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1 (1912) L’art de lire « Chapitre IX. La lecture des critiques »
it où la lecture des auteurs serait remplacé par celle des historiens littéraires . Il avait même l’air de n’être pas fâché en disan
Cependant il faut s’entendre. Distinguons d’abord entre l’historien littéraire et le critique proprement dit. L’historien littér
tre l’historien littéraire et le critique proprement dit. L’historien littéraire doit être aussi impersonnel qu’il peut l’être ; i
emps d’après tout ce qu’il sait d’histoire proprement dite ; l’esprit littéraire et artistique d’un temps, ce qui est déjà un peu
qui est déjà un peu différent, d’après tout ce qu’il sait d’histoire littéraire et de l’histoire même de l’art ; mesurer, ce qui
éplu. Ce n’est là qu’une très petite partie du travail de l’historien littéraire , mais cela en donne une idée suffisante. Ce qu’il
rtirait complètement de son rôle d’historien. Il ferait de l’histoire littéraire , comme on faisait de l’histoire proprement dite a
out entière et l’inclinait à être une prédication morale. L’historien littéraire ne doit pas plus en user ainsi que l’historien po
ent, ni s’il sent. Le critique, au contraire, commence où l’historien littéraire finit, ou plutôt il est sur un tout autre plan gé
, ou plutôt il est sur un tout autre plan géométrique que l’historien littéraire . A lui, ce qu’on demande, au contraire, c’est sa
ritique. Peu s’en faut qu’il ne soit le contraire même de l’historien littéraire  ; tout au moins ils sont si différents que ce qu’
emps qu’on a compris la grande différence qu’il y a entre l’historien littéraire et le critique ; parce que, jusqu’aux dernières a
rce que, jusqu’aux dernières années du dernier siècle, les historiens littéraires croyaient avoir mission de critique et réciproque
celle de Nisard, est tout entière œuvre de critique et comme histoire littéraire n’existe pas, de telle sorte que l’auteur n’a rie
tout ; si bien encore que son livre, absolument manqué comme histoire littéraire , reste tout entier debout comme recueil de morcea
? Cela dépend précisément de la question de savoir s’il est historien littéraire , d’après la définition que nous avons donné de l’
littéraire, d’après la définition que nous avons donné de l’historien littéraire , ou s’il est critique, selon la définition que no
n la définition que nous avons donnée du critique. S’il est historien littéraire , il faut le lire avant de lire l’auteur, et s’il
’il est critique, il ne faut jamais le lire avant. S’il est historien littéraire , il vous donnera tous les renseignements qui vous
à très peu près rien. Il est donc prouvé qu’il faut lire l’historien littéraire avant l’auteur à qui vous voulez vous attacher. L
lait pas commencer par lire le critique. — Alors, lisons l’historien littéraire avant et le critique jamais ! — Pourquoi ? Lisons
téraire avant et le critique jamais ! — Pourquoi ? Lisons l’historien littéraire avant et le critique après. Après, c’est trop tar
ne méthode de lecture et de relecture. D’autre part, lire l’historien littéraire avant l’auteur est à peu près indispensable ; mai
à peu près indispensable ; mais il ne l’est plus de lire l’historien littéraire après avoir lu l’auteur ; ce n’est plus qu’un peu
cela, au temps actuel, c’est que jusqu’à présent tous les historiens littéraires , sans exception, je crois, ont prétendu être en m
est vrai, l’inconvénient est assez grave. Il cessera. Les historiens littéraires s’accoutumeront à n’être que des historiens, comm
omme les critiques à n’être que des critiques ; ou plutôt l’historien littéraire s’accoutumera à n’être qu’historien littéraire da
ou plutôt l’historien littéraire s’accoutumera à n’être qu’historien littéraire dans un livre d’histoire et à n’être que critique
faut, à mon avis, mettre entre les mains des écoliers les historiens littéraires , ceux des historiens littéraires qui ne font pas
es mains des écoliers les historiens littéraires, ceux des historiens littéraires qui ne font pas de critique — puisque tous en fon
avant les auteurs ; ou il faut faire aux écoliers un cours d’histoire littéraire , comme on leur fait un cours d’histoire et les pr
t les prier de ne lire que les auteurs dont, dans ce cours d’histoire littéraire , il leur aura déjà été parlé. Les choses s’arrang
ront, du reste, assez bien d’elles-mêmes, puisque le cours d’histoire littéraire invitera l’enfant à lire tel ou tel auteur dont l
iers lira naturellement les auteurs vers lesquels le cours d’histoire littéraire ou les historiens littéraires mis entre leurs mai
uteurs vers lesquels le cours d’histoire littéraire ou les historiens littéraires mis entre leurs mains auront dirigé leur attentio
i lu Sainte-Beuve qu’à vingt-trois ans. On nous donnait des histoires littéraires , qui, à la vérité, je l’ai assez dit, étaient mêl
ées de critiques, mais qui, après tout, étaient surtout des histoires littéraires . Le professeur, quand il nous donnait un devoir à
re nous savions un peu plus d’histoire proprement dite que d’histoire littéraire  ; nous n’avions pas lu Érasme ; mais nous connais
e. Elle est funeste en soi ; elle fait des sots ; elle fait en choses littéraires des hommes tout pareils à ceux qui, en politique
2 (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)
ain nombre d’écrivains les questions suivantes : On reproche aux prix littéraires de ne pas distinguer souvent l’originalité et le
nous dire si vous êtes de cette avis. 1º Êtes-vous partisan des prix littéraires  ? Jugez-vous que leur suppression soit désirable 
s Bainville Voulez-vous que je vous dise ce que c’est que les prix littéraires  ? Ce sont des fondations pieuses en faveur de la
ce qu’il comporte… Fernand Divoire Êtes-vous partisan des prix littéraires  ? Oui. Jugez-vous que leur suppression soit dési
ous que leur suppression soit désirable ? Oui. Explication : les prix littéraires sont excellents ; ils sont un des très rares moye
emps qu’ils lui apportent un argent souvent bien utile. Mais les prix littéraires sont donnés en dépit du bon sens. Les Goncourt (j
nt au prix de la duchesse de Rohan… Voilà pourquoi, partisan des prix littéraires , je le suis aussi de leur suppression. On les rét
ne des lauréats. Henri Duvernois J’ai été un partisan des prix littéraires , alors que les prix étaient faits pour les œuvres
Corneille. Frantz Jourdain Je suis ardemment partisan des prix littéraires , mais je souhaite, avec non moins d’ardeur, … qu’
, si fier, si noble, si digne, si pointilleux, sur le point d’honneur littéraire , aurait jeté au feu son testament, s’il avait pré
er a timbale d’argent doré. Ernest Gaubert Pour parler des prix littéraires , comme des duels, il est parfois bon d’en avoir e
ur l’Universalité de la langue française a été écrit en vue d’un prix littéraire . J’ai failli faire un procès pour démontrer que c
s de la mort de Deubel, a entrepris une campagne contre certains prix littéraires . M. Pergaud a obtenu le Prix Goncourt, l’année où
terrible, ô Marges ! Que dire ? Évidemment, il y a une crise des prix littéraires , il y a des mœurs électorales, mais ça remonte à
arès ? Il faudrait méditer là-dessus lors de la distribution des prix littéraires pour, à la fois, ne point en tenir trop grand com
eux qui la donnent. Ces réserves faites, je demeure partisan des prix littéraires , si je considère qu’ils permettent tout de même d
ge d’oncle, larcin furtif dans la bourse d’un père avaricieux ou prix littéraire  ; tout est égal. C’est vous dire que « la façon »
res répugnantes. Cela est une question humaine, en un mot, et non pas littéraire Pour celle-ci, je viens de vous le dire : le plus
’écrire et de penser ? Alfred Mortier Je suis partisan des prix littéraires et je ne souhaite pas qu’ils disparaissent, au co
e choses, qui est conforme aux œuvres humaines, comment les tribunaux littéraires échapperaient-ils à la loi commune ? Assurément l
indigne, que pouvons-nous demander de plus ? Et d’autre part le prix littéraire apporte presque toujours un ou deux ans de sécuri
à des raisons suffisantes pour ne pas moquer, ni discréditer les prix littéraires . Il y a sans doute d’autres façons de venir en ai
cherche et qu’on les applique. Mais cela ne saurait empêcher les prix littéraires d’exister. Plus l’on fera pour les lettres et mie
article paru dans L’Homme libre, à propos de cette enquête : Les prix littéraires ne sont pas destinés à servir ceux qui les reçoiv
mnation portée en vertu des principes supérieurs ne fera que les prix littéraires aient vécus. Imaginez que le propriétaire d’une g
ut en s’assurant un renom de Mécène. Il lui suffira de fonder un prix littéraire . Et la rivalité ne sera pas moins âpre entre les
otre enquête seraient d’accord pour souhaiter la suppression des prix littéraires , ces prix n’en seraient pas moins offerts — ce qu
Cette possibilité implique un plus grand développement de la critique littéraire , et, surtout, un accroissement de son autorité. S
ous… Telle la récompense. Paul Reboux Je suis partisan des prix littéraires . Les écrivains qui, pour les obtenir, usent de pr
traiter comme des artistes ! D’autre part, il peut arriver qu’un prix littéraire soit décerné justement. Tout est possible. Lorsqu
êts équilibrés, raisonnables, et dignes d’approbation. Enfin les prix littéraires donnent aux directeurs de magazines et de journau
s. Jean Royère Je crois qu’on discutera pour ou contre les prix littéraires tant qu’ils existeront et même au jugement dernie
s à toucher. Mais quand bien même la majorité serait hostile aux prix littéraires  ?… On ne les supprimera pas. Alors ? À quoi bon ?
r à la démoralisation, déjà si accentuée et si grande, de nos milieux littéraires … À cette époque, j’écrivais encore des romans et
nt-ils même le droit de ne rien tenter pour se débrouiller ? Les prix littéraires , évidemment, ne vont pas qu’aux plus méritants. M
re… Paul Souchon Certes, je déplore aussi les erreurs des jurys littéraires et les mœurs électorales introduites dans la répu
iment utile. Pour ma part, je ne vois pas par quoi remplacer les prix littéraires qui, défectueux, discrédités, valent tout de même
ure. On irait presque jusqu’à juger désirable la suppression des prix littéraires , si l’on ne savait qu’elle est impossible, car on
ble importance. [Les adversaires] Après les partisans des prix littéraires , partisans qui, comme on a pu s’en apercevoir, ne
ont pas subi cet officiel arrosage. Je crois, cependant, que ces prix littéraires ont le tort d’orienter trop d’apprentis de la plu
our gens de lettres. Je n’estime pas que le régime sportif des coupes littéraires rehausse de beaucoup le niveau de la production i
dans les intervalles de notre besogne ; mais ne demandons pas à l’art littéraire de nous nourrir. Car il y a toute chance pour qu’
André Billy Ah ! oui, plût au ciel qu’il n’existât pas de prix littéraires  ! Mais ils existent et ils existeront encore long
se. Il faut vivre dangereusement. Pourquoi ce mot d’ailleurs : « Prix littéraire  » ? Pourquoi « littéraire » ? C’est un « secours 
sement. Pourquoi ce mot d’ailleurs : « Prix littéraire » ? Pourquoi «  littéraire  » ? C’est un « secours », âprement et piètrement
nt disputé. Édouard Ducoté Je n’ai jamais été partisan des prix littéraires , car j’estime que le bénéfice recueilli par le la
r livre est le livre primé. On peut souhaiter la suppression des prix littéraires , nuisibles également pour ceux qui les obtiennent
rroger de décider du mérite (!) des écrivains. Fatalement, ses prix «  littéraires  » devaient, comme ils font, représenter la forme
riodiques ou de théâtres, etc… (n’est-ce pas ce que tente l’Entr’aide littéraire  ?) La mesure initiale est la séparation de la Lit
donner un pourboire au grand homme annuel n’est pas heureuse. Le prix littéraire a créé le littérateur pour prix. Des jeunes gens
y Lavaud Vous avez bien voulu me demander ce que je pense des prix littéraires  ? Je les juge avilissants autant qu’inutiles. Avi
et, quand même à vous le donner. Je n’ai jamais été partisan des prix littéraires . Je ne les ai jamais compris et je me permets mêm
ffer le talent original : telle est l’œuvre des concours et des jurys littéraires . Tous les gens de bonne foi reconnaissent que les
ys littéraires. Tous les gens de bonne foi reconnaissent que les prix littéraires sont funestes à la littérature. Mais à ce mal que
milibus curantur. Et seule, cette médecine-là pourra guérir le monde littéraire de la maladie qui le ronge, l’empoisonne et le ri
clair J’ai souhaité, une seule fois dans ma vie, d’obtenir un prix littéraire dont j’avais alors bien besoin, étant très malade
gène Montfort Il serait vain d’insister sur rabaissement des mœurs littéraires produit par cette coutume nouvelle des prix. Au p
er fiers ? Gabriel Mourey Je ne suis pas plus partisan des prix littéraires que des prix artistiques. Je les trouve nuisibles
disant pas assez ! …………………………………………………………………………………………………………… Les prix littéraires sont la plus grande immoralité du siècle parce qu
une aumône… il n’y a plus besoin de nous parler du mérite. Le mérite littéraire n’a rien à voir avec la vie. En ces sortes de cho
ns des jeunes gens dupés) le fond vaseux que remue la trombe des prix littéraires , on serait absolument épouvanté du résultat obten
dicule. De quelle façon distribuer équitablement, utilement, des prix littéraires  ? Il n’y en a pas. L’écrivain qui tient absolumen
ent, réclame et argent ! Van Bever Êtes-vous partisan des prix littéraires  ? Non. Jugez-vous que leur suppression soit dési
lettres. Clément Vautel Vous me demandez mon avis sur les prix littéraires . Permettez-moi de vous dire en bon français, que
nt fort bien mis en lumière le mal que font à la littérature les prix littéraires . Les partisans des prix, eux-mêmes, ne les accept
a Jeunesse). Ces trois remarques viennent de trois partisans des prix littéraires . Les adversaires des prix songent, comme M. Van B
à ceux qui en bénéficient (Édouard Ducoté, Gabriel Mourey), les prix littéraires ont créé les littérateurs pour prix (Pierre Hamp)
3 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution Dans sa préface à
: primitive, antique et moderne ; il distingue également trois genres littéraires successifs : la poésie lyrique, l’épopée, le dram
sait de vaincre Corneille et Racine. Ce fut une de ces « déviations » littéraires dont j’aurai à parler plus longuement. Mais enfin
épopée, drame. Enfin, en recherchant les rapports de cette évolution littéraire avec l’histoire politique et sociale, en remontan
faudra se débarrasser peu à peu de certaines habitudes de l’histoire littéraire , qui sont devenues des procédés superficiels. Plu
logique et esthétique. Enfin, et surtout, les rapports de l’évolution littéraire avec les conditions sociales et politiques appara
les et politiques apparaîtront avec une évidence telle, que les faits littéraires seront en quelque sorte le graphique du développe
viendront presque à chaque page. C’est d’abord la question des genres littéraires . M. Benedetto Croce s’est élevé avec force, à pl
s reprises, contre la vieille école qui croit à la réalité des genres littéraires . Les genres, dit-il, sont des abstractions, non d
s-je me mettre d’accord avec lui sur la façon de concevoir les genres littéraires  ? J’en ai quelque faible espoir1. — D’autre part,
e manière aussi absolue, aussi irrémédiable, sur la valeur des genres littéraires … Il est certain que nos abstractions, nos groupem
récisèrent également et devinrent des règles, des recettes de cuisine littéraire . Or, les règles et les formes ont bel et bien fin
e M. Croce me semble faire à plus d’une reprise ; il étend aux genres littéraires et à leurs conditions psychologiques (lois) la cr
résulte qu’il importe essentiellement de distinguer, dans toute œuvre littéraire , la valeur relative de la valeur absolue. La val
valeur relative de la valeur absolue. La valeur relative d’une œuvre littéraire est dans ce qu’elle nous apprend sur l’époque où
e ; je dirai même qu’elle nous donne une idée fausse du xviie  siècle littéraire , et que, par un retour des choses, notre admirati
ertains lieux communs. Certes (est-il besoin de le dire ?), une œuvre littéraire de valeur absolue est une des beautés les plus ex
 ; il faut donc en tenir grandement compte pour l’histoire des genres littéraires qui sont en rapport intime avec le développement
sion logique des trois genres est souvent troublée par des influences littéraires qui n’ont rien de spontané : traditionalisme ou a
roblème important de méthode. Tous ceux qui ont à raconter l’histoire littéraire de plusieurs siècles savent la difficulté qu’il y
ttre tels sermons, tels traités de morale, telles satires sociales ou littéraires  ? Est-ce même toujours de l’art ? Si c’est de l’a
de science ; leur style agréable ne suffit pas à en faire des œuvres littéraires  ; il s’agit d’un domaine intermédiaire, comme il
œuvres d’art. Même après cette élimination, il restera assez d’œuvres littéraires qui semblent difficiles à classer ; qu’on en cons
nemi du Peuple. Donc, écrire l’histoire de la satire comme d’un genre littéraire , dans le sens habituel du mot, c’est ou bien comp
u plus ou moins, mais il est toujours là ; il prend souvent une forme littéraire , mais en soi il n’est pas de nature littéraire ;
rend souvent une forme littéraire, mais en soi il n’est pas de nature littéraire  ; à lui seul, il n’est pas un principe d’art ; il
: chaque fois qu’une œuvre satirique mérite une place dans l’histoire littéraire , c’est que l’esprit critique s’y est enrichi d’él
it satirique, provoque à mon sens des réserves semblables en histoire littéraire . Je n’arrive pas à concevoir un « genre » didacti
moralistes une place particulière dans l’architecture d’une histoire littéraire . Je les mettrais tous, au commencement ou à la fi
ents romanesques. Ce qui importe avant tout, dans l’étude d’une œuvre littéraire , c’est l’élément générateur ; qu’on ne se laisse
orie était fausse, il faudrait, pour la réfuter, reprendre l’histoire littéraire d’un point de vue nouveau, et ce serait encore un
traitent de politique, de morale ou de science, et que les historiens littéraires mentionnent le plus souvent pêle-mêle, au petit b
tenelle, etc. Que ces œuvres aient à figurer toutes dans une histoire littéraire , je veux l’admettre encore ; mais à quels titres
sur les intentions des auteurs, intentions qui sont souvent très peu littéraires . 3. Un problème du même genre se pose à propos d
4 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
l’art et de la poésie des jugements d’éloge ou de blâme, la critique littéraire n’a jamais douté d’elle-même. Elle n’a jamais dou
puissance et de son droit de dogmatiser, de juger d’après des dogmes littéraires . Et puis, il y a tel dogme, tel jugement dont ell
son ou, ce qui vaut mieux, la nature ; au fond de toutes vos théories littéraires il y a un sentiment, pas autre chose, analogue, n
continuent nos sceptiques, il n’est plus permis de faire des théories littéraires . Vingt-cinq siècles d’histoire littéraire se char
rmis de faire des théories littéraires. Vingt-cinq siècles d’histoire littéraire se chargent de les réfuter toutes. En voulez-vous
fs-d’œuvre pour la démentir. Mais nous exagérons, il y a des théories littéraires , universelles et incontestables : Si nous recevon
matique justifient ou croient justifier leur aversion pour les dogmes littéraires . Quant à leur propre doctrine à eux, la voici : L
qui naissent en nous spontanément avant toute réflexion : la critique littéraire n’est que l’analyse des sentiments littéraires. F
réflexion : la critique littéraire n’est que l’analyse des sentiments littéraires . Fions-nous à toutes les impressions du beau et d
nge de nous garder des théories et des définitions, qui ôtent au sens littéraire sa candeur naïve, et de la logique, qui lue la li
base ! De quelle façon pourrez-vous éviter par-là dans vos jugements littéraires (car vous jugez aussi) l’étroitesse, l’exclusisme
et la passion ? La véritable largeur n’est point dans la sensibilité littéraire  ; elle est dans l’intelligence, et le plus bel em
ce livre.. Nos trois écoles sont les grandes divisions de la critique littéraire . Mais ces divisions comportent d’autres subdivisi
race, et ainsi, d’abstraction en abstraction, il raréfie la critique littéraire . Alexandre Vinet croit ressaisir dans les idées d
que l’école dogmatique sent lui échapper. Entre ses mains la critique littéraire devient une sorte d’apologie du christianisme. Ce
nt pas compris dans le plan de notre étude. Non seulement la critique littéraire comporte d’autres divisions que celles que j’ai i
ssi vif que celui de Goethe. Voltaire et Boileau sont deux sensitives littéraires , et leurs dogmes, moins raisonnés que sentis, pou
cle, Virgile, Racine, Goethe, vraiment trop superflus dans l’histoire littéraire . Il faut l’avouer : nos trois écoles sont un peu
chaque chose est mise en question, examine la question de la critique littéraire  : 1º le moment dogmatique (l’esprit humain affirm
5 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « SAINTE-BEUVE CHRONIQUEUR » pp. -
dans les Premiers Lundis, dont l’ensemble embrasse toute la carrière littéraire du grand critique, la période intermédiaire, corr
aquelle je ne pouvais dire tout ce que je pensais sur les productions littéraires du moment. Un critique est toujours tenu à de cer
pas qu’on s’exprimât en public en toute liberté sur ces grands sujets littéraires . Cela a toujours été un peu ainsi : la presse lit
ands sujets littéraires. Cela a toujours été un peu ainsi : la presse littéraire n’est pas du tout libre en France ; il s’est form
alla un jour écrire à Liége le livre sur Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’empire. Il s’expatria pour voir de plus lo
erstition, et sans se faire l’écho de l’opinion. — Pour les jugements littéraires j’ai pensé dès longtemps qu’on ne les aurait tout
publication du Journal de Mathieu Marais, — un ancêtre, en Chronique littéraire , du temps de Louis XIV, l’ami de Boileau, le corr
spondant parisien de le mettre si constamment au courant des affaires littéraires de Paris : après quoi, le philosophe conseille à
où j’avais gardé des amis, vers 1840, je concevais un parfait journal littéraire dont il y aurait eu un rédacteur double, l’un à P
s choses justes et vraies sur le courant des productions et des faits littéraires . On le peut, on le pouvait alors sans être troubl
voir qui nous incombe aujourd’hui, celui de rechercher ces Chroniques littéraires et de les publier. Nous n’y voyons pas plus d’inc
at. 1. Voir son article sur Sainte-Beuve dans la Revue politique et littéraire du 19 juin 1875. 2. On ne saurait mieux interpré
. » 3. Un témoignage, non suspect d’hérésie en faveur de la critique littéraire , est celui du vertueux Malesherbes, qui s’exprima
, la législation. Les gens de Lettres pensent de même sur la critique littéraire  ; ils n’osent pas proposer de la proscrire entièr
péter) l’un des maîtres de la critique moderne. Entre autres aménités littéraires de ce genre, Balzac a mis à la mode celle d’impui
6 (1921) Enquête sur la critique (Les Marges)
on vous, les journaux et les revues devraient-ils exercer la critique littéraire  ? 3º Lequel préférez-vous, et lequel jugez-vous
fficile, pour ne pas dire impossible, de faire un article de critique littéraire qui compte dans le cadre d’un article de journal.
it la voir paraître. 2º Les journaux devraient tous avoir un courrier littéraire quotidien, ne contenant que des notes brèves, réd
ivres de poèmes les plus remarquables, l’autre aux livres de critique littéraire , histoire, philosophie, sociologie, etc. Chaque r
i décadence de la critique, car la critique est fonction du mouvement littéraire  ; les bons livres font naître les bons critiques,
de Sainte-Beuve ou de Gourmont existent aujourd’hui dans la critique littéraire , rien ne les empêche de prendre la même place et
’obtenir du public la même faveur que leurs devanciers. Les critiques littéraires peuvent être nombreux et divers : le public les é
es destinées à renseigner le lecteur au jour le jour sur le mouvement littéraire  ; les seconds — avec la doctrine d’art qui leur e
s pédanterie, s’opposent heureusement, dans l’histoire et la critique littéraires , à l’exposé théorique, au dogmatisme universitair
oc de ces deux tendances, c’est peut-être cela l’idéal de la critique littéraire … Henry Duvernois Le renouveau de la critiqu
e figure n’avoir rien à faire avec les principes. Quant à la critique littéraire proprement dite, j’estime qu’elle devrait s’exerc
rnaux dits d’information, comme Le Journal ou Le Matin où la critique littéraire est nulle, il y a en effet dans certains journaux
L’Ère nouvelle, un effort pour renseigner le public sur le mouvement littéraire et philosophique. Mais le public a la critique qu
r causer la fantaisie de ces juges sans mandat que sont les critiques littéraires . Critiques improvisés, en effet, dont l’impressio
 dût-il renverser les valeurs actuelles. Mais aux qualités de culture littéraire , philosophique et scientifique qu’on exige de ce
, voici un peu plus de quinze ans, à faire une place aux informations littéraires . Beaucoup de journaux, petit à petit, ont suivi c
rousson, etc… D’autre part de grandes revues ont créé des feuilletons littéraires qui naguère n’existaient point : Fernand Vandérem
fois, parfois s’égare ? J’attribue pour beaucoup ces erreurs aux prix littéraires , qui ont surtout pour résultat de fausser les val
onsidérations étrangères à la littérature. Mais je crois que ces prix littéraires , si nuisibles, mourront de leur excès même, de le
cette critique pittoresque, répondre plus étroitement à des exigences littéraires d’un autre ordre. Michel Puy Depuis quelque
éservé à un Sainte-Beuve, il suffit de se rappeler que les Promenades littéraires de Remy de Gourmont, qui supportent le parallèle
sont toujours lues. Il y a différentes manières d’exercer la critique littéraire , et chacune a ses avantages. Celle de Souday et c
ère, car elle fait tableau et traite dans leur ensemble les questions littéraires qui se débattent à un certain moment. Mais s’il s
alquée sur l’actualité nous retiendra davantage, celle des Promenades littéraires de Gourmont, des Essais de Bourget, des Contempor
nt possible sa pensée. On a voulu regarder la critique comme un genre littéraire inférieur. Mais quand elle devient pénétrante, im
ue, en raison de la valeur des écrivains qui ont brillé dans ce genre littéraire  : par exemple Chateaubriand, Gautier, Baudelaire,
ire, Sainte-Beuve, Remy de Gourmont. Paul Reboux 1º La critique littéraire française est actuellement, non en décadence, mai
ducteurs des écrivains auprès du public. Mais nous manquons d’une foi littéraire , comme on en possédait une sous le romantisme. Et
itiques n’ont jamais été plus nombreux, mais qu’ils manquent de « foi littéraire  ». MM. Marius-Ary Leblond ne voient dans la criti
ant sur cette question du journal, M. Reboux estime que « la critique littéraire française est actuellement, non en décadence, mai
on vous, les journaux et les revues devraient-ils exercer la critique littéraire  ? Tous nos correspondants se sont accordés sur la
paraître. » Elle souhaiterait que les journaux eussent « un courrier littéraire quotidien, ne contenant que des notes brèves, réd
ivres de poèmes les plus remarquables, l’autre aux livres de critique littéraire , histoire, philosophie, sociologie, etc. ». M. Pa
par plusieurs. Aux qualités que l’on demande à un critique, instinct littéraire et talent, M. Montfort ajoute : « Du caractère. »
7 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire Conférence faite à l’Université de Bruxelles
méthode scientifique  moi dont la culture et l’étude sont entièrement littéraires  j’ai peur que mes deux illustres compatriotes qu
e j’ose transporter cette notion de méthode scientifique à l’histoire littéraire , et il faut d’abord que je précise brièvement en
cience des laboratoires sont réelles, ne peuvent être dans l’histoire littéraire que métaphoriques ou idéales, que l’analyse du gé
tout entière dans la tête qui la fait, que l’identification du genre littéraire qui se maintient par imitation, avec l’espèce viv
mais je suis sûr, du moins, que nous ferons de la meilleure histoire littéraire . Si nous songeons aux méthodes des sciences, de l
accident, mais par essence : c’est ce qui fait la différence du texte littéraire et du document d’archives. Ailleurs, même en hist
ressaisissons dans des réalités encore présentes, qui sont les œuvres littéraires  : semblables en cela aux seuls historiens de l’ar
e survivance indéfinie de leurs propriétés actives, les chefs-d’œuvre littéraires la doivent à la forme, personnelle et belle, dans
tre et de régler le rôle de l’impressionnisme dans l’étude des œuvres littéraires que de le nier, et, comme on ne supprime pas une
crois bien qu’à cela se réduit la méthode scientifique de l’histoire littéraire . Ce n’est que par cette distinction, mais en tira
volonté, et l’autre n’a plus la force d’exercer la censure des idées littéraires . Et toutes deux ont, comme on dit vulgairement, b
l’image que nous présentons de Lamartine et de Montaigne. L’histoire littéraire bénéficie de l’idée un peu dédaigneuse que s’en f
e sur le type de l’Église et du Syllabus. Ou bien c’est une propriété littéraire aux mains de l’ayant droit, descendant ou acquére
ur en faire un peu de gloire. Il n’y a que l’article, de la propriété littéraire qui me donne un peu de souci. L’extension de la p
littéraire qui me donne un peu de souci. L’extension de la propriété littéraire , telle que l’entend la jurisprudence des tribunau
ignorances, nos fantaisies et nos passions. La critique et l’histoire littéraire souffrent moins des restrictions de la liberté qu
’idées vraies. Nous nous sommes trop crus en droit de faire la vérité littéraire avec nos sympathies et nos antipathies, avec nos
e : et cela dans deux directions. Les grandes lignes du développement littéraire , les courants d’idées et de sensibilité, la succe
e l’inconnu. Mais il faut n’avoir guère suivi le mouvement des études littéraires dans ces dernières années, pour ne pas remarquer
critique, dogmatique, fantaisiste ou passionnée, divise ; l’histoire littéraire réunit, comme la science dont l’esprit s’inspire 
8 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
monde antique, l’orateur Crassus, prié de dire son avis sur un sujet littéraire , s’en défend par des paroles fort dédaigneuses po
é mille fois à ceux même qui se croient les plus étrangers aux choses littéraires . Nous faisons tous de la critique, comme de la pr
et son style, la critique a mérité de prendre place parmi les genres littéraires les plus importants, les plus goûtés, et d’être à
à la biographie le secret de la grandeur et de la décadence du génie littéraire . La république des lettres avait ses Lycurgues et
nues de sa fille d’adoption, Mlle de Gournay, voilà toute la critique littéraire du xvie  siècle en France. Enfin Malherbe vint
aits historiques qu’au goût et aux formes de l’art. Le grand critique littéraire du xviie  siècle c’est Boileau. Encore faudrait-i
son auteur. Une innovation féconde du xviiie  siècle c’est l’histoire littéraire . Toutefois on eut alors plutôt le nom que la chos
sitions, ce qu’il peut et doit y ajouter encore. II. De l’histoire littéraire au XIXe siècle La plus belle conquête de la cr
ique avait pris sous la Restauration un magnifique essor ; l’histoire littéraire profita de ses travaux. Elle remarqua le lien néc
es bourgeois de la Cité portaient à Blackfriars. Telle est l’histoire littéraire  : c’est une seconde poésie, une seconde éloquence
c. Il ne permet pas qu’on l’oublie, cet illustre maître de l’histoire littéraire , cet écrivain si spirituel qu’il pourrait se pass
es célèbres doivent au moins une partie de leur renommée à l’histoire littéraire . Qu’est-il besoin de rappeler ces Causeries qui n
petits livres qui prennent un peu témérairement le titre d’Histoires littéraires , mais dont plusieurs justifient presque leur auda
agner ou perdre à cette invasion des jeunes gens ; quant à l’histoire littéraire qui exige moins d’expérience pour juger que de ve
t des mœurs, des événements, une physionomie piquante, notre histoire littéraire s’attache volontiers à ces époques et glisse aisé
ournois et rédigeant le procès-verbal de toutes les fêtes. L’histoire littéraire est devenue une chronique amusante. La critique a
de ce malheur. C’est moitié trop de précaution. III. Des théories littéraires au XIXe siècle On n’étudie les faits que pour
lir les lois. La conséquence naturelle, le couronnement de l’histoire littéraire , c’est une théorie des arts. Il fallait s’attendr
le-même, le pays de Bacon, semblait ne plus se contenter des théories littéraires fondées sur la sensation pure. Elle s’en détachai
oésie. Elles soulèvent, elles décident d’avance les grandes questions littéraires qui doivent (nous l’allons voir) passionner bient
art, mais l’art pour le beau, l’art pour le sublime20. La jeune école littéraire devait confondre bientôt le pathétique avec l’hor
lus neuves de l’enseignement, celle que semblait appeler le mouvement littéraire de l’époque, c’était la question du beau et de l’
vues du philosophe faisaient naître autour d’elles mille applications littéraires . Vous entendiez parler de Fénelon et de Pascal ;
ages de l’esthétique se préoccupaient eux-mêmes de la grande bataille littéraire dont le bruit commençait à leurs pieds. L’écol
enivrement superbe de celle qui fut nouvelle, fourniront à l’histoire littéraire un de ses plus curieux et plus intéressants chapi
, M. Victor Hugo l’avaient appliquée souvent avec bonheur. La réforme littéraire était faite : il restait à la proclamer ; l’école
verte aujourd’hui devant la critique sérieuse qui s’occupe de théorie littéraire , nous souhaiterions : Que les études esthétiques
au XIXe siècle Quels que soient le mérite et l’éclat de l’histoire littéraire et des théories qui prétendent sonder la base des
erreur commune compte pour une vérité. La plupart du temps l’histoire littéraire ne juge pas, elle répète des jugements. Mais quan
moment périlleux, voilà l’épreuve solennelle pour le juge des œuvres littéraires . Quel est le poète qui a dit : « La critique est
ier quart du siècle. La liberté d’écrire, réfugiée dans le feuilleton littéraire , donnait la vogue aux critiques du Journal de l’E
dant, il faut l’avouer, loin de prospérer de nos jours, le feuilleton littéraire décline et s’anéantit. Non qu’il faille accuser d
ndifférence a fait naître l’impartialité, au moins pour les doctrines littéraires . Nos critiques se sont affranchis de tout système
dée de l’auteur, si cette idée valait la peine d’être rendue. Le juge littéraire doit avoir l’instinct du vrai, le sens de l’art.
rement incomplètes et involontairement partiales. Dans mes excursions littéraires je veux pour guide un voyageur et non un propriét
aime à vivre à l’aise, et par conséquent sans ennemis. Les douaniers littéraires laissent passer la contrebande, afin d’éviter le
el régnaient dans les universités allemandes et gouvernaient le monde littéraire , un auditeur de vingt-trois ans osa opposer systè
sion La critique tient dans sa main une grande part de la destinée littéraire de notre patrie. Chez les nations vieillies, le m
ient d’Euripide ! — Non ; le mouvement social n’étouffe point le sens littéraire  : tout ce qui éveille l’intelligence d’une nation
ar Éloi Johanneau ; recueil d’observations, de jugements, de conseils littéraires empruntés aux différents ouvrages de Voltaire. 8
, 6 vol. in-8, 1825. Les articles de Dussault constituent les Annales littéraires publiées par Eckard, 5 vol. in-8, 1818. Les trava
ivement rédacteur ou collaborateur du Journal étranger, de la Gazette littéraire de l’Europe, de la Gazette de France, du Journal
istes et des Piccinistes. On lit avec plaisir et intérêt ses Variétés littéraires , 4 vol. in-12, 1804, et ses Mélanges de littératu
e littérature,  vol in-8, 1803-1805. 34. Il est vrai que la passion littéraire n’était pas la seule qui animât Chénier contre Ch
9 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »
La critique scientifique — Évolution de la critiquebz La critique littéraire qui a débuté aux temps modernes et en France par
onfirmée par tel ou tel passage de leurs écrits. Ce genre de critique littéraire dont il fallait déterminer exactement l’objet, es
trinaires qu’historiques. Cette sorte de critique passe pour un genre littéraire pratiqué par des auteurs qui sont seulement des l
rmes à celles du public et qui fait qu’il les adopte. Car la critique littéraire consiste h exprimer des opinions, et celles-ci ne
echerches sur son enfance, sur son éducation et enfin sur les groupes littéraires dont il a d’abord fait partie. Ici Sainte-Beuve r
font vu naître, acquiert tout son sens, son sens historique, son sens littéraire … Être en histoire littéraire et en critique, un d
son sens, son sens historique, son sens littéraire… Être en histoire littéraire et en critique, un disciple de Bacon, me paraît l
thode est une sorte de dialectique qui consiste à remonter de l’œuvre littéraire à l’homme physique qui l’a produite, de cet homme
livres le plus significatif encore, celui qui a la plus haute valeur littéraire , M. Taine aboutit à cette conclusion de sa préfac
vaux marquent une tendance croissante à considérer l’étude des œuvres littéraires comme un département des sciences morales. M. Tai
anecdotes et les citations, les récits historiques et les caractères littéraires , expose et raconte, généralise et conclut, tente
tion. M. Paul Bourget a publié des Essais de Psychologie d’une valeur littéraire que l’on s’est empressé justement de reconnaître 
heureusement superficielle, quelle influence ont exercée sur la forme littéraire , sur l’individuation des personnages par exemple
produites ; c’est là la tâche de l’esthétique pure et de la critique littéraire . Elle n’a pas pour objet d’envisager l’œuvre d’ar
e souligne à juste titre Hennequin, voir J. Th. Nordmann, La Critique littéraire française au xixe  siècle (1800-1914), Le Livre d
effet, ne trouvera pas dans ces pages, consacrées pourtant à l’œuvre littéraire de cinq écrivains célèbres, ce que l’on peut prop
Nordmann, « La réaction de la critique impressionniste », La Critique littéraire française au xixe  siècle (1800-1914), Le Livre d
’œuvre critique de Vogüé, voir notamment J. Th. Nordmann, La Critique littéraire française au xixe siècle (1800-1914), Le Livre d
danois, il eut une très grande influence sur la vie intellectuelle et littéraire de son pays. Son nom reste associé à la « percée
omas Arnold, proviseur de la Rugby School, poète, essayiste, critique littéraire , traducteur, défenseur de l’hellénisme, pédagogue
10 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Œuvres littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.), Œuvres littéraires de M. Cousin (3 vol.) » pp. 108-120
Œuvres littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.),
littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.), Œuvres littéraires de M. Cousin (3 vol.) Lundi 19 novembre 1849.
et je considérerai uniquement MM. Villemain et Cousin comme critiques littéraires , les deux plus éloquents critiques de ce temps-ci
uve que ces rares esprits ont conservé dans son intégrité la religion littéraire , la foi au lendemain, à ce qu’on appelait ancienn
ulièrement enrichis dans le détail. Il a distribué aussi ses mélanges littéraires dans un ordre plus méthodique et les a assortis d
réussit particulièrement dans les endroits qui demandent un sentiment littéraire exquis. Il est unique à démêler et à démontrer le
de prédilection depuis plusieurs années, et comme une retraite à demi littéraire et à demi religieuse. Bien jeune, et brillant de
pages toutes sérieuses, tout étendues, et où nulle trace d’inquiétude littéraire ne se fait jour, ce je ne sais quoi d’achevé que
me étranger à rien de l’homme. C’est là le progrès à la fois moral et littéraire que je crois sentir en plus d’un passage de cette
t de louer, on la remarqué, est une des plus rares épreuves du talent littéraire , un signe bien plus sûr et plus délicat que ne le
es et les laisser pour nous reconnaissables. Dans le genre du tableau littéraire proprement dit, où il excelle, et dans le tableau
ois aussi, à force d’être large, n’aboutit pas. Ainsi dans ce tableau littéraire du xviiie  siècle, lorsqu’il a La Henriade à juge
ns les jugements. Mais pour l’ensemble et le détail de cette critique littéraire conçue au point de vue historique, et, comme tell
utefois son culte, il a hautement pris position dans la pure critique littéraire . M. Cousin, tout occupé de la perfection, et avec
s entre les belles pages de notre langue. Mais c’est dans ses travaux littéraires directs qu’il nous est plus commode d’aborder M. 
. » Eh bien ! la révolution introduite par M. Cousin dans la critique littéraire consiste précisément à traiter la période du xve
très aride, ont pris un sens et une vie qui les rattache à l’histoire littéraire . Nous apprenons à mieux pénétrer les secrets de c
èces inédites qu’il découvre, aux moindres reliques philosophiques et littéraires qu’il publie ; il y met des cadres d’or. Mais apr
11 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Macaulay »
hommes qu’il ne faut pas confondre dans Lord Macaulay. Il y a l’homme littéraire et l’historien. Or, malgré des qualités indéniabl
des connaisseurs, sera le plus élevé des deux. Non ! ce sera l’homme littéraire . Ce sera l’homme de ces Essais publiés dans la Re
s moins ses meilleures œuvres. Et notez bien que j’ai dit : « l’homme littéraire  », en parlant de Macaulay et de sa plus réelle su
de sa plus réelle supériorité, et que je n’ai pas dit : « le critique littéraire  ». C’est là pourtant ce qu’on prétend qu’il est :
end qu’il est : un très grand critique ; mais moi, je dis que l’homme littéraire n’est pas chez lui monté jusque-là. Je dis que ce
dit déjà, dès les premiers instants de cette pensée qui eût dû rester littéraire , le démon de l’Histoire (ce démon si anglais des
’accrut si fort en Macaulay, qu’il préféra aux grandes individualités littéraires les grandes individualités de l’Histoire, et cela
plaidoirie whig, qu’il se montre, c’est dans Horace, sujet humain et littéraire , qui allait aux instincts et au genre de sagacité
qui allait aux instincts et au genre de sagacité de ce grand critique littéraire en puissance, mais seulement en puissance, car il
juger la supériorité et la justesse dans les autres articles purement littéraires . Cependant, ces articles, — excepté le Milton, qu
souci d’être toujours écrivain qui fait de lui un esprit, avant tout, littéraire et inaliénablement tel, alors même que le critiqu
t tout, littéraire et inaliénablement tel, alors même que le critique littéraire a disparu dans l’historien à prétention, dans le
n’est que celui du Parlement. [12 juin 1860] V31 Les Essais littéraires ne sont qu’une partie des Essais de Lord Macaulay
En obéissant à sa nature, qui était un superbe et fécond tempérament littéraire , Macaulay aurait multiplié des œuvres semblables
arde avec attention, qui soit plus fort que Lord Macaulay en critique littéraire , dans un temps que les critiques, assez intéressé
madame de Staël, comme fécondée par je ne sais quel mystérieux pollen littéraire , écrivît son livre De l’Allemagne, qui se doutait
rent, parce qu’ils nous les montrent presque sans alliage, les Essais littéraires . Je dis : presque. J’aurais voulu dire : tout à f
, que M. Guillaume Guizot aurait pu retrancher de ces Essais purement littéraires . Seulement, Macaulay y paraît aussi sous un jour
regret de voir une misérable préoccupation politique tacher la pureté littéraire d’un travail aussi magnifique que l’article consa
porter. VIII Eh bien, voici qui n’arrivera pas pour les Essais littéraires traduits et publiés par M. Guillaume Guizot. À l’
de celui-là que je viens de signaler, ils sont tous bien parfaitement littéraires . Ils ne sont pas, certes ! aussi nombreux que je
livre lui-même, qui ne nous offre pas seulement le dessin d’une forme littéraire qui a élevé la Critique à une puissance nouvelle,
crivain de génie, et je lui ferai même avant de finir deux reproches ( littéraires tous deux !) qui atteignent, tous les deux, la vi
es deux, la vie de son style et son originalité. Macaulay a le défaut littéraire anglais. Il est scholar toujours, nous l’avons di
avons répandus ! 30. Œuvres diverses [12 juin 1860]. 31. Essais littéraires [17 septembre 1865].
12 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. J. J. AMPÈRE. » pp. 358-386
e lieu, dans la chaire du Collége de France, d’appliquer à l’histoire littéraire moderne les résultats de ses instincts divers, de
. Derrière le livre et avant lui, il y a dans M. Ampère un personnage littéraire très-caractérisé, un maître très à part en critiq
J.-J. Ampère en vint à s’établir définitivement au cœur de l’histoire littéraire comme en son domaine propre, il se trouva y appor
en critique consiste à donner à certaines vastes proportions du champ littéraire une sorte de constitution véritablement scientifi
cet esprit de poésie appliqué en dessous à la critique, à l’histoire littéraire  ? Est-ce par des fleurs qu’il va se produire ? Es
heure ! ce serait davantage cela. La critique ainsi faite, l’histoire littéraire ainsi arrosée par des sources secrètes reparues à
te quelque chose au fond jusqu’aux endroits même arides de l’histoire littéraire . Elle est devenue pour lui, à l’état d’étude, un
se) il est résulté vraiment une manière de pile de Volta, un appareil littéraire considérable. — Je parlerai encore moins de ces a
. Fauriel. Ce docte et original esprit, dont les idées historiques et littéraires , sans guère franchir encore le cercle de l’intimi
ser des idées précises, des matériaux de première main à une histoire littéraire comparée ? N’était-il qu’un Childe-Harold de la c
orieux. De retards en retards, M. Ampère nous est revenu un historien littéraire de plus en plus consommé et enrichi ; dans ce gen
amment ce que lui seul pouvait faire. Il en est exactement de l’ordre littéraire comme de l’ordre naturel d’organisation, et de l’
i s’y porte en entier et y triomphe. — Arrivons donc à cette histoire littéraire dans laquelle le talent, l’imagination, la sagaci
ins, et par des raisons que j’ose dire plus profondes, que l’histoire littéraire de la France ne se pouvait circonscrire aux siècl
avec un imprévu piquant, à des extrémités visibles de notre histoire littéraire bien connue. J’en pourrais glaner des exemples, m
our le justifier, s’il en était besoin, par une large ouverture toute littéraire , je poserai en thèse que, sans avoir étudié à fon
bien entendre toute une période très-importante de nos derniers âges littéraires , l’époque Louis XIII. En effet, un grand nombre d
ut gorgé de latinismes. Le Panégyrique de Trajan, cette grande gloire littéraire si chère aux âges de décadence, offrait au palais
en étroit que l’introduction de M. Ampère nous offre avec les siècles littéraires proprement dits, et combien, même en pleine étude
là, dans les divers genres, comme des points extrêmes et des limites littéraires , n’est plus, dans la vraie perspective où il se p
ent supprimer. Je compare ces marches étroites, dans certaines gorges littéraires du moyen âge, à ces défilés où l’on ne va que pie
e M. Ampère ne doit pas craindre : dans quel rapport est son histoire littéraire avec la portion de celle des vénérables Bénédicti
xtrait abrégé, résumé et coordonné des huit tomes in-4° de l’histoire littéraire bénédictine antérieure au xiie  siècle. Son ouvra
nus, est le principal auteur des neuf premiers volumes de l’ Histoire littéraire de la France, avait en vue, au point de départ, l
sembler dès les origines toutes les parties éparses de notre histoire littéraire , en composer un corps méthodique et régulier. Sus
s…, il ajoutait : « Mais je me trompe : les auteurs de cette Histoire littéraire n’ont pas eu l’intention de ne parler que de ceux
et la Renaissance, deux parties si neuves encore). 164. Histoire littéraire de la France avant le xiie  siècle, chez Hachette
13 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
ucune ignorance partielle, on aboutit à un savoir littéral sans vertu littéraire . La littérature se réduit à une sèche collection
chement initié aux recherches scientifiques : « L’étude de l’Histoire littéraire est destinée à remplacer en grande partie la lect
n’est pas l’illustration perpétuelle et le but dernier de l’histoire littéraire , celle-ci ne procure plus qu’une connaissance sté
ttérature. Mais il ne faut pas perdre de vue deux choses : l’histoire littéraire a pour objet la description des individualités1 ;
relatifs et incertains. Ni l’objet, ni les moyens de la connaissance littéraire ne sont, dans la rigueur du mot, scientifiques. E
out ce qu’on a fait de recherches ou ramassé de savoir sur les œuvres littéraires , on ne l’a fait ou ramassé pour se mettre en état
place au moyen âge, une grande aussi au xixe  siècle. Le xixe  siècle littéraire est actuellement fini : il est très vraisemblable
s les autres, n’avoir rien aimé ou blâmé que pour des raisons d’ordre littéraire . Je n’ai pas cru impossible d’écarter toutes les
on que les spécialistes nous ont révélée, il faut séparer le monument littéraire du document historique ou philologique. Un petit
e des puissantes individualités qui sont l’objet propre de l’histoire littéraire et l’instrument efficace de la culture littéraire
ropre de l’histoire littéraire et l’instrument efficace de la culture littéraire , ont grossi ce livre au-delà des dimensions ordin
de la littérature, il y a place pour ce que j’appellerais l’Histoire littéraire de la langue, l’étude des aptitudes, ressources e
téraire de la langue, l’étude des aptitudes, ressources et propriétés littéraires de la langue générale dans les divers états qu’el
rès quelques-uns de ceux qui se sont récemment appliqués à l’Histoire littéraire , et notamment après M. Lintilhac, j’ai cru nécess
s des critiques, indiquant surtout les contemporains dont le jugement littéraire se trouve en relation avec toutes les idées et le
ersonnel de Corneille et de Hugo, et qui constitue leur individualité littéraire . Et voilà pourquoi il faut commencer par applique
ne puis que renvoyer à l’Avant-Propos du recueil d’études morales et littéraires que j’ai récemment publié sous le titre Hommes et
14 (1860) Ceci n’est pas un livre « Décentralisation et décentralisateurs » pp. 77-106
a mort ! » Car il s’agit — ne plus, ne moins — de la Décentralisation littéraire . À bas Paris et la centralisation ! C’est à Paris
province — devait apporter sa manifestation contre la Centralisation littéraire Qui produit tant de ravages, Qui pervertit le go
mment Bianchon est resté un Nemrod incontesté. * *  * Les impuissants littéraires n’ont pas, malheureusement pour eux, l’imaginativ
tre deux whists, s’improvisent ex abrupto juges souverains des œuvres littéraires . N’allez pas les effaroucher ; ils sont si peu pr
Rien de tant soit peu personnel surtout ; pour eux, les personnalités littéraires sont des monstres. Je crois même qu’ils ne pardon
u, pour inscrire son nom sur les glorieux registres de son état civil littéraire . Que ces morts en veuillent aux vivants d’être vi
ier un émissaire de Kuntz de Rouvaire. Est-ce que la Décentralisation littéraire n’existe pas en Allemagne ? Regardons : L’Allemag
tion, l’Allemagne n’est pas une unité. Il n’y a pas de centralisation littéraire , pas plus qu’il n’y a de centralisation politique
des littérateurs, mais je vois de plus une littérature, un mouvement littéraire perpétuel. Il fut un temps où la France aussi éta
XIV qui Continue Richelieu, l’unité politique est réalisée, — l’unité littéraire se fait, la centralisation littéraire (avec Paris
litique est réalisée, — l’unité littéraire se fait, la centralisation littéraire (avec Paris, ou Versailles qui est alors le pseud
u Versailles qui est alors le pseudonyme de Paris), la centralisation littéraire existe ; le seizième siècle, puis le dix-septième
a du talent, un vrai talent ; les quatre autres n’ont qu’une vocation littéraire fort discutable. Que font les quatre ? Les quatre
griculture aux champs, s’il a des champs. Grâce à la Décentralisation littéraire , il n’aura plus, pour s’y réfugier, Paris « ce li
s cabales ! Ô province, terre bénie des tendresses et des embrassades littéraires  ! * *  * La fièvre que donne Paris — (c’est trop
. * *  * Une dernière question : Où s’arrêtera votre Décentralisation littéraire  ? la décentralisation limitée est un contresens.
udget allouera tant par an à M. un tel pour aller distribuer la manne littéraire aux habitants de Saint-Quentin, Tant à M. tel au
iera — au 1er janvier et au 15 août — des nominations de sous-préfets littéraires , avec variation dans les traitements ! 4. [NdE]
15 (1874) Premiers lundis. Tome II « Deux préfaces »
contemporains, genre de critique qu’on est assez porté dans le monde littéraire , un peu sérieux, à ne pas compter, il a semblé qu
dire y répond en partie. L’observation morale, mêlée à l’appréciation littéraire , n’est pas tenue de suivre, d’une marche inflexib
te justice de détail, qui n’est qu’un fond plus vrai donné au tableau littéraire d’un temps. Si, sur plusieurs de ces points secon
quelques-uns des éléments qui s’introduiront un jour dans l’histoire littéraire de notre époque, il aurait atteint l’objet de sa
., sont encore lus avec profit malgré leur manque absolu de sentiment littéraire . Fontenelle, d’Alembert, De Boze, Fréret, Vicq-d’
s quelques pages sont extraites du tome II des Critiques et Portraits littéraires auquel elles servaient de préface. 24. Ceci étai
ace. 24. Ceci était la préface du tome IV des Critiques et Portraits littéraires . 25. Un collectionneur des plus distingués, à q
ion, nous signale une note relative encore aux Critiques et Portraits littéraires , dans un petit volume paru sans nom d’auteur en 1
ces Premiers Lundis, les derniers emprunts aux Critiques et Portraits littéraires , par deux importants morceaux (à part les Préface
Préfaces que nous venons d’en extraire) : Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la révolution de 1830 ; — Des J
comme on le sait, dans les autres galeries de Portraits : — Portraits littéraires , Portraits contemporains, Portraits de Femmes. — 
aits contemporains, Portraits de Femmes. — Les Critiques et Portraits littéraires relèvent donc essentiellement désormais du domain
16 (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243
la chaire (professorale), une philosophie de la chaire, une critique littéraire de la chaire. Ils arrivent à la gloire et au pouv
stauration comme frère cadet du journalisme politique, le journalisme littéraire est le langage naturel de la critique littéraire.
ique, le journalisme littéraire est le langage naturel de la critique littéraire . En principe, ce n’était pas une innovation. Le g
ostérité de journalistes. Voltaire, qui ne voyait dans le journalisme littéraire que du gibier de Bastille, eût été bien étonné de
surtout sur la critique appliquée aux œuvres du passé, sur l’histoire littéraire , et, en apparence, beaucoup moins sur la critique
t comme une tranche brillante sur une épaisseur de durée. La critique littéraire naît et se développe ainsi. Elle fleurit ainsi. M
îtres. Retenons dès maintenant, la variété et l’antagonisme de mondes littéraires en présence et en lutte, et devant ces luttes, la
ions et produise ses conséquences. Évidemment il y aura des critiques littéraires autant qu’il existera des livres, et des journaux
x et de la radiophonie, c’est-à-dire indéfiniment. Mais des critiques littéraires , ce n’est pas la Critique, cette puissance qui a
in que la critique n’est pas autorisée à donner des règles aux genres littéraires . Or, la critique représente un genre littéraire.
es règles aux genres littéraires. Or, la critique représente un genre littéraire . Elle se fera toujours un malin plaisir de réussi
fonctions de la critique, à savoir : le goût, qui apprécie les œuvres littéraires  ; la construction, qui les dispose en un ordre in
s trois, ne les regrettons pas, ne les empêchons pas. En ces matières littéraires me sera-t-il permis de me tenir au-dessus de la m
mes ont de l’esprit, du goût et une certaine prétention à passer pour littéraires , ils ont une ressource très simple : ils font sem
rois siècles, et où nos historiens vont chercher le reflet des œuvres littéraires dans l’opinion mouvante de leur temps. En second
eure à quel point la critique spontanée pouvait revendiquer les pages littéraires des Essais de Montaigne. Mais les lettres de mada
Journal d’Amiel, toutes les fois qu’ils s’expriment sur ces matières littéraires , on peut bien dire qu’eux aussi ils représentent
gâché. Ces gens auront tort. Et leur tort sera de confondre le passé littéraire et le présent littéraire. Le passé littéraire, c’
ort. Et leur tort sera de confondre le passé littéraire et le présent littéraire . Le passé littéraire, c’est quelques livres qui s
a de confondre le passé littéraire et le présent littéraire. Le passé littéraire , c’est quelques livres qui subsistent. Le présent
Le passé littéraire, c’est quelques livres qui subsistent. Le présent littéraire , c’est beaucoup de livres, c’est un flot de livre
des milliers d’écrivains bientôt obscurs n’entretiennent pas une vie littéraire , il n’y aura plus de littérature du tout, c’est-à
devant lesquels toutes les Universités, les Académies, les historiens littéraires tirent leur chapeau, est fait de cent de ces anné
rit de la critique classique. La critique classique concerne un monde littéraire passé, où le tri est fait. La critique journalièr
passé, où le tri est fait. La critique journalière porte sur un monde littéraire présent, où le tri n’est pas fait. Et sa fonction
çaise de comporter un panaché élégant de bons écrivains et de natures littéraires plus avarement douées. En effet, dit-il, s’il éta
dire la critique qui se modèle sur l’au-jour-le-jour de la production littéraire , elle est incorporée au rythme que je viens d’ess
ge ses contemporains avec son tempérament, ses amitiés et ses haines, littéraires , politiques, religieuses, et il fait de tout cela
cité, contre les efforts des éditeurs pour américaniser la production littéraire . Jusqu’ici elle s’est défendue. On entend couramm
st, dans une certaine mesure, compensée par les progrès de l’histoire littéraire . La critique dramatique touche de moins en moins
ouplesse de la parole. Mais il est naturel que la division du travail littéraire amène la création d’une critique professionnelle,
, ce qu’on appelle l’esprit du xviie  siècle. Le délégué à l’autorité littéraire , ce fut Chapelain, un homme considérable qui fond
de vivre et qui prête encore actuellement son terrain à nos positions littéraires . À partir de ce jour se pose la question du moder
e Dangeau, cet homme qu’on a coutume de considérer comme un aérolithe littéraire ), que nous croyons revoir le long du livre de La
que philosophique, critique religieuse, critique esthétique, critique littéraire . Saint-Simon, par une vue très juste qui a passé
lle, qu’un siècle de transition. Voltaire fixe à peu près les valeurs littéraires classiques jusqu’à Sainte-Beuve, mais il fixe sur
r la première fois un professeur entre dans le domaine de la critique littéraire , et même dans le domaine de la littérature, avec
t des leçons publiques sur toutes sortes de matières scientifiques et littéraires . Le Lycée, entretenu par des souscriptions partic
est sans doute pas bornée à elle, mais elle en forme, dans l’histoire littéraire du xixe  siècle, la chaîne la plus continue et le
des parties les plus solides et les plus respectables du xixe  siècle littéraire . Elle a retourné et labouré en tous sens le champ
l’Yonville de quelqu’un ! Je sais bien que la critique et l’histoire littéraire , cela aussi fait deux rives distinctes ; mais le
i fait deux rives distinctes ; mais le critique qui ignore l’histoire littéraire n’a aucune chance de durer lui-même dans l’histoi
stoire littéraire n’a aucune chance de durer lui-même dans l’histoire littéraire , et l’historien de la littérature qui manque de g
elle bâtit ses monuments historiques, qu’elle crée ces grandes suites littéraires qui sont l’honneur, la gloire, le décor de la cit
ui est heureusement impliqué dans ce mot, et qui s’ajoute à sa nature littéraire , ainsi que disaient les anciens, comme à la jeune
ritique professionnel a décrit l’évolution des genres dans l’histoire littéraire . Très bien. Et nous tirons notre chapeau devant u
est prévu qui ait le moins de chances d’arriver ; la suite des œuvres littéraires , c’est une suite d’explosions de génie dont chacu
d’apprécier les écrivains à leur place historique et dans leur ordre littéraire . Et il va de soi que les deux qualités sont indis
e d’un ouvrage de Faguet : Politiques et Moralistes. « Toute question littéraire , écrit Faguet, revient, pour M. Brunetière, à une
ls font vivre, mettre de la logique et du « discours » dans le hasard littéraire , voilà la carrière et l’honneur de cette critique
’agit là en effet d’une critique historique, puisque c’est l’histoire littéraire seule qui permet cet ordre et ce mouvement, fourn
t critique se moqua du critique. Dans son livre Servitude et grandeur littéraires , M. Camille Mauclair exprime à peu près l’opinion
Mondes qui demeurera pour moi le plus stupéfiant spécimen des gloires littéraires en toc de la Troisième République. » Et l’Action
u dedans la littérature française, de Malherbe à Lamartine. Sa vision littéraire a ses partis pris, mais il n’y a pas plus de crit
e sont expliqués puissamment sur les grandes questions esthétiques et littéraires . Leur critique existe ; elle doit comporter, tout
scuter. (Chaque littérature exige une position nouvelle des problèmes littéraires .) Mais la littérature française est, elle aussi,
des idées, ce qui représente, dit-il, la fin la plus haute du métier littéraire . Faute d’avoir atteint cette fin, Flaubert demeur
tus César. Mais cet impérialisme répond involontairement au césarisme littéraire qui prétend enchaîner la critique à son char. Vol
ofessorale, de la lutte entre les chantres et les chanoines du Lutrin littéraire . On lit dans le premier volume : Un éreintement
vrai en gros, bien que s’appliquant davantage, en matière de critique littéraire , à ce qu’aurait pu être Diderot qu’à ce qu’il a é
es Salons. Nous pouvons imaginer sur ce modèle une admirable critique littéraire , que Diderot seul pouvait réaliser, et qu’il aura
t d’originalité, ils n’ont rien à voir dans le domaine de la critique littéraire .) Il y a, dans la critique de Fénelon, autre chos
jalousies d’atelier, les rivalités et les haines inhérentes au métier littéraire , alimentent chez certains artistes un flot d’inve
éritable collaborateur. Cela figure au quatrième volume de ses Propos Littéraires , et c’est écrit au sujet de M. Doumic, dont Fague
l ne s’agit pas seulement ici du génie individuel (rare dans le monde littéraire ) mais du génie profond et vivant d’un genre, d’un
aujourd’hui rien de plus vivant que ses admirables pages de critique littéraire , auxquelles, d’ailleurs, les critiques profession
le cas des critiques professionnels eux-mêmes. Hugo ramène tout l’art littéraire à un Sénat d’Égaux composé de quatorze Hugos. Les
èle maladif dont il poursuivait le moi dans tous les coins et recoins littéraires , comme une tête-de-loup les araignées. La critiqu
conversation, la critique professionnelle devient vite de l’histoire littéraire , la critique d’artiste tourne bientôt à l’esthéti
ugo, Mallarmé, Valéry, leur ont paru le jeu transcendant de la pensée littéraire . Le génie, le genre, le Livre. Le génie, c’est à
sous lui le courant qui le porte, ce sont ces formes de l’élan vital littéraire qu’on appelle les genres. Brunetière a eu raison
ndue dans le drame, et le résultat c’est cette merveilleuse nouveauté littéraire qui est en même temps une puissance sociale, le r
isait de voir dans le lustre. Enfin le Livre. La critique, l’histoire littéraire ont souvent le tort de mêler en une même série, d
l’œuvre critique de ce grand artiste qu’est Anatole France, de la Vie Littéraire , la note qui demeure la plus profonde, n’est-ce p
ligatoire d’une génération) ayant incorporé le romantisme à la chaîne littéraire , il fallait bien que la critique anti-professionn
Maillanais comme Alcinoüs à Ulysse. Mais la critique de nos ateliers littéraires , de nos vrais ateliers parisiens nous apporte des
chapelles à devenir des bastilles. Ceux qui connaissent la géographie littéraire savent que le monde de la plume comporte à Paris
flèches barbelées. La critique d’atelier c’est la critique des partis littéraires  ; la République des Lettres implique du côté du c
ais en groupes ordonnés. Nous savons tous que, s’il n’y a pas de Code littéraire , il s’est formé au moins une jurisprudence littér
y a pas de Code littéraire, il s’est formé au moins une jurisprudence littéraire , que certains jugements sur les œuvres du passé o
ière, de Lemaître et d’Anatole France. Mais, d’autre part, en matière littéraire le jugement à lui seul ne fonde rien. Le jugement
ation de la raison, et ce n’est pas la raison qui apprécie les œuvres littéraires , c’est un état particulier de la sensibilité qui
or Hugo, la principale raison en est qu’à l’époque de Taine le public littéraire français se divisait en deux publics, dont chacun
capable de les comparer et de les préférer, et il en est des plaisirs littéraires comme des autres. Notre goût des plaisirs, nous e
public reconnaît à un critique pour le détourner de certains plaisirs littéraires , faciles, bientôt fades, et pour le convier à d’a
mouvement et sur ses figures complexes, une réalité psychologique et littéraire complexe, et qui, peu susceptible de précision da
nsuel et voluptueux de ses pensées et de sa chair, tirer de la beauté littéraire toute la promesse de bonheur ou tout l’extrait de
ases de Chateaubriand et certaines pages de Sainte-Beuve, ce chanoine littéraire . Voyez, au huitième chapitre du troisième livre,
aire de Bordeaux d’élever à la hauteur de telles dégustations le goût littéraire . La construction en critique Le goût ne se
dans une des plus médiocres éditions de Montaigne, celle du Panthéon littéraire , un document inestimable qui ne figure dans aucun
ière nous y a habitués. Et il s’agit bien de critique, non d’histoire littéraire . Ne me reprochez pas une confusion qui ne serait
s une confusion qui ne serait guère que dans votre esprit. L’histoire littéraire , telle que l’ont pratiquée les Bénédictins, telle
générale de Port-Royal, de dom Clémencet, voilà une œuvre d’histoire littéraire , et le Port-Royal de Sainte-Beuve voilà une œuvre
téraire, et le Port-Royal de Sainte-Beuve voilà une œuvre de critique littéraire . Faire de l’histoire littéraire, c’est enregistre
nte-Beuve voilà une œuvre de critique littéraire. Faire de l’histoire littéraire , c’est enregistrer un ordre, celui du temps. Fair
êmes, c’est-à-dire quand elle est faite. Il en est de même des genres littéraires . Créer dans un genre, c’est ajouter à ce genre. A
éâtre, la cause en doit être cherchée non seulement dans le caractère littéraire propre de Flaubert, mais dans le caractère propre
en d’en continuer l’évolution. D’autre part, son évolution des genres littéraires Brunetière l’a accrochée à une théorie de l’évolu
rps généraux, à la fois abstraits et artificiels, que sont les genres littéraires . On peut voir pareillement de véritables êtres, d
bles êtres, de véritables corps dans ces traditions, dans ces chaînes littéraires , qu’isole, que développe, qu’ordonne la critique
uve écrit : « La révolution introduite par M. Cousin dans la critique littéraire consiste précisément à traiter la période du xvii
voir une représentation à la fois organique et simple du xixe  siècle littéraire , qu’est-ce que je vois ? Des suites, des traditio
 » est devenu le principe du mal, le point de départ des dépravations littéraires et des catastrophes politiques, du romantisme et
ement que la fabrication de ces suites, la construction de ces séries littéraires font toujours, surtout chez nous (et aussi ailleu
xistent en nous, pour notre commodité, et non en lui. Les générations littéraires sont obtenues par des abstractions de la critique
n à la nature du pays qui l’a produit, de dégager la figure d’un pays littéraire , En réalité cette attitude est venue très tard à
la forme nationaliste pour déclarer la guerre aux éléments de nature littéraire qu’elle taxe de germanisme et de romantisme, et q
n de ses très rares chefs-d’œuvre, elle se comporte devant la réalité littéraire comme le romancier devant la réalité morale ou so
a construction est créatrice, et la critique, comme les autres genres littéraires , ne grandit, ne demeure que par son élément de cr
alogue au sien, des êtres vivants comme les siens. Les idées de genre littéraire , de chaînes, de générations et de pays, nous appa
stérité, toute habitée d’érudits, et nous voilà jolis pour l’éternité littéraire . » Et ce n’est pas seulement ce feuillet de quelq
eauté. La critique créatrice ne se contente pas de jouir de la beauté littéraire , elle produit, en cette beauté, elle produit ces
les se crée une continuité de famille et de nation. Ainsi des amitiés littéraires . Là où il y a amitié il y a création. On pourrait
Là où il y a amitié il y a création. On pourrait discerner une amitié littéraire spontanée, une critique créatrice spontanée, inéc
es discours qui mesurent, d’une certaine façon, le degré de la beauté littéraire , son importance dans la nature et la vie humaine.
. Laissons l’imitation de côté. C’est par elle qu’un genre, une œuvre littéraire , affirment leur fécondité, et l’hommage de Campis
teur Pascal, contée sur ce ton par Faguet, recueillie dans ses Propos littéraires , et qui doit enlever aux lecteurs dépourvus de ré
est par Platon dans le Phèdre. Qu’est-ce que le Phèdre ? La critique littéraire d’un discours de Lysias, que reproduit Platon (l’
s de tous les temps, qui s’est diverti un jour à faire de la critique littéraire , comme Fénelon s’y est diverti dans la Lettre à l
vrai pour Sainte-Beuve : il ne s’est résigné que tard à la situation littéraire de critique pur, il s’y est résigné comme à une d
révolution philosophique fut une révolution critique, que la critique littéraire est une philosophie de la littérature, et que la
de Port-Royal. Mais en ce sens large, toute grande œuvre de critique littéraire , et même les œuvres moyennes, si elles restent ét
17 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »
u’on voulait lui présenter comme des essais de critique et d’histoire littéraire . Larroumet s’est révélé à la Faculté des Lettres
s générales extérieures à son sujet. Pas de philosophie de l’histoire littéraire  ; pas de loi universelle, prétendant expliquer la
de Chardin, rapports avec les divers mouvements des idées morales et littéraires au XVIIIe siècle. Tout Marivaux donc était là, et
et contrôler la réaction subjective du goût à leur contact. Documents littéraires  : œuvres des prédécesseurs, contemporains et succ
mémoires, lettres, satires, journaux du XVIIIe siècle ; documents non littéraires  : papiers d’état civil, archives de la Comédie-Fr
s critiques vivants, des journalistes souvent sans autorité ni mérite littéraires . Je ne dis pas qu’il n’avait pas songé qu’il fera
lon. » Ce mot révèle une conception purement esthétique de l’histoire littéraire  : l’essai doit être l’image, la réduction, comme
tendhal, Sainte-Beuve, Taine. Il leur donna le sentiment de la beauté littéraire et de la vertu morale qu’elle recèle souvent. « I
uvrit Larroumet et le révéla à lui-même : l’enfant sentit sa vocation littéraire , et tourna ses ambitions vers l’École Normale. Il
es camarades et moi, très admirateurs des grandes constructions d’art littéraire que Taine avait édifiées, mais au fond très décid
t donné l’idée des méthodes exactes, à essayer d’adapter à l’histoire littéraire de la France les procédés de la critique ancienne
multipliées). Depuis son Marivaux, Larroumet a contribué à l’histoire littéraire de la France par deux petits livres, Racine (dans
ersé. Ainsi, il étudie partout le milieu social et l’homme, le milieu littéraire et l’œuvre, mais sans roideur doctrinaire, réserv
e robuste et d’une volonté laborieuse ; et dans nos études d’histoire littéraire , ce sont celles-ci surtout que Larroumet nous a m
re, dans ses livres et dans ses cours. Il n’aura pas, dans l’histoire littéraire du XIXe siècle, un chapitre à lui, à la suite du
utile pour les auditeurs et la plus adaptée aux objets de l’histoire littéraire . 1. Il le rappelle lui même (Petits Portraits
18 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
Il y a aujourd’hui une question pendante, la question de la critique littéraire . Un autre l’eût d’abord résolue ; pour moi, j’ai
la science humaine peut résoudre au moins la question de la critique littéraire , qui confesse sa propre ignorance sans y condamne
ce pas, une théorie de la critique faisant leur juste part aux dogmes littéraires , au sentiment littéraire, à l’histoire littéraire
critique faisant leur juste part aux dogmes littéraires, au sentiment littéraire , à l’histoire littéraire ? Or, je vois bien ce qu
te part aux dogmes littéraires, au sentiment littéraire, à l’histoire littéraire  ? Or, je vois bien ce qu’il y a de bon, ce qu’il
e davantage. L’école historique, cela est évident, annule la critique littéraire . Considérant toutes les œuvres de toutes les litt
nsidérer dans l’unité et la pureté de sa doctrine, annule la critique littéraire au sens où le langage a toujours entendu le mot d
’est qu’il n’y a point de canon unique de la beauté, de la perfection littéraire , et qu’il faut presque autant de mesures et de ba
tions particulières qui composent la question générale de la critique littéraire . Le goût a ceci d’original, qu’il est subordonné
au. Voltaire n’a pas tout à fait tort de trouver que les vifs dégoûts littéraires sont le prix des plus délicieuses jouissances lit
ifs dégoûts littéraires sont le prix des plus délicieuses jouissances littéraires , et que, pour bien aimer certaines choses, il fau
, et que je ne me mêle pas de concilier les délicatesses du sentiment littéraire avec la magnifique tolérance de l’esprit historiq
e de cette école. Elle a conquis et gardera toujours dans la critique littéraire la part du lion. Seulement, je souhaiterai à cett
19 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre V. Histoire littéraire. » pp. 212-219
Chapitre V. Histoire littéraire . Fixer à des époques certaines la naissance, l
e de chaque auteur ou de chaque artiste, tel est le but de l’Histoire Littéraire . Ce champ est vaste ; il n’a pas manqué de cultiv
ur ainsi dire, épuisé ce qui regarde l’Europe. Les amateurs des faits littéraires ne peuvent guéres se passer des Mémoires pour ser
é & du naturel dans son style. Presque chaque pays a son histoire littéraire  ; mais cette carriere est trop vaste pour la parc
ctures comme dans ses desirs. On peut donc se contenter de l’Histoire littéraire de la France depuis quelques années avant J. C. j
lettre moins étendue que l’article qu’on leur a donné dans l’histoire littéraire . On veut bien connoître les Généraux & les Of
érature, il fera connoîtra nos richesses en homme de goût. L’Histoire littéraire du regne de Louis XIV., par M. l’Abbé Lambert, 17
la mort de chaque Académicien, sont de bons matériaux pour l’histoire littéraire , pourvu qu’on réduise certaines louanges à leur j
re l’état présent des sciences & de la littérature, est la France littéraire . Ce n’étoit d’abord qu’un petit Almanach in-24. &
20 (1936) Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours pp. -564
leur matérialité, hors duquel il n’y a pas de critique ni d’histoire littéraire vivantes, comme il y a un amour physique du théât
e dans son Manuel d’histoire de la littérature française. Les Époques littéraires sont datées par des événements littéraires, mieux
ure française. Les Époques littéraires sont datées par des événements littéraires , mieux par des avènements littéraires, ceux des E
sont datées par des événements littéraires, mieux par des avènements littéraires , ceux des Essais, de l’Astrée, des Précieuses rid
e la sienne dans le Christ et les apôtres. Un discours sur l’histoire littéraire maintiendra cette institution, en dégagera la per
omme une succession d’empires dont chacun est renversé par une guerre littéraire ou une révolution, et auquel un autre empire succ
tinguer dans l’ensemble des lettres françaises quatre grandes natures littéraires , seizième, dix-septième, dix-huitième, dix-neuviè
ntien, un ordre aussi par dialogue et conflit entre ces quatre ordres littéraires , dont aucun ne disparaît jamais entièrement, non
un discours possible, répond à certaines articulations de la réalité littéraire , à certaines nécessités de l’histoire littéraire,
ations de la réalité littéraire, à certaines nécessités de l’histoire littéraire , explicatives, didactiques, organisatrices. Pour
ndividus, dont nous ne pouvons rien savoir, c’est l’absence d’un état littéraire , d’un climat littéraire. La proclamation de la Ré
ouvons rien savoir, c’est l’absence d’un état littéraire, d’un climat littéraire . La proclamation de la République Française coïnc
sont possibles et tous trois feront leurs parties dans une révolution littéraire . Les nouveaux publics. 1º D’abord le public
a eu une littérature révolutionnaire ; elle n’a pas eu de révolution littéraire . Elle a été, au point de vue littéraire, plus con
elle n’a pas eu de révolution littéraire. Elle a été, au point de vue littéraire , plus conservatrice, plus écolière, plus primaire
ntinué à tourner mécaniquement. La génération qui fera une révolution littéraire , qui incorporera, au théâtre et dans le roman, le
se reformer ailleurs, et la littérature l’y accompagner. L’événement littéraire essentiel, pour cette génération, c’est l’émigrat
ont les salons de l’ancienne émigration qui feront d’abord la fortune littéraire de Lamartine et de Victor Hugo. Tel est le second
vait vingt ans en 1789 à été contrainte à un genre de vie et d’œuvres littéraires autres que ceux qu’elle aurait pratiqués si le co
ût été normal. Elle s’est formée sans doute aux dépens d’un mouvement littéraire purement français qui eût été le produit direct,
quel horizon et pour quel départ s’infléchissait la courbe du courant littéraire à la veille de la Révolution. Ce départ est plus
— qu’au terme de leur Odyssée il y a un Retour, — et que l’influence littéraire de l’émigration se manifeste moins à l’étranger p
esse. Trois dissonances, qui produisent chacune leur étincelle de vie littéraire . L’émigré qui perd son pays, qui n’a plus de soci
est mortelle aux faibles. S’il vient de ce côté des faibles une voix littéraire , c’est une voix désespérée. Cette voix désespérée
la société britannique prépare cette vie franco-anglaise de l’esprit littéraire et politique, qui prendra corps après 1815. C’est
iand rapporte, avec l’enthousiasme pour Milton, le sentiment du génie littéraire chrétien. En Allemagne, Hambourg et ses environs
Coppet deviendra presque un Hambourg français. L’Émigré. La vie littéraire de l’émigration n’ayant duré qu’une dizaine d’ann
célèbres, citrons pressés, ne vivaient plus guère que pour l’histoire littéraire . III. La Littérature révolutionnaire La Ré
onnaire La Révolution a écrasé, renversé ou dispersé la génération littéraire de 1789. Une invention et une création extraordin
e création extraordinaires, dans l’ordre de l’action, ont pour rançon littéraire la disparition du goût, l’indigence des formes, l
re les Liaisons dangereuses et le début du xixe  siècle, l’interrègne littéraire est complet. Il est vrai que dans le monde infra-
comme le Vésuve à l’horizon de Naples, est aussi vraie pour le siècle littéraire que pour le siècle politique. Comme Louis XIV, il
pouvaient pas vivre ! Si l’Empire n’est qu’une période de transition littéraire , ce n’est que pour des raisons littéraires. En qu
u’une période de transition littéraire, ce n’est que pour des raisons littéraires . En quoi les mauvais rapports de Chateaubriand et
ervit souvent leur cause avec courage. La véritable influence sur les littéraires sera cependant une influence posthume, quand le r
e style de leur génie et le génie de leur style. Dans l’immense trace littéraire qu’a laissé le passage de son action, on distingu
il est invraisemblable que de cette carrière ait pu sortir une œuvre littéraire égale à celle que nous a valu sa fortune césarien
trois, qui aidèrent à vivre ce Breton imaginatif et dont un seul est littéraire . Les deux autres nous aident à classer celui-ci e
sein, qui, arrêté dès l’arrivée au Nouveau-Monde, a rejailli en écume littéraire . Ne croyons pas d’ailleurs que la littérature ait
pas. L’Homme de Lettres. Le deuxième grand dessein est purement littéraire . Mais que de traits de ressemblance avec le premi
ure. Il avait été chercher en Amérique, rapporté d’Amérique, le Génie littéraire de l’Amérique. Jeté dans l’exil par la Révolution
des Révolutions. Sa conversion chrétienne n’ira pas sans une version littéraire de cette conversion, qui sera le Génie du christi
lequel n’est que la première partie d’un grand dessein d’institution littéraire . La deuxième partie sera la preuve par le fait, l
uxième partie sera la preuve par le fait, la preuve de la supériorité littéraire du christianisme par l’épopée chrétienne des Mart
emportée avec elle. Surtout, pour un écrivain-né, voué à la carrière littéraire , cette philosophie restait la maison mère de la l
cendre, au Sainte-Beuve d’après 1830. Le Génie amorce une sensibilité littéraire fraîche. Son papier de rhétorique somptueuse est
s courants d’idées, des partis religieux, philosophiques, politiques, littéraires . Ce dialogue ira loin : il nous gouverne encore.
sage et du factice. Chateaubriand s’est ennuyé dans ce voyage, corvée littéraire pour son épopée et pour sa gloire, et qu’il avait
érature française un problème, un décor, une destinée de la monarchie littéraire . Si Voltaire lui a donné, comme Henri IV, son éla
réé comme Louis XIV, son décor, son style, son ethos. Et ce royaliste littéraire n’est pas impunément le contemporain de Napoléon.
n romanesque de la mort. VI. L’École protestante. La Rentrée littéraire des protestants. La persécution officielle con
ée du protestantisme dans la vie spirituelle française, la révocation littéraire de la révocation de l’Édit de Nantes, commencent
Lyon, Suisse romande et Savoie forment par ailleurs une grande région littéraire  : culture provinciale et étrangère soustraite en
és et les défauts que comportent toutes les branches de cette famille littéraire  : Considérations à la manière de sa fille (Essai
ent. Et surtout sa place de fondateur et de chef d’une grande famille littéraire , qui, par les Broglie et les d’Haussonville a dur
res, la propriété de famille devint le salon de l’Europe. Mais l’élan littéraire de ce sang vivace et puissant ne s’arrête pas à M
e nous introduit pour la première fois et en plein dans la conscience littéraire de cette génération de 1789, dans les problèmes q
s, un pays du romantisme, ou un climat du romantisme. Cette Allemagne littéraire et philosophique restera l’Allemagne du romantism
lemagne littéraire et philosophique restera l’Allemagne du romantisme littéraire et philosophique. Du romantisme littéraire. Les j
l’Allemagne du romantisme littéraire et philosophique. Du romantisme littéraire . Les jugements de Mme de Staël ne viennent pas ta
pendant quatre mois dans les cercles de Weimar. Or la grosse question littéraire y était à cette époque celle du théâtre. Il n’y a
tant de sympathie éclairée. Et le grand thème de Coppet, l’opposition littéraire du Nord et du Midi, du catholicisme et du protest
ivra dans ses descendants, dans une famille de notables politiques et littéraires , singulièrement liée à l’histoire du xixe  siècle
Des Littératures, car il inaugure en France un problème du pluralisme littéraire . De même que la littérature française comporte de
al de littérature étrangère, la Bibliothèque germanique, les Archives littéraires , le Magasin encyclopédique, dont les titres sont
ue, dont les titres sont des programmes. Dans un article des Archives littéraires de janvier 1804, Des Communications littéraires e
article des Archives littéraires de janvier 1804, Des Communications littéraires et philosophiques entre les nations de l’Europe,
’une et l’autre, les deux directions possibles du goût et du jugement littéraires  : « Il y a certaines beautés absolues dont le sen
eau entre la nature et la littérature, se précise alors en un système littéraire qui est la Romantique, traduction de la die Roman
llemande, expliquée surtout par Schlegel, peut passer pour un racisme littéraire . Le monde moderne, selon la Romantique, procède d
de la Renaissance, par l’imitation des Grecs et des Latins. La France littéraire , l’Europe en tant qu’imitatrice des imitations fr
et Villemain, en attendant le Port-Royal, l’importance de cette forme littéraire toute nouvelle : le cours publié. C’est enfin en
t leur synthèse créatrice et critique. Il y a un secteur du mouvement littéraire où tout se passe comme si romantique dérivait non
de Newton. Son œuvre de journaliste révolutionnaire manque d’intérêt littéraire , mais importe en ce qu’il essaye d’y donner à la
géologique. Il n’émigra pas — malheureusement. Mais, du point de vue littéraire , on peut dire qu’il a son émigration derrière lui
, Mais, étant entendu qu’il ne saurait exister pour nous qu’une Grèce littéraire transposée dans les livres, et que nous devons la
e de la fin du xviiie  siècle n’a malheureusement pas eu d’expression littéraire , si ce n’est peut-être chez Saint-Martin, le phil
st entrée dans la grande littérature française, a pris une expression littéraire originale, authentique. Professée avec sa fantais
du Pan. Son intransigeance, son intégralisme, font sa force, au moins littéraire . Rivarol et Mallet sont des libéraux : au xixe  s
iparisien de littérature française. XI. Naissance de la Critique littéraire XIXe siècle et Critique. Le xixe  siècle
tre dans l’histoire le grand siècle, le siècle unique, de la critique littéraire . Au xviiie  siècle elle se réduisait, même chez V
l’esprit, — à la révolution de la presse, à la création d’une presse littéraire , journaux et revues (ainsi l’histoire de la criti
e de la critique des journaux, — aux oppositions d’idées et de formes littéraires contraires, classiques et romantiques, idéalistes
s livrées par la critique, — au phénomène, presque nouveau, des goûts littéraires renouvelés par la mode des générations littéraire
nouveau, des goûts littéraires renouvelés par la mode des générations littéraires hostiles qui opposent, tous les trente ou quarant
cle, les années de Napoléon, ceci que, pour les journaux, la critique littéraire est à peu près le seul genre de critique, la seul
jusqu’à la Révolution. Avec cela journaliste antivoltairien à l’Année littéraire de Fréron, puis antirévolutionnaire à l’Ami du Ro
oins d’après un code de règles préexistantes que d’après l’expérience littéraire des honnêtes gens. Comme, dans une telle histoire
précision, comme Bachaumont ou Grimm, les lois, les idées, les mœurs littéraires d’un temps que nous ne voyons plus que par masses
rier, Béranger et Stendhal. C’est à eux, à leur œuvre, à leur fortune littéraire qu’il faudrait penser quand on recherche les raci
de ces deux Parisiens se répondant trait pour trait dans les paysages littéraires , politiques et tourangeaux, — enfin et surtout pa
elle fortune, Courier est l’héritier non moins jaloux d’un patrimoine littéraire , où il occupe deux domaines, les oliviers d’Attiq
ère ou un Brillat-Savarin du style. Il ne cherche pas dans l’héritage littéraire le grand, le poétique, l’universel, comme cet aut
ême qu’il y a un Siècle de Louis XIV. Mais elle n’a pas reçu sa forme littéraire . Quand elle a un style, c’est qu’elle l’a demandé
du lard, ne pas être entré dans la ratière. Faute peut-être d’avocats littéraires , la prophétie d’Isaac Pereire dans le Globe de 18
que sur le plan religieux et le plan économique, très peu sur le plan littéraire . Fourier. Le plan littéraire est apparemme
économique, très peu sur le plan littéraire. Fourier. Le plan littéraire est apparemment aussi étranger au génie de Fourie
t l’année des Méditations. L’appel d’air qui soulève alors une France littéraire nouvelle est pris entre les trente ans de Lamarti
us chargée de vie et d’œuvres qu’il y ait dans les quinze générations littéraires des cinq siècles, la plus douée de forces créatri
ésence de cette énorme et exceptionnelle énergie, et de la génération littéraire la plus pleine succédant à la génération littérai
de la génération littéraire la plus pleine succédant à la génération littéraire la plus creuse. Pères et Enfants. La généra
e providence, de rien écrire qui pût devenir objet exprès d’imitation littéraire . Et pourtant c’est bien une génération qui entre
Napoléon donneront à la génération romantique un professeur d’énergie littéraire . La date de la mort de Napoléon, 1821, c’est l’an
ors un phénomène de décompression, comme Thermidor. Non que le public littéraire de 1820 soit très nombreux, les écrivains les plu
rs lyriques, les Méditations, reste à peu près unique dans l’histoire littéraire . La cour, les salons, les journaux, témoignent ég
tion de la sécurité, c’est aussi la première génération de la liberté littéraire . Aucune génération n’en avait été plus privée que
ormismes aussi vigoureux et aussi paradoxaux. Les mœurs de la liberté littéraire étaient à moitié étrangères à l’ancienne monarchi
de techniques importent à la littérature : les techniques proprement littéraires , et les techniques matérielles qui servent à la p
sion et à l’expansion de la littérature. La révolution des techniques littéraires entre 1820 et 1840 ne peut-être comparée qu’à cel
techniques matérielles que dans l’histoire de deux autres générations littéraires  : celle de 1515, la première qui ait été labourée
ous importe ici moins que sa familiarité avec les idées de révolution littéraire . Poésie, théâtre, roman, philosophie, histoire, e
ns qu’elle a faites : la révolution politique libérale, la révolution littéraire romantique ; la chaire conquiert le pouvoir, la p
e, le roman conquiert le public. De 1840 à 1850, c’est toute la ligne littéraire qui se porte, avec le pouvoir temporel et spiritu
les deux parties de cette génération, la naissance d’un bilatéralisme littéraire , comparable à ce bilatéralisme politique de la ga
aubriand-Staël, sinon celle de la Révolution ? La génération de 1820, littéraire , politique, civile, sociale, économique, elle, n’
Hugo ? C’était la génération de 1789 qui avait légué au xixe  siècle littéraire ce problème, cette tragédie de la Révolution. De
briand. Il y personnifiait, et seul, la littérature, la grande nature littéraire . Avec lui c’était la littérature qui était partie
la première génération née dans ou après la révolution. La révolution littéraire ayant suivi d’une génération la révolution politi
u premier plan ce sentiment profond d’une liaison entre la révolution littéraire et la révolution politique. Évidemment l’idée de
nt la mesure. Sa fin coïncidera déjà un peu avec la fin du romantisme littéraire , révolutionnaire après 1843, et ensuite et surtou
, et pour catastrophe du cinquième acte le coup d’État. La mythologie littéraire de la Révolution disparaît en 1851. Aussi, quand
des vaches. Mais les deux termes ne parviennent à la grande existence littéraire que le jour où ils deviennent adversaires. Ils se
quand il voit, dans le romantisme contemporain le droit et le devoir littéraires d’une génération d’exprimer une sensibilité nouve
n). Le bilan du Romantisme. Historiquement, et dans le panorama littéraire du siècle, le mouvement romantique, le romantisme
Les partis. Tout d’abord, le romantisme a introduit dans notre vie littéraire une seconde dimension. Il nous a habitués à pense
littéraire une seconde dimension. Il nous a habitués à penser la vie littéraire sous la forme d’une opposition, d’un contraste en
ituelles de penser la vie politique. Or il en a été de même de la vie littéraire . La lutte du classique et du romantique a pris le
disparu. Un goût romantique commun ne lui a jamais succédé. Le monde littéraire a gagné en variété. Il n’y a plus seulement un pu
ûts qui règne aujourd’hui, cette netteté et cette vivacité des partis littéraires , c’est au romantisme qu’il faut en faire remonter
là un héritage du romantisme, c’est-à-dire de la première génération littéraire française qui ait mis Shakespeare au-dessus de to
du devoir des jeunes en ce qui concerne le renouvellement des valeurs littéraires . Or, cette coupure entre la génération qui monte
. Depuis le romantisme elle est liée profondément au rythme de la vie littéraire . Les jeunes gens ont leurs auteurs, parfois inint
arfois devoir absorber les autres. Le romantisme, c’est la révolution littéraire moins par le lyrisme et par le théâtre que par le
le succès n’a été complet, la voie n’a été libre que dans deux genres littéraires , la poésie lyrique et le roman. Le public des rom
me, de chaque femme, puisse devenir un élément de Valeur et d’intérêt littéraire . La confession d’une nature originale, l’expressi
quelques-unes des marques qu’a laissées le romantisme dans notre vie littéraire d’aujourd’hui. Il a été la grande révolution litt
ans notre vie littéraire d’aujourd’hui. Il a été la grande révolution littéraire moderne. On a parlé souvent de réactions contre l
à dix-sept ans la première en date des jeunes revues le Conservateur littéraire (1819-1821) mis habilement dans le sillage du Con
pendant les journées révolutionnaires de 1848. De 1831 à 1840 sa vie littéraire est dominée par les quatre recueils des Feuilles
yonnement impérial. Sa maison de la place des Vosges est une capitale littéraire . Son masque de marbre contracte une ampleur césar
n fils, Georges et Jeanne, fleurissaient sa vieillesse. Tout le monde littéraire et républicain passait par son petit hôtel de l’a
écart en comparant la situation de Hugo à celle de Lamartine. L’œuvre littéraire de Hugo est restée presque en bloc, comme une Pén
léonisme latent et couvé, y avait-il, y aura-t-il jamais un hugolisme littéraire français ? Hugo dès 1843, n’avait-il pas été, lit
omme courtois, poli, spirituel, prudent, très curieux de ses intérêts littéraires et financiers, et très habile dans leur gouvernem
milier. Puis ce plan s’efface. Un second lui succède : les amis, amis littéraires , amis peintres — soit l’école où il règne, le mon
sey une unité qu’elle ne comportait pas. De là des poèmes de critique littéraire comme la Réponse à un acte d’accusation, et surto
ympe s’amusent. Hugo a toujours été extrêmement attentif aux courants littéraires , et le poète de l’exil et du rocher, si la politi
 siècle. Son avenir sera en partie commandé par le morceau de paysage littéraire que le xxe  siècle, quand il se sera écoulé, aura
Artistes Les cénacles. Deschamps, Nodier, Hugo. Un mouvement littéraire nouveau a souvent besoin de milieux fermés où il
e que ces rencontres dans ce milieu de passage aient eu une influence littéraire . Le vrai cénacle romantique se tint dans le salon
ns la Revue de Paris, l’article, qui fit du bruit, sur la Camaraderie littéraire , où il dénonçait le péril du cercle fermé et de l
sens qui importe. Le romantisme est en France la première révolution littéraire qu’il soit impossible de séparer d’une révolution
ntriques et ces ratés sans lesquels il n’y aura désormais pas d’école littéraire vivante. Pétrus et Philothée. Pétrus Borel
ité entre la poésie et la peinture, et il a transporté dans l’atelier littéraire le plus possible des mœurs, des idées et du style
dons par là rien d’excessif. Gautier fut toute sa vie un bon tâcheron littéraire , très rangé, très dévoué à une famille qu’il dut
est encore cité, discuté, vivant. En matière de métier artistique et littéraire , il y a toujours un « Gautier disait que » qui ex
upe. Avec le Daniel Jovard, des Jeunes-France, Gautier a créé un type littéraire plus solide et plus substantiel que les ombres dé
mulé dans deux romans, dont le premier fut célèbre et a eu des suites littéraires importantes : Mademoiselle de Maupin et l’Eldorad
pas créatrice, dans une fonction, comme il dit, de bon daguerréotype littéraire . Styliste, poète, romancier, voyageur, c’est touj
ublique des Lettres, le buveur d’apéritifs et le Homais du Landerneau littéraire . Nous le disons avec une conscience d’autant meil
ouvoir exécutif. Il y avait en effet un siècle et plus que les débuts littéraires avaient lieu dans la tragédie, que la tragédie ét
Schlegel, traduit par une cousine de Mme de Staël en 1814. L’opinion littéraire est pour ou contre Shakespeare, pour ou contre le
d’Angleterre, à la veille de 1830, intéresse et inquiète ; dans l’air littéraire , où les traductions des Mémoires sur la Révolutio
te, lier, comme Molière dans le Misanthrope, des scènes de discussion littéraire à l’action, les faire comme Molière contribuer à
une presque égale à celle du drame. VIII. Stendhal Isolement littéraire . Avoir juste vingt ans quand le Génie du chris
rtion aussi abrupte, aussi radicale entre les deux versants de la vie littéraire , celui qui est exposé au soleil des vivants et ce
nts, propres éminemment à faire saisir le relief et le climat du pays littéraire français, cette coexistence et cette alternance d
non comme pour Chateaubriand « Napoléon et moi ». Il est le disciple littéraire de Napoléon. L’attitude des romantiques qui consi
e et une curiosité pour toutes les voies romantiques, est né un genre littéraire qui n’existait pas avant Mérimée, qu’il a poussé
omme au temps des Méditations, ces amours ont de grandes conséquences littéraires , et aucun n’eut de conséquences plus célèbres que
court avec ses pistolets devant la Liberté de Delacroix, ici liberté littéraire . Cet enfant de Juillet, il est le seul grand poèt
existe. Entre les visions qui apparaissent avec Balzac dans l’univers littéraire il y a l’enfer social, les bas-fonds des capitale
médie Humaine planent, au dessus de la région où se forment les types littéraires et où Monnier crée Joseph Prudhomme. Balzac a pou
uées, tantôt ralenties, tantôt précipitées, dialogue naturel et aussi littéraire , plus de puissance que de verve, et les qualités
llait au roman. C’est lui qui a apporté la plus importante révélation littéraire des temps modernes, à savoir que tout homme — et
na, peuvent à vrai dire passer pour les substituts écrits, la chaleur littéraire , d’un tempérament froid (fortune qui n’est pas ra
n Occident, elle va de pair avec la prophétique Germaine. Leurs sœurs littéraires ont-elles tant que cela élargi le cercle dont ces
bien entendu, l’imita. Ils publiaient d’ailleurs des romans de valeur littéraire , en particulier ceux de Balzac. Ce que faisaient
r jusqu’à Taine, Renan et Renouvier, et qui inaugure dans la création littéraire presque un nouveau règne. XIV. Les Romans des
Notre-Dame, contemporaine de Delacroix, est peut-être le chef-d’œuvre littéraire de la peinture historique. La cathédrale de Paris
pour le cœur et la raison, par un puissant mouvement intellectuel et littéraire  ? Le clergé reprendrait-il dans les lettres chrét
qui nous importe ici ce n’est pas la trace politique, c’est la trace littéraire qu’a pu laisser Lamennais. Il en reste un souveni
tre peint par Rigaud, le Bossuet du xixe  siècle. Mais jusqu’au génie littéraire exclusivement. Son œuvre n’est indispensable qu’à
able. La Révolution avait à peu près aboli pour quinze ans les études littéraires . La République politique avait interrompu cette R
 de Staël, et il était parti pour une carrière staëlienne de critique littéraire européen, quand, en 1812, Royer-Collard lui propo
à une science que le Tableau prépare les voies, c’est à des « vérités littéraires , c’est-à-dire vagues » (le mot est de Taine lui-m
s brillants et les plus lus qu’ait écrits Taine, sorte d’introduction littéraire à sa méthode, vient authentiquement de l’école de
re des professeurs, produit, par Barrès, une immense postérité, toute littéraire , dont nous sommes. Un tableau de l’œuvre de Miche
ous donne-t-elle pas l’idée d’une immense critique humaine, à la fois littéraire et historique, qui eût été à celle de Sainte-Beuv
’il y occupe la même place éminente, qu’il a apporté dans son secteur littéraire une révélation du même ordre. On remarquera que H
te-Beuve, il est resté le prince incontesté de son genre. La critique littéraire est devenue le jardin de Sainte-Beuve, comme le T
tifs l’intelligence lui réservait, et le dualisme éternel des natures littéraires , le débat de Neptune et de Minerve au fronton de
Balzac et Stendhal, comme des fabricants qui ne sont pas de son monde littéraire . Il a mieux parlé de Flaubert et de Fromentin. Ma
nt antipathiques, pour une partie de leur génie, à de grandes natures littéraires . Même quand elle n’est ni juste ni judicieuse, il
 Enfin les décoratifs et les oratoires, la surface sociale, la croûte littéraire , l’autorité officielle, les « régents » de 1830,
t sans Balzac, si elle est d’un autre Balzac, si elle est une Comédie Littéraire de la France ? Une Comédie littéraire. Sain
zac, si elle est une Comédie Littéraire de la France ? Une Comédie littéraire . Sainte-Beuve est le seul critique qui ait eu
profond et détaillé de ce qu’on appelait autrefois les mœurs, l’ethos littéraire . Il sait ce que c’est qu’un homme de lettres réus
ères. Il a été le Montesquieu de leur République, et de cette Comédie littéraire que sont les Lundis, on tirerait un Esprit des Le
des Lois. Certes il a poussé plus loin que personne l’art du portrait littéraire . Mais au-dessus de cet art du portrait il y a l’a
its, et plus que les familles d’esprits l’esprit de la grande famille littéraire . Un Sainte-Beuve ne peut naître que dans un pays
à Lausanne que Sainte-Beuve deviendra décidément le grand paysagiste littéraire . L’hégire au Léman, de 1837, marque le grand tour
l. Port-Royal est le plus grand livre de l’histoire et de la critique littéraires . Certes il ne manque pas d’artifice. Il va de soi
cle étant le siècle capital, cherchez de ce siècle une autre capitale littéraire que Port-Royal, vous n’en trouverez pas. Et une c
Port-Royal et en écrivant un second Port-Royal sur une autre période littéraire , s’il s’en trouvait une qui fût digne d’équilibre
as réaliser avec sagesse et maturité le double monument de l’histoire littéraire française, son Massif Central et son Bassin Paris
donnât, comme celui de 1837, l’occasion d’un grand tableau de la vie littéraire de la France, cette fois au temps de Chateaubrian
tit apparemment que l’amorce inachevée de Chateaubriand et son groupe littéraire . Mais les morceaux du cours de l’ouvrage se retro
gramme. Elles firent de 1850 une coupure médiane du siècle, de la vie littéraire et de toute la vie française ; 1800-1850, l’entre
undisera de plus en plus. Pareillement le Chateaubriand et son groupe littéraire , autre tableau de groupe arbitraire et souple, où
t de près depuis bientôt vingt-cinq ans les choses et les personnages littéraires , n’ayant aucun intérêt à ne pas les voir tels qu’
la politique, en tirent des lumières nouvelles, la pensée du critique littéraire mûrit en pensée de critique social. Il est beau q
, dans son livre sur Sainte-Beuve, de 1873, auquel l’auteur de la Vie littéraire l’a emprunté sans le dire, et il n’en vaut pas mo
La Génération de 1850 Lendemains d’Empire. Aucune génération littéraire n’aurait moins de raison que celle qui a vingt à
s, au sens homérique de l’assemblée des dieux, au temps des Napoléons littéraires , comme ces Napoléons littéraires avaient eux-même
ée des dieux, au temps des Napoléons littéraires, comme ces Napoléons littéraires avaient eux-mêmes grandi de 1800 à 1815 sous le C
Mérimée, sentent la fin, l’heure préparée pour eux. 1850 fut un 1815 littéraire  : Balzac meurt, Lamartine est annulé, et la natur
d’un jugement. Jamais peut-être depuis 1815 on n’a vu une génération littéraire en réaction si claire et si consciente à l’égard
seurs, il semble qu’elle ait placé tous les courants de la production littéraire sous le contrôle de la critique. Génération de
souveraineté incontestée d’un genre, qui est si rare dans l’histoire littéraire . Et ses successeurs croissent sous ses yeux : c’e
une est probablement la plus terrible qu’ait subie en bloc une équipe littéraire depuis le xvie  siècle. Au contraire des romantiq
e Normale, avec les grandes promotions de 1848-1850, fournit à la vie littéraire , à la vie de la pensée, un contingent capital. Or
litique avec Prévost-Paradol, critique des mœurs avec About, critique littéraire avec Weiss et Sarcey, critique historique avec Fu
rencontré par l’élan romantique. Faut-il croire que chaque génération littéraire , à mi-course, trouve le sien ? Quand elle s’en va
ette époque. Son évolution ne ressemble pas à celle des autres genres littéraires . Les générations se succèdent moins rapidement, p
Mommsen elle-même a-t-elle gardé la sienne ? La Cité reste au niveau littéraire des Considérations de Montesquieu et de l’Ancien
bonne les a combattues, en des ouvrages peu lus, dépourvus de l’éclat littéraire et académique, mais peut-être plus solides. Les d
nt nourri leur poésie et, imposés par eux, appartiennent à l’histoire littéraire . C’est ainsi que sous Louis XIV et sous Louis XV
une indienne qui font de lui un animalier extraordinaire, notre Barye littéraire . Ménard et Bouilhet. Louis Ménard a peu écr
e forme précise. Le catholicisme moins religieux que philosophique et littéraire de Baudelaire avait besoin d’un lieu intermédiair
’est pas constituée, comme la Comédie Humaine par son titre, en corps littéraire , en Cosmos. Elle part en diverses directions, ten
d’ailleurs ce qu’il faisait. Flaubert est encadré par une génération littéraire rouennaise née vers 1820, des camarades de collèg
a fait de Homais le Type « de gauche » qui, accordé à un chef-d’œuvre littéraire , équilibre les types « de droite » Tartuffel et B
tations en ce sens que, de même que Corneille élève au plus haut plan littéraire la tragédie fabriquée par Hardy, Lamartine l’élég
uence sur le naturalisme fut profonde, toute une partie de l’opinion, littéraire y voit aujourd’hui le chef-d’œuvre de Flaubert, l
re de son héros un écrivain comme lui, il le soustrait aux mécanismes littéraires pour le rendre à l’existence humaine pure, ordina
s’agit d’une œuvre posthume, mais entre les lecteurs et les héritiers littéraires de Flaubert, s’accrut avec Bouvard et Pécuchet. C
livre de chevet. Elle doit être tenue pour un bréviaire de l’honneur littéraire . VII. Taine Le Cacique. Durant les tr
re jeune, allègre, et mordante de pamphlet. C’est un des rares livres littéraires vivants, agréables à relire, de la philosophie fr
lassique, elle a la même portée et les mêmes limites que notre talent littéraire  ; elle est la théorie dont notre littérature fut
e psychologie. Ce philosophe est devenu un des maîtres de la critique littéraire , désigné par Sainte-Beuve comme son successeur, c
se, ce déterminisme et ce mécanisme tournent souvent à vide ; le goût littéraire , difficile à acquérir quand il s’agit d’une litté
bien plus vivante que celle de Renan, et la meilleure correspondance littéraire de son temps avec celle de Flaubert. L’Histori
ocial, mais c’est aussi un livre de classe, de grande classe, au sens littéraire , et bien certainement le chef-d’œuvre littéraire
ande classe, au sens littéraire, et bien certainement le chef-d’œuvre littéraire de Taine, probablement l’œuvre historique la plus
a politique, de la religion contractent une expression, une résonance littéraire , sont rendues sensibles, circulantes, populaires,
ons religieuses. Comme à Port-Royal les grands intérêts spirituels et littéraires qui sont concernés sont maintenus dans la tempéra
s par les Feuilles détachées, ont organisé, sur le tard, en une œuvre littéraire admirable, chef-d’œuvre peut-être de la littératu
angile pénétra partout à la suite des quatre autres : aucun événement littéraire n’a pris plus soudainement figure d’événement pla
l’Antéchrist, est devenue pour le lecteur actuel une fantaisie aussi littéraire que le Christ renanien. Son Marc-Aurèle, qui est
centre, des études sémitiques en France ; sa connaissance des textes littéraires et épigraphiques était incomparable, son flair tr
uveau Testament, l’Évangile, écrasent et dépassent cette intelligence littéraire sans mystique. Grandeur et défaillance de la C
pensée mobile qu’on ait écrit en français depuis les Essais. Style littéraire et style de vie. Il est remarquable que ce jus
s péjoratif que le terme de juvénile. Renan, qui n’a acquis son style littéraire que tard, a presque créé, dans sa vie et dans sa
celle de 1850, est une des mieux tranchées qui existe dans l’histoire littéraire . Les romanciers qui avaient grandi avec le siècle
sez d’études pour apprendre la syntaxe et pour se sentir une vocation littéraire . Ses romans sentent d’ailleurs une loge de la rue
jamais dépassé un cercle étroit d’amateurs, voilà une des malchances littéraires les plus injustifiées. Les Goncourt. Mais o
in que la Vie de bohème et Mlle Mariette. Il est le tableau de la vie littéraire que les auteurs ont connue depuis 1850, exposée m
la littérature, — de l’importance que prend aussi dans cette famille littéraire le problème de la défense bourgeoise, de la défen
ce qui éclatera quatre ans plus tard, l’affaire Dreyfus. La destinée littéraire de Zola acquiert par là un caractère monumental,
rand Normand, à tel point qu’on ne trouverait peut-être pas d’exemple littéraire d’une filiation de génies aussi pleine, aussi dro
s, dans Huysmans chercheur, la sincérité religieuse et la fabrication littéraire sont imbriquées au point que lui-même ne savait c
1886 à 1895 il a modelé, ou plutôt il a fabriqué tout un petit peuple littéraire . La mécanique d’À rebours a joué chez Huysmans pl
ées françaises au xixe  siècle. La moindre partie en serait la partie littéraire , qui seule cependant nous concerne ici. Laissons
eton. Malheureusement le journalisme l’absorba, ou plutôt la critique littéraire , et, malgré les admirateurs de poids que cette cr
muns » dont Bloy a écrit l’Exégèse. Elle fait partie du sel de la vie littéraire . L’Action française donnera une doctrine générale
réation, la génération de 1820 a été la plus poétique des générations littéraires françaises, celle de 1850 a été, depuis la retrai
grandes lignes, et ces grandes lignes réussissent à rester une œuvre littéraire . Entre elles, il y a des intervalles où le premie
révolution de mouvement, comme celle du Chapeau de paille. L’opérette littéraire de Meilhac et Halévy ne se comprendrait pas sans
lon en 1827, le Monde où l’on s’ennuie est Un salon en 1881. Un salon littéraire  ; Molière n’avait pas dédaigné d’en mettre deux s
et un salon hait le salon rival. Pailleron a fait la comédie du salon littéraire , comme de Flers et Caillavet feront dans l’Habit
partenait à cette génération dramatique d’installer la pièce de mœurs littéraire à la Comédie-Française, et Pailleron eut cette ch
ue se partage plus nettement encore que les autres formes de la durée littéraire en deux périodes qui correspondent aux deux régim
excès Bergson du domaine philosophique pour le répandre en influences littéraires . Rien de comparable aux grandes figures œcuméniqu
de 1850. L’originalité de la génération de 1885 dans notre géographie littéraire lui a été conférée surtout par son chemin creux,
s événements célèbres auxquels répond une cassure ou une articulation littéraires , et qui sont assez connus pour que nous ayons pu
on suffise. Nous nous efforcerons d’ailleurs de ne pas sortir du rôle littéraire de cette affaire. Nous devrons d’abord noter que
ns d’abord noter que la génération de 1885 est la première génération littéraire où aient figuré en nombre assez considérable des
professeur. On peut dater de cette lettre la phase intellectuelle et littéraire de l’affaire Dreyfus. Monod est un professionnel
sur le terrain de la critique, mais sur celui des idées oratoires et littéraires . On dira : « Il est protestant comme Scheurer-Kes
avaient fait suite dans le temps au Docteur Pascal. C’était un échec littéraire  : sa science de la religion y valait sa religion
erpellation à la Chambre, poursuites. J’accuse n’a rien d’un monument littéraire . Mais pour la première fois depuis la première Pr
à ce genre de vie ; — à la bonne conscience morale et à l’expression littéraire qui, florissantes dans une élite nombreuse et cul
nscience humaine ». Pareillement France serait un moment de la chaîne littéraire , il maintient quelque chose, il apporte peu. L’af
xxe  siècle, il n’est sorti qu’un créateur de mouvement dans l’ordre littéraire et moral, Péguy, et que le péguysme c’est le proc
cité dans l’État, c’est une renaissance catholique et des conversions littéraires retentissantes, parfois singulières, celle de Bru
iquement, dans l’affaire Dreyfus, est donc pour les idées et l’esprit littéraires un plus mauvais terrain que le plan de vérité org
ienne, avant 1914, pour équilibrer par des vitamines à elle les idées littéraires de Barrès, c’est probablement Jean-Christophe, et
man Le roman après 1885 témoigne d’une décroissance de la création littéraire , ce qu’il exprima d’ailleurs d’une manière très p
e habitude du journal. Il lisait peu et ne subissait aucune influence littéraire . N’ayant écrit d’abord que pour lui, sans souci d
tous, une sorte de décompression physique. Il dépasse la personnalité littéraire de Loti pour vibrer avec l’immatérialisme qu’appo
influences, Loti n’en a exercé, si ce n’est en excitant des vocations littéraires chez les marins. Il reste seul, très simple, acco
, dans les Essais de psychologie, au maniement des idées complexes et littéraires . Tous deux disciples de Taine, Zola en a pris ce
cela son apparition, sa date (1889), son succès, forment un événement littéraire capital. Ils marquent l’entrée des idées et des s
des systèmes dans le roman courant. Le Disciple a ajouté, à ce genre littéraire , de la pensée et du poids, il a enrichi son regis
trique. Mais cela importe peu. Nous ne lui demandons que l’impression littéraire , l’appareil et non l’effet de la conviction. Tain
ncore connu des valeurs traditionnelles, héritées, des portefeuilles, littéraires et autres, de père de famille. Par son style, ses
s les valeurs d’intelligence. En 1889, Anatole France, alors critique littéraire au Temps, rencontrait chez Mme de Caillavet le ma
ière de Somme du dilettantisme érudit, et l’alexandrinisme des salons littéraires juifs de la fin du xixe  siècle. Le style seul pe
oust. M. France, lui, n’a été en rapports qu’avec leur maître d’hôtel littéraire , Arthur Meyer. D’ailleurs on peut très bien créer
ittérature française, mais comme la plus rayonnante des personnalités littéraires de l’Europe. Il le devait d’abord à la valeur de
cilite, évidemment aussi, la vitalité ordinaire et moyenne d’un genre littéraire . On s’en rendra compte par la multiplicité des br
a multiplicité des branches que forme pendant ces trente ans le roman littéraire . La Tradition naturaliste. Le « Naturalisme
e (1906) et après la guerre Francis Carco. Les hasards de l’évolution littéraire et les idées reçues de l’usager du roman font que
gtras et un Poil de Carotte, c’est un tour de force d’expérimentation littéraire comme l’expérience qui convertit en liquide l’air
n observateur à l’œil clair et dur qui vit en parasite, en exploiteur littéraire et en critique social dans une famille bourgeoise
chez les Goncourt et chez Loti. Il est lié, lui aussi, à notre relief littéraire . En comparant ici Renard aux Goncourt et à Loti,
Suisse protestante. Chez Gide comme chez Barrès on trouve un élément littéraire capital qui n’existe pas du tout chez Jules Renar
sion et d’une campagne en Afrique, reste un livre témoin du mouvement littéraire catholique qui a suivi la séparation de l’Église
ur Jean-Christophe, aujourd’hui délaissé, en partie parce que l’œuvre littéraire considérable qui a suivi (Colas Breugnon, l’Âme e
. Ici encore, il y aurait lieu à une carte ou plutôt à un planisphère littéraire où ne seraient point seuls Robert Randau pour l’A
fut un grand critique dramatique, échoua remarquablement en critique littéraire . La monnaie de Sainte-Beuve. À la mort de S
er. Pontmartin était un gentilhomme comtadin, légitimiste en critique littéraire comme ailleurs, qui ne manquait pas de verve, enc
rature classique établie sur des valeurs catholiques, ce point de vue littéraire a fini par devenir chez Brunetière un point de vu
i par devenir chez Brunetière un point de vue dogmatique. Ce critique littéraire a donné le premier exemple d’une conversion litté
e. Ce critique littéraire a donné le premier exemple d’une conversion littéraire  : converti de Bossuet, comme il y a des convertis
essivement réactionnaire. C’est un type — un personnage du Landerneau littéraire à la manière substantielle dont on est dans Balza
hez Brunetière nous fassent oublier qu’il a été longtemps le critique littéraire courant de la Revue des deux mondes. Il a dû par
r ne contribue pas à les faire relire. Mais ils ont habitué l’opinion littéraire à penser par générations. Avoir vingt ans en 1870
ans plus jeunes, ont été formés par les mouvements et les révolutions littéraires postérieures à 1885. Voilà la seule génération no
naissance du théâtre classique, en ne l’étudiant plus du point de vue littéraire , mais du point de vue de la technique dramatique.
ntements de Richepin et d’Ohnet restent des chefs-d’œuvre du pamphlet littéraire , à mettre à côté du Pontmartin de Sainte-Beuve. S
oût, ont été effarouchées et bousculées de plusieurs côtés : histoire littéraire , critique des essayistes et des moralistes, retou
ssités et habitudes du journalisme, esprit de révolution. Histoire littéraire . L’histoire littéraire a toujours eu partie li
rnalisme, esprit de révolution. Histoire littéraire. L’histoire littéraire a toujours eu partie liée avec la critique littér
. L’histoire littéraire a toujours eu partie liée avec la critique littéraire , le principal monument de Sainte-Beuve est une œu
raire, le principal monument de Sainte-Beuve est une œuvre d’histoire littéraire , Port-Royal. Et Brunetière a été à l’École Normal
était dans sa critique : un excitateur d’idées en matière d’histoire littéraire . Dès la fin du xixe  siècle, le meilleur élève de
française, une place à la Cousin, il institua un chantier d’histoire littéraire méthodique, qui a provoqué, d’abord chez lui-même
ançaise. En faveur à l’École Normale et à la Sorbonne, cette histoire littéraire attachée à l’inventaire et à la recherche de déta
erme péjoratif de lansonisme. Entre les nouvelles méthodes d’histoire littéraire et la défaillance de la critique de jugement et d
sans celui des mœurs, des hommes, de la vie ? À une critique purement littéraire , dans le pays de Sainte-Beuve, il manquera toujou
oit en liaison avec une époque. Le génie immanent de notre géographie littéraire donne exactement à Gourmont le climat de 1889, l’
au sens de Montaigne, des essais. Les cinq ou six volumes de critique littéraire de Gide, sont pris dans un bloc multiforme et nua
itique de nourritures. Critique de Nourritures. Les nourritures littéraires , dans le sens ou Gide a écrit les Nourritures ter
l et nécessaire que cette recherche et cette technique de nourritures littéraires dépassât l’individu, dégageât une force d’institu
son influence limités. Le premier plan non dans la critique purement littéraire , mais dans cette critique générale par laquelle l
is dans cette critique générale par laquelle le détail de la critique littéraire est renouvelé et commandé, appartient d’un côté à
la manière de Chateaubriand. Comme il n’a guère apporté à la critique littéraire que quelques intuitions, il n’y a pas lieu d’en t
e. Tout autre fut le rôle de Maurras. Il fut pendant dix ans critique littéraire de métier, recenseur de livres et d’idées. L’affa
une Littérature d’abord ! Maurras a même été, en matière de critique littéraire , le seul écrivain de son temps qui ait vraiment f
e contribuer à une restauration. Du point de vue de la seule critique littéraire , on ne saurait comparer en importance l’influence
de la Quinzaine en qui l’on puisse reconnaître une œuvre de critique littéraire pure. Et cependant, Péguy et l’équipe des Cahiers
a fonction si vivante que remplit dans la critique et dans l’histoire littéraire , pendant les dix ou douze premières années de l’a
ées de l’après-guerre, l’abbé Bremond, prêtre sourcier des épaisseurs littéraires . L’Histoire littéraire du sentiment religieux res
’abbé Bremond, prêtre sourcier des épaisseurs littéraires. L’Histoire littéraire du sentiment religieux reste au xxe  siècle la se
Que l’esprit de la critique vivante, la familiarité avec les valeurs littéraires d’autrefois, d’aujourd’hui et même de demain, aie
vocation. Critique journaliste. Toute une partie de la critique littéraire serait aussi bien nommée du nom de chronique, ou
’on veut, de critique chronique. La critique est celle de l’actualité littéraire et des livres nouveaux. C’est un chapitre du jour
oujours eue. La retraite de la critique universitaire vers l’histoire littéraire a tourné automatiquement au bénéfice du journalis
e de profession. La place que Paul Souday prend donc dans la critique littéraire , tient dès lors à des raisons, à des fonctions, a
d’autonomie dans la République des Lettres ? Les disputes proprement littéraires , les disputes où l’accent était mis sur la littér
idées, les jardins d’Académus, les terrains de sport pour les équipes littéraires , mais la banlieue industrielle, la lutte finale,
se du concept de littérature. Mais cette crise était encore une crise littéraire . Comme en 1830, en 1850, en 1885, subsistait le v
n 1830, en 1850, en 1885, subsistait le vieux concept des révolutions littéraires en isme. Il n’y a plus aujourd’hui de révolutionn
ns littéraires en isme. Il n’y a plus aujourd’hui de révolutionnaires littéraires , il n’y a que des littérateurs révolutionnaires,
xe dans la République française des Lettres, le concept de révolution littéraire . La critique littéraire pure manque dès lors de m
ançaise des Lettres, le concept de révolution littéraire. La critique littéraire pure manque dès lors de matière actuelle, de gran
ttitudes en faveur dans la théâtrocratie française : type d’existence littéraire qui commence déjà avec Rousseau, prend tout son é
héritées, et, plus précisément, de l’héritage, affecté d’un exposant littéraire et mystique, et qui dégage un rayonnement indéfin
n’eût pas été très loin : Barrès en eût mal tiré une grande carrière littéraire , et eût vite pris figure officielle d’ancien jeun
ation de la Lorraine. Thèses lorraines et françaises. L’origine littéraire de la Lorraine barrésienne est tirée du Tableau d
, ensuite, il développe, il annexe, il aménage une admirable carrière littéraire . Il sait populariser ses idées sans trop les vulg
sauf le couple Verlaine-Rimbaud, ils ne sont pas constitués en groupe littéraire . Ils n’existent que chacun à part ; ils représent
quelques antennes, avancée vers le bord irrespirable de l’atmosphère littéraire . Et voici que le grêle recueil, les deux mille ve
r consciemment ou inconsciemment un recommencement absolu de la chose littéraire , il était naturel qu’une place parmi eux fut occu
sé par les Illuminations et la Saison les colonnes d’Hercule du monde littéraire . Après tout, cette géographie est vraie. Corbi
stre. Avec lui comme avec les quatre autres une limite de la création littéraire est touchée, — hyperbole ! Hyperbole. Litté
en 1890, quand paraît dans l’Écho de Paris, l’Enquête sur l’évolution littéraire de Jules Huret. Après 1902 on se demande ce qui v
ne laissent à envier aucune des époques antérieures. Enfin les écoles littéraires nouvelles de roman et de poésie aspirent à conqué
emps et pour les mêmes raisons qu’Anatole France. Celui de l’histoire littéraire , qui a de quoi le reclasser. Que Rostand comme Fr
e. Il a demandé cette classe d’abord à la rhétorique, soit à un style littéraire , dont la fabrication pénible fait regretter Scrib
ituations signifiantes, action réelle, mots justes ou profonds, style littéraire , et parfois d’ailleurs plus littéraire que nature
mots justes ou profonds, style littéraire, et parfois d’ailleurs plus littéraire que naturel. Les deux aînés de cette génération d
ait aussi original de femme est donné non plus du tout par des moyens littéraires , mais par des moyens de pure technique dramatique
gazette fondée par Marcelin, laquelle eut jusqu’en 1914 une existence littéraire . (N’oublions pas qu’elle avait été inaugurée par
aire, qui mériterait un narrateur plus qu’aucune des vies parisiennes littéraires de son temps. D’où une électricité suffisante pou
e d’une génération neuve, et Vingt ans en 1914 aurait dans l’histoire littéraire un sens, comme Vingt ans en 1820. D’ailleurs, plu
le noterons que pour mémoire et à titre de synchronismes. En matière littéraire , ces faits d’ordre politique fonctionnent et infl
modernisme, introduit par les Goncourt pour exprimer une forme d’art littéraire , employé par les théologiens pour désigner une fa
c’est qu’il s’agit bien, surtout pour le surréalisme ; de mouvements littéraires , qui s’expriment par une littérature, où il y a c
dans des révolutions politiques, s’exprime en France sous des formes littéraires . La France est le pays où non seulement un état l
es formes littéraires. La France est le pays où non seulement un état littéraire , mais l’État littéraire, la République des Lettre
a France est le pays où non seulement un état littéraire, mais l’État littéraire , la République des Lettres, existe, où la littéra
. Cette génération française n’a pas eu en Europe la grande influence littéraire et intellectuelle qu’avaient exercée les deux der
re) l’ait orientée vers une réparation de ce genre. Un des phénomènes littéraires les plus remarquables de la guerre fut en effet l
urent en première ligne, partagèrent l’heure et le destin de l’active littéraire , comme faisaient d’autre part sur le front les te
d’ordre technique : elles n’ont pas eu encore toutes les conséquences littéraires qu’elles comportaient, ce qui est d’ailleurs conf
une des grandes inventions du xixe  siècle n’ait marqué sur une œuvre littéraire à la manière dont ont marqué, par exemple, sur la
ourné court. Mais il faut regarder plus loin, considérer l’atmosphère littéraire plutôt que la réalisation littéraire. Or, c’est u
us loin, considérer l’atmosphère littéraire plutôt que la réalisation littéraire . Or, c’est un fait que le corps a tenu une plus g
on disait dans le droit ancien, en précaire, et singulièrement la vie littéraire . Les trois Moments d’après 1914. Nous avons
avons remarqué qu’après quinze ans en moyenne toutes les générations littéraires depuis 1789 ont passé par un tournant, une crise,
rre et l’après-guerre immédiate, jusqu’en 1923 environ, — l’inflation littéraire jusqu’en 1930, — la déflation littéraire depuis 1
1923 environ, — l’inflation littéraire jusqu’en 1930, — la déflation littéraire depuis 1930 ; soit la défense, l’expansion, la cr
mences dont on espère tant. À tort peut-être : en effet, la sélection littéraire ne sera pas une sélection de qualité, une sélecti
ais le Directoire avec une littérature. Leur fortune dans l’histoire littéraire dépendra de ce qui les aura suivies. Or ce Direct
’a malheureusement pas été suivi d’un Consulat. Dès 1930 la déflation littéraire suit les autres déflations, et comme les autres e
lle signifie restriction. Les pessimistes parlent de grande pénitence littéraire . Durera-t-elle ? La littérature peut fort bien êt
nt sa naissance, avec ses pères éventuels. Les bureaux de recrutement littéraire peuvent se préoccuper de cette situation au même
ecrutement militaire. De quelque côté que nous abordions la situation littéraire de la génération qui n’a pas fini son bail, nous
dées-mères. La production des idées-mères, sous forme éloquente et littéraire , est la fonction centrale de là littérature franç
l’idée-mère du nationalisme. Ces idées-mères avaient eu moins d’éclat littéraire , mais plus de rayonnement extérieur qu’au cours d
ion politique. Elles n’y ont pas trouvé d’expression philosophique et littéraire . La carence de la grande littérature d’idées est
. Le seul livre d’idées qui ait depuis la guerre comporté un véhicule littéraire et une influence, c’est la Trahison des clercs, d
dérations, qui était l’œuvre d’une vie et qui représente une carrière littéraire et académique, l’histoire des Sorel, des La Gorce
et à l’indépendance. La révolution qui s’est produite dans les mœurs littéraires , la faveur que le public a montrée aux récits his
et historiens de droite, fait un des traits remarquables de la carte littéraire . Le succès des écrivains de droite — Bainville, G
mond Jaloux. La curiosité d’Henry Bidou est œcuménique et la critique littéraire n’en forme qu’une province. Non la favorite cepen
i conviennent à leur genre. Suarès est un maître original du portrait littéraire qu’il obtient par des touches et des remarques co
colorées. Alain ne concerne qu’incidemment mais fortement la critique littéraire dans ses propos. Et son « Je remarque que » peut
sophique ait joué ici une partie du rôle que remplissait la formation littéraire dans la critique de 1900. Jacques Rivière était d
Jean Guéhenno se préoccupent de critique sociale plus que de critique littéraire . Mais par là même, l’auteur de Carnaval est mort
avait commencé, dans l’esprit du communisme, une révision des valeurs littéraires bourgeoises, à laquelle le matérialisme historiqu
t Vautel, le petit pain La Fouchardière, la flûte Audiat. La critique littéraire des journaux nous offre naturellement une prise p
humaniste, la référence aux classiques, la solidarité avec la chaîne littéraire française. Une fonction et une tribune comme cell
ne se ressemblent pas, mais s’ils n’appartiennent pas au même climat littéraire , ils figurent dans la même équipe, portent la mêm
eau, de ce Rouge et Noir, qui sont une des caractéristiques du climat littéraire français : elles se croisent. Le sens planétaire
garde de le laisser tomber. Barrès jouait alors un rôle comme patron littéraire des combattants. Il offrait à la génération nouve
ançais le plus célèbre, il faut en voir une des raisons dans ce décri littéraire et intellectuel de la laïcité, qui a suivi étrang
du Sud-Ouest, et de leurs drames intérieurs. On imaginerait une carte littéraire de la France où chaque grande région aurait droit
vers l’amont. Cela tient toujours au déséquilibre actuel de la durée littéraire . La hâte avec laquelle, la trentaine à peine atte
u généralement de plaquettes, qui témoigneront de lui dans l’histoire littéraire . Mieux, on en peut abstraire dès maintenant la li
Depuis celle de 1789, qui avait André Chénier, toutes les générations littéraires françaises ont eu leur ou leurs grands poètes. La
e oratoire. Les livrets en prose de Fargue ont fonctionné dans la vie littéraire de 1930 exactement comme des poésies. La vocation
uvé sa voie en intéressant le grand public aux déformations des mœurs littéraires dans Vient de paraître, des mœurs tout court dans
ader littérairement tout ce qu’il a touché. Il a sans doute un avenir littéraire . Il n’a en 1936 de présent qu’antilittéraire. Nom
ées, comme l’Armana Prouvençau ! Quant à la transposition d’une œuvre littéraire , d’un roman, d’un poème, et même d’une pièce de t
21 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DE LA LITTÉRATURE INDUSTRIELLE. » pp. 444-471
a encore empiré : on y peut voir surtout un grave symptôme. La chose littéraire (à comprendre particulièrement sous ce nom l’ense
ent pas péri ; on pouvait espérer dans un ordre renaissant une marche littéraire satisfaisante au cœur et glorieuse. Mais voilà qu
e ou plutôt de la célébrité, de s’amalgamer intimement avec l’orgueil littéraire , de se donner à lui pour mesure et de le prendre
, tout en se faisant fantastique comme lui ; le démon de la propriété littéraire monte les têtes, et paraît constituer chez quelqu
c toute l’estime qu’inspirent de semblables travaux, l’entière gloire littéraire d’une nation n’est pas là ; une certaine vie même
sous leur première forme, de maintenir leur tribune philosophique et littéraire , en continuant, par quelques-unes de leurs plumes
e d’abus et une organisation purement mercantile qui fomente la plaie littéraire d’alentour et qui en dépend. Une première restri
en se résigner aux habitudes nouvelles, à l’invasion de la démocratie littéraire comme à l’avénement de toutes les autres démocrat
sion de la presse dite à quarante francs, les conséquences morales et littéraires n’en aient pas été présentées avec vigueur et net
(et en réduisant toujours notre point de vue), c’est que la moralité littéraire de la presse en général a baissé depuis lors d’un
suivrait le contre-coup croissant et désordonné de ce mauvais régime littéraire . L’exigence des auteurs en vogue augmente et souv
nquerrai moins de son objet positif et financier que des conséquences littéraires probables et de certains abus (il s’en glisse par
cité ? Je m’étais figuré toujours, pour ce qu’on appelle la propriété littéraire , quelque chose de plus simple. On écrit, on achèv
omie politique bien élémentaire et bien mesquine en fait de propriété littéraire  ; elle doit faire pitié à bien des illustres ; il
ne surface commerciale. Notre chétive et frugale théorie de propriété littéraire n’a qu’un avantage : tant qu’elle a régné dans le
ociété des Gens de Lettres nous paraît recéler d’autres inconvénients littéraires , si elle n’y prend garde. Dans de telles associat
en font partie l’entrée dans la carrière. Mais où sont les conditions littéraires et les garanties de l’admission ? Tout le monde p
on ne reçoit que des ouvriers faits et sur preuves ; mais, en matière littéraire , qui décidera ? Voilà donc une Société qui recevr
tances décisives, de rappeler et de maintenir devant cette démocratie littéraire les vrais principes de l’indépendance et du goût.
œil peut redresser de lui-même l’illusion. Sa lettre sur la propriété littéraire , que nous avon déjà indiquée, est faite par ce ge
ont très-propres à faire rentrer en lui-même le démon de la propriété littéraire , dont M. de Balzac n’a peut-être voulu, après tou
à l’œuvre dans cette entreprise gigantesque qui s’intitulait l’Europe littéraire , une autre fois dans la Chronique de Paris renouv
22 (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)
[Question] Depuis quelque temps, le xixe  siècle littéraire français semble être l’objet de critiques violent
ntent comme un des plus riches et des plus glorieux de notre histoire littéraire  ? Si on se place au point de vue strictement nati
n en veut et au romantisme, ce romantisme en qui on voit l’expression littéraire de la satanique Révolution française. Je crois bi
re nous-mêmes. Quant à établir un concours posthume entre les siècles littéraires pour les classer selon leur mérite, c’est du péda
Corne d’abondance. Par quoi remplacerons-nous ce siècle de vrai génie littéraire  ? Par le siècle de l’habileté. Nous avions, dans
avons été les témoins. Le siècle de Molière a méconnu le grand siècle littéraire de Ronsard et de Montaigne. Le xixe  siècle lui-m
seul fait que l’on puisse établir un parallèle entre le xixe  siècle littéraire français et les trois autres qui l’ont précédé et
lui seul, il peut faire des champions de race pour toutes les joutes littéraires possibles qui se sont donnés pendant trois cents
serait-il pas le plus beau de nos écrivains ? Je crois que l’aliment littéraire le plus riche gît dans les profondeurs de l’abîme
me vous le dites, le xixe est un des plus glorieux de notre histoire littéraire . Non moins que les précédents, il a contribué à p
t-il danger à ce que les foules soient incitées à mésestimer l’effort littéraire du xixe  siècle français ? Fort peu. Le football
nt, comme une litanie, et sourions. Paul Dermée Le xixe  siècle littéraire français n’est pas le seul à subir les attaques d
prestige et son influence à l’élite universelle. Mais le xixe  siècle littéraire a une multiplicité ample et diverse qui le caract
tiplicité ample et diverse qui le caractérise entre tous. Les sources littéraires sont en effet plus abondantes ; plus nombreux les
ittéraires sont en effet plus abondantes ; plus nombreux les artistes littéraires . Et tous apportent le concours ingénieux de leur
ue, il est permis, logiquement, de l’espérer. Léon Frapié L’art littéraire a pour objet la recherche de la beauté suprême, e
l’amour a protesté contre la haine. Il y aura toujours des évolutions littéraires , parce que la souffrance, la haine, la guerre, la
il y a mille formes de protestation contre elles. Mais les évolutions littéraires ne pourront se faire qu’en respect de la formule
ct de la formule d’amour. Le xixe  siècle serait donc le grand siècle littéraire , le siècle de base définitive. Le xixe  siècle li
rand siècle littéraire, le siècle de base définitive. Le xixe  siècle littéraire français est un grand siècle comme le xviiie , le
de réaction. Cela suffit pour infirmer leur opinion. Le xixe  siècle littéraire français est admirable. C’est le grand siècle de
(Extrait d’Excelsior) « Si on se place au point de vue strictement littéraire , y a-t-il intérêt ou danger à vouloir diminuer le
res, ce siècle-là n’a-t-il pas, par une confusion singulière de l’art littéraire et de la politique, des préoccupations de l’espri
’accord avec l’opinion commune en pensant que nos plus grands siècles littéraires sont le xviie et le xixe , qui se complètent et
ulement que la notion de xixe  siècle est conventionnelle. La période littéraire qu’on a réunie sous le nom de romantisme commence
rtions sans précédents le nombre des producteurs et des consommateurs littéraires . Quant au jugement sur la qualité des œuvres, c’e
oulions ou non, d’ailleurs, il nous commande. L’arbre des générations littéraires actuelles est engagé en lui profondément et, si n
aine d’années. Il y a eu, pour des raisons qui n’étaient pas toujours littéraires , une véritable ruée contre le romantisme, ce pelé
esthétique, les chefs-d’œuvre romantiques ont encore pour l’historien littéraire une valeur documentaire de premier ordre sur l’es
Ernest Tisserand Où cela commence et où cela finit-il, un siècle littéraire  ? Qu’est-ce qu’un grand siècle ? qu’est-ce qu’un
e qu’un siècle stupide ? Passe encore qu’on veuille couper l’histoire littéraire en périodes, d’ailleurs inégales, pour la commodi
n, n’aura à user de réprobation ou de reconnaissance envers son élite littéraire , que le jour, dont rien n’annonce l’aurore, où el
afouer en bloc, la plus féconde et brillante époque de notre histoire littéraire . Nous devinons là une volonté réfléchie, prémédit
ez à quel point on est arrivé à confondre la question politique et la littéraire ) ne seraient pas fâchés de faire régner dans les
rocédés et le vocabulaire des politiciens introduits dans la critique littéraire . Ce n’est pas impunément qu’on essaie d’identifie
érieure de toutes ces tendances éparses. À certains moments, le génie littéraire de notre race absorbe l’Europe. Les principales i
chez Barrès, quelle force concentrée et ordonnée dans toute son œuvre littéraire que les dernières générations d’aujourd’hui ne pr
23 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Alcide Dusolier »
temps, pour se classer et réussir. Son livre atteste une sensibilité littéraire des plus rares et qui n’a peut-être pas longtemps
é bon à rien qu’à faire trembler la main qui écrit ? II Propos littéraires et pittoresques [II-III]. [Le Nain jaune, 11 mai
mieux qu’un livre ; c’est la promesse de dix. Il y a, dans les Propos littéraires et pittoresques d’Alcide Dusolier26, trois sortes
ort bien, et qui, plus tard, donneront des œuvres. Il y a le critique littéraire , le moraliste et le romancier. J’ai dit ce que je
le moraliste et le romancier. J’ai dit ce que je pensais du critique littéraire en Dusolier, qui a débuté par un ouvrage intitulé
hiver ! Le romancier ! c’est là la vocation que je dégage des Propos littéraires et pittoresques. Je ne voudrais pas être trop fad
lles pages, comme un Paysage disparu et le Vieux salon, de ces Propos littéraires et pittoresques, que je vous donne et que vous pr
a ici un romancier ! Le moraliste, que j’ai vu aussi dans ces Propos littéraires et pittoresques, où l’auteur tire les petits ridi
24 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. CHARLES MAGNIN (Causeries et Méditations historiques et littéraires.) » pp. 387-414
M. CHARLES MAGNIN (Causeries et Méditations historiques et littéraires .) 1843 Les critiques de nos jours, ceux qui, de
livres du jour par les critiques compétents sont utiles à l’histoire littéraire , et combien, à une certaine distance, il devient
une fin, une manière d’essai ou un pisaller. Jeune, on rêve la gloire littéraire sous une forme plus brillante, plus idéale, plus
très-général, la critique, c’est-à-dire quelque branche de l’histoire littéraire ou de l’appréciation des œuvres. C’est presque to
il ne cessa de vivre à la source de l’érudition et de la connaissance littéraire la plus variée et la plus abondante. Qu’on ne cro
une machine de guerre. On tiraillait sur l’ennemi, sur l’absolutiste littéraire , jusque du haut du balcon de Juliette, et on espé
uge. Je l’ai toujours pensé, pour être un grand critique ou historien littéraire complet, le plus sûr serait de n’avoir concouru e
l de lui-même qu’il cherche à saisir. Dans les figures historiques ou littéraires que tel autre déprime, dans celles qu’il exalte,
Quoi qu’il en soit, pour insister sur un point capital de l’histoire littéraire de ces dernières années, je suis de ceux qui esti
le plus illustre des chefs d’alors. Ce jour-là, une nouvelle question littéraire était posée, ou du moins la précédente ne l’était
e, c’est son organe. Rien n’est plus agréable, comme lecture purement littéraire , que ces assortiments bien faits de mélanges. Ceu
e, pour contenir l’orgueil du flot. Parmi les morceaux d’une histoire littéraire plus lointaine et plus désintéressée, il faut met
urtant si rapprochées. Je disais tout à l’heure que, pour la question littéraire , la révolution de 1830 avait coupé court et chang
si vous voulez. Or cette part, on le sait, était grande dans l’école littéraire d’alors, et j’ajouterai qu’elle avait assez droit
eu ; s’il avait plus de motif, je l’ignore, je n’imagine que le motif littéraire très-suffisant : il attendait patiemment l’heure
partis l’ont loué ou blâmé, selon l’intérêt de leur cause ; la valeur littéraire n’a pas encore été extraite et réduite à son poid
es, en y oubliant, comme par mégarde, ce coin de cocarde, le critique littéraire a voulu sans doute témoigner qu’il avait sur cert
s d’un pli, tout en se séparant d’eux si complétement sur la question littéraire . Dans cette diminution et ce désarroi général de
x critiques, à ceux qui, vraiment dignes de ce nom, voient les choses littéraires avec sang-froid, étendue, et par tous les sens. I
rtain parfum. Marmontel n’est compromis aujourd’hui, dans sa renommée littéraire , que par ses ouvrages de poésie, de théâtre, par
convier à ne pas cesser ; la vérité voilà ce qui l’inspire, la vérité littéraire , le plaisir de la dire avec piquant ou avec détou
25 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Les honnêtes gens du Journal des Débats » pp. 91-101
éorie. C’est la théorie un peu égoïste, il est vrai, de « l’honnêteté littéraire  », et la mise à l’ordre du jour, parmi les critiq
omme déjà nous l’avons dit, de vivre, enfant de la balle politique ou littéraire venu ou trouvé sous le chou de la circonstance, s
ces endormis, leur paraît un affreux tocsin ! Partisans du statu quo littéraire d’aujourd’hui, comme ils le furent jadis d’un aut
ent une théorie « d’honnêteté » contre nous, qui sommes des insolents littéraires , mais, ce qui est plus fort ! ils écrivent, par l
morale et de l’honnêteté, et la littérature… du contraire ? Le monde littéraire , comme tous les mondes, se brise et se classe en
tte apparition de ces derniers temps : — le juste milieu politique et littéraire . Par conséquent, les honnêtes gens de ce système,
mes que des apprentis conservateurs ! À l’identité de leurs doctrines littéraires et à l’ambiguïté de leurs doctrines politiques, o
e Maistre remarquerait avec raison que cette théorie de « l’honnêteté littéraire  » n’est, après tout, qu’un vers de Voltaire délay
trueux », — ce qui est l’honnêteté politique, et non plus l’honnêteté littéraire . Nous ne pouvons suivre malheureusement sur ce te
sonne n’avait dit qu’être évasif dans les questions du bien et du mal littéraire , du bien et du mal moral, — car tout livre pose l
s savions qu’il en était ainsi, et c’est contre ces abjectes coutumes littéraires que nous avons fondé le Réveil… avec de gros mots
26 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VIII. La question de gout ce qui reste en dehors de la science » pp. 84-103
la science25 Supposons scientifiquement faite l’étude des œuvres littéraires qui remplissent une période. Faut-il les placer t
r, puisqu’on a essayé de le contester. Considérons d’abord les œuvres littéraires dans le temps. Est-il possible de mettre sur la m
at, de déclin, de renaissance, etc. Considérons maintenant les œuvres littéraires dans l’espace. Est-il possible d’assigner le même
s ! Il existait un ensemble de règles convenues, un système de dogmes littéraires , un code officiel du beau. On n’avait qu’à en app
indiquer bravement ce qui constitue à son avis la valeur d’une œuvre littéraire . Il doit se faire un principe de jugement et de c
t donc ramené à cette nécessité : tirer de l’examen direct des œuvres littéraires le moyen de les classer. §. 4. — La difficulté es
ins n’ont pas craint d’émettre, alors que l’autorité, même en matière littéraire , s’affirmait avec énergie. Molière disait28  : « 
e n’avoir laissé de côté aucune œuvre qui ait marqué dans l’évolution littéraire . § 5. — La première méthode qui s’offre à lui con
stres devanciers. Un second procédé pour évaluer le mérite des œuvres littéraires , procédé qui confine au précédent, consiste à sui
s moyens plus précis et plus directs. § 6. L’appréciation d’une œuvre littéraire doit reposer sur l’étude approfondie de cette œuv
e cette tentative pour opérer une première sélection parmi les œuvres littéraires  ? A cette formule, autour de laquelle nous n’avon
our de laquelle nous n’avons cessé de tourner : Il y a pour une œuvre littéraire (à ne considérer que ses qualités intérieures) ci
poème où les vers sont durs et boiteux ? Peut-on concevoir une œuvre littéraire sans un minimum de sensations, de sentiments et d
», telle est, à mon avis, la qualité essentielle qui fait d’une œuvre littéraire un tout organique et vivant et qui en constitue l
’imposent à tout écrivain et qui se limitent l’une l’autre. Une œuvre littéraire (cela ressort de sa nature est chose à la fois in
es, tendances, aspirations idéales sont le fond vivant de toute œuvre littéraire . Une œuvre littéraire est donc essentiellement ex
ions idéales sont le fond vivant de toute œuvre littéraire. Une œuvre littéraire est donc essentiellement expressive de la vie et
orien de la littérature d’avoir le sentiment vif et affiné des choses littéraires  ; qu’elle supprime par suite, dans ses jugements,
la méthode que nous avons indiquée pour mesurer la valeur d’une œuvre littéraire est un secours qui n’est point à dédaigner. Elle
l’École des femmes. 29. Préface de Bérénice. 30. E. Caro. Variétés littéraires , p. 299. Voir aussi Taine, l’Idéal dans l’art, p.
27 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110
Nisard I Études de critique littéraire  ; Études de littérature et d’histoire [I-IV]. [L
rien moins que les deux volumes que voici : — les Études de critique littéraire , — les Études de littérature et d’histoire, — pou
n, le gaspillage ; parce qu’il s’était rangé du côté de la conscience littéraire contre les succès à tout prix et au rabais ; parc
ment, de la pruderie universitaire. M. Nisard n’était qu’une bégueule littéraire qui se révoltait, rien de plus ! Et qui se révolt
nant et le plus doux, le plus habile à découvrir la cause des erreurs littéraires , mais l’homme du monde qui pesait le moins sur sa
s volumes d’aujourd’hui, dont l’importe le titre d’Études de critique littéraire , il m’est impossible de reconnaître et de consent
son histoire. Ainsi encore, si, lynx malgré lui, il voit les défauts littéraires , comme dans le livre de M. Floquet sur Bossuet, i
u voyage. Disons donc que M. Nisard est un professeur attique du vrai littéraire , et non pas un critique en réalité. Il voit le ma
vre ! III Des chefs-d’œuvre d’analyse, de sagacité, de dentelle littéraire . Lisez son discours à Alfred de Musset, son disco
vient le plus sous la plume de M. Nisard. Dans ces Études de critique littéraire , à propos de l’autorité, des deux morales, et par
et sa morale acceptés résolument par l’auteur des Études de critique littéraire et des Études de littérature et d’histoire, voilà
e la conscience n’impliquait la fermeture de l’esprit à aucune notion littéraire , et que l’attache aux principes — et à tous les p
a Critique un simple naturaliste sorti des pieds de Goethe, le Brahma littéraire de ce temps, il n’aurait, certes ! pas écrit, dan
doute, qu’aient encore inspirées ces grands hommes, car qui n’est que littéraire n’aura jamais le sens réel et profond d’hommes pa
st un critique, même quand il l’est le plus. Dans ses écrits les plus littéraires , ce n’est pas la grammaire, ce n’est pas même les
é le charme parce qu’il n’était pas une catin, mais une honnête femme littéraire , et qui a rencontré le préjugé dans toutes ses vo
s, il y était interprété et discuté, et ceux qui s’occupent de choses littéraires parlaient de cette singulière publication faite s
es ait confiées à quelqu’un qui en a fait ces prétentieuses élégances littéraires mêlées aux vilains et méchants propos de ce volum
océdé de corsaire ! Oh non ! certes pas ! C’est du style parfaitement littéraire , d’un mérite fort mince, il est vrai, mais après
ve le beau travail de M. Nisard, qui démontre si bien que la Critique littéraire , quand elle entre dans l’homme par ses œuvres, es
28 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265
l’histoire complète de la Restauration, ce n’en ôtait que l’histoire littéraire  : mais l’histoire littéraire d’une époque, c’est
stauration, ce n’en ôtait que l’histoire littéraire : mais l’histoire littéraire d’une époque, c’est sa pensée, et qui tient la pe
cette rondeur de discussion qui caractérisent aujourd’hui l’histoire littéraire qu’il publie. Sa conscience lui a porté bonheur,
, et d’abord à la conception même du livre qui, avant tout, veut être littéraire et garder la fidélité de son titre, ensuite à ces
t-on ? un homme pareil, qui tient une si grande place dans l’histoire littéraire et politique d’un temps où la littérature et la p
plutôt qu’écrits dans un style sans sincérité, n’a plus qu’une valeur littéraire assez chétive pour ceux qui s’occupent sérieuseme
anime donc quelque part, et se met à vivre, comme dans cette histoire littéraire de la Restauration, par exemple, avec une intensi
ence de ces principes religieux qui importent plus, que l’originalité littéraire , et qui, si rare qu’elle soit dans notre temps, s
rme dix-huit ans d’édifications et de renversements philosophiques et littéraires , cette période, la plus importante et la mieux re
n livre rude et fort qui serait allé au fond des hommes et des choses littéraires que le gouvernement de juillet a vus naître et a
, il y a là un parti pris ou un mot d’ordre. Vous cherchiez un esprit littéraire , occupé de choses littéraires, et vous ne trouvez
un mot d’ordre. Vous cherchiez un esprit littéraire, occupé de choses littéraires , et vous ne trouvez plus que le soldat d’un parti
e livre, en effet, s’annonçait comme une large composition d’histoire littéraire et de critique, dominée par une philosophie, — ou
eil de la pauvreté « de ne juger la littérature qu’avec des doctrines littéraires  ». Des doctrines littéraires ne se font pas toute
ger la littérature qu’avec des doctrines littéraires ». Des doctrines littéraires ne se font pas toutes seules. Elles dépendent de
xplique rien, car la Révolution de Juillet, qui n’a eu sur les choses littéraires qu’une influence de seconde ou de troisième porté
onde ou de troisième portée, est elle-même congénère de la révolution littéraire qui l’a suivie. Ce sont là deux faits semblables
en de toute cette métaphysique. Homme politique avant d’être un homme littéraire , journaliste, c’est-à-dire improvisateur, il est
as un maître, en savoir pourtant un peu plus long que le premier venu littéraire , il faut une personnalité. Quelle est celle de M.
tés, brille d’une lueur sombre et dure au premier rang des puissances littéraires de son époque. Il l’oublie. C’est peut-être rancu
29 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306
d. La Race et le Terroir. Anthologie des Poètes du Clocher. Mouvement Littéraire Provincial. Cahors, Petite Bibliothèque Provincia
Romans. Au Mercure de France (1896-1906). Charles Maurras. Chronique Littéraire La Gazette de France, et Littérature, Revue Encyc
. 2 vol. 1900 et 1901, Plon-Nourrit, in-18. J. Ernest-Charles. La Vie Littéraire . Revue bleue (1902-1906). Georges Casella. Chroni
a Vie Littéraire. Revue bleue (1902-1906). Georges Casella. Chronique Littéraire . Revue illustrée (1903-1906). Ernest Gaubert. Par
ente. Soc. du Mercure de France, 1897. — Remy de Gourmont. Promenades Littéraires . — Promenades Philosophiques, 2 vol. Soc. du Merc
ntimental. Mercure de France, 1899. — J. Ernest-Charles : Les Samedis Littéraires , Perrin, (1re et 2e série), 1903, 1904. Sansot et
âtre des Latins, Figaro, 2 janvier 1902. — Georges Casella. Chronique Littéraire . Revue Illustrée, 1er août 1904. Iconographie :
s études religieuses, 20 octobre 1901. — Ch. Le Goffic : Le Mouvement littéraire , Revue Universelle, 16 novembre 1901. — A. Lacuzo
dhomme. Testament Poétique. A. Lemerre, in-8º. — Émile Faguet. La Vie Littéraire , Revue Bleue, 18 mai 1901.   Bouchaud (Pierre de
ance Latine, La Plume, etc… À consulter. — J. Ernest-Charles. Samedis Littéraires , Sansot et Cie, in-18, 1905 (3  série).   Brique
ue des Revues, Miroir de modes, Nouvelle Revue, Annales politiques et littéraires , etc…   Canudo (Ricciotto) né à Gioja-del-Colle
, Barbey d’Aurevilly, George Sand et Flaubert). — Documents, critique littéraire . — Le Bon Article. — Le Subterfuge, en collaborat
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30 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391
M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. Lundi 25 février 1850. Le 11 de
l’amitié. M. de Féletz me représentait en perfection le galant homme littéraire . Resté le dernier survivant de la génération d’éc
radition nous a entretenus mainte fois des beaux jours de la critique littéraire à cette époque du Consulat et de l’Empire ; on re
ticles de variétés, les mêmes feuilletons, et sur les mêmes questions littéraires , prises du point de vue où elles intéressaient si
, moins érudit qu’aujourd’hui ; mais quant à l’ensemble des questions littéraires , chacun y prêtait plus d’attention, on s’y intére
t l’ordre politique se répare et reprend sa marche régulière, l’ordre littéraire tend à se mettre en accord et à suivre de son mie
00, après le Directoire et sous le Premier consul, on eut en critique littéraire la monnaie de Malherbe et de Boileau, c’est-à-dir
rivains distingués dont nous avons à parler ; il s’agit des écrivains littéraires du Journal des débats d’alors. Vers 1801, cette f
politique, la philosophie étaient en jeu dans les moindres questions littéraires . Mais, aux abords de l’Empire, toute cette ardeur
, mais des plus simples réflexions politiques, il développa sa partie littéraire , qui devint désormais le principal ou plutôt l’un
hef par ordre supérieur, conserva à leur poste les habiles rédacteurs littéraires , et leur adjoignit Hoffman. C’était un auxiliaire
stés de loin associés dans le souvenir comme représentant la critique littéraire sous l’Empire : Geoffroy, Dussault, Hoffman et M.
de Navarre et au collège Mazarin, il travaillait de plus dans L’Année littéraire . Il y rendit compte du Voyage d’Anacharsis, et av
livre moderne qu’il ait lu. En général, dans ses articles de L’Année littéraire , il visait plus à la justesse qu’au piquant. Il é
lle-même qu’un roman de ce genre. On n’est jamais entré dans le monde littéraire avec moins de respect pour les grands noms de la
ors, ne fait pas faute. C’est énerver, prétend Geoffroy, la critique littéraire que d’aller chercher des circonlocutions pour exp
rs de sa rhétorique. Ses articles, recueillis sous le titre d’Annales littéraires , se laissent encore parcourir agréablement, ou du
M. de Féletz, en vieillissant, arriva tout naturellement aux honneurs littéraires . Le genre de critique qu’il représentait fut, pou
31 (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32
Le « Décadent » : Unité apparente du mouvement littéraire À l’époque du Décadent, il y eut, parmi les é
Hugo et de ses imitateurs, et pour refouler à l’égout les déjections littéraires de M. Émile Zola et des Naturalistes. Poètes et p
ts et les Symbolistes. Les Décadents Presque tous les critiques littéraires ont constamment confondu les Décadents avec les S
este de l’Humanité. « Incorrigible parnassien au début de sa carrière littéraire , il passa vite au Décadisme où l’on faisait plus
lent comme un écueil à tous les vents de l’opinion. « Au point de vue littéraire , il suit la recette de Mallarmé, accolant aux mot
cilité avec laquelle il accommode ses théories aux différentes écoles littéraires où il passe successivement. On se souvient qu’il
on sa pittoresque expression, est plutôt une « caserne » qu’une école littéraire . Il va faire paraître prochainement, dit-on, Le P
fait opposés. J’ai autrefois tracé de lui, dans La Plume, un portrait littéraire dont je reproduis les passages suivants : « Quel
u « Pèlerin passionné » Ce banquet marque une date dans l’histoire littéraire de notre fin de siècle et surtout dans la vie de
Aurier n’hésitèrent pas à fonder le Magnificisme, sorte de romantisme littéraire et mystique, négateur de la Science, plus rétrogr
qu’il se faisait un jeu de laisser passer sous son nom dans La France littéraire des articles dont il ne connaissait ni les termes
é tel qu’on le pratiquait chez les Grecs. Voilà les principales idées littéraires , philosophiques et sociales que préconisent les a
phistique, bourgeois. Le Romanisme n’a que les apparences d’une école littéraire  ; au fond il n’y a rien — qu’une préoccupation me
it plus de bruit avec des cartouches de dynamite qu’avec leurs œuvres littéraires . Les plus connus sont : Louise Michel, Kropotkine
evue presque toutes les sectes qui se disputent le pas sur l’asphalte littéraire . Elles sont à peu près exclusivement composées de
dente avaient tué la littérature et en étaient arrivés à ne qualifier littéraires que les œuvres de phraséologie pure caractérisées
e peut pas dire que cela soit vrai pour l’heure présente. Cette école littéraire n’a pas toute l’homogénéité désirable ; elle en e
he. C’est le chaos, c’est la fermentation des idées, c’est l’anarchie littéraire . Mars 1892.
32 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DIX ANS APRÈS EN LITTÉRATURE. » pp. 472-494
peut saisir, déterminer et achever. Ne sommes-nous pas, sous l’aspect littéraire et moral, à l’un de ces moments dont il y aurait
moments dont il y aurait à tirer parti ? On dirait que le tempérament littéraire de l’époque sommeille, attend, se refait sourdeme
ces dix dernières années. Il semble qu’après dix ans les dispositions littéraires se rejoignent plus qu’elles n’avaient fait dans l
deur et la rapidité de moins, on a l’expérience de plus. Le mouvement littéraire de la Restauration était au plus plein de son dév
, et ceux qui ressaisissent aujourd’hui de bons éclairs d’une ferveur littéraire longtemps ailleurs détournée, tous ne sont pas si
uarante ans à peu près : grand âge climatérique pour les tempéraments littéraires comme pour les autres. Cela rend possibles bien d
e soi et la considération définitive qu’on ménagera à ses vieux jours littéraires , dépendent beaucoup de la façon dont on va se com
e tout à fait considérables du mouvement historique, philosophique et littéraire , aux dernières années de la Restauration, MM. Gui
conséquences sévères. Mais la première condition de toute communauté littéraire , c’est l’égalité morale, toute part faite à la su
ans laquelle le choix de l’expression, le soin du détail, quelque art littéraire enfin, se joindraient à toutes les veines délicat
 ; mais de toutes ces nefs restantes, de tous ces débris d’espérances littéraires et de naufrages, n’y aurait-il donc pas à refaire
ême de ces débordements et brigandages qui ont rendu le reste du pays littéraire inhabitable, qui ont refoulé et rapproché les hon
les rois s’en vont, il ne l’est pas moins que le règne des demi-dieux littéraires , du moins pour le quart d’heure, est passé. Que r
’estime mutuelle du fond avec les réserves permises : voilà des mœurs littéraires de juste et saine démocratie, ce semble, et qui s
égare ou déprave, dont quelques-uns tombent du second jour aux vices littéraires , les plus bas de tous, et dont on voit quelques a
C’est par là surtout qu’on peut valoir encore. Des séries de travaux littéraires sur des sujets positifs, ces travaux animés d’un
d’écrivains et de critiques, présente sur la plupart des personnages littéraires une suite d’aperçus qui tiennent au courant et qu
33 (1886) De la littérature comparée
conserver son expression, « égayer » cette grave étude de l’histoire littéraire , si alerte, que d’heureuses échappées dans tous l
des œuvres également distinguées. Jamais, je crois, enseignement plus littéraire de la littérature n’a été donné par personne. M. 
xpression ?... Or, c’est précisément cette vie persistante des œuvres littéraires qui rend très-difficile l’enseignement de la litt
je crois, sera d’accord sur ce point — est inséparable de la critique littéraire . Il nous faut donc d’abord examiner ce qu’est et
rogramme. On a beaucoup discuté, ces dernières années, si la critique littéraire est un art ou une science. Le problème n’est poin
ite de la littérature et de son idéal. Tant qu’on a considéré le Beau littéraire comme un absolu, ou, plus exactement peut-être, t
plus exactement peut-être, tant qu’on n’a pas tenté l’analyse du Beau littéraire , la critique a pu demeurer ce qu’elle avait été à
ion, ont pu la tourner comme une arme redoutable contre la production littéraire de leurs contemporains ; Jules Janin et M. Fr. Sa
nation demeurent souvent incompris par la nation voisine. Et l’œuvre littéraire ou l’œuvre d’art cessa d’apparaître comme le prod
e à ce point, la critique se différencie déjà nettement du feuilleton littéraire , elle s’exerce sur des faits précis, elle procède
but : les documents historiques, parmi lesquels il compte les œuvres littéraires et les œuvres d’art, ne sont pour lui « que des i
assé, quand il faudra qu’elle compulse et analyse l’énorme production littéraire de notre temps, elle les acceptera pour la guider
III Avec l’ancienne méthode critique, la base d’un enseignement littéraire était trouvée d’avance : c’était la littérature c
ière. Je dis l’illusion, Messieurs, car si vous examinez le mouvement littéraire , artistique et intellectuel du Moyen-Âge, vous re
ts maladifs des primitifs. Allemands ou Italiens ? à une épopée aussi littéraire que l’Odyssée et à un poème aussi gauche que les
ce, J. Burckhardt signale le fait comme une des causes de la grandeur littéraire et artistique de l’Italie du xvie  siècle. Et dan
unit étudiants et professeurs dans un travail commun, un enseignement littéraire ne saurait être qu’un infécond bavardage. Je ne p
34 (1909) Nos femmes de lettres pp. -238
rables magazines à images, et celles qui marquent un réel souci d’art littéraire . Faut-il rappeler quelques-uns des jugements extr
’une de ces empreintes auprès de quoi pâlissent toutes les influences littéraires , si chères soient-elles à un cœur ! Et nous savon
de, où l’on chercherait bien moins justement un ensemble de critiques littéraires qu’un essai en vue de dégager l’accent des figure
ens aigu des réalités : « Les haines politiques désarment, les haines littéraires jamais. » On le vit bien dans une circonstance mé
aut-il dire, par l’élégance dont il fut administré, et par la qualité littéraire de ceux qui le donnèrent. Plus délicate encore, p
omettre un rival. Je n’ai jamais aimé les petites chapelles, coteries littéraires , ou de quelque nom qu’on les nomme, et puis me re
rt national. Combien parmi nous, de ceux qui ont un nom, un petit nom littéraire , ne le doivent qu’à la puissance de leurs relatio
ux voussures de certaines portes. J’ajouterai que, lorsqu’une coterie littéraire a pour point central et foyer de rayonnement un j
faut donc déclarer ici que je ne connais à aucun titre, sinon à titre littéraire , les femmes-auteurs qui font l’objet de cet Essai
udrait ne rien connaître des vingt dernières années de notre histoire littéraire , pour ignorer que les meilleurs ouvrages signés d
se faire de plus en plus rare, quelle meilleure marque de plasticité littéraire  ? Nul doute qu’il faille attribuer à cette double
, de les quêter, comme un fardeau voulu, attendu, désiré. Chasseresse littéraire , elle est au centre d’un carrefour, et de tous cô
barbelées sont assemblées l’une près de l’autre, ainsi de ces traits littéraires qui doivent porter au cœur de notre admiration, m
as, un homme de lettres parisien, qui court les risques de la fortune littéraire , mais quand même se présente à nos yeux revêtu de
ces de Chateaubriand — mais où nous ne discernons que trop l’artifice littéraire et cette accumulation d’images qui, par l’abus qu
ne. Est-elle pas saisissante et transparente — car toute âme de femme littéraire est transparente — cette préconception d’Antoine
rès la biographie des personnages qui ont fait figure dans l’histoire littéraire , et par l’élan de leurs appétitions créé l’état d
econnaissez ces thèmes fameux, dont les variations firent la renommée littéraire des Romantiques, depuis Chateaubriand jusqu’à not
aux grands ancêtres qui inventèrent une forme nouvelle de sensibilité littéraire . Mais comme on est toujours le fils de quelqu’un,
t de sincérité dans cette ouverture sur l’âme humaine qu’est une page littéraire … Sincérité, c’est-à-dire aveu, confession, manife
e chez celle que l’on pouvait croire tout uniment composée d’artifice littéraire . Qu’on n’aille pas les chercher dans ses romans,
les de la Nature, que l’on ne peut s’empêcher d’opposer aux artifices littéraires constatés plus haut. Voici l’heure où le pré, le
ans le plus injuste discrédit. Tout comme les renommées, les théories littéraires ont leurs destins alternés, et si elles disparais
e faire œuvre d’art, particulièrement dans l’effort de la composition littéraire , faute de pouvoir sentir et penser par elle-même,
xprimée cette vérité d’âme, comme le plus cher article de notre credo littéraire , et avec une rigueur qui nous fut reprochée : « S
sir d’étonner, où il trouvait une sorte de rajeunissement de la forme littéraire épuisée par l’âge, une ligne de démarcation entre
au contact des feuilles et de l’air. La voilà bien, la pire attitude littéraire , celle de la leçon apprise qu’on applique au thèm
l’appelle… elle en vérifie les bienfaisants effets sur sa production littéraire . Mais elle en repousse les conséquences physiolog
te. N’est-ce pas qu’elle trouve prétexte à un beau cri, à un anathème littéraire  ? Prétendre enlever à la femme toute raison de vi
us énergique qui fut jamais, et— détail unique, je crois, dans la vie littéraire — se restreignant toute aux membres d’une même fa
on vit un père et une mère d’accord pour préparer leur fils à la vie littéraire , et ce fils était…. Chapelain, le futur auteur de
jourd’hui et transmettons à nos enfants une tout autre idée de la vie littéraire . Car en vérité je ne distingue ici qu’ordre et mé
sse avec eux. On ne saurait pousser plus avant que dans cette famille littéraire l’esprit de solidarité. Comment en tout cas demeu
. Il n’est que d’avoir éprouvé les difficultés des débuts dans la vie littéraire , l’énergie farouche dont les aînés s’entendent à
e rencontre, telle qu’on n’en observerait pas une seconde dans la vie littéraire  : Fille de poète, femme de poète, sœur par allian
audrait s’entendre, sous peine d’être inique. Entre toutes nos femmes littéraires , c’est une des plus personnelles, celle qui peut-
ui donc y contredirait ? Mais moins bonne attitude pour la production littéraire , c’est quelque peu l’image de Mme de Noailles. Vr
vécut assez pour voir s’épanouir chez une enfant de son sang des dons littéraires qui venaient confirmer le sens du dicton : Bon sa
est la trouvaille de Mme Henri de Régnier, et si c’est une trouvaille littéraire par l’art dont furent assemblés les traits qui co
sité de logique intérieure, un amant déterminé. Il y a ainsi des voix littéraires qui s’appellent et se répondent l’une à l’autre,
r. Antoine Ferlier ne pouvait se soustraire aux exigences de son type littéraire , quand ses yeux, traduisant son désir, disent à G
delà cet épisode, on ne saurait rien imaginer qui demeurât du domaine littéraire . C’est peu que posséder l’objet convoité, et d’un
ut bien, de toute rigueur, donner son affabulation à un développement littéraire . Mais, tandis que chez la plupart les faits extér
prononçait ses fameuses paroles sur l’indéfectible rigueur des haines littéraires , c’était en un temps où la production féminine ne
s de protection interviennent. Qu’une femme bénéficiât de la renommée littéraire , on l’avait déjà vu, on l’admettait parfaitement.
ependant, sauf lui sans doute, ne songe à faire rentrer dans le genre littéraire , tandis que la clientèle payante des œuvres criti
Pourtant ce qui parut le moins acceptable, ce fut que, sur le marché littéraire , la femme pût devenir la concurrente de l’homme,
elle Tinayre n’est pas de celles qui, étant femmes et pourvues du don littéraire , entendent se limiter à un domaine spécial, plus
e, et la meilleure preuve que j’en puisse apporter, c’est que son art littéraire , aussi bien dans sa conception première que dans
ouve restreint à la littérature personnelle le domaine de la création littéraire … qu’est-ce alors qu’on en supprimerait ? le Théât
es et de leurs succédanées, qui contribuèrent à ce miracle d’artifice littéraire que représente un roman comme la Domination. A qu
on d’un Balzac ou d’un Flaubert, c’est que les exigences de sa nature littéraire l’y entraînent invinciblement. Sans doute trouve-
ce chez l’enfant, et trouvant d’ailleurs leur meilleure justification littéraire dans l’épanouissement romantique du dix-huitième
ermet des déductions de cette rigueur, et que par là du moins, le don littéraire de Mme Marcelle Tinayre s’affirme en un saisissan
e Mme Renée Vivien, celle qui la différencie nettement de ses rivales littéraires . Quelles que puissent être en effet les divergenc
er ici ce qu’il a l’habitude de chercher, c’est-à-dire de la critique littéraire et l’analyse des principales œuvres répondant à t
re à dégager leur intimité. Grouper des documents précis sur la femme littéraire , tel fut l’objet de notre analyse, et si, dans un
Où sont nos Victor Hugo ?… » Si nous interrogeons du regard l’horizon littéraire , nous discernons bien quelques hauteurs, nous n’a
ndeur. Depuis longtemps, dans le domaine de la création artistique et littéraire , cette espèce d’hommes n’a plus de représentants,
on, de la plus sûre façon qui chez nous réussisse : en faisant figure littéraire . Qui ne reconnaîtrait à cette attitude le meilleu
oût. Ce n’est plus là simple parti pris de faire figure dans le monde littéraire , mais ambition justifiée par des mérites correspo
que qui s’expliquent et se commentent naturellement ? Du point de vue littéraire , le philosophe de Franckfort aurait tôt fait de d
e que Sainte-Beuve appelait déjà, voici cinquante années, l’industrie littéraire . Mais une fois terminé ce premier travail élimina
brièvement résumées, avant même que nous les développions : La Femme littéraire est un monstre, au sens latin du mot. Elle est un
mment l’adultère n’est pas près de disparaître, la plus riche matière littéraire où s’exerça et continuera de s’exercer utilement
des années, la Femme de trente ans par exemple ne garde son prestige littéraire , que dans la phase morale si je puis dire, celle
plus étrange interversion, qui modifie sa nature en l’élevant au rang littéraire , la Femme-auteur a changé tout cela ; aussi bien,
jets de ces trop spéciales nosographies. Mais, du simple point de vue littéraire , en admettant que nous écartions des conséquences
du personnage que dans la conception même de ce personnage. L’artiste littéraire y apparaît supérieure à l’observatrice. 7. Nous
35 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « L’Académie française »
aire ainsi les honneurs de l’esprit français et pour ménager une fête littéraire , fût-ce aux plus aimables des étrangers. Il y aur
es connaissances humaines. Ajoutez que l’écueil des Compagnies toutes littéraires , le vice du genre académique proprement dit, qui
officiel de la Compagnie : à lui il appartient de motiver les arrêts littéraires dont il est le rapporteur, le dispensateur et ass
evé et qui fournissait une juste arène aux jeunes talents. Le Tableau littéraire du xviiie  siècle, remis jusqu’à cinq fois au con
re et une dénonciation formelle du Romantisme ; « Un nouveau schisme littéraire , disait-il, se manifeste aujourd’hui. Beaucoup d’
ise restera-t-elle indifférente à leurs alarmes ? et le premier Corps littéraire de la France appréhendera-t-il de se compromettre
tre en crédit », disait-il, et qui violait de tout point l’orthodoxie littéraire . Tous les mots sacramentels, orthodoxie, secte, s
. Le sujet de poésie proposé par l’Académie pour 1831 était la Gloire littéraire de la France. C’était un défi jeté aux Romantique
jours de grande discussion et comme de bataille rangée sur des sujets littéraires importants. Ces discussions donnent lieu à des jo
reviens au caractère politique qui a souvent compliqué sa physionomie littéraire . Évidemment l’Académie française au xixe  siècle
écisif et qu’elle va se trouver en présence d’un état intellectuel et littéraire de la société qui ne s’était pas vu encore. Sans
questions ou des œuvres qui émeuvent et partagent l’opinion publique littéraire . Je sais que l’examen que l’ancienne Académie a f
te ans, l’Académie a trop semblé réserver son opinion sur toute chose littéraire , et elle, si prodigue en appréciations politiques
ment compté et pesé en tant que Compagnie magistrale dans la destinée littéraire du pays. L’Académie est riche ; elle dispose de f
ont pesés avec une grande équité. La seconde fondation Montyon, toute littéraire , est, aux termes du même testament, destinée à ré
et moyennant autorisation du Gouvernement, des prix particuliers tout littéraires , soit pour d’utiles et bonnes traductions, soit p
tes trois de pure bienfaisance et destinées à soulager des infortunes littéraires , des veuves, des filles pauvres d’artistes, d’écr
se. La fondation, faite en 1855 par M. A.-E. Halphen, redevient toute littéraire  : c’est un prix de 1,500 francs à décerner tous l
uvrage « qu’elle jugera à la fois le plus remarquable au point de vue littéraire ou historique et le plus digne au point de vue mo
sorte de codicille, aux prix de vertu de M. de Montyon. D’autres prix littéraires se fondent chaque jour et sont, pour ainsi dire,
cle supérieur, n’enseigne pas : ce n’est pas une école, c’est le plus littéraire des salons. L’Académie est et doit rester une per
ndre de grands services au milieu de la diffusion et de la dispersion littéraire universelle. Qu’elle ait seulement conscience de
ble alentour, en ne s’enchaînant pas à des doctrines métaphysiques ou littéraires inflexibles, en s’associant, sans se faire trop p
36 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre III. Des moyens de trouver la formule générale d’une époque » pp. 121-124
rs chercher ce que nous avons appelé la formule générale d’une époque littéraire . Nous croyons devoir répéter ici ce que nous avon
chée doit être double. Elle doit, d’une part, comprendre les éléments littéraires qui composent l’époque étudiée, les divers groupe
mportance relative de ces différents groupes et des différents genres littéraires , etc. Elle doit nous faire connaître, d’autre par
pour atteindre cette formule, suffit-il d’étudier les faits purement littéraires , dont la liaison étroite n’a pas besoin d’être dé
utre domaine de l’activité humaine ? Nous savons donc que l’évolution littéraire ne peut être séparée que par abstraction du reste
cupations étrangères à son objet propre ; je crois que les phénomènes littéraires sont assez intéressants et assez complexes en eux
dées, les sentiments ou les formes qui se manifestent dans les œuvres littéraires de l’époque. Ils sont tantôt des signes, tantôt d
r à tour par nous comme révélateurs, producteurs ou produits de faits littéraires . 40. Je crois que le mot est de M. Fouillée. L’
37 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
ience, et vous verrez. À plus forte raison, quand il s’agit de textes littéraires , tout gonflés de substance et riches de nuances,
rop de gens — même parmi ceux qui font profession d’écrire l’histoire littéraire ou de diriger le public dans le jugement des ouvr
habitude de lire attentivement et d’interpréter fidèlement les textes littéraires . Il tend à les rendre capables de trouver dans un
té partielle et momentanée. Il y a une vérité accessible dans l’étude littéraire  ; et c’est ce qui la fait noble et saine. Cela ne
ne. Cela ne veut pas dire que chacun de nous, en présence d’une œuvre littéraire , et d’autant plus qu’elle s’éloigne de la science
dire, est achevé, alors il s’agit de passer du sens littéral au sens littéraire . Je veux dire qu’il faut essayer de mettre en lum
urs professionnels, destinés à fournir leur contribution à l’histoire littéraire ou à enseigner la littérature5. Certaines règles
lira pour réunir les matériaux d’un travail de critique ou d’histoire littéraire , et à celui qui lira pour se cultiver. Du point d
ntiel. Peu à peu, tous les problèmes de la langue, tous ceux de l’art littéraire , tous ceux de l’histoire des idées et de la sensi
prima, ou l’on restreignit très vigoureusement, les leçons d’histoire littéraire . Certains professeurs, depuis longtemps, maintena
ns professeurs, depuis longtemps, maintenaient que toute connaissance littéraire doit venir du commerce direct et familier des tex
e ministère, après l’épreuve décisive de l’enseignement de l’histoire littéraire , leur donna raison, et l’explication française de
est de l’objet perçu et ce qui est du sujet sentant. Dans l’exercice littéraire , cela conduirait à penser qu’il est vain de cherc
et le but. Il ne serait pas excessif de dire que dans l’enseignement littéraire que beaucoup d’entre eux sont venus donner, en di
38 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18
Chapitre premier. La critique et la vie littéraire Ce n’est plus ce qu’on Appelle une vie. Verla
e d’autres le sont à un ministère, combien sensible est leur épiderme littéraire Au vrai, il y a malentendu ; la plupart des écriv
lum de Puvis, ne m’ont transporté de joies comparables à mes bonheurs littéraires . Les matins ou les nuits que j’ai goûté pour la p
ssi bien, et ses propres articles le condamnaient : sans doute la vie littéraire n’était pour lui qu’un prétexte à causeries d’his
nversation, soutenir ni laisser soutenir une contre-vérité en matière littéraire . Cela va jusqu’à la manie. Dans un salon, une vie
sie, ni style. De style, on n’en trouverait guère dans mes chroniques littéraires . C’est toujours une conversation avec le lecteur,
r comprendre la nécessité, donc la légitimité de toutes les éclosions littéraires . Il y a une beauté dans L’Assommoir et dans La Be
pu agir d’autre sorte — mes sympathies personnelles et mes jugements littéraires . Le premier article que j’ai consacré en entier à
’un notoire, je le démolis de mon mieux. Il y a un intérêt d’histoire littéraire à préciser le genre du talent, et, au besoin, le
prêt à recommencer demain. Si, à défaut des confrères, ces chroniques littéraires ont trouvé, parmi les lettrés, des lecteurs confi
ommes qui, lorsqu’ils découvrent autour d’eux un vice, une sottise ou littéraire ou morale, gardent le secret et ne songent qu’à s
t une fonction sociale ; c’est-à-dire qu’au regard historique le fait littéraire a son importance, son coefficient (moindre ou sup
e littérateur au fonctionnaire. Or si, après, analytiquement, l’œuvre littéraire obéit à une explication sociale, si elle se défin
ule étranger, M. Brunetière est sage historien en traitant l’histoire littéraire à la manière de l’histoire sociale, et à la lumiè
39 (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216
cette imitation servile lui avait profité pour construire une langue littéraire plus régulière et plus lucide que la langue un pe
un côté, grâce à l’originalité de l’autre, s’était façonné une langue littéraire , propre à tous les usages de son universelle inte
ie intellectuelle dans ce représentant presque universel de la nation littéraire . Voltaire est la médaille de son pays. III
original, non en vers, mais en prose. Il ne donna pas de chef-d’œuvre littéraire à la langue, excepté dans le badinage, mais il lu
des orateurs qui allaient naître et parler après sa mort. Sa mission littéraire était de façonner la littérature civile de la Fra
mission presque parallèle : c’était la mission de façonner la langue littéraire à la science. La science et l’industrie, cette co
eur se borne à décrire. La France doit à ce grand coloriste sa langue littéraire mise au service de la science de la nature. Trop
langage. L’Académie française avait été, dans le principe, un hochet littéraire de la vanité de Richelieu, puis un luxe de cour,
orber, persécuter même un homme de génie, faites-le membre d’un corps littéraire ou politique. S’il a du caractère, il brise à l’i
en surface qu’à la condition de la perdre en hauteur. Aussi la gloire littéraire force-t-elle quelquefois les portes des académies
. Ce n’est donc pas aux académies que les nations doivent leur gloire littéraire . S’il fallait tout dire, je croirais plutôt que l
çaise, c’est Richelieu, c’est-à-dire une des plus grandes médiocrités littéraires qui aient jamais été associées dans un grand favo
iser les découvertes. IX Mais si nous considérons l’institution littéraire de l’Académie française à un autre point de vue,
rançaise. En concentrant dans un seul foyer toutes les individualités littéraires éparses et isolées dans la nation, on leur a donn
titution démocratique et si libérale de la Chine, où les mêmes degrés littéraires élèvent à la capacité et à l’autorité publique. L
dans un même corps, donné à la France un grand sentiment de sa valeur littéraire , et donné à l’Europe un grand respect des lettres
’ait contribué puissamment à la considération extérieure de la nation littéraire dans le monde. L’Académie est au dehors plus enco
dedans une popularité de la France en Europe. X Aussi ce corps littéraire est-il devenu, malgré les épigrammes qui s’émouss
spectons les habitudes d’un peuple, surtout quand elles sont morales, littéraires , glorieuses pour la nation. La plus réellement ré
cale ; le monde pense et produit partout ; chaque nation civilisée et littéraire apporte son contingent à ce qu’on appelle l’idée.
t ? quand on voit le vaste empire de Moscovie abandonner sa filiation littéraire slave et grecque, et adopter le français pour sa
ions intellectuelles dans l’Assemblée Constituante, assemblée la plus littéraire qui ait jamais existé, véritable concile œcuméniq
pour la France, répétons-le bien, mais pour l’esprit humain. Le génie littéraire et oratoire de la France répondit à l’attente du
dans cet abattoir d’hommes, des accents d’éloquence tragique et même littéraire à la proportion de ces terribles scènes, Danton e
40 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168
tudier et qui offre un cas bizarre de plus dans l’histoire des sectes littéraires . Certainement si la France, en perdant au printe
n. Les grandes causes philosophiques et politiques, les grands partis littéraires , une fois que l’influence leur échappe et que le
ait nous le faire croire ; mais surtout ils n’ont pas eu de postérité littéraire et philosophique digne d’eux, et ceux qui se sont
et les qualifications flétrissantes qu’il inflige à toutes doctrines littéraires et philosophiques qui ne sont pas les siennes. M.
audace de concourir en même temps que Victorin Fabre pour le Tableau littéraire du dix-huitième siècle, voici comment M. Sabbatie
le visite tout d’abord et s’initie par lui au groupe philosophique et littéraire qui soutenait honorablement la cause des idées et
ne façon qui ne se ressent en rien assurément du goût ni de l’aménité littéraire . Mais que viens-je ici parler de goût et d’aménit
son retour de 1821, et sous quels traits il nous représente la scène littéraire et politique en ces années de nobles études et de
5 tout le libre mouvement de renaissance philosophique, historique et littéraire dont nous provenons, et qui essaye par là de le f
utuma à y rapporter et à y mêler la sienne propre, et, comme le monde littéraire lui échappait, il se dit que ce changement devait
éface de l’éditeur, à la date de 1845, restera elle-même un phénomène littéraire assez curieux en son genre ; elle témoigne de la
France ; il aurait trop lieu de le croire, si de pareilles énormités littéraires passaient tout à fait inaperçues. 8 février 1845.
41 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
l est donc le rôle de la critique ? C’est de chercher dans les œuvres littéraires les raisons du plaisir qu’elles nous procurent. J
t communes. Rechercher ces raisons communes, c’est faire une doctrine littéraire  ; rechercher ces raisons particulières, c’est l’a
ucune raison pour renoncer, même de nos jours, à établir une doctrine littéraire  ; reconnaissons toutefois que cette tâche est plu
guideront notre critique dans la discussion qui va suivre. La théorie littéraire que nous dégageons de l’Histoire de la littératur
ord ce que j’appellerai la première théorie de M. Nisard. Toute œuvre littéraire vraiment belle doit avoir pour fond « certaines v
s d’Homère. Il n’est pas nécessaire d’ailleurs que toutes les beautés littéraires soient d’une aussi grande généralité ; mais la so
ure : telles sont, par exemple, les vérités de l’algèbre. Les vérités littéraires sont nécessairement humaines ; elles ont rapport
une image des mœurs humaines. De plus, il y a deux sortes de vérités littéraires selon M. Nisard : les unes qu’il appelle simples
ui l’imitent ou qui le masquent, doivent être écartés par la critique littéraire , celle-ci ne devant s’attacher qu’à ce qui est hu
ns pour lesquelles elles ont succombé. Cette théorie générale du beau littéraire , dont je néglige tous les développements, me para
’est donc pas une condition accessoire ou subordonnée dans les œuvres littéraires  : elle y est essentielle, comme la couleur en pei
me permettra de considérer sous un point de vue tout profane et tout littéraire . De quoi se compose la raison de Bossuet suivant
42 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « III »
pas ». — Bouvard et Pécuchet. — Les auteurs et le goût. — Les beautés littéraires . — La physiologie de M. de Gourmont.‌ S’il est u
t que même ce style-là est assimilable par le travail et qu’un esprit littéraire ne peut sortir d’une longue lecture de Voltaire s
à proposer aux débutants et aux élèves, dont on veut former l’esprit littéraire . Si c’est avec cela qu’on s’imagine remplacer not
eurs se déclarent « tout éblouis » de m’entendre dire que les beautés littéraires sont fixes. Il n’y a ici d’éblouissant que leur s
d’éblouissant que leur surprise. Que certaines beautés artistiques ou littéraires soient fixes, c’est, à bien réfléchir, trop peu d
nt fixes, c’est, à bien réfléchir, trop peu dire. Les grandes beautés littéraires non seulement sont fixes, mais elles sont éternel
Chateaubriand survit ; et quand on vient nous dire que « les beautés littéraires varient avec les royaumes et avec les époques »,
ent dit : « Quelle blague que le goût ! quelle blague que les beautés littéraires , le travail, les ratures ! etc. » Non, ce ne sont
urd’hui de tout expliquer par la physiologie. On combat le dogmatisme littéraire , mais on cultive le dogmatisme scientifique. On d
43 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Philarète Chasles » pp. 111-136
sa personne que s’il n’avait jamais existé. Cet homme, beaucoup trop littéraire pour une époque qui ne l’est plus, ne pouvait guè
e Chasles est entré tranquillement et sans effraction dans l’histoire littéraire du xixe  siècle, de tous les cimetières le plus s
robe… trop courte, avec ses vastes connaissances, son encyclopédisme littéraire , son amour des idées et de tout ce qui ressemblai
science de cause, de cet homme qui fut un très éblouissant feu follet littéraire , lequel, comme les feux follets, errait et ne se
it la chaleur, l’enthousiasme, la poitrine, l’amour sacré de la chose littéraire , que Sainte-Beuve, ce froid serpent, n’avait pas.
outes ces puissances-là, à l’heure où se déclara son ardente vocation littéraire . Puisque, de facultés, il était destiné à être un
Beuve, qui ne voyait que le petit fait, Sainte-Beuve, l’entomologiste littéraire , positiviste de nature bien avant que la philosop
-jatte en fauteuil de ces Invalides de toutes manières. Ce bénédictin littéraire , à la robe trop courte, comme je l’ai dit, et qui
un. C’est le fouillis d’un tiroir curieux renversé… Et les Portraits littéraires et toutes les séries des Lundis ne sont que la ro
outes les séries des Lundis ne sont que la rotation d’un kaléidoscope littéraire , tourné par les caprices, les engouements et surt
ait donné, à lui plus brillant que solide, plus souple que fort, plus littéraire que spirituel, quoiqu’il fût spirituel et même sp
inon pur, dans toutes les intempérances et les débauches de la pensée littéraire . Mais ayant vécu dès son extrême jeunesse en Angl
ue doit rester au-dessus, ou du moins à côté de toutes les séductions littéraires , politiques, sociales. Il doit rester un esprit e
volume et considérée dans quelques-uns de ses écrivains politiques et littéraires , a ravivé l’Anglais qui était entré dans Chasles
da pas, Macaulay est bien au-dessous de ce qu’il fut dans la critique littéraire . Il y avait la largeur, l’épanouissement, la chal
e grouper les choses les plus éloignées dans une époque de l’histoire littéraire ou politique et de les ramasser dans un centre lu
44 (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série
nt ma fibre personnelle. Murmurez-vous, lecteur, les mots de « vanité littéraire  » ? Oh ! combien la vanité littéraire, si démesur
, lecteur, les mots de « vanité littéraire » ? Oh ! combien la vanité littéraire , si démesurée que soit cette passion, me paraît d
uvrages sont condamnés à périr, la faute n’en est donc point au genre littéraire que j’ai choisi ; je n’en dois accuser que leur i
e dire et de croire que l’unique moyen d’obtenir une grande célébrité littéraire est d’avoir du génie ou beaucoup de talent, que l
dérer le talent comme le facteur unique et infaillible des célébrités littéraires . Il m’a paru intéressant et neuf de rechercher ce
, connu ou inconnu, n’entreprend pas de discourir sur les réputations littéraires sans avoir secrètement songé à la sienne et sans
ntaine, il est bien peu probable que la fortune (j’entends la fortune littéraire ), qui n’a guère fait au jeune homme que des grima
est le seul qui ne me lasse pas. Mars 1890. I. Du désintéressement littéraire 1. —  Manières diverses de survivre. Il f
souvenir quelconque est resté, et enfin, spécialement, les célébrités littéraires … Qu’un tel calcul soit possible ou non, il n’est
l était possible, la proportion approximative des ambitieux de gloire littéraire , il y aurait à défalquer de notre compte des époq
N’est-ce pas une illusion tout aussi forte de croire à l’immortalité littéraire  ? Y a-t-il quelque chose d’éternel au monde, et l
a juste valeur de l’effort qu’il a vraiment coûté le désintéressement littéraire d’un Bossuet négligeant de rédiger pour la postér
aturel et de mystique à l’aspiration de l’écrivain vers l’immortalité littéraire . Aux yeux de la raison positive, il est absurde d
lus intime de son être, établit entre l’égoïsme chrétien et l’égoïsme littéraire , absolus l’un et l’autre et souvent hostiles l’un
ie éternelle que dans les œuvres du génie scientifique, artistique ou littéraire est un pédantisme. Il n’est pas bon que les candi
changeait aux yeux de Flaubert toute la réalité en une simple matière littéraire , et qui remplissait Théophile Gautier d’un si abs
ela dit, arrivons au sujet même de cet essai philosophique, la gloire littéraire , et, pour mieux en préciser l’idée, distinguons-l
ître à la fois le prix de la vérité scientifique et celui de la forme littéraire , ose donner à celle-ci la supériorité dans ce par
ime, selon lui, qu’on peut acquérir en mettant en bon style, en style littéraire , des écrits scientifiques, périssables parce qu’i
ique au point de subordonner le fond réel du savoir humain à la forme littéraire , dont les savants n’ont pas besoin de se soucier
ement général du progrès scientifique et philosophique : « L’histoire littéraire est destinée à remplacer en grande partie la lect
analyse bien faite. L’art n’a pas tenu assez de place dans le travail littéraire du xviiie pour que l’histoire, venant au secours
tout petit espace pour notre plus grand soulagement. Mais l’histoire littéraire pourra-t-elle jamais remplacer par aucune analyse
ui réduit à la beauté de la forme l’idée de l’excellence dans l’ordre littéraire , et nous voyons qu’en fait rien n’est plus discut
e plus en plus ce caractère étroit. Entre les deux se place la gloire littéraire , plus voisine du désintéressement scientifique qu
e des idées et des sentiments d’un auteur, sa culture scientifique et littéraire , son expérience de la vie, sa connaissance des ho
quoi que pense sur ce point une petite église assez bornée d’artistes littéraires , aucun jugement de l’homme ne fut jamais plus sai
t le plus de choses à son esprit, à sa raison ou à son cœur. La forme littéraire est, entre toutes les formes de l’art en général,
ces entraves qui pèsent sur les beaux-arts d’un poids si lourd, l’art littéraire , par sa spiritualité supérieure, en est seul comp
ous les grands amours ont leur égoïsme : il ne suffit pas à l’artiste littéraire que la pensée qu’il aime règne parmi les hommes,
à titre de curiosité morale, une forme excessive du désintéressement littéraire , qui offre assez d’analogie avec la doctrine du q
ble, de son immense domaine, où la littérature n’est pas encore l’art littéraire , le désintéressement occupe une place et joue un
uement passionné. Certainement Pascal avait conscience du rare mérite littéraire de ses Provinciales ; mais certainement aussi il
f et utile de tout le travail scientifique et d’une partie du travail littéraire rendent raison de cette différence radicale, qui
iales y ont pu être parfois agitées sans aucun détriment de la valeur littéraire des œuvres, et l’intérêt durable de celles-ci se
t de l’amour de Dieu, peut remplir, doit remplir le cœur de l’artiste littéraire  ; le plus grand écrivain est celui que le plus d’
teux presque toujours et d’horrible parfois ? Aussi le but du langage littéraire n’est-il point de déverser tel quel notre flot in
réalité cruelle et brutale. Je viens d’écrire sur le désintéressement littéraire , un premier essai qui, en quelques passages, me s
ance et de ma jeunesse d’une part, d’autre part l’éducation bien plus littéraire que scientifique de toute ma vie ont, par des rou
’impertinence paraît forte de vouloir que mon éducation religieuse et littéraire soit l’auteur responsable du développement excess
éveloppement de cet égoïsme d’outre-tombe. 2 — Rêves de l’ambition littéraire Je crois sans trop de peine qu’une éducation o
toujours eu l’honneur de l’entendre. Mais, en attendant, l’éducation littéraire contribue, pour une part énorme, à former et à en
e principe de l’activité scientifique et celui de l’activité purement littéraire fait même que les savants trop attentifs à bien é
choses, c’est la substance réelle du savoir ; mais, dans l’éducation littéraire , ce qui est au premier plan ce sont les livres et
ent une invention admirable ; mais l’idée qu’un artiste ou un penseur littéraire se fait du livre est quelque chose de bien différ
briller avec une extraordinaire intensité de vie, c’est à l’écriture littéraire qu’ils en sont redevables. Tel conquérant aussi g
lecteurs, c’est parce qu’ils s’y sont reconnus ; et si ma confession littéraire , plus spéciale, trouve une personne ou deux qui y
ai. Dieu me garde de méconnaître la supériorité morale d’une activité littéraire qui relèverait toute d’un principe absolument dés
enoncement, à une parcelle d’égoïsme. Mais quand je vois des artistes littéraires , poètes ou romanciers, des humoristes et des mora
d’être et de durer en quelque manière. L’espérance d’une immortalité littéraire peut être regardée depuis la Renaissance, pour em
et absolue, telles que le moyen âge, la survivance de la personnalité littéraire n’était point désirée, et les œuvres étaient alor
te contradiction, moins celle de l’humilité chrétienne avec la vanité littéraire , que celle de la réalité d’un bien infini avec l’
leurs très bien s’unir et se fondre. Notre xviie , époque d‘équilibre littéraire et religieux, les a conciliées avec une simplicit
ps de somnolence et d’anarchie, où le professeur du haut enseignement littéraire , rouage peu utile de la machine sociale, bénédict
able pour tous les élus. Telle n’est pas, il s’en faut, l’immortalité littéraire  : l’échelle des degrés y est infinie, depuis la b
x idées et aux conversations du genre humain, qui constitue la gloire littéraire dans sa vitalité la plus haute et la plus intense
clin et sans terme probable, où réside la perfection de l’immortalité littéraire . Au xvie , il y a le livre de Montaigne et celui
du goût. Je ne prétends point dire qu’il n’y ait pas, dans l’histoire littéraire du xvie , d’autres noms aussi vivants que ceux de
re même la préface de l’Institution chrétienne, et, dans ce sens tout littéraire , l’œuvre de Calvin est morte. Non, je n’ai pas tr
’être infligé en pensum à des écoliers ne réalise pas, pour une œuvre littéraire , l’idée de l’immortalité dans sa plus grande forc
ècle, autant qu’au xviie , mêlé successivement à toutes nos querelles littéraires , a pu être insulté, méprisé, détesté : on compte
. Voilà comment l’excès des richesses peut compromettre une célébrité littéraire . Quand plusieurs cibles sont placées côte à côte,
Ainsi, je doute qu’il y ait un exemple d’une grande et durable gloire littéraire fondée sur un seul ouvrage dramatique27. Si la « 
point improbable qu’en vertu de la loi de simplification des fortunes littéraires expliquée précédemment à propos de Gœthe30, les o
éressant a étudier, d’une façon générale, les conditions de la gloire littéraire dans le cas où le volume de l’œuvre immortelle es
sées et de sentiments qui lui est accessible et habituel. Les gloires littéraires les plus universelles sont donc très solidement e
nt ni assez nombreux ni assez distincts pour composer une physionomie littéraire . De là, pour citer d’abord l’exemple le plus extr
avec quelque grand personnage historique, ou à sa parodie. L’histoire littéraire offre assez fréquemment pour qu’on y reconnaisse,
sse convenable, au premier abord, de les mêler à cette question toute littéraire du succès conditionné par le volume de l’oeuvre.
une forme concise, mais claire, brillante et artistique. La critique littéraire peut-elle atteindre, au moins par exception, comm
ais plus excellent que tous les autres ? Si l’analogie de la critique littéraire avec la philosophie et avec l’histoire semble d’a
ne constatons point qu’il y ait jamais eu, dans cet ordre d’activité littéraire , une seule grande réputation entièrement et défin
e ouvrage. Ici, pourtant, une distinction est nécessaire. La critique littéraire proprement dite dont seule j’entends parler ne co
ne manquent aux vrais critiques : vous ne relèverez point la critique littéraire de son infériorité évidente, qui est d’être une f
ères mais trop justes allusions à ce que cette forme de la génération littéraire a d’incomplet et de manqué. Montrons-nous du styl
e notre veine, un emploi plus franchement original. Aussi le critique littéraire vraiment né pour ce métier-là renonce-t-il, avec
la « critique scientifique » ou le retour en arrière à un dogmatisme littéraire également stérile, — Sainte-Beuve lui-même sentai
r ainsi ne se prêteront aux ciseaux d’or du collectionneur de beautés littéraires que parce qu’elles consistent en considérations t
des lettres », pédants à tous crins, vrais porcs-épics de la critique littéraire , furent inélégants par principe et désagréables p
n et avec amour un petit volume bien accueilli du public, un critique littéraire s’endormait sur ses lauriers et sur la foi de Thé
ues les idées essentielles et dominantes de toute étude sur la gloire littéraire  ; mais elles n’avaient pas originairement autant
mière condition pour vivre toujours. »   Flaubert suppose un artiste littéraire , romancier ou poète, écrivant, sans rien publier,
s belles sans être d’une beauté paradoxale. L’histoire des célébrités littéraires est sans doute pleine d’exceptions, de surprises,
critique conserve, à ses risques et périls, sur toutes les célébrités littéraires . Il est inutile d’essayer de répondre autrement q
uffisent point, quoi qu’on en dise, pour établir solidement la gloire littéraire . Il faut que l’écrivain apporte dans le monde une
le Gautier ait été fort exposé au risque de disparaître de l’histoire littéraire  ; mais le danger qu’il court ou qu’il a couru, c’
igeables, et c’est ainsi qu’à chaque moment de l’évolution d’un genre littéraire ne correspond jamais qu’une seule forme parfaitem
ence ou l’absence d’un certain talent d’expression trompe l’historien littéraire sur l’importance relative des auteurs. Rotrou a d
sans doute que c’était pour lui bien assez d’être le premier critique littéraire de son siècle et de son pays39. On impute volonti
un conseil ne saurait être plus perfide. Les cimetières de l’histoire littéraire sont encombrés des victimes de deux maladies oppo
volonté d’être original. À tous les moments de l’évolution d’un genre littéraire , le grand original est celui qui hérite du passé
ves de gloire, qu’aux notes, aux marges, aux appendices de l’histoire littéraire  : la force et la vie, les pages radieuses du text
doxe de l’infaillible justice de la postérité : c’est que les gloires littéraires reçoivent du temps, et de lui seul, leur consécra
et les récriminations stériles. Mais si les destinées des réputations littéraires ont nécessairement leur raison suffisante qu’il e
de confiance la direction intellectuelle des premiers. L’instruction littéraire , bien loin de diminuer la moutonnerie instinctive
’empêcher de produire ses pièces sur la scène, ou que des concurrents littéraires plus habiles et plus heureux, dont l’œuvre se ser
rticulièrement au xviie . Quand donc, par désir d’être du grand monde littéraire , on ouvre les ouvrages de cette époque de noble s
egré d’indépendance et d’autonomie de la postérité dans ses jugements littéraires . La postérité s’est permis de contredire Boileau
nécessité, comme la substance même de la philosophie et de l’histoire littéraires . Vivantes et fécondes, elles sont, il est vrai, r
rès tout, et qui rentre dans les attributions normales de la critique littéraire . Elle pourrait employer son temps d’une façon bea
et presque uniquement eux, qui servent à mesurer son degré de culture littéraire . Une petite fille qui a appris par cœur beaucoup
; mais il en faudra plus tard à nos neveux. L’histoire et la critique littéraire , voilà donc notre grande et irremplaçable maîtres
lle avait bien voulu, en la versifiant, élever à la dignité d’ouvrage littéraire . Le romantisme, y reconnaissant avec enthousiasme
la critique de les pétrir et de les refaçonner au goût de chaque âge littéraire . Il y en a auxquelles s’applique très justement u
On a tout dit sur l’importance du rôle de l’histoire dans la critique littéraire , et, s’il y a aujourd’hui quelque chose d’utile,
s-d’œuvre avant que la science la leur ait expliquée ! La sensibilité littéraire , en devenant plus éclairée, s’échauffe encore dav
e Pergame74. De ces deux cent mille ouvrages et de ce que la capitale littéraire de l’Égypte put acquérir et perdre pendant six si
mme, quand on évalue aux trois quarts de son riche bagage le naufrage littéraire de l’antiquité grecque et latine, il est probable
êtres, pour nettoyer la place et renouveler la création dans l’ordre littéraire comme dans l’ordre animal. Que le mortel meure, c
de dire que rien de ce qui a vécu ne meurt ; que la vraie immortalité littéraire consiste, pour l’individu, à grossir, pour sa pet
une divinité oublieuse, ingrate et gloutonne !… Hélas ! l’immortalité littéraire de l’individu est-elle donc, quand on l’analyse,
finiment. Il est clair, pour prendre un exemple, que dans le naufrage littéraire qui a détruit, sans que la perte, probablement, s
du vaste nettoyage que le temps et les accidents opèrent dans l’avoir littéraire de l’humanité, il faudrait, c’est mon triste refr
arable pour un auteur, que celui de sa vie présente. Toute réputation littéraire est une victoire sur l’inattention et l’indiffére
s qu’on peut appeler élémentaires dans toute histoire des réputations littéraires sont : d’une part, le fait de la réhabilitation p
anuscrit de la bibliothèque bodléienne, et du besoin, pour l’histoire littéraire de la France, de poser solennellement, à l’origin
 : curieuse et juste conséquence de cet état particulier du sentiment littéraire où ce que l’on admire n’est pas tant l’œuvre même
e enfin. C’est pour nous spécialement, érudits, moralistes, critiques littéraires , que la philosophie a imaginé cette belle consola
inte-Beuve explique par des dates maladroitement choisies l’infortune littéraire du pauvre Chênedollé, dont la réputation n’égale
prendre des idées surannées et des formes abolies, avoir des qualités littéraires qui, n’étant plus de saison, ne correspondent poi
rtune changèrent de parti et, pour une nouvelle période de l’histoire littéraire , fixèrent et retinrent l’éloquence, la poésie et
venus avant l’heure, ou auraient-ils manqué de génie, ces précurseurs littéraires , moins glorieux que leurs héritiers, dont on expl
tionnaire. Il semble dater de l’âge où le latin était l’unique langue littéraire , où Pétrarque comptait pour devenir immortel beau
mentaires pleins de sagesse qui, dans chaque grand fait de l’histoire littéraire , reconnaissent et admirent un ordre rationnel ?
quence politique, pour l’histoire, et je crains aussi que la critique littéraire , si habile à prouver que la comédie devait s’épan
n sait quelle sérieuse idée ce grand homme, si peu soucieux de gloire littéraire , avait de ses devoirs : c’est pour obéir à sa voc
certains philosophes aiment à retrouver dans l’enchaînement des faits littéraires ne peut sans doute aller jusqu’à prétendre que le
e Saint-Évremond aurait pu avoir de s’initier sur place aux richesses littéraires de l’Angleterre n’eût probablement rien changé la
e l’établissement et de la ruine des empires (lisez : des réputations littéraires ), à tout prendre, il en arrive à peu près comme d
familière et originale qui exprime à merveille ce qu’un grand succès littéraire peut devoir à l’occasion, en faisant ressortir le
dans l’imagination des hommes que toute la besogne et tout le bagage littéraires d’une vie. Alain Chartier est un auteur très cons
avorta ou s’épanouit en farce des plus gaies. Ô ironie de la destinée littéraire  ! Robert Macaire est un personnage fameux ; mais
nt, puisqu’il s’est notoirement trompé en préférant à ses productions littéraires certains travaux scientifiques de sa façon, qui n
ar tout ce qui vit porte l’empreinte du hasard125. Pour qu’une œuvre littéraire nous plaise extrêmement, la perfection de l’art s
eunesse, entachées de déclamation et d’enfantillages, au chef-d’œuvre littéraire , le plus absolument parfait, je pense, que l’art
et celle d’Homère, a été définitivement cloué au pilori de l’histoire littéraire comme un escroc puni d’un jour de gloire volée pa
historiques, en déplaçant le centre et le point de vue de la critique littéraire , nous ont fait prendre le change avec une facilit
eu où il s’est produit, a laissé détourner son attention du phénomène littéraire sur son entourage historique, et le cadre est dev
toute sa solidité et le meilleur de son agrément ; non, c’est l’œuvre littéraire elle-même dont la beauté n’est plus rien d’absolu
r que leurs oeuvres vivront du genre de vie réservé aux chefs-d’œuvre littéraires des époques classiques. Des prêtres de grand méri
ctivité, et que les choses en général, à plus forte raison les choses littéraires , ne sont en soi que ce qu’elles sont pour nous.
s naïve, celle de livre de classe : car l’honneur de servir de modèle littéraire dans les écoles est vraiment pour un grand écriva
excellé, ne pourront jamais rivaliser avec les principales célébrités littéraires de ce temps-là. Qu’en savons-nous ? Un recul de d
ompagné de plus d’intelligence historique et de moins de superstition littéraire . Nous avons fait le compte des genres où cette ép
t probables quand le ciel se couvre de nuées épaisses : les prophètes littéraires sont de la même force. Ainsi, quand le naturalism
e dire la vérité exacte ne devait pas éternellement exposer le talent littéraire et l’imagination de l’historien à une tentation i
cquis une conscience si vive et si aiguë de la fuite rapide des modes littéraires et de leur, prompt retour, que toutes les tentati
écrit la préface de Cromwell. L’idée d’une antériorité de la critique littéraire sur les productions du génie est particulièrement
Dieu lui-même, ayant pour toutes nos doctrines et toutes nos disputes littéraires la suprême, indifférence de la nature aux cris et
perdre la tête aux romanciers naturalistes, leur a persuadé que l’art littéraire devait s’assujettir à ses formules, à ses méthode
ènement d’un état scientifique de l’humanité, remplaçant enfin l’état littéraire après avoir remplacé l’état métaphysique et relig
de l’inconnaissable. L’esprit scientifique pur ne peut avoir de l’art littéraire que l’une de ces trois conceptions également inju
ant d’affaires et distrait de tant de façons. Aussi tout grand succès littéraire est-il, si favorisé qu’on le suppose par le bonhe
aux autres. » (Béranger.) 8. Pour certains écrivains l’apprentissage littéraire consiste, par excellence, à emmagasiner une énorm
er, non seulement pour œuvres d’art, mais même pour ses belles œuvres littéraires . M. E. de Goncourt raconte qu’il trouva un jour d
M. de Goncourt. 38. Le grand rôle de l’occasion dans les réputations littéraires , touché ici en passant, sera plus loin l’objet d’
, t. IV, p. 544. 54. Préface pour l’édition de 1701. 55. Souvenirs littéraires , t. II, p. 276. 56. Histoire de la peinture en
psychologie contemporaine, p. 100. 94. Chateaubriand et son groupe littéraire , t. II, p.183. 95. Victor Hugo, Les Feuilles d’a
p.183. 95. Victor Hugo, Les Feuilles d’automne. 96. Les Artistes littéraires , p. 21. 97. Bibliothèque universelle, octobre 1
hou nous, paraît énorme aujourd’hui que le français est devenu langue littéraire et presque universelle, comme le latin ; mais, au
niverselle et parce que c’était une œuvre de science, non point d’art littéraire . 104. Le Temps du 10 mars 1887. 105. Petite h
e pas d’exemple plus frappant du complet écroulement d’une réputation littéraire . 113. Même remarque à faire sur le courant génér
mais parmi les génies Suprêmes. 114. Voyez les Annales politiques et littéraires du 28 décembre 1890. 115. Revue des Deux Mondes
alincour, rapporté par L. Racine. 122. Étude sur A. Vinet, critique littéraire , par Molines, p. 75. 123. Le Temps du 26 septem
nir de la science, p. 190 et suiv. 129. Chateaubriand et son groupe littéraire . 130. Le Bonheur conjugal, comédie en trois act
science, au lieu déjà cité. 132. Maxime Gaucher, Revue politique et littéraire . 133. Page 407. 134. 1892-1893. 135. Voyez pa
45 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442
nentes ou des groupements éphémères qui ont un caractère spécialement littéraire et qui, par conséquent, sont liés plus étroitemen
suivent dans leur évolution une marche analogue à celle du mouvement littéraire  ; elles en font en effet partie intégrante ; il s
étinaient sur place. Autant que la pensée, le style et la composition littéraire souffrirent des habitudes de l’École. L’Universit
re n’est point d’inventer, mais de maintenir la tradition. Un ouvrage littéraire n’est admis au périlleux honneur de devenir class
quelle est la controverse qui divise, durant cette période, le monde littéraire  ? C’est la querelle des anciens et des modernes,
ons différant de principes, de convictions politiques, de préférences littéraires , celle-ci tournée avec regret vers l’ancien régim
que les Grecs et les Romains perdent momentanément de leur influence littéraire , ils conquièrent en revanche une énorme influence
ces, on peut imaginer combien il importe de noter dans l’enseignement littéraire l’espace accordé aux différentes branches. Les ef
atin et introduit des compositions françaises. Après l’épanouissement littéraire contemporain de Louis XIV, des auteurs pris parmi
jouirent dans les collèges d’une estime singulière ; or les exercices littéraires imaginés par cet obscur praticien en l’art de bie
phie d’un jargon apocalyptique, hérissé même des œuvres à prétentions littéraires d’une broussaille de termes épineux. On le voit,
. — Parmi les institutions permanentes intimement liées à l’évolution littéraire , nous rencontrons sur notre chemin les Compagnies
a depuis lors jamais cessé d’exister et il durera autant que ce sénat littéraire  ; il est dû en effet aux conditions de son existe
Il est permis de dire que c’est un symptôme inquiétant pour une école littéraire , quand ses représentants les plus saillants ont e
si poussé les esprits vers un certain genre de qualités et de défauts littéraires . Il n’aime pas plus les étrangetés ou les nudités
a porté dans sa jeunesse le drapeau d’une révolution ou d’une émeute littéraire , il sera tout à coup atteint d’un accès de modéra
n de l’historien. Encore n’avons-nous parlé que d’une seule compagnie littéraire  ; et il en est d’autres qui ont joué leur rôle o
ce de la langue d’oc en notre siècle. Quelques-unes de ces confréries littéraires se rattachent au développement de notre théâtre.
e ». Je ne crois pas devoir insister plus longuement sur l’importance littéraire de ces institutions permanentes ; je passe à ces
moins dignes d’être regardées de près.   §3. Les cénacles, les écoles littéraires pourraient être définis : le contraire des Académ
. On peut aisément calculer l’écart qui les sépare. Toutes les écoles littéraires qui se succèdent ont, malgré la diversité des thé
vieilleries qui ne meurent pas assez vite. On l’a dit, pour une école littéraire « l’insurrection est le plus saint des devoirs » 
la gloire. Les hommes mêmes qui à distance nous paraissent en matière littéraire les plus conservateurs du monde, les plus purs re
ion. Ses satires, ses épigrammes ne sont pas seulement des amusements littéraires  ; ce sont les armes très aiguës dont il usait pou
est-ce à dire qu’ils n’aient pas leur fonction utile dans l’évolution littéraire  ? A coup sûr, il ne faut pas leur demander une cr
haines. Or la lutte est la condition même de tout progrès. Le progrès littéraire est la résultante du combat qui se livre entre le
ure. Outre cette action, qui se fait sentir à l’ensemble du mouvement littéraire , ils ont encore d’autres effets particuliers, qui
ndre une certaine étroitesse de goût. C’est pour ces petites coteries littéraires qu’a été fait le vers de Molière : Nul n’aura de
nsée son allure franche et digne. Péril plus grave encore ! Une école littéraire , comme toute école, contient beaucoup d’écoliers
redevenir eux-mêmes ! En dirai-je davantage ? A quoi bon ? Les écoles littéraires se recommandent à l’historien par leurs polémique
46 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire » pp. 19-25
Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire Comment déterminer d’une façon scientifique les
édés des classifications naturelles : rapprocher, comparer les œuvres littéraires nées à différents moments ; constater les caractè
pes moindres encore. Il s’ensuit, en d’autres termes, que l’évolution littéraire de la France se divise en grandes périodes, qui s
que du premier coup d’œil, trois grandes périodes dans notre histoire littéraire . La première comprend tout le moyen âge et se pro
ù Du Bellay et Ronsard entrent en jeunes conquérants dans la carrière littéraire . Mais Le Maire des Belges, soixante ans plus tôt,
ctuelle. L’histoire politique a d’ailleurs frayé la voie à l’histoire littéraire  ; elle a reconnu et vulgarisé, depuis longtemps d
u moins Voltaire semble-t-il avoir entrevu que les variations du goût littéraire se lient aux grands événements politiques, et aus
jouterons à cela que deux ou trois remarques. D’abord les changements littéraires et les changements politiques, quoique liés entre
stes nettement tranchées, bref, qui abolit l’ancien régime en matière littéraire , ne triomphe que dans les trente premières années
u bon goût, le régime politique et religieux aussi bien que le régime littéraire fixés en France pour l’éternité. Pour toutes ces
47 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Notre critique et la leur »
et l’exemple de la critique que nous cherchons ? Ce sont des recueils littéraires dont on peut apprécier diversement les mérites ;
es grasses et tranquilles conditions d’un établissement d’hospitalité littéraire et de philosophique impartialité. Elle n’était pa
art puisqu’il a parlé des choses de l’art encore plus que des choses littéraires — qui se rêve dans le cerveau grec, mais qui se s
ie, ni d’une boutique ?… S’élèvent-ils, dans leur jugement des choses littéraires , au-dessus des impressions plus ou moins piquante
ien, dans cette spécialité des journaux qu’on appelle le compte rendu littéraire , le mal est plus grand qu’au feuilleton même ! Au
i, elle n’est pas davantage. De plus, nous avons l’anarchie. L’examen littéraire se partageant entre plusieurs plumes, dans ce can
pas tout donné, car il recommence tous les jours le miracle des roses littéraires , Sainte-Beuve, d’une morbidesse de touche exquise
à peine une couleur, aurait cependant, dans l’appréciation des œuvres littéraires et de leur moralité, le bénéfice des idées chréti
ir la briser lorsque nous prétendons à l’honneur de rendre la justice littéraire . Malheureusement, nous ne la brisons pas toujours
umbles baise mains à l’erreur. Nous n’ignorons pas que toute critique littéraire , pour être digne de ce nom, doit traverser l’œuvr
48 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »
e Française. V. Hugo : Préface de Cromwell. Dans l’histoire de l’art littéraire au xixe  siècle, deux faits généraux dominent : v
se. Par négation, en supprimant les règles qui régissaient le travail littéraire . Ces règles étaient de trois sortes : les définit
n premier lieu, un élargissement, ou plutôt un déplacement du domaine littéraire  ; ensuite, une refonte des formes littéraires, ch
n déplacement du domaine littéraire ; ensuite, une refonte des formes littéraires , chaos d’abord, mais chaos d’où sortira vite une
ls de chants populaires ou d’anciennes poésies, des études d’histoire littéraire , des voyages : toute l’Europe, pour ainsi dire, d
III et de Hernani. Certaines circonstances favorisèrent la révolution littéraire . J’ai signalé déjà comment la Révolution avait en
t l’esprit classique, l’admiration des anciens, l’amour des élégances littéraires et des ornements oratoires. Pendant qu’ils furent
Rousseau, Chateaubriand. Le romantisme, dans son invasion des formes littéraires , a été du moins déterminé au plus fixe, de la pro
st le sens historique. 710. A consulter : Pellissier, le Mouvement littéraire au xixe s., in-16 ; Brunetière, l’Évolution de l
dis, drainait, canalisait dans la vie individuelle et dans le domaine littéraire , l’émotion et la pensée métaphysiques : quand, pa
iel, trad. destragédies de Mauzoni, in-8. 1824. Lœve-Veimars,Mélanges littéraires , politiques et morceaux inédits de Wieland, in-8.
l’Angleterre et de l’Ecosse, in-8. 1825. Pichot,Voyage historique et littéraire en Angleterre et en Ecosse, 3 vol. in-8 (réimpr.
be en 1824. Le Globe était libéral : il accueillit pourtant les idées littéraires des romantiques. — Les articles de Deschamps dans
cide (IS23) : bel exemple du naufrage complet d’une grande réputation littéraire . 727. Muse française : Sur les romances du Cid (
49 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire » pp. 32-46
Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire Comme le mot de « littérature » est pris souve
t peut-être pas inutile de se demander ici : l’qu’est-ce qu’une œuvre littéraire  ? On peut la définir ainsi : une œuvre qui cherch
t un traité scientifique, une lettre, un manuel de cuisine deviennent littéraires en une certaine mesure, dès qu’y apparaît un souc
on, un pamphlet, l’exposé d’une théorie scientifique. Mais, pour être littéraire } il faut qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, provo
expression. Il suit de là que, pour connaître complètement une œuvre littéraire , il faut la soumettre à une double analyse, l’une
es autres sens une série d’opérations analogues. Regardez tel morceau littéraire  : c’est un tableau, parfois un bas-relief. Quand
re des sentiments humains pour distinguer ceux que contient une œuvre littéraire . A considérer leur nature, ces sentiments sont to
qu’on doit se poser et auxquelles peut répondre l’examen d’une œuvre littéraire . Des exemples éclairciront ce que tout cela peut
C’est pourquoi ce que j’appellerai l’analyse sentimentale d’une œuvre littéraire doit être de plus en plus pénétrante et multiple.
les facultés intellectuelles a ou ont le plus de part dans une œuvre littéraire . Ainsi il y a dans l’esprit humain deux facultés
trième analyse qui s’impose à nous dans l’analyse interne d’une œuvre littéraire . Il s’agit maintenant de relever les tendances, l
e direction facile à reconnaître. On oublie trop souvent qu’une œuvre littéraire n’a pas toujours pour but essentiel de plaire ; q
qu’un moyen d’arriver plus sûrement à leurs fins. S’il est des genres littéraires voués ainsi à l’action par leur nature même, tous
Il suit de là qu’il faut se demander quels effets pratiques une œuvre littéraire aspire à produire, quel but elle poursuit. Ce pro
50 (1939) Réflexions sur la critique (2e éd.) pp. 7-263
I. — Le genre littéraire du voyage1 Le voyage est devenu (et les rais
uvres du passé est renouvelé, distribué, par des créateurs de valeurs littéraires (le mot est de M. Remy de Gourmont). De sorte que
çaises et ailleurs, chantent sur ce motif ! Il me semble que ce genre littéraire du voyage comporte trois manières, et, pour dire
ture exacte, tout ce mérite qu’il revendiquait de « bon daguerréotype littéraire  », c’est un fond de bonne humeur, d’intelligence
ent pour raconter. Contre ce genre passif, inorganique, la conscience littéraire de Flaubert protestait (bien qu’il l’ait pratiqué
lieu non plus seulement du pèlerinage authentique, mais du pèlerinage littéraire  : mieux que dans son Voyage en Orient, Lamartine
ment ce qu’il a vu, mais à le recréer par les moyens propres de l’art littéraire , avec des allusions qui prennent l’objet de biais
e reconnaît pour son ancêtre authentique. Il fournit à la corporation littéraire le saint, ou l’un des saints, de sa bannière. Il
s que sa pose de la solitude ait été artificielle. Si vraiment la vie littéraire et le labeur du style lui firent un substitut mag
ts de son existence, Chateaubriand se dépeint rejeté dans la carrière littéraire , dans l’écriture et dans le papier, par un même a
éviter l’équivoque, la peinture par les mots, est même le seul genre littéraire qui ne souffre absolument pas un style médiocre,
ce sujet avec la compétence d’un Fromentin. C’est ce dont la critique littéraire se soucie le moins ; il serait trop long d’en dév
dans la mesure où Salammbô peut faire sa partie dans notre tradition littéraire , Sainte-Beuve la classait à l’aide de ce qui l’av
nt publiées, sont là pour le prouver. Et le tragique de ces destinées littéraires (je ne sais pas de tragique plus haut ni plus pur
es vraisemblances. Le cas n’est d’ailleurs pas unique dans l’histoire littéraire . La critique de M. Paul Adam, le contraste de cet
èse morale de M. Paul Adam je ne veux d’ailleurs retenir que la thèse littéraire qu’il y joint. Cette chaude pluie amoureuse qui é
porté par le public de Ménandre. Et je ne songe pas ici à des raisons littéraires , mais à des raisons morales. Remarquez d’ailleurs
observer : d’abord, que l’honneur et l’ampleur de nos quatre siècles littéraires nous interdisent de tenir pour centrale une seule
ue les Pensées sont généralement des notations rapides, sans artifice littéraire . Le style de Renan semble jeté dans la fraîcheur
rois, de quelle pierre de touche il faut user. Si le style des œuvres littéraires est le même que celui des lettres ou écrits analo
moindre billet sans en faire pour la postérité une œuvre péniblement littéraire . Mais il n’existe pas de style absolument naturel
dans une sensibilité de l’œil et de l’oreille. L’écart entre le style littéraire , que l’on écrit, et le style mécanique, que l’on
it même pas venir à Rimbaud. Mme Aurel a dit à peu près que le métier littéraire appartient de droit aux femmes (comme tout le res
artient de droit aux femmes (comme tout le reste !) parce que l’œuvre littéraire n’est qu’une variante de la lettre d’amour, et qu
e lettre d’amour, au public, ainsi que le fait chacun sur le trottoir littéraire , lui paraissait la plus inepte bouffonnerie. Il n
, qui était un médiocre honnête, et Maxime du Camp, que ses Souvenirs Littéraires nous montrent sous la figure d’un sot prétentieux
serait utile de creuser encore. 1er août 1914. VI. — Une querelle littéraire sur le style de Flaubert Une polémique s’est
nt dans le caractère normand. Il y a tout un sottisier grammatical et littéraire de Flaubert, qu’on peut vraiment relever sans rem
classe inférieure », il fallait bien que son oreille grammaticale et littéraire ne fût pas très sûre. Et l’œuvre, l’influence de
dit, il a fourni à toute son époque le style général de la discipline littéraire . Il a réalisé l’idée de discipline comme un Chate
e bourgeois lui était insupportable, il a voulu vivre chez eux sa vie littéraire . Parce que les bourgeois le dégoûtaient, il a vou
n goût et sa nature, Flaubert s’est raccroché violemment à sa réalité littéraire , à son idée désormais impérissable et exigeante d
tion de Maupassant par Flaubert, peut-être unique dans notre histoire littéraire , nous place dans la saine atmosphère d’un atelier
ntimentale, c’est un blanc. Le moment le plus étonnant de l’existence littéraire de Flaubert c’est le blanc qui sépare la première
usé à laisser publier, sauf celles qu’il a données dans ses Souvenirs Littéraires (je crois que c’est précisément cette année 1920
t inégale. Et je me borne ici à un seul terrain, celui de la critique littéraire . La philosophie bergsonienne aurait pu avoir sur
a psychanalyse jetait une très neuve lumière sur la genèse des œuvres littéraires , ils ont essayé, parfois avec ingéniosité et parf
uté sensuelle de ce corps. Nous la plaçons dans un courant d’histoire littéraire , dans une continuité poétique où l’autonomie des
utes sortes parmi lesquelles il y eût ou il eût pu y avoir l’attitude littéraire dont parle M. Vodoz, l’attitude politique dont pa
ne sauraient éliminer l’esprit de finesse ni l’acquis de la critique littéraire . Il existe toute une littérature médicale sur la
ière. Une fusion plus étroite de l’esprit scientifique et de l’esprit littéraire qui, séparés l’un de l’autre, arrivent, en ces ma
la fausse image de l’esprit méridional qui circule dans l’atmosphère littéraire de Paris, et qui tiendrait à peu près dans cette
e Tartarin devant le lion, le chamois et le canon anglais. La légende littéraire a engendré la légende militaire. Ce n’est pas à t
uvement anti-romantique de l’Action Française, mouvement politique et littéraire , peut s’appeler un tumulte méridional, dans le se
qui font de Hugo et de Zola les titulaires de deux loges dans l’Enfer littéraire , politique et moral. Comme amateur de bonne langu
le Nord et le Midi. * *   * Je réussirais assez mal à définir le Midi littéraire par ce qu’il est, et il m’y faudrait tout un livr
; c’est en tout cas un Midi vivant, et qui a passé dans notre courant littéraire . Quant au grand Midi solaire qui illumine les int
as l’accuser de fanatisme local). Il ne les combat pas sur le terrain littéraire . Il reconnaît le génie de la plupart d’entre eux
ique livresque, de la critique universitaire, vit avec elle, au foyer littéraire , comme le chien et le chat, comme chien et chat :
t, les idées se renouvellent vite, vieillissent vite, les générations littéraires se pressent et se renversent. M. Daudet, qui a to
pore d’autant mieux à ce cercle, à cette suite tumultueuse d’histoire littéraire , où ont vécu des passions littéraires, où se sont
tte suite tumultueuse d’histoire littéraire, où ont vécu des passions littéraires , où se sont formées, comme chez les peintres de l
ministérielles de Colbert, de Le Tellier, de Phélypeaux. Ces familles littéraires , si exceptionnelles autrefois, n’apparaissent guè
, — dans le temps. Et depuis 1850 il est ordinaire que toute doctrine littéraire s’arbore comme une réaction contre le romantisme,
— Les trois critiques Il y a bien longtemps qu’une question toute littéraire n’avait fait autant de bruit que l’affaire des ma
mes ont de l’esprit, du goût et une certaine prétention à passer pour littéraires , ils ont une ressource très simple : ils font sem
rofesseurs, de la lutte entre les chantres et les chanoines du Lutrin littéraire . Je cueille ceci dans le premier volume du Journa
, au xviie et au xviiie  siècle, d’aucun « discours » sur l’histoire littéraire . La première œuvre de ce genre, celle qui a presq
il fait vivre, mettre de la logique et du « discours » dans le hasard littéraire , voilà la carrière et l’honneur de la critique pr
s anciens le xixe  siècle et même le xxe dans nos manuels d’histoire littéraire et d’aérer un peu ces recueils de jugements, gard
esseurs n’étaient jugés que par les rédacteurs de la Revue d’histoire littéraire , ou les huiles de la N.R.F. que par le flacon de
rations. Heureusement, tout cela se passe sur un plan métaphorique et littéraire , et, si M. Barrès peut se plaindre que nous devio
mpressionnisme et à la fantaisie de sa nature mobile. Si son prestige littéraire demeure, sa pensée en perd toute valeur d’autorit
idés, dans leurs débuts de romanciers, par le bon manuel de stratégie littéraire qu’écrivit M. Fernand Divoire. Mais la stratégie
ratégie suppose la géographie, — et j’imagine un manuel de géographie littéraire qui repérerait, décrirait, classerait, cartograph
ue philosophie). Si cette géographie était bien faite, toute querelle littéraire s’y classerait automatiquement, comme les guerres
propagé par un enseignement déjà long, certaines méthodes d’histoire littéraire aujourd’hui suivies par toute une équipe de trava
Cependant que contre la Sorbonne M. Vandérem fait appel à un fascisme littéraire . L’ironie sur les « sources » a beau jeu, et beau
s entre deux familles d’esprit : ceux qui prennent plaisir aux œuvres littéraires placées dans leur courant historique, et ceux don
inconsciemment de ce que nous avons lu et entendu. Les lieux communs littéraires se transmettent de livre en livre. Je puis demand
la vie contemporaine. Un mimétisme spontané fait même que le critique littéraire d’un journal rappelle souvent, par son ton, son s
borateurs du même journal plutôt que ses autres confrères en critique littéraire . L’esprit de famille tend à circuler verticalemen
eu artificiel d’isoler des autres critiques la critique dramatique et littéraire , qui vit surtout dans le mouvement et dans le bra
vivace que lui, qui est simplement la critique. Non la seule critique littéraire , bien entendu, mais la critique générale. La crit
ature. Ainsi comprise, on peut dire que la critique est le seul genre littéraire qui atteigne aujourd’hui presque tout le monde, p
e critique, à la fin du xixe  siècle, c’est l’Enquête sur l’évolution littéraire , de Jules Huret. N’est pas enquêteur qui veut. Il
légère d’ironie. Aujourd’hui le métier, pour ce qui est des enquêtes littéraires (d’ailleurs toujours précieuses) s’est un peu gât
s. Et non seulement de la critique générale, mais même de la critique littéraire , puisque les hommes politiques éminents sont géné
es orateurs et que l’éloquence figure en bonne place parmi les genres littéraires . La critique parlementaire et la critique dramati
ière, abandonnée à des débutants, ne donne à peu près aucun rendement littéraire , ou du moins n’en a pas donné depuis le Livre des
borieusement ironique, de la beauté féminine reflétée dans les œuvres littéraires . Critique de la beauté ? critique de l’amour ? cr
Les auteurs dénoncent et démontent l’illusion ou plutôt l’abstraction littéraire par laquelle les écrivains ont isolé la première,
un degré. Le goût culinaire sert de métaphore fidèle et utile au goût littéraire  ; entre les grands vins et les belles pages, le d
erribles. Un parallèle de la critique gastronomique et le la critique littéraire nous entraînerait bien loin, mais combien plus lo
bien loin, mais combien plus loin encore un parallèle de la critique littéraire et de la critique sportive ! J’y pensais en lisan
e plus en plus des équations de même nature que celles de la critique littéraire . Ce n’est point par amour du gab que les comparai
situations nettes. M. de Montherlant, comparant le résultat des prix littéraires à celui d’un cent mètres, remarque avec amertume,
e la durée. Surtout je ne m’étonne pas du tout d’avoir vu l’évolution littéraire se précipiter avec cette rapidité. À certains mom
elui de Curtius nous paraît-il un produit bien naturel de la critique littéraire allemande. Balzac a le sentiment profond de la co
vait dire de Balzac : c’est Molière médecin. Molière médecin ! La vie littéraire , comme d’ailleurs toute vie, avance par cette syn
on. Balzac a saisi, avec une somme d’intuition unique dans l’histoire littéraire , la France de son temps, son élan, sa marche à la
dre que sept ou huit ans plus tard, à la fin de la guerre, à l’époque littéraire qui commence par ces deux événements, le prix Gon
à moi, — ce fameux banc de la poésie pure devant lequel le Landerneau littéraire défila pendant trois mois, comme s’il eût vu un p
aleurs-or et les valeurs-papier. Toute une psychologie de l’inflation littéraire est devenue facile, et nous l’esquisserons au pre
ce que j’appellerai des mouvements purs, c’est-à-dire des mouvements littéraires qui viennent à leur temps, jalonnent un courant,
i la querelle des Anciens et des Modernes au xviie  siècle, événement littéraire aussi important en soi que la réforme de Malherbe
ait être vrai, dans un monde plus paradoxalement préoccupé d’essences littéraires , plus perméable aux mouvements purs, plus mallarm
disait-il, mon incompétence sur toute autre chose que l’absolu. L’âme littéraire , liée à un corps, à des corps, ne saurait demeure
onnellement — et on excusera — le parti pris de dégager de ce paysage littéraire un ordre de mouvements purs. Ce parti pris trouve
que. Ou plutôt je suppose le problème résolu, je suppose une critique littéraire (qui n’existe pas encore, ou du moins qui n’a poi
critique sont formées et préparées par l’humanisme et les disciplines littéraires . Quelles pentes suivrait-elle ? * *   * Si la cr
llement. Au contraire, la référence à l’antiquité, chez les critiques littéraires , existe en puissance plutôt qu’en acte. Ils écriv
me s’il n’avait fait que cela toute sa vie. Plus rien de l’atmosphère littéraire , des grands partis littéraires, où vivait Mallarm
toute sa vie. Plus rien de l’atmosphère littéraire, des grands partis littéraires , où vivait Mallarmé. Plus de « littérature d’avan
iné lui aussi, ce jour-là, irrévocablement, la balance de nos destins littéraires . Il a fondé quelque chose dans la République des
que des Lettres. Ni le seize mai, ni boulangisme, ni Action Française littéraires ne diminueront la part de nouveau, fructifiante e
armé aimait qu’on fit des manifestes et qu’on multipliât les banquets littéraires . Il a écrit dans Divagations un délicieux éloge d
e discours du quai Conti sur Anatole France. Les nécessités de la vie littéraire , le tourbillon où le dehors l’a happé, font de Va
erser sans périr quarante ans de romantisme pour aborder à l’éternité littéraire  ? Il faut qu’une chaîne d’amateurs, une secte des
ieux, avec la pudeur grelottante de l’étoile Hérodiade, à tout dehors littéraire . Précisément un livre inattendu paraît aujourd’hu
r la saisir, s’exhausse à peine. » On imagine avec effroi un Mallarmé littéraire qui fût descendu vers cette foule, qui y eût trou
l’esprit critique dans l’état de grâce de son jeu pur. Mais ce débat littéraire , dans cette atmosphère raréfiée, reste-t-il litté
Mais ce débat littéraire, dans cette atmosphère raréfiée, reste-t-il littéraire  ? Ne retrouve-t-il pas sa température et sa natur
leur du dehors français. Cette méditation mélancolique sur l’entropie littéraire , sur l’égalité, sur la coexistence, méditation où
n autre plan, Valéry, comme Mallarmé, a créé et pratiqué une mystique littéraire . Par Mallarmé et par Valéry s’est réalisé un type
la chaire (professorale), une philosophie de la chaire, une critique littéraire de la chaire. Voici le centenaire de la suspensio
stauration comme frère cadet du journalisme politique, le journalisme littéraire est le langage naturel de la critique littéraire.
ique, le journalisme littéraire est le langage naturel de la critique littéraire . En principe ce n’était pas une innovation. Le ge
ne postérité innombrable. Voltaire, qui ne voyait dans le journalisme littéraire que du gibier de Bastille, eût été bien étonné de
surtout sur la critique appliquée aux œuvres du passé, sur l’histoire littéraire , et, en apparence, beaucoup moins sur la critique
t comme une tranche brillante sur une épaisseur de durée. La critique littéraire naît et se développe ainsi. Elle fleurit ainsi. M
me caractère du xixe  siècle : la variété et l’antagonisme des mondes littéraires en présence et en lutte, et, devant ces luttes, l
sions et déploie ses conséquences. Évidemment il y aura des critiques littéraires tant qu’il existera des livres, et des journaux,
, et de la radiophonie, c’est-à-dire indéfiniment. Mais des critiques littéraires , ce n’est pas la Critique, cette puissance qui a
e clarifier des idées et de faire le point : pure besogne d’historien littéraire . * *   * On entendra donc ici par critique de sou
ne critique de combat qui lutte à côté d’une école ou d’un groupement littéraire , et en poursuit devant le public la défense et l’
la maxime professée par M. Taine, à savoir que la valeur d’un ouvrage littéraire se mesure à ce qu’il porte en lui de documents si
i à la vie de la critique. Il en va tout autrement du grand mouvement littéraire qui succéda au naturalisme : le symbolisme. Le sy
idéalisme républicain, lequel trouva mal, sous la République, sa voie littéraire . En laissant de côté Lutèce, simple foliole du Qu
et une outrance uniques jusqu’alors la coupure entre deux générations littéraires , elles remuèrent les problèmes, elles éveillèrent
lissement vers la gauche, elles accélérèrent le rythme de l’évolution littéraire . Pour la première fois depuis 1830 la jeunesse tr
is de ses charges d’atelier. On peut comparer ce changement de climat littéraire au changement de climat parlementaire que produis
fut le critique sorti du symbolisme ; la douzaine de volumes d’essais littéraires , philosophiques, stylistiques où il réunissait so
e la critique universitaire Un spécialiste brillant de la comédie littéraire , ayant cru repérer quelques professeurs parmi les
ré d’en voir la cause principale dans l’orientation donnée aux études littéraires par l’école lansonienne. La critique universitair
Il ne manquait nullement de goût, et, à une époque de transformations littéraires foudroyantes, ce représentant d’une génération li
formations littéraires foudroyantes, ce représentant d’une génération littéraire antérieure les suivit à une allure relativement s
ites, tout simplement ! La place tenue, non seulement dans l’histoire littéraire , mais dans la critique littéraire, par un humanis
enue, non seulement dans l’histoire littéraire, mais dans la critique littéraire , par un humaniste religieux, l’abbé Bremond, qui
parlementaires et de Royer-Collard, de Sainte-Beuve, de la tradition littéraire , et de la tradition universitaire, cette place té
ticulièrement et quasi exclusivement préposée jusque-là à la critique littéraire , et qui a d’ailleurs trouvé, dans d’autres champs
des natures totales, exaspérées, d’hommes de lettres et de critiques littéraires . Charles Maurras est, avec Brunetière, le seul cr
s littéraires. Charles Maurras est, avec Brunetière, le seul critique littéraire dogmatique qui ait exercé une très forte influenc
un corps. Et puisqu’il a ramené au romantisme tout le principe du mal littéraire , politique et social qu’il combattait, on peut di
voir vécu une certaine idée du romantisme, d’avoir dans le romantisme littéraire discerné une conséquence politique, une profondeu
08, l’Action Française était fondée, et Lasserre y tenait la critique littéraire (en même temps que la critique musicale), tout en
isme, et pour l’humanisme contre les nouvelles méthodes pédagogiques, littéraires , historiques et philosophiques. Cette critique de
core la lutte contre le romantisme qu’il poursuit, dans les Chapelles Littéraires , contre Claudel, Jammes, et en somme contre la po
igueur de discussion sinon d’intuition, dont témoignent ses Chapelles Littéraires , Pierre Lasserre serait peut-être devenu le criti
, les dix années d’avant-guerre, l’organe officiel du néo-classicisme littéraire . Elle défendait les principes d’ordre, de discipl
aux disputes, aux amours et aux haines, aux invectives d’un quartier littéraire . Par sa couleur, ses trouvailles d’expression, se
taient tous des esprits critiques, comme Gide. Les livres de critique littéraire de Gide, Prétextes, Nouveaux Prétextes, Incidence
u sujet du troisième centenaire, et où presque toutes les professions littéraires ou para-littéraires sont convoquées pour rendre c
r une absence : celle de la critique sous toutes ses formes, critique littéraire , critique artistique, critique dramatique. Quelqu
ne de la nôtre. Cousine cadette, d’ailleurs. L’origine de la critique littéraire se perd dans la nuit des temps. Du point de vue a
la première œuvre officielle de l’Académie fut une œuvre de critique littéraire , les Sentiments sur le Cid. L’auteur de la Critiq
n ? Qu’est-ce qu’un critique dramatique laisse à lire ? Dramatique et littéraire , toute la critique est logée à même enseigne. La
rtoire, la surveillance des rôles et des emplois, la libre discussion littéraire autour du fait de la semaine, ou de l’ouvrage nou
concurrence s’est instituée entre la critique dramatique, la critique littéraire et la critique poétique en ce qui concerne le rép
prit des vacances. Et après tout, aujourd’hui, est-ce que le critique littéraire en prend ? Sarcey et Lemaître donnaient leurs cin
ificateur. Après tout c’est possible. Mais s’il n’y a pas de critique littéraire digne de ce nom sans l’attention à l’unique, c’es
our comme celle de l’un de nos plus riches et variés échantillonnages littéraires  : une poussée d’originalité, un tumulte de l’uniq
. Or, la littérature d’aujourd’hui manque de jeunesse. Le recrutement littéraire est entré, comme le recrutement militaire, dans u
ispensables au brassage, aux liquidations, au renouvellement du fonds littéraire . Des habitudes de courtoisie bannie ont remplacé
s de courtoisie bannie ont remplacé les habitudes de combat. La corde littéraire est détendue. L’atmosphère est devenue plus molle
ssie, est entrée dans une période de ralentissement et de nivellement littéraire . L’Europe d’aujourd’hui est anti-littéraire. Il n
sie, qui est surtout une retraite vers l’unique. D’où une défaillance littéraire générale où il est impossible que les États non t
à leur tour. Nous avons pu vivre dans un monde ou la peau de chagrin littéraire pouvait donner encore l’équivalent de tout. Comme
Voici l’étude que Marcel Proust écrivit à la suite d’Une querelle littéraire sur le style de Flaubert, et à laquelle répond la
surtout au fait qu’il était fou. Mais, du point de vue de la critique littéraire , on ne peut proprement appeler folie un état qui
ans de grands livres systématiques, où on n’attendait pas de critique littéraire . Une nouvelle critique littéraire découle de l’He
, où on n’attendait pas de critique littéraire. Une nouvelle critique littéraire découle de l’Heredo et du Monde des Images, ces l
chées du système, elles prouvent la vivacité et la profondeur du goût littéraire .
51 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre premier. La question de fait et la question de goût » pp. 30-31
t d’abord les procédés d’étude qu’il convient d’appliquer à une œuvre littéraire , prise isolément. Mais, en présence de toute œuvr
e œuvre littéraire, prise isolément. Mais, en présence de toute œuvre littéraire , on peut se placer à deux points de vue divers. O
r la main du bourreau. Cela revient à dire qu’en présence d’une œuvre littéraire se posent toujours deux questions : une question
elles. Il sied donc de commencer par l’étude scientifique d’une œuvre littéraire . Étude scientifique d’une œuvre littéraire ! sing
e scientifique d’une œuvre littéraire. Étude scientifique d’une œuvre littéraire  ! singulière alliance de mots ! Antithèse qui sur
se de cette vérité très simple, qu’il y a, quand on examine une œuvre littéraire , des faits qu’on peut mettre hors de doute, conna
52 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VIII. La littérature et la vie politique » pp. 191-229
ctères se retrouvent dans les phénomènes politiques et les phénomènes littéraires d’une même époque ? Je choisirai ce moment de l’h
nous allons y découvrir les deux mêmes caractères. Il y a une Fronde littéraire . Elle se marque, au théâtre, par une insurrection
petite élite, ceux-là roturiers et abandonnés à la foule ; les genres littéraires un moment confondus s’écartent l’un de l’autre ;
de la terre et du ciel, tombe dans le mépris et l’oubli. L’évolution littéraire a passé par les mêmes phases que l’évolution poli
i en sont l’expression. Il y a ainsi entre la vie politique et la vie littéraire d’un peuple une série d’actions et de réactions.
comme un tonneau où le vin s’est tourné en vinaigre. Tous les genres littéraires subissent alors une métamorphose analogue. Ils se
u dix-huitième siècle. Les écrivains, à demi conservateurs en matière littéraire , sont résolument novateurs en matière politique.
siècle non seulement la langue se métamorphose, mais, tous les genres littéraires chers au moyen âge, la chanson de geste, le roman
cette tâche impossible. Vains efforts ! Bientôt éclate une révolution littéraire , complément et conséquence de la révolution polit
France nouvelle. Le renouvellement porte sur toutes choses. La langue littéraire s’élargit démesurément ; c’en est fait du purisme
i, des idées inconnues surgissaient ; des émotions nouvelles, matière littéraire s’il en fut, sollicitaient les écrivains. Les âme
eurs sentiments ont grand peine à se traduire en beaux développements littéraires . Et ce sont, d’ordinaire, d’autres hommes venus p
a Révolution, qui ne fut pas et ne pouvait pas être une grande époque littéraire , est pourtant le point de départ d’une ère nouvel
ère la liaison perpétuelle de l’évolution politique et de l’évolution littéraire . Elle est facile à constater en toute époque. Si
ent pas l’estampille officielle. Il y avait en ce temps-la une douane littéraire . Une brochure de Schlegel, qui n’était pas assez
parence. Aussi quoique plusieurs causes aient concouru à la stérilité littéraire et philosophique dont elle a été frappée, faut-il
s de forme. Victor de Laprade, spectateur écœuré de cet avachissement littéraire , le flétrit en ces termes70 : Le réel avant tout
aris.   Ainsi le développement ou le dépérissement de certains genres littéraires , les procédés employés par les écrivains, l’espri
e libre discussion. Elle l’est parfois assez pour faire tort à la vie littéraire . Quand un peuple est appelé à décider s’il doit s
la société environnante. Cela explique pourquoi les époques les plus littéraires , au sens étroit du mot, sont celles où la nation
lle peut nous montrer, c’est tout au plus un commencement d’évolution littéraire correspondant à un commencement d’évolution socia
manents du goût populaire se reflètent dans le succès des deux écoles littéraires les plus bruyantes et les plus fécondes de notre
rira plus tard Victor Hugo, le démolisseur en chef de l’ancien régime littéraire . Et déjà le roman s’imprègne de pitié pour les fa
x jouissances esthétiques, parce qu’il n’a pas fait son apprentissage littéraire . Les détracteurs de la démocratie n’hésitent pas
mme toujours, opposer en un tableau bilatéral les pertes et les gains littéraires qu’on peut attribuer à l’orientation politique de
elle explique plusieurs des différences qui existent, au point de vue littéraire , entre le moyen âge et les temps modernes. Du res
tout, au théâtre, dans l’histoire, dans la critique, voilà les effets littéraires produits ordinairement par la défaite76. On peut
s principales relations qui existent entre la vie politique et la vie littéraire d’une nation. J’en ai dit assez pour montrer comb
s sur l’Histoire de France, ch. iv. 68. Voir Letourneau, L’évolution littéraire dans les diverses races humaines, p. 532. Paris,
53 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »
puissance. Il a réussi et il a duré. Il a bâti ce gros pignon-sur-rue littéraire qui s’appelle la Revue des Deux Mondes, laquelle
n contemporaine. Je laisse les charmes de son visage aux photographes littéraires , qui peuvent le ramasser, s’ils savent par où le
haut que son génie de traducteur poussa bientôt Buloz à l’entreprise littéraire qui, pour Vapereau, en a fait un littérateur. En
c ce genre de composition collective une gloire à part dans sa gloire littéraire , si grande déjà… La génération de 1830, qui, comm
nt, et, à ce prix-là, il put se venger de l’insupportable supériorité littéraire en portant ses mains d’ouvrier sur elle et en la
us ! Il a été et il a voulu être ce qui demande les facultés les plus littéraires , les plus délicates, les plus élevées, et il ne l
e haine. Un jour, un rédacteur lui envoya un travail sur les sociétés littéraires . On y parlait, au début, de Platon et des siens,
ourtant s’exerce, sans échouer jamais, depuis trente ans, la capacité littéraire de Buloz, de cet homme à la fois obscur et célèbr
parlions de ce pauvre Jules de la Madelène, cette charmante espérance littéraire , détruite dans sa fleur par le questionnaire qui
αγος. Buloz est un mangeur d’écrivains. C’est une espèce de Minotaure littéraire qui a son labyrinthe de difficultés, de chicanes,
oi de tous les hommes célèbres, comme le cornac de tous les éléphants littéraires , qu’il devait amener par la trompe… Il maquignonn
anche. Quand vous le voyez passer, ce singulier directeur d’une revue littéraire , vous diriez quelque chose comme un scieur de lon
54 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535
en tête de quelque bulletin littéraire . Le public demande de la critique, et il a ra
is huit ans, c’est-à-dire depuis la révolution de Juillet, les écoles littéraires se sont trouvées dissoutes comme les partis polit
tre ceux de formation plus récente. Le rapprochement philosophique et littéraire de l’auteur des Paroles d’un Croyant et du peintr
d’un Ange par M. de Lamartine. Tout ceci est pour dire que les écoles littéraires sont dissoutes depuis huit ans, que les limites e
confusion et ce tourbillon sont le signe même de la nouvelle période littéraire . Ce qui manque dans les œuvres, le point d’appui
’abusent pas de lui. Or, les nécessités du prospectus, de la gloriole littéraire combinée avec l’industrie et avec la concurrence,
it à la récente publication de M. de Balzac… Les talents poétiques et littéraires d’aujourd’hui (sans parler des autres, politiques
ie, avait eu le temps de voir une couple de révolutions politiques et littéraires , s’il avait été traversé deux fois par un soudain
auraient mis ordre au débordement lyrique et assuré à notre mouvement littéraire sa consistance et sa maturité. On en est aux regr
légitimes dictateurs qui couronnent et consolident une grande époque littéraire , manqueront à une époque brillante, mais diffuse,
55 (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »
L’Ouvrier littéraire  : Extrait des Papiers et Correspondance de la fam
ès-grande majorité des écrivains composant ce qu’on appelle la Presse littéraire . Cette littérature, jusqu’ici, a toujours été aba
possible, de la personne même du prince, que relèverait l’institution littéraire . Une audience par année suffirait à consacrer et
mettre en regard de la pièce ci-dessus un autre portrait de l’ouvrier littéraire , écrit quelques années après 1864), et dans leque
je l’essayerai même, puisque l’idée m’en est venue : c’est l’ouvrier littéraire . Lui aussi, il est un ouvrier parisien par excell
ies, ses étincelles, le meilleur de sa verve est à ce prix. L’ouvrier littéraire ne s’est pas fait lui-même : il est le produit de
teuse ! L’on sait, jusque dans la mêlée du combat, observer l’honneur littéraire , les délicatesses du métier. Mais que de hasards
nissent par peser et comptent ? Quoi qu’il en soit, en fait l’ouvrier littéraire , dans son imprévoyance, se multiplie et pullule c
ssi un inconvénient, — Dieu me garde de dire un danger ? Si l’ouvrier littéraire ne s’aigrit pas en vieillissant et en grisonnant,
ilitaire a pour lui l’avancement et les honneurs du grade : l’ouvrier littéraire , en général, n’avance pas ; il n’a pas de grade r
56 (1874) Premiers lundis. Tome II « H. de Balzac. Études de mœurs au xixe  siècle. — La Femme supérieure, La Maison Nucingen, La Torpille. »
e n’est pas tenu de vous donner des livres semblables à ceux d’un roi littéraire . Les critiques disent et le monde répète que l’ar
e par ses actes autant que par ses paroles à la grandeur du sacerdoce littéraire  ; au lieu de vivre de ses écrits, de vendre ses p
loin de la dignité d’action du pauvre Rousseau à la pompeuse fortune littéraire des spéculateurs en philanthropie, Voltaire et so
te tout ce qu’il peut trouver de souvenirs à la fois millionnaires et littéraires  : la conclusion est qu’à moins de devenir riche c
, à cette longue demande d’indispensables millions et de liste civile littéraire par M. de Balzac, je ne veux opposer, comme vérit
novembre 1838 et 15 février 1839, sont la continuation des bulletins littéraires , déjà reproduits en partie à la fin du tome II de
la Revue des Deux Mondes, publiée en 1857, met les divers Mouvements littéraires de ce temps-là sous le nom de Charles Labitte. Ma
ntionné dans la liste des œuvres de Ch. Labitte en tête de ses Études littéraires . Cette liste porte exclusivement, dans les chroni
57 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »
Les dîners littéraires [Le Réveil, 9 janvier 1858.] I Si les livr
s vivants ne remplacent pas les gens graves, s’appellera « les Dîners littéraires du xixe  siècle » ; et elle formera, dans l’histo
u ruisseau lorsque le ruisseau n’est pas pur, sont deux faits d’ordre littéraire également mortels à plus d’une faculté de l’intel
latique physionomie. C’est un signe du temps. Le fondateur des Dîners littéraires , à bon mot et à dix francs, n’est pas seulement u
e toutes les individualités, rien de pareil ne s’était vu. Des dîners littéraires  ! Nous avons bien lu quelque part qu’autrefois on
table de leur foyer, qu’y eut-il là qu’on puisse comparer aux agapes littéraires d’aujourd’hui ?… La postérité n’eût rien su de ce
lement les dîneurs du Caveau n’étaient, après tout, qu’une spécialité littéraire , tandis que les dîneurs de Véfour sont toutes les
qu’une fois les convives échauffés les uns par les autres les dîners littéraires seraient bien plus spirituels que leur petit mot
58 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Odysse Barot »
it peu connu. Un incomparable éventeur de gibier, un admirable limier littéraire , Philarète Chasles, presque Anglais lui-même, tan
cessaires pour examiner, avec la critique obligée pour tout historien littéraire qui aurait la conscience de ce qu’il fait, une pa
est ce qui donne à ce livre une signification bien plus politique que littéraire , malgré son couvert de littérature. Au fond, Odys
de la littérature ! quoiqu’il ait des connaissances et des aptitudes littéraires , et même parfois, çà et là, un éclair de critique
ues, c’est-à-dire l’expression de tout ce qu’il y a au monde de moins littéraire . Par utilité, il se prive des développements qui
pour son livre. Il y a, j’aime à le répéter, en Barot une virtualité littéraire  ; mais la démocratie, la démocratie radicale, mat
e la littérature anglaise, il faut bien le dire, le vrai point de vue littéraire , qui est le point de vue esthétique, n’existe pas
tres ; madame George Eliot, madame Beecher-Stowe, tout ce menu fretin littéraire s’ils ne lui paraissent pas des colosses, lui par
e politique, invalide pour moi le livre entier… En résumé, l’histoire littéraire ne peut et ne doit être écrite que par des plumes
raire ne peut et ne doit être écrite que par des plumes exclusivement littéraires . Edgar Poe, par exemple, s’il avait tourné son gé
tourné son génie de ce côté, aurait peut-être pu écrire une histoire littéraire . Le whig Macaulay, malgré son excellent talent, n
59 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372
t au donjon de Vincennes ; ils finirent par faire supprimer son Année littéraire , et ils tuèrent, par là, l’œuvre et l’homme, car
n, qu’il a empruntés à tous ses ouvrages, et en particulier à L’Année littéraire , ce colossal recueil. Mais ces divers passages, q
sophes l’insultèrent comme jamais personne peut-être, dans l’Histoire littéraire , ne fut insulté. Aux injures, ils ajoutèrent les
lfieri des Français de 93, fit de lui un embrigadeur de coupe-jarrets littéraires . Voltaire écrivit gravement, comme si ç’avait été
ans de luttes, on finit par supprimer à Fréron son journal, son Année littéraire , l’illustration de toute sa vie, son mérite devan
Dans l’ordre moral, Fréron fut un héros… Dans l’ordre intellectuel et littéraire , voyons ce qu’il fut, et si le talent de l’écriva
fit sur les médiocrités de son époque, a traité toutes les questions littéraires qui incombent à la Critique et qui sont de son re
le devint que parce qu’on avait tué son père, en supprimant son Année littéraire au nom du roi, rendant ainsi, coup pour coup, à l
ut à sa place ! Il n’y eut que le grand Fréron — le Fréron de L’Année littéraire  — qui n’eut pas la sienne… Il avait combattu cont
arthélemy signale la place élevée qu’il devrait avoir dans l’Histoire littéraire … L’aura-t-il un jour ?… Pour ma part, j’en doute,
60 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »
, ces Mémoires ne vont que de 1790 à 1815. Ils ne sont donc ni la vie littéraire , ni la vie politique de Lamartine » cet homme de
tératures, et c’est sa gloire, c’est sa gloire spéciale de n’être pas littéraire . Virgile, à qui il est fatal de le comparer, étai
st fatal de le comparer, était, malgré le peu qu’on en sait, un poète littéraire . Il tirait des perles du vieux fumier d’Ennius. L
es que de lui-même. Virgile, en mourant, donna l’ordre infanticide et littéraire de brûler l’Énéide, — ce que jamais Lamartine n’a
t irresponsable de son génie ! Il a vécu, à l’époque du monde la plus littéraire , comme le pêcheur sous sa cloche de cristal. Il a
royait être à la fois le Mirabeau et le Bonaparte de cette révolution littéraire , ne divisait pas, mais organisait pour régner et
l régnait déjà. Les autres poètes du temps, tous poètes plus ou moins littéraires  : Sainte-Beuve, Théophile Gautier, de Musset, de
set, de Vigny, Émile Deschamps, reconnaissaient sa royauté, bien plus littéraire que géniale. Mais dans ce mouvement furieux et un
yron montrait, dès dix-huit ans, au sortir de Harrow, l’ongle du lion littéraire qu’il était et qu’il continua d’être… Chateaubria
naturalisme de cette heure, qui s’est vanté d’être le républicanisme littéraire , n’acceptera pas plus le naturel de Lamartine que
61 (1886) Le naturalisme
ction. J’ai, depuis, été encouragé par quelques personnes, d’opinions littéraires très diverses, à en publier une version. Les un
elle a touché à tous les sujets : roman, critique, histoire, histoire littéraire , hagiologie, critique scientifique. Ses qualités
angue facile et brillante, un style coloré et nerveux. Les théories littéraires , qu’elle a travaillé à répandre en Espagne, sont
s bases philosophiques sur lesquelles reposent les dogmes d’une école littéraire . Ils préfèrent les œuvres que ils ont produites.
l n’en est pas plus instruit du vrai caractère de cette manifestation littéraire . Le fond du Naturalisme, continue-t-elle, c’est
lte que le théâtre en branla. Alfred de Vigny appartenait à une école littéraire , naissante à cette heure, qui venait innover et t
sse du style. Aussi le grand poète, qui fut le capitaine du Renouveau littéraire , Victor Hugo, dit-il dans les Contemplations : «
si brillant qu’en France. Par cette éclatante et éblouissante période littéraire seule, nos voisins méritent la légitime influence
ition commençât à s’accomplir. — quoique déterminée par la révolution littéraire française, la nôtre eut une originalité propre. I
 La tendance des nationalités. — Le roman est par excellence la forme littéraire nouvelle. En étudiant le Romantisme et en fixa
nt en harmonie avec les exigences de l’époque présente et de l’esprit littéraire du jour. Il en arrive de même pour le Romantisme.
i ne peut même pas se discuter, c’est-à-dire, qu’il existe des formes littéraires nouvelles, et que les anciennes sont en décadence
le de mettre en relief le changement notable qu’ont éprouvé les mœurs littéraires et l’état d’esprit des écrivains. Voici quelques
reuse et partout dominante, comme le prouve l’examen de la production littéraire en Europe. De la génération romantique française,
mat, son sol. En même temps, l’on observe le phénomène de l’imitation littéraire , l’influence réciproque des nationalités, phénomè
ns célébrer le millénaire de Xénophon. Durant la période de décadence littéraire qui commença à Alexandrie, Dion Chrysostome, au s
e du roman, pour n’être pas aussi antique que celui des autres genres littéraires , peut se vanter d’être illustre, puisque un lien
tre part, il est clair que le Don Quichotte n’est pas une pure satire littéraire . N’est-ce pas ce qu’on a écrit de plus grand et d
de plus grand et de plus beau en fait de roman ? Le principal mérite littéraire de Cervantès, — en laissant à part la valeur intr
re de toutes pièces : ce qu’il fait, c’est le déduire des antécédents littéraires . Il n’importe. Le Don Quichotte et l’Amadis divis
ut de la vraie gloire : il est évident que ce ne fut pas de la gloire littéraire . Comme romancier, l’abbé Prévost vaut davantage.
littéraire. Comme romancier, l’abbé Prévost vaut davantage. Le mérite littéraire qu’on ne peut dénier à Rousseau, c’est celui d’in
l se recommandent encore tant d’écrivains corrupteurs. Étrange figure littéraire que celle de l’auteur de Monte-Cristo ! Il a four
and producteur comme ses rivaux, elle reçut en outre du ciel les dons littéraires , grâce auxquels elle fut l’unique compétiteur dig
raine. Nous pouvons dire qu’elle est la caractéristique de la période littéraire qui commence avec le siècle et dure jusqu’à 1850.
. Et pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle était hors du mouvement littéraire actuel ; qu’elle cultivait la littérature d’imagi
bservation et la connaissance de la vie qui distinguent les voyageurs littéraires comme Cervantès et Lesage, investigateurs curieux
gé; en somme les qualités qu’on apprécie ordinairement dans une œuvre littéraire . Dans la Chartreuse de Parme, on pourrait, sans g
de diamants montés et sertis sans nul goût. Les hasards de la gloire littéraire sont étranges. Avec ce petit patrimoine de deux r
, soldats de l’Empire, clergé, paysans, différents types de la bohème littéraire et du journalisme, il les portraictura tous, conf
rable. Son ami Maxime Ducamp qui, dans un livré récent, les Souvenirs littéraires , communique au public tant et de si intéressants
leurs paroles ou de leur aspect. Considérant l’œuvre au point de vue littéraire , les amis de Flaubert, quand il leur lut ce manus
, quand je toucherai à la délicate question de la moralité dans l’art littéraire . Je me borne à faire remarquer maintenant que Fla
eur et la vérité des caractères ; c’est aussi un modèle de perfection littéraire . Le style en est comme un lac limpide, au fond du
le sobriété et cette pureté auxquelles il arrivait. Cas d’aveuglement littéraire très semblable à celui qui poussait Cervantès à p
int que voir marcher les autres lui faisait mal ; et, pour le travail littéraire , il devint si difficile et si exigeant, qu’il cop
e dévote de leur autel byzantin. — Les deux frères. — Leur ascendance littéraire . — Leurs tendances esthétiques. — Le rococo et la
rivain, dans sa fantaisie étincelante et dans son heureux tempérament littéraire . Ernest son frère, dans le livre intitulé Mon frè
a fait pour les Goncourt, Flaubert et Zola. Les débuts de l’histoire littéraire d’Alphonse Daudet furent difficiles. Il lutta hér
se seulement les matériaux qu’il a pris à la réalité. Sa personnalité littéraire , ce que Zola appelle le tempérament, intervient e
pour si remarquable que soit son génie, n’improvise pas un mouvement littéraire  ; mais pour que nous l’appelions chef, il suffit
rairie de M. Hachette, où il exerça des fonctions plus machinales que littéraires . Dans ce modeste asile, à l’ombre des rayons char
lonnes de la presse pleines du bruit de son nom, notre transformation littéraire comme coulée dans ses moules, ce sont là des moti
r application dans les romans de Zola. Attentifs seulement à l’aspect littéraire de ses romans, les critiques se rient de l’appare
is scientifique, Zola n’aurait de public que le vulgaire. La critique littéraire et philosophique ne trouverait pas dans ses œuvre
stion, bien souvent traitée et mal éclaircie, de la morale dans l’art littéraire , et spécialement dans l’école réaliste. Avant tou
n venir maintenant aux relations de la morale et des nouvelles écoles littéraires , je commencerai par observer que c’est une erreur
ui puisse faire rougir une jeune fille ! Et pourtant, au point de vue littéraire  ; ce n’est pas un mérite, ni un défaut, pour un l
la suprématie du roman anglais sur le terrain moral et sur le terrain littéraire . Le lecteur n’ignore pas combien les jugements gé
gleterre n’ait des saines traditions réalistes et un illustre ancêtre littéraire . Chaucer, père de sa poésie, était un réaliste, e
rme ! Partout où son esprit prévalut, il fut un élément d’infériorité littéraire , et ceci, Dieu le sait, je ne le dis pas pour lou
res qui ont tant influé et influent tant sur le caractère de ce genre littéraire , en lui donnant une saveur spéciale et éthique, e
s de l’Angleterre, s’est presque complètement éteint ce noble orgueil littéraire , qui aspire à la gloire conquise par la concentra
Nord. Ses inclinations ainsi flattées, satisfait dans ses goûts moins littéraires que poétiques, le peuple anglais accorde, à son t
ie la romancière qui illustra le pseudonyme de Currer Bell. La gloire littéraire n’est pas asse z : c’est une affection plus intim
te doit être imputée au public, facteur fort important de toute œuvre littéraire . Comme on l’a déjà dit, le public anglais demande
t est celui qu’émettent les critiques qui considèrent surtout le côté littéraire , et en second lieu, comme il est juste, le côté m
furent hier la coqueluche de leur temps, ont disparu de nos horizons littéraires actuels, entraînés par l’irrésistible courant du
es partis politiques donnent trop à faire aux Espagnols et les partis littéraires ne les font pas beaucoup réfléchir. Ce qui plaît
il fut nécessaire d’en supprimer beaucoup parce que, d’après la Revue littéraire , ils contenaient trop de théologie 17. Nos voisin
des lettres en réunissant en lui la fleur des trois idéaux de beauté littéraire  : l’idéal païen, l’idéal du siècle d’or et celui
me reproche de lire Valera avec trop de plaisir. Si certaine théorie littéraire est vraie, que j’ai trouvée dans je ne sais quel
ise de contrebande, mais que ceux qui aiment, à la fois, la tradition littéraire et les autres traditions, le ressuscitent. Cela n
ses œuvres dans la Revue Européenne. Depuis cette date, mes opinions littéraires se sont assez modifiées, et mon critérium esthéti
était pour moi un romancier de premier ordre, le soleil du firmament littéraire , parce qu’il a en même temps l’équilibre et l’har
lui produit plus d’effet. L’écrivain est un facteur de la production littéraire . N’oublions pas que l’autre, c’est le public. À l
auteurs dramatiques. Pour eux sont tous les avantages, pécuniaires et littéraires , outre qu’ils sont affranchis de l’ignoble concur
els et protestent qu’en écrivant ils n’obéissent qu’à leur complexion littéraire , sans s’astreindre à obéir aux préceptes d’aucune
t les plus indiscutables génies, comme les représentants d’une époque littéraire . Il en sera ainsi demain parce qu’il en a toujour
est. Aujourd’hui plus que jamais, on proclame que, dans tout courant littéraire , l’individu doit conserver comme de l’or en barre
n regard anxieux les points les plus éloignés de l’horizon. La beauté littéraire , qui est, en un certain sens, éternelle, est, dan
62 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Nisard »
Charles Nisard Le Triumvirat littéraire . [Le Pays, 21 novembre 1852.] Quand on descend d
tions du schisme d’Occident et du Concile de Constance1 au Triumvirat littéraire 2 de Charles Nisard, on manque d’air et il semble
ir et il semble que tout se rapetisse. Cependant ce mot de triumvirat littéraire est un mot qui vous envoie à l’esprit de grandes
mot qui vous envoie à l’esprit de grandes imaginations. Le triumvirat littéraire , c’est dans la littérature quelque chose comme Au
crire leur vie oubliée. Il est de singulières vocations ! En histoire littéraire comme en histoire politique, les influences sont
rait le croire, pour nous raconter et nous montrer le vaste mouvement littéraire du siècle auquel s’associèrent Juste Lipse, Scali
63 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
; la psychologie scientifique. Influence de sa doctrine. Déterminisme littéraire  : la race, le milieu, le moment. Principes de l’i
oitié du xixe  siècle, a exercé une très forte action sur la création littéraire . C’est qu’elle n’offrait plus aux écrivains un id
es de grand talent, qui sont en dehors du courant principal des idées littéraires , et que pourtant l’on ne saurait oublier. A. Vine
testant, a mêlé de fortes préoccupations morales à l’étude des œuvres littéraires  : esprit grave, solide, ingénieux, fécond en idée
l continue l’œuvre de Villemain, qui avait été de réduire la critique littéraire à l’histoire. Villemain, largement, un peu lâchem
en orateur, avait établi les relations de quelques grands mouvements littéraires aux faits sociaux correspondants : Sainte-Beuve p
une relativité plus grande dans la critique. Il cherche, dans l’œuvre littéraire , l’expression, non plus d’une société, mais d’un
philosophie : elle en fait même partie intégrante ; toutes les études littéraires de Taine sont des « observations » de psychologie
te, puisqu’il veut faire de la science, Taine professe que les œuvres littéraires sont des produits nécessaires dont une bonne méth
e ne fait pas apparaître les éléments encore inexplicables de l’œuvre littéraire . Elle ne tient pas compte de la nature individuel
fessé à Liège en 1848, l’ouvrage intitulé Chateaubriand et son groupe littéraire (1860). Professeur au Collège de France, puis à l
mé sénateur en 1865. Il avait dès 1829 commencé à faire des Portraits littéraires  : en 1850, il entreprit dans le Constitutionnel l
64 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre I. Influence de la Révolution sur la littérature »
er cette période plutôt à la littérature contemporaine. La production littéraire fut alors abondante622. A parler en général, elle
effet de reporter du dehors au dedans la règle, la loi de la création littéraire , de rendre l’écrivain dépendant de son seul tempé
parle surtout du théâtre, plus asservi que tous les genres proprement littéraires à toutes les modes, à tous les états passagers de
itable héritier de la puissance des salons, pour la direction du goût littéraire . Voici un second et plus grave effet de la même c
ont des esprits curieux, très au courant du mouvement scientifique ou littéraire , en France et à l’étranger. Par la Décade se prop
ertains journalistes apportèrent dans leur besogne de belles qualités littéraires . Ce sont d’abord quelques survivants de l’ancienn
e des Brissotins, son Vieux Cordelier, ses lettres offrent un intérêt littéraire qu’on trouve rarement parmi les écritures de ce t
ol. in-8, 1883. 623. Voici, par exemple, comment, en 1769, la France littéraire établit la liste des journalistes et auteurs d’éc
l’abbé Aubert. — Petites Affiches de province, M. de Querlon. — Année littéraire , M. Fréron. — Journal de médecine, M. Roux. — Jou
65 (1901) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Deuxième série
stique, ni à la science sociale, ni même à la morale ou à la critique littéraire , ni à rien qui s’enseigne et qui s’apprenne. « Il
omprendre cette condition et le talent de la remplir, vos Réputations littéraires auraient pu avoir la bonne fortune que rêvait Ren
eureuse as-tu imaginée ? As-tu inventé la moindre méthode en critique littéraire  ? As-tu seulement trouvé, pour les titres de tes
sique, l’ambition suprême de l’homme et le plus haut degré de l’éloge littéraire , — le style, pauvre vieux cuistre, vous n’en avez
me proprement, comme tous les lettrés, contribuez encore à l’histoire littéraire par quelques solides études particulières ou géné
es avait donc touchées. J’ai promis d’être franc : si les Réputations littéraires n’ont eu aucun succès, la vraie cause n’en est po
ic (au public ? quelle ironie !) la première série de mes Réputations littéraires , et mélancoliquement je songeais à lui donner une
lques directeurs de journaux avaient même interdit à leurs rédacteurs littéraires d’annoncer désormais à moins qu’il ne s’agît d’un
sance et de l’indignité de mes deux ouvrages. Mais si mes confessions littéraires ont le moindre intérêt et valent quelque chose, c
ement qu’un grand chapitre hors cadre de mon histoire des Réputations littéraires  ; la tête effarée que font les libraires devant l
usent, dans les mois d’été et d’automne de 1898, pour mes Réputations littéraires , mon meilleur livre, que l’intelligent regard de
agé ma conscience et celle de bien des gens ; mais pour ses agréments littéraires , comme pour sa valeur morale, c’est celui de tous
les idées exposées dans ma première série d’essais sur la réputation littéraire sont justes ; car c’est celui qui remplit le mieu
us des prétextes honnêtes cette monstrueuse hypertrophie de la vanité littéraire . Je pourrais dire, par exemple, que, malgré tous
nsidérer. Je suis persuadé que Boileau doit la solidité de sa gloire littéraire , la sûre victoire qu’il remporte de siècle en siè
sentiel : la considération, qui ajoute l’estime morale à l’admiration littéraire . Son immortel cri : « J’accuse ! », bien qu’il ai
ils n’ont rien ni de moralement beau, ni même d’original dans l’ordre littéraire . À quoi bon t’être dérangé de tes philosophiques
ouvrage à moi, que vous dérobez, fond et forme. Et cela, c’est un vol littéraire bien caractérisé. — On vous rend service, malheur
ire de me nommer dans sa préface. Les apologies délicates de ces vols littéraires tirées de l’inexistence d’une idée qui n’a pas re
r se moquer de nous. Qu’on le sache bien : l’histoire des réputations littéraires et de toutes les autres réputations n’est qu’un l
Le Public 26 février-12 mars 1899. Qu’il s’agisse des réputations littéraires ou de la révision du procès Dreyfus, plus j’y réf
sse l’âme, sa nature et sa destinée. Mais, dans l’ordre artistique et littéraire , domaine de la contemplation pure et tout à fait
organisés hiérarchisés, qui étant, à certaines époques de l’histoire littéraire , exceptionnellement considérables par l’agitation
étonnement. Au xviie  siècle aussi, il y avait d’importantes sociétés littéraires qui entretenaient la vie dans le monde des lettre
culture générale médiocre. Évidemment, nous n’appellerons pas public littéraire la multitude d’hommes et de femmes absorbés, du l
ertinemment que le public la valeur relative d’un ouvrage de critique littéraire , mon métier étant de faire des livres de cette so
e les accompagner au théâtre11. Le public, dans l’ordre artistique et littéraire , représente donc, pour le définir à peu près, l’é
uisses de Châteauvieux. L’effondrement complet de certains monuments littéraires qui renferment des parties estimables encore et q
cultures moyennes où nous avons cherché la vraie définition du public littéraire . La sentence d’un écrivain sur un livre est loin
tte image qu’il convient de nous représenter la critique et le public littéraires  ? J’inclinerais trop volontiers vers ce point de
ures confus et incompréhensible. Si la libre initiative des critiques littéraires déterminait l’opinion publique, sans être elle-mê
izarrerie et de vertigineuse rapidité dans leur succession, les modes littéraires se renouvellent. L’écrivain le plus sûr de vivre
stupéfaction de l’avenir, que la prodigieuse nullité philosophique et littéraire de cette immense majorité numérique où l’on compt
a haute valeur de quelques-unes, et qui aura sa place dans l’histoire littéraire de notre époque ; de l’autre côté, il n’y a rien.
des formes du passé. 2. — Paris, fabrique centrale des réputations littéraires . J’aime la solitude, les promenades sans compa
. Paris est l’unique centre où se fassent, en France, les réputations littéraires . Quand Victor Hugo appelle Paris la capitale du m
et superstitieux ; mais, à coup sûr, Paris demeure la seule capitale littéraire de la France, et c’est une plaisante chose que l’
ait autrefois. Au xvie  siècle, la ville de Lyon était un vrai centre littéraire . Montaigne est bien un gascon. Il médite les Essa
é, il est vrai qu’« il se créa des académies provinciales, des foyers littéraires , notamment à Bordeaux, à Dijon, à Nancy, à Trévou
u un regain de vie pour certains centres provinciaux, les réputations littéraires ne se fondaient pas ailleurs qu’à Paris. Ce sont
itude. Tout au plus pourrait-on dire que les autorités de la critique littéraire ont encore quelque besoin de l’intermédiaire de l
!   Paris reste donc bien la grande fabrique centrale des réputations littéraires , et c’est à Paris que doit se rendre tout écrivai
s professeurs, nous imposons à nos élèves sous le nom de compositions littéraires . La seule vraie critique, dans sa liberté et sa f
, par une nouvelle et toujours vaine tentative de réduire la critique littéraire en science. La critique est un art, au service du
amnée d’avance, quand j’ai essayé de rendre à Adolphe Monod la gloire littéraire . D’après ce philosophe, la littérature d’un pays
angue est exemplaire soit celui de l’épanouissement de toute sa flore littéraire , et il faut reconnaître que cette constatation es
ment exprès du roi », je veux dire sans la contrainte d’une nécessité littéraire ou d’un devoir professionnel, lit Bourdaloue, Mas
z les jugements des hommes pour tenir absolument à ce que l’obscurité littéraire d’un aussi grand orateur sacré qu’Adolphe Monod s
modément leurs idées et leurs connaissances, un petit nombre de types littéraires dont chacun représente éminemment quelque chose.
arlant par leur ordre. XII 3 mars 1900 Il en est de la gloire littéraire comme de l’Académie française. Les écrivains exce
sé, comme d’un coup de baguette, toutes les conditions de sa destinée littéraire , si l’équilibre cher à Guizot avait été au goût d
s exemples, des instruments classiques de l’instruction historique et littéraire de l’« honnête homme. » Une fois entrés dans le t
s pratiques. Se tenant avec ostentation à l’écart de tous les groupes littéraires , il vécut à Sainte-Adresse, à Etretat, à Nice et
entiquement à la littérature, n’ont eu aucun souci de leur réputation littéraire  ; c’est dans l’humble effacement de leur propre g
a gloire et à l’immortalité, c’est-à-dire à lui envoyer des matériaux littéraires . Autrement, dit-il, il pourrait avoir le sort de
imaginations en fussent moins remplies ; c’est par une double pudeur, littéraire et morale, qui, d’une part, leur faisait reléguer
de leur vivant, qu’on exhume de l’oubli, se traînent dans l’histoire littéraire ainsi que des fantômes, peu solides sur leurs pie
ne façon peu exacte les mobiles divers de la production artistique ou littéraire et tombent dans des contradictions. Ils ressemble
ncore : Il y a, dans notre recherche de la célébrité par les travaux littéraires , je ne sais quoi de puéril qui amoindrit l’autori
pensées que dans l’intérêt de tous69. C’est l’application au domaine littéraire de la règle morale que Montaigne a formulée lorsq
s femmes. La mort, c’est l’oubli et c’est le silence. Un chef-d’œuvre littéraire que personne ne connaît, dont personne ne parle,
ts de l’apologue primitif, et l’on construisit là-dessus des théories littéraires , que La Fontaine fit semblant de ne pouvoir appli
rises, à commencer par l’humble titre de son paradoxe : « Une hérésie littéraire . » Les apologies du dieu mis en cause furent subt
n de mes étonnements, qu’on ne comprenne pas mieux ce que la critique littéraire gagnerait à la fois d’agrément et d’autorité à ce
e, il faut qu’elle soit claire, méthodique et logique. Or, les œuvres littéraires , qui sont des documents historiques et des docume
ons usurpées Dans la quantité toujours croissante de la production littéraire , le nombre augmentera de plus en plus des talents
ar l’archaïsme de leur langage, de certaines coutumes, de leurs goûts littéraires et d’une culture livresque bornée à l’horizon cla
nces. L’auteur d’une thèse, écrite il y a quelques années, sur La vie littéraire dans une ville de province sous Louis XIV, M. Jac
ijonnais de ce temps-là, qui nous montrent à quel point leur critique littéraire était en retard. Dans les dernières années du xvi
ités de la France, reste-t-il une raison pour que, dans les jugements littéraires de la province, il y ait un retard sur ceux de la
es auteurs dont la gloire est morte dans le chef-lieu des réputations littéraires , continuer à jouir d’une sorte d’arrière-vie dans
étudiants de province consultent, comme des autorités, des critiques littéraires démodés depuis quarante ans, que leurs camarades
la doit uniquement à Ronsard et au souvenir de leur célèbre inimitié littéraire . « Les contemporains de Jean-Baptiste Rousseau pr
ds hommes en leur temps ou après leur temps, et ayant dans l’histoire littéraire une place qui ne leur sera plus ôtée, mais lus de
ue personne. Cela ne pouvait convenir qu’à un temps où, la production littéraire étant restreinte, l’expérience n’avait pas encore
ar embarras107. » Songez qu’au xixe  siècle, en France, la production littéraire , rien que pour le roman, se solde par le chiffre
de notre planète et d’un renouvellement de la vie humaine, l’activité littéraire ira en s’étendant de plus en plus, sur une immens
st pas ce qui règle l’ambition des pauvres insensés, avides de gloire littéraire , qui briseraient leur plume ou se ravaleraient ho
oute ma renommée ; je sais ce que je vaux, et je méprise des conseils littéraires dictés par l’envie s’ils sont de mes rivaux, dict
résulte de l’inertie du grand nombre, docilement soumis aux autorités littéraires et suivant, en toute chose, leur avis sans examen
ur, est due principalement à l’institution de l’Académie. La critique littéraire est une espèce de tribunal dont les arrêts ont fo
» Le philosophe Cournot dit à peu près de même118 : « Sans tradition littéraire , sans règles, sans types consacrés, cette branche
n aurait la fluidité et l’inconsistance, au point que plusieurs modes littéraires pourraient se succéder dans le cours de la vie d’
’un homme. Il ne faut rien (de) moins que le maintien d’une éducation littéraire d’après des types convenus, que leur antiquité pl
arides où se noient les idées générales, seule chose ayant un intérêt littéraire , explique très suffisamment la fatale destinée de
même est d’une réalité douteuse. Tout ce qui est art pur dans l’ordre littéraire n’existe que par lui ; et tout ce qui n’est pas s
matière d’information, l’esthétique, la critique, les considérations littéraires et morales, la philosophie de l’honnête homme, a
e pour ranimer », fut une victime illustre de cette religion de l’art littéraire qui, en France, a eu des martyrs ; il soulevait,
ortée par le fond, comme dans un mémoire de statistique sans ambition littéraire . Mme de Staël, causeuse et improvisatrice brillan
, la nature ne sont plus, passé une certaine époque, que des qualités littéraires obtenues à force de labeur et d’habileté ; et plu
et la réalité comme un rêve ou un thème. Toute recherche de la forme littéraire , en façonnant l’idée, peut la perfectionner et l’
t belle sonorité, qui pourraient servir de devise à certains artistes littéraires , musiciens ronflants de la phrase ou peintres écl
ute les amateurs délicats du bon langage ; mais cet Hercule du labeur littéraire s’est forgé un style lourd, massif, compact, touf
as exagérer, par une espèce de superstition, le prix de cette qualité littéraire et morale, en la logeant trop haut, dans une régi
ne conçois pas de bon style sans harmonie.   J’ai lu, dans une revue littéraire , ce chapelet de sottises, barbouillées dans une l
eur d’une allure si réjouie, a-t-il prétendu parler des purs artistes littéraires eux-mêmes, des poètes, des romanciers ? Vraiment
tous les diables d’un grand coup de pied au cul. XXIX. L’illusion littéraire . À Anatole France 3 juin 1899. L’illusion e
le France 3 juin 1899. L’illusion est au fond de tout notre effort littéraire . Le succès contemporain est une loterie ; l’idée
dehors des écrits qui sont une simple notation de faits, toute œuvre littéraire est une construction idéale, qui emprunte plus ou
— Influences de la vie et de la mort sur la destinée des réputations littéraires . C’est un travers comique de la plupart des pr
 ; ils s’en tiennent tout bonnement au point de vue du brave manœuvre littéraire , sans prétention et sans délire d’orgueil, qui fa
encore et converser et vivre. À l’intoxication spéciale de l’artiste littéraire , si enivré de son œuvre qu’il n’estime qu’elle se
ma conclusion était juste, et s’il était bien vrai que la réputation littéraire d’un auteur pût souffrir de ce qui porte atteinte
ment aveugle qui est propre aux partis, se sont rués contre son œuvre littéraire elle-même, ce qui était parfaitement absurde ; ma
a vraie notoriété ! à quelles chiquenaudes sur le nez de notre vanité littéraire  ! à quels seaux d’eau réfrigérante sur les illusi
un article qui fera sensation ; voilà un livre qui sera un événement littéraire . Que va-t-on en dire ? » Et il écoute, et il ouvr
ortance, bien que la raison nous dise toujours de voir dans une œuvre littéraire non un phénomène indépendant et spontané, comme q
t pas les fils de la maison. Paris, fabrique centrale des réputations littéraires , continue toujours d’être, sinon le lieu où elles
point vrai que les faveurs surprises aient un sûr retour. L’histoire littéraire compte de trop nombreux exemples de réputations u
eur du pauvre Alain Chartier, combien eu comptez-vous dans l’histoire littéraire  ? Auguste Couat me disait, il y a quelques années
e foudre. En règle presque absolue, il faut conquérir jeûne la gloire littéraire et maintenir jalousement sa conquête jusqu’à la m
ividu. Tenir à l’opinion de la postérité peut avoir sur la production littéraire les mêmes bons effets que tenir à l’opinion de Di
onscience morale et religieuse, vainqueur des tentations de la vanité littéraire . Non ; mais, tout simplement, dans sa cinquante-s
ès publics. Car il y a, pour les candidats professionnels à la gloire littéraire , réveillés de leur songe, une meilleure porte de
perbe et d’échapper au gouffre de la fosse commune ? Mais, si l’œuvre littéraire abandonne son antique prétention d’être un monume
j’offre à mes frères consiste à savourer le plaisir de la production littéraire et le sentiment de notre mérite, avec un égoïsme
écrire à Flaubert : « L’existence n’est tolérable que dans le délire littéraire  ; mais le délire a des intermittences, et c’est a
avec celui des vers et du théâtre, pour la plus haute forme de l’art littéraire , quand je lis des descriptions ou des histoires q
au cœur et la rougeur au front, — de nos mécomptes et de nos déboires littéraires . Tout le monde sait, et va répétant, qu’il n’y a
elles ; une manie bizarre d’ourdir seul, en toute occasion, son thème littéraire , lui ayant fait passer tout le temps de sa vie da
ais qui a, pour seul résultat, renversé l’édifice de toute sa fortune littéraire . Non, l’image d’un jardinier confiant la garde de
ule dont il se soucie. Mais uniquement au point de vue de sa carrière littéraire , quel coup de barre, grand Dieu ! droit sur l’écu
s que personne ne l’avait fait encore les conditions de la réputation littéraire , faire de ce dernier grand travail son œuvre esse
ité d’un sentiment personnel intense est ce qui donne aux productions littéraires leur prix. Malheureusement Nicodème ne s’est pas
ould be done at all). « On a imprimé, depuis 1848, écrit un historien littéraire , une infinité de livres estimables. » Il est clai
sans dire qu’ici, pas plus qu’ailleurs, je ne parle des ouvrages non littéraires , comme l’histoire, la philosophie, la morale, la
ces de théâtre. Un écrit, de quelque nature qu’il soit, peut devenir littéraire par le style. Il n’est pas défendu aux orateurs,
l’impossible que je combats, moi le dernier croyant de l’ancienne foi littéraire . La vérité est si décourageante que garder une lu
ever son œuvre, dont la fin sera la guérison radicale de tout égoïsme littéraire . Elle a découvert de belles et grandes choses, et
le triage se fasse de ce qui, dans la polémique d’alors, fut vraiment littéraire (si l’on comprend encore le sens de ce mot et de
un second exemple plus admirable de constance morale et de continence littéraire (octobre 1900). 5. L’erreur qui attribuait à Cal
précieux registre dans le dernier chapitre de mes Variétés morales et littéraires . Un vol. in-12, Fischbacher, 1881. 58. Le théât
allez être fâché ! Je suis aveugle. » 94. Maxime du Camp, Souvenirs littéraires , 1.1, p. 404. 95. Petite histoire de la littéra
cis, dans la note de la page 14, la fortune commerciale, c’est-à-dire littéraire , de « la Famille et les Amis de Montaigne ». Quan
66 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LE COMTE MOLÉ (Réception à l’Académie.) » pp. 190-210
t, répond parfaitement à un certain changement d’âge dans les esprits littéraires . A vingt ans, quand on est novateur et révolution
ermise et que plusieurs lui contestent ? Est-elle surtout un ornement littéraire , et doit-elle se borner, en général, à n’être que
 ; il ne s’agit pas du Dictionnaire. C’est que dans ce temps de mœurs littéraires si mauvaises et si gâtées, en ce temps de grossiè
sein de l’Académie plus que restaurée. Cette espèce de domination non littéraire , avec d’heureux intervalles pourtant, se prolonge
mie. L’élection de M. Hugo vient de rompre toute reprise de coalition littéraire exclusive, si toutefois cela méritait ce nom. L’i
ie que des lettres, ne peuvent avoir que des torts et des peccadilles littéraires , et ils en ont nécessairement, à moins d’être et
oix, pourvu qu’il s’y joigne à l’appui un accompagnement, un prétexte littéraire , ou un retentissement d’éloquence. La société est
s qu’on n’y reçoive jamais Trissotin. Échapper toujours aux ridicules littéraires , c’est beaucoup, c’est difficile pour un corps ;
fficile pour un corps ; mais surtout ne jamais donner accès aux vices littéraires , voilà le possible et l’essentiel. Les vices litt
ès aux vices littéraires, voilà le possible et l’essentiel. Les vices littéraires sont ce qu’il y a au monde de plus bas et de plus
revenus assez considérables, la dispensation de certaines récompenses littéraires , la provocation à de certains travaux ou exercice
modestie, avec émotion, des jours de son enfance et des enseignements littéraires réguliers qui, a-t-il dit, lui ont manqué. « Vous
toutes les relations naturelles de sa famille, y joignit des amitiés littéraires illustres et toutes particulières. Fontanes, rent
67 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
L’état actuel de la critique littéraire française Une opinion qu’on peut tenir pour gé
dans la disposition actuelle des journaux et des revues. La critique littéraire courante n’existe pour ainsi dire plus. C’est à p
rnaux ont le sentiment de la déchéance de la critique comme « genre » littéraire , qu’ils lui refusent la place — ou bien est-ce à
mplissait jadis de temps à autre. Et ces deux journaux sont spécifiés littéraires , et le public s’occupant d’art les lit de préfére
dans les revues, il n’est pas moins vrai de constater que la critique littéraire y est également réduite au minimum. Voici la Revu
ance et la Revue Blanche comme admettant à chaque numéro une critique littéraire unifiée et étendue. La Revue Bleue et la Revue En
s le même sens que la publicité de bourse ou de négoce, — la critique littéraire se meurt parce qu’elle s’occupe de questions de p
du bien social, à coups de dents s’il le faut, les capricieux moutons littéraires . Il considère le fait d’écrire comme une carrière
peut se borner à signaler en quelques lignes au public les nouveautés littéraires , car vraiment la réclame, rédigée par des scribes
t humain comporte la faculté critique, et que par conséquent ce genre littéraire a droit à être représenté. On a beaucoup déclamé
rreur d’optique la place exacte tenue par un auteur dans un mouvement littéraire annuel. Et une pareille organisation, transportée
mento intellectuel de premier ordre. Ce serait le rôle des Académies littéraires , mais dégagé de l’esprit à la fois maniéré et rét
68 (1890) L’avenir de la science « XI »
té véritable. Se borner à considérer leur influence sur la production littéraire contemporaine, c’est se placer à un point de vue
in, qu’en la réduisant à n’être qu’un moyen d’éducation et de culture littéraire . Si les nations modernes pouvaient trouver en ell
servir de base à l’éducation et concentrant autour d’elle les efforts littéraires d’une nation qui s’est depuis longtemps formé un
oire des langues, loi qui ne tient en rien au caprice ou aux opinions littéraires de telle ou telle époque. C’est en effet mal comp
e unité. De là son incapacité à se constituer par elle-même en langue littéraire , et l’utilité de ces hommes qui durent, à certain
s par lesquels la langue vulgaire s’est élevée à la dignité de langue littéraire sont ceux-là mêmes par lesquels on peut en acquér
de la langue ancienne ne le cède point à son utilité philologique et littéraire . Le livre sacré pour les nations antiques était l
hinois littéral ; de même que la Grèce moderne ne reprend quelque vie littéraire que par l’étude du grec antique ; de même l’étude
69 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
istinction entre l’histoire de la littérature française et l’histoire littéraire de la France. Où doit commencer l’histoire de la
I. Des différences générales entre ta langue française et les langues littéraires du midi et du nord de l’Europe. — § VII. Objet et
istinction entre l’histoire de la littérature française et l’histoire littéraire de la France. — Où doit commencer l’histoire de l
qu’on y substitue. Il faut soigneusement distinguer entre l’histoire littéraire d’une nation, et l’histoire de sa littérature. L’
littéraire d’une nation, et l’histoire de sa littérature. L’histoire littéraire commence, pour ainsi dire, avec la nation elle-mê
en particulier, si les savants bénédictins font remonter son histoire littéraire aux premiers bégayements de cette langue, qui dev
anges, il n’y a pas de raison pour arrêter ses recherches. L’histoire littéraire de la France commence le jour où le premier mot d
e des recherches et la solidité des jugements, ont fait de l’histoire littéraire un genre dans lequel la philosophie, cette âme de
, l’orgueil d’une nation, en lui montrant l’antiquité de ses origines littéraires et la multitude de ses écrivains. Ils répondent à
s écrivains. Par malheur, la multitude et la variété, dans l’histoire littéraire , ne sont pas, comme dans l’histoire naturelle, de
is, du moins dans cet ordre d’idées qui seul peut susciter le langage littéraire , et recevoir des formes définitives. Mais l’idiom
e littérature est l’histoire de ce qui n’a pas cessé, dans les œuvres littéraires d’une nation, d’être vrai, vivant, d’agir sur les
t le fonds de sa nation, quand on en connaît l’esprit dans les œuvres littéraires . Et, de même, on n’est pas loin d’ignorer son pay
terre des héros, magna parens virum. N’a-t-elle, pas eu deux langues littéraires , et n’est-il pas sorti du sein de la même mère Vi
Nord ; il est jusque dans ces patois qui n’ont pu devenir des langues littéraires  ; mais il y est moins complet, il y paraît sous d
par sa constitution, par ses qualités, qui, entre toutes les langues littéraires modernes, la rendent la plus propre à exprimer de
llemagne parce que le manque d’activité politique y rend la curiosité littéraire insatiable. Ici, on ne se soucie pas de faire des
au hasard, et qui estime cette incertitude même comme un des plaisirs littéraires les plus piquants ? Je sais que toutes ces libert
70 (1925) Comment on devient écrivain
ERS Hommage de fidèle et respectueuse amitié. Préface La vocation littéraire est une disposition générale pour l’art d’écrire,
te et de travail à ceux qu’un goût invincible pousse vers la carrière littéraire . On nous dira : « Vous voulez nous enseigner à fa
mier. La vocation et le succès. L’ambition d’écrire. — La carrière littéraire . — Les dispositions littéraires. — La question du
L’ambition d’écrire. — La carrière littéraire. — Les dispositions littéraires . — La question du talent. — La vraie vocation. —
ccès. — Le rôle de la critique. — Le lancement d’un livre. — Les prix littéraires . — La réclame et la vente. Écrire est une noble
laisir de faire parler de soi. Rien n’est plus commun que la vocation littéraire  ; rien n’est plus rare que le talent. Parmi nos c
cat ou un bon médecin sans avoir une très forte vocation. La vocation littéraire est bien différente. Elle est irrésistible, rien
ermis d’excuser les parents qui ne croient pas aveuglément à l’avenir littéraire de leur fils. D’incontestables écrivains n’ont pa
réfléchit pas ; on se dit : « Pourquoi ne tenterais-je pas la fortune littéraire  ? Ce n’est pas par le talent qu’on arrive, mais p
ée de tout le monde. La lecture est la grande créatrice des vocations littéraires . On lit et, à force de lire, l’envie vous prend a
de lire, l’envie vous prend aussi d’écrire. « La plupart des enfances littéraires , dit Marcel Prévost, sont caractérisées par cette
d’un intellectuel, voire d’un écrivain et d’un savant2. » La vocation littéraire consiste essentiellement dans ce don d’imitation
est inouï. On est épouvanté, quand on suit d’un peu près le mouvement littéraire de notre époque. Jamais on n’a vu se déchaîner un
sa mort4…‌ « Il suffit, dit Rosny aîné, de fréquenter divers milieux littéraires pour se rendre compte de l’instabilité et de la c
ent romantique n’eût peut-être pas obtenue après sa mort. La critique littéraire crée quelquefois la renommée et le succès. Goethe
our avoir voulu tuer un Chinois, que pour s’être formé de la réussite littéraire une idée si méprisable. »‌ De nos jours, les gran
»‌ De nos jours, les grands dispensateurs de gloire, ce sont les prix littéraires (prix Goncourt, prix Balzac, Vie heureuse). Le pu
rde à un seul.‌ « Il nous fallait, dit Maurice Prax, cinq ou six prix littéraires pour couronner les cinq ou six beaux livres qui p
er les beaux livres… Mais s’il y a cent, deux cents, trois cents prix littéraires , ces prix, fatalement, ne peuvent aller à de bons
siècle, et que des millions de Français ont lus aujourd’hui. Les prix littéraires procurent la vente immédiate, mais nuisent au dév
lus de chances de son côté, en écrivant des œuvres de bonne exécution littéraire et où il y ait le plus de talent possible. Cha
timistes, qui entrevoient déjà l’éclosion d’une prochaine renaissance littéraire . Examinant notre école de romans contemporains, R
dit un programme de la Chronique des lettres, de suivre le mouvement littéraire . Le nombre des livres nouveaux augmente sans cess
, n’est plus un genre, c’est un dépotoir. Il n’a pas plus d’existence littéraire que le journal, puisqu’on y trouve tout… Non seul
frère M. André Billy a établi la statistique comparative des ouvrages littéraires publiés au cours des deux dernières années :‌ En
ment hypnotisés par le problème des débouchés et des ventes. Les prix littéraires n’ont fait qu’exaspérer cette soif de rémunératio
it véritablement plus de mécanique dans la composition et l’exécution littéraire que dans la composition et l’exécution en peintur
Tous les écrivains n’ont pas également compris la nécessité du labeur littéraire . Sainte-Beuve avait de la peine à se persuader qu
mais peut-être la vanité des auteurs a-t-elle été, pour cette lacune littéraire , plus puissante qu’aucune autre cause. Beaucoup d
on bien écrire le roman ? — L’effort et l’originalité. — La sincérité littéraire . — Le cas de Lamennais. — L’éternel roman d’amour
tre chose que ses prédécesseurs immédiats, et une école artistique et littéraire se définit surtout par opposition à une autre éco
le et une place de convention, une sorte d’usurpation sentimentale et littéraire où la vérité n’a rien à voir, un mensonge pour le
en amour, parce que l’amour est la passion la plus générale, la plus littéraire , bien qu’elle soit absente de pièces de théâtre c
de la libre et joyeuse bohème, dit Albert Cassagne, n’est qu’un thème littéraire , un souvenir de 1830, époque où la bohème et l’ar
se. Plus tard, on continua à attaquer Chateaubriand, mais ses ennemis littéraires furent presque toujours des adversaires politique
pourvoir dans ce livre, que je ne crains point d’appeler une pauvreté littéraire , des beautés qui n’y étaient pas… Les benêts corr
rique, a montré que le roman d’aventures pouvait être aussi une œuvre littéraire  ; et qui sait si le roman feuilleton lui-même n’e
puis les nouvelles de Maupassant, il s’est créé un type artificiel et littéraire de paysan avare, âpre, d’une dureté inhumaine à l
its. La nouvelle est certainement en ce moment le genre de production littéraire le plus médiocre. Comment en serait-il autrement 
le quotidien, la part sacrifiée à la littérature. Et rien n’est moins littéraire  ! Et rien n’est moins séant au journalisme !… L’e
ds écrivains, malgré l’exemple de M. Thiers et sa mauvaise réputation littéraire . Bossuet et Montesquieu furent des prosateurs adm
us entraînerait loin.‌ Chapitre VIII. Ce que doit être la critique littéraire . La vraie critique. — La lecture et la critiqu
arti pris de la critique. — L’influence de la littérature. — Les lois littéraires . — La mauvaise critique. — La critique-cliché.
critique-cliché. Rien n’est plus facile que de faire de la critique littéraire . Quand on dit : « Ce livre est stupide. L’auteur
ivre est stupide. L’auteur n’a aucun talent », on fait de la critique littéraire . La critique littéraire consiste à dire son opini
ur n’a aucun talent », on fait de la critique littéraire. La critique littéraire consiste à dire son opinion. Tout le monde a le d
tiques pensent comme ce commerçant !‌ Pour faire de la bonne critique littéraire , il faut d’abord aimer la littérature, et ce n’es
oven, ni Gluck, ni Haendel ? La différence d’opinions entre critiques littéraires scandalise le public. Le manque d’instruction et
ns la conversation. La discussion n’est plus possible. »‌ L’éducation littéraire par la lecture est une chose si importante, qu’el
t la différence ou l’insuffisance de lectures qui produit entre juges littéraires cette divergence de goûts et d’opinions dont le p
art, et il faudra toujours une certaine culture pour sentir la beauté littéraire , artistique ou musicale. « La première fois, dit
de, ne prend plus la peine de choisir et n’achète plus que les « prix littéraires  ». « La critique n’existe pas, disait déjà George
re. Il s’agit de savoir si la Critique a le droit de juger les œuvres littéraires sans se soucier de leur valeur morale ni du bien
en effet, de préciser les causes et les conséquences d’une évolution littéraire pour l’avenir, nous avons tout de même plus de ch
ente directement aux œuvres les plus authentiques de notre patrimoine littéraire … Il sied donc de louer comme il convient cet obse
ence passionnée » ? etc. Chapitre IX. Ce que doit être la critique littéraire .(Suite) Les difficultés de la critique. — L’en
dix volumes par mois, alors que j’en reçois dix par jour. Le critique littéraire doit donc faire une formidable sélection. Il choi
, on aurait vite fait de parler de l’abaissement inouï de la critique littéraire . « C’est exactement ce qui se passe pour la criti
dramatique. Nos journaux quotidiens ont presque supprimé la critique littéraire , l’ouvrage le plus considérable passe inaperçu ;
re aussi : Beaucoup de lecteurs de journaux ne lisent pas la critique littéraire . « C’est pourquoi, à notre époque, où le journal
aire et les derniers « tuyaux » de Chantilly, la place de la critique littéraire s’y trouve calculée d’une façon tout empirique et
dramatiques sont tous peu ou prou auteurs dramatiques, les critiques littéraires font tous des livres, pour lesquels leurs conifèr
politique, à toute une comptabilité. Il ne s’agit pas ici d’intérêts littéraires , mais d’intérêts sociaux, d’intérêts mondains, ca
re un choix dans l’avalanche des volumes qui se publient, le critique littéraire est obligé de signaler d’abord les ouvrages qu’on
commande, ceux qui portent un nom connu, ceux qui ont obtenu des prix littéraires . Il tâche ensuite de parcourir les autres volumes
suffit pas d’avoir raison, de penser justement, d’être dans la vérité littéraire . Vos opinions n’auront d’autorité que si vous les
sa traduction de Ptolémée censurées par Regiomontanus. » « L’histoire littéraire , dit-il, fait connaître la destinée de beaucoup d
aître les jugements de ceux qui furent par excellence des excitateurs littéraires . Il est important de savoir, par exemple, ce que
ndhal, ni Baudelaire, ni Balzac, et il n’a pas soupçonné le mouvement littéraire qui s’annonçait, à tort ou à raison, avec Flauber
arète Chasles le signale)88, c’est d’avoir fondé en France l’Histoire littéraire , et « d’avoir ouvert la route des littératures co
pris et ses lacunes, demeure un spécimen très séduisant de jansénisme littéraire , Nisard n’était pas du tout le cuistre que nous d
aubert que l’anatomie du style doit être le grand principe des études littéraires , comme l’anatomie humaine et la dissection sont l
Bossuet. — Bossuet le grand modèle. Les grands genres de production littéraire , comme le Roman, la Poésie et le Théâtre, se sont
nal étranger (t. VII, 1757). « Cet ouvrage, dit l’auteur des Aménités littéraires , met sous les yeux des lecteurs toutes les inepti
térature qu’un moyen d’enseignement doctrinal. Ce dédain de la beauté littéraire ne l’a pas empêché de travailler sans cesse à per
M. Gohin cite à l’appui ce que dit Edouard Grenier dans ses Souvenirs littéraires . « J’eus des luttes à supporter, dit E. Grenier,
her les origines et la formation de notre première grande renaissance littéraire au seizième siècle. Ce sont les traducteurs, les
t la plus fidèle. « J’ai simplement tâché, dit-il, d’être littéral et littéraire  » et le Corbeau d’Edgard Poë par Baudelaire : « C
rnal comprend une infinité de besognes, articles politiques, articles littéraires , grand et petit reportage, interviews, chroniques
êches, nouvelles, ont rejeté au second plan l’importance de l’élément littéraire , et peu à peu supprimé le rôle du talent personne
e conférences musicales, philosophiques, historiques, archéologiques, littéraires , pour dames, pour jeunes filles, pour enfants, po
la conférence pour ce qu’elle est. Bonne ou mauvaise, c’est une œuvre littéraire . Tâchons donc de la bien écrire. Étudiez votre su
ocilitó de Chateaubriand. — Les enquêtes de Mme de Staël. — La vanité littéraire . — Les avantages d’un bon conseiller. Je voudra
est. Quand il mourut, Flaubert disait : « J’ai enterré ma conscience littéraire , mon cerveau et ma boussole120. »‌ L’auteur de Ma
ie et qui n’est que l’hypertrophie puérile de la vanité. Les concours littéraires , les réclames, la concurrence exaspèrent l’amour-
soit absolument nécessaire d’être du métier pour bien juger une œuvre littéraire , la qualité d’un récit, la vie des personnages. U
s, p. 16 10. A. Claveau, Contre le flot, p. 159 11. La Renaissance littéraire , préface 12. Alfred Mortier, Dramaturgie de Pari
(p. 129) 18. Au temps des Parnassiens, p. 47 19. Delacroix, Œuvres littéraires , t.I, p. 92 20. Georges Baume, Parmi les vivants
d’Aurevilly, Goethe et Diderot. Cité par Alfred Mortier 65. Œuvres littéraires , t. I, p. 97 66. Essais sur l’histoire de la li
su faire les vers comme Hugo, j’aurais été le premier. » 80. Œuvres  littéraires , t.I, p. 65 81. Petits Lundis, p. 9 81. Petit
, p. 10 101. La langue française , p. 26 102. Grenier, Souvenirs littéraires , p. 58 103. Reisebilder , 1re édition, 1834 Pr
71 (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine
uelle répondent des personnalités aux confins des mondes juridique et littéraire . Viennent s’y ajouter des lamentations concernant
e. Cela est d’autant plus actuel que, comme l’indiquent les Nouvelles Littéraires du 2 juillet 1927, un projet de loi, prouvant l’u
te ? Et pourtant la précision quant à l’état normatif de la propriété littéraire , depuis l’Ancien Régime, ne manque pas d’impressi
ter jusqu’à leurs causes, jusqu’au « général » ? De même, en critique littéraire , je me suis toujours efforcé de me placer au-dess
en moi par la sympathie. Je crois finalement que lorsque la critique littéraire , ou n’importe quelle autre critique  parvient au
clarer que les lettres ne représentaient plus aujourd’hui qu’un genre littéraire sans importance amené à disparaître. N’ai-je pas
de temps : on la rencontre dans les Parlements comme dans les milieux littéraires ou dans n’importe quelle autre carrière. Ceux-ci
ts, aux accessions d’alluvions, etc… Pas un chapitre sur la propriété littéraire ou artistique, reléguée (je le dirai plus loin) d
istoire. Ce n’est que depuis la Révolution Française que la propriété littéraire est pratiquement reconnue et transmissible aux hé
op heureux de présenter victorieusement : l’Etat deviendrait critique littéraire  ; il disposerait sans doute de la façon la plus r
Ils sont donc criminels comme des faux-monnayeurs40. Dans le domaine littéraire , les manuscrits posthumes sont doublement précieu
différentes personnalités placées aux confins des mondes juridique et littéraire  ; Monsieur, Dans la préface qu’il a écrite pour l
e, qui marie la notion de propriété mobilière avec celle de propriété littéraire . Je trouve ce mariage assez satisfaisant ; et, si
it problème de la propriété des lettres missives ; passons à son côté littéraire . Ce que vous donnez au destinataire, c’est un ob
e et qui, inscrite dans des lois spéciales, porte le nom de propriété littéraire . Tant que vous n’avez pas fait donation de cette
publication irrégulière est sanctionnée par les lois sur la propriété littéraire . Elle sera frappée aussi à l’aide de l’article 13
rmes du Code au chapitre des contrats, ensuite celles de la propriété littéraire , enfin l’article 1382. Certes, la propriété litté
e la propriété littéraire, enfin l’article 1382. Certes, la propriété littéraire est une excellente chose, mais l’instinct proprié
st une excellente chose, mais l’instinct propriétaire de la propriété littéraire ne me paraît pas plus respectable, dans ses manif
utre propriété. Ne suffit-il donc pas que le principe de la propriété littéraire des lettres missives soit proclamé en faveur de l
r auteur ! Car enfin l’assimilation d’une lettre missive à un ouvrage littéraire prêterait à discussion. « Qui donne qui lève, le
cette chose qui n’existerait pas sans lui, de tout droit de propriété littéraire , voilà qui est peut-être excessif ! Pour moi, la
e ne me suis pas préoccupé de savoir si les héritiers de la propriété littéraire de Verlaine ou de Rimbaud seraient consentants. J
nts. J’ai affirmé ainsi l’idée où je suis qu’en principe la propriété littéraire d’une lettre missive, comme sa propriété mobilièr
ux manuscrits, les documents inédits ayant un caractère historique ou littéraire sont aussi dignes de protection que les objets d’
euses ou trop absolues, on risquerait de priver l’histoire politique, littéraire ou simplement mondaine, de documents intéressants
uliers, une lettre privée ne saurait être considérée comme un ouvrage littéraire . Ce n’est qu’un document dont l’utilisation, en c
e n’est qu’un document dont l’utilisation, en critique et en histoire littéraires , est pleine de difficultés et de pièges de toute
tirées des « papiers » qu’il publie chaque semaine dans les Nouvelles Littéraires . Le lecteur aura ainsi le point de vue d’un de no
de rire. L’immémoriale coutume humaine lui donne raison. La propriété littéraire est comme une oasis, précaire, illogique et minus
e, mais c’est la loi54. Francis de Miomandre.Paru dans les Nouvelles littéraires . 12 février 1927. Sur la Tour d’Ivoire La famil
de plus ou de moins !… Francis de Miomandre.Paru dans les Nouvelles littéraires . 26 février 1927. Feu de joie A propos des manu
 ! Un bon feu de joie ! Francis de Miomandre.Paru dans les Nouvelles littéraires . 26 mars 1927. Nous parlons, au cours de ce prés
e domaine public payant ». En voici les grandes lignes. Les Nouvelles Littéraires (n° du 2 juillet 1927) le résument de la manière
n de toutes œuvres et de toutes collections qui présentent un intérêt littéraire , scientifique et artistique. 4° D’assurer l’exact
ville dans l’Action Française du 5 août 1927, intitulé : La Propriété Littéraire sous l’Ancien Régime. [NdA] 18. La loi ajoute :
urs impôts. Voir, à ce propos, la rubrique qu’il tient dans Le Figaro Littéraire  : « Choses et gens de lettres ». Note de l’éditeu
souvenirs et inédits ne se comptent pas. Voir, par exemple, Le Figaro littéraire des 3, 10 et 17 décembre 1927 : « Une page inédit
nédite et une page retrouvée de Maurice Barrès », « Le dernier projet littéraire de Maurice Barrès (d’après des documents inédits)
72 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « PENSÉES ET FRAGMENTS. » pp. 495-496
liquider, en quelque sorte, le passé, de mettre ordre à mes affaires littéraires . Je sauve ce que je puis du bagage avarié : je vo
la ne pèse encore après vous pour surcharger au besoin votre démarche littéraire et, plus tard, votre mémoire (si mémoire il y a),
obligeantes ouvertures de Carrel. J’y ai donné d’assez rares articles littéraires , dont quelques-uns se trouvent recueillis dans le
e impartialité. Un inconvénient matériel, mais qui a des désagréments littéraires , est que, dans ces publications hâtives, qu’on ne
onnaissable par des fautes. Ceux qui ont le sentiment de l’exactitude littéraire sont très-sensibles à ces taches déshonorantes, d
73 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictins et continué par des membres de l’Institut. (Tome XII, 1853.) » pp. 273-290
Histoire littéraire de la France. Ouvrage commencé par les Bénédictin
’économie de ce monument de labeur et d’érudition, sur cette Histoire littéraire qui, après vingt-deux volumes, n’a pu encore arri
s, et à Paris aux Blancs-Manteaux, il méditait des projets d’histoire littéraire ecclésiastique ; ses supérieurs, reconnaissant sa
ments qu’il conçut de lui-même le projet de se consacrer à l’histoire littéraire générale de la France. Pour exécuter son dessein,
avait successivement publié les huit premiers volumes de son Histoire littéraire de la France (1733-1748) : le 9e, qui était de lu
Brial eût participé à la rédaction des derniers volumes de l’Histoire littéraire , qui remontaient déjà à une date si éloignée, mai
e, accompagnés des liaisons convenables, dont nous formons l’Histoire littéraire de la France. On y aura un tableau vivant et anim
nt donner, en dix volumes in-folio, que je ne lirai point, l’Histoire littéraire de la France. J’aime mieux trente vers de vous (t
et y mettant leur honneur ? Un inconvénient, en effet, d’une histoire littéraire ainsi composée, c’est que le caractère personnel
de l’ensemble. Aussi, est-il bon qu’il n’y ait qu’une seule histoire littéraire de cette sorte et de ce ton, vaste répertoire de
e Patelin et dans les débauches de Villon. Faut-il à côté de ces noms littéraires en prononcer un tout moderne et qui n’est qu’igno
sujet et le héros. Le xiiie  siècle, en France, fut « un grand siècle littéraire  », dit un de nos auteurs, que je crois être M. Le
74 (1914) Enquête : L’Académie française (Les Marges)
t des livres — et encore, pourquoi ? des actions — dispose de 44 prix littéraires et de 31 prix de vertu. Théoriquement, c’est logi
y, Mgr Duchesne, M. Roujon, M. de Ségur, etc… Quelles sont les œuvres littéraires du général Lyautey ? Cette Académie comprend un c
mire quelques-uns) qui se réunissent pour des raisons tout autres que littéraires  : prix aux sauveteurs, aux vieux domestiques vert
pleines mains la paralysie et la mort sur les successives générations littéraires et jonche les champs de la République athénienne
é est personnelle. 3º Je ne crois pas à l’influence d’une institution littéraire sur la littérature. Je croirais bien plutôt à l’i
n recrutement comme pour ses prix, à couronner une brillante carrière littéraire et non pas à transformer des jeunes en petits vie
s. Ils ont, presque tous, pratiqué le culte constant des camaraderies littéraires indispensables et la politesse assidue des relati
aniteuses et mercantiles. Francis Vielé-Griffin Une institution littéraire française qui, sous prétexte qu’il patoisait, n’a
ionner que d’offrir, au mieux, une figuration partielle de l’activité littéraire française ; elle qui, en réclamant ce qui apparti
résente un cadre et une tradition dans ce pays un peu effaré. La gent littéraire , comme toute la société française, est dans une p
le phénomène essentiellement individuel et capricieux de la création littéraire , pas plus que le musée du Louvre ne nous donnera
mmes influents ». Elle offre « une figuration partielle de l’activité littéraire française » dit M. Vielé-Griffin. Quant à M. Cami
75 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Hippolyte Babou »
Nous ne sommes plus à une de ces bienheureuses et virginales époques littéraires où l’on n’avait abusé de rien, et où une nouvelle
sistance, et comme ils ne lisent pas en général pour des raisons très littéraires , mais pour passer le temps, quand ils sont oisifs
l’insouciance altière d’un véritable artiste qui écrit pour ses pairs littéraires et donne sa démission à l’avance de toute popular
ser. Puisque Babou sait tout cela, puisqu’il a l’expérience de la vie littéraire , — la plus cruelle des expériences, — il reste do
tent pas seulement son affection courageuse pour les choses fortement littéraires  ; elles en attestent encore la puissance. Plus qu
dé plus vigoureusement la cause des lettres contre cet industrialisme littéraire qui nous déborde de toutes parts et qui finira pa
ste sur le vif et encore plus souvent sur le mort, qu’est le critique littéraire . La première obligation du critique, qui peut êtr
s le commencement de son volume, un très beau morceau sur les Amitiés littéraires , un morceau qui n’est peut-être pas vrai, mais qu
e que la sottise ! Si, un jour qui n’est pas très éloigné dans sa vie littéraire , il y eut pour Hippolyte Babou des Païens innocen
lyte Babou ; mais, à défaut de science, la conscience — la conscience littéraire , bien entendu ! — y est-elle ? Et toujours nerveu
us nos yeux lestes, pimpantes et rapides, et que l’auteur des Amitiés littéraires a mises chacune à l’adresse d’un de ses amis, il
rave ; car je ne le fais pas seulement au point de vue de la moralité littéraire . Je le lui fais au nom de son talent, qu’il a ces
76 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Bruyère » pp. 111-122
ercantiles, s’adressant à l’esprit de parti et aux passions les moins littéraires du public. Pendant des années (et combien d’année
e espèce de préoccupation qui ne serait pas l’intérêt et la curiosité littéraires . C’est là un progrès auquel il faut prendre garde
loyées dans le ciel orageux de la célébrité. Sa place dans l’histoire littéraire est une place bleue, — du plus bel azur, lumineux
res de La Bruyère, après les gens de goût, cette race de lilliputiens littéraires , après Coste, Suard, Auger, madame de Genlis, il
mette de le lui dire en toute bienveillance, les notes historiques et littéraires dont Destailleur a accompagné son édition sont in
t de leurs inspirations et la variété de leurs sources. L’embryogénie littéraire est une des branches de la Critique, lorsque la C
midité, de goût et même de pruderie. En effet, dans ses appréciations littéraires et grammaticales, tracées du bout des doigts et d
e cette espèce ne sont pas faits pour traiter largement un mâle sujet littéraire et nous l’ouvrir jusqu’aux entrailles ; il est év
77 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387
uteur, a-t-il écrit, — dans une Préface qui est un monument de vanité littéraire , — on ne le pourra bien découvrir que dans le des
encore gré, si c’est le signe du grand écrivain que de rendre ainsi «  littéraire  » ce qui ne l’était pas ; de le faire entrer d’un
e celui de l’Essai sur les mœurs n’ont fait que leur donner une forme littéraire en les appropriant chacun à son sujet, à son vagu
Joseph Texte, Jean-Jacques Rousseau et les origines du cosmopolitisme littéraire , Paris, 1895]. Si nous ne nommons ni Locke ni Bac
uence de ces nouveaux principes, c’est que, n’y ayant rien de moins «  littéraire  » au monde, et en soi, que l’Encyclopédie de D’Al
le fond des choses que défectueuses du côté du style » [Cf. Mélanges littéraires , art. Élocution]. Et Condorcet ne se plaindra-t-i
esprit à toutes que s’est fondée la réputation de tant de médiocrités littéraires , ce Marmontel que nous nommions, un Morellet, un
sans doute, quand Fréron attaquait les Encyclopédistes dans son Année littéraire , c’était L’Année littéraire qu’on suspendait, ou
aquait les Encyclopédistes dans son Année littéraire, c’était L’Année littéraire qu’on suspendait, ou Fréron qu’on embastillait. A
uctions de l’école encyclopédique. Si Fréron, le rédacteur de L’Année littéraire , n’a pas toujours manqué d’esprit, de bon sens, e
les ont applaudies ; et jamais peut-être, — on le sait, — réputation littéraire ne s’est établie plus promptement ni plus univers
tire de la barbarie. » La Harpe lui fait écho dans sa Correspondance littéraire . Les traductions du grec et du latin abondent, s’
tait déterminé dans sa forme que pour des raisons sociales autant que littéraires , il était inévitable qu’il mourût de l’exagératio
ois la trace de cette culture scientifique. — Bizarrerie de ses goûts littéraires  ; — son admiration pour les tragédies de Crébillo
a rue Saint-Honoré, Paris, 1897]. — Sa situation unique dans le monde littéraire  ; — et dans l’opinion européenne de son temps. 3º
mières fréquentations à Paris ; — ses premiers protecteurs ou patrons littéraires  : Fontenelle et La Motte : — Sa tragédie d’Anniba
e Marivaux ; — sur la critique ; sur l’organisation du « maréchalat » littéraire  ; — sur la condition des femmes et sur l’éducatio
» en tête des éditions de 1783 et de 1810 ; — Sainte-Beuve, Portraits littéraires , t. I et III ; et Causeries du lundi, t. IX, 1853
aire en moins de trois ans un homme unique désormais ; — le confident littéraire des puissances ; — et déjà presque le maître de l
; — la publication de Ver-Vert en 1734 ayant été presque un événement littéraire  ; — et Le Méchant, qui date de 1747, étant certai
t mélancolique de quelques-unes de ses pensées. — Finesse de son goût littéraire . 3º Les Œuvres. — Les Œuvres de Vauvenargues se c
aris, 1806, et dernière édition, 1853-1857 ; — Fréron, dans son Année littéraire  ; — Grimm, dans sa Correspondance littéraire ; — 
— Fréron, dans son Année littéraire ; — Grimm, dans sa Correspondance littéraire  ; — P. Rousseau [de Toulouse], sa collection du J
lieu, d’érudite ou de savante, Voltaire a rendu l’histoire proprement littéraire , ce qui implique : — le souci de la disposition d
éforme ou elle les fausse. — Elle ne les fausse pas moins en tant que littéraire  ; — si l’importance des événements historiques n’
insulté par Voltaire, — ne fût empêché de lui répondre dans son Année littéraire [Cf. Desnoiresterres, La Comédie satirique au xvi
’Helvétius ; — il rentre dans le silence ; — et disparaît de la scène littéraire . VIII. — Frédéric-Melchior Grimm [Ratisbonne,
Gotha] Culture classique et philosophique de Grimm ; — ses débuts littéraires et sa tragédie de Banise (en allemand). — Son arr
les Philosophes au xviiie  siècle, Paris, 1873]. — La Correspondance littéraire [1754-1790] ; — et comment elle est inséparable d
ol. in-8º, Paris, 1875-1877, Garnier frères. Les principaux ouvrages ( littéraires ) de D’Alembert sont, en plus du Discours prélimin
a Correspondance ; — Mme d’Épinay, Mémoires ; — Grimm, Correspondance littéraire  ; — Fréron, L’Année littéraire, 1754-1776 ; — Did
ay, Mémoires ; — Grimm, Correspondance littéraire ; — Fréron, L’Année littéraire , 1754-1776 ; — Diderot, dans son Essai sur les rè
; — J. Texte, Jean-Jacques Rousseau et les origines du cosmopolitisme littéraire , Paris, 1895. 2º L’Homme et l’Écrivain. A. Le Ca
ïse, dans ses Mélanges, édition Beuchot, t. XL ; Fréron, dans L’Année littéraire , 1761, t. II ; Grimm, Correspondance littéraire,
Fréron, dans L’Année littéraire, 1761, t. II ; Grimm, Correspondance littéraire , février 1761] ; — et succès du roman dans le pub
s à Helvétius et à Rousseau. — L’Émile est d’ailleurs le chef-d’œuvre littéraire de Rousseau ; — moins guindé que La Nouvelle Hélo
Fichte. — Son influence sur Jacobi et sur Schleiermacher. — Influence littéraire de Rousseau [Cf. H. Hettner, Literaturgeschichte
es Genevois ; et J. Texte, Jean-Jacques Rousseau et le cosmopolitisme littéraire ] ; — sur Goethe ; — et à ce propos comparaison de
euchot. — [Cf. pour la bibliographie de Rousseau : Quérard, La France littéraire , VIII, 192-230]. II. — Michel-Jean Sedaine [Pa
9 ; † 1797, Paris] 1º Les Sources. — Grimm, dans sa Correspondance littéraire  ; — Ducis, « Notice sur Sedaine », 1797, au t. II
[édition Tourneux] ; — Alfred de Vigny, De Sedaine et de la propriété littéraire , 1841 ; — Jal, Dictionnaire critique, article Sed
a légende de Sedaine [Cf. la Notice de Mlle de Vandeul]. — Ses débuts littéraires  : — l’Épître à mon habit et le Recueil de 1752 ;
r consacrée, — par la triple autorité de son esprit ; — de sa fortune littéraire  ; — et de son succès mondain. — Il a fait le tour
Cf. Grimm, ou plutôt Meister, et La Harpe, dans leurs Correspondances littéraires ]. — La journée du 30 mars : la séance de l’Académ
que ce ne soit L’Écossaise, 1760, pour des raisons qui n’ont rien de littéraire  ; — et quelques opéras. 3º Ses Histoires, qui son
ues ; — Mélanges philosophiques ; — Mélanges historiques ; — Mélanges littéraires  ; — et Mélanges anti-religieux. 8º Sa Corresponda
— Les Économistes 1º Les Sources. — Grimm, dans sa Correspondance littéraire  ; — Voltaire, dans l’Homme aux quarante écus ; — 
me Mémoire contre Goëzman, et Goethe, dans son Clavijo]. — Ses débuts littéraires  : Eugénie, 1767, et l’Essai sur le genre dramatiq
ns d’Athènes et de Rome » ; — et que la portée n’en est pas seulement littéraire , mais sociale. — Le second drame de Beaumarchais 
de ce succès ; — et qu’il y en a de politiques ; — mais il y en a de littéraires aussi ; — quoique les plaisanteries y soient d’un
agédie [1765-1795] 1º Les Sources. — Grimm, dans sa Correspondance littéraire  ; — La Harpe, dans sa Correspondance littéraire ;
ans sa Correspondance littéraire ; — La Harpe, dans sa Correspondance littéraire  ; — Geoffroy, dans son Cours de littérature drama
son Tableau de sa littérature française au xviiie  siècle ; Portraits littéraires , 1839, t. I ; Portraits contemporains, 1844, t. V
; et Nouveaux lundis, t. III, 1862. — A. Michiels, Histoire des idées littéraires au xixe  siècle, 1843 ; — Becq de Fouquières, « N
aro, La Fin du xviiie  siècle, t. II, 1880 ; — Anatole France, La Vie littéraire , t. I, 1888, et t. II, 1890 ; — J. Haraszti, La P
 ; — mais c’est assurément en lui que les disciples et les imitateurs littéraires de Rousseau eussent trouvé leur plus redoutable a
ard, 1707 ; + 1788, Paris] 1º Les Sources. — Grimm, Correspondance littéraire  ; — Hérault de Séchelles, Voyage à Montbard, Pari
gnements qu’il leur a donnés ; — et d’abord, au point de vue purement littéraire , si son Discours sur le style, — qui n’est que so
, Littérature française au xviiie  siècle ; — Sainte-Beuve, Portraits littéraires , t. I ; Chateaubriand et son groupe littéraire, t
inte-Beuve, Portraits littéraires, t. I ; Chateaubriand et son groupe littéraire , t. I ; et Causeries du lundi, t. VI ; — Arvède B
t le Livre du centenaire de l’École normale, Paris, 1895]. Importance littéraire du rôle de Bernardin de Saint-Pierre ; — et qu’il
ages qui l’encadrent ? [Cf. Sainte-Beuve, Chateaubriand et son groupe littéraire , t. I, 8e et 9e leçons.] La philosophie de Bernar
78 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190
ogiquement, les phénomènes économiques sont antérieurs aux phénomènes littéraires . C’est ce que les anciens exprimaient par ce dict
s donne naissance. L’époque est-elle riche et heureuse ? La fécondité littéraire s’en ressent aussitôt. La production est plus act
lion commençante contre la morale courante. Et enfin, dans le domaine littéraire , les règles, les sacro-saintes règles d’Aristote
des plus connues a pour refrain : ça ! ça ! du l’argent ! L’histoire littéraire du temps laisse une lugubre impression de vide. L
lences des gens de guerre et la rapacité des usuriers. Le contre-coup littéraire de ces préoccupations agronomiques ne se fait pas
éclame, comme un fabricant de chocolat, fonder, si tu peux, une usine littéraire dont tu seras le directeur. Taine a dit60 : « Un
destinée à se transformer en bon argent. A l’aide de jeunes manœuvres littéraires , dont tu remanieras et signeras les manuscrits, r
e durant, toutes les jouissances du luxe et même l’illusion du succès littéraire . L’Art, lui, parle tout autrement. Il réclame des
mais ayant quelque raison d’être, si le théâtre était encore un genre littéraire . Dans le roman, il s’est produit une profusion d’
es ouvrages. Les éloges tarifés sont entrés dans le courant des mœurs littéraires  ; on commence à trouver naturel d’acheter sa gloi
une marchandise qui se monnaie à son tour ? § 4. — Si les phénomènes littéraires se ressentent ainsi du voisinage des phénomènes c
C’est un mécanisme des plus simples. Les idées, auxquelles les œuvres littéraires servent de véhicule, sont formées en partie par l
s grande du savoir, élargissent les débouchés ouverts à la production littéraire . Le développement de la littérature influe sur la
res demeurent assis en sa présence ? Au lendemain d’une grande époque littéraire on revoit ce même respect pour ceux qui manient l
étiques dépend en une mesure non négligeable l’orientation des œuvres littéraires . Quand on examine les groupes qui tiennent les au
pandue : le nombre des gens capables de goûter et de payer un plaisir littéraire s’est accru immensément et les écrivains ont aujo
es époques que l’on traverse dresser une moyenne. Il en est où la vie littéraire a été plus difficile : qu’on se rappelle-le pauvr
t et qui aspire déjà au pouvoir. Le droit de propriété sur les œuvres littéraires commence à être reconnu. Les comédiens se sont ac
roissante s’est traduite en écus sonnants. Non seulement la propriété littéraire a été reconnue par les lois ; mais les gens de le
capable d’influer sur la quantité que sur la qualité de la production littéraire . Ce qui est plus grave, c’est que parfois le comm
humaine, serait fort insuffisante à expliquer en totalité l’évolution littéraire  ; mais elle appelle l’attention sur quelques-unes
79 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Xavier Aubryet » pp. 117-145
la tête de son livre, une franche sympathie d’idées et de sentiments littéraires , pour que la critique, qu’il a la bonté d’estimer
i n’avait pas marqué supérieurement sa voie, est un livre de critique littéraire et d’art. Ce n’est point, comme on pourrait le cr
dans le nôtre, le diamant bleu de Μ. Hope dans l’ordre de la critique littéraire  : c’est, en un mot, un esprit généralisateur. Il
quel s’en est constitué l’historien et même le champion, la critique littéraire , qui n’est ni la grammaire ni la rhétorique, et q
e, avant d’être en sciences naturelles ce qu’il avait été en critique littéraire , Goethe, ce dieu des arides et des impuissants, a
lions comme un bonheur et presque comme un événement dans la critique littéraire l’arrivée d’un jeune homme qui, lui, débute par r
une splendeur qui n’est pas la splendeur première venue des pinceaux littéraires actuels. Évidemment, on est sorti de l’air épais
ui est si grande quand il s’agit d’idées générales et d’appréciations littéraires , se brise comme une pointe de cristal quand il l’
nte. Certes ! Aubryet ne tremble pas non plus devant ces supériorités littéraires qui ne sont pas même des Washington dans leur ord
à madame de Staël, mais c’est une madame de Staël changée en un Roméo littéraire qui serait très bien monté au balcon de l’autre,
ses œuvres. Chez nous et chez nos voisins est un recueil de fragments littéraires , très dignes de cette tête qui, tout en produisan
ois bourreau. Xavier Aubryet a le bonheur de n’être qu’un dégustateur littéraire , d’un palais très sensible et très fin, et jusqu’
rées en tout temps, deviennent prodigieuses. Aubryet est un phénomène littéraire . Qui de notre génération serait capable de faire
80 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34
ans l’examen des livres et des talents. La littérature, la production littéraire , n’est point pour moi distincte ou du moins sépar
’homme même ; et je dirais volontiers : tel arbre, tel fruit. L’étude littéraire me mène, ainsi tout naturellement à l’étude moral
enre de talent et de facilité pour entendre les groupes, les familles littéraires (puisqu’il s’agit dans ce moment de littérature) 
poétique ou critique au sein duquel il s’est formé, le groupe naturel littéraire auquel il appartient, et de l’y rapporter exactem
nt vu naître, acquiert tout son sens, — son sens historique, son sens littéraire , — reprend son degré juste d’originalité, de nouv
je ne renonce pas à Quintilien, je le circonscris8. Être en histoire littéraire et en critique un disciple de Bacon, me paraît le
ous. Je supprime les exemples ; mais il est, dans la plupart des vies littéraires qui nous sont soumises, un tel moment où la matur
re n’est pas un traité de géométrie pure, si c’est surtout un ouvrage littéraire , c’est-à-dire où il entre de tout. Très souvent u
s bretonnes, sa famille, sa race ; on le suit dans les divers groupes littéraires qu’il a traversés dès sa jeunesse, dans ce monde
os observations ou nos conjectures. Son Éloge reste à faire, un Éloge littéraire , éloquent, élevé, brillant comme lui-même, animé
la variété des combinaisons est inépuisable. » Grimm. (Correspondance littéraire .) 5. Beaumarchais et son Temps, par M. de Lomén
81 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396
pe de l’histoire, de la philosophie, de la critique et de l’éloquence littéraire , à cette génération qui nous précède immédiatemen
t l’heureuse et précoce facilité eut une grande part dans sa tournure littéraire . Sans être trop assujetti à une discipline réguli
Fabre, en possession jusque-là assurée du triomphe, fut un événement littéraire très-vif. Parmi les vaincus, outre Victorin Fabre
n, à la différence de Victorin Fabre, se rattachait au xviiie  siècle littéraire et philosophique aussi peu qu’il était possible à
est vrai que l’Amérique n’était pas et n’est pas encore une page bien littéraire , ce qu’appréciait le plus Fontanes. Bref, il y a
ophiques et politiques, sont traitées convenablement ; l’appréciation littéraire est déjà consommée et supérieure. Ces discours, p
assez le genre de Chamfort, n’était ce sentiment exquis d’admiration littéraire que le xviiie  siècle n’eut jamais. La Harpe étai
e, modification en mieux sans disparate et sans oubli. L’enthousiasme littéraire , le seul que nous remarquons d’abord en lui, cett
ire : Hominem pagina nostra sapit. La première partie de la carrière littéraire de M. Villemain s’étend assez naturellement jusqu
circonstances qui allaient jusqu’à menacer l’expression de la pensée littéraire , et par les développements croissants du professe
parties de son Cours ; c’est de n’avoir pas été non plus un historien littéraire à proprement parler, et dans ce vaste pays mal dé
utres appliqués et ingénieux savants ; sa manière est libre en effet, littéraire , oratoire, non asservie à l’investigation minutie
ite ou déçue. M. Villemain, dans le domaine infini de sa connaissance littéraire , mena à sa suite et à côté de lui cette rapide je
, pour qui sait les saisir, sur les secrets de naissance de la pensée littéraire  ! Et là où il faut se souvenir, sa mémoire vaste,
rendez-vous de discussion, quelle plus dominante vue sur les tournois littéraires du jour que les balcons de Shakspeare ! S’il n’y
s travaux, d’où il retira incidemment tant de profit pour sa critique littéraire . On conçoit donc qu’avec ces quatre réserves ains
cisif et souvent scabreux de la polémique politique ou de la critique littéraire courante, ne sont pas son fait. A lui la richesse
s-prochaine. 114. C’est ce qu’on a pu lire au tome Ier des Portraits littéraires dans l’article sur Bayle. Cet article avait été i
82 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Des soirées littéraires ou les poètes entre eux »
Des soirées littéraires ou les poètes entre eux Les soirées littéraires
Des soirées littéraires ou les poètes entre eux Les soirées littéraires , dans lesquelles les poëtes se réunissent pour se
même. Ovide avait à regretter, du fond de sa Scythie, bien des succès littéraires dont il était si vain, et auxquels il avait sacri
tout ensemble de retrouver l’antiquité et de fonder le moderne avenir littéraire , le but des rapprochements était haut, varié, le
commerce d’amis éclairés qui ne soient pas poëtes. Quand les soirées littéraires entre poëtes ont pris une tournure régulière, qu’
ieux, beaucoup veulent en être ; les visiteurs assidus, les auditeurs littéraires se glissent ; les rimeurs qu’on tolère, parce qu’
affectueuse, ne doit jamais tourner trop exclusivement à la critique littéraire . Boileau, dans le cours de la touchante et grave
En général, moins les rencontres entre poètes qui s’aiment ont de but littéraire , plus elles donnent de vrai bonheur et laissent d
pondait indirectement et sans amertume à un article de la Camaraderie littéraire qui fit du bruit dans le temps, et que le très-sp
83 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Honoré de Balzac » pp. 1-15
ensée aujourd’hui, dans la Revue des Deux-Mondes. Son étude morale et littéraire n’est qu’un réquisitoire. Mais la sellette où s’a
l’étude de M. Eugène Poitou avait été réellement une étude morale et littéraire , dure fût-elle, cruelle même, nous l’aurions acce
’il fallait absolument l’hécatombe des œuvres de Balzac aux principes littéraires et moraux de M. Buloz, on avait, sans sortir de c
ort maintenant mais vivant alors, qui du moins avait de la compétence littéraire , une sagacité exercée, et qui aurait vu dans Balz
. Cependant les succès de Balzac, ses influences sur notre génération littéraire et sociale, l’irradiation de plus en plus vaste e
mpérial de Balzac ! Voilà le critique, exécuteur de ses hautes œuvres littéraires , qu’elle a chargé de décapiter, à froid et après
nnels les coups que l’on veut porter à l’une des plus grandes gloires littéraires du dix-neuvième siècle ? Au parti pris évident d’
yle, par le mouvement des idées, par le cant de sa diatribe morale et littéraire , M. Poitou est un rédacteur de la Revue des Deux-
r ; seulement nous n’avons pas voulu, par respect pour le grand homme littéraire des temps modernes, commencer la série des Romanc
84 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »
misérables libellistes, inventant et calomniant. Les faits de ma vie littéraire sont bien simples. Je suis né à Boulogne-sur-Mer
relle de MM. Magendie, Robiquet, de Blainville, entendre des lectures littéraires , etc. J’y fus présenté à M. de Tracy. J’avais un
lé Boileau 9, et je continuai cette série de biographies critiques et littéraires dans les numéros suivants. Je faisais en même tem
lupart de ses idées, et je lui en servais. J’y servais aussi mes amis littéraires . L’article du Globe sur Hugo, cité dans le livre
ment un volume de Mémoires. Il n’en restera pas moins dans l’Histoire littéraire une lacune que lui seul, qui aimait tant l’exacti
n juger, fort bien faits, mais tous conçus à un point de vue purement littéraire et contenant des jugements plus que des faits. J’
étudiant en médecine son entrée au Globe pour l’insertion d’articles littéraires  : ces premiers articles littéraires qu’il y donna
Globe pour l’insertion d’articles littéraires : ces premiers articles littéraires qu’il y donna depuis 1824 et dans les années suiv
e. « L’Académie française ayant proposé pour sujet de prix le Tableau littéraire duxvie siècle, M. Sainte-Beuve, sur le conseil de
er et André Chénier, par lesquels il inaugurait le genre de Portraits littéraires qu’il a développé depuis. « La Révolution de juil
uillet 1830 ne laissa pas d’apporter quelque trouble dans les travaux littéraires des jeunes écrivains et dans les préoccupations d
urent courtes, et il se tint ou revint le plus possible dans sa ligne littéraire . La Revue des Deux Mondes, dirigée par M. Buloz d
ccessivement, de 1832 à 1839, sous le titre de Critiques et Portraits littéraires . Mais depuis, ces articles, continuellement accru
le format in-12, sous les titres de Portraits de femmes, — Portraits littéraires , — Portraits contemporains, — Derniers Portraits.
s’explique par les travaux ou les événements qui traversèrent la vie littéraire de M. Sainte-Beuve. Cet ouvrage de Port-Royal (3e
lement Port-Royal, mais beaucoup de circonstances de la vie morale et littéraire de M. Sainte-Beuve. « La Révolution de février 18
ia, en 1861, les deux volumes intitulés : Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire. Sa vie de Liège et les travaux qu’
ns le journal le Constitutionnel qu’il dirigeait une série d’articles littéraires paraissant tous les lundis. Ces articles réussire
ouveau par le journal le Constitutionnel, et il y reprit ses articles littéraires du Lundi à dater du 16 septembre 1861. Il remplit
mpressions26. Il les exprimait le plus souvent par des rapprochements littéraires et poétiques, des citations empruntées à de grand
9. Avril 1829. Cet article ouvre aujourd’hui la série des Portraits littéraires . 10. M. Sainte-Beuve a recueilli depuis, à son t
, 1736). M. Cloüet a écrit sur la garde de ce petit livre des pensées littéraires de lui sur « le plus parfait des poètes latins ap
aire du duc, M. Louis Favre, qui vient de lui élever ce beau monument littéraire , un livre qui est un exemple à suivre, venait s’e
85 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274
oit se trouve très-mélangée par l’affliction que tout esprit vraiment littéraire éprouve à voir de telles scènes dégradantes et le
sa fermeté à repousser de mauvaises doctrines, de mauvaises pratiques littéraires , et pour l’espèce de digue qu’il est parvenu à él
les a méritées. Ce qu’à toute heure du jour un recueil, même purement littéraire , qui veut se maintenir dans de droites lignes, se
tour ; en même temps que la fièvre publique s’apaisait, les tendances littéraires reprirent le dessus et se prononcèrent : l’expéri
érer les ambitions et les vanités politiques, ce que sont de près les littéraires . Sans entrer dans d’incroyables détails qu’il est
portance des travaux en haute politique, en critique philosophique et littéraire , en relations de voyages, en études et informatio
mot, ne pas trop oublier l’agrément, même dans la justice. La touche littéraire est là, et, s’il semble difficile de ne pas la fo
emier excès, si l’excès sort de certaines bornes. Il est des forfaits littéraires aussi ; il y a du 93 ; on ne revient pas du fiel
que les violents se sont portées, qu’ils ont portées aussi à la cause littéraire qu’ils semblaient dignes de mieux servir. Hâtons-
s, se retrouveraient dans divers journaux, et notamment dans le moins littéraire de tous, dans la Démocratie pacifique, qui avait
86 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXVI. La sœur Emmerich »
te place, pour clore cette première série des Bas-bleus ou des femmes littéraires du xixe  siècle… « Pourquoi celle-là, ici ? » — d
comme nous ! s’écrieront avec mépris les femmes qui se piquent d’être littéraires . C’est une ignorante et une paysanne, qui savait
littérature, ont toujours été ceux-là qui ont affecté le moins d’être littéraires ou qui ont eu le bonheur d’oublier, en faisant le
saient un. L’idée, la préoccupation, la volonté, l’obstination d’être littéraire , le bas-bleuisme enfin, qui contient tout cela, n
quand elle est supérieure, ne l’est qu’en dehors de la préoccupation littéraire et en proportion de son oubli de toute littératur
aux chances de l’oubli ! Pour lui, du reste, la question n’était pas littéraire . C’est une question d’édification et d’âme, toute
s distingué avant d’être un prêtre, a secoué de sa soutane l’escarbot littéraire et les petites crottes de prétention qu’il laisse
e portant pas la lumière sur ce qui est beau de la beauté humaine… et littéraire , la plus nette, la plus pathétique, la plus impér
h, est-ce une raison pour ne pas risquer notre humble mot de critique littéraire sur ce quelque chose qui, en fin de compte, s’est
tout au moins, quand ils ne la glorifient pas, et que nous, critiques littéraires , nous admirons au nom de la beauté, telle que l’a
87 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 453-457
e] Abbé, né à S. Omer en 1743. Les articles qu’il a fournis à l’Année Littéraire , du vivant & après la mort de M. Freron, anno
maintien des regles, l’a porté à solliciter la Rédaction d’un Journal Littéraire , & que les Philosophes, si intéressés à arrêt
pour réprimer l’esprit d’indépendance introduit dans tous les genres littéraires , armer des plumes attentives à rappeler les regle
x corrupteurs du goût & de la morale : il n’y a guere que l’Année Littéraire & les Annonces & Affiches pour la Provinc
iser, encore même les Auteurs de ces Feuilles, aussi patriotiques que littéraires , sont-ils souvent exposes aux persécutions de l’a
88 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rivarol » pp. 245-272
derait comme une impertinence envers sa mémoire cette manière d’agir, littéraire ou commerciale, avec ses œuvres, — si on peut app
varol, il est évident que jamais personne ne fut plus apte aux choses littéraires , et dans une proportion plus considérable et plus
de la conversation, qui a besoin des autres pour exister, et le génie littéraire , qui n’a besoin que d’étude et de solitude pour c
e et sa gloire, gloire finie, qui, au lieu de grandir comme la gloire littéraire ira chaque jour diminuant. Il en fut bientôt las,
ette causerie à bâtons rompus sur le dos de ses ennemis politiques ou littéraires  ? Des improvisations de journal, qui ressemblent
tés oratoires qui auraient pu devenir si aisément de grandes qualités littéraires . Pour l’expression et pour le geste de sa phrase,
artement du Gard ; mais il n’a pas reçu grand-chose en fait de talent littéraire … À lire son livre de critique sur Rivarol, je le
veloppé. La gloire de Rivarol, qui avait certainement en lui le génie littéraire et avec, bien d’autres génies encore ! cette gloi
ns un autre temps que le sien, aurait pu être fièrement et grandement littéraire , avait presque disparu tout entière dans une autr
par la causerie. Gloire spéciale, celle-là ! plus rare que la gloire littéraire , car vous pouvez compter ce qu’il y a dans un siè
M. de Lescure. Pour l’acquit probablement de sa conscience d’éditeur littéraire , M. de Lescure a recueilli, il est vrai, comme un
e a recueilli, il est vrai, comme un double échantillon des aptitudes littéraires et philosophiques de Rivarol, le Discours (si con
ous faire admirer dans son édition, manifestement plus historique que littéraire · C’est le Rivarol très mâle au fond, sous son lux
89 (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »
Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge78 18 mai 1835. Monsie
ssurer de ce qui est réellement inédit, on devra consulter l’Histoire littéraire de France, où l’article concernant chaque auteur
ications et des directions précieuses. Pour les siècles où l’histoire littéraire des Bénédictins manque, il faudra consulter les d
derne. Il importe, pour combler une grande lacune dans notre histoire littéraire , de connaître et de recueillir de plus en plus co
ous offriraient une valeur historique étroitement unie à la curiosité littéraire . Vous ne rechercherez pas avec moins d’intérêt ce
longs ouvrages. Des écrits, en apparence très étrangers à l’histoire littéraire , peuvent s’y rattacher par quelque point. Des tra
du moyen âge se lie de près, non seulement à la connaissance du fonds littéraire commun de ces temps, mais aussi à l’étude philolo
er en quelque chose à tout ce que la France possède déjà de richesses littéraires accumulées durant ces trois derniers siècles… 7
90 (1903) Zola pp. 3-31
Je ne m’occuperai ici, strictement, que de l’œuvre littéraire de l’écrivain célèbre qui vient de mourir. Émile
l’écrivain célèbre qui vient de mourir. Émile Zola a eu une carrière littéraire de quarante années environ, ses débuts remontant
ne ligne, risque de n’avoir pas de cerveau et de n’être qu’un ouvrier littéraire . Il y a des exceptions ; mais elles sont rares. O
elles sont rares. On peut, assez raisonnablement, diviser la carrière littéraire d’Émile Zola en trois périodes. Avant les Rougon-
ris souverain dans quelques essais de critique ou plutôt de polémique littéraire . Il est évident que, non seulement il n’a jamais
ez les romantiques, la description prenait le pas sur tous les sports littéraires , envahissait tout, absorbait tout, noyait tout, r
Jean-Jacques Rousseau avait paru tel auprès d’eux. Le « matérialisme littéraire  », tant signalé par les classiques au début du ro
Il s’est déformé de telle sorte que Zola sera un document d’histoire littéraire très intéressant pour qui se demandera vers quoi
un homme sans instruction, sans culture historique, philosophique et littéraire , ignorant des classiques français et des littérat
que des tâtonnements qui n’attireront l’attention que de l’historien littéraire minutieux. IV C’était une force mal employ
nos frontières ; aussi parce qu’il a suscité contre lui une réaction littéraire extrêmement vive ; car il n’y a que la force cont
91 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre V. Mme George Sand jugée par elle-même »
n loin du règne des femmes politiques, qui auront un jour des injures littéraires à venger. Femme d’ailleurs, Mme Sand ne l’est plu
te bergerie de l’art pour l’art, cette papelardise de Sainte Nitouche littéraire , et tous, nous poserons cette question à laquelle
rture pour nous persuader qu’elle n’est qu’une innocente, — une Agnès littéraire qui se contente seulement d’être belle (dans ses
’une seule espèce de confidence et de révélation dans ces Impressions littéraires . Après la morale qu’on veut sauver, — un peu tard
ce, un seul obstacle, une seule chicane ! Page curieuse de l’histoire littéraire à écrire ! Elle tourna la tête à tout le monde, c
. Elle n’a point d’originalité. Elle a cette chance, pour son bonheur littéraire du moment, de n’avoir pas d’originalité. Ah ! ell
on a fait d’elle un grand écrivain ! Or, dans ce volume d’Impressions littéraires , je retrouve publié un petit roman qui passe pour
moins Prudhomme pour cela ? Ce sera une Prudhomme moins hardie, plus littéraire , plus retenue que le violent papa de ce nom. Voil
somme, Mme George Sand a-t-elle eu raison de publier ces impressions littéraires  ? Comment a-t-elle impressionné le public ?… Nous
a ! Nous rêvions donc au fond du traquenard. Le livre des Impressions littéraires , où, devenue critique, elle se juge et elle se co
écrit les bulletins de Ledru-Rollin ! 5. Souvenirs et impressions littéraires , chez Hetzel et Dentu. 1862. [Article inédit, pro
92 (1881) Le roman expérimental
Du roman expérimental Dans mes études littéraires , j’ai souvent parlé de la méthode expérimentale a
decine » et le passage reste vrai. J’adresserai à la jeune génération littéraire qui grandit, ces grandes et fortes paroles de Cla
r le roman des mensonges et des erreurs où il se traîne. Toute ma vie littéraire a été dirigée par cette conviction. Je suis sourd
lle qui explique le plus de choses. Il ne paraît pas y avoir une voie littéraire et scientifique plus large ni plus droite. Tous,
se produiront ; regardons-les comme les expressions des tempéraments littéraires des écrivains. Si l’on veut avoir mon opinion bie
r joue. Ainsi, Claude Bernard a eu raison de dire : « Les productions littéraires et artistiques ne vieillissent jamais, en ce sens
e sais de quelles lettres il veut parler, lorsqu’il définit une œuvre littéraire . « Une création spontanée de l’esprit, qui n’a ri
oman expérimental, je ne dirais pas comme Claude Bernard qu’une œuvre littéraire est tout entière dans le sentiment personnel, car
le école classique. Les poètes de 1830 avaient bien élargi le domaine littéraire en voulant introduire l’homme tout entier, avec s
des abominations pompeuses. Aujourd’hui, quand on étudie le mouvement littéraire depuis le commencement du siècle, le romantisme a
n à l’Académie française. Cette réception a été aussi une grande fête littéraire . Il y avait là un triomphe de la liberté de pense
e l’Académie a fêté le rhétoricien et non le savant. Toute cette fête littéraire s’est encore donnée en l’honneur d’un poète lyriq
dans la vie comme aide pharmacien, à Lyon. Il rêvait alors la gloire littéraire . « Il essayait toute chose, eut un petit succès s
onnu. Ce que je trouve surtout de caractéristique, c’est la tentative littéraire de celui-ci. Sa tragédie est mauvaise, le rhétori
rhétoricien en lui est pitoyable. On le sent empêtré dans une formule littéraire où ses facultés d’observation, son analyse, sa lo
e reste pas dans le domaine scientifique, j’entre ici dans le domaine littéraire . La formule naturaliste en littérature, telle que
e. Je pourrais citer, de nos jours, des écrivains dont le tempérament littéraire paraît tout opposé, et qui se rencontrent et comm
, au lieu de rêver je ne sais quel retour en arrière dans les bocages littéraires de l’idéal. L’esprit scientifique nous a battus,
étorique. Pour être patriote, il suffit dans un drame, dans une œuvre littéraire quelconque, de ramener le mot « patrie » le plus
rait d’avoir inventé et lancé un mot nouveau, pour désigner une école littéraire vieille comme le monde. D’abord, je crois ne pas
ne sont pas naturalistes à sa manière, il y a entre les deux époques littéraires un abîme. C’est juger dans l’absolu, c’est efface
restons là, nous n’irons pas loin. Dès que nous aborderons l’histoire littéraire , il nous faudra bien arriver à des éléments étran
écrivains. C’est à ce point de vue qu’il faudrait écrire une histoire littéraire universelle, et non au point de vue d’un idéal ab
u remplace les vieilles règles scolastiques. Dans les œuvres purement littéraires , la nature intervient et règne bientôt avec Rouss
le premier usage insurrectionnel que les écrivains font de la liberté littéraire reconquise. Ils cassent les vitres, ils se grisen
ifestation si générale et si puissante, on peut croire que la formule littéraire et artistique est fixée pour longtemps. La formul
mphe des lyriques, pendant que Victor Hugo était bruyamment sacré roi littéraire , tous deux mouraient à la peine, presque obscurém
verra le mouvement s’élargir de plus en plus. C’est un nouveau siècle littéraire qui s’ouvre. III Je passe à notre théâtre c
idées, étudiant la place et le rôle de leurs œuvres dans le mouvement littéraire du siècle. IV Maintenant, les éléments sont
ue que l’évolution de chaque siècle s’incarne forcément dans un genre littéraire particulier. C’est ainsi que le dix-septième sièc
t triompher. Aujourd’hui, ce sont les romanciers qui sont les princes littéraires du temps ; ils tiennent la langue, ils tiennent l
e que cette situation ne s’indique pas ? Toute la nouvelle génération littéraire se détourne du théâtre. Questionnez les débutants
ngt-cinq ans, je parle de ceux qui apportent un véritable tempérament littéraire  ; ils montreront tous un mépris pour le théâtre,
ères vaines, des aveuglements impuissants. Les évolutions sociales et littéraires ont une force irrésistible ; elles traversent d’u
Souvent, j’entends pousser autour de moi cette plainte : « L’esprit littéraire s’en va, les lettres sont débordées par le mercan
s plaintes et de ces accusations. Il est certain d’abord que l’esprit littéraire , tel qu’on l’entendait au dix-septième siècle et
u dix-septième siècle et au dix-huitième, n’est plus du tout l’esprit littéraire de notre dix-neuvième siècle. Un mouvement intell
cture que j’ai été frappé des modifications profondes de notre esprit littéraire . Sainte-Beuve, d’une intelligence si souple et si
nts ans trop tard. Jamais je n’ai mieux pénétré le charme de l’esprit littéraire , tel que le cultivait la vieille France. Sainte-B
s baladins. J’insiste particulièrement sur les caractères de l’esprit littéraire . L’écrivain n’a alors rien du savant, passionné p
olis jeux de la rhétorique, les discussions de la langue, la peinture littéraire des caractères, des sentiments est des passions,
olutionnaire. La littérature est réellement un monde à part, l’esprit littéraire a un sens très net, on cultive un jardin où chaqu
fleurs attendues. Ce sont alors les salons qui travaillent à l’esprit littéraire et qui le déterminent. Le livre est cher et peu r
, pour ainsi dire le suffrage universel, n’existe-t-il pas en matière littéraire , et les salons, quelques rares groupes de personn
agnie. Imaginez-vous un de ces salons qui faisaient la loi en matière littéraire . Une femme y réunissait autour d’elle des écrivai
aux mélodies tristes ou gaies de la créature humaine. Voilà l’esprit littéraire des siècles derniers. Naturellement, les salons m
turellement, les salons menaient aux académies. C’est là que l’esprit littéraire fleurissait dans un bel épanouissement de rhétori
fantin et dans des préoccupations d’une futilité incroyable. L’esprit littéraire est gardé dans cette arche sainte avec un déploie
t il tenait son talent et sa véritable célébrité. En résumé, l’esprit littéraire des siècles derniers est donc une conception des
rhétorique. Dès lors, dans les salons et dans les académies, l’esprit littéraire travaille à la formation de la langue, à la créat
e sa vie faite de demi-aveux et de convenances. Certes, un tel esprit littéraire a enfanté de belles œuvres. Je constate ici, je n
les et marcher à l’avenir d’un pas résolu. Voilà donc l’ancien esprit littéraire défini. Passons aux documents historiques. II
e, savoir ce qu’un livre rapportait à son auteur, juger si le travail littéraire suffisait à nourrir son homme. C’est seulement al
est seulement alors qu’on tiendrait les véritables causes de l’esprit littéraire de cette société disparue, car le sol explique la
se fit donner une pension de cinq cents écus. » Voilà le parasitisme littéraire dans tout son éclat. Il faut citer aussi l’épitap
ents plus décisifs encore. Je résume ce que je viens de dire. L’œuvre littéraire ne peut nourrir l’auteur qui, dès lors, devient u
s hautes classes, dans les salons et les académies. De là, cet esprit littéraire , tel que je l’ai défini, tout de loisir et de rhé
çons d’être n’étaient plus les mêmes, et chaque jour le nouvel esprit littéraire se formait des conditions matérielles faites aux
. On crie contre le journalisme, on l’accuse de pervertir la jeunesse littéraire , de fausser les talents. Je n’ai jamais pu entend
ses travaux quotidiens, il s’arrangera pour tenter la grande fortune littéraire . Le livre paraît, la pièce est jouée, c’est un gr
littérature. Maintenant, il me sera facile de déterminer notre esprit littéraire et de le comparer à l’esprit des siècles derniers
politique, se jettent dans une réaction violente contre le mouvement littéraire de l’époque, lorsqu’ils ont la prétention de marc
e sont des femmes qui causent toilettes. Cette disparition des salons littéraires est un fait grave, car elle indique la diffusion
venus légion et refusant d’obéir. Aussi les quelques petites réunions littéraires qui existent encore, certains coins surtout du mo
fugier dans un passé mort à jamais. C’est l’agonie de l’ancien esprit littéraire , à laquelle Sainte-Beuve assistait. Ajouter que l
fait plus loi, elle perd même toute autorité sur la langue. Les prix littéraires qu’elle distribue ne comptent pas pour le public 
r. Une institution pareille ne saurait donc compter dans le mouvement littéraire d’un peuple ; elle n’a ni signification, ni actio
cial, parti du dix-huitième siècle, a eu dans le nôtre son contrecoup littéraire . Des moyens nouveaux d’existence sont donnés à l’
tion et l’accepter avec courage. On se lamente en criant que l’esprit littéraire s’en va ; ce n’est pas vrai, il se transforme. J’
les faiseurs de sonnets qui l’injurient. Sans doute, au point de vue littéraire , le mérite est nul ; mais la besogne considérable
e les feuilletonistes, car ceux-ci ne bouchent en réalité aucune voie littéraire  ; ils se sont créé un public spécial qui lit uniq
rgent est simplement un résultat, dans la transformation que l’esprit littéraire a subie de nos jours ; car la cause première de c
ant, depuis le commencement du siècle, ont déterminé le nouvel esprit littéraire  ; il n’y a pas là une école, je l’ai dit cent foi
, je vous retrouve partout ! », il sonnait le glas de l’ancien esprit littéraire , il sentait bien que le règne des lettrés d’autre
semée de débris ? Sans doute, les siècles passés ont eu leur grandeur littéraire , mais c’est une mauvaise besogne que de vouloir n
jourd’hui, notre société démocratique commence à avoir son expression littéraire , magnifique et complète. Il faut l’accepter sans
demandent à grands cris d’être protégés. Voici ce que notre jeunesse littéraire rêve : un éditeur spécial chargé d’éditer et de l
ilisme de la basse littérature. Enfin, ne pleurez pas l’ancien esprit littéraire qu’une société morte a emporté avec elle. Un autr
naissez aujourd’hui, ne luttez donc pas contre l’évolution sociale et littéraire , car les génies du vingtième siècle sont parmi vo
i écrivent proprement, et auxquels on a fait à la longue un bon renom littéraire . Ils sont très laborieux, ils abordent tous les g
ment traité de critique. On niait ses romans, on admettait ses études littéraires , sans s’apercevoir que les acuités du critique te
des milieux et des circonstances historiques, appliquée au mouvement littéraire des nations. C’est M. Taine qui est actuellement
la science pendant les deux derniers siècles car, sous cette question littéraire de la description, il n’y a pas autre chose que l
ettement les mouvements de l’âme. Nous cessons d’être dans les grâces littéraires d’une description en beau style ; nous sommes dan
’ai vu débarquer à Paris, un beau matin, dans un de ces coups de tête littéraire qui désolent les familles. Il arrivait de cette P
is à l’ordure de la langue, lorsque au contraire je montre le domaine littéraire s’étendant de plus en plus, se confondant avec le
stater des faits. Et surtout ne m’accusez pas d’inventer une religion littéraire , parce que ce n’est pas vrai, parce que je suis s
la prochaine apparition des Frères Zemganno comme le grand événement littéraire de la saison. Mais je ne veux pas qu’on se serve
nt. Je les aime parce qu’elles partent toutes deux de la même méthode littéraire  : l’une dans le rêve, l’autre dans la réalité, et
ure des classes d’en haut), seulement là, et non plusdans le canaille littéraire , épuisé à l’heure qu’il est par leurs devanciers.
e. Comment ! nous avons donné droit de cité au peuple dans le domaine littéraire , et derrière nous, tout de suite, il n’y aurait p
ns pas tout vu ! Aussi M. de Goncourt ne parle-t-il que du « canaille littéraire  ». Je ne comprends pas bien cette expression, je
belot d’étagère. Pour moi, Germinie Lacerteux n’est pas du « canaille littéraire  » ; c’est de l’humanité saignante et superbe. Je
superbe. Je veux donc croire que, par cette expression de « canaille littéraire  », M. de Goncourt entend désigner une certaine rh
succès de la formule n’est pas en effet dans l’imitation des procédés littéraires de leurs devanciers, mais dans l’application à to
siècle. J’ajoute qu’il n’y a pas de sujets épuisés, que les procédés littéraires seuls s’épuisent. M. de Goncourt, avec raison, ne
re le romantisme, c’est que je le hais pour toute la fausse éducation littéraire qu’il m’a donnée. J’en suis, et j’en enrage. Je r
s qu’un triomphe pour le naturalisme, la réaction contre nos procédés littéraires . Quand on aura mis de côté nos phrases qui compro
ges qu’il choisissait. Les Frères Zemganno sont donc là dans une idée littéraire matérialisée, puis idéalisée. Le résultat a été u
malpropres à leur troisième page ? Je n’entre pas dans la discussion littéraire de l’imagination et de la réalité, j’examine seul
doit être laissée aux physiologistes ; méfions-nous de la physiologie littéraire autant que de la musique d’amateurs. » Or, rien n
e doit être laissée aux psychologues ; méfions-nous de la psychologie littéraire comme de la musique d’amateurs. » Je ne recommenc
moi, l’influence décisive des méthodes scientifiques sur nos analyses littéraires de la nature et de l’homme. Je ne lui demande pas
tant même d’ordinaire du bon sens et de la conscience dans ses études littéraires . Et, dès qu’il touche à cette question du natural
des idées d’école, lui qui voit des écoles partout. Ajoutez l’esprit littéraire . La science pour lui est l’ennemie. Cette pensée
ici. Quiconque ne voit pas et ne comprend pas cette grande évolution littéraire , qu’une évolution sociale a déterminée, se trouve
te, un document très important et très significatif de notre histoire littéraire . Remarquez que le journal n’a eu que six numéros.
vieille comme le monde ; seulement, elle se rajeunit à chaque période littéraire . Mettons qu’ils n’inventaient rien, qu’ils contin
eut contre leur petit journal un déchaînement inouï. Toute la presse littéraire les plaisanta, les foudroya. Personne ne parut co
érer pour se faire entendre, ils restreignent singulièrement le champ littéraire . C’est là une de leurs plus grosses fautes. On ne
pleur lui manquait, la production magistrale qui décide des victoires littéraires . Les soldats furent battus, parce que le général
d’études, dont je citerai quelques-unes : la discussion des préfaces littéraires parues depuis 1800 ; la filiation de l’esprit fra
de Rambouillet jusqu’à nos jours ; une petite histoire des Variations littéraires  ; un travail sur le comique, le tragique, le fant
t qu’au milieu de notre anarchie, il sortira de par là un 18 Brumaire littéraire . Le théâtre, ce côté le plus invoqué de l’art mod
ont il n’a jamais compris la puissance, qui a accompli le 18 Brumaire littéraire dont il parle. De sorte qu’aujourd’hui la situati
de l’intelligence ; il n’a pas jeté une seule clarté sur l’évolution littéraire qui s’est accomplie dans le roman, et qui va s’ac
transforme depuis le commencement du siècle, au milieu de nos luttes littéraires , et c’est faire une singulière besogne que de vou
 ; que, sous prétexte, aujourd’hui, d’éclaircir une question de droit littéraire  ; demain, de signaler le tort fait à la librairie
nnées de critique n’ont pas même laissé une trace dans notre histoire littéraire . Quant à Balzac, il est debout, il grandit chaque
portés par le troupeau des critiques ordinaires ? Un prix de Rome littéraire Il vient de se produire un étrange projet, cel
ent de se produire un étrange projet, celui de fonder un prix de Rome littéraire . Certes, ce projet n’a heureusement aucune chance
serait satisfait, si l’État voulait simplement fonder un prix de Rome littéraire . Ce prix consisterait, comme le prix de Rome de p
ou d’un drame en vers. Cela restreint singulièrement le prix de Rome littéraire , qui devient en réalité un prix de Rome dramatiqu
rix ? Il ne peut venir à la pensée de personne d’envoyer les lauréats littéraires dans une ville quelconque ; ils devront rester à
ntre eux. La seule raison qu’on ait donnée, c’est que le prix de Rome littéraire remédierait à de grands désespoirs et à de grands
Mais ce n’est point tout, lors même qu’on aurait pour le prix de Rome littéraire les mêmes arguments qui ont décidé la création du
re une école de rhétorique. Le jour où l’on fonderait le prix de Rome littéraire , je sais bien ce qui se passerait ; il n’irait pa
saurait son nom. On peut plaindre les pauvres diables que l’ambition littéraire tue dans les mansardes ; mais il est naïf de regr
ticle de bibliographie pour justifier. Quant aux variétés, aux études littéraires de quelque longueur, elles restent des mois sur l
resque constante ; la politique se recrute aujourd’hui dans la bohême littéraire . Que j’en connais, et que de bonnes histoires à r
e chose surnage aujourd’hui, après cinquante ans, la grande évolution littéraire de l’époque, ce romantisme dont les chefs sont to
pour la littérature ? Pas une feuille qui donne un coin à une partie littéraire sérieuse. Tous broient les airs les plus discorda
st fort honorable. Il est vrai que le reste de la rédaction est moins littéraire . Ainsi, il y a eu des histoires absolument grossi
à constater que le parti républicain se montre hostile aux nouveautés littéraires , attaquant les écrivains qui se sont dégagés des
pendant la Restauration, l’insurrection romantique éclata comme un 93 littéraire . Et que vit-on alors ? le plus étonnant des spect
’évolution politique, et ils ont l’étrange besoin de nier l’évolution littéraire . Pourtant, je le répète, les deux se tiennent, ne
e dans ce mauvais vouloir, dans cette défiance vis-à-vis des formules littéraires nouvelles. Évidemment, cet élément fixe existe, e
e l’idéal. Il n’y a là qu’une différence de méthode et de philosophie littéraires  ; seulement, elle est capitale. Les romantiques c
lettres, se montrent peu disposés à accueillir les nouvelles formules littéraires . Au fond d’eux, ils ont en outre un idéal histori
r l’hostilité visible du parti républicain devant la nouvelle formule littéraire . Ces causes agissent sous tous les gouvernements.
la science positiviste de notre siècle est là. Au fond des querelles littéraires , il y a toujours une question philosophique. Cett
nt comme un article de foi, il y apparaît surtout comme une nécessité littéraire , comme la représentation de cet idéal qui résume
acceptiez notre littérature naturaliste, qui est précisément l’outil littéraire de la nouvelle solution scientifique cherchée par
grandes questions qu’incidemment, pour établir nettement l’évolution littéraire actuelle. En somme, il ne s’agit ici que de l’att
rtains couvents de la basse Russie, où il soupçonnait que des trésors littéraires se trouvaient cachés. Certes, tout cela était exc
Seulement, je trouve qu’il serait logique de voir fonder les libertés littéraires par la République. Elle, dont la formule est scie
re République paraît fondée, et dès lors elle va avoir son expression littéraire . Cette expression, selon moi, sera forcément le n
r accord entre le mouvement social, qui est la cause, et l’expression littéraire , qui est l’effet. Si la République, aveuglée sur
d’un homme qui servait d’instrument plus ou moins conscient aux ratés littéraires dont je dénonçais les appétits politiques ? ou bi
93 (1926) L’esprit contre la raison
e inscription passionnée dans le débat d’idées qui divise les milieux littéraires des années vingt, de plus en plus violemment avec
plus violemment avec l’entrée officielle du Surréalisme sur la scène littéraire et avec, entre autres facteurs déterminants, la G
s à La NRF (Gide, Arland), ses relations dans les milieux mondains et littéraires les plus divers, et ses amitiés Dada puis surréal
s amitiés Dada puis surréalistes, est partout à la fois dans le champ littéraire , et nulle part à demeure. N’a-t-il pas donné en 1
« entreprise qui a le mérite de ne point  vouloir être exclusivement littéraire  » (« Voici Marcel Arland », Les Nouvelles littéra
re exclusivement littéraire » (« Voici Marcel Arland », Les Nouvelles littéraires , 15 novembre 1924) ; ce que Marcel Arland analyse
ors de propos. Crevel reprend le leitmotiv surréaliste : « les usages littéraires ne seront jamais que des simagrées » ; mais la dé
en manque les enjeux. Or, on est bien au cœur du débat idéologique et littéraire , Crevel faisant à la fois son entrée sur plusieur
mbattre, une pensée qui justifie selon lui le refuge dans une posture littéraire et prétend éviter la contagion du politique. Crev
peut-être tout. Ayons pitié des hommes qui n’ont compris que l’usage littéraire qu’ils pouvaient en faire et qui se vantent par l
épit des cadres de brutalité qu’on pourrait leur combiner, les usages littéraires ne seront jamais que des simagrées. Que pèsera la
merveilleux auquel tant ont voulu les assimiler et dont la production littéraire artistique contemporaine offre de bien étranges e
on devant cet escamotage, cette escroquerie qui propose les résultats littéraires d’une méthode et dissimule que cette méthode est
d’abord restreint se laissent aller à leur tour à cette exploitation littéraire , c’est qu’ils se savent capables d’abattre un jou
eptique et distant de Crevel, « Après Dada », paru dans Les Nouvelles littéraires du 9 février 1924, André Breton et la naissance d
re une créature falote, jette un défi à la société. Défi insuffisant, littéraire . Wilde est passé par là : Mettre le génie dans sa
recueil de Verlaine, Les Poètes maudits, paru en 1888. Les histoires littéraires et les manuels qui mentionnent Rimbaud au début d
vel semble répondre à Roger Martin du Gard, codirecteur des Nouvelles littéraires , qui, peu de jours avant la sortie du Manifeste d
lone le 18 septembre 1931 et plan d’un livre en réponse aux histoires littéraires , panoramas critiques » publié dans Le S.A.S.D.L.R
ont la littérature moderne est assez avare. Car, tandis que les modes littéraires passent, Aragon possède ce qui dure au-delà de to
endrars l’attestent dans La Nrf, le 1er février 1925 et Les Nouvelles Littéraires n° 137, 1er février 1925 : […]les paquebots, les
es océans, les villes lointaines sont devenus les pièces d’un arsenal littéraire qui, du point de vue humain, ne sembla valoir guè
er et que sa joie est aussi dédaigneuse de l’expression artistique ou littéraire que celle de l’enfant, par exemple, qui, pour la
94 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 396-397
lles contre plusieurs Auteurs, & sur-tout contre celui de l’Année Littéraire . Il y a apparence que ce M. le Brun de Granville
n’ait conservé que le titre de ses Productions, qui sont la Renommée Littéraire , la Wasprie, l’Ane Littéraire, & d’autres all
e ses Productions, qui sont la Renommée Littéraire, la Wasprie, l’Ane Littéraire , & d’autres allusions de ce goût, devenues de
é pour écrire. On voit en effet, par quelques extraits de sa Renommée Littéraire , qu’il ne tenoit qu’à lui de mériter une place pl
95 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
La conférence : M. Sarcey. L’essor du naturalisme est le grand fait littéraire qui domine la seconde moitié du xixe  siècle838.
urs de ces divers mouvements aient droit de figurer dans une histoire littéraire  : elle ne doit tenir compte que de quelques homme
desquels il a développé son originalité, ayant une rare intelligence littéraire , il a écrit des pages qui vivront, par la vivacit
lent l’intelligence et distraient l’attention. En même temps, le goût littéraire évoluait en tout vers la simplicité849, vers la f
profond et définitif. 4. Orateurs universitaires et conférenciers littéraires . J’ai parlé précédemment, pour n’y pas revenir
ans notre société, n’a pas encore eu le temps de donner des résultats littéraires , que peut-être elle donnera bientôt. L’éloquence
oppée surtout depuis vingt-cinq ans. Je veux parler de la conférence. Littéraires , politiques, économiques, scientifiques, anecdoti
s dire qu’il a inventé une variété de monologue, le monologue à sujet littéraire , joué par l’auteur ? Il est certain que ni les id
é ou humilier la brutalité. Mais surtout le beau temps du journalisme littéraire semble passé : l’information prime l’invention.
96 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IV. Des changements survenus dans notre manière d’apprécier et de juger notre littérature nationale » pp. 86-105
ailleurs ne peuvent changer rien à l’état des choses. Les conceptions littéraires , pour produire le même effet qu’elles auraient pr
placés tous les deux sur les derniers confins de notre ancien empire littéraire , et venant terminer d’une manière admirable toute
vrages, honneur éternel de cette époque, sont à la fois des monuments littéraires et des monuments de nos anciennes affections soci
harmonie avec nos institutions. On a vu, une seule fois, deux siècles littéraires sur le même sol : ainsi l’Italie a son Virgile et
destinés à présenter un spectacle tout nouveau, celui de deux siècles littéraires sur le même sol et dans la même langue. Alors aus
tte Italie, si une d’esprit et de mœurs, produira un troisième siècle littéraire dont il n’est pas facile d’apercevoir encore les
éléments épars. Je dis que la même langue n’a jamais eu deux siècles littéraires  ; car, sans vouloir déprécier les services qu’a r
nt les royaumes de l’Orient ont présenté le spectacle de deux siècles littéraires sur le même sol et dans la même langue ; mais il
enant autre chose, pour un grand nombre, qu’une magnifique conception littéraire , une sorte d’épopée qui embrasse tous les temps e
97 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Monselet »
r que cette dégradation de la Critique n’est plus que de la piraterie littéraire . Et, quand il a fini son terrible réquisitoire en
d’un niais d’honnête homme vertueux qui se trompe ou d’un misanthrope littéraire vexé qui se venge : « La Critique n’est point un
deur dans les facultés. Le cul-de-sac où se tiennent, dans l’histoire littéraire , tous les grands critiques, depuis Aristote et Lo
rfaces ; mais c’est ce qui constitue toute poésie et même toute œuvre littéraire supérieure : l’accent naïf ou profond d’une perso
eproché d’intervertir les procédés de l’art plastique et de la langue littéraire  ; on a dit… que n’a-t-on pas dit ? Mais on n’a pu
ts. Monselet le sait bien, lui qui est un panier fleuri11 d’érudition littéraire . Il nous citerait beaucoup de vers charmants et p
s encore, visage contre visage avec la face de satyre du chèvre-pieds littéraire Rétif de la Bretonne, l’auteur du Paysan perverti
e pareille donnée, inspirée plus par les études et les préoccupations littéraires de l’auteur que par son propre génie ; mais ce qu
ché ses modèles, et avec lequel il a trop intimement vécu. Son avenir littéraire est à ce prix. 9. Œuvres diverses : Les Vigne
98 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
lace dans la littérature de ce siècle, avant cet examen exclusivement littéraire , pourquoi ne risquerions-nous pas quelques mots s
el et aristocratique, sans aucune des affectations ou des prétentions littéraires familières aux gens de lettres dans le monde, qui
ble et par sa masse. Encore une fois, dans ce temps de Mères Gigognes littéraires , nous avons vu mieux, et sorti, bon Dieu ! de que
t Gozlan, et qui y reste, quand on l’a lu. C’est un Benvenuto Cellini littéraire  ; mais qui dit littéraire dit un Benvenuto bien a
quand on l’a lu. C’est un Benvenuto Cellini littéraire ; mais qui dit littéraire dit un Benvenuto bien autrement compliqué et prof
er, à très larges doses, dans la composition des plus grands artistes littéraires , — c’est-à-dire beaucoup d’âme et encore plus d’e
nels et qui tout à coup s’en vont en mille miettes, toutes les formes littéraires finissent par mourir. Le poème épique est mort. L
pour cela que tant d’auteurs vieillissent et rencontrent la caducité littéraire bien avant l’autre caducité. C’est par là que mad
l n’avait, il est vrai, aucune des énormités de Balzac, ce Pantagruel littéraire , savant comme Rabelais, érudit comme tout un couv
99 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Le termite »
di-romancier qui a nom J.-H. Rosny. Ce roman nous raconte les gésines littéraires , les pénibles amours et les coliques néphrétiques
eulement le termite du document naturaliste : c’est proprement le mal littéraire .   Ce mal est peut-être éternel dans son essence
, à deux, même à un. Ils renchérissent douloureusement sur des formes littéraires déjà outrées : ils sont plus naturalistes que Zol
peine. Sauf, peut-être, à l’origine des civilisations, la composition littéraire a toujours été un assez rude travail. Mais aujour
ire. Lisez là-dessus, pour vous édifier, la plupart des jeunes revues littéraires  : elles suent le pédantisme le plus âcre et la pl
eut-être des hommes : ce sont des littérateurs  chacun d’une religion littéraire distincte à laquelle il est seul à croire, et qu’
100 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les snobs » pp. 95-102
et de l’aristocratie, — lesquels sont souvent les mêmes que les snobs littéraires , car les snobismes s’attirent invinciblement entr
ue en vers invertébrés et s’entendrait tout juste autant. Le snobisme littéraire des filles de Gorgibus se complique d’ailleurs du
a série des écrivains novateurs, forme tout le long de notre histoire littéraire une chaîne ininterrompue. Qu’est-ce à dire ? C’es
iècle, l’entrée des sciences politiques et naturelles dans le domaine littéraire au dix-huitième, le mouvement sentimental et natu
ainsi, quel désordre ! quelle anarchie ! Il n’y aurait pas d’histoire littéraire possible, ni même concevable, si la multitude n’e
pas la santé, mais l’abondance et comme l’intensité de la production littéraire . Et c’est pourquoi je vous ai parlé des snobs ave
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