l, 155 900 pour une population de 38 millions d’habitants. Note 2.
Livre
premier, chapitre II, IV. Sur les droits féodaux
ane, et les mineurs de Bercy, chacun pour un tiers, qui est de 97 667
livres
sur la terre de Blet, et de 20 408 livres sur la
un tiers, qui est de 97 667 livres sur la terre de Blet, et de 20 408
livres
sur la terre des Brosses. L’aîné, comte de Simian
n outre un préciput (selon la coutume du Bourbonnais) évalué à 15 000
livres
, comprenant le château avec la ferme attenante et
. Le domaine entier, comprenant les deux terres, est évalué 369 227
livres
. La terre de Blet comprend 1 437 arpents, exploit
ermiers, auxquels le propriétaire fournit des bestiaux estimés 13 781
livres
. Ils payent ensemble au propriétaire 12 060 livre
aux estimés 13 781 livres. Ils payent ensemble au propriétaire 12 060
livres
de fermage (outre quelques redevances en poulets
nces en poulets et corvées). Un seul a une grosse ferme et paye 7 800
livres
par an, les autres payent 1 300, 740, 640, 240 li
e et paye 7 800 livres par an, les autres payent 1 300, 740, 640, 240
livres
par an La terre des Brosses comprend 515 arpents
fermiers, auxquels le propriétaire fournit des bestiaux estimés 3 750
livres
; ils payent ensemble au propriétaire 2 240 livre
ue tous les meubles sont pourris et hors d’usage ; ils valaient 7 612
livres
en 1748 ; ils ne sont plus estimés qu’à 1 000 liv
s valaient 7 612 livres en 1748 ; ils ne sont plus estimés qu’à 1 000
livres
. « Le moulin à eau occasionne presque autant de d
our les terres nobles, est évaluée au denier 25, c’est-à-dire 373 060
livres
, dont il faut défalquer un capital de 65 056 livr
st-à-dire 373 060 livres, dont il faut défalquer un capital de 65 056
livres
représentant les charges annuelles (portion congr
es personnelles comme les vingtièmes. Elle rapporte net par an 12 300
livres
, et vaut net 308 003 livres. 2. La terre des Bros
ngtièmes. Elle rapporte net par an 12 300 livres, et vaut net 308 003
livres
. 2. La terre des Brosses est, suivant l’usage du
oits de fief et justice à celle de Blet. Sur ce pied elle vaut 73 583
livres
, dont il faut défalquer un capital de 12 359 livr
elle vaut 73 583 livres, dont il faut défalquer un capital de 12 359
livres
pour les charges réelles ; elle rapporte net par
359 livres pour les charges réelles ; elle rapporte net par an 3 140
livres
, et vaut net 61 224 livres. Ces revenus ont les s
s réelles ; elle rapporte net par an 3 140 livres, et vaut net 61 224
livres
. Ces revenus ont les sources suivantes : En premi
eur abandonne ses droits à celui qu’il commet. » (Le seigneur paye 48
livres
par an au bailli pour tenir son audience une fois
res par an au bailli pour tenir son audience une fois par mois, et 24
livres
au procureur fiscal pour y assister.) Il perçoit
iaux prononcées par ses officiers. Ce profit, année moyenne, est de 8
livres
. Il doit entretenir une prison et un geôlier. (On
. (profits nuls). 7° Droit de chasse et de pêche, le second évalué 15
livres
par an. 8° Droit de bourgeoisie (voy. article 4)
s plus riches doivent payer par an chacun 12 boisseaux d’avoine de 40
livres
et 12 deniers parisis ; les moyens, 9 boisseaux e
9 pintes de vin par tonneau, affermé en 1782 pour 6 ans, moyennant 60
livres
par an. 12° Droit de boucherie ou de prendre la l
n 12 bœufs ». Ce droit est perçu par le régisseur : il est évalué à 3
livres
par an. 13° Droit sur les foires et marchés, auna
semaine, mais peu fréquentés ; pas de halle. Le droit est évalué à 24
livres
par an. 14° Corvées de charrois et à bras, par dr
point les exiger à la rigueur. » Valeur ainsi réduite des corvées, 49
livres
15 sols. 15° Banalité de moulins (sentence de 173
anal, ainsi que celui à vent et 6 arpents adjoints, sont affermés 600
livres
par an. 16° Banalité de four. Transaction de 1537
ut percevoir un seizième de la pâte ; ce droit pourrait rapporter 150
livres
annuellement ; mais, depuis quelques années, la m
; ces droits portent sur 1 356 arpents qui valent, les meilleurs 192
livres
l’arpent, les moyens 110 livres, les mauvais 75 l
arpents qui valent, les meilleurs 192 livres l’arpent, les moyens 110
livres
, les mauvais 75 livres. À ce taux, les 1 350 arpe
meilleurs 192 livres l’arpent, les moyens 110 livres, les mauvais 75
livres
. À ce taux, les 1 350 arpents valent 162 750 livr
s, les mauvais 75 livres. À ce taux, les 1 350 arpents valent 162 750
livres
. — On fait remise aux acquéreurs du quart des lod
éreurs du quart des lods et ventes. — Rapport annuel de ce droit, 254
livres
. 22° Droit de dîmes et charnage. Le seigneur a ac
nt 85 arpents, outre une portion de dîmes, et rapportant par an 2 100
livres
, ce qui, en admettant une mutation tous les vingt
tation tous les vingt ans, donne annuellement au seigneur de Blet 105
livres
. Outre les charges indiquées, il y a les charges
ngrue. D’après la déclaration du roi de 1686, elle devait être de 300
livres
. Par transaction en 1692, le curé, voulant s’assu
s, novales, etc. — L’édit de 1768 ayant fixé la portion congrue à 500
livres
, le curé réclama cette somme par exploit. Les cha
logement, son chauffage et la jouissance de 3 arpents de friches, 200
livres
. 3° Au régisseur, pour garder les archives, veill
réparations, percevoir les lods et ventes, percevoir les amendes, 432
livres
, outre la jouissance de dix arpents de friches. 4
gtièmes. Précédemment, les terres de Blet et des Brosses payaient 810
livres
pour les deux vingtièmes et les deux sous pour li
es payaient 810 livres pour les deux vingtièmes et les deux sous pour
livre
. Depuis l’établissement du troisième vingtième, e
re. Depuis l’établissement du troisième vingtième, elles payent 1 216
livres
. Note 3. Livre premier, chapitre III, III. Dif
ssement du troisième vingtième, elles payent 1 216 livres. Note 3.
Livre
premier, chapitre III, III. Différence du revenu
éels : 1° Dans l’Almanach Royal, l’évêché de Troyes est évalué 14 000
livres
; dans la France ecclésiastique de 1788, 50 000.
e de la Révolution dans le département de l’Aube), il rapporte 70 000
livres
. Dans la France ecclésiastique, l’évêché de Stras
s la France ecclésiastique, l’évêché de Strasbourg est évalué 400 000
livres
. Selon le duc de Lévis (Souvenirs, 156), il rappo
la France ecclésiastique, l’abbaye de Jumièges est portée pour 23 000
livres
. J’ai trouvé dans les papiers du comité ecclésias
é ecclésiastique que, selon les moines, elle rapporte à l’abbé 50 000
livres
. Dans la France ecclésiastique, l’abbaye de Bèze
es. Dans la France ecclésiastique, l’abbaye de Bèze est évaluée 8 000
livres
. Je trouve qu’elle rapporte aux moines seuls 30 0
luée 8 000 livres. Je trouve qu’elle rapporte aux moines seuls 30 000
livres
, et la part de l’abbé est toujours au moins égale
abbés Bonnefoi et Bernard, 1784). Elle rapporte donc à l’abbé 30 000
livres
. Bernay (Eure) est porté officiellement à 16 000.
’estiment à 57 000. Saint-Amand, au cardinal d’York, est marqué 6 000
livres
et en rapporte 100 000. (Duc de Luynes, XIII, 215
00 à 400 000 livres de rente. Saint-Faron, dit Boiteau, marqué 18 000
livres
, en vaut 120 000. L’abbaye de Saint-Germain des P
’abbaye de Saint-Germain des Prés (aux économats) est marquée 100 000
livres
. Le comte de Clermont, qui l’avait auparavant, l’
es. Le comte de Clermont, qui l’avait auparavant, l’affermait 160 000
livres
, « sans compter des prés réservés et tout ce que
Saint-Waast d’Arras, selon la France ecclésiastique, rapporte 40 000
livres
. Le cardinal de Rohan en a refusé 1 000 louis par
part. (Duc de Lévis, Souvenirs, 156.) Elle vaut donc environ 300 000
livres
Remiremont, dont l’abbesse est toujours une princ
lement dotés, est évalué officiellement au chiffre ridicule de 15 000
livres
. Note 4. Livre deuxième, chapitre I, VI. Sur l
valué officiellement au chiffre ridicule de 15 000 livres. Note 4.
Livre
deuxième, chapitre I, VI. Sur l’éducation des pri
ières que pouvaient l’être de vieux rentiers au Marais. » Note 5.
Livre
cinquième, chapitre II, III. Sur le chiffre de l’
s provinciales, en Champagne elle prélève 3 sous et 2/3 de denier par
livre
, ou 15 fr. 28 c. sur 100 ; dans l’Ile-de-France,
denier par livre, ou 15 fr. 28 c. sur 100 ; dans l’Ile-de-France, 35
livres
14 sous sur 240 livres ou 14 fr. 87 sur 100 ; en
5 fr. 28 c. sur 100 ; dans l’Ile-de-France, 35 livres 14 sous sur 240
livres
ou 14 fr. 87 sur 100 ; en Auvergne, 4 sous par li
14 sous sur 240 livres ou 14 fr. 87 sur 100 ; en Auvergne, 4 sous par
livre
du revenu net, c’est-à-dire 20 pour 100. Enfin, d
oi il faut ajouter 11 fr. pour les deux vingtièmes et les 4 sous pour
livre
ajoutés au premier vingtième ; total, 53 fr. 15 c
tés au premier vingtième ; total, 53 fr. 15 c. d’impôt direct sur 100
livres
de revenu taillable. La dîme, étant évaluée au se
Michelet I L’Amour [I-IV]. [Le Pays, 8 décembre 1858.] Le
livre
que Michelet vient de publier, sous ce titre éter
par quel bout prendre toute cette physiologie sanguinolente, — car le
livre
de Michelet, qui est autre chose aussi, veut être
e temps. Déjà Stendhal, le matérialiste Stendhal, nous avait donné un
livre
de l’Amour très suffisamment épicé de physiologie
as, — Michelet a écrit, comme on le sait, l’Oiseau et l’Insecte, deux
livres
à la Bernardin de Saint-Pierre, d’une observation
ous disait : « Il a voulu glorifier la femme, et quand on aura lu son
livre
, on sera quinze jours sans pouvoir en regarder un
regarder une. Voilà comme il entend l’amour ! » Rien de plus vrai. Le
livre
de Michelet est un outrage aux femmes… mais un ou
es des bucoliques ; mais, malgré tout cela, il faut bien le dire, son
livre
de l’Amour est indécent et pourrait être dangereu
plus troublant qu’il est plus troublé. Indécent : La lecture seule du
livre
entier peut donner une idée juste de l’ouvrage. L
; il faudrait les faire en latin et nous ne sommes pas à Leipzig. Le
livre
de Michelet nous a rappelé, en effet, certains tr
ert, ne pouvait pas prendre cette honnête précaution du latin dans un
livre
de conseil pratique donné à tout le monde, et par
tique donné à tout le monde, et par là il nous force de parler de son
livre
— comme il l’a écrit — en français. II Ains
tte infaillible de bonheur domestique, individuel et social, voilà le
livre
de Michelet ! Ce singulier traité de l’Amour n’es
lu Baruch et à qui la naïveté de l’impression fait tout pardonner. Le
livre
de Michelet est plus profond que cela. Ne l’oubli
e Michelet est plus profond que cela. Ne l’oublions jamais ! c’est un
livre
de but pratique et d’application immédiate, la pr
est bien toujours Michelet ! Savez-vous ce qu’il a cru faire avec son
livre
de l’Amour ?… De la casuistique très supérieure à
le prêtre vrai des temps nouveaux. Ce n’est pas pour rien que dans un
livre
célèbre, dix ans auparavant, l’auteur de l’Amour
doce. À coup sûr, s’il y a quelque atténuation possible au mal de son
livre
présent, elle sera dans cette prêtrise inattendue
s, il se dit : « Je leur ferai tôt ou tard un don. Je leur écrirai le
livre
d’affranchissement des servitudes morales, le liv
e leur écrirai le livre d’affranchissement des servitudes morales, le
livre
de l’AMOUR VRAI. » Et le voilà ! Il mit douze ans
imperturbablement racontées, et cela paie de tout, même d’avoir lu le
livre
, cette préface-là ! III Le ridicule, — le r
Jupiter, voilà, en effet, la dernière ressource qui reste contre des
livres
contagieux à la façon de l’Amour de Michelet ! Sa
e de certains enthousiasmes et de certaines attitudes de l’auteur, le
livre
peut-être aurait un succès. Qui sait ? les cafeti
long, le long de son ouvrage, en débouche une tonne sous leur nez. Le
livre
de l’Amour pourrait donc, malgré tout, même dans
délié, le souple, le hardi, le téméraire, le familier dans ses autres
livres
avec les femmes, n’est plus le même homme. Quand
qu’il y a un chapitre intitulé : « Une Rose pour directeur », dans ce
livre
physiologique, chimique et chirurgical, où le côt
un homme en deux du premier coup, serait la mort, — la mort subite du
livre
de Michelet ! IV Il faudrait peut-être la s
livre de Michelet ! IV Il faudrait peut-être la souhaiter à son
livre
, cette mort subite après laquelle bientôt on n’en
ins, — un moderne bénédictin de l’histoire, quelle fin à faire que le
livre
de Michelet ! Il est des vieillards qui ont des p
! Il est des vieillards qui ont des passions de jeune homme, mais le
livre
de Michelet n’est pas un livre de jeune homme, un
t des passions de jeune homme, mais le livre de Michelet n’est pas un
livre
de jeune homme, une éruption de l’ancien volcan,
ermentations, gardées en soi, pour écrire, sous le nom de l’Amour, un
livre
hideux de physique et que la critique ne peut pas
, exclusivement mis dans sa monstrueuse préoccupation. Le vrai nom du
livre
de Michelet, c’est le nom qu’il donne aussi au xi
rminer. Si le xixe siècle ne devine pas comment il se nomme, dans ce
livre
de l’Amour qui n’est pas l’amour, nous ne nous ch
te d’un homme qui court raide au sujet qui fait dans notre temps tout
livre
populaire : la Révolution ! Puis, ce furent aussi
out livre populaire : la Révolution ! Puis, ce furent aussi de petits
livres
de fausse morale, comme la Femme et l’Amour, alte
de fausse morale, comme la Femme et l’Amour, alternant avec d’autres
livres
d’histoire naturelle, comme l’Oiseau et l’Insecte
ecte, — et aujourd’hui la Mer ! La Mer ! voilà le magnifique sujet du
livre
que Michelet vient de publier. Sujet poétique, sc
donc sur la mer que l’inépuisable Michelet nous donne encore un petit
livre
léger et quelquefois brillant comme une des bulle
du reste, qui puisse expliquer la pâleur ou la lenteur du succès d’un
livre
dans lequel, selon moi l’auteur vaut bien ce qu’i
davantage ! Il en est une autre, qui tient au sujet grandiose de son
livre
et à ce titre, qui, d’un mot, d’un seul mot de tr
’Oiseau ! Si au lieu de l’appeler l’Oiseau, Michelet avait appelé son
livre
« l’Air », eût-il eu un succès égal ?… Grave ques
ge, sur sa fenêtre, entre deux pots de réséda, devait s’intéresser au
livre
de Michelet. Et cela n’a pas manqué. Mais la Mer
on », ne vous y trompez pas ! car c’est le poisson qui est le fond du
livre
de Michelet, je ne crois pas que cela passionne l
le poisson, en effet, bien plus que la mer, qui est le vrai sujet du
livre
de Michelet. C’est le poisson qui est son héros n
qui parle et non pas moi !) écrive impunément en son nom, à elle, des
livres
minces, superficiels, et, qui sait ? peut-être in
re intéressants, tels que l’est, pour beaucoup d’esprits du moins, le
livre
nouveau de Michelet. Nous qui l’avons lu, comme n
ofits graves, nous ne sommes pas, du reste, de ceux qui croient qu’un
livre
ne peut avoir qu’un seul accent. L’amour de la sp
int brouillé la cervelle que nous ne puissions très bien admettre des
livres
où l’imagination étend sa couleur inspirée sur le
x dons à la fois, dans des degrés différents, qui savent composer des
livres
moins austères que la science, mais non pas cepen
dire, Michelet ne la résout pas. Et il ne la résout pas plus dans son
livre
: la Mer, que dans ses écrits précédents où, d’hi
fleur vespérale et tardive de naturaliste frais éclos. En ces petits
livres
vraiment curieux que l’on pourrait appeler « les
e si fringant, que quelques lectures rapides et faciles à travers des
livres
plus ou moins gros. On sent cela sans être savant
nt de jeune fille, et il devient tellement sentimental, même dans son
livre
de la Mer, qu’il ne sera peut-être pas fâché de l
le qu’elle, se régale des premières ivresses de la vie ! VII Le
livre
de Michelet, qu’il appelle la Mer, avec une simpl
; lui, Michelet, est un esprit poétique par-dessus un historien. Son
livre
pourrait faire le pendant et la Suite de ces fame
torien. Son livre pourrait faire le pendant et la Suite de ces fameux
livres
oubliés maintenant, qu’on intitulait autrefois :
n’est pas, au point de vue du talent, ce que j’aime le mieux dans son
livre
. Je la crois très vraie, très observée sur le vif
fesseur n’a pas voulu se priver, Michelet n’est plus partout dans son
livre
qu’utilitaire, progressif, homme des travaux publ
’autrui. Il répète deux ou trois vues systématiques, empruntées à des
livres
plus ou moins célèbres. Il joue à l’écho avec cel
ne reconnaît pas cette vieillerie de Dieu, qu’il a supprimée dans son
livre
un peu plus aisément que la science ne supprimera
ique notion que Michelet a depuis longtemps rejetée aussi bien de ses
livres
d’histoire que de ses livres d’histoire naturelle
puis longtemps rejetée aussi bien de ses livres d’histoire que de ses
livres
d’histoire naturelle. Dans l’histoire, parlant au
et des plus séduisants écrivains qu’ait produits le xixe siècle. Ce
livre
même de la Mer, quoiqu’il soit de tendance impie,
si vous exceptez les baleines pour lesquelles il a un sentiment ; ce
livre
de la Mer est plein de choses puissantes et charm
vers de Henri Heine et de Goethe. Et cependant, malgré tout cela, ce
livre
de la Mer n’élèvera pas Michelet d’un degré de pl
bien, cette rose-là, il la portera encore après la publication de son
livre
! Elle n’est pas tombée dans la mer.
ptembre 1861.] [I] Voilà tout à l’heure bien des années que ce
livre
de l’Infaillibilité a été lancé dans la publicité
ès peu parlé. Rien là qui doive surprendre. C’est une loi. Les grands
livres
dont la pensée fait surtout la grandeur n’ont poi
rapides et les plus sûrs, il n’y a que la passion pour le succès d’un
livre
, la passion et la circonstance, à laquelle parfoi
ds, pour tout incendier ! Or, tel n’est pas Blanc Saint-Bonnet et ses
livres
. Pour mon compte, je suis disposé à reconnaître q
urs mieux aimé, disait le professeur Cousin, faire des hommes que des
livres
, et Saint-Bonnet fut son meilleur ouvrage, l’ouvr
qu’on ne recommence jamais ! Après l’Unité spirituelle, il écrivit le
livre
de la Douleur, un livre de mysticité tendre comme
is ! Après l’Unité spirituelle, il écrivit le livre de la Douleur, un
livre
de mysticité tendre comme les Saints en auraient
écrivit en se jouant dans l’entre-deux de ses autres ouvrages : « un
livre
tulipe », pour en exprimer la rareté, sans doute,
lipe », pour en exprimer la rareté, sans doute, — le croyant rare, ce
livre
, parce qu’il ne le connaissait pas ! Telle, en qu
itude de ce mot. Continuation de cette glorieuse mauvaise chance ! Le
livre
Infaillibilité, ce livre le plus métaphysique, le
tion de cette glorieuse mauvaise chance ! Le livre Infaillibilité, ce
livre
le plus métaphysique, le plus théologique, le plu
physique, le plus théologique, le plus profondément pensé de tous ses
livres
, n’a pas donné grande envie aux superficiels Éole
e leurs articles, de déchaîner le vent de la parole en l’honneur d’un
livre
qu’ils ne comprenaient pas. Mais qu’importe ! la
! S’il vivait, il pourrait être tranquille. Elle s’appelle, comme son
livre
: Infaillibilité ! II L’idée dont le dével
Infaillibilité ! II L’idée dont le développement constitue ce
livre
de Saint-Bonnet n’est pas une invention qui lui a
t. Non pas ! C’est, sous son nom abstrait, mis bravement à la tête du
livre
pour faire tête de Méduse aux sots et les empêche
ph de Maistre, au commencement du siècle, trouva le moyen de faire un
livre
superbe intitulé : Du Pape, après cet autre livre
e moyen de faire un livre superbe intitulé : Du Pape, après cet autre
livre
superbe du cardinal Bellarmin intitulé : Du Souve
recommencé l’expérience. Après Joseph de Maistre, après ce magnifique
livre
du Pape, qui semblait si impérieusement péremptoi
péremptoire sur la question d’infaillibilité, Saint-Bonnet a écrit un
livre
identique de doctrine, mais différent de raisons
r les faits ! Nonobstant cette nécessité, cependant, quand on fait un
livre
sur la question d’infaillibilité, de mêler, dans
x, même quand ils sont des vérités, et ils ont fait tous les deux des
livres
puissants, qui se complètent l’un par l’autre et
venu ; c’est Saint-Bonnet. Joseph de Maistre n’avait pas, derrière le
livre
qu’il écrivait, un livre comme celui du Pape qui
. Joseph de Maistre n’avait pas, derrière le livre qu’il écrivait, un
livre
comme celui du Pape qui pouvait lui envoyer des r
randeur, n’a pas le charme de beauté dans la plus pure clarté qu’a ce
livre
incroyable du Pape, où la transparence de la form
a transparence de la forme est égale à la transcendance du sujet ! Ce
livre
, dangereux pour l’originalité la mieux fermée aux
qu’en raison de sa surprenante profondeur. III Ainsi, un grand
livre
après un grand livre, sur une question inépuisabl
urprenante profondeur. III Ainsi, un grand livre après un grand
livre
, sur une question inépuisable au génie lui-même,
nôtre était tenue à signaler. Quant à la question qui est le fond du
livre
de Saint-Bonnet, — de ce livre peut-être trop maj
Quant à la question qui est le fond du livre de Saint-Bonnet, — de ce
livre
peut-être trop majestueux en sa longueur savante
s les conséquences de leur inconséquence… Mais Saint-Bonnet, dans son
livre
, bien plus général parce que l’erreur va toujours
logique ; il le recule au plus profond de l’homme et des choses. Son
livre
ne commence pas, comme celui de de Maistre, par u
ans les données éternelles de la théologie chrétienne ; et quoique le
livre
, fourmillant d’aperçus, contienne bien autre chos
us haut. IV Et, cependant, ses autres mérites sont nombreux. Le
livre
de Saint-Bonnet, que j’oserais critiquer dans l’a
dans l’architecture de sa composition s’il n’était pas bien moins un
livre
écrit pour le public que les Élévations solitaire
que les Élévations solitaires d’un admirable penseur devant Dieu, ce
livre
de près de six cents pages étincelle de beautés d
tière, donneraient une idée suffisante, à qui craindrait d’aborder un
livre
si grave et si gros, des sveltes facultés de l’ho
t immense artiste, voilà la double nature de cet homme qui a fait des
livres
trop gros, dit-on, et les intitulait de ce grand
de la pensée, quoique le génie de la pensée, il l’eût aussi. Dans ce
livre
métaphysico-théologique, la beauté du style qu’il
. La Douleur [Le Constitutionnel, 14 janvier 1879.] V Son
livre
de la Douleur vient bien sous ma plume, dans un t
ous allez tout à l’heure le comprendre. Saint-Bonnet — l’auteur de ce
livre
— fait le plus frappant, le plus intéressant et l
es philosophes et des métaphysiciens. Ils ont tous les trois fait des
livres
sur le même sujet : la Douleur, — sujet mystérieu
France. Il ne l’a pas trouvé même en France, sa belle patrie ; car le
livre
que voici, qu’on a republié avec une obstination
es yeux, il y a là de quoi l’empêcher de sortir. Et voilà pourquoi ce
livre
de la Douleur est resté si longtemps parfaitement
a Légitimité, de la Chute, etc., n’a pas (comme vous le voyez) que ce
livre
de la Douleur au riche budget de ses œuvres· Malh
cle, encore moins haut cependant pour les yeux que pour la pensée… Le
livre
de la Douleur que j’en détache aujourd’hui, — au
pectueux et d’un sérieux… de luxe, en cette occurrence, M. Caro, — ce
livre
de la Douleur, par Saint-Bonnet, — dont M. Caro n
M. Caro ne parlera jamais, — doit être mis à part de tous les autres
livres
qui ont jamais touché à ce sujet. Il s’en disting
argues, ni Chamfort, ni madame de Staël (la madame de Staël du sombre
livre
de l’Influence des passions sur le bonheur indivi
t humain ! Qu’on le sache et qu’on ne l’oublie pas : il n’y a dans ce
livre
de Saint-Bonnet sur la douleur ni stoïcisme, ni r
e la Supériorité ! VI « Les hommes — dit Saint-Bonnet dans son
livre
de la Douleur — ont divisé les sciences. Au fond,
te la notion juste de l’Infini. Or écoutez ce commencement superbe du
livre
de la Douleur : « L’homme est comme une productio
raité de Saint-Bonnet sur la Douleur et elles sont grosses de tout le
livre
. Il tient intégralement là-dedans. Mais le penseu
issons-les ! Ce sont des Allemands. VII J’ai donné le germe du
livre
, — mais nulle exposition critique ne peut se subs
e du livre, — mais nulle exposition critique ne peut se substituer au
livre
même… et c’est au livre qu’il faut aller. Une têt
exposition critique ne peut se substituer au livre même… et c’est au
livre
qu’il faut aller. Une tête de la force de celle d
e qu’il imprime à leurs conséquences. C’est donc, encore une fois, au
livre
qu’il faut aller, et si on y va, on n’en reviendr
, mais pour le cœur. On n’en voudra jamais sortir. Dans ce sujet d’un
livre
qui prêtait le plus à la lâche sentimentalité des
es d’une vigueur sublime… Saint-Bonnet, l’auteur de la Chute, — de ce
livre
dont nous n’avons, hélas ! que les prolégomènes,
mprendre la douleur et l’accepter, mais ce n’était pas assez dire. Ce
livre
immense d’analyse ontologique et psychologique, e
rs : que « la douleur est une culture ». Dans un seul mot, c’était le
livre
que j’ai là sous les yeux. Le mot de Shakespeare,
é et l’a élargi, et en a fait la nappe de lumière qui s’étend dans ce
livre
de la Douleur et qui finit par allumer et rouler
tions de sainte Thérèse vers Celui qu’elle appelait « son Dieu ». Son
livre
, qui traite de « la Douleur », et qui est plutôt
de l’homme, — et tout ce mysticisme d’accent qui semble couronner le
livre
d’une auréole de sainteté (surnaturel à part) ne
ou au moins de les discuter, — Saint-Bonnet a grande chance, avec son
livre
de la Douleur autant qu’avec ses autres livres, d
grande chance, avec son livre de la Douleur autant qu’avec ses autres
livres
, de rester sans aucune influence sur le monde et
décadence. Ainsi, on a du talent et plus que du talent ; on écrit un
livre
de la plus haute et de la plus rare éloquence ; o
livre de la plus haute et de la plus rare éloquence ; on sème dans ce
livre
les aperçus et les axiomes ; à chaque mot, c’est,
cette vérité est si haïe et méprisée que ceux qui pourraient lire ce
livre
pour sa seule beauté ne le lisent pas et n’y touc
de chambre I Il faut donc en parler malgré nous, de ce petit
livre
que le doux Jules Janin appelait, l’autre jour, b
non pas ce que le bruit signifie, il convenait de ne pas gratifier un
livre
pareil d’un bruit quelconque, même en disant ce q
n, et je l’y gardai. Mais à présent je vais la rouvrir ! Le succès du
livre
s’est fait sans moi. Le succès de bruit, entendon
esse ; et par cela seul me voilà obligé de parler. Les lecteurs de ce
livre
auraient le droit de me dire : « Pourquoi ne nous
, on en a parlé ! La plus haute société n’a point dédaigné de lire ce
livre
bas… On a respiré avec avidité cette petite infec
tristes Mémoires, le but évident, le but pourpensé et réfléchi de son
livre
, c’est ce coup de Jarnac du pamphlet, mais le rom
igaro, quel ouvrage délicieux n’auriez-vous pas en perspective ! Quel
livre
pétillant, frétillant et émoustillant, pour les c
ne femme de chambre ! On peut se demander qui est capable d’écrire un
livre
comme celui-là dans l’état présent du personnel d
sieurs les valets !) ; mais les Mémoires d’une femme de chambre, quel
livre
supérieur par le sujet à tous les autres ! Quel p
des hypocrisies du temps plus profonde ! Et notez que ce serait là un
livre
tout à fait nouveau, tout à fait digne du dix-neu
ès du dix-neuvième siècle, car avant le dix-neuvième siècle un pareil
livre
était impossible. Il n’y a que dans un temps comm
que dans un temps comme le nôtre, épris et raffolant d’égalité, qu’un
livre
intitulé : les Mémoires d’une femme de chambre po
t friands de ce genre de jouissances… Il n’y avait que dans un pareil
livre
qu’on pouvait rabattre — joliment et bien ! — l’o
me de chambre — du moins de ceux-là que j’osais rêver, et qu’après le
livre
que voici j’ose espérer encore de mon temps — pou
Maine, nous a légué un chef-d’œuvre de grâce modeste et résignée, le
livre
peut-être le plus naturel qui ait jamais été écri
uvernante anglaise chez un garçon, qui a tiré de sa situation même un
livre
poignant de vérité, une âpre peinture des mœurs a
ouer ce difficile rôle de femme de chambre qui veut tout dire dans un
livre
, que ce livre soit, d’ailleurs, d’un moraliste de
ile rôle de femme de chambre qui veut tout dire dans un livre, que ce
livre
soit, d’ailleurs, d’un moraliste de fonction, ou
lleurs, d’un moraliste de fonction, ou d’un romancier ! Je pensais au
livre
terrible de Swift sur les domestiques, et je me d
: Voilà, me disais-je, une femme de chambre qui parle comme tous les
livres
à couvertures jaunes que je connais, et Dieu sait
t une idée hardie, — sur laquelle on a malheureusement spéculé. Si ce
livre
des Mémoires d’une femme de chambre n’étincelait
st ! Que ce soit Trissotin ou Bélise, l’être littéraire, auteur de ce
livre
, qui devrait être écrit par une fille d’action, b
Il est affecté de la pituite du petit alinéa et il le crachotte. Son
livre
n’a pas même le genre d’esprit qui dit : « Je me
lé le traquenard de son titre, nous n’ajouterions rien de plus sur le
livre
et sur son auteur, s’il n’y avait pas une questio
, s’il n’y avait pas une question plus importante que l’auteur et son
livre
, et que ce livre impose à la Critique l’obligatio
pas une question plus importante que l’auteur et son livre, et que ce
livre
impose à la Critique l’obligation de poser. Or ce
ns le mot, que chez des coquines, et cette particularité seule ôte au
livre
toute nouveauté, toute profondeur et toute portée
e, rien n’étant plus connu et plus rabâché sur les théâtres, dans les
livres
et dans les journaux de ce temps, que l’existence
on, manque de regard et radicale impuissance ! Je dis, à propos de ce
livre
dans lequel je m’attendais à trouver des percées
œurs à peindre et de sentiments à étudier. Et d’autant que de pareils
livres
, — qui m’ennuient et me dégoûtent, moi, car je pe
e ce chapitre. Certainement je vois bien deux raisons à ce bruit d’un
livre
manqué, comme ces Mémoires d’une femme de chambre
u pamphlet et n’en faire pas moins son petit tapage. Commencé par des
livres
où le talent rayonnait encore, le mal de ces misé
Photographie de la fille au dix-neuvième siècle, se continue par les
livres
mal faits et s’achève (comme ici) par les livres
se continue par les livres mal faits et s’achève (comme ici) par les
livres
ineptes. Le sujet seul du livre suffit pour excit
aits et s’achève (comme ici) par les livres ineptes. Le sujet seul du
livre
suffit pour exciter la curiosité, et, le croira-t
les sots ! Et, de fait, demandez-vous-le ! que faut-il pour écrire un
livre
de voyage ?… Il ne faut que partir… et que reveni
e petites aquarelles ou de petites gouaches, on obtient à peu près un
livre
, — un livre qui n’a ouvert ni le cœur ni la tête
uarelles ou de petites gouaches, on obtient à peu près un livre, — un
livre
qui n’a ouvert ni le cœur ni la tête à son auteur
rire, de décrire jusqu’à la plus extrême minutie, et qu’en matière de
livres
la peinture, l’envahissante peinture a tout rempl
Oui ! telle est, sans rien exagérer, la manière actuelle de faire un
livre
de voyage. Telle la nouvelle littérature facile,
si facile qu’elle ne sera bientôt plus une littérature du tout ! Les
livres
de voyages sont tout ce qu’on voudra, excepté des
u tout ! Les livres de voyages sont tout ce qu’on voudra, excepté des
livres
. Ils tendent à se multiplier chaque jour davantag
me pour ceux qui n’ont pas le mépris littéraire qui convient pour des
livres
écrits en courant et comme sous la dictée des cho
frotter à tous les objets pour se féconder, il y a par hasard un seul
livre
qui ait, lui, sa physionomie, ce n’est pas, soyez
ait pas besoin de courir le monde pour trouver en soi ce qui fait les
livres
vivants, c’est-à-dire de l’aperçu pour les éclair
moins d’effort, et par conséquent moins de mérite, que pour écrire un
livre
plus ou moins grandement ordonné, plus ou moins f
ne pouvons admettre au même titre, c’est le voyage servi à l’état de
livre
facile dans sa négligence déshabillée ou prétenti
on intimité de correspondance. C’est le voyage enfin qui veut être un
livre
et qui ne peut, un livre sans plan, sans unité, s
ance. C’est le voyage enfin qui veut être un livre et qui ne peut, un
livre
sans plan, sans unité, sans art quelconque. Certe
onnée ou acceptée pour un tableau. Or, c’est ce tableau, ou plutôt ce
livre
, que nous demanderons aujourd’hui à deux voyageur
éfauts très réels et très persistants, ce que nous venons de dire des
livres
de voyages. Assurément, comme on va le voir, il e
te, et voilà qu’une fois parti il n’a pu résister à la facilité de ce
livre
de tout le monde que chacun peut faire, et même l
peine qu’il a prise de les publier ? Eugène Fromentin, qui a écrit le
livre
de tout le monde, n’est pas tout le monde cependa
t de beaucoup. D’abord, par une contradiction piquante, ce faiseur de
livres
de voyages, qui a voyagé, n’est point au fond un
où l’éternelle description dévore tout et en a le droit, car dans les
livres
de voyage elle est sur son terrain plus qu’ailleu
tin. À ces qualités de son esprit ajoutons encore les qualités de son
livre
, car il en a, ce livre, et la première, à nos yeu
son esprit ajoutons encore les qualités de son livre, car il en a, ce
livre
, et la première, à nos yeux, est d’être le moins
ce livre, et la première, à nos yeux, est d’être le moins possible un
livre
de voyage, comme son auteur est le moins possible
à l’ouvrage un charme de passé que ne connaissent pas d’ordinaire les
livres
de voyage, qui poussent droit devant eux la tête
a retourner en arrière avec cette mélancolie qui convient si bien aux
livres
des hommes ! De plus, sous sa forme flottante, fa
oin d’unité vaguement obéi, un essai de secrète ordonnance qui sentie
livre
combiné, et donne comme une pointe d’unité dramat
! voilà des qualités, n’est-ce pas ? qualités d’écrivain, qualités de
livre
: talent, intérêt romanesque, qui n’est pas seule
r pourtant, parce que l’ouvrage de Fromentin n’est rien de plus qu’un
livre
de voyage individuel et pittoresque, quoiqu’il le
sur des pages, des descriptions sur des descriptions ! Comme tous les
livres
de cet ordre, qui tentent tous les esprits, même
se. Facile à vivre. Facile à mourir ! IV Et si cela est pour un
livre
aussi véritablement distingué que celui d’Eugène
n talent fourvoyé !… Or, c’est le cas pour Maxime du Camp et pour son
livre
sur la Hollande. Excepté les hommes qui ont besoi
qui ont besoin de consulter des catalogues de musée, qui achèvera ce
livre
vide et prétentieux, où l’auteur, du moins, n’a p
n’a pas perdu de talent, car il n’en a pas mis, et où, comme dans le
livre
de Fromentin, qui, si lâché qu’il soit, a de l’ac
nt nous pouvons dire : « J’ai vu mieux », que nous retrouvons dans le
livre
sur la Hollande, où rien, absolument rien de l’au
de couleur. Voilà en quelques mots (et il ne mérite pas davantage) ce
livre
sur la Hollande que du Camp vient de publier, et,
ce livre sur la Hollande que du Camp vient de publier, et, comme tout
livre
de voyageur n’est jamais au fond que le voyageur
u Camp, son Ménechme, mais son Ménechme à la manière d’un fantôme. Le
livre
de du Camp, imité par le style, faux par la pensé
p, imité par le style, faux par la pensée et vide par le tout, est un
livre
qui n’ira pas loin, même dans les ateliers. On y
nsuffisant pour parler dignement de ce grand homme. Le seul mérite du
livre
est de simplifier cette question de livres de voy
nd homme. Le seul mérite du livre est de simplifier cette question de
livres
de voyages que nous avons traitée aujourd’hui, et
n fléau littéraire des plus menaçants. Il est évident que beaucoup de
livres
comme celui-ci auraient leur éloquence contre ce
gagé des écrivains contre elle ; car il a dit de l’Académie, dans ses
livres
, de ces paroles qui sont des choses, — et des cho
aux écrivains qui ont méprisé ses fauteuils, en mettant par terre les
livres
dans lesquels ils les ont méprisés, — et ils obéi
Champagny. Rome et la Judée. [Le Pays, 13 avril 1858.] I Si ce
livre
de Rome et la Judée eût été le début littéraire d
une prévision ou une espérance ? Quelque chose, par exemple, comme le
livre
des Césars qui, de fait, quand il parut, fut tout
et le pincé de Montesquieu, s’étaient introduits dans l’Histoire. Le
livre
de Champagny était un livre élevé et charmant, un
s’étaient introduits dans l’Histoire. Le livre de Champagny était un
livre
élevé et charmant, un livre César sur les Césars
’Histoire. Le livre de Champagny était un livre élevé et charmant, un
livre
César sur les Césars ! Parmi les connaisseurs, ce
ampagny était jeune, et on pouvait tout en attendre. Tout, excepté ce
livre
-ci, hélas ! plus de vingt ans après. Avant les Cé
as en si belle route, quand, tout à coup, il en changea… Il publia un
livre
d’économie politique. D’économie chrétienne, il e
ssât très vite, et nous avions appris avec bonheur qu’il préparait un
livre
d’histoire sur une époque limitrophe à celles que
ompétent et si renseigné. Eh bien, notre joie n’a pas été longue ! Ce
livre
-ci ne porte pas de trace de cette main svelte, sp
t déplorablement empâtée… L’histoire de Rome et la Judée n’est pas un
livre
, c’est un travail (surtout pour qui le lit), et u
ce sont ces arpèges et ces fioritures que n’a point eus Champagny. Le
livre
de Rome et la Judée n’est pas le livre des Césars
ue n’a point eus Champagny. Le livre de Rome et la Judée n’est pas le
livre
des Césars, repris dans une gamme différente, et
ars, repris dans une gamme différente, et cependant c’est toujours le
livre
des Césars ! C’est lui gâté, affaibli, méconnaiss
puisqu’il avait donné le meilleur du sang de sa pensée à son premier
livre
, ne pouvait-il pas, au moins, s’imiter ?… Le suje
it buriné ses Césars ! Il n’était allé que jusqu’à Néron dans le beau
livre
de sa jeunesse, mais n’avait-il pas à reprendre l
res, dignes de son burin d’autrefois, sont bien, il est vrai, dans ce
livre
, mais elles n’ont plus la même finesse, le même d
les qu’on les y voit, elles sont encore ce qu’il y a de mieux dans ce
livre
manqué ; mais elles n’en couvrent pas l’indigence
il est, littérairement et de pensée, d’une pauvreté désolante, et les
livres
pauvres sont au-dessous des livres mauvais. II
, d’une pauvreté désolante, et les livres pauvres sont au-dessous des
livres
mauvais. III Et d’abord il n’a pas de vue g
serait l’évidence. Excepté pour ceux qui n’en auraient pas besoin, ce
livre
est vague et ajoute aux incertitudes. Or, « si j’
’opinions problématiques en moi ». En disant cela, Goethe parlait des
livres
, et de toutes les espèces de livres. Qu’ils soien
n disant cela, Goethe parlait des livres, et de toutes les espèces de
livres
. Qu’ils soient, en effet, des idées générales ou
les ou des faits particuliers, des philosophies ou des histoires, les
livres
sont toujours des opinions et des enseignements.
-il été fait par un autre, et que doit-il à celui qui l’a fait ? » le
livre
de Champagny, qui est un chrétien, n’est point, s
tient cette question pour résolue ; mais pourtant, puisqu’il fait un
livre
, c’est qu’il veut apparemment pousser ou incliner
olution qu’il possède et sur laquelle il est tranquille. Eh bien, son
livre
y pousse-t-il ?… Il n’y discute rien. Pour montre
sous sa plume pour être une preuve en vertu de sa splendeur ? Dans un
livre
comme celui qu’il a entrepris, la preuve de vérit
is qui n’a jamais été écrit. Il n’a pas d’aperçu supérieur, et si son
livre
a encore, çà et là, de la vie, ce n’est pas sa fa
, — Flavius Josèphe surtout, qu’elle embrasse presque tout entier. Le
livre
de Champagny pourrait se résumer intégralement da
l’usage de quelque journal ou de quelque revue, puis plaquées dans ce
livre
sans que l’auteur plus se soucie de leur ordonnan
Et quant au style qui revêt tout cela, le style qui donne parfois aux
livres
les moins agencés et les moins approfondis au moi
chose comme un Pontmartin historique ; car Champagny, dans ce dernier
livre
, a beaucoup de Pontmartin ! Mêmes qualités et mêm
a terre est petite657. Telle grosse ferme de Picardie, qui vaut 3 600
livres
au propriétaire, paye 1 800 livres au roi et 1 31
ferme de Picardie, qui vaut 3 600 livres au propriétaire, paye 1 800
livres
au roi et 1 311 livres au décimateur ; telle autr
vaut 3 600 livres au propriétaire, paye 1 800 livres au roi et 1 311
livres
au décimateur ; telle autre, dans le Soissonnais,
livres au décimateur ; telle autre, dans le Soissonnais, louée 4 500
livres
, paye 2 200 livres d’impôt et plus de 1 000 écus
ur ; telle autre, dans le Soissonnais, louée 4 500 livres, paye 2 200
livres
d’impôt et plus de 1 000 écus de dîme. Une métair
de 1 000 écus de dîme. Une métairie moyenne près de Nevers donne 138
livres
au Trésor, 121 à l’Église, et 114 au propriétaire
et 114 au propriétaire. Dans une autre, en Poitou, le fisc prend 348
livres
, et le propriétaire n’en reçoit que 238. En génér
n général, dans les pays de grandes fermes, le propriétaire touche 10
livres
par arpent si la culture est très bonne, 3 livres
priétaire touche 10 livres par arpent si la culture est très bonne, 3
livres
si elle est ordinaire. Dans les pays de petites f
our 2 francs 10 sous de porc ; en tout, par année et par personne, 16
livres
de viande et 36 francs de dépense totale. En effe
mes, taxe pécuniaire substituée à la corvée659. En Champagne, sur 100
livres
de revenu, le contribuable paye 54 livres 15 sous
e659. En Champagne, sur 100 livres de revenu, le contribuable paye 54
livres
15 sous à l’ordinaire et 71 livres 13 sous dans p
de revenu, le contribuable paye 54 livres 15 sous à l’ordinaire et 71
livres
13 sous dans plusieurs paroisses660. Dans l’Ile-d
ngt arpents de terre qu’il exploite lui-même et qui sont évalués à 10
livres
de revenu par arpent ; on le suppose aussi propri
taillable paye pour sa taille réelle, personnelle et industrielle 36
livres
14 sous, pour les accessoires de la taille 17 liv
industrielle 36 livres 14 sous, pour les accessoires de la taille 17
livres
17 sous, pour sa capitation 21 livres 8 sous, pou
les accessoires de la taille 17 livres 17 sous, pour sa capitation 21
livres
8 sous, pour ses vingtièmes 24 livres 4 sous : en
17 sous, pour sa capitation 21 livres 8 sous, pour ses vingtièmes 24
livres
4 sous : en tout 99 livres 3 sous ; à quoi il fau
n 21 livres 8 sous, pour ses vingtièmes 24 livres 4 sous : en tout 99
livres
3 sous ; à quoi il faut ajouter environ 5 livres
4 sous : en tout 99 livres 3 sous ; à quoi il faut ajouter environ 5
livres
pour le remplacement de la corvée : en tout 104 l
uter environ 5 livres pour le remplacement de la corvée : en tout 104
livres
pour un bien qu’il louerait 240 livres, plus des
ent de la corvée : en tout 104 livres pour un bien qu’il louerait 240
livres
, plus des cinq douzièmes de son revenu C’est bie
les frais de culture ». En Auvergne663, la taille monte à 4 sous pour
livre
du produit net ; les accessoires et la capitation
tion prennent encore 1 sou 1 denier : total, 11 sous et 7 deniers par
livre
de revenu, sans compter les droits seigneuriaux e
de 17 sous, de 16 sous, et les plus modérées à raison de 14 sous (par
livre
). Les preuves en sont sur le bureau ; elles sont
es bras pour vivre et gagnant dix sous par jour, paye huit, neuf, dix
livres
de capitation. « En Bourgogne666, il est ordinair
lheureux manœuvre, sans aucune possession, imposé à dix-huit ou vingt
livres
de capitation et de taille. » En Limousin667, tou
vieux chapeaux », dès qu’ils ont un gîte, payent la capitation, trois
livres
dix sous par tête. Pour qu’ils n’oublient pas de
les collecteurs dans une vente de meubles qui se montait à six cents
livres
, parce qu’elle fut absorbée en frais. Dans l’élec
udun, il en fut de même d’une autre vente qui se montait à neuf cents
livres
, et on n’est pas informé de toutes les affaires d
, Champagne, Perche, Normandie, Picardie, le sel coûte treize sous la
livre
, quatre fois autant et, si l’on tient compte de l
80, chaque personne au-dessus de sept ans est tenue d’en acheter sept
livres
par an ; à quatre personnes par famille, cela fai
utieuses et de tous les jours Défense de détourner une once des sept
livres
obligatoires pour un autre emploi que pour « pot
hiver, gare aux commis ! Le porc est confisqué et l’amende est de 300
livres
. Il faut que l’homme vienne au grenier acheter de
éfense d’employer pour pot et salière un autre sel que celui des sept
livres
. « Je puis citer, dit Letrosne, deux sœurs qui de
commis. À force d’amis et de protection, il ne leur en a coûté que 48
livres
. » — Défense de puiser de l’eau de la mer et des
puiser de l’eau de la mer et des sources salées, à peine de 20 et 40
livres
d’amende Défense de mener les bestiaux dans les
les faire boire aux eaux de la mer, à peine de confiscation et de 300
livres
d’amende. — Défense de mettre aucun sel dans le v
la pêche, ni entre leurs lits superposés. Ordre de n’employer qu’une
livre
et demie de sel par baril. Ordre de détruire chaq
es devoirs et le cinquième en sus l’impôt, le billot, les 8 sous pour
livre
et les deniers d’octrois montent à plus de 72 liv
, les 8 sous pour livre et les deniers d’octrois montent à plus de 72
livres
, non compris le prix d’achat ; à quoi il faut ajo
roits de jaugeage, de courtage, d’inspecteurs aux boissons. Total 200
livres
au moins à débourser par le cabaretier pour débit
ministre, aux frais de perception et même aux aumônes, bref 1 800 000
livres
dépensées en services publics, sont à la charge d
rente, qui, selon le tarif de 1695700, devrait payer de 1 700 à 2 500
livres
, n’en paye que 400, et tel bourgeois à 6 000 livr
de 1 700 à 2 500 livres, n’en paye que 400, et tel bourgeois à 6 000
livres
de revenu, qui, selon le même tarif, ne devrait p
0 livres de revenu, qui, selon le même tarif, ne devrait payer que 70
livres
, en paye 720. Ainsi, la capitation du privilégié
, et celle des taillables a décuplé. Dans l’Ile-de-France701, sur 240
livres
de revenu, elle prend au taillable 21 livres 8 so
le-de-France701, sur 240 livres de revenu, elle prend au taillable 21
livres
8 sous, au noble 3 livres, et l’intendant déclare
ivres de revenu, elle prend au taillable 21 livres 8 sous, au noble 3
livres
, et l’intendant déclare lui-même qu’il ne taxe le
d à chacun de deux groupes : dans le Lyonnais, aux taillables 898 000
livres
, aux privilégiés 190 000 ; dans l’Ile-de-France,
privilégiés 190 000 ; dans l’Ile-de-France, aux taillables 2 689 000
livres
, aux privilégiés 232 000 ; dans la généralité d’A
giés 232 000 ; dans la généralité d’Alençon, aux taillables 1 067 000
livres
, aux privilégiés 122 000 ; dans la Champagne, aux
aux privilégiés 122 000 ; dans la Champagne, aux taillables 1 377 000
livres
, aux privilégiés 199 000 ; dans la Haute-Guyenne,
privilégiés 199 000 ; dans la Haute-Guyenne, aux taillables 1 268 000
livres
, aux privilégiés 61 000 ; dans la généralité d’Au
rivilégiés 61 000 ; dans la généralité d’Auch, aux taillables 797 000
livres
, aux privilégiés 21 000 ; dans l’Auvergne, aux ta
s, aux privilégiés 21 000 ; dans l’Auvergne, aux taillables 1 753 000
livres
, aux privilégiés 86 000 ; bref, si l’on fait les
86 000 ; bref, si l’on fait les totaux pour dix provinces, 11 636 000
livres
au groupe pauvre, et 1 450 000 livres au groupe r
pour dix provinces, 11 636 000 livres au groupe pauvre, et 1 450 000
livres
au groupe riche : celui-ci paye donc huit fois mo
omaine seigneurial qui, d’après son revenu avéré, devrait payer 2 400
livres
, n’en paye que 1 216. C’est bien pis pour les pri
ng ; on a vu que leurs domaines sont abonnés et ne payent que 188 000
livres
, au lieu de 2 400 000. Sous ce régime qui accable
ipal de la taille, et, pour prendre un exemple, en Champagne, sur 100
livres
de revenu, elle prend au taillable 6 livres 5 sou
le, en Champagne, sur 100 livres de revenu, elle prend au taillable 6
livres
5 sous. « Ainsi, dit l’assemblée provinciale, les
oise, Saint-Denis, Compiègne, Fontainebleau, taxés ensemble à 169 000
livres
, sont aux deux tiers exempts et ne versent guère
généralité de Rouen, « quelques paroisses payent plus de 4 sous pour
livre
et quelques-unes à peine 1 sou709 ». — « Depuis t
ommission de quêteur moyennant un louis ou dix écus, et mettent trois
livres
dans un bassin qu’ils font promener dans une paro
Leurs octrois accrus en 1748 devaient fournir en onze ans les 606 000
livres
convenues ; mais, les onze ans écoulés, le fisc s
tenu ses exigences, si bien qu’en 1774 elles ont déjà versé 2 071 052
livres
et que l’octroi provisoire dure toujours Or cet
ue le bourgeois. À Paris, ainsi qu’on l’a vu, le vin paye par muid 47
livres
d’entrée ; au taux où est l’argent, c’est le doub
nt des jetons et de la bougie qui consomment le fonds annuel de 2 127
livres
, les deniers publics se dissipent et s’emploient
i sont et se consomment sur leur terroir » ; par exemple, sur 254 897
livres
que dépense Toulon, le piquet en fournit 233 405.
sson fin et de becfigues que le calfat ou le porte-faix pour ses deux
livres
de pain frotté d’ail ! Et le pain dans ce pays st
la paroisse d’Epreville : sur 100 francs de rente, le Trésor prend 25
livres
pour la taille, 16 pour les accessoires, 15 pour
accessoires, 15 pour la capitation, 11 pour les vingtièmes, total 67
livres
. 661. Procès-verbaux de l’assemblée provinciale
le prend chez les revendeurs au détail, depuis 15 jusqu’à 17 sous la
livre
, par la manière dont le mesurage est fait. » 688
ne saurait donner l’idée juste d’un ouvrage qui a les deux beautés du
livre
: — la beauté de l’ensemble et la beauté du détai
— la beauté de l’ensemble et la beauté du détail. L’ensemble, dans le
livre
de Paul de Saint-Victor, ce n’est pas seulement l
Masques, puisque l’Art dramatique en a deux ! Quant au détail, en ce
livre
, il est si exquis et d’un intérêt si poétique et
t doublé de grossièreté leur sottise, et c’est une raison pour que ce
livre
des Deux Masques les ait maintenant contre lui de
enant contre lui deux fois plus qu’il ne les aurait eus autrefois… Ce
livre
, en effet, détonne de beauté sur les laideurs du
e qu’elle n’est abjecte, trouve cette littérature toute-puissante, un
livre
comme celui de Paul de Saint-Victor, haut d’inspi
supportable aune époque si ravalée et si commune ; si, de hasard, son
livre
des Deux Masques réussit, cela n’est pas venu ass
ues réussit, cela n’est pas venu assurément de la beauté sentie de ce
livre
, mais peut-être uniquement de ce que l’auteur éta
e livre, mais peut-être uniquement de ce que l’auteur était, avant ce
livre
, en possession d’une réputation si bien faite, da
aujourd’hui, voici que Saint-Victor, impatienté, publie enfin un vrai
livre
, un livre avec son unité de sujet, de composition
i, voici que Saint-Victor, impatienté, publie enfin un vrai livre, un
livre
avec son unité de sujet, de composition et de por
Deux Masques, Il faut croire que l’on se taira, à présent ! C’est un
livre
en toutes ses parties ; et quoique nous n’en ayon
s par celui-là préjuger la haute valeur de l’ouvrage entier. C’est un
livre
qui, par la beauté, peut ressembler à beaucoup de
’est un livre qui, par la beauté, peut ressembler à beaucoup de beaux
livres
, mais qui, par le genre de ce qu’il contient et l
rime qui, comme l’autre, doit toujours obéir » ! et qui lui obéit… Ce
livre
des Deux Masques est de l’érudition assimilée au
Les faits et les notions historiques ne sont pas ici les broderies du
livre
. Ils ne s’appliquent pas seulement au sujet. Ils
dant et lourd, tous ces pauvres gens des Instituts, quand ils font un
livre
savant, l’embrouillent de notes. C’est leur chama
t il ne suppose pas qu’elle puisse être discutée. On respire dans son
livre
. On n’y sent pas l’insupportable oppression des n
ance de Saint-Victor, c’est le caractère original et supérieur de son
livre
. Ce livre qu’il écrit aujourd’hui sur les deux fa
int-Victor, c’est le caractère original et supérieur de son livre. Ce
livre
qu’il écrit aujourd’hui sur les deux faces de l’a
a vigoureusement ramassé tout l’art dramatique de l’esprit humain. Ce
livre
, d’une conception magnifiquement nette, avait été
u Méril, l’auteur d’une Histoire de la comédie chez tous les peuples,
livre
énorme d’érudition et de sagacité littéraire, et
s chez lesquelles Paul de Saint-Victor a concentré l’art théâtral. Ce
livre
d’Édelestand du Méril, écrit particulièrement par
esprit, mais qui ne put jamais le tuer, tant il était vivace ! est un
livre
d’érudition microscopiquement pointillée plus qu’
ce ! est un livre d’érudition microscopiquement pointillée plus qu’un
livre
d’imagination vivifiante, tandis que Les Deux Mas
’œuvre immortels ! Quoique l’auteur n’ait pas inventé le sujet de son
livre
, et que les idées lui en aient été inspirées par
presque aussi rare et aussi glorieux que de créer…· Positivement, le
livre
de Saint-Victor est une création. C’est une créat
il s’élève par sa manière de les comprendre et de les expliquer. Son
livre
n’est pas un reflet, une réflexion de ces chefs-d
uste dans la maturité qui est le progrès et même la nouveauté dans le
livre
de Saint-Victor. Ses facultés ont en effet, dans
uté dans le livre de Saint-Victor. Ses facultés ont en effet, dans ce
livre
, la nouveauté d’une perfection définitivement att
ui d’affirmations qu’il n’a pas craint de voir démenties n’a dans son
livre
actuel ni théorie ambitieuse ou paradoxale, ni en
mène s’arrête là. On descend enfin, quelque jour, du zénith… Après ce
livre
des Deux Masques, je ne vois pas très bien ce que
ésor, mais encore à soutirer chaque année du Trésor environ 1 500 000
livres
; c’est tant mieux pour l’Église, mais tant pis p
que pour les dénoncer, et des peines infamantes contre les auteurs de
livres
irreligieux ; enfin, il réclame pour lui-même la
de femmes à nomination royale, on relève celles qui rapportent 20 000
livres
et au-delà, on trouve qu’elles ont toutes pour ab
eurs d’aujourd’hui. M. de Rohan tirait de ses abbayes, non pas 60 000
livres
, mais 400 000, et M. de Brienne, le plus opulent
t de quitter le ministère108, envoyait prendre au « Trésor les 20 000
livres
de son mois qui n’était pas encore échu, exactitu
rquable, que, sans compter les appointements de sa place et les 6 000
livres
de pension attachées à son cordon bleu, il posséd
petit gouvernement particulier, comme celui du Havre, rapporte 35 000
livres
, outre les accessoires ; une médiocre lieutenance
ocre lieutenance générale, comme celle du Roussillon, 13 000 à 14 000
livres
; un gouvernement particulier, de 12 000 à 18 000
000 à 14 000 livres ; un gouvernement particulier, de 12 000 à 18 000
livres
; et notez que, dans la seule Ile-de-France, il y
ous-commandants à Tournon, Alais et Montpellier, « chacun payé 16 000
livres
, quoiqu’ils soient sans fonctions, puisqu’ils n’o
it, à tour de rôle et tous les trois ans, une gratification de 30 000
livres
, pour services rendus à cette même province, lesq
vres de rente comme propriétaire du canal du Languedoc, reçoit 30 000
livres
tous les trois ans sans cause légitime, et indépe
nne aussi au commandant comte de Périgord une gratification de 12 000
livres
en sus de ses appointements, et à sa femme une au
de ses appointements, et à sa femme une autre gratification de 12 000
livres
, lorsque pour la première fois elle honore les Ét
sence aux États », et qui, avec leur capitaine, coûtent par an 15 000
livres
. Elle paye de même au gouverneur de quatre-vingts
neur de quatre-vingts à cent gardes « qui reçoivent chacun 300 ou 400
livres
, outre beaucoup d’exemptions, et ne sont jamais e
de jamais » ; pour ces fainéants subalternes la dépense est de 24 000
livres
, outre 5 000 à 6 000 pour leur capitaine, à quoi
l faut ajouter 7 500 pour les secrétaires du gouverneur, outre 60 000
livres
d’appointements et des profits infinis pour le go
ats sont des bombances de six semaines, où l’intendant dépense 25 000
livres
en dîners et réceptions110. Aussi lucratives et a
du roi et de ses gens, et « le premier maître d’hôtel jouit de 84 000
livres
par an en billets et en nourritures », sans compt
ières femmes de chambre de la reine inscrites sur l’Almanach pour 150
livres
et payées 12 000 francs, se font en réalité 50 00
ugeard, secrétaire des commandements et dont la place est marquée 900
livres
par an, avoue qu’elle lui en vaut 200 000. Le cap
e, parce que, à chaque enfant, ses appointements augmentent de 35 000
livres
. » Le duc de Penthièvre, en qualité de grand-amir
y ; de même la place de secrétaire général des dragons, valant 20 000
livres
par an, occupée tour à tour par Gentil Bernard et
le, sont d’une rare éloquence115 « M. le prince de Pons avait 25 000
livres
de pension des bienfaits du roi, sur quoi Sa Maje
ajesté a bien voulu accorder à M. le prince Camille, son fils, 15 000
livres
de la pension vacante par la mort de son père, et
15 000 livres de la pension vacante par la mort de son père, et 5 000
livres
d’augmentation à Mme de Marsan. » — M. de Conflan
veur de ce mariage, le roi a bien voulu que, sur la pension de 10 000
livres
accordée à Mme la présidente Portail, il en passâ
Portail. » — M. de Séchelles, ministre qui se retire, « avait 12 000
livres
d’ancienne pension que le roi lui conserve ; il a
d’ancienne pension que le roi lui conserve ; il a, outre cela, 20 000
livres
de pension comme ministre ; et le roi lui donne e
pension comme ministre ; et le roi lui donne encore outre cela 40 000
livres
de pension » Parfois les motifs de la grâce sont
au traité de Vienne ; c’est pourquoi « on donne une pension de 6 000
livres
à sa nièce, Mme de Castellane, et une autre de 10
la plupart en vignes. » — « On vient de donner une pension de 10 000
livres
à la marquise de Lède parce qu’elle a déplu à Mad
nnent. « On a calculé que, la semaine dernière, il y eut pour 128 000
livres
de pension données à des dames de la cour, tandis
deux ans on n’a pas donné la moindre pension à des officiers : 8 000
livres
à la duchesse de Chevreuse dont le mari a de 4 à
se de Chevreuse dont le mari a de 4 à 500 000 livres de rente, 12 000
livres
à Mme de Luynes pour qu’elle ne soit pas jalouse,
princes du sang. « Le roi vient de donner un million cinq cent mille
livres
à M. le prince de Conti pour payer ses dettes, do
dédommager du tort qu’on lui a fait par la vente d’Orange, et 500 000
livres
de grâce. » « M. le duc d’Orléans avait ci-devant
gne « la grande réforme de la bouche », « on donne à Mesdames 600 000
livres
pour leur table » ; rien qu’en dîners, voilà ce q
etranchant, coûtent au public. Pour les deux frères du roi, 8 300 000
livres
, outre deux millions de rente en apanages ; pour
de 300 000 livres de rente, douze millions une fois payés et 600 000
livres
de rentes viagères, et il fait faire à l’État les
imateur de la paroisse, doit y ajouter jusqu’à ce que le curé ait 500
livres
(1768), puis 700 livres (1785), le vicaire 200 li
doit y ajouter jusqu’à ce que le curé ait 500 livres (1768), puis 700
livres
(1785), le vicaire 200 livres (1768), puis 250 (1
le curé ait 500 livres (1768), puis 700 livres (1785), le vicaire 200
livres
(1768), puis 250 (1778), et à la fin 350 (1785).
, l’archevêque de Toulouse prend la moitié des dîmes et fait par an 8
livres
d’aumône ; à Bretx, le chapitre de l’Isle-Jourdai
la moitié de certaines dîmes et les trois quarts des autres, donne 10
livres
; à Croix-Falgarde, les Bénédictins, à qui la moi
e, les Bénédictins, à qui la moitié de la dîme appartient, donnent 10
livres
par an122. À Sainte-Croix de Bernay en Normandie1
oix de Bernay en Normandie123, l’abbé non résident, qui touche 57 000
livres
, donne 1 050 livres au curé qui n’a pas de presby
mandie123, l’abbé non résident, qui touche 57 000 livres, donne 1 050
livres
au curé qui n’a pas de presbytère et dont la paro
niants. À Saint-Aubin-sur-Gaillon, l’abbé, gros décimateur, donne 350
livres
au vicaire, qui est obligé d’aller dans le villag
res. « À Saint-Laurent, en Normandie, la cure ne vaut pas plus de 400
livres
que le curé partage avec un obitier, et il y a 50
ut clergé en exclut, qui, avec leur casuel, ne touchent que 400 à 500
livres
, qui réclament en vain la maigre pitance à laquel
curés, même à simple portion congrue, sont imposés à 60, 80, 100, 120
livres
et plus ; les vicaires qui ne subsistent que du f
aires qui ne subsistent que du fruit de leurs sueurs, sont taxés à 22
livres
». Au contraire, les prélats payent peu de chose,
t qui, une fois dans sa vie, donnerait à sa femme pour 7 000 ou 8 000
livres
de diamants ?131 » On dirait que le don est modes
00 livres de rente, et, pour son amant, le comte de Vaudreuil, 30 000
livres
de pension ; à la princesse de Lamballe, 100 000
our secourir les Guéméné faillis, il leur achète moyennant 12 500 000
livres
trois terres qu’ils viennent d’acheter 4 millions
e plus, en échange de deux domaines en Bretagne qui rapportent 33 758
livres
, il leur cède la principauté de Dombes rapportant
vres, il leur cède la principauté de Dombes rapportant près de 70 000
livres
de rente137 Lorsqu’on lira plus tard le Livre Ro
ortant près de 70 000 livres de rente137 Lorsqu’on lira plus tard le
Livre
Rouge, on y trouvera 700 000 livres de pensions p
te137 Lorsqu’on lira plus tard le Livre Rouge, on y trouvera 700 000
livres
de pensions pour la maison de Polignac, la plupar
es ses grâces sont meurtrières ; car « le courtisan qui obtient 6 000
livres
de pension reçoit la taille de six villages138 ».
, 233, 237 ; XV, 268 ; XVI, 304. — Le gouvernement de Ham vaut 11 250
livres
, celui d’Auxerre 12 000, celui de Briançon 12 000
rses places (Waroquier, II, 467) : 18 gouvernements généraux à 60 000
livres
, 21 à 30 000, 114 gouvernements particuliers, don
livres, 21 à 30 000, 114 gouvernements particuliers, dont 25 à 12 000
livres
, 25 à 10 000, 64 à 8 000, 176 lieutenants et comm
1788 établit en outre 17 commandants en chef ayant de 20 000 à 30 000
livres
de fixe, et de 4 000 à 6 000 par mois de résidenc
6. Nicolardot, Journal de Louis XVI, 228. Sommes ordonnancées dans le
Livre
Rouge de 1774 à 1789 : 227 985 716 livres, dont 8
Sommes ordonnancées dans le Livre Rouge de 1774 à 1789 : 227 985 716
livres
, dont 80 millions en acquisitions et dons à la fa
acquisitions et dons à la famille du roi. — Entre autres, 14 450 000
livres
à Monsieur, 14 600 000 au comte d’Artois. — 7 726
rchives de la préfecture de Versailles, elle avait dépensé 36 327 268
livres
. (Granier de Cassagnac, I, 91.) 134. Marquis d’A
’Académie, la Critique littéraire doit se trouver heureuse d’avoir un
livre
du nouvel académicien à examiner. C’est deux fois
du nouvel académicien à examiner. C’est deux fois une nouveauté. Les
livres
ne sont pas très nombreux dans la vie du P. Lacor
P. Lacordaire. Pour ma part, il m’est impossible d’admettre comme un
livre
, dans le sens véritablement littéraire du mot, le
reposées, en vue de la publication. Reste la Vie de saint Dominique,
livre
médiocre, d’une érudition incertaine, et dont la
teur, fit seulement resplendir la médiocrité. Ajoutez-y deux ou trois
livres
de Mélanges, fort lâchés comme tous les mélanges,
itres peu nombreux et encore plus nombreux qu’aperçus, il a glissé ce
livre
sur Marie-Madeleine, et s’il ne l’a pas publié po
blié pour les besoins de son élection, puisqu’il était nommé quand le
livre
a paru, on peut cependant très bien croire qu’il
connaissance. Malgré son sujet et son titre (une vie de Sainte !), le
livre
de Marie-Madeleine devra toucher l’Académie comme
s, je le prends, moi, avec tristesse. Surprise agréable pour elle, le
livre
que voici sera sinon une déception pour qui conna
nt de vue de la doctrine et de la direction à imprimer aux esprits le
livre
du Père Lacordaire est un malheur d’autant plus g
ront de la signaler comme inévitable, puisqu’un prêtre la donne à son
livre
. Or, cette portée, ne vous y trompez pas ! c’est
Jésus-Christ n’est pas, je crois, de précipiter. Oui, voilà où va le
livre
d’aujourd’hui du P. Lacordaire ! Pendant que son
urd’hui du P. Lacordaire ! Pendant que son auteur va à l’Académie, le
livre
du P. Lacordaire, sous une forme respectueuse et
par une voie chrétienne, je le sais, mais il n’y va pas moins que les
livres
qui y vont par une voie impie, que les livres de
’y va pas moins que les livres qui y vont par une voie impie, que les
livres
de M. Renan, de M. Taine et de tous les philosoph
e l’humanité à étudier, rien de plus ! Qu’il aille moins loin que les
livres
de ces messieurs-là, ce n’est pas douteux ! Qu’il
s restées chrétiennes et faisant razzia d’elles, que manqueraient les
livres
des philosophes, s’ils étaient seuls, et les y po
and talent parfois si lumineux ! Eh bien ! disons ce que c’est que le
livre
qu’il a intitulé Sainte Marie-Madeleine ; disons-
ine ; disons-le bien vite, ne fût-ce que pour être cru ! III Le
livre
de Sainte Marie-Madeleine n’est pas une histoire
er plus loin, la Critique a besoin de s’excuser sur le langage que le
livre
du R. P. Lacordaire la forcera à parler. La Criti
ne ? Or, c’est bien d’amitié qu’il s’agit et d’amitié humaine, car le
livre
s’ouvre justement par la plus singulière théorie
aboutit qu’à des infiniment petits d’une appréciation… impossible, le
livre
du R. P. Lacordaire n’est que le roman, le roman
les âmes où il y a plus de créature humaine que de chrétienne, car ce
livre
— on le sent par tous ses pores, — est écrit surt
s, explicitement, comme je le dis, moi, pour en montrer le danger, le
livre
actuel du R. P. Lacordaire, mais ce qu’il dit imp
mpagnie de tous les pays ! Mais vous savez bien à quel prix ! Dans le
livre
du R. P. Lacordaire, Jésus-Christ est toujours, c
ne veut plus comprendre que l’homme aujourd’hui ! IV Tel est le
livre
du R. P. Lacordaire. Je ne veux rien exagérer. Ce
Tel est le livre du R. P. Lacordaire. Je ne veux rien exagérer. Ce
livre
, dont je crains le succès, n’exprime pas à la rig
nue dans la compagnie où il est entré entre deux philosophes, avec ce
livre
de Sainte Marie-Madeleine, sacrifice aux idées le
alent d’autrefois du R. P. Lacordaire n’a passé, en brillant, dans le
livre
qu’il publie aujourd’hui ! Devenu le Richardson é
adémie ! même le jour de sa réception !! On le sait, et sa vie et ses
livres
l’attestent, le R. P. Lacordaire, comme tous les
défauts en question n’ont été d’une plus triste évidence que dans le
livre
de Sainte Marie-Madeleine, et j’en veux donner un
vaincantes que toutes les critiques. L’incorrection inouïe du dernier
livre
du P. Lacordaire ne vient pas de l’ignorance de l
a justesse. Elle vient de la déclamation foncière de l’auteur dans ce
livre
faux de Sainte Marie-Madeleine. Elle vient, enfin
plus haut « le besoin des amphigouris », incorrection particulière au
livre
du P. Lacordaire, car de ces incorrections qui ti
alité littéraire. De quel droit un traducteur change-t-il le titre du
livre
qu’il s’est donné pour mission de traduire ? Est-
s traducteurs sont en possession depuis si longtemps ?… Le titre d’un
livre
, pour peu qu’il ne soit pas, comme nous en avons
ons tant vu, une mystification impertinente, c’est l’idée même que le
livre
doit développer. Eh bien, nous demandons s’il est
est naturellement présentée à notre esprit quand nous avons ouvert le
livre
d’Yvan Tourgueneff, intitulé par l’auteur russe,
savons pas ce que ce petit galimatias d’une donnée qui se dégage d’un
livre
et qui en fait changer le titre et le caractère,
rrière n’a point fait, en définitive, ce qu’il a voulu faire ; car le
livre
proteste par sa teneur tout entière contre le sen
entière contre le sens et la portée qu’il a essayé de lui donner. Le
livre
en question, ce Journal d’un chasseur, métamorpho
cependant, malgré les arrangements de la traduction, s’il y en a, le
livre
que M. Charrière nous signale dans l’annonce de l
nous allons tout à l’heure mesurer, — il n’y a réellement pas dans le
livre
d’Yvan Tourgueneff de quoi justifier les illusion
igneur russe et l’avenir de leur succès ! C’est vraiment un fort joli
livre
, mais en fin de compte, ce n’est que cela. Que di
de compte, ce n’est que cela. Que disons-nous ? ce n’est pas même un
livre
… Ce sont des esquisses jetées d’une main vibrante
on regard, à la fois positif et sceptique, l’introduction faite à son
livre
et les énormes visées de son traducteur ! Telles
ualités avec les conclusions que M. Charrière s’efforce de tirer d’un
livre
qui n’en est pas un. Parcourez, en effet, ces feu
terne n’est Anglais. L’Anglais, c’est Bulwer, intitulant nettement un
livre
: De l’Angleterre et des Anglais. Si Tourgueneff
e : De l’Angleterre et des Anglais. Si Tourgueneff avait eu l’idée du
livre
de Bulwer, il aurait appelé son livre : De la Rus
Tourgueneff avait eu l’idée du livre de Bulwer, il aurait appelé son
livre
: De la Russie et des Russes, ou de quelque autre
i le pauvre Yorick était moins connu de tous ceux qui recherchent les
livres
exquis, peut-être en ferait-on, avec deux ou troi
ur, qui se soucie autant de toutes les conséquences qu’on tire de son
livre
que du bout de cigare qu’il jette de son troïka d
ogique ou cérébrale, essentiellement personnels, et si enfin, dans ce
livre
, Tourgueneff ne se mouvait pas toujours sur le pr
eur russe écrivant visiblement ses Mémoires, et à faire prendre à son
livre
, sans craindre la réfutation par le livre lui-mêm
s, et à faire prendre à son livre, sans craindre la réfutation par le
livre
lui-même, « ce caractère de témoignage de l’arist
uation du pays qu’elle domine », qui semble être toute la question du
livre
à Paris, pour le traducteur ! Assurément, nous ne
et son traducteur a montré un tel talent d’expression qu’on dirait le
livre
écrit primitivement en français, tant on y sent b
e autre, involontairement ou à dessein, il se trompe sur la portée du
livre
qu’il offre au public, il n’en a pas moins, dès q
c’est cette comparaison qu’il fait, et dont nous avons déjà parlé, du
livre
de Tourgueneff et du célèbre roman de madame Beec
rtiste russe qu’il a si habilement reproduites, il ne voit pas que le
livre
de Tourgueneff ne saurait avoir, quoi qu’on fasse
d’Yvan Tourgueneff ; car on ne décompose pas des esquisses. Quand un
livre
n’est qu’impressions et détails, quelques hachure
source qui reste alors à la Critique, c’est de renvoyer le lecteur au
livre
dont il est question, après avoir caractérisé viv
en suis bien fâché, mais il m’est impossible de l’être en abordant le
livre
de E. Caro. Seulement, pour être ému d’un très vi
être ému d’un très vif plaisir, je ne me croirai pas moins juste. Ce
livre
a plusieurs manières d’être excellent, et je les
tout dans son opportunité. Venir à temps, voilà une grande chose ! Le
livre
de E. Caro pourrait bien arriver à temps pour enf
s de six mois, nous tournons, comme des hannetons, ivres, autour d’un
livre
unique : la Vie de Jésus, par Renan, et lorsque d
ersonnage, en lui donnant des compagnons. Comme, dans le sujet de son
livre
(l’Idée de Dieu), Caro est remonté nettement du F
ettement du Fils au Père, de même a-t-il fait dans l’exécution de son
livre
et pour les critiques dont il s’occupe. Il leur a
d’Albe avec ses caviars ! Il y a, en effet, entre Caro, qui a fait ce
livre
que j’aime, et moi qui viens vous en parler, bien
t donner grande confiance dans le bien que je dirai de Caro et de son
livre
. Caro est un esprit très fin et très clair, d’un
que idolâtre et le barbare. Oui ! ce qui me plaît suprêmement dans le
livre
de Caro, ce qui lui donne une portée que je veux
e du spiritualisme le plus rationnellement humain. C’est qu’il ne s’y
livre
à aucune exécution grandiose, à aucun moulinet su
chapeau bas aux femmes de chambre dans les escaliers, est vaincu. Le
livre
de E. Caro est un exercice éblouissant de révéren
erais dire que l’urbanité — l’urbanité à outrance — est le vice de ce
livre
, si brillant de clarté, où des hospitalités de ro
t prix, convenons-en ! la politesse de Caro est une des forces de son
livre
. Mais la plus grande n’est pas cela. La plus gran
outique il y a, est la même que celle des gens qu’il attaque dans son
livre
… C’est le même débit de philosophie. Mais la phil
philosophiquement ce que le P. Gratry a fait sacerdotalement dans son
livre
des Sophistes, dont la première partie est d’une
la réaction en faveur du spiritualisme est fatale ; et Caro, avec son
livre
contre le panthéisme hégélien et ses dérivés plus
thée, comme Taine, sont bien capables de comparer à un verre d’eau ce
livre
d’une simplicité transparente et brillante à la f
peu près tous, avec une étiquette discutée de leurs drogues, dans le
livre
de Caro. Seulement, sur la masse, l’auteur en a d
’est Renan, Taine et Vacherot. III Mais Caro, qui sait faire un
livre
, a une méthode. Son volume n’est que le premier d
la raison et l’imagination du monde. Les soixante premières pages du
livre
de l’Idée de Dieu exposent avec une netteté plein
soixante pages, d’une beauté rare, et certainement les plus belles du
livre
, ont une froideur mélancolique du plus poignant e
ivre, ont une froideur mélancolique du plus poignant effet, et que le
livre
n’a plus, quand il arrive à Renan, Taine et Vache
ue parce qu’ils donnent un caractère nouveau et presque plaisant à un
livre
grave, et que ce caractère restera à ce livre san
t presque plaisant à un livre grave, et que ce caractère restera à ce
livre
sans l’amoindrir. Le fuyard et pleurard d’idées q
l… Du reste, j’indique et ne fais rien de plus. Il faut lire, dans le
livre
même de Caro, les longs chapitres qu’il consacre
is maîtres convenus de la philosophie actuelle, et contre lesquels le
livre
de l’Idée de Dieu est plus spécialement dirigé. A
re par ma manière d’en parler. On rend plus difficilement compte d’un
livre
de critique que d’un autre livre… C’est alors de
rend plus difficilement compte d’un livre de critique que d’un autre
livre
… C’est alors de la critique sur de la critique, u
re, enfin, pour que la critique puisse se prendre vigoureusement à un
livre
. Or, l’Idée de Dieu de Caro ne se lève pas encore
commencer toujours par une théodicée. Mais ce que je sais, ce que ce
livre
m’a bien appris, c’est que Caro est d’un spiritua
er par les idées populaires, actuellement, en philosophie, et que son
livre
est, contre ces idées, une superbe manifestation.
able boulet ramé, très suffisant pour nettoyer la situation. Ces deux
livres
se complètent l’un par l’autre. Le même bon sens
et les derniers moments de sa carrière littéraire l’ont constaté. Son
livre
sur la Femme, un de ses avant-derniers, n’a pas r
iers, n’a pas recommencé le succès, qui fut un scandale, de son autre
livre
sur l’Amour. Tautologie du sujet ! La Femme, c’es
oix, et celle-là qui est le plus favorable à Michelet n’a pas pris le
livre
à partie dans un de ces comptes rendus retentissa
culation ; mais ce bruit n’est pas allé loin… Telle est l’histoire du
livre
de Michelet. Après l’Amour, l’opinion, qui avait
aire, les méprisent, il n’a pas su pourtant introduire entre ses deux
livres
les véritables différences qui font d’un même suj
ien de pareil ici. Physiologique, épaissement physiologique comme son
livre
de l’Amour, doublé de la même philosophie, qui es
uralisme béat et béant, érotique d’accent comme un cerf qui brame, ce
livre
de la Femme, c’est l’Amour, moins, cependant, la
z-y garde ! Aux yeux de qui sait reconnaître le fond et la forme d’un
livre
qui n’est que les variations d’un autre, exécutée
moins funeste, s’il avait ajouté un scandale au premier, si, dans ce
livre
, écrit pour les femmes, il était descendu un peu
fûmes obligé de rendre compte alors, dans un journal, du trop fameux
livre
de l’Amour, il fallut nous soumettre à l’affreux
our avoir sa preuve et son appui, mais la raison de cela n’est pas le
livre
, qui a trahi Michelet. Le livre, au contraire, ce
, mais la raison de cela n’est pas le livre, qui a trahi Michelet. Le
livre
, au contraire, ce livre de la Femme, ne cesse pas
n’est pas le livre, qui a trahi Michelet. Le livre, au contraire, ce
livre
de la Femme, ne cesse pas une minute de rabâcher
ntraire, ce livre de la Femme, ne cesse pas une minute de rabâcher le
livre
de l’Amour. Mais Michelet, lui, n’y rabâche pas M
ide d’une physiologie en laquelle il noie son génie vrai ! À dater du
livre
de la Femme, la Critique a dû constater en lui un
! Ce n’est donc point seulement, comme nous l’avons dit, parce que ce
livre
ne donne qu’une sensation déjà produite par un li
it, parce que ce livre ne donne qu’une sensation déjà produite par un
livre
antérieur, qu’il ne suffit pas aux esprits troubl
arce que, moralement aussi mauvais que le premier, littérairement, ce
livre
est pire. Il n’a pas le montant du talent, le rag
brûlante ou la corruption la plus froidement réfléchie en cet étrange
livre
, où Michelet a fait de l’amour dans la femme quel
profanée ! Eh bien, ce peintre si coupable que fut Michelet dans son
livre
de l’Amour, ce peintre qu’on avait la faiblesse d
e le maudire, c’est lui qu’on cherche presque en vain, dans son autre
livre
de la Femme, à travers ces idées connues, si faus
Histoire cependant ne se souvient pas qu’il est infidèle, et, dans ce
livre
même, où il la dédaigne pour une physiologie inco
t une précision dans l’estime des faits qui font de l’Introduction du
livre
en question un chef-d’œuvre d’appréciation et de
issement par trop continu à la fin, il n’y a plus, tout le long de ce
livre
qui en rumine un autre, que ces idées dont nous a
sensuel, tout à la fois très mélancolique et très burlesque. Dans ce
livre
de la Femme, qui en est l’autopsie, Michelet, cet
et compacte, moins d’erreur radicale, d’une seule pièce, que dans ce
livre
de l’Amour, où tout est faux, intégralement faux
est si grand de l’homme qui a pu écrire, par exemple, cette partie du
livre
intitulée : Les offices de la Nature, qu’il n’est
lle la logique de l’erreur. Il s’échappe et ne se change pas. Dans ce
livre
de la Femme, suite au livre de l’Amour, il commen
Il s’échappe et ne se change pas. Dans ce livre de la Femme, suite au
livre
de l’Amour, il commence de voir ce qu’il a méconn
ais encore est-il tombé ; car le plus mauvais, le plus abaissé de ses
livres
d’histoire, vaut infiniment mieux par le sujet, l
nt mieux par le sujet, l’art et les notions qu’il nous donne, que ces
livres
de physiologie et de sentiment qui ne sont pas pl
1869.] V Qui l’aurait cru ? La seule chose que nous apprend le
livre
intitulé : Nos fils, c’est que Michelet n’y a plu
e Michelet que je vous défie de retrouver, même en parcelles, dans le
livre
que voici ! C’est ce Michelet, nul en dehors de l
ce Michelet, nul en dehors de l’Histoire, disparu déjà en partie des
livres
qu’il a publiés, ces livres d’enfant faits par un
de l’Histoire, disparu déjà en partie des livres qu’il a publiés, ces
livres
d’enfant faits par un vieillard : L’Amour, L’Oise
enues ; c’est ce Michelet-là dont vous ne retrouvez pas trace dans ce
livre
, où il n’y a plus que des lavis effacés et des re
ement, qui se pose en éducateur. L’historien du passé essaie, dans ce
livre
, de préparer l’histoire future. Mais l’histoire q
is uniquement des ouvriers ! Je ne sais rien de plus misérable que ce
livre
de Michelet, qui n’est, au fond, qu’une flatterie
ont pas fait à la royauté. Je ne sache rien de plus misérable que ce
livre
, dont l’idéal est ceci que nous avons vu dans l’h
petit Almanzor de Proudhon. Il voiture ses idées. Il les roule en ses
livres
comme on roule des fauteuils dans un salon. Seule
l’histoire, voici que Michelet a remis la Justice de Proudhon dans ce
livre
-là, et la donne même comme le point dont il faut
seau comme tous les sophistes de cet âge, mais qui, dans ses derniers
livres
, s’est mâtiné de Proudhon, a, dans ce livre de No
s qui, dans ses derniers livres, s’est mâtiné de Proudhon, a, dans ce
livre
de Nos Fils, montré contre le péché originel les
vec lequel il s’était fait, depuis quelques années et depuis certains
livres
, une influence sur le cœur des femmes et des homm
des femmes, et acquis ainsi une espéciale popularité. Il a enduit le
livre
de Nos Fils de ce beurre frais du sentiment, qui
laissé dans l’Histoire ce qu’il eut jamais de virilité, est, dans ce
livre
-ci, le vieillard le plus sentimental de la littér
e, mais enfin, tel qu’il est, il a de jolis côtés paternels. Dans ses
livres
derniers : La Femme, L’Oiseau, L’Insecte, L’Amour
donc oublié cela, lui, le moraliste aux petites entrailles ? Dans ce
livre
de Nos Fils, comme il a bien vu là une occasion d
, jusqu’à l’âge de l’imitation du père ouvrier. Toute cette partie du
livre
, des mères et des enfants, est touchée avec cette
uses nasales des gens sensibles. Là sera le succès de Nos Fils, de ce
livre
sans consistance et sans valeur pour les têtes so
têtes solides, qui peut-être ne l’achèveront pas… Petite berquinade,
livre
de parti mis sous le couvert de la famille, où il
ouille comme le chat s’enfarinait ! La berquinade est empoisonnée. Le
livre
est contre nous. Seulement, il est mauvais. L’abs
É tudiant [Le Constitutionnel, 11 février 1877.] IX Un autre
livre
de Michelet, qu’on a publié sous le titre de l’Ét
Étudiant, qui est un bon titre, l’Étudiant est, en effet, le sujet du
livre
. Michelet regardait l’Étudiant, et avec juste rai
, mettez-vous simplement à marcher devant le peuple. Donnez-lui des «
livres
et des fêtes, en attendant qu’il ait des lois. »
insi, vous le voyez ! rien de plus que l’apostolat de la Parole et du
Livre
, pratiqué d’une façon si éclatante et si sublime
ienne, il en a peut-être encore trop dans ce Cours, dont on a fait un
livre
malgré la vacuité du professeur. Il y a, en effet
t un livre malgré la vacuité du professeur. Il y a, en effet, dans ce
livre
, çà et là, des choses charmantes mêlées à ces fol
ue n’est pas obligée d’ajuster, en se pressant, au passage. Un pareil
livre
ne passe pas. Il existe depuis 1441 à peu près, e
iment de la langue charmante dans laquelle il a été traduit. C’est le
livre
de l’Internelle Consolation, sorti au xve siècle
rdée presque par tout le monde comme un incomparable chef-d’œuvre. Ce
livre
de moine, écrit dans le clair et profond silence
pularité, il n’y a que quelques marches… à descendre. De glorieux, le
livre
est devenu populaire. Et ce n’était pas assez enc
s cette gloire pour en chercher le mot, s’il y en a un au succès d’un
livre
universellement accepté par les gens pieux et mêm
les chrétiens. Étaient-ils vaincus par le charme qui s’exhalait de ce
livre
d’une simplicité si pénétrante ? Quelques bonnes
and il est question de l’Imitation : « L’Imitation est le premier des
livres
humains, puisque l’Évangile n’est pas de main d’h
n lui-même. L’imitation n’est point et ne saurait être le premier des
livres
humains, car il n’est pas humain de confondre la
lit, en effet, avec le genre d’esprit et d’attention qui pénètre les
livres
, celui-ci, pâle, exsangue, d’un amour exténué, av
écepte. Si l’on avait dit de l’Imitation qu’elle était le premier des
livres
de Moine, l’erreur eût été moindre, mais ce n’eût
pas jusqu’au nom du chancelier Gerson, sur le compte duquel on mit ce
livre
d’ascétisme doux, qui ne dut lui être une fière r
duction, que MM. Ch. d’Héricault et Moland attribuent l’honneur de ce
livre
, malgré les germanismes qui révèlent évidemment u
te, ce nom même était inutile. Rigoureusement parlant, le ton seul du
livre
suffisait pour expliquer son succès, car le monde
livre suffisait pour expliquer son succès, car le monde est pour les
livres
ce qu’il est pour les hommes. Il ressemble à l’om
. Telles sont, en fait, les raisons de cette popularité mondaine d’un
livre
qui a sa valeur sans aucun doute, mais que l’opin
te, mais que l’opinion a exagérée. L’opinion a fait de l’Imitation un
livre
essentiel, et sans nier ses mérites raffinés en p
ient les pentes du siècle, pour donner le courage de réagir contre un
livre
, bien plus utile à des ascètes avancés dans la vo
pratique, qu’il est impossible de ne pas ouvrir quand il s’agit d’un
livre
chrétien, il nous reste à connaître le côté litté
re d’un cœur presque vierge dans un coin de chapelle, c’est d’être un
livre
fouillé et profond. Pour les âmes circoncises qui
qui ont reçu les coups du monde et les morsures du monde trouvent ce
livre
sans forte connaissance du fin fond du cœur. Il n
cette vase saignante ; et c’est, en somme, un innocent enfantelet de
livre
, même dans sa conception du péché, Telles sont le
sa frigidité monacales. Comme on voit tout ce que l’on veut dans les
livres
qu’on aime, l’imagination de ceux qui sont épris
is aussi de la tendresse, mais il n’y en a pas plus que dans tous les
livres
d’oraison, et même il y en a beaucoup moins. On a
oup moins. On a pris le ton du genre pour une qualité individuelle du
livre
et de l’auteur. Eh bien ! dans la langue de l’Int
n, s’est coulée cette tendresse absente et cette grâce chaste dont le
livre
manquait primitivement. La pensée droite et byzan
s point à le répéter, de toutes les traductions qui ont été laites du
livre
de limitation, et elles sont nombreuses, depuis c
de M. de Lamennais comme s’il était de la destinée de l’Imitation, ce
livre
heureux, de créer des succès à ces traducteurs eu
paraphrase, mais c’est précisément pour cela qu’il ne traduit pas ce
livre
d’ombre fait par une ombre qui n’a qu’une voix co
Gerson lui-même, qui n’eut jamais le moelleux et le laisser-aller du
livre
délicieux, remis en lumière aujourd’hui. Il n’y a
r pourrait supposer. Nous le dirons, sans fatuité d’aucune espèce, le
livre
de Terre et Ciel de M. Jean Reynaud, ce livre au
ité d’aucune espèce, le livre de Terre et Ciel de M. Jean Reynaud, ce
livre
au titre colossal, n’est pas, à nos yeux, un colo
on trouve qu’il n’y a pas là intellectuellement de quoi trembler. Le
livre
et le système se composent, en effet, de deux aff
voici où l’embarras commence… Si la Critique prend au sérieux ce gros
livre
de Terre et Ciel que d’aucuns regardent comme un
de la manier ! Car, à tort ou à raison, — et à tort selon nous, — le
livre
de M. Jean Reynaud passe en ce moment pour une œu
n le croit. On n’y regarde pas. Je ne suis pas bien sûr qu’on lise ce
livre
compacte et sans lumière, indigestion de deux ou
e tiennent entre eux comme des crustacés, sont intéressés à vanter un
livre
, quel qu’il soit, dont les idées ne vont à rien m
trois grandes puissances sur la tête humaine qui se trouvent dans ce
livre
de Terre et Ciel, et qui en protègent actuellemen
la majesté de l’ennui ! Certes ! dans un autre temps et pour un autre
livre
, ils auraient souri de ces trois puissances qui c
entendait, n’adorerait plus ! Et, quitte à se moquer, plus tard, d’un
livre
qui doit faire mal aux nerfs de leurs esprits pos
s de leurs esprits positifs et légers, ils ont poussé au succès de ce
livre
, en disant bien haut qu’il le méritait ! Tel est
, faite si généreusement à un ouvrage qui ne saura pas la garder ! Le
livre
de Terre et Ciel de M. Jean Reynaud est un coup p
itude et qui n’en a pas même le rudiment, invoque naïvement, dans son
livre
, une théologie qui changerait en dogmes ses erreu
onde que la théologie enseigne, et qu’il le réduit à un seul dans son
livre
, malgré son double titre de Terre et Ciel ! En ef
erre et Ciel ! En effet, pour qui sait l’embrasser et l’étreindre, ce
livre
, au fond, n’est autre chose qu’une mutilation et
eux et sans enfer ! Telle, en deux mots, la conception théologique du
livre
de M. Jean Reynaud ; mais ce n’est pas tout au dé
Âge contre lequel il se permet tant de mépris. N’oublions pas que son
livre
n’est, avant tout et après tout, qu’un essai de c
on du point de vue, général et dominateur, qui emporte l’honneur d’un
livre
en philosophie, devait se poser la question du ta
ur-propre de M. Jean Reynaud ne sera pas couvert. Une fois le fond du
livre
écarté, les qualités qui resteront pour le défend
t nous ne parlons pas encore ici de la forme la plus extérieure de ce
livre
, de sa conformation littéraire ! Nous restons mét
e si pompeusement en bêtise, on le signalerait à toutes pages dans le
livre
de Terre et Ciel, si on ne craignait pas de fatig
us résumant, nous trouvons à côté de la donnée vicieuse et puérile du
livre
de M. Jean Reynaud des qualités métaphysiques d’u
ion de nous à Dieu, et cet abus de raisonnement, qui revient dans son
livre
comme un tic de son intelligence, produit pour co
discuté. Nous ne pouvions ni pour le public, ni pour nous, ni pour le
livre
même dont il s’agit, l’examiner dans le détail tr
ictions et d’erreurs : mais M. Jean Reynaud n’a point de méthode. Son
livre
de Terre et Ciel est une conversation, à bâtons r
peu, les boulets de canon auxquels il est défendu de riposter. Vieux
livre
sous une peau nouvelle, l’ouvrage de M. Jean Reyn
eur, en bloc, à la tête du genre humain ! Mais rien de tout cela ! Le
livre
de M. Jean Reynaud est et reste tout simplement u
, l’importance que le parti philosophique anti-chrétien veut créer au
livre
de M. Jean Reynaud. Et qu’on nous permette d’ajou
d on s’élève à une certaine hauteur, il n’y a plus que deux sortes de
livres
, — deux grandes catégories dans lesquelles tous l
lesquelles tous les genres et tous les sujets peuvent rentrer — : les
livres
faits par l’Observation et les livres faits par l
sujets peuvent rentrer — : les livres faits par l’Observation et les
livres
faits par la Rêverie. Observation et Rêverie, voi
Émile Zola I17 Est-ce là un roman personnel ?… L’auteur de ce
livre
de haute graisse, car il est de haute graisse, au
. Toujours est-il (voici la nouveauté !) que nulle part et dans aucun
livre
la charcuterie n’a été traitée avec cette importa
, il y a autre chose que de la charcuterie et des charcutiers dans le
livre
de M. Zola, dans ce Ventre de Paris qui est la Ha
e, comme M. Zola en sa charcuterie. Telle est la signification de son
livre
: faire de l’art, en faisant du boudin ! Ce n’est
l peut très bien aimer la charcuterie, cet homme !), qui a produit ce
livre
où il y a du talent souvent à dégoûter, mais c’es
e : le Matérialisme et la Démocratie. Le Ventre de Paris (je parle du
livre
de M. Zola) est la dernière expression, osée par
re du tempérament littéraire, qui peignit dans sa Thérèse Raquin — un
livre
qu’il ne recommencera pas ! — les épouvantables r
inture incessante, dans cette Halle qui est bien plus le sujet de son
livre
que les personnages qui s’y agitent ; et il peint
en littérature, qu’un rapin, tout au plus enragé ! IV Ainsi, le
livre
de M. Zola, dans sa prétention la plus accusée, q
ble, de toutes les réalités quelles qu’elles soient. Il parle dans ce
livre
-ci d’un homme abandonné sur un écueil et qui fut
crate, et surtout quand j’ai vu, dès les premières pages, le héros du
livre
revenir de Cayenne, d’où il s’est sauvé, pour viv
toutes les descriptions de la Halle, qui sont toute la visée d’art du
livre
de M. Zola, ont été épuisées, il n’en a fait ni u
erie, et le porc, qui en est la base, tiennent tant de place dans son
livre
et les contemplations de sa pensée, il n’aura pas
uaient… (Quelle solennité de début !) À côté des pains de beurre à la
livre
, dans des feuilles de poirée, s’élargissait un ca
ici les propres termes que M. Émile Zola met sur la couverture de son
livre
: « Physiologiquement, c’est l’histoire de la len
Ainsi que vous le voyez par cette lourde et pédantesque affiche, les
livres
de M. Zola ont l’endoctrinante prétention d’être
eur d’appartenir fera croire à la vérité de l’avilissante théorie. Le
livre
de M. Zola a, je le dis avec regret, du succès. I
e patrie ! la passion des cabinets de lecture. S’il n’y avait dans ce
livre
que le talent de M. Zola, nous n’en parlerions mê
qu’il corrompt, pour sa part, autant qu’il le peut, a pris goût à ce
livre
. Elle trouve cela bon. C’est là un symptôme ! Et
es deux mots que voici : la haine du catholicisme, qui est le fond du
livre
, et la bassesse de son inspiration. VII M.
té. Il faut retourner le caillou pour trouver le crapaud dessous. Son
livre
semble n’avoir pour but que de peindre la nature
indre la nature et d’exalter les forces physiques de la vie. C’est un
livre
d’intention scélérate, sous le désintéressement a
e spiritualisme chrétien ! Tel est le dessous et tel le crapaud de ce
livre
. Tout ces gens qui ne comprennent rien au catholi
et de décadence ; mais il n’y a pas que cela qui fasse la fortune du
livre
de M. Zola. Il y a, dans La Faute de l’abbé Moure
e ne crois point que, dans ce temps de choses basses, on ait écrit de
livre
plus bas dans l’ensemble, les détails et la langu
grand et peut-être le seul désir de M. Zola. Voilà ce qui fait de ce
livre
quelque chose d’une indécence particulière… Avec
ices. » M. Zola, c’est un fanfaron d’ordures. Il y en a tant dans ses
livres
, qu’il est impossible de ne pas croire qu’il brav
ères de peindre et peut-être aussi pour lancer le mot de la fin de ce
livre
immonde, — aussi bien sous les roses de son Parad
ier, parce qu’il donne en une fois l’idée de l’abjection intégrale du
livre
de M. Zola, et que, d’ailleurs, celle qui le dit
e de M. Zola, et que, d’ailleurs, celle qui le dit représente dans le
livre
la vie physique, — la seule vie qu’il y ait pour
aire faire plus de train aux grossièretés et aux extravagances de son
livre
: vous vous tromperiez. Non ! le mot est plus sér
— les avancés ou les faisandés en littérature, — doit passer pour un
livre
étonnant, un coup de pistolet dans une poudrière,
ement, ce ventre cérébral ; M. Zola, l’auteur des Rougon-Macquart, ce
livre
jeté dans le moule de Balzac, — mais qui n’est ni
mouvement charmant, à cette dégingandée ! Il peint le cancan dans ses
livres
, et il l’y danse. C’est un réaliste de la dernièr
plume ! Mais il craint autre chose. L’Assommoir, le plus raide de ses
livres
, est précédé de la moins raide des préfaces. Le T
b. Il a flairé quelque mauvaise affaire venant des scandalisés de son
livre
, qui, en feuilleton, a déjà eu l’honneur du scand
ns tonnerre que paratonnerre. C’est un tout petit blanchissage de son
livre
et de sa personne, que je n’attendais point de la
tre calomnié, chargé de crimes, comme le baudet de reliques, pour son
livre
, malpropre mais « chaste », le plus chaste de tou
pour son livre, malpropre mais « chaste », le plus chaste de tous ses
livres
. Il n’a pas été compris. On n’est jamais compris
nque de grandeur, d’intrépidité, d’aplomb même !… Quand on publie des
livres
si hauts en couleur, on ne doit pas avoir peur de
éâtre que M. Zola a donné à la plus grande partie de son histoire. Ce
livre
de L’Assommoir n’assomme pas, du reste, mais il é
fange, par pelletées, dans un feuilleton, mais tassée en bloc dans un
livre
. M. Zola proteste, dans sa préface, de la pureté
entions, quelles qu’elles soient, et complètement invisibles dans son
livre
, n’empêchent pas la boue qu’il brasse d’être dégo
, et L’Assommoir le pose comme il n’avait jamais été posé, dans aucun
livre
et par personne. Puisque, d’ailleurs, selon les d
place dans l’art et dans la littérature ? Et déjà, dans une foule de
livres
que je pourrais nommer, il l’y avait prise… Mais
lui qu’on pouvait tailler largement dans l’excrément humain, et qu’un
livre
fait de cela seul avait la prétention d’être beau
beau ! Et c’est comme j’ai l’honneur de vous le dire… À partir de ce
livre
de L’Assommoir, M. Émile Zola — et pour moi ce n’
l croit qu’il peut y avoir très bien un Michel-Ange de la crotte… Son
livre
n’est plus « L’histoire naturelle et sociale de l
alement infect, le baquet d’effroyable glaise qu’il a pétrie dans son
livre
… Certes ! malgré sa préface à patte blanche, je n
che, je ne suis pas assez bête pour parler morale à M. Zola, dans les
livres
de qui la morale est muette et n’a jamais dit un
aire ! Je n’ai pas besoin même de morale pour condamner absolument un
livre
inouï, qui semble une gageure dans ce qu’il a, il
l’idée, parce que je ne puis pas tout en dire. Allez ! il donnera, ce
livre
, des embarras bien terribles à la Critique qui vo
qui devient comique tant l’auteur l’a ratée ! Tel est l’inventaire du
livre
de M. Zola. Je ne crois pas qu’on ait jamais écri
les uns sur les autres, sans être reliés les uns aux autres, dans ce
livre
qui n’est pas composé et dont le fond semble appa
à la littérature de la Gazette des tribunaux. La fortune d’un pareil
livre
, où la Nature humaine est mutilée, quand elle n’e
connais mon temps, je crois cette fortune assurée. On voudra lire ce
livre
physique où l’âme n’est point, ni Dieu non plus,
à celui de M. Zola. Dans L’Assommoir de M. Zola, comme dans tous les
livres
des réalistes de ce temps, il n’est pas question
amis, le génie, mais le talent de M. Zola ? En a-t-il encore dans ce
livre
, ce livre sans entrailles, sans élévation, sans p
génie, mais le talent de M. Zola ? En a-t-il encore dans ce livre, ce
livre
sans entrailles, sans élévation, sans pensée et s
t ailleurs qu’à ces deux places, — la scène du lavoir qui commence le
livre
et la scène de la forge : le duel de vanité et d’
e se répéterait pas. Je ne crois pas que M. Zola pût refaire un autre
livre
comme L’Assommoir… Quand on a épuisé la poétique
on, en littérature, ne sont point — comme on pourrait le croire — les
livres
graves, mais les livres légers. L’Esprit humain e
ont point — comme on pourrait le croire — les livres graves, mais les
livres
légers. L’Esprit humain est naturellement lourd.
les publications d’une époque, et l’on verrait combien il y a de bons
livres
, voire de livres excellents, dans tous les genres
d’une époque, et l’on verrait combien il y a de bons livres, voire de
livres
excellents, dans tous les genres où la Pensée et
e ton ou par le sujet, à cette catégorie distinguée et restreinte des
livres
légers qui, réussis, sont des œuvres exquises, ma
coup avant d’en faire un. » Avec l’invention des chemins de fer, tout
livre
de voyage est menacé de devenir prochainement une
sienne ou qui lui en créait une, quand il n’en avait pas. Alors, les
livres
de voyage n’étaient pas d’une grande difficulté (
’on pût lire, il ne s’agissait que de partir, regarder et revenir. Un
livre
à trois temps, comme la valse ! À ce train-là, —
n pût sortir de sa chambre. La critique doit donc les en prévenir. Un
livre
de voyage est tenu maintenant d’être, plus que to
r. Un livre de voyage est tenu maintenant d’être, plus que tout autre
livre
, marqué au coin d’une personnalité très vive. Aut
es réflexions générales et très involontaires que nous a inspirées le
livre
d’Edmond About sur la Grèce contemporaine. Élève
er à toutes les Universités du monde, About pouvait faire mieux qu’un
livre
de voyage : il pouvait faire un livre de séjour.
About pouvait faire mieux qu’un livre de voyage : il pouvait faire un
livre
de séjour. Il s’était assis au foyer, où les mœur
Il était donc placé dans d’excellentes conditions pour nous donner un
livre
étudié et mordant sur la Grèce (mordant, du moins
s laquelle — l’univers étant devenu un véritable pont aux ânes — tout
livre
de voyage ne sera plus désormais lisible, même en
u vous l’envoie. On l’a ou on ne l’a pas : voilà tout ! Dans le petit
livre
d’About, qui est un livre de réaction contre la G
on ne l’a pas : voilà tout ! Dans le petit livre d’About, qui est un
livre
de réaction contre la Grèce et peut-être contre l
ne dissertation, officielle à l’Académie des Inscriptions ; — dans ce
livre
, tout de parti pris, le voyageur, qui n’a pas d’e
l’haleine exigés pour que l’esprit ne s’évapore pas dans un mot. Son
livre
n’est guères qu’un joli feuilleton à la douzaine.
i doit, un jour ou l’autre, établir d’une manière fixe la valeur d’un
livre
dans l’opinion. Et qu’on n’oublie pas qu’il ne pe
dant et lourd, et le genre qu’il affecte pendant tout le cours de son
livre
en serait, à ses propres yeux, compromis. C’est a
un peu trop cher ?… Écrit d’une plume souple et souvent agréable, le
livre
d’About, ce livre qui sent son écrivain, malgré q
?… Écrit d’une plume souple et souvent agréable, le livre d’About, ce
livre
qui sent son écrivain, malgré quelques opinions d
courant le monde, ont rapporté quelques commérages, nous donnent des
livres
comme La Grèce contemporaine, que devons-nous att
devant elle Mme George Sand. Le capitaine d’Arpentigny, l’auteur d’un
livre
charmant sur la physionomie de la Main, et dans s
’est pas le Mirabeau historique ; c’est le Mirabeau romanesque, et ce
livre
n’est guère qu’un roman. L’auteur n’est pas non p
e ses deux romans, les Derniers Marquis et les Derniers Abbés, et son
livre
qui veut être de l’histoire et qui n’est que du p
re la première fois que l’exaspération des sentiments ait produit des
livres
de si peu de puissance. Ordinairement, elle est p
est plus féconde, l’intensité ! L’Italie des Italiens est le dernier
livre
de Mme Colet, et grâce aux événements qu’elle ret
ar quelle est sa moralité pour qu’on la croie ?… c’est le seul de ses
livres
qui surnage encore un peu au-dessus du gouffre d’
ge Sand dont, toute sa vie, Mme Colet fut l’envieuse, avait publié le
livre
d’Elle et Lui dans lequel cette bâtarde de Rousse
talent de la femme, de sa folle renommée et du succès matériel de son
livre
impudique et honteux, raconta à son tour son hist
s fémininement odieux. La seule invention qu’il y eût, dans un pareil
livre
, c’était probablement beaucoup de mensonges… Mais
sens de l’idéal et de la beauté — il n’y en avait pas. C’était là un
livre
médiocre d’inspiration… et de calcul, car cette i
pable de creuser longtemps dans la nature humaine et de nous faire un
livre
profond de ce qu’elle y aurait trouvé, Mme Colet
mots, un écho qui affaiblit ce qu’il répète. Seulement, ici, dans ce
livre
de Lui on aurait pu croire que, puisqu’il s’agiss
t, jusqu’à la femme passionnée, le bas-bleu qui pue éternellement les
livres
qu’il a lus, n’a pas plus la vérité du cœur que d
ssion que dans le talent. Et si cette originalité fait défaut dans un
livre
personnel et dans lequel la personnalité de l’aut
ressée et blessée, que doit être cette absence d’originalité dans des
livres
qui ont la prétention d’être impersonnels ?… Les
erniers Abbés, si on en croit l’ambition de leurs titres, sont de ces
livres
-là. Ils sont et doivent être la peinture vivante
On est, en effet, le dernier des bas-bleus, quand on a écrit ces deux
livres
… Parmi les bas-bleus qui pullulent, il en est de
rant… Mme Colet qui n’a que cet homme, croirait-on, pour sujet de son
livre
, le peint avec l’envie jaune et la haine verte qu
ndre la Princesse Belgiojoso, et c’est alors qu’on reconnaît, dans ce
livre
, acharné contre un rival en bruit, qui l’a écrasé
rgouille inépuisable qui jette son injustice à toute face et dont les
livres
furent toujours ou les crachoirs de ses colères o
e Rome à Naples et à Palerme, — poétique Ducantal de la liberté ! Son
livre
est long ; il a quatre volumes. Pas de doute que
qui écrasent tout… D’ailleurs l’Italie des Italiens n’était pas qu’un
livre
d’histoire ; c’était aussi un voyage où l’auteur
rien de tranquille autour d’elle, ne dut mieux se vautrer que dans ce
livre
mi-parti d’histoire et de voyage… Seulement cette
la Révolution italienne pour une hostie, ne pouvait pas la juger… Le
livre
de l’Italie des Italiens est un acte d’adoration
rsonnalité de remonter à la surface, et pour faire disparaître de ses
livres
, cette petite vanité de bas-bleu, qui y remonte t
aire des opinions et donner aux autres des aperçus. Il n’y a dans son
livre
que les opinions du parti auquel elle appartient
elle éprouve, cette philosophe et cette républicaine, à dire dans son
livre
, à toute page, que sa mère était noble. Elle parl
fut la sienne en bloc. Elle n’était point de force à la modifier. Son
livre
de l’Italie des Italiens n’est en somme, politiqu
se prose. Tout, hommes et choses, est outrecuidamment grandi, dans ce
livre
sans proportion, excepté elle-même, la lauréate a
te éternelle description de tableaux, si vastement pratiquée dans les
livres
actuels d’une littérature byzantine… Mme Colet qu
, Moi, toujours ! — là comme partout ! Le Moi est omniprésent dans le
livre
ou plutôt dans tous les livres de Mme Colet. Parl
artout ! Le Moi est omniprésent dans le livre ou plutôt dans tous les
livres
de Mme Colet. Parler de Léonard de Vinci la fait
llard, est suprêmement le caractère de l’Italie des Italiens, — de ce
livre
fait sur les autres par une femme qui ne s’oublie
ui parlant de son héros, Garibaldi ! Un jour elle avait écrit Lui, un
livre
qui n’était pas trop le « Lui » dont elle parlait
Lui, un livre qui n’était pas trop le « Lui » dont elle parlait. Son
livre
de l’Italie des Italiens pourrait s’appeler : Ell
eilleurs violons sur la tête… L’hypocrisie du mot n’a d’égale, en son
livre
, que son impertinence. Elle s’y gonfle comme la g
les œuvres ont été rares, mais, dans ce petit nombre d’œuvres, aucun
livre
véritablement puissant et lumineux ne nous a sple
ité parce qu’il se sent fini pour le temps présent, — ne sont pas des
livres
de 1863, quoiqu’elles en portent le millésime. De
! je ne serai contredit par personne quand je dirai que des quelques
livres
qui ont fait le plus de cette fumée de bruit qui
ardés, les traînards des questions résolues, peuvent parler encore du
livre
, comme Jocrisse, dans la pièce, se met à battre l
ait avant, c’est-à-dire un homme très capable de nous donner un grand
livre
après un mauvais, comme il nous a donné la Légend
t Renan, qui n’est pas de cette taille de génie, a été tué net sur le
livre
qu’il a fait et qu’il lui est impossible de surpa
uer, au-dessous de ce qu’il a été. Et ce n’est pas là tout encore. Ce
livre
, — qu’il aurait été plus habile de traiter, quand
aîné, dans sa démolition, son auteur. Il a privé Renan, pour tous les
livres
qu’il écrira désormais, de la foi qu’on doit à la
yeur littéraire peut donc donner son coup de pioche également dans le
livre
et dans l’homme, — deux débris ! Or, ce qui est a
a fait a couvert tous les autres bruits. Et cependant il y a eu deux
livres
— tous les deux de simples romans — qui ont fait
ement vaincu et enfoncé sur toute la ligne, n’est, d’exécution, qu’un
livre
mou et déclamatoire. Le prêtre catholique que mad
, pour s’y effacer presque aussitôt. Elles auront été les trois seuls
livres
qui, à distance, pourront donner une idée du mouv
crivain de jeunesse éternelle ; mais, hélas ! je trouve aussi dans ce
livre
tous les vices de la pensée d’un homme qui se dép
es, impossible à discuter, on n’a généralement rien dit de ce nouveau
livre
de Michelet, qui, de cette façon, a fait moins d’
t comme historien, qu’à citer les faits étrangement immondes dont son
livre
est plein, ne peuvent pas justement les citer !!!
ce de la dégrader, tuer, un jour ou l’autre, l’œuvre de Michelet ! Ce
livre
de la Régence, qui est resté enseveli sous le sil
ce de la honte, n’en est pas moins, si on ne regarde qu’au talent, le
livre
qui en a le plus de tous les livres de l’année. Q
si on ne regarde qu’au talent, le livre qui en a le plus de tous les
livres
de l’année. Que sont, en comparaison, et le derni
ens de madame Colet, et tout le reste de la liste si vite épuisée des
livres
d’histoire de cette année ? Et que sont, en compa
istoire de cette année ? Et que sont, en comparaison, même les autres
livres
, à quelque catégorie de la pensée qu’ils appartie
inventorié toutes les œuvres de 1863. Si vous ajoutez, en effet, aux
livres
que je viens d’énumérer, le livre de Victor Hugo
63. Si vous ajoutez, en effet, aux livres que je viens d’énumérer, le
livre
de Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie,
Le Constitutionnel, 20 avril 1870.] I Je ne crois pas que par ce
livre
, d’un titre écrasant : De l’Intelligence, Taine,
ul dans l’idée générale sur laquelle il repose, n’en est pas moins un
livre
très intéressant dans sa partie littéraire, et d’
actuel du journalisme qui s’écrit debout, rendra compte de cet énorme
livre
en deux volumes, qui vous fatigue à lire, assis ?
ouze cents pages ?… Quelle critique se donnera la peine d’éventrer ce
livre
effrayant, pour lui regarder aux entrailles et fi
les pommes d’or des Hespérides. Je n’ai pas vu de pommes d’or dans le
livre
de Taine, mais j’ai vu le dragon qui les garde, s
que je sache, une garantie de vérité ! Les matières traitées dans le
livre
de Taine sont terriblement sérieuses et abstraite
tion, qui est la première condition pour comprendre. Mais de ce qu’un
livre
est grave, il n’est pas nécessairement ennuyeux,
nt vrai. II Voilà donc ce qui vous atteint tout d’abord dans le
livre
de Taine, et qui ne vous lâche plus tout le temps
stimais que si un homme était capable de mettre de l’agrément dans un
livre
philosophique, c’était le philosophe qui s’était
eu ?… Ah ! je les vois, ceux-là, d’ici, entrant dans la lecture de ce
livre
compact non pas seulement par les feuilles, comme
compact non pas seulement par les feuilles, comme si c’était dans un
livre
de plaisance où ils vont ripailler de choses nouv
le libraire des gros messieurs de la philosophie et de la science, ce
livre
De l’Intelligence, qui a pour visée de nous dire
is bien qu’on ne mentait pas. Je vois bien que le métaphysicien de ce
livre
de métaphysique est un physicien de premier ordre
loué dans son plafond. III Mais si l’esprit n’est plus dans son
livre
, et son intérêt et sa flamme, la vérité, toujours
ette erreur, grosse comme une souris, que se tient tout droit le gros
livre
de Taine, avec des descriptions et des citations
fait, c’est la sensation transformée de Condillac qui est le fond du
livre
de Taine. Il en reprend les transformations et le
ns et les décrit, — ou plutôt il les fait décrire aux autres ; car ce
livre
de l’Intelligence n’est que le livre de la mémoir
fait décrire aux autres ; car ce livre de l’Intelligence n’est que le
livre
de la mémoire. Il est construit à coup de citatio
ulbutent comme un troupeau dans un chemin creux. Si vous réduisiez ce
livre
, impudent de citations, aux idées strictes de Tai
tre. » Et si c’est toute l’intelligence que cela, c’est aussi tout le
livre
. Le reste n’est que la monographie de la sensatio
nettes, n’est-ce pas ?… C’est, du reste, la seule chose drôle du gros
livre
de Taine, au milieu de toutes les vésanies sérieu
leurs, à quoi bon ?… Toute la partie physiologique qui est le tout du
livre
de Taine, est plus ou moins exacte ; je n’y ai pa
tre pauvreté philosophique, assez dénuée aujourd’hui dans l’auteur du
livre
De l’Intelligence, pour qu’il me fasse l’effet d’
a pas. Il nie l’activité spirituelle ; il n’y a pas d’esprit dans ce
livre
, qui est d’un homme autrefois d’esprit, mais qui,
vers l’Antiquité ! Bon titre et bonne chose ! La plume qui a écrit ce
livre
l’a, en effet, traversée, mais comme une épée tra
éternel. Cette dernière flèche achèvera-t-elle l’antiquité ?… car ce
livre
-ci, court, léger, vibrant, est une flèche dont le
r de l’antiquité que des arcs contre elle… A. Grenier, l’auteur de ce
livre
, fut un professeur, et il nous l’a dit : « C’est
s formes adroites, dans de cauteleuses publications. Rappelez-vous le
livre
de Μ. Gaston Boissier : La Religion romaine, d’Au
nins ! Μ. Gaston Boissier était un normalien et un professeur, et son
livre
, en un tour de main, le fit de l’Académie. A. Gre
er ; mais s’il n’a pas d’autre recommandation pour l’Académie que son
livre
, il n’en sera jamais ! Les bonshommes de l’endroi
esseurs, l’antiquité et le paganisme, et le maraud, c’est l’auteur du
livre
où l’antiquité est bernée. Maraud que j’estime et
tte fois, il expédie l’antiquité, et comme il n’est pas tenu, dans un
livre
, ainsi que dans les journaux, de garder une gravi
nné ne vous écouterait pas, il l’expédie avec une gaieté qui rend son
livre
la plus amusante des lectures, et qui, dans un pa
ncore la plaisanterie, est une certitude de succès. Il y est, dans ce
livre
, ce qu’on attend le moins d’un professeur. Il y e
rands esprits n’était compris que de quelques-uns, tandis qu’après le
livre
de Grenier il le sera, en détail, par tout le mon
onore l’antiquité ! Et rien de mieux réussi. Ce qui fait la valeur du
livre
de Grenier et ce qui augmente sa portée, c’est en
et la Grèce ! Words ! words ! words ! comme dit Hamlet. L’auteur du
livre
intitulé : À travers l’Antiquité, nous donne de c
nt d’abord des Grecs, et qui devinrent des Romains, une idée qu’aucun
livre
n’en avait donnée, même approximativement. Il dit
Telle est cette exécution si bien faite de l’antiquité, tel est ce
livre
, si bien tourné et troussé contre elle par un esp
t assez élevé pour se mettre au-dessus, pendant toute la durée de son
livre
, des préjugés des professeurs, ses confrères, en
rite par lui : « Le catholicisme est au-dessus de tout honneur. » Son
livre
me satisfait, mais peut-être aurais-je voulu un p
ont il est impossible de ne pas voir l’analogie… À certaines pages du
livre
en question, la décadence de l’antiquité, livrée
érance a été trompée !… et c’est la seule critique que je ferai de ce
livre
charmant, qui ne donne pas (malheureusement) tout
éable, venant après les plus agréables sensations ! Puisque j’aime le
livre
, je ne veux pas qu’on le supprime. Il m’importe q
je ne me crois plus. Scepticisme tardif ! Je veux, moi, défendre son
livre
, qui me plaît, contre Grenier, à qui son livre ne
eux, moi, défendre son livre, qui me plaît, contre Grenier, à qui son
livre
ne plaît plus. Écoutons-le et répondons-lui : « E
rs les Grecs et les Romains. » (Mais le remords aurait dû détruire le
livre
, et ne pas le publier en le dégradant !) « En ces
ans-corde au cou et sans escalier de Palais de Justice, l’auteur d’un
livre
qui n’avait qu’à le signer pour en tirer l’honneu
ur en tirer l’honneur qu’il mérite, et qui ne craint pas d’avilir son
livre
, en le condamnant… L’auteur d’À travers l’Antiqui
paganisme dans l’histoire. La critique, qui a constaté les mérites du
livre
de Grenier, n’a pas à s’occuper d’autre chose. El
ent tout envahi, et comme si ce n’était pas ce mal même que, dans son
livre
, Grenier a si admirablement signalé ! Certes ! il
ittérature ? — Préféreriez-vous qu’on eût gardé chez nous le goût des
livres
, ou vous trouvez-vous satisfait de voir le goût d
le comédien séduise le comédien : le reste ne compte pas. Ce sont les
livres
aujourd’hui et les revues qui représentent la lit
e, au théâtre. 2º Certes, on demande moins en France au théâtre qu’au
livre
, en tant que pratique et savoir de la vie profond
voyez Bernard Shaw et Dostoiewsky) demande à son théâtre autant qu’au
livre
. C’est ce qui fait actuellement notre soif de ces
Français non fatigués, pour ceux qui n’ont pas besoin de vacances, le
livre
est toujours là, jamais assez inquiet. Cette Fran
e ce Vrai inconnu de la femme et de l’homme, que le théâtre et que le
livre
, quand ils sont créateurs, sont un. Sus au livre
le théâtre et que le livre, quand ils sont créateurs, sont un. Sus au
livre
qui n’est pas drame. Honte aux pièces qu’on lit s
atteint pas ce degré de perfection, il est naturellement inférieur au
Livre
. Permettez-moi maintenant de reproduire, avec que
s les petits ambitieux ni les intrigants futiles n’eurent le goût des
livres
, et je ne crois pas que celui des théâtres nous a
leur talent ou leurs défauts. Comment voulez-vous que l’intérêt d’un
livre
tout nu puisse lutter avec la multitude des acces
goût règne partout et souverainement. Il vaut donc mieux lire de bons
livres
, aujourd’hui, que d’aller au théâtre. Toutefois l
ier à notre époque. Le théâtre, mettant en jeu plus d’intérêts que le
livre
et visant un public plus étendu, fait par la forc
e doute point que le goût du théâtre ne soit aussi bien que celui des
livres
une forme du goût pour la littérature ; tout dépe
ne forme du goût pour la littérature ; tout dépend du spectacle ou du
livre
et de l’esprit dans lequel on aborde l’un ou l’au
aire. Les gens me disaient : — Comment, monsieur, vous lisez tous les
livres
qui paraissent ! Quel courage ! Je suis critique
eine ! Voilà, je crois, le sentiment contemporain en ce qui touche le
livre
et le théâtre. Ce n’est certes pas un indice de p
anatiques de spectacle ; ils ne s’en aperçoivent pas. Que paraisse un
livre
original, il est immédiatement apprécié par le to
l est immédiatement apprécié par le tout petit groupe resté fidèle au
livre
. Mais il en était de même il y a trente ans. Il s
ort bien, car ainsi il y a peu de déçus. On n’a pas perdu le goût des
livres
; les romanciers ont perdu, par leur propre faute
clarés vaincus. J’ai remarqué que bien des dames, restées fidèles aux
livres
, se consacrent aux plus ennuyeux ; elles plissent
elles. Mais le goût du théâtre ne peut pas plus remplacer le goût des
livres
que le goût du foot-ball ne peut remplacer celui
initive que la critique contemporaine n’aura pas prévue ; et quelques
livres
, parce qu’ils sont aimés dans les bourgs ou les s
our comprendre, un effort aussi grand que pour suivre, aux pages d’un
livre
, l’évolution des idées et des sentiments, l’affir
art pour peuples en enfance, tout au moins encore jeunes. Le goût des
livres
est au contraire indice de maturité intellectuell
s mêmes facultés spirituelles que la lecture. Le Théâtre n’est pas le
Livre
. L’amour de la lecture et la passion du Théâtre (
sible d’hésiter devant votre dernière question ? La lecture d’un beau
livre
dépasse en joie et en profit pour le cœur et l’es
d’un tel gaspillage scénique : le dégoût du tréteau et le respect du
livre
sont des gages de santé et de loyauté intellectue
le spectacle ne met pas en jeu les mêmes facultés spirituelles que le
livre
! Mais il n’en résulte pas forcément que l’homme
ssi légitime de voir la réalité à travers l’imagination du faiseur de
livres
qu’à travers l’imagination du faiseur de pièces.
Shakespeare ou Racine ! Si je préférerais qu’on ait gardé le goût des
livres
ou qu’on s’adonnât de plus en plus au goût du thé
moins de chances de s’ennuyer qu’en prenant au hasard n’importe quel
livre
à l’étalage d’un libraire. Si cette réponse odieu
terre à terre ne vous suffît pas, je me permets de vous renvoyer à un
livre
récent de M. Ernest Bovet, Lyrisme, épopée, drame
uchesse d’Uzès. Eugène Montfort Ce qui prouve la supériorité du
livre
, c’est qu’une pièce de théâtre n’est belle et n’a
ne pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut devenir un
livre
. Or, à de rares exceptions près, le théâtre d’auj
s c’est bien l’opinion unanime des gens qui savent ce que c’est qu’un
livre
et qu’une œuvre d’art. D’ailleurs, le théâtre d’a
arrive, le comédien tenant le plus souvent la ficelle du poète. 2º Le
livre
, « instrument spirituel », le livre si cher, si e
ouvent la ficelle du poète. 2º Le livre, « instrument spirituel », le
livre
si cher, si expressif, que nous aimons, le livre
ment spirituel », le livre si cher, si expressif, que nous aimons, le
livre
qui doit tout à lui-même et non à des éléments ét
ents étrangers, à un jeu d’acteurs ou un rayon du feu de la rampe, le
livre
a-t-il à souffrir, dans son destin, de ces excès
nner aussi librement ailleurs. Mais, voilà bien où est la revanche du
livre
: c’est que c’est uniquement par le livre que peu
bien où est la revanche du livre : c’est que c’est uniquement par le
livre
que peut durer le seul, le vrai théâtre : la pass
eur des toiles de fond. Alors ?… … Alors le rêve serait d’emporter un
livre
intéressant au théâtre, quand il faut y aller… ma
Personnellement, je préférerais qu’on eût gardé chez nous le goût des
livres
. Paul Souday Le goût du théâtre me semble u
oethe, pour ne citer que ces exemples, les conciliaient très bien. Le
livre
et le spectacle sont deux éléments essentiels d’u
à une époque où la question se posait déjà avec la même acuité. « Un
livre
, écrivait-il, vaut toute une vie, une pièce de th
alutaire, élevé, supérieur et indépendant d’une élite de lecteurs. Un
livre
est quelquefois une œuvre, une pièce de théâtre e
ois une œuvre, une pièce de théâtre est toujours une affaire. Dans un
livre
, les profonds écrivains font passer des expressio
nous ont semblé l’un et l’autre caractéristiques : Le Théâtre et le
Livre
« L’intéressante revue Les Marges s’émeut du succ
eurs s’il n’eût pas été préférable de conserver chez nous le goût des
livres
. « Cette enquête est fort intéressante parce qu’e
tifiée. « À mon sens, il n’existe qu’un rapport fort éloigné entre le
livre
et le théâtre. Le théâtre a remplacé chez nous l’
is en aucune manière, il ne pourra avoir une influence directe sur le
livre
digne de ce nom. Le livre s’adresse plus encore a
e pourra avoir une influence directe sur le livre digne de ce nom. Le
livre
s’adresse plus encore aux générations futures qu’
re, comme dans le théâtre classique, il se rapproche beaucoup plus du
livre
que de la scène. « Que l’on préfère aujourd’hui l
u livre que de la scène. « Que l’on préfère aujourd’hui le théâtre au
livre
, rien de plus compréhensible. Cela tient d’abord
à ce fait très simple que l’on n’écrit plus — ou presque jamais — de
livres
dignes de ce nom. On réédite, en mauvais français
us apprenons à comprendre l’évolution d’où sortira le monde futur. Le
livre
est immortel, le théâtre n’est qu’une école. Atte
les écoliers d’aujourd’hui, devenus des hommes nouveaux, écrivent des
livres
dignes de ceux que l’on écrivait hier. « G. de Pa
goût de la Littérature ? Préféreriez-vous qu’on eût gardé le goût des
livres
? etc. » Les Marges posent une question classiqu
érieur ni inférieur ; il vaut ce que vaut l’artiste qui l’emploie. Le
livre
n’est qu’un moyen d’expression comme les autres ;
r pour lui-même, oubliant qu’il n’est qu’un signe de la richesse ; le
livre
n’est pareillement qu’un signe de la pensée. N’es
ordre intellectuel » (Michel Puy). D’ailleurs, « ce qui prouve que le
livre
est supérieur au théâtre », formule M. Eugène Mon
ne pièce de théâtre ne vaut quelque chose que si elle peut devenir un
livre
… » Et cette dernière phrase sera, si l’on veut,
Gustave Flaubert I9 L’Éducation sentimentale a été un
livre
fameux, comme Salammbô, avant de paraître ; car,
es journaux en l’honneur de Flaubert et de ses œuvres. On annonça ses
livres
comme des curiosités, des événements, des coups d
en croire, ces cancaniers admirateurs, cela devait être un redoutable
livre
contre la magistrature ; et il n’y est pas parlé
qui ont poussé la badauderie et la réclame si loin qu’en attendant le
livre
ils se sont mis à genoux — comme les Rois Mages d
, et sous les pieds de tout le monde. Le médiocre jeune homme dont ce
livre
est l’histoire est vulgaire, et tout autour de lu
et de la plus navrante vulgarité. A-t-on vraiment besoin d’écrire des
livres
à prétention sur ces gens-là ?… Je sais bien que
on amour pour la vulgarité, il n’aurait pas dû donner au drôle de son
livre
un nom porté par ce qu’il y a de plus beau parmi
éternelle, atomistique, aveuglante, qui tient toute la place dans son
livre
et remplace toutes les facultés dans sa tête. Dem
iment simple. Il cloue et soude des tableaux à d’autres tableaux. Son
livre
, c’est la boutique de son sieur Arnoux, qui, lui
core et de plus cruelles. Je me suis interdit de raconter le sujet du
livre
, dégoûté par le genre de monde qui s’y vautre ; m
monde-là qui m’en a seul empêché. On peut raconter, analyser d’autres
livres
où les vautreries ne manquent pas, mais dans L’Éd
ils à une lanterne magique, il n’y a rien à raconter. Il n’y a pas de
livre
là-dedans ; il n’y a pas cette chose, cette créat
ns ; il n’y a pas cette chose, cette création, cette œuvre d’art d’un
livre
organisé et développé, et marchant à son dénoueme
’un intérêt futile, — l’intérêt d’une sensation. Les sensations de ce
livre
ne sont pas même choisies. Ce sont les sensations
eau pourraient continuer indéfiniment. Seulement, il faut bien que le
livre
finisse, et il finit par une inconséquence plus f
nconséquence plus forte que l’auteur, ce réaliste qui ne veut que des
livres
peints, et qui repousse tout livre ayant le desse
, ce réaliste qui ne veut que des livres peints, et qui repousse tout
livre
ayant le dessein de prouver quelque chose. Il con
— toujours ! — ils concluent par ce mot de la fin, qui est la fin du
livre
: « C’est peut-être ce que nous avons eu de meill
, je ne vous trompais pas ! V Allons ! c’est la fin. Tel est le
livre
. Telle sa conclusion immonde. Telle la condamnati
l n’y a pas du tout de chef-d’œuvre ici ! Je dis qu’il n’y a là qu’un
livre
médiocre : médiocre de talent d’abord, ennuyeux d
dépassé dans ce genre par sa conclusion. Je dis qu’il n’y a là qu’un
livre
matérialiste de fond, matérialiste de forme, maté
aliste de fond, matérialiste de forme, matérialiste de sécheresse, un
livre
comme le matérialisme en fait et n’en peut pas fa
tranquilles, l’épitaphe de cet homme mort : « Ci-gît qui sut faire un
livre
, mais qui ne sut pas en faire deux ! » VI10
nées qu’on parlait de La Tentation de saint Antoine, ce vieux nouveau
livre
de Gustave Flaubert, lequel n’a point, comme on l
leur ami de sa grossesse intellectuelle, ils font du bruit, autour du
livre
qu’il porte, tout le temps de sa laborieuse gesta
et finalement de le pondre : Ce sera superbe, disent-ils, ce nouveau
livre
de Flaubert, mais il y met le temps, car de parei
igestible érudition que Flaubert a été obligé d’avaler pour faire des
livres
comme Salammbô et La Tentation de saint Antoine ;
use jonglerie d’érudition en restera strangulé. Et ceux qui liront ce
livre
de la Tentation le seront aussi. Ils n’en mourron
nt, toute initiative, et qui est la seule chose qu’on trouve dans son
livre
, vide de tout, excepté de cela. VII C’est l
n de saint Antoine pourrait être le suicide définitif de Flaubert. Le
livre
, tel que le voilà venu, est tellement incompréhen
Qu’a-t-il voulu nous faire sentir ? Quelle est la signification de ce
livre
sans composition, et qui n’est pas réellement un
fication de ce livre sans composition, et qui n’est pas réellement un
livre
? Est-ce un roman que cette pancarte ? Est-ce un
e, bien au-dessous. Franchement, pendant que ses amis parlaient de ce
livre
, si dur d’extraction, et l’annonçaient comme un c
n’était pas né plaisant, ce qui, du reste, dans la circonstance de ce
livre
, n’était pas un malheur pour moi. Seulement, pour
n ne croit pas, la bataille avec le péché ?… Je me demandais ce qu’un
livre
intitulé, sournoisement ou hardiment, La Tentatio
uriosité assez piquante, le contraste qu’il y avait entre le héros du
livre
et l’auteur, entre l’ardente et pieuse individual
s, qui a traité presque pathologiquement, dans le plus célèbre de ses
livres
, le cas honteux de Madame Bovary. Si je savais le
l’autre est lâche et vague, ne craindrait pas de nous donner, dans un
livre
d’impartialité moins chattemite, quelque explicat
J’ai dormi debout en attendant que je dormisse assis, à la lecture du
livre
de Flaubert. Il n’a pas, dans sa Tentation de sai
rvateur que superficiel. Je cherche vainement ce qu’il a été, dans ce
livre
dont je cherche le nom aussi pour dire exactement
oint. Elle n’y beugle pas. Elle n’est pas plus qu’autre chose dans ce
livre
, qui n’est pas une pensée — une seule pensée — de
vases noirs sur lesquels il y a des peintures rouges, et ce sont ses
livres
que ces vases-là, en supposant pourtant qu’ils ne
essin, et il n’y a pas plus de forme et de dessin que d’idées dans le
livre
de Flaubert. C’est un enlumineur qui peint des ve
qu’on montre aux enfants. Et que dis-je ? ce n’est pas seulement son
livre
qui est une lanterne magique. C’est même son cerv
Il n’en a pas deux. Il n’en a qu’un. Dans Madame Bovary, son premier
livre
, on l’avait vu poindre. La description y était fa
ères visions de ce saint Antoine, qui n’est qu’un visionnaire dans le
livre
. La Reine de Saba et sa suite, et ses dromadaires
ssez, n’est-ce pas ? pour avoir l’idée des niaiseries d’enfançon d’un
livre
qui joue au grave, et qui n’est qu’une solennelle
, les images lascives et les gros mots obscènes abondent, et qu’où le
livre
, fait pour quelques-uns, peut avoir son audace, l
s dit Flaubert, qui, lui, nous laisse (heureusement !) et sort de son
livre
, — se remet en prière… X Eh bien, nous n’av
and il sculptait ses crucifix, Flaubert, qui fait le sérieux dans son
livre
, n’a compris ce sévère et audacieux sujet de sain
choses, un imagier et un érudit qui a gratté des curiosités dans les
livres
pour les fourrer dans les siens, Flaubert se sera
n de Gustave Flaubert qu’ils ramassent, et qui n’est pas seulement un
livre
posthume, mais un livre inachevé, et qu’ils publi
’ils ramassent, et qui n’est pas seulement un livre posthume, mais un
livre
inachevé, et qu’ils publient comme si c’était une
ntanément célèbre par Madame Bovary et par l’absurde procès fait à ce
livre
et qui en doubla la célébrité, Gustave Flaubert a
ôt cette possession du bourgeois. Dans sa Madame Bovary, son meilleur
livre
, dans sa Madame Bovary qui est une bourgeoise cor
misérablement son coup à fond, — son coup définitif et suprême ! Son
livre
de Bouvard et Pécuchet, exaspéré, enragé contre l
utile. Les bourgeois même sont bien capables de prendre au sérieux ce
livre
dans lequel on veut les berner, et de s’en faire
re que l’auteur se moque de ces deux benêts qui sont les héros de son
livre
, et qu’il n’est pas la dupe de ce récit prodigieu
n mérite pour Flaubert l’implacable, mais le mérite intellectuel d’un
livre
n’y est pas. Par quels procédés dégradants l’aute
ent, sans observation neuve, sur des types usés, sucés, épuisés, — ce
livre
, enfin, illisible et insupportable, que l’auteur
… Cette forte et copieuse purgation qu’il a prise et rendue, dans son
livre
de Bouvard et Pécuchet, contre les bourgeois qui
l’emporter. Hélas ! il n’a pas, malheureusement, emporté avec lui son
livre
de Bouvard et Pécuchet, qui nous reste, et qu’on
bre pourtant. Elle était entrée dans le succès et la célébrité par un
livre
qui en est, pour l’heure, à la vingt-septième édi
ls. Tant qu’il y aura des cœurs, et des cœurs religieux, on relira ce
livre
de Mme Augustus Craven, car tous les cœurs ne son
Craven, car tous les cœurs ne sont pas aptes à sentir et à goûter ce
livre
-là. Il faut la foi, ici comme pour les miracles ;
n et d’édification incomparable. À exactement parler, ce n’est pas un
livre
, et c’est sa gloire comme son caractère, de n’êtr
as un livre, et c’est sa gloire comme son caractère, de n’être pas un
livre
. C’est l’histoire d’une famille de chrétiens, cha
vant nous. Le récit de la sœur, est ce qu’il y a de moins long, en ce
livre
; de moins ému, de moins inspiré et, disons-le, d
liquer que la femme qui a écrit le Récit à une sœur puisse écrire des
livres
comme le Mot de l’énigme, par exemple, — et que d
e les exprime, mais que très rarement elle est capable de produire un
livre
en dehors de ses sentiments. Eugénie de Guérin el
fait comme Mme Craven, si elles avaient voulu écrire délibérément un
livre
, construire un roman qui n’eût pas été leur histo
’est pas un roman et qui même n’a rien de romanesque, mais c’était un
livre
de plus et le Diable, bleu, était déchaîné ! Un p
laquelle a toujours son pédantisme et sa disgrâce. Elle avait fait un
livre
qui tenait plus de l’action, — de l’action génére
livre qui tenait plus de l’action, — de l’action généreuse, — que du
livre
. Elle était restée une patricienne irréprochable,
choses du monde. Elle avait écrit, comme on cause dans une lettre un
livre
simple, naturel, passionné, quoique pur (cette ch
veaux, et ils continuèrent de mouiller de leurs larmes la plupart des
livres
que Mme Craven écrivait. Fleurange fut couronnée
comme le Récit d’une sœur. Le Mot de l’énigme l’est aussi. Les autres
livres
qui viendront le seront sans doute. Mme Craven es
e pas sentir son bonheur ! III Mme Craven a mérité le sien. Les
livres
qu’elle n’aurait jamais dû écrire et qu’elle se p
n d’être émue pour les couronner. Ils sont dans le goût ordinaire des
livres
qu’elle couronne. Fleurange, que j’ai là sous la
elle couronne. Fleurange, que j’ai là sous la main, et qui précède le
livre
d’aujourd’hui, — le Mot de l’énigme, — est un liv
et qui précède le livre d’aujourd’hui, — le Mot de l’énigme, — est un
livre
de cette littérature médiocre et fluide qu’on peu
aux académiciens comme les petites filles plaisent aux vieillards. Ce
livre
est d’une ingénuité jocrissine. Il est écrit de c
lui a laissé ? Et il en est de même pour le Mot de l’énigme, un autre
livre
de cette femme vouée à ces romans qu’on pourrait
ot de l’énigme qu’on cherchera, sans le trouver, car il n’y a dans le
livre
de Mme Craven ni énigme, ni mot (il n’y a que des
même pauvre inspiration ou du même parti pris que Fleurange. C’est un
livre
qui rappelle les romans qu’on écrivait il y a soi
secrétaire perpétuel de l’Académie ! Du reste, comme détails dans ce
livre
, nul d’idée et de sentiment, il y a la descriptio
Cette particulière ! Mme Augustus Craven, qui n’a plus dans tous ces
livres
, écrits à froid, la palpitation de cœur qui lui t
d’une indigence d’imagination véritablement lamentable. Dans tout son
livre
, il n’y a pas une image qui lui appartienne en pr
ue le plus. Son style, qui est celui d’une femme d’esprit, usagée aux
livres
, et qui, par conséquent, s’est frottée à beaucoup
ophie Gay, de Mme de Duras, l’auteur d’Ourika et d’Édouard, de petits
Livres
d’or, disait Sainte-Beuve, ce critique-femme des
Misérables, qui ont, tout ce temps, absorbé l’attention publique, ce
livre
d’Antoine Quérard aurait recommencé le succès de
ry. La seule raison d’en douter, c’est qu’en bien des choses ces deux
livres
se ressemblent, et qu’il est assez rare que l’ima
comme celui des Misérables, tenant à des circonstances extérieures au
livre
, — les grands succès vrais sont toujours des impr
. Flaubert a réfléchi et léché dix ans, et peut-être plus, son fameux
livre
de Madame Bovary, publié tard dans la maturité de
or, le moyen de ne pas en avoir ? — de ne point les mettre dans leurs
livres
, sous prétexte d’art bien compris. Ainsi encore,
» et rien de mieux dit. En un seul mot, c’est toute la critique de ce
livre
très-ardent, très-mugissant, très-terrible, mais
r les amours des diverses espèces, car de personnes humaines dans son
livre
, avec leur libre arbitre et leur équilibre, il n’
ur des dieux et des hommes, comme on disait à Abdère, l’amour dans le
livre
de M. Bataille, un instant combattu chez son doct
en prenant ses précautions ; l’amour, chez tous les personnages de ce
livre
sanguin et matériel, ou plutôt la notion même de
ne la connaît pas, et, quand il rougit, ce n’est pas de cela… Un tel
livre
, que l’expression et le bouillonnement empêchent
tel livre, que l’expression et le bouillonnement empêchent d’être un
livre
à la de Sade, aurait un succès fou chez les singe
III J’ai dit que je prendrais mes précautions pour raconter le
livre
de MM. Bataille et Basetti ; je les prendrai et j
res gens qui ne demandent qu’à lire sachent de quoi il s’agit dans un
livre
dont on leur parlera certainement, parce qu’il es
son tempérament pour n’écouter que la voix d’un esprit faussé par les
livres
et les idées modernes, fait la galeuse de son rom
Rosette, belle nature de femme entretenue, la mademoiselle Bovary du
livre
, pour laquelle le docteur Quérard se prend d’un a
M. Bataille, que je n’ai pas suivi dans les bois réels, mais dans le
livre
d’aujourd’hui, et qui, je l’ai dit, ne me fait pa
intimités haletantes, ses horreurs de toute espèce, voilà le sujet du
livre
de MM. Bataille et Rasetti. Sujet épouvantable, q
ong… Premier bond de dégoût pour le cœur et l’esprit, quand on lit ce
livre
; premier bond suivi de bien d’autres, quand on s
ci accuse le servage de l’esprit dans la conception de l’héroïne d’un
livre
, c’est-à-dire dans son personnage le plus importa
on de Mme Bovary dans M. Flaubert. C’est là-dessus que les auteurs du
livre
se sont retirés. Il y a, comment dirai-je ? deux
Il y a, comment dirai-je ? deux situations ou deux spectacles dans le
livre
d’Antoine Quérard, que M. Flaubert n’a point abor
nger indéfiniment le pathétique des avortements ! IV Tel est ce
livre
d’Antoine Quérard, je ne dirai pas dans sa pensée
ore la pensée, et dont je vous ai épargné les détails. La pensée d’un
livre
, l’idée qu’il exprime, la notion de vérité qu’il
à ce degré de bestialité délirante qui doit être pour lui l’idéal. Le
livre
qu’il vient de publier, ce livre révolutionnaire
e qui doit être pour lui l’idéal. Le livre qu’il vient de publier, ce
livre
révolutionnaire sans but et moraliste sans foi, n
sauve pas toujours du dégoûtant… Malgré l’ignominie des situations du
livre
de MM. Bataille et Rasetti, et malgré la pureté d
s les diables, de ce danger, moi, j’y croirais ! Quant aux détails du
livre
en question, sont-ils assez soignés, assez trouvé
équence, la maladresse. Antoine Quérard qui, selon les prétentions du
livre
, est un grand esprit, se conduit, lui, le plus so
III. Souvenirs d’une Cosaque 19 I La seule originalité de ce
livre
est dans le mot Cosaque. Les Cosaques n’écrivent
i cet honnête M. Franz, avec sa préface admirative, mise à la tête du
livre
, pour nous apprendre que la dame Chez Lacroix, co
ous apprendre que la dame Chez Lacroix, cosaque, auteur ou muse de ce
livre
, au luxe et aux passions cosaques, est, après tou
ittéraire, un procédé, employé pour faire mousser sans imprudence, ce
livre
-ci, je trouve, pour ma part, cette invention et c
e ratatiné… Quand on a les raisons que croit avoir la dame cosaque du
livre
de M. Franz, de déshonorer un homme, on le déshon
cosaque enfin ! puisque cosaque est la prétention et l’aigrette de ce
livre
; tandis que, entre Robert Franz et M. X…, comme
heureusement de tous les pays ! Et voilà le reproche que je fais à ce
livre
tout d’abord, — sans préjudice des autres qui vie
après, — parce que les autres regarderont plus le temps où de pareils
livres
se publient, que la femme ou les femmes qui osent
a chose qui devra le plus la toucher : c’est que précisément, dans le
livre
qu’elle vient de lancer, elle n’est point aussi C
de l’être ; c’est que la tournure qu’elle se donne, en commençant son
livre
, n’est pas du tout la tournure qu’elle prend, en
’elle avait eu peur… Quelle débâcle de caractère quand il s’agit d’un
livre
! C’est bien la peine d’avoir toujours au poing l
ute l’Europe, et la dame cosaque en est beaucoup plus sobre. Dans son
livre
, si je m’en souviens bien, elle ne cravache que s
lus cosaque que sa personne, à cette Cosaque, qui, du moins, dans son
livre
, a perdu, à mon grand regret, sa nationalité ! Le
ns, dans son livre, a perdu, à mon grand regret, sa nationalité ! Les
livres
qu’elle a lus, « qu’elle a dévorés d’une façon ab
aine ! Donc de la Cosaque que je rêvais, et qui aurait pu donner à ce
livre
, que tous les bas-bleus de France sont capables d
pauvre Monsieur, traîné par sa Cosaque qui se venge, tout le long du
livre
, devant tous les loups et tous les chacals de l’E
ame cosaque traîne dans le mépris et le ridicule, tout le long de son
livre
, criera-t-il ?… Telle est la question. III
S’il criait, — quel joli tapage ! Vous rappelez-vous Elle et Lui, un
livre
de Souvenirs aussi, et auquel le frère d’Alfred d
rs aussi, et auquel le frère d’Alfred de Musset répondit par un autre
livre
… de Souvenirs encore, qui coupa le sifflet à la c
à le grand mot ! l’amour ! Aime-t-on, a-t-on réellement aimé, dans ce
livre
de Souvenirs, qu’un critique, qui croit un peu tr
ernièrement les indiscrétions de l’amour ?… Les rares, les très rares
livres
qui expriment l’amour, — l’amour pour le compte d
s peut très bien n’avoir pas aimé son Monsieur X…, mais au ton de son
livre
, puisque personnellement je n’ai pas l’honneur de
! pour une femme qui joue à l’Alfieri, dans la première partie de son
livre
; pour une Amazone de cette force, ceci est mesqu
duse que cela ; elle n’est pas si diablesse. Qui sait si, hors de son
livre
, elle n’est pas aimable et bonne enfant, comme de
le deviennent après la représentation ?… Je ne dis pas que, dans son
livre
, elle en impose, mais je dis qu’elle y pose… Elle
it des yeux. Y a-t-il en définitive autre chose que du bruit dans son
livre
?… Ce n’est qu’une fantasia arabe, fusil en l’air
que l’en voilà guérie, et que tout le monde sort en bonne santé de ce
livre
dont on peut dire, comme dans les lettres de fair
ortent bien ! V Mais l’enfant mourra… et avant peu ! De pareils
livres
ne durent pas longtemps. Demandez-vous où est mai
er tous ces extravasements et ces extravagances, odieux dans d’autres
livres
où des femmes déshonorent elles et leurs amants p
ril 1880.] I L’homme de grand service catholique qui a écrit ce
livre
est mort il y a quelques années. Son livre même é
catholique qui a écrit ce livre est mort il y a quelques années. Son
livre
même était mort avant lui. Mais, après lui, son l
ues années. Son livre même était mort avant lui. Mais, après lui, son
livre
est ressuscité ! Il est sorti de l’oubli sous le
e l’Histoire ! Que peut-on espérer ou que doit-on craindre ?… Mais le
livre
de Brucker, qui fut un livre de combat, redevient
pérer ou que doit-on craindre ?… Mais le livre de Brucker, qui fut un
livre
de combat, redevient un livre de combat. Oublié c
?… Mais le livre de Brucker, qui fut un livre de combat, redevient un
livre
de combat. Oublié comme un glaive accroché dans u
nent leur pureté meurtrière et le fil immortel de leur acier. Mais le
livre
que voici n’est pas qu’une épée. Il ne fait pas q
es et des journaux pour lesquels il avait travaillé, dégoûté même des
livres
qu’il avait écrits, dégoûté des philosophies par
de leur renommée, heureux, applaudis, se faisant entre eux dans leurs
livres
tous les salamalecs de la camaraderie, qui n’est
as ? Il y a (pardon !) moi, d’abord, — le premier en date 2, dans mon
livre
: Les Œuvres et les Hommes, et, depuis ce livre,
r en date 2, dans mon livre : Les Œuvres et les Hommes, et, depuis ce
livre
, partout, toutes les fois que j’ai trouvé l’occas
C’est pour cela que, de bonne heure, il dédaigna d’écrire… et que les
livres
qu’il a laissés ne donnent pas la mesure de la fo
it. Elle était ailleurs. L’esprit de Brucker était plus vivant que le
livre
le plus vivant, Seulement, quels que soient ses l
s vivant que le livre le plus vivant, Seulement, quels que soient ses
livres
, qui certainement ne donnent pas la valeur intégr
ité qu’on a fait tomber et qui s’épaissit sur son nom ! III Ce
livre
des Docteurs du jour domine de beaucoup la littér
templer et il se décroisa les bras pour frapper les rudes coups de ce
livre
, dont il se laissa même dicter la forme, trop rom
a forme, trop romanesque à mon gré, mais qu’on lui imposa pour que le
livre
, sous cette forme, saisît mieux l’imagination et
ue si Brucker fût resté le maître de son inspiration personnelle, son
livre
y aurait extrêmement gagné en composition et en p
ui-même mais qui était désintéressé de tout, même de la beauté de son
livre
, et ne voyait rien de plus que ce qu’on lui montr
les bouillonnements de l’esprit humain… Mélange de tous les genres de
livres
dans un seul livre, tout à la fois roman et histo
de l’esprit humain… Mélange de tous les genres de livres dans un seul
livre
, tout à la fois roman et histoire, critique d’idé
s une verve de style semblable à un battement précipité d’artères, ce
livre
est peut-être un chaos de puissant ces trop alchi
re de Brucker ! On l’entend, en effet, plus qu’on ne le voit, dans ce
livre
, qui exprime bien tout ce qu’était cet esprit de
e sentiments et d’abstractions, il y a une unité qui tient au fond du
livre
et de l’âme de l’auteur, et qui nous venge bien d
ans cette dispersion de qualités qui rayonnent de toutes parts, en ce
livre
formidable, comme les balles écartées d’une espin
misérable heure : c’est la grandeur et le droit de la paternité ! Le
livre
des Docteurs du jour porte cette marque glorieuse
toujours actuelle, des Docteurs du jour. Non ! le grand intérêt de ce
livre
, c’est la question de la Paternité et de la Famil
te pauvre société chrétienne, ébranlée dans son fondement même. En ce
livre
des Docteurs du jour, c’est surtout le champion d
t dans la vérité du respect et de l’obéissance. Tel est le profond du
livre
de Brucker et l’habile calcul de sa portée. Et, e
oli25 I Il y a déjà quelques années, — et plusieurs, avant le
livre
sur Byron de l’auteur de Robert Emmet 26, — que p
on de l’auteur de Robert Emmet 26, — que parut, en 1868, je crois, un
livre
intitulé : Byron jugé par des témoins de sa vie.
ue la main, — beaucoup trop et vainement gantée, — qui avait écrit ce
livre
sur Byron, était, puisque la main de Byron est gl
e, — avec quelle violence d’intérêt ne vous jetteriez-vous pas sur le
livre
qu’elles auraient laissé !… Quel jour inouï ne vo
en ouvrant avec les frémissements de la curiosité la plus excitée, ce
livre
sur Byron, qui paraissait après quarante ans de s
n, qui paraissait après quarante ans de silence, simplement, comme un
livre
ordinaire, et qui, s’il avait été ce qu’il eût dû
dû être, aurait éclaté !… Je pensais alors à ce qu’aurait dû être un
livre
sur Byron, écrit par la seule personne qui, dans
enir, eût pu l’écrire, si elle avait osé !… Je me disais qu’un pareil
livre
, intime, celui-là ! profond, à fond d’âme, qui no
es et de plus complètes. Il n’y a point ici — quel désastre ! — en ce
livre
de tant de promesses, — un seul fait, une seule r
un de l’histoire de Byron. Et ce n’est rien que cela encore ! Dans ce
livre
écrit par une femme qui doit tout savoir de l’hom
ervation sur cet homme qui puisse ajouter à ce que nous en savons. Le
livre
que voici donne une opinion de plus sur Byron, ma
vants qu’il a chantés ! II Eh bien ! la cause de ce déchet d’un
livre
médiocre, sur un homme de génie, par l’être qui d
fond de son propre cœur, — oui, la cause de ce triste phénomène d’un
livre
, écrit et pensé comme l’eût écrit et l’eût pensé
ose des bas-bleus vulgaires… Mais quand elle songea à nous donner son
livre
sur lord Byron, elle n’était déjà plus la suave I
être posé pour la Dudu du Don Juan, de sa main languissante, lança un
livre
, qui n’était ni un éclair, ni une foudre… Il ne p
i l’excitait à profiter de cette position, unique pour le succès d’un
livre
, d’avoir été la maîtresse de lord Byron !… Aussi,
d’avoir été la maîtresse de lord Byron !… Aussi, au lieu de faire son
livre
à elle, elle refit les livres des autres, n’y ajo
ord Byron !… Aussi, au lieu de faire son livre à elle, elle refit les
livres
des autres, n’y ajoutant que le sentiment d’une f
hapelles, en faisant de Byron un Dieu. Mais ce fut là tout !… Dans le
livre
qui devait nous venger de Moore, je ne vois que M
ile, allumée sur un front qui peut en rougir… Dans le premier cas, ce
livre
ne serait pas assez et dans le second il serait t
en la cachant. Ce qu’il lui faut, c’est qu’on sache qu’elle a fait ce
livre
, — ce misérable livre où jusqu’à la personnalité
l lui faut, c’est qu’on sache qu’elle a fait ce livre, — ce misérable
livre
où jusqu’à la personnalité du souvenir a été effa
ais Mlle de l’Espinasse ! On n’est pas même Mme Denis ; et en fait de
livres
, on pond celui-ci ! Du reste, en y réfléchissant,
-ci ! Du reste, en y réfléchissant, il n’était pas facile à faire, ce
livre
sur Byron, que voilà manqué ! Il n’était pas faci
le monde tout entier sait d’elle, elle était — pour l’honneur de son
livre
, — tenue d’apporter sur Byron des notions que n’a
son Byron, — à elle, — son Byron purifié et rectifié ; car le sens du
livre
qu’elle publie, c’est, ne vous y trompez pas, je
etites chapelles, élevées discrètement et chastement, tout le long du
livre
, à la mémoire de Byron ; j’ai dit même que je com
ait à son peintre de ne pas oublier. VII Et j’ai tout dit de ce
livre
sur Byron, qui a calomnié Byron en beau et en bon
d’autres l’ont calomnié en laid et en mauvais. Sorti d’un silence, ce
livre
est rentré dans le silence. Qui en parle maintena
salon bleuâtre de la marquise de Boissy a été fermé par la mort ?… Ce
livre
, qui aurait dû être d’un intérêt incomparablement
ibles bras. C’est une de ces femmes-là, qui, seule, pouvait écrire le
livre
que voici, fade et myope, sur un aigle désaccoupl
s paragraphes Contenus dans ce second Volume. C Hapitre I. Des
Livres
qui traitent de la Chronologie & de la manièr
logie & de la manière d’écrire l’Histoire, page 1 Chap. II. Des
Livres
de Géographie. §. I. Des Livres élémentaires sur
e l’Histoire, page 1 Chap. II. Des Livres de Géographie. §. I. Des
Livres
élémentaires sur la Géographie ; des Dictionnaire
oyages en Amérique, 25 §. VI. Voyages en Europe, 27 Chap. III. Des
Livres
nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée &am
, 79 §. IX. Abrégés de l’Histoire ecclésiastique, 83 Chap. IV. Des
Livres
nécessaires pour l’étude de l’Histoire. §. I. De
III. Des Romans, 244 Chap. IX. Des Epistolaires, 264 Chap. X. Des
Livres
nécessaires pour l’étude de la Langue françoise.
’étude de la Langue françoise. §. I. Des Grammaires, 270 §. II. Des
Livres
sur l’orthographe, la prosodie, les synonymes, le
tymologies, le vieux langage & les proverbes, 308 Chap. XI. Des
Livres
sur la politique & le droit public, 315 Cha
s Livres sur la politique & le droit public, 315 Chap. XII. Des
Livres
de Jurisprudence. §. I. Droit Canonique, 320 §.
§. I. Droit Canonique, 320 §. II. Droit Civil, 322 Chap. XIII. Des
Livres
de Médecine, de Botanique, de Chymie, d’Anatomie,
ue, de Chymie, d’Anatomie, de Chirurgie, &c. 324 Chap. XIV. Des
Livres
sur le Commerce & sur ce qui y a rapport, 329
s sur les différentes parties de la Philosophie, 332 Chap. XVI. Des
Livres
nécessaires pour connoître sa Religion, 346 Cha
res nécessaires pour connoître sa Religion, 346 Chap. XVII. Morale,
Livres
de caractères, 353 Chap. XVIII. Des Livres sur
46 Chap. XVII. Morale, Livres de caractères, 353 Chap. XVIII. Des
Livres
sur l’Art Militaire & sur les sciences qui y
Chap. XIX. Du Jardinage & de l’Agriculture, 379 Chap. XX. Des
Livres
de facéties, des recueils d’anectodes & de bo
réellement se tenir à quatre pour rendre impartialement justice à ce
livre
d’Ernest Hello, quand on a passé par la préface d
nd on a passé par la préface de M. Henri Lasserre qui fait porte à ce
livre
, — porte cochère et même portail ! Qui ne l’a pas
dû, lui, être la Spéculation adroite !), ait attaché à la tête de son
livre
une préface d’un ridicule à le tuer, sur le coup
II Elle n’en est pas morte, cependant, de cette fois du moins. Le
livre
d’Ernest Hello a pu résister à ces admirations da
ngereuses d’esprits sans critique, entraînés pas leurs sentiments. Ce
livre
, en effet, s’il n’est pas le chef-d’œuvre d’une d
fierté du talent et la résignation du chrétien. Hello, l’auteur d’un
livre
sur le Style et d’une traduction du livre des Vis
étien. Hello, l’auteur d’un livre sur le Style et d’une traduction du
livre
des Visions de sainte Angèle de Foligno, ainsi qu
cela. Je ne m’imagine pas qu’il pût s’étendre jamais beaucoup dans un
livre
, avec le développement limpide et continu qui fai
p dans un livre, avec le développement limpide et continu qui fait le
livre
. Mais il a jeté des pages autour de lui, et souve
cette grande unité dans la foi et dans la doctrine, qui fait aussi un
livre
de ces fragments, publiés, à différentes époques,
ello n’en a pas eu besoin, lui, tant l’Homme, qui est le sujet de son
livre
, en remplit bien toutes les parties, sous les nom
plus convaincus, il ne doit pas être bien étonnant qu’il ait fait un
livre
éloquent, dans l’esprit du catholicisme. Mais ce
er dans sa définition pour en tirer le plus magnifique fragment de ce
livre
, qui en a plusieurs de superbes et beaucoup aussi
en a plusieurs de superbes et beaucoup aussi de charmants ! III
Livre
tout en style et tout en idées, qui, par sa natur
qui, par sa nature, répugne au compte rendu de la Critique. Un pareil
livre
, en effet, ne s’analyse pas. On n’analyse pas non
enri Lasserre, ce Fâcheux de l’admiration, qui se tient à la porte du
livre
avec ses grands coups de chapeau, genre de fâcheu
peu importe. Il se tire très bien d’autre chose. Par exemple, dans ce
livre
de l’Homme, que voici, il se tire très bien d’une
r du feu à la pierre qu’on frappe. Qu’il y en a qui brillent, dans ce
livre
de l’Homme ! Qu’il y en a qui même y resplendisse
ce qui brille, — dit-il, — elles n’aiment pas ce qui resplendit. » Le
livre
de l’Homme est partout semé de mots semblables. I
taisie, c’est la Convention avec soi-même. » Le charme puissant de ce
livre
de l’Homme est d’être, par de semblables traits,
que le diamant qui coupe le diamant. IV Tel est Hello, tel son
livre
. Aurai-je fait comprendre l’un et l’autre ?… Enco
je fait comprendre l’un et l’autre ?… Encore une fois, c’est moins un
livre
qu’un assemblage de forces vives, qui prouvent qu
être sûr de l’avenir, que M. Lasserre le barbouillât en prophète ! Le
livre
de l’Homme doit attirer tous les esprits qui aime
imer la préface. Au nom de Dieu, au nom de Hello, au nom du succès du
livre
, écartons le fâcheux qui en obstrue le seuil ! Il
sionomie de Saints [Le Constitutionnel, 5 janvier 1875.] V Le
livre
d’Ernest Hello intitulé : Physionomies de Saints,
livre d’Ernest Hello intitulé : Physionomies de Saints, n’est pas un
livre
de l’ordre littéraire accoutumé, mais d’un ordre
Pour tout ce qui n’est pas, en effet, robustement chrétien, c’est un
livre
écrasant que ce livre. Les chrétiens seuls, et le
t pas, en effet, robustement chrétien, c’est un livre écrasant que ce
livre
. Les chrétiens seuls, et les chrétiens à foi prof
, parmi les critiques de fonction, qui, moi excepté, s’occupera de ce
livre
d’histoire religieuse, trop haut, diront-ils, du
n de ne pas croire à ce qui est si beau ! Il s’agit de Saints dans ce
livre
, tout aussi original de christianisme que de tale
s la biographie minutieuse et suivie des Saints qu’il groupe dans son
livre
. Il se contente de ramasser un trait frappant ou
ux physionomies des grands hommes qui ne sont pas des Saints. Dans le
livre
de moraliste chrétien intitulé : l’Homme, où la p
n des teintes célestes. D’ailleurs, il n’y a de vraiment beau que les
livres
braves. Ils ont une netteté de conception, un apl
es choses, que c’est là le plus magnifique de leur beauté. Tel est le
livre
de Hello. L’auteur a eu l’héroïsme de son sujet à
roient même pas nos enfants, ces majestueux polissons ! Jamais pareil
livre
ne fut plus nécessaire. Les Saints s’en allaient
u xixe siècle, moins faite pour la chronique que pour l’Histoire. Le
livre
d’Ernest Hello est quelque chose de plus. En effe
se de plus. En effet, quand on compare la Vie de Saint Dominique à ce
livre
, qu’elle vous paraît décharnée ! Le P. Lacordaire
eût vécu, aurait été — comme il l’est, en plusieurs endroits, dans ce
livre
où il y a tant de choses, — un redoutable combatt
le combattant contre eux ! VII Voilà quel est l’Ernest Hello du
livre
de la Physionomie de Saints. Je disais plus haut
Physionomie de Saints. Je disais plus haut qu’il était resté dans ce
livre
sur ses bases humaines. Ce n’est pas assez dire.
ue l’humanité, il est monté jusqu’à l’hagiographe, qui touche dans ce
livre
aux choses surnaturelles, pourquoi, un jour, ne s
? Malgré tout ce que je reconnais de supérieur et d’étonnant dans son
livre
, j’attendais plus encore de cet intuitif de regar
ropre que Chateaubriand lui-même à écrire la vie des Saints. Dans son
livre
, il ne l’a pas écrite, mais il y a touché de mani
Chapitre VII. Mme de Gasparin8 I Voici un
livre
mystérieux. Son titre se comprend à peine et il n
en vogue, la grande affaire pour le public français ! Nonobstant, le
livre
laissé là, qui est à peine une œuvre, se trouve ê
e, de par une puissance bien plus rare encore que le talent. C’est un
livre
d’âme. Il ne fit d’abord aucun bruit et il mérita
une impression profonde qui y reste et qu’on y retrouvera, quand les
livres
à tapage seront oubliés. Il s’ancre en nous, et s
apage seront oubliés. Il s’ancre en nous, et son charme est tel, à ce
livre
, que la Critique, cette vieille tête froide, pres
tre, que nous osons blâmer parce qu’il n’est pas clair, au front d’un
livre
qui est tout clarté, l’auteur a parlé, d’ailleurs
prophète ? Eh bien ! non ! ce n’est rien de tout cela. Le titre de ce
livre
délicieux devient presque faux, quand il s’agit d
ec le sens et le goût des choses divines, qui est-il ?… Il a fait son
livre
comme une bonne action, et sa main gauche n’a pas
les, de ce que nous croyons une vertu. Une femme seule a pu écrire ce
livre
et s’en cacher. C’est là deux mérites où un homme
zons prochains pour une femme. À ses défauts et aux faiblesses de son
livre
, on la reconnaîtrait pour telle encore, car elle
ginal dans le sens profond du mot ; et, après l’avoir pensé, bâtir un
livre
dans la puissance équilibrée de son harmonie, voi
e, et c’est ce qui frappe tout d’abord dès les premières pages de son
livre
. Ce talent, qui va peut-être tout à l’heure vous
rase l’eau de son aile ; éclair bleuissant, il en suit le cours. » Le
livre
entier est de ce style, de ce pinceau, sans défai
it pas impossible. Protestante encore, comme, à plus d’un accord, son
livre
le révèle, mais catholique d’âme, catholique d’es
en venir. Les Horizons prochains, à proprement parler, ne sont pas un
livre
. Ils n’ont pas de composition. C’est un album don
nous le fortifie ; et c’est là la caractéristique de l’écrivain. Son
livre
vous pénètre, mais il ne vous dissout pas misérab
ces, de Marietta, etc., — des Trois Roses surtout, le chef-d’œuvre du
livre
, dans cette variété de mourantes ; ces trois fleu
ager le pain de sa vérité avec l’univers, qu’on respire dans ce petit
livre
, offert aux imaginations désoccupées dans un but
op habile pour ne pas cacher ! Oui, le prosélytisme est le fond de ce
livre
, et en écrivant ce mot-là qui paraît bien gros en
est une âme catholique qui s’ignore. Elle n’a rien, du moins dans ce
livre
d’aujourd’hui, ingénu et fin, — ingénu de ton, ma
? peut-être aurait-elle ramené à Dieu le grand poëte. Lorsque dans ce
livre
, qui ne dogmatise pas, qui ne prêche pas, qui ne
sentiellement ridicule, puritaine même, c’est tout dire ! Je pris mon
livre
des Évangiles et je le lui donnai. » Certes, le g
i dans ses Horizons prochains et à travers son anonyme. En parlant du
livre
qu’elle nous tend du fond de son voile, ce que no
rène religieuse pour le compte de Dieu ! Dans tous les cas, lisez son
livre
. C’est un livre imparfait littérairement, mais d’
pour le compte de Dieu ! Dans tous les cas, lisez son livre. C’est un
livre
imparfait littérairement, mais d’une grande séduc
reste, — les délicatesses surhumaines de la charité. Lisez, enfin, ce
livre
exquis, mais qui n’est pas exquis à la manière de
z, enfin, ce livre exquis, mais qui n’est pas exquis à la manière des
livres
littéraires, car le charme en vient de la femme e
cisme, diraient les philosophes, et c’est vrai, nous y sommes dans ce
livre
. Mais celle qui l’a écrit n’a pas peur de ce mot,
pour des chrétiens, et ce n’est pas moins pour tout le monde, car son
livre
est bien capable d’en faire naître ; mais n’y eût
on livre est bien capable d’en faire naître ; mais n’y eût-il dans ce
livre
divinisé par le sentiment chrétien que l’imaginat
ologienne. Répète-t-elle assez de fois qu’elle ne l’est pas, dans son
livre
!… Elle a raison. Il ne faut pas qu’on s’y mépren
la douleur et dans l’amour ; j’en ai peu vu de pareils, même dans les
livres
, religieux ou profanes, qui passent pour les plus
ant d’abord et de plus consolant et de plus fortifiant ensuite que ce
livre
qui commence par des cris et qui finit par des cr
onception du Paradis, en effet, et c’est sa raison suffisante, que ce
livre
des Horizons célestes. D’une simplicité toute féc
e vie mortelle a trompée, mais que la vie future doit venger. Dans ce
livre
modeste et hardi, tout à la fois, des Horizons cé
lices du sein de Dieu, l’auteur des Horizons célestes nous a donné un
livre
de la sensibilité humaine et même chrétienne la p
té humaine et même chrétienne la plus profonde et la plus tendre ; un
livre
dont tous ceux qui aimèrent voudraient partager l
déchiré par la mort et resté seul dans la vie. Mme de Staël, dans son
livre
d’un sensualisme noir, intitulé de l’Influence de
use de la philosophe, même pour le bien qu’elles font à l’âme avec un
livre
, toutes les deux ! Tel est réellement le céleste
r ses religieuses espérances. Nous l’avons indiqué déjà. La donnée du
livre
de Mme de Gasparin est des plus simples. C’est av
u péché par le sacrifice. Quand elle est le plus protestante, dans ce
livre
qu’elle publie aujourd’hui, elle prend la lettre
donner une idée du paradis qu’elle rêve, au lieu de nous en écrire un
livre
et un à peu près comme aujourd’hui, n’en fera-t-e
D’habitude, je ne vais pas volontiers, de ma propre impulsion, aux
livres
des femmes… Je suis si profondément convaincu de
t-elle dans cette alternative ? Elle a déjà publié anonymement quatre
livres
et l’anonyme y est resté. Il pourrait rester enco
plus… » et la Clorinde littéraire a levé sa visière. Elle a signé son
livre
, et le nom qu’elle a signé est un illustre nom. M
il va falloir dire. Toujours est-il qu’un pareil nom fraye sa voie au
livre
. Il lui met une étoile au front, comme la lantern
a lanterne à la gondole qui passe. Image juste ! car, sans le nom, le
livre
, inaperçu, passerait. C’est un livre qui, comme l
age juste ! car, sans le nom, le livre, inaperçu, passerait. C’est un
livre
qui, comme l’auteur, a des ancêtres. Je ne sais p
de son esprit, comme on l’est par les souvenirs de son cœur. Dans son
livre
, Montaigne, qu’elle aime à l’adoration, cette ogr
lle Henri Heine, et qui est le péché mignon de la haute Dévote de son
livre
, — la duchesse Eltha, qui pourrait bien, au fond,
t mystérieux, qu’Eltha et Lucio, qui se font l’amour tout le temps du
livre
, ne sont pas des amants et qu’elle ne peut pas en
de son salon, enchantés et peut-être fiers de se rencontrer dans son
livre
. Elles parlent, ces honnêtes personnes, comme les
l’idéal amphigouri, car il est idéal, qui est le caractère spécial du
livre
de Mme de Blocqueville, dissimule bien mieux l’im
nres de quintessences, si on n’a pas lu ou du moins essayé de lire ce
livre
inouï d’une femme qu’on peut donner comme la plus
nction pour l’amitié, mais qui peut devenir dangereuse ; car, dans le
livre
que voici, on ne voit plus goutte en tous ces bro
rt sincère ?… Et tout est de cette clarté et de cette logique dans un
livre
qui veut être éblouissant et qui n’est pas unique
assolette de parfums qui fument offerte somptueusement au public ! Le
livre
de Mme de Blocqueville a, en effet, des prétentio
n trouve tout, hommes et choses du temps présent et du passé, dans ce
livre
qui semble un vomitorium de lectures indigérées e
mais qui, cette fois, rencontreraient juste ; car tout le long de son
livre
, j’en demande bien pardon à Mme de Blocqueville,
a des Jasmins ne fait que cette vilaine chose-là ! III Ainsi un
livre
bâclé avec des livres, et phrasé comme de la musi
que cette vilaine chose-là ! III Ainsi un livre bâclé avec des
livres
, et phrasé comme de la musique, en des conversati
ont et qu’elles n’ont pas. Il y a dans les mortels plaidoyers de son
livre
pour ou contre toutes choses, comme on dit : l’av
Guérin, dont Mme de Blocqueville se vante, à la première page de son
livre
, de s’être inspirée, Eugénie de Guérin qui, si el
, grâce par grâce, si elle n’en est morte déjà ! Lisez aujourd’hui le
livre
ambitieux qu’elle publie et dont elle n’a plus pu
tieux qu’elle publie et dont elle n’a plus pudeur comme de ses autres
livres
, qu’elle ne signait pas, puisqu’elle signe celui-
bêtises, comètes et à queue de comètes, se trouvent à la page 277 du
livre
de Mme de Blocqueville et vous pouvez y aller voi
! IV Car elle a des peignoirs, cette comète ! Surprise dans un
livre
grave ! L’auriez-vous cru ? Ô futilité ! Dans ces
bien supérieurs encore à ceux que Mme de Blocqueville a mis dans ses
livres
, comme un petit regain de la femme échappé au bas
s vite, n’importe où ! mon Dieu ! n’importe où ! n’importe dans quels
livres
; mais, au moins, dans des livres que des femmes
n’importe où ! n’importe dans quels livres ; mais, au moins, dans des
livres
que des femmes n’auront pas faits ! 16. Les S
gne aujourd’hui de « Gustave Haller ». C’était un nom d’homme que son
livre
démentait. Le livre, en effet, était aussi fémini
Gustave Haller ». C’était un nom d’homme que son livre démentait. Le
livre
, en effet, était aussi féminin que possible… un b
Sand, et même parfois Mme Dudevant… Mme Gustave Haller qui dédie ses
livres
à George Sand, la Présidente, en son vivant, de l
lets sont pour les femmes des décorations qu’elles pendent au cou des
livres
qu’elles écrivent, Mme Gustave Haller suivra cert
s sa manière de faire que dans sa manière de penser. Et cependant, ce
livre
du Bluet, que j’aime à rappeler et qui fut le pre
ndant, ce livre du Bluet, que j’aime à rappeler et qui fut le premier
livre
de Mme Haller, aurait pu, sous une autre plume qu
ut employer les diminutifs pour parler convenablement du Bluet, de ce
livre
où tout est petit et qui, sans jouer sur les mots
urd’hui, c’est une autre affaire, Mme Gustave Haller publie un second
livre
. Le premier pouvait être un caprice, le second es
vre. Le premier pouvait être un caprice, le second est une menace. Ce
livre
est même plus gros, plus long, plus lourd, et à p
t qui a jeté, avec une grâce impertinente, au nez du public, un petit
livre
auquel elle ne pense déjà plus. Non, elle ne se j
pavane du xixe siècle ! Le dessin de Carpeaux représente la Vertu du
livre
. Y a-t-il mis de la malice ? Il faut se défier de
eaux, et ce dessin, indigne de lui, a été une des causes du succès du
livre
, demandé passionnément, je le sais, dans les cabi
itions qui sont la fin de toute littérature, il y a toujours dans les
livres
vrais comme dans les plus faux, une prétention à
que je m’attendais dans le roman de Mme Haller ; mais la vertu de son
livre
est d’une invention moins philosophique et moins
dée, — c’est l’artiste et non pas le penseur, qu’il faut voir dans le
livre
de Mme Haller. Eh bien, l’art y est grossier et v
iculièrement incohérents ! L’incohérence est comme le caractère de ce
livre
, écrit, à ce qu’il semble, pour être publié en fe
esprits sans hauteur et débiles qui n’ont pas la force d’organiser un
livre
, avec ses développements et ses difficiles transi
croire béatement à l’avenir. Ce Grandisson réformateur, qui fait des
livres
(l’idéal du bas-bleu !) et qui est officier dans
de ce grand nom : Vertu. Il faut en vérité, pour un roman qui est un
livre
fondé sur la passion, un peu plus que cela, et le
uel on puisse les accrocher ; tout un bazar renversé d’aventures ! Un
livre
pareil, d’un tel tapage, d’un tel remue-ménage no
peut-être mourir d’ennui, s’il ne nous tuait pas de fatigue. Dans ce
livre
, le récit n’est rien de plus que le récit. Il ne
ce qu’on raconte ; l’étoile d’une idée heureuse ou d’un mot brillant.
Livre
fait avec d’autres livres, non que l’auteur pille
le d’une idée heureuse ou d’un mot brillant. Livre fait avec d’autres
livres
, non que l’auteur pille, mais il s’imprègne… Par
ans le style de Mme Haller, IV Et maintenant vous connaissez ce
livre
de Vertu. C’est, comme vous venez de le voir, une
qui se lèvent de partout. En voici une d’un bas-bleuisme spécial. Ce
livre
de « Vertu » dont le titre est un titre à la mani
itre est un titre à la manière anglaise (les Anglais seuls ont de ces
livres
abstraits qui disent l’idée de leurs livres), ce
Anglais seuls ont de ces livres abstraits qui disent l’idée de leurs
livres
), ce livre dont les mœurs sont anglaises, semble
ls ont de ces livres abstraits qui disent l’idée de leurs livres), ce
livre
dont les mœurs sont anglaises, semble avoir été é
sprit de son temps et sur son expression, la littérature. Écouler des
livres
mauvais parce que le goût dépravé du public les d
ce du critique, qui voit les deux bouts de la chaîne : le mérite d’un
livre
et son effet probable sur le public. Oui ! précis
iens trop oubliés, que de publier enfin, à ses risques et périls, des
livres
vierges, ou de refaire sans peur une édition de q
livres vierges, ou de refaire sans peur une édition de quelque vieux
livre
épuisé. Franklin qui, par parenthèse, était un li
té dans la tête et qui devait s’épanouir et fleurir dans quelque beau
livre
, orgueil de la patrie et de la postérité !… Ici,
ellectuelle d’une époque, se juge par le nombre et la distinction des
livres
qui sortent de la plume de ses écrivains, la libr
e, positive, réfléchie, personnelle, et nous n’entendons plus ici les
livres
nouveaux qu’elle édite, mais les livres anciens q
nous n’entendons plus ici les livres nouveaux qu’elle édite, mais les
livres
anciens qu’elle réimprime. À nos yeux, c’est la r
que son propre jugement peuvent influer sur lui quand il s’agit d’un
livre
nouveau qu’il publie : ainsi la nouveauté, les co
s ou moins éloquente de l’auteur, que sais-je encore ?… Mais, pour un
livre
qui a déjà produit son effet, qui n’a plus sa fle
pendant longtemps un si grand nombre de chefs-d’œuvre, pour un pareil
livre
à reprendre et à relancer, le libraire n’a plus q
on sentiment de la valeur de l’ouvrage, sa propre perspicacité. Si le
livre
n’a pas réussi une première fois, réussira-t-il u
rmi les libraires de ce temps, que Didier a montrée en réimprimant le
livre
de Stendhal sur l’amour. Et, en effet, le Traité
mour. Et, en effet, le Traité de l’Amour 1 est peut-être, de tous les
livres
de cet homme singulier qui s’appelait et qui ne s
’est point une reine pour qu’on la flatte, se soucie médiocrement des
livres
didactiques où la réflexion a remplacé l’action,
s nos mœurs intellectuelles que dans nos autres mœurs. Or, tel est le
livre
de Stendhal : il est didactique ; il est réfléchi
t ces causes d’insuccès actuel, Didier n’a pas hésité à réimprimer un
livre
qui n’a pas eu son jour encore et qui n’a réussi
ssocié davantage en confiant à Paulin Limayrac le soin d’apprécier le
livre
de Stendhal et de nous parler de la vie de l’homm
nes comme il sait les écrire, l’introducteur au public de l’auteur du
livre
de l’Amour : « Le livre de l’Amour — dit-il — est
rire, l’introducteur au public de l’auteur du livre de l’Amour : « Le
livre
de l’Amour — dit-il — est la physiologie complète
à Carême. Pourquoi donc cette différence entre la fortune de ces deux
livres
? » Limayrac se fait une réponse beaucoup trop ai
leurs. « Après tout, — reprend Limayrac, — cette mauvaise fortune du
livre
de l’Amour n’est qu’apparente ; car, lorsqu’il au
eût ajouté quelque chose, nous ferons pourtant une seule réserve. Le
livre
de l’Amour, — ce chef-d’œuvre de pointillé dans l
rdre de leur ténuité et de leurs qualités presque immatérielles, — ce
livre
d’un agrafeur de nuances (ces mots-là sont faits
e d’un agrafeur de nuances (ces mots-là sont faits pour lui seul), ce
livre
qui a tout dit et fait le tour du cœur, de ce mus
zac qui procède de Beyle. D’abord, la Physiologie du mariage vient du
livre
de l’Amour en droite ligne. Le large tribut d’adm
l voulut procéder de Rabelais qu’il appelait son maître, et il fit un
livre
dans lequel il l’égala, ces Contes drolatiques 2
son courage, ainsi que tout éditeur qui n’aura pas peur de relever un
livre
de talent tombé ou de soutenir un talent nouveau.
Jean Richepin20 I En voici un, pourtant, un
livre
! — Je disais récemment que l’on n’en publiait pa
nt-là, qui a été son plus beau moment, M. Jean Richepin a publié deux
livres
, l’un en prose, l’autre en vers, dans lequel le f
’organisation naturelle, des esprits bâtis comme le sien, la race des
livres
ne sera pas éteinte. Il est évidemment conformé p
ratiquent M. Richepin, ce roman sera une surprise. C’est, de tous les
livres
qu’il pouvait faire, le plus étonnant à coup sûr,
onstrueux de ses Blasphèmes, vient de nous faire, en Madame André, le
livre
le plus retenu, le plus contenu, le plus rassis,
e ses incoercibles instincts. Madame André, qu’on pouvait imaginer un
livre
de passion dramatique à faire pâlir tous les dram
ceux qui l’avaient massacrée ! II Le voici donc tout entier, ce
livre
qui, je l’ai dit, nous donne un Richepin aussi co
t athée. Il est athée, — mais en attendant qu’il ne le soit plus… Son
livre
est une lueur sur les fortes souplesses de sa pen
ette nature… M. Richepin analyse trop l’âme pour n’y pas croire ; son
livre
, comme la vie, est encore plus psychologique que
encore. Mais pour lui, pour cet intense de Richepin, il y a, dans ce
livre
, extinction de cette flamme exaspérée qui devait,
on et se jetait à corps perdu sur elle, n’a plus guères, dans tout ce
livre
, que quelques traits fort rares, et encore le rom
ais eu que des femmes qui en aient placé sur le premier plan de leurs
livres
. Elles avaient leurs raisons pour cela. Les unes,
’une madame André, qu’alors il n’eût pas inventée ? Le Nargaud de son
livre
serait-il lui de pied en cap ?… Mais jusque dans
— ce qui peut augmenter le nombre des étonnements que fait naître le
livre
de M. Richepin, en y ajoutant le plus grand de to
IV Seulement, on me dira peut-être : Ce n’est pas là le héros du
livre
de M. Richepin. — Il n’y a pas de héros dans son
là le héros du livre de M. Richepin. — Il n’y a pas de héros dans son
livre
. Il y a une héroïne, ou plutôt, c’est madame Andr
partout, n’est que l’occasion pour madame André d’être le héros de ce
livre
féminisé par l’admiration pour les femmes. Madame
e, madame André, toujours au profit de son amant, à qui elle fait ses
livres
comme elle lui fait ses chemises. Elle finit par
es de ce temps matérialiste, sentimentalement niais et individuel, le
livre
, je l’avoue, aurait passé avec moi un mauvais qua
préférences de la pensée. Or, il faut convenir qu’il y en a, dans ce
livre
de Madame André. Quoique le sujet ait été choisi
voluptés et les fureurs, s’est dompté tout à coup jusqu’à exécuter un
livre
d’analyse et à travailler agilement sur ce métier
telles. Il a dansé sur ce fil d’archal. Qui sait si tout l’art de son
livre
n’est pas le froid machiavélisme d’un esprit capa
me je l’espère ; mais à cette heure, quelle est la valeur nette de ce
livre
de Madame André ?… Les qualités qui manquent le p
es yeux qui n’ont jamais pleuré, ces bouches qui n’ont jamais ri ! Le
livre
de Madame André n’entraîne ni par la nouveauté d’
teur de son propre esprit. Mais s’il l’est, il n’a pas fait encore le
livre
qu’il faut pour sortir des petits bruits et pour
s le grand bruit, sans tapage, qui s’appelle la gloire. On quitte son
livre
et on le reprend pour le quitter et le reprendre
lui ! Dictateur de son propre esprit, nous demandons à M. Richepin le
livre
dominateur qui prouvera sa dictature. Quand nous
IX. L’abbé Mitraud10 [Le Pays, 11 janvier 1855] Le
livre
de M. l’abbé Mitraud a été l’occasion d’un vérita
re de M. l’abbé Mitraud a été l’occasion d’un véritable phénomène. Ce
livre
d’un prêtre qui pose la nécessité d’une théocrati
el goût, — ou plutôt d’un goût que je m’explique très bien, — pour un
livre
qui a la prétention d’être un livre de science so
e m’explique très bien, — pour un livre qui a la prétention d’être un
livre
de science sociale en restant du christianisme. T
ce Louis XV et le chemin de Damas de la guillotine ! Mais quant à des
livres
, ils en font trop pour que le Prends et lis du fi
ent, c’est impossible. Nous avons lu avec l’attention qu’il mérite le
livre
de M. Mitraud sur la Nature des sociétés humaines
e M. Mitraud sur la Nature des sociétés humaines, comme il dit, et ce
livre
dont tout pour nous, jusqu’au titre, manque de ri
es de ce temps et M. l’abbé Mitraud, il faut donc qu’il y ait dans le
livre
de ce dernier un fonds de choses qui soit un terr
nous disions et ce que nous avons vainement cherché pourtant dans le
livre
qui nous occupe. Le croira-t-on ? dans ce traité
un, n’est pas visible. Il n’est pas mis en lumière une seule fois. Ce
livre
qui nous promet un système ne le donne point : il
deviné. En effet, si, philosophiquement, le fond des choses manque au
livre
des Sociétés humaines, si la théorie n’y bâtit mê
up d’autres rêveurs d’une date moins ancienne et qu’il vante dans son
livre
, il ne comprend rien à ce grand fait de la guerre
tient sous elle comme un vaincu, il se préoccupe, à toute page de son
livre
philanthropique, du droit de chaque homme vis-à-v
sont les idées qui circulent, à l’état plus ou moins confus, dans le
livre
de M. Mitraud, et qui créent une parenté d’erreur
son ouvrage et tant d’autres écrits fades et dangereux. Le danger des
livres
est relatif. Il tient autant à ceux qui les lisen
nt qu’à ceux qui les composent. Les peuples vigoureux et purs ont des
livres
sévères comme de fermes législations. Mais quand
creusant que M. l’abbé Mitraud aurait posée à la première page de son
livre
, et qui, résolue, aurait éclairé toutes les autre
ous répond qu’il n’y en a pas, nous lui demanderons alors pourquoi le
livre
de M. l’abbé Mitraud ?… Oui, pourquoi ce livre où
rons alors pourquoi le livre de M. l’abbé Mitraud ?… Oui, pourquoi ce
livre
où on cherche en vain ces idées fortes, sensées,
’abbé Mitraud, resté prêtre (nous en convenons) dans la lettre de son
livre
, ne l’est-il pas resté dans son esprit ? Pourquoi
té. Et qu’il ne s’y trompe pas ! l’éloge que font ces derniers de son
livre
n’a été combiné que pour cela. Pousser un esprit
illusions de sa charité, ne voit pas au fond des éloges donnés à son
livre
par tous ceux-là qui devraient le plus le repouss
plus le repousser. Nous l’avons dit déjà, mais il faut le crier ! le
livre
de M. Mitraud pose la nécessité d’une théocratie,
urés de toute théocratie l’acclament ! Et ce n’est pas tout ! Le même
livre
s’inscrit en faux contre la souveraineté politiqu
st au-dessus de toute critique littéraire. Mais, quand il s’agit d’un
livre
sur la Nature des sociétés humaines, la Critique,
r. Du reste, littérairement, nous ne serions pas moins sévère pour le
livre
de M. Mitraud que nous ne l’avons été pour ce qu’
; car, littérairement, on ne trouve ni la déduction, ni l’ordre d’un
livre
dans cet écrit, décousu comme un pamphlet, et qui
r. Or, nous ne serions pas étonné que M. Mitraud, au lieu de faire un
livre
dans sa complexe et forte unité, n’eût utilisé d’
cipe net et subjuguant qui empêche de se méprendre sur la pensée d’un
livre
et d’un homme, et à la lueur duquel les amis se r
ubryet nous a placé dans une situation assez délicate vis-à-vis de ce
livre
. Il nous l’a dédié. Mais cela serait-il donc une
que l’auteur des Jugements nouveaux nous a exprimé, à la tête de son
livre
, une franche sympathie d’idées et de sentiments l
partage. Seulement, disons-le d’abord, pour éviter tout embarras, le
livre
d’Aubryet brille de tant de talent et de tant de
s difficile à dire que la reconnaissance n’est difficile à porter. Ce
livre
, que je regarde comme le point de départ d’un esp
jusque-là, mais qui n’avait pas marqué supérieurement sa voie, est un
livre
de critique littéraire et d’art. Ce n’est point,
ui furent comme les pierres d’attente de la pensée de leur auteur, le
livre
en question a été pensé à nouveau et inventé en b
aucoup d’autres. Aussi, ce qui frappe le plus et le plus vite dans ce
livre
, c’est qu’il est un livre, un livre pur de journa
qui frappe le plus et le plus vite dans ce livre, c’est qu’il est un
livre
, un livre pur de journalisme, quand le journalism
e le plus et le plus vite dans ce livre, c’est qu’il est un livre, un
livre
pur de journalisme, quand le journalisme est aux
t un livre, un livre pur de journalisme, quand le journalisme est aux
livres
comme les myrtes sont à l’oranger. Premier point,
dualités ressortent mieux, magnifique repoussoir ! Cela seul donne au
livre
de Xavier Aubryet une splendeur qui n’est pas la
us, au fond de son intelligence éprise de l’idée ; mais qui, dans son
livre
des Jugements nouveaux, encore aujourd’hui ne l’a
ois pas que depuis madame de Staël il y ait eu dans la littérature un
livre
qui ait charrié, sur le flot mouvant des images,
lot mouvant des images, plus d’aperçus et de rapports piquants que le
livre
des Jugements nouveaux. Il y a très peu de choses
démontrée avec éclat et profondeur à plus d’une place, du roman et du
livre
sur l’œuvre théâtrale, opinion si peu française,
étier de critique auquel, de facultés, je le crois destiné d’après ce
livre
. Pour ma part, je n’ai rien caché de ce que j’ai
’Amour ! Voilà un titre qui fait rêver ! On se dit, avant d’ouvrir le
livre
: qu’est-ce que cela peut bien être, Les Patricie
es en fait de femmes comme il en échantillonne quelques-unes dans son
livre
et qui sont, comme il les appelle : les Patricien
mour, parce qu’elles sont la Noblesse de l’Âme, comme les Inscrits au
Livre
d’or étaient la noblesse de Venise ? L’âme, à cet
r à la figure son idéal au désespoir ! Ce serait donc un idéal que ce
livre
… Ce serait plus de l’invention que de l’histoire,
orce d’orange, — et d’une orange qui ne tourne jamais à l’acide, — ce
livre
des Patriciennes de l’Amour qui est un livre de m
e jamais à l’acide, — ce livre des Patriciennes de l’Amour qui est un
livre
de mécontent distingué, de sybarite qui veut qu’o
e, et qui semble dire aux plébéiennes de l’amour, tout le long de son
livre
des Patriciennes : La meilleure impertinence à vo
uhaite sincèrement qu’il en trouve une — une Héro — sur le bord de ce
livre
dans lequel il a traversé et nous a fait traverse
rser tant de puretés charmantes ; mais il n’en trouverait pas que son
livre
n’en serait pas moins méritoire et délicieux — et
mais au contraire le convertirait, je l’ai vainement cherchée dans le
livre
d’Aubryet. C’est la perle qui manque à l’écrin. J
plus fortes que les infernales, dont Aubryet a voulu, en écrivant son
livre
des Patriciennes de l’Amour, donner la tentation
aux esprits qui ne sont pas tout à fait corrompus. Avec celle-là, le
livre
aurait été complet. Xavier Aubryet, je l’ai dit d
t avec idolâtrie le mot de « Patriciennes » sur la première page d’un
livre
qu’il publie, est une garantie de christianisme c
! — qui fait de la morale en action, mais en action… épicurienne. Son
livre
n’est, en somme, que la traduction et une applica
é sur des exemples ! Maintenant, les femmes qu’il a peintes, dans son
livre
, donneront-elles aux pécheresses des tentations v
gures de femmes, qui sont très réussies, le plus grand intérêt de son
livre
est celui qu’on a pour soi-même, lorsqu’on est tr
ublié presque au même moment que la Correspondance de Henri Heine, le
livre
de Xavier Aubryet : Chez nous et chez nos voisins
it pas à Paris, dans cette maison de verre où il y a tant d’échos, ce
livre
ne dirait pas les souffrances du frère d’Henri He
ce qui pourrait être la plus cruelle de ses préoccupations. C’est un
livre
de littérature à côté de ce qu’il souffre et plus
ts littéraires, très dignes de cette tête qui, tout en produisant des
livres
d’imagination et des créations romanesques, a mon
ut à la fois. Et jamais il n’a mieux fait l’un et l’autre que dans ce
livre
, où, par le plaisir qu’il donne, quand on le lit,
plément de la Justice. Dans les appréciations souvent exquises de son
livre
de Chez nous et chez nos voisins, il y a beaucoup
intérêt profond, passionné, à impression ineffaçable, que donnent les
livres
forts et grands ; mais il a cette fleur de l’amus
sais à Paul Féval une valeur native, si je ne retrouvais pas dans ses
livres
les rayons brisés d’un talent de romancier très a
e, et faussé ainsi sa vraie vocation. Peut-être est-ce le succès d’un
livre
dont il fut témoin à l’âge où le succès déprave ;
Londres. Il était très jeune alors. Il avait peut-être écrit d’autres
livres
, mais la date de nos débuts, quand nous n’avons p
pas osé aborder. Ce succès, comme on n’en a pas revu depuis pour des
livres
bien supérieurs, dut être un de ces faits décisif
lace une griffe d’originalité. Je n’ai pas à peser ici sur ce premier
livre
de Féval, pour lequel la Critique du temps fut sa
rieusement étudiée ; et, à présent qu’il s’agit pour nous moins de ce
livre
que de la force individuelle du romancier qui l’a
Le Drame de la jeunesse, où il reprit l’idée d’Aimée (l’influence des
livres
et du théâtre sur la pensée et la moralité modern
assé s’efface. Quoi que Féval ait produit, ce n’est pas le nombre des
livres
, mais leur qualité, qui rapporte à son auteur l’e
ce ne serait point par le petit dernier de cette puissante famille de
livres
qu’il y pourrait entrer. Et savez-vous pourquoi ?
de livres qu’il y pourrait entrer. Et savez-vous pourquoi ? C’est un
livre
gai. C’est l’élancement et la mousse de la gaîté
re gai. C’est l’élancement et la mousse de la gaîté française, que ce
livre
. Oui ! c’est l’accent enlevant de cette vieille j
ose dont Paul Féval a retrouvé dans son âme un rayon immortel. Or, un
livre
qui est tout cela est ce qui doit faire le plus h
France. Bien ne peut être plus antipathique et plus désagréable qu’un
livre
gai, une fusée d’esprit avec des mots comme des é
erfectionnées, qui dorment, elles, pendant plus de six mois ! Mais un
livre
gai de pétillement inattendu, qui leur fait tant
ns pas nous confire ! Je ne dirai donc jamais assez le plaisir que ce
livre
m’a fait, la jouissance très piquante qu’il vient
puisqu’il y avait encore des filons de cette gaîté-là. Le rieur de ce
livre
, qui rit, n’est pas l’affreux Homme qui rit de l’
faut bien convenir que c’est un événement heureux que l’arrivée d’un
livre
gai, d’un éclat de frais et bon rire, d’une maniè
in, qui impertinemment lui résiste. Le chevalier de Kéramour nomme le
livre
, qui a un sous-titre : La Bague de chanvre. L’aut
lus inattendus et plus charmants. Mis rondement à la porte, avec neuf
livres
dans sa poche, par son oncle, monsieur Polduc Le
rouler le ruban bariolé de ses aventures, qui vont, jusqu’à la fin du
livre
, de surprises en surprises, comme on les entend e
sur toutes les invraisemblances et toutes les impossibilités. Un tel
livre
, tout en détails, ne se raconte point, mais ce so
ne se raconte point, mais ce sont les détails qui font la fortune des
livres
, et les détails de celui-ci sont ravissants. Malh
retagne. L’auteur, qui est Breton et qui a déjà bretonné dans tant de
livres
, n’a jamais mieux bretonné que dans celui-ci. Il
, et nous en avons été frappé il y a longtemps. Dans un des meilleurs
livres
qu’il ait produits (Aimée), cette observation se
est tellement saisi par cette gaîté, comme on n’en voit plus dans les
livres
de cette heure du siècle, qu’elle fait disparaîtr
seront peut-être aussi son meilleur roman ; car il n’est pas fini, ce
livre
… Nous ne sommes qu’au point de départ de ces Étap
océder comme on a procédé toute sa vie. On publie, en le scindant, un
livre
qui devait être fini dans la pensée de l’auteur q
on accomplie de son contour. Voilà ce qui fait hésiter à parler de ce
livre
, impatientant pour la Critique qui ne peut pas se
re, impatientant pour la Critique qui ne peut pas se scinder comme le
livre
et se mettre en petits paquets. Mais une raison q
a tombe ! Cet ami, Paul Féval l’appelle tout simplement Jean dans son
livre
, mais, en réalité, il s’appelait d’un nom qui deu
lus rien. Il s’écroulait. Avant d’être devenu chrétien, il a fait des
livres
, comme nous tous ; il en a fait des las, témoigna
laient, mais pour n’aboutir qu’à des œuvres puissamment manquées. Les
livres
, ces édifices difficiles et lents à construire, i
té de la destinée, en inspirer encore un. Et si celui-là continue son
livre
comme il l’a commencé, il fera un délicieux roman
vée et la plus grave de sa prodigieuse intellectualité. Mais, dans le
livre
de Féval, Brucker est intégral et embrassé par to
a mis sa tête dans sa main, comme la Mélancolie d’Albert Dürer. En ce
livre
d’un christianisme qui ne l’est pas, comme tant d
Dürer. En ce livre d’un christianisme qui ne l’est pas, comme tant de
livres
, de superficie, il ne travaille plus pour les app
ant, c’est de l’extrait de talent qu’il va nous donner dans de petits
livres
qui rappelleront ces fines aiguilles de cristal d
cieront le tour de force dans le chef-d’œuvre de ce récit. Dans quels
livres
, et chez quels romanciers, n’a-t-on pas vu des mo
annonça, presque immédiatement après Les Étapes d’une conversion, un
livre
du nouveau converti Paul Féval, j’étais loin de m
étais loin de m’attendre, je l’avoue, à celui-ci. On avait parlé d’un
livre
sur les Jésuites, et je croyais que le célèbre ro
er comme lui, pour le lui donner ?… Mais ce n’est pas un roman que le
livre
de Paul Féval. Catholique d’hier, animé d’un enth
dont la plume ressemble à une aile, ne pouvait tarder à nous faire un
livre
dans le sens des idées qui l’ont saisi avec tant
dans le sens des idées qui l’ont saisi avec tant de puissance, et le
livre
a paru comme l’éclair. Instantanéité merveilleuse
ace chez nous, et qui n’existe plus dans la dégénération actuelle. Le
livre
d’histoire qu’il nous a donné est un livre d’hist
dégénération actuelle. Le livre d’histoire qu’il nous a donné est un
livre
d’histoire, mais on peut dire : d’histoire armée.
e. C’est tout à la fois une apologie et une polémique. C’est enfin un
livre
d’histoire comme on est obligé d’en faire aux épo
l’espèce de Charles Martel du catholicisme qu’était Crétineau, fit un
livre
incomparable, qu’on ne recommencera pas et qu’on
our y répondre, et depuis ce temps-là nul non plus n’a soufflé, et le
livre
de Crétineau est resté là, dans la littérature du
n ce siècle pressé et ennuyé, il n’y a que l’imagination qui, dans un
livre
, puisse se permettre la longueur. On veut des rom
ettre la longueur. On veut des romans qui n’en finissent pas, mais un
livre
de raison, de faits graves et de discussion, doit
n, de faits graves et de discussion, doit être court pour être lu. Le
livre
de Crétineau-Joly ne fut donc qu’une pyramide dan
grandes choses ni pour les choses complètes. Il sait l’inutilité des
livres
grands dans un temps petit. Il s’est souvenu que,
temps petit. Il s’est souvenu que, même dans un siècle très grand, un
livre
intitulé les Petites Lettres, qui devinrent plus
justement contre les Jésuites, et il a écrit pour eux aussi un petit
livre
. C’est celui-là qu’il n’appelle pas une histoire,
qui sont incapables d’en apprécier les proportions et la hauteur. Son
livre
: Jésuites ! semble sorti des flancs de la grande
es proportions trop larges pour l’étroitesse de nos esprits, le petit
livre
court de Paul Féval, intitulé si crânement Jésuit
Dieu pour la première fois, et qui ne manquera pas son coup. Ce petit
livre
, gros comme rien et comme tout, atteindra plus sû
être aimer un jour la vérité. Mais, quand il n’y parviendrait pas, le
livre
que voici n’en serait pas moins un chef-d’œuvre.
’en serait pas moins un chef-d’œuvre. Je ne connais pas, en effet, de
livre
plus vrai, et où la vérité, qui n’est ordinaireme
i vives résonnances, avec de si prestes éclairs ! Le Paul Féval de ce
livre
, c’est Voltaire et Beaumarchais christianisés dan
er du reste. » Eh bien, messieurs, nous ne nous en passerons pas ! Le
livre
de Jésuites ! nous révèle un écrivain catholique
ui ne font qu’un avec elle… Quant à eux, profiteront-ils autrement du
livre
de Paul Féval ? Je l’ai dit et le répète : je cro
ement du livre de Paul Féval ? Je l’ai dit et le répète : je crois ce
livre
, dans l’ordre pratique, d’une influence bien plus
II, ce connaisseur en grenadiers, respectait comme ses grenadiers. Le
livre
vivant, mouvementé, pétillant de feu par toutes s
Paul Féval, ne laissera peut-être dans l’opinion que le sillage d’un
livre
brillant. Nous nous en affligerons pour eux, mais
Je ne serais pas un critique de fonction obligatoire, qu’à propos du
livre
de Féval sur le Mont Saint-Michel je serais un cr
pirituellement intégral, mais avec une force de plus, attestée par un
livre
d’histoire plus grave d’inspiration et de portée
n remontant plus haut que cette source. Dans l’économie intime de son
livre
, dans l’exigence de la composition, il pouvait tr
ontrer chrétien et fastueusement chrétien, et il a écrit, d’après les
livres
sacrés, l’histoire théologique de saint Michel lu
f, terrestre, humain, simplement historique, sont ce qu’on appelle un
livre
fort, dans ce siècle matérialiste et lâche où le
atholicisme de l’auteur, mais elle ne touchera pas à l’essence de son
livre
; elle ne mordra pas sur ce marbre ; elle évitera
ne petite leçon rogue au nouveau converti, tout en le félicitant d’un
livre
qui — celui-là ! — ne devait servir qu’au bien de
ons dit notre opinion sur le talent inattendu qu’il révèle, et que le
livre
Jésuites ! (historique aussi sous sa forme milita
Merveilles du Mont Saint-Michel, lesquelles forment une merveille de
livre
, qui la trouveront justifiée. On n’a jamais conce
un capucin, et c’est un bénédictin qu’ils trouvent ! Les chapitres du
livre
, qui ressemblent à des fermoirs d’or s’ouvrant et
des choses qui, peut-être, ont nui à la composition et à l’art de son
livre
. Il l’a mêlée même à des choses modernes, que, po
rire-là. Ce qu’il faut admirer, c’est son courage et la beauté de son
livre
. Ce courage a donné à son talent une immense palp
Dargaud La Famille. [Le Pays, 30 mai 1853.] S’il y a des
livres
— et pourquoi pas ? — qui se font tout seuls au f
a publié sous le simple titre de : La Famille, nous semble un de ces
livres
-là. L’Inspiration, à la bouche de feu, ne l’a pas
ail à son auteur que de se souvenir. J’oserais presque dire qu’un tel
livre
est involontaire, et qu’il est tombé du cœur plus
que nous ayons vécu, nous avons tous plus ou moins dans notre âme un
livre
écrit par l’Expérience, avec du sang ou avec des
nheur pour lui et pour nous. Les littératures n’ont point trop de ces
livres
vrais qui disent la vie et nous montrent à nu la
tries et qu’il n’y a plus à en cueillir. C’est donc une élégie que le
livre
de Dargaud, et ce qu’on appelait, il y a quelques
livre de Dargaud, et ce qu’on appelait, il y a quelques années, « un
livre
intime ». L’auteur, qui a de l’âme, du reste, à d
nterruption apportée à des travaux plus vastes et plus sévères, qu’un
livre
où il est question de l’âme de l’homme, quand mêm
ve, et j’ajoute la plus nécessaire, a écrit à la première personne un
livre
qui, restant tout ce qu’il est au fond, mais écri
ire ne devait pas avoir toutes les variétés de la vie ! Mais, dans ce
livre
nouveau, dans ce livre tout de sentiment, de rêve
toutes les variétés de la vie ! Mais, dans ce livre nouveau, dans ce
livre
tout de sentiment, de rêverie et de ressouvenir,
ube qui doit rougir et va devenir une aurore ?… Car voilà le sujet du
livre
de Dargaud : les premières impressions de la vie,
était une ironie, tel est, dans sa simplicité féconde, le sujet de ce
livre
touchant. Rien de plus, mais n’est-ce pas là tout
eussions pas, hélas ! perdu le goût, il nous l’a fait sentir dans son
livre
avec une force nouvelle d’empoisonnement et de do
, en quelques mots, ce qui fait la valeur et ce qui fera le succès du
livre
de Dargaud. Je m’empresse de le constater, — car
empresse de le constater, — car il n’y a pas que de la vérité dans ce
livre
. Si le sentiment y est perpétuellement profond et
e même océan de mépris, ils soutinrent, avec Benjamin Constant, en un
livre
maintenant oublié, mais alors fameux, la thèse in
, forcée d’être juste, ne peut pas s’empêcher de voir. Vingt pages du
livre
ouvert sous nos yeux l’attristent, vingt pages qu
on œuvre, que s’est exposé Dargaud, et quoiqu’il nous reste, dans son
livre
, beaucoup à admirer encore, cette diminution, en
st la peinture des plus douces images. Lorsque nous trouvons dans son
livre
et cette poésie et cette peinture, en des proport
si bien la vie et l’esprit de ceux qui y croient et qui l’aiment, ce
livre
éloquent serait devenu un chef-d’œuvre. Les influ
é l’âme comme le catholicisme sait la développer, auraient donné à ce
livre
de la Famille une profondeur qu’il n’a pas partou
peindre cela. Il l’a oublié. Nous le regrettons pour la gloire de son
livre
et l’émotion de son lecteur. La critique écrit le
tous les plaisirs perdus. Tel est le défaut ou plutôt le malheur d’un
livre
que nous aurions voulu plus complet. Pour ceux qu
me enseigne avec tout. Il enseigne avec les arabesques au fusain d’un
livre
d’imagination et de fantaisie ; il enseigne en ra
? Pour en revenir à notre auteur, que n’eût pas été Dargaud dans son
livre
de la Famille, s’il avait été catholique ! Que n’
barde, a trouvé deux obligeantes trompettes pour faire, autour de son
livre
, le rassemblement. La première de ces deux trompe
ieuse peut être fort utile ici, puisque nous nous piquons d’écrire un
livre
religieux. Le père Didon (de l’ordre des Dominica
’ordre des Dominicains) et M. Dumas fils ont trouvé tous les deux, ce
livre
du Retour du Christ admirable, et ils l’ont dit d
ille et non pas pour le porte-voix mugissant… Mais la dame, auteur du
livre
, n’en a tenu compte. Perfide comme l’onde de Shak
deux lettres du père Didon et de M. Alexandre Dumas à la tête de son
livre
, ne croyant peut-être pas que ces messieurs pusse
ritée et, il faut bien le dire, un peu ridicule, a été encore pour le
livre
un avantage de publicité. Aussi la première semai
e, s’est refroidi et n’est plus venu à l’Appel… II C’est que ce
livre
n’est qu’une déclamation vide, sans talent et san
sans sincérité. C’est qu’elle n’est pas même, à proprement parler, un
livre
, cette prière collective et dramatisée à la Vierg
tateur de ce style mystico-lyrique qui fit la fortune du plus mauvais
livre
de Lamennais, — les Paroles d’un Croyant, — car p
is commençait alors de ne plus croire. La femme qui vient d’écrire ce
livre
du Retour du Christ n’est peut-être pas sans croy
ion de Jésus-Christ, écrite dans une cellule, était originairement un
livre
de cloître ; et d’ailleurs, le religieux qui l’éc
Mesdames, ne vous mêlez pas de convertir. » Mais femme qui fait des
livres
n’entend à rien, et tous les curés du monde y per
, dans les dernières éditions, et la femme du Retour du Christ, de ce
livre
au titre insolemment exagéré, car le Christ n’est
r dans sa source. Sur un être ardent et surchauffé qui, dans tout son
livre
, ne sait gouverner ni son cœur ni sa main, le cul
s, je ne dis pas que le bas-bleu qui implore la Vierge Marie dans son
livre
et qui a entraîné le père Didon comme les torrent
e à ce point et tombe en ces lamentables folies ; mais je dis que son
livre
le Retour du Christ n’a ni la santé ni le parfum
nté ni le parfum des œuvres chrétiennes. Je dis qu’on respire dans ce
livre
un air chargé de vapeurs mauvaises, — les vapeurs
claration de M. Dumas et sans ce qu’il ajoute à cette déclaration, le
livre
en question n’aurait pas le pouvoir d’arrêter cin
êter cinq minutes la Critique. La Critique n’aurait rien à dire de ce
livre
inconséquent, inconsistant, emphatique, productio
te d’un esprit perturbé, et le laisserait périr dans l’oubli. Mais ce
livre
a été l’occasion d’une thèse si monstrueusement e
t que les hommes de talent appartinssent tous au catholicisme, que ce
livre
a reçu de cela une importance, et qu’on ne peut l
ment incroyable de la part de l’auteur des Idées de Madame Aubray, du
livre
adorable des Filles repenties, de l’ami de M. Veu
aussi qu’on accepte, sur le grand et ridicule pied où il le donne, le
livre
malade de ce bas-bleu, — qui n’est pas bleu comme
gangrène. Je l’ai dit déjà, mais je crois nécessaire d’insister : ce
livre
du Retour du Christ est d’une telle minceur, qu’i
ère à la manche large, qui souhaitait, dans sa lettre, que l’effet du
livre
de la Madame anonyme s’étendît au loin, malgré ce
Chapitre I François Rabelais 1. Les deux premiers
livres
de Gargantua et de Pantagruel. Commencements de l
on religieuse. Despériers et le Cymbalum mundi. Le Tiers et le Quart.
Livre
de Rabelais : sa prudence. — 2. La doctrine de R
idemment dans la littérature, quand soudain il éclata dans le premier
livre
de Pantagruel (fin de 1532), bientôt suivi de son
ort l’avait fait moine, et moine mendiant. Il dévore toutes sortes de
livres
, il apprend le grec, malgré les cordeliers. Le cl
discipline de Ponocrates, et l’activité de frère Jean, voilà l’âme du
livre
. La satire n’est que la contrepartie de ces deux
cifique et paternelle : l’éternel rêve des ruraux. En somme, les deux
livres
expriment l’idéal d’un homme né dans le peuple, é
quité et de christianisme : Rabelais feuillette tour à tour les beaux
livres
de Platon et la Sainte Écriture ; il associe dans
e les sorbonistes et les moines. On ne saurait trop dire que les cinq
livres
de Rabelais forment non pas un, mais cinq ouvrage
d’Olivetan dans la traduction de la Bible, Calvin s’en alla écrire le
livre
de la Réforme française, et Despériers quatre pet
es seront, et mêmes abus ; que toute la puissance de Dieu est dans le
livre
, entendez que le livre, c’est-à-dire l’homme, a f
s ; que toute la puissance de Dieu est dans le livre, entendez que le
livre
, c’est-à-dire l’homme, a fait Dieu ; que les peti
atrons, cardinaux, princes, rois même. Il réimprima ses deux premiers
livres
, expurgés de mots mal sonnants, tels que sorbonis
s lieux aux théologiens. Sa colère contre Dolet, qui réédita les deux
livres
sans changement, prouve combien il tenait à calme
ien assuré par un privilège du roi, il se découvre dans son troisième
livre
, merveilleux de verve, mais dont l’ample satire é
t prouvé), mais en tout cas aisée à démentir. Enfin il lâche le Quart
Livre
; là seulement on retrouve l’écho du Cymbalum : i
omenaz. On s’explique que la Sorbonne et le Parlement aient arrêté le
livre
. Mais l’issue de cette affaire fait précisément é
u’à coup sûr. Il y a quelque chose de lui peut-être dans le cinquième
livre
, qui parut seulement en 1562, à l’époque des polé
e et la bouffonne fantaisie une doctrine positive : dans le cinquième
livre
seul, les proportions sont décidément renversées,
e n’est pas une des moindres marques de l’inauthenticité du cinquième
livre
, que la vie et la philosophie y cèdent presque to
écoule. Et, d’abord, pour n’en plus parler, l’obscénité énorme de son
livre
. Toute l’animalité s’y peint, dans ses fonctions
, santé, faisant toujours grandchère » : disposition qui s’épure d’un
livre
à l’autre, et s’élève jusqu’à être « certaine gai
pareille. Car il invente en semblant prendre. C’est qu’il traite les
livres
comme la nature : il met sa forme à tout ce qu’il
ge ou Frère Jean ne soient, ni n’aient été ni ne doivent être hors du
livre
qui leur donne vie, si ce qui les fait être est c
ittoresque dramatique de son œuvre. D’un bout à l’autre de ses quatre
livres
, ce ne sont que vigoureux portraits ou rapides cr
ent l’être, fût-ce pour un moment : d’un bout à l’autre de ses quatre
livres
, grouillent des formes vivantes, agissantes, gest
ssion d’un vieux roman où Rabelais a mis la main, Lyon, 1530. Premier
livre
de Pantagruel : Lyon, Cl. Nourry, sans date : Lyo
r l’antériorité de Pantagruel, t. IV de son éd., p. 15--21.) Les deux
livres
réunis : Lyon, Fr. Juste, 1542 ; Lyon, E. Dolet,
ivres réunis : Lyon, Fr. Juste, 1542 ; Lyon, E. Dolet, 1542. Le Tiers
Livre
: Paris, 1546. Le Quart Livre : éd. incomplète, L
, 1542 ; Lyon, E. Dolet, 1542. Le Tiers Livre : Paris, 1546. Le Quart
Livre
: éd. incomplète, Lyon, 1548 ; éd. authentique, P
Livre : éd. incomplète, Lyon, 1548 ; éd. authentique, Paris, 1552. 5e
livre
: l’Isle sonnante, 10 chapitres, 1562 ; éd. compl
te, 10 chapitres, 1562 ; éd. complète, 1564 (sur l’authenticité du 5°
livre
, cf. Martv-Laveaux, t. IV, p. 309-314, et Bruneti
i de François Ier et de Henri Il des privilèges pour son 3e et son 4e
livre
. Cependant, en 1547, il est à Metz où il s’est en
e avec toutes les anecdotes qui la composent s’est formée d’après son
livre
; elle tend à faire l’auteur à la ressemblance de
lèvent une question d’authenticité. Par ex., fin de la Nouvelle V, le
livre
III de Pantagruel est cité. Or ce livre III parut
ex., fin de la Nouvelle V, le livre III de Pantagruel est cité. Or ce
livre
III parut deux ans après la mort de Despériers. —
s’il y a encore des mœurs littéraires, — j’aime particulièrement les
livres
qui savent attendre l’heure de la Critique au lie
avent attendre l’heure de la Critique au lieu de la lui demander. Ces
livres
sont rares. Ils sont rares comme la tranquille co
ticle pour qu’on leur en fasse la charité, un écrivain qui publie son
livre
et le met tout simplement sous la vitrine de l’éd
t ce qui m’a fait aller à M. Félix Rocquain. Il ne m’a pas envoyé son
livre
. Le service, pour parler les abominables argots d
r que ce que j’écris là puisse l’offenser. Seulement, le titre de son
livre
me le fit demander, comme si j’avais, sous les me
s et de jeter sa sonde là-dedans ! II C’était cependant un beau
livre
à faire, et presque un sujet vierge à traiter et
vu, en se vantant, que ce que tout le monde a vu, sans se vanter. Son
livre
, à le prendre pour ce qu’il est, ne devrait s’app
l’observateur auxquels je croyais avoir affaire ici s’effacent, et le
livre
sur lequel je comptais comme sur une découverte n
n n’existe pas sans tous ses prolégomènes, et ils ne sont pas dans le
livre
de M. Rocquain. À une certaine distance dans notr
ratatiné le cadavre. La lueur qui était passée de son esprit dans son
livre
, s’est éteinte. Il a donné des causes prochaines
, il n’entraîne ni n’impose jamais… Je regrette de ne trouver dans un
livre
qui aurait pu, sous une autre plume, être beau, d
e toujours. Ah ! certes ! non. Certes ! non, malgré la gravité de son
livre
et l’honorable peine qu’il a pu lui coûter, ce n’
la modestie ou à la défiance de soi dans un homme qui se carre en un
livre
d’histoire de cinq cents pages in-8º ; car s’il y
tte absence de personnalité qui distingue (distinction singulière) le
livre
de M. Félix Rocquain, est, du reste, si complète,
vant la Révolution l’est, lui, à force de n’être pas… Il y a dans son
livre
quelques personnes : Barbier, Mathieu Marais, Buv
l’auteur de L’Esprit révolutionnaire avant la Révolution a puisé son
livre
, et on vient de voir qu’elles ne sont ni bien nom
le s’assemble », dit le proverbe. Et M. Félix Rocquain, qui, dans son
livre
, ne parle que par la voix des autres, doit penser
autres, doit penser, s’il en prend la peine, comme les voix dont son
livre
est l’écho… Évidemment, en effet, il doit être,
sprit, dans un degré quelconque ; et quand il ne conclut pas dans son
livre
et en son propre et privé nom, il vous donne le d
ant au Parlement, et qu’il consulte — qui tient plus de place dans le
livre
de M. Rocquain que Voltaire, le croirait-on ? oui
s, croyez-le ! il tient pour elle et il tient pour ceux qui, dans son
livre
, annoncent son avènement avec joie. Ils sont pour
itre que je ne connaissais pas M. Félix Rocquain. Mais j’estime qu’un
livre
doit donner exactement la nature d’un homme, et j
un livre doit donner exactement la nature d’un homme, et je crois aux
livres
comme Lavater croyait à la figure humaine. M. Fél
auquel je n’ai pas beaucoup travaillé aujourd’hui. Je suis allé à son
livre
qui m’a pipé avec son titre, et je l’ai ouvert pa
s ! Nous n’en sommes, il est vrai, qu’aux premières attitudes, car ce
livre
vient de paraître, ou plutôt seulement le premier
livre vient de paraître, ou plutôt seulement le premier volume de ce
livre
; mais ce sont déjà des attitudes de dévots devan
ts de sa manière, et c’est des Travailleurs de la Mer que ressort son
livre
d’aujourd’hui. La conception de l’Homme qui rit,
bsences d’art s’y retrouvent. Jamais Victor Hugo n’a su construire un
livre
cohérent et équilibré. Lui, l’architecte amoureux
tion de l’harmonie dans les choses de la pensée, dans les masses d’un
livre
, roman ou drame, dans la distribution des faits o
des bizarres connaissances qu’il étale, et qu’il a ramassées dans des
livres
oubliés, ténébreux et suspects. C’est aussi lui l
erie, et même au contraire avec un respect douloureux ! — écrivant un
livre
tardif où je n’aperçois, au bout de quatre cents
mer, les espaces, le Léviathan, les montagnes, comme le pendu de son
livre
, dont il fait voir, par un enragement de descript
e que nous avons été tous pris, comme des imbécilles, au titre de son
livre
de l’Homme qui rit. Nous avons cru à quelque phil
e ceux-là qu’il exprime, qu’il est obligé d’exprimer. Il commence son
livre
par un coup de pied dans le ventre du xviie sièc
est une œuvre de création et d’imagination poétiques, c’est-à-dire un
livre
dans les puissances intellectuelles de Victor Hug
re dans les puissances intellectuelles de Victor Hugo. Et pourtant ce
livre
, attendu comme tout ce que fait encore son auteur
ger ! V Cependant il pourrait être grand, malgré tout cela. Son
livre
pourrait être bon. Il est des infortunes qui sont
être pas, du moins immédiatement, compris. Or, voilà la question : Ce
livre
d’Hugo mérite-t-il le sort qu’on lui fait ?… J’ai
qui rit, les caractères, l’action, l’intérêt, les entrailles mêmes du
livre
, et à conclure que le destin qu’il a est mérité.
ette sublime combinaison. Si vous preniez le récit qui est le fond du
livre
, à part de ces nauséabondes dissertations qui ne
lte, et il doit nécessairement résulter, que l’action et l’intérêt du
livre
sont parfaitement nuls. L’action, d’ailleurs, n’e
’impossible. Et l’impossible n’est pas uniquement dans cet endroit du
livre
. Comme Hugo, il est partout… Il est précisément d
e scène, la plus préparée, la plus travaillée et la plus indécente du
livre
, cette scène du viol (presque) de Gwynplaine (l’H
’Autriche, de madame de Chevreuse, de madame de Longueville, et ne se
livre
pas, en ce moment décisif et décidé, au plaisir é
n jouer, lui ! et à ce jeu, d’ailleurs facile, il a gagné de faire un
livre
toujours ennuyeux quand il n’est pas impatientant
eci, comme on voit, c’est ce que j’ai appelé « les entrailles même du
livre
». C’est dans les entrailles que nous sommes ! Je
coup sûr ! Je pourrais, comme on dit, chercher la petite bête dans un
livre
qui en est plein, de petites bêtes… Mais je dédai
s faiblissantes… Voilà pour l’esprit ! Mais quant à la moralité de ce
livre
, dans lequel tout ce que le monde respecte à just
peut-être qu’un prétexte à déclamations pourpensées au lieu d’être un
livre
d’imagination de bonne foi… Ah ! les hommes de gé
ur de toute cette nichée de serpents… Nous ne nous doutions pas qu’un
livre
sur Alexandre VI48 achèverait d’un dernier coup l
ser ! Croyez bien qu’au terme où en est descendu Victor Hugo, même le
livre
que voici, tout concluant qu’il puisse être, ne l
sse être, ne lui ôterait pas la boue de la main ! VIII C’est un
livre
érudit et discuté, — un livre hardi, même contre
a boue de la main ! VIII C’est un livre érudit et discuté, — un
livre
hardi, même contre les catholiques, qui, eux auss
her ! Mais, grâce à Dieu ! il y a touché, et il l’a renversé, dans ce
livre
que nous annonçons, le colosse du faux Alexandre
us grand que la figure pour mieux la cacher ! Il l’a renversé dans ce
livre
inachevé, qui n’est que le premier volume d’un ou
isérables, on trouve bien froid et même indifférent l’accueil fait au
livre
d’un homme qui, de toutes ses puissances à peu pr
t-treize 49, on a examiné, analysé, jaugé, jugé, caractérisé tous les
livres
qui ont paru de cet infatigable travailleur de la
cho dans nos cœurs. Oui ! voilà la grande et la seule nouveauté de ce
livre
. L’inspiration du romancier (stupete, gentes !) d
reize de la Révolution et de la Convention est bien moins la visée du
livre
de Victor Hugo que le Quatre-vingt-treize de la V
Au peu de bruit que fait actuellement dans le camp révolutionnaire ce
livre
, dont le titre seul était une cloche qu’on agitai
o, a porté bonheur à son talent. On peut se demander ce que serait le
livre
sans ce royalisme-là… Tout ce qui est royaliste y
t ce qu’il fait comme dans tout ce qu’il pense. C’est l’homme fort du
livre
, le mâle, le lion, auquel Hugo ne peut pas donner
vanités ! Évidemment ils sont sacrifiés au royaliste Lantenac, et le
livre
semble une Légende des Siècles de plus, — la lége
ui trouve, à la place, l’apothéose de ses adversaires ! Mais quant au
livre
même, ce n’est pas amusant qu’il faut écrire. C’e
, ce n’est pas amusant qu’il faut écrire. C’est un mot plus grave. Le
livre
est intéressant en beaucoup d’endroits, et d’un i
pendamment de la valeur de l’homme qui l’a écrit. Quoique le sujet du
livre
en question protège, exalte et grandisse à plus d
n’a que le silence, à ce roman des Misérables, qui eut le bruit, à ce
livre
d’un sujet qui était, celui-là ! une mauvaise act
cite de lui un mot, que j’aime, du reste : « Je ne corrige jamais mes
livres
qu’en en faisant d’autres », dit-il. Méthode fièr
s ses écrits. C’est là, par exemple, ce qui lui fait décrire, dans ce
livre
, avec un détail à empoigner, comme on dit affreus
duel est moins croyable qu’il le choisit. Ainsi, encore, dans le même
livre
, au lieu de faire entendre le tocsin, il le fait
boit et mange la tête en bas et que je trouve en tant de pages de ce
livre
, où, quand l’héroïsme royaliste tarit ou s’interr
son Quatre-vingt-treize. L’héroïne romanesque, la maîtresse-pièce du
livre
, pour les imbécilles qui le liront, c’est madame
pour le moment, crée des héros vieux et ne met plus d’amour dans ses
livres
, a voulu tirer des effets dramatiques et touchant
impunément qu’on descend une notion première dans la composition d’un
livre
; du même coup ce livre s’en trouve descendu en t
une notion première dans la composition d’un livre ; du même coup ce
livre
s’en trouve descendu en tous ses détails. Et c’es
mporte la vraisemblance à un homme qui agit sur les événements de ses
livres
comme un escamoteur sur ses muscades ? Victor Hug
faire que des effets ! et il ne les amène pas. Il les plaque dans un
livre
qui n’a point de transitions, qui va par bonds et
dans les mots que dans les choses. Son infériorité continue dans son
livre
de Quatre-vingt-treize. Je n’ai pas voulu descend
Quatre-vingt-treize. Je n’ai pas voulu descendre, dans l’examen de ce
livre
, jusqu’aux chicanes d’une critique de détail avec
s cloportes aux enfants. Mais je n’ai découvert, moi, dans ce nouveau
livre
, qu’un royaliste de plus, — un fier cloporte, du
, le même fort mécanicien. Son Lantenac, la plus grande figure de son
livre
parce qu’il ne l’a pas faite, — car Lantenac, c’e
qui, si elle n’est pas tout à fait la vie, approche de la vie dans ce
livre
qu’on dirait sorti des ateliers de Birmingham. Je
re10 La littérature nous a offert dans ces derniers temps quelques
livres
supérieurs à ce qui se publie d’ordinaire, et nou
voir, même quand il s’agirait d’œuvres surfaites. Malgré ces quelques
livres
cependant, auxquels la Critique d’un journal, qui
qu’il nous a été si cruel de constater déjà. La gent trotte-menu des
livres
médiocres s’est multipliée, voilà tout, mais rien
ances présentes, les grandes ou fortes œuvres tarissent et les petits
livres
abondent, les petits livres qui sont aux œuvres d
ou fortes œuvres tarissent et les petits livres abondent, les petits
livres
qui sont aux œuvres dignes de ce nom ce que le ta
ce nom ce que le tableau de genre est aux grandes toiles ; les petits
livres
qui ne demandent que des facultés secondaires et
fourmillement des détails, l’étoffe de l’ensemble enfin ; les petits
livres
dont ce brillant dandy, Mirabeau manqué dans l’in
us frappe. Assurément, s’il est un homme fait pour mieux que le petit
livre
, c’est Louandre, le robuste traducteur de Tacite,
es de ce siècle superficiel et pressé, Louandre publie aussi un petit
livre
, comme s’il appartenait, lui, à la race des écriv
ans des proportions homœopathiques les trésors de leur érudition ? Le
livre
que cet écrivain vient de publier rappelle trop l
iewer ; mais ce qui suffit pour un travail de revue suffit-il pour un
livre
, et pour un livre qui, comme le sien, porte dans
i suffit pour un travail de revue suffit-il pour un livre, et pour un
livre
qui, comme le sien, porte dans son titre les plus
obscurités de l’histoire ? La Sorcellerie 11, tel est le titre de ce
livre
! La sorcellerie ! vaste sujet, qu’avec son énorm
onne ? Même en acceptant pour un moment les grêles proportions de son
livre
, est-ce vraiment une histoire de la Sorcellerie q
Louandre n’a pas compris tout ce qu’il pouvait tirer du sujet de son
livre
; mais un poète ne s’y serait pas trompé. L’un de
istoire de la Démonologie. Quoique, sous une infinité de rapports, ce
livre
laisse beaucoup à désirer, Walter Scott y essaie
cet intérêt de récit qui double leur puissance. Aussi, entre tous ses
livres
, l’Histoire de la Démonologie n’est-il pas celui
es choses seulement par le côté poétique, il aurait pu nous donner un
livre
où la science du chroniqueur et de l’antiquaire s
hroniqueur et de l’antiquaire se serait mêlée à ce qui fait vivre les
livres
plus que la science elle-même : le style, la coul
e style, la couleur, l’émotion ! Plusieurs passages de son trop petit
livre
nous font regretter qu’il ne se soit pas laissé e
76.] L’auteur de La Chanson des Gueux a été jugé et condamné pour ce
livre
de poésies. Mais je ne sache pas que la condamnat
che pas que la condamnation judiciaire qui l’a frappé ait supprimé le
livre
; je ne sache pas qu’elle puisse l’ôter des mains
en manque, — d’originalité, — dans La Chanson des Gueux ! Le sujet du
livre
de M. Jean Richepin a sa nouveauté, quoiqu’il ait
lques groupes ou en quelques têtes flambant de génie, dans un coin de
livre
ou de tableau… Qui les avait vues, ces têtes, les
u xixe siècle, et ce jeune homme s’est cru de force à mettre dans un
livre
de sentiment et d’observation, et de chanter ou d
ète. Il a la passion, l’expression, la palpitation du poète. Mais son
livre
n’est pas qu’un recueil de poésies ; c’est toute
ésespérés, mais il y a les résignés aussi, et ils ne sont pas dans le
livre
de M. Richepin. Ceci est un hiatus, un trou énorm
poussé M. Richepin aux outrances d’attitude et d’expression dont son
livre
et son talent pouvaient se passer. Seulement, — v
prix qu’il poursuit avec tant d’acharnement dans tout le cours de son
livre
, et particulièrement dans la troisième partie int
est glorifiée. IV Enfin, me voilà au bout de ma critique sur le
livre
de M. Richepin ! Je lui ai dit franchement mon op
on du critique. Mon impression fut excessivement vive quand je lus le
livre
d’enfilée, et l’enthousiasme me prit au point que
par tant de qualités brillantes, que, d’abord, on ne les voit pas. Le
livre
est entraînant, et c’est peut-être ce qui l’a fai
n effet littéraire. Il ne s’est pas préoccupé de l’effet moral de son
livre
, et il a appris à ses dépens que d’autres pouvaie
, et un athée qui s’en vantait avec emphase. On aurait pu dire de son
livre
ce qu’on dit un jour de l’affreux Richard Cœur de
qu’on est assez inconséquent pour nous parler de morale à propos d’un
livre
de poésies dans un temps d’immoralité littéraire
é littéraire comme il n’en a, certes ! jamais existé ; moralement, un
livre
qui s’appelle Les Blasphèmes ne pouvait pourtant
s’appelle Les Blasphèmes ne pouvait pourtant pas avoir l’accent d’un
livre
de bénédictions ! En somme, ce livre, annoncé dep
pourtant pas avoir l’accent d’un livre de bénédictions ! En somme, ce
livre
, annoncé depuis des années, est ce qu’il a voulu
la liberté est le principe qui gouverne le monde en le malmenant, le
livre
des Blasphèmes est un livre de liberté… et person
qui gouverne le monde en le malmenant, le livre des Blasphèmes est un
livre
de liberté… et personne n’a le droit de s’insurge
ort parmi ceux-là qui ont toujours le mot de liberté à la bouche ! Le
livre
des Blasphèmes est la conséquence très simple de
le n’était pas ce qu’il est, M. Richepin n’aurait pensé ni publié son
livre
; mais il est de son siècle, il le connaît… et il
uelle est la beauté et la portée de sa voix ?… Voilà la question ! Ce
livre
, dont tout le monde est plus ou moins coupable, t
Quant à moi, je me tiendrai à quatre pour être juste en parlant de ce
livre
, qui, par le bruit qu’il fait, force à parler ceu
e encore » il n’y a plus que la question esthétique à poser devant un
livre
comme celui des Blasphèmes ; il n’y a plus qu’à s
es ; il n’y a plus qu’à savoir si nous avons, malgré l’horreur de son
livre
, un poète de plus dans M. Richepin. Eh bien, je d
u’en grogne ! — que nous l’avons. Quelles que soient les taches de ce
livre
, qui a ses taches, comme le soleil, je dis qu’il
te, peut un de ces soirs s’éclipser ou disparaître, mais qui, dans ce
livre
-là, a immobilisé un rayon qu’on n’éteindra pas. J
, et non la Critique morale, qui n’a que faire ici, — peut prendre ce
livre
et l’écailler comme on écaille un poisson, et le
isme a enfin trouvé son poète. Jusqu’ici, il ne l’avait pas. Avant ce
livre
des Blasphèmes, il n’avait que madame Ackermann e
soi comme le frisson partagé des colères du Sacrilège ! VIII Le
livre
de ce Satan poétique, qui a été dix ans couvé, co
ne idée de l’œuvre de M· Richepin, elle est obligée de renvoyer à son
livre
, à ce mastodonte qui, s’il disparaissait de la li
iété, c’est une débandade, et elle n’a plus le droit de poursuivre un
livre
contre Dieu, quand elle-même ne croit pas à Dieu
écutera donc pas Richepin comme l’Angleterre a persécuté Shelley. Son
livre
des Blasphèmes restera tranquillement dans sa glo
ue et définitive. Certes ! moi, chrétien, j’aurais pu, à propos de ce
livre
des Blasphèmes, pétrir de la morale et de l’esthé
t belle. J’ai mieux aimé les séparer, et puisque ma fonction, dans ce
livre
, est de faire de la littérature, j’en ai fait.
z audacieux pour un archéologue, et qui publie encore en ce moment un
livre
très-savant et très-intéressant sur les sépulture
its qui savent faire deux choses. D’une main, M. Feydeau nous tend un
livre
d’archéologie ; de l’autre, un roman. Seulement,
er à M. Feydeau. La critique naturaliste, qui analyse la passion d’un
livre
et sa vérité de cœur, a exalté l’auteur de Fanny
Pour elle, il est fort, il est sensible, douloureux, ensanglanté. Son
livre
a le pathétique de la passion blessée ; mais il y
onction. Or, qu’est-il arrivé de cette méconnaissance ? C’est que son
livre
n’a plus été qu’une vignette et une particularité
nteux souvenirs, que nous avons tous, quand il devrait s’adresser, ce
livre
, encore plus à l’avilissement de nos idées qu’à l
vilissement de nos mœurs. Le génie a manqué à M. Feydeau, et c’est un
livre
de génie qu’il nous faudrait présentement sur l’a
plainte, et l’on se dit : Est-ce une vengeance et un pamphlet que ce
livre
? Est-ce un testament ? Est-ce un remords ? Est-c
aîne qu’il a rompue comme s’il espérait encore de la rattacher, et le
livre
arrive à son terme sans qu’il ait brûlé son vaiss
héros de M. Ernest Feydeau est, selon nous, le défaut capital de son
livre
. D’abord, elle empêche tout intérêt de s’attacher
e énergie. Mais ce n’est pas tout, elle nuit profondément à l’idée du
livre
. On met à son compte ce qui devrait être au compt
Il n’a pas abattu dans leur péché des êtres sublimes. Fanny, dans son
livre
, est au fond aussi vulgaire que son amant. Les dé
l’autre. Ces gens-là ne tombent pas de haut ! Dans la composition du
livre
, très-inférieure de ce côté, il n’y a point de pa
’inventaire de cette félicité n’est pas très-long. A la page 31 de ce
livre
, qui en a 248, Fanny a dit nous, et ce nous ne ve
dans le drame, ne sont plus que vanité ou jalousies grossières, et le
livre
perd le caractère que l’auteur a voulu lui donner
e poussière qui emplit la bouche qui y mord… C’est là le mérite de ce
livre
d’une immoralité inconsciente, ou Dieu elle devoi
r pour enfer, l’enfer du devoir est encore le plus doux ! VI Le
livre
de M. Feydeau est écrit comme il est pensé, avec
l fût, comme moraliste, au niveau de ce qu’il est comme écrivain. Son
livre
, qu’on a appelé « un poëme », devrait s’appeler d
azouillage de M. Janin devant le sérieux et le pathétique d’un pareil
livre
?… On dirait la vitrine d’une modiste, où seraien
anqué, rien, si ce n’est la proportion avec le véritable mérite et du
livre
et de l’écrivain. Le premier roman de M. Ernest F
tant ils sont inattendus : nous en connaissions la famille… L’idée du
livre
, qui valait mieux que le livre, était heureuse, e
en connaissions la famille… L’idée du livre, qui valait mieux que le
livre
, était heureuse, et pour le moment très-nouvelle.
et de tous les écrivains à l’état de compote dans l’adultère de leurs
livres
depuis vingt ans, tous indignés et rouges écarlat
Tel fut le succès de Fanny. Que si aujourd’hui je rappelle ce premier
livre
de M. Feydeau, ce n’est pas pour en tracasser la
M. Feydeau, ce n’est pas pour en tracasser la fortune. La fortune des
livres
est un destin à la fois souvent drôle et triste,
te à Fanny et qui pourrait bien l’effacer ! VIII Daniel est un
livre
de contradiction bien plus que de conscience, et
. On pouvait croire qu’il y avait furieusement enfoncé encore dans le
livre
de M. Feydeau, dans ce chaos d’une sensibilité ré
en du tout… qu’un écrivain qui cherchait, n’importe où, le sujet d’un
livre
, et qui, ennuyé et dégoûté (avec juste raison) de
e page de son Daniel cette phrase de Chamfort, qui résume l’esprit du
livre
, mais qui ne lui en a pas donné : « Quand un homm
étails par trop bourgeois et même par trop boutiquiers de son premier
livre
, les descriptions des clous et des tentures de se
an, de la grande nature, car la prétention de Daniel, c’est d’être un
livre
byronien, et c’est avec cette épithète qu’un crit
yronien est réussi, même comme similor ! IX Daniel, le héros du
livre
de M. Ernest Feydeau, est un jeune homme fatal, c
e met à l’aimer dès la première vue avec la passion de l’épigraphe du
livre
, une de ces passions qui font deux êtres l’un à l
’auteur, reste et doit rester la victime. En effet, là est le sens du
livre
. C’est le mariage, la racine de tous les maux, le
sposés et baissés, et les détails aussi, et toutes choses enfin de ce
livre
, échoué sans naufrage ! de ce livre faux et guind
ssi, et toutes choses enfin de ce livre, échoué sans naufrage ! de ce
livre
faux et guindé, froid, quoique frénétique, et, qu
ir assez ignoble, fait de sens et de vanité. Quant aux personnages du
livre
de M. Feydeau, j’ai dit en deux mots (car il n’en
i-même, car l’absence de talent suffisant pour être dangereux dans le
livre
qu’il publie aujourd’hui, lui constitue une espèc
ocence… Il a bien assez de répondre des intentions et des idées de ce
livre
. Mais au moins c’est fini ! Le Manfred bourgeois
, doit-on dire philosophique ? sur laquelle M. Feydeau a construit un
livre
que des rhétoriciens perclus, et qui veulent que
pas une seule fois (nous en donnons notre parole d’honneur !) dans le
livre
de M. Feydeau. Or, s’il n’y a pas de musique dans
!) dans le livre de M. Feydeau. Or, s’il n’y a pas de musique dans le
livre
de M. Feydeau, le mélodrame n’y est pas, et il n’
Feydeau, parce qu’il y a d’autres reproches plus vrais à faire à son
livre
, — au fond comme à la forme de son livre, — et qu
hes plus vrais à faire à son livre, — au fond comme à la forme de son
livre
, — et que nous les lui ferons. Et je ne parle mêm
es lui ferons. Et je ne parle même pas du mutisme de moralité dont ce
livre
est frappé dans son ensemble. Il me suffit que M.
protecteur, M. Sainte-Beuve, prétend qu’il faut écarter la morale des
livres
d’imagination, ce que je ne crois point, et qu’il
Feydeau ; c’est ce carré des distances que je ne trouve pas dans son
livre
. Tous ses héros ne sont pas des héros ; ils sont
ues inventions ! Tel est cependant, pour le fond et la forme, tout le
livre
de M. Feydeau, qu’une voix pleine d’autorité nous
à un jugement pareil ou de m’y associer. Tout ce que je vois dans le
livre
de M. Feydeau nouvellement publié, c’est un retou
. Feydeau, qui n’a pas, en écrivant Catherine d’Overmeire, produit un
livre
meilleur que Fanny comme exécution, et qui en a p
ien Régime [I-V]. [Le Constitutionnel, 1er février 1876.] C’est un
livre
qui en promet deux autres. C’est le premier terme
aît parfois de la puissance… Il avait commencé autrement. Son premier
livre
, Les Philosophes français du xixe siècle, fut le
e des mandarins. Il pousse dans les chaires. C’est un professeur… Son
livre
des Origines de la France contemporaine est bénév
Satan est un fantoche, la très logique Révolution française. Quand le
livre
a paru, quelques optimistes, à la lecture des pre
, qui tressaillira d’aise, dans ses vilaines entrailles, en lisant ce
livre
, qu’on vantera, mais qu’on ne discutera pas, et q
! Quelle chance ! Voilà pour moi les causes efficientes du succès du
livre
de M. Taine. Succès certain de profonds salamalec
eu retentissant, parce que l’imagination ne se passionne que pour les
livres
passionnés, et que le livre de M. Taine est froid
imagination ne se passionne que pour les livres passionnés, et que le
livre
de M. Taine est froid et affecte d’être froid, co
s et dans les mœurs, saura bon gré à M. Taine de se retrouver dans le
livre
qu’il vient de publier… M. Taine, il est vrai, ne
aindorge, qui pouvait s’appeler Graindepoivre, fut publié. C’était un
livre
audacieux et profond autant que s’il avait été gr
ait un livre audacieux et profond autant que s’il avait été grave, un
livre
de dandy ennuyé et de foie malade, dont la noire
de grandes et vigoureuses qualités d’expression et de couleur dans le
livre
actuel de M. Taine, mais elles y sont empâtées, c
beau. IV On le voit par ce qui précède, ce n’est pas le fond du
livre
de M. Taine que je discute ici. Ce fond historiqu
ine pour qu’il ne s’en souvienne pas dans le chapitre consacré en son
livre
de L’Ancien Régime à cet abbé si peu abbé. Voltai
atantes qu’elles n’ont fait d’éclat, tiennent une large place dans le
livre
de M. Taine. Ils y sont décrits par ce descripteu
notion la plus fausse de l’esprit humain et de l’enseignement par les
livres
(ô professeur !) ; car tout homme qui écrit un li
gnement par les livres (ô professeur !) ; car tout homme qui écrit un
livre
d’histoire se croit le droit momentané d’enseigne
si on en a décrit tous les symptômes ; mais quand M. Taine, dans son
livre
, fait la monographie de l’Ancien Régime et les sy
à cette méthode. Si elle avait été appliquée rigoureusement à tout le
livre
, la société de l’Ancien Régime, décrite par M. Ta
t ce que nous examinerons en son temps. Laissons M. Taine achever son
livre
. En attendant, notons ceci : dans ce livre, où la
ssons M. Taine achever son livre. En attendant, notons ceci : dans ce
livre
, où la société monarchique est jugée, contraireme
Révolution [VI-X]. [Le Constitutionnel, 22 avril 1878.] On a dit du
livre
de M. Taine sur La Révolution que, dès le lendema
ais, et ce qu’il est impossible de nier, c’est l’effet produit par ce
livre
sur l’opinion. Il fut immense. Ce fut le trou de
heureux moment, fait la gloire et la haute position d’un homme, — ce
livre
sans précédent et sans analogue, ce livre terribl
e position d’un homme, — ce livre sans précédent et sans analogue, ce
livre
terrible, et qui tombe tout à coup sur la Révolut
uand la Révolution triomphe… J’ose même dire qu’en aucun temps pareil
livre
ne s’était vu. On avait des histoires sur la Révo
ter pour les hommes de ce moment sublime ! Dès le premier jour que le
livre
de M. Taine a paru, ce livre insolent de cela seu
ent sublime ! Dès le premier jour que le livre de M. Taine a paru, ce
livre
insolent de cela seul qu’il est impossible d’y ré
épris… Mais la Vérité !!! C’est bien pis. C’est l’outrage suprême. Le
livre
actuel de M. Taine n’est, d’un bout à l’autre, qu
esplendissante, si étonnamment multipliée, détaillée, épuisée, que le
livre
n’avait pas besoin d’une autre beauté que celle-l
qui prouve une grande supériorité, il n’a pas songé à mettre dans un
livre
impersonnel, et dont l’impersonnalité fait la for
te, de la plus lumineuse conviction ! Rien, du reste, ne peut, que le
livre
, donner une idée de ce livre, de cet acharnement
iction ! Rien, du reste, ne peut, que le livre, donner une idée de ce
livre
, de cet acharnement de témoignages, de ces torren
qué, et Moïse, ici, c’est l’homme renseigné, c’est le savant. Dans le
livre
de M. Taine, il n’y a pas une page qui ne soit hé
olution, c’est le brigandage ! « Nous sommes (disent-ils, page 100 du
livre
de M. Taine), pour le tiers état brigand. » On ne
coupe les têtes ! M. Taine les compte. Dans le grand ossuaire de son
livre
, il fait avec l’étiquette de leurs noms, pour que
r, il soit logiquement lâche devant ce principe qu’il a posé. Dans le
livre
de son volume intitulé, avec une si poignante iro
’est la théorie de de Maistre. Que dirait-il, le grand catholique, du
livre
de M. Taine, s’il vivait et s’il le lisait ?… Il
ou parmi ses haïsseurs éternels et implacables, s’attendait à un tel
livre
, venant d’une telle main ?… La stupéfaction fut i
e telle main ?… La stupéfaction fut immense. En effet, l’auteur de ce
livre
, M. H. Taine, était un esprit essentiellement mod
che. Eh bien, cette superbe poire, ils ne la mangeront pas ! Avec son
livre
inattendu des Origines de la France contemporaine
r, en ne leur répondant pas ! D’ailleurs, qu’y a-t-il à répondre à un
livre
absolument irréplicable, dans lequel l’Histoire e
de l’auteur et son talent, quand il avait du talent. Eh bien, dans le
livre
actuel de M. Taine, rien de pareil ! Par une incr
l’a étudié et décrit, sur ses propres témoignages à lui-même, dans un
livre
construit avec des milliers de citations et où pr
ine, à un certain moment de l’histoire de France et de l’humanité, Ce
livre
incompatible, plus haut que les partis, et qui n’
t de conclusion formelle nettement et rigoureusement exprimée dans le
livre
, mais elle en a une qu’on voit à travers le livre
nt exprimée dans le livre, mais elle en a une qu’on voit à travers le
livre
, comme à travers un cristal, dans le fond de la p
r respect pour la science et aussi pour ne pas nuire à l’effet de son
livre
. Mais nous, qui n’avons pas ses scrupules, nous c
r lui. XIII Et ce ne sera pas difficile ; car la conclusion du
livre
de M. Taine, ce citateur infatigable et inexorabl
té des principes de cette France contemporaine avec laquelle, par son
livre
, il a si courageusement et si stoïquement rompu.
d’histoire qui n’a pas d’analogue dans la littérature historique… Le
livre
de M. Taine a cette originalité d’être écrit pres
e devient impersonnelle comme le crime, et comme elle ajoute, dans le
livre
inouï de M. Taine, à l’impersonnalité du crime, l
ts en quelques traits ; mais ce n’est que dans la dernière page de ce
livre
robuste que nous retrouvons pleinement l’écrivain
du sens commun, du sens moral, de la raison, de la nature, tel est ce
livre
, qui coupe comme un rasoir — mais un rasoir empoi
qu’on ne voudrait et qu’on aurait pu croire, venant de l’auteur de ce
livre
, connu déjà par des ouvrages d’un ton bien inféri
onc plus que ne peuvent donner les photographes de la littérature. Le
livre
de M. Huysmans, pour qui la vie n’est pas le pâtu
ur qui la vie n’est pas le pâturage de M. Zola, est donc, au fond, un
livre
de désespéré, et son titre n’en dirait pas la por
état d’une âme que M. Huysmans a retrouvée, et qu’il a peinte dans un
livre
d’une originalité presque monstrueuse, — mais qui
une société putréfiée de matérialisme, et cela uniquement donne à son
livre
une importance que n’ont pas les autres romans ph
sans cette torture le roman n’existerait pas. Il ne serait plus qu’un
livre
affreux, puéril et pervers ; mais cette torture,
à l’enfantillage destructeur de ce ménage renversé ; car le défaut du
livre
de M. Huysmans, tout horrible que ce livre soit,
enversé ; car le défaut du livre de M. Huysmans, tout horrible que ce
livre
soit, n’est pas seulement, comme je l’ai dit, d’ê
dans laquelle il incruste des pierres précieuses ! Rappelez-vous les
livres
de sa bibliothèque, dont les reliures doivent tra
and il s’agit de la changer ! III Et voilà la punition d’un tel
livre
, l’un des plus décadents que nous puissions compt
l livre, l’un des plus décadents que nous puissions compter parmi les
livres
décadents de ce siècle de décadence. Ce n’est poi
Certes ! pour qu’un décadent de cette force pût se produire et qu’un
livre
comme celui de M. Huysmans pût germer dans une tê
es, tant de bons sens ont fait la culbute. Jamais l’extravagance d’un
livre
n’a plus énergiquement témoigné de l’extravagance
erdues, les races sur le point de mourir, laissent derrière elles des
livres
précurseurs de leur agonie. Rome et Byzance ont e
es leurs, mais je ne crois pas qu’on ait ramassé dans leurs ruines un
livre
pareil à celui-ci. Procope et Pétrone ne sont que
xixe siècle, qui croit pouvoir créer une vie à rebours de la vie. Le
livre
de M. Huysmans n’est pas l’histoire de la décaden
orts pour le tromper, un peu de douleur qui fait plus pour relever le
livre
que le talent même. Entrepris par le désespoir, i
le navrement de la déception. Une mortelle angoisse se dégage de son
livre
. Le misérable château de cartes — cette petite Ba
té a senti son néant. Chose expiatrice des criminels égarements de ce
livre
, les derniers mots en sont une prière. C’est à un
Gobineau52 I Ce n’est pas — comme on pourrait le croire — un
livre
d’astronomie ; c’est tout simplement un roman. L’
t ses dépêches, mais il les écrit. Entre dépêches, il écrit aussi des
livres
, et des livres majestueux encore ! avec lesquels,
mais il les écrit. Entre dépêches, il écrit aussi des livres, et des
livres
majestueux encore ! avec lesquels, pour un homme
, qui ne nous a pas donné un seul signe de christianisme dans tout ce
livre
des Pléiades, ne se doute pas de celui-là !… Pour
pour lui !) de la nature de ce diplomate romancier, d’être, dans son
livre
, tout à la fois Zénon et Céladon, stoïcien et ber
rce qu’il a plusieurs sujets. Or, avoir plusieurs sujets pour un même
livre
, c’est comme avoir plusieurs têtes pour le même o
monstruosité, une monstruosité en art comme en histoire naturelle. Ce
livre
n’est point un simple recueil de nouvelles. Il a
siennes, et l’invention de Gobineau les éparpille ! Il a intitulé son
livre
: les Pléiades, — allégorie enfantine, qui n’est
éiades, et non pas la Pléiade ? Est-ce qu’il va nous donner plusieurs
livres
comme celui-ci ?… Une Pléiade — si je l’entends b
ix ou sept étoiles, et vraiment nous n’ayons guères davantage dans le
livre
qui porte ce nom. Gobineau, qui pense, et avec ju
langage) pointant encore dans un firmament dévas té, — nous a fait un
livre
à plusieurs héros, dont il a décrit les passions
ublent et le souillent ou l’empêchent, je les cherche en vain dans ce
livre
, où je ne vois que des étoiles… Livre plus orageu
je les cherche en vain dans ce livre, où je ne vois que des étoiles…
Livre
plus orageux et plus passionné, il est vrai, mais
passionné, il est vrai, mais aussi chimérique, aussi fabuleux que le
livre
de l’Astrée, et, comme on ne s’intéresse pas à l’
me comprenne bien ! Je parle de l’intérét qui vient de l’ensemble du
livre
; je ne parle pas de l’intérêt spécial, individue
an, en un parallélisme qui leur fait tort les uns aux autres, dans ce
livre
sans perspective, sans hiérarchie, sans unité ; c
y rencontre de multiple étant anarchique en plus ou en moins. Dans ce
livre
, à oligarchie de héros, de Gobineau, tous les hér
e sont, ne l’oubliez pas ! malheureusement, les seuls êtres actifs du
livre
des Pléiades. Tous s’y développent en s’y exhauss
peu de fer qu’il y avait dans la ouate plus ou moins enflammée de ce
livre
s’amollit et se fond, — et tout est bien qui fini
r en vous citant cela : « Je voudrais — dit-il au commencement de son
livre
— qu’au lieu de cette scène de repos nous puissio
un monde qui brûle les villes, abat les cathédrales, ne veut plus de
livres
, ni de musique, ni de tableaux, et substitue à to
par-dessus et par-dessous toutes les autres choses qu’il est dans son
livre
, ce kaléidoscospe qui tourne tout seul ! Jamais l
érée, est encore la meilleure explication qu’il y ait à donner de son
livre
. Je l’ai dit : au point de vue de la Critique lit
la Critique littéraire et de la construction de l’ensemble, c’est un
livre
mal fait ; il n’en faut plus parler. Les diplomat
ser comme les artistes qui ne bougent pas du fond du leur. Mais si le
livre
est littérairement manqué, l’homme qui l’a écrit
qui le fait se retrouver si homme d’accent à quelques endroits de son
livre
, l’arrache à cette sirène dangereuse, mais qui, a
de Voltaire [Le Pays, 6 juillet 1854.] I C’est là un de ces
livres
, hardis dans leur but, originaux dans leur recher
ut-être. M. Nicolardot, pas plus que nous, n’est sûr du bruit que son
livre
devrait soulever. La Critique voudra-t-elle bien
ution qui s’appelait autrefois : la conspiration du silence. Quand un
livre
est fort et d’une discussion difficile, les torti
tre-sens de la gloire, pour ne pas accueillir avec applaudissement un
livre
qui fait la preuve, souveraine et multiple, de la
pouvions manquer à cette obligation de notre pensée. À nos yeux, tout
livre
sur le xviiie siècle, quand il en démontre le vi
lence par la Critique du xixe , du moins à la date où nous sommes… Le
livre
de M. Nicolardot ne serait pas ce qu’il est ; il
ront l’histoire, mépriseront autant qu’ils l’auront adorée, qu’un tel
livre
, malgré sa maigreur, trouverait ici la place d’un
use de ce qui traîne toujours du xviiie siècle dans le xixe , que le
livre
de M. Louis Nicolardot prend des proportions d’im
ais il n’en connaît pas non plus la servilité. Auteur déjà d’un petit
livre
intitulé : Études sur les grands Hommes, il a mon
e critique superficielle et amie de Voltaire, qui a été l’occasion du
livre
nouveau que M. Nicolardot a publié. En voulant pr
elle qui s’attache à Voltaire regarderont comme le morceau capital du
livre
que nous annonçons, prépare merveilleusement la b
charge sublime de la Haine… Eh bien ! vous pouvez nous en croire, le
livre
de M. Nicolardot qui n’a pas, lui, au cœur, l’ind
aistre, et dans sa main le pinceau de feu de ce coloriste inspiré, ce
livre
froid, méthodique, dur comme le fait qui s’y enta
voir avec une grande puissance de reconstruction et de détails. En ce
livre
d’un renseignement inouï, il y a des chapitres in
istorien de Voltaire a une conscience que Voltaire n’eut pas. Dans le
livre
d’une si effroyable accusation d’improbité et de
e les partis ne manqueront pas de se renvoyer comme un projectile. Le
livre
de M. Nicolardot a justement pour mérite principa
e des sources. Littérairement, il y aurait peut-être à reprendre à ce
livre
trop plein, trop épais de faits, de rapprochement
mporte le mérite plus ou moins visible d’une forme littéraire dans un
livre
qui est une munition de guerre ou une arme plus q
e dans un livre qui est une munition de guerre ou une arme plus qu’un
livre
, et qui ressemble à la giberne d’un chasseur de V
it cents pas ! Oui, encore une fois, voilà la véritable importance du
livre
de M. Nicolardot ! Abaisser le voltairianisme con
ît par des côtés imprévus et presque inconnus, et que l’honneur de ce
livre
impartial, malgré sa cruauté, sera d’avoir éclair
fils, ne lui eussent manqué. Du reste, qu’on ne s’y méprenne pas ! le
livre
du Ménage et Finances de Voltaire n’a pas seuleme
eur réelle et suprême, cette chronique pied à pied, — cette espèce de
livre
de loch de sa vie où l’historien et le flibustier
s’y succèdent, qu’en le trouvant plus ressemblant que jamais dans le
livre
de M. Nicolardot, les esprits indulgents qui se d
La Renaissance. [Le Constitutionnel, 16 septembre 1878.] I Ce
livre
n’est pas une nouveauté par la date ; mais c’en e
ique est heureuse de pouvoir, en se retournant, mettre la main sur un
livre
resté dans l’obscurité de son mérite, — le destin
— le destin, d’ailleurs, de tout ce qui est élevé en littérature. Ce
livre
du comte de Gobineau, quand il le publia, a fait
, et qui s’appelle M. Octave Feuillet. Indépendamment du sérieux d’un
livre
qui n’est pas au niveau de tous les esprits, il y
rits, il y a peut-être une autre raison encore du peu de bruit que le
livre
du comte de Gobineau a fait. L’auteur, qui a touj
vécu depuis à l’étranger, avait le charmant dandysme d’abandonner ses
livres
à eux-mêmes et de n’y plus penser, quand ils étai
ume qui pouvait tout allumer, Balzac avait mis le feu à la mèche, les
livres
de Stendhal étaient trop raffinés et trop profond
ités de ce temps, et même il riait de cette colique. Il croyait qu’un
livre
trouve toujours sa place, dans un temps donné, sa
re un Moïse et la Critique une fille de Pharaon pour le ramasser — le
livre
, exposé sur le fleuve de la publicité, aborde tou
t pas pour rien vécu si longtemps en Orient, cet homme qui a fait des
livres
comme le plus vif, le plus fringant, le plus spir
sus toutes les qualités qui concourent à l’ensemble et au détail d’un
livre
comme le sien, la divination historique, — ou mie
à ce que je me permets d’admirer. III Il est des scènes dans ce
livre
d’une beauté absolue, mais les moins belles sont
e dans les autres histoires, il le fait positivement renaître, et son
livre
mérite d’être appelé Renaissance deux fois. L’ima
ien est de clarifier… — Or, — puisqu’il s’agit d’eux dans le cadre du
livre
de Gobineau, — Alexandre VI, César et Lucrèce Bor
r le dire en passant, est une des choses les plus intéressantes de ce
livre
sur La Renaissance. L’auteur a résolu à sa manièr
é reprise dernièrement dans les deux sens où l’on peut la prendre. Un
livre
que j’ai signalé quand il parut et qui a manqué à
quand il parut et qui a manqué à ses promesses en s’interrompant, le
livre
du Père Olivier, le dominicain, avait été entrepr
çoit du jour. La Lucrèce Borgia des Scènes historiques, comme dans le
livre
du Père Olivier, y est complètement justifiée. El
ritique historique qui discute, pourra, par surcroît, tirer encore du
livre
de Gobineau, qui ne discute pas. Mettons cela de
de Gobineau, qui ne discute pas. Mettons cela de plus au bilan de ce
livre
, dont j’ai dit la supériorité. J’aurais voulu la
as des scènes qui ont l’envergure de celles-là. — Concluons. Dans son
livre
de La Renaissance, le comte de Gobineau a fondu,
livre de La Renaissance, le comte de Gobineau a fondu, pour faire un
livre
impersonnel, toutes les facultés divergentes de l
et les choses de la politique, ont contribué à faire et à parfaire ce
livre
de La Renaissance. Ce qui distingue particulièrem
blouissantes combinaisons, était capable de nous donner bien d’autres
livres
encore, et sans la mort, qui est venue, soyez sûr
eur de la préface que voici fut un des premiers qui parlèrent du beau
livre
d’histoire — cause et occasion de cet autre livre
i parlèrent du beau livre d’histoire — cause et occasion de cet autre
livre
qu’on publie aujourd’hui48. C’était en 1856. Un h
t que les hommes prennent pour de la gloire. Mais voici qui vengea le
livre
resté trop obscur. Voici où la semence de vérité
’elle doit aimer à faire monter dans la lumière. Tel Léon Bloy et son
livre
sur le Révélateur du Globe 49, que l’histoire du
ités de l’histoire écrite par le comte Roselly. Il n’a pas fait qu’un
livre
sur un livre, comme tout critique en a le droit o
toire écrite par le comte Roselly. Il n’a pas fait qu’un livre sur un
livre
, comme tout critique en a le droit ou se l’arroge
istophe Colomb par le comte Roselly de Lorgues a été la suggestion du
livre
de Léon Bloy, mais elle n’a pas diminué l’origina
que ce Léon Bloy inconnu, qui ne peut plus l’être longtemps après le
livre
qu’il vient de publier… Pour ma part, parmi les é
pas fondues, l’une et l’autre, dans une identification si sublime. Le
livre
de Léon Bloy, que les ennemis de l’Église traiter
au foyer de son amour pour pénétrer le mystère de sa Providence, — ce
livre
, creusé plus avant que l’histoire du comte Rosell
nde ici, qu’ils seront tenus de l’admirer. Cette partie dogmatique du
livre
de Léon Bloy est réellement de l’histoire sacrée,
loquente, qu’on retrouvera, du reste, dans la troisième partie de son
livre
, quand il descendra de la hauteur du commencement
endra de la hauteur du commencement de son apologétique, — a pris aux
Livres
Saints, sur lesquels il s’est couché depuis longt
s dans les étreintes d’une simple préface qu’on peut rien citer de ce
livre
, débordant d’une beauté continue, et qu’il faut p
e plénitude de son unité. Cette préface, qui ne dit rien parce que le
livre
qui la suit dit tout, n’est que l’index tendu ver
ce que le livre qui la suit dit tout, n’est que l’index tendu vers ce
livre
qu’il faut montrer aux autres pour qu’ils l’aperç
gustin lut, et on sait le reste. Les hommes de ce temps liront-ils ce
livre
, trop pesant pour leurs faibles mains et leurs fa
mmencent la lecture et qu’ils se retournent de cette lecture vers les
livres
de cette époque de puéril et sot bibelotage, auro
uteur qui se met coquettement, pour être mieux remarquée, derrière un
livre
qu’elle croit sa gloire, et qui n’est qu’une obsc
tte vanité de Galatée littéraire, qui fuit derrière les saules de ses
livres
pour être mieux vue… Elle les croit des flambeaux
t je vais parler après elle, et qui, elle, s’est nommée à son premier
livre
, car les femmes ont mis la hardiesse, à la place
rimer ? ………………………………………………… Si on peut pardonner l’essor d’un mauvais
livre
Ce n’est qu’au malheureux qui travaille pour vivr
es comme des hommes et prétendent ajouter la gloriole de la ponte des
livres
à l’honneur d’avoir des enfants, la Critique n’es
eur Napoléon avec Mme de Staël ? L’empereur préférait les enfants aux
livres
. Il avait besoin de conscrits ! Mais la littératu
jusque-là et on Corinnise modestement, le mieux qu’on peut, dans des
livres
ou l’on se meurt d’envie de prouver de qui on des
Staël a jaugés d’une main trop protectrice et trop caressante dans ce
livre
de l’Allemagne, où il n’y a que ce qui n’est pas
er. « J’ai toujours eu un faible pour lord Byron », dit-elle dans son
livre
. Elle a raison. Ce n’est pas une force, et elle v
n’est pas une force, et elle va tout à l’heure nous le prouver ! Son
livre
, en effet, est comme ce qu’elle éprouve. C’est un
pas de l’auteur de Robert Emmet, et il ne restera rien et ce sera son
livre
! C’est une copie de tout ce que nous avons lu ja
pas ?… Car une copie, si proprement faite qu’elle soit, n’est pas un
livre
. C’est éternellement une copie. Celle-ci est mult
imable, c’est encore l’auteur qui cite tout ce monde pour se faire un
livre
. Aimable surtout pour elle… Comme les femmes révè
e-Beuve m’aurait fait reconnaître la femme si, malgré la faiblesse du
livre
et ce bariolage d’opinions avec lesquelles les fe
u livre et ce bariolage d’opinions avec lesquelles les femmes font un
livre
comme elles font des tapis avec des petits morcea
tandis que l’auteur de Robert Emmet s’est barbouillée en écrivant des
livres
graves pour ce public de Bartholo, qui ne les lir
jetait par la fenêtre, l’auteur de Robert Emmet n’en fait ni dans ses
livres
, ni nulle part Pour en faire, elle est trop instr
’orthographe religieuse qu’elle a un peu trop étudiée dans ce mauvais
livre
suisse du Vicaire savoyard, qui est son curé, ell
ns cité, qu’elle eût été obligée de penser par elle-même, ne tirer un
livre
de sa propre tête… et, si elle n’avait pu, de se
vers de lord Byron, à toutes places, pour nous empêcher de fermer le
livre
et de la planter là, nous voyons mieux à ce solei
’on l’a passé au bleu. IV Mais il faut conclure et finir sur un
livre
qui ne prendra personne. Les Premières et Dernièr
s-uns de ses héros, est resté par bien des côtés un mystère, après ce
livre
, continuera d’en être un… Il semblait cependant q
sans qu’on l’ait résolu, de la moralité de lord Byron, sortira de ce
livre
comme il y est entré, tout aussi problème que dev
ne publication d’un double intérêt, puisqu’elle renferme, à côté d’un
livre
nouveau, ce qu’en principe nous estimons presque
ce qu’en principe nous estimons presque autant : la réimpression d’un
livre
ancien. Léon Feugère, qui, par parenthèse, enseig
philologie, mais qui entrent également dans les deux pays. Ouvrir son
livre
sur Henri Estienne, comme nous le faisons aujourd
et dans les mœurs, — la question de la Renaissance est au fond de son
livre
; elle y sommeille, mais elle y est. En vain s’y
cadavre galvanisé d’une antiquité fraîchement déterrée ? Et qu’est ce
livre
de la Conformité du langage français avec le grec
! telle est — qu’il le sache ou bien qu’il l’ignore — la tendance du
livre
de Feugère. Ce livre, dont le but était simplemen
le sache ou bien qu’il l’ignore — la tendance du livre de Feugère. Ce
livre
, dont le but était simplement littéraire, incline
t évident, en effet, pour tous ceux qui savent mesurer la portée d’un
livre
à travers les précautions qui l’enveloppent ou le
issantes, il n’a su mettre qu’un doigt curieux entre les pages de ces
livres
que l’on commençait d’éditer alors, on dirait pre
eugère, et qu’elle ne lui ménagera pas, implique la condamnation d’un
livre
qui pouvait, avec les connaissances multipliées d
que de lexicographe et un maigre travail de grammairien ! II Le
livre
de Léon Feugère sur Henri Estienne nous conduit t
rme un volume de près de quatre cents pages sur deux colonnes, est un
livre
spécial qui embrasse sous toutes ses faces l’art
d des choses. Mais le fond des choses n’est pas tout quand on fait un
livre
. Il y a de plus l’intérêt de la pensée qu’on met
or, c’est là précisément ce que Didot a perdu de vue. La forme de son
livre
, — et c’est la seule critique que nous nous perme
c’est la seule critique que nous nous permettrons, — la forme de son
livre
ne popularisera pas beaucoup les rares connaissan
une articulation ni un os, la chair, le mouvement et la chaleur d’un
livre
intéressant et animé. Voilà ce qu’il a oublié de
graphique, et il a cru (l’aura-t-il cru ?) que cela suffisait pour un
livre
. Erreur profonde, que l’expérience lui démontrera
alors et qui le sont encore aujourd’hui, n’avaient jamais ouvert ces
livres
merveilleux où l’Église a versé son génie par la
phrases… et c’est même la seule nouveauté et la seule portée du vieux
livre
composé avec des centons de dix ans, qu’il ne cra
e dix ans, qu’il ne craignit pas de republier. II Le sens de ce
livre
est dans la préface, c’est là qu’il faut aller ch
au contraire impossible d’être plus lui-même qu’il ne l’est dans son
livre
, et plus, en même temps, la voix de ce groupe d’o
même la majesté silencieuse des pourrissoirs de l’Escurial. Quant au
livre
attaché à cette préface, chiche de tout point, nu
vez plus que l’ennui navrant et mortel d’appréciations sans saveur de
livres
sans saveur, comme l’Histoire littéraire de Nette
un classique, ne se doutent guère des incorrections dont fourmille le
livre
qu’on republie aujourd’hui. Croiront-ils que cett
Essai sur Pindare, qui, sous sa plume de scoliaste, devint un énorme
livre
de six cents pages. Singulier essai, par un homme
que, de renseignement, de doctrine et d’aperçu, il nous aura donné un
livre
à fond, un traité complet sur Pindare et la poési
choses connues, dites déjà et mieux dites, même par lui. Cependant un
livre
pareil, un livre sur Pindare, semblait l’occasion
ites déjà et mieux dites, même par lui. Cependant un livre pareil, un
livre
sur Pindare, semblait l’occasion d’un vrai chant
Villemain a passé pour l’être — environ quarante ans. Seulement, — le
livre
que voici l’atteste ! — la difficulté a été plus
morale et religieuse des nations ! C’est là la seconde prétention du
livre
de Villemain, et je la croirais plus aisée à just
l’emploi et le choix des mots, y a-t-il une autre idée au fond de son
livre
que celle de nous égruger ses lectures et de se b
il n’y en a pas, car on ne change pas de nature avec le sujet de ses
livres
. Dans cette partie du livre de Villemain qui conc
hange pas de nature avec le sujet de ses livres. Dans cette partie du
livre
de Villemain qui concerne la poésie lyrique, tout
dictionnaire et une espèce d’art dans la manière de les tourner ! Le
livre
actuel de Villemain est donc à peu près tout ce q
ntérêt, mais ce n’est pas l’intérêt élevé, profond et harmonieux d’un
livre
; c’est plutôt l’intérêt dénoué, lâché, trop coul
Nous avons à peu près tout dit sur le Pindare de Villemain. C’est un
livre
qui, grâce à la renommée de son auteur, est bien
tte gloire a fait son heureuse position dans les lettres, et tous les
livres
qu’il a écrits depuis n’y ont pas beaucoup ajouté
. [Le Constitutionnel, 13 février 1882.] La Tribune moderne est un
livre
posthume de Villemain, que Mlle Geneviève Villema
ève Villemain, sa fille, a édité. Mlle Geneviève est l’Antigone de ce
livre
attardé de son père et qui soutient ses pas tremb
postérité : car ils y vont trembler un peu… Elle n’a pas voulu que ce
livre
fût perdu, et elle l’a publié en y ajoutant deux
odieuse chaussette, et elle s’est contentée de nous dire ce qu’est le
livre
de son père, avec la simplicité de monsieur Jourd
urdain demandant à Nicole ses pantoufles… À rigoureusement parler, ce
livre
de la Tribune moderne n’est pas un livre, mais le
À rigoureusement parler, ce livre de la Tribune moderne n’est pas un
livre
, mais le projet d’un livre interrompu et dont on
e livre de la Tribune moderne n’est pas un livre, mais le projet d’un
livre
interrompu et dont on a réuni les fragments qui o
re, il nous écrivit des histoires. Il versa dans les biographies. Son
livre
d’aujourd’hui se compose de ces biographies décou
ousues, qu’aucun lien ne rassemble et qu’aucun principe ne domine. Ce
livre
, qui ose s’appeler La Tribune moderne, n’est l’hi
ques. Ni en histoire, ni en critique, il n’était de force à écrire le
livre
qu’il avait entrepris et qu’il a laissé là, vainc
le livre qu’il avait entrepris et qu’il a laissé là, vaincu… Dans ce
livre
de La Tribune moderne, qui dit pompeusement la pr
les premiers ! Ce ne sont pas ceux qui devraient être à la tête de ce
Livre
d’or de la tribune. En Angleterre, il y a Fox et
de l’Institut, Villemain, dont par piété filiale on publie le dernier
livre
, que peut-être on ne lira pas, est déjà, maintena
d’épigrammatiser contre l’Empire, absolument indifférent, lui et ses
livres
, à la génération présente, — et s’il y a une plac
s l’ordre de l’action, qui ne l’est pas… Chose à remarquer ! dans son
livre
sur la Tribune moderne, il n’est allé d’emblée et
chose dans la fameuse mamelle gauche de Diderot. Villemain, c’est un
livre
fait avec des livres. Il ne pouvait pas comprendr
se mamelle gauche de Diderot. Villemain, c’est un livre fait avec des
livres
. Il ne pouvait pas comprendre la nature éloquente
ande gloire de « la tribune moderne » en Angleterre, puisque dans son
livre
il n’a parlé que de ces deux-là ! XII Et si
ir que Fox ! Pour boucher cet immense et inexplicable hiatus, dans un
livre
qui s’appelle La Tribune moderne, où l’on cherche
t pu rappeler les orateurs anglais davantage, mais il manque aussi au
livre
honteusement surprenant de Villemain… Certes, s’i
de ces bévues-là. Le Villemain qui a oublié Mirabeau et Foy, dans un
livre
sur la tribune moderne, est toujours le même Vill
Chateaubriand, — et daté du commencement du xviie siècle le premier
livre
écrit en français ! Voilà le critique dans Villem
urrait appeler le Ménalque de la Critique ! Et ce n’est pas, dans son
livre
d’aujourd’hui, la seule chose qu’on puisse lui re
s, au moins, par l’expression, des oublis pires que les erreurs de ce
livre
sur la tribune moderne où l’on ne trouve ni class
llemain ! On le connaît de reste ! On n’en change pas dans un dernier
livre
, quand on est à l’extrémité de la vie. C’est touj
lle de l’auteur pour oser publier, dans une illusion de tendresse, ce
livre
posthume que son père avait abandonné… En littéra
a, de ses trop pieuses mains, enterré définitivement son père sous le
livre
même qu’elle vient d’exhumer.
Chapitre XVII. Morale,
Livres
de Caractéres. LA France a été féconde en Mora
re. Les Réfléxions morales du Duc de la Rochefoucault sont le premier
livre
bien écrit qu’on ait eu en France après les Lettr
équivoque de l’énergie & de l’harmonie de son style. Quoique son
livre
soit écrit par pensées détachées, il en a fait de
pas oublier son maître. Les Essais de celui-ci sont de tous nos vieux
livres
le plus lu, & le plus médité. Il regne un con
ntitulé des Loix, où il n’y aura pas quatre lignes sur son sujet. Son
livre
est un champ fertile où les fleurs & les frui
yoit à travers son bandeau, comme l’a dit un homme d’esprit. Les bons
livres
de morale ont toujours beaucoup de succès ; c’est
opies d’un original inimitable, il se trouve quelquefois de très-bons
livres
, nous ferons connoître les principaux. Les Essais
énieuse dont elles sont exprimées. Il y a beaucoup à profiter dans ce
livre
pour le cœur & pour l’esprit. Il a été cepend
le, des gouffres. M. Diderot y a quelquefois fait naufrage. Ainsi ses
livres
ne pouvant être faits pour le commun des lecteurs
auteur écrit durement & aime à faire parade de ce qu’il a lu. Son
livre
n’a pas laissé d’avoir du succès, surtout en prov
ns nobles, délicats & vertueux qu’on ne voit presque que dans les
livres
. C’est encore dans l’école de Mme. de Lambert que
morale critique, où l’on trouve des morceaux intéressans. Le meilleur
livre
de morale philosophique qui ait paru de nos jours
tère de galant homme & d’homme du monde, ont fait le succès de ce
livre
. La morale indulgente de l’auteur n’y a pas nui.
’esprit & de la raison. Il y a plusieurs choses bien vues dans ce
livre
; mais il y a aussi des paradoxes & quelques-
alités dominantes de cet illustre militaire ; elles brillent dans son
livre
. Son style est noble & plein de vigueur. On s
des vices, en deux vol. in-8°., Paris, 1769., ont beaucoup profité du
livre
du Marquis de Vauvenargues ; ils ne pouvoient pui
que l’égoïsme est devenu le ton du siécle, nous avons eu beaucoup de
livres
de morale & de caractères où l’on prend ce to
celui-ci avoit éclipsé le Turc. Les Lettres Persanes sont de tous les
livres
où l’on ridiculise les François, celui qui a été
s François, celui qui a été le plus lu après la Bruyere. Tout dans ce
livre
est raison ou plaisanterie. Les caractères sont t
hysique & la déclamation ; il regne dans certains endroits de son
livre
un entortillage, une obscurité & de fausses s
. Il faut pourtant en excepter la Jouissance de soi-même, le meilleur
livre
de ce fécond écrivain, & dans lequel on trouv
sa boutonnière et s’est présenté à nous visage découvert, et avec un
livre
fait de ses articles, rassemblés ingénieusement s
asard des journaux, qui est bien plus abracadabrant que le hasard des
livres
, n’avait mis sous mes yeux que les deux premières
s livres, n’avait mis sous mes yeux que les deux premières parties du
livre
. Je connaissais Monsieur ; je connaissais Madame
timent qui, lui-même, le plus souvent n’est guères qu’un chiffon. Son
livre
est comme la boite à poudre du xixe siècle, autr
sque aristocratique de Gustave Droz, si, en tournant les pages de son
livre
, je ne trouvais, à ma grande joie, le La Bruyère
es gens, qui ne l’auraient pas faite sans cela pour les deux tiers du
livre
. Voilà un amour de Bébé qui ne refera pas certain
âmes. Mais, justement, Gustave Droz passe tout le temps que dure son
livre
à se moquer de ce qui pourrait changer sa nature
s’en être moqué, Droz, qui prononce le nom de Dieu vers la fin de son
livre
, quand il est ému, aussi bêtement qu’un bourgeois
e Droz le plus grand succès. Si, par exemple, il enlevait son Bébé du
livre
où il se trouve, s’il le publiait à l’écart de la
rente à quarante éditions, — et par la souveraine raison qu’un pareil
livre
est en équation avec les manières de sentir actue
e Constitutionnel, 27 décembre 1869.] Autour d’une source 24 est un
livre
dont je veux parler. Et pour bien des raisons. Mo
. Moi qui crois à tous les miracles, je ne puis pas laisser passer un
livre
— de talent, d’ailleurs, — fait par un homme du m
e justice ! — il a été si peu hostile à l’Église que le prêtre de son
livre
a l’horreur de cette spéculation, basée sur une a
seur de La Vie parisienne, — cette brillante osée ! — a écrit tout un
livre
sur le meilleur thème à déclamation pour les lour
a pas fait une canaille ! Que dis-je ? il en a fait, à la fin de son
livre
, un saint martyr, — martyrisé pour la foi. Ma par
s ! V Est-ce pour sa peine d’avoir eu une idée généreuse que le
livre
éclate de talent ? Toujours est-il que Gustave Dr
pus ! Au point de vue de l’esprit seul, voilà qui tire, d’un coup, le
livre
de Gustave Droz de la cohue des productions de no
s ces affreux lieux communs qui traînent leurs haillons dans tous les
livres
de ces derniers vingt ans du xixe siècle, rien d
té, très fourmillant, — et c’est même cela qui est la grande étude du
livre
. Madame de Manteigney n’est qu’une planète d’un p
ents qu’il médite de fonder autour d’elle. Tels le titre et l’idée du
livre
. Les livres bien faits, on les explique en quelqu
médite de fonder autour d’elle. Tels le titre et l’idée du livre. Les
livres
bien faits, on les explique en quelques mots. Le
du livre. Les livres bien faits, on les explique en quelques mots. Le
livre
de Droz, c’est tout ce qui va se passer autour de
breux, comme d’un moulinet de roueries, et, pendant toute la durée du
livre
, c’est dans ce vaste moulinet qu’on les voit. La
grandeur du sacerdoce. C’est pour cela que, dans tout le cours de son
livre
, il ne l’a jamais dégradé. L’abbé Roque, épris de
ne l’est pas d’affirmation, du moins pour son propre compte, dans son
livre
, s’il l’est pour le compte de son principal perso
de cela. Il est moraliste par l’ironie, l’ironie qui circule dans son
livre
partout où il y a quelque chose de répréhensible
i n’existe pas dans leurs œuvres glacées. On la sent de reste dans le
livre
de Gustave Droz, et cette ironie, qui n’est qu’un
on le voit, je suis d’abord allé au plus grave en parlant du nouveau
livre
de Gustave Droz. J’en ai vu la portée. J’ai vu la
lement du talent dont il est rempli. Ce qui domine, pour moi, dans ce
livre
, c’est l’esprit ; l’esprit étincelant, brillant,
et que l’auteur a glissée entre les grandes figures sérieuses de son
livre
, pour nous dérider, et on la respire en riant, ce
ays, 4 août 1856.] I Il y a plus de dix ans, sauf erreur, que ce
livre
singulier parut. Qui s’en aperçut alors ? Quelque
endu. L’auteur, homme du monde et d’action, cela se devinait dans son
livre
, écrit d’une plume fringante comme une cravache,
ncer une autre campagne contre la fortune littéraire, écrire un autre
livre
, ramener au premier par le second. Il ne le voulu
ignation presque dédaigneuse, le capitaine d’Arpentigny réimprime son
livre
oublié et le présente de nouveau au public, avec
uer. Quelles que soient les idées générales auxquelles l’auteur de ce
livre
spécial rattache ses curieuses observations de dé
nner de l’homme manque nécessairement de rigueur scientifique, et son
livre
, avortant au système, n’a plus que la valeur flot
différentes spécialités de l’intelligence, il n’ose pas donner à son
livre
un autre nom que celui d’aperçu, et qu’il dit dan
dans les formes de la main… » Posé et annoncé dans de tels termes, le
livre
de d’Arpentigny est certainement acceptable, et i
ntigny n’a pas le dogmatisme qui appelle l’exécution de l’erreur. Son
livre
, cependant, n’est pas un livre de pure fantaisie.
i appelle l’exécution de l’erreur. Son livre, cependant, n’est pas un
livre
de pure fantaisie. Évidemment il croit à la série
equel l’auteur de la Chiromancie ou la science de la main 9 a fait un
livre
d’analogies étincelant de rapprochements ingénieu
’est là, en effet, le mérite incontestable et presque rayonnant de ce
livre
étrange, souvent forcé, qui ne serait rien de plu
de ce livre étrange, souvent forcé, qui ne serait rien de plus qu’un
livre
excentrique et qui en aurait la destinée si le st
arder, toute sa philosophie de l’homme et de l’histoire. On a cru son
livre
superficiel, et on s’est bien trompé ! Le capitai
pendant, n’élève le volume de d’Arpentigny au-dessus des mille autres
livres
dans lesquels des esprits tenaces, et menés par u
ur-propre, disons qu’il est un écrivain. Prouvons que la forme de son
livre
mérite qu’on s’y arrête, et prenons sur elle la m
ation raffinée et de littérature volontaire, qui, précisément dans le
livre
où il a cristallisé laborieusement toutes ses étu
toire de cet Empire pour lequel il est si dur et si injuste. Dans son
livre
de la Science de la main, où il risque des philos
e leur échappa ! » IV Les portraits abondent tellement dans ce
livre
qu’on se demande parfois si le sujet du livre n’e
ndent tellement dans ce livre qu’on se demande parfois si le sujet du
livre
n’est pas un prétexte, une manière de vous introd
voudra l’aborder, — voilà ce qu’est très sérieusement l’auteur de ce
livre
sur la main, qui, pour des gens plus graves que n
sérieux. À notre avis, le capitaine d’Arpentigny a fourvoyé, dans un
livre
paradoxal de donnée et scientifique de développem
mais, tout fourvoyé qu’il puisse être, il n’en est pas moins dans son
livre
un esprit piquant et même un penseur, — chez qui
mmes. Mais le capitaine d’Arpentigny n’a jusqu’ici produit qu’un seul
livre
, et ce livre, frappé par son titre, est resté bie
capitaine d’Arpentigny n’a jusqu’ici produit qu’un seul livre, et ce
livre
, frappé par son titre, est resté bien à l’écart d
Antonins. [Le Constitutionnel, 15 juin 1875.] I L’auteur de ce
livre
se présentait un jour à l’Académie, et réellement
tait fait pour y entrer. Il était du bois de l’endroit… et, de par ce
livre
, il y est entré plus tard. Mais l’Académie, avec
l’Académie française, dont il est seulement question ici à propos du
livre
de M. Boissier, continuent les grandes et funeste
la plus visible, la plus éclatante, à l’œil qui sait voir. Parmi les
livres
nombreux couronnés par elle, la moitié, au moins,
t nous sommes tous les fils et qu’on frappe au cœur ! Eh bien, un des
livres
les mieux faits dans le sens même que l’Académie
mer aux œuvres historiques sur le paganisme de l’ancien monde, est ce
livre
de M. Gaston Boissier intitulé : La Religion roma
on Boissier intitulé : La Religion romaine d’Auguste aux Antonins. Ce
livre
n’a pas été couronné ; c’eût été trop vulgaire po
nins. Ce livre n’a pas été couronné ; c’eût été trop vulgaire pour un
livre
qui n’est pas vulgaire. Il y avait mieux qu’un pr
as vulgaire. Il y avait mieux qu’un prix. L’auteur devait entrer, son
livre
à la main, de plain-pied, à l’Académie. M. John L
écrit… et malheureusement pour dire les mêmes choses à peu près. Son
livre
actuel résume son enseignement, et c’est son ense
est pas moi !… « Ôtons-nous, car il sent… » Il sent, cela est sûr, le
livre
de M. Boissier, mais je ne m’ôterai pas. On ne s’
oissier, mais je ne m’ôterai pas. On ne s’ôte pas si facilement de ce
livre
, très intéressant par toutes les notions qu’il ro
st le fagot ! comme on disait autrefois, quand il y en avait pour les
livres
; mais, hélas ! il n’y a plus pour les livres de
il y en avait pour les livres ; mais, hélas ! il n’y a plus pour les
livres
de fagots maintenant… que les leurs. Ceux (pardon
pour les livres de fagots maintenant… que les leurs. Ceux (pardon) du
livre
de M. Boissier sont des modèles du genre. Ils ont
’est-ce pas ? — enveloppée long temps et développée lentement dans ce
livre
de La Religion romaine, rallongée d’une autre rel
tique ; mais il a le scepticisme respectueux. On ne voit pas dans son
livre
un seul principe supérieur aux faits qu’il y rapp
surdum et impossibile ! — disparaît, ou plutôt n’apparaît pas dans le
livre
de M. Boissier… Elle n’a pas même besoin de venir
ir de dire une simplicité, mais ce n’est pas moi qui la dis : dans le
livre
de M. Boissier, le Christianisme est déjà venu qu
à ce sur quoi il pèse davantage, M. Gaston Boissier ajoute, dans son
livre
, une érudition qui, pour la première fois, n’est
. Je n’écris pas pour le Journal des inscriptions, et l’importance du
livre
de M. Boissier est beaucoup plus, pour moi, dans
er dans ce cercle comme un rayon de plus. Dès les premiers mots de ce
livre
, qui semble avoir l’indifférence de l’impartialit
r de cette Religion romaine s’est proposé, et plus il avance dans son
livre
, plus l’intention d’abord cachée, la visée hostil
ompus. Pour la sainteté du Christianisme, c’étaient des candidats. Le
livre
que voici ne craint pas de nier la corruption rom
M. Gaston Boissier a touché, à travers celui qui donnait le nom à son
livre
, un sujet pour lequel il n’avait pas les mains qu
n, qui n’a pas, je crois, toujours porté ce nom-là en littérature, le
livre
qu’elle vient de publier sur elle et eût dit à la
quel effroyable procès en diffamation ne serait-il pas exposé ? Quel
livre
, en effet, de plus cruelle diffamation contre ell
Quel livre, en effet, de plus cruelle diffamation contre elle que ce
livre
qui la diffame dans sa révoltante sincérité ? Que
tus, dont elle se souvient seule aujourd’hui, a voulu jeter encore un
livre
sur la place pour faire un dernier bruit, et ce l
jeter encore un livre sur la place pour faire un dernier bruit, et ce
livre
a été sa vie. Le voici donc, ce livre… Selon moi,
r faire un dernier bruit, et ce livre a été sa vie. Le voici donc, ce
livre
… Selon moi, il est épouvantable. Mais l’horrible
à faire trembler ! Et de fait, il y a seulement vingt-cinq ans, ni le
livre
que voici, ni la femme qui l’a écrit, n’étaient p
désordre intellectuel qui a fait écrire sans horreur, à une femme, un
livre
comme celui que nous avons là sous les yeux. C’es
leu que Mme de Saman. Voilà pourquoi elle étale sans dignité, dans un
livre
passionné et plus que passionné, les souvenirs qu
me elle le raconte, de la vie de l’écritoire, quoique l’écritoire, le
livre
, le cahier, l’idée de faire son petit roman ne la
modérés de sa littérature, en avait filtré quelques gouttes dans son
livre
sur Chateaubriand, écrit — pour déshonorer l’aute
’essuieront, ne pourront effacer ! Ceci restera, et c’est le crime du
livre
d’aujourd’hui. Le crime de ces Enchantements de P
mourir tout à fait. IV J’avoue que je n’ai vu que cela dans le
livre
de Mme de Saman. À partir de cela, tout le reste
t-il de se savoir si bien habillé ou déshabillé (as you like) dans le
livre
de sa maîtresse ? Aussi pourquoi s’aviser d’aimer
raissent de l’honneur des hommes assez imbéciles pour les aimer ?… Le
livre
de celle-ci est, à partie grand nom de Chateaubri
grand nom de Chateaubriand qui l’étoile, quoiqu’elle l’ait taché, le
livre
fait et refait sans cesse par tous les bas-bleus
ien à dire sur ces vieilles billevesées et je n’aurais pas ramassé ce
livre
, s’il n’avait pesé que cela. Mais Chateaubriand !
us sanglante des injures !! Voilà ce qui m’a fait m’arrêter devant Ce
livre
, signe des temps, et vous le montrer simplement d
s fils ou les filles des femmes (si elles en ont) qui écrivent de ces
livres
-là ! 17. Les Enchantements de Prudence, par M
I7 Eh bien, il n’y faut pas aller par quatre chemins ! Voici un
livre
comme on n’en fait plus guère et comme il est heu
uère et comme il est heureux pourtant qu’on en fasse encore. C’est un
livre
intéressant comme s’il n’était pas amusant, et am
’il n’était pas de l’intérêt le plus raisonnable ; car l’auteur de ce
livre
sur Sterne cache sous son nom allemand (ou plutôt
lte le goût et qui l’enivre, que M. Paul Stapfer nous a servi dans un
livre
que je comparerai pour la simplicité et la limpid
rmons, qu’il coupait par ces cérémonies, étaient, du reste, comme ses
livres
, en attendant ses livres. Ils étaient burlesques
ces cérémonies, étaient, du reste, comme ses livres, en attendant ses
livres
. Ils étaient burlesques et touchants. On y pleura
parut enfin, le Tristram ! Sterne l’avait médité longtemps, entre les
livres
excentriques dont il se nourrissait comme nous av
happe absolument aux gros yeux de congre cuit des sots. C’est dans ce
livre
qu’alors il se donna (tout le monde connaît ce ch
lle la vie singulière que M. Paul Stapfer a racontée aisément dans un
livre
, et avec un détail qui m’est interdit. Rien qui f
prits ou plutôt pour cette race d’esprits, que M. Stapfer a écrit son
livre
; car il a essayé de leur faire comprendre ce qu’
ils ne comprennent pas d’eux-mêmes. Je doute qu’il réussisse, mais le
livre
est là, et le livre est bon, brillant d’intellige
as d’eux-mêmes. Je doute qu’il réussisse, mais le livre est là, et le
livre
est bon, brillant d’intelligence et de clarté. M.
rite de Sterne sa démonstration, la chose qu’il a entreprise dans son
livre
n’en est pas moins démontrée. M. Stapfer, en fais
elle renferme que le Midi ne peut lutter avec le Nord. Enfin, dans ce
livre
de critique sur Sterne, Tristram Shandy voile tro
elle est celle de M. Stapfer dans la synthèse ? C’est ce que d’autres
livres
de lui nous donneront. Par exemple, il pourrait s
tre de Sterne, sur les Infinis et sur les Étoiles… Sterne, ni même le
livre
sur Sterne de M. Stapfer, n’avaient besoin de cet
ela ! [13 juin 1871] V8 Ce serait un heureux événement si le
livre
intitulé : le Koran, traduit et publié pour la pr
on de M. Hédouin, il n’est guère possible de se faire illusion sur le
livre
qu’il a publié. Sterne n’est pas là, c’est trop é
es conteurs ; et que nous importe ! Mais nous disons, nous, que si le
livre
en question est de la main, il n’est point de la
e courage de le reconnaître et de l’écrire : tout est mauvais dans ce
livre
exhumé, tout, et jusqu’au titre, qui est un non-s
ffet, dans une sorte de préface, qu’il n’a mis le nom musulman de son
livre
« que parce qu’il n’aime pas les noms significati
t, pourtant, la surprise et la déception que nous cause ce titre d’un
livre
, choisi en haine des titres significatifs. Quant
titre d’un livre, choisi en haine des titres significatifs. Quant au
livre
lui-même, que ne devait-il pas être pour soutenir
colossale humour aurait seule pu lutter ? Eh bien, littéralement, ce
livre
n’est pas !… Il serait difficile d’en donner une
r la pudeur des avortements de son génie ! Il fallait donc laisser le
livre
du Koran dans une obscurité, pour cette fois-ci,
t de son traducteur n’y pourra rien. Le Koran continuera de rester le
livre
inconnu dans les œuvres complètes de l’humouriste
vres complètes de l’humouriste enchanteur à qui nous devons trois des
livres
les plus exquis qu’aient jamais produits les litt
t, plus rapide encore, ne juge pas mieux l’homme dont il parle que le
livre
qu’il s’est donné mission de traduire. Avec l’adm
t d’avortements inattendus, ne laissent pas, elles, de blancs dans le
livre
des siècles. Il faut qu’on sache pourquoi elles n
nseignement ! II Et voilà ce que nous disions avant d’ouvrir le
livre
que M. Alfred Nettement vient de publier. Ce livr
avant d’ouvrir le livre que M. Alfred Nettement vient de publier. Ce
livre
n’était pas, il est vrai, l’histoire complète de
iste, du moins journaliste de tous les jours. Il pouvait donc dans un
livre
, cette œuvre personnelle, secouer le joug des pet
é manque de hardiesse et n’ose pas descendre dans ces profondeurs. Le
livre
que nous attendions est donc manqué et nous conti
r il a été écrit dans un but évidemment plus élevé que la plupart des
livres
de ce triste temps. M. Nettement a voulu faire po
portes de l’Allemagne avec une clef enchantée. Mais tel qu’il est, ce
livre
intéresse. S’il ne prend pas l’esprit par la nouv
éloquente et moins brillante que la critique de Mme de Staël dans son
livre
de l’Allemagne, mais si l’expression et toutes le
ture. Là est ce que les Anglais appelleraient la particularité de son
livre
et sa propre originalité. Si la timidité native d
t l’empêche quelque fois de conclure aussi ferme qu’il le pourrait du
livre
à l’écrivain, du système à l’homme, l’auteur de l
avec cette juste rigueur que nous aurions aimé à rencontrer dans son
livre
? La pureté du regard qui discerne le vice des do
dulgence tient à plusieurs causes, et d’abord à la conception même du
livre
qui, avant tout, veut être littéraire et garder l
entier ne fût pas écrit avec ce courage de vérité, car, au lieu d’un
livre
plus ou moins agréable qui doit traverser les esp
quoi donc, malgré l’intérêt profond du sujet qu’il traite, le dernier
livre
de M. Nettement ne monte-t-il pas jusqu’au niveau
er livre de M. Nettement ne monte-t-il pas jusqu’au niveau modeste du
livre
qui l’a précédé, — à cette hauteur peu escarpée q
t pas avec beaucoup de soin l’oreiller commode et doux d’un succès au
livre
de M. Nettement, — à ces deux gros volumes gardés
t mérite bien, du reste, le succès qu’on lui manigance. Si c’était un
livre
grand d’aperçu on de déduction, un livre rude et
lui manigance. Si c’était un livre grand d’aperçu on de déduction, un
livre
rude et fort qui serait allé au fond des hommes e
eur chapeau comme à une ancienne connaissance ; et, de plus, c’est un
livre
systématiquement doucereux, qui s’est donné, dans
mpathie. Oui, la sympathie, l’aimable sympathie, voilà l’idée fixe du
livre
de M. Nettement. En a-t-il la rouerie ? En a-t-il
un homme d’État du gouvernement de juillet fit un jour tomber sur son
livre
. « Vous avez mis — lui écrivait cet atroce raille
r le compte de la Fusion ! Telle est la signification et la portée du
livre
de M. Nettement. C’est un livre à intention polit
est la signification et la portée du livre de M. Nettement. C’est un
livre
à intention politique masquée de littérature, ce
poids de son titre, car les situations équivoques sont mauvaises aux
livres
comme aux hommes et tueraient dix fois des talent
es talents plus mâles et plus vigoureux que celui de M. Nettement. Ce
livre
, en effet, s’annonçait comme une large compositio
Eh bien ! c’est à la lumière de ce programme que nous allons juger le
livre
de M. Nettement. V Ce livre, à le prendre c
programme que nous allons juger le livre de M. Nettement. V Ce
livre
, à le prendre comme il nous est donné, pour une œ
r une œuvre de critique non pas seulement sincère, mais réfléchie, ce
livre
était tenu de s’ouvrir par une exposition de la t
ent à les mesurer. Or, en regardant avec beaucoup d’attention dans le
livre
de M. Nettement, on ne trouve pas un seul aperçu
ue, un lieu commun de dix-huit ans qui prend aujourd’hui dans ce gros
livre
solennellement sa robe prétexte et qui rencontre
manqué misérablement et sans excuse. Quand Mme de Staël écrivait son
livre
de l’Allemagne, dont l’idée a peut-être donné à M
r la pensée de l’auteur et dont il veut maintenir l’autorité dans son
livre
. Nous n’en citerons qu’un exemple, mais il suffir
ons, voilà la cause de ces tristes concessions et de ces mollesses du
livre
de M. Nettement. Pour nous, cette préoccupation y
de l’autorité, de l’Église, de la Monarchie, eussent trouvé, dans le
livre
qu’il publie aujourd’hui, une mémoire si ingrate,
espace. La Critique ne pouvait pas refaire, dans un seul chapitre, un
livre
en deux volumes comme le livre de M. Nettement. E
pas refaire, dans un seul chapitre, un livre en deux volumes comme le
livre
de M. Nettement. Elle avait seulement à montrer d
ution et dans l’Église [Le Réveil, 1er mai 1858.] I Quand ce
livre
de Proudhon parut1, des journaux, qui cherchent p
ent partout des publicités de ricochet, donnèrent des fragments de ce
livre
dont ils firent l’affaire en faisant la leur, mai
na davantage. Les jugements sont encore à venir. Rien d’étonnant ! Le
livre
a deux mille pages. C’est une concentration de pl
les derniers marcassins qui s’y cachent ». S’il n’avait plus dans ce
livre
la torche du bon temps, il avait encore quelques
ché et on ne touchera donc pas bien profondément, croyons-nous, a son
livre
, tout en en citant beaucoup de passages et tout e
ntellectuelle. La Philosophie noyée comme Clarence au fond de ce gros
livre
, mais qui n’est pas du malvoisie, paraîtra si red
nnalité, l’insolence ; l’insolence pour le voisin et non pour soi. Le
livre
est plein : The table is full , comme dans Macbe
! Mais il n’y a rien, et vous pouvez nous croire. Nous sortons de ce
livre
comme on sort de l’engloutissante mer, et nous en
ystifiés quelque temps, mais ne peut plus mystifier personne. Dans ce
livre
, le contradicteur des Contradictions économiques
sme, partant du pied de son moi isolé et individuel, il érige dans ce
livre
, qu’il appelle assez superbement « La Justice dan
ué ; il ne fait, point de ces miracles. On cherche vainement dans son
livre
qui s’intitule : « La Justice dans la Révolution
et la philosophie sont des prétextes. Ne vous y trompez pas ! ce gros
livre
, ce livre énorme, n’est rien de plus qu’un articl
osophie sont des prétextes. Ne vous y trompez pas ! ce gros livre, ce
livre
énorme, n’est rien de plus qu’un article de journ
par Dieu ! en droit de dire : si Proudhon était de bonne foi dans son
livre
, c’était un sot, et nous le croyions un homme d’e
osophe, qui sonne creux et même finit par ne plus sonner du tout. Son
livre
est un pamphlet, et qu’il en soit un, c’est sa fo
s comme des bustes dans des encoignures, qui pourrait achever ce gros
livre
, s’il n’était un pamphlet ? Qui pourrait, parmi l
re quelque jour, mais ce qui donne argent et renommée ne donne pas au
livre
lumière, ne le tire pas, ce livre, de l’inanité,
argent et renommée ne donne pas au livre lumière, ne le tire pas, ce
livre
, de l’inanité, du vide et des ténèbres, quand il
et les eaux du ciel laveront la tête à Proudhon. Triste destinée ! Le
livre
que voici conservera-t-il sa mémoire, et l’embaum
mera-t-il pour l’immortalité ?… Nous ne le pensons point. C’est là un
livre
éphémère comme un journal, dont il a les passions
stituent point cette belle ordonnance, cette sphère, qu’on appelle un
livre
en littérature. La Justice dans la Révolution et
’Église n’en sera jamais un qu’en librairie. Cependant, même dans ces
livres
qui n’en sont pas, dans ces pages qui se superpos
t grand exemple : les Essais de Montaigne. Pour ne pas se résoudre en
livres
proprement dits, ce talent-là n’en fait pas moins
peut-être sur ces pages que dans les soins pourpensés et retors d’un
livre
. La personnalité, c’est-à-dire le fond de l’homme
pourrait se dispenser de prendre tant de soin et de se raconter. Ses
livres
le donnent et l’attestent mieux qu’il ne se donne
ous montre un Proudhon que nous n’eussions jamais supposé d’après ses
livres
. Elle nous découvre l’agneau sous le lion, le bon
ce que je dégage de sa correspondance, tout autant que de ses autres
livres
. Il fut avant tout, — pendant tout, — et après to
i fut imprimeur, correcteur d’imprimerie, commis batelier, faiseur de
livres
et de mémoires pour le compte d’autrui. L’homme d
dans la Révolution, des Contradictions économiques, etc., de tous ces
livres
audacieux dont l’audace, malgré la sincérité de l
n’ai pas aujourd’hui à recommencer cette besogne et à revenir sur ces
livres
, qui ont tonné, qui se taisent maintenant, mais q
losophique, serait aisément stoïque contre elles. Il leur raconte les
livres
qu’il fait à mesure qu’il les fait, et les public
e de la correspondance de Proudhon a été publié en même temps que son
livre
posthume : La Pornocratie. Les cygnes s’envolent
a fait, un jour de sa vie, moraliste de fonction, et lui a inspiré ce
livre
de la Pornocratie, dans lequel il a piétiné (mais
utes les mœurs d’une nation, a été pour lui la grande question de son
livre
. Il l’a prise comme le monde moderne l’a faite ;
pe étouffante du colosse. Quelque chose avait, je crois, paru déjà du
livre
posthume qu’on a publié. Les femmes crièrent alor
car le terrible éléphant n’est plus ! XV À mon sens, à moi, le
livre
est superbe, et je le dis tout de suite. Il n’est
r, XVI Il les a retrouvées — intégralement retrouvées — dans le
livre
que voici, où il ne s’agissait plus des progrès c
le fondement, et Proudhon l’ignore. C’est là même l’infériorité de ce
livre
posthume, auquel la dernière main a manqué et que
a manqué et que j’ai l’audace de trouver beau. C’est l’infériorité du
livre
et l’embarras très visible de l’auteur, — de ce f
drement leurs maladies (voir la Correspondance), a retrouvé, dans son
livre
de la Pornocratie, — dont, par parenthèse, je n’a
et qui flétrit le sien, vivra — et avec honneur — dans Proudhon. Son
livre
de la Pornocratie, qui est du moralisme, deviendr
Juvénal est un satirique Il écrit sur sa porte, c’est-à-dire sur son
livre
, qu’il est un satirique. Il a le droit de l’hyper
qu’il est un satirique. Il a le droit de l’hyperbole. Il met dans ses
livres
le même masque grossissant que l’acteur comique d
courtisane. Or, les siècles se jugent aussi par leurs courtisanes. Le
livre
de Proudhon intitulé : La Pornocratie, s’appelle
e française, d’avoir écrit sa Pornocratie. Le mérite de ce magnifique
livre
, — inachevé comme tant de choses belles qui gagne
après sa mort, et à laquelle il manquait un bras ; — le mérite de ce
livre
ne s’arrête qu’aux endroits où Proudhon cesse d’ê
en — le chrétien qu’il est de nature — et se heurte à sa philosophie…
Livre
profond et éloquent ! Mais c’est précisément son
Bas-Bleus et à leurs jarretières continueront la campagne contre son
livre
de la Pornocratie, Il est adressé, ce livre, à de
nt la campagne contre son livre de la Pornocratie, Il est adressé, ce
livre
, à deux Bas-Bleus, à mesdames J.-L. et Jenny d’H…
it crevé tous les masques, n’eût pas manqué d’écrire à la tête de son
livre
? Nous demandons qu’il y soit mis dans les éditio
purement littéraire, qui devait être suivie d’une étude morale sur le
livre
de Proudhon, était à peine terminée quand le Moni
, était à peine terminée quand le Moniteur vint nous apprendre que le
livre
était saisi. Cette saisie nous dispensa de la sec
t, ou plutôt ne jouant pas aux quatre coins, mais les faisant dans le
livre
de Guizot, l’homme, comme Thiers, son ancien coll
ité ! Et tel Guizot, il faut bien le dire… Son idée première, dans ce
livre
qu’il aurait bien pu ne pas publier, est assuréme
courage de sa pensée ! Guizot, qui ne dit pas son dernier mot dans ce
livre
, car il n’y a pas de dernier mot pour cette loqua
loquacité, tenace et vivace ; Guizot, qui ne tient pas moins, dans ce
livre
, à faire solennellement la cène protestante et à
reur et la confusion de toutes les idées. Dans la préface même de son
livre
, Guizot dit gravement, avec cette glotte d’oracle
toujours croissant dans toute œuvre littéraire, et il a commencé son
livre
par ceux avec lesquels il devait le finir ; car,
es Évangélistes. Joinville a été l’Évangéliste de saint Louis, et son
livre
charmant est marqué du caractère le plus divin qu
re charmant est marqué du caractère le plus divin que puisse avoir le
livre
d’un homme sur un homme. Guizot en a copié beauco
si nombreuses et elles y prennent si pleinement tant de place, que le
livre
n’a plus que la valeur d’un plagiat dont le plagi
tisans de Calvin et des pasteurs de Genève qui ont fait réellement le
livre
de Guizot. Cela s’appelle Bungener, Stahalin, Gab
izot se cite parmi eux. Il cite des passages de son petit benjamin de
livre
(les Méditations chrétiennes). Il se cite, comme
e privée du réformateur protestant, on la chercherait en vain dans le
livre
de Guizot. Elle n’y est pas. Les pasteurs de l’Ég
déformé leur réformateur. Ainsi, Guizot, qui a écrit à la tête de son
livre
le mot Vie, — Vies de Quatre grands chrétiens fra
ait oublié les Établissements de Beugnot, a oublié dans son Calvin un
livre
, catholique il est vrai, mais capital par la scie
capital par la science, le renseignement, la sagacité, le talent : le
livre
d’Audin, auteur aussi d’une vie superbe de Luther
Audin, auteur aussi d’une vie superbe de Luther. Guizot connaît-il ce
livre
? Peut-être non. Tout peut se croire du pêle-mêle
t se croire du pêle-mêle littéraire de ce temps, dans lequel roule ce
livre
encore trop ignoré, mais qui surgira du flot quan
ivre encore trop ignoré, mais qui surgira du flot quand tant d’autres
livres
, portés par le flot, sombreront ! Audin, lui, pou
e la copie, et malgré le faste de protestantisme qui s’étale dans son
livre
, on y reconnaît le philosophe, l’éclectique, le r
surface, c’est le Guizot de toute sa vie que nous retrouvons dans ce
livre
, mais avec des changements profonds et des modifi
istorique, qui est une idée de maître à danser, il n’y a rien dans le
livre
de Guizot qui soit vraiment de Guizot, qui ait co
e au grand âge de Guizot ; mais, lui, nous a-t-il épargné d’écrire un
livre
que nous ne lui demandions pas ? J’ai été dupe un
Lui et Elle. [Le Pays, 15 juin 1859.] I Voici deux déplorables
livres
que la Critique ne peut séparer et qui soulèvent,
Musset, répondant par son frère (car c’est bien lui qui répond) à un
livre
affreusement mijoté contre lui pendant vingt-cinq
telle assertion comme tout le reste, ce n’est pas qu’il y ait dans le
livre
de madame Sand de ces pages, belles d’outrance, q
nt tout croire et tout admettre avant d’avoir rien discuté. Quant au
livre
même d’Elle et Lui, — il est vrai que l’auteur a
n pitié, puisqu’elle s’en targue, de pitié ! — l’empêcher d’écrire ce
livre
d’Elle et Lui dont elle croit orner son déclin, i
’auteur d’Indiana, de Jacques et de Leone Leoni 9 ! II C’est un
livre
d’une abominable tristesse, dans le genre d’Adolp
omprend, du reste ! Il y a toujours de la supériorité forcée dans les
livres
que nous écrivons ; car avec quoi écririons-nous
dans les livres que nous écrivons ; car avec quoi écririons-nous nos
livres
, si ce n’était avec les expériences de notre vie
nd est une des filles… trouvées. C’est toujours la morale de tous ses
livres
, à elle, et de ceux de son père, qui dit « toi et
se à faire de cet exercice, horriblement monotone et prolongé dans ce
livre
. Thérèse est également infatigable dans ses dégoû
ce faux enfant d’amant, qu’elle s’obstine, jusqu’au dernier moment du
livre
, à traiter avec la lâcheté sublime que les mères
nts qui n’y sont peut-être pas. Ce qui peut en faire douter, c’est le
livre
même. Il n’a pas l’énergie qu’il faudrait. Dante
té qui a, dit-on, rongé la vie de ce rêveur d’Alfred de Musset, et le
livre
, qui n’est pas un rêve, à ce qu’il paraît, de son
qui anime en secret Elle et Lui, c’est un scandale sans doute que ce
livre
, un misérable scandale, qui n’est pas fait pour a
nt (s’il est permis de finir par un mot de littérature en présence de
livres
pareils), le roman de Paul de Musset est écrit av
toute personnalité blessée et saignante, c’est assurément le meilleur
livre
de Paul de Musset. Son frère lui a porté bonheur,
r le mordant de l’expression, marque profondément de son caractère ce
livre
, qu’on trouvera cruel. Madame Sand, fille en tout
la madame Sand que nous connaissons. Eh bien, même comme talent, son
livre
, à cette célèbre femme, est très au-dessous de ce
e a raison (et l’on fait croire qu’il a raison, quand on intitule son
livre
Elle et Lui, au lieu de Laurent ou Thérèse !…) …
? Quelle voie ouvrez-vous ? Que va devenir la littérature ? De quels
livres
, de quelles escopettes ne sommes-nous pas menacés
qui j’ai été si bien. » Nous marchons déjà sur cette pente. Après ce
livre
-là, un autre bas-bleu, très inférieur à madame Sa
s, dans cette époque philanthropique et humanitaire, qu’en faisant le
livre
de : « Tous ensemble », qui serait peut-être le p
Deux romans scandaleux I Voici deux déplorables
livres
que la Critique ne peut séparer et qui soulèvent,
ed de Musset, répondant par son frère (car c’est lui qui répond) à un
livre
, dit-on affreusement mijoté contre lui depuis vin
elle assertion, comme tout le reste, ce n’est pas qu’il y ait dans le
livre
de Mme Sand de ces pages, belles d’outrance, qui
nt tout croire et tout admettre avant d’avoir rien discuté ! Quant au
livre
même d’Elle et Lui, — il est vrai que l’auteur a
t en pitié, puisqu’elle s’en targue, de pitié, l’empêcher d’écrire ce
livre
d’Elle et Lui dont elle croit orner son déclin, i
auteur d’Indiana, de Jacques et de Leone Leoni 24 ! II C’est un
livre
d’une abominable tristesse, dans le genre d’Adolp
omprend, du reste ! il y a toujours de la supériorité forcée dans les
livres
que nous écrivons, car avec quoi écririons-nous n
e dans les livres que nous écrivons, car avec quoi écririons-nous nos
livres
, si ce n’était avec les expériences de notre vie
nd est une des filles… trouvées. C’est toujours la morale de tous ses
livres
à elle et de ceux de son père, qui dit « toi et
se à faire de cet exercice, horriblement monotone et prolongé dans le
livre
de Mme Sand. Thérèse est également infatigable da
ce faux enfant d’amant, qu’elle s’obstine, jusqu’au dernier moment du
livre
, à traiter avec la lâcheté sublime que les mères
ts qui n’y sont peut-être pas ! Ce qui peut en faire douter, c’est le
livre
même. Il n’a pas l’énergie qu’il faudrait. Dante
, quand elle publia son petit roman contre Lord Byron. Selon nous, le
livre
de Mme Sand ne méritait pas l’anxiété qui a, dit-
té qui a, dit-on, rongé la vie de ce rêveur d’Alfred de Musset, et le
livre
, qui n’est pas un rêve, à ce qu’il paraît, de son
qui anime en secret Lui et Elle, c’est un scandale sans doute, que ce
livre
, un misérable scandale, qui n’est pas fait pour a
nt (s’il est permis de finir par un mot de littérature en présence de
livres
pareils), le roman de M. de Musset est écrit avec
toute personnalité blessée et saignante, c’est assurément le meilleur
livre
de M. Paul de Musset. Son frère lui a porté bonhe
ar le mordant de l’expression marque profondément de son caractère ce
livre
qu’on trouvera cruel. Mme Sand, fille en tout de
de la Mme Sand que nous connaissons. Eh bien ! même comme talent, son
livre
, à cette célèbre femme, est très-au-dessous de ce
se a raison (et l’on fait croire qu’il a raison quand on intitule son
livre
Elle et Lui, au lieu de Laurent ou Thérèse !)……….
? Quelle voie ouvrez-vous ? Que va devenir la littérature ? De quels
livres
, de quelles escopettes ne sommes-nous pas menacés
s, dans cette époque philanthropique et humanitaire, qu’en faisant le
livre
de « Tous ensemble », qui serait peut-être le plu
ob et le Cantique des Cantiques. Il a écrit des voyages. Il a fait un
livre
intitulé la Famille, dont nous parlerons quand no
elle il fera bien de rester, car c’est sa vocation réelle. Le premier
livre
d’histoire de M. Dargaud fut sa Marie Stuart, que
nt de l’importance. Les réimpressions ne sont pas le droit absolu des
livres
à la vie. Réimprimé même plusieurs fois, même ave
s livres à la vie. Réimprimé même plusieurs fois, même avec éclat, un
livre
peut très bien mourir. Il y a des avortements mêm
ne consécration déjà et une épreuve, la pierre de touche appliquée au
livre
et au succès. Parmi les réimpressions d’un temps
uccès. Parmi les réimpressions d’un temps assez stérile en œuvres, le
livre
sur Marie Stuart de M. Dargaud doit être distingu
de journaux et une tempête de discussions de toute espèce. C’était un
livre
de parti, disaient les uns ; c’était un livre de
oute espèce. C’était un livre de parti, disaient les uns ; c’était un
livre
de trop d’imagination, disaient les autres. Quoi
vre de trop d’imagination, disaient les autres. Quoi qu’il en fût, le
livre
devait durer. Il avait l’étincelle. Il avait la v
les affirmations religieuses et beaucoup de déductions politiques du
livre
de M. Dargaud. Nous fîmes la guerre à cette guerr
p de morts, et non pas un champ de batailles ! mais nous dîmes que le
livre
vivait avec tous ses défauts, ses erreurs, ses tr
ceci constituait pour nous un mérite absolu. Nous sommes encombrés de
livres
qui ont toutes les qualités de la jument de Rolan
était morte ; nous préférons tous les défauts, s’il les a tous, d’un
livre
qui vit. Or, M. Dargaud n’en avait que quelques-u
composer un chef-d’œuvre ? Ce qu’ils voient, c’est le fait, c’est le
livre
, c’est le personnage que, sans l’imagination néce
’histoire ! Il est des gens (et ce sont ceux-là qui trouvaient que le
livre
de M. Dargaud en avait trop), il est des gens qu’
des pédants secs, renards sans queue, ont reproché à M. Dargaud, son
livre
, que nous venons de relire et qui a la fraîcheur
agination dans l’histoire ! Il nous a donné depuis sa Marie Stuart un
livre
bien plus considérable, et qui lui a coûté encore
nte, ni la superficialité sans gêne d’une Critique qui n’aime que les
livres
bientôt lus ou aisés à pénétrer, ne suffisent auj
oi, qui, relativement à son importance, enveloppe, pour le moment, un
livre
fait, de sujet seul, pour retentir, et dont le ti
u’il n’en faut pour faire du bruit, — voici un écrivain qui publie un
livre
, grave et pourpensé, qu’il appelle d’un nom, roug
histoire, plus intéressante à tous les points de vue que la plèbe de
livres
qu’ils ont l’habitude de vanter, il serait vraime
nnaissons M. Dargaud, l’auteur de la Famille et de Marie Stuart, deux
livres
dont l’un est simplement touchant, mais dont l’au
mpé sans doute dans l’espérance qu’il avait de ne pas trouver dans ce
livre
cet accent qui en fera la gloire et en assurera l
II Tel est le caractère, très saisissant au premier coup d’œil, du
livre
de M. Dargaud : le sentiment d’un christianisme i
’imagination, d’attendrissement et même de talent qu’il y ait dans le
livre
de M. Dargaud, car il fallait beaucoup de talent
rente est maigre de raison et presque de haine, et ce chapitre de son
livre
n’est pas digne de la gravité, d’ordinaire si con
ue longtemps ? A-t-elle entassé lentement dans sa tête l’avalanche de
livres
que voilà lâchée et dont les premiers tombent sur
ne sont pas des œuvres très fortes, je le veux bien, mais d’agréables
livres
de femmes, — des espèces de petits flacons d’opop
mme très moderne, inclinant au bas-bleu, puisqu’elle a fait plus d’un
livre
(car le bas-bleuisme n’est pas de faire un livre,
lle a fait plus d’un livre (car le bas-bleuisme n’est pas de faire un
livre
, mais d’en faire plus d’un), elle vit, du moins d
ire un livre, mais d’en faire plus d’un), elle vit, du moins dans ses
livres
, en dehors des idées religieuses. Elle y est abso
tre pas là-dedans, comme disent les Méprisants. Et voilà pourquoi son
livre
manque de la beauté grandiose, dont elle pouvait
i puisse, de ses mains divines, les dénouer. Tel l’hiatus de tous les
livres
de Mme Henry Gréville. Elle n’a pas le regard qu’
aisé, qui lui donne, à elle, une séduction de simplicité infinie. Ses
livres
sont une réponse au brutal : Pourrie avant d’être
il en est transparent et qu’on voit à travers la fin, dès le début du
livre
. Chassé-croisé de quatre personnes qui, séparées
ui aurait pu écrire avec cette légèreté impétueuse et cette grâce, un
livre
que les femmes ont appelé un amour de livre, comm
tueuse et cette grâce, un livre que les femmes ont appelé un amour de
livre
, comme ce livre de Dosia ! Et on doit applaudir à
grâce, un livre que les femmes ont appelé un amour de livre, comme ce
livre
de Dosia ! Et on doit applaudir à ce livre, si pi
n amour de livre, comme ce livre de Dosia ! Et on doit applaudir à ce
livre
, si piquant malgré la fadeur et la fadaise du suj
râce à Dieu !!). On doit y applaudir, d’autant plus qu’à présent, les
livres
femmes deviennent plus rares, — les livres femmes
ant plus qu’à présent, les livres femmes deviennent plus rares, — les
livres
femmes que les femmes manquent toutes, par la pré
il n’en était pas ainsi… Au xviiie siècle, on avait beaucoup de ces
livres
-là. Je pourrais en citer des douzaines, si j’en v
n, mais comme l’Ogre par le petit Poucet. Et c’est pourquoi lorsqu’un
livre
vient à couper ce flot pesant du bas-bleuisme, pa
du bas-bleuisme, par lequel l’esprit français se laisse entraîner, le
livre
fait tout à coup lumière d’éclair et, comme l’écl
e succès de Mme Henry Gréville. Elle plaît, par le contraste avec les
livres
ambiants de la littérature contemporaine. Elle n’
. Elle ne tapage pas tant que cela. C’est une honnête femme, dans ses
livres
, qui a une nuance de rouge — pas plus ! — sur sa
, comme Mme Gustave Haller, passée femme de lettres. Elle tripote des
livres
. Pour un qu’on fait, on n’en meurt pas ; mais pou
nous allions donc avoir enfin sur ce sombre sujet des inhumations un
livre
qui vigoureusement secouerait tous les genres de
inhumation, puisqu’il est médecin, nous pouvions avoir (au moins) un
livre
grave, sévère, profond, effrayant, mais effrayant
la bonne terreur, de la terreur salutaire, de celle-là qui, selon les
Livres
Saints, est le commencement de la sagesse. Je le
a sagesse. Je le croyais, mais je me suis trompé. Nous n’avons pas le
livre
que je supposais. Non, certes ! que le docteur Fa
t qu’il fallait attaquer et creuser fort et ferme… Il a fait moins un
livre
que le programme d’un livre qu’il complétera peut
creuser fort et ferme… Il a fait moins un livre que le programme d’un
livre
qu’il complétera peut-être un jour, en le reprena
grand reproche !) il n’a pas mêlé de son énergique personnalité à son
livre
. Il n’a pas montré les initiatives que j’attendai
ot avec cette force que je sais en lui… Tel qu’il est, cependant, son
livre
peut certainement être utile. Sa publication est
et l’émotion ne sont pas ce qu’un vain peuple d’utilitaires pense. Le
livre
serait mieux fait que le service public aurait ét
t, du reste, qui a été la visée principale du docteur Favrot dans son
livre
des Inhumations 38. Il y a bien fait de l’histoir
le docteur Favrot, ni pour personne, l’intérêt, le grand intérêt d’un
livre
sur les inhumations ne peut être là. Il est aille
morts, — deux perspectives qui écrasent tous les autres intérêts d’un
livre
comme celui que le docteur Favrot a voulu faire ;
tout, les questions qui devaient prendre la plus grande place dans le
livre
du docteur Favrot ! C’étaient là les deux terreur
ns le livre du docteur Favrot ! C’étaient là les deux terreurs que ce
livre
devait respirer, les deux drapeaux noirs qu’il fa
borer et déployer sur ce sujet des sépultures. Par la manière dont le
livre
aurait été fait, il devait nous rappeler à l’horr
onnante frivolité humaine, mais on ne peut jamais assez y revenir… Le
livre
du docteur Favrot, tout animé qu’il est d’intenti
et le passé des êtres aimés que nous avons perdus ! Pas plus dans le
livre
du docteur Favrot que dans la discussion du Sénat
remens ! C’est l’imagination d’Edgar Poe qu’il fallait pour écrire un
livre
(qui aurait produit son foudroyant effet) sur les
ne le sera pas encore demain ! IV Ils ont essayé cependant. Le
livre
du docteur Favrot en fait foi. Ils ont inventé de
mouvement qui s’éveillerait dans le cadavre. Le docteur Favrot ne se
livre
là-dessus à aucune espèce de critique. Comme il s
uestion, dont il ne se doute pas, comme sur toutes les autres, et son
livre
finit tout à coup sans que sur aucun point on soi
ars 1859.] I Certes, on ne dira pas que celui-ci n’est point un
livre
de professeur ! Aux pages précédentes, nous félic
est même, comme Sosie, l’ami de tout le monde, car, dès la préface du
livre
qu’il publie aujourd’hui, il commence par saluer
Je ne dis pas qu’il soit nul ou médiocre. Je ne le sais point et son
livre
ne me l’apprend pas. Mais je dis que, tel qu’il s
professeur, qui trouve sa chaire trop petite et veut l’élargir par un
livre
. Il est moins et plus qu’une individualité. Il a
ent, dans sa chaire, ne nous regarde pas. Mais il vient à nous par le
livre
: qu’il nous soit permis de le regarder. II
qu’il nous soit permis de le regarder. II Et d’abord est-ce un
livre
que le sien, un livre loyalement et sincèrement f
s de le regarder. II Et d’abord est-ce un livre que le sien, un
livre
loyalement et sincèrement fait, ayant sa destinat
il pas une de ces productions hybrides qui ne sont ni tout à fait des
livres
, ni tout à fait des cours, et qui tiennent cepend
aurait eus s’il était une thèse, mais qui ne les a point s’il est un
livre
, et qui, par là, manquant de solidité et d’étendu
t·, du reste, de ce ménage, de ce secret de composition, le défaut du
livre
de M. Lenient — lequel n’est pas un livre d’aperç
e composition, le défaut du livre de M. Lenient — lequel n’est pas un
livre
d’aperçu, qui n’a été conçu ni écrit comme les Co
se. De deux choses l’une en effet : ou il y a trop de citations en ce
livre
, ou il n’y en a pas assez. Ou il fallait condense
nce pendant le Moyen Âge, avec ce titre d’un bonheur terrible, car le
livre
doit en mourir s’il n’est pas au niveau de ce tit
r n’a pas un point de vue qui ne soit dans la circulation de tous les
livres
de ce temps. Pour notre compte, nous avons cherch
s seulement long comme ça d’acier qui reluise nous aurait charmés. Le
livre
pourtant n’est pas terne. Il n’est pas plus étein
te de style et d’idées, mais après laquelle on ne courra pas. De tels
livres
, du reste, sont la preuve de ce que l’éducation t
tion toute seule peut donner en fait d’hommes, car je ne vois dans ce
livre
(exécuté avec des choses purement apprises) que c
et même que pour les poissons, qui ont réussi. Or, M. Lenient et son
livre
forment tous deux le résultat le plus favorisé de
omme elle peut, le fait lever. Il lève ainsi, l’expérience est là. Le
livre
de M. Lenient est un niveau. Avec des hommes d’éc
aupoudrer de la même fleur d’érudition facile, cueillie dans tous les
livres
que la fonction met aux mains et force à feuillet
Pays, 7 février 1864.] I Il devait faire beaucoup de bruit, ce
livre
, et il n’en a fait aucun. Pourquoi ?… Même ceux-l
in, devenue muette tout à coup, n’a rien dit, quand il a paru, sur ce
livre
qui touche à ce qu’il y a de plus sensible, de pl
gne, du reste, de la Critique, qui doit regarder autant à l’effet des
livres
qu’à leur substance, que de rechercher les causes
tance, que de rechercher les causes de l’insouciance affectée pour le
livre
de Crétineau-Joly… Qui sait ? L’intérêt brûlant d
ents implacables, ils n’ont pas été les moins pressés de descendre le
livre
de Crétineau dans de prudentes oubliettes. Depuis
endre l’accueil que lui fit M. de Riancey quand il alla lui porter le
livre
que voici. Naïvement épouvanté de ce qu’il trouva
le livre que voici. Naïvement épouvanté de ce qu’il trouvait dans ce
livre
contre ses nouveaux seigneurs et maîtres, M. de R
a ce pas, et on l’appellera… un bandit de lettres. Parce qu’enfin son
livre
est cruel pour ceux dont il écrit l’histoire, on
ceux dont il écrit l’histoire, on ne se généra pas, et on dira que ce
livre
n’est qu’un pamphlet ! Et d’autant plus que, sur
ffet, d’en être un. Mais à qui la faute ?… Est-ce à l’histoire que ce
livre
raconte, ou à l’historien qui l’a racontée ? Les
vérité, à certaines places. Et, pamphlet ou libelle alors, un pareil
livre
doit prendre, sous l’examen et les réserves de la
e de la conscience ? Eh bien, j’avoue que je n’ai rien trouvé dans le
livre
de Crétineau qui m’ait fait suspecter la sienne.
uvé dans le livre de Crétineau qui m’ait fait suspecter la sienne. Ce
livre
n’est point, comme on pourrait le croire, d’après
porta jadis le nom d’Orléans, et il n’a pas voulu qu’on l’oublie. Son
livre
a donc remonté, à travers les filiations interrom
’histoire de Louis-Philippe, — le véritable, l’important sujet de son
livre
, — l’historien a fait marcher, comme dans les tri
ous le pouvions, il nous serait facile de faire voir partout, dans le
livre
de Crétineau, cette ambition qui semblait, chez L
ur s’assurer de leur exactitude, j’adhère pleinement à la tendance du
livre
en tout ce qui concerne personnellement Louis-Phi
avoir besoin d’en dire un seul mot ? Quant à la valeur littéraire du
livre
de Crétineau-Joly, disons que c’est essentielleme
raire du livre de Crétineau-Joly, disons que c’est essentiellement un
livre
vivant. Il est plein d’un talent impétueux, sangu
st tout cela, probablement, qui fait venir à l’esprit, à propos de ce
livre
véhément, il est vrai, mais loyal, cette idée de
hie française. [Le Constitutionnel, 28 avril 1879.] I C’est un
livre
qui sort d’un tombeau. L’auteur est mort, et ce l
I C’est un livre qui sort d’un tombeau. L’auteur est mort, et ce
livre
fut sa vie… Il le pensa, mais debout ; il l’écriv
m de ses Mémoires. Il a peut-être aussi, comme Saint-Simon, écrit son
livre
jour par jour, page par page, le condensant, le c
se venger de rien devant la postérité… Il dédaigna même de tendre son
livre
à ses contemporains comme une sébile dans laquell
, se soulageait le cœur. Cet homme-ci se soulageait de sa pensée… Son
livre
, c’est toutes les idées portées cinquante ans dan
lement pour y rester. Oui ! pour y rester… Tel que le voilà, c’est un
livre
, je n’en doute pas, absolument incompréhensible à
ce dont le vieux bonhomme que voici a l’admiration et le respect. Ce
livre
, qui porte le titre mélancolique et grandiose : L
elles, mais, hélas ! à présent, cruellement inutiles. Dans son énorme
livre
, dont l’énormité est une raison de plus ajoutée à
être lu par les superficiels de cet âge d’ignorance frivole ; dans ce
livre
qui est tout à la fois une histoire et une théori
e manquent ni de justesse inattendue, ni de profondeur, pose dans son
livre
qu’il n’y eut de France monarchique qu’à partir d
tionnaire contre son pays ! Tel est le point de départ de l’auteur du
livre
que voici. En déterminant ainsi l’origine de la M
eut-être bien, cet homme qui, de son vivant, n’a pas voulu publier ce
livre
de toute sa vie et qui n’est plus maintenant qu’u
u publier ce livre de toute sa vie et qui n’est plus maintenant qu’un
livre
tumulaire ! Il savait bien que, plus d’un demi-si
pût conseiller ou qu’on pût avertir… Aussi garda-t-il stoïquement son
livre
. C’est, après sa mort, son fils qui l’a publié.
on livre. C’est, après sa mort, son fils qui l’a publié. IV Ce
livre
est vaste comme son sujet. C’est moins une histoi
nt ?… L’auteur des Ruines, quand on les niait, en affirmait, dans son
livre
, la dangereuse ubiquité, comme aucun livre contem
it, en affirmait, dans son livre, la dangereuse ubiquité, comme aucun
livre
contemporain ne l’a affirmée. Cela fera-t-il pren
révolutionnaire. Mauvais moment — je le dis avec tristesse — pour un
livre
qui, malgré la force de ses démonstrations, ne pe
us être un enseignement pour personne ! Nous ne sommes plus dignes de
livres
pareils. Les idées qu’il exprime, ces verba novis
s ruines, lesquelles, certainement, nous vengeront de celles-ci !… Ce
livre
, qui nous montre les nôtres et qui nous les expli
instituts s’imaginent diriger et gouverner l’Esprit humain, voici un
livre
qui aurait dû avoir leurs bonnes grâces et qui a
râces et qui a perdu ses coquetteries à leur en faire… L’auteur de ce
livre
, Armand Hayem, est, je crois bien, parmi les jeun
titieux pour ces vénérables, il avait publié avant son Être social un
livre
du Mariage, auquel les Pères conscrits de l’Acadé
r ce premier succès, Armand Hayem a voulu courir une autre bague. Son
livre
actuel, sous son titre imposant de l’Être social
en a appelé au public, et il a publié son mémoire, dont il a fait un
livre
, sous le titre métaphysique et hardi de l’Être so
étaphysique qui offusquent parfois son esprit, et qui embrouillent un
livre
qui pouvait être fort et rester sobrement et simp
t un livre qui pouvait être fort et rester sobrement et simplement un
livre
d’observation historique, sans mélange affaibliss
nd elle a la prétention d’être positive, qui est le défaut capital du
livre
. Seulement ce défaut capital pour nous, gens de t
’organe singulière ! Ils n’ont pas vu qu’ils étaient là tous, dans le
livre
d’Hayem, eux et leurs idées, si tant est que ce q
eut-être historien par le bon sens, il voit assez exactement dans son
livre
les faits contemporains ; mais il les voit sans l
politiques, qui lui a refusé de trinquer ! III Tel donc est ce
livre
de l’Être social, au titre d’une grandeur trahie,
lus ne sont sûrs de rien comme lui, — et pas même de la valeur de son
livre
. Armand Hayem a du moins sur eux l’avantage d’êtr
onséquence des croyances fatales, plus forte que l’esprit humain… Son
livre
, sous sa forme froide, didactique et réfléchie, e
erait peut-être le négateur, — fait planer sur tout l’ensemble de son
livre
l’infini de la même espérance. Pour lui, rien n’e
tienne de l’Asie, pourrait se réveiller, nous dit-il (page 166 de son
livre
). Mais pourrait n’exprime qu’un possible, et un p
s, — du moins d’une façon solide et résolue. Si on le jugeait par son
livre
de l’Être social, Armand Hayem les aurait tous ;
, mais pour l’heure future ; car les solutions qu’il signale dans son
livre
il les rejette à perte de vue dans l’avenir. J’ai
mie devant laquelle il savait bien qu’il parlait et dont il a fait un
livre
après coup, n’est absolument rien de plus qu’une
bornes du programme de l’Académie, et, comme je l’ai dit, c’était un
livre
d’histoire, sévère et profond, sans rien au-delà.
, moi ! Il n’y a que des rêves, qu’on a trop faits déjà dans d’autres
livres
pour être intéressants, sous une plume par instan
?… Je l’ignore, mais ce que je sais bien, c’est que voici deux petits
livres
dans lesquels je n’ai rien trouvé du Philarète d’
ablesse ! Tout son maquillage est manqué. II Le premier de ces
livres
, non le premier en date, mais le premier dans l’o
ie fort peu de déshonorer Galilée, qu’il appelle à chaque page de son
livre
un menteur, un épicurien et un lâche, parce que c
et pris pitié de sa vieillesse. Philarète Chasles le sait bien et son
livre
l’atteste assez. Seulement, si au lieu de l’Églis
nion sur des faits aussi clairs que ceux que Chasles produit dans son
livre
, et qu’on ne lui demandait pas. Mais pour lui, ba
paraît si bon, pour écrire de ces ébriétés, pour développer, dans un
livre
signé de son titre au Collège de France, l’idée f
es ! pour Chasles et les libres-penseurs, qu’il mécontentera avec son
livre
, il valait mieux cent fois laisser tranquille la
t ! III Tel est le Galileo Galilei de Philarète Chasles. Tel ce
livre
maladroit, qui veut être du Machiavel… très fin,
qui lui fait pendant sous la vitrine de l’éditeur, cet autre premier
livre
qui dérive du second, et que Chasles invoque tren
bas-bleu. Il ne marivaudait pas. C’était un farouche, qui déposait un
livre
dans la publicité comme un pétard, et s’enfuyait,
? Non ! sa préoccupation n’est pas là. Bavard et sautillant dans son
livre
, il lâche, à travers les faits, l’insupportable p
ne extérieure. » Et, sur ce thème, le voilà qui part, et dans tout ce
livre
, heureusement très court, il s’en va, tranchant e
t annoncée lorsque Philarète Chasles mourut ?… C’était, disait-on, un
livre
dont les feuilles, envoyées à Londres, allaient n
uilles, envoyées à Londres, allaient nous revenir à Paris. C’était un
livre
d’outre-tombe, vengeur de la vie de l’auteur. C’é
la vie de l’auteur. C’était enfin tout le xixe siècle encagé dans un
livre
et montré comme une bête féroce, avec toutes ses
ous rappelez aussi comme nous saluâmes en espérance l’avènement de ce
livre
, où Chasles avait dû graver, pendant des années,
int-Simon, — autre vengeance posthume, et magnifique, celle-là ! — ce
livre
ne devait pas seulement être une vengeance de l’a
t vengeresse. Voilà ce que nous attendions. Mais, — ô surprise ! — le
livre
qu’on publie sous le nom de Philarète Chasles n’e
it, partait en fusées et s’épanouissait en gerbes brillantes. Dans ce
livre
-ci, expression dernière d’un homme qui se sentait
it de rire, malgré elle, mais ce que je sais bien, c’est que, dans ce
livre
-ci, Philarète Chasles ne rit plus. Rire ? allons
sée, et Philarète Chasles en est devenu un ! On peut constater par le
livre
que voici, et qui est le testament de Chasles, qu
’éditeur de cette Psychologie, et cette lettre nous met au courant du
livre
sur lequel nous comptions si peu. On est à Venise
le lendemain. Dans cet incroyable discours qui nous apprend, avant le
livre
lui-même, la conversion et la transformation de P
ge à lui recommander, à elle, sa nièce, qu’il appelle « enfant », son
livre
de la Psychologie sociale, et surtout, surtout, d
a comme une belle chose et m’annonce ainsi, avant que j’aie ouvert le
livre
, ce que, hélas ! je vais y trouver. Je l’ai dit,
ci comme Jourdan, du Siècle, s’il écrit encore bien des pages dans ce
livre
comme Philarète Chasles. La démocratie l’a roulé
hasles se serait peut-être durci. Il n’est encore que tendre, dans ce
livre
. Il n’en est encore qu’au baiser Lamourette. Dans
vraiment ce qui nous autorise à dire que Philarète Chasles a vécu un
livre
trop tard ! De tous les hommes, il semblait certa
tant c’est du côté de l’abbé de Saint-Pierre que je le trouve dans ce
livre
-ci… Comme : l’abbé, il y baye aux corneilles de l
ie sociale, qui doit sauver l’Europe et le monde par l’amour. Dans ce
livre
, trempé d’attendrissement, j’ai bien reconnu des
t cela était connu depuis des éternités, jonchait les journaux et les
livres
. Ce n’est pas Chasles qui a inventé le mutisme mo
au catholicisme de Balzac ! Pauvre Chasles ! voilà les clartés de son
livre
! voilà ce qu’il aura gagné à devenir vertueux si
ieux pleurer sur les misères humaines. Pleurerait-il sur celles de ce
livre
trop humanitaire ?… « Je le voudrais plus gras »,
ologie. Partout où il s’est mouché et essuyé les yeux, l’auteur de ce
livre
est jeune de couleur et d’accent. Le livre est fa
é les yeux, l’auteur de ce livre est jeune de couleur et d’accent. Le
livre
est faux dans son inspiration centrale, mais il y
Chapitre XII. Des
livres
de jurisprudence §. I. Droit Canonique.
comme les lecteurs qu’on a en vue, n’ont besoin que de quelques bons
livres
sur chaque matiere, nous nous contenterons de leu
lésiastiques de France dans leur ordre naturel, & une analyse des
livres
de droit canonique, conferés avec les usages de l
ane, in-fol. 1756. par M. d’Hericourt. Cette édition de cet excellent
livre
est corrigée suivant les dernieres ordonnances. E
corrigée suivant les dernieres ordonnances. En général pour tous les
livres
de droit civil & canonique, il faut donner la
ffit seul pour la connoissance de la Jurif prudence canonique. Si les
livres
précédens ne suffisoient pas, on pourroit se proc
ue je me suis prescrite dans plusieurs autres. Je ne parlerai que des
livres
qui peuvent être l’objet de la curiosité d’une pe
nnaire de Droit & de Pratique, par Ferrieres, deux vol. in-4°. Ce
livre
, souvent réimprimé, contient l’explication des te
& des notes de M. M. de Bouchevert, Berroyer & Chevalier. Le
livre
est excellent & les additions sont dignes du
Chevalier. Le livre est excellent & les additions sont dignes du
livre
. Institution au Droit françois, par M. Argou, de
vre. Institution au Droit françois, par M. Argou, deux vol. in-12. :
livre
élémentaire qui peut servir d’introduction à la l
la justice l’immortel Fréderic : le Code qui porte son nom ;, est un
livre
à lire & à méditer. C’est un corps de droit f
Romans et nouvelles En 18..1. Histoire d’un premier
livre
qui a servi de préface à la deuxième édition (188
ée qu’on pouvait prendre certaines phrases d’un chapitre politique du
livre
pour des allusions à l’événement du jour, et au f
M. Clairville et Dumanoir. Jules Janin parlant tout le temps de notre
livre
, nous fouettait avec de l’ironie, nous pardonnait
uvre !… … Eh Dieu ! il y a pourtant une page enchanteresse dans votre
livre
, une certaine description du Bas-Meudon qu’on vou
e un intéressant embryon de nos romans de plus tard, comme un premier
livre
, contenant très curieusement en germe, les qualit
uelques-uns. C’est mal fait, ce n’est pas fait, si vous le voulez, ce
livre
! mais les fières révoltes, les endiablés soulève
riqué à la façon sérieuse des romans d’à présent. Oh ! ce qui fait le
livre
mauvais, je le sais mieux que personne ! C’est un
’est un dialogue, dont la langue parlée est faite avec des phrases de
livre
, c’est un caquetage amoureux d’une fausseté insup
mais un style arrivé à être bien un. Au fond, la grande faiblesse du
livre
, veut-on la savoir ? la voici : quand nous l’avon
ns souvenirs et réminiscences aucunes d’une humanité apprise dans les
livres
. Et cette vision directe, c’est ce qui fait pour
en incubation dans l’air. Et, pressentiment bizarre, l’héroïne de ce
livre
se trouve être une espionne prussienne ! Donc, a
e ! Donc, après m’être longtemps refusé à la réédition de ce premier
livre
, sur une toute récente lecture, je me suis rendu
iteur belge, désireux de le joindre dans sa bibliothèque aux premiers
livres
des jeunes de ce temps. Je demande seulement comm
1875)5 Renée Mauperin, est-ce le vrai, est-ce le bon titre de ce
livre
? La Jeune Bourgeoisie, le titre sous lequel mon
(1861)6 Il nous faut demander pardon au public de lui donner ce
livre
, et l’avertir de ce qu’il y trouvera. Le public a
public aime les romans faux : ce roman est un roman vrai. Il aime les
livres
qui font semblant d’aller dans le monde : ce livr
vrai. Il aime les livres qui font semblant d’aller dans le monde : ce
livre
vient de la rue. Il aime les petites œuvres polis
les imaginations qui ne dérangent ni sa digestion ni sa sérénité : ce
livre
, avec sa triste et violente distraction, est fait
nous font publier aujourd’hui Germinie Lacerteux. Maintenant, que ce
livre
soit calomnié : peu lui importe. Aujourd’hui que
e fois peut-être, les réclamer hautement et bravement pour ce nouveau
livre
, écrit dans le même sentiment de curiosité intell
sité intellectuelle et de commisération pour les misères humaines. Ce
livre
, j’ai la conscience de l’avoir fait austère et ch
qu’un épisode, — la prison et la prisonnière : voilà l’intérêt de mon
livre
. Ici, je ne me cache pas d’avoir, au moyen du pla
re ancien droit criminel. Et mon ambition, je l’avoue, serait que mon
livre
donnât la curiosité de lire les travaux sur la fo
uger la belle illusion de l’amendement moral par le silence ; que mon
livre
enfin eût l’art de parler au cœur et à l’émotion
sionner une partie du public. Oui ! mais, pour moi, les succès de ces
livres
ne sont que de brillants combats d’avant-garde, e
. Car seuls, disons-le bien haut, les documents humains font les bons
livres
: les livres où il y a de la vraie humanité sur s
disons-le bien haut, les documents humains font les bons livres : les
livres
où il y a de la vraie humanité sur ses jambes. Ce
ois ils restent malades, nerveusement, pendant plusieurs semaines, du
livre
péniblement et douloureusement enfanté. Eh bien !
adives, lâches devant le travail poignant et angoisseux de mes autres
livres
, en un état de l’âme où la vérité trop vraie m’ét
(1882)12 Aujourd’hui, lorsqu’un historien se prépare à écrire un
livre
sur une femme du passé, il fait appel à tous les
s 13. Eh bien, au moment de me mettre à ce travail, je trouve que les
livres
écrits sur les femmes par les hommes, manquent, m
étude de jeune fille du monde officiel sous le second Empire. Pour le
livre
que je rêvais, il eût peut-être été préférable d’
hérie a été écrit avec les recherches qu’on met à la composition d’un
livre
d’histoire, et je crois pouvoir avancer qu’il est
n d’un livre d’histoire, et je crois pouvoir avancer qu’il est peu de
livres
sur la femme, sur l’intime féminilité de son être
féminilité de son être depuis l’enfance jusqu’à ses vingt ans, peu de
livres
fabriqués avec autant de causeries, de confidence
qu’un peu plus comme il faut que le mariage, je la rejetterais de mes
livres
, ainsi qu’un moyen théâtral d’un emploi méprisabl
nière évolution du roman, pour arriver à devenir tout à fait le grand
livre
des temps modernes, c’est de se faire un livre de
r tout à fait le grand livre des temps modernes, c’est de se faire un
livre
de pure analyse : livre pour lequel — je l’ai che
ivre des temps modernes, c’est de se faire un livre de pure analyse :
livre
pour lequel — je l’ai cherchée sans réussite — un
ndalisé tout d’abord, les apporteurs de neuf, les révolutionnaires du
livre
et du tableau, — les messieurs enfin, qui, dans l
us long que d’habitude, cette préface étant la préface de mon dernier
livre
, une sorte de testament littéraire. Il y a aujour
e pour en sortir. Enfin, j’ai besoin de relire nos confessions, notre
livre
préféré entre tous, un journal de notre double vi
es créatures de ce temps. Préface de la seconde édition (1876) Ce
livre
, publié à très petit nombre, et épuisé depuis des
aru portant sur sa couverture : Une voiture de masques. Je réédite ce
livre
aujourd’hui sous un titre qui me semble mieux le
t. [Le Constitutionnel, 30 août 1880.] I L’homme qui a écrit ce
livre
n’est plus vivant, et ce livre même n’est pas ach
t 1880.] I L’homme qui a écrit ce livre n’est plus vivant, et ce
livre
même n’est pas achevé. Il a été tué avec l’auteur
rquer. Ils tirent l’œil et l’âme. Les Éludes sur le Combat 31 sont un
livre
sur la guerre, c’est-à-dire sur la plus grande ch
immortelle qui soit, depuis la création, parmi les hommes ! C’est un
livre
sur la guerre, écrit par un homme qui s’entendait
à la guerre, qui l’avait faite et qui avait pensé sur elle. C’est un
livre
d’observation mâle et perçante, et, avec la très
’une œuvre militaire à travers lesquels l’imagination perçoit un beau
livre
complet en puissance, sont signés du plus beau no
d’un soldat ! Et voilà les raisons pour lesquelles je parlerai de ce
livre
, qui, tout en étant un livre de métier et d’instr
aisons pour lesquelles je parlerai de ce livre, qui, tout en étant un
livre
de métier et d’instruction pratique pour les offi
ent comme lui en ces matières spéciales. Mais, en fin de compte, tout
livre
, quel qu’il soit, donne après tout l’esprit d’un
it et la forme qu’il imprime toujours et forcément à la pensée que ce
livre
appartient à la critique générale telle qu’on s’e
ique, il ne s’agit jamais que de prendre la mesure d’un homme, et les
livres
ne servent guères qu’à cela. Dans ses Études sur
s leurs ancêtres ! c’est cet esprit-là qui ne défaille jamais dans le
livre
du colonel Ardant du Picq. C’est là ce qui donne
dans le livre du colonel Ardant du Picq. C’est là ce qui donne à son
livre
une signification et une portée bien au-dessus de
du Picq allonge à la philosophie, de Samain experte et militaire ! Le
livre
qu’il a laissé derrière lui est d’une généralité
et profond soldat auquel nous avons affaire. À toutes les pages d’un
livre
qui, achevé, eût été certainement un chef-d’œuvre
ose, méprisée pour l’heure, qui s’appelle l’âme humaine, mais que des
livres
comme celui du colonel Ardant du Picq, s’il y en
de mépriser. Et devrait-il n’y avoir pas d’autre effet produit par ce
livre
de tendance sublime, que ce serait comme cela ass
. Mais je n’ai voulu que signaler la sublimité de la tendance dans un
livre
didactique qui, pour moi, a des ailes comme une p
au-dessus et bien loin des abjections matérialistes de mon temps ! Le
livre
en lui-même, ce qu’il a de technique, de tactique
déterminer le succès, selon l’auteur de ces Études sur le Combat, son
livre
l’a sur le lecteur. Ce commandement qui est comme
plus sa raison d’être… » Voilà ces notes, — ces notes qui closent le
livre
. Brillent-elles assez ! Ces éclairs hachent-ils !
it et ferme, en le prévoyant !… J’ai compté toutes les beautés de son
livre
, mais, de toutes, c’est là la plus triste, et la
chères bonnes grâces, Weill n’eût peut-être pas collé au front de son
livre
cette locution usuelle, vulgaire, qui semble cher
— à dîner avec soi — que Weill l’a écrite, puisqu’il s’agit dans son
livre
de fille à marier ! Marier sa fille et la marier
nous n’en parlerions pas, et peut-être serions-nous touchés ; mais le
livre
a des prétentions à la théorie générale. C’est la
e de la pensée, qui est un vide ! Il y a bien encore çà et là dans ce
livre
, qu’il a écrit pour la tête blonde de sa fillette
du Greuze qu’il fut dans ses meilleurs jours ; mais ce qui domine le
livre
, ce qui lui donne sa physionomie, c’est le philos
er ce danger que les sots vont courir. Voyons donc cela ! II Ce
livre
qui, malgré le déboutonné de son titre, était un
! II Ce livre qui, malgré le déboutonné de son titre, était un
livre
très difficile à faire, car c’est le catéchisme d
dèle ! est au-dessus de tout. En vain y a-t-il au commencement de son
livre
(page 22) une petite distinction dont la clarté e
emme ». Weill, qui est fin comme M. Josse, passe tout le temps de son
livre
à faire reluire la beauté de cette vertu aux yeux
e, en y opposant son système concentré de physiologie paternelle. Son
livre
n’en est que la leçon. Une leçon donnée en termes
à plusieurs, n’est pas seulement matérialiste par le fond réel de son
livre
; il prétend être encore spiritualiste par l’inte
, avec la précision qui fait la nette, l’indéniable supériorité ! Son
livre
l’exprime bien, et c’est un livre fait, de langag
tte, l’indéniable supériorité ! Son livre l’exprime bien, et c’est un
livre
fait, de langage du moins, avec des notions expri
sion de son langage ! Ce qui importe, et ce qui nous attriste dans ce
livre
, c’est la méconnaissance profonde de tout ce qui
bien indifférente, mais ce qui me cause presque de l’horreur dans ce
livre
dont je me promettais tant de joie, c’est la radi
ralité de ce temps ! Le Dieu d’aucune religion n’est invoqué dans son
livre
. La femme toute seule, y est-il dit, voyant l’ill
’amour (encore textuel) ». Il faut pourtant se résumer sur un pareil
livre
. Pourquoi ne le dirions-nous pas ? C’est la plus
r, jamais il n’en a donné une preuve plus frappante qu’en écrivant ce
livre
, qui semble, ma foi ! n’avoir pas trois ans de fa
d’intelligence les démangeaisons qui prennent son auteur d’écrire. Ce
livre
est un diamant faux à trente-six faces. Faux en m
claquant si dru dans la préface, vous vous en souvenez : « Un pareil
livre
ne sera lu avec fruit que par des femmes honnêtes
te, à moi, je m’attendais à mieux… J’y ai cherché, tout le long de ce
livre
, qui n’est long que par la sensation, ce danger q
publique américaine, et peut-être à cause même de cela, il y avait un
livre
à faire… Le feu livre de feu Tocqueville ne suffi
t peut-être à cause même de cela, il y avait un livre à faire… Le feu
livre
de feu Tocqueville ne suffisait plus. En vain, le
force, cette inconséquence de mépris ? Une telle question est tout le
livre
de Xavier Eyma. Ce n’est pas purement et simpleme
tout le livre de Xavier Eyma. Ce n’est pas purement et simplement un
livre
d’histoire qui raconte. L’Histoire y est aussi es
Non pas ! Mais en un tour de plume et dès les premières pages de son
livre
, il l’a amnistiée, légitimée, posée triomphalemen
recommencer, avec des faits de plus et une expression différente, les
livres
que nous connaissions, et, franchement, ce m’a ét
et du clair, et je ne rencontrais, dès les premières lignes, dans le
livre
de Xavier Eyma, que ces contradictions charmantes
en a pour tous les goûts ! » Serait-ce donc là une destinée pour tout
livre
écrit sur l’Amérique, que la contradiction, la co
nté, de goût, d’admiration hautement et incessamment exprimée dans ce
livre
même, un apologiste très renseigné et très convai
, si j’avais, moi, à faire un pamphlet contre ce pays, c’est dans son
livre
que j’irais le chercher et que je le trouverais !
e ! Encore une fois, vient-elle de l’auteur ou vient-elle du sujet du
livre
?… D’où qu’elle vienne, c’est prodigieux, La cont
, c’est prodigieux, La contradiction est si pressée de naître dans le
livre
de Xavier Eyma, qu’elle arrive même avant le livr
de naître dans le livre de Xavier Eyma, qu’elle arrive même avant le
livre
! même avant la préface ! Le croira-t-on ? Elle e
des contresens ! III Toutes questions restées pendantes dans le
livre
de Xavier Eyma. Xavier Eyma ne creuse pas les cho
sme dû à la nature un peu molle de l’esprit de l’auteur, qui donne au
livre
de Xavier Eyma ce caractère incertain et chancela
ces petites lueurs clignotant dans ces brumes, savoir, en fermant ce
livre
de faits incohérents et d’opinions confuses, si l
avers les Constitutions ! IV J’ai discuté de l’Histoire avec le
livre
de Xavier Eyma et je n’ai pas fait de littérature
e récrire pour sa seconde édition. J’aurais dit que souvent, dans son
livre
, Florian pille Salvandy… Mais j’aime mieux finir
urais retourné. Au lieu de refaire ce qui est fait et même défait, ce
livre
sans conclusion de La Démocratie en Amérique, j’a
atie en Amérique, j’aurais fait, ou du moins j’aurais voulu faire, un
livre
hardiment intitulé : De l’aristocratie en Amériqu
ous, qui n’a pas d’antécédents historiques comme nous ! C’était là le
livre
que j’aurais demandé à Xavier Eyma. Une étude sév
vous ne relisiez pas trop. Prenez garde, quelque beau qu’il soit, au
livre
qui s’ouvre toujours de lui-même à la même page.
i-même à la même page. Géruzez disait : « Je crains l’homme d’un seul
livre
, surtout lorsque ce livre est de lui. » Craignez
uzez disait : « Je crains l’homme d’un seul livre, surtout lorsque ce
livre
est de lui. » Craignez un peu d’être l’homme d’un
rsque ce livre est de lui. » Craignez un peu d’être l’homme d’un seul
livre
, le livre fût-il même d’un autre ; ce n’est qu’un
ivre est de lui. » Craignez un peu d’être l’homme d’un seul livre, le
livre
fût-il même d’un autre ; ce n’est qu’une circonst
nscient, pour se comparer à soi-même. « Quel effet ferait sur moi tel
livre
dont j’ai été féru dans ma jeunesse » est une par
evoir les lieux autrefois visités, les amis autrefois fréquentés, les
livres
lus jadis, est une des passions du déclin. Or, c’
on ne sait qui. Les vieux amis paraissent un peu ennuyeux. Les beaux
livres
paraissent un peu décolorés. Pour ce qui est des
nuyeux, c’est peut-être qu’ils le sont devenus. Pour les lieux et les
livres
, ce ne peut pas être cela, et il faut bien que no
ble et plus imaginatif. » L’impression devant un paysage ou devant un
livre
dépend de ce qui y est et de ce que l’on y met. D
plus ? On ne sait. De tous les deux, à coup sûr. Or, ce paysage et ce
livre
ont certainement tout ce qu’ils avaient, moins ce
, mais sans méchanceté, et c’est la vérité même, devant un site ou un
livre
que l’on ne reconnaît plus. Quand un roman, qui v
’on a perdu. Non pas toujours ce qu’on a perdu. Il arrive que dans un
livre
on découvre, au bout de vingt ans, une foule de c
hoses que l’on n’y avait pas entrevues. Cela advient surtout avec les
livres
philosophiques, avec les livres de pensées. Si je
revues. Cela advient surtout avec les livres philosophiques, avec les
livres
de pensées. Si je désire vivre encore quelques an
e, et l’on s’en veut de céder à la curiosité, ce qui fait paraître le
livre
plus mauvais qu’il n’est réellement. C’est un fâc
qu’on a vraiment désir de retrouver. C’est une grande marque, pour un
livre
, d’excellence ou de conformité avec notre caractè
urt. [Le Constitutionnel, 18 septembre 1877.] I Ce n’est pas un
livre
nouveau, mais la reproduction d’un livre ancien d
877.] I Ce n’est pas un livre nouveau, mais la reproduction d’un
livre
ancien déjà, mais qui n’a point vieilli. De combi
ion d’un livre ancien déjà, mais qui n’a point vieilli. De combien de
livres
de cette époque flétrissante et sitôt flétrie peu
des détails, très digne de la courtisane dont il est question dans ce
livre
, — de la courtisane la plus courtisane de l’époqu
, ils peignent sur tout. Ce sont des merveilles de peinture que leurs
livres
sur le xviiie siècle, dans lesquels ils rappelle
pas des Assomptions. La Correspondance qu’ils ont publiée — car leur
livre
s’appelle Sophie Arnould d’après sa correspondanc
espondance est abominablement humiliante pour elle, l’héroïne de leur
livre
! Il y a des choses, il est vrai, dans cette Corr
délicats. » Ah ! Montesquieu avait raison, les gens d’esprit font les
livres
qu’ils lisent. Dans ces lettres de Sophie Arnould
esprit, puissancialisé par la causerie et qu’ils ont jeté dans leurs
livres
. Mais Sophie Arnould, qui ne savait pas l’orthogr
vais, Sophie Arnould ? C’est qu’elle a son cœur sur ses lèvres. » Les
livres
, les mémoires, — les espions du temps, — nous
it, mais un phénomène bien plus complexe ; car ils la font, dans leur
livre
, charmante de toutes les manières dont une femme
ux, plus de dégoût encore que de pitié. Tels sont les deux défauts du
livre
de MM. de Goncourt. Le regard qu’ils jettent sur
ttres vantées par eux outre mesure, et qui leur a fait intituler leur
livre
: Sophie Arnould d’après sa correspondance. L’opi
us regrettable que, s’ils l’avaient vue et s’ils l’avaient dite, leur
livre
y aurait gagné au moins un accent de tristesse, q
z. Leur Sophie Arnould, telle que la voilà, est certainement l’un des
livres
les plus brillants qu’ils aient jamais écrits, ce
ui brille qu’ils ne peuvent voir ce qui ne brille plus… Seulement, ce
livre
, tout de passion, n’a pas d’autorité. Eh bien, je
ie siècle est parti. Il n’y en a plus qu’un, qui aurait pu revoir le
livre
, et le livre est resté ce qu’il était. J’ai admir
t parti. Il n’y en a plus qu’un, qui aurait pu revoir le livre, et le
livre
est resté ce qu’il était. J’ai admiré, au commenc
re, qu’il ait conservé son bel éclat de vie et de jeunesse, — car les
livres
sont parfois plus heureux que les hommes, — mais
t qui nous font la mieux comprendre, à mesure que nous la perdons, le
livre
, œuvre éclatante et charmante, aurait pu devenir
erte de l’or, par l’abbé Falcimagne. [Le Pays, 7 mai 1854.] Voici un
livre
plus haut que toutes les littératures ! Ni poème
aient, selon nous, lutter en intérêt et en importance avec ce modeste
livre
écrit par un moine, traduit par un prêtre, et dan
de la vieille Europe, dont elle est peut-être la dernière rêverie, ce
livre
, intitulé, sans aucun éclat : Mémoires historique
iquer. Mais ce qu’on sait moins, ce qu’on n’explique pas et ce que le
livre
de Mgr Salvado nous montre avec une évidence nouv
clusion qui doit briller pour l’Angleterre à travers les faits que le
livre
de Mgr Salvado expose, est-il téméraire d’affirme
t seuls dans un temps plus ou moins éloigné. Tel est le grand côté du
livre
de Mgr. Salvado, tel est l’horizon voilé qu’il em
isme qu’achèvera l’avenir. Voilà surtout ce qui nous a frappé dans ce
livre
que la curiosité ne manquera pas d’ouvrir, mais q
ermera pour y penser et le rouvrir encore. Le bruit qui s’attache aux
livres
est une telle ironie, qu’il est difficile de prév
urope attendrie cette Mistress Edgeworth américaine, et placèrent son
livre
sous la protection d’une telle émeute de sensibil
r littérairement à l’Imitation de Jésus-Christ. Très probablement, le
livre
de l’évêque de Port-Victoria ne fera pas autant d
otestantisme. Au contraire, elle rayonne, complète et divine, dans le
livre
de Mgr Salvado. Quoiqu’il n’y soit pas question d
pas la haine et la colère, même la généreuse colère ! ait produit un
livre
d’un effet si puissamment doux. Du reste, est-il
e, est-il nécessaire d’en avertir ? En rapprochant pour une minute un
livre
d’une valeur presque impersonnelle, tant il est é
ent exister, et elle se désarme dans l’émotion et dans le respect. Le
livre
de Mgr Salvado est précisément un de ces poèmes d
ues sur l’Australie, à l’édification de nos âmes, qu’à nous donner un
livre
dans le sens livresque du mot, et cependant ce li
à nous donner un livre dans le sens livresque du mot, et cependant ce
livre
, et un excellent livre, riche d’observations de t
dans le sens livresque du mot, et cependant ce livre, et un excellent
livre
, riche d’observations de toute espèce et de notio
s ne pouvions rien déduire, parce que nous devions nous en défier. Un
livre
probe, savant et complet dans sa concision sévère
ais. Grâces en soient rendues à un pauvre missionnaire bénédictin, ce
livre
nécessaire, nous l’avons ! Mgr Salvado n’a pas ét
t que le chapitre le plus fantastique d’Edgar Poe. Ainsi complété, le
livre
de Mgr Salvado résume bien l’état des connaissanc
Et ce n’est point par l’unique raison qu’il n’y a pas d’amour dans ce
livre
. Il y a beaucoup de romans sans amour, et ce sont
que chose de plus grave à dire, — à le prendre comme une analyse leur
livre
n’est pas un livre d’observation exacte, précise,
rave à dire, — à le prendre comme une analyse leur livre n’est pas un
livre
d’observation exacte, précise, désintéressée et p
ions bien qu’ils avaient fait leur éducation et leurs études dans les
livres
et les choses du xviiie siècle, et qu’ils avaien
t c’est ce qu’ont fait MM. de Goncourt ! Il n’y a pas, dans tout leur
livre
de Madame Gervaisais, un seul mot d’insulte, d’ir
sme. Les esprits innocents, qui ne voient que les mots, trouveront ce
livre
aussi innocent qu’eux. Mais, allez ! pour qui voi
lez ! pour qui voit à travers les mots leur lumière, jamais il ne fut
livre
où l’idée catholique ait été plus réellement visé
’une caricature outrageante pour le catholicisme, — ou plutôt tout le
livre
est une caricature outrageante, et qui n’a demand
our la tracer, ni grandeur de talent ni grandeur de caractère. Triste
livre
et livre attristant, qui ne rachète par aucun gen
acer, ni grandeur de talent ni grandeur de caractère. Triste livre et
livre
attristant, qui ne rachète par aucun genre d’agré
jours où ils s’y gratteront la côte en mangeant leurs côtelettes, ce
livre
ne sera goûté avec plaisir chez personne. Quant a
plaisir chez personne. Quant au catholicisme, dont on espère par des
livres
pareils nous dégoûter, ou qu’on voudrait nous fai
on du Terrail du réalisme et du matérialisme. Eh bien, je l’avoue, ce
livre
de MM. de Goncourt, qui est la première marche su
a première marche supérieure de l’escalier menant et descendant à des
livres
comme ceux de Zola, m’a paru, en comparaison des
cendant à des livres comme ceux de Zola, m’a paru, en comparaison des
livres
de Zola, une composition d’une mesure, d’un gouve
llait montrer pour la faire haïr. Là est le défaut et le danger de ce
livre
. Edmond de Goncourt dit, dans sa préface, que le
n encore, et si elle cessait de l’être un jour, ce serait grâce à des
livres
comme celui des de Goncourt, qui sont très séduis
ux à ces façons de dire abaissées et vulgaires qu’on trouve dans leur
livre
et qu’on dirait empruntées à toutes les bohèmes d
charmants. Renée Mauperin, à part ce que je viens d’indiquer, est un
livre
d’imagination exquis. Littérairement, il est dang
langage), qui a leur donné quelquefois des vertiges. En ouvrant leur
livre
, on croit encore qu’ils vont y tomber, mais peu à
et des circonstances que je ne dirai pas, pour vous forcer à lire ce
livre
, un hasard comme il y en a tant dans la vie et qu
le amazone, nageuse et blagueuse, comme elle dirait elle-même dans le
livre
de MM. de Goncourt, et qui rentre dans la simplic
de leur roman, dans cette scène, originale et nouvelle, qui ouvre le
livre
, entré Renée Mauperin et son fiancé Reverchon, na
M. de Goncourt ne l’avaient pas commise, nous aurions certainement un
livre
plus profond, et plus cruel peut-être, mais, en d
e, mais, en déraillant, il est vrai, de notre sujet, nous avons eu un
livre
attendrissant et délicieux. Renée Mauperin, qui a
er, de bourgeois et de bourgeoisie là-dedans. Le seul bourgeois de ce
livre
, qui devait s’appeler La Jeune Bourgeoisie, c’est
viens, c’est un bourgeois… Si la sœur avait ressemblé à son frère, le
livre
aurait pu s’appeler La Jeune Bourgeoisie. Il aura
n, et Renée Mauperin, qui le nomme, n’est plus qu’une arabesque de ce
livre
, qui ne dit pas ce qu’il veut dire mais ce qu’il
ueillir. Je le fais bien tard, mais arrive bien qui vient de loin. Ce
livre
, que je n’avais pas lu, m’a donné une volupté d’e
ases et des descriptions de M. Zola dans sa Curée, et j’entre dans un
livre
clair, ému, sobre d’effets et de longueurs, et pe
réalisme dont nous voyons les œuvres dernières. J’ai signalé dans ce
livre
-ci ce que je regrettais d’en voir encore. Mais je
ganno s’y est probablement pris trop tard pour être poétique ; et son
livre
, dont le sujet était de la sentimentalité la plus
amais qu’à faire une momie d’un cadavre peint. Et c’est l’histoire du
livre
que voici. La vie n’y est point, la vie de l’inte
X C’est ce défaut capital d’invention qui frappe d’abord dans le
livre
de M. de Goncourt. La conception en était poétiqu
lisant, qu’il allait y être question, à la fin, d’amour fraternel. Le
livre
tout entier n’est qu’un hors-d’œuvre de la concep
ves, le romancier sans idées et sans plan se coule et se noie, sur un
livre
de trois cent soixante-dix pages il y en a soixan
clowns ou des acrobates avec qui on s’est mis en rapport en vue d’un
livre
à faire et de son exhibition immédiate ; manière
qu’on a pour M. de Goncourt, que Les Frères Zemganno sont un mauvais
livre
, échappé au talent de l’auteur. Il en a souvent b
u… Je n’aurais pas même insisté sur cet ouvrage, inférieur aux autres
livres
de l’auteur, quoique dans le même sentiment de va
u se repentir de cette bassesse d’inspiration et d’exécution, mais le
livre
, et surtout cette préface des Frères Zemganno, m’
punir. Évidemment, ceci est plus grave que l’apparition d’un mauvais
livre
isolé. C’est la disparition volontaire d’un homme
roirait-on si on n’avait pas sous les yeux l’étonnante préface de son
livre
? il se fait humblement le frère quêteur du docum
grandes personnes, ni aux toutes petites filles, pour faire un de ces
livres
de réalité et d’idéal comme la vie, que l’on appe
nsée d’écrire le roman de la comédienne, et cela pouvait être un beau
livre
, pourvu qu’il fût profond ; car c’était une idée,
âtre, mais, malgré l’exécration du dénouement qui brusque trop tôt un
livre
qu’il aurait fallu développer et creuser davantag
t particulièrement à l’amour. XV Car la question poignante d’un
livre
qui pouvait être si dramatique et si terrible est
fique, nous serons peut-être obligés de faire prochainement, dans les
livres
qui s’adressaient autrefois au cœur ou à l’esprit
nt humain, c’est ici le désordre et l’anormalité dans l’humain. En ce
livre
où, à travers des détails rarement jolis, comme,
un Byzantin de ce temps de nerfs, de mièvreries et de corruption. Son
livre
n’aura d’admiration que de la part de ceux qui ca
nul autre rayon ne peut plus s’ajouter ? En plaçant à la tête de son
livre
cette promesse d’un Corneille inconnu pris à même
, — et peut-être est-ce là aussi une des raisons déterminantes de son
livre
?… Le Normand a été attiré par la plus grande glo
mie immortelle. Mais cela a fait, certainement, sur Corneille, un bon
livre
de plus. Et je dis : un bon livre, — meilleur (da
certainement, sur Corneille, un bon livre de plus. Et je dis : un bon
livre
, — meilleur (dans un sens circonscrit) qu’il n’es
flamme s’attend à quelque chose de splendide. Elle s’attend à quelque
livre
de feu, poétique comme le poète qui l’inspire. Et
re de feu, poétique comme le poète qui l’inspire. Et tel n’est pas le
livre
de M. Levallois. Il fait tomber de haut l’imagina
e sais, poète à ses heures. L’auteur du Corneille inconnu a écrit son
livre
avec cette critique patiente, exacte, microscopiq
briller davantage, pour enfin avoir fait, qu’on me passe le mot ! un
livre
non pas gris, mais blanc, un livre innocent de to
r fait, qu’on me passe le mot ! un livre non pas gris, mais blanc, un
livre
innocent de toute violence. Le livre avait-il en
vre non pas gris, mais blanc, un livre innocent de toute violence. Le
livre
avait-il en vue quelque prix d’Académie ?… Il éta
partout, M. Levallois est-il ici dans les profits de sa finesse ? Un
livre
plus impétueux et plus éclatant que le sien l’aur
on nous, malheureusement pour lui. Il n’échouera pas, quoique avec un
livre
substantiel et de qualités excellentes, mais qui
tre bien donné de garde d’écrire sur Corneille (sur Corneille !!!) un
livre
intense, mais je suis sûr qu’il l’aurait pu… I
ue bon, — mais il est très bon, — quand je le voudrais beau. C’est un
livre
érudit, où rien n’est oublié, et qui ajoute la vé
ita le plus ce nom d’un homme, n’est certainement pas traité, dans ce
livre
, avec le mépris strident qu’il mérite, mais M. Ju
a coupé cette corde, et le génie a été sauvé et il a reparu dans son
livre
. Toute cette partie de son ouvrage est irréprocha
grand Corneille est égal à la gloire de l’autre moitié. Le mérite du
livre
de M. Levallois n’est point de ressusciter un phé
de nous en faire admirer les beautés depuis longtemps inaperçues. Le
livre
de M. Levallois est un véritable Cours de Littéra
aient taillé un petit Corneille de rhétorique dans le grand. Après le
livre
biographique et critique de M. Levallois, ce ne s
Feuillet de Gonches29 I La date de ce
livre
est de circonstance ; le livre, non. Publié au co
t de Gonches29 I La date de ce livre est de circonstance ; le
livre
, non. Publié au commencement de l’année, — pour l
me les bonbons et les polichinelles, et il pourra chanter, car un tel
livre
chante : Que Pantin serait content, S’il avait l
pas une chanson ! Mais ce ne sera pas tout son succès non plus, à ce
livre
qui joue aux étrennes. Le jour éphémère qui nous
porte ne nous l’emportera pas. Il doit rester. Car, au fond, c’est un
livre
. C’est un livre très réfléchi sous prétexte d’enf
emportera pas. Il doit rester. Car, au fond, c’est un livre. C’est un
livre
très réfléchi sous prétexte d’enfantillages, très
e plume à la Vergennes, fine et limpide, Feuillet de Conches écrit un
livre
de féerie. Feuillet de Conches, le chef du protoc
eçon aux puritains de la gravité et de l’étiquette de se permettre un
livre
émerveillant de merveilleux, comme dirait Rabelai
mme dirait Rabelais, pour l’instant aussi son père et son compère, un
livre
vermillonné et émerillonné comme pas un des livre
et son compère, un livre vermillonné et émerillonné comme pas un des
livres
les plus colorés de ce temps. Maintenant, étonnez
uillet dans les sujets qu’il traite, que nous trouvons encore dans ce
livre
inattendu, et que nous aurions voulu plus individ
ions voulu plus individuel. Avant tout, ce que nous cherchons dans un
livre
, et surtout dans un livre qui a l’honneur de s’ap
. Avant tout, ce que nous cherchons dans un livre, et surtout dans un
livre
qui a l’honneur de s’appeler « Contes », c’est la
l’a indiqué, en effet. Dans cette dédicace qui sert de préface à son
livre
, Feuillet nous a fait l’histoire de ces récits qu
de récits merveilleux et de légendes, tout ce qui nous vient par les
livres
nous vient diminuant. Au lieu donc de ces MM. Gri
comme cette servante de Perrault dont Feuillet nous a parlé dans son
livre
actuel, en supposant qu’elle ait existé, en suppo
er récit, le récit immédiat, cueilli n’importe où, mais en dehors des
livres
et de leurs abominables coquetteries, savantes ou
it des contes aujourd’hui et qui demain peut-être nous écrira quelque
livre
d’art ou d’histoire. Nous avons parlé de Rabelais
langue phénoménale que Feuillet rappelle en plus d’un endroit de son
livre
par la propriété pittoresque de l’expression, l’o
ement vaincu et enfoncé sur toute la ligne, n’est, d’exécution, qu’un
livre
mou et déclamatoire. Le prêtre catholique, peint
d’Aquin. Ce que c’est pourtant qu’une idée ! Il y a une idée dans ce
livre
; seulement, cette idée, qui pipe jusqu’aux Domin
nalité très inattendue s’il n’y avait dans la littérature du temps un
livre
beaucoup moins lu que ne le sera certainement le
re du temps un livre beaucoup moins lu que ne le sera certainement le
livre
de Feuillet, et qui commence aussi par un suicide
nement le livre de Feuillet, et qui commence aussi par un suicide. Ce
livre
, c’est L’Ensorcelée, dans lequel le héros s’envoi
corniches, quand on parle des choses du cœur, trouveront admirable un
livre
dans lequel, à l’honneur de la nature humaine, Be
le raison, du reste, c’est que le Borgia qu’on voulait mettre dans ce
livre
, en définitive n’y est pas ! Il y a du Feuillet,
! V3 Je vais me donner une sensation nouvelle. À propos de son
livre
: Un mariage dans le monde, je vais presque louer
t il le sera encore demain de la province. La province croit déjà aux
livres
de Feuillet. Il a eu, sans attendre, cette grande
e taille, avec ce sujet d’une réalité si commune, et nous avons eu un
livre
vrai. Mais de quelle vérité… N’importe !… Qu’elle
la couleur et du pinceau, car s’il y avait eu couleur et pinceau, le
livre
aurait été moins vrai. Pour faire ressemblante ce
es a vu tous !!! Et tout cela est très bien. Pour l’exactitude de son
livre
, il est excellent que Feuillet soit aussi tout le
ons lui préférer. Aussi ce n’est pas Un mariage dans le monde, que ce
livre
devrait s’appeler, mais Le Mariage dans le monde,
qui tient à sa personnalité d’écrivain. Jusque-là il n’était dans son
livre
qu’un homme de son livre, et cela donnait à son l
té d’écrivain. Jusque-là il n’était dans son livre qu’un homme de son
livre
, et cela donnait à son livre une perfection de vu
’était dans son livre qu’un homme de son livre, et cela donnait à son
livre
une perfection de vulgarité sous élégance commune
est peut-être destiné à quelque prix académique, s’est fait dans son
livre
le sauveteur de ce que ce grand connaisseur croit
oraliste plus râblé que cette badine de Feuillet, l’adultère, dans le
livre
, est fortement commencé. Pour en empêcher la cons
ssort pas nécessairement du mariage dans le monde qui est le sujet du
livre
, et dans lequel même un pareil dénouement détonne
mouvement intellectuel de chaque jour, ne peut passer sous silence un
livre
écrit par un homme d’une célébrité acquise et d’u
d’une célébrité acquise et d’une position faite, sous prétexte que le
livre
qu’il publie ressemble, plus ou moins, à tous ceu
elque chose, et j’aurais, je l’avoue, aimé à me taire sur son nouveau
livre
, parce que ce livre n’ajoute pas aux qualités de
rais, je l’avoue, aimé à me taire sur son nouveau livre, parce que ce
livre
n’ajoute pas aux qualités de son auteur et à l’es
veine sans déveine, — et qui ne s’ouvre pas les veines pour faire un
livre
, comme les affreux passionnés du génie, — pond et
ec Feuillet, de coup à porter… Cependant, ne vous y trompez pas ! ses
livres
ne sont pas des livres inachevés, négligés, indol
porter… Cependant, ne vous y trompez pas ! ses livres ne sont pas des
livres
inachevés, négligés, indolemment conçus ou écrits
qui ne se gêne pas avec un public dont il est sûr… Non ! ce sont des
livres
faits avec attention et soin, mais inappuyés, voi
tout ! ce qui tient à la constitution même de l’écrivain. Ce sont des
livres
qui ne sont pas sortis, qu’on distingue seulement
. J’ai vu le moment, dans Monsieur de Camors, si bien commencé, où le
livre
pouvait devenir un chef-d’œuvre, mais ce moment n
et elles ne sont pas rares, ces imaginations, — peuvent rêver sur ses
livres
et leur donner une valeur qu’ils n’ont pas, en ap
e, organisé, vivant, et ne sortant pas ! Voilà l’histoire de tous ses
livres
. Drame, roman, comédie, ils ne sont pas ce qu’ils
sarienne, et il n’y en a pas pour faire accoucher la pensée. Tous ces
livres
de Feuillet, manqués aux yeux de la critique exig
er aux estomacs faibles. Mais Octave Feuillet n’a point de houle. Son
livre
des Amours de Philippe bercera doucement les imag
oubliée par la raison qu’il n’y a que l’originalité qui cramponne les
livres
dans la mémoire des hommes. IX Les Amours
pe, qu’on croit nombreux et intéressants, puisque l’on en a timbré le
livre
; mais on est trahi par l’annonce fastueuse de ce
’est pas Alexandre), en comptant même celui qui le prend, à la fin du
livre
, pour la cousine dont il ne voulait pas au commen
i sa Jeanne de La Roche-Ermel, ni sa marquise de Talyas, ce sphinx du
livre
de l’auteur du Sphinx, ne sont des personnalités
e de ce temps, — si fort en paysages ! — et par ce côté-là encore son
livre
est mesquin une fois de plus. C’est à ce mot qu’i
ce pas Elle toujours ?… Quels que soient les mérites intrinsèques des
livres
d’Octave Feuillet, on ne peut nier qu’il n’ait da
a déjà longtemps que le nom, sign é en toutes lettres à la tête de ce
livre
, tout le monde le disait et le répétait ; car on
ui vivent dans son roman valent en intérêt celle qui est l’héroïne du
livre
indiquée par son titre. L’Orpheline de madame Pau
pheline de madame Paul de Molènes n’est pas assez en premier dans son
livre
. Elle lui a donné trop de rivales dans l’imaginat
jusque-là, avait été la sienne. Elle croise trois écheveaux dans son
livre
, et souvent elle les coupe quand, emmêlés, ils la
lexandre. Couper, c’est sa façon de démêler !… Voilà le défaut de son
livre
, et il faut bien le lui dire, puisqu’elle se dest
alassurée par la grâce des détails, qui sauve toujours tout ; car nos
livres
ressemblent à nos âmes, et c’est la grâce surtout
vec tout ce qu’il n’a pas et pourrait avoir, ce n’en est pas moins un
livre
qui va monter, d’emblée, au premier rang des prod
, il n’y a que la fierté d’une femme comme il faut, ayant horreur des
livres
modernes et des grossièretés de l’adultère, pour
eux autres et surgissant tout à coup d’entre ces deux autres, dans ce
livre
de l’Orpheline, et celui-là est véritablement exq
quis, il aurait pu être profond et superbe, s’il eût été seul dans ce
livre
, et si l’auteur, qui a des ongles assez beaux et
piquants de sa comédie des analyses de romancier, et elle a écrit un
livre
composite, qui n’est ni comédie ni roman, mais qu
mais enfin ce que cela est a suffi pour faire faire à Ange Bénigne un
livre
d’une saveur exquise dans sa gaîté mélancolique e
ec tout le luxe de ses accrocs. VIII Rien de délicieux comme ce
livre
! Rien de plus observé, de plus vrai, de plus min
ts ! Toutes les femmes qui ne sont pas des Bas-bleus voudront lire ce
livre
d’une femme qui n’est pas une bleue, et se plonge
e comédie d’homme. Depuis la première page jusqu’à la dernière de son
livre
, cette moraliste aimable, qui voit tout et qui so
comprenons et l’écririons. Et ce n’est pas assez encore d’appeler le
livre
de Monsieur Adam et Madame Ève simplement la comé
ve simplement la comédie du mariage. Il faut être plus précis avec un
livre
de pareilles nuances ! C’est la comédie de l’inti
que celle de Monsieur Adam et Madame Ève. Douglas Jerrold a publié un
livre
d’un titre expressif. Il l’a appelé hardiment : S
plaisant souvent, oui ! mais vulgaire, tandis que sous les rideaux du
livre
français, tout est aristocratiquement spirituel e
i ne se dément jamais. Assurément, il y a autant de distance entre le
livre
de madame Ange Bénigne et le livre de Jerrold qu’
il y a autant de distance entre le livre de madame Ange Bénigne et le
livre
de Jerrold qu’entre une pièce d’Alfred de Musset
succès, aura-t-elle à la scène la valeur de talent qu’elle a dans ce
livre
que nous avons le droit d’appeler aussi : Un spec
cle dans un fauteuil ? Je le crois, mais je ne m’en soucie ! J’ai son
livre
, et son livre me suffit pour la juger. Qu’elle en
uteuil ? Je le crois, mais je ne m’en soucie ! J’ai son livre, et son
livre
me suffit pour la juger. Qu’elle entre plus ou mo
réalité, est-il le Machiavel ou le Montesquieu de notre siècle ? Son
livre
: L’ancien Régime et la Révolution 29, justifie-t
sa pensée ? Tocqueville, l’auteur de la Démocratie en Amérique, — un
livre
dépassé et passée — s’est-il assez accru, s’est-i
ne lui a donc pas manqué. L’oracle y est-il ? Nous venons de lire son
livre
avec le respect qu’inspirent les choses que le te
ête des écrivains politiques du règne de Louis-Philippe, n’est pas un
livre
de conclusion, et n’annonçait guères que le logic
ocratie, pour ou contre le système américain, car il y avait dans son
livre
assez pour l’une ou pour l’autre de ces deux thès
ernement parlementaire et la notion de la république. Chacun, dans le
livre
en question, trouva des raisons et des faits en f
combinaisons des hommes. Dans de telles circonstances, pour faire un
livre
qu’on puisse lire sur l’ancien Régime et la Révol
que nous ne soyons pas encore entrés dans la Révolution française, le
livre
de Tocqueville se distingue par l’ancienne manièr
Elle n’était pas neuve. Granier de Cassagnac l’avait attaquée dans un
livre
que tout le monde a lu et où elle était abordée a
à la garantie des fonctionnaires ! Cette idée, la master-piece de son
livre
, est résumée dans l’avant-dernier chapitre, et vo
, le même incertain, le même joueur d’escarpolette éternelle. Dans ce
livre
-ci on rencontre de nouveau la faculté qui voit su
es qu’on peut discuter. Mais il a toujours celles qui s’excluent. Son
livre
est un kaléidoscope qui se retourne de deux maniè
hinx a trop peu d’une tête et qui lui en met deux ! III Mais ce
livre
a-t-il même la prétention d’être une histoire ? N
ns de tortueuses circonlocutions de prudence et à se retirer dans des
livres
sur des sujets indifférents, à ce qu’il semble, e
égé par la cuirasse transparente et sûre des allusions. Est-ce que le
livre
sur la France de Tocqueville ne serait pas le pen
que le livre sur la France de Tocqueville ne serait pas le pendant du
livre
de Montalembert sur l’Angleterre, et ne cacherait
lité contre le présent que de justice pour le passé ? Quand on lit ce
livre
, qui ne monte pas plus haut que le dépit et que l
pris est mérité. Or, de son propre aveu, à deux lignes de là, dans ce
livre
où toutes les affirmations se soufflettent, la li
dupe de leurs mensonges. Nous avons montré la valeur substantielle du
livre
de Tocqueville, soit qu’on le prenne pour un livr
r substantielle du livre de Tocqueville, soit qu’on le prenne pour un
livre
d’histoire indépendante écrit pour la postérité,
t un écrivain de troisième ordre, et, pour emprunter aux faits de son
livre
une image, il ne sortira jamais du tiers pour pas
ourte, fine, passionnée, sans grands événements extérieurs, un de ces
livres
dont le sens se perd un jour mais se retrouve l’a
un jour mais se retrouve l’autre, car il est éternel comme le cœur ;
livres
brefs, mais pleins, qui n’ont besoin pour intéres
d’un seul sentiment éloquemment exprimé. Certainement, ces sortes de
livres
ne sont pas les premiers, en fait de romans, dans
lement, après les chefs-d’œuvre, il faut compter pour les seconds ces
livres
spirituels dont le cœur humain fait le fond, qui
sons : Tant mieux ! Selon nous, c’est une raison de plus pour que son
livre
ait l’art et la vie. Dans ce livre, en effet, le
st une raison de plus pour que son livre ait l’art et la vie. Dans ce
livre
, en effet, le métier n’est pour rien, — le métier
ve, nous sommes au-dessus du métier. II De donnée, du reste, le
livre
est si simple que j’incline vers le souvenir pers
à coup, comme un verre éclate. Et pourquoi ? Pourquoi ? Voilà tout le
livre
et la question qu’il pose, mais à laquelle il n’a
t tourner l’œuvre et la lance. Après avoir savouré les détails de son
livre
, qui sont jolis souvent et parfois touchants, apr
onné de cette rupture peu intelligible qui vient brusquement clore le
livre
, et on voudrait se l’expliquer. Est-ce la situati
û. Voilà ce sur quoi il n’a point assez appuyé, et ce qui a ôté à son
livre
tout sens profond en nature humaine et aussi en m
l’esprit, qui a soif de clarté, l’esprit impatienté peut-il fermer le
livre
mécontent, inassouvi, et regrettant l’intérêt qu’
re et l’émotion que l’auteur a su lui donner. Tel est le défaut de ce
livre
, et ce défaut est assez grave pour qu’un incontes
énouement, qui doit être l’émotion suprême et en même temps l’idée du
livre
, agrafant l’esprit et ne Lâchant plus le souvenir
amille desquels appartient ce genre de roman. Eh bien, demandez à ces
livres
palpitants l’émotion passée, demandez-leur l’idée
n’est cependant qu’une observation supérieure. Il y a un mot dans le
livre
de Gourdon qui pourrait être appliqué à son procé
la flamme jaillit d’un feu bien fait. Ce feu bien fait devait être le
livre
de Gourdon, dont la main naturellement était fort
toujours de la littérature. Elle en repose même quelquefois. Après le
livre
d’Édouard Gourdon, nous voulons en examiner un qu
a rien de littéraire, et qui n’en mérite pas moins, comme beaucoup de
livres
qui ne sont pas les moins précieux parmi les livr
comme beaucoup de livres qui ne sont pas les moins précieux parmi les
livres
, d’arrêter un instant le regard d’une Critique qu
nconnus dont de Vigny ne nous a donné que les officiers dans son beau
livre
de Grandeur et servitude militaires. Élevé par so
aine commun, tout autant que si ce domaine était immobile. Le moindre
livre
de voyage écrit… même par un grimaud, peut être i
aut, sous peine de ne rien apprendre et de ne pas intéresser, que les
livres
de voyage soient écrits par des esprits d’un ordr
s besoin, du reste, de s’en aller en Amérique pour en revenir avec un
livre
et se faire lire du public français. Il était lu
ence, de la difficulté nouvelle que l’on trouve maintenant à faire un
livre
de voyage ? Le sien, qu’il appelle une promenade,
?… C’est là, en effet, ce que nous sommes en droit d’attendre de tout
livre
de voyage, s’il ne se réduit pas à n’être que de
Amérique, qui est partout daguerréotypée par tant de mains et tant de
livres
, éternellement prise par le même côté et dans la
t le reproche que nous faisons à J.-J. Ampère sur le fond même de son
livre
. Il montre l’Amérique ; il ne nous l’apprend pas.
il est suffisant pour ce qu’il va chercher et rapporter. La forme du
livre
est facile, et elle serait agréable si l’auteur,
ison. De telles leçons nous font rentrer trop vite en classe, dans ce
livre
de vacances où çà et là le bonnet du professeur,
xamen forcément rapide, en regard de la Promenade en Amérique, est un
livre
beaucoup moins cavalier de ton, beaucoup moins be
épuisée, et qui se remue comme si elle était immortelle, donnent à un
livre
de voyage en ce pays un intérêt de hauteur d’hist
nt pas à certains visages expressifs, — telles sont tes qualités d’un
livre
sans prétentions et dont l’auteur, d’un goût parf
es ! il est impossible de moins se surfaire et de mieux apprécier son
livre
tout en l’expliquant… Seulement, la Critique litt
ire, qui voit les facultés où elles sont et qui lit les feuillets des
livres
qui n’ont jamais été écrits, regrette que des int
essions ! III Ce Voyage en Orient nous conduit naturellement au
livre
d’Édouard Salvador, qui porte aussi ce grand nom
ille et non pas l’Orient qui est la pensée première et centrale de ce
livre
; c’est Marseille, la clef du monde dans le prése
uvement, l’horizon, l’expansibilité des hommes de race voyageuse. Son
livre
l’atteste par ses qualités et par ses défauts. Ce
une telle illusion ; nous la laisserions tomber d’elle-même… Mais le
livre
n’est, au fond, que l’expression éloquente, et pa
Est-ce de l’invention, ou n’est-ce que du souvenir ?… Mais voici un
livre
qui n’a pas de prétention littéraire, et qui est
qu’il y a de plus rare et de plus savoureux en littérature ! C’est un
livre
naïf et presque d’une ingénuité de génie… Et c’es
e a caché son sexe. Or, voilà le seul reproche que j’aie à faire à ce
livre
de tant de naturel : c’est de ne pas être signé n
mme titre, et on évitait de faire l’homme sur la première page de son
livre
. On évitait ce ridicule du temps de faire l’homme
uite, dont c’est la manie ! Alors, il n’y avait plus de tache dans ce
livre
pur. Il n’y avait plus de petite tache bleue dans
he dans ce livre pur. Il n’y avait plus de petite tache bleue dans ce
livre
blanc, — blanc comme l’hermine ; mais que cette p
ion de faire cette construction enragée et endiablée qu’on appelle un
livre
, et ne voulant que se faire plaisir à elle-même e
e ! Rappelez-vous Le Bouscassié, de ce vigoureux paysan de Cladel. Ce
livre
, qui cache un art profond sous sa rude écorce, a
ccès et ne l’a pas épuisé. Il a réussi, comme réussiront toujours les
livres
vrais dans les sociétés décadentes qui meurent de
ernières cartouches et à ses dernières balles mâchées, reviennent aux
livres
qui apportent la sensation rafraîchissante du nat
de toutes les senteurs naïves et parfumées d’un pays. Dans un de ses
livres
les plus vantés par les esprits faux qui ont fait
e, plein de fautes de grammaire française, mais exquis ! Et si un tel
livre
, qui à toute page fait oublier qu’il en est un, n
le à la Critique, qui a toujours la main un peu rude, de toucher à ce
livre
, si peu livre, et qui n’a de livre que le petit a
ue, qui a toujours la main un peu rude, de toucher à ce livre, si peu
livre
, et qui n’a de livre que le petit arrangement (le
main un peu rude, de toucher à ce livre, si peu livre, et qui n’a de
livre
que le petit arrangement (lequel n’a pas dû infin
fois jusqu’à l’épique, Léon Cladel publie à l’instant même un nouveau
livre
, de l’haleine du premier, plein de rutilance et d
ule, mais il a mis : « Mes paysans » , qui dit nettement que dans ses
livres
il ne s’agit exclusivement que des paysans de son
pluie se battaient à qui serait le plus puissant » . Eh bien, dans ce
livre
, le sentiment et le coloris se battent à qui sera
e saint Bartholomée Porte-glaive — un nom de tableau bien plus que de
livre
— n’est, à exactement parler, ni un inventeur dan
à une plume trempée dans le vermillon, rivale acharnée du pinceau. Ce
livre
éblouissant n’est pas un livre fait avec les comb
millon, rivale acharnée du pinceau. Ce livre éblouissant n’est pas un
livre
fait avec les combinaisons propres à tout livre,
ouissant n’est pas un livre fait avec les combinaisons propres à tout
livre
, mais un tableau pris du pied des choses, presque
rofesseur de Duruy contre l’ignorance ! il croit à la lumière par les
livres
! il veut, lui aussi, l’instruction obligatoire,
re, cette instruction qui n’exalte que l’orgueil et jette l’homme aux
livres
comme l’enfant à l’eau ! et il ne voit pas que l’
sent la métaphysique qui s’ignore… Et faites le jeu vous-même sur son
livre
, et voyez si Cladel est autre chose qu’un peintre
e chose qu’un peintre ; mais un peintre d’une force infinie ! Dans ce
livre
, le républicain méprise hautement tout ce que les
omprend la diversité, ne veut pas de la monotonie égalitaire. Dans ce
livre
encore, le libre penseur est épris des mœurs que
rité. Le républicain et le libre penseur apparaissent encore dans son
livre
, mais ils s’y noient dans la couleur au fond de l
n ! IV Signalons en finissant que la Fête votive est le premier
livre
littéraire, esthétique, désintéressé, qui paraiss
sse depuis nos malheurs, et surgisse au-dessus de ce fourmillement de
livres
intéressés, publiés sur la guerre par des générau
essein d’aller, ne supportera, sans en souffrir, l’insignifiance d’un
livre
qui n’était pas un livre, d’ailleurs, écrit pour
tera, sans en souffrir, l’insignifiance d’un livre qui n’était pas un
livre
, d’ailleurs, écrit pour le public, et dont la méd
nt, je vous assure, ces Œuvres et Correspondances inédites ! Dans les
livres
écrits pour le public, il y a toujours — indépend
; mais dans une correspondance, non ! Tant vaut l’homme, tant vaut le
livre
. Le sujet, c’est l’homme même qui écrit. C’est sa
à ce qu’on revienne de l’homme à l’auteur et de la correspondance aux
livres
, pour commencer une réaction à laquelle personne
nd, plus tard, il retomba dans la vie privée, il repartit d’un second
livre
, qui eut un succès moins éclatant que le premier,
une mort prématurée — ne lui a pas permis d’achever. Ainsi, avec deux
livres
, avec ce mince bagage de deux livres, dans un tem
rmis d’achever. Ainsi, avec deux livres, avec ce mince bagage de deux
livres
, dans un temps où l’abondance de la production in
mmes et sans facettes ! Il n’est que cela, en effet, et même dans ses
livres
, qu’il travaillait et retouchait beaucoup, comme
tique Montesquieu n’avait pas, lui ! que dans les mots. Dans tout son
livre
de la Démocratie, écrit dans la force de la jeune
ce n’est pas par l’observation et la quantité des observations que le
livre
de la Démocratie défaille, c’est par la tenue des
i pris en toutes choses et gardé, c’est enfin par tout ce qui fait un
livre
fort et grand. Cette Correspondance, dans laquell
ctoire, atteste à quel point son esprit tout entier ressemblait à son
livre
. On y voit que ce démocrate de raison, qui veut c
s grand dans ces Œuvres inédites et cette Correspondance que dans les
livres
officiels, écrits laborieusement pour le public,
s porte partout, jusque dans ses lettres, où il a gardé le pli de ses
livres
et où je ne trouve aucune des qualités qui font d
nt valoir, par le détail de l’observation (son seul mérite réel), les
livres
qu’elles rappellent par leur langage raisonnable,
r et sans éclat, sur une question mise à l’étude, caractère propre du
livre
de la Démocratie en Amérique, qui ne fut jamais p
3, cette Correspondance devient uniquement la garde-robe des idées du
livre
qu’il méditait alors sur l’Ancien Régime et la Ré
ées, pêle-mêle, accrochées au porte-manteau, attendant la toilette du
livre
qui leur donnera tout ce qu’elles peuvent avoir d
icain ! Voilà pour la forme, c’est-à-dire pour ce qui fait la vie des
livres
et leur durée, quand les idées sur lesquelles ils
février 1857] I C’est une chose assez rare, dans ce temps, qu’un
livre
spécial de philosophie. La Philosophie manque d’i
ie manque d’interprètes. Elle est partout, circulant dans beaucoup de
livres
, comme certains poisons circulent dans le sang, m
resté essai de philosophie par Lamennais, on n’a plus vu que quelques
livres
de morale sans autorité et quelques maigres monog
a remplacer. La bonne volonté de la Critique d’étendre son examen aux
livres
de philosophie pure lui est à peu près inutile. I
’intelligence, — de l’intelligence in se, comme disent les Allemands.
Livre
grave, qui se fronce et se donne un mal terrible
es plus beaux esprits philosophiques contemporains. Quant à ce second
livre
, il n’a pas le ton du premier. Il n’est pas grave
l’intelligence, de M. Doublet, a été faite suivant une méthode, et le
livre
des Philosophes français nous donne, pour conclus
nne, sans avoir l’air d’y tenir plus qu’à tout le reste, ce singulier
livre
. Or, ces méthodes connues déjà, reprises cent foi
et et Taine doivent être deux jeunes gens. On le sent en lisant leurs
livres
. Mais nous apportent-ils l’un et l’autre une si g
uelques mots, cette histoire de l’intelligence. Tel est le fond de ce
livre
dans lequel un esprit, fait pour mieux que cela,
III Certes, quand on touche de pareils résultats, quand on lit ce
livre
laborieux dans le rien où l’abstraction met le mo
lettré, le docteur ès lettres et l’élève de l’École Normale, avec son
livre
des Philosophes français au dix-neuvième siècle,
t le témoignage le plus frappant et le plus éloquent de ce mépris. Le
livre
de M. Taine est effectivement, sous des formes qu
crit des articles de petits journaux (c’en est un de 362 pages que ce
livre
), on n’a traité avec un laisser-aller plus irresp
vérité ! Mais ce que nous ne pouvons nous empêcher de blâmer dans le
livre
de M. Taine, c’est le manque absolu de sérieux et
appliquait à l’auteur des Philosophes français un des procédés de son
livre
qui consiste à changer un homme de place, — à fai
espect dans sa pensée, ce serait pour Condillac et pour Voltaire. Ses
livres
de chevet doivent être la Langue des calculs et C
doivent être la Langue des calculs et Candide : Candide pour lui, son
livre
de couchette, — et la Langue des calculs pour les
uleux. Il faut bien le dire, c’est le matérialisme aussi qu’exhale le
livre
de M. Taine. Il n’y est pas formulé, mais il y es
le rire qu’on affecte d’y faire entendre. Déjà à propos d’un premier
livre
sur La Fontaine, nous avons conseillé à M. Taine,
elle, quand je signalai l’un des premiers, si ce n’est le premier, le
livre
d’un inconnu (Revelière), intitulé magnifiquement
eveli… Eh bien, je vais avoir ce bonheur encore en parlant d’un autre
livre
, non moins substantiel, non moins fort d’observat
on et de raison que celui de Revelière, et aussi non moins ignoré… Ce
livre
s’appelle : Les Philosophes et la Philosophie, et
plus honorable et plus essentielle. C’est celle de l’esprit de leurs
livres
. L’un fait en histoire ce que l’autre fait en phi
e la Monarchie française est mort dédaigneux de la publication de son
livre
, qu’il savait, de conception et de sujet, impopul
moins impopulaire que le sien. Octogénaire imposant, qui a planté son
livre
, comme l’octogénaire de La Fontaine plantait son
losophes, les philosophes auxquels s’adresse plus particulièrement le
livre
de M. Athanase Renard. Mais, qui sait ? ils seron
doivent l’être les hommes à qui s’adresse plus spécialement aussi le
livre
superbe de Revelière… La raison de cela ne vient
ussi le livre superbe de Revelière… La raison de cela ne vient pas du
livre
. Elle vient de ce que les premiers sont des philo
que qu’il vient de faire de la Philosophie moderne. Il a intitulé son
livre
, avec une profondeur peut-être inconsciente, mais
vec des aptitudes philosophiques d’une spécialité supérieure. Dans le
livre
qui touche à tant de choses et qu’il a publié, il
nase Renard, dont j’ignore la valeur comme médecin, apparaît dans son
livre
comme un robuste penseur solitaire, et ce qui éto
r Athanase Renard, qui les a discutées dans la partie critique de son
livre
, en a montré le creux et fait voler au loin la po
christianisme du Dr Athanase Renard, qui soumet respectueusement son
livre
à l’examen et à la décision de l’Église, mais il
phes et la Philosophie, n’oublions pas que partout ailleurs, dans son
livre
, il reste l’homme irréprochable de ce Spiritualis
arrachant ! N’oublions pas que l’ouvrage du Dr Athanase Renard est un
livre
de discussion et d’analyse plus qu’un livre de th
Dr Athanase Renard est un livre de discussion et d’analyse plus qu’un
livre
de théorie, et que l’histoire et la description d
us de place encore que la philosophie. Une des plus belles parties du
livre
en question est l’histoire de ce sens commun et m
par une corruption de deux siècles, le plus redoutable auxiliaire. Le
livre
du Dr Athanase Renard a été pensé pendant des ann
le têtard du monstre actuel ! Il faut lire toutes les discussions du
livre
du Dr Athanase Renard, pour avoir une idée de sa
e, qu’il nous suggère. Heureux peut-être ceux qui n’ont pas besoin de
livre
pour penser, et tout à fait malheureux évidemment
x extrêmes, et c’est le cas, je pense, de la plupart d’entre nous, le
livre
, ce petit meuble de l’intelligence, ce petit inst
que nous pensons, alors que nous ne pensons peut-être pas du tout, le
livre
est un ami précieux et bien cher. Ne nous dissimu
olitesse, aussitôt qu’il nous ennuie. C’est une grave erreur ; car un
livre
peut nous irriter par son bavardage, et en même t
chose de très fin qu’il serait fâcheux d’avoir perdu. Bien souvent un
livre
est tel qu’on voudrait que quelqu’un, qui fût vou
les pages d’une incontestable inutilité. On a dit que du plus mauvais
livre
on peut tirer quelque chose de bon et que par con
ais livre on peut tirer quelque chose de bon et que par conséquent un
livre
est toujours un ami et un bienfaiteur, et l’on a
ours un ami et un bienfaiteur, et l’on a pu citer en l’appliquant aux
livres
, cette ligne de Montaigne : « Il sondera la porté
suis pas tout à fait sûr. Il est plus facile d’être assoté par un sot
livre
que de le rendre intelligent ou de le faire servi
e faire servir à son intelligence par la façon dont on le lit. Le sot
livre
impose, étant très souvent goûté par une multitud
i est la seule condition à laquelle il deviendrait de profit. Donc le
livre
n’est pas toujours un bienfaiteur ; il n’est pas,
che toute action, elle s’oppose à tout emploi énergique de la vie. Le
livre
est un moly qui empêche les hommes de devenir bêt
tres et qui se relayent pour vous empêcher de prendre connaissance du
livre
que vous venez d’ouvrir. Il me répondit qu’il ava
dividu et l’État 27, a ajouté une préface à la seconde édition de son
livre
. Travaillée avec beaucoup de soin et surtout écri
e a la prétention d’être une réponse aux objections qu’a soulevées le
livre
qu’elle précède. Toutefois ce n’est pas une de ce
, tout en signalant les faussetés, les confusions et le danger de son
livre
de l’Individu et l’État. Selon nous, Dupont-White
is qui peut-être sortirait. Pourquoi, dans cette seconde édition d’un
livre
qui ressemble bien plus à la glaise énergique d’u
on n’a pas été longue ! Dupont-White n’a rien changé aux idées de son
livre
. Sa préface atteste, au contraire, cet enfoncemen
les individualistes, auxquels Dupont-White répond uniquement dans son
livre
et qu’il n’éborgne pas ; car, pour éborgner quelq
oser, s’il n’était pas un risible étreigneur de nuées, c’est, dans un
livre
comme celui-ci, la plus grande longévité possible
sément de Genève, il entend par l’État la France. Si l’État, dans son
livre
, ne veut pas dire la France, il ne dit rien. Or,
les bassins faussés de sa balance. En vain, quand nous examinâmes son
livre
de l’Individu et l’État, lui avions-nous indiqué
lus complet. Jamais plus infortunée théorie ne tendit, par-dessous un
livre
, une main plus faible aux sociétés secrètes et au
revoir à travers les indécisions, les confusions et les ténèbres d’un
livre
dont nous avions noté avec espérance quelques écl
haut. Malgré son amour pour l’État, ce mystère des mystères dans son
livre
, cet incompressible persistant qui disparaît à ch
idu. Or, ici, la question de l’État, qui est toute la question de son
livre
, vient de nouveau se poser à propos du progrès, e
-il pas de plus désespéré. Dupont-White a enterré, dans la préface du
livre
qu’il réédite, un avenir qui aurait pu être beau.
r d’un esprit qui a le sens pratique et résolu des choses, et dont le
livre
(s’il l’était pas une étude de rhéteur) devait êt
ée, si elle existe, ou qu’il n’a pas su lui forger. Pratiquement, son
livre
n’est pas. À qui l’appliquerait on ? Qui pourrait
, il n’y a rien compris. Quand il dit « l’État », tout le long de son
livre
, impossible de croire qu’il la nomme et veut parl
nt l’effet maintenant de ces roses qu’on a mises entre les pages d’un
livre
et qu’on y retrouve aplaties, jaunies, n’offrant
ques cris passionnés du cœur dans quelques beaux vers et fait un vrai
livre
de femme par lequel elle vivra, parce que c’est u
fait un vrai livre de femme par lequel elle vivra, parce que c’est un
livre
de femme, pur de tout bleuisme. Elle écrivit ces
avait pas, Mme Sophie Gay a, comme sa fille, voulu une fois faire son
livre
de femme, — un livre dans lequel la prétention vi
Gay a, comme sa fille, voulu une fois faire son livre de femme, — un
livre
dans lequel la prétention virile et l’imitation d
tuent le bas-bleuisme, — pouvaient n’être absolument pour rien, et ce
livre
, dont le titre frappe au milieu des autres titres
-dire de la grâce sincère et, à force de finesse de la profondeur. Un
livre
sur le ridicule est, en effet, un ouvrage de femm
du Moqueur amoureux, — un joli sujet qu’elle a manqué aussi, — et son
livre
fut une moquerie. Mondaine et pédante, superficie
nt les hommes d’être heureux », et voilà le thème qu’elle brode ! Son
livre
n’a rien de philosophique. C’est une mystificatio
gence de son lecteur, qui est la meilleure raison à donner contre son
livre
. Les hommes sont très lâches, je le sais, mais il
uand ils s’attendaient à la marque d’estime d’une vérité. Le titre du
livre
en effet promet une idée que le livre ne tient pa
stime d’une vérité. Le titre du livre en effet promet une idée que le
livre
ne tient pas. C’est que Mme Gay est incapable de
réablement se moquer d’eux. Telle est, en effet, la donnée frivole du
livre
de Mme Sophie Gay. Je l’ai déjà signalée, mais je
nheur des gens ridicules qui rappelle, du reste, un peu trop un autre
livre
, le livre de M. Necker, intitulé : le Bonheur des
gens ridicules qui rappelle, du reste, un peu trop un autre livre, le
livre
de M. Necker, intitulé : le Bonheur des sots ! Fa
c’est là ce qui manque le plus aux ridicules de Mme Sophie Gay ! Son
livre
, qui contient à peu près une vingtaine de types d
ut le monde peut, en se baissant, ramasser à ses pied, et le style du
livre
n’en fait pas, certes, des pierreries ! C’est ce
ieillissant. Mais cette originalité-là, elle ne l’a pas mise dans ses
livres
. Elle avait contracté, sur ses derniers jours, un
om, et qui s’en est allée de plus en plus s’éteignant à chacun de ses
livres
qui suivirent le premier ? Voilà ce qu’on pouvait
e premier ? Voilà ce qu’on pouvait se demander à propos de ce nouveau
livre
que M. Renan publiait. Celui-ci n’est plus — comm
publiait. Celui-ci n’est plus — comme vous le voyez à son titre — un
livre
d’histoire, de linguistique et d’exégèse ; c’est
titre — un livre d’histoire, de linguistique et d’exégèse ; c’est un
livre
de philosophie, qui a cela de piquant peut-être q
pas un aigle, Comme l’ont dit quelques-uns, par reconnaissance de son
livre
insolent contre notre Dieu ! Un reptile très soup
et il marcha là-dedans, comme si lui-même les avait cousues. Dans ce
livre
-là, voici bien d’autres pantoufles ! De même que
on donnait avec elles la savate à la philosophie ; car c’est avec les
livres
vains de ses philosophes que cette grande vaniteu
philosophie avec la science, se fait positiviste à un endroit de son
livre
, comme, à vingt autres endroits, il se fait autre
t de dissoudre tout, non comme un mordant, mais comme un liquide ! Ce
livre
-ci a plus que jamais cette liquidité qui noie tou
uyeux. Mais à quel prix !… Vous allez voir. III Et d’abord, son
livre
, dont la forme n’est pas nouvelle, atteste, jusqu
s… Cette fois, c’est celle de Platon, dans la forme extérieure de son
livre
, en attendant qu’il porte celle de bien d’autres
tendant qu’il porte celle de bien d’autres dans le courant de ce même
livre
, répétition d’idées connues, mais qu’il renouvell
iseau. » C’est Mascarille, à l’Académie ! Mais laissons le style. Le
livre
où de telles choses sont mises en termes si galan
ser la grande ! Mais la signification profonde et la portée voulue du
livre
est dans les certitudes. Et vous venez de voir ce
M. Berthelot, son ami et son compère, qui a fait en collaboration le
livre
que voici — deux têtes d’athées dans le même bonn
us irrémédiable des mépris ! Il est des gens qui, peut-être, après ce
livre
, comptent encore avec M. Renan et le trouvent un
Sand, cette forte jupe philosophique, comme on sait, avait fait à ce
livre
sa dernière révérence avant de s’en aller dans l’
entit ? Ou lui poussait-il même une ambition ?… Dans la préface de ce
livre
athée, qui n’a de certitude que l’athéisme et qui
biers que des bourbiers d’idées, pour réussir. Politiquement donc, le
livre
de M. Renan ne pouvait avoir plus de succès que d
s que de succès littéraire. Excepté les révérences de madame Sand, ce
livre
n’a rien ramasse… L’Institut lui-même, dont M. Re
Tenez ! ce sont deux membres de l’Institut, qui parlant, un jour, du
livre
de M. Renan, échangeaient cette opinion (étonnant
plat que le Naturalisme littéraire qu’il a précédé, s’attesta en des
livres
comme Julien l’Apostat, de M. Mesnard, et les tra
phe étouffait l’empereur, facile du reste à étouffer, avait son petit
livre
bleu comme les jeunes filles de ce temps-ci, qui
déclarations écrites à froid, — que M. Renan trouve très au-dessus du
livre
des Évangélistes et qui doivent durer quand le li
rès au-dessus du livre des Évangélistes et qui doivent durer quand le
livre
des Évangiles ne sera plus ; — c’est sur ces décl
Marc-Aurèle, dont il porte le nom, l’examen serait bientôt fait d’un
livre
qui partage la niaiserie d’un Sganarelle impérial
prit, il ne conclut pas. Il reste ce qu’il est. Mais, malgré lui, son
livre
est la reconnaissance implicite et inévitable du
église. Et la chose a paru si prodigieuse, que, par la publication du
livre
de Marc-Aurèle de M. Renan, quelques-uns de ceux
gnage plus d’impartiale et de foudroyante autorité. VII Tel ce
livre
, qui continue par un démenti tous ceux-là qui l’o
an, cela, vaudrait mieux peut-être, cela serait peut-être au moins un
livre
nouveau, une pensée inattendue, fût-elle une pens
e que nous avons vu tracassant de la queue et des cornes dans trop de
livres
, et toujours trop de la même manière, pour qu’il
Aussi, quand il voulut se mettre sur la sienne, prit-il l’espace d’un
livre
et fit-il la Vie de Jésus. À part le sacrilège du
ans toutes les grandes physionomies chrétiennes. Là encore, dans son
livre
de l’Antechrist, il rabaisse celles de saint Paul
volonté mais indécis, qui n’est pas même sûr de son athéisme, dans ce
livre
de l’Antechrist, dès les premières lignes, il app
e la poésie de son scepticisme : « Un trait, — dit-il encore, dans ce
livre
de l’Antechrist ; — un trait qui caractérise les
’imagination que le détracteur qui leur prend ce nom pour en tirer un
livre
, Néron est moins terrible, moins extraordinaire e
Voilà ce que je voulais seulement dire à propos de l’Antechrist, ce
livre
qui n’a pas monté d’un cran plus haut la réputati
saient pas grand-chose quand il était vivant et qu’il lançait quelque
livre
du fond de sa petite catacombe de la Bibliothèque
eaux sur un cadavre, pour croasser comme eux. Et l’on croasse sur ses
livres
, sur sa personne, sur sa causerie, sur ses ridicu
us les idiomes, Philarète Chasles, n’a pas laissé, en somme, un grand
livre
pense et voulu, construit avec art, ferme sur sa
rrait et ne se fixait pas, et qui a oublié de laisser derrière lui le
livre
un, profond et complet, qu’il était très capable
livre un, profond et complet, qu’il était très capable de faire, — le
livre
qui eût été un fût de colonne sur sa tombe effacé
u fond que des esprits fragmentaires, lesquels n’ont pas su mettre un
livre
debout, car l’Histoire de Port-Royal n’en est, ce
ts et surtout par les petites haines de l’auteur. Volupté est le seul
livre
de Sainte-Beuve, et il est mauvais. Les poésies m
il est mauvais. Les poésies malades de Joseph Delorme ne sont pas un
livre
: c’est moins ou c’est plus… Philarète Chasles n’
it avoir d’un beau massacre. Au lieu de les continuer, on a publié un
livre
posthume de Chasles qui n’ajoutera pas beaucoup à
Voyage, non plus à travers ses ennemis, mais à travers sa vie et ses
livres
. Comme ce titre pouvait s’appliquer à tous les ou
tous les ouvrages de l’auteur, qui n’a fait que voyager à travers les
livres
toute sa vie, et qui, même, sans les livres d’aut
que voyager à travers les livres toute sa vie, et qui, même, sans les
livres
d’autrui, n’en aurait pas probablement écrit un s
ir et précis, de donner un sous-titre à son titre, et il a appelé son
livre
L’Angleterre politique, — ce qui aurait parfaitem
générale et utilitaire, de spéciale préoccupation. Dans ses derniers
livres
, il est évidemment plus protestant et plus anglai
y être plus protestant, plus utilitaire et plus anglais que dans les
livres
espagnols ou italiens dans lesquels il a fait, se
n, serait de le rester. Or, puisqu’il écrit lui-même à la tête de son
livre
le mot « voyage », il aurait dû se rappeler qu’un
encore, et Chasles l’est, certainement, à plus d’une place, dans son
livre
sur l’Angleterre, mais il n’est pas le critique s
é ! Tel n’est point Philarète Chasles. Il se trouve dans ces derniers
livres
du talent, sans nul doute, mais du talent inférie
st diminué, rongé, anglaisé. Il n’y est plus le Chasles de ses autres
livres
, le merveilleux caméléon de vingt-cinq littératur
e et Montesquieu furent de ces esprits-là. Mais Chasles, lui, dans le
livre
sur l’Angleterre politique, est Anglais, moins la
tait Romain en continuant Salluste… Il l’est depuis l’Introduction du
livre
jusqu’à la Lettre de Louis Blanc sur l’Angleterre
evues, que Chasles, dont la gloire fut les Revues, a pourtant dans ce
livre
si courageusement caractérisées ! Il en connaissa
se et fasse loi et silence autour d’elle. Rien ne montre mieux que le
livre
de L’Angleterre politique la misère du journalism
ement) se détachaient en œuvre volontairement critique sur ce fond de
livre
trop énamouré d’Angleterre, et ce sont les chapit
testant, le libéral moderne, le haïsseur d’absolu tout le long de son
livre
, c’est cet absolu de Joseph de Maistre. Eh bien !
ienne, a reconnu la supériorité du jugement de J. de Maistre dans son
livre
d’acharnement sublime contre Bacon, contre cet ho
aulay, le whig, ni Philarète Chasles, Anglais jusqu’aux moelles de ce
livre
, ne pouvaient comprendre cela… Chasles, de pénétr
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