it des lois 47. Je sais quels sont les inconvénients de cette seconde méthode  : je sais qu’il est possible de croire avoir sais
ème. Je le sais, et je me hâte de déclarer que s’il n’y a pas d’autre méthode possible et raisonnable que celle que je viens d’
périls en la soumettant à l’épreuve rude et laborieuse de la première méthode  ; et c’est à quoi j’en voulais venir. La méthode
ieuse de la première méthode ; et c’est à quoi j’en voulais venir. La méthode expérimentale toute seule est à peine praticable,
fut, sans qu’on sache pourquoi ce qui fut a été. D’un autre côté, la méthode rationnelle pourrait nous conduire à un système f
rait lui-même à une vue fausse de l’histoire. Mais réunissez les deux méthodes , faites comme le grand physicien qui, dans son la
, et se sert à la fois et de ses sens et de sa raison. Débutez par la méthode a priori, et donnez-lui comme contrepoids la méth
. Débutez par la méthode a priori, et donnez-lui comme contrepoids la méthode a posteriori. L’accord de ces deux méthodes est à
z-lui comme contrepoids la méthode a posteriori. L’accord de ces deux méthodes est à nos yeux le flambeau à l’aide duquel seulem
l résultat vaut bien la peine d’être recherché. Pour être fidèle à la méthode qui vient d’être exposée, il faut d’abord reconna
ques, et de là à un système hypothétique ; la première loi d’une sage méthode est donc une énumération complète. La seconde est
ndécomposables qui sont la borne de l’analyse. La troisième loi de la méthode est l’examen des différents rapports de ces éléme
Il y a environ cinquante ans, celui de tous les modernes qui, pour la méthode , la pénétration et l’étendue, rappelle le plus Ar
i conduit de Dieu à l’univers ? La création. Ici n’abandonnons pas la méthode que nous avons toujours suivie, cette méthode qui
ci n’abandonnons pas la méthode que nous avons toujours suivie, cette méthode qui emprunte à la conscience humaine ce que plus
ce qui peut seul nous les faire comprendre. Il faut donc, selon notre méthode ordinaire, nous adresser à la pensée. Pour savoir
iner l’ordre des deux autres époques, c’est-à-dire, pour suivre notre méthode , à rechercher lequel, du fini ou de l’infini, pré
Retour sur le système historique esquissé dans la dernière leçon. Méthode qui l’a donné. Beauté de l’histoire ainsi conçue 
de l’histoire, à l’humanité. On pourrait même à la rigueur ramener la méthode suivie à la méthode d’observation et d’induction.
umanité. On pourrait même à la rigueur ramener la méthode suivie à la méthode d’observation et d’induction. En effet, vous l’av
ompris l’histoire et qui le premier a donné l’exemple de la véritable méthode historique. L’auteur de L’Esprit des lois, après
nciliés et réunis ; vous le savez, tel est notre but, telle est notre méthode en histoire, comme en philosophie, comme en toute
rcher trois choses : 1º l’esprit général de cette philosophie ; 2º sa méthode positive ; 3º ses résultats, ou le système auquel
3º ses résultats, ou le système auquel aboutit l’application de cette méthode . L’esprit de la philosophie de Descartes, c’est l
e. L’esprit de la philosophie de Descartes, c’est l’indépendance ; sa méthode , c’est la psychologie, le compte que l’on se rend
ne philosophie ne doit être qu’un développement et un commentaire. La méthode psychologique a été mise au monde par Descartes,
erne ne consente à s’abdiquer elle-même. Mais n’oubliez pas que toute méthode naissante est faible ; n’oubliez pas qu’une révol
, mais je ne fais pas difficulté d’avouer que sur plusieurs points la méthode de Descartes, cette méthode si ferme, chancelle e
ulté d’avouer que sur plusieurs points la méthode de Descartes, cette méthode si ferme, chancelle et quelquefois trébuche. En p
des explications fort arbitraires, en contradiction manifeste avec la méthode qu’il recommande. À son exemple, ses successeurs
ercle est accompli ; il est arrivé à son dernier terme ; sa forme, sa méthode , sa doctrine en mal comme en bien ont trouvé leur
sur les matières philosophiques par une génération de grands hommes, méthode nouvelle, système complet, psychologique, logique
qui constitue toute vraie philosophie, partant à peu près de la même méthode , mais bientôt divisées en deux mouvements contrai
aussi un enfant de Descartes ; il est pénétré de son esprit et de sa méthode  ; il rejette toute autre autorité que celle de la
coup trop durement, la philosophie de la théologie. Cette sévérité de méthode se retrouve dans Tiedemann. En second lieu, Tiede
ve de Descartes comme Locke ; il a le même caractère général, la même méthode que Locke, car ce caractère et cette méthode, qui
ractère général, la même méthode que Locke, car ce caractère et cette méthode , qui n’appartiennent ni à Locke ni à Kant, sont à
e méthode, qui n’appartiennent ni à Locke ni à Kant, sont à jamais la méthode et le caractère de la philosophie moderne. Il sép
avaient tous cependant leur place dans la conscience. Tout occupé de méthode et de psychologie, enfoncé dans les études les pl
es les vérités, même lorsqu’elles paraissent opposées. Ainsi, pour la méthode , nous retenons, comme la conquête du siècle, le g
et incompréhensible141. Comptez et concluez : de tous côtés diverses méthodes , divers systèmes en psychologie, en métaphysique,
la rigueur. La plus grande gloire de Descartes est assurément dans sa méthode , mais les applications de cette méthode sont auss
cartes est assurément dans sa méthode, mais les applications de cette méthode sont aussi très considérables et constituent une
29. Le titre du premier ouvrage de Descartes est : « Discours de la méthode , pour bien conduire sa raison et chercher la véri
ioptrique, les météores et la géométrie, qui sont des essais de cette méthode  ». Nous nous sommes complu à donner une édition c
n moins que les mathématiques ordinaires, mais que j’expose une autre méthode dont elles sont plutôt l’enveloppe que le fond. »
défendant son dogme fondamental au nom de la philosophie. 60. Sur la méthode psychologique appliquée à la théodicée, voyez Du
grande distance de ce véritable maître, et se laissant séduire à une méthode mal sûre empruntée à l’Allemagne, M. l’abbé Rosmi
que et l’art d’exposer ses idées avec une lucidité, une élégance, une méthode vraiment admirable. Ses écrits méritent do servir
57 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
que, et sur ses ruines élevait un système entièrement nouveau dans sa méthode et dans ses directions générales. Ce système, ou
l et de plus durable dans la Critique de la Raison pure, à savoir, la méthode de l’auteur. Or, dans tout inventeur, dans tout p
auteur. Or, dans tout inventeur, dans tout penseur original, c’est la méthode qu’il faut avant tout rechercher, car cette métho
riginal, c’est la méthode qu’il faut avant tout rechercher, car cette méthode est le germe de tout le reste ; souvent elle surv
Raison pure sont pour la philosophie de Kant ce que le Discours de la Méthode  est pour la philosophie de Descartes. Je m’attach
tions qu’il leur adresse. La physique doit l’heureux changement de sa méthode à cette idée : que la raison cherche, je ne dis p
monde vaque à ses affaires avec sécurité. »  Kant avoue qu’une telle méthode pourra bien renverser tous les dogmatismes, qui,
re entière adhésion à ces vues simples et fécondes qui dérivent de la méthode d’observation bien entendue. Nous nous flattons q
Ce qui y frappe, au premier coup d’œil, comme dans le Discours de la Méthode , c’est la hardiesse et l’énergie de la pensée. Ka
mme Descartes, auquel il faut sans cesse le comparer, préoccupé de sa méthode , ne voit qu’elle partout. Ce n’est pas de son pro
de son propre génie qu’il a une grande opinion, c’est de celui de sa méthode . C’est de là qu’il se relève, c’est de là qu’il t
périeur à très peu et inférieur à beaucoup, et qu’il devait tout à sa méthode . Socrate aussi, deux mille ans avant Kant et Desc
e aussi, deux mille ans avant Kant et Descartes, rapportait tout à sa méthode qui, au fond, était la même que celle du philosop
ême que celle du philosophe français et du philosophe allemand. Cette méthode est la vraie, c’est la méthode psychologique qui
nçais et du philosophe allemand. Cette méthode est la vraie, c’est la méthode psychologique qui consiste à débuter par l’homme,
e de son temps ; et cette entreprise, il l’a accomplie, grâce à cette méthode dont je viens de faire connaître le caractère d’a
58 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
cipes ». L’expérience avait pourtant prouvé tous les dangers de cette méthode qui, en permettant de construire arbitrairement l
ce plus étendue et plus approfondie de la réalité sociale. En fait de méthode , d’ailleurs, on ne peut jamais faire que du provi
hode, d’ailleurs, on ne peut jamais faire que du provisoire ; car les méthodes changent à mesure que la science avance. Il n’en
raités comme des choses — proposition qui est à la base même de notre méthode — est de celles qui ont provoqué le plus de contr
tions qu’on a pu s’en faire au cours de la vie, ayant été faites sans méthode et sans critique, sont dénuées de valeur scientif
on rôle dans l’avenir. Quoiqu’on fasse, c’est donc toujours à la même méthode qu’il en faut revenir. II Une autre proposi
à l’esprit qu’on pût nous la prêter, tant elle est contraire à toute méthode . Ce que nous nous proposions était, non d’anticip
ar elles ne touchent à rien d’essentiel. L’orientation générale de la méthode ne dépend pas des procédés que l’on préfère emplo
59 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »
ensées. Plan de l’Apologie de la religion chrétienne. Application des méthodes scientifiques au problème théologique. Absence de
cartésianisme, ils en ont neutralisé l’esprit en s’en appropriant la méthode . Le principe même de leur hérésie dogmatique est
prit de leur enseignement, rien de meilleur, pour le temps, que leurs méthodes , dont leurs rivaux, et surtout l’Université, s’in
même, au progrès de laquelle il croit et travaille, n’a point ici de méthode qui vaille. Cependant il mène une vie assez monda
t bonheur. Pascal donne à Port-Royal un esprit tout laïque, formé aux méthodes et imbu des notions de la science et de la philos
uperficielle. Et de là même sa puissance sur le monde laïque : idées, méthode , style, tout en lui est du savant et de l’honnête
 ; mais elle n’a été qu’un accident ailleurs, elle a été chez eux une méthode de domination. Ce n’est pas à dire qu’il n’y ait
ctrine, entre tels et tels théologiens. D’autres appliqueront la même méthode à tout le dogme, et poseront la question entre la
aison, non seulement parce que l’objet en est une démonstration et la méthode une suite de raisonnements, mais surtout parce qu
lle, pareille, et non supérieure, à celle que l’homme obtient par ses méthodes humaines dans toutes les parties de ses sciences.
textes la vérité qui lui plaisait : il ne pouvait se douter que de la méthode qu’il indiquait, appliquée avec la rigueur impart
lique la négation de la Révélation dans l’ordre de la science, que la méthode par conséquent contient la conclusion, et que le
l’originalité des raisonnements de Pascal est dans l’application des méthodes scientifiques au problème théologique : le physic
où la science faisait ses premiers pas, lorsque le premier emploi des méthodes et des instruments remplissait d’orgueil et d’esp
60 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »
éforme de nos lois ou de nos mœurs, en ce qu’il est le résultat d’une méthode et d’une observation particulières : et cette mét
résultat d’une méthode et d’une observation particulières : et cette méthode est si bien le fait de M. Le Play, elle constitue
aux procédés en usage dans son pays, il voyagea et le fit avec ordre, méthode , en tenant note et registre de chaque observation
passer avant d’oser se faire un avis et de conclure. Il a appliqué sa méthode de description à trente-six monographies d’ouvrie
hiffonnier de Paris. Jamais, dans son travail, il n’a fait fléchir la méthode  : sa description est claire, nette, exacte, compl
L’Esprit des lois et des mœurs. Mais le génie, en tout, a devancé la méthode  ; il a eu des aperçus, des lueurs perçantes : le
le des populations ouvrières de l’Europe, précédées d'un exposé de la méthode d’observation , par VI. F. Le Play, ingénieur en
61 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
rminer la valeur d’un exercice, il faut en définir : 1° le but, 2° la méthode . Nous rechercherons ensuite l’origine et les inve
trop sévères. Ce n’est pas le lieu d’entrer ici dans le détail de la méthode . On la trouvera définie avec une admirable précis
reste, dans les limites que tracent certaines conditions générales de méthode , chaque maître se fera, selon sa culture et son g
fait aborder la suivante avec plus de puissance et de moyens. III. Méthode Qui a donc inventé cet exercice, cette prétend
i faisaient surgir les idées générales. L’autre, M. Aderer, avait une méthode plus précise et plus fine : il s’appliquait au dé
des, qui n’obligeaient pas à serrer les textes de près. Peu à peu une méthode plus sévère s’imposa partout, et une préparation
professeurs l’ont démontré par leur pratique et en font comprendre la méthode et le but. Il ne serait pas excessif de dire que
62 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
iberté, il suppose l’intelligence et fonde la moralité. Au lieu d’une méthode factice et abstraite qui prenant la volonté toute
, à son âge adulte, ne peut l’expliquer qu’à demi, nous avons ici une méthode naturelle et concrète qui complète l’étude statiq
comme partout, l’important était de bien poser la question ; mais la méthode des facultés n’a pas peu contribué à séparer ce q
té des Facultés de Garnier, fondé, comme son titre l’indique, sur une méthode qui subordonne les phénomènes aux causes, les fai
ique s’en trouve singulièrement réduite. Par le mode d’exposition, la méthode , l’impression générale qu’il produit sur le lecte
etc.), et qu’il semblait si bien en état d’étudier. Mais le manque de méthode comparative est une des lacunes de l’ouvrage. Ajo
lection de faits classés pour un tel système, et présentés avec cette méthode , cette connaissance approfondie, que donne la dis
63 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
ement un cerveau supérieur à celui de l’homme. Gall, très opposé à la méthode des pesées, considérait ces exceptions comme tout
rativement à la masse de son corps aura le plus d’intelligence. Cette méthode , employée je crois, pour la première fois par Hal
ite mine assez spirituelle. » Quelque rationnelle que paraisse cette méthode , elle me paraît devoir soulever quelques objectio
e qui reste pour l’exercice de l’intelligence. Quoi qu’il en soit, la méthode du poids relatif, comme celle du poids absolu, do
rait inférieur à la chauve-souris, et le cheval au lapin10. Une autre méthode consiste à comparer le poids du cerveau, non plus
êmes contradictions que pour les cas précédents. L’homme, selon cette méthode , serait à peine supérieur au canard, à la corneil
de chacun d’eux ». Ne voit-on pas dans quel abîme on s’engage, et la méthode des pesées n’est-elle pas convaincue par là même
64 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre premier : M. Laromiguière »
avec accompagnement de métaphores et d’éloquence. Il me semble que la méthode de réfutation qu’emploie mon jeune ami n’est qu’u
t des meilleures et restera. Mais ce qui durera plus encore, c’est la méthode qu’il a reçue de Condillac, et que, dans son Disc
sonnement, il résume avec une lucidité admirable. À notre avis, cette méthode est un des chefs-d’œuvre de l’esprit humain. Nous
entre déplacé, tout le reste s’ébranle. Ainsi, dans notre siècle, les méthodes de construction et les hypothèses des métaphysici
rquons donc en deux mots la portée, les limites et les règles de leur méthode . Ils ne nous enseignent point à observer, à expér
s moyens remplissent-ils l’esprit d’idées claires ? En renversant les méthodes ordinaires. Au lieu d’axiomes, en tête des scienc
malice délicate de l’ancienne société française, il conserva la vraie méthode de l’esprit français. 1. Mettez un badaud anci
65 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Introduction » pp. 2-6
Introduction Une méthode est un ensemble de procédés raisonnés pour arrive
sonnés pour arriver à un but. Le but qu’on poursuit détermine donc la méthode qu’on doit suivre : il faut savoir où l’on veut a
hitectes, tient à plusieurs causes et en particulier à des défauts de méthode . Mais ces défauts tiennent eux-mêmes en grande pa
l’autre travaille à devenir aussi objective que possible. Par quelle méthode peut-elle se rapprocher de cet idéal ? C’est la q
66 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218
nd on est critique soi-même, il est bien clair que si l’on adopte une méthode plutôt qu’une autre, c’est qu’on y est conduit pa
dès lors, d’avoir des objections à adresser à n’importe quelle autre méthode , et tout en se disant que, quand même on le voudr
est fort tenté d’ajouter qu’il n’y a pas grand mal à cela, puisque la méthode qu’on suit est la meilleure et la plus vraie de t
hautement et approuver. Je suis moi-même trop l’homme d’une certaine méthode pour n’avoir pas quelques objections à opposer au
e certaine méthode pour n’avoir pas quelques objections à opposer aux méthodes différentes et plus ou moins contraires. L’histoi
a seul qui survit, qui se dégage et qui triomphe. Voilà l’idéal de la méthode  : a-t-elle toujours été justement appliquée, et a
67 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
e que toutes les tentatives qui ont pour objet, par l’application des méthodes scientifiques, de lier nos idées, nos impressions
nt doivent systématiser leur connaissance, soumettre leur étude à des méthodes , et la diriger vers des notions plus précises, pl
ensables. Le modèle se modifie tous les jours, puisqu’il vit : ici la méthode des retouches de détail serait funeste. Si le pub
re par là, comme quelques lecteurs l’ont cru, qu’il faut revenir à la méthode de Sainte-Beuve et constituer une galerie de port
là pourquoi il faut commencer par appliquer rigoureusement toutes les méthodes de détermination ; les grandes œuvres sont celles
ont celles que la doctrine de Taine ne dissout pas tout entières ; la méthode délicate de M. Brunetière y fait apparaître une p
68 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »
artie de l’héritage de l’antiquité ; ceux enfin qui en appliquent les méthodes et les immortelles leçons à améliorer le présent
bray a lu les modèles de l’éloquence latine ; il s’en est assimilé la méthode et le tour. Il fait justice de la Ligue au nom de
les-là surtout qui servent, à la conduite de la vie. On demandait une méthode  ; on sentait la nécessité d’une langue discipliné
s de piété, ils intéressent singulièrement par ce premier essai d’une méthode appliquée la recherche de la vérité pour la condu
dication, il devint, à l’école de Montaigne, moraliste, en gardant la méthode du théologien et cette habitude rigoureuse d’écri
laisir ; le disciple a essayé de tromper le sien par la rigueur d’une méthode  ; mais des deux parts, c’est le même doute. Seule
comme Charron appelle ses contradicteurs, gagné par un sceptique. La méthode ne convainc pas toujours, et le douteur en fait r
lastique, et le caprice du libre penseur fait trouver plus pesante la méthode du théologien. Cette langue a je ne sais quoi de
usqu’à la mort le désir et l’espoir de la guérison. Le même mérite de méthode et de proportion recommande les ouvrages de piété
ire par un de ses amis qu’il désirait de lui un ouvrage qui servit de méthode à toutes les personnes de la cour et du grand mon
ur nous punir, et que la piété est impossible. Il demandait que cette méthode fût exacte, judicieuse, et telle que chacun pût s
69 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
stianisme en fournit le fond et la matière le paganisme en fournit la méthode . Plus tard et principalement au xviie  siècle, il
ion chrétienne offrait trois grandes nouveautés : la matière même, la méthode , et la langue. La matière, c’est bien moins le sy
de leur croyance, et de retrouver leurs titres d’enfants de Dieu ! La méthode n’était pas moins nouvelle que la matière. J’ai l
philosophie. Tel est en effet le caractère de ses écrits, quant à la méthode . On n’y trouve aucun mélange des vérités apparten
alvin avait faite des anciens et particulièrement de Cicéron, dont la méthode est si naturelle et si agréable, lui avait donné
ine d’éloquence, où l’on voit une première application parfaite de la méthode antique aux idées qui ont le plus profondément re
mué la société moderne. Mélanchthon avait senti l’excellence de cette méthode  ; mais il ne l’appliqua pi un corps de discours s
que moins docte, ne l’avait pas ignorée mais il se fiait plus à cette méthode d’instinct, qui est le don des hommes de génie, e
Calvin résultait naturellement de la nouveauté de la matière et de la méthode . Le même art de composition qui, dans l’expositio
lorieux titre est d’avoir réveillé le catholicisme. Il lui a donné la méthode  ; il l’a forcé d’apprendre ce qu’il avait oublié
70 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
ce. » M. Cousin était alors entraîné si loin, qu’il oubliait sa chère méthode psychologique, seule différence qui le séparât en
ne partie de l’encyclopédie qu’il construit, ou une application de la méthode qu’il découvre ; il ne lui soumet pas les autres
usqu’au bout de sa vie, et il n’est pas autre chose. Hégel trouve une méthode de construction, et conçoit une nouvelle idée de
uction, et conçoit une nouvelle idée de l’univers ; il applique cette méthode aux mathématiques, aux sciences physiques, à tout
les sciences humaines, et meurt en contruisant. Condillac trouve une méthode d’analyse, et définit d’une façon nouvelle la nat
s. Il écrit vingt ouvrages qui sont l’explication et remploi de cette méthode . Chaque année sa définition devient plus claire.
une vue nouvelle sur la nature des êtres, ni une vue nouvelle sur la méthode des sciences ; j’apporte une exhortation à la ver
71 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre I. Des Livres qui traitent de la Chronologie & de la maniere d’écrire l’Histoire. » pp. 2-4
Fresney, qui, quoiqu’elles laissent désirer quelque chose quant à la méthode sont d’un grand secours pour tous les gens de Let
jusqu’à cette année. A la tête du premier volume, est un précis de la Méthode pour étudier l’Histoire. Cette méthode imprimée e
er volume, est un précis de la Méthode pour étudier l’Histoire. Cette méthode imprimée en 12. vol. in-12. est un autre ouvrage
72 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Argument » pp. 1-4
ouve d’abord la nécessité de suivre dans cette recherche une nouvelle méthode , par l’insuffisance et la contradiction de tout c
enfin les trois grands principes d’où part la science nouvelle, et la méthode qui lui est propre (chap. III et IV.)   Chapitre
, sépultures et croyance à l’immortalité de l’âme. Chapitre IV. De la méthode . — Le point de départ de la science nouvelle est
73 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
nt qu’il est impossible de le révoquer en doute. » On a dit que cette méthode de Descartes, cet appel au libre examen, avait ré
que ce même examen, s’il tourne contre vous, devienne tout à coup une méthode criminelle et folle, née de l’orgueil, ennemie de
ui pourraient résulter dans la pratique de l’emploi de telle ou telle méthode ne peuvent prévaloir contre cette méthode elle-mê
l’emploi de telle ou telle méthode ne peuvent prévaloir contre cette méthode elle-même, si elle est légitime et raisonnable. Q
isant à soi-même et en interdisant aux autres un examen téméraire. La Méthode de Descartes a égaré par son apparente innocence
’appuyer sur la religion elle-même. Le libre examen est donc la seule méthode qui puisse établir la vérité religieuse. Elle con
utorité de l’Église, ils usent eux-mêmes du libre examen ? Comment la méthode qui a été bonne et légitime jusque-là devient-ell
u’ils se trompent ; mais on ne peut leur reprocher de se servir d’une méthode dont on se sert soi-même pour les détromper. Je n
rs. Tel est le grand rôle de la philosophie ; elle est avant tout une méthode et une discipline. Ceux qui sont attachés à certa
74 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
ée que dans les Méditations de Descartes, et dans son Discours sur la méthode , où il désapprouve la culture de la poésie, de l’
sa partie dogmatique qui conservait peu de crédit, mais aussi dans sa méthode que ses adversaires même avaient embrassée, et pa
régnait sur l’Europe. Il faut voir dans le discours où il compare la méthode d’enseignement suivie par les modernes à celle de
qui doit être laissé à la prudence individuelle, l’application de la méthode géométrique aux choses qui comportent le moins un
é. Nous lui devons beaucoup pour avoir voulu soumettre la pensée à la méthode  ; l’ordre des scolastiques n’était qu’un désordre
ue le jugement de l’individu règne seul, vouloir tout assujettir à la méthode géométrique, c’est tomber dans l’excès opposé. Il
ent individuel, mais avec les égards dus à l’autorité ; d’employer la méthode , mais une méthode diverse selon la nature des cho
is avec les égards dus à l’autorité ; d’employer la méthode, mais une méthode diverse selon la nature des choses2. » Celui qui
, en déduit toutes les idées particulières et s’efforce de suivre une méthode géométrique que le sujet ne comporte pas toujours
u système que l’on va lire, nous nous sommes souvent rapprochés de la méthode que l’auteur avait suivie dans la première, et qu
poussa pas loin cette étude, pensant qu’il suffisait de connaître la méthode des géomètres ; « pourquoi mettre dans de pareill
pplications de la vie civile ; il y traite du but des études et de la méthode qu’on doit y suivre, des fins de l’homme, du cito
, grave et touchante, il lut le commencement de la loi, et suivit une méthode familière aux anciens jurisconsultes, mais toute
t avoir deux volumes in-4º. Mais il sentit les inconvénients de cette méthode négative : d’ailleurs un revers de fortune l’avai
r M. Colangelo11. On a vu dans le discours, comment Vico abandonna la méthode analytique qu’il avait suivie d’abord pour donner
e et errores. 5. Vico a très bien marqué lui-même les progrès de sa méthode  : « Ce qui me déplaît dans mes livres sur le droi
des langues, qui sont naturellement unis entre eux. Je parlais de la méthode propre à la Science nouvelle, en la séparant des
75 (1912) L’art de lire « Chapitre I. Lire lentement »
iel et curieux du livre. » Il ne faut pas penser trop de mal de cette méthode qui est celle des hommes qui sont, comme Beyle, d
s qui sont, comme Beyle, des collectionneurs d’idées. Seulement cette méthode ôte tout le plaisir de la lecture et y substitue
cteur dilettante et non un chasseur, c’est le contraire même de cette méthode qui doit être la vôtre. Il ne faut pas du tout li
76 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
peuples dans des groupes semblables ou différents. À l’appui de cette méthode , on fait remarquer qu’elle seule est recevable da
it, dans leur intégralité, les individus qu’ils comprennent, La vraie méthode expérimentale tend plutôt à substituer aux faits
nis. Mais quand même une classification serait possible d’après cette méthode , elle aurait le très grand défaut de ne pas rendr
ser les idées et montrer comment doit être appliqué le principe de la méthode . Même il ne faudrait pas considérer ce qui précèd
li l’existence. Cette preuve est contenue dans le principe même de la méthode qui vient d’être exposée. Nous venons de voir, en
pour la première édition de cet ouvrage, nous n’avons rien dit de la méthode qui consiste à classer les sociétés d’après leur
77 (1909) De la poésie scientifique
, comparaison des documents, recherche des Etudes, des Articles, avec méthode . Il est pourtant aisé, à mon avis, à l’aide d’une
85, la première version de mon Traité du Verbe (devenu plus tard l’En Méthode à l’Œuvre), paraît en deux revues16 et en volume
éveloppa ensuite sous le titre qui la plaçait en tête de l’Œuvre : En Méthode a l’Œuvre, en les éditions de 88 et 91  En 1904 e
a immensément d’Emotion et de Beauté à mesure que, retrouvant, par la méthode scientifique, le plus possible des rapports qui u
n et rappel des motifs, etc. L’on doit recourir nécessairement à l’En Méthode . Il sied cependant d’en rapporter quelques point
l’expression technique sont adéquates et inséparables. Mais aussi, la Méthode et l’Œuvre sont co-existantes : l’une n’a pas pré
âme en même temps dans mon esprit. L’Œuvre est le développement de la Méthode , en l’émotion spéciale et inéprouvée encore qui d
mené à relever évidemment l’action que telles ou telles parties de sa Méthode ou tels ou tels de mes livres ont exercée primord
de la langue Française, où si nombreusement lors de la parution de ma Méthode et continuement depuis, ma pensée a été exposée,
» de Mallarmé, qu’il me demande d’écrire pour cette édition. 18. En méthode à l’œuvre (Messein, édit., 1904). 19. Il est in
évolutionniste du poète-philosophe ! Pieuse supercherie… 24. Dans En méthode nous avons montré, par exemple, comment le princi
a non acceptation des conclusions de Spencer et de Nietsche. 25. En méthode à l’œuvre. 26. Je pourrais me prévaloir comme p
ement par le sentiment, lorsqu’il se décharge dans l’être ». 27. En méthode à l’œuvre. 28. En méthode à l’œuvre. 29. Il m
qu’il se décharge dans l’être ». 27. En méthode à l’œuvre. 28. En méthode à l’œuvre. 29. Il me paraîtrait oiseux d’insist
S’il s’en trouve encore, c’est au dam de leur intelligence. 30. En méthode à l’œuvre. 31. A. Messein, éditeur, Paris. 32.
78 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Préface »
ns du génie. La Science nous présente un autre ordre de problèmes. La méthode expérimentale, en s’avançant de proche en proche
euses les plus proches des facultés intellectuelles et morales, cette méthode partout accompagnée de l’infaillible nécessité, n
il la liberté de l’être moral ? Nous avons pensé que les droits de la méthode expérimentale sont absolus, et que nul ne peut in
79 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVIII »
on analyse « est mauvaise, dit-il. Cependant M. Albalat en a tiré une méthode pratique dont on peut dire que, si elle ne former
sons pour et contre, je garde donc la conviction non seulement que ma méthode n’est point mauvaise, mais qu’il n’y en a pas d’a
e critique qui aient été publiés, ces dernières années, ont pris pour méthode l’étude des manuscrits et des ratures. L’avenir,
80 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 157-161
es contre le Ministre Claude, on admire une dialectique profonde, une méthode lumineuse, un enchaînement de preuves, une variét
anche avoit raison de se plaindre : mais pouvoit-il ignorer que cette méthode a été de tout temps la ressource favorite de tous
nit point de publier un Ouvrage sous ce titre : Dissertation selon la méthode des Géometres, pour la justification de ceux qui,
81 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »
ême seulement, non dans ses relations et ses effets. Si le défaut des méthodes que nous avons combattues est de ne montrer d’une
de sentiments qu’elle est destinée à opérer, nous adjoignons à notre méthode , l’un des procédés dont la critique purement litt
au moment où des travaux préalables l’ont faite réellement utile, la méthode biographique de Sainte-Beuve et de ses successeur
quelles a vécu l’esprit de l’œuvre et de son auteur. C’est ici que la méthode historique et sociologique de M. Taine reprend to
e l’histoire, et les lumières qu’on portera dans cette science par la méthode que nous venons d’exposer, seront aussi nouvelles
82 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
Chapitre II Méthode . — Rapport de l’art à la philosophie. Allégorie,
a philosophie. Allégorie, symbole, expression directe. Analyse de ces méthodes dans les arts plastiques et musiques et dans les
nier penche vers l’allégorie. Pour M. Vielé-Griffin, le changement de méthode est alors très visible ; mais pour M. de Régnier
ent par le talent ; mais, on ne peut s’empêcher de le remarquer, leur méthode et celle des œuvres suggestives diffèrent entre e
érites et les défauts de cette pièce, mais à en indiquer seulement la méthode . M. de Régnier sait fréquemment éviter la manière
très cohérente avec le début, est cependant formulée selon une autre méthode . Malgré l’intrusion de personnages abstraits sous
ormes harmonieuses qui en dissimulent le défaut. D’ailleurs, si cette méthode de poésie peut créer des monstres et si, à mon av
la Chevauchée d’Yeldis sont des exemples singulièrement nets de cette méthode que je crois particulière à M. Griffin. Mais au c
83 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachette. — 1850.) » pp. 347-368
anglais. Il traduisit la Statique des végétaux de Hales (1735), et la Méthode des fluxions et des suites infinies de Newton (17
la préface qu’il mit en tête de sa traduction de Hales, il célèbre la méthode de l’expérience en physique et s’élève contre les
, que l’on force la nature à découvrir son secret ; toutes les autres méthodes n’ont jamais réussi, et les vrais physiciens ne p
de Newton et de Descartes, et qu’il oscillait un peu entre leurs deux méthodes  : j’oserai penser que c’est plutôt de Newton et d
èreté sur la manière dont il jugeait Linné, et dont il appréciait les méthodes . Buffon savait peu la botanique : « J’ai la vue c
supérieur. Dans son Histoire naturelle, il ne conçoit d’abord d’autre méthode que celle qui consiste à prendre les êtres selon
es singes (1766 et 1767, tomes XIV et XV). Mais si ce détail et cette méthode scientifique laissèrent longtemps à désirer chez
e quatrième volume de l’Histoire naturelle parut en 1753. Fidèle à la méthode qu’il avait annoncée, Buffon y donnait l’histoire
84 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
écrivain (il l’est cependant, et la première partie du Discours de la méthode est un chef-d’œuvre d’esprit, de naïveté, de gran
la liberté, du sens propre, de la raison individuelle. Quelle est la méthode de Descartes, méthode que M. Nisard approuve sans
ropre, de la raison individuelle. Quelle est la méthode de Descartes, méthode que M. Nisard approuve sans réserve ? C’est l’exa
ra évidemment être tel. » Quelle est la première application de cette méthode  ? C’est le doute, non pas ce doute mitigé qui, la
lorsqu’il imite Descartes et fait en quelque sorte le Discours sur la méthode de la poésie, je crains qu’il n’ait donné au dida
de celui-ci peut avoir de sec et d’étroit, car comment cet esprit de méthode , si excellent dans les sciences, serait-il en mêm
e grande figure, mais par impartialité, et pour lui appliquer la même méthode de stricte justice que M. Nisard applique sans re
 Le bon sens (dit Descaries dans la première phrase du Discours de la méthode ) est la chose du monde la mieux partagée. »
85 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
es préceptes dans son livre de l’Orateur. Il suit presque toujours la méthode d’Aristote, & s’explique avec le style de Pla
ncipes des langues, des sciences & des beaux arts. Il prescrit la méthode qu’on doit garder pour cultiver ses dispositions
de sçavoir, l’autre a plus de goût. A l’égard de l’ordre & de la méthode , la Rhétorique de M. Gibert tient beaucoup de cel
licat & ingénieux. On voit tout d’un coup qu’il n’a observé cette méthode que pour les rendre plus vifs & plus aisés à
t solide, mais dont l’action est languissante. Il n’approuve point la méthode de partager les Sermons en deux ou trois points,
semble que ces divisions ne servent qu’à mettre plus d’ordre & de méthode , à faire sentir davantage si l’on a prouvé ce que
it Fénélon, sera pour eux une raison décisive de conserver l’ancienne méthode . Une personne qui seroit en état d’étendre ou de
nt. On doit s’en contenter, & ne pas vouloir les astraindre à une méthode , dont peu de gens sont capables, & qui peut p
86 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
l qui amenait en leur conscience les résultats, les hypothèses ou les méthodes de l’histoire, de la philosophie, de la science.
e a de plus distinct. Je ne lui en ferai pas un reproche ; mais cette méthode est juste le contraire de la science. En réalité,
peu près, s’exerça l’influence du système hors de la philosophie. La méthode d’abord, sévèrement expérimentale : « de tout pet
e les œuvres littéraires sont des produits nécessaires dont une bonne méthode peut expliquer les éléments et la formation. Sain
onne les formules d’un art objectif, impersonnel, classique, sinon de méthode , du moins d’effet : l’imitation de la nature est
uction à l’induction ; et il s’est imposé de procéder toujours par la méthode expérimentale, la seule scientifique, à son gré,
87 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
llica: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k355036/f640.image La méthode expérimentale, qui depuis longtemps est appliquée
vitale sera toujours un obstacle insurmontable à l’application d’une méthode commune d’investigations dans les sciences physio
l faudrait admettre que la force vitale doit être étudiée suivant une méthode particulière, et que la science des corps vivants
sme absolu et nécessaire. La science vitale ne peut employer d’autres méthodes ni avoir d’autres bases que celles de la science
les êtres vivants n’empêche pas le physiologiste de leur appliquer la méthode expérimentale5. En effet, malgré cette spontanéit
qu’elle nous pose des problèmes qui sont inabordables à l’aide de la méthode expérimentale. En résumé, il y a dans un phénomèn
l’aspiration vers l’absolu. Le savant dépasserait alors le but de la méthode expérimentale, comme celui qui, pour redresser un
iences qu’en obéissant aux lois éternelles de la nature. III La méthode expérimentale a pour but de trouver le déterminis
aine des phénomènes de la nature. Le principe sur lequel repose cette méthode est la certitude qu’un déterminisme existe ; son
r cela qu’il est sans cesse obligé de s’en référer à l’expérience. La méthode expérimentale n’est que l’expression de la marche
rs été et sera toujours le premier élan d’un esprit investigateur. La méthode expérimentale a pour objet de transformer cette c
ude expérimentale des phénomènes. C’est pourquoi on a aussi appelé la méthode expérimentale méthode à posteriori. L’esprit huma
phénomènes. C’est pourquoi on a aussi appelé la méthode expérimentale méthode à posteriori. L’esprit humain a passé par trois p
ménales. C’est ainsi qu’apparaît par le progrès naturel des choses la méthode expérimentale, qui résume tout en s’appuyant succ
son et l’expérience. Dans la recherche de la vérité au moyen de cette méthode , le sentiment a toujours l’initiative, il engendr
ouvons pas sortir des faits, et nous croupissons dans l’empirisme. La méthode expérimentale est la méthode qui cherche la vérit
et nous croupissons dans l’empirisme. La méthode expérimentale est la méthode qui cherche la vérité par l’emploi bien équilibré
rche du déterminisme des phénomènes est admise comme but unique de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni
le rôle de cause prochaine. Toutes les sciences qui font usage de la méthode expérimentale doivent tendre à devenir anti-systé
mette en face de la nature, qu’il l’interroge librement en suivant la méthode expérimentale à l’aide de moyens d’investigation
entrer dans le ménage de la science et lui imposer dogmatiquement des méthodes et des procédés d’investigation, l’accord ne pour
s observations, des expériences ou des découvertes scientifiques, les méthodes et procédés philosophiques sont trop généraux et
ont trop généraux et restent impuissants ; il n’y a pour cela que des méthodes et des procédés scientifiques souvent très spécia
absorber les découvertes particulières d’une science au profit d’une méthode ou d’un système philosophique quelconque. En un m
d’obtenir le déterminisme des phénomènes à l’aide des procédés et des méthodes scientifiques ne s’apprend que dans les laboratoi
r à son secours, s’il voit qu’il s’égare. Je pense enfin que la vraie méthode scientifique est celle qui contient l’esprit sans
Ce procédé de destruction ou d’ablation organique, qui constitue une méthode brutale de vivisection, a été appliqué sur une gr
en inférons qu’il s’agit d’un nerf de mouvement. On a employé la même méthode pour connaître les fonctions des diverses parties
s difficultés d’exécution à cause de la complexité des parties, cette méthode a fourni des résultats généraux incontestables. T
nière, il suffit de constater que nous en devons la connaissance à la méthode de vivisection par ablation organique qui s’appli
tre pondérés par un équilibre physiologique parfait. Il est une autre méthode expérimentale plus délicate, qui consiste à intro
laissés en place et conservés dans leur intégrité. À l’aide de cette méthode , on peut éteindre isolément les propriétés de cer
rien les propriétés des éléments nerveux. Comme on le voit, par cette méthode d’investigation ou d’analyse élémentaire des prop
es autres appareils fonctionnels du corps. Enfin il est une troisième méthode d’expérimentation, qu’on pourrait appeler celle d
u’on pourrait appeler celle des expériences par rédintégration. Cette méthode réunit en quelque sorte l’analyse et la synthèse
sseurs, sur la théorie de la vie ; mais il ne s’est pas trompé sur la méthode physiologique. C’est sa gloire de l’avoir fondée
phénomènes de la santé et de maladie. D’un autre côté les progrès des méthodes physiques, les découvertes brillantes de la chimi
s ont pour base les mêmes principes et pour moyens d’études les mêmes méthodes d’investigation. III. Si les doctrines vita
88 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
nullement botaniste, il n’était point anatomiste ; il avait contre la méthode et contre toute classification scientifique des p
eune fille restée fidèle. En tout, Linné, l’homme de l’ordre et de la méthode , observateur neuf, ingénieux, inventif, à l’œil d
avec un dédain superbe, commença le premier à attaquer Linné sur ses méthodes artificielles, et, même lorsqu’il en fut venu à r
nous dit Blainville, à laisser entrer dans le jardin de botanique la méthode et la nomenclature de Linné, enseignes déployées 
en vient aux oiseaux, obligé d’entrer décidément dans les voies de la méthode , à laquelle il avait résisté tant qu’il avait pu.
’ai souvent causé avec des savants modestes qui se rattachent à cette méthode de philosophie et d’expérience, et, après chaque
aturelle philosophique, et qui ont rendu tant de services à l’art des méthodes qu’elles doivent faire pardonner à leur auteur le
89 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise par M. Taine. »
ment et de front l’histoire des œuvres littéraires et des auteurs, sa méthode scientifique non ménagée a effarouché les timides
lus de sûreté sous le canon de l’orthodoxie ; ils ont tous vu dans la méthode de l’auteur je ne sais quelle menace apportée à l
veille de son livre. I. J’aimerais à pouvoir lui appliquer sa propre méthode à lui-même, pour le présenter et l’expliquer de m
ur une branche un peu rude. II. Il me faut pourtant dire un mot de sa méthode et y revenir ; je ne vise en ce moment qu’à le fa
le plus poli du xviie  siècle : il s’y est surpassé ; il a allégé sa méthode , tout en continuant de l’appliquer. Sa pensée gén
tous. Je ne sais si je m’explique bien : c’est là le point vif que la méthode et le procédé de M. Taine n’atteint pas, quelle q
être autant que la vie de l’humanité même. Nous tous, partisans de la méthode naturelle en littérature et qui l’appliquons chac
90 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
l’essence des choses, du moins si nous avons soumis ces lumières à la méthode qui les réunit et les dirige : cette méthode n’es
soumis ces lumières à la méthode qui les réunit et les dirige : cette méthode n’est elle-même que le résultat de l’ensemble des
s morales, il reste encore des vérités dont la route est connue et la méthode fixée. Les penseurs, repoussés de toutes parts pa
avait dans la philosophie des anciens plus d’imagination et moins de méthode que dans la philosophie des modernes. Celle des a
sont entrés dans la route de la démonstration géométrique ; et cette méthode présente seule des progrès réguliers et sans born
i l’on pouvait découvrir un jour dans le calcul des probabilités, une méthode qui pût convenir aux objets purement moraux, ce s
est déjà parvenu, sous quelques rapports, à appliquer avec succès la méthode des mathématiques à la métaphysique de l’entendem
91 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
les appétits et les sensations, on ne trouve plus ici cette sûreté de méthode qui satisfait l’esprit, encore plus que ne le fon
sprit, encore plus que ne le font les analyses et les découvertes. La méthode du naturaliste, en effet, comprend deux opération
e étude de transition. Son intention, il le déclare, est de suivre la méthode naturelle, et il le fait à beaucoup d’égards. Mai
up d’égards. Mais ses classifications ne sont point fondées sur cette méthode et voici pourquoi. Une classification naturelle s
vu que s’en tenir aux caractères les plus manifestes, c’est suivre la méthode des anciens naturalistes qui, en vertu de ressemb
une esthétique et une morale, cependant on en trouve une esquisse. Sa méthode expérimentale, très bonne quand elle s’applique a
-semblant de rigueur. Peut-être en esthétique n’y a-t-il qu’une seule méthode vraiment sérieuse et qui n’aboutit pas à l’illusi
92 (1886) De la littérature comparée
n’est pas une question de mots qu’il pose, mais bien une question de méthode . Cependant, je n’entreprendrai pas de le discuter
de la littérature anglaise », il explique avec une clarté parfaite sa méthode et son but : les documents historiques, parmi les
itique a poursuivi son programme, comment il a développé et élargi sa méthode dans sa Philosophie de l’art, comment il a osé ab
que tel roman, tel poème ou telle comédie. III Avec l’ancienne méthode critique, la base d’un enseignement littéraire ét
st professeur, son autorité. » C’était clair et simple. Mais avec la méthode historique et psychologique, le problème est tout
il est possible d’appliquer à l’étude de la littérature générale une méthode rigoureusement scientifique. Je n’insisterai pas
s auxquelles nous tendrons. Vous connaissez maintenant, Messieurs, la méthode de critique que nous comptons employer, et, du mo
93 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IX : M. Jouffroy écrivain »
tre, aux effets de style, aux mouvements de passion, aux surprises de méthode . Emporté par le tourbillon métaphysique, assiégé
une philosophie seul, sans maître, avec toutes les précautions de la méthode et tous les scrupules du doute, sur un terrain ob
en philosophie fut la certitude. Pour toute garantie, il trouvait la méthode  ; avec sa passion ordinaire, il embrassa la métho
e, il trouvait la méthode ; avec sa passion ordinaire, il embrassa la méthode et ne la quitta plus. Son premier soin, en aborda
défiance pour eux-mêmes, d’espoir en la vérité et de confiance en la méthode . Alors seulement il se mettait en marche, aussi a
eau retenir son cœur, il y était mené de force ; s’il empruntait à sa méthode et à ses preuves des raisons de croire, sa croyan
it comme Descartes : il s’attachait aux pieds, comme des entraves, la méthode et les règles philosophiques ; mais il tenait ses
94 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
Chapitre XIV : De la méthode (Suite) M. Paul a cinquante ans environ ; il es
r et par la volonté de trop bien faire. Ce livre, composé d’après une méthode inflexible, écrit avec une éloquence entraînante,
, une carpe ; quelle est son essence ou sa cause ? Tous les pas de la méthode sont des effets de cette question. Après avoir cl
i, ou qu’on dérive elle et lui de quelque autre chose. J’esquisse une méthode , je n’avance pas une théorie. Posez cette idée no
. Abstraction, hypothèse, vérification, tels sont les trois pas de la méthode . Il n’en faut pas davantage, et il les faut tous.
vous rencontrez un groupe naturel de faits, vous pouvez mettre cette  méthode en usage, et vous découvrez une hiérarchie de néc
autres, nous tâchons d’y faire apercevoir et d’en dégager par la même méthode que chez les autres le fait primitif et unique d’
95 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247
du geste convenable à la déclamation théatrale étoit partagé en trois méthodes . Il étoit subdivisé en trois arts differens. La p
ois méthodes. Il étoit subdivisé en trois arts differens. La premiere méthode enseignoit l’ emelie ou le geste propre à la décl
nt, dira-t-on, les anciens avoient-ils pû venir à bout de rediger ces méthodes par écrit, et de trouver des notes et des caracte
la division de l’art du geste théatral, et l’avoient partagé en trois méthodes . Comme le dit Ciceron, la nature a marqué à chaqu
96 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539
passionné, il conçut une apologie, une défense de la religion par une méthode et par des raisons que nul n’avait encore trouvée
e meilleur sens du mot. Ne pouvant entrer à fond dans l’examen de la méthode de Pascal, je voudrais ici insister, d’après M. H
ir ; et je ne puis approuver que ceux qui cherchent en gémissant. La méthode qu’il emploie dans ses Pensées pour combattre l’i
fait que pour admirer votre perfection. Rien ne ressemble moins à la méthode de Pascal que cette voie aplanie et aisée. On n’e
ici, c’est l’opposition ouverte de Pascal avec ce qui sera bientôt la méthode de Fénelon. Fénelon, serein, confiant et sans tou
e ne rencontrer que silence et nuit. Avec Bossuet, le contraste de la méthode ne serait pas moins frappant. Quand même, dans so
97 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface »
aimée ; si le crime est normal, c’est à condition d’être haï1. Notre méthode n’a donc rien de révolutionnaire. Elle est même,
ppement logique de concepts idéaux, on jugera peut-être grossière une méthode qui fait dépendre l’évolution collective de condi
t pas être immédiatement dérivés des phénomènes organiques ? Or notre méthode n’est en partie qu’une application de ce principe
98 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — V »
ent qu’après que je me suis placé, grâce à son aide, au plan dont ses méthodes d’exposition nous ont facilité l’abord. Voici pou
acceptons avec reconnaissance une manière de voir dont il a tiré une méthode si propre à nous former. Nous savons bien qu’il d
aimait les lois de la nature. Nous admettons avec lui le danger de la méthode dialectique et rationnelle dans les réformes soci
99 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « La poésie »
rincipaux rameaux. M. Paul Albert n’a eu pour cela qu’à substituer la méthode vivante et historique aux formules et aux définit
airement est absente. Mais peu importe ! les principes sont posés, la méthode est donnée, et l’habile professeur a pris toute s
le renversement ou plutôt l’annulation des vieilles rhétoriques ; une méthode vivante et naturelle substituée aux formules dida
ivante et naturelle substituée aux formules didactiques, — je dis une méthode et non pas de simples séances d’Athénée agréables
100 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
barras est grand, parce qu’ils n’ont ni dans leur objet, ni dans leur méthode , rien qui les caractérise uniquement. Socrate, Di
grand prix, quand elles sont exactes et conduites suivant une sévère méthode . L’esprit de la science est cette communauté inte
franc jeté sur le monde, des habitudes intellectuelles créées par les méthodes modernes. Deux voies, qui n’en font qu’une, mènen
M. Auguste Comte. Il est étrange qu’un homme, préoccupé surtout de la méthode des sciences physiques et aspirant à transporter
de la méthode des sciences physiques et aspirant à transporter cette méthode dans les autres branches de la connaissance humai
celle de l’humanité de la façon la plus étroite et y ait appliqué la méthode la plus grossière. M. Comte n’a pas compris l’inf
frais, sans se soucier de connaissances littéraires fort inutiles. La méthode de M. Comte dans les sciences de l’humanité est d
raisonnement sont aussi mauvais que ceux qui l’attaquent par la même méthode . Le vrai, c’est que le raisonnement ne doit pas ê
laissé prendre à ce sophisme : Nos pères ont fait merveille avec des méthodes médiocrement régulières. Que ne feront pas nos en
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