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1 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
Chapitre troisième La volonté libre I. L’idée de liberté . — Définition de la liberté au point de vue psych
roisième La volonté libre I. L’idée de liberté. — Définition de la liberté au point de vue psychologique. II. Genèse de l’id
de la liberté au point de vue psychologique. II. Genèse de l’idée de liberté . III. Les récentes théories du libre arbitre. IV.
s théories du libre arbitre. IV. Réalisation progressive de l’idée de liberté . — Ses moyens psychologiques. Comment la liberté
ressive de l’idée de liberté. — Ses moyens psychologiques. Comment la liberté est un objet de désir. Comment le désir produit l
désir produit la réalisation approximative des divers éléments de la liberté . Le terme du développement volontaire est ce qu’
la liberté. Le terme du développement volontaire est ce qu’on nomme liberté . De nouvelles discussions se sont élevées récemme
s d’ailleurs le sujet qu’au point de vue psychologique. I L’idée de liberté Les partisans actuels du libre arbitre ne décl
Les partisans actuels du libre arbitre ne déclarent plus seulement la liberté inexplicable en tant que « limite aux lois167 » e
affranchissement de la causalité ; ils en sont venus à déclarer la «  liberté absolument indéfinissable168 », si bien qu’à la f
plaisir ou la douleur. Mais le psychologue ne saurait admettre que la liberté soit un fait de ce genre, évident par lui-même, s
ible, comme la jouissance ou la souffrance. On a soutenu aussi que la liberté est simplement une coloration particulière et un
et un caractère spécifique des actions portant la « marque du moi ». Liberté serait ainsi une question de simple qualité, non
mple qualité, non une question de causalité. Sans doute la base de la liberté est l’attribution des actes au moi comme sujet, d
les décisions de sa volonté et que, par conséquent, il soit cause. La liberté , quoi qu’on en puisse dire, est donc essentiellem
l s’agit de savoir si et comment je suis cause, moi, de mes actes, la liberté doit, en somme, se définir par rapport à deux idé
éalable ; on prétend que, la causalité impliquant le déterminisme, la liberté ne peut se définir en termes de causalité, qui la
encore est-il qu’il faut au moins ici une définition négative ; si la liberté est l’exception à la causalité, il faut le dire e
c, à tous les points de vue, le droit et même le devoir de définir la liberté , et de la définir en termes de causalité, soit co
comme forme supérieure de la causalité même. Dans le premier cas, la liberté sera par définition l’inexplicable, la limite aux
entiel de la pensée et de la science, ne saurait convenir à l’idée de liberté , car elle aboutit à une pure indétermination qu’o
boutit à une pure indétermination qu’on n’a pas le droit de qualifier liberté plutôt que hasard. Qu’un acte se produise sans ca
de la pensée et de la nature, mais de quel droit le qualifierez-vous liberté  ? L’idée de liberté implique nécessairement, outr
la nature, mais de quel droit le qualifierez-vous liberté ? L’idée de liberté implique nécessairement, outre l’élément d’activi
omme Lotze, ont fait appel à l’idée d’indétermination pour définir la liberté ont-ils fait fausse route : l’indéterminé, s’il e
i cessent les causes, il n’a pas le droit d’ajouter : ici commence la liberté . C’est un trou noir dont il ignore invinciblement
Mais nous refusons de nouveau à l’indétermination nouménale le nom de liberté , pour lui laisser seulement ce nom d’x que Kant l
même. Pour l’humanité, et en dehors de tout système philosophique, la liberté a toujours été l’indépendance sous certains rappo
uant à la perfection morale, qui a fourni aussi des définitions de la liberté , elle constitue sans doute la plénitude de la lib
finitions de la liberté, elle constitue sans doute la plénitude de la liberté , puisque la volonté du moi, en cessant d’être égo
. Voici donc, selon nous, la véritable définition psychologique de la liberté , conforme à l’idée que le genre humain s’en est t
conforme à l’idée que le genre humain s’en est toujours faite : — La liberté est le maximum possible d’indépendance pour la vo
ectrices : l’idée de sa causalité propre et l’idée de sa finalité. La liberté sera réelle et étendue dans la proportion où sera
tribuable au moi dans la poursuite de ses fins constitue donc bien la liberté . Si cette indépendance peut être absolue, il y au
c bien la liberté. Si cette indépendance peut être absolue, il y aura liberté absolue ; si elle ne peut être que relative, il n
berté absolue ; si elle ne peut être que relative, il n’y aura qu’une liberté relative et limitée, c’est-à-dire une indépendanc
pénétré de lumière. Et ce n’est pas encore assez : pour constituer la liberté véritable, il faut que ce soit la lumière même qu
même qui agisse, il faut que ce soit le moi conscient et réfléchi. La liberté est la causalité intelligente du moi. L’idée de l
réfléchi. La liberté est la causalité intelligente du moi. L’idée de liberté étant ainsi définie, deux problèmes se posent pou
cette idée ; 2° quels en sont les effets ? II Genèse de l’idée de liberté De l’aveu de tous, nous éprouvons un sentiment
’idée de liberté De l’aveu de tous, nous éprouvons un sentiment de liberté  : 1° en délibérant ; 2° en nous déterminant. Ce s
t de puissance active et personnelle, qui est la base du sentiment de liberté . Le rapport du sujet aux objets dans l’intelligen
objets dans l’intelligence est une nouvelle explication de l’idée de liberté . Aussitôt que nous reconnaissons distinctement de
t l’apparence du libre arbitre, puisque nous n’attribuons pas à notre liberté un accès de fièvre dont nous ignorons les causes.
le les meilleurs fruits, ou que nous ne voulions par-là montrer notre liberté de choix, — ce qui est toujours une raison. Dans
inie. Le pouvoir d’abandonner sa volonté au hasard n’est pas la vraie liberté de choix, qui est au contraire le pouvoir de ne p
résentent ses partisans actuels, n’est pas autre chose que la vieille liberté d’indétermination ou d’indifférence. Tous les eff
ination et non l’autre se réalise. Nous voilà évidemment revenus à la liberté d’indifférence. D’autres partisans du libre arbit
s du libre arbitre, qui se prétendent en même temps adversaires de la liberté d’indifférence, accordent que la volonté suit tou
ramener leur mouvement à une loi. Cette théorie, loin de supprimer la liberté d’indifférence, n’en est qu’une aggravation, puis
comme tel, est sans motif et qui, par conséquent, se confond avec la liberté d’indifférence. D’autres psychologues, enfin, cro
se déploierait toujours différente de soi et toujours hétérogène, une liberté en devenir, échappant aux lois de la répétition e
fût-elle réalisée, elle ne constituerait pas pour cela une véritable liberté , mais une sorte de hasard vivant. Ce serait le tr
lus » ? Si nouveauté, hétérogénéité, originalité étaient synonymes de liberté , il faudrait dire alors que nous sommes libres no
ns le monde soient libres. IV Réalisation progressive de l’idée de liberté — Ses moyens Dans l’idée de liberté psychologi
ation progressive de l’idée de liberté — Ses moyens Dans l’idée de liberté psychologique et morale, telle que la conçoit la
blies par la science ? En d’autres termes, qu’y a-t-il dans l’idée de liberté  : 1° d’impossible ? 2° de possible psychologiquem
doit être posé le problème. Il consiste à rechercher, dans l’idée de liberté , les éléments conciliables avec le déterminisme,
rmelle avec le déterminisme. Notre but n’a jamais été de concilier la liberté et le déterminisme précisément dans ce qu’ils ont
stige de dialectique hégélienne. Si donc l’on commence par définir la liberté  : « ce qui est en contradiction absolue avec le d
ercher. Mais est-ce là l’idée que la conscience humaine se fait de la liberté  ? Est-ce sous cette forme toute négative qu’elle
e et même de la métaphysique est d’accord avec ce sens général du mot liberté . Le libre arbitre vulgaire n’est lui-même qu’un c
la tomber dans les jeux de logique hégélienne. Même en définissant la liberté , par pure hypothèse, le contraire du déterminisme
fois par les déterministes et par les indéterministes : l’idée de la liberté et de son action ? Le déterminisme est-il complet
pas puéril, s’il confond de prime abord l’idée et le sentiment de la liberté avec une réelle suspension du déterminisme réclam
complissement des actes moraux, et il a toujours fait consister cette liberté dans une certaine indépendance de son moi intelli
échappent : elle se voit passive et ne saurait avoir un sentiment de liberté . Lorsque nous agissons, au contraire, sous l’infl
ibution au moi, qui, nous l’avons vu, est la première condition de la liberté . Nous ne saurions cependant ériger cette pleine c
ant ériger cette pleine conscience de soi en complet équivalent de la liberté même. Il ne suffit pas, comme on l’a prétendu, d’
t qu’on en puisse conclure la détermination par soi, conséquemment la liberté . La question de causalité se pose nécessairement
oyen, c’est que le moi agisse sous l’idée de sa causalité même, de sa liberté , et avec cette liberté pour fin. On a contesté qu
agisse sous l’idée de sa causalité même, de sa liberté, et avec cette liberté pour fin. On a contesté que la liberté pût être u
, de sa liberté, et avec cette liberté pour fin. On a contesté que la liberté pût être un but. Mais la liberté, étant le maximu
berté pour fin. On a contesté que la liberté pût être un but. Mais la liberté , étant le maximum relatif ou absolu de puissance
bjet de désir. En effet, tous les éléments qui entrent dans l’idée de liberté sont pour nous des biens, des fins possibles et m
ervice comme le monde du dehors. L’indépendance, second élément de la liberté , est désirable pour les mêmes raisons et est d’ai
moi et qu’ils finissent toujours par revenir à ce centre. Vouloir la liberté , c’est au fond se vouloir soi-même, c’est vouloir
e intelligent, et l’homme en a toujours fait une des conditions de sa liberté . L’idée de la force des idées est donc, non pas l
nc, non pas la définition adéquate, mais un des éléments de l’idée de liberté . Je ne suis point libre si mes idées ne sont que
un point d’appui. Nous sommes loin, on le voit, de définir l’idée de liberté  : « le concept abstrait de la force des concepts1
de la force des concepts172. » Au reste, même en réduisant l’idée de liberté à cette formule digne de Zénon d’Elée, si manifes
formule digne de Zénon d’Elée, si manifestement incomplète, l’idée de liberté aurait encore une influence. Un « concept abstrai
il est le centre et qu’il éveille. Devoir, honneur, patrie, humanité, liberté civile et politique, égalité, fraternité, voilà d
oyons-nous, sans avoir quelque rôle dans l’histoire. Le concept de la liberté intérieure et celui même de la puissance des idée
xprime par le nom de contingence. Et c’est le quatrième élément de la liberté . Notre puissance n’est pas pour cela absolument a
pas l’égoïsme, mais l’amour universel d’autrui. Cet achèvement de la liberté , qui constitue la perfection morale, est le « sup
st le « suprême désirable ». Il n’est donc pas étonnant que l’idée de liberté morale ou de perfection morale, ainsi entendue, s
a plus large. Donc, à tous les points de vue et à tous les degrés, la liberté est désirable, et son idée doit exercer une actio
namogènes. Par elle-même et par ses concomitants cérébraux, l’idée de liberté , avec la tendance qui l’accompagne, doit nécessai
ehors et vers le dehors. L’effet répressif et inhibiteur de l’idée de liberté est donc incontestable. On connaît l’effet excita
le type de la confiance, c’est la conviction que nous avons de notre liberté . Si je me persuade qu’il dépend de moi de réalise
dée et du désir. Nous avons dit que le troisième élément de l’idée de liberté est l’idée de spontanéité, c’est-à-dire d’action
ce. Nous touchons au point où l’inintelligible pénètre dans l’idée de liberté . Malgré cela, nous avons dit que l’idée de libert
tre dans l’idée de liberté. Malgré cela, nous avons dit que l’idée de liberté , même sous ses formes illégitimes, offre encore d
n absolue de la volonté, comme celle qu’admettent les partisans de la liberté d’indifférence et de la contingence complète ; no
mment du rapport des conditions et raisons à leurs conséquences. « La liberté , dit M. Renouvier, échappe aux lois. » S’il en es
cette indépendance. Par cela même, elle réalise une certaine dose de liberté , qui se ramène à la détermination par un motif su
e temps une indépendance relative du moi, qui mérite de s’appeler une liberté relative et qui, pratiquement, produit les résult
ée libre est celle qui a pour première condition l’idée même de notre liberté comme pouvoir de choisir avec conscience entre de
Mais l’idée du moi est encore une raison, l’idée d’indépendance et de liberté est une raison, tout interne, il est vrai, et non
les subconscients et inconscients. Il résulte de notre analyse que la liberté est la subjectivité par excellence, puisqu’elle e
ace du dehors, se prenant pour fin et agissant sous l’idée même de sa liberté . Aussi la pleine liberté supposerait-elle la plei
pour fin et agissant sous l’idée même de sa liberté. Aussi la pleine liberté supposerait-elle la pleine conscience de soi. Tou
i. Tout ce qui est ou subconscient ou inconscient est en dehors de la liberté vraie : tout ce qui n’est pas d’une transparence
mbe du coup dans les impulsions aveugles, qui sont le contraire de la liberté . C’est donc abusivement qu’on oppose la liberté à
nt le contraire de la liberté. C’est donc abusivement qu’on oppose la liberté à l’intelligence, alors qu’elle est l’intelligenc
çant son action sous l’idée de sa propre causalité. Par cela même, la liberté n’est pas « sans lois », mais elle a des lois pro
les motifs pour et contre, que dominent, d’une part, l’idée de notre liberté et, d’autre part, l’idée de la fin universelle. L
e de notre liberté et, d’autre part, l’idée de la fin universelle. La liberté , terme du développement volontaire, est ainsi la
mener à l’unité du moi. Les Stoïciens n’avaient pas tort de placer la liberté idéale dans la plénitude et l’universalité de l’i
cevant lui-même, arrive à concevoir sa propre indépendance, sa propre liberté , et à la vouloir ; qu’ainsi le sujet pensant ne s
ermination, pour laquelle l’avenir même n’a plus de secret, exclut la liberté , c’est la plus étrange des erreurs, puisque la vr
xclut la liberté, c’est la plus étrange des erreurs, puisque la vraie liberté consiste à être déterminé par soi-même, en tant q
onc dans le déterminisme, non en dehors, qu’il faut chercher la vraie liberté , puisqu’elle est la détermination par des raisons
ns l’idée même de notre moi comme cause et comme fin. 166. Voir la Liberté et le déterminisme, 3e édition. 167. M. Renouvie
isme, 3e édition. 167. M. Renouvier. 168. M. Bergson. 169. Voir la Liberté et le Déterminisme, ch. I. 170. Voir M. Bergson,
2 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IX. L’antinomie politique » pp. 193-207
onomiques. Tout effort de domination spirituelle est dirigé contre la liberté des individus, contre la diversité des pensées et
plus légitime. » L’idéologie démocratique tend à résorber toutes les libertés dans la liberté dite politique. Mais la liberté p
L’idéologie démocratique tend à résorber toutes les libertés dans la liberté dite politique. Mais la liberté politique n’est p
résorber toutes les libertés dans la liberté dite politique. Mais la liberté politique n’est pas du tout la même chose que la
que. Mais la liberté politique n’est pas du tout la même chose que la liberté individuelle. Benjamin Constant a même pu, dans s
é individuelle. Benjamin Constant a même pu, dans son Discours sur la liberté à l’antique et la liberté à la moderne, établir u
onstant a même pu, dans son Discours sur la liberté à l’antique et la liberté à la moderne, établir une véritable antinomie ent
liberté à la moderne, établir une véritable antinomie entre ces deux libertés . — Qu’est-ce, en effet, que la liberté politique 
able antinomie entre ces deux libertés. — Qu’est-ce, en effet, que la liberté politique ? C’est le fait de participer à la conf
lois et, ces lois une fois faites, de leur obéir. — Qu’est-ce que la liberté individuelle ? C’est l’indépendance de l’individu
c’est la libre disposition de sa personne et de ses biens ; c’est la liberté des relations, des faits et gestes de chaque jour
tyrannique de la part de l’autorité publique. Dans la cité antique la liberté politique du citoyen est à son maximum : car dans
directement à la confection de la loi, est souverain. En revanche, la liberté individuelle y est très faible ; gênée qu’elle es
oyen. Le citoyen antique consent à ce sacrifice parce que pour lui la liberté politique prime tout. Mais il n’en va plus de mêm
s il n’en va plus de même pour l’individu moderne épris avant tout de liberté individuelle. « L’indépendance individuelle, dit
nséquence, il ne faut jamais en demander le sacrifice pour établir la liberté politique… » « il s’ensuit encore qu’aucune des i
uses et trop vantées qui, dans les républiques anciennes, gênaient la liberté individuelle, n’est admissible dans les temps mod
é sur l’individu tout entier ; c’est l’effort pour réduire toutes les libertés à la liberté politique. C’est la manie légiférant
du tout entier ; c’est l’effort pour réduire toutes les libertés à la liberté politique. C’est la manie légiférante, la régleme
st tyrannique comme cette volonté elle-même. Montesquieu a dit : « La liberté , c’est le droit de faire ce que la loi ne défend
que la loi ne défend pas. » Les démocrates répètent après lui : « La liberté , c’est le règne de la loi. » Il est clair qu’on p
de la loi. » Il est clair qu’on peut tirer de cette définition de la liberté un despotisme épouvantable91. Cela n’empêche pas
admet pas cette antinomie. Loin de voir dans l’État un destructeur de libertés , il voit en lui un libérateur de l’individu. D’ap
les syndicats au gouvernement n’est pas beaucoup plus favorable à la liberté des individus. On sait que les syndicats sont des
ans laquelle mon opinion personnelle est comme noyée et annihilée. Ma liberté politique se réduit à voter tous les quatre ans p
i n’est plus négatif et de pure abstention ou de pure révolte. Ici la liberté ne consiste plus à mépriser les lois ou à se révo
s ». (R. de Gourmont, Épilogues, t. I.) 90. Benjamin Constant, De la liberté des anciens. 91. Stuart Mill, dans son Essai su
, De la liberté des anciens. 91. Stuart Mill, dans son Essai sur la liberté , remarque que la liberté individuelle n’a pas gag
ns. 91. Stuart Mill, dans son Essai sur la liberté, remarque que la liberté individuelle n’a pas gagné grand-chose aux change
t du peuple et les droits de l’homme, la souveraineté du peuple et la liberté par exemple, à égal titre, c’est y mettre l’eau e
ensemble. Mais les auteurs des Déclarations croyaient à la fois à la liberté individuelle et à la souveraineté du peuple. Ils
te écrivait récemment : « Ces mots hurlent de se trouver ensemble. La liberté ne fréquente pas les Congrès. Le propre des Congr
s résolutions, d’imposer des solutions, toutes choses contraires à la liberté de la pensée. » (De M. Latapie, dans La Républiqu
3 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
Introduction La liberté de penser Le terme de libre penseur est général
libre penseur que celui qui en reconnaît quelques-uns, par exemple la liberté et la justice. Ce préjugé qui mesure la liberté à
s-uns, par exemple la liberté et la justice. Ce préjugé qui mesure la liberté à la négation pourrait donc aller jusqu’à cette c
rrait donc aller jusqu’à cette conséquence, que le plus haut degré de liberté d’esprit consiste à ne pas même croire à la liber
lus haut degré de liberté d’esprit consiste à ne pas même croire à la liberté . On voit dans quelle logomachie on tomberait, si
us hardie. Ce n’est donc pas la chose même que l’on pense qui fait la liberté , mais la manière dont on la pense. Grâce au malen
ense. Grâce au malentendu que nous venons d’expliquer, la cause de la liberté de penser, quelques progrès qu’elle ait faits dan
presque autorisé, à défendre dans toute sa latitude le principe de la liberté de penser, que nous n’appartenons pas en philosop
les partis extrêmes. De même qu’en politique le vrai libéral veut la liberté non-seulement pour lui-même, mais encore pour ses
que lorsqu’elle a traversé saine et sauve le feu de la discussion. La liberté de penser est donc le droit commun de toutes les
daire. Descartes a exprimé d’une manière définitive le principe de la liberté de penser lorsqu’il a déclaré « qu’on ne doit rec
versement de toutes les autorités. Voilà bien des crimes imputés à la liberté de penser, et les discuter tous nous entraînerait
’on ne peut s’en assurer que par l’examen. Si on a souvent attaqué la liberté de penser comme complice du scepticisme, on l’a q
ir que l’hypothèse d’une vérité absolue est radicalement opposée à la liberté de penser, car s’il y a une telle vérité, comment
s s’en douter par le mal de l’indifférence1. Une telle apologie de la liberté de penser serait le meilleur moyen de la rendre o
ieuse : le dilemme qui nous forcerait à choisir entre la vérité et la liberté serait un cruel déchirement pour les âmes généreu
s ici à discuter le scepticisme. Qu’il nous suffise de montrer que la liberté de penser n’est nullement solidaire d’une telle t
cessaire pour préparer celui de Copernic. Parmi les adversaires de la liberté de penser, il en est beaucoup qui soutiennent l’u
contradiction des opinions ne sont nullement une objection contre la liberté de penser, car ce n’est point cette liberté qui a
t une objection contre la liberté de penser, car ce n’est point cette liberté qui a créé ces contradictions. Est-ce en vertu de
nt cette liberté qui a créé ces contradictions. Est-ce en vertu de la liberté d’examen qu’il y a eu dans le monde tant de relig
n bon plaisir la règle de tous ses jugements : ce serait confondre la liberté avec l’arbitraire, et je ne sache pas qu’aucun ph
s, ils vous dénoncent comme des ennemis de la libre pensée : la vraie liberté consiste à penser comme eux. Ils se placent dans
ils sont devenus infaillibles. En philosophie comme en politique, la liberté réclamée n’est souvent qu’un ingénieux moyen de d
réclamée n’est souvent qu’un ingénieux moyen de devenir le maître. La liberté de penser, telle que je l’entends, n’est donc ni
ndamental de la société. Rien n’est moins contesté aujourd’hui que la liberté de penser dans les sciences physiques et naturell
les sciences physiques et mathématiques. Que l’on nous explique cette liberté de fait conquise par ces sortes de sciences, si l
de fait conquise par ces sortes de sciences, si l’on admet que cette liberté de penser est en soi une chose mauvaise. Pendant
: Mundum tradidit disputationibus eorum , et il semble par là que la liberté de penser en matière de science n’est qu’une perm
couvre ainsi d’une parole de l’autorité ; mais celui qui use de cette liberté sent très-bien que ce n’est pas là une faveur, qu
droit qui résulte immédiatement de la nature d’un être pensant. Si la liberté de penser ne trouve pas de limites dans l’ordre r
ler, de voir clair par nous-mêmes ? Les plus grands adversaires de la liberté de penser trouveraient sans doute fort incommode
e théologien qui soutient un point de dogme, enfin l’adversaire de la liberté de penser qui, en la combattant, s’en sert lui-mê
che à avoir raison contre la raison. Dans l’ordre moral et social, la liberté de penser semble particulièrement périlleuse et s
maître de sa manière de voir. Cette difficulté ne porte pas contre la liberté de penser, car de tout temps, sous tous les régim
mystère et la servitude ! Ne nous parlez pas des abus possibles de la liberté  ; il est trop facile de répondre par les abus de
nous avons posés. Les vérités surnaturelles, nous dit-on, limitent la liberté de penser. Fort bien, mais à quelle condition ? A
s’agit précisément de constater : ils ne peuvent donc restreindre la liberté de mon examen sans un manifeste cercle vicieux. R
cussion qu’il n’y a pas de surnaturel, on enchaînerait par là même sa liberté  ; on s’interdirait d’avance et systématiquement d
se fermerait les yeux pour être plus sûr de voir clair. Telle est la liberté de beaucoup de libres penseurs, qui prennent pour
el, s’il le rencontre, qu’à s’en passer, s’il ne le rencontre pas. La liberté de penser, prise en soi, n’a donc rien de contrai
réventions qu’éveille chez beaucoup d’esprits sages le principe d’une liberté de penser illimitée, Eh quoi ! s’écriera-t-on, vo
er cette objection en disant que je me suis contenté d’établir que la liberté de penser, prise en elle-même, est un droit, sans
e l’inexpérience des humbles, mais c’est encore en s’adressant à leur liberté de penser et de juger, — non pas en se réservant
pture avec toute tradition, cet appel à la raison individuelle, cette liberté de penser en tous sens ne soit la source de bien
vent être plutôt mis à la charge de la servitude antérieure que de la liberté qui s’éveille. Les instruments et les outils dont
aire de toute société, doivent se guérir de leurs défiances envers la liberté de penser, car elle est pour eux aussi bien que p
larer principes absolus, il n’y a qu’une garantie pour tous, c’est la liberté réciproque. 1. J’emprunte cette argumentation à
4 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
de la tyrannie, il faut placer la raison et le droit, principes de la liberté . Jamais les publicistes n’avaient fait cette dist
de chaque classe, à la concorde de toutes, à un régime de paix et de liberté , combien n’est-il pas plus aisé de faire croire à
eux sociétés hostiles qui combattent non pour le pouvoir, non pour la liberté , mais pour l’existence, et qui se disputent le ti
artificielles de l’ancien régime, elle le protège à son tour par des libertés générales, qui, à la vérité, ne s’appliquent pas
pression particulière comme membre de la société humaine. Ce sont ces libertés générales qui, loin d’être en contradiction avec
e, d’autres le seront un jour. J’en citerai principalement trois : la liberté de penser, la liberté de conscience, la liberté d
un jour. J’en citerai principalement trois : la liberté de penser, la liberté de conscience, la liberté de l’industrie. La libe
cipalement trois : la liberté de penser, la liberté de conscience, la liberté de l’industrie. La liberté de penser a grandi ave
té de penser, la liberté de conscience, la liberté de l’industrie. La liberté de penser a grandi avec la société moderne et ave
st aujourd’hui un de nos besoins les plus impérieux. Sans doute cette liberté peut souffrir des accidents de la politique, et j
ue si une société, même démocratique, était privée longtemps de toute liberté publique, elle ne vît à la longue s’altérer et s’
liberté publique, elle ne vît à la longue s’altérer et s’éteindre la liberté de la pensée spéculative. Sans doute, dans toutes
leur ensemble, on ne peut nier qu’au xviie  siècle il n’y eût plus de liberté de pensée en Hollande qu’en France, qu’il n’y en
. de Corcelles, se plaint « de ce que certains esprits voient dans la liberté illimitée de philosopher contre lecatholicisme un
ntre lecatholicisme une compensation suffisante à la perte des autres libertés . » J’avoue que c’est là un vilain sentiment ; mai
voue que c’est là un vilain sentiment ; mais, sans soutenir que cette liberté puisse tenir lieu de toutes les autres, au moins
lieu de toutes les autres, au moins faut-il reconnaître que c’est une liberté , par conséquent une limite à la toute-puissance d
jours un champ très-étendu de pensée libre, et de ce retranchement la liberté pourra toujours faire peu à peu des sorties et pr
u des sorties et prendre pied sur le terrain qui lui est interdit. La liberté de penser, au moins dans l’ordre spéculatif et sc
mière limite à l’esprit de tyrannie des démocraties. Il y a une autre liberté , liée à la précédente, et qui sert également de f
t qui sert également de frein à l’omnipotence démocratique : c’est la liberté religieuse. Il est juste de remarquer que c’est d
, en Hollande, en Amérique, que l’on a vu les premiers exemples de la liberté religieuse. La France, qui, depuis le xviiie  siè
incipaux caractères d’une société démocratique, a établi chez elle la liberté religieuse, et c’est une des conquêtes de 89 auxq
us attachée. On peut discuter sur le plus ou le moins, trouver que la liberté de prosélytisme n’est pas assez facilitée, on peu
r les cultes futurs ; mais quant aux points les plus essentiels de la liberté religieuse, on ne peut nier qu’ils ne soient soli
devancer les arrêts du souverain juge. » Il est enfin une troisième liberté qui tend à grandir de plus en plus : c’est la lib
n une troisième liberté qui tend à grandir de plus en plus : c’est la liberté industrielle. Ici, à la vérité, je me rencontre p
r que, toute proportion gardée, il y a aujourd’hui infiniment plus de liberté industrielle qu’il n’y en avait avant 1789. C’est
avant 1789. C’est ce qu’attestent les plus fervents défenseurs de la liberté du travail, les plus énergiques adversaires de l’
stable que la société démocratique de 89 est bien plus favorable à la liberté de l’industrie que la société aristocratique de l
rie que la société aristocratique de l’ancien régime. Il y a donc des libertés générales qui sont nées ou qui ont grandi avec la
t là l’objet de la politique appliquée. Il suffit à la science que la liberté et l’égalité n’aient rien de contradictoire. A la
ence que la liberté et l’égalité n’aient rien de contradictoire. A la liberté de privilège, la démocratie cherche à substituer
ire. A la liberté de privilège, la démocratie cherche à substituer la liberté de droit commun. L’individu est-il donc vraiment
Éclairez les hommes à tout prix, car je vois approcher le temps où la liberté , la paix publique et l’ordre social lui-même ne p
ble avoir mis en réserve les vérités révélées pour s’exercer en toute liberté sur le reste. C’était donc principalement dans se
vernement. Au contraire, il y voyait un instrument et une garantie de liberté , le contre-poids le plus salutaire et le plus néc
et les plus invétérées. Il lui semblait que plus l’homme s’accorde de liberté sur la terre, plus il doit s’enchaîner du côté du
pporter à la fois une complète indépendance religieuse et une entière liberté politique, enfin « que, s’il n’a pas de foi, il f
Quelque pénétré qu’il fût de la nécessité de cette alliance entre la liberté et la religion, il ne se faisait aucune illusion
s. Il voyait bien qu’en fait la religion est souvent d’un côté, et la liberté d’un autre. C’était une de ses grandes tristesses
mes bien absolus, lorsqu’il n’admet aucun milieu entre la foi avec la liberté et l’incrédulité avec la servitude. Une société p
r au point de vue du salut des âmes, n’a rien qui rende impossible la liberté civile et politique. Si Tocqueville a exagéré une
juste, lorsqu’il demandait à la religion et à l’Église de s’unir à la liberté au lieu de la combattre, et à la liberté de respe
et à l’Église de s’unir à la liberté au lieu de la combattre, et à la liberté de respecter la religion et l’Église au nom de se
l est cruel à une cause qui s’est toujours donnée pour la cause de la liberté de s’entendre dire, et cela sans passion, et même
rie. (Dém. en Amér., t. II, part. II, c. 20.) 10. Voyez Ch. Dunoyer, Liberté du travail, 1. iv, ch. 7 et 8. 11. Voyez l’intér
5 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Hernani » (1830) »
yale ; hommes dévoués qui ne voudraient enfin que doter le pays d’une liberté de plus, celle de l’art, celle de l’intelligence 
ttéraire ne sera pas moins populaire que le libéralisme politique. La liberté dans l’art, la liberté dans la société, voilà le
ins populaire que le libéralisme politique. La liberté dans l’art, la liberté dans la société, voilà le double but auquel doive
s fils est une conséquence de ce qu’ils ont fait eux-mêmes, et que la liberté littéraire est fille de la liberté politique. Ce
’ils ont fait eux-mêmes, et que la liberté littéraire est fille de la liberté politique. Ce principe est celui du siècle, et pr
rès du pays, chaque développement des intelligences, chaque pas de la liberté fera crouler tout ce qu’ils auront échafaudé. Et,
é utiles. En révolution, tout mouvement fait avancer. La vérité et la liberté ont cela d’excellent que tout ce qu’on fait pour
ctuelle, cette France du dix-neuvième siècle à qui Mirabeau a fait sa liberté et Napoléon sa puissance9. » Qu’on pardonne à l’
eau, de poésie nouvelle, loin de là, mais c’est que le principe de la liberté , en littérature, vient de faire un pas ; c’est qu
e que le premier avait accepté. Il n’en a rien été. Le principe de la liberté littéraire, déjà compris par le monde qui lit et
mais que la poésie ait la même devise que la politique : tolérance et liberté . Maintenant, vienne le poète ! Il y a un public.
et liberté. Maintenant, vienne le poète ! Il y a un public. Et cette liberté , le public la veut telle qu’elle doit être, se co
iliant avec l’ordre, dans l’état, avec l’art, dans la littérature. La liberté a une sagesse qui lui est propre, et sans laquell
ure se rencontre au fond de toutes ces nouveautés. Que le principe de liberté fasse son affaire, mais qu’il la fasse bien. Dans
sans enseignements, mais ils sembleraient minutieux aujourd’hui ; la liberté de l’art est admise, la question principale est r
les faits, de cette censure dramatique qui est le seul obstacle à la liberté du théâtre, maintenant qu’il n’y en a plus dans l
du fond du cœur. Cette œuvre, non de talent, mais de conscience et de liberté , a été généreusement protégée contre bien des ini
6 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Études de politique et de philosophie religieuse, par M. Adolphe Guéroult. »
, certaine condition secrète, à embrasser presque toutes les modernes libertés  ; — partisans fermes et convaincus de la démocrat
et à procurer l’avancement graduel de la société ; — partisans de la liberté franche et entière, qui ne vous dissimulez aucun
pas assez aux forces vitales, et par elles-mêmes si efficaces, de la liberté . Il est bien vrai que le milieu qu’a traversé M. 
la foi au libéralisme pur, et tout en ne repoussant rien de ce que la liberté a de bon, d’utile et de pratique, le nom de liber
rien de ce que la liberté a de bon, d’utile et de pratique, le nom de liberté désormais, pour tous ceux qui ont compris le sens
e direction sociale, a perdu de sa vertu merveilleuse et de sa magie. Liberté  ! ce seul nom cependant est si beau, et la chose
tous les jours se doivent traiter par le bon sens. Quand on parle de liberté , au risque d’étonner et de formaliser un peu ceux
e nom qu’avec frémissement, je demande aussitôt laquelle, — de quelle liberté il s’agit. Nous n’en sommes plus au temps où l’on
us n’en sommes plus au temps où l’on confondait sous ce nom commun de liberté la cause de Thraséas, celle de Brutus et des Grac
ter la main au nom révéré sans encourir le reproche de sacrilège ? La liberté moderne, ce me semble, toute en vue de l’individu
it sans risque d’être assailli et dévalisé, je n’ai pas pleinement la liberté de rentrer passé minuit, tandis que sous une admi
les plus écartées, et qui les surveille par ses gardiens, j’ai cette liberté de rentrer à l’heure qu’il me plaît. Si je suis h
vernement de discussion et de discours pour ou contre, n’avoir pas la liberté de leur procurer un jardin, une promenade salubre
une promenade salubre à portée de chez moi ; j’ai au contraire cette liberté , si j’habite en 1863 près de la Tour-Saint-Jacque
rent au grand nombre des gens de travail et aux particuliers, est une liberté de plus, et qui, pour ne pas être écrite sur une
ins pratique, positive et de réelle jouissance. Ce sont là de petites libertés , me dira-t-on. Je n’appelle pas petites des liber
nt là de petites libertés, me dira-t-on. Je n’appelle pas petites des libertés à l’usage de tout le public qui est bien aussi le
le ; elle amène comme conséquence la publicité, elle tend à amener la liberté plus ou moins directe de toucher aux éléments de
res s’arrêtent à un degré plus ou moins avancé. Dans ces questions de liberté , en général, M. Guéroult n’a point de parti pris
apports nécessairement variable. Tout, dans les sociétés humaines, la liberté comme le reste, nous paraît essentiellement relat
euple sobre, rangé, laborieux, instruit, pourra supporter une dose de liberté plus grande qu’un autre moins richement doué sous
ous ce rapport, de même qu’un homme peut user sans inconvénient d’une liberté qui serait funeste à un enfant. La liberté est, D
er sans inconvénient d’une liberté qui serait funeste à un enfant. La liberté est, Dieu merci ! une conquête progressive ; ce q
nous pourrons mourir tranquilles ; la France sera libre, non de cette liberté absolue qui n’est point de ce monde, mais de cett
n de cette liberté absolue qui n’est point de ce monde, mais de cette liberté relative qui seule répond aux conditions imparfai
ont restés entièrement fidèles à la notion première et indivisible de liberté , et je ne serai que vrai en reconnaissant qu’il s
ne marcher qu’en laissant autour de lui souffler et gronder toute la liberté . On ne dira pas que je diminue ceux que je viens
e résistance, et les gouvernements d’initiative. Les gouvernements de liberté pure ne sont pas nécessairement les plus agissant
mes supérieurs enfantés par ces époques, et en qui le plus souvent la liberté a fini par se personnifier et quelquefois se perd
e les inconvénients et les avantages du trop d’autorité et du trop de liberté , la conclusion vraiment pratique serait de combin
ution. Cette conciliation à point est l’éternel problème. Autorité et liberté  ! unité de direction et vie publique ! en France,
trône un peu trop isolé où le placent les adorateurs exclusifs de la liberté . « J’aime qu’on me fasse venir de haut », disait
II savait et sentait tout cela. Je ne refuse certes pas aux hommes de liberté cet humain et généreux souci ; mais le moyen chez
7 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
e ses liens indissolubles, quelle part peut être faite à la prétendue liberté des actes humains ? Que devient l’autonomie de no
étaphysique, a dit M. Renouvier, n’a été qu’une conjuration contre la liberté et contre l’existence même. » Montrer d’abord, pa
entier de l’univers ! Dans ce déterminisme absolu, que deviennent la liberté et la personnalité de l’être humain ? Que devient
sentiment de l’unité, le sentiment de l’identité, le sentiment de la liberté , le sentiment de la responsabilité. Seulement rie
des résultantes de forces d’un ordre inférieur. Si l’âme, la vie, la liberté sont au premier plan de la scène, c’est la nécess
est au fond et qui en fait tout le jeu. En un mot, l’âme, la vie, la liberté , ne sont que des apparences ; le mouvement simple
ne fin. C’est cette nécessité du bien que le spiritualisme appelle la liberté absolue. Nous voici bien loin des enseignements d
absolue. Nous voici bien loin des enseignements de la conscience. La liberté ainsi entendue n’est plus que la spontanéité des
de la volonté chez l’homme, spontanéité de l’amour en Dieu, voilà la liberté à tous ses degrés. Elle a pour mesure non la puis
utres systèmes, le matérialisme et le spiritualisme, méconnaissent la liberté , ils reconnaissent au moins l’individualité des ê
dynamisme de la nouvelle philosophie n’est guère plus favorable à la liberté et à l’individualité que le mécanisme de Spinoza.
’unir à Dieu, vivre en Dieu, tout en conservant sa personnalité et sa liberté , voilà le dernier mot de toute théologie sensée.
ier avec celle-ci en y laissant absorber son moi, sa personnalité, sa liberté , et en s’abandonnant à tous les appétits, à toute
t qui a consumé sa vie à retrouver et à dégager la personnalité et la liberté humaines. Il est une école de théologiens qui rés
lui qui agit réellement en nous et par nous. Alors que deviennent la liberté , la responsabilité ? Quand on oppose la justice à
selon le conseil de Bossuet à propos de la prescience divine et de la liberté , tenir fortement les deux bouts de la chaîne sans
ifier, sinon de supprimer, le témoignage de la conscience touchant la liberté des actes et le mérite des œuvres ? Toutes ces hy
contestable ; mais qu’est-ce que cela prouve ? Que le sentiment de la liberté est invincible et indestructible, rien de plus. Q
e faut-il pas dire avec Feuerbach : « Le sentiment intérieur de notre liberté peut être une illusion ; nous avons seulement ce
la conscience ? Un pur phénomène, c’est-à-dire le sentiment de notre liberté . Quant à la réalité elle-même, pour qu’elle la sa
t égard. Voilà pourquoi certains attributs de l’être humain, comme la liberté , comme la spiritualité, sont des questions toujou
tiré de l’incompétence de la conscience ; il soumet la question de la liberté à la décisive épreuve de la méthode antinomique,
métaphysique. Il pose donc en regard l’une de l’autre la thèse de la liberté et l’antithèse de la nécessité, appuyant celle-ci
il y a donc ici encore contradiction absolue : d’où il résulte que la liberté n’est qu’un noumène, c’est-à-dire un objet de con
stration. Est-ce à dire que Kant soit sceptique sur la question de la liberté  ? Nullement. Non-seulement il y croit, comme le v
t-à-dire une règle obligatoire pour ses actions. Cette loi suppose la liberté de l’agent : il n’y a ni droit ni devoir, à propr
piritualité et l’immortalité de l’âme. Si la loi du devoir suppose la liberté , la loi du mérite et du démérite qui en est la co
n voit avec quelle sécurité Kant se repose sur sa démonstration de la liberté . Nous n’avons jamais pu partager cette confiance
est absolument vrai ? Or d’où Kant dérive-t-il l’existence même de la liberté  ? De la loi morale, qu’il semble poser comme une
re pour le réaliser. L’homme pourrait concevoir le bien sans avoir la liberté de le faire. Il pourrait avoir la liberté de le f
evoir le bien sans avoir la liberté de le faire. Il pourrait avoir la liberté de le faire sans le concevoir. C’est la réunion d
sparaît. Quand donc notre profond moraliste fait de l’existence de la liberté un simple postulat de la loi morale, il ne voit p
pour emprunter le langage de Kant, implique l’existence réelle de la liberté  ; mais ce concept lui-même reposé sur le sentimen
a liberté ; mais ce concept lui-même reposé sur le sentiment de cette liberté . Supposez que ce sentiment puisse être une illusi
cette disposition de leur esprit. Du moment qu’on ne croit plus à la liberté , on ne croit plus au devoir. Il ne faut donc pas
faut donc pas dire que la notion du devoir implique l’existence de la liberté . La vérité est que le fait simple ici ; le fait p
it simple ici ; le fait principe, c’est le sentiment invincible de la liberté . Si l’on en conteste la réalité objective, on rui
émoignage de la conscience comme au seul moyen possible de prouver la liberté . Toute la question se réduit à savoir si vraiment
, et l’on peut parler en toute certitude de l’âme, de l’esprit, de la liberté , sans avoir besoin d’invoquer les lumières de la
sens intime résiste à une pareille métamorphose ; seul il affirme la liberté , la personnalité de l’homme d’abord, puis l’auton
x mots, il semble que le mysticisme soit par essence le tombeau de la liberté , et par conséquent de la moralité humaine. Tandis
econnaître au contraire la plus haute perfection, même la plus grande liberté possible dans la véritable acception du mot, sum
re nature tout entière, l’erreur des quiétistes étant de supprimer la liberté avec l’action, tandis que l’erreur des stoïciens
devenir plus intelligente, plus aimante, plus libre que jamais de la liberté des enfants de Dieu. Que la grâce ne soit qu’une
nce et de la morale ; c’est ce que fait encore, quoique avec moins de liberté , le chrétien catholique soumis à l’autorité de l’
ne simple théorie mécanique des passions où il n’est plus question de liberté , de droit et de devoir ? C’est toujours parce que
ements généraux et aux évolutions lentes du genre humain. Dès lors la liberté , la responsabilité, la moralité, deviennent des i
Seul dans la nature, l’homme est libre, et seul il a conscience de sa liberté . Or la liberté consciente d’elle-même, telle est
ture, l’homme est libre, et seul il a conscience de sa liberté. Or la liberté consciente d’elle-même, telle est la source initi
ontre de pareilles doctrines. La société moderne, qui veut toutes les libertés , ne peut laisser se perdre dans les âmes le senti
iment de celle qui les porte toutes dans son sein, le sentiment de la liberté morale, principe du devoir et du droit. 39. Fé
8 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Préface »
blèmes : ce n’était pas notre prétention ; mais, en les étudiant avec liberté , nous avons essayé d’en préparer la solution. Dan
ous avons essayé d’en préparer la solution. Dans notre travail sur la Liberté de penser, nous avons essayé de réfuter l’opinion
er, nous avons essayé de réfuter l’opinion qui confond à priori cette liberté avec l’esprit de négation et de scepticisme. Il n
sprit de négation et de scepticisme. Il nous a semblé que l’esprit de liberté n’est pas de sa nature et nécessairement plutôt n
eville le grand problème de la conciliation de la démocratie et de la liberté . L’originalité de M. de Tocqueville en effet a ét
er non-seulement pour l’ordre, ce qui est banal, mais surtout pour la liberté . Tandis que le torrent des publicistes vulgaires
Nous avons cherché si ces craintes n’étaient pas exagérées, et si les libertés générales que la démocratie amène généralement av
et d’un intérêt si général, de la conciliation de l’autorité et de la liberté , de la tradition et du changement, des lois du go
pour les principes éternels de l’art classique, nous avons défendu la liberté de l’invention en littérature ; car ces lois éter
illible nécessité, ne viendra-t-elle pas un moment mettre en péril la liberté de l’être moral ? Nous avons pensé que les droits
u savant de la pousser aussi loin qu’il lui est possible. L’âme et la liberté morale sont d’un autre ordre, et quand même il s’
9 (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série
e faits nouveaux, en tant que grands événements historiques, c’est la liberté et la démocratie. La liberté est avant tout, est
grands événements historiques, c’est la liberté et la démocratie. La liberté est avant tout, est en soi un fait historique. C’
par céder à chacun une part, plus ou moins généreusement mesurée, de liberté de penser, de croire, d’écrire, de vivre et de s’
ux faits, à être conçus par les hommes, devenaient des sentiments. La liberté devenait, selon les caractères, la forme la plus
dances, et, chacun allant où il va, se rencontrent et se heurtent. La liberté voudrait que dans la nation il n’y eût qu’un très
ne veut pas de commandement individuel, mais elle ne voudrait pas de liberté individuelle. En quoi encore elle est clairvoyant
ndividuelle. En quoi encore elle est clairvoyante et logique. Car une liberté n’est pas un privilège ; mais elle le devient. Un
e. Car une liberté n’est pas un privilège ; mais elle le devient. Une liberté exercée s’annexe d’autres libertés, s’organise en
ivilège ; mais elle le devient. Une liberté exercée s’annexe d’autres libertés , s’organise en une petite collection, en une peti
te force sociale indépendante, et, dès lors, n’est plus seulement une liberté , mais une force, une supériorité par conséquent,
eux peut-être que par ceux qui les ont suivis au cours de l’histoire. Liberté et démocratie, ces deux faits connexes et contrai
, ont repoussé l’individualisme sous ses deux formes, ont combattu la liberté et la démocratie tout ensemble, et, sans choisir
choisir, ont cru que la démocratie était un plus grand danger que la liberté , et ont cherché à combattre l’individualisme sous
idualisme sous sa forme démocratie par l’individualisme sous sa forme liberté . C’était lutter en s’appuyant sur quelque chose,
la souveraineté du peuple en proclamant, définissant et organisant la liberté , chacun du reste entendant celle-ci à sa manière,
du souverain, que le souverain soit peuple ou roi. L’autre entend par libertés des privilèges possédés par certaines collections
t pouvoirs limitateurs du côté du pouvoir central. L’autre entend par liberté la participation des citoyens non fonctionnaires
Tous semblent comme exciter l’individualisme à se satisfaire dans la liberté au lieu de se leurrer dans la démocratie ; tous c
iberté au lieu de se leurrer dans la démocratie ; tous considèrent la liberté comme l’aliment vrai de l’individualisme, et le d
us ou moins, et avec des différences de conception, qu’en tant que la liberté , ou les libertés, leur paraissent être des obstac
avec des différences de conception, qu’en tant que la liberté, ou les libertés , leur paraissent être des obstacles à l’avènement
assionné pouvait la rendre aussi bien libérale que démocrate. Mais la liberté est besoin de petit nombre ; l’égalité et le plai
peu près aussi complète qu’on la peut souhaiter ; mais l’instinct de liberté existe aussi, très fort, exactement pour les même
actement pour les mêmes causes. De quelle façon les théoriciens de la liberté , et aussi leurs adversaires, ont compris et expli
, cela reste précieux à connaître, pour savoir ou présager comment la liberté se maintiendra chez nous, et quelles conquêtes mê
x peuples les bienfaits de l’autorité et aux rois les bienfaits de la liberté  ; et il faudrait qu’ils parlassent aux rois de li
ienfaits de la liberté ; et il faudrait qu’ils parlassent aux rois de liberté sans que le peuple l’entendît pour s’en prévaloir
ans que le roi l’entendît pour s’en trop convaincre. — Mais de quelle liberté parlez-vous dans un système où tout est despotism
sme ? — De la vraie, car c’est la langue moderne qui a tort d’appeler liberté , ou la suppression du pouvoir, ou un système de g
peuple est esclave, mais de plus dupe. — D’autre part, une manière de liberté , si l’on veut, mais factice et inféconde, c’est u
on jusque-là. Ceci est mon domaine où jamais vous n’entrerez. » — Les libertés individuelles ! Je connais cela. Les libertés ind
ous n’entrerez. » — Les libertés individuelles ! Je connais cela. Les libertés individuelles sont de petits suicides civiques. F
isfaction de sentir que tu en disposes. Tu ne prends conscience de ta liberté personnelle que dans l’anéantissement volontaire
eut vous plaire, mais aussi pour vous, ce qui est moins plaisant. Les libertés individuelles sont des égoïsmes fous. Pour l’homm
les sont des égoïsmes fous. Pour l’homme raisonnable, il n’y a pas de libertés individuelles, il y a une liberté nationale, c’es
homme raisonnable, il n’y a pas de libertés individuelles, il y a une liberté nationale, c’est-à-dire un jeu facile et souple d
niquement que pour cette raison. Dès lors, il ne faut point parler de libertés individuelles à tenir pour sacrées en soi, mais d
e pire pour régler une chose aussi élastique, souple et active que la liberté . Elle fait à chacun une part égale d’autonomie ;
l’utilité de son but ; et voici qu’il faudrait la restreindre. — Les libertés individuelles, considérées non comme des propriét
sse affranchir. Le despotisme intelligent est la condition même de la liberté . C’est dans les maximes de la royauté qu’il faut
est dans les maximes de la royauté qu’il faut placer le respect de la liberté nationale ; ce n’est pas dans la loi, qui n’y peu
e sont des erreurs. Les privilèges sont des États dans l’État, et les libertés individuelles sont des sécessions : autant de cri
uveraineté entre dix millions de citoyens, elle est un non-sens. — La liberté comprise comme droit de désintéresser l’État le p
n le besoin de tous, ce que celui-ci et celui-là doit sacrifier de sa liberté pour l’intérêt commun, ce qu’il doit en garder, a
de ces obéissances qui sont des dévouements sans le savoir, et de ces libertés en acte qui sont des contributions involontaires,
agissant chacune selon sa nature au service de tous, c’est-à-dire la liberté nationale. On doit comprendre maintenant que de M
i dire : « Votre système politique est faux, parce qu’il est injuste. Liberté , égalité, droits de l’homme ne sont pas des inven
s religions d’Etat comme les autres ; ils n’ont point eu l’idée de la liberté individuelle et de la liberté de conscience ; l’i
utres ; ils n’ont point eu l’idée de la liberté individuelle et de la liberté de conscience ; l’individualisme est chose toute
la doctrine la plus opposée à celle des philosophes. Individualisme, liberté de pensée, liberté de conscience, idée de progrès
s opposée à celle des philosophes. Individualisme, liberté de pensée, liberté de conscience, idée de progrès purement humain, s
leur ont été données une fois pour toutes par Dieu avec une certaine liberté de les agiter. Rien de plus. Au fond, ils pensent
, c’est-à-dire en lui, que nous vivons et agissons, avec une certaine liberté de jeu qu’il a voulu nous laisser ; mais, du rest
la vie traditionnelle, de penser la pensée héritée. Qu’il tende à la liberté , il lui est loisible, et peut-être il faut qu’il
é la première, comme suspecte, au moins, d’une certaine tendance à la liberté de penser ? Je ne sais. Ce qui est certain, c’est
clésiastique, et vous avez l’indépendance judiciaire, c’est-à-dire la liberté de n’obéir qu’à la loi, c’est-à-dire la liberté.
aire, c’est-à-dire la liberté de n’obéir qu’à la loi, c’est-à-dire la liberté . Et ce corps si puissant est-il une caste ? Est-i
voit encore dans cette ancienne constitution française un système de libertés corporatives et de libertés individuelles fondées
enne constitution française un système de libertés corporatives et de libertés individuelles fondées sur la propriété. Tout étai
es propriétés. Les provinces avaient des privilèges, c’est-à-dire des libertés  ; les villes avaient des privilèges, c’est-à-dire
re des libertés ; les villes avaient des privilèges, c’est-à-dire des libertés  ; les corporations avaient des privilèges, c’est-
Dans la pratique, cela se réduit à être électeur, et Dieu sait quelle liberté cela constitue ! L’idée ancienne était celle-ci :
e où vous serez parvenu (tous sont ouverts) grâce à votre travail. La liberté s’acquiert et se conquiert par l’effort, on socio
point qu’en effet la nature ne vous donne d’elle-même aucune sorte de liberté  ? Vous le devenez en vous appliquant. Soyez énerg
noble était interdit, mais non évitée la ploutocratie. — Et oui, les libertés locales, qu’elles s’appellent privilèges ou d’un
tons. Je tiens qu’en France c’est le despotisme qui est nouveau et la liberté qui est ancienne. Je veux donc ranimer l’ancienne
e fonctionnaires, et je lui conserve le dépôt des lois. — Je vois des libertés locales : je les régularise, et j’établis, je veu
nue, non plus obscure et mystérieuse, de l’État ? — Il ne veut pas de liberté de conscience, et je reconnais que la liberté de
t ? — Il ne veut pas de liberté de conscience, et je reconnais que la liberté de conscience n’était pas loi fondamentale de l’a
 Il ne parle nullement, pour ce qui est du présent et de l’avenir, de libertés locales et de décentralisation administrative ; e
r, de libertés locales et de décentralisation administrative ; et ces libertés individuelles conférées à l’homme par sa fonction
ancien régime, la seconde qu’il y avait avant 1789 mille fois plus de libertés qu’après, la troisième qu’il n’en fallait pas. — 
ssurant que cet état d’esprit. De Maistre, qui n’a pas vu un atome de liberté , de gouvernement mixte et tempéré, de constitutio
Révolution française a fait bien du tort au libéralisme français. La liberté politique, — qui n’est qu’une complexité plus gra
dans l’état social qu’il suppose qui se crée ainsi, il ne met aucune liberté  ; et il est en cela très logique et plein de rais
de pareilles conditions, les hommes « n’inventeraient » nullement la liberté , ils organiseraient le pouvoir, rien de plus ; et
ent la liberté, ils organiseraient le pouvoir, rien de plus ; et à la liberté , peu à peu, de se faire sa place ensuite. Or ce q
e société primitive, très simple, répugnant à la complexité, et où la liberté s’introduira, n’en doutez point, mais après avoir
d’un affaiblissement de ce qu’ils fondent. Cela revient à dire que la liberté a besoin pour s’introduire d’une société depuis l
ble, et que faire une révolution est le vrai moyen de ne pas créer la liberté , qu’on ne crée point. — Les de Bonald, aussi bien
s obligation envers ses contemporains, retranché dans son droit et sa liberté jalouse, était l’homme moderne. Il a vu cela, et
considération historique, par cette idée pure, et assez sèche, que la liberté est un fait de civilisation, et dans la division
ette façon. Elle l’est de cœur, et du fond de l’âme. Elle ne parle de liberté que sur un ton lyrique et d’un accent passionné.
singulier. Ce n’est point la révolution qu’elle adore ; c’est bien la liberté , l’affranchissement de la personne humaine. Perso
nt de la personne humaine. Personne peut-être n’a compris et senti la liberté autant qu’elle comme l’isolement salutaire et féc
siècle qui ne soit supérieur au précédent ; — les lettres fondent la liberté et elles en vivent. Tout cela est, certes, bien c
ici que les grandes époques littéraires fussent les grands siècles de liberté politique, et tout au plus peut-on dire que ce n’
remporter singulièrement sur le siècle d’Auguste en tant qu’époque de liberté . Cela fait une difficulté, ou une trop grande fac
renouvellement et enrichissement de cette forte nature par la mise en liberté et en acte de certains germes qui y sommeillaient
ps où nous sommes est toujours gêné en cette affaire, et n’a toute la liberté de ses sentiments ni à approuver Mme de Staël ni
, laisse d’autant plus l’âme active pour la réalisation des œuvres de liberté et de justice. Les deux tendances primitives de M
abus que les privilèges. Ce qu’on voulait, c’était moins conquérir la liberté qu’abolir la roture. Et cette impatience n’était
, une aristocratie ouverte et prudemment renouvelée. Ils ont voulu la liberté absolue des cultes, ce qui conduisait nécessairem
tes, ce qui conduisait nécessairement, en un temps donné, à l’absolue liberté de la pensée. Ils ont eu un sentiment très rare c
mpense pas une foule de non-valeurs créées du même coup. Leur rêve de liberté ne laisse pas d’être fécond. Les suites véritable
que dans toute cette révolution de faits et d’idées, c’est encore la liberté qu’elle voit presque constamment, qu’elle appelle
e, que quand l’affaissement de leur passion a mis leur imagination en liberté , et dans la mesure que cette évasion d’un moment
, c’est la barbarie ; ni démocratie, c’est un autre despotisme. « Par liberté , j’entends le triomphe (non pas même l’indépendan
posent leur volonté à chacun ; car ceci encore serait une limite à la liberté individuelle, et la plus étroite, une oppression
que tous soient égaux dans la servitude. — La démocratie n’est pas la liberté , c’est la vulgarisation de l’absolutisme. Lui par
e, c’est l’idée de la souveraineté de la loi. Ce n’est pas définir la liberté que de parler d’un état où personne n’est sujet q
ur l’existence de la loi morale au cœur de l’homme, Constant fonde la liberté politique sur cette même loi et sur l’impossibili
es publicistes du xviiie  siècle avaient peu soupçonnée, c’est que la liberté n’est pas dans la souveraineté de la loi, et que
a loi, et que la loi peut être un tyran. Montesquieu avait dit : « La liberté est le droit de faire ce que la loi ne défend pas
e que la loi ne défend pas. » On peut tirer de cette définition de la liberté un système despotique épouvantable. Constant sait
espotique épouvantable. Constant sait bien que, ou il n’y aura pas de liberté , ou la liberté sera proclamée et tenue pour supér
antable. Constant sait bien que, ou il n’y aura pas de liberté, ou la liberté sera proclamée et tenue pour supérieure à la loi,
oi forcée de s’arrêter devant elle ; qu’il faut tracer un domaine des libertés et des droits personnels dont les limites soient
bien que les théoriciens du xviiie  siècle, en cherchant à fonder la liberté , n’ont fait que déplacer l’absolutisme, l’ôtant à
fit qu’elle ne soit pas criminelle, et il suffit qu’elle me laisse la liberté d’être honnête homme. On sent bien que ce n’est p
esque sans cesse. — Mais alors quelle autre règle de délimitation des libertés individuelles pourra-t-il trouver ? Celle-ci, à l
e pour en trouver. Seulement, avec cette formule, ni, en doctrine, la liberté n’est plus un principe, ni, en pratique, les limi
; et me voilà revenu sous la complète dépendance de la communauté. Ma liberté n’est plus un principe sacré devant lequel on a à
ner : elle n’est plus un dogme, et je ne suis plus un sanctuaire. Une liberté qui se mesure, et de la mesure de laquelle un aut
e possible pour moi. Si tout à l’heure, quand j’étais l’arbitre de ma liberté fondée sur les exigences de ma conscience, ma lib
l’arbitre de ma liberté fondée sur les exigences de ma conscience, ma liberté était illimitée ; maintenant, quand vous tous ête
omment les fixer ? — Rien au monde n’est difficile à définir comme la liberté , et rien de difficile à établir comme un système
vent ; mais il part encore des principes, et il a le sien, qui est la liberté  ; — et précisément la liberté n’est pas un princi
principes, et il a le sien, qui est la liberté ; — et précisément la liberté n’est pas un principe. La liberté est quelque cho
st la liberté ; — et précisément la liberté n’est pas un principe. La liberté est quelque chose de moins vénérable et de beauco
. Comment Benjamin Constant, qui a écrit un très bon article sur « la liberté chez les anciens et chez les modernes », n’a-t-il
il pas vu assez nettement que l’État c’est l’histoire ancienne, et la liberté l’histoire moderne, et qu’il n’y a rien de plus d
ans cette question ? Ce n’est pas le « droit de l’homme » qui crée la liberté et l’impose au monde, c’est l’histoire de l’homme
hacun une originalité, par faire à chacun un droit. — Ce n’est pas la liberté de penser qui est au commencement, c’est une pens
proclamer la pensée libre ; parce qu’elle l’est. — Ce n’est pas de la liberté de conscience qu’on part, c’est d’une conscience
iniment répété, s’imposant, a créé un droit. Ainsi du reste. — Si les libertés individuelles sont presque inconnues des anciens,
articulière, et, justement, cette originalité du génie avait créé une liberté individuelle de pensée et de parole réservée aux
droit, parce que le droit n’était pas né du fait ; il n’avait pas de liberté personnelle, parce que les personnalités ne s’éta
mperméables à l’autre, que faire, sinon dire : chacun chez soi ? — La liberté n’est pas autre chose qu’un désarmement entre gen
des faits qui se prêtent peu à être transformés en principes ; et la liberté en est un. Il semble bien que Constant a mal réus
. Il semble bien que Constant a mal réussi à trouver la formule de la liberté considérée comme principe abstrait : ou elle est
rons une définition pratique, actuelle, et toujours provisoire, de la liberté  ; mais ne la prenons point pour un principe invar
vue historique, on ne risque point de telles erreurs. On voit que la liberté , loin d’être un principe intransigeant, est une t
nt par le génie, je dois savoir, nui État, qu’il faut vous laisser la liberté de votre développement, ne fût-ce que parce que j
ulez être en proie ni au peuple ni au pouvoir, c’est-à-dire sauver la liberté , il vous faut ces « corps intermédiaires » dont M
ue l’organisation aristocratique. Et encore si vous voulez sauver les libertés , il ne suffit pas de dire : « Qu’elles soient ! »
assez facilement sentir le besoin de se garantir réciproquement leurs libertés , et bien tenir ce rôle de gardiens des libertés p
réciproquement leurs libertés, et bien tenir ce rôle de gardiens des libertés publiques où les leurs propres sont engagées. — E
ropres sont engagées. — En tout cas, ou il faut renoncer à sauver les libertés , ou compter sur eux pour les maintenir ; et un sy
ille sécessions individuelles. Voilà une singulière patrie. L’idée de liberté n’est bonne, elle n’est féconde, elle n’est socia
che aux autres que quand on nous touche, et qu’en dernière analyse la liberté est une forme délicate de la charité. Cette idée,
n’avait l’idée nette et sûre. Qu’il fallût se décider à croire que la liberté , ou tenue pour un dogme, ou considérée comme une
éfie ; toute force séparatiste lui paraît une garantie possible de la liberté individuelle ; or il s’est aperçu que la religion
oilà ce qu’il repousse. La religion n’est pour lui qu’une forme de la liberté individuelle. Il est très logique en cela et d’ac
pour le catholicisme, il s’efforce de voir plus de garanties pour la liberté dans une religion d’État que dans une religion au
n gouvernement sur les esprits ; cela lui suffit ; il y croit voir la liberté . Parce qu’il ne trouve point, séparés, les deux j
s dieux, protégés par l’État, demandaient à l’homme toute son âme. La liberté personnelle n’a existé chez les anciens que dans
est sacerdotal encore ; il est condamné à l’être, ou à n’être que la liberté pure et simple, c’est-à-dire la liberté de ne plu
à l’être, ou à n’être que la liberté pure et simple, c’est-à-dire la liberté de ne plus croire même à lui, c’est-à-dire à n’êt
st que le besoin de n’en pas avoir. La religion de Constant, c’est la liberté individuelle, et encore en ce qu’elle a d’exclusi
t, aboutit toujours à revenir au point de départ. Il a pris l’idée de liberté , il s’y est attaché, il l’a analysée et scrutée a
ée était bien celle du siècle. Déclin des forces de cohésion, mise en liberté des forces individuelles, allègement du joug de l
r par faire une religion. Constant a rendu ce service de consacrer la liberté par la théorie qu’il en a faite. Même en choses r
imiste qu’en tant que libéral, et il ne veut ni de la légitimité sans liberté , ni de la liberté sans légitimité. — « Séparez la
que libéral, et il ne veut ni de la légitimité sans liberté, ni de la liberté sans légitimité. — « Séparez la liberté de la lég
timité sans liberté, ni de la liberté sans légitimité. — « Séparez la liberté de la légitimité, vous allez à la barbarie ; sépa
la légitimité, vous allez à la barbarie ; séparez la légitimité de la liberté , vous ramenez ces horribles combats où elles ont
succombé l’une et l’autre », — Il ne veut de la légitimité qu’avec la liberté , parce que, sans liberté, la légitimité, c’est no
 », — Il ne veut de la légitimité qu’avec la liberté, parce que, sans liberté , la légitimité, c’est non seulement le despotisme
le, consacrée par le temps et illustrée par l’histoire. Il ne veut de liberté qu’avec la légitimité, parce que la liberté pour
l’histoire. Il ne veut de liberté qu’avec la légitimité, parce que la liberté pour lui n’est qu’une borne, une frontière où s’a
i. Voilà pour son libéralisme et pour sa manière de comprendre le mot liberté . Pour ce qui est de son légitimisme, il vient de
our ce qui est de son légitimisme, il vient de la même source. Si les libertés sont droits constitutionnels dont profitent certa
mplexion intime à l’état de besoin, l’union de la légitimité et de la liberté  : « La Charte n’est autre chose que cette allianc
te alliance indissoluble du pouvoir légitime dont elle émane avec les libertés nationales qu’elle consacre. C’est là son caractè
st n’avoir pas même le soupçon, le sens et l’instinct de ce qu’est la liberté . » Il n’y a pas de souveraineté, voilà tout l’es
niâtreté. » — Tout ceci a disparu. La Révolution, qui a cru fonder la liberté , n’a fait que déplacer la souveraineté, tout en l
facer ? Ces droits devront être des droits généraux, c’est-à-dire des libertés , au lieu d’être, comme autrefois, des droits part
it de corporation, un droit de commune, un droit personnel, c’est une liberté , ne nous y trompons point ; car est une liberté,
personnel, c’est une liberté, ne nous y trompons point ; car est une liberté , et profit indirect de tous, quoique propriété d’
oir absolu ou d’un maître ou de tout le monde ; mais encore c’est une liberté , générale sans doute en son dernier effet, partic
re, et, ensuite, ce qui est pratique et possible, c’est, non plus des libertés particulières, qui, étant des exceptions, au poin
sent des abus, ne peuvent être instituées que par le temps ; mais des libertés générales, des libertés qui, certes, ne seront po
t être instituées que par le temps ; mais des libertés générales, des libertés qui, certes, ne seront point à l’usage de tout le
tes, ne seront point à l’usage de tout le monde, n’y comptez pas, des libertés qui deviendront parfaitement, comme les anciennes
anciennes, et forcément, le privilège de quelques-uns, mais enfin des libertés générales en ce sens que, comme aux « fonctions p
et c’est assez : elles empêcheront qu’il y ait une souveraineté. Ces libertés générales, destinées à remplacer les libertés par
t une souveraineté. Ces libertés générales, destinées à remplacer les libertés particulières, quelles seront-elles ? Ce seront l
emplacer les libertés particulières, quelles seront-elles ? Ce seront liberté de la presse, liberté des cultes, inamovibilité d
particulières, quelles seront-elles ? Ce seront liberté de la presse, liberté des cultes, inamovibilité de la magistrature, gou
tes, inamovibilité de la magistrature, gouvernement parlementaire. La liberté de la presse n’est pas, comme on l’a dit, la gara
se n’est pas, comme on l’a dit, la garantie, la sauvegarde des autres libertés . Elle n’en est pas le gardien jaloux ; car elle n
ante, et rien de plus. Elle ne se sent nullement solidaire des autres libertés , et elle a raison ; car elle ne l’est pas. Au con
Mais remarquez qu’elle est, de sa nature, un peu plus que les autres libertés , une liberté populaire. Ces petites libertés popu
z qu’elle est, de sa nature, un peu plus que les autres libertés, une liberté populaire. Ces petites libertés populaires et dro
peu plus que les autres libertés, une liberté populaire. Ces petites libertés populaires et droits « domestiques » d’autrefois,
e sociale qu’ils en aient, ou qu’ils croient en avoir une. — Et cette liberté deviendra un privilège ! — Sans aucun doute. Tout
erté deviendra un privilège ! — Sans aucun doute. Toute chose qui est liberté en théorie devient privilège en pratique. La pres
il faudra même prendre certaines précautions). Mais encore c’est une liberté en ce sens que c’est un pouvoir limitateur de la
inconvénient. Elle a des avantages. Tout compte fait, je la garde. La liberté des cultes est un pouvoir limitateur, et elle seu
vient de ce qu’elle se détruit comme puissance en s’établissant comme liberté . Une Église est une puissance, une Église privilé
potisme, le plus complet des despotismes. Des Églises libres sont des libertés , rien que des libertés, et des enseignements perp
t des despotismes. Des Églises libres sont des libertés, rien que des libertés , et des enseignements perpétuels de liberté. Elle
s libertés, rien que des libertés, et des enseignements perpétuels de liberté . Elles apprennent au citoyen, continuellement, qu
aperçoivent, le deviennent, au lieu de n’être que des soumissions. La liberté de conscience est création de consciences. Il n’y
n’est les Églises. Une Église d’État est un danger formidable pour la liberté aujourd’hui plus que jamais ; car dans l’ancienne
despotisme. Le despotisme absolu, c’est l’Etat-Église. L’école de la liberté , c’est l’Église libre. L’inamovibilité de la magi
pas être juge, parce qu’il lui peut arriver d’être juge et partie. La liberté civile et la sécurité du citoyen honnête, et part
ité, mais assez souvent de la majorité elle-même ; tout aussi bien la liberté en théorie c’est la liberté, mot sous lequel chac
a majorité elle-même ; tout aussi bien la liberté en théorie c’est la liberté , mot sous lequel chacun entend toutes les choses
toutes les choses qu’il estime les plus belles ; mais en pratique la liberté c’est toujours une liberté, c’est-à-dire un droit
time les plus belles ; mais en pratique la liberté c’est toujours une liberté , c’est-à-dire un droit qui appartient à quelqu’un
tenu d’être obéissant. C’est un privilège ; mais entendez bien que la liberté générale ne sera constituée que par l’établisseme
 Privilèges établis par le temps et constituant une certaine somme de libertés , c’était l’ancien régime ; privilèges, au défaut
. Enfin, le gouvernement parlementaire est la plus grande garantie de liberté et le plus puissant pouvoir limitateur, et aussi
ble « privilège » des temps nouveaux. A la rigueur, comme garantie de liberté , il suffirait. Un peuple libre est un peuple qui
finances nommé par lui. — Cela constitue, à la vérité, une manière do liberté un peu grossière, pour ainsi parler, et brutale e
sion continuelle dont le gouvernement dispose. Quand il n’a que cette liberté -là, il ne peut, s’il est mal administré, que refu
raineté », que refuser l’impôt. C’est pour cela que cette garantie de liberté a quelque chose d’élémentaire, de grossier et de
is enfin c’est une puissante et même énorme garantie qui constitue la liberté politique à elle seule, et si elle est colossale,
tes et en conjurer les dangers. Le gouvernement parlementaire est une liberté , c’est un pouvoir limitateur, et par conséquent c
venir une omnipotence. Ce qui est inventé pour fonder ou maintenir la liberté , cette fois peut la détruire. Le parlement a une
mille petites républiques agricoles ou industrielles. Ce n’est pas la liberté qui y périrait. — Il est vrai que ce serait la na
, des privilèges généraux, qui s’appelleront, en langue courante, des libertés publiques ; tout cela présenté, non comme théorie
ld, constitué un dogme de l’autorité. Ce libéral n’a jamais défini la liberté , dit ce qu’elle était en son essence, en sa natur
, et très probablement lui répugne. — Il n’a pas non plus rattaché la liberté au sentiment que doit avoir l’homme de la dignité
e à ses yeux, qu’un pouvoir limitateur. Il a dit formellement : « Les libertés sont des résistances. » — Il doit y avoir liberté
rmellement : « Les libertés sont des résistances. » — Il doit y avoir liberté , pour qu’il n’y ait pas souveraineté ; c’est tout
ateur ; ce n’est peut-être pas d’être fondateur. C’est pourquoi ses «  libertés  » ont quelque chose de si arbitraire en leur inst
tution, et de si flottant en leur définition et en leurs limites. Ses libertés , elles sont quatre : de presse, de culte, de parl
cinq ? Pourquoi celles-là et non d’autres ? Pourquoi, par exemple, de liberté individuelle, personnelle, domestique, Royer-Coll
as ? Je crois bien le voir : c’est parce que, pour Royer-Collard, une liberté n’est pas, à proprement parler, une liberté, c’es
, pour Royer-Collard, une liberté n’est pas, à proprement parler, une liberté , c’est un pouvoir. Quelque chose qui puisse arrêt
faire reculer, empêcher qu’elle soit, voilà, pour Royer-Collard, une liberté . Voyez-vous bien le caractère tout pratique, null
ce libéralisme ? Il croit, et ce n’est pas une vue fausse, que toute liberté deviendra un privilège ; mais c’est un peu parce
c’est un peu parce qu’il ne compte, ne reconnaît et ne consacre comme liberté que ce qui déjà est un privilège. Il y a un espri
et voyant, avec raison, dans les unes et les autres, des garanties de liberté , mais y voyant toute la liberté, et ne concevant
unes et les autres, des garanties de liberté, mais y voyant toute la liberté , et ne concevant point et n’aimant point à entend
rine libérale, un principe philosophique ou moral, et aussi que ses «  libertés  » ont quelque chose d’interminé, de mal délimité
varier singulièrement, quelquefois, sur la part à faire à une de ces libertés publiques, sans être inconséquent, pour cette rai
on endroit vers la fin du règne de Charles X. C’est que, pour lui, la liberté de la presse n’est pas un droit, rattaché, je sup
a liberté de la presse n’est pas un droit, rattaché, je suppose, à la liberté de penser, à la liberté de croire, à la liberté d
’est pas un droit, rattaché, je suppose, à la liberté de penser, à la liberté de croire, à la liberté d’être un être intelligen
ché, je suppose, à la liberté de penser, à la liberté de croire, à la liberté d’être un être intelligent ; ce n’est pas un droi
régime et de légitimité d’une manière très intelligente, et homme de liberté d’une manière très sagace, avec beaucoup de mesur
nte : Je suis homme d’ancien régime ; — il y avait mille fois plus de libertés sous l’ancien régime que sous le nouveau ; — je n
rtés sous l’ancien régime que sous le nouveau ; — je ne veux d’aucune liberté . — Royer-Collard reprend le raisonnement, et conc
d’une manière moins inattendue. Il dit : il y avait toutes sortes de libertés sous l’ancien régime, j’entends toutes sortes de
ont élevées, assemblée bourgeoise, presse, et je trouve les anciennes libertés à peu près remplacées par les nouvelles. Je trouv
donnait un certain caractère de généralité qui faisait qu’au lieu de libertés qui étaient des privilèges, comme la France ancie
es privilèges, comme la France ancienne, la France nouvelle avait des libertés plus accessibles, au moins en apparence, à tout l
ibertés plus accessibles, au moins en apparence, à tout le monde, des libertés qui, tout en étant très susceptibles de se tourne
légitimité, ne sait plus où se prendre. C’est que sa conception de la liberté est étroite et incomplète. Il est très vrai que d
es pouvoirs limitatifs, comme dit Royer-Collard, sont garanties de la liberté  ; il est très vrai qu’ils en sont comme les organ
sont comme les organes, à ce point que, là où ils n’existent pas, la liberté court risque, et grand risque, de n’être plus ; m
urt risque, et grand risque, de n’être plus ; mais ils ne sont pas la liberté elle-même. — Et aussi, et pour dire à peu près la
dire à peu près la même chose à l’inverse, il est très vrai que toute liberté devient aux mains de ceux qui savent s’en servir,
il ne faut pas avoir peur, et au contraire, car ce privilège c’est la liberté pratiquée, au lieu de rester théorie, c’est la li
ilège c’est la liberté pratiquée, au lieu de rester théorie, c’est la liberté devenue droit possédé, au lieu de rester droit à
possédé, au lieu de rester droit à prendre, et c’est la preuve que la liberté a existé et qu’on s’en est servi, et qu’elle cont
ruire ce dont il est né. — Oui, cette conception aristocratique de la liberté , est vraie, elle est historique, elle voit les ch
les se sont toujours passées. Mais elle est incomplète ; elle appelle liberté ce qui n’en est que le résultat, la preuve et le
preuve et le résultat. Aussi ces pouvoirs limitateurs nés jadis de la liberté , les conserver c’est excellent ; ces pouvoirs lim
st excellent ; ces pouvoirs limitateurs qui commencent à naître de la liberté , les consacrer dans la constitution, c’est très j
oir fait avec décision ; mais croire que ces pouvoirs soient toute la liberté possible, et que s’ils disparaissaient, il n’y au
op vite. Croire que, si la démocratie s’établissait, non seulement la liberté périrait, mais encore qu’elle ne pourrait plus re
s renaître, c’est avoir une idée et une définition trop étroite de la liberté elle-même. La démocratie a une tendance incontest
au despotisme ; mais elle ne le constitue pas. Elle ne peut aimer la liberté , mais elle ne peut pas non plus à coup sûr l’empê
alogue à la monarchie absolue, et c’est précisément pour cela que, la liberté ayant trouvé sa voie à travers le despotisme mona
de l’omniarchie. Sous la monarchie absolue, ou qui voulait l’être, la liberté s’établissait grâce aux faiblesses du gouvernemen
munes, des corporations, des classes, énergies devenant peu à peu des libertés , et de libertés prises devenant privilèges consac
rations, des classes, énergies devenant peu à peu des libertés, et de libertés prises devenant privilèges consacrés. Mais si la
e limite intérieurement elle-même par ses divisions. Grâce à cela, la liberté trouve sa voie et s’établit insensiblement, ce qu
Il arrive qu’un grand effort d’un parti victorieux pour détruire une liberté qu’il n’aime point, n’aboutit qu’à la suspendre u
demi-sagacité. On peut servir et véritablement contribuer à fonder la liberté sous tous les régimes. Sous la monarchie et l’omn
’un droit, Royer-Collard l’a vu, comme elles sont les résultats de la liberté , en deviennent les soutiens, parce qu’elles devie
s pouvoirs ; et il a très énergiquement affirmé que c’était sauver la liberté que les défendre. Seulement il faut tenir compte
ni l’une ni l’autre ; car le pouvoir limitateur existant c’est de la liberté acquise, et elle fait tradition, et elle fait ass
voûte : elle maintient ; — et le pouvoir limitateur futur c’est de la liberté qui s’organise, qui s’efforce, qui se fait, c’est
point juste. Car si les craintes de Royer-Collard sur l’avenir de la liberté en France, et sa quasi-désespérance à cet égard,
n vu que le gouvernement parlementaire est la plus solide garantie de liberté qu’un peuple puisse avoir ; et que le gouvernemen
e n’est pas ce qu’ils auraient fait s’ils avaient été abandonnés à la liberté de leurs caprices et de leurs passions, mais qu’i
. Il faudrait que chacun eût le droit de voter, comme il a droit à la liberté , à la propriété. Et nous voilà au suffrage univer
i d’exception, ni de prescription, ni d’interruption. Et ces droits, ( liberté , sûreté, propriété, etc.) sont protégés et sont d
très nette, très précise et un peu subtile. Il a été un défenseur des libertés nécessaires, — puis un professeur de gouvernement
e. Il savait, en particulier, comme Montesquieu, que la science de la liberté est, entre toutes, infiniment compliquée ; car la
ience de la liberté est, entre toutes, infiniment compliquée ; car la liberté n’est et ne peut être autre chose qu’un équilibre
rme ou sous une autre, étant l’état naturel de la société humaine. La liberté est une réussite, comme la civilisation, dont, au
liberté est une réussite, comme la civilisation, dont, aussi bien, la liberté est une forme. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce
st une forme. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la science de la liberté soit chose subtile, et que, pour gagner la partie
int l’unité spirituelle dont on a tant parlé… Mais l’harmonie dans la liberté , c’est la seule unité à laquelle ici-bas les homm
en de s’élever de plus en plus vers l’unité vraie… L’harmonie dans la liberté , c’est l’esprit chrétien. » — Car, les Églises do
’Église catholique acceptait pleinement, hautement, le principe de la liberté religieuse… Personne ne saurait mesurer d’avance
es occupations et du loisir, la salutaire discipline du travail et la liberté de pensée que donne le relâche. — C’est ensuite u
classe moyenne doit être, avons-nous dit, raisonnable et libérale. La liberté telle que la comprend Guizot est chose intéressan
commune où il participe, jamais il n’a envisagé, même un instant, la liberté comme un droit personnel, inhérent à l’homme, con
comment du libéralisme, et sur quoi se fonde le droit de l’homme à la liberté , et comment se tracent les limites où la liberté
roit de l’homme à la liberté, et comment se tracent les limites où la liberté doit rester contenue, sont choses dont il s’est o
s probablement qu’il n’y voyait qu’un jeu d’esprit. Aussi pour lui la liberté n’est autre chose que « la participation du citoy
’y a pas d’autre raison, ou du moins Guizot n’en voit pas d’autre. La liberté , pour Guizot, c’est la liberté politique. Vous êt
moins Guizot n’en voit pas d’autre. La liberté, pour Guizot, c’est la liberté politique. Vous êtes libre dans un pays où vous n
tion libre, et seulement par cette attache ; et tant s’en faut que la liberté soit chose personnelle, qu’au contraire c’est seu
 Les sociétés, en effet, commencent par l’anarchie, qui est si peu la liberté qu’elle en est le contraire ; continuent par le d
, qu’il est libre. C’est une illusion assez plaisante que celle de la liberté personnelle considérée comme un droit primitif, «
C’est l’inverse qui est vrai. C’est la société civilisée qui fonde la liberté personnelle, qui la fait plutôt, sans dessein, et
et plus savamment harmonieuse. Il s’ensuit, dans la pratique, que la liberté n’est pas un droit, une propriété personnelle inv
er une participation de plus en plus grande au gouvernement, voilà la liberté , la vraie liberté pour le citoyen ; et, pour l’Ét
on de plus en plus grande au gouvernement, voilà la liberté, la vraie liberté pour le citoyen ; et, pour l’État, voilà un préci
nement soit pénétré partout par le gouverné. C’est là qu’est la vraie liberté du citoyen. Elle consiste à faire partie d’un gou
oir de près les affaires publiques et à y mettre la main. Loin que la liberté soit entre le citoyen et l’État un fossé devant l
tion et pénétration rétablie. Il n’y a pas, comme certains disent, la liberté proprement dite, et puis la liberté politique. Il
a pas, comme certains disent, la liberté proprement dite, et puis la liberté politique. Il n’y a que la liberté politique. Il
iberté proprement dite, et puis la liberté politique. Il n’y a que la liberté politique. Il n’y a que l’homme, citoyen libre qu
; sécessionniste, c’est-à-dire tributaire, quand il fait consister sa liberté à se tenir à l’écart. Tel est le rôle des classes
a raison, dans la mesure où l’opinion la pouvait admettre ; — pour la liberté , telle qu’il l’entendait, dans la mesure où la tr
e de vue. Elle était double : maintenir la tradition, développer la «  liberté  » dans le sens que nous avons vu qu’il donnait à
ns vu qu’il donnait à ce mot, c’est-à-dire donner de l’extension à la liberté politique. Cela faisait comme deux politiques à m
as été moins dévoué à l’autre partie de sa mission, à sa politique de liberté . La liberté consistait pour lui, comme nous l’avo
dévoué à l’autre partie de sa mission, à sa politique de liberté. La liberté consistait pour lui, comme nous l’avons vu, à fai
ion et réellement libéral. Il ne donne au citoyen une augmentation de liberté qu’avec une augmentation de responsabilité, ce qu
ées qu’elles aient été à leur origine des principes et des vœux de la liberté , peuvent les admettre… Oui, la liberté peut entre
es principes et des vœux de la liberté, peuvent les admettre… Oui, la liberté peut entrer dans toutes ces grandes machines créé
e préfecture, le conseil d’État ? Eh bien ! nous avons fait entrer la liberté dans notre grand régime administratif. Les consei
es s’adapter au régime administratif que nous tenions de l’Empire. La liberté y est entrée avec succès pour elle-même et avec s
stions économiques, industrielles ou agricoles, etc. — Régulariser la liberté , voilà le but. Cette agitation perpétuelle qui es
s’exprimer avec calme. Toute la méthode consiste et tend à ramener la liberté de l’état violent à l’état normal, et, par conséq
raison pratique veulent que l’enseignement soit chose d’Etat. Mais la liberté , dans l’intérêt même de l’État, a cependant, ici
ceci même ne donnerait point satisfaction au principe et au besoin de liberté . La liberté, en fait d’enseignement, ne peut donc
donnerait point satisfaction au principe et au besoin de liberté. La liberté , en fait d’enseignement, ne peut donc pas s’organ
quoi Guizot s’est rangé avec beaucoup de franchise et de courage. La liberté d’enseignement était inscrite dans la charte de 1
pe libéral abstrait et d’un droit de l’homme, toujours considérant la liberté comme un élément de progrès pour l’État lui-même,
omme un élément de progrès pour l’État lui-même, toujours disant : la liberté ce n’est que la quantité d’initiative personnelle
us sommes, disant : « Le régime de la concurrence, le spectacle de la liberté tourneront au profit de l’État, au profit des éta
l’enseignement tel que le conçoit la partie centrale du pays, avec la liberté d’enseignement à l’aile gauche et à l’aile droite
spirée par un esprit de paix civile et religieuse, de tolérance et de liberté , qui fait le plus grand honneur à son auteur ; œu
légitimistes réclamant le suffrage universel, et les ultramontains la liberté d’enseignement, les bonapartistes se réclamant de
timidités, mais avec une bonne volonté incontestable. Elle aimait la liberté de conscience, la liberté de pensée, la liberté d
bonne volonté incontestable. Elle aimait la liberté de conscience, la liberté de pensée, la liberté de discussion, et la discus
table. Elle aimait la liberté de conscience, la liberté de pensée, la liberté de discussion, et la discussion. Elle était même,
10 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
de l’idéal, il faut les élever, les ennoblir, les rendre dignes de la liberté . Jusque-là, prêcher la liberté sera prêcher la de
les ennoblir, les rendre dignes de la liberté. Jusque-là, prêcher la liberté sera prêcher la destruction, à peu près comme si,
mentable Italie : « Voyez, je vous prie, si ce peuple est digne de sa liberté  ; voyez comme il en use et comme il sait la défen
oraux de gouvernement, police machiavélique, restrictions à certaines libertés naturelles, etc., ont été jusqu’ici nécessaires e
possédaient comme nous l’idée complète de l’humanité. Pourquoi toute liberté est-elle accompagnée d’un danger parallèle et a-t
’un danger parallèle et a-t-elle besoin d’un correctif ? C’est que la liberté est pour les sages comme pour les fous. Mais quan
l’on fait sans cela est inutile ou prématuré. On parle sans cesse de liberté , de droit de réunion, de droit d’association. Rie
l’assujettissement. Pensez-vous donc que, s’ils étaient mûrs pour la liberté , ils ne se la feraient pas à l’heure même ? Notre
croyant tout expliquer par le despotisme, préoccupé exclusivement de liberté , considérant le gouvernement et les sujets comme
vérité bien superficiel. Persuadons-nous bien qu’il ne s’agit pas de liberté , mais de faire, de créer, de travailler. Le vrai
s de faire, de créer, de travailler. Le vrai trouve toujours assez de liberté pour se faire jour, et la liberté ne peut être qu
r. Le vrai trouve toujours assez de liberté pour se faire jour, et la liberté ne peut être que préjudiciable, quand ce sont des
oquement leurs passions instinctives, nous jetons les hauts cris : la liberté est violée. Croyez-vous donc que ce seront ces pa
, ouvrez des écoles, et vous servirez vraiment la cause populaire. La liberté de tout dire suppose que ceux à qui l’on s’adress
re ce discernement, il faudrait surveiller ce qu’on leur dit ; car la liberté n’est tolérable qu’avec le grand correctif du bon
bon sens public, qui fait justice des erreurs. C’est pour cela que la liberté de l’enseignement est une absurdité, au point de
veillance doit être exercée sur ce qu’on lui enseigne et qu’une autre liberté doit être substituée à la sienne pour opérer le d
omme il est impossible de tracer des catégories entre les adultes, la liberté devient, en ce qui les concerne, le seul parti po
ssible. Mais il est certain qu’avant l’éducation du peuple toutes les libertés sont dangereuses et exigent des restrictions. En
exigent des restrictions. En effet, dans les questions relatives à la liberté d’exprimer sa pensée, il ne faut pas seulement co
e celui qui parle que les restrictions sont permises et légitimes. La liberté de tout dire ne pourra avoir lieu que lorsque tou
scientifiques se produiraient (car la science ne saurait exister sans liberté ) ; mais que, dans une société composée en grande
e voulais exprimer sur ce sujet ma pensée complète : « Chacune de nos libertés nous a paru tour à tour le bien après lequel nous
la cause de tous nos maux. Et cependant nous les avons conquises, ces libertés , et nous n’en sommes pas plus avancés, et le lend
la suivante. C’est que nous nous méprenons ; c’est que chacune de ces libertés que nous avons tant désirées, c’est que la libert
ue chacune de ces libertés que nous avons tant désirées, c’est que la liberté elle-même n’est pas et ne saurait être le but où
société comme la nôtre aspire… Prenez l’une après l’autre toutes nos libertés , et voyez si elles sont autre chose que des garan
révolution…, etc. » Ce n’est pas beaucoup dire que d’avancer que les libertés publiques sont maintenant mieux garanties qu’à l’
vie de Jésus, quelle différence ! On se figure trop facilement que la liberté est favorable au développement d’idées vraiment o
peu que son droit soit ou non reconnu ; elle trouve toujours assez de liberté , car elle se fait toute la liberté dont elle a be
nu ; elle trouve toujours assez de liberté, car elle se fait toute la liberté dont elle a besoin. Le christianisme n’a pas eu b
liberté dont elle a besoin. Le christianisme n’a pas eu besoin de la liberté de la presse ni de la liberté de réunion pour con
e christianisme n’a pas eu besoin de la liberté de la presse ni de la liberté de réunion pour conquérir le monde. Une liberté r
de la presse ni de la liberté de réunion pour conquérir le monde. Une liberté reconnue légalement doit être réglée. Or, une lib
r le monde. Une liberté reconnue légalement doit être réglée. Or, une liberté réglée constitue en effet une chaîne plus étroite
ès véritable de l’esprit humain. Nous usons nos forces à défendre nos libertés , sans songer que ces libertés ne sont qu’un moyen
n. Nous usons nos forces à défendre nos libertés, sans songer que ces libertés ne sont qu’un moyen, qu’elles n’ont de prix qu’en
fin du dernier siècle et au commencement de celui-ci, avait moins de liberté extérieure que nous n’en avons. Eh bien ! je mets
seurs de notre République n’ont pas le quart de la hardiesse et de la liberté qui respirent dans les écrits de Lessing, de Herd
ement absolu, que dans notre pays qui a livré tant de combats pour la liberté . Gœthe, l’ami d’un grand-duc, aurait pu se voir e
l’étroit horizon du fini. Je le répète, la France n’a compris que la liberté extérieure, mais nullement la liberté de la pensé
e, la France n’a compris que la liberté extérieure, mais nullement la liberté de la pensée. L’Espagne, au fond tout aussi libre
e, si elle l’eût sérieusement voulue, elle ne l’eût pas conquise ? La liberté y est toute au-dedans ; elle a aimé à penser libr
assez libre. Ah ! n’est-il pas bien probable que ceux qui crient à la liberté violée ne sont pas tant des gens qui, possédés pa
que des gens qui, n’ayant aucune idée, exploitent à leur profit cette liberté qui ne devrait servir que pour le progrès rationn
vènement immédiat. Sans doute nous devons soigneusement maintenir les libertés que nous avons conquises avec tant d’efforts ; ma
ssez-lui carte blanche, il court à l’aventure et est si content de sa liberté qu’il ne songe qu’à la défendre, sans penser à en
indre issue. Il importe donc assez peu que la loi laisse ou refuse la liberté aux idées nouvelles ; car elles vont leur chemin
11 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339
oblige et qui ne manque pas d’une certaine grandeur : Histoire de la Liberté religieuse en France et de ses fondateurs, sujet
en viennent écumer et bouillonner autour de nous ! Histoire de la Liberté religieuse en France et de ses fondateurs [Le P
ble à une provocation d’amour ou de haine. Telle est l’Histoire de la Liberté religieuse. Aux termes où nous sommes parvenus, e
l’éternelle question, sous toutes les formes, de l’Autorité et de la Liberté  ; que leur lutte ou que leur accord, — l’histoire
de la Liberté ; que leur lutte ou que leur accord, — l’histoire de la liberté religieuse, cette première liberté qui renferme e
ue leur accord, — l’histoire de la liberté religieuse, cette première liberté qui renferme en son sein toutes les autres, est e
que lui ne semblent disposés à prendre à partie cette Histoire de la Liberté religieuse et à en affronter l’examen ! Pour ceux
édain ; mais pour ceux qui pensent comme l’auteur de l’Histoire de la Liberté religieuse, pour les hommes de la même confratern
éloge, s’il n’y avait à cela une raison tirée de cette Histoire de la Liberté religieuse et que mon devoir de critique est, ava
plus involontaire que la conviction dans l’auteur de l’Histoire de la Liberté religieuse, c’est son âme même, son instinct de c
en senti qu’il l’était profondément, jusque dans cette Histoire de la Liberté religieuse, et voilà pourquoi il s’en est détourn
ce christianisme plus fort que tout dans l’auteur de l’Histoire de la Liberté religieuse et qui lui a fait épouser les grandeur
ctère qui particularise encore davantage l’auteur de l’Histoire de la Liberté religieuse : l’égalité des belles choses humaines
le humaine, où qu’elle soit, donne précisément à cette Histoire de la Liberté religieuse l’expression qui doit contrister le pl
si Michel de l’Hôpital eut conscience pleine et volonté entière de la liberté religieuse, telle que l’entendent et que la veule
er l’esprit général et la conclusion définitive, cette Histoire de la Liberté religieuse n’embrasse guère que la moitié du xvie
la renommée de Machiavel sur son esprit ? Eh bien ! l’historien de la liberté religieuse a rejeté ce joug du sien, et il nous a
ceau sur Machiavel, qui commence le second volume de l’Histoire de la Liberté religieuse est certainement la réponse la plus pé
st pas, après tout, ce qu’on pourrait la croire, cette Histoire de la Liberté religieuse ! Il y a bien partout en elle, il est
atholiques peuvent retirer encore de cette leçon d’une Histoire de la Liberté religieuse, écrite pour glorifier le protestantis
12 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
, en deux sens opposés, tantôt du côté du dogme, tantôt du côté de la liberté . D’un côté, le besoin de trouver un point fixe da
l y a des catholiques pour qui toutes les grandes conquêtes modernes, liberté de conscience, liberté de pensée, liberté de la p
our qui toutes les grandes conquêtes modernes, liberté de conscience, liberté de pensée, liberté de la presse, liberté politiqu
grandes conquêtes modernes, liberté de conscience, liberté de pensée, liberté de la presse, liberté politique, ne sont que de g
rnes, liberté de conscience, liberté de pensée, liberté de la presse, liberté politique, ne sont que de grandes et funestes err
erté politique, ne sont que de grandes et funestes erreurs : c’est la liberté du mal. Ils n’entendent, ne comprennent et ne veu
u mal. Ils n’entendent, ne comprennent et ne veulent appliquer que la liberté du bien, c’est-à-dire leur propre domination et l
firmer qu’en dépit des apparences le conflit est entre le dogme et la liberté . Dans le protestantisme, la même crise éclate sou
à une révélation spéciale de Dieu ; mais le moment est arrivé où, la liberté d’examen venant à s’étendre jusqu’aux bases mêmes
semble que les uns attachent plus d’importance à la doctrine qu’à la liberté , aux conclusions déjà trouvées qu’à la recherche
de la théologie orthodoxe. Plus préoccupés des conclusions que de la liberté philosophique, ils attachent peu d’importance à l
autant que leurs amis à mettre au service d’une puissance rivale leur liberté intellectuelle. Ils n’oublient pas que le spiritu
férents. Comme eux, nous croyons à Dieu et à l’âme ; mais pour eux la liberté de penser est un crime, pour nous c’est le droit
sans doute que les pouvoirs soient séparés, c’est la condition de la liberté  ; mais il faut qu’ils marchent d’accord, c’est la
utres se figent et se cristallisent. Nous sommes passés du dogme à la liberté  ; elles passent au contraire de la liberté au dog
ommes passés du dogme à la liberté ; elles passent au contraire de la liberté au dogme. Tel sceptique doute de tout avec l’âpre
losophie du droit pénal et du droit ecclésiastique), M. Beaussire (la Liberté dans l’ordre intellectuel et moral), et surtout M
13 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
ins dans ses applications. A la vérité, cet effet est dû surtout à la liberté politique, qui peut se rencontrer dans des sociét
ille, où il règne moins d’indépendance d’esprit et moins de véritable liberté de discussion qu’en Amérique. La majorité trace u
qu’il appelait tempérer la démocratie, c’était y répandre l’esprit de liberté . A la vérité, on pouvait lui opposer la fragilité
élivrance et de leur victoire. De là vient que les uns réclamaient la liberté de la commune, la liberté de l’enseignement, la l
ire. De là vient que les uns réclamaient la liberté de la commune, la liberté de l’enseignement, la liberté de l’association, e
éclamaient la liberté de la commune, la liberté de l’enseignement, la liberté de l’association, espérant ressaisir, ainsi leur
raire, que leurs principes auraient dû conduire à défendre toutes les libertés , ne voyaient dans certaines d’entre elles qu’un p
cratie doit avoir pour bases et en même temps pour limites toutes les libertés . Tandis que les écoles politiques de son époque c
t, et, montrant dans la commune le noyau de l’État, il voyait dans la liberté communale la garantie la plus solide et de la lib
voyait dans la liberté communale la garantie la plus solide et de la liberté politique et de l’ordre public. « Les institution
e l’ordre public. « Les institutions communales, disait-il, sont à la liberté ce que les écoles primaires sont à la science : e
c’est à mes yeux une occupation sainte. » Ce n’est pas seulement la liberté de l’individu, la liberté de la pensée, la libert
pation sainte. » Ce n’est pas seulement la liberté de l’individu, la liberté de la pensée, la liberté de la commune, que Tocqu
t pas seulement la liberté de l’individu, la liberté de la pensée, la liberté de la commune, que Tocqueville croyait menacées d
lle croyait menacées dans les sociétés démocratiques, c’est encore la liberté politique. Tandis que les écoles démocratiques et
ple, répondent à tout, tandis qu’elles confondaient l’égalité avec la liberté et s’imaginaient que l’une est toujours le plus s
l y a deux sortes d’égalité, — l’égalité de servitude et l’égalité de liberté , l’égalité d’abaissement et l’égalité de grandeur
donc conseillé à la démocratie de chercher son point d’appui dans la liberté , et de ne s’avancer dans l’égalité qu’en raison d
ans l’égalité qu’en raison des progrès accomplis dans la conquête des libertés publiques. Il a montré combien ces libertés sont
plis dans la conquête des libertés publiques. Il a montré combien ces libertés sont fragiles et peu garanties par l’égalité même
par l’égalité même, lorsqu’elles ne reposent pas sur des habitudes de liberté , c’est-à-dire sur les mœurs. Toutes ces vérités a
ait su voir qu’elle pouvait conduire au despotisme aussi bien qu’à la liberté  : observation vulgaire chez tous les publicistes
14 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
politique n’ont pas jeté au peuple moins de fausses définitions de la liberté politique que de l’égalité sociale. Qu’est-ce que
ns de la liberté politique que de l’égalité sociale. Qu’est-ce que la liberté , selon ces hommes qui ne définissent jamais, afin
nt jamais, afin de pouvoir tromper toujours l’esprit des peuples ? La liberté de J.-J. Rousseau, c’est le droit de se gouverner
au, c’est le droit de se gouverner soi-même, sans considération de la liberté d’autrui, dans une association dont on revendique
us les bénéfices sans en accepter les charges. C’est-à-dire que cette liberté est la souveraine injustice ; c’est la liberté ab
C’est-à-dire que cette liberté est la souveraine injustice ; c’est la liberté abusive des quakers, qui veulent que la société a
l’anarchie dans l’individu réclamant l’ordre dans la nation. Voilà la liberté sans limites et sans réciprocité des sectaires de
réciprocité des sectaires de Rousseau. Qu’est-ce au contraire que la liberté  ? Selon nous, métaphysiquement parlant, cette lib
ontraire que la liberté ? Selon nous, métaphysiquement parlant, cette liberté bien définie, c’est la révolte naturelle de l’égo
u. Cette révolte instinctive de l’égoïsme individuel qu’on appelle la liberté sans limites est donc un crime et une anarchie. C
e droit est le droit de périr soi-même en faisant périr l’État. Cette liberté au fond n’est donc qu’un vain mot ; le sauvage se
être seul, c’est-à-dire esclave de sa misère et des éléments. Non, la liberté de J.-J. Rousseau et de ses émules n’existe pas ;
litique, commandement et obéissance, trouvez-moi place pour le nom de liberté . Il n’y en a pas, ou bien il n’y en a pas d’autre
e individuel contre la volonté de l’ensemble. Ne parlons donc plus de liberté dans le sens que Rousseau et sa secte de 1791, et
eute : L’insurrection est le plus saint des devoirs. Cette part de liberté n’est pas possédée, elle est concédée et révocabl
’État, c’est-à-dire à l’intérêt de tous. Mais encore ce qu’on appelle liberté n’est que tolérance de la société générale, et le
ez à la nature de la société politique. Où donc est ce qu’on appelle liberté  ? Et pourquoi tant parler d’une chose qui n’exist
la langue reçue, il y a une autre chose qu’on nomme très mal à propos liberté . Cette chose, qui n’est nullement la liberté, mai
nomme très mal à propos liberté. Cette chose, qui n’est nullement la liberté , mais qui est dignité morale dans le jeu du comma
lle du peuple à son gouvernement est ce qu’on nomme très improprement liberté . C’est bien plus que liberté, c’est commandement,
ent est ce qu’on nomme très improprement liberté. C’est bien plus que liberté , c’est commandement, commandement sur soi-même et
ue. Les plus populaires de ces gouvernements ne réalisent pas plus de liberté que les autres ; ils commandent et ils obéissent
obligation d’obéir ; dans aucun il n’y a place pour ce qu’on appelle liberté dans la langue de J.-J. Rousseau et des publicist
viduel contre le dévouement et contre l’intérêt général. S’il y avait liberté dans cette acception du mot, il n’y aurait plus g
aurait anarchie, révolte de chacun et de tous contre tous. Ce mot de liberté ainsi compris est donc un sophisme : la liberté d
ontre tous. Ce mot de liberté ainsi compris est donc un sophisme : la liberté de chacun serait l’esclavage de tous. IV M
serait l’esclavage de tous. IV Mais si on entend par ce mot de liberté la participation d’un plus grand nombre de sujets
on dans le gouvernement ? Faisons donc peu de cas de ce qu’on appelle liberté égoïste dans le sens que J.-J. Rousseau attribue
mmandent comme dans ceux qui obéissent, des devoirs, c’est-à-dire des libertés individuelles volontairement sacrifiées à la souv
du tout : un brillant esclavage militaire, de la gloire, et point de liberté , suffit à ce peuple ; on peut l’éblouir, on ne pe
15 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIII. »
mais après rude épreuve et dans la joie d’une chaîne brisée et d’une liberté reconquise : ce sont ses vers au lac de Genève, à
sse éternelle, L’âme des grands travaux, l’objet des nobles vœux, La Liberté . J’ai vu cette déesse altière, Avec égalité répan
ntes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles-le-Téméraire. Cette Liberté -là valait mieux pour la poésie que la licence sou
innocence et le malheur. Noble soldat de la muse lyrique, poëte de la liberté , de la vertu courageuse et de l’amour, fils du gé
qu’une distinction originale. On l’éprouva toutefois, ces torches de liberté conquérante et d’ambition, agitées en France, ébl
elle-même, tentée par l’anarchie et défendue contre l’anarchie par la liberté . Toute cette ardeur d’indépendance, qui boulevers
e une société où ils ne croyaient pas avoir assez bonne part. Dans la liberté d’écrire qui était dès longtemps le droit commun
faisait la force, on rêvait volontiers quelque chose au-delà de cette liberté bien acquise et peu gênée. Les livres un moment c
en effet, se formait une école de poëtes démocrates, mécontents de la liberté anglaise, et projetant une révolution dans leur p
on enthousiasme avait résisté à bien des attentats couverts du nom de liberté  : ses malédictions s’attachèrent aux tentatives d
ertus simples de la Suisse ; c’est enfin sa douleur, quand il voit la liberté de ce peuple menacée par l’invasion républicaine
n de la Suisse en 1798. Le poëte est là tout entier dans ses rêves de liberté sans limites, sa haine de la tyrannie sous toutes
dites de quel culte profond j’ai toujours adoré le génie de la divine liberté  ! « Quand la France en colère leva ses bras gigan
prédit la honte à leur retraite impuissante et tardive. Car jamais, ô liberté  ! je n’ai, dans un intérêt de parti, offusqué ta
issent à l’entour et nomment la terre leur domaine. « Pardonne-moi, ô liberté  ! pardonne ces rêves : j’entends ta voix, j’enten
s solitudes, souiller d’un inexpiable esprit de vengeance l’innocente liberté du montagnard des Alpes, ô France qui te moques d
même chasse et de partager la proie, de profaner le sanctuaire de la liberté en y recélant les dépouilles arrachées à des homm
poids. Ils brisent leurs menottes ; et ils portent bientôt le nom de liberté gravé sur une chaîne plus lourde. Ô liberté ! je
portent bientôt le nom de liberté gravé sur une chaîne plus lourde. Ô liberté  ! je t’ai poursuivie d’un stérile effort pendant
es choses par la puissance du plus ardent amour, là je t’ai sentie, ô liberté  ! » Je ne sais : mais cette poésie, même en lui
mystique, l’abondance descriptive, avant d’y mêler les passions de la liberté . C’est à cette école qu’il avait nourri d’abord u
ssi, cet autre démocrate anglais de 1789, non moins passionné pour la liberté que pour la science, intègre et généreux magistra
es, inspirer un peu de honte à ces barbares civilisés, qui fondent la liberté de quelques districts du Septentrion américain su
16 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
n et il n’assigne à cette souveraineté aucune limite. Il appelle même liberté l’oppression de la minorité de la nation par la m
sion de la minorité de la nation par la majorité et il ne voit pas la liberté ailleurs et il ne la conçoit pas autrement. En un
sait plus qu’obéir. Secouez l’homme artificiel et marchez dans votre liberté primitive. L’homme artificiel, c’est l’homme mora
mettre hors la loi tous les prêtres de France et faire dépendre leur liberté et leur vie (car la déportation était le plus sou
eusement définie par la loi de séparation, c’est-à-dire par la loi de liberté de 1795. Mais précisément la loi de séparation e
iberté de 1795. Mais précisément la loi de séparation est une loi de liberté . Et d’abord une idée de liberté entre très diffic
t la loi de séparation est une loi de liberté. Et d’abord une idée de liberté entre très difficilement dans l’esprit d’un Franç
rès difficilement dans l’esprit d’un Français ; et ensuite une loi de liberté donne à une Église aussi ancienne que l’Église ca
raisonne rarement ainsi, et dès qu’il s’est aperçu que par une loi de liberté il a fortifié l’Église ou l’a mise en état de se
le y allait. Ce qu’on désirait, c’était la fin des persécutions et la liberté religieuse assurée par une bonne police, et c’est
s victimes de l’inquisition politique, n’aspiraient qu’à une parfaite liberté religieuse. Le vœu général de la nation se bornai
r les cloches, ce qui pour les campagnes fut le signal officiel de la liberté rendue au culte ; ne déportant plus, rappelant le
à la Constitution » ; garantissant aux insurgés de l’Ouest la pleine liberté dans l’exercice de leur culte. On peut et on doit
uvernement ; que la déclaration faite par le clergé français en 1682 ( libertés de l’Eglise gallicane) serait souscrite par les p
l’État ou plutôt du gouvernement, soit par sa puissance, soit par sa liberté . Corps de l’État, « ordre de l’État », l’Église d
ire pour le parti religieux parce qu’elle inscrivit dans la Charte la liberté de l’enseignement, ce qui autorisait toutes les r
conforme à la Charte ; car il n’y avait rien qui pût mieux assurer la liberté de l’enseignement que l’Église livrée à elle-même
nc maintenu. Concordat maintenu et promesse faite par la Charte de la liberté d’enseignement, c’est sur ce terrain qu’on se bat
e de la Charte, d’une part réclamait une organisation régulière de la liberté d’enseignement, d’autre part affirmait que d’ores
r lequel ils ont vécu jusqu’à nos jours, qu’il ne doit pas y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté et que, par conséq
os jours, qu’il ne doit pas y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté et que, par conséquent, le libéral ne doit accord
de la liberté et que, par conséquent, le libéral ne doit accorder la liberté qu’à lui-même. Quant au gouvernement, il atermoya
termoya pendant dix-huit ans. Pendant dix-huit ans il reconnut que la liberté d’enseignement était dans la Charte et s’engagea
de l’Église et de l’État. La Charte de 1830 n’avait que « promis » la liberté d’enseignement, la constitution de 1848 la « proc
nt, la constitution de 1848 la « proclama » ! Pour ce qui est de « la liberté d’association, de pétitionnement, de la liberté d
ur ce qui est de « la liberté d’association, de pétitionnement, de la liberté de la presse, elle les assurait largement « à tou
l’intérieur », comme on disait alors, c’est-à-dire organisation de la liberté d’enseignement. L’expédition de Rome ne se justif
yer en France sur le parti conservateur. Quant à l’organisation de la liberté d’enseignement, elle n’était que l’exécution du p
régime autocratique de Napoléon Ier. Elle rétablissait en France une liberté qui avait existé sous l’ancien régime, une libert
sait en France une liberté qui avait existé sous l’ancien régime, une liberté qui était indiquée très nettement dans la Déclara
ndiquée très nettement dans la Déclaration des Droits de l’homme, une liberté qui avait été inscrite dans les deux constitution
opposition qu’avec les idées napoléoniennes. Cette organisation de la liberté d’enseignement (loi Falloux, 1850) admettait d’un
traire à la morale, à la constitution et aux lois ». C’était donc une liberté très limitée encore ; car un gouvernement autorit
rs et professeurs de l’État, et c’était précisément un bienfait de la liberté qu’elle établît la concurrence. De fait, pendant
niversité et confier l’enseignement à l’Église. Ils « faisaient de la liberté  » ; et ce qu’on leur demandait, c’était de « fair
demander trop. Remarquez bien que, même, ils ne « faisaient pas de la liberté  » pure et simple. La liberté pure et simple consi
que, même, ils ne « faisaient pas de la liberté » pure et simple. La liberté pure et simple consiste en ceci : l’enseignement
e universitaire, tout en affirmant qu’on ne monopolise rien et que la liberté d’enseignement est pleine et entière. Donnez tout
rents usant de l’enseignement libre ; ceux, donc, qui accordaient une liberté très limitée en maintenant sinon le monopole, du
tat ; non seulement ne pouvaient être incriminés d’accorder la pleine liberté d’enseignement ; mais ils pouvaient l’être de n’a
rapport qui n’eut pas de suite, mais où était signalé le danger de la liberté d’enseignement avec tous les arguments dont en 19
s républicains, comme il va de soi, se sont servis à leur tour : « La liberté d’enseignement, qui semble consacrer un grand pri
e réponse ne varietur et qui n’a pas varié et ne variera point : « La liberté de l’enseignement a fait deux Frances, et tous no
pour cela qu’il ne faut pas violenter les façons de penser et que la liberté de penser, de parler, d’écrire, d’enseigner est u
sistent à préférer son idée à son pays, vous les créez, en gênant les libertés de pensée et de croyance. Un sentiment peut être
ais il est violent quand il est contrarié et opprimé. En accordant la liberté de penser et de répandre sa pensée, vous maintene
de patrie et à l’amour de la patrie. En réprimant, en proscrivant la liberté de pensée, vous poussez tel sentiment à ce degré
utant Mme de Staël, vous en faites une… européenne ; en supprimant la liberté de pensée en France, vous faites d’un simple libé
autant être américain ou être belge. Voilà ce qui me fait appeler la liberté une mesure de salut public. Il est très vrai que
patriotiques et rompt le faisceau national bien plus complètement. La liberté est consolidatrice du patriotisme ; le despotisme
enir, c’est l’unité patriotique ; et cette unité morale, celle-ci, la liberté ne la détruit pas ; elle la confirme. Voilà pour
ur moi la vérité absolue. Or — revenons — les « deux Frances » que la liberté d’enseignement était prétendue avoir créées étaie
s furent, beaucoup meilleurs à mon avis que mauvais, les effets de la liberté de l’enseignement en France sous le second Empire
. Quoi qu’il en soit, l’Assemblée de 1871 élabora une nouvelle loi de liberté de l’enseignement. La seconde République avait ét
i de liberté de l’enseignement. La seconde République avait établi la liberté de l’enseignement primaire et la liberté de l’ens
e République avait établi la liberté de l’enseignement primaire et la liberté de l’enseignement secondaire. Elle n’avait rien f
l’enseignement supérieur. L’Assemblée de 1871 établit et organisa la liberté de l’enseignement supérieur. Le droit fut reconnu
donner l’enseignement supérieur à qui voudrait le recevoir d’eux. La liberté d’enseignement était enfin établie en France à to
ment que comme un troupeau. Aussi, dès 1880, cinq ans après la loi de liberté de l’enseignement, Jules Ferry lançait, très inop
able coup d’État ; — d’autre part, c’était une première atteinte à la liberté d’enseignement, le principe de la liberté d’ensei
une première atteinte à la liberté d’enseignement, le principe de la liberté d’enseignement étant que tout Français a le droit
ur le rejeter, et du même coup pour supprimer par mesure légale toute liberté de congrégation. Il le pouvait d’autant plus qu’i
ment la loi sur les congrégations avait porté une grave atteinte à la liberté de l’enseignement. Dans le projet primitif il n’y
le projet primitif il n’y avait rien de spécial pour ou contre cette liberté  ; il n’y avait que ceci, implicitement, à savoir
. Gabriel Monod écrivit : « Ceux qui, comme moi, sont partisans d’une liberté absolue d’association et en même temps de la sépa
ns l’erreur ; j’ai même lu « qu’il n’était pas possible d’admettre la liberté de l’erreur ». Comme si la liberté de l’erreur n’
n’était pas possible d’admettre la liberté de l’erreur ». Comme si la liberté de l’erreur n’était pas l’essence même de la libe
r ». Comme si la liberté de l’erreur n’était pas l’essence même de la liberté  ! Et dire que ceux qui écrivent ces phrases prote
rnellement ballottés entre deux incohérences ? et le cri de « Vive la liberté  ! » ne sera-t-il jamais que le cri des opposition
on congréganiste ; mais parce que je suis un partisan déterminé de la liberté d’enseignement et que, tout en demandant que l’Ét
é d’acquérir et de posséder… Et je persiste à penser que le régime de liberté , joint à l’exacte application des lois scolaires,
re français pour cause de conduite antisociale. Pour ce qui est de la liberté du père de famille, M. Buisson répondait, en bon
es à destination. Parallèlement le gouvernement atteignait encore la liberté d’enseignement en faisant supprimer par le Sénat
même dissoute. Mais il importait, sans doute pour le principe, que la liberté d’enseignement fût attaquée directement et de fac
ignement fût attaquée directement et de face ; et que la charte de la liberté d’enseignement en France fût déchirée avec une ce
l’article de la loi Falloux, subsistant encore, qui reconnaissait la liberté de l’enseignement secondaire. Ce projet Béraud ex
rta un autre, moins liberticide, quoique très restrictif encore de la liberté d’enseignement. Ce projet maintenait comme de dro
iberté d’enseignement. Ce projet maintenait comme de droit général la liberté de fonder un établissement d’enseignement privé.
onner une singulière et inquiétante latitude d’arbitraire et la quasi liberté de le refuser par bon plaisir. Il organisait du r
arce qu’au moins en principe il maintenait ou paraissait maintenir la liberté d’enseignement. La commission sénatoriale fut pou
arles Dupuy fit un discours général, très chaleureux, en faveur de la liberté d’enseignement. Il n’y avait pas selon lui péril
embres du clergé séculier était réservée. Du reste, ce qui restait de liberté dans la loi votée par le Sénat en première lectur
i à cause de leurs sentiments religieux, ce qui serait contraire à la liberté de conscience, laquelle est sacrée ; ni à cause d
que, quand une association est religieuse, elle perd tout droit à la liberté d’association. M. Combes ne manqua point d’affirm
da si les États-Unis étaient un État sécularisé, eux qui accordent la liberté la plus complète à tous les citoyens sans leur de
s traînés, à ne pouvoir renouveler nos idées et nos conceptions de la liberté moderne. Nous retardons singulièrement sur beauco
ême de cette République française qui n’est rien si elle n’est pas la liberté organisée. On commence à aimer dans ce pays l’usa
lusieurs raisons. La première, c’est que la loi est une loi contre la liberté . C’est une loi de combat, et toutes les lois de c
tions. Enfin la loi que vous avez votée porte une telle atteinte à la liberté d’enseignement que cette liberté ne sera plus qu’
votée porte une telle atteinte à la liberté d’enseignement que cette liberté ne sera plus qu’un leurre, surtout pour les pauvr
re cette vérité de cerveau à cerveau ; et pour cela se réclamer de la liberté , puisque seule elle permettait de la propager. Ma
e elle permettait de la propager. Mais il fallait aussi refuser cette liberté aux autres, puisque le cerveau qui en était un jo
ienne et qui se disent que la séparation, c’est, quoi qu’on fasse, la liberté et qu’avec la liberté on ne sait jamais ce qui pe
que la séparation, c’est, quoi qu’on fasse, la liberté et qu’avec la liberté on ne sait jamais ce qui peut arriver ; que la sé
, la séparation vaut mieux que la domestication, parce qu’elle est la liberté , la liberté très menacée, mais encore la liberté.
ion vaut mieux que la domestication, parce qu’elle est la liberté, la liberté très menacée, mais encore la liberté. Ils disent 
parce qu’elle est la liberté, la liberté très menacée, mais encore la liberté . Ils disent : « Malo periculosam libertatem. » Il
disent : « Malo periculosam libertatem. » Ils croient que dans cette liberté même périlleuse, que dans cette liberté de combat
 » Ils croient que dans cette liberté même périlleuse, que dans cette liberté de combat, l’Église puisera des forces nouvelles
égime dans les mœurs d’un pays aussi vieux que le nôtre, de donner la liberté totale à un clergé qui a été tenu en tutelle jusq
de toutes les œuvres de la philosophie, s’est hâté de renverser cette liberté , fondement même de toutes les autres. Il a fondé
à son peuple. Cet acte a reculé d’un siècle peut-être le règne de la liberté des âmes qui approchait. » Il me semble que ces f
elques ordres hospitaliers sont tolérés encore. Au point de vue de la liberté de l’enseignement, interdiction absolue à tout co
les catholiques, à les considérer comme libéraux, le voici : C’est la liberté d’association pour les religieux, lesquels ont pa
ons à prendre contre l’accroissement des biens de mainmorte. C’est la liberté d’enseignement pour les religieux, lesquels ont p
x, lesquels ont parfaitement le droit d’enseigner, ou plutôt c’est la liberté pour les pères de famille de faire enseigner leur
ou contre les lois. C’est enfin, quoique beaucoup moins important, la liberté pour le prêtre séculier, qui désormais est un prê
t on ne pourra pas manquer de s’apercevoir, qu’elle est un élément de liberté  ; qu’elle ne dit pas exactement et littéralement
icains despotistes poursuivront de même la destruction complète de la liberté d’enseignement et, progressivement, ils interdiro
est simple. C’est qu’à chaque destruction partielle et limitée de la liberté d’enseignement, ils s’apercevront qu’ils n’ont ri
et l’on arrive au monopole, auquel on a été comme adossé. C’est à la liberté qu’on ne fait pas sa part, surtout en choses inte
enseignement que je proscris les moines ; car je suis partisan de la liberté d’enseignement et je reconnais à quiconque « le d
« La société a le droit de dire au congréganiste : « Vous réclamez la liberté de vous retirer du monde, de vous enfermer au clo
plus sacré de renoncer au mariage, à la propriété de vos biens, à la liberté de votre personne. Je vous y autorise. Mais, à pe
e demain, sinon de celle d’aujourd’hui. Choisissez. L’une de ces deux libertés suppose que l’on renonce à l’autre. Vivez si bon
le. Et, d’autre part, cette thèse repose sur cette idée qu’user d’une liberté « suppose que l’on renonce à l’autre » ; qu’user
d’une liberté « suppose que l’on renonce à l’autre » ; qu’user de la liberté d’association implique que l’on renonce à la libe
 ; qu’user de la liberté d’association implique que l’on renonce à la liberté d’enseignement. Si je vis associé, évidemment je
i j’use du droit de propriété je renonce par cela même à mon droit de liberté individuelle, et que si j’use du droit d’aller et
; les libres penseurs seuls peuvent enseigner et en ont le droit ; la liberté d’enseignement existera et nul n’en est plus part
despotistes doivent être obligés d’en venir à la suppression de toute liberté d’enseignement et au pur et simple monopole, s’ap
nts pourront enseigner et enseigneront ; selon la doctrine, aussi, la liberté d’enseignement s’effondre et doit s’effondrer dès
oi et à toute espèce de croyance, et la libre pensée qui refuse toute liberté de pensée à tout ce qui n’est pas elle-même. Entr
e toute liberté de pensée à tout ce qui n’est pas elle-même. Entre la liberté d’enseignement et le pur et simple et rude monopo
pole complet de l’enseignement et vous le voulez dans l’intérêt de la liberté de l’enfant que vous désirez soustraire à l’influ
en un mot, comment vous faites, avec vos principes, pour respecter la liberté de l’enseignement religieux. » Et voilà qui est r
conception de l’État souverain. L’essentiel, après tout, c’est que la liberté recule. Qu’elle recule ici ou là, c’est toujours
citoyens Aulard et Buisson soient amenés à défendre, sous couleur de liberté d’enseigner, la suprématie des éternels adversair
des éternels adversaires de la République et de la Démocratie !… Leur liberté d’enseigner ressemble étrangement à la fameuse li
cratie !… Leur liberté d’enseigner ressemble étrangement à la fameuse liberté de travail de Messieurs les économistes… Je le pr
faibles dans la lutte pour la vie… Il en serait de même le jour où la liberté intégrale de l’enseignement serait proclamée. A d
oclamé que la nation enseignante ne menace dans une démocratie aucune liberté , devront-ils reconnaître que la même nation possé
, seront les alliés des radicaux dans l’œuvre de la destruction de la liberté de l’enseignement tant que de cette liberté il re
e de la destruction de la liberté de l’enseignement tant que de cette liberté il restera un vestige ou une ombre ; d’autre part
e part que toutes les socialisations sont solidaires comme toutes les libertés se tiennent, et que par le chemin du monopole de
ariantes négligeables, par tous les ennemis secrets ou déclarés de la liberté de l’enseignement, depuis M. Buisson jusqu’à la D
Dépêche de Toulouse, et depuis la Dépêche jusqu’à M. Brousse : « A la liberté de l’enseignement nous voulons substituer la libe
Brousse : « A la liberté de l’enseignement nous voulons substituer la liberté dans l’enseignement. Nous ne voulons pas de la li
substituer la liberté dans l’enseignement. Nous ne voulons pas de la liberté de l’enseignement ; nous voulons la liberté dans
Nous ne voulons pas de la liberté de l’enseignement ; nous voulons la liberté dans l’enseignement ; le seul enseignement libre,
gnement libre, c’est l’enseignement monopolisé par l’État, mais où la liberté régnera. » Je ne veux jamais suspecter la sincéri
pas de cela. Eh bien alors, qu’aurez-vous fait et quoi de gagné ? La liberté de l’enseignement, c’était la France à moitié « i
berté de l’enseignement, c’était la France à moitié « infestée » ; la liberté dans l’enseignement, ce sera l’Université à moiti
ors vous serez amenés à imposer un credo, c’est-à-dire à supprimer la liberté dans l’enseignement, après avoir supprimé la libe
e à supprimer la liberté dans l’enseignement, après avoir supprimé la liberté de l’enseignement. Ce credo, j’admets que vous ne
: il aura un caractère négatif. Vous admettrez très bien une certaine liberté de penser en dehors de la mentalité chrétienne et
le moins du monde. Il sera comme celui de l’Église, qui laisse toute liberté de penser et d’enseigner dans certaines limites,
taines limites, celles au-delà desquelles les hérésies commencent. La liberté que vous laisserez sera celle d’être libre penseu
régime ou d’être croyant. Cela veut dire que le seul moyen d’avoir la liberté dans l’enseignement, c’est d’avoir la liberté de
e seul moyen d’avoir la liberté dans l’enseignement, c’est d’avoir la liberté de l’enseignement, et qu’en dehors de la liberté
nt, c’est d’avoir la liberté de l’enseignement, et qu’en dehors de la liberté de l’enseignement il n’y a plus de liberté du tou
ent, et qu’en dehors de la liberté de l’enseignement il n’y a plus de liberté du tout. Et, tout au fond, vous le savez bien. « 
du tout. Et, tout au fond, vous le savez bien. « Je ne veux pas de la liberté des autres ; je veux être libéral moi-même. » Naï
que personne ne prendra un instant au sérieux. Pour ce qui est de la liberté d’enseignement, ce qui reste encore à faire aux r
s despotistes et ce qu’ils sont condamnés à faire, c’est supprimer la liberté d’enseignement pour les prêtres, supprimer la lib
st supprimer la liberté d’enseignement pour les prêtres, supprimer la liberté d’enseignement pour les laïques croyants, établir
es laïques croyants, établir le monopole universitaire, exclure toute liberté véritable de l’Université monopolisée. Donc la ba
mes ; mais c’est aussi sous cette réserve que l’État, en reprenant sa liberté , devra respecter celle des croyances religieuses
ncipes du républicanisme que de refuser à quiconque le bénéfice de la liberté et du droit commun. Mais je réponds que l’Église
s, affichant la haine et le mépris de la civilisation actuelle, de la liberté de conscience, de toutes les libertés, de la rais
la civilisation actuelle, de la liberté de conscience, de toutes les libertés , de la raison ; cette Église, enfin, qui complote
qui, moins l’éloquence, se ramène à cette formule : « Je n’accorde la liberté qu’à ceux qui sont si faibles qu’ils me sont inof
at et le budget des cultes, et en compensation on donne à l’Église la liberté , en lui disant : « cela vaut mieux » ; ce que, du
ns, et sauf le cas où cela ne vaudrait rien du tout, on supprimera la liberté de l’Église. Autre aspect : il y a deux Églises,
ux principes du bienfaiteur. Les républicains accordent à l’Église la liberté , ou à peu près ; mais les républicains, neuf sur
à peu près ; mais les républicains, neuf sur dix, sont gens à qui la liberté est odieuse, insupportable et du reste inintellig
e puissent pas faire de telle manière qu’on y puisse croire, c’est la liberté , et il y a soit ironie, soit distraction, soit hy
quence de leur part à l’accorder ou à prétendre qu’ils la donnent. La liberté accordée par des démocrates, c’est un serment de
ce ne pouvait pas être autrement, que les républicains ont accordé la liberté à l’Église. Or l’association est toujours pour le
qu’une de ces blessées respire encore. Il détruira ce qui reste de la liberté d’enseignement et en arrivera à l’établissement p
telle manière — manière assurément très rare — qu’ils revendiquent la liberté pour tout le monde. L’anticléricalisme, mais voye
oulait Rousseau ; tout au moins tant qu’on ne leur aura pas ôté toute liberté , non seulement d’enseignement, mais d’association
ui n’était pas méchant, peut-être, mais qui avait sa conception de la liberté , dire : « La liberté ! Elle est jolie, la liberté
t, peut-être, mais qui avait sa conception de la liberté, dire : « La liberté  ! Elle est jolie, la liberté ! On n’a pas seuleme
sa conception de la liberté, dire : « La liberté ! Elle est jolie, la liberté  ! On n’a pas seulement le droit de tuer un curé. 
ce qui les condamne. » Si l’on avait dit à Napoléon Ier : « Point de liberté religieuse ; les prêtres asservis aux évêques et
mon système en est le principe. » Si l’on avait dit à Napoléon : « Ni liberté de parole, ni liberté de presse ni liberté d’ense
principe. » Si l’on avait dit à Napoléon : « Ni liberté de parole, ni liberté de presse ni liberté d’enseignement, ni liberté d
vait dit à Napoléon : « Ni liberté de parole, ni liberté de presse ni liberté d’enseignement, ni liberté d’association : c’est
liberté de parole, ni liberté de presse ni liberté d’enseignement, ni liberté d’association : c’est bien votre pensée. Elle peu
ue. Il y a pourtant à tout cela cet inconvénient qu’une nation vit de liberté , qu’elle ne tient à elle-même qu’en raison des li
nation vit de liberté, qu’elle ne tient à elle-même qu’en raison des libertés dont elle jouit et dans l’exercice desquelles ell
ommerce, de science, de lettres et de beaux-arts peut avoir besoin de libertés  ; un peuple se destinant à la conquête du monde e
s besoin, mais en serait gêné dans son œuvre. Si jamais j’accepte les libertés , c’est que j’aurai renoncé à mon rôle de conquéra
ndre que l’unité morale, aux temps modernes, ne peut être que dans la liberté , dans le sentiment, répandu chez tous les citoyen
ros, Victor Hugo disait en 1850 aux « Jésuites » : « Vous demandez la liberté d’enseignement ? Ce que vous voulez, c’est la lib
ous demandez la liberté d’enseignement ? Ce que vous voulez, c’est la liberté de ne pas instruire. » Tous les arguments à l’adr
osition de toutes les idées, les plus différentes, et pour l’élève la liberté la plus large de comparaison, de choix et de préf
artisans du monopole de l’enseignement : « Vous ne voulez pas plus de liberté dans l’enseignement que de la liberté de l’enseig
 : « Vous ne voulez pas plus de liberté dans l’enseignement que de la liberté de l’enseignement. Vous ne voulez de liberté de c
l’enseignement que de la liberté de l’enseignement. Vous ne voulez de liberté de choix, et c’est-à-dire de liberté d’intelligen
’enseignement. Vous ne voulez de liberté de choix, et c’est-à-dire de liberté d’intelligence, nulle part. Un peu partout, et pa
. Un peu partout, et particulièrement dans un pays comme le nôtre, la liberté dans l’enseignement ne peut être obtenue que par
nôtre, la liberté dans l’enseignement ne peut être obtenue que par la liberté de l’enseignement. Si les clercs seuls enseignaie
différente de la façon commune. Il habitue les esprits à mépriser la liberté et aussi l’égalité. La liberté, puisque je n’ai p
. Il habitue les esprits à mépriser la liberté et aussi l’égalité. La liberté , puisque je n’ai pas celle de faire des vœux de m
de morale sévère et de m’associer à ceux qui font les mêmes vœux ; la liberté , puisque je n’ai pas le droit d’enseigner ce que
qui, du reste, n’est pas contraire à la constitution de ce pays ; la liberté , puisque je n’ai pas le droit de faire instruire
e si elle admet cette diversité, c’est-à-dire que si elle respecte la liberté et la favorise ; et la patrie ne peut être aimée
t rétrograde que jamais, même à Athènes et à Rome, on n’a proscrit la liberté d’enseigner, d’une façon permanente et continue,
17 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
phénomènes une irrégularité essentielle, pourvue enfin d’une sorte de liberté désordonnée qui trouble tout, change les aspects
certaines de la force vitale. Nous parlons de l’homme libre ; mais la liberté , j’entends la liberté morale, peut-elle subsister
vitale. Nous parlons de l’homme libre ; mais la liberté, j’entends la liberté morale, peut-elle subsister, si l’on représente l
oit guère par où elles mériteraient d’être appelées libres. Le mot de liberté n’exprimerait que la partie inconnue des causes d
nos actions : à mesure que ces causes seraient connues, la part de la liberté diminuerait d’autant, et, lorsque toutes ces caus
rait d’autant, et, lorsque toutes ces causes seraient déterminées, la liberté disparaîtrait absolument. On ne voit donc pas com
ment le déterminisme physique pourrait se concilier avec l’idée de la liberté morale. Renvoyer la liberté, comme le fait M. Cla
e pourrait se concilier avec l’idée de la liberté morale. Renvoyer la liberté , comme le fait M. Claude Bernard, au domaine des
 ; mais ce n’est pas de celle-là que nous parlons, ce n’est pas de la liberté de Dieu qu’il s’agit, c’est de la mienne, de la v
, de la vôtre, de celle des autres hommes : il s’agit en un mot de la liberté d’une cause seconde appelée l’homme, et si cette
voit plus à quels signes et à quelles conditions se manifesterait sa liberté . A notre avis, le physiologiste devrait se débarr
e débarrasser de toutes ces difficultés en écartant le problème de la liberté comme ne lui appartenant en aucune manière, comme
au sujet. Si donc il y a dans l’homme quelque chose qu’on appelle la liberté morale, c’est dans le sujet qu’il faut le cherche
t également dans ce sentiment intérieur que nous puisons l’idée de la liberté . En quoi consiste précisément cette idée, c’est c
iologie. En même temps que l’expérience subjective nous atteste notre liberté avec une évidence éclatante, la conscience morale
règnes, comme il les appelle, le règne de la nature et le règne de la liberté  : le premier, où domine la nécessité, où chaque p
tingue de la chose. De là vient le droit, c’est-à-dire l’accord de la liberté de chacun avec la liberté de tous. Le devoir et l
vient le droit, c’est-à-dire l’accord de la liberté de chacun avec la liberté de tous. Le devoir et le droit sont des forces, m
hanger la personne en chose, de faire retomber l’homme du règne de la liberté dans le règne de la nature, et de l’ordre idéal,
êler, sans agir l’un sur l’autre ? Faut-il croire que la nature et la liberté sont, comme le corps et l’âme dans le système de
, et qui sont régis par des lois quasi-mécaniques. Réciproquement, la liberté ne reste pas concentrée en elle-même, elle n’agit
les lois physiques peuvent-elles se plier sans fléchir aux lois de la liberté  ? Comment les lois de la liberté peuvent-elles ad
se plier sans fléchir aux lois de la liberté ? Comment les lois de la liberté peuvent-elles admettre, sans être détruites, l’ac
e si nettement la nécessité physique, peut-il se concilier avec cette liberté métaphysique dont Kant nous démontre non moins cl
18 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »
u très bien (nous dit-il dans son introduction) appeler ce recueil La Liberté religieuse. » Et c’est la vérité. Pourquoi donc p
L’autre est un esprit entièrement… plane. Excepté un vent obstiné de liberté qui y souffle perpétuellement, il n’y a pas grand
pas grand-chose à rencontrer dans cette cervelle tout en surface. La liberté  ! la liberté ! voilà la seule idée qui habite dan
ose à rencontrer dans cette cervelle tout en surface. La liberté ! la liberté  ! voilà la seule idée qui habite dans l’esprit de
me de n’être pas religieux du tout, si cela nous plaît. » Car avec la liberté telle que la conçoit ce libéral immense, la relig
e la conçoit ce libéral immense, la religion ne peut plus être que la liberté de n’avoir pas de religion. De tous les dilettant
que la liberté de n’avoir pas de religion. De tous les dilettanti de liberté nombreux en ce siècle, M. Taillandier est sans co
ous la preuve ? Vous aviez cru peut-être avec nous que nous avions la liberté religieuse en France ? Eh bien ! non ! selon M. S
le devoir du christianisme lui-même. Le christianisme doit établir la liberté contre sa propre personne, et il n’est même le ch
bien, c’est-à-dire ira se relâchant chaque jour un peu plus dans une liberté indéfinie. Tel est le christianisme, l’idéal de c
tête ouverte à toutes les choses vagues, que la notion confuse d’une liberté sans limites. Ce christianisme sans gêne est fort
à la Philanthropie contemporaine qui, à force d’amour pour l’auguste liberté des hommes, est parvenue à faire de son Dieu la p
e établissement ? Eh bien ! c’était là une erreur ! C’est comme cette liberté religieuse qui manque à la France ! Aux yeux de c
19 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
es tendances et opinions en choses politiques. Chapitre II. De la liberté On appelle Liberté le droit qui appartient ou
ns en choses politiques. Chapitre II. De la liberté On appelle Liberté le droit qui appartient ou qu’on reconnaît à tout
onnaît à tout homme de faire ce qui ne nuit pas aux autres hommes. La liberté d’un Robinson Crusoë est absolue. La liberté de R
as aux autres hommes. La liberté d’un Robinson Crusoë est absolue. La liberté de Robinson et de Vendredi associés ne peut plus
on et de Vendredi associés ne peut plus l’être. La société diminue la liberté individuelle. Parmi ceux qui acceptent l’état soc
l comme nécessaire, les uns croient qu’il est nécessaire aussi que la liberté individuelle disparaisse entièrement et que l’hom
et ils définissent un État fort l’État où les citoyens ont le plus de liberté possible sans être détachés de l’Etat et en conti
Angleterre, a inventé les droits de l’homme. Il a défini à la fois la liberté et les droits de l’homme d’une manière très préci
rès précise au chapitre iii du Livre XI de son Ésprit des Lois : « La liberté consiste à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir
intangible devant elle. Il dit encore, comme en un commentaire : « La liberté politique, dans un citoyen, est cette tranquillit
nt de l’opinion que chacun a de sa sûreté.  » Ce qui veut dire que la liberté , que le respect des Droits de l’homme, a ce premi
que dans l’autre on ne craint pas. Montesquieu a très bien vu que la liberté individuelle, c’est-à-dire la Liberté, n’est null
ntesquieu a très bien vu que la liberté individuelle, c’est-à-dire la Liberté , n’est nullement assurée par ce fait que le peupl
caste et qui fait sa loi lui-même, il peut ne pas exister un atome de liberté . Dans ce cas le peuple est libre, mais l’homme ne
nières, les exemples reçus peuvent avoir fait naître cette manière de liberté et certaines lois civiles la favoriser.  » Mais d
t dans un Etat bien réglé, c’est une Constitution libre qui assure la liberté du citoyen. (Esprit des Lois, xii, 1.) Entrant da
t dans l’application de ces principes, Montesquieu réclame d’abord la liberté absolue de penser, de parler et d’écrire. Il n’y
e il l’homme des droits que la Loi doit respecter. Ces droits sont la liberté individuelle, la sécurité, la liberté de penser,
t respecter. Ces droits sont la liberté individuelle, la sécurité, la liberté de penser, la liberté de parler et la liberté d’é
s sont la liberté individuelle, la sécurité, la liberté de penser, la liberté de parler et la liberté d’écrire ; car il n’y a p
duelle, la sécurité, la liberté de penser, la liberté de parler et la liberté d’écrire ; car il n’y a pas de délit d’opinion. —
gouvernement. Voilà les opinions de Montesquieu sur la question de la liberté personnelle et des droits de l’homme. II Ro
a Suisse, encore que républicaine, n’était pas précisément un pays de liberté au XVIIIe siècle. Voltaire s’en aperçut. Il lui f
t pas du tout hospitaliers.  » C’est le regard attaché sur ce pays de liberté et en croyant fermement que c’en était un, que Je
ibéralisme. C’est dans le Contrat Social que la définition même de la Liberté telle qu’elle se retrouve dans la Déclaration des
on seulement est une grande consolation, mais constitue la véritable, liberté  ; car enfin, si l’on est opprimé, on est aussi op
cun aliène, par le pacte social, de sa puissance, de ses biens, de sa liberté , c’est seulement la partie de tout cela dont l’us
n libre parce que l’Etat est libre, et n’ayant pas besoin d’une autre liberté que de celle-là, et renonce à ce départ qu’il ava
a été amené par les circonstances à dire son opinion sur les diverses libertés qui étaient réclamées par ses contemporains et on
’en est absolument aucune qui soit de son goût. Pour ce qui.est de la liberté de penser, de parler et d’écrire, Voltaire a touj
à ceux qui ne pensent pas comme lui. Dans la pratique cela ferait une liberté tellement restreinte qu’elle serait un pur rien.
ssances et les lois à l’abri desquelles on jouit de sa fortune, de sa liberté et de toutes les douceurs de la vie. — A : Non, s
ivres ne sont jamais dangereux (Dictionnaire philosophique, article : Liberté d’imprimer), et l’on peut s’étonner dès lors qu’i
ne logique rigoureuse. — Ailleurs (Idées républicaines) il demande la liberté de la presse restreinte par des lois pénales : « 
inte par des lois pénales : « Dans une république digne de ce nom, la liberté de publier ses pensées est le droit naturel du ci
Enfin ailleurs Voltaire remercie le roi de Danemark d’avoir établi la liberté de la presse dans ses Etats. Je ne sais pas très
erté de la presse dans ses Etats. Je ne sais pas très au juste quelle liberté de la presse le roi de Danemark avait accordée da
e : 15 Tu ne veux pas, grand Roi, dans ta juste indulgence Que cette liberté dégénère en licence ; Et c’est aussi le vœu de to
demi et d’autre part contradictoires. En résumé Voltaire est pour la liberté de la presse, très restreinte, réservée aux auteu
tiphilosophiques. Dans ces sages limites il est passionnément pour la liberté de la presse. Voltaire ne s’est jamais posé la qu
liberté de la presse. Voltaire ne s’est jamais posé la question de la liberté d’enseignement. Elle ne se posait pas de son temp
erté d’enseignement. Elle ne se posait pas de son temps, parce que la liberté d’enseignement existait pleinement sous l’ancien
prendre l’opinion précise, s’il en eut jamais une, de Voltaire sur la liberté d’enseignement. C’est en 1762 que, sous le titre
en serons à traiter des questions religieuses. Pour ce qui est de la liberté de conscience, il en est chez Voltaire comme de l
est de la liberté de conscience, il en est chez Voltaire comme de la liberté de penser, de parler et d’écrire. En principe il
dans le détail il apporte tant de limitations et de correctifs que la liberté de conscience codifiée par Voltaire serait une li
rectifs que la liberté de conscience codifiée par Voltaire serait une liberté de conscience extrêmement entravée. En principe i
par les autres, si la paix de Westphalie n’avait pas procuré enfin la liberté de conscience… Plus il y a de sectes, moins chacu
bon œil par Voltaire. Aussi, quand il s’agit, non plus de prêcher la liberté de conscience, mais de l’établir dans l’Etat, Vol
’il demande pour les protestants en France au XVIIIe siècle, c’est la liberté dont jouissent les catholiques en Angleterre au X
’il fasse quelquefois à les fixer, de Voltaire sur la tolérance et la liberté de conscience. Dans toutes ces questions de liber
a tolérance et la liberté de conscience. Dans toutes ces questions de liberté , Voltaire a des instincts de libéral très vifs, q
ure de tolérance qu’il lui semblera bon ; sur toutes les questions de liberté il faut s’en rapporter à ce qu’en pensera le desp
parmi le peuple et s’ils n’y avaient qu’une voix comme les autres, la liberté commune serait leur esclavage et ils n’auraient a
es résolutions sont prises contre eux », ne tiennent pas du tout à la liberté publique et, à défaut d’aristocratie, ne souhaite
ourdement de tout son poids ; — d’autre part enfin aient le dépôt des libertés , comme un autre corps a le dépôt des lois, et soi
, et soient comme des enseignements, des instituts et des collèges de liberté . Ces corps intermédiaires dans l’ancienne monarch
uple sans le savoir et sans le vouloir. — Un exemple. Il n’y a pas de liberté , ni même de sécurité dans un pays où les juges so
ient ; ils songeaient à eux ; mais en se défendant ils défendaient la liberté et la sécurité du peuple ; car, eux détruits, que
ents Maupeou, des juges salariés par le gouvernement, et c’étaient la liberté et la sécurité du peuple qui étaient lésées. Pers
irs aussi de maintien de la tradition, pouvoirs encore de défense des libertés publiques et des droits de l’homme. C’est pour av
tits tyrans qui ont tous les vices d’un seul. Bientôt ce qui reste de liberté devient insupportable : un seul tyran s’élève et
us comme pouvoirs que nous les envisageons — sont comme des dépôts de libertés , et comme des instituts, des collèges de liberté,
comme des dépôts de libertés, et comme des instituts, des collèges de liberté , des organes permanents d’enseignement de la libe
des collèges de liberté, des organes permanents d’enseignement de la liberté . D’abord ils donnent l’exemple de la liberté. Un
nts d’enseignement de la liberté. D’abord ils donnent l’exemple de la liberté . Un peuple peut être libre, politiquement, peut n
gouverné que par lui-même et ne pas se douter de ce que c’est que la liberté . Il nomme des chefs qui le gouvernent en parfait
t s’y prend-on ? On crée un corps intermédiaire ! Vous revendiquez la liberté du travail. Elle est dans la loi. Mais vous savez
et vous organisez les syndicats de travailleurs. Vous revendiquez la liberté , vous autres, de ne pas subir les volontés des sy
fs d’industrie. Vous revendiquez, depuis environ dix-neuf siècles, la liberté de prier Dieu à votre guise et d’une façon qui ne
manieres de petites sociétés au sein de la grande. Presque toutes les libertés , presque tous les droits de l’homme sentent le be
à ce qu’ils le fassent. La propriété est éminemment individuelle. La liberté d’écrire est éminemment individuelle. Oui ; mais
t très difficile, l’exercice du droit de propriété sera hasardeux. La liberté de la presse est dans la loi et c’est un droit de
ls n’étaient pas. La cause des corps intermédiaires et la cause de la liberté sont donc une seule et même cause. Les corps inte
es sont donc les corps protecteurs et promoteurs et conservateurs des libertés publiques. Dans le sens, impropre du reste, qu’on
e, qu’on donne généralement depuis 1789 au mot « aristocratique », la liberté est aristocratique, et tout ce qui est aristocrat
our l’allègement du poids du commandement, et enfin pour le salut des libertés publiques, Montesquieu fait de l’existence des po
e législative est réunie à la puissance exécutrice, il n’y a point de liberté , parce que l’on peut craindre que le même monarqu
ranniques pour les exercer tyranniquement. — Il n’y a point encore de liberté lorsque la puissance de juger n’est pas séparée d
était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire ; car le juge sera
  Dans les Républiques d’Italie où ces trois pouvoirs sont réunis, la liberté se trouve moins que dans nos monarchies ; et auss
n veut, de la Souveraineté nationale, et il n’a guère vu que cela. La liberté c’est pour lui un peuple libre, et il est convain
car c’est une Eglise tout de même. Et donc il ne faut dans un Etat ni liberté d’association, ni liberté d’enseignement, ni libe
de même. Et donc il ne faut dans un Etat ni liberté d’association, ni liberté d’enseignement, ni liberté de la presse ; car ces
dans un Etat ni liberté d’association, ni liberté d’enseignement, ni liberté de la presse ; car ces libertés, sinon en soi, du
ciation, ni liberté d’enseignement, ni liberté de la presse ; car ces libertés , sinon en soi, du moins par les groupements qu’el
e la théorie de Jean-Jacques Rousseau. D’abord ils ont supprimé toute liberté  : par esprit autoritaire, par respect de la souve
ritaire, par respect de la souverainté nationale, par crainte que les libertés ne formassent des groupements sociaux antipopulai
nt donné le sens qu’ils attribuaient au mot aristocratique, que toute liberté est aristocratique ; — ensuite ils ont, étant et
xistence d’un corps ayant le dépôt des lois, la sauvegarde même de la liberté publique et des droits de l’homme, et par conséqu
seul remède c’est que le peuple lui-même tienne essentiellement à ses libertés et par conséquent à la séparation des pouvoirs et
 ; il perd sa qualité de peuple. » Cet usage n’est pas le signe de la liberté politique, il est le signe de la décadence de la
signe de la liberté politique, il est le signe de la décadence de la liberté politique dans un peuple : « L’attiédissement de
semblées de la nation. » Cet usage est d’autant plus destructif de la liberté qu’il semble la protéger et la maintenir, et qu’e
est esclave, il n’est rien. [Du reste] dans les courts moments de sa liberté , l’usage qu’il en fait mérite qu’il la perde.  »
stocratique et comme altérant la volonté générale ; proscrivant toute liberté , par une conséquence qui n’a rien de forcé et qui
a rien de forcé et qui même est parfaitement logique, parce que toute liberté qui s’exerce tend, pour n’être pas un simple mot,
ication ; écartant la séparation des pouvoirs et comme favorable à la liberté et comme divisant la souveraineté qui doit être i
at social » lui-même, le pacte initial par lequel le peuple aliène sa liberté entre les mains d’un magistrat, cette théorie fon
tre chaque homme dans tous les droits de la nature… Ces droits sont : liberté entière de sa personne, de ses biens, de parler à
sur tout ce qui aborde en Angleterre. Un étranger y jouit de la même liberté de ses biens et de sa personne ; et, s’il est acc
peut désirer, exiger, constituer, maintenir, protéger et défendre les libertés publiques ; mais il n’est pas ennemi des libertés
ger et défendre les libertés publiques ; mais il n’est pas ennemi des libertés publiques. Pourvu qu’il n’y ait personne pour les
il compte pour les obtenir. Il est absolutiste libéral. Il ne veut de liberté que celle que le despotisme établira. Son rêve, c
que le despotisme établira. Son rêve, c’est un roi absolu fondant la liberté dans ses Etats. Le vers de Racine qu’il doit admi
souverain dont le pouvoir n’a pas de limite, c’est son idéal même. La liberté par le despotisme, c’est tout son système. Il y a
ur vivre sous des lois civiles. Ces premières lois leur acquièrent la liberté  ; les secondes la propriété.  » Or, il ne faut pa
t malades, seraient libres s’ils échappaient. Cette loi assurait leur liberté  ; il aurait fallu assurer leur vie.  » Toutes les
l’inégalité par le partage égal des successions, la limitation de la liberté de tester, l’abolition des traitants, la suppress
Chapitre VI. Organisation sociale : le pouvoir judiciaire. La liberté politique, la liberté générale d’un pays dépend e
nisation sociale : le pouvoir judiciaire. La liberté politique, la liberté générale d’un pays dépend essentiellement de deux
s indépendant de l’Etat, était devenu comme le refuge, et l’appui des libertés publiques, et par suite s’était transformé en « p
tout ce qui dans le royaume était indépendance ou se réclamait de la liberté , ressortissait à ce corps-là. Les Parlements étai
n très considérable à l’autorité royale et par conséquent un asile de liberté et un ferment de liberté dans l’Etat. Le pouvoir
utorité royale et par conséquent un asile de liberté et un ferment de liberté dans l’Etat. Le pouvoir central atteint l’individ
ayée de perdre avec l’ancien Parlement un gardien et un défenseur des libertés publiques. Aussi s’efforce-t-il, malgré les décla
at, ne se fera pas un devoir de soutenir les droits de la nation, les libertés de l’Église gallicane, qui sont les libertés de l
droits de la nation, les libertés de l’Église gallicane, qui sont les libertés de l’Église universelle, et les lois anciennes qu
des égards, qui a été dit par je ne sais qui : « En France, c’est la liberté qui est ancienne, et le despotisme qui est une no
ard des prétentions et empiètements du Saint-Siège, très soucieux des libertés publiques et très patriotes. Voilà les grandes li
qui s’obstinaient à repousser la bulle et à se réclamer des vieilles libertés de l’Église française. La Bulle, bien entendu, qu
. C’était supprimer « l’appel comme d’abus », c’est-à-dire toutes les libertés de l’Église gallicane. Le Parlement résista et me
rincipes sensés, et, obscurément, le peuple sentait que là étaient la liberté , le bon ordre et le tempérament nécessaire, ou au
itive, à l’utilité sociale des religions et à l’utilité sociale de la liberté religieuse. Les Lettres Persanes sont un ouvrage
mêmes Lettres Persanes, Montesquieu a défendu la tolérance et même la liberté de conscience, non seulement en droit, mais comme
es ses idées anciennes et essentielles Plus que jamais il est pour la liberté de conscience et pour la liberté des cultes, et d
elles Plus que jamais il est pour la liberté de conscience et pour la liberté des cultes, et d’autre part pour la correction ri
orrection rigoureuse de l’abus des biens de mainmorte. Il est pour la liberté de conscience jusque-là qu’il abolit les lois de
a consacrés dans l’esprit des peuples ? Et, si l’on veut jouir de la liberté de penser, faut-il insulter à la croyance établie
’ils ont fait… La tolérance dans une société doit assurer à chacun la liberté de croire ce qu’il veut ; mais cette tolérance ne
révère. Voilà mes sentiments, qui sont conformes à ce qu’assurent la liberté et la sûreté publique, premier objet de toute lég
des citoyens et tranquillité publique troublée. Pour ce qui est de la liberté de conscience absolue, Montesquieu est moins affi
inspirer à Montesquieu ce « principe fondamental », restrictif de la liberté . Il autorise les persécutions des empereurs romai
a victoire laisse aux peuples vaincus ces grandes choses : la vie, la liberté , la loi, les biens et toujours la religion, lorsq
le protestant, Montesquieu estime que « l’esprit d’indépendance et de liberté  » qui anime les peuples du Nord les prédestinait
es, sa conception des corps intermédiaires, garanties et gardiens des libertés publiques, — il s’aperçoit que les Eglises sont p
, Montesquieu, anticlérical et même antireligieux, est partisan de la liberté de conscience absolue et de la liberté des cultes
ireligieux, est partisan de la liberté de conscience absolue et de la liberté des cultes complète ; — croit que la multiplicité
s corps intermédiaires salutaires pour le pouvoir et bons garants des libertés publiques ; — croit que les Droits de l’homme et
tressées ensemble et formant une même corde, n’avait pas un atome de liberté et ‘ d’autonomie. C’était l’idéal. Mahomet « eut 
des opinions philosophiques et littéraires, voilà la part faite à la liberté , à l’autonomie intellectuelle du citoyen. D’autre
e insociable, intolérante, n’attendait que le moment d’être en pleine liberté pour ravir la liberté au reste du genre humain. »
nte, n’attendait que le moment d’être en pleine liberté pour ravir la liberté au reste du genre humain. » Faute d’une explicati
it pas, « par ce seul trait », que les chrétiens n’attendaient que la liberté pour détruire l’Empire romain, qu’ils n’ont jamai
mpire romain, qu’ils n’ont jamais détruit, du reste, et pour ravir la liberté au reste du genre humain. Il manque une dizaine d
nt le plus humain de la terre, à vous persécuter, lui qui donnait une liberté entière aux Juifs et aux Egyptiens ; que votre in
e vous dois tout, excepté mon moi intime. » Ils proclamaient ainsi la liberté de l’âme, qui est le germe, qui est le fond et qu
s ne devaient ni ne pouvaient être confondus, et qu’il y allait de la liberté de l’âme qu’ils ne le fussent point. C’était l’id
la liberté de l’âme qu’ils ne le fussent point. C’était l’idée de la liberté individuelle qui était venue dans le monde et qui
elativement à l’État est pourtant la base même de toute la notion des libertés modernes. « Mentalement envisagée, elle se réduit
nfaits d’une civilisation progressive. La moralité réelle et la vraie liberté s’y trouvent profondément intéressées… Toute tend
puis ses commencements jusqu’à sa fin, une période de tolérance et de liberté de conscience absolues. Mais là-bas, dans l’Orien
par bêtise ; nous vous faisons payer encore dans plus d’une ville la liberté de respirer l’air ; nous vous avons sacrifiés à D
clarations de chrétiens et de gens d’église chrétiens en faveur de la liberté de conscience. « C’est une impiété d’ôter en mati
é de conscience. « C’est une impiété d’ôter en matière de religion la liberté aux hommes, d’empêcher qu’ils fassent choix d’une
ligion une sorte de collège conservateur des droits de l’homme, de la liberté de l’âme, de la liberté individuelle, et il lui s
ège conservateur des droits de l’homme, de la liberté de l’âme, de la liberté individuelle, et il lui sait gré d’être cela. Il
l’a amené, tout ce qui l’a soutenu, tout ce qu’il a fait, souhaite la liberté religieuse comme en Prusse, en Russie et en Turqu
lait de sa mère l’amour de sa patrie, c’est-à-dire des lois et de la liberté . Cet amour fait toute son existence ; il ne voit
ntesquieu, qui ne songe guère qu’à un seul objet, c’est à savoir à la liberté , et qui n’a guère qu’une préoccupation, c’est à s
de l’Etat au point de vue du danger que l’armée peut faire courir aux libertés publiques. Il se demande s’il convient de « mettr
a classe bourgeoise et des classes supérieures, il est certain que la liberté ne court aucun péril immédiat. L’armée « mépriser
propos : « Cette expérience, poursuivie par les Romains avec tant de liberté et si longtemps, démontre, malgré les théories sp
ni du droit de chasser sur les terres d’un citoyen, lequel n’a pas la liberté de tirer un coup de fusil sur son propre champ. »
s droits naturels et imprescriptibles de l’homme ; ces droits sont la liberté , la propriété, la sûreté, la résistance à l’oppre
et aussi comme un juge, et le jugeant d’après un texte précis. «  La liberté est le droit qui appartient à tout homme de faire
roits de l’homme, et l’un devait dévorer l’autre, ou l’autre l’un. La liberté était mise en présence, en face et en opposition
’au cas où la souveraineté du peuple est violée, et non pas quand les libertés le sont, et qui, par conséquent, défend le despot
sseau, le peuple ne peut pas tyranniser, ou la tyrannie du peuple est liberté  ; le peuple en tyrannisant l’individu « le force
e cette volonté générale, l’individu n’étant libre que par et dans la liberté du peuple, c’est-à-dire que par et dans la volont
e par et dans la volonté générale dont il est un des éléments, et les libertés individuelles n’étant que de pures illusions de l
érance religieuse dégénérant toujours en intolérance politique, et la liberté n’étant pas due à qui n’en admet pas le principe 
ou telle façon. Cette monarchie absolue n’aimera naturellement aucune liberté … — Pourquoi non ? — Ici en effet il faut s’arrêt
té… — Pourquoi non ? — Ici en effet il faut s’arrêter un instant. La liberté , entendue comme je l’entends, c’est-à-dire les li
un instant. La liberté, entendue comme je l’entends, c’est-à-dire les libertés , peuvent très bien provenir d’une monarchie absol
de l’école de Montesquieu. Est-ce que les républiques établissent la liberté  ? Demandez à Genève, même à celle de 1760. Demand
rreurs et infamies judiciaires, et c’est agréable. — Vous demandez la liberté religieuse. Je n’en suis guère partisan ; mais un
c’est agréable de n’être pas un empereur byzantin. — Vous demandez la liberté de la presse. Comment donc ! Mais un roi en a bes
pas la froisser trop violemment et pour voir où sont les écueils. La liberté de la presse, c’est le suffrage universel à titre
impératif est une chose détestable. — J’en pourrais dire autant de la liberté de réunion, de la liberté d’association, de la li
testable. — J’en pourrais dire autant de la liberté de réunion, de la liberté d’association, de la liberté d’enseignement. Un r
e autant de la liberté de réunion, de la liberté d’association, de la liberté d’enseignement. Un roi n’a rien à craindre de cit
nation pour que le roi règne. — Un roi, donc, peut être partisan des libertés , de toutes les libertés, et il a plutôt intérêt à
règne. — Un roi, donc, peut être partisan des libertés, de toutes les libertés , et il a plutôt intérêt à en être partisan qu’à s
ra être la seule force de l’Etat, et elle ne voudra d’aucune sorte de liberté . Toute association, toute réunion, tout concert,
d’inquiétude et d’horreur tout gouvernement, et elle ne voudra ni de liberté d’association, ni de liberté de réunion. Tout ens
ut gouvernement, et elle ne voudra ni de liberté d’association, ni de liberté de réunion. Tout enseignement qui ne sera pas don
er là autre chose que l’amour de moi ? » ; et elle ne voudra d’aucune liberté d’enseignement. Toute Eglise lui paraîtra une for
, ou elle asservira les Eglises à elle le plus qu’elle pourra. Et les libertés en soi, les libertés qui ne se seront pas créé un
es Eglises à elle le plus qu’elle pourra. Et les libertés en soi, les libertés qui ne se seront pas créé un organe dans une asso
es libertés qui ne se seront pas créé un organe dans une association, liberté de la parole, liberté de la presse, lui seront en
seront pas créé un organe dans une association, liberté de la parole, liberté de la presse, lui seront encore suspectes, d’abor
t, bien singulier, de penser autrement qu’elle, ensuite parce que ces libertés sont créatrices de partis, de réunions, d’associa
n titre ou sous un autre, mais la monarchie absolue, ennemie de toute liberté , concentrant tous les pouvoirs, intelligente quan
20 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
eurs ont paru inutiles et froides, et elles ont été remplacées par la liberté . Enfin on a cessé d’étudier les œuvres des écriva
a plus de différence entre les bons et les mauvais ouvrages, et cette liberté des formes sans laquelle il n’y a ni création ni
des critiques de nos jours ont fait pencher la balance du côté de la liberté . Ils se sont surtout appliqués à défendre les dro
tive du génie. On ne voit pas que le génie ait beaucoup profité de la liberté conquise. Nous n’avons donc pas à nous étonner ni
n peu versé du côté où il penchait ? N’a-t-il pas trop retranché à la liberté et trop accordé à la règle ? A côté de certaines
omme un principe d’action, d’invention et de développement qui est la liberté , la personnalité. Elle croit que l’homme est appe
les progrès de la civilisation n’ont jamais été que les progrès de la liberté . Nous transportons ces vues dans la littérature e
ce à un nouveau principe : « la prépondérance de la discipline sur la liberté . »— « La liberté, dit M. Nisard, est pleine de pé
rincipe : « la prépondérance de la discipline sur la liberté. »— « La liberté , dit M. Nisard, est pleine de périls et d’égareme
s propre, c’est-à-dire la raison individuelle, c’est-à-dire encore la liberté . De ce nouveau principe, il tire cette conséquenc
Platon et Aristote, et qui a eu le tort « d’être plus favorable à la liberté qu’à la discipline ». Voilà la seconde théorie de
e le libre exercice du jugement. Voilà donc la raison qui proclame la liberté . Elle n’est donc pas la prépondérance de la disci
liberté. Elle n’est donc pas la prépondérance de la discipline sur la liberté . Par une autre traduction du même genre, M. Nisar
des vérités d’invention, des vérités de discipline ou des vérités de liberté , sa critique est large et sûre, à la fois souple
21 (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »
t un centre de doctrine auquel on pût ramener ces investigations : la liberté le donna. Le principe de liberté, professé en tou
pût ramener ces investigations : la liberté le donna. Le principe de liberté , professé en toute franchise et en toute rigueur,
eur et pacifique tout ensemble, il combattait le catholicisme avec la liberté et réclamait la liberté pour les jésuites. S’affr
semble, il combattait le catholicisme avec la liberté et réclamait la liberté pour les jésuites. S’affranchissant des liens étr
fforts les symptômes d’une littérature européenne nouvelle. L’idée de liberté , ainsi adoptée dans sa plénitude rejoignait si bi
ivait, n’offrait pas un sens bien précis, bien arrêté. Le principe de liberté et de critique semblait définitif à ceux qui l’ap
e du public, notre journal parut se réduira au travail du principe de liberté jouant et frappant dans toutes les directions. Al
ours sur la brèche, à l’aise et en plein sur le terrain mouvant de la liberté  ; répandant sur l’ensemble parfois discordant du
plus constamment et ne soutint plus haut dans la lutte le drapeau de liberté , en ralliant alentour bien des défenseurs inégaux
: aussi dès que le triomphe du principe arriva, dès que le drapeau de liberté , reprenant ses vraies couleurs, flotta par toute
 ; qu’il gardât, quelque temps du moins, leur prestige à ces idées de liberté qui n’avaient pas encore failli. Nous le voulions
caces, pacifiques, persuasifs, tels enfin que le principe dominant de liberté n’avait ni droit ni pouvoir pour les restreindre
22 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
science politique au xixe  siècle2 A toutes les grandes époques de liberté intellectuelle, on a vu la philosophie s’unir à l
inutiles, en Grèce par la conquête romaine, à Rome par la perte de la liberté . Dans les temps modernes, cette alliance commence
ans ses écrits, la philosophie de l’âme, de la dignité humaine, de la liberté . Ce n’est pas faire violence à ses opinions et à
r énergique du Parlement contre la prérogative royale, partisan de la liberté de la presse, de la responsabilité des ministres 
du droit d’aînesse et la loi du sacrilège. En outre, ils sont pour la liberté politique et pour le contrôle du gouvernement par
bolition de tous les privilèges, l’égalité des droits politiques3, la liberté des hommes, leur dignité. Il fallait l’entendre p
la monarchie nécessaire pour contenir la démocratie, et préserver la liberté même. Surtout ils voulaient assurer une certaine
nt que de vouloir être trop père : à forcede sollicitude, il ruine la liberté et la propriété4. » Telles étaient les doctrines
dans le Traité de législation de M. Charles Comte, et surtout dans la Liberté du travail de M. Dunoyer. L’école démocratique au
aborieuses, industrielles, commerçantes, qui ont besoin d’ordre et de liberté , et non de lois somptuaires. Au reste, l’école de
mistes en ce qu’il insiste surtout sur les garanties nécessaires à la liberté individuelle, à la liberté du travail, à la liber
surtout sur les garanties nécessaires à la liberté individuelle, à la liberté du travail, à la liberté de penser. Il y a peu de
nécessaires à la liberté individuelle, à la liberté du travail, à la liberté de penser. Il y a peu de rapports et peu de liens
it être dit à l’honneur de Carrel, c’est qu’il n’a jamais sacrifié la liberté à la démocratie. Il faut voir, dans sa discussion
23 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. — Réfutation de Bodin » pp. 334-341
sque le peuple corrompu par l’intérêt privé consentit à assujettir la liberté publique à l’ambition des puissants, et que du ch
s de mourir, quelques-uns discouraient vainement sur le bonheur de la liberté , pauci bona libertatis incassum disserere  ; Tib
itude n’ait point à se plaindre en ce qui touche la subsistance et la liberté naturelle. Enfin il accorde des privilèges ou à d
rivilèges ou à des ordres entiers (ce qu’on appelle des privilèges de liberté ), ou à des individus d’un mérite extraordinaire q
ie. Mais ne doit-on pas supposer que, dans la fierté originaire d’une liberté farouche, les pères de famille auraient plutôt pé
employée par les démagogues, lorsqu’ils promettent à la multitude la liberté , la puissance ou la richesse. Aurait-on promis la
ultitude la liberté, la puissance ou la richesse. Aurait-on promis la liberté aux premiers pères de famille ? ils étaient tous
oyauté romaine ait été monarchique, et qu’à l’expulsion des tyrans la liberté populaire ait été établie à Rome, ne voyant pas l
e de ce qu’on n’avait pas bien défini les trois mots peuple, royauté, liberté 106. 105. La jalousie aristocratique empêchait
24 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
Chapitre III.De l’organisation des états de conscience. La liberté Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi l
rté Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi la question de la liberté met aux prises ces deux systèmes opposés de la na
’inertie devient ainsi, par définition même, plus simple que celle de liberté , l’homogène plus simple que l’hétérogène, l’abstr
et des faits aux lois. Toutefois, a posteriori, on invoque contre la liberté des faits précis, les uns physiques, les autres p
la série antérieure de nos états de conscience ; tantôt on dénonce la liberté comme incompatible avec les propriétés fondamenta
s-mêmes dans leur totalité, c’est trancher a priori le problème de la liberté . Cela est permis, assurément, et les plus grands
nces de la nature. Toutefois, il faut bien reconnaître que la part de liberté qui nous reste après une application rigoureuse d
ue, et si le savant qui n’aurait a priori aucune prévention contre la liberté humaine songerait à ériger ce principe en loi uni
manière. Aussi, tandis qu’abstraction faite de toute hypothèse sur la liberté on se bornerait à dire que la loi de conservation
parmi ces philosophes, M. Fouillée, n’hésite pas à faire de l’idée de liberté elle-même un motif capable d’en contre-balancer d
té l’auteur, puisqu’elle exprimera le moi tout entier. En ce sens, la liberté ne présente pas le caractère absolu que le spirit
l’autre, Beaucoup vivent ainsi, et meurent sans avoir connu la vraie liberté . Mais la suggestion deviendrait persuasion si le
e ; et l’éducation la plus autoritaire ne retrancherait rien de notre liberté si elle nous communiquait seulement des idées et
corderons d’ailleurs au déterminisme que nous abdiquons souvent notre liberté dans des circonstances plus graves, et que, par i
s, notre caractère se modifie insensiblement tous les jours, et notre liberté en souffrirait, si ces acquisitions nouvelles ven
ibre, car notre moi seul en revendiquera la paternité. La thèse de la liberté se trouverait ainsi vérifiée si l’on consentait à
é se trouverait ainsi vérifiée si l’on consentait à ne chercher cette liberté , que dans un certain caractère de la décision pri
autrement 38. » C’est bien ainsi, en effet, que les défenseurs de la liberté l’entendent : et ils affirment que lorsque nous a
est facile de voir que cette conception véritablement mécaniste de la liberté aboutit, par une logique naturelle, au plus infle
en établir l’absolue nécessité. Bref, défenseurs et adversaires de la liberté sont d’accord pour faire précéder l’action d’une
ompli, ne l’était pas encore. » En d’autres termes, la question de la liberté sort intacte de cette discussion ; et cela se com
scussion ; et cela se comprend sans peine, puisqu’il faut chercher la liberté dans une certaine nuance ou qualité de l’action m
se sent libre et le déclare ; mais dès qu’il cherche à s’expliquer sa liberté , il ne s’aperçoit plus que par une espèce de réfr
tres, qu’une fois accompli il l’est définitivement. La question de la liberté sort intacte de cette discussion, comme de la pré
s montrerons l’équivoque qu’il renferme, et sans pour cela définir la liberté , nous dépasserons peut-être l’idée purement négat
vient de l’expérience ; mais il ne prouverait plus rien contre notre liberté . Car il demeurerait entendu que des antécédents d
retrouve dans le domaine de la conscience, et tout le problème de la liberté est là. Nous vous accordons pour un instant que l
, quand les empiristes font valoir le principe de causalité contre la liberté humaine, ils prennent le mot cause dans une accep
me conséquence naturelle ou tout au moins plausible, la croyance à la liberté humaine. Mais cette dernière conséquence ne nous
nt. D’ailleurs chacune de ces hypothèses, prise à part, sauvegarde la liberté humaine ; car la première aboutirait à mettre la
causalité, et où l’on s’entend avec soi-même, conduit à l’idée de la liberté humaine comme à une conséquence naturelle. Malheu
la confirmer. Nous pouvons maintenant formuler notre conception de la liberté . On appelle liberté le rapport du moi concret à l
ouvons maintenant formuler notre conception de la liberté. On appelle liberté le rapport du moi concret à l’acte qu’il accompli
’activité du moi, on voit la spontanéité se résoudre en inertie et la liberté en nécessité. — C’est pourquoi toute définition d
e et la liberté en nécessité. — C’est pourquoi toute définition de la liberté donnera raison au déterminisme. Définira-t-on en
et de son symbole. En approfondissant cette seconde définition de la liberté , on aboutira donc encore au déterminisme. Définir
d’un acte libre sont susceptibles de se reproduire à nouveau, que la liberté se déploie dans une durée dont les moments se res
symbole spatial ; et en pressant la définition qu’on aura posée de la liberté , on en fera encore une fois sortir le déterminism
me. En résumé, toute demande d’éclaircissement, en ce qui concerne la liberté , revient sans qu’on s’en doute à la question suiv
oduit dans le temps qui s’écoule, et non pas dans le temps écoulé. La liberté est donc un fait, et, parmi les faits que l’on co
interpréter une succession par une simultanéité, et rendre l’idée de liberté dans une langue où elle est évidemment intraduisi
555. 36. The Emotions and the Will, chapitre VI. 37. Fouillée, La liberté et le Déterminisme. 38. Philos. de Hamilton, p
25 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
ct qui est dû à la haute intelligence de l’auteur, mais aussi avec la liberté qui est le devoir de la science et de la pensée.
cles de foi, et l’on a bien raison de dire qu’elle a aussi son credo. Liberté de conscience et liberté de pensée, avec leurs co
en raison de dire qu’elle a aussi son credo. Liberté de conscience et liberté de pensée, avec leurs conséquences, sont des prin
t la destinée de l’homme, l’origine et la fin de l’univers ; c’est la liberté et la Providence, et leurs rapports ; c’est le ma
ir et l’a fortement séparée de l’intérêt personnel. Elle a défendu la liberté humaine au point de vue philosophique, moral et p
néantissement de toute personnalité, de toute individualité, de toute liberté . Fondé sur une méthode arbitraire, niant résolume
t-il, l’hérédité de la responsabilité humaine. » Sans doute, c’est la liberté qui fait la responsabilité ; sur ce point, pas de
aires. Dieu, qui les a faites, peut les suspendre. Quiconque admet la liberté humaine, peut et doit admettre au moins la libert
Quiconque admet la liberté humaine, peut et doit admettre au moins la liberté divine. L’athéisme seul et le panthéisme sont con
t les nier métaphysiquement. Les nier métaphysiquement, c’est nier la liberté divine et entrer à pleines voiles dans le panthéi
vue, comprend surtout les questions pratiques, le christianisme et la liberté , le christianisme et la morale, le christianisme
uizot revient à son point de départ : le christianisme a besoin de la liberté  ; la liberté a besoin du christianisme. M. Guizot
à son point de départ : le christianisme a besoin de la liberté ; la liberté a besoin du christianisme. M. Guizot, qui n’a pas
a pas accepté et accompli cette œuvre de conciliation, les amis de la liberté auront sujet et raison de se tenir envers ce gouv
26 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
cette dissociation nécessaire que les uns ont été conduits à nier la liberté , les autres à la définir, et par là même, involon
les uns aux autres. De quelque manière, en un mot, qu’on envisage la liberté , on ne la nie qu’à la condition d’identifier le t
inisme sera donc réfuté par l’expérience, mais toute définition de la liberté donnera raison au déterminisme. Recherchant alors
e rôle dans le monde interne que dans le monde extérieur. Dès lors la liberté devenait un fait incompréhensible. Et néanmoins,
interne dont il s’efforçait de restreindre la portée, il croyait à la liberté inébranlablement. Il l’éleva donc à la hauteur de
à nouveau, causalité impliquerait détermination nécessaire, et toute liberté deviendrait incompréhensible. C’est bien à cette
eût appelé son attention sur la première, Kant a mieux aimé placer la liberté en dehors du temps, et élever une barrière infran
re nerveuse obtient des actions réflexes, l’automatisme recouvrira la liberté  40. C’est à ce moment précis que surviennent les
la succession et la simultanéité ; il ne reste plus qu’à proscrire la liberté , ou, si on la respecte par scrupule moral, à la r
par l’effet de quelle illusion les uns se croient obligés de nier la liberté , les autres de la définir. C’est que l’on passe p
tres, dans l’espace et non plus dans la pure durée. Le problème de la liberté est donc né d’un malentendu : il a été pour les m
lontaires comparables à des mouvements réflexes, et il a restreint la liberté aux moments de crise. Mais il ne paraît pas avoir
ie, d’une action libre donnée ne tranchera donc pas le problème de la liberté . C’est la série tout entière de nos états de cons
27 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
la fois un effet et une cause dans l’ascension de l’humanité vers la liberté , elle ne montrerait pas assez que l’histoire litt
Taine : l’individu-cause, par où l’on s’échappe du déterminisme à la liberté . Quoi qu’il en soit, la littérature ne fleurit vr
rt peu à peu, sous des formes très diverses et toujours relatives, la liberté de la personne, de la conscience, les droits poli
e, les principes s’en vont à une conception toujours plus vaste de la liberté . Entre ces deux ordres de faits il y a un rapport
nt fait, l’autorité passe du monarque au peuple ; autre étape vers la liberté  ; la démocratie est à la fois un achèvement de la
es et idées non vécues. Réciproquement : partout où le principe d’une liberté grandissante a été étouffé (par exemple en Allema
rée, le philosophe Millioud étudiait naguère « les déplacements de la liberté  » et constatait ce phénomène curieux de l’État qu
liberté » et constatait ce phénomène curieux de l’État qui enlève la liberté aux individus pour la donner aux syndicats. Il se
re ; l’histoire du passé nous en donne la garantie. Le problème de la liberté est à la base de toute réflexion philosophique ;
pour s’en convaincre. L’homme, « déterminé » de toutes parts, rêve de liberté . Ce rêve fût-il impossible à réaliser, il n’en de
it significatif, l’effort héroïque et la gloire de notre histoire. La liberté , dans toutes ses acceptions, voilà bien à quoi se
voilà bien à quoi se ramènent tous les principes directeurs. Mais la liberté n’est pas l’anarchie ; l’anarchie est une servitu
e servitude de l’égoïsme ; être libre, c’est être délivré du mal ; la liberté est dans la discipline. À concevoir les choses so
osophique, on s’aperçoit que le groupe total (humanité) présuppose la liberté totale ; et inversement ; le facteur de l’espace
endance irrésistible de l’homme vers l’humanité, de l’esclave vers la liberté , du relatif vers l’absolu. En distinguant ainsi,
guïté, la marche de l’individu comme être social vers une plus grande liberté  ? Si les groupes primitifs ont perdu peu à peu le
ts bestiaux, mais que nous marchons au contraire de la servitude à la liberté , selon une loi qui est dans notre nature, mieux e
nvahisseurs ; d’autres exemples sont faciles à trouver : alors que la liberté de conscience est garantie par toutes les Constit
nous apparaît. Cette voie nous amènera à la conscience, et de là à la liberté en devenir. Or, je le répète, aucune catégorie d
t les progrès de la conscience ; sa logique même le fait aboutir à la liberté . Se connaître soi-même, savoir où l’on va, c’est
remplacer insensiblement le devoir par le vouloir. Cette marche à la liberté , sur laquelle j’ai souvent insisté déjà et qui se
périssable ; il est le chant d’espoir d’une humanité qui marche à la liberté . 32. Voir un exemple ici, à la fin du chapitre
28 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
lication comme la presse, comme la gravure, comme la lithographie. La liberté du théâtre est donc implicitement écrite dans la
est donc implicitement écrite dans la Charte, avec toutes les autres libertés de la pensée. La loi fondamentale ajoute : « La c
mel. La suppression ministérielle d’une pièce de théâtre attente à la liberté par la censure, à la propriété par la confiscatio
es lui défendait. Demander grâce au pouvoir, c’est le reconnaître. La liberté et la propriété ne sont pas choses d’antichambre.
vance sur leur appui. Il sait que, lorsqu’il s’agit de lutter pour la liberté de l’intelligence et de la pensée, il n’ira pas s
homme sincère et modéré, qui a déjà livré plus d’un combat pour toute liberté et contre tout arbitraire, qui, en 1829, dans la
est ainsi qu’ils placeront haut la dignité de l’art. Quand on a toute liberté , il sied de garder toute mesure12. » Jugez maint
s dans la société même la plus infiltrée d’idées d’émancipation et de liberté . La France a marché vite en juillet 1830 ; elle a
qu’il y a maintenant indifférence dans les esprits pour les idées de liberté , il se trompe, il n’y a que lassitude. Il lui ser
ouvait craindre pour l’ordre, on en est maintenant à trembler pour la liberté . Des questions de libre pensée, d’intelligence et
’un drame et d’un poëte, mais, nous l’avons dit en commençant, que la liberté et la propriété sont toutes deux, sont tout entiè
e jour où il se présentera à la barre du tribunal consulaire, avec la liberté à sa droite et la propriété à sa gauche. Il parle
t, quand il aura rapporté chez lui, intacte, inviolable et sacrée, sa liberté de poëte et de citoyen, il se remettra paisibleme
29 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
où Naples, Rome, Gênes, Milan, croyaient quelques jours renaître à la liberté en revêtant les noms et les costumes antiques ; p
patriotes, nobles citoyens, capables d’indépendance et de toutes les libertés qui constituent l’homme moderne sur leur propre t
, il vous faut supprimer toute indépendance, toute nationalité, toute liberté , toute dignité dans le reste du monde ; il vous f
sens odieux et absurde ; c’est de la ruine de l’Italie romaine que la liberté des peuples a surgi dans l’Europe et dans l’Asie.
re, c’est une belle ruine hanséatique, retrouvant la richesse dans la liberté , un Hambourg italien avec une auréole de majesté
e, la grande Italie antique, était une république représentative ; la liberté et le pouvoir s’y maintenaient en équilibre par l
mental et les noms de leurs grands citoyens nés de la gloire et de la liberté , poètes, historiens, artistes, hommes d’État, par
s entre les gouvernements et les pontifes que le respect mutuel et la liberté absolue des consciences. Cette liberté absolue de
es que le respect mutuel et la liberté absolue des consciences. Cette liberté absolue des consciences est la dignité vraie de l
onsciences est la dignité vraie de la religion ; elle est plus que la liberté humaine, car c’est Dieu qu’elle émancipe des lois
par la force ? qu’est-ce que la tranquillité des empires auprès de la liberté de Dieu dans les consciences ? XVII Mais ce
bres, la forme de son gouvernement intérieur : c’est ce qu’on appelle liberté , souveraineté du peuple, gouvernement de soi-même
caprice de s’annexer à la France ou de s’annexer à l’Autriche ? Cette liberté prise par la Suisse renverserait un des plateaux
s dans la patrie commune ? Non encore, ce fut sa force, car ce fut sa liberté , cette liberté qui rend la patrie plus sacrée et
e commune ? Non encore, ce fut sa force, car ce fut sa liberté, cette liberté qui rend la patrie plus sacrée et les nationalité
itudes n’ont fait que les affamer de plus d’indépendance de sol et de liberté d’esprit : c’est une grande race dans de petits p
inoffensifs pour tout le monde, inviolables seulement chez vous ! La liberté constitutionnelle à laquelle vous aspirez sera ju
arbitraire d’un roi soldat qui vous mesurera selon ses intérêts cette liberté constitutionnelle, et qui vous la changera en dic
, sous toutes vos souverainetés nationales ; vous ressuscitez dans la liberté , et non dans l’annexion, forme de la discipline m
de bataille, au lieu de la constituer en un faisceau de droits et de libertés . C’est la conquête, ce n’est plus la liberté !… »
aisceau de droits et de libertés. C’est la conquête, ce n’est plus la liberté  !… » XXIX C’est ainsi, selon nous, qu’aurai
es, au lieu de guider, comme nous, l’Italie à la régénération et à la liberté . L’intervention de la France ne peut pas aboutir
30 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
u début de ce siècle ! quel réveil de grands talents ! quel espoir de liberté  ! et même, après cet espoir trompé, quelle vertu
sée des hommes : d’abord, l’action des lettres françaises et de cette liberté spéculative reçue avec tant d’ardeur par les Ital
ésistance, soulevées dans quelques âmes du moins par les instincts de liberté et de justice contre le despotisme de la conquête
animée vingt ans, à l’écho du malheur et de la gloire, au bruit de la liberté légale, et parmi tous les progrès du droit public
puissiez dire, ni un sage et grand publiciste, ni un utile ami de la liberté  ; mais il a rencontré dans son art l’accent lyriq
ment qu’elle eût brillé sur une de ces époques de droit durable et de liberté garantie, où la dignité du caractère, la puissanc
ntales, les Messéniennes, et tel autre chant de notre court trajet de liberté politique. Cet écho dure encore, et se renouvelle
près tous ces calices épuisés qu’un grand mouvement de religion et de liberté , de patriotisme et de talent, reparut en Espagne.
monotones retours des mêmes violences interrompant les mêmes rêves de liberté ou les mêmes abus de pouvoir. Du mouvement que su
s’achevait contre le roi Ferdinand. Un souffle de feu, sous le nom de liberté , parcourait ces vastes régions livrées à tous les
à passer dans l’Amérique du Nord, où il trouvait triomphante toute la liberté qu’il avait conçue. Jusque-là le poëte n’avait re
ants que les souffrances et les privations de sa vie sans amour, sans liberté , sans gloire. Pour la première fois, il se sentai
e l’âme d’Heredia, ce qui la fortifie et l’élève, c’est l’amour de la liberté , mais aussi de la justice, de la modération, de t
r cette brûlante arène, car la patrie lui manquait encore plus que la liberté . « Patrie, disait-il dans quelques vers harmonie
modérer dans sa confiance ou dans son effroi : elle espère trop de la liberté , et elle en a trop peur ; elle invoque alors la d
e à la monarchie espagnole, et non moins privée d’indépendance que de liberté . Un voyage qu’il y fit impunément lui laissa peu
is, elle fut aussi célèbre que toutes les espérances de bonheur et de liberté dont se flattait alors l’Espagne. Ses poésies lyr
31 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193
Mais quelles sont les institutions dont on n’abuse pas ? Pourquoi la liberté n’appartiendrait-elle pas aux gouvernements comme
ts et les princes fassent de temps en temps un mauvais emploi de leur liberté , quand ce ne serait que pour la constater ? Il fa
ntempestives : heureusement il en est resté en réserve. Au reste, la liberté de penser a été réclamée souvent par les peuples 
rgie à la révolution d’Angleterre. Toutes les fois qu’on a réclamé la liberté de penser, on ne demandait en effet que la libert
qu’on a réclamé la liberté de penser, on ne demandait en effet que la liberté d’agir en vertu de sa pensée. Maintenant il ne s’
d’agir en vertu de sa pensée. Maintenant il ne s’agit plus que de la liberté d’écrire et de publier ses pensées. N’oublions pa
orait dans le temps. Ainsi deux choses ont été prouvées à la fois, la liberté de la discussion et le désintéressement personnel
ve, méritent toute notre estime et toute notre confiance. Dès lors la liberté de la presse devient un des éléments nécessaires
car, encore une fois, tout se tient et tout marche en même temps. La liberté de la presse est, dans nos institutions nouvelles
bien la tolérer en faveur de son extrême justesse. Ainsi j’admets la liberté de la presse comme un moyen d’obvier aux nombreux
32 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIX » pp. 117-125
ouis-philippe. — la france catholique par ambition. — programme de la liberté de l’enseignement réclamée par les jésuites. — ja
lle toujours très-vive entre l’Université et le clergé au sujet de la liberté de l’enseignement. Cela m’a tout l’air d’une ques
a situation nouvelle : il voulut le ranger autour de ce drapeau de la liberté de l’enseignement : il voulut l’organiser en gran
l’armée catholique est assez bien rangée en bataille, réclamant cette liberté d’enseignement qui, une fois obtenue, lui rendrai
e pas plus loin l’insolence et l’injure. Sa lettre à Villemain sur la liberté de l’enseignement commence en ces termes : « Vou
fait ce que les catholiques, par l’organe de Veuillot, réclament : 1° Liberté pour tout citoyen d’ouvrir école ; 2° Liberté pou
euillot, réclament : 1° Liberté pour tout citoyen d’ouvrir école ; 2° Liberté pour tout citoyen de fréquenter telle école que b
Dubois du Globe, par exemple, ont dans le temps réclamé pour tous la liberté de l’enseignement. Il est de fait, en outre, que
33 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
ées à part de l’organisme, tant qu’elle a traité de la volonté, de la liberté , des passions, des penchants, des idées, en isola
istoriques. C’est là surtout qu’on peut contempler l’humanité dans sa liberté , dans sa personnalité, dans sa vie vraiment humai
cience, à une philosophie de l’histoire qui ne compte plus ni avec la liberté ni avec la conscience des hommes. Ici encore y au
de la politique, de l’art, de la philosophie, agissant dans toute la liberté de leur caractère, de leurs passions, de leur gén
trouve en pleine possession d’eux-mêmes, en pleine conscience de leur liberté , en parfaite confiance dans la puissance de leurs
publique, où l’éloquence décidait de tout, au moins dans les jours de liberté . Les orateurs, les hommes d’État, les hommes de g
changer ces destinées, pour lui imposer la tyrannie ou lui rendre la liberté , pour amener le triomphe d’un parti. On comprend
contribuer à donner, aux personnages historiques de l’antiquité cette liberté d’allure, cette audace d’initiative, cette confia
l intérêt du drame ; les personnages y conservent la conscience et la liberté de leurs actes. Seulement, ils ont également la c
laive d’un Chéréa ne pouvaient rien pour la résurrection de l’antique liberté . Voilà ce que la science historique a mis hors de
vérité que les acteurs d’un pareil drame n’ont jamais eu leur pleine liberté d’action, soit pour le mal, soit pour le bien, da
elle laisse aux acteurs du drame historique, individus ou peuples, la liberté de leurs actes, la moralité de leur caractère, la
aliste. Républiques, empires, monarchies, aristocraties, démocraties, liberté et despotisme, civilisation et barbarie, ordre et
e idole de l’empire ; il faut l’entendre revendiquer les droits de la liberté et de l’humanité en face de ces triomphants minis
les la vie réelle des individus et des peuples, au grand mépris de la liberté et de l’humanité. « Que nous jouons légèrement av
arement. Sur quoi m’orienterai-je dans ce chaos ? Sur deux choses, la liberté et l’humanité. Il n’est pas d’autre étoile polair
é des idées, l’histoire perd son véritable caractère du moment que la liberté en a disparu ; elle devient une sorte de physique
ui cherche un drame dans l’histoire, et qui ne l’y trouve plus, si la liberté en est absente. Il en est de l’histoire comme de
que la conscience humaine est toujours là pour réclamer la part de la liberté . Il n’en est pas moins vrai qu’ici encore le divo
cipes. Car c’est en mettant en jeu des forces sans conscience et sans liberté que tous ces maîtres des peuples ont gouverné leu
ne démocratie éclairée tend à en faire de plus en plus le règne de la liberté . Si contraire au sens commun que soit la thèse du
des faits historiques à une sorte de déterminisme compatible avec la liberté des individus et des peuples, en montrant que l’o
s citoyens. Fatalité ! Mais qui osera dire que cette transition de la liberté républicaine au despotisme monarchique fût autre
alut public à des chefs n’ayant plus la conscience nette ni l’entière liberté d’action. Aux hommes qui voulaient diriger le mou
e la conscience. Les deux puissances de l’histoire, la fatalité et la liberté , font chacune leur œuvre suivant leurs lois propr
34 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
e, ai-je besoin, de dire que nous revendiquons, que nous exerçons une liberté entière. L’esprit scientifique, d’autres l’ont di
it au cours de ces glorieuses fêtes, est essentiellement libre. Où la liberté n’est pas entière, on n’a que des parodies ou des
us autres historiens de la littérature, à maintenir le principe de la liberté scientifique. Personne ne nous la refuse. Du moin
de faire du mal. Leur indifférence à nos jeux innocents assure notre liberté . Pourtant, Messieurs, je ne veux rien exagérer, l
s, je ne veux rien exagérer, l’absolu n’est pas de ce monde-ci, notre liberté n’est pas absolue. De temps en temps, nous nous h
e des sources manuscrites. Là est le seul danger sérieux que court la liberté scientifique dans le domaine de nos études. Les e
tique et l’histoire littéraire souffrent moins des restrictions de la liberté que des excès de la liberté. Cette liberté excess
re souffrent moins des restrictions de la liberté que des excès de la liberté . Cette liberté excessive est celle qui asservit l
ins des restrictions de la liberté que des excès de la liberté. Cette liberté excessive est celle qui asservit la science à des
s caprices individuels ; nous ne trouverons notre vraie, notre pleine liberté que dans la discipline, la saine discipline des m
e la connaissance incontestée, va s’étendant et laisse ainsi moins de liberté , à moins qu’ils ne s’échappent par l’ignorance, a
35 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. » pp. 35-48
tes, et les bons esprits commencent à s’éclairer par l’expérience. La liberté absolue des théâtres a des inconvénients et des d
des dangers frappants. On ne saurait, dans aucun cas, assimiler cette liberté à la liberté absolue de la presse. Un théâtre off
rappants. On ne saurait, dans aucun cas, assimiler cette liberté à la liberté absolue de la presse. Un théâtre offre aux yeux e
re de presse, d’ailleurs, le gouvernement, en laissant la plus grande liberté possible, se réserve un organe à lui, un Moniteur
s’achèvent les grands siècles littéraires. Le souffle vivifiant de la liberté , dans un premier moment d’inspiration générale et
de la Cour en matière d’esprit. On n’avait pas encore le régime de la liberté , on eut le règne de l’opinion, et l’on y crut. Qu
ne se sont jamais reformés qu’incomplètement depuis. On eut l’entière liberté , mais avec ses rumeurs confuses, ses jugements co
anquillisent. Un homme de grand esprit, l’abbé Galiani, parlant de la liberté de la presse, que Turgot, en 1774, voulait établi
blir par édit, écrivait très sérieusement : Dieu vous préserve de la liberté de la presse établie par édit ! Rien ne contribue
être aussi robustes… L’abbé Galiani en parlait un peu à son aise. La liberté de la presse n’a pas été accordée, elle a été con
c’est, là où il y a une différence profonde et sentie, comme entre la liberté absolue du théâtre et celle de la presse, de ne p
36 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
n’a donc plus qu’un principe, l’égalité, source du droit ; un but, la liberté , c’est-à-dire la liberté de chacun, le perfection
ipe, l’égalité, source du droit ; un but, la liberté, c’est-à-dire la liberté de chacun, le perfectionnement de chacun, la mani
à ce but, la fraternité. Oui, nos pères, en proclamant cette formule Liberté , Égalité, Fraternité, sur les ruines de tous les
tisme étroit de la cité grecque ou romaine ! Les anciens ont connu la liberté pour quelques-uns ; ils n’ont pas connu l’égalité
sa bandelette mystérieuse la formule du problème posé par nos pères : Liberté , Égalité, Fraternité. Vainement les générations f
es apportent les unes après les autres au pouvoir leurs transfuges de liberté  : toujours il surgit du sein du peuple de nouveau
e ne peut se terminer que par une réorganisation morale. Hommes de la liberté , quand vous aurez bien combattu sur des ruines, c
oit, où est la sanction de votre richesse et de sa pauvreté, de votre liberté et de son esclavage ? Vous ne pouvez pas le lui d
its. Cette prétendue égalité par identité serait la destruction de la liberté de chacun. Mais, pendant toute la durée de l’Huma
re chez tous et personnalité de chacun ; similitude et non-identité ; liberté pour tous et égalité de tous : voilà, je le répèt
 ; mais le ciel et la terre, et tous les échos, sont muets pour vous. Liberté … égalité : voilà le terrible problème qui réduit
ité est remontée dans le ciel, et a laissé aux prises sur la terre la liberté de l’un avec la liberté de l’autre, c’est-à-dire
ciel, et a laissé aux prises sur la terre la liberté de l’un avec la liberté de l’autre, c’est-à-dire les deux principes par e
ux principes par eux-mêmes inassociables qu’on appelle aujourd’hui la liberté et l’égalité. Mais en a-t-il toujours été ainsi ?
notre similitude de nature ; je l’aurai par le désordre. Au nom de la liberté même, de la liberté de chacun, c’est l’égalité qu
nature ; je l’aurai par le désordre. Au nom de la liberté même, de la liberté de chacun, c’est l’égalité qui est la loi de tous
vous ne pouvez pas lui donner la raison de son esclavage et de votre liberté , de son malheur et de votre prospérité, il a le d
sur la terre. Tu serviras l’homme, lui disait-il ; tu n’auras pas de liberté  ; tu détourneras tes regards de ton propre cœur,
duisirent plus de martyrs à proportion que l’autre sexe, vu le peu de liberté qu’elles avaient. Mais quand le Christianisme est
pays chrétien l’influence de la loi divine, en laissant subsister la liberté qui en était la suite pour les femmes ; bientôt v
suite pour les femmes ; bientôt vous verrez cette noble et touchante liberté dégénérer en une licence honteuse. Elles deviendr
ine, dans un pays chrétien, et pourtant vous avez laissé subsister la liberté qui en était la suite pour les femmes. Est-il étr
ut examiner. Or quel droit, encore une fois, avez-vous à opposer à la liberté dans les mœurs poussée jusqu’à la plus extrême li
si l’homme dit égoïsme, la femme, à l’instant même, dit indépendance, liberté , plaisir, bonheur dans le présent, dans le fini ;
tenu dans l’abaissement, et qu’il y ait encore sous une apparence de liberté une multitude innombrable d’esclaves ? Ainsi la t
ent à démontrer que la science de Gall s’accorde parfaitement avec la liberté humaine, que m’importe leur bavardage ? Oui, dans
Oui, dans une autre société cette science pourrait s’accorder avec la liberté humaine, mais non dans celle-ci. Vainement vous r
qui ont au moins la franchise de leur système. Il y a deux sortes de liberté  : la liberté naturelle, et la liberté qu’on appel
oins la franchise de leur système. Il y a deux sortes de liberté : la liberté naturelle, et la liberté qu’on appelle morale. La
système. Il y a deux sortes de liberté : la liberté naturelle, et la liberté qu’on appelle morale. La liberté naturelle est ce
iberté : la liberté naturelle, et la liberté qu’on appelle morale. La liberté naturelle est celle des animaux, qui obéissent à
naturelle est celle des animaux, qui obéissent à leurs instincts. La liberté morale est celle de l’homme, qui dirige ses insti
ière. Toute force a besoin d’un point d’appui. Donc, pour jouir de la liberté morale, il faut un idéal. Or, cet idéal, cette lu
e sait plus ce que c’est que la vertu, la vérité, le devoir : donc la liberté morale n’existe plus pour lui. Faire un calcul en
lus haut point esclave de son égoïsme. L’homme, aujourd’hui, dénué de liberté morale, s’abandonne donc à la liberté naturelle.
L’homme, aujourd’hui, dénué de liberté morale, s’abandonne donc à la liberté naturelle. Il cherche le bonheur dans la satisfac
leur sacrifie. Mais qu’arrive-t-il ? Déclaré libre dans le sens de la liberté naturelle, il ne rencontre, dans ce sens même, qu
n nous montrer que l’homme est libre aujourd’hui de s’abandonner à sa liberté naturelle, ou, en d’autres termes, que ces prédis
entendez la plainte universelle ; et dites-moi si l’homme possède la liberté naturelle. L’homme aujourd’hui ne possède donc ni
ssède la liberté naturelle. L’homme aujourd’hui ne possède donc ni la liberté morale ni la liberté naturelle. Mais il a ses pen
relle. L’homme aujourd’hui ne possède donc ni la liberté morale ni la liberté naturelle. Mais il a ses penchants innés, ses pré
37 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
mpagne ; le bonheur des nations serait aussi de concilier ensemble la liberté des républiques et le calme des monarchies, l’ému
homme pouvant tout tenter sur lui-même ; mais que dans le second, la liberté politique doit toujours être calculée, d’après l’
plupart des hommes de se borner à l’enceinte des petits États, où la liberté démocratique peut exister, parce que là les passi
s sentiments impétueux qui agitent l’homme au-dedans de lui, moins la liberté publique a besoin d’être modifiée ; ce sont toujo
’empire à la raison, diminuent le nombre nécessaire des sacrifices de liberté . — J’ai à peine commencé la seconde partie politi
à la manière de constituer une grande nation avec de l’ordre et de la liberté , et de réunir ainsi la splendeur des beaux-arts,
du peuple qui la compose. Mais les uns croient que la garantie de la liberté , le maintien de l’ordre, ne peut subsister qu’à l
, que l’ordre seul, c’est-à-dire l’obéissance à la justice, assure la liberté  : mais ils pensent que ce résultat peut s’obtenir
balance, qui par son avantage même, par la part qu’elle accorde à la liberté , finit toujours par être renversée : on examinât,
uve, peut-être que lorsqu’il y a cent ans en Angleterre, l’idée de la liberté reparut sur la terre ; l’organisation combinée du
s les étrangers philosophes ; mais que l’Europe écoute les amis de la liberté , les amis de la République Française, qui se sont
stitutions, il faut se proposer pour but le bonheur, et pour moyen la liberté  ; dans la science morale de l’homme, c’est l’indé
ion qui n’aurait en vue que d’obtenir le dernier terme abstrait de la liberté métaphysique, serait la nation la plus misérable 
qu’en travaillant à l’indépendance morale de l’homme, on rendrait sa liberté politique plus facile, puisque chaque restriction
ue plus facile, puisque chaque restriction qu’il faut imposer à cette liberté , est toujours commandée par l’effervescence de te
ance du malheur. 1. Il me semble que les véritables partisans de la liberté républicaine sont ceux qui détestent le plus prof
à leur système, ils ne leur font pas ressentir, comme aux amis de la liberté , tous les genres de douleur à la fois. 2. J’ente
38 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. L’Angleterre en 1688 et la France en 1830 »
arlements de Charles Ier, comme l’Assemblée nationale, aient voulu la liberté , cette liberté, de part et d’autre, s’est attaqué
arles Ier, comme l’Assemblée nationale, aient voulu la liberté, cette liberté , de part et d’autre, s’est attaquée à des points
ns doute, a joué un rôle dans la Révolution française, de même que la liberté politique n’a nullement été désertée par les dive
il y a cette différence profonde à noter, qu’en France, depuis 89, la liberté de conscience, la tolérance et, si l’on veut, l’i
e 89. A ne prendre que l’empire, qui semble avoir été si hostile à la liberté , ç’a été le temps où, à l’abri d’un pouvoir fort,
si le peuple de Paris eût vaincu la garde royale en trois jours ? La liberté politique suspendue sous l’empire reparut avec la
t cette piété du peuple envers sa mémoire au moment du triomphe de la liberté .
39 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Premiere partie. » pp. 12-34
éloquemment à son cœur, & il apperçoit au milieu de l’Univers la liberté , & il s’écrie : c’est à toi que j’adresse mes
ntent ceux qui se prosternent devant eux. Mais s’il use de cette sage liberté qui donne tant de ressort à l’ame, & sans laq
qui égare l’esprit est l’idole des scélérats, elle est l’opposé de la liberté  ; peut-elle avoir des attraits pour un cœur raiso
té ; peut-elle avoir des attraits pour un cœur raisonnable ? La vraie liberté consiste à ne dépendre que de ses devoirs, à joui
pas(a). Ne nous étonnons pas si le génie est singuliérement ami de la liberté , il a en horreur le despotisme, il redoute ses ca
la moindre démarche qui sente la flatterie. Amoureux & fier de sa liberté , doué d’une aversion insurmontable pour tout ce q
d’agrémens. Cette aimable gayeté compagne de l’innocence & de la liberté animera ses discours, leur prêtera cette fleur na
r la palme de la Poësie, c’est toi qui péris à vingt-sept ans pour la liberté  ; les flots de ton sang rougissent ton bain, tu s
& du même trait les dévoue à l’opprobre. Sans l’amour sacré de la liberté & d’une noble vengeance, où auroit-il trouvé
nous serions bientôt surpassés ? Mais ce seroit peu d’avoir exposé la liberté dont jouit l’homme de Lettres, si je ne dévoilois
qui sont aussi fatiguantes qu’elles sont ridicules. (a). Par ce mot, liberté , on ne veut exprimer que le droit légitime de con
40 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
ver et à agrandir l’homme. Elle enseigne la spiritualité de l’âme, la liberté et la responsabilité des actions humaines, l’obli
montrons ici le principe de nos maux et leur remède. Si vous aimez la liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdues. Loin de
ussi très persuadés qu’en France la démocratie traversera toujours la liberté , qu’elle mène tout droit au désordre, et par le d
désordre, et par le désordre à la dictature. Ne demandez donc qu’une liberté modérée, et attachez-vous-y de toutes les puissan
révolutions, des hypothèses ambitieuses, nées du premier usage d’une liberté mal réglée, et les vieilles formules échappées à
erselle, mais non pas une vérité nécessaire. Montesquieu a dit que la liberté n’est pas un fruit des climats chauds. J’accorde,
t encore la mémoire. De même, souvent la passion, en nous enlevant la liberté , nous enlève du même coup la conscience de nos ac
ession juste et vulgaire, on ne sait plus ce qu’on fait. C’est par la liberté que l’homme est véritablement homme, qu’il se pos
et plus belle. Mais, en même temps que je suis doué d’activité et de liberté , je suis passif aussi par d’autres endroits ; je
e est réelle en tant que j’en ai conscience ; il en est de même de la liberté  ; il en est de même de la raison et des principes
s manifestons dans ce cas une activité libre encore, mais libre d’une liberté non réfléchie ; de même la raison aperçoit souven
lté de penser, de sentir, il a aussi celle de vouloir ; il possède la liberté de revenir sur lui-même, de réfléchir et sa pensé
fait. Elle s’en étonne plus tard, et elle entreprend, à l’aide de la liberté dont elle est douée, de faire le contraire de ce
t sérieux, il est grand, jusque dans ses fautes, de la grandeur de la liberté . Ne nous hâtons pas de condamner la réflexion : s
es du scepticisme. Le mysticisme va plus loin : il attaque jusqu’à la liberté  ; il ordonne de renoncer à soi-même pour s’identi
d’en exprimer en soi une imparfaite image, c’est-à-dire la raison, la liberté , la conscience. Sans doute la vertu a sa prudence
s l’homme jusqu’à Dieu, il maintient du moins la personne humaine, la liberté , la conscience, tandis que le quiétisme, en aboli
umaine, à la condition de perdre d’abord la conscience, la pensée, la liberté , la mémoire, tout ce qui me constitue être intell
, le poète n’emploie-t-il pas les hautes pensées de la justice, de la liberté , de la vertu, en un mot, toutes les idées morales
. Enfin, si nous considérons le monde moral et ses lois, l’idée de la liberté , de la vertu, du dévouement, ici l’austère justic
aveuglément aux ordres de la religion et de la patrie ? Eu perdant sa liberté , il perd son charme et son empire. On cite sans c
e époque de l’art, Eschyle et Phidias ne portèrent-ils pas une grande liberté dans les scènes religieuses qu’ils exposaient aux
esure qu’il grandit et se développe ; il conquiert de plus en plus sa liberté . On parle de la foi qui alors animait les artiste
l’art, la religion, la patrie, mais que leur union ne nuise pas à la liberté de chacune d’elles. Pénétrons-nous bien de cette
ui lui sont imposées ; mais il faut toujours qu’il retienne une juste liberté . L’architecture et l’art des jardins sont les moi
mètre et de la rime en une source de beautés inattendues. Une extrême liberté peut porter l’art au caprice qui le dégrade, comm
illaient sur des sujets contemporains qui, en leur laissant une juste liberté , les inspiraient et les guidaient, et communiquai
, dans la conscience. — Du désintéressement et du dévouement. — De la liberté . — De l’estime et du mépris. — Du respect. — De l
? Toutes les langues comme toutes les nations ne parlent-elles pas de liberté , de devoirs et de droits ? Ici peut-être quelque
complu en des hypothèses où Dieu joue le principal rôle et écrase la liberté humaine. La philosophie du xviiie  siècle se jett
ui. Rousseau s’enfonce dans les forêts pour y trouver le modèle de la liberté et de l’égalité. Voilà le commencement de sa poli
forcée, d’un excès dans l’excès contraire, au lieu des douceurs de la liberté sauvage, nous proposer le Contrat social et Lacéd
n, vous y verrez les hommes revendiquer partout et de plus en plus la liberté . Ce mot de liberté est aussi vieux que l’homme mê
s hommes revendiquer partout et de plus en plus la liberté. Ce mot de liberté est aussi vieux que l’homme même. Quoi donc ! les
fatalité la plus bienfaisante. Concevez-vous que le mot et l’idée de liberté aient jamais pu se former, si la chose même n’exi
tait pas ? Il n’y a qu’un être libre qui puisse posséder l’idée de la liberté . Dira-t-on que la liberté de l’homme n’est qu’une
être libre qui puisse posséder l’idée de la liberté. Dira-t-on que la liberté de l’homme n’est qu’une illusion ? Les vœux du ge
inexplicable extravagance. En niant la distinction essentielle de la liberté et de la fatalité, on contredit toutes les langue
monarchie arbitraire, mais non pas pour la vie laborieuse d’une jeune liberté environnée de périls. Pour nous, après avoir comb
y a de vrai dans cette doctrine. — Ses défauts. — 1º Elle confond la liberté et le désir, et par là abolit la liberté. 2º Elle
éfauts. — 1º Elle confond la liberté et le désir, et par là abolit la liberté . 2º Elle ne peut expliquer la distinction fondame
mbres d’une certaine force, d’une certaine puissance qu’on appelle la liberté . C’est parce qu’elle croit à la liberté dans l’in
ne puissance qu’on appelle la liberté. C’est parce qu’elle croit à la liberté dans l’individu qu’elle veut que cette liberté so
rce qu’elle croit à la liberté dans l’individu qu’elle veut que cette liberté soit respectée et protégée dans la société. La li
veut que cette liberté soit respectée et protégée dans la société. La liberté est un fait que la conscience de chacun de nous l
ne dis pas une règle, mais un simple conseil, admet implicitement la liberté . Lorsque la morale de l’intérêt conseille à l’hom
it de l’admettre. Or, la plupart des moralistes de l’intérêt nient la liberté de l’homme, et nul n’a le droit de l’admettre dan
f, c’est le désir. Y a-t-il dans le désir aucun des caractères de la liberté  ? Qu’appelle-t-on être libre ? Chacun sait qu’il
sir est pris comme le type de l’activité humaine, c’en est fait de la liberté et de la personnalité. Une philosophie moins syst
osophie ne peut donner une vraie morale ; car toute morale suppose la liberté . Pour imposer des règles de conduite à un être, i
tention, et c’est à l’intention que s’attache la punition. Où donc la liberté manque, où il n’y a plus que le désir et la passi
loi, d’autre principe d’action que son intérêt. 3º S’il n’y a pas de liberté , s’il n’y a pas de distinction essentielle entre
nous-mêmes une faille plus ou moins grave, un mauvais emploi de notre liberté . Et la loi violée a sa sanction pénale immédiate
t qu’il soit en ma puissance de remplir l’obligation imposée. Mais ma liberté ne peut pas grand-chose sur le bonheur, qui dépen
qu’elle peut tout sur la vertu, car la vertu n’est qu’un emploi de la liberté . De plus, le bonheur n’est en soi moralement ni m
de la foudre, celle d’une des forces de la nature ; s’il n’y joint la liberté , il n’est qu’une chose redoutable et terrible, il
vers lui. Le devoir et le droit sont frères. Leur mère commune est la liberté . Ils naissent le même jour, ils se développent et
n égal devoir187. Je dis égal de l’égalité la plus rigoureuse, car la liberté , et la liberté seule, est égale à elle-même. Tout
7. Je dis égal de l’égalité la plus rigoureuse, car la liberté, et la liberté seule, est égale à elle-même. Tout le reste est d
itre qu’une autre personne morale. La volonté, qui est le siège de la liberté , est la même dans tous les hommes. Elle peut avoi
nce de pouvoir faire l’autre, et réciproquement. Là est le type de la liberté , et en même temps de la vraie égalité ; toute aut
faites, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme d’effacer. La noble liberté n’a rien à démêler avec les furies de l’orgueil e
a personne, cette personne qui est vraiment l’homme ; voilà ce que la liberté et avec elle la vraie égalité réclament, ou plutô
onscience d’être une personne et non une chose. Le respect égal de la liberté commune est le principe à la fois du devoir et du
aussi la paix sur la terre. Telle est la grande et sainte image de la liberté et de l’égalité, qui a fait battre le cœur de nos
ne à des conséquences aussi désastreuses que celles du principe de la liberté sont bienfaisantes. En confondant la volonté avec
ans toute sa force, la passion qui est précisément le contraire de la liberté . Elle déchaîne ainsi tous les désirs et toutes le
oré du tyran. Contre l’anarchie et la tyrannie, ces deux fléaux de la liberté , le seul rempart est le sentiment universel du dr
l’idée naturelle de la peine. Cette idée, correspondant à celle de la liberté et de la justice, manque nécessairement où les de
ctes. Mais quelle responsabilité peut-il y avoir dans l’absence de la liberté et d’une règle de justice reconnue et acceptée ?
ns démontré que la philosophie de la sensation ne connaît ni la vraie liberté ni le droit véritable. Qu’est-ce en effet pour ce
bit de même le désir. Réduire la volonté au désir, c’est, anéantir la liberté  ; c’est pis encore, c’est la mettre où elle n’est
c’est pis encore, c’est la mettre où elle n’est pas ; c’est créer une liberté mensongère qui devient un instrument de crime et
ient un instrument de crime et de misère. Appeler l’homme à une telle liberté , c’est ouvrir son âme à des désirs infinis, qu’il
amais cesser de l’être. Il faut donc renoncer à l’égalité, comme à la liberté  ; ou si l’on se forge une fausse égalité comme un
la liberté ; ou si l’on se forge une fausse égalité comme une fausse liberté , on met l’humanité à la poursuite d’un fantôme. T
s de l’école de la sensation et de l’intérêt de tirer un seul jour de liberté et de bonheur pour l’espèce humaine. Dès que le d
les voiles dont l’enveloppe une législation mensongère. Rêvez donc la liberté pour des êtres qui ne sont pas libres, l’égalité
’y a point de science mathématique de la vie humaine. Le hasard et la liberté déjouent les calculs les plus profonds, renversen
les fanatiques de toute sorte, fanatiques de religion, fanatiques de liberté , fanatiques de philosophie, se faisant forts de c
igation au lieu de fonder l’obligation sur l’idée du bien. — 3º De la liberté , et des notions morales attachées à celle de la l
n. — 3º De la liberté, et des notions morales attachées à celle de la liberté . — 4º Du principe du mérite et du démérite. Des p
mords renferme l’idée du bien et du mal, d’une loi obligatoire, de la liberté , du mérite et du démérite. Toutes ces idées étaie
tres intelligents et libres. Je sais que j’ai fait un bon usage de ma liberté  : j’ai de cette liberté, par l’usage même que j’e
res. Je sais que j’ai fait un bon usage de ma liberté : j’ai de cette liberté , par l’usage même que j’en ai fait, un sentiment
on nécessaire du bien et du mal ; et elle-même est le fondement de la liberté . Si l’homme a des devoirs, il faut qu’il possède
de directe de l’obligation entraîne la certitude correspondante de la liberté . Celle preuve de la liberté est bonne sans doute 
ntraîne la certitude correspondante de la liberté. Celle preuve de la liberté est bonne sans doute ; mais Kant s’est trompé en
pas besoin d’être confirmée par la seconde ; comme si, après tout, ma liberté ne devait pas être un fait pour moi ! Il faut avo
une foi sans bornes dans le raisonnement. Nous ne croyons pas à notre liberté comme nous croyons au mouvement de la terre. La p
oir ou ne pas vouloir faire cet acte ? Là est toute la question de la liberté . Distinguons bien le pouvoir de faire d’avec celu
e pouvoir lui-même, qui est supérieur à toutes ses manifestations. La liberté est donc l’attribut essentiel et toujours subsist
n’est ni le désir, ni la passion : c’est précisément le contraire. La liberté de la volonté n’est donc pas le déchaînement des
en psychologie, pour ne les pas confondre ailleurs, l’anarchie et la liberté . Les passions s’abandonnant à leurs caprices, c’e
passions concentrées en une passion dominante, c’est la tyrannie. La liberté consiste dans le combat de la volonté contre cett
un autre. Car, encore une fois, leur obéir, ce n’est pas abdiquer la liberté , c’est la sauver, c’est l’appliquer à son légitim
’est la sauver, c’est l’appliquer à son légitime usage. C’est dans la liberté , et dans l’accord de la liberté avec la raison et
r à son légitime usage. C’est dans la liberté, et dans l’accord de la liberté avec la raison et la justice, que l’homme s’appar
personne de la simple chose, c’est singulièrement la différence de la liberté et de son contraire. Une chose est ce qui n’est p
bre ; et elle est responsable de l’usage de son intelligence et de sa liberté . Une chose n’a point de dignité ; la dignité n’es
age qu’en tire la personne qui s’en sert219. L’obligation implique la liberté  ; où la liberté n’est pas le devoir manque, et av
a personne qui s’en sert219. L’obligation implique la liberté ; où la liberté n’est pas le devoir manque, et avec le devoir le
especter ce qui fait ma personne, c’est-à-dire mon intelligence et ma liberté , je n’aurais pas le droit de la défendre contre v
re des droits ? Parce qu’ils ont été des êtres libres. On respecte la liberté jusque dans ses premières lueurs ou dans ses dern
imbécile n’ont-ils plus tous leurs droits ? C’est qu’ils ont perdu la liberté . Pourquoi enchaîne-t-on un malade furieux ? C’est
ne-t-on un malade furieux ? C’est qu’il a perdu la connaissance et la liberté . Pourquoi l’esclavage est-il une institution abom
oint de dévouement légitime contre l’essence même du droit, contre la liberté , contre la justice, contre la dignité de la perso
ontre la dignité de la personne humaine. Nous n’avons pu parler de la liberté , sans indiquer un certain nombre de notions moral
peines légères ? C’est que là où peuvent manquer l’idée du bien et la liberté , manquent aussi le mérite et le démérite, qui seu
À la loi morale dans la raison de l’homme correspond dans l’action la liberté . La liberté se déduit de l’obligation, et de plus
ale dans la raison de l’homme correspond dans l’action la liberté. La liberté se déduit de l’obligation, et de plus elle est un
démérite supposent la distinction du bien et du mal, l’obligation, la liberté , et donnent naissance à l’idée de récompense et d
ant tous et n’étant fondé lui-même que sur le rapport essentiel de la liberté et de la raison. On pont dire qu’il n’y a qu’un s
-même tout pouvoir. Bien au contraire, de cela seul qu’il est doué de liberté , comme aussi d’intelligence, je conclus qu’il ne
i d’intelligence, je conclus qu’il ne peut, sans faillir, dégrader sa liberté pas plus que son intelligence. C’est un coupable
liberté pas plus que son intelligence. C’est un coupable usage de la liberté que de l’abdiquer. Nous l’avons dit : la liberté
coupable usage de la liberté que de l’abdiquer. Nous l’avons dit : la liberté n’est pas seulement sacrée aux autres, elle l’est
ers moi-même, ce n’est pas envers moi comme individu, c’est envers la liberté et l’intelligence qui font de moi une personne mo
ullement engagés. Mais dès qu’un acte touche à la personne morale, ma liberté est soumise à sa loi, à la raison qui ne permet p
, ma liberté est soumise à sa loi, à la raison qui ne permet pas à la liberté de se tourner contre elle-même. Par exemple, si p
s ils portent atteinte à la dignité morale, parce qu’ils diminuent la liberté et troublent l’intelligence. La prudence est une
gardienne de toutes les vertus. La prudence est le gouvernement de la liberté par la raison, comme l’imprudence est la liberté
e gouvernement de la liberté par la raison, comme l’imprudence est la liberté échappée à la raison ; d’un côté, l’ordre, la sub
le nous peut donner la vue claire du vrai et du bien, et qui guide la liberté en lui montrant l’objet légitime de ses efforts.
le travail est toujours eu noire pouvoir. Il y a une éducation de la liberté comme de nos autres facultés. C’est tantôt en dom
agit que de ne pas le fuir. Dans cette lutte de tous les instants, la liberté se forme et grandit, jusqu’à ce qu’elle devienne
autres hommes226. Tant qu’il conserve quelque intelligence et quelque liberté , l’idée du bien demeure en lui, et avec elle le d
’affranchir l’être intelligent et libre de toute obligation envers sa liberté et son intelligence. Dans la solitude la plus pro
de favoriser sa marche vers la vérité. Je dois aussi respecter votre liberté . Je n’ai pas même toujours le droit de vous empêc
ai pas même toujours le droit de vous empêcher de faire une faute. La liberté est si sainte que, même alors qu’elle s’égare, el
tuer, ni de vous blesser, à moins d’être attaqué et menacé : alors ma liberté violée s’arme d’un droit nouveau, le droit de déf
oduit de votre travail, je dois respect à votre travail qui est votre liberté même en exercice ; et, si vos biens viennent d’un
qu’on lui permet quelque exercice de la pensée. L’esclave n’a pas la liberté de ses mouvements ; on l’attache à la terre, on l
us loin : il faut abolir dans l’esclave jusqu’au sentiment inné de la liberté , il faut éteindre en lui toute idée de droit ; ca
s respecté la personne des autres, que nous n’avons ni contraint leur liberté , ni étouffé leur intelligence, ni maltraité leur
te. Elle surpasse toute obligation. Sa beauté est précisément dans sa liberté . Mais il faut le reconnaître : la charité aussi a
s avons même le droit d’employer la force quand la passion emporte la liberté et fait disparaître la personne. C’est ainsi que
La puissance légitime de la charité se mesure sur le plus ou moins de liberté et de raison de celui auquel elle s’applique. Que
e vertu périlleuse ! Comment apprécier assez certainement le degré de liberté que possède encore un de nos semblables pour savo
déjà la société tout entière avec ses principes essentiels : justice, liberté , égalité, gouvernement, pénalité. La justice est
erté, égalité, gouvernement, pénalité. La justice est le garant de la liberté . La vraie liberté n’est pas de faire ce qu’on veu
vernement, pénalité. La justice est le garant de la liberté. La vraie liberté n’est pas de faire ce qu’on veut, mais ce qu’on a
est pas de faire ce qu’on veut, mais ce qu’on a le droit de faire. La liberté de la passion et du caprice aurait pour conséquen
ssion et en obéissant à la justice ; là aussi est le type de la vraie liberté sociale. Rien n’est plus faux que cette opinion q
. Rien n’est plus faux que cette opinion que la société diminue notre liberté naturelle ; loin de là, elle l’assure, elle la dé
lle l’assure, elle la développe : ce qu’elle réprime, ce n’est pas la liberté , c’est son contraire, la passion. La société ne n
té, c’est son contraire, la passion. La société ne nuit pas plus à la liberté que la justice, car la société n’est pas autre ch
as autre chose que l’idée même de la justice réalisée. En assurant la liberté , la justice assure aussi l’égalité. Si les hommes
sont respectables au même titre et au même degré231. La limite de la liberté est dans la liberté même ; la limite du droit est
u même titre et au même degré231. La limite de la liberté est dans la liberté même ; la limite du droit est dans le devoir. La
est dans la liberté même ; la limite du droit est dans le devoir. La liberté est respectable, mais pourvu qu’elle ne nuise pas
ir. La liberté est respectable, mais pourvu qu’elle ne nuise pas à la liberté d’autrui. Je dois vous laisser faire ce qui vous
à la condition que rien de ce que vous ferez ne portera atteinte à ma liberté . Car alors, en vertu même du droit de la liberté,
ortera atteinte à ma liberté. Car alors, en vertu même du droit de la liberté , je me verrais obligé de réprimer les écarts de l
e pour protéger la mienne et celle des autres. La société garantit la liberté de chacun, et si un citoyen attaque celle d’un au
, et si un citoyen attaque celle d’un autre, on l’arrête au nom de la liberté . Par exemple, la liberté religieuse est sacrée ;
e celle d’un autre, on l’arrête au nom de la liberté. Par exemple, la liberté religieuse est sacrée ; vous pouvez même, dans le
ion ; mais si vous voulez professer un culte immoral, vous menacez la liberté et la raison de vos concitoyens : une telle prédi
ntéressé, armé de la puissance nécessaire pour assurer et défendre la liberté de tous, s’appelle le gouvernement. Le droit du g
défense personnelle transporté à une force publique, au profit de la liberté commune. Le gouvernement n’est donc pas un pouvoi
le qui met aux prises la société et le gouvernement, l’autorité et la liberté , en les faisant venir de deux sources différentes
a justice, et la justice n’est autre chose aussi que le respect de la liberté  ; en sorte qu’il n’y a pas là deux principes diff
. L’autorité, dit-on, vient de Dieu : sans doute ; mais d’où vient la liberté  ? c’est à Dieu qu’il faut rapporter tout ce qu’il
il y a d’excellent sur la terre ; et rien n’est plus excellent que la liberté . La raison, qui dans l’homme commande à la libert
s excellent que la liberté. La raison, qui dans l’homme commande à la liberté , lui commande selon sa nature, et la première loi
ler à la servitude, elle est à fois la condition et la garantie de la liberté . La mission, la fin du gouvernement, c’est de fai
du gouvernement, c’est de faire régner la justice, protectrice de la liberté commune. D’où il suit que tant que la liberté d’u
tice, protectrice de la liberté commune. D’où il suit que tant que la liberté d’un citoyen ne porte pas atteinte à la liberté d
suit que tant que la liberté d’un citoyen ne porte pas atteinte à la liberté d’un autre, elle échappe à toute répression. Ains
le gouvernement n’est investi du droit de punir que pour protéger la liberté en imposant une juste réparation à ceux qui la vi
te qui n’est pas contraire à la justice et ne porte pas atteinte à la liberté échappe donc à la vindicte sociale. Le droit de p
e justice indépendante et gratuite ; c’est Henri IV qui a commencé la liberté religieuse ; c’est Louis XIII, c’est Louis XIV, q
er fondement de la vérité morale, du bien et de la personne morale. —  Liberté de Dieu. — Justice et charité divine. — Dieu, san
est une personne morale, c’est-à-dire qu’il est doué de raison et de liberté . Il est capable de vertu, et la vertu a chez lui
 ; mais le caractère essentiel de l’être personnel est précisément la liberté . Si donc Dieu n’était pas libre, Dieu serait au-d
les mêmes attributs que nous, mais élevés à l’infini. Il possède une liberté infinie, jointe à une intelligence infinie ; et,
ibération et apercevant d’un seul coup d’œil où est le bien, ainsi sa liberté l’accomplit spontanément et sans nul effort241. D
ns nul effort241. De la même manière que nous transportons en Dieu la liberté qui est le fond de notre être, nous y transporton
e sont des attributs. Ce qui est en nous la conquête laborieuse de la liberté , est en lui sa nature même. Si le respect des dro
aints, comme auteur de la loi morale et du bien, comme principe de la liberté , de la justice et de la charité, comme dispensate
elle de nos semblables, la raison pour penser, le cœur pour aimer, la liberté pour agir ; sans disparaître, le respect et la cr
e empirique. Dans les liens d’un système, il conserve encore une rare liberté d’esprit : sous le nom de réflexion, il admet une
ndement assuré dans le respect dû à la personne, établissant la vraie liberté et la vraie égalité, et invoquant des institution
e pût pas ne pas concevoir les idées de cause, de temps, d’espace, de liberté , d’esprit, pourvu que ces idées ne s’appliquent à
qu’il est le plus original, et que sa pensée se déploie dans toute sa liberté et dans toute son élévation. L’Arcadie est une le
jeunesse de ce grand pays à la devise immortelle des fondateurs de la liberté américaine : Dieu et la liberté, God and Liberty 
evise immortelle des fondateurs de la liberté américaine : Dieu et la liberté , God and Liberty ! 3. Nous nous exprimions de ce
eçons xive et xve . 188. Voyez plus bas leçon xiv, la théorie de la liberté . 189. Voyez la leçon précédente, p. 209, et les
çon vii. 217. Voyez, pour l’entier développement de la théorie de la liberté , Ire série, t. III, ire  leçon, Locke, p. 33, iii
ble et libre comprend qu’il est de son devoir de demeurer fidèle à la liberté et à la raison, quand il s’applique à se gouverne
48, au milieu des excès du socialisme, pour rappeler la dignité de la liberté , le caractère, la portée et les limites infranchi
sibles d’une éternité et d’une existence absolue, ville de pensée, de liberté , d’amour, semblable au néant même de l’existence,
subtilité, il y a une distinction réelle entre le libre arbitre et la liberté spontanée. Le libre arbitre, c’est la volonté ave
ncore vouloir le contraire. C’est là que paraît plus énergiquement la liberté , mais elle n’y est point épuisée. J’ai cité souve
ela d’Assas était-il moins libre et n’a-t-il pas agi avec une entière liberté  ? Le saint qui, après le long et douloureux exerc
alvin ? Non ; il reste libre encore ; et, loin de s’être évanouie, sa liberté , en s’épurant, s’est élevée et agrandie. La spont
s sans hypothèse que la spontanéité est aussi la forme éminente de la liberté de Dieu. Oui, certes, Dieu est libre ; car entre
dans un de ses effets, l’humanité ; Dieu est libre, mais non de cette liberté relative à notre double nature, et faite pour lut
péniblement la vertu et notre science imparfaite ; il est libre d’une liberté relative à sa divine nature. Entre le juste et l’
e, toute sage s’est développée avec cette spontanéité qui contient la liberté tout entière, et exclut à la fois les efforts et
istianisme et de la philosophie, comme celle de la monarchie et de la liberté . Voyez Ire série, t. Ier, Premiers essais, Du sou
41 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
torité du pape, pontife et oracle de Dieu, il offense la raison et la liberté , il sacre la tyrannie, il est sacrilège aussi env
lution française, en poussant la réaction philosophique au-delà de la liberté , favorisa, sans le savoir, la double autorité spi
né une constitution pour conquérir sous les auspices de la papauté la liberté et l’indépendance. Le roi de Sardaigne Charles-Al
le droit contraire. Nous faisons des révolutions et des lois pour la liberté individuelle du dernier des citoyens, et nous ne
ividuelle du dernier des citoyens, et nous ne savons pas respecter la liberté individuelle des Italiens ! Taisons-nous, et voyo
bien autrement que Turin dans l’histoire de l’esprit humain et de la liberté italienne. Cette race toscane ou étrusque, la plu
ques, Pise, Sienne, Livourne, abdiquent dans la main des Médicis leur liberté républicaine. Cette famille de marchands devient
hilosophe, Léopold, grand-duc de Toscane, précurseur des principes de liberté de conscience, d’égalité civile et de gouvernemen
ement représentatif ou républicain en Europe ne jouissait d’autant de liberté que les Toscans. Ce gouvernement n’était ni autri
e, soulèvent les Toscans par contrecoup. Ce peuple, si accoutumé à la liberté politique, demanda modérément à son souverain la
coutumé à la liberté politique, demanda modérément à son souverain la liberté légale, une constitution. Il lui demanda de plus
que. Dès lors le despotisme inquisitorial fut consacré sous le nom de liberté . Corrompre pour régner et régner pour corrompre,
la France eut l’immoralité et l’impudeur de revendre à l’Autriche la liberté d’une république avec laquelle la France n’était
se essaya de résister au reflux des Autrichiens, et de revendiquer sa liberté par son héroïsme. Un homme, digne par son caractè
rèrent leur âme aux Vénitiens ; ils combattaient pour l’honneur de la liberté plus que pour la victoire. Leur longue résistance
a noblesse d’Aragon. Cette victoire ranima dans Gênes l’orgueil de la liberté  ; le protectorat des Visconti lui pesait ; elle s
ée à la main ; sa magnanimité se refuse à toute vengeance, il rend la liberté aux Génois. Ils la perdent de nouveau sous les su
qui lui fut offerte, fut encore refusée par lui dans l’intérêt de la liberté et de son titre d’amiral des flottes de Charles-Q
on, mais ses annexions habituelles aux dépens des nationalités et des libertés des États voisins, convoités par sa soif insatiab
rritoires. La seule usurpation récente et criante de territoire et de liberté commise par le congrès de Vienne est un crime de
t osez donc lui poser la question d’abdiquer son nom, sa gloire et sa liberté sous un roi des Alpes ! Éloignez vos bataillons,
de l’île d’Elbe, retour qui coûta tant de sang, tant d’or et tant de liberté à la France, la maison de Savoie envoya prompteme
nt sur le peuple ; le gouvernement n’admettait dans les sujets aucune liberté des cultes. Les sacrements étaient redevenus loi
al, le plus acerbe et le plus implacable de tous les règnes contre la liberté moderne, enfin le règne des ombrages autrichiens
t de l’Italie contre l’Autriche va susciter un mouvement intérieur de liberté , un mouvement extérieur d’indépendance. L’Italie,
ez délivrés et non annexés, mettez l’indépendance sous la garde de la liberté républicaine, ou monarchique, ou représentative,
42 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
ces Saint-Barthélemy du peuple qui tachent à jamais les langes de la liberté . Elle ne se serait pas baptisée dans le sang de t
les élections furent extrêmes comme les partis ; la France oublia la liberté superflue des temps calmes pour ne penser qu’à so
es était le fils aîné du duc d’Orléans. Né dans le berceau même de la liberté , nourri de patriotisme par son père, il n’avait p
ion celui-là pouvait être un jour le plus utile ou le plus fatal à la liberté . « Dumouriez, qui avait entrevu le jeune duc de C
ré et gagné nous-même un demi-siècle plus tard, et que les amis de la liberté honnête, la seule liberté, livreront toujours dan
emi-siècle plus tard, et que les amis de la liberté honnête, la seule liberté , livreront toujours dans des occasions semblables
ns des occasions semblables, s’ils veulent réconcilier la vertu et la liberté dans le gouvernement des masses.) XIII La q
un supplice avec une victoire. La consternation était rentrée avec la liberté dans la demeure des citoyens. Le corps du roi n’é
répandre était une tache sur la gloire de la France ou le sceau de la liberté . La conscience des républicains eux-mêmes se trou
itable, que se livraient, sous le nom de révolution, la royauté et la liberté pour l’asservissement ou l’émancipation des citoy
itoyens, Louis XVI personnifiait le trône, la nation personnifiait la liberté . Ce n’était pas leur faute, c’était leur nature.
s XVI, roi, paraissait à la nation une conspiration vivante contre sa liberté , si la nation le soupçonnait de trop regretter da
la nouvelle constitution pour profiter de ses chutes, de conduire la liberté dans des pièges, de se réjouir de l’anarchie, de
du peuple ? Non. Un fauteur de l’aristocratie ? Non. Un ennemi de la liberté  ? Non. Tout son règne protestait, depuis son avèn
blique l’oublia, elle donna à la royauté le prestige du martyre, à la liberté le stigmate de la vengeance. Elle prépara ainsi u
ns l’huile qui sacra Napoléon si peu de temps après les serments à la liberté  ; il y eut du sang de Louis XVI dans l’enthousias
te qu’en demanderait la postérité à leur mémoire, mais qui crurent la liberté assez sainte pour justifier par sa fondation ce q
es, contraires à l’équité, cruelles pour le sentiment et fatales à la liberté du supplice de Louis XVI, qu’il n’y eût une sinis
our juge entre la monarchie et la république, entre l’esclavage et la liberté , entre le passé et l’avenir des nations. » XX
es enfants, des vieillards. La Révolution fit horreur à elle-même, la liberté mourut sur son propre échafaud. Voilà ce qu’il fa
43 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
es, et quels effets il pourrait en résulter un jour, si l’ordre et la liberté , la morale et l’indépendance républicaine étaient
d’une manière générale dans ses rapports avec la vertu, la gloire, la liberté et le bonheur ; et s’il est impossible de ne pas
s, est d’une telle puissance sur l’opinion, que, dans tout pays où la liberté de la presse est établie, aucun homme public, auc
était encore l’objet. De la littérature dans ses rapports avec la liberté La liberté, la vertu, la gloire, les lumières,
l’objet. De la littérature dans ses rapports avec la liberté La liberté , la vertu, la gloire, les lumières, ce cortège im
primer, sont nécessaires à l’établissement et à la conservation de la liberté . Il est évident que les lumières sont d’autant pl
tudes nationales. L’homme a, dans le secret de sa pensée, un asile de liberté impénétrable à l’action de la force ; les conquér
dividuelle ; mais, dans les états libres, elle protège le repos et la liberté de tous. Parmi les divers développements de l’esp
et le raisonnement que je considère comme la véritable garantie de la liberté . Les sciences et les arts sont une partie très im
nt attachée aux exploits militaires ; ce qui nécessairement expose la liberté . La discipline bannit toute espèce d’opinion parm
valeur. En gagnant des batailles, on peut soumettre les ennemis de la liberté  ; mais pour faire adopter dans l’intérieur les pr
rté ; mais pour faire adopter dans l’intérieur les principes de cette liberté même, il faut que l’esprit militaire s’efface ; i
la révolution de France, qu’il fallait du despotisme pour établir la liberté . On a lié par des mots un contresens dont on a fa
hoses. Les institutions établies par la force, imiteraient tout de la liberté , excepté son mouvement naturel ; les formes y ser
eilleurs et des plus nobles sentiments de tous les âges. S’il aime la liberté , si ce nom de république, si puissant sur les âme
et sur ce qu’elles seront, si nous possédons un jour la morale et la liberté républicaine ; et fondant mes conjectures sur mes
44 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
’opposent encore par la façon dont ils comprennent le sentiment de la liberté personnelle. — Pour les solidaristes qui ne veule
e veulent voir dans l’individu que le coopérateur, notre sentiment de liberté personnelle et de puissance personnelle est en ra
sur la nature), réclament de l’individu le sacrifice d’une part de sa liberté  ; et il s’en faut de beaucoup que ce sacrifice so
racheté par des avantages correspondants. M. Fournière prétend que la liberté consiste, pour l’individu, à soumettre sa volonté
urquoi les individualistes se refusent à voir dans le sentiment de la liberté personnelle un produit et un bienfait social. Les
objets différents. Rien de plus varié au fond que ce sentiment de la liberté intérieure que les psychologues classiques se rep
olontairement aussi que cela doit être aussi toujours l’élément de sa liberté  ; il met ensemble la dépendance et la torpeur ; l
dant ; tandis que le sujet, l’esclave, vit opprimé et stupide34. » La liberté de l’individu, c’est la dose supérieure d’énergie
lame en faveur du droit d’arranger sa vie à sa guise, en faveur de la liberté des goûts, des poursuites, de la conduite privée
traire, il tend à devenir de plus en plus formidable. » (Essai sur la liberté , ch. i). 37. Voir sur cette anecdote une lettre
45 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Montalembert orateur. » pp. 79-91
er 1848, j’aurais éprouvé quelque difficulté à parler de lui en toute liberté , même dans un autre lieu que Le Constitutionnel.
es : il défend la Pologne, il attaque l’Université, il revendique une liberté illimitée pour l’enseignement ecclésiastique, pou
s religieux ; il a deux ou trois grands thèmes, ou plutôt un seul, la liberté absolue. Ce thème est pour lui un point de foi, u
ses premières armes en réclamant, au nom de la Charte, cette entière liberté d’enseignement qu’il n’a cessé de revendiquer dep
ntendre en toute franchise les accents les plus passionnés pour cette liberté dont l’amour fut le seul excès de sa jeunesse ; i
bre de lui accorder, comme le lui dit un jour M. Guizot, les immenses libertés de sa parole. Ici on me permettra quelques remarq
is, et c’est avec bonheur qu’on l’a entendu, dans ses discours sur la liberté d’enseignement, des 18 et 20 septembre 1848, cons
ignalait de dangers, continuait de faire ses réserves en faveur de la liberté entière et absolue. Il dénonçait chez nous les ma
hie, ce n’était pas de détrôner quelques rois, c’était de détrôner la liberté  : « Les rois sont remontés sur leurs trônes, s’es
is sont remontés sur leurs trônes, s’est-il écrié douloureusement, la liberté n’est pas remontée sur le sien : elle n’est pas r
46 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
d je me compare, c’est le mot des Anglais. Ils ont le sentiment de la liberté , par suite de cet orgueil ; mais ils ont le senti
, pour justifier leur orgueil civique : voilà leur trinité nationale. Liberté à la base, aristocratie au milieu, monarchie au s
ribunes à des peuples qui parlent des langues différentes ; donnez la liberté de la presse aux sauvages Kurdes des frontières d
les, est une absurdité contre nature. Offrez donc les bienfaits de la liberté à des peuples à cheval, qui possèdent dans l’espa
al, qui possèdent dans l’espace et dans les pieds de leurs chevaux la liberté illimitée du désert ! L’administration de l’Orien
ait. Il ne s’agissait pas en Crimée de religion : il s’agissait de la liberté et de l’équilibre du monde. Puissance civilisée,
Piémont, race de soldats héroïques, rudement maniés, tantôt contre la liberté par des princes clients de la sainte alliance (co
a Péninsule se développent en institutions propres, favorables à leur liberté , et se groupent en confédérations indépendantes p
er ces énormités monarchiques, il se servirait du beau prétexte de la liberté à porter aux peuples. La liberté que les peuples
se servirait du beau prétexte de la liberté à porter aux peuples. La liberté que les peuples se font à eux-mêmes est légitime
berté que les peuples se font à eux-mêmes est légitime et sacrée ; la liberté que les peuples reçoivent de l’invasion étrangère
les de l’Italie ont le droit moderne et incontestable de se donner la liberté chez eux, de détruire ou de constituer le gouvern
ui leur convient ; mais nul n’a droit de leur imposer, sous le nom de liberté et le canon sur la gorge, la monarchie de la mais
e l’indépendance du Piémont. Que la Toscane, pays le plus mûr pour la liberté , parce qu’il a été mûri par les institutions de L
nsactions du peuple et des princes ? Laissons la puissance à l’un, la liberté à l’autre, la transaction éventuelle entre les de
e les Napolitains et leur jeune roi, avec lequel le patriotisme et la liberté les réconciliaient, entre, sans querelles, sans d
contre une annexion aux Piémontais, qui ne fut qu’une surprise de la liberté , mais qui leur paraîtrait bientôt une surprise de
ix avec l’Autriche. La France doit-elle autre chose à l’Italie que la liberté et l’indépendance ? Doit-elle un trône de trente
contre ses intérêts français, contre le droit des nations, contre la liberté même des États italiens, qui préféreraient à la m
ature imposée aux peuples d’Italie par des baïonnettes, au lieu d’une liberté fédérale laissant à chaque nationalité italienne
la situation, voilà la politique de la France, voilà la gloire et la liberté de l’Italie. Le reste est une intrigue anglaise ;
47 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
timent (De Maistre et De Bonald), soit de s’appuyer sur l’instinct de liberté pour réprimer ou endiguer l’instinct démocratique
peut appeler un libéral radical, qui ait cru que la solution c’est la liberté , et que de la liberté même de l’homme, de l’exerc
l radical, qui ait cru que la solution c’est la liberté, et que de la liberté même de l’homme, de l’exercice de cette liberté a
liberté, et que de la liberté même de l’homme, de l’exercice de cette liberté absolument respectée, le bonheur de l’humanité pe
ir c’est l’État possédant la terre. Ce qui est dans le passé c’est la liberté individuelle du corps et la soumission individuel
n individuelle de l’âme ; ce qui est peut être dans l’avenir c’est la liberté individuelle de l’âme et la soumission, le servag
rait aller. En fait le monde ne va pas et ne peut aller du côté de la liberté . La cause en est la division et la subdivision de
s autre chose qu’une machine dont chaque individu était une pièce. La liberté dans tout cela n’a que faire, parce que l’individ
ans tout cela n’a que faire, parce que l’individualisme disparaît. La liberté consiste à pouvoir se suffire à soi-même. Est lib
ivilisation, l’homme n’est pas libre et le sera de moins en moins. La liberté dans ces conditions, si ce n’était pas une chimèr
ensemble et dans leur dépendance. » — Le monde ne va donc pas vers la liberté  ; il ne marchera vers la liberté que s’il remonte
 » — Le monde ne va donc pas vers la liberté ; il ne marchera vers la liberté que s’il remonte en sens contraire de la civilisa
sacrée. Le contrat social n’a point du tout pour but de maintenir la liberté . « En aucun cas le maintien des libertés individu
tout pour but de maintenir la liberté. « En aucun cas le maintien des libertés individuelles ne peut être le but du contrat soci
e, utile à l’association ». — On ne peut pas nier plus ouvertement la liberté individuelle, et l’on ne peut pas la tenir plus f
st prévoir, que les masses populaires ne s’intéressent nullement à la liberté  : « Les discussions sur la liberté, qui agitent b
es ne s’intéressent nullement à la liberté : « Les discussions sur la liberté , qui agitent beaucoup la classe moyenne, sont dev
oisiveté ceux qui en avaient le goût, et pour assurer et étendre leur liberté individuelle ceux qui en avaient la passion. La p
indépendance, et le proverbe a raison qui dit que le travail c’est la liberté , à la condition qu’on ajoute : « le travail trans
as, comme chez Proudhon, l’individualisme et le socialisme, l’idée de liberté et l’idée d’égalité qui luttent l’une contre l’au
e dont il veut le moins entendre parler. D’abord parce qu’il adore la liberté , ensuite parce qu’il a horreur de la morale. Il a
e la liberté, ensuite parce qu’il a horreur de la morale. Il adore la liberté . Les hommes forcés de s’entendre, forcés d’agir h
… Ce n’est pas l’harmonie qu’il faut imposer aux hommes ; c’est de la liberté elle-même qu’il faut tirer l’harmonie. — Vous ne
té elle-même qu’il faut tirer l’harmonie. — Vous ne croyez pas que la liberté soit capable de fonder ce concert d’efforts ? C’e
e concert d’efforts ? C’est que vous ne savez pas ce que c’est que la liberté . Les uns la prennent pour un acte de défense de l
térile, vide. Demandez à M. Auguste Comte. Ils sont dans l’erreur. La liberté est féconde et même seule féconde. D’abord c’est
rts où il n’y a point d’effort fait, c’est un peu inutile. Ensuite la liberté crée l’harmonie elle-même. C’est dans sa nature,
parce qu’elle est l’harmonie particulière d’une tête bien faite. « La liberté dans l’homme est la santé de l’âme », comme a dit
modeler le monde à son image autant qu’il peut. Et c’est pourquoi la liberté est principe actif d’harmonie sociale. Voilà le p
esse et dirigeante à laquelle il tient le plus. Comte répétait que la liberté était une idée toute négative, et que l’erreur de
plus belle. Ainsi donc, pour aller à l’harmonie, il faut partir de la liberté  : voilà le premier point. Ira-t-on à ce but par l
i est insensé, prétendre les vaincre. Gloire aux passions, et surtout liberté aux passions ! Ne nous dites pas, M. Auguste Comt
passions principales et nécessaires de l’homme social, l’amour de la liberté et l’amour de l’ordre, il les éprouve également e
esse ; il les pousse toutes deux à leur extrême. Il veut à la fois la liberté absolue et l’ordre implacable. Il flatte ainsi le
y mette aucune intention habile. C’est son idée maîtresse même que la liberté complète ne se trouve que dans l’ordre parfait et
dans l’ordre parfait et que l’ordre parfait est une résultante de la liberté absolue.. Idée philosophique très belle, très vra
méthodiquement agencée, que vous trouverez le plus grand bénéfice de liberté , d’aisance, de disposition de vous-même que vous
ici-bas ; et vous trouverez aussi naturellement que votre instinct de liberté tend vers cet ordre, vers cette harmonie, vers ce
raison, en dernière analyse, que Rousseau partît de la passion de la liberté pour aboutir au Contrat social, qu’il reprochât t
onclusions, quand ils s’avisent qu’en perfection l’antinomie entre la liberté et l’autorité s’évanouit ; qu’il n’y a antinomie
er à chaque pas ; que dans l’amour, pour tout dire d’un mot, ordre et liberté seraient si concordants, si producteurs et généra
gique, imagine qu’il n’y aura pas besoin de cette force-là, que de la liberté tendant à son but, l’ordre parfait, et se mainten
tous les instants de sa vie ; et en cet état il est très vrai que la liberté créera de l’ordre et que l’ordre augmentera la so
ue la liberté créera de l’ordre et que l’ordre augmentera la somme de liberté de chacun, et que cette nouvelle liberté créera u
ordre augmentera la somme de liberté de chacun, et que cette nouvelle liberté créera un ordre encore plus parfait, et indéfinim
r l’idée d’un ordre social qui pût réunir la grande industrie avec la liberté amoureuse ? » Cette réunion précieuse sera réali
ux dire tous ses instincts devenus bons, ne sont-ils pas satisfaits ? Liberté , exactitude et bien-être. C’est le rêve d’un homm
mmoder une première fois à un état naturel ; et que cet état c’est la liberté des instincts, créant spontanément, puisque l’hom
dre cent fois plus de bien-être. Seulement ils ne comptent pas sur la liberté et l’harmonie des passions livrées à elles-mêmes
. Il a bien raison de ne vouloir que de celle qui aurait à sa base la liberté , comme moyen l’amour. Seulement celle-ci peut êtr
que. De ses deux éléments, l’un est impuissant, l’autre trop rare. La liberté n’est pas féconde, la liberté n’est pas une force
n est impuissant, l’autre trop rare. La liberté n’est pas féconde, la liberté n’est pas une force. Elle est une condition d’exi
pas d’erreur plus forte, à tous les points de vue, que les prétendues libertés de l’Église gallicane, libertés qui sont les chaî
les points de vue, que les prétendues libertés de l’Église gallicane, libertés qui sont les chaînes les plus lourdes, les entrav
l. Il faut distinguer ; car il n’y a pas de mot plus vague que le mot liberté , et d’autre part, comme bien des doctrines, le li
c’est une invention du christianisme ; c’est « le désir invincible de liberté inhérent aux nations chrétiennes qui ne sauraient
nd il vous dira : Croyez à mon Dieu et non à Dieu, résistez-lui. — La liberté de conscience était inventée, et avec elle, car c
nt que des conséquences et c’en sont des conséquences nécessaires, la liberté de la parole, la liberté des écritures, la libert
t c’en sont des conséquences nécessaires, la liberté de la parole, la liberté des écritures, la liberté même des associations,
es nécessaires, la liberté de la parole, la liberté des écritures, la liberté même des associations, au moins spirituelles. Le
vec leurs frères du passé et leurs frères de l’avenir : voilà qui est liberté , puisque c’est pensée et croyance soustraites aux
ssance de résistance, barrière aux empiétements des pouvoirs humains, liberté en soi, force conservatrice de la liberté ensuite
ments des pouvoirs humains, liberté en soi, force conservatrice de la liberté ensuite. Mais la liberté individuelle dépensée et
s, liberté en soi, force conservatrice de la liberté ensuite. Mais la liberté individuelle dépensée et de croyances, elle est l
uite. Mais la liberté individuelle dépensée et de croyances, elle est liberté , soit, mais où sera sa force ? Par quoi, comment
orel ne veut pas qu’elle se répande ? Je vois des millions de petites libertés enfermées dans des millions d’âmes, et chacune in
chacune incapable de sortir de son âme et de s’appuyer sur une autre liberté , et d’en créer d’autres. Autant dire qu’elles n’e
te la vie pour s’affirmer davantage. Le libéralisme moderne, c’est la liberté s’exaltant jusqu’au suicide. Il n’y a pas d’aberr
empiétements du pouvoir civil sur les âmes, sur les pensées, sur les libertés , et, à vrai dire, c’est une barrière opposée à to
tous les cas, du reste, quand on devient minorité, on a besoin de la liberté . Cela est si instinctif que toutes les opposition
ités autoritaires. Les catholiques seront forcés de se réclamer de la liberté , seront forcés d’être libéraux dans dix ans. Qu’i
entôt plus rien à faire que d’être libéraux, que de se réclamer de la liberté et que d’en être, activement et vaillamment, les
e la science et de la foi, la revendication pour lui et pour tous des libertés essentielles, l’union de l’Église et du peuple, v
foi, s’unissent de nouveau ; et cette union, qui l’opérera, sinon la liberté , qui, laissant à chacun de ses éléments son actio
ni l’autre ne peut subsister seul ? Ainsi partout où s’est établie la liberté de penser et d’écrire, il se manifeste une tendan
isant de plus en plus. » — L’union de la foi et de la science dans la liberté , c’est une belle formule ; mais ce n’est qu’une f
modernes. Pour ce qui est de la conciliation du catholicisme et de la liberté , il est bien plus net, et, au contraire, a ici un
pour lui, pour son Église, pour les ennemis de son Église, pour tous. Liberté de conscience, liberté de penser, liberté de paro
se, pour les ennemis de son Église, pour tous. Liberté de conscience, liberté de penser, liberté de parole, liberté d’écritures
s de son Église, pour tous. Liberté de conscience, liberté de penser, liberté de parole, liberté d’écritures, liberté de propag
ur tous. Liberté de conscience, liberté de penser, liberté de parole, liberté d’écritures, liberté de propagande, liberté d’ass
onscience, liberté de penser, liberté de parole, liberté d’écritures, liberté de propagande, liberté d’association, liberté d’e
enser, liberté de parole, liberté d’écritures, liberté de propagande, liberté d’association, liberté d’enseignement, il revendi
e, liberté d’écritures, liberté de propagande, liberté d’association, liberté d’enseignement, il revendique à la fois et il acc
de sa logique, qui est un courage assez rare, il demande et veut les libertés favorables à son Église, et aussi celles qui lui
les à son Église, et aussi celles qui lui sont défavorables. Ainsi la liberté d’enseignement est favorable à l’Église catholiqu
gnement est favorable à l’Église catholique : il la réclame ; mais la liberté de la presse, l’Église étant encore protégée cont
s, est ou semble être l’Église désarmée et découverte : il réclame la liberté de la presse. Bien plus, comprenant, comme il l’a
primitif, une borne placée devant les empiétements de l’État sur les libertés personnelles. Et s’il peut y avoir lutte, si très
appelons brièvement que les principales doctrines de l’Avenir sur les libertés nécessaires ayant été blâmées dans une encyclique
e religion libre, non liée au pouvoir, populaire, usant de toutes les libertés  ; forcée par là, ne fût-ce que par la loyauté, et
n n’avait pas tentés. Et à quelle époque ? Non plus à l’époque où les libertés locales, les autonomies municipales, les division
que sa solution : « L’unité véritable ne se formera jamais que par la liberté  ; l’unité de doctrine par la conviction qu’engend
a latitude donnée, qui était considérable, par le protestantisme à la liberté de penser, pour un grand nombre, pour un nombre d
s en Dieu et ce que Dieu a voulu que nous pensions, avec une certaine liberté relative d’association et de combinaison ; que no
tion encore que Dieu voulût l’aider en cela, de quoi de conquérir une liberté relative de pensée, de parole et d’acte. La liber
de conquérir une liberté relative de pensée, de parole et d’acte. La liberté n’est pas primitive en l’homme ; il n’a que la fo
ir peur. Cette émancipation l’amusait et lui donnait l’habitude de la liberté de penser. Une seconde émancipation, aidée par Di
le duel est dans les mœurs, et il est repoussé par les opinions ; la liberté de la presse est dans les opinions, et les mœurs
utes choses. Il fut éminemment conciliateur ; christianisme, progrès, liberté et démocratie, étant idées qui circulaient dans l
ans l’esprit de ses contemporains. Un peu de christianisme, un peu de liberté de pensée, et un peu de démocratie, un peu de pro
nation n’est pas très à l’aise et n’a pas tout son espace et toute sa liberté de jeu. La préhistoire et l’histoire contemporain
plaisance ; d’autre part, très individualiste, très passionné pour la liberté de penser, très réfractaire à l’autorité en affai
, France même, n’était qu’elle a à demi échappé à son autorité par la liberté de penser ; il a, sous sa forme dernière, le jésu
it faux. On a poursuivi pendant la révolution française l’idéal de la liberté de conscience, de la liberté des cultes. Voilà qu
nt la révolution française l’idéal de la liberté de conscience, de la liberté des cultes. Voilà qui est bien puéril. Jamais l’h
est accomplie. Si Luther et Calvin se fussent contentés d’établir la liberté des cultes sans rien ajouter, il n’y aurait jamai
e par la force, deux cents ans dans cet état, puis proclamation de la liberté des cultes : voilà le secret, que les révolutionn
ent pas faire en religion, ils le faisaient en politique. « Abolir la liberté sous le prétexte qu’on l’établira plus tard », c’
est ce que les révolutionnaires ne font qu’en politique : « Abolir la liberté sous prétexte qu’on l’établira plus tard, c’est l
religieuse « tous les cahiers se résument par ces mots : Concilier la liberté nouvelle avec le catholicisme et avec l’ancienne
loin ; il avait pris à la science quelque chose de sa sérénité, de sa liberté aussi ; il en était moins asservi à certains préj
rive à point. C’est qu’aussi bien il ne coûte rien. Doutez-vous de la liberté , du libre arbitre humain ? Celui-ci n’y croit poi
ême, à ceux que les différents motifs mettent dans la balance ; et la liberté pour eux est comme la santé de l’âme. Celui-ci di
ur eux est comme la santé de l’âme. Celui-ci dit que la preuve que la liberté existe c’est la loi morale elle-même : l’homme ne
ns démonstration à tout ce qui se démontre difficilement. Croyez à la liberté humaine, comme à la vérité de la perception extér
a vraie preuve, c’est que vous y croyez, comme au non-moi, comme à la liberté , comme à la raison. « Ce n’est point par le raiso
saut la vérité métaphysique. Il aperçoit par exemple de prime-saut la liberté humaine, de prime-saut le moi et le non-moi, de p
pas seulement de la philosophie officielle ; car, à cette époque, la liberté de renseignement n’existant pas, et les établisse
fermes et sûres, nous les connaissons déjà : « Spiritualité de l’âme, liberté de l’homme, loi du devoir, distinction de la vert
se qu’une Société de secours mutuels. Il est tellement partisan de la liberté de penser qu’il préfère la liberté de penser à la
s. Il est tellement partisan de la liberté de penser qu’il préfère la liberté de penser à la pensée même. Il est inorganique pa
il n’a pas pour contrepoids le sens du réel et qu’il est comme mis en liberté par sa naïveté même, ne connaissait pas de bornes
minés par le dogme très antidogmatique et très « antisocial » de la «  liberté de conscience ». La liberté de conscience est exc
dogmatique et très « antisocial » de la « liberté de conscience ». La liberté de conscience est excellente comme arme de combat
s’écria-t-il ironiquement (dans une lettre au journal l’Opinion), la liberté de conscience elle-même, ce qui est bien plus gra
), la liberté de conscience elle-même, ce qui est bien plus grave, la liberté de conscience elle-même, moyen de destruction, bo
quoi Bazard répondait : Mais, après avoir été une œuvre de combat, la liberté de conscience à l’état de règle, de loi générale,
ose que la société n’a pas de but » elle suppose « qu’il n’y a pas de liberté sociale ; car enfin on ne songe pas à l’invoquer
physique sociale », contre laquelle on ne puisse pas plus invoquer la liberté de conscience que contre la physique ; et déjà, d
remplacé on prétendu remplacer et théologie et métaphysique ? Par la liberté de penser, la liberté de croire et la liberté de
remplacer et théologie et métaphysique ? Par la liberté de penser, la liberté de croire et la liberté de parler. Rien de meille
t métaphysique ? Par la liberté de penser, la liberté de croire et la liberté de parler. Rien de meilleur pour détruire ; rien
ire ; rien de plus vain pour fonder. On s’est habitué à croire que la liberté était quelque chose en soi, était une doctrine, u
e des faits, de créer un état moral et un état social. C’est faux. La liberté est quelque chose de négatif, ce qui veut dire en
hose de négatif, ce qui veut dire en français qu’elle est un rien. La liberté est le droit de ne pas accepter l’état moral et l
communauté par l’embrassement d’une idée commune, néant. De l’état de liberté ne peut sortir aucune idée créatrice de quelque c
ment négatif. Les libéraux sont gens qui ne savent que dire : non. La liberté est un nolo et un veto individuel. De « je ne veu
e marcher, d’agir, et de faire quelque chose. Il y a plus : l’état de liberté n’est pas seulement état d’impuissance ; il est é
a pu leur laisser ; ils se le disent les uns aux autres. L’esprit de liberté devient une habitude sociale. On ne s’attache pas
rit de liberté devient une habitude sociale. On ne s’attache pas à la liberté seulement comme à un droit, on y prend plaisir co
ser par lui-même » et comme, à l’ordinaire, il ne pense pas, c’est la liberté en soi, le plaisir de nier ceux qui pensent, sans
honorée et consacrée de noms honorables, voilà en son fond l’état de liberté . — C’est l’anarchie sacrée reine du monde. Les ph
rien à raser. La période de transition est passée. Continuer à crier liberté , c’est vouloir que la société, parce qu’on l’a dé
ivilisation ont laissées dans les cerveaux humains ; par les idées de liberté et le tort qu’on a de croire qu’elles sont la sol
hissons un peu. Nous disions peut-être un peu trop tout à l’heure que liberté de penser n’importe quoi était tout ce que les de
e les mains. De la libre pensée individuelle il a fait le dogme de la liberté , — de l’esprit anti-hiérarchique il a fait le dog
ions auxquelles on donne des noms positifs. Rien d’excellent comme la liberté de penser, de chercher, décrire, de parler, mais,
u’elle cesse. Quand vous vous donnez à vous-même, personnellement, la liberté de chercher ce que vous avez à faire, c’est proba
pour vous y tenir et vous y lier ; et, donc, pour sortir de l’état de liberté où vous étiez provisoirement mis. La liberté n’es
pour sortir de l’état de liberté où vous étiez provisoirement mis. La liberté n’est donc qu’un état négatif, nécessaire quelque
aison l’intention de chercher librement les moyens d’en bâtir une. La liberté est principe de destruction ou principe de recher
s nous battre, qui sont les plus forts. Une société qui a proclamé la liberté et l’égalité, qui a supprimé la hiérarchie ! ne p
n du gouvernement des hommes. Il a inventé le seul moyen de sauver la liberté sans glisser vers l’anarchie. La séparation du po
ouvoir temporel et du pouvoir spirituel c’est le fondement même de la liberté vraie, et l’antidote de l’esprit anarchique en mê
religion, conscience, soit soustrait à l’État, et c’est, pour eux, la liberté . Ils ont raison de soustraire à l’État toute cett
empêché l’humanité de retourner à la bestialité pure ; il a sauvé la liberté intellectuelle ; il faut le restaurer. Il faut re
48 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
s qu’une constitution stable a donné à l’Angleterre du repos et de la liberté , qu’on peut observer avec exactitude les effets c
ologiques, s’efforcèrent de rattacher les esprits aux principes de la liberté , et leurs efforts ne furent pas entièrement perdu
d’égal en Angleterre. Dans les pays où la tranquillité règne avec la liberté , on s’examine peu réciproquement. Les lois dirige
le de toutes les idées humaines, l’intérêt du commerce, l’amour de la liberté , ont toujours ramené les philosophes anglais à de
quel respect pour l’expérience dans le choix des moyens ! C’est à la liberté qu’il faut attribuer cette émulation et cette sag
les auteurs, confiants dans cette disposition, abusent souvent de la liberté qu’elle accorde. Les Anglais donnent à toutes leu
sir attaché à cette lecture, c’est l’admiration qu’on éprouve pour la liberté d’un pays où l’on pouvait attaquer ainsi les mini
iver à tous les peuples, après un certain temps de repos fondé sur la liberté . Le repos du despotisme produirait un effet absol
49 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des guerriers morts dans les combats. »
imagination, leur donnait un caractère enthousiaste et sensible ; la liberté élevait leurs âmes ; l’égalité des citoyens leur
qui aima mieux mourir que trahir des citoyens qui voulaient rendre la liberté à l’État. Chacun de ces tableaux que tu vois est
lus loin un mausolée en bronze, et près de là, un autel au dieu de la liberté . — « Cette ville est Platée. C’est là, mon fils,
s mots, ni cette foule de liaisons qui enchaînent les idées, ni cette liberté des inversions qui met tant de variété dans la ma
ériclès commence par faire un magnifique éloge d’Athènes. Il vante la liberté dont on y jouit, et la gloire immortelle qu’elle
nc ces braves citoyens. Pensez, à leur exemple, que le bonheur est la liberté , et que la liberté est dans la grandeur de l’âme.
ens. Pensez, à leur exemple, que le bonheur est la liberté, et que la liberté est dans la grandeur de l’âme. » Il s’adresse ens
toyens n’étaient ingrats ; qu’il pensa, parla, vécut toujours pour la liberté de son pays, et travailla quarante années à ranim
50 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
hanta, elle écrivit sur la religion, la philosophie, la politique, la liberté , la tyrannie ; elle brava l’échafaud, elle subit
de la religion qui parlait le plus éloquemment de la nature et de la liberté en s’élevant cependant à l’adoration du Créateur 
Genève. Cette vallée de Kachemire de l’Occident, cette colonie de la liberté religieuse et de la liberté républicaine, encaiss
hemire de l’Occident, cette colonie de la liberté religieuse et de la liberté républicaine, encaissée dans des remparts de neig
britannique, républicains d’Amérique consacrés par l’auréole de leur liberté naissante, se pressaient chaque soir dans ce salo
ns tendresse, mais sans orages, ne fit qu’ajouter le nom, le rang, la liberté , la considération d’une ambassadrice de Suède à P
échafaud elle voyait la gloire de le braver pour sauver un crime à la liberté  ; mais en ce moment, et en se montrant alors, ell
peuple qui ne serait ni juste ni généreux ! Ce n’est pas à lui que la liberté serait réservée. L’espérance des nations, si long
ncre les partis intérieurs de la nécessité d’une conciliation dans la liberté mutuelle et légale sous peine d’éterniser l’anarc
estait seule de ces deux partis pour rendre une parole énergique à la liberté modérée. Tout ce qui restait d’ennemis de l’anarc
ès la terreur, se pressaient dans ses salons comme sous l’égide de la liberté retrouvée dans les ruines ; elle contenait l’impa
réunissaient pour discuter les bases d’une constitution durable de la liberté . La littérature en ce moment était exclusivement
t forcer le siècle à balbutier effrontément la grande apostasie de la liberté de penser et de la liberté d’institution ; c’étai
ier effrontément la grande apostasie de la liberté de penser et de la liberté d’institution ; c’était la représaille de la terr
omme le sien pour seconder ses plans politiques de régénération de la liberté et de la république. Elle se trompait encore : Bo
et de la république. Elle se trompait encore : Bonaparte haïssait la liberté et la république de toute l’ambition qui l’emport
e, c’est le respect dont j’ai toujours été pénétrée pour la véritable liberté . Ces sentiments m’ont été transmis comme un hérit
s populaires, n’ont pu, ce me semble, faire aucun tort au culte de la liberté . L’on pourrait tout au plus s’en décourager pour
e vous, ainsi Bonaparte croit que lorsque quelqu’un dit qu’il aime la liberté , qu’il croit en Dieu, qu’il préfère sa conscience
51 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
que l’excommunication religieuse n’existerait plus. La question de la liberté de la presse nous offrirait le même désaccord ent
e institution n’est réclamée plus impérieusement par l’opinion que la liberté de la presse, et même on peut dire que nulle n’es
e serait vouloir l’impossible. Ne nous le dissimulons point : avec la liberté de la presse l’honneur et le repos des particulie
rop exquises et trop susceptibles pour le régime âpre et sévère de la liberté de la presse. Remarquez bien que, dans cette ques
le mouvement progressif. Les révolutions qui se font pour obtenir la liberté sont légitimes ; celles qui se font pour obtenir
toujours antisociales. Quand je parle de révolutions pour obtenir la liberté , je me place en quelque sorte dans une hypothèse
les révolutions que les hommes fassent ; celles qui doivent fonder la liberté sont faites par le temps : aussi avons-nous vu la
on : voyez la Charte du roi Jean, fondement authentique de toutes les libertés qui ont suivi. Chez nous, au contraire, la nobles
ser les barrières ; il faudrait enfin en venir à apprécier toutes nos libertés antérieures à la révolution. La noblesse n’avait
disposé à oublier, c’est que la nation française n’a jamais été sans libertés . Ce qu’il ne faut point perdre de vue non plus, c
raison comme le fondement de toutes nos garanties sociales et de nos libertés actuelles, n’est point entrée dans nos mœurs, pui
e tableau de la lutte perpétuelle qui existe entre la nécessité et la liberté . Nous chercherons à établir, plus tard, que, la s
52 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Pierre Mancel de Bacilly »
ère page ces deux mots mystérieux et terribles : Du Pouvoir et de la Liberté 17, dont l’alliance renferme toute la politique d
er comme nous un règne dont le caractère semble précisément d’unir la liberté civile à l’autorité politique. Quand on a seuleme
être le plus ceux qu’il réfute et qui s’appelle : Du Pouvoir et de la Liberté  ! En effet, c’est un livre inspiré par l’histoire
omme la main de l’homme y jette l’ombre. L’auteur du Pouvoir et de la Liberté , qui appartient, par les tendances générales de s
re que la théorie mystique du droit divin. 16. Du Pouvoir et de la Liberté (Pays, 24 septembre 1853). 17. Dentu.
53 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
ue. Ainsi, « dans ce pays neuf et vierge, les maximes d’égalité et de liberté étaient la représentation des faits eux-mêmes, de
aspirations démocratiques, à côté du désir de l’égalité, celui de la liberté  ? Aux yeux de bien des théoriciens, non seulement
ie ne va guère sans la centralisation ; mais il rappelle aussi que la liberté peut perdre, à cette centralisation, tout ce que
te. Elle repose sur des équivoques, celles mêmes que recèle le mot de liberté . Il n’y a pas de mot qui soit entendu en des sens
férents. Tantôt, comme paraît parfois le faire Spencer, on définit la liberté par l’absence de réglementation ; on la confond a
’État, et de plus en plus restreinte par ses progrès. Tantôt on nomme libertés les droits garantis ; on considère alors la vraie
t on nomme libertés les droits garantis ; on considère alors la vraie liberté comme postérieure à l’État, fille des lois qu’il
pe que, quels que doivent être les meilleurs moyens de sauvegarder sa liberté , l’individu a sa valeur et ses droits propres, qu
ndividualisme, En ce sens, nous avons nous-même reconnu que l’idée de liberté est proche parente de l’idée d’égalité, puisque c
re des gouvernements supplémentaires, qui conspirent pour entraver la liberté individuelle227. Ainsi, la centralisation, conséq
’autre. Il y a des groupements dans lesquels l’individu entre avec sa liberté , auxquels il n’aliène, par un contrat déterminé,
, 55. 221. Op. cit., I, p. 48. 222. V. Prins, L’organisation de la Liberté . 223. M. Dumont soutient cette thèse dans son l
54 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre V. Les esprits et les masses »
saye de lui faire porter le despotisme. Le peuple n’a que faire de la liberté  ; c’était le mot d’ordre d’une certaine école inn
oyait de bonne foi qu’on peut rester dans le progrès en sortant de la liberté . Nous l’avons entendu émettre, probablement sans
ons entendu émettre, probablement sans le vouloir, cet aphorisme : La liberté est bonne pour les riches. Ces maximes-là ont l’i
s nuire à l’établissement des empires. Non, non, non, rien hors de la liberté  ! La servitude, c’est l’âme aveuglée. Se figure-t
fants, a une femelle et des petits, n’est pas. Ab luce principium. La liberté est une prunelle. La liberté est l’organe visuel
etits, n’est pas. Ab luce principium. La liberté est une prunelle. La liberté est l’organe visuel du progrès. Parce que la libe
une prunelle. La liberté est l’organe visuel du progrès. Parce que la liberté a des inconvénients et même des périls, vouloir f
d’un despotisme possible y songent, endoctriner les masses contre la liberté , entasser dans les intelligences l’appétit et le
e la paix, pour canevas la vie, pour but le progrès, pour autorité la liberté , pour peuple l’homme, telle est la simplification
55 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »
De la liberté de l’enseignement Discours sur les pétitions si
térialistes de l’enseignement dans certaines facultés et demandant la liberté de l’enseignement supérieur. 19 mai 1868. Mess
rnement et corps politique, dans des questions de libre arbitre et de liberté métaphysique. Gardons-nous bien d’avoir un avis l
lance envers tous, de manière toutefois à maintenir et à réserver les libertés et les droits de chacun. Et, par exemple, pour éc
jour à parler, M. Sée revendiqua son droit d’être écoulé au nom de la liberté de conscience et du libre examen. La fermeté et l
d crime, disait-on, était denier et de supprimer le libre arbitre, la liberté humaine, la moralité des actions et ce qui s’ensu
gue en ses prétextes, qui vient soulever les plus graves questions de liberté d’enseignement supérieur, et qui s’attaque à une
à une de nos Facultés qui jusqu’à ce jour avait été respectée dans sa liberté de doctrine. — Je sais qu’on établit des distinct
Ceci me ramène à la question de la conclusion , — cette demande de la liberté de l’enseignement supérieur, car c’est sous cette
ignement supérieur, car c’est sous cette humble et spécieuse forme de liberté que le parti aspire à l’ascendant dominant et à l
e tenir d’orageux congrès de Liège ? Évidemment non. Ce qui n’est que liberté en Belgique, envisagé d’ici, vous paraît licence.
e que dans l’intérêt de sa propre influence à lui. Lui accorder cette liberté nouvelle serait lui accorder un privilège de plus
Mais je frémis pourtant lorsque j’entends dire que cette question de liberté d’enseignement est à l’étude ; car le moment est
y aurait la science aisée, comme il y a la dévotion aisée. J’aime la liberté invoquée comme principe, mais je ne me paye pas d
», qu’un sénateur, M. Leverrier, se levant, a ajouté : « et contre la liberté  ». Ce mot, dit le Moniteur a provoqué des rires
’ordre du jour ainsi que je venais de le motiver, j’ai voté contre la liberté  ! — Quoi ! je n’aime pas la liberté et c’est vous
e le motiver, j’ai voté contre la liberté ! — Quoi ! je n’aime pas la liberté et c’est vous qui l’aimez ! cela me fait rire. La
aime pas la liberté et c’est vous qui l’aimez ! cela me fait rire. La liberté , la voulez-vous sérieuse et tout de bon ? Eh bien
ve ! comme disait Ajax à Ulysse. Voilà la vraie lutte, voilà la vraie liberté . Est-ce là ce que vous voulez ? Dans ces termes,
56 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »
le sans-culottisme que le travestissement d’une faction ennemie de la liberté , et dans la Terreur que l’égarement du peuple par
il y avait, jusqu’au bout, de la colère dans sa manière de fonder la liberté . Toutefois, si elle semblait craindre d’émanciper
es virent leurs espérances encore une fois déçues, et le régime de la liberté légale indéfiniment ajourrné. Il n’a eu à raconte
le poignard musulman ou sous le feu ennemi, celui qui opprimerait la liberté , celui qui trahirait sa patrie ; tous paraissaien
dividus. Nous allions retrouver l’opulence avec le repos : quant à la liberté et à la gloire, nous les avions !… Il faut, a dit
glorieuse. Ce vœu était accompli. Français, qui avons vu depuis notre liberté étouffée, notre patrie envahie, nos héros fusillé
ou infidèles à leur gloire, n’oublions jamais ces jours immortels de liberté , de grandeur et d’espérance ! » Pour mêler quelqu
57 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
de la discipline, comment goûtera-t-il ce siècle d’indépendance et de liberté  ? Il est évident que M. Nisard a vu le péril, et
dit-il, n’oblige le lecteur qu’à des vœux d’humanité, de justice, de liberté pour tous, qui l’acquittent à son insu de toute o
esure dans la jouissance, une certaine sobriété est la garantie de la liberté , et que là où l’on voit un amour désordonné des p
grandes nouveautés de Montesquieu, comment oublier le principe de la liberté politique ? On peut discuter dans la pratique sur
discuter dans la pratique sur le plus ou moins d’opportunité de cette liberté , sur les conditions plus ou moins larges qui lui
latif, philosophique et moral, qui oserait nier que le principe de la liberté politique ne soit au nombre des quatre ou cinq pl
nombre des quatre ou cinq plus grandes idées de l’esprit humain ? La liberté est, avec la patrie, le devoir, l’âme, Dieu, l’un
est pas même à Rousseau, plus soucieux du pouvoir du peuple que de la liberté , ce n’est pas à Descartes, ce n’est pas à Pascal,
plus à Fénelon, plus aristocrate que libéral. Ainsi le principe de la liberté appartient en propre à Montesquieu, au moins dans
uence, le xviiie  siècle y supplée et rend à l’esprit humain, avec la liberté , la vérité. Si c’est au contraire le xviiie  sièc
avance, comme une critique, que les Grecs ont été plus sensibles à la liberté qu’à la discipline, ne ferait-il pas, sans le vou
58 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. De la France en 1789 et de la France en 1830 »
dant trois jours, qu’il n’y a plus qu’à accorder le moins de nouvelle liberté possible ; car chaque part de liberté nouvelle de
à accorder le moins de nouvelle liberté possible ; car chaque part de liberté nouvelle devant augmenter l’appétit démocratique,
autre, pour livrer à la nation rajeunie un vaste et solide édifice de liberté . On a fait grand bruit de quelques imprudences qu
examiner, les lendemains de révolution, pour voir si les principes de liberté et de justice sont possibles, applicables, et dan
uction, les conséquences les plus nombreuses et les plus vraies de la liberté n’ont aucun péril ; car elles garantissent ce tra
ement ; chacun sait que telle monarchie comporte souvent bien plus de liberté que telle république. Les classes inférieures tra
59 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »
pour traduire cette idée dans le langage de notre temps, l’esprit de liberté opposé à l’esprit de discipline, le premier plus
e seul écrivain du dix-septième siècle chez qui se montre l’esprit de liberté  ? Ce serait faire injure à tout le siècle. Il n’y
trouver dans l’obéissance de la douceur et de l’honneur. L’esprit de liberté perce dans les écrits de Port-Royal, de Pascal, d
nelon n’est donc point d’avoir été inspiré le premier par l’esprit de liberté , mais d’avoir le premier rompu l’équilibre entre
à l’heure qu’il l’a jeté dans des erreurs pour lesquelles l’esprit de liberté même doit le désavouer. Chez lui, l’opposition n’
religions que de degrés de délicatesse ! Abandonner la religion à la liberté du sens propre, c’est semer les sectes à l’infini
marque plus certaine du chimérique que la passion de réglementer. La liberté humaine a toujours résisté à ces législateurs qui
Fénelon si j’ajoute que cette inquiétude de tous les mouvements de la liberté humaine, ces prodigieuses inventions de moyens pr
ne s’y trompe pas, cet excès de sollicitude n’est que défiance de la liberté humaine et prévention contre toute résistance. Ce
nquiert elle-même. Un esprit vraiment libéral est plus tendre pour la liberté humaine ; il touche avec plus de délicatesse à to
ison jusqu’à rendre nécessaire l’exercice de ce droit. Il respecte la liberté humaine ; il ne veut ni tant de pouvoir dans le s
rain, ni tant d’obéissance dans les sujets. Pourquoi donc l’esprit de liberté le tient-il pour suspect, et, au contraire, montr
ire de son propre fonds. Combien j’aime mieux Bossuet, retenu dans la liberté du confesseur par son respect pour la personne du
; il demande l’introduction de mots nouveaux. Il vante à cet égard la liberté dont jouissent les Anglais, chez lesquels chacun
es. Ces deux grands esprits avaient senti qu’en matière de langage la liberté se fait elle-même sa part, et plutôt trop grande
n ne trouve pas ces impulsions assez fortes ; il se met du côté de la liberté , comme si elle avait besoin d’aide, contre la dis
vain n’a mieux prouvé que, pour l’abondance des mots expressifs et la liberté du tour, nous n’avons rien à envier à aucune nati
quiétude ; par ce mélange de l’esprit de domination et de l’esprit de liberté , Fénelon appartient au dix-huitième siècle. Un pr
même aux endroits où le ton de l’autorité domine, me laisse ma triste liberté que j’avais si doucement abandonnée à Bossuet. Ce
e discipline avait tout dit dans Bossuet ; il fallait que l’esprit de liberté parlât à son tour, et c’est par la plume de Fénel
vivacité et la variété de son goût pour les choses de l’esprit, et la liberté pleine de candeur avec laquelle il en porte des j
prêtre vertueux et dans un homme de génie. C’est peut-être par cette liberté ingénue que les écrits de Fénelon sont à part dan
Vénus de Milo, il sait nous faire voir la beauté nue innocemment. La liberté qui anime les belles pages du traité de l’Existen
es anciens, qui n’empêche pas l’estime pour les modernes ; cette même liberté ingénue, dont j’ai parlé tout à l’heure, qui insp
ille de son royaume : c’est un esclave qui sacrifie son repos pour la liberté et la félicité publiques174. » Ce mélange du rom
si rapides et si tôt changées en amertumes, tout y est peint avec une liberté chaste, qui donne la connaissance sans la faire p
60 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »
de l’Allemagne, qui traite de la philosophie, de la conscience, de la liberté , de la politique. Elle plane en philosophe, en mo
le proportion ; et il en est ainsi pour que l’homme puisse exercer sa liberté entre des probabilités opposées, entre des craint
ieurement et spontanément : toute action héroïque est inspirée par la liberté morale ; l’acte de se dévouer à la volonté divine
ue secondaire et presque indifférente. L’égalité devant la loi, et la liberté devant la foi solidement constituée, il importait
rivilége à l’aristocratie, sa dose d’influence à l’église, sa dose de liberté à la nation. Madame de Staël le crut avec eux ; e
avec une joie naïve d’amour-propre sur l’ascendant que la paix et la liberté légale allaient rendre à cette terre natale de l’
père, mes amis, nos opinions à tous, l’esprit de 1789, la charte, la liberté de la France et l’indépendance de l’Europe. Il se
son mépris pour la conscience humaine, comme le restaurateur de cette liberté qu’il avait détrônée. Ses paroles, ses proclamati
e sa plus implacable ennemie déclarait nécessaire à la patrie et à la liberté  ? Rien ne fut négligé pour ébranler l’opposition
oi-même en quelques heures par Benjamin Constant. Ce publiciste de la liberté et de la restauration venait d’appeler aux armes
pprochait de la capitale ; son manifeste, devenu le dernier cri de la liberté , frémissait encore dans toutes les voix de l’Euro
années plus tard, la voix, l’oracle et le modèle des puritains de la liberté  ; puis le complice rémunéré de la révolution de 1
rtait moins bien que les victoires ; soit qu’elle espérât mieux de la liberté sous un second règne obligé de mendier du républi
es grands chemins, ou pour un poëte italien qui rêvait un sonnet à la liberté , à l’amour ou à la gloire de Corinne ? Je ne sais
nde restauration lui rendait Paris, le gouvernement représentatif, la liberté de la pensée, l’influence de la parole, la faveur
stique d’une grande gloire. Il était religieux envers Dieu, envers la liberté comme envers sa famille. Il promettait à madame d
elle a entretenu ou rallumé dans les âmes le feu presque éteint de la liberté monarchique, représentative ou républicaine ; ell
ne pas voir l’avilissement du genre humain ! Cet accent n’est pas la liberté , mais il en est comme l’âpre arrière-goût, le reg
61 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
squ’à sa dernière période d’épanouissement, alors que, sous le nom de liberté , il suppose l’intelligence et fonde la moralité.
onflit, résolution et effort. 4. Enfin, la question si discutée de la liberté . II Les germes instinctifs, les éléments pr
s’élève, ou tel autre attribut des corps matériels. La question de la liberté , « cette serrure brouillée de la métaphysique »,
ire : voilà une séquence simple et claire ; faites-y entrer l’idée de liberté , et la question devient un chaos. Le terme Aptitu
rme Aptitude (Abilily) est inoffensif et intelligible ; mais le terme Liberté a été amené de force dans un phénomène avec leque
ont un sens précis et ne permettent pas d’associations confuses. Par liberté de choix, nous n’entendons qu’une chose, nier tou
-même. Mais appliqué aux divers motifs de mon propre esprit, le mot «  liberté de choix » n’a pas de sens. Divers motifs concour
plus fort qu’un autre, c’est là le cas tout entier. La question de la liberté de choix consiste donc à savoir si l’action est m
fait à la conscience, comme témoignant d’une manière indiscutable la liberté de notre volonté, voici ce qu’il faut en penser.
62 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
eau despotisme social, très dur, très absolu, va se fonder. L’idée de liberté complète est un excellent point de départ pour ar
réglementation insupportable destinée en principe à sauvegarder cette liberté . Il n’existe aucun moyen d’assurer la liberté de
ipe à sauvegarder cette liberté. Il n’existe aucun moyen d’assurer la liberté de quelqu’un sinon de réprimer la liberté des aut
te aucun moyen d’assurer la liberté de quelqu’un sinon de réprimer la liberté des autres. Ma liberté d’aller tranquillement le
r la liberté de quelqu’un sinon de réprimer la liberté des autres. Ma liberté d’aller tranquillement le soir dans la rue ne vau
ranquillement le soir dans la rue ne vaut que par la répression de la liberté de ceux qui seraient tentés de fouiller mes poche
ches. Et je ne puis jouir librement d’aucun bien si les autres ont la liberté de me le ravir. Pour que la liberté pût être géné
d’aucun bien si les autres ont la liberté de me le ravir. Pour que la liberté pût être généralisée, pour qu’elle n’impliquât pa
, comme l’envers suppose l’endroit, une gêne et une suppression de la liberté même, il faudrait que les désirs de chaque homme
l en était ainsi, il serait bien inutile de faire des théories sur la liberté , sur l’anarchie, sur l’harmonie des intérêts, il
ferait ainsi. Mais nous n’en sommes pas là ! Et jusque-là, le mot de liberté ne peut avoir aucun autre sens que celui de « lib
e-là, le mot de liberté ne peut avoir aucun autre sens que celui de «  liberté du bien », de ce que l’on considère comme le bien
répression de ce que l’on considère comme le mal, ou encore le mot de liberté ne prendra de valeur que par rapport à l’état con
-à-dire qu’il signifierait le droit pour chacun de faire respecter sa liberté par l’État, mais non par les autres individus. Sa
que la société s’est divisée. Alors les plus faibles font appel à la liberté  ; ils m’encouragent à m’affranchir. Mais s’ils dé
pour la construction de la cité future. Ceux qui réclament le plus la liberté quand leurs idées sont persécutées n’accorderont
liberté quand leurs idées sont persécutées n’accorderont nullement la liberté aux autres quand ils auront triomphé. Qu’on le ve
auront triomphé. Qu’on le veuille ou non, chacun n’entend guère par «  liberté  » que la « liberté du bien » ou du moindre mal. O
’on le veuille ou non, chacun n’entend guère par « liberté » que la «  liberté du bien » ou du moindre mal. On peut s’indigner c
63 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
seule est juge en ceci comme en tout le reste. Votre sentiment de la liberté , de la responsabilité, n’est qu’une illusion : vo
onté qu’on a cru trouver des difficultés insolubles relativement à la liberté morale ; on avait raison de nier la liberté relat
olubles relativement à la liberté morale ; on avait raison de nier la liberté relativement à l’existence et au mouvement des dé
quence on a cru que la volonté et les actions manquaient également de liberté . » Entre les mains de Broussais, polémiste violen
de mérite et de démérite n’ont plus de sens. L’homme, n’ayant pas la liberté de ses actes, ne peut plus être qu’un agent bienf
lonté) est la raison, qui voit et juge. Tant que la raison domine, la liberté subsiste. » M. Littré n’a rien dit de plus fort c
te tragique action l’une des manifestations les plus énergiques de la liberté humaine. Enfin, chez ces grands criminels dont la
mobiles ne permet de conclure à un déterminisme incompatible avec la liberté . A prendre l’homme en effet par le dehors, c’est-
ent dans aucune : qu’y a-t-il à cela de contradictoire à la notion de liberté  ? Et parce que les faits moraux ont aussi leur or
ique et celles de l’ordre moral une assez grande distance pour que la liberté y trouve sa place ? Nous en sommes encore à compr
ut absolument se servir du mot, serait incompatible avec la notion de liberté , telle que nous la donne la conscience. Quand il
adversaires du libre arbitre ne confondent la notion de la véritable liberté humaine avec la notion abstraite et toute métaphy
liberté humaine avec la notion abstraite et toute métaphysique d’une liberté qui s’exercerait dans un état d’indépendance et d
e intervention de la raison dans l’exercice de la volonté détruise la liberté de l’acte volontaire, on peut dire qu’il en favor
ce n’est pas la raison et la réflexion qui constituent proprement la liberté , elles en rendent le jeu plus manifesté. C’est un
lligentes et les plus réfléchies. En sorte que le développement de la liberté est en raison directe du développement de la rais
stitue une sorte de nécessité morale qui est la perfection même de la liberté . L’obstacle à l’exercice du libre arbitre n’est p
l’être humain pour l’autonomie volontaire, et que le sentiment de la liberté n’est, ne peut être qu’une illusion de la conscie
se spontanée, que l’homme est cause libre. On peut donc conclure à la liberté , à la personnalité, à l’autonomie de l’être humai
64 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Μ. Eugène Hatin » pp. 1-14
éteintes depuis longtemps à force d’avoir servi. Jugez-en plutôt ! La liberté de la presse, « c’est la civilisation tout entièr
quelque chose de plus ?… Pour notre compte, nous ne savons pas si la liberté de la presse, à fond de train et sans réserve, qu
es fils, aussi inviolables que leur mère, nous ne savons pas si cette liberté est la civilisation tout entière, mais, si Μ. Hat
r à cette question d’autorité qui doit primer toutes les questions de liberté dans les sociétés vivant en commun, mais en organ
état maladif et une réaction, comme dit médicalement Μ. Hatin. Il y a liberté , mais liberté réglementée, ce qui est, au contrai
t une réaction, comme dit médicalement Μ. Hatin. Il y a liberté, mais liberté réglementée, ce qui est, au contraire, pour le jo
vigilance sourcilleuse, — torvo lumine, — quoique, en Angleterre, la liberté des écrits périodiques ait bien moins d’inconvéni
65 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538
et la doctrine, il fut de bonne heure de son siècle par une certaine liberté d’esprit que ne connaissait point l’âge précédent
iré, je l’ai dit, et selon les lumières modernes ; il aurait voulu la liberté de la presse, et croyait peu à l’efficacité de la
Dans les Mémoires de lui qui ont été publiés sur la librairie et la liberté de la presse, M. de Malesherbes revient souvent,
hui dans un moment peu favorable pour bien sentir les avantages de la liberté de la presse. Ces avantages sont répandus et comm
ce qu’elle prévient d’abus : au contraire, les inconvénients de cette liberté sont directs et très sensibles ; ils touchent et
e livre de son mari ; mais Malesherbes voulait autant que possible la liberté de la presse et n’était d’avis, en aucun cas, d’e
sé de rendre service à l’esprit humain en donnant à la presse plus de liberté qu’elle n’en a jamais eue. Nous étions déjà à moi
é à Fréron. Voici une de ces lettres de d’Alembert qui, voulant toute liberté et toute licence pour lui, n’en souffrait aucune
que je dusse souffrir d’y être impliqué nommément ; je prends donc la liberté de vous porter mes plaintes du commentaire que Fr
ant que possible selon les principes de l’antique droit, de l’antique liberté à laquelle il croyait trop peut-être, de même qu’
conduite, mais dans les vues, et que sur tous les points capitaux de liberté religieuse, de liberté de la presse, de liberté i
s vues, et que sur tous les points capitaux de liberté religieuse, de liberté de la presse, de liberté individuelle, d’égalité
es points capitaux de liberté religieuse, de liberté de la presse, de liberté individuelle, d’égalité en matière d’impôt, cet h
66 (1889) Ægri somnia : pensées et caractères
ne le trouve plus à mes côtés, attentif à tout, pesant tout avec une liberté de conseil que lui inspirait son amitié. Dans les
orale, dont le seul dogme peut se résumer en ces trois mots : raison, liberté , démocratie ». Comme chacun de ces mots porte en
la contrarient ou qui la dépassent ! Comme il est aisé de définir la liberté et de démontrer la démocratie ! Et que le compte
r sa fille à un jeune homme d’élite, savant avec modestie, pieux avec liberté , qui a gardé, pour un mariage d’inclination, son
’un de nos généraux d’Afrique avait laissé l’émeute franchir en toute liberté le pont de la Concorde, « faute d’ordres », disai
es éclipses de son génie. « Le roi règne et ne gouverne pas. » « Les libertés nécessaires », autres mots, en d’autres temps, du
, éclairée d’en haut, en viendrait à résipiscence, jusqu’à placer ses libertés nouvelles sous l’égide de sa vieille royauté, j’é
au fantôme oratoire de l’illustre avocat ; combien cette image de la liberté moderne, demandant à l’antique royauté son contre
on croyait être, et incapable de savoir ce que l’on est. 1872. La liberté et les faux libéraux Vous me demandez pourquoi
faux libéraux Vous me demandez pourquoi je ne m’intéresse pas à la liberté . C’est que je n’aime pas à porter de l’eau à la r
ter de l’eau à la rivière, ni ne me soucie des gens bien portants. La liberté est si forte, que je la vois désormais condamnée
moi de l’autorité, par qui tout subsiste et qui seule, en modérant la liberté , la rend possible. C’est à elle que je m’intéress
au principe d’autorité, le temps n’est pas loin où les sirènes de la liberté l’entraîneront en ces gouffres sans fond, d’où l’
argent. Mais tenez pour sûr que ni l’un ni l’autre ne se soucie de la liberté . 1869. * Comme la religion, la politique a ses my
nt elle se consume, demandant en vain à des institutions éphémères la liberté qu’elle tient de sa nature et de ses mœurs, ayant
ure et de ses mœurs, ayant la proie et courant après l’ombre13 ! * La liberté ne m’a jamais vu dans ses salons, les jours où el
sortie. Toujours est-il qu’on m’y trouvait. C’est qu’en France, où la liberté est le fort et l’autorité le faible, les gens de
libéral par intérêt. * Pourquoi les Français préfèrent l’égalité à la liberté Depuis 1789 la France est une grande société démo
es, c’est-à-dire l’égalité. On cherchait, on voulait en même temps la liberté , c’est-à-dire le droit de contrôler les actes des
d’atteindre plus vite le vrai but, l’égalité. C’est ainsi que, par la liberté , toutes les autorités de tout ordre, religieuses,
le mauvais goût qu’ont les Français de préférer le but au moyen, à la liberté l’égalité ? Depuis qu’ils ont vu la liberté, empl
rer le but au moyen, à la liberté l’égalité ? Depuis qu’ils ont vu la liberté , employée d’abord à détruire les privilèges, deve
n immense fortune, parlant des infidélités que les Français font à la liberté , ait écrit ceci : « Toute nation qui n’a pas en s
s ? J’accorde, non par civilité, mais par justice, qu’ils ont aimé la liberté poux eux et pour les autres. Ils l’ont aimée, je
donc vrai que, même chez les parfaits de la politique, le goût de la liberté n’est pas inséparable de l’ambition de gouverner,
l’égalité. Mais son goût n’est pas plus platonique que le goût de la liberté chez ses adorateurs. Elle aime l’égalité pour le
nquérir, même après les conquêtes de 1789. Celles-ci lui ont donné la liberté de conscience, l’égale répartition de l’impôt. Nu
s perspectives. Est-ce à dire que les Français sont indifférents à la liberté  ? Pourrait-on impunément leur enlever le peu qu’i
galerie. Les Français ont une autre raison de préférer l’égalité à la liberté . Ils savent d’instinct et par l’histoire que touj
ire que toujours, en dépit des apparences, leur pays a été un pays de liberté , et que personne n’est de force ni d’humeur à y e
du xixe  siècle, après bientôt cent ans que nos pères ont conquis la liberté de conscience, le Français qui, sachant lire dans
un Français ; suis-je même certain qu’il est un honnête homme ? * La liberté et l’autorité Dieu a fait l’homme libre, mais il
mme libre, mais il l’a fait libre dans l’ordre. Je suis certain de ma liberté , mais je le suis encore plus de l’ordre qui la li
sociétés humaines se rapprochent du plan divin, c’est-à-dire plus la liberté s’y meut dans l’ordre, plus ces sociétés sont gra
ellentes, l’une pourtant l’est plus que l’autre. Avec l’ordre sans la liberté on a vu des nations florir et durer des siècles ;
la liberté on a vu des nations florir et durer des siècles ; avec la liberté sans l’ordre, où est le peuple qui ait eu un lend
un lendemain ? C’est que l’ordre implique nécessairement une certaine liberté , et presque tout ce qu’il en faut aux gens qui ne
t aux gens qui ne veulent entreprendre sur personne. Au contraire, la liberté implique si peu l’ordre, qu’elle ne se rend maîtr
nt exclusif du principe d’autorité, et M. Thiers celui du principe de liberté . Mes premières et mes dernières impressions ont é
les exemples étant nombreux de sociétés qui ont été prospères sans la liberté politique, tandis qu’on n’en cite pas un seul d’u
m’étais attaché à lui. Il paraissait impossible, non seulement que la liberté eût à craindre des disgrâces d’un esprit si élevé
es d’un esprit si élevé et si large, mais encore que l’autorité et la liberté ne fissent pas désormais bon ménage dans un pays
i contenait quelque disposition restrictive de je ne sais plus quelle liberté . Un orateur de la gauche était à la tribune. Je n
l’autoritaire, la part du libéral. Mais s’il acceptait sincèrement la liberté , comme une des conditions de la société moderne,
son, et je ne crois pas, en le disant, lui faire plus de tort qu’à la liberté . C’est, au contraire, d’inclination et par sentim
la loi fatale qui fait sortir les révolutions des intempérances de la liberté , et des révolutions, à leur tour, les dangereux a
Chambre des députés, j’étais plus touché, je l’avoue, des abus de la liberté que de l’appréhension du despotisme. Mais je me g
ers en disant qu’il était d’une humeur toute différente. Il aimait la liberté comme le seul moyen pour les opposants de supplan
cessait de la croire nécessaire. L’inventeur du mot célèbre sur les «  libertés nécessaires » n’y comprenait pas la liberté de n’
du mot célèbre sur les « libertés nécessaires » n’y comprenait pas la liberté de n’être pas de son avis. Il ne la souffrait pas
aravant, de la façon dont M. Thiers, le type du libéral, entendait la liberté d’autrui. Rédacteur en 1829 au Journal des Débats
je dis au ministre : — Si M. Thiers, ancien journaliste, excepte des libertés nécessaires celle d’une critique honnête et respe
tes. Les uns vont, la plume au vent, et émerveillent le public par la liberté de leur allure ; les autres se réservent sans ces
vous le défend, et il a bien raison ; il ne veut pas vous ôter votre liberté , mais vous la garder jusqu’au dernier moment. On
s forts, gardant aux plus durs moments une tête froide et la complète liberté du bien. Un sentiment domine tous les autres, les
lant des exemples de cette noble maison. J’y ai trouvé, à la fois, la liberté d’esprit et l’émulation nécessaire pour achever c
irmatifs ne savent rien et ces négatifs ne peuvent rien. Au nom de la liberté  ? Allons donc ! la liberté n’est que le masque do
ces négatifs ne peuvent rien. Au nom de la liberté ? Allons donc ! la liberté n’est que le masque dont se couvrent toutes les c
t, disait vers la même époque, 1867 : “Nous n’usons pas de toutes les libertés que nous avons.” 14. Fragments. 15. J’écrivai
67 (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Bœrne. Lettres écrites de paris pendant les années 1830 et 1831, traduites par M. Guiran. »
ition contre la censure en 1827. De tels efforts pour conquérir cette liberté de la presse, qui représente et donne toutes les
cette liberté de la presse, qui représente et donne toutes les autres libertés , méritent l’entière sympathie de la France et fon
noculent vivement à l’Allemagne les idées pratiques de bon sens et de liberté , dans les mêmes rangs que Heine, Menzel, et autre
visitait l’Angleterre et l’Amérique, comme de saintes contrées que la liberté avait déjà bénies ; les premiers cottages riants
n tirailleur intelligent et courageux qui peut avancer la cause de la liberté en Allemagne. Un critique, qui l’a apprécié dans
68 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIIe entretien. Madame de Staël. Suite. »
i rappelait à volonté un Méphistophélès politique ou un Werther de la liberté , avaient complété la fascination. Madame de Staël
e la plus faible et la plus menacée. « L’un de ces tribuns, ami de la liberté et doué d’un des esprits les plus remarquables qu
vint. J’ajoutai encore quelques mots sur le respect qu’on devait à la liberté des opinions dans un corps législatif, mais il me
nt les affaires, et, comme il avait toute sa vie autant aimé la vraie liberté que détesté l’anarchie populaire, il se sentait l
nt du cygne, qui devait se faire entendre encore sur le tombeau de la liberté française. J’encourageai donc mon père à travaill
d’une grande hospitalité ! Ajoutez à l’agrément de cette résidence la liberté de parcourir et d’habiter à son gré tout l’univer
is étrangère, et, comme telle, soumise à la police. Cet égard pour la liberté individuelle ne dura pas longtemps, et bientôt ap
e délai de trois jours. Frappée inopinément dans sa sécurité, dans sa liberté , dans sa gloire, madame de Staël implora pour tou
lui demandait qu’une ligne de sa main pour prix de la faveur et de la liberté . XLII Elle se décida à la fuite. Le récit d
e dit : « Ma mère, songe que tu pars pour l’Angleterre, le pays de la liberté . » À Berne, mon fils me quitta, et, quand je ne l
reau et dans Bernadotte n’était en elle que légitime aspiration de sa liberté personnelle et de la liberté du monde. Après quel
it en elle que légitime aspiration de sa liberté personnelle et de la liberté du monde. Après quelques mois de séjour à Stokhol
t Paris à madame de Staël. Elle y rentra avec les Bourbons et avec la liberté constitutionnelle ; elle y rentra, de plus, comme
che de Paris dans Paris ; elle y retrouvait la patrie, la fortune, la liberté , l’exercice de son génie, l’écho tout français de
ir. Les Bourbons n’étaient donc pas seulement pour madame de Staël la liberté et la patrie, ils étaient la fortune ; elle les a
illait aussi par politique. XLIV Elle se hâta de profiter de la liberté de la pensée et de la parole pour publier son pre
isme dans la philosophie, de l’originalité dans la littérature, de la liberté dans sa politique, de la conscience dans l’esprit
ent étaient à ses yeux une même condition littéraire. La religion, la liberté , l’amour, la vertu faisaient partie essentielle d
e matérialiste qui venait d’apostasier Dieu, l’âme, l’immortalité, la liberté , et de se ravaler au service et à la glorificatio
69 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens. par M. Le Play, conseiller d’État. (Suite et fin.) »
orte, l’hydrophobie de tout ce qui était moderne. Pour lui toutes les libertés nouvelles se ressemblaient, c’est-à-dire équivala
llier33. À la ville, comme aux champs, il y avait place pour bien des libertés locales et réelles dans les interstices de l’imme
e et se former aujourd’hui autour du principe nouveau et fécond de la liberté . Notre condition, si préférable à celle de nos pè
nger la loi des successions et de rendre au père de famille l’entière liberté testamentaire, moyennant laquelle celui-ci pourra
ique aveuglément ; il ne demande que de laisser au père de famille la liberté de tester, comme cela se pratique aux États-Unis.
e tester, comme cela se pratique aux États-Unis. Il estime que, cette liberté lui étant donnée, le père de famille, dans la plu
uperait l’idée à sa racine, et ils disent : Quand vous accorderiez la liberté de tester au père de famille, l’égalité est si bi
arrive pas du premier jour à ce degré de conviction et de vertu. « La liberté de discussion (c’est toujours M. Le Play qui parl
où la paix publique est fermement maintenue par l’autorité : la même liberté fait souvent naître des attaques et des haines qu
’auteur a particulièrement insisté, en maint endroit, sur l’esprit de liberté , d’égalité et d’harmonie, qui animait les bourgeo
70 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
embarrassantes parmi lesquelles il faut mettre la controverse sur la liberté de la volonté, ce qui est littéralement la libert
controverse sur la liberté de la volonté, ce qui est littéralement la liberté d’une non-existence. » La question examinée de p
ec régularité. Ainsi lorsqu’on laisse de côté le langage vague sur la liberté de la volonté — qui est, comme on l’a dit, la lib
ge vague sur la liberté de la volonté — qui est, comme on l’a dit, la liberté de quelque chose qui n’existe pas — la véritable
faisons pas moins ce qui nous plaît ; nous agissons avec une parfaite liberté . Je ne sais, ajoute-t-il, pourquoi on voit d’ordi
à la faire. Les mêmes actions humaines peuvent être voulues avec une liberté parfaite par l’auteur, et prédites avec une certa
71 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
ore on aperçoit la liaison profonde, la triple liaison profonde de la liberté avec la grâce et avec la vie. Et qu’il y a une gr
trouvons, nous rejoignons cette profonde liaison de la grâce et de la liberté , du gracieux et du gratuit, cette mutuelle exigen
du gratuit, cette mutuelle exigence irrévocable de la grâce et de la liberté . Du bois mort est du bois extrêmement résiduel ;
ement, du durcissement, de l’amortissement au minimum. Et ainsi de la liberté au contraire, du jeu, de la souplesse et de la gr
hologique. C’est une âme où il n’y a plus un atome de place ; pour la liberté et conjointement pour la grâce. C’est une âme où
l n’y a plus un atome de matière (spirituelle) qui soit libre pour la liberté et conjointement pour la grâce. Une âme morte est
germe. Elle est le jaillissement et la grâce. Elle est le cœur de la liberté . Elle est la vertu du nouveau et la vertu du jeun
e directe, loyale, à l’endroit. Mais que l’homme qui a réintroduit la liberté dans le monde ait contre lui, et à ce point, les
té dans le monde ait contre lui, et à ce point, les politiciens de la liberté  ; que l’homme qui a arraché la France aux servitu
dent être les prolongements. Rien n’est contraire aux mystiques de la liberté comme les politiciens de la liberté. Rien n’est c
est contraire aux mystiques de la liberté comme les politiciens de la liberté . Rien n’est contraire aux mystiques françaises co
cientiste. C’est bien. C’est droit. Mais l’homme qui a réintroduit la liberté a contre lui le parti radical. L’homme qui a arra
e et du jaillissement, hermétiquement articulée dans la théorie de la liberté de l’homme et de la désuétude, et que la théorie
éé deux limitations et pour ainsi dire deux manquements : l’un est la liberté de l’homme, dans l’ordre de la vie ; l’antre est
mme est inhabitué, tant qu’il est nouveau et spirituellement jeune la liberté de l’homme s’articule hermétiquement sur la grâce
sse cette circulation. Tout ce qu’elle prend sur la nouveauté, sur la liberté de l’homme est pris ainsi sur la grâce et prépare
are l’amortissement et la mort. Tout cet enduit dont elle recouvre la liberté de l’homme, tout cet enduit de vieillissement emp
enduit de vieillissement empêche de jouer la libre articulation de la liberté sur la grâce et ainsi il empêche, et d’autant, la
la grâce et ainsi il empêche, et d’autant, la grâce de prendre sur la liberté .   (Dans toutes les pensées, dans toutes les phil
out un monde périrait avec nous. Et que ce serait le monde même de la liberté . Et ainsi que ce serait le monde même de la grâce
une France. C’est une question de race. Jamais elle ne referait de la liberté , de la grâce. Jamais elle ne referait que de l’em
lent un empire colonial, il ne faut pas les croire, ils propagent des libertés . Quand Napoléon croyait qu’il avait fondé un imme
fondé un immense empire, il ne faut pas le croire. Il propageait des libertés . Veillons au salut de l’empire. Cet « empire »
. Veillons au salut de l’empire. Cet « empire » était un système de libertés . On s’en est bien aperçu depuis. Tous les peuples
t cinquante ans à ne pas même réussir à reconquérir quelques-unes des libertés que l’« empire » apportait sans y prendre garde,
’en aient pas fait plus que nous, dans le misérable désordre de notre liberté . Il faut qu’il y ait dans cette malheureuse liber
désordre de notre liberté. Il faut qu’il y ait dans cette malheureuse liberté un grand secret. Une vertu. Une grâce. Une force
urtout quand ils sont populaires, nous sommes, de race, des hommes de liberté . C’est un bien unique, uniquement précieux. Les A
ique. Et c’est encore pour cela qu’aucune véritable philosophie de la liberté ni même aucune véritable pensée de liberté n’a ja
éritable philosophie de la liberté ni même aucune véritable pensée de liberté n’a jamais pu naître en Allemagne. Ce qu’ils nomm
ensée de liberté n’a jamais pu naître en Allemagne. Ce qu’ils nomment liberté c’est ce que nous nommons une bonne servitude. Co
pouvait naître qu’en français et en terre et en culture française. La liberté française pouvait seule avoir un cas, qui serait
çaise. La liberté française pouvait seule avoir un cas, qui serait la liberté bergsonienne. Et c’est aussi pour cela qu’elle es
us opposé à la pensée allemande. (Je dis la pensée bergsonienne et la liberté bergsonienne.) Quand on voit l’immense appareil d
e, on est convaincu que la domination a depuis longtemps exterminé la liberté . Et que celui qui domine a depuis longtemps domin
a quelquefois été trouvé plus fort. L’empire a quelquefois écrasé la liberté . Par ses moyens à elle la liberté a constamment t
t. L’empire a quelquefois écrasé la liberté. Par ses moyens à elle la liberté a constamment travaillé l’empire. Comment celui q
e, qui est le système de l’extermination. Il faut qu’il y ait dans la liberté , dans la justice, (et peut-être dans la vérité),
s modernes les troubles démagogies politiques et parlementaires de la liberté , de la justice, de la vérité nous troublent nous-
es exploiter, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus rien. Il y a une liberté , une justice et une vérité qui sont sur les progr
ui sont sur les programmes politiques parlementaires. Mais il y a une liberté , une justice et une vérité que je dirai théologiq
ales. Il y a la vérité… Mais commençons par la première. Il y a cette liberté de l’homme qui est une pièce essentielle de l’opé
n de voulu. La source même de l’honneur. Une aisance admirable et une liberté sous les armes. Nul effort et pour aller jusque l
taphysiquement incalculable, comme tout ce qui est de l’homme. Car la liberté de l’homme, qui est la plus grande invention de D
entre tous, a joué pour lui éminemment. Il ferait beau voir que cette liberté , qui est le centre même de l’homme, et la plus be
un seul homme et que ce fût pour Jésus. C’est par un plein jeu de sa liberté et de sa volonté, c’est par un plein jeu de sa vo
l est devenu homme : et homo factus est. C’est par un plein jeu de sa liberté qu’il a revêtu d’être homme et ainsi c’est par un
rté qu’il a revêtu d’être homme et ainsi c’est par un plein jeu de sa liberté infinie de Dieu qu’il a revêtu la liberté de l’ho
’est par un plein jeu de sa liberté infinie de Dieu qu’il a revêtu la liberté de l’homme. C’est par un plein jeu de sa liberté
eu qu’il a revêtu la liberté de l’homme. C’est par un plein jeu de sa liberté de créateur qu’il a revêtu la liberté créée. Tout
e. C’est par un plein jeu de sa liberté de créateur qu’il a revêtu la liberté créée. Tout l’événement de sa vie et son martyre
nemment dans le commun royaume de la gratuite grâce et de la gratuite liberté . En un mot c’est de l’ordre de l’homme et de l’or
ait qu’elle était morte. On considérait le présent, on considérait la liberté au moment qu’elle aurait été liée, qu’elle serait
disait que la vie était venue au monde morte. On ne disait pas que la liberté paraissait liée parce que soi-même on était passé
orte, on la voyait toujours comme une morte. Au lieu de considérer la liberté , la vie, le présent un instant avant qu’elle entr
me temps qu’on était parti. Que l’intervalle n’existerait pas. Que la liberté au dernier moment dans la rue et la prisonnière a
ans la rue et la prisonnière au premier moment dans la prison, que la liberté s’avançant sous la porte et la prisonnière venant
ez du côté qu’elle naît, qu’elle vient de naître on obtient encore la liberté . Ainsi on aboutit à un présent qui est une lamell
naissance du présent qui est une lamelle d’histoire. On aboutit à une liberté qui est une lamelle de servitude. Au lieu que le
connaissance du présent est ce qui n’est pas encore de l’histoire, la liberté , le libre est ce qui n’est pas encore écroué. Le
que le présent est présent, tant que la vie est vivante, tant que la liberté est libre elle est bien embêtante, elle fait la g
ous le voyons lié, enregistré, mort. C’est la mort de la vie et de la liberté . Nous voyons l’être d’à présent comme l’être de t
odernes, est essentiellement principe de servitude. C’est toujours la liberté qui paie. C’est toujours l’argent qui est maître.
(et la paix ne s’obtient que par de l’argent), on aliène, on vend sa liberté aujourd’hui. Pour avoir une retraite assurée, (c’
physique. De même qu’en économique nous sacrifions la fécondité et la liberté de toute notre carrière à l’assurance d’une retra
retraite d’État, de même en morale nous sacrifions la fécondité et la liberté d’aujourd’hui à la tranquillité de demain, et de
en psychologie et en métaphysique nous sacrifions la fécondité et la liberté et la mouvance et la présence et la glorieuse ins
erait tout, (et il a tout fait), pour s’évader de la fécondité, de la liberté , de la vie, pour échapper à ce présent qui est fé
ante de projection et de grossissement elle commande la fécondité, la liberté , la vie, la présence en morale et en économique e
né à remettre au lendemain. C’est la sagesse même et la vie. C’est la liberté , la santé, la mesure et c’est la fécondité. C’est
la tranquillité de la vieillesse. Ne pas sacrifier aujourd’hui et la liberté et la fécondité d’aujourd’hui à la tranquillité d
hui à la tranquillité de demain. Ne pas sacrifier toute une vie et la liberté et la fécondité de toute une vie à la tranquillit
qui est prodigue, et un mauvais prodigue. Car il engage, il aliène sa liberté , sa fécondité, qui sont les véritables biens. Il
cisément le prix de cette vente. Ainsi tout un peuple peut engager sa liberté , aliéner sa fécondité, vendre sa race, pour achet
er, ne pas aliéner le présent qui est le point d’être, et le point de liberté , et le point de vie, et le point de fécondité. Ne
, une mort en temps de vie. Ne pas vendre le présent, la mouvance, la liberté , la fécondité du présent pour mettre de côté pour
est lié. Si vous gardez le présent libre, seulement alors les autres libertés pourront être ménagées. Ou aménagées. Si vous sté
Dans ce germe du présent, dans ce point de germe tenait à la fois la liberté du cœur et la liberté de la pensée, la fécondité
ent, dans ce point de germe tenait à la fois la liberté du cœur et la liberté de la pensée, la fécondité du cœur et la fécondit
L’avarice et la vénalité sont allées lier jusque dans le présent les libertés élémentaires, les fécondités élémentaires du cœur
anisme, l’associationnisme sont allés lier jusque dans le présent les libertés élémentaires, les fécondités élémentaires de la p
u présent il faisait instantanément des nappes de passé. De nappes de liberté il faisait instantanément des nappes de servitude
la métaphysique et la pensée que l’on poursuit et le spirituel et la liberté et la fécondité. Quand les meubles seront mis à l
jamais vu. C’est partout la pensée qui est visée, la métaphysique, la liberté , la fécondité. C’est l’âme même que l’on veut att
72 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Mémoires du général La Fayette (1838.) »
sur ce hardi rocher de leur Caucase. Mais il y a, ce semble, plus de liberté et plus de mérite à rester fixe dans des mesures
ial s’affermissait, il cultivait sa terre de Lagrange et attendait la liberté publique. Mais avait-il raison d’y croire ? est-c
ous me demandez l’époque de mes premiers soupirs vers la gloire et la liberté  ; je ne m’en rappelle aucune dans ma vie qui soit
pouvoir, de direction nationale et sociale, et en même temps homme de liberté , d’une intégrité morale inaltérable. Depuis et av
s, il n’a rien eu que de permis. En m’exprimant de la sorte, en toute liberté , je n’ai pas besoin de faire remarquer combien le
e personnelle du chef, rapproche les peuples vaincus des moyens d’une liberté future. « Il est assez remarquable que ce puissan
cessité généralement reconnue d’un coup d’État de plus pour sauver la liberté et l’ordre social. Plusieurs projets analogues au
r, il offrait à d’autres le mérite d’avoir préféré la république à la liberté , Mahomet à Jésus-Christ, l’Institut au généralat 
laissait craindre aux uns la restauration des Bourbons, aux autres la liberté publique, à plusieurs l’influence des hommes qu’i
ce sans bornes, sans autres bornes du moins que mes devoirs envers la liberté et la patrie. Prêt, en tous temps et en tous lieu
moindres espérances d’obtenir, dans la recherche et la pratique de la liberté , le concours paisible des autorités existantes. A
ne répond mot, ne songe qu’à s’annuler, dans l’intérêt, non pas de la liberté qui n’existe plus, dit-il, mais de la patrie, qu’
était dans la morale même qu’il professait, dans son respect pour la liberté d’autrui, dans l’idée la plus fondamentale et la
, quelque chose de bien plus considérable dans l’avenir. Si l’idée de liberté n’était pas engloutie sans retour, s’il devait y
ce respect témoigné par quelqu’un (ne fût-ce qu’un seul !) envers la liberté de tous, même égarée et enchaînée. Il eut cette i
ité dans ma retraite, puisqu’elle affiche et entretient l’idée que la liberté n’est pas abandonnée sans exception et sans retou
faire, parce qu’elle est commandée par mon amour inaltérable pour la liberté , par le sentiment profond que j’ai des devoirs d’
tre aux journaux, que, dans toutes les hypothèses, il y avait plus de liberté dans la monarchie que dans la république. On trou
er. Car ce qu’il veut avant tout, c’est l’esprit et la pratique de la liberté , de la justice : « Quel scandale, nous dit-il en
sulte qu’à moins d’une très-grande occasion de servir à ma manière la liberté et mon pays, ma vie politique est finie. Je serai
e, son cœur ne se sentit plus jeune ; les excès qui ont dégoûté de la liberté les demi-amateurs, étant encore plus opposés à ce
a liberté les demi-amateurs, étant encore plus opposés à cette sainte liberté que le despotisme, ne l’ont pas guéri, lui, de so
cher ami, le margouillis national au milieu duquel il faut pêcher la liberté dont personne ne s’embarrasse, parce qu’on n’y cr
les à mes contemporains et à la postérité, rétablir la doctrine de la liberté , consacrer mes regrets, fermer des « blessures, r
ng d’opposition avancée, comme c’était le devoir de tous les amis des libertés publiques, il ne parut jamais en tête et hors de
onserver sous l’Empire comme un exemplaire de la vraie doctrine de la liberté , exemplaire précieux et à peu près unique, sans t
et appelant sa religion, pour me la faire mieux aimer, la souveraine liberté , de même qu’elle me citait avec plaisir ce mot de
mêmes engagements que La Fayette, ni les mêmes scrupules solennels de liberté  ; mais en ces crises de 1814-1815, sa conduite en
premières années de la Révolution, avec moins d’enthousiasme pour la liberté , mais avec une crainte de la tyrannie et un amour
73 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364
nes, à la rude discipline de la pensée, avait pris vite au sérieux la liberté de la presse. Il s’en explique avec une loyale mo
ons de toutes les couleurs ; Mais, étrangère aux excès politiques, Ma Liberté n’a qu’un chapeau de fleurs. Pendant les Cent-J
 Je n’en parlerai plus. Sans me lasser de vos chaînes, J’invoquai la liberté  ; Du nom de Rome et d’Athènes J’effrayais votre g
aissait une guerre intéressée de la maison de Bourbon seule contre la liberté des peuples ; enfin la mort de Louis XVIII, ce mo
innombrable parti. Le second de ces éléments était la Révolution. La liberté dont on jouissait depuis la chute de l’Empire rév
ngue l’esprit de faction et de démagogie de l’esprit de civisme et de liberté . Cet esprit de faction et de démagogie a sa langu
rès la victoire, reconnaissait devant nous que la sainte colère de la liberté l’avait emporté quelquefois, dans sa jeunesse, au
plus propres à l’enfance qu’à la maturité des peuples. Il voulait une liberté de penser et de croire respectueuse pour la pensé
ayait à la France Tout le sang qu’il nous a coûté ; Sur le sein de la Liberté Nos fils jouaient avec sa lance. Qu’il prouve enc
ue, bien qu’il fût comme moi partisan des grands développements de la liberté et de la charité populaire en France, ne trempa p
atience : on n’abolit pas la royauté, on l’use. Allez par degrés à la liberté , si vous ne voulez pas que votre triomphe soit un
rillaient dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés ! La Liberté mêlait à la mitraille Des fers rompus et des scep
es vérités utiles ou des passions pratiques, telles que la patrie, la liberté , la charité fraternelle entre les classes et entr
u gouvernement, soit un vain mot, et qu’il faille s’en rapporter à la liberté , à la fraternité, à la charité pour laisser le pe
ar ses seules vertus ; non ! Je n’ai jamais donné dans ces utopies de libertés illimitées et de vertus infaillibles qui sont les
hors la loi de la nation, une tyrannie insolemment prise au nom de la liberté sur un peuple à terre ! La république même eût ét
ir pas fait alors ; aucune faute du peuple, aucun péril évident de la liberté ne motivait une telle violence de ceux qui s’étai
re à vie, avec faculté de désigner votre successeur, pour donner à la liberté le temps de devenir une habitude, pour refréner v
ent les factions et pour modérer sévèrement les sectes qui perdent la liberté . La liberté a tout autant besoin de gouvernement
ions et pour modérer sévèrement les sectes qui perdent la liberté. La liberté a tout autant besoin de gouvernement que la monar
anisme, au militarisme, à l’anarchie, à tous les jeux où l’on perd la liberté , la dignité, l’ordre social et la patrie. Il s’ef
ins du même amour la probité, le désintéressement, le patriotisme, la liberté personnifiée dans un cercueil qui n’emporte pas t
r le bruit et la fumée des champs de bataille, tes distractions de la liberté par le clairon, le tambour, le refrain de caserne
it l’âme d’un peuple ! Et Solon, donc, qui avait rétabli un moment la liberté d’Athènes, sa patrie, n’avait-il pas fait des cha
mune de tous ceux qui aiment la patrie jusque dans ses égarements, la liberté jusque dans ses éclipses, la probité jusque dans
74 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
inte institution de ce qu’on appelle un gouvernement. III Cette liberté que Dieu a laissée à l’homme de se choisir et de
été immuable ; c’est parce que l’homme est doué de la raison et de la liberté qu’il éprouve, transforme et améliore sans cesse
r, comme l’esprit humain ne pouvait se plier à cette abdication de sa liberté morale et déclarer la révélation sacerdotale en p
s eux-mêmes, c’est-à-dire jusqu’à proclamer sous le nom d’anarchie la liberté illimitée de chaque citoyen dans l’État. Cette th
sie ou de cécité qui se sont faits les organes de cette théorie de la liberté illimitée, et qui ont été assez malheureux pour s
ns la détermination de ces limites que le salut de tous imposait à la liberté de chacun ; que la liberté illimitée ne serait qu
limites que le salut de tous imposait à la liberté de chacun ; que la liberté illimitée ne serait que l’empiétement sans limite
serait que pillage, oppression, meurtre réciproque ; qu’en un mot la liberté illimitée, cette soi-disant solution radicale des
e de sophistes. Ces sabreurs de la politique, ces proclamateurs de la liberté illimitée démoliraient plus de sociétés et de gou
merveilleuse de l’humanité n’en ont construit en tant de siècles ! La liberté illimitée c’est l’anarchie : l’anarchie n’est pas
s. Mais la pire des tyrannies serait un bienfait en comparaison de la liberté illimitée, cette tyrannie de tous contre tous ! O
les moyens de penser par lui-même, respecte ensuite dans cet homme la liberté de se choisir le culte qui lui paraîtra le plus c
de principes et d’application en Chine. On le voit par les notions de liberté de commerce et de suppression des monopoles que l
e Solon, asservie sous plusieurs ministres ambitieux ligués contre la liberté . Malgré sa répugnance à sortir de ses études phil
emière nécessité comme le premier objet de la société, passe avant la liberté . La raison de Confucius est celle-ci : La liberté
été, passe avant la liberté. La raison de Confucius est celle-ci : La liberté n’est que le bien de l’individu ; l’ordre est le
mesure très équitable les nécessités de l’ordre avec la dignité de la liberté . Écoutons Confucius sur cette partie de sa politi
age discernement, cet équilibre d’ordre, d’autorité, d’obéissance, de liberté  ! (Et l’on appelle barbarie la civilisation basée
conscience, la convenance ; mais si on les forme, par l’éducation, la liberté mesurée, l’exemple, l’exercice, à la connaissance
75 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
omulus. Nous avons vu cela quand les empereurs ont précipité Rome de liberté en servitude et de servitude en lâcheté, jusqu’à
a rendu le patriotisme par l’indignation. Ses cortès lui ont rendu la liberté  ; ses secousses révolutionnaires de 1820, et les
rs précèdent les poètes ; l’âge de la poésie commence à renaître ; la liberté , une fois conquise et une fois régularisée, fécon
iècle d’action. Ce pays en est à son ère fabuleuse d’indépendance, de liberté , d’institutions, de créations ; les âmes y ont la
ement, ce qu’enfantera en Amérique cette poésie de la raison et de la liberté , après la poésie des traditions ? Y a-t-il moins
près la poésie des traditions ? Y a-t-il moins de littérature dans la liberté et dans la vérité que dans la servitude et dans l
et à laquelle nous ne restituerons que son bien en lui restituant la liberté , la poésie et l’éloquence, ses fruits naturels. S
les fibres toscanes ; j’y ai entrevu Ugo Foscolo, ce Savonarola de la liberté , qui prêtait ses rugissements de douleur patrioti
sprit inquiet, qui dans l’antiquité Remonte vers la gloire et vers la liberté , Et l’esprit résigné qu’un jour plus pur inonde,
t dans une société, ordre, vies, religion libre, fortunes, industrie, liberté légale, respect de toutes les classes de citoyens
ui ma pensée à ce grand peuple : mûr pour l’indépendance, mûr pour la liberté , mûr pour l’éloquence, mûr pour le génie, il ne l
ur l’éloquence, mûr pour le génie, il ne l’est pas pour les armes. La liberté lui mettait ces armes dans la main, mais il lui f
gloire comme la France pour lui en apprendre l’usage. On improvise la liberté , on n’improvise pas les armées qui la défendent.
rmées qui la défendent. Or il faut des armées autour du berceau d’une liberté qui vient de naître. Que l’avenir me démente si j
ui y a péri. Pleurons ensemble sur la démence de ces meurtriers de la liberté et d’eux-mêmes, mais ne nous accusons pas, l’Ital
it à mes yeux l’homme du siècle, l’homme de la passion, l’homme de la liberté , le dernier des Romains, une espèce de Brutus poé
sse et de dégoût plus que d’années à Rome ; cette mort avait rendu la liberté à la comtesse d’Albany. Elle recevait une pension
rose. Il n’y avait eu de vraiment grand en lui que sa passion pour la liberté et son amour. Mais moi j’étais encore sous l’illu
me de cette contrée était littéraire, et qu’on pouvait lui enlever la liberté , mais jamais le génie. Je rentrai silencieux et r
76 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
térature se trouve précisément placée au moment de son histoire où la liberté tombe, où la tyrannie s’élève ; on dirait que la
s Romains, exclusivement absorbé jusque-là par le rude exercice de la liberté , qui est un travail, par le jeu des factions popu
s ; c’est par vertu qu’ils voulaient mourir pour conserver l’ancienne liberté romaine, mère des vertus. Brutus, qu’on se peint
res de Cicéron à son fils le meurtre de César et la renaissance de la liberté , Horace s’enflamma d’ardeur pour cette renaissanc
cédoine, passa par Athènes ; il fut reçu comme un vengeur divin de la liberté romaine ; il y connut Horace dans la société des
par immoler de concert tout ce qui leur était suspect de regretter la liberté . Cicéron fut jugé digne de la mort ; il la reçut
raisonna plus juste ; il ne s’obstina pas à vouloir pour lui seul une liberté chimérique et une féroce vertu. Les Romains perve
au-dessus du temps et de lui-même dans un suprême adieu lyrique à la liberté de sa patrie ; il osa la publier en ce temps-là,
angères dans la société desquelles Horace chercha à vingt-cinq ans la liberté , la célébrité, l’amour, seuls devoirs et seules v
devenu digne de régner. Il cherchait à consoler le monde romain de sa liberté perdue par la gloire des lettres : la familiarité
XVI Ce fut à cette époque qu’Horace, qui voulait conserver sa liberté tout en augmentant ses moyens de jouissance, ache
Florence, sous Louis XIV en France, sous Charles II en Angleterre. La liberté populaire est une vertu, mais ce n’est pas une mu
cours. XVIII Auguste et Mécène laissaient, quoique à regret, sa liberté à Horace ; il employait cette liberté aux soins e
aissaient, quoique à regret, sa liberté à Horace ; il employait cette liberté aux soins et à l’habitation de son domaine patern
s qu’elle faisait fréquemment à Ustica près de lui qu’Horace, ivre de liberté et de solitude, écrivait ces lignes délicieuses,
e instrument. Il avait entièrement oublié Brutus, Caton, Cicéron : la liberté orageuse ne valait pas, selon lui, la peine qu’on
de Drusus, à qui il destinait le trône et qui promettait de rendre la liberté aux Romains. Par cette mort, Tibère, redouté d’Au
itait peut-être pas mieux de ses maîtres : pourquoi avait-il livré sa liberté à César, à Auguste, aux légions ? Quand un peuple
77 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367
qui montrent les spoliations et les terreurs comme perspective de la liberté  ! —  La peur inventa les dieux , a dit le poète :
ation générale, dans le contrat de sa charte entre la monarchie et la liberté  ; je l’ai vu manœuvrer avec longanimité et sagess
ns, comme le prétendent les scélérats de théorie ou les fanatiques de liberté illimitée et de démagogie populacière ; que les p
et installer à sa place un âge de justice, de logique, de vérité, de liberté , de fraternité, conçu d’une seule pièce et jeté d
de l’erreur, sans excès et sans violence dans les nouveaux venus à la liberté . Ici les passions descendent dans la lice à la pl
nvulsions démagogiques, ne se retrouve plus de force pour faire de sa liberté , modérée par la règle, un gouvernement. Entre l’é
oire par un écrivain qui voulait instruire le peuple en moralisant la liberté  ! Je n’hésitai plus à choisir ce drame moderne à
ers l’opposition semi-républicaine. Je recueillais dans cette entière liberté d’esprit le fruit de mon indépendance d’engagemen
modération de Louis XVIII, ce roi conciliateur de la royauté et de la liberté par la charte, même au caractère chevaleresque de
L’ordre libre, mais l’ordre très prédominant sur ce qu’on appelle la liberté . Car l’autorité est la première nécessité de la s
liberté. Car l’autorité est la première nécessité de la société ; la liberté n’en est que la dignité individuelle. La seconde
st que la dignité individuelle. La seconde de ces tendances, c’est la liberté religieuse, longtemps effacée des constitutions c
sacrés antérieurement au culte de l’État. C’est la plus difficile des libertés à établir consciencieusement, mais c’est la plus
s’il avait eu le courage de ne pas concéder le crime pour arme de la liberté . La seconde femme de Danton, qu’il avait épousée
78 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
et particulièrement à la prétendue monarchie de Rome, à la prétendue liberté populaire qu’aurait fondée Junius Brutus En c
âges antiques ; de là deux erreurs dans l’acception des mots rois et liberté . Tous les auteurs ont cru que la royauté romaine
les auteurs ont cru que la royauté romaine était monarchique, que la liberté fondée par Junius Brutus était une liberté popula
était monarchique, que la liberté fondée par Junius Brutus était une liberté populaire. On peut voir à ce sujet l’inconséquenc
nc à la fois, et que la royauté romaine fut aristocratique, et que la liberté fondée par Brutus ne fut point populaire, mais pa
a royauté chez les Romains eut un caractère aristocratique, et que la liberté fondée par Brutus fut restreinte à l’ordre des no
pés par les philologues sur le sens de ces trois mots, peuple, roi et liberté . Ils ont entendu par le premier mot, des peuples
nt déjà citoyens, par le second, des monarques, par le troisième, une liberté populaire. Ils ont fait entrer dans l’héroïsme de
es rois jusqu’à la seconde guerre punique. Ce Brutus, qui immole à la liberté ses deux fils, espoir de sa famille ; ce Scévola
ncien. Au contraire, lorsque la femme apporte une dot, elle achète la liberté du mari, et obtient de lui un aveu public qu’il e
ont regardés comme des hommes sans dieux, et perdent non-seulement la liberté civile, mais la liberté naturelle. — D’après tout
ommes sans dieux, et perdent non-seulement la liberté civile, mais la liberté naturelle. — D’après toutes ces considérations, l
79 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
éparait aux cris de : “Vive la république ! ” On ne calomniait pas la liberté , on l’adorait jusque dans les cachots creusés en
x au ciel : “Voilà donc, s’écria-t-il, la fin du premier apôtre de la liberté  ! Les monstres qui m’assassinent ne me survivront
ur que dans la foi. Danton eut le sentiment, souvent la passion de la liberté , il n’en eut pas la foi, car il ne professait int
démagogues ? Ai-je laissé une seule tache de sang sur la statue de la liberté  ? Et n’est-ce pas en grande partie à l’effet mora
nque au peuple, ce n’est jamais la force, c’est la vertu. Faire de la liberté une vertu, voilà la vraie révolution. L’Histoire
dées fausses, la vertu mêlée de préjugés, le crime mêlé de vertus, la liberté entachée d’oppression, l’émancipation accomplie p
anité ; un attrait passionné pour une révolution qui devait rendre la liberté aux opprimés, l’égalité aux humiliés, la fraterni
à la république, de dénoncer au monde les hommes qui corrompaient la liberté , de mourir en les combattant, et de léguer au peu
uple, la répugnance à l’institution de la république, le doute sur la liberté . Il tombe enfin dans sa première lutte contre la
e du peuple comme une arme qui lui a percé la main et qui a changé la liberté en despotisme ; ne cherchons pas à justifier l’éc
pas à justifier l’échafaud par la patrie, et les proscriptions par la liberté  ; n’endurcissons pas l’âme du siècle par le sophi
80 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
xistant. Mais ces révoltes collectives ne sont pas un gage certain de liberté accrue pour les individus. Le nouvel idéal social
ériode de transition, d’indécision et de fluctuations favorables à la liberté individuelle. Mais bientôt l’idéal nouveau s’inca
sme universel ; tout cela n’augmentera pas nécessairement la somme de liberté ni la somme de bonheur des individus. Car le bonh
iberté ni la somme de bonheur des individus. Car le bonheur, comme la liberté , est chose individuelle. La liberté, c’est la div
dividus. Car le bonheur, comme la liberté, est chose individuelle. La liberté , c’est la diversité et la faculté de manifester c
artie de la loi d’intégration, n’est pas non plus un sûr garant de la liberté ni du bonheur des individus. La différenciation d
ptitudes, l’impuissance de la différenciation sociale pour assurer la liberté et le bonheur des individus et pour les harmonise
t du moment ou même son caprice ou simplement par désir d’affirmer sa liberté ou enfin afin d’éviter la formation d’un groupe o
liste, moraliste et éducateur se fera pour le plus grand profit de la liberté des individus. Cela nous semble fort douteux ; ca
indépendant qui a conservé en partie ou qui recouvre momentanément sa liberté de jugement et se moque au fond de lui-même de l’
81 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
nfermé par la Providence entre deux limites qui sont les bornes de sa liberté . Ces deux limites sont la parole et la société. C
l’homme peuvent la troubler. L’homme n’a point d’instinct ; il a une liberté et une volonté. L’absence d’instinct dans l’homme
un état de choix, l’homme ne consent point à aliéner une partie de sa liberté pour jouir de certaines prérogatives ou de certai
avons dit est une des limites naturelles assignées par Dieu même à la liberté de l’homme. Il faut, à toutes les époques, lutter
uples. Il a bien raison, car le consentement des peuples constitue la liberté . Pour obéir librement, il faut obéir avec amour ;
umain. L’action de la Providence doit être voilée par respect pour la liberté de l’homme ; il a fallu qu’il fût possible de la
lés, pour admettre ce dogme fondamental, n’aurait pas assez prouvé la liberté . Le despotisme, tel qu’il existe en Orient, paraî
Dieu. Il a fallu, ainsi que nous l’avons remarqué, il a fallu que la liberté fût prouvée pour les gouvernements comme pour les
emain. L’ère nouvelle n’est donc point, comme on l’a cru, celle de la liberté civile, ni même celle de l’égalité devant la loi,
82 (1890) L’avenir de la science « XXI »
tempêtes des premiers âges. Ce n’est donc ni le bien-être ni même la liberté qui contribuent beaucoup à l’originalité et à l’é
ps peut-être un régime qui puisse permettre une aussi honnête part de liberté . Peut-on dire cependant que, pendant cette périod
, en traçant à l’existence un trop étroit chemin, et en imposant à la liberté individuelle de continuelles entraves, nuit plus
nuit plus à la spontanéité que le régime de l’arbitraire 187. « Cette liberté formaliste, a dit M. Villemain, fait naître plus
s les années de compression de la Restauration que sous les années de liberté raisonnable qui ont suivi 1830. La poésie devint
part, la vraie formule des droits de l’homme et le symbole nouveau de liberté , d’égalité, de fraternité ; d’autre part, des mas
lle introduit dans la société et par les entraves qu’elle impose à la liberté individuelle, devient à la longue une chaîne fort
es, de peur de déranger la frêle machine. Nous réclamons pour nous la liberté qu’ils ont prise pour eux. Nous les laisserons se
83 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »
er. Alors, ainsi qu’on l’a su depuis, le stratagème des ennemis de la liberté consistait à revêtir ses armes pour mieux la comb
s pour mieux la combattre. C’était au nom des principes, au nom de la liberté de la presse, de la liberté des cultes que l’oppo
’était au nom des principes, au nom de la liberté de la presse, de la liberté des cultes que l’opposition des Conseils machinai
ses projets de fructidor, une fois qu’il les a jugés nécessaires à la liberté , et, sous les poignards des chouans, continue pai
mais qu’en 1814, la Charte en main, avec des paroles d’amnistie et de liberté . Mais les débris de l’ancienne faction montagnard
ts. M. Thiers, en terminant son livre, nous présage avec confiance la liberté au bout de toutes ces luttes, et nous la montre d
84 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »
elle était sa mère200. Le jeune enfant grandit auprès d’elle dans une liberté aimable, dans une familiarité qui l’initiait aux
se, la fibre première a tressailli : on a l’ami franc et résolu de la liberté et le philosophe qui tire la pensée comme une arm
lution et Bonaparte n’ont ni brisée ni pervertie, qui aime et veut la liberté sans que les intérêts ou les souvenirs du désordr
ant la Chambre de 1815, avait rendu au gouvernement de Louis XVIII la liberté de son action. Pendant les quatre années qui suiv
erons qu’une sur la responsabilité des ministres, et une autre sur la liberté de la presse. Cette dernière, qui avait pour obje
d’œil philosophique les différentes phases par lesquelles a passé la liberté de la presse en France. L’opinion sur ce chapitre
devenir une puissance : « Dès cette époque, disait M. de Rémusat, la liberté de penser, suite naturelle de cette oisiveté de l
s, et remet ainsi les croyances sous le contrôle du raisonnement ; la liberté de penser, gênée par la double barrière que lui o
spirait à la notoriété, elle ne tarda pas à regretter l’absence de la liberté d’écrire et s’efforça de la rejoindre partout où
et, que l’ordre établi, dont on commençait à se soucier très-peu ; la liberté plaisait à la bonne compagnie, la première puissa
212, avait composé, en 1764, des réflexions sur les avantages de la liberté d’écrire et d’imprimer sur les matières de l’admi
tère de M. Turgot. Depuis lors, et malgré les efforts restrictifs, la liberté politique de la presse ne cessa de gagner du terr
artagea, sous les régimes qui suivirent, le sort de toutes les autres libertés  ; la faction dominante se l’adjugea, et elle devi
» Poursuivant ses déductions, l’auteur s’appliquait à montrer que la liberté reconnue aux citoyens de communiquer entre eux et
s peut-elle se présenter dans la lice. Comme le berger de Virgile, la liberté l’a regardée tard, mais enfin la liberté est venu
mme le berger de Virgile, la liberté l’a regardée tard, mais enfin la liberté est venue et ne l’a point trouvée oisive comme lu
sollicite chez nous ce que réclame ailleurs l’esprit de nouveauté. La liberté politique n’est plus pour nous une affaire de goû
i elles ne donnaient à sa destinée les caractères d’une mission ?… La liberté , la dignité nationale, cette conséquence de la li
mission ?… La liberté, la dignité nationale, cette conséquence de la liberté , de la dignité de l’espèce humaine, est une croya
utrement que le plus jeune initié. 211. Voici le titre exact : De la Liberté de la Presse, et des Projets de loi présentés à l
cole doctrinaire. 213. C’est ainsi qu’au début de sa brochure sur la Liberté de la Presse il montrait cette liberté invoquée t
au début de sa brochure sur la Liberté de la Presse il montrait cette liberté invoquée tour à tour de chaque parti dans la disg
85 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »
progrès n’a pas dépassé Montesquieu. Il s’arrête à la notion vague de liberté qui suffisait à tous les esprits soi-disant polit
e, et qu’il définit aujourd’hui, à la dernière page de son livre « la liberté par les institutions ». « L’utopie, nous dit-il,
r cette mer des destinées où Dieu lui apparaît comme pôle et la vraie liberté pour port. » Mais l’utopie aussi a parlé ce langa
intes sur sa ceinture, dans cette idée prude ou hypocrite d’une vraie liberté , et elle a mis Dieu par-dessus, mais quel Dieu ?
-il que le Dieu du Vicaire savoyard de Jean-Jacques, et parmi tant de libertés fausses, qu’elle est donc sa vraie liberté ?…
Jacques, et parmi tant de libertés fausses, qu’elle est donc sa vraie liberté  ?… IV C’est là ce que le livre de M. de Bea
86 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »
son livre des Considérations : « C’en est fait, s’écria-t-elle, de la liberté si Bonaparte triomphe, et de l’indépendance natio
nce ! « Si la paix continue, les têtes se calmeront, et il y aura ici liberté et repos. Si ces deux biens nous manquaient, ce s
honnêtes qui, dans les temps habituels, préféreraient les procédés de liberté , ont reconnu, en de certaines crises publiques, l
ons eu des querelles terribles par lettres sur Bonaparte : il a vu la liberté là où elle était impossible ; mais il faut conven
montre que si Mme de Staël avait pu, sans partager ses espérances de liberté , paraître approuver pourtant l’Acte additionnel,
toujours été la même, vive et triste ; j’ai aimé Dieu, mon père et la liberté . » C’est ému, cela fait rêver, mais c’est ellipti
choses encore, et il y faut suppléer ; elle ne le dit pas. Dieu et la liberté , c’est grand, c’est le plus noble vœu, et qui rap
re au petit-fils de Franklin ; mais mon père, mis là entre Dieu et la liberté , fait une sorte d’énigme ou du moins une singular
de la seule pensée que les Français n’auront leurs propres lois, une liberté , un gouvernement à eux, que sous le bon plaisir d
87 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
se développe et agit dans la plus grande latitude et la plus entière liberté . L’État ne retient et ne garde que le strict indi
e par lui-même du prestige de la souveraineté, réaliser à temps cette liberté octroyée, équitable, humaine, populaire, débonnai
’approcher et souffler dessus ; qu’il n’y a pas un si grand nombre de libertés possibles à donner ; qu’on les a déjà en partie ;
eut être blanc ou noir impunément. Mais quel usage fera-t-on de cette liberté si plénière ? car la liberté, ce n’est que le moy
ment. Mais quel usage fera-t-on de cette liberté si plénière ? car la liberté , ce n’est que le moyen auquel on avait droit : la
re ? car la liberté, ce n’est que le moyen auquel on avait droit : la liberté ne dispense pas d’être habile, et cette habileté,
en toute rencontre sa thèse favorite, il a déployé son drapeau de la liberté illimitée de la presse, et a étonné plus que conv
décorant d’une fausse acception, appelant pouvoir ce qui est abus, ou liberté ce qui serait excès, disant la gloire pour la gue
t en moins de mots, les jours où l’on ne veut pas déplaire. 68. La liberté dans le Mariage par l’égalité des enfants devant
88 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
tion des lumières philosophiques, et par conséquent au maintien de la liberté . Rien n’est plus funeste à l’amélioration des mœu
peuple se moque du peuple tant qu’il n’a point reçu l’éducation de la liberté , et l’on n’aurait fait que se rendre ridicule en
grâce ; leur despotisme entraînerait de graves inconvénients pour la liberté , l’égalité politique, et même la haute littératur
eté, ne s’opposerait-il pas à la gloire littéraire, à la morale, à la liberté , à tout ce qui peut exister de bon et d’élevé dan
tout dans le genre licencieux et frivole qu’on a voulu profiter de la liberté que l’on croyait avoir acquise en littérature. On
qui puisse se renouveler, si la combinaison que l’on suppose admet la liberté et l’égalité politique. Les modèles pleins de grâ
ce qu’on appelait la bonne compagnie. Dans un pays où il y aura de la liberté , l’on s’occupera beaucoup plus souvent, en sociét
it : Le bonheur est un état sérieux. On peut en affirmer autant de la liberté . La dignité d’un citoyen est plus importante que
in d’une nouvelle vertu : loin que la république doive donner plus de liberté dans les rapports habituels de la société, comme
89 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVII. De la littérature allemande » pp. 339-365
fédération est un système politique très favorable au bonheur et à la liberté , mais il nuit presque toujours au plus grand déve
idées religieuses et politiques. Les Anglais trouvent le repos et la liberté dans l’ordre de choses qu’ils ont adopté, et cons
des vérités naturelles. La division des gouvernements, sans donner la liberté politique, établit presque nécessairement la libe
, sans donner la liberté politique, établit presque nécessairement la liberté de la presse. Il n’existe ni religion dominante,
appui d’antiques devoirs ? Les Allemands sont éminemment propres à la liberté , puisque déjà, dans leur révolution philosophique
la France était un jour destinée à perdre pour jamais tout espoir de liberté , c’est en Allemagne que se concentrerait le foyer
is, tout manqué. Nous n’avons fondé que des haines, et les amis de la liberté marchent au milieu de la nation, la tête baissée,
es amis perfides qui leur conseilleront de persécuter les vaincus. La liberté donne des forces pour sa défense, le concours des
90 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
ne colonie formée par le concours volontaire d’émigrants cherchant la liberté  ; elles ne pouvaient réussir en France, parce que
ux par principes philosophiques, nous vîmes bien que les arbres de la liberté qu’on plantait avec une joie si naïve ne verdirai
ement contente. Elle avait ce qu’elle voulait, l’ordre et la paix. La liberté manquait, il est vrai ; la vie politique était de
me, s’il se fût contenté de comprimer à l’intérieur toute idée, toute liberté politique, de développer les intérêts matériels,
vernement à bon marché, peu imposant, peu gênant, un honnête désir de liberté , une grande soif d’égalité, une totale indifféren
ance du libéralisme français était de diminuer l’État au profit de la liberté individuelle ; l’État en Prusse était bien plus t
leur concours, celle qu’ils mettent et doivent mettre toujours, leur liberté . De ce sérieux travail poursuivi pendant cinquant
it vraiment un corps conservateur de tous les droits et de toutes les libertés . Il est permis d’espérer que deux chambres ainsi
trop les appréhensions à cet égard. Avec de solides institutions, la liberté de la presse pourrait être laissée entière. Dans
nnêtes à décourager par leur mépris la presse scandaleuse. Quant à la liberté des clubs, l’expérience a montre que cette libert
aleuse. Quant à la liberté des clubs, l’expérience a montre que cette liberté n’a aucun avantage sérieux, et qu’elle ne vaut pa
té ; les pays protestants ont gardé ces deux cadres ; ils ont crée la liberté dans l’Église, la liberté dans l’Université, si b
ont gardé ces deux cadres ; ils ont crée la liberté dans l’Église, la liberté dans l’Université, si bien que ces pays peuvent a
la fois des Églises établies, un enseignement officiel, et une pleine liberté de conscience et d’enseignement. Nous autres, pou
e liberté de conscience et d’enseignement. Nous autres, pour avoir la liberté , nous avons été obliges de nous séparer de l’Égli
arrassé ; car notre premier principe est que, dans ce qui touche à la liberté de conscience, l’État ne doit se mêler de rien. L
ous laisse libres. Il n’y a pas de fort développement de la tête sans liberté  ; l’énergie morale n’est pas le résultat d’une do
un bon officier d’état-major. Renonçons à ces déclamations fades. La liberté de penser, alliée à la haute culture, loin d’affa
n qui fortifie l’esprit ; ce qui le fortifie, c’est la discussion, la liberté . On peut dire que pour l’homme cultive il n’y a p
rement. Tout ce qui exerce le cerveau est salutaire. Il y a plus : la liberté de penser dans les universités a cet avantage que
les de sérieux, d’honnêteté, de patriotisme. Là se fonderait la vraie liberté de penser, qui ne pas sans de solides études. Là
de prosélytisme indiscret. D’où vient cette différence ? De ce que la liberté de discussion, dans les universités allemandes, e
res produiraient de très médiocres résultats ; toutes les fois que la liberté existe réellement dans l’université, la liberté h
outes les fois que la liberté existe réellement dans l’université, la liberté hors de l’université est de peu de conséquence ;
ivilisation. L’un est le type américain, fonde essentiellement sur la liberté et la propriété, sans privilèges de classes, sans
t, à le renverser, à lui demander quelque chose, à déclamer contre la liberté et la propriété. Le plaisir de déployer son activ
tendances socialistes qui sont l’inverse des idées américaines sur la liberté et la propriété. La liberté du travail, la libre
nt l’inverse des idées américaines sur la liberté et la propriété. La liberté du travail, la libre concurrence, le libre usage
qu’elle fournisse pendant une ou deux générations une protection à la liberté et à la propriété. Sans nul doute, les classes me
91 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre VIII. Bossuet historien. »
eaux ? « Le fond d’un Romain, pour ainsi parler, était l’amour de sa liberté et de sa patrie ; une de ces choses lui faisait a
de ces choses lui faisait aimer l’autre ; car, parce qu’il aimait sa liberté , il aimait aussi sa patrie comme une mère qui le
it dans des sentiments également généreux et libres. » Sous ce nom de liberté , les Romains se figuraient, avec les Grecs, un ét
un esclave, et que nul, avant nous, n’a su raisonner dignement sur la liberté  : qu’on lise donc Bossuet à l’article des Grecs e
92 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128
l’homme sont de pourvoir à la conservation de son existence et de sa liberté . « Art. 3. Ces droits appartiennent également à t
rantir contre l’abus de la force, qui la rend illusoire. « Art. 4. La liberté est le pouvoir qui appartient à chaque homme d’ex
avant la société qui les confère et qui les garantit. 2º Le droit de liberté naturelle, que l’homme doit se mesurer et se conf
toute autorité sociale qui peut seule mesurer, définir et protéger la liberté de chacun en proportion compatible avec la libert
nir et protéger la liberté de chacun en proportion compatible avec la liberté et la sûreté de tous. 3º L’égalité est établie pa
ndividu au même travail et à la même vertu. Mais alors que devient la liberté  ? La société n’est plus qu’un universel esclavage
se ou par ta misère.” La société a institué la propriété, proclamé la liberté du travail et légalisé la concurrence. « Mais la
propriété instituée ne nourrit pas celui qui ne possède rien. Mais la liberté du travail ne donne pas les mêmes éléments de tra
puis trente années formé ce peuple par un certain apprentissage de la liberté . Le peuple de 1793 sortait ignorant et furieux de
de la servitude ; le peuple de 1848 sortait instruit et modéré de la liberté . Il fut ému, mais admirable ; il sentit ses propr
e et la Révolution. Le 10 août, lui disait-on, pouvait seul sauver la liberté , le 31 mai sauver la nation. » XIV Toutes
ue flétrie. Ce sang de femme retombait sur sa gloire sans cimenter sa liberté . Paris eut cependant moins d’émotion de ce meurtr
n citoyen. Il portait fièrement la tête ; il promenait, avec toute sa liberté d’esprit, des regards indifférents sur la multitu
c’était par une ambition plus haute qu’un trône, par l’ambition de la liberté de mon pays et de la félicité de mes semblables !
93 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
sa propre existence. Pour se défendre, l’homme a l’intelligence et la liberté . Il ne se soutient, il ne vit, il ne respire deux
r. Avec son intelligence, il prend connaissance de ce monde ; avec sa liberté , il le modifie, le change, le refait à son usage 
ine sur les secrets de la nature : l’industrie est une conquête de la liberté sur les forces de cette même nature. Le monde, te
vous, vous apercevrez partout l’empreinte de l’intelligence et de la liberté humaine. La nature n’avait fait que des choses, c
imprimant la forme de sa personne, les a élevées à des simulacres de liberté et d’intelligence, et par là leur a communiqué un
e la nature, d’y déposer et d’y faire briller sans cesse davantage la liberté et l’intelligence dont il est doué. L’industrie,
e seul droit légal est d’être respecté dans l’exercice paisible de la liberté  ; le seul devoir légal, ou du moins le premier de
eul devoir légal, ou du moins le premier de tous, est de respecter la liberté des autres. La justice n’est que cela ; la justic
tres. La justice n’est que cela ; la justice, c’est le maintien de la liberté réciproque. L’État ne limite donc pas la liberté
st le maintien de la liberté réciproque. L’État ne limite donc pas la liberté comme on le dit ; il la développe et l’assure. De
des personnes, comme des êtres libres, tous les hommes sont égaux, la liberté étant égale à elle-même, et formant le type uniqu
ssemblance, c’est-à-dire une diversité15. L’égalité est donc, avec la liberté , la base de l’ordre légal et de ce monde politiqu
rie. Comme les deux autres, il est l’œuvre de l’intelligence et de la liberté de l’homme, travaillant, ici sur une nature rebel
te forme et tout élément étranger ; elle est le plus haut degré de la liberté de l’intelligence. L’industrie était déjà un affr
aque jour s’accroissant ; donnez-vous-y le spectacle instructif de la liberté et de l’intelligence humaine marchant à la conquê
es côtes de la Grèce. La Méditerranée et la Grèce sont l’empire de la liberté et du mouvement, comme le haut plateau du monde i
rèce est elle-même nécessairement progressive ; avec elle commence la liberté en tout genre. En Grèce, les divers éléments de l
ous les autres éléments de la civilisation. Puisqu’il y avait plus de liberté dans le jeu des autres éléments, il dut y avoir d
ns le jeu des autres éléments, il dut y avoir dans la philosophie une liberté beaucoup plus grande : c’est aussi ce que nous vo
n mille systèmes. Vous seriez bien étonnés si vous saviez avec quelle liberté au moins apparente on a raisonné dans le moyen âg
être en possession de la vérité ; mais il lui reste à conquérir cette liberté absolue qui caractérise la philosophie proprement
commun à tous les philosophes, de faire usage de leur raison avec une liberté absolue. Au moyen âge, Abélard, Albert, saint Tho
que. Nous déposerons ces habitudes mesquines dans un long usage de la liberté . Quand, au lieu d’être des affranchis, nous seron
des hommes libres, il ne nous viendra pas à l’esprit de tourner cette liberté , dont nous aurons la conscience pleine et entière
e, en 1820, au progrès alors un peu menaçant peut-être de l’esprit de liberté , s’écriait avec un accent pathétique : « La démoc
, une théocratie formidable a dû peser sur l’humanité, lui ôter toute liberté , tout mouvement, tout intérêt pratique, par consé
sonne ; enfin, assurez-vous que la législation du temps respectera la liberté , la protégera, la répandra ; qu’elle sera libéral
s vu qu’il n’y a point d’histoire, par la raison qu’il n’y a point de liberté , que les hommes ne se prenant au sérieux, ni eux
pas une histoire de la philosophie. Dans la Grèce commencent avec la liberté la chronologie et l’histoire. Là les hommes, étan
est vôtre ; ce qui n’est pas libre en vous n’est point à vous, et la liberté est le caractère propre de la personnalité. On ne
ois ; l’activité individuelle y aura ses droits : ce sera l’âge de la liberté et de la démocratie. Il en sera de même de l’art 
iale et la puissance maritime, la force prépondérante de l’État et la liberté individuelle ; dans la religion, la vie présente
é. L’espèce humaine ne se serait donc jamais développée dans toute sa liberté  ! La liberté n’aurait jamais eu une époque à elle
umaine ne se serait donc jamais développée dans toute sa liberté ! La liberté n’aurait jamais eu une époque à elle ! Ou n’admet
, qu’est-ce que le moi ? L’activité volontaire et libre. Le moi ou la liberté a besoin d’un long exercice pour s’émanciper des
ertes, ce n’est pas l’affaire d’un jour. Ajoutez que ce qui dégage la liberté et le moi, c’est précisément la réflexion, et la
a réflexion grandit et se fortifie, plus le sentiment du moi et de la liberté s’affermit et s’étend ; mais il ne faut pas suppo
nt. La réflexion naissante est faible encore et mal assurée, comme la liberté et le moi. Le moi est plutôt un témoin qu’un acte
que cette prison est large ; elle y remue ; peu à peu elle exerce la liberté qui est en elle ; cette liberté se fortifie par l
le y remue ; peu à peu elle exerce la liberté qui est en elle ; cette liberté se fortifie par l’exercice ; l’humanité commence
i doit représenter l’idée du fini, du mouvement, de l’activité, de la liberté , de l’individualité dans l’espèce humaine. Je vou
s deux journées. En effet, pensez-y bien, ce n’était pas seulement la liberté de quelques petites peuplades de la Grèce qui éta
grande place ; il la conquit à Pharsale. Ce ne fut pas le jour de la liberté romaine, mais celui de la démocratie, car démocra
de la liberté romaine, mais celui de la démocratie, car démocratie et liberté ne sont pas synonymes. Toute démocratie, pour dur
Gustave-Adolphe, à côté de la résolution magnanime d’aller sauver la liberté de conscience en péril, n’ait pas eu la fort peti
’unité a régné toute seule, l’individualité n’a pas eu ses droits, la liberté a manqué ; par conséquent l’homme a été rien ou p
est restée anonyme, indifférente à elle-même ne se doutant pas de sa liberté , ne laissant et ne gardant aucune trace de son pa
ui doit représenter dans le monde l’idée du fini, du mouvement, de la liberté , de l’activité individuelle, voilà l’époque marqu
ec un système philosophique trop peu favorable à la puissance et à la liberté de l’homme. Herder est l’élève de la philosophie
ts qu’elle comprend, sans rejeter entièrement l’élément intérieur, la liberté et l’intelligence, il considère plus particulière
tifs secondaires ; de l’autre, tout est général et idéal. Pour que la liberté civile et religieuse s’agrandit, elle a passé le
ne religion d’État153, je vois en caractères tout aussi manifestes la liberté des cultes et la liberté de la presse ; c’est-à-d
vois en caractères tout aussi manifestes la liberté des cultes et la liberté de la presse ; c’est-à-dire que l’instruction rel
dire que l’instruction religieuse ne manque à personne, qu’ensuite la liberté des cultes permet de choisir dans les différentes
les différentes communions de la même Église, et qu’enfin, grâce à la liberté de la presse, nulle vérité n’étant étouffée, on p
ois le trône et le pays, la monarchie et la démocratie, l’ordre et la liberté , l’aristocratie et l’égalité, tous les éléments d
tranchement, sans réserve, sans arrière-pensée ; ici, le trône et les libertés publiques ; là, la religion et le droit sacré d’e
étaphysique et morale, que par conséquent elle ne détruit pas plus la liberté de Dieu qu’en nous la nécessité métaphysique et m
ysique et morale du bien, c’est-à-dire l’obligation, ne détruit notre liberté . Fragments de philosophie contemporaine. Préface
z peu révérencieuse envers Dieu, dont elle a l’air de compromettre la liberté , et je ne fais pas la moindre difficulté de la re
e l’homme, n’agit et ne peut agir que conformément à sa nature, et sa liberté même est relative à son essence. Or, en Dieu surt
t fatale ! Quoi, il y a de l’impiété à mettre un attribut de Dieu, la liberté , en harmonie avec tous ses autres attributs et av
à la racine du mal, à savoir une théorie incomplète et vicieuse de la liberté . C’est ici qu’éclate la puissance de la psycholog
îne avec elle les plus graves erreurs ; et, pour s’être trompé sur la liberté de l’homme, on se trompe ensuite sur la liberté d
s’être trompé sur la liberté de l’homme, on se trompe ensuite sur la liberté de Dieu. Sans vaine subtilité, il y a une distinc
subtilité, il y a une distinction réelle entre le libre arbitre et la liberté . Le libre arbitre, c’est la volonté avec l’appare
ège des phénomènes qui l’environnent que paraît plus énergiquement la liberté , mais elle n’y est point épuisée. Il est de rares
elle n’y est point épuisée. Il est de rares et sublimes moments où la liberté est d’autant plus grande qu’elle paraît moins aux
la d’Assas était-il moins libre, et n’a-t-il pas agi avec une entière liberté  ? Le saint qui, après le long et douloureux exerc
r être sorti des contradictions et des angoisses de cette forme de la liberté qu’on appelle la volonté, est-il donc tombé au-de
Calvin ? Non, il reste libre encore ; et loin de s’être évanouie, sa liberté , en s’épurant, s’est élevée et agrandie ; de la f
s sans hypothèse que la spontanéité est aussi la forme éminente de la liberté de Dieu. Oui, certes, Dieu est libre ; car, entre
dans un de ses effets, l’humanité ; Dieu est libre, mais non de cette liberté relative à notre double nature, et faite pour lut
péniblement la vertu et notre science imparfaite ; il est libre d’une liberté relative à sa divine nature, c’est-à-dire illimit
, toute sage, s’est développée avec cette spontanéité qui contient la liberté tout entière, et exclut à la fois les efforts et
s cette hypothèse, Dieu, disons-le pour la centième fois, serait sans liberté , c’est-à-dire au-dessous de l’homme. Reste donc l
ion, par cela seul qu’elle peut paraître équivoque et compromettre la liberté de Dieu. Et quant à celle de convenance souverain
r moi une démonstration invincible que Dieu l’est et possède toute ma liberté en ce qu’elle a d’essentiel, et dans un degré sup
tes qu’imposent à ma nature la passion et une intelligence bornée. La liberté divine ne connaît pas les misères de la mienne, s
la est-il clair, dites-moi, et me trouvez-vous assez explicite sur la liberté de Dieu ? Mais voici le nœud de la difficulté : D
ût pas manifesté les plus grands et les plus saints : par exemple, la liberté , la justice et l’amour ; et, d’une autre part, il
t qu’ainsi dans ce grand acte l’intelligence et l’amour dirigèrent la liberté . » Fragments de philosophie moderne, Vanini : « 
mêmes. Dans celui où tout est infini, l’intelligence, la bonté et la liberté sont également infinies, et dans celui qui est l’
unissent infiniment, de telle sorte qu’il est impie de placer dans la liberté divine les misères de nos incertitudes et nos lut
flue à qui n’a besoin de rien et se suffit à soi-même. Ôtez à Dieu la liberté , le monde et l’homme ne sont plus que le produit
ections et des réponses accumulées sur la création. Au fond il nie la liberté divine, et cela par la confusion déplorable de l’
 ; mais le caractère essentiel de l’être personnel est précisément la liberté . Si donc Dieu n’était pas libre, Dieu serait infé
les mêmes attributs que nous, mais élevés à l’infini. Il possède une liberté infinie jointe à une intelligence infinie ; et co
ibération et apercevant d’un seul coup d’œil où est le bien, ainsi sa liberté l’accomplit, spontanément et sans nul effort. »
e éternité et d’une existence absolue, vide de pensée, d’activité, de liberté , d’amour, semblable au néant même de l’existence,
possède moins qu’il n’a donné, et n’ait lui-même ni personnalité, ni liberté , ni intelligence, ni justice, ni amour. Ou Dieu e
bre ; car sa volonté n’est qu’une transformation du désir. Or sans la liberté que devient la personne humaine. D’autre part, le
amour ? Quel Dieu qu’un Dieu sans conscience, sans intelligence, sans liberté , sans amour ! Qu’est-ce que ce Dieu-là auprès de
rendre hommage à la vérité] ; auprès de Caton, préférant une heure de liberté à une longue vie ; que dis-je, auprès de la pauvr
ntia, que le premier degré de l’être, sa perfection est la plus haute liberté , la plus vaste intelligence et l’amour le plus te
les perfections de l’être, et par conséquent de l’intelligence, de la liberté et de l’amour, qui sont en moi dans les limites d
public ; mais il serait juste aussi de reconnaître que dans l’immense liberté qui régnait à cette époque et qui avait pénétré j
s à jamais terminées, on ne rêvait que les conquêtes pacifiques de la liberté légale, de la philosophie, de la littérature et d
95. Rappelons-nous bien ce qui a été dit plus haut : « Démocratie et liberté ne sont point synonymes. » 96. Voyez la mort de
94 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — I. » pp. 166-193
s détails si vrais, si faciles, si heureux de présence d’esprit et de liberté d’expression, ces innocents et profonds souvenirs
confiant sans mesure aux réformes rapides, à la puissance de la seule liberté et à la simplicité des moyens, ombrageux pour ses
e, elle le sait et le dit : « En nous faisant naître à l’époque de la liberté naissante, le sort nous a placés comme les enfant
qui attendaient sur leur route péniblement ascendante les amis de la liberté  : « L’élévation de votre superbe montagne, lui ré
ux maximes principales, à savoir que la sécurité est le tombeau de la liberté , que l’indulgence envers les hommes en autorité e
isme. Ailleurs, elle demande avant tout à l’Assemblée de consacrer la liberté indéfinie de la presse, dont on jouissait pourtan
lle écrit à Bancal : « Il n’est pas encore question de mourir pour la liberté  ; il y a plus à faire, il faut vivre pour l’établ
de Brissot aux Jacobins, elle s’écrie : « Enfin j’ai vu le feu de la liberté s’allumer dans mon pays, il ne saurait s’éteindre
i niaisement intitulés que celui-ci : Quand le peuple est mûr pour la liberté , une nation est toujours cligne d’être libre, ou
rattachèrent à leur mémoire, ils seraient restés dans la ligne d’une liberté franche, entière, républicaine, dans la liberté d
s dans la ligne d’une liberté franche, entière, républicaine, dans la liberté de l’an III, dût-elle se trouver insuffisante enc
ussions sur l’étendue du droit, à des dissidences sur la mesure de la liberté  ; mais l’incompatibilité radicale de principes, c
95 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
e réconciliation espérée et désirée par l’auteur entre l’Église et la liberté . On ne peut qu’approuver ce noble désir, et nous
emps font tous leurs efforts pour engager l’Église dans cette voie de liberté et de progrès, dans cette voie de réconciliation
sque parut le premier volume des Méditations de M. Guizot, je pris la liberté d’adresser à l’illustre écrivain quelques objecti
positiviste. Ce n’était donc pas sans raison que nous avions pris la liberté d’objecter à M. Guizot qu’il désarme la philosoph
s ? C’est ici le lieu d’expliquer par quelles raisons nous prenons la liberté de nous avancer ici sur un terrain sacré, au bord
à quel point la théologie de M. Guizot est latitudinaire, avec quelle liberté il fait son choix entre les dogmes, laissant de c
oi Dieu a-t-il permis qu’Adam péchât ? Parce qu’il était libre. Si la liberté d’Adam explique le premier péché, pourquoi n’expl
. Il y a, dit-il, une première tentation inévitable et inhérente à la liberté elle-même, c’est la tentation d’user de la libert
et inhérente à la liberté elle-même, c’est la tentation d’user de la liberté . Cette explication est ingénieuse ; mais elle ne
énieuse ; mais elle ne remédie à rien, car l’homme pouvait user de sa liberté pour le bien comme pour le mal, et il aurait eu é
le bien comme pour le mal, et il aurait eu également conscience de sa liberté dans les deux cas. Pourquoi s’est-il cru plus lib
tions ne sont pas contradictoires ? Si la responsabilité dépend de la liberté , comment puis-je être responsable d’une action qu
96 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
e se résoudre nouveaux et plus forts, cet acte même ne suppose aucune liberté , car il est accompli par celui-ci et ne l’est pas
l’emporte. Or cette nécessité ne laisse pas la plus petite place à la liberté humaine. Selon que le sentiment du devoir opposé
on établie entre le bien moral et l’agréable ne laisse place à aucune liberté . Un second groupe de moralistes va donc renier ce
qu’une partie des éléments du problème lui est cachée ; en ce cas, la liberté de son choix est entravée par défaut de connaissa
ut bien accorder qu’une nécessité plus forte le contraint et bride sa liberté . Cette hypothèse de la confusion du bien moral et
acle éclate dans son étrangeté, c’est précisément où la croyance à la liberté humaine semble entrer en composition avec la croy
n composition avec la croyance contraire : à la place de ce défaut de liberté absolu, qui assimile tout homme à l’acteur récita
s mène fait imaginer un mode contraire à la nécessité, que l’on nomme liberté , et qui n’est définissable que par les conséquenc
multiples et communs à tous, donne à l’individu cette apparence de la liberté . On le dit libre et responsable dès qu’il est nor
léments psychologiques qui le composent. Il croit alors lui-même à sa liberté et s’il agit tantôt bien et tantôt mal, il se jug
responsable, s’attribue du mérite et du démérite. Il explique par sa liberté les différences de sa conduite, il ne voit pas qu
97 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Avant-propos »
i est commun à la métaphysique et à la psychologie, le problème de la liberté . Nous essayons d’établir que toute discussion ent
pée, on verrait peut-être s’évanouir les objections élevées contre la liberté , les définitions qu’on en donne, et, en un certai
définitions qu’on en donne, et, en un certain sens, le problème de la liberté lui-même. Cette démonstration fait l’objet de la
98 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « TABLE » pp. 340-348
ouis-Philippe. — La France catholique par ambition. — Programme de la liberté de l’enseignement réclamée par les jésuites. — Ja
atin, etc     117 XXX. — Peu de succès de la reprise de Lucrèce. — La liberté de l’enseignement. — Madame de Girardin     126 X
ayrac sur les Mystères de Paris. — Brochure de l’abbé Combalot sur la liberté de l’enseignement. — Prochaine inauguration du mo
e Leroy. — Corruption et vice de la littérature     188 XLIX. — De la liberté de la presse en France. — Coalition entre les jou
roi Louis-Philippe. — Conflit entre les deux Chambres au sujet de la liberté de l’enseignement. — Les jésuites et les jacobins
99 (1874) Premiers lundis. Tome II « Adam Mickiewicz. Le Livre des pèlerins polonais. »
lique semble avoir fait alliance avec le sentiment plus moderne de la liberté . Pour le lire convenablement, et se pénétrer de l
légié, doué entre tous de l’esprit de sacrifice, et du sein duquel la liberté , comme un autre messie, doit sortir. Ces espèces
cordiales et compatissantes, ne me paraissent pas appartenir à cette liberté moderne, européenne, dont l’enfantement s’opère d
taient, comme nos pères ne l’étaient déjà plus ; mais nous voulons la liberté des croyances, et les vôtres seront respectées de
s plus divers, sous ses vêtements les plus insolites, la pensée de la liberté future.
100 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
, et des droits naturels de l’homme. Une telle philosophie suppose la liberté , ou doit y conduire. Les hommes de lettres d’Ital
s civiles, à des partis, à des factions ; le tout sans profit pour la liberté . Les caractères se sont dépravés par les haines p
les successeurs des Romains, privés de tout éclat national, de toute liberté politique, sont encore un des peuples les plus ga
se d’hommes éclairés, sont pour la religion, comme pour l’amour et la liberté  ; ils aiment l’exagération de tout, et n’éprouven
d’être une nation, la subdivision des états, lui a donné du moins la liberté suffisante pour les sciences et les arts ; mais l
aractère d’invention et de merveilleux ; l’esprit de chevalerie et la liberté accordée aux femmes dans le Nord font la seule di
de l’amour, comme la nôtre est maintenant usée pour l’éloquence de la liberté . Dans le temps même où Pétrarque mettait dans ses
dont je crois avoir parlé avec l’enthousiasme qu’ils méritent). Si la liberté s’établissait en Italie, il est hors de doute que
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