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1 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVII. La flûte d’ybilis »
flûte d’ybilis (Bambara) Un enfant qui était sorcier, mais que sa mère portait encore sur le dos, dit un jour à celle-ci
ais que sa mère portait encore sur le dos, dit un jour à celle-ci : «  Mère , porte-moi chez mon oncle ; j’ai envie de le voir
e-ci : « Mère, porte-moi chez mon oncle ; j’ai envie de le voir ». La mère le chargea sur son dos et se dirigea vers le vill
Au bout de quelques instants ils entendirent Ybilis qui rentrait. La mère et l’enfant se cachèrent dans la toiture et aussi
e épaisse. Cette fumée incommoda fort le petit qui se mit à crier : «  Mère  ! Mère ! la fumée ! » Ybilis fut grandement surpr
se. Cette fumée incommoda fort le petit qui se mit à crier : « Mère ! Mère  ! la fumée ! » Ybilis fut grandement surpris d’en
u Levant Et du côté où tombe le soleil. Et nul cadavre ne m’a dit : «  Mère  ! la fumée ! Mère ! la fumée ! » Cela fait, Ybil
é où tombe le soleil. Et nul cadavre ne m’a dit : « Mère ! la fumée ! Mère  ! la fumée ! » Cela fait, Ybilis rentra et remit
Avant qu’il fût de retour, le petit redescendit de la toiture avec sa mère et s’empara de la flûte d’Ybilis, puis il reprit
e Levant Et du côté où tombe le soleil Et nul de ceux-là ne m’a dit «  Mère  ! la fumée ! Mère ! la fumée ! ». « Oh mais ! mu
é où tombe le soleil Et nul de ceux-là ne m’a dit « Mère ! la fumée ! Mère  ! la fumée ! ». « Oh mais ! murmura Ybilis, c’es
de ses parents. Il y entra avec lui et dit au père : « Je n’ai pas de mère et je suis venue pour t’épouser ». Le père était
préoccuper de son instrument. Le lendemain l’homme appela sa vieille mère et lui raconta ce qui s’était passé. On ne revit
2 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
r, dans une petite ville du Perche, arrivèrent, pour s’y établir, une mère et sa fille ; elles venaient tenir le bureau de p
e personne qui avait atteint dix-huit ans faisait l’unique soin de sa mère . A la mort de M. M…, sans fortune, sans pension,
c’est ainsi qu’elles arrivaient. Il y avait deux mois environ que la mère et la fille remplissaient l’office qui devenait l
la ville ; une ancienne domestique amenée avec elles les servait. La mère malade, et à jamais brisée au dedans, ne bougeait
d’une nature revêche et dure. Un jour, une après-midi, pendant que sa mère , au sortir du dîner, sommeillait dans son fauteui
tinction originelle, plus d’une goutte de sang des nobles aïeux de sa mère , qui se mêlait, sans s’y perdre, à toutes les fra
; ce jour-là elle souffrait plus. Elle se cachait soigneusement de sa mère , et de peur de se trahir, elle tâchait de ne se l
à sa tristesse. Christel n’avait aimé encore ni pensé à aimer que sa mère  ; elle ne l’avait jamais quittée que pendant une
cessivement, et sans rien faire pour s’en enquérir ; mais, quoique sa mère et elle ne reçussent habituellement aucune person
deux heures et demie, à l’issue du dîner ; bien peu après, dès que sa mère lassée commençait à sommeiller, Christel s’approc
uelque chose de défendu. Elle la tenait quelquefois jusqu’à ce que sa mère s’éveillât ou que lui-même il vînt, ce qu’il fais
remiers mots, celle-ci coupa court, et, se jetant dans les bras de sa mère , la supplia avec un baiser ardent de ne jamais lu
n baiser ardent de ne jamais lui en reparler ni de rien de pareil. La mère n’insista pas, mais, à la chaleur du refus et à m
n était en jeu, il aurait fallu être un rival, ou il fallait être une mère , une mère prudente, inquiète et malade, qu’éclair
jeu, il aurait fallu être un rival, ou il fallait être une mère, une mère prudente, inquiète et malade, qu’éclaire encore s
preuve bien cruelle. C’était un dimanche ; elle était sortie avec sa mère pour une promenade, ce qui leur arrivait si rarem
au bureau l’attendait. Christel trembla ; elle pria, à ce moment, sa mère de s’appuyer plus fort sur son bras, sans crainte
orte tout à côté pour chercher plus près d’elle, avec elle. La pauvre mère sommeillait-elle alors ? Elle se taisait dans son
nt, toute issue fermée, avait chance de s’étouffer peut-être. La sage mère s’en flattait encore, et elle contint au dedans t
fit un geste comme pour se prendre à la grille, et tomba évanouie. La mère , qui, dès le commencement, n’avait rien perdu de
ntre ces trois êtres. Nulle explication ne fut demandée ni donnée. La mère ne parla point en particulier à sa fille. Hervé,
nt la langue. Quelle joie pour Christel, quel attendrissement pour la mère de s’y rencontrer avec lui comme en un coin libre
e Christel possédait quelques livres favoris, venus de là-bas pour sa mère  ; il leur en lisait parfois, une ode de Klopstock
ale beauté, il crut le moment propice, et, après quelques mots sur sa mère , à laquelle il avait parlé, disait-il, de cette v
du néant de pareils projets à l’égard d’une malade comme elle, que la mère navrée ne put qu’échanger avec Hervé un lent rega
de Christel ne se retirait qu’après lui avoir remis celle même de sa mère . Un long silence d’émotion suivit ; le jour était
u en as presque autant que l’amour. Dès le lendemain, Hervé emmena la mère et la conduisit au château de sa famille, où tous
3 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
cheurs nous ont bercés tout près de la terre, entre les genoux de nos mères ou de nos Euryclées (servante vieillie de Télémaq
r et par affection plus que par leurs pauvres salaires ; mon père, ma mère , mes sœurs, les occupations pastorales, rurales,
quel foyer de bûcheron ou de laboureur cette fumée s’élève, et quelle mère de famille, autrefois servante ou bergère au chât
belle demeure ; elle m’était destinée après lui. Notre père et notre mère nous y conduisaient tout petits pour y continuer
olâtrant dans les cours pour rire en liberté. Le repas terminé, notre mère , qui ne négligeait aucune occasion d’élever à Die
s simplicités de la vie paysanesque dont nous faisions partie ; notre mère , aussi sensible et plus intelligente que nous, ne
soupir qui ne serait entendu que de leur cœur ? XI Mais cette mère de famille d’une sensibilité si juste et si exqui
e sont là les peintures qui, sans l’enlever aux réalités de sa vie de mère de famille et de maîtresse de ménage rustique, la
au milieu du jour) pour assister à cette lecture de l’Odyssée par la mère de famille. C’était à l’extrémité d’une longue av
s et de l’eau abrégeait la lenteur ou notait les rêves. Un jour notre mère y parut un livre inconnu à la main. À la forme du
ait au château l’aumônier de notre grand-père. Nous savions que notre mère aimait à lire dans ces volumes d’autel pleins de
i écoutent. XIII « Il faut d’abord, mes enfants, nous dit notre mère , que je vous apprenne ce que c’est qu’un poème ép
ite colonne bleuâtre sortant de la cheminée de votre père et de votre mère  ? que ne verriez-vous pas des yeux de l’âme à tra
yeux de l’âme à travers cette fumée ? Vos berceaux, votre père, votre mère , vos oncles, vos tantes, vos nourrices, vos servi
y verser le vin. » — « Ne diriez-vous pas, mes enfants, reprit notre mère , que ces usages domestiques, qui existaient il y
ent les prétendants à la main de Pénélope abusent du veuvage de cette mère pour ruiner et déshonorer sa maison ; comment Min
ue, déjà rusé comme son père, feint de gourmander respectueusement sa mère , pour qu’elle rentre dans sa chambre. « Laissez c
e ferais, dis-je à demi-voix. — C’est ainsi que j’aurais fait, dit ma mère  ; je me serais fiée à mon fils ; je ne me serais
s sœurs avaient les larmes aux yeux, en comprenant, à la voix de leur mère , ce qu’elles n’avaient pas bien compris d’abord.
bleau de famille. XV Le premier chant finit avec le jour. Notre mère appuya avec accent sur les détails intimes et dom
s flambeaux éclatants devant Télémaque. De toutes les servantes de sa mère , c’est elle qu’il aimait le plus, parce qu’elle l
. » — « Que pensez-vous d’Euryclée, mes enfants ? nous demanda notre mère après avoir fermé le livre. Chacun de nous, chacu
n de nous, chacun de vous n’a-t-il pas eu son Euryclée, cette seconde mère des enfants de la maison, par l’habitude de les a
êmes. XVI Le lendemain, à la même heure et au même lieu, notre mère rouvrit le vieux livre. Notre attention devançait
une éloquence modeste des maux que les prétendants font souffrir à sa mère , à lui, à son pays. On lui répond, il réplique ;
c soin toutes ces provisions. Ce soir je les prendrai au moment où ma mère montera dans ses chambres hautes pour retrouver s
la rassure et la console. ˮ Jurez-moi, nourrice, de ne rien dire à ma mère bien-aimée avant le onzième ou douzième jour aprè
ce récit en inexprimable simplicité de style. « Voyez, nous dit notre mère , comment il faut recevoir et retenir par de bonne
nélas reconnaît le fils d’Ulysse. » — « N’est-ce pas, nous dit notre mère , le geste de la pauvre orpheline du village à qui
line du village à qui je demandais, l’autre jour, des nouvelles de sa mère dont j’ignorais la mort ? Ne prit-elle pas les bo
contre le chagrin ? — Ce seraient deux mauvais sentiments, reprit ma mère  ; la vanité doit s’oublier quand le cœur est bris
trahi. » XVIII « Hélène cependant le reconnaît, continue notre mère  ; elle fait part de ses soupçons à Ménélas, son m
de bœufs et de brebis, et qui prétendent insolemment à la main de ma mère  ! « — Ah ! grands dieux ! s’écrie Ménélas en soup
un pâturage de coursiers. » — « Vous souriez, mes enfants, dit notre mère à ce passage, parce que vous pensez comme le fils
vieilles ! « Ne fut-ce pas exactement ainsi, mes enfants, dit notre mère en fermant à demi le livre, le jour où l’on rappo
he enfin et rêve à son fils. » — « Hélas ! quel autre rêve visite les mères quand leurs fils sont absents ou exposés aux dang
u roi Alcinoüs, sauve Ulysse dans l’île des Phéaciens. Mais ici notre mère , retrouvant toutes les naïvetés du ménage antique
e invisible à l’esprit de la fille d’Alcinoüs à son réveil, que votre mère vous a donc faite paresseuse ! Vos plus belles ro
s acquerrez une bonne renommée parmi les hommes ; votre père et votre mère s’en glorifieront avec joie. Dès que brillera l’a
« Nausicaa, frappée de ce songe, se lève… Elle trouve son père et sa mère retirés dans l’intérieur de leur appartement. La
et sa mère retirés dans l’intérieur de leur appartement. La reine, sa mère , assise auprès du foyer, filait une laine couleur
e de sa chambre une riche parure et la place sur le char éclatant. Sa mère dépose dans une corbeille des mets savoureux de t
e sèche aux rayons du soleil. » — « Ne dirait-on pas, s’écria notre mère , qu’Homère avait suivi cent fois les laveuses à l
i vivifient le tableau. — D’ailleurs il est bien choisi, ajouta notre mère , car je connais peu de scènes, à la campagne, plu
histoires commentées à des enfants par les lèvres intelligentes d’une mère . La lecture de ce poème était-elle même un poème.
idélité de cette description d’un vieux mendiant ? nous demanda notre mère  ; vous frappe-t-elle moins vivement et moins agré
s étrangers et les pauvres nous sont envoyés par les dieux. » Notre mère s’interrompit ici pour nous faire remarquer combi
angez ! » — « Il paraît, dit mon père en souriant et en regardant ma mère , que la cuisine est aussi antique que la morale d
rd’hui les morceaux. — Vous en plaignez-vous, mes enfants ? dit notre mère . — Non assurément, répondîmes-nous tous ; la desc
ez comme le mensonge était odieux aux hommes d’autrefois », dit notre mère . XXII La conversation devient plus pressant
rer de tendresse au retour de votre père ou de mes enfants, dit notre mère , quand vous voyez deux héros, le père et le fils,
art et les malheurs d’Ulysse. — « Sans la vieillesse, nous dit notre mère , la famille n’a point de sérénité ni de sainteté 
de suite un si délicieux poème, si Homère, par la voix de notre jeune mère , avait continué à raconter ainsi ; mais le poème
e Nausicaa, plus laborieuse qu’Euryclée, plus reine, plus femme, plus mère que Pénélope ! Ah ! c’est ainsi que l’Odyssée doi
e des lèvres dans l’intelligence et dans le cœur ; c’est le poème des mères de famille, des époux, des épouses, des aïeuls, d
4 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
passé mollement sous celui de son fiancé ; l’autre bras saisi par la mère qui est assise au-dessous. Entre la mère et la fi
 ; l’autre bras saisi par la mère qui est assise au-dessous. Entre la mère et la fiancée, une sœur cadette debout, penchée s
e sur la pointe des pieds pour voir ce qui se passe. Au-dessous de la mère sur le devant, une jeune fille assise qui a de pe
, dans l’espace vide que laissent les figures, proche des pieds de la mère , une poule qui conduit ses poussins auxquels la p
l. Plus à son fiancé, et elle n’eût pas été assez décente ; plus à sa mère ou à son père, et elle eût été fausse. Elle a le
être sans le savoir elle-même. C’est une idée délicate du peintre. La mère est une bonne paysanne qui touche à la soixantain
gaieté et la tendresse sont mêlées dans la physionomie de cette bonne mère . Pour cette sœur cadette qui est debout à côtés d
ir imaginé cet épisode. Les deux enfants dont l’un assis à côté de la mère s’amuse à jeter du pain à la poule et à sa petite
poussins au milieu de la scène, et qui a cinq ou six petits comme la mère aux pieds de laquelle elle cherche sa vie, a six
t les regards ; ensuite l’époux ou le fiancé ; ensuite l’accordée, la mère , la sœur cadette ou l’aînée, selon le caractère d
tabellion, sont bien des paysans, des gens de campagne ; mais que la mère , la fiancée, et toutes les autres figures sont de
a fiancée, et toutes les autres figures sont de la halle de Paris. La mère est une grosse marchande de fruits ou de poissons
5 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
sa dette en Afrique. Depuis un an déjà, il est rentré au château. Sa mère l’a fiancé à une jeune orpheline dont elle a fait
ge. Tout à l’heure encore Jean attestait à Marie son fidèle amour. La mère se rassure, elle croit en son fils. Une Parisienn
n pour Jean de Thommeray, qui oublie déjà la baronne. L’arrivée de sa mère jette un froid dans la flirtation commencée. « Pa
une trappe, quand le bon ange apparaît. La scène entre le fils et la mère est belle et touchante. Madame de Thommeray adres
tant, à la Maison-d’or, où il s’en va souper avec elle, tandis que sa mère l’attend à la gare, en séchant sur pied. L’action
c’est pour souper avec elle qu’il déserte le rendez-vous promis à sa mère  ! On ne comprend rien à cette triste énigme, et e
ls de province, qui, s’ennuyant dans son petit castel, quitte père et mère et abandonne sa promise, pour suivre une cocodett
es ; il reconnaît son père et ses frères, et, à un balcon du quai, sa mère agitant son mouchoir. — « Le lendemain, dans la c
epuis quinze ans, ni une lettre, ni un signe de vie de leur père ; la mère excuse de son mieux ce silence ; jamais elle n’a
sans s’être expliqué. « C’est l’expiation qui commence ! » s’écrie la mère apprenant cette retraite de mauvais augure. Elle
lation diffamante. Ce qu’il y voit surtout, c’est le déshonneur de sa mère , et l’idée que sa soeur et lui vivent, depuis qui
e peut lui donner gain de cause. En entraînant les enfants, avec leur mère , dans une situation interlope recouverte par un m
t élevée dans un milieu équivoque, sous la tutelle du séducteur de sa mère . Quelque pure qu’elle soit, son innocence en reço
est invinciblement réfutée par le mot de Fanny, s’écriant, lorsque sa mère en vient à la chute de la femme séduite : « Tu di
d, riche armateur du Havre. Elle semblait l’avoir distingué ; mais sa mère rêve de mettre un blason quelconque sur le fond d
s de deuil, triste comme une veuve, grave comme une matrone. C’est la mère de M. Bernard. La mère et le fils vivent seuls da
e une veuve, grave comme une matrone. C’est la mère de M. Bernard. La mère et le fils vivent seuls dans cette maison presque
et douloureux dans leur réclusion. Bernard est un enfant naturel ; sa mère , toute jeune, a été séduite par le fils d’une mai
tat-civil, en divulguant sa naissance, atteindraient la dignité de sa mère , parce qu’il ne veut pas non plus qu’elle ait à r
apprenons tout cela. Rien de touchant et même d’imposant comme cette mère en cheveux blancs se confessant à son fils. Elle
montant des créances : demain, ce sera la ruine et le déshonneur, La mère reste seule avec son fils, elle l’invite à secour
e le veux, tu le dois ! — C’est donc mon père ? » s’écrie Bernard. La mère répond en baissant la tête. — « C’est bien, j’obé
s de la nature qui parle et commande, la piété filiale imposée par la mère outragée à l’enfant renié ; de l’autre, son accep
ssent en voyant si sottement usurpée, la place que devrait occuper sa mère justifie son irritation. Madame Fourchambault, du
’hésite plus ; son cœur reprend l’élan généreux que l’influence de sa mère avait comprimé : elle aimera celui qui l’aime, Vi
d’abord le séducteur puni par sa rupture avec la fille qu’il a rendue mère . Fourchambault a cru choisir la meilleure part, e
, par cette abnégation généreuse, le voile qui couvre l’honneur de sa mère ne sera pas soulevé.
6 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Les Confidences, par M. de Lamartine. (1 vol. in-8º.) » pp. 20-34
dences. Au dernier moment, et par respect, dit-il, pour l’ombre de sa mère , de son père, de ses sœurs, il n’a pas hésité :
sa croissance heureuse sous la plus tendre et la plus distinguée des mères  : « Dieu m’a fait la grâce de naître dans une de
n fils d’aristocrate », disait un jour un représentant du peuple à sa mère . Sa première éducation fut toute maternelle, tout
endant si saine et si belle. Des yeux d’un bleu noir comme ceux de ma mère  ; des traits accentués, mais adoucis par une expr
elques détails sur la finesse de la peau)… En tout, le portrait de ma mère avec l’accent viril dans l’expression : voilà l’e
autre ordre de délicatesse commence. M. de Lamartine loue beaucoup sa mère  ; rien de plus naturel au premier abord ; il semb
ien de plus naturel au premier abord ; il semble qu’un père et qu’une mère soient de ces êtres qu’on ne puisse trop louer ou
is il y a là encore une nuance de délicatesse. Louer à tout moment sa mère comme une femme de génie, comme un modèle de sens
essentiel dans l’éducation de M. de Lamartine, à une erreur de cette mère excellente qui, nourrie de Jean-Jacques et de Ber
x plus ou moins sereins et dans le sourire plus ou moins ouvert de ma mère … Elle ne me demandait que d’être vrai et bon. Je
rd comme l’avait traité sa famille : il avait été l’enfant gâté de sa mère , il le devint de la France et de la jeunesse. Son
s sentiments et des idées, mon éducation familière, surveillée par ma mère , ne fit de moi un des esprits les plus justes, un
t et de sentiment, que fait M. de Lamartine quand il nous parle de sa mère  ? Il ne se contente pas de nous la peindre, il no
icieusement disposés ; mais, en la décrivant, il ne décrivait pas une mère . Est-ce que vous ne sentez pas la différence ? « 
une corde lancée d’un toit à l’autre avec une flèche, son père et sa mère correspondaient, et son père put même quelquefois
ortir la nuit de sa prison, pour aller passer quelques heures avec sa mère . Quelles nuits, s’écrie le poète, que ces nuits
ir complètement oublié qu’il est fils, et qu’il s’agit de ses père et mère . Tout cela est choquant au dernier point, et tell
de famille, c’est qu’il veut retrouver, revoir, entendre l’âme de sa mère . S’il veut nous faire regretter Milly, c’est pour
7 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170
Lettres d’une mère à son fils Hyacinthe Corne, Adrien, ou Lettres
es d’une mère à son fils Hyacinthe Corne, Adrien, ou Lettres d’une mère à son fils. [Le Pays, 10 mars 1857.] I Est
I Est-ce vraiment un livre sur l’éducation que ces Lettres d’une mère à son fils 17 d’Hyacinthe Corne ? Ne serait-ce pa
dans leurs sources pures en parlant tout simplement comme l’âme d’une mère . Mais l’âme d’une mère n’y suffit pas non plus. Q
s en parlant tout simplement comme l’âme d’une mère. Mais l’âme d’une mère n’y suffit pas non plus. Qui n’est qu’une mère n’
mère. Mais l’âme d’une mère n’y suffit pas non plus. Qui n’est qu’une mère n’est qu’une sentimentalité sublime, et il faut p
s. L’éducation est plus qu’une maternité : c’est un sacerdoce. Que la mère en soit le prêtre, ah ! certes ! nous n’y répugno
— Dans l’intention la plus sérieuse de leur auteur, les Lettres d’une mère à son fils sont évidemment un traité d’éducation
ini à la moralité d’un homme. Étudiant, il vit à Paris, éloigné de sa mère , qui lui envoie dans ses lettres des conseils et
une veuve, et nous aimons cette idée de veuve, cumulant le père et la mère dans la fonction sacerdotale de l’éducateur ; mai
ète dans son titre, et qu’il eût intitulé son ouvrage : Lettres d’une mère chrétienne à son fils, toute l’économie en aurait
donner une véritable nomenclature des oublis singuliers de Corne. La mère de son livre, en effet, cette mère qui n’est pas
des oublis singuliers de Corne. La mère de son livre, en effet, cette mère qui n’est pas une philosophe, mais une chrétienne
(la Créqui des lettres publiées par Sainte-Beuve) qu’il fallait pour mère à Adrien. Au lieu de cela nous avons une bourgeoi
8 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Goethe et de Bettina, traduites de l’allemand par Sébastien Albin. (2 vol. in-8º — 1843.) » pp. 330-352
mit à aimer, à étudier et à deviner le fils dans la personne de cette mère si remarquable, et si digne de celui qu’elle avai
elle en profite, car il n’est pas de jour où, dans sa solitude, cette mère heureuse ne pense à son fils, « et ces pensées, d
iment que tu fusses là, près de moi. Bettina revient donc près de la mère de celui qu’elle vénère et qu’elle adore ; et ce
u jour, et qui prospéra si bien, sur la chaise verte où s’asseyait sa mère quand elle lui contait les histoires sans fin qui
e. Une fois qu’il traversait la rue avec plusieurs autres enfants, sa mère , et une personne qui était avec elle à la fenêtre
par toutes sortes de choses. » — Et cela s’est réalisé », ajoutait la mère . — Bettina sait toutes ces choses des commencemen
eux de son âge ; il aimait fort l’exercice du patin, et il engagea sa mère à venir voir comment il y réussissait. Il faisait
souriant très gracieusement : — Eh bien ! que veux-tu ? lui dis-je. —  Mère , vous n’avez pas froid dans la voiture, donnez-mo
voulait plaire. Mais n’avez-vous pas senti dans ce simple récit de la mère tout l’orgueil de Latone : C’est un fils des dieu
ur romain, une impératrice romaine ou Cornélie ? Ce que sentait cette mère alors, toute l’Allemagne depuis l’a senti pour Go
Bettina, on fait comme elle, on se surprend à étudier Goethe dans sa mère , et on l’y retrouve plus grand, plus simple du mo
it qu’il se fût un peu plus ressouvenu dans son génie de ce mot de sa mère  : « Il n’y a rien de plus grand que quand l’homme
me se fait sentir dans l’homme. » — On a dit que Goethe aimait peu sa mère , qu’il l’aimait froidement, que, pendant de longu
cette froideur recouvre souvent la qualité première subsistante. Une mère ne continue pas d’aimer et de révérer à ce point
ne nous appartient pas d’être plus sévère qu’elle. Ce fils aimait sa mère à sa manière, à la manière de tous deux, et, quoi
poser en modèle, il n’était point ingrat : « Tiens chaud de cœur à ma mère , écrivait-il à Bettina… Je voudrais cordialement
drais cordialement être à même de te récompenser de tes soins pour ma mère . Il me venait un courant d’air de son côté. Maint
otre usage, un Fontenelle revêtu de poésie. Au moment où il perdit sa mère , Bettina lui écrivait, en faisant allusion à cett
e qui est triste et irréparable : ne te détourne pas de l’image de ta mère mourante ; sache combien elle fut aimante et sage
répond avec des paroles senties de reconnaissance pour tout ce que sa mère lui a dû de soins dans sa vieillesse et de reverd
l m’est impossible de rester assise, en personne bien élevée. Hélas ! mère (c’est à la mère de Goethe qu’elle adresse ce réc
qui vous tourmente, et il ne vous fera plus mal aux entrailles. » Sa mère savait également la recette ; elle écrivait un jo
e de Goethe, Bettina a plus de sujet de se plaindre ; car cette bonne mère connaissait son fils et expliquait à la jeune fil
9 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame la duchesse d’Angoulême. » pp. 85-102
tivité au Temple où elle vit mourir, l’un après l’autre, son père, sa mère , sa tante et son frère. Elle y était entrée avant
Si elle semble, par sa nature, avoir tenu plus de son père que de sa mère , il est une vertu, du moins, qu’elle tint de cell
r qu’elle avait en elle ce courage d’action qui lui venait bien de sa mère et de son aïeule Marie-Thérèse. En 1830, de même 
es terribles journées d’octobre 1789, son rôle public aux côtés de sa mère commença. Il lui fallut paraître au balcon ou s’e
elle ne sentait bien qu’une seule chose, l’étreinte de la main de sa mère qui la pressait contre elle avec le froid de la m
Tuileries, où la famille royale était resserrée, elle reçut, et de sa mère , de plus en plus grave, et de sa noble tante Élis
ts à Tivoli. La jeune Marie-Thérèse avait remarqué que son père et sa mère avaient l’air très agités et occupés dès le matin
rès agités et occupés dès le matin : Dans la promenade, dit-elle, ma mère me prit à part, me dit que je ne devais pas m’inq
etournai chez moi bien triste, ne comprenant rien du tout à ce que ma mère m’avait dit. C’est dans cette suite de transes,
 : ils l’arrachèrent de son lit avec dureté pour fouiller dedans ; ma mère le prit tout transi de froid. Ils ôtèrent à ma mè
iller dedans ; ma mère le prit tout transi de froid. Ils ôtèrent à ma mère une adresse de marchand qu’elle avait conservée,
: Nous connaissions de suite à qui nous avions affaire, dit-elle, ma mère surtout, qui nous a préservés plusieurs fois de n
les choses de l’âme. Elle s’y montre très frappée de la dignité de sa mère qui, aux paroles de diverse sorte qu’on adressait
t aux nobles captifs, n’opposait le plus souvent que le silence : Ma mère , comme à l’ordinaire, ne dit mot, écrit Madame à
uccombe à son inquiétude et qu’elle rompt son silence généreux : « Ma mère avait tout tenté auprès des municipaux qui la gar
ais rien, écrit Madame, n’était capable de calmer les angoisses de ma mère  ; on ne pouvait faire entrer aucune espérance dan
e fut celui où, après la mort de son père, après la disparition de sa mère , de sa tante, ignorant le sort définitif de ces d
Le 21 janvier et le 16 octobre, jours de la mort de son père et de sa mère , elle s’enfermait seule, ou quelquefois elle fais
10 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
s cette statue de la Pudeur il n’y avait pas un charme à voiler ; une mère de famille pouvait déshabiller cette vierge. I
a vie de l’incomparable beauté de madame Récamier ; une parente de ma mère , qui vivait à Paris dans la familiarité intime de
tte figure. Cette parente me disait qu’elle ressemblait beaucoup à ma mère lorsque ma mère avait seize ans. Je connaissais p
e parente me disait qu’elle ressemblait beaucoup à ma mère lorsque ma mère avait seize ans. Je connaissais par ses récits to
a jeune maîtresse de ce beau lieu, c’était un prétexte suscité par la mère et par le mari de madame Récamier pour dérober la
mière duchesse mourut sans révéler le secret ; le vieux duc épousa la mère de son fils, en sorte que l’enfant supposé était
ritiers du nom et de la fortune de Devonshire ; on menaça le père, la mère et le fils d’un procès ; les témoignages domestiq
e à cette promesse : ce fut la cause de son éternel célibat. Sa vraie mère , Élisa Forster, devenue duchesse douairière de De
e le dieu des femmes. Je me trouvais accidentellement à Paris avec ma mère et ma sœur ; je ne songeais nullement à demander
l’isolement. Mais madame Récamier avait appris par madame Sophie Gay, mère de l’illustre Delphine (madame de Girardin), que
l’illustre Delphine (madame de Girardin), que j’étais à Paris avec ma mère . Bien qu’elle ne sortît plus de l’Abbaye-aux-Bois
-Bois, elle monta en voiture et elle vint un matin rendre visite à ma mère , qui logeait chez moi dans un hôtel garni. Ces de
lles avaient connu beaucoup des personnes du même monde. Seulement ma mère , élevée dans une cour, transportée ensuite très j
ea aucune de ses séductions cordiales et caressantes pour plaire à ma mère  ; quant à ma mère, elle était la séduction person
éductions cordiales et caressantes pour plaire à ma mère ; quant à ma mère , elle était la séduction personnifiée ; elle entr
e Récamier. Deux de mes sœurs, très belles, qui avaient accompagné ma mère dans ce voyage et qui assistaient, modestes et ro
impression reçue ce jour-là par la reine de beauté d’un autre âge. Ma mère céda sans peine aux instances de madame Récamier
de s’être connues trop tard. XV La soirée mémorable arriva ; ma mère , une de mes sœurs et moi, nous perçâmes difficile
ier du couvent de l’Abbaye-aux-Bois. — « Je crois, me dit tout bas ma mère , monter l’escalier de Saint-Cyr pour entendre la
ent d’une entrée d’église, tout cela justifiait l’hallucination de ma mère et de ma jeune sœur ; nous allions voir une Maint
de la maîtresse de maison fendit la foule de l’antichambre et aida ma mère et ma sœur émues à parvenir, au milieu d’un murmu
re cordial. Quant à moi, je me hâtai de reporter mon attention sur ma mère , pour voir dans ses yeux ravis l’impression des n
de M. de Chateaubriand. Ces noms et ces personnages imprimaient à ma mère une physionomie de curiosité satisfaite qui donna
oglie, fille de madame de Staël. C’était une femme magnanime comme sa mère , belle comme Corinne, pieuse comme une prière inc
t la célébrité et la passion, qui n’avaient pas fait le bonheur de sa mère , qu’elle avait appris dès l’enfance à n’estimer q
et de sa fille Delphine, qui fut ensuite madame Émile de Girardin. La mère , femme de cœur et d’esprit, jadis belle et rivale
ce, que cette égalité affectueuse qui est la république du talent. La mère et la fille étaient pauvres, mais le salon d’entr
ristée sous un sourire forcé ; toute son amitié souffrait en elle. Ma mère et ma sœur, exclusivement occupées de regarder la
e enfant je découvris, en face de la maison qu’habitait en passant ma mère , la céleste apparition de mademoiselle Virginie L
 Calonne, ministre de Louis XVI, appela de Lyon à Paris le père et la mère de madame Récamier en 1784 ; un emploi de receveu
armonieuse que précoce de la jeune fille faisait déjà l’orgueil de sa mère . Pour jouir de cet orgueil maternel elle conduisi
our qu’on appelait le Grand Couvert. M. de Calonne, qui protégeait la mère , fit sans doute placer la fille de manière à atti
trie par des deuils éternels. XXXI La maison de madame Bernard, mère de cette belle enfant, était ouverte au luxe, aux
de sa fille Juliette à peine éclose à la vie. Par son amitié pour la mère dont la santé altérée menaçait de laisser Juliett
entendu de la nature : elle pouvait être épouse, elle ne pouvait être mère . Ce sont ces deux mystères qu’il faut respecter,
11 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
que lui inspirait Faust ; une autre fois coupable d’avoir endormi sa mère du sommeil éternel en ne croyant lui donner qu’un
donc la tête ? où donc le cœur ? Viens-tu prier ici pour l’âme de ta mère , Que ta faute a mise au cercueil ? Et quel est ce
, viens ! déjà la nuit se fait moins sombre. Marguerite. J’ai tué ma mère  ; mon enfant, je l’ai noyé : ne t’était-il pas do
nt je te recommande le soin dès demain. Tu donneras la meilleure à ma mère  ; mon frère tout auprès d’elle ; moi un peu de cô
libre. Marguerite. Si nous avions seulement passé la montagne ! Là ma mère est assise sur une pierre. Le froid me saisit à l
mère est assise sur une pierre. Le froid me saisit à la nuque… Là ma mère est assise sur une pierre et branle la tête ; ell
que de bénédictions sont descendues sur vous ! » Herman raconte à sa mère l’épisode le plus touchant de son voyage. « En s
us avez du linge qui vous soit inutile, donnez-le à cette malheureuse mère  ! ” « Ainsi parla la belle jeune fille, et sur la
et qui nous fait deviner les plus pressants besoins de nos frères. Ma mère , comme si elle avait pressenti vos besoins, m’a d
: je courus après elle, je la rejoignis bientôt et je lui dis : « “Ma mère n’a pas seulement mis dans mon chariot du linge p
usque dans l’amour. XII Le père, le pasteur, le pharmacien, la mère reprennent, chacun dans son caractère, l’entretie
ère, l’entretien sur l’événement du jour, après le récit d’Herman. La mère , qui commence à se douter du sentiment né de la p
nne.” Mais je ne te comprenais pas jusqu’à ce que tu eusses envoyé ta mère parler à mon père, jusqu’à ce que notre mariage f
, en face de l’auberge.) « Ce n’est pas en vain, poursuit-il, que la mère de famille prépare, pendant de longues années, po
lève, pose doucement le doigt sur le loquet de la porte et sort. La mère , après une douce réprimande à son mari, sort à so
giste, le pharmacien et le pasteur continuent l’entretien à table, la mère cherche Herman dans les cours et dans l’écurie de
la charpente vermoulue de la treille sur son front. L’entretien de la mère et du fils est aussi familier et aussi pathétique
sespéré, veut s’engager comme soldat dans l’armée de l’Allemagne ; sa mère l’en détourne avec des paroles emmiellées d’amour
ourne avec des paroles emmiellées d’amour de femme et de tendresse de mère . « Mon fils, si tu désires tant conduire dans ta
pensé, tu ne peux pas le désirer plus vivement que ton père et que ta mère  ! — Mais je crois maintenant que tu as fait un ch
choisie ? » Herman avoue son amour. — « Laisse-moi faire, lui dit sa mère attendrie ; les hommes se posent en face l’un de
si à apprécier mieux le caractère pacifique et laborieux d’Herman. La mère , qui entre tenant son fils par la main, parle pou
et se tait ; le pasteur prend avec une douce éloquence le parti de la mère et du fils. « Ne méconnaissez pas la jeune fille
rti, qui concilie la prudence du père avec la tendresse pressée de la mère et l’amour impatient d’Herman, est accepté d’un c
ler seul, et ne m’attendez pas. Retournez auprès de mon père et de ma mère , pour leur dire que leur fils ne s’était pas trom
rlent pas d’amour. — “Je suis ici pour toi, dit simplement Herman. Ma mère désirait depuis longtemps avoir dans sa maison un
dit-elle ; celui qui désormais doit me commander dans la maison de sa mère ne doit pas paraître me servir. Ne me plaignez pa
d’être un hôte peu intelligent.” » XVIII Cependant le père, la mère , le pharmacien et le pasteur, après avoir donné e
sous son bras le petit paquet avec lequel elle était venue ; mais la mère la saisit des deux mains et lui dit avec étonneme
d’attendrissement, de reproches et de larmes. Herman, soutenu par sa mère et par les voisins, s’avance vers Dorothée et lui
la cour de Ferrare, l’autre rappela à cette cour le Tasse aimé de la mère , favori du fils. Mais le Tasse était insensé de g
12 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE SOUZA » pp. 42-61
ais ridicule, qui n’épouse la jeune tille que pour l’affranchir d’une mère égoïste et lui assurer fortune et avenir ; tous l
de son visage pour éviter le froid, elle sent de vagues tendresses de mère passer dans son cœur : et le comte Ladislas la re
on de citer pour la faire ressortir. C’est le cri du cœur de bien des mères sous l’Empire, que Mme de Souza, par un retour su
. Mme de Revel, malheureuse dans son intérieur, se met à plaindre les mères qui n’ont que des filles, parce qu’aussitôt marié
grins eussent été plus graves, ses inquiétudes plus vives ! — Pauvres mères  ! vos fils dans l’enfance absorbent toutes vos pe
aisies tout à coup par des angoisses inconnues jusqu’alors. « Pauvres mères  ! il n’est pas un des mouvements de leur cœur qui
gardez si un amour trompeur ou malheureux ne l’entraîne pas ! Pauvres mères  ! vous n’êtes plus à vous-mêmes. Toujours préoccu
r et sa vie peuvent dépendre de chaque minute, de chaque pas. Pauvres mères  ! pauvres mères ! n’avancez qu’en tremblant. Il p
ent dépendre de chaque minute, de chaque pas. Pauvres mères ! pauvres mères  ! n’avancez qu’en tremblant. Il part pour l’armée
vous font sentir qu’il se plaît près de vous… oh ! heureuse, heureuse mère  ! » — Ceci s’imprimait en 1811 ; Bonaparte, dit-o
ter, mais sont bientôt ivres et ne se savent pas gouverner comme leur mère . » Oh ! bienheureuse ignorance de l’histoire, inn
on front en mon sein se cacher ; Dors, cher Enfant ; je suis aussi ta mère  ! Ta pauvre mère, hélas ! est tout effroi Pour so
ein se cacher ; Dors, cher Enfant ; je suis aussi ta mère ! Ta pauvre mère , hélas ! est tout effroi Pour son Edmond que son
mon cou nu pose ta main légère ; Dors, cher Enfant ; je suis aussi ta mère  ! Tant de malheur peut-il fondre à plaisir, Quand
mon cou nu pose ta main légère ; Dors, cher Enfant ; je suis aussi ta mère  ! Mais, dès qu’ainsi ton doux soin m’est rendu, D
trop tiède en mon sein se cacher ; Éveille-toi ! je ne suis point ta mère  ! Ton cœur fidèle a son signe et son vœu : Edmond
De mon cou nu lève ta main légère ; Éveille-toi ! je ne suis point ta mère  ! M’est-il permis le baiser de l’enfant, Ce vague
De mon cou nu lève ta main légère ; Éveille-toi ! je ne suis point ta mère  ! Mais non, mon Dieu n’est pas un Dieu cruel ; Pa
s baiser en mon sein se cacher ; Dors, cher Enfant ; je suis encor ta mère  ! 24. Il ne l’était pas du reste toujours. Une
13 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
la nature et façonné par l’éducation pour un tel rôle. Il avait pour mère une Française, Marie de Nemours, qui devint régen
elin trouva-t-il en eux ? Madame Royale (ainsi nommait-on la duchesse mère qui prit en main la Régence) tint toute la premiè
ce de l’autorité ; elle le traita avec froideur, avec roideur, non en mère française, mais en mettant sans cesse l’étiquette
ge à la vérité. Le jeune duc de Savoie apprenait vers ce temps que sa mère prétendait le marier à l’infante de Portugal, ave
uelques mois… » Le jeune prince en était dès lors à éprouver pour sa mère un sentiment de répulsion et presque d’aversion.
t et désapprouvait de tout son cœur les actions et déportements de sa mère . Moins maître de lui qu’il ne le fut ensuite, il
faut voir comme l’orateur, après avoir exalté toutes les vertus de la mère , y célèbre dans le jeune prince — « Le rayon divi
parole est un gage inviolable… Vous le savez, ô la plus heureuse des mères  !… » Le thème était des mieux brodés. Je ne vois
on avec ses ennemis. L’abbé d’Estrades, après avoir salué la duchesse mère , allant droit au marquis Dronero, lui signifia à
ait pris entre deux feux, et toute indépendance anéantie. La duchesse mère en frémissait elle-même et s’en révoltait tout ba
ins confiant en cette jeune âme d’ambitieux, faisait représenter à sa mère que si elle voulait garder le pouvoir, elle se mî
posé, tout balancé, il prit le parti de conter toute l’intrigue à sa mère . Pianesse se vit arrêté et incarcéré. Le duc ente
la ruine prochaine de son pouvoir ; « Sous le regard impérieux de sa mère , nous dit M. G. Roussel, il baissait encore les y
lle que Saint-Réal avait appelée la meilleure et la plus heureuse des mères  : « Pour faire connaître à M. de Louvois, écriva
sse et de sûreté… » Mais, à ce même moment, le jeune duc déjouait sa mère par une tactique hardie et habile ; il sentait où
ions toutes soumises et tout humbles à Louis XIV. A l’entendre, si sa mère le poussait trop loin et prétendait lui imposer p
s, et il devint ainsi le neveu par alliance de Louis XIV. La duchesse mère dut abdiquer tout pouvoir ; Victor-Amédée régna.
mbassadeur qui nous laisse en repos avec nos moutons, nos femmes, nos mères , nos maîtresses et nos domestiques ; le charbonni
14 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »
ns puis leur vie pour sauver leur fille (L’implacable créancier) ; la mère de la jeune mariée vengeant sa fille que le père
n’a pas le courage de venger. (Une leçon de courage). En général, la mère manifeste une affection plus profonde que le père
rofonde que le père pour ses enfants, ce que l’on constatera chez les mères de toute race (V. le conte du prince qui ne veut
, font franchir délibérément à leurs chevaux le corps du mari de leur mère , alors que les véritables fils se refusent à cett
nfluence de certaines considérations. Aussi NDar ne pardonne pas à sa mère de l’avoir abandonné et S.-G. Diêgui condamne le
r réduit à la déchéance. Le lionceau (Le lionceau et l’enfant) tue sa mère pour venger celle de son camarade que la lionne a
celle de son camarade que la lionne a dévorée. Diéliman aussi tue sa mère pour sauver sa femme (La sorcière punie). Deux co
ère et cela (dans le conte : Quels bons camarades !) avec leur propre mère . Dans ces derniers contes, la puissance de l’amit
r possède, fortement accentué, le sentiment de la famille. Il aime sa mère et honore son père mais est moins fortement attac
e ami (Quels bons camarades ! Les deux intimes), du lionceau tuant sa mère pour venger celle de son ami, de Bassirou oublian
ssirou oubliant qu’Ismaïla a tué le fils d’un ami par rage de voir la mère de celui-ci résister à sa convoitise (Bassirou et
jures, tandis que le pieux NDar, envoyé d’Allah, ne pardonne pas à sa mère et que S.-G. Diêgui, croyant, n’oublie qu’à demi
e Konkobo Moussa à son endroit, non plus que ceux du tounka envers sa mère . Compassion. — L’indigène n’a pas de pitié pour
llards en général parce qu’il y retrouve l’image de son père et de sa mère , soit dans le présent, soit dans l’avenir. De plu
’est ainsi que S.-G. Diêgui veut se suicider à cause du mariage de sa mère avec le captif Barka. Cependant il semble résulte
ls raillent les fanfaronnades des hâbleurs (V. Les six géants et leur mère , —La fanfaronnade, —Hâbleurs bambara, —A la reche
our l’intempérance de langue (V. Le sounkala de Marama, —Orpheline de mère , —Hammat et Mandiaye, —Le canari merveilleux)133,
ème d’Alkestis d’Euripide où la femme se dévoue à la place du père et mère de son mari pour sauver la vie à celui-ci. 113.
15 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »
. Électre est restée dans le palais d’Argos, subie et opprimée par sa mère , qui hait en elle l’ennemie de son crime. — « Et
nne ! Exauce-moi, mon père. Donne-moi de valoir beaucoup mieux que ma mère et de mieux agir ! Je souhaite à nos ennemis que
t te nommer mon père, et c’est à toi que va l’amour que j’eus pour ma mère détestée si justement aujourd’hui, et pour ma sœu
III. — Appels à la tombe. — Le songe de Clytemnestre. — Le fils et la mère . Alors s’engage entre le frère et la sœur un d
effet : Oreste s’exalte, devient frénétique : — « Ma colère contre ma mère est celle d’un loup affamé… Que je la tue et que
ortier, se présente : aucun trouble en face de cette femme qui est sa mère et qu’il va tuer, pas un reste d’instinct filial
i, dans le même tombeau » — Un moment il hésite devant le sein que sa mère lui montre, ce sein qui l’a allaité, où il a dorm
ne et la louve. — « Pylade, que ferai-je ? J’ai peur. Faut-il tuer ma mère  ? » — Pylade lui rappelle froidement les ordres d
e bourreau d’un dieu, n’a plus rien d’humain. Aux supplications de sa mère il jette d’inexorables répliques ; chaque mouveme
« C’est aussi le destin qui va t’égorger. » — « Ainsi tu vas tuer ta mère  ? » — « Ce n’est pas moi qui te tue, c’est toi-mê
t pas moi qui te tue, c’est toi-même. » — « Crains les Érynnies d’une mère  ! » — « Et celles d’un père, leur échapperai-je,
ir d‘un bruit d’invectives. — Qu’était-ce donc que cette femme, celle mère si l’on veut ? « Une murène, une vipère, qui empo
t, elles l’excitaient tout d’une voix ; elles auraient tourné vers sa mère le pouce inflexible des Vestales romaines achevan
e possède encore, j’atteste que j’ai fait acte de justice en tuant ma mère , car elle s’était souillée du meurtre de mon père
16 (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160
nous dit à l’auberge, à notre réveil, que deux dames françaises, une mère et sa fille, arrivées aussi la veille, mais plus
pâles. XI Elle se leva enfin au bruit de mes pas. Je saluai la mère , qui me présenta à sa fille. Le son de sa voix co
en femme celle de l’Apollon du Belvédère en homme ; on voyait que sa mère , en la portant dans ses flancs, avait trop regard
essé que de vouloir faire éclater aux yeux du monde le prodige qu’une mère a trouvé dans le berceau de son propre enfant ? L
t revivait pour elle dans sa Delphine. On connaît la prédilection des mères pour les derniers venus à la vie. Ils semblent av
le pour cette enfant : elle pouvait penser que le double talent de la mère et de la fille, et leur double travail, apportera
tout cela comme je l’ai lu moi-même dans le cœur de cette excellente mère , mais le monde cherche à voir les vertus même du
ns la société des femmes et des hommes les plus illustres, amis de sa mère , et entre autres de M. de Chateaubriand et de mad
ël ; elle dépassait en charmes et en talent tout ce que le cœur d’une mère avait rêvé. On lui avait appris à sentir et à par
nom de Delphine. Bientôt cette gloire domestique ne suffit plus à la mère . XVI La restauration des Bourbons s’était a
vrée. Sa modestie la défendit contre les vertiges de l’adulation ; sa mère avait tant d’orgueil maternel pour elle, que la j
un enfant malade de la comtesse O’Donnel, sa sœur. Tout le cœur d’une mère se lisait dans sa physionomie fiévreuse et dans s
, et dans ton œil troublé, Dans ton sein virginal, tout le cœur d’une mère             D’avance avait parlé. Et tu pleurais
nquât pas à sa destinée. XX Quoi qu’il en soit, à l’insu de sa mère et d’elle-même, quelques admiratrices de sa beaut
ps après cette conjuration de cour, à Paris. J’y revis Delphine et sa mère . Rien ne ressemblait plus alors au poétique encad
angé, mais non la personne ; les années l’avaient embellie encore. La mère et la fille logeaient à cette époque dans un peti
attestait dans cette résidence la médiocrité de fortune de la pauvre mère . Deux chambres basses où l’on montait par un esca
de la cheminée, une table où les vers de la fille et les romans de la mère , corrigés pour l’impression, révélaient assez les
s, la rivale heureuse de Pétrarque ! Je fus reçu avec accueil par la mère et la fille, comme un ami qu’on aurait éprouvé vi
pour lui sourire par-dessus le dossier de sa chaise. Je demandai à sa mère quel était ce jeune inconnu, dont la physionomie
te et fine inspirait une attention et une curiosité involontaires. La mère me répondit que c’était M. Émile de Girardin ; el
irer mon courage ; Comme un vaillant aiglon, j’aspirais à l’orage… Ma mère (il m’en souvient, j’étais encore enfant) Me cont
le vie, Mes yeux brillaient d’orgueil, d’espérance et d’envie ; Et ma mère joyeuse, en me tendant les bras, Disait : « C’est
ait contracté sa beauté plus mûre. Elle ressemblait à la Niobé, cette mère des douleurs du paganisme. Elle pleurait les enfa
maternité d’adoption trompait ses regrets. Elle aurait été une grande mère pour un fils, elle aurait eu le lait des lions ;
17 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123
plainte qui lui venait, chaque sourire passager, chaque tendresse de mère , chaque essai de mélodie heureuse et bientôt inte
ou gravement sombres. Il y a des souvenirs d’enfance, la Maison de ma Mère  : Et je ne savais rien à dix ans qu’être heureus
ais qu’un jour On m’entendrait aimer pour me répondre : Amour ! Et ma mère disait : « C’est une maladie ; Un mélange de jeux
pour titre : Avant toi ! le tendre poëte nous remet sur la mort de sa mère , sur ce legs de sensibilité douloureuse qui lui v
mélodie, Souffle sur son enfant sa tendre maladie, Morte d’aimer, ma mère , à son regard d’adieu Me raconta son âme et me so
e raconta son âme et me souffla son Dieu Triste de me quitter, cette mère charmante, Me léguant à regret la flamme qui tour
sur moi, je les perdais. Par ma ceinture noire à la terre arrêtée, Ma mère était partie et tout m’avait quittée : Le monde é
or suivie D’anges enfants pour l’embellir ? Veux-tu les baisers de ta mère , Échauffant tes jours au berceau — « Quoi ! mon d
18 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
anc fichu, aux bras rouges, quitte son tricot, appelle son père ou sa mère qui vient et vous vend à vos souhaits, flegmatiqu
était placé tout auprès. Depuis quinze ans, toutes les journées de la mère et de la fille s’étaient paisiblement écoulées à
es ou les soirées les plus fraîches des mois d’avril et d’octobre. La mère et la fille entretenaient tout le linge de la mai
labeur d’ouvrière, que, si Eugénie voulait broder une collerette à sa mère , elle était forcée de prendre sur ses heures de s
core de l’amour, mais qui anime l’indifférence. Elle invente, avec sa mère et Nanon, tous les moyens de déguiser la parcimon
la peau, néanmoins si douce et si fine encore que le pur baiser de sa mère y traçait passagèrement une marque rouge. Son nez
et, prenait parfois une importance énorme aux yeux d’Eugénie et de sa mère . Faut-il pas le voler, cet homme, pour fêter votr
angé en secret un somptueux nécessaire de voyage qui lui venait de sa mère contre des pièces d’or rares recueillies par le p
jour de l’épreuve était arrivé ; une angoisse terrible pesait sur la mère et la fille. Elles firent tout pour distraire le
ille morts ! Je n’avouerai rien ! » À cette pensée, elle jetait à sa mère des regards flamboyants de courage. « “Ôte tout
nt sur elle. « — Monsieur, dit la fille aux genoux de Mme Grandet, ma mère souffre beaucoup. Voyez, ne la tuez pas. » « Gran
femme, naguère si jaune. « Nanon, venez m’aider à me coucher, dit la mère d’une voix faible. Je meurs. « Aussitôt Nanon do
après, il monta sept ou huit marches, et cria : “Eugénie, quand votre mère sera couchée, vous descendrez. « — Oui, mon père.
 — Oui, mon père. « Elle ne tarda pas à venir, après avoir rassuré sa mère . « Ma fille, lui dit Grandet, vous allez me dire
, Eugénie apporta secrètement la cassette de Charles sur le lit de sa mère et que les deux victimes se mirent à l’examiner.
violemment en étendant le bras, qu’elle alla tomber sur le lit de sa mère . « “Monsieur, monsieur ! ” cria la mère en se dre
alla tomber sur le lit de sa mère. « “Monsieur, monsieur ! ” cria la mère en se dressant sur son lit. « Grandet avait tiré
me déshonorez. Mon père, entendez-vous ? « — Monsieur, grâce ! dit la mère . « — Mon père ! ” cria Eugénie d’une voix si écla
souriant à froid. « — Monsieur, monsieur, vous m’assassinez ! dit la mère . « — Mon père, si votre couteau entame seulement
parcelle de cet or, je me perce de celui-ci. Vous avez déjà rendu ma mère mortellement malade ; vous tuerez encore votre fi
n serais-tu donc capable, Eugénie ? dit-il. « — Oui, monsieur, dit la mère . « — Elle le ferait comme elle le dit, cria Nanon
toilette sur le lit. Toi, Nanon, va chercher M. Bergerin. Allons, la mère , dit-il en baisant la main de sa femme, ce n’est
ngeras tout ce que tu voudras. Ah ! elle ouvre les yeux. Eh bien ! la mère , mémère, timère, allons donc ! Tiens, vois, j’emb
e agréable, dit la mourante ; mais je ne saurais me lever. « — Pauvre mère , dit le tonnelier, tu ne sais pas combien je t’ai
tés de la vie. Sa pâle et triste enfance s’était écoulée auprès d’une mère dont le cœur méconnu, froissé, avait toujours sou
sé, avait toujours souffert. En quittant avec joie l’existence, cette mère plaignit sa fille d’avoir à vivre, et lui laissa
le et lui. Cet amour, maudit par son père, lui avait presque coûté sa mère , et ne lui causait que des douleurs mêlées de frê
un tiroir du bahut ; mais le dé de sa tante, duquel s’était servie sa mère , et que tous les jours elle prenait religieusemen
19 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XII »
’une voix languissante, comme quoi il ne fume point par égard pour sa mère , qui est « essentiellement femme du monde ». Entr
nt qui, bientôt peut-être, n’aura plus de père. Jane promet d’être la mère du pauvre orphelin, mais elle ne rappelle pas son
anger, inconnu la veille, une fille oserait à peine le balbutier à sa mère , entre deux sanglots. C’est celui d’une jeune vie
fesse redouble l’indécence de la confession. Il fallait des doigts de mère ou de fée pour lever l’appareil de cette plaie pu
Camille, médecin de vingt-quatre ans, reflète toutes les vertus de sa mère  : enthousiaste et soumis, rangé et passionné à la
on voudrait les dépareiller. Qu’il soit vierge, par exemple, comme sa mère le dit ou le laisse entendre, cela fait sourire.
e sur sa route. Sa maison est devenue la sienne ; elle s’est faite la mère de sa fille et la fiancée à son fils. Elle a rele
elle porte une capeline bleue. Camille, qui n’a que ce secret pour sa mère , l’aime depuis un an, pour l’avoir seulement entr
abandon l’y a bientôt laissée retomber. Restée seule avec une vieille mère , qui attendait d’elle le bien-être, elle s’est tr
personne, Un enfant est né de sa faute, et elle a été heureuse d’être mère . Le père de cet enfant s’est marié, quelque temps
a fille perdue par lui qu’il veut chasser du monde honnête ! c’est la mère de son enfant qu’il désigne comme une réprouvée.
ant qu’à sa place il épouserait, les yeux fermés, sur la parole de sa mère . « C’est raide ! » s’écrie Valmoreau, le mot sort
de reconnaître son fils. Mais son premier acte sera de l’enlever à sa mère , pour la forcer de céder à son caprice renaissant
sentement au mariage. « Jamais ! c’est impossible ! » Et le cri de la mère réfute, à lui seul, tous les paradoxes de la préd
l’Amour. Mais Isaac n’entend pas être remplacé : Camille persiste, la mère s’obstine. Jeannine vient à son secours, en se sa
tte litanie de mensonges ne semblerait récitée que pour arracher à la mère le cri qu’elle pousse, et qui fait éclater la sal
20 (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Aimé Martin. De l’éducation des mères de famille, ou de la civilisation du genre humain par les femmes. »
L. Aimé Martin. De l’éducation des mères de famille, ou de la civilisation du genre humain
es liens et de toutes les disciplines, l’affection de la femme, de la mère , est ce qui reste de plus puissant sur les jeunes
ion commune les jeunes âmes de la famille. Mais qu’apprendra ainsi la mère aux enfants ? Quelles seront avant tout la scienc
x enfants ? Quelles seront avant tout la science et l’éducation de la mère  ? L’auteur est ainsi amené à développer ses idées
r à la vérité demeuraient infaillibles, on sent que l’éducation de la mère de famille deviendrait facile, et que ce qu’elle
nd on aurait trouvé théoriquement quelle devrait être l’éducation des mères de famille, ne faudrait-il pas que cette éducatio
21 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
ais baisé, en m’en séparant, les marques des pieds de mon père, de ma mère , de mes sœurs sur le sable. Depuis ce jour je n’y
me pendant la première aube de mes jours ! Voilà la montagne où notre mère nous menait prier Dieu au coucher du soleil ! Voi
d’œil me fit pressentir à qui j’avais affaire. C’était évidemment une mère et ses filles. La mère se leva et, s’avançant pou
à qui j’avais affaire. C’était évidemment une mère et ses filles. La mère se leva et, s’avançant pour prendre la parole, me
d’arbres et le loisir du milieu du jour. Elle ajouta qu’elle était la mère de ces trois jeunes personnes qu’elle me demandai
-sept à dix-huit ans par une ressemblance plus grave avec celle de sa mère . La seconde, moins âgée d’un an, paraissait aussi
mblable à ce que j’avais imaginé. » C’est ma seconde fille, me dit sa mère , elle sait par cœur tout ce qui intéresse votre f
ons lu en commun depuis que ce volume est tombé dans nos mains, votre mère , vos aimables sœurs, votre… Elle baissa la voix,
oment en silence. — Enfin, voilà ma troisième fille, Marie, reprit la mère en me présentant la plus jeune. C’était presque u
urs. Leur toilette était uniforme, simple, et pourtant convenable. La mère portait une robe de soie noire, et les trois jeun
urprises ; j’en pris un moi-même en face d’elles et, m’adressant à la mère , je lui demandai à quoi je pouvais lui être agréa
s amener à une pareille heure. — Oserai-je vous demander, dis-je à la mère , à qui j’ai l’honneur de parler et le motif de vo
nature prise sur le fait. — Mais comment avez-vous fait, dis-je à la mère , pour savoir où vous alliez, et qui vous a inform
Dieu comme à la maison, moi avec Mathilde, la petite Marie avec notre mère . Cela ne nous avait presque rien coûté. La pauvre
ut petit garçon jouaient avec de la sciure de bois sur leur porte. La mère nous regarda d’abord avec une certaine surprise,
emanda si elle ne pourrait pas nous donner à coucher. Puis, voyant ma mère et ses filles. « À coucher. Oui, nous dit-elle, m
rendre des forces aux bras. — Oh ! le souper nous importe peu, dit ma mère , pourvu que la chambre et le lit soient propres.
ent pas encore perdu leur fleur ; pendant que nous soupions ainsi, la mère redescendit, et nous causâmes ensemble pendant qu
ise. VIII Le lendemain matin, mes filles avaient dit adieu à la mère et embrassé les enfants dans le berceau et nous é
tre, tantôt une invitation de l’un à l’autre. Madame de Lamartine, sa mère , vivait encore alors, et en me voyant entrer dans
Confidences d’enfant par le pas des visiteurs, il n’y manquait que la mère , le père, les demoiselles et le fils. Chacune de
aux différentes maisons du village où l’on avait préparé nos lits. Ma mère avait le plus beau chez la veuve de l’ancien mair
ère, nous venons vous apporter une bonne nouvelle. — Et quoi donc, ma mère  ? répondit la pauvre ermite. — C’est que, grâce à
les descriptions que nous avons lues, que c’était l’endroit où votre mère , votre fille ramenée de Palestine, votre compagne
22 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
ndait dans un même amour domestique Dieu et son père, la Vierge et sa mère et ses sœurs. Elle avait été un ange de piété fil
te d’elle-même, tendrement jalouse, « l’enfant de ce monde, disait sa mère , qui a le plus besoin de caresses », atteinte d’u
nom d’enfant, était poétique aussi et même poète ; elle tenait de sa mère le don du chant ; elle mourut à trente ans, le 12
mante Ondine avait des points de ressemblance et de contraste avec sa mère . Petite de taille, d’un visage régulier avec de b
rieux et ferme, une sensibilité pure et élevée. À la différence de sa mère qui se prodiguait à tous, et dont toutes les heur
gesse donnaient même parfois un souci et une alarme de tendresse à sa mère qui n’était pas accoutumée à séparer l’affection
euvent t’être restées précises sur notre famille et nos chers père et mère . Je vous ai tous quittés si jeune que je sais peu
s les fortifications ; un bien bon père dans notre pauvre maison, une mère bien belle, bien tendre et bien pleurée au milieu
vine. Si tu savais quelle part profonde elle a prise à mon malheur de mère , tu l’aimerais comme on aime un ange ; — et c’est
’espagnol me plaît par l’idée que notre famille en sort du côté de la mère de papa. Qu’en crois-tu, mon ami ? Mon oncle n’av
— Nous-mêmes, je crois, mon bon frère, nous en sortons du côté de la mère de mon père. Félix, souviens-toi bien : il est im
ses Feuillantines à elle : N’irai-je plus courir dans l’enclos de ma mère  ? N’irai-je plus m’asseoir sur les tombes en fleu
rir de plus consolant ? Aussi je te bénis au nom de mon père et de ma mère  ! » Ce grain à grain me rappelle qu’elle disait
blessures… « Le fils de cette femme est très malade, pauvre comme sa mère , très joli, très musical, très fier et très intel
iolence des remèdes peut-être, ont fait que la fièvre le dévore. « La mère a tout avoué à Mme Duchambge, qui est venue comme
p sur cette pauvre âme qui veut partir. Il faut l’en empêcher pour sa mère  : — c’est affreux, affreux de voir mourir jeune,
, du 8 octobre 1849.) 77. Ce fils parfait, digne en tout d’une telle mère , et qui ne lui a donné que des consolations, est
uai. 81. Leurs sœurs de Rouen. 82. Le voyage à la Guadeloupe, où sa mère était allée mourir. 83. Elle se reportait ici à
23 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
ri, et enfin du père avec son fils, et du fils avec son père, avec sa mère et avec sa sœur. Vous connaissez de nom et de gén
n qui vient des tendresses et des anxiétés du cœur d’un père ou d’une mère pour leurs enfants est sacrée comme le sentiment
domestique. C’était le caractère de cette piété tendre du père, de la mère et des enfants, dans la maison de Mozart, à Salzb
es, une inspiration musicale revêtue d’organes humains. Le père et la mère , qui s’en aperçurent les premiers, tombèrent à ge
Tous les instruments de musique, également familiers au père et à la mère , étaient les seuls meubles épars sur le plancher
e son père. Quand il sortait de la maison, la main dans la main de sa mère , c’était pour aller s’enivrer des vibrations maje
rissement ces pieuses superstitions d’un cœur de père et d’un cœur de mère vouant à l’autel d’un Dieu-enfant des sacrifices
ante dans ce long voyage, font franchir les Alpes aux deux Mozart. La mère et la sœur Nanerl se séparent des deux artistes e
rt, il y a toujours la note tendre : c’est le moment où il pense à sa mère absente et au foyer attristé de Salzbourg. « Bais
es lettres de recommandation, est naïvement racontée par le père à la mère . « Nous voici à Rome depuis le 11. À Viterbe nou
toute la nuit. » Ces lettres sont pleines de ces minuties de père, de mère , de nourrice, qui se mêlent comme dans la vie com
rovidence, pour cet enfant unique, semblait avoir fait ce père, cette mère , cette sœur, uniques comme lui. On y passe sans c
icitons, écrivent-ils à Salzbourg, pour votre commun jour de fête (la mère et la fille s’appelaient Nanerl), en vous souhait
uvelles cordes et j’en joue tout le jour. Je te dis cela parce que ma mère a désiré savoir si je joue encore du violon. Mon
oigts me font mal à force d’écrire des récitatifs ; je te prie, chère mère , de prier pour moi que mon opéra réussisse, et qu
iennent, en 1772, tenter la renommée et la fortune à Milan. La pauvre mère , cette fois, reste seule à Salzbourg par économie
uccès des trois artistes séparés de ce qu’ils aiment. Le regret de la mère absente les rappelle vite à Salzbourg. L’ambition
espoir de meilleure fortune les attire à Munich ; cette fois c’est la mère qui accompagne sa fille et son fils à la cour de
n de la maison. Munich trompe toutes les espérances de la famille. La mère renvoie sa fille à son père et emmène son fils à
nu attendrit jusqu’aux larmes dans la correspondance du fils et de la mère avec la sœur et le père. Ces quatre âmes à l’unis
lement et de la déception, et resserré seulement contre le cœur de sa mère , dut concentrer en soi de ces notes plaintives ou
La sœur Nanerl était déjà revenue à la maison auprès de son père. La mère et le fils allaient partir pour Paris. Léopold
econnaisse la Providence dans cette paternité divine du père et de la mère ici-bas. Hélas ! le pauvre jeune artiste ne devai
a moitié la plus présente et la plus adorée dans la personne de cette mère qui était devenue pour lui tout un univers pendan
éternelles et en complet isolement : la seule joie de sa solitude, sa mère , malade de tristesse et d’exil, lui donnait de te
vous écris à deux heures du matin. — Il faut que je vous le dise : ma mère , ma mère bien-aimée n’est plus ! Dieu l’a rappelé
s à deux heures du matin. — Il faut que je vous le dise : ma mère, ma mère bien-aimée n’est plus ! Dieu l’a rappelée auprès
eu que de deux choses, savoir : d’accorder une mort bienheureuse à ma mère , et à moi force et courage ; et le bon Dieu m’a e
XVI Voilà le pauvre artiste étranger seul devant le lit vide de sa mère , dans une chambre haute et sombre d’une hôtelleri
son pain et le pain de son père, et le payement des funérailles de sa mère  ; concert où l’on doit exécuter une de ses compos
lais-Royal. Je dis le chapelet, comme je l’avais promis à l’âme de ma mère , et je rentrai dans sa chambre vide !… » Arrêton
24 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157
le en eut une grande joie, car on retrouvait en elle la couleur de sa mère . Le romancier grec a dit que Persina, reine d’Éth
la du nom de Paul. Ici rien de si merveilleux tout à fait, puisque la mère elle-même était blonde ; pourtant, puisqu’elle n’
ans la petite maison, sous la madone. On lit tout haut la lettre : la mère s’évanouit, le père regarde ses enfants et sort d
usin pourtant était passé à la Guadeloupe et y avait fait fortune. La mère , voyant la gêne des siens qui se prolongeait sans
fut une scène déchirante, lorsqu’il fallut l’emporter seule, sans sa mère , l’embarquer de force, le soir, dans une pirogue
à la main, on ferait le tour du monde en les récitant. Mais elle est mère , mère heureuse : de là surtout des sources consol
main, on ferait le tour du monde en les récitant. Mais elle est mère, mère heureuse : de là surtout des sources consolantes
même que j’indiquais tout à l’heure en finissant, comme tenant de sa mère le don de poésie, mourut à trente ans, le 12 févr
mante Ondine avait des points de ressemblance et de contraste avec sa mère . Petite de taille, d’un visage charmant, elle ava
rieux et ferme, une sensibilité pure et élevée. A la différence de sa mère qui se prodiguait à tous et dont toutes les heure
euvent t’être restées précises sur notre famille et nos chers père et mère . Je vous ai tous quittés si jeune que je sais peu
s les fortifications ; un bien bon père dans notre pauvre maison, une mère bien belle, bien tendre et bien pleurée au milieu
vine. Si tu savais quelle part profonde elle a prise à mon malheur de mère , tu l’aimerais comme on aime un ange ; — et c’est
’espagnol me plaît par l’idée que notre famille en sort du côté de la mère de papa. Qu’en crois-tu, mon ami ? Mon oncle n’av
 — Nous-mêmes, je crois, mon bon frère, nous en sortons du côté de la mère de mon père. Félix, souviens-toi bien : il est im
rir de plus consolant ? Aussi je te bénis au nom de mon père et de ma mère  ! » Elle a une modique pension qu’elle touchait
ot, le catholicisme individuel ; elle croyait au divin crucifié, à sa mère , à l’efficacité de son intervention, mais d’un él
e dirai l’impiété, que tous les cœurs froids commettent, d’avertir ta mère sur ses devoirs, ce qui serait la tuer. Elle a re
septembre 1854)… Il me serait bien difficile de penser à ton adorable mère sans te mêler aussi dans les larmes que mon cœur
rler de tes fils plus que toi, et je te plains dans tes tristesses de mère . Le siècle est de fer. Le malheur, luxe, la misèr
hes et jours de fête. 52. Ce fils parfait, digne en tout d’une telle mère , et qui ne lui a donné que des consolations, est
suis-je pas morte dans cette chapelle où je priais pour nous tous la Mère des affligés !… Espérons… » C’est cette sœur aîné
25 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
Il faut que je vous dédommage de cela par une aventure domestique. Ma mère , jeune fille encore, allait à l’église ou en reve
comme l’indiquait une autre ligne aussi véridique que la première. Ma mère écoutait ces belles choses avec un plaisir infini
vous volera. Oh ! Pour cette prédiction, elle fut accomplie, ma bonne mère de retour à la maison trouva qu’on lui avait coup
. Sur ce balcon des domestiques occupés. Au pied de la chaumière, une mère assise, sa quenouille dressée contre son épaule g
u par une corde à la branche d’un arbre élégant et léger. Derrière la mère , une esclave penchée offrant au marmot qui se rév
veille le chat de la maison. Le marmot sourit, laisse la pomme que sa mère lui offre, et tend ses petits bras vers le chat q
ait sur le devant, à plat ventre, la plante des pieds tournée vers la mère , la tête vers l’enfant nu, un garçonnet qui dort.
qui fait pitié. une jeune fille endormie, surprise par son père et sa mère . du même. La jeune fille est couchée, sa gorge es
a main posée où la couverture se plisse. Son vieux père et sa vieille mère sont debout au pied du lit tout à fait dans l’omb
fait dans l’ombre ; le père plus sur le fond, il impose silence à la mère qui veut parler. à droite sur le devant, c’est un
le livret, une jeune fille endormie, surprise par son père et par sa mère , on cherche des traces d’un amant qui s’échappe o
et l’on n’en trouve point ; on regarde l’impression du père et de la mère pour en tirer quelque indice, et ils n’en révèlen
repose-t-elle d’une fatigue voluptueuse ? Cela se peut. Le père et la mère appellés par quelques soupirs aussi involontaires
l faut d’aussi bons yeux pour voir le fond et découvrir le père et la mère , qui sont toutefois au pied du lit et sur le deva
technique et clair dans sa composition. Encore une fois le père et la mère auraient-ils eu quelque suspicion de la conduite
insi que sa gorge, de très-bonne couleur ; j’ai dit que le père et la mère étaient dans l’ombre sans qu’on sût pourquoi ; ma
26 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre VI. La Mère. — Andromaque. »
Chapitre VI. La Mère . — Andromaque. Vox in Rama audita est, dit J
ue l’esprit du christianisme a une tendre sympathie avec le génie des mères . Ici nous proposons d’ouvrir un nouveau sentier à
au sentier à la critique ; nous chercherons dans les sentiments d’une mère païenne, peinte par un auteur moderne, les traits
art d’un poète chrétien. L’Andromaque de l’Iliade est plus épouse que mère  ; celle d’Euripide a un caractère à la fois rampa
l ; celle de Virgile est tendre et triste, mais c’est moins encore la mère que l’épouse : la veuve d’Hector ne dit pas : Ast
futurs d’Astyanax, mais elle songe à peine à lui dans le présent ; la mère , sous notre culte, plus tendre, sans être moins p
27 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »
hui, grâce à ce qu’on nous donne de lettres et de billets d’elle à sa mère , à ses sœurs, à ses frères, on pourra se mieux fi
elle fut mariée au dauphin de France (Louis XVI). Élevée auprès de sa mère , l’illustre Marie-Thérèse, « dans la simplicité d
ire, probablement à Augsbourg, la jeune princesse écrit à son auguste mère une lettre remplie des meilleurs et des plus natu
ie des meilleurs et des plus naturels sentiments : « Madame ma chère mère , « Je ne quitte pas sans une vive émotion et un s
les bontés maternelles dont vous m’avez entourée. L’image de ma bonne mère , de toute ma famille, de mes bonheurs d’enfance,
-on, de la part d’une jeune fille qui quitte pour la première fois sa mère  ; mais c’est précisément parce que c’est ordinair
rempée de larmes, je ne les ai essuyées que pour écrire à notre bonne mère en quittant les frontières de l’empire ; pourquoi
de replis et encore moins de noirceurs. À Strasbourg elle écrit à sa mère , et avec elle, elle est plus optimiste, elle voit
e ma chère maman, disant : « Vous étiez déjà de la famille, car votre mère a l’âme de Louis le Grand. » Quelle belle parole
onial, en pleine représentation à Versailles, pour écrire un mot à sa mère (16 mai 1770) : « Madame ma très chère mère, « J
pour écrire un mot à sa mère (16 mai 1770) : « Madame ma très chère mère , « Je me suis échappée du grand cercle, dans ma g
Marie-Christine, que nous étions plus heureuses auprès de notre bonne mère  ! qu’elle était bonne et grande ! Je me vois touj
de cette jeune âme, supplée autant qu’elle le peut la tendresse d’une mère . On suit avec intérêt ces degrés et comme ces nœu
elui qui courut dans le temps même et qui se trouve partout cité. Une mère , pour obtenir la grâce de son fils compromis par
yait de lui faire un tort de sa première démarche : « Mais si j’étais mère , s’écria Marie-Antoinette, pour sauver mon fils,
28 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Doyen » pp. 244-247
arque de la main le haut de la tour, et où l’on arrache l’enfant à sa mère . On voit à droite, une troupe de soldats. Ulysse
nax qu’il tient entre ses bras. L’enfant est tourné et penché vers sa mère . Andromaque est prosternée aux pieds du soldat, e
fond ce soldat qui s’est saisi de l’enfant ; qu’il ne cache pas à sa mère celui à qui elle doit adresser son désespoir. Lai
Astyanax est de bois : qu’il ait ses deux petits bras étendus vers sa mère , et faites qu’il réponde à sa douleur. Cela fait,
i trouvent étrange que les suivantes paraissent plus affligées que la mère . Il faut que chacun marque sa passion d’une maniè
émoins, Et les plus malheureux osent pleurer le moins. Andromaque est mère  ; mais elle est fille de souverain, souveraine el
29 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
ras pendant cette longue période de mois et d’années où le sein de la mère n’est pour ainsi dire qu’une seconde gestation de
l’enfant dans son sein ou à sa mamelle périrait en même temps que la mère  ; les carnages humains seraient doubles, l’humani
les cadavres pour sucer le lait tari dans les mamelles sanglantes des mères  ? Il en serait de même dans toutes les autres fon
es hommes verraient dans les femmes des maîtres, au lieu d’y voir des mères , des amantes, des épouses, des consolatrices ? Qu
me du dégoût. Quel homme aurait été chercher son épouse, quel fils sa mère , au pied de ces tribunes tumultueuses, entre les
e sera à vous chez vous, pas même votre nom ; tout sera au public. La mère de vos enfants couvrira d’avance leur berceau ou
ain ; elles n’ont été écrivains que parce qu’elles étaient épouses et mères , elles n’écrivaient pas pour le public ou pour la
que la tendresse d’une fille. Elles restaient femmes, elles restaient mères , elles croyaient rester obscures en écrivant pour
t fleurit, comme une plante rare en serre chaude, sous la vertu de sa mère , sous la gloire de son père, sous les caresses et
blirent entre le père et la fille une intimité d’esprit qui blessa la mère . Madame Necker dissimula mal sa jalousie contre u
Une froideur qui ne se réchauffa plus jamais glaça les rapports de la mère et de la fille. Madame Necker avait voulu faire d
première éclipsée par le chef-d’œuvre qu’elle avait voulu montrer aux mères . Ce fut dès ce jour l’amertume du reste de sa vie
e du reste de sa vie. On retrouve les traces de cette tristesse de la mère et de cet éloignement de la fille dans les entret
r les théories philosophiques du père et sur les œuvres pieuses de la mère . Tout se conciliait dans une religiosité supérieu
stie, l’ombre du foyer domestique imposés aux filles, aux femmes, aux mères , les renfermaient dans le sanctuaire de leur foye
ilence obligé du premier ministre, la réserve un peu contrainte de la mère affligée de l’éclat prématuré de sa fille, y lais
re heures, a refusé de prendre aucune nourriture. Jugez quelle est sa mère par le sentiment énergique et profond qu’à cet âg
; et ne craigniez-vous pas que ces mots : ils ont enlevé le fils à la mère , ne dévorassent tous les souvenirs dont vous retr
lle existe encore ; elle existe parce qu’elle aime, parce qu’elle est mère . Ah ! sans ce lien sacré, pardonnerait-elle à ceu
son innocence ? « Je reviens à vous, femmes immolées toutes dans une mère si tendre, immolées toutes par l’attentat qui ser
ont retomber sur sa tête ; mais qu’il demande à genoux la grâce de sa mère  ; l’enfance peut prier, l’enfance s’ignore encore
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
et qui était devenu son favori, le jeune roi secoue l’autorité de sa mère . Accusée de honteuses faiblesses pour Concini, qu
ncore, a pu se laisser emporter à des partis aussi violents contre sa mère . L’Étoile nous l’apprend, sous la date du 19 mai 
sa mère. L’Étoile nous l’apprend, sous la date du 19 mai 161019 : sa mère , au début de sa régence, avait cru signaler merve
autorité Marie de Médicis : Luynes est fait connétable. Le fils et la mère sont en guerre ouverte. Ils sont rapprochés par A
liation où la première jeunesse du roi fut tenue par sa déraisonnable mère , lui rendait impossible cette confiance en lui-mê
. La marquise de Rambouillet, mariée à seize ans, en 1600, était déjà mère de sept enfants en 1610. Sa vie était toute séden
arlaient de même. Dans sa trente-sixième lettre, en 1633, il dit à la mère  : « Je devrais craindre, par votre exemple, d’écr
s XIII fut fouetté ce jour par le commandement de la reine régente sa mère , pour n’avoir pas voulu prier Dieu. M. de Souvray
31 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352
noir adoptée dans sa mansarde, qu’il porta toujours depuis et que ma mère seule lui faisait. « Selon les heures où il sorta
de la vie et lui fournirent le sujet de plus d’un de ses livres. « Ma mère , riche, belle, et beaucoup plus jeune que son mar
es terrestres par celles du ciel. « Ceux qui ont connu mon père et ma mère attesteront la fidélité de ces esquisses. Les qua
servation et le jugement de son père, l’imagination, l’activité de sa mère , de tous les deux, enfin, l’énergie et la bonté.
ré, tout faisait présager pour lui un bel avenir. La fortune de notre mère , celle de notre aïeule maternelle qui vint vivre
es de mon père composaient une grande existence à notre famille. « Ma mère se consacra exclusivement à notre éducation et se
« Le plus grand événement de son enfance fut un voyage à Paris, où ma mère le conduisit, en 1804, pour le présenter à ses gr
ant prise d’un malencontreux fou rire pendant une réprimande de notre mère , il s’approche de moi, et pour arrêter cette gaie
resse et son étourderie, il fut renvoyé sans espoir chez son père. Sa mère s’en chargea. Elle lui fit faire dans ce beau pay
e censeur étranger à ses impressions. Il aimait, mais il craignait sa mère comme une justice rigoureuse ; il ne se révélait
rent, ce soir-là, en déplorant entre eux l’aveuglement paternel… « Ma mère , moins confiante que son mari, pensa qu’un peu de
eût certainement pas suffi à ses besoins les plus rigoureux, si notre mère n’eût pas laissé à Paris une vieille femme, attac
énagement (détails qui n’étaient à autres fins que de prouver à notre mère qu’il manquait déjà d’argent), il me confie qu’il
e !…” « Dans sa seconde lettre, il s’excuse de la première, que notre mère avait trouvée fort négligée.   « “Dis à maman que
rez, mademoiselle, qu’on économise pour avoir ici un piano ; quand ma mère et toi vous viendrez me voir, vous en trouverez u
ols !… « “Maman va dire : ‘Allons, Honoré va devenir joueur !’ Point, mère , je veille sur mes passions. « “J’ai songé qu’apr
Villers, qui l’aime jusqu’à soutenir le pauvre rebelle ? « “Une idée, mère  ! si vous lui écriviez pour arranger ce voyage ?
agédie faite et acceptée, il tombe énervé, découragé, maigri, chez sa mère , elle le garda quatre ans, mais non oisif. Ce fut
éels, et mon courage infernal sera récompensé. Persuade-le aussi à ma mère , chère sœur, dis-lui de me faire l’aumône de sa p
s ! Un jour, je l’espère, — un peu de gloire lui payera tout ! Pauvre mère  ! cette imagination qu’elle m’a donnée la jette p
nord : de tels voyages fatiguent ; je le sais aussi, moi ! « Dis à ma mère que je l’aime comme lorsque j’étais enfant. Des l
tendresse et de désespoir, car je sens l’avenir, et il me faut cette mère dévouée au jour du triomphe ! Quand l’atteindrai-
uée au jour du triomphe ! Quand l’atteindrai-je ? « Soigne bien notre mère , Laure, pour le présent et pour l’avenir. « Quant
tte tristesse. Quelqu’un de ceux que j’aime serait-il malheureux ? Ma mère est-elle souffrante ? Où est mon bon Surville ? e
assurer ma vie pour laisser, en cas de mort, une petite fortune à ma mère  ; toutes dettes payées, pourrais-je supporter ces
le bon sens et moins encore contre Dieu. Il était religieux comme sa mère et sa sœur ; la solitude et le bonheur le ramenai
32 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »
mariage, n’avait pas encore le droit de concevoir l’espérance d’être mère . Tout récemment, la Correspondance publiée par M.
gularité matrimoniale. Naturellement, dans une Correspondance avec sa mère , Marie-Antoinette s’épanche et revient perpétuell
r, mais elle souffre, et elle décharge son chagrin dans le sein de sa mère . Nous sommes, malgré quelques suppressions nécess
point donné de le voir exaucé. Elle mourut avant d’avoir vu sa fille mère de celui qu’on appelait l’héritier du trône. Mais
comte de Provence et le comte d’Artois. Elle a à s’expliquer avec sa mère , elle a à se défendre de certains bruits qui cour
soi, mêle sans cesse dans ses lettres les recommandations d’une bonne mère à celles d’une impératrice. On pourra sourire de
produit et conserve. Je vous prie donc en amie, et comme votre tendre mère , qui parle par expérience, ne vous laissez aller
été, c’est, après celles qui regardent la santé et la vocation à être mère , de se garder des coteries, des apartés, des soci
de « cette gentille Antoinette », comme elle l’appelle ; est-ce à une mère tendre qu’il faut apprendre ces choses ? elle lui
ureux. Je veux prévenir cela et vous conjure de croire aux avis d’une mère qui connaît le monde et qui idolâtre ses enfants
oinette glisse le plus qu’elle peut sur ce sujet dans sa réponse à sa mère  : « Je n’ai rien à dire sur les bracelets ; je n
porte plus encore, humainement parlant, que ce qu’elle est. L’auguste mère voudrait donc qu’auprès du roi il y eût une épous
ertains moments un ascendant salutaire. Marie-Antoinette a écrit à sa mère que MM. Turgot et de Malesherbes ont quitté le mi
l et presque impie de venir s’armer des paroles confidentielles d’une mère comme d’une déposition aggravante contre la fille
33 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
cœur avant tout la haine du Danois. Lorsque Catherine arriva avec sa mère à Moscou où la Cour était alors, en février 1744,
’Impératrice, qui avait été renvoyée de la Cour lors du malheur de sa mère , une Mme Lapoukine, qui avait été exilée en Sibér
dans des intrigues de cour. Peu s’en faut que, par la faute de cette mère , la fortune de Catherine ne se brise dès le premi
elques mots bien placés, par des riens, se séparer des sottises de sa mère . Dans cette pleurésie qu’elle a et qu’on traite t
à gauche et ne s’y frotte plus. Un jour, dans une discussion entre sa mère et l’Impératrice, l’un des courtisans qui vient d
es par l’étiquette, elle éprouve tout cela dans ses relations avec sa mère , avec l’Impératrice, avec son fiancé, avec les fe
te et qui ne manquait pas d’esprit. Je montrais un grand respect à ma mère , une obéissance sans bornes à l’Impératrice, la c
urg. Il avait vu précédemment Catherine à Hambourg et avait grondé sa mère de faire trop peu de cas de cette enfant, qui ava
-philosophique. » Arrivé en mission à Pétersbourg, il vit beaucoup la mère et la fille, et s’intéressa de plus en plus à cel
ec l’Impératrice et un peu loin de la maison où Catherine est avec sa mère , il fait dire tout net à sa fiancée par un domest
es sentiments qu’elle exprime sans faste à cet endroit de sa vie ? Sa mère quitte la Russie après la célébration du mariage 
célébration du mariage : quoiqu’elle ait bien peu à se louer de cette mère tracassière et mesquine, Catherine nous dit « que
34 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Une soirée chez Paul Verlaine » pp. 18-33
ul Verlaine En ce temps-là (1885), Paul Verlaine habitait, avec sa mère , un misérable hôtel meublé, rue Moreau, en plein
e d’une cité ouvrière, au pitoyable grouillement humain. Mme Verlaine mère logeait au premier. Verlaine, à qui sa jambe mala
mpes et des lithographies : un portrait du poète enfant ; celui de sa mère en jupe à volants, dans l’épanouissement de la tr
le et mérite l’apostrophe de Germain Nouveau : Femme de militaire et mère de poète, Il vous restait un bruit de bataille et
ministère m’installa d’emblée dans les bonnes grâces de Mme Verlaine mère et, pour cérémonie d’investiture, cette brave fem
alheureuse entreprise agricole le peu qui leur restait de fortune. La mère avait réussi à sauver du désastre un lot d’obliga
our Verlaine que tous ces soucis qui l’accablaient ! Heureusement, sa mère était là, qui veillait et barricadait sa porte au
éments, servait de cadre à de délicats entretiens, mais la mort de sa mère , au bout de quelques mois, vint en bouleverser le
lui avait remis le paquet d’obligations trouvé dans la chambre de sa mère , fortune inespérée : quelques milliers de francs.
r. Parfois, l’aîné, gamin d’une douzaine d’années, sur un signe de sa mère , se détachait pour aller tendre un bougeoir, une
35 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
te plus obstinée ne rendît le vainqueur plus inexorable. Il avait une mère affaissée par les années, qui toutefois, par une
et il voulait à tout prix l’épouser, contre les vues d’Agrippine, sa mère . Burrhus et Sénèque, ses deux précepteurs, le fai
ses deux précepteurs, le faisaient rougir de sa subordination à cette mère , qui lui disputait la réalité du pouvoir impérial
e accomplie par les vents ou les flots ? L’empereur consacrerait à sa mère , après sa mort un temple, des autels, et toutes l
s à Baïes les fêtes des vingt jours. » XXXIX « Il y attire sa mère , disant avec affectation qu’il fallait savoir sup
ux femmes. « Néron s’avance jusque sur la grève, à la rencontre de sa mère qui venait d’Antium, la prend par la main, la ser
flotte, comme si Néron avait voulu préparer cet honneur de plus à sa mère  ; car elle avait l’habitude de se promener en tri
soit pour achever la dissimulation, soit que le dernier aspect de sa mère , qui allait périr, attendrît son âme toute féroce
assez mal inspirée pour crier qu’elle est Agrippine et qu’on sauve la mère de l’empereur, est écrasée à coups de crocs et de
urer en même temps, malgré l’émotion que va lui causer le péril de sa mère , de vouloir bien différer sa visite, ayant elle-m
« Ces circonstances sont avérées. Que Néron ensuite ait contemplé sa mère morte, et qu’il ait loué les formes de son corps,
terre, et on n’entoura pas même d’un mur le lieu où les cendres de sa mère étaient répandues. » « Depuis, par la piété de se
éens lui avaient répondu qu’il pourrait régner, mais qu’il tuerait sa mère  : — Soit, dit-elle, qu’il me tue, pourvu qu’il rè
itant d’avoir échappé à un péril si éminent et prévenu le crime de sa mère . Ensuite ses courtisans coururent aux temples, et
son propre salut, il affectait de verser des larmes sur la mort de sa mère  ; mais, comme la physionomie des lieux ne change
d’une trompette et des gémissements de deuil autour du tombeau de sa mère , il se réfugia à Naples, et il adressa de là des
sa rencontre, qui l’embrasse sur les yeux et sur le sein. Voyez cette mère qui s’inquiète et qui se rassure, qui sort heureu
r à l’extrémité du péril, au moment où le fils se croit menacé par la mère . Voyez ces deux prétendus hommes d’État consommés
36 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
gère. Elle alla souffler les lumières et le jeune brave fut noyé. — Ô mère , mère chérie, ma tête me fait si mal, laissez-moi
Elle alla souffler les lumières et le jeune brave fut noyé. — Ô mère, mère chérie, ma tête me fait si mal, laissez-moi aller
, mais éveille ta jeune sœur, qu’elle aille se promener avec toi. — Ô mère , ma jeune sœur est encore une si jeune enfant, el
s éveille ton plus jeune frère, qu’il aille se promener avec toi. « Ô mère , mon jeune frère est encore un si jeune enfant !
t ! Il court après tous les oiseaux qu’il trouve sur son chemin. — La mère alla à l’église, la fille se mit en chemin, jusqu
dit-elle, beau monde, vous ne me reverrez plus. Adieu, ô mes père et mère , adieu tous mes amis, je m’en vais au ciel. » Une
Montagne et langage sont des assonances ; serpe et veste ; chèvre et mère  ; souci, jalousie ; logis, famille ; mise, mille
vaillant six deniers. — Eh oui, mon père, oui je l’aurai, Malgré ma mère qui m’a portée, Je l’aime mieux que tous mes pare
e qui m’a portée, Je l’aime mieux que tous mes parents, Vous, père et mère , qui m’aimez tant ! — Ma fille, il faut changer
37 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Ollivier » pp. 299-300
chirurgicale. Un meurtrier tient suspendu par un pied l’enfant d’une mère , et cette femme tend son tablier pour le recevoir
précisément comme un chou qu’on lui mettrait dans son giron. Ici, une mère renversée à terre, sur le sein de laquelle un sol
es enfans ne font ici que les seconds rôles, ce sont les pères et les mères qui doivent faire les premiers. Tout cela ne vaut
soldat de Le Brun, je crois, qui, d’une main, arrache un enfant à sa mère , en poignarde un autre de l’autre main, et en tie
ouwermans. une famille espagnole. du même. Les têtes du père et de la mère sont d’ivoire. Ici les figures pèchent par le des
38 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
o, l’homme noir, feignit de se laisser attendrir par les larmes de la mère et de l’enfant ; il tira un peu à l’écart Magdale
yen de sauver le châtaignier, si vous étiez une femme d’esprit et une mère raisonnable ? Le capitaine des sbires a le cœur s
s, de nos bouches, comme si l’on avait voulu tuer notre père et notre mère . Les bûcherons s’arrêtèrent, leurs haches levées,
ampogna, les coups de hache des bûcherons, les voix larmoyantes de sa mère , de Fior d’Aliza et de moi ; à travers une clairi
aurez la vie du châtaignier qu’avec ma vie ! L’arbre est la vie de ma mère , de mon oncle, de ma cousine, de nos pères et de
t pâle comme un linge et se colla convulsivement contre le sein de sa mère . Quant à moi, je mis ma tête aveugle entre mes de
à un coup de feu du ciel, pour courir au-devant de notre enfant ; la mère nous devançait les bras tendus, les cheveux épars
és sous sa peau, aussi tendre qu’une seconde écorce de châtaigne ; sa mère lava les filets de sang qui en sortaient et pansa
férées en s’éloignant. — Il faut te sauver aux Camaldules, lui dit sa mère  ; tu appelleras du pied du mur, le frère Hilario,
r ton linge et ta nourriture de la semaine. — Bénie soit l’idée de ta mère , m’écriai-je en embrassant Hyeronimo, qui pleurai
revoir tous dans de meilleurs jours, c’est de suivre le conseil de ta mère  ; c’est l’âme de ton père qui l’inspire. Ne perds
de la cabane pour le pousser dehors, tout en pleurant comme lui ; sa mère et sa cousine, réveillées par le bruit de mes san
loin sur le chemin de la mort et il ne pouvait entendre la voix de sa mère . À moi, du moins, ma fille me restait. Je voulus
l’enclume. CXXI Je poussai un cri de surprise et d’horreur ; la mère accourut, se signa et tomba à la renverse à l’asp
tant un fruit d’une veille de mort. Qui le dirait à le voir. La jeune mère regarda en dessous le visage endormi de son beau
manda froidement Fior d’Aliza. — Oui, dis hardiment tout, répondit la mère  ; il n’y a point de honte à s’aimer quand on s’ai
s lèvres du petit innocent que voilà ? L’image dont cette naïve jeune mère ne soupçonnait pas même la candeur ne fit sourire
la vie soit pour la mort ? Tu auras déshonoré son nom et celui de ta mère , voilà tout ! Mon Dieu ! que faire ? Et je me mis
rètement par les amoureux, qui leur font la cour avec l’aveu de leurs mères  ; les âmes pieuses ou les cœurs tendres me jetter
39 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. De Pontmartin. Causeries littéraires, causeries du samedi, les semaines littéraires, etc. »
u termina ses études à Paris, au collège Saint-Louis. Il était par sa mère cousin germain d’un jeune homme également disting
eune enfant de dix à onze ains, amenée un matin au pensionnat par une mère belle, superbe, au front de génie et à la démarch
sse de pension à la recevoir, la froide réserve de celle-ci envers la mère , son changement de ton et de sentiment quand elle
ur. La pauvre enfant qui ne sait rien, qui ne voit que rarement cette mère capricieuse et inégale, pour laquelle, du plus lo
une allée, Aurélie pousse un cri de joie ; elle vient d’apercevoir sa mère , qui, ne l’ayant pas trouvée au parloir, s’est di
autres : ……….Onerat celeberrima natam Mater………………. La gloire d’une mère est un pesant fardeau ! Ces observations faites
lle devienne la plus honorée comme la plus aimable des épouses et des mères  ? Voilà ce que la vraie morale humaine conseille
aît avec un peu d'effort de mémoire ce même cabinet où son père et sa mère se sont vus pour la dernière fois. On lui apprend
raient voulu que les peines infamantes rejaillissent des pères et des mères au front des enfants et de toute une postérité. À
s naturel non plus qu’elle sacrifie à l’instant et si complètement sa mère , laquelle, après tout, ne lui a donné que des mar
pour un mouvement d’enfant qui, entre les deux, lui a fait choisir sa mère  ; que, pendant dix ans, il ne lui donne aucun sig
regarde ton Emmanuel, si enthousiaste, si beau, si digne de sa sainte mère , je retrouve en lui cette fleur de noblesse que n
d’honneur et de délicatesse ; à mes yeux il ne vaut pas mieux que la mère , et il fait pis à sa manière : il fait le mal par
40 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
hmane reçoit par charité, dans sa maison, deux jeunes vaincus et leur mère , qui cherchent à se dérober aux vainqueurs ; la v
i commence le récit dialogué du poète épique : « Un soir, Kounti, la mère fugitive que le brahmane avait recueillie, était
fflige le brahmane, et soulager la peine de cette maison.” « “Oui, ma mère ”, dit Bhima, “sachons la cause de cette douleur ;
e douleur ; rien ne me coûtera pour la soulager.” C’est ainsi que la mère et le fils parlaient, quand les sanglots du brahm
ne purent te convaincre ; bientôt ton père est remonté aux cieux, ta mère l’a suivi, tous tes parents sont morts !… Mainten
s à ma place !… Femme pieuse, toi que je vénère à l’égal de ma propre mère  ; épouse chaste et dévouée à tous les devoirs, to
ont accordée pour compagne de ma demeure, toi mon souverain bien, toi mère de mes enfants, je ne puis te livrer à la mort, ô
dra peut-être la proie des hommes pervers, qui ne respecteront pas sa mère  ; ils m’éloigneront, ils voudront connaître et pr
et laissés sur l’autel désert !… Hélas ! ils périront privés de leur mère , nos deux chers enfants, ainsi que les poissons m
je t’ai donné une postérité. « …… Si je meurs, tu trouveras une autre mère pour tes enfants : ce n’est pas un crime pour l’h
st rempli tout entier par cette lutte de dévouement entre le père, la mère et la fille, qui revendiquent tous le droit et le
c’est un tout petit enfant ! Si tu pars pour le séjour céleste, ô ma mère  ! Cette fleur innocente se fanera sur sa tige ; s
igés. En te préservant toi-même, ô père ! tu sauves à la fois toi, ma mère et mon frère, et les sacrifices se renouvelleront
V Ces paroles redoublent les larmes et les sanglots du père, de la mère et de la jeune fille. À ce spectacle le petit enf
cipant par son émotion sur l’âge où il pourrait défendre son père, sa mère et sa sœur, bégaya, dit le poète, ces mots à pein
e l’un à l’autre : « Ne pleure pas, ô mon père ! ne pleure pas, ô ma mère  ! ô ma sœur, ne pleure pas ! » Et, brandissant da
de mon innocence dans le paisible ermitage de mon père !… Menaça, ma mère , après m’avoir conçue du grand Visoumitra, m’a ab
des jeunes perroquets encore dépourvus de plumes, au moment où leurs mères leur portent la becquée ? Ici sont des pierres to
és même invisibles y apportent leur tribut. Les compagnes de la jeune mère s’écrient : « Nous apercevons, flottant aux branc
tie par le poids du petit qu’elle porte dans ses flancs, sera devenue mère , ah ! N’oubliez pas de m’en instruire ! « Mais qu
’ai recueilli lorsque, au moment de ta naissance, tu vins à perdre ta mère , à présent que tu souffres de ma part un second a
41 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
lages Que rapportent les orages Au tronc qui les a portés. C’est une mère ravie À ses enfants dispersés, Qui leur tend, de
ille, la plus séduisante que j’eusse encore vue, déjà semblable à une mère , à un âge où elle devait grandir encore, et réuni
sur sa figure l’amour badin de la sœur à la tendre sollicitude de la mère , mon chien, qui revenait d’un arrêt, se précipita
ais une gourde dans mon havresac, j’en voulus faire goûter à la jeune mère  ; elle y trempa ses lèvres avec complaisance, et,
mais nous ne sommes pas pauvres. — Oh ! nous l’avons été, s’écria la mère . — Oh ! oui, reprit la jeune femme, nous l’avons
omptant le petit enfant que vous allaitez. — Oh ! oui, dit la vieille mère , mais il y en a un que vous ne voyez pas et que n
nous laissons sa place vide autour de la table. À ces mots, la jeune mère se leva, pressa son enfant contre son cœur d’un m
irement un coup d’œil à la dérobée sur l’angélique figure de la jeune mère , qui était allée donner le sein à son enfant sur
vu, connu et senti la chose. — Bien ! dis-je. C’est donc à la vieille mère de parler la première, car elle a vu passer bien
plus abandonner celle à qui il devait la vie, avait oublié ici père, mère et patrie ; il avait défriché peu à peu quelques
rop pressé de me revoir et d’embrasser son petit sur les lèvres de sa mère . Le soir, nous n’entendîmes pas, comme à l’ordina
t ainsi que nous ne restâmes plus que six à la cabane : notre vieille mère , qui ne comptait plus les années de sa vie que pa
ux fois par an ; Hyeronimo, mon fils unique, et Fior d’Aliza, dont la mère était morte la semaine où elle était née ; c’étai
es contre son tablier. On dirait qu’elle est jalouse de l’amour de la mère pour l’enfant, et qu’elle regarde Fior d’Aliza co
aux fleurs bleues du ravin. Les deux enfants dont je devins la seule mère , puisque Fior d’Aliza n’en avait plus, furent nou
t à mon beau-frère Antonio : « Remarie-toi donc pour donner une autre mère à ta fille  » ; mais il me disait toujours non. «
il me disait toujours non. « Je lui donnerais bien, à elle, une autre mère , mais qui est-ce qui me donnerait, à moi, une aut
42 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
rse sous ses traits rapides les douze enfants de Niobé autour de leur mère  ; ou quand, au premier chant de l’Iliade, embusqu
de Zeus ! c’est toi le voleur ! tu nous as arraché celui qui a tué sa mère  : qui dira que cela est juste ? » — Dans leurs re
est-il pas le premier coupable, lui qui a ordonné à Oreste de tuer sa mère  ? Apollon revendique hautement sa complicité ; il
ptibles témoins des morts, créancières du sang répandu. Ô Nuit ! Ô ma mère  ! toi qui m’as enfantée pour le châtiment des viv
en m’arrachant ma proie, cet homme que m’avait livré le meurtre d’une mère . C’est à lui que ce chant est voué, ce chant de f
ptions de la Fable. Si vite dégagée des forces élémentaires, née sans mère , fille de l’Idée, aucun mythe impudique n’a de pr
s se nomment et elles exposent leur réclamation. — Cet homme a tué sa mère  : il leur appartient par son crime, l’équité veut
e des Érynnies ! » Ce sera là bientôt le cri d’un père mourant, d’une mère expirante. Clameur inutile, le temple de la Justi
Oreste à l’unisson, d’un même cri : — « Avant tout, dis, as-tu tué ta mère  ? » — « Je l’ai tuée, je ne le nie pas. » Et il l
ussi dénaturée que son crime : — « Et moi, suis-je donc du sang de ma mère  ? » — Ici l’instinct du sexe tressaille dans les
 Eh quoi ! ne t’a-t-elle point porté sous sa ceinture, assassin de ta mère  ? Oses-tu renier son sang ? » — Oreste se trouble
ollon en fait l’argument de sa violente plaidoirie. « Ce n’est pas la mère qui engendre ce qu’on appelle son enfant ; elle n
du germe versé dans son sein. Celui qui engendre, c’est le père ; la mère reçoit ce germe, et elle le conserve, s’il plaît
nconnues. Elle est née sevrée de ce lait du cœur. Entre le père et la mère , Pallas n’hérite pas : — « Certes, ma voix est à
llas n’hérite pas : — « Certes, ma voix est à Oreste : je n’ai pas de mère qui m’ait enfantée. En tout et toujours, je me ra
on lit sur un rituel funéraire : — « Ô cœur ! cœur qui me viens de ma mère  ! ô mon cœur du temps où je vivais sur la terre !
re ! ô douleur ! Quelle angoisse oppresse ma poitrine : Ô Nuit ! ô ma mère  ! entends-tu mes cris ? Les ruses des jeunes Dieu
e Iphigénie en égorgeant son époux, Oreste venge son père en tuant sa mère . — L’affreuse ornière semble sans issue ; comment
43 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
rs. « — Ils veilleront à la nourriture des enfants, en conduisant les mères au bercail, à l’époque de l’éruption du lait, apr
autions pour qu’aucune d’elles ne reconnaisse son enfant ; et, si les mères ne suffisent point à les allaiter, ils se procure
istrats, qui n’auront pas suffisamment bien accouplé les pères et les mères des générations à naître. XIX Il traite ens
lement individu, il est être collectif ; il se compose du père, de la mère et de l’enfant ; le père, la mère, l’enfant, voil
ctif ; il se compose du père, de la mère et de l’enfant ; le père, la mère , l’enfant, voilà la trinité terrestre ou plutôt v
té. Aussi voyez combien, dans son utopie d’éducation des enfants sans mère , Platon s’enfonce dans l’absurde en contredisant
, plus divine heureusement que lui ! XXV La nature a donné à la mère un admirable instinct d’amour pour l’enfant sorti
it d’abord providentiellement pour l’enfant par le soulagement que la mère éprouve à donner son lait, devient ensuite une ha
ransforme l’attrait physique en sollicitude morale, et qui attache la mère à l’enfant et l’enfant à la mère, comme la branch
ollicitude morale, et qui attache la mère à l’enfant et l’enfant à la mère , comme la branche au bourgeon, comme le fruit à l
la mère, comme la branche au bourgeon, comme le fruit à la tige. Une mère est une providence innée que chaque enfant trouve
ouleverse à l’instant ce divin poème de la maternité ; il défend à la mère de connaître son enfant, à l’enfant de se suspend
e connaître son enfant, à l’enfant de se suspendre à la mamelle de sa mère  ; il condamne celle-ci à subir les souffrances de
de à couler ou qui reflue avec fièvre et danger de mort au cœur de la mère . Il enrôle à prix d’argent une bande de nourrices
la génération future de son peuple. Personne n’aura ainsi ni père ni mère  ; personne ne sera ni mère ni père, à son tour ;
n peuple. Personne n’aura ainsi ni père ni mère ; personne ne sera ni mère ni père, à son tour ; égalité d’abandon, de misèr
n troupeau, car dans le troupeau le petit tète, connaît et caresse sa mère  ; mais le petit de l’homme et de la femme sucera
tié, de sollicitude privilégiée, qui attendrit et qui affectionne les mères , les pères, les étrangers même, à proportion des
! Société sans famille ! société d’orphelins ! société de pères et de mères d’occasion, sans affection survivant à leur accou
44 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416
ctoire. Lisant à livre ouvert où d’autres épelaient. Elle chantait sa mère , elle appelait la gloire, Elle enivrait la foule…
humectera nos yeux. 1855. Il y avait en Mme Desbordes-Valmore la mère  : comment ceux qui l’ont connue ou qui la lisent
ent ceux qui l’ont connue ou qui la lisent pourraient-ils l’oublier ? Mère , elle aurait pu goûter toutes les satisfactions e
sibilité elle-même, avait plutôt en elle la faculté de souffrir de sa mère , cette faculté isolée, développée encore et aigui
a rassurer ni apprivoiser sa crainte, et la plus tendre chanson de sa mère ne faisait que bercer son tourment sans jamais ré
et qui est un lien entre ces natures poétiques, mystérieuses ! Cette mère qui avait tant souffert du silence de sa charmant
ui m’a suivi à travers tous mes barreaux. Je l’aurais aimée comme une mère et à vous en rendre jaloux, si mon âge ne m’avait
outes ses lettres ont le même charme pour moi. Je crois que Mme votre mère était poète jusque dans le moindre signe, jusque
45 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
le, qu’il fut, ainsi qu’une chimère, Abandonné de tous, excepté de sa mère , Et que son cou ployé comme un frêle roseau  Fit
our ma vie en naissant condamnée, M’ont fait deux fois l’enfant de ma mère obstinée ; Ange, qui sur trois fils attachés à se
és à ses pas Épandait son amour et ne mesurait pas ! Ô l’amour d’une mère  ! amour que nul n’oublie ! Pain merveilleux qu’un
ard il rehaussa le lambeau.  En 1805, l’enfant revint à Paris avec sa mère , qui se logea dans la rue de Clichy. Il allait à
De 1809 à 1811, le jeune Hugo demeura en France avec ses frères et sa mère . Mme Hugo, femme supérieure, d’un caractère viril
, plus tard, devint sa femme. Au printemps de 1811, il partit avec sa mère et ses frères pour l’Espagne, où il rejoignit son
s cette forte et chaste discipline. Le fond de la philosophie de leur mère était le voltairianisme, et, femme positive qu’el
ie. Quelques dissidences domestiques, élevées précédemment entre leur mère et le général, et qu’il ne nous  appartient pas d
illantines les sentiments déjà anciens d’opposition à l’Empire, et la mère vendéenne, l’enfant élève de Lahorie, se trouvère
e seul la géographie, à rêver et surtout à accompagner chaque soir sa mère dans la maison de la jeune fille qu’il épousa par
à son tour. La nuit du 5 au 6 février, c’était le tour de Victor, Sa mère , qui tenait beaucoup (car elle y croait déjà) à l
pieuse composée à son chevet, et le papier, mouillé de ses larmes de mère , partit dans la journée même. En 1820, un troisiè
on hardi et heureux frère ne rampait déjà plus. Victor Hugo perdit sa mère en 1821 : ce fut pour lui une affreuse douleur, t
46 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
déjà de cinquante-deux ans. Mais il avait dû attendre pour épouser ma mère , qu’il aimait depuis longtemps et qui était sans
qui était sans fortune, d’avoir lui-même une position suffisante2. Ma mère était de Boulogne même et s’appelait Augustine Co
ns d’un an, lorsque mon père mourut subitement d’une esquinancie3. Ma mère sans fortune, et une sœur de mon père, qui se réu
demi. Mais je sentais bien tout ce qui me manquait, et je décidai ma mère à m’envoyer à Paris, quoique ce fût un grand sacr
à M. de Tracy. J’avais un goût décidé pour l’étude de la médecine. Ma mère vint alors demeurer à Paris, et, logé chez elle,
ait mort en cette même année 1804, avant la naissance de son fils. Sa mère , fille d’un marin de Boulogne et d’une Anglaise,
Paris recommencer en partie et fortifier ses études ; il y décida sa mère , toute dévouée à l’avenir de son fils. Venu à Par
vent indiqués et résumés dans ces volumes. « Non marié, mais ayant sa mère plus qu’octogénaire17, M. Sainte-Beuve revint à P
ère, Jean-François de Sainte-Beuve, y était contrôleur des actes ; sa mère s’appelait Marie Donzelle. Il n’était pas l’aîné
fils (et on peut y en voir), tous ceux qui ont connu Mme Sainte-Beuve mère (et sans parler des plus anciens voisins du quart
cès (en 1804). Pour moi, né après la mort de mon père, j’ai trouvé ma mère s’appelant Mme Sainte-Beuve tout court. Il ne ten
illants de plus d’une espèce, d’une rente perpétuelle provenant de sa mère à Boulogne-sur-Mer). — Sur l’acte de mariage de s
essus de sa main : « Lettre de M. Landry, mon maître de pension, à ma mère , au moment où j’allais quitter la maison après ma
z notre maison. Soyez persuadée que nous n’oublierons jamais la bonne mère et le bon fils qu’elle nous a confié. Votre enfan
répétait souvent à M. Sainte-Beuve qu’il vivrait jusqu’à l’âge de sa mère . C’est à quoi du moins il paraissait destiné, pou
père, une de ses tantes du côté paternel était venue se joindre à sa mère , veuve dès le huitième mois de son mariage, et av
citée plus haut du chef d’institution, M. Landry, à Mme Sainte-Beuve mère . 22. On lit dans le Journal des Débats et des D
in (livre II) : Naturamque sequi patri que impendere vitam 28. Sa mère lui avait raconté de certaines scènes boulonnaise
29. Armand Carrel venait quelquefois demander M. Sainte-Beuve chez sa mère , ce qui ne laissait pas de la troubler un peu : s
trop loin par une relation trop chevaleresque. — Et ce que toutes les mères et les pères aussi qui s’intéressent à la carrièr
elle que lui écrivit M. le duc Pasquier le lendemain de la mort de sa mère . Il me dit souvent : « Je reçus fort peu de témoi
47 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
ois, ses pampres sans nombre S’entrelaçaient autour du puits, Père et mère goûtaient son ombre, Enfants, oiseaux, rongeaient
gnes, Ou sur leurs seins naissants croisaient leurs doigts pieux. La mère , de sa couche à ces doux bruits levée, Sur ces fr
de belles fiancées         Suivirent de chers ravisseurs, Et, par la mère en pleurs sur le seuil embrassées,         Partir
éconde, Et qui se ramifie en éternels ruisseaux ! Chaleur du sein de mère où Dieu nous fit éclore, Qui du duvet natal nous
blasphème ! Rêveur du groupe universel, Qu’il embrasse, au lieu de sa mère , Sa froide et stoïque chimère Qui n’a ni cœur, ni
chaume et la tuile abritent tout l’essaim, Où le père gouverne, où la mère aime et prie, Où dans ses petits-fils l’aïeule es
utres toits préparés dans tes divins climats ? Ô douce Providence ! ô mère de famille Dont l’immense foyer de tant d’enfants
es sœurs, de la mâle poitrine de mon père, du cœur encore chaud de ma mère , pour m’accueillir à ce retour, et pour me touche
tre un des plus vieux coquetiers de ces montagnes, qui louait à notre mère des ânesses au printemps pour donner leur lait à
de son haut chalet. Il avait dès ce temps-là les yeux chassieux ; ma mère lui donnait, pour fortifier sa vue, de petites fi
de l’amitié que Madeleine, ses filles et vous, vous aviez pour notre mère et pour ses enfants ! Il y a bien longtemps de ce
il ordonnera de nous ; mais souvenez-vous toujours de mon père, de ma mère , de mes sœurs, de ma femme et de moi ; et quand v
r, comme s’ils eussent jailli du pays lui-même. Je me rappelais père, mère , sœurs, enfance, jeunesse, amis de la maison, con
’avais douze ans, j’en avais vingt, j’en avais trente ; regards de ma mère , voix de mon père, jeux de mes sœurs, entretiens
monte du ruisseau vers le tertre du château ; les jeunes étalons, les mères et les poulains qui paissaient dans les prés vois
versets de liturgie latine sur la brièveté de la vie ; un père et une mère pleuraient, en chancelant, derrière lui. Je march
48 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
brancard. Sur le milieu du parvis, devant la porte de l’hôpital, une mère agenouillée, les bras et les regards tournés vers
tes, implore de son côté. Derrière celle-ci, debout, l’époux de cette mère désolée, tenant son fils entre ses bras. L’enfant
e père affligé a les yeux tournés vers le ciel, expectando… etc. . La mère a saisi une des mains de son enfant, ainsi la com
antérieure et la plus basse du tableau, un groupe de six figures ; la mère éplorée soutenue par deux de ses femmes, son enfa
e fond, son enfant penché et les regards attachés sur le visage de sa mère , il est frappé d’horreur, ses cheveux se sont dre
’horreur, ses cheveux se sont dressés sur son front, il cherche si sa mère vit encore, ou s’il n’a plus de mère. Au-delà de
sur son front, il cherche si sa mère vit encore, ou s’il n’a plus de mère . Au-delà de cette femme la terrasse s’affaisse, s
oyen, mais la partie la plus intéressante de votre composition, cette mère éplorée, ces suivantes qui l’entourent, ce père q
où l’on se perd et qu’on ne saurait regarder longtemps. La tête de la mère qui implore pour son fils, bien coëffée, cheveux
être, ainsi que l’enfant. Ce groupe avançant excessivement, chasse la mère de son plan, de manière qu’on doute qu’elle puiss
lle puisse appercevoir la sainte à laquelle elle s’adresse ; et cette mère avec ses suivantes chassées en avant, font paraît
as, n’avance pas assez. Et le malade qui s’élance de l’hôpital, et la mère agenouillée qui supplie, et les trois suivantes q
49 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46
s choses ? Cette femme qui fut pendant quarante ans une épouse et une mère irréprochables, pourquoi nous livrer son douloure
Son séducteur paraît l’avoir lâchée dès qu’il sut qu’elle allait être mère … Quel était cet inconnu ? L’éditeur de la Corresp
. Miséricordieusement et, vers la fin, un peu avec le sentiment d’une mère qui pardonne aisément aux femmes d’avoir trouvé s
yte. Mais Hippolyte, d’où le tenait-il lui-même ? De son père ? De sa mère  ? Il n’y faut point songer. De qui ? « Et alors,
jours sans manger et tombe évanouie dans la rue. Elle s’en va avec sa mère à la Guadeloupe, où les appelle un cousin riche.
ettes vertes. » — « … Je ne t’ai pas dit que je connais maintenant la mère de M. Sainte-Beuve, toute petite et adorable d’am
tuelle, avec des gaietés nerveuses, — mais froide et sans abandon. Sa mère s’étonnait et souffrait de ses refus de se confie
u son cœur : « … Dans une vie aussi haletante que la nôtre, répond la mère , où prendre le temps d’un récit, d’une confidence
re Dumas (cette colère qui m’a fait entrevoir un moment le ciel d’une mère , le cœur de son enfant soulevé en sa faveur), c’e
onomie douce, « avec le regard un peu maladif. » Elle était, comme sa mère , réfractaire à la toilette. « Mme Valmore avait l
entre eux… Après la mort d’Ondine, en 1833, Sainte-Beuve écrira à la mère  : « … C’étaient mes bonnes journées que celles où
ans la lettre que je citais tout à l’heure : « C’est à vous, poète et mère , qu’il appartient de recueillir et de rassembler
asmes à grands bras ou les désespoirs à cheveux tombants de sa sainte mère devaient paraître à la fois adorables — et excess
out ce lyrisme. De loin, ne se souvenant plus que du grand cœur de sa mère , Ondine osait se livrer davantage, ainsi que nous
e longs silences, suivis d’une agitation fébrile, inquiétante, que la mère attribuait à une croissance difficile. La maladie
« La voix d’Inès était d’une douceur pénétrante et, comme celle de sa mère , faisait pleurer. S’éteignant de plus en plus par
plus par le progrès de la maladie, cette voix déchirait le cœur de la mère lorsque l’enfant faisait de vains efforts pour mo
50 (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303
rait. Il n’eut pas un mot, pas une plainte, puisqu’il partait avec sa mère . Seulement ses petites mains se cramponnèrent au
Jusqu’à ce jour, nos sottes conventions sociales ont admis que la mère était un être sacré, dont les faiblesses mêmes de
n volume de 400 pages, plein de fiel et de rancunes à l’adresse de sa mère , par un fils qui ne peut pas n’avoir point mérité
e que la haine, et qui, contrairement à Michelet, n’a su voir dans la mère , qu’une femme comme toutes les autres, et dans se
 : « J’ai marché ce matin, pieds nus, sur une chose de bouteille (ma mère dit que je grandis et que je dois me préparer à a
ur ma blessure qui est laide et profonde. MON ENTRÉE DANS LE MONDE Ma mère ne se contente pas de me recommander la chasteté
et en échange, M. Soubasson me donne des répétitions de maintien. Ma mère y assiste. — Glissez le pied, une, deux, trois, l
faut essayer tout de même, et je fais la bouche en chose de poule. Ma mère , elle, minaude devant la glace, essaie, cherche,
le l’oreille. Il se la fouille même un peu trop à mon idée. Ce que ma mère me dit de choses blessantes, pendant la leçon de
ni même tenir le petit doigt en l’air ? — Je le croyais fort, dit ma mère , qui sait que je pose un peu pour le mognon et qu
eois dans les pièces. Il me prend des envies, quand je répète avec ma mère , de l’appeler « Nanette » et de lui crier que j’a
’élégance, et que je fasse plus ou moins honneur à M. Soubasson, à ma mère . — Jacques, nous irons samedi voir la femme du pr
ous allons chez le proviseur en cérémonie. — Pan, pan ! — Entrez ! Ma mère passe la première, je ne vois pas comment elle s’
nds le tapis comme avec un couteau. C’est un clou de mon soulier. Ma mère était derrière modestement, et n’a rien vu. Elle
p fort ! On se rapproche, on m’enveloppe, je suis fait prisonnier. Ma mère demande grâce. Moi, j’ai perdu la tête et je crie
ardonner à un enfant, eût-il la quarantaine, de dire en parlant de sa mère  : Cette femme ! Quelque talent qui soit déployé d
quelque succès qu’il obtienne, il n’est pas de fils, il n’est pas de mères , qui n’éprouveront comme un sentiment d’étonnemen
récemment débarquées d’une pension de Londres, déjà belles comme leur mère  ; des toilettes de bal européennes, à demi dissim
t apprécier, applaudir par les artistes. On voit que vous aimez votre mère , c’est senti. Gardez-la le plus longtemps que vou
ui pourrait les blesser ou les attrister ? Plus que jamais elle était mère , ayant deux enfants au lieu d’un. Son visage rayo
mon Dieu, oui. On en vend de superbes toutes faites ; mais les vraies mères , celles qui le sont d’avance, aiment à coudre, à
ent ce modèle qui manquait. « Envoie ta femme de chambre… » disait la mère … La femme de chambre, allons donc ! Est-ce qu’ell
ut à coup dans sa sensibilité douloureuse de femme à la veille d’être mère , portant deux cœurs, deux foyers de souffrance en
ux cœurs, deux foyers de souffrance en elle. L’enfant fut tué net, la mère survécut. Mais lorsqu’après trois jours d’anéanti
perdue. Et pourtant elle pardonna. Elle pardonna par pitié, comme une mère cède à l’enfant qui pleure, qui s’humilie ; aussi
i… Il consent à tout… tu vivras ici près de moi, tout le temps que ta mère et ta sœur resteront absentes ; après même, si to
cades désertes dans la solennité du grand salon. « Viens là… » fit la mère à sa fille d’un geste tendre… Plus près, encore p
je te dise que ta destinée est celle de toutes les femmes, et que ta mère n’y a pas échappé. » Rosalie s’épouvantait de cet
convenances du monde puisque c’était à qui les braverait le mieux. Sa mère l’avait prise, la serrant contre son cœur, essaya
ne et le mépris l’un de l’autre… Tu songeras aussi que ton père et la mère ont déjà bien souffert et que d’autres désespoirs
qui suivit ces derniers mots, Rosalie voyait grandir la figure de sa mère , de tout ce que perdait le père à ses yeux. Elle
d, nous verrons. » Le président rentrait. Il vit l’élan de la vieille mère jetant ses bras au cou de son enfant et comprit q
’à moitié réveillé un garçon de café ramenait, au petit jour, chez sa mère . — Vois-tu, Moumoute, reprit la mère, avec l’effe
ramenait, au petit jour, chez sa mère. — Vois-tu, Moumoute, reprit la mère , avec l’effet de lumière électrique sur l’empoiso
nneur. Charles dit tout bas, en fléchissant presque les genoux ; — Ma mère , oh ! ma mère, je vous en prie !… Mais elle répon
dit tout bas, en fléchissant presque les genoux ; — Ma mère, oh ! ma mère , je vous en prie !… Mais elle répondit : — Mon ch
ans la soupière, Charles dit : — Je suis ici sous l’autorité de notre mère , et je lui ai obéi en acceptant cette place comme
e, on découvre que Mme Dubois n’est pas la tante du capitaine mais sa mère , et qu’elle n’est autre que Coralie, une courtisa
ssant en face l’un de l’autre ces deux êtres si étroitement liés : la mère , obligée de révéler sa honte à son fils, obligé d
par qui ? Coralie eut un frisson. Elle dit d’un ton rauque : — Par ta mère . Daniel recula, épouvanté. La moitié du voile se
pas encore. Il répéta machinalement, comme un homme égaré : — Par ma mère  ? — M. Bonchamp, M. Godefroy, ont découvert le se
tuent. Parle ! — Je t’ai menti, je ne pouvais pas faire autrement. Ta mère n’est pas morte en te mettant au monde. Elle a eu
nt une vague espérance luisait ; si elle pouvait lui persuader que sa mère était morte en effet ! Le jeune homme s’assit, an
qui parles que des indifférents ou des ennemis. Comment se nommait ma mère  ? Qu’a-t-elle fuit ? Qu’est-elle devenue ? — Un
elait Coralie. Daniel resta le bras tendu, immobile. Non seulement sa mère avait eu une existence honteuse, mais encore c’ét
rement, Daniel comprit tout. Il dit très bas : — C’est toi qui est ma mère , c’est toi qui est Coralie. Elle ne répondit même
s’approcha d’elle, et, simplement, doucement, il lui dit : — Tu es ma mère , Relève-toi. Elle se releva d’un bond ; elle le r
e, puisque je suis ton fils… Tu n’es pas une femme pour moi, tu es la mère , l’être sacré qui a pris soin de mon enfance, qui
e donne le mien. Tu ne m’as pas reconnu à ma naissance, mais tu es ma mère et tu m’as aimé, aussi je te légitime. Embrasse-m
val tous les matins, mais madame rentrera à midi pour déjeuner… Si la mère de madame veut se donner la peine d’attendre mada
en a pas encore beaucoup qui, dans sa position, reconnaîtraient leur mère comme ça tout haut, dans la rue, devant les passa
ôtel et son luxe, pour venir s’enterrer dans un trou avec ses père et mère . » Eh bien… pas du tout… Elle a été enchantée, po
 : Les Tristesses, publié par M. Alphonse Lemerre : LE COFFRET À ma mère . Ma mère, pour des jours de deuil et de souci,
tesses, publié par M. Alphonse Lemerre : LE COFFRET À ma mère. Ma mère , pour des jours de deuil et de souci, Garde, dans
fret de fer. Et toi, puisque ton front vers le tombeau se penche, Ô mère , quand viendra l’inévitable jour Où j’irai dans l
nourrir mon cheval à bascule, je ravageais les plantes que ma pauvre mère cultivait sur sa fenêtre. C’étaient là des jeux d
. Une honte irréfléchie, mais irrésistible, m’empêchait d’avouer à ma mère l’objet de mon amour. De là mes souffrances. Pend
que parce qu’il confectionnait de ses propres mains, à la table de ma mère , des chapons à l’ail, qu’il mettait ensuite dans
nds coups de poing dans le dos et l’accusait de manquer d’énergie. Ma mère , tout en gardant au capitaine une indulgence de s
s’agit de la mort d’un petit enfant. Quand il jouait sur l’herbe, sa mère le suivait d’un regard inquiet et à tout moment a
hoses qui lui faisaient peur et qu’il ne voulait plus voir. Alors, sa mère m’appelait et je m’asseyais près de son berceau :
dit-il ; le petit est plus mal. J’approchai du berceau près duquel la mère se tenait immobile, attachée par toutes les puiss
n, il ne fallait plus lui dire des histoires !… Pauvre Jeanne, pauvre mère  ! Je suis trop vieux pour rester bien sensible, m
arisienne, dont nous tenons à donner un résumé à nos lecteurs. L’idée mère du livre se trouve dans sa conclusion. Il s’agit
’en fait pas ; — mais les hommes en font beaucoup. — C’est ce que les mères ne doivent pas oublier. Jeanne Bérengère, élevée
nancières. Fils unique et millionnaire, il avait été fort gâté par sa mère , par ses domestiques, ses amis et ses maîtresses.
e Bérengère ; c’est ce qui arriva. Mme de Maurescamp cependant devint mère . Mme de Maurescamp, comme on le devine, voulut n
domestique se fût retiré, et, sans ouvrir la dépêche, elle regarda sa mère . — Laisse-moi l’ouvrir ! murmura Mme de Latour-Me
emplit tout l’hôtel et tomba toute raide sur le sable aux pieds de sa mère . Pendant que les domestiques accouraient à ce cri
ots aux dépens de leurs pratiques, des rentiers qui font l’usure, des mères de famille qui ont des amants, et, en somme, un t
ais Lasthénie portait dans son sein la preuve du crime, et bientôt sa mère la maudissait en lui voyant mettre au monde un en
ler de l’écheveau de cet effroyable mystère, devient à demi folle. Sa mère enterre l’enfant mort-né dans un coin du jardin.
s pages où la révélation de la future maternité éclate aux yeux de la mère . Une nuit qu’elle ne dormait pas et qu’elle pens
oyant cette lumière soudaine, ce visage, ce sang qui coulait et cette mère qui se frappait avec cette croix ! — Ah ! tu crie
Lasthénie, surprise, épouvantée, ne comprenait rien aux paroles de sa mère , et elle serait peut-être devenue folle à cette h
lle de Fontenoy. Voici la première lettre qu’il écrivit à la reine sa mère . Lettre du Dauphin à la Reine. Je vous fais de
avec leur vie à tous deux. M. de Loménie fait également apparaître la mère du grand orateur, triste personne assurément, mai
our être ployée aux nécessités de honteux plaidoyers du père et de la mère , l’un contre l’autre. Dans ce cerveau clairvoyant
nfance, et l’homme qui a eu pour père ce gentillâtre parleur et cette mère affolée, âpre à l’argent, devait forcément deveni
que ces lignes pleines de pensées qui l’assaillaient à la mort de sa mère . À Pierret. Maule, 29 octobre 181 Que ne puis-
t nous faire du bien que nous en parler. J’ai vu ce que tu as vu ; ma mère nous a échappé de même ; huit jours avant sa mort
fondant en larmes : « Eugène, viens vite, nous n’allons plus avoir de mère . » Je m’étais habillé plein de trouble et en sang
r de mère. » Je m’étais habillé plein de trouble et en sanglotant. Ma mère avait souffert la nuit des tourments horribles. D
fauteuil, j’entrai dans cette chambre et je m’y trouvai seul avec ma mère . Je sus lui donner un baiser. C’est le dernier qu
que tu pleureras ? en lisant cette lettre ; la tienne m’a rappelé ma mère , et je te remercie des larmes que tu me fais répa
t, je cherche autour de moi ce qui s’effaça si vite, et j’ai perdu ma mère sans la payer de ce qu’elle a souffert pour moi e
cela est mort, mais on se dit : c’est la même chair ; c’est encore ma mère  ; mais cette idée : je foule sa cendre ! elle est
qui doit te consoler, c’est de pouvoir encore faire le bonheur de ta mère . C’est la consolation que tu ne devras qu’à loi e
ès de moi. Il pleut très fort ; mets-toi sous l’ombrelle de ta petite mère chérie qui ne peut pas te tenir par la main, parc
ar celle qui a veillé sur lui avec la tendresse d’une épouse et d’une mère et qui le pleure aujourd’hui, jamais Roger n’a eu
ur proposait de jurer. Blandine fut sublime ; elle n’avait jamais été mère  ; cet enfant torturé à côté d’elle devint son fil
. Elle triomphait et ruisselait de joie. Elle s’envisageait comme une mère qui a vu proclamer vainqueurs tous ses fils, et l
a folie, et les hommes jusqu’à la bêtise. * *   * Méfiez-vous de la mère d’un homme qui méprise les femmes. * *   * Les
51 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (3e partie) et Adolphe Dumas » pp. 65-144
ser ses appartements pour le dire à ses parents, son père chéri et sa mère . Elle les trouve chez eux : l’une est assise aupr
habillements magnifiques et les dépose sur le char bien fabriqué. La mère a mis dans une corbeille les aliments de toute so
es qui habitent sur la terre, ô trois fois bienheureux ton père et ta mère vénérables ; trois fois bienheureux tes frères !
toute autre qui agirait ainsi, et qui, du vivant de son père et de sa mère chéris, se mêlerait sans leur consentement à la s
ure et dans sa cour, traverse rapidement le palais pour parvenir à ma mère . Elle est assise au foyer, appuyée contre une col
rtel. Va plus loin que lui, et jette tes bras autour des genoux de ma mère , afin de voir l’heureux jour du retour, quelque l
jeune fille quand elle verse ses premières larmes dans le sein de sa mère sur la mort de son serin…, Jules Janin, ce vérita
l’aînée des sœurs, qui garde la famille en l’absence du père et de la mère , belle quoique pâle et maigre sous ses haillons,
es ; les enfants jouent sur l’herbe au seuil de l’habitation de leurs mères  ; tout présente à l’œil des visiteurs étonnés l’a
frère, qui remplace mon père, et à ma bonne sœur qui me tient lieu de mère . Je suis riche, très riche, ajouta-t-il ; regarde
n se tenant contre ses meubles devant un christ d’ivoire donné par sa mère . Voyez mes bras nerveux, ils me servent de jambes
ignaient qu’ils avaient glissé longtemps dans les doigts (celui de sa mère ), était négligemment jeté sur les pages. — Il ne
suis lavé avec les larmes de saint Augustin, ce fils converti par sa mère . Ah ! c’est un beau livre que celui-là ; Scheffer
ce fils qui écoute et qui voit le ciel à travers les yeux bleus de sa mère . Et moi aussi, c’est à travers le souvenir de la
besoin de prier, ou bien donnez-moi une autre langue que celle de ma mère ou de l’Évangile ! — Moi ? lui dis-je, mépriser o
ements contre les dieux et contre les hommes, si ce chapelet de votre mère ne vous soulevait pas la nuit, au-dessus de votre
essant à ma femme : « — Et moi aussi, Madame, et moi aussi ; après ma mère , mes frères, ma sœur, mes amis, ce que j’ai le pl
u’à ce qu’elle n’aime plus, Je te garde, et je dis ce que disent tes mères Aux ramiers pétulants des amours éphémères :     
rdait ses yeux pleins de lumière, Plus on me demandait si l’âme de ma mère         N’était pas dans cet oiseau blanc. Elle
-il ne rien aimer, ou n’aimer rien sans crainte ?         Pas même sa mère ou sa sœur, Ni la fleur, ni l’oiseau, ni l’enfant
des frères qui lui prêtaient asile, le ramenèrent à la religion de sa mère . Il se plongea dans les Pères de l’Église, et dev
52 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
1816 ; j’étais très-pauvre à cette époque ; mon père habitait avec ma mère et cinq filles la petite terre paternelle de Mill
es lattes de pierre brute qui tapissent les vieux toits. Mon père, ma mère , mes sœurs ont laissé plus de traces dans mes yeu
de Virieu, c’était de tenir un peu trop aux grands noms, qu’aimait sa mère  ; et, quand il pouvait dire de ces personnages :
demeure d’une vieille race. Son père était sévère comme le temps ; sa mère , tendre comme la soumission ; ses sœurs, belles c
à cette époque de madame de Farcy, sa sœur, lui annonça la mort de sa mère . Elle mourut mécontente de son fils et dans l’aba
re était cruelle : « Mon ami, nous venons de perdre la meilleure des mères  : je t’annonce à regret ce coup funeste… Quand tu
s combien de pleurs tes erreurs ont fait répandre à notre respectable mère , combien elles paraissent déplorables à tout ce q
r quelle bouche Dieu parlerait-il au fils si ce n’est par celle de sa mère morte ? Il revint à Dieu, et, malgré un scepticis
eurs, il y aura sept fois dix neiges, et trois neiges de plus, que ma  mère me mit au monde sur les bords du Meschacebé. » I
piété tendre et une curiosité aimable. Elles me questionnaient sur ma mère , sur les premiers jours de ma vie ; elles voulaie
! » Mais Atala est secrètement chrétienne et vierge sur un vœu de sa mère . Elle s’empoisonne de peur de faillir. « Le cœur
e la simplesse. Mais à côté se trouve le touchant tableau de la jeune mère indienne ensevelissant et berçant son enfant mort
53 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « L’abbé de Choisy. » pp. 428-450
était, en dernier lieu, chancelier de Gaston, frère de Louis XIII. Sa mère , femme de beaucoup d’esprit, une précieuse en son
u visage, les goûts futiles de l’esprit et l’amour inné du miroir. La mère de l’abbé fit tout pour prolonger et pour cultive
de sa nature féminine et puérile ; il fut élevé dans la ruelle de sa mère . Si cette mère idolâtre s’occupait, par ses conve
éminine et puérile ; il fut élevé dans la ruelle de sa mère. Si cette mère idolâtre s’occupait, par ses conversations et par
elle lui apprenait encore mieux à idolâtrer sa petite personne : Ma mère , dit-il, avait tant de faiblesse pour moi, qu’ell
ra aimer de tout le monde. Tels étaient les préceptes de cette bonne mère , et desquels son fils nous assure ingénument avoi
e l’honneur du courtisan. Une autre recommandation de cette vertueuse mère , et qu’elle ramenait souvent, était de ne point s
de Choisy fut de tout temps fidèle à ces articles du catéchisme de sa mère , et on le vit jusqu’à la fin idolâtre du roi, cou
a disgrâce qu’on n’eût pu l’attendre d’une pareille discipline. Cette mère égarée tint près d’elle son fils presque toujours
en n’être pas joli comme ça ? » L’abbé de Choisy, jeune, auprès de sa mère , avait bien des fois été l’objet d’un pareil prop
i singulièrement son fils, aux illustres Cornélies de Rome. Cornélie, mère des Gracques, et la mère de l’abbé de Choisy ! he
, aux illustres Cornélies de Rome. Cornélie, mère des Gracques, et la mère de l’abbé de Choisy ! heureusement que, dans ce s
54 (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie
e, j’avais accepté le combat. Je me suis fait souvent raconter par ma mère cet incident qui me semblait prophétique, et expr
l’opinion que je devais avoir, plus tard, de l’existence. II Ma mère , qui était Milanaise, faisait alors partie de l’i
de cet engouement, qui ne se démentit jamais. Pour le père et pour la mère , leurs propres enfants reculèrent au second rang,
ais pour les autres, il devait être impitoyable. V Un matin, ma mère vint l’improviste. La clé était sur la porte ; el
d’une seule main. — Eh bien ! est-ce que vous êtes folle ? s’écria ma mère , d’une voix sonore et rude ; fi ! que c’est vilai
a dans ma mémoire. C’est aussi le plus ancien souvenir que j’ai de ma mère . VI Le père Damon, qui était menuisier, ava
é noire, que j’imagine, souligne d’un trait plus vif le souvenir : Ma mère nous montra un jour sur son balcon, deux belles f
lications, menaces ; rien ne put vaincre mon obstination. À la fin ma mère , exaspérée, s’écria : — Nourrice, emportez-la ou
mur principal, était suspendu le portrait, grandeur naturelle, de la mère défunte, si différente, physiquement, de tous ceu
n’ayant pas alors 18 ans, avait peintes à l’occasion de la fête de sa mère . Dès que l’on était levé et une fois la chambre f
s. Alors, elle se mettait à pousser des cris et fondait en larmes. Sa mère sortait, l’empoignait par un bras, et, avec une n
vu grandir. Il s’appelait, réellement, Adolphe Bazin. Tout enfant, sa mère habitant Passy, il avait voisiné avec la famille
s, aussi peu vraisemblables dans la famille italienne et pieuse de ma mère , que dans la famille Gautier, ardemment légitimis
On ne m’avait jamais parlé d’elle, pas plus qu’on ne me parlait de ma mère , et je ne savais pas que j’avais une sœur. Elle n
it des broderies, des jours, des rubans ; cela me parut très joli. Ma mère était là, en grande toilette, assise dans un faut
veiller le docteur Aussandon et le ramener en voiture ; tandis que ma mère , en grondant l’absurde bonne, nettoyait la blessu
mettre des dons… Si elle pouvait me donner de danser comme elle !… Ma mère gardait une foi superstitieuse en sa sœur, qui av
ne devait certainement pas plaire à mon père, mais il dut céder à ma mère , qui n’admettait pas que l’on pût faire de sérieu
de mon père, bourgeois sévères et conservateurs, et la famille de ma mère , composée surtout d’artistes dramatiques, à la gl
criai-je en courant vers elle. — Ma pauvre enfant, je ne suis pas ta mère , je n’ai aucune autorité sur toi ; on a décidé qu
sur le bord de la table, leur imposèrent silence. — Appelez-moi : ma Mère , et dites ce que vous avez pu retenir. Je récitai
qui pouvait si bien se faire obéir. Après m’avoir séparée de ma vraie mère , on me privait maintenant de la nature, qui seule
XXVI On me demandait au parloir. Cette fois c’était mon père et ma mère . Je me tins devant eux, muette et gauche sans eff
lle le deuil ?… s’écria-t-il en me voyant. — C’est l’uniforme, dit ma mère d’une voix boudeuse. — On est parvenu à la rendre
s leçons de musique, l’excellente nourriture, les soins attentifs… Ma mère souriait d’un air enchanté ; mais à la façon dont
e. À travers l’étoffe, j’y voyais un peu. Je guettais le visage de la mère , je voyais le coin de sa bouche remuer, pour un s
rnommée la Malibran noire. Elle embrassait, de ses grosses lèvres, ma mère , qui n’aimait pas du tout cela et prétendait qu’e
de Maupin n’était probablement pas en odeur de sainteté ; de plus, ma mère chantait au théâtre ; ma tante dansait ; Julia Gr
u ? On eût dit vraiment les hurlements d’un malheureux brûlé vif. Les mères , qui allaient aux renseignements, ne revenaient p
ière fois, et pour la dernière fois, ma chère Catherine… C’étaient ma mère et ma sœur qui venaient me chercher. Elles parais
la Montagne Sainte-Geneviève. — Comment, où nous allons ? s’écria ma mère de sa voix sonore et grave, nous allons chez nous
nir, toutes choses parfaitement inutiles, puisque je suis là. Mais ta mère ne voulait pas les contrarier, trouvait que cette
ne personne tout à fait édifiante, une vraie sainte, nous devions, ta mère et moi, renoncer à toi, nous engager à ne jamais
es, comme j’avais, d’ailleurs, envie de le faire depuis longtemps. Ta mère , par extraordinaire, m’a approuvé, et Monstre Ver
mais sans rien rapporter. — Eh bien, où est-il, ce pain ? demanda ma mère . — On l’apporte tout de suite. Nous finissions le
tra dans la salle à manger. — Qu’est-ce que c’est que ça ? s’écria ma mère . — C’est le pain, madame, répondit Marianne, où f
s. Là-dessus, il s’en alla, avec mon père, dans une autre pièce et ma mère nous emmena nous coucher, ma sœur et moi. On avai
r et moi. On avait dressé un petit lit pour moi dans la chambre de ma mère , où ma sœur avait le sien, que l’on plaçait, le s
première fois, j’eus, la nuit, une légère crise de somnambulisme. Ma mère , éveillée par le bruit, me vit me promenant dans
re, animée et irrégulière, si différente de celle que je quittais. Ma mère allait souvent aux répétitions du Théâtre-Italien
ait trois portes-fenêtres, ouvrant sur la terrasse ; la chambre de ma mère était à gauche, celle de mon père à droite ; mais
our lire, la soirée plus qu’il ne fallait. Ce jour-là, mon père et ma mère dînaient toujours chez une belle et joyeuse dame
pleine de riz au lait, que nous détestions ; je ne sais pourquoi, ma mère y tenait spécialement et ne s’en allait que quand
ût un peu en froid avec la tante Carlotta et la grand-maman Grisi, ma mère n’avait pas cessé de considérer la danse comme ce
ous enseignera la chorégraphie, selon les bons principes. C’est votre mère qui le veut, dans l’espoir que vous éclipserez un
Décidément, la danse nous passionnait, nous chassions de race, et ma mère parlait déjà de nous faire donner des leçons part
, immédiatement, pour la première séance. Quand le temps fut venu, ma mère décida qu’il fallait m’arranger une coiffure dign
is pas bouger de peur de déranger quelque chose à ce bel appareil. Ma mère et ma sœur m’accompagnaient, nous prenions un fia
al valait mieux encore que la peinture. Elle était accompagnée par sa mère , qui ressemblait à une gitane et avait un terribl
errible accent marseillais. Mon père reçut aimablement la fille et la mère et promit de dire quelques mots, dans son feuille
uoi ne joues-tu pas avec la poupée que je t’ai donnée ? me demande ma mère . — Parce qu’elle est morte. — Tu l’as cassée ? — 
evait être dedans. — Ma boîte à ouvrage est devenue un sarcophage. Ma mère est près de se fâcher ; mais mon père, très intér
Une jeune Espagnole, finement jolie, accompagnée, elle aussi, d’une mère qui faisait penser à « la vieille Maugrabine » ;
grande volière, qu’une amie, s’expatriant, avait donnée à garder à ma mère et ne reprenait plus. Don Pierrot est le premier
chagrin causé par sa mort tragique ne s’effaçait pas ; mon père et ma mère en parlaient souvent entre eux, avec de vagues id
ire une course pour mon père ; coudre quelque chose de pressé pour ma mère . Mais je revenais sans cesse à la charge, et un j
je connaissais bien. Il était notre frère, sans être le fils de notre mère , ce qui nous parut singulier, sans nous préoccupe
ur. Et comme le cocher s’est arrêté, je veux absolument descendre. Ma mère comprend qu’il n’y aura pas moyen de me faire ent
le pavé de la rue des Jeûneurs. — Eh bien ! quel numéro ? demande ma mère . — Quel numéro ?… Je ne sais pas… Catherine ne me
ravailler chez elle, dans le petit logement où elle habitait, avec sa mère et une sœur plus âgée qu’elle. Cet intérieur étai
ure et pour parer sa beauté. Les autres ne comptaient pas. La vieille mère , qui en négligé tournait à la sorcière, nous ouvr
qu’on passerait l’été à Enghien. Ma sœur avait la gorge délicate, ma mère avait besoin de fortifier ses cordes vocales, l’e
la décision. Mon père devait rester, la plupart du temps, à Paris, ma mère avait besoin d’y venir toutes les semaines, qu’au
et de cette arrivée, si redoutée, en fut émoussé. Ce jour-là même, ma mère allait à Paris et nous raccompagnâmes à la gare.
55 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Werther. Correspondance de Goethe et de Kestner, traduite par M. L. Poley » pp. 289-315
e d’un devant de grange et l’enfant de quatre ans qui, pendant que la mère est absente, tient entre ses jambes son petit frè
de près de vingt ans, qui, sans être l’aînée de la maison, servait de mère depuis près de deux ans à ses frères et sœurs, et
te-dix ans, et elle plus de soixante, et qu’elle était la respectable mère de douze enfants. Goethe ne songea point à faire
 ; on n’a pas oublié son plus beau portrait de jeunesse, tracé par sa mère même : — Mère, vous ne m’avez pas encore vu pati
ublié son plus beau portrait de jeunesse, tracé par sa mère même : — Mère , vous ne m’avez pas encore vu patiner, et le temp
enez donc, et comme vous êtes, et tout de suite. — Je mets, disait la mère racontant cela depuis à Bettine, je mets une peli
en souriant très gracieusement. — Eh bien que veux-tu ? lui dis-je. —  Mère , vous n’avez pas froid dans la voiture, donnez-mo
eue de la pelisse qu’il avait laissé tomber. On a le portrait par la mère  ; or, voici le glorieux pendant par Goethe lui-mê
il comparait ses rapides patins aux semelles d’or de Mercure, que sa mère aussi le comparait, lui, à un fils des dieux. Nou
le n’y sera de nouveau suspendue que quand j’apprendrai que Lotte est mère . Une nouvelle époque commencera alors, et je ne l
les prévenir et de les empêcher de se trop choquer. Lorsque Lotte est mère pour la première fois, mère d’un garçon dont il e
her de se trop choquer. Lorsque Lotte est mère pour la première fois, mère d’un garçon dont il est parrain, ou du moins dont
tiré l’usage principal qu’il en désirait, l’œuvre ! — Tantôt c’est sa mère , tantôt c’est sa sœur, qui écrivent pour lui et q
 Vous êtes sans doute étonné du silence du docteur (Goethe), écrit sa mère à un frère de Charlotte (février 1776). Il n’est
56 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
mes pour moi, mais trop longs pour vous, je joins ici la Maison de ma mère 86, où mon cœur a essayé de répandre cette passio
e espèce de cantique à la reine Marie-Amélie au nom des femmes et des mères  : cette complainte touchante a été imprimée dans
t. Monsieur, je serre vos mains et je vous conjure pour cette auguste mère si bonne, que la grâce vienne d’en haut et qu’ell
der là-bas pour ce captif. On les ramena le soir tous les deux à leur mère inquiète, qui ne savait ce qu’ils étaient devenus
sommes ? » Le caractère d’Ondine était une des préoccupations de sa mère . Il y avait, entre elles deux, différence de natu
e avait un air de blâme tacite pour les soins et les effusions que sa mère se montrait prête à prodiguer journellement à qui
itait. Ondine suivait sa ligne de vie à part, en amitié, en étude. Sa mère l’appelait « notre charmante lettrée », indiquant
lle écrit à sa nièce, fille d’Eugénie, de se bien garder d’alarmer sa mère à l’instant suprême : « (5 septembre 1850)… J’at
e dirai l’impiété, que tous les cœurs froids commettent, d’avertir ta mère sur ses devoirs, ce qui serait la tuer. Elle a re
ter ou ralentir. Le mariage, une grossesse, l’opiniâtreté de la jeune mère à vouloir nourrir, tout cela devait vite devenir
sé aux champs, était déjà devenu un sujet d’alarme, et les yeux d’une mère , si crédule qu’elle fût à l’espérance, ne s’y tro
ls douloureux, t’avouer que je souffre toujours dans ce même amour de mère , te dire que vingt fois dans un jour une terreur
béir qu’à mon instinct d’aimer. — Si j’étais libre de suivre celui de mère , je changerais tout le régime adopté, et dès long
isons écroulées, d’autres incendiées et brûlant dans leurs murs ; les mères éplorées qui voulaient se sauver des flammes, leu
57 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »
entrée dans la maison paternelle. Elle fut pour lui comme une seconde mère . Elle lui inspira sa générosité et sa mélancolie.
us que moi pour vous recevoir ! Pourquoi avons-nous perdu votre bonne mère  ? c’était à elle de vivre, et à moi de mourir ; e
a doucement auprès de son hôte, en lui disant: « C’est celui de votre mère . » Il le reconnut en effet, et cette vue le rempl
t la maxime du philosophe le Vicaire savoyard, de J. J. Rousseau. Les mères de famille chrétiennes le firent lire à leurs fil
chacune de nous aura deux enfants, et chacun de nos enfants aura deux mères . » Comme deux bourgeons qui, restés sur deux arbr
mamelle par les deux amies qui leur avaient donné le jour. Déjà leurs mères parlaient de leur mariage, sur leurs berceaux ; e
mable où ils n’étaient pas. Leur affection mutuelle et celle de leurs mères occupaient toute l’activité de leurs âmes. Jamais
aube qui annonce un plus beau jour. Déjà ils partageaient avec leurs mères tous les soins du ménage. Dès que le chant du coq
développait de jour en jour. Un dimanche, au lever de l’aurore, leurs mères étant allées à la première messe à l’église des P
e doutaient bien que leur longue absence de la maison jetterait leurs mères . Virginie revenait souvent sur cet objet. Cependa
laisse-moi ici ; et retourne seul à notre case pour tranquilliser nos mères . — Oh ! non, dit Paul, je ne te quitterai pas. Si
cause de toutes tes peines, et de celles qu’éprouvent maintenant nos mères . Il ne faut rien faire, pas même le bien, sans co
gue eut repris ses sens: « Ô mes jeunes maîtres, leur dit-il, que vos mères ont d’inquiétude ! Comme elles ont été étonnées,
ée d’eau, de vin, de jus de citron, de sucre et de muscade, que leurs mères avaient préparée pour les fortifier et les rafraî
soupira au souvenir de la pauvre esclave, et des inquiétudes de leurs mères . Elle répéta plusieurs fois: « Oh ! qu’il est dif
avec les noirs: « Oui, c’est nous » ; et bientôt ils aperçurent leurs mères et Marie qui venaient au-devant d’eux avec des ti
parler ; et Virginie, qui sentait son visage mouillé des larmes de sa mère , lui dit: « Vous me payez de tout le mal que j’ai
la forêt voisine des nids de toute sorte d’oiseaux. Les pères et les mères de ces oiseaux suivirent leurs petits, et vinrent
, en vous exerçant aux bienfaits ! Combien de fois, dans ce lieu, vos mères , vous serrant dans leurs bras, bénissaient le Cie
naissaient d’autres époques historiques que celles de la vie de leurs mères , d’autre chronologie que celle de leurs vergers,
vergers comme un bouton de rose. Si tu marches vers la maison de nos mères , la perdrix qui court vers ses petits a un corsag
ar quel charme tu as pu m’enchanter. Est-ce par ton esprit ? Mais nos mères en ont plus que nous deux. Est-ce par tes caresse
ces rochers, me donnent moins de joie que ta présence. J’aime bien ma mère , j’aime bien la tienne ; mais quand elles t’appel
ns lui, je serais morte d’effroi. Je prie Dieu tous les jours pour ma mère , pour la tienne, pour toi, pour nos pauvres servi
et la terre de l’île. Encore une lettre de Virginie qui annonce à sa mère que sa tante la déshérite et la renvoie pour n’av
s sens ; mais il ne pouvait proférer une parole. Son entrevue avec sa mère et madame de la Tour, que j’avais d’abord redouté
Un rayon de consolation parut sur le visage de ces deux malheureuses mères . Elles se mirent l’une et l’autre auprès de lui,
lets et des couronnes de fleurs, en l’invoquant comme une sainte. Les mères demandaient à Dieu une fille comme elle ; les gar
al, au pied d’une touffe de bambous, où, en venant à la messe avec sa mère et Marguerite, elle aimait à se reposer, assise à
s y ferai avoir du service. Dans votre absence, j’aurai soin de votre mère comme de la mienne. » Et, en même temps, il lui p
, il tressaillait et s’éloignait d’elle, malgré les invitations de sa mère , qui le rappelait auprès de son amie. Il allait s
58 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491
squ’au sortir des plus affreux malheurs sous l’aile de son excellente mère , la jeune Clary, dans une profonde retraite de ca
époux du double de son âge un guide instruit, un ami sûr, et entre sa mère , sa sœur et lui, durant les premières années de s
es soins de son mari, et près du berceau de son fils ; car elle était mère à dix-sept ans. Ainsi tout concourait à accomplir
pression et le regret de son bonheur si complet d’alors, auprès d’une mère qu’elle ne devait pas longtemps posséder : « Il m
, même en n’ayant fait que le bien. A cet âge, elle est ordinairement mère  ; depuis longtemps l’expérience est devenue sa vé
mais la dignité majestueuse que lui donnent les titres d’épouse et de mère . A cette époque, il faut avoir le courage de déno
e, que l’effort qu’ils ont coûté en devient toujours la récompense. O mères  ! entourez-vous de bonne heure de vos enfants. Dè
u monde, osez vous dire que votre jeunesse va passer dans la leur ; ô mères  ! soyez mères, et vous serez sages et heureuses !
vous dire que votre jeunesse va passer dans la leur ; ô mères ! soyez mères , et vous serez sages et heureuses ! » Elle écriv
dans la lutte : elle y appliqua ses méditations et ses prévoyances de mère . Les résultats principaux de son expérience défin
qui entrait alors dans le monde, et qui correspondait de tout avec sa mère . Il lui donna même quelques nouveaux amis ; elle
s. Si le plus noble besoin d’un fils confiant et pieux est d’avoir sa mère pour première confidente et pour compagne, j’y vo
j’y vois aussi, et avant tout, un bien touchant rajeunissement de la mère . Si intelligente qu’elle soit, son meilleur lot e
illeur lot est encore de comprendre toutes les idées par le cœur. Des mères aux fils surtout, on l’a remarqué, l’affinité est
e s’y mêle, on le sent, et en est comme la muse secrète. Il faut être mère pour s’occuper aussi tendrement de ce qui sera ap
uelquefois d’être si heureuse fille, si heureuse femme et si heureuse mère  ? Je me souviendrai alors, avec amertume, que je
59 (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58
ulut expliquer aux républicains pourquoi il avait été royaliste. — Ma mère était une brigande de la Vendée ; à quinze ans el
ublique et de l’Empire, bivouaquait en Europe ; je vécus auprès de ma mère et subis ses opinions ; pour elle « la Révolution
e de Napoléon et de la Révolution, car « il était soumis en tout à sa mère et prêt à tout ce qu’elle voulait3 ». Le royalism
magination, Hugo, le converti de 1830, se figurait les opinions de sa mère , non telles qu’elles avaient été, mais telles que
dû ne savoir à quelle excuse se vouer, pour en arriver à prêter à sa mère défunte, des opinions en contradiction si flagran
mort. Lui, le fils pieux, il a dû souffrir d’être réduit à flétrir la mère si dévouée à ses enfants, qui les éleva et les so
invoquer des circonstances atténuantes. On utilisait, à l’époque, la mère de toutes les façons ; elle était déjà la grande
e était déjà la grande ficelle dramatique : c’était le souvenir de la mère qui au théâtre paralysait le bras de l’assassin p
alysait le bras de l’assassin prêt à frapper ; c’était la croix de la mère , qui exhibée au moment psychologique, prévenait l
enait le viol, l’inceste et sauvait l’héroïne ; c’était la mort de sa mère , qui du Chateaubriand sceptique et disciple de Je
en 1827 ». Il est regrettable que Victor Hugo, au lieu de prêter à sa mère ses opinions royalistes pour pallier son péché de
mentait de ce que lorsque : Le poète apparaît en ce monde ennuyé, Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes, Crispe ses po
eurent à l’hôpital, comme Gilbert, comme Malfilâtre, que les pères et mères ont dû finir par croire que poésie était synonyme
contre lequel il conspirait. Hugo devait donc épouser la haine de sa mère pour Napoléon, que partageaient son mari et ses a
ute influence, personne ne put lui imposer ses sentiments, ni père ni mère , ni oncle, ni amis : Napoléon et son extraordinai
15 presque toujours auprès de son père : il ne pouvait donc rendre sa mère responsable de l’ultra-royalisme qui se révéla su
. Les colons achetaient leurs négrillons des 2 et 4 cents francs : la mère patrie leur fournit les petits blancs gratis. Les
n excellent thème à déclamation verbeuse, à ajouter aux « croix de ma mère  » — « la voix du sang » et autres trucs du romant
le pair de France de la monarchie orléaniste, qui faisait porter à sa mère le poids de son royalisme, eût pu expliquer son o
de naître de parents impies, et d’être élevé au milieu des impies. Sa mère ne lui permit pas de manger du Bon Dieu23, mais l
60 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
ert d’unique asile et de foyer : le père et le fils à la manœuvre, la mère et les filles aux plus humbles soins. Mais il fau
yez bien que je sais à peine l’orthographe de tout ce que mon cœur de mère vous écrit. » Il est touchant de rencontrer dans
vous réchaufferait jusque sur les glaces du pôle ; on l’adore, bonne mère ou marâtre ; on se ferait vingt fois tuer, dût-el
dans son tourbillon jusqu’aux Cosaques et aux Hurons ; chantez cette mère , vous sa fille adoptive106, qui la comprenez si b
rmes, votre pieuse lettre ; c’est le dernier adieu que votre illustre mère vous a chargé de me transmettre, vous, le légatai
ui m’a suivi à travers tous mes barreaux. Je l’aurais aimée comme une mère , et à vous en rendre jaloux, si mon âge ne m’avai
es ses lettres ont le même charme pour moi. Je crois que madame votre mère était poëte jusque dans le moindre signe, jusque
61 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527
rès jeune personne, nommée Victorine Taillefer, à qui elle servait de mère . La pension de ces deux dames montait à dix-huit
me la toilette en est le fond. Elle était pieusement élevée là par sa mère , veuve d’un commissaire des guerres. Le père refu
ste au milieu du manoir paternel, au sein de la famille. Son père, sa mère , ses deux frères, ses deux sœurs, et une tante do
à Vautrin, qui le raille et qui tâche de le pervertir. Il écrit à sa mère et à ses sœurs pour leur demander une somme néces
emaine du mois de décembre, Rastignac reçut deux lettres, l’une de sa mère , l’autre de sa sœur aînée. Ces écritures si connu
Le père Goriot apprend que Rastignac, enrichi par la tendresse de sa mère , doit aller au bal chez Mme de Restaud, sa fille
u-né ? quelle disgrâce physique ou morale me valait la froideur de ma mère  ? étais-je donc l’enfant du devoir, celui dont la
sécutions qui m’affligeaient, pour se ménager les bonnes grâces d’une mère également redoutée par eux ? était-ce un effet de
pour un symptôme d’idiotie et justifia les sinistres pronostics de ma mère . La certitude de ces injustices excita prématurém
ants qu’une semblable éducation encourageait. Quoique délaissé par ma mère , j’étais parfois l’objet de ses scrupules, parfoi
ompagnement à mes idées. Le bruit cessa, la nuit vint. Par hasard, ma mère s’aperçut de mon absence. Pour éviter un reproche
une terrible Mlle Caroline, légitima les fausses appréhensions de ma mère en prétendant que j’avais la maison en horreur ;
— Je regardais une étoile. — Vous ne regardiez pas une étoile, dit ma mère qui nous écoutait du haut de son balcon ; connaît
ment horrible ! je fus persiflé sur mon amour pour les étoiles, et ma mère me défendit de rester au jardin le soir. Les défe
’il est bel homme ; il était le privilégié de mon père, l’amour de ma mère , l’espoir de ma famille, partant le roi de la mai
e valet de chambre, qui me vengea rudement, apprit cet événement à ma mère , elle s’écria : — Ce maudit enfant ne nous donner
amille avait de ma mauvaise nature. Dès que je sus écrire et lire, ma mère me fit exporter à Pont-Levoy, collège dirigé par
u milieu des acclamations et des fanfares, je n’eus ni mon père ni ma mère pour me fêter, alors que le parterre était rempli
més, mais ces lettres auraient-elles dû m’attirer les reproches de ma mère qui me réprimandait avec ironie sur mon style ? S
 ? Sans me décourager, je promettais de remplir les conditions que ma mère et mon père mettaient à leur arrivée, j’implorais
ournées étaient, suivant son expression, des oreilles d’esclave et de mère . Plus tard, quand j’habitai son cœur, elle me dis
omptement et réjouit la vue quand il dépasse la robe. Quoiqu’elle fût mère de deux enfants, je n’ai jamais rencontré dans so
on caractère était probe et religieux au fond, comme les leçons de sa mère et les souvenirs de sa sœur. On sentait en lui l’
62 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
e, que les blonds cheveux d’un enfant sont froissés par la main d’une mère , qui ne se lasse pas de passer et de repasser ses
spitalité antique, comme je me serais assis à la table de noyer de sa mère , dans son mas de Maillane. Le dîner fut sobre, l’
andre. Il retournait dans son village pour y recueillir, auprès de sa mère et à côté de ses troupeaux, ses dernières inspira
u trafiquant de paroles, et, de plus, le souvenir mordant de sa jeune mère , qui l’adorait et qui pleurait son absence, le ra
t l’âge ; le jeune homme se hâta de revenir à la maison pour aider sa mère et son frère à gouverner les étables, à faire les
sur les lèvres sans savoir si c’était un patois ; cette langue de sa mère était, à son gré, la plus délicieuse, car c’était
ar c’était celle où il avait été béni, bercé, aimé, caressé par cette mère . Il avait le loisir du poète dans les longues soi
on pendant ses études, et qui venaient quelquefois le visiter chez sa mère pendant la vendange des raisins ou des olives. De
Maillane ; nous savons que nous sommes les femmes de nos maris et les mères de nos fils, mais aussi les servantes de la maiso
es grands plats d’étain, polis chaque samedi par ses servantes. Cette mère vit encore ; elle n’a que quelques rares cheveux
u jour. « — Il me semble, dit-elle en se retirant à pas lents vers sa mère , que, pour l’enfant d’un vannier, il parle mervei
, que, pour l’enfant d’un vannier, il parle merveilleusement bien ! Ô mère  ! c’est un plaisir d’aller dormir l’hiver, mais à
i tout seul avec lui !… — « La jeune fille lui dit vivement : Mais la mère , où demeure-t-elle donc ? — Elle est morte !… Le
rester calme.” « “Peut-être, dit le vannier, est-ce la peur que votre mère ne vous gronde pour avoir mis trop de temps à la
de sevreur des veaux, ne les avait-il pas sevrés, et sur le dos de la mère irritée rompu des brassées de gourdins, jusqu’à c
s cesse on entendait quelque brebis bêlant… « D’autres chassaient les mères qui n’ont plus d’agneau vers le trayeur. Dans l’o
font passer avec des récits enchanteurs, de l’aïeul à l’enfant, de la mère à la fille, du fiancé à l’amante, toutes les bont
t, par une nuée de facteurs ruraux, à toutes les portes où il y a une mère de famille, un fils, un vieillard, un enfant capa
être inconnu à toi-même, rentre humble et oublié dans la maison de ta mère  ; attelle tes quatre taureaux blancs ou tes six m
63 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416
eur et conservateur de l’espèce humaine, pour remplacer le père et la mère par une maternité métaphysique de l’État, qui n’a
des et les plus élégantes de la vie lettrée. On peut croire que cette mère donna, avec le sein, à son enfant, cette prédesti
emier chapitre de sa Vie, comment mon père supporta cette perte de ma mère  ; mais je sais qu’il ne s’en consola jamais : il
que plus tendres. Quand il me disait : — Jean-Jacques, parlons de ta mère  ; je lui disais : — Eh bien, mon père, nous allon
nom de la première dans la bouche et son image au fond du cœur. « Ma mère avait laissé des romans ; nous les lisions après
fait d’une veillée entre un vieillard, un enfant et le souvenir d’une mère morte, un drame muet qui remue le cœur dans des m
il, des étoiles ; il lui aurait fallu en même temps l’éducation d’une mère tendre et d’un père laborieux : tout cela lui man
ne mère tendre et d’un père laborieux : tout cela lui manqua. Plus de mère , et un père errant qui aimait, mais qui abandonna
abjections d’images, sentent les inélégances natales d’un enfant sans mère qui prend ses polissonneries pour des phénomènes,
dans le cœur de madame de Warens ; il ne retrouve plus en elle qu’une mère attachée à un autre aventurier, ruinée par les di
s de Thérèse, arrachés sans pitié aux bras, au sein, aux larmes de la mère , et, par un raffinement de prudence, le père enle
’humanité, des malédictions systématiques et fausses sur le crime des mères qui n’allaitent pas elles-mêmes leurs enfants ! p
mes du monde. Le lait de l’hôpital et le vagabondage de l’enfant sans mère et sans père lui paraissaient-ils donc plus sains
ès de tels rapts de ses enfants, ne devait-elle pas frémir de devenir mère  ! XVII Elle était aimante et fidèle cependa
issent abondamment du travail et secourent, à son insu, Thérèse et sa mère , pour aider le pauvre ménage sans blesser les sus
ostentatoire que réelle. Il avait renvoyé à Paris, assez durement, la mère octogénaire de Thérèse. L’aigreur de ses ressenti
ge, le fruit d’un grossier libertinage aux bras et aux sanglots de la mère , pour que ce commerce, au-dessous de celui des br
, victime de sa débauche comme maîtresse, victime de sa cruauté comme mère , l’illusion d’un amour exclusif, mais qui la rend
64 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
d’où ils redescendaient le soir au village pour donner leur lait aux mères . III Ce monde était bien petit, même pour
lles, ou qui fumaient le soir dans le bleu du firmament. Cependant ma mère , femme supérieure et sainte, épiait jour à jour m
hénomène, me vinrent d’où vient toute révélation aux enfants, de leur mère . La mienne avait la piété d’un ange dans le cœur
se confondent : on adore et on s’anéantit. V Je voyais donc ma mère , soit le dimanche après les cérémonies du matin,
blette, à côté de son lit, un volume de dévotion qui lui venait de sa mère . Sa physionomie, ordinairement si ouverte et si r
de mon âge, celui qu’on me nommait le bon Dieu s’entretenait avec les mères , et les mères s’entretenaient avec le bon Dieu. C
lui qu’on me nommait le bon Dieu s’entretenait avec les mères, et les mères s’entretenaient avec le bon Dieu. Ce fut mon prem
de baisers, sur le sein de leurs nourrices ou sur les genoux de leurs mères . Ces années furent plus amères pour moi peut-être
pour un autre ; plus le nid est doux sur l’arbre et sous l’aile de la mère , plus l’oiseau déteste les barreaux de la cage où
nde et peu coulante, dans un des tiroirs du secrétaire en noyer de ma mère  : mes maîtres la lui avaient adressée pour la fai
e de l’aurore du printemps ; il souffle sur les collines, comme notre mère , quand nous étions petits et que nous rentrions t
lus en plus haut pour qu’on les ramène à leur montagne accoutumée. La mère de famille descend précipitamment l’escalier rabo
s davantage ; ces balbutiements d’enfant n’ont de charme que pour les mères . X Quoi qu’il en soit, cette première compo
e lus et relus vingt fois ma première composition ; je l’envoyai à ma mère par l’ordre de mes maîtres ; on la lut à la fin d
ique de la distribution des prix, au collège des Jésuites, devant les mères et devant les enfants qui l’applaudirent. Elle ne
Et je n’ouvris jamais dans un autre âge le tiroir du secrétaire de ma mère sans la relire tout entière avec une certaine sat
et les revendre au moindre caprice à l’encan, ainsi que le lit de ma mère , et jusqu’au chien qui me lèche les mains de piti
65 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre IX. Eugénie de Guérin »
qui voulurent faire pour lui ce que Cléobis et Biton firent pour leur mère , — en s’attelant à sa renommée. L’un de ces amis
deur ! Mlle Eugénie de Guérin avait quatorze ans quand elle perdit sa mère , Gertrude de Fontenilles, d’une famille du Langue
térieure de l’enfant dut se rasseoir sous le coup de cette mort d’une mère , qui la faisait mère à son tour. Rien de développ
dut se rasseoir sous le coup de cette mort d’une mère, qui la faisait mère à son tour. Rien de développant et de perfectionn
éatures ailées, — le plus charmant symbole de nos âmes, — ce nid sans mère qui lui échéait lui fît oublier tous les autres n
e bonne heure, si même elle ne le fut pas toujours. Par le sang de sa mère , la religion coulait dans son cœur, comme la poés
l essuyait son front lassé et pouvait encore se sourire. Androgyne de mère et de sœur, Mlle Eugénie de Guérin, les années ve
nt reposer, ne voulut pas qu’elle fût jamais rien de plus qu’une sœur mère et une vierge mère ; mais n’est-ce pas là ce qu’i
ut pas qu’elle fût jamais rien de plus qu’une sœur mère et une vierge mère  ; mais n’est-ce pas là ce qu’il y a de plus beau
te, dont les frères nous ont appris les noms et chez qui l’Épouse, la Mère , la Femme enfin, rayonnant en sentiments divers,
la femme, n’avait pu effacer l’aristocratie puisée dans le sein de sa mère et les traditions du berceau. Voilà ce que nous a
, nous ne sommes pas digne de mêler nos larmes à celles de cette sœur mère , qui doit rester vierge jusque dans ses pleurs !
66 (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »
r venir s’informer de sa santé. Madame Gros lui parlant un jour de sa mère  : « Oh ! j’ai deux mères, dit-il, celle qui m’a n
santé. Madame Gros lui parlant un jour de sa mère : « Oh ! j’ai deux mères , dit-il, celle qui m’a né et puis vous. » Les ba
arents, Michel renonce à l’ivrognerie pour construire une cabane à sa mère qui couchait sous une charrette. Aujourd’hui Mich
l, par un mot, par un regard, en de pauvres êtres qui n’ont pas eu de mère , qui n’ont jamais vu un œil bienveillant leur sou
de l’esclavage à laquelle ait été décerné le prix Montyon. Elle et sa mère servirent durant des années une vieille dame de l
té esclaves. Après la mort de leur bienfaitrice, Francilie nourrit sa mère de ses petits travaux de couture. Malgré sa pauvr
e adopta les orphelins ; de ses ressources précaires elle consola une mère que son mari avait délaissée. C’est toute la comm
s sous, ce fut pour les rapporter, tout heureuse et toute fière, à sa mère adoptive, afin qu’ils fussent employés à soulager
ppelait, depuis qu’elle savait que la vieille nourrice n’était pas sa mère … Pauvre fille ! À force de recherches, elle est p
i le consolent ; un vieux grand-père, dans la misère, est adopté ; la mère , devenue paralytique, une jeune sœur, victime d’u
Paris ? Qui nous dira la lutte de tant de vertus pauvres, de tant de mères admirables, de sœurs dévouées ? Avons-nous donc t
67 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Joséphin Soulary »
éphin Soulary, on vous répondra : « C’est l’auteur du sonnet des deux mères …, vous savez ? » Les mieux renseignés ajouteront 
à l’église. L’un est morne : il conduit le cercueil d’un enfant ; Une mère le suit, presque folle, étouffant Dans sa poitrin
Au bras qui le défend Un nourrisson gazouille une note indécise ; Sa mère , lui tendant le doux sein qu’il épuise, L’embrass
tôt détourné ; Et, merveilleux retour qu’inspire la prière, La jeune mère pleure en regardant la bière, La femme qui pleura
qu’il épuise ! — Notez qu’il n’est pas ordinaire ni convenable qu’une mère donne à téter à son enfant dans une église : tout
on ne donne pas « l’absoute » aux enterrements des petits enfants  La mère embrasse du regard son enfant tout entier : il es
nieuse et d’un effet sûr, et je ne me demande pas si le sourire de la mère qui enterre son enfant est aussi vraisemblable qu
tableau : « Bon ! les voilà trois sur l’escarpolette » : le père, la mère et l’enfant. 4e tableau : « Ils sont deux sur l’e
68 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Baudelaire, Œuvres posthumes et Correspondances inédites, précédées d’une étude biographique, par Eugène Crépet. »
randes guerres de la république ; il ne sait pas ce qu’est devenue sa mère . Le régiment du 1er houzards est devenu sa famill
était un homme très intelligent et très corrompu, a été l’amant de sa mère , femme d’un autre émigré français, Mme d’Evré. Av
force nécessaire pour accomplir tous mes devoirs, et d’octroyer à ma mère une vie assez longue pour jouir de ma transformat
une nouvelle prière, pour demander à Dieu la vie et la force pour ma mère et pour moi ; faire, de tout ce que je gagnerai,
courante, une pour mes créanciers, une pour mes amis, et une pour ma mère  ; obéir aux principes de la plus stricte sobriété
laire fut un bon fils. J’entends par là que jamais il ne contrista sa mère autrement que par ses vices, dont je ne sais à qu
ue Baudelaire n’a pas été gâté par la vie. Il avait sept ans quand sa mère se remaria au colonel Aupick. A vingt ans, pour q
69 (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408
aventuré. Sans le dévouement d’une nièce chérie j’y serais seul ; ma mère , ma femme, mes deux enfants, m’attendent au bout
dieux, je ne m’en inquiète pas, je m’y fie comme l’enfant se fie à sa mère , et ma confiance même est ma preuve d’immortalité
ns votre éducation très distinguée. On n’en savait pas davantage. Une mère que je connus plus tard vous était le monde tout
e mère que je connus plus tard vous était le monde tout entier. Cette mère n’avait que vous pour passé, pour présent, pour a
la néglige, et sait surtout que le bonheur vient du dedans. Il a une mère tendre enfin. Que lui manque-t-il ? Et si l’on aj
lutôt qu’il n’avance, dénué qu’il est de ressources et de soutien. Sa mère pour lui s’épuise, et ne peut faire davantage. Lu
d’un époux De moi ne s’est plus souvenue, Et de ma folie inconnue Ma mère se plaint à genoux. Moi, malheureux, je rêve enc
Qui bégaye un refrain et sourit au carnage        Dans les bras de sa mère en sang. Avant qu’à ses regards la patrie immolé
n accent jusqu’au sien, Après lui murmurait : « Oui, la France est ma mère ,        Et le poète est citoyen. » « Tout ce dis
spérance ! Le lendemain un autre avait reçu sa foi. Par le vœu de ta mère à l’autel emmenée, Fille tendre et pieuse, épouse
r aînée un frère cherche appui, Tel un fils orphelin appelle encor sa mère . Puis vient une série de pièces en vers où respi
un Ange a suspendue                  En palme à nos berceaux ; Qu’une mère a nourrie en nous d’un zèle immense ; Dont chaque
              Car je ne croyais pas. Elle m’aimait pourtant… ; et ma mère aussi m’aime, Et ma mère à son tour mourra ; bien
royais pas. Elle m’aimait pourtant… ; et ma mère aussi m’aime, Et ma mère à son tour mourra ; bientôt moi-même             
este de mon âme ;                  Alors je serai seul ; Seul, sans mère , sans sœur, sans frère et sans épouse ; Car qui v
r mourir. XI En voici une qui m’alla au cœur comme une voix de mère  : Tacendo il nome di questa gentilissima Dante,
. Maîtresse d’elle-même aux instants les plus doux, En embrassant sa mère elle lui disait vous. Les galantes fadeurs, les p
parler de maux, de vie amère, Et donnait des conseils comme une jeune mère . Aujourd’hui la voilà mère, épouse, à son tour ;
e, Et donnait des conseils comme une jeune mère. Aujourd’hui la voilà mère , épouse, à son tour ; Mais c’est chez elle encor
lée. Qu’as-tu fait si longtemps ? tu n’as pas dans leurs nids Sous la mère enlevé les petits réunis ; ………………………………………………………
re petit appartement des environs du Luxembourg, vous enlever à votre mère et vous entraîner pour marcher, causer, rêver dan
re de la campagne aux environs du Luxembourg, dans le sein de la même mère . Bien qu’enthousiasmé un moment avec Hugo par la
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — I » pp. 139-158
is il garda des premiers temps de son enfance et des tendresses de sa mère un souvenir vif et profond, gravé plus avant en s
des vers composés par lui en recevant d’une cousine le portrait de sa mère (1790). En les lisant, on n’y retrouve pas seulem
édeur et de l’abri du nid domestique : En recevant le portrait de ma mère Oh ! que ces lèvres n’ont-elles un langage ! La v
nattendu ici, qui m’ordonnes d’honorer d’un vers aimant et simple une mère depuis si longtemps perdue, j’obéirai non seuleme
élyséenne : — songe d’un moment qui me fera croire que tu es elle. Ma mère , lorsque j’appris que tu étais morte, dis, est-ce
i nous nommons la vie est chose si peu digne d’être aimée, et toi, ma mère , tu m’es si aimable que ce serait te payer bien m
e contraindre ton esprit délivré à reprendre ses fers… La mort de sa mère livra le jeune enfant aux mains des étrangers ; s
n, plus âgée que Cowper de sept ans, et qui devint pour lui comme une mère , du fils dont je viens de parler et d’une fille :
idence de lui procurer un appui et une assistance de cette sorte, une mère enfin : « Qu’on est heureux, s’écriait-il, de pou
elle n’était pour lui que la plus tendre et la plus intelligente des mères . La maladie de Cowper continuait encore sous une
71 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance »
di, de 22 ans à 27. Il n’avait qu’une sœur qui se maria en Italie. Sa mère était une personne supérieure que Sismondi plus t
lant de l’esprit ; Mme de Staël l’emportait par ces côtés : « Mais ma mère , dira-t-il dans la conviction et l’orgueil de sa
r une pureté d’âme qui a un charme infini dans un âge avancé. » Cette mère , femme d’un haut mérite et d’un grand sens, domin
vait pas songé, par son roman de Delphine ; qu’il le ferait lire à sa mère , et que le livre plaiderait en sa faveur. Mais il
iser. On voit, par son Journal intime et par les lettres écrites à sa mère , qu’il ne s’accoutuma point pourtant de prime abo
e ne pas être assez compté dans le tous-les-jours et assez écouté. Sa mère , qui connaissait sa sensibilité extrême, le tenai
où il allait être tout à fait de sa suite et de sa cour, sa prudente mère lui écrivait encore : « Ah çà ! tu vas donc voya
scia, de cette métairie charmante ou il aimait à se retrouver avec sa mère , les deux premiers volumes de son Histoire des Ré
ar ses frasques ; à qui ridée prend subitement un jour de demander la mère de son ami en mariage ; Bonstetten qui a au moins
urs) que tous les hommes distingués qu’il avait connus avaient eu des mères de mérite et d’esprit. » C’est De Candolle qui di
72 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »
gure qui, jusqu’ici, n’avait pas été montrée au théâtre : celle de la mère corrompant naïvement son fils et jouant auprès de
uada fames, dont parle Virgile. Il y a, en Chine, un proverbe que les mères apprennent à leurs fils dès le berceau, et qui es
re accepter du public cette figure d’une si ingrate ressemblance ! La mère , au théâtre, — et c’est une justice, — n’apparaît
ns l’âme, tous les orgueils et toutes les ardeurs de son âge. Mais la mère s’efforce d’éteindre ses nobles instincts, comme
e, se remet à jeter la gourme et le feu ; mais la triste raison de sa mère le ramène bientôt dans l’étroite ornière. Ainsi M
jamais il n’exposera sa cousine et sa sœur à ce contact équivoque. La mère insiste, et il cède, en rongeant son frein. Il y
administre un chemin de fer dont Philippe sollicite la clientèle. La mère intervient tremblante, éperdue ; elle supplie son
ousine ; l’avoué refuse de prendre au sérieux cet enfantillage, et la mère , prévenue par lui, vient livrer à la conscience é
ssi sensibles que les mystères du corps ; elle révèle, — et c’est une mère qui parle à son fils ! — des secrets qui devaient
rir Les grandeurs que la vie à l’homme peut offrir. Par exemple, une mère est chez eux une femme Dont la maternité ne fait
73 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite.) »
décoration : sur une autre partie du théâtre se voyait Jésus avec sa mère , et l’ange Gabriel présent. Il fallait qu’il y eû
cline et se soumet : Fils, votre vouloir est le mien. Jésus quitte sa mère une première fois. Toute scène de Jésus-Christ av
quitte sa mère une première fois. Toute scène de Jésus-Christ avec sa mère avait quelque chose de touchant dans ces vieux my
s de crimes, meurtres, trahisons, qui tuerait son père, épouserait sa mère et finirait par livrer le Sauveur. À la suite de
s scènes qui suivent, — une scène de reconnaissance entre Judas et sa mère , devenue sa femme, quand elle découvre avec horre
s spectateurs du xve  siècle, une telle scène de Judas reconnu par sa mère , succédant à ces autres scènes où on l’avait vu m
entanée, produite sur les gens d’alors par ce colloque émouvant de la mère et du fils. Certes, le moment où Cyborée, après u
ce, qui a mérité, si l’on peut dire, de tuer son père et d’épouser sa mère , c’est louer à côté et méconnaître la source la p
s une belle scène, — très-belle par le sentiment, — entre Jésus et sa mère . Je les dois à nos lecteurs, avec un mot sur la J
74 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée, par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 »
re que, cette fois, c’est en obéissant trop docilement à son illustre mère qu’elle manque à faire son métier de reine : « A
e des dépêches : « Versailles, le 5 mai 1778. « Madame ma très chère mère , j’avais été véritablement outrée de cette dépèch
on manqua : Joseph II fut très irrité quand il sut la tentative de sa mère . Il devait sentir toutefois, malgré ses ardeurs d
n que ne l’était son soi-disant père (Pierre III), et que ne l’est sa mère qui en est un peu revenue, mais jamais assez pour
l’âge est venu, et il a opéré un changement dans ce cœur altier : la mère en alarmes l’a emporté sur la souveraine ; elle a
é de vous informer de ma cruelle situation, comme souveraine et comme mère . Voulant sauver mes États de la plus cruelle déva
dois, coûte que coûte, chercher à me tirer de cette guerre, et, comme mère , j’ai trois fils qui ne courent pas seulement les
valoir, dès le début, les vœux et les sollicitations politiques de sa mère , c’est pour le coup qu’elle se fût vraiment compr
amille attendrissaient et amollissaient sa politique. Elle se sentait mère de huit enfants, et le dernier, Maximilien, faibl
75 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
e diamant des foules impures. Providence de Jupiter, ouvrière divine, mère de toute industrie, protectrice du travail, ô Erg
pendant deux mois, on crut que je ne vivrais pas Gode vint dire à ma mère qu’elle avait un moyen sûr pour savoir mon sort.
ists en croix et à tirer les flèches du corps des saint Sébastien. Ma mère , qui par un côté était Gasconne (mon grand-père d
ence du reste à me dégoûter. Le soir du 19 mars 1815, il vint voir ma mère  : « Demain matin, dit-il, lève-toi de bonne heure
positif et de la saine économie.   « Maman, demandai-je un jour à ma mère , dans les dernières années de sa vie, est-ce que
effet, ma sœur l’aimait extrêmement et la prit pour exemple ; mais ma mère , rieuse et pleine d’esprit, différait beaucoup d’
is ma mère, rieuse et pleine d’esprit, différait beaucoup d’elle ; la mère et la fille faisaient en tout le contraste le plu
de vrais amis !… C’est, en effet, Mme Taupin qui fut guillotinée. Ma mère ne me racontait jamais cette scène sans la plus v
de sa vie fut nommé curé d’une paroisse près de Lannion. Elle prit ma mère , alors enfant, par la main, et elles firent ensem
d’eau. Ma grand’mère pensa défaillir ; elle revint à Lannion avec ma mère , fondant en larmes, soit qu’elle se reprochât une
on cœur de femme, soit qu’elle fût révoltée contre tant d’orgueil. Ma mère ne sut jamais si, dans le sentiment qui lui resta
turel qu’on ait combattu côte à côte sans se connaître ni s’aimer. Ma mère , gaie, ouverte, curieuse, aimait plutôt la Révolu
ive impression, elle ne récitait jamais le beau vers prononcé par les mères  : De nos yeux maternels ne craignez point les la
l’inconnu ; mais le ruban tricolore troublait une telle hypothèse. Ma mère ne croyait nullement que ce fût là l’explication
, son image s’est souvent représentée à moi. Je demandai un jour à ma mère ce qu’elle. était devenue.   -elle est morte, me
t Z… me devenait de plus en plus énigmatique. Quand je demandais à ma mère de me donner l’explication de cette singularité,
76 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite et fin.) »
etour du désert et de sa tentation triomphante, quitter de nouveau sa mère , Marie triste et résignée, on le suivait le long
espoir quand il voit que le vin manque ; Jésus averti tout bas par sa mère et réparant le mal sans bruit ; l’étonnement du m
era Jésus comme pas une ; elle sera la sainte amante. II. Jésus et sa mère Maintenant je n’ai plus à citer de ce vieux Mystè
au nom des Écritures et des Prophéties, de permettre au moins que sa mère meure la première et n’ait point à voir de ses ye
lle-même : quand le fils souffre d’une telle mort, il convient qu’une mère douce et tendre le ressente ; il est juste que le
supplications qui puissent, à pareille heure, sortir des lèvres d’une mère  : Notre-Dame Au moins veuillez, de votre grâce,
s d’enfoncer coup sur coup, de retourner le glaive dans le cœur de sa mère  : les agonies ont commencé. Si la première partie
Euripide, où l’on voit Diane, la chaste vierge, mais qui n’a pas été mère , ne pouvoir veiller et assister jusqu’à la fin, j
77 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
a condition, ni la famille où il surgit à l’existence ; esclave de la mère qui l’accueille ou le repousse de son sein ; escl
la peine, du plaisir, ou des besoins physiques dans le père, dans la mère , dans l’enfant, blasphème qui donne pour toute mo
du fruit détaché ! Ainsi la consanguinité du fils avec le père et la mère , consanguinité aussi mystérieuse dans l’âme que d
ainsi la loi de mutualité, qui commande à l’homme mûr de rendre à sa mère et à son père les trésors de cœur qu’il en a reçu
la vie future, où la grande parenté humaine confondra les pères, les mères , les enfants dans la famille retrouvée et dans l’
de l’enfant nouveau-né, qui condamne le nouveau-né à la société de la mère , ou à la mort, si la mère lui refuse la mamelle,
i condamne le nouveau-né à la société de la mère, ou à la mort, si la mère lui refuse la mamelle, si le père lui refuse la p
rriture pour subsister ; et, quand la mamelle tarit pour l’enfant, la mère , elle-même, que deviendrait-elle avec son enfant
de vertu désintéressée à ces deux mêmes êtres dépendants de lui ? La mère et le père vieillis et infirmes par l’usure du te
société de la famille ? Voilà donc dans cette trinité du père, de la mère , de l’enfant, nécessaires les uns aux autres sous
s lui, il cesse d’exister. Embryon, il s’approprie dans le sein de sa mère la vie occulte et germinante dont il forme ses or
elle de la famille ; le père mort, que devient l’épouse, la veuve, la mère  ? Que deviennent les fils et les filles ? Que dev
ire en action qu’on appelle tendresse des fils pour leur père et leur mère  ; tout cela (et c’est tout l’homme, toute la soci
cialisme, il ne resterait aux veuves, aux orphelins, aux pères et aux mères survivants qu’à adopter le suicide en masse après
s moraux que toi devant le même père, qui est Dieu, et devant la même mère , qui est la société génératrice et conservatrice
78 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MARIA » pp. 538-542
ps et son premier amour : Le sourire la suit et voltige alentour ; La mère en est heureuse, et dans sa chaste joie Seule en
tendait la main en façon de conquête), Pour dix francs tout cela ! la mère me les vend. — Quoi ? dis-je en portugais, la pit
uoi ? dis-je en portugais, la pitié m’émouvant, Quoi ? dis-je à cette mère empressée à conclure, Vous venez vendre ainsi la
ourit d’un air fin, Croyant avoir surpris quelque profond dessein. La mère fut exacte à la chose entendue : Elle amenait l’e
79 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »
rléans. Les enchères de ce bazar de chair humaine l’ont séparée de sa mère , qui lui a fait jurer haine aux blancs, et jamais
e de le persifler, avec mauvais goût sur l’ancienne domesticité de sa mère . Gérard se contient et se retire ; les deux époux
revient demander raison au duc de ses impertinences à l’endroit de sa mère , et M. Mauriceau déclare qu’il sera son témoin, d
arque, pour cause d’algarades trop fréquentes, avait, elle-même, pour mère une marchande à la toilette qui l’a livrée à ce r
toute sa famille, malgré les protestations et les malédictions de sa mère , qui le châtia de ce mariage détesté en le déshér
uer savamment tout cela, d’en prendre l’écume et de la rejeter sur sa mère . Elle-même reste éclaboussée de cette lessive de
x précoce qui salue de la tête et les talons joints les invités de sa mère  ? Les baisers de la mère distraite, ses froides g
tête et les talons joints les invités de sa mère ? Les baisers de la mère distraite, ses froides gâteries ne l’indiquent pa
nte : aussi bien Lionnette va être sauvée. Son fils survient, voit sa mère qui se prépare à sortir. — « Emmène-moi… — C’est
enfant s’attache à sa robe, comme s’il pressentait qu’il va perdre sa mère s’il la laisse aller. Nourvady l’écarte d’un gest
ait de ses mains crispées. Tout est changé en elle, ses entrailles de mère ont remué, son cœur s’est réveillé en sursaut. El
80 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300
n dans les vieux souliers, les souliers trop larges de leurs pères et mères . Il y a eu des jours dans sa vie, où il est resté
ur était une femme qui fait tirer des loto dans les gargots, et où la mère de la mariée a fait apporter, pendant la promenad
x pour les heureux de ce monde. Il ne dit pas comme au théâtre : « Ma mère  ! ma mère ! » blague même outrageusement le senti
heureux de ce monde. Il ne dit pas comme au théâtre : « Ma mère ! ma mère  ! » blague même outrageusement le sentiment filia
ême outrageusement le sentiment filial, et cependant il a envoyé à sa mère la moitié du peu qu’il a gagné cette année ; et à
aiseur. Il nous parle de sa personne, de ses cheveux déjà gris, de sa mère , de sa sœur, de sa famille, de son château de Sav
moment où il est délié de la vie, un père pour avertir son fils, une mère , une mère !… Ah ! mon cher, DIIS IGNOTIS, c’était
il est délié de la vie, un père pour avertir son fils, une mère, une mère  !… Ah ! mon cher, DIIS IGNOTIS, c’était un bel au
revenant, je rencontre, à la gare, Flaubert faisant la conduite à sa mère et à sa nièce qui vont passer l’hiver à Paris. So
, le soir, le mari et la femme, et même le petit enfant au sein de sa mère , nous apportent le dessin sur lequel nous ne comp
e de bois qu’il a dans l’embarras, l’émotion, l’ennui. C’est plein de mères d’actrices, de vaudevillistes, de critiques, d’ho
81 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Voiriot »
Un tableau de famille, plusieurs portraits. À droite, le père et la mère à un balcon, au-dessous de ce balcon, leurs petit
balcon, leurs petits enfants déguisés en marmottes et en marmots. La mère leur jette de l’argent sans les regarder ; elle t
ieux. Mauvais tableau, c’est Voiriot toujours Voiriot ; autres pères, mères et maître à châtier dans l’autre monde. Est-ce qu
82 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « JASMIN. » pp. 64-86
ras, à l’heure où l’on fait sauter les crêpes, d’un père bossu, d’une mère boiteuse, naquit un enfant, un petit drôle, et ce
y aller et s’instruire ; cette idée confuse lui faisait mal quand Sa mère qui filait, le regardant d’un air de tristesse, p
it rempli sa petite bourse en portant des paquets, il la donnait à sa mère , et qu’il voyait celle-ci la prendre avec soupir
toujours le morceau le plus tendre. Enfin, grande joie un jour ! la mère accourt comme une folle et crie : « A l’école ! à
n, la consternation est générale : « Nous n’en aurons plus ! » dit la mère en soupirant. — « Nous n’aurons plus… de quoi ? »
xiété. Plus de miche (de pain blanc), cette ration quotidienne que la mère allait chercher au séminaire. Pourtant une idée v
ère allait chercher au séminaire. Pourtant une idée vient à la pauvre mère , et, sortant, elle leur dit d’attendre un moment
e à s’assurer de ce qu’il soupçonne à travers le triste sourire de sa mère . Au moment où elle prend un couteau pour trancher
s même de ces petits cris que les enfants poussent en songe vers leur mère  ; mais tout mon beau corps resta figé, pareil à u
83 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392
e patriarche. À la mort de son père, le jeune poète s’écria devant sa mère éplorée : « Que ne puis-je finir ma vie dans l’in
vie dans l’innocence et dans la piété où il a passé la sienne ! » La mère du poète, naïve et rêveuse comme les filles de l’
iller, attribuait comme nous à l’influence tendre et rêveuse de cette mère le germe de la sensibilité poétique dans le génie
re le germe de la sensibilité poétique dans le génie de Schiller. Les mères sont la prédestination des fils ; elle nourrissai
é, parce que sa foi venait des hommes, mais que sa piété venait de sa mère . III La description vivante que Schwab et M
e réfugie sous un nom supposé dans un château désert appartenant à la mère d’un de ses amis. Il y devient platoniquement amo
rivait-il, repose maintenant dans le berceau ! » L’union de la jeune mère de ce fils avec le grand homme n’était pas encore
Je ne dois pas, dit-il, laisser après moi une femme tendre et fidèle, mère de mon fils, sans nom et sans asile. Elle aura du
sont encore cachées pour lui dans les voiles du temps ; l’amour de sa mère veille avec de tendres soins sur son matin doré ;
sa maison s’agrandit, et, dans cette maison, règne la femme sage, la mère des enfants. Elle gouverne avec prudence le cercl
les poutres tombent, les fenêtres éclatent, les enfants pleurent, les mères courent égarées, et les animaux mugissent sous le
nduit à son dernier asile. Hélas ! c’est une épouse chérie, c’est une mère fidèle que le démon des ténèbres arrache aux bras
isés, car elle habite désormais la terre des ombres, celle qui fut la mère de famille. C’en est fait de sa direction assidue
i l’on doit juger des charmes de physionomie, d’âme et d’esprit de la mère , par la figure de la fille, Bettina fut bien dign
alme ! du calme ! C’est ce qui vous convient a tous deux.” Oui, chère mère , ce fut comme si la paix descendait sur moi ! N’a
ce que j’avais uniquement désiré depuis plusieurs années ? Ô vous, sa mère , je vous remercierai éternellement d’avoir mis au
e même nid ; puis des pinsons et des chardonnerets ; les pères et les mères volaient sur ma tête, cherchant à donner la becqu
84 (1920) Impressions de théâtre. Onzième série
es valets une jeune fille qu’il aime. La jeune fille déshonorée et sa mère vont se jeter aux genoux du vieil empereur en cri
sage : « … Par telles et semblables cogitacions, la pucelle suyvra sa mère , les yeulx baissez, non la teste eslevée, ou avec
logie de catéchisme. Il commence par un bon conseil : il veut que les mères nourrissent elles-mêmes leurs enfants, car « non-
eurs enfants, car « non-seulement les petits succent le laict de leur mère , mais aussi leur amour, mœurs et complexions ». E
La petite fille, une fois sevrée, ne devra jouer qu’en présence de sa mère ou d’une autre femme âgée, et jamais avec des gar
uguste fit apprendre la couture à ses filles et à ses nièces ; car la mère du prophète Samuel lui fit un surplis de ses main
et les récits d’actions vertueuses incitent à la vertu. Car Cornélie, mère des « Graconiens » (sic) fut si savante qu’elle f
cellence du trésor en question. C’est d’abord que Dieu « voulut avoir mère vierge, disciple vierge, l’Église vierge ». C’est
principe directeur, toujours agissant dans l’esprit de éducatrice, —  mère ou gouvernante —, et par lequel seront déterminée
lphe, produisent des Agnès et pire que des Agnès ; mais, si c’est une mère tendre qui les met en pratique, ce qui sortira de
l’a en garde… Successivement elle aura fin de son amour à ses père et mère qui font engendrée, et par grant labeur et sollic
parents. « … Pour ce est décent à la pucelle se taire, quand père et mère tiennent propos de son mariage, ausquelz elle en
, qu’elle doit réputer le plus vénuste et le plus beau, comme fait la mère son fils unique. » Voici, à ce propos, une histoi
ntendre, dit-il, la raison de ce désir de porter enfans. Veux-tu être mère pour remplir le monde, comme si sans toi il dût f
int leur laisser voir qu’on les aime. Et il cite en exemple sa propre mère  : « Jamais, dit-il, mère n’aima son fils mieux qu
on les aime. Et il cite en exemple sa propre mère : « Jamais, dit-il, mère n’aima son fils mieux que la mienne ; mais c’étai
n de ses camarades de Paris, lequel « se réjouissoit de la mort de sa mère  », parce que, disait-il, si elle avait vécu, il n
s’esbattent familièrement avec les enfans, comme voudraient bien les mères  ; cela seroit sot et indécent aux hommes ; plus c
quasi respectueux. Ce n’est point, nous l’avons vu, quand elles sont mères  ; c’est quand elles sont vieilles, très vieilles,
père, et dans la façon dont ce fils abandonné retrouve son père et sa mère  ; bref, que l’intérêt est ici purement romanesque
ais-je en vous les sentiments que je fis naître dans le cœur de votre mère  ? » Mais cela n’empêche point M. Reinach d’ajoute
losophe marié, et le Préjugé à la mode, et Mélanie, et Eugénie, et la Mère coupable, et la Brouette du vinaigrier, et nous n
l sied aujourd’hui, dans sa nigauderie. On cite ses mots. Un jour, sa mère , une antique farceuse, lui ayant confessé qu’il n
u vieux d’Arnay-Lahutte, mais d’un certain comte Briquet : « Ah ! ma mère , a répliqué le fils, que me dites-vous ? Moi qui
homard des Batignolles, dont une bonne fille garde les pattes pour sa mère . On put croire d’abord que le jeune poète parnass
rnabo Spinola, tyran de sa ville. Tout à coup il apprend de sa propre mère qu’il est le fils de Spinola : la pauvre femme n’
Severo hésite à tuer son père. Pourtant, il va s’y décider, quand sa mère le sort d’embarras en frappant elle-même le tyran
la ? Car enfin, puisque son mari ne s’étonna point de la voir devenir mère , c’est donc qu’il avait des raisons de ne s’en po
nt ; on jugerait excessive la facilité avec laquelle il pardonne à sa mère , à sa « sainte mère », un acte excusable, sans do
essive la facilité avec laquelle il pardonne à sa mère, à sa « sainte mère  », un acte excusable, sans doute, mais tout de mê
e. Or c’est à quoi il n’a pas l’air de songer un instant. Il dit à sa mère , sans l’ombre d’hésitation ni de combat intérieur
sans l’ombre d’hésitation ni de combat intérieur : … Je vous plains, mère , et je vous pardonne, Et, un peu plus loin : Au
e vous pardonne, Et, un peu plus loin : Autant que je te plains, ma mère , je t’adore ! Et, d’un autre côté, il répète vin
ne « vision » dont il est affreusement hanté. Mais à cette vision, sa mère est forcément mêlée ; il est impossible qu’il ne
ment. La seconde découverte (celle de votre mariage avec Madame votre mère ) vous troublerait probablement un peu plus. Mais
ran pour affranchir votre patrie, vous appreniez tout à coup de votre mère que ce tyran est votre père, qu’éprouveriez-vous 
très populaire, Et, m’arrêtant parfois, quand je passe en rêvant, Une mère me fait embrasser son enfant. Tous me tendent la
t, j’admets toute cette psychologie tragique du jeune Severo et de sa mère , ancienne paysanne, restée primitive, et de son c
est qu’il n’est point Hamlet ; c’est que sa situation à l’égard de sa mère est moins complexe que celle du prince de Danemar
t ans. Il tient l’Aragon pour son compte, et la Castille au nom de sa mère , qui est toujours enfermée et passe toujours pour
point folle : il a le courage de l’affirmer au roi Carlos. Mais si sa mère n’est point folle, il faut donc que Carlos lui re
ui est belle, en dépit de cet excessif martèlement : Je devrais à ma mère immoler mon génie ; En aurais-je la force ?… Ô ju
oix ! Ici le parricide, et là… Quel sacrifice !… Entre un monde et ma mère , il faut que je choisisse ! L’épreuve est surhuma
poir Qui, malgré moi, surgit au fond de ma pensée… Je voudrais que ma mère , hélas ! fût insensée. Ici, Fray Marcos, qui n’é
il a dit ces seuls mots : L’inapaisable angoisse et les pleurs de sa mère , Sire, ont-ils détourné le Sauveur du Calvaire ?
d le souhait sacrilège qui le termine : « N’allez donc pas voir votre mère , dit-il à Carlos. — Mais pourquoi ? — La reine n’
les-Quint a résolu, enfin, la question qui le tracassait. Il verra sa mère . Si elle consent à renoncer à ses droits, il la d
droits, il la délivrera ; car il est bon fils et il veut bien que sa mère ait sa raison, — pourvu qu’elle entende raison. M
e qu’on veut. Ces assurances prises, l’empereur se présente devant sa mère . Celle-ci, un peu naïve, ne s’étonne point que ce
t que l’utilité publique conspire avec son égoïsme. Quand il somme sa mère de choisir entre son droit royal et sa liberté, i
is qu’il le rappelât, qu’il plaidât mieux sa cause, qu’il suppliât sa mère , au nom de l’Espagne, qu’il en appelât, — vaineme
nde pleure ? Heureux supplicié, qui n’a souffert qu’une heure ! Et sa mère  ?… Mater dolorosa !… Non, non ; La mère de Carlos
je meurs ta sujette. L’empereur recule devant le sacrifice ; mais sa mère lève la main pour le maudire. Alors, éperdu (il n
ormé une seule action continue, tout l’essentiel de la lutte entre la mère et le fils, le premier acte et le dernier n’étant
Bourbon, et la trahison de celui-ci, et la machination ourdie par la mère du roi contre sa maîtresse, et Bayard, et Léonard
rère de Françoise, le gouvernement de Milan. Or, Louise de Savoie, la mère du roi, voyant que cette douce Françoise lui pren
uite, entre le déshonneur de Semblançay et le déshonneur de sa propre mère . Il ne vous échappera pas à quel point la situati
protestent de l’innocence de Semblançay. « Mais alors, dit le roi, ma mère est donc coupable ? » Tous se taisent. Et, devina
e Louise, et, les congédiant : Dieu vous garde, Messieurs ! c’est la mère du roi ! Cependant, la disgrâce de Lautrec a ent
a vie. Alors le roi : Mais, vous rendre l’honneur, c’est l’ôter à ma mère  ! Semblançay. Laissez-moi donc mourir ! Le Roi.
, François a la preuve irréfutable de son innocence et du crime de sa mère  : l’homme qui avait volé le papier s’est suicidé,
nce d’homme à l’intérêt public et à son devoir de roi, il proclame sa mère régente ; et, en route pour Pavie ! Voilà le dram
Peut-être aurais-je voulu que le roi fût déjà certain du crime de sa mère à l’instant où il condamne Semblançay, ou, du moi
uelque héroïsme dans le sacrifice horrible que le jeune roi fait à sa mère , il est du moins responsable de l’état de choses
où elles viennent ; elles ont à peine un nom ; c’est le vieillard, la mère , le mari, l’amoureuse, l’amoureux. Elles n’appart
n coup, il se met à pleurer : « Qu’y a-t-il ? dit Mélisande. — Petite mère … petite mère… vous allez partir. » Partir… mourir
met à pleurer : « Qu’y a-t-il ? dit Mélisande. — Petite mère… petite mère … vous allez partir. » Partir… mourir… huitième sy
indre. Il interroge l’enfant sur ce que font son oncle et sa « petite mère  » quand ils sont ensemble… « Tu es toujours près
s pas là. — Ils ont peur ?… A quoi vois-tu qu’ils ont peur ? — Petite mère qui dit toujours : Ne t’en va pas, ne t’en va pas
t de soirée se précipite, l’air égaré. Il nous raconte qu’il a tué sa mère , ou il promet à sa maîtresse d’assassiner un homm
nt de l’histoire d’Edmond Desclos. Edmond est un jeune bourgeois ; sa mère est une bourgeoise bourgeoisante ; son père est u
e Marguerite, la vocation d’Edmond persiste. Un jour, il annonce à sa mère , avec précaution, qu’il est engagé au théâtre des
es Folies-Parisiennes : « J’ai signé sans vous le dire… parce que… Sa mère recula d’un pas, en joignant les mains : — Tu es
dans un théâtre ? Tu plaisantes, n’est-ce pas, malheureux ? Ecoute, mère , continua Edmond, devenu très sérieux, je suis in
is certainement, comme à un bureau, ajouta-t-il pour impressionner sa mère . Ainsi, moi, crois-tu que je vais mener une exist
ourts, a dit avec conviction la scène où Severo Torelli apprend de sa mère qu’il est le fils du tyran, de ce Barnabo dont il
cent mille livres de rentes, demande la main de Bichette à Madame sa mère . Il est exquis, ce Raymond Deschamps. Il consent
petit livre aisé de M. Auguste Germain. C’est un type tout nouveau de mère d’actrice. P’tite Mère, riche, jeune, jolie, est
est l’antithèse même de Mme Cardinal : et pourtant elle n’est pas une mère moins avisée, moins audacieuse ni moins utile. El
tout, à la condition d’avoir des rentes, de la beauté, du talent, une mère jeune, jolie, et qui tienne moins à sa propre ver
« de l’école », a paru écrasé par la terrible scène d’Hamlet avec sa mère . Ou bien le morceau n’est pas « avantageux ». Le
85 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256
à Mâcon, où m’attendait un nouveau bonheur, préparé et négocié par ma mère en mon absence. J’avais eu l’occasion, l’année pr
anxiétés patriotiques du camp de Boulogne, était mort récemment ; sa mère , qui n’avait d’autre enfant que cette fille, lui
rable de ses amies, profita de cette circonstance pour venir, avec sa mère , rejoindre la marquise de La Pierre et visiter le
a marquise de La Pierre et visiter le continent. Elle se fixa avec sa mère , à Chambéry, dans la maison de ses amies, comme u
yeux de ma famille, d’une orthodoxie sévère, et aussi aux yeux de la mère de mademoiselle B… Quant à elle, cette diversité
gion de ses amies aussitôt qu’elle pourrait le faire sans affliger sa mère . Les personnes pieuses du pays, confidentes de so
nce qui existait entre la jeune Anglaise et moi, les obstacles que sa mère mettait par religion à ce penchant de sa fille, e
ses sœurs, et de m’avertir, en jouant de la flûte, chaque fois que la mère vigilante sortirait sans sa fille pour la promena
l’autre, de toutes les circonstances favorables pour amener, elle sa mère et moi ma famille, à consentir à un mariage que n
entir à un mariage que nous désirions tous les deux très vivement. Ma mère , comme à l’ordinaire, était ma complice. Ma nomin
ortune au moins égale à celle de ma femme. Ses démarches auprès de sa mère , et l’influence de ses amies, mesdemoiselles de L
et les amis. Glissons donc. XIII Pour soustraire ma femme et sa mère aux convulsions de la capitale en révolution, j’a
à que j’eus l’occasion de voir et d’admirer, suspendue aux bras de sa mère , cette ravissante princesse Christine, dans toute
ontigu, un de ses enfants dans les bras, pour venir, comme une simple mère de famille, s’asseoir gracieusement à ces entreti
caractère par un vice excusable dans un héros découragé : l’ivresse, mère de l’oubli. Le prince avait été séduit par la jeu
nd pour moi-même. Je me souviens encore de la matinée, à Mâcon, où ma mère , qui connaissait ma passion pour ce Tasse et pour
86 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIe entretien. L’homme de lettres »
s longtemps que ses jours agités ; il perdit par la mort cette femme, mère de ses deux enfants, avant qu’ils eussent l’âge d
ère de ses deux enfants, avant qu’ils eussent l’âge de connaître leur mère . Bernardin de Saint-Pierre, qui avait écrit tard,
des pleurs, quelles mains sauront mieux les essuyer que celles d’une mère  ! Ô puissance sublime des idées religieuses ! tou
ur lui proposer sa main. Ce qu’il y a de plus singulier, c’est que sa mère autorisait sa démarche et joignait sa prière à la
s littéraires, à ses pensions, éprouva le désir d’assurer une seconde mère à ses enfants. Voici comment ce mariage d’un doux
ques désordres de jeunesse de son père, était liée avec la mienne. Ma mère fut assez heureuse pour offrir à madame de Pellep
avec un homme de son âge, dont elle soignerait les enfants comme une mère , et dont elle adoucirait les années avancées comm
s gens que sa famille pourrait lui offrir ; elle connaissait assez la mère de cette enfant pour ne pas douter qu’une pareill
et le plus heureux des maris. Ses enfants eurent la plus aimable des mères . Aucun nuage ne troubla les beaux jours qui durèr
lait aimer comme un père, comme un frère, comme une sœur ou comme une mère sur la tombe d’une autre mère ! Voilà les matinée
e un frère, comme une sœur ou comme une mère sur la tombe d’une autre mère  ! Voilà les matinées d’Éragny. X Aimé Marti
r se donner une compagne et pour léguer à ses enfants, après lui, une mère . Aimé Martin la vit peu d’abord et ne lui plut qu
ur sa famille. Tout en se séparant de Martin pour vivre seule avec sa mère , elle se réservait la possibilité de le revoir po
, et qu’Aimé Martin demanda mademoiselle de Pelleport en mariage à sa mère , et que cette mère, attentive à donner à sa fille
demanda mademoiselle de Pelleport en mariage à sa mère, et que cette mère , attentive à donner à sa fille et à ses petits-en
idence dans la nature: ils sont comme les enfants qui repoussent leur mère parce qu’ils ont été blessés par leurs compagnons
’est plus ; et il vous reste ce qu’après vous elle a le plus aimé, sa mère et la vôtre, que votre douleur inconsolable condu
damnée à mourir. Heureuse d’avoir dénoué les liens de la vie avant sa mère , avant la vôtre, avant vous, c’est-à-dire de n’êt
avait jamais éprouvé. Je le ramenai à son habitation. J’y trouvai sa mère et madame de la Tour dans un état de langueur qui
ait la fin prématurée de sa charmante petite-nièce, et la perte de sa mère qui s’en était suivie ; tantôt, elle s’applaudiss
u pied des mêmes roseaux, son ami Paul, et autour d’eux leurs tendres mères et leurs fidèles serviteurs. On n’a point élevé d
elle avait honorés de son innocence. Jeunes gens si tendrement unis ! mères infortunées ! chère famille ! ces bois qui vous d
87 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MADAME TASTU (Poésies nouvelles.) » pp. 158-176
lisant, son oreille était blessée. A sept ans et demi, elle perdit sa mère , qui avait voulu aller mourir à Metz au milieu de
les. Les bonnes qualités, chez la femme-poëte surtout, sont comme des mères tendres et prévoyantes qui retiennent à temps l’e
eurs. Mais, même heureuse, même comblée ici-bas comme épouse et comme mère , son roman est clos, son poëme s’en est allé ; le
La voix joyeuse du vallon, La voix d’une sœur douce et tendre, D’une mère émue à mon nom. Maintenant, quand j’entends encor
s, Ou du Te Deum triomphant, Il fait vibrer les froides pierres De ma mère et de mon enfant !… Ainsi quand ta voix si connue
, avec la même harmonie, Comme tout pleure sous ta main ! Ah ! pauvre mère  ! ah ! pauvre femme ! On ne trompe pas le malheur
re s’adressent à cette trop vive jeunesse que, dans son inquiétude de mère , elle prend à tâche de modérer. Un côté si sage,
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
ut à la Martinique, où elle fut laissée en gage à un créancier par sa mère obligée de venir chercher du pain en France ; ren
r sa mère obligée de venir chercher du pain en France ; renvoyée à sa mère , à quatorze ans, par ce créancier qui trouvait tr
tait renfermé. Son père, Constant d’Aubigné, était protestant ; et sa mère , Jeanne de Cardillac, fille du commandant du chât
elui de Théodore, non, comme on l’a tant de fois répété, parce que sa mère était morte en lui donnant le jour, et qu’il étai
er de son mari, qui se lassa bientôt de la nourrir et la renvoya à sa mère . Sa mère continua à l’élever dans le culte qu’ell
mari, qui se lassa bientôt de la nourrir et la renvoya à sa mère. Sa mère continua à l’élever dans le culte qu’elle profess
gnie. Françoise perdit sa tante ; quelque temps après, elle perdit sa mère . Madame de Neuillan, à la charge de qui elle rest
89 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »
ses amis au fond d’une province, comme d’autres y vont visiter leurs mères . Quel que soit le motif qui nous attire ce plaisi
çois d’Aydie et de Marie de Sainte-Aulaire, était propre neveu par sa mère du marquis de Sainte-Aulaire de l’Académie frança
nnes avaient eu le secret. Mlle Aïssé, sentant qu’elle allait devenir mère , n’avait pu prendre sur elle de se confier à Mme
ait dû refouler jusque-là, orpheline dès l’enfance, n’ayant pas eu de mère et l’étant à son tour sans oser le paraître, aman
dre ; s’y abandonna pleinement, elle éclata : « Je vous aime comme ma mère , ma sœur, ma fille, enfin comme tout ce qu’on doi
se à demi étouffée, le cri des entrailles de celle qui n’ose paraître mère . Enfin les tristes années arrivent, les heures du
à un bon gentilhomme de sa province, le vicomte de Nanthia (J). « Ma mère m’a souvent raconté, écrit M. de Sainte-Aulaire91
u’elle y avait rencontrés. » Ainsi allait, héritière des grâces de sa mère , cette jeune reine des cœurs. Nous retrouvons le
ord au mois de janvier, m’a promis de se charger du portrait de votre mère . Je ne doute pas qu’il ne vous fasse grand plaisi
pport de tous, était une merveille de beauté. Parlant d’elle et de sa mère , ainsi que de son aïeule, un témoin bien bon juge
s les jeux de mon âge pour l’aller entendre quand elle venait chez ma mère . Quoique j’aie bien peu de mémoire, j’ai encore s
i vue encore charmante. Mais ce n’était plus ce je ne sais quoi de sa mère , qui captivait au premier instant et gagnait auss
rouvent assez que Mme de Nanthia ne répugnait point au souvenir de sa mère , et que son cœur s’ouvrait sans effort pour s’ent
cela est impossible, et voici mes raisons : Mme de Ferriol servait de mère à Mlle Aïssé ; elle avait mêlé son éducation à ce
ord au mois de janvier, m’a promis de se charger du portrait de votre mère  ; je ne doute pas qu’il ne vous fasse grand plais
mes couchaient plusieurs dans la même chambre et dans le même lit. Ma mère , qui avait été élevée en Bretagne où les coutumes
r avec moi. » Quelques instans après Mlle de Bouillien dit aussi à ma mère  : « Ma chère cousine, nous coucherous ensemble. »
cousine, nous coucherous ensemble. » — « Je ne peux pas, répondit ma mère , je couche avec la comtesse d’Abzac. » — « Mais e
t ensemble dans un lit médiocrement large, et pour faire honneur à ma mère on la mit au milieu. Ces habitudes subsistèrent à
Paris… Dans le mémoire susdit, l’officier parle de la noblesse de la mère  : on demanderait à propos de quoi. C’est une peti
90 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
imé ; l’amour faisant rompre la foi jurée ; une Andromaque, une jeune mère , belle de sa jeunesse et de son malheur, qui se d
. Tout ce qu’il y a de dévouement dans l’épouse, de tendresse dans la mère , Racine en a doué Andromaque. Mais il a voulu en
or. Pyrrhus éclate, il menace : Le fils me répondra des mépris de sa mère . Andromaque n’oppose point menaces à menaces. Si
ce mot cruel : … Allons aux Grecs livrer le fils d’Hector. Alors la mère oublie l’épouse. Elle se jette aux pieds de Pyrrh
d’un reste de fierté ; enfin, la femme venant encore au secours de la mère , elle rend malgré elle quelque espoir à Pyrrhus.
hésite à se sacrifier pour son fils, c’est que l’épouse doute que la mère en ait le droit. Elle n’existe que par ces deux a
e parle en vers français, et l’on ne veut pas qu’elle sente comme une mère , comme une épouse, comme une Française du dix-sep
e force et de grâce à leur raison. S’il se trouvait dans la salle une mère plus tendre, une épouse plus fidèle, une femme d’
que j’ai eu besoin de ce mot, dans l’une est le manège innocent d’une mère qui fait servir sa beauté à la défense de son fil
t pas cette particularité de l’histoire d’Andromaque ; ensuite qu’une mère , Andromaque ou toute autre, n’en peut trop dire p
ion selon les situations et les caractères. On ne souffrirait pas une mère qui ne le serait pas comme Andromaque, ou le sera
s vérités qui ne passent pas. Mais rien n’a fléchi dans les rôles des mères tels que les a tracés Racine. L’amour maternel éc
r maternel échappe à toute étiquette, il est libre de toute mode. Les mères aiment de la même façon en tout temps et en tout
te source que Racine a tiré les deux types les plus pathétiques de la mère au théâtre, Andromaque, Clytemnestre, personnages
mour qui touchent à l’amour maternel par le dévouement, l’amour de la mère adoptive, dans le rôle de Josabeth, l’amour pour
ux. Plus d’un y reconnaît une femme aimée, la tendresse immense d’une mère , l’esprit de domination d’une épouse. Là est la v
e sœur de Zacharie, par les soins qu’elle a donnés, de moitié avec sa mère , au mystérieux enfant, qu’elle aime sans le conna
fils simplement faibles à des fila capables de faire assassiner leurs mères , et des mères simplement impérieuses à des épouse
t faibles à des fila capables de faire assassiner leurs mères, et des mères simplement impérieuses à des épouses empoisonnant
régner. Il y a même un Burrhus : c’est un honnête commis placé par la mère auprès du fils, et qui prend l’intérêt de Néron p
91 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63
nier à l’autre, les pleurs d’enfants qui demandaient le lait de leurs mères , et le bruit sourd et cadencé des berceaux de boi
es, et le bruit sourd et cadencé des berceaux de bois que ces pauvres mères remuaient du pied pour les endormir ; on n’aperce
e d’une fille au berceau, dont les traits rappelaient la beauté de sa mère , possesseur d’une fortune plus que suffisante à c
o Tasso ; peut-on s’étonner qu’un enfant d’un tel père et d’une telle mère , né et élevé dans un tel séjour, au sein d’une te
ues semaines avant la naissance de cet enfant ardemment désiré par sa mère , Bernardo Tasso écrivait de Sorrente à sa sœur Af
ez avec vos saintes sœurs les nonnes, pour que le ciel me conserve la mère , qui est ici-bas mes seules délices. » Les prièr
re, qui est ici-bas mes seules délices. » Les prières du père, de la mère et de la tante furent exaucées ; l’enfant, qui fu
e ; les progrès de l’enfant répondaient à la tendre sollicitude de la mère . Pendant ces années d’exil, le père, envoyé à Par
« La cruelle fortune m’arracha, presque encore enfant, du sein de ma mère  ; ah ! je me souviendrai toujours, en soupirant,
emis, pour qu’il ne lui arrive pas ce qui est arrivé à sa malheureuse mère , laquelle (je le tiens pour avéré) a été empoison
r sang les hommes supérieurs, poètes, philosophes, héros. Les grandes mères font les grands fils : il n’y a presque pas d’exc
cœur et dans cette gêne de son père à Rome que Torquato, séparé de sa mère par la mort, et de sa sœur Cornélia par l’absence
e secours dans le grenier d’un cardinal à Rome, étaient le père et la mère , comme dit Job, du poète futur de l’Italie. L’app
92 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Marcel Prévost et Paul Margueritte »
té ; il fallait, en un mot, la rendre capable d’être épouse et d’être mère . Pour le développement de l’esprit, un enseigneme
songe, le désir du mariage et le culte du foyer : ce qu’avaient eu sa mère et sa femme. Il oubliait leur foi religieuse. Ain
cultivé, très loyal et très bon, petit employé dans un ministère (sa mère ne lui ayant pas permis de se faire soldat), épou
sa vie inutile et morne de gratte-papier ; il souffre de voir que sa mère et sa femme ne s’aiment point ; il souffre de sa
nt développé l’énergie d’André, lui ont donné le goût de l’action. Sa mère lui a légué une ferme en Algérie. Pourquoi n’irai
93 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre III. Suite des Époux. — Adam et Ève. »
s autour d’un fragile appui ; symbole de la sujétion où est née notre mère  ; sujétion à un sceptre bien léger ; obéissance a
une multitude d’enfants semblables à toi-même, et tu seras appelée la Mère du genre humain. » Que pouvais-je faire après ces
, et par la sagesse qui seule est véritablement belle. Ainsi parla la Mère des hommes. Avec des regards pleins d’amour, et d
fleurs. Adam presse ensuite d’un baiser pur les lèvres fécondes de la mère des hommes…… Cependant le soleil était tombé au-d
Pénélope est plus réservée, et ensuite plus tendre que notre première mère , c’est qu’elle a été éprouvée par le malheur, et
94 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVII. »
rait-on en douter, après la magnifique invocation de Lucrèce à Vénus, mère des fils d’Énée, mère du peuple de Mars, et en so
ès la magnifique invocation de Lucrèce à Vénus, mère des fils d’Énée, mère du peuple de Mars, et en songeant à ce temple qui
et celles qui habitent les forêts, les bois sacrés, les collines. La mère de l’enfant ailé a ordonné la présence de toutes 
orgueillir de lui, plus que d’avoir donné Sénèque au monde, ou d’être mère de l’aimable Gallion. Que le fleuve Bétis élève j
n’aperçoives que derrière toi Néron, pâle sous le regard irrité de sa mère , apparais-nous dans ton éclat ! et, à la voix de
95 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203
ugure. On appelait hybrides12 les enfants d’un père étranger ou d’une mère étrangère : c’étaient des espèces de citoyens bât
IV. Lucius Annæus Sénèque était d’un tempérament délicat, et sa mère ne le conserva que par des soins assidus : il fut
les conspirateurs de Pison, et vous faites grâce à un délateur de sa mère  ! Si vous donnez le nom de monstre à Néron, deven
i brisa la tête de l’enfant contre la muraille, après avoir égorgé la mère . Cet acte de cruauté et quelques autres révoltent
produis en témoignage a été l’affranchie et la femme de chambre de ma mère  ; elle m’a toujours regardé comme son maître. Il
ne âme souillée, aucune force dans une âme flétrie par la volupté. La mère et la fille s’abandonnaient à la douleur, lorsque
frapper. Le tribun la perce d’un seul coup, et laisse le cadavre à sa mère . Ainsi périt cette femme qui avait tant de fois a
vage ; par la nature du climat, malsain. C’est de là qu’il écrit à sa mère (Id. ibid., cap. xvii et cap. iv)  : « Je suis co
ent concilier le discours de Sénèque dans sa Consolation à Helvia, sa mère , avec le ton pusillanime et rampant de sa Consola
r ingrat pour le philosophe arraché subitement d’entre les bras de sa mère , au moment où, après une longue séparation, ils j
de ses enfants, aura atténué sa misère pour tempérer la douleur de sa mère , et l’aura exagérée pour exciter la commisération
é illimitée ; son fils avait donné pour mot du guet, La meilleure des mères (Id. ibid., cap. ii et v, et SUETON. in Nerone, c
roche de l’oreille du prince, et lui dit : « Allez au-devant de votre mère . » Mais une femme d’esprit ne se trompe point à c
s, amené par un fatal enchaînement de circonstances où il faut qu’une mère périsse par son fils, ou le fils par sa mère, suf
tances où il faut qu’une mère périsse par son fils, ou le fils par sa mère , suffirat-il pour affranchir l’instituteur de ses
ère ni à ses fonctions ; cependant l’instituteur, plus prudent que la mère , la regarda comme un frein qui modérerait, du moi
esse, entend la messe, communie, et, au sortir de la sainte table, sa mère l’accompagne dans l’atelier d’un artiste de vingt
s il opposa la jalousie de cette femme à la passion d’un fils pour sa mère  : c’est un fait qu’il n’est permis ni d’ignorer n
cher la jeune esclave du lit de son maître ; il me semble entendre la mère de celui-ci lui applaudir, l’encourager et lui di
eût fait renvoyer la courtisane et jeté le fils entre les bras de sa mère  : alors que n’eût-on pas dit ? et je demande quel
il accélérerait un parricide ? S’il fallait que Néron couchât avec sa mère , ou qu’il la tuât, je demande de ces deux crimes
avoir couché avec la femme impudique, Néron eût ensuite assassiné la mère ambitieuse : celui qui promena ses regards lascif
ces de son fils. LI. Parmi les vêtements les plus somptueux des mères et des femmes des empereurs, parmi leurs plus ric
us à la faveur d’une adoption, qui n’y est assis que pour outrager sa mère . Je veux, ajoute-t-elle, qu’on divulgue tous les
ur, et la garde de Germanie qu’il y avait ajoutée par honneur pour sa mère  ; il l’éloigne, pour la séparer des courtisans ;
r restent. LVI. Néron tremblant, et pressé de se délivrer de sa mère (TACIT. Annal, lib. XIII, cap. xx), ne fait grâce
aternelle soit inconnue à une Silana qui n’a jamais eu d’enfant ; une mère ne change pas de fils comme une vile créature san
nnemis qui m’accusent, non de paroles échappées, dans la colère d’une mère , au délire de sa tendresse, mais de crimes dont o
qu’on lit dans la plupart des moralistes et des médecins122, que les mères exposaient leur santé et manquaient à leur devoir
mes lectures 123. LXVIII. La paix règne entre l’empereur et sa mère , jusqu’au moment de l’intrigue de Néron avec Popp
ne femme peut avoir124, il ne manquait à celle-ci que la vertu125. Sa mère , la plus belle des Romaines de son temps, lui ava
spoir de succès du vivant d’Agrippine ? Elle s’occupe à lui rendre sa mère odieuse et suspecte ; elle joint la raillerie aux
IT. Annal., lib. XIV, cap. ii) que Néron conçut de la passion pour sa mère , et qu’il n’allait point en litière avec elle san
première entrevue avec l’empereur, lui dira : « Y pensez-vous, votre mère y pense-t-elle ? Savez-vous, seigneur, qu’elle fa
eut son effet. De ce jour, Néron évita toute entrevue secrète avec sa mère (TACIT. Annal, lib. XIV, cap. iii)  ; et, ce que
c une franchise qui en impose même aux courtisans, « que les pères et mères ont des droits ; que les enfants doivent supporte
ne manquât à sa dissimulation  ; soit que les derniers regards de sa mère sur lui, ses derniers regards sur sa mère suspend
les derniers regards de sa mère sur lui, ses derniers regards sur sa mère suspendissent sa férocité. Ce dernier sentiment f
sité, la suivante crie du milieu des flots : « Sauvez-moi, je suis la mère de l’empereur » ; et à l’instant elle est assommé
e Burrhus. et lui demande s’il faut ordonner aux soldats d’égorger la mère de l’empereur. Burrhus répond que les prétoriens,
ur qui sauver ? une Agrippine ! — Une femme qui saura régner, une mère à qui il devait le trône qu’il occupait. — Un t
rions s’avançaient pour la poignarder. — Mais un fils menacé par sa mère , ne doit-il pas savoir mourir ? — Une mère, dit
is un fils menacé par sa mère, ne doit-il pas savoir mourir ? — Une mère , dites-vous ? dites un assassin qui avait déjà ro
de retentir un moment au fond du cœur de tout être vivant ? Quand une mère nous donne le jour, n’en recevons-nous pas et l’a
Burrhus avaient tué Néron, est-on bien certain qu’une Agrippine, une mère politique n’aurait pas envoyé au supplice deux ho
étaient-elles venues au point qu’il fallait que le fils pérît par sa mère , ou la mère par son fils ? C’est une chose invrai
es venues au point qu’il fallait que le fils pérît par sa mère, ou la mère par son fils ? C’est une chose invraisemblable. »
une seule honnête femme ; conservé un fils à son père, mie fille à sa mère , la vie ou la fortune à un bon citoyen ; tranquil
euple romain ne se révoltât et ne renversât du trône l’assassin de sa mère  ? Et quand cette révolution serait arrivée, aurai
de vue le caractère violent du fils, l’ambition et la puissance de la mère , la haine que tous les citoyens portaient à l’un,
sur son fils, lui avaient prédit qu’il régnerait et qu’il tuerait sa mère . Qu’il me tue, avait-elle répondu, pourvu qu’il r
ait imaginée, si l’histoire ne nous l’avait transmise ? C’est que, sa mère assassinée, Néron court147 assouvir son impure cu
, sa conscience se révolte : tandis qu’il fait courir le bruit que sa mère , convaincue d’un attentat sur sa personne sacrée,
on, lib. LXI, cap. xii), d’avoir conseillé à Néron l’assassinat de sa mère , calomnie aussi invraisemblable qu’atroce, et d’a
oyennes. Telle fut l’entrée de Néron, couvert et fumant du sang de sa mère (TACIT. Annal, lib. XIV, cap. xiii). Connaissez à
intimité avec Valérius, leur éducation commune à la cour d’Antonia sa mère , les services de l’accusé, ses exploits récents,
ans se plaindre ? Néron, pour conserver l’Empire, a fait massacrer sa mère  : l’action de Lucain est plus révoltante ; pour c
in est plus révoltante ; pour conserver sa vie, il dénonce Acilia, sa mère ( Id., ibid.). Ô Lucain ! tu l’emporterais sur Ho
dérable. Dans la Consolation qu’il écrivit, de la Corse, à Helvia, sa mère , il lui dit197  : « Ayant des parents, vous avez
ur les discours publics qu’il s’adresse à luimême, qu’il adresse à sa mère , à sa femme, à ses frères, à ses connaissances, à
devoirs du sage, et à donner des leçons de stoïcisme à ses amis, à sa mère , à ses tantes, à ses frères, à presque tous les o
e indiscrète serait punie de mort : tel fut sous Tibère le sort d’une mère accusée d’avoir pleuré son fils217. Mais quand le
e l’éloge. Dans Rome personne n’ignorait que Néron avait assassiné sa mère , et il eût été de la dernière indécence d’en conv
ses ongles tirés, sa gueule entr’ouverte et dégouttante du sang d’une mère  ; c’est là qu’il faut dire à la bête : « Tu vas m
un air qui commençait par ces mots : Bonjour, mon père ; bonjour, ma mère , et qui finissait par ceux-ci : Vous irez bientôt
ement à l’étude de la philosophie, d’après le conseil d’Agrippine, sa mère , qui lui persuada que cette science était nuisibl
qui nous devons la Morale universelle 236. Puissent les pères et les mères en recommander la lecture journalière à leurs enf
e que j’ai déjà cité quelquefois : « Agrippine, fille, sœur, femme et mère d’empereurs, fut d’un esprit composé de toutes so
Sénèque ne put se défendre d’élever le fils dans les principes de sa mère , ne dirait-on pas que ce propos est d’un ignorant
nt il est délivré et à baiser des mains encore fumantes du sang d’une mère  ; il loue l’histrion et le cocher. Cependant les
gnol ? Ainsi l’hybride était un enfant né d’un père espagnol et d’une mère romaine, ou d’un père romain et d’une mère espagn
’un père espagnol et d’une mère romaine, ou d’un père romain et d’une mère espagnolea. (DIDEROT.) 13. Voyez la préface du
ois sublimes. L’action de Lucain, qui, pour sauver sa vie, dénonce sa mère , est atroce sans doute ; mais il n’en est pas moi
n. (N.) 67. Rien de plus sensé que ce qu’il écrit sur ce sujet à sa mère  : « Je ne me suis jamais fié à la fortune, lors m
ne nouvelle accouchée, femme d’un sénateur son ami. En présence d’une mère alarmée sur la santé de sa fille, et sans égards
te sur l’auteur de l’attentat, s’écria, transporté d’effroi, « que sa mère allait revenir ardente à se venger, armer les esc
, il lui dit qu’il lui devait la vie, puisqu’il l’avait délivré de sa mère qui ne cessait de conspirer contre lui ; qu’il se
uer d’inspirer dans un temps où l’on n’avait pas encore oublié qu’une mère avait perdu la vie pour avoir pleuré la mort de s
96 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jammes, Francis (1868-1938) »
x et le bras droit paralysé. Bien sûr que le pauvre diable n’a pas de mère pour le consoler doucement de sa misère. Il vit c
e des vers ? à peine. Mais c’est assurément de la poésie : Où est ma mère  ? Dans la salle à manger où sentent bon les fruit
bon les fruits. Elle coud le linge blanc près des capucines. C’est la mère douce aux cheveux gris dont tu es né. Il y a un g
éture et les pommes Où se collent les guêpes en or tout empêtrées. Ta mère douce coud dans le salle à manger Où sentent bon
97 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIe entretien. Poésie lyrique » pp. 161-223
Dans tous les pays l’amant chante sous la fenêtre de sa fiancée ; la mère chante près du berceau de son enfant ; la nourric
es toits, ses foyers, ses compagnes, ses vieillards, ses enfants, ses mères , l’armée victorieuse traduit instinctivement en c
uds de chêne. Mais une certaine naïveté naturelle, qu’il tenait de sa mère et qu’on prenait mal à propos pour de la niaiseri
ols en cage. Il me découvrait les nids d’où il avait vu s’envoler les mères sur les buissons du champ ; souvent il me remetta
jeunesse des villages voisins. On l’appelait la Jumelle, parce que sa mère l’avait mise au monde le même jour qu’un frère qu
sans rien répondre ; elle s’était retirée seule dans la grange où sa mère la surprit, pleurant sans savoir de quoi. Le père
i ! place à moi ! place à moi ! « Le père m’a pris par la main ! « La mère a étendu la nappe ! « La fille a rougi ! « Elle
yeux ont mouillé mon pain ! — « Est-ce bien vrai ? que j’ai dit. — «  Mère , va chercher la Jumelle derrière le poirier, et q
’aventure lyrique du petit bouvier. XXIV Je venais de perdre ma mère . Ce fut la plus grande douleur de ma vie ; je me
ux ou trois notes de la cloche, l’hymne de deuil et de tendresse à ma mère absente à jamais de mes yeux. Comme dit Dante, le
e, et je chantai ainsi en moi une ode de larmes à la mémoire de cette mère chérie et perdue, ode que je ne retrouverai jamai
. Du berceau et de la mamelle jusqu’au dernier soupir dans lequel une mère lègue son âme à ses enfants et jusqu’aux bénédict
98 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
ls étaient assis ou couchés, comme des rois, d’abord les pères et les mères des fiancés, les frères et les sœurs des deux fam
des deux familles, puis les petits enfants sur les genoux des jeunes mères , puis les vieilles femmes aux cheveux d’argent qu
afraîchi ; et puis, à la nuit tombée, tu feras danser la noce chez la mère de la mariée, si tu sais aussi des airs de tarent
plus jeune des garçons ; celui-ci est notre père, celle-là est notre mère , ces petites filles sont mes sœurs, ces deux femm
le-sœur vont-ils toujours rester dans cette prison chez le père et la mère de la sposa ? — Oh ! non, répondit l’enfant ; ils
ent, et qu’on est à même d’y rendre bien des services aux femmes, aux mères , aux filles de ces pauvres prisonniers. CLII
émon ; cependant, malgré moi, je cherchai à plaire à la fiancée, à sa mère et à son père, qui avaient été charitables pour m
ur le duc. — Allons, enfant, dit tout le monde en approuvant la bonne mère d’un signe de tête, fais honneur à la mariée et à
l’heure en sortant de chez eux, et si j’avais quelque père et quelque mère ou quelque corps de pifferari ambulants qui me re
cendu avec ma zampogne. — Non, lui dis-je, mon père est aveugle et ma mère est morte (et je ne mentais pas en le disant, com
avec fidélité à vos commandements, comme si vous étiez mon père et ma mère . CLXXIV — Et les gages ? me dit-elle, tout
uver de la guerre, et vous allez voir si vous pourrez le refuser à sa mère et à moi. À ces mots, tirant de dessous sa veste
99 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie-Antoinette. (Notice du comte de La Marck.) » pp. 330-346
entielles, conservées et retrouvées dans leur intégrité, de femme, de mère et par instants de reine, avec la bonté de tout t
ce qu’il fallait pour diriger sa jeune épouse. Celle-ci, fille d’une mère illustre, n’avait pu être élevée par Marie-Thérès
uelle position je vous laisse !… Les sentiments les plus vrais de la mère , de l’amie, de la chrétienne soumise, respirent d
, elle était faite pour être femme aimable, amie constante et fidèle, mère tendre et dévouée. Elle avait toutes les qualités
rie-Antoinette : « Je reviens à vous, femmes immolées toutes dans une mère si tendre, immolées toutes par l’attentat qui ser
est fait de votre empire si la férocité règne. » Marie-Antoinette est mère encore plus que reine en effet. On sait ce premie
n fils, elle s’écria pour toute réponse : « J’en appelle à toutes les mères  ! » C’est là le cri suprême qui domine sa vie, le
100 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »
cin, c’était un homme candide, sérieux et de caractère méditatif ; sa mère était douce, fine et d’une adorable tendresse. Et
du poison et l’évêque Théognis vient trop tard la délier du vœu de sa mère . L’action, que j’abrège fort, est simple, grande
e figure d’une vérité délicate et charmante. Après le vœu cruel de sa mère , c’est à la fontaine des Nymphes qu’elle va jeter
ulier d’une façon hétérodoxe. Nous l’aimons enfin, la religion de nos mères , parce qu’elle est parfaitement mystérieuse et qu
che  Notre vieux savant s’intéresse à une orpheline dont il a aimé la mère , l’enlève de sa pension, où elle est malheureuse,
estre Bonnard sans un grand désir de pleurer ? Pauvre Jeanne, pauvre mère  ! Je suis trop vieux pour rester bien sensible ;
mystère douloureux que la mort d’un enfant. Aujourd’hui le père et la mère sont revenus pour six semaines sous le toit du vi
s’est marié, et il a écrit le Livre de mon ami. Ce livre plaira aux mères , car il parle des enfants. Il charmera les femmes
utes jolies : Un jour, dans le petit salon, laissant sa broderie, ma mère me souleva dans ses bras ; puis, me montrant une
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