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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
françois, géometriquement parlant. Si certains mots latins sont plus longs que les mots françois qui leur sont synonimes, il
qui leur sont synonimes, il est aussi des mots françois qui sont plus longs que les mots qui leur sont relatifs en latin : en
tua avec une épée. Ainsi il est aussi clair que le françois est plus long essentiellement que le latin, qu’il est clair qu’
mesurer. Si l’on allegue qu’il se trouve des traductions latines plus longues que les originaux françois, je répondrai que cett
periphrase. C’est ainsi que les thémes des écoliers sont souvent plus longs que les discours françois que le regent leur a di
rs composez suivant les regles de cette poësie. La suite des syllabes longues et bréves, entremêlées diversement suivant la pro
que espece de vers et de marquer quelles de ces syllabes doivent être longues , quelles doivent être bréves, et où l’on peut cho
s, quelles doivent être bréves, et où l’on peut choisir de mettre des longues ou des bréves. Elles disent bien par exemple que
mple que les deux dernieres syllabes d’un vers hexametre doivent être longues  ; mais elles ne disent pas quel doit être le son
mme les syllabes des mots françois ne laissent pas d’être quelquefois longues et bréves dans la prononciation, il résulte plusi
uront rien à reprocher, ne laisseront pas de contenir des suites trop longues de syllabes bréves ou de syllabes longues. Or si
de contenir des suites trop longues de syllabes bréves ou de syllabes longues . Or si ces suites durent trop long-temps, elles e
hme ou la cadence d’un vers consiste dans une alternative de syllabes longues et de syllabes bréves variées suivant une certain
ées suivant une certaine proportion. Un trop grand nombre de sillabes longues emploïées de suite, retarde trop la progression d
dix syllabes des douze syllabes qui composent un vers masculin soient longues , et que dix syllabes du vers suivant soïent bréve
poëte le choix d’emploïer en un certain endroit du vers des syllabes longues ou bien des syllabes bréves ; elles lui enjoignen
ves ; elles lui enjoignent, s’il se détermine à y mettre des syllabes longues , d’y mettre alors un moindre nombre de syllabes.
ttre un plus grand nombre. Or comme dans la prononciation une syllabe longue dure deux fois aussi long-tems qu’une syllabe bré
que ceux qui se rallentissent, parce qu’ils sont composez de syllabes longues . Par exemple, Virgile a mis des syllabes bréves p
mieux peindre son objet, plus de syllabes bréves ou plus de syllabes longues . L’art d’emploïer à propos les syllabes longues e
s ou plus de syllabes longues. L’art d’emploïer à propos les syllabes longues et les syllabes bréves, art que les anciens avoie
e mettre en oeuvre la combinaison des syllabes bréves et des syllabes longues pour rendre les phrases nombreuses et cadencées.
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
ne devoient point durer plus long-temps dans la prononciation, qu’une longue  ; et qu’une sillabe longue devoit durer aussi lon
s long-temps dans la prononciation, qu’une longue ; et qu’une sillabe longue devoit durer aussi long-temps que deux breves. La
reves. La sillabe breve valoit un temps dans la mesure, et la sillabe longue en valoit deux. Les enfans n’ignorent pas, dit Qu
gue en valoit deux. Les enfans n’ignorent pas, dit Quintilien, que la longue vaut deux temps, et que la breve n’en vaut qu’un.
et que la breve n’en vaut qu’un. Cette proportion entre les sillabes longues et les sillabes breves étoit aussi constante que
que des anciens deux sillabes breves duroient ni plus ni moins qu’une longue . Ainsi lorsque les musiciens grecs ou romains met
de leur figure ; c’est-à-dire en vertu de la combinaison des sillabes longues et des sillabes breves dont ils sont composez. D’
quatre. En effet, les pieds qui n’étoient composez que d’une sillabe longue et d’une breve, ou de trois sillabes breves, ne r
fermoient que trois temps, au lieu que les pieds composez de sillabes longues ou d’une sillabe longue et de deux breves, avoien
, au lieu que les pieds composez de sillabes longues ou d’une sillabe longue et de deux breves, avoient quatre temps. Je tombe
uteurs grecs et latins qui ont écrit sur la musique, traitent fort au long de la quantité des sillabes, des pieds et des fig
servoient à marquer si une sillabe étoit breve ou si la sillabe étoit longue , et dont chacun a sçu la figure dès les premieres
cun a sçu la figure dès les premieres classes. Nous parlerons fort au long de ces semeia, quand nous expliquerons comment le
ns ci-dessous un de ces passages dans lequel Quintilien parle fort au long du soin qu’avoient ces artifices pronuntiandi, de
3 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
des variétés intermédiaires éteintes et de leur nombre. — III. De la longue durée des temps géologiques déduite de la lenteur
s descendants modifiés, à moins que nous n’ayons pour nous guider une longue chaîne, presque parfaite, de toutes les variétés
que que l’une de ces formes soit demeurée invariable pendant une très longue période, tandis que ses descendants auraient supp
ariétés ait successivement vécu à la surface de la terre. III. De la longue durée des temps géologiques, déduite de la lenteu
logie, tous les faits qui pourraient lui donner une faible idée de la longue durée des âges écoulés, mais il peut consulter su
être écoulé entre chaque formation successive des périodes énormément longues , pendant lesquelles aucun dépôt ne s’est formé. D
ps qui a dû s’écouler pendant leur accumulation ; et cependant quelle longue succession d’âges leur formation n’a-t-elle pas d
seule coquille terrestre ayant appartenu à l’une ou à l’autre de ces longues périodes, à l’exception d’une seule espèce, décou
upplément du Manuel de Lyell, suffit à prouver, beaucoup mieux que de longues pages de détail, combien leur conservation est ra
e les différentes formations ont été séparées l’une de l’autre par de longs intervalles de temps. Cette opinion a été chaudem
tre empruntées. Ces changements sont donc encore une forte preuve des longs intervalles de temps qui se sont écoulés entre ch
par de nouvelles accumulations et se conserver ainsi pendant de très longues périodes. C’est en effet une considération que j’
s, riches en fossiles et d’une puissance suffisante pour traverser de longues périodes, peuvent s’être formées autrement que pe
que la durée moyenne de chaque formation est deux ou trois fois aussi longue que la durée moyenne des formes spécifiques. Mais
iaire ; tandis qu’en réalité elle aura été au contraire beaucoup plus longue , puisque ces espèces ont apparu avant cette époqu
il faudrait que le dépôt eût continué de s’accumuler pendant une très longue période, afin qu’il se fût écoulé un temps suffis
ormation, autant de faits, trop souvent oubliés, qui montrent quelles longues intermittences en ont ralenti l’accumulation. En
debout sur le sol où ils ont vécu, nous fournissent la preuve que de longs intervalles de temps se sont écoulés, et que de f
des dénudations subséquentes, et pour persister inaltérées pendant de longues périodes, telles enfin qu’ont été dans le passé l
tres les espèces passées et présentes d’un même groupe dans la chaîne longue et ramifiée des êtres vivants. Nous ne devons nou
mières souches spécifiques qui en sont sorties, doivent avoir vécu de longs âges avant leurs descendants modifiés. Mais nous
nos formations en apparence consécutives, intervalles peut-être plus longs cependant, en beaucoup de cas, que le temps qui a
appeler ici une observation déjà faite : c’est qu’il doit falloir une longue succession d’âges pour adapter une organisation à
rtitude qu’avant la formation des couches Siluriennes inférieures, de longues périodes se sont écoulées, périodes aussi longues
nes inférieures, de longues périodes se sont écoulées, périodes aussi longues , et peut-être même plus longues que la durée enti
odes se sont écoulées, périodes aussi longues, et peut-être même plus longues que la durée entière des périodes écoulées depuis
écoulées depuis l’âge Silurien jusqu’aujourd’hui ; et, pendant cette longue succession d’âges inconnus, le monde doit avoir f
llé d’êtres vivants. Pourquoi ne trouvons-nous pas des preuves de ces longues périodes primitives ? C’est une question à laquel
és. Mais nous ignorons quel a pu l’être l’état des choses pendant les longs intervalles qui ont séparé les formations success
que nous devons supposer avoir eu lieu de temps à autre pendant de si longues périodes, ces formations eussent été au moins en
s plus hautes montagnes sont celles qui paraissent avoir subi la plus longue série de soulèvements, et que ce sont encore cell
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
ie de sélection naturelle. — Comme ce volume tout entier n’est qu’une longue argumentation, il sera peut-être agréable au lect
espèces ont gardé la même forme spécifique pendant des périodes très longues , énormément longues même, si on les mesure au nom
a même forme spécifique pendant des périodes très longues, énormément longues même, si on les mesure au nombre des années, il n
fusion parfois considérable de ces mêmes espèces ; car, pendant de si longues périodes, elles auront toujours eu des occasions
, tous les moyens de migration ont dû être possibles pendant une très longue période : conséquemment la difficulté qu’on pourr
plantée. Même dans une aire très étendue, restée continue pendant une longue période, mais dont le climat et les autres condit
conviendront volontiers. Si l’on considère des périodes suffisamment longues , la géologie prouve clairement que toutes les esp
eux leur faire. J’ai trop lourdement senti ces difficultés pendant de longues années pour douter de leur poids ; mais il faut e
nous connaissions tous les moyens possibles de migration pendant une longue suite d’années, ni combien sont incomplets nos do
ndes, et qu’elles peuvent se transmettre par hérédité pendant de très longues périodes. Aussi longtemps que les conditions de v
lles limites peut-on supposer à ce pouvoir, lorsqu’il agit pendant de longs âges et scrute rigoureusement la structure, l’org
ères génériques, qui se sont transmis sans changement durant une plus longue période. Il est inexplicable, d’après la théorie
-à-dire si elle s’est déjà héréditairement transmise pendant une très longue période ; car en pareil cas elle sera devenue per
res, qui ne laissent aucune progéniture pour hériter des effets d’une longue habitude. Si toutes les espèces d’un même genre s
tes et les lentes modifications de leurs descendants font qu’après de longs intervalles de temps les formes de la vie semblen
la distribution géographique, si l’on admet qu’il y ait eu pendant le long cours des âges de fréquentes migrations d’une par
leurs habitants diffèrent complétement, si elles ont été pendant une longue période complétement séparées l’une de l’autre ;
es faits principaux qui m’ont profondément convaincu que, pendant une longue suite de générations, les espèces se sont modifié
e. On ne peut prouver que la somme de ces variations dans le cours de longs âges soit limitée. Aucune distinction absolue n’a
re du monde. Et maintenant que nous avons acquis quelque notion de la longue série des temps, nous sommes trop prompts à croir
qui arrêta tant de géologues, lorsque Lyell affirma le premier que de longues lignes d’escarpements rocheux aujourd’hui situés
sprit est préoccupé par une multitude de faits considérés pendant une longue suite d’années d’un point de vue directement oppo
ntenant en corps, pourraient se perpétuer sans changements pendant de longues périodes, tandis que, pendant le même temps, plus
5 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Loutherbourg » pp. 224-226
ait ? Dans l’âge mûr, avec les plus heureuses dispositions, après une longue expérience, on s’élève rarement à ce point de per
artout arrêté, récréé, satisfait. Voyez ces arbres. Regardez comme ce long sillon de lumière éclaire cette verdure, se joue
de décrire, c’est peut-être qu’il a craint qu’en se dégradant sur un long espace, il ne finît par être trop faible. Mais ce
ove, de Chardin et de quelques autres, tant anciens que modernes, est long et pénible. Il faut à chaque coup de pinceau ou p
son génie, conserver sa chaleur, pendant le cours d’un travail aussi long  ? Ce genre heurté ne me déplaît pas. Le jeune Lou
6 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
ssent par se transformer au bout d’une période de temps plus ou moins longue , car celles qui ne changent pas doivent fatalemen
détruits, il se pourrait que des amateurs, en s’efforçant pendant de longues années de les reproduire, réussissent à la fin à
ongtemps que des espèces appartenant à ce groupe apparaissent dans la longue série des âges, aussi longtemps quelques-uns de s
es européennes un peu plus anciennes. Néanmoins, si l’on embrasse une longue série d’âges à venir, il ne saurait être douteux
s de nouveaux territoires. Un certain état d’isolement, revenant à de longs intervalles, pourrait aussi leur être avantageux,
ù leurs habitants viendront à se rencontrer, la bataille sera rude et longue , et quelques formes originaires de chacune de ces
ent. On a vu qu’elles ont dû être séparées les unes des autres par de longs intervalles, pendant lesquels le lit de la mer ét
enfouir les débris organiques de manière à les conserver. Pendant ces longs intervalles négatifs, je suppose que les habitant
ontinué de changer pendant les périodes d’accumulation et pendant les longues périodes d’inactivité qui les ont séparées ; alor
es conditions de vie très peu altérées, et garder ainsi à travers une longue série de périodes successives les mêmes traits ca
genres vivants que d’une façon indirecte, et seulement par un circuit long et tortueux, à travers de nombreuses formes toute
u’une somme considérable de modifications a dû avoir lieu pendant les longs intervalles négatifs qui ont séparé les formation
des conditions physiques de la vie dans les mêmes régions pendant de longues époques géologiques. Il ne faut pas oublier que l
mulation de chaque formation ayant dû être souvent interrompue, et de longs intervalles négatifs s’étant écoulés entre les fo
fin de ces périodes. Nous devons seulement trouver à intervalles très longs , si on les mesure au nombre des années, mais rela
isse l’embryon sans changements, accumule continuellement, durant une longue série de générations successives, des différences
ifféreront presque de la même manière et en même degré. Mais après de longs intervalles et après des changements géographique
ages successifs de chaque grande formation. On peut ne pas croire aux longs intervalles d’inactivité qui se sont écoulés entr
ront inférieures dans la concurrence vitale. D’où il suit qu’après de longs intervalles de temps les habitants du monde entie
rmédiaires seulement au moyen d’un circuit généalogique plus ou moins long et plus ou moins tortueux, à travers beaucoup d’a
7 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Œuvres de M. P. Lebrun, de l’Académie française. »
is, qui le ressaisit tout d’un coup, qui ne se soutient pas durant un long temps, mais une veine vraie et franche, toute de
ment, Et que, messager de tempête, L’alcyon passe sur sa tête Avec un long gémissement. Il ne manque à de telles prophéties
er. Et tu m’aimais encor ! C’est donc toi ! ta présence, Après une si longue absence, Le rire aux yeux, me fait pleurer. Viens
e ses jours, Ses belles nuits, et tout lui-même ? Notre vie a fait un long cours, Depuis que je t’ai devinée Dans ce cher et
rytanée, Heureux berceau de nos amours. Vivront-ils les enfants de ce long hyménée ? Si peu nombreux et si faibles, hélas !
’avais douze ans à peine. Que la journée ouverte si matin Vous paraît longue  ! il la vaudrait mieux pleine. Mais elle fut du m
que le sentiment en fut vrai et sincère. II. Tout en méditant de plus longs ouvrages, M. Lebrun, dans ses premières années, d
l’avenir, prenant volontiers sa paresse pour de l’étude, préparant de longues œuvres, se jouant à de moindres essais, se laissa
a de la jeunesse je ne sais quelle idée qui la lui fait paraître plus longue et plus inépuisable qu’elle ne l’est. Cependant,
admirablement exprimée ; jugez-en plutôt : Descendez, parcourez ces longues galeries, Qui sous le Luxembourg et vers les Tuil
s les Tuileries S’étendent, et des morts montrent de toutes parts, En long ordre, aux parois, les reliques dressées, Et des
8 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
eron matinal et le pas de la mule ferrée sur le pavé ; le paysan, aux longs cheveux et au large chapeau sans forme du Bugey,
antes à l’horizon, dans lesquelles paissent de blanches génisses. Les longs corridors, les hauts dortoirs, la vaste église at
éhovah qui passait dans l’orage, Et je croyais dans l’air entendre en longs échos Sa voix, que la tempête emportait au chaos 
les violettes qui embaumaient le printemps. Mais, le plus souvent, le long et obstiné silence de mon guide, la componction d
nts ou grandioses qui se déroulaient à mes yeux d’enfant, pendant ces longues et muettes excursions de quatre ou cinq heures da
à refrain, des pèlerins qui répètent mille fois les couplets de leurs longs cantiques. Le loriot siffle, l’hirondelle gazouil
fleurs, mille ouvriers commencent leurs travaux : ceux-ci portent de longues pailles dans le trou d’un vieux mur, ceux-là maço
laiton, Fait gronder la guitare ainsi qu’un hanneton, Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? II L’autre jour j
a main ; Toi tu compris sa soif et t’arrêtas soudain. Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? III Avant qu’il e
au de sa tête, Et du vase incliné tu lui tendis les bords. Il y but à longs traits, en relevant sa manche. Il regardait ton f
, Comme à travers les joncs s’égoutte l’eau d’un pré. Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? IV Moi, cependant
he de bure, Tu plias les genoux et tu baisas sa main. Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? V Je retenais de
argile Donnant mille trésors dans une goutte d’eau !… Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? VI Ah ! que ne su
ant, Tombe lourd sur la grève, avec un son d’argent ? Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? VII Sans sonder l
our porter à deux mains la feuille au chevreau noir ? Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? VIII Ou bien sous
seau, Passer et repasser comme une ombre sous l’eau ? Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? IX Ou sur le bord
tie Teindre d’un peu de sang la fleur d’or du lotus ? Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? X Sous la grotte
a joue Comme pour lui chanter les chansons de la mer. Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? XI De lichens et
argile, Va jusque dans la mer se perdre à petit flot. Jeune fille aux longs yeux, sais-tu ce que je pense ? XII Eh bien ! je
nte, Tes deux mains à ton front veulent les renouer ! Jeune fille aux longs yeux, c’est à toi que je pense ! ………………………………………
9 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
musculaires et rétiniennes de l’œil est le substitut d’une série très longue de sensations tactiles et musculaires du corps et
e naissance, le bâton avait été soudé à l’une de nos mains, comme les longs poils sensitifs et explorateurs du chat sont soud
que nous maintenions notre regard sur le pan doré de cette glace, la longue tache jaune qu’il fait persiste toujours la même 
elle distincte s’adjoint l’idée d’un mouvement distinct plus ou moins long , opéré dans tel ou tel sens ; elle prend cette id
ffet, je le situe par la sensation musculaire spéciale, plus ou moins longue , de la main et du bras, qui vont le chercher et l
indre, un mouvement plus grand, partant une sensation musculaire plus longue  ; placé moins loin, un mouvement moins grand, par
ne sensation musculaire spéciale, sensation d’une durée précise, plus longue que telle autre semblable, moins longue que telle
ion d’une durée précise, plus longue que telle autre semblable, moins longue que telle autre semblable, différente de telle au
ins longue que telle autre semblable, différente de telle autre aussi longue . Par cet accolement et cette soudure, ma sensatio
, par l’image associée de telles sensations musculaires plus ou moins longues . La sensation, grâce à l’image associée, s’emboît
ulaire qui l’intercale entre une série de sensations musculaires plus longue et une série de sensations musculaires moins long
musculaires plus longue et une série de sensations musculaires moins longue . — Si l’on ajoute la réminiscence des sensations
eau de l’ancien atlas tactile et musculaire, l’apprentissage fut très long . — Le septième jour, on lui montra des tasses et
se effacée d’un dôme ou d’une pyramide verte ; c’est par une forte et longue insistance que je ferai surgir en moi des images
rectement une série d’écartements à une série d’écartements, une plus longue à une moins longue. Nous suivons le même procédé
d’écartements à une série d’écartements, une plus longue à une moins longue . Nous suivons le même procédé dans toutes nos app
tre compas, maintenant entre les sensations musculaires plus ou moins longues et répétées de nos membres et les sensations musc
vaut aux sensations tactiles et musculaires très diversifiées et très longues par lesquelles nous percevrions cette étendue. El
leur main promenée dans telle ou telle direction. « Cela serait trop long , et nous n’avons pas du tout besoin de penser à n
à l’origine de l’idée de distance, on trouve une série plus ou moins longue de sensations musculaires du bras ou de la jambe,
nderson, il peut devenir géomètre, concevoir des séries plus ou moins longues , divergentes selon tel ou tel angle ; ce sont là
les défilent en un éclair, il nous semble que le défilé beaucoup plus long des images tactiles et musculaires s’est opéré en
’à l’état actuel, pendant le jeu des substituts optiques, l’image des longues sensations musculaires et tactiles qu’ils remplac
st carrée ou triangulaire. Cela nous dispense d’imaginer en détail la longue sensation musculaire de vingt enjambées, la longu
giner en détail la longue sensation musculaire de vingt enjambées, la longue sensation tactile et musculaire de la main promen
et le contact, non seulement en imaginant la sensation plus ou moins longue qui conduirait ma main jusqu’à l’endroit de la co
ps pour se souder à la sensation, et cet intervalle est d’autant plus long que leur évocation est moins préparée ou plus dis
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
lus aisément qu’elle dispose d’un laps de temps incomparablement plus long . Je ne crois pas davantage qu’il faille nécessair
péciale et convenable ; il nourrit des mêmes aliments un Pigeon à bec long ou court ; il n’exerce pas un quadrupède à jambes
bec long ou court ; il n’exerce pas un quadrupède à jambes courtes ou longues d’une façon particulière : il expose des Moutons
s’être une fois formée, varie encore, bien que peut-être au bout d’un long intervalle d’années, que celles d’entre ces varia
l’aide du cours du temps, un courage plus indomptable, un éperon plus long , une aile plus forte pour frapper son pied éperon
très avantageux à l’Abeille domestique d’avoir une trompe un peu plus longue ou différemment construite, de manière à atteindr
dre compte de l’excavation de vallées profondes ou de la formation de longues murailles de rochers à pic. De même la sélection
dispensable de temps à autre, quoique peut-être quelquefois à de très longs intervalles. Cette loi naturelle peut nous aider
utres espèces elle n’est indispensable qu’à intervalles plus ou moins longs  ; mais que chez aucune, du moins à ce que je croi
dans la formation des nouvelles espèces. Quoique la nature emploie de longs siècles à son travail de sélection, cependant ell
ur entraver l’action sélective de la nature. Je pourrais produire une longue liste de faits montrant que, dans une même région
et chez toutes les plantes ; et, lors même qu’ils n’ont lieu qu’à de longs intervalles, les sujets qui en naissent y gagnent
re, surtout à l’égard des espèces capables de se perpétuer pendant de longues périodes et d’acquérir une grande extension. Sur
eurs oscillations de niveau, et qui a conséquemment existé pendant de longues périodes à l’état de terres discontinues, plus ou
ts que la sélection naturelle n’agit que très lentement, souvent à de longs intervalles, et sur un très petit nombre des habi
t historiquement que l’ancien bétail noir a cédé la place aux Bœufs à longues cornes, et que ceux-ci ont été balayés à leur tou
isir et de multiplier tous les oiseaux dotés d’un bec de plus en plus long ou de plus en plus court. Nous pouvons supposer d
gazonnée de trois pieds sur quatre, qui avait été exposée pendant de longues années aux mêmes conditions de vie, nourrissait v
les ne sont pas censées apparaître simultanément, mais peut-être à de longs intervalles, et peuvent être considérées comme se
10. Ces trois formes, après avoir divergé de caractères pendant cette longue suite de générations successives, sont arrivées à
du genre originel que nous considérons, peuvent continuer pendant une longue période à produire des descendants inaltérés : c’
prolongées plus haut, à cause du manque d’espace72. Mais, pendant la longue série de ces lentes modifications, telle qu’elle
rt que peu d’extinctions, qui continueront de s’accroître pendant une longue période. Mais quels sont ceux qui prévaudront en
fication lui serait avantageuse ? Sommes-nous sûrs qu’une trompe plus longue ne serait pas nuisible à l’Abeille domestique pou
rables petites fleurs qu’elle butine ? Sommes-nous sûrs encore qu’une longue trompe n’entraînerait pas, en vertu de la corréla
res sont inconnus, ont la queue ou les oreilles plus courtes, ou plus longues , et le poil de différentes couleurs ? Comment exp
ependant les documents géologiques établissent qu’au moins pendant la longue durée de la période tertiaire le nombre des espèc
11 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »
es rampent les lierres, —  et dans le courant pleurent les fleurs aux longues feuilles, —  et sur les corniches rocheuses le pa
baissées, —  sous les voûtes sacrées du ciel sombre, —  de suivre la longue rivière brillante qui traîne lentement — ses eaux
n jeune homme triste, aigri par de grands malheurs de famille, par de longues méditations solitaires, qui peu à peu se sent pri
soleil, —  et le cœur d’une nation battra d’un seul désir. —  Car la longue , la longue gangrène de la paix est ôtée et lavée,
 et le cœur d’une nation battra d’un seul désir. —  Car la longue, la longue gangrène de la paix est ôtée et lavée, —  et à pr
qui conviennent à son talent. Celui-ci n’y a pas toujours réussi. Son long poëme In memoriam, écrit à la louange et au souve
ns la cour un spectacle étrange. « De la salle illuminée partaient de longs ruissellements de splendeur oblique — qui tombaie
re féminine, aigri par le désappointement et l’offense, exalté par de longs rêves de puissance et de primauté et que sa virgi
et des roches retentissantes, jusqu’au bord du lac où « s’étalent les longues gloires de la lune d’hiver. » — « Là s’était arrê
s d’or aux pieds de Dieu. Mais à présent adieu ; je m’en vais pour un long voyage — avec ceux-là que tu vois, si en effet je
que tous les exercices du corps. Il monte à cheval, il fait à pied de longues promenades, il chasse, il vogue en mer sur son ya
alf-dropt eyelids still, Beneath a heaven dark and holy, To watch the long bright river drawing slowly Its waters from the p
 ;” Saying, “Dost thou love me, cousin ?” weeping, “I have loved thee long .” Love took up the glass of Time, and turn’d it i
e silent sapphire-spangled marriage ring of the land ? 1526. Dead, long dead, Long dead ! And my heart is a handful of du
pphire-spangled marriage ring of the land ? 1526. Dead, long dead, Long dead ! And my heart is a handful of dust, And the
der the sun, And the heart of a people beat with one desire ; For the long , long canker of peace is over and done, And now b
e sun, And the heart of a people beat with one desire ; For the long, long canker of peace is over and done, And now by the
e court of half the maids Gather’d together ; from the illumin’d hall Long lanes of splendour slanted o’er a press Of snowy
by gold chains about the feet of God. But now farewell. I am going a long way With these thou seest, — if indeed I go — (Fo
12 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
eut-être qu’à l’état de nature. D’autre part, on pourrait dresser une longue liste de ces espèces cultivées essentiellement va
on grand travail sur ce sujet. Les éleveurs admettent en règle que de longs membres sont presque toujours accompagnés d’une t
auves ont les dents imparfaites. On a constaté que les animaux à poil long ou rude sont disposés à avoir des cornes longues
que les animaux à poil long ou rude sont disposés à avoir des cornes longues et nombreuses. Les Pigeons pattus ont une membran
s. Ceux qui ont le bec court ont de petits pieds ; et ceux qui ont un long bec, de grands pieds. En conséquence, si l’on cho
z le descendant d’une vache à petites cornes et d’un taureau à cornes longues , l’accroissement de cet organe, bien que ne se ma
si nous pouvions réussir à naturaliser ou même à cultiver, pendant de longues générations, les différentes races du Chou, par e
ns perpétuer nos Chevaux de trait ou de course, notre bétail à cornes longues ou courtes, nos volailles de toute espèce et nos
plus anciennement cultivées et de nos animaux domptés déjà depuis de longs siècles, il est impossible de décider définitivem
eur Rütimeyer49. Quant aux Chevaux, par des raisons qu’il serait trop long d’exposer ici, je suis incliné à croire, mais non
c un gros bec et de grands pieds ; quelques sous-variétés ont un très long cou, d’autres de longues ailes et une longue queu
ands pieds ; quelques sous-variétés ont un très long cou, d’autres de longues ailes et une longue queue, d’autres une queue ext
sous-variétés ont un très long cou, d’autres de longues ailes et une longue queue, d’autres une queue extrêmement courte. Le
, Barbarica) est allié au Messager, mais son bec, au lieu d’être très long , est au contraire très court et très large. Le Bo
ortionnellement à sa taille, les plumes des ailes et de la queue très longues . Le Trompette, Pigeon Tambour ou Glou-Glou (C. ty
rés cependant parfaitement féconds. Quelques auteurs supposent qu’une longue domesticité diminue cette forte tendance à la sté
éleveur de bœufs d’Hereford si son bétail peut descendre d’une race à longues cornes ; il se raillera de vous. Je n’ai jamais r
t pas plus sur les liens intermédiaires qui rattachent entre elles de longues lignées généalogiques, et qui admettent cependant
13 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
âcon à Bussières, au village de Charnay, chez la femme d’un scieur de long dont un fagot de buis indiquait la porte. Elle jo
a suivîmes. Au moment où elle allait en ouvrir la porte, le scieur de long , beau et fort jeune homme d’environ vingt-cinq an
ns pleuré où il a souri ! — Et où est donc déjà la ferme du scieur de long , le village de Milly et celui de Bussières ? — Su
tes les lignes du volume par cœur et cette brave famille du scieur de long de Charnay est trop honnête pour ne pas nous le g
ent alors d’écurie, qui lui donnait du foin pour l’amuser pendant les longues heures que les deux amis passaient à causer et à
la maison, je vais vous y conduire en trois pas, car il n’a pas eu un long voyage à faire pour aller de son lit de bois à so
une rangée de hangars et par une ligne d’écurie basses d’un côté, un long bâtiment à couvert en dalles de pierres noires vi
te fille, pendant qu’elle allait commander le déjeuner. Pendant cette longue station que nous fîmes dans votre chambre de jeun
de deux heures, pour déjeuner ; mais le temps ne nous avait pas paru long . XVII Madame D*** nous donna un dîner au li
auraient voulu que leur père eût pu nous voir recevoir ainsi tout au long une si cordiale hospitalité en votre nom. Enfin,
uis nous nous endormîmes bien fatiguées, mais bien heureuses d’une si longue journée. XIX La cloche de l’église de Bussi
nous n’étions pas pressées, n’ayant que trois lieues à faire dans une longue journée. Le pays devenait charmant de plus en plu
e autre face. Ce n’étaient plus ni les rudes aspects de Milly, ni les longues forêts de châtaigniers que nous avions traversées
ui se rapprochaient pour monter un à un sur les branches en jetant de longs cris aigus qui se confondaient avec le frémisseme
au ressemblait à une ruine qu’on a oublié de déblayer. On y voyait de longues écuries, pleines autrefois de quatorze chevaux de
rmure du vent dans les feuilles avait des accents d’infini. Après une longue station au bord de l’eau, la petite fille nous co
14 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre II. Harmonies physiques. — Suite des Monuments religieux ; Couvents maronites, coptes, etc. »
uvents Maronites bâtis sur des abîmes. On pénètre dans les uns par de longues cavernes, dont on ferme l’entrée avec des quartie
nterprète, Dans chaque heure qui fuit, à d’humble anachorète Redit en longs échos : Songe au dernier moment. Le son sous cett
ne ; Ce temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir d’un long silence et monter dans les airs ; Un martyr dont
evu les débris. On dit même en ces lieux, par ton ombre chéris, Qu’un long gémissement s’élève chaque année, À l’heure où se
e entouré Des leçons du tombeau, des menaces suprêmes ! Ces murs, ces longs dortoirs, se couvrent d’anathèmes, De sentences d
e. L’imagination, vers tes murs élancée, Chercha le saint repos, leur long recueillement ; Mais mon âme a besoin d’un plus d
15 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »
gorgé de sève ; ce n’est qu’au terme de leur croissance, et après de longues transformations, qu’ils se flétrissent, se roidis
iser, il garde toujours un air solennel ; douze syllabes sont un trop long vêtement pour une pensée légère et folâtre ; elle
tre d’accord l’expression et l’idée, la sensation et le sentiment. Ce long vers qui tombe sur un son étouffé ne peint-il pas
événements et les idées graves, puis deux petits vers au milieu d’une longue période choisis pour peindre un petit animal. Ce
conquêtes. Dans le temps que le porc revient à soi, l’archer Voit le long d’un sillon une perdrix marcher.     Surcroît ch
s les bruits et les sons toujours changeants de la campagne, court un long et doux murmure qui calme et charme notre âme, et
istingué du dehors. Pardonnez-nous d’insister, et sur une phrase plus longue . En voici une telle qu’une oraison funèbre ou un
uls il portait les soins les plus pesants Parcourant, sans cesser, ce long cercle de peines Qui, revenant sur soi, ramenait
roît sans cesse, il se déploie en un double distique croisé, dont les longues mesures et les rimes alternatives captivent l’ore
les plus pesants du labeur des années ; parcourant sans s’arrêter de long cercle de peines qui ramène dans nos champs, en r
16 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Prosper Mérimée. »
âme et des « passions de l’amour » est intéressante ; mais c’est bien long , George Sand. Oui, les divers types de l’animal h
e milieu où il se développe, sont curieux à étudier ; mais c’est bien long , Balzac. Oui, « le monde physique existe », et il
ssusciter dans notre imagination les objets absents ; mais c’est bien long , Gautier. Oui, nous sommes enveloppés de mystère,
de mystère, et souvent notre raison côtoie la folie ; mais c’est bien long , Edgar Poe. Oui, l’humanité dans son fond est abo
et féroce, et la nature n’a jamais connu la justice ; mais c’est bien long , Zola  et c’est bien gros  Des artistes abondants
17 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — III. (Fin.) » pp. 162-179
it à la fois sur Henri IV pour le disposer d’avance à consentir à une longue trêve dont ce monarque rejetait l’idée, et sur le
nditions essentielles et sans y courir à bride abattue. J’ai parlé de longue trêve : ce fut, en effet, dès l’origine la visée
ffaire à bien. En attendant, et pendant qu’on se préparait à avoir de longues conférences infructueuses sur la paix, le préside
a conduite à tenir ; il avait amené le roi à son idée de conclure une longue trêve au lieu d’une paix, et de retour en Holland
emblée des États-Généraux (27 août 1608) sa proposition d’une trêve à longues années au lieu d’une paix, on vit (tant les mots
nt bien conserver. On pourvut à cet article délicat dans le traité de longue trêve, moyennant une circonlocution obscure, par
n la comprendre. Le président Jeannin, en cette occasion du projet de longue trêve comme en plusieurs autres, eut à parler dan
 » Le président Jeannin s’attache à montrer aux États-Généraux qu’une longue trêve équivaut à la paix et vaut même mieux à cer
18 (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie
à manger, placée dans un angle, près d’une fenêtre, formait un carré long , appuyé de deux côtés à la muraille. J’étais sur
. J’édifiais alors d’importants ouvrages qui me tenaient attentive de longs moments. Mais la nostalgie de la chérie me prenai
e la plus, basse, que j’eus ma première rêverie. Ce jardin, étroit et long , entre deux murs, aboutissait à une maison ; une
e que j’emportais de cette scène un souvenir ineffaçable et une assez longue rancune. VIII Depuis que j’avais quelques n
que Marie se penchait, interrogeant les profondeurs noires. Après un long temps d’angoisse, Marie s’écria tout à coup : — J
rez-de-chaussée, — je ne sais où, par exemple, — une salle à manger, longue et étroite, éclairée par une seule fenêtre à gran
illes ; il y avait pourtant des différences : tante Lili avait un nez long , gros du bout, de tout petits yeux et la bouche t
s, épais de plusieurs centimètres. Aussi était-elle accotée à la plus longue cloison et toujours repliée, sauf aux heures des
mémoire, une curiosité très vive. Pourvu que la leçon ne fût pas trop longue , et qu’on me laissât étudier, ensuite, à mon idée
; il était trop difficile de me faire rester en repos, un temps aussi long que la durée de la grand-messe. Pourtant, quelque
près la messe. C’était cette perspective qui me faisait endurer cette longue pénitence de l’église, sans bouger et sans rien d
ais têtue, au-delà de tout ce qu’on peut s’imaginer. Nous perdions de longues heures, en face l’un de l’autre, et c’était à qui
oufflées et, le plus souvent, en avance. Des gens s’y promenaient, en long et en large, attendant le départ, et il fallait a
fossés, où tant de mauvaises gens devaient être tapis, puis faire un long bout de la route de Châtillon, où il n’y avait pa
nd-père où je couchai jusqu’à complète guérison de la foulure. Ce fut long  ; le pharmacien avait tellement serré mon bras, l
gaieté exubérante, qui me réjouissait tant aujourd’hui et combien de longues , de douloureuses années de regrets et de renoncem
te en satin rose !… — Hein ! elle est jolie ?… Et l’empoignant de ses longs doigts hâlés, tante Mion se la campa sur la tête,
up impressionnée. Très joli enfant, avec ses grands yeux bleus et ses longues boucles blondes, il avait été volé par des saltim
tantes étaient sorties, toutes les deux, avec le grand-père, pour une longue course dans Paris. J’étais seule, avec Nini, dans
un air extrêmement surpris. Elle était pâlotte, avec des yeux noirs à longs cils et un petit toupet de cheveux noué par un ru
telle distance. Mais ma sœur m’indiqua une manière de courir tout le long en sautillant et je voulus bien condescendre à ce
pliée. Mais rapidement la serviette devenait rouge et la soirée parut longue , avant la rentrée des maîtres. Mon père ressortit
ût coupée… Une veine de la saignée était tranchée et le pansement fut long . Je tombais de sommeil et je m’endormis sans en v
e jardin particulier des sœurs. Là, des allées sablées de gravier, de longues plates-bandes bordées de buis, des arbres fruitie
rme de pantalon d’homme !… une robe de serge noire, à gros plis, trop longue , et un tablier en lustrine noire à manches bouton
istre : la mère Sainte-Trinité. Elle était vieille, vieille, avec une longue figure très laide, mais si bonne et si aimable qu
, sous son voile noir et sa guimpe blanche, elle riait, d’un rire aux longues dents rares, et tendait vers moi ses mains noueus
euner tinta, elle me conduisit au réfectoire, où à de vilaines tables longues , couvertes de toiles cirées noires, une cinquanta
était mon ami plus que les autres. Je lui tenais compagnie, dans ses longues stations d’attente au salon. Il causait avec moi,
our qui j’eus de la sympathie. C’était un vieil oiseau, qui en savait long , et m’enseignait complaisamment tout son répertoi
Anne, en plâtre peint, apparaissait tout au fond de cette salle, plus longue que large. C’est là que je crus découvrir, un jou
t horrible et solennel. Je cherche à m’imaginer tous les détails : la longue vieille figure, sans son voile noir, renversée su
ides. Une clarté blanche illumine comme un jour d’hiver la pâleur des longs couloirs, aux parois coupées par les portes symét
rs viennent entendre l’office divin, le voile baissé et traînant leur longue robe noire sur laquelle se dessine une large band
ronne fleuronnée de pierres rouges et vertes, et au bruissement de sa longue robe de brocard pourpre, elle fit son entrée dans
erdais pas tout de suite l’habitude de la contrainte, du silence, des longues heures d’immobilité. Catherine me manquait ; nous
e claire, avec un mantelet de soie changeante, bordé de dentelle, ses longues mains voilées de mitaines en filet blanc. Elle em
pensant bien qu’il était trop fort pour moi et que je n’en lirais pas long . L’un de ces livres, à couverture violette gaufré
-on par une grave imprudence. Dans un récent voyage, il avait fait un long trajet, la nuit, sur l’impériale d’une diligence,
le croyait déjà expirant, il s’était dressé, debout sur son lit, ses longues jambes maigres hors de sa chemise, luttant encore
it les auxiliaires, qui, seules, communiquaient avec le dehors. Leurs longues pèlerines, leur bonnet bordé de ruches noires qui
vite en chercher un. Elle partit en courant et, après un temps assez long , revint, mais sans rien rapporter. — Eh bien, où
isions tout doucement connaissance. Il portait alors les cheveux très longs et soignait beaucoup sa barbe, très légère, qu’il
l nous fûmes installées, ma sœur et moi. C’était une pièce étroite et longue , donnant sur la cour, à côté de la salle à manger
us jugions nos parents assez loin, nous courions à la cuisine, par le long couloir qui y conduisait, et nous nous acharnions
ait là et je ne me doutais guère de l’ennui qu’allaient me causer ces longues heures d’immobilité, sur cette haute estrade pous
tandis que je subissais le supplice de la pose. Il résulta, de cette longue pénitence, un joli buste en marbre de Carrare, da
sa haute taille, ses larges épaules, ses beaux yeux bleus, frangés de longs cils noirs et sa moustache de chef gaulois. Il di
ure superbe, de sa robe de brocard d’or à falbalas de perles, dont la longue queue était portée par douze négrillons, et l’ext
fonds, devant ces boiseries claires et enrubannées de sculptures. Ses longues mains, voilées de mitaines, faisaient toujours du
de rentrer, prétendant que rien n’était bon pour la santé, comme les longues trottes. Nous eussions préféré jouer dans le jard
traîna vers des sites fort vilains, que nous ne connaissions pas : le long d’un chemin poussiéreux, où des vignes basses, su
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135
ene de comedie, qui se passe entre deux acteurs. L’un qui est vétu de long et qui paroît le maître, saisit son esclave d’une
agnement, d’autant plus que nous les touchons encore d’un archet fort long et garni de crin, avec lequel on unit et on prolo
Celles du premier genre qu’ils appelloient togatae ou les comedies à longues robes, étoient très-serieuses. Les tabernariae l’
roit être imputé aux acteurs de l’antiquité. Ils avoient tous fait un long apprentissage de leur art, comme je le dirai plus
20 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre III. Association des mots entre eux et des mots avec les idées »
t cortège. De sorte que derrière chaque mot de la langue se cache une longue file d’idées, d’images et de mots, prête à surgir
s. L’habitude est puissante sur lui comme sur l’être vivant. Quand un long usage l’a accouplé à un autre mot, ou enchaîné da
en sommes. Quand on se sert de ces phrases, on ne passe point par le long détour de l’association des idées : on ne songe m
ans l’esprit d’un lecteur, outre ce qu’il contient par définition, de longues séries de pensées qu’il évoque par association. C
nge éclat métallique jusqu’au plus haut du ciel, et, tout en bas, une longue bande verdâtre qui touchait l’horizon était rayée
dépendre diverses séries d’idées et d’images comme dans une forêt de longues percées convergent au même carrefour. Là, il faud
21 (1898) Les personnages de roman pp. 39-76
sa foi dans l’Amérique future. J’imaginais un vieux moine disant, de longues années après, un soir, à l’heure où toute la vill
ains lui ont attribué une telle pauvreté de sentiments et d’idées. La longue fréquentation leur a manqué. Encore n’est-ce là q
re choisir ou rejeter par les écrivains. Mais la liste en serait trop longue . J’ajouterai seulement quelques observations sur
te ses faiblesses, a accompli, le jour où il s’est couché tout de son long aux pieds de l’évêque qui le consacrait, la plus
jamais révélés, dans des larmes qui couleront pour d’autres, dans de longues patiences que la douleur ne lassera plus, dans le
és, et leur vie littéraire a été précédée d’une période plus ou moins longue de disponibilité, d’où ils sortent tout à coup, a
oup étudié le monde de la mode et ses environs. Ce fut un voyage très long , très amusant et d’un intérêt très poignant à la
ait attendre au moins un an pour avoir un bureau de tabac. C’est bien long . Maman y a quelque droit : son grand-père, le com
u roman qui s’est appelé De toute son âme ne m’est venue qu’après une longue étude du milieu. J’ignorais complètement ce que j
l’idée maîtresse n’a pas nécessairement évoqués. Celle-ci suppose un long travail et une longue réflexion. Plusieurs écriva
a pas nécessairement évoqués. Celle-ci suppose un long travail et une longue réflexion. Plusieurs écrivains, je le sais, se li
22 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
Enfin, l’an 1676, me trouvant de loisir à Ispahan, je réduisis cette longue relation à une juste mesure, après l’avoir revue
té assassiner si cruellement le premier ministre, que ses services si longs et si importants devaient rendre sacré à tous les
a vengeance sur la maison de Daoud-Kan, comme l’auteur de toute cette longue et cruelle tragédie. On ne se contenta pas de con
que soixante-dix toises de diamètre. On y entre par un portique assez long , sous lequel il y a des boutiques d’un et d’autre
plat sur le devant, orné de mosaïques. Les chambres d’en bas sont le long d’une galerie, ou relais ou parapet, comme on vou
est bien petite pour un tel usage, car elle n’a que vingt-deux pas de long sur douze de large. Les murs, de bas en haut, son
ande salle. Le salon, qui est couvert en voûte, a la forme d’un carré long ou d’une croix grecque, au moyen de deux portique
nt de figure octogone. Le trône du roi est sur une quatrième estrade, longue de douze pas et large de huit. Il y a quatre chem
un tuyau. Au-delà de ces grands corps de logis, on trouve en face un long édifice qui contient un grand appartement, au mil
Les logements du commun sont le long du mur de cet enclos. Ce sont de longues galeries comme les dortoirs des couvents. Le bas
a moitié que la rivière traverse cette charmante allée, elle est plus longue au-delà de l’eau qu’en deçà. Les rues, qui la tra
à la rivière quand l’eau est basse. On trouve à droite et à gauche un long quai, qui s’étend jusqu’au bout des faubourgs. Le
utre bout, faite en pente insensible. Il a trois cent soixante pas de long , sur treize de large, étant bâti de pierres de ta
, mais pour faire entendre que sa grandeur est extraordinaire. Il est long d’un mille et large presque autant37, fait en ter
ment, passant sous des voûtes de briques à l’endroit des trois allées longues , afin de ne les pas interrompre. Ces allées longu
des trois allées longues, afin de ne les pas interrompre. Ces allées longues , qui sont tirées au niveau, mènent d’un bout à l’
nt incapable des affaires, il leur en laisserait le maniement un fort long temps, qui ne pouvait être moindre que de douze o
t moment le retour. Ce n’est pas ici le lieu d’expliquer ceci plus au long , non plus que quelques façons de parler persienne
cu dans une haute estime de probité, et que son âge déjà avancé et sa longue expérience dans les affaires le rendaient très-co
s ; le premier a trouvé vingt pas de large sur deux cent cinquante de long , et l’autre, douze de ses pas de large sur quatre
’autre, douze de ses pas de large sur quatre cent quatre-vingt-dix de long . (L-s.) 36. Notre voyageur a donné déjà quelques
23 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
e la sombre et morne forêt, avec son lugubre silence ou ses sourds et longs gémissements, l’homme sent plus irrésistiblement
us grand nombre, et finalement d’une foule entière. Tous portaient de longs bâtons à la main et des havre-sacs sur le dos. À
sablonneuse, nouvellement défrichée. Du seigle chétif y croissait par longues bandes et agitait sans bruit ses maigres tiges. U
encieuse ; seulement, là-haut, bien au-dessus de la tête, s’entend un long murmure, et comme une plainte vague et contenue q
eurs fois, j’avais rencontré des paysans portant sur leurs telegas de longues poutres ou des écorces de tilleul. « Y a-t-il loi
oupe de loups se fût mise à leurs trousses. Les filles du village, de longues gaules à la main, couraient avec de grands cris à
chasseur de profession. Il était de taille moyenne, maigre, le visage long et pâle, avec des grands yeux aux regards honnête
rius, avaient pu chercher asile dans ses impénétrables profondeurs. À longue distance l’une de l’autre, s’élevaient en colonne
ssis sur un tronc d’arbre, les coudes sur les genoux ; puis, après un long intervalle, je relevai la tête et jetai un long r
noux ; puis, après un long intervalle, je relevai la tête et jetai un long regard autour de moi. Oh ! comme tout était morne
îme où tout se taisait autour de moi, où l’on n’entendait plus que le long et continuel gémissement d’une douleur sans fin,
vu une figure aussi étrange que celle de cet Ephrem. Il avait le nez long , aigu, de larges lèvres, une barbe courte et rare
plus. Par endroits, elle devenait tout à coup noire, et s’élançait en longues gerbes. Plus nous avancions, plus les contours de
de feuilles sèches et de bois mort, le feu s’élançait tout à coup en longues mèches qui se tordaient avec fureur, faisant ente
crépuscule eût rougi le ciel, les ombres des arbres s’étendaient déjà longues et droites, et l’on sentait cette légère fraîcheu
nt-il pas ? murmura Marpha Timoféevna, faisant mouvoir rapidement ses longues aiguilles. — Elle tricotait une grande écharpe de
voilà qui arrive à grandes enjambées, ton homme charmant ! Qu’il est long  ! Une vraie cigogne ! » Maria Dmitriévna arrangea
voir avec ses prunelles grandes, jaunes, effarées et clignotantes. Un long et impitoyable chagrin avait apposé son cachet in
et son ennui ; il passa une année à la campagne, mais elle lui parut longue de dix ans. Il ne trouvait un peu de plaisir que
ient d’un œil bêtement soupçonneux l’équipage qui passait, et sur les longues raies semées d’armoise, d’absinthe et de sorbier
tude des steppes, si nue, si fraîche, si fertile ; cette verdure, ces longs coteaux, ces ravins, que couvrent des buissons de
veugle obéissance. Outre ces deux vieillards et trois gros enfants en longues chemises, — petits-fils d’Antoine, — vivait encor
» Lemm parlait rapidement, avec feu, tout en marchant à petits pas en long et en large devant la table à thé. Ses yeux sembl
emblait nouveau, en même temps que tout lui semblait connu et aimé de longue date. De près ou de loin, l’œil distrait ne se re
Lavretzky reprit ses vêtements, descendit au jardin et se promena en long et en large jusqu’au matin.   Lavretzky n’était p
la vue de visages amis, l’harmonie du chant, l’odeur de l’encens, les longs rayons obliques du soleil, l’obscurité des voûtes
24 (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408
it tombante, sur un boulevard extérieur près duquel il demeurait. Ces longs murs noirs, ennuyeux à l’œil, ceinture sinistre d
un rayon de lumière saisi au passage à travers des barreaux. Dans ses longs tête-à-tête avec lui-même, sa morgue philosophiqu
durant l’orage, L’arbre par la foudre allumé ? Longtemps il fume ; en long nuage Sa verte sève se dégage Du tronc lentement
au cercueil ! Abandonne la plainte à la vierge abusée, Qui, sur ses longs fuseaux se pâmant à loisir, Dans de vagues élans
t temps, la quenouille d’Alcide ; Achille, loin de toi cette robe aux longs plis ! Renaud, ne livre plus aux guirlandes d’Arm
à mon cœur ; Et d’un bonheur prochain ta riante promesse M’apporte un long regret de mon premier bonheur. Un seul être pour
qu’elle aimait encor, sur le portrait fidèle Que ses doigts blancs et longs me tenaient approché, Interroger mon goût, le fro
, Un bâton à la main, et ne rien demander Que d’entendre la foudre en longs éclats gronder, Ou mugir le lion dans les forêts
Posa la tour carrée au plein cintre romain, Ou quel doigt amincit ces longs fuseaux de pierre, Comme fait son fuseau de lin l
d’une haie un pied blanc qui fait naître Tout d’un coup en mon âme un long roman d’amour…, C’est assez de bonheur, c’est ass
ependant ; Une voix douce et ferme, et qui jamais ne tremble, Et deux longs sourcils noirs qui se fondent ensemble. Le devoir
ux, Sans le vouloir, hélas ! je retombe en tristesse ; Je songe à mes longs jours passés avec vitesse, Turbulents, sans bonhe
épondant à regret au signal entendu, Tu reviens lentement par la plus longue allée, La face de cheveux et de larmes voilée. Qu
nces amicales et poétiques ne nous sommes-nous pas faites ? Que cette longue allée qui suivait de son parapet les terrains fan
n, les années où je n’avais qu’elle pour occuper et pour évaporer mes longs loisirs ; mais vous vous en souvenez, et, je l’av
igné de son coup d’essai. Pour moi, quoique ma vie littéraire déjà si longue , et, pour ainsi dire, étendue sur un trop large e
laisir des perspectives, il en a été cependant ainsi pendant un assez long temps ; et quand je m’arrêtais pour regarder en a
ter une fois ou deux, et la troisième il remarquera que le chemin est long , que votre escalier est haut et dur, que votre gr
é et de grâce. Nous parlons souvent de tout cela, ô mon ami, dans nos longues conversations d’hiver, et nous ne différons quelq
25 (1835) Critique littéraire pp. 3-118
Gastine ! adieu les promenades solitaires dans le verger ! adieu les longues causeries au foyer des vieux parents ! Amaury suc
tes et si folles, unique arsenal du vieux château. Amaury passe là de longues journées et des nuits agitées, des nuits cruelles
ujours naturels dans nos subtilités. » J’ai cité cette phrase tout au long , parce qu’elle me dispense de raconter ; en effet
ment rattachés à l’histoire principale, une entrevue avec Georges, la longue détention du marquis de Couaën, les démarches act
rillante qui vient de céder sous sa main. C’est alors qu’épuisé de si longues luttes, Amaury, dans le découragement de ses sens
n’a pas assez lavé ses souillures ; il n’a pas mérité, par une assez longue expiation, de recevoir entre ses bras cette âme d
un type du 19e siècle. Amaury est un homme médiocre, incapable d’un long dévouement et d’une grande passion, très personne
bien que les œuvres ; de l’autre, il remuait le sol fécondé par de si longs orages, et il y trouvait ce style éclatant passio
es idées. Mais non, M. Sainte-Beuve n’analyse pas toujours ; ses plus longues extases ont une fin ; ses immersions catholiques
ns), à chaque reprise des obscurcissantes délices, il m’en restait un long sentiment de décadence et de ruine. Pour en secou
e, cap au Sud et vent arrière, sans l’accompagner dans le cours de sa longue navigation ; car la Zélée est un fort respectable
eurs et soldats d’escorte. Et c’est alors que commence pour lui cette longue série de fatigues, de privations et de misères qu
illi de violentes tempêtes, inconnues sous le ciel d’Europe ; il a de longues nuits, glacées, sans sommeil ; ses gens se révolt
les jambes cachées dans de grosses guêtres, et le visage orné de très longues moustaches. » Mais parmi toutes ces épreuves, sa
nque de respect, que, transporté de colère, il saisit le drôle par sa longue queue tressée, et le précipita à bas de son cheva
ù l’on dîne une tribune aux harangues. Jacquemont savait tout cela de longue date ; il n’en accepta pas moins avec confiance l
ons reproduire tout l’effet de ce curieux discours ; mais il est fort long  ; c’est tout le programme de cette politique libé
e ingénieux, brillant, habitant d’une riche contrée, qui comptait une longue suite de rois et plusieurs siècles d’indépendance
iginal. Runjet-Sing a 51 ans ; il est de moyenne stature et porte une longue barbe blanche. Il est d’une santé chétive, mais d
urs. Il y a des bandits qui vous rançonnent sur toutes les routes, de longs fusils à mèche qui vous couchent en joue au coin
mon maître d’hôtel pour m’apporter un verre d’eau sucrée, ce qui fut long à préparer. Je commandai à un autre de mes domest
té du lecteur ! Mais l’espace me manque. Mon analyse n’a été que trop longue , il faut abréger. Pourtant, à l’instant de finir,
che. Je me couvre extrêmement la nuit ; et, le jour, je porte un très long châle de cachemire, roulé en ceinture, non autour
sants, les inquiétudes de sa famille et de ses amis. Il prouve par de longs calculs de statistique qu’il ne peut pas mourir :
l’emporte ; et parmi toutes les chances de mort qui abondent dans ce long voyage, les dangers auxquels la science l’expose
ngers bravés pour la science, au moment d’atteindre le terme d’une si longue épreuve et de toucher au but de tant d’efforts co
our soutenir une semblable thèse, il fallait de toute nécessité et de longue date, s’appliquer à noircir les hommes, à les pei
26 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »
une pauvre plante, d’un buisson solitaire qui pend, demi-déraciné, le long d’un talus ? Les chèvres le broutent à mesure qu’
ement lent et souple, la font couler tout le long de leur gosier. Le long d’un clair ruisseau buvait une colombe. Voilà de
, à l’ampleur de son feuillage, au calme et à la force uniforme de sa longue végétation. Il plaignait sa chute. Un arbre aussi
de courtisan. Il n’a pas la physionomie béate et perfide du chat. Son long museau effilé et fendu, ses yeux brillants et int
comme le renard est l’hypocrite de cour. Il est « velouté, marqueté, longue queue, une humble contenance, un modeste regard,
aire disait que sa structure anatomique l’a lancé sur les arbres. Ses longues jambes flexibles se détendent d’elles-mêmes comme
en gémissant Itys, toujours Itys », a la sensibilité souffrante, les longs souvenirs d’une femme offensée, et en même temps
i tout un animal, il faut autant de génie que pour le décrire tout au long . Ce n’est pas le nombre, mais le choix des traits
e bon tour. — La belette est « demoiselle. » Elle a le nez pointu, un long corsage ; c’en est assez pour lui mériter son tit
fait sonner sa sonnette et se croit un personnage ; c’est qu’avec ses longues oreilles et son air solennel d’âne manqué, il a l
euls il portait les soins les plus pesants, Parcourant sans cesser ce long cercle de peines Qui, revenant sur soi, ramène da
force invincible, ils ont dépecé dans les montagnes un grand cerf aux longues cornes ; ils le dévorent ; leurs joues sont rougi
27 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »
l’éloge de Vaux ; il expliquait sa fiction dans une préface, tout au long , avec des précautions qui auraient fait honneur a
t un geste vrai qui s’est montré en dépit des broderies roides et des longues manches. Mais les hémistiches distincts, les rime
Vous pouvez croire qu’en semblable occasion un conteur ne fait pas de longues phrases et ne cherche pas les mots d’apparat. Cel
cent vers les empêcheraient de la comprendre. Il n’ont pas besoin de longs détails et les longs détails les fatigueraient. U
eraient de la comprendre. Il n’ont pas besoin de longs détails et les longs détails les fatigueraient. Un petit mot de son éc
nné le vers qui nous convient, « toujours divers, toujours nouveau », long , puis court, puis entre les deux, avec vingt sort
28 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
mélodie. Comme dans notre premier volume nous avons discouru fort au long sur les regles que les anciens suivoient dans la
vent ou des instrumens à corde. " Porphyre explique ensuite assez au long la difference qui se trouve entre ces deux espece
de l’antiquité, dit Boéce, pour s’épargner la peine d’écrire tout au long le nom de chaque note, … etc. " Boéce louë donc
ns point l’ouvrage dans lequel Priscien s’étoit reservé de traiter au long de tous les usages qu’on faisoit des accens. Cet
slambemenos, etc. Afin, comme le dit Boéce, de n’écrire point tout au long le nom de chaque son au-dessus des paroles, ce qu
ie tragique, je vais en parler plus particulierement et même assez au long , pour confirmer ce que j’ai écrit déja touchant s
29 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution d’Angleterre »
dont il parle avec tant de majesté, quand il dit quelque part : « Les longues grandeurs amènent l’indifférence. » Oui ! les lon
ue part : « Les longues grandeurs amènent l’indifférence. » Oui ! les longues grandeurs du talent comme les longues grandeurs d
ent l’indifférence. » Oui ! les longues grandeurs du talent comme les longues grandeurs de la fortune. Il n’en est rien, pourta
force et non une faiblesse. Il vient d’une source plus élevée que la longue jouissance du pouvoir et le blasé de la gloire. C
iniquités et les crimes d’un parti auquel il resta fidèle pendant sa longue vie. Et il n’y a pas que cette biographie de Ludl
30 (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »
se de ce qu’on y trouvera d’incomplet, d’irrégulier, et se rejette au long sur les nécessités matérielles qui le commandent.
les assertions. Pour nous, l’impression a été surtout pénible : cette longue discussion de la pauvreté et de la richesse d’un
tesse de haut goût et un peu aristocratique de M. de Custine, à cette longue demande d’indispensables millions et de liste civ
richesses, attendez que vous ayez connu les années du malheur, que de longues privations aient diminué vos forces, et que vous
31 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274
Nos vers ne sont point des vers : ils n’ont point de rithme, point de longues & de brèves. Deux syllabes ont toujours la do
ntré de délicatesse d’oreilles, en mesurant les syllabes brèves & longues , & les combinant ensemble pour le rithme &
l’égard de la monotonie & de l’ennui, causé par la rime dans les longs poëmes, on veut que le reproche soit fondé. Le pr
outient que cet ennui ne se fait pas plus sentir dans les ouvrages de longue haleine que dans les petites pièces. C’est dit l’
auroit moyen de diminuer un peu de ce dégoût qu’excite la lecture des longs poëmes ; ce seroit de substituer aux vers alexand
32 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
s de ceux de la souche mère. Mais je sais trop que sans le secours de longs détails ces observations générales sont d’un faib
vages, qui se mélangent de la même manière ; de sorte que pendant une longue suite de générations la variété croisée montre le
ts domestiques comme n’étant devenus héréditaires que par suite d’une longue habitude acquise par contrainte. Une pareille sup
nt remarquable de l’extrême sauvagerie à l’extrême domesticité, à une longue habitude et à une longue réclusion héréditaires11
me sauvagerie à l’extrême domesticité, à une longue habitude et à une longue réclusion héréditaires111. Les instincts naturels
ainsi tout naturellement par la continuation de ce procédé pendant de longues générations. Ce qui appuie encore une pareille su
illet de trois années consécutives, je suis souvent demeuré durant de longues heures à observer plusieurs fourmilières, dans le
t constructeur de l’Abeille domestique. — Je n’entrerai point dans de longs détails sur ce sujet ; je résumerai seulement les
hexagones, mais le manque d’espace me défend encore d’entrer dans de longs détails à ce sujet. Il ne me semble pas non plus
un grand nombre d’Abeilles sont obligées de rester oisives pendant de longs jours en attendant que la cire de leurs rayons so
ce artificielle du sexe mâle ; car certains bœufs ont des cornes plus longues que les taureaux ou les vaches de la même race. J
e bétail produisant constamment des bœufs à cornes extraordinairement longues , en prenant seulement le soin d’apparier constamm
aureaux qui produisent ensemble les bœufs pourvus des cornes les plus longues  ; et cependant aucun bœuf n’aurait jamais contrib
ment prompte, et la sélection continuelle des plus forts pour une vie longue et heureuse, continuée par une postérité nombreus
d’individus neutres de la même espèce puisse exercer, par suite d’une longue habitude et de la pression de la nécessité, la mê
plet avec un très-petit nombre de naissances, et une vie moyenne très longue . Parmi ces peuples, il est même à remarquer que l
33 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
après soixante et dix ans une résurrection courte et impossible. Ses longues anarchies sont punies par sa longue servitude. Il
ection courte et impossible. Ses longues anarchies sont punies par sa longue servitude. Il faut sympathiser avec ses malheurs,
ns assis sur un divan, à la mode persane ; Arcadi Pavlitch portait un long pantalon de soie, une jaquette de velours noir, u
if, un grand coup de pied dans le côté, il nous salua. Des enfants en longues chemises10 s’éloignaient à notre approche avec de
ailes qui s’agitent rapidement en mesure, et une bécasse des bois, au long bec gracieusement incliné, se détache sur le feui
. Au milieu de la chambre pendait un berceau fixé à l’extrémité d’une longue gaule. La petite fille éteignit la lanterne, s’as
rement cessé. Un épais rideau de nuages s’étendait à l’horizon, et de longs éclairs s’y dessinaient encore par moments ; mais
ombattants ; le paysan était déguenillé, mouillé jusqu’aux os, et une longue barbe en désordre lui donnait une physionomie des
ue. Obaldouï lui sauta au cou et l’embrassa avec tant de force de ses longs bras osseux qu’il faillit l’étouffer ; la grosse
Les cimes des hauts trembles murmurent au-dessus de votre tête ; les longues branches pendantes des bouleaux se balancent à pe
sous le pied ; les herbes hautes et desséchées ne bougent pas, et de longs fils étincellent sur l’herbe décolorée. On respir
et chasse devant lui les feuilles desséchées qui couvrent le sol ; de longues vagues bleues courent gaiement sur la rivière et
chemins de traverse, vous arrivez à la grande route. Vous dépassez de longs convois de charrettes, vous laissez derrière vous
regards jusqu’au fond des cours garnies de puits ; les villages, les longues et vertes chènevières se succèdent ; vous marchez
tigent sur les saules qui bordent la route ; des paysannes, armées de longs râteaux, traversent les champs ; un piéton en vie
la poésie sur une terre virginale. À un tel peuple, il ne faut pas de longs ouvrages, il lui faut des scènes vives, courtes,
tels que Tourgueneff que ses compatriotes se formeront peu à peu aux longues et patientes œuvres qui forment la littérature de
jamais à son ancien état. — Ce sont les prolétaires de la Russie. 5. Longue redingote sans boutons et croisée sur la poitrine
roues et très-légère. 8. Titre inférieur à celui de bourgmestre. 9. Long pardessus de drap que portent particulièrement le
34 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
si les merveilles: Com est une grande ville située en une plaine, le long d’un fleuve, et à demi-lieue d’une haute montagne
fleuve, et à demi-lieue d’une haute montagne. Sa figure est un carré long , sa longueur prend de l’orient à l’occident. Elle
la populace de Com. Il y a deux beaux quais le long du fleuve, aussi longs que la ville, et au bout, à l’orient, un fort bea
ère est plantée d’arbres et de fleurs comme un jardin. C’est un carré long . L’allée du milieu est pavée et séparée des parte
y, son gendre, Mousa-Cazem était le septième en ordre. Ce tombeau est long de huit pieds, large de cinq et haut de six, revê
e le reconnus ainsi dans la suite ; mais, parce que je connaissais de longue main ce contrôleur général, ce fut à lui à qui je
grosses tresses de soie et d’or à des clous d’or fin. Ces clous sont longs de quinze pouces environ et gros à proportion, ay
de poil tout blanc, avec des cornes droites comme une flèche et fort longues ) ; et, au côté gauche, étaient deux grands élépha
ne donnât point de vin à cet ambassadeur, puisque le roi en buvait à longs traits, et la plupart des grands. J’en demandai l
inte. Ce qui me parut le plus royal, ce fut une douzaine de cuillères longues d’un pied, grandes à proportion, faites pour boir
r seize mille écus. Il ne faut pas s’étonner qu’elles aient le manche long d’un pied, parce que, comme dans tout l’Orient, o
se baisser pour prendre du bouillon si les cuillères n’étaient aussi longues . La plupart de toutes ces pièces sont antiques. À
qu’il ne daigna pas y répondre. Le premier ministre fit là-dessus une longue énumération « des bons traitements qu’on avait fa
envoyé répondit en promesses et en bonnes paroles. Au bout d’un assez long entretien, le premier ministre dit « qu’on inform
nce avec le divan ou conseil, sur les affaires. Il représenta fort au long l’injustice que l’on rendait depuis quelques anné
que Bander-Abassi et leur faisant mille avanies. Cette conférence fut longue et le grand vizir y fit de rudes reproches aux An
. Cette lettre était enfermée dans un sac de brocart d’or fort épais, long d’un pied et demi, large comme la main, avec le s
e l’Habitation de la grandeur. Les traites du roi ne sont jamais plus longues que cela, et il trouve à chacune une maison qui l
l y en a des filets, au trésor, de demi-aune et de trois quartiers de long , pour porter en chaînes, et dont les perles sont
35 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »
’aborda poliment à la porte de l’église. Après une conversation assez longue , dans laquelle il lui témoigna beaucoup d’intérêt
; car la Providence, prévoyante pour eux, les avait couverts de poils longs et chauds, semblables à d’épaisses toisons: comme
a 600 francs pour publier ce grand ouvrage. Cela eut un succès vaste, long , sérieux. La religion même sourit à ce livre. Au
almistes qui croissent sur leurs plateaux élevés, et dont on voit les longues flèches toujours balancées par les vents. Un jour
tait, suivant la coutume des anciens habitants, en petite veste et en long caleçon. Il marchait nu-pieds, et s’appuyait sur
ière et autour des cases, des bananiers, qui donnent toute l’année de longs régimes de fruits, avec un bel ombrage ; et enfin
ion que ce qui la fait aimer ; et s’ils n’offraient pas à l’église de longues prières, partout où ils étaient, dans la maison,
fruits substantiels et du linge de table dans leurs feuilles larges, longues et lustrées. Une nourriture saine et abondante dé
et ses yeux, qui étaient noirs, auraient eu un peu de fierté, si les longs cils qui rayonnaient autour comme des pinceaux ne
. Le feu lui servit encore à dépouiller le chou de l’enveloppe de ses longues feuilles ligneuses et piquantes. Virginie et lui
oie était troublée par l’inquiétude où ils se doutaient bien que leur longue absence de la maison jetterait leurs mères. Virgi
lit sur le tronc d’un vieux arbre penché sur le bord de la rivière de longues feuilles de scolopendre qui pendaient de son tron
ient au gré des vents des touffes de scolopendre, suspendues comme de longs rubans d’un vert pourpré. Près de là croissaient
neige qui sortait de la mer. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête ; la mer y paraissait confondue avec le c
r prévenir sa perte, Domingue et moi lui attachâmes à la ceinture une longue corde dont nous saisîmes l’une des extrémités. Pa
que pour s’occuper de son amie, qui tombait de temps en temps dans de longs évanouissements. Madame de la Tour passa toute la
Tour passa toute la nuit dans ces cruelles souffrances ; et par leurs longues périodes, j’ai jugé qu’aucune douleur n’était éga
ennes. La nature s’étant ainsi soulagée dans ces trois infortunés, un long assoupissement succéda à l’état convulsif de leur
vergues croisées, leurs pavillons en berne, et tiraient du canon par longs intervalles. Des grenadiers ouvraient la marche d
nvoi. Ils portaient leurs fusils baissés: leurs tambours, couverts de longs crêpes, ne faisaient entendre que des sons lugubr
remuée: là, il s’agenouilla, et levant les yeux aux ciel, il fit une longue prière. Sa démarche me parut de bon augure pour l
par une averse ; comme il hâtait sa marche pour chercher un abri, de longs éclats de rire attirèrent son attention. Il ne vo
36 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre cinquième. La Bible et Homère. — Chapitre III. Parallèle de la Bible et d’Homère. — Termes de comparaison. »
e et grecque, l’une si simple et si courte, l’autre si composée et si longue , semblent porter l’empreinte de l’esprit et des m
la Bible est plus courte et plus grave ; la simplicité d’Homère plus longue et plus riante. La première est sentencieuse, et
aconte au foyer de son hôte ce qu’il a appris dans le cours d’une vie longue et traversée. 2º Antiquité des mœurs. Les f
es de la Genèse. 4º Description. Les descriptions d’Homère sont longues , soit qu’elles tiennent du caractère tendre ou te
37 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — VII »
L’une d’elles aimait à philosopher avec son neveu, « lui écrivant de longues lettres, où elle discutait et réfutait ses théori
, passaient des après-midi dans la forêt voisine. « Je me souviens du long silence où nous tombions lorsque, lieue après lie
nçaise.‌ Sa famille de petits bourgeois et de fonctionnaires était de longue date racinée dans le pays. Nous avons vu le père
tigué que je suis tombé de sommeil, que j’ai dormi couché tout de mon long dans un sillon : j’étais la semence d’une admirab
38 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Van Lerberghe, Charles (1861-1907) »
temps des mûres, ils ont chanté         Mes lèvres qui cèdent Et mes longs cheveux, tièdes         Comme une pluie d’été. A
Ces courtes pièces sont peut-être les meilleures du livre. Les plus longues ne sont pas bien longues. Une idée se développe e
peut-être les meilleures du livre. Les plus longues ne sont pas bien longues . Une idée se développe en ce qu’elle a d’essentie
39 (1894) Propos de littérature « Chapitre V » pp. 111-140
d’être un beau vers. Aussi la période est-elle inégale, souvent trop longue , — parfois dépourvue d’éclat lorsqu’elle dédaigne
n elle était inégale. Elle manque fréquemment de fermeté, se dilue en longues périodes plastiquement peu consistantes et n’a pa
ntage j’en suis sûr par son propre penchant à la simplicité et par de longs séjours aux champs. Dans Joies déjà, la chanson p
dée s’affirmera plus claire en une mélodieuse simplicité. * *   * Les longues pages précédentes ont fait pressentir déjà quelle
s’encourt à travers la prairie et jusqu’à la forêt. Nonchalant de sa longue promenade il s’est couché parmi les herbes, et re
ine, et pour cette orpheline il composa des vers. Mais au retour d’un long voyage il la trouva mariée de force à Théobald, f
mme en une caresse et déjà sont devenus un captivant réseau. C’est un long geste, sans surprise, élevant par guirlandes de r
is on devine encore derrière les sept barreaux d’argent s’éveiller de longs yeux pensifs. L’armure du guerrier n’est pas fait
ulgaire mais intense et à un instinct des naïvetés qui, au bout d’une longue avenue de mélancolie laisse entrevoir un merveill
40 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Lettre-préface à Henri Morf et Joseph Bédier » pp. -
ans un passé de volonté consciente, toutes les promesses d’avenir. Un long séjour à Rome acheva ma conversion ; c’est peu à
sa propre hardiesse, lorsque je vous connus, cher ami Bédier ; notre longue promenade d’avril 1904, dans le jardin du Palais-
 Humbert. Le mal existe, mais le bien triomphe, logiquement. Après un long détour, d’ailleurs nécessaire, nous en revenons à
41 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »
voici, il y a plus de dix ans ! et dix ans : … Dix ans ! c’est bien long dans la vie, a dit tristement un autre poète, qu
réparable  ». Il a perdu des êtres chers. Telle a été la cause de son long silence littéraire. La douleur fait de ces terrib
ublé à l’homme qui le trouble, je n’aime point ce titre, qui est trop long et semble embarrassé… Jules de Gères a le droit d
janséniste en poésie, qui disait « qu’un sonnet sans défaut valait un long poème ». Il pensait, sans doute, au poème de Chap
L’Arbre devenu vieux n’a pas moins de cent dix-neuf strophes… Or, ces longues poésies sont venues et sont faites comme les rose
42 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
; il regarda amoureusement le front rougissant de Leïla, il respira à longue haleine le bouquet de fleurs de jasmin et de citr
de jasmin et de citronniers qui jonchaient le tapis, puis, gardant un long silence comme un sage qui cherche une réponse et
and le jeune étranger s’arrêta sur le seuil. Sa main n’écarta pas son long manteau de deuil Pour puiser l’eau bénite au bord
oi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’en vas-tu dans ce
On a fini sans avoir commencé. Le badinage est gai, mais il est trop long et trop usé. Cela rappelle ces espiègleries d’enf
plomb, les palmiers en silence Sous leur ciel embrasé penchent leurs longs cheveux ; Elle cherche son puits dans le désert i
ille sur son âme Doute s’il est son frère, ou s’il est son amant. Ses longs cheveux épars la couvrent tout entière. La croix
du matin, Sur l’échelle de soie, au chant de l’alouette, Berçait vos longs baisers et vos adieux sans fin ! Quinze ans ! — 
ençaient à rouler. Il courba son front pâle, et resta sans parler. En longs ruisseaux de sang se déchiraient les nues ; Tel,
ques rares éclats de gaieté on entend dans sa poésie je ne sais quels longs soupirs qui trahissent une salutaire souffrance s
d’immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d’un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à s
couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux : Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En vain il a des m
parfois, au milieu du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enfants ne le laissen
de voluptueux. Dans l’une de ces circonstances, je me rappelais trois longs mois d’hiver passés à Paris dans la première fleu
43 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — II. (Fin.) » pp. 36-54
d’exactitude en chaque chose. Vous n’êtes point lent, mais vous êtes long . Et encore : « Vous êtes trop accoutumé à laisse
ciné en lui par toutes les inclinations de son esprit, par toutes les longues et agréables études de sa vie, par une habitude c
jeunes et pleines de nouveaux désirs, qui souffraient impatiemment le long règne et la sujétion muette imposée par Louis XIV
er et à s’en décorer. Ses idées et ses plans divers demanderaient une longue explication, dont le dernier mot et la conclusion
es philosophes de l’âge suivant ont façonné et remanié à leur gré. Le long règne de Louis XIV avait tendu tous les ressorts
i a vu de près la Cour et qui en a souffert, qui assiste à une fin de long règne et qui en voit les inconvénients, les derni
aimé d’eux… » Je renvoie au passage, il est pénible de transcrire au long de si laides vérités7. Il y a des moments où l’ex
44 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « La reine Marguerite. Ses mémoires et ses lettres. » pp. 182-200
n seulement à l’abri d’un coup de main, mais même à l’épreuve du plus long siège et de tout assaut. Écrivant à Henri IV son
ne de Médicis leur mère. Il lui tient un discours qu’elle rapporte au long , avec une sorte de complaisance : Ma sœur, la no
it volontiers en amis. Quand elle avait commencé de lire un livre, si long qu’il fût, elle ne laissait ni ne s’arrêtait jama
ous parle encore « qui avait des allées de lauriers et de cyprès fort longues  », ou comme ce parc qu’elle y avait fait faire, a
qu’elle y avait fait faire, avec des promenoirs de trois mille pas de long au bord de la rivière, la chapelle étant tout prè
99.) Henri IV fut touché des sentiments qu’elle témoigna durant cette longue négociation : « Aussi suis-je très satisfait de l
ir une certaine élévation de cœur qu’elle acquit ou développa dans sa longue captivité, et qui se couronna dans sa douloureuse
45 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »
omme fabuleux, voilà Michel-Ange. Disons brièvement sa vie : elle fut longue , comme la vie de ceux à qui la Providence réserve
de ses statues, depuis l’orteil jusqu’au sommet de la tête, est plus longue et plus élancée que la ligne grecque ; les inflex
t une halte au bord de l’Arno, où les soldats se baignaient après une longue marche. Cette ingénieuse invention du sujet fourn
visible et palpable de la création. X Le peintre, pendant cette longue gestation et ce long enfantement du chef-d’œuvre
la création. X Le peintre, pendant cette longue gestation et ce long enfantement du chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre, av
ofaner d’un regard curieux. À la fin, le pontife, impatienté de cette longue attente, viola l’enceinte, fit renverser les écha
échafaudages, déchirer les toiles qui masquaient la voûte et jeta une longue exclamation de joie et d’admiration. Bramante pâl
de son sceau pour devenir l’Esdras du catholicisme. Le pape, après un long entretien avec lui sur l’agrandissement de Saint-
, atteste l’attachement paternel qu’il avait pour ce serviteur de ses longues années. « Mon cher Giorgio, lui dit-il dans cett
rrompit. Cette mort assombrit pour jamais l’horizon déjà sombre de la longue vie de Michel-Ange. La solitude de son âme ne fut
Peut-être au moins puis-je, ô mon amour ! nous donner à tous deux une longue vie, soit sur la toile, soit dans ce bloc, en y g
46 (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général
nt par cette raison qu’il est rare de lire de suite et sans dégoût un long ouvrage en vers, et que les charmes de la versifi
ourts par rapport aux premiers ; à éviter également les périodes trop longues , et les phrases trop étranglées et pour ainsi dir
essus d’être démenti par les bons juges, combien un mot plus ou moins long à la fin d’une phrase, une chute masculine ou fém
veté qu’en la cherchant ; on perd sa route en voulant prendre la plus longue  ; la vraie manière d’arriver à un but, c’est d’y
à tout moment la prosodie et la mesure, nous faisons bref ce qui est long , et long ce qui est bref ; nous appuyons sur des
oment la prosodie et la mesure, nous faisons bref ce qui est long, et long ce qui est bref ; nous appuyons sur des voyelles
croche ; on scande nos vers comme si les dactyles au lieu d’être une longue suivie de deux brèves, étaient deux brèves suivie
e une longue suivie de deux brèves, étaient deux brèves suivies d’une longue . Les musiciens m’entendront, et il faudrait trop
47 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160
ait toujours ; la comtesse Léna avait des distractions en passant ses longs doigts dans les boucles cendrées de sa fille ; j’
it une maîtresse infidèle en Palestine, diversifient heureusement ces longs combats. La comédie n’a rien de plus plaisant que
de marbre blanc à rampes moulées ; la salle des gardes, presque aussi longue et aussi large que le palais lui-même ; la tribun
lade d’appartements, dont on apercevait à peine le fond à travers une longue avenue de portes en drap vert, toutes ouvertes. L
en lettres intarissables. » Enfin ils s’éloignent à regret, après un long séjour, de la cabane ; Angélique, pour récompense
-dessous de la peau de Zerbin ; son sang tiède dessine en coulant une longue ligne de pourpre sur sa cuirasse éclatante. « Ain
des figures et au bon sens. Mais on sort de cette lecture comme d’un long bal masqué avec le tourbillon dans la tête, la co
e cœur. On s’est amusé, mais on s’est peu intéressé ; le plaisir trop long devient lassitude. En résumant notre impression,
le véritable jugement de ce poème : il est charmant, mais il est trop long  ; c’est là son seul défaut, mais c’est le défaut
ans se rendre compte davantage de la nature de ses impressions. Cette longue lecture de l’Arioste et les milliers d’imaginatio
us avoir tantôt attendris, tantôt amusés, tantôt assoupis pendant ces longs jours d’été au doux murmure de ces stances. Nous
vions lu pour la première fois Ginevra, je me retournai pour jeter un long et dernier regard à ce délicieux édifice où je la
par le vent à la fenêtre ouverte de Thérésina et de sa mère, jouait à longs plis sur le mur et ressemblait à la figure de Gin
48 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159
d. Les pionniers ne construisent pas pour les siècles, les scieurs de long ne savent qu’abattre pour les dépecer ces grands
ses discours rares et pleins de justesse, de modération et de feu. De longs cheveux noirs et ondés se partageaient naturellem
ires des chênes vieux comme le monde, lui avait servi de miroir. À sa longue chevelure, à son col découvert, à l’indépendance
ifiant ses intérêts à la folie qui le possède. J’entreprenais seul de longs et périlleux voyages ; je battais les bois, je m’
inconnus, peut-être hostiles. Je regrettai mes bois, la dépense de ce long voyage ; et mon entreprise, qui m’avait paru aven
telier, suivant les détours de la rivière, arrivait jusqu’à nous ; le long cri de guerre du grand hibou, le bruit sourd de s
hache éclaircit tous les jours ces belles forêts, qui décoraient d’un long feston mobile le sommet de tous les coteaux ; le
s une ardente soif que j’étanchai dans le ruisseau voisin. Bientôt un long murmure se fit entendre. Une tache ovale et livid
ux hommes ; les bêtes de proie l’ont choisie pour asile. Pendant les longues excursions de notre naturaliste, des dangers d’un
vers l’extrémité opposée de la hutte, me montra du doigt, et dans une longue conférence discuta sans doute avec ses dignes fil
e augmentait l’intérêt. La vieille détacha de la paroi de la hutte un long couteau de cuisine, dont la lame devait m’envoyer
cusation du sauvage, et je racontai aux voyageurs, tous deux armés de longues carabines, la scène qui venait de se passer. La v
la route. Ce fut le seul danger de ce genre que je courus pendant mes longues tournées. Cependant les solitudes de l’Amérique s
49 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Appendice sur La Fontaine »
et lui, une si parfaite et si naturelle analogie de manière, à cette longue distance, a besoin d’explication, bien loin d’en
oire et l’ignorance de lui-même ? Ou bien s’était-il préparé, par une longue et laborieuse éducation, à cette facilité merveil
t vaudrait dire qu’amoureux de dormir, comme il était, il dormit d’un long somme jusqu’à cet âge, et se trouva poëte au réve
, deux systèmes différents, sinon opposés, de langue et de poésie. Un long parallèle entre eux serait superflu. On connaît a
était perdu pour ses amis, et La Fontaine aussi les affligeait par de longs désordres qui souillèrent à la fois son génie et
50 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
les romans de Walter Scott ? De la tragédie romantique, entremêlée de longues descriptions. On nous objectera le succès des Vêp
nait ? Comment pourriez-vous savoir que les heures, qui paraissent si longues à un homme qui s’ennuie, semblent voler pour celu
n ami ; mais ce que vous me dites là est la défaite d’un homme qu’une longue habitude de se payer de phrases élégantes a rendu
jours au spectateur, ni au moment où le poète est obligé de placer un long récit dans la bouche d’un de ses personnages, uni
Romantique. — Je n’y attendais. Mais aussi voilà un entr’acte un peu long qui va finir, la toile se relève. Je voulais chas
51 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La Plume » pp. 129-149
x venus s’exagérait encore du sentiment qu’ils avaient de réparer une longue injustice. Mais ces publications étaient trop int
omplet de velours à côtes et au feutre de mousquetaire, descendent en longues théories de Montparnasse, de Montmartre et des Ba
, la chaleur et la fumée ; un spectacle étrange s’offre à la vue : un long boyau coudé de maçonnerie est rempli d’une humani
rigible interrupteur à monter sur l’estrade. On voit alors grandir la longue silhouette d’un Pierrot famélique qui se livre à
récite, il semble qu’on entende le bruissement des lauriers-roses au long des rives harmonieuses… Je naquis au bord d’une
52 (1760) Réflexions sur la poésie
être accueillie, la satire en vers nous ennuie pour peu qu’elle soit longue  ; nous l’avons mise plus à son aise en lui permet
e, l’impossibilité presque générale de lire de suite et sans ennui un long ouvrage en vers. En effet un long ouvrage doit re
e de lire de suite et sans ennui un long ouvrage en vers. En effet un long ouvrage doit ressembler, proportion gardée, à une
s. En effet un long ouvrage doit ressembler, proportion gardée, à une longue conversation, qui pour être agréable sans être fa
isant, c’est le peu d’intérêt qui règne (au moins pour nous) dans ces longs ouvrages ; et ce qui le prouve, c’est l’impossibi
53 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIe entretien. Le Lépreux de la cité d’Aoste, par M. Xavier de Maistre » pp. 5-79
oyante et ruisselante le long de sa joue ; la ligne de ce front était longue , droite, renflée seulement par les deux lobes de
bien le regard ; mais ce regard encaissé était à demi fermé par deux longues paupières chargées de soucis précoces. Son nez ét
s coins ; son menton, trait principal de l’intelligence, était ferme, long , carré, et dessinait avec ses joues maigres et cr
-vous avec joie, et nous attendions avec impatience que le jour de la longue promenade au mont Colombier fût ramené par la sai
et des granges pleines de paille et de foin odorant pour la nuit. Les longues tables, simplement mais abondamment servies, s’ét
ur les bottes de paille déliées pour nous. La conversation ne fut pas longue , nous devions nous mettre en route au crépuscule
rise du fort de Bar. « Vous comprenez que les jours d’attente étaient longs pour un jeune officier, désœuvré dans un pareil s
plus tentés d’interrompre. Les maîtres et les enfants, fatigués de la longue course du matin, s’étaient assoupis, loin de nous
te ici que depuis quinze ans. Quant à mon histoire, elle n’est qu’une longue et uniforme calamité.   LE MILITAIRE. Avez-vous t
ècle.   LE LÉPREUX. Les maux et les chagrins font paraître les heures longues  ; mais les années s’envolent toujours avec la mêm
s insomnies ! les insomnies ! Vous ne pouvez vous figurer combien est longue et triste une nuit qu’un malheureux passe tout en
n en deux parties. J’avais ménagé de chaque côté un petit sentier, le long duquel nous pouvions nous promener et converser e
54 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
ifférence des poissons qui vivent sur les deux versants opposés d’une longue chaîne de montagnes qui, depuis une période très
toutes les directions et à quelque distance que ce soit, pendant les longues périodes écoulées et à l’aide des grands changeme
peuvent encore avoir conservé leur faculté de germination, lorsque de longues heures après ils les dégorgent en pelotes ou les
ulter que les espèces aquatiques jouissent en moyenne d’un temps plus long que les autres pour accomplir leurs migrations. I
héorie ; car des espèces arrivant de temps à autre, et peut-être à de longs intervalles, dans un nouveau district isolé, et a
Madère doivent donc avoir été peuplés par des oiseaux qui pendant de longs siècles, avaient déjà lutté ensemble dans leurs p
érique du Sud et d’autres terres australes ont toutes reçu, il y a de longs âges, une partie de leur population d’un point in
’Europe ; et la liste des faits analogues pourrait être beaucoup plus longue . On reconnaîtra enfin, comme universellement vrai
lon ma conviction, doit avoir affecté le monde entier, ou au moins de longues zones longitudinales de sa surface ; et, pour don
détails extérieurs de forme et de couleur. Soit que l’on considère la longue série des âges, soit que l’on compare entre elles
nférieurs, c’est-à-dire que la durée moyenne de leurs genres est plus longue que la durée moyenne des genres de types plus éle
es types sont plus anciens, et sont restés invariables durant de plus longues périodes. (Trad.)
55 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
images Sommaire. I. L’image d’une sensation peut surgir après un long intervalle. — Exemples. — Elle peut surgir alors
saillante et importante, l’image, après une suppression plus ou moins longue , ressuscite d’elle-même. Cette renaissance sponta
e geste et la courbure du dos d’un ancien hôte, le corsage carré, les longs plis d’une robe amarante ; on entend presque des
te et ne sachant pas même lire, qui, devenue malade, récitait d’assez longs morceaux de latin, de grec et d’hébreu rabbinique
uissent se développer à leur tour. La seconde cause des réviviscences longues et complètes est la répétition elle-même. Tout le
érieure qui la répète et qui peut se répéter elle-même, après de très longues pauses, et cela indéfiniment. Mais comme les sens
souvenir de l’endroit où était le mur. Après un autre intervalle plus long , il retrouva le souvenir de toutes les circonstan
rend qu’ayant un jour la fièvre, mais sans aucun délire, il répéta de longs passages d’Homère, chose qu’il ne pouvait faire é
a passé périodiquement d’un état à l’autre, toujours à la suite d’un long et profond sommeil… « Sa première manière d’être,
56 (1863) Le réalisme épique dans le roman pp. 840-860
illes rugissait sur la place publique, et que le monstre, agitant ses longs bras, précipitait lui-même dans le gouffre ses in
e absolument faux. Ces traits empruntés à des écrivains que sépare un long intervalle de siècles, ces traits disséminés, san
cauchemar qu’au moment où paraît le chef-des-odeurs-suaves, pâle et long comme un flambeau de cire  ; alors, diversion bie
plices, et Salammbô, à la vue de ce malheureux qui n’est plus qu’une longue forme rouge , Salammbô, qui s’est donnée à lui pa
sa conscience réveillée, à la vue de ce malheureux écorché, de cette longue forme rouge, qui marche toujours, toujours, les y
dans une œuvre si patiemment composée. Puisque ce roman n’est qu’une longue suite de tableaux, il est impossible que la riche
remarqué en Afrique les fils des Numides étendus à terre tout de leur long  : presque tous les acteurs de son récit se vautre
oubliera pas un clou de l’armure des éléphants. Un seul être, dans ce long récit, a échappé à l’implacable analyse du peintr
ence triste, doux, lugubre, effrayant, paisible, solennel, ou bien un long silence, un éternel silence, et pourquoi enfin, m
57 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
s descendants. J’ai déjà établi80, il est vrai sans pouvoir donner la longue liste des preuves que j’ai rassemblées à ce sujet
us puissions juger de l’effet produit par un constant exercice ou une longue inactivité, car nous ne connaissons pas les forme
de l’Outarde, et que, la sélection naturelle ayant accru pendant une longue suite de générations la taille et le poids de son
r état rudimentaire chez quelques autres genres, comme résultant d’un long défaut d’exercice chez leurs ancêtres. Car si ces
itent un vol fréquent. Or, rien n’est plus supposable que, durant une longue suite de générations, chaque insecte qui fit un m
ue l’acclimatation puisse s’effectuer aisément pendant la durée d’une longue suite de générations. Pourtant, il est notoire qu
n. Ainsi, selon moi, la sélection naturelle réussira toujours dans la longue suite des temps à réduire et à épargner tout orga
ncre qui que ce soit de la vérité de cette proposition sans donner la longue liste de faits que j’ai recueillis, et qui ne peu
e modifications implique une variabilité considérable, inusitée et de longue durée, dont les effets avantageux se sont accumul
ins plus variables que les parties de l’organisation qui, pendant une longue période, sont demeurés constants. IX. Les caract
res de ces mêmes organes chez des espèces alliées. J’ai recueilli une longue liste de cas semblables ; mais ici, comme autre p
sparaissent à mesure qu’il prend de l’âge91. Sans entrer dans de plus longs détails, je puis dire que j’ai recueilli des exem
vue, doit être un procédé très lent, requérant un laps de temps très long , alors la sélection naturelle peut fort bien avoi
e manière plus ou moins directe et à l’aide d’une série plus ou moins longue de causes secondaires. Ainsi, la sélection nature
58 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin (suite et fin.) »
é son enfance, sa première jeunesse ; il y est revenu après une assez longue absence, pour ne plus le quitter ; il est marié,
it avec un bruit de fontaine épuisée dans les auges de pierre ; et un long tuyau de cuir, pareil aux tuyaux d’incendie, le p
nus ; à peine apparaissait-elle une seconde, de manière à montrer son long bec droit. Puis on n’en rencontrait plus que l’an
en mai, en même temps que les coucous. Ils murmuraient doucement à de longs intervalles, surtout par des soirées tièdes, et q
s lilas chargés de bouquets et d’arômes, toute la nuit, — pendant ces longues nuits où je dormais peu, où la lune éclairait, où
qui déjà n’étaient plus verts, le jour moins ardent, les ombres plus longues , les nuées plus tranquilles, tout parlait, avec l
et qui a chaud rafraîchissait aussi sa mémoire… Quoique brisée par un long voyage en voiture, il lui restait encore de ce pe
59 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Racine — II »
silence de Racine et la disposition d’esprit qu’il marqua durant les longues années de sa retraite. Les facultés innées qu’on
nt dut le rentraîner d’abord, ces Monime, ces Phèdre, ces Bérénice au long voile, ces nobles amantes solitaires qu’il revoya
ucoup de l’Élégie à la voix gémissante ; Au ris mêlé de pleurs, aux longs cheveux épars, Belle, levant au ciel ses humides
fond de Port-Royal-des-Champs ; S’il revoyait du cloître austère Les longs murs, l’étang solitaire, Il pleurait comme un exi
eils aux flots de parfum rare Qu’en pleurant la sœur de Lazare De ses longs cheveux essuya ; Pleurs abondants comme les vôtre
t pas mal à ces beaux vieillards divins dont il nous parle souvent, à longue barbe plus blanche que la neige, et qui, soutenus
60 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire » pp. 19-25
époque à une autre ; il existe toujours une transition plus ou moins longue . Même quand éclate une de ces crises d’évolution
par des signes avant-coureurs, elle a été préparée souvent durant de longues années dans la profondeur des âmes. Le jour où el
sformation des modes et des habitudes. De plus, une société, après de longues et terribles secousses, arrive parfois ù un état
èces de compartiments qui sont destinés à mettre de la clarté dans la longue série des faits, mais qui peuvent, s’ils sont tro
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
s, des phénomènes isolés. Ils ont été produits, au contraire, par une longue élaboration : ce sont, presque sans exception, de
iliation, elle l’a entrevue ou devinée. C’est ainsi qu’on a exhumé la longue suite des précurseurs du Dante ; qu’on a retrouvé
étude ; mais, pour l’atteindre, nous serons obligé de faire un assez long circuit ; comme nous passerons par des sentiers p
62 (1874) Histoire du romantisme pp. -399
atrape vers la belle Juive, étendre vers nous pour nous rassurer, son long sceptre d’or, par la raison qu’il n’avait pas de
sa pas le mutisme, quoique, nous aussi, nous eussions rêvé pendant de longues soirées aux apostrophes lyriques par lesquelles n
était. Des cheveux châtain clair l’encadraient et retombaient un peu longs . Du reste, ni barbe, ni moustaches, ni favoris, n
noire de Java, et sa tête un peu petite tournait librement sur un col long négligemment cravaté d’un foulard blanc. Cet aspe
oua à la Gaîté le Sonneur de Saint-Paul, un des plus grands, des plus longs et des plus fructueux succès du boulevard, nous é
ue la navaja à la ceinture et la carabine sur l’épaule, nous vîmes le long d’un mur, entre le parader et la cathédrale, une
e folle de gaze. Comme aux pages d’Hugo ton cœur la demanda. Avec ses longs cheveux que le vent roule et crêpe, Jambe fine, p
Toute sa vie est là. V. Graziano Bien souvent, en faisant ce long trajet de Neuilly à Paris, philosophiquement grim
ment y porte. Un homme des générations antérieures reparaît, après un long intervalle, avec des croyances, des préjugés, des
t pu appeler « le jeune homme moyen-âge ». Il avait l’air d’un de ces longs anges thuriféraires ou joueurs de sambucque qui h
Barbier dans le Pianto et qui caractérise si bien Raphaël, Ovale aux longs cheveux sur un long col monté, n’était pas fait
o et qui caractérise si bien Raphaël, Ovale aux longs cheveux sur un long col monté, n’était pas fait encore, mais que de
. Il avait l’émotion et la pudeur faciles et rougissait aisément. Une longue redingote bleue boutonnée à la poitrine, ayant un
aisser franchir les Thermopyles à l’armée barbare. Nanteuil secoua sa longue chevelure toute crespelée et tout annelée d’un ai
incohérentes, les hyperboles boursouflées et les mots de six pieds de long , il y a le sentiment de la période poétique et l’
s nous lui avons entendu exprimer le désir de cheminer dans la vie le long d’une immense bandelette se repliant à mesure der
d ! Ambition chimérique, idéal irréalisable ! et il le cherche depuis longues années, espérant, désespérant, se rattachant à la
aba qui n’arriva pas jusqu’à Salomon, et dont nous vous conterons les longues aventures. — Vous voyez que ce paresseux avait l’
ierres et les chemins hérissés de chausse-trapes, on retourne avec un long regret des yeux mélancoliques vers le paradis per
e si bien renseigné : « Oh oui ! le jeune homme au gilet rouge et aux longs cheveux ! » C’est la notion de nous que nous lais
e trouve rassemblé ce qu’on appelle tout Paris avec des cheveux aussi longs que ceux d’Albert Durer et un gilet aussi rouge q
n goût, dans les gammes neutres, comme peut en trouver, à la suite de longues méditations, une civilisation qui n’est pas color
rtés courts, mais cela n’a servi à rien : ils passaient toujours pour longs , et eussions-nous arrondi à l’orchestre sous l’ar
moins la pénombre d’une salle dont le lustre n’est pas allumé, c’est long , même lorsqu’au bout de cette nuit Hernani doit s
ouquets et leurs lorgnettes, les femmes s’installaient comme pour une longue séance, donnant du jeu aux épaulettes de leur cor
dre contact, et il n’était pas difficile de voir que ce jeune homme à longs cheveux trouvait ce monsieur à face bien rasée dé
ui donne le portrait si connu d’Hersent, robe blanche, écharpe bleue, longues spirales de cheveux d’or, bras replié et bout du
comme documents pour la biographie du poète. M. Victor Hugo, après un long séjour à la place Royale, avait transporté, rue d
ne grande pendule en marqueterie, en écaille et en cuivre, une chaise longue et un fauteuil en bambou de Chine, tel était l’am
re et sereine, une indulgence pleine de pitié et de compréhension. De longs voyages en Orient succédèrent à ces travaux. Les
excentrique, en dehors de presque toutes les conditions humaines, ses longues promenades solitaires, pendant lesquelles sa pens
plus vifs éclairs et ne déploya de richesses plus inouïes. Pendant de longues heures nous avons écoulé le poète transformé en v
re d’idées de cabale, de magisme, d’initiations mystiques ; il but de longs traits à ces coupes vertigineuses que vous présen
vant lequel déclamait Chatterton était plein de pâles adolescents aux longs cheveux, croyant fermement qu’il n’y avait d’autr
ort que la société fait aux poètes. Cette idée est développée tout au long dans Stello ou les consultations du Docteur noir,
règle plate. Plus d’une jeune femme romantique, au teint d’opale, aux longues boucles anglaises, tournait les yeux mélancolique
ination, de couleur et d’harmonie ; outre ses tragédies, il a fait de longs fragments d’un poème de Jeanne d’Arc, où il cherc
l’on ferait des diatribes lancées contre lui un recueil beaucoup plus long que ses œuvres, considérables pourtant. Quelqu’un
du romantisme naissant. L’ombre et l’oubli se sont déjà faits depuis longues années sur ce nom qui se leva dans une aurore de
les cheveux coupés en brosse, des moustaches retroussées en croc, une longue barbe pointue, « effroi du bourgeois glabre. » La
uve splendeur, parée de toutes les séductions de la palette, après le long jeûne de couleur que l’école pseudo-classique ava
les maîtres qu’il en oubliait sa propre individualité. Il passait de longues heures à les contempler, à les copier, à en parle
urprise sans doute, Rousseau en fut exclu systématiquement pendant de longues années. L’Institut semblait craindre que ce feuil
nt à peine quelques touches grises, semblait logiquement promis à une longue vie. Nul pressentiment funeste, rien qui présageâ
ment le nom de ses collaborateurs, artisans ou artistes. Ce serait un long travail que de récapituler les œuvres si nombreus
dire, de sévères études d’ostéologie, de musculatures, de pelages, de longues contemplations de l’animal vivant, la connaissanc
rie pittoresque hommes, lions, tigres, chevaux, éléphants. Pendant sa longue absence du Salon, Barye a fait les Trois Grâces,
e mit, pour tout le monde, à ce premier rang qu’il méritait depuis si longues années. Le Centaure dompté par un Lapithe montra
temps à se passer d’éloges ; le corps est robuste et promet encore de longues années au travail. (L’Illustration, 19 mai 1866.)
et de notre jeunesse descend dans la tombe avec elle ; lorsqu’on a de longue main suivi une actrice à travers les transformati
le souffle puissant du jeune maître ! Nous la voyons encore avec ces longues touffes de cheveux blonds mêlés de perles, sa rob
mes toute une salle. Il joua dans le Paris de M. Paul Meurice un rôle long , difficile, à transformations multiples, que nul
il le respectait, il le ménageait, sachant bien que la nature serait longue à reproduire un pareil chef-d’œuvre. Georges étai
forme à la poésie de ce siècle. Il ne s’est pas écoulé un temps assez long pour que l’ancien idéal soit oublié et qu’on en a
duction de Dante en vers très remarquables, et le voilà qui, après un long silence, reparaît avec un poème en huit livres. L
un long silence, reparaît avec un poème en huit livres. Les poèmes de longue haleine sont assez rares dans l’école nouvelle, e
its des rimes imprévues, et dans notre poésie, privée de brèves et de longues , c’est un bonheur qu’une surprise de ce genre ; l
e. Le premier de ces recueils, intitulé Melænis, est un poème d’assez longue haleine pour remplir à lui seul le volume. Le cas
es sonnets, ô critique moqueur ! Il en a fait lui-même qui valent de longs poèmes, car ils sont sans défauts, et depuis lors
uait de cette science profonde du rythme qu’on n’acquiert que par une longue habitude. Il n’avait pas sur le clavier poétique
habiles, qu’il faudrait, pour les citer tous, des dénombrements plus longs que ceux d’Homère, de Rabelais ou de Cervantès, q
pable de labeur et d’inspiration. En ce siècle hâtif qu’effrayent les longues besognes à moins que ce ne soient d’interminables
is, un gars du Morbihan ou de la Cornouaille aux larges braies et aux longs cheveux. La France du Midi a pour langue maternel
es lions : son front, coupé de plis augustes secoue une crinière plus longue , plus épaisse et plus formidablement échevelée. S
ochaines au souffle odorant des brises. Quelle conclusion tirer de ce long travail sur la poésie ? Nous sommes embarrassé de
63 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre III. La critique et l’histoire. Macaulay. »
honneur sont en jeu, qu’il plaide pour lui-même, qu’il est membre du Long Parlement, qu’il entend à la porte les mousquets
tait un bon avis. Il était appuyé sur un principe solide, fruit d’une longue et vaste expérience. La règle générale est indubi
l’histoire ; et ce qu’il y a de merveilleux, c’est qu’il n’est jamais long . En le lisant, on se trouve dans son naturel ; on
hafaudage d’idées comme pour une théorie scientifique. Au-dessous des longs calculs, des formules d’algèbre, des déductions s
a tête, descendant les marches de la rivière, les figures noires, les longues barbes, les bandes jaunes des sectaires, les turb
arties sont composés sur une échelle gigantesque ; le titre est aussi long qu’une préface ordinaire, la préface remplirait u
Gibraltar contre les flottes et les armées de France et d’Espagne. La longue procession était fermée par le duc de Norfolk, co
a noble attitude. Les vieux murs gris étaient tendus d’écarlate ; les longues galeries étaient couvertes d’un auditoire tel qu’
ient une grande partie de leur temps avec lui et avec sa famille. Les longues soirées coulaient gaiement auprès du feu de tourb
l se rembarque ; il lui faut entreprendre une seconde traversée aussi longue pour parvenir sur Carlyle, par exemple, sur un es
s advice a good advice. It rested on a sound principle, the result of long and wide experience. The general rule undoubtedly
er head, descending the steps to the river-side, the black faces, the long beards, the yellow streaks of sect, the turbans a
d every component part of it, is on a gigantic scale. The title is as long as an ordinary preface : the prefatory matter wou
uty and her glory ! (T. I, p. 40.) 1379. The Reformation is an event long past. That volcano has spent its rage. The wide w
e of Gibraltar against the fleets and armies of France and Spain. The long procession was closed by the duke of Norfolk earl
son and noble bearing. The grey old walls were hung with scarlet. The long galleries were crowded by an audience such as has
es of abortive constitutions, scores of constitutions have lived just long enough to make a miserable noise, and have then g
. The officers passed much of their time with him and his family. The long evenings were cheerfully spent by the peat fire w
night was rough. Hamilton and his troops made slow progress, and were long after their time. While they were contending with
64 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475
t la civilisation future. 1. I Arrivés au terme de cette longue revue, nous pouvons maintenant embrasser d’un reg
l’opinion chez eux deviennent sévères jusqu’à l’intolérance, et leur longue guerre contre la Révolution française pousse à l’
e humaine doit plier. Qu’on songe aux mois d’hiver, aux tempêtes, aux longues heures du matelot ballotté, roulé aveuglément par
la persévérance, l’opiniâtreté, la résignation sont peintes sur leurs longs visages osseux et ternes. Cela est encore plus vi
ou s’avilissent ; le gin arrive alors, et fait son office ; de là ces longues files de misérables femmes qui s’offrent le soir
nt, descendent, stationnent, par paquets de deux, trois, dix, puis en longs amas, puis en haie serrée ; il y en a cinq ou six
d’entre eux portent trois mille, quatre mille tonneaux ; les clippers longs de trois cents pieds vont partir pour l’Australie
ches. Les magasins de tissus sont des édifices babyloniens, larges et longs de cent vingt pas, à six étages. À Liverpool, il
le wagon avance, vous apercevez, parmi les fermes et les cultures, le long mur d’un parc, la façade d’un château, plus souve
montent pas aux yeux d’abord comme chez les nations méridionales ; un long intervalle sépare toujours l’idée de l’action, et
les dissonances, enclins au plaisir sensible, et qui emploient leurs longs loisirs, leurs libres rêves à arranger harmonieus
65 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
lles sortir à demi vêtues des portes des chaumières, et peigner leurs longs cheveux avec le peigne aux dents de buis qui les
, adossés au mur échauffé par le soleil levant ; elles y filent leurs longues quenouilles chargées de la laine blanche des agne
pic, la pioche ; sa hache brille sur ses épaules ; la femme porte un long berceau de bois blanc dans lequel dort son nourri
essoufflés, l’un à côté de l’autre, comme deux voyageurs lassés d’une longue marche, au bord du fossé de la route, échangeant
i un livre, pour y passer en société d’un grand ou aimable esprit les longues soirées des jours d’été ; il m’y conduisait souve
à boutons d’acier taillés à facettes, s’ouvrait sur un gilet blanc à longues poches ; ses souliers étaient noués sur le cou-de
és sur le cou-de-pied par des agrafes d’argent ; il portait un jonc à longue pomme d’or à la main. XVI À peine était-il
M. de Valmont ; les deux sœurs chez lesquelles il habitait depuis de longues années, sans qu’on lui connût de relation de pare
intellectuel dans une silencieuse obscurité. Je ne répéterai pas son long discours, bien qu’il soit aussi présent à mon sou
bien, par les hautes études de mon adolescence, par les ennuis d’une longue oisiveté dans ma jeunesse inoccupée, qui ne trouv
èvres. J’ai eu l’occasion d’observer souvent par moi-même, pendant le long dialogue que le hasard d’une révolution avait éta
66 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 12, qu’un ouvrage nous interesse en deux manieres : comme étant un homme en general, et comme étant un certain homme en particulier » pp. 73-80
teressant pour nous que pour les italiens. Je ne parlerai pas plus au long de cet interêt de rapport et particulier à certai
’il compose en françois. C’est ce que je tâcherai d’expliquer plus au long dans la suite de cet écrit. Ma seconde reflexion
par des témoins dignes de foi : c’est ce que nous exposerons plus au long quand nous ferons voir que toute sorte de fiction
67 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
de la fréquence des et, des qui, que, surtout dans un discours un peu long  ; 4°. les s, à cause de la terminaison de tous le
uvent plus d’une fois dans le chiffre, au moins si l’écrit est un peu long , et si une même lettre est désignée par des carac
faut et de la manière qu’il le faut ; autrement on est tout à la fois long et obscur. Les définitions et les démonstrations
des racines grammaticales seraient mises au nombre des vérités : trop longue , elle pourrait faire prendre pour deux mots de si
graphe et de l’étymologie. La quantité, c’est-à-dire la prononciation longue et brève, ne doit pas être négligée. L’observatio
ouvent pour la marquer. Dans les autres cas, on pourrait se servir de longues et de brèves, ce qui abrégerait beaucoup le disco
; il n’y en avait qu’un petit nombre dont la quantité était à volonté longue ou brève, et que pour cette raison on appelle com
ans multiplier d’ailleurs la manière d’écrire un même son : ainsi l’a long est distingué de l’a bref par un accent circonfle
yles. Ce travail est immense et comme impraticable ; mais il est plus long que difficile, et les concordances qu’on a faites
ot de la langue les étymologies tirées du grec ; on pourra placer les longues et les brèves sur les mots : cette précaution, il
dont nous prononçons un très grand nombre de mots latins, en faisant long ce qui est bref, et bref ce qui est long, mais el
e de mots latins, en faisant long ce qui est bref, et bref ce qui est long , mais elle empêchera du moins que la prononciatio
i choquants dans sa prose. On assure que Leibnitz composa un jour une longue pièce de vers latins, sans se permettre une seule
venons d’établir, ne nous paraît pas moins réelle. On parlera plus au long , à la fin de cet article, des différentes qualité
cilement et nettement, en évitant les tours ambigus, les phrases trop longues , trop chargées d’idées incidentes et accessoires
ns des endroits marqués par des virgules, comme si ces brèves étaient longues  ; au lieu qu’on devrait scander : Ar, ma virum,
cano, Trojæ, qui pri, mus ab o, ris ; car on doit s’arrêter sur les longues et passer sur les brèves, comme on fait en musiqu
que sur deux croches, en donnant à deux brèves le même temps qu’à une longue . Cependant, malgré cette prononciation barbare et
ourts par rapport aux premiers ; à éviter également les périodes trop longues et les phrases trop courtes, ou, comme les appell
qu’à la multitude des syllabes, et non à la prosodie ; douze syllabes longues ou douze syllabes brèves, douze syllabes réelles
veté qu’en la cherchant ; on perd sa route en voulant prendre la plus longue . La manière la plus naturelle et la plus sûre d’a
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
ste et sans Mécene, ses productions ne seront ni fréquentes, ni de si longue haleine que s’il étoit né dans un siecle plus for
’éneïde : il a emploïé une infinité de veilles à composer un poëme de longue haleine, qui malgré le goût que son génie devoit
qu’il n’auroit pas eu la perseverance necessaire pour terminer un si long ouvrage. Peut être n’aurions-nous de Virgile que
s un travail pénible et sans une attention laborieuse l’esquisse d’un long ouvrage. Le travail de limer et de polir ses prop
69 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Pélisson et d’Olivet »
et vous n’aurez pas oublié ce que je vous en disais si souvent en nos longues promenades de Roumens, où il n’y avait que des ar
s à cette époque du xviie  siècle et qui le caractérise autant que la longue perruque et la longue phrase ; — n’était-ce pas a
iie  siècle et qui le caractérise autant que la longue perruque et la longue phrase ; — n’était-ce pas aussi une longueur ?… V
ivre que voici le souvenir de Boileau s’élève, et la lecture de cette longue fadeur rappelle, par le contraste, la sévérité de
70 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Crétineau-Joly » pp. 367-380
de Louis-Philippe et de ses dix-huit ans de règne, mais précédée d’un long coup d’œil rétrospectif sur la maison d’Orléans t
on livre a donc remonté, à travers les filiations interrompues, cette longue file historique de d’Orléans funestes, depuis le
de sa destinée. Prenez donc, si vous le voulez, tous les faits de la longue existence de Louis-Philippe et de son règne, vous
seul chapitre, de suivre un auteur qui a devant lui l’espace de deux longs volumes pour dérouler les faits d’un règne de dix
71 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »
oucement me brûle. Le bon Sire Aymon se recule, Trop plus ententif au long tour De ses cordes qu’à mon amour. On voit d’ici
ur ou contre. Aujourd’hui la question a fait un pas ; on en sait trop long sur elle ; sa réputation reste quelque peu endomm
irie en faveur d’Amour. Son discours est un discours d’avocat, un peu long , éloquent toutefois ; je n’en veux citer que deux
hausses repetassées ; souliers de paysan ; pourpoint de drap fourré ; long saye mal attaché devant ; la robe qui pend par de
nt, cher Passé, quelquefois un instant La main du Souvenir écarte tes longs voiles, Et nous pleurons encore en te reconnaissa
ien n’arrête l’essor de sa plainte infinie, Et de son gosier frêle un long jet d’harmonie S’élance et se répand au sein de s
e !     Se sont ouverts pour nous. Nous arrivions à toi, venant d’un long voyage, Battus par tous les vents, haletants, har
72 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
conditions de la société, et ne tenant à d’autres que par un fil trop long et trop délié, semblent exiger et exigent un cour
u le remplacer. Je reviens à notre université. A l’extrémité de cette longue et stérile avenue qu’on appelle la Faculté des ar
i-même, c’est que tous ne sont ni capables ni destinés à suivre cette longue avenue jusqu’au bout. Les uns iront jusqu’ici ; d
e portion des connaissances primitives ou élémentaires qui forment la longue chaîne du cours complet des études d’une universi
nt que des fadaises mélodieuses. La profession de poëte exige donc de longues études. La variété des connaissanees primitives q
posé de ses progrès, son histoire ; les principes spéculatifs avec la longue chaîne des conséquences qu’on en a déduites, sa t
s un endroit d’où le motif d’utilité la transpose n’estelle pas d’une longue étude et ses éléments servent-ils de base à plusi
73 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
evrez à quelque distance un berger assis qui jouera d’une mandoline à long manche ; ce berger est court, gros, lourd, vêtu d
es rebords et des ouvertures tout autour, et soutenue sur cinq ou six longues perches inclinées les unes vers les autres. Le re
avait une certaine ligne qui le disait et ne mentait jamais ; une vie longue et heureuse, comme l’indiquait une autre ligne au
chose, et nous vous amuserons ; vos journées vous en paraîtront moins longues et moins dures. On accepta leur offre, et voilà l
rieurement ajustée, draperies bien raides et bien lourdes ; grands et longs plis bien droits comme les affectent toutes les é
n rabats, en souliers à talon, substituez-moi de graves personnages à longues barbes, à tête, bras et jambes nus, à poitrines d
ngues barbes, à tête, bras et jambes nus, à poitrines découvertes, et longues , fluentes et larges robes consulaires ; donnez en
74 (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques
n’est pas éteinte encore. S’il m’apparaissait reconnaissable après ce long espace de temps, je lui sauterais à la gorge et j
fois madame Émile de Girar-din, vêtue de bleu, les cheveux roulés en longue spirale d’or comme dans le portrait d’Hersent. El
ère fois ce pauvre Roger de Reauvoir, qui vient de mourir après de si longues souffrances, dans tout l’éclat de son succès, de
sont des bras de rivières bordés de saules, des îles où tremblent de longues files de peupliers, des ciels d’un bleu léger où
raison petillante, qui firent distinguer la femme jusqu’au bout de sa longue carrière. Pour tempérer à propos ce scintillement
tel parti pris d’un bout à l’autre d’une carrière qui commence à être longue et qui s’est développée sur une triple voie : cel
six ou huit couplets, et ne dépassant pas le vers de dix pieds, déjà long et mal césuré pour le chant  est en général plein
e clarté et une délicatesse extrêmes ; on voit que l’auteur, dans ses longs loisirs laborieux, pesait chaque vers, chaque mot
prononcée au-dessus des arcades sourcilières ; les cheveux abondants, longs , durs et noirs, se rebroussaient en arrière comme
s phrases suivantes : « Toi seul admiras ma Théorie de la volonté, ce long ouvrage pour lequel j’avais appris les langues or
j’ai observé, appris, écrit, lu sans relâche, et ma vie fut comme un long pensum ; amant efféminé de la paresse orientale,
cours des maisons voisines, par les fenêtres desquelles passaient de longues perches chargées de linge ; rien n’était plus hor
ur les choses imprévues. Je ne me souviens pas d’avoir, pendant cette longue période de travail, passé le pont des Arts, ni ja
ffmann : grand chapeau de paille, cheveux demi-défrisés à l’anglaise, longue robe de mousseline blanche, serrée à la taille pa
omme Vulcain s’échappant de sa forge, et il tombait sur un divan ; sa longue veille l’avait affamé et il pilait des sardines a
u le soupçon. Dans le monde, quoique nous nous connussions tous et de longue main pour la plupart, nous devions éviter de nous
vant les yeux, se jetant sur l’épaule une phrase bariolée, agitant de longues manches d’épithètes, se mouchant avec bruit dans
, sur le devant d’une calèche. » Tout cela ne laissait pas que d’être long , et nous lui faisions observer que, ces besognes
Balzac, pendant cette lecture de Mercadet, occupait à demi couché un long divan dans le salon des Jardies, car il s’ôtait f
is qui les ravit tout seuls, et nous eûmes ensemble, à ce propos, une longue discussion, qui ne servit, comme toujours, qu’à n
mais la Parisienne arrêtée devant l’immortelle statue, drapée de son long cachemire filant sans un pli de la nuque au talon
r à tout commerce un peu suivi d’amitié. Répondre quelques mots à une longue missive devenait pour lui dans ses accablements d
ès quelque grand ouvrage, il se permettait parfois une excursion plus longue en Allemagne, dans la haute Italie, ou en Suisse 
Mercadet, légèrement ébarbé par un arrangeur intelligent, obtint une longue vogue posthume au Gymnase. Cependant, ce qui déte
tablissant dans un fauteuil comme un homme qui se prépare à subir une longue lecture. A notre attitude Balzac devina notre pe
nez carré, des yeux de feu, puis les joues creusées, marquées de deux longues rides pleines de souffrances, une bouche à sourir
lle, comme cette princesse de Chine qui se pâmait en déchirant de ses longs ongles transparents les étoiles de soie les plus
près du foyer où la bouilloire fredonnait son refrain régulier ; les longues promenades, au printemps, à travers les prés et l
lore et la faune d’un pays qu’il n’avait jamais vu. Des capitaines au long cours qui avaient fait dix fois le voyage de Mars
ait pas seulement de l’esprit, mais qu’il savait écrire un ouvrage de longue haleine, intéressant, rempli de piquantes observa
vait la prédire. A le voir si pâle, si frêle, si courbé déjà sous ses longs cheveux blancs précoces, les vers mélancoliques d
ux, aux mains et aux pieds d’une finesse toute féminine ; il avait de longs cheveux d’un blond de lin qui, rejetés en arrière
ment de Shakspeare. Écrire, on le sentait déjà, lui paraissait froid, long , ennuyeux. La parole lui donnait une forme immédi
che et en garbanzas, n’étaient pas en quantité suffisante pour une si longue traversée. Nous le décidâmes facilement à faire l
ssage, est sa roule naturelle ; il s’y soutient sans peine, durant de longues heures, et de cette hauteur il voit s’azurer les
’est à la peinture de tels sujets qu’est surtout propre son hexamètre long , sonore et puissant, d’une facture vraiment épiqu
alue ses lecteurs ; mais J. J., qui devient alors Jules Janin tout au long et ajoutera désormais la formule consacrée « de l
tions et surtout les Pensées d’août, lui causaient plus de joie qu’un long éloge de la dernière Causerie du lundi. En effet,
! Sainte-Beuve, poëte, serait aisément le sujet d’une intéressante et longue étude. (La Gazette de Paris, 19 novembre 1871.)
pas l’amour de son mari pour la forêt, et sa jalousie s’alarma de si longues absences ; elle crut à des rendez-vous vulgaires,
dans le goût de Velasquez, et un autre jeune homme à l’œil bleu, aux longs cheveux d’or, exécuta une naïade romantique : l’u
yeux et le hâle de sa peau, car il n’avait encore rien exposé, et sa longue absence avait naturellement dérobé le secret de s
s avec une réalité surprenante ; un enfant nu et bistré suit sa mère, long fantôme enveloppé d’un yalek bleu. La lumière pet
une petite guitare arabe à trois cordes, au ventre en calebasse et au long manche d’ébène et d’ivoire, qui servit à la Péri
urs que nous sommes à Alexandrie, et ces huit jours ne m’ont pas paru longs , je t’assure, quoique nous soyons assassinés par
geurs, et s’étaler la feuille large et luisante de la banane avec ses longues grappes de fruits, et dans le fond, plus loin, le
tais parti avec le Sphinx dans l’espoir que la traversée serait moins longue et moins fatigante qu’avec un bâtiment marchand.
rouvé ce frisson en revenant de Constantine, au mois d’août, après un long bain de soleil à quarante-huit degrés. Une houppe
tre, et je ne suis qu’un jeune croûton ! » Revenu à Pans après une si longue absence, que devait prolonger encore un voyage en
’emporte en finesse chez le peintre enlevé si jeune à sa gloire et au long avenir qui semblait devoir l’attendre. A la Place
sa vie intime, mais nous l’avons beaucoup connu comme artiste, et de longues conversations, auxquelles il savait donner un cha
se figurer celle de Faust, basanée de ton, argentée sur la fin par de longues mèches de cheveux blancs et des touffes de barbe
pté malade, quelle langueur passionnée ! Le col sans doute était trop long , trop mince, plutôt d’un oiseau que d’une femme ;
de la couleur au dessin, qui veut une disposition particulière et de longues années de travail à l’âge où l’on étudie et non à
ement est une entreprise périlleuse pour qui n’est pas familiarisé de longue main avec l’écurie, le manège, le champ de manœuv
limpide, tel que le donne la blanche lumière d’Afrique, éclaire cette longue toile en forme de frise qui reste une des meilleu
sa complexion fine, énergique et nerveuse semblait promettre une plus longue vie. La force intellectuelle remplaçait chez lui
oésie, de passion, de couleur, qu’il est inutile de détailler plus au long dans ces lignes rapides. Mieux compris et mieux a
eront bientôt. L’immense frise de Saint-Vincent de Paul, où défile en longue procession tout le personnel de la Légende dorée 
ant ses gants devant sa glace. Ce préambule, qui peut paraître un peu long , était nécessaire pour bien faire comprendre tout
a manchette d’homme, et l’amazone de drap  tout, excepté un cachemire long  ; là est la supériorité de l’honnête femme : aucu
Hébert, avec son teint olivâtre, ses grands yeux nostalgiques, ses longs cheveux noirs, sa barbe épaisse et brune, son air
naire de la villa Medici étudia avec amour les grands maîtres, fit de longues stations devant les fresques de Michel-Ange et de
ature italienne la beauté délicieusement bizarre. Hébert, après cette longue absence de sept années, revint en France. Il expo
tte place qu’Hébert, vieux Romain habitué à la ville éternelle par de longs et fréquents séjours. Il sera là dans son véritab
de Paris, foyer de toute réputation, l’a absorbé tout entier. Sur ces longues parois silencieuses il a déroulé de pieuses et sé
porains des médailles de Syracuse ; il les accepte avec leurs cheveux longs ou courts, hérissés ou plats, leur calvitie, leur
entière : fixer les traits du génie et lui donner l’éternité la plus longue dont l’art dispose, celle de la sculpture. Ainsi
che comme une hostie, la main royale frappée de fossettes, aux ongles longs et nacrés, à la peau fine et pulpeuse traversée d
a Fille de Jephté pleurant sa virginité sur les montagnes. Ce sont de longs visages d’un ton d’ivoire blondissant, des bouche
inir autrement, sinon que c’est un regard d’Anglaise ; l’œil fendu en long et aminci aux coins, avec des paupières plissées
) Carlotta Grisi La biographie de Carlotta Grisi n’est pas bien longue à faire, et nous l’en félicitons ; elle n’a pour
es se plissaient, comme fripées par la main de Phidias, sur son corps long , élégant et souple ; aucun mouvement moderne ne t
ardis et primitifs comme les peintres des vases grecs, une figure aux longues draperies, aux sobres ornements, d’une austérité
c un pli de manteau elle en disait souvent plus que l’auteur avec une longue tirade, et ramenait d’un geste aux temps fabuleux
idualités sculpturales que la fatalité pouvait seule briser après une longue lutte. Les héros tragiques étaient presque les ég
éda à ces désirs, ce ne fut, on peut le dire, qu’à regret et après de longues hésitations. Bien qu’on la blâmât de ne rien fair
La statue n’avait aucune peine à devenir une duchesse, et portait le long cachemire comme le manteau de pourpre à palmettes
opulation, le talent, la jeunesse, la mort fatale de la victime et sa longue souffrance étaient pour beaucoup ; mais il y avai
vraie voix de soprano : — le soprano naturel ne se rencontre qu’à de longs intervalles : le soprano ordinaire est un mezzo s
iocre, à Coblentz, le 3 janvier 1809. Sa vocation musicale ne fut pas longue à se développer. Dès l’âge le plus tendre, elle c
. L’année révolutionnaire de 1848 vint mettre tout à coup terme à ces longues prospérités. La fortune de madame de Rossi fut re
e et grande. Mon air est féodal et comme une Yolande Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement, Je porte des blasons pein
75 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
ent rectifiée. — L’image comporte toujours une illusion plus ou moins longue — Loi de Dugald Stewart. — Exemple d’un prédicateu
nge éclat métallique jusqu’au plus haut du ciel, et, tout en bas, une longue bande verdâtre qui touchait l’horizon était rayée
de la sensation correspondante, et c’est seulement au bout d’un temps long ou court que, dans l’apaisement du souvenir, par
ps en temps ses traits sur la toile. Je n’avais pas besoin d’une plus longue séance ; j’enlevais la toile et je passais à une
seule arrivée du médecin dans la salle suffit pour produire une assez longue suspension ». — Quand M. Baillarger vit les objet
ur nullité, les rétablit plus ou moins et pour un temps plus ou moins long , et par suite ranime avec elles la sensation part
froide ramène à son bon sens, sont guéris pour un temps plus ou moins long par l’énergie plus ou moins durable restituée au
du jour. À partir de ce moment, le malade ne vit ces fantômes qu’à de longs intervalles, et au bout de quelques jours ils dis
xcitation excessive de la périphérie du nerf optique, je veux dire la longue sensation préalable que mes yeux avaient eue en c
leurs habits, leurs attitudes ; je leur parlais ; la scène avait été longue , et l’impression si forte que j’aurais pu, un qua
ésentait à la fois à son esprit, lorsqu’il était étendu sur sa chaise longue  ; il vous racontait gravement tout ce qu’il avait
êve, une vision semblable (novembre 1869). À la suite d’un songe trop long pour être raconté, ma propre figure m’est apparue
76 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212
il est douteux qu’il eût entrepris une œuvre aussi pénible et d’aussi longue haleine que sa grande Histoire : pour que cette n
l en vient à parler de sa composition même : Quand j’ai entrepris ce long et pénible ouvrage, ma première intention n’était
les pauses, au lieu d’accourcir le chemin, le faisaient trouver plus long . » On a vu ici une légère critique applicable à l
a monarchie française est une pièce de trop grande étendue et de trop longue durée. Elle a eu tant de princes, tant de grands
de Charles VI, lui fera dire : « Comme j’étais près d’entrer dans ce long et pénible règne, deux choses ont pensé m’en déto
, tomba sous la captivité de ses favoris, et à vingt-six ans en cette longue maladie qui mit presque cette monarchie au tombea
77 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — II. (Fin.) » pp. 62-79
rt peu de gens avec lesquels j’aie de fréquents rapports ; je suis de longues journées entières toute seule dans mon cabinet, o
oie ; le mercredi, à Modène ; le jeudi et le dimanche j’écris de très longues lettres à ma tante à Hanovre ; de six à huit heur
davantage. » Et dans une autre lettre : « Je ne puis vous écrire plus long , car on m’appelle pour aller à la Comédie ; je va
i que j’ai envoyé à ma tante. Quelquefois, cependant, pour animer ce long intervalle de deux heures à neuf heures et demie,
i, avec la correspondance, contribuaient à remplir et à distraire les longues heures de retraite de Madame, il faut compter deu
pas à résider dans leur ville. » Elle s’était accoutumée, durant ses longues saisons à Saint-Cloud, à cette mesure de retraite
78 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre premier. Impossibilité de s’en tenir à l’étude de quelques grandes œuvres » pp. 108-111
des modèles pour leurs admirateurs, qui sont le point de départ d’une longue vague d’imitation, précisément parce qu’ils ont é
Il y a des désirs, inconnus jusqu’alors ou du moins amortis durant de longues années, qui s’éveillent ou se réveillent dans les
il est raillé, dédaigné, condamné à l’obscurité, et il va grossir la longue liste des génies incompris. Quelle que soit d’ail
79 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre III »
gnait alors sa dix-septième année — « d’une maladie vague ». Mère : «  Longue femme silencieuse et blanche » ne pouvant support
de sang, de soudaines accalmies succèdent aux crises. » La liste est longue , des traitements suivis : hydrothérapie, suppress
ent d’un seul jet leurs troncs cylindriques luisant comme de l’or, le long desquels montaient et descendaient, alternativeme
uin d’un vulgaire chandelier de cuivre (la forêt aux troncs d’or), le long duquel sa chandelle, en bavant, laissait des traî
ine de l’esprit, la même remarque appliquée à Victor Hugo : « Dans sa longue existence où il a vu périr tant d’êtres qui le te
80 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
nce qui unit des anneaux médiocrement éloignés, mais pour ceux qu’une longue distance sépare, il faut qu’on lui montre les cha
de bonheur meurent longtemps avant ta mort ! Et puisses-tu, après de longues heures de désespoir, mourir, n’étant plus mère, n
raître dans la tête. Alors on abaissa dessus les paupières avec leurs longs cils, et Sylvestre redevint très beau et calme, c
n’est pas la même que l’unité du genre ou de l’espèce. En général, un long ouvrage admettra une plus grande diversité de par
81 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Andrieux »
, son bonheur et toute sa vie. Nous serions peu à même d’en parler au long , les ayant trop inégalement entendus, et rien d’a
médiocre haleine, ce que bien des talents plus forts ont trouvé trop long et trop lourd ; il a fourni une carrière non inte
dant, mais distingué et précieux ; il en a fait un sobre, un juste et long usage. Son nom restera dans la littérature frança
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
ie précieuse de langage, les conversations vagues et frivoles , les longs verbiages d’amour commencèrent à être en vogue.
pour lui. Le marquis d’Urfé devait en grande partie sa célébrité à sa longue et merveilleuse passion pour Diane de Châteaumora
ois du mouvement en politique et en morale, d’amener à la suite d’une longue période de dissolution, une période de réserve af
83 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
effectivement l’idée du moi. — Elle est le produit d’une élaboration longue et complexe. — Opérations préalables requises pou
souvent nous oublions presque complètement et pendant un temps assez long le monde extérieur, pour nous rappeler un morceau
lle que nous lui ajoutons, nous en revoyons un fragment plus ou moins long , une minute, une heure, une journée, une année, p
faiblissant, et cela fait un désordre qui dure. Rien d’étonnant si ce long trouble, qui part d’une idée et dure à travers un
djacent ; mais, par des abréviations qui rassemblent en une image une longue série de moments, nous allons d’une période de no
tes nos sensations intermédiaires, l’opération serait prodigieusement longue  ; à parler exactement, elle emploierait autant de
cette opération plus ou moins perfectionnée, nous embrassons de très longs fragments de notre être en un instant et pour ain
nts, et d’ordinaire ils leur survivent. Ils durent intacts pendant de longues années, quelques-uns pendant toute notre vie. Ils
ue… Nous n’avons pas besoin de paroles ; voici sa réponse un peu plus longue qu’il ne me l’a donnée ; vous ne comprendriez pas
eures qui lui ont été contiguës. Par suite, l’image abréviative d’une longue série de sensations, opérations et actions, c’est
s accompagné l’autre. Par conséquent, dans un intervalle de temps, si long et si divisé qu’il soit, nous ne pouvons imaginer
84 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
sychologique, l’autobiographie, le personnage qui se confesse tout au long de deux volumes en petit texte est plus irréel et
rie des inexactitudes, des omissions et des défauts de Dickens serait longue . Au premier examen d’un de ses livres, un lecteur
r Peggotty s’est faite dans une vieille barque ensablée à deux pas du long grondement de la mer grise, le style de l’écrivai
suelles. Dans La Petite Dorrit, quand Arthur Clennam, au retour d’une longue absence, parcourt la sombre et décrépite maison d
se témoigne hargneux, résolu, peu sentimental et bon tandis qu’en de longs dialogues chuchotés avec le petit Pip, le forgero
e nature d’homme délicat, timide, gai et songeur. C’est encore par de longues professions de foi que se manifestent l’indomptab
ction chez Dickens s’achemine au dénouement avec les détours les plus longs et les plus invraisemblables. Tantôt presque enti
supérieure ne l’empêche. On sait si Dickens se prive de consacrer de longs passages aux commentaires personnels introduits à
n présence d’un dîner de cérémonie dans le monde, il éprouve, tout au long du récit qu’il en fait, la même humeur satirique
traits de mœurs réalistes qui durent le frapper, ne lui inspirent de longs commentaires. Ses lettres sont humoristiques, pas
geant guère ses forces, n’usant ni de prudence, ni de patience, ni de longs calculs. Tout le bel accueil qu’on lui a fait de
85 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315
omment employer toutes les heures de la journée qui lui semblaient si longues . Il y avait autour de lui quelques propriétaires
lors l’entretien s’engageait, un entretien peu animé, et coupé par de longs intervalles et de longs repos. Les deux amis parl
eait, un entretien peu animé, et coupé par de longs intervalles et de longs repos. Les deux amis parlaient des incidents de l
oyez un peu, en vérité, les jeunes gens sont étonnants… » Après cette longue tirade, Pierre secoua sur le dos d’une chaise la
hez son ami, non plus avec son paletot sac, mais avec un frac bleu, à longue taille, orné de très petits boutons et chargé de
e déjeuner ? demanda Boris. — Le déjeuner ne nous occasionnera pas un long retard. Mais, tenez, allez vous habiller ; pendan
arerai une petite collation : un verre d’eau-de-vie. Cela ne sera pas long . Nous ferons un meilleur repas chez la jeune veuv
rir pour arriver à la demeure de Sophie Cirilovna était beaucoup plus longue que le bon Pierre ne l’avait dit. Boris, se senta
s votre esprit. » Pierre mordait le bout d’ambre de sa pipe. Après un long silence, il reprit : « Je pourrais bien vous indi
orpulence, large tête, larges joues, grands yeux, et une profusion de longs cheveux. Sa physionomie était empreinte d’une exp
nt du traîneau, s’était assoupi. « Pierre ! lui cria son ami après un long silence. — Qu’y a-t-il ? répliqua Pierre à demi e
is eut avec elle un entretien, ou, pour mieux dire, un monologue plus long que la première fois. Il lui parla de son existen
ur battre le blé, il s’armait de son énorme fléau, et que, pendant de longues heures, ses bras musculeux se levaient et s’abais
quiète, tourmentée ! Non, il ne fallait pas y songer. Enfin, après de longs débats : on imagina un moyen de terminer l’affair
utre physionomie. C’était une chienne de race espagnole, aux oreilles longues , à la queue touffue, relevée en trompette, et aux
ge riant, l’esprit enjoué. Puis, ces élans de gaieté n’étaient pas de longue durée ; bientôt ils se transformaient en une tris
e. Moumou est devant lui portant un bout de corde brisé à son cou. Un long cri de joie s’échappe des lèvres de Guérassime. I
eilles, s’approcha de la palissade, flaira le sol, et fit entendre un long et perçant aboiement. Un homme ivre s’était couch
re le courant qu’il remontait, il se trouva en un instant à une assez longue distance du vieillard, qui, voyant l’inutilité de
rapide un homme d’une taille élevée portant un sac sur l’épaule et un long bâton à la main. C’était Guérassime. Il allait ré
ui lui caressait le visage, qui se jouait dans ses cheveux et dans sa longue barbe. Devant lui s’étendait en droite ligne le c
86 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
in lui avoit proposé par la bouche de Thétis, l’alternative d’une vie longue et heureuse, mais obscure, s’il demeuroit dans se
t que par-là, elles ne déparent pas moins tout l’ouvrage que les plus longues . Rien n’est plus ennuyeux, par exemple, que ces r
t précipité dans la sombre demeure de Pluton . J’en dis autant de ces longues épithetes, et de ces attributs attachés aux dieux
non seulement par leurs noms, mais encore, comme je l’ai dit, par de longues épithétes déja répétées mille fois, et qui n’ont
iers à qui il importe de vaincre au plutôt, perdent le tems à dire de longues injures à leurs ennemis, ou à leur conter des gén
qu’Homere a pour la vraisemblance, en faisant tenir à ses héros de si longs discours, quand il n’est question que de se battr
cet endroit le détail de ces offres, et il répéte mot pour mot, trois longues pages qu’on vient de lire un instant auparavant.
ela bon à peindre. Un autre défaut, c’est que Phénix fait entrer deux longues histoires dans son discours ; la premiere, absolu
t. Ou Rome à ses agens donne un pouvoir bien large, ou vous êtes bien long à faire votre charge. Qui s’appercevroit alors qu
pas même arriver que quelque sçavant admirât le bel effet que font le long et le large dans ces deux vers ? Je suis persuadé
éable et plus vive que celle de la perfection même, affoiblie par une longue habitude d’en jouir. Homere ne pouvoit donc manq
pour la guerre, il se mettoit en secret à la place d’Achille ; cette longue suite de combats, si ennuyeuse pour la plûpart de
tesse et d’élégance, le préjugé en acquit encore plus d’empire, et la longue possession du premier rang, fut prise enfin pour
a clarté, j’ai évité autant que je l’ai pû, les transpositions et les longues périodes. Les unes laissent une ambiguité fatigua
idées se sont confondues, ou effacées, l’une l’autre. Ajoûtez que ces longues périodes qui donnent du nombre à la prose, rompen
ntendue a trompé les poëtes ; ils ont voulu courir une carriere aussi longue que celle d’Homere et de Virgile, comme s’ils avo
pouvoir entrer en comparaison avec eux, que par des ouvrages d’aussi longue haleine que l’iliade et que l’éneïde. C’est de ce
exigent, en se surchargeant d’une matiere trop vaste. Aussi, tous ces longs poëmes, chacun selon la portée de leur auteur, ne
’est encor un de ses agrémens de n’avoir que six livres, dont le plus long n’a pas trois cens vers. C’est par ces raisons qu
me partie de l’iliade, que le détail anatomique des blessures, et les longues harangues des combattans, en emportent encore bie
n diminuent d’autant l’impression ; ou s’il n’étoit interrompu par de longs épisodes qui roulent sur les personnages indiffér
87 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »
chacun d’accourir. Ils viennent en mante complimenter le prince ; la longue file des figures officiellement tristes et des ré
ipes, disserte, démontre :49 « le prince ne manque que de chaleur, le long âge en lui l’a détruite », mais il y a un beau se
ichement. Ce brouet fut par lui servi sur une assiette. La cigogne au long bec n’en put attraper miette, Et le drôle eut lap
? »72 C’est un seigneur, on l’aborde humblement. Le pauvre coureur à longue échine débute par un compliment. Il n’a pas la ma
oyez plutôt ce grand seigneur valétudinaire, la tête « emmanchée d’un long cou », qui près de la rivière promène sur ses lon
e « emmanchée d’un long cou », qui près de la rivière promène sur ses longues jambes son long corps étique. Distrait, ennuyé, m
long cou », qui près de la rivière promène sur ses longues jambes son long corps étique. Distrait, ennuyé, mélancolique, on
cquitté, met les gens à la porte. La Fontaine a voulu peindre tout au long ce portrait de l’hypocrite, et les grands moralis
es rayons de miel en litige « des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs , de couleur fort tannée, ainsi que les abeilles,
ant à ce que vous nous proposez, de vous emmener, nous avons une trop longue traite à faire, et vous ne pourriez nous suivre,
ures à foin, des âniers qui mènent en empereurs romains un coursier à longues oreilles. » Il sait leur langage familier, coloré
petit travail. Et ils reviennent avec des bottes de branchages, plus longues et plus larges que leurs maigres corps, tellement
La Bruyère, de la Cour, 133. 49. Vous ne manquez que de chaleur. Le long âge en vous l’a détruite. D’un loup écorché vif a
Bruyère, VIII, de la Cour. 56. Adieu, dit le renard, ma traite est longue à faire. Nous nous réjouirons du succès de l’affa
ient qu’autour de ces rayons, Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs , De couleur fort tannée, et tels que les abeilles
88 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
uand les cierges allumés les font reluire de feu. — A-t-elle des yeux longs et fendus, qui s’ouvrent tout humides comme une l
sur une fleur bleue dans l’ombre ? — Justement, répondais-je, avec de longs cils qui tremblent dessus comme l’ombre des feuil
u’à mi-jambes ; ses épaules nues, partageant en deux ses tresses déjà longues et épaisses de cheveux, qui reluisaient comme de
ait plus vous le raconter sans pleurer. Si vous en voulez savoir plus long , il faut que l’aveugle vous le raconte à son tour
ns de mesures de terre sur une montagne ! Il y en aura toujours assez long et assez large pour recouvrir mes pauvres os quan
r n’étaient pas nos amis. Ah ! les bêtes, monsieur, cela en sait plus long que nous, allez ; celui-là vous le fera bien voir
ns du soleil d’été rasant les montagnes, dont il semblait balayer les longues ombres et sécher la rosée, le dommage que la jour
ournée de la veille nous avait fait. Hélas ! qu’on nous en avait pris long , et qu’il nous en restait peu. Comme Jephté, dans
de bûcherons de la plaine, armés de leurs grandes haches et de leurs longues scies d’acier pour abattre et débiter le bois dan
89 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
couverts ; Et là d’une voix éplorée, Il raconte à l’Ombre adorée Les longs tourments qu’il a soufferts. Il veut fuir l’ingr
de l’armée. Les éditions se multiplièrent comme les étoiles après une longue nuit. « Allez aux cérémonies de nos Pères et croy
igion, dont la majesté s’est accrue par ses souffrances, revient d’un  long exil dans ses sanctuaires déserts, au milieu de l
nit très-bien le genre d’apologie qu’il entreprend. L’Église, dans sa longue carrière, a subi diverses sortes de persécutions
rêtais à contempler la croix qui marquait le champ de la mort, et les longues herbes qui croissaient entre les pierres des tomb
pressait ; je ne fixai point le moment du départ, afin de savourer à longs traits les derniers moments de l’existence, et de
expirer sur ses lèvres ; tantôt elle soutenait, sans se fatiguer, une longue course ; tantôt elle se traînait à peine ; elle p
on père. « Mon père ne l’habitait plus ; j’arrivai au château par la longue avenue de sapins ; je traversai les cours déserte
te. Sa superbe chevelure tombe de toutes parts sous le fer sacré, une longue robe d’étamine remplace pour elle les ornements d
90 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — II » pp. 159-177
lle le temps où celui-ci, dans leurs promenades, « couché tout de son long sur les ruines d’un vieux mur au bord de la mer »
amilières. Quelle impression le Temps a-t-il produit sur elle dans ce long intervalle ? l’a-t-il marquée de sa griffe au vis
pas », il s’appliqua pour la première fois à traiter en vers d’assez longs sujets, tout sérieux d’abord et presque théologiq
dépense de ses esprits et de ses forces en un rien de temps ; par un long exercice elle n’amasse qu’une courte fatigue ; et
un plaisir tel que peut seule l’inspirer une tendresse fondée sur une longue expérience de ton mérite et de tes essentielles v
plaisent chaque jour, et dont la nouveauté survit à l’habitude et au long examen des années. Il y a ici ce qu’on ne rencon
91 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire de la Grèce, par M. Grote »
ils les consultent encore plus qu’ils ne les lisent. Mais une lecture longue , continue, complète, n’est possible à la plupart
de l’Odyssée, sur l’unité de composition ou d’auteur applicable à des longs poëmes venus de si loin et transmis dans l’obscur
se demander, historiquement, ce qu’avaient pu être des poëmes d’aussi longue haleine que l’Iliade et l’Odyssée, et même si rée
c Wolf que les poëmes d’Homère n’ont été ni pu être écrits pendant un long laps de temps qui ne peut guère avoir été moindre
écriture n’est point une objection suffisante pour ne pas admettre de longs et très-longs poëmes : là est toute la question.
as invraisemblable d’admettre qu’il a pu exister, dès ce temps-là, de longs poëmes qui se sont transmis et conservés. L’Odys
92 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533
naient occuper cette humble et assujettissante position, et passer de longues journées sans murmure à ces fenêtres monotones et
s et avortées. Une femme du grand monde, à laquelle il avait rendu de longs soins, avait paru l’accueillir, lui promettre que
ut de fierté s’amollit en humble douleur, et le reste n’est plus. Six longs mois s’étaient écoulés depuis la première visite 
revint, et s’y trouva naturellement assis, chaque après-midi, pour de longues heures. Il apprécia, dès qu’il eut tourné son reg
tel ne se retirait qu’après lui avoir remis celle même de sa mère. Un long silence d’émotion suivit ; le jour était tout à f
ébranler, comme avec sa hache le bûcheron furieux, et leur livrer de longs assauts dans des agonies terribles. D’autres fois
93 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
le front au-dessus d’un nez très allongé. Ils leur supposent de très longs cheveux et une barbe qui tombe jusqu’aux pieds.77
s et sa bouche fendue verticalement. Lui aussi porte des cheveux très longs . Quant à sa couleur, elle est infiniment variable
pour dépeindre celles-ci comme des femmes de couleur claire à cheveux longs et lisses ainsi que les portent les femmes maures
uinâdyi. — Les gotteré sont robustes et trapus et porteurs d’une très longue barbe. Le konkoma malinké est, lui aussi, une var
aut d’un mètre au plus, il a les pieds tournés en arrière et porte la longue barbe qui semble à peu près générale chez les nai
La durée de la vie des guinné n’est pas indéfinie, leur existence est longue et leur croissance lente et dès qu’ils ont attein
94 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Brizeux. Œuvres Complètes »
ois, je crois, il l’a quitté pour aller à Londres, mais ce ne fut pas long  ! Il revint bientôt à son cher pays, comme l’enfa
e dernier soupir de l’homme qui expire… Il ne sait pas jouer des airs longs . André Chénier souvent aussi n’a que dix vers, qu
a l’haleine courte, comme Virgile : seulement, Virgile l’avait aussi longue que pure dans ses vers. Quant à la harpe de Merli
beaucoup dans Les Bretons, je ne l’ai pas entendue. Dans ce poème de longue haleine entrepris par une haleine courte, dans ce
t trop à travers la chevelure ébouriffée du petit pâtre se dresser la longue et solennelle oreille du Marchangy ! Imagination
n noir et si bien peigné, qui a laissé là ses braies bariolées et ses longs cheveux celtes, ne rappelle pas plus le génie d’H
95 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
tes ses forces, auroit peine à ébranler. Je ne parlerai point plus au long de la vrai-semblance mécanique, parce qu’on en tr
portraits, soit qu’il ait été imaginé. Nous parlerons tantôt plus au long de ces caracteres connus. Quoique tous les specta
s sentimens et de toutes les passions. Si je n’en parle point plus au long , c’est que j’en ai déja dit trop pour les personn
96 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
es seront puériles et de mauvais goût. Je suppose qu’en commençant la longue et minutieuse description de sa figure, le poëte
m horrendum, informe, ingens de Virgile, et surtout dans la désinence longue et vague d’ ingens. Que le poëte eût dit simpleme
déesse de la mer, au lieu de porrexerat, avait jetté ; au lieu de ses longs bras, ses bras ; au lieu de longo margine terraru
u’ils seraient toujours petits, quand ils auraient cinquante pieds de long . Et là-dessus je vous souhaite le bonsoir, et à n
97 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »
; qu’il en ait inventé ou combiné les événements à tête reposée et de longue main ; ou, comme tant d’autres marquis de la Roca
à le relever pour le compte de son talent contesté, et il a écrit une longue préface qu’il a plaquée à la tête de ces trois vo
comme de l’eau, contre les moralistes camards, qui ne voient pas plus long que leur nez et qui piaillent pour la morale en q
us que la durée d’un éclair ! Le Leone Leoni de madame Sand n’est pas long , et par là l’artiste a épargné à son lecteur, tou
98 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
Tout gémit ; et la voix de la nature entière             Ne fut qu’un long soupir. Levez donc vos regards vers les célestes
n éternité ! Sans t’épuiser jamais, sur toute la nature Tu pouvais à longs flots répandre sans mesure             Un bonheur
, on pourrait régler ses pensées sur son horizon ; on n’aurait pas de longues espérances pour un jour de durée, ni de courtes v
longues espérances pour un jour de durée, ni de courtes vues pour de longues années ; on pourrait aimer, travailler, construir
l’air. Qui est-ce qui n’a pas expérimenté qu’au retour d’un voyage de long cours, ou même d’une simple promenade au grand ai
Dieu. Méditation poétique I Il est nuit… Qui respire ?… Ah ! c’est la longue haleine, La respiration nocturne de la plaine ! E
ente, En donnant aux sillons qui nous creusent nos lits D’une mer aux longs flots l’insensible roulis ! Nulle autre voix que
après un jour qui passe, Patient comme un but qui ne s’approche pas, Long comme un infini traversé pas à pas, Prudent comme
nd de la ravine, Ruminent sourdement l’herbe morte ou l’épine ; Leurs longs cous sur le sol rampent comme un serpent ; Aux fl
rs finissant recommencent toujours, « Et dont le calcul même est trop long pour tes jours ? « Petit charbon tombé d’un foyer
99 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — II. (Fin.) » pp. 398-412
et habile jeunesse née de Chateaubriand, qui en sait dire encore plus long qu’elle n’en pense sur tout sujetp : lui, il en d
croire, s’il ne l’eût vu proprement à l’œil ; et quand ils virent le long et le large de la ville, qui de toutes les autres
s un temps, celle du genre humain. « N’importe, peuple usé ! peuple à longue robe, sans défense et sans glaive ! passons à d’a
la revendiquent pour eux comme infuse par nature et corroborée par un long usage, et ne souffrent qu’aucune autre nation pui
oire de la poésie provençale, tome II, p. 58-68.) p. [1re éd.] plus long qu'elle ne pense : q. [1re éd.] C’est d’une expr
100 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »
ac commençait à dérouler ses moires Pour l’homme, brute aux bras trop longs , au nez trop court ;   Et dans l’annonce obscure,
attend l’heure Où le héros charmant va fuir, silencieux, Et dans ses longs cheveux répandus elle pleure. Amédée Pigeonbo
igeonbo Lohengrin Elsa, la chevelure défaite et flottante. En longue robe droite, tombant, sans un pli, Sephore vers l
es de notre art national. Il s’agit, présentement, non de réparer une longue injustice — car depuis beaucoup d’années, l’opini
es, trop courts pour permettre d’établir une opinion raisonnée, assez longs pour qu’on puisse placer cet ouvrage, sans craint
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