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1 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
Chapitre V.Les figures de lumière « Lignes de lumière  » et lignes rigides. — L
Chapitre V.Les figures de lumière « Lignes de lumière   » et lignes rigides. — La « figure de lumière  »
umière « Lignes de lumière  » et lignes rigides. — La « figure de lumière   » et la figure d’espace : comment elles coïncide
t court une ligne géométrique telle que OA ou OB. Appelons « ligne de lumière  » le rayon lumineux qui chemine le long d’elle. P
eux-mêmes. L’expérience lui offre donc l’image d’une double ligne de lumière tendue entre O et B, d’une double ligne de lumièr
ne double ligne de lumière tendue entre O et B, d’une double ligne de lumière tendue aussi entre O et A, ces deux doubles ligne
igne de lumière tendue aussi entre O et A, ces deux doubles lignes de lumière étant perpendiculaires l’une sur l’autre et égale
lignes simples rigides, rectangulaires, ou par deux lignes doubles de lumière , rectangulaires encore : la figure de lumière et
deux lignes doubles de lumière, rectangulaires encore : la figure de lumière et la figure rigide coïncident. Dès que nous le s
gide reste composée de deux droites rectangulaires. Mais la figure de lumière se déforme. La double ligne de lumière tendue le
tangulaires. Mais la figure de lumière se déforme. La double ligne de lumière tendue le long de la droite OB devient une ligne
ligne de lumière tendue le long de la droite OB devient une ligne de lumière brisée O₁ B₁ O₁′. La double ligne de lumière tend
OB devient une ligne de lumière brisée O₁ B₁ O₁′. La double ligne de lumière tendue le long de OA devient la ligne de lumière
. La double ligne de lumière tendue le long de OA devient la ligne de lumière O₁A₁O₁′ (la portion O₁′A₁ de cette ligne s’appliq
résulte du concept même de rigidité. Quant aux deux doubles lignes de lumière , primitivement égales, je les vois, en imaginatio
st la figure rigide d’espace qui impose ses conditions à la figure de lumière  ». La théorie de la Relativité, telle qu’elle est
siste à renverser cette proposition, et à dire : « c’est la figure de lumière qui impose ses conditions à la figure rigide ». E
onstruction de l’esprit ; et de cette construction c’est la figure de lumière , seule donnée, qui doit fournir les règles. L’exp
attribuée au système. C’est donc l’égalité des deux doubles lignes de lumière qui sera toujours censée se conserver, et non pas
ngeront. Pour cela, serrons de près la déformation de notre figure de lumière . Mais n’oublions pas que tout se passe dans notre
rdant jamais de vue ce point, suivons la variation de notre figure de lumière . Nous allons examiner séparément les trois effets
éro. Habituons notre pensée à faire sortir, de la primitive figure de lumière OAB, une série de figures où s’accentue de plus e
érie de figures où s’accentue de plus en plus l’écart entre lignes de lumière qui d’abord coïncidaient. Exerçons-nous aussi à f
se retrouvent en rangs serrés. Répétons-nous bien que nos figures de lumière sont en nombre indéfini et qu’elles n’en font pou
imitive AOB. Quelle est la conclusion qui s’imposera pour la ligne de lumière transversale O₁B₁O′₁, elle qui est sortie de OB e
ligne est égale à équation , alors que la double ligne primitive de lumière était 2l. Son allongement représente donc exactem
r étalon du temps le double trajet d’aller et de retour d’un rayon de lumière entre deux points déterminés. Mais nous apercevon
il accélère par la pensée le mouvement de son système — les lignes de lumière s’allongent, mais toutes remplissent la même duré
l’observateur en S ait coutume de mesurer son temps par une ligne de lumière , je veux dire de coller son temps psychologique c
re, je veux dire de coller son temps psychologique contre sa ligne de lumière OB. Nécessairement, temps psychologique et ligne
ligne de lumière OB. Nécessairement, temps psychologique et ligne de lumière (prise dans le système immobile) seront pour lui
se figurant son système en mouvement, il se représentera sa ligne de lumière plus longue, il dira que le temps s’est allongé ;
., immédiatement ceux-ci se rétracteraient en OB, puisque la ligne de lumière ne serait plus aperçue alors en imagination, mais
e vitesse si le temps de ce système était confondu avec les lignes de lumière OB, O₁B₁, O₂B2, … etc. Tous ces Temps mathématiqu
eur en S. Alors, par extension, on appelle encore temps les lignes de lumière , cette fois allongées, du système supposé en mouv
’une manière générale, ce rapprochement entre le temps et la ligne de lumière  ? Pourquoi la première des lignes de lumière, OB,
le temps et la ligne de lumière ? Pourquoi la première des lignes de lumière , OB, est-elle collée par l’observateur en S contr
n. Mais voyons d’abord, — en continuant à faire du temps une ligne de lumière , — le second effet de la déformation de la figure
simultanéité  » À mesure qu’augmente l’écart entre les lignes de lumière qui coïncidaient dans la figure originelle, l’iné
ans la figure originelle, l’inégalité s’accentue entre deux lignes de lumière longitudinales telles que O₁A₁ et A₁O′₁, primitiv
s telles que O₁A₁ et A₁O′₁, primitivement confondues dans la ligne de lumière à double épaisseur OA. Puisque la ligne de lumièr
s dans la ligne de lumière à double épaisseur OA. Puisque la ligne de lumière est toujours pour nous du temps, nous dirons que
cessent par définition d’être simultanés, puisque les deux lignes de lumière sont rendues inégales, d’égales qu’elles étaient
iquer au temps ? La première était à la fois une égalité de lignes de lumière et une égalité de durées psychologiques, c’est-à-
nde prend ce mot. La seconde n’est plus qu’une inégalité de lignes de lumière , c’est-à-dire de Temps conventionnels ; elle se p
e certaine durée psychologique qu’il mesure par les doubles lignes de lumière OB et OA. Voici que, sans cesser de regarder, per
ours cette même durée, il voit, en imagination, les lignes doubles de lumière se dissocier en s’allongeant, la double ligne de
s doubles de lumière se dissocier en s’allongeant, la double ligne de lumière longitudinale se scinder en deux lignes de longue
mouvement simplement pensé du système et la dislocation des lignes de lumière qui s’ensuivrait. Toutes ces dislocations, toutes
ou non, la théorie de la Relativité substitue au temps des lignes de lumière met en pleine évidence un des principes de la doc
onsistait essentiellement à prendre pour horloge la propagation de la lumière , et non plus la rotation de la Terre. Nous croyon
nous présenter l’horloge optique — je veux dire la propagation de la lumière — comme l’horloge limite, celle qui est au terme
ce de la physique d’identifier la chose avec sa mesure, la « ligne de lumière  » sera à la fois la mesure du temps et le temps l
mesure du temps et le temps lui-même. Mais alors, puisque la ligne de lumière s’allonge, tout en restant elle-même, quand on im
ème. Dans tous les autres cas, ce Temps, qui était à la fois ligne de lumière et durée, n’est plus que ligne de lumière, — lign
ui était à la fois ligne de lumière et durée, n’est plus que ligne de lumière , — ligne élastique qui s’étire à mesure que croît
dans tous les autres, et de ne plus retenir du temps que la ligne de lumière . Comme celle-ci s’allonge ou se rétrécit selon la
e et tout naturel, si l’on prend pour substitut du temps une ligne de lumière extensible, et si l’on appelle simultanéité et su
anéité et succession des cas d’égalité et d’inégalité entre lignes de lumière dont la relation entre elles change évidemment se
ou de mouvement du système. Mais ces considérations sur les lignes de lumière seraient incomplètes si nous nous bornions à étud
r comment la relation qui doit toujours subsister entre les lignes de lumière longitudinales et transversales, quelle que soit
n’apparaît clairement que lorsqu’on a ramené le temps à une ligne de lumière . Avec la ligne de lumière, qui est du temps mais
lorsqu’on a ramené le temps à une ligne de lumière. Avec la ligne de lumière , qui est du temps mais qui reste sous-tendue par
ous dit, consiste essentiellement à se représenter la ligne double de lumière BOA d’abord, puis à la déformer en figures telles
fois. Mais la chose dont il s’agit ainsi est essentiellement ligne de lumière . Considérons les trois points 0, B, A de notre pr
igides. Dans la théorie de la Relativité, le lien devient un lacet de lumière qu’on lancerait de O en B de manière à le faire r
e à le faire revenir sur lui-même et à le rattraper en O, un lacet de lumière encore entre O et A, ne faisant que toucher A pou
ce était invariable. Ici, avec des tiges élastiques et déformables de lumière qui sont représentatives du temps ou plutôt qui s
action » qui va s’ensuivre, nous n’avons qu’à examiner les figures de lumière successives, en tenant compte de ce que ce sont d
nant compte de ce que ce sont des figures, c’est-à-dire des tracés de lumière que l’on considère tout d’un coup, et de ce qu’il
en traiter les lignes comme si elles étaient du temps. Ces lignes de lumière étant seules données, nous devrons reconstituer p
ites par la pensée. Seule fait exception, naturellement, la figure de lumière du système supposé immobile : ainsi, dans notre p
dans notre première figure, OB et OA sont à la fois lignes souples de lumière et lignes rigides d’espace, l’appareil BOA étant
appareil BOA étant censé au repos. Mais, dans notre seconde figure de lumière , comment nous représenter l’appareil, les deux li
celle de l’appareil ? Évidemment non, car si l’égalité des lignes de lumière O₁B₁, et O₁″B₁, nous avertit que les moments O″₁
n l’un des bras de l’appareil, au contraire l’inégalité des lignes de lumière O₁A₁, et O₁′A₁, nous montre que les deux moments
e signifie la contraction. L’identification du temps avec la ligne de lumière fait que le mouvement du système produit un doubl
une coïncidence de la figure rigide d’espace avec la figure souple de lumière , étant donné, d’autre part, une dissociation idéa
ribue au système, les déformations successives de la figure souple de lumière par les diverses vitesses sont tout ce qui compte
oyons que, dans le mouvement du système, le zigzag longitudinal de la lumière doit conserver la même longueur que le zigzag tra
iverses modifications de la figure souple, c’est-à-dire des lignes de lumière .   37. Revue de métaphysique (mai-juin 1918 e
2 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
bscur Le clair-obscur est la juste distribution des ombres et de la lumière . Problème simple et facile, lorsqu’il n’y a qu’un
à mesure que la scène s’étend, que les êtres s’y multiplient ; que la lumière y arrive de plusieurs endroits, et que les lumièr
ltiplient ; que la lumière y arrive de plusieurs endroits, et que les lumières sont diverses. Ah, mon ami, combien d’ombres et d
t que les lumières sont diverses. Ah, mon ami, combien d’ombres et de lumières fausses dans une composition un peu compliquée !
ien d’endroits la vérité sacrifiée à l’effet ! On appelle un effet de lumière en peinture ce que vous avez vu dans le tableau d
us avez vu dans le tableau de Corésus, un mélange des ombres et de la lumière , vrai, fort et piquant : moment poétique qui vous
irerait la scène d’une manière diffuse et large, et où la quantité de lumière serait accordée à chaque point de la toile, eu ég
et les emprunts qu’ils occasionnent. Rien de plus rare que l’unité de lumière dans une composition, surtout chez les paysagiste
is difficile à discerner. Il y a aussi des caricatures d’ombres et de lumières  ; et toute caricature est de mauvais goût. Si da
ute caricature est de mauvais goût. Si dans un tableau la vérité des lumières se joint à celle de la couleur, tout est pardonné
tantes ; alors les passages de l’obscurité à l’ombre, de l’ombre à la lumière , de la lumière au grand éclat, sont si doux, si t
les passages de l’obscurité à l’ombre, de l’ombre à la lumière, de la lumière au grand éclat, sont si doux, si touchants, si me
isâtres, d’un blanc mat ou plus ou moins éclairé, selon le lieu de la lumière et l’effet du soleil. C’est le même effet que cel
et simultanée. Que celui qui n’a pas étudié et senti les effets de la lumière et de l’ombre dans les campagnes, au fond des for
s-je seul ici ? Mais ce sera la distribution variée des ombres et des lumières qui ôtera ou donnera à toute la scène son charme
ans infiniment petits. Le difficile c’est la dispensation juste de la lumière et des ombres, et sur chacun de ces plans, et sur
bjets qui les occupent ; ce sont les échos, les reflets de toutes ces lumières les unes sur les autres. Lorsque cet effet est pr
ée à votre technique. Ainsi que la couleur générale d’un tableau, la lumière générale a son ton. Plus elle est forte et vive,
ombres sont limitées, décidées et noires. Éloignez successivement la lumière d’un corps, et successivement vous en affaiblirez
e, au point que vous n’en discernerez plus les limites. Rapprochez la lumière , le corps s’éclairera et son ombre se terminera.
era et son ombre se terminera. Au crépuscule, presque plus d’effet de lumière sensible, presque aucune ombre particulière disce
un soleil brillant avec la même scène sous un ciel nébuleux. Là, les lumières et les ombres seront fortes ; ici, tout sera faib
du jour, la saison, le climat, le site, l’état du ciel, le lieu de la lumière qui en rendent le ton général fort ou faible, tri
le ton général fort ou faible, triste ou piquant. Celui qui éteint la lumière s’impose la nécessité de donner du corps à l’air
rposés. L’ombre d’un corps rouge se teint de rouge ; il semble que la lumière en frappant l’écarlate en détache et emporte avec
ses teintes. Il n’y a pas une loi pour les couleurs, une loi pour la lumière , une loi pour les ombres ; c’est partout la même.
ces principes ! Heureux le temps où ils seront populaires ! C’est la lumière générale de la nation qui empêche le souverain, l
s que l’ombre fait valoir, d’autres qui deviennent plus piquants à la lumière . La tête des brunes s’embellit dans la demi-teint
te des brunes s’embellit dans la demi-teinte ; celle des blondes à la lumière . Il est un art de faire les fonds, surtout aux po
3 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
ée avec plus de soin encore par Morley et Miller en 1905. Un rayon de lumière SO (fig. 1) parti de la source S est divisé, au p
le second rayon, puisque l’appareil est immobile dans un milieu où la lumière se propage avec la même vitesse dans tous les sen
’éther. Nous appellerons v la vitesse de la Terre, c la vitesse de la lumière , l la longueur commune des deux lignes OA et OB.
ère, l la longueur commune des deux lignes OA et OB. La vitesse de la lumière relativement à l’appareil, dans le trajet de O en
n A, sera de c − v. Elle sera de c + v au retour. Le temps mis par la lumière à aller de O en A et à en revenir sera donc égal
ayon qui va de la plaque de verre O au miroir B et qui en revient. La lumière se mouvant de O vers B avec la vitesse c, mais d’
dans la direction OA perpendiculaire à OB, la vitesse relative de la lumière est ici équation , et par conséquent, la durée d
si les deux doubles trajets étaient égaux, comme si la vitesse de la lumière par rapport à la Terre était constante, enfin com
que l’expérience Michelson-Morley donne les mêmes résultats que si la lumière avait une vitesse constante et égale à c dans tou
ir aussi pourquoi nous-mêmes, à notre tour, mesurant la vitesse de la lumière par des expériences terrestres telles que celles
r va l’expliquer ainsi. Dans les expériences de ce genre, le rayon de lumière fait toujours le double trajet d’aller et de reto
trajet est donc 2l. Or, nous disons qu’il trouve invariablement à la lumière la même vitesse c. C’est donc qu’invariablement l
u rayon lumineux de O en A et de A en O, et mesurait la vitesse de la lumière sans avoir à consulter d’autre horloge que celle
rai dire, dans toutes les mensurations terrestres de la vitesse de la lumière , c’est le double trajet du rayon que l’on mesure.
e. Nous allons montrer qu’elle donnerait encore pour la vitesse de la lumière le même nombre. Mais rappelons, pour cela, en quo
entre eux. Le personnage en O a envoyé au personnage en A un rayon de lumière destiné à lui revenir aussitôt. Et les choses se
s en effet que, si le mouvement du système amène O en O′, le rayon de lumière fait le même chemin de O en B′ que de B′ en O′, l
istance OA, supposée identique dans les deux cas, est franchie par la lumière avec une vitesse relative c − v dans le premier,
respectivement placés en O et en A voudront mesurer la vitesse de la lumière en notant, sur les horloges accordées ensemble qu
du départ, le moment de l’arrivée, le temps par conséquent que met la lumière à franchir l’intervalle ? Nous venons de voir que
éros des deux horloges ont été placés de telle manière qu’un rayon de lumière parût toujours, à qui tiendra les horloges pour c
on constatera par conséquent encore la constance de la vitesse de la lumière . L’observateur immobile dans l’éther suivra d’ail
t ce qui s’est passé. Il s’apercevra que la distance parcourue par la lumière de O en A est à la distance parcourue de A en O d
’intérieur du système mobile S′, le même nombre pour la vitesse de la lumière . Les observateurs attachés au système mobile juge
incurvée en succession. En résumé, nous venons de chercher comment la lumière pouvait avoir la même vitesse pour l’observateur
matière pondérable. Quelle ne serait pas ma situation vis-à-vis de la lumière , et plus généralement des faits électro-magnétiqu
e fait expérimentalement constaté, l’indépendance de la vitesse de la lumière par rapport au mouvement de la source qui l’a émi
Par où l’on voit qu’aucune vitesse ne saurait dépasser celle de la lumière , toute composition d’une vitesse quelconque v′ av
conditions de précision telles que l’écart entre les deux trajets de lumière , s’il existait, ne pourrait pas ne pas se manifes
ort l’un à l’autre. Dans les expériences relatives à la vitesse de la lumière , la roue dentée de Fizeau, le miroir tournant de
4 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
e. — Nous voyons, disent-ils, les vibrations de l’éther se changer en lumière  ; nous voyons la chaleur se transformer en mouvem
tablir. On nous oppose que les vibrations de l’éther deviennent de la lumière et de la couleur sans être en elles-mêmes ni lumi
rtésiens avaient déjà si profondément aperçu, à savoir, que le mot de lumière signifie deux choses bien distinctes : d’une part
u élastique conjectural appelé éther. On a donc raison de dire que la lumière prise en soi est un mouvement ; mais, prise en so
mais, prise en soi, elle n’a rien de semblable à ce que nous appelons lumière , et tant qu’elle n’a pas rencontré un sujet senta
nt une action inconnue, à la suite de laquelle a lieu la sensation de lumière . Ce que nous appelons lumière nécessite donc la r
uite de laquelle a lieu la sensation de lumière. Ce que nous appelons lumière nécessite donc la rencontre d’un objet sensible e
l’apparition du premier animal doué de vision, il n’y avait point de lumière , et c’est seulement alors que l’on a pu dire que
point de lumière, et c’est seulement alors que l’on a pu dire que la lumière fut. Ainsi cette lumière sentie est toute subject
st seulement alors que l’on a pu dire que la lumière fut. Ainsi cette lumière sentie est toute subjective ; elle n’existe que p
t déjà une sensation consciente — et — à quelque degré — une idée. La lumière sensation est donc profondément différente de la
une idée. La lumière sensation est donc profondément différente de la lumière objet ; la seconde est hors de nous, la première
première est une affection du moi. — Mais, dira-t-on, la sensation de lumière est au moins un phénomène nerveux, un phénomène c
de l’éther ; mais ce mouvement, quel qu’il soit, n’est pas encore la lumière  : il ne devient lumière que lorsque le moi est ap
uvement, quel qu’il soit, n’est pas encore la lumière : il ne devient lumière que lorsque le moi est apparu et avec lui la sens
mouvement, et les physiciens n’hésitent pas à n’y voir, comme pour la lumière , qu’une vibration de ce fluide impondérable que l
le que l’on appelle l’éther. Ainsi objectivement la chaleur, comme la lumière , n’est pour nous qu’un mouvement, et elle ne devi
entie que dans un sujet sentant. La chaleur sentie est donc, comme la lumière sentie, un phénomène tout subjectif, qui implique
5 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IX et dernier. Conclusion » pp. 586-601
ond encore l’abîme qui sépare le vice de la vertu, réunir l’amour des lumières à celui de la morale, attirer à elle tout ce qu’i
ui convient également à toutes les manières de voir. L’on dit que les lumières et tout ce qui dérive d’elles, l’éloquence, la li
yens qu’il faut employer pour arrêter la tendance des hommes vers les lumières  ! Que l’on se demande comment empêcher ce mal, si
u’on interdirait les autres, finiraient par communiquer à un pays les lumières des pays voisins. Les sciences physiques ayant po
soit pour exciter le courage et la fierté nationale, les progrès des lumières se sont aussitôt signalés. Ce n’est que par la se
er les nations de s’éclairer. Tout ce que l’on dit pour et contre les lumières ressemble aux inconvénients et aux avantages qu’o
brutissement. L’on peut donc dire aux ennemis comme aux partisans des lumières , qu’il est un point sur lequel ils doivent égalem
us funestes encore que tous ceux dont on peut accuser les progrès des lumières . Ces progrès, au contraire, sagement conduits, ne
a liberté par la vertu, l’ambition par la gloire. Il doit diriger les lumières par le raisonnement, soumettre le raisonnement à
aucun dont l’histoire n’enseigne au moins une vertu. La morale et les lumières , les lumières et la morale s’entraident mutuellem
istoire n’enseigne au moins une vertu. La morale et les lumières, les lumières et la morale s’entraident mutuellement. Plus votr
constances ordinaires de la vie ; mais dans les places éminentes, les lumières véritables sont la meilleure garantie de la moral
t pour former cet esprit, il faut la plus imposante des réunions, les lumières et la morale. J’ai tâché de rassembler, dans cet
cet ouvrage, tous les motifs qui peuvent faire aimer les progrès des lumières , convaincre de l’action nécessaire de ces progrès
6 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
; mais au bout de très peu de temps, les factieux conçoivent pour les lumières une haine au moins égale à celle qu’éprouvaient l
ut faire triompher l’injustice, il est impossible qu’il encourage les lumières  ; un homme peut déshonorer son talent, en le cons
à défendre ce qui est injuste ; mais si l’on propage l’influence des lumières dans une nation, elles tendent nécessairement à p
t aristocratie ce qu’il y a de plus républicain au monde, l’amour des lumières et de la vertu. L’esprit sauvage lutte contre la
en même temps des esprits très éclairés en philosophie. Ce sont leurs lumières et leurs talents dans la carrière civile qui les
t dédaignait les lettres et la philosophie, il ferait rétrograder les lumières , à quelque degré d’influence qu’elles fussent par
é, et si ses chefs n’offrent pas la double garantie du courage et des lumières , la force ignorante ou l’adresse perfide précipit
garde un souvenir isolé des paroles et des actions. Le guerrier sans lumières ou l’orateur sans courage n’enchaîne point votre
struction générale ; mais à côté du grand intérêt de l’avancement des lumières il faut laisser le but de la gloire individuelle.
 ! Des milliers d’hommes peuvent ils se décider d’après leurs propres lumières  ! N’est-il pas nécessaire qu’une impulsion plus a
erté ; et ce qui peut contribuer le plus efficacement aux progrès des lumières , c’est de mêler ensemble, comme chez les anciens,
r en lui-même le flambeau de la raison, sans pouvoir jamais porter sa lumière sur la route de la vie active ; il n’éprouve plus
emières places de l’état, ne cessent point d’aimer et de propager les lumières . La raison n’a rien à craindre de la raison, et l
utile de considérer quelle influence les femmes peuvent avoir sur les lumières . Ce sera l’objet du chapitre suivant. 63. Le ch
7 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
e sont longtemps désintéressés de cette question ; on concentre de la lumière pour éclairer la préparation microscopique, pensa
umière pour éclairer la préparation microscopique, pensaient-ils ; la lumière ne va pas sans chaleur, de là des inégalités de t
changent des signaux, mais comme ils savent que la transmission de la lumière n’est pas instantanée, ils prennent soin de les c
lumineux et dont la vitesse de propagation différerait de celle de la lumière  ? Si, après avoir réglé les montres par le procéd
avitation universelle se transmet un million de fois plus vite que la lumière  ? Ainsi le principe de relativité a été dans ces
s perturbations se propagent dans tous les sens avec la vitesse de la lumière , et à leur tour d’autres électrons, primitivement
re de même d’ailleurs avec un phare pourvu d’un réflecteur puisque la lumière n’est autre chose qu’une perturbation du champ él
bation du champ électromagnétique. Ce phare devra reculer comme si la lumière qu’il envoie était un projectile. Quelle est la f
quelque substratum matériel, la matière en mouvement entraînerait la lumière avec elle et Fizeau a démontré qu’il n’en est rie
de l’être pour des corps animés de vitesses comparables à celle de la lumière . Or, ces vitesses, on croit maintenant les avoir
laceraient avec des vitesses, plus petites sans doute que celle de la lumière , mais qui en seraient le dixième ou le tiers. Ces
. Mais quand on a vu que ces vitesses se rapprochaient de celle de la lumière , on s’est avisé qu’une correction était nécessair
s, aucune vitesse apparente ne pourrait non plus dépasser celle de la lumière  ; et ce serait là une contradiction, si l’on ne s
inertie deviendrait infinie quand on approcherait de la vitesse de la lumière .
8 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Julliart » pp. 176-177
utes, étendre une campagne le plus que vous pourrez, l’éclairer de la lumière du soleil et de la lune, dessiner un pâtre, et au
it grande et belle ; que là rares et séparés, il faut que l’air et la lumière circulent entre leurs branches et leurs troncs ;
me dans une glace l’image affaiblie de la scène environnante ; que la lumière doit trembler à leur surface ; qu’elles doivent é
l’instabilité des choses, et la vétusté du monde ; que l’effet de vos lumières doit être piquant ; que les campagnes non bornées
n paysage est plat ou sublime ; qu’un paysage où l’intelligence de la lumière n’est pas supérieure est un très-mauvais tableau 
perfection, ne rachète ces défauts ; qu’il faut y avoir égard pour la lumière , la couleur, les objets, les ciels, au moment du
phère de brouillards, à y perdre les objets, à teindre sa masse de la lumière du soleil ; à rendre tous les incidens de la natu
9 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
espèces de mouvements physiques. Par exemple, du côté tourné vers la lumière , il pourra se former un organe spécialement sensi
s pour la chaleur, un autre encore plus délicat et plus utile pour la lumière , grâce auquel le toucher à distance remplace le t
s que nous percevons l’augmentation ou la diminution de chaleur ou de lumière , a dit le naturaliste allemand Nægeli, nous ne sa
devenu, en quelque sorte, aveugle à l’électricité comme la taupe à la lumière . Supposez, au contraire, que le danger de la foud
ux inférieurs possèdent en germe au même degré que la sensation de la lumière ou de la chaleur, et qui doit exister distincteme
’a pas quarante mille vibrations par seconde, et le plus bas rayon de lumière perceptible, ayant à peu près quatre quatrillions
émoussât et, de l’autre, qu’elle s’aiguisât : de là des ombres et des lumières dans le tableau de la conscience ; de là des lacu
ne le sont plus. Est-il certain qu’il y ait dans les mouvements de la lumière une différence aussi capitale objectivement que c
aussi capitale objectivement que cette opposition subjective entre la lumière et les ténèbres ? C’est chose peu probable. De mê
aient pas. L’œil est sourd pour le son, l’oreille est aveugle pour la lumière . La conscience, d’abord uniforme, confuse et diff
ourde cœnesthésie du début en une sensibilité à la chaleur, puis à la lumière , au son, etc. C’est au sein d’une masse de protop
ui réponde à ses yeux, aucune sensation faible et imperceptible de la lumière qui l’enveloppe. On peut se demander si le sourd
urs une certaine intensité ; les yeux sentent aussi l’intensité de la lumière . Ainsi, la sensation produite par la lumière de l
aussi l’intensité de la lumière. Ainsi, la sensation produite par la lumière de la lune est un certain nombre de fois plus fai
lune est un certain nombre de fois plus faible que la sensation de la lumière solaire. C’est par les différents degrés de nos s
lumière solaire. C’est par les différents degrés de nos sensations de lumière que l’on a classé les étoiles dans le ciel. On pe
appréciable, une décharge électrique traversant notre corps, une vive lumière éblouissant nos yeux, tout cela offre analogie av
nts lumineux ; l’état de conscience enveloppé dans la sensation de la lumière est un océan aux ondes innombrables. La sensation
on de la lumière est un océan aux ondes innombrables. La sensation de lumière relativement simple serait produite par un point
lité. 1° Elle sent une pluralité de degrés dans une sensation vive de lumière blanche ; elle apprécie que cette sensation est u
té d’éléments qualitatifs, les uns communs à toutes les sensations de lumière , les autres propres ; nous reconnaissons très bie
blanc, non pas la sensation du bleu et du rouge, mais la sensation de lumière , qui se retrouve dans les autres couleurs ; cette
umière, qui se retrouve dans les autres couleurs ; cette sensation de lumière nous apparaît seulement ici comme spécifiée, comp
tôt ou tard, à un simple gris sans couleur, lorsque l’intensité de la lumière diminue ; et toutes, d’autre part, deviennent ind
sensation de telle couleur que pour produire une sensation simple de lumière ou de brillant ; le spectre solaire vu instantané
oit16. La sensation de couleur est donc, selon nous, une sensation de lumière spécifiée, c’est-à-dire compliquée. 3° De très pe
u jaune, du vert, du bleu, etc. Je distingue de même une sensation de lumière d’une sensation de son ou de toucher. Comment pui
istinction, nous l’avions faite bien longtemps avant de savoir que la lumière résulte des ondulations de l’éther. De ces réflex
uffise à tout expliquer sans la sensation, qui ne serait ainsi qu’une lumière surajoutée, le plus probable, d’après les indicat
10 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249
u ciel que j’apperçois à cette ouverture ! L’étonnante dégradation de lumière  ! Comme elle s’affaiblit en descendant du haut de
un édifice surimposé. Cette longue et vaste fabrique reçoit encore la lumière par son ouverture du fond. On voit à gauche, en d
t ici est le plus beau de ceux qu’il a exposés. L’air y est épais, la lumière chargée de la vapeur des lieux frais et des corpu
vétusté et grand pan de vieux mur. Le côté droit étant éclairé par la lumière qui vient de dessous l’arcade, on pense bien que
apeur ondulante et chaude qu’on voit au haut de l’arcade, effet de la lumière arrêtée, brisée, réfléchie par la concavité de la
rop obscure, trop noire. J’y aurais désiré quelque faible lueur d’une lumière réfléchie par les eaux qui couvrent la cour. Mais
cette critique, en tremblant. à une autre heure du jour, à une autre lumière , dans une autre exposition, peut-être ferais-je a
à gauche, c’est une voûte éclairée dans sa partie supérieure par une lumière qui vient d’arcades soutenues sur des colonnes et
n pareil local jettés pêle-mêle très-pittoresquement ; dégradation de lumière si parfaite, obscurité où tout se sépare, se disc
blage de charpente à claire-voie. Au dedans de cette arcade, assez de lumière pour discerner de grandes ruines. On découvre au
orceau est, ou je suis bien trompé, un des meilleurs de l’artiste. La lumière du grenier à foin est ménagée de manière à ne poi
y ; et brisez vos pinceaux. Un jour que je considérais ce tableau, la lumière du soleil couchant venant à l’éclairer subitement
ajouter que cette lueur rougeâtre se mêlait si parfaitement avec les lumières , les ombres et les objets du tableau, que je deme
lques-uns que c’est l’influence d’un plus beau ciel, d’une plus belle lumière , d’une plus belle nature, c’est oublier que ce qu
complu à le décrire parce que je me complaisais à me le rappeller. La lumière y est distribuée d’une manière tout à fait piquan
gle antérieur du mur latéral gauche, sont au lieu le plus opposé à la lumière , le plus éloigné d’elle et le plus sombre, le jou
en éclairant vivement la sphère d’objets compris dans la masse de sa lumière , laisse le reste dans une obscurité qui s’accroît
t à proportion de la distance de ce foyer lumineux. Cette pyramide de lumière qui se discerne si bien dans tous les lieux qui n
et retrouve des corps ombrés. Comment cela se fait-il ? Car enfin la lumière n’est pas suspendue entre la toile et moi. Si ell
e est tout à fait ragoûtante d’effet, de position et de vêtement ; la lumière est large sur son dos. La servante que nous avons
ne sait ce que c’est, quoiqu’elles soient frappées directement de la lumière de la fenêtre grillée qui est presque de niveau a
ces sortes de compositions que les effets de la perspective et de la lumière , on sera toujours plus ou moins content de Robert
et des ténèbres qui lui sont postérieures. Comment montre-t-on de la lumière à travers une vapeur obscure ? Comment cette lumi
ontre-t-on de la lumière à travers une vapeur obscure ? Comment cette lumière peinte sur la même surface que le fond ce fond n’
ma vue successivement par une épaisseur de ténèbres, une pellicule de lumière , où je vois voltiger des atômes, et une seconde é
ade, trois moines blancs assis ; puis l’arcade ceintrée d’où vient la lumière . Il y a sans doute au-dessous de la balustrade un
Au bas de l’arcade qui éclaire de la manière la plus douce et dont la lumière est faible, pâle, comme celle qui a traversé des
qu’on inonde ; ces deux derniers sont du plus grand maître. Les trois lumières , dont l’une vient du devant, l’autre du fond, et
11 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
mbre criminelle de Rouen. On voit la justice à droite sur le fond. La lumière d’une gloire l’environne. Elle a autour d’elle, p
lesse les yeux, c’est un exemple de l’art de papilloter en grand. Les lumières y sont distribuées sans sagesse et sans harmonie,
la justice ? Tout ce cortège d’êtres symboliques est trop monotone de lumière et de couleur, et ne chasse point la justice en d
nt, de la vigueur, du dessin, mais exemple de la mauvaise entente des lumières , défaut qui choque moins ici, parce que le morcea
au éclaire fortement le devant et laisse le fond obscur. Cet effet de lumière est piquant, d’accord, mais est-il vrai ? Il est
j’en suis, qu’il ne gagnerait par le voisinage du corps lumineux ? La lumière forte ne devrait-elle pas être sur le fond et sur
le devant, et les côtés dans la demi-teinte ? N’est-ce pas la loi des lumières divergeantes ? Est-ce bien encore là la teinte vr
des lumières divergeantes ? Est-ce bien encore là la teinte vraie des lumières artificielles ? Je ne prononce pas, je m’enquiers
bien d’avoir vu de l’obscurité où j’étais, des lieux éclairés par une lumière soit naturelle, soit artificielle éloignée, et je
ignée, et je me rappelle tout aussi bien que les objets voisins de la lumière étaient plus distincts pour moi que ceux qui me t
on, les reflets, la dégradation ou l’éclat. Il ne faut pas traiter la lumière dont les rayons sont parallèles comme la lumière
faut pas traiter la lumière dont les rayons sont parallèles comme la lumière dont les rayons sont divergents. Il faut savoir q
es bien pittoresque occupant le haut du dessin, le tout éclairé d’une lumière vaporeuse et chaude dont l’effet est on ne saurai
guirlande ovale dont l’intérieur est vide, nulle masse d’ombre ni de lumière . La qualité principale d’un sujet pareil serait u
12 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Machy » pp. 174-175
Le péristile est à droite ; c’est sur cette partie que tombe la forte lumière qui vient de quelque point pris à gauche ; dans l
e ; on a fait d’une pierre deux coups : on s’est ménagé des effets de lumières par le dessous des arcades, et l’on a masqué l’un
e ; mais le tout est gris ; mais il est sec, mais il est dur, mais la lumière forte est trop égale, mais son effet blesse les y
ition de l’ancien sont très-fades. la Magdeleine , belle perspective, lumière bien dégradée, grande précision. En général les m
térieur de la Magdeleine est très-bien éclairé ; c’est l’effet d’une lumière douce, rare, vague et blanchâtre, comme on la rem
13 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479
, et surtout dans une république qui aurait pour but l’avancement des lumières . Peut-être serait-il naturel que, dans un tel éta
ue le principal mobile de la république française fût l’émulation des lumières et de la philosophie, il serait très raisonnable
disposition actuelle des esprits : on croit toujours que ce sont les lumières qui font le mal, et l’on veut le réparer en faisa
et l’on veut le réparer en faisant rétrograder la raison. Le mal des lumières ne peut se corriger qu’en acquérant plus de lumiè
ison. Le mal des lumières ne peut se corriger qu’en acquérant plus de lumières encore. Ou la morale serait une idée fausse, ou i
s elles ne sont pas moins dangereuses lorsqu’elles sont dépourvues de lumières , et par conséquent de raison ; leur ascendant se
rement plus d’art pour échapper à leurs devoirs ; et les nations sans lumières ne savent pas être libres, mais changent très sou
estinée ; mais les mêmes raisonnements s’appliqueraient à l’effet des lumières en général sur le bonheur du genre humain, et cet
a dégradation de leur esprit, qu’il faut travailler. Il est utile aux lumières et au bonheur de la société que les femmes dévelo
14 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
ons ne sont que les organes supérieurs de l’action. On ne sent pas la lumière pour sentir, mais pour agir et mouvoir. La spécia
’une étoile s’impose à nous autant que les sensations élémentaires de lumière dont elle est la combinaison. Quant à l’antique o
sances. On ne fait pas plus de photographie sans plaque sensible à la lumière qu’on n’en fait sans la lumière qui la modifie, m
hotographie sans plaque sensible à la lumière qu’on n’en fait sans la lumière qui la modifie, mais la part que prend la plaque
ience, non un acte tout intellectuel. La différence des ténèbres à la lumière n’est assurément pas analogue aux ténèbres mêmes,
la lumière n’est assurément pas analogue aux ténèbres mêmes, ni à la lumière , la différence n’est pas une donnée des cinq sens
a conscience un sentiment de transition ; ainsi, quand je passe de la lumière aux ténèbres, il y a en moi un certain état inter
re aux ténèbres, il y a en moi un certain état intermédiaire entre la lumière et les ténèbres, que je désigne par le mot de con
tion de ténèbres, puis vient un changement qui amène une sensation de lumière  ; durant ce changement, les deux sensations, ou d
ation d’obscurité, l’autre qui est le îlot montant d’une sensation de lumière . Mais cette théorie est insuffisante. Une sensati
nces très diverses, entre des termes très divers. La différence de la lumière et des ténèbres n’est pas seulement un mélange de
et des ténèbres n’est pas seulement un mélange des deux sensations de lumière et de ténèbres, car alors toute différence appara
e deux excitations contraires. Quand j’éprouve les deux sensations de lumière et d’obscurité, je ne réfléchis pas passivement l
té. Une seconde bougie ajoutée à une première produit une quantité de lumière plus forte, et voilà tout. Le changement, la tran
férence ; or, tout état sensitif, conflit et résistance non moins que lumière ou obscurité, est ce qu’il est, non autre chose ;
nons de voir qu’il suppose, par exemple, le résidu de la sensation de lumière , la sensation d’obscurité, le sentiment de confli
de conflit au moment où la sensation d’obscurité a remplacé celle de lumière  ; et ce conflit, nous l’avons vu encore, envelopp
eloppe une résistance, une sensation d’obscurité résistant à celle de lumière et résistant même au point de la supprimer sous s
ajouter le côté réactif, restitutif et moteur, car, en passant de la lumière à l’obscurité, nous réagissons, nous résistons no
es auxquels deux changements inverses sont venus aboutir. Je vois une lumière , puis je ne la vois plus, puis je la revois ; du
Il n’est pas besoin d’y faire descendre d’en haut la vérité comme une lumière divine ; son être et sa vérité immanente, c’est d
alité se sent elle-même, il y a une vérité : un éclair est encore une lumière . Nous ne saurions donc admettre, avec M. Lachelie
15 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vernet » pp. 227-230
re ni sa couleur naturelle, ni sa transparence. S’il y fait tomber la lumière , il sait l’en pénétrer. On la voit trembler et fr
quel espace entre eux et le firmament ! S’il élève un brouillard, la lumière en est affaiblie, et à son tour toute la masse va
t à son tour toute la masse vaporeuse en est empreinte et colorée. La lumière devient obscure, et la vapeur devient lumineuse.
ce sont des feux allumés ; ailleurs c’est l’effet mélangé de ces deux lumières . Il a rendu en couleur les ténèbres visibles et p
us parle pas de la manière dont il a fait frémir et jouer ce rayon de lumière sur la surface tremblotante des eaux ; c’est un e
é sous toutes sortes de faces à tous les points du jour, à toutes les lumières . Je ne regarde pas toujours ; j’écoute quelquefoi
16 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Joubert » pp. 185-199
goutte d’encre qui devait tomber de sa plume se changeât en goutte de lumière , ce sybarite de l’esprit qui passa sa vie à bien
tait sa vie aussi, et menaçait à chaque instant de s’exhaler comme la lumière du flambeau épuisé s’exhale, haletante et palpita
eut dire de lui ce qu’il disait de Platon : « Platon a en lui plus de lumière que d’objets, plus de forme que de matière. Il fa
é de la pensée dans l’expression transparente. Avant tout, il aime la lumière , il en a soif, il la boit et aussi il la verse. S
n a le plus ! Or, comme plus on s’élève, plus on trouve devant soi de lumière , sa mesure de tout, c’est l’élévation. Et il l’ai
esse et la délicatesse, et on le conçoit. La finesse laisse passer la lumière , et la délicatesse est une dentelle. Or, pour lui
esse est une dentelle. Or, pour lui, la question importante, c’est la lumière . « On imite la force, — dit-il, — la gravité, la
. La bonhomie est une teinte brune que ne connaissait pas ce lacté de lumière , ce cristal limpide et taillé à facettes de Joube
flambeau du Christianisme, allumé sur cette tête que fascinait toute lumière , l’a sauvé ! Platon métaphysiquait, lui, en atten
17 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VII. De la littérature latine, depuis la mort d’Auguste jusqu’au règne des Antonins » pp. 176-187
ires n’est pas plus dans l’ordre naturel que celle des lettres et des lumières . Mais avant que toute l’Europe fût civilisée, ava
balancé les forces, enfin avant l’imprimerie, l’esprit national, les lumières nationales devaient être aisément la proie des ba
lus aguerris que les autres hommes. Si l’imprimerie avait existé, les lumières et l’opinion publique acquérant chaque jour plus
er par son estime ; ce peuple dont l’admiration était dirigée par les lumières , et que les lumières cependant n’ont jamais blasé
e peuple dont l’admiration était dirigée par les lumières, et que les lumières cependant n’ont jamais blasé sur l’admiration. L’
tend au niveau ; mais les douceurs de la vie privée, la diffusion des lumières , les relations commerciales établissant plus de p
a religion chrétienne, les découvertes des sciences, la publicité des lumières ont posé de nouvelles barrières à la dépravation,
18 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
ître quelle était la puissance que cette révolution a exercée sur les lumières , et quels effets il pourrait en résulter un jour,
’ennoblissent : c’est en s’élevant que l’on trouve l’air plus pur, la lumière plus éclatante. Excitez l’homme enfin à tous les
n sans politesse, la grossièreté sans franchise, la civilisation sans lumières , l’ignorance sans enthousiasme ; enfin cette sort
d’une multitude d’hommes n’établirait aucun point de contact dont la lumière pût jaillir, et la foule ne s’enrichirait jamais
r l’ignorance à la dégradation ; un peuple qui a été civilisé par les lumières , s’il retombe dans l’indifférence pour le talent
e un signe de lui. Quand une nation acquiert chaque jour de nouvelles lumières , elle aime les grands hommes, comme ses précurseu
ses rapports avec la liberté La liberté, la vertu, la gloire, les lumières , ce cortège imposant de l’homme dans sa dignité n
blissement et à la conservation de la liberté. Il est évident que les lumières sont d’autant plus indispensables dans un pays, q
magistrats ignorants et grossiers ; ces magistrats, étoufferaient les lumières  ; et, par un cercle inévitable, la perte des lumi
oufferaient les lumières ; et, par un cercle inévitable, la perte des lumières ramènerait l’asservissement du peuple. Il est imp
ions libres, s’exerce par l’esprit de faction, si l’accroissement des lumières n’est pas l’objet de l’intérêt universel, si cett
ibres ; et l’on ne peut prévenir un tel péril que par les progrès des lumières et de l’esprit philosophique. Ce qui permet aux g
blissement de la religion chrétienne ; enfin le progrès universel des lumières par le simple effet de la succession des temps ;
sujet de la première partie. Dans la seconde, j’examinerai l’état des lumières et de la littérature en France, depuis la révolut
-il pas, s’il cessait d’espérer que chaque jour ajoute à la masse des lumières , que chaque jour des vérités philosophiques acqui
19 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
s de ses rêves, même en ouvrant les yeux dans l’obscurité ; mais à la lumière , elles disparaissaient. Le lendemain, vers le soi
e la nuit fût close. Le surlendemain matin, en s’éveillant, en pleine lumière du jour, il en vit qui allaient et venaient dans
, confuse, mélodieuse, de petites phrases musicales. Il y avait de la lumière , et il les voyait ; et, à l’inverse de ce qui ava
yait ; et, à l’inverse de ce qui avait lieu au commencement, quand la lumière disparaissait, il ne les voyait plus, au moins de
tinguer de duvet, revêtue vers le poignet d’une auréole très mince de lumière blonde frisante qui la rendait vivante comme pas
20 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
nt pour des vitesses variables de notre planète. Toujours le rayon de lumière se comporte comme si la Terre était immobile. Tel
us plaît d’adopter ce système de référence. Mais pourquoi le rayon de lumière lancé contre les miroirs de l’appareil Michelson-
re la même expérience que lui et trouver la même vitesse que lui à la lumière , alors que cette vitesse eût dû être diminuée de
onsidérant que son confrère en S′ trouve la même vitesse que lui à la lumière , interprétera le résultat comme nous le faisions
supposerons donc que le physicien s’occupe uniquement du trajet de la lumière dans la direction OB perpendiculaire à celle du m
ce. Sur une horloge placée en O′ il note le temps que met le rayon de lumière à aller de O′ à B′ et à en revenir. Quel est donc
avec une vitesse inférieure d’un vingt millième environ à celle de la lumière , qui rencontrerait une étoile et qui serait renvo
epos et S′ en mouvement, comment des expériences sur la vitesse de la lumière , faites en S, donneront-elles le même résultat en
s imaginera, comme tout à l’heure, expérimentant sur la vitesse de la lumière , mais non plus avec une horloge unique, non plus
vra alors expliquer comment ces physiciens imaginés trouveraient à la lumière la même vitesse que lui, physicien réel, si cette
toute théorique devenait pratiquement réalisable. Or, à ses yeux, la lumière se meut avec une vitesse moindre pour le système
plement imaginée en S′ donneront le même nombre pour la vitesse de la lumière . C’est pourquoi notre observateur en S s’en tient
lité il se déplace (par rapport à la voie) et va à la rencontre de la lumière qui lui vient de B, tandis qu’il fuit la lumière
à la rencontre de la lumière qui lui vient de B, tandis qu’il fuit la lumière lui venant de A. L’observateur verra donc la prem
s possible en fait ; il n’y a pas de vitesse supérieure à celle de la lumière . Mais on peut se représenter par la pensée une in
s savons en effet qu’il n’y a pas de vitesse supérieure à celle de la lumière . Donc les longueurs M′ E′ et P′ F′, égales à équ
aucune causalité s’exercer, avec une vitesse supérieure à celle de la lumière  ; de sorte que le personnage situé en N′ ne saura
qui lui fait dire qu’il n’y a pas de vitesse supérieure à celle de la lumière , que la vitesse de la lumière est la même pour to
pas de vitesse supérieure à celle de la lumière, que la vitesse de la lumière est la même pour tous les observateurs, etc., l’o
bserve aucun déplacement des franges d’interférence. La vitesse de la lumière est ainsi la même dans toutes les directions, la
t d’expliquer par mon immobilité l’égale vitesse de propagation de la lumière dans toutes les directions, car je suis en mouvem
ons suivantes : 1° j’attribue sans doute la même vitesse que lui à la lumière , quoique je me meuve dans la direction du rayon l
ors comme plus longues que les siennes ; 2° je crois constater que la lumière se propage avec la même vitesse dans tous les sen
r avec l’orientation ; 3° je trouverais toujours la même vitesse à la lumière , même si j’arrivais à la mesurer entre deux point
nsidérable. Ce retard me fera toujours croire que le temps mis par la lumière à parcourir l’intervalle est celui qui correspond
oire que j’ai constaté effectivement la constance de la vitesse de la lumière dans toutes les directions : selon lui, je n’affi
21 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
serait une forte objection contre le système de progression dans les lumières , qu’un si long cours d’années, qu’une portion si
té faits dans le cours de ces dix siècles, et pour la propagation des lumières , et pour le développement des facultés intellectu
e la guerre, malgré tous ses désastres, a souvent étendu l’empire des lumières . Les Romains ont civilisé le monde qu’ils avaient
nt civilisé le monde qu’ils avaient soumis. Il fallait que d’abord la lumière partit d’un point brillant, d’un pays de peu d’ét
alheur pour les nations contemporaines de cette révolution ; mais les lumières se propagèrent par cet événement même. Les habita
lancolie, du penchant à la mysticité, mais un profond mépris pour les lumières , comme affaiblissant l’esprit guerrier : les femm
nce avec les hommes du Nord, les vaincus beaucoup d’analogie avec les lumières et les préjugés, les vices et la sociabilité des
idi. Il faut que l’éducation des vainqueurs se fasse, il faut que les lumières qui étaient renfermées dans un très petit nombre
arce que le siècle où nous vivons, la découverte de l’imprimerie, les lumières du reste de l’Europe doivent hâter les progrès de
’est que le génie le plus remarquable ne s’élève jamais au-dessus des lumières de son siècle, que d’un petit nombre de degrés. L
omme éclairé depuis le commencement du monde, ce sont les progrès des lumières et de la raison. Néanmoins, de même que le savant
22 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
uparavant ; il avait fallu pour le moins deux cents ans, avant que la lumière partie de cette étoile eût atteint notre terre. C
té. Je prendrai deux exemples simples ; la mesure de la vitesse de la lumière et la détermination des longitudes. Quand un astr
comment il le sait, c’est-à-dire comment il a mesuré la vitesse de la lumière . Il a commencé par admettre que la lumière a une
a mesuré la vitesse de la lumière. Il a commencé par admettre que la lumière a une vitesse constante, et en particulier que sa
haut. Ce postulat admis, voyons comment on a mesuré la vitesse de la lumière . On sait que Rœmer s’est servi des éclipses, des
s pas tout aussi bien s’expliquer si on attribuait à la vitesse de la lumière une valeur un peu différente de la valeur adoptée
par une autre plus compliquée. Ainsi on adopte pour la vitesse de la lumière une valeur telle que les lois astronomiques compa
globe. Cela n’est pas tout à fait vrai, puisque la propagation de la lumière n’est pas instantanée ; si on voulait une exactit
n ait à tenir compte d’une vitesse de transmission, comme celle de la lumière , car on ne saurait mesurer une pareille vitesse s
23 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
dont les mots frémissent comme secoués par le vent et caressés par la lumière , n’a point animé leurs toiles laborieuses, aux va
eut valoir l’atmosphère dans une œuvre d’art, de ce que signifient la lumière et la couleur, un être vivant au plein air, un vi
tion que lui-même. La prise de possession de la toile par l’air et la lumière le caractérise avant toute chose. La peinture anc
a transformation de l’art s’est accomplie par l’entrée en scène de la lumière . Jusqu’au milieu de ce siècle, même en tenant com
u milieu de ce siècle, même en tenant compte du ravage des années, la lumière qui colore l’œuvre d’art, est une lumière essenti
te du ravage des années, la lumière qui colore l’œuvre d’art, est une lumière essentiellement fausse et irréelle, engendrant la
a vécu jusqu’à nos jours, à de rares exceptions près, d’un poncif de lumière et d’ombre, du jour de l’atelier. D’où l’absence
à l’art. L’art d’aujourd’hui est une ré-intronisation des joies de la lumière . Je n’entends pas dire par là qu’un artiste est m
rapper, a cessé de méconnaître l’importance du rendu scrupuleux de la lumière . Cette fidèle observation des couleurs réelles de
ur ce qu’elles sont.‌ On le voit donc, l’art moderne a fait entrer la lumière et l’air dans le royaume de la peinture, qui crai
le souffle de l’esprit nouveau, s’épanouissaient au grand air et à la lumière , refusant d’admettre pour l’art un soleil spécial
24 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »
le mystère du monde au mystère du ciel : « D’innombrables piqûres de lumière ne font que rendre plus noire l’obscurité sans fo
« c’est l’imperceptible », et en même temps « c’est l’énorme ». Cette lumière , en effet, est un foyer, « ce foyer est une étoil
urrait que constater l’universelle antithèse du bien et du mal, de la lumière et des ténèbres, sans éprouver ce besoin d’unité
fait pencher vers le manichéisme. Comme les anciens, il voit dans la lumière et dans l’ombre le symbole de la grande antithèse
souffle dans de l’ombre122. Mais, sur le rapport de l’ombre et de la lumière , Hugo a une vue originale : c’est que, dans notre
e, ce qui semble faire le fond, c’est l’ombre, la nuit, tandis que la lumière et le jour semblent des accidents passagers, born
et d’où le grand jour ne sortira qu’à la consommation des siècles. La lumière ne peut, dit Hugo, jaillir sans un froissement et
mêmes, qui aboutissaient à une absorption finale des ténèbres dans la lumière .     Le cheval doit être manichéen : Arima ne l
me : Dans ce gouffre, au zénith, resplendit une flamme ; Un centre de lumière inaccessible est là. …………………………………………………………… Cett
le fait cette chose inouïe, elle éclaire. L’idée du bien est donc la lumière sacrée du monde : Tout la possède, et rien ne po
ux sages ; …………………………………………………… Soit. Mais j’ai foi. La foi, c’est la lumière haute. Ma conscience en moi, c’est Dieu que j’ai
n avant. Les sages du passé disent : — L’homme recule ; Il sort de la lumière , il entre au crépuscule… Ils disent : bien et mal
et vient en quantité inconnue, oscillant et serpentant, faisant de la lumière une force et de la pensée un élément, disséminée
tout est plein d’âmes. Voici maintenant revenir l’opposition de la lumière et de l’ombre, et la doctrine persane selon laque
octrine persane selon laquelle l’ombre n’est qu’une dégradation de la lumière  : Ne réfléchis-tu pas, lorsque tu vois ton ombre
orps qui, créé par la faute première, Ayant rejeté Dieu, résiste à la lumière  ; De ta matière, hélas ! de ton iniquité. Cette o
même remontant à sa beauté première, Va de l’ombre fatale à la libre lumière . La suite exprime la plus haute idée de la sanct
êmes leur récompense ou leur châtiment : L’être créé se meut dans la lumière immense. Libre, il sait où le bien cesse, où le m
u’il soit, juif ou grec, rapetisse à sa taille le vrai et l’idéal, la lumière et l’azur : « il coupe l’absolu sur sa brièveté. 
à l’homme, en sa chaumière     Des vents battu, Une loi qui soit sa lumière     Et sa vertu ; Mais une croyance n’est pas u
is que la blancheur défend ; Ses mains en se joignant faisaient de la lumière . Il me montra l’abîme où va toute poussière, Si p
faire éclater aux yeux, enfouit et dérobe. Ce ciel infini, embrasé de lumière , c’est pour l’esprit la nuit même. Ce tabernacle
est un devoir sacré pour les gouvernements de se hâter de répandre la lumière dans ces masses obscures où le droit définitif re
ous pour cela ? leur ferez-vous de leur détresse une malédiction ? la lumière ne peut-elle pénétrer ces masses ? Revenons à ce
n ? la lumière ne peut-elle pénétrer ces masses ? Revenons à ce cri : Lumière  ! et obstinons-nous-y ! Lumière ! lumière… Ces pi
trer ces masses ? Revenons à ce cri : Lumière ! et obstinons-nous-y ! Lumière  ! lumière… Ces pieds nus, ces bras nus, ces haill
asses ? Revenons à ce cri : Lumière ! et obstinons-nous-y ! Lumière ! lumière … Ces pieds nus, ces bras nus, ces haillons, ces i
réformer et transformer227. » « N’apportons point la flamme là où la lumière suffit. » « Il faut que le bien soit innocent228.
soi-même ; cette conviction, l’aveugle l’a… Ce n’est point perdre la lumière qu’avoir l’amour. Et quel amour ! un amour entièr
très belles études sur Hugo, fait remarquer que les oppositions de la lumière et de l’ombre ne tiennent tant de place dans les
it quelle quantité d’homme il y a en nous. Nous nous affirmons par la lumière qui est sous notre sourcil… Si rien ne brille sou
25 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
é sur un rocher, au fond d’un amphithéâtre désolé, mais flamboyant de lumière  : « C’est bizarre, frappant ; je ne connaissais
sin tantôt estompé d’ombres confuses, tantôt rayé de larges traits de lumière … », est du Fromentin déjà excellent. Le sens mora
ente l’absence du bruit, comme l’obscurité résulte de l’absence de la lumière  : c’est une erreur. Si je puis comparer les sensa
des sons jusqu’à l’absence totale des bruits28. Il a de même, pour la lumière , les définitions les plus diverses et qui font en
en cela sa plume égale pour le moins à son pinceau. Ainsi, pour cette lumière vague qui revêt ce paysage pâli à travers lequel
et qu’il faut presque la réflexion pour comprendre à quel point cette lumière est intense… Elle se retire insensiblement devant
mbre. Jusqu’à la dernière minute du jour, le Sahara demeure en pleine lumière . La nuit vient ici comme un évanouissement. » Ma
re violette, et dans l’intervalle une étendue sablonneuse, frappée de lumière . C’est là, à El-Aghouat, dans cette ville conquis
il va passer plusieurs semaines à peindre, à regarder, à s’imbiber de lumière et de soleil ; c’est de là qu’il fera une pointe
e M. Fromentin, et qui nous apparaissent elles-mêmes tout inondées de lumière et de splendeur : « C’est sur les hauteurs, le p
bscure. Le soleil, suspendu à son centre, l’inscrit dans un cercle de lumière dont les rayons égaux le frappent en plein, dans
e renaît insensiblement ; l’éclat recommence avec l’inclinaison de la lumière  : il est une heure de ce déclin où « le désert re
26 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Remarque finale. Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée »
inir la synchronisation des horloges ni affirmer que la vitesse de la lumière soit constante. Par suite, en toute rigueur, la d
art, on n’a jamais à considérer de vitesses comparables à celle de la lumière , ni de champs de gravitation qui soient intenses
. Plus précisément, celui-là est à la fois un Temps et une « ligne de lumière  » ; les autres ne sont que des lignes de lumière.
ps et une « ligne de lumière » ; les autres ne sont que des lignes de lumière . Mais comme ces dernières lignes naissent d’un al
s — sauf un seul — quand on avait identifié le Temps avec la ligne de lumière . Telle est la contradiction que notre esprit devi
27 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
onné naissance. Il est incontestable qu’une sensation plus intense de lumière est celle qui a été obtenue ou qui s’obtiendrait
uièrent une indéfinissable qualité, comparable à une chaleur ou à une lumière , et si nouvelle, qu’à certains moments, en faisan
ns l’appréciation de leur intensité. Un accroissement considérable de lumière se traduit pour nous par une sensation caractéris
, pour distinguer ce que nous appelons une odeur légère et une faible lumière , nous tendons tous les ressorts de notre activité
ous « faisons attention ». Et c’est justement parce que l’odeur et la lumière demandent alors à se renforcer de notre effort qu
ance dont elle nous frappe. Un coup de canon tiré à nos oreilles, une lumière éblouissante s’allumant tout à coup, nous enlèven
nous érigeons encore en grandeur une hauteur de son, une intensité de lumière , une saturation de couleur. Sans doute l’observat
-nous quantité ou traiterons-nous comme une qualité l’intensité de la lumière  ? On n’a peut-être pas assez remarqué la multitud
a nature de la source lumineuse. Nous savons de longue date que cette lumière est éloignée, ou près de s’éteindre, quand nous a
s cas. Selon qu’on augmente ou qu’on diminue le nombre des sources de lumière , les arêtes des corps ne se détachent pas de la m
olorées — même les couleurs pures du spectre — sous l’influence d’une lumière plus faible ou plus brillante. A mesure que la so
ne blanchâtre et le rouge au jaune brillant. Inversement, quand cette lumière s’éloigne, le bleu d’outremer passe au violet, le
u’on augmente ou diminue dans le même rapport les intensités des deux lumières chromatiques, de telle sorte que les proportions
d’intensité des sensations change notablement… Cela tient à ce que la lumière solaire, que nous considérons comme étant le blan
ncore : il prétend que notre œil évalue lui-même les intensités de la lumière . Des expériences ont été tentées par M. Delboeuf 
a bougie. Cette ombre est une réalité pour votre conscience, comme la lumière elle-même. Si vous appeliez blanche la surface pr
nuances successives du gris comme des intensités décroissantes de la lumière blanche. Eh bien, le noir a autant de réalité pou
notre conscience que le blanc, et les intensités décroissantes de la lumière blanche éclairant une surface donnée seraient pou
ontinu dans la sensation comme dans sa cause extérieure, c’est que la lumière peut croître ou diminuer pendant un certain temps
changer, en effet, que lorsque l’accroissement ou la diminution de la lumière extérieure suffiront à la création d’une qualité
magination a passé pour évaluer l’intensité objective de la source de lumière . En un mot, la psychophysique de M. Delbœuf suppo
Quand on fait croître d’une manière continue la quantité objective de lumière , les différences entre les teintes grises success
tiques de Fechner, M. Jules Tannery, a mis ce dernier point en pleine lumière  : « On dira, par exemple, qu’une sensation de 50
28 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
’étendant sur le fond, perdant insensiblement de la grandeur et de la lumière , s’isolant de la masse principale, et la chassant
nce commune de la perspective et de la distribution des ombres et des lumières  ; ou en embrassant un grand espace, en regardant
tain ; montagnes qui lui donnent de l’étendue et de la profondeur. La lumière rougeâtre dont elle est éclairée est bien du soir
entre nous ? Et chacun s’appliquant à motiver sa préférence, quelles lumières , quelle certitude de jugement n’acquererions-nous
t souri à vos animaux. Dessins. le dedans d’une étable éclairée de la lumière d’une lanterne de corne. en entrant dans cette ét
tte arcade, des eaux ; entre des nuages, le disque de la lune dont la lumière faible et pâle frappe la partie supérieure de la
à peu près le même local et les mêmes objets à éclairer de toutes les lumières différentes qu’il s’agit de distinguer avec du bl
employer qu’un seul corps lumineux et de peindre toutes les sortes de lumières . le dedans d’une écurie éclairée d’une lanterne d
st roussâtre et sec. à cet instant, les objets sont comme abreuvés de lumière , effet très-difficile à rendre. On n’obtient de g
és de lumière, effet très-difficile à rendre. On n’obtient de grandes lumières que par l’opposition des ombres, et à midi tout e
nne couleur, les figures sont bien dessinées, et la dégradation de la lumière prolonge du centre du tableau à une distance infi
ient sans confusion ; sa couleur est forte, les effets d’ombres et de lumières sont grands ; ses figures noblement et naturellem
29 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
ais aussi moins véridique que les autres, célèbre, non sans grâce, la lumière éclatante, la disposition pittoresque et l’aspect
e par l’état de l’atmosphère et par les vapeurs qui réfléchissent une lumière blanche à l’horizon. Dans l’Arabie méridionale, e
séparation par des régions qui, à l’œil nu, semblent désertes et sans lumière . Ces contrastes singuliers, l’éclat plus vif dont
ent formés, il faudrait deux mille ans pour que leur premier rayon de lumière arrivât jusqu’à la terre !… » Quelle idée de dist
l’éther. Et qu’y a-t-il au-delà ? l’éther et d’autres mondes !… « La lumière des astres est variable. Sir John Herschel a tent
e Wollaston, de déterminer le rapport qui existe entre l’intensité de lumière d’une étoile et celle du Soleil. Il a pris la Lun
le Soleil est 801 072 fois plus brillant que la pleine Lune. Ainsi la lumière que le Soleil nous envoie est à celle que nous re
lui du Soleil (dans le rapport de 23 à 10). Wollaston a trouvé que la lumière de Sirius est, pour nous, 20 000 millions de fois
s globes circulant appelés planètes, les uns brillants de leur propre lumière , les autres reflétant la lumière d’astres par eux
es, les uns brillants de leur propre lumière, les autres reflétant la lumière d’astres par eux-mêmes lumineux ; qu’au-delà de c
escope arrive à distinguer par leur noyau solide et distinct de cette lumière diffuse avec laquelle on les confondait ; que plu
cope de l’homme n’est pas ce tube de bois peint, multiplicateur de la lumière et abréviateur des distances, placé au sommet d’u
ivaliser avec le reste à qui s’élèvera plus vite et plus haut vers la lumière et l’air, branches, feuillage et tronc, sans piti
vec l’espèce, dans le seul but de se frayer une voie vers l’air et la lumière , afin de déployer ses feuilles et de mûrir ses or
une nécessité de circonstance, celle d’arriver jusqu’à l’air et à la lumière au milieu d’une végétation aussi drue, cela est d
30 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Examen du clair-obscur » pp. 34-38
xemple de deux personnes qui montent d’une cave, dont l’une porte une lumière et que l’autre suit : si celle-ci a la quantité d
porte une lumière et que l’autre suit : si celle-ci a la quantité de lumière ou d’ombre qui lui convient, vous sentirez qu’en
e ceux du tableau, soit à des distances relatives, et de comparer les lumières des objets du plan aux lumières des objets du tab
stances relatives, et de comparer les lumières des objets du plan aux lumières des objets du tableau. Elles doivent être de part
re ce que le peintre perdrait du côté de la variété des formes et des lumières qui naissent des plis et du chiffonnage des vieux
31 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VII. Des Saints. »
, qu’ils appellent des héros. Honore les héros pleins de bonté et de lumière , dit le premier dans ses Vers Dorés. Et, pour qu
stianisme explique le nom de saint. « Ces héros pleins de bonté et de lumière pensent toujours à leur Créateur, et sont tout éc
umière pensent toujours à leur Créateur, et sont tout éclatants de la lumière qui rejaillit de la félicité dont ils jouissent e
ers, semblent commencer les chants funèbres ; tout à coup un trait de lumière perce la tempête : l’Étoile des mers, Marie, patr
32 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XX. Le Dante, poëte lyrique. »
ique du dernier fût moins perfide et moins cruel. Ainsi commençait la lumière dans le chaos du moyen âge ; ainsi l’esprit de Di
n gâtant sa simplicité, en altérant sa passion. Tout pénétré de cette lumière , tout enchanté de cette poésie, il en réfléchit l
et j’y dois retourner encore, pour donner à d’autres le charme de ma lumière . Qui me voit et ne se sent pas amoureux, n’aura j
our compagne. Chaque étoile a versé dans mes yeux quelque chose de sa lumière et de sa vertu. Mes beautés sont nouvelles pour l
eux et en a réglé l’ordonnance, de sorte que, sous la splendeur d’une lumière également distribuée, chaque partie est visible p
célèbre, mais non pas du plus étonnant des poëmes du Dante, que cette lumière apparaîtra le plus souvent à nos yeux. Peut-être
aux cœurs de la foule, et que le beau ciel de l’Italie animait de sa lumière . Ici viennent à nous encore, comme des précurseur
au-dessus de l’Océan ainsi se leva, et puissé-je la voir encore ! une lumière qui courait sur la mer si vite que nul oiseau n’e
as ln, ces îles des bienheureux, où abordent les âmes choisies, où la lumière ne s’éteint jamais, où le souffle léger du zéphir
u ; elle mit sur les actions des hommes le stigmate de la honte ou la lumière de la gloire, et fit elle-même, dans cette vie, l
33 (1894) Textes critiques
décembre en la salle des Concerts d’Harcourt, très simple malgré les lumières baissées, et le lampe cryptogamique en sa lumière
simple malgré les lumières baissées, et le lampe cryptogamique en sa lumière souterraine, Gabriel Randon expose le programme d
au.‌ Darbours « Décors intimes », très simples, pans de route dans la lumière de la poussière ; et surtout une lisière de forêt
irradiée autour de l’endimanché des têtes. L’autre toile plaît par sa lumière d’encens vitré.‌ La modestie de Filiger expose bi
d’yeux ronds qui luisent. A quand un décor de drame de rêve de cette lumière protoplasmique ? Le bois sculpté de Lacombe serai
e Guiguet le peintre de l’angoisse des deux têtes chez Le Barc en une lumière souffreteuse. Surprise devant ces toiles exiguës
de Saint-André devenant ciseaux d’O’Conor. Soleils écrasés au centre, lumière traînée de filières d’araignées ou de vers-à-soie
s les autres, dit Orphée à la dérive et noyé au milieu des fleurs. La lumière des pierreries du granit du château se fait broui
, tissue de linge blanc lessivé par des sorcières, se résout en autre lumière . Voici le désert et le bruit lointain du tambour
ombre de hauts penseurs, de visionnaires géniaux, l’auteur anonyme de Lumière d’Egypte s’est créé une langue spéciale, où les m
rants de la pensée » contemporaine, au souffle desquels s’avivent ses lumières « naturelles », et qui complète son éducation le
t surtout les reliefs, puis à des tubes et exposants indéfinis par la lumière ‌. Ce que nous allons expliquer était impossible a
Ce que nous allons expliquer était impossible au théâtre antique, la lumière verticale ou jamais assez horizontale soulignant
du Cancer, il n’y a presque plus de duvet d’ombre sur les visages, la lumière était verticalement reflétée comme par la face de
comparaison, l’émotion esthétique de la vitesse dans le soleil et la lumière , les impressions visuelles se succédant avec asse
lle est à elle, quoique extérieure, comme à un corps une âme.‌ [La lumière est active…] La lumière est active et l’ombre
érieure, comme à un corps une âme.‌ [La lumière est active…] La lumière est active et l’ombre est passive et la lumière n
re est active…] La lumière est active et l’ombre est passive et la lumière n’est pas séparée de l’ombre mais la pénètre pour
34 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
dont il nous soit interdit de faire usage ; et plus notre esprit a de lumières , plus il pénètre dans l’essence des choses, du mo
pénètre dans l’essence des choses, du moins si nous avons soumis ces lumières à la méthode qui les réunit et les dirige : cette
sances et de découvertes qui, dans l’ordre physique, porte partout la lumière . Les superstitions et les préjugés, les abstracti
procéder à la recherche de la vérité. En examinant l’état actuel des lumières , l’on reconnaît aisément que nos véritables riche
apports les plus éloignés. Si l’on jugeait à ces signes de l’état des lumières , on croirait l’esprit humain reculé de plus d’un
potisme dispense de la science politique, comme la force dispense des lumières , comme l’autorité rend la persuasion superflue ;
uerelles religieuses elles-mêmes n’exciteront plus aucune guerre ; la lumière est assez généralement répandue sur ces objets, p
le de ne pas éprouver le besoin d’une doctrine nouvelle, qui porte la lumière dans cet affreux amas de prétextes informes, derr
nt de purement naturel, en se réservant de jeter ensuite de nouvelles lumières sur la meilleure direction de ces mouvements irré
35 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »
de l’antique foi au Saint-Esprit, comme au Verbe divin : « Gracieuse lumière de la sainte béatitude196, Fils du Père immortel,
 Il a plu à nos pères de ne pas recevoir en silence le bienfait de la lumière du soir, mais, quand elle paraît, de rendre grâce
ô toi, vestige du Christ, voix céleste, verbe éternel, temps infini, lumière continue, source de piété, règle de vertu, vie sa
atoire au monde ! salut, source de la manne divine, langue d’or de la lumière céleste, épouse de Dieu ! « Ô Vierge, qui as enfa
u ; elle a, quoique céleste, admis le mélange de l’élément terrestre, lumière enfouie dans un antre obscur, mais divine et immo
pensée de la sagesse suprême, inébranlable vertu des cieux, invisible lumière qui vois tout et à qui nulle profondeur n’est cac
s mélange de mal, tendant vers toi sans cesse les ailes de mon âme, ô lumière de la vie ! jusqu’à ce que j’aie achevé la route
lle avait d’habitants étrangers que la Trinité sainte éclairait de sa lumière . Maintenant, comme le lion rugissant, je gémis de
a séparé de mes religieux enfants, après mes longues luttes, après la lumière que j’avais apportée par les enseignements célest
taux. Tel est ce lever du jour chanté par le poëte : « De nouveau la lumière , de nouveau l’aurore ; de nouveau brille le jour,
e ses entrailles et sagesse ouvrière du monde ; et là brille aussi la lumière médiatrice du Saint-Esprit. « Cette source unique
mbée fugitive et errante ici-bas. Permets-moi de me confondre dans la lumière créatrice ; permets que, sous ta garde paternelle
des hymnes saintement spirituels ! Permets, ô Père, que, réunie à la lumière , je ne retombe plus dans les souillures de la ter
ne vie fermée, nuit et jour, à la douleur. Fais briller à mon âme une lumière échappée de la source spirituelle ; donne à ma je
e a sa poésie comme sa sincérité. « Chantons216, célébrons la divine lumière des mortels, les neuf filles harmonieuses du gran
re ! « Du milieu des flots tumultueux de la vie, attirez vers la pure lumière mon âme ramenée, qui s’est remplie de vos livres
auveurs ! faites jaillir sur moi, des livres saints, un rayon de pure lumière , et dissipez le nuage, afin que je discerne le Di
36 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
Chapitre III Forme. — Formes plastiques. Formes et lumière  ; coloris, valeurs ; leur degré d’objectivité. La
y contenues (« lignes »). Celles-ci, à ce qu’il me semble, sont à la lumière comme les rythmes aux sons. Comparée à la musique
êmes, en tant que « lignes », indépendamment de la « couleur », de la lumière , nous voyons que l’attitude en est l’élément le p
ette harmonie, cette proportion dérivent des rapports constants de la lumière et ne sont point régies par l’artiste. Au contrai
de certains Flamands ; le plus souvent elle s’efface pour renaître en lumière . On a pu en juger par plusieurs des exemples cité
sations du plein air. M. de Régnier affectionne plutôt l’ombre, ou la lumière qui s’étouffe aux crépuscules et celle des forêts
nte l’objet par la plénitude de ses couleurs et de ses lignes dans la lumière  ; la seconde affaiblit les reliefs de la couleur
is la « princesse verte », qu’il nous a fait voir des sous-bois où la lumière est fraiche et comme élastique, qu’il nous a réci
37 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »
l’étonnent, et se contenter de reproduire les textes sacrés, d’où la lumière jaillit sur le monde des anciens sophistes et doi
nuyé à la dernière heure de son orgie. Non ! venue d’en haut comme la lumière , la vérité révélée se rallume comme la lumière su
nue d’en haut comme la lumière, la vérité révélée se rallume comme la lumière sur le flambeau où l’on croyait l’avoir éteinte.
et c’est dans le choix de ces annotations, qui viennent ajouter leur lumière à celle du texte souvent d’une trop divine pureté
eul qu’il est la vérité, il élève tous les esprits dans une sphère de lumière qui les échauffe et les pénètre. Le fond des chos
ges qui, comme cette Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, remettent en lumière et en solidité les assises mêmes de notre religio
38 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
tat présent de l’humanité, et la voie de cette réhabilitation dans la lumière , dans le bonheur et dans l’immortalité. Nous roug
e-t-elle donc de cette permanence et de cet accroissement indéfini de lumière , de vertu, de civilisation, de félicité sur la te
ée dans l’ignorance et dans la barbarie, en sortir pour remonter à la lumière , à la civilisation, à la vertu, à la puissance ;
vait point de mort, il n’y avait point d’immortalité, il n’y avait ni lumière ni ténèbres. Mais la création future reposait sur
e et se répand partout ; les yeux s’ouvrirent, et des yeux jaillit la lumière , et de cette lumière fut produit le soleil ; les
t ; les yeux s’ouvrirent, et des yeux jaillit la lumière, et de cette lumière fut produit le soleil ; les oreilles se sculptère
s avec l’Inde qu’il a commencé dans la perfection relative et dans la lumière de ce qu’on appelle un Éden. Nous croyons que les
appelle un Éden. Nous croyons que les reflets de cet Éden et de cette lumière ont resplendi longtemps sur son âme, avec plus de
r et pour l’adorer, et que s’il y a une plus éclatante effusion de la lumière , c’est à l’aurore du genre humain, et non dans le
t jaillissant comme un flot de l’éternité, émanation de chaleur et de lumière qui s’échappe du soleil sans jamais tarir son foy
dans un être qui ne m’avait jamais fait de mal, qui savourait la même lumière , la même rosée, la même volupté matinale que moi,
uoi m’as-tu frappé à mort ? Pourquoi m’as-tu ravi ma part de ciel, de lumière , d’air, de jeunesse, de joie, de vie ? Que vont d
u à ces oiseaux du ciel qui savourent comme nous la courte joie de la lumière , et la conscience plus ou moins vague de l’existe
d le maître divin, « celui-là est affermi dans la sainteté et dans la lumière qui balaye son cœur de tout autre désir que la co
n toutes choses ; il est ce qui détruit et ce qui produit ; il est la lumière , mais il n’est pas les ténèbres » (nette protesta
ver dans l’hiver. Jetons du bois dans le foyer, et prions Dieu que la lumière et la chaleur durent, dirai-je à M. Pelletan ; ma
39 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre premier. Idée générale de la seconde Partie » pp. 406-413
de chercher à connaître quelle serait l’influence qu’auraient sur les lumières et sur la littérature les institutions qu’exigent
oiqu’il en fût résulté, par la suite, de très grands progrès pour les lumières et la civilisation. L’introduction d’une nouvelle
de la révolution d’arrêter, pendant quelques années, les progrès des lumières , et de leur donner ensuite une impulsion nouvelle
pour les faire servir de prétexte à leurs forfaits ; et la vacillante lumière de la raison ne rassure point encore assez dans l
40 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre II. Le dix-neuvième siècle »
aveugle. Ses barbouillages de boue au front de la vérité sont dorure, lumière et gloire. La Révolution, tournant climatérique d
nt du vrai a abouti, l’éclosion a eu lieu, l’éruption s’est faite, la lumière les a ouverts, les a fait éclater, n’est pas tomb
, d’arriver après une fin de monde, d’accompagner une réapparition de lumière , d’être les organes d’un recommencement. Ceci leu
Essayer n’est pas adopter. Mais avant tout et surtout, prodiguons la lumière . Tout assainissement commence par une large ouver
là cette parole : Délivrance, qui apparaît au-dessus de tout dans la lumière , comme si elle était écrite au front même de l’id
, oui, géants de ce grand art des siècles antérieurs qui est toute la lumière du passé, ô hommes éternels, les esprits de ce te
41 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules De La Madenène » pp. 173-187
du talent de M. de La Madelène est une grande douceur dans une grande lumière  : mais ne vous y méprenez pas ! ce sont deux tout
comme bien des talents qui n’en sont pas plus doux pour cela ; et sa lumière est faite d’une chaleur et d’une flamme, dont les
e ne nuit pas aux effets poignants des détails et n’en altère, pas la lumière . C’est de la plus complète beauté. L’émeute qui o
que inaltérable. Il a le regard transparent, et peint la tête dans la lumière , y mettant la passion elle-même, dans cette lumiè
t la tête dans la lumière, y mettant la passion elle-même, dans cette lumière , quand il la peint furieuse et sauvage. Si les An
s déjà dits, et que nous répéterons, résument cette manière, — grande lumière dans la grande douceur, — la douceur des forts à
42 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »
algré leur orgueil, sentant leur faiblesse, haïssent par instinct les lumières qui les jugent, et ne peuvent consentir à entendr
reuse que sublime, qui naît des trois ensemble, et qui applique leurs lumières réunies aux maux physiques qui nous désolent. Tel
vir tous les êtres à ses besoins, à sa défense, à ses plaisirs, à ses lumières . Il semble qu’on soit admis dans l’atelier du gén
qu’il ne dit pas ; et cette confiance, qu’il veut bien avoir dans les lumières d’autrui, est une flatterie adroite pour son lect
t toutes ces énigmes de morale, aussi ingénieuses que piquantes ; les lumières générales durent encore contribuer à ce style. Pl
te ; que les hommes du plus grand nom, quand ils ne portaient pas des lumières dans une compagnie savante, devaient du moins y p
43 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Connaissait-on mieux la nature humaine au XVIIe siècle après la Fronde qu’au XVIIIe avant et après 89 ? »
, qui avait vu la fin de Richelieu et la Fronde, « une supériorité de lumières  » sur les générations du xviiie  siècle qui lisai
u’il ne l’était réellement. Est-ce à dire pourtant que l’avantage des lumières proprement dites soit du côté du xviie  siècle ?
en de cette révolution avortée de la Fronde.ne tourne précisément aux lumières . La leçon pratique, Mme de Motteville nous l’a mo
cusera certes pas comme exprimant dans un haut exemple la moyenne des lumières du grand règne, avait profité de l’expérience pro
glaise de 1688 et de l’avènement de Guillaume, montrent assez que les lumières étaient loin et que les plus gens d’esprit en man
umières étaient loin et que les plus gens d’esprit en manquaient. Les lumières proprement dites, dans l’idée desquelles entre la
de me borner aux seuls noms éminents : le propre de ce qu’on appelle lumières est d’être répandu et de circuler. Or, les idées
comparablement supérieur à la seconde moitié du xviie  siècle par les lumières et la connaissance de l’homme vrai, de l’homme mo
44 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »
de « l’étoile suprême », De celle qu’on n’aperçoit pas, Mais dont la lumière voyage Et doit venir jusqu’ici-bas Enchanter les
brume : — brume légère, il est vrai, où l’on voit filtrer partout la lumière des grands cieux clairs. Nulle part le rayon éblo
e Lisle n’est que celle de l’intelligence, qui baigne tout de sa même lumière immobile et sereine. Aux Grecs il a emprunté la c
strophes semblent se détacher sur un fond que rien n’émeut ; ainsi la lumière fait ressortir la blancheur dure et lisse du marb
       Que ne m’écrasait-il, Faible et nu sur le roc, quand je vis la lumière  ? Le vrai coupable est Celui qui a troublé le re
ne, Et rien n’y luit du ciel, hormis un trait de feu. Mais ce peu de lumière à ce néant fidèle, C’est le reflet perdu des espa
leurs. Ainsi, malgré Bouddha, le « vol des paille-en-queue » dans la lumière lointaine est devenu l’espérance. La tension cont
e ; est-il certain que la lueur rêvée ne deviendra jamais une visible lumière  ? Il fut un temps, avant que les êtres animés eus
aujourd’hui sur le monde moral. Au-dessus de cette nuit pourtant, la lumière planait, mais il n’y avait point d’œil pour la vo
issant, s’est senti devenir cristal, et, vivant miroir, a reflété. La lumière a fait les yeux en les pénétrant : leur transpare
il, tout entier, qu’un regard lent à s’ébaucher, lent à s’ouvrir à la lumière , à la vraie lumière, celle qui, gagnant de proche
un regard lent à s’ébaucher, lent à s’ouvrir à la lumière, à la vraie lumière , celle qui, gagnant de proche en proche, imprégne
, ou un peintre qui s’appliquerait à n’éclairer son tableau que d’une lumière partout unie. A la vérité, ce ne sont pas tant le
de dire. Voir à travers le souvenir, c’est voir à travers un rayon de lumière  : tout semble devenir transparent, s’éclaire, se
rche sur nos fronts, Combien dans la nature, Isis au triple voile, La lumière survit à la mort d’une étoile, Et si cet astre d’
45 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
oug volontaire met cependant obstacle, à quelques égards, au degré de lumières qu’on pourrait acquérir en Allemagne, c’est l’esp
de se distinguer. Ce besoin devient réellement utile aux progrès des lumières , lorsqu’il excite l’émulation entre tous les tale
vérité, il faut que chaque homme y marche de lui-même, guidé par les lumières de son siècle, et non par les documents de tel pa
té de renverser l’empire des dogmes. Mais quelle serait l’utilité des lumières pour le bonheur des nations, si ces lumières ne p
lle serait l’utilité des lumières pour le bonheur des nations, si ces lumières ne portaient avec elles que la destruction, si el
poir de liberté, c’est en Allemagne que se concentrerait le foyer des lumières  ; et c’est dans son sein que s’établiraient, à un
que nous à l’amélioration du sort des hommes ; ils perfectionnent les lumières , ils préparent la conviction ; et nous, c’est par
46 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre IV. Le rêve »
rieure. Les paupières ont beau être closes, l’œil distingue encore la lumière de l’ombre et reconnaît même, jusqu’à un certain
l’ombre et reconnaît même, jusqu’à un certain point, la nature de la lumière . Or, les sensations provoquées par une lumière ré
point, la nature de la lumière. Or, les sensations provoquées par une lumière réelle sont à l’origine de beaucoup de nos rêves.
s, etc. Il se réveille en sursaut. Ses yeux recevaient le faisceau de lumière projeté par la lanterne sourde que la sœur de ron
Il se réveille en sursaut. Comme B…, il était réveillé par le jet de lumière projeté par la lanterne sourde de la sœur de rond
rde de la sœur de ronde. » Tels sont les rêves que peut provoquer une lumière vive et inattendue. Assez différents sont ceux qu
umière vive et inattendue. Assez différents sont ceux que suggère une lumière continue et douce, comme celle de la lune. Krauss
s y sont à l’état de fantômes invisibles. Ils aspirent peut-être à la lumière  ; ils n’essaient pourtant pas d’y remonter ; ils
rce que le sens paraissait l’exiger, il aura vu se détacher en pleine lumière des lettres inexistantes. Les caractères réelleme
47 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »
u’avait tissée l’oisiveté d’Athènes. Sous cette entrave cependant, la lumière sortie de l’âme du poëte s’échappe, et brille au
t par toi que toute race vivante est conçue, et visite en naissant la lumière du jour : ô déesse ! devant toi les vents fuient 
r toi sourit la face de l’Océan, et le ciel apaisé brille de flots de lumière . Car, sitôt que s’est rouvert l’éclat des jours d
e Junon ; tu es aussi la puissante Trivia, et la Lune brillante d’une lumière empruntée. « Par ton décours d’un mois, ô déesse 
jeune vierge ! il n’est pas à craindre que femme plus belle ait vu la lumière du jour sortir du sein de l’Océan. « Telle, dans
gens ; l’étoile du soir, dans l’Olympe, achève à peine de montrer sa lumière si fort attendue. Il est temps de vous lever et d
jeunes gens ? Levez-vous aussi, quand l’astre de la nuit couronne de lumière le sommet de l’Œta. Voyez comme ils se sont préci
ont réglé les pères, ces unions qui ne sont pas scellées avant que ta lumière se lève à l’horizon ? Qu’est-il accordé par les d
48 (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel
inie, comme les deux regards n’ont fait, pour un instant, qu’une même lumière . Mais maintenant ce vers demeure consubstantiel à
s pareils qui donnent à cette soirée d’été sa substance humaine et sa lumière intelligente, le faire aller vers la vie avec une
lle. Et c’est cet artifice qui, porté pour la première fois en pleine lumière et exprimé par un poète conscient, a donné les Fl
et cette reine, dans les planches du vieux confessionnal traîné à la lumière , s’est fait un lit fort commode. Une Confession l
blesses et des chutes, garde ses regards fixés sur ce diadème fait de lumière Puisée au foyer saint des rayons primitifs, Et d
sont comme autant de réflecteurs qui projettent sur la conscience la lumière du jour, la tiennent à l’état d’examen et d’inqui
e le métier de critique, l’a fait supérieurement ; qui a tourné cette lumière critique sur lui-même, sur nous-mêmes, sur sa vil
t Richelieu, les portent comme certains Hollandais vers l’éclat et la lumière exotiques. Le père de Fromentin était médecin-che
ah. Cette fois, dans l’Algérie encore neuve de 1847, il se nourrit de lumière et de pittoresque africains, pousse loin vers le
rnée à des études d’après nature, à des dessins, à des analyses de la lumière méditerranéenne, qu’il est, peut-être, le premier
é sur cette activité littéraire pour produire sa peinture à la pleine lumière , son calcul avait été juste. Le Salon de 1859 fut
it pour résoudre son problème historique le plus d’intelligence et de lumières . En peinture Fromentin a pris avec élégance et co
simplifie, l’associe à la beauté pure de la terre, des cieux et de la lumière . « Si plus fréquemment que d’autres il approche d
i serait au bout de ce rêve, on peut l’imaginer comme un Ingres de la lumière . « Ce n’est pas la gaieté qui me plaît dans la lu
n Ingres de la lumière. « Ce n’est pas la gaieté qui me plaît dans la lumière  ; ce qui me ravit, c’est la précision qu’elle don
ient retenu de sensations pendant le cours d’un long voyage en pleine lumière , il essayait de l’approprier aux convenances de l
les seules qu’il y eût dans toute l’étendue de cet horizon accablé de lumière et sur lequel un ciel à demi voilé répandait comm
aleur et de monotonie puissante, et surtout et toujours l’inépuisable lumière . Il semble que Fromentin soit venu en Afrique che
ble lumière. Il semble que Fromentin soit venu en Afrique chercher la lumière moins pour la peindre que pour la comprendre, en
enser à un grand peintre — peut-être impossible — qui eût été dans la lumière d’Orient comme Claude Lorrain dans la lumière de
e — qui eût été dans la lumière d’Orient comme Claude Lorrain dans la lumière de Rome : « C’est une sorte de clarté intérieure
et se réfracte encore à travers mon sommeil. Je ne cesse pas de rêver lumière  ; je ferme les yeux et je vois des orbes rayonnan
e nuit. » Même dans ses toiles nous saisissons quelque chose de cette lumière qui « vous baigne également, comme une autre atmo
et qu’il faut presque la réflexion pour comprendre à quel point cette lumière est intense ». Cette lumière à la fois sensible e
exion pour comprendre à quel point cette lumière est intense ». Cette lumière à la fois sensible et intellectuelle qui n’existe
ode française, un peu à l’exemple de Poussin et de Lorrain à Rome, la lumière et les formes algériennes, prises dans le courant
s nous satisferont-ils mieux ? Des artistes ont évidemment parlé avec lumière et profondeur de la technique de leur art, mais i
onc autour de cet objectif obsédant : ne peindre qu’avec l’aide de la lumière , ne dessiner que par la lumière. Et tous les juge
ant : ne peindre qu’avec l’aide de la lumière, ne dessiner que par la lumière . Et tous les jugements si divers qu’on a portés s
uestion : était-ce ou non le cas de faire si exclusivement état de la lumière  ? » Excellent principe qui s’appliquerait aussi b
r du génie, affirmer que Rembrandt ici ou là a fait à tort état de la lumière . Fromentin reproche à la Leçon d’Anatomie de diss
de dissimuler la mort, le cadavre, pour les remplacer par un effet de lumière , et à la Ronde de Nuit d’avoir tout sacrifié à un
n effet de lumière, et à la Ronde de Nuit d’avoir tout sacrifié à une lumière artificielle, à un effet de vision. Mais faites l
natomie ». Supposez dans la Ronde une sortie de vrais gardes dans une lumière neutre, expulsez cette figure au coq qui vous cho
ent vivantes, ce noyé de la leçon, cette chose insubstantielle que la lumière vient alléger en du ballonné et du mou, où la cha
n Balzac, il me suffit d’admirer dans la Ronde de Nuit le poème de la lumière . Seulement, comme ce mode de critique romantique,
x, plus profondément fouillés. Comme Taine, il a mis admirablement en lumière le côté oratoire de Rubens, cet « ondoiement » et
squels il s’y maintient. Il faut comprendre que son élément, c’est la lumière  ; que son moyen d’exaltation, c’est sa palette ;
 » ou simplement d’expression. Ces moyens, Fromentin les met dans une lumière parfaite. Il est peu de morceaux de critique plus
tes. Il sait qu’un Rembrandt ne se ramène pas à l’unité, que toute la lumière qu’on introduit dans le sujet n’y dissipe pas tou
confond calmement, lucidement avec les vibrations de la vie, avec la lumière intérieure, avec la conscience en le double sens
i est l’élément et comme la pulpe du livre, y reflue partout comme la lumière chez Rembrandt ou la chair flamande dans Rubens.
ment l’approfondir, la continuer, l’amener sur la fin d’un jour à une lumière filtrée et purifiée. * * * Un des premiers écrits
eint où ils s’appliquent à fond, entretiennent sur un point donné une lumière complète et constante. Notre siècle en a compté b
n Asie eussent fort peu ajouté à l’idée de l’Orient et à l’idée de la lumière qu’il a exprimées dans ses deux livres algériens.
estin plus favorable que cette révélation progressive, ces hasards de lumière et d’ombre, cet état crépusculaire qui tient le l
dent à Genève. En quête d’un portrait que règlent l’âge, l’humeur, la lumière , nous conservons donc le loisir et la perspective
49 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’Empire Chinois »
us, quand il le faut, ces admirables possesseurs d’eux-mêmes et de la lumière , il y tait ses contemplations intérieures, et la
le à Huc qu’il n’a pas osé le reproduire intégralement dans la pleine lumière d’un livre qui doit s’ouvrir sous tous les yeux.
st plus qu’un peuple de silhouettes, qui se découpent vivement sur la lumière d’une civilisation bariolée comme la lumière de l
écoupent vivement sur la lumière d’une civilisation bariolée comme la lumière de leurs lanternes de couleur. On croit toujours
mprennent, volatil, brillant, chatoyant, agaçant comme un diamant aux lumières , affilé comme un dard, passant comme une flamme,
itié avec l’esprit, les pensées les plus solides ne donnent que de la lumière  : voilà pourquoi la science est si peu persuasive
50 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »
ribuer, s’il est possible, à la félicité publique, par la réunion des lumières , comme ceux qui gouvernent y travaillent par la r
ient s’instruire ; et il communiquait non seulement ses livres et ses lumières , mais sa fortune. Ses revenus étaient employés à
de Blois par son courage, à l’assemblée des notables de Rouen par ses lumières , dans une place d’intendant des finances par son
s siècles précédents, ont honoré la France par leurs talents ou leurs lumières . Beaucoup de ces noms sont aujourd’hui peu connus
ion. Enfin des hommes qui honoraient de grandes places par de grandes lumières , tels que le cardinal d’Ossat et le président Bri
51 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
ais pour les honnêtes gens et moi, on aura beau t’exposer à la grande lumière du Salon, nous t’y laisserons pour aller chercher
’artiste ait disposé ses figures pour les effets les plus piquants de lumière , si l’ensemble ne s’adresse point à mon âme, si s
iens. Mon avis qui est en ceci sans conséquence, est qu’elle étend la lumière des parties larges par l’opposition des ombres et
tend la lumière des parties larges par l’opposition des ombres et des lumières des petites parties longues et étroites. Une autr
roites. Une autre manière de draper, surtout en sculpture, oppose des lumières larges à des lumières larges, et détruit l’effet
ère de draper, surtout en sculpture, oppose des lumières larges à des lumières larges, et détruit l’effet des unes par les autre
cience du dessin, de la perspective, de la couleur, des ombres, de la lumière , des caractères, des passions, des expressions, d
52 (1923) Paul Valéry
ombre, l’un après l’autre, en sortir pour y rentrer, dans ces jeux de lumière dont il ne faut d’abord rien faire qu’en éprouver
ci. Mais quel érudit jetterait sur le Léonard authentique un rayon de lumière plus lointain que cette simple phrase : « Il aban
struction du temple par l’architecte Eupalinos : « Il préparait à la lumière un instrument incomparable, qui la répandît, tout
es images un rapport des colonnes au temple qu’elles portent, ou à la lumière , ou à l’atmosphère. Pieusement pareilles, Le nez
samment, les recevant de la musique et les rendant tout aussitôt à la lumière . » Dans la Soirée avec M. Teste voici une vision
parfaite et dure, faite de rythmes et d’images. Et là-haut, dans la lumière immense, Nous nous sommes trouvés en pleurant, Ô
non. Non femme parce qu’en effet femme, mais seulement pour porter en lumière , comme le vers et les images eux-mêmes, la figure
veur ne m’était point venue, Je ne sacrifiais que mon épaule nue A la lumière  ; et sur cette gorge de miel, Dont la tendre lumi
épaule nue A la lumière ; et sur cette gorge de miel, Dont la tendre lumière accomplissait le ciel. Se venait assoupir la figu
! Divinités par la rose et le sel, Et les premiers jouets de la jeune lumière , Iles !… Ruches bientôt quand la flamme première
Le bloc d’aube et de vie intérieure équilibre ici le bloc ancien de lumière nue et d’être sans durée. Je soutenais l’éclat d
par-delà la veille, et filtrée par elle comme l’eau par le sable, la lumière massive et totale reparaît-elle. Les trois derniè
ct avec l’être, le vaisseau qui va de la mer des Ténèbres à la mer de lumière . La Parque se sent là « femme absolue » devant un
! Le poème s’achève sur les motifs reconquis du début : la mer et la lumière , l’être universel et la totalité massive de cet é
ransporte sur un point d’où cette coupure ne paraît plus qu’un jeu de lumière ménagé par un illusionniste transcendant. * * * L
massif de l’œuvre de Valéry. Mais la vue soutient difficilement cette lumière de poésie pure, cette lumière intense qui mérite
ais la vue soutient difficilement cette lumière de poésie pure, cette lumière intense qui mérite si peu le nom de clarté diffus
es, reprennent à peu près tous les motifs de la Jeune Parque, mais la lumière y est tamisée, retenue par assez de vapeur d’eau
n écrou quelque part, un arrêt et une absence locale de l’universelle lumière . Cette méditation sur son existence, cette pensée
deur, comme dans le Cimetière Marin, partie de l’être qui vit sous la lumière et pour l’action, — ici ramenée à son Idée en des
Toute-Puissance du Néant. La poésie de Valéry ne veut que rendre en lumière vive et en carmina (Charmes) cette racine double
sion souple, aisée, musicale, fluide en l’or du rythme ainsi qu’en la lumière du désert, une représentation visuelle d’une palm
t choisie par Valéry pour épouser ces états de fluidité et de candide lumière où la poésie, comme une main comblée, épouse les
mort universelle, pleine, douce, calme, à ces réalités poreuses de la lumière , du grand midi étalé sur ma tête, de la mer massi
, — à ces deux moitiés du monde qui se coupent en moi, l’épaisseur de lumière en haut et l’épaisseur d’ombre en bas ? Je trouve
et qui change, c’est-à-dire l’âme. La matière, le cimetière marin, la lumière massive et substantielle (comme celle de la Jeune
l’effort philosophique analogues de M. Bergson ?) En produisant à la lumière , en installant dans une forme dure ce sens de la
53 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224
it très blanc. Quelqu’un qui était Marius lui était apparu dans de la lumière . Elle se réveilla avec du soleil dans les yeux, c
et peut-être ce matin même. — Il faisait grand jour, mais le rayon de lumière était très horizontal ; elle pensa qu’il était de
it été méchant ; mais elle comptait sur Marius. L’éclipse d’une telle lumière était décidément impossible. Par instants elle en
i vite sèche que la joue d’un enfant. « À cet instant du solstice, la lumière du plein midi est, pour ainsi dire, poignante. El
e le bûcher, qui regarderaient guillotiner en y cherchant un effet de lumière , qui n’entendent ni le cri, ni le sanglot, ni le
était charmant. Les quinconces et les parterres s’envoyaient dans la lumière des baumes et des éblouissements. Les branches, f
us les arbres, nues et blanches, avaient des robes d’ombre trouées de lumière  ; ces déesses étaient toutes déguenillées de sole
t parvenus près du grand bassin, et, un peu troublés par cette grande lumière , ils tâchaient de se cacher, instinct du pauvre e
es sont aussi les peuples conséquents. Aimer la beauté, c’est voir la lumière . C’est ce qui fait que le flambeau de l’Europe, c
me les astres ont le droit d’éclipse. Et tout est bien, pourvu que la lumière revienne et que l’éclipse ne dégénère pas en nuit
s en nuit. Aube et résurrection sont synonymes. La réapparition de la lumière est identique à la persistance du moi. « Constato
e le plus de droit, de force conservatrice, d’autorité nécessaire, de lumière législative, de responsabilité et de passion du b
la philosophie sociale ! Tout ce qu’il y a de raison, de bon sens, de lumière dans l’intelligence humaine, doit se rallier et p
54 (1767) Salon de 1767 « De la manière » pp. 336-339
-obscur ? Mais qu’est-ce que cette affectation de rassembler toute la lumière sur un seul objet, et de jeter le reste de la com
nt jamais rien vu que par un trou. D’autres étendront davantage leurs lumières et leurs ombres ; mais ils retombent sans cesse d
immobile. Si vous avez jamais observé les petits ronds éclairés de la lumière réfléchie d’un canal au plafond d’une galerie, vo
e soleil de l’art n’étant pas le même que le soleil de la nature ; la lumière du peintre, celle du ciel ; la chair de la palett
55 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395
n grisaille. La rampe ne leur met son revêtement de jour, sa trame de lumière , que pour le public de la salle. Et la toile bais
’œil au trou de la toile, qui lui dessine sur la joue une lentille de lumière . Dans les fonds, entre les décors, des silhouette
nversent sur le crucifix avec des attitudes de violonistes, effets de lumière derrière les autels qui ressemblent à une gloire
s personnages. Jamais la figure humaine vivante et respirante dans la lumière n’est venue sous des pinceaux comme là ; c’est sa
imée, c’est le reflet rayonnant qu’elle jette autour d’elle, c’est la lumière que la physionomie et la peau renvoient, c’est le
 : un prodigieux piétinement de coups de pinceau qui fait trembler la lumière sur ce canevas de touches au gros point. C’est le
t l’œuvre de Shakespeare. Et regardez encore la petite fille toute de lumière , enfant de soleil qui jette ses reflets d’ambre à
flottante, aérienne, amoureusement divine et vague, à la façon de la lumière d’une apparition en train de disparaître. 19 s
s genoux. Je la vois de dos, la nuque dans l’ombre, sa figure tout en lumière dans la glace. Des cheveux follets, échappés au-d
56 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Théophile (1811-1872) »
t dit jusqu’à présent ; il a su l’agrémenter de mille détails faisant lumière et saillie et ne nuisant pas à la coupe de l’ense
azur, ni le Zeus-Clarios de Tégée, à la fois dieu de l’éther et de la lumière . [Camées parisiens (1866).] Victor Hugo Je
aritions qui flottaient dans tes yeux, Tu fis avec bonté ton œuvre de lumière . [Tombeau de Théophile Gautier (1878).] José-M
873).] Leconte de Lisle Toi, dont les yeux erraient, altérés de lumière , De la couleur divine au contour immortel. Et de
saisi de sa splendeur première, Il trône, et son sépulcre est bâti de lumière . [Tombeau de Théophile Gautier (1873).] Théodo
mière d’Hernani et illumina les premiers pas du jeune poète, a été la lumière de toute sa vie ! Victor Hugo a rayonné sur son e
57 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XII. Suite des machines poétiques. — Voyages des dieux homériques. Satan allant à la découverte de la création. »
bîme, qui réside dans ce bruit, et d’apprendre de lui le chemin de la lumière . Bientôt il aperçoit le trône du Chaos, dont le s
pour épier les secrets de vos royaumes… Apprenez-moi le chemin de la lumière , etc. » Le vieux Chaos répond en mugissant : « Je
amide de feu, l’atmosphère ténébreuse… Enfin l’influence sacrée de la lumière commence à se faire sentir. Parti des murailles d
58 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Maynard »
main qui fût attirée par ces magnificences et qui les plaçât dans la lumière , par amour seul de leur beauté. Eh bien, grâce à
an ! IV Du reste, une fois l’homme d’État dégagé et mis dans sa lumière , une fois la tête humaine, que les philosophes re
a changé tout ce qu’on connaît, en éclairant l’histoire de la divine lumière qui sort de saint Vincent de Paul. L’historien fa
t Vincent de Paul. L’historien fait tourner tout le siècle dans cette lumière sacrée, — espèce de jour nouveau qui ne l’avait j
e encore qui lui reprocheront d’avoir fait perler la goutte de sainte lumière qu’il y jette sur la politique de Richelieu et de
59 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
La figure entière ramasse sur elle toute la force, tout l’éclat de la lumière , et apelle la première attention. Le ton général
ctive, la distinction des plans, les vrais effets de l’ombre et de la lumière . Car il y a cent peintres décorateurs, pour un pe
un instant très critique. S’il y a des trous, l’affoiblissement de la lumière les fera sentir. S’il y a du papillotage, il en d
et du caractère des figures, ni de la couleur, ni des ombres et de la lumière , bientôt je les mettrais dans le cas d’y demander
les qui les tuent. Il faut que le tout piramide. Il faut une masse de lumière au centre. Il faut de grandes masses d’ombres sur
’angle supérieur gauche de la toile. Il y a dans cette gloire dont la lumière tombe sur le saint, quelques têtes de chérubins.
nt ensemble. Doyen est coloriste. Mais il ignore les grands effets de lumière . Si son morceau avoit ce mérite, ce seroit un che
et. Mais moi, je l’ai vu ; et lorsque je regarde cette gloire dont la lumière éclaire le st, ne puis-je pas vous demander, que
60 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »
lors que ma paupière Vous vit pâlir et mourir, Tendres fruits qu’à la lumière Dieu n’a pas laissé mûrir ! Quoique jeune sur la
lin ici-bas ; il se demande si tous ces morts qui voient désormais la lumière se souviennent encore de nous. Soudain le rythme
rrés, mais avec quelque chose de plus ondoyant, avec plus d’air et de lumière . La Bénédiction de Dieu dans la solitude unit à c
les et qui découlent immédiatement des précédentes qualités : trop de lumières , des ombres vagues, des contours quelquefois indé
61 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
et le charme ? Aurait-il pu rendre l’effet chaud et piquant de cette lumière qui joue entre leurs troncs et leurs branches ? —
r pour éviter l’ardeur du soleil et pour voyager dans l’ombre, car la lumière vient d’au-delà de la chaîne de montagnes dont j’
uvert ses yeux de sa main libre, comme si elle craignait de revoir la lumière , et de rencontrer les regards du jeune homme. Mai
s nets, distincts, bien terminés, ils ne sont privés que de la grande lumière . Rien n’est perdu pour moi, parce qu’à mesure que
’est une notion si compliquée, dépendante de tant d’expériences et de lumières , que les philosophes même en disputaient entre eu
t occupés ; sur cette langue de terre un bout de forêt éclairé par la lumière qui venait d’au-delà ; entre ce paysage de la gau
orizon, la nature prenait un aspect grave dans les lieux privés de la lumière , tendre dans les plaines éclairées. Nous allions
e de la nuit en percer l’épaisseur ; c’est ainsi que nous avons vu sa lumière affaiblie et pâle trembler et vaciller sur les ea
ait orageux et obscur, occupe le centre de ce tableau, et teint de sa lumière pâle et faible et le rideau qui l’offusque et la
ie ? Est-ce l’effet total de cette nuit ? Est-ce cette belle masse de lumière qui colore les prééminences de cette roche, et do
us beau ; mais, encore une fois, il faut le voir. L’effet de ces deux lumières , ces lieux, ces nuées, ces ténèbres qui couvrent
st qu’il peint avec une vitesse incroyable ; c’est qu’il dit : que la lumière se fasse, et la lumière est faite ; que la nuit s
vitesse incroyable ; c’est qu’il dit : que la lumière se fasse, et la lumière est faite ; que la nuit succède au jour et le jou
ntains, calme, temps orageux, temps serein, ciel de diverses saisons, lumières de diverses heures du jour, tempêtes, naufrages,
orables, victimes et scènes pathétiques de toute espèce ; jour, nuit, lumières naturelles, artificielles, effets séparés ou conf
umières naturelles, artificielles, effets séparés ou confondus de ces lumières . Aucune de ses scènes accidentelles qui ne fît se
urez un beau tableau. Séparez la partie de la mer et du ciel, d’où la lumière lunaire tombe sur les eaux, et vous aurez un beau
ouffe d’arbres à gauche plongés dans la demi-teinte ou éclairés de la lumière du soleil couchant qui vient du fond, et vous dir
62 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »
cisme. Sur le roc abrupt de l’individualisme, Jacques Fréhel apporte, lumière chaude et ardente couleur, je ne sais quelle grâc
s agiter en gestes naturels qui lui déplaisent. Voix de musique et de lumière dans un désert noble, la voici arrivée, inconnue
de l’amour. Ou bien leur souvenir traverse un jour torride : sous les lumières farouches du soleil et d’une violente passion, il
ls se sont éloignés inquiets ; à un carrefour ils ont vu « passer des lumières que personne ne portait ; et des cloches tintaien
cent, un petit tableau étonnant de richesse et de perfection. Dans la lumière d’une chapelle abandonnée « entra une vieille fem
sité de la couleur, par la violence des ombres et l’éclat soudain des lumières , par la brusquerie rapide du mouvement qui les pr
des comètes — la sortie de l’ombre interstellaire, le passage dans la lumière , la rentrée dans l’ombre. Jadis, à première lectu
rientales ou hercyniennes d’infini : ici, c’est d’en bas que vient la lumière . Le centre de l’œuvre est un abîme, l’abîme de la
nt homme. Je ne dirai pas quels angles durs des marches accrochent la lumière et brutalisent la chute. Or l’enfant qui tombe es
leue des archaïsmes, et de la rouge noblesse des latinismes, et de la lumière blanche des occitanismes. Et saphirs, rubis ou di
63 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre II. Définition. — Énumération. — Description »
vides et sans bornes, il voit partout l’espace comme son tombeau : la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne r
irant dans un pays plus grand encore, et plat, baigné d’une éternelle lumière  ; assez vide, assez désolé pour donner l’idée de
rs, presque pas de crépuscule ; quelquefois une expansion soudaine de lumière et de chaleur, des vents brûlants qui donnent mom
les moins riants aspects de la nature, dans l’égalité monotone de la lumière . Quand la description est faite ingénument, sincè
oleil d’été, d’un angle de cour enflammé où l’air était suffocant, la lumière intense, tout cela se fondant, s’amalgamant, pour
64 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VI. Du trouble des esprits au sujet du sentiment religieux » pp. 143-159
endre raison de tout ; à cause enfin de cette confiance à ses propres lumières qui rejette toute doctrine imposée : mais nos mœu
souvenirs animés ; nulle part nous ne reconnaissons et le vent et la lumière et les ombres. Tout est nouveau, tout est solitud
sement des nations. Je sais qu’on espère, par la grande diffusion des lumières , obvier à l’inconvénient qui résulte de l’affaibl
ent du principe religieux ; c’est, en d’autres termes, croire que les lumières peuvent remplacer la morale. Je suis loin de pens
déjà expliqué ma pensée à cet égard ; mais enfin cette diffusion des lumières trouvera toujours, et inévitablement aussi, une l
65 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Dargaud »
ent est réel, et il est grand. Il est ému, coloré et pur. C’est de la lumière qui tremble sur des larmes, des larmes qui trembl
qui tremblent à leur tour sur ces fleurs, sur ces larmes et sur cette lumière , Dargaud est une nature poétique. C’est un poète,
des biens perdus qui rend l’aveugle si éloquent lorsqu’il parle de la lumière . Magique perspective de la distance qui veloute l
es et capricieuses lueurs de leur propre sentimentalité pour la ferme lumière de la conscience et vivent en paix avec eux-mêmes
e et pénétrante, plus faite peut-être pour les yeux de l’homme que la lumière  ! Or, supposez pour un moment qu’à ces facultés e
66 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41
longtemps sur le cœur qu’ils voulaient scruter. Bourgeois de fausses lumières et d’éducation intellectuelle, peuple par l’insti
hilosophe, mais est devenu un chrétien, avant de recevoir son coup de lumière dans l’intelligence. Nous nous trompons. Il est u
ique, M. Brucker écrivit avec M. Gozlan, qui lui prêta son coloris de lumière électrique, Les Intimes, le livre le plus dangere
para de cet esprit rebelle, las des fausses théories et des menteuses lumières sous lesquelles il se débattait. Elle l’atteignit
lus inertes, quand elle y glisse seulement une goutte de sa puissante lumière , que dut-elle produire dans l’âme de M. Brucker,
67 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288
pire amicalement avec elle, dans des traces voisines de sagesse et de lumière . Qu’on veuille bien se rendre compte de l’état ré
isons, cette eau qui d’elle-même monte à tous les étages, ces jeux de lumière et de soleil où se peignent comme magiquement nos
le choc, d’avoir amené la conciliation avant que le duel s’envenimât. Lumières antiques et lumières modernes, voilà ce qu’il imp
é la conciliation avant que le duel s’envenimât. Lumières antiques et lumières modernes, voilà ce qu’il importait plus que jamai
préciation et les coordonnant dans un esprit d’unité, avec intérêt et lumière , M. Fortoul a présenté aux maîtres en chaque bran
s à éclairer l’esprit et à le remplir de notions vives et d’agréables lumières . Apprendre peu, mais bien, c’est la règle. Ne pas
es épurer, les simplifier, les éclairer sous tous leurs aspects d’une lumière si vive, que, dans le jeune auditoire, aucune int
68 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Saint-Bonnet » pp. 1-28
de ce grand métaphysicien, trop resté, pour être aperçu, dans la pure lumière de l’abstraction, intolérable à tant d’esprits !
s les autres, un sujet tant abordé déjà et percé de tant de rayons de lumière , jaillis d’une masse d’esprits si divers ! Chacun
comme celui du Pape qui pouvait lui envoyer des réverbérations de sa lumière sur la pensée. Il avait, il est vrai, aussi une œ
’y a pas de sentiment quelconque ; il n’y a tout simplement que de la lumière … l’impersonnelle lumière qui pénètre tout, en l’é
lconque ; il n’y a tout simplement que de la lumière… l’impersonnelle lumière qui pénètre tout, en l’éclairant !… Et c’est là e
ut aller, et si on y va, on n’en reviendra pas. On restera dans cette lumière tonifiante, non pas seulement pour l’esprit, mais
xé l’éclair de la spontanéité et l’a élargi, et en a fait la nappe de lumière qui s’étend dans ce livre de la Douleur et qui fi
69 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
oir enfin le parti que toute spéculation philosophique peut tirer des lumières de cette conscience pour l’ordre de problèmes qu’
l’unité. Ramener la chaleur, l’électricité, le magnétisme, le son, la lumière , au mouvement, principe générateur unique de ces
e l’âme, de l’esprit, de la liberté, sans avoir besoin d’invoquer les lumières de la métaphysique. Comme le dit le poëte, Appar
ns son domaine, comment elle éclaire toutes les autres sciences de la lumière supérieure qui lui est propre, comment elle les é
n ouvre au savant le monde des vérités de la conscience, voici qu’une lumière nouvelle se répand tout à coup sur le champ de se
sens intime. Elles oublient que la conscience n’est pas seulement la lumière , qu’elle est le principe, la substance même dont
s plus difficile de faire voir comment l’économie politique, si cette lumière lui manque, perd de vue l’homme et sa haute desti
hysique sur l’ordre et l’unité de la vie universelle. Elle n’a aucune lumière à demander à la théologie, qui lui emprunte au co
e. Pourtant où trouver ailleurs que dans les enseignements intimes la lumière qui peut nous éclairer au milieu des négations do
tions dont la science actuelle nous donne le spectacle ? « Il y a une lumière intérieure, dit Maine de Biran, un esprit de véri
e l’homme méditatif appelé à visiter ces galeries souterraines. Cette lumière n’est pas faite pour le monde, car elle n’est app
70 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
ses ou historiques du globe, qu’il y a eu une humanité mieux douée de lumière , de vérités divines, de facultés et de bonheur qu
ommunications plus lumineuses et plus directes avec l’auteur de toute lumière , Dieu. En contradiction avec le système des philo
de l’humanité. Je ne puis m’expliquer autrement cette fulguration de lumière , de divinité, de science, de sagesse, et même de
es plus cachés. « Il arrête leur cours et montre leur profondeur à la lumière . « Mais où trouver la sagesse ? où est le séjour
ui éclaires les extrémités de l’univers et dissipes les impies par la lumière  ? « La terre, comme une molle argile, prend une f
ne face nouvelle ; elle se pare d’un nouveau vêtement. « Ôteras-tu la lumière aux méchants ? briseras-tu leurs bras déjà levés 
de la terre ? Parle ! Dis-moi si tu sais « Quel est le sentier de la lumière et le lieu des ténèbres, « En sorte que tu puisse
ur le jour de la guerre et du combat ? « Par quelle voie se répand la lumière  ? par quel chemin l’Aquilon fond-il sur la terre 
es boucliers étroitement scellés… « Ses frémissements font jaillir la lumière , ses yeux brillent comme les rayons de l’aurore.
mme une élégie, vociféré comme un blasphème, foudroyé par un éclat de lumière surnaturelle, finit par une adoration, comme tout
ar la volonté seule est sainte ; autrement le miroir qui réfléchit la lumière aurait autant de vertu que le feu qui la produit.
et de vertu, contraint l’équilibre entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres. N’existant plus dans l’homme, le
fait travailler la pensée. Ce monde n’est qu’un crépuscule, la pleine lumière n’est qu’au-delà du tombeau. Ne rions donc pas de
71 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre II. Du sens et de la valeur des mots »
Enfin Pascal invite l’homme à regarder le soleil, « cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’un
es assemblent, ils s’allument, et leur contact mutuel fait jaillir la lumière et sortir de fines nuances. Au lieu que les mots
s les usages dont il est capable ; il prend le relief, l’harmonie, la lumière , la chaleur, que l’idée réclame ; il s’amortit ou
72 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
ilosophes, qui prétendent que la nature humaine se déprave à force de lumières . Comme ce siècle corrompu est en même temps éclai
us les livres et dans tous les états, est l’instant de la plus grande lumière d’un peuple ; c’est alors que le corps de la nati
éducation qu’ils ont reçue, leur a communiqué une certaine portion de lumière  ; on trouve du moins ce préjugé assez généralemen
gards soient trop pénétrants ; on leur trouve précisément le degré de lumière que l’amour-propre peut désirer pour son repos. N
e le Czar était né parmi eux. C’est avec ce riche fonds d’idées et de lumières que tant de grands seigneurs jugent et décrient c
rigueur Rarement un simple amateur raisonnera de l’art avec autant de lumières , je ne dis pas qu’un artiste habile, mais qu’un a
lheur ou quelque maladresse de la vanité, elles osent se montrer à la lumière . Mais, dira-t-on, vous renvoyez donc un homme de
tres) que non seulement ils sont supérieurs aux autres hommes par les lumières , mais qu’ils sont aussi en général moins vicieux
s empêche de les montrer indifféremment à tout le monde. Malgré cette lumière générale dont se glorifie notre siècle philosophe
s s’imaginent peut-être qu’ils trouveront plus de ressources dans les lumières de certains amateurs, qu’on peut diviser en deux
bon que des gens plus éclairés que lui s’en tinssent à leurs propres lumières . Dans la seconde classe des Mécènes sont ceux qui
tres reçoivent aujourd’hui d’un monarque qui occupe le trône avec les lumières et les vertus de Julien sans en avoir la supersti
ux préjugés, le seul mérite chez ce monarque distingue les hommes. La lumière et la vérité, si nécessaires et si cachées à la p
re rang, parce que vous n’avez point à leur envier la supériorité des lumières . Aussi, non content de rechercher leur commerce,
73 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
et par l’histoire de ce qui reposait comme une certitude et comme une lumière dans les instincts et dans la conscience des homm
i, comme une torche qu’on secoue, ferait, s’il était discuté, plus de lumière qu’il n’en répand de lui-même. Justement parce qu
Ils se tairont. Nous voudrions, nous, qu’ils parlassent ; car nier la lumière quand ce n’est plus une lueur, mais bien la souve
e quand ce n’est plus une lueur, mais bien la souveraine, l’éclatante lumière , montre mieux qu’on est aveugle ou qu’on est fou.
est une ; enfin, de mettre la main autour du flambeau pour sauver la lumière , parce que l’air est agité encore. Mais des néces
ès nette et très péremptoire que fit le cardinal Antonelli, l’une des lumières de l’Église d’alors, dans le sens des doutes du S
. Ils n’obéissaient, eux, qu’à des sentiments. Enivrés de ces fausses lumières que les Encyclopédistes répandaient dans leurs li
part dans la mémoire des hommes. Avec beaucoup de génie, beaucoup de lumières , beaucoup d’entrailles même, avec tout ce qui ren
tout. L’infaillibilité du Pape, à laquelle nous croyons plus qu’à la lumière , — car la lumière n’est qu’un fait et l’infaillib
ilité du Pape, à laquelle nous croyons plus qu’à la lumière, — car la lumière n’est qu’un fait et l’infaillibilité est un princ
74 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre III. L’histoire réelle — Chacun remis à sa place »
amme en tumulte. Ils apparaissaient à l’homme dans un échevèlement de lumière horrible. Ils n’éclairaient pas le ciel ; ils l’i
ait-ce de la pourpre ? Était-ce du sang ? Était-ce de la honte ? Leur lumière faisait songer à la face de Caïn. Ils s’entre-haï
oixante-dix mille. Un soir Vitellius malade voit une maison pleine de lumière  ; on se réjouit là. Me croit-on mort ? dit Vitell
e des grands coups de sabre que des grands coups d’idée. Les faits de lumière passeront les premiers. Pythagore sera un plus gr
ds moral. Les faits bien posés poseront bien la conscience. Une bonne lumière viendra, douce au genre humain, sereine, équitabl
impérieux matin pénètre partout, entre en maître-et se fait obéir. La lumière opère ; sous ce grand regard, la postérité, devan
Regardez, levez les yeux, l’épopée suprême s’accomplit. La légion des lumières chasse la horde des flammes. Départ des maîtres,
ne à cette unité terrible de l’immensité aveugle, submersion de toute lumière . L’oubli, ombre de l’ombre, les attend. Ils sont
75 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
nt de chaleur, quelquefois même étincelle, c’est-à-dire production de lumière . Voilà donc au moins cinq espèces de changements,
delle, c’est là un fait simple ; mais il en résulte une production de lumière , une production de chaleur, une colonne ascendant
se combinera peu à peu avec quelque base, ou, sous l’influence de la lumière solaire, cédera son carbone à la feuille d’une pl
rouve exposée à des conditions fort différentes de climat, de sol, de lumière , de chaleur ; aussi la voit-on donner naissance à
il est simplement reculé. L’hypothèse de la nébuleuse ne jette aucune lumière sur l’origine de la matière diffuse, et il faut r
ogrès rend possibles des découvertes nouvelles, qui jetteront plus de lumière sur ce qui est déjà acquis. Tout se tient : la ha
ions exactes qu’on ne considère pas comme une science : savoir qu’une lumière s’éteindra dans l’eau, que la glace fondra sur le
76 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
es monuments des arts, toutes les traces enfin de la splendeur et des lumières du peuple romain, existaient en Italie. Il fallai
bué à la renaissance des lettres ; mais elle a dû mettre obstacle aux lumières de la philosophie ; et ces obstacles auraient sub
s que les efforts et le génie individuels à l’avancement indéfini des lumières philosophiques. Ajoutez à ces réflexions générale
ment, que l’Italie a marché progressivement, et fourni son tribut aux lumières du genre humain, examinons dans chaque branche de
s orientaux, et leur religion fataliste, les portaient à détester les lumières philosophiques. Cette haine leur fit brûler la bi
ant de ce prince tenait lieu d’unité aux gouvernements italiens. Les lumières se réunissaient dans un seul foyer : le goût pouv
77 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
tends bien que sous cette sombre voûte, nous aurions été privés de la lumière du Soleil, nécessaire à des organismes comme ceux
us sommes ? C’est que les astres ne nous envoient pas seulement cette lumière visible et grossière qui frappe nos yeux de chair
re qui frappe nos yeux de chair, c’est d’eux aussi que nous vient une lumière bien autrement subtile, qui éclaire nos esprits e
figurer ce qu’aurait pensé un Grec à qui l’on serait venu dire que la lumière rouge vibre quatre cent millions de millions de f
78 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Madame Therbouche » pp. 250-254
rre à la main. Il est éclairé par une bougie, dont il reçoit toute la lumière . Il y a sur la table un garde-vue interposé entre
e et une tabatière ouverte. Cela est vide et sec, dur et rouge. Cette lumière n’est pas celle d’une bougie, c’est le reflet bri
ie ; rien de ce velouté noir, de ce doux, de ce faible harmonieux des lumières artificielles. Point de vapeur entre le corps lum
irées. Je ne sens rien là de ces ténèbres visibles avec lesquelles la lumière se mêle et qu’elle rend presque lumineuses. Les p
79 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
olement n’est pas absolu. Notre soleil rayonne de la chaleur et de la lumière au-delà de la planète la plus lointaine. Et, d’au
la succession toute apparente des choses, il met en avant de nous la lumière avec laquelle il prétend nous guider, au lieu de
où elle s’accomplit, on peut discuter : mais le rapport de l’œil à la lumière est manifeste, et quand on parle ici d’adaptation
s transparents qui ne laissent parvenir à la membrane nerveuse que la lumière dirigée suivant le sens de leur axe 24, etc., etc
ssionnabilité (presque purement chimique) d’une tache de pigment à la lumière . Cette fonction, qui n’était qu’un fait accidente
rément, les uns et les autres sont restés exposés à l’influence de la lumière . Et la lumière est une cause physique engendrant
et les autres sont restés exposés à l’influence de la lumière. Et la lumière est une cause physique engendrant des effets déte
ar une série de variations dues au simple hasard. En admettant que la lumière intervienne alors comme instrument de sélection,
ême manière. Mais il n’en serait plus de même, dans l’hypothèse où la lumière agirait directement sur la matière organisée pour
serait quelque chose comme l’empreinte de plus en plus profonde de la lumière sur une matière qui, étant organisée, possède une
d on dit que l’œil s’est de mieux en mieux adapté à l’influence de la lumière . Mais on passe plus ou moins inconsciemment du se
che a fort bien pu être produite physiquement par l’action même de la lumière , et l’on observe une foule d’intermédiaires entre
peu à peu, dans le sens d’un appareil photographique ; mais est-ce la lumière seule, force physique, qui aurait pu provoquer ce
els de la structure. Mais quand je dis que l’œil « tire parti » de la lumière , je n’entends pas seulement par là que l’œil est
érébraux reliés à des mécanismes moteurs. Notre oeil tire parti de la lumière en ce qu’il nous permet d’utiliser par des mouvem
voyons nuisibles. Or, on n’aura pas de peine à me montrer que, si la lumière a produit physiquement une tache de pigment, elle
ains organismes : des Infusoires ciliés, par exemple, réagissent à la lumière . Personne ne soutiendra cependant que l’influence
à la lumière. Personne ne soutiendra cependant que l’influence de la lumière ait causé physiquement la formation d’un système
rable, on fait intervenir tout autre chose que l’action directe de la lumière . On attribue implicitement à la matière organisée
a physico-chimie de l’organisme est telle, ici, que l’influence de la lumière lui ait fait construire une série progressive d’a
e qui a pris l’autre direction, que néanmoins, sous l’influence de la lumière , c’est le même organe qui s’est construit dans le
ues et des Vertébrés. Si c’est à la prolongation de l’influence de la lumière , passivement reçue, qu’on attribue cet effet, on
vaille quelque chose pour le détail des parties, elle ne jette aucune lumière sur leur corrélation. Survient alors la doctrine
80 (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88
s plus métaphysiciens, cherchent appui et consolation, inspiration et lumière , dans la religion éternelle, la religion du Chris
eurs, laissent jaillir des fontaines ; et l’homme, devenu créateur de lumière , éclaire dans la nuit la face de sa planète, qui,
ou plongent en se courbant entre ses cimes ; qu’on suit l’ombre et la lumière illuminant ou obscurcissant ses vallées, et qu’on
, sans qu’ils en eussent conscience, comme l’air qu’ils respirent, la lumière qui les éclaire, la chaleur qui les échauffe, l’o
impossible de relever curieusement les moindres accidents de jour, de lumière , de paysages, de costumes. Il faut pour cela avoi
e de pays en pays, cherchant le souvenir des ruines, voulant vivre de lumière , de lumière éclatante, et se rejetant dans la nat
pays, cherchant le souvenir des ruines, voulant vivre de lumière, de lumière éclatante, et se rejetant dans la nature comme au
ouvelle, mais encore petite et obscure, de l’avenir, cherchaient leur lumière dans le passé éteint, et se réfugiaient dans le s
oule, le dernier soupir d’un mourant, les vives clartés que jette une lumière qui s’éteint, ou, si l’on veut, le dernier chant
ne est un tout, une unité, un océan, paraît dans Victor Hugo comme la lumière qui inonde tous les corps, mais qui, tout en les
iante, et son rythme sera plein de relief et d’éclat, mais brisant la lumière quand il le faudra, d’une science et d’une perfec
81 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
fait que nul n’a droit d’imposer aux autres sa manière de penser. La lumière luit pour tout le monde, et elle éclaire tout hom
tteindre à cette vérité par ses forces individuelles, par ses propres lumières , à la condition en même temps de ne point néglige
opres lumières, à la condition en même temps de ne point négliger les lumières des autres, ce qui est implicitement contenu dans
reurs successives, chaque jour amoindries, que se font le progrès des lumières et le perfectionnement des esprits. Le système de
audra mieux écouter le cri du cœur et du sentiment que d’attendre les lumières lentes et douteuses de la démonstration rationnel
êmes, de dégager en un mot de tous les nuages qui la couvrent la pure lumière de l’évidence. Il est très-singulier que l’on con
rté de penser et de juger, — non pas en se réservant le privilège des lumières , et en laissant au peuple celui de la servitude e
82 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
lin roulent à la clarté du jour. Les vertes collines sont revêtues de lumières , les arbres balancent leurs cimes touffues au sou
tesse : telles dans la nuit s’obscurcissent les étoiles, lorsque leur lumière s’étend dans un humide brouillard. Ossian. Repose
mes assis près du rocher, au milieu d’un vaste silence, et sans autre lumière que celles des météores. Astre charmant, tu as bi
clier de mes pères, d’où partent tes rayons, ô soleil ! D’où vient ta lumière éternelle ? Tu t’avances dans ta beauté majestueu
que ta chevelure dorée flotte sur les nuages de l’orient, soit que ta lumière tremble aux portes de l’occident. Mais tu n’as pe
esse. La vieillesse est triste et fâcheuse : elle ressemble à la pâle lumière de la lune, qui se montre au travers des nuées dé
a douleur avant la fin de la troisième lune. Elle mourut avant que sa lumière fût tout à fait épuisée. Elle tomba, comme le sap
quoi n’a-t-il pas été permis à mon âme de s’enfuir avec cette aimable lumière  ? Reviens dans mes songes, ô Roscana ; tu es un r
able lumière ? Reviens dans mes songes, ô Roscana ; tu es un rayon de lumière , lorsque tout est sombre alentour. » — « Chef d’I
pe dans ta douleur ton sein palpitant. Quoique tu sois belle comme la lumière du jour, plus douce que le zéphyr de la colline,
e, sors du sein des montagnes. Étoiles de la nuit, paraissez. Quelque lumière bienfaisante ne me guidera-t-elle point vers les
eu du jour est calme : les nuages volent dispersés dans les airs ; la lumière inconstante du soleil fuit sur les vertes colline
83 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — III. (Fin.) » pp. 479-496
ectacle de l’ensemble, et sous l’effet du soleil, de l’ombre et de la lumière , cette harmonie suprême qui fait le beau grandios
i tient de l’azur des hautes régions de l’atmosphère et de l’or de la lumière répandue sur les objets distants, avertit qu’on a
allée ces hautes enceintes, il en admirera la forme, qui, jointe à la lumière , se traduira sous sa plume comme sous un pinceau 
n gris clair légèrement animé de rose, sympathisant également avec la lumière et l’ombre dont il adoucit le contraste, accompag
résultat assez évident nous suffit : les intentions, les talents, les lumières que Ramond et quelques-uns de ses amis apportaien
d’hui, rien de voilé, dit Ramond, rien que le soleil n’éclairât de sa lumière la plus vive ; le lac complètement dégelé réfléch
84 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
changées de seconde en seconde par le déplacement de l’ombre et de la lumière , et agitées par le travail intérieur du calorique
nt leurs reflets ; tous les objets transparents accrochent au passage lumières et couleurs voisines et lointaines. À mesure que
ment, et font fuir devant elles ou éteignent les tons à mesure que la lumière , déplacée elle-même, en veut faire résonner de no
angés et rose tendre qui sont comme l’écho lointain et affaibli de la lumière . Cette grande symphonie du jour, qui est l’éterne
semble que toutes ces choses ont été engendrées par un même rayon de lumière , et qu’elles doivent se réunir dans un merveilleu
lations les plus secrètes, ils n’ont pas le temps de voir l’air et la lumière , c’est-à-dire leurs effets, et s’efforcent même d
sur les toits, il faut avoir le pied solide et l’œil illuminé par la lumière intérieure. Gloire et justice soient rendues à MM
bre des députés est là qui témoigne de ce singulier tour de force. La lumière , économiquement dispensée, circule à travers tout
s doux et plus uni, sans rien supprimer des qualités de couleur et de lumière , qui sont le propre de tous ses tableaux, — mais
ce chef-d’œuvre intitulé : le Supplice des crochets. Le soleil et la lumière jouaient alors un grand rôle dans la peinture de
ux les plus bizarres et les plus invraisemblables de l’ombre et de la lumière lui plaisaient avant tout. Dans un tableau de M. 
aux mystères de la peinture Couture. Grands mystères, ma foi ! — Une lumière rose ou couleur de pêche et une ombre verte, c’es
e n’est ni l’atmosphère dorée qui baigne les champs de l’idéal, ni la lumière tranquille et mesurée des régions sublunaires. Le
teinte, est un enfantillage, — ou bien il fallait qu’il fût en pleine lumière  ! J’ai toujours eu l’idée que M. L. Boulanger eût
s d’après les portraits de Van Dick. Ils ont ces ombres denses et ces lumières blanches des eaux-fortes vigoureuses. Chaque fois
isfaisants dans le paysage. La ligne et le style ne remplacent pas la lumière , l’ombre, les reflets et l’atmosphère colorante,
perdent également. M. Héroult est de ceux que préoccupent surtout la lumière et l’atmosphère. Il sait fort bien exprimer les c
gros ombrages où circulent les brises, les grands jeux d’ombres et de lumière . Sa couleur est magnifique, mais non pas éclatant
ingulières, se repose dans un grand port, où circule et nage toute la lumière de l’Orient. — Peut-être un peu trop de coloriage
acilement, peut-être parce que le piège n’est pas tout à fait dans la lumière . Le derrière du chien qui recule en aboyant n’est
arrive souvent, ce qui est humiliant pour l’artiste, qu’un hasard de lumière , un effet de lampe, découvrent une beauté qui n’e
osquets d’eaux vives qui déversent sur elles les mille diamants de la lumière . À toutes les grandes époques, la sculpture est u
85 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
urités et à ses doutes, il oppose avec sécurité les certitudes et les lumières du dogme chrétien. Lorsque parut le premier volum
uelques idées qu’il contient manque le développement, c’est-à-dire la lumière qui justifie une idée en l’éclairant dans tout so
oins de perfection de la forme. Cette immobilité prouve à la fois les lumières primitives que l’esprit humain a reçues et les li
e satisfactions pour l’âme ; il veut aussi qu’elle soit une source de lumière pour la raison. Il veut confondre la philosophie
rétiens. Il dit aux philosophes : Vous êtes les ténèbres, et voici la lumière . Cette manière hardie et mâle de poser le problèm
ur, avec respect, mais avec fermeté, lui demandent librement : Quelle lumière nous proposez-vous ? C’est ici le lieu d’explique
, pour ne pas dire plus ; mais nous présenter cet impossible comme la lumière , c’est nous demander plus que ne peut accorder un
in les naissances monstrueuses, saint Isidore l’affaiblissement de la lumière du soleil et de la lune (Manuel de l’histoire des
86 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
t, s’espèrent, il brille indifférent et verse également sa tranquille lumière . Le matelot Sylvestre meurt sur un navire-hôpital
vers six heures. Quand cet auvent de fer fut soulevé, il entra de la lumière seulement, de l’éblouissante lumière rouge. Le so
fer fut soulevé, il entra de la lumière seulement, de l’éblouissante lumière rouge. Le soleil couchant apparaissait à l’horizo
; se tenant plus haut dans un ciel bleuâtre, il éclairait d’une douce lumière blanche la grand’mère Yvonne, qui travaillait à c
87 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »
ux, tout ce qui s’y trouvera entraîné sera pénétré de mouvement et de lumière . Au contraire, une âme vulgaire aura un œil vulga
ourner et les présente sous différentes faces, faisant frapper par la lumière telle ou telle partie et rentrer telles autres da
eprésentation de l’artiste soit orientée différemment, éclairée d’une lumière nouvelle. Un touriste me disait, sur le sommet d’
Vous allez assister à une sorte de création. — Cette création par la lumière d’objets qu’on voyait tout autres sous des rayons
l’activité centrale à travers les organes : elle a la véracité de la lumière . Vivre, c’est agir, c’est se traduire, s’exprimer
rait un coucher un lever de soleil ? L’ombre est ainsi une amie de la lumière . Mais on a trop fait du laid et du dissonant de s
traits saillants, l’ombre se fera, et ils apparaîtront seuls dans la lumière intérieure. En d’autres termes, toute la force di
erniers rayons du soleil : c’étaient des scintillements sans fin, une lumière d’une pureté incomparable ; les aubépines semblai
nt à nos yeux des perspectives sans fin et délicieuses, des effets de lumière et de mirage, des séductions qui ne sont que de n
e sur les eaux, puis disparaît. Où donc est-il ? Son œil se fait à la lumière assourdie des profondeurs. Oh ! comme lui, plonge
descendait dans les intervalles des arbres et poussait des gerbes de lumière jusque dans l’épaisseur des ténèbres… Dans une sa
t là formaient des îles d’ombres flottantes sur celle mer immobile de lumière . Tout aurait été silence et repos sans la chute d
t orientale : « Il était minuit… j’aperçus de loin une multitude de lumières éparses… En approchant, je distinguai des chameau
ombres du relief : au loin, la mer et le Pirée étaient tout blancs de lumière , et la citadelle de Corinthe, renvoyant l’éclat d
88 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
r que l’œil si admirablement construit pour admettre plus ou moins de lumière , pour ajuster le foyer des rayons visuels à diffé
considérée comme vraie. Comment un nerf peut-il devenir sensible à la lumière  ? C’est un problème qui nous importe aussi peu qu
ire que les nerfs sensibles au contact peuvent devenir sensibles à la lumière , et de même à ces vibrations moins subtiles qui p
tique. Depuis cet œil rudimentaire capable de distinguer seulement la lumière de l’obscurité, rien de plus, on trouve deux séri
nsparents revêtus de pigment qui agissent par exclusion des rayons de lumière trop divergents, nous avons encore l’adjonction d
pposait ne devoir agir que pour exclure les pinceaux divergents de la lumière , adhèrent habituellement à la cornée ; mais il n’
ument d’optique, alors il faut nous représenter un nerf sensible à la lumière placé derrière une épaisse couche de tissus trans
, si fortement tranchées. Il serait même possible de répandre quelque lumière sur l’origine de ces différences, principalement
tes ne jugent pas encore parfaite la correction de l’aberration de la lumière dans l’œil, le plus parfait cependant de tous les
ues-unes sont graves ; mais je pense que la discussion a jeté quelque lumière sur plusieurs faits, qui, d’après la théorie de c
les données de la théorie. Ne pourrait-on chercher autre part quelque lumière  ? La structure interne des organes électriques n’
tout à l’heure, ainsi qu’un grand nombre d’autres faits d’émission de lumière qui accompagne des modifications chimiques, prouv
ouvent avec toute évidence qu’il peut très bien y avoir dégagement de lumière sans augmentation sensible de chaleur. Celle-ci a
ente, brûlant à la température ordinaire, peut être la cause de cette lumière . » Matteucci rappelle, en finissant, la belle exp
es, leurs fonctions, sont accompagnées de dégagement de chaleur et de lumière  ; et cependant cette vie, ces fonctions sont immé
89 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223
onnaissais encore ni les hommes ni Paris ; que dans cette ville où la lumière de la philosophie paraît se répandre de toutes pa
i manquait un grain de présomption : « Il ne consulte son goût et ses lumières sur rien ; il adopte les lumières et les sentimen
 : « Il ne consulte son goût et ses lumières sur rien ; il adopte les lumières et les sentiments de ceux qu’il croit le plus à l
ommes. La discussion en cette matière exige des principes sûrs et des lumières rares. La plupart étant incapables d’un tel exame
plus éclairés pourraient encore en morale le préférer souvent à leurs lumières , et prendre leur goût ou leur répugnance pour la
le trop suivie, trop continue, sans rien qui y jette du jour et de la lumière  ; ils sont semés de jolis mots qui gagneraient à
90 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre III. L’art et la science »
à ce jour. Ceci va changer. L’enseignement obligatoire, c’est pour la lumière une recrue d’âmes. Désormais tous les progrès se
ur. Le livre est l’outil de cette transformation. Une alimentation de lumière , voilà ce qu’il faut à l’humanité. La lecture, c’
! on pourrait crier : elle arrive ! Qui dit poésie dit philosophie et lumière . Or, le règne du livre commence. L’école est sa p
s son cerveau la connaissance humaine. Ses contemporains le nommaient Lumière . Chrysippe signifiant cheval d’or, on le disait d
eoffroy Saint-Hilaire, Arago, n’ont apporté dans la science que de la lumière  ; ils sont rares. Parfois la science fait obstacl
e masure que nous avions, sous une treille verte pénétrée d’air et de lumière , j’avisai sur une planche un livre, le seul livre
91 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIII. »
trop inégale, trop disparate dans son assemblage, aussi forte par les lumières que faible par les mœurs, la société française ét
dans notre âge récent de poésie, n’étaient ni vaines ni forcées ! ta lumière si tôt évanouie brillera sur l’entrée de cet âge
atriotique et fait briller sur nos collines et nos forêts une magique lumière , cependant ma voix non changée dénonça défaite à
ar jamais, ô liberté ! je n’ai, dans un intérêt de parti, offusqué ta lumière ou étouffé ta sainte flamme ; mais je bénissais l
eux naissants de l’aurore, le soleil se lève, quoique vous cachiez sa lumière . Et lorsque, pour calmer mon âme qui espérait et
le, entourant le trône du Seigneur, triomphent, parés de vêtements de lumière . « Ils ont gravi la rude montée des cieux à trave
92 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Auguste Nicolas »
icolas : « Voltaire — dit Joubert — aime la clarté et se joue dans la lumière , mais c’est pour la briser et en disperser les ra
e un méchant. » Nicolas, lui aussi, aime la clarté et se joue dans la lumière , mais c’est pour en concentrer les rayons et vous
ère du talent et du livre de Nicolas : une grande bonté et une grande lumière , un attendrissement éloquent avec une larme qui p
93 (1757) Réflexions sur le goût
umises. Ainsi le même esprit philosophique, qui nous oblige, faute de lumières suffisantes, de suspendre à chaque instant nos pa
ouvelles que pour nous désabuser de quelque illusion agréable, et nos lumières sont presque toujours aux dépens de nos plaisirs.
raffinés leur suffisent : cependant nous ne voudrions pas changer nos lumières pour l’ignorance de ces nations et pour celle de
pour l’ignorance de ces nations et pour celle de nos ancêtres. Si ces lumières peuvent diminuer nos plaisirs, elles flattent en
94 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »
t seul, et sa cour est une partie de lui-même, l’historien a assez de lumière pour regarder, bien voir et conclure… L’histoire
g, et il ne l’a pas profané en nous le montrant tel qu’il fut, car la lumière qui tombe sur un objet ne le profane pas ! Il a é
mencement de ce chapitre, ne fait pas descendre l’expression comme la lumière sur les côtés les plus ravalés de ce caractère to
fond d’éther qu’on avait trouvé le moyen affreux de salir, et sur la lumière bleue duquel ressort bien sa pure et grande physi
95 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
e les demeures élégantes et joyeuses, tout éclatantes de beauté et de lumière , de ses dieux à figure humaine, comme elle oppose
de vue esthétique. Cette idée même de proportion qui éclate comme la lumière dans toutes les œuvres de l’art grec, et qui donn
ls temps pour le génie ! et que de génie, de grandeur, de sagesse, de lumière , de vertu même (car non loin de là mourut Socrate
 : qui la comprendrait ? LV L’inégalité de l’éducation et de la lumière est le grand obstacle à notre civilisation complè
xécution achevée dans tous ses détails, de sa matière, de sa couleur, lumière pétrifiée ; ce monument écrase, depuis des siècle
e mémoire et d’admiration ! Le gothique est beau ; mais l’ordre et la lumière y manquent ; ordre et lumière, ces deux principes
gothique est beau ; mais l’ordre et la lumière y manquent ; ordre et lumière , ces deux principes de toute création éternelle.
mble sortir des mains de l’ouvrier ; seulement, le ciel étincelant de lumière est le seul toit du Parthénon, et, à travers les
les sont sereines comme le ciel qui est sur nos têtes, inondées d’une lumière harmonieuse et pure, élevées comme ce piédestal d
titions de ses âges de crépuscule et qu’il résume davantage la grande lumière qu’il propagea sur la terre, la pensée du Dieu un
96 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
z ! un seul soleil éclaire tous les hommes, et, leur donnant une même lumière , harmonise leurs mouvements ; mais où est aujourd
de la destinée générale ? et regardez-vous comme le dernier terme des lumières et de la raison de réduire trente-deux millions d
il semble que l’œil, plus près des étoiles, va jouir d’une éclatante lumière et de ravissants spectacles ; mais, arrivé au som
énèbres, et le soleil qui brille dans cette obscurité nous envoie une lumière qui nous blesse. La terre est changée ou plutôt b
e, doit tôt ou tard la sauver ; que l’amour est sa loi ; que c’est la lumière qu’elle a reçue primitivement du Créateur ; qu’el
a reçue primitivement du Créateur ; qu’elle a raison de suivre cette lumière  ; qu’elle n’a pas encore la vraie lumière, mais q
le a raison de suivre cette lumière ; qu’elle n’a pas encore la vraie lumière , mais qu’elle a pourtant la lumière, et qu’ainsi,
; qu’elle n’a pas encore la vraie lumière, mais qu’elle a pourtant la lumière , et qu’ainsi, si elle est condamnable dans l’idéa
le siècle de Louis XV, puisqu’elle n’a pas d’autre religion, d’autre lumière , d’autre frein. Seulement le mal n’est plus çà et
fois, à quoi me sert-il d’avoir des sympathies plus larges et plus de lumières que les hommes d’autrefois, quand tout, dans le s
omparer à quelque chose qui en diffère. Pour se conduire, il faut une lumière . Toute force a besoin d’un point d’appui. Donc, p
ur jouir de la liberté morale, il faut un idéal. Or, cet idéal, cette lumière , ce point d’appui, ce terme de comparaison nécess
ns la satisfaction de ses besoins, sans autre contrepoids, sans autre lumière . Il n’a plus d’autel dans son cœur où il puisse i
: « Ou reconnaissez l’antique religion, ou résumez votre science, vos lumières , votre philosophie, et donnez à chacun de vos cit
athéisme et reviendra à Dieu. De même que l’ombre n’existe que par la lumière et à cause d’elle, de même le fini et toutes ses
infinie, immuable ; l’esprit humain aussi est le même en essence. La lumière , donc, n’a pas changé, et l’œil reçoit toujours l
ssence. La lumière, donc, n’a pas changé, et l’œil reçoit toujours la lumière . La science, c’est l’analyse. La vie, c’est la sy
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Fanny. Étude, par M. Ernest Feydeau » pp. 163-178
s peindre, etc… » et toute l’apostrophe qui suit. Mais la musique, la lumière et le parfum manquent à cette invocation ; il n’y
érieur. Aussi je ne répondrais pas qu’il n’y ait par endroits trop de lumière , et que cette lumière ne porte sur des points où
pondrais pas qu’il n’y ait par endroits trop de lumière, et que cette lumière ne porte sur des points où l’on aimerait mieux qu
ottement des porcelaines ; ébloui par la réverbération des touches de lumière sur les cloches bombées qui couvraient les plats 
nts en pleine pâte, diraient les gens du métier, et éclairés en toute lumière . La différence des manières saute aux yeux. Ce n’
98 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Les romans de M. Edm. de Goncourt » pp. 158-183
es, il perçoit le caractère mouvant et variable, les vibrations de la lumière , les variations du jour, le frisson passager de l
n ses murmures, l’ondoiement de ses branches, les sautillements de la lumière sur le sol, les fuites d’une bête effarée. Le pay
ve pâle qui le traverse, sa plaine crayeuse, son étendue blafarde, la lumière écliplique qui le glace. Dans le foyer du cirque
, de laa peinturlure des visages, de charmants et de bizarres jeux de lumière . Il court par instants sur la chemise ruchée d’un
sion de son souple, torse ». Dans un cheval blanc promené le soir aux lumières dans un manège, il saisit « un flottement de soie
99 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1853 »
t du point d’arrivée. De toutes les échelles qui vont de l’ombre à la lumière , la plus méritoire et la plus difficile à gravir,
out lorsque, l’ascension faite, on a trouvé au sommet de l’échelle de lumière la proscription, et qu’on peut dater cette préfac
100 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
n des plus grands objets de l’histoire, sans demander tour à tour des lumières à l’un et à l’autre. La comparaison des deux écri
secrets-là à deviner. Pour moi, qui n’admire Montesquieu que pour les lumières que j’en reçois, là où ce grand esprit pose la qu
arle du plaisir qu’il éprouve chaque matin, en s’éveillant, à voir la lumière , il pense à ce livre qu’il va retrouver, livre he
’il a rendu à la France du dix-huitième siècle ce qu’il en a reçu. La lumière qui venait chaque matin éclairer sur sa table de
in éclairer sur sa table de travail les pages commencées, était cette lumière d’une grande époque qui de toutes parts rayonne v
de plus. Son temps l’a arraché à cette contemplation fugitive, et la lumière chrétienne l’a éclairé un moment sans le pénétrer
avoir l’idée et de tracer un idéal de l’autorité qui fût à jamais une lumière pour les gouvernants, une garantie pour les sujet
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