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1 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
Chapitre V.Les figures de lumière «  Lignes de lumière  » et lignes rigides. — La « figure de
Chapitre V.Les figures de lumière « Lignes de lumière  » et lignes rigides. — La « figure de lumière  » et la figure
ystème S immobile, l’expérience Michelson-Morley (fig. 7). Appelons «  ligne rigide » ou « ligne » tout court une ligne géomét
’expérience Michelson-Morley (fig. 7). Appelons « ligne rigide » ou «  ligne  » tout court une ligne géométrique telle que OA o
orley (fig. 7). Appelons « ligne rigide » ou « ligne » tout court une ligne géométrique telle que OA ou OB. Appelons « ligne
gne » tout court une ligne géométrique telle que OA ou OB. Appelons «  ligne de lumière » le rayon lumineux qui chemine le lon
ement sur eux-mêmes. L’expérience lui offre donc l’image d’une double ligne de lumière tendue entre O et B, d’une double lign
image d’une double ligne de lumière tendue entre O et B, d’une double ligne de lumière tendue aussi entre O et A, ces deux do
e double ligne de lumière tendue aussi entre O et A, ces deux doubles lignes de lumière étant perpendiculaires l’une sur l’aut
nous pouvons le considérer, indifféremment, comme constitué par deux lignes simples rigides, rectangulaires, ou par deux lign
onstitué par deux lignes simples rigides, rectangulaires, ou par deux lignes doubles de lumière, rectangulaires encore : la fi
oites rectangulaires. Mais la figure de lumière se déforme. La double ligne de lumière tendue le long de la droite OB devient
La double ligne de lumière tendue le long de la droite OB devient une ligne de lumière brisée O₁ B₁ O₁′. La double ligne de l
la droite OB devient une ligne de lumière brisée O₁ B₁ O₁′. La double ligne de lumière tendue le long de OA devient la ligne
O₁ B₁ O₁′. La double ligne de lumière tendue le long de OA devient la ligne de lumière O₁A₁O₁′ (la portion O₁′A₁ de cette lig
de OA devient la ligne de lumière O₁A₁O₁′ (la portion O₁′A₁ de cette ligne s’applique en réalité sur O₁A₁, mais, pour plus d
figure rigide reste ce qu’elle est, non seulement en ce que les deux lignes demeurent rectangulaires, mais encore en ce qu’el
les. Cela résulte du concept même de rigidité. Quant aux deux doubles lignes de lumière, primitivement égales, je les vois, en
ma pensée imprime au système. Cela résulte de l’égalité même des deux lignes rigides. » Bref, dans ce raisonnement a priori se
les. L’expérience Michelson-Morley nous apprend en effet que les deux lignes O₁B₁O₁′, O₁A₁O′₁, restent égales, quelle que soit
a vitesse attribuée au système. C’est donc l’égalité des deux doubles lignes de lumière qui sera toujours censée se conserver,
ière qui sera toujours censée se conserver, et non pas celle des deux lignes rigides : à celles-ci de s’arranger en conséquenc
OAB, une série de figures où s’accentue de plus en plus l’écart entre lignes de lumière qui d’abord coïncidaient. Exerçons-nou
figure primitive AOB. Quelle est la conclusion qui s’imposera pour la ligne de lumière transversale O₁B₁O′₁, elle qui est sor
plus qu’un avec OB à l’instant même où l’on se la représente ? Cette ligne est égale à équation , alors que la double ligne
représente ? Cette ligne est égale à équation , alors que la double ligne primitive de lumière était 2l. Son allongement re
mesure qu’il accélère par la pensée le mouvement de son système — les lignes de lumière s’allongent, mais toutes remplissent l
oint) que l’observateur en S ait coutume de mesurer son temps par une ligne de lumière, je veux dire de coller son temps psyc
de lumière, je veux dire de coller son temps psychologique contre sa ligne de lumière OB. Nécessairement, temps psychologiqu
contre sa ligne de lumière OB. Nécessairement, temps psychologique et ligne de lumière (prise dans le système immobile) seron
s. Quand, se figurant son système en mouvement, il se représentera sa ligne de lumière plus longue, il dira que le temps s’es
O₂B₂, etc., immédiatement ceux-ci se rétracteraient en OB, puisque la ligne de lumière ne serait plus aperçue alors en imagin
issement de vitesse si le temps de ce système était confondu avec les lignes de lumière OB, O₁B₁, O₂B2, … etc. Tous ces Temps
l’observateur en S. Alors, par extension, on appelle encore temps les lignes de lumière, cette fois allongées, du système supp
liquer, d’une manière générale, ce rapprochement entre le temps et la ligne de lumière ? Pourquoi la première des lignes de l
ment entre le temps et la ligne de lumière ? Pourquoi la première des lignes de lumière, OB, est-elle collée par l’observateur
bservateur en S contre sa durée psychologique, communiquant alors aux lignes successives O₁B₁, O₂B₂ …, etc., le nom et l’appar
vel examen. Mais voyons d’abord, — en continuant à faire du temps une ligne de lumière, — le second effet de la déformation d
tion de la simultanéité  » À mesure qu’augmente l’écart entre les lignes de lumière qui coïncidaient dans la figure origin
cidaient dans la figure originelle, l’inégalité s’accentue entre deux lignes de lumière longitudinales telles que O₁A₁ et A₁O′
itudinales telles que O₁A₁ et A₁O′₁, primitivement confondues dans la ligne de lumière à double épaisseur OA. Puisque la lign
confondues dans la ligne de lumière à double épaisseur OA. Puisque la ligne de lumière est toujours pour nous du temps, nous
ême heure, cessent par définition d’être simultanés, puisque les deux lignes de lumière sont rendues inégales, d’égales qu’ell
ent s’appliquer au temps ? La première était à la fois une égalité de lignes de lumière et une égalité de durées psychologique
tout le monde prend ce mot. La seconde n’est plus qu’une inégalité de lignes de lumière, c’est-à-dire de Temps conventionnels 
perçoit une certaine durée psychologique qu’il mesure par les doubles lignes de lumière OB et OA. Voici que, sans cesser de re
ercevant donc toujours cette même durée, il voit, en imagination, les lignes doubles de lumière se dissocier en s’allongeant,
les lignes doubles de lumière se dissocier en s’allongeant, la double ligne de lumière longitudinale se scinder en deux ligne
longeant, la double ligne de lumière longitudinale se scinder en deux lignes de longueur inégale, l’inégalité croître avec la
raient le mouvement simplement pensé du système et la dislocation des lignes de lumière qui s’ensuivrait. Toutes ces dislocati
nsciemment ou non, la théorie de la Relativité substitue au temps des lignes de lumière met en pleine évidence un des principe
e l’essence de la physique d’identifier la chose avec sa mesure, la «  ligne de lumière » sera à la fois la mesure du temps et
fois la mesure du temps et le temps lui-même. Mais alors, puisque la ligne de lumière s’allonge, tout en restant elle-même,
é du système. Dans tous les autres cas, ce Temps, qui était à la fois ligne de lumière et durée, n’est plus que ligne de lumi
Temps, qui était à la fois ligne de lumière et durée, n’est plus que ligne de lumière, — ligne élastique qui s’étire à mesur
la fois ligne de lumière et durée, n’est plus que ligne de lumière, — ligne élastique qui s’étire à mesure que croît la vites
r cas que dans tous les autres, et de ne plus retenir du temps que la ligne de lumière. Comme celle-ci s’allonge ou se rétréc
rès simple et tout naturel, si l’on prend pour substitut du temps une ligne de lumière extensible, et si l’on appelle simulta
lle simultanéité et succession des cas d’égalité et d’inégalité entre lignes de lumière dont la relation entre elles change év
de repos ou de mouvement du système. Mais ces considérations sur les lignes de lumière seraient incomplètes si nous nous born
allons voir comment la relation qui doit toujours subsister entre les lignes de lumière longitudinales et transversales, quell
elacement n’apparaît clairement que lorsqu’on a ramené le temps à une ligne de lumière. Avec la ligne de lumière, qui est du
ement que lorsqu’on a ramené le temps à une ligne de lumière. Avec la ligne de lumière, qui est du temps mais qui reste sous-
treinte, avons-nous dit, consiste essentiellement à se représenter la ligne double de lumière BOA d’abord, puis à la déformer
ons à la fois. Mais la chose dont il s’agit ainsi est essentiellement ligne de lumière. Considérons les trois points 0, B, A
sidère tout d’un coup, et de ce qu’il faudra cependant en traiter les lignes comme si elles étaient du temps. Ces lignes de lu
cependant en traiter les lignes comme si elles étaient du temps. Ces lignes de lumière étant seules données, nous devrons rec
ère étant seules données, nous devrons reconstituer par la pensée les lignes d’espace, qui ne s’apercevront généralement plus
immobile : ainsi, dans notre première figure, OB et OA sont à la fois lignes souples de lumière et lignes rigides d’espace, l’
première figure, OB et OA sont à la fois lignes souples de lumière et lignes rigides d’espace, l’appareil BOA étant censé au r
onde figure de lumière, comment nous représenter l’appareil, les deux lignes d’espace rigides supportant les deux miroirs ? Co
₁″A₁, soit celle de l’appareil ? Évidemment non, car si l’égalité des lignes de lumière O₁B₁, et O₁″B₁, nous avertit que les m
t bien contemporains, si donc O₁″B₁, conserve bien le caractère d’une ligne d’espace rigide, si par conséquent O″₁B₁, représe
ésente bien l’un des bras de l’appareil, au contraire l’inégalité des lignes de lumière O₁A₁, et O₁′A₁, nous montre que les de
mme de ces deux dernières longueurs est égale à équation puisque la ligne totale O₁A₁O₁′ représente le même temps que la li
tion puisque la ligne totale O₁A₁O₁′ représente le même temps que la ligne O₁B₁O₁′, on voit que O₁″A1 a pour longueur équati
oit ce que signifie la contraction. L’identification du temps avec la ligne de lumière fait que le mouvement du système produ
té de ces deux temps prime tout. Comme, dans ces conditions, les deux lignes rigides d’espace, la longitudinale et la transver
’espace qui devra céder. Il cédera nécessairement, le tracé rigide en lignes de pur espace étant censé n’être que l’enregistre
par les diverses modifications de la figure souple, c’est-à-dire des lignes de lumière.   37. Revue de métaphysique (mai-
2 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
lité. V. Principaux axiomes géométriques. — Axiomes qui concernent la ligne droite. — Définition de la ligne droite. — Propos
triques. — Axiomes qui concernent la ligne droite. — Définition de la ligne droite. — Propositions qui en dérivent. — Deux li
Définition de la ligne droite. — Propositions qui en dérivent. — Deux lignes droites ayant deux points communs coïncident dans
rouve comprise dans une série infinie. — Exemples. — Un nombre. — Une ligne droite. — Démonstration de l’axiome. — Il est une
que celle de surface, et celle de surface moins générale que celle de ligne , puisque le solide est construit avec des surface
sque le solide est construit avec des surfaces et la surface avec des lignes , d’où il suit que, sinon dans la nature, du moins
du moins dans l’esprit, la surface se rencontre sans le solide, et la ligne sans la surface, mais non le solide sans la surfa
la surface, mais non le solide sans la surface, ni la surface sans la ligne  ; ce qui donne à la surface un cas de plus qu’au
ligne ; ce qui donne à la surface un cas de plus qu’au solide et à la ligne un cas de plus qu’à la surface. Or chacun sait qu
rnent les surfaces, il faut d’abord établir celles qui concernent les lignes . — Enfin, parmi les plus générales de ces proposi
e est instantanée ; chacun voit du premier coup que, parmi toutes les lignes menées d’un point à un autre point, la ligne droi
p que, parmi toutes les lignes menées d’un point à un autre point, la ligne droite est la plus courte. Pareillement, dans cha
pliquant son demi-cercle aux angles, il fait coïncider exactement les lignes des divisions avec les côtés des angles. Qu’il pr
uction mentale ; ses yeux suivent sur le papier ou sur le tableau des lignes idéales auxquelles le tracé physique ne correspon
par le sommet du triangle et parallèlement à la base, d’une part une ligne idéale, d’autre part un tracé physique entre lesq
s, vitesses, forces, masses, etc. Ces grandeurs géométriques sont les lignes , les surfaces, les solides ; et, si nous les appe
ons dire par là qu’en fait ou mentalement on peut ajouter ou ôter une ligne à la ligne, une surface à la surface, un solide a
r là qu’en fait ou mentalement on peut ajouter ou ôter une ligne à la ligne , une surface à la surface, un solide au solide. À
e surface à la surface, un solide au solide. À présent, comparons une ligne à une ligne, ou une surface à une surface, et, pa
la surface, un solide au solide. À présent, comparons une ligne à une ligne , ou une surface à une surface, et, par la pensée
de manière à se confondre absolument avec elle : auquel cas les deux lignes ne font plus qu’une seule et même ligne ; on dit
c elle : auquel cas les deux lignes ne font plus qu’une seule et même ligne  ; on dit alors que les deux grandeurs sont égales
ssion et abstraction faites des deux emplacements distincts, les deux lignes , surfaces, etc., sont les mêmes. — Ou bien la sec
les deux lignes, surfaces, etc., sont les mêmes. — Ou bien la seconde ligne ne coïncide pas exactement et complètement avec l
pas exactement et complètement avec la première : auquel cas les deux lignes , ne se confondant pas, restent différentes ; on d
ssion et abstraction faites de leurs emplacements distincts, les deux lignes , surfaces, etc., sont différentes. Maintenant, p
urs égales. Selon l’analyse précédente, cela signifie qu’une certaine ligne , surface, etc., primitive, est donnée, qu’on lui
e, est donnée, qu’on lui en ajoute une complémentaire, qu’une seconde ligne primitive, omission faite de son emplacement dist
s les deux cas, abstraction faite des emplacements distincts, la même ligne est ajoutée à la même ligne, et que, partant, les
faite des emplacements distincts, la même ligne est ajoutée à la même ligne , et que, partant, les deux lignes complétées sont
la même ligne est ajoutée à la même ligne, et que, partant, les deux lignes complétées sont la même ligne ajoutée à la même l
même ligne, et que, partant, les deux lignes complétées sont la même ligne ajoutée à la même ligne, c’est-à-dire la même lig
tant, les deux lignes complétées sont la même ligne ajoutée à la même ligne , c’est-à-dire la même ligne totale, d’où il suit,
tées sont la même ligne ajoutée à la même ligne, c’est-à-dire la même ligne totale, d’où il suit, d’après la définition, que
randeurs égales. Selon la même analyse, cela signifie qu’une certaine ligne , surface, etc., primitive, est donnée, qu’on en r
primitive, est donnée, qu’on en retranche une portion, qu’une seconde ligne primitive, omission faite de son emplacement, est
s les deux cas, abstraction faite des emplacements distincts, la même ligne est ôtée de la même ligne, et que, partant, les d
n faite des emplacements distincts, la même ligne est ôtée de la même ligne , et que, partant, les deux lignes diminuées sont
s, la même ligne est ôtée de la même ligne, et que, partant, les deux lignes diminuées sont la même ligne diminuée de la même
a même ligne, et que, partant, les deux lignes diminuées sont la même ligne diminuée de la même ligne, c’est-à-dire la même l
ant, les deux lignes diminuées sont la même ligne diminuée de la même ligne , c’est-à-dire la même ligne restante, d’où il sui
es sont la même ligne diminuée de la même ligne, c’est-à-dire la même ligne restante, d’où il suit, d’après la définition, qu
ants, méritent d’être étudiés à part ; ce sont ceux qui concernent la ligne droite et les parallèles. Observons d’abord que l
t les parallèles. Observons d’abord que la définition ordinaire de la ligne droite est mauvaise ; on dit qu’elle est la plus
té dérivée ; on n’assiste point, en la pensant, à la génération de la ligne  ; on ne possède pas les éléments de la constructi
beaucoup moins simples que la première. Qu’entend-on en effet par une ligne moins courte ou plus grande qu’une autre ? C’est
e d’une partie égale à la première et d’un reste quelconque. Or, deux lignes égales sont celles qui peuvent coïncider, et, par
ïncider, et, par conséquent, l’égalité ne peut être conçue entre deux lignes dont la figure ne se prête pas à la superposition
igure ne se prête pas à la superposition », ce qui est le cas pour la ligne droite rapportée aux autres lignes, brisées ou co
sition », ce qui est le cas pour la ligne droite rapportée aux autres lignes , brisées ou courbes, en nombre indéfini, auxquell
est point ainsi que les fins et subtils analystes grecs ont défini la ligne droite ; Euclide n’admet pas au début qu’elle soi
ngles dont elle est un côté, ce qui la démontre plus courte qu’aucune ligne brisée, puis en étendant le cas de la ligne brisé
tre plus courte qu’aucune ligne brisée, puis en étendant le cas de la ligne brisée à la ligne courbe, qui est sa limite. — Il
’aucune ligne brisée, puis en étendant le cas de la ligne brisée à la ligne courbe, qui est sa limite. — Il faut donc lui che
ns construite, en considérant deux points donnés, et en remarquant la ligne que trace le premier point lorsqu’il se meut vers
meut vers le second et vers le second seulement, par opposition à la ligne qu’il trace lorsque, avant de se mouvoir vers le
e meut soit vers un autre ou plusieurs autres points, ce qui donne la ligne brisée, soit vers une série infinie d’autres poin
brisée, soit vers une série infinie d’autres points, ce qui donne la ligne courbe. On voit ainsi que, dans la ligne droite t
tres points, ce qui donne la ligne courbe. On voit ainsi que, dans la ligne droite tracée à partir d’un point, le tracé entie
e droite tracée à partir d’un point, le tracé entier, c’est-à-dire la ligne droite elle-même, étant déterminé uniquement et c
ce seul second point. De là deux conséquences, l’une qui concerne la ligne entière, l’autre qui concerne ses diverses portio
iverses portions. — Si, à partir du premier point, on trace une autre ligne qui se meut aussi vers le même second point, et v
vec ce seul second point ; d’où l’on voit que les caractères des deux lignes , quels qu’ils soient, connus ou inconnus, sont to
nus, sont tous absolument les mêmes, en d’autres termes, que ces deux lignes se confondent et n’en font qu’une101 : ce qu’on e
façons, en disant qu’entre deux points on ne peut mener qu’une seule ligne droite, que deux points suffisent à déterminer la
qu’une seule ligne droite, que deux points suffisent à déterminer la ligne droite interposée, que deux droites ayant deux po
oites qui sa coupent ne peuvent enclore un espace102. — Voilà pour la ligne entière ; considérons maintenant ses diverses por
telle portion et non telle autre, située à tel ou à tel endroit de la ligne , au commencement, à la fin ou au milieu. Par cons
faisons abstraction de cette particularité, toutes les portions de la ligne ont exactement les mêmes caractères, en d’autres
, pour cela, supprimons l’emplacement particulier d’un fragment de la ligne , en le retirant de l’endroit où il est, de la fin
, par exemple au commencement, et pour le superposer en ce point à la ligne totale. Il se confondra avec la portion sur laque
ments n’en feront qu’un. D’où il suit qu’une portion quelconque de la ligne droite, retirée de sa place et superposée en un a
, retirée de sa place et superposée en un autre point quelconque à la ligne totale, coïncidera rigoureusement avec la portion
Cela posé, nous connaissons le rapport d’une portion quelconque de la ligne droite à une autre portion quelconque de cette mê
onque de la ligne droite à une autre portion quelconque de cette même ligne , et, par suite, nous pouvons, au-delà des deux po
la première ; prenons une portion du tracé qui soit commune aux deux lignes , AB par exemple, et appliquons-la sur la première
une aux deux lignes, AB par exemple, et appliquons-la sur la première ligne , au point C, de façon qu’elle déborde en deçà et
t C, de façon qu’elle déborde en deçà et au-delà. Puisque la première ligne est droite, cette portion coïncidera, en deçà et
coïncidera, en deçà et au-delà de C, avec le fragment de la première ligne sur lequel elle aura été appliquée. Puisque la se
première ligne sur lequel elle aura été appliquée. Puisque la seconde ligne est censée droite, cette même portion devra coïnc
oïncider aussi en deçà et au-delà de C avec le fragment de la seconde ligne sur lequel elle aura été appliquée. Ce qui est co
ncider avec le premier. Il y a donc contradiction à ce que la seconde ligne soit droite et cesse de coïncider avec la premièr
; ou encore, deux points suffisent à déterminer complètement dans une ligne droite, non seulement le tracé qui les réunit, ma
aussi loin que l’on voudra. « La définition et les propriétés de la ligne droite, disait d’Alembert104, sont l’écueil et, p
 Visiblement, elle peut remonter en traçant par ses divers points des lignes inégales, ce qui arrive, par exemple, lorsqu’elle
t distincte. Telle était notre construction précédente à propos de la ligne droite ; elle engendrait la plus simple des ligne
ente à propos de la ligne droite ; elle engendrait la plus simple des lignes et, avec le point en mouvement, créait la premièr
serait toujours vraie. Mais, si nous supposons la distance égale à la ligne qui joint une étoile fixe à la terre, en même tem
et, au point de vue de l’espace, sa direction est simple, puisque la ligne qu’il décrit, étant droite, se trouve la plus sim
que la ligne qu’il décrit, étant droite, se trouve la plus simple des lignes . À ce double titre, il est l’élément dont les com
, le second demi-millième de millimètre décrit s’ajuste au premier en ligne droite. Comme, d’après notre supposition, le mouv
de la droite totale, un mobile, situé en A, s’est dirigé lui-même en ligne droite vers le point B, de façon à parcourir auss
s deux hypothèses, que suit-il ? Par la première, il est admis que la ligne AB, remontant en A′B′, devient A′B′ au bout d’une
arallélogramme, il est arrivé à l’angle opposé. Reste à savoir quelle ligne il a tracée dans ce parcours. Deux cas peuvent se
es montrent que ce point S′ est sur la diagonale, c’est-à-dire sur la ligne droite qui joint A et B′. En subdivisant les divi
ves du mobile sont pareillement sur la diagonale, d’où il suit que la ligne qu’il trace dans son double mouvement total d’asc
ce très importante : notre mobile qui aurait décrit en une seconde la ligne AB, en une seconde aussi la ligne AA′, décrit par
qui aurait décrit en une seconde la ligne AB, en une seconde aussi la ligne AA′, décrit pareillement en une seconde la diagon
elles-ci seront représentées par les deux côtés de l’angle, ces trois lignes étant la mesure des espaces parcourus pendant l’u
mobile précédent, l’une qui, agissant seule, lui ferait parcourir la ligne AB en une seconde, l’autre qui, agissant seule, l
en une seconde, l’autre qui, agissant seule, lui ferait parcourir la ligne AA′ aussi en une seconde ; appliquons-les au mobi
ngueur, ce que l’on figure en supposant un point qui, se déplaçant en ligne droite, engendre des deux côtés une droite infini
rtificielles et discontinues ; même raisonnement pour les durées, les lignes , les surfaces, les solides qui sont des grandeurs
grandeurs naturelles et continues. Prenons un fragment quelconque de ligne droite AC ; les premières notions de la géométrie
ement prolonger ABCD par DE, et ainsi de suite, si grande que soit la ligne ainsi constituée. Donc tout prolongement effectué
t vers un seul et unique autre point, et nous avons ainsi fabriqué la ligne droite ; nous avons ensuite supposé que cette dro
éel, chaque dimension est influente. Placez des corps pesants sur une ligne droite, c’est-à-dire selon la première dimension 
uvent d’une certaine manière. Placez un autre corps pesant hors de la ligne droite, dans le plan, c’est-à-dire selon la secon
ire selon la seconde dimension ; le mouvement des corps situés sur la ligne droite se modifie. Placez enfin un dernier corps
ntre les deux idées de la proposition, opère l’attache ; si l’idée de ligne droite, c’est-à-dire d’une certaine direction, se
on résumée que laissent les choses sur notre esprit. Considérant deux lignes sensibles et sensiblement perpendiculaires à une
ce sur laquelle on l’aura placé. C’est que la circonférence, comme la ligne droite, est une ligne uniforme. 104. Mélanges.
ura placé. C’est que la circonférence, comme la ligne droite, est une ligne uniforme. 104. Mélanges. — Éclaircissements sur
3 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
s préalables. — Idées de la géométrie. — Notions de la surface, de la ligne , du point. — Leur origine. — La surface est la li
int. — Leur origine. — La surface est la limite du corps sensible, la ligne est la limite de la surface, le point est la limi
e, la ligne est la limite de la surface, le point est la limite de la ligne . — Symboles commodes par lesquels nous représento
résentons ces caractères généraux. — Surface de tableau ou du papier, lignes et points à l’encre ou à la craie. — Analogie de
. — Tour nouveau qu’elle donne aux premières idées géométriques. — La ligne est la série continue des positions successives d
t. — La surface est la série continue des positions successives de la ligne en mouvement. — Le solide est la série continue d
ssives de la surface en mouvement. — Si l’on substitue au point, à la ligne et à la surface leurs symboles, ces constructions
ces constructions deviennent sensibles. — Autres constructions. — La ligne droite. — La ligne brisée. — La ligne courbe. — L
deviennent sensibles. — Autres constructions. — La ligne droite. — La ligne brisée. — La ligne courbe. — L’angle. — L’angle d
s. — Autres constructions. — La ligne droite. — La ligne brisée. — La ligne courbe. — L’angle. — L’angle droit. — La perpendi
des constructions réelles. — Il y a dans la nature des surfaces, des lignes et des points, au moins pour nos sens. — Il y a d
ts, au moins pour nos sens. — Il y a dans la nature des surfaces, des lignes et des points en mouvement. — Aux moins générales
se, de la force, de la masse. — Leur origine et leur formation. — Les lignes , les chiffres et les noms sont leurs symboles. — 
e en fait de sons. Mais, si on l’écrit pour les yeux, elle occupe une ligne et demie et exige cinquante-cinq caractères ; c’e
s surfaces finit elle-même par une ou plusieurs limites qu’on appelle lignes , et chacune de ces lignes finit elle-même par deu
par une ou plusieurs limites qu’on appelle lignes, et chacune de ces lignes finit elle-même par deux limites qu’on nomme poin
nts. — Jusqu’ici, nulle difficulté ; chacune de ces limites, surface, ligne ou point, est un caractère du corps, caractère is
le notons au moyen de symboles, qui tantôt sont les noms de surface, ligne et point, tantôt sont une classe d’objets sensibl
ons, et, sans efforts, nous en venons à considérer le trait comme une ligne . — Le tableau et le papier étant tout à fait plat
onstituer les deux autres sortes de limites que nous avons nommées la ligne et la surface, et, en outre, ce corps solide duqu
corps solide duquel nous avons tiré, avec les idées de surface et de ligne , celles de point et de mouvement. — En effet, sup
ouvement. — En effet, supposez un point, c’est-à-dire la limite d’une ligne , et admettez qu’il se meuve ; la série continue d
u’il se meuve ; la série continue des positions qu’il occupe fait une ligne . Admettez que cette ligne se meuve ; la série con
ontinue des positions qu’il occupe fait une ligne. Admettez que cette ligne se meuve ; la série continue des positions qu’ell
ométrique. Et les substituts que nous avons adoptés pour le point, la ligne et la surface nous rendent cette construction sen
si le premier se meut vers le second et vers le second seulement, la ligne qu’il décrit est droite. — S’il se meut pendant u
ction également appréciable vers un troisième, un quatrième, etc., la ligne qu’il décrit est brisée ou composée de droites di
haque instant de son mouvement il se meut vers un point différent, la ligne qu’il décrit est courbe. Voilà pour les différent
ligne qu’il décrit est courbe. Voilà pour les différentes espèces de lignes . — À présent, si deux droites parties du même poi
rimitifs et de ces premiers composés, toutes les espèces possibles de lignes , de surfaces et de solides, parfois si compliquée
ns mentales ? — Et d’abord, y a-t-il dans la nature des surfaces, des lignes et des points ? Oui, certainement, au moins pour
rfaces, qui sont les limites où il semble contenu ; une surface a ses lignes , qui sont les limites par lesquelles elle semble
s, qui sont les limites par lesquelles elle semble circonscrite ; une ligne a ses points, qui sont les limites par lesquelles
uelles on peut l’interrompre. — Y a-t-il dans la nature des surfaces, lignes et points qui se meuvent ? Oui, puisque les corps
leur mouvement. — À présent, y a-t-il dans la nature des points, des lignes , des surfaces, qui en se mouvant, en se combinant
ns énoncées dans nos constructions ? En d’autres termes, y a-t-il des lignes droites, des angles droits, des carrés, des cercl
œil d’un microscope puissant, nous constatons des inflexions dans les lignes qui nous semblaient les plus droites, des rugosit
qui nous semblaient les plus régulières. Un boulet semble avancer en ligne droite ; la théorie montre qu’il commence à desce
s pouvons nous l’expliquer. Le boulet de canon avancerait toujours en ligne droite, si la pesanteur ne le faisait pas descend
nait pas altérer la régularité de sa courbe. Si le boulet dévie de sa ligne droite et la planète de son ellipse, c’est qu’à l
le mouvement non pas seulement comme ayant pour effet de décrire une ligne , mais en lui-même. Sous nos yeux et tous les jour
un corps en mouvement ; il va d’un point à un autre en décrivant une ligne  ; nous avons beaucoup d’occasions de remarquer qu
oup d’occasions de remarquer que, selon les circonstances, cette même ligne est décrite en plus ou moins de temps, et nous ti
qu’elle imprime à telle masse. — Avec ces éléments, notés au moyen de lignes , de chiffres et de mots, nous pouvons construire
x ou plusieurs forces égales ou inégales, qui le dirigent sur la même ligne dans un même sens ou dans des sens contraires, ou
un même sens ou dans des sens contraires, ou qui le dirigent sur des lignes différentes, etc. Par cette opération, la mécaniq
ement simple, est celle d’un corps en mouvement qui se meut selon une ligne droite avec une vitesse uniforme, et cela indéfin
on, d’un minimum d’éléments mentaux. En premier lieu, il n’y a pas de ligne plus simple que la ligne droite, puisque, étant d
ts mentaux. En premier lieu, il n’y a pas de ligne plus simple que la ligne droite, puisque, étant donné le point de départ,
our être déterminée qu’un second point unique, tandis que toute autre ligne , brisée ou courbe, en requiert plusieurs ou une i
’un corps en mouvement s’arrête, ou change sa vitesse, ou dévie de la ligne droite, il faut aussi l’intervention d’une force.
les étoiles, l’autre selon une tangente à la terre, indéfiniment, en ligne droite, avec la vitesse initiale, si la pesanteur
4 (1767) Salon de 1767 « Adressé à mon ami Mr Grimm » pp. 52-65
ous indiquer la disposition générale, les lumières, les ombres, cette ligne de liaison qui serpente et enchaîne les différent
pie que vous faites de cette ombre mal terminée, de ce fantôme. Votre ligne n’eût pas été la véritable ligne, la ligne de bea
e mal terminée, de ce fantôme. Votre ligne n’eût pas été la véritable ligne , la ligne de beauté, la ligne idéale, mais une li
inée, de ce fantôme. Votre ligne n’eût pas été la véritable ligne, la ligne de beauté, la ligne idéale, mais une ligne quelco
Votre ligne n’eût pas été la véritable ligne, la ligne de beauté, la ligne idéale, mais une ligne quelconque altérée, déform
été la véritable ligne, la ligne de beauté, la ligne idéale, mais une ligne quelconque altérée, déformée, portraitique, indiv
nécessités de sa condition, s’éloignant sans cesse du portrait, de la ligne fausse, pour s’élever au vrai modèle idéal de la
a ligne fausse, pour s’élever au vrai modèle idéal de la beauté, à la ligne vraie ; ligne vraie, modèle idéal de beauté qui n
, pour s’élever au vrai modèle idéal de la beauté, à la ligne vraie ; ligne vraie, modèle idéal de beauté qui n’exista nulle
, des Pugets, des Pigals, des Falconnets ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie dont les artistes subalternes ne puisent qu
ue dans l’antique ou dans leurs ouvrages ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie que ces grands maîtres ne peuvent inspirer
ussi rigoureusement qu’ils la conçoivent ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie au-dessus de laquelle ils peuvent s’élancer
faut se tenir approché ou éloigné du modèle idéal de la beauté, de la ligne vraie ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie no
le idéal de la beauté, de la ligne vraie ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie non traditionelle qui s’évanouit presque av
es d’un peuple, d’un siècle, d’une école ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie dont l’homme de génie aura la notion la plu
les circonstances qui l’auront vu naître ; modèle idéal de la beauté, ligne vraie qui se corrompt, qui se perd et qui ne se r
ctible ; ils la cherchent, non pour aprocher du modèle idéal ou de la ligne vraie, mais pour aprocher de plus près de la copi
es anciens appeloient la règle et que j’appelle le modèle idéal ou la ligne vraie, ils aient parcouru la nature, empruntant d
profonde de la beauté, étoient remontés à son vrai modèle idéal, à la ligne de foi avant que d’avoir fait une seule belle cho
bsurde. Je vous déclare que s’ils avoient possédé le modèle idéal, la ligne vraie dans leur imagination, ils n’auroient trouv
jamais eu que d’emprunt, sourdement, obscurément le modèle idéal, la ligne vraie ; c’est que si ces modèles avaient été anéa
nous serions arrivé comme eux à un modèle original et premier, à une ligne vraie qui aurait été bien plus nôtre, qu’elle ne
Dites que les préjugés nationaux n’étant pas plus respectés dans mes lignes que les mauvaises manières de peindre, les vices
5 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
e animé de toutes les vitesses possibles. Il se dirait : « Puisqu’une ligne A′ B′ du système mobile S′, en passant devant moi
installe, coïncide avec une longueur l de ce système, c’est que cette ligne , au repos, serait égale à équation .l. Considéro
petits, par « intégration », à l’intervalle s entre deux points d’une ligne cette fois quelconque, occupant à la fois de l’Es
arti quand nous tracions deux axes rectangulaires et considérions une ligne A′ B′ dans le même plan qu’eux. Nous ne nous donn
uit au plan P, et considérons dans ce plan un mobile M qui décrit une ligne quelconque, par exemple une circonférence, à part
s, nous pourrons nous représenter le mobile M entraînant avec lui une ligne MN perpendiculaire au plan et dont la longueur va
aque instant le temps écoulé depuis l’origine. L’extrémité N de cette ligne décrira dans l’Espace à trois dimensions une cour
’apparaît plus comme privilégié : on le mettra — à tort — sur la même ligne que les autres. Dès à présent l’on entrevoit le d
e mouvant dans une autre direction. Mettre ces fantaisies sur la même ligne que la réalité, dire que le mouvement effectiveme
d’événements successifs ne fait qu’illuminer un à un les points d’une ligne donnée tout d’un coup. — Ils semblent n’avoir pas
’espace des systèmes S et S′ est réduit à une dimension unique, à une ligne droite, et que l’observateur en S′, ayant une for
teur en S′, ayant une forme vermiculaire, habite une portion de cette ligne . Au fond, nous ne faisons que nous replacer dans
ptions ; car dans l’Espace à deux dimensions qui entoure pour nous la ligne A′ B′ nous n’avons qu’à élever sur elle la perpen
ment que l’autre côté B′ C′ et l’hypoténuse A′ C′ de ce triangle : la ligne A′ B′ ne serait plus alors pour lui qu’un tracé m
s d’une dimension. En tant qu’observateur réel en S′, il apercevra la ligne droite A′ B′ : c’est du réel. En tant que physici
réel. En tant que physicien fictif en S, il apercevra on concevra la ligne brisée A′ C′ B′ : ce n’est que du virtuel ; c’est
oncevra la ligne brisée A′ C′ B′ : ce n’est que du virtuel ; c’est la ligne droite A′ B′ apparaissant, allongée et dédoublée,
araissant, allongée et dédoublée, dans le miroir du mouvement. Or, la ligne droite A′ B′ est Espace. Mais la ligne brisée A′ 
le miroir du mouvement. Or, la ligne droite A′ B′ est Espace. Mais la ligne brisée A′ C′ B′ est Espace et Temps ; et il en se
′ est Espace et Temps ; et il en serait ainsi d’une infinité d’autres lignes brisées A′ D′ B′, A′ E′ B′, …, etc., correspondan
fférentes du système S′, tandis que la droite A′ B′ reste Espace. Ces lignes brisées d’Espace-Temps, simplement virtuelles, so
s lignes brisées d’Espace-Temps, simplement virtuelles, sortent de la ligne droite d’Espace par le seul fait du mouvement que
vitesse de la lumière) donne un reste égal au carré invariable de la ligne droite A′ B′, celle-ci ligne de pur Espace, mais
un reste égal au carré invariable de la ligne droite A′ B′, celle-ci ligne de pur Espace, mais réelle. Ainsi, nous voyons ex
dans le cas particulier que nous avons choisi à dessein, celui où la ligne A′ B′, perçue par un observateur placé en S′, joi
ne serait qu’un cas particulier du virtuel. Entre la perception de la ligne droite A′ B′ à l’intérieur du système S′, et la c
igne droite A′ B′ à l’intérieur du système S′, et la conception de la ligne brisée A′ C′ B′ quand on se suppose à l’intérieur
ntérieur du système S, il n’y aurait pas une différence de nature. La ligne droite A′ B′ serait une ligne brisée comme A′ C′ 
aurait pas une différence de nature. La ligne droite A′ B′ serait une ligne brisée comme A′ C′ B′ avec un segment comme C′ B′
6 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
des milieux lumineux (« couleur ») et celle des formes y contenues («  lignes  »). Celles-ci, à ce qu’il me semble, sont à la lu
jamais que selon l’espace, cela n’exige pas d’être démontré, mais la ligne éveille une idée de direction : arrêtée et comme
urée. Si nous prenons au sens le plus large les mots « couleur » et «  ligne  », celui-ci me paraît désigner un phénomène plus
ste caché. Si nous examinons les formes en elles-mêmes, en tant que «  lignes  », indépendamment de la « couleur », de la lumièr
personnel et vivant. Mais, j’y insiste, tous deux s’inquiètent de la ligne plutôt que de la couleur. Cependant, peut-être pa
remière représente l’objet par la plénitude de ses couleurs et de ses lignes dans la lumière ; la seconde affaiblit les relief
t les reliefs de la couleur comme pour un lointain au profit d’amples lignes expressives et choisies, — savamment ordonnées. M
ibre lumineux des plans ; mais tous deux subordonnent la couleur à la ligne  : chez l’un c’est la pure forme arrêtée à elle-mê
vrai, puisque chacun d’eux est la mesure naturelle de l’autre, et les lignes précédentes ne peuvent être interprétées absolume
x cris éloquents de la couleur la sobre et sure argumentation que les lignes élèvent vers la Beauté. Il fallait reprendre l’im
nait, à mes genoux, leur robe. Il y a, chez l’auteur des Cygnes, des lignes un instant arrêtées en silhouette radieuse, bient
’on a songé à l’héroïsme, c’est uniquement pour les grandes et nobles lignes qui en accompagnent l’idée. Celles-ci sont déduit
si, — comme le font les sculpteurs, — en rendant plus flottantes les lignes de ses figures, il n’avait préservé sous la vague
ues comparaisons ou même une simple allusion suffisent à en fixer les lignes générales et en apportent le sentiment comme un p
t à quelque travail. M. de Régnier recherche souvent les paysages aux lignes amples, et souvent les présences qu’il y évoque l
u’il exprime avec force et fidélité. M. de Régnier, en abstrayant des lignes et des teintes qu’il coordonne, suit ici la métho
chapitre précédent. 11. En particulier dans la ronde-bosse dont les lignes définies ne comportent rien d’indécis. 12. Revu
7 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
me nous allons voir, par la solidarité qui s’établit entre elle et la ligne qui la symbolise, elle consiste elle-même en un p
comme celui d’une étoile filante, nous distinguons très nettement la ligne de feu, divisible à volonté, de l’indivisible mob
re les yeux, je vois que mon doigt trace sur la feuille de papier une ligne qui se conserve, où tout est juxtaposition et non
l’effet du mouvement, et qui en sera aussi bien le symbole. Or cette ligne est divisible, elle est mesurable. En la divisant
s faisions tout à l’heure cette distinction quand nous parlions de la ligne de feu tracée par l’étoile filante. Une telle con
onvertir le temps en espace. Car si une durée n’a pas d’instants, une ligne se termine par des points 21. Et, du moment qu’à
points 21. Et, du moment qu’à une durée nous faisons correspondre une ligne , à des portions de la ligne devront correspondre
à une durée nous faisons correspondre une ligne, à des portions de la ligne devront correspondre des « portions de durée », e
ront correspondre des « portions de durée », et à une extrémité de la ligne une « extrémité de durée » : tel sera l’instant,
réel, je veux dire de durée, et un temps spatialisé, je veux dire une ligne qui, décrite par un mouvement, est devenue par là
oire avec le trajet, et à décomposer alors le mouvement parcourant la ligne comme nous décomposons la ligne elle-même : s’il
oser alors le mouvement parcourant la ligne comme nous décomposons la ligne elle-même : s’il nous a plu de distinguer sur la
décomposons la ligne elle-même : s’il nous a plu de distinguer sur la ligne des points, ces points deviendront alors des « po
uvement des positions, c’est-à-dire des extrémités de subdivisions de ligne , nous les faisons correspondre à des « instants »
ue du déroulé : le mouvement représentatif du Temps serait devenu une ligne  ; à chacune des divisions de cette ligne correspo
f du Temps serait devenu une ligne ; à chacune des divisions de cette ligne correspondrait la même partie de l’univers déroul
és tout d’un coup, pourvu qu’à ce monde sans dimension on apporte une ligne où les points se juxtaposent. S’il avait une dime
éaire, ce sont deux dimensions qu’il lui faudrait pour juxtaposer les lignes de qualité — chacune indéfinie — qui étaient les
ception à la nôtre 24. Pour le moment, nous nous bornons à tracer une ligne de démarcation entre ce qui est hypothèse, constr
ant et un après ? Je vous concède le droit de substituer au temps une ligne , par exemple, puisqu’il faut bien le mesurer. Mai
emps une ligne, par exemple, puisqu’il faut bien le mesurer. Mais une ligne ne devra s’appeler du temps que là où la juxtapos
sera arbitrairement, conventionnellement, que vous laisserez à cette ligne le nom de temps : il faudra nous en avertir, pour
miers éléments se représentent tout de suite, et sans difficulté, des lignes sans épaisseur et des points sans dimension. 22.
8 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
ensorielle sui generis, mais encore une qualité locale, répondant aux lignes de communication qui s’établissent par l’habitude
entre ces deux points, qu’on trace sur votre bras avec un pinceau des lignes dix fois plus petites : vous sentirez distincteme
ce mi-bleue, mi-rouge : vous avez d’abord, au point de séparation, la ligne géométrique, sans largeur, ayant cependant une fo
e grandeur déterminée : vous voyez à la fois du bleu, du rouge, et la ligne de partage. Les deux sensations de bleu et de rou
médiate : elles sont extérieures l’une à l’autre. Regardez encore une ligne noire sur du papier blanc. Vous percevez la coule
ique ; mais toute couleur est étendue, et, ici, elle a la forme d’une ligne ayant une certaine largeur, forme sans laquelle l
ur même ne serait pas visible. Direz-vous que vous ne percevez pas la ligne absolument de la même manière que vous percevez l
ntir ? Ne saisissez-vous pas l’extériorité mutuelle des parties de la ligne , qui est une série de différences spatiales, tout
t dans un cas que dans l’autre ? Sans doute, pour arrivera définir la ligne comme ligne, à la définir géométriquement, il fau
s que dans l’autre ? Sans doute, pour arrivera définir la ligne comme ligne , à la définir géométriquement, il faudra abstrair
et la voir avec sa forme propre, il n’y a qu’à ouvrir les yeux. Si la ligne est un peu longue, il faudra la parcourir du rega
erception d’une série de sensations visuelles ; mais, pour saisir une ligne bien courte, un petit trait, il n’y a besoin que
rapport à l’autre, nous voulons dire simplement : la sensation de la ligne qui joint les deux points ensemble. La ligne est
ent : la sensation de la ligne qui joint les deux points ensemble. La ligne est cette relation. Sentez-la, et vous sentez la
même, d’aucune façon concevable, penser la relation sans imaginer la ligne , quoique vaguement, ou décrire et indiquer les re
uoique vaguement, ou décrire et indiquer les relations sans tracer la ligne . Du moment que vous avez imaginé ou tracé la lign
ons sans tracer la ligne. Du moment que vous avez imaginé ou tracé la ligne , la relation est là devant vous, et devant votre
tions simultanées ; et elle est sentie sous la forme déterminée de la ligne , qui seule la réalise et la constitue en fait. La
n’a rien d’intrinsèque ; elle ne peut exister qu’entre un point, une ligne , etc., et des coordonnées extérieures. — Sans dou
, le tout est encore très vague ; mais, si elle se meut le long d’une ligne ou d’une surface, le souvenir juxtapose les sensa
t d’une antenne mobile : nous verrions alors les choses sous forme de lignes odorantes, de surfaces odorantes, de solides odor
l’idée de distance, c’est-à-dire d’une série d’efforts le long d’une ligne , et cette ligne nous paraît perpendiculaire aux p
nce, c’est-à-dire d’une série d’efforts le long d’une ligne, et cette ligne nous paraît perpendiculaire aux plans divers que
t pas oublier que l’œil réagit au contact de la lumière selon la même ligne qu’elle : nous tendons donc toujours à percer per
s pour la saisir, superpose ainsi aux surfaces visibles une troisième ligne , qui est la direction même de son effort moteur,
s, l’animal n’aura pas la conception abstraite de la surface ni de la ligne , il aura l’impression immédiate et concrète du to
les mathématiciens et les métaphysiciens qui, après avoir extrait des lignes et des surfaces du tout volumineux, ne peuvent pl
différent selon les trois dimensions, l’animal n’étant ni une simple ligne , ni une simple surface, mais un solide en équilib
i résistent à notre action. Nous les rangeons, impénétrables, sur des lignes imaginaires où tous les points sont en dehors les
nterrompue s’établit entre l’organe central et l’extérieur, selon une ligne déterminée. Ainsi endiguée et revenant par réacti
9 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
riquons grossièrement à la craie ; nous souffrons sans difficulté des lignes tremblotantes à notre polygone, ou une rondeur bo
es abstraits fort simples, la surface qui est la limite du solide, la ligne qui est la limite de la surface, le point qui est
gne qui est la limite de la surface, le point qui est la limite de la ligne , l’unité ou qualité d’être un, c’est-à-dire l’exi
ombres, ceux de plus et de moins, de plus grand et de moins grand, de ligne plus grande et de ligne moins grande, par suite c
de moins, de plus grand et de moins grand, de ligne plus grande et de ligne moins grande, par suite ceux de ligne droite ou c
and, de ligne plus grande et de ligne moins grande, par suite ceux de ligne droite ou courbe, de triangle, de cercle, par sui
e construction pour démontrer un théorème, c’est substituer certaines lignes et angles connus à d’autres lignes et angles qu’i
éorème, c’est substituer certaines lignes et angles connus à d’autres lignes et angles qu’il s’agit de connaître. Trouver la f
r la formule algébrique d’une courbe, c’est découvrir entre certaines lignes liées à la courbe un rapport mathématique et trad
mation dont celle-là est la limite, un mouvement et une force par une ligne qui les représente. De chaque province, on passe
perception de la loi équivaut donc à la perception de la série ; une ligne infinie de termes distincts a trouvé son remplaça
ination, infiniment étendu, pouvait nous présenter à la fois toute la ligne infinie qu’on nomme le temps, ou l’étendue infini
10 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »
us cherchons. Bref, nous possédons dès à présent un certain nombre de lignes de faits, qui ne vont pas aussi loin qu’il faudra
de s’endormir ou de s’évanouir ? C’est probable, et voici une seconde ligne de faits qui nous acheminera à cette conclusion.
plus ou moins imprévus. Voilà ce que nous trouvons sur notre seconde ligne de faits. Ainsi se complète la conclusion où nous
. — Mais nous allons retrouver cette même conclusion sur de nouvelles lignes de faits, qui nous la présenteront avec plus de r
nous arriverions à la même conclusion encore en suivant une troisième ligne de faits, en considérant, chez l’être vivant, la
essus pour le moment. Tout ce que je veux dire est que cette nouvelle ligne de faits nous conduit au même point que la précéd
immensité d’une histoire. Plaçons-nous alors au point où ces diverses lignes de faits convergent. D’une part, nous voyons une
re qu’il utilisait ; il a dû se diviser en chemin, partager entre des lignes d’évolution différentes les tendances dont il éta
; il a dévié, il a rétrogradé ; parfois il s’est arrêté net. Sur deux lignes seulement il a remporté un succès incontestable,
veux parler des arthropodes et des vertébrés. Au bout de la première ligne nous trouvons les instincts de l’insecte ; au bou
opre automatisme, l’endort dans sa propre inconscience. Sur certaines lignes d’évolution, celles du monde végétal en particuli
, se répètent machinalement : l’individu ne choisit pas. Sur d’autres lignes , la conscience arrive à se libérer assez pour que
ssirait à percer et reparaîtrait à la lumière. Cette direction est la ligne d’évolution qui aboutit à l’homme. Mais pourquoi
il à forer le tunnel ? Ce serait le cas de suivre plusieurs nouvelles lignes de faits, que nous verrions encore converger sur
s tenons compte de cette indication et si nous suivons cette nouvelle ligne de faits, nous trouvons que partout où il y a joi
’invention et d’effort. Si maintenant nous abandonnons cette dernière ligne de faits pour revenir à la précédente, si nous te
11 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
t opéré en vue des exigences de la vie pratique, il n’a pas suivi les lignes intérieures de la structure des choses : c’est po
le mouvement même. Mais ma vue perçoit le mouvement sous forme d’une ligne AB qui se parcourt, et cette ligne, comme tout es
çoit le mouvement sous forme d’une ligne AB qui se parcourt, et cette ligne , comme tout espace, est indéfiniment décomposable
me un tout indivisible, et que si elle divise quelque chose, c’est la ligne supposée parcourue et non pas le mouvement qui la
ini, et comme le mouvement s’applique, pour ainsi dire, le long de la ligne qu’il parcourt, il paraît solidaire de cette lign
ire, le long de la ligne qu’il parcourt, il paraît solidaire de cette ligne et divisible comme elle. Ne l’a-t-il pas dessinée
posés ? Oui sans doute, mais ces points n’ont de réalité que dans une ligne tracée, c’est-à-dire immobile ; et par cela seul
ectoire que je puis considérer, pour simplifier les choses, comme une ligne géométrique ; et les extrémités de cette ligne, e
les choses, comme une ligne géométrique ; et les extrémités de cette ligne , en tant que limites abstraites, ne sont plus des
ités de cette ligne, en tant que limites abstraites, ne sont plus des lignes mais des points indivisibles. Or, si la ligne que
ites, ne sont plus des lignes mais des points indivisibles. Or, si la ligne que le mobile a décrite mesure pour moi la durée
ite mesure pour moi la durée de son mouvement, comment le point où la ligne aboutit ne symboliserait-il pas une extrémité de
t ne pas terminer la durée du trajet par un indivisible de durée ? La ligne totale représentant la durée totale, les parties
 ? La ligne totale représentant la durée totale, les parties de cette ligne doivent correspondre, semble-t-il, à des parties
espondre, semble-t-il, à des parties de la durée, et les points de la ligne à des moments du temps. Les indivisibles de durée
ntation intégrale de la durée. Mais voilà précisément l’erreur. Si la ligne AB symbolise la durée écoulée du mouvement accomp
e mouvement s’accomplissant, la durée s’écoulant ; et de ce que cette ligne est divisible en parties, et de ce qu’elle se ter
n. Tous consistent à faire coïncider le temps et le mouvement avec la ligne qui les sous-tend, à leur attribuer les mêmes sub
ne plus envisager ensuite que des étapes, en nombre indéfini, sur la ligne qu’il doit parcourir : vous chercheriez vainement
quoi chercher ailleurs ? Tant que vous appuyez le mouvement contre la ligne qu’il parcourt, le même point vous paraît tour à
té et l’inertie de l’atome se dissoudront soit en mouvements, soit en lignes de force, dont la solidarité réciproque rétablira
ité de l’atome consiste dans le point mathématique où se croisent les lignes de force, indéfinies, rayonnant à travers l’espac
c les propriétés générales de la matière. À vrai dire, tourbillons et lignes de force ne sont jamais dans l’esprit du physicie
ouvenirs ce qu’il y a d’original dans nos perceptions visuelles de la ligne , de la surface et du volume, perceptions si nette
mouvement contre la trajectoire, elle le voudra divisible comme cette ligne et, comme elle, dépourvu de qualité. Faut-il s’ét
12 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
ns ce continuum, primitivement amorphe, on peut imaginer un réseau de lignes et de surfaces, on peut convenir ensuite de regar
der quelle géométrie convient-il d’adopter, c’est demander ; à quelle ligne convient-il de donner le nom de droite ? Il est é
de toute idée quantitative et par exemple, si on constate que sur une ligne le point B est entre les points A et C, on se con
ntera de cette constatation et on ne s’inquiétera pas de savoir si la ligne ABC est droite ou courbe, ni si la longueur AB es
ssièrement toutes les proportions et remplacerait les droites par des lignes plus ou moins sinueuses. En termes mathématiques,
la n’est pas tout à fait vrai : ce qui distingue la droite des autres lignes , ce sont encore des propriétés qui restent quanti
s surfaces comme les limites des volumes, ou parties de l’espace, les lignes comme les limites des surfaces, les points comme
s lignes comme les limites des surfaces, les points comme limites des lignes , et ils affirment que le même processus ne peut ê
ces ; pour diviser les surfaces il faut des coupures que l’on appelle lignes  ; pour diviser les lignes, il faut des coupures q
faces il faut des coupures que l’on appelle lignes ; pour diviser les lignes , il faut des coupures que l’on appelle points ; o
point ne peut être divisé, le point n’est pas un continu ; alors les lignes , qu’on peut diviser par des coupures qui ne sont
yser l’espace visuel sans y mêler de sensation motrice. Imaginons une ligne tracée sur la rétine, et divisant en deux sa surf
; et mettons à part les sensations rouges affectant un point de cette ligne , ou celles qui en différent trop peu pour en pouv
nsations rouges affectant deux points situés de part et d’autre de la ligne , je ne pourrai passer de l’une de ces sensations
13 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
t, reviennent en O : le premier, traversant la lame de verre, suit la ligne OM, prolongement de BO ; le second est réfléchi p
prolongement de BO ; le second est réfléchi par la lame selon la même ligne OM. Ils se superposent ainsi l’un à l’autre et pr
la Terre, c la vitesse de la lumière, l la longueur commune des deux lignes OA et OB. La vitesse de la lumière relativement à
nt d’ailleurs évidemment isocèle. Abaissons alors du point B′, sur la ligne OO′, la perpendiculaire B′P. Comme le parcours du
r de OP tirée de la première : équation . Le temps de parcours de la ligne OB′O′ est donc bien équation , et la distance ef
on dont un autre physicien, Fitzgerald, avait également eu l’idée. La ligne OA se contracterait par l’effet de son mouvement,
ongueur de OA, qui était l au repos, devient l équation quand cette ligne se meut avec la vitesse v, le chemin parcouru par
qui ne faisait d’abord qu’un avec lui et qui s’en détache ensuite en ligne droite avec la vitesse v. Aussitôt parti, S′ se c
ce système, qui d’abord coïncidait avec lui et ensuite se détache en ligne droite avec la vitesse v. Tandis que S′ se contra
ncore parfait pour le réglage de deux horloges O et B situées sur une ligne perpendiculaire à la direction du trajet : nous s
if en assistant au réglage des horloges. Considérons en effet, sur la ligne Hₒ′ H₁′ indéfiniment prolongée de ce système, un
u’un système S′, issu du dédoublement d’un système S et se mouvant en ligne droite avec une vitesse v, subissait des modifica
est par ses distances x′, y′, z′ aux trois plans se coupant selon ces lignes qu’est défini à mes yeux tout point de mon systèm
14 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
it donc porter sur les éléments primitifs. — Éléments primitifs de la ligne . — Découverte d’un caractère commun à tous les él
 Découverte d’un caractère commun à tous les éléments ou points d’une ligne . — Définition d’une ligne par le rapport constant
commun à tous les éléments ou points d’une ligne. — Définition d’une ligne par le rapport constant de ses coordonnées. — La
erpendiculaires à une troisième est un caractère inclus dans nos deux lignes , extrait d’elles, plus général qu’elles. — D’où l
de les créer et, pour cela, de pratiquer des divisions, de tracer des lignes  ; une construction doit précéder l’analyse. Nous
e, elle est complète, et, quel que soit l’objet idéal, nombre, carré, ligne droite, figure, solide géométrique, vitesse, mass
er et qu’on nomme axiomes. Nous avons défini les grandeurs égales, la ligne droite, les parallèles, la vitesse, la force, la
e ; nous avons été obligés d’exécuter une construction, d’ajouter une ligne à la figure, de tracer la diagonale. Et ce tour d
sa marche : il commence par construire des composés, très simples la ligne droite toute seule, la ligne droite qui en coupe
construire des composés, très simples la ligne droite toute seule, la ligne droite qui en coupe une autre, la ligne droite pe
ligne droite toute seule, la ligne droite qui en coupe une autre, la ligne droite perpendiculaire à une autre, deux lignes d
en coupe une autre, la ligne droite perpendiculaire à une autre, deux lignes droites parallèles. Selon le procédé qu’on vient
qui se coupent. Dans celui qu’on nomme cercle, on met une infinité de lignes droites égales, qui ont un point commun. Dans cel
érer les grandeurs, et notamment les grandeurs géométriques. Soit une ligne droite, ou des lignes courbes, et principalement,
t notamment les grandeurs géométriques. Soit une ligne droite, ou des lignes courbes, et principalement, parmi les courbes, ce
encore plus compliquées. Chacune d’elles a une forme, et, une fois la ligne tracée, nous voyons cette forme en bloc. Mais la
t, une fois la ligne tracée, nous voyons cette forme en bloc. Mais la ligne est composée de facteurs primitifs ou éléments qu
iquer et démontrer toutes les propriétés qu’on peut constater dans la ligne et dans sa forme, et que cet intermédiaire se ren
forme, et que cet intermédiaire se rencontre dans les éléments de la ligne et de sa forme, c’est-à-dire dans les divers poin
t-à-dire dans les divers points doués de positions distinctes dont la ligne et sa forme ne sont que le total. — Or comment dé
oint unique, supposons une série continue de points, c’est-à-dire une ligne telle, que ce rapport soit le même pour tous ses
ne ligne telle, que ce rapport soit le même pour tous ses points ; la ligne et sa forme seront entièrement définies, et défin
que les exemples les plus simples, si, les deux axes étant donnés, la ligne en question est la bissectrice de leur angle, tou
our chacun d’eux, une des deux coordonnées est égale à l’autre. Si la ligne en question est une circonférence, et que les deu
x 2 + y 2 = r 2. — Telle est la formule qu’on nomme l’équation de la ligne  ; il y en a une pour l’ellipse, pour la parabole,
ce. Il est une portion de la géométrie qui fait ainsi l’analyse d’une ligne ou d’une surface et qui, la décomposant en ses él
ractère exprimé par une équation, on tire toutes les propriétés de la ligne  ; en d’autres termes, on trouve, pour rattacher à
étés de la ligne ; en d’autres termes, on trouve, pour rattacher à la ligne ses propriétés, un intermédiaire, une raison, un
e aux corps planétaires de notre système une tendance à se mouvoir en ligne droite avec une vitesse uniforme sur la tangente
tre classés, des espèces, des genres et des familles, des familles de lignes et de surfaces rangées les unes au-dessous des au
u premier se retrouvent dans le second. Car on a vu que le nombre, la ligne , la surface, le solide, le mouvement, la vitesse,
 ; les premiers sont plus simples et les seconds plus compliqués ; la ligne droite d’Euclide est plus simple que la ligne imp
ds plus compliqués ; la ligne droite d’Euclide est plus simple que la ligne imperceptiblement infléchie que décrit un boulet
15 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
ul, intérieur à un boulet qui est lancé loin de Pierre, se mouvant en ligne droite d’un mouvement uniforme absolu vers le poi
’un mouvement uniforme absolu vers le point B et revenant ensuite, en ligne droite et d’un mouvement uniforme absolu encore,
t il sera question à l’appendice suivant, quand nous traiterons des «  lignes d’Univers ». Mais on hésite aussi parce que, dit-
rés comme des horloges. Appendice III.Le « temps propre  » et la «  ligne d’Univers  »   Nous venons de montrer, d’abor
translation uniforme) mesure la longueur, divisée par c, de l’arc de ligne d’Univers de ce mobile. Considérons maintenant un
iforme : à cet état de mouvement correspond, dans l’Espace-Temps, une ligne d’Univers formée par l’ensemble des événements qu
orme, positions qu’on peut repérer dans un système quelconque. Sur la ligne d’Univers de M₁, choisissons deux événements déte
événements nous pouvons imaginer dans l’Espace-Temps une infinité de lignes d’Univers réelles… Prenons l’une quelconque de ce
infinité de lignes d’Univers réelles… Prenons l’une quelconque de ces lignes d’Univers ; il suffit pour cela de considérer un
ïncidence absolue aux événements A et B ; entre ces événements, leurs lignes d’Univers sont différentes ; M₁, est supposé en t
+ dz, t + dt dans le système S ; ces coordonnées déterminent, sur la ligne d’Univers de M₂, deux événements C et D infinimen
signifie : le temps propre d’un mobile M2 entre deux événements de sa ligne d’Univers est plus court que le temps mesuré entr
En d’autres termes : entre deux événements déterminés, la plus LONGUE ligne d’Univers est celle qui correspond au mouvement d
sonnement est d’ailleurs irréprochable : le physicien met sur la même ligne les mesures effectivement prises dans un système
d’exprimer mathématiquement cette distinction. La considération des «  lignes d’Univers », introduite par Minkowski, a même pou
e d’entre eux. Tous les systèmes viennent alors se placer sur la même ligne  ; tous prennent la même valeur ; celui où l’on a
comme nous l’avons montré (p. 127 et suiv.), à l’allongement de la «  ligne de lumière » pour le personnage, extérieur au sys
16 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Le maréchal de Villars. »
Montesquiou proposa, dès le commencement de la campagne, de tirer des lignes depuis la tête de l’Escaut jusqu’à la Somme pour
rère, bien qu’il le désapprouvât en principe. La défense derrière des lignes n’est aucunement dans l’humeur française. Aller e
ommunication, moyennant le camp retranché de Denain sur l’Escaut. Les lignes de communication, de Marchiennes à Denain, s’appe
et convois, d’interrompre leur communication en faisant attaquer les lignes de Marchiennes (ou de Denain), ce qui les mettrai
ais, comme il m’a paru que vous ne jugez pas cette entreprise sur les lignes de Marchiennes praticable, je m’en remets à votre
leurs… S’il était possible dans ce grand éloignement d’attaquer leurs lignes de Denain pour couper la communication> ce moy
s. Le gros des forces du prince Eugène était alors trop rapproché des lignes de communication, et celles-ci eussent été souten
oisé où il aurait affaire à toute l’infanterie ennemie, appuyée à des lignes . En cet embarras et pour expédient, il en vint al
plan militaire aussi hardi que praticable, et d’avoir été en première ligne dans l’exécution. L’honneur de Villars est d’avoi
ie en 1733, et pour avoir méconnu alors le vrai point stratégique, la ligne défensive de l’Italie qui est sur l’Adige ; mais
eur déployée contre les ennemis de la patrie soit comptée en première ligne  ; car le mal disparaît dans le bien, et ils ont é
17 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »
5, p. 1-11. Il y a quelques années, un écrivain, celui qui trace ces lignes , voyageait sans autre but que de voir des arbres
de l’Allemagne, c’était là le beau problème dont celui qui écrit ces lignes avait, dans sa course sur le Rhin, cru entrevoir
e Paris, semblaient donner la valeur d’une application directe à deux lignes du paragraphe XV de la Conclusion. Or, l’auteur a
de calmer que d’irriter, il se demanda s’il n’effacerait pas ces deux lignes . Après réflexion, il s’est décidé à les maintenir
il s’est décidé à les maintenir. Il suffit d’examiner la date où ces lignes ont été écrites pour reconnaître que, s’il y avai
a forme précise que le hasard lui a donnée. En admettant que ces deux lignes aient un sens, ce ne sont pas elles qui sont venu
tre quelque chose qui ressemble à l’avenir. Il a donc laissé ces deux lignes à leur place, de même qu’il s’était déjà détermin
ordonnent. Dans la Légende du beau Pécopin (paragraphe XII, dernières lignes ) au lieu de : une porte de métal, il faut lire :
18 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
nombre, ces points mathématiques ont une tendance à se développer en lignes à mesure que notre attention se détache d’eux, co
nt, cette jonction est un fait accompli : les points sont devenus des lignes , les divisions se sont effacées, l’ensemble prése
nt à se diriger dans l’espace. On a vu des animaux revenir presque en ligne droite à leur ancienne demeure, parcourant, sur u
la durée en étendue, et la succession prend pour nous la forme d’une ligne continue ou d’une chaîne, dont les parties se tou
f, lorsque le déplacement de mon doigt le long d’une surface ou d’une ligne me procurera une série de sensations de qualités
tre cette argumentation sous une forme plus rigoureuse, imaginons une ligne droite, indéfinie, et sur cette ligne un point ma
plus rigoureuse, imaginons une ligne droite, indéfinie, et sur cette ligne un point matériel A qui se déplace. Si ce point p
ssion ; mais cette succession revêtirait-elle pour lui la forme d’une ligne  ? Oui, sans doute, à condition qu’il pût s’élever
oute, à condition qu’il pût s’élever en quelque sorte au-dessus de la ligne qu’il parcourt et en apercevoir simultanément plu
à juxtaposer les états psychologiques, à en former une chaîne ou une ligne , et ne s’imaginent point faire intervenir dans ce
milieu à trois dimensions. Mais qui ne voit que, pour apercevoir une ligne sous forme de ligne, il faut se placer en dehors
nsions. Mais qui ne voit que, pour apercevoir une ligne sous forme de ligne , il faut se placer en dehors d’elle, se rendre co
tats par lesquels il passe ne saurait revêtir pour lui la forme d’une ligne  ; mais ses sensations s’ajouteront dynamiquement
à soixante battements qui se succèdent, mais à soixante points d’une ligne fixe, dont chacun symbolise, pour ainsi dire, une
elle-même entre l’espace parcouru, qui nous apparaît sous forme d’une ligne de feu, et la sensation absolument indivisible de
projeter cet acte lui-même dans l’espace, à l’appliquer le long de la ligne que le mobile parcourt, à le solidifier, en un mo
choses ; c’est que, si le mobile occupe tour à tour les points d’une ligne , le mouvement n’a rien de commun avec cette ligne
ur les points d’une ligne, le mouvement n’a rien de commun avec cette ligne même ; c’est enfin que, si les positions occupées
quantité par un développement dans l’espace. Au moment où j’écris ces lignes , l’heure sonne à une horloge voisine ; mais mon o
19 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
point les mouvements d’être en eux-mêmes sensitifs et appétitifs : la ligne du mouvement le plus facile y est toujours, psych
gne du mouvement le plus facile y est toujours, psychologiquement, la ligne de la moindre peine. Dans une foule rassemblée su
arrangement inné des cellules, qui présente aux mouvements utiles les lignes de moindre résistance toutes tracées, est évidemm
vient de le voir, la volonté unilinéaire, c’est-à-dire sans plusieurs lignes possibles, précède nécessairement la volonté bili
par la réflexion de l’intelligence, qui, elle, a l’idée de plusieurs lignes de conduite. Enfin il n’y a que cette idée des co
primordial de l’appétit coïncide toujours avec le mouvement selon la ligne de moindre résistance. Dès que l’organisme s’est
où, selon MM. William James et Delbœuf, la volonté semble « suivre la ligne de la plus grande résistance », par exemple de la
on qui s’enfonce dans une muraille, au lieu de se détourner, suit une ligne résistante, mais c’est que la puissance emmagasin
ais c’est que la puissance emmagasinée dans la bombe lui impose cette ligne . C’est encore là tout considéré, la ligne de la m
s la bombe lui impose cette ligne. C’est encore là tout considéré, la ligne de la moindre résistance, puisqu’il faudrait, pou
la muraille. Il en est de même chez le martyr qui va au supplice ; la ligne qui paraît de la plus grande résistance, si on la
grande résistance, si on la considère en elle-même, — c’est-à-dire la ligne aboutissant à la mort, — est toujours la ligne de
ême, — c’est-à-dire la ligne aboutissant à la mort, — est toujours la ligne de la moindre résistance si on la considère par r
nément, l’astérie s’éloignera selon la direction perpendiculaire à la ligne passant par les deux points irrités. 156. E. Pe
20 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
détendu, nous voulons dire l’une ou l’autre de ces trois choses : une ligne , une surface, un volume. Nous devons ces idées à
que l’étendue dans tous ces cas. L’étendue linéaire est l’idée d’une ligne , moins la connotation, c’est-à-dire moins l’idée
association d’idées nous fait concevoir l’accroissement continu d’une ligne , d’une surface, d’un volume. C’est là ce que nous
d’un corps mouvant, nous trouvons les éléments suivants : idée d’une ligne (car un corps se meut toujours selon une ligne dr
suivants : idée d’une ligne (car un corps se meut toujours selon une ligne droite ou autre), idée de succession. Toutes ces
21 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
clusif, mais au point de vue qui ouvre le plus d’horizons. Exalter la ligne au détriment de la couleur, ou la couleur aux dép
r la ligne au détriment de la couleur, ou la couleur aux dépens de la ligne , sans doute c’est un point de vue ; mais ce n’est
norez à quelle dose la nature a mêlé dans chaque esprit le goût de la ligne et le goût de la couleur, et par quels mystérieux
que, se trouvent en perpétuelle vibration, laquelle fait trembler les lignes et complète la loi du mouvement éternel et univer
alange qui possède quelques tons gris et bruns. Quant à la paume, les lignes de vie, plus roses et plus vineuses, sont séparée
t de le regarder d’assez loin pour n’en comprendre ni le sujet si les lignes . S’il est mélodieux, il a déjà un sens, et il a d
détail, le contour du petit morceau, où la touche mangera toujours la ligne . L’amour de l’air, le choix des sujets à mouvemen
’amour de l’air, le choix des sujets à mouvement, veulent l’usage des lignes flottantes et noyées. Les dessinateurs exclusifs
é inverse et pourtant analogue. Attentifs à suivre et à surprendre la ligne dans ses ondulations les plus secrètes, ils n’ont
iste peut être dessinateur par une logique complète de l’ensemble des lignes  ; mais l’une de ces qualités absorbe toujours le
te est celle de l’un des grands maîtres de l’école. » A. T…rs . Ces lignes enthousiastes sont véritablement stupéfiantes aut
a faites d’après des médailles et des pierres gravées. Voici quelques lignes de M. Henri Heine qui expliquent assez bien la mé
rois éléments demandent nécessairement un contour un peu indécis, des lignes légères et flottantes, et l’audace de la touche.
jourd’hui dont l’originalité n’ait pas été envahie par le système des lignes droites ; ses personnages sont toujours agités, e
ités, et ses draperies voltigeantes. Au point de vue de Delacroix, la ligne n’est pas ; car, si ténue qu’elle soit, un géomèt
tes, qui veulent imiter les palpitations éternelles de la nature, les lignes ne sont jamais, comme dans l’arc-en-ciel, que la
, l’autre tendue et le corps chassé en avant ; le dessin est fin, les lignes onduleuses et combinées d’une manière savante. Je
résultats d’un effet puissant. — S’il esquivait trop le détail de la ligne , et se contentait souvent du mouvement ou du cont
es ; car M. Decamps sait faire comprendre un personnage avec quelques lignes . Ses croquis étaient amusants et profondément pla
i facilite les moyens d’exécution, a dédoublé la nature en couleur et ligne , et avant de procéder à l’examen des hommes qui c
aites d’une infinité de tons, dont l’harmonie fait l’unité : ainsi la ligne , qui a ses masses et ses généralités, se subdivis
ne, qui a ses masses et ses généralités, se subdivise en une foule de lignes particulières, dont chacune est un caractère du m
ont chacune est un caractère du modèle. La circonférence, idéal de la ligne courbe, est comparable à une figure analogue comp
urbe, est comparable à une figure analogue composée d’une infinité de lignes droites, qui doit se confondre avec elle, les ang
uvé. Qu’est-ce que chacun ferait désormais de son pauvre moi, — de sa ligne brisée ? J’ai déjà remarqué que le souvenir était
âpreté de chirurgien ; il suit les plus légères ondulations de leurs lignes avec une servilité d’amoureux. L’Angélique, les d
où je vaux le plus ! » Et malgré cela, jusque dans Maître Martin, les lignes sont plus flottantes et l’atmosphère plus chargée
ue les Allemands sont un peuple naïf ! Bien des gens, partisans de la ligne courbe en matière d’éreintage, et qui n’aiment pa
einture. En second lieu, et ceci est une conséquence de ces dernières lignes , il est à remarquer que les grands artistes, que
teur, et dont l’esprit s’appliquait surtout à l’harmonie combinée des lignes , doit éviter de donner à une figure des mouvement
nneurs, s’occupèrent surtout du style, c’est-à-dire de l’harmonie des lignes principales, de l’architecture de la nature. Quan
e ne peut pas produire de résultats satisfaisants dans le paysage. La ligne et le style ne remplacent pas la lumière, l’ombre
enter longtemps comme on tourmente un modèle ; il fallait trouver des lignes heureuses et des harmonies de tons riches et clai
22 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Remarque finale. Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée »
longueurs. Plus précisément, celui-là est à la fois un Temps et une «  ligne de lumière » ; les autres ne sont que des lignes
ois un Temps et une « ligne de lumière » ; les autres ne sont que des lignes de lumière. Mais comme ces dernières lignes naiss
es autres ne sont que des lignes de lumière. Mais comme ces dernières lignes naissent d’un allongement de la première, et comm
pour tous — sauf un seul — quand on avait identifié le Temps avec la ligne de lumière. Telle est la contradiction que notre
23 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »
le, bois d’essences variées ou pinèdes sombres, qui sont semés sur la ligne du front, depuis la mer jusqu’à Belfort. Une plan
d’infanterie) : « A volontairement accompagné un régiment en première ligne , au cours des attaques du 4 au 15 juillet 1916. T
ncardier puis comme aumônier, d’accompagner les régiments de première ligne dans les situations les plus périlleuses. Animé a
s qu’elle dans la position ennemie. N’a cessé de circuler en première ligne les 29 et 30 mars, réconfortant les blessés et mo
de la ..e division ; « Après avoir accompagné les soldats en première ligne pendant toute la durée du combat, est resté dans
ramener les blessés et à secourir les mourants. Toujours en première ligne , sans aucun souci du danger, a donné le plus bel
é blessé le 12 octobre 1915, en allant dans les tranchées de première ligne , identifier les morts et procéder à leur inhumati
lant et d’un courage au-dessus de tout éloge. Constamment en première ligne , se rit du danger et, par sa présence, communique
épingle sur mon feuillet.‌ Ces jours derniers, devant notre première ligne , s’abat un suint et violent marmitage. En avant d
24 (1894) Propos de littérature « Chapitre II » pp. 23-49
aphysique ne va pas sans une sécheresse qui répugne au rythme, et ses lignes abstraites ne peuvent se montrer sous les formes
cathédrales le détail du monument est si bien fondu avec les grandes lignes et celles-ci expriment si naturellement l’idée re
rriver à mieux, il renie la maternelle nature : le peintre agence des lignes qui n’obéissent plus à la divine concordance ; le
rses dont l’œuvre est composée s’orientent alors comme un ensemble de lignes qui, sans atteindre le point précis de leur jonct
t ici dans l’esprit même qui communie avec l’œuvre. L’inclinaison des lignes convergentes peut être à peine indiquée : l’espri
croira-t-il pas saisir un certain aspect de l’Infini si de toutes ces lignes le point de jonction unique, si de toutes ces for
e de dessiner sa pensée jusqu’à la rendre aisément perceptible en ses lignes générales sans la restreindre à une idée particul
tion même : elles sont en leurs strophes variées comme un ensemble de lignes qui, sans atteindre le point précis de leur jonct
e avec les personnages, ou avec l’état d’âme qui y est inclus. En ses lignes amples et fondues il est toujours significatif ma
25 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
flancs. Je m’explique : il y a dans toute composition un chemin, une ligne qui passe par les sommités des masses ou des grou
dans la profondeur du tableau, là s’avançant sur le devant. Si cette ligne , que j’appellerai ligne de liaison, se plie, se r
ableau, là s’avançant sur le devant. Si cette ligne, que j’appellerai ligne de liaison, se plie, se replie, se tortille, se t
ux élèves de la distribution la plus plate et la plus vicieuse, de la ligne de liaison la plus ridiculement rompue, c’est le
que Parocel a exposé cette année. Ses figures sont placées sur trois lignes parallèles, en sorte qu’on pourrait dépecer son t
miracle des ardens de Doyen n’est pas irrépréhensible de ce côté : la ligne de liaison y est enfractueuse, pliée, repliée, to
ne composition bien ordonnée n’aura jamais qu’une seule vraie, unique ligne de liaison ; et cette ligne conduira et celui qui
n’aura jamais qu’une seule vraie, unique ligne de liaison ; et cette ligne conduira et celui qui la regarde et celui qui ten
te ne s’exalte trop, et qu’il ne se jette dans l’outré, il est sur la ligne , un pas de travers de plus et le voilà dans le fr
26 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68
poursuivais ; je me dis que c’était bien là le lieutenant de seconde ligne , mais hors ligne, en la personne de qui Napoléon
me dis que c’était bien là le lieutenant de seconde ligne, mais hors ligne , en la personne de qui Napoléon entendait honorer
se fit le 8 août, à la parade. La vieille Garde, rangée sur plusieurs lignes , attendait son nouveau chef. L’empereur paraît, e
e la maison qu’il occupe, se porte au centre et devant le front de la ligne , fait avancer les tambours et placer le général F
le humeur une troupe de braves au moment où on les force de rester en ligne immobiles sous les boulets, leur rendre de cet en
a tête de la Garde dans cet effort suprême où elle s’avançait sur les lignes anglaises à la Haie Sainte, Friant ne vit point l
27 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Dédicace, préface et poème liminaire de « La Légende des siècles » (1859) — Préface (1859) »
ins conjectural que le second. Qu’on ne conclue pas de cette dernière ligne ― disons-le en passant ― qu’il puisse entrer dans
La fiction parfois, la falsification jamais ; aucun grossissement de lignes  ; fidélité absolue à la couleur des temps et à l’
sée de l’auteur, on pourra s’en faire une idée en lisant les quelques lignes placées en note à la page 126 du tome II, lignes
lisant les quelques lignes placées en note à la page 126 du tome II, lignes d’où est sortie la pièce intitulée : les Raisons
28 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
ù il n’y a qu’une pente douce, nous croyons apercevoir, en suivant la ligne brisée de nos actes d’attention, les marches d’un
dances entre les états des objets ou des systèmes et les points de la ligne toute tracée que serait maintenant « le cours du
rception dont les ciseaux suivent, en quelque sorte, le pointillé des lignes sur lesquelles l’action passerait. Mais le corps
affirme son indépendance, suit son caprice, dévie plus ou moins de la ligne , parfois même remonte la pente et semble tourner
mportant ? La classification subsisterait sans doute dans ses grandes lignes . Les données actuelles de l’embryologie subsister
clef de la vie.   Un élément très petit d’une courbe est presque une ligne droite. Il ressemblera d’autant plus à une ligne
urbe est presque une ligne droite. Il ressemblera d’autant plus à une ligne droite qu’on le prendra plus petit. A la limite,
us faite d’éléments physico-chimiques qu’une courbe n’est composée de lignes droites. D’une manière générale, le progrès le pl
ccéderont à la première. Or, on a réussi à imiter, dans leurs grandes lignes et dans leur apparence extérieure, quelques-unes
outefois le finalisme n’est pas, comme le mécanisme, une doctrine aux lignes arrêtées. Il comporte autant d’infléchissements q
r d’organisation et les confier, comme nous le montrerons, a d’autres lignes de développement, c’est la totalité de ces élémen
st la continuation d’un seul et même élan qui s’est partagé entre des lignes d’évolution divergentes. Quelque chose a grandi,
faite en réalité par l’intermédiaire de millions d’individus sur des lignes divergentes, dont chacune aboutissait elle-même à
toutes différentes aboutissent à des résultats similaires ? Plus deux lignes d’évolution divergeront, moins il y aura de proba
certains appareils identiques, par des moyens dissemblables, sur des lignes d’évolution divergentes. La force de la preuve se
la preuve serait d’ailleurs proportionnelle au degré d’écartement des lignes d’évolution choisies, et au degré de complexité d
identité de structure d’organes extraordinairement compliqués sur des lignes d’évolution divergentes ? Une variation accidente
ardons simplement ce qui s’est conservé. Or, nous voyons que, sur des lignes d’évolution indépendantes, des structures identiq
tance chromatique 21. Pourtant végétaux et animaux ont évolué sur des lignes indépendantes, favorisés par des circonstances di
quand on considère un organe qui s’est développe sur une seule grande ligne d’évolution, l’œil des Vertébrés par exemple. Mai
nombre incalculable, se soient produites dans le même ordre sur deux lignes d’évolution indépendantes, si elles étaient purem
ait d’éléments de plus en plus nombreux et complexes, le long de deux lignes d’évolution indépendantes ? On invoquera, il est
le développement parallèle de structures complexes identiques sur des lignes d’évolution indépendantes ne pourra tenir à une s
rendre compte de la formation d’organes complexes identiques sur des lignes indépendantes de développement. On conçoit, en ef
nt entre les germes le trait d’union. Cet élan, se conservant sur les lignes d’évolution entre lesquelles il se partage, est l
rçu du dehors, c’est le parcours d’une certaine courbe AB. Dans cette ligne je distinguerai autant de positions que je voudra
cette ligne je distinguerai autant de positions que je voudrai, et la ligne elle-même pourra être définie une certaine coordi
vement même, et que c’est précisément pourquoi on la retrouve sur des lignes d’évolution indépendantes. Que si maintenant on n
29 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
le nombre des espèces d’un genre ou des genres d’une famille par une ligne verticale variable en épaisseur, s’élevant à trav
eprésenté, il se peut quelquefois que l’extrémité inférieure de cette ligne , au lieu de commencer par une pointe aiguë, sembl
ésentait l’apparition et la disparition d’un groupe d’espèces par une ligne verticale d’épaisseur variable, cette ligne tendr
groupe d’espèces par une ligne verticale d’épaisseur variable, cette ligne tendrait à s’amincir plus graduellement vers son
uvons supposer que les lettres numérotées sont des genres, et que les lignes pointées qui s’en écartent en divergeant sont les
p peu d’espèces ; mais ceci est sans importance pour la question. Les lignes horizontales peuvent représenter des formations g
ations géologiques successives, et toutes les formes au-dessous de la ligne supérieure seront supposées éteintes. Les trois g
érieurs de la série, les trois familles vivantes, représentées sur la ligne supérieure, deviendraient moins distinctes l’une
de formes éteintes venaient à être découvertes au-dessus de l’une des lignes horizontales moyennes qui indiquent les diverses
es qui indiquent les diverses formations géologiques, au-dessus de la ligne n° VI, par exemple, mais qu’on n’en trouvât aucun
par exemple, mais qu’on n’en trouvât aucune au-dessous de cette même ligne , alors les deux familles de gauche seulement, c’e
particularités caractéristiques ; à l’époque ancienne indiquée par la ligne n° VI ces genres différaient par un moins grand n
es grecs. Une certaine perfection de détail semble avoir remplacé les lignes amples et majestueuses des végétations tropicales
30 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
ncore il y a une botanique et une zoologie ; non-seulement il y a des lignes , des surfaces, des volumes et des nombres, mais e
mal raisonnable, ou que le triangle est un espace compris entre trois lignes  ? La première partie de votre phrase m’exprime pa
inctes, l’une disant qu’il peut y avoir une figure terminée par trois lignes droites ; l’autre disant qu’une telle figure s’ap
ent du langage. La première exprime une relation possible entre trois lignes droites, la seconde donne le nom de cette relatio
s il y a la source de toutes les preuves, j’entends les axiomes. Deux lignes droites ne peuvent enclore un espace, deux qualit
r nous n’avons pas besoin de voir effectivement et avec nos yeux deux lignes droites pour savoir qu’elles ne peuvent enclore u
mple comparaison de nos idées. De plus, l’expérience ne suit ces deux lignes que jusqu’à une distance bornée, dix, cent, mille
est inconcevable. Nous ne pouvons imaginer un espace enclos par deux lignes droites ; sitôt que nous imaginons l’espace comme
es droites ; sitôt que nous imaginons l’espace comme enclos, les deux lignes cessent d’être droites ; sitôt que nous imaginons
eux lignes cessent d’être droites ; sitôt que nous imaginons les deux lignes comme droites, l’espace cesse d’être enclos. Dans
ans employer vos yeux et par une pure contemplation mentale, que deux lignes ne sauraient enclore un espace ; mais cette conte
space ; mais cette contemplation n’est que l’expérience déplacée. Les lignes imaginaires remplacent ici les lignes réelles ; v
que l’expérience déplacée. Les lignes imaginaires remplacent ici les lignes réelles ; vous reportez les figures en vous-même,
utre, et une substitution vaut l’autre, car, en fait de figures et de lignes , l’imagination reproduit exactement la sensation.
t justement d’après une expérience pareille que vous refusez aux deux lignes droites, même prolongées à l’infini, le pouvoir d
it où elles convergent, et vous avez à cet endroit l’impression d’une ligne qui se courbe, c’est-à-dire qui cesse d’être droi
triques à deux ou trois sortes d’éléments, le point, le mouvement, la ligne , et nous jugeons notre science partielle ou compl
rectangle en révolution qui l’a engendré. Je puis dire non pas que la ligne droite est la plus courte d’un point à un autre,
int à un autre, ce qui est une propriété dérivée, mais qu’elle est la ligne formée par le mouvement d’un point qui tend à se
aire de l’axiome est contradictoire. Étant donnée la définition de la ligne droite, l’axiome que deux droites ne peuvent encl
x ou trois notions primitives, desquelles dérivent les propriétés des lignes , et de celles-ci les propriétés des surfaces, des
aîcheur de teintes et cette abondance de séve. À mesure que la grande ligne d’ombre reculait, les fleurs apparaissaient au jo
31 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
ncore il y a une botanique et une zoologie ; non-seulement il y a des lignes , des surfaces, des volumes et des nombres, mais e
mal raisonnable, ou que le triangle est un espace compris entre trois lignes  ? La première partie de votre phrase m’exprime pa
inctes, l’une disant qu’il peut y avoir une figure terminée par trois lignes droites, l’autre disant qu’une telle figure s’app
ent du langage. La première exprime une relation possible entre trois lignes droites, la seconde donne le nom de cette relatio
s il y a la source de toutes les preuves, j’entends les axiomes. Deux lignes droites ne peuvent enclore un espace ; deux quant
r nous n’avons pas besoin de voir effectivement et avec nos yeux deux lignes droites pour savoir qu’elles ne peuvent enclore u
mple comparaison de nos idées. De plus, l’expérience ne suit ces deux lignes que jusqu’à une distance bornée, dix, cent, mille
est inconcevable. Nous ne pouvons imaginer un espace enclos par deux lignes droites ; sitôt que nous imaginons l’espace comme
es droites ; sitôt que nous imaginons l’espace comme enclos, les deux lignes cessent d’être droites ; sitôt que nous imaginons
eux lignes cessent d’être droites ; sitôt que nous imaginons les deux lignes comme droites, l’espace cesse d’être enclos. Dans
ans employer vos yeux et par une pure contemplation mentale, que deux lignes ne sauraient enclore un espace ; mais cette conte
space ; mais cette contemplation n’est que l’expérience déplacée. Les lignes imaginaires remplacent ici les lignes réelles ; v
que l’expérience déplacée. Les lignes imaginaires remplacent ici les lignes réelles ; vous reportez les figures en vous-même,
autre, et une substitution vaut l’autre, car en fait de figures et de lignes l’imagination reproduit exactement la sensation.
t justement d’après une expérience pareille que vous refusez aux deux lignes droites, même prolongées à l’infini, le pouvoir d
it où elles convergent, et vous avez à cet endroit l’impression d’une ligne qui se courbe, c’est-à-dire qui cesse d’être droi
triques à deux ou trois sortes d’éléments, le point, le mouvement, la ligne , et nous jugeons notre science partielle ou compl
rectangle en révolution qui l’a engendré. Je puis dire non pas que la ligne droite est la plus courte d’un point à un autre,
int à un autre, ce qui est une propriété dérivée, mais qu’elle est la ligne formée par le mouvement d’un point qui tend à se
raire de l’axiome est contradictoire. Étant donné la définition de la ligne droite, l’axiome que deux droites ne peuvent encl
x ou trois notions primitives, desquelles dérivent les propriétés des lignes , et de celles-ci les propriétés des surfaces, des
aîcheur de teintes et cette abondance de sève. A mesure que la grande ligne d’ombre reculait, les fleurs apparaissaient au jo
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
ntation des choses étendues ou des états de conscience successifs. La ligne qui joint deux points est déjà, en un sens, préfo
son pure. Un point noir qui se meut sur une surface blanche trace une ligne et dissocie pour mes yeux certains éléments ; enc
ue de se fondre ensemble pour faire surgir dans notre imagination les lignes complexes de l’espace et dans notre sens intime l
ination les lignes complexes de l’espace et dans notre sens intime la ligne simple du temps. C’est par une série d’expérience
’a pas cette unité, cette homogénéité qu’on lui attribue. Regardez la ligne qui sépare le côté bleu et le côté rouge d’un dis
ngement, en une « forme » de différence, et de plus s’alignent sur la ligne du temps. Les platoniciens raisonnent toujours co
ns le souvenir, mais avec des intensités inégales, et disposés sur la ligne du temps. C’est une perspective qui se forme d’el
emanderons-nous à notre tour, que ces changements s’organisent sur la ligne du temps ou dans le cadre de l’espace ? — Questio
ellectuel, avec l’harmonie pensée. De même pour l’égalité. Voici deux lignes égales : — Comment, demandent les platoniciens, v
us représenterez-vous l’égalité ? Vous en êtes réduit à dessiner deux lignes égales, c’est-à-dire que vous représentez seuleme
r deux lignes égales, c’est-à-dire que vous représentez seulement les lignes et laissez à l’esprit le soin de percevoir, s’il
mouvements pour saisir cette égalité : je parcours des yeux les trois lignes , tout aussi bien que si je les parcourais avec me
33 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
re deux partis inertes et comme solidifiés. Or, s’il opte pour OX, la ligne OY n’en subsistera pas moins ; s’il se décide pou
mon activité volontaire par une route MO qui bifurque au point O, les lignes OX et OY symbolisant les deux directions que l’ab
avec lesquelles ils ont construit la figure, et après avoir tracé les lignes OX et OY qui devraient représenter, réunies, le p
répondrais que la question est vide de sens, parce qu’il n’y a pas de ligne MO, pas de point O, pas de chemin OX, pas de dire
e chercher si elle bifurque par endroits. Mais le temps n’est pas une ligne sur laquelle on repasse. Certes, une fois qu’il e
cessifs comme extérieurs les uns aux autres, et de penser ainsi à une ligne qui traverse l’espace ; mais il demeurera entendu
une ligne qui traverse l’espace ; mais il demeurera entendu que cette ligne symbolise, non pas le temps qui s’écoule, mais le
oins toutefois qu’on ne vous indiquât la position des points de cette ligne , non seulement par rapport les uns aux autres, ma
rapport les uns aux autres, mais encore par rapport aux points de la ligne MOXY tout entière ; ce qui reviendrait à se donne
e vu, mais vécu ; vous en avez conclu que si votre connaissance de la ligne MO ne constituait pas une donnée suffisante, c’es
z donc amené Paul à coïncider avec Pierre, et naturellement, c’est la ligne MOXY que Paul a tracée dans l’espace, puisque, pa
l a tracée dans l’espace, puisque, par hypothèse, Pierre décrit cette ligne . Mais vous ne prouvez plus ainsi que Paul ait pré
e, à votre première hypothèse, parce que vous confondez sans cesse la ligne MOXY se traçant avec la ligne MOXY tracée, c’est-
parce que vous confondez sans cesse la ligne MOXY se traçant avec la ligne MOXY tracée, c’est-à-dire le temps avec l’espace.
rendre à Paul son ancien poste d’observation, et il aperçoit alors la ligne MOXY complète, ce qui n’est pas étonnant, puisqu’
s arrive à nous-mêmes quand nous voyons se dessiner, sous forme d’une ligne de feu, les positions successives d’une étoile fi
dus par des points dynamiques, traiteront les centres de force et les lignes de force mathématiquement, sans se soucier de la
34 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
ue d’un coup d’œil il puisse saisir les plus légères inflexions d’une ligne , mesurer les proportions d’un corps aussi exactem
olychrome qui voilait la nudité du marbre, ainsi réduit à ses grandes lignes et à sa substance même le pur édifice gardera tou
e est aveugle. Si l’on se rappelait exactement comment était faite la ligne à tracer, si on la voyait dans sa tête, tant bien
de petits bois très espacés, je notais dans mon cerveau les effets de lignes et de couleurs, et, de retour à mon atelier, j’en
’être perçus, d’autres se trouvent mis en évidence ; la direction des lignes change : les couleurs mêmes sont modifiées. Tous
elief, semblent se détacher de la toile ; les fonds se reculent ; les lignes fuient dans de nouvelles directions. On sait les
éseau d’entrelacs, tantôt sur le motif principal : et chaque fois les lignes considérées semblent prendre une netteté plus gra
image donnée surgisse à notre appel, il suffit que dans ce réseau de lignes entrecroisées nous puissions lui trouver un conto
elle sorte qu’ils forment l’exacte contrepartie du décor. D’une seule ligne de contour le dessinateur a découpé deux silhouet
nt où ce filet de cuivre, qui semblait n’être là que pour doubler une ligne de contour, s’en est détaché en prenant un mouvem
é entre deux figures, aminci et comme laminé, devient lui-même simple ligne de contour. On ne saurait le dire. Et l’œil va d’
uelles équivoques de vision dont il ne peut surprendre l’artifice. La ligne par elle-même, la ligne toute pure, pourra excite
ion dont il ne peut surprendre l’artifice. La ligne par elle-même, la ligne toute pure, pourra exciter l’imagination visuelle
ination visuelle en lui suggérant des images de mouvement. — Mais une ligne n’est-elle pas une simple figure plane ? Où voyez
uccessivement dans l’imagination du musicien. Il en est de même de la ligne . Ce n’est une figure inerte que pour le profane.
n vont toutes de même vitesse dans le même sens, brusque éclair de la ligne brisée, cisaillement des droites qui se coupent,
ont peut-être le principal attrait du décor dit géométrique. Dans les lignes elles-mêmes elles nous font voir des gestes, sacc
mme le musicien fait chanter les voix, le décorateur fait chanter les lignes . Nous pouvons même reconnaître dans un thème grap
un thème graphique une sorte de tonalité. Le ton majeur, ce sont les lignes d’allure résolue, de rythme carré, qui se combine
ombinent en figures exactement symétriques ; le mineur, ce seront les lignes alanguies, retombantes, au rythme fluide et moins
bien entendu, de voir ainsi les choses. Libre à nous de percevoir les lignes au sens positif. Mais elles nous invitent à l’ill
par exemple un dessin au trait. Nous l’avons devant les yeux avec ses lignes précises qui délimitent la forme de l’objet repré
fichu de laine, le crayon s’écrasera davantage, donnant ainsi dans la ligne même une impression d’épaisseur. Quelques traits
On lui aurait demandé s’il vaut mieux diriger son pinceau suivant la ligne de contour, ou perpendiculairement à cette ligne,
n pinceau suivant la ligne de contour, ou perpendiculairement à cette ligne , ou de toute autre manière, sans aucun doute il e
éritable artiste. I. Décor Sans autre moyen d’expression que la ligne et la couleur, le décor abstrait peut nous donner
ux de pierre, dans ces délicates découpures, ces franges légères, ces lignes volages, dans ces lacis où l’œil se perd à la pou
traité d’orchestration : « En passant par des sonorités diverses, la ligne mélodique se colore de teintes diverses, comme le
valeur d’art de ces figures est grande ; leur groupement fournit une ligne harmonieuse, qui de la base du monument jusqu’au
s’absorbera dans ces visions comme dans une méditation profonde. Ces lignes ondoyantes lui donneront l’impression du perpétue
nnu, serait vraiment aveugle, et incapable de tracer correctement une ligne . Le seul fait de prendre plaisir à dessiner ou mo
ementales que vous en pouvez désirer. L’iris vous fournira les belles lignes hardiment lancées de ses feuilles et le superbe é
. Allez aux réalités. Fixez d’abord sur la toile ce jeu magnifique de lignes et de couleurs, d’ombres et de lumières que vous
ulgaire dédaigne nous saurons voir un charme de poésie, une beauté de lignes ou de couleurs, un jeu de lumière intéressant et
it-il pas pour diriger le travail de l’invention ? En fait, certaines lignes , tracées de la main d’un artiste, ont dans leur f
le contour des objets par un trait. Ceci est déjà une invention ; la ligne n’est pas dans la nature : ce n’est qu’un procédé
titre peuvent être employés, ils sont plus artificiels encore qu’une ligne de contour. Il rendra les ombres par des hachures
inale, elle perd toute saveur et toute sincérité. La main dévie de la ligne vraie, les tons cessent d’être justes, on commenc
gissait que de copier, cela demanderait peu de peine. Etant donné une ligne tracée sur le papier, rien de plus facile que de
e papier, rien de plus facile que de tracer sur une autre feuille une ligne identique. Étant donné un ton posé sur une toile,
exactement la même tenue, la même simplicité un peu abstraite que les lignes , et se combinent avec elles en parfaites harmonie
’étaient des croquis secs, repris à la plume pour accentuer encore la ligne et marquer le contour définitif, des mesures préc
de l’objet représenté. Ils rechercheront les attitudes élégantes, les lignes pures, les formes nobles et parfaites, les beaux
Vous ne pouvez donc que retoucher au hasard. Votre dessin se gâte, la ligne se perd, il faut tout recommencer. L’épreuve est
y penser il en éliminera tout ce qui serait trivial et vulgaire ; les lignes sous sa main deviendront plus élégantes, les form
ubtile portant sur l’épaisseur d’un trait. Il repassera sur les mêmes lignes , leur donnant peut-être un peu plus de fermeté, d
implicité artistique. Enfermer le plus d’indications possible dans la ligne la plus simple, tel est le problème que le décora
nsi qu’il se fait un style personnel, si reconnaissable qu’une simple ligne tracée par lui se différenciera, à première vue,
d’un mot. Styliser la forme, c’est lui donner la beauté linéaire. La ligne , nous l’avons constaté, n’est qu’un procédé artif
ernée de plombs bien visibles, dans les tapisseries orientales où une ligne blanche s’interpose entre les couleurs pour préve
tal sépare réellement les émaux colorés. Non seulement on marquera la ligne sur les contours, mais on la cherchera dans les p
leins. On a signalé, dans la céramique grecque, cette recherche de la ligne pour la ligne, qui donne aux figures peintes sur
gnalé, dans la céramique grecque, cette recherche de la ligne pour la ligne , qui donne aux figures peintes sur les vases anti
l qu’on se préoccupe de lui donner toute la beauté que comportent les lignes . On le rendra plus pur en le conduisant suivant u
isir aux changements de direction, aux raccords, aux enlacements, aux lignes hardiment lancées ; et les figures ainsi obtenues
ionnelle, un accent si véridique ? En se contentant de simplifier les lignes essentielles, et en stylisant à plaisir les ligne
de simplifier les lignes essentielles, et en stylisant à plaisir les lignes accessoires. Ce qu’il y a de vraiment caractérist
été simplifiés, tant ils l’ont été avec justesse et mesure. Mais les lignes principales ainsi posées, l’artiste s’est joué li
entionnelles. Des rides qui froncent le mufle du fauve, il a fait des lignes bleues, disposées régulièrement comme un tatouage
e se souvenir, où les images se décomposent d’elles-mêmes, perdent la ligne sans qu’on fasse aucun effort pour la retrouver,
lléable qui d’elle-même se dispose en ornements. Et quelle variété de lignes  ! Quelle ressource pour le décorateur que des ail
35 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
tout ce qui procède du Temps. M. de Régnier conserve l’attitude et la ligne arrêtée dans l’Espace ; il pratique aussi un art
trangères. Nous avons vu que l’attitude est l’élément objectif des «  lignes  », que le geste en est l’élément subjectif. Mais
e peut s’établir directement entre l’attitude et l’harmonie, car à la Ligne c’est le Rythme qui répond ; cependant certains c
tante et de ce qu’il est soumis à un nombre invariable et dessine une ligne aux proportions fixes et rigoureuses, il devient
instinct de qui veut écrire. Bien plus, le typographe qui dispose les lignes d’un titre ou d’une affiche s’y conforme jusqu’à
mité, car elle s’unit au rythme désinvolte et primesautier, et chaque ligne nouvelle (ou presque !) peut offrir un nombre de
d’abord exclusivement rythmique empruntera à leur stable puissance la ligne d’une grande attitude finale. Car l’artiste ne do
sur les syllabes tonales — ou même, comme c’est ici le cas, avec les lignes infrangibles du vers héroïque conservées dans not
es de M. Vielé-Griffin, ce qu’on ne dit pas assez — nous sommes à une ligne de faîte qui sépare deux versants, l’ancienne et
l’espace pour domaine ; multiple et simple, geste dur et massif ou de lignes dégagées, il est pimpant et bref ou vastement éla
le donne au Poème sa raison d’être en l’achevant : elle l’apparie aux lignes de la norme et fait de l’œuvre d’art un monde par
36 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
il faudrait dire que le gros de l’impulsion s’est porté le long de la ligne d’évolution qui aboutit à l’homme, et que le rest
l y a simplement le mouvement général de la vie, lequel crée, sur des lignes divergentes, des formes toujours nouvelles. Si de
oujours nouvelles. Si des sociétés doivent apparaître sur deux de ces lignes , elles devront manifester la divergence des voies
ard, car la route visait simplement la ville et aurait voulu être une ligne droite. Ainsi pour l’évolution de la vie et pour
, dans tous les sens où la vie évolue, la propagation s’effectuait en ligne droite. En fait, il y a des espèces qui s’arrêten
ère, mais ce progrès ne s’accomplit que sur les deux ou trois grandes lignes d’évolution où se dessinent des formes de plus en
formes de plus en plus complexes, de plus en plus hautes : entre ces lignes courent une foule de voies secondaires où se mult
rra que la controverse porte plutôt sur le détail que sur les grandes lignes . En suivant les grandes lignes d’aussi près que p
utôt sur le détail que sur les grandes lignes. En suivant les grandes lignes d’aussi près que possible, nous serons donc sûrs
autres manifestations. Réciproquement, quand nous rencontrons sur une ligne d’évolution le souvenir, pour ainsi dire, de ce q
souvenir, pour ainsi dire, de ce qui se développe le long des autres lignes , nous devons conclure que nous avons affaire aux
ent chapitre, la formation de mécanismes complexes identiques sur des lignes d’évolution indépendantes. Certaines analogies pr
e cependant à les réconcilier. D’une part, en effet, elle dessine une ligne bien déterminée entre un point et un autre point
sur place. L’évolution en général se ferait, autant que possible, en ligne droite ; chaque évolution spéciale est un process
tail de cette histoire. Nous pouvons cependant en démêler les grandes lignes . Nous disions qu’animaux et végétaux ont dû se sé
reconnaître qu’une espèce est plus avancée qu’une autre sur une même ligne d’évolution. Il y a des caractères multiples, qu’
en est que nous n’hésitons pas à déclarer intelligents ; en première ligne figurent ceux qui témoignent d’une pensée de fabr
quand le recul du passé n’en laissera plus apercevoir que les grandes lignes , nos guerres et nos révolutions compteront pour p
des démarches appropriées et une espèce d’initiative, il n’y a pas de ligne de démarcation tranchée entre l’instinct de l’ani
notre pensée efface de l’objet aperçu, fût-il organisé et vivant, les lignes qui en marquent au dehors la structure interne, e
qui est perçu, c’est l’étendue colorée, résistante, divisée selon les lignes que dessinent les contours des corps réels ou de
de la biologie a été de montrer que l’évolution s’est faite selon des lignes divergentes. C’est à l’extrémité de deux de ces l
aite selon des lignes divergentes. C’est à l’extrémité de deux de ces lignes , — les deux principales, — que nous trouvons l’in
x. L’intention de la vie, le mouvement simple qui court à travers les lignes , qui les lie les unes aux autres et leur donne un
37 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Judith (1845-1917) »
00). OPINIONS. Théodore de Banville Voyez comme les nobles lignes de ce visage primitif, auquel nos yeux rêvent les
sacrées, ressemblent à celles des plus purs bas-reliefs d’Égine ! La ligne du nez continue celle du front, comme aux âges he
, habilement fondus en une action unique… J’ai indiqué rapidement les lignes principales de cette œuvre saisissante, où l’églo
38 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »
tièrement des moyens employés par la réalité. Car les couleurs et les lignes , dans un tableau, ne sont pas la reproduction des
nes, dans un tableau, ne sont pas la reproduction des couleurs et des lignes , tout autres, qui sont dans la réalité. Elles ne
tre les images ; mais aussi différents, en somme, des couleurs et des lignes réelles, qu’un mot diffère d’une notion ou un son
ssible par de naturelles circonstances. C’est que les couleurs et les lignes , sous l’influence de l’habitude, ont également re
sensations précises des visions. Ils ont employé les couleurs et les lignes dans un pur agencement symphonique, insoucieux d’
n sujet visuel à peindre directement. Aujourd’hui ces couleurs et ces lignes , procédés de la peinture, peuvent servir à deux p
nnelle et musicale, négligeant le soin des objets que ces couleurs et lignes représentent, les prenant, seulement, comme les s
ais leurs tableaux nous émeuvent par l’agencement des lumières et des lignes baignées dans ces lumières. Chacun des éléments a
ssions saisissent, perçues en détail, mais qui, à distance, raient de lignes trop frustes l’impression totale. Quelle précieus
négligeait, dans le besoin d’une émotion à créer, les couleurs et les lignes réelles des objets. Puis il osa peindre de jolis
it devenir l’art symphonique, comme au dernier siècle, des gracieuses lignes . Elle préfère s’acharner, sans raison à des effor
39 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 27, qu’on doit plus d’égard aux jugemens des peintres qu’à ceux des poëtes. De l’art de reconnoître la main des peintres » pp. 382-388
lettres de l’alphabet, les liaisons de ces caracteres, la figure des lignes , leur distance, la perseverance plus ou moins lon
rivent, lesquels forment plus exactement les caracteres des premieres lignes que ceux des autres lignes, enfin la maniere dont
us exactement les caracteres des premieres lignes que ceux des autres lignes , enfin la maniere dont il a tenu la plume, tout c
40 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
en effet, expliquer le sentiment de la durée si la conscience est une ligne où les diverses perceptions existent l’une en deh
nts selon qu’elles sont une attente impulsive ou un résidu passif ; —  ligne indéfinie dont une partie semble fuir derrière no
tout ensemble contribuera à produire l’alignement des images sur une ligne idéale, qui est celle de la succession. La repré
forme spatiale et d’intensités à forme appétitive et émotionnelle. La ligne pure du temps, où il n’y aurait que des états int
s, mais toujours comme successifs, et, si nous les rangeons selon une ligne imaginaire, nous ne confondons nullement cette li
ngeons selon une ligne imaginaire, nous ne confondons nullement cette ligne symbolique et spatiale avec la série successive d
ous ne sommes plus vraiment dans l’étendue ; nous ne nous figurons ni lignes , ni cercles, ni « milieu sonore ». Ce qui est vra
le rythme, le retour régulier des mêmes sons sans les aligner sur une ligne  ; un prolongement de silence entre les sons se fa
quand même nous aurions l’idée a priori du temps, comme d’une grande ligne sans limites, cette idée ne nous apprendrait pas
s-mêmes des perceptions possibles. Or, cette série est précisément la ligne du temps. Si, en réalité, nous arrivions à ne plu
urée, qu’il ne songe nullement à relier en les alignant sur une seule ligne mathématique. En d’autres termes, il se représent
t de mouvement. Pour concevoir le temps mathématique, vous tracez une ligne par l’imagination ; vous passez du temps dans l’e
à l’heure, à savoir que « nous représentons la suite du temps par une ligne qui s’étend à l’infini et dont les diverses parti
qui n’a qu’une dimension ; et nous concluons des propriétés de cette ligne à celles du temps, avec cette seule exception une
41 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
e qu’elle dirige l’entendement vers un certain but, où convergent les lignes qu’il suit. Il en résulte un effet d’optique tel
t les lignes qu’il suit. Il en résulte un effet d’optique tel que ces lignes semblent partir d’un objet particulier qui serait
omme contradictoire à la définition d’un objet. Pareillement, soit la ligne AB. Je puis l’ajouter une fois à elle-même. Ainsi
’expérience ne nous montre jamais une complète réalisation, comme une ligne exactement droite ou exactement circulaire ; mais
e l’abstraction. L’expérience, en effet, nous fait voir elle-même des lignes sensiblement droites, des cercles sensiblement ro
on même de notre vue, qui n’aperçoit pas les réelles sinuosités d’une ligne droite ou d’un cercle, ni les vagues montantes et
ni les vagues montantes et descendantes de la mer lointaine. Mais la ligne réellement décrite par une fusée est-elle plus im
42 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
un apologiste ou un panégyriste), et en me tenant d’ailleurs dans les lignes exactes du récit de Napoléon, le premier des juge
it se dégager du second rang et être appelé à se produire en première ligne . Il s’usait beaucoup de généraux28 dans cette gue
rapport sur la défense de Corona en été et en hiver, et sur toute la ligne de l’Adige au lac de Garde. Cette étude, cette co
pagné de Joubert, la reconnaissance de l’armée ennemie et observe les lignes des feux sur les différentes hauteurs. Toutes les
s cas y sont prévus, et en particulier celui d’une retraite après les lignes forcées et devant un ennemi supérieur. Joubert y
43 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
nt pas ? Pourquoi des peuples qui demeurent à une même distance de la ligne sont-ils si differens l’un de l’autre. Une montag
llez s’habituer. Les premiers hommes qui auront été s’établir vers la ligne auront laissé une postérité, qui n’étoit presque
ts enfans nez les uns plus près du pole et les autres plus près de la ligne , suivant la progression des habitations des homme
portion que des habitations des hommes, les unes s’avoisinoient de la ligne et les autres s’approchoient du pole arctique, le
s portugais du Cap-Verd ont perdu la leur dans les païs voisins de la ligne . Or, si la diversité des climats peut mettre tant
44 (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire
de vue successifs. Je l’ai pris d’abord de plain-pied, l’entourant de lignes flottantes, amenant successivement en lumière les
ète, déjà pour nous se replie vers son intérieur, se confond avec les lignes de sa poésie. Mallarmé facilite, ordonne à la cri
r suite, telle obligation au remplissage y suppléant, comme tire à la ligne un feuilleton17 ». Des écrivains nous livrent une
Il est naturel que Mallarmé ait été promu à la célébrité par quelques lignes d’Huysmans, mis comme lui en fuite de la vie par
e nature extérieure, et de qui aussi le goût flamand a, dans quelques lignes de la Cathédrale, exorcisé d’un coup de goupillon
rendait sa veine rare ne mutila, ne fit informe ou plate nulle de ses lignes écrites. Il garda cette probité fière, cet orguei
ui, l’effacement qui recule, dans l’Après-Midi d’un Faune, de longues lignes à la Puvis, voilà seulement ce qu’il demande à la
Mallarmé. Une baigneuse nue, à la campagne, lui rend l’impression de lignes qu’en telle ville (Bruges peut-être ou quelque co
lancheur et d’impression de blancheur, ces trois groupes confondus de lignes , métaphores chacun à chacun, du quai, du cygne, d
depuis ma solitaire enfance. J’ai noté l’Hadaly de Villiers. Sur la ligne baudelairienne où nous la rencontrons, il faut me
ème est morte37. » Au contraire de M. de Gourmont, j’admets à chaque ligne de Mallarmé un sens réel, objectif, qu’a voulu l’
utier, sur Baudelaire, écrivait dans sa préface des Fleurs du Mal ces lignes qui, de façon exacte, pourraient s’appliquer à Ma
ence de penseurs dont il n’a sans doute rien lu. Ne croyons pas à ces lignes de M. Mauclair : « La conception fondamentale de
faute de tout67 ». Mais quand ailleurs, dans toute son œuvre, sur une ligne plus générale, il a, comme Villiers de l’Isle-Ada
verger en un réseau limpide vers des profondeurs de pensée toutes les lignes imprévues de ses analogies. Susciter un objet, po
tte théorie de l’absence, qui joue un curieux rôle chez Mallarmé. Les lignes que je viens de citer paraphrasent le dernier son
ateur, lui paraissaient, enveloppant à la même main et dans les mêmes lignes une absence de fleur et une fleur d’absence — le
elle s’est répandue toute. Aussi bien que ce bâton dans l’espace, une ligne , quelques lignes, un tercet — celui que je viens
due toute. Aussi bien que ce bâton dans l’espace, une ligne, quelques lignes , un tercet — celui que je viens de citer — isolés
s origines très précises dans l’histoire de notre poésie, aux grandes lignes de laquelle j’essaierai de les relier. Il est fau
après-midi écoulée se mire et fuit dans des rappels de ruisseau. Une ligne , quelques vibrations sommaires, et tout s’indique
lancs purs suivis avec mes regards clos Une sonore, vaine et monotone ligne  ! Chapitre XIII. La logique De cette vie i
eil, nulle torsion vaincue ne fausse ni ne transgresse l’omniprésente Ligne espacée de tout point à tout autre pour instituer
raîchis, bruissent ironiquement sous la pourpre tendue des images. La ligne qui relie ces intersections, ah ! qu’elle soit l’
tes l’idée et la défiance de l’ennemie, de la Nature dont les grandes lignes droites et nues fusent et se répètent indéfinimen
ne transgresse la logique faite de la totalité même, « l’omniprésente ligne espacée de tout point à tout autre » et telle que
peut-être nulle part. Je ne saurais rattacher bien expressément à des lignes générales de sa nature intérieure l’importance cu
sciente et comme satanique d’une vérité. L’intention dérisoire de ces lignes n’eût pas empêché Mallarmé, s’il avait assisté à
sacre… Le goût de la mort, pour un artiste, c’est le goût des grandes lignes définitives, du passé, du révolu. Les deux sens d
, parce que, mieux que personne, il nous fera comprendre, traduite en lignes simples et ramenée à des notions plus communes, l
rendue plus consciente à la fois par cette vision de soi et par cette ligne extérieure du geste qui la figure, cette voix se
Vierge, violon qui expire longuement. Une sonore, vaine et monotone ligne , et rapprochez-en telles notations parnassiennes
arton. Telle qu’elle est, elle fait un enchantement d’artiste. En dix lignes dix images qui se tiennent, se dérobent. La figur
un jeune paysage Que je peindrais encor sur des tasses, distrait. Une ligne d’azur mince et pâle serait Un lac, parmi le ciel
dans laquelle palpitent, plus délicates d’isolement, les très menues lignes éparses, lac, croissant, roseaux, sans que rien t
xpliquer, et il s’est défendu d’avoir réalisé une poésie de mots. Ces lignes , réponse dans l’Enquête de Jules Huret, nous écla
n’est qu’une abstraction rythmique. Le vrai mot c’est le vers, et ces lignes de Mallarmé continuent exactement celles de Plato
nul ne songerait à demander à la rime des raisons. Malherbe, dans les lignes que j’ai citées, lui demande des « pensées » chez
ée, dût-on y passer huit jours, en place une fort belle à la première ligne de Salammbô, « C’était à Mégara, faubourg de Cart
s les derniers vers des tercets reproduisent transversalement la même ligne d’assonances, en parallèles. Le dernier vers des
ile filante dans ce vers de Mallarmé : Une sonore, vaine et motonone ligne (L’Après-Midi.) Pourquoi, de ces deux vers, cons
té des accents bien en chair. Sa régularité déploie pour l’oreille la ligne même qu’il évoque aux yeux : les deux accents sec
vers qui suivent. L’accent fort sur la cinquième, à horizon, pose la ligne lourde et immuable d’un horizon par un après-midi
a ligne lourde et immuable d’un horizon par un après-midi de chaleur, ligne que renforcent les accents graves du second membr
graves du second membre. Les deux vers, après, font monter sur cette ligne horizontale, qui tient par son poids à la terre,
sur cette ligne horizontale, qui tient par son poids à la terre, une ligne suave comme la colonne de fumée bleue qu’exhale u
s fois, mais plus rarement, tout l’accent est sur le mot rejeté. Une ligne d’azur mince et pâle serait Un lac (Las de l’amer
chevé, le raccourci des images pressées ne brouille pas une des pures lignes qui font sa perfection plastique. XII. — Le mot p
à voir, dans cette conclusion rythmique de la terza rima, dans cette ligne rejetée et roide où le poème s’étrangle, l’image
odiade réalisent avec une perfection plus retenue et plus sobre cette ligne de chair et de marbre vivant. Si la tendance est
l’alexandrin, et tout en fonction de l’alexandrin. Il résume en huit lignes , d’une brièveté définitive, avec le procès de la
ait penser à un automne sous les cieux. » On trouvera dans ces quatre lignes , dans les quatre moments ou les quatre marches de
uis ces images émanées du hasard peu à peu se cristallisent selon des lignes décisives, ensuite le frisson (le mot revient, da
eu direct, du principe littéraire même259. » « Moins qu’un millier de lignes , le rôle, qui le lit, tout de suite comprend les
qu’aile l’esprit (Rémémoration.) aile se rapportant à prompte ? Des lignes comme : « nature prête, dissertatrice et neutre,
saffection, l’unique ; dont rabattre269. » La phrase n’est jamais une ligne droite, mais une arabesque. De sorte que dans ce
ine, imposée par sa logique. Etudiez la ponctuation dans ces quelques lignes de préface qui ouvrent Divagations. « À part des
isé exhalerait sa rêverie, au promeneur. » Le second principe, cette ligne en donne une claire conscience : « Le sort, exagé
dée même, émise, de rupture, sorte de coup de ciseau sur le fil. A la ligne suivante, au contraire, une continuité qui convie
l est peut-être le seul qui entièrement, consciemment et sur toute la ligne , ait répondu : Non. Il y mit d’autant plus d’héro
après-midi écoulée, se mire et fuit dans des rappels de ruisseau. Une ligne , quelques vibrations sommaires et tout s’indique.
flanc pur suivis avec mes regards clos Une sonore, vaine et monotone ligne . L’art lyrique « comme il fut », mais non comme,
lancs de la plastique ne laissant plus vibrer que la pure et musicale ligne  ? Moitié de sa poésie, dont pourtant demeurent so
ée ou d’émoi, considérable, phrase poursuivie, en gros caractère, une ligne par page à emplacement gradué, ne maintiendrait-i
anseuses qui animent le thème ? La page blanche faisant la scène, les lignes ménagent un ballet réglé. Et cela, avant de le ré
de blanc. Alors pourrait-on renoncer à ce va-et-vient monotone, d’une ligne à la suivante, par lequel nous continuons machina
t instrumental est défini le « dispensateur du mystère ». Et dans ces lignes ne saurait-on voir pressenti le drame de Maeterli
tention artificielle et sens concordance forcée, se déposer, dans les lignes du sujet érotique, des symboles que, moitié de no
flanc pur suivis avec mes regards clos Une sonore, vaine et monotone ligne . Si cette analogie se retrouve dans la version p
ne n’en saurait alors être placée avant le séjour du poète à Londres. Ligne de musique qui résume la chair ainsi que la ligne
du poète à Londres. Ligne de musique qui résume la chair ainsi que la ligne des horizons résume les paysages, — ligne exhalée
ésume la chair ainsi que la ligne des horizons résume les paysages, —  ligne exhalée du lys ou du jonc, et qui, s’étalant droi
ont, dans une notice sur la Dernière Mode 366, rapproche du poème ces lignes « à propos d’un livre de vers intitulé Le Harem »
, dans l’Après-Midi, cette fumée bleue trembler au bout de toutes les lignes , et Mallarmé n’eût-il pas été indulgent à l’exégè
, motif de délicatesse et de ténuité, cette sonore, vaine et monotone ligne qui, sur des confins de songe, n’est plus quelque
e fond encore dans un résidu plus immatériel, dans un rayon, dans une ligne , dans un son… Une même phrase musicale développe
nd d’or et nous éclaire le sens initial du poème. Il est sorti de ces lignes d’A Rebours qui attirèrent l’attention sur Mallar
la différence des caractères, l’ampleur des blancs, la dimension des lignes , toute l’architecture de la page. On ne saurait r
èmes analogues dont l’ensemble eût formé un cycle. Dans les dernières lignes de Divagations, aux notes, Mallarmé faisait prévo
ans Jocelyn et la Chute d’un Ange, emploie, avec un but analogue, des lignes et même des pages de points. Comme dans Un coup d
a Page : celle-ci prise pour unité, comme l’est antre part le Vers on ligne parfaite ». Voilà l’expression typique de cette e
solu : tendance d’ailleurs liée au caractère du vers (un vers est une ligne absolue) et qui paraît ainsi comme l’hyperbole du
ra le hasard ! ait été jeté comme une réflexion amère en marge de ces lignes . Poème critique, dit le poète… Néanmoins la publi
maintenant de l’esprit, le tableau noir où la succession épaisse des lignes , le halètement discontinu dans le discours et dan
dernier qui le sacre Toute pensée émet un Coup de dés. La dernière ligne , authentique, comme une signature. Ces neuf pages
instituer un jeu, on ne sait, qui confirme la fiction385 ». Le jeu de lignes discontinues, dans Un Coup de Dés, confirme préci
le fût passé394 ». Recueillons aussi quelques renseignements dans ces lignes malveillantes de M. Adolphe Retté : « On s’entass
ture, l’autre les mines de beauté que le passé humain recèle sous les lignes des paysages, et le troisième, chanoine Evrard, l
ociale ; la poésie intérieure, la valeur individuelle qu’évoquent les lignes citées, ne seraient-elles pas une abstraction lit
r, et je n’ai plus, au péril de quelques redites, qu’à relier par une ligne générale des points déjà déterminés. Il était nat
bey d’Aurevilly avait écrit, toujours à propos des Fleurs du Mal, des lignes aussi significatives. « Pour M. Charles Baudelair
re, précision et allusion, musique et silence, ponctuation et blancs, ligne , page, volume, tout cela forme précisément l’anti
soupçon d’un hasard. Je ne puis le faire entrevoir qu’en marquant les lignes par où l’approche comme furtivement le Mallarmé r
flanc pur suivis avec mes regards clos Une sonore, vaine et monotone ligne , — le Vers… Cette généralité de la forme, qui no
l’unité d’un cristal. Le premier sonnet, presque sans mots, et d’une ligne , comme une fine statuette, figure l’Effort. Le de
(Perrin). 2. Il y a beaucoup d’exagération et de naïveté dans ces lignes , que je laisse subsister pour attester que je vou
torien se défie des Mémoires d’Outre-Tombe, ou des Confidences. Toute ligne écrite par un poète, serait-ce sa date de naissan
45 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
e de petit-fils des Géants du Bocage. »‌ Tout tient dans ces quelques lignes  : l’hommage à la Lorraine, bastion de la France,
notre histoire littéraire, il demandait qu’on lui empruntât quelques lignes pour les inscrire en tête de nos règlements milit
our les inscrire en tête de nos règlements militaires. Les voici, ces lignes , ce couplet à panache où palpite la même illusion
inci son visage, et la lumière lunaire en exagérait la pâleur, et les lignes si fortes, si jeunes et si mâles, de sorte qu’à l
que doit mettre en valeur son livre, il écrit en forme de memento ces lignes incertaines et effrayantes, comme tout ce que nou
’un grand pays, ou bien au suicide, et peut-être au martyre ».‌   Ces lignes font mal. De tels enfants avaient prodigieusement
our qu’ils jettent librement leurs feux.‌ Nous repartons en première ligne , écrit le jeune soldat, en date du 24 mai, près d
si bon de sentir derrière soi toute une famille, et quand je suis en ligne , dans ma cagna, je ferme les yeux une fois la let
18. La grande parole initiale de Déroulède sur laquelle fut bâtie la Ligne et qui l’anime toujours (je la rappelai le 12 jui
46 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Régnier, Henri de (1864-1936) »
M. de Régnier est surtout un droit et pur artiste ; son vers a des lignes bien tracées, des couleurs transparentes et rares
chercher que sa propre beauté, s’arrêter à la seule splendeur de ses lignes sculpturales, il faudrait (mais je cherche ici pa
ffi, dans une âme attirée vers le songe, pour tracer ces strophes aux lignes justes. Pour tout ce qui est forme, M. de Régnier
scita le mouvement dit « symboliste », et l’on trouvera en fin de ces lignes l’état à peu près complet de cette collaboration.
47 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46
lus qu’il n’eût convenu à un homme qui n’eût voulu rester que dans sa ligne de soldat. Il sortit de Paris le 31 mars au matin
es ordres, les généraux avaient mis les troupes en mouvement vers les lignes ennemies, et qu’une défection était imminente. Ma
x de se soustraire à sa colère et d’emmener les troupes à travers les lignes ennemies. Mais l’on n’était pas au bout de la jou
istoire durant les deux Restaurations, et il me suffit de dessiner sa ligne générale de conduite et d’opinion. En mars 1815,
hâtillon. En 1817, la conduite du duc de Raguse à Lyon caractérise sa ligne politique, ligne de modération et d’humanité. Ce
, la conduite du duc de Raguse à Lyon caractérise sa ligne politique, ligne de modération et d’humanité. Ce qu’étaient Lyon e
écidé qu’on opérerait sur trois colonnes principales, agissant par la ligne des boulevards, par celle des quais, et par le ce
48 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — II. (Suite.) Janvier 1830-mars 1831. » pp. 105-127
e révolution un peu plus radicale que celle de 1688 en Angleterre. Sa ligne politique, à cette date, est là, et c’est aller p
sité presque confraternelle qui lui inspira (21 juillet) les quelques lignes par lesquelles il honora le trépas du jeune Amédé
ces du 26 juillet éclatent, et Carrel, ce jour-là, écrit les quarante lignes de protestation par lesquelles il déclare qu’il n
ra donc à la fois favorable au ministère et indépendant : c’est là sa ligne , et c’est le vœu bien sincère alors, on peut le c
ns jamais, l’homme de son humeur : cela perce déjà dans les dernières lignes de cet article tout pacifique et d’expectative ;
er gouvernement, d’un mot odieux et flétri, le ministérialisme. Cette ligne d’indépendance est belle à tenir. (5 septembre.)
cès des ministres, en excitant les passions, fait dévier Carrel de sa ligne  ; non pas qu’il ne déteste le désordre et que la
49 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
à un genre largement représenté dans la contrée. Le petit éventail de lignes pointées, divergentes et d’inégales longueurs, qu
eront conservées et accumulées par sélection naturelle, ainsi que les lignes pointées de la figure le représentent. Chacune de
que les lignes pointées de la figure le représentent. Chacune de ces lignes pointées, qui atteint l’une des lignes horizontal
e représentent. Chacune de ces lignes pointées, qui atteint l’une des lignes horizontales de la figure et s’y trouve marquée p
mentionnée dans un ouvrage systématique. Chaque intervalle entre deux lignes horizontales de la figure peut ainsi représenter
s leur postérité modifiée a chance de s’accroître. Dans la figure, la ligne non interrompue de succession est brisée à interv
la figure par celle des branches inférieures qui n’atteignent pas les lignes horizontales supérieures. En quelque cas, je ne d
e doute pas que le procédé de modification ne soit limité à une seule ligne de descendance ; alors le nombre des descendants
essives. Ce cas se trouverait représenté sur la figure, si toutes les lignes qui procèdent de A étaient supprimées à l’excepti
les lignes qui procèdent de A étaient supprimées à l’exception de la ligne qui va de a1 jusqu’à a10. C’est ainsi, par exempl
nous supposons que la somme des modifications survenues entre chaque ligne horizontale de la figure soit extrêmement petite,
elon la valeur des changements qu’on suppose représentés entre chaque ligne horizontale ; et, après quatorze mille génération
re des descendants inaltérés : c’est ce que la figure indique par les lignes pointées droites qui partent de ces neuf espèces
ramification généalogique se trouve représentée sur la figure, où des lignes brisées partent de chacune des lettres majuscules
cas semblable. Dans la figure, nous avons considéré jusqu’ici chaque ligne horizontale comme représentant mille générations 
e la somme des changements représentée par chaque groupe successif de lignes divergentes est très considérable, les formes ind
s subordonnés de chaque classe ne sauraient être rangés sur une seule ligne , mais semblent plutôt se rattacher en rayonnant à
50 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — III. (Suite et fin.) » pp. 128-145
il est ou n’est pas… Il reconnaissait, à la date où il écrivait ces lignes , que l’heure était déjà passée, et il en souffrai
Carrel fut plus juste le jour de la mort de Périer, et il écrivit ces lignes (17 mai), où il lui rend témoignage pour la quali
tre ici dans ses injustices d’opposant ; mais on a pu sentir dans ces lignes un hommage qui est d’autant plus significatif qu’
er 1831), une jolie, piquante et savante analyse, résumée en quelques lignes  ! Cela console le regard. On mettrait tout d’une
ur exprimer l’idée qu’il se faisait de son rôle dans la presse, et la ligne originale de conduite qu’il aurait voulu se trace
ques mois après ; les lois de Septembre s’ensuivaient, et la nouvelle ligne de politique projetée par Carrel s’ajournait indé
51 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXVI. La sœur Emmerich »
inexprimables ! Ces visions, qui ne sont jamais que l’entre-deux des lignes de l’Évangile, écrit par une main inspirée ; que
ensité de la couleur, mais intensité fulgurante, netteté coupante des lignes du dessin, inattendu et délié du détail, se dente
i dit, ce terrain, c’est le blanc laissé par les historiens entre les lignes de l’histoire… ? Qui jamais dans le monde naturel
pas (car c’est la même chose), mais c’est de n’avoir pas brouillé les lignes en écrivant dans l’entre-deux ; c’est de n’avoir
étaient déjà (mais moins avant), dans la beauté pure de leurs grandes lignes lumineuses ! Je ne puis citer. Que ne puis-je cit
52 (1899) Les industriels du roman populaire, suivi de : L’état actuel du roman populaire (enquête) [articles de la Revue des Revues] pp. 1-403
de la sombre marchandise. L’Espagne, de son côté, pourrait mettre en ligne toute une phalange d’auteurs de bas étage empress
s hum ! des oh ! des ah ! à lui payés près d’un franc, autant que des lignes entières. Voici un échantillon de sa méthode, qui
fler les phrases avec du vide et de s’en faire des rentes. Tirer à la ligne (Dieu sait comme !) ; hacher le style court et me
ffreuse de désespoir. Elles pérorent et placent des phrases à tant la ligne . Dégustez la saveur de ce petit morceau. L’une de
oujours arriver à temps, quand on s’engage à forfait pour vingt mille lignes comme Richebourg, pour trente mille, comme Jules
Buveuse de perles, un roman dont il n’avait pas commencé la première ligne . On l’eût même assez embarrassé en le questionnan
rait déjà derrière elle un bagage littéraire de plusieurs millions de lignes . (Enfoncé, Lope de Vega !) Affligée d’une même in
dance et l’uniformité dans la sottise. Mais ne pensez-vous pas que la ligne horizontale, qui sépare le roman-feuilleton du re
qui avec l’indication des ouvrages proposés, donneraient en quelques lignes l’analyse et la physionomie de chacun d’eux, rend
e culte de la vérité ». Le public des feuilletons demande en première ligne le dénouement heureux. Vous pouvez être le Dieu d
e, si vous réussissez : 1º À délivrer l’écrivain de la tyrannie de la ligne . Tel qui peut donner cinq cents lignes admirables
l’écrivain de la tyrannie de la ligne. Tel qui peut donner cinq cents lignes admirables patauge et bafouille dès qu’il doit at
le suive, c’est qu’il l’intéresse, qu’il le prenne dès les premières lignes , c’est-à-dire qu’il soit avant tout un bon feuill
53 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal de Dangeau. tomes III, IV et V » pp. 316-332
prendra point l’ordre de lui, marchera à sa gauche, mais sur la même ligne , etc. « La seule chose qui est favorable à M. de 
tuel avec qui je lis ce passage, que Dangeau, cette fois, a été à une ligne près de trouver cela ridicule, mais qu’il n’a pas
de Lamsheim), Monseigneur vit toute l’infanterie en bataille sous une ligne à quatre de hauteur… M. de La Feuillée, lieutenan
ompris l’humanité : « Jeudi 5 avril. — Le roi, en faisant le tour des lignes , a passé à l’hôpital pour voir si l’on avait bien
ommes ; et il y avait hier six vingt mille hommes ensemble sur quatre lignes . » Il faut lire toute cette description. Racine s
54 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. »
Bignon était un diplomate distingué, qui a eu l’honneur d’obtenir une ligne dans le testament de Napoléon. Il a été loué dign
liqué et si peu aisé à démêler de loin ; je n’ai qu’à caractériser la ligne de M. Bignon. Le roi de Saxe auprès de qui se tra
otre nom ne s’y rencontre que rarement, vous savez qu’en écrivant les lignes qui suivent, votre pensée n’a pu me quitter un se
usqu’à ce qu’il croie le moment venu pour la Saxe de suivre une autre ligne et de repasser dans un autre camp : il aura l’air
nt les uns sur les autres, nous verrons encore mieux se dessiner leur ligne et leur caractère. 37. Un vol. in-18, chez Dent
55 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
lvestre est obligé de parler pêle-mêle de vingt volumes en deux cents lignes — de vingt volumes sur deux cents reçus ! À l’Éch
quarts du temps le critique se borne à indiquer le sujet en quelques lignes et à dire des choses aimables ou sévères, et il n
ins la responsabilité qu’elles encourent en accordant vingt ou trente lignes à un livre qui a coûté des mois de travail. Or, c
te autre signification. Elle ne peut se borner à signaler en quelques lignes au public les nouveautés littéraires, car vraimen
ns l’idée générale aussitôt qu’ils peuvent la faire entrer dans trois lignes avarement économisées sur l’insipidité du roman o
56 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
la foule aux alentours des mairies, l’assaut des kiosques, la triple ligne de liseurs de journaux devant tout bec de gaz, le
t sa tête à l’arabe sous son képi, de l’autre côté un jeune soldat de ligne tend son shako à la foule : Pour les blessés de l
………………………………… Ce soir, les bouquetières ne vendent plus, sur toute la ligne des boulevards, que des œillets rouges. Mardi
as, à travers lequel le vent chasse des nuées grises, au-dessus d’une ligne jaune : le ciel que Decamps met au-dessus de ses
du parc de Saint-Cloud disparaissent sous les pantalons rouges de la ligne qui s’exerce, et l’on peut se croire au milieu de
en tout mille, et encore les trois quarts sont-ils des soldats de la ligne . Empire, République, c’est toujours la même chose
lanches, alezanes, pommelées de milliers de chevaux. Derrière eux, la ligne sévère des caissons avec leur roue de rechange, e
, sous les masses grises de vivants qui les recouvrent : une première ligne de mobiles, en blouse blanche, assis les pieds da
les, en blouse blanche, assis les pieds dans le ruisseau, une seconde ligne adossée ou couchée contre les maisons. Entre une
de l’abreuvoir, la foule piétinante dans l’ombre ; rien, rien qu’une ligne qui semble fermer la vue avec un mauvais cordon d
de comme la vapeur, saisissant, au sortir de la nuit d’un tunnel, des lignes de tentes blanches, des chemins creux où passent
e passage incessant des mouches. — Toujours de placides pêcheurs à la ligne , mais aujourd’hui coiffés d’un képi de garde nati
a Correspondance de l’Empereur ; il est heureux comme un pêcheur à la ligne , à qui l’on permettrait de pêcher dans la pièce d
ette empaillée. Je gagne Boulogne. La rue est encombrée de soldats de ligne , qui, assis sur des caisses de biscuit, barrent l
nnage des classiques de Delalain. Au milieu d’eux, un jeune soldat de ligne touche de l’orgue mélodium, ayant près de lui un
’activité nationale en action, au bruit du canon tonnant sur toute la ligne . Et à travers les jours et les manques du travail
ssembler le ciel à une fumée d’incendie, et derrière moi, les grandes lignes des fortifications, dégagées de toute constructio
une mégère horrible, qui vend par la baie ouverte, aux soldats de la ligne , quelque chose sans nom et qui pue. On traverse,
ir : « Les gardes nationaux, nous n’en parlons pas, n’est-ce pas ? La ligne lèvera la crosse en l’air. La mobile tiendra un p
de Bicêtre jusqu’au fort d’Issy, dans toute l’étendue de cette grande ligne hémicyclaire, c’est une succession de petits poin
pont-balance, devant lequel est agenouillé, sur un sac, le soldat de ligne qui les pèse. On voit des mains se promener sur l
filent de petites voitures de l’ambulance de l’armée, précédées d’une ligne interminable de mulets, chargés de l’attirail de
nlever les morts ! » Je reviens en chemin de fer avec deux soldats de ligne . Ils se plaignent de n’avoir point dormi depuis c
auvé ! Puis on se sent perdu ! Ces jours-ci, nous avions traversé les lignes ennemies, l’armée de Paris donnait la main à l’ar
e aux blessés, achevés par le froid. Aujourd’hui le rempart, avec ses lignes blanches des fortifications, où se promène la fac
t qu’il a une langue personnelle, une langue dont chaque page, chaque ligne est signée, pour le lecteur lettré, comme si son
lecteur lettré, comme si son nom était au bas de cette page, de cette ligne , et avec votre théorie vous condamnez le xixe  si
57 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
ste de la plaine. À peine quelques granges réunies en hameaux, et des lignes de barrière servant à parquer le bétail, formaien
, eut rendu les objets visibles. « Les Russes étaient rangés sur deux lignes fort rapprochées l’une de l’autre, leur front cou
deux colonnes serrées, appuyant comme deux arcs-boutants cette double ligne de bataille, semblaient destinées à la soutenir e
fit appeler Murat, et lui ordonna de tenter un effort décisif sur la ligne d’infanterie qui formait le centre de l’armée rus
uit toute la masse des dragons. Ces cuirassiers, rangés sur plusieurs lignes , s’ébranlent et se précipitent sur les baïonnette
ébranlent et se précipitent sur les baïonnettes russes. Les premières lignes , arrêtées par le feu, ne pénètrent pas, et, se re
terie des Russes, achève en peu d’instants de renverser leur première ligne . Nos cavaliers se dispersent alors pour sabrer. U
ppent de tous côtés ces fantassins opiniâtres. Tandis que la première ligne d’infanterie est ainsi culbutée et hachée, la sec
. « Pendant que notre cavalerie est ainsi aux prises avec la seconde ligne de l’infanterie russe, quelques parties de la pre
« Durant cette scène de confusion, un tronçon détaché de cette vaste ligne d’infanterie s’était avancé jusqu’au cimetière mê
ssé, pendant la journée, de se tenir dans l’angle que décrivait notre ligne d’Aspern à Essling, d’Essling au fleuve, et où pa
ent de fautes ; et cependant l’historien hésite encore, à la dernière ligne , à prononcer le jugement définitif sur cet attent
58 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface et poème liminaire des « Châtiments » (1853-1870) — Préface de 1853 »
é publié, à Bruxelles, une édition tronquée de ce livre, précédée des lignes que voici : « Le faux serment est un crime. « Le
nscience de l’homme, c’est la pensée de Dieu. « V. H. » Les quelques lignes qu’on vient de lire, préface d’un livre mutilé, c
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122
de Bade. Villars, ayant passé le fleuve vers le Fort-Louis, força les lignes de Bülh, où le margrave de Baireuth ne l’attendit
moins connaître le tripot », vit bien que d’attaquer Eugène dans ses lignes commencées de Landrecies était chose téméraire, e
onner le change à Eugène, lui faire croire que c’était à lui et à ses lignes de circonvallation qu’on en voulait : c’est à quo
traversa l’Escaut sur des ponts improvisés ; on arriva à cette double ligne établie pour la sûreté des convois, et que les en
e Napoléon a tracées en une quarantaine de pages, Villars obtient une ligne , mais cette ligne est celle-ci : « Le maréchal de
es en une quarantaine de pages, Villars obtient une ligne, mais cette ligne est celle-ci : « Le maréchal de Villars sauva la
60 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »
ar les vers. Un homme au collège s’est laissé dire qu’un vers est une ligne de douze syllabes sans élisions, laquelle finit p
yllabes sans élisions, laquelle finit par un son pareil à celui de la ligne voisine ; tout le monde peut fabriquer des lignes
pareil à celui de la ligne voisine ; tout le monde peut fabriquer des lignes semblables, c’est affaire de menuiserie ; d’aille
mieux être obligé de commander une armée, que d’écrire ces terribles lignes non finies ; je trouve plus difficile de composer
ix beaux vers !200 — C’est que les vers sont tout autre chose que des lignes non finies. Je crois que s’ils ont tant de puissa
e corps se redresse à la vue d’un noble chêne ; notre main décrit une ligne sinueuse à l’aspect d’une eau ployante et penchée
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400
nt que la nature n’a pas voulu pourtant que cette pureté classique de lignes se pût confondre avec aucune autre. L’œil bien en
zon net et arrêté ; pas un nuage, pas une vapeur : le bleu pur et les lignes certaines. Intelligence ferme et décidée comme el
1854 fut écrite sous cette inspiration du dedans qui sait démêler la ligne à suivre entre des obligations inégalement contra
elle ne les classe pas indifféremment ; elle ne met pas sur une même ligne et ne comprend pas dans une admiration égale et s
62 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers (suite) »
d, accompagné seulement du grand maréchal. Bertrand : il parcourut la ligne des grand’gardes ; l’horizon, vers la forêt de So
alerie de Milhaud, quand on la vit traverser de droite à gauche notre ligne de bataille, un sentiment universel, électrique,
rme, il ne faut plus à Ney qu’un effort pour saisir la victoire ; les lignes anglaises sont trouées ou ébranlées de toutes par
nes anglaises sont trouées ou ébranlées de toutes parts ; la première ligne , la seconde est rompue, il ne reste à percer que
63 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Stendhal et Balzac » pp. 1-16
d’être lui-même s’il n’était pas toujours piquant, et dès la dixième ligne de sa notice on reconnaît son élégante et pimpant
hes ont des Champollions. Limayrac s’est contenté d’être, en quelques lignes comme il sait les écrire, l’introducteur au publi
’abord, la Physiologie du mariage vient du livre de l’Amour en droite ligne . Le large tribut d’admiration que Balzac a payé à
x sept cordes qu’il devait briser sous sa main, — ne descend point en ligne droite de l’Amour de Beyle-Stendhal, mais en spir
64 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Pronostics pour l’année 1887. »
et dans les écuries un grand confort anglais. Et voici les premières lignes  : « Tous les observateurs ont remarqué ce qu’il
s’appellera Guy de Valcreux, et je vais vous en confier les premières lignes  : « Par une belle matinée de printemps, le digne
etardée parce qu’il y aura tant de citations, à chaque page, à chaque ligne , que l’imprimeur, à court, sera obligé de faire f
65 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
elligence s’est constituée par un progrès ininterrompu, le long d’une ligne qui monte, à travers la série des Vertébrés, jusq
de purs entendements, c’est-à-dire à préparer des géomètres. Mais la ligne d’évolution qui aboutit à l’homme n’est pas la se
nous tâchons de reconstituer, dans notre second chapitre, les grandes lignes d’évolution que la vie a parcourues à côté de cel
66 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Ménard, Louis (1822-1901) »
s ou trois pages sédicieuses que l’imprimeur avait remplacées par des lignes de points quand on n’avait pas la liberté de la p
dente, depuis longtemps épuisée, dont la préface se terminait par les lignes suivantes : “Je publie ce volume de vers qui ne s
67 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
nt une durée, est une grandeur continue ; partant, il peut, comme une ligne , être comparé à une autre grandeur de la même esp
ographique sans ombres portées, plus exactement encore un ensemble de lignes . Nous concevons à la fois tout un groupe de ligne
ore un ensemble de lignes. Nous concevons à la fois tout un groupe de lignes divergentes ou entrecoupés, et c’est là pour nous
Surtout ils nient expressément qu’ils aient besoin, pour imaginer une ligne ou une surface, de se représenter les sensations
ou moins longues, divergentes selon tel ou tel angle ; ce sont là ses lignes  ; et, par un ensemble de pareilles lignes, il con
tel angle ; ce sont là ses lignes ; et, par un ensemble de pareilles lignes , il conçoit des corps géométriques. Nous-mêmes no
ous-mêmes nous nous servons de son procédé quand nous définissons les lignes par le mouvement d’un point, la surface par le mo
lignes par le mouvement d’un point, la surface par le mouvement d’une ligne , le solide par le mouvement d’une surface, et qua
le solide par le mouvement d’une surface, et quand nous évaluons une ligne , une surface, un solide par la prolongation plus
ous pouvons donc ainsi avec cette seule ressource concevoir plusieurs lignes , partant une surface, et même un solide entier, p
que lorsque les points touchés sont distants de seize à vingt-quatre lignes  ; à la face palmaire de la dernière phalange des
ère phalange des doigts, il suffit que cette distance soit de 7/10 de ligne  ; au bout de la langue, qui a le discernement le
brillants séparés par un intervalle compris entre 1/500 et 1/1000 de ligne peuvent être distingués. — La rétine est donc, à
anlement provoque nos sensations forment, par leurs terminaisons, des lignes et des surfaces discontinues. L’étendue de notre
là, le discernement est très délicat, et deux points séparés par une ligne ou même une demi-ligne donnent deux sensations di
68 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
s, d’y en ajouter d’autres, et je puis me contenter de citer quelques lignes de ce profond connaisseur du moyen âge français e
tré avec force, les mœurs et les notions du présent ; elle dégage une ligne de ce qui avait semblé une anarchie. La poésie, c
héorie de M. Bédier n’est pas encore achevée à l’heure où j’écris ces lignes  ; mais on peut en prévoir la conclusion ; il lui
enant l’évolution normale. De tout ce désordre se dégage pourtant une ligne  ; le but suprême de l’historien est de reconnaîtr
nt une ligne ; le but suprême de l’historien est de reconnaître cette ligne , qui est le rythme de la volonté humaine. La féod
on épique du Pantagruel est bien peu de chose ; on la résume en trois lignes , et je sais plus d’un homme qui, ayant mal lu Rab
ompliquée. Sans cette complication, le caractère cornélien serait une ligne droite dans l’absolu. Si l’offenseur de Don Diègu
me la « couleur locale » sera bientôt de la science vivante. Quelques lignes de Chateaubriand (« Pharamond ! Pharamond ! nous
lâcheté des critiques et des éditeurs, ont fait dévier Flaubert de sa ligne droite ; la haine du bourgeois nous a privés d’au
e, avec une orientation particulière. Tous les peintres se servent de lignes et des sept couleurs du prisme ; d’où vient que,
squ’au fond, on le sent ; et cette personnalité est l’essentiel ; les lignes et les couleurs sont les moyens de tous ; la visi
ssemblant ces remarques qui semblent éparses, revenons-en à la grande ligne de l’évolution. La littérature, il importe d’y in
XVII, 1903). 10. Voir l’appendice III. 11. J’ai lu avec plaisir ces lignes d’un homme très compétent : « Parce que des sourc
que nos poètes du xvie  siècle n’ont jamais été capables d’écrire une ligne qui ne leur ait été dictée. Nous-même, pour avoir
ans la psychologie de l’évolution. 17. Comme une confirmation de ces lignes écrites en avril 1910, je cite la première page d
69 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
t elle a formé son génie, comment elle s’est développée, selon quelle ligne droite ou courbe. Nous ne cherchons pas autre cho
ton, un Aristote, un Épictète, un Marc-Aurèle ! Cette phrase a quinze lignes , et n’est point longue. Peu d’écrivains seraient
essions qui l’entourent : quoi qu’il arrive, tout sera bien. Quelques lignes auparavant, vous retrouvez encore ce mélange d’él
ère pas les mots comme des chiffres, on ne peut raisonner pendant six lignes sans commettre six erreurs ? Où est cet amour du
ions à notre personne. Il n’est pas vrai, comme le dit M. Cousin à la ligne suivante, « que la volonté seule soit la personne
70 (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243
me de dessiner, en un crayon timide, pour chacun des trois partis, la ligne en deçà de laquelle il excelle et au-delà de laqu
héraut d’armes, marcher devant leur char comme l’écuyer. Ce sont ces lignes qui jouèrent à Sainte-Beuve un si mauvais tour. H
les, il suit de façon persévérante, en leur donnant la solidité et la ligne d’une tradition, certaines pentes dangereuses. Br
qui commande à la fois sa vie et sa mort. Je prends, par exemple, ces lignes de la Revue de Paris, parues en juillet 1839, et
dernes c’est une femme, un de ces grands esprits… (Je passe plusieurs lignes de pathos sur George Sand). Viennent ensuite tant
on entre Balzac et toutes sortes de gens dont nous ne lisons plus une ligne , nous paraissent scandaleuses, mais nous procurer
e à une autre. Je ne me dissimule pas ce que comportent de vérité ces lignes de Jules Lemaître. En journalisme « il ne s’agit
ête homme que fut Brunetière. Songez qu’il cite avec complaisance ces lignes de Victor Cousin où apparaît en un jour si cru la
montre d’un charlatanisme plus effronté ? Brunetière nous dit que ces lignes de Cousin ont le grand honneur d’annoncer la crit
que Diderot. En général, lorsqu’on cherche dans le xviie  siècle les lignes qui amorcent le xviiie , on trouve qu’une de ces
e  siècle les lignes qui amorcent le xviiie , on trouve qu’une de ces lignes commence avec Fénelon. Les écrits critiques de Fé
Croisez le réalisme de Richardson avec la critique de l’auteur de ces lignes , vous avez la Nouvelle Héloïse, écrite par un hom
. Doumic exerçait alors cette utile profession), que s’appliquent ces lignes de Faguet. Si les auteurs avaient écouté les prof
coin de son Chateaubriand pour payer cette dette. Souvenons-nous des lignes de Sainte-Beuve lorsqu’il fait remonter ce genre
e n’est pas au fond de ma pensée ; je ne sens en elle qu’une certaine ligne serpentine de l’intelligence. Si on en arrête le
essayant de les suivre successivement toutes trois, d’en chercher la ligne de faîte commune. L’objet de William Shakespeare
autres exemples nous en donneraient encore l’assurance. En lisant ces lignes de Hugo et le commentaire qui les suit, on aura p
critique parle de ce qu’ont écrit les autres. Il parle en deux cents lignes de ce qu’un auteur a mis deux, trois, dix ans à p
euse figure morale et qui est une tentation du diable. Voyez dans ces lignes de Brunetière le dangereux passage de l’amour à l
et constante. L’exemple le dira mieux : Ovide, Lucain, Virgile. » Ces lignes viennent de la même main que certaines impression
tion en critique Le goût ne se définit pas plus en critique que la ligne droite en géométrie. Et pourtant il est au princi
mètre ! Si le jugement procède par coups droits, le goût implique une ligne serpentine, une courbe vivante. « La critique des
s siècles classiques ne songeait pas du tout à épouser ces courbes de ligne serpentine, amphore d’Horace, hanche de Lalagé, n
« C’est notre père qu’il défend, c’est nous-mêmes. » En ces quelques lignes il a défini excellemment non seulement Montaigne,
roprement lui refuser le droit à l’existence. Entendez-vous dans ces lignes de Brunetière, sonner la crosse épiscopale et le
omantique se croiser chez un Taine, chez un Flaubert. J’infléchis mes lignes droites en lignes serpentines quand je veux serre
er chez un Taine, chez un Flaubert. J’infléchis mes lignes droites en lignes serpentines quand je veux serrer de plus près, je
lignes serpentines quand je veux serrer de plus près, je rectifie les lignes serpentines en lignes droites quand je veux ordon
nd je veux serrer de plus près, je rectifie les lignes serpentines en lignes droites quand je veux ordonner des idées. C’est c
pour qu’elle se nourrisse et qu’elle crée. Rien de plus juste que ces lignes de Marmontel : « On ne saurait trop insister sur
71 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Redonnel, Paul (1860-1935) »
Dans les autres, conscient du centre de lui-même, il se dessine d’une ligne nette et simple. Malgré leur beauté de compositio
classer les Chansons éternelles. Les Chansons éternelles forment une ligne parabolique dont les deux côtés vont se perdre da
72 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Préface »
ur la Déformation. Le chapitre des métaphores pourrait tenir en vingt lignes , si on ôtait les exemples ; si on y mettait tous
ses métamorphoses. M. Gaston Paris me permettra de citer ici quelques lignes de son écriture, car elles sont une critique et e
73 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
e inverse Au cours de notre premier chapitre, nous avons tracé une ligne de démarcation entre l’inorganique et l’organisé,
idemment corrélatives l’une de l’autre, s’il est vrai que les grandes lignes de notre intelligence dessinent la forme générale
 ; mais ses actions adoptaient déjà, par elles-mêmes, les principales lignes de l’action humaine, elles démêlaient dans le mon
marquent simplement ce que nous en pouvons atteindre et modifier. Les lignes que nous voyons tracées à travers la matière sont
and elle se représente, dans l’espace, une matière découpée selon les lignes mêmes que suivra notre action, se donne par avanc
législateur. Ici les lois sont intérieures aux faits et relatives aux lignes qu’on a suivies pour découper le réel en faits di
le réel à l’entendement pur. Commençons, au contraire, par tracer une ligne de démarcation entre l’inerte et le vivant. Nous
durée une existence absolue, ayant mis a priori le temps sur la même ligne que l’espace. Cette solution consisterait d’abord
ma souvent complexe du chemin qu’il a parcouru et à revenir ainsi, en ligne droite, à son point de départ 80. Si l’animal ne
avons montré comment des structures identiques se rencontrent sur des lignes d’évolution indépendantes. Mais, sans chercher au
’action génératrice de la forme pouvait en constituer la matière (les lignes originales dessinées par l’artiste ne sont-elles
econde. A ce dédoublement en succédèrent beaucoup d’autres. De là les lignes divergentes d’évolution, au moins dans ce qu’elle
mordiale en telles et telles tendances complémentaires qui créent des lignes divergentes d’évolution. Contingents les arrêts e
de l’énergie puisse être mise en réserve et ensuite dépensée sur des lignes variables courant à travers une matière non encor
surtout avec les espèces. Le système nerveux d’un animal dessine les lignes flexibles sur lesquelles son action courra (bien
de l’évolution entière, car l’évolution s’est accomplie sur plusieurs lignes divergentes, et, si l’espèce humaine est à l’extr
et, si l’espèce humaine est à l’extrémité de l’une d’elles, d’autres lignes ont été suivies avec d’autres espèces au bout. C’
ntraîne pas avec lui tout ce que la vie portait en elle. Sur d’autres lignes d’évolution ont cheminé d’autres tendances que la
74 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
officier, le capitaine, suffisait au commandement d’une compagnie en ligne … Un jour, je ne me rappelle pas la date, le citoy
i-brigade. C’est de ce corps, qui devint plus tard le 18e régiment de ligne , que Pelleport s’est proposé de faire l’historiqu
d’Ulm, d’Austerlitz, toujours dans la 18e devenue le 18e régiment de ligne . Il fait la campagne d’Iéna ; mais des circonstan
t le front de bataille de mon régiment, qui présentait 4000 hommes en ligne parfaitement équipés à neuf, grâce à des économie
pensait généralement que Napoléon se déciderait enfin à abandonner la ligne de l’Elbe et à se rapprocher du Rhin : les vieux
la Restauration et au régime qui a suivi. Sous ces divers régimes, la ligne de conduite de Pelleport, nommé lieutenant généra
75 (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166
er de la présente publication pour expliquer plus à fond les quelques lignes du discours où l’expérience poétique se trouve co
grâce à Virgile, nous réalisons la poésie inexprimée qui inspira ces lignes obscures, l’appel au rédempteur qui ne peut plus
res qui lui sont propres, — les mots ; les notes ; les couleurs ; les lignes  ; — ils aspirent tous à rejoindre la prière. I
M. Souday ne voit même pas la difficulté. Enfin savourez sa dernière ligne  : « M. Brémond nous fait penser aux fétichistes n
t de Boileau, il va tout de suite au cœur du problème : j’appelle ces lignes de la prose rimée ; je répugne invinciblement à l
rtuosité d’analyse, je n’en finirais pas de déchiqueter ces premières lignes . Elles déplacent la question ; elles brouillent d
noncer s’il ne tient qu’à moi, à examiner une à une, mais dont aucune ligne ne sera perdue. En attendant, je voudrais mettre
omme ils disent, latin dont je serais la dernière fleur. Ces quelques lignes , si franches, si cordiales dans leur amertume, tr
léry aux poésies de M. Lucien Fabre, s’est élancée du tremplin de ces lignes , prises dans divagations, de Stéphane Mallarmé :
vie sociale, une représentation »…. etc : comparez avec ces quelques lignes d’un admirable poète, Mrs Meynell : on dit d’un p
nce extraordinaire. « (la prisonnière, II, 76.) » rapprochez de ces lignes ce que Proust nous dit sur la beauté dénuée de si
ces textes contemporains et de leur concordance, nous rencontrons ces lignes de Baudelaire : plus l’art voudra être philosophi
légiés, d’ailleurs très nombreux qui, par l’intermédiaire magique des lignes , des couleurs, des notes, parviennent à l’expérie
notes mêmes que dans les mots. Voici, maintenant ramassés en quelques lignes , la douzaine d’éclaircissements que je ruminais :
e qui pense, à l’exception de qui vous savez. Il finit par une petite ligne aux perspectives innombrables. nombreux points de
du poète, mais l’état d’âme « qui l’a fait poète… » et les dernières lignes ne sont pas oubliées sur la poésie qui rejoint la
m’a paru important pour notre thèse d’en faire connaître les grandes lignes , l’auteur aboutissant à une métaphysique a poster
lement un espace à 3 dimensions, d’où trois qualités de figures : les lignes , figures à 1 dimension : longueur, les surfaces,
paraît en même temps que celui-ci. Je finirai seulement sur quelques lignes qui nous serviront comme de passage du profane au
76 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
dire davantage. Supposons que ma méthode soit juste, dans ses grandes lignes  ; jusqu’ici je n’ai fait que l’appliquer sommaire
formes neuves et sincères, il est presque aussi malaisé de dégager la ligne essentielle qu’il est difficile de définir « la v
e l’humanité ? Si l’on arrivait à dessiner, grâce à ces rapports, une ligne continue depuis le passé lointain jusqu’à aujourd
l’esprit ; et relier enfin tous ces points de repère, isolés, par une ligne synthétique. S’il est vrai que l’humanité ne vit
ailleurs, quelle que soit la méthode, on aboutit toujours en dernière ligne à quelque interprétation personnelle. Pourquoi le
à la conscience. Le comment de cette ascension nous apparaît dans les lignes très générales d’un rythme, mais ce n’est là qu’u
u contraire ; on a vu le rôle essentiel qu’elle leur attribue dans la ligne générale de l’évolution ; peut-être même quelque
77 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
écrivoient au-dessus des paroles, et qu’ils y étoient rangez sur deux lignes , dont la superieure étoit pour le chant, comme l’
re étoit pour le chant, comme l’inferieure pour l’accompagnement. Ces lignes n’avoient gueres plus d’épaisseur que des lignes
’accompagnement. Ces lignes n’avoient gueres plus d’épaisseur que des lignes d’écriture ordinaire. Nous avons même encore quel
comme on le fait aujourd’hui, avec des notes placées sur differentes lignes , de maniere que la position de la note en marque
78 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
on Gozlan, un des esprits les plus brillants du siècle, de la race en ligne droite et courte des Chamfort et des Rivarol, ne
n disait du temps de Pascal. La première fois que celui qui écrit ces lignes le rencontra, — il y a de cela des années, — il r
trouver une volupté si particulière jusque dans une anecdote de trois lignes contée par Chamfort ou un mot lancé par Rivarol !
faits par l’imagination et les autres facultés de l’auteur, à chaque ligne ne se rencontre pas moins l’esprit, sa faculté pr
79 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »
trente-cinq ans, a comme prévu la venue de M. Wilder, et, en quelques lignes , il a résumé avec tant de force tout ce qu’il y a
ur « l’œuvre d’art de l’avenir ». Mais il en est de même sur toute la ligne . Richard Wagner avait horreur de ce qu’il nommait
 une partie coudée, si mi sol ; D : — qui répète C en aplanissant ses lignes et qui rappelle, plus faiblement, l’ascension de
rticulier, que nous analyserons à son tour, et à la fin duquel (p. 5, lignes 2, 5, 6), réapparaît la terminaison E du motif fo
jà l’œuvre entière qui nous est encore absolument étrangère. Les deux lignes de musique qui séparent le baiser de Kundry du cr
. 213 ; — et le motif 27 qui rappelle Ortrude. Tannhæuser ; (218, 3e ligne ). Walküre : (238. 3e ligne). Tristan : 38 (3e l
rappelle Ortrude. Tannhæuser ; (218, 3e ligne). Walküre : (238. 3e ligne ). Tristan : 38 (3e ligne). 206. 223 (3e ligne).
user ; (218, 3e ligne). Walküre : (238. 3e ligne). Tristan : 38 (3e ligne ). 206. 223 (3e ligne). 224 (4e ligne). Taknhelm 
). Walküre : (238. 3e ligne). Tristan : 38 (3e ligne). 206. 223 (3e ligne ). 224 (4e ligne). Taknhelm : 21. motif 6. Une ph
38. 3e ligne). Tristan : 38 (3e ligne). 206. 223 (3e ligne). 224 (4e ligne ). Taknhelm : 21. motif 6. Une phase mendelssohni
80 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DIX ANS APRÈS EN LITTÉRATURE. » pp. 472-494
ur, ont paru ralentir les productions ; mais rien n’est tari, mais la ligne n’est pas brisée, mais les suites se retrouvent e
est resté isolé d’elle, et si cet isolement s’est traduit bientôt en lignes si tranchées et a entraîné des conséquences sévèr
u mauvais s’est fait de lui-même : les excès se sont tirés sur chaque ligne et jusqu’à leurs dernières et révoltantes conséqu
à divers titres, peuvent se croire égaux. Qu’ils suivent chacun leur ligne pour les œuvres individuelles, et consentent à co
est réel et suivi, peut suffire à renouer le lien et à maintenir les lignes . Sans doute il y aura des différences, des dissid
81 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
, « rêvant d’après leur goût des types de perfection idéale ». En dix lignes descriptives au cours de son enseignement esthéti
s regards attentifs mais sans passion. Imprégnez-vous de ces quelques lignes de l’esthéticien, prises au hasard : « Ces caract
r de l’idée de faire noble ou grand.‌ J’ai devant moi en écrivant ces lignes deux portraits de Carlyle, l’un d’après le tablea
rt de la Sizeranne en a très bien saisi le caractère, en ces quelques lignes  : « Les chevaliers, nous dit-il36, s’avancent dan
les annonciateurs de demain. Si l’on veut bien admettre les quelques lignes qui précèdent, ou du moins ce qu’elles renferment
82 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
eau principe (drame). Telle est l’évolution normale, dans ses grandes lignes  ; d’autre part, il est évident que l’esprit génér
tique mais historique et génétique ; ces œuvres doivent se résumer en lignes d’évolution ascendante ou descendante, et contrib
t s’habituer d’abord à voir autrement, à embrasser d’un coup d’œil la ligne d’ensemble (esprit général) et le cas individuel,
lus en plus le sentiment que ma méthode, très simple dans ses grandes lignes , infiniment complexe dans le détail, répond préci
le rivage, selon des lois éternelles, et dont l’œil ne perçoit que la ligne changeante et l’écume fuyante. La littérature fra
83 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
est extérieur à S′, l’observateur en S′ se trompait en qualifiant ces lignes d’égales, comme si les événements du système maté
endance. Enfin nous appellerons plus généralement M′ tout point de la ligne A′ B′ qui sera situé par rapport à B′ et à A′ com
l’histoire à venir du lieu P′ le long de P′ K′. Nous pourrons appeler ligne de simultanéité la droite, passant par le point N
s (le nombre équation désignant des secondes du système S′ ). Cette ligne , on le voit, s’écarte d’autant plus de M′ N′ P′ q
gure plus simple que nous venons de tracer. Si nous considérons notre ligne de simultanéité E′ N′ F′, nous voyons que, confon
la généralité de la démonstration. Donc, il y a dans le système S une ligne MNP dont la ligne M′ N′ P′ est sortie, par voie d
a démonstration. Donc, il y a dans le système S une ligne MNP dont la ligne M′ N′ P′ est sortie, par voie de dédoublement, au
ue c’est de la simultanéité avec ce qui s’accomplit en ces milieux de ligne qu’il s’agit 36.   Pour l’observateur en N, ce qu
acé de travers dans le Temps. Cette « vision de travers » fait que la ligne de simultanéité qui passe par les points M, N, P
ltanéité, aperçue du système S, est simplement placée de travers : la ligne de simultanéité entre les trois points M′, N′, P′
e philosophe dans sa tâche ; et jamais son regard ne se détache de la ligne mouvante de démarcation qui sépare le symbolique
84 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Grosclaude. »
t déjà ses places, etc… » Ne croyez pas, je vous en supplie, que ces lignes soient l’indice d’un mauvais cœur. Elles ne sont
aude exécute depuis des années ce tour de force, de ne pas écrire une ligne qui ne soit un cliché ou un poncif. Je sais bien
: « Il faudrait n’avoir aucune expérience de ce qui se lit entre les lignes d’un journal pour ne pas comprendre que ces rétic
85 (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques
urdiment, je m’en aperçois en prenant la plume, d’écrire les quelques lignes qui doivent accompagner mon portrait, dessiné par
ne très-jolie fille, dont j’appréciai plus tard, par comparaison, les lignes élégantes et pures ; mais d’après cette impressio
rdins, les exercices champêtres, la culture des fleurs, la pêche à la ligne  ; si les soirées se passaient dans l’atmosphère é
es sérieux et au-dessus de la portée de son âge. Cousons ici quelques lignes curieuses sur la faculté de lecture attribuée à L
evenu chez lui un phénomène curieux : son œil embrassait sept ou huit lignes d’un coup, et son esprit en appréciait le sens av
je la possède et je m’en sers, voilà tout. » Nous avons transcrit ces lignes , doublement intéressantes, parce qu’elles éclaire
ésapprouvant, il maintenait ou corrigeait, mais surtout ajoutait. Des lignes parlant du commencement, du milieu ou de la fin d
avec des épingles, s’ajoutaient aux marges insuffisantes, zébrées de lignes en fins caractères pour ménager la place, et plei
rieur, choisissant comme un peintre parmi trois ou quatre contours la ligne définitive. Souvent ce terrible travail terminé a
détail d’ajouté ou de retranché. « La moitié du boudoir décrivait une ligne circulaire mollement gracieuse, qui s’opposait à
et leur recul ; à cette distance les grandes masses se dégagent, les lignes s’arrêtent, les détails papillotants disparaissen
es de Beauséant, de Listomère ou d’Espard. La beauté idéale, avec ses lignes sereines et pures, était trop simple, trop froide
il est convenu. Un acte de drame n’a pas plus de quatre ou cinq cents lignes  ; on peut faire cinq cents lignes de dialogue dan
’a pas plus de quatre ou cinq cents lignes ; on peut faire cinq cents lignes de dialogue dans sa journée et dans sa nuit. — Co
, ni écrire. « De Balzac. » Nous avons gardé comme une relique cette ligne sinistre, la dernière probablement qu’écrivit l’a
e Toulouse, Guzman le Brave ; mais nous ne voulons pas faire dans ces lignes écrites à la hâte le catalogue de son œuvre consi
te mémoire les honneurs qui lui sont dus ; tressons-lui avec quelques lignes de feuilleton une couronne de jaunes immortelles.
airé que l’autre, nous avons essayé de le faire ressortir en quelques lignes , qu’on nous permettra de citer : « Melænis est un
es rues, ces grands boulevards, ces vastes squares, ces interminables lignes de maisons monumentales, ces quartiers splendides
eton de théâtre ! Improviser toutes les semaines quatre ou cinq cents lignes sur les sujets les plus divers et les plus inatte
lignes sur les sujets les plus divers et les plus inattendus, et des lignes imagées, brillantes, « saupoudrées d’infiniment d
conseillait à ce monsieur pour son cinquième acte un peu faible, des lignes d’une correction rapide et certaine dans leurs je
signe de tête, et, prenant un des carrés de papier, il traça quelques lignes où il me remerciait d’être venu le voir et disait
conquis son originalité, il est lui ; et nul n’ira plus loin dans la ligne qu’il s’était tracée. (Le Cabinet de l’amateur et
du jour, les illustrations des Fables de la Fontaine, et, en première ligne , la Vie privée et publique des animaux ; il est l
rmément gris noir comme la peau raboteuse d’un crapaud ; toujours une ligne droite ou régulièrement ondulée de collines aride
ver son originalité en présence de Decamps. Ces deux talents sont des lignes parallèles voisines, il est vrai, mais qui ne se
s chapiteaux d’un bois de palmiers plantés sur une rive qui forme une ligne de démarcation entre le ciel et l’eau, miroir exa
atique de son art. Cette discipline austère lui a donné le goût de la ligne , le souci du style et le parti pris des grandes l
celui de 1847, — le seul qu’on ait réuni en volume  nous trouvons ces lignes que nous transcrivons, parce qu’elles rendent ave
aussi des idées particulières sur l’architecture, dont il variait les lignes droites et les symétries trop froides par une sui
et des sculpteurs célèbres de notre temps peut se résumer en quelques lignes  : luttes obscures, travaux dans l’ombre, souffran
ge inébranlable, persistance que rien ne rebute. On découvre dans ces lignes nettes, dans ces méplats accusés, dans cette fort
mplacez par un camail d’hermine le paletot moderne, et cette tête aux lignes sévères, à la coloration énergique, sculptée, mai
nçais en cela. Il avait les goûts qu’il servit à souhait. Au fond, la ligne d’Ingres déplaît autant au public que la couleur
une Italienne et son enfant : Paul Delaroche essaye du style et de la ligne  : il cherche le contour sévère et cette mâle coul
même style ; une couleur pâle comme celle d’un lavis s’étend dans des lignes arrêtées ; le sujet, ce nous semble, exigeait plu
il perdit la couleur, le clair-obscur, la touche, et ne gagna pas la ligne  ; pourtant le succès lui resta fidèle : c’est qu’
le blessé classique, mais bien le choc réel de deux armées avec leurs lignes qui se déploient ou se concentrent, leur artiller
ion, de couleur, qu’il est inutile de détailler plus au long dans ces lignes rapides. Mieux compris et mieux accueilli, Eugène
rmes ? La sculpture, si elle le voulait, ne retrouverait-elle pas les lignes pures de leurs corps élégants sous le cachemire d
gentilles laideurs sont encore des grâces : si le nez ne fait pas une ligne droite avec le front, si les joues sont plus rond
s une maxime digne de Larochefoucauld  Que d’emprunts ont faits à ces lignes incisives les vaudevillistes et les faiseurs de r
, outre l’artiste, il y avait un philosophe, un écrivain qui, en deux lignes au bas de ses planches, a écrit plus de comédies,
rand artiste à coup sûr. C’est à ce titre que nous lui consacrons ces lignes . On ne se figure pas la quantité énorme de travai
her dans nos anciens feuilletons de la Presse, nous retrouverions les lignes élogieuses accordées à ces premières manifestatio
avait un architecte, et dans l’architecte un décorateur. Il savait sa ligne , et au besoin il eût bâti les édifices qu’il dess
l’artiste se préoccupait plus de l’harmonie générale, du rhythme des lignes , de la pureté des profils que de l’étude des morc
nous en rendîmes compte avec le détail qu’elle méritait, et quelques lignes de notre appréciation ne seront pas déplacées ici
nt les plis se chiffonnent et se frangent comme un feston d’écume. La ligne , qui part de la taille ployée, s’arrondit avec la
rement son idée, se préoccupa plus du caractère que de la beauté. Les lignes savamment rhythmées des Grecs lui parurent froide
laisse trop voir les gencives. Dans certaines attitudes penchées, les lignes de la figure se présentent mal, les sourcils s’ef
ec plus de fond de tête ; ses cheveux, placés plus bas, rompraient la ligne trop droite des épaules et de la nuque. Nous lui
arine oblique et passionnément dilatée, s’unit avec son front par une ligne d’une simplicité magnifique ; la bouche est puiss
qui lisent de ravissants et d’harmonieux poëmes dans une inflexion de ligne , dans un geste, dans une œillade, dans une certai
peintre ; leur beauté tient plutôt à la finesse ou à la sévérité des lignes qu’à l’agrément de la physionomie ou à la richess
umière. Ce col est du reste admirablement attaché, et conduit par une ligne onduleuse et riche aux magnificences des épaules,
lus ou moins beaux, plus ou moins suaves d’harmonie et de contour. La ligne nous a plus préoccupé que l’expression ; nous avo
e lustre et se satine ; les contours acquièrent de la plénitude ; les lignes , plus soutenues, sont d’un galbe plus gras et plu
e est une des plus gracieuses que nous connaissions ; c’est une belle ligne ovale qui va s’élargissant et se lie à la nuque p
où la prétention a remplacé la grâce, et où le chiffonné succède aux lignes simples et pures de l’idéal antique. Le pinceau d
ur, relevé de petits monticules (terme de chiromancie) et traversé de lignes calmes, est une charmante carte de géographie du
érieure de la tête commande merveilleusement au bas. Le nez est d’une ligne docile et fine, avec des narines mobiles qui rend
rappes blondes et abondantes ; les yeux, le nez, la bouche sont d’une ligne nette et charmante ; le col est rond, blanc et bi
s de marbre aux parois d’un palais ou d’un temple, sans violenter les lignes de la sculpture et en gardant l’éternelle sérénit
et qu’à jouer ces rôles offerts de toutes parts, elle altérerait les lignes antiques et pures de son talent. Elle garda toute
pour une prima donna. Seulement, il ne faut pas qu’elle dépasse cette ligne étincelante, qui flamboie à ses pieds comme un co
86 (1890) Le massacre des amazones pp. 2-265
ur faire sa cour, récite : 1º un sonnet de Baudelaire ; 2º vingt-sept lignes de Schopenhauer. Puis il débite une incohérente t
profonde, cette rêverie du grand Schopenhauer ! » et elle cite seize lignes . En une page d’un livre précédent, cette pauvre L
re slave particulier greffé sur le caractère général féminin ». Cette ligne , qui me dispense de juger l’écriture, n’est pas m
cette « nature violente, emportée », et conclut le portrait par cette ligne infiniment instructive : « Cette fille, c’était l
uart. Je pense à cette tête détachée, à ce cadavre incomplet, à cette ligne rouge du col qui ne saurait plus tenir un fil de
euve, pour se dérober au service militaire. » Je cite encore quelques lignes qui me semblent expliquer suffisamment nos désast
raiment dignes de l’approbation de Francisque Sarcey. *** Payées à la ligne , les ouvrières en feuilleton noircissent beaucoup
ayées à la ligne, les ouvrières en feuilleton noircissent beaucoup de lignes . Mme Gouraud, née en 1854, m’écrivait à la fin de
ns, et depuis j’ai donné trois cents nouvelles variant de 100 à 3 000 lignes … Mes feuilletons, longs de 12 000 à 30 000 lignes
iant de 100 à 3 000 lignes… Mes feuilletons, longs de 12 000 à 30 000  lignes … Celui que j’ai en cours en ce moment dans la Fra
 lignes… Celui que j’ai en cours en ce moment dans la France a 25 000 lignes . Il s’intitule Cœur de France, est patriotique, d
maternel. J’ai sous presse Dieu et Patrie, volume illustré de 15 000 lignes grand format, et aussi Cœurs vaillants, volume il
nes grand format, et aussi Cœurs vaillants, volume illustré de 12 000 lignes . Je travaille à un grand roman qui m’a été demand
m’a été demandé par un journal de Paris, Sans Patrie ; il aura 20 000 lignes . » Et elle a publié des contes, des légendes, et
ement définitif vous donne votre troisième cent : 300 dialogues × 100 lignes × 0 fr. 50 = 15 000 francs, auxquels il convient
le d’un pays d’élevage. Elle est trop polie, et ça ferait trop peu de lignes . Mais elle lui attribuera « le vague aspect de ce
res : je me suis contenté d’en couper les pages et de parcourir trois lignes çà et là, pour me rendre un compte plus exact des
eurs boucliers. » Je possède un seul autographe de Mme de Witt, douze lignes datées de 1897 : les virgules les plus nécessaire
i, là, n’importe où, à intervalles à peu près réguliers. Elle va à la ligne au petit bonheur, hache les développements les pl
onte des événements bien extraordinaires. Voici, en exemple, quelques lignes découpées d’un de ses articles du 10 mars 1898 :
our être vivant. » Plutôt que de signaler les diverses beautés de ces lignes , j’en copie d’autres dans le numéro du 14 avril 1
Pourtant, s’écrie-t-il, j’en ai informé Mme de l’Espinet. » Et treize lignes plus loin, il dit de la même Mme de l’Espinet : «
à dire, se fait des opinions par art, parce qu’une opinion en tant de lignes vaut, à tel journal, tant de francs. Elle se déla
s supposez bien que chacune de ces vérités nouvelles fournit quelques lignes attendries. Très souvent son article commence par
lan de résistance » et elle nous démontre la « désidérabilité » d’une ligne de conduite élevée. La circonlocution lui plaît e
souvent à savoir ce qu’elle pensait au moment où elle écrivait telle ligne  ; j’ignore, autant qu’elle-même, ce qu’elle pense
u Cœur, contient deux sortes de pensées : des pensées longues (5 à 12 lignes ) et des pensées courtes. Les pensées longues sont
de la chute et le système de l’évolution. J’aime mieux citer quelques lignes d’un noble féminisme. Écoutez cette plainte poign
condescendance de résumer elle-même son livre et de dire en quelques lignes vigoureuses ce qu’on en doit penser. Je n’ai donc
, anglais et même droit. Des vers grandiloquents sont précédés de ces lignes  : « La séparation de corps ne rompt point le lien
87 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Appendice — I. Sur M. Viennet »
ne fit écrire et insérer, sous le nom de son secrétaire, les quelques lignes qu’on va lire, que sur la demande de M. Viennet l
vienne plus dire que l’École poétique moderne a triomphé sur toute la ligne  ; que Lamartine plane d’en haut ; que Victor Hugo
88 (1890) L’avenir de la science « III » pp. 129-135
la science et de la philosophie. Si une âme religieuse en lisant ces lignes pouvait s’imaginer que j’insulte : « Oh ! non, lu
la marche de la critique moderne, vous la verrez, suivant toujours la ligne de son inflexible progrès, renverser l’une après
e Montalembert, par exemple, où tout est accepté sans distinction. La ligne entre tout croire et ne rien croire est alors bie
rt les petits esprits, qui n’aiment que des formules de deux ou trois lignes , afin de les apprendre par cœur. Puis, quand ils
le monde. Plus téméraires encore sont ceux qui prétendent enserrer de lignes l’infini. Voilà pourquoi de toutes les études la
de la liberté et du texte divin. Le jet d’eau laissé libre s’élève en ligne droite ; gêné, comprimé, il biaise, il gauchit. D
dans cette hypothèse, l’humanité serait engagée dans une impasse, sa ligne ne serait pas la ligne droite, marchant toujours
l’humanité serait engagée dans une impasse, sa ligne ne serait pas la ligne droite, marchant toujours à l’infini, puisqu’en p
es. Ceux qui sont préoccupés de l’idée de la république place-ront la ligne fatale à la bataille d’Actium ; pauvres gens qui
89 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
mes genoux, à cette lumière dorée de la Grèce. Il n’y manque que les lignes architecturales du temple blanc de Minerve, sur l
r lesquelles le beau, caché dans les langues, dans les sons, dans les lignes , dans les nombres, dans le marbre, dans les coule
d’enthousiasme : Voilà le vrai, voilà le beau, voilà la divinité des lignes , voilà l’habitation des dieux sur la terre ! X
en pierre qui parle à nos yeux du haut du Parthénon. L’aspect de ces lignes harmonieuses dans le ciel d’Athènes, dont les pro
qu’une géométrie animée : cette géométrie chante comme un poème ; ces lignes sont leur poésie ; la symétrie est l’équilibre de
poème ; ces lignes sont leur poésie ; la symétrie est l’équilibre des lignes . Ces lignes sont la métaphysique des édifices hum
lignes sont leur poésie ; la symétrie est l’équilibre des lignes. Ces lignes sont la métaphysique des édifices humains, nombre
90 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
des bosquets de Jeanne d’Arc. Une colline boisée où s’étagent trois lignes de tranchées ; en face, l’autre versant de la val
ns de ces jeunes morts trop d’esquisses, recueillons de celui-ci huit lignes rapides, un portrait moral, que je demande qu’à l
jeunes héros, je ne mets pas d’autre ordre dans leurs pensées que la ligne d’ascension de mon admiration.‌ Jean Rival, à dix
brièveté de ma lettre, je ne suis plus au repos, je suis en première ligne dans une cagna obscure où il pleut et où je ne pe
aux accents de Sidi-Brahim et de la Marseillaise, nous chargerons les lignes allemandes. L’attaque sera probablement meurtrièr
eunesse, à la vie », mais c’est par piété que je transcris toutes ces lignes qui font tant d’honneur à notre nation. Chez Riva
91 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre X. Les sociales »
veau des sensations d’autant plus précises que le caractère écrit, la ligne tracée ou l’exclamation prononcée sont plus synth
reusement. Si elle entendait, elle répéterait en cent pages les trois lignes substantielles. Ô bavarde, je ne vous pardonne po
ité fougueuse, mais la seule beauté précise et presque immobile de la ligne . Il est très exigeant pour l’extérieur, qui seul
comme un pur journaliste. Dans l’Action du 25 juin 1903, il écrit ces lignes qui pourraient être de M. Goron, de Saint-Georges
émentaire quelque humanité, et c’est le petit chien Riquet. 7. Ces lignes furent publiées dans la revue Les Partisans en ma
92 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Vauvenargues. (Collection Lefèvre.) » pp. 123-143
n peu confuses qu’on a faites depuis, on saisit mieux dans ses justes lignes la génération des idées et la formation du talent
ion avec la nature, aucun parti pris d’aucun genre. Il reste dans les lignes de la justesse et de la vérité. Il s’attache à mo
mencements de révolution dans ce mot-là. Au reste, pour se figurer la ligne de hardiesse et à la fois de modération qu’eût af
fait, qu’aurait dit Vauvenargues ? Il y a fort à rêver là-dessus. La ligne moyenne des Turgot et des Malesherbes eût été san
lution qu’on se donne en secret, de même qu’il a maintenu les grandes lignes , les parties saines et fortes de la nature, sans
93 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édelestand du Méril »
écrire une telle histoire un talent digne du sujet. Dès les premières lignes de son ouvrage, en effet, Édelestand du Méril a c
, vous le voyez ! en disant cela, voilà que j’ai tout dit ! Ce peu de lignes , qui sont tout le savoir humain sur la comédie et
ou bien cette Histoire, qui veut être nouvelle, a-t-elle ajouté à ces lignes , pauvres et solitaires, quelques lignes de plus ?
uvelle, a-t-elle ajouté à ces lignes, pauvres et solitaires, quelques lignes de plus ?… Elle y a ajouté, et j’en ai joui plus
pour faire un thyrse. Mais, sous les enroulements de l’arabesque, les lignes , courtes et rares, qui sont toute l’histoire, res
94 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MADAME TASTU (Poésies nouvelles.) » pp. 158-176
eux, ferme, suivi, un peu mâle, ce bon esprit instruit, appliqué, ces lignes sûres et correctes, et ce quelque chose d’étrange
s collections de gravures dans le cabinet de son père l’habituait aux lignes précises du dessin. Pourtant, cette vie de rêveri
miner si pure, si attentive et discrète, si comprimée parfois dans sa ligne tracée ; en lui entendant opposer d’autres talent
1826), M. Dubois, en citant l’Ange Gardien, caractérisa, par quelques lignes bien senties, ce genre nouveau d’élégie domestiqu
95 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18
devoir, et j’ai lu souvent cinq cents pages pour n’en écrire que dix lignes . Sans doute, on ne saurait tout lire, et c’est in
critique impressionniste intransigeant en est réduit à entourer cinq lignes délayant péniblement son sentiment, de commentair
ait cette rubrique : « Causeries sur quelques charognes. » La seconde ligne portait : « Hugo, About, Vallès. » II ne faut poi
r de pages, que feraient bout à bout mes chroniques, il n’y a pas dix lignes personnellement hostiles. Quand j’ai, comme dit S
96 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes maudits » pp. 101-114
atin font succéder à la nuit de la chambre un paysage éblouissant. La ligne des collines se chantourne dans une gloire. Le pe
u les lie, dans le seul but de provoquer une émotion, de sorte qu’une ligne construite ainsi : Sicile ! Cour d’honneur ! Tul
cie guère d’une tache ici et là. Mais comment nos critiques à tant la ligne pourraient-ils suivre cet exemple, eux, qui manqu
97 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre premier. Rapports de l’invention et de la disposition »
ravaille et cherche, combine et découvre encore, et soudain parmi les lignes de plan que nous arrêtons nous voyons surgir une
et détruit la spontanéité par la netteté impitoyablement sèche de ses lignes régulières. De plus, il arrivera qu’on fera ainsi
98 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VII. Le Bovarysme essentiel de l’existence phénoménale »
our le contempler, le moi s’écarte de soi-même, et, s’avançant sur la ligne du temps, il ne saisit dans le passé qu’une image
conçoive autre qu’il n’est : lui, l’unique, le voici dispersé sur la ligne du temps en mille représentations diverses, et ce
99 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Paul Nibelle »
au degré le plus incomparable, et que Walter Scott, son descendant en ligne directe, et Gœthe, son descendant en ligne collat
r Scott, son descendant en ligne directe, et Gœthe, son descendant en ligne collatérale, eurent tous les deux après lui, l’au
100 (1894) Propos de littérature « Chapitre Ier » pp. 11-22
ivres du début, et dans les Sites déjà le vers est nombreux, ferme de lignes , enrichi d’élégantes images savamment serties qui
clairement indiquée au long des œuvres de M. de Régnier pour que les lignes précédentes aient une signification autre que pro
orce du Destin et la conclusion : se résigner ; enfin, et surtout, la ligne d’une pensée esthétiquement grande et belle, très
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