it où la lecture des auteurs serait remplacé par celle des historiens
littéraires
. Il avait même l’air de n’être pas fâché en disan
Cependant il faut s’entendre. Distinguons d’abord entre l’historien
littéraire
et le critique proprement dit. L’historien littér
tre l’historien littéraire et le critique proprement dit. L’historien
littéraire
doit être aussi impersonnel qu’il peut l’être ; i
emps d’après tout ce qu’il sait d’histoire proprement dite ; l’esprit
littéraire
et artistique d’un temps, ce qui est déjà un peu
qui est déjà un peu différent, d’après tout ce qu’il sait d’histoire
littéraire
et de l’histoire même de l’art ; mesurer, ce qui
éplu. Ce n’est là qu’une très petite partie du travail de l’historien
littéraire
, mais cela en donne une idée suffisante. Ce qu’il
rtirait complètement de son rôle d’historien. Il ferait de l’histoire
littéraire
, comme on faisait de l’histoire proprement dite a
out entière et l’inclinait à être une prédication morale. L’historien
littéraire
ne doit pas plus en user ainsi que l’historien po
ent, ni s’il sent. Le critique, au contraire, commence où l’historien
littéraire
finit, ou plutôt il est sur un tout autre plan gé
, ou plutôt il est sur un tout autre plan géométrique que l’historien
littéraire
. A lui, ce qu’on demande, au contraire, c’est sa
ritique. Peu s’en faut qu’il ne soit le contraire même de l’historien
littéraire
; tout au moins ils sont si différents que ce qu’
emps qu’on a compris la grande différence qu’il y a entre l’historien
littéraire
et le critique ; parce que, jusqu’aux dernières a
rce que, jusqu’aux dernières années du dernier siècle, les historiens
littéraires
croyaient avoir mission de critique et réciproque
celle de Nisard, est tout entière œuvre de critique et comme histoire
littéraire
n’existe pas, de telle sorte que l’auteur n’a rie
tout ; si bien encore que son livre, absolument manqué comme histoire
littéraire
, reste tout entier debout comme recueil de morcea
? Cela dépend précisément de la question de savoir s’il est historien
littéraire
, d’après la définition que nous avons donné de l’
littéraire, d’après la définition que nous avons donné de l’historien
littéraire
, ou s’il est critique, selon la définition que no
n la définition que nous avons donnée du critique. S’il est historien
littéraire
, il faut le lire avant de lire l’auteur, et s’il
’il est critique, il ne faut jamais le lire avant. S’il est historien
littéraire
, il vous donnera tous les renseignements qui vous
à très peu près rien. Il est donc prouvé qu’il faut lire l’historien
littéraire
avant l’auteur à qui vous voulez vous attacher. L
lait pas commencer par lire le critique. — Alors, lisons l’historien
littéraire
avant et le critique jamais ! — Pourquoi ? Lisons
téraire avant et le critique jamais ! — Pourquoi ? Lisons l’historien
littéraire
avant et le critique après. Après, c’est trop tar
ne méthode de lecture et de relecture. D’autre part, lire l’historien
littéraire
avant l’auteur est à peu près indispensable ; mai
à peu près indispensable ; mais il ne l’est plus de lire l’historien
littéraire
après avoir lu l’auteur ; ce n’est plus qu’un peu
cela, au temps actuel, c’est que jusqu’à présent tous les historiens
littéraires
, sans exception, je crois, ont prétendu être en m
est vrai, l’inconvénient est assez grave. Il cessera. Les historiens
littéraires
s’accoutumeront à n’être que des historiens, comm
omme les critiques à n’être que des critiques ; ou plutôt l’historien
littéraire
s’accoutumera à n’être qu’historien littéraire da
ou plutôt l’historien littéraire s’accoutumera à n’être qu’historien
littéraire
dans un livre d’histoire et à n’être que critique
faut, à mon avis, mettre entre les mains des écoliers les historiens
littéraires
, ceux des historiens littéraires qui ne font pas
es mains des écoliers les historiens littéraires, ceux des historiens
littéraires
qui ne font pas de critique — puisque tous en fon
avant les auteurs ; ou il faut faire aux écoliers un cours d’histoire
littéraire
, comme on leur fait un cours d’histoire et les pr
t les prier de ne lire que les auteurs dont, dans ce cours d’histoire
littéraire
, il leur aura déjà été parlé. Les choses s’arrang
ront, du reste, assez bien d’elles-mêmes, puisque le cours d’histoire
littéraire
invitera l’enfant à lire tel ou tel auteur dont l
iers lira naturellement les auteurs vers lesquels le cours d’histoire
littéraire
ou les historiens littéraires mis entre leurs mai
uteurs vers lesquels le cours d’histoire littéraire ou les historiens
littéraires
mis entre leurs mains auront dirigé leur attentio
i lu Sainte-Beuve qu’à vingt-trois ans. On nous donnait des histoires
littéraires
, qui, à la vérité, je l’ai assez dit, étaient mêl
ées de critiques, mais qui, après tout, étaient surtout des histoires
littéraires
. Le professeur, quand il nous donnait un devoir à
re nous savions un peu plus d’histoire proprement dite que d’histoire
littéraire
; nous n’avions pas lu Érasme ; mais nous connais
e. Elle est funeste en soi ; elle fait des sots ; elle fait en choses
littéraires
des hommes tout pareils à ceux qui, en politique
ain nombre d’écrivains les questions suivantes : On reproche aux prix
littéraires
de ne pas distinguer souvent l’originalité et le
nous dire si vous êtes de cette avis. 1º Êtes-vous partisan des prix
littéraires
? Jugez-vous que leur suppression soit désirable
s Bainville Voulez-vous que je vous dise ce que c’est que les prix
littéraires
? Ce sont des fondations pieuses en faveur de la
ce qu’il comporte… Fernand Divoire Êtes-vous partisan des prix
littéraires
? Oui. Jugez-vous que leur suppression soit dési
ous que leur suppression soit désirable ? Oui. Explication : les prix
littéraires
sont excellents ; ils sont un des très rares moye
emps qu’ils lui apportent un argent souvent bien utile. Mais les prix
littéraires
sont donnés en dépit du bon sens. Les Goncourt (j
nt au prix de la duchesse de Rohan… Voilà pourquoi, partisan des prix
littéraires
, je le suis aussi de leur suppression. On les rét
ne des lauréats. Henri Duvernois J’ai été un partisan des prix
littéraires
, alors que les prix étaient faits pour les œuvres
Corneille. Frantz Jourdain Je suis ardemment partisan des prix
littéraires
, mais je souhaite, avec non moins d’ardeur, … qu’
, si fier, si noble, si digne, si pointilleux, sur le point d’honneur
littéraire
, aurait jeté au feu son testament, s’il avait pré
er a timbale d’argent doré. Ernest Gaubert Pour parler des prix
littéraires
, comme des duels, il est parfois bon d’en avoir e
ur l’Universalité de la langue française a été écrit en vue d’un prix
littéraire
. J’ai failli faire un procès pour démontrer que c
s de la mort de Deubel, a entrepris une campagne contre certains prix
littéraires
. M. Pergaud a obtenu le Prix Goncourt, l’année où
terrible, ô Marges ! Que dire ? Évidemment, il y a une crise des prix
littéraires
, il y a des mœurs électorales, mais ça remonte à
arès ? Il faudrait méditer là-dessus lors de la distribution des prix
littéraires
pour, à la fois, ne point en tenir trop grand com
eux qui la donnent. Ces réserves faites, je demeure partisan des prix
littéraires
, si je considère qu’ils permettent tout de même d
ge d’oncle, larcin furtif dans la bourse d’un père avaricieux ou prix
littéraire
; tout est égal. C’est vous dire que « la façon »
res répugnantes. Cela est une question humaine, en un mot, et non pas
littéraire
Pour celle-ci, je viens de vous le dire : le plus
’écrire et de penser ? Alfred Mortier Je suis partisan des prix
littéraires
et je ne souhaite pas qu’ils disparaissent, au co
e choses, qui est conforme aux œuvres humaines, comment les tribunaux
littéraires
échapperaient-ils à la loi commune ? Assurément l
indigne, que pouvons-nous demander de plus ? Et d’autre part le prix
littéraire
apporte presque toujours un ou deux ans de sécuri
à des raisons suffisantes pour ne pas moquer, ni discréditer les prix
littéraires
. Il y a sans doute d’autres façons de venir en ai
cherche et qu’on les applique. Mais cela ne saurait empêcher les prix
littéraires
d’exister. Plus l’on fera pour les lettres et mie
article paru dans L’Homme libre, à propos de cette enquête : Les prix
littéraires
ne sont pas destinés à servir ceux qui les reçoiv
mnation portée en vertu des principes supérieurs ne fera que les prix
littéraires
aient vécus. Imaginez que le propriétaire d’une g
ut en s’assurant un renom de Mécène. Il lui suffira de fonder un prix
littéraire
. Et la rivalité ne sera pas moins âpre entre les
otre enquête seraient d’accord pour souhaiter la suppression des prix
littéraires
, ces prix n’en seraient pas moins offerts — ce qu
Cette possibilité implique un plus grand développement de la critique
littéraire
, et, surtout, un accroissement de son autorité. S
ous… Telle la récompense. Paul Reboux Je suis partisan des prix
littéraires
. Les écrivains qui, pour les obtenir, usent de pr
traiter comme des artistes ! D’autre part, il peut arriver qu’un prix
littéraire
soit décerné justement. Tout est possible. Lorsqu
êts équilibrés, raisonnables, et dignes d’approbation. Enfin les prix
littéraires
donnent aux directeurs de magazines et de journau
s. Jean Royère Je crois qu’on discutera pour ou contre les prix
littéraires
tant qu’ils existeront et même au jugement dernie
s à toucher. Mais quand bien même la majorité serait hostile aux prix
littéraires
?… On ne les supprimera pas. Alors ? À quoi bon ?
r à la démoralisation, déjà si accentuée et si grande, de nos milieux
littéraires
… À cette époque, j’écrivais encore des romans et
nt-ils même le droit de ne rien tenter pour se débrouiller ? Les prix
littéraires
, évidemment, ne vont pas qu’aux plus méritants. M
re… Paul Souchon Certes, je déplore aussi les erreurs des jurys
littéraires
et les mœurs électorales introduites dans la répu
iment utile. Pour ma part, je ne vois pas par quoi remplacer les prix
littéraires
qui, défectueux, discrédités, valent tout de même
ure. On irait presque jusqu’à juger désirable la suppression des prix
littéraires
, si l’on ne savait qu’elle est impossible, car on
ble importance. [Les adversaires] Après les partisans des prix
littéraires
, partisans qui, comme on a pu s’en apercevoir, ne
ont pas subi cet officiel arrosage. Je crois, cependant, que ces prix
littéraires
ont le tort d’orienter trop d’apprentis de la plu
our gens de lettres. Je n’estime pas que le régime sportif des coupes
littéraires
rehausse de beaucoup le niveau de la production i
dans les intervalles de notre besogne ; mais ne demandons pas à l’art
littéraire
de nous nourrir. Car il y a toute chance pour qu’
André Billy Ah ! oui, plût au ciel qu’il n’existât pas de prix
littéraires
! Mais ils existent et ils existeront encore long
se. Il faut vivre dangereusement. Pourquoi ce mot d’ailleurs : « Prix
littéraire
» ? Pourquoi « littéraire » ? C’est un « secours
sement. Pourquoi ce mot d’ailleurs : « Prix littéraire » ? Pourquoi «
littéraire
» ? C’est un « secours », âprement et piètrement
nt disputé. Édouard Ducoté Je n’ai jamais été partisan des prix
littéraires
, car j’estime que le bénéfice recueilli par le la
r livre est le livre primé. On peut souhaiter la suppression des prix
littéraires
, nuisibles également pour ceux qui les obtiennent
rroger de décider du mérite (!) des écrivains. Fatalement, ses prix «
littéraires
» devaient, comme ils font, représenter la forme
riodiques ou de théâtres, etc… (n’est-ce pas ce que tente l’Entr’aide
littéraire
?) La mesure initiale est la séparation de la Lit
donner un pourboire au grand homme annuel n’est pas heureuse. Le prix
littéraire
a créé le littérateur pour prix. Des jeunes gens
y Lavaud Vous avez bien voulu me demander ce que je pense des prix
littéraires
? Je les juge avilissants autant qu’inutiles. Avi
et, quand même à vous le donner. Je n’ai jamais été partisan des prix
littéraires
. Je ne les ai jamais compris et je me permets mêm
ffer le talent original : telle est l’œuvre des concours et des jurys
littéraires
. Tous les gens de bonne foi reconnaissent que les
ys littéraires. Tous les gens de bonne foi reconnaissent que les prix
littéraires
sont funestes à la littérature. Mais à ce mal que
milibus curantur. Et seule, cette médecine-là pourra guérir le monde
littéraire
de la maladie qui le ronge, l’empoisonne et le ri
clair J’ai souhaité, une seule fois dans ma vie, d’obtenir un prix
littéraire
dont j’avais alors bien besoin, étant très malade
gène Montfort Il serait vain d’insister sur rabaissement des mœurs
littéraires
produit par cette coutume nouvelle des prix. Au p
er fiers ? Gabriel Mourey Je ne suis pas plus partisan des prix
littéraires
que des prix artistiques. Je les trouve nuisibles
disant pas assez ! …………………………………………………………………………………………………………… Les prix
littéraires
sont la plus grande immoralité du siècle parce qu
une aumône… il n’y a plus besoin de nous parler du mérite. Le mérite
littéraire
n’a rien à voir avec la vie. En ces sortes de cho
ns des jeunes gens dupés) le fond vaseux que remue la trombe des prix
littéraires
, on serait absolument épouvanté du résultat obten
dicule. De quelle façon distribuer équitablement, utilement, des prix
littéraires
? Il n’y en a pas. L’écrivain qui tient absolumen
ent, réclame et argent ! Van Bever Êtes-vous partisan des prix
littéraires
? Non. Jugez-vous que leur suppression soit dési
lettres. Clément Vautel Vous me demandez mon avis sur les prix
littéraires
. Permettez-moi de vous dire en bon français, que
nt fort bien mis en lumière le mal que font à la littérature les prix
littéraires
. Les partisans des prix, eux-mêmes, ne les accept
a Jeunesse). Ces trois remarques viennent de trois partisans des prix
littéraires
. Les adversaires des prix songent, comme M. Van B
à ceux qui en bénéficient (Édouard Ducoté, Gabriel Mourey), les prix
littéraires
ont créé les littérateurs pour prix (Pierre Hamp)
Chapitre premier. Le problème des genres
littéraires
et la loi de leur évolution Dans sa préface à
: primitive, antique et moderne ; il distingue également trois genres
littéraires
successifs : la poésie lyrique, l’épopée, le dram
sait de vaincre Corneille et Racine. Ce fut une de ces « déviations »
littéraires
dont j’aurai à parler plus longuement. Mais enfin
épopée, drame. Enfin, en recherchant les rapports de cette évolution
littéraire
avec l’histoire politique et sociale, en remontan
faudra se débarrasser peu à peu de certaines habitudes de l’histoire
littéraire
, qui sont devenues des procédés superficiels. Plu
logique et esthétique. Enfin, et surtout, les rapports de l’évolution
littéraire
avec les conditions sociales et politiques appara
les et politiques apparaîtront avec une évidence telle, que les faits
littéraires
seront en quelque sorte le graphique du développe
viendront presque à chaque page. C’est d’abord la question des genres
littéraires
. M. Benedetto Croce s’est élevé avec force, à pl
s reprises, contre la vieille école qui croit à la réalité des genres
littéraires
. Les genres, dit-il, sont des abstractions, non d
s-je me mettre d’accord avec lui sur la façon de concevoir les genres
littéraires
? J’en ai quelque faible espoir1. — D’autre part,
e manière aussi absolue, aussi irrémédiable, sur la valeur des genres
littéraires
… Il est certain que nos abstractions, nos groupem
récisèrent également et devinrent des règles, des recettes de cuisine
littéraire
. Or, les règles et les formes ont bel et bien fin
e M. Croce me semble faire à plus d’une reprise ; il étend aux genres
littéraires
et à leurs conditions psychologiques (lois) la cr
résulte qu’il importe essentiellement de distinguer, dans toute œuvre
littéraire
, la valeur relative de la valeur absolue. La val
valeur relative de la valeur absolue. La valeur relative d’une œuvre
littéraire
est dans ce qu’elle nous apprend sur l’époque où
e ; je dirai même qu’elle nous donne une idée fausse du xviie siècle
littéraire
, et que, par un retour des choses, notre admirati
ertains lieux communs. Certes (est-il besoin de le dire ?), une œuvre
littéraire
de valeur absolue est une des beautés les plus ex
; il faut donc en tenir grandement compte pour l’histoire des genres
littéraires
qui sont en rapport intime avec le développement
sion logique des trois genres est souvent troublée par des influences
littéraires
qui n’ont rien de spontané : traditionalisme ou a
roblème important de méthode. Tous ceux qui ont à raconter l’histoire
littéraire
de plusieurs siècles savent la difficulté qu’il y
ttre tels sermons, tels traités de morale, telles satires sociales ou
littéraires
? Est-ce même toujours de l’art ? Si c’est de l’a
de science ; leur style agréable ne suffit pas à en faire des œuvres
littéraires
; il s’agit d’un domaine intermédiaire, comme il
œuvres d’art. Même après cette élimination, il restera assez d’œuvres
littéraires
qui semblent difficiles à classer ; qu’on en cons
nemi du Peuple. Donc, écrire l’histoire de la satire comme d’un genre
littéraire
, dans le sens habituel du mot, c’est ou bien comp
u plus ou moins, mais il est toujours là ; il prend souvent une forme
littéraire
, mais en soi il n’est pas de nature littéraire ;
rend souvent une forme littéraire, mais en soi il n’est pas de nature
littéraire
; à lui seul, il n’est pas un principe d’art ; il
: chaque fois qu’une œuvre satirique mérite une place dans l’histoire
littéraire
, c’est que l’esprit critique s’y est enrichi d’él
it satirique, provoque à mon sens des réserves semblables en histoire
littéraire
. Je n’arrive pas à concevoir un « genre » didacti
moralistes une place particulière dans l’architecture d’une histoire
littéraire
. Je les mettrais tous, au commencement ou à la fi
ents romanesques. Ce qui importe avant tout, dans l’étude d’une œuvre
littéraire
, c’est l’élément générateur ; qu’on ne se laisse
orie était fausse, il faudrait, pour la réfuter, reprendre l’histoire
littéraire
d’un point de vue nouveau, et ce serait encore un
traitent de politique, de morale ou de science, et que les historiens
littéraires
mentionnent le plus souvent pêle-mêle, au petit b
tenelle, etc. Que ces œuvres aient à figurer toutes dans une histoire
littéraire
, je veux l’admettre encore ; mais à quels titres
sur les intentions des auteurs, intentions qui sont souvent très peu
littéraires
. 3. Un problème du même genre se pose à propos d
l’art et de la poésie des jugements d’éloge ou de blâme, la critique
littéraire
n’a jamais douté d’elle-même. Elle n’a jamais dou
puissance et de son droit de dogmatiser, de juger d’après des dogmes
littéraires
. Et puis, il y a tel dogme, tel jugement dont ell
son ou, ce qui vaut mieux, la nature ; au fond de toutes vos théories
littéraires
il y a un sentiment, pas autre chose, analogue, n
continuent nos sceptiques, il n’est plus permis de faire des théories
littéraires
. Vingt-cinq siècles d’histoire littéraire se char
rmis de faire des théories littéraires. Vingt-cinq siècles d’histoire
littéraire
se chargent de les réfuter toutes. En voulez-vous
fs-d’œuvre pour la démentir. Mais nous exagérons, il y a des théories
littéraires
, universelles et incontestables : Si nous recevon
matique justifient ou croient justifier leur aversion pour les dogmes
littéraires
. Quant à leur propre doctrine à eux, la voici : L
qui naissent en nous spontanément avant toute réflexion : la critique
littéraire
n’est que l’analyse des sentiments littéraires. F
réflexion : la critique littéraire n’est que l’analyse des sentiments
littéraires
. Fions-nous à toutes les impressions du beau et d
nge de nous garder des théories et des définitions, qui ôtent au sens
littéraire
sa candeur naïve, et de la logique, qui lue la li
base ! De quelle façon pourrez-vous éviter par-là dans vos jugements
littéraires
(car vous jugez aussi) l’étroitesse, l’exclusisme
et la passion ? La véritable largeur n’est point dans la sensibilité
littéraire
; elle est dans l’intelligence, et le plus bel em
ce livre.. Nos trois écoles sont les grandes divisions de la critique
littéraire
. Mais ces divisions comportent d’autres subdivisi
race, et ainsi, d’abstraction en abstraction, il raréfie la critique
littéraire
. Alexandre Vinet croit ressaisir dans les idées d
que l’école dogmatique sent lui échapper. Entre ses mains la critique
littéraire
devient une sorte d’apologie du christianisme. Ce
nt pas compris dans le plan de notre étude. Non seulement la critique
littéraire
comporte d’autres divisions que celles que j’ai i
ssi vif que celui de Goethe. Voltaire et Boileau sont deux sensitives
littéraires
, et leurs dogmes, moins raisonnés que sentis, pou
cle, Virgile, Racine, Goethe, vraiment trop superflus dans l’histoire
littéraire
. Il faut l’avouer : nos trois écoles sont un peu
chaque chose est mise en question, examine la question de la critique
littéraire
: 1º le moment dogmatique (l’esprit humain affirm
dans les Premiers Lundis, dont l’ensemble embrasse toute la carrière
littéraire
du grand critique, la période intermédiaire, corr
aquelle je ne pouvais dire tout ce que je pensais sur les productions
littéraires
du moment. Un critique est toujours tenu à de cer
pas qu’on s’exprimât en public en toute liberté sur ces grands sujets
littéraires
. Cela a toujours été un peu ainsi : la presse lit
ands sujets littéraires. Cela a toujours été un peu ainsi : la presse
littéraire
n’est pas du tout libre en France ; il s’est form
alla un jour écrire à Liége le livre sur Chateaubriand et son groupe
littéraire
sous l’empire. Il s’expatria pour voir de plus lo
erstition, et sans se faire l’écho de l’opinion. — Pour les jugements
littéraires
j’ai pensé dès longtemps qu’on ne les aurait tout
publication du Journal de Mathieu Marais, — un ancêtre, en Chronique
littéraire
, du temps de Louis XIV, l’ami de Boileau, le corr
spondant parisien de le mettre si constamment au courant des affaires
littéraires
de Paris : après quoi, le philosophe conseille à
où j’avais gardé des amis, vers 1840, je concevais un parfait journal
littéraire
dont il y aurait eu un rédacteur double, l’un à P
s choses justes et vraies sur le courant des productions et des faits
littéraires
. On le peut, on le pouvait alors sans être troubl
voir qui nous incombe aujourd’hui, celui de rechercher ces Chroniques
littéraires
et de les publier. Nous n’y voyons pas plus d’inc
at. 1. Voir son article sur Sainte-Beuve dans la Revue politique et
littéraire
du 19 juin 1875. 2. On ne saurait mieux interpré
. » 3. Un témoignage, non suspect d’hérésie en faveur de la critique
littéraire
, est celui du vertueux Malesherbes, qui s’exprima
, la législation. Les gens de Lettres pensent de même sur la critique
littéraire
; ils n’osent pas proposer de la proscrire entièr
péter) l’un des maîtres de la critique moderne. Entre autres aménités
littéraires
de ce genre, Balzac a mis à la mode celle d’impui
on vous, les journaux et les revues devraient-ils exercer la critique
littéraire
? 3º Lequel préférez-vous, et lequel jugez-vous
fficile, pour ne pas dire impossible, de faire un article de critique
littéraire
qui compte dans le cadre d’un article de journal.
it la voir paraître. 2º Les journaux devraient tous avoir un courrier
littéraire
quotidien, ne contenant que des notes brèves, réd
ivres de poèmes les plus remarquables, l’autre aux livres de critique
littéraire
, histoire, philosophie, sociologie, etc. Chaque r
i décadence de la critique, car la critique est fonction du mouvement
littéraire
; les bons livres font naître les bons critiques,
de Sainte-Beuve ou de Gourmont existent aujourd’hui dans la critique
littéraire
, rien ne les empêche de prendre la même place et
’obtenir du public la même faveur que leurs devanciers. Les critiques
littéraires
peuvent être nombreux et divers : le public les é
es destinées à renseigner le lecteur au jour le jour sur le mouvement
littéraire
; les seconds — avec la doctrine d’art qui leur e
s pédanterie, s’opposent heureusement, dans l’histoire et la critique
littéraires
, à l’exposé théorique, au dogmatisme universitair
oc de ces deux tendances, c’est peut-être cela l’idéal de la critique
littéraire
… Henry Duvernois Le renouveau de la critiqu
e figure n’avoir rien à faire avec les principes. Quant à la critique
littéraire
proprement dite, j’estime qu’elle devrait s’exerc
rnaux dits d’information, comme Le Journal ou Le Matin où la critique
littéraire
est nulle, il y a en effet dans certains journaux
L’Ère nouvelle, un effort pour renseigner le public sur le mouvement
littéraire
et philosophique. Mais le public a la critique qu
r causer la fantaisie de ces juges sans mandat que sont les critiques
littéraires
. Critiques improvisés, en effet, dont l’impressio
dût-il renverser les valeurs actuelles. Mais aux qualités de culture
littéraire
, philosophique et scientifique qu’on exige de ce
, voici un peu plus de quinze ans, à faire une place aux informations
littéraires
. Beaucoup de journaux, petit à petit, ont suivi c
rousson, etc… D’autre part de grandes revues ont créé des feuilletons
littéraires
qui naguère n’existaient point : Fernand Vandérem
fois, parfois s’égare ? J’attribue pour beaucoup ces erreurs aux prix
littéraires
, qui ont surtout pour résultat de fausser les val
onsidérations étrangères à la littérature. Mais je crois que ces prix
littéraires
, si nuisibles, mourront de leur excès même, de le
cette critique pittoresque, répondre plus étroitement à des exigences
littéraires
d’un autre ordre. Michel Puy Depuis quelque
éservé à un Sainte-Beuve, il suffit de se rappeler que les Promenades
littéraires
de Remy de Gourmont, qui supportent le parallèle
sont toujours lues. Il y a différentes manières d’exercer la critique
littéraire
, et chacune a ses avantages. Celle de Souday et c
ère, car elle fait tableau et traite dans leur ensemble les questions
littéraires
qui se débattent à un certain moment. Mais s’il s
alquée sur l’actualité nous retiendra davantage, celle des Promenades
littéraires
de Gourmont, des Essais de Bourget, des Contempor
nt possible sa pensée. On a voulu regarder la critique comme un genre
littéraire
inférieur. Mais quand elle devient pénétrante, im
ue, en raison de la valeur des écrivains qui ont brillé dans ce genre
littéraire
: par exemple Chateaubriand, Gautier, Baudelaire,
ire, Sainte-Beuve, Remy de Gourmont. Paul Reboux 1º La critique
littéraire
française est actuellement, non en décadence, mai
ducteurs des écrivains auprès du public. Mais nous manquons d’une foi
littéraire
, comme on en possédait une sous le romantisme. Et
itiques n’ont jamais été plus nombreux, mais qu’ils manquent de « foi
littéraire
». MM. Marius-Ary Leblond ne voient dans la criti
ant sur cette question du journal, M. Reboux estime que « la critique
littéraire
française est actuellement, non en décadence, mai
on vous, les journaux et les revues devraient-ils exercer la critique
littéraire
? Tous nos correspondants se sont accordés sur la
paraître. » Elle souhaiterait que les journaux eussent « un courrier
littéraire
quotidien, ne contenant que des notes brèves, réd
ivres de poèmes les plus remarquables, l’autre aux livres de critique
littéraire
, histoire, philosophie, sociologie, etc. ». M. Pa
par plusieurs. Aux qualités que l’on demande à un critique, instinct
littéraire
et talent, M. Montfort ajoute : « Du caractère. »
II L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire
littéraire
Conférence faite à l’Université de Bruxelles
méthode scientifique moi dont la culture et l’étude sont entièrement
littéraires
j’ai peur que mes deux illustres compatriotes qu
e j’ose transporter cette notion de méthode scientifique à l’histoire
littéraire
, et il faut d’abord que je précise brièvement en
cience des laboratoires sont réelles, ne peuvent être dans l’histoire
littéraire
que métaphoriques ou idéales, que l’analyse du gé
tout entière dans la tête qui la fait, que l’identification du genre
littéraire
qui se maintient par imitation, avec l’espèce viv
mais je suis sûr, du moins, que nous ferons de la meilleure histoire
littéraire
. Si nous songeons aux méthodes des sciences, de l
accident, mais par essence : c’est ce qui fait la différence du texte
littéraire
et du document d’archives. Ailleurs, même en hist
ressaisissons dans des réalités encore présentes, qui sont les œuvres
littéraires
: semblables en cela aux seuls historiens de l’ar
e survivance indéfinie de leurs propriétés actives, les chefs-d’œuvre
littéraires
la doivent à la forme, personnelle et belle, dans
tre et de régler le rôle de l’impressionnisme dans l’étude des œuvres
littéraires
que de le nier, et, comme on ne supprime pas une
crois bien qu’à cela se réduit la méthode scientifique de l’histoire
littéraire
. Ce n’est que par cette distinction, mais en tira
volonté, et l’autre n’a plus la force d’exercer la censure des idées
littéraires
. Et toutes deux ont, comme on dit vulgairement, b
l’image que nous présentons de Lamartine et de Montaigne. L’histoire
littéraire
bénéficie de l’idée un peu dédaigneuse que s’en f
e sur le type de l’Église et du Syllabus. Ou bien c’est une propriété
littéraire
aux mains de l’ayant droit, descendant ou acquére
ur en faire un peu de gloire. Il n’y a que l’article, de la propriété
littéraire
qui me donne un peu de souci. L’extension de la p
littéraire qui me donne un peu de souci. L’extension de la propriété
littéraire
, telle que l’entend la jurisprudence des tribunau
ignorances, nos fantaisies et nos passions. La critique et l’histoire
littéraire
souffrent moins des restrictions de la liberté qu
’idées vraies. Nous nous sommes trop crus en droit de faire la vérité
littéraire
avec nos sympathies et nos antipathies, avec nos
e : et cela dans deux directions. Les grandes lignes du développement
littéraire
, les courants d’idées et de sensibilité, la succe
e l’inconnu. Mais il faut n’avoir guère suivi le mouvement des études
littéraires
dans ces dernières années, pour ne pas remarquer
critique, dogmatique, fantaisiste ou passionnée, divise ; l’histoire
littéraire
réunit, comme la science dont l’esprit s’inspire
monde antique, l’orateur Crassus, prié de dire son avis sur un sujet
littéraire
, s’en défend par des paroles fort dédaigneuses po
é mille fois à ceux même qui se croient les plus étrangers aux choses
littéraires
. Nous faisons tous de la critique, comme de la pr
et son style, la critique a mérité de prendre place parmi les genres
littéraires
les plus importants, les plus goûtés, et d’être à
à la biographie le secret de la grandeur et de la décadence du génie
littéraire
. La république des lettres avait ses Lycurgues et
nues de sa fille d’adoption, Mlle de Gournay, voilà toute la critique
littéraire
du xvie siècle en France. Enfin Malherbe vint
aits historiques qu’au goût et aux formes de l’art. Le grand critique
littéraire
du xviie siècle c’est Boileau. Encore faudrait-i
son auteur. Une innovation féconde du xviiie siècle c’est l’histoire
littéraire
. Toutefois on eut alors plutôt le nom que la chos
sitions, ce qu’il peut et doit y ajouter encore. II. De l’histoire
littéraire
au XIXe siècle La plus belle conquête de la cr
ique avait pris sous la Restauration un magnifique essor ; l’histoire
littéraire
profita de ses travaux. Elle remarqua le lien néc
es bourgeois de la Cité portaient à Blackfriars. Telle est l’histoire
littéraire
: c’est une seconde poésie, une seconde éloquence
c. Il ne permet pas qu’on l’oublie, cet illustre maître de l’histoire
littéraire
, cet écrivain si spirituel qu’il pourrait se pass
es célèbres doivent au moins une partie de leur renommée à l’histoire
littéraire
. Qu’est-il besoin de rappeler ces Causeries qui n
petits livres qui prennent un peu témérairement le titre d’Histoires
littéraires
, mais dont plusieurs justifient presque leur auda
agner ou perdre à cette invasion des jeunes gens ; quant à l’histoire
littéraire
qui exige moins d’expérience pour juger que de ve
t des mœurs, des événements, une physionomie piquante, notre histoire
littéraire
s’attache volontiers à ces époques et glisse aisé
ournois et rédigeant le procès-verbal de toutes les fêtes. L’histoire
littéraire
est devenue une chronique amusante. La critique a
de ce malheur. C’est moitié trop de précaution. III. Des théories
littéraires
au XIXe siècle On n’étudie les faits que pour
lir les lois. La conséquence naturelle, le couronnement de l’histoire
littéraire
, c’est une théorie des arts. Il fallait s’attendr
le-même, le pays de Bacon, semblait ne plus se contenter des théories
littéraires
fondées sur la sensation pure. Elle s’en détachai
oésie. Elles soulèvent, elles décident d’avance les grandes questions
littéraires
qui doivent (nous l’allons voir) passionner bient
art, mais l’art pour le beau, l’art pour le sublime20. La jeune école
littéraire
devait confondre bientôt le pathétique avec l’hor
lus neuves de l’enseignement, celle que semblait appeler le mouvement
littéraire
de l’époque, c’était la question du beau et de l’
vues du philosophe faisaient naître autour d’elles mille applications
littéraires
. Vous entendiez parler de Fénelon et de Pascal ;
ages de l’esthétique se préoccupaient eux-mêmes de la grande bataille
littéraire
dont le bruit commençait à leurs pieds. L’écol
enivrement superbe de celle qui fut nouvelle, fourniront à l’histoire
littéraire
un de ses plus curieux et plus intéressants chapi
, M. Victor Hugo l’avaient appliquée souvent avec bonheur. La réforme
littéraire
était faite : il restait à la proclamer ; l’école
verte aujourd’hui devant la critique sérieuse qui s’occupe de théorie
littéraire
, nous souhaiterions : Que les études esthétiques
au XIXe siècle Quels que soient le mérite et l’éclat de l’histoire
littéraire
et des théories qui prétendent sonder la base des
erreur commune compte pour une vérité. La plupart du temps l’histoire
littéraire
ne juge pas, elle répète des jugements. Mais quan
moment périlleux, voilà l’épreuve solennelle pour le juge des œuvres
littéraires
. Quel est le poète qui a dit : « La critique est
ier quart du siècle. La liberté d’écrire, réfugiée dans le feuilleton
littéraire
, donnait la vogue aux critiques du Journal de l’E
dant, il faut l’avouer, loin de prospérer de nos jours, le feuilleton
littéraire
décline et s’anéantit. Non qu’il faille accuser d
ndifférence a fait naître l’impartialité, au moins pour les doctrines
littéraires
. Nos critiques se sont affranchis de tout système
dée de l’auteur, si cette idée valait la peine d’être rendue. Le juge
littéraire
doit avoir l’instinct du vrai, le sens de l’art.
rement incomplètes et involontairement partiales. Dans mes excursions
littéraires
je veux pour guide un voyageur et non un propriét
aime à vivre à l’aise, et par conséquent sans ennemis. Les douaniers
littéraires
laissent passer la contrebande, afin d’éviter le
el régnaient dans les universités allemandes et gouvernaient le monde
littéraire
, un auditeur de vingt-trois ans osa opposer systè
sion La critique tient dans sa main une grande part de la destinée
littéraire
de notre patrie. Chez les nations vieillies, le m
ient d’Euripide ! — Non ; le mouvement social n’étouffe point le sens
littéraire
: tout ce qui éveille l’intelligence d’une nation
ar Éloi Johanneau ; recueil d’observations, de jugements, de conseils
littéraires
empruntés aux différents ouvrages de Voltaire. 8
, 6 vol. in-8, 1825. Les articles de Dussault constituent les Annales
littéraires
publiées par Eckard, 5 vol. in-8, 1818. Les trava
ivement rédacteur ou collaborateur du Journal étranger, de la Gazette
littéraire
de l’Europe, de la Gazette de France, du Journal
istes et des Piccinistes. On lit avec plaisir et intérêt ses Variétés
littéraires
, 4 vol. in-12, 1804, et ses Mélanges de littératu
e littérature, vol in-8, 1803-1805. 34. Il est vrai que la passion
littéraire
n’était pas la seule qui animât Chénier contre Ch
La critique scientifique — Évolution de la critiquebz La critique
littéraire
qui a débuté aux temps modernes et en France par
onfirmée par tel ou tel passage de leurs écrits. Ce genre de critique
littéraire
dont il fallait déterminer exactement l’objet, es
trinaires qu’historiques. Cette sorte de critique passe pour un genre
littéraire
pratiqué par des auteurs qui sont seulement des l
rmes à celles du public et qui fait qu’il les adopte. Car la critique
littéraire
consiste h exprimer des opinions, et celles-ci ne
echerches sur son enfance, sur son éducation et enfin sur les groupes
littéraires
dont il a d’abord fait partie. Ici Sainte-Beuve r
font vu naître, acquiert tout son sens, son sens historique, son sens
littéraire
… Être en histoire littéraire et en critique, un d
son sens, son sens historique, son sens littéraire… Être en histoire
littéraire
et en critique, un disciple de Bacon, me paraît l
thode est une sorte de dialectique qui consiste à remonter de l’œuvre
littéraire
à l’homme physique qui l’a produite, de cet homme
livres le plus significatif encore, celui qui a la plus haute valeur
littéraire
, M. Taine aboutit à cette conclusion de sa préfac
vaux marquent une tendance croissante à considérer l’étude des œuvres
littéraires
comme un département des sciences morales. M. Tai
anecdotes et les citations, les récits historiques et les caractères
littéraires
, expose et raconte, généralise et conclut, tente
tion. M. Paul Bourget a publié des Essais de Psychologie d’une valeur
littéraire
que l’on s’est empressé justement de reconnaître
heureusement superficielle, quelle influence ont exercée sur la forme
littéraire
, sur l’individuation des personnages par exemple
produites ; c’est là la tâche de l’esthétique pure et de la critique
littéraire
. Elle n’a pas pour objet d’envisager l’œuvre d’ar
e souligne à juste titre Hennequin, voir J. Th. Nordmann, La Critique
littéraire
française au xixe siècle (1800-1914), Le Livre d
effet, ne trouvera pas dans ces pages, consacrées pourtant à l’œuvre
littéraire
de cinq écrivains célèbres, ce que l’on peut prop
Nordmann, « La réaction de la critique impressionniste », La Critique
littéraire
française au xixe siècle (1800-1914), Le Livre d
’œuvre critique de Vogüé, voir notamment J. Th. Nordmann, La Critique
littéraire
française au xixe siècle (1800-1914), Le Livre d
danois, il eut une très grande influence sur la vie intellectuelle et
littéraire
de son pays. Son nom reste associé à la « percée
omas Arnold, proviseur de la Rugby School, poète, essayiste, critique
littéraire
, traducteur, défenseur de l’hellénisme, pédagogue
Œuvres
littéraires
de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.),
littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.), Œuvres
littéraires
de M. Cousin (3 vol.) Lundi 19 novembre 1849.
et je considérerai uniquement MM. Villemain et Cousin comme critiques
littéraires
, les deux plus éloquents critiques de ce temps-ci
uve que ces rares esprits ont conservé dans son intégrité la religion
littéraire
, la foi au lendemain, à ce qu’on appelait ancienn
ulièrement enrichis dans le détail. Il a distribué aussi ses mélanges
littéraires
dans un ordre plus méthodique et les a assortis d
réussit particulièrement dans les endroits qui demandent un sentiment
littéraire
exquis. Il est unique à démêler et à démontrer le
de prédilection depuis plusieurs années, et comme une retraite à demi
littéraire
et à demi religieuse. Bien jeune, et brillant de
pages toutes sérieuses, tout étendues, et où nulle trace d’inquiétude
littéraire
ne se fait jour, ce je ne sais quoi d’achevé que
me étranger à rien de l’homme. C’est là le progrès à la fois moral et
littéraire
que je crois sentir en plus d’un passage de cette
t de louer, on la remarqué, est une des plus rares épreuves du talent
littéraire
, un signe bien plus sûr et plus délicat que ne le
es et les laisser pour nous reconnaissables. Dans le genre du tableau
littéraire
proprement dit, où il excelle, et dans le tableau
ois aussi, à force d’être large, n’aboutit pas. Ainsi dans ce tableau
littéraire
du xviiie siècle, lorsqu’il a La Henriade à juge
ns les jugements. Mais pour l’ensemble et le détail de cette critique
littéraire
conçue au point de vue historique, et, comme tell
utefois son culte, il a hautement pris position dans la pure critique
littéraire
. M. Cousin, tout occupé de la perfection, et avec
s entre les belles pages de notre langue. Mais c’est dans ses travaux
littéraires
directs qu’il nous est plus commode d’aborder M.
. » Eh bien ! la révolution introduite par M. Cousin dans la critique
littéraire
consiste précisément à traiter la période du xve
très aride, ont pris un sens et une vie qui les rattache à l’histoire
littéraire
. Nous apprenons à mieux pénétrer les secrets de c
èces inédites qu’il découvre, aux moindres reliques philosophiques et
littéraires
qu’il publie ; il y met des cadres d’or. Mais apr
hommes qu’il ne faut pas confondre dans Lord Macaulay. Il y a l’homme
littéraire
et l’historien. Or, malgré des qualités indéniabl
des connaisseurs, sera le plus élevé des deux. Non ! ce sera l’homme
littéraire
. Ce sera l’homme de ces Essais publiés dans la Re
s moins ses meilleures œuvres. Et notez bien que j’ai dit : « l’homme
littéraire
», en parlant de Macaulay et de sa plus réelle su
de sa plus réelle supériorité, et que je n’ai pas dit : « le critique
littéraire
». C’est là pourtant ce qu’on prétend qu’il est :
end qu’il est : un très grand critique ; mais moi, je dis que l’homme
littéraire
n’est pas chez lui monté jusque-là. Je dis que ce
dit déjà, dès les premiers instants de cette pensée qui eût dû rester
littéraire
, le démon de l’Histoire (ce démon si anglais des
’accrut si fort en Macaulay, qu’il préféra aux grandes individualités
littéraires
les grandes individualités de l’Histoire, et cela
plaidoirie whig, qu’il se montre, c’est dans Horace, sujet humain et
littéraire
, qui allait aux instincts et au genre de sagacité
qui allait aux instincts et au genre de sagacité de ce grand critique
littéraire
en puissance, mais seulement en puissance, car il
juger la supériorité et la justesse dans les autres articles purement
littéraires
. Cependant, ces articles, — excepté le Milton, qu
souci d’être toujours écrivain qui fait de lui un esprit, avant tout,
littéraire
et inaliénablement tel, alors même que le critiqu
t tout, littéraire et inaliénablement tel, alors même que le critique
littéraire
a disparu dans l’historien à prétention, dans le
n’est que celui du Parlement. [12 juin 1860] V31 Les Essais
littéraires
ne sont qu’une partie des Essais de Lord Macaulay
En obéissant à sa nature, qui était un superbe et fécond tempérament
littéraire
, Macaulay aurait multiplié des œuvres semblables
arde avec attention, qui soit plus fort que Lord Macaulay en critique
littéraire
, dans un temps que les critiques, assez intéressé
madame de Staël, comme fécondée par je ne sais quel mystérieux pollen
littéraire
, écrivît son livre De l’Allemagne, qui se doutait
rent, parce qu’ils nous les montrent presque sans alliage, les Essais
littéraires
. Je dis : presque. J’aurais voulu dire : tout à f
, que M. Guillaume Guizot aurait pu retrancher de ces Essais purement
littéraires
. Seulement, Macaulay y paraît aussi sous un jour
regret de voir une misérable préoccupation politique tacher la pureté
littéraire
d’un travail aussi magnifique que l’article consa
porter. VIII Eh bien, voici qui n’arrivera pas pour les Essais
littéraires
traduits et publiés par M. Guillaume Guizot. À l’
de celui-là que je viens de signaler, ils sont tous bien parfaitement
littéraires
. Ils ne sont pas, certes ! aussi nombreux que je
livre lui-même, qui ne nous offre pas seulement le dessin d’une forme
littéraire
qui a élevé la Critique à une puissance nouvelle,
crivain de génie, et je lui ferai même avant de finir deux reproches (
littéraires
tous deux !) qui atteignent, tous les deux, la vi
es deux, la vie de son style et son originalité. Macaulay a le défaut
littéraire
anglais. Il est scholar toujours, nous l’avons di
avons répandus ! 30. Œuvres diverses [12 juin 1860]. 31. Essais
littéraires
[17 septembre 1865].
e lieu, dans la chaire du Collége de France, d’appliquer à l’histoire
littéraire
moderne les résultats de ses instincts divers, de
. Derrière le livre et avant lui, il y a dans M. Ampère un personnage
littéraire
très-caractérisé, un maître très à part en critiq
J.-J. Ampère en vint à s’établir définitivement au cœur de l’histoire
littéraire
comme en son domaine propre, il se trouva y appor
en critique consiste à donner à certaines vastes proportions du champ
littéraire
une sorte de constitution véritablement scientifi
cet esprit de poésie appliqué en dessous à la critique, à l’histoire
littéraire
? Est-ce par des fleurs qu’il va se produire ? Es
heure ! ce serait davantage cela. La critique ainsi faite, l’histoire
littéraire
ainsi arrosée par des sources secrètes reparues à
te quelque chose au fond jusqu’aux endroits même arides de l’histoire
littéraire
. Elle est devenue pour lui, à l’état d’étude, un
se) il est résulté vraiment une manière de pile de Volta, un appareil
littéraire
considérable. — Je parlerai encore moins de ces a
. Fauriel. Ce docte et original esprit, dont les idées historiques et
littéraires
, sans guère franchir encore le cercle de l’intimi
ser des idées précises, des matériaux de première main à une histoire
littéraire
comparée ? N’était-il qu’un Childe-Harold de la c
orieux. De retards en retards, M. Ampère nous est revenu un historien
littéraire
de plus en plus consommé et enrichi ; dans ce gen
amment ce que lui seul pouvait faire. Il en est exactement de l’ordre
littéraire
comme de l’ordre naturel d’organisation, et de l’
i s’y porte en entier et y triomphe. — Arrivons donc à cette histoire
littéraire
dans laquelle le talent, l’imagination, la sagaci
ins, et par des raisons que j’ose dire plus profondes, que l’histoire
littéraire
de la France ne se pouvait circonscrire aux siècl
avec un imprévu piquant, à des extrémités visibles de notre histoire
littéraire
bien connue. J’en pourrais glaner des exemples, m
our le justifier, s’il en était besoin, par une large ouverture toute
littéraire
, je poserai en thèse que, sans avoir étudié à fon
bien entendre toute une période très-importante de nos derniers âges
littéraires
, l’époque Louis XIII. En effet, un grand nombre d
ut gorgé de latinismes. Le Panégyrique de Trajan, cette grande gloire
littéraire
si chère aux âges de décadence, offrait au palais
en étroit que l’introduction de M. Ampère nous offre avec les siècles
littéraires
proprement dits, et combien, même en pleine étude
là, dans les divers genres, comme des points extrêmes et des limites
littéraires
, n’est plus, dans la vraie perspective où il se p
ent supprimer. Je compare ces marches étroites, dans certaines gorges
littéraires
du moyen âge, à ces défilés où l’on ne va que pie
e M. Ampère ne doit pas craindre : dans quel rapport est son histoire
littéraire
avec la portion de celle des vénérables Bénédicti
xtrait abrégé, résumé et coordonné des huit tomes in-4° de l’histoire
littéraire
bénédictine antérieure au xiie siècle. Son ouvra
nus, est le principal auteur des neuf premiers volumes de l’ Histoire
littéraire
de la France, avait en vue, au point de départ, l
sembler dès les origines toutes les parties éparses de notre histoire
littéraire
, en composer un corps méthodique et régulier. Sus
s…, il ajoutait : « Mais je me trompe : les auteurs de cette Histoire
littéraire
n’ont pas eu l’intention de ne parler que de ceux
et la Renaissance, deux parties si neuves encore). 164. Histoire
littéraire
de la France avant le xiie siècle, chez Hachette
ucune ignorance partielle, on aboutit à un savoir littéral sans vertu
littéraire
. La littérature se réduit à une sèche collection
chement initié aux recherches scientifiques : « L’étude de l’Histoire
littéraire
est destinée à remplacer en grande partie la lect
n’est pas l’illustration perpétuelle et le but dernier de l’histoire
littéraire
, celle-ci ne procure plus qu’une connaissance sté
ttérature. Mais il ne faut pas perdre de vue deux choses : l’histoire
littéraire
a pour objet la description des individualités1 ;
relatifs et incertains. Ni l’objet, ni les moyens de la connaissance
littéraire
ne sont, dans la rigueur du mot, scientifiques. E
out ce qu’on a fait de recherches ou ramassé de savoir sur les œuvres
littéraires
, on ne l’a fait ou ramassé pour se mettre en état
place au moyen âge, une grande aussi au xixe siècle. Le xixe siècle
littéraire
est actuellement fini : il est très vraisemblable
s les autres, n’avoir rien aimé ou blâmé que pour des raisons d’ordre
littéraire
. Je n’ai pas cru impossible d’écarter toutes les
on que les spécialistes nous ont révélée, il faut séparer le monument
littéraire
du document historique ou philologique. Un petit
e des puissantes individualités qui sont l’objet propre de l’histoire
littéraire
et l’instrument efficace de la culture littéraire
ropre de l’histoire littéraire et l’instrument efficace de la culture
littéraire
, ont grossi ce livre au-delà des dimensions ordin
de la littérature, il y a place pour ce que j’appellerais l’Histoire
littéraire
de la langue, l’étude des aptitudes, ressources e
téraire de la langue, l’étude des aptitudes, ressources et propriétés
littéraires
de la langue générale dans les divers états qu’el
rès quelques-uns de ceux qui se sont récemment appliqués à l’Histoire
littéraire
, et notamment après M. Lintilhac, j’ai cru nécess
s des critiques, indiquant surtout les contemporains dont le jugement
littéraire
se trouve en relation avec toutes les idées et le
ersonnel de Corneille et de Hugo, et qui constitue leur individualité
littéraire
. Et voilà pourquoi il faut commencer par applique
ne puis que renvoyer à l’Avant-Propos du recueil d’études morales et
littéraires
que j’ai récemment publié sous le titre Hommes et
a mort ! » Car il s’agit — ne plus, ne moins — de la Décentralisation
littéraire
. À bas Paris et la centralisation ! C’est à Paris
province — devait apporter sa manifestation contre la Centralisation
littéraire
Qui produit tant de ravages, Qui pervertit le go
mment Bianchon est resté un Nemrod incontesté. * * * Les impuissants
littéraires
n’ont pas, malheureusement pour eux, l’imaginativ
tre deux whists, s’improvisent ex abrupto juges souverains des œuvres
littéraires
. N’allez pas les effaroucher ; ils sont si peu pr
Rien de tant soit peu personnel surtout ; pour eux, les personnalités
littéraires
sont des monstres. Je crois même qu’ils ne pardon
u, pour inscrire son nom sur les glorieux registres de son état civil
littéraire
. Que ces morts en veuillent aux vivants d’être vi
ier un émissaire de Kuntz de Rouvaire. Est-ce que la Décentralisation
littéraire
n’existe pas en Allemagne ? Regardons : L’Allemag
tion, l’Allemagne n’est pas une unité. Il n’y a pas de centralisation
littéraire
, pas plus qu’il n’y a de centralisation politique
des littérateurs, mais je vois de plus une littérature, un mouvement
littéraire
perpétuel. Il fut un temps où la France aussi éta
XIV qui Continue Richelieu, l’unité politique est réalisée, — l’unité
littéraire
se fait, la centralisation littéraire (avec Paris
litique est réalisée, — l’unité littéraire se fait, la centralisation
littéraire
(avec Paris, ou Versailles qui est alors le pseud
u Versailles qui est alors le pseudonyme de Paris), la centralisation
littéraire
existe ; le seizième siècle, puis le dix-septième
a du talent, un vrai talent ; les quatre autres n’ont qu’une vocation
littéraire
fort discutable. Que font les quatre ? Les quatre
griculture aux champs, s’il a des champs. Grâce à la Décentralisation
littéraire
, il n’aura plus, pour s’y réfugier, Paris « ce li
s cabales ! Ô province, terre bénie des tendresses et des embrassades
littéraires
! * * * La fièvre que donne Paris — (c’est trop
. * * * Une dernière question : Où s’arrêtera votre Décentralisation
littéraire
? la décentralisation limitée est un contresens.
udget allouera tant par an à M. un tel pour aller distribuer la manne
littéraire
aux habitants de Saint-Quentin, Tant à M. tel au
iera — au 1er janvier et au 15 août — des nominations de sous-préfets
littéraires
, avec variation dans les traitements ! 4. [NdE]
contemporains, genre de critique qu’on est assez porté dans le monde
littéraire
, un peu sérieux, à ne pas compter, il a semblé qu
dire y répond en partie. L’observation morale, mêlée à l’appréciation
littéraire
, n’est pas tenue de suivre, d’une marche inflexib
te justice de détail, qui n’est qu’un fond plus vrai donné au tableau
littéraire
d’un temps. Si, sur plusieurs de ces points secon
quelques-uns des éléments qui s’introduiront un jour dans l’histoire
littéraire
de notre époque, il aurait atteint l’objet de sa
., sont encore lus avec profit malgré leur manque absolu de sentiment
littéraire
. Fontenelle, d’Alembert, De Boze, Fréret, Vicq-d’
s quelques pages sont extraites du tome II des Critiques et Portraits
littéraires
auquel elles servaient de préface. 24. Ceci étai
ace. 24. Ceci était la préface du tome IV des Critiques et Portraits
littéraires
. 25. Un collectionneur des plus distingués, à q
ion, nous signale une note relative encore aux Critiques et Portraits
littéraires
, dans un petit volume paru sans nom d’auteur en 1
ces Premiers Lundis, les derniers emprunts aux Critiques et Portraits
littéraires
, par deux importants morceaux (à part les Préface
Préfaces que nous venons d’en extraire) : Espoir et vœu du mouvement
littéraire
et poétique après la révolution de 1830 ; — Des J
comme on le sait, dans les autres galeries de Portraits : — Portraits
littéraires
, Portraits contemporains, Portraits de Femmes. —
aits contemporains, Portraits de Femmes. — Les Critiques et Portraits
littéraires
relèvent donc essentiellement désormais du domain
la chaire (professorale), une philosophie de la chaire, une critique
littéraire
de la chaire. Ils arrivent à la gloire et au pouv
stauration comme frère cadet du journalisme politique, le journalisme
littéraire
est le langage naturel de la critique littéraire.
ique, le journalisme littéraire est le langage naturel de la critique
littéraire
. En principe, ce n’était pas une innovation. Le g
ostérité de journalistes. Voltaire, qui ne voyait dans le journalisme
littéraire
que du gibier de Bastille, eût été bien étonné de
surtout sur la critique appliquée aux œuvres du passé, sur l’histoire
littéraire
, et, en apparence, beaucoup moins sur la critique
t comme une tranche brillante sur une épaisseur de durée. La critique
littéraire
naît et se développe ainsi. Elle fleurit ainsi. M
îtres. Retenons dès maintenant, la variété et l’antagonisme de mondes
littéraires
en présence et en lutte, et devant ces luttes, la
ions et produise ses conséquences. Évidemment il y aura des critiques
littéraires
autant qu’il existera des livres, et des journaux
x et de la radiophonie, c’est-à-dire indéfiniment. Mais des critiques
littéraires
, ce n’est pas la Critique, cette puissance qui a
in que la critique n’est pas autorisée à donner des règles aux genres
littéraires
. Or, la critique représente un genre littéraire.
es règles aux genres littéraires. Or, la critique représente un genre
littéraire
. Elle se fera toujours un malin plaisir de réussi
fonctions de la critique, à savoir : le goût, qui apprécie les œuvres
littéraires
; la construction, qui les dispose en un ordre in
s trois, ne les regrettons pas, ne les empêchons pas. En ces matières
littéraires
me sera-t-il permis de me tenir au-dessus de la m
mes ont de l’esprit, du goût et une certaine prétention à passer pour
littéraires
, ils ont une ressource très simple : ils font sem
rois siècles, et où nos historiens vont chercher le reflet des œuvres
littéraires
dans l’opinion mouvante de leur temps. En second
eure à quel point la critique spontanée pouvait revendiquer les pages
littéraires
des Essais de Montaigne. Mais les lettres de mada
Journal d’Amiel, toutes les fois qu’ils s’expriment sur ces matières
littéraires
, on peut bien dire qu’eux aussi ils représentent
gâché. Ces gens auront tort. Et leur tort sera de confondre le passé
littéraire
et le présent littéraire. Le passé littéraire, c’
ort. Et leur tort sera de confondre le passé littéraire et le présent
littéraire
. Le passé littéraire, c’est quelques livres qui s
a de confondre le passé littéraire et le présent littéraire. Le passé
littéraire
, c’est quelques livres qui subsistent. Le présent
Le passé littéraire, c’est quelques livres qui subsistent. Le présent
littéraire
, c’est beaucoup de livres, c’est un flot de livre
des milliers d’écrivains bientôt obscurs n’entretiennent pas une vie
littéraire
, il n’y aura plus de littérature du tout, c’est-à
devant lesquels toutes les Universités, les Académies, les historiens
littéraires
tirent leur chapeau, est fait de cent de ces anné
rit de la critique classique. La critique classique concerne un monde
littéraire
passé, où le tri est fait. La critique journalièr
passé, où le tri est fait. La critique journalière porte sur un monde
littéraire
présent, où le tri n’est pas fait. Et sa fonction
çaise de comporter un panaché élégant de bons écrivains et de natures
littéraires
plus avarement douées. En effet, dit-il, s’il éta
dire la critique qui se modèle sur l’au-jour-le-jour de la production
littéraire
, elle est incorporée au rythme que je viens d’ess
ge ses contemporains avec son tempérament, ses amitiés et ses haines,
littéraires
, politiques, religieuses, et il fait de tout cela
cité, contre les efforts des éditeurs pour américaniser la production
littéraire
. Jusqu’ici elle s’est défendue. On entend couramm
st, dans une certaine mesure, compensée par les progrès de l’histoire
littéraire
. La critique dramatique touche de moins en moins
ouplesse de la parole. Mais il est naturel que la division du travail
littéraire
amène la création d’une critique professionnelle,
, ce qu’on appelle l’esprit du xviie siècle. Le délégué à l’autorité
littéraire
, ce fut Chapelain, un homme considérable qui fond
de vivre et qui prête encore actuellement son terrain à nos positions
littéraires
. À partir de ce jour se pose la question du moder
e Dangeau, cet homme qu’on a coutume de considérer comme un aérolithe
littéraire
), que nous croyons revoir le long du livre de La
que philosophique, critique religieuse, critique esthétique, critique
littéraire
. Saint-Simon, par une vue très juste qui a passé
lle, qu’un siècle de transition. Voltaire fixe à peu près les valeurs
littéraires
classiques jusqu’à Sainte-Beuve, mais il fixe sur
r la première fois un professeur entre dans le domaine de la critique
littéraire
, et même dans le domaine de la littérature, avec
t des leçons publiques sur toutes sortes de matières scientifiques et
littéraires
. Le Lycée, entretenu par des souscriptions partic
est sans doute pas bornée à elle, mais elle en forme, dans l’histoire
littéraire
du xixe siècle, la chaîne la plus continue et le
des parties les plus solides et les plus respectables du xixe siècle
littéraire
. Elle a retourné et labouré en tous sens le champ
l’Yonville de quelqu’un ! Je sais bien que la critique et l’histoire
littéraire
, cela aussi fait deux rives distinctes ; mais le
i fait deux rives distinctes ; mais le critique qui ignore l’histoire
littéraire
n’a aucune chance de durer lui-même dans l’histoi
stoire littéraire n’a aucune chance de durer lui-même dans l’histoire
littéraire
, et l’historien de la littérature qui manque de g
elle bâtit ses monuments historiques, qu’elle crée ces grandes suites
littéraires
qui sont l’honneur, la gloire, le décor de la cit
ui est heureusement impliqué dans ce mot, et qui s’ajoute à sa nature
littéraire
, ainsi que disaient les anciens, comme à la jeune
ritique professionnel a décrit l’évolution des genres dans l’histoire
littéraire
. Très bien. Et nous tirons notre chapeau devant u
est prévu qui ait le moins de chances d’arriver ; la suite des œuvres
littéraires
, c’est une suite d’explosions de génie dont chacu
d’apprécier les écrivains à leur place historique et dans leur ordre
littéraire
. Et il va de soi que les deux qualités sont indis
e d’un ouvrage de Faguet : Politiques et Moralistes. « Toute question
littéraire
, écrit Faguet, revient, pour M. Brunetière, à une
ls font vivre, mettre de la logique et du « discours » dans le hasard
littéraire
, voilà la carrière et l’honneur de cette critique
’agit là en effet d’une critique historique, puisque c’est l’histoire
littéraire
seule qui permet cet ordre et ce mouvement, fourn
t critique se moqua du critique. Dans son livre Servitude et grandeur
littéraires
, M. Camille Mauclair exprime à peu près l’opinion
Mondes qui demeurera pour moi le plus stupéfiant spécimen des gloires
littéraires
en toc de la Troisième République. » Et l’Action
u dedans la littérature française, de Malherbe à Lamartine. Sa vision
littéraire
a ses partis pris, mais il n’y a pas plus de crit
e sont expliqués puissamment sur les grandes questions esthétiques et
littéraires
. Leur critique existe ; elle doit comporter, tout
scuter. (Chaque littérature exige une position nouvelle des problèmes
littéraires
.) Mais la littérature française est, elle aussi,
des idées, ce qui représente, dit-il, la fin la plus haute du métier
littéraire
. Faute d’avoir atteint cette fin, Flaubert demeur
tus César. Mais cet impérialisme répond involontairement au césarisme
littéraire
qui prétend enchaîner la critique à son char. Vol
ofessorale, de la lutte entre les chantres et les chanoines du Lutrin
littéraire
. On lit dans le premier volume : Un éreintement
vrai en gros, bien que s’appliquant davantage, en matière de critique
littéraire
, à ce qu’aurait pu être Diderot qu’à ce qu’il a é
es Salons. Nous pouvons imaginer sur ce modèle une admirable critique
littéraire
, que Diderot seul pouvait réaliser, et qu’il aura
t d’originalité, ils n’ont rien à voir dans le domaine de la critique
littéraire
.) Il y a, dans la critique de Fénelon, autre chos
jalousies d’atelier, les rivalités et les haines inhérentes au métier
littéraire
, alimentent chez certains artistes un flot d’inve
éritable collaborateur. Cela figure au quatrième volume de ses Propos
Littéraires
, et c’est écrit au sujet de M. Doumic, dont Fague
l ne s’agit pas seulement ici du génie individuel (rare dans le monde
littéraire
) mais du génie profond et vivant d’un genre, d’un
aujourd’hui rien de plus vivant que ses admirables pages de critique
littéraire
, auxquelles, d’ailleurs, les critiques profession
le cas des critiques professionnels eux-mêmes. Hugo ramène tout l’art
littéraire
à un Sénat d’Égaux composé de quatorze Hugos. Les
èle maladif dont il poursuivait le moi dans tous les coins et recoins
littéraires
, comme une tête-de-loup les araignées. La critiqu
conversation, la critique professionnelle devient vite de l’histoire
littéraire
, la critique d’artiste tourne bientôt à l’esthéti
ugo, Mallarmé, Valéry, leur ont paru le jeu transcendant de la pensée
littéraire
. Le génie, le genre, le Livre. Le génie, c’est à
sous lui le courant qui le porte, ce sont ces formes de l’élan vital
littéraire
qu’on appelle les genres. Brunetière a eu raison
ndue dans le drame, et le résultat c’est cette merveilleuse nouveauté
littéraire
qui est en même temps une puissance sociale, le r
isait de voir dans le lustre. Enfin le Livre. La critique, l’histoire
littéraire
ont souvent le tort de mêler en une même série, d
l’œuvre critique de ce grand artiste qu’est Anatole France, de la Vie
Littéraire
, la note qui demeure la plus profonde, n’est-ce p
ligatoire d’une génération) ayant incorporé le romantisme à la chaîne
littéraire
, il fallait bien que la critique anti-professionn
Maillanais comme Alcinoüs à Ulysse. Mais la critique de nos ateliers
littéraires
, de nos vrais ateliers parisiens nous apporte des
chapelles à devenir des bastilles. Ceux qui connaissent la géographie
littéraire
savent que le monde de la plume comporte à Paris
flèches barbelées. La critique d’atelier c’est la critique des partis
littéraires
; la République des Lettres implique du côté du c
ais en groupes ordonnés. Nous savons tous que, s’il n’y a pas de Code
littéraire
, il s’est formé au moins une jurisprudence littér
y a pas de Code littéraire, il s’est formé au moins une jurisprudence
littéraire
, que certains jugements sur les œuvres du passé o
ière, de Lemaître et d’Anatole France. Mais, d’autre part, en matière
littéraire
le jugement à lui seul ne fonde rien. Le jugement
ation de la raison, et ce n’est pas la raison qui apprécie les œuvres
littéraires
, c’est un état particulier de la sensibilité qui
or Hugo, la principale raison en est qu’à l’époque de Taine le public
littéraire
français se divisait en deux publics, dont chacun
capable de les comparer et de les préférer, et il en est des plaisirs
littéraires
comme des autres. Notre goût des plaisirs, nous e
public reconnaît à un critique pour le détourner de certains plaisirs
littéraires
, faciles, bientôt fades, et pour le convier à d’a
mouvement et sur ses figures complexes, une réalité psychologique et
littéraire
complexe, et qui, peu susceptible de précision da
nsuel et voluptueux de ses pensées et de sa chair, tirer de la beauté
littéraire
toute la promesse de bonheur ou tout l’extrait de
ases de Chateaubriand et certaines pages de Sainte-Beuve, ce chanoine
littéraire
. Voyez, au huitième chapitre du troisième livre,
aire de Bordeaux d’élever à la hauteur de telles dégustations le goût
littéraire
. La construction en critique Le goût ne se
dans une des plus médiocres éditions de Montaigne, celle du Panthéon
littéraire
, un document inestimable qui ne figure dans aucun
ière nous y a habitués. Et il s’agit bien de critique, non d’histoire
littéraire
. Ne me reprochez pas une confusion qui ne serait
s une confusion qui ne serait guère que dans votre esprit. L’histoire
littéraire
, telle que l’ont pratiquée les Bénédictins, telle
générale de Port-Royal, de dom Clémencet, voilà une œuvre d’histoire
littéraire
, et le Port-Royal de Sainte-Beuve voilà une œuvre
téraire, et le Port-Royal de Sainte-Beuve voilà une œuvre de critique
littéraire
. Faire de l’histoire littéraire, c’est enregistre
nte-Beuve voilà une œuvre de critique littéraire. Faire de l’histoire
littéraire
, c’est enregistrer un ordre, celui du temps. Fair
êmes, c’est-à-dire quand elle est faite. Il en est de même des genres
littéraires
. Créer dans un genre, c’est ajouter à ce genre. A
éâtre, la cause en doit être cherchée non seulement dans le caractère
littéraire
propre de Flaubert, mais dans le caractère propre
en d’en continuer l’évolution. D’autre part, son évolution des genres
littéraires
Brunetière l’a accrochée à une théorie de l’évolu
rps généraux, à la fois abstraits et artificiels, que sont les genres
littéraires
. On peut voir pareillement de véritables êtres, d
bles êtres, de véritables corps dans ces traditions, dans ces chaînes
littéraires
, qu’isole, que développe, qu’ordonne la critique
uve écrit : « La révolution introduite par M. Cousin dans la critique
littéraire
consiste précisément à traiter la période du xvii
voir une représentation à la fois organique et simple du xixe siècle
littéraire
, qu’est-ce que je vois ? Des suites, des traditio
» est devenu le principe du mal, le point de départ des dépravations
littéraires
et des catastrophes politiques, du romantisme et
ement que la fabrication de ces suites, la construction de ces séries
littéraires
font toujours, surtout chez nous (et aussi ailleu
xistent en nous, pour notre commodité, et non en lui. Les générations
littéraires
sont obtenues par des abstractions de la critique
n à la nature du pays qui l’a produit, de dégager la figure d’un pays
littéraire
, En réalité cette attitude est venue très tard à
la forme nationaliste pour déclarer la guerre aux éléments de nature
littéraire
qu’elle taxe de germanisme et de romantisme, et q
n de ses très rares chefs-d’œuvre, elle se comporte devant la réalité
littéraire
comme le romancier devant la réalité morale ou so
a construction est créatrice, et la critique, comme les autres genres
littéraires
, ne grandit, ne demeure que par son élément de cr
alogue au sien, des êtres vivants comme les siens. Les idées de genre
littéraire
, de chaînes, de générations et de pays, nous appa
stérité, toute habitée d’érudits, et nous voilà jolis pour l’éternité
littéraire
. » Et ce n’est pas seulement ce feuillet de quelq
eauté. La critique créatrice ne se contente pas de jouir de la beauté
littéraire
, elle produit, en cette beauté, elle produit ces
les se crée une continuité de famille et de nation. Ainsi des amitiés
littéraires
. Là où il y a amitié il y a création. On pourrait
Là où il y a amitié il y a création. On pourrait discerner une amitié
littéraire
spontanée, une critique créatrice spontanée, inéc
es discours qui mesurent, d’une certaine façon, le degré de la beauté
littéraire
, son importance dans la nature et la vie humaine.
. Laissons l’imitation de côté. C’est par elle qu’un genre, une œuvre
littéraire
, affirment leur fécondité, et l’hommage de Campis
teur Pascal, contée sur ce ton par Faguet, recueillie dans ses Propos
littéraires
, et qui doit enlever aux lecteurs dépourvus de ré
est par Platon dans le Phèdre. Qu’est-ce que le Phèdre ? La critique
littéraire
d’un discours de Lysias, que reproduit Platon (l’
s de tous les temps, qui s’est diverti un jour à faire de la critique
littéraire
, comme Fénelon s’y est diverti dans la Lettre à l
vrai pour Sainte-Beuve : il ne s’est résigné que tard à la situation
littéraire
de critique pur, il s’y est résigné comme à une d
révolution philosophique fut une révolution critique, que la critique
littéraire
est une philosophie de la littérature, et que la
de Port-Royal. Mais en ce sens large, toute grande œuvre de critique
littéraire
, et même les œuvres moyennes, si elles restent ét
u’on voulait lui présenter comme des essais de critique et d’histoire
littéraire
. Larroumet s’est révélé à la Faculté des Lettres
s générales extérieures à son sujet. Pas de philosophie de l’histoire
littéraire
; pas de loi universelle, prétendant expliquer la
de Chardin, rapports avec les divers mouvements des idées morales et
littéraires
au XVIIIe siècle. Tout Marivaux donc était là, et
et contrôler la réaction subjective du goût à leur contact. Documents
littéraires
: œuvres des prédécesseurs, contemporains et succ
mémoires, lettres, satires, journaux du XVIIIe siècle ; documents non
littéraires
: papiers d’état civil, archives de la Comédie-Fr
s critiques vivants, des journalistes souvent sans autorité ni mérite
littéraires
. Je ne dis pas qu’il n’avait pas songé qu’il fera
lon. » Ce mot révèle une conception purement esthétique de l’histoire
littéraire
: l’essai doit être l’image, la réduction, comme
tendhal, Sainte-Beuve, Taine. Il leur donna le sentiment de la beauté
littéraire
et de la vertu morale qu’elle recèle souvent. « I
uvrit Larroumet et le révéla à lui-même : l’enfant sentit sa vocation
littéraire
, et tourna ses ambitions vers l’École Normale. Il
es camarades et moi, très admirateurs des grandes constructions d’art
littéraire
que Taine avait édifiées, mais au fond très décid
t donné l’idée des méthodes exactes, à essayer d’adapter à l’histoire
littéraire
de la France les procédés de la critique ancienne
multipliées). Depuis son Marivaux, Larroumet a contribué à l’histoire
littéraire
de la France par deux petits livres, Racine (dans
ersé. Ainsi, il étudie partout le milieu social et l’homme, le milieu
littéraire
et l’œuvre, mais sans roideur doctrinaire, réserv
e robuste et d’une volonté laborieuse ; et dans nos études d’histoire
littéraire
, ce sont celles-ci surtout que Larroumet nous a m
re, dans ses livres et dans ses cours. Il n’aura pas, dans l’histoire
littéraire
du XIXe siècle, un chapitre à lui, à la suite du
utile pour les auditeurs et la plus adaptée aux objets de l’histoire
littéraire
. 1. Il le rappelle lui même (Petits Portraits
Il y a aujourd’hui une question pendante, la question de la critique
littéraire
. Un autre l’eût d’abord résolue ; pour moi, j’ai
la science humaine peut résoudre au moins la question de la critique
littéraire
, qui confesse sa propre ignorance sans y condamne
ce pas, une théorie de la critique faisant leur juste part aux dogmes
littéraires
, au sentiment littéraire, à l’histoire littéraire
critique faisant leur juste part aux dogmes littéraires, au sentiment
littéraire
, à l’histoire littéraire ? Or, je vois bien ce qu
te part aux dogmes littéraires, au sentiment littéraire, à l’histoire
littéraire
? Or, je vois bien ce qu’il y a de bon, ce qu’il
e davantage. L’école historique, cela est évident, annule la critique
littéraire
. Considérant toutes les œuvres de toutes les litt
nsidérer dans l’unité et la pureté de sa doctrine, annule la critique
littéraire
au sens où le langage a toujours entendu le mot d
’est qu’il n’y a point de canon unique de la beauté, de la perfection
littéraire
, et qu’il faut presque autant de mesures et de ba
tions particulières qui composent la question générale de la critique
littéraire
. Le goût a ceci d’original, qu’il est subordonné
au. Voltaire n’a pas tout à fait tort de trouver que les vifs dégoûts
littéraires
sont le prix des plus délicieuses jouissances lit
ifs dégoûts littéraires sont le prix des plus délicieuses jouissances
littéraires
, et que, pour bien aimer certaines choses, il fau
, et que je ne me mêle pas de concilier les délicatesses du sentiment
littéraire
avec la magnifique tolérance de l’esprit historiq
e de cette école. Elle a conquis et gardera toujours dans la critique
littéraire
la part du lion. Seulement, je souhaiterai à cett
Chapitre V. Histoire
littéraire
. Fixer à des époques certaines la naissance, l
e de chaque auteur ou de chaque artiste, tel est le but de l’Histoire
Littéraire
. Ce champ est vaste ; il n’a pas manqué de cultiv
ur ainsi dire, épuisé ce qui regarde l’Europe. Les amateurs des faits
littéraires
ne peuvent guéres se passer des Mémoires pour ser
é & du naturel dans son style. Presque chaque pays a son histoire
littéraire
; mais cette carriere est trop vaste pour la parc
ctures comme dans ses desirs. On peut donc se contenter de l’Histoire
littéraire
de la France depuis quelques années avant J. C. j
lettre moins étendue que l’article qu’on leur a donné dans l’histoire
littéraire
. On veut bien connoître les Généraux & les Of
érature, il fera connoîtra nos richesses en homme de goût. L’Histoire
littéraire
du regne de Louis XIV., par M. l’Abbé Lambert, 17
la mort de chaque Académicien, sont de bons matériaux pour l’histoire
littéraire
, pourvu qu’on réduise certaines louanges à leur j
re l’état présent des sciences & de la littérature, est la France
littéraire
. Ce n’étoit d’abord qu’un petit Almanach in-24. &
leur matérialité, hors duquel il n’y a pas de critique ni d’histoire
littéraire
vivantes, comme il y a un amour physique du théât
e dans son Manuel d’histoire de la littérature française. Les Époques
littéraires
sont datées par des événements littéraires, mieux
ure française. Les Époques littéraires sont datées par des événements
littéraires
, mieux par des avènements littéraires, ceux des E
sont datées par des événements littéraires, mieux par des avènements
littéraires
, ceux des Essais, de l’Astrée, des Précieuses rid
e la sienne dans le Christ et les apôtres. Un discours sur l’histoire
littéraire
maintiendra cette institution, en dégagera la per
omme une succession d’empires dont chacun est renversé par une guerre
littéraire
ou une révolution, et auquel un autre empire succ
tinguer dans l’ensemble des lettres françaises quatre grandes natures
littéraires
, seizième, dix-septième, dix-huitième, dix-neuviè
ntien, un ordre aussi par dialogue et conflit entre ces quatre ordres
littéraires
, dont aucun ne disparaît jamais entièrement, non
un discours possible, répond à certaines articulations de la réalité
littéraire
, à certaines nécessités de l’histoire littéraire,
ations de la réalité littéraire, à certaines nécessités de l’histoire
littéraire
, explicatives, didactiques, organisatrices. Pour
ndividus, dont nous ne pouvons rien savoir, c’est l’absence d’un état
littéraire
, d’un climat littéraire. La proclamation de la Ré
ouvons rien savoir, c’est l’absence d’un état littéraire, d’un climat
littéraire
. La proclamation de la République Française coïnc
sont possibles et tous trois feront leurs parties dans une révolution
littéraire
. Les nouveaux publics. 1º D’abord le public
a eu une littérature révolutionnaire ; elle n’a pas eu de révolution
littéraire
. Elle a été, au point de vue littéraire, plus con
elle n’a pas eu de révolution littéraire. Elle a été, au point de vue
littéraire
, plus conservatrice, plus écolière, plus primaire
ntinué à tourner mécaniquement. La génération qui fera une révolution
littéraire
, qui incorporera, au théâtre et dans le roman, le
se reformer ailleurs, et la littérature l’y accompagner. L’événement
littéraire
essentiel, pour cette génération, c’est l’émigrat
ont les salons de l’ancienne émigration qui feront d’abord la fortune
littéraire
de Lamartine et de Victor Hugo. Tel est le second
vait vingt ans en 1789 à été contrainte à un genre de vie et d’œuvres
littéraires
autres que ceux qu’elle aurait pratiqués si le co
ût été normal. Elle s’est formée sans doute aux dépens d’un mouvement
littéraire
purement français qui eût été le produit direct,
quel horizon et pour quel départ s’infléchissait la courbe du courant
littéraire
à la veille de la Révolution. Ce départ est plus
— qu’au terme de leur Odyssée il y a un Retour, — et que l’influence
littéraire
de l’émigration se manifeste moins à l’étranger p
esse. Trois dissonances, qui produisent chacune leur étincelle de vie
littéraire
. L’émigré qui perd son pays, qui n’a plus de soci
est mortelle aux faibles. S’il vient de ce côté des faibles une voix
littéraire
, c’est une voix désespérée. Cette voix désespérée
la société britannique prépare cette vie franco-anglaise de l’esprit
littéraire
et politique, qui prendra corps après 1815. C’est
iand rapporte, avec l’enthousiasme pour Milton, le sentiment du génie
littéraire
chrétien. En Allemagne, Hambourg et ses environs
Coppet deviendra presque un Hambourg français. L’Émigré. La vie
littéraire
de l’émigration n’ayant duré qu’une dizaine d’ann
célèbres, citrons pressés, ne vivaient plus guère que pour l’histoire
littéraire
. III. La Littérature révolutionnaire La Ré
onnaire La Révolution a écrasé, renversé ou dispersé la génération
littéraire
de 1789. Une invention et une création extraordin
e création extraordinaires, dans l’ordre de l’action, ont pour rançon
littéraire
la disparition du goût, l’indigence des formes, l
re les Liaisons dangereuses et le début du xixe siècle, l’interrègne
littéraire
est complet. Il est vrai que dans le monde infra-
comme le Vésuve à l’horizon de Naples, est aussi vraie pour le siècle
littéraire
que pour le siècle politique. Comme Louis XIV, il
pouvaient pas vivre ! Si l’Empire n’est qu’une période de transition
littéraire
, ce n’est que pour des raisons littéraires. En qu
u’une période de transition littéraire, ce n’est que pour des raisons
littéraires
. En quoi les mauvais rapports de Chateaubriand et
ervit souvent leur cause avec courage. La véritable influence sur les
littéraires
sera cependant une influence posthume, quand le r
e style de leur génie et le génie de leur style. Dans l’immense trace
littéraire
qu’a laissé le passage de son action, on distingu
il est invraisemblable que de cette carrière ait pu sortir une œuvre
littéraire
égale à celle que nous a valu sa fortune césarien
trois, qui aidèrent à vivre ce Breton imaginatif et dont un seul est
littéraire
. Les deux autres nous aident à classer celui-ci e
sein, qui, arrêté dès l’arrivée au Nouveau-Monde, a rejailli en écume
littéraire
. Ne croyons pas d’ailleurs que la littérature ait
pas. L’Homme de Lettres. Le deuxième grand dessein est purement
littéraire
. Mais que de traits de ressemblance avec le premi
ure. Il avait été chercher en Amérique, rapporté d’Amérique, le Génie
littéraire
de l’Amérique. Jeté dans l’exil par la Révolution
des Révolutions. Sa conversion chrétienne n’ira pas sans une version
littéraire
de cette conversion, qui sera le Génie du christi
lequel n’est que la première partie d’un grand dessein d’institution
littéraire
. La deuxième partie sera la preuve par le fait, l
uxième partie sera la preuve par le fait, la preuve de la supériorité
littéraire
du christianisme par l’épopée chrétienne des Mart
emportée avec elle. Surtout, pour un écrivain-né, voué à la carrière
littéraire
, cette philosophie restait la maison mère de la l
cendre, au Sainte-Beuve d’après 1830. Le Génie amorce une sensibilité
littéraire
fraîche. Son papier de rhétorique somptueuse est
s courants d’idées, des partis religieux, philosophiques, politiques,
littéraires
. Ce dialogue ira loin : il nous gouverne encore.
sage et du factice. Chateaubriand s’est ennuyé dans ce voyage, corvée
littéraire
pour son épopée et pour sa gloire, et qu’il avait
érature française un problème, un décor, une destinée de la monarchie
littéraire
. Si Voltaire lui a donné, comme Henri IV, son éla
réé comme Louis XIV, son décor, son style, son ethos. Et ce royaliste
littéraire
n’est pas impunément le contemporain de Napoléon.
n romanesque de la mort. VI. L’École protestante. La Rentrée
littéraire
des protestants. La persécution officielle con
ée du protestantisme dans la vie spirituelle française, la révocation
littéraire
de la révocation de l’Édit de Nantes, commencent
Lyon, Suisse romande et Savoie forment par ailleurs une grande région
littéraire
: culture provinciale et étrangère soustraite en
és et les défauts que comportent toutes les branches de cette famille
littéraire
: Considérations à la manière de sa fille (Essai
ent. Et surtout sa place de fondateur et de chef d’une grande famille
littéraire
, qui, par les Broglie et les d’Haussonville a dur
res, la propriété de famille devint le salon de l’Europe. Mais l’élan
littéraire
de ce sang vivace et puissant ne s’arrête pas à M
e nous introduit pour la première fois et en plein dans la conscience
littéraire
de cette génération de 1789, dans les problèmes q
s, un pays du romantisme, ou un climat du romantisme. Cette Allemagne
littéraire
et philosophique restera l’Allemagne du romantism
lemagne littéraire et philosophique restera l’Allemagne du romantisme
littéraire
et philosophique. Du romantisme littéraire. Les j
l’Allemagne du romantisme littéraire et philosophique. Du romantisme
littéraire
. Les jugements de Mme de Staël ne viennent pas ta
pendant quatre mois dans les cercles de Weimar. Or la grosse question
littéraire
y était à cette époque celle du théâtre. Il n’y a
tant de sympathie éclairée. Et le grand thème de Coppet, l’opposition
littéraire
du Nord et du Midi, du catholicisme et du protest
ivra dans ses descendants, dans une famille de notables politiques et
littéraires
, singulièrement liée à l’histoire du xixe siècle
Des Littératures, car il inaugure en France un problème du pluralisme
littéraire
. De même que la littérature française comporte de
al de littérature étrangère, la Bibliothèque germanique, les Archives
littéraires
, le Magasin encyclopédique, dont les titres sont
ue, dont les titres sont des programmes. Dans un article des Archives
littéraires
de janvier 1804, Des Communications littéraires e
article des Archives littéraires de janvier 1804, Des Communications
littéraires
et philosophiques entre les nations de l’Europe,
’une et l’autre, les deux directions possibles du goût et du jugement
littéraires
: « Il y a certaines beautés absolues dont le sen
eau entre la nature et la littérature, se précise alors en un système
littéraire
qui est la Romantique, traduction de la die Roman
llemande, expliquée surtout par Schlegel, peut passer pour un racisme
littéraire
. Le monde moderne, selon la Romantique, procède d
de la Renaissance, par l’imitation des Grecs et des Latins. La France
littéraire
, l’Europe en tant qu’imitatrice des imitations fr
et Villemain, en attendant le Port-Royal, l’importance de cette forme
littéraire
toute nouvelle : le cours publié. C’est enfin en
t leur synthèse créatrice et critique. Il y a un secteur du mouvement
littéraire
où tout se passe comme si romantique dérivait non
de Newton. Son œuvre de journaliste révolutionnaire manque d’intérêt
littéraire
, mais importe en ce qu’il essaye d’y donner à la
géologique. Il n’émigra pas — malheureusement. Mais, du point de vue
littéraire
, on peut dire qu’il a son émigration derrière lui
, Mais, étant entendu qu’il ne saurait exister pour nous qu’une Grèce
littéraire
transposée dans les livres, et que nous devons la
e de la fin du xviiie siècle n’a malheureusement pas eu d’expression
littéraire
, si ce n’est peut-être chez Saint-Martin, le phil
st entrée dans la grande littérature française, a pris une expression
littéraire
originale, authentique. Professée avec sa fantais
du Pan. Son intransigeance, son intégralisme, font sa force, au moins
littéraire
. Rivarol et Mallet sont des libéraux : au xixe s
iparisien de littérature française. XI. Naissance de la Critique
littéraire
XIXe siècle et Critique. Le xixe siècle
tre dans l’histoire le grand siècle, le siècle unique, de la critique
littéraire
. Au xviiie siècle elle se réduisait, même chez V
l’esprit, — à la révolution de la presse, à la création d’une presse
littéraire
, journaux et revues (ainsi l’histoire de la criti
e de la critique des journaux, — aux oppositions d’idées et de formes
littéraires
contraires, classiques et romantiques, idéalistes
s livrées par la critique, — au phénomène, presque nouveau, des goûts
littéraires
renouvelés par la mode des générations littéraire
nouveau, des goûts littéraires renouvelés par la mode des générations
littéraires
hostiles qui opposent, tous les trente ou quarant
cle, les années de Napoléon, ceci que, pour les journaux, la critique
littéraire
est à peu près le seul genre de critique, la seul
jusqu’à la Révolution. Avec cela journaliste antivoltairien à l’Année
littéraire
de Fréron, puis antirévolutionnaire à l’Ami du Ro
oins d’après un code de règles préexistantes que d’après l’expérience
littéraire
des honnêtes gens. Comme, dans une telle histoire
précision, comme Bachaumont ou Grimm, les lois, les idées, les mœurs
littéraires
d’un temps que nous ne voyons plus que par masses
rier, Béranger et Stendhal. C’est à eux, à leur œuvre, à leur fortune
littéraire
qu’il faudrait penser quand on recherche les raci
de ces deux Parisiens se répondant trait pour trait dans les paysages
littéraires
, politiques et tourangeaux, — enfin et surtout pa
elle fortune, Courier est l’héritier non moins jaloux d’un patrimoine
littéraire
, où il occupe deux domaines, les oliviers d’Attiq
ère ou un Brillat-Savarin du style. Il ne cherche pas dans l’héritage
littéraire
le grand, le poétique, l’universel, comme cet aut
ême qu’il y a un Siècle de Louis XIV. Mais elle n’a pas reçu sa forme
littéraire
. Quand elle a un style, c’est qu’elle l’a demandé
du lard, ne pas être entré dans la ratière. Faute peut-être d’avocats
littéraires
, la prophétie d’Isaac Pereire dans le Globe de 18
que sur le plan religieux et le plan économique, très peu sur le plan
littéraire
. Fourier. Le plan littéraire est apparemme
économique, très peu sur le plan littéraire. Fourier. Le plan
littéraire
est apparemment aussi étranger au génie de Fourie
t l’année des Méditations. L’appel d’air qui soulève alors une France
littéraire
nouvelle est pris entre les trente ans de Lamarti
us chargée de vie et d’œuvres qu’il y ait dans les quinze générations
littéraires
des cinq siècles, la plus douée de forces créatri
ésence de cette énorme et exceptionnelle énergie, et de la génération
littéraire
la plus pleine succédant à la génération littérai
de la génération littéraire la plus pleine succédant à la génération
littéraire
la plus creuse. Pères et Enfants. La généra
e providence, de rien écrire qui pût devenir objet exprès d’imitation
littéraire
. Et pourtant c’est bien une génération qui entre
Napoléon donneront à la génération romantique un professeur d’énergie
littéraire
. La date de la mort de Napoléon, 1821, c’est l’an
ors un phénomène de décompression, comme Thermidor. Non que le public
littéraire
de 1820 soit très nombreux, les écrivains les plu
rs lyriques, les Méditations, reste à peu près unique dans l’histoire
littéraire
. La cour, les salons, les journaux, témoignent ég
tion de la sécurité, c’est aussi la première génération de la liberté
littéraire
. Aucune génération n’en avait été plus privée que
ormismes aussi vigoureux et aussi paradoxaux. Les mœurs de la liberté
littéraire
étaient à moitié étrangères à l’ancienne monarchi
de techniques importent à la littérature : les techniques proprement
littéraires
, et les techniques matérielles qui servent à la p
sion et à l’expansion de la littérature. La révolution des techniques
littéraires
entre 1820 et 1840 ne peut-être comparée qu’à cel
techniques matérielles que dans l’histoire de deux autres générations
littéraires
: celle de 1515, la première qui ait été labourée
ous importe ici moins que sa familiarité avec les idées de révolution
littéraire
. Poésie, théâtre, roman, philosophie, histoire, e
ns qu’elle a faites : la révolution politique libérale, la révolution
littéraire
romantique ; la chaire conquiert le pouvoir, la p
e, le roman conquiert le public. De 1840 à 1850, c’est toute la ligne
littéraire
qui se porte, avec le pouvoir temporel et spiritu
les deux parties de cette génération, la naissance d’un bilatéralisme
littéraire
, comparable à ce bilatéralisme politique de la ga
aubriand-Staël, sinon celle de la Révolution ? La génération de 1820,
littéraire
, politique, civile, sociale, économique, elle, n’
Hugo ? C’était la génération de 1789 qui avait légué au xixe siècle
littéraire
ce problème, cette tragédie de la Révolution. De
briand. Il y personnifiait, et seul, la littérature, la grande nature
littéraire
. Avec lui c’était la littérature qui était partie
la première génération née dans ou après la révolution. La révolution
littéraire
ayant suivi d’une génération la révolution politi
u premier plan ce sentiment profond d’une liaison entre la révolution
littéraire
et la révolution politique. Évidemment l’idée de
nt la mesure. Sa fin coïncidera déjà un peu avec la fin du romantisme
littéraire
, révolutionnaire après 1843, et ensuite et surtou
, et pour catastrophe du cinquième acte le coup d’État. La mythologie
littéraire
de la Révolution disparaît en 1851. Aussi, quand
des vaches. Mais les deux termes ne parviennent à la grande existence
littéraire
que le jour où ils deviennent adversaires. Ils se
quand il voit, dans le romantisme contemporain le droit et le devoir
littéraires
d’une génération d’exprimer une sensibilité nouve
n). Le bilan du Romantisme. Historiquement, et dans le panorama
littéraire
du siècle, le mouvement romantique, le romantisme
Les partis. Tout d’abord, le romantisme a introduit dans notre vie
littéraire
une seconde dimension. Il nous a habitués à pense
littéraire une seconde dimension. Il nous a habitués à penser la vie
littéraire
sous la forme d’une opposition, d’un contraste en
ituelles de penser la vie politique. Or il en a été de même de la vie
littéraire
. La lutte du classique et du romantique a pris le
disparu. Un goût romantique commun ne lui a jamais succédé. Le monde
littéraire
a gagné en variété. Il n’y a plus seulement un pu
ûts qui règne aujourd’hui, cette netteté et cette vivacité des partis
littéraires
, c’est au romantisme qu’il faut en faire remonter
là un héritage du romantisme, c’est-à-dire de la première génération
littéraire
française qui ait mis Shakespeare au-dessus de to
du devoir des jeunes en ce qui concerne le renouvellement des valeurs
littéraires
. Or, cette coupure entre la génération qui monte
. Depuis le romantisme elle est liée profondément au rythme de la vie
littéraire
. Les jeunes gens ont leurs auteurs, parfois inint
arfois devoir absorber les autres. Le romantisme, c’est la révolution
littéraire
moins par le lyrisme et par le théâtre que par le
le succès n’a été complet, la voie n’a été libre que dans deux genres
littéraires
, la poésie lyrique et le roman. Le public des rom
me, de chaque femme, puisse devenir un élément de Valeur et d’intérêt
littéraire
. La confession d’une nature originale, l’expressi
quelques-unes des marques qu’a laissées le romantisme dans notre vie
littéraire
d’aujourd’hui. Il a été la grande révolution litt
ans notre vie littéraire d’aujourd’hui. Il a été la grande révolution
littéraire
moderne. On a parlé souvent de réactions contre l
à dix-sept ans la première en date des jeunes revues le Conservateur
littéraire
(1819-1821) mis habilement dans le sillage du Con
pendant les journées révolutionnaires de 1848. De 1831 à 1840 sa vie
littéraire
est dominée par les quatre recueils des Feuilles
yonnement impérial. Sa maison de la place des Vosges est une capitale
littéraire
. Son masque de marbre contracte une ampleur césar
n fils, Georges et Jeanne, fleurissaient sa vieillesse. Tout le monde
littéraire
et républicain passait par son petit hôtel de l’a
écart en comparant la situation de Hugo à celle de Lamartine. L’œuvre
littéraire
de Hugo est restée presque en bloc, comme une Pén
léonisme latent et couvé, y avait-il, y aura-t-il jamais un hugolisme
littéraire
français ? Hugo dès 1843, n’avait-il pas été, lit
omme courtois, poli, spirituel, prudent, très curieux de ses intérêts
littéraires
et financiers, et très habile dans leur gouvernem
milier. Puis ce plan s’efface. Un second lui succède : les amis, amis
littéraires
, amis peintres — soit l’école où il règne, le mon
sey une unité qu’elle ne comportait pas. De là des poèmes de critique
littéraire
comme la Réponse à un acte d’accusation, et surto
ympe s’amusent. Hugo a toujours été extrêmement attentif aux courants
littéraires
, et le poète de l’exil et du rocher, si la politi
siècle. Son avenir sera en partie commandé par le morceau de paysage
littéraire
que le xxe siècle, quand il se sera écoulé, aura
Artistes Les cénacles. Deschamps, Nodier, Hugo. Un mouvement
littéraire
nouveau a souvent besoin de milieux fermés où il
e que ces rencontres dans ce milieu de passage aient eu une influence
littéraire
. Le vrai cénacle romantique se tint dans le salon
ns la Revue de Paris, l’article, qui fit du bruit, sur la Camaraderie
littéraire
, où il dénonçait le péril du cercle fermé et de l
sens qui importe. Le romantisme est en France la première révolution
littéraire
qu’il soit impossible de séparer d’une révolution
ntriques et ces ratés sans lesquels il n’y aura désormais pas d’école
littéraire
vivante. Pétrus et Philothée. Pétrus Borel
ité entre la poésie et la peinture, et il a transporté dans l’atelier
littéraire
le plus possible des mœurs, des idées et du style
dons par là rien d’excessif. Gautier fut toute sa vie un bon tâcheron
littéraire
, très rangé, très dévoué à une famille qu’il dut
est encore cité, discuté, vivant. En matière de métier artistique et
littéraire
, il y a toujours un « Gautier disait que » qui ex
upe. Avec le Daniel Jovard, des Jeunes-France, Gautier a créé un type
littéraire
plus solide et plus substantiel que les ombres dé
mulé dans deux romans, dont le premier fut célèbre et a eu des suites
littéraires
importantes : Mademoiselle de Maupin et l’Eldorad
pas créatrice, dans une fonction, comme il dit, de bon daguerréotype
littéraire
. Styliste, poète, romancier, voyageur, c’est touj
ublique des Lettres, le buveur d’apéritifs et le Homais du Landerneau
littéraire
. Nous le disons avec une conscience d’autant meil
ouvoir exécutif. Il y avait en effet un siècle et plus que les débuts
littéraires
avaient lieu dans la tragédie, que la tragédie ét
Schlegel, traduit par une cousine de Mme de Staël en 1814. L’opinion
littéraire
est pour ou contre Shakespeare, pour ou contre le
d’Angleterre, à la veille de 1830, intéresse et inquiète ; dans l’air
littéraire
, où les traductions des Mémoires sur la Révolutio
te, lier, comme Molière dans le Misanthrope, des scènes de discussion
littéraire
à l’action, les faire comme Molière contribuer à
une presque égale à celle du drame. VIII. Stendhal Isolement
littéraire
. Avoir juste vingt ans quand le Génie du chris
rtion aussi abrupte, aussi radicale entre les deux versants de la vie
littéraire
, celui qui est exposé au soleil des vivants et ce
nts, propres éminemment à faire saisir le relief et le climat du pays
littéraire
français, cette coexistence et cette alternance d
non comme pour Chateaubriand « Napoléon et moi ». Il est le disciple
littéraire
de Napoléon. L’attitude des romantiques qui consi
e et une curiosité pour toutes les voies romantiques, est né un genre
littéraire
qui n’existait pas avant Mérimée, qu’il a poussé
omme au temps des Méditations, ces amours ont de grandes conséquences
littéraires
, et aucun n’eut de conséquences plus célèbres que
court avec ses pistolets devant la Liberté de Delacroix, ici liberté
littéraire
. Cet enfant de Juillet, il est le seul grand poèt
existe. Entre les visions qui apparaissent avec Balzac dans l’univers
littéraire
il y a l’enfer social, les bas-fonds des capitale
médie Humaine planent, au dessus de la région où se forment les types
littéraires
et où Monnier crée Joseph Prudhomme. Balzac a pou
uées, tantôt ralenties, tantôt précipitées, dialogue naturel et aussi
littéraire
, plus de puissance que de verve, et les qualités
llait au roman. C’est lui qui a apporté la plus importante révélation
littéraire
des temps modernes, à savoir que tout homme — et
na, peuvent à vrai dire passer pour les substituts écrits, la chaleur
littéraire
, d’un tempérament froid (fortune qui n’est pas ra
n Occident, elle va de pair avec la prophétique Germaine. Leurs sœurs
littéraires
ont-elles tant que cela élargi le cercle dont ces
bien entendu, l’imita. Ils publiaient d’ailleurs des romans de valeur
littéraire
, en particulier ceux de Balzac. Ce que faisaient
r jusqu’à Taine, Renan et Renouvier, et qui inaugure dans la création
littéraire
presque un nouveau règne. XIV. Les Romans des
Notre-Dame, contemporaine de Delacroix, est peut-être le chef-d’œuvre
littéraire
de la peinture historique. La cathédrale de Paris
pour le cœur et la raison, par un puissant mouvement intellectuel et
littéraire
? Le clergé reprendrait-il dans les lettres chrét
qui nous importe ici ce n’est pas la trace politique, c’est la trace
littéraire
qu’a pu laisser Lamennais. Il en reste un souveni
tre peint par Rigaud, le Bossuet du xixe siècle. Mais jusqu’au génie
littéraire
exclusivement. Son œuvre n’est indispensable qu’à
able. La Révolution avait à peu près aboli pour quinze ans les études
littéraires
. La République politique avait interrompu cette R
de Staël, et il était parti pour une carrière staëlienne de critique
littéraire
européen, quand, en 1812, Royer-Collard lui propo
à une science que le Tableau prépare les voies, c’est à des « vérités
littéraires
, c’est-à-dire vagues » (le mot est de Taine lui-m
s brillants et les plus lus qu’ait écrits Taine, sorte d’introduction
littéraire
à sa méthode, vient authentiquement de l’école de
re des professeurs, produit, par Barrès, une immense postérité, toute
littéraire
, dont nous sommes. Un tableau de l’œuvre de Miche
ous donne-t-elle pas l’idée d’une immense critique humaine, à la fois
littéraire
et historique, qui eût été à celle de Sainte-Beuv
’il y occupe la même place éminente, qu’il a apporté dans son secteur
littéraire
une révélation du même ordre. On remarquera que H
te-Beuve, il est resté le prince incontesté de son genre. La critique
littéraire
est devenue le jardin de Sainte-Beuve, comme le T
tifs l’intelligence lui réservait, et le dualisme éternel des natures
littéraires
, le débat de Neptune et de Minerve au fronton de
Balzac et Stendhal, comme des fabricants qui ne sont pas de son monde
littéraire
. Il a mieux parlé de Flaubert et de Fromentin. Ma
nt antipathiques, pour une partie de leur génie, à de grandes natures
littéraires
. Même quand elle n’est ni juste ni judicieuse, il
Enfin les décoratifs et les oratoires, la surface sociale, la croûte
littéraire
, l’autorité officielle, les « régents » de 1830,
t sans Balzac, si elle est d’un autre Balzac, si elle est une Comédie
Littéraire
de la France ? Une Comédie littéraire. Sain
zac, si elle est une Comédie Littéraire de la France ? Une Comédie
littéraire
. Sainte-Beuve est le seul critique qui ait eu
profond et détaillé de ce qu’on appelait autrefois les mœurs, l’ethos
littéraire
. Il sait ce que c’est qu’un homme de lettres réus
ères. Il a été le Montesquieu de leur République, et de cette Comédie
littéraire
que sont les Lundis, on tirerait un Esprit des Le
des Lois. Certes il a poussé plus loin que personne l’art du portrait
littéraire
. Mais au-dessus de cet art du portrait il y a l’a
its, et plus que les familles d’esprits l’esprit de la grande famille
littéraire
. Un Sainte-Beuve ne peut naître que dans un pays
à Lausanne que Sainte-Beuve deviendra décidément le grand paysagiste
littéraire
. L’hégire au Léman, de 1837, marque le grand tour
l. Port-Royal est le plus grand livre de l’histoire et de la critique
littéraires
. Certes il ne manque pas d’artifice. Il va de soi
cle étant le siècle capital, cherchez de ce siècle une autre capitale
littéraire
que Port-Royal, vous n’en trouverez pas. Et une c
Port-Royal et en écrivant un second Port-Royal sur une autre période
littéraire
, s’il s’en trouvait une qui fût digne d’équilibre
as réaliser avec sagesse et maturité le double monument de l’histoire
littéraire
française, son Massif Central et son Bassin Paris
donnât, comme celui de 1837, l’occasion d’un grand tableau de la vie
littéraire
de la France, cette fois au temps de Chateaubrian
tit apparemment que l’amorce inachevée de Chateaubriand et son groupe
littéraire
. Mais les morceaux du cours de l’ouvrage se retro
gramme. Elles firent de 1850 une coupure médiane du siècle, de la vie
littéraire
et de toute la vie française ; 1800-1850, l’entre
undisera de plus en plus. Pareillement le Chateaubriand et son groupe
littéraire
, autre tableau de groupe arbitraire et souple, où
t de près depuis bientôt vingt-cinq ans les choses et les personnages
littéraires
, n’ayant aucun intérêt à ne pas les voir tels qu’
la politique, en tirent des lumières nouvelles, la pensée du critique
littéraire
mûrit en pensée de critique social. Il est beau q
, dans son livre sur Sainte-Beuve, de 1873, auquel l’auteur de la Vie
littéraire
l’a emprunté sans le dire, et il n’en vaut pas mo
La Génération de 1850 Lendemains d’Empire. Aucune génération
littéraire
n’aurait moins de raison que celle qui a vingt à
s, au sens homérique de l’assemblée des dieux, au temps des Napoléons
littéraires
, comme ces Napoléons littéraires avaient eux-même
ée des dieux, au temps des Napoléons littéraires, comme ces Napoléons
littéraires
avaient eux-mêmes grandi de 1800 à 1815 sous le C
Mérimée, sentent la fin, l’heure préparée pour eux. 1850 fut un 1815
littéraire
: Balzac meurt, Lamartine est annulé, et la natur
d’un jugement. Jamais peut-être depuis 1815 on n’a vu une génération
littéraire
en réaction si claire et si consciente à l’égard
seurs, il semble qu’elle ait placé tous les courants de la production
littéraire
sous le contrôle de la critique. Génération de
souveraineté incontestée d’un genre, qui est si rare dans l’histoire
littéraire
. Et ses successeurs croissent sous ses yeux : c’e
une est probablement la plus terrible qu’ait subie en bloc une équipe
littéraire
depuis le xvie siècle. Au contraire des romantiq
e Normale, avec les grandes promotions de 1848-1850, fournit à la vie
littéraire
, à la vie de la pensée, un contingent capital. Or
litique avec Prévost-Paradol, critique des mœurs avec About, critique
littéraire
avec Weiss et Sarcey, critique historique avec Fu
rencontré par l’élan romantique. Faut-il croire que chaque génération
littéraire
, à mi-course, trouve le sien ? Quand elle s’en va
ette époque. Son évolution ne ressemble pas à celle des autres genres
littéraires
. Les générations se succèdent moins rapidement, p
Mommsen elle-même a-t-elle gardé la sienne ? La Cité reste au niveau
littéraire
des Considérations de Montesquieu et de l’Ancien
bonne les a combattues, en des ouvrages peu lus, dépourvus de l’éclat
littéraire
et académique, mais peut-être plus solides. Les d
nt nourri leur poésie et, imposés par eux, appartiennent à l’histoire
littéraire
. C’est ainsi que sous Louis XIV et sous Louis XV
une indienne qui font de lui un animalier extraordinaire, notre Barye
littéraire
. Ménard et Bouilhet. Louis Ménard a peu écr
e forme précise. Le catholicisme moins religieux que philosophique et
littéraire
de Baudelaire avait besoin d’un lieu intermédiair
’est pas constituée, comme la Comédie Humaine par son titre, en corps
littéraire
, en Cosmos. Elle part en diverses directions, ten
d’ailleurs ce qu’il faisait. Flaubert est encadré par une génération
littéraire
rouennaise née vers 1820, des camarades de collèg
a fait de Homais le Type « de gauche » qui, accordé à un chef-d’œuvre
littéraire
, équilibre les types « de droite » Tartuffel et B
tations en ce sens que, de même que Corneille élève au plus haut plan
littéraire
la tragédie fabriquée par Hardy, Lamartine l’élég
uence sur le naturalisme fut profonde, toute une partie de l’opinion,
littéraire
y voit aujourd’hui le chef-d’œuvre de Flaubert, l
re de son héros un écrivain comme lui, il le soustrait aux mécanismes
littéraires
pour le rendre à l’existence humaine pure, ordina
s’agit d’une œuvre posthume, mais entre les lecteurs et les héritiers
littéraires
de Flaubert, s’accrut avec Bouvard et Pécuchet. C
livre de chevet. Elle doit être tenue pour un bréviaire de l’honneur
littéraire
. VII. Taine Le Cacique. Durant les tr
re jeune, allègre, et mordante de pamphlet. C’est un des rares livres
littéraires
vivants, agréables à relire, de la philosophie fr
lassique, elle a la même portée et les mêmes limites que notre talent
littéraire
; elle est la théorie dont notre littérature fut
e psychologie. Ce philosophe est devenu un des maîtres de la critique
littéraire
, désigné par Sainte-Beuve comme son successeur, c
se, ce déterminisme et ce mécanisme tournent souvent à vide ; le goût
littéraire
, difficile à acquérir quand il s’agit d’une litté
bien plus vivante que celle de Renan, et la meilleure correspondance
littéraire
de son temps avec celle de Flaubert. L’Histori
ocial, mais c’est aussi un livre de classe, de grande classe, au sens
littéraire
, et bien certainement le chef-d’œuvre littéraire
ande classe, au sens littéraire, et bien certainement le chef-d’œuvre
littéraire
de Taine, probablement l’œuvre historique la plus
a politique, de la religion contractent une expression, une résonance
littéraire
, sont rendues sensibles, circulantes, populaires,
ons religieuses. Comme à Port-Royal les grands intérêts spirituels et
littéraires
qui sont concernés sont maintenus dans la tempéra
s par les Feuilles détachées, ont organisé, sur le tard, en une œuvre
littéraire
admirable, chef-d’œuvre peut-être de la littératu
angile pénétra partout à la suite des quatre autres : aucun événement
littéraire
n’a pris plus soudainement figure d’événement pla
l’Antéchrist, est devenue pour le lecteur actuel une fantaisie aussi
littéraire
que le Christ renanien. Son Marc-Aurèle, qui est
centre, des études sémitiques en France ; sa connaissance des textes
littéraires
et épigraphiques était incomparable, son flair tr
uveau Testament, l’Évangile, écrasent et dépassent cette intelligence
littéraire
sans mystique. Grandeur et défaillance de la C
pensée mobile qu’on ait écrit en français depuis les Essais. Style
littéraire
et style de vie. Il est remarquable que ce jus
s péjoratif que le terme de juvénile. Renan, qui n’a acquis son style
littéraire
que tard, a presque créé, dans sa vie et dans sa
celle de 1850, est une des mieux tranchées qui existe dans l’histoire
littéraire
. Les romanciers qui avaient grandi avec le siècle
sez d’études pour apprendre la syntaxe et pour se sentir une vocation
littéraire
. Ses romans sentent d’ailleurs une loge de la rue
jamais dépassé un cercle étroit d’amateurs, voilà une des malchances
littéraires
les plus injustifiées. Les Goncourt. Mais o
in que la Vie de bohème et Mlle Mariette. Il est le tableau de la vie
littéraire
que les auteurs ont connue depuis 1850, exposée m
la littérature, — de l’importance que prend aussi dans cette famille
littéraire
le problème de la défense bourgeoise, de la défen
ce qui éclatera quatre ans plus tard, l’affaire Dreyfus. La destinée
littéraire
de Zola acquiert par là un caractère monumental,
rand Normand, à tel point qu’on ne trouverait peut-être pas d’exemple
littéraire
d’une filiation de génies aussi pleine, aussi dro
s, dans Huysmans chercheur, la sincérité religieuse et la fabrication
littéraire
sont imbriquées au point que lui-même ne savait c
1886 à 1895 il a modelé, ou plutôt il a fabriqué tout un petit peuple
littéraire
. La mécanique d’À rebours a joué chez Huysmans pl
ées françaises au xixe siècle. La moindre partie en serait la partie
littéraire
, qui seule cependant nous concerne ici. Laissons
eton. Malheureusement le journalisme l’absorba, ou plutôt la critique
littéraire
, et, malgré les admirateurs de poids que cette cr
muns » dont Bloy a écrit l’Exégèse. Elle fait partie du sel de la vie
littéraire
. L’Action française donnera une doctrine générale
réation, la génération de 1820 a été la plus poétique des générations
littéraires
françaises, celle de 1850 a été, depuis la retrai
grandes lignes, et ces grandes lignes réussissent à rester une œuvre
littéraire
. Entre elles, il y a des intervalles où le premie
révolution de mouvement, comme celle du Chapeau de paille. L’opérette
littéraire
de Meilhac et Halévy ne se comprendrait pas sans
lon en 1827, le Monde où l’on s’ennuie est Un salon en 1881. Un salon
littéraire
; Molière n’avait pas dédaigné d’en mettre deux s
et un salon hait le salon rival. Pailleron a fait la comédie du salon
littéraire
, comme de Flers et Caillavet feront dans l’Habit
partenait à cette génération dramatique d’installer la pièce de mœurs
littéraire
à la Comédie-Française, et Pailleron eut cette ch
ue se partage plus nettement encore que les autres formes de la durée
littéraire
en deux périodes qui correspondent aux deux régim
excès Bergson du domaine philosophique pour le répandre en influences
littéraires
. Rien de comparable aux grandes figures œcuméniqu
de 1850. L’originalité de la génération de 1885 dans notre géographie
littéraire
lui a été conférée surtout par son chemin creux,
s événements célèbres auxquels répond une cassure ou une articulation
littéraires
, et qui sont assez connus pour que nous ayons pu
on suffise. Nous nous efforcerons d’ailleurs de ne pas sortir du rôle
littéraire
de cette affaire. Nous devrons d’abord noter que
ns d’abord noter que la génération de 1885 est la première génération
littéraire
où aient figuré en nombre assez considérable des
professeur. On peut dater de cette lettre la phase intellectuelle et
littéraire
de l’affaire Dreyfus. Monod est un professionnel
sur le terrain de la critique, mais sur celui des idées oratoires et
littéraires
. On dira : « Il est protestant comme Scheurer-Kes
avaient fait suite dans le temps au Docteur Pascal. C’était un échec
littéraire
: sa science de la religion y valait sa religion
erpellation à la Chambre, poursuites. J’accuse n’a rien d’un monument
littéraire
. Mais pour la première fois depuis la première Pr
à ce genre de vie ; — à la bonne conscience morale et à l’expression
littéraire
qui, florissantes dans une élite nombreuse et cul
nscience humaine ». Pareillement France serait un moment de la chaîne
littéraire
, il maintient quelque chose, il apporte peu. L’af
xxe siècle, il n’est sorti qu’un créateur de mouvement dans l’ordre
littéraire
et moral, Péguy, et que le péguysme c’est le proc
cité dans l’État, c’est une renaissance catholique et des conversions
littéraires
retentissantes, parfois singulières, celle de Bru
iquement, dans l’affaire Dreyfus, est donc pour les idées et l’esprit
littéraires
un plus mauvais terrain que le plan de vérité org
ienne, avant 1914, pour équilibrer par des vitamines à elle les idées
littéraires
de Barrès, c’est probablement Jean-Christophe, et
man Le roman après 1885 témoigne d’une décroissance de la création
littéraire
, ce qu’il exprima d’ailleurs d’une manière très p
e habitude du journal. Il lisait peu et ne subissait aucune influence
littéraire
. N’ayant écrit d’abord que pour lui, sans souci d
tous, une sorte de décompression physique. Il dépasse la personnalité
littéraire
de Loti pour vibrer avec l’immatérialisme qu’appo
influences, Loti n’en a exercé, si ce n’est en excitant des vocations
littéraires
chez les marins. Il reste seul, très simple, acco
, dans les Essais de psychologie, au maniement des idées complexes et
littéraires
. Tous deux disciples de Taine, Zola en a pris ce
cela son apparition, sa date (1889), son succès, forment un événement
littéraire
capital. Ils marquent l’entrée des idées et des s
des systèmes dans le roman courant. Le Disciple a ajouté, à ce genre
littéraire
, de la pensée et du poids, il a enrichi son regis
trique. Mais cela importe peu. Nous ne lui demandons que l’impression
littéraire
, l’appareil et non l’effet de la conviction. Tain
ncore connu des valeurs traditionnelles, héritées, des portefeuilles,
littéraires
et autres, de père de famille. Par son style, ses
s les valeurs d’intelligence. En 1889, Anatole France, alors critique
littéraire
au Temps, rencontrait chez Mme de Caillavet le ma
ière de Somme du dilettantisme érudit, et l’alexandrinisme des salons
littéraires
juifs de la fin du xixe siècle. Le style seul pe
oust. M. France, lui, n’a été en rapports qu’avec leur maître d’hôtel
littéraire
, Arthur Meyer. D’ailleurs on peut très bien créer
ittérature française, mais comme la plus rayonnante des personnalités
littéraires
de l’Europe. Il le devait d’abord à la valeur de
cilite, évidemment aussi, la vitalité ordinaire et moyenne d’un genre
littéraire
. On s’en rendra compte par la multiplicité des br
a multiplicité des branches que forme pendant ces trente ans le roman
littéraire
. La Tradition naturaliste. Le « Naturalisme
e (1906) et après la guerre Francis Carco. Les hasards de l’évolution
littéraire
et les idées reçues de l’usager du roman font que
gtras et un Poil de Carotte, c’est un tour de force d’expérimentation
littéraire
comme l’expérience qui convertit en liquide l’air
n observateur à l’œil clair et dur qui vit en parasite, en exploiteur
littéraire
et en critique social dans une famille bourgeoise
chez les Goncourt et chez Loti. Il est lié, lui aussi, à notre relief
littéraire
. En comparant ici Renard aux Goncourt et à Loti,
Suisse protestante. Chez Gide comme chez Barrès on trouve un élément
littéraire
capital qui n’existe pas du tout chez Jules Renar
sion et d’une campagne en Afrique, reste un livre témoin du mouvement
littéraire
catholique qui a suivi la séparation de l’Église
ur Jean-Christophe, aujourd’hui délaissé, en partie parce que l’œuvre
littéraire
considérable qui a suivi (Colas Breugnon, l’Âme e
. Ici encore, il y aurait lieu à une carte ou plutôt à un planisphère
littéraire
où ne seraient point seuls Robert Randau pour l’A
fut un grand critique dramatique, échoua remarquablement en critique
littéraire
. La monnaie de Sainte-Beuve. À la mort de S
er. Pontmartin était un gentilhomme comtadin, légitimiste en critique
littéraire
comme ailleurs, qui ne manquait pas de verve, enc
rature classique établie sur des valeurs catholiques, ce point de vue
littéraire
a fini par devenir chez Brunetière un point de vu
i par devenir chez Brunetière un point de vue dogmatique. Ce critique
littéraire
a donné le premier exemple d’une conversion litté
e. Ce critique littéraire a donné le premier exemple d’une conversion
littéraire
: converti de Bossuet, comme il y a des convertis
essivement réactionnaire. C’est un type — un personnage du Landerneau
littéraire
à la manière substantielle dont on est dans Balza
hez Brunetière nous fassent oublier qu’il a été longtemps le critique
littéraire
courant de la Revue des deux mondes. Il a dû par
r ne contribue pas à les faire relire. Mais ils ont habitué l’opinion
littéraire
à penser par générations. Avoir vingt ans en 1870
ans plus jeunes, ont été formés par les mouvements et les révolutions
littéraires
postérieures à 1885. Voilà la seule génération no
naissance du théâtre classique, en ne l’étudiant plus du point de vue
littéraire
, mais du point de vue de la technique dramatique.
ntements de Richepin et d’Ohnet restent des chefs-d’œuvre du pamphlet
littéraire
, à mettre à côté du Pontmartin de Sainte-Beuve. S
oût, ont été effarouchées et bousculées de plusieurs côtés : histoire
littéraire
, critique des essayistes et des moralistes, retou
ssités et habitudes du journalisme, esprit de révolution. Histoire
littéraire
. L’histoire littéraire a toujours eu partie li
rnalisme, esprit de révolution. Histoire littéraire. L’histoire
littéraire
a toujours eu partie liée avec la critique littér
. L’histoire littéraire a toujours eu partie liée avec la critique
littéraire
, le principal monument de Sainte-Beuve est une œu
raire, le principal monument de Sainte-Beuve est une œuvre d’histoire
littéraire
, Port-Royal. Et Brunetière a été à l’École Normal
était dans sa critique : un excitateur d’idées en matière d’histoire
littéraire
. Dès la fin du xixe siècle, le meilleur élève de
française, une place à la Cousin, il institua un chantier d’histoire
littéraire
méthodique, qui a provoqué, d’abord chez lui-même
ançaise. En faveur à l’École Normale et à la Sorbonne, cette histoire
littéraire
attachée à l’inventaire et à la recherche de déta
erme péjoratif de lansonisme. Entre les nouvelles méthodes d’histoire
littéraire
et la défaillance de la critique de jugement et d
sans celui des mœurs, des hommes, de la vie ? À une critique purement
littéraire
, dans le pays de Sainte-Beuve, il manquera toujou
oit en liaison avec une époque. Le génie immanent de notre géographie
littéraire
donne exactement à Gourmont le climat de 1889, l’
au sens de Montaigne, des essais. Les cinq ou six volumes de critique
littéraire
de Gide, sont pris dans un bloc multiforme et nua
itique de nourritures. Critique de Nourritures. Les nourritures
littéraires
, dans le sens ou Gide a écrit les Nourritures ter
l et nécessaire que cette recherche et cette technique de nourritures
littéraires
dépassât l’individu, dégageât une force d’institu
son influence limités. Le premier plan non dans la critique purement
littéraire
, mais dans cette critique générale par laquelle l
is dans cette critique générale par laquelle le détail de la critique
littéraire
est renouvelé et commandé, appartient d’un côté à
la manière de Chateaubriand. Comme il n’a guère apporté à la critique
littéraire
que quelques intuitions, il n’y a pas lieu d’en t
e. Tout autre fut le rôle de Maurras. Il fut pendant dix ans critique
littéraire
de métier, recenseur de livres et d’idées. L’affa
une Littérature d’abord ! Maurras a même été, en matière de critique
littéraire
, le seul écrivain de son temps qui ait vraiment f
e contribuer à une restauration. Du point de vue de la seule critique
littéraire
, on ne saurait comparer en importance l’influence
de la Quinzaine en qui l’on puisse reconnaître une œuvre de critique
littéraire
pure. Et cependant, Péguy et l’équipe des Cahiers
a fonction si vivante que remplit dans la critique et dans l’histoire
littéraire
, pendant les dix ou douze premières années de l’a
ées de l’après-guerre, l’abbé Bremond, prêtre sourcier des épaisseurs
littéraires
. L’Histoire littéraire du sentiment religieux res
’abbé Bremond, prêtre sourcier des épaisseurs littéraires. L’Histoire
littéraire
du sentiment religieux reste au xxe siècle la se
Que l’esprit de la critique vivante, la familiarité avec les valeurs
littéraires
d’autrefois, d’aujourd’hui et même de demain, aie
vocation. Critique journaliste. Toute une partie de la critique
littéraire
serait aussi bien nommée du nom de chronique, ou
’on veut, de critique chronique. La critique est celle de l’actualité
littéraire
et des livres nouveaux. C’est un chapitre du jour
oujours eue. La retraite de la critique universitaire vers l’histoire
littéraire
a tourné automatiquement au bénéfice du journalis
e de profession. La place que Paul Souday prend donc dans la critique
littéraire
, tient dès lors à des raisons, à des fonctions, a
d’autonomie dans la République des Lettres ? Les disputes proprement
littéraires
, les disputes où l’accent était mis sur la littér
idées, les jardins d’Académus, les terrains de sport pour les équipes
littéraires
, mais la banlieue industrielle, la lutte finale,
se du concept de littérature. Mais cette crise était encore une crise
littéraire
. Comme en 1830, en 1850, en 1885, subsistait le v
n 1830, en 1850, en 1885, subsistait le vieux concept des révolutions
littéraires
en isme. Il n’y a plus aujourd’hui de révolutionn
ns littéraires en isme. Il n’y a plus aujourd’hui de révolutionnaires
littéraires
, il n’y a que des littérateurs révolutionnaires,
xe dans la République française des Lettres, le concept de révolution
littéraire
. La critique littéraire pure manque dès lors de m
ançaise des Lettres, le concept de révolution littéraire. La critique
littéraire
pure manque dès lors de matière actuelle, de gran
ttitudes en faveur dans la théâtrocratie française : type d’existence
littéraire
qui commence déjà avec Rousseau, prend tout son é
héritées, et, plus précisément, de l’héritage, affecté d’un exposant
littéraire
et mystique, et qui dégage un rayonnement indéfin
n’eût pas été très loin : Barrès en eût mal tiré une grande carrière
littéraire
, et eût vite pris figure officielle d’ancien jeun
ation de la Lorraine. Thèses lorraines et françaises. L’origine
littéraire
de la Lorraine barrésienne est tirée du Tableau d
, ensuite, il développe, il annexe, il aménage une admirable carrière
littéraire
. Il sait populariser ses idées sans trop les vulg
sauf le couple Verlaine-Rimbaud, ils ne sont pas constitués en groupe
littéraire
. Ils n’existent que chacun à part ; ils représent
quelques antennes, avancée vers le bord irrespirable de l’atmosphère
littéraire
. Et voici que le grêle recueil, les deux mille ve
r consciemment ou inconsciemment un recommencement absolu de la chose
littéraire
, il était naturel qu’une place parmi eux fut occu
sé par les Illuminations et la Saison les colonnes d’Hercule du monde
littéraire
. Après tout, cette géographie est vraie. Corbi
stre. Avec lui comme avec les quatre autres une limite de la création
littéraire
est touchée, — hyperbole ! Hyperbole. Litté
en 1890, quand paraît dans l’Écho de Paris, l’Enquête sur l’évolution
littéraire
de Jules Huret. Après 1902 on se demande ce qui v
ne laissent à envier aucune des époques antérieures. Enfin les écoles
littéraires
nouvelles de roman et de poésie aspirent à conqué
emps et pour les mêmes raisons qu’Anatole France. Celui de l’histoire
littéraire
, qui a de quoi le reclasser. Que Rostand comme Fr
e. Il a demandé cette classe d’abord à la rhétorique, soit à un style
littéraire
, dont la fabrication pénible fait regretter Scrib
ituations signifiantes, action réelle, mots justes ou profonds, style
littéraire
, et parfois d’ailleurs plus littéraire que nature
mots justes ou profonds, style littéraire, et parfois d’ailleurs plus
littéraire
que naturel. Les deux aînés de cette génération d
ait aussi original de femme est donné non plus du tout par des moyens
littéraires
, mais par des moyens de pure technique dramatique
gazette fondée par Marcelin, laquelle eut jusqu’en 1914 une existence
littéraire
. (N’oublions pas qu’elle avait été inaugurée par
aire, qui mériterait un narrateur plus qu’aucune des vies parisiennes
littéraires
de son temps. D’où une électricité suffisante pou
e d’une génération neuve, et Vingt ans en 1914 aurait dans l’histoire
littéraire
un sens, comme Vingt ans en 1820. D’ailleurs, plu
le noterons que pour mémoire et à titre de synchronismes. En matière
littéraire
, ces faits d’ordre politique fonctionnent et infl
modernisme, introduit par les Goncourt pour exprimer une forme d’art
littéraire
, employé par les théologiens pour désigner une fa
c’est qu’il s’agit bien, surtout pour le surréalisme ; de mouvements
littéraires
, qui s’expriment par une littérature, où il y a c
dans des révolutions politiques, s’exprime en France sous des formes
littéraires
. La France est le pays où non seulement un état l
es formes littéraires. La France est le pays où non seulement un état
littéraire
, mais l’État littéraire, la République des Lettre
a France est le pays où non seulement un état littéraire, mais l’État
littéraire
, la République des Lettres, existe, où la littéra
. Cette génération française n’a pas eu en Europe la grande influence
littéraire
et intellectuelle qu’avaient exercée les deux der
re) l’ait orientée vers une réparation de ce genre. Un des phénomènes
littéraires
les plus remarquables de la guerre fut en effet l
urent en première ligne, partagèrent l’heure et le destin de l’active
littéraire
, comme faisaient d’autre part sur le front les te
d’ordre technique : elles n’ont pas eu encore toutes les conséquences
littéraires
qu’elles comportaient, ce qui est d’ailleurs conf
une des grandes inventions du xixe siècle n’ait marqué sur une œuvre
littéraire
à la manière dont ont marqué, par exemple, sur la
ourné court. Mais il faut regarder plus loin, considérer l’atmosphère
littéraire
plutôt que la réalisation littéraire. Or, c’est u
us loin, considérer l’atmosphère littéraire plutôt que la réalisation
littéraire
. Or, c’est un fait que le corps a tenu une plus g
on disait dans le droit ancien, en précaire, et singulièrement la vie
littéraire
. Les trois Moments d’après 1914. Nous avons
avons remarqué qu’après quinze ans en moyenne toutes les générations
littéraires
depuis 1789 ont passé par un tournant, une crise,
rre et l’après-guerre immédiate, jusqu’en 1923 environ, — l’inflation
littéraire
jusqu’en 1930, — la déflation littéraire depuis 1
1923 environ, — l’inflation littéraire jusqu’en 1930, — la déflation
littéraire
depuis 1930 ; soit la défense, l’expansion, la cr
mences dont on espère tant. À tort peut-être : en effet, la sélection
littéraire
ne sera pas une sélection de qualité, une sélecti
ais le Directoire avec une littérature. Leur fortune dans l’histoire
littéraire
dépendra de ce qui les aura suivies. Or ce Direct
’a malheureusement pas été suivi d’un Consulat. Dès 1930 la déflation
littéraire
suit les autres déflations, et comme les autres e
lle signifie restriction. Les pessimistes parlent de grande pénitence
littéraire
. Durera-t-elle ? La littérature peut fort bien êt
nt sa naissance, avec ses pères éventuels. Les bureaux de recrutement
littéraire
peuvent se préoccuper de cette situation au même
ecrutement militaire. De quelque côté que nous abordions la situation
littéraire
de la génération qui n’a pas fini son bail, nous
dées-mères. La production des idées-mères, sous forme éloquente et
littéraire
, est la fonction centrale de là littérature franç
l’idée-mère du nationalisme. Ces idées-mères avaient eu moins d’éclat
littéraire
, mais plus de rayonnement extérieur qu’au cours d
ion politique. Elles n’y ont pas trouvé d’expression philosophique et
littéraire
. La carence de la grande littérature d’idées est
. Le seul livre d’idées qui ait depuis la guerre comporté un véhicule
littéraire
et une influence, c’est la Trahison des clercs, d
dérations, qui était l’œuvre d’une vie et qui représente une carrière
littéraire
et académique, l’histoire des Sorel, des La Gorce
et à l’indépendance. La révolution qui s’est produite dans les mœurs
littéraires
, la faveur que le public a montrée aux récits his
et historiens de droite, fait un des traits remarquables de la carte
littéraire
. Le succès des écrivains de droite — Bainville, G
mond Jaloux. La curiosité d’Henry Bidou est œcuménique et la critique
littéraire
n’en forme qu’une province. Non la favorite cepen
i conviennent à leur genre. Suarès est un maître original du portrait
littéraire
qu’il obtient par des touches et des remarques co
colorées. Alain ne concerne qu’incidemment mais fortement la critique
littéraire
dans ses propos. Et son « Je remarque que » peut
sophique ait joué ici une partie du rôle que remplissait la formation
littéraire
dans la critique de 1900. Jacques Rivière était d
Jean Guéhenno se préoccupent de critique sociale plus que de critique
littéraire
. Mais par là même, l’auteur de Carnaval est mort
avait commencé, dans l’esprit du communisme, une révision des valeurs
littéraires
bourgeoises, à laquelle le matérialisme historiqu
t Vautel, le petit pain La Fouchardière, la flûte Audiat. La critique
littéraire
des journaux nous offre naturellement une prise p
humaniste, la référence aux classiques, la solidarité avec la chaîne
littéraire
française. Une fonction et une tribune comme cell
ne se ressemblent pas, mais s’ils n’appartiennent pas au même climat
littéraire
, ils figurent dans la même équipe, portent la mêm
eau, de ce Rouge et Noir, qui sont une des caractéristiques du climat
littéraire
français : elles se croisent. Le sens planétaire
garde de le laisser tomber. Barrès jouait alors un rôle comme patron
littéraire
des combattants. Il offrait à la génération nouve
ançais le plus célèbre, il faut en voir une des raisons dans ce décri
littéraire
et intellectuel de la laïcité, qui a suivi étrang
du Sud-Ouest, et de leurs drames intérieurs. On imaginerait une carte
littéraire
de la France où chaque grande région aurait droit
vers l’amont. Cela tient toujours au déséquilibre actuel de la durée
littéraire
. La hâte avec laquelle, la trentaine à peine atte
u généralement de plaquettes, qui témoigneront de lui dans l’histoire
littéraire
. Mieux, on en peut abstraire dès maintenant la li
Depuis celle de 1789, qui avait André Chénier, toutes les générations
littéraires
françaises ont eu leur ou leurs grands poètes. La
e oratoire. Les livrets en prose de Fargue ont fonctionné dans la vie
littéraire
de 1930 exactement comme des poésies. La vocation
uvé sa voie en intéressant le grand public aux déformations des mœurs
littéraires
dans Vient de paraître, des mœurs tout court dans
ader littérairement tout ce qu’il a touché. Il a sans doute un avenir
littéraire
. Il n’a en 1936 de présent qu’antilittéraire. Nom
ées, comme l’Armana Prouvençau ! Quant à la transposition d’une œuvre
littéraire
, d’un roman, d’un poème, et même d’une pièce de t
a encore empiré : on y peut voir surtout un grave symptôme. La chose
littéraire
(à comprendre particulièrement sous ce nom l’ense
ent pas péri ; on pouvait espérer dans un ordre renaissant une marche
littéraire
satisfaisante au cœur et glorieuse. Mais voilà qu
e ou plutôt de la célébrité, de s’amalgamer intimement avec l’orgueil
littéraire
, de se donner à lui pour mesure et de le prendre
, tout en se faisant fantastique comme lui ; le démon de la propriété
littéraire
monte les têtes, et paraît constituer chez quelqu
c toute l’estime qu’inspirent de semblables travaux, l’entière gloire
littéraire
d’une nation n’est pas là ; une certaine vie même
sous leur première forme, de maintenir leur tribune philosophique et
littéraire
, en continuant, par quelques-unes de leurs plumes
e d’abus et une organisation purement mercantile qui fomente la plaie
littéraire
d’alentour et qui en dépend. Une première restri
en se résigner aux habitudes nouvelles, à l’invasion de la démocratie
littéraire
comme à l’avénement de toutes les autres démocrat
sion de la presse dite à quarante francs, les conséquences morales et
littéraires
n’en aient pas été présentées avec vigueur et net
(et en réduisant toujours notre point de vue), c’est que la moralité
littéraire
de la presse en général a baissé depuis lors d’un
suivrait le contre-coup croissant et désordonné de ce mauvais régime
littéraire
. L’exigence des auteurs en vogue augmente et souv
nquerrai moins de son objet positif et financier que des conséquences
littéraires
probables et de certains abus (il s’en glisse par
cité ? Je m’étais figuré toujours, pour ce qu’on appelle la propriété
littéraire
, quelque chose de plus simple. On écrit, on achèv
omie politique bien élémentaire et bien mesquine en fait de propriété
littéraire
; elle doit faire pitié à bien des illustres ; il
ne surface commerciale. Notre chétive et frugale théorie de propriété
littéraire
n’a qu’un avantage : tant qu’elle a régné dans le
ociété des Gens de Lettres nous paraît recéler d’autres inconvénients
littéraires
, si elle n’y prend garde. Dans de telles associat
en font partie l’entrée dans la carrière. Mais où sont les conditions
littéraires
et les garanties de l’admission ? Tout le monde p
on ne reçoit que des ouvriers faits et sur preuves ; mais, en matière
littéraire
, qui décidera ? Voilà donc une Société qui recevr
tances décisives, de rappeler et de maintenir devant cette démocratie
littéraire
les vrais principes de l’indépendance et du goût.
œil peut redresser de lui-même l’illusion. Sa lettre sur la propriété
littéraire
, que nous avon déjà indiquée, est faite par ce ge
ont très-propres à faire rentrer en lui-même le démon de la propriété
littéraire
, dont M. de Balzac n’a peut-être voulu, après tou
à l’œuvre dans cette entreprise gigantesque qui s’intitulait l’Europe
littéraire
, une autre fois dans la Chronique de Paris renouv
[Question] Depuis quelque temps, le xixe siècle
littéraire
français semble être l’objet de critiques violent
ntent comme un des plus riches et des plus glorieux de notre histoire
littéraire
? Si on se place au point de vue strictement nati
n en veut et au romantisme, ce romantisme en qui on voit l’expression
littéraire
de la satanique Révolution française. Je crois bi
re nous-mêmes. Quant à établir un concours posthume entre les siècles
littéraires
pour les classer selon leur mérite, c’est du péda
Corne d’abondance. Par quoi remplacerons-nous ce siècle de vrai génie
littéraire
? Par le siècle de l’habileté. Nous avions, dans
avons été les témoins. Le siècle de Molière a méconnu le grand siècle
littéraire
de Ronsard et de Montaigne. Le xixe siècle lui-m
seul fait que l’on puisse établir un parallèle entre le xixe siècle
littéraire
français et les trois autres qui l’ont précédé et
lui seul, il peut faire des champions de race pour toutes les joutes
littéraires
possibles qui se sont donnés pendant trois cents
serait-il pas le plus beau de nos écrivains ? Je crois que l’aliment
littéraire
le plus riche gît dans les profondeurs de l’abîme
me vous le dites, le xixe est un des plus glorieux de notre histoire
littéraire
. Non moins que les précédents, il a contribué à p
t-il danger à ce que les foules soient incitées à mésestimer l’effort
littéraire
du xixe siècle français ? Fort peu. Le football
nt, comme une litanie, et sourions. Paul Dermée Le xixe siècle
littéraire
français n’est pas le seul à subir les attaques d
prestige et son influence à l’élite universelle. Mais le xixe siècle
littéraire
a une multiplicité ample et diverse qui le caract
tiplicité ample et diverse qui le caractérise entre tous. Les sources
littéraires
sont en effet plus abondantes ; plus nombreux les
ittéraires sont en effet plus abondantes ; plus nombreux les artistes
littéraires
. Et tous apportent le concours ingénieux de leur
ue, il est permis, logiquement, de l’espérer. Léon Frapié L’art
littéraire
a pour objet la recherche de la beauté suprême, e
l’amour a protesté contre la haine. Il y aura toujours des évolutions
littéraires
, parce que la souffrance, la haine, la guerre, la
il y a mille formes de protestation contre elles. Mais les évolutions
littéraires
ne pourront se faire qu’en respect de la formule
ct de la formule d’amour. Le xixe siècle serait donc le grand siècle
littéraire
, le siècle de base définitive. Le xixe siècle li
rand siècle littéraire, le siècle de base définitive. Le xixe siècle
littéraire
français est un grand siècle comme le xviiie , le
de réaction. Cela suffit pour infirmer leur opinion. Le xixe siècle
littéraire
français est admirable. C’est le grand siècle de
(Extrait d’Excelsior) « Si on se place au point de vue strictement
littéraire
, y a-t-il intérêt ou danger à vouloir diminuer le
res, ce siècle-là n’a-t-il pas, par une confusion singulière de l’art
littéraire
et de la politique, des préoccupations de l’espri
’accord avec l’opinion commune en pensant que nos plus grands siècles
littéraires
sont le xviie et le xixe , qui se complètent et
ulement que la notion de xixe siècle est conventionnelle. La période
littéraire
qu’on a réunie sous le nom de romantisme commence
rtions sans précédents le nombre des producteurs et des consommateurs
littéraires
. Quant au jugement sur la qualité des œuvres, c’e
oulions ou non, d’ailleurs, il nous commande. L’arbre des générations
littéraires
actuelles est engagé en lui profondément et, si n
aine d’années. Il y a eu, pour des raisons qui n’étaient pas toujours
littéraires
, une véritable ruée contre le romantisme, ce pelé
esthétique, les chefs-d’œuvre romantiques ont encore pour l’historien
littéraire
une valeur documentaire de premier ordre sur l’es
Ernest Tisserand Où cela commence et où cela finit-il, un siècle
littéraire
? Qu’est-ce qu’un grand siècle ? qu’est-ce qu’un
e qu’un siècle stupide ? Passe encore qu’on veuille couper l’histoire
littéraire
en périodes, d’ailleurs inégales, pour la commodi
n, n’aura à user de réprobation ou de reconnaissance envers son élite
littéraire
, que le jour, dont rien n’annonce l’aurore, où el
afouer en bloc, la plus féconde et brillante époque de notre histoire
littéraire
. Nous devinons là une volonté réfléchie, prémédit
ez à quel point on est arrivé à confondre la question politique et la
littéraire
) ne seraient pas fâchés de faire régner dans les
rocédés et le vocabulaire des politiciens introduits dans la critique
littéraire
. Ce n’est pas impunément qu’on essaie d’identifie
érieure de toutes ces tendances éparses. À certains moments, le génie
littéraire
de notre race absorbe l’Europe. Les principales i
chez Barrès, quelle force concentrée et ordonnée dans toute son œuvre
littéraire
que les dernières générations d’aujourd’hui ne pr
temps, pour se classer et réussir. Son livre atteste une sensibilité
littéraire
des plus rares et qui n’a peut-être pas longtemps
é bon à rien qu’à faire trembler la main qui écrit ? II Propos
littéraires
et pittoresques [II-III]. [Le Nain jaune, 11 mai
mieux qu’un livre ; c’est la promesse de dix. Il y a, dans les Propos
littéraires
et pittoresques d’Alcide Dusolier26, trois sortes
ort bien, et qui, plus tard, donneront des œuvres. Il y a le critique
littéraire
, le moraliste et le romancier. J’ai dit ce que je
le moraliste et le romancier. J’ai dit ce que je pensais du critique
littéraire
en Dusolier, qui a débuté par un ouvrage intitulé
hiver ! Le romancier ! c’est là la vocation que je dégage des Propos
littéraires
et pittoresques. Je ne voudrais pas être trop fad
lles pages, comme un Paysage disparu et le Vieux salon, de ces Propos
littéraires
et pittoresques, que je vous donne et que vous pr
a ici un romancier ! Le moraliste, que j’ai vu aussi dans ces Propos
littéraires
et pittoresques, où l’auteur tire les petits ridi
M. CHARLES MAGNIN (Causeries et Méditations historiques et
littéraires
.) 1843 Les critiques de nos jours, ceux qui, de
livres du jour par les critiques compétents sont utiles à l’histoire
littéraire
, et combien, à une certaine distance, il devient
une fin, une manière d’essai ou un pisaller. Jeune, on rêve la gloire
littéraire
sous une forme plus brillante, plus idéale, plus
très-général, la critique, c’est-à-dire quelque branche de l’histoire
littéraire
ou de l’appréciation des œuvres. C’est presque to
il ne cessa de vivre à la source de l’érudition et de la connaissance
littéraire
la plus variée et la plus abondante. Qu’on ne cro
une machine de guerre. On tiraillait sur l’ennemi, sur l’absolutiste
littéraire
, jusque du haut du balcon de Juliette, et on espé
uge. Je l’ai toujours pensé, pour être un grand critique ou historien
littéraire
complet, le plus sûr serait de n’avoir concouru e
l de lui-même qu’il cherche à saisir. Dans les figures historiques ou
littéraires
que tel autre déprime, dans celles qu’il exalte,
Quoi qu’il en soit, pour insister sur un point capital de l’histoire
littéraire
de ces dernières années, je suis de ceux qui esti
le plus illustre des chefs d’alors. Ce jour-là, une nouvelle question
littéraire
était posée, ou du moins la précédente ne l’était
e, c’est son organe. Rien n’est plus agréable, comme lecture purement
littéraire
, que ces assortiments bien faits de mélanges. Ceu
e, pour contenir l’orgueil du flot. Parmi les morceaux d’une histoire
littéraire
plus lointaine et plus désintéressée, il faut met
urtant si rapprochées. Je disais tout à l’heure que, pour la question
littéraire
, la révolution de 1830 avait coupé court et chang
si vous voulez. Or cette part, on le sait, était grande dans l’école
littéraire
d’alors, et j’ajouterai qu’elle avait assez droit
eu ; s’il avait plus de motif, je l’ignore, je n’imagine que le motif
littéraire
très-suffisant : il attendait patiemment l’heure
partis l’ont loué ou blâmé, selon l’intérêt de leur cause ; la valeur
littéraire
n’a pas encore été extraite et réduite à son poid
es, en y oubliant, comme par mégarde, ce coin de cocarde, le critique
littéraire
a voulu sans doute témoigner qu’il avait sur cert
s d’un pli, tout en se séparant d’eux si complétement sur la question
littéraire
. Dans cette diminution et ce désarroi général de
x critiques, à ceux qui, vraiment dignes de ce nom, voient les choses
littéraires
avec sang-froid, étendue, et par tous les sens. I
rtain parfum. Marmontel n’est compromis aujourd’hui, dans sa renommée
littéraire
, que par ses ouvrages de poésie, de théâtre, par
convier à ne pas cesser ; la vérité voilà ce qui l’inspire, la vérité
littéraire
, le plaisir de la dire avec piquant ou avec détou
éorie. C’est la théorie un peu égoïste, il est vrai, de « l’honnêteté
littéraire
», et la mise à l’ordre du jour, parmi les critiq
omme déjà nous l’avons dit, de vivre, enfant de la balle politique ou
littéraire
venu ou trouvé sous le chou de la circonstance, s
ces endormis, leur paraît un affreux tocsin ! Partisans du statu quo
littéraire
d’aujourd’hui, comme ils le furent jadis d’un aut
ent une théorie « d’honnêteté » contre nous, qui sommes des insolents
littéraires
, mais, ce qui est plus fort ! ils écrivent, par l
morale et de l’honnêteté, et la littérature… du contraire ? Le monde
littéraire
, comme tous les mondes, se brise et se classe en
tte apparition de ces derniers temps : — le juste milieu politique et
littéraire
. Par conséquent, les honnêtes gens de ce système,
mes que des apprentis conservateurs ! À l’identité de leurs doctrines
littéraires
et à l’ambiguïté de leurs doctrines politiques, o
e Maistre remarquerait avec raison que cette théorie de « l’honnêteté
littéraire
» n’est, après tout, qu’un vers de Voltaire délay
trueux », — ce qui est l’honnêteté politique, et non plus l’honnêteté
littéraire
. Nous ne pouvons suivre malheureusement sur ce te
sonne n’avait dit qu’être évasif dans les questions du bien et du mal
littéraire
, du bien et du mal moral, — car tout livre pose l
s savions qu’il en était ainsi, et c’est contre ces abjectes coutumes
littéraires
que nous avons fondé le Réveil… avec de gros mots
la science25 Supposons scientifiquement faite l’étude des œuvres
littéraires
qui remplissent une période. Faut-il les placer t
r, puisqu’on a essayé de le contester. Considérons d’abord les œuvres
littéraires
dans le temps. Est-il possible de mettre sur la m
at, de déclin, de renaissance, etc. Considérons maintenant les œuvres
littéraires
dans l’espace. Est-il possible d’assigner le même
s ! Il existait un ensemble de règles convenues, un système de dogmes
littéraires
, un code officiel du beau. On n’avait qu’à en app
indiquer bravement ce qui constitue à son avis la valeur d’une œuvre
littéraire
. Il doit se faire un principe de jugement et de c
t donc ramené à cette nécessité : tirer de l’examen direct des œuvres
littéraires
le moyen de les classer. §. 4. — La difficulté es
ins n’ont pas craint d’émettre, alors que l’autorité, même en matière
littéraire
, s’affirmait avec énergie. Molière disait28 : «
e n’avoir laissé de côté aucune œuvre qui ait marqué dans l’évolution
littéraire
. § 5. — La première méthode qui s’offre à lui con
stres devanciers. Un second procédé pour évaluer le mérite des œuvres
littéraires
, procédé qui confine au précédent, consiste à sui
s moyens plus précis et plus directs. § 6. L’appréciation d’une œuvre
littéraire
doit reposer sur l’étude approfondie de cette œuv
e cette tentative pour opérer une première sélection parmi les œuvres
littéraires
? A cette formule, autour de laquelle nous n’avon
our de laquelle nous n’avons cessé de tourner : Il y a pour une œuvre
littéraire
(à ne considérer que ses qualités intérieures) ci
poème où les vers sont durs et boiteux ? Peut-on concevoir une œuvre
littéraire
sans un minimum de sensations, de sentiments et d
», telle est, à mon avis, la qualité essentielle qui fait d’une œuvre
littéraire
un tout organique et vivant et qui en constitue l
’imposent à tout écrivain et qui se limitent l’une l’autre. Une œuvre
littéraire
(cela ressort de sa nature est chose à la fois in
es, tendances, aspirations idéales sont le fond vivant de toute œuvre
littéraire
. Une œuvre littéraire est donc essentiellement ex
ions idéales sont le fond vivant de toute œuvre littéraire. Une œuvre
littéraire
est donc essentiellement expressive de la vie et
orien de la littérature d’avoir le sentiment vif et affiné des choses
littéraires
; qu’elle supprime par suite, dans ses jugements,
la méthode que nous avons indiquée pour mesurer la valeur d’une œuvre
littéraire
est un secours qui n’est point à dédaigner. Elle
l’École des femmes. 29. Préface de Bérénice. 30. E. Caro. Variétés
littéraires
, p. 299. Voir aussi Taine, l’Idéal dans l’art, p.
Nisard I Études de critique
littéraire
; Études de littérature et d’histoire [I-IV]. [L
rien moins que les deux volumes que voici : — les Études de critique
littéraire
, — les Études de littérature et d’histoire, — pou
n, le gaspillage ; parce qu’il s’était rangé du côté de la conscience
littéraire
contre les succès à tout prix et au rabais ; parc
ment, de la pruderie universitaire. M. Nisard n’était qu’une bégueule
littéraire
qui se révoltait, rien de plus ! Et qui se révolt
nant et le plus doux, le plus habile à découvrir la cause des erreurs
littéraires
, mais l’homme du monde qui pesait le moins sur sa
s volumes d’aujourd’hui, dont l’importe le titre d’Études de critique
littéraire
, il m’est impossible de reconnaître et de consent
son histoire. Ainsi encore, si, lynx malgré lui, il voit les défauts
littéraires
, comme dans le livre de M. Floquet sur Bossuet, i
u voyage. Disons donc que M. Nisard est un professeur attique du vrai
littéraire
, et non pas un critique en réalité. Il voit le ma
vre ! III Des chefs-d’œuvre d’analyse, de sagacité, de dentelle
littéraire
. Lisez son discours à Alfred de Musset, son disco
vient le plus sous la plume de M. Nisard. Dans ces Études de critique
littéraire
, à propos de l’autorité, des deux morales, et par
et sa morale acceptés résolument par l’auteur des Études de critique
littéraire
et des Études de littérature et d’histoire, voilà
e la conscience n’impliquait la fermeture de l’esprit à aucune notion
littéraire
, et que l’attache aux principes — et à tous les p
a Critique un simple naturaliste sorti des pieds de Goethe, le Brahma
littéraire
de ce temps, il n’aurait, certes ! pas écrit, dan
doute, qu’aient encore inspirées ces grands hommes, car qui n’est que
littéraire
n’aura jamais le sens réel et profond d’hommes pa
st un critique, même quand il l’est le plus. Dans ses écrits les plus
littéraires
, ce n’est pas la grammaire, ce n’est pas même les
é le charme parce qu’il n’était pas une catin, mais une honnête femme
littéraire
, et qui a rencontré le préjugé dans toutes ses vo
s, il y était interprété et discuté, et ceux qui s’occupent de choses
littéraires
parlaient de cette singulière publication faite s
es ait confiées à quelqu’un qui en a fait ces prétentieuses élégances
littéraires
mêlées aux vilains et méchants propos de ce volum
océdé de corsaire ! Oh non ! certes pas ! C’est du style parfaitement
littéraire
, d’un mérite fort mince, il est vrai, mais après
ve le beau travail de M. Nisard, qui démontre si bien que la Critique
littéraire
, quand elle entre dans l’homme par ses œuvres, es
l’histoire complète de la Restauration, ce n’en ôtait que l’histoire
littéraire
: mais l’histoire littéraire d’une époque, c’est
stauration, ce n’en ôtait que l’histoire littéraire : mais l’histoire
littéraire
d’une époque, c’est sa pensée, et qui tient la pe
cette rondeur de discussion qui caractérisent aujourd’hui l’histoire
littéraire
qu’il publie. Sa conscience lui a porté bonheur,
, et d’abord à la conception même du livre qui, avant tout, veut être
littéraire
et garder la fidélité de son titre, ensuite à ces
t-on ? un homme pareil, qui tient une si grande place dans l’histoire
littéraire
et politique d’un temps où la littérature et la p
plutôt qu’écrits dans un style sans sincérité, n’a plus qu’une valeur
littéraire
assez chétive pour ceux qui s’occupent sérieuseme
anime donc quelque part, et se met à vivre, comme dans cette histoire
littéraire
de la Restauration, par exemple, avec une intensi
ence de ces principes religieux qui importent plus, que l’originalité
littéraire
, et qui, si rare qu’elle soit dans notre temps, s
rme dix-huit ans d’édifications et de renversements philosophiques et
littéraires
, cette période, la plus importante et la mieux re
n livre rude et fort qui serait allé au fond des hommes et des choses
littéraires
que le gouvernement de juillet a vus naître et a
, il y a là un parti pris ou un mot d’ordre. Vous cherchiez un esprit
littéraire
, occupé de choses littéraires, et vous ne trouvez
un mot d’ordre. Vous cherchiez un esprit littéraire, occupé de choses
littéraires
, et vous ne trouvez plus que le soldat d’un parti
e livre, en effet, s’annonçait comme une large composition d’histoire
littéraire
et de critique, dominée par une philosophie, — ou
eil de la pauvreté « de ne juger la littérature qu’avec des doctrines
littéraires
». Des doctrines littéraires ne se font pas toute
ger la littérature qu’avec des doctrines littéraires ». Des doctrines
littéraires
ne se font pas toutes seules. Elles dépendent de
xplique rien, car la Révolution de Juillet, qui n’a eu sur les choses
littéraires
qu’une influence de seconde ou de troisième porté
onde ou de troisième portée, est elle-même congénère de la révolution
littéraire
qui l’a suivie. Ce sont là deux faits semblables
en de toute cette métaphysique. Homme politique avant d’être un homme
littéraire
, journaliste, c’est-à-dire improvisateur, il est
as un maître, en savoir pourtant un peu plus long que le premier venu
littéraire
, il faut une personnalité. Quelle est celle de M.
tés, brille d’une lueur sombre et dure au premier rang des puissances
littéraires
de son époque. Il l’oublie. C’est peut-être rancu
d. La Race et le Terroir. Anthologie des Poètes du Clocher. Mouvement
Littéraire
Provincial. Cahors, Petite Bibliothèque Provincia
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Littéraire
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littéraire
et pittoresque, 1905. — La Petite Revue du Midi,
M. de Féletz, et de la critique
littéraire
sous l’Empire. Lundi 25 février 1850. Le 11 de
l’amitié. M. de Féletz me représentait en perfection le galant homme
littéraire
. Resté le dernier survivant de la génération d’éc
radition nous a entretenus mainte fois des beaux jours de la critique
littéraire
à cette époque du Consulat et de l’Empire ; on re
ticles de variétés, les mêmes feuilletons, et sur les mêmes questions
littéraires
, prises du point de vue où elles intéressaient si
, moins érudit qu’aujourd’hui ; mais quant à l’ensemble des questions
littéraires
, chacun y prêtait plus d’attention, on s’y intére
t l’ordre politique se répare et reprend sa marche régulière, l’ordre
littéraire
tend à se mettre en accord et à suivre de son mie
00, après le Directoire et sous le Premier consul, on eut en critique
littéraire
la monnaie de Malherbe et de Boileau, c’est-à-dir
rivains distingués dont nous avons à parler ; il s’agit des écrivains
littéraires
du Journal des débats d’alors. Vers 1801, cette f
politique, la philosophie étaient en jeu dans les moindres questions
littéraires
. Mais, aux abords de l’Empire, toute cette ardeur
, mais des plus simples réflexions politiques, il développa sa partie
littéraire
, qui devint désormais le principal ou plutôt l’un
hef par ordre supérieur, conserva à leur poste les habiles rédacteurs
littéraires
, et leur adjoignit Hoffman. C’était un auxiliaire
stés de loin associés dans le souvenir comme représentant la critique
littéraire
sous l’Empire : Geoffroy, Dussault, Hoffman et M.
de Navarre et au collège Mazarin, il travaillait de plus dans L’Année
littéraire
. Il y rendit compte du Voyage d’Anacharsis, et av
livre moderne qu’il ait lu. En général, dans ses articles de L’Année
littéraire
, il visait plus à la justesse qu’au piquant. Il é
lle-même qu’un roman de ce genre. On n’est jamais entré dans le monde
littéraire
avec moins de respect pour les grands noms de la
ors, ne fait pas faute. C’est énerver, prétend Geoffroy, la critique
littéraire
que d’aller chercher des circonlocutions pour exp
rs de sa rhétorique. Ses articles, recueillis sous le titre d’Annales
littéraires
, se laissent encore parcourir agréablement, ou du
M. de Féletz, en vieillissant, arriva tout naturellement aux honneurs
littéraires
. Le genre de critique qu’il représentait fut, pou
Le « Décadent » : Unité apparente du mouvement
littéraire
À l’époque du Décadent, il y eut, parmi les é
Hugo et de ses imitateurs, et pour refouler à l’égout les déjections
littéraires
de M. Émile Zola et des Naturalistes. Poètes et p
ts et les Symbolistes. Les Décadents Presque tous les critiques
littéraires
ont constamment confondu les Décadents avec les S
este de l’Humanité. « Incorrigible parnassien au début de sa carrière
littéraire
, il passa vite au Décadisme où l’on faisait plus
lent comme un écueil à tous les vents de l’opinion. « Au point de vue
littéraire
, il suit la recette de Mallarmé, accolant aux mot
cilité avec laquelle il accommode ses théories aux différentes écoles
littéraires
où il passe successivement. On se souvient qu’il
on sa pittoresque expression, est plutôt une « caserne » qu’une école
littéraire
. Il va faire paraître prochainement, dit-on, Le P
fait opposés. J’ai autrefois tracé de lui, dans La Plume, un portrait
littéraire
dont je reproduis les passages suivants : « Quel
u « Pèlerin passionné » Ce banquet marque une date dans l’histoire
littéraire
de notre fin de siècle et surtout dans la vie de
Aurier n’hésitèrent pas à fonder le Magnificisme, sorte de romantisme
littéraire
et mystique, négateur de la Science, plus rétrogr
qu’il se faisait un jeu de laisser passer sous son nom dans La France
littéraire
des articles dont il ne connaissait ni les termes
é tel qu’on le pratiquait chez les Grecs. Voilà les principales idées
littéraires
, philosophiques et sociales que préconisent les a
phistique, bourgeois. Le Romanisme n’a que les apparences d’une école
littéraire
; au fond il n’y a rien — qu’une préoccupation me
it plus de bruit avec des cartouches de dynamite qu’avec leurs œuvres
littéraires
. Les plus connus sont : Louise Michel, Kropotkine
evue presque toutes les sectes qui se disputent le pas sur l’asphalte
littéraire
. Elles sont à peu près exclusivement composées de
dente avaient tué la littérature et en étaient arrivés à ne qualifier
littéraires
que les œuvres de phraséologie pure caractérisées
e peut pas dire que cela soit vrai pour l’heure présente. Cette école
littéraire
n’a pas toute l’homogénéité désirable ; elle en e
he. C’est le chaos, c’est la fermentation des idées, c’est l’anarchie
littéraire
. Mars 1892.
peut saisir, déterminer et achever. Ne sommes-nous pas, sous l’aspect
littéraire
et moral, à l’un de ces moments dont il y aurait
moments dont il y aurait à tirer parti ? On dirait que le tempérament
littéraire
de l’époque sommeille, attend, se refait sourdeme
ces dix dernières années. Il semble qu’après dix ans les dispositions
littéraires
se rejoignent plus qu’elles n’avaient fait dans l
deur et la rapidité de moins, on a l’expérience de plus. Le mouvement
littéraire
de la Restauration était au plus plein de son dév
, et ceux qui ressaisissent aujourd’hui de bons éclairs d’une ferveur
littéraire
longtemps ailleurs détournée, tous ne sont pas si
uarante ans à peu près : grand âge climatérique pour les tempéraments
littéraires
comme pour les autres. Cela rend possibles bien d
e soi et la considération définitive qu’on ménagera à ses vieux jours
littéraires
, dépendent beaucoup de la façon dont on va se com
e tout à fait considérables du mouvement historique, philosophique et
littéraire
, aux dernières années de la Restauration, MM. Gui
conséquences sévères. Mais la première condition de toute communauté
littéraire
, c’est l’égalité morale, toute part faite à la su
ans laquelle le choix de l’expression, le soin du détail, quelque art
littéraire
enfin, se joindraient à toutes les veines délicat
; mais de toutes ces nefs restantes, de tous ces débris d’espérances
littéraires
et de naufrages, n’y aurait-il donc pas à refaire
ême de ces débordements et brigandages qui ont rendu le reste du pays
littéraire
inhabitable, qui ont refoulé et rapproché les hon
les rois s’en vont, il ne l’est pas moins que le règne des demi-dieux
littéraires
, du moins pour le quart d’heure, est passé. Que r
’estime mutuelle du fond avec les réserves permises : voilà des mœurs
littéraires
de juste et saine démocratie, ce semble, et qui s
égare ou déprave, dont quelques-uns tombent du second jour aux vices
littéraires
, les plus bas de tous, et dont on voit quelques a
C’est par là surtout qu’on peut valoir encore. Des séries de travaux
littéraires
sur des sujets positifs, ces travaux animés d’un
d’écrivains et de critiques, présente sur la plupart des personnages
littéraires
une suite d’aperçus qui tiennent au courant et qu
conserver son expression, « égayer » cette grave étude de l’histoire
littéraire
, si alerte, que d’heureuses échappées dans tous l
des œuvres également distinguées. Jamais, je crois, enseignement plus
littéraire
de la littérature n’a été donné par personne. M.
xpression ?... Or, c’est précisément cette vie persistante des œuvres
littéraires
qui rend très-difficile l’enseignement de la litt
je crois, sera d’accord sur ce point — est inséparable de la critique
littéraire
. Il nous faut donc d’abord examiner ce qu’est et
rogramme. On a beaucoup discuté, ces dernières années, si la critique
littéraire
est un art ou une science. Le problème n’est poin
ite de la littérature et de son idéal. Tant qu’on a considéré le Beau
littéraire
comme un absolu, ou, plus exactement peut-être, t
plus exactement peut-être, tant qu’on n’a pas tenté l’analyse du Beau
littéraire
, la critique a pu demeurer ce qu’elle avait été à
ion, ont pu la tourner comme une arme redoutable contre la production
littéraire
de leurs contemporains ; Jules Janin et M. Fr. Sa
nation demeurent souvent incompris par la nation voisine. Et l’œuvre
littéraire
ou l’œuvre d’art cessa d’apparaître comme le prod
e à ce point, la critique se différencie déjà nettement du feuilleton
littéraire
, elle s’exerce sur des faits précis, elle procède
but : les documents historiques, parmi lesquels il compte les œuvres
littéraires
et les œuvres d’art, ne sont pour lui « que des i
assé, quand il faudra qu’elle compulse et analyse l’énorme production
littéraire
de notre temps, elle les acceptera pour la guider
III Avec l’ancienne méthode critique, la base d’un enseignement
littéraire
était trouvée d’avance : c’était la littérature c
ière. Je dis l’illusion, Messieurs, car si vous examinez le mouvement
littéraire
, artistique et intellectuel du Moyen-Âge, vous re
ts maladifs des primitifs. Allemands ou Italiens ? à une épopée aussi
littéraire
que l’Odyssée et à un poème aussi gauche que les
ce, J. Burckhardt signale le fait comme une des causes de la grandeur
littéraire
et artistique de l’Italie du xvie siècle. Et dan
unit étudiants et professeurs dans un travail commun, un enseignement
littéraire
ne saurait être qu’un infécond bavardage. Je ne p
rables magazines à images, et celles qui marquent un réel souci d’art
littéraire
. Faut-il rappeler quelques-uns des jugements extr
’une de ces empreintes auprès de quoi pâlissent toutes les influences
littéraires
, si chères soient-elles à un cœur ! Et nous savon
de, où l’on chercherait bien moins justement un ensemble de critiques
littéraires
qu’un essai en vue de dégager l’accent des figure
ens aigu des réalités : « Les haines politiques désarment, les haines
littéraires
jamais. » On le vit bien dans une circonstance mé
aut-il dire, par l’élégance dont il fut administré, et par la qualité
littéraire
de ceux qui le donnèrent. Plus délicate encore, p
omettre un rival. Je n’ai jamais aimé les petites chapelles, coteries
littéraires
, ou de quelque nom qu’on les nomme, et puis me re
rt national. Combien parmi nous, de ceux qui ont un nom, un petit nom
littéraire
, ne le doivent qu’à la puissance de leurs relatio
ux voussures de certaines portes. J’ajouterai que, lorsqu’une coterie
littéraire
a pour point central et foyer de rayonnement un j
faut donc déclarer ici que je ne connais à aucun titre, sinon à titre
littéraire
, les femmes-auteurs qui font l’objet de cet Essai
udrait ne rien connaître des vingt dernières années de notre histoire
littéraire
, pour ignorer que les meilleurs ouvrages signés d
se faire de plus en plus rare, quelle meilleure marque de plasticité
littéraire
? Nul doute qu’il faille attribuer à cette double
, de les quêter, comme un fardeau voulu, attendu, désiré. Chasseresse
littéraire
, elle est au centre d’un carrefour, et de tous cô
barbelées sont assemblées l’une près de l’autre, ainsi de ces traits
littéraires
qui doivent porter au cœur de notre admiration, m
as, un homme de lettres parisien, qui court les risques de la fortune
littéraire
, mais quand même se présente à nos yeux revêtu de
ces de Chateaubriand — mais où nous ne discernons que trop l’artifice
littéraire
et cette accumulation d’images qui, par l’abus qu
ne. Est-elle pas saisissante et transparente — car toute âme de femme
littéraire
est transparente — cette préconception d’Antoine
rès la biographie des personnages qui ont fait figure dans l’histoire
littéraire
, et par l’élan de leurs appétitions créé l’état d
econnaissez ces thèmes fameux, dont les variations firent la renommée
littéraire
des Romantiques, depuis Chateaubriand jusqu’à not
aux grands ancêtres qui inventèrent une forme nouvelle de sensibilité
littéraire
. Mais comme on est toujours le fils de quelqu’un,
t de sincérité dans cette ouverture sur l’âme humaine qu’est une page
littéraire
… Sincérité, c’est-à-dire aveu, confession, manife
e chez celle que l’on pouvait croire tout uniment composée d’artifice
littéraire
. Qu’on n’aille pas les chercher dans ses romans,
les de la Nature, que l’on ne peut s’empêcher d’opposer aux artifices
littéraires
constatés plus haut. Voici l’heure où le pré, le
ans le plus injuste discrédit. Tout comme les renommées, les théories
littéraires
ont leurs destins alternés, et si elles disparais
e faire œuvre d’art, particulièrement dans l’effort de la composition
littéraire
, faute de pouvoir sentir et penser par elle-même,
xprimée cette vérité d’âme, comme le plus cher article de notre credo
littéraire
, et avec une rigueur qui nous fut reprochée : « S
sir d’étonner, où il trouvait une sorte de rajeunissement de la forme
littéraire
épuisée par l’âge, une ligne de démarcation entre
au contact des feuilles et de l’air. La voilà bien, la pire attitude
littéraire
, celle de la leçon apprise qu’on applique au thèm
l’appelle… elle en vérifie les bienfaisants effets sur sa production
littéraire
. Mais elle en repousse les conséquences physiolog
te. N’est-ce pas qu’elle trouve prétexte à un beau cri, à un anathème
littéraire
? Prétendre enlever à la femme toute raison de vi
us énergique qui fut jamais, et— détail unique, je crois, dans la vie
littéraire
— se restreignant toute aux membres d’une même fa
on vit un père et une mère d’accord pour préparer leur fils à la vie
littéraire
, et ce fils était…. Chapelain, le futur auteur de
jourd’hui et transmettons à nos enfants une tout autre idée de la vie
littéraire
. Car en vérité je ne distingue ici qu’ordre et mé
sse avec eux. On ne saurait pousser plus avant que dans cette famille
littéraire
l’esprit de solidarité. Comment en tout cas demeu
. Il n’est que d’avoir éprouvé les difficultés des débuts dans la vie
littéraire
, l’énergie farouche dont les aînés s’entendent à
e rencontre, telle qu’on n’en observerait pas une seconde dans la vie
littéraire
: Fille de poète, femme de poète, sœur par allian
audrait s’entendre, sous peine d’être inique. Entre toutes nos femmes
littéraires
, c’est une des plus personnelles, celle qui peut-
ui donc y contredirait ? Mais moins bonne attitude pour la production
littéraire
, c’est quelque peu l’image de Mme de Noailles. Vr
vécut assez pour voir s’épanouir chez une enfant de son sang des dons
littéraires
qui venaient confirmer le sens du dicton : Bon sa
est la trouvaille de Mme Henri de Régnier, et si c’est une trouvaille
littéraire
par l’art dont furent assemblés les traits qui co
sité de logique intérieure, un amant déterminé. Il y a ainsi des voix
littéraires
qui s’appellent et se répondent l’une à l’autre,
r. Antoine Ferlier ne pouvait se soustraire aux exigences de son type
littéraire
, quand ses yeux, traduisant son désir, disent à G
delà cet épisode, on ne saurait rien imaginer qui demeurât du domaine
littéraire
. C’est peu que posséder l’objet convoité, et d’un
ut bien, de toute rigueur, donner son affabulation à un développement
littéraire
. Mais, tandis que chez la plupart les faits extér
prononçait ses fameuses paroles sur l’indéfectible rigueur des haines
littéraires
, c’était en un temps où la production féminine ne
s de protection interviennent. Qu’une femme bénéficiât de la renommée
littéraire
, on l’avait déjà vu, on l’admettait parfaitement.
ependant, sauf lui sans doute, ne songe à faire rentrer dans le genre
littéraire
, tandis que la clientèle payante des œuvres criti
Pourtant ce qui parut le moins acceptable, ce fut que, sur le marché
littéraire
, la femme pût devenir la concurrente de l’homme,
elle Tinayre n’est pas de celles qui, étant femmes et pourvues du don
littéraire
, entendent se limiter à un domaine spécial, plus
e, et la meilleure preuve que j’en puisse apporter, c’est que son art
littéraire
, aussi bien dans sa conception première que dans
ouve restreint à la littérature personnelle le domaine de la création
littéraire
… qu’est-ce alors qu’on en supprimerait ? le Théât
es et de leurs succédanées, qui contribuèrent à ce miracle d’artifice
littéraire
que représente un roman comme la Domination. A qu
on d’un Balzac ou d’un Flaubert, c’est que les exigences de sa nature
littéraire
l’y entraînent invinciblement. Sans doute trouve-
ce chez l’enfant, et trouvant d’ailleurs leur meilleure justification
littéraire
dans l’épanouissement romantique du dix-huitième
ermet des déductions de cette rigueur, et que par là du moins, le don
littéraire
de Mme Marcelle Tinayre s’affirme en un saisissan
e Mme Renée Vivien, celle qui la différencie nettement de ses rivales
littéraires
. Quelles que puissent être en effet les divergenc
er ici ce qu’il a l’habitude de chercher, c’est-à-dire de la critique
littéraire
et l’analyse des principales œuvres répondant à t
re à dégager leur intimité. Grouper des documents précis sur la femme
littéraire
, tel fut l’objet de notre analyse, et si, dans un
Où sont nos Victor Hugo ?… » Si nous interrogeons du regard l’horizon
littéraire
, nous discernons bien quelques hauteurs, nous n’a
ndeur. Depuis longtemps, dans le domaine de la création artistique et
littéraire
, cette espèce d’hommes n’a plus de représentants,
on, de la plus sûre façon qui chez nous réussisse : en faisant figure
littéraire
. Qui ne reconnaîtrait à cette attitude le meilleu
oût. Ce n’est plus là simple parti pris de faire figure dans le monde
littéraire
, mais ambition justifiée par des mérites correspo
que qui s’expliquent et se commentent naturellement ? Du point de vue
littéraire
, le philosophe de Franckfort aurait tôt fait de d
e que Sainte-Beuve appelait déjà, voici cinquante années, l’industrie
littéraire
. Mais une fois terminé ce premier travail élimina
brièvement résumées, avant même que nous les développions : La Femme
littéraire
est un monstre, au sens latin du mot. Elle est un
mment l’adultère n’est pas près de disparaître, la plus riche matière
littéraire
où s’exerça et continuera de s’exercer utilement
des années, la Femme de trente ans par exemple ne garde son prestige
littéraire
, que dans la phase morale si je puis dire, celle
plus étrange interversion, qui modifie sa nature en l’élevant au rang
littéraire
, la Femme-auteur a changé tout cela ; aussi bien,
jets de ces trop spéciales nosographies. Mais, du simple point de vue
littéraire
, en admettant que nous écartions des conséquences
du personnage que dans la conception même de ce personnage. L’artiste
littéraire
y apparaît supérieure à l’observatrice. 7. Nous
aire ainsi les honneurs de l’esprit français et pour ménager une fête
littéraire
, fût-ce aux plus aimables des étrangers. Il y aur
es connaissances humaines. Ajoutez que l’écueil des Compagnies toutes
littéraires
, le vice du genre académique proprement dit, qui
officiel de la Compagnie : à lui il appartient de motiver les arrêts
littéraires
dont il est le rapporteur, le dispensateur et ass
evé et qui fournissait une juste arène aux jeunes talents. Le Tableau
littéraire
du xviiie siècle, remis jusqu’à cinq fois au con
re et une dénonciation formelle du Romantisme ; « Un nouveau schisme
littéraire
, disait-il, se manifeste aujourd’hui. Beaucoup d’
ise restera-t-elle indifférente à leurs alarmes ? et le premier Corps
littéraire
de la France appréhendera-t-il de se compromettre
tre en crédit », disait-il, et qui violait de tout point l’orthodoxie
littéraire
. Tous les mots sacramentels, orthodoxie, secte, s
. Le sujet de poésie proposé par l’Académie pour 1831 était la Gloire
littéraire
de la France. C’était un défi jeté aux Romantique
jours de grande discussion et comme de bataille rangée sur des sujets
littéraires
importants. Ces discussions donnent lieu à des jo
reviens au caractère politique qui a souvent compliqué sa physionomie
littéraire
. Évidemment l’Académie française au xixe siècle
écisif et qu’elle va se trouver en présence d’un état intellectuel et
littéraire
de la société qui ne s’était pas vu encore. Sans
questions ou des œuvres qui émeuvent et partagent l’opinion publique
littéraire
. Je sais que l’examen que l’ancienne Académie a f
te ans, l’Académie a trop semblé réserver son opinion sur toute chose
littéraire
, et elle, si prodigue en appréciations politiques
ment compté et pesé en tant que Compagnie magistrale dans la destinée
littéraire
du pays. L’Académie est riche ; elle dispose de f
ont pesés avec une grande équité. La seconde fondation Montyon, toute
littéraire
, est, aux termes du même testament, destinée à ré
et moyennant autorisation du Gouvernement, des prix particuliers tout
littéraires
, soit pour d’utiles et bonnes traductions, soit p
tes trois de pure bienfaisance et destinées à soulager des infortunes
littéraires
, des veuves, des filles pauvres d’artistes, d’écr
se. La fondation, faite en 1855 par M. A.-E. Halphen, redevient toute
littéraire
: c’est un prix de 1,500 francs à décerner tous l
uvrage « qu’elle jugera à la fois le plus remarquable au point de vue
littéraire
ou historique et le plus digne au point de vue mo
sorte de codicille, aux prix de vertu de M. de Montyon. D’autres prix
littéraires
se fondent chaque jour et sont, pour ainsi dire,
cle supérieur, n’enseigne pas : ce n’est pas une école, c’est le plus
littéraire
des salons. L’Académie est et doit rester une per
ndre de grands services au milieu de la diffusion et de la dispersion
littéraire
universelle. Qu’elle ait seulement conscience de
ble alentour, en ne s’enchaînant pas à des doctrines métaphysiques ou
littéraires
inflexibles, en s’associant, sans se faire trop p
rs chercher ce que nous avons appelé la formule générale d’une époque
littéraire
. Nous croyons devoir répéter ici ce que nous avon
chée doit être double. Elle doit, d’une part, comprendre les éléments
littéraires
qui composent l’époque étudiée, les divers groupe
mportance relative de ces différents groupes et des différents genres
littéraires
, etc. Elle doit nous faire connaître, d’autre par
pour atteindre cette formule, suffit-il d’étudier les faits purement
littéraires
, dont la liaison étroite n’a pas besoin d’être dé
utre domaine de l’activité humaine ? Nous savons donc que l’évolution
littéraire
ne peut être séparée que par abstraction du reste
cupations étrangères à son objet propre ; je crois que les phénomènes
littéraires
sont assez intéressants et assez complexes en eux
dées, les sentiments ou les formes qui se manifestent dans les œuvres
littéraires
de l’époque. Ils sont tantôt des signes, tantôt d
r à tour par nous comme révélateurs, producteurs ou produits de faits
littéraires
. 40. Je crois que le mot est de M. Fouillée. L’
ience, et vous verrez. À plus forte raison, quand il s’agit de textes
littéraires
, tout gonflés de substance et riches de nuances,
rop de gens — même parmi ceux qui font profession d’écrire l’histoire
littéraire
ou de diriger le public dans le jugement des ouvr
habitude de lire attentivement et d’interpréter fidèlement les textes
littéraires
. Il tend à les rendre capables de trouver dans un
té partielle et momentanée. Il y a une vérité accessible dans l’étude
littéraire
; et c’est ce qui la fait noble et saine. Cela ne
ne. Cela ne veut pas dire que chacun de nous, en présence d’une œuvre
littéraire
, et d’autant plus qu’elle s’éloigne de la science
dire, est achevé, alors il s’agit de passer du sens littéral au sens
littéraire
. Je veux dire qu’il faut essayer de mettre en lum
urs professionnels, destinés à fournir leur contribution à l’histoire
littéraire
ou à enseigner la littérature5. Certaines règles
lira pour réunir les matériaux d’un travail de critique ou d’histoire
littéraire
, et à celui qui lira pour se cultiver. Du point d
ntiel. Peu à peu, tous les problèmes de la langue, tous ceux de l’art
littéraire
, tous ceux de l’histoire des idées et de la sensi
prima, ou l’on restreignit très vigoureusement, les leçons d’histoire
littéraire
. Certains professeurs, depuis longtemps, maintena
ns professeurs, depuis longtemps, maintenaient que toute connaissance
littéraire
doit venir du commerce direct et familier des tex
e ministère, après l’épreuve décisive de l’enseignement de l’histoire
littéraire
, leur donna raison, et l’explication française de
est de l’objet perçu et ce qui est du sujet sentant. Dans l’exercice
littéraire
, cela conduirait à penser qu’il est vain de cherc
et le but. Il ne serait pas excessif de dire que dans l’enseignement
littéraire
que beaucoup d’entre eux sont venus donner, en di
Chapitre premier. La critique et la vie
littéraire
Ce n’est plus ce qu’on Appelle une vie. Verla
e d’autres le sont à un ministère, combien sensible est leur épiderme
littéraire
Au vrai, il y a malentendu ; la plupart des écriv
lum de Puvis, ne m’ont transporté de joies comparables à mes bonheurs
littéraires
. Les matins ou les nuits que j’ai goûté pour la p
ssi bien, et ses propres articles le condamnaient : sans doute la vie
littéraire
n’était pour lui qu’un prétexte à causeries d’his
nversation, soutenir ni laisser soutenir une contre-vérité en matière
littéraire
. Cela va jusqu’à la manie. Dans un salon, une vie
sie, ni style. De style, on n’en trouverait guère dans mes chroniques
littéraires
. C’est toujours une conversation avec le lecteur,
r comprendre la nécessité, donc la légitimité de toutes les éclosions
littéraires
. Il y a une beauté dans L’Assommoir et dans La Be
pu agir d’autre sorte — mes sympathies personnelles et mes jugements
littéraires
. Le premier article que j’ai consacré en entier à
’un notoire, je le démolis de mon mieux. Il y a un intérêt d’histoire
littéraire
à préciser le genre du talent, et, au besoin, le
prêt à recommencer demain. Si, à défaut des confrères, ces chroniques
littéraires
ont trouvé, parmi les lettrés, des lecteurs confi
ommes qui, lorsqu’ils découvrent autour d’eux un vice, une sottise ou
littéraire
ou morale, gardent le secret et ne songent qu’à s
t une fonction sociale ; c’est-à-dire qu’au regard historique le fait
littéraire
a son importance, son coefficient (moindre ou sup
e littérateur au fonctionnaire. Or si, après, analytiquement, l’œuvre
littéraire
obéit à une explication sociale, si elle se défin
ule étranger, M. Brunetière est sage historien en traitant l’histoire
littéraire
à la manière de l’histoire sociale, et à la lumiè
cette imitation servile lui avait profité pour construire une langue
littéraire
plus régulière et plus lucide que la langue un pe
un côté, grâce à l’originalité de l’autre, s’était façonné une langue
littéraire
, propre à tous les usages de son universelle inte
ie intellectuelle dans ce représentant presque universel de la nation
littéraire
. Voltaire est la médaille de son pays. III
original, non en vers, mais en prose. Il ne donna pas de chef-d’œuvre
littéraire
à la langue, excepté dans le badinage, mais il lu
des orateurs qui allaient naître et parler après sa mort. Sa mission
littéraire
était de façonner la littérature civile de la Fra
mission presque parallèle : c’était la mission de façonner la langue
littéraire
à la science. La science et l’industrie, cette co
eur se borne à décrire. La France doit à ce grand coloriste sa langue
littéraire
mise au service de la science de la nature. Trop
langage. L’Académie française avait été, dans le principe, un hochet
littéraire
de la vanité de Richelieu, puis un luxe de cour,
orber, persécuter même un homme de génie, faites-le membre d’un corps
littéraire
ou politique. S’il a du caractère, il brise à l’i
en surface qu’à la condition de la perdre en hauteur. Aussi la gloire
littéraire
force-t-elle quelquefois les portes des académies
. Ce n’est donc pas aux académies que les nations doivent leur gloire
littéraire
. S’il fallait tout dire, je croirais plutôt que l
çaise, c’est Richelieu, c’est-à-dire une des plus grandes médiocrités
littéraires
qui aient jamais été associées dans un grand favo
iser les découvertes. IX Mais si nous considérons l’institution
littéraire
de l’Académie française à un autre point de vue,
rançaise. En concentrant dans un seul foyer toutes les individualités
littéraires
éparses et isolées dans la nation, on leur a donn
titution démocratique et si libérale de la Chine, où les mêmes degrés
littéraires
élèvent à la capacité et à l’autorité publique. L
dans un même corps, donné à la France un grand sentiment de sa valeur
littéraire
, et donné à l’Europe un grand respect des lettres
’ait contribué puissamment à la considération extérieure de la nation
littéraire
dans le monde. L’Académie est au dehors plus enco
dedans une popularité de la France en Europe. X Aussi ce corps
littéraire
est-il devenu, malgré les épigrammes qui s’émouss
spectons les habitudes d’un peuple, surtout quand elles sont morales,
littéraires
, glorieuses pour la nation. La plus réellement ré
cale ; le monde pense et produit partout ; chaque nation civilisée et
littéraire
apporte son contingent à ce qu’on appelle l’idée.
t ? quand on voit le vaste empire de Moscovie abandonner sa filiation
littéraire
slave et grecque, et adopter le français pour sa
ions intellectuelles dans l’Assemblée Constituante, assemblée la plus
littéraire
qui ait jamais existé, véritable concile œcuméniq
pour la France, répétons-le bien, mais pour l’esprit humain. Le génie
littéraire
et oratoire de la France répondit à l’attente du
dans cet abattoir d’hommes, des accents d’éloquence tragique et même
littéraire
à la proportion de ces terribles scènes, Danton e
tudier et qui offre un cas bizarre de plus dans l’histoire des sectes
littéraires
. Certainement si la France, en perdant au printe
n. Les grandes causes philosophiques et politiques, les grands partis
littéraires
, une fois que l’influence leur échappe et que le
ait nous le faire croire ; mais surtout ils n’ont pas eu de postérité
littéraire
et philosophique digne d’eux, et ceux qui se sont
et les qualifications flétrissantes qu’il inflige à toutes doctrines
littéraires
et philosophiques qui ne sont pas les siennes. M.
audace de concourir en même temps que Victorin Fabre pour le Tableau
littéraire
du dix-huitième siècle, voici comment M. Sabbatie
le visite tout d’abord et s’initie par lui au groupe philosophique et
littéraire
qui soutenait honorablement la cause des idées et
ne façon qui ne se ressent en rien assurément du goût ni de l’aménité
littéraire
. Mais que viens-je ici parler de goût et d’aménit
son retour de 1821, et sous quels traits il nous représente la scène
littéraire
et politique en ces années de nobles études et de
5 tout le libre mouvement de renaissance philosophique, historique et
littéraire
dont nous provenons, et qui essaye par là de le f
utuma à y rapporter et à y mêler la sienne propre, et, comme le monde
littéraire
lui échappait, il se dit que ce changement devait
éface de l’éditeur, à la date de 1845, restera elle-même un phénomène
littéraire
assez curieux en son genre ; elle témoigne de la
France ; il aurait trop lieu de le croire, si de pareilles énormités
littéraires
passaient tout à fait inaperçues. 8 février 1845.
l est donc le rôle de la critique ? C’est de chercher dans les œuvres
littéraires
les raisons du plaisir qu’elles nous procurent. J
t communes. Rechercher ces raisons communes, c’est faire une doctrine
littéraire
; rechercher ces raisons particulières, c’est l’a
ucune raison pour renoncer, même de nos jours, à établir une doctrine
littéraire
; reconnaissons toutefois que cette tâche est plu
guideront notre critique dans la discussion qui va suivre. La théorie
littéraire
que nous dégageons de l’Histoire de la littératur
ord ce que j’appellerai la première théorie de M. Nisard. Toute œuvre
littéraire
vraiment belle doit avoir pour fond « certaines v
s d’Homère. Il n’est pas nécessaire d’ailleurs que toutes les beautés
littéraires
soient d’une aussi grande généralité ; mais la so
ure : telles sont, par exemple, les vérités de l’algèbre. Les vérités
littéraires
sont nécessairement humaines ; elles ont rapport
une image des mœurs humaines. De plus, il y a deux sortes de vérités
littéraires
selon M. Nisard : les unes qu’il appelle simples
ui l’imitent ou qui le masquent, doivent être écartés par la critique
littéraire
, celle-ci ne devant s’attacher qu’à ce qui est hu
ns pour lesquelles elles ont succombé. Cette théorie générale du beau
littéraire
, dont je néglige tous les développements, me para
’est donc pas une condition accessoire ou subordonnée dans les œuvres
littéraires
: elle y est essentielle, comme la couleur en pei
me permettra de considérer sous un point de vue tout profane et tout
littéraire
. De quoi se compose la raison de Bossuet suivant
42
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« III »
pas ». — Bouvard et Pécuchet. — Les auteurs et le goût. — Les beautés
littéraires
. — La physiologie de M. de Gourmont. S’il est u
t que même ce style-là est assimilable par le travail et qu’un esprit
littéraire
ne peut sortir d’une longue lecture de Voltaire s
à proposer aux débutants et aux élèves, dont on veut former l’esprit
littéraire
. Si c’est avec cela qu’on s’imagine remplacer not
eurs se déclarent « tout éblouis » de m’entendre dire que les beautés
littéraires
sont fixes. Il n’y a ici d’éblouissant que leur s
d’éblouissant que leur surprise. Que certaines beautés artistiques ou
littéraires
soient fixes, c’est, à bien réfléchir, trop peu d
nt fixes, c’est, à bien réfléchir, trop peu dire. Les grandes beautés
littéraires
non seulement sont fixes, mais elles sont éternel
Chateaubriand survit ; et quand on vient nous dire que « les beautés
littéraires
varient avec les royaumes et avec les époques »,
ent dit : « Quelle blague que le goût ! quelle blague que les beautés
littéraires
, le travail, les ratures ! etc. » Non, ce ne sont
urd’hui de tout expliquer par la physiologie. On combat le dogmatisme
littéraire
, mais on cultive le dogmatisme scientifique. On d
sa personne que s’il n’avait jamais existé. Cet homme, beaucoup trop
littéraire
pour une époque qui ne l’est plus, ne pouvait guè
e Chasles est entré tranquillement et sans effraction dans l’histoire
littéraire
du xixe siècle, de tous les cimetières le plus s
robe… trop courte, avec ses vastes connaissances, son encyclopédisme
littéraire
, son amour des idées et de tout ce qui ressemblai
science de cause, de cet homme qui fut un très éblouissant feu follet
littéraire
, lequel, comme les feux follets, errait et ne se
it la chaleur, l’enthousiasme, la poitrine, l’amour sacré de la chose
littéraire
, que Sainte-Beuve, ce froid serpent, n’avait pas.
outes ces puissances-là, à l’heure où se déclara son ardente vocation
littéraire
. Puisque, de facultés, il était destiné à être un
Beuve, qui ne voyait que le petit fait, Sainte-Beuve, l’entomologiste
littéraire
, positiviste de nature bien avant que la philosop
-jatte en fauteuil de ces Invalides de toutes manières. Ce bénédictin
littéraire
, à la robe trop courte, comme je l’ai dit, et qui
un. C’est le fouillis d’un tiroir curieux renversé… Et les Portraits
littéraires
et toutes les séries des Lundis ne sont que la ro
outes les séries des Lundis ne sont que la rotation d’un kaléidoscope
littéraire
, tourné par les caprices, les engouements et surt
ait donné, à lui plus brillant que solide, plus souple que fort, plus
littéraire
que spirituel, quoiqu’il fût spirituel et même sp
inon pur, dans toutes les intempérances et les débauches de la pensée
littéraire
. Mais ayant vécu dès son extrême jeunesse en Angl
ue doit rester au-dessus, ou du moins à côté de toutes les séductions
littéraires
, politiques, sociales. Il doit rester un esprit e
volume et considérée dans quelques-uns de ses écrivains politiques et
littéraires
, a ravivé l’Anglais qui était entré dans Chasles
da pas, Macaulay est bien au-dessous de ce qu’il fut dans la critique
littéraire
. Il y avait la largeur, l’épanouissement, la chal
e grouper les choses les plus éloignées dans une époque de l’histoire
littéraire
ou politique et de les ramasser dans un centre lu
nt ma fibre personnelle. Murmurez-vous, lecteur, les mots de « vanité
littéraire
» ? Oh ! combien la vanité littéraire, si démesur
, lecteur, les mots de « vanité littéraire » ? Oh ! combien la vanité
littéraire
, si démesurée que soit cette passion, me paraît d
uvrages sont condamnés à périr, la faute n’en est donc point au genre
littéraire
que j’ai choisi ; je n’en dois accuser que leur i
e dire et de croire que l’unique moyen d’obtenir une grande célébrité
littéraire
est d’avoir du génie ou beaucoup de talent, que l
dérer le talent comme le facteur unique et infaillible des célébrités
littéraires
. Il m’a paru intéressant et neuf de rechercher ce
, connu ou inconnu, n’entreprend pas de discourir sur les réputations
littéraires
sans avoir secrètement songé à la sienne et sans
ntaine, il est bien peu probable que la fortune (j’entends la fortune
littéraire
), qui n’a guère fait au jeune homme que des grima
est le seul qui ne me lasse pas. Mars 1890. I. Du désintéressement
littéraire
1. — Manières diverses de survivre. Il f
souvenir quelconque est resté, et enfin, spécialement, les célébrités
littéraires
… Qu’un tel calcul soit possible ou non, il n’est
l était possible, la proportion approximative des ambitieux de gloire
littéraire
, il y aurait à défalquer de notre compte des époq
N’est-ce pas une illusion tout aussi forte de croire à l’immortalité
littéraire
? Y a-t-il quelque chose d’éternel au monde, et l
a juste valeur de l’effort qu’il a vraiment coûté le désintéressement
littéraire
d’un Bossuet négligeant de rédiger pour la postér
aturel et de mystique à l’aspiration de l’écrivain vers l’immortalité
littéraire
. Aux yeux de la raison positive, il est absurde d
lus intime de son être, établit entre l’égoïsme chrétien et l’égoïsme
littéraire
, absolus l’un et l’autre et souvent hostiles l’un
ie éternelle que dans les œuvres du génie scientifique, artistique ou
littéraire
est un pédantisme. Il n’est pas bon que les candi
changeait aux yeux de Flaubert toute la réalité en une simple matière
littéraire
, et qui remplissait Théophile Gautier d’un si abs
ela dit, arrivons au sujet même de cet essai philosophique, la gloire
littéraire
, et, pour mieux en préciser l’idée, distinguons-l
ître à la fois le prix de la vérité scientifique et celui de la forme
littéraire
, ose donner à celle-ci la supériorité dans ce par
ime, selon lui, qu’on peut acquérir en mettant en bon style, en style
littéraire
, des écrits scientifiques, périssables parce qu’i
ique au point de subordonner le fond réel du savoir humain à la forme
littéraire
, dont les savants n’ont pas besoin de se soucier
ement général du progrès scientifique et philosophique : « L’histoire
littéraire
est destinée à remplacer en grande partie la lect
analyse bien faite. L’art n’a pas tenu assez de place dans le travail
littéraire
du xviiie pour que l’histoire, venant au secours
tout petit espace pour notre plus grand soulagement. Mais l’histoire
littéraire
pourra-t-elle jamais remplacer par aucune analyse
ui réduit à la beauté de la forme l’idée de l’excellence dans l’ordre
littéraire
, et nous voyons qu’en fait rien n’est plus discut
e plus en plus ce caractère étroit. Entre les deux se place la gloire
littéraire
, plus voisine du désintéressement scientifique qu
e des idées et des sentiments d’un auteur, sa culture scientifique et
littéraire
, son expérience de la vie, sa connaissance des ho
quoi que pense sur ce point une petite église assez bornée d’artistes
littéraires
, aucun jugement de l’homme ne fut jamais plus sai
t le plus de choses à son esprit, à sa raison ou à son cœur. La forme
littéraire
est, entre toutes les formes de l’art en général,
ces entraves qui pèsent sur les beaux-arts d’un poids si lourd, l’art
littéraire
, par sa spiritualité supérieure, en est seul comp
ous les grands amours ont leur égoïsme : il ne suffit pas à l’artiste
littéraire
que la pensée qu’il aime règne parmi les hommes,
à titre de curiosité morale, une forme excessive du désintéressement
littéraire
, qui offre assez d’analogie avec la doctrine du q
ble, de son immense domaine, où la littérature n’est pas encore l’art
littéraire
, le désintéressement occupe une place et joue un
uement passionné. Certainement Pascal avait conscience du rare mérite
littéraire
de ses Provinciales ; mais certainement aussi il
f et utile de tout le travail scientifique et d’une partie du travail
littéraire
rendent raison de cette différence radicale, qui
iales y ont pu être parfois agitées sans aucun détriment de la valeur
littéraire
des œuvres, et l’intérêt durable de celles-ci se
t de l’amour de Dieu, peut remplir, doit remplir le cœur de l’artiste
littéraire
; le plus grand écrivain est celui que le plus d’
teux presque toujours et d’horrible parfois ? Aussi le but du langage
littéraire
n’est-il point de déverser tel quel notre flot in
réalité cruelle et brutale. Je viens d’écrire sur le désintéressement
littéraire
, un premier essai qui, en quelques passages, me s
ance et de ma jeunesse d’une part, d’autre part l’éducation bien plus
littéraire
que scientifique de toute ma vie ont, par des rou
’impertinence paraît forte de vouloir que mon éducation religieuse et
littéraire
soit l’auteur responsable du développement excess
éveloppement de cet égoïsme d’outre-tombe. 2 — Rêves de l’ambition
littéraire
Je crois sans trop de peine qu’une éducation o
toujours eu l’honneur de l’entendre. Mais, en attendant, l’éducation
littéraire
contribue, pour une part énorme, à former et à en
e principe de l’activité scientifique et celui de l’activité purement
littéraire
fait même que les savants trop attentifs à bien é
choses, c’est la substance réelle du savoir ; mais, dans l’éducation
littéraire
, ce qui est au premier plan ce sont les livres et
ent une invention admirable ; mais l’idée qu’un artiste ou un penseur
littéraire
se fait du livre est quelque chose de bien différ
briller avec une extraordinaire intensité de vie, c’est à l’écriture
littéraire
qu’ils en sont redevables. Tel conquérant aussi g
lecteurs, c’est parce qu’ils s’y sont reconnus ; et si ma confession
littéraire
, plus spéciale, trouve une personne ou deux qui y
ai. Dieu me garde de méconnaître la supériorité morale d’une activité
littéraire
qui relèverait toute d’un principe absolument dés
enoncement, à une parcelle d’égoïsme. Mais quand je vois des artistes
littéraires
, poètes ou romanciers, des humoristes et des mora
d’être et de durer en quelque manière. L’espérance d’une immortalité
littéraire
peut être regardée depuis la Renaissance, pour em
et absolue, telles que le moyen âge, la survivance de la personnalité
littéraire
n’était point désirée, et les œuvres étaient alor
te contradiction, moins celle de l’humilité chrétienne avec la vanité
littéraire
, que celle de la réalité d’un bien infini avec l’
leurs très bien s’unir et se fondre. Notre xviie , époque d‘équilibre
littéraire
et religieux, les a conciliées avec une simplicit
ps de somnolence et d’anarchie, où le professeur du haut enseignement
littéraire
, rouage peu utile de la machine sociale, bénédict
able pour tous les élus. Telle n’est pas, il s’en faut, l’immortalité
littéraire
: l’échelle des degrés y est infinie, depuis la b
x idées et aux conversations du genre humain, qui constitue la gloire
littéraire
dans sa vitalité la plus haute et la plus intense
clin et sans terme probable, où réside la perfection de l’immortalité
littéraire
. Au xvie , il y a le livre de Montaigne et celui
du goût. Je ne prétends point dire qu’il n’y ait pas, dans l’histoire
littéraire
du xvie , d’autres noms aussi vivants que ceux de
re même la préface de l’Institution chrétienne, et, dans ce sens tout
littéraire
, l’œuvre de Calvin est morte. Non, je n’ai pas tr
’être infligé en pensum à des écoliers ne réalise pas, pour une œuvre
littéraire
, l’idée de l’immortalité dans sa plus grande forc
ècle, autant qu’au xviie , mêlé successivement à toutes nos querelles
littéraires
, a pu être insulté, méprisé, détesté : on compte
. Voilà comment l’excès des richesses peut compromettre une célébrité
littéraire
. Quand plusieurs cibles sont placées côte à côte,
Ainsi, je doute qu’il y ait un exemple d’une grande et durable gloire
littéraire
fondée sur un seul ouvrage dramatique27. Si la «
point improbable qu’en vertu de la loi de simplification des fortunes
littéraires
expliquée précédemment à propos de Gœthe30, les o
éressant a étudier, d’une façon générale, les conditions de la gloire
littéraire
dans le cas où le volume de l’œuvre immortelle es
sées et de sentiments qui lui est accessible et habituel. Les gloires
littéraires
les plus universelles sont donc très solidement e
nt ni assez nombreux ni assez distincts pour composer une physionomie
littéraire
. De là, pour citer d’abord l’exemple le plus extr
avec quelque grand personnage historique, ou à sa parodie. L’histoire
littéraire
offre assez fréquemment pour qu’on y reconnaisse,
sse convenable, au premier abord, de les mêler à cette question toute
littéraire
du succès conditionné par le volume de l’oeuvre.
une forme concise, mais claire, brillante et artistique. La critique
littéraire
peut-elle atteindre, au moins par exception, comm
ais plus excellent que tous les autres ? Si l’analogie de la critique
littéraire
avec la philosophie et avec l’histoire semble d’a
ne constatons point qu’il y ait jamais eu, dans cet ordre d’activité
littéraire
, une seule grande réputation entièrement et défin
e ouvrage. Ici, pourtant, une distinction est nécessaire. La critique
littéraire
proprement dite dont seule j’entends parler ne co
ne manquent aux vrais critiques : vous ne relèverez point la critique
littéraire
de son infériorité évidente, qui est d’être une f
ères mais trop justes allusions à ce que cette forme de la génération
littéraire
a d’incomplet et de manqué. Montrons-nous du styl
e notre veine, un emploi plus franchement original. Aussi le critique
littéraire
vraiment né pour ce métier-là renonce-t-il, avec
la « critique scientifique » ou le retour en arrière à un dogmatisme
littéraire
également stérile, — Sainte-Beuve lui-même sentai
r ainsi ne se prêteront aux ciseaux d’or du collectionneur de beautés
littéraires
que parce qu’elles consistent en considérations t
des lettres », pédants à tous crins, vrais porcs-épics de la critique
littéraire
, furent inélégants par principe et désagréables p
n et avec amour un petit volume bien accueilli du public, un critique
littéraire
s’endormait sur ses lauriers et sur la foi de Thé
ues les idées essentielles et dominantes de toute étude sur la gloire
littéraire
; mais elles n’avaient pas originairement autant
mière condition pour vivre toujours. » Flaubert suppose un artiste
littéraire
, romancier ou poète, écrivant, sans rien publier,
s belles sans être d’une beauté paradoxale. L’histoire des célébrités
littéraires
est sans doute pleine d’exceptions, de surprises,
critique conserve, à ses risques et périls, sur toutes les célébrités
littéraires
. Il est inutile d’essayer de répondre autrement q
uffisent point, quoi qu’on en dise, pour établir solidement la gloire
littéraire
. Il faut que l’écrivain apporte dans le monde une
le Gautier ait été fort exposé au risque de disparaître de l’histoire
littéraire
; mais le danger qu’il court ou qu’il a couru, c’
igeables, et c’est ainsi qu’à chaque moment de l’évolution d’un genre
littéraire
ne correspond jamais qu’une seule forme parfaitem
ence ou l’absence d’un certain talent d’expression trompe l’historien
littéraire
sur l’importance relative des auteurs. Rotrou a d
sans doute que c’était pour lui bien assez d’être le premier critique
littéraire
de son siècle et de son pays39. On impute volonti
un conseil ne saurait être plus perfide. Les cimetières de l’histoire
littéraire
sont encombrés des victimes de deux maladies oppo
volonté d’être original. À tous les moments de l’évolution d’un genre
littéraire
, le grand original est celui qui hérite du passé
ves de gloire, qu’aux notes, aux marges, aux appendices de l’histoire
littéraire
: la force et la vie, les pages radieuses du text
doxe de l’infaillible justice de la postérité : c’est que les gloires
littéraires
reçoivent du temps, et de lui seul, leur consécra
et les récriminations stériles. Mais si les destinées des réputations
littéraires
ont nécessairement leur raison suffisante qu’il e
de confiance la direction intellectuelle des premiers. L’instruction
littéraire
, bien loin de diminuer la moutonnerie instinctive
’empêcher de produire ses pièces sur la scène, ou que des concurrents
littéraires
plus habiles et plus heureux, dont l’œuvre se ser
rticulièrement au xviie . Quand donc, par désir d’être du grand monde
littéraire
, on ouvre les ouvrages de cette époque de noble s
egré d’indépendance et d’autonomie de la postérité dans ses jugements
littéraires
. La postérité s’est permis de contredire Boileau
nécessité, comme la substance même de la philosophie et de l’histoire
littéraires
. Vivantes et fécondes, elles sont, il est vrai, r
rès tout, et qui rentre dans les attributions normales de la critique
littéraire
. Elle pourrait employer son temps d’une façon bea
et presque uniquement eux, qui servent à mesurer son degré de culture
littéraire
. Une petite fille qui a appris par cœur beaucoup
; mais il en faudra plus tard à nos neveux. L’histoire et la critique
littéraire
, voilà donc notre grande et irremplaçable maîtres
lle avait bien voulu, en la versifiant, élever à la dignité d’ouvrage
littéraire
. Le romantisme, y reconnaissant avec enthousiasme
la critique de les pétrir et de les refaçonner au goût de chaque âge
littéraire
. Il y en a auxquelles s’applique très justement u
On a tout dit sur l’importance du rôle de l’histoire dans la critique
littéraire
, et, s’il y a aujourd’hui quelque chose d’utile,
s-d’œuvre avant que la science la leur ait expliquée ! La sensibilité
littéraire
, en devenant plus éclairée, s’échauffe encore dav
e Pergame74. De ces deux cent mille ouvrages et de ce que la capitale
littéraire
de l’Égypte put acquérir et perdre pendant six si
mme, quand on évalue aux trois quarts de son riche bagage le naufrage
littéraire
de l’antiquité grecque et latine, il est probable
êtres, pour nettoyer la place et renouveler la création dans l’ordre
littéraire
comme dans l’ordre animal. Que le mortel meure, c
de dire que rien de ce qui a vécu ne meurt ; que la vraie immortalité
littéraire
consiste, pour l’individu, à grossir, pour sa pet
une divinité oublieuse, ingrate et gloutonne !… Hélas ! l’immortalité
littéraire
de l’individu est-elle donc, quand on l’analyse,
finiment. Il est clair, pour prendre un exemple, que dans le naufrage
littéraire
qui a détruit, sans que la perte, probablement, s
du vaste nettoyage que le temps et les accidents opèrent dans l’avoir
littéraire
de l’humanité, il faudrait, c’est mon triste refr
arable pour un auteur, que celui de sa vie présente. Toute réputation
littéraire
est une victoire sur l’inattention et l’indiffére
s qu’on peut appeler élémentaires dans toute histoire des réputations
littéraires
sont : d’une part, le fait de la réhabilitation p
anuscrit de la bibliothèque bodléienne, et du besoin, pour l’histoire
littéraire
de la France, de poser solennellement, à l’origin
: curieuse et juste conséquence de cet état particulier du sentiment
littéraire
où ce que l’on admire n’est pas tant l’œuvre même
e enfin. C’est pour nous spécialement, érudits, moralistes, critiques
littéraires
, que la philosophie a imaginé cette belle consola
inte-Beuve explique par des dates maladroitement choisies l’infortune
littéraire
du pauvre Chênedollé, dont la réputation n’égale
prendre des idées surannées et des formes abolies, avoir des qualités
littéraires
qui, n’étant plus de saison, ne correspondent poi
rtune changèrent de parti et, pour une nouvelle période de l’histoire
littéraire
, fixèrent et retinrent l’éloquence, la poésie et
venus avant l’heure, ou auraient-ils manqué de génie, ces précurseurs
littéraires
, moins glorieux que leurs héritiers, dont on expl
tionnaire. Il semble dater de l’âge où le latin était l’unique langue
littéraire
, où Pétrarque comptait pour devenir immortel beau
mentaires pleins de sagesse qui, dans chaque grand fait de l’histoire
littéraire
, reconnaissent et admirent un ordre rationnel ?
quence politique, pour l’histoire, et je crains aussi que la critique
littéraire
, si habile à prouver que la comédie devait s’épan
n sait quelle sérieuse idée ce grand homme, si peu soucieux de gloire
littéraire
, avait de ses devoirs : c’est pour obéir à sa voc
certains philosophes aiment à retrouver dans l’enchaînement des faits
littéraires
ne peut sans doute aller jusqu’à prétendre que le
e Saint-Évremond aurait pu avoir de s’initier sur place aux richesses
littéraires
de l’Angleterre n’eût probablement rien changé la
e l’établissement et de la ruine des empires (lisez : des réputations
littéraires
), à tout prendre, il en arrive à peu près comme d
familière et originale qui exprime à merveille ce qu’un grand succès
littéraire
peut devoir à l’occasion, en faisant ressortir le
dans l’imagination des hommes que toute la besogne et tout le bagage
littéraires
d’une vie. Alain Chartier est un auteur très cons
avorta ou s’épanouit en farce des plus gaies. Ô ironie de la destinée
littéraire
! Robert Macaire est un personnage fameux ; mais
nt, puisqu’il s’est notoirement trompé en préférant à ses productions
littéraires
certains travaux scientifiques de sa façon, qui n
ar tout ce qui vit porte l’empreinte du hasard125. Pour qu’une œuvre
littéraire
nous plaise extrêmement, la perfection de l’art s
eunesse, entachées de déclamation et d’enfantillages, au chef-d’œuvre
littéraire
, le plus absolument parfait, je pense, que l’art
et celle d’Homère, a été définitivement cloué au pilori de l’histoire
littéraire
comme un escroc puni d’un jour de gloire volée pa
historiques, en déplaçant le centre et le point de vue de la critique
littéraire
, nous ont fait prendre le change avec une facilit
eu où il s’est produit, a laissé détourner son attention du phénomène
littéraire
sur son entourage historique, et le cadre est dev
toute sa solidité et le meilleur de son agrément ; non, c’est l’œuvre
littéraire
elle-même dont la beauté n’est plus rien d’absolu
r que leurs oeuvres vivront du genre de vie réservé aux chefs-d’œuvre
littéraires
des époques classiques. Des prêtres de grand méri
ctivité, et que les choses en général, à plus forte raison les choses
littéraires
, ne sont en soi que ce qu’elles sont pour nous.
s naïve, celle de livre de classe : car l’honneur de servir de modèle
littéraire
dans les écoles est vraiment pour un grand écriva
excellé, ne pourront jamais rivaliser avec les principales célébrités
littéraires
de ce temps-là. Qu’en savons-nous ? Un recul de d
ompagné de plus d’intelligence historique et de moins de superstition
littéraire
. Nous avons fait le compte des genres où cette ép
t probables quand le ciel se couvre de nuées épaisses : les prophètes
littéraires
sont de la même force. Ainsi, quand le naturalism
e dire la vérité exacte ne devait pas éternellement exposer le talent
littéraire
et l’imagination de l’historien à une tentation i
cquis une conscience si vive et si aiguë de la fuite rapide des modes
littéraires
et de leur, prompt retour, que toutes les tentati
écrit la préface de Cromwell. L’idée d’une antériorité de la critique
littéraire
sur les productions du génie est particulièrement
Dieu lui-même, ayant pour toutes nos doctrines et toutes nos disputes
littéraires
la suprême, indifférence de la nature aux cris et
perdre la tête aux romanciers naturalistes, leur a persuadé que l’art
littéraire
devait s’assujettir à ses formules, à ses méthode
ènement d’un état scientifique de l’humanité, remplaçant enfin l’état
littéraire
après avoir remplacé l’état métaphysique et relig
de l’inconnaissable. L’esprit scientifique pur ne peut avoir de l’art
littéraire
que l’une de ces trois conceptions également inju
ant d’affaires et distrait de tant de façons. Aussi tout grand succès
littéraire
est-il, si favorisé qu’on le suppose par le bonhe
aux autres. » (Béranger.) 8. Pour certains écrivains l’apprentissage
littéraire
consiste, par excellence, à emmagasiner une énorm
er, non seulement pour œuvres d’art, mais même pour ses belles œuvres
littéraires
. M. E. de Goncourt raconte qu’il trouva un jour d
M. de Goncourt. 38. Le grand rôle de l’occasion dans les réputations
littéraires
, touché ici en passant, sera plus loin l’objet d’
, t. IV, p. 544. 54. Préface pour l’édition de 1701. 55. Souvenirs
littéraires
, t. II, p. 276. 56. Histoire de la peinture en
psychologie contemporaine, p. 100. 94. Chateaubriand et son groupe
littéraire
, t. II, p.183. 95. Victor Hugo, Les Feuilles d’a
p.183. 95. Victor Hugo, Les Feuilles d’automne. 96. Les Artistes
littéraires
, p. 21. 97. Bibliothèque universelle, octobre 1
hou nous, paraît énorme aujourd’hui que le français est devenu langue
littéraire
et presque universelle, comme le latin ; mais, au
niverselle et parce que c’était une œuvre de science, non point d’art
littéraire
. 104. Le Temps du 10 mars 1887. 105. Petite h
e pas d’exemple plus frappant du complet écroulement d’une réputation
littéraire
. 113. Même remarque à faire sur le courant génér
mais parmi les génies Suprêmes. 114. Voyez les Annales politiques et
littéraires
du 28 décembre 1890. 115. Revue des Deux Mondes
alincour, rapporté par L. Racine. 122. Étude sur A. Vinet, critique
littéraire
, par Molines, p. 75. 123. Le Temps du 26 septem
nir de la science, p. 190 et suiv. 129. Chateaubriand et son groupe
littéraire
. 130. Le Bonheur conjugal, comédie en trois act
science, au lieu déjà cité. 132. Maxime Gaucher, Revue politique et
littéraire
. 133. Page 407. 134. 1892-1893. 135. Voyez pa
nentes ou des groupements éphémères qui ont un caractère spécialement
littéraire
et qui, par conséquent, sont liés plus étroitemen
suivent dans leur évolution une marche analogue à celle du mouvement
littéraire
; elles en font en effet partie intégrante ; il s
étinaient sur place. Autant que la pensée, le style et la composition
littéraire
souffrirent des habitudes de l’École. L’Universit
re n’est point d’inventer, mais de maintenir la tradition. Un ouvrage
littéraire
n’est admis au périlleux honneur de devenir class
quelle est la controverse qui divise, durant cette période, le monde
littéraire
? C’est la querelle des anciens et des modernes,
ons différant de principes, de convictions politiques, de préférences
littéraires
, celle-ci tournée avec regret vers l’ancien régim
que les Grecs et les Romains perdent momentanément de leur influence
littéraire
, ils conquièrent en revanche une énorme influence
ces, on peut imaginer combien il importe de noter dans l’enseignement
littéraire
l’espace accordé aux différentes branches. Les ef
atin et introduit des compositions françaises. Après l’épanouissement
littéraire
contemporain de Louis XIV, des auteurs pris parmi
jouirent dans les collèges d’une estime singulière ; or les exercices
littéraires
imaginés par cet obscur praticien en l’art de bie
phie d’un jargon apocalyptique, hérissé même des œuvres à prétentions
littéraires
d’une broussaille de termes épineux. On le voit,
. — Parmi les institutions permanentes intimement liées à l’évolution
littéraire
, nous rencontrons sur notre chemin les Compagnies
a depuis lors jamais cessé d’exister et il durera autant que ce sénat
littéraire
; il est dû en effet aux conditions de son existe
Il est permis de dire que c’est un symptôme inquiétant pour une école
littéraire
, quand ses représentants les plus saillants ont e
si poussé les esprits vers un certain genre de qualités et de défauts
littéraires
. Il n’aime pas plus les étrangetés ou les nudités
a porté dans sa jeunesse le drapeau d’une révolution ou d’une émeute
littéraire
, il sera tout à coup atteint d’un accès de modéra
n de l’historien. Encore n’avons-nous parlé que d’une seule compagnie
littéraire
; et il en est d’autres qui ont joué leur rôle o
ce de la langue d’oc en notre siècle. Quelques-unes de ces confréries
littéraires
se rattachent au développement de notre théâtre.
e ». Je ne crois pas devoir insister plus longuement sur l’importance
littéraire
de ces institutions permanentes ; je passe à ces
moins dignes d’être regardées de près. §3. Les cénacles, les écoles
littéraires
pourraient être définis : le contraire des Académ
. On peut aisément calculer l’écart qui les sépare. Toutes les écoles
littéraires
qui se succèdent ont, malgré la diversité des thé
vieilleries qui ne meurent pas assez vite. On l’a dit, pour une école
littéraire
« l’insurrection est le plus saint des devoirs »
la gloire. Les hommes mêmes qui à distance nous paraissent en matière
littéraire
les plus conservateurs du monde, les plus purs re
ion. Ses satires, ses épigrammes ne sont pas seulement des amusements
littéraires
; ce sont les armes très aiguës dont il usait pou
est-ce à dire qu’ils n’aient pas leur fonction utile dans l’évolution
littéraire
? A coup sûr, il ne faut pas leur demander une cr
haines. Or la lutte est la condition même de tout progrès. Le progrès
littéraire
est la résultante du combat qui se livre entre le
ure. Outre cette action, qui se fait sentir à l’ensemble du mouvement
littéraire
, ils ont encore d’autres effets particuliers, qui
ndre une certaine étroitesse de goût. C’est pour ces petites coteries
littéraires
qu’a été fait le vers de Molière : Nul n’aura de
nsée son allure franche et digne. Péril plus grave encore ! Une école
littéraire
, comme toute école, contient beaucoup d’écoliers
redevenir eux-mêmes ! En dirai-je davantage ? A quoi bon ? Les écoles
littéraires
se recommandent à l’historien par leurs polémique
Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période
littéraire
Comment déterminer d’une façon scientifique les
édés des classifications naturelles : rapprocher, comparer les œuvres
littéraires
nées à différents moments ; constater les caractè
pes moindres encore. Il s’ensuit, en d’autres termes, que l’évolution
littéraire
de la France se divise en grandes périodes, qui s
que du premier coup d’œil, trois grandes périodes dans notre histoire
littéraire
. La première comprend tout le moyen âge et se pro
ù Du Bellay et Ronsard entrent en jeunes conquérants dans la carrière
littéraire
. Mais Le Maire des Belges, soixante ans plus tôt,
ctuelle. L’histoire politique a d’ailleurs frayé la voie à l’histoire
littéraire
; elle a reconnu et vulgarisé, depuis longtemps d
u moins Voltaire semble-t-il avoir entrevu que les variations du goût
littéraire
se lient aux grands événements politiques, et aus
jouterons à cela que deux ou trois remarques. D’abord les changements
littéraires
et les changements politiques, quoique liés entre
stes nettement tranchées, bref, qui abolit l’ancien régime en matière
littéraire
, ne triomphe que dans les trente premières années
u bon goût, le régime politique et religieux aussi bien que le régime
littéraire
fixés en France pour l’éternité. Pour toutes ces
et l’exemple de la critique que nous cherchons ? Ce sont des recueils
littéraires
dont on peut apprécier diversement les mérites ;
es grasses et tranquilles conditions d’un établissement d’hospitalité
littéraire
et de philosophique impartialité. Elle n’était pa
art puisqu’il a parlé des choses de l’art encore plus que des choses
littéraires
— qui se rêve dans le cerveau grec, mais qui se s
ie, ni d’une boutique ?… S’élèvent-ils, dans leur jugement des choses
littéraires
, au-dessus des impressions plus ou moins piquante
ien, dans cette spécialité des journaux qu’on appelle le compte rendu
littéraire
, le mal est plus grand qu’au feuilleton même ! Au
i, elle n’est pas davantage. De plus, nous avons l’anarchie. L’examen
littéraire
se partageant entre plusieurs plumes, dans ce can
pas tout donné, car il recommence tous les jours le miracle des roses
littéraires
, Sainte-Beuve, d’une morbidesse de touche exquise
à peine une couleur, aurait cependant, dans l’appréciation des œuvres
littéraires
et de leur moralité, le bénéfice des idées chréti
ir la briser lorsque nous prétendons à l’honneur de rendre la justice
littéraire
. Malheureusement, nous ne la brisons pas toujours
umbles baise mains à l’erreur. Nous n’ignorons pas que toute critique
littéraire
, pour être digne de ce nom, doit traverser l’œuvr
e Française. V. Hugo : Préface de Cromwell. Dans l’histoire de l’art
littéraire
au xixe siècle, deux faits généraux dominent : v
se. Par négation, en supprimant les règles qui régissaient le travail
littéraire
. Ces règles étaient de trois sortes : les définit
n premier lieu, un élargissement, ou plutôt un déplacement du domaine
littéraire
; ensuite, une refonte des formes littéraires, ch
n déplacement du domaine littéraire ; ensuite, une refonte des formes
littéraires
, chaos d’abord, mais chaos d’où sortira vite une
ls de chants populaires ou d’anciennes poésies, des études d’histoire
littéraire
, des voyages : toute l’Europe, pour ainsi dire, d
III et de Hernani. Certaines circonstances favorisèrent la révolution
littéraire
. J’ai signalé déjà comment la Révolution avait en
t l’esprit classique, l’admiration des anciens, l’amour des élégances
littéraires
et des ornements oratoires. Pendant qu’ils furent
Rousseau, Chateaubriand. Le romantisme, dans son invasion des formes
littéraires
, a été du moins déterminé au plus fixe, de la pro
st le sens historique. 710. A consulter : Pellissier, le Mouvement
littéraire
au xixe s., in-16 ; Brunetière, l’Évolution de l
dis, drainait, canalisait dans la vie individuelle et dans le domaine
littéraire
, l’émotion et la pensée métaphysiques : quand, pa
iel, trad. destragédies de Mauzoni, in-8. 1824. Lœve-Veimars,Mélanges
littéraires
, politiques et morceaux inédits de Wieland, in-8.
l’Angleterre et de l’Ecosse, in-8. 1825. Pichot,Voyage historique et
littéraire
en Angleterre et en Ecosse, 3 vol. in-8 (réimpr.
be en 1824. Le Globe était libéral : il accueillit pourtant les idées
littéraires
des romantiques. — Les articles de Deschamps dans
cide (IS23) : bel exemple du naufrage complet d’une grande réputation
littéraire
. 727. Muse française : Sur les romances du Cid (
Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre
littéraire
Comme le mot de « littérature » est pris souve
t peut-être pas inutile de se demander ici : l’qu’est-ce qu’une œuvre
littéraire
? On peut la définir ainsi : une œuvre qui cherch
t un traité scientifique, une lettre, un manuel de cuisine deviennent
littéraires
en une certaine mesure, dès qu’y apparaît un souc
on, un pamphlet, l’exposé d’une théorie scientifique. Mais, pour être
littéraire
} il faut qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, provo
expression. Il suit de là que, pour connaître complètement une œuvre
littéraire
, il faut la soumettre à une double analyse, l’une
es autres sens une série d’opérations analogues. Regardez tel morceau
littéraire
: c’est un tableau, parfois un bas-relief. Quand
re des sentiments humains pour distinguer ceux que contient une œuvre
littéraire
. A considérer leur nature, ces sentiments sont to
qu’on doit se poser et auxquelles peut répondre l’examen d’une œuvre
littéraire
. Des exemples éclairciront ce que tout cela peut
C’est pourquoi ce que j’appellerai l’analyse sentimentale d’une œuvre
littéraire
doit être de plus en plus pénétrante et multiple.
les facultés intellectuelles a ou ont le plus de part dans une œuvre
littéraire
. Ainsi il y a dans l’esprit humain deux facultés
trième analyse qui s’impose à nous dans l’analyse interne d’une œuvre
littéraire
. Il s’agit maintenant de relever les tendances, l
e direction facile à reconnaître. On oublie trop souvent qu’une œuvre
littéraire
n’a pas toujours pour but essentiel de plaire ; q
qu’un moyen d’arriver plus sûrement à leurs fins. S’il est des genres
littéraires
voués ainsi à l’action par leur nature même, tous
Il suit de là qu’il faut se demander quels effets pratiques une œuvre
littéraire
aspire à produire, quel but elle poursuit. Ce pro
I. — Le genre
littéraire
du voyage1 Le voyage est devenu (et les rais
uvres du passé est renouvelé, distribué, par des créateurs de valeurs
littéraires
(le mot est de M. Remy de Gourmont). De sorte que
çaises et ailleurs, chantent sur ce motif ! Il me semble que ce genre
littéraire
du voyage comporte trois manières, et, pour dire
ture exacte, tout ce mérite qu’il revendiquait de « bon daguerréotype
littéraire
», c’est un fond de bonne humeur, d’intelligence
ent pour raconter. Contre ce genre passif, inorganique, la conscience
littéraire
de Flaubert protestait (bien qu’il l’ait pratiqué
lieu non plus seulement du pèlerinage authentique, mais du pèlerinage
littéraire
: mieux que dans son Voyage en Orient, Lamartine
ment ce qu’il a vu, mais à le recréer par les moyens propres de l’art
littéraire
, avec des allusions qui prennent l’objet de biais
e reconnaît pour son ancêtre authentique. Il fournit à la corporation
littéraire
le saint, ou l’un des saints, de sa bannière. Il
s que sa pose de la solitude ait été artificielle. Si vraiment la vie
littéraire
et le labeur du style lui firent un substitut mag
ts de son existence, Chateaubriand se dépeint rejeté dans la carrière
littéraire
, dans l’écriture et dans le papier, par un même a
éviter l’équivoque, la peinture par les mots, est même le seul genre
littéraire
qui ne souffre absolument pas un style médiocre,
ce sujet avec la compétence d’un Fromentin. C’est ce dont la critique
littéraire
se soucie le moins ; il serait trop long d’en dév
dans la mesure où Salammbô peut faire sa partie dans notre tradition
littéraire
, Sainte-Beuve la classait à l’aide de ce qui l’av
nt publiées, sont là pour le prouver. Et le tragique de ces destinées
littéraires
(je ne sais pas de tragique plus haut ni plus pur
es vraisemblances. Le cas n’est d’ailleurs pas unique dans l’histoire
littéraire
. La critique de M. Paul Adam, le contraste de cet
èse morale de M. Paul Adam je ne veux d’ailleurs retenir que la thèse
littéraire
qu’il y joint. Cette chaude pluie amoureuse qui é
porté par le public de Ménandre. Et je ne songe pas ici à des raisons
littéraires
, mais à des raisons morales. Remarquez d’ailleurs
observer : d’abord, que l’honneur et l’ampleur de nos quatre siècles
littéraires
nous interdisent de tenir pour centrale une seule
ue les Pensées sont généralement des notations rapides, sans artifice
littéraire
. Le style de Renan semble jeté dans la fraîcheur
rois, de quelle pierre de touche il faut user. Si le style des œuvres
littéraires
est le même que celui des lettres ou écrits analo
moindre billet sans en faire pour la postérité une œuvre péniblement
littéraire
. Mais il n’existe pas de style absolument naturel
dans une sensibilité de l’œil et de l’oreille. L’écart entre le style
littéraire
, que l’on écrit, et le style mécanique, que l’on
it même pas venir à Rimbaud. Mme Aurel a dit à peu près que le métier
littéraire
appartient de droit aux femmes (comme tout le res
artient de droit aux femmes (comme tout le reste !) parce que l’œuvre
littéraire
n’est qu’une variante de la lettre d’amour, et qu
e lettre d’amour, au public, ainsi que le fait chacun sur le trottoir
littéraire
, lui paraissait la plus inepte bouffonnerie. Il n
, qui était un médiocre honnête, et Maxime du Camp, que ses Souvenirs
Littéraires
nous montrent sous la figure d’un sot prétentieux
serait utile de creuser encore. 1er août 1914. VI. — Une querelle
littéraire
sur le style de Flaubert Une polémique s’est
nt dans le caractère normand. Il y a tout un sottisier grammatical et
littéraire
de Flaubert, qu’on peut vraiment relever sans rem
classe inférieure », il fallait bien que son oreille grammaticale et
littéraire
ne fût pas très sûre. Et l’œuvre, l’influence de
dit, il a fourni à toute son époque le style général de la discipline
littéraire
. Il a réalisé l’idée de discipline comme un Chate
e bourgeois lui était insupportable, il a voulu vivre chez eux sa vie
littéraire
. Parce que les bourgeois le dégoûtaient, il a vou
n goût et sa nature, Flaubert s’est raccroché violemment à sa réalité
littéraire
, à son idée désormais impérissable et exigeante d
tion de Maupassant par Flaubert, peut-être unique dans notre histoire
littéraire
, nous place dans la saine atmosphère d’un atelier
ntimentale, c’est un blanc. Le moment le plus étonnant de l’existence
littéraire
de Flaubert c’est le blanc qui sépare la première
usé à laisser publier, sauf celles qu’il a données dans ses Souvenirs
Littéraires
(je crois que c’est précisément cette année 1920
t inégale. Et je me borne ici à un seul terrain, celui de la critique
littéraire
. La philosophie bergsonienne aurait pu avoir sur
a psychanalyse jetait une très neuve lumière sur la genèse des œuvres
littéraires
, ils ont essayé, parfois avec ingéniosité et parf
uté sensuelle de ce corps. Nous la plaçons dans un courant d’histoire
littéraire
, dans une continuité poétique où l’autonomie des
utes sortes parmi lesquelles il y eût ou il eût pu y avoir l’attitude
littéraire
dont parle M. Vodoz, l’attitude politique dont pa
ne sauraient éliminer l’esprit de finesse ni l’acquis de la critique
littéraire
. Il existe toute une littérature médicale sur la
ière. Une fusion plus étroite de l’esprit scientifique et de l’esprit
littéraire
qui, séparés l’un de l’autre, arrivent, en ces ma
la fausse image de l’esprit méridional qui circule dans l’atmosphère
littéraire
de Paris, et qui tiendrait à peu près dans cette
e Tartarin devant le lion, le chamois et le canon anglais. La légende
littéraire
a engendré la légende militaire. Ce n’est pas à t
uvement anti-romantique de l’Action Française, mouvement politique et
littéraire
, peut s’appeler un tumulte méridional, dans le se
qui font de Hugo et de Zola les titulaires de deux loges dans l’Enfer
littéraire
, politique et moral. Comme amateur de bonne langu
le Nord et le Midi. * * * Je réussirais assez mal à définir le Midi
littéraire
par ce qu’il est, et il m’y faudrait tout un livr
; c’est en tout cas un Midi vivant, et qui a passé dans notre courant
littéraire
. Quant au grand Midi solaire qui illumine les int
as l’accuser de fanatisme local). Il ne les combat pas sur le terrain
littéraire
. Il reconnaît le génie de la plupart d’entre eux
ique livresque, de la critique universitaire, vit avec elle, au foyer
littéraire
, comme le chien et le chat, comme chien et chat :
t, les idées se renouvellent vite, vieillissent vite, les générations
littéraires
se pressent et se renversent. M. Daudet, qui a to
pore d’autant mieux à ce cercle, à cette suite tumultueuse d’histoire
littéraire
, où ont vécu des passions littéraires, où se sont
tte suite tumultueuse d’histoire littéraire, où ont vécu des passions
littéraires
, où se sont formées, comme chez les peintres de l
ministérielles de Colbert, de Le Tellier, de Phélypeaux. Ces familles
littéraires
, si exceptionnelles autrefois, n’apparaissent guè
, — dans le temps. Et depuis 1850 il est ordinaire que toute doctrine
littéraire
s’arbore comme une réaction contre le romantisme,
— Les trois critiques Il y a bien longtemps qu’une question toute
littéraire
n’avait fait autant de bruit que l’affaire des ma
mes ont de l’esprit, du goût et une certaine prétention à passer pour
littéraires
, ils ont une ressource très simple : ils font sem
rofesseurs, de la lutte entre les chantres et les chanoines du Lutrin
littéraire
. Je cueille ceci dans le premier volume du Journa
, au xviie et au xviiie siècle, d’aucun « discours » sur l’histoire
littéraire
. La première œuvre de ce genre, celle qui a presq
il fait vivre, mettre de la logique et du « discours » dans le hasard
littéraire
, voilà la carrière et l’honneur de la critique pr
s anciens le xixe siècle et même le xxe dans nos manuels d’histoire
littéraire
et d’aérer un peu ces recueils de jugements, gard
esseurs n’étaient jugés que par les rédacteurs de la Revue d’histoire
littéraire
, ou les huiles de la N.R.F. que par le flacon de
rations. Heureusement, tout cela se passe sur un plan métaphorique et
littéraire
, et, si M. Barrès peut se plaindre que nous devio
mpressionnisme et à la fantaisie de sa nature mobile. Si son prestige
littéraire
demeure, sa pensée en perd toute valeur d’autorit
idés, dans leurs débuts de romanciers, par le bon manuel de stratégie
littéraire
qu’écrivit M. Fernand Divoire. Mais la stratégie
ratégie suppose la géographie, — et j’imagine un manuel de géographie
littéraire
qui repérerait, décrirait, classerait, cartograph
ue philosophie). Si cette géographie était bien faite, toute querelle
littéraire
s’y classerait automatiquement, comme les guerres
propagé par un enseignement déjà long, certaines méthodes d’histoire
littéraire
aujourd’hui suivies par toute une équipe de trava
Cependant que contre la Sorbonne M. Vandérem fait appel à un fascisme
littéraire
. L’ironie sur les « sources » a beau jeu, et beau
s entre deux familles d’esprit : ceux qui prennent plaisir aux œuvres
littéraires
placées dans leur courant historique, et ceux don
inconsciemment de ce que nous avons lu et entendu. Les lieux communs
littéraires
se transmettent de livre en livre. Je puis demand
la vie contemporaine. Un mimétisme spontané fait même que le critique
littéraire
d’un journal rappelle souvent, par son ton, son s
borateurs du même journal plutôt que ses autres confrères en critique
littéraire
. L’esprit de famille tend à circuler verticalemen
eu artificiel d’isoler des autres critiques la critique dramatique et
littéraire
, qui vit surtout dans le mouvement et dans le bra
vivace que lui, qui est simplement la critique. Non la seule critique
littéraire
, bien entendu, mais la critique générale. La crit
ature. Ainsi comprise, on peut dire que la critique est le seul genre
littéraire
qui atteigne aujourd’hui presque tout le monde, p
e critique, à la fin du xixe siècle, c’est l’Enquête sur l’évolution
littéraire
, de Jules Huret. N’est pas enquêteur qui veut. Il
légère d’ironie. Aujourd’hui le métier, pour ce qui est des enquêtes
littéraires
(d’ailleurs toujours précieuses) s’est un peu gât
s. Et non seulement de la critique générale, mais même de la critique
littéraire
, puisque les hommes politiques éminents sont géné
es orateurs et que l’éloquence figure en bonne place parmi les genres
littéraires
. La critique parlementaire et la critique dramati
ière, abandonnée à des débutants, ne donne à peu près aucun rendement
littéraire
, ou du moins n’en a pas donné depuis le Livre des
borieusement ironique, de la beauté féminine reflétée dans les œuvres
littéraires
. Critique de la beauté ? critique de l’amour ? cr
Les auteurs dénoncent et démontent l’illusion ou plutôt l’abstraction
littéraire
par laquelle les écrivains ont isolé la première,
un degré. Le goût culinaire sert de métaphore fidèle et utile au goût
littéraire
; entre les grands vins et les belles pages, le d
erribles. Un parallèle de la critique gastronomique et le la critique
littéraire
nous entraînerait bien loin, mais combien plus lo
bien loin, mais combien plus loin encore un parallèle de la critique
littéraire
et de la critique sportive ! J’y pensais en lisan
e plus en plus des équations de même nature que celles de la critique
littéraire
. Ce n’est point par amour du gab que les comparai
situations nettes. M. de Montherlant, comparant le résultat des prix
littéraires
à celui d’un cent mètres, remarque avec amertume,
e la durée. Surtout je ne m’étonne pas du tout d’avoir vu l’évolution
littéraire
se précipiter avec cette rapidité. À certains mom
elui de Curtius nous paraît-il un produit bien naturel de la critique
littéraire
allemande. Balzac a le sentiment profond de la co
vait dire de Balzac : c’est Molière médecin. Molière médecin ! La vie
littéraire
, comme d’ailleurs toute vie, avance par cette syn
on. Balzac a saisi, avec une somme d’intuition unique dans l’histoire
littéraire
, la France de son temps, son élan, sa marche à la
dre que sept ou huit ans plus tard, à la fin de la guerre, à l’époque
littéraire
qui commence par ces deux événements, le prix Gon
à moi, — ce fameux banc de la poésie pure devant lequel le Landerneau
littéraire
défila pendant trois mois, comme s’il eût vu un p
aleurs-or et les valeurs-papier. Toute une psychologie de l’inflation
littéraire
est devenue facile, et nous l’esquisserons au pre
ce que j’appellerai des mouvements purs, c’est-à-dire des mouvements
littéraires
qui viennent à leur temps, jalonnent un courant,
i la querelle des Anciens et des Modernes au xviie siècle, événement
littéraire
aussi important en soi que la réforme de Malherbe
ait être vrai, dans un monde plus paradoxalement préoccupé d’essences
littéraires
, plus perméable aux mouvements purs, plus mallarm
disait-il, mon incompétence sur toute autre chose que l’absolu. L’âme
littéraire
, liée à un corps, à des corps, ne saurait demeure
onnellement — et on excusera — le parti pris de dégager de ce paysage
littéraire
un ordre de mouvements purs. Ce parti pris trouve
que. Ou plutôt je suppose le problème résolu, je suppose une critique
littéraire
(qui n’existe pas encore, ou du moins qui n’a poi
critique sont formées et préparées par l’humanisme et les disciplines
littéraires
. Quelles pentes suivrait-elle ? * * * Si la cr
llement. Au contraire, la référence à l’antiquité, chez les critiques
littéraires
, existe en puissance plutôt qu’en acte. Ils écriv
me s’il n’avait fait que cela toute sa vie. Plus rien de l’atmosphère
littéraire
, des grands partis littéraires, où vivait Mallarm
toute sa vie. Plus rien de l’atmosphère littéraire, des grands partis
littéraires
, où vivait Mallarmé. Plus de « littérature d’avan
iné lui aussi, ce jour-là, irrévocablement, la balance de nos destins
littéraires
. Il a fondé quelque chose dans la République des
que des Lettres. Ni le seize mai, ni boulangisme, ni Action Française
littéraires
ne diminueront la part de nouveau, fructifiante e
armé aimait qu’on fit des manifestes et qu’on multipliât les banquets
littéraires
. Il a écrit dans Divagations un délicieux éloge d
e discours du quai Conti sur Anatole France. Les nécessités de la vie
littéraire
, le tourbillon où le dehors l’a happé, font de Va
erser sans périr quarante ans de romantisme pour aborder à l’éternité
littéraire
? Il faut qu’une chaîne d’amateurs, une secte des
ieux, avec la pudeur grelottante de l’étoile Hérodiade, à tout dehors
littéraire
. Précisément un livre inattendu paraît aujourd’hu
r la saisir, s’exhausse à peine. » On imagine avec effroi un Mallarmé
littéraire
qui fût descendu vers cette foule, qui y eût trou
l’esprit critique dans l’état de grâce de son jeu pur. Mais ce débat
littéraire
, dans cette atmosphère raréfiée, reste-t-il litté
Mais ce débat littéraire, dans cette atmosphère raréfiée, reste-t-il
littéraire
? Ne retrouve-t-il pas sa température et sa natur
leur du dehors français. Cette méditation mélancolique sur l’entropie
littéraire
, sur l’égalité, sur la coexistence, méditation où
n autre plan, Valéry, comme Mallarmé, a créé et pratiqué une mystique
littéraire
. Par Mallarmé et par Valéry s’est réalisé un type
la chaire (professorale), une philosophie de la chaire, une critique
littéraire
de la chaire. Voici le centenaire de la suspensio
stauration comme frère cadet du journalisme politique, le journalisme
littéraire
est le langage naturel de la critique littéraire.
ique, le journalisme littéraire est le langage naturel de la critique
littéraire
. En principe ce n’était pas une innovation. Le ge
ne postérité innombrable. Voltaire, qui ne voyait dans le journalisme
littéraire
que du gibier de Bastille, eût été bien étonné de
surtout sur la critique appliquée aux œuvres du passé, sur l’histoire
littéraire
, et, en apparence, beaucoup moins sur la critique
t comme une tranche brillante sur une épaisseur de durée. La critique
littéraire
naît et se développe ainsi. Elle fleurit ainsi. M
me caractère du xixe siècle : la variété et l’antagonisme des mondes
littéraires
en présence et en lutte, et, devant ces luttes, l
sions et déploie ses conséquences. Évidemment il y aura des critiques
littéraires
tant qu’il existera des livres, et des journaux,
, et de la radiophonie, c’est-à-dire indéfiniment. Mais des critiques
littéraires
, ce n’est pas la Critique, cette puissance qui a
e clarifier des idées et de faire le point : pure besogne d’historien
littéraire
. * * * On entendra donc ici par critique de sou
ne critique de combat qui lutte à côté d’une école ou d’un groupement
littéraire
, et en poursuit devant le public la défense et l’
la maxime professée par M. Taine, à savoir que la valeur d’un ouvrage
littéraire
se mesure à ce qu’il porte en lui de documents si
i à la vie de la critique. Il en va tout autrement du grand mouvement
littéraire
qui succéda au naturalisme : le symbolisme. Le sy
idéalisme républicain, lequel trouva mal, sous la République, sa voie
littéraire
. En laissant de côté Lutèce, simple foliole du Qu
et une outrance uniques jusqu’alors la coupure entre deux générations
littéraires
, elles remuèrent les problèmes, elles éveillèrent
lissement vers la gauche, elles accélérèrent le rythme de l’évolution
littéraire
. Pour la première fois depuis 1830 la jeunesse tr
is de ses charges d’atelier. On peut comparer ce changement de climat
littéraire
au changement de climat parlementaire que produis
fut le critique sorti du symbolisme ; la douzaine de volumes d’essais
littéraires
, philosophiques, stylistiques où il réunissait so
e la critique universitaire Un spécialiste brillant de la comédie
littéraire
, ayant cru repérer quelques professeurs parmi les
ré d’en voir la cause principale dans l’orientation donnée aux études
littéraires
par l’école lansonienne. La critique universitair
Il ne manquait nullement de goût, et, à une époque de transformations
littéraires
foudroyantes, ce représentant d’une génération li
formations littéraires foudroyantes, ce représentant d’une génération
littéraire
antérieure les suivit à une allure relativement s
ites, tout simplement ! La place tenue, non seulement dans l’histoire
littéraire
, mais dans la critique littéraire, par un humanis
enue, non seulement dans l’histoire littéraire, mais dans la critique
littéraire
, par un humaniste religieux, l’abbé Bremond, qui
parlementaires et de Royer-Collard, de Sainte-Beuve, de la tradition
littéraire
, et de la tradition universitaire, cette place té
ticulièrement et quasi exclusivement préposée jusque-là à la critique
littéraire
, et qui a d’ailleurs trouvé, dans d’autres champs
des natures totales, exaspérées, d’hommes de lettres et de critiques
littéraires
. Charles Maurras est, avec Brunetière, le seul cr
s littéraires. Charles Maurras est, avec Brunetière, le seul critique
littéraire
dogmatique qui ait exercé une très forte influenc
un corps. Et puisqu’il a ramené au romantisme tout le principe du mal
littéraire
, politique et social qu’il combattait, on peut di
voir vécu une certaine idée du romantisme, d’avoir dans le romantisme
littéraire
discerné une conséquence politique, une profondeu
08, l’Action Française était fondée, et Lasserre y tenait la critique
littéraire
(en même temps que la critique musicale), tout en
isme, et pour l’humanisme contre les nouvelles méthodes pédagogiques,
littéraires
, historiques et philosophiques. Cette critique de
core la lutte contre le romantisme qu’il poursuit, dans les Chapelles
Littéraires
, contre Claudel, Jammes, et en somme contre la po
igueur de discussion sinon d’intuition, dont témoignent ses Chapelles
Littéraires
, Pierre Lasserre serait peut-être devenu le criti
, les dix années d’avant-guerre, l’organe officiel du néo-classicisme
littéraire
. Elle défendait les principes d’ordre, de discipl
aux disputes, aux amours et aux haines, aux invectives d’un quartier
littéraire
. Par sa couleur, ses trouvailles d’expression, se
taient tous des esprits critiques, comme Gide. Les livres de critique
littéraire
de Gide, Prétextes, Nouveaux Prétextes, Incidence
u sujet du troisième centenaire, et où presque toutes les professions
littéraires
ou para-littéraires sont convoquées pour rendre c
r une absence : celle de la critique sous toutes ses formes, critique
littéraire
, critique artistique, critique dramatique. Quelqu
ne de la nôtre. Cousine cadette, d’ailleurs. L’origine de la critique
littéraire
se perd dans la nuit des temps. Du point de vue a
la première œuvre officielle de l’Académie fut une œuvre de critique
littéraire
, les Sentiments sur le Cid. L’auteur de la Critiq
n ? Qu’est-ce qu’un critique dramatique laisse à lire ? Dramatique et
littéraire
, toute la critique est logée à même enseigne. La
rtoire, la surveillance des rôles et des emplois, la libre discussion
littéraire
autour du fait de la semaine, ou de l’ouvrage nou
concurrence s’est instituée entre la critique dramatique, la critique
littéraire
et la critique poétique en ce qui concerne le rép
prit des vacances. Et après tout, aujourd’hui, est-ce que le critique
littéraire
en prend ? Sarcey et Lemaître donnaient leurs cin
ificateur. Après tout c’est possible. Mais s’il n’y a pas de critique
littéraire
digne de ce nom sans l’attention à l’unique, c’es
our comme celle de l’un de nos plus riches et variés échantillonnages
littéraires
: une poussée d’originalité, un tumulte de l’uniq
. Or, la littérature d’aujourd’hui manque de jeunesse. Le recrutement
littéraire
est entré, comme le recrutement militaire, dans u
ispensables au brassage, aux liquidations, au renouvellement du fonds
littéraire
. Des habitudes de courtoisie bannie ont remplacé
s de courtoisie bannie ont remplacé les habitudes de combat. La corde
littéraire
est détendue. L’atmosphère est devenue plus molle
ssie, est entrée dans une période de ralentissement et de nivellement
littéraire
. L’Europe d’aujourd’hui est anti-littéraire. Il n
sie, qui est surtout une retraite vers l’unique. D’où une défaillance
littéraire
générale où il est impossible que les États non t
à leur tour. Nous avons pu vivre dans un monde ou la peau de chagrin
littéraire
pouvait donner encore l’équivalent de tout. Comme
Voici l’étude que Marcel Proust écrivit à la suite d’Une querelle
littéraire
sur le style de Flaubert, et à laquelle répond la
surtout au fait qu’il était fou. Mais, du point de vue de la critique
littéraire
, on ne peut proprement appeler folie un état qui
ans de grands livres systématiques, où on n’attendait pas de critique
littéraire
. Une nouvelle critique littéraire découle de l’He
, où on n’attendait pas de critique littéraire. Une nouvelle critique
littéraire
découle de l’Heredo et du Monde des Images, ces l
chées du système, elles prouvent la vivacité et la profondeur du goût
littéraire
.
t d’abord les procédés d’étude qu’il convient d’appliquer à une œuvre
littéraire
, prise isolément. Mais, en présence de toute œuvr
e œuvre littéraire, prise isolément. Mais, en présence de toute œuvre
littéraire
, on peut se placer à deux points de vue divers. O
r la main du bourreau. Cela revient à dire qu’en présence d’une œuvre
littéraire
se posent toujours deux questions : une question
elles. Il sied donc de commencer par l’étude scientifique d’une œuvre
littéraire
. Étude scientifique d’une œuvre littéraire ! sing
e scientifique d’une œuvre littéraire. Étude scientifique d’une œuvre
littéraire
! singulière alliance de mots ! Antithèse qui sur
se de cette vérité très simple, qu’il y a, quand on examine une œuvre
littéraire
, des faits qu’on peut mettre hors de doute, conna
ctères se retrouvent dans les phénomènes politiques et les phénomènes
littéraires
d’une même époque ? Je choisirai ce moment de l’h
nous allons y découvrir les deux mêmes caractères. Il y a une Fronde
littéraire
. Elle se marque, au théâtre, par une insurrection
petite élite, ceux-là roturiers et abandonnés à la foule ; les genres
littéraires
un moment confondus s’écartent l’un de l’autre ;
de la terre et du ciel, tombe dans le mépris et l’oubli. L’évolution
littéraire
a passé par les mêmes phases que l’évolution poli
i en sont l’expression. Il y a ainsi entre la vie politique et la vie
littéraire
d’un peuple une série d’actions et de réactions.
comme un tonneau où le vin s’est tourné en vinaigre. Tous les genres
littéraires
subissent alors une métamorphose analogue. Ils se
u dix-huitième siècle. Les écrivains, à demi conservateurs en matière
littéraire
, sont résolument novateurs en matière politique.
siècle non seulement la langue se métamorphose, mais, tous les genres
littéraires
chers au moyen âge, la chanson de geste, le roman
cette tâche impossible. Vains efforts ! Bientôt éclate une révolution
littéraire
, complément et conséquence de la révolution polit
France nouvelle. Le renouvellement porte sur toutes choses. La langue
littéraire
s’élargit démesurément ; c’en est fait du purisme
i, des idées inconnues surgissaient ; des émotions nouvelles, matière
littéraire
s’il en fut, sollicitaient les écrivains. Les âme
eurs sentiments ont grand peine à se traduire en beaux développements
littéraires
. Et ce sont, d’ordinaire, d’autres hommes venus p
a Révolution, qui ne fut pas et ne pouvait pas être une grande époque
littéraire
, est pourtant le point de départ d’une ère nouvel
ère la liaison perpétuelle de l’évolution politique et de l’évolution
littéraire
. Elle est facile à constater en toute époque. Si
ent pas l’estampille officielle. Il y avait en ce temps-la une douane
littéraire
. Une brochure de Schlegel, qui n’était pas assez
parence. Aussi quoique plusieurs causes aient concouru à la stérilité
littéraire
et philosophique dont elle a été frappée, faut-il
s de forme. Victor de Laprade, spectateur écœuré de cet avachissement
littéraire
, le flétrit en ces termes70 : Le réel avant tout
aris. Ainsi le développement ou le dépérissement de certains genres
littéraires
, les procédés employés par les écrivains, l’espri
e libre discussion. Elle l’est parfois assez pour faire tort à la vie
littéraire
. Quand un peuple est appelé à décider s’il doit s
la société environnante. Cela explique pourquoi les époques les plus
littéraires
, au sens étroit du mot, sont celles où la nation
lle peut nous montrer, c’est tout au plus un commencement d’évolution
littéraire
correspondant à un commencement d’évolution socia
manents du goût populaire se reflètent dans le succès des deux écoles
littéraires
les plus bruyantes et les plus fécondes de notre
rira plus tard Victor Hugo, le démolisseur en chef de l’ancien régime
littéraire
. Et déjà le roman s’imprègne de pitié pour les fa
x jouissances esthétiques, parce qu’il n’a pas fait son apprentissage
littéraire
. Les détracteurs de la démocratie n’hésitent pas
mme toujours, opposer en un tableau bilatéral les pertes et les gains
littéraires
qu’on peut attribuer à l’orientation politique de
elle explique plusieurs des différences qui existent, au point de vue
littéraire
, entre le moyen âge et les temps modernes. Du res
tout, au théâtre, dans l’histoire, dans la critique, voilà les effets
littéraires
produits ordinairement par la défaite76. On peut
s principales relations qui existent entre la vie politique et la vie
littéraire
d’une nation. J’en ai dit assez pour montrer comb
s sur l’Histoire de France, ch. iv. 68. Voir Letourneau, L’évolution
littéraire
dans les diverses races humaines, p. 532. Paris,
puissance. Il a réussi et il a duré. Il a bâti ce gros pignon-sur-rue
littéraire
qui s’appelle la Revue des Deux Mondes, laquelle
n contemporaine. Je laisse les charmes de son visage aux photographes
littéraires
, qui peuvent le ramasser, s’ils savent par où le
haut que son génie de traducteur poussa bientôt Buloz à l’entreprise
littéraire
qui, pour Vapereau, en a fait un littérateur. En
c ce genre de composition collective une gloire à part dans sa gloire
littéraire
, si grande déjà… La génération de 1830, qui, comm
nt, et, à ce prix-là, il put se venger de l’insupportable supériorité
littéraire
en portant ses mains d’ouvrier sur elle et en la
us ! Il a été et il a voulu être ce qui demande les facultés les plus
littéraires
, les plus délicates, les plus élevées, et il ne l
e haine. Un jour, un rédacteur lui envoya un travail sur les sociétés
littéraires
. On y parlait, au début, de Platon et des siens,
ourtant s’exerce, sans échouer jamais, depuis trente ans, la capacité
littéraire
de Buloz, de cet homme à la fois obscur et célèbr
parlions de ce pauvre Jules de la Madelène, cette charmante espérance
littéraire
, détruite dans sa fleur par le questionnaire qui
αγος. Buloz est un mangeur d’écrivains. C’est une espèce de Minotaure
littéraire
qui a son labyrinthe de difficultés, de chicanes,
oi de tous les hommes célèbres, comme le cornac de tous les éléphants
littéraires
, qu’il devait amener par la trompe… Il maquignonn
anche. Quand vous le voyez passer, ce singulier directeur d’une revue
littéraire
, vous diriez quelque chose comme un scieur de lon
en tête de quelque bulletin
littéraire
. Le public demande de la critique, et il a ra
is huit ans, c’est-à-dire depuis la révolution de Juillet, les écoles
littéraires
se sont trouvées dissoutes comme les partis polit
tre ceux de formation plus récente. Le rapprochement philosophique et
littéraire
de l’auteur des Paroles d’un Croyant et du peintr
d’un Ange par M. de Lamartine. Tout ceci est pour dire que les écoles
littéraires
sont dissoutes depuis huit ans, que les limites e
confusion et ce tourbillon sont le signe même de la nouvelle période
littéraire
. Ce qui manque dans les œuvres, le point d’appui
’abusent pas de lui. Or, les nécessités du prospectus, de la gloriole
littéraire
combinée avec l’industrie et avec la concurrence,
it à la récente publication de M. de Balzac… Les talents poétiques et
littéraires
d’aujourd’hui (sans parler des autres, politiques
ie, avait eu le temps de voir une couple de révolutions politiques et
littéraires
, s’il avait été traversé deux fois par un soudain
auraient mis ordre au débordement lyrique et assuré à notre mouvement
littéraire
sa consistance et sa maturité. On en est aux regr
légitimes dictateurs qui couronnent et consolident une grande époque
littéraire
, manqueront à une époque brillante, mais diffuse,
L’Ouvrier
littéraire
: Extrait des Papiers et Correspondance de la fam
ès-grande majorité des écrivains composant ce qu’on appelle la Presse
littéraire
. Cette littérature, jusqu’ici, a toujours été aba
possible, de la personne même du prince, que relèverait l’institution
littéraire
. Une audience par année suffirait à consacrer et
mettre en regard de la pièce ci-dessus un autre portrait de l’ouvrier
littéraire
, écrit quelques années après 1864), et dans leque
je l’essayerai même, puisque l’idée m’en est venue : c’est l’ouvrier
littéraire
. Lui aussi, il est un ouvrier parisien par excell
ies, ses étincelles, le meilleur de sa verve est à ce prix. L’ouvrier
littéraire
ne s’est pas fait lui-même : il est le produit de
teuse ! L’on sait, jusque dans la mêlée du combat, observer l’honneur
littéraire
, les délicatesses du métier. Mais que de hasards
nissent par peser et comptent ? Quoi qu’il en soit, en fait l’ouvrier
littéraire
, dans son imprévoyance, se multiplie et pullule c
ssi un inconvénient, — Dieu me garde de dire un danger ? Si l’ouvrier
littéraire
ne s’aigrit pas en vieillissant et en grisonnant,
ilitaire a pour lui l’avancement et les honneurs du grade : l’ouvrier
littéraire
, en général, n’avance pas ; il n’a pas de grade r
e n’est pas tenu de vous donner des livres semblables à ceux d’un roi
littéraire
. Les critiques disent et le monde répète que l’ar
e par ses actes autant que par ses paroles à la grandeur du sacerdoce
littéraire
; au lieu de vivre de ses écrits, de vendre ses p
loin de la dignité d’action du pauvre Rousseau à la pompeuse fortune
littéraire
des spéculateurs en philanthropie, Voltaire et so
te tout ce qu’il peut trouver de souvenirs à la fois millionnaires et
littéraires
: la conclusion est qu’à moins de devenir riche c
, à cette longue demande d’indispensables millions et de liste civile
littéraire
par M. de Balzac, je ne veux opposer, comme vérit
novembre 1838 et 15 février 1839, sont la continuation des bulletins
littéraires
, déjà reproduits en partie à la fin du tome II de
la Revue des Deux Mondes, publiée en 1857, met les divers Mouvements
littéraires
de ce temps-là sous le nom de Charles Labitte. Ma
ntionné dans la liste des œuvres de Ch. Labitte en tête de ses Études
littéraires
. Cette liste porte exclusivement, dans les chroni
Les dîners
littéraires
[Le Réveil, 9 janvier 1858.] I Si les livr
s vivants ne remplacent pas les gens graves, s’appellera « les Dîners
littéraires
du xixe siècle » ; et elle formera, dans l’histo
u ruisseau lorsque le ruisseau n’est pas pur, sont deux faits d’ordre
littéraire
également mortels à plus d’une faculté de l’intel
latique physionomie. C’est un signe du temps. Le fondateur des Dîners
littéraires
, à bon mot et à dix francs, n’est pas seulement u
e toutes les individualités, rien de pareil ne s’était vu. Des dîners
littéraires
! Nous avons bien lu quelque part qu’autrefois on
table de leur foyer, qu’y eut-il là qu’on puisse comparer aux agapes
littéraires
d’aujourd’hui ?… La postérité n’eût rien su de ce
lement les dîneurs du Caveau n’étaient, après tout, qu’une spécialité
littéraire
, tandis que les dîneurs de Véfour sont toutes les
qu’une fois les convives échauffés les uns par les autres les dîners
littéraires
seraient bien plus spirituels que leur petit mot
it peu connu. Un incomparable éventeur de gibier, un admirable limier
littéraire
, Philarète Chasles, presque Anglais lui-même, tan
cessaires pour examiner, avec la critique obligée pour tout historien
littéraire
qui aurait la conscience de ce qu’il fait, une pa
est ce qui donne à ce livre une signification bien plus politique que
littéraire
, malgré son couvert de littérature. Au fond, Odys
de la littérature ! quoiqu’il ait des connaissances et des aptitudes
littéraires
, et même parfois, çà et là, un éclair de critique
ues, c’est-à-dire l’expression de tout ce qu’il y a au monde de moins
littéraire
. Par utilité, il se prive des développements qui
pour son livre. Il y a, j’aime à le répéter, en Barot une virtualité
littéraire
; mais la démocratie, la démocratie radicale, mat
e la littérature anglaise, il faut bien le dire, le vrai point de vue
littéraire
, qui est le point de vue esthétique, n’existe pas
tres ; madame George Eliot, madame Beecher-Stowe, tout ce menu fretin
littéraire
s’ils ne lui paraissent pas des colosses, lui par
e politique, invalide pour moi le livre entier… En résumé, l’histoire
littéraire
ne peut et ne doit être écrite que par des plumes
raire ne peut et ne doit être écrite que par des plumes exclusivement
littéraires
. Edgar Poe, par exemple, s’il avait tourné son gé
tourné son génie de ce côté, aurait peut-être pu écrire une histoire
littéraire
. Le whig Macaulay, malgré son excellent talent, n
t au donjon de Vincennes ; ils finirent par faire supprimer son Année
littéraire
, et ils tuèrent, par là, l’œuvre et l’homme, car
n, qu’il a empruntés à tous ses ouvrages, et en particulier à L’Année
littéraire
, ce colossal recueil. Mais ces divers passages, q
sophes l’insultèrent comme jamais personne peut-être, dans l’Histoire
littéraire
, ne fut insulté. Aux injures, ils ajoutèrent les
lfieri des Français de 93, fit de lui un embrigadeur de coupe-jarrets
littéraires
. Voltaire écrivit gravement, comme si ç’avait été
ans de luttes, on finit par supprimer à Fréron son journal, son Année
littéraire
, l’illustration de toute sa vie, son mérite devan
Dans l’ordre moral, Fréron fut un héros… Dans l’ordre intellectuel et
littéraire
, voyons ce qu’il fut, et si le talent de l’écriva
fit sur les médiocrités de son époque, a traité toutes les questions
littéraires
qui incombent à la Critique et qui sont de son re
le devint que parce qu’on avait tué son père, en supprimant son Année
littéraire
au nom du roi, rendant ainsi, coup pour coup, à l
ut à sa place ! Il n’y eut que le grand Fréron — le Fréron de L’Année
littéraire
— qui n’eut pas la sienne… Il avait combattu cont
arthélemy signale la place élevée qu’il devrait avoir dans l’Histoire
littéraire
… L’aura-t-il un jour ?… Pour ma part, j’en doute,
, ces Mémoires ne vont que de 1790 à 1815. Ils ne sont donc ni la vie
littéraire
, ni la vie politique de Lamartine » cet homme de
tératures, et c’est sa gloire, c’est sa gloire spéciale de n’être pas
littéraire
. Virgile, à qui il est fatal de le comparer, étai
st fatal de le comparer, était, malgré le peu qu’on en sait, un poète
littéraire
. Il tirait des perles du vieux fumier d’Ennius. L
es que de lui-même. Virgile, en mourant, donna l’ordre infanticide et
littéraire
de brûler l’Énéide, — ce que jamais Lamartine n’a
t irresponsable de son génie ! Il a vécu, à l’époque du monde la plus
littéraire
, comme le pêcheur sous sa cloche de cristal. Il a
royait être à la fois le Mirabeau et le Bonaparte de cette révolution
littéraire
, ne divisait pas, mais organisait pour régner et
l régnait déjà. Les autres poètes du temps, tous poètes plus ou moins
littéraires
: Sainte-Beuve, Théophile Gautier, de Musset, de
set, de Vigny, Émile Deschamps, reconnaissaient sa royauté, bien plus
littéraire
que géniale. Mais dans ce mouvement furieux et un
yron montrait, dès dix-huit ans, au sortir de Harrow, l’ongle du lion
littéraire
qu’il était et qu’il continua d’être… Chateaubria
naturalisme de cette heure, qui s’est vanté d’être le républicanisme
littéraire
, n’acceptera pas plus le naturel de Lamartine que
ction. J’ai, depuis, été encouragé par quelques personnes, d’opinions
littéraires
très diverses, à en publier une version. Les un
elle a touché à tous les sujets : roman, critique, histoire, histoire
littéraire
, hagiologie, critique scientifique. Ses qualités
angue facile et brillante, un style coloré et nerveux. Les théories
littéraires
, qu’elle a travaillé à répandre en Espagne, sont
s bases philosophiques sur lesquelles reposent les dogmes d’une école
littéraire
. Ils préfèrent les œuvres que ils ont produites.
l n’en est pas plus instruit du vrai caractère de cette manifestation
littéraire
. Le fond du Naturalisme, continue-t-elle, c’est
lte que le théâtre en branla. Alfred de Vigny appartenait à une école
littéraire
, naissante à cette heure, qui venait innover et t
sse du style. Aussi le grand poète, qui fut le capitaine du Renouveau
littéraire
, Victor Hugo, dit-il dans les Contemplations : «
si brillant qu’en France. Par cette éclatante et éblouissante période
littéraire
seule, nos voisins méritent la légitime influence
ition commençât à s’accomplir. — quoique déterminée par la révolution
littéraire
française, la nôtre eut une originalité propre. I
La tendance des nationalités. — Le roman est par excellence la forme
littéraire
nouvelle. En étudiant le Romantisme et en fixa
nt en harmonie avec les exigences de l’époque présente et de l’esprit
littéraire
du jour. Il en arrive de même pour le Romantisme.
i ne peut même pas se discuter, c’est-à-dire, qu’il existe des formes
littéraires
nouvelles, et que les anciennes sont en décadence
le de mettre en relief le changement notable qu’ont éprouvé les mœurs
littéraires
et l’état d’esprit des écrivains. Voici quelques
reuse et partout dominante, comme le prouve l’examen de la production
littéraire
en Europe. De la génération romantique française,
mat, son sol. En même temps, l’on observe le phénomène de l’imitation
littéraire
, l’influence réciproque des nationalités, phénomè
ns célébrer le millénaire de Xénophon. Durant la période de décadence
littéraire
qui commença à Alexandrie, Dion Chrysostome, au s
e du roman, pour n’être pas aussi antique que celui des autres genres
littéraires
, peut se vanter d’être illustre, puisque un lien
tre part, il est clair que le Don Quichotte n’est pas une pure satire
littéraire
. N’est-ce pas ce qu’on a écrit de plus grand et d
de plus grand et de plus beau en fait de roman ? Le principal mérite
littéraire
de Cervantès, — en laissant à part la valeur intr
re de toutes pièces : ce qu’il fait, c’est le déduire des antécédents
littéraires
. Il n’importe. Le Don Quichotte et l’Amadis divis
ut de la vraie gloire : il est évident que ce ne fut pas de la gloire
littéraire
. Comme romancier, l’abbé Prévost vaut davantage.
littéraire. Comme romancier, l’abbé Prévost vaut davantage. Le mérite
littéraire
qu’on ne peut dénier à Rousseau, c’est celui d’in
l se recommandent encore tant d’écrivains corrupteurs. Étrange figure
littéraire
que celle de l’auteur de Monte-Cristo ! Il a four
and producteur comme ses rivaux, elle reçut en outre du ciel les dons
littéraires
, grâce auxquels elle fut l’unique compétiteur dig
raine. Nous pouvons dire qu’elle est la caractéristique de la période
littéraire
qui commence avec le siècle et dure jusqu’à 1850.
. Et pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle était hors du mouvement
littéraire
actuel ; qu’elle cultivait la littérature d’imagi
bservation et la connaissance de la vie qui distinguent les voyageurs
littéraires
comme Cervantès et Lesage, investigateurs curieux
gé; en somme les qualités qu’on apprécie ordinairement dans une œuvre
littéraire
. Dans la Chartreuse de Parme, on pourrait, sans g
de diamants montés et sertis sans nul goût. Les hasards de la gloire
littéraire
sont étranges. Avec ce petit patrimoine de deux r
, soldats de l’Empire, clergé, paysans, différents types de la bohème
littéraire
et du journalisme, il les portraictura tous, conf
rable. Son ami Maxime Ducamp qui, dans un livré récent, les Souvenirs
littéraires
, communique au public tant et de si intéressants
leurs paroles ou de leur aspect. Considérant l’œuvre au point de vue
littéraire
, les amis de Flaubert, quand il leur lut ce manus
, quand je toucherai à la délicate question de la moralité dans l’art
littéraire
. Je me borne à faire remarquer maintenant que Fla
eur et la vérité des caractères ; c’est aussi un modèle de perfection
littéraire
. Le style en est comme un lac limpide, au fond du
le sobriété et cette pureté auxquelles il arrivait. Cas d’aveuglement
littéraire
très semblable à celui qui poussait Cervantès à p
int que voir marcher les autres lui faisait mal ; et, pour le travail
littéraire
, il devint si difficile et si exigeant, qu’il cop
e dévote de leur autel byzantin. — Les deux frères. — Leur ascendance
littéraire
. — Leurs tendances esthétiques. — Le rococo et la
rivain, dans sa fantaisie étincelante et dans son heureux tempérament
littéraire
. Ernest son frère, dans le livre intitulé Mon frè
a fait pour les Goncourt, Flaubert et Zola. Les débuts de l’histoire
littéraire
d’Alphonse Daudet furent difficiles. Il lutta hér
se seulement les matériaux qu’il a pris à la réalité. Sa personnalité
littéraire
, ce que Zola appelle le tempérament, intervient e
pour si remarquable que soit son génie, n’improvise pas un mouvement
littéraire
; mais pour que nous l’appelions chef, il suffit
rairie de M. Hachette, où il exerça des fonctions plus machinales que
littéraires
. Dans ce modeste asile, à l’ombre des rayons char
lonnes de la presse pleines du bruit de son nom, notre transformation
littéraire
comme coulée dans ses moules, ce sont là des moti
r application dans les romans de Zola. Attentifs seulement à l’aspect
littéraire
de ses romans, les critiques se rient de l’appare
is scientifique, Zola n’aurait de public que le vulgaire. La critique
littéraire
et philosophique ne trouverait pas dans ses œuvre
stion, bien souvent traitée et mal éclaircie, de la morale dans l’art
littéraire
, et spécialement dans l’école réaliste. Avant tou
n venir maintenant aux relations de la morale et des nouvelles écoles
littéraires
, je commencerai par observer que c’est une erreur
ui puisse faire rougir une jeune fille ! Et pourtant, au point de vue
littéraire
; ce n’est pas un mérite, ni un défaut, pour un l
la suprématie du roman anglais sur le terrain moral et sur le terrain
littéraire
. Le lecteur n’ignore pas combien les jugements gé
gleterre n’ait des saines traditions réalistes et un illustre ancêtre
littéraire
. Chaucer, père de sa poésie, était un réaliste, e
rme ! Partout où son esprit prévalut, il fut un élément d’infériorité
littéraire
, et ceci, Dieu le sait, je ne le dis pas pour lou
res qui ont tant influé et influent tant sur le caractère de ce genre
littéraire
, en lui donnant une saveur spéciale et éthique, e
s de l’Angleterre, s’est presque complètement éteint ce noble orgueil
littéraire
, qui aspire à la gloire conquise par la concentra
Nord. Ses inclinations ainsi flattées, satisfait dans ses goûts moins
littéraires
que poétiques, le peuple anglais accorde, à son t
ie la romancière qui illustra le pseudonyme de Currer Bell. La gloire
littéraire
n’est pas asse z : c’est une affection plus intim
te doit être imputée au public, facteur fort important de toute œuvre
littéraire
. Comme on l’a déjà dit, le public anglais demande
t est celui qu’émettent les critiques qui considèrent surtout le côté
littéraire
, et en second lieu, comme il est juste, le côté m
furent hier la coqueluche de leur temps, ont disparu de nos horizons
littéraires
actuels, entraînés par l’irrésistible courant du
es partis politiques donnent trop à faire aux Espagnols et les partis
littéraires
ne les font pas beaucoup réfléchir. Ce qui plaît
il fut nécessaire d’en supprimer beaucoup parce que, d’après la Revue
littéraire
, ils contenaient trop de théologie 17. Nos voisin
des lettres en réunissant en lui la fleur des trois idéaux de beauté
littéraire
: l’idéal païen, l’idéal du siècle d’or et celui
me reproche de lire Valera avec trop de plaisir. Si certaine théorie
littéraire
est vraie, que j’ai trouvée dans je ne sais quel
ise de contrebande, mais que ceux qui aiment, à la fois, la tradition
littéraire
et les autres traditions, le ressuscitent. Cela n
ses œuvres dans la Revue Européenne. Depuis cette date, mes opinions
littéraires
se sont assez modifiées, et mon critérium esthéti
était pour moi un romancier de premier ordre, le soleil du firmament
littéraire
, parce qu’il a en même temps l’équilibre et l’har
lui produit plus d’effet. L’écrivain est un facteur de la production
littéraire
. N’oublions pas que l’autre, c’est le public. À l
auteurs dramatiques. Pour eux sont tous les avantages, pécuniaires et
littéraires
, outre qu’ils sont affranchis de l’ignoble concur
els et protestent qu’en écrivant ils n’obéissent qu’à leur complexion
littéraire
, sans s’astreindre à obéir aux préceptes d’aucune
t les plus indiscutables génies, comme les représentants d’une époque
littéraire
. Il en sera ainsi demain parce qu’il en a toujour
est. Aujourd’hui plus que jamais, on proclame que, dans tout courant
littéraire
, l’individu doit conserver comme de l’or en barre
n regard anxieux les points les plus éloignés de l’horizon. La beauté
littéraire
, qui est, en un certain sens, éternelle, est, dan
Charles Nisard Le Triumvirat
littéraire
. [Le Pays, 21 novembre 1852.] Quand on descend d
tions du schisme d’Occident et du Concile de Constance1 au Triumvirat
littéraire
2 de Charles Nisard, on manque d’air et il semble
ir et il semble que tout se rapetisse. Cependant ce mot de triumvirat
littéraire
est un mot qui vous envoie à l’esprit de grandes
mot qui vous envoie à l’esprit de grandes imaginations. Le triumvirat
littéraire
, c’est dans la littérature quelque chose comme Au
crire leur vie oubliée. Il est de singulières vocations ! En histoire
littéraire
comme en histoire politique, les influences sont
rait le croire, pour nous raconter et nous montrer le vaste mouvement
littéraire
du siècle auquel s’associèrent Juste Lipse, Scali
; la psychologie scientifique. Influence de sa doctrine. Déterminisme
littéraire
: la race, le milieu, le moment. Principes de l’i
oitié du xixe siècle, a exercé une très forte action sur la création
littéraire
. C’est qu’elle n’offrait plus aux écrivains un id
es de grand talent, qui sont en dehors du courant principal des idées
littéraires
, et que pourtant l’on ne saurait oublier. A. Vine
testant, a mêlé de fortes préoccupations morales à l’étude des œuvres
littéraires
: esprit grave, solide, ingénieux, fécond en idée
l continue l’œuvre de Villemain, qui avait été de réduire la critique
littéraire
à l’histoire. Villemain, largement, un peu lâchem
en orateur, avait établi les relations de quelques grands mouvements
littéraires
aux faits sociaux correspondants : Sainte-Beuve p
une relativité plus grande dans la critique. Il cherche, dans l’œuvre
littéraire
, l’expression, non plus d’une société, mais d’un
philosophie : elle en fait même partie intégrante ; toutes les études
littéraires
de Taine sont des « observations » de psychologie
te, puisqu’il veut faire de la science, Taine professe que les œuvres
littéraires
sont des produits nécessaires dont une bonne méth
e ne fait pas apparaître les éléments encore inexplicables de l’œuvre
littéraire
. Elle ne tient pas compte de la nature individuel
fessé à Liège en 1848, l’ouvrage intitulé Chateaubriand et son groupe
littéraire
(1860). Professeur au Collège de France, puis à l
mé sénateur en 1865. Il avait dès 1829 commencé à faire des Portraits
littéraires
: en 1850, il entreprit dans le Constitutionnel l
er cette période plutôt à la littérature contemporaine. La production
littéraire
fut alors abondante622. A parler en général, elle
effet de reporter du dehors au dedans la règle, la loi de la création
littéraire
, de rendre l’écrivain dépendant de son seul tempé
parle surtout du théâtre, plus asservi que tous les genres proprement
littéraires
à toutes les modes, à tous les états passagers de
itable héritier de la puissance des salons, pour la direction du goût
littéraire
. Voici un second et plus grave effet de la même c
ont des esprits curieux, très au courant du mouvement scientifique ou
littéraire
, en France et à l’étranger. Par la Décade se prop
ertains journalistes apportèrent dans leur besogne de belles qualités
littéraires
. Ce sont d’abord quelques survivants de l’ancienn
e des Brissotins, son Vieux Cordelier, ses lettres offrent un intérêt
littéraire
qu’on trouve rarement parmi les écritures de ce t
ol. in-8, 1883. 623. Voici, par exemple, comment, en 1769, la France
littéraire
établit la liste des journalistes et auteurs d’éc
l’abbé Aubert. — Petites Affiches de province, M. de Querlon. — Année
littéraire
, M. Fréron. — Journal de médecine, M. Roux. — Jou
stique, ni à la science sociale, ni même à la morale ou à la critique
littéraire
, ni à rien qui s’enseigne et qui s’apprenne. « Il
omprendre cette condition et le talent de la remplir, vos Réputations
littéraires
auraient pu avoir la bonne fortune que rêvait Ren
eureuse as-tu imaginée ? As-tu inventé la moindre méthode en critique
littéraire
? As-tu seulement trouvé, pour les titres de tes
sique, l’ambition suprême de l’homme et le plus haut degré de l’éloge
littéraire
, — le style, pauvre vieux cuistre, vous n’en avez
me proprement, comme tous les lettrés, contribuez encore à l’histoire
littéraire
par quelques solides études particulières ou géné
es avait donc touchées. J’ai promis d’être franc : si les Réputations
littéraires
n’ont eu aucun succès, la vraie cause n’en est po
ic (au public ? quelle ironie !) la première série de mes Réputations
littéraires
, et mélancoliquement je songeais à lui donner une
lques directeurs de journaux avaient même interdit à leurs rédacteurs
littéraires
d’annoncer désormais à moins qu’il ne s’agît d’un
sance et de l’indignité de mes deux ouvrages. Mais si mes confessions
littéraires
ont le moindre intérêt et valent quelque chose, c
ement qu’un grand chapitre hors cadre de mon histoire des Réputations
littéraires
; la tête effarée que font les libraires devant l
usent, dans les mois d’été et d’automne de 1898, pour mes Réputations
littéraires
, mon meilleur livre, que l’intelligent regard de
agé ma conscience et celle de bien des gens ; mais pour ses agréments
littéraires
, comme pour sa valeur morale, c’est celui de tous
les idées exposées dans ma première série d’essais sur la réputation
littéraire
sont justes ; car c’est celui qui remplit le mieu
us des prétextes honnêtes cette monstrueuse hypertrophie de la vanité
littéraire
. Je pourrais dire, par exemple, que, malgré tous
nsidérer. Je suis persuadé que Boileau doit la solidité de sa gloire
littéraire
, la sûre victoire qu’il remporte de siècle en siè
sentiel : la considération, qui ajoute l’estime morale à l’admiration
littéraire
. Son immortel cri : « J’accuse ! », bien qu’il ai
ils n’ont rien ni de moralement beau, ni même d’original dans l’ordre
littéraire
. À quoi bon t’être dérangé de tes philosophiques
ouvrage à moi, que vous dérobez, fond et forme. Et cela, c’est un vol
littéraire
bien caractérisé. — On vous rend service, malheur
ire de me nommer dans sa préface. Les apologies délicates de ces vols
littéraires
tirées de l’inexistence d’une idée qui n’a pas re
r se moquer de nous. Qu’on le sache bien : l’histoire des réputations
littéraires
et de toutes les autres réputations n’est qu’un l
Le Public 26 février-12 mars 1899. Qu’il s’agisse des réputations
littéraires
ou de la révision du procès Dreyfus, plus j’y réf
sse l’âme, sa nature et sa destinée. Mais, dans l’ordre artistique et
littéraire
, domaine de la contemplation pure et tout à fait
organisés hiérarchisés, qui étant, à certaines époques de l’histoire
littéraire
, exceptionnellement considérables par l’agitation
étonnement. Au xviie siècle aussi, il y avait d’importantes sociétés
littéraires
qui entretenaient la vie dans le monde des lettre
culture générale médiocre. Évidemment, nous n’appellerons pas public
littéraire
la multitude d’hommes et de femmes absorbés, du l
ertinemment que le public la valeur relative d’un ouvrage de critique
littéraire
, mon métier étant de faire des livres de cette so
e les accompagner au théâtre11. Le public, dans l’ordre artistique et
littéraire
, représente donc, pour le définir à peu près, l’é
uisses de Châteauvieux. L’effondrement complet de certains monuments
littéraires
qui renferment des parties estimables encore et q
cultures moyennes où nous avons cherché la vraie définition du public
littéraire
. La sentence d’un écrivain sur un livre est loin
tte image qu’il convient de nous représenter la critique et le public
littéraires
? J’inclinerais trop volontiers vers ce point de
ures confus et incompréhensible. Si la libre initiative des critiques
littéraires
déterminait l’opinion publique, sans être elle-mê
izarrerie et de vertigineuse rapidité dans leur succession, les modes
littéraires
se renouvellent. L’écrivain le plus sûr de vivre
stupéfaction de l’avenir, que la prodigieuse nullité philosophique et
littéraire
de cette immense majorité numérique où l’on compt
a haute valeur de quelques-unes, et qui aura sa place dans l’histoire
littéraire
de notre époque ; de l’autre côté, il n’y a rien.
des formes du passé. 2. — Paris, fabrique centrale des réputations
littéraires
. J’aime la solitude, les promenades sans compa
. Paris est l’unique centre où se fassent, en France, les réputations
littéraires
. Quand Victor Hugo appelle Paris la capitale du m
et superstitieux ; mais, à coup sûr, Paris demeure la seule capitale
littéraire
de la France, et c’est une plaisante chose que l’
ait autrefois. Au xvie siècle, la ville de Lyon était un vrai centre
littéraire
. Montaigne est bien un gascon. Il médite les Essa
é, il est vrai qu’« il se créa des académies provinciales, des foyers
littéraires
, notamment à Bordeaux, à Dijon, à Nancy, à Trévou
u un regain de vie pour certains centres provinciaux, les réputations
littéraires
ne se fondaient pas ailleurs qu’à Paris. Ce sont
itude. Tout au plus pourrait-on dire que les autorités de la critique
littéraire
ont encore quelque besoin de l’intermédiaire de l
! Paris reste donc bien la grande fabrique centrale des réputations
littéraires
, et c’est à Paris que doit se rendre tout écrivai
s professeurs, nous imposons à nos élèves sous le nom de compositions
littéraires
. La seule vraie critique, dans sa liberté et sa f
, par une nouvelle et toujours vaine tentative de réduire la critique
littéraire
en science. La critique est un art, au service du
amnée d’avance, quand j’ai essayé de rendre à Adolphe Monod la gloire
littéraire
. D’après ce philosophe, la littérature d’un pays
angue est exemplaire soit celui de l’épanouissement de toute sa flore
littéraire
, et il faut reconnaître que cette constatation es
ment exprès du roi », je veux dire sans la contrainte d’une nécessité
littéraire
ou d’un devoir professionnel, lit Bourdaloue, Mas
z les jugements des hommes pour tenir absolument à ce que l’obscurité
littéraire
d’un aussi grand orateur sacré qu’Adolphe Monod s
modément leurs idées et leurs connaissances, un petit nombre de types
littéraires
dont chacun représente éminemment quelque chose.
arlant par leur ordre. XII 3 mars 1900 Il en est de la gloire
littéraire
comme de l’Académie française. Les écrivains exce
sé, comme d’un coup de baguette, toutes les conditions de sa destinée
littéraire
, si l’équilibre cher à Guizot avait été au goût d
s exemples, des instruments classiques de l’instruction historique et
littéraire
de l’« honnête homme. » Une fois entrés dans le t
s pratiques. Se tenant avec ostentation à l’écart de tous les groupes
littéraires
, il vécut à Sainte-Adresse, à Etretat, à Nice et
entiquement à la littérature, n’ont eu aucun souci de leur réputation
littéraire
; c’est dans l’humble effacement de leur propre g
a gloire et à l’immortalité, c’est-à-dire à lui envoyer des matériaux
littéraires
. Autrement, dit-il, il pourrait avoir le sort de
imaginations en fussent moins remplies ; c’est par une double pudeur,
littéraire
et morale, qui, d’une part, leur faisait reléguer
de leur vivant, qu’on exhume de l’oubli, se traînent dans l’histoire
littéraire
ainsi que des fantômes, peu solides sur leurs pie
ne façon peu exacte les mobiles divers de la production artistique ou
littéraire
et tombent dans des contradictions. Ils ressemble
ncore : Il y a, dans notre recherche de la célébrité par les travaux
littéraires
, je ne sais quoi de puéril qui amoindrit l’autori
pensées que dans l’intérêt de tous69. C’est l’application au domaine
littéraire
de la règle morale que Montaigne a formulée lorsq
s femmes. La mort, c’est l’oubli et c’est le silence. Un chef-d’œuvre
littéraire
que personne ne connaît, dont personne ne parle,
ts de l’apologue primitif, et l’on construisit là-dessus des théories
littéraires
, que La Fontaine fit semblant de ne pouvoir appli
rises, à commencer par l’humble titre de son paradoxe : « Une hérésie
littéraire
. » Les apologies du dieu mis en cause furent subt
n de mes étonnements, qu’on ne comprenne pas mieux ce que la critique
littéraire
gagnerait à la fois d’agrément et d’autorité à ce
e, il faut qu’elle soit claire, méthodique et logique. Or, les œuvres
littéraires
, qui sont des documents historiques et des docume
ons usurpées Dans la quantité toujours croissante de la production
littéraire
, le nombre augmentera de plus en plus des talents
ar l’archaïsme de leur langage, de certaines coutumes, de leurs goûts
littéraires
et d’une culture livresque bornée à l’horizon cla
nces. L’auteur d’une thèse, écrite il y a quelques années, sur La vie
littéraire
dans une ville de province sous Louis XIV, M. Jac
ijonnais de ce temps-là, qui nous montrent à quel point leur critique
littéraire
était en retard. Dans les dernières années du xvi
ités de la France, reste-t-il une raison pour que, dans les jugements
littéraires
de la province, il y ait un retard sur ceux de la
es auteurs dont la gloire est morte dans le chef-lieu des réputations
littéraires
, continuer à jouir d’une sorte d’arrière-vie dans
étudiants de province consultent, comme des autorités, des critiques
littéraires
démodés depuis quarante ans, que leurs camarades
la doit uniquement à Ronsard et au souvenir de leur célèbre inimitié
littéraire
. « Les contemporains de Jean-Baptiste Rousseau pr
ds hommes en leur temps ou après leur temps, et ayant dans l’histoire
littéraire
une place qui ne leur sera plus ôtée, mais lus de
ue personne. Cela ne pouvait convenir qu’à un temps où, la production
littéraire
étant restreinte, l’expérience n’avait pas encore
ar embarras107. » Songez qu’au xixe siècle, en France, la production
littéraire
, rien que pour le roman, se solde par le chiffre
de notre planète et d’un renouvellement de la vie humaine, l’activité
littéraire
ira en s’étendant de plus en plus, sur une immens
st pas ce qui règle l’ambition des pauvres insensés, avides de gloire
littéraire
, qui briseraient leur plume ou se ravaleraient ho
oute ma renommée ; je sais ce que je vaux, et je méprise des conseils
littéraires
dictés par l’envie s’ils sont de mes rivaux, dict
résulte de l’inertie du grand nombre, docilement soumis aux autorités
littéraires
et suivant, en toute chose, leur avis sans examen
ur, est due principalement à l’institution de l’Académie. La critique
littéraire
est une espèce de tribunal dont les arrêts ont fo
» Le philosophe Cournot dit à peu près de même118 : « Sans tradition
littéraire
, sans règles, sans types consacrés, cette branche
n aurait la fluidité et l’inconsistance, au point que plusieurs modes
littéraires
pourraient se succéder dans le cours de la vie d’
’un homme. Il ne faut rien (de) moins que le maintien d’une éducation
littéraire
d’après des types convenus, que leur antiquité pl
arides où se noient les idées générales, seule chose ayant un intérêt
littéraire
, explique très suffisamment la fatale destinée de
même est d’une réalité douteuse. Tout ce qui est art pur dans l’ordre
littéraire
n’existe que par lui ; et tout ce qui n’est pas s
matière d’information, l’esthétique, la critique, les considérations
littéraires
et morales, la philosophie de l’honnête homme, a
e pour ranimer », fut une victime illustre de cette religion de l’art
littéraire
qui, en France, a eu des martyrs ; il soulevait,
ortée par le fond, comme dans un mémoire de statistique sans ambition
littéraire
. Mme de Staël, causeuse et improvisatrice brillan
, la nature ne sont plus, passé une certaine époque, que des qualités
littéraires
obtenues à force de labeur et d’habileté ; et plu
et la réalité comme un rêve ou un thème. Toute recherche de la forme
littéraire
, en façonnant l’idée, peut la perfectionner et l’
t belle sonorité, qui pourraient servir de devise à certains artistes
littéraires
, musiciens ronflants de la phrase ou peintres écl
ute les amateurs délicats du bon langage ; mais cet Hercule du labeur
littéraire
s’est forgé un style lourd, massif, compact, touf
as exagérer, par une espèce de superstition, le prix de cette qualité
littéraire
et morale, en la logeant trop haut, dans une régi
ne conçois pas de bon style sans harmonie. J’ai lu, dans une revue
littéraire
, ce chapelet de sottises, barbouillées dans une l
eur d’une allure si réjouie, a-t-il prétendu parler des purs artistes
littéraires
eux-mêmes, des poètes, des romanciers ? Vraiment
tous les diables d’un grand coup de pied au cul. XXIX. L’illusion
littéraire
. À Anatole France 3 juin 1899. L’illusion e
le France 3 juin 1899. L’illusion est au fond de tout notre effort
littéraire
. Le succès contemporain est une loterie ; l’idée
dehors des écrits qui sont une simple notation de faits, toute œuvre
littéraire
est une construction idéale, qui emprunte plus ou
— Influences de la vie et de la mort sur la destinée des réputations
littéraires
. C’est un travers comique de la plupart des pr
; ils s’en tiennent tout bonnement au point de vue du brave manœuvre
littéraire
, sans prétention et sans délire d’orgueil, qui fa
encore et converser et vivre. À l’intoxication spéciale de l’artiste
littéraire
, si enivré de son œuvre qu’il n’estime qu’elle se
ma conclusion était juste, et s’il était bien vrai que la réputation
littéraire
d’un auteur pût souffrir de ce qui porte atteinte
ment aveugle qui est propre aux partis, se sont rués contre son œuvre
littéraire
elle-même, ce qui était parfaitement absurde ; ma
a vraie notoriété ! à quelles chiquenaudes sur le nez de notre vanité
littéraire
! à quels seaux d’eau réfrigérante sur les illusi
un article qui fera sensation ; voilà un livre qui sera un événement
littéraire
. Que va-t-on en dire ? » Et il écoute, et il ouvr
ortance, bien que la raison nous dise toujours de voir dans une œuvre
littéraire
non un phénomène indépendant et spontané, comme q
t pas les fils de la maison. Paris, fabrique centrale des réputations
littéraires
, continue toujours d’être, sinon le lieu où elles
point vrai que les faveurs surprises aient un sûr retour. L’histoire
littéraire
compte de trop nombreux exemples de réputations u
eur du pauvre Alain Chartier, combien eu comptez-vous dans l’histoire
littéraire
? Auguste Couat me disait, il y a quelques années
e foudre. En règle presque absolue, il faut conquérir jeûne la gloire
littéraire
et maintenir jalousement sa conquête jusqu’à la m
ividu. Tenir à l’opinion de la postérité peut avoir sur la production
littéraire
les mêmes bons effets que tenir à l’opinion de Di
onscience morale et religieuse, vainqueur des tentations de la vanité
littéraire
. Non ; mais, tout simplement, dans sa cinquante-s
ès publics. Car il y a, pour les candidats professionnels à la gloire
littéraire
, réveillés de leur songe, une meilleure porte de
perbe et d’échapper au gouffre de la fosse commune ? Mais, si l’œuvre
littéraire
abandonne son antique prétention d’être un monume
j’offre à mes frères consiste à savourer le plaisir de la production
littéraire
et le sentiment de notre mérite, avec un égoïsme
écrire à Flaubert : « L’existence n’est tolérable que dans le délire
littéraire
; mais le délire a des intermittences, et c’est a
avec celui des vers et du théâtre, pour la plus haute forme de l’art
littéraire
, quand je lis des descriptions ou des histoires q
au cœur et la rougeur au front, — de nos mécomptes et de nos déboires
littéraires
. Tout le monde sait, et va répétant, qu’il n’y a
elles ; une manie bizarre d’ourdir seul, en toute occasion, son thème
littéraire
, lui ayant fait passer tout le temps de sa vie da
ais qui a, pour seul résultat, renversé l’édifice de toute sa fortune
littéraire
. Non, l’image d’un jardinier confiant la garde de
ule dont il se soucie. Mais uniquement au point de vue de sa carrière
littéraire
, quel coup de barre, grand Dieu ! droit sur l’écu
s que personne ne l’avait fait encore les conditions de la réputation
littéraire
, faire de ce dernier grand travail son œuvre esse
ité d’un sentiment personnel intense est ce qui donne aux productions
littéraires
leur prix. Malheureusement Nicodème ne s’est pas
ould be done at all). « On a imprimé, depuis 1848, écrit un historien
littéraire
, une infinité de livres estimables. » Il est clai
sans dire qu’ici, pas plus qu’ailleurs, je ne parle des ouvrages non
littéraires
, comme l’histoire, la philosophie, la morale, la
ces de théâtre. Un écrit, de quelque nature qu’il soit, peut devenir
littéraire
par le style. Il n’est pas défendu aux orateurs,
l’impossible que je combats, moi le dernier croyant de l’ancienne foi
littéraire
. La vérité est si décourageante que garder une lu
ever son œuvre, dont la fin sera la guérison radicale de tout égoïsme
littéraire
. Elle a découvert de belles et grandes choses, et
le triage se fasse de ce qui, dans la polémique d’alors, fut vraiment
littéraire
(si l’on comprend encore le sens de ce mot et de
un second exemple plus admirable de constance morale et de continence
littéraire
(octobre 1900). 5. L’erreur qui attribuait à Cal
précieux registre dans le dernier chapitre de mes Variétés morales et
littéraires
. Un vol. in-12, Fischbacher, 1881. 58. Le théât
allez être fâché ! Je suis aveugle. » 94. Maxime du Camp, Souvenirs
littéraires
, 1.1, p. 404. 95. Petite histoire de la littéra
cis, dans la note de la page 14, la fortune commerciale, c’est-à-dire
littéraire
, de « la Famille et les Amis de Montaigne ». Quan
t, répond parfaitement à un certain changement d’âge dans les esprits
littéraires
. A vingt ans, quand on est novateur et révolution
ermise et que plusieurs lui contestent ? Est-elle surtout un ornement
littéraire
, et doit-elle se borner, en général, à n’être que
; il ne s’agit pas du Dictionnaire. C’est que dans ce temps de mœurs
littéraires
si mauvaises et si gâtées, en ce temps de grossiè
sein de l’Académie plus que restaurée. Cette espèce de domination non
littéraire
, avec d’heureux intervalles pourtant, se prolonge
mie. L’élection de M. Hugo vient de rompre toute reprise de coalition
littéraire
exclusive, si toutefois cela méritait ce nom. L’i
ie que des lettres, ne peuvent avoir que des torts et des peccadilles
littéraires
, et ils en ont nécessairement, à moins d’être et
oix, pourvu qu’il s’y joigne à l’appui un accompagnement, un prétexte
littéraire
, ou un retentissement d’éloquence. La société est
s qu’on n’y reçoive jamais Trissotin. Échapper toujours aux ridicules
littéraires
, c’est beaucoup, c’est difficile pour un corps ;
fficile pour un corps ; mais surtout ne jamais donner accès aux vices
littéraires
, voilà le possible et l’essentiel. Les vices litt
ès aux vices littéraires, voilà le possible et l’essentiel. Les vices
littéraires
sont ce qu’il y a au monde de plus bas et de plus
revenus assez considérables, la dispensation de certaines récompenses
littéraires
, la provocation à de certains travaux ou exercice
modestie, avec émotion, des jours de son enfance et des enseignements
littéraires
réguliers qui, a-t-il dit, lui ont manqué. « Vous
toutes les relations naturelles de sa famille, y joignit des amitiés
littéraires
illustres et toutes particulières. Fontanes, rent
L’état actuel de la critique
littéraire
française Une opinion qu’on peut tenir pour gé
dans la disposition actuelle des journaux et des revues. La critique
littéraire
courante n’existe pour ainsi dire plus. C’est à p
rnaux ont le sentiment de la déchéance de la critique comme « genre »
littéraire
, qu’ils lui refusent la place — ou bien est-ce à
mplissait jadis de temps à autre. Et ces deux journaux sont spécifiés
littéraires
, et le public s’occupant d’art les lit de préfére
dans les revues, il n’est pas moins vrai de constater que la critique
littéraire
y est également réduite au minimum. Voici la Revu
ance et la Revue Blanche comme admettant à chaque numéro une critique
littéraire
unifiée et étendue. La Revue Bleue et la Revue En
s le même sens que la publicité de bourse ou de négoce, — la critique
littéraire
se meurt parce qu’elle s’occupe de questions de p
du bien social, à coups de dents s’il le faut, les capricieux moutons
littéraires
. Il considère le fait d’écrire comme une carrière
peut se borner à signaler en quelques lignes au public les nouveautés
littéraires
, car vraiment la réclame, rédigée par des scribes
t humain comporte la faculté critique, et que par conséquent ce genre
littéraire
a droit à être représenté. On a beaucoup déclamé
rreur d’optique la place exacte tenue par un auteur dans un mouvement
littéraire
annuel. Et une pareille organisation, transportée
mento intellectuel de premier ordre. Ce serait le rôle des Académies
littéraires
, mais dégagé de l’esprit à la fois maniéré et rét
té véritable. Se borner à considérer leur influence sur la production
littéraire
contemporaine, c’est se placer à un point de vue
in, qu’en la réduisant à n’être qu’un moyen d’éducation et de culture
littéraire
. Si les nations modernes pouvaient trouver en ell
servir de base à l’éducation et concentrant autour d’elle les efforts
littéraires
d’une nation qui s’est depuis longtemps formé un
oire des langues, loi qui ne tient en rien au caprice ou aux opinions
littéraires
de telle ou telle époque. C’est en effet mal comp
e unité. De là son incapacité à se constituer par elle-même en langue
littéraire
, et l’utilité de ces hommes qui durent, à certain
s par lesquels la langue vulgaire s’est élevée à la dignité de langue
littéraire
sont ceux-là mêmes par lesquels on peut en acquér
de la langue ancienne ne le cède point à son utilité philologique et
littéraire
. Le livre sacré pour les nations antiques était l
hinois littéral ; de même que la Grèce moderne ne reprend quelque vie
littéraire
que par l’étude du grec antique ; de même l’étude
istinction entre l’histoire de la littérature française et l’histoire
littéraire
de la France. Où doit commencer l’histoire de la
I. Des différences générales entre ta langue française et les langues
littéraires
du midi et du nord de l’Europe. — § VII. Objet et
istinction entre l’histoire de la littérature française et l’histoire
littéraire
de la France. — Où doit commencer l’histoire de l
qu’on y substitue. Il faut soigneusement distinguer entre l’histoire
littéraire
d’une nation, et l’histoire de sa littérature. L’
littéraire d’une nation, et l’histoire de sa littérature. L’histoire
littéraire
commence, pour ainsi dire, avec la nation elle-mê
en particulier, si les savants bénédictins font remonter son histoire
littéraire
aux premiers bégayements de cette langue, qui dev
anges, il n’y a pas de raison pour arrêter ses recherches. L’histoire
littéraire
de la France commence le jour où le premier mot d
e des recherches et la solidité des jugements, ont fait de l’histoire
littéraire
un genre dans lequel la philosophie, cette âme de
, l’orgueil d’une nation, en lui montrant l’antiquité de ses origines
littéraires
et la multitude de ses écrivains. Ils répondent à
s écrivains. Par malheur, la multitude et la variété, dans l’histoire
littéraire
, ne sont pas, comme dans l’histoire naturelle, de
is, du moins dans cet ordre d’idées qui seul peut susciter le langage
littéraire
, et recevoir des formes définitives. Mais l’idiom
e littérature est l’histoire de ce qui n’a pas cessé, dans les œuvres
littéraires
d’une nation, d’être vrai, vivant, d’agir sur les
t le fonds de sa nation, quand on en connaît l’esprit dans les œuvres
littéraires
. Et, de même, on n’est pas loin d’ignorer son pay
terre des héros, magna parens virum. N’a-t-elle, pas eu deux langues
littéraires
, et n’est-il pas sorti du sein de la même mère Vi
Nord ; il est jusque dans ces patois qui n’ont pu devenir des langues
littéraires
; mais il y est moins complet, il y paraît sous d
par sa constitution, par ses qualités, qui, entre toutes les langues
littéraires
modernes, la rendent la plus propre à exprimer de
llemagne parce que le manque d’activité politique y rend la curiosité
littéraire
insatiable. Ici, on ne se soucie pas de faire des
au hasard, et qui estime cette incertitude même comme un des plaisirs
littéraires
les plus piquants ? Je sais que toutes ces libert
ERS Hommage de fidèle et respectueuse amitié. Préface La vocation
littéraire
est une disposition générale pour l’art d’écrire,
te et de travail à ceux qu’un goût invincible pousse vers la carrière
littéraire
. On nous dira : « Vous voulez nous enseigner à fa
mier. La vocation et le succès. L’ambition d’écrire. — La carrière
littéraire
. — Les dispositions littéraires. — La question du
L’ambition d’écrire. — La carrière littéraire. — Les dispositions
littéraires
. — La question du talent. — La vraie vocation. —
ccès. — Le rôle de la critique. — Le lancement d’un livre. — Les prix
littéraires
. — La réclame et la vente. Écrire est une noble
laisir de faire parler de soi. Rien n’est plus commun que la vocation
littéraire
; rien n’est plus rare que le talent. Parmi nos c
cat ou un bon médecin sans avoir une très forte vocation. La vocation
littéraire
est bien différente. Elle est irrésistible, rien
ermis d’excuser les parents qui ne croient pas aveuglément à l’avenir
littéraire
de leur fils. D’incontestables écrivains n’ont pa
réfléchit pas ; on se dit : « Pourquoi ne tenterais-je pas la fortune
littéraire
? Ce n’est pas par le talent qu’on arrive, mais p
ée de tout le monde. La lecture est la grande créatrice des vocations
littéraires
. On lit et, à force de lire, l’envie vous prend a
de lire, l’envie vous prend aussi d’écrire. « La plupart des enfances
littéraires
, dit Marcel Prévost, sont caractérisées par cette
d’un intellectuel, voire d’un écrivain et d’un savant2. » La vocation
littéraire
consiste essentiellement dans ce don d’imitation
est inouï. On est épouvanté, quand on suit d’un peu près le mouvement
littéraire
de notre époque. Jamais on n’a vu se déchaîner un
sa mort4… « Il suffit, dit Rosny aîné, de fréquenter divers milieux
littéraires
pour se rendre compte de l’instabilité et de la c
ent romantique n’eût peut-être pas obtenue après sa mort. La critique
littéraire
crée quelquefois la renommée et le succès. Goethe
our avoir voulu tuer un Chinois, que pour s’être formé de la réussite
littéraire
une idée si méprisable. » De nos jours, les gran
» De nos jours, les grands dispensateurs de gloire, ce sont les prix
littéraires
(prix Goncourt, prix Balzac, Vie heureuse). Le pu
rde à un seul. « Il nous fallait, dit Maurice Prax, cinq ou six prix
littéraires
pour couronner les cinq ou six beaux livres qui p
er les beaux livres… Mais s’il y a cent, deux cents, trois cents prix
littéraires
, ces prix, fatalement, ne peuvent aller à de bons
siècle, et que des millions de Français ont lus aujourd’hui. Les prix
littéraires
procurent la vente immédiate, mais nuisent au dév
lus de chances de son côté, en écrivant des œuvres de bonne exécution
littéraire
et où il y ait le plus de talent possible. Cha
timistes, qui entrevoient déjà l’éclosion d’une prochaine renaissance
littéraire
. Examinant notre école de romans contemporains, R
dit un programme de la Chronique des lettres, de suivre le mouvement
littéraire
. Le nombre des livres nouveaux augmente sans cess
, n’est plus un genre, c’est un dépotoir. Il n’a pas plus d’existence
littéraire
que le journal, puisqu’on y trouve tout… Non seul
frère M. André Billy a établi la statistique comparative des ouvrages
littéraires
publiés au cours des deux dernières années : En
ment hypnotisés par le problème des débouchés et des ventes. Les prix
littéraires
n’ont fait qu’exaspérer cette soif de rémunératio
it véritablement plus de mécanique dans la composition et l’exécution
littéraire
que dans la composition et l’exécution en peintur
Tous les écrivains n’ont pas également compris la nécessité du labeur
littéraire
. Sainte-Beuve avait de la peine à se persuader qu
mais peut-être la vanité des auteurs a-t-elle été, pour cette lacune
littéraire
, plus puissante qu’aucune autre cause. Beaucoup d
on bien écrire le roman ? — L’effort et l’originalité. — La sincérité
littéraire
. — Le cas de Lamennais. — L’éternel roman d’amour
tre chose que ses prédécesseurs immédiats, et une école artistique et
littéraire
se définit surtout par opposition à une autre éco
le et une place de convention, une sorte d’usurpation sentimentale et
littéraire
où la vérité n’a rien à voir, un mensonge pour le
en amour, parce que l’amour est la passion la plus générale, la plus
littéraire
, bien qu’elle soit absente de pièces de théâtre c
de la libre et joyeuse bohème, dit Albert Cassagne, n’est qu’un thème
littéraire
, un souvenir de 1830, époque où la bohème et l’ar
se. Plus tard, on continua à attaquer Chateaubriand, mais ses ennemis
littéraires
furent presque toujours des adversaires politique
pourvoir dans ce livre, que je ne crains point d’appeler une pauvreté
littéraire
, des beautés qui n’y étaient pas… Les benêts corr
rique, a montré que le roman d’aventures pouvait être aussi une œuvre
littéraire
; et qui sait si le roman feuilleton lui-même n’e
puis les nouvelles de Maupassant, il s’est créé un type artificiel et
littéraire
de paysan avare, âpre, d’une dureté inhumaine à l
its. La nouvelle est certainement en ce moment le genre de production
littéraire
le plus médiocre. Comment en serait-il autrement
le quotidien, la part sacrifiée à la littérature. Et rien n’est moins
littéraire
! Et rien n’est moins séant au journalisme !… L’e
ds écrivains, malgré l’exemple de M. Thiers et sa mauvaise réputation
littéraire
. Bossuet et Montesquieu furent des prosateurs adm
us entraînerait loin. Chapitre VIII. Ce que doit être la critique
littéraire
. La vraie critique. — La lecture et la critiqu
arti pris de la critique. — L’influence de la littérature. — Les lois
littéraires
. — La mauvaise critique. — La critique-cliché.
critique-cliché. Rien n’est plus facile que de faire de la critique
littéraire
. Quand on dit : « Ce livre est stupide. L’auteur
ivre est stupide. L’auteur n’a aucun talent », on fait de la critique
littéraire
. La critique littéraire consiste à dire son opini
ur n’a aucun talent », on fait de la critique littéraire. La critique
littéraire
consiste à dire son opinion. Tout le monde a le d
tiques pensent comme ce commerçant ! Pour faire de la bonne critique
littéraire
, il faut d’abord aimer la littérature, et ce n’es
oven, ni Gluck, ni Haendel ? La différence d’opinions entre critiques
littéraires
scandalise le public. Le manque d’instruction et
ns la conversation. La discussion n’est plus possible. » L’éducation
littéraire
par la lecture est une chose si importante, qu’el
t la différence ou l’insuffisance de lectures qui produit entre juges
littéraires
cette divergence de goûts et d’opinions dont le p
art, et il faudra toujours une certaine culture pour sentir la beauté
littéraire
, artistique ou musicale. « La première fois, dit
de, ne prend plus la peine de choisir et n’achète plus que les « prix
littéraires
». « La critique n’existe pas, disait déjà George
re. Il s’agit de savoir si la Critique a le droit de juger les œuvres
littéraires
sans se soucier de leur valeur morale ni du bien
en effet, de préciser les causes et les conséquences d’une évolution
littéraire
pour l’avenir, nous avons tout de même plus de ch
ente directement aux œuvres les plus authentiques de notre patrimoine
littéraire
… Il sied donc de louer comme il convient cet obse
ence passionnée » ? etc. Chapitre IX. Ce que doit être la critique
littéraire
.(Suite) Les difficultés de la critique. — L’en
dix volumes par mois, alors que j’en reçois dix par jour. Le critique
littéraire
doit donc faire une formidable sélection. Il choi
, on aurait vite fait de parler de l’abaissement inouï de la critique
littéraire
. « C’est exactement ce qui se passe pour la criti
dramatique. Nos journaux quotidiens ont presque supprimé la critique
littéraire
, l’ouvrage le plus considérable passe inaperçu ;
re aussi : Beaucoup de lecteurs de journaux ne lisent pas la critique
littéraire
. « C’est pourquoi, à notre époque, où le journal
aire et les derniers « tuyaux » de Chantilly, la place de la critique
littéraire
s’y trouve calculée d’une façon tout empirique et
dramatiques sont tous peu ou prou auteurs dramatiques, les critiques
littéraires
font tous des livres, pour lesquels leurs conifèr
politique, à toute une comptabilité. Il ne s’agit pas ici d’intérêts
littéraires
, mais d’intérêts sociaux, d’intérêts mondains, ca
re un choix dans l’avalanche des volumes qui se publient, le critique
littéraire
est obligé de signaler d’abord les ouvrages qu’on
commande, ceux qui portent un nom connu, ceux qui ont obtenu des prix
littéraires
. Il tâche ensuite de parcourir les autres volumes
suffit pas d’avoir raison, de penser justement, d’être dans la vérité
littéraire
. Vos opinions n’auront d’autorité que si vous les
sa traduction de Ptolémée censurées par Regiomontanus. » « L’histoire
littéraire
, dit-il, fait connaître la destinée de beaucoup d
aître les jugements de ceux qui furent par excellence des excitateurs
littéraires
. Il est important de savoir, par exemple, ce que
ndhal, ni Baudelaire, ni Balzac, et il n’a pas soupçonné le mouvement
littéraire
qui s’annonçait, à tort ou à raison, avec Flauber
arète Chasles le signale)88, c’est d’avoir fondé en France l’Histoire
littéraire
, et « d’avoir ouvert la route des littératures co
pris et ses lacunes, demeure un spécimen très séduisant de jansénisme
littéraire
, Nisard n’était pas du tout le cuistre que nous d
aubert que l’anatomie du style doit être le grand principe des études
littéraires
, comme l’anatomie humaine et la dissection sont l
Bossuet. — Bossuet le grand modèle. Les grands genres de production
littéraire
, comme le Roman, la Poésie et le Théâtre, se sont
nal étranger (t. VII, 1757). « Cet ouvrage, dit l’auteur des Aménités
littéraires
, met sous les yeux des lecteurs toutes les inepti
térature qu’un moyen d’enseignement doctrinal. Ce dédain de la beauté
littéraire
ne l’a pas empêché de travailler sans cesse à per
M. Gohin cite à l’appui ce que dit Edouard Grenier dans ses Souvenirs
littéraires
. « J’eus des luttes à supporter, dit E. Grenier,
her les origines et la formation de notre première grande renaissance
littéraire
au seizième siècle. Ce sont les traducteurs, les
t la plus fidèle. « J’ai simplement tâché, dit-il, d’être littéral et
littéraire
» et le Corbeau d’Edgard Poë par Baudelaire : « C
rnal comprend une infinité de besognes, articles politiques, articles
littéraires
, grand et petit reportage, interviews, chroniques
êches, nouvelles, ont rejeté au second plan l’importance de l’élément
littéraire
, et peu à peu supprimé le rôle du talent personne
e conférences musicales, philosophiques, historiques, archéologiques,
littéraires
, pour dames, pour jeunes filles, pour enfants, po
la conférence pour ce qu’elle est. Bonne ou mauvaise, c’est une œuvre
littéraire
. Tâchons donc de la bien écrire. Étudiez votre su
ocilitó de Chateaubriand. — Les enquêtes de Mme de Staël. — La vanité
littéraire
. — Les avantages d’un bon conseiller. Je voudra
est. Quand il mourut, Flaubert disait : « J’ai enterré ma conscience
littéraire
, mon cerveau et ma boussole120. » L’auteur de Ma
ie et qui n’est que l’hypertrophie puérile de la vanité. Les concours
littéraires
, les réclames, la concurrence exaspèrent l’amour-
soit absolument nécessaire d’être du métier pour bien juger une œuvre
littéraire
, la qualité d’un récit, la vie des personnages. U
s, p. 16 10. A. Claveau, Contre le flot, p. 159 11. La Renaissance
littéraire
, préface 12. Alfred Mortier, Dramaturgie de Pari
(p. 129) 18. Au temps des Parnassiens, p. 47 19. Delacroix, Œuvres
littéraires
, t.I, p. 92 20. Georges Baume, Parmi les vivants
d’Aurevilly, Goethe et Diderot. Cité par Alfred Mortier 65. Œuvres
littéraires
, t. I, p. 97 66. Essais sur l’histoire de la li
su faire les vers comme Hugo, j’aurais été le premier. » 80. Œuvres
littéraires
, t.I, p. 65 81. Petits Lundis, p. 9 81. Petit
, p. 10 101. La langue française , p. 26 102. Grenier, Souvenirs
littéraires
, p. 58 103. Reisebilder , 1re édition, 1834 Pr
uelle répondent des personnalités aux confins des mondes juridique et
littéraire
. Viennent s’y ajouter des lamentations concernant
e. Cela est d’autant plus actuel que, comme l’indiquent les Nouvelles
Littéraires
du 2 juillet 1927, un projet de loi, prouvant l’u
te ? Et pourtant la précision quant à l’état normatif de la propriété
littéraire
, depuis l’Ancien Régime, ne manque pas d’impressi
ter jusqu’à leurs causes, jusqu’au « général » ? De même, en critique
littéraire
, je me suis toujours efforcé de me placer au-dess
en moi par la sympathie. Je crois finalement que lorsque la critique
littéraire
, ou n’importe quelle autre critique parvient au
clarer que les lettres ne représentaient plus aujourd’hui qu’un genre
littéraire
sans importance amené à disparaître. N’ai-je pas
de temps : on la rencontre dans les Parlements comme dans les milieux
littéraires
ou dans n’importe quelle autre carrière. Ceux-ci
ts, aux accessions d’alluvions, etc… Pas un chapitre sur la propriété
littéraire
ou artistique, reléguée (je le dirai plus loin) d
istoire. Ce n’est que depuis la Révolution Française que la propriété
littéraire
est pratiquement reconnue et transmissible aux hé
op heureux de présenter victorieusement : l’Etat deviendrait critique
littéraire
; il disposerait sans doute de la façon la plus r
Ils sont donc criminels comme des faux-monnayeurs40. Dans le domaine
littéraire
, les manuscrits posthumes sont doublement précieu
différentes personnalités placées aux confins des mondes juridique et
littéraire
; Monsieur, Dans la préface qu’il a écrite pour l
e, qui marie la notion de propriété mobilière avec celle de propriété
littéraire
. Je trouve ce mariage assez satisfaisant ; et, si
it problème de la propriété des lettres missives ; passons à son côté
littéraire
. Ce que vous donnez au destinataire, c’est un ob
e et qui, inscrite dans des lois spéciales, porte le nom de propriété
littéraire
. Tant que vous n’avez pas fait donation de cette
publication irrégulière est sanctionnée par les lois sur la propriété
littéraire
. Elle sera frappée aussi à l’aide de l’article 13
rmes du Code au chapitre des contrats, ensuite celles de la propriété
littéraire
, enfin l’article 1382. Certes, la propriété litté
e la propriété littéraire, enfin l’article 1382. Certes, la propriété
littéraire
est une excellente chose, mais l’instinct proprié
st une excellente chose, mais l’instinct propriétaire de la propriété
littéraire
ne me paraît pas plus respectable, dans ses manif
utre propriété. Ne suffit-il donc pas que le principe de la propriété
littéraire
des lettres missives soit proclamé en faveur de l
r auteur ! Car enfin l’assimilation d’une lettre missive à un ouvrage
littéraire
prêterait à discussion. « Qui donne qui lève, le
cette chose qui n’existerait pas sans lui, de tout droit de propriété
littéraire
, voilà qui est peut-être excessif ! Pour moi, la
e ne me suis pas préoccupé de savoir si les héritiers de la propriété
littéraire
de Verlaine ou de Rimbaud seraient consentants. J
nts. J’ai affirmé ainsi l’idée où je suis qu’en principe la propriété
littéraire
d’une lettre missive, comme sa propriété mobilièr
ux manuscrits, les documents inédits ayant un caractère historique ou
littéraire
sont aussi dignes de protection que les objets d’
euses ou trop absolues, on risquerait de priver l’histoire politique,
littéraire
ou simplement mondaine, de documents intéressants
uliers, une lettre privée ne saurait être considérée comme un ouvrage
littéraire
. Ce n’est qu’un document dont l’utilisation, en c
e n’est qu’un document dont l’utilisation, en critique et en histoire
littéraires
, est pleine de difficultés et de pièges de toute
tirées des « papiers » qu’il publie chaque semaine dans les Nouvelles
Littéraires
. Le lecteur aura ainsi le point de vue d’un de no
de rire. L’immémoriale coutume humaine lui donne raison. La propriété
littéraire
est comme une oasis, précaire, illogique et minus
e, mais c’est la loi54. Francis de Miomandre.Paru dans les Nouvelles
littéraires
. 12 février 1927. Sur la Tour d’Ivoire La famil
de plus ou de moins !… Francis de Miomandre.Paru dans les Nouvelles
littéraires
. 26 février 1927. Feu de joie A propos des manu
! Un bon feu de joie ! Francis de Miomandre.Paru dans les Nouvelles
littéraires
. 26 mars 1927. Nous parlons, au cours de ce prés
e domaine public payant ». En voici les grandes lignes. Les Nouvelles
Littéraires
(n° du 2 juillet 1927) le résument de la manière
n de toutes œuvres et de toutes collections qui présentent un intérêt
littéraire
, scientifique et artistique. 4° D’assurer l’exact
ville dans l’Action Française du 5 août 1927, intitulé : La Propriété
Littéraire
sous l’Ancien Régime. [NdA] 18. La loi ajoute :
urs impôts. Voir, à ce propos, la rubrique qu’il tient dans Le Figaro
Littéraire
: « Choses et gens de lettres ». Note de l’éditeu
souvenirs et inédits ne se comptent pas. Voir, par exemple, Le Figaro
littéraire
des 3, 10 et 17 décembre 1927 : « Une page inédit
nédite et une page retrouvée de Maurice Barrès », « Le dernier projet
littéraire
de Maurice Barrès (d’après des documents inédits)
liquider, en quelque sorte, le passé, de mettre ordre à mes affaires
littéraires
. Je sauve ce que je puis du bagage avarié : je vo
la ne pèse encore après vous pour surcharger au besoin votre démarche
littéraire
et, plus tard, votre mémoire (si mémoire il y a),
obligeantes ouvertures de Carrel. J’y ai donné d’assez rares articles
littéraires
, dont quelques-uns se trouvent recueillis dans le
e impartialité. Un inconvénient matériel, mais qui a des désagréments
littéraires
, est que, dans ces publications hâtives, qu’on ne
onnaissable par des fautes. Ceux qui ont le sentiment de l’exactitude
littéraire
sont très-sensibles à ces taches déshonorantes, d
Histoire
littéraire
de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictin
’économie de ce monument de labeur et d’érudition, sur cette Histoire
littéraire
qui, après vingt-deux volumes, n’a pu encore arri
s, et à Paris aux Blancs-Manteaux, il méditait des projets d’histoire
littéraire
ecclésiastique ; ses supérieurs, reconnaissant sa
ments qu’il conçut de lui-même le projet de se consacrer à l’histoire
littéraire
générale de la France. Pour exécuter son dessein,
avait successivement publié les huit premiers volumes de son Histoire
littéraire
de la France (1733-1748) : le 9e, qui était de lu
Brial eût participé à la rédaction des derniers volumes de l’Histoire
littéraire
, qui remontaient déjà à une date si éloignée, mai
e, accompagnés des liaisons convenables, dont nous formons l’Histoire
littéraire
de la France. On y aura un tableau vivant et anim
nt donner, en dix volumes in-folio, que je ne lirai point, l’Histoire
littéraire
de la France. J’aime mieux trente vers de vous (t
et y mettant leur honneur ? Un inconvénient, en effet, d’une histoire
littéraire
ainsi composée, c’est que le caractère personnel
de l’ensemble. Aussi, est-il bon qu’il n’y ait qu’une seule histoire
littéraire
de cette sorte et de ce ton, vaste répertoire de
e Patelin et dans les débauches de Villon. Faut-il à côté de ces noms
littéraires
en prononcer un tout moderne et qui n’est qu’igno
sujet et le héros. Le xiiie siècle, en France, fut « un grand siècle
littéraire
», dit un de nos auteurs, que je crois être M. Le
t des livres — et encore, pourquoi ? des actions — dispose de 44 prix
littéraires
et de 31 prix de vertu. Théoriquement, c’est logi
y, Mgr Duchesne, M. Roujon, M. de Ségur, etc… Quelles sont les œuvres
littéraires
du général Lyautey ? Cette Académie comprend un c
mire quelques-uns) qui se réunissent pour des raisons tout autres que
littéraires
: prix aux sauveteurs, aux vieux domestiques vert
pleines mains la paralysie et la mort sur les successives générations
littéraires
et jonche les champs de la République athénienne
é est personnelle. 3º Je ne crois pas à l’influence d’une institution
littéraire
sur la littérature. Je croirais bien plutôt à l’i
n recrutement comme pour ses prix, à couronner une brillante carrière
littéraire
et non pas à transformer des jeunes en petits vie
s. Ils ont, presque tous, pratiqué le culte constant des camaraderies
littéraires
indispensables et la politesse assidue des relati
aniteuses et mercantiles. Francis Vielé-Griffin Une institution
littéraire
française qui, sous prétexte qu’il patoisait, n’a
ionner que d’offrir, au mieux, une figuration partielle de l’activité
littéraire
française ; elle qui, en réclamant ce qui apparti
résente un cadre et une tradition dans ce pays un peu effaré. La gent
littéraire
, comme toute la société française, est dans une p
le phénomène essentiellement individuel et capricieux de la création
littéraire
, pas plus que le musée du Louvre ne nous donnera
mmes influents ». Elle offre « une figuration partielle de l’activité
littéraire
française » dit M. Vielé-Griffin. Quant à M. Cami
Nous ne sommes plus à une de ces bienheureuses et virginales époques
littéraires
où l’on n’avait abusé de rien, et où une nouvelle
sistance, et comme ils ne lisent pas en général pour des raisons très
littéraires
, mais pour passer le temps, quand ils sont oisifs
l’insouciance altière d’un véritable artiste qui écrit pour ses pairs
littéraires
et donne sa démission à l’avance de toute popular
ser. Puisque Babou sait tout cela, puisqu’il a l’expérience de la vie
littéraire
, — la plus cruelle des expériences, — il reste do
tent pas seulement son affection courageuse pour les choses fortement
littéraires
; elles en attestent encore la puissance. Plus qu
dé plus vigoureusement la cause des lettres contre cet industrialisme
littéraire
qui nous déborde de toutes parts et qui finira pa
ste sur le vif et encore plus souvent sur le mort, qu’est le critique
littéraire
. La première obligation du critique, qui peut êtr
s le commencement de son volume, un très beau morceau sur les Amitiés
littéraires
, un morceau qui n’est peut-être pas vrai, mais qu
e que la sottise ! Si, un jour qui n’est pas très éloigné dans sa vie
littéraire
, il y eut pour Hippolyte Babou des Païens innocen
lyte Babou ; mais, à défaut de science, la conscience — la conscience
littéraire
, bien entendu ! — y est-elle ? Et toujours nerveu
us nos yeux lestes, pimpantes et rapides, et que l’auteur des Amitiés
littéraires
a mises chacune à l’adresse d’un de ses amis, il
rave ; car je ne le fais pas seulement au point de vue de la moralité
littéraire
. Je le lui fais au nom de son talent, qu’il a ces
ercantiles, s’adressant à l’esprit de parti et aux passions les moins
littéraires
du public. Pendant des années (et combien d’année
e espèce de préoccupation qui ne serait pas l’intérêt et la curiosité
littéraires
. C’est là un progrès auquel il faut prendre garde
loyées dans le ciel orageux de la célébrité. Sa place dans l’histoire
littéraire
est une place bleue, — du plus bel azur, lumineux
res de La Bruyère, après les gens de goût, cette race de lilliputiens
littéraires
, après Coste, Suard, Auger, madame de Genlis, il
mette de le lui dire en toute bienveillance, les notes historiques et
littéraires
dont Destailleur a accompagné son édition sont in
t de leurs inspirations et la variété de leurs sources. L’embryogénie
littéraire
est une des branches de la Critique, lorsque la C
midité, de goût et même de pruderie. En effet, dans ses appréciations
littéraires
et grammaticales, tracées du bout des doigts et d
e cette espèce ne sont pas faits pour traiter largement un mâle sujet
littéraire
et nous l’ouvrir jusqu’aux entrailles ; il est év
uteur, a-t-il écrit, — dans une Préface qui est un monument de vanité
littéraire
, — on ne le pourra bien découvrir que dans le des
encore gré, si c’est le signe du grand écrivain que de rendre ainsi «
littéraire
» ce qui ne l’était pas ; de le faire entrer d’un
e celui de l’Essai sur les mœurs n’ont fait que leur donner une forme
littéraire
en les appropriant chacun à son sujet, à son vagu
Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et les origines du cosmopolitisme
littéraire
, Paris, 1895]. Si nous ne nommons ni Locke ni Bac
uence de ces nouveaux principes, c’est que, n’y ayant rien de moins «
littéraire
» au monde, et en soi, que l’Encyclopédie de D’Al
le fond des choses que défectueuses du côté du style » [Cf. Mélanges
littéraires
, art. Élocution]. Et Condorcet ne se plaindra-t-i
esprit à toutes que s’est fondée la réputation de tant de médiocrités
littéraires
, ce Marmontel que nous nommions, un Morellet, un
sans doute, quand Fréron attaquait les Encyclopédistes dans son Année
littéraire
, c’était L’Année littéraire qu’on suspendait, ou
aquait les Encyclopédistes dans son Année littéraire, c’était L’Année
littéraire
qu’on suspendait, ou Fréron qu’on embastillait. A
uctions de l’école encyclopédique. Si Fréron, le rédacteur de L’Année
littéraire
, n’a pas toujours manqué d’esprit, de bon sens, e
les ont applaudies ; et jamais peut-être, — on le sait, — réputation
littéraire
ne s’est établie plus promptement ni plus univers
tire de la barbarie. » La Harpe lui fait écho dans sa Correspondance
littéraire
. Les traductions du grec et du latin abondent, s’
tait déterminé dans sa forme que pour des raisons sociales autant que
littéraires
, il était inévitable qu’il mourût de l’exagératio
ois la trace de cette culture scientifique. — Bizarrerie de ses goûts
littéraires
; — son admiration pour les tragédies de Crébillo
a rue Saint-Honoré, Paris, 1897]. — Sa situation unique dans le monde
littéraire
; — et dans l’opinion européenne de son temps. 3º
mières fréquentations à Paris ; — ses premiers protecteurs ou patrons
littéraires
: Fontenelle et La Motte : — Sa tragédie d’Anniba
e Marivaux ; — sur la critique ; sur l’organisation du « maréchalat »
littéraire
; — sur la condition des femmes et sur l’éducatio
» en tête des éditions de 1783 et de 1810 ; — Sainte-Beuve, Portraits
littéraires
, t. I et III ; et Causeries du lundi, t. IX, 1853
aire en moins de trois ans un homme unique désormais ; — le confident
littéraire
des puissances ; — et déjà presque le maître de l
; — la publication de Ver-Vert en 1734 ayant été presque un événement
littéraire
; — et Le Méchant, qui date de 1747, étant certai
t mélancolique de quelques-unes de ses pensées. — Finesse de son goût
littéraire
. 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Vauvenargues se c
aris, 1806, et dernière édition, 1853-1857 ; — Fréron, dans son Année
littéraire
; — Grimm, dans sa Correspondance littéraire ; —
— Fréron, dans son Année littéraire ; — Grimm, dans sa Correspondance
littéraire
; — P. Rousseau [de Toulouse], sa collection du J
lieu, d’érudite ou de savante, Voltaire a rendu l’histoire proprement
littéraire
, ce qui implique : — le souci de la disposition d
éforme ou elle les fausse. — Elle ne les fausse pas moins en tant que
littéraire
; — si l’importance des événements historiques n’
insulté par Voltaire, — ne fût empêché de lui répondre dans son Année
littéraire
[Cf. Desnoiresterres, La Comédie satirique au xvi
’Helvétius ; — il rentre dans le silence ; — et disparaît de la scène
littéraire
. VIII. — Frédéric-Melchior Grimm [Ratisbonne,
Gotha] Culture classique et philosophique de Grimm ; — ses débuts
littéraires
et sa tragédie de Banise (en allemand). — Son arr
les Philosophes au xviiie siècle, Paris, 1873]. — La Correspondance
littéraire
[1754-1790] ; — et comment elle est inséparable d
ol. in-8º, Paris, 1875-1877, Garnier frères. Les principaux ouvrages (
littéraires
) de D’Alembert sont, en plus du Discours prélimin
a Correspondance ; — Mme d’Épinay, Mémoires ; — Grimm, Correspondance
littéraire
; — Fréron, L’Année littéraire, 1754-1776 ; — Did
ay, Mémoires ; — Grimm, Correspondance littéraire ; — Fréron, L’Année
littéraire
, 1754-1776 ; — Diderot, dans son Essai sur les rè
; — J. Texte, Jean-Jacques Rousseau et les origines du cosmopolitisme
littéraire
, Paris, 1895. 2º L’Homme et l’Écrivain. A. Le Ca
ïse, dans ses Mélanges, édition Beuchot, t. XL ; Fréron, dans L’Année
littéraire
, 1761, t. II ; Grimm, Correspondance littéraire,
Fréron, dans L’Année littéraire, 1761, t. II ; Grimm, Correspondance
littéraire
, février 1761] ; — et succès du roman dans le pub
s à Helvétius et à Rousseau. — L’Émile est d’ailleurs le chef-d’œuvre
littéraire
de Rousseau ; — moins guindé que La Nouvelle Hélo
Fichte. — Son influence sur Jacobi et sur Schleiermacher. — Influence
littéraire
de Rousseau [Cf. H. Hettner, Literaturgeschichte
es Genevois ; et J. Texte, Jean-Jacques Rousseau et le cosmopolitisme
littéraire
] ; — sur Goethe ; — et à ce propos comparaison de
euchot. — [Cf. pour la bibliographie de Rousseau : Quérard, La France
littéraire
, VIII, 192-230]. II. — Michel-Jean Sedaine [Pa
9 ; † 1797, Paris] 1º Les Sources. — Grimm, dans sa Correspondance
littéraire
; — Ducis, « Notice sur Sedaine », 1797, au t. II
[édition Tourneux] ; — Alfred de Vigny, De Sedaine et de la propriété
littéraire
, 1841 ; — Jal, Dictionnaire critique, article Sed
a légende de Sedaine [Cf. la Notice de Mlle de Vandeul]. — Ses débuts
littéraires
: — l’Épître à mon habit et le Recueil de 1752 ;
r consacrée, — par la triple autorité de son esprit ; — de sa fortune
littéraire
; — et de son succès mondain. — Il a fait le tour
Cf. Grimm, ou plutôt Meister, et La Harpe, dans leurs Correspondances
littéraires
]. — La journée du 30 mars : la séance de l’Académ
que ce ne soit L’Écossaise, 1760, pour des raisons qui n’ont rien de
littéraire
; — et quelques opéras. 3º Ses Histoires, qui son
ues ; — Mélanges philosophiques ; — Mélanges historiques ; — Mélanges
littéraires
; — et Mélanges anti-religieux. 8º Sa Corresponda
— Les Économistes 1º Les Sources. — Grimm, dans sa Correspondance
littéraire
; — Voltaire, dans l’Homme aux quarante écus ; —
me Mémoire contre Goëzman, et Goethe, dans son Clavijo]. — Ses débuts
littéraires
: Eugénie, 1767, et l’Essai sur le genre dramatiq
ns d’Athènes et de Rome » ; — et que la portée n’en est pas seulement
littéraire
, mais sociale. — Le second drame de Beaumarchais
de ce succès ; — et qu’il y en a de politiques ; — mais il y en a de
littéraires
aussi ; — quoique les plaisanteries y soient d’un
agédie [1765-1795] 1º Les Sources. — Grimm, dans sa Correspondance
littéraire
; — La Harpe, dans sa Correspondance littéraire ;
ans sa Correspondance littéraire ; — La Harpe, dans sa Correspondance
littéraire
; — Geoffroy, dans son Cours de littérature drama
son Tableau de sa littérature française au xviiie siècle ; Portraits
littéraires
, 1839, t. I ; Portraits contemporains, 1844, t. V
; et Nouveaux lundis, t. III, 1862. — A. Michiels, Histoire des idées
littéraires
au xixe siècle, 1843 ; — Becq de Fouquières, « N
aro, La Fin du xviiie siècle, t. II, 1880 ; — Anatole France, La Vie
littéraire
, t. I, 1888, et t. II, 1890 ; — J. Haraszti, La P
; — mais c’est assurément en lui que les disciples et les imitateurs
littéraires
de Rousseau eussent trouvé leur plus redoutable a
ard, 1707 ; + 1788, Paris] 1º Les Sources. — Grimm, Correspondance
littéraire
; — Hérault de Séchelles, Voyage à Montbard, Pari
gnements qu’il leur a donnés ; — et d’abord, au point de vue purement
littéraire
, si son Discours sur le style, — qui n’est que so
, Littérature française au xviiie siècle ; — Sainte-Beuve, Portraits
littéraires
, t. I ; Chateaubriand et son groupe littéraire, t
inte-Beuve, Portraits littéraires, t. I ; Chateaubriand et son groupe
littéraire
, t. I ; et Causeries du lundi, t. VI ; — Arvède B
t le Livre du centenaire de l’École normale, Paris, 1895]. Importance
littéraire
du rôle de Bernardin de Saint-Pierre ; — et qu’il
ages qui l’encadrent ? [Cf. Sainte-Beuve, Chateaubriand et son groupe
littéraire
, t. I, 8e et 9e leçons.] La philosophie de Bernar
ogiquement, les phénomènes économiques sont antérieurs aux phénomènes
littéraires
. C’est ce que les anciens exprimaient par ce dict
s donne naissance. L’époque est-elle riche et heureuse ? La fécondité
littéraire
s’en ressent aussitôt. La production est plus act
lion commençante contre la morale courante. Et enfin, dans le domaine
littéraire
, les règles, les sacro-saintes règles d’Aristote
des plus connues a pour refrain : ça ! ça ! du l’argent ! L’histoire
littéraire
du temps laisse une lugubre impression de vide. L
lences des gens de guerre et la rapacité des usuriers. Le contre-coup
littéraire
de ces préoccupations agronomiques ne se fait pas
éclame, comme un fabricant de chocolat, fonder, si tu peux, une usine
littéraire
dont tu seras le directeur. Taine a dit60 : « Un
destinée à se transformer en bon argent. A l’aide de jeunes manœuvres
littéraires
, dont tu remanieras et signeras les manuscrits, r
e durant, toutes les jouissances du luxe et même l’illusion du succès
littéraire
. L’Art, lui, parle tout autrement. Il réclame des
mais ayant quelque raison d’être, si le théâtre était encore un genre
littéraire
. Dans le roman, il s’est produit une profusion d’
es ouvrages. Les éloges tarifés sont entrés dans le courant des mœurs
littéraires
; on commence à trouver naturel d’acheter sa gloi
une marchandise qui se monnaie à son tour ? § 4. — Si les phénomènes
littéraires
se ressentent ainsi du voisinage des phénomènes c
C’est un mécanisme des plus simples. Les idées, auxquelles les œuvres
littéraires
servent de véhicule, sont formées en partie par l
s grande du savoir, élargissent les débouchés ouverts à la production
littéraire
. Le développement de la littérature influe sur la
res demeurent assis en sa présence ? Au lendemain d’une grande époque
littéraire
on revoit ce même respect pour ceux qui manient l
étiques dépend en une mesure non négligeable l’orientation des œuvres
littéraires
. Quand on examine les groupes qui tiennent les au
pandue : le nombre des gens capables de goûter et de payer un plaisir
littéraire
s’est accru immensément et les écrivains ont aujo
es époques que l’on traverse dresser une moyenne. Il en est où la vie
littéraire
a été plus difficile : qu’on se rappelle-le pauvr
t et qui aspire déjà au pouvoir. Le droit de propriété sur les œuvres
littéraires
commence à être reconnu. Les comédiens se sont ac
roissante s’est traduite en écus sonnants. Non seulement la propriété
littéraire
a été reconnue par les lois ; mais les gens de le
capable d’influer sur la quantité que sur la qualité de la production
littéraire
. Ce qui est plus grave, c’est que parfois le comm
humaine, serait fort insuffisante à expliquer en totalité l’évolution
littéraire
; mais elle appelle l’attention sur quelques-unes
la tête de son livre, une franche sympathie d’idées et de sentiments
littéraires
, pour que la critique, qu’il a la bonté d’estimer
i n’avait pas marqué supérieurement sa voie, est un livre de critique
littéraire
et d’art. Ce n’est point, comme on pourrait le cr
dans le nôtre, le diamant bleu de Μ. Hope dans l’ordre de la critique
littéraire
: c’est, en un mot, un esprit généralisateur. Il
quel s’en est constitué l’historien et même le champion, la critique
littéraire
, qui n’est ni la grammaire ni la rhétorique, et q
e, avant d’être en sciences naturelles ce qu’il avait été en critique
littéraire
, Goethe, ce dieu des arides et des impuissants, a
lions comme un bonheur et presque comme un événement dans la critique
littéraire
l’arrivée d’un jeune homme qui, lui, débute par r
une splendeur qui n’est pas la splendeur première venue des pinceaux
littéraires
actuels. Évidemment, on est sorti de l’air épais
ui est si grande quand il s’agit d’idées générales et d’appréciations
littéraires
, se brise comme une pointe de cristal quand il l’
nte. Certes ! Aubryet ne tremble pas non plus devant ces supériorités
littéraires
qui ne sont pas même des Washington dans leur ord
à madame de Staël, mais c’est une madame de Staël changée en un Roméo
littéraire
qui serait très bien monté au balcon de l’autre,
ses œuvres. Chez nous et chez nos voisins est un recueil de fragments
littéraires
, très dignes de cette tête qui, tout en produisan
ois bourreau. Xavier Aubryet a le bonheur de n’être qu’un dégustateur
littéraire
, d’un palais très sensible et très fin, et jusqu’
rées en tout temps, deviennent prodigieuses. Aubryet est un phénomène
littéraire
. Qui de notre génération serait capable de faire
ans l’examen des livres et des talents. La littérature, la production
littéraire
, n’est point pour moi distincte ou du moins sépar
’homme même ; et je dirais volontiers : tel arbre, tel fruit. L’étude
littéraire
me mène, ainsi tout naturellement à l’étude moral
enre de talent et de facilité pour entendre les groupes, les familles
littéraires
(puisqu’il s’agit dans ce moment de littérature)
poétique ou critique au sein duquel il s’est formé, le groupe naturel
littéraire
auquel il appartient, et de l’y rapporter exactem
nt vu naître, acquiert tout son sens, — son sens historique, son sens
littéraire
, — reprend son degré juste d’originalité, de nouv
je ne renonce pas à Quintilien, je le circonscris8. Être en histoire
littéraire
et en critique un disciple de Bacon, me paraît le
ous. Je supprime les exemples ; mais il est, dans la plupart des vies
littéraires
qui nous sont soumises, un tel moment où la matur
re n’est pas un traité de géométrie pure, si c’est surtout un ouvrage
littéraire
, c’est-à-dire où il entre de tout. Très souvent u
s bretonnes, sa famille, sa race ; on le suit dans les divers groupes
littéraires
qu’il a traversés dès sa jeunesse, dans ce monde
os observations ou nos conjectures. Son Éloge reste à faire, un Éloge
littéraire
, éloquent, élevé, brillant comme lui-même, animé
la variété des combinaisons est inépuisable. » Grimm. (Correspondance
littéraire
.) 5. Beaumarchais et son Temps, par M. de Lomén
pe de l’histoire, de la philosophie, de la critique et de l’éloquence
littéraire
, à cette génération qui nous précède immédiatemen
t l’heureuse et précoce facilité eut une grande part dans sa tournure
littéraire
. Sans être trop assujetti à une discipline réguli
Fabre, en possession jusque-là assurée du triomphe, fut un événement
littéraire
très-vif. Parmi les vaincus, outre Victorin Fabre
n, à la différence de Victorin Fabre, se rattachait au xviiie siècle
littéraire
et philosophique aussi peu qu’il était possible à
est vrai que l’Amérique n’était pas et n’est pas encore une page bien
littéraire
, ce qu’appréciait le plus Fontanes. Bref, il y a
ophiques et politiques, sont traitées convenablement ; l’appréciation
littéraire
est déjà consommée et supérieure. Ces discours, p
assez le genre de Chamfort, n’était ce sentiment exquis d’admiration
littéraire
que le xviiie siècle n’eut jamais. La Harpe étai
e, modification en mieux sans disparate et sans oubli. L’enthousiasme
littéraire
, le seul que nous remarquons d’abord en lui, cett
ire : Hominem pagina nostra sapit. La première partie de la carrière
littéraire
de M. Villemain s’étend assez naturellement jusqu
circonstances qui allaient jusqu’à menacer l’expression de la pensée
littéraire
, et par les développements croissants du professe
parties de son Cours ; c’est de n’avoir pas été non plus un historien
littéraire
à proprement parler, et dans ce vaste pays mal dé
utres appliqués et ingénieux savants ; sa manière est libre en effet,
littéraire
, oratoire, non asservie à l’investigation minutie
ite ou déçue. M. Villemain, dans le domaine infini de sa connaissance
littéraire
, mena à sa suite et à côté de lui cette rapide je
, pour qui sait les saisir, sur les secrets de naissance de la pensée
littéraire
! Et là où il faut se souvenir, sa mémoire vaste,
rendez-vous de discussion, quelle plus dominante vue sur les tournois
littéraires
du jour que les balcons de Shakspeare ! S’il n’y
s travaux, d’où il retira incidemment tant de profit pour sa critique
littéraire
. On conçoit donc qu’avec ces quatre réserves ains
cisif et souvent scabreux de la polémique politique ou de la critique
littéraire
courante, ne sont pas son fait. A lui la richesse
s-prochaine. 114. C’est ce qu’on a pu lire au tome Ier des Portraits
littéraires
dans l’article sur Bayle. Cet article avait été i
Des soirées
littéraires
ou les poètes entre eux Les soirées littéraires
Des soirées littéraires ou les poètes entre eux Les soirées
littéraires
, dans lesquelles les poëtes se réunissent pour se
même. Ovide avait à regretter, du fond de sa Scythie, bien des succès
littéraires
dont il était si vain, et auxquels il avait sacri
tout ensemble de retrouver l’antiquité et de fonder le moderne avenir
littéraire
, le but des rapprochements était haut, varié, le
commerce d’amis éclairés qui ne soient pas poëtes. Quand les soirées
littéraires
entre poëtes ont pris une tournure régulière, qu’
ieux, beaucoup veulent en être ; les visiteurs assidus, les auditeurs
littéraires
se glissent ; les rimeurs qu’on tolère, parce qu’
affectueuse, ne doit jamais tourner trop exclusivement à la critique
littéraire
. Boileau, dans le cours de la touchante et grave
En général, moins les rencontres entre poètes qui s’aiment ont de but
littéraire
, plus elles donnent de vrai bonheur et laissent d
pondait indirectement et sans amertume à un article de la Camaraderie
littéraire
qui fit du bruit dans le temps, et que le très-sp
ensée aujourd’hui, dans la Revue des Deux-Mondes. Son étude morale et
littéraire
n’est qu’un réquisitoire. Mais la sellette où s’a
l’étude de M. Eugène Poitou avait été réellement une étude morale et
littéraire
, dure fût-elle, cruelle même, nous l’aurions acce
’il fallait absolument l’hécatombe des œuvres de Balzac aux principes
littéraires
et moraux de M. Buloz, on avait, sans sortir de c
ort maintenant mais vivant alors, qui du moins avait de la compétence
littéraire
, une sagacité exercée, et qui aurait vu dans Balz
. Cependant les succès de Balzac, ses influences sur notre génération
littéraire
et sociale, l’irradiation de plus en plus vaste e
mpérial de Balzac ! Voilà le critique, exécuteur de ses hautes œuvres
littéraires
, qu’elle a chargé de décapiter, à froid et après
nnels les coups que l’on veut porter à l’une des plus grandes gloires
littéraires
du dix-neuvième siècle ? Au parti pris évident d’
yle, par le mouvement des idées, par le cant de sa diatribe morale et
littéraire
, M. Poitou est un rédacteur de la Revue des Deux-
r ; seulement nous n’avons pas voulu, par respect pour le grand homme
littéraire
des temps modernes, commencer la série des Romanc
misérables libellistes, inventant et calomniant. Les faits de ma vie
littéraire
sont bien simples. Je suis né à Boulogne-sur-Mer
relle de MM. Magendie, Robiquet, de Blainville, entendre des lectures
littéraires
, etc. J’y fus présenté à M. de Tracy. J’avais un
lé Boileau 9, et je continuai cette série de biographies critiques et
littéraires
dans les numéros suivants. Je faisais en même tem
lupart de ses idées, et je lui en servais. J’y servais aussi mes amis
littéraires
. L’article du Globe sur Hugo, cité dans le livre
ment un volume de Mémoires. Il n’en restera pas moins dans l’Histoire
littéraire
une lacune que lui seul, qui aimait tant l’exacti
n juger, fort bien faits, mais tous conçus à un point de vue purement
littéraire
et contenant des jugements plus que des faits. J’
étudiant en médecine son entrée au Globe pour l’insertion d’articles
littéraires
: ces premiers articles littéraires qu’il y donna
Globe pour l’insertion d’articles littéraires : ces premiers articles
littéraires
qu’il y donna depuis 1824 et dans les années suiv
e. « L’Académie française ayant proposé pour sujet de prix le Tableau
littéraire
duxvie siècle, M. Sainte-Beuve, sur le conseil de
er et André Chénier, par lesquels il inaugurait le genre de Portraits
littéraires
qu’il a développé depuis. « La Révolution de juil
uillet 1830 ne laissa pas d’apporter quelque trouble dans les travaux
littéraires
des jeunes écrivains et dans les préoccupations d
urent courtes, et il se tint ou revint le plus possible dans sa ligne
littéraire
. La Revue des Deux Mondes, dirigée par M. Buloz d
ccessivement, de 1832 à 1839, sous le titre de Critiques et Portraits
littéraires
. Mais depuis, ces articles, continuellement accru
le format in-12, sous les titres de Portraits de femmes, — Portraits
littéraires
, — Portraits contemporains, — Derniers Portraits.
s’explique par les travaux ou les événements qui traversèrent la vie
littéraire
de M. Sainte-Beuve. Cet ouvrage de Port-Royal (3e
lement Port-Royal, mais beaucoup de circonstances de la vie morale et
littéraire
de M. Sainte-Beuve. « La Révolution de février 18
ia, en 1861, les deux volumes intitulés : Chateaubriand et son groupe
littéraire
sous l’Empire. Sa vie de Liège et les travaux qu’
ns le journal le Constitutionnel qu’il dirigeait une série d’articles
littéraires
paraissant tous les lundis. Ces articles réussire
ouveau par le journal le Constitutionnel, et il y reprit ses articles
littéraires
du Lundi à dater du 16 septembre 1861. Il remplit
mpressions26. Il les exprimait le plus souvent par des rapprochements
littéraires
et poétiques, des citations empruntées à de grand
9. Avril 1829. Cet article ouvre aujourd’hui la série des Portraits
littéraires
. 10. M. Sainte-Beuve a recueilli depuis, à son t
, 1736). M. Cloüet a écrit sur la garde de ce petit livre des pensées
littéraires
de lui sur « le plus parfait des poètes latins ap
aire du duc, M. Louis Favre, qui vient de lui élever ce beau monument
littéraire
, un livre qui est un exemple à suivre, venait s’e
oit se trouve très-mélangée par l’affliction que tout esprit vraiment
littéraire
éprouve à voir de telles scènes dégradantes et le
sa fermeté à repousser de mauvaises doctrines, de mauvaises pratiques
littéraires
, et pour l’espèce de digue qu’il est parvenu à él
les a méritées. Ce qu’à toute heure du jour un recueil, même purement
littéraire
, qui veut se maintenir dans de droites lignes, se
tour ; en même temps que la fièvre publique s’apaisait, les tendances
littéraires
reprirent le dessus et se prononcèrent : l’expéri
érer les ambitions et les vanités politiques, ce que sont de près les
littéraires
. Sans entrer dans d’incroyables détails qu’il est
portance des travaux en haute politique, en critique philosophique et
littéraire
, en relations de voyages, en études et informatio
mot, ne pas trop oublier l’agrément, même dans la justice. La touche
littéraire
est là, et, s’il semble difficile de ne pas la fo
emier excès, si l’excès sort de certaines bornes. Il est des forfaits
littéraires
aussi ; il y a du 93 ; on ne revient pas du fiel
que les violents se sont portées, qu’ils ont portées aussi à la cause
littéraire
qu’ils semblaient dignes de mieux servir. Hâtons-
s, se retrouveraient dans divers journaux, et notamment dans le moins
littéraire
de tous, dans la Démocratie pacifique, qui avait
te place, pour clore cette première série des Bas-bleus ou des femmes
littéraires
du xixe siècle… « Pourquoi celle-là, ici ? » — d
comme nous ! s’écrieront avec mépris les femmes qui se piquent d’être
littéraires
. C’est une ignorante et une paysanne, qui savait
littérature, ont toujours été ceux-là qui ont affecté le moins d’être
littéraires
ou qui ont eu le bonheur d’oublier, en faisant le
saient un. L’idée, la préoccupation, la volonté, l’obstination d’être
littéraire
, le bas-bleuisme enfin, qui contient tout cela, n
quand elle est supérieure, ne l’est qu’en dehors de la préoccupation
littéraire
et en proportion de son oubli de toute littératur
aux chances de l’oubli ! Pour lui, du reste, la question n’était pas
littéraire
. C’est une question d’édification et d’âme, toute
s distingué avant d’être un prêtre, a secoué de sa soutane l’escarbot
littéraire
et les petites crottes de prétention qu’il laisse
e portant pas la lumière sur ce qui est beau de la beauté humaine… et
littéraire
, la plus nette, la plus pathétique, la plus impér
h, est-ce une raison pour ne pas risquer notre humble mot de critique
littéraire
sur ce quelque chose qui, en fin de compte, s’est
tout au moins, quand ils ne la glorifient pas, et que nous, critiques
littéraires
, nous admirons au nom de la beauté, telle que l’a
e] Abbé, né à S. Omer en 1743. Les articles qu’il a fournis à l’Année
Littéraire
, du vivant & après la mort de M. Freron, anno
maintien des regles, l’a porté à solliciter la Rédaction d’un Journal
Littéraire
, & que les Philosophes, si intéressés à arrêt
pour réprimer l’esprit d’indépendance introduit dans tous les genres
littéraires
, armer des plumes attentives à rappeler les regle
x corrupteurs du goût & de la morale : il n’y a guere que l’Année
Littéraire
& les Annonces & Affiches pour la Provinc
iser, encore même les Auteurs de ces Feuilles, aussi patriotiques que
littéraires
, sont-ils souvent exposes aux persécutions de l’a
derait comme une impertinence envers sa mémoire cette manière d’agir,
littéraire
ou commerciale, avec ses œuvres, — si on peut app
varol, il est évident que jamais personne ne fut plus apte aux choses
littéraires
, et dans une proportion plus considérable et plus
de la conversation, qui a besoin des autres pour exister, et le génie
littéraire
, qui n’a besoin que d’étude et de solitude pour c
e et sa gloire, gloire finie, qui, au lieu de grandir comme la gloire
littéraire
ira chaque jour diminuant. Il en fut bientôt las,
ette causerie à bâtons rompus sur le dos de ses ennemis politiques ou
littéraires
? Des improvisations de journal, qui ressemblent
tés oratoires qui auraient pu devenir si aisément de grandes qualités
littéraires
. Pour l’expression et pour le geste de sa phrase,
artement du Gard ; mais il n’a pas reçu grand-chose en fait de talent
littéraire
… À lire son livre de critique sur Rivarol, je le
veloppé. La gloire de Rivarol, qui avait certainement en lui le génie
littéraire
et avec, bien d’autres génies encore ! cette gloi
ns un autre temps que le sien, aurait pu être fièrement et grandement
littéraire
, avait presque disparu tout entière dans une autr
par la causerie. Gloire spéciale, celle-là ! plus rare que la gloire
littéraire
, car vous pouvez compter ce qu’il y a dans un siè
M. de Lescure. Pour l’acquit probablement de sa conscience d’éditeur
littéraire
, M. de Lescure a recueilli, il est vrai, comme un
e a recueilli, il est vrai, comme un double échantillon des aptitudes
littéraires
et philosophiques de Rivarol, le Discours (si con
ous faire admirer dans son édition, manifestement plus historique que
littéraire
· C’est le Rivarol très mâle au fond, sous son lux
Instructions sur les recherches
littéraires
concernant le Moyen Âge78 18 mai 1835. Monsie
ssurer de ce qui est réellement inédit, on devra consulter l’Histoire
littéraire
de France, où l’article concernant chaque auteur
ications et des directions précieuses. Pour les siècles où l’histoire
littéraire
des Bénédictins manque, il faudra consulter les d
derne. Il importe, pour combler une grande lacune dans notre histoire
littéraire
, de connaître et de recueillir de plus en plus co
ous offriraient une valeur historique étroitement unie à la curiosité
littéraire
. Vous ne rechercherez pas avec moins d’intérêt ce
longs ouvrages. Des écrits, en apparence très étrangers à l’histoire
littéraire
, peuvent s’y rattacher par quelque point. Des tra
du moyen âge se lie de près, non seulement à la connaissance du fonds
littéraire
commun de ces temps, mais aussi à l’étude philolo
er en quelque chose à tout ce que la France possède déjà de richesses
littéraires
accumulées durant ces trois derniers siècles… 7
Je ne m’occuperai ici, strictement, que de l’œuvre
littéraire
de l’écrivain célèbre qui vient de mourir. Émile
l’écrivain célèbre qui vient de mourir. Émile Zola a eu une carrière
littéraire
de quarante années environ, ses débuts remontant
ne ligne, risque de n’avoir pas de cerveau et de n’être qu’un ouvrier
littéraire
. Il y a des exceptions ; mais elles sont rares. O
elles sont rares. On peut, assez raisonnablement, diviser la carrière
littéraire
d’Émile Zola en trois périodes. Avant les Rougon-
ris souverain dans quelques essais de critique ou plutôt de polémique
littéraire
. Il est évident que, non seulement il n’a jamais
ez les romantiques, la description prenait le pas sur tous les sports
littéraires
, envahissait tout, absorbait tout, noyait tout, r
Jean-Jacques Rousseau avait paru tel auprès d’eux. Le « matérialisme
littéraire
», tant signalé par les classiques au début du ro
Il s’est déformé de telle sorte que Zola sera un document d’histoire
littéraire
très intéressant pour qui se demandera vers quoi
un homme sans instruction, sans culture historique, philosophique et
littéraire
, ignorant des classiques français et des littérat
que des tâtonnements qui n’attireront l’attention que de l’historien
littéraire
minutieux. IV C’était une force mal employ
nos frontières ; aussi parce qu’il a suscité contre lui une réaction
littéraire
extrêmement vive ; car il n’y a que la force cont
n loin du règne des femmes politiques, qui auront un jour des injures
littéraires
à venger. Femme d’ailleurs, Mme Sand ne l’est plu
te bergerie de l’art pour l’art, cette papelardise de Sainte Nitouche
littéraire
, et tous, nous poserons cette question à laquelle
rture pour nous persuader qu’elle n’est qu’une innocente, — une Agnès
littéraire
qui se contente seulement d’être belle (dans ses
’une seule espèce de confidence et de révélation dans ces Impressions
littéraires
. Après la morale qu’on veut sauver, — un peu tard
ce, un seul obstacle, une seule chicane ! Page curieuse de l’histoire
littéraire
à écrire ! Elle tourna la tête à tout le monde, c
. Elle n’a point d’originalité. Elle a cette chance, pour son bonheur
littéraire
du moment, de n’avoir pas d’originalité. Ah ! ell
on a fait d’elle un grand écrivain ! Or, dans ce volume d’Impressions
littéraires
, je retrouve publié un petit roman qui passe pour
moins Prudhomme pour cela ? Ce sera une Prudhomme moins hardie, plus
littéraire
, plus retenue que le violent papa de ce nom. Voil
somme, Mme George Sand a-t-elle eu raison de publier ces impressions
littéraires
? Comment a-t-elle impressionné le public ?… Nous
a ! Nous rêvions donc au fond du traquenard. Le livre des Impressions
littéraires
, où, devenue critique, elle se juge et elle se co
écrit les bulletins de Ledru-Rollin ! 5. Souvenirs et impressions
littéraires
, chez Hetzel et Dentu. 1862. [Article inédit, pro
Du roman expérimental Dans mes études
littéraires
, j’ai souvent parlé de la méthode expérimentale a
decine » et le passage reste vrai. J’adresserai à la jeune génération
littéraire
qui grandit, ces grandes et fortes paroles de Cla
r le roman des mensonges et des erreurs où il se traîne. Toute ma vie
littéraire
a été dirigée par cette conviction. Je suis sourd
lle qui explique le plus de choses. Il ne paraît pas y avoir une voie
littéraire
et scientifique plus large ni plus droite. Tous,
se produiront ; regardons-les comme les expressions des tempéraments
littéraires
des écrivains. Si l’on veut avoir mon opinion bie
r joue. Ainsi, Claude Bernard a eu raison de dire : « Les productions
littéraires
et artistiques ne vieillissent jamais, en ce sens
e sais de quelles lettres il veut parler, lorsqu’il définit une œuvre
littéraire
. « Une création spontanée de l’esprit, qui n’a ri
oman expérimental, je ne dirais pas comme Claude Bernard qu’une œuvre
littéraire
est tout entière dans le sentiment personnel, car
le école classique. Les poètes de 1830 avaient bien élargi le domaine
littéraire
en voulant introduire l’homme tout entier, avec s
des abominations pompeuses. Aujourd’hui, quand on étudie le mouvement
littéraire
depuis le commencement du siècle, le romantisme a
n à l’Académie française. Cette réception a été aussi une grande fête
littéraire
. Il y avait là un triomphe de la liberté de pense
e l’Académie a fêté le rhétoricien et non le savant. Toute cette fête
littéraire
s’est encore donnée en l’honneur d’un poète lyriq
dans la vie comme aide pharmacien, à Lyon. Il rêvait alors la gloire
littéraire
. « Il essayait toute chose, eut un petit succès s
onnu. Ce que je trouve surtout de caractéristique, c’est la tentative
littéraire
de celui-ci. Sa tragédie est mauvaise, le rhétori
rhétoricien en lui est pitoyable. On le sent empêtré dans une formule
littéraire
où ses facultés d’observation, son analyse, sa lo
e reste pas dans le domaine scientifique, j’entre ici dans le domaine
littéraire
. La formule naturaliste en littérature, telle que
e. Je pourrais citer, de nos jours, des écrivains dont le tempérament
littéraire
paraît tout opposé, et qui se rencontrent et comm
, au lieu de rêver je ne sais quel retour en arrière dans les bocages
littéraires
de l’idéal. L’esprit scientifique nous a battus,
étorique. Pour être patriote, il suffit dans un drame, dans une œuvre
littéraire
quelconque, de ramener le mot « patrie » le plus
rait d’avoir inventé et lancé un mot nouveau, pour désigner une école
littéraire
vieille comme le monde. D’abord, je crois ne pas
ne sont pas naturalistes à sa manière, il y a entre les deux époques
littéraires
un abîme. C’est juger dans l’absolu, c’est efface
restons là, nous n’irons pas loin. Dès que nous aborderons l’histoire
littéraire
, il nous faudra bien arriver à des éléments étran
écrivains. C’est à ce point de vue qu’il faudrait écrire une histoire
littéraire
universelle, et non au point de vue d’un idéal ab
u remplace les vieilles règles scolastiques. Dans les œuvres purement
littéraires
, la nature intervient et règne bientôt avec Rouss
le premier usage insurrectionnel que les écrivains font de la liberté
littéraire
reconquise. Ils cassent les vitres, ils se grisen
ifestation si générale et si puissante, on peut croire que la formule
littéraire
et artistique est fixée pour longtemps. La formul
mphe des lyriques, pendant que Victor Hugo était bruyamment sacré roi
littéraire
, tous deux mouraient à la peine, presque obscurém
verra le mouvement s’élargir de plus en plus. C’est un nouveau siècle
littéraire
qui s’ouvre. III Je passe à notre théâtre c
idées, étudiant la place et le rôle de leurs œuvres dans le mouvement
littéraire
du siècle. IV Maintenant, les éléments sont
ue que l’évolution de chaque siècle s’incarne forcément dans un genre
littéraire
particulier. C’est ainsi que le dix-septième sièc
t triompher. Aujourd’hui, ce sont les romanciers qui sont les princes
littéraires
du temps ; ils tiennent la langue, ils tiennent l
e que cette situation ne s’indique pas ? Toute la nouvelle génération
littéraire
se détourne du théâtre. Questionnez les débutants
ngt-cinq ans, je parle de ceux qui apportent un véritable tempérament
littéraire
; ils montreront tous un mépris pour le théâtre,
ères vaines, des aveuglements impuissants. Les évolutions sociales et
littéraires
ont une force irrésistible ; elles traversent d’u
Souvent, j’entends pousser autour de moi cette plainte : « L’esprit
littéraire
s’en va, les lettres sont débordées par le mercan
s plaintes et de ces accusations. Il est certain d’abord que l’esprit
littéraire
, tel qu’on l’entendait au dix-septième siècle et
u dix-septième siècle et au dix-huitième, n’est plus du tout l’esprit
littéraire
de notre dix-neuvième siècle. Un mouvement intell
cture que j’ai été frappé des modifications profondes de notre esprit
littéraire
. Sainte-Beuve, d’une intelligence si souple et si
nts ans trop tard. Jamais je n’ai mieux pénétré le charme de l’esprit
littéraire
, tel que le cultivait la vieille France. Sainte-B
s baladins. J’insiste particulièrement sur les caractères de l’esprit
littéraire
. L’écrivain n’a alors rien du savant, passionné p
olis jeux de la rhétorique, les discussions de la langue, la peinture
littéraire
des caractères, des sentiments est des passions,
olutionnaire. La littérature est réellement un monde à part, l’esprit
littéraire
a un sens très net, on cultive un jardin où chaqu
fleurs attendues. Ce sont alors les salons qui travaillent à l’esprit
littéraire
et qui le déterminent. Le livre est cher et peu r
, pour ainsi dire le suffrage universel, n’existe-t-il pas en matière
littéraire
, et les salons, quelques rares groupes de personn
agnie. Imaginez-vous un de ces salons qui faisaient la loi en matière
littéraire
. Une femme y réunissait autour d’elle des écrivai
aux mélodies tristes ou gaies de la créature humaine. Voilà l’esprit
littéraire
des siècles derniers. Naturellement, les salons m
turellement, les salons menaient aux académies. C’est là que l’esprit
littéraire
fleurissait dans un bel épanouissement de rhétori
fantin et dans des préoccupations d’une futilité incroyable. L’esprit
littéraire
est gardé dans cette arche sainte avec un déploie
t il tenait son talent et sa véritable célébrité. En résumé, l’esprit
littéraire
des siècles derniers est donc une conception des
rhétorique. Dès lors, dans les salons et dans les académies, l’esprit
littéraire
travaille à la formation de la langue, à la créat
e sa vie faite de demi-aveux et de convenances. Certes, un tel esprit
littéraire
a enfanté de belles œuvres. Je constate ici, je n
les et marcher à l’avenir d’un pas résolu. Voilà donc l’ancien esprit
littéraire
défini. Passons aux documents historiques. II
e, savoir ce qu’un livre rapportait à son auteur, juger si le travail
littéraire
suffisait à nourrir son homme. C’est seulement al
est seulement alors qu’on tiendrait les véritables causes de l’esprit
littéraire
de cette société disparue, car le sol explique la
se fit donner une pension de cinq cents écus. » Voilà le parasitisme
littéraire
dans tout son éclat. Il faut citer aussi l’épitap
ents plus décisifs encore. Je résume ce que je viens de dire. L’œuvre
littéraire
ne peut nourrir l’auteur qui, dès lors, devient u
s hautes classes, dans les salons et les académies. De là, cet esprit
littéraire
, tel que je l’ai défini, tout de loisir et de rhé
çons d’être n’étaient plus les mêmes, et chaque jour le nouvel esprit
littéraire
se formait des conditions matérielles faites aux
. On crie contre le journalisme, on l’accuse de pervertir la jeunesse
littéraire
, de fausser les talents. Je n’ai jamais pu entend
ses travaux quotidiens, il s’arrangera pour tenter la grande fortune
littéraire
. Le livre paraît, la pièce est jouée, c’est un gr
littérature. Maintenant, il me sera facile de déterminer notre esprit
littéraire
et de le comparer à l’esprit des siècles derniers
politique, se jettent dans une réaction violente contre le mouvement
littéraire
de l’époque, lorsqu’ils ont la prétention de marc
e sont des femmes qui causent toilettes. Cette disparition des salons
littéraires
est un fait grave, car elle indique la diffusion
venus légion et refusant d’obéir. Aussi les quelques petites réunions
littéraires
qui existent encore, certains coins surtout du mo
fugier dans un passé mort à jamais. C’est l’agonie de l’ancien esprit
littéraire
, à laquelle Sainte-Beuve assistait. Ajouter que l
fait plus loi, elle perd même toute autorité sur la langue. Les prix
littéraires
qu’elle distribue ne comptent pas pour le public
r. Une institution pareille ne saurait donc compter dans le mouvement
littéraire
d’un peuple ; elle n’a ni signification, ni actio
cial, parti du dix-huitième siècle, a eu dans le nôtre son contrecoup
littéraire
. Des moyens nouveaux d’existence sont donnés à l’
tion et l’accepter avec courage. On se lamente en criant que l’esprit
littéraire
s’en va ; ce n’est pas vrai, il se transforme. J’
les faiseurs de sonnets qui l’injurient. Sans doute, au point de vue
littéraire
, le mérite est nul ; mais la besogne considérable
e les feuilletonistes, car ceux-ci ne bouchent en réalité aucune voie
littéraire
; ils se sont créé un public spécial qui lit uniq
rgent est simplement un résultat, dans la transformation que l’esprit
littéraire
a subie de nos jours ; car la cause première de c
ant, depuis le commencement du siècle, ont déterminé le nouvel esprit
littéraire
; il n’y a pas là une école, je l’ai dit cent foi
, je vous retrouve partout ! », il sonnait le glas de l’ancien esprit
littéraire
, il sentait bien que le règne des lettrés d’autre
semée de débris ? Sans doute, les siècles passés ont eu leur grandeur
littéraire
, mais c’est une mauvaise besogne que de vouloir n
jourd’hui, notre société démocratique commence à avoir son expression
littéraire
, magnifique et complète. Il faut l’accepter sans
demandent à grands cris d’être protégés. Voici ce que notre jeunesse
littéraire
rêve : un éditeur spécial chargé d’éditer et de l
ilisme de la basse littérature. Enfin, ne pleurez pas l’ancien esprit
littéraire
qu’une société morte a emporté avec elle. Un autr
naissez aujourd’hui, ne luttez donc pas contre l’évolution sociale et
littéraire
, car les génies du vingtième siècle sont parmi vo
i écrivent proprement, et auxquels on a fait à la longue un bon renom
littéraire
. Ils sont très laborieux, ils abordent tous les g
ment traité de critique. On niait ses romans, on admettait ses études
littéraires
, sans s’apercevoir que les acuités du critique te
des milieux et des circonstances historiques, appliquée au mouvement
littéraire
des nations. C’est M. Taine qui est actuellement
la science pendant les deux derniers siècles car, sous cette question
littéraire
de la description, il n’y a pas autre chose que l
ettement les mouvements de l’âme. Nous cessons d’être dans les grâces
littéraires
d’une description en beau style ; nous sommes dan
’ai vu débarquer à Paris, un beau matin, dans un de ces coups de tête
littéraire
qui désolent les familles. Il arrivait de cette P
is à l’ordure de la langue, lorsque au contraire je montre le domaine
littéraire
s’étendant de plus en plus, se confondant avec le
stater des faits. Et surtout ne m’accusez pas d’inventer une religion
littéraire
, parce que ce n’est pas vrai, parce que je suis s
la prochaine apparition des Frères Zemganno comme le grand événement
littéraire
de la saison. Mais je ne veux pas qu’on se serve
nt. Je les aime parce qu’elles partent toutes deux de la même méthode
littéraire
: l’une dans le rêve, l’autre dans la réalité, et
ure des classes d’en haut), seulement là, et non plusdans le canaille
littéraire
, épuisé à l’heure qu’il est par leurs devanciers.
e. Comment ! nous avons donné droit de cité au peuple dans le domaine
littéraire
, et derrière nous, tout de suite, il n’y aurait p
ns pas tout vu ! Aussi M. de Goncourt ne parle-t-il que du « canaille
littéraire
». Je ne comprends pas bien cette expression, je
belot d’étagère. Pour moi, Germinie Lacerteux n’est pas du « canaille
littéraire
» ; c’est de l’humanité saignante et superbe. Je
superbe. Je veux donc croire que, par cette expression de « canaille
littéraire
», M. de Goncourt entend désigner une certaine rh
succès de la formule n’est pas en effet dans l’imitation des procédés
littéraires
de leurs devanciers, mais dans l’application à to
siècle. J’ajoute qu’il n’y a pas de sujets épuisés, que les procédés
littéraires
seuls s’épuisent. M. de Goncourt, avec raison, ne
re le romantisme, c’est que je le hais pour toute la fausse éducation
littéraire
qu’il m’a donnée. J’en suis, et j’en enrage. Je r
s qu’un triomphe pour le naturalisme, la réaction contre nos procédés
littéraires
. Quand on aura mis de côté nos phrases qui compro
ges qu’il choisissait. Les Frères Zemganno sont donc là dans une idée
littéraire
matérialisée, puis idéalisée. Le résultat a été u
malpropres à leur troisième page ? Je n’entre pas dans la discussion
littéraire
de l’imagination et de la réalité, j’examine seul
doit être laissée aux physiologistes ; méfions-nous de la physiologie
littéraire
autant que de la musique d’amateurs. » Or, rien n
e doit être laissée aux psychologues ; méfions-nous de la psychologie
littéraire
comme de la musique d’amateurs. » Je ne recommenc
moi, l’influence décisive des méthodes scientifiques sur nos analyses
littéraires
de la nature et de l’homme. Je ne lui demande pas
tant même d’ordinaire du bon sens et de la conscience dans ses études
littéraires
. Et, dès qu’il touche à cette question du natural
des idées d’école, lui qui voit des écoles partout. Ajoutez l’esprit
littéraire
. La science pour lui est l’ennemie. Cette pensée
ici. Quiconque ne voit pas et ne comprend pas cette grande évolution
littéraire
, qu’une évolution sociale a déterminée, se trouve
te, un document très important et très significatif de notre histoire
littéraire
. Remarquez que le journal n’a eu que six numéros.
vieille comme le monde ; seulement, elle se rajeunit à chaque période
littéraire
. Mettons qu’ils n’inventaient rien, qu’ils contin
eut contre leur petit journal un déchaînement inouï. Toute la presse
littéraire
les plaisanta, les foudroya. Personne ne parut co
érer pour se faire entendre, ils restreignent singulièrement le champ
littéraire
. C’est là une de leurs plus grosses fautes. On ne
pleur lui manquait, la production magistrale qui décide des victoires
littéraires
. Les soldats furent battus, parce que le général
d’études, dont je citerai quelques-unes : la discussion des préfaces
littéraires
parues depuis 1800 ; la filiation de l’esprit fra
de Rambouillet jusqu’à nos jours ; une petite histoire des Variations
littéraires
; un travail sur le comique, le tragique, le fant
t qu’au milieu de notre anarchie, il sortira de par là un 18 Brumaire
littéraire
. Le théâtre, ce côté le plus invoqué de l’art mod
ont il n’a jamais compris la puissance, qui a accompli le 18 Brumaire
littéraire
dont il parle. De sorte qu’aujourd’hui la situati
de l’intelligence ; il n’a pas jeté une seule clarté sur l’évolution
littéraire
qui s’est accomplie dans le roman, et qui va s’ac
transforme depuis le commencement du siècle, au milieu de nos luttes
littéraires
, et c’est faire une singulière besogne que de vou
; que, sous prétexte, aujourd’hui, d’éclaircir une question de droit
littéraire
; demain, de signaler le tort fait à la librairie
nnées de critique n’ont pas même laissé une trace dans notre histoire
littéraire
. Quant à Balzac, il est debout, il grandit chaque
portés par le troupeau des critiques ordinaires ? Un prix de Rome
littéraire
Il vient de se produire un étrange projet, cel
ent de se produire un étrange projet, celui de fonder un prix de Rome
littéraire
. Certes, ce projet n’a heureusement aucune chance
serait satisfait, si l’État voulait simplement fonder un prix de Rome
littéraire
. Ce prix consisterait, comme le prix de Rome de p
ou d’un drame en vers. Cela restreint singulièrement le prix de Rome
littéraire
, qui devient en réalité un prix de Rome dramatiqu
rix ? Il ne peut venir à la pensée de personne d’envoyer les lauréats
littéraires
dans une ville quelconque ; ils devront rester à
ntre eux. La seule raison qu’on ait donnée, c’est que le prix de Rome
littéraire
remédierait à de grands désespoirs et à de grands
Mais ce n’est point tout, lors même qu’on aurait pour le prix de Rome
littéraire
les mêmes arguments qui ont décidé la création du
re une école de rhétorique. Le jour où l’on fonderait le prix de Rome
littéraire
, je sais bien ce qui se passerait ; il n’irait pa
saurait son nom. On peut plaindre les pauvres diables que l’ambition
littéraire
tue dans les mansardes ; mais il est naïf de regr
ticle de bibliographie pour justifier. Quant aux variétés, aux études
littéraires
de quelque longueur, elles restent des mois sur l
resque constante ; la politique se recrute aujourd’hui dans la bohême
littéraire
. Que j’en connais, et que de bonnes histoires à r
e chose surnage aujourd’hui, après cinquante ans, la grande évolution
littéraire
de l’époque, ce romantisme dont les chefs sont to
pour la littérature ? Pas une feuille qui donne un coin à une partie
littéraire
sérieuse. Tous broient les airs les plus discorda
st fort honorable. Il est vrai que le reste de la rédaction est moins
littéraire
. Ainsi, il y a eu des histoires absolument grossi
à constater que le parti républicain se montre hostile aux nouveautés
littéraires
, attaquant les écrivains qui se sont dégagés des
pendant la Restauration, l’insurrection romantique éclata comme un 93
littéraire
. Et que vit-on alors ? le plus étonnant des spect
’évolution politique, et ils ont l’étrange besoin de nier l’évolution
littéraire
. Pourtant, je le répète, les deux se tiennent, ne
e dans ce mauvais vouloir, dans cette défiance vis-à-vis des formules
littéraires
nouvelles. Évidemment, cet élément fixe existe, e
e l’idéal. Il n’y a là qu’une différence de méthode et de philosophie
littéraires
; seulement, elle est capitale. Les romantiques c
lettres, se montrent peu disposés à accueillir les nouvelles formules
littéraires
. Au fond d’eux, ils ont en outre un idéal histori
r l’hostilité visible du parti républicain devant la nouvelle formule
littéraire
. Ces causes agissent sous tous les gouvernements.
la science positiviste de notre siècle est là. Au fond des querelles
littéraires
, il y a toujours une question philosophique. Cett
nt comme un article de foi, il y apparaît surtout comme une nécessité
littéraire
, comme la représentation de cet idéal qui résume
acceptiez notre littérature naturaliste, qui est précisément l’outil
littéraire
de la nouvelle solution scientifique cherchée par
grandes questions qu’incidemment, pour établir nettement l’évolution
littéraire
actuelle. En somme, il ne s’agit ici que de l’att
rtains couvents de la basse Russie, où il soupçonnait que des trésors
littéraires
se trouvaient cachés. Certes, tout cela était exc
Seulement, je trouve qu’il serait logique de voir fonder les libertés
littéraires
par la République. Elle, dont la formule est scie
re République paraît fondée, et dès lors elle va avoir son expression
littéraire
. Cette expression, selon moi, sera forcément le n
r accord entre le mouvement social, qui est la cause, et l’expression
littéraire
, qui est l’effet. Si la République, aveuglée sur
d’un homme qui servait d’instrument plus ou moins conscient aux ratés
littéraires
dont je dénonçais les appétits politiques ? ou bi
e inscription passionnée dans le débat d’idées qui divise les milieux
littéraires
des années vingt, de plus en plus violemment avec
plus violemment avec l’entrée officielle du Surréalisme sur la scène
littéraire
et avec, entre autres facteurs déterminants, la G
s à La NRF (Gide, Arland), ses relations dans les milieux mondains et
littéraires
les plus divers, et ses amitiés Dada puis surréal
s amitiés Dada puis surréalistes, est partout à la fois dans le champ
littéraire
, et nulle part à demeure. N’a-t-il pas donné en 1
« entreprise qui a le mérite de ne point vouloir être exclusivement
littéraire
» (« Voici Marcel Arland », Les Nouvelles littéra
re exclusivement littéraire » (« Voici Marcel Arland », Les Nouvelles
littéraires
, 15 novembre 1924) ; ce que Marcel Arland analyse
ors de propos. Crevel reprend le leitmotiv surréaliste : « les usages
littéraires
ne seront jamais que des simagrées » ; mais la dé
en manque les enjeux. Or, on est bien au cœur du débat idéologique et
littéraire
, Crevel faisant à la fois son entrée sur plusieur
mbattre, une pensée qui justifie selon lui le refuge dans une posture
littéraire
et prétend éviter la contagion du politique. Crev
peut-être tout. Ayons pitié des hommes qui n’ont compris que l’usage
littéraire
qu’ils pouvaient en faire et qui se vantent par l
épit des cadres de brutalité qu’on pourrait leur combiner, les usages
littéraires
ne seront jamais que des simagrées. Que pèsera la
merveilleux auquel tant ont voulu les assimiler et dont la production
littéraire
artistique contemporaine offre de bien étranges e
on devant cet escamotage, cette escroquerie qui propose les résultats
littéraires
d’une méthode et dissimule que cette méthode est
d’abord restreint se laissent aller à leur tour à cette exploitation
littéraire
, c’est qu’ils se savent capables d’abattre un jou
eptique et distant de Crevel, « Après Dada », paru dans Les Nouvelles
littéraires
du 9 février 1924, André Breton et la naissance d
re une créature falote, jette un défi à la société. Défi insuffisant,
littéraire
. Wilde est passé par là : Mettre le génie dans sa
recueil de Verlaine, Les Poètes maudits, paru en 1888. Les histoires
littéraires
et les manuels qui mentionnent Rimbaud au début d
vel semble répondre à Roger Martin du Gard, codirecteur des Nouvelles
littéraires
, qui, peu de jours avant la sortie du Manifeste d
lone le 18 septembre 1931 et plan d’un livre en réponse aux histoires
littéraires
, panoramas critiques » publié dans Le S.A.S.D.L.R
ont la littérature moderne est assez avare. Car, tandis que les modes
littéraires
passent, Aragon possède ce qui dure au-delà de to
endrars l’attestent dans La Nrf, le 1er février 1925 et Les Nouvelles
Littéraires
n° 137, 1er février 1925 : […]les paquebots, les
es océans, les villes lointaines sont devenus les pièces d’un arsenal
littéraire
qui, du point de vue humain, ne sembla valoir guè
er et que sa joie est aussi dédaigneuse de l’expression artistique ou
littéraire
que celle de l’enfant, par exemple, qui, pour la
lles contre plusieurs Auteurs, & sur-tout contre celui de l’Année
Littéraire
. Il y a apparence que ce M. le Brun de Granville
n’ait conservé que le titre de ses Productions, qui sont la Renommée
Littéraire
, la Wasprie, l’Ane Littéraire, & d’autres all
e ses Productions, qui sont la Renommée Littéraire, la Wasprie, l’Ane
Littéraire
, & d’autres allusions de ce goût, devenues de
é pour écrire. On voit en effet, par quelques extraits de sa Renommée
Littéraire
, qu’il ne tenoit qu’à lui de mériter une place pl
La conférence : M. Sarcey. L’essor du naturalisme est le grand fait
littéraire
qui domine la seconde moitié du xixe siècle838.
urs de ces divers mouvements aient droit de figurer dans une histoire
littéraire
: elle ne doit tenir compte que de quelques homme
desquels il a développé son originalité, ayant une rare intelligence
littéraire
, il a écrit des pages qui vivront, par la vivacit
lent l’intelligence et distraient l’attention. En même temps, le goût
littéraire
évoluait en tout vers la simplicité849, vers la f
profond et définitif. 4. Orateurs universitaires et conférenciers
littéraires
. J’ai parlé précédemment, pour n’y pas revenir
ans notre société, n’a pas encore eu le temps de donner des résultats
littéraires
, que peut-être elle donnera bientôt. L’éloquence
oppée surtout depuis vingt-cinq ans. Je veux parler de la conférence.
Littéraires
, politiques, économiques, scientifiques, anecdoti
s dire qu’il a inventé une variété de monologue, le monologue à sujet
littéraire
, joué par l’auteur ? Il est certain que ni les id
é ou humilier la brutalité. Mais surtout le beau temps du journalisme
littéraire
semble passé : l’information prime l’invention.
ailleurs ne peuvent changer rien à l’état des choses. Les conceptions
littéraires
, pour produire le même effet qu’elles auraient pr
placés tous les deux sur les derniers confins de notre ancien empire
littéraire
, et venant terminer d’une manière admirable toute
vrages, honneur éternel de cette époque, sont à la fois des monuments
littéraires
et des monuments de nos anciennes affections soci
harmonie avec nos institutions. On a vu, une seule fois, deux siècles
littéraires
sur le même sol : ainsi l’Italie a son Virgile et
destinés à présenter un spectacle tout nouveau, celui de deux siècles
littéraires
sur le même sol et dans la même langue. Alors aus
tte Italie, si une d’esprit et de mœurs, produira un troisième siècle
littéraire
dont il n’est pas facile d’apercevoir encore les
éléments épars. Je dis que la même langue n’a jamais eu deux siècles
littéraires
; car, sans vouloir déprécier les services qu’a r
nt les royaumes de l’Orient ont présenté le spectacle de deux siècles
littéraires
sur le même sol et dans la même langue ; mais il
enant autre chose, pour un grand nombre, qu’une magnifique conception
littéraire
, une sorte d’épopée qui embrasse tous les temps e
r que cette dégradation de la Critique n’est plus que de la piraterie
littéraire
. Et, quand il a fini son terrible réquisitoire en
d’un niais d’honnête homme vertueux qui se trompe ou d’un misanthrope
littéraire
vexé qui se venge : « La Critique n’est point un
deur dans les facultés. Le cul-de-sac où se tiennent, dans l’histoire
littéraire
, tous les grands critiques, depuis Aristote et Lo
rfaces ; mais c’est ce qui constitue toute poésie et même toute œuvre
littéraire
supérieure : l’accent naïf ou profond d’une perso
eproché d’intervertir les procédés de l’art plastique et de la langue
littéraire
; on a dit… que n’a-t-on pas dit ? Mais on n’a pu
ts. Monselet le sait bien, lui qui est un panier fleuri11 d’érudition
littéraire
. Il nous citerait beaucoup de vers charmants et p
s encore, visage contre visage avec la face de satyre du chèvre-pieds
littéraire
Rétif de la Bretonne, l’auteur du Paysan perverti
e pareille donnée, inspirée plus par les études et les préoccupations
littéraires
de l’auteur que par son propre génie ; mais ce qu
ché ses modèles, et avec lequel il a trop intimement vécu. Son avenir
littéraire
est à ce prix. 9. Œuvres diverses : Les Vigne
lace dans la littérature de ce siècle, avant cet examen exclusivement
littéraire
, pourquoi ne risquerions-nous pas quelques mots s
el et aristocratique, sans aucune des affectations ou des prétentions
littéraires
familières aux gens de lettres dans le monde, qui
ble et par sa masse. Encore une fois, dans ce temps de Mères Gigognes
littéraires
, nous avons vu mieux, et sorti, bon Dieu ! de que
t Gozlan, et qui y reste, quand on l’a lu. C’est un Benvenuto Cellini
littéraire
; mais qui dit littéraire dit un Benvenuto bien a
quand on l’a lu. C’est un Benvenuto Cellini littéraire ; mais qui dit
littéraire
dit un Benvenuto bien autrement compliqué et prof
er, à très larges doses, dans la composition des plus grands artistes
littéraires
, — c’est-à-dire beaucoup d’âme et encore plus d’e
nels et qui tout à coup s’en vont en mille miettes, toutes les formes
littéraires
finissent par mourir. Le poème épique est mort. L
pour cela que tant d’auteurs vieillissent et rencontrent la caducité
littéraire
bien avant l’autre caducité. C’est par là que mad
l n’avait, il est vrai, aucune des énormités de Balzac, ce Pantagruel
littéraire
, savant comme Rabelais, érudit comme tout un couv
di-romancier qui a nom J.-H. Rosny. Ce roman nous raconte les gésines
littéraires
, les pénibles amours et les coliques néphrétiques
eulement le termite du document naturaliste : c’est proprement le mal
littéraire
. Ce mal est peut-être éternel dans son essence
, à deux, même à un. Ils renchérissent douloureusement sur des formes
littéraires
déjà outrées : ils sont plus naturalistes que Zol
peine. Sauf, peut-être, à l’origine des civilisations, la composition
littéraire
a toujours été un assez rude travail. Mais aujour
ire. Lisez là-dessus, pour vous édifier, la plupart des jeunes revues
littéraires
: elles suent le pédantisme le plus âcre et la pl
eut-être des hommes : ce sont des littérateurs chacun d’une religion
littéraire
distincte à laquelle il est seul à croire, et qu’
et de l’aristocratie, — lesquels sont souvent les mêmes que les snobs
littéraires
, car les snobismes s’attirent invinciblement entr
ue en vers invertébrés et s’entendrait tout juste autant. Le snobisme
littéraire
des filles de Gorgibus se complique d’ailleurs du
a série des écrivains novateurs, forme tout le long de notre histoire
littéraire
une chaîne ininterrompue. Qu’est-ce à dire ? C’es
iècle, l’entrée des sciences politiques et naturelles dans le domaine
littéraire
au dix-huitième, le mouvement sentimental et natu
ainsi, quel désordre ! quelle anarchie ! Il n’y aurait pas d’histoire
littéraire
possible, ni même concevable, si la multitude n’e
pas la santé, mais l’abondance et comme l’intensité de la production
littéraire
. Et c’est pourquoi je vous ai parlé des snobs ave
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