t plus souvent, notre pensée, futile ou profonde, est nouvelle, et le
langage
secret qui la suit fidèlement dans ses détours es
éjà dit, appris ou pensé ; la parole intérieure, au contraire, est le
langage
de la pensée active, personnelle, qui cherche et
e, comme chez le plus timide et le plus respectueux des disciples, le
langage
intérieur occupe dans l’existence une place plus
angage intérieur occupe dans l’existence une place plus grande que le
langage
extérieur énoncé ou entendu. Déjà en effet l’homm
ait été négligé par la plupart des psychologues et des théoriciens du
langage
. A toutes les époques, il est vrai, et sans doute
lui n’est, en définitive, qu’une métaphore. Ainsi, dans sa théorie du
langage
, Platon passe à côté de la parole intérieure sans
la langue, « l’esprit grec exprima par ce mot les rapports intimes du
langage
avec la pensée et la conscience qu’il en avait9 »
qu’il en avait9 ». De bonne heure aussi, divers problèmes relatifs au
langage
, en particulier la question de son origine, furen
l elle eût été un paradoxe insoutenable16. L’intimité des rapports du
langage
avec la pensée, son utilité pour penser, sa néces
ombre de penseurs, — renoncer à la théorie de la nécessité absolue du
langage
, ou du moins décrire le fonctionnement parallèle
qu’à l’allure ondoyante du devenir psychique : dans cette question du
langage
, des aphorismes nécessitaires, mal fondés en logi
ions à nous-mêmes, nous nous servons toujours de nos mots et de notre
langage
ordinaire18. » Ce passage n’est pas le seul où Bo
mpagnait ses actes intérieurs. On en vient donc jusqu’à parler le pur
langage
du cœur. Jusqu’à ce qu’on en soit venu à ce point
’à ce qu’on en soit venu à ce point, on parle toujours en soi-même un
langage
humain et on revêtit ses pensées des paroles dont
plation, on en vient tellement à parler à Dieu qu’on n’aplus un autre
langage
que celui que lui seul entend… ; on ne lui dit qu
l se peut, de tout ce qui la grossit, des images, des expressions, du
langage
humain, … sans raisonnement, sans discours, puisq
nous parler en nous-mêmes26. » Leibnitz est encore plus concis : « Le
langage
étant formé, il sert à l’homme à raisonner à part
r que la plus extrême des philosophies qui proclament la nécessité du
langage
repose sur une description inexacte et sur une in
aient appelé l’attention de de Bonald sur le problème de l’origine du
langage
et sur le fait de l’étroite union du langage et d
problème de l’origine du langage et sur le fait de l’étroite union du
langage
et de la pensée. Deux phrases de J.-J. Rousseau l
sage de la parole. » D’autre part, et dès avant ses recherches sur le
langage
, de Bonald était d’instinct partisan des vérités
aire place à une série de représentations visibles : ce changement de
langage
intérieur aurait lieu quand nous nous mettons à p
mment chez lui qu’un oubli, on pourrait croire qu’à ses yeux les deux
langages
ne diffèrent point à cet égard, et qu’ils alterne
éducation de l’enfant civilisé33, on voit qu’il considérait les deux
langages
comme d’ordinaire simultanés : quand l’esprit s’a
oute, les enfants « ont des images avant d’avoir des idées35 », et le
langage
visible se développe avant le langage des sons ;
nt d’avoir des idées35 », et le langage visible se développe avant le
langage
des sons ; sans doute aussi, puisque « la vue est
rvu de tous ses sens, « sain d’esprit et de corps » possède un double
langage
intérieur, qui devient simple lorsque sa pensée s
est nécessaire, absolument parlant, serait une simple inexactitude de
langage
ou de logique ; ce serait passer sans raison suff
lté générale de concevoir, sans idée particulière d’aucun objet. — Le
langage
donne l’exercice à la faculté de penser. — Tous l
révèle l’être ; par exemple, Dieu existe, puisque nous le nommons. Le
langage
, en parcourant l’entendement, parcourt la vérité
t la vérité ; une erreur est une vérité imparfaitement révélée par un
langage
défectueux ; c’est une pensée incomplète, un « dé
sprit de toute sa doctrine. 6° Conséquence. — Toute idée supposant le
langage
, et l’invention du langage supposant l’intention,
6° Conséquence. — Toute idée supposant le langage, et l’invention du
langage
supposant l’intention, c’est-à-dire l’idée de l’i
l’intention, c’est-à-dire l’idée de l’inventer, l’idée d’inventer le
langage
suppose la possession du langage ; donc le langag
de l’inventer, l’idée d’inventer le langage suppose la possession du
langage
; donc le langage n’a pu être inventé ; puisqu’il
idée d’inventer le langage suppose la possession du langage ; donc le
langage
n’a pu être inventé ; puisqu’il est, il a dû nous
élé, donné par Dieu57. — Diverses circonstances ont accru et varié le
langage
des différents peuples58 ; l’élément primitif et
différents peuples58 ; l’élément primitif et nécessairement révélé du
langage
universel est le verbe59. A côté du langage audib
nécessairement révélé du langage universel est le verbe59. A côté du
langage
audible, seul propre à l’expression des idées gén
l’expression des idées générales, spirituelles et morales, il y a le
langage
visible des gestes, ou « langage d’action », auqu
, spirituelles et morales, il y a le langage visible des gestes, ou «
langage
d’action », auquel correspond, dans la vie intéri
comme succession d’images la parole intérieure. Naturel à l’homme, ce
langage
n’est pas d’institution divine60. Les grandes lig
ernels, Bonald n’a pas le sens du devenir ; il comprend mal la vie du
langage
; de même, en psychologie, s’il observe parfois a
ils s’attachèrent uniquement à réfuter la théorie de la révélation du
langage
. On s’explique ainsi comment ni Damiron ni Maine
es phénomènes corporels. Telle est pour Damiron, toute l’influence du
langage
sur la pensée. En somme, il n’a pas compris Bonal
rocédé reposait, dans la doctrine de Bonald, sur certains rapports du
langage
et de la pensée, dont quelques-uns avaient été re
role intérieure ; il réfute très bien la doctrine de la révélation du
langage
; mais il n’aperçoit pas la part de vérité psycho
lui oppose est en grande partie chimérique. Selon Maine de Biran, le
langage
est l’oeuvre de la volonté humaine ; l’homme ne s
angage est l’oeuvre de la volonté humaine ; l’homme ne s’approprie un
langage
qu’en le refaisant lui-même, et il n’y a pas de l
’approprie un langage qu’en le refaisant lui-même, et il n’y a pas de
langage
extérieur sans un « langage intérieur » préalable
le refaisant lui-même, et il n’y a pas de langage extérieur sans un «
langage
intérieur » préalable ; ce qu’il appelle impropre
r » préalable ; ce qu’il appelle improprement ainsi, c’est d’abord le
langage
personnel et volontaire de l’enfant, qui se compr
lontaire de l’enfant, qui se comprend lui-même avant de comprendre le
langage
de ses parents ; — c’est ensuite une sorte d’écho
même du moi, bien plus, que « la production du moi », supposent « un
langage
quelconque » ; mais un langage, pour Maine de Bir
la production du moi », supposent « un langage quelconque » ; mais un
langage
, pour Maine de Biran, ce n’est pas une suite de s
Dugald Stewart, que les phénomènes sensibles peuvent être pensés sans
langage
intérieur ? « L’esprit, dit-il, est tellement acc
parole intérieure sa place légitime, non seulement dans la théorie du
langage
, mais aussi dans la psychologie générale ; on peu
quasi-obscurité d’où les deux cents pages consacrées à la théorie du
langage
auraient dû suffire à le tirer. Nous allons procé
guière : « Toute la force de l’intelligence réside dans l’artifice du
langage
», et, en général, « tout ce qu’ont dit les métap
nalistes, et, avec eux, Condillac et son école, — sur les « effets du
langage
… considéré comme signe de la pensée », tout cela
tre précédent, il n’a pas osé réfuter le paradoxe de la révélation du
langage
; entre Condillac et l’école théologique, il s’es
s, il est impossible d’en montrer la justesse sans les formuler en un
langage
plus précis. Les habitudes de la parole intérieur
le intérieure se forme à l’exactitude et aux autres qualités d’un bon
langage
, et surtout elle devient souple, propre à exprime
ctuelle ». Parmi nos contemporains, un grand nombre de théoriciens du
langage
et de psychologues paraissent ignorer jusqu’à son
il dit lui-même que « nos conceptions portent toujours le vêtement du
langage
» ; mais tout l’effort philosophique de l’éminent
ilologue se concentre sur la démonstration de l’aphorisme : « Sans le
langage
, pas de raison (discursive) ; sans la raison, pas
Sans le langage, pas de raison (discursive) ; sans la raison, pas de
langage
» ; il emploie un art merveilleux d’exposition, u
e rééditées par les écoles les plus diverses ; dans l’union intime du
langage
et de la pensée, dans la suppléance de la parole
l importait d’écarter définitivement cette théorie de la nécessité du
langage
, qui a trop longtemps stérilisé plusieurs branche
définition de l’acte de penser : « réveiller, au moyen des signes du
langage
, reproduits subjectivement, une série de notions
pour « acquérir des notions nouvelles » ; assurément, « les signes du
langage
ne font pas la pensée ; mais ils lui sont indispe
nous écarter, à ce qu’il nous semble, de la pensée de M. Fournié : Le
langage
est nécessaire pour que l’activité de l’intellige
et condillaciennes. M. Secrétan ne va pas au-delà quand il définit le
langage
articulé : « la forme dont nous revêtons naturell
e la plus originale de l’ouvrage du docteur Fournie est sa théorie du
langage
des gestes comparé au langage de la voix ; la com
ge du docteur Fournie est sa théorie du langage des gestes comparé au
langage
de la voix ; la compétence particulière de l’aute
sourds-muets sur les signes visibles : pour lui, le geste seul est un
langage
naturel et peut rendre à la pensé, les mêmes serv
ices que la parole ; l’écriture, qui n’est pas, à proprement dire, un
langage
, mais seulement la traduction soit du langage par
, à proprement dire, un langage, mais seulement la traduction soit du
langage
parlé, soit du langage des gestes, est impropre à
langage, mais seulement la traduction soit du langage parlé, soit du
langage
des gestes, est impropre à fournir les éléments d
soit du langage des gestes, est impropre à fournir les éléments d’un
langage
intérieur ; le sourd-muet pense et développe son
endre directement les signes écrits, il les traduit comme nous en son
langage
intérieur habituel128. Après Bonald, après Cardai
on de la raison d’autrui. — M. Chaignet (Philosophie de la science du
langage
, p. 309) paraît entendre par logos esô l’ensemble
toïciens. 9. Domenico Pezzi, Introduction à l’étude de la science du
langage
, trad. Nourrisson, p. 25. [L’ouvrage original de
d’un document égyptien inédit qui traduit aux yeux cette métaphore du
langage
: l’action de réfléchir est représentée par un ho
est parler dans l’estomac (Max Müller, Nouv. leçons sur la science du
langage
, 2e leçon, p. 92). [Max Müller (1823-1900), Nouve
, p. 92). [Max Müller (1823-1900), Nouvelles leçons sur la science du
langage
. Cours professé à l’institution royale de la Gran
96), il n’est question ni de la parole intérieure, ni de l’origine du
langage
. De Bonald paraît avoir conçu son système philoso
Recherches philosophiques (1818), chap. I ; chap. II, De l’origine du
langage
; chap. III, De l’origine de l’écriture ; chap. V
facile de prouver contre lui la possibilité de l’invention humaine du
langage
que de saisir la suite de ses idées avec leur vra
s seraient des anges, de purs esprits. — Quant aux sourds-muets, leur
langage
, une fois établi, vaut le nôtre et exprime les mê
spirituelles pour admettre une expression sensible. Bossuet exclut du
langage
humain le pur spirituel, tandis que, pour Bonald,
tuel, tandis que, pour Bonald, le pur spirituel est l’objet propre du
langage
. Selon Bonald, la parole intérieure nous rapproch
pas vu l’importance de la question : le principe du développement du
langage
peut être tel qu’il suffise à expliquer l’origine
du langage peut être tel qu’il suffise à expliquer l’origine même du
langage
; comment affirmer que l’homme n’a pu inventer le
ine même du langage ; comment affirmer que l’homme n’a pu inventer le
langage
quand on n’a pas défini le pouvoir de ses faculté
le langage quand on n’a pas défini le pouvoir de ses facultés sur le
langage
une fois formé 59. Législ. prim., ch. II, note
es vocaux (Ladreit de Lacharrière, Du retard dans le développement du
langage
etc., dans les Annales des maladies de l’oreille
re partie : Psychologie, Paris, Delagrave, 1880.] 107. Essai sur le
langage
(2e éd., 1846), p. 132-134 : il s’agit de la doct
la description de Bonald.] 121. Nouvelles leçons sur la science du
langage
, 2e leçon : Le langage et la raison, p. 84 à 105,
ld.] 121. Nouvelles leçons sur la science du langage, 2e leçon : Le
langage
et la raison, p. 84 à 105, trad. française. 122.
esseur de sancrit et de philologie comparée à Yale College. La Vie du
langage
, Paris, Germer Baillière, 1875, est la traduction
York, 1892.], est moins satisfaisant encore : il ne connaît d’autre «
langage
interne » que les formes de pensée, les habitudes
nt lorsque nous apprenons à penser en une langue étrangère (La vie du
langage
, p. 18-19). 123. De la physionomie et de la par
). Le chapitre V de la deuxième partie, p. 293 à 361, est consacré au
langage
. 125. Page 438. La parole intérieure est encore
tes de Egger étant parfois imprécises : Antoine Charma, Essai sur le
langage
, Caen, Chalopin, 1831 (Egger renvoie à la 2e éd.
ir réf . plus haut de la trad. Des Nouvelles leçons sur la science du
langage
en 1867-68 (voir note b p. 13)
Chapitre VIII Mœurs, ton et
langage
de la société de Rambouillet. — Ton et langage de
VIII Mœurs, ton et langage de la société de Rambouillet. — Ton et
langage
de la bonne compagnie des gens peints par Corneil
ie des gens peints par Corneille, dans sa comédie de Mélite. — Ton et
langage
de la société dissolue a la même époque. — Distin
tint, s’étendit, passa en règle, devint exemple et autorité. Quant au
langage
, je ne pourrais dire que la société de Rambouille
pour cela affecté et précieux, Nous avons un monument authentique du
langage
habituel de la haute société dans la comédie de M
plus civilisés. Ce que nous entendons aujourd’hui par décence dans le
langage
était inconnu aux Grecs et aux Romains30. Cicéro
ace attestent la liberté, pourquoi ne dirais-je pas la grossièreté du
langage
chez les Romains. Boileau n’a-t-il pas dit : Le
ureté des mœurs n’a rien à cacher ni à déguiser ; que la franchise du
langage
est un des attributs de l’honnêteté des mœurs. Su
Sans doute, plus les mœurs sont dissolues, et plus il importe que le
langage
épargne le dégoût qu’elles inspirent. Mais il n’e
que en France l’honnêteté des mœurs puisse se passer de la décence du
langage
. La bienséance du langage est l’expression nature
des mœurs puisse se passer de la décence du langage. La bienséance du
langage
est l’expression naturelle des mœurs honnêtes. La
ngage est l’expression naturelle des mœurs honnêtes. La bienséance du
langage
est une loi de la morale dans toute société où le
un devoir envers elles. Dans la société des femmes, la bienséance du
langage
est imposée par la double sympathie qui unit l’ho
is de la morale, intimées à tous les cœurs bien nés. La bienséance du
langage
serait une loi du goût, quand elle ne serait pas
ression nous mènerait beaucoup trop loin. Si l’homme avait inventé le
langage
et fondé la société, il faudrait savoir par où il
uestion sous ces deux faces, et prouver l’impossibilité d’inventer le
langage
sans la société, ou de fonder la société sans un
’inventer le langage sans la société, ou de fonder la société sans un
langage
établi. Serait-il même possible d’inventer une la
re, et l’invention de l’écriture peut-elle accompagner l’invention du
langage
? Il me semble que sur cette route on rencontrera
intelligences humaines pourraient-elles embrasser tout le système du
langage
? et même pour apprécier les obstacles qu’il y au
l’absurdité ; et cependant il faut bien descendre jusque-là. Mais le
langage
existant une fois, n’importe de quelle manière, i
t des archéologues qui se sont occupés du problème de la formation du
langage
, et par tous les théosophes sans exception. Je ne
idérée comme la plus forte et la plus insoluble contre l’invention du
langage
a surtout consisté dans la difficulté d’inventer
rtain qu’en se plaçant dans l’hypothèse de la formation successive du
langage
, c’est ce qu’il y avait de plus raisonnable à dir
cher. Je reviens donc sur mes pas. Si l’homme n’a pas plus inventé le
langage
que la société, il en résulte qu’il est né avec l
serait-ce donc s’il s’agissait d’inventer cette langue ou de créer le
langage
? Tout pourrait être successif dans la formation
e ? Tout pourrait être successif dans la formation de la société ; le
langage
seul ne peut pas être successif dans la combinais
ts et des tournures, mais non point par l’accroissement des formes du
langage
. Elles ne changent point sous le rapport de leurs
maticale. On me répondrait sans doute que c’est parce que les lois du
langage
sont fondées sur la forme primitive de l’intellig
la parole. Il faut avouer que les hommes qui ont inventé les lois du
langage
ont donné du repos a notre intelligence pour jusq
aisons pas trop d’honneur aux premiers hommes ; car les inventeurs du
langage
seraient les inventeurs de l’intelligence humaine
i admettent des procédés fort différents pour compléter un système de
langage
. Il serait bon d’examiner, à cet égard, les idées
’imitation par les sons repolissent aussi la pensée de l’invention du
langage
par l’homme, car elles n’excluent point les autre
e simple considération, une forte présomption pour croire que, par le
langage
, l’homme a le plus souvent voulu s’adresser à deu
ne de ce que nous avons dit plus haut sur la difficulté d’inventer le
langage
sans l’écriture, et l’on sentira tous les inconvé
, et l’on sentira tous les inconvénients du système de l’invention du
langage
pur l’homme : mais ce système une fois rejeté, le
avait pu contribuer au perfectionnement de cet organe et inventer le
langage
; ou, en d’autres termes, que cet organe avait ét
toutes choses. Pour se dispenser d’adopter une révélation première du
langage
, on est obligé d’admettre une série de miracles q
sme. M. Schlegel a fort bien remarqué que la question de l’origine du
langage
devait être traitée historiquement, et non point
gues. Si les métaphysiciens qui ont attribué à l’homme l’invention du
langage
avaient, je ne dis pas étudié, mais seulement jet
des filles de Mémoire. Condillac a fait un roman sur la formation du
langage
: il en tire cette conclusion vraiment inconcevab
tion qu’il cherchait, c’est-à-dire à la possibilité de l’invention du
langage
par l’homme, sans avoir besoin de recourir à la n
u’il ait pu s’élever successivement et graduellement à l’invention du
langage
. Un enfant, dit-il, n’apprend sa langue maternell
tions ne sont intimement liées que dans l’hypothèse de l’invention du
langage
par l’homme, et alors elles ne sont liées que pou
vant et laborieux archéologue croit avoir trouvé que l’institution du
langage
remontait au signe, et que la parole sortait de l
bjet de la seconde partie de ce chapitre. La question de l’origine du
langage
a été assez débattue dans les premières séances d
ennes se faisait encore entendre. Il y a, au sujet de la formation du
langage
, un dernier système que l’on laisse entrevoir plu
sisté, pendant un assez long espace de temps, privés du bienfait d’un
langage
organisé : ce furent de simples interjections, de
la figure, aidaient à l’intelligence de ces émissions de la voix. Ce
langage
rude et grossier, dont celui de quelques peuplade
tible de se perfectionner, parce qu’il manquait des éléments mêmes du
langage
. Cependant des hommes d’un génie extraordinaire,
ctuaire, se mirent à perfectionner ensemble les premiers rudiments du
langage
. L’intelligence humaine fut créée par ces hommes
es infaillibles à l’intelligence ? Ainsi les premiers instituteurs du
langage
n’auraient pas tout fait pour nous, et nous légue
ité l’absurde est de tous les côtés dans le système de l’invention du
langage
par l’homme. J’oserai donc à présent dire avec pl
e). — Influence de la société polie sur les mœurs générales et sur le
langage
. — Mots qu’elle élimine de la langue. Nous veno
ieuses ridicules de la ville. Quels furent ses mœurs, son esprit, son
langage
dans la période de 1660 à 1670 ? quel empire exer
quel empire exercèrent sur elle les mœurs de la cour, l’esprit et le
langage
des hommes de lettres alliés de la cour ; ou quel
our ; ou quel empire exercèrent-elles sur ces mœurs, cet esprit et ce
langage
? quels furent les avantages remportés, quels fur
e de ce qui vient de ce côté. Et tandis que les mauvaises mœurs et le
langage
grossier constataient leur impuissance contre la
uniquement par la force de son exemple, par la séduction propre à son
langage
spirituel, élégant et gracieux ; peut-être aussi
eut sur Molière l’avantage de réformer les mœurs et la grossièreté du
langage
. Elle corrigea non seulement la capitale et Moliè
ns elle la France aurait conservé longtemps encore une grossièreté de
langage
que Molière protégeait comme naïveté et franchise
la cour, on peut dire qu’elles y étaient ignorée. Ce qui distingue le
langage
des femmes du grand monde et de la cour, du langa
qui distingue le langage des femmes du grand monde et de la cour, du
langage
commun, c’est moins l’usage de certains tours, de
ont employés à leur tour, et que Molière a prétendu maintenir dans le
langage
des honnêtes gens, sont, malgré leur autorité, ba
des honnêtes gens, sont, malgré leur autorité, bannis aujourd’hui du
langage
du monde poli70 : personne ne les souffrirait mai
Note I. De l’acquisition du
langage
chez les enfants et dans l’espèce humaine §1.
ge chez les enfants et dans l’espèce humaine §1. — Acquisition du
langage
par les enfants I Les observations qui s
aucun sens aux sons qu’elle émet. Elle n’a acquis que le matériel du
langage
(douze mois). Elle l’a acquis en grande partie pa
ctif de l’homme, et, comme on l’a vu, telle est chez lui la source du
langage
et des idées générales ; il est parmi eux ce que
ende à se compléter, comme dans le cerveau d’un enfant qui se sert du
langage
. Elle ne prononce encore aucun mot en y attachant
ui n’était qu’une suite de gestes vocaux a succédé un commencement de
langage
intentionnel et déterminé. Les principaux mots qu
e à saisir les analogies ; là est la source des idées générales et du
langage
. On lui a montré sur les murs d’une chambre des o
en ferait autant ; à mon avis, on saisit ici sur le fait l’essence du
langage
. — Même facilité pour les autres analogies. Elle
choses naturelles, à la puissance qu’exercent sur eux l’analogie ; le
langage
et la métaphore pour les conduire aux mythes sola
(vingt et unième mois), il a continué à jacasser incessamment dans un
langage
qui est à lui, avec les inflexions les plus nuanc
mme un étranger tombé d’une autre planète qui apporterait avec lui un
langage
complet et tâcherait de se faire entendre de nous
endre de nous. Il est manifeste que l’enfant a trouvé spontanément ce
langage
complet. Mais son idiome ne paraît point fixe. À
ie tout d’un coup quantité de mots nouveaux. §2. — Acquisition du
langage
par l’espèce humaine Une pareille question ne
s sommes arrivés par la psychologie. Selon lui, il y a deux sortes de
langages
, l’un qu’il appelle émotionnel et qui nous est co
utes, l’autre qu’il appelle rationnel et qui est propre à l’homme. Le
langage
émotionnel comprend les cris, les interjections,
qu’il est en colère, content ou surpris ; tous les chiens parlent ce
langage
, tous les chiens l’entendent, et d’autres animaux
qui s’élance et de la paire de crocs qui vont entrer dans sa peau. Le
langage
rationnel et spécialement humain est tout autre ;
elle n’est jamais cachée entièrement par les couches postérieures du
langage
rationnel ; la plupart des interjections, beaucou
re la peau d’un côté et la chair de l’autre, et nous pouvons peler le
langage
et mettre les mots d’un côté, et la pensée ou le
« Voilà comment nos concepts et nos noms, notre intelligence et notre
langage
se formèrent ensemble. Quelque trait détaché fut
ent aucune distinction de forme ». Le meilleur exemple de cet état du
langage
est donné par l’ancien chinois ; là, une même rac
et les imitations sont les seuls matériaux possibles avec lesquels le
langage
humain ait pu se former, et par conséquent il s’a
n cas très simple nous montrera comment le travail de la pensée et du
langage
pouvait être abrégé. Aussi longtemps que les homm
ques sont en réalité les derniers faits auxquels remonte l’analyse du
langage
, et comment, à un point de vue plus haut et philo
res risques. Le philosophe va au-delà et, dans la ligne qui sépare le
langage
émotionnel du langage rationnel, la connaissance
ophe va au-delà et, dans la ligne qui sépare le langage émotionnel du
langage
rationnel, la connaissance intuitive de la connai
ge, un chien, un perroquet fait quelques pas dans le premier stade du
langage
; il comprend son nom, souvent le nom de son maît
mmes. Cet échelon se reconnaît à divers indices, à la possession d’un
langage
fondé sur des racines, à l’art d’allumer ou au mo
e, si cette double condition manque, l’homme ne peut plus acquérir le
langage
ni les talents distinctifs dont on a parlé. Il s’
est, assez analogue au mot tem, et intraduisible comme lui dans notre
langage
; car il l’employait à tout propos, pour dire voi
rtageaient en différentes sociétés mixtes de galanterie décente et de
langage
soigné. Qu’on se figure la multitude de tours, d’
ns liés par une conversation habituelle, il faut qu’ils se forment un
langage
raisonnable, toute conversation est une épreuve p
le, toute conversation est une épreuve par laquelle chacun essaie son
langage
à l’intelligence, au goût, aux affections des aud
au travail de chacun oui succéder le travail de tous pour se faire un
langage
commun. Il en fut de la langue comme il en serait
is bientôt celle-ci aurait la préférence. De même, dans l’anarchie du
langage
, il s’introduit une multitude de locutions de mau
s fixé la langue. Une langue est fixée quand elle se prête à tous les
langages
, à tous les tons ; quand elle peut fournir à tout
peu près fixée ; mais les tons, les styles, les différentes formes du
langage
, ne l’étaient pas : ce fut l’ouvrage de la sociét
roques. De là naquit la diversité des tons, des styles, des formes de
langage
qui s’approprièrent à tous les usages de l’art de
ui procédaient du monarque, avaient produit celles du respect dans le
langage
des hautes classes, en avaient nécessité l’étude,
ement un point d’honneur et de bienséance. Les formes usitées dans le
langage
des inférieurs envers les supérieurs étaient autr
’adoration pour les femmes n’est plus assez exaltée, pour prêter à ce
langage
l’accent de vérité qu’il avait dans des temps de
le reste éprouve une détente qui se prête à tous les tons, à tous les
langages
. La littérature anglaise n’a jamais présenté cett
rime : tel est le cas des signes visibles idéographiques, et, dans le
langage
, celui des onomatopées : Houyhnhmns, dans Swift40
s la même valeur que ceux-ci. Il est même probable qu’aux origines du
langage
la plupart des mots, sinon tous, avaient un rappo
dans les langues modernes, témoignages vivants de l’état primitif du
langage
, et l’on ne peut nier que ce soient des signes. M
i quand l’image est tout à son rôle ; ce n’est pas sans raison que le
langage
s’est dégagé peu à peu de l’onomatopée ; les sign
ce à représenter les genres par des types individuels parfaits, et ce
langage
de l’art n’est pas compris par tous les hommes ;
nomatopées269, qui ont trompé les auteurs des premiers traités sur le
langage
; « nous entendons les bruits de la nature, dit t
ier cas, le signe est un instrument de confusion ou même d’erreur. Le
langage
métaphorique est incompatible avec une pensée net
érogène [ch. V, § 3]. Ainsi, dans certains cas, rares il est vrai, le
langage
peut être analogique et remplir son rôle à la sat
ses parties ; elle s’exprime, elle se signale à la conscience par le
langage
intérieur, qui est son œuvre, mais avec lequel el
fonction de représenter l’ensemble. C’est ainsi que, aux origines du
langage
audible, les images sonores ont détrôné peu à peu
située à part à l’état de phénomène indépendant ; et à mesure que le
langage
audible se développait, même alors que l’onomatop
ors que l’onomatopée tournait au symbole et que se préparait l’ère du
langage
conventionnel, le désir secret d’exprimer au-deho
ent reproduire, c’est-à-dire sur les éléments sonores. L’avènement du
langage
conventionnel n’a pas entièrement corrigé nos pen
u hasard et sans dessein particulier d’imitation. Mais la création du
langage
audible ne donne pas à l’esprit une satisfaction
te sans affaiblissement notable, et ce n’est pas lui que reproduit le
langage
audible ; celui-ci n’est donc pas vraiment adéqua
ur le plus fréquent, bien qu’inexprimé, de la pensée individuelle, au
langage
audible, si facile à inventer, il est juste d’ajo
facile à inventer, il est juste d’ajouter, quand on le peut, un autre
langage
, plus lent, plus difficile, mais plus vrai, le la
peut, un autre langage, plus lent, plus difficile, mais plus vrai, le
langage
visible, l’écriture idéographique. Tous les peupl
ture idéographique. Tous les peuples, encore sauvages, ont inventé le
langage
audible ; tous ceux qui sont sortis de la barbari
ve ; elle est une adaptation de l’idéographie, devenue symbolique, au
langage
audible, adaptation destinée à faire durer et à r
primitives, quand les hommes se contentaient pour la vie pratique du
langage
audible, l’épopée, poème purement audible, était
ssemble et dont les lois sont les siennes, la dissociation absolue du
langage
et de la pensée qui caractérise les états anormau
e des vrais rapports qui, durant l’état de veille normal, unissent le
langage
et la pensée. VIII. Conclusion : définition du
un haut degré ce que nous avons appelé l’indépendance. Ainsi, dans le
langage
extérieur, l’image-signe se distingue des images
ive [§ 2] ; mais cette tendance est nuisible aux qualités logiques du
langage
, et sa valeur esthétique elle-même est discutable
t de prétendre que la pensée discursive ne peut jamais se passer d’un
langage
intérieur ; le mot n’est pour elle qu’un accessoi
ogrès de l’expérience, croît en compréhension ; le développement d’un
langage
impartial devient ainsi chaque jour plus utile au
ans la langue commune dont il fait usage. On a soutenu que le rôle du
langage
dans la pensée consiste à fixer les idées général
t pas dans des conditions défavorables, il aura bientôt comme nous un
langage
intérieur, composé il est vrai d’images visuelles
s et non sonores, d’ailleurs identique au nôtre, et les progrès de ce
langage
suivront ceux de son intelligence283. Chez un hom
on intelligence283. Chez un homme privé de la vue comme de l’ouïe, un
langage
intérieur composé d’images tactiles remplira le m
le de Laura Bridgmann en est une preuve décisive284. L’existence d’un
langage
intérieur comme compagnon et auxiliaire de toute
e maximum de travail ; c’est la même tendance qui, manifestée dans le
langage
extérieur, a été appelée par les linguistes moder
oindre effort. Dans les théories les plus répandues sur l’utilité du
langage
, les mots semblent doués à l’égard des idées d’un
on ne saurait plus s’expliquer et traduire sa pensée dans un nouveau
langage
; en même temps, les éléments caractéristiques de
soit l’affaiblissement d’une idée, le mot qui lui correspond dans le
langage
intérieur garde intacte son intensité, et pourtan
ui veut convaincre ses semblables sera forcé de recourir à un nouveau
langage
; sur ces intelligences engourdies, le langage us
recourir à un nouveau langage ; sur ces intelligences engourdies, le
langage
usuel ferait trop peu d’impression. Lui-même, esp
uels dans toute leur force, et il pourrait exprimer sa pensée dans le
langage
commun sans que, a ses yeux, elle perdît rien de
ce dans ses démarches, si elle n’avait d’autre point de repère que le
langage
? Mais l’éveil d’une idée ne se fait pas seulemen
aucune part. Les plus perfides de ces associations sont celles que le
langage
exprime, non par une proposition, mais par un seu
ensuite sa formation, est plus difficile qu’examiner une idée que le
langage
nous présente déjà sous une forme analytique. C’e
nous présente déjà sous une forme analytique. C’est ainsi qu’avec le
langage
commun se répand, par l’exemple et l’éducation, l
ant à l’image de la pensée collective qui est, par l’intermédiaire du
langage
, son milieu nourricier, acquiert des préjugés plu
e d’avoir analysé le sens des mots par lesquels il l’exprime ; si son
langage
est brillant, on dit de lui qu’il est dupe de sa
out parce qu’elle invite l’intelligence à se dégager des habitudes du
langage
usuel301 : l’écolier doit d’abord découvrir sous
et adéquate. Sans doute les idées ne peuvent jamais être séparées du
langage
; mais, lorsqu’un esprit possède pour une même pe
age ; le fou les prend pour de l’argent. » Traduisons cette maxime en
langage
exact : les mots, véhicules du préjugé, donnent a
une lutte incessante, nous rapprocher de l’idéal. Après avoir créé le
langage
à son usage, l’esprit doit lutter pour la vie con
éé le langage à son usage, l’esprit doit lutter pour la vie contre le
langage
. Et, en effet, porter et maintenir l’attention su
harmonie imitative savante. 270. Bréal, conférence sur La science du
langage
. (Revue scientifique. 26 avril 1879). 271. « En
tre III, § 11, au sujet du mot voix.] 272. Nous ne pensons ici qu’au
langage
scientifique, dont les défauts sont autant de qua
servations et réflexions sur le développement de l’intelligence et du
langage
chez les enfants (2e édition, 1880), dernières pa
dition, 1880), dernières pages de la 2e partie ; — Terrien-Poncel, Du
langage
(Franck, 1867), chap. XI ; — etc. 274. Voir E. E
t d’être instruit », — c’est-à-dire avant d’avoir appris l’usage d’un
langage
régulier et conventionnel, — « il pensait toujour
toujours comme les personnes qui parlent des lèvres ou à mi-voix ? le
langage
tactile ne serait-il jamais chez elle purement in
rales ne sont que des dénominations » et que nous pensons par le seul
langage
, — opinion très bien discutée par de Cardaillac (
munes ».] Cf. Tonnellé, Fragments sur l’art et la philosophie, I : Du
langage
, p. 85-87 (3e éd.). [référence exacte de l’éditio
s langues trop riches, trop analytiques, auraient le même défaut ; un
langage
synthétique et concis, aidant moins la pensée, l’
langue chinoise. Cette théorie soulève de graves objections : un tel
langage
est un mauvais instrument pour la première éducat
et ne voulurent-ils pas se faire un jargon particulier, un système de
langage
conventionnel dont eux seuls avaient la clef ? Il
gne, que Balzac se refusait à biffer de ses écrits. Les métaphores du
langage
précieux ne sont pas des « images », au sens exac
ou la désignation simultanée de plusieurs objets. Il y a là, dans le
langage
précieux, une tendance que le goût italien alors
ération de nos gens du monde, et cela résulte de ce que, chez eux, le
langage
, élégant comme tout le reste, est appris et voulu
style des maîtres français et italiens, qui sont des modèles de beau
langage
. Ici encore apparaît l’effort pour discipliner la
sera tout à fait polie, alors, mais alors seulement, la perfection du
langage
pourra consister dans le simple naturel. Au momen
r en donnait jusque-là. Cela ne changea pas le sens de l’évolution du
langage
, mais plutôt prévint certains excès et certaines
ront celles en qui l’on ne trouve point trace de provincialisme ou de
langage
technique. Mais une des règles de Malherbe, et la
re. » Il fermait l’âge des révolutions et des coups d’Etat en fait de
langage
: il retirait aux individus, pour les remettre à
n dépit de Mlle de Gournay et de Scipion Dupleix, défenseurs du vieux
langage
, en dépit de Saint-Evremond et de Ménage, critiqu
même reconnaissait — non sans regret — qu’on avait perdu la moitié du
langage
d’Amyot. Les esprits fins et secs se réjouissaien
té d’image, de grands poètes, de grands artistes sauront organiser ce
langage
intellectuel selon la loi de la beauté, ils en ex
ation, iront rechercher les éléments d’un plus copieux et substantiel
langage
. Le Dictionnaire académique vaut pour Racine : il
Chapitre VII Le
langage
et le cerveau La question des rapports du cerve
ts donnés par l’observation. Dans certains cas, on voit la faculté du
langage
articulé, ou entièrement perdue, ou profondément
er le fait général de l’aphasie. Ainsi, il paraît bien que souvent le
langage
mental subsiste, et que c’est la faculté de s’exp
er ses arguments, sans pouvoir prononcer un seul mot. Dans ce cas, le
langage
mental était conservé sans aucun doute ; la manif
aucoup plutôt une impuissance de la volonté que de la faculté même du
langage
. Ces mêmes mots, que les malades ne peuvent prono
de quelque nature qu’ils soient, qui peuvent affecter les rapports du
langage
et de la pensée. Aussi se voit-on de proche en pr
mentale, et il est difficile de séparer rigoureusement le domaine du
langage
et celui de l’intelligence. Nous inclinons donc à
ulons montrer combien il est difficile de circonscrire une faculté du
langage
rigoureusement séparée de toutes les autres, et p
erses hypothèses qui ont été faites relativement au siège cérébral du
langage
articulé. Gall est le premier qui ait essayé cett
dans l’application. Il distinguait la mémoire des mots et le sens du
langage
. La mémoire des mots consiste à apprendre facilem
, et à retenir plus ou moins longtemps ce qu’on a appris ; le sens du
langage
est le talent de la philologie, l’habileté à appr
uisqu’elle ne fixe aucun point précis, et se contente de localiser le
langage
dans les lobes antérieurs du cerveau, ce qui est
ième hypothèse est celle de M. Dax, qui se contente d’affirmer que le
langage
a son siège dans l’hémisphère gauche du cerveau,
ait convenir à une infinité d’autres faits. Aussitôt qu’intervient le
langage
, je ne dispose plus que d’un nombre fini de terme
nde. L’énoncé scientifique est la traduction de l’énoncé brut dans un
langage
qui se distingue surtout de l’allemand vulgaire o
et chimique n’est pas constante ? Ce jour-là, il faudrait changer le
langage
scientifique pour en faire disparaître une grave
aire disparaître une grave ambiguïté. Et puis après ? Croit-on que le
langage
ordinaire, à l’aide duquel on exprime les faits d
it scientifique ne sera jamais que le fait brut traduit dans un autre
langage
. Quand je dirai : il est telle heure, cela sera u
re et de tel autre astre au méridien. Et une fois cette convention de
langage
adoptée par tous, quand on me demandera : est-il
es tables déduites des lois de Newton. C’est encore une convention de
langage
qui est parfaitement claire pour ceux qui connais
clusions. Le fait scientifique n’est que le fait brut traduit dans un
langage
commode. Il est vrai qu’au dernier échelon les c
ns contraires aux règles habituelles, il a changé sans me prévenir le
langage
convenu. Si au contraire il a eu soin de me préve
laindre, mais alors c’est toujours le même fait exprimé dans un autre
langage
. En résumé, tout ce que crée le savant dans un fa
langage. En résumé, tout ce que crée le savant dans un fait, c’est le
langage
dans lequel il l’énonce. S’il prédit un fait, il
langage dans lequel il l’énonce. S’il prédit un fait, il emploiera ce
langage
, et pour tous ceux qui sauront le parler et l’ent
le fait scientifique est la traduction d’un fait brut dans un certain
langage
; j’aurais dû ajouter que tout fait scientifique
étude relativement facile. S’imagine-t-on à quelles complications de
langage
il aurait fallu se résigner si on avait voulu com
et des dictionnaires. Il y a aussi des règles fixes pour traduire le
langage
euclidien dans le langage non-euclidien, ou s’il
y a aussi des règles fixes pour traduire le langage euclidien dans le
langage
non-euclidien, ou s’il n’y en a pas, on pourrait
diens, suffirait non seulement pour qu’on pût traduire un peu de leur
langage
, mais pour qu’on pût traduire tout leur langage.
aduire un peu de leur langage, mais pour qu’on pût traduire tout leur
langage
. Maintenant, qu’il faille un minimum, c’est ce qu
les principes de notre logique, nous pourrons conclure alors que leur
langage
, quelque différent du nôtre qu’il puisse être, se
C’est le mysticisme de la chose. Mais n’est-ce pas trop gai qu’un tel
langage
, et le rire qui prend n’avertit-il pas ? On en av
losophies ! IV [Le Pays, 8 avril 1858] Le livre de L’Origine du
langage
est postérieur aux Études religieuses, non dans l
rine. Ah ! nous ne voulons pas perdre nos rogatons ! L’Essai sur le
langage
est de 1848. C’est un enfant de douze ans qui n’a
, mais agglutinées, et qui compte trois âges dans le développement du
langage
, après trente mille ans de chronologie. Il y a un
, M. Steinthal, qui a travaillé énormément pour arriver à dire que le
langage
naît dans l’âme d’une manière aveugle. Il y a enc
n’a point inventée, et qu’il a commencé par appliquer à la théorie du
langage
, est cette méthode connue des Études religieuses
qui est la grande affaire de la philosophie du temps, l’Essai sur le
langage
, réimprimé aujourd’hui, est le premier essai de c
aisé de voir que la chimère philologique, le passage de la pensée au
langage
ou du langage à la pensée, les épluchettes des pr
que la chimère philologique, le passage de la pensée au langage ou du
langage
à la pensée, les épluchettes des premières syllab
ressions de Moïse sont pleines et précieuses. Puisqu’il s’agit de son
langage
, « l’univers, dit-il avec son tour approprié et s
la société, et comme il leur préexistait, il les a constitués par le
langage
, cette condition sine qua non de tous nos dévelop
preuves possibles, du moins dans l’Essai actuel de M. Renan, « que le
langage
de l’homme s’est comme formé d’un seul coup, et e
race à la première ligne de son affirmation. Voilà qui est acquis. Le
langage
fut constitué dès le premier jour, mais il faut s
là que la première brume d’hypothèses que l’auteur de l’Essai sur le
langage
oppose à la réalité sévère de la métaphysique de
étique, le fait qu’il érige en fondement de son système, c’est que le
langage
s’est formé d’un coup, et voilà qu’à la page 175
leurs le style n’est pas plus ici que le reste. Dans cet Essai sur le
langage
, il n’y a encore que le brouillon scientifique, l
l aime les bagatelles difficiles. Pour faire suite à cet Essai sur le
langage
chimérique et confus qu’il réimprime aujourd’hui,
udes d’histoire religieuse, par M. Ernest Renan [I-III]. — Origine du
langage
[IV-VII]. 12. Rien de plus stérile que la Pensé
s avons étudiés jusqu’ici se produisaient déjà par l’intermédiaire du
langage
. Mais il faut distinguer entre le comique que le
rmédiaire du langage. Mais il faut distinguer entre le comique que le
langage
exprime et celui que le langage crée. Le premier
ut distinguer entre le comique que le langage exprime et celui que le
langage
crée. Le premier pourrait, à la rigueur, se tradu
re de la phrase ou au choix des mots. Il ne constate pas, à l’aide du
langage
, certaines distractions particulières des hommes
ulières des hommes ou des événements. Il souligne les distractions du
langage
lui-même. C’est le langage lui-même, ici, qui dev
vénements. Il souligne les distractions du langage lui-même. C’est le
langage
lui-même, ici, qui devient comique. Il est vrai q
qu’il vienne lui-même, en quelque sorte, se faire prendre au piège du
langage
. Mais le thème du « voleur volé » n’est pas le se
’esprit, et d’autre part le mot d’esprit, quoique lié à une figure de
langage
, évoque l’image confuse ou nette d’une scène comi
e ou nette d’une scène comique. Cela revient à dire que le comique du
langage
doit correspondre, point par point, au comique de
s de la physionomie. Ce genre de raideur s’observe-t-il aussi dans le
langage
? Oui, sans doute, puisqu’il y a des formules tou
lus importantes du comique se projette et se simplifie sur le plan du
langage
. Passons à une forme moins générale. II. — « Nous
vons posée dans la première partie de notre travail. Appliquons-la au
langage
. On pourrait dire que la plupart des mots présent
t en chercher la vérification sur ce que nous avons appelé le plan du
langage
. Nous ferons mieux de nous en tenir aux trois pro
r mécaniquement. Mais la pensée, elle aussi, est chose qui vit. Et le
langage
, qui traduit la pensée, devrait être aussi vivant
t et l’image qui frappe nous paraissent manifester l’accord intime du
langage
et de la nature, envisagés comme deux formes para
la vie, le jeu de mots nous fait plutôt penser à un laisser-aller du
langage
, qui oublierait un instant sa destination véritab
r sur elles. Le jeu de mots trahit donc une distraction momentanée du
langage
, et c’est d’ailleurs par là qu’il est amusant. I
est le comique de la transposition. La transposition est en effet au
langage
courant ce que la répétition est à la comédie. No
uations identiques. C’est ainsi qu’on fera répéter par les valets, en
langage
moins noble, une scène déjà jouée par les maîtres
un tout autre style et à se transposer en un tout autre ton, c’est le
langage
qui vous donnera cette fois la comédie, c’est le
on, c’est le langage qui vous donnera cette fois la comédie, c’est le
langage
qui sera comique. Point ne sera besoin, d’ailleur
re ton. Les moyens de transposition sont si nombreux et si variés, le
langage
présente une si riche continuité de tons, le comi
combien n’a-t-on pas obtenu d’effets risibles en transposant dans ce
langage
professionnel les idées de la vie commune ! Égale
commerciaux. Mais nous touchons ici au point où les particularités de
langage
ne font que traduire les particularités de caract
e dernier genre de comique lui-même, dans le comique de caractère. Le
langage
n’aboutit à des effets risibles que parce qu’il e
entons en lui quelque chose qui vit de notre vie ; et si cette vie du
langage
était complète et parfaite, s’il n’y avait rien e
tait complète et parfaite, s’il n’y avait rien en elle de figé, si le
langage
enfin était un organisme tout à fait unifié, inca
ssairement qu’on soit compris. Il y a une autre sorte de propriété du
langage
qui consiste non plus dans le rapport en quelque
uisque je ne me fais pas comprendre. » La plus belle harangue en beau
langage
latin ne valait pas alors pour lui trois mots de
mots connus et compris du public auquel on s’adresse. La propriété du
langage
n’est plus absolue alors : elle est relative ; le
mieux alors qu’un terme exact, que nul ne saisit. Si la propriété du
langage
est si fortement recommandée, c’est que par défin
ma faute » ; et il fait toute sa démonstration en transposant dans le
langage
d’une femme ignorante les idées des plus obscurs
faire un docteur allemand, devant quelques disciples initiés, dans un
langage
hérissé de locutions scolastiques ? La langue que
la clarté d’un mot vulgaire. Par cette opération, faite avec tact, le
langage
prend une propriété rigoureuse, une précision éne
il perd son efficacité, il nuit au lieu de servir. C’est en somme au
langage
de tout le monde qu’il faut recourir, quand on s’
soient normalement et régulièrement portés sur elle sont ceux que le
langage
vulgaire réunit sous le nom de comprendre : quand
e ; l’idée suit et interprète le mot. Or ce qui est aujourd’hui notre
langage
usuel a commencé par nous être étranger ; nous av
’à la parole extérieure. Sur ce point, comme dans toute sa théorie du
langage
, Bonald prend pour l’état primitif et constant de
la distraction est un fait anormal. III. Examen des objections. Le
langage
, auxiliaire de la pensée. La question serait r
xistent pas dans la pensée sans correspondre à certaines habitudes du
langage
; certains mots sont dans notre mémoire à l’état
aire comprendre. C’est que les deux développements de la pensée et du
langage
sont d’abord assez indépendants251; peu à peu, il
t n’attirent pas l’attention. A mesure que se fait la coordination du
langage
et de la pensée, l’enfant cherche toujours ses mo
ple, et non d’un texte ancien, que nous serions tentés de traduire en
langage
d’aujourd’hui, mais d’un texte contemporain, — s’
que suscitait la vue des caractères. IV. 4 et 5. Conséquences : le
langage
, auxiliaire de la pensée (suite). Les considér
aissance et le bon emploi des langues. Rien n’appartient en propre au
langage
: il relie entre elles les différentes périodes d
st bonne ou mauvaise selon les cas ; elle n’est bonne que s’il est un
langage
bien fait252, et un langage bien fait n’est tel q
es cas ; elle n’est bonne que s’il est un langage bien fait252, et un
langage
bien fait n’est tel que par une attention constan
r une confusion nouvelle les défauts déjà invétérés de mon esprit. Le
langage
vaut ce que vaut la pensée, et la pensée elle-mêm
i l’a trouvée ? Pourquoi, ensuite, est-elle plus aisée à retenir ? Le
langage
, pris en lui-même, n’y est pour rien ; toute sa v
uelles elle n’était pas faite 254; plus la pensée est neuve, moins le
langage
usuel est prêt à l’exprimer ; sans doute il le pe
ments, correspond un écart toujours plus difficile à combler entre le
langage
usuel et le rôle nouveau qu’il est appelé à rempl
usuel et le rôle nouveau qu’il est appelé à remplir, entre l’offre du
langage
, pourrait-on dire, et la demande de la pensée. De
se répètent les uns les autres ; ils expriment l’idée courante par le
langage
à la mode ; ceux-là n’ont pas de peine à dire cla
De la physionomie et de la parole, p. 173-176 ; Charma, Essai sur le
langage
, 2e éd., p. 133-134. 246. On cite d’ordinaire c
rançaise » (Ed. Scherer), en expliquant pour la première fois dans le
langage
de tous, plié avec un art admirable à des idées p
son sens propre, signifia fable (qui a passé dans l’italien favella,
langage
, discours) ; la fable, chez les Grecs, se dit aus
Grecs celui de chose. Μῦθος a été aussi défini un récit véritable, un
langage
véritable 48. Par véritable, il ne faut pas enten
thologiques (mitologie) doivent donc être, comme le mot l’indique, le
langage
propre des fables ; les fables étant autant de ge
ébranler ces deux erreurs communes des grammairiens, qui regardent le
langage
des prosateurs comme propre, celui des poètes com
orollaires relatifs aux caractères poétiques employés comme signes du
langage
par les premières nations Le langage poétique
ues employés comme signes du langage par les premières nations Le
langage
poétique fut encore employé longtemps dans l’âge
paraisons et d’exemples, exemples dont les poètes avaient emprunté le
langage
à une époque plus reculée encore. En effet, dans
sont parvenues. En effet, les vers iambiques furent pour les Grecs un
langage
intermédiaire entre celui des vers héroïques et c
imagination en personnifiait, et comme s’exprimant, faute d’un autre
langage
, par des gestes ou par des signes matériels qui a
remiers écrivains dans les rimeurs de Florence et de la Sicile. 3. Le
langage
épistolaire [ou alphabétique], que l’on est conve
optée par une convention libre ; car c’est une règle éternelle que le
langage
et l’écriture vulgaire sont un droit des peuples.
et c’est par l’impératif qu’ils ont dû commencer. Cette génération du
langage
est conforme aux lois de la nature en général, d’
alement écrits en caractères vulgaires. Elle naquit de l’indigence du
langage
, et de la nécessité de s’exprimer ; ce qui se dém
e dire semble prouver que, par une loi nécessaire de notre nature, le
langage
poétique a précédé celui de la prose. Par suite d
qu’au moyen de la prose. En effet, les poètes ayant d’abord formé le
langage
poétique par l’association des idées particulière
t, comme les espèces au genre, les parties qu’avait mises ensemble le
langage
poétique. Ainsi cette phrase poétique usitée chez
tinans expriment la frayeur. La lenteur des esprits, la difficulté du
langage
, voilà ce qui dut le rendre spondaïque ; et il a
rs devint de plus en plus rapide, en suivant exactement le progrès du
langage
et des idées. — Ces vérités philosophiques sont a
tre parce que ces derniers vers firent employés naturellement dans le
langage
, comme auparavant les vers saturniens-héroïques.
i heureusement en allemand les mots composés du grec, surtout ceux du
langage
poétique. Adam Rochemberg l’a remarqué, mais sans
nous reconnaissons que c’est avec raison que les premiers auteurs du
langage
furent réputés sages dans tous les âges suivants,
voir subsister jusqu’à nos jours une telle conformité de pensée et de
langage
entre les nations ? (Vico.) 55. Telle est l’ori
en âge, lorsque les nations, redevenues muettes, perdirent l’usage du
langage
vulgaire. Il ne nous reste aucune connaissance de
stoire de la Musique nous montre la formation continuelle de nouveaux
langages
musicaux : à chaque peuple, les mêmes émotions su
s émotions suggérées par des rythmes et des sons différents. Comme le
langage
des arts plastiques, et comme celui des arts litt
langage des arts plastiques, et comme celui des arts littéraires, le
langage
de la Musique fut d’institution purement humaine.
onvention volontaire entre les hommes : mais, pareillement à tous les
langages
d’une association fortuite, consolidée en l’âme p
crètes, les émotions des premières âmes furent liées à ces signes. Le
langage
initial de la musique fut constitué, œuvre de has
s. De là, pour la musique, une complexité croissante des signes et du
langage
. Les rythmes, au début ; l’émotion produite seule
naissance, en chaque élément, d’un sens émotionnel distinct. Ainsi le
langage
musical fut sans cesse plus complexe, sous la com
man. La musique, art postérieur, et plus constamment modifié dans ses
langages
, a subi moins vivement l’influence de cette loi.
e plus parfaite de la musique d’opéra : à quelques-unes les complexes
langages
des contrepoints, les nuances des accents et des
ux divers sons. Un fait également certain est l’absolue différence du
langage
musical employé par ces premiers artistes et de n
ence du langage musical employé par ces premiers artistes et de notre
langage
moderne. La musique des Arabes, par exemple, nous
is la valeur, sans cesse plus précise, de signes, et constituaient un
langage
défini. Ils pensèrent alors que ce langage devait
ignes, et constituaient un langage défini. Ils pensèrent alors que ce
langage
devait être réglé : et ils dressèrent, avec une a
lle. Tous avaient les mêmes émotions : tous purent comprendre le même
langage
musical recréant ces émotions. Au Moyen Age, la l
e de la musique au Moyen Age est dans la marche parallèle de ces deux
langages
distincts. Les savants musiciens des siècles scol
s motifs, et les emmêlements harmoniques de leurs nuances. Un nouveau
langage
musical était constitué, déjà plus riche et plus
gage musical était constitué, déjà plus riche et plus complexe que le
langage
antérieur des Grecs. Mais les savants compositeur
que celles des peuples antérieurs30. Chaque province avait un spécial
langage
mélodique. Les mouvements étaient toujours peu va
uvre demeure, pour nous, d’une compréhension malaisée ; il emploie un
langage
encore indécis, moyen entre la langue des vieux s
des émotions très profondes : il les voulut traduire par le moyen du
langage
que lui avaient livré les musiciens. Il fut condu
les devait exprimer. Les mêmes émotions furent recréées dans le même
langage
, par les musiciens ultérieurs : modifié seulement
finement spirituelle que la musique de Bach, ils employèrent le même
langage
, mais également rendu plus spirituel, débarrassé
seulement la partie qui se rapporte à la question de l’institution du
langage
. Les philosophes qui dans cette question ont pri
; c’est cet ensemble que j’avais signalé comme étant la révélation du
langage
. Ce que j’avais voulu induire, et non prouver, c’
ouveau les grandes et immenses questions relatives à l’institution du
langage
, à la formation des sociétés, aux traditions, aux
ugements étaient données par la logique et par les formes absolues du
langage
; Kant a déduit de ces formes absolues les notion
role : tel est, en effet, le résumé de ma théorie de la révélation du
langage
. Il est de mon devoir de présenter, dans toute sa
êtres physiques et les rapports physiques n’est plus sentie ; que le
langage
a cessé d’être figuré, pour former comme une clas
de complet ni de systématique sur cette partie de la métaphysique du
langage
: on éclaircirait, par un pareil tableau, d’une m
Ancillon. Quoi qu’il en soit, celui qui, au sujet de l’institution du
langage
, m’accusait de m’être placé en dehors de la sphèr
infini pour l’espèce humaine. Selon moi, prétendre faire commencer le
langage
par l’interjection et l’onomatopée, c’est comme p
mot : voilà tout le problème de l’institution et de la génération du
langage
. La lettre tue et l’esprit vivifie ; c’est là tou
tique ou phonographique, ont eu quelque influence sur la formation du
langage
chez les nations qui ont fait usage de l’un ou de
stique, mots qui dans leur sens étymologique veulent dire, science du
langage
divin, connaissance des mystères de la divination
ises. C’est la sagesse d’Ulysse qui dans Homère approprie si bien son
langage
au but qu’il se propose, qu’il ne manque point de
qui en a été révélé aux Hébreux et aux Chrétiens, soit au moyen d’un
langage
intérieur adressé à l’intelligence par celui qui
ntelligence par celui qui est lui-même tout intelligence, soit par le
langage
extérieur des prophètes, langage que le Sauveur a
-même tout intelligence, soit par le langage extérieur des prophètes,
langage
que le Sauveur a parlé aux apôtres, qui ont ensui
ment cachées dans l’état de famille, qu’elles se conservaient dans un
langage
muet, et ne s’expliquaient que par des cérémonies
dont la multitude est, comme nous l’avons dit, souveraine absolue. Ce
langage
et ces caractères servirent à promulguer, à écrir
de Frédéric II, on ne saurait voir que l’imitation déjà factice de ce
langage
d’amour dont Pétrarque lui-même devait abuser. Qu
ée de tant de souvenirs ! les sentiments subtils, les raffinements du
langage
précédèrent, dans la poésie nouvelle, l’accent de
uvre immense, mêlée, turbulente comme le moyen âge. Il aura, dans son
langage
habilement extrait de tous les dialectes vulgaire
, avec une force qui rejette bien loin toute la poésie convenue et le
langage
affecté du siècle ; il en a gardé l’ineffaçable s
ère du Dante, ce grand novateur, fut d’adorer Virgile, ce maître d’un
langage
si classique et si pur ; et il ne l’adora pas seu
èle. L’art savant et passionné de Virgile répandu sans effort dans le
langage
royal et populaire que le nouveau poëte recueille
ques la rendront plus expressive encore. Je ne crois pas que, dans le
langage
des sentiments privés, il y ait rien de plus touc
il y a surtout une pièce doublement lyrique par la fiction et par le
langage
. C’est un témoignage du poëte sur lui-même : « Tr
nte et pauvre. « Et moi », s’écrie le poëte, « moi qui, dans ce divin
langage
, entends la consolation et la plainte de si noble
ait de tercets rimés et semblait chercher ainsi dans les décombres du
langage
romain un relief dont l’Italie nouvelle allait re
eillait aux soins du berceau, et, pour consoler l’enfant, usait de ce
langage
qui ravit de joie les pères et les mères. Une aut
uida », À ces traits naïfs, trop altérés dans toute traduction, à ce
langage
d’une si maligne et si poétique candeur, on peut
il pour nous cette perfection de naturel, et cette naïve nouveauté de
langage
qui ne vieillira jamais ?
tion, « qui est, disent-elles, d’établir des règles certaines pour le
langage
français, et de le rendre capable de traiter tous
ue l’Académie française les ait suscités, ni que ses décisions sur le
langage
eussent produit des chefs-d’œuvre. Il ne serait p
e la pensée et de la fondation, le fait d’une institution publique de
langage
antérieure aux plus beaux monuments de la littéra
ux de notre littérature ne sont pas ceux qui ont secoué les règles de
langage
établies par l’Académie, mais ceux qui en ont éte
pe V, parmi les instructions de Louis XIV. En Portugal, l’Académie du
langage
est postérieure de plus d’un siècle au seul écriv
de la pièce en général, de la justesse des parties et de la pureté du
langage
. » De cette façon, l’Académie n’empêchait pas plu
teur de cet écrit ridicule. Elle voulait de la raison, de l’ordre, un
langage
exact. Elle faisait comme le moraliste raisonnabl
e qui est de l’homme, une institution, chargée de fixer les règles du
langage
, nous peut paraître chimérique, et sa sagesse mêm
ou pour y avancer sa fortune, mais pour y être plus au centre du bon
langage
. C’est là qu’il se forma, par le raisonnement et
de consultations auprès de juges compétents, pour n’admettre dans son
langage
que des termes dont tout le monde fût d’accord, r
ra toujours vrai aussi que les règles que je donne pour la netteté du
langage
ou du style subsisteront sans jamais recevoir de
eu d’ouvrages ont eu une action plus directe et plus salutaire sur le
langage
que les Remarques de Vaugelas. Ses adversaires mê
eurs pensées, rencontraient, par l’analogie, des beautés nouvelles de
langage
, et les hasardaient dans quelque écrit, où souven
appropriées, la méthode, le raisonnement, la clarté, la propriété du
langage
, une mesure qui aille à tout le monde. On songe m
s qui, sans cesse oubliées ou éludées, veulent être exprimées dans un
langage
qui les rende toujours sensibles et présentes, la
a personne. Si, par des artifices de composition, ou des ornements de
langage
, l’auteur voulait se persuader à lui-même ou fair
le n’est que la charité. Il n’y a donc pas là de grand style, mais un
langage
doux, uni, d’une pureté expressive, qui soutient
’est cet habit décent d’un galant homme dont parle Fénelon ; c’est un
langage
ferme sans affecter la force, clair sans vouloir
os pensées, de connaître à la fois la mécanique et la métaphysique du
langage
? La Grammaire générale et raisonnée comprend la
ns le détail de leurs différences, et l’on nous fait voir les lois du
langage
dans la raison même, qui est commune à tous les h
ouffle dans toutes les pages de cette Logique, et qui en a inspiré le
langage
. Mais c’est peu de nous apprendre à diriger nos p
r davantage des conditions de la parole oratoire pour subir celles du
langage
imprimé que le style a perdu chez nous tant de qu
éclairés, jusque-là exclusivement donnée à la philosophie et au beau
langage
. Ce mouvement de réaction en faveur des arts se s
dans une œuvre littéraire, par la pureté, la clarté, la précision du
langage
. La poésie ne dure que par le style et par la rai
lacé la foi positive en matière religieuse et sociale, la musique, ce
langage
si variable où la valeur morale des signes se mod
le, un accessoire de la poésie. La pensée, à l’origine des arts et du
langage
, emportait avec elle la mélodie de son expression
sujet pour justifier ses envahissements ; on cherche à trouver à son
langage
une portée morale, une signification positive. La
e devrait témoigner que l’auteur n’a pas été libre de parler un autre
langage
, qu’il a été poète, historien, philosophe fatalem
sement, que, malgré les grâces de son imagination, les charmes de son
langage
, dont la douceur attirerait les plus simples des
d’Antigone, s’ils sont plus de leur temps, plus exacts de mœurs et de
langage
, habitent aussi une sphère morale plus élevée ; l
ur système, la parole primitive révélée à l’homme serait identique au
langage
actuel. C’est-à-dire que les signes ne désignerai
ssives, les démembrements de cette parole originelle. À mesure que le
langage
primitif perd de sa puissance synthétique, que le
la parole traditionnelle coïncide avec l’apparition de l’écriture. Le
langage
écrit a été une première matérialisation de la pe
isation de la pensée, l’imprimerie a achevé cette matérialisation. Le
langage
s’étant ainsi matérialisé, la pensée a dû lutter
lanche auprès du parti qui retrouvait ses sentiments et ses formes de
langage
dans ces œuvres dont les tendances s’éloignaient
plébéiens. Le patricien primitif fut celui qui le premier posséda le
langage
, la propriété, l’idée sociale, toutes choses indi
primitive. Le patricien est seul en possession des choses sacrées, du
langage
identique à la connaissance et de la propriété qu
t M. de Maistre. Les choses de notre temps, dit Ballanche, parlent un
langage
qui se fait assez comprendre et qui est aussi une
uer, notre admirable dix-septième siècle, malgré toute sa noblesse de
langage
, son ferme et lucide bon sens et toutes ses délic
s et le prononce sans affectation. L’heure où ce mot triomphe dans le
langage
du monde et dans la langue littéraire, où on le r
résenté avant nous ? Imiter les modèles, régler ses sentiments et son
langage
en matière de poésie sur un type convenu, c’est p
rable ou de Pégase rétif, pour avoir persisté à être païenne dans son
langage
quand le cœur de l’homme était devenu chrétien, l
cidité de sa raison, la détermination de ses idées, les formes de son
langage
, dans l’éblouissement de la vision et de l’extase
le attend un rare génie. Essayons un simple chapitre de l’histoire du
langage
. Le langage est distinct de la parole ; il est à
rare génie. Essayons un simple chapitre de l’histoire du langage. Le
langage
est distinct de la parole ; il est à la parole ce
rit qui le conçoit. Si la parole est une incarnation de la pensée, le
langage
en est le vêtement ; mieux que cela, il en est le
la couleur déterminent les variétés des êtres de la même espèce ; le
langage
est, en un mot, ^extérieur variable de la parole,
nçu comme antérieur à la forme, comme générateur et principe actif du
langage
, la forme est-elle purement inerte ? Le langage n
et principe actif du langage, la forme est-elle purement inerte ? Le
langage
n’a-t-il pas sa part d’action dans l’engendrement
e ne se distinguent que par la forme du vers et par les conditions du
langage
; écartons le sentiment qui nous fait croire que
es d’idées, si l’on nous a donné une juste opinion de l’importance du
langage
dans le développement de la vie morale. Une simpl
problèmes de la philosophie, celui de l’influence et de l’origine du
langage
. Quoi qu’on fasse, il n’est pas moyen d’éviter la
borieusement inventée, que l’homme a été créé en pleine possession du
langage
aussi bien que de la vie ; qu’ainsi la parole est
et jusqu’à un certain point identique à la pensée. À chaque nature de
langage
correspond une nature d’idées ; il n’est donc pas
gage correspond une nature d’idées ; il n’est donc pas, en matière de
langage
, de diversité si superficielle en apparence qu’el
la poésie et la prose qu’une question de forme, qu’une distinction de
langage
, on doit comprendre qu’il y a là deux régions de
deux régions de l’âme, deux mondes différents. Tous les arts sont des
langages
, quelle que soit la substance qu’ils emploient. L
sont des langages, quelle que soit la substance qu’ils emploient. Le
langage
proprement dit est le plus excellent de tous les
ipe à toutes les vertus de cette substance. Si étroitement lié que le
langage
soit à la parole et à la pensée, il s’en distingu
se distinguent de la matière. En tant qu’art et système de signes, le
langage
a donc son histoire indépendante en quelque sorte
histoire, avant de le demander à la psychologie. II Quel fut le
langage
primitif ? Sous quelles formes, dans quelles cond
es à la fois par la tradition et par le raisonnement. Quelle sorte de
langage
employait pour s’exprimer devant la foule celui q
nous présente comme douée d’une si grande puissance civilisatrice. Le
langage
primitif était donc tout autre chose que la parol
agination, par ses sens, en même temps que par le pur entendement. Ce
langage
devait donc renfermer à leur plus haute puissance
ance toutes les qualités que nous reconnaîtrons comme distinctives du
langage
poétique. Il y a plus, quand la parole émanait d’
poésie, c’était un mélange de la poésie avec tous les autres arts. Le
langage
primitif, c’est la poésie primitive, et cette poé
offre quelque chose de l’antique union de tous les arts dans un seul
langage
concret et universel. En Égypte, et surtout en Gr
t encore détachées du temps de Pindare ; elles contribuaient, avec le
langage
parlé, à constituer une parole concrète qui saisi
la poésie, celui qui tient plus directement à ce que nous appelons le
langage
, s’était assimilé le plus possible les vertus des
rythme, ce mouvement, cette harmonie, la poésie les réalisait dans le
langage
à l’aide de cet arrangement des mots qu’on appell
gne en général sous le nom d’époque héroïque, la poésie était le seul
langage
religieux, philosophique et social. Il en fut ain
dont nous possédons les poèmes, existait-il deux formes distinctes du
langage
comme nous les voyons coexister dans les temps hé
es voyons coexister dans les temps héroïques ? Avait-on d’une part le
langage
religieux, philosophique et social, le langage du
Avait-on d’une part le langage religieux, philosophique et social, le
langage
du poète en un mot, c’est-à-dire le vers ; d’autr
le langage du poète en un mot, c’est-à-dire le vers ; d’autre part le
langage
de la vie matérielle, celui du vulgaire, c’est-à-
ouvons le vers nettement séparé de la prose, quelle était la forme du
langage
en général ? était-ce la prose, était-ce le vers
onjectures que nous venons d’émettre sur les principaux caractères du
langage
primitif préjugent une partie de la question, La
ée. C’est donc de la poésie plutôt que de la prose que participait le
langage
primitif. Poétique par le fond, était-il assujett
ns être soumis à des formes définies, circonscrites comme le vers, un
langage
n’aurait-il pas existé, réglé par des lois mystér
pait aussi bien qu’à la foule elle-même : lois en vertu desquelles le
langage
du poète s’appropriait tout ce qu’il y a dans la
trait et intellectuel des idées sous une forme concrète et animée. Ce
langage
, vivifié par tout ce que la sympathie donne en pu
’auraient fait ressembler à une versification. Une semblable forme de
langage
a-t-elle existé ? est-elle possible ? Pour aider
tion n’a pu encore déterminer et retrouver les conditions du vers. Le
langage
n’y est pas soumis à un rythme qui soit nettement
térieure. L’Inde nous fournit aussi des données sur les caractères du
langage
poétique dans les premiers âges. Nous n’avons pas
mètres bien caractérisés coexistent dans ces hymnes avec une forme de
langage
dont les lois sont encore un mystère pour nous co
nmoins cette dernière hypothèse, nous verrions donc coexister dans le
langage
des anciens hymnes de l’Inde, la prose pure, le v
e l’Inde, la prose pure, le vers et cette forme encore inexpliquée du
langage
que nous retrouvons dans les psaumes hébreux. En
onner des bases positives à nos conjectures sur la forme primitive du
langage
. Possédant toutes les qualités essentielles de la
langage. Possédant toutes les qualités essentielles de la poésie, ce
langage
était également cadencé sur un rythme ; mais ce r
plus voisines de la nature, échappe à nos appréciations modernes. Le
langage
primitif fut donc une poésie soumise aux lois du
té inventée ; elle est la plus ancienne forme et la plus naturelle du
langage
; c’est le langage par excellence, c’est la parol
est la plus ancienne forme et la plus naturelle du langage ; c’est le
langage
par excellence, c’est la parole elle-même. La poé
lle qui nous vient des réalités ; elle se rapproche un peu plus de ce
langage
, type de tous les autres, que Dieu nous parle à t
ernelle, et tout ce qui est une loi est par excellence une vérité. Le
langage
rythmé a, pour ainsi dire, plus de vérité que la
e toute raison dans un écrit sainement versifié que dans une œuvre en
langage
libre. Rarement un vers est bon en tant que vers,
s détails trop techniques. Mais une qualité que personne ne refuse au
langage
poétique et dont l’éducation tire encore aujourd’
le rythme et l’harmonie. Voilà des faits constants. D’où vient que le
langage
rythmé se grave mieux dans la pensée que la phras
n éternelle. Si donc notre intelligence s’imprègne plus facilement du
langage
poétique, si notre mémoire le conserve mieux que
La poésie est, dans son essence, ce qu’est l’univers lui-même, un
langage
rythmé et symbolique, c’est-à-dire harmonieux et
me la pensée divine à travers la nature, par des symboles. Le type du
langage
poétique et du langage de tous les arts, c’est la
ravers la nature, par des symboles. Le type du langage poétique et du
langage
de tous les arts, c’est la création, qui est elle
du langage de tous les arts, c’est la création, qui est elle-même un
langage
. Tout langage est une forme sensible que prend la
tous les arts, c’est la création, qui est elle-même un langage. Tout
langage
est une forme sensible que prend la pensée pour a
que prend la pensée pour apparaître au dehors ; et toute forme est un
langage
, c’est-à-dire que toute chose visible correspond
es idées de l’intelligence divine, sont des mots et des syllabes d’un
langage
que parle Dieu. Tout langage humain est plus ou
ine, sont des mots et des syllabes d’un langage que parle Dieu. Tout
langage
humain est plus ou moins parfait, selon qu’il se
est plus ou moins parfait, selon qu’il se rapproche plus ou moins du
langage
par excellence, c’est-à-dire de la nature. Chacun
par excellence, c’est-à-dire de la nature. Chacun de nos arts est un
langage
; mais, dans l’impossibilité où se trouve l’homme
e, chacun des arts ne reproduit qu’un petit nombre des qualités de ce
langage
divin. Entre tous les arts, la parole est l’art e
e plus grand acte du Créateur. L’œuvre de Dieu, que nous appelons son
langage
, car elle est sa pensée exprimée, le langage de D
u, que nous appelons son langage, car elle est sa pensée exprimée, le
langage
de Dieu renferme à la fois la substance, la forme
. C’est aux créatures intelligentes, c’est à l’homme que s’adresse le
langage
de la création. Son office est d’instruire l’homm
orme colorée, harmonieuse et vivante, plus elle s’approchera du divin
langage
de la création, plus elle sera puissante, plus el
nsi dire la nature elle-même devant nos yeux. Or, quelles formules du
langage
scientifique peuvent exciter en nous les impressi
ésie ; c’est là ce qui distingue essentiellement la forme poétique du
langage
de la prose. Mais l’expression figurée peut se re
nt incorporés indissolublement l’un à l’autre. Mais les nécessités du
langage
contraignent souvent le poète à se servir de l’ex
’expression imagée. Faut-il donc reconnaître un état intermédiaire du
langage
entre la poésie et la prose ? Peut-il y avoir de
s rien perdre de ses avantages, pourrait peut-être s’exprimer dans un
langage
soumis seulement à ces rythmes vagues ; c’est-à-d
jets extérieurs, et enfin deux classes dans les œuvres de l’art et du
langage
qui nous mettent en rapport avec ces objets. La p
r se manifester, mais pour être créée, pour exister, de la parole, du
langage
; il faut une langue à la science. La langue néce
sur le cœur de l’homme, et sur son imagination, et sur ses désirs. Le
langage
poétique a pour qualités indispensables l’harmoni
indispensables l’harmonie et la figure, les rythmes et les images. Le
langage
scientifique doit s’abstenir de ces richesses qui
liage ; mais le type par excellence de la prose n’en est pas moins le
langage
mathématique qui ne parle ni à l’imagination ni a
i conférons d’ailleurs un noble, un immense attribut, celui d’être le
langage
de l’intelligence pure. La prose est donc une fon
réalité qui constitue le monde matériel et le domaine de l’utile. Le
langage
de la prose, en tant qu’il émane de l’intelligenc
de la poésie et de la prose sont parfois indécises dans les œuvres du
langage
, elles sont bien marquées en ce qui touche le fon
dans une autre œuvre d’art, elle fait beaucoup plus d’emprunts que le
langage
de la prose à la forme sensible, au monde de la n
ropriétés utiles des objets. Ces propriétés peuvent s’énoncer dans un
langage
exact, parce qu’elles sont bornées. Le langage de
vent s’énoncer dans un langage exact, parce qu’elles sont bornées. Le
langage
de la science, qui les énumère et les décrit, est
ue. La valeur esthétique des objets n’importe pas à la science, et le
langage
scientifique n’est pas astreint à en tenir compte
Or l’imagination est plus voisine du cœur que le pur entendement. Le
langage
de la poésie sera donc plus concret, c’est-à-dire
e mélange de la forme sensible et de l’idée n’existerait pas dans son
langage
; l’âme n’aurait pas besoin de langage et percevr
idée n’existerait pas dans son langage ; l’âme n’aurait pas besoin de
langage
et percevrait les idées sans intermédiaire. Mais
’intelligence que s’adresse la poésie. Le poète réunira donc dans son
langage
l’élément sensible à l’élément intellectuel ; et
couleurs, avec des accords. XII Prose ou poésie, toute œuvre du
langage
est une œuvre sociale en même temps qu’individuel
sympathie naturelle pour le beau que la poésie nous gouverne ; si son
langage
nous fait aimer la nature parce qu’il nous montre
culture poétique et morale. Quand l’Éternel a fait don aux hommes du
langage
, de la parole, source de tous les développements
l’affaiblissement de la liberté morale, certaines races ont laissé le
langage
, la parole sociale, c’est-à-dire la civilisation
utres. Pour l’antiquité tout entière il est donc incontestable que le
langage
ne remontait pas de la foule, mais qu’il descenda
n que cette révolution aura son couronnement dans les arts et dans le
langage
. En France déjà depuis nombre d’années, à travers
tes dont l’imagination se croit fort indépendante de la politique, le
langage
a progressé peu à peu de la familiarité à la bass
démocraties le rôle initiateur réservé dans les anciennes sociétés au
langage
des cours ou des sanctuaires. XIII Il y a d
njurieuse à la prose et un sens illégitime. Mais cette exagération du
langage
repose au fond sur un sentiment vrai, celui d’une
religieuse et la poésie bouffonne. Dans son essence, la prose est le
langage
des vérités abstraites et de l’intelligence pure,
les principes supérieurs. Au sein de la parole il y a révolte du bas
langage
contre le langage élevé ; la partie grossière et
érieurs. Au sein de la parole il y a révolte du bas langage contre le
langage
élevé ; la partie grossière et matérielle de la p
couleur. Ainsi surchargée d’ornement d’emprunt, elle cesse d’être le
langage
clair et précis de l’entendement, de la science d
es entre les divers ordres de la pensée, entre les diverses formes du
langage
, on aurait tort de ne voir rien de plus qu’une ha
pression de la société, c’est aussi par les conditions de forme et de
langage
, et dans les détails de l’art qui semblent de pri
me ; si elle est autre chose qu’une certaine condition de forme et de
langage
; si la versification, jointe à certaines habitud
e existe donc comme sentiment, et abstraction faite des conditions de
langage
qui lui sont propres. La poésie est un état parti
es. La poésie est donc un principe positif, indépendant des formes du
langage
, comme la religion est une chose positive et qui
nture, statuaire, architecture, musique ; mais c’est dans les arts du
langage
qu’il émane le plus directement du caractère de l
bien que le fond des idées recouvert par cette transparence banale du
langage
. Avant de connaître, par l’histoire, les mœurs et
ment et sont aisément compris ; mais ces vices ne sauraient donner au
langage
la vigueur, le caractère qu’ils détruisent dans l
que la philosophie leur soit reconnaissante. Mais, à en juger par le
langage
, par toutes les habitudes intellectuelles de leur
vous songerez à l’homme spécial. Ce n’est point par une fantaisie du
langage
que l’on a nommé libérale l’éducation littéraire
iné au ministère de la parole reçoit son style dès le berceau avec le
langage
de sa mère. Si inculte que soit ce langage au poi
yle dès le berceau avec le langage de sa mère. Si inculte que soit ce
langage
au point de vue de la rhétorique, il porte l’empr
out, par un culte assidu, d’obtenir notre initiation à ce merveilleux
langage
que parlèrent Corneille, Molière et Racine, Bossu
sa haine ; sa haine est universelle ; lui-même y est compris. Dans le
langage
figuré de l’Écriture, Dieu, l’amour parfait, le C
passions politiques ont fréquemment employé de nos jours l’énergique
langage
de la poésie. Il faut le dire, bien des torrents
sacré au pied de son échafaud ; et de nos jours quelle œuvre, dans un
langage
âpre et violent porte plus irrécusablement l’empr
u fond, toutes ces âmes sont pareilles, quelle que soit la finesse du
langage
; les railleurs de tous les temps et de tous les
e nuance ou un degré ; ce qui, joint à l’excessive délicatesse que le
langage
littéraire doit chez nous à son origine aristocra
dans l’art l’idée et la forme ; il y a dans la parole la pensée et le
langage
; il y a dans la société le droit et le pouvoir q
ors et au-dessus du monde de l’action. La prose, au contraire, est le
langage
de la vie pratique, de la réalité matérielle. Tou
plus conforme à la manière dont se manifeste la pensée divine dont le
langage
est la création universelle, c’est-à-dire une vér
cte par excellence de poésie. Le genre de poésie qui s’exprime par le
langage
, la poésie parlée, peut être considérée à son tou
’est point arbitrairement fixé et qui a surtout pour but de donner au
langage
un caractère musical plus prononcé ; de le rendre
vide par lequel nous apercevons la lumière d’en haut, c’est, dans le
langage
de ce monde, quelque chose d’essentiellement peu
par la différence du rythme, produit encore entre ces deux sortes de
langage
une différence de forme plus essentielle que cell
lus essentielle que celle de la phrase métrique à la phrase libre. Le
langage
particulier de la prose est un langage sans figur
métrique à la phrase libre. Le langage particulier de la prose est un
langage
sans figures, sans métaphores, sans inversions, q
e n’existe qu’avec la vie et le mouvement. La poésie procède dans son
langage
par figures ; c’est l’union de l’idée et de l’ima
, elles ne consentiront pas à se faire les serviles interprètes de ce
langage
barbare, qui sert à formuler les combinaisons de
roïque, c’est Corneille. Le même dogmatisme élevé, la même dignité de
langage
, sont communs à toute la famille des grands ou de
phème depuis Voltaire ; mais, en descendant du salon dans la rue, son
langage
a dû se colorer et s’accentuer plus vivement. Si
’âme immortelle, elle avait retrouvé l’éloquence et les splendeurs du
langage
. À la lumière de la philosophie et de l’expérienc
xcès des couleurs, la réalité grossière. Réaction excessive contre le
langage
décoloré de l’époque précédente ! Le matérialisme
et tirées pour lui seul des plus rares trésors de l’imagination et du
langage
. De plus en plus variée et maîtresse d’elle-même,
De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du
langage
noble La propriété des termes est, à vrai dire,
e. Et l’on se trouve bien de pratiquer ce qui est comme la probité du
langage
, car on en a plus de facilité pour sentir ce qui
ins plat. La condition de tout progrès, c’est de toujours mesurer son
langage
à sa pensée, et de ne viser qu’à parler avec prop
re ce que l’orateur voulait dire. Si tout se ramène à la propriété du
langage
, tout doit évidemment s’y subordonner. Ainsi il n
et même Boileau, observent sans superstition la loi de la noblesse du
langage
; Bossuet fait apparaître une poule dans l’oraiso
ue Dieu fait du mot la bête de l’idée. Cette révolution, où périt le
langage
noble, mit naturellement hors d’usage le terme no
iècle, composée en partie de la langue romaine, qui était le reste du
langage
de nos premiers vainqueurs, de la langue des Gaul
erriers, nés sous un ciel âpre et rigoureux, ne pouvaient avoir qu’un
langage
semblable à leurs mœurs, et inculte comme leurs c
rasser d’un coup d’œil la nature, et comparer tous les signes de leur
langage
à l’univers réel, que ces signes devaient représe
hesses à la nôtre. Nous conquîmes des royaumes, et nous polîmes notre
langage
; et si le fruit de nos victoires nous échappa, n
harmonie n’était point encore née ; l’harmonie, qui est la musique du
langage
, qui, par le mélange heureux des nombres et des s
la connut pas. Coëffeteau, qui fut longtemps célèbre par la pureté du
langage
, et qu’on citait encore sous Louis XIV, la soupço
les dans la partie technique, et pour ainsi dire le mécanisme de leur
langage
, retarda, au siècle même de Louis XIV, la marche
rs, et qui n’ont pas peu contribué à régler parmi nous et à épurer le
langage
, en furent comme les chefs. Elle dura longtemps ;
rrassa de ses entraves ; la pensée fut libre, la marche rapide, et le
langage
put se prêter avec souplesse à suivre tous les mo
un goût réfléchi. Bientôt ce goût se répand ; alors l’éloquence et le
langage
réforment ce qu’ils ont encore de barbare. Le goû
leur esprit, et puisaient dans leur société une pureté de goût et de
langage
, que peut-être ils n’auraient pas trouvée ailleur
ses idées, plus de hauteur à son imagination, plus de noblesse à son
langage
, et je ne sais quoi de plus auguste et de plus fo
e du barreau acquit de l’ordre, de la justesse, de la pureté dans son
langage
, plus de précision dans ses raisonnements, mais e
ë. Cette imitation se fait sans le secours de la narration et dans un
langage
préparé pour plaire, mais dont les divers agrémen
eur et la compassion, sentimens si propres à purger les passions. Par
langage
préparé pour plaire, j’entens des phrases reduite
à un rithme et qui font harmonie. J’ai dit que les divers agrémens du
langage
des tragedies émanoient de sources differentes, p
nnoît quel est son pouvoir. Examinons d’où procedoient ces beautez du
langage
préparé pour plaire dont il est ici fait mention,
fferentes. Commençons par le metre et par le rithme que doit avoir le
langage
préparé pour plaire. On sçait bien que les ancien
i notre auteur a raison de dire que l’harmonie une des beautez de son
langage
preparé pour plaire, ne couloit point des mêmes s
teur. C’étoit donc de sources differentes que venoient les beautez du
langage
preparé pour plaire. Ainsi c’est avec raison qu’A
Formation des noms généraux chez les petits enfants. — La faculté du
langage
a pour fondement les tendances consécutives qui s
es à nommer finissent par coïncider avec les nôtres. — Acquisition du
langage
. — Différence de l’intelligence humaine et de l’i
visage se recourbent en petits plis mouvants. — Cette mimique est le
langage
naturel, et, si vous avez quelque habitude de l’o
u dehors, elle est l’attitude et le geste imitatif du corps ; dans le
langage
primitif, chez les peuples enfants, à l’origine d
ement en leur présence telle ou telle tendance distincte qui, dans le
langage
spontané, aboutit à telle mimique et, dans notre
qui, dans le langage spontané, aboutit à telle mimique et, dans notre
langage
artificiel, à tel nom. Nous n’avons pas d’idées g
liez éveiller ; elle s’est éveillée toute seule ; voilà la faculté du
langage
; elle est fondée tout entière sur ces tendances
il partait de là pour tout comprendre et tout nommer. À cet égard, le
langage
des enfants est aussi instructif pour le psycholo
que les états embryonnaires du corps organisé pour le naturaliste. Ce
langage
est mouvant, incessamment transformé, autre que l
a communication de la mère et de l’enfant se fermer, de même, dans le
langage
enfantin, on voit tour à tour les deux ou trois n
édée appartient à quelqu’un à qui l’on parle. Telle est l’histoire du
langage
: spontanément, après avoir expérimenté des objet
ne de respect. D’ailleurs, la galanterie n’autorise pas la licence du
langage
; l’irrégularité des mœurs n’autorise pas leur im
rité des mœurs n’autorise pas leur impudence. Dire que la chasteté du
langage
ne doit pas aller au-delà de celle des mœurs, que
la société de mœurs honnêtes est condamnée à entendre et à parler un
langage
qui respire le mépris de l’honnêteté et de la mor
spire le mépris de l’honnêteté et de la morale ; c’est avancer que le
langage
peut mettre à découvert des mœurs que la morale o
ue des esprits délicats et polis n’ont pas le droit d’exclure de leur
langage
des expressions grossières et brutales, et j’obse
orale, que moins les mœurs sont pures, et plus on les déguise sous un
langage
exempt de leur souillure. « Agnès, si l’on en cr
ais il n’est pas bien fait. L’auteur subtilise trop sur la théorie du
langage
, & ne cherche pas assez à en exposer claireme
es, a été abandonné, parce qu’il s’écarte trop de la méthode & du
langage
ordinaires. M. l’Abbé de Wailli, auteur de la mei
mots usités de la langue françoise, & la plûpart de ceux du vieux
langage
. Chaque mot y est d’abord suivi de son qualificat
atyriques, quoiqu’elles tendent toutes au même but, de ridiculiser le
langage
précieux & affecté. On y trouve de la bonne &
x qui sont affectés, qui ont un certain air précieux, qui énervent le
langage
, ou qui sont employés dans des significations abu
uteur censuré. Il auroit dû aussi moins insister sur la différence du
langage
poétique, d’avec celui de la prose, qui me paroît
bons ouvrages du Siécle de Louis XIV. épurés de toutes les fautes de
langage
qui s’y sont glissées ? Corneille & Moliere e
d’une gasconade. §. V. Des Ecrits sur les Etymologies, le vieux
langage
& les proverbes. On a beaucoup ridiculis
sie françoise, rimes & romans, où l’on voit les monumens du vieux
langage
, dans l’extrait des ouvrages de cent vingt-sept P
ut-être plus nécessaire que celle des étymologies, est celle du vieux
langage
françois. Si l’on ne se familiarise de bonne heur
d’Avignon, a donné à Paris en 1766. in-8°. son Dictionnaire du vieux
langage
françois, enrichi de passages tirés de manuscrits
e jusqu’à François I. Les siécles, dont M. Lacombe nous a expliqué le
langage
, nous ont non-seulement fourni de vieux mots &
sur le mauvais goût, peut s’appliquer également à tous les défauts du
langage
employé par plusieurs écrivains depuis dix ans ;
de l’homme dans l’écrivain. La convenance, la noblesse, la pureté du
langage
ajoutent beaucoup dans tous les pays, et particul
ablie, à la considération de ceux qui gouvernent. La vraie dignité du
langage
est le meilleur moyen de prononcer toutes les dis
les paroles sont appelées en témoignage, on ne peut dénaturer dans le
langage
le caractère de vérité que la nature y a gravé ;
onvient qu’à la vertu, l’esprit ne peut le feindre : non seulement ce
langage
est le résultat des sentiments honnêtes, mais il
l’avilissement de soi-même, il faudrait compter aussi la perte de ce
langage
, qui cause à l’homme digne de s’en servir l’exalt
scours les plus soutenus, les attributs nécessaires à la puissance du
langage
; cette manière de s’exprimer agissait sur l’imag
rner l’état. Mais ce n’est là qu’une partie encore de la puissance du
langage
; et les bornes de la carrière que nous parcouron
pas employer son esprit, afin que le cœur parle tout seul. Ainsi son
langage
ne sera point fardé, et notre âme transparaîtra p
injure pour s’exprimer ! Est-ce la faute du cœur, ou de l’esprit ? Le
langage
naturel de la passion, c’est le cri, l’exclamatio
n phrases intelligibles à tous, pour la développer visiblement par le
langage
, il faut un esprit qui l’analyse ; et plus l’espr
alheurs communs, quelques-uns ont écrit des plaintes non communes. Le
langage
du cœur donne la mesure de l’esprit. Pour rendre
’en détacher pour laisser le cœur tout seul parler son pur et naturel
langage
. Cette erreur accréditée est une des causes les p
antérieurs au ive siècle, car ils furent, à cette époque, récrits en
langage
moderne, purgés de tout ce qui semblait archaïque
si on les juge d’après la logique de la raison ; — mais la faculté du
langage
est réglée par une logique particulière : c’est-à
euple ou poète, a d’autres goûts que les grammairiens, et, en fait de
langage
, il use de tous les moyens pour atteindre à l’ind
mot vierge. L’homme éprouve une très grande jouissance à déformer son
langage
, c’est-à-dire à prendre de son langage une posses
ande jouissance à déformer son langage, c’est-à-dire à prendre de son
langage
une possession toujours plus intime et toujours p
été une des charges de l’aristocratie de modérer la transformation du
langage
. En l’absence d’une autorité sociale et littérair
oment, la tendance à l’immobilité ou les ondulations rétrogrades d’un
langage
rendent parfois nécessaire une intervention direc
t et aujourd’hui, en 1862, on ne lit plus et on n’entend plus le même
langage
qu’en 1802, alors que j’avais vingt ans. Il paraî
rnelle comme la plainte du vieillard : « Il règne aujourd’hui dans le
langage
une affectatation si puérile, que le jargon des P
e celle de M. Bréal, m’importe peu si elle n’est qu’une opinion. « Le
langage
actuel de telles écoles littéraires serait-il com
prend garde, influencer la syntaxe, qui est comme l’épine dorsale du
langage
; du grec, manipulé si sottement par les pédants
pour la présente année 1899 . Ce modeste et anonyme défenseur du beau
langage
a recueilli environ trois cents fautes (à ce qu’i
es) ; il y en a bien d’autres, et on les constaterait surtout dans le
langage
des enfants. J’ai entendu : buver, cuiser, ramper
ieux français avait tiré maille (monnaie). NdA 134. Flegme est d’un
langage
bien académique. Il y a longtemps que le peuple,
eu de mots la France avoit l’usage C’étoit être savant que d’avoir du
langage
Rien ne se peut former et polir à la fois ; Il fa
rits confus Desportes nous dégage, Et la France lui doit la règle du
langage
116 . Ce jugement est exact, sauf l’exagération
e toutes les langues, donner des règles enfin, sinon la règle même du
langage
, comme Desyveteaux l’en loue. Un peu par timidité
ession de la galanterie. Ce progrès n’est pas seulement extérieur, le
langage
ne pouvant se perfectionner sans que les idées so
ur, qui subsistent par la vérité des pensées et par la nouveauté d’un
langage
aimable et délicat. En expiation de tant de fadeu
ns les poésies de Bertaut. C’est un progrès dans la composition et le
langage
opéré par un homme de goût, plutôt qu’une veine n
nu trop facile ; mais découvrir dans l’ordre, dans la mesure, dans le
langage
plus choisi de ses deux disciples, les vices secr
ences, ni supporter les équivoques ; vif, passionné, d’une netteté de
langage
qui ne souffrait aucune obscurité chez les autres
sportes, rendait des jugements qui devenaient au dehors des arrêts de
langage
et de goût. § V. Détail des changements opérés
uent que Ronsard, il ne songeait pas à conserver la féodalité dans le
langage
, quand il se félicitait de la voir disparaître da
ortes de manquements, calculés ou involontaires, à la première loi du
langage
, la propriété, et, toutefois, une fausse précisio
n’a prétendu régler que la méthode de communiquer nos pensées par le
langage
, mais qui ne s’arroge aucun droit sur la liberté
des modèles de poésie ; ce sont en quelque sorte des institutions de
langage
. Ni l’autorité de la discipline qu’elles ont sanc
nvolontaire parodie de cette poésie sublime, de cette magnificence de
langage
, dont les chœurs des tragiques et les hymnes de P
a hardiesse, bizarrerie, et la grandeur, monstruosité. Ces défauts du
langage
ultralyrique de Lycophron, assez habilement conse
n l’a souvent franchi ; et toutefois, à part les emprunts raffinés de
langage
, les enchères d’audace métaphorique, il y a quelq
outes les raretés de la mythologie, les plus difficiles curiosités du
langage
. La rencontre la plus frappante, c’est d’y voir,
un intérêt historique, en donnant, par la pompe et par la froideur du
langage
, une idée de l’état où était tombé le culte païen
tu, sans la richesse. Donne donc et la vertu et la richesse. » De ce
langage
plus solennel que grand, de cette gravité calme e
ême, devaient la propager par leur exemple et leur succès. Combien ce
langage
était supérieur à la tradition païenne et aux mœu
as ou aux processions de Délos transplantées sur les bords du Nil, le
langage
est plus abstrait et plus austère, la croyance pl
46. » À part l’intention morale du poëte, qui peut sembler imitée du
langage
des antiques mystères, on remarque ici plus d’un
t prolongé des croyances et des idées hébraïques, quand l’obstacle du
langage
avait disparu, serait bien peu vraisemblable : il
eut-être ne montrera mieux l’illusion que peut faire le talent, et ce
langage
trompeur qui se compose d’un grand souvenir de gl
nt que le style de l’original, dans cet hymne de cour. Le bon goût du
langage
est en lutte avec l’idolâtrie de l’éloge. La puis
résumant ainsi le Cantique des cantiques, y supprime des libertés de
langage
bien plus vives, et qui cependant n’excluent pas
relever au fur et à mesure, pour surprendre et constater les faits de
langage
, à simple titre de témoin scrupuleux et fidèle. C
. Il n’y avait point, à cette heure, d’arbitre unique et souverain du
langage
et du goût, comme l’avait été précédemment Malher
it en grande recommandation et qu’il passait pour « le législateur du
langage
. » Lui-même pourtant, Vaugelas, eût récusé ce der
quables, à les coucher par écrit. C’était un véritable statisicien du
langage
. C’est encore, si l’on veut, un botaniste venu à
ait dire. » Il était plein de candeur, surtout attentif aux formes du
langage
et aux mots bien plus qu’aux choses ; gentilhomme
Cela n’empêchait pas cet honnête homme si soigneux, si rangé dans son
langage
et dans son procédé envers tout le monde, vivant
rationaliser, comme il sied à un disciple de Descartes, ces choses du
langage
. Vaugelas n’est qu’un empirique, mais un empiriqu
depuis tant d’années, quoiqu’il y ait un si grand changement dans le
langage
! Quelle obligation ne lui a point notre langue,
parler des provinces, qui corrompent tous les jours la pureté du vrai
langage
français ! Tous ses magasins et tous ses trésors
ra toujours vrai aussi que les règles que je donne pour la netteté du
langage
ou du style subsisteront sans jamais recevoir de
la terre, partout où nous rente contrerons des villes habitées. » Ce
langage
, consacré dans des vers antérieurs à Thucydide, é
placées sous le nom d’Orphée. On pourrait plutôt reconnaître dans le
langage
de ces chants une sorte de piété panthéiste analo
nfiance que le fragment de Pindare sur les mystères d’Éleusis. Un tel
langage
appartient à ces temps de la Grèce, où le courage
ser l’insouciance et le plaisir, mais la fermeté d’âme. Il adresse ce
langage
à un Périclès antérieur de plus de deux siècles à
e et de ses vers, eut un nom honoré des hommes et des dieux, selon le
langage
païen. Ce nom continua de vivre dans la mémoire p
di génie d’Archiloque. Sa licence s’oublia, devant son art profond de
langage
; on le médita comme Pindare et comme Homère lui-
rie. Nul doute qu’il ne lui ait emprunté souvent de ces inventions de
langage
, de ces grâces originales qui sont le charme d’un
ussi universelle. Quand il s’agit d’une jolie et gracieuse naïveté de
langage
, on dit aussitôt, pour la définir : C’est de la l
e, nous dit Montaigne, excellent juge, pour la « naïveté et pureté du
langage
en quoi il surpasse tous les autres », pour la «
cela ne l’ennuie pas. Il s’exerce à parler à son peuple d’Auxerre un
langage
clair, pur et lucide ; et l’on se figure, en effe
le, dans sa prose. L’ordinaire d’Amyot est, sans contredit, le simple
langage
délié et coulant de la narration, ou encore ce la
dit, le simple langage délié et coulant de la narration, ou encore ce
langage
mêlé et tempéré qui s’adresse aux passions plus d
plus douces : mais là où son modèle l’exige, il sait atteindre à « ce
langage
plus haut, plein d’efficace et de gravité, et qui
parler des provinces : Tous les magasins et tous les trésors du vrai
langage
français, continue Vaugelas avec son enthousiasme
donneront des éditions d’Amyot où les fautes auront disparu et où le
langage
excellent restera : et pour nous postérité, quand
aux lecteurs, en tête des Vies de Plutarque, il s’excuse de ce que le
langage
de sa traduction ne paraîtra point peut-être auss
Amyot comme exemple de ce qu’il y a de plus regrettable dans le vieux
langage
. Au commencement du xviiie siècle, Massillon me
t nue de l’idée lui suffit. Les sentiments débordent les idées, et le
langage
se colore, peignant moins la réalité des choses q
s impressions insaisissables à l’intelligence, intraduisibles dans le
langage
des idées pures, qu’on n’a rien dit en un mot de
i découvrir une vérité théorique ou pratique, il faut se défier de ce
langage
figuré, qu’une certaine chaleur de sentiment, uni
tout réduire en poudre : on serait bien embarrassé de trouver dans ce
langage
l’indication de la conduite qu’il peut ou veut te
rases construites avec la précision nue et l’inflexible régularité du
langage
géométrique.
us élémentaire, si ce n’est l’expression de vérités générales dans un
langage
parfait, c’est-à-dire parfaitement conforme au gé
et à l’esprit humain ? Et qu’est-ce que cette parfaite conformité du
langage
au génie particulier d’une nation et à l’esprit h
d’ajouter que, pour la France en particulier, il faut entendre par un
langage
parfait, celui dont tout le monde est d’accord, e
n français, du moins dans cet ordre d’idées qui seul peut susciter le
langage
littéraire, et recevoir des formes définitives. M
nce a son art ; elle exprime à son tour des vérités générales dans un
langage
définitif. Enfin, à une certaine époque unique éc
complète que de le borner à l’expression de vérités générales dans un
langage
définitif. Il y faut comprendre désormais tous le
t paraît, et où l’esprit français exprime des idées générales dans un
langage
définitif. Nos pères ont donné à cette époque le
on naturelle. Si l’art est l’expression des vérités générales dans un
langage
définitif, les vérités de cet ordre et les termes
ivains du règne de la reine Anne voulurent fonder des institutions de
langage
, à l’imitation des Français ; l’essai n’en réussi
trop de toutes les variétés d’esprits et de toutes les nouveautés du
langage
, pour assouvir cette curiosité à laquelle les gou
mme des touches qui rendent des sons distincts, l’impropriété dans le
langage
blesse comme une note fausse dans la musique. Mai
i faut prononcer entre les deux plus grandes autorités, selon lui, du
langage
, l’Usage et Monsieur de Coeffeteau. Il n’y a pour
se contente pas de plaire par la pureté du style et par les grâces du
langage
, mais qui entreprend de persuader par la force de
ent relevé6. » Bois-Robert, pour le louer plus dignement, emprunte le
langage
de l’ode : Balzac, tes discours relevés Par ses
s les pensées, on ne la regrettait pas, on ne la désirait pas dans le
langage
. On voyait avec une curiosité très vive ces nuanc
é d’arriver. On ne sentait pas non plus le défaut de noblesse dans le
langage
. Le goût ne pouvait sur ce point devancer les mœu
t des traces même dans Malherbe, qui donnait les premiers exemples du
langage
noble dans la poésie ; et Balzac n’y échappe pas
te, cette liaison des parties, ce plan conçu avec force et clarté, ce
langage
précis, figuré avec mesure, ce tour libre et maje
r. Aussi le blâmaient-ils d’employer hors de temps la magnificence du
langage
, et de chercher de grands mots pour amplifier de
lle consiste plus en la rondeur, en la netteté et en la simplicité du
langage
, avec quelque ornement, quand la matière l’exige,
effet d’ailleurs était produit, et le mauvais commençait. Ce soin du
langage
, après avoir fait la réputation de Balzac, donnai
humain ; il veut y intéresser la Providence elle-même. Pascal, par le
langage
de la raison animée et piquante, mettra de son cô
ar moment, surprenaient en elle. Mais il les a dans une perfection de
langage
qui les élève au niveau d’une œuvre plus grande.
e de grandeur virile et de force véritable. L’entendez-vous, dans son
langage
devenu lyrique, invoquer une croisade, en appelan
lles femmes ne seraient pas sacrifiées à si noble devoir ? » Mais ce
langage
du poëte n’avait déjà sur les hommes d’un siècle
a délivrance de l’Orient chrétien. Ces sentiments, parés du plus beau
langage
, éclataient alors dans les vers, non pas d’un poë
Sion. » Le noble jeune homme d’Autriche, voilà, ce semble, un digne
langage
pour le modeste vainqueur de Lépante ! Peut-être
re l’empire turc protégé par une croisade partielle de l’Occident, le
langage
que l’orthodoxie même a pris quelquefois dans cet
ronne d’or de Simonide ou d’Alcée. Et, chose remarquable, bien que le
langage
et le rhythme de Ronsard offrent çà et là des bea
vantes, ce qui plaira le plus en lui, c’est quelque retour fortuit de
langage
expressif et simple. La Fontaine eût-il mieux dit
herbe avait trente ans ; et il était déjà maître de ce pur et nerveux
langage
dont il usait avec épargne et qu’il posséda jusqu
rce et la simplicité, pour la magnificence du nombre et le naturel du
langage
, avait-elle atteint déjà une perfection que notre
s antiquos, et annos æternos in mente habui ; et cette perfection de
langage
ne donnait-elle pas dès lors à la pensée l’immort
corriger, qu’en la purifiant de tous les vices, soit de fond, soit de
langage
, nés de quelques fausses vues de Corneille et du
nné par les Précieuses, le galant et le tendre, qu’on prenait pour le
langage
de l’amour. Les pièces de ce poète, esprit d’aill
acilité ; du naturel dans l’expression des sentiments de l’amour ; un
langage
ordinairement clair, non de cette clarté dans la
cun effort au public, ni pour suivre sa fable, ni pour comprendre son
langage
. Les pièces de Quinault furent longtemps à la mod
tons les belles sentences, politiques ou morales, dont il a semé leur
langage
. Corneille sait aussi nous tirer des larmes ; mai
rus est de l’école des héros de Corneille ; il en a la grandeur et le
langage
; et dans ses invectives contre Alexandre, il en
Hors des situations héroïques dont le sublime est en quelque sorte le
langage
familier, les personnages deviennent douteux, leu
e sorte le langage familier, les personnages deviennent douteux, leur
langage
obscur et incertain. Les héros de Corneille ne sa
jusque dans l’enthousiasme et le sentiment. Racine n’a pas de tour de
langage
particulier : ses personnages sont esclaves de la
es sophismes. Cette diversité de passions et de caractères produit un
langage
où se mêlent toutes les expressions et toutes les
t irrésistible de ses passions ! Il s’y formait à ces délicatesses de
langage
, expression des alternatives de cette lutte, refl
es sentiments contenus, voilés, dont Racine a eu seul le secret et le
langage
. Iphigénie et Junie sont dans la dépendance de la
ne se soit mieux connu, il s’est mêlé aux sentiments si vrais, et au
langage
si sain de cette époque unique, quelque chose qui
touchés des façons de parler ou de sentir auxquelles nous prépare le
langage
à la mode, que des beautés qui s’adressent à ce f
laquelle la tragédie se confond avec la vie elle-même. De même que le
langage
de la passion la plus emportée peut se ramener à
dans les entrées et les sorties, dans la convenance et l’à-propos du
langage
de chacun, dans le rapport de l’action au temps e
e où la situation le veut, qu’est-ce autre chose que la conformité du
langage
dramatique avec la vie ? La langue de Racine est
re à ceux qu’un goût opposé, et également exclusif, pour la pureté du
langage
, fâche contre Corneille, et qui sont près de lui
e, on lui en fait plus encore en admirant avec excès la pureté de son
langage
. Ecrire purement en vers, au temps de Corneille,
rticuler. La seconde langue fut celle des signes héroïques ; c’est le
langage
des armes, pour ainsi parler ; et il est resté ce
et il est resté celui de la discipline militaire. La troisième est le
langage
articulé, que parlent aujourd’hui toutes les nati
culières qui appartiennent à chaque genre ; ce sont pour emprunter le
langage
de l’école, des universaux poétiques. Caractères
l’égaler pour la création des caractères, l’invention des fables, le
langage
de la passion et la poésie de style ; mais il fau
l’élévation et la chasteté des sentiments, la grâce et la mélodie du
langage
. On vit l’imitation des anciens devenue originale
pas toujours pousser très loin la fidélité des mœurs et la vérité du
langage
; ils sont obligés, pour être entendus et goûtés,
de Louis XV, au lieu d’être des Français du siècle de Louis XIV, leur
langage
est moins grand, moins pur et moins idéal Ce n’ét
ages antiques habillés à la moderne, ou des modernes parlant un vieux
langage
; la tragédie française, d’imitation en imitation
es les passions modernes, et qui nous parle de nous dans notre propre
langage
; et puis, les moyens d’exécution de ses ouvrages
, auxquelles personne ne songe, et à mêler des lazzis du boulevard au
langage
cérémonieux de notre vieille tragédie. Il est urg
s le remplacement continuel du récit par l’action, dans la naïveté du
langage
ou le coloris poétique, dans un style enfin tout
originalité des tours, le mouvement et la couleur, l’individualité du
langage
, qui composant le style ; c’est après une peintur
de Molière par Gresset ; parce que de cette manière la perfection du
langage
se trouverait, suivant eux, réunie à la supériori
oir n’était pas étroitement unie à la manière de rendre ; comme si le
langage
enfin n’était qu’une traduction de la pensée, fai
plus triste c’est que beaucoup de nos auteurs ont transporté ce feux
langage
dans la tragédie. Ils dépensent tout ce qu’ils on
nt au français vulgaire. Ayant démontré copieusement la conformité du
langage
français avec son cher grec, il n’eut pas de pein
pports de l’italianisme. Par ses piquants et fort sensés Dialogues du
langage
françois italianisé, Estienne se place parmi les
heure, qui préparèrent la perfection de la langue classique. Plus le
langage
courtisan devenait le type de l’usage littéraire,
. Éditions. Apologie pour Hérodote, 1566 ; Traité de la Conformité du
langage
français avec le grec, s. d. (avant 1566) ; Deux
français avec le grec, s. d. (avant 1566) ; Deux Dialogues du nouveau
langage
françois italianisé, 1579 ; Projet du livre intit
is italianisé, 1579 ; Projet du livre intitulé : De la précellence du
langage
françois, 1579. Conformité et Précellence, éd. Fe
tham, n’est pas perdu, qu’il revit avec les mêmes méthodes et le même
langage
dans leurs écrits. Si donc Stuart Mill n’entend p
es abeilles, les fourmis et les castors. Enfin, il n’est pas jusqu’au
langage
qui ne semble commun à l’homme et à l’animal, qua
d’un idiot, d’un rustre, ou même d’un homme simplement vulgaire ? Le
langage
est encore un autre fait propre à l’homme. Et si
parle aussi à sa façon, il n’est pas difficile de montrer qu’entre le
langage
des animaux et le langage humain, il n’y a pas mo
n’est pas difficile de montrer qu’entre le langage des animaux et le
langage
humain, il n’y a pas moins de différence qu’entre
orelle, il ne suffit pas de noter, par exemple, que l’homme seul a le
langage
pour donner une juste idée de la supériorité sur
imal. N’y a-t-il pas une école qui soutient encore aujourd’hui que le
langage
est d’origine divine ? Alors, si la supériorité d
ne divine ? Alors, si la supériorité de l’homme sur l’animal tient au
langage
, elle se réduirait à un pur accident, résultat d’
du mot, étant incapable de ces diverses opérations. La supériorité du
langage
humain sur le langage animal tient donc à la supé
e de ces diverses opérations. La supériorité du langage humain sur le
langage
animal tient donc à la supériorité de l’intellige
e genre la netteté d’intuition, la vigueur d’analyse, la précision de
langage
propres à l’esprit français, M. Taine, a singuliè
uteur au milieu d’étendues impeuplées, des campagnes profondes où nul
langage
ne soit de droit, un pays sans oriflamme ; s’il e
oyen-âge devinrent également des motifs d’expression musicale ; et le
langage
de la musique s’accroissait de formes expressives
ent eues picturales ou musicales et qu’il aura littéraires. Ainsi son
langage
s’agrandira, et en outre des élémentaires littéra
objet de la musique ; arts spéciaux, et spéciaux strictement en leurs
langages
, mais capables chacun des émotions universelles.
lus l’élargissement d’autres modes de vie artistique, mais le spécial
langage
du monde spécial de l’âme… « Tirésias avait vu se
conque spectacle des apparences fantomatiques ? La musique va être le
langage
du « sentiment humain » ; et Richard Wagner tâche
t Richard Wagner tâche maintenant à représenter, à expliquer ; par le
langage
de la musique, l’homme sensationnel qu’il était.
de la musique, l’homme sensationnel qu’il était. Cela, dis-je, par le
langage
de la musique, parce que la musique est préciséme
ai, hélas, à nous la pure musique ne sera-t-elle pas l’inintelligible
langage
d’un inonde inconnu, et ne dirons-nous pas le dis
le dissolvant « pourquoi ? » Donc, si Beethoven a osé employer le pur
langage
de la musique, Wagner, moins confiant en nos inte
est lui qui, repaissant la chair, laissera l’âme libre d’entendre son
langage
et d’admettre, librement, la poignance de ses mot
rtiste poète et musicien, qu’à dire ces pensées excellerait encore le
langage
de Gœthe ? car il n’est pas maître du mobile inst
ents verrons-nous les textes des dernières œuvres ! mais ici c’est un
langage
précis, étonnamment grammatical (c’est-à-dire éty
nouïe dans la littérature allemande et d’un tel affinement ; c’est un
langage
de hautaine littérature, resserré en le stricteme
incontinence générale ne pouvait souffrir patiemment cette réserve de
langage
et de manières qui faisait ressortir son effronte
este un monument irrécusable dans Les Dialogues concernant le nouveau
langage
français italianisé et autrement déguisé, princip
rs nouveautés (dans les usages) qui ont accompagné cette nouveauté de
langage
: de quelques courtisanismes modernes et de quelq
Or le Piedmont donna commencement À ce vilain et poure changement (de
langage
). Jeunes François qui alloient là combattre Voulo
parlans, italianiser, Il appella souvent un badinage …………… ce nouveau
langage
. (Épître de Cettophile à la tête des Dialogues.)
ères ignobles, qui prétendent à l’élégance du ton, des manières et du
langage
. Ceci nous éloigne toujours plus de l’application
s réservées, plus chastes que les mœurs générales, où l’on parlait un
langage
analogue, où l’on s’abstenait de locutions grossi
avait entendu parler d’elle, comme de l’origine de ces mœurs et de ce
langage
qui faisaient exception dans les mœurs et le lang
s mœurs et de ce langage qui faisaient exception dans les mœurs et le
langage
de la capitale. Il pouvait savoir par le prince e
ustice. Enfin, ayant déjà mis sur le théâtre plusieurs ouvrages où le
langage
et les actions étaient aussi libres que dans la s
eul moyen de donner à leur esprit le développement convenable, à leur
langage
la facilité et la mesure appropriées à leur condi
é tant qu’il m’a été possible de m’adonner à un commun patois et plat
langage
, fuyant toute affecterie de termes sauvaiges, emm
onc ? dira Henri Estienne, ne sera-il loisible d’emprunter d’un autre
langage
les mots dont le nôtre se trouvera avoir faute ?
sance, pour ne pas avoir imprimé fortement sa marque jusque sur notre
langage
; l’Espagne à la fin du siècle regagne du côté de
ire et coulante. L’exercice populaire de la parole a poli plus tôt le
langage
de Calvin, en a retranché l’excès et la « débauch
ne s’y peut dégager des obscurités de la théologie, s’exprime dans un
langage
clair, frappant et durable. C’est un pas de l’esp
e contradiction honorable, il reconnaissait le principe de l’unité du
langage
: « Aujourd’huy, disait-il, pour ce que nostre Fr
oyens matériels que Ronsard veut l’ennoblir. Pour lui, la noblesse du
langage
consiste dans le choix des termes empruntés soit
t, de rigueur… ceux-ci, qu’il présente pour modèle de la noblesse du
langage
Son harnois il endosse ; et, furieux aux armes,
aute des idées et non des mots. Le second paraît à Ronsard le type du
langage
noble, à cause des belles et magnifiques paroles
ervice, comme les vieilles armures. Ronsard confondait la noblesse du
langage
avec le langage des nobles. Enfin, c’est encore p
s vieilles armures. Ronsard confondait la noblesse du langage avec le
langage
des nobles. Enfin, c’est encore par des moyens ma
s’enrichissent que par les pensées ; que le secret de la noblesse du
langage
est tout entier dans la hauteur modérée et égale
est moins une musique qui flatte l’oreille, que l’effet général d’un
langage
qui réunit toutes les conditions de propriété de
de sa raison et de sa sensibilité, plutôt que de sa mémoire. De là ce
langage
si singulier, amalgame de langues savantes et de
Térèse l’infini déchire son mystère, se fait visible et passe dans le
langage
où la pensée déborde les mots. Cette héroïne de l
entifique et des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le
langage
de Sainte Térèse, ce langage trop simple, trop ra
naturelles. On ne comprend plus, même le langage de Sainte Térèse, ce
langage
trop simple, trop raréfié, trop irrespirable pour
ires ? Et ce n’est pas tout que cette incompréhensibilité relative de
langage
. Il y a celle de la perfection même de l’âme qui
de langage. Il y a celle de la perfection même de l’âme qui parle ce
langage
, inouï d’humilité, dans le fond, comme il est ino
des années, la palpitation d’une âme passionnée qui s’est inventé un
langage
, tout cela meurt, et même ne met pas longtemps à
ranlé une voûte d’église. La pureté d’âme du prédicateur préserve son
langage
, mais son langage a tout entr’ouvert. Comme le Di
église. La pureté d’âme du prédicateur préserve son langage, mais son
langage
a tout entr’ouvert. Comme le Dieu dont il est le
son de son influence sur les esprits, je veux dire cette hardiesse de
langage
qui soit quand il s’agit d’idées philosophiques,
e certaine mesure, été obligés d’entrer dans les préoccupations et le
langage
de leur temps. Autrement, comment les eût-on écou
sont placez ne le leur explique. Mais l’usage apprenoit à entendre le
langage
muet des pantomimes à ceux qui ne l’avoient pas é
ur deviner un autre mot. Quand on avoit une fois l’intelligence de ce
langage
, les gestes qu’on connoissoit faisoient deviner l
ion d’entendre le sens des gestes des autres. On entend facilement un
langage
qu’on parle. Mais le langage des muets du grand s
stes des autres. On entend facilement un langage qu’on parle. Mais le
langage
des muets du grand seigneur, que leurs compatriot
s compatriotes n’ont pas de peine à comprendre, et qui leur semble un
langage
distinctement articulé, ne paroîtroit qu’un bourd
es et par gestes, et il montre dans la seconde partie l’utilité de ce
langage
muet. Ce livre fut imprimé à Vicenze en mil six c
cle ; nous formions une espèce de franc-maçonnerie qui avait même son
langage
et son écriture hiéroglyphique. Puis, voyez quell
evalier, je dirais presque un jeune et beau Danois, pour me servir du
langage
de l’époque. Un caractère généreux, poétique et c
c. Jugez quel bouleversement, je dirai même quelle indignation un tel
langage
devait soulever dans mon âme, moi qui ne songeais
roi. Dans le commencement de cette période, l’esprit, les mœurs, le
langage
de la cour et des gens du monde de la capitale, s
le, sont plus que jamais en opposition avec les mœurs, l’esprit et le
langage
de la coterie dite des Précieuses. Ce n’est plus
honneur l’honnêteté, la décence des mœurs, la pureté et l’élégance du
langage
, et elles parviennent à en assurer le triomphe. L
style on peut prendre pour principe le caractère éminemment social du
langage
, qui est le moyen de communiquer à autrui ses idé
ant de cette conception mathématique et mécanique, Spencer appelle le
langage
une machinery pour la communication mutuelle, et
t de la remplit sorte, au plus haut point, le rôle social attribué au
langage
. Spencer applique aussi sa théorie aux figures de
ants et sentants, la loi de la moindre peine. Mais, si la fonction du
langage
est primitivement la simple communication intelle
itivement la simple communication intellectuelle entre les hommes, le
langage
des arts, de la littérature, de la poésie, est au
réel. La métaphore et même le mythe sont essentiels à la formation du
langage
; ils sont la démarche la plus primitive de l’ima
our l’homme des sociétés modernes), ce n’est pas sortir du simple. Le
langage
ordinaire, dans son évolution, transforme les mot
btenir la première de ce qu’on peut ap peler les qualités sociales du
langage
, qui est de faire saisir nos idées à tous. « La r
on cesserait d’être compris ; il faudrait donc modifier non plus son
langage
, mais sa manière même de penser, écarter de soi t
s, ce peuple tout intellectualiste, ont trop considéré les figures de
langage
à un point de vue purement logique (synecdoche, m
cdoche, métonymie, etc.) ; ils n’ont pas assez fait la psychologie du
langage
imagé. La métaphore ou la comparaison est un moye
Voici que, de ce point de départ superficiel, l’auteur arrive, par un
langage
, presque abstrait et objectif, à nous donner une
orrigée » par Port-Royal pourrait nous fournir quantité d’exemples du
langage
et de la pensée rythmés, de la différence entre l
el est toujours, — s’il est une fois. Bossuet parle naturellement le
langage
de la Bible. 1. Cette verte jeunesse ne durera c
onore aux battements du cœur. Le temps n’est plus au privilège, et le
langage
des vers est celui d’une trop restreinte aristocr
lle puisse trouver son expression, et son expression entière, dans le
langage
commun à tous. Assurément il y aura toujours des
c’est le lieu : et il a revendiqué les droits de la science, dans un
langage
si ferme et si élevé, qu’il faut traduire : « Qu
sier et négligent de l’observation vulgaire, l’appréciation exacte du
langage
et de tous ses changements de nuances et de tous
ait les affections et opérations au lieu des facultés, et réglait son
langage
en conséquence, il semble qu’on se débarrasserait
inées qui agissent avec régularité. Ainsi lorsqu’on laisse de côté le
langage
vague sur la liberté de la volonté — qui est, com
a-t-il de comparable à l’ouverture de la Genèse ? Cette simplicité de
langage
, en raison inverse de la magnificence des faits,
de semblable à cette naïveté imposante : c’est Dieu qui s’abaisse au
langage
des hommes, pour leur faire comprendre ses mervei
palmier solitaire, la montagne stérile, conviennent singulièrement au
langage
et au sentiment d’un cœur malheureux ; mais il y
le dans l’antiquité, et que son Évangile est la médecine de l’âme. Le
langage
de cet apôtre est pur et élevé : on voit que c’ét
oudain quitté la lecture, comme faisant par là un mauvais jugement du
langage
de l’auteur. » Vaugelas indique comme équivalent
end sans cesse, et où il voudrait conduire ses lecteurs. La pureté du
langage
et du style n’est pas la netteté ; elle est plus
s il avait pris les devants et s’était élevé contre les raffineurs du
langage
. La Mothe-Le-Vayer, né en 1588 à Paris, avait été
e quelques philosophes, qui se sont déclarés ennemis capitaux du beau
langage
. Mon intention est d’en ôter simplement les scrup
ts pusillanimes qui, à force de craindre la moindre ambiguïté dans le
langage
, en venaient à ne plus même oser articuler leur n
que la substitution de l’E à l’A est une marque du ramollissement du
langage
et n’a cours en pareil cas que « dans la coquette
âle, et il en donnait, entre autres, cette raison superlative : « Le
langage
des premiers hommes, qui fut inspiré de Dieu à Ad
dez plutôt à Larchey, ce témoin spirituel et fin des Excentricités du
Langage
63; lui aussi, il sait l’usage, il l’écoute, il l
et de cuistrerie qui est des plus beaux.) 63. Les Excentricités du
langage
, par M. Lorédan Larchey, 4e édition singulièremen
l’apparence d’un son, et ce son est celui que nous nommons parole ou
langage
: il se compose de deux sortes d’éléments, des vo
rs, son alphabet, son vocabulaire et sa syntaxe. Personne ne parle le
langage
en général, car il n’y a pas de langue universell
s maintenant les différences. La principale est que, pour employer le
langage
de la psychologie anglaise, la parole extérieure
de langue est compris par lui-même et par ses parents, tandis que son
langage
est inintelligible à des étrangers. L’explication
ite avec nous-mêmes cette force et cette ampleur de signification. Le
langage
intérieur est notre chose ; nous en usons à notre
. Il peut être en grande partie personnel, ce qui n’est pas permis au
langage
audible, lequel est essentiellement un instrument
éférence sur le phénomène final. L’enfant grandit et perfectionne son
langage
; ce qu’il veut, c’est toujours se faire entendre
ceux-ci lui deviennent de plus en plus indifférents à mesure que son
langage
devient plus facile et plus correct, c’est-à-dire
s vocaux sont mieux assouplis, mieux adaptés à toutes les variétés du
langage
audible ; alors, en effet, il n’est aucunement be
a fréquence, sinon sa continuité absolue, c’est-à-dire une période du
langage
qui n’est pas la période tout à fait primitive. U
angue donnée est la mesure de l’importance de l’image tactile dans le
langage
intérieur du peuple qui fait usage de cette langu
diat devient le présent empirique, le présent apparent, le présent du
langage
vulgaire, qui n’est pas vide comme le présent des
partés, si de longues méditations sont naturellement désignés dans le
langage
par le verbe se dire, si cette locution est le sy
ue d’un triste esclavage.19 (Racine, Mithridate Enfin, si, dans le
langage
littéraire, le cœur parle si souvent, c’est sans
isive que l’observation suivante, empruntée, elle aussi, à l’étude du
langage
: dans les langues classiques, et sans doute dans
isamment distingué la parole intérieure et « la pensée qui se sert du
langage
» ; ce que nous soutenons contre Bain sur la paro
e de . M. Emile Pouvillon, Césette (1880) qui retrace les mœurs et le
langage
de l’Aveyron. 167. Ainsi, dans une description r
le qu’ingénieuse, vrais logogriphes à la lecture, il y a une force de
langage
inconnue avant Corneille. C’est un style tout for
drait lieu de mérite : C’est comme il faut aimer41 . Voilà déjà le
langage
de la comédie : encore un pas, et nous aurons les
e : encore un pas, et nous aurons les caractères et les mœurs ; et ce
langage
, déjà si ferme, nourri de pensées plus sérieuses,
avait imprimé l’artiste43. Situations, caractères, peinture du temps,
langage
de la conversation, toutes ces parties de la comé
les remplacer par des peintures de la société française. Enfin, à un
langage
qui n’appartient pas en propre aux personnages, q
s plus près d’être des égaux qu’un libertin et son valet. Que dire du
langage
de ces comédies ? C’était peu de soutenir celui d
dont les meilleurs endroits se rapprochent du ton de la tragédie : le
langage
de la vie familière était tout entier à créer. Ce
s toutes chaudes et les fixer sur le papier. Le droit du poète sur ce
langage
se réduit à en ôter les fautes de français. Rien
tion et du temps, qui sont la couleur locale de la comédie. Enfin, le
langage
, au lieu d’être un art, n’est plus que la nature
t56 . A l’époque où Molière conçut sa pièce, on était entêté de beau
langage
. Il y avait des termes nobles et des termes bourg
art des vers, le tour naïf, la facilité, le feu, l’entraînement de ce
langage
, qu’on croit entendre Molière lui-même, et qu’au
nts sont des dieux ou des rois. (Acte II, sc. iv.) Est-ce bien là le
langage
d’un bon bourgeois de Poitiers en 1658 ? 48. L
la poésie ; quant à nous, disons simplement le vrai mot : mystère du
langage
. La poésie, comme nous la concevons, n’est en eff
ir senti, dès le commencement des temps, le besoin d’exprimer dans un
langage
différent ces choses différentes. Placé lui-même,
ouchent et se confondent en lui, l’homme n’a pas eu longtemps le même
langage
pour exprimer l’humain et le divin des choses. La
ssion des choses terrestres, l’humanité. En un mot, la prose a été le
langage
de la raison, la poésie a été le langage de l’ent
En un mot, la prose a été le langage de la raison, la poésie a été le
langage
de l’enthousiasme ou de l’homme élevé par la sens
haute puissance de sentir et d’exprimer. La poésie est la divinité du
langage
. III Voulez-vous une preuve de cette disti
du cœur qui éclate, l’homme se sert, pour exprimer son émotion, d’un
langage
simple, habituel et tempéré comme elle. Quand l’é
ns ordinaires, que l’homme cherche naturellement pour les exprimer un
langage
plus pénétrant, plus harmonieux, plus sensible, p
e du paysage ! Je vous défie de parler, en face de ces merveilles, le
langage
vulgaire. Chantez alors, car vous êtes ému autant
ectualité de son être devaient s’associer à un certain degré dans son
langage
poétique. La partie sensuelle ou musicale de ce l
egré dans son langage poétique. La partie sensuelle ou musicale de ce
langage
poétique devait peut-être prédominer alors sur la
n’a jamais d’ironie. » XXI Les lois étaient écrites ainsi en
langage
rythmé, pour favoriser l’exercice de la mémoire.
ir senti, dès le commencement des temps, le besoin d’exprimer dans un
langage
différent ces choses différentes. Placé lui-même
hent et se correspondent en lui, l’homme n’a pas eu longtemps le même
langage
pour exprimer l’humain et le divin des choses. La
ession des choses terrestres l’humanité. En un mot, la prose a été le
langage
de la raison, la poésie a été le langage de l’ent
En un mot, la prose a été le langage de la raison, la poésie a été le
langage
de l’enthousiasme ou de l’homme élevé par l’impre
homme est modérée et habituelle, l’homme se sert pour l’exprimer d’un
langage
simple, tempéré et habituel comme son émotion. Qu
ns ordinaires, que l’homme cherche naturellement pour les exprimer un
langage
plus pénétrant, plus harmonieux, plus sensible, p
oilà la poésie du paysage ! Je vous défie de parler en sa présence le
langage
vulgaire. Chantez alors, car vous êtes ému autant
espérer que, quand elle verra la mort de plus près, elle changera de
langage
comme font d’ordinaire la plupart de ces gens qui
s, et dont notre ami paraît s’être souvenu : En vain je parlerais le
langage
des Anges, En vain, mon Dieu, de tes louanges Je
e, en tel endroit. L’amour dont une âme est pleine, et qui cherche un
langage
, s’empare de tout ce qui l’entoure, en tire des i
que, dans Euripide, le vieillard qui tient la place d’Arcas n’a qu’un
langage
simple, non figuré, conforme à sa condition d’esc
eviendront saisissables, et prêteront une sorte de vérité relative au
langage
de chacun ; on saura avec précision jusqu’à quel
il la concevait, Racine n’avait nullement besoin de ce franc et libre
langage
; c’est que les Plaideurs ne furent jamais qu’une
n la Nature et attendant qui l’en tirera, depuis qu’existent geste et
langage
n’en sort-il pas peu à peu ? Et dire qu’une préte
ut permis d’en déduire ma Théorie de l’Instrumentalisation parlée. Le
langage
scientifiquement est musique : Helmoltz a, en eff
, compris comme plus haut et c’est ainsi qu’on le doit comprendre, le
langage
est au-dessus de la musique, car il décrit, suggè
mple raisonnement ne pouvait-il faire prévaloir cette vérité : que le
langage
est musique ? Il n’est doute, en effet, qu’à l’ép
n’est doute, en effet, qu’à l’époque seulement de la pensée naquit le
langage
: et ainsi la parole est liée fatalement et essen
ou telle couleur : musicale parce qu’elle est le sens enfin trouvé du
langage
, qui, scientifiquement, est musique, et qu’elle e
s fonctions du ventre y tiennent assez de place, et la grossièreté de
langage
dont M. Zola s’est fait une seconde nature s’y ét
este, ni d’ailleurs moins faux dans La Terre, c’est la grossièreté du
langage
. M. Zola, qui n’en connaît le sens que tout juste
faux pour la manière dont ils le font. D’autant qu’ils parleraient un
langage
plus conforme à la réalité, ils paraîtraient d’au
ny, l’auteur du Bilatéral, médiocre imitation des mœurs et surtout du
langage
de Germinal et de L’Assommoir. Où est cependant,
en tout cela, le naturalisme ? et, ne se rencontrant pas plus dans le
langage
, comme l’on voit, que dans les mœurs et dans les
-là se permettait d’y voir et d’y reprendre cette même grossièreté de
langage
, ou cette même insuffisance et banalité de l’obse
cette faculté lui a été refusée. Dans le premier cas, l’invention du
langage
serait un résultat nécessaire de la forme même, s
à rendre à personne ; c’est devant Dieu seul qu’il péchait, selon le
langage
de l’Écriture. Les peuples alors étaient punis po
i distinctes en apparence, de l’origine du pouvoir et de l’origine du
langage
. Mais, avant de terminer ce chapitre, il faut que
eur rendre votre estime et votre amour. » La question de l’origine du
langage
a souvent occupé les philosophes depuis quelques
ème. Il n’était pas venu dans la pensée d’imaginer que l’invention du
langage
pût être au pouvoir de l’homme. Ceux qui, dans ce
érèse l’infini déchire son mystère, se fait visible, et passe dans le
langage
où la pensée déborde les mots. Cette héroïne de l
entifique et des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le
langage
de sainte Térèse, ce langage trop simple, trop ra
naturelles. On ne comprend plus, même le langage de sainte Térèse, ce
langage
trop simple, trop raréfié, trop irrespirable pour
ires ? Et ce n’est pas tout que cette incompréhensibilité relative de
langage
. Il y a celle de la perfection même de l’âme qui
de langage. Il y a celle de la perfection même de l’âme qui parle ce
langage
, inouï d’humilité dans le fond, comme il est inou
fin du siècle passé, comme l’origine des affectations de mœurs et de
langage
, et qui fut dans le grand siècle, et pour tous le
vécu à l’hôtel de Rambouillet et en avaient fait partie, ont banni du
langage
et des mœurs des grossièretés et des scandales qu
ait imputer à l’hôtel de Rambouillet la préciosité des manières et du
langage
, fait méconnaître les services qu’il a rendus aux
e l’impuissance, de la pauvreté de la langue qui se formait alors. Le
langage
se composait encore d’images, de comparaisons, fa
enres et d’espèces qui pussent définir les choses avec propriété ; ce
langage
était le produit naturel d’une nécessité, commune
— 15. De telles fables, de telles pensées et de telles mœurs, un tel
langage
et de tels vers s’appelèrent également héroïques,
r, graveur, c’est-à-dire toujours poète, il semblait essayer tous les
langages
imparfaits de la poésie, comme s’il n’en trouvait
i bien sous le ciel d’Italie, sans doute il n’eût pas tant cherché ce
langage
. Mais il ne lui fut pas même donné, selon toutes
s les savants, si le choix du sujet ne faisait passer sur le choix du
langage
? Pourtant, nous l’avons dit, ce latin du xvie s
monstres de la fable. Origine des principales figures. Ces figures du
langage
, ces créations de la poésie, ne sont point, comme
orollaires relatifs aux caractères poétiques employés comme signes du
langage
par les premières nations. Solon, Dracon, Ésope,
. Ces ornements du style naquirent, dans l’origine, de l’indigence du
langage
. La poésie a précédé la prose. — § VI. Corollaire
nt l’exercice des vertus sociales à de certaines formes, à un certain
langage
, à de certains souvenirs, à telle ou telle associ
erse avait rendue nécessaire, Bossuet transporta dans ses discours le
langage
de l’Écriture, les formes simples et audacieuses
ands succès ; il n’était plus possible de disposer aussi librement du
langage
, et de lui donner un caractère individuel et orig
Elle faisait une partie essentielle de leurs mœurs et presque de leur
langage
; elle exprimait des sentiments habituels ; elle
public ; en un mot, elle était pleine de réalité, et n’était point un
langage
de convention, Pour nous la poésie, et nous dirio
t pas dans l’obligation d’exagérer leurs impressions et d’enfler leur
langage
. C’est spécialement dans la poésie lyrique que ce
vons bien voulu nous prêter à entendre Achille et Agamemnon parler un
langage
qui n’est pas le nôtre ; mais l’homme de nos jour
fléchissant avec bonne foi ; qu’il se soit complu quelquefois dans un
langage
brillant, et qui semble peu digne de lui et de so
ière avait excellé, où Dancourt et Lesage l’avaient imité. Un certain
langage
de convention s’était emparé de la comédie. Les c
ce qu’ils ont senti. Mais ce fut la grammaire et toute la science du
langage
qui reçurent, plus que toute autre branche des co
la nouvelle métaphysique. De leurs recherches, résulta une théorie du
langage
, claire et méthodique, qui remplaça bientôt les a
dant les mots comme une expression invariable des idées. Cependant le
langage
, qui prend à chaque instant une couleur et une fo
rentes, suivant l’individu et suivant l’impression qu’il éprouve ; le
langage
, qui est redevable de tous ses effets, non pas à
ais à la peinture des affections de l’âme excitées par ces objets, le
langage
démentait sans cesse tout le système de métaphysi
ur grammaire ne lui faisait pas perdre beaucoup en lui prêtant un tel
langage
. Sans doute l’algèbre est la plus belle des langu
ions faites par un travail de l’esprit humain. Ainsi l’algèbre est le
langage
qui convient le mieux pour rechercher ce genre de
différente de celle qu’un autre en pourrait concevoir. À l’aide de ce
langage
on marchera d’un pas sûr dans le raisonnement mat
u’on a rendues complètement pareilles pour chaque homme, il faudra un
langage
flexible qui puisse recevoir de chacun le témoign
plus attacher d’importance à l’expression des idées et aux formes du
langage
. Les idées, suivant eux, étant les mêmes dans tou
me que dépend la manière dont il s’exprime. Est-il fortement ému ; le
langage
, par un penchant irrésistible, prend la forme et
st qu’un tel succès est dû en partie à des opinions plus nobles, à un
langage
rempli de plus de force, d’enthousiasme et d’émot
alière et habituelle. Remarquons aussi que, pour donner à la femme ce
langage
profond et passionné, cette connaissance des impr
ièrement. Jamais peintre ne montra plus d’imagination que Buffon. Son
langage
, où quelques personnes ne veulent voir que les tr
n un mot, aucun écrivain du dix-huitième siècle ne parla un plus beau
langage
que Buffon, ou, pour mieux dire, n’eut de plus gr
vu se former un certain jargon précieux qui s’efforçait de peindre le
langage
d’une société où tout, jusqu’aux sentiments, étai
l rechercha tous les moyens artificiels de la rhétorique pour que son
langage
produisît de l’effet, et oublia que la correspond
choses. On lui a reproché d’avoir copié sans goût et sans fidélité le
langage
de la société de son temps. Il faudrait savoir si
avant ; ils n’avaient pas cherché la liaison des divers mouvements du
langage
avec les mouvements correspondants de l’âme et av
is que les anciennes rhétoriques, au milieu de leur marche et de leur
langage
technique, n’apportaient à l’esprit aucune espèce
esure ; comme nul n’abonda jamais davantage dans son propre sens, son
langage
prenait une force et une fécondité extrêmes ; sou
sées réelles, avec plus de force que le vulgaire ; de cette sorte, le
langage
avait moins d’apprêt, et les opinions plus de mes
vaient toujours faire dans une position donnée ; le caractère de leur
langage
, la nature de leurs idées, étaient déterminés d’a
procher des ressources que trouve l’orateur vraiment chrétien dans le
langage
imposant et mystérieux des livres saints ? L’éloq
terie, à ce ridicule bel-esprit dont Patru s’était déjà éloigné. Leur
langage
était devenu simple et sérieux, leur discussion a
leur servit à se défendre, après avoir eux-mêmes tant attaqué ; leur
langage
alors fut souvent touchant et vrai. Après eux, la
ne reste, presque plus rien de cette littérature révolutionnaire. Le
langage
ne pouvait avoir ni persuasion ni verve dans de t
embrassées par un écrivain qui les expose avec génie et leur prête un
langage
éloquent. Après lui, elles adoptent une autre mar
corps de l’État6. Les expressions frappantes qui animent toujours le
langage
d’un illustre écrivain sont encore présentes à vo
ent banal pour les controverses de parti. S’il est une occasion où ce
langage
de la haine et de l’ignorance soit interdit, n’es
r au passé : il n’offrait que diversité et confusion ; pour parler le
langage
parlementaire, les précédents manquaient. On s’ad
l n’émeut plus sa pitié ; à cet effroi de l’invasion étrangère ; à ce
langage
déclamatoire qui avait comme effacé la vérité et
t rempli de faiblesse. On se regarde avant de frapper. » Tel était le
langage
de Saint-Just, de cet orateur dont la cruauté sys
nuire à la cause qu’ils voulaient servir, que de concessions dans le
langage
! quelle apparente faiblesse dans des actes de co
se garder de confondre, comme on l’a fait souvent, la parole avec le
langage
. La faculté de produire et de moduler des sons pa
tions distinctes, est né pour nous du besoin de vivre en société : le
langage
est une convention des hommes. L’instrument est d
c’est à l’homme encore qu’il a été donné d’ajouter à la puissance du
langage
, ou de suppléer à son insuffisance par des signes
ndant de la pantomime, et la pantomime peut également, sans l’aide du
langage
, servir d’interprète à la pensée ; mais ils se pr
nt. Il importe donc de réunir l’action à l’élocution, la pantomime au
langage
, pour que la pensée arrive pleine et entière, de
us aurons à étudier ce qui peut donner à la parole toute sa force, au
langage
toute sa puissance, à la pantomime toute son expr
facultés de notre intelligence au perfectionnement de l’instrument du
langage
et du jeu de la pantomime ? Pourquoi donc le tale
tard à ce qu’ils disent. Les vices de lecture deviennent des vices de
langage
. Ils parlent mal parce qu’on les a mal fait lire.
s tout cède en son cœur au désir d’être utile C’est de nos avocats le
langage
et le style. Faut-il de nos soldats discipliner l
de Platon ont bien moins contribué à sa gloire, que la beauté de son
langage
et la noblesse de son style. Les philosophes grec
les écrits philosophiques des Grecs, quel que soit le charme de leur
langage
. Les anciens sont plus forts en morale qu’en mét
ent besoin de recourir au mouvement et à l’exaltation produite par le
langage
animé de la conversation ; ils cherchaient ce qui
des Grecs fait encore effet sur nous, par la noblesse et la pureté du
langage
. La doctrine calme et forte qu’ils enseignaient d
. M. W. Schlegel surtout, en prouvant que la question de l’origine du
langage
devait être traitée historiquement, et non point
é retenu ainsi sur les dernières limites du système de l’invention du
langage
par l’homme, est un exemple de plus ajouté à tous
mment plusieurs philosophes ont été portés à attribuer l’invention du
langage
à l’homme. En effet, à force d’admettre, dans tou
rie que l’homme avait pu fonder la société et parvenir à instituer le
langage
, sans savoir toutefois ce qu’il faisait. Comme no
peuples avant l’usage des langues vulgaires. Puis lorsqu’il y eut un
langage
articulé, les contractants s’assurèrent de la vol
aut. Concluons : l’homme n’étant proprement qu’intelligence, corps et
langage
, et le langage étant comme l’intermédiaire des de
: l’homme n’étant proprement qu’intelligence, corps et langage, et le
langage
étant comme l’intermédiaire des deux substances q
par des actes du corps dans les temps qui précédèrent l’invention du
langage
articulé. Après cette invention, il le fut par de
s sont quelques-uns des devoirs que prescrit la civilité mondaine. Le
langage
s’en ressent aussitôt. Il ne peut être, en pareil
ensée. On se plaira aux périphrases et aux demi-mots. On fleurira son
langage
d’images chatoyantes. On le chamarrera de métapho
venait « la mesure du temps » ; la terre, « ce bas élément », etc. Le
langage
des précieuses, une fois engagé dans cette voie,
ans étalage de savoir, spirituel sans presque y tâcher, aisé dans son
langage
et ses manières, à la fois galant et respectueux
et il s’en acquitte en conscience. Il les charme par l’élégance d’un
langage
toujours aussi bien peigné que lui-même. Il ne le
aut est sensible chez un maître, que sera-ce chez les imitateurs ? Le
langage
, lui aussi, s’ennoblit à l’excès. Un enfant parle
e un peu moins malheureux, pour faire entendre, sans user des mots du
langage
courant, la messe et le mystère de l’Eucharistie.
riens latins que produisit cette contrée, dès lors si prompte au beau
langage
: qu’on n’omet ni Marc-Antoine Gniphon, qui tint
uge à votre air et à vos manières que vous ne devez pas comprendre le
langage
des gens bien élevés. » Dès la fin du ive siècle
bi, se rappelant sans doute quelles sont à cet égard les habitudes du
langage
populaire : Ergo igitur œgre subjiciens miles : u
, si, au premier siècle de notre ère, l’osque ou telle autre forme de
langage
italiote primitif étaient encore parlés dans des
andes résurrections d’abord, grecque et latine, et seulement, pour le
langage
vulgaire, des productions nouvelles ou de celles
des analogies incontestables que vous découvrez sans cesse entre vos
langages
particuliers. Permettez-moi de vous en expliquer
, une langue qui, née du latin corrompu, a servi de type commun à ces
langages
. Elle a conservé plus particulièrement ses formes
aire. « Après avoir posé cette règle générale, Fallot divise le vieux
langage
français en trois dialectes principaux, qu’il nom
quelle ils fussent exclusivement parlés, mais du nom de celle dans le
langage
de laquelle leurs caractères se trouvent le plus
e plus vague ; il n’attribue pas à ces mots d’autre sens que celui de
langage
grossier ; comme qui dirait : « Parle nous patois
i-même de jeter les yeux sur ce bouquin que pour y observer un peu le
langage
et le style de nos ancêtres : « Et je m’y détermi
iennent après. — M. Francis Wey, dans son Histoire des révolutions du
Langage
français (1848), avait très-bien parlé, avant Gén
avec gêne devant des juges prévenus, surtout lorsque l’on diffère de
langage
avec eux ; on voudrait vaincre des répugnances, f
ieux ; couvrir, s’il est permis de parler ainsi, par le néologisme du
langage
, l’archaïsme des idées et des sentiments. Tous ce
ntinue ou du pacte primitif : il en résultait une grande confusion de
langage
; mais tout, dans ce combat inégal, tournait au p
e, qu’il ne tenoit qu’à lui d’éviter. Quand on donne des préceptes de
langage
, il faut bien se garder d’avoir soi-même un langa
des préceptes de langage, il faut bien se garder d’avoir soi-même un
langage
qui prête à la censure & au ridicule. Si on p
mboles, firent naître un autre enthousiasme, qui prit bientôt le même
langage
. Thalès, Phérécyde, Épiménide, Xénophane, Parméni
d’utile, mais avoir toujours présente la providence des dieux. » Ce
langage
n’est-il pas d’un sage et religieux réformateur,
pure au milieu des contagions de la terre. Ainsi peut s’expliquer le
langage
inspiré, l’enthousiasme d’Empédocle parlant de lu
nthousiasme d’une intuition divinatrice : ce sera, si vous voulez, le
langage
de ceux qu’Aristote appelle des naturalistes théo
endu de nouveau à la terre, après avoir passé par les cieux, tout son
langage
recommandait le culte des dieux et le respect de
marquants, non comme méprisables une certaine jeunesse et naïveté de
langage
donnait du prix aux plus obscurs de ce temps-là.
e mauvaises conditions pour voir la vérité et pour l’exprimer dans un
langage
durable. Il est vrai que le doute du xvie siècle
ombrables dans la pensée engendrent d’innombrables subtilités dans le
langage
. Les épithètes accablent le discours, rien n’étan
idérable à prouver, donne à chaque détail un prix exagéré et force le
langage
, moins pour tromper les autres que parce qu’il se
mots ; il l’arrête sur chacun en particulier ; il donne cette peur du
langage
de tout le monde qui fait qu’on s’épuise à tout d
s nerveux168. » Mais voici qui est de l’écrivain du xvie siècle « Le
langage
françois n’est pas maniant et vigoureux suffisamm
gretter un plus aimable. Charron a retenu de son maître les formes du
langage
, ces figures, ces redoublements de mots pour renf
r lesquels une demi-vue équivaut à une vue claire et entière. Mais ce
langage
du maître, dans l’imitation travaillée du discipl
u xvie au xviiie siècle sont restées, ce que l’on appelle rester en
langage
de critique professionnel. Ce chapitre intitulé a
eur lucidité humilie parfois même le génie. 1900. Les femmes et le
langage
La part des femmes est si grande dans l’œuvre
u’elle parle comme chante un oiseau, est seule capable d’enseigner le
langage
. Quand l’enfant tente d’imiter les sons qu’il a e
imite de son intelligence pratique. S’il était possible d’assigner au
langage
une origine, on dirait qu’il fut la création de l
bien d’autres animaux et même les oiseaux des terres australes. Si le
langage
s’apprenait ou se gagnait, si pour en retrouver l
sons ; des nouveautés trop rapprochées la déroutent ; elle corrige le
langage
des hommes qui, à leur tour, se déconcertent. Ain
parler, un enfant connaît la valeur d’un sourire ; c’est son premier
langage
, et rien ne prouve qu’il soit absolument instinct
s gestes. La conformation de son corps fait que sa respiration est un
langage
; le rythme de sa poitrine dit l’état de son âme
urire aussi est riche en paroles ! Toute la femme parle ; elle est le
langage
même. Ses enfants seront d’abord des mimes. Comme
joindre les signes des émotions fausses, et alors seulement il y a eu
langage
. L’expression animale des émotions n’est pas un l
ent il y a eu langage. L’expression animale des émotions n’est pas un
langage
, car elle ne saurait feindre ; le langage vrai co
e des émotions n’est pas un langage, car elle ne saurait feindre ; le
langage
vrai commence avec le mensonge. Il y a un sens du
ence avec le mensonge. Il y a un sens du réel dans le mot fameux : le
langage
a été donné à l’homme pour déguiser sa pensée. Le
cience psychologique est aussi la seule preuve que des gestes sont un
langage
et non une mimique inconsciente ; le mensonge est
age et non une mimique inconsciente ; le mensonge est la base même du
langage
et sa condition absolue. L’analyse des faits ling
uand elle n’est pas un mensonge voulu et prémédité. Mais à prendre le
langage
tel qu’il nous apparaît, et en supposant que chaq
de psychologie et non de morale, domaines séparés. Si la femme est le
langage
, elle doit donc être le mensonge, et aussi la con
’un vocabulaire moins hasardé, elles prononcent bien : on sent que le
langage
est leur élément. Le second point, le mensonge, e
c’est le sculpteur, et son art n’est que le développement extrême du
langage
des gestes (dont le danseur figure un état très f
leur véritable aspect et toute leur ampleur naturelle ? L’art est un
langage
, et il n’est que cela. Mais si la femme est le la
? L’art est un langage, et il n’est que cela. Mais si la femme est le
langage
, d’où vient qu’elle se soit si médiocrement manif
qu’elle se soit si médiocrement manifestée dans les jeux suprêmes du
langage
? Des critiques, pour la flatter, ont allégué on
ont encore le moins créé. La cause est plus profonde. La femme est le
langage
, mais le langage élémentaire, le langage utile ;
ns créé. La cause est plus profonde. La femme est le langage, mais le
langage
élémentaire, le langage utile ; son rôle n’est pa
us profonde. La femme est le langage, mais le langage élémentaire, le
langage
utile ; son rôle n’est pas de créer, mais de cons
crée les créateurs des poèmes et des statues ; elle leur enseigne le
langage
, qui est la condition de leur science, le mensong
mme. La grande œuvre intellectuelle de la femme est l’enseignement du
langage
. Les grammairiens et leurs succédanés, instituteu
cédanés, instituteurs et professeurs, s’imaginent être les maîtres du
langage
et que, sans leur intervention, la langue des hom
les ouvriers élémentaires, et les poètes, les ouvriers supérieurs du
langage
, les uns et les autres inconscients de leur rôle
t par sa définition : il enseigne la grammaire ; il n’enseigne pas le
langage
. Le langage est une fonction la grammaire est l’a
inition : il enseigne la grammaire ; il n’enseigne pas le langage. Le
langage
est une fonction la grammaire est l’analyse de ce
qui vient de fleurir, c’est la mère elle-même qui l’a semé, car si le
langage
est une fonction, il faut lui donner les matériau
anisme psychologique de l’enfant assure le succès de l’éducatrice. Ce
langage
que l’enfant tient tout entier de la femme, c’est
une création verbale et l’œuvre même de l’imagination des artistes du
langage
. C’est dans les poèmes, les contes, les récits tr
n instruments de règne ; elle a cueilli avec simplicité les fruits du
langage
, son œuvre. Comment l’amour évolua sous cette dom
, le probabilisme paraît d’abord une doctrine singulière. La voici en
langage
clair. Les probabilistes déclarent tout d’abord q
t-on osé jeter le ridicule sur une opinion aussi saine formulée en un
langage
si simple et si sûr ? Ce qui nous semble la vérit
ar sa forme démodée et l’étroitesse des termes où elle se base. En un
langage
plus philosophique, plus général et plus solide,
(13) : énergie, volonté, courage, force, dignité, fierté, tel est son
langage
. Sérieuse, aspirations élevées (13) ; franchise e
est que je sais écrire. » 21. Voir, plus loin, dans Les Femmes et le
langage
, le mensonge considéré comme la caractéristique d
9. Voir sur le rôle du mensonge le chapitre intitule Les Femmes et le
langage
, dans la première partie du présent ouvrage. 50.
n démembrement. La philologie s’occupe des signes et de l’anatomie du
langage
. Ce n’est pas de la littérature, mais de la matiè
es sociétés tout commence par des despotes, dans la pensée et dans le
langage
comme dans le reste des choses humaines. Les prov
ion de langue française, n’en était pas moins compétent en matière de
langage
et a pu n’être pas compromis par son prix. Or, Ri
dans l’esprit humain, elle ne devait pas avoir son expression dans le
langage
? Et ce n’est pas tout. Puisque non seulement il
nes. On ne sait dans quelle langue il est écrit. La douce harmonie du
langage
des Cicéron et des Virgile a disparu. Déjà on sen
ans, les lois, les mœurs, les arts, le gouvernement, la religion, le
langage
même, tout avait changé ; et dans le pays où Césa
l’autel de la victoire, un Gaulois, chrétien et évêque, haranguait en
langage
barbare, un roi goth venu avec sa nation des bord
ux et avait ceint sa tête de bandelettes, de même il avait relevé son
langage
par le mètre et l’harmonie. Le culte mosaïque n’é
reçoit et lui rend ses adieux. Mais pourtant, quelle dignité dans ce
langage
encore, quelle simplicité douce et tendre ! Cet h
et même un Ménandre chrétien, par une pieuse imitation des grâces de
langage
, et de la tendresse naturelle au style de l’amant
n effet rien qui approche de la Divinité. » Ne diriez-vous pas, à ce
langage
, qu’une nouvelle poésie, méditative et profonde,
à Dieu, mais qui se compose de foi, d’amour et d’espérance. Voici ce
langage
nouveau : « L’âme est un souffle de Dieu ; elle a
foi qui persuade. Cet effort désespéré, cet élancement de l’âme et du
langage
, pour pénétrer les cieux, à la poursuite du Dieu
s, à ne point séparer de l’hommage au Très-Haut la sévère justesse de
langage
qu’avait prescrite le concile de Nicée, et que re
ng souvenir de ces vives douleurs se retrouve aussi dans ses poésies,
langage
familier de son âme, non moins naturel pour lui q
Sans avoir la riche variété des mètres de Pindare ni l’audace de son
langage
, partout elle est élégante, neuve, singulière ave
égoriques ou mystiques, l’Abîme et le Silence, Βυθὸς καὶ Σιγή. Par le
langage
même, par une couleur d’expression toute païenne,
rants du polythéisme une passion à la fois subtile et sacrée, dont le
langage
a sa poésie comme sa sincérité. « Chantons216, c
re : la concision et la personnalité que nous avons signalées dans le
langage
intérieur se montrent alors plus que jamais. L’év
personnelle : quand je crois parler, je parle, autant que je puis, le
langage
de tous ; puis, souvent, je suppose une réponse :
e suppose une réponse : alors, j’imite et la voix et les habitudes de
langage
de l’interlocuteur que ma fantaisie s’est donné.2
ites avaient été prononcées, et pour simuler elles-mêmes un véritable
langage
extérieur ; aussi la reconnaissance de la parole
e sorte d’illusion : la passion est essentiellement intérieure, et le
langage
qui l’exprime n’est pas destiné aux oreilles d’au
modernes, est méprisant quand il n’est pas cérémonieux. Ces formes de
langage
indiquent qu’un certain degré d’imagination accom
et l’expression d’une même sagesse ; c’est toujours « le parler et le
langage
des anges » ; l’apparence visible qui l’accompagn
, il était naturel que le sentiment s’exprimât par une forme brève de
langage
analogue ou équivalente à un impératif203 ; expre
me ; ce qu’il fait entendre à Criton par ce détour se dirait ainsi en
langage
exact : « Toutes ces raisons, je les conçois si f
taphore a donc pu s’introduire dans l’acception des mots parler, cri,
langage
, etc., par d’autres voies que celle que nous sign
ses effets les moins contestables. C’est une loi du développement du
langage
qu’un même mot éveille successivement des idées d
rçu par certains hommes, et désigné plus ou moins nettement dans leur
langage
, ne parut point étrange à leurs interlocuteurs ;
me, à l’exception peut-être de la tragédie. Le faux aparté traduit en
langage
extérieur une parole qui devrait rester intérieur
apparition la rassura peu à peu et pour toujours, par ce fait que son
langage
était celui des anges. 176. Au moyen âge, tout l
ée, aucun sentiment ne perd pour cela de son énergie ; l’élévation du
langage
conserve seulement cette dignité de l’homme en pr
introduite par les lois de la chevalerie, la politesse des cours, le
langage
élégant que l’orgueil des rangs se réservait comm
u’on voulait peindre l’entraînement ; et l’on se servait souvent d’un
langage
qui n’appartenait ni à la raison ni à l’amour. Il
mots anciens, et il serait absurde de s’opposer à l’admission dans le
langage
de ce qu’on admet dans la pensée. Ce serait un la
très attentif à ne recevoir que les nouveautés nécessaires en fait de
langage
. Et d’abord, pour ce qui est de la forme des phra
s mœurs et les idées d’une époque, et les acquisitions définitives du
langage
, qui répondent aux mouvements décisifs de l’espri
c qu’un vain jeu de l’esprit ? Elle ne peut donner au physicien qu’un
langage
commode ; n’est-ce pas là un médiocre service, do
t pu se passer à la rigueur ; et même, n’est-il pas à craindre que ce
langage
artificiel ne soit un voile interposé entre la ré
nterposé entre la réalité et l’œil du physicien ? Loin de là, sans ce
langage
, la plupart des analogies intimes des choses nous
r la vie et les ouvrages de Henri Estienne, suivi de la Conformité du
langage
français avec le grec ; Essai sur la Typographie.
nri Estienne pour nous la raconter et cet ouvrage de la Conformité du
langage
français avec le grec 8 pour nous en donner une é
tiquité fraîchement déterrée ? Et qu’est ce livre de la Conformité du
langage
français avec le grec, sinon, sous la forme la pl
ourd'hui, par un reste de vénération, un oracle décisif en matiere de
langage
. Quoique la plupart de ses Remarques soient deven
travail aussi long. Il en est peut-être des scrupuleux, en matiere de
langage
, comme de ceux qui le sont en toute autre chose :
ation (son seul mérite réel), les livres qu’elles rappellent par leur
langage
raisonnable, tranquille et d’une pâle élégance, q
re de toutes les lettres et de l’ensemble des deux volumes : c’est le
langage
d’un homme bien élevé, mais qui ressemble trop au
: c’est le langage d’un homme bien élevé, mais qui ressemble trop au
langage
de tous les hommes qui sont bien élevés. Prenez e
style d’Alexis de Tocqueville que le style d’un autre ! Il a, dans le
langage
, de l’écriture américaine, qui ressemble à toutes
— l’émotion désintéressée que donne le génie et la perfection de son
langage
étaient bien au-dessus de tous les profits, toujo
’inspiration et l’observation poétique, ils différèrent autant par le
langage
. Tous les deux écrivirent également en prose et e
hénier), le poète du fini, parla mieux la langue des vers, qui est le
langage
du fini, et l’autre (Maurice de Guérin), le poète
ablement et irréprochablement belle. Et cependant, moi qui connais le
langage
poétique que Guérin a laissé derrière lui, j’aura
Il résulte de cette croyance que toute constatation de fait tend, en
langage
humain, à se formuler en règle morale ; car l’ill
activité dans la conscience est si forte qu’elle domine les formes du
langage
et qu’elle a laissé dans les mots son empreinte.
sieurs-là étaient trop graves pour être plaisants ; il n’y a que leur
langage
ancien que je voudrais qui eût été conservé, et j
ervé, et je sais bon gré à M. de Cambrai (Fénelon) d’avoir dit que ce
langage
se fait regretter, parce qu’il avait je ne sais q
à consigner par écrit des nouveautés en usant des franchises du vieux
langage
; il ne craint pas d’appeler les choses par leur
êt, sans partialité trop marquée ni pour ni contre. Il varie dans son
langage
selon les circonstances. Soigneux à noter ses pre
tira à plusieurs reprises pour ses indiscrétions et ses pétulances de
langage
. « (Juillet 1722) — Le poète Arouet, à présent V
rit du temps, fort amie de Fontenelle, grande approbatrice du nouveau
langage
et des sentiments métaphysiques dans le discours
es publics, et marchez à la gloire que vous méritez. » Voilà un noble
langage
. On essaya de le dénaturer ; et comme Montesquieu
par zèle. Ainsi, le savant abbé Massieu, d’une pureté attique dans le
langage
de sa dissertation, veut-il, devant l’Académie de
ut, non l’âme poétique qui ne se donne pas, mais de belles parures de
langage
, quelques grains d’or pur, qu’il étendit en feuil
ques imitations littérales, ou à quelques rencontres accidentelles de
langage
: elle est plus générale et plus intime. Elle est
à l’homme. Une autre disposition encore rapprochait naturellement le
langage
de l’évêque moderne et celui du chantre thébain.
rrait des deux côtés le même mélange de la plus haute élévation et du
langage
le plus simple, et une sorte de naïveté dans la m
e. Mais, son cœur resta dorien et monarchique, si cet anachronisme de
langage
est permis. Il aime Lacédémone, d’où sa famille é
ue grand peuple, à travers les révolutions et les guerres. Tel est le
langage
magnifique de l’ode à Théron, roi d’Agrigente, va
force et la vérité des mouvements, par l’abondance de la passion, le
langage
qui parle le mieux au plus grand nombre des âmes
e, où Jéhovah est nommé le Dieu des dieux, elle offre dans l’éclat du
langage
plus d’un rapport avec l’accent religieux du poët
ute expression : élévation du sujet, immensité du chœur, sublimité du
langage
. Alors retentit cet hymne incomparable : « À Jého
s deux influences, comme entre les deux sociétés. D’une part, on a le
langage
de ce prophète illuminé de Dieu, que le ciseau de
-on pas reconnaître, à travers les obscurités et les défigurements du
langage
, une forme de poésie enracinée dans le cœur d’un
é les cieux, et la terre a été inondée de sa lumière. » Tel était le
langage
que le zèle de la religion, l’amour de la patrie,
quand la Bible devient la principale nourriture des âmes, combien ce
langage
, approprié sans cesse par la passion aux hommes q
traîne son auditoire, c’est qu’il le maîtrisera par la séduction d’un
langage
persuasif, élégant, agréable et soigné, qui ne se
ondant, à ne pas rire du malheur : mais il vous égayera en imitant le
langage
bégayé, les allures guindées et la démarche affec
rudesse qui la défigurait encore, ses traits se dégrossirent, et son
langage
, qui blessait naguères les personnes, ne s’attaqu
onnages pour les faire agir, marcher sous les yeux, et leur prêter un
langage
après leur avoir donné un masque. Leur discours d
ssolu, et voleur : mais pourquoi, direz-vous, en a-t-il l’habit et le
langage
? Écoutez son nom ; c’est un homme d’état, c’est
basse, la plus ingrate, et la plus changeante de traits, d’allure, de
langage
, de titres> et de maîtres, que l’on connaisse
affligeant par leur effronterie, dispensera la comédie d’affecter un
langage
sérieux et rude qui l’attriste, et dont l’acre mo
utile avis, relevé par une originalité piquante. C’est le principe du
langage
de la comédie qui corrige les mœurs en riant, et
onnerie idéale et sur une invraisemblable parodie : la nôtre parle un
langage
direct ; la leur ne parle qu’à double sens et ne
res ingénieuses, et que les ornements dont il embellit son harmonieux
langage
lui valurent le titre d’inimitable écrivain. On a
e du badinage voilait quelquefois d’un sens prudemment énigmatique le
langage
trop hardi de son patriotisme. Si la singularité
peut, allons en riant, ad patres ! » C’est en parlant de tout en ce
langage
de carnaval, que le savant docteur déguisa si bur
dans la connaissance particulière de nos mœurs que dans celle de mon
langage
. Ces deux causes obscurcissent pour vous le sens
redoutaient que mon rare exemple de liberté. Tel serait à peu près le
langage
que pourrait tenir Aristophane au professeur qui
e fable doivent être vraisemblables, naturels et plaisants, et que le
langage
des acteurs doit être conforme à la condition des
, deviennent inintelligibles pour le parterre qui ne comprend rien au
langage
de convention. Une fable pour être bonne doit don
ne s’exprimera point comme Amphitryon, ni Jupiter comme Mercure. Leur
langage
cesserait de ressembler à la vérité. L’homme d’ép
vit. Si tous les membres de la société conformaient leurs mœurs leur
langage
, leur maintien, les uns aux autres, tellement qu’
ts . Au lieu de précieuses, entichées du faux et de l’inusité dans le
langage
, ne goûtant que le romanesque et le platonisme da
es disparates. Leurs figures outrées dégénèrent en grotesque, et leur
langage
est plaisant, mais non comique, parce que ni leur
est très folle, et non comiquement vraisemblable : on en juge par le
langage
que tient l’acteur. « J’ai fait du mariage une a
ule qu’il veut offrir ? Relisez leur dialogue. N’est-ce pas le propre
langage
de la fatuité ? Y sent-on la moindre gêne, le moi
chacune d’elles. Dans la comédie de caractère, il ne porte que sur le
langage
et les humeurs des personnages. Dans la comédie m
à laquelle il attache son bonheur, chacun se parle à soi-même dans le
langage
de Sosie. « La chose quelquefois est fâcheuse à
om ! quelle pudeur acquise en nos jours ! quelle délicatesse en notre
langage
! quelle pureté exemplaire dans notre ton, que de
de nos feux, « Et portent autre part ce qu’ils doivent chez eux. Le
langage
de cette bonne femme n’annonce pas qu’elle soit p
élevées, et prétend que nous parlions toujours terre à terre ! « — Le
langage
n’est rien ; mais il censure tous nos attachement
elques pays et de quelques temps qu’ils soient, seront frappés de son
langage
. Ils ont tous les mêmes pensées dans l’âme, et bi
les préoccupe leur permettait de faire tranquillement attention à son
langage
empressé. Cet accessoire était tellement inhérent
tipathie, finement exagérée, pour la philosophie et les lettres : son
langage
un peu trop vif pour une demoiselle n’est qu’un j
oire en ce jour « De vous voir tenir tout des mains de mon amour. Ce
langage
est sans doute la plus touchante expression de l’
ts d’autant plus brillants qu’on est plus instruit des coutumes et du
langage
du Palais : l’esprit de Racine s’égale en cette p
profession dont peu de personnes ont étudié les pratiques et dont le
langage
est ignoré de la multitude ; lorsque le temps aur
ement intelligible. Tous les peuples auront des misanthropes, et leur
langage
sera l’éternelle satire des mœurs perverses de la
elle m’a paru si belle, si mystérieuse ! elle ne me trahit par aucun
langage
: quand on l’ouvre, elle se tait ; quand ma maîtr
, le plus comique, et celui qui prouve le mieux combien la liberté du
langage
de notre ancienne comédie était éloignée de la pr
change alors, non de caractère impie et dissolu, mais d’intention, de
langage
, et de maintien. Cette grande péripétie est merve
a morale monarchique. Il n’y a pas moyen de méconnaître Dom Juan à ce
langage
. Sa méchanceté ne tourne point à la bonté : ses m
oins soutenue, moins imposante que celle de Melpomène, l’action et le
langage
tomberaient également en langueur si le jeu des r
autres hommes courbés sous le joug de toute espèce de domesticité. Ce
langage
leur est également convenable à tous. Bientôt Sos
es réciproques ? oui, autant que des amants se brouillent. Écoutez le
langage
de leurs passions stupéfaites. « Ah Lucile ! Luc
pétie qu’éprouve leur vanité, dont le ton change aussitôt et passe du
langage
le plus apologétique à une réciprocité d’injures
le qui érigent des valets en Catons, et qui dictent aux soubrettes le
langage
des Lucrèces ; ce sont elles qui font des jeunes
isonnables ; qu’ils doivent être vicieux le plus souvent, et que leur
langage
, où s’empreignent leurs mœurs, ne doit conséquemm
ces légères citations, la conformité qui règne entre l’intrigue et le
langage
du barbier espagnol et du fiancé de la Cassine. C
t juste du Menteur, devint modèle dans le genre de Molière, et que le
langage
concis, caustique et badin des Plaideurs, le devi
Règle. Le style comique. Le style de la comédie, se conformant au
langage
ordinaire de la société, doit être simple, vrai,
les pointes satiriques du style. Thalie ne doit jamais quitter en son
langage
la juste mesure des bienséances et de la vérité :
lée. Examinons donc en notre théâtre les éléments des deux espèces de
langage
que parle la comédie, c’est-à-dire le naturel, et
eur sans égal, « Que ces femmes de bien qui se gouvernent mal. À ce
langage
on aperçoit que c’est un valet qui jase, et les a
ande, ou saler trop mon pot : « Je vis de bonne soupe, et non de beau
langage
. « Vaugelas n’apprend point à bien faire un potag
on fait ? À peine Harpagon vient-il de paraître, et déjà la force du
langage
décèle son caractère et ses inquiétudes ; les yeu
revenons au naturel, à la franchise du bon Poquelin, unique modèle du
langage
de la nature, qu’il ne perfectionna pas moins que
erfectionna pas moins que Racine et que Regnard n’ont excellé dans le
langage
satirique. Vingt-quatrième séance. Continuat
qu’ils les voyaient dans le monde, ne leur prêtaient que leur propre
langage
, et comptaient assez sur l’expression ingénue de
ique en ses discours. Racine, imbu de son atticisme, en assaisonna le
langage
de ses interlocuteurs, et créa, d’après lui, ce s
la subtilité de Du Fresny, écrivain finement original, adoptèrent ce
langage
épigrammatique, très convenable à leur causticité
de sa phrase, la noblesse de ses expressions, seules qualités de son
langage
, suffisent à le préserver de la censure des puris
cherchés dans les expressions et dans les tours, en restreignant leur
langage
au ton de la société choisie, se privèrent des re
les seuls qui rivalisèrent une fois en style naturel et en pureté de
langage
, avec la plume du père de la comédie. Bel exem
a composition d’une bonne fable. C’est par l’élégance et la clarté du
langage
que le caractère du Méchant a réussi dans une piè
style dont le naturel et le piquant semblent participer à la fois du
langage
naïf de La Fontaine et du vif esprit de Regnard.
mbiné le mode à l’imitation de Racine, qui lui en donna le type. Leur
langage
n’est point exactement celui de la vérité ; c’est
ouvrages. Par exemple, dans les Plaideurs on ne saurait discerner le
langage
caractéristique de Chicaneau, de l’Intimé, de Dan
même déserté deux fois dans la milice, etc. Là-dessus il reprend son
langage
figuré en comparant gaîment l’assaut d’une ville
ts fins. Mais on préférera toujours la force comique et la variété du
langage
naturel qui sort des ridicules et qui marque les
: lui seul éclate dans l’action théâtrale qu’il relève, tandis que le
langage
qui n’est que plaisant et satirique s’efface à la
es nobles et franches des héros que leurs traits simples et leur naïf
langage
enlèvent au genre tragique, et qui sont tristemen
de craindre aucune insulte de plus ; la stupéfaction que lui cause le
langage
de l’imposteur enchaîne les premiers mouvements d
e cacher tous les vices ensemble sous les dehors de sa fausseté ; son
langage
sera donc celui de la vertu ; ses sentiment seron
guillons de son feu sanguin. Sa véhémente convoitise éclatera dans un
langage
mystique, parce que c’est à dessein qu’il s’en fi
ence involontaire avec le froid maintien qui la comprime, et avec son
langage
contrit, met en saillie continuelle le comique du
; ou pour mieux dire, ce n’est pas l’auteur qui semble avoir dicté ce
langage
, c’est la nature même qui s’explique avec autant
de style se joint à la force de situation. Les nobles convenances du
langage
plus élevé de Cléante sont gardées avec tant de j
’hypocrisie et la dévotion ? « Vous les voulez traiter d’un semblable
langage
, « Et rendre même honneur au masque qu’au visage,
elles ne sont point ambiguës, et me semblent plus fraternelles que le
langage
peu évangélique de l’évêque de Meaux. Nous devons
çois, c’est-à-dire une façon de parler éloignée des lois générales du
langage
, & exclusivement propre à la langue françoise
sions qui ne sont point du-tout latines, & qui semblent tirées du
langage
françois, on juge que cet ouvrage a été fait par
semble indiquer que le mot gallicisme est le nom propre d’un vice de
langage
, qui dans un autre idiome vient de l’imitation ga
preuve. L’essence du gallicisme consiste en effet à être un écart de
langage
exclusivement propre à la langue françoise. Le ga
souvent pittoresques, qui ne paroissent violer les lois générales du
langage
que pour en atteindre plus sûrement le but. D’ail
écises & distinctes, & les élémens des connoissances & du
langage
se trouveront disposes de la maniere la plus méth
uivoque est douteux, & qui ne connoît ces vers de Despréaux ? Du
langage
françois bisarre hermaphrodite, De quel genre te
nt dans les différens tems de sa durée ; toutes causes qui ont sur le
langage
une influence irrésistible. D’ailleurs les vices
génie de chaque langue. Or ce sont les mots indéterminés qui, dans le
langage
des Grammairiens gouvernent ou régissent les noms
ment propre à la langue grecque, & éloignée des lois générales du
langage
. Voyez Idiotisme . C’est le seul article qui, dan
ue grecque, & leur essence consiste à y être en effet un écart de
langage
exclusivement propre à cette langue. C’est sous c
s qui ne paroissent pas liées entre elles comme elles le sont dans le
langage
ordinaire ; car vacuus se dit plûtôt du fourreau
r subsister une expression totalement contraire aux loix immuables du
langage
. Mais si enfin l’on est forcé de reconnoître dans
, qu’ils ne parlent presque jamais autrement ». C’est encore le même
langage
chez l’auteur du Manuel des Grammairiens. « L’hy
on de parler éloignée des usages ordinaires, ou des lois générales du
langage
, adaptée au génie propre d’une langue particulier
de la langue greque que de celui de la langue latine, & que notre
langage
est presque un hellénisme continuel. Mais une pre
tif auquel on les joint pour le lui communiquer. On rencontre dans le
langage
populaire des hébraïsmes d’une autre espece : un
mme particulier, dit du Tremblay, traité des langues, chap. 22 ; leur
langage
est la vive expression de leurs moeurs, de leur g
mp; de leurs inclinations ; & il ne faudroit que bien examiner ce
langage
pour pénétrer toutes les pensées de leur ame &
uoi chaque peuple différent trouve extraordinaire l’habillement ou le
langage
d’un autre peuple. On rit à Florence de la manier
. Je ne puis regarder comme indifférentes, celles qui font propres au
langage
didactique ; & j’adopterois volontiers dans c
nientem à l’accusatif ne peut pas être le sujet, ou, pour parler leur
langage
, le nominatif des verbes introeat & fugiat, c
que peu de dérivés ». [La raison en est simple. Elles ne sont pas du
langage
de l’esprit, mais de celui du coeur ; elles n’exp
ormation, du moins chez une partie considérable du genre humain. … Le
langage
d’un enfant, avant qu’il puisse articuler aucun m
ations dont elle les rend susceptibles ; d’où il doit résulter que le
langage
des animaux est vraissemblablement tout interject
tres sont les signes arbitraires des idées : celles là constituent le
langage
du coeur, elles sont affectives : celles ci appar
langage du coeur, elles sont affectives : celles ci appartiennent au
langage
de l’esprit, elles sont discursives. Je mets au p
jonction, &c. lesquels ne le sont pas plus que le premier dans le
langage
familier. 2°. Que le mot interjective, adopté ens
Grammaire. 3°. Que le terme de particule n’est pas plus connu dans le
langage
du monde avec le sens que les Grammairiens y ont
; les expressions du coeur & des termes qui n’appartiennent qu’au
langage
de l’esprit ; ce qui est confondre absolument les
er la Grammaire, parce qu’elle ne doit être chargée de diriger que le
langage
de l’esprit ; le langage du coeur est sans art, p
’elle ne doit être chargée de diriger que le langage de l’esprit ; le
langage
du coeur est sans art, parce qu’il est naturel :
porte sur les vûes diverses de l’esprit ; en & ecce sont donc du
langage
de l’esprit, & ne sont pas des interjections
que par rapport à cet ordre primitif. Il n’y avoit eu jusqu’ici qu’un
langage
sur l’inversion ; on croyoit s’entendre, & l’
mp; se défigurer jusqu’à n’être plus reconnoissable. Mais, quoique le
langage
des hommes soit aussi changeant que leur conduite
ison que nous mettons cette figure au rang des principaux agrémens du
langage
; car il arrive très souvent que le discours est
deux idées consécutives. Cette explication me paroît démontrée par le
langage
des Grammairiens latins, postérieurs à Quintilien
t reglé la syntaxe do toutes les langues ; elle a encore déterminé le
langage
des Grammairiens de tous les tems : c’est uniquem
cela la plus grande faute qu’il soit possible de commettre en fait de
langage
; il a contredit l’usage, & commis un barbari
s que l’on prétend y attacher ; mais la liberté d’introduire, dans le
langage
même des sciences & des arts, des mots absolu
u changement ; sans quoi, il faut respecter inviolablement l’usage du
langage
didactique, comme celui du langage national, quem
especter inviolablement l’usage du langage didactique, comme celui du
langage
national, quem penes arbitrium est, & jus, &a
d’une langue se réduit à deux points qui sont, pour ne pas quitter le
langage
figuré, la connoissance des couleurs qu’elle empl
dans l’ortographe de leurs noms propres, c’est qu’ils sont dérivés du
langage
breton plutôt que du françois ; sur quoi il faut
ue & idiome, est encore bien plus considérable entre langue &
langage
, quoique ces deux mots paroissent beaucoup plus r
x idées, aux conceptions, à l’intelligence de ceux qui la parlent. Le
langage
paroît avoir plus de rapport au caractere de celu
ses vues, à ses intérêts ; c’est l’objet du discours qui détermine le
langage
; chacun a le sien selon ses passions, dit M. l’a
nation, avec la même langue, peut, dans des tems différens, tenir des
langages
différens, si elle a changé de moeurs, de vues, d
nations au contraire, avec différentes langues, peuvent tenir le même
langage
, si elles ont les mêmes vues, les mêmes intérêts,
es autres. C’est la même chose des hommes que des nations : on dit le
langage
des yeux, du geste, parce que les yeux & le g
sauvage, pour expliquer l’origine & le développement successif du
langage
, j’ose avancer que c’est de toutes les hypothèses
ses pensées & d’établir un commerce entre les esprits. Le premier
langage
de l’homme, le langage le plus universel, le plus
blir un commerce entre les esprits. Le premier langage de l’homme, le
langage
le plus universel, le plus énergique, & le se
ation plus etroite, ils chercherent des lignes plus nombreux & un
langage
plus étendu : ils multiplierent les inflexions de
la société ; que l’établissement de la société & l’institution du
langage
se supposoient respectivement, puisqu’il regarde
antés dans notre société, ils avoient eu bien de la peine à imiter le
langage
qu’ils entendoient, & ne l’avoient jamais fai
t su que bek en langue phrygienne signifie pain, il en conclut que le
langage
phrygien étoit naturel, & que les Phrygiens é
a jettés dans la retraite. Mais rapprochons nous de notre objet : le
langage
naturel de chaque espece de brute, ne voyons nous
ngues par onomatopée, sont des témoignages rendus à la distinction du
langage
de chaque espece, & à l’incorruptibilité, si
haque idiome specisique. Je ne pretends pas insinuer au reste, que le
langage
des animaux soit propre à peindre le précis analy
é l’indécence de son assertion jusqu’à trouver plus de raison dans le
langage
des animaux, que vulgò bruta creduntur, dit-il, l
que chacune des langues que l’homme paile, fournit des expressions au
langage
du coeur & à celui de l’esprit. Le langage de
nit des expressions au langage du coeur & à celui de l’esprit. Le
langage
des animaux paroit n’avoir pour objet que les sen
ariable comme leur maniere de sentir, si même l’invariabilité de leur
langage
n’en est la preuve. C’est la même chose parmi nou
oint arbitraires, parce qu’ils sont naturels. Il en seroit de même du
langage
analytique de l’esprit, s’il étoit naturel, il se
reste-t-il donc à conclure, pour indiquer une origine raisonnable au
langage
. L’hypothèse de l’homme sauvage, démentie par l’h
; si bien établi de la véritable origine & de la société & du
langage
, comment se trouve-t-il encore parmi nous des hom
ment. Dien jugea à-propos d’arrêter l’entreprise en diversifiant leur
langage
. La confusion se mit parmi eux, & ce lieu en
suspendre long-tems l’éxécution de ses volontés. Dieu confondit leur
langage
; il peupla peu-à-peu chaque pays en y attachant
rminer en quoi consisterent les changemens introduits à Babel dans le
langage
primitif, & de quelle maniere ils y furent op
r là-dessus rien de solide, parce que cette grande révolution dans le
langage
ne pouvant être regardée que comme un miracle auq
siblement, selon les principes constans de la mutabilité naturelle du
langage
; qu’elle commença à devenir sensible pendant la
cette confusion fut subite, confundamus ibi ? Si cette confusion du
langage
primitif n’eût pas été subite, comment auroit-ell
gence, malgré les changemens insensibles qui s’introduisoient dans le
langage
, les hommes furent-ils tout-à-coup obligés de se
; que pour les y contraindre Dieu ait jugé à-propos de confondre leur
langage
& d’en multiplier les idiomes, afin d’étendre
elle : si l’on en met les degrés en parallele avec les différences du
langage
, plus il y aura d’exactitude dans la comparaison,
instrument, qui est la voix : c’est comme l’esprit & le corps du
langage
; or il en est, jusqu’à un certain point, des lan
suite sans conséquence : il est évident qu’il y a moins d’art dans le
langage
analogue que dans le transpositif ; & toutes
lusion, qui me semble fondée solidement sur les premiers principes du
langage
, se trouve encore appuyée sur ce que nous savons
que leur fureur n’avoit pas daigné perdre, la nécessité de parler le
langage
des victorieux. La plûpart de ces Barbares parloi
de ces Barbares parloient quelque dialecte du celtique, qui étoit le
langage
le plus étendu de l’Europe ; & c’est d’ailleu
iviere des Amazones, à un grand nombre de nations d’Amérique, dont le
langage
est d’ailleurs très différent. Si l’on regarde ce
ielles, des divers idiomes qui bigarrent, si je puis parler ainsi, le
langage
des hommes, nous met en état de discuter les opin
usables ni suspects, & des preuves bien solides, que les premiers
langages
qui suivirent immédiatement le deluge, furent ceu
amen de la génération des langues ; ils sont fondés dans la nature du
langage
& des voies que le créateur lui-même nous a s
s I. quoiqu’on reconnoisse dans ces diverses époques un même fonds de
langage
, soit pour les mots, soit pour la construction de
dent très-bien, & y découvrent facilement tous les germes de leur
langage
moderne. Ce n’est donc ici qu’une question de nom
es douze tables, Ennius, ou Ciceron ; quelque différent que soit leur
langage
, n’est-ce pas toujours le latin ? Autrement il fa
logue est leur caractere commun ; la langue moderne, par imitation du
langage
transpositif des peuples qui auront concouru à sa
s idiomes. Le françois est le moins hardi, & le plus rapproché du
langage
originel ; les inversions y sont plus rares, moin
la diversité des relations qu’a eues chaque peuple avec ceux dont le
langage
a pû opérer ces changemens. Si au contraire la la
ngue moderne pourra avoir contracté quelque chose de la contrainte du
langage
analogue des nations chez qui elle aura puisé les
ont tout au plus elle réduira la forme matérielle à l’analogie de son
langage
; au lieu de pastor, elle dira pasteur ; au lieu
ag. 135 : « La communication de la pensée étant l’objet principal du
langage
, notre langue est de toutes les langues la plus c
l’art oratoire des siecles postérieurs de beaucoup à la naissance du
langage
; la ressemblance du nôtre avec l’hébreu, dans le
t écrits ? En attendant que les savans soient convenus entre eux d’un
langage
de communication, pour s’épargner respectivement
nt les plus faciles, & les premieres en effet qui entrent dans le
langage
des enfans, auquel on ne donne le nom de balbutie
s’agit ou d’orthologie ou d’ortographe. Je ne m’écarterai donc pas du
langage
ordinaire dans ce qui me reste à dire sur l’attra
autre caractere d’affinité bien marqué dans les événemens naturels du
langage
; c’est l’attraction entre le n & le d, telle
qui est le plus poli de ces deux mots, est demeuré tout seul dans le
langage
ordinaire, sans être suivi de dic ou de da, qu’on
se constater que par deux témoignages inséparables, je veux dire, le
langage
de ceux qui par leur éducation & leur état so
apprendre à parler les langues mortes dans toutes les occasions ; le
langage
qui résulteroit de nos efforts pour les parler ne
e s’offensent point, si traitant un point de grammaire, j’emprunte le
langage
qui y convient, & descens dans un détail minu
mie de vaillances pour actions courageuses, n’est d’usage que dans le
langage
populaire, & que si nous voulons conserver la
nc le latin de ces ouvrages mêmes qui doit nous occuper, & non un
langage
que nous n’y rencontrerons pas ; nos premieres te
ivis, raisonnés & froids par consequent, ne pouvoient pas être le
langage
d’un prince courageux qui voyoit sa patrie subjug
gues, montre sensiblement que le coeur & l’esprit ont chacun leur
langage
. Celui du coeur est inspiré par la nature & n
& 164. l’équivalent de l’interjection ouf, ni d’aucune autre : le
langage
du coeur se fait aussi entendre au coeur, quoique
s le nom d’affectifs, pour le distinguer de ceux qui appartiennent au
langage
de l’esprit, & que je désignerois par le titr
tion, & que les termes en sont indéterminés. Qu’on me permette un
langage
étranger sans doute à la grammaire, mais qui peut
entr’elles, & qu’il en est de même des trois dernieres ; c’est le
langage
des Mathématiciens, qui disent que les nombres 3
ce qui cause cette diversité prodigieuse de langues : s’il y avoit un
langage
naturel, il seroit connu de toute la terre &
ant mant l’audace des néologues, arrêteroit d’autant la corruption du
langage
qui est l’effet ordinaire d’un néologisme imperce
. (B. E. R. M.) NÉOLOGUE NÉOLOGUE, s. m. celui qui affecte un
langage
nouveau, des expressions bisarres, des tours rech
a dans une phrase latine, qu’un habile homme dont cet idiome étoit le
langage
naturel : mais il me paroît encore plus surprenan
mposés de cent mille syllabes, & voyons ce qu’il faut penser d’un
langage
qui de quatorze ou quinze de ces noms rempliroit
ine espece y est plus nécessaire ; ils ont leurs noms propres dans le
langage
de cette société particuliere : montez à l’observ
de tous les hommes. S’agit-il ensuite de communiquer ses pensées, le
langage
a recours à la synthèse, & combine les signes
ixé l’attention des Philosophes : la nomenclature est la base de tout
langage
; les noms & les verbes en sont les principal
nombres collectifs, qui sont des véritables noms, ou pour parler son
langage
, de véritables substantifs : il avoue que la refl
t instituer les noms : car les noms sont sur-tout nécessaires dans le
langage
, pour présenter à l’esprit d’une maniere distinct
ns nombre, nous montrent bien que la nature agit primitivement sur le
langage
humain, indépendamment de tout ce que la réflexio
e du vrai. » Ainsi, il en est du discours & de l’oraison dans le
langage
des Rhéteurs, comme dans celui des Grammairiens :
ologique, signifie donc peinture ou représentation réguliere. Dans le
langage
des Grammairiens, qui se sont approprié ce terme,
& dans toutes les autres, est un véritable nom, ou pour parler le
langage
ordinaire, un vrai nom substantif (voyez Infiniti
mes dans toutes les langues, ou les Grammairiens doivent changer leur
langage
. Je crois donc que ce qui doit caractériser en ef
eu avec les Latins un commerce capable de faire impression sur notre
langage
, que dans un tems où le leur avoit déjà adopté l’
us le nom plus simple d’interjections, appartiennent exclusivement au
langage
du coeur, & il en convient en d’autres termes
tier : Voyez Interjection : & les particules discursives sont du
langage
analytique de l’esprit, & n’y sont jamais en
objet une incertitude singuliere & une confusion étrange dans le
langage
des Grammairiens ; & j’ajoute qu’il y a bien
is prépositions & quelquefois adverbes ; c’est introduire dans le
langage
grammatical la périssologie & la confusion. Q
on primitive, les unes sont prépositives, ou préfixes, pour parler le
langage
de la grammaire hébraïque, parce qu’elles se mett
figuré, par lequel on peut quelquefois introduire avec succès dans le
langage
un tour extraordinaire, ou une association de ter
logie. Voyez Battologie . Il me semble 1° que c’est un défaut dans le
langage
grammatical de désigner par un seul & même mo
la plûpart de ceux dont l’autorité peut être de quelque poids dans le
langage
grammatical. On peut réduire à quatre regles prin
sans abolir les terminaisons plurieles de celui-ci ? Comme en fait de
langage
, des vûes semblables amenent presque toujours des
irard, (tome II. disc. xvj. page 435.) que par rapport à la pureté du
langage
, à la netteté de la phrase, à la beauté de l’expr
’écrivent encore aujour d’hui ceux qui n’ont pas soin de la pureté du
langage
, un mien frere, une tienne soeur, un sien ami ».
rapport individuel que l’on se propose d’énoncer, est appellé dans le
langage
grammatical le complément de la préposition. Il s
re Grammaire. C’est que l’usage n’a véritablement autorité que sur le
langage
national, & que c’est à la raison éclairée de
langage national, & que c’est à la raison éclairée de diriger le
langage
didactique : dès que l’on remarque qu’un terme te
quelquefois comme substantif ; c’est un terme exclusivement propre au
langage
grammatical, pour y signifier quelque chose de pa
elque chose, doivent être tenus pour des noms ; ils répondent dans le
langage
à cette sorte de pensées, qu’on appelle idées dan
à cet égard. Mais pourquoi les tiendroit-on pour des noms, puisque le
langage
usuel des Grammairiens les distingue en deux clas
alléguée par l’auteur de l’année littéraire. On n’a introduit dans le
langage
les noms qui expriment des êtres déterminés par l
; le latin sur le nombre de pronoms personnels, ou pour conformer mon
langage
à la conclusion que je viens d’établir, il y a qu
t de celles des causes qui ont amené les différentes métamorphoses du
langage
national. On pourroit objecter que j’ai mis un pe
ce sont des particules qui tiennent lieu des pronoms ; & dans le
langage
des Grammairiens, les particules sont des mots in
x, que d’employer le flambeau de la Métaphysique pour démêler dans le
langage
, des finesses que la réflexion n’y a point mises,
profondir, ou auxquelles on ne sauroit atteindre. La méthaphysique du
langage
n’est rien autre chose que la nature de la parole
il faut décrier. Si les finesses que la métaphysique découvre dans le
langage
ne sont point l’ouvrage de la réflexion, elles mé
, sans nuire à la clarté de l’énonciation, qui est la qualité de tout
langage
la plus nécessaire & la plus indispensable. 2
ces signes, vraiment prosodiques, que quand on parle expressément le
langage
de la prosodie. (E. R. M. B.) PROSTHESE P
net, ils n’ont avec le monde aucun commerce qui puisse rectifier leur
langage
; & d’ailleurs les succès de nos dames en ce
Réfléchi (Grammaire) RÉCIPROQUE, Réfléchi, adj. synonymes dans le
langage
grammatical, le pronom françois se & soi, en
uverner . Il s’agit ici d’en déterminer le sens propre par rapport au
langage
grammatical. Quoiqu’on ait insinué, à l’article q
ens attachés par l’habitude, souvent plus puissante que la raison, au
langage
qu’ils ont reçu de main en main, ne manqueront pa
ux autres complémens du même mot ; mais sous prétexte de conserver le
langage
des Grammairiens, ce seroit en effet l’anéantir,
ard n’avoit pas assez approfondi l’analyse grammaticale ou logique du
langage
, & sans autre examen il avoit jugé indépendan
érées de ne consulter que l’usage de notre langue, & de parler le
langage
propre de notre grammaire, sans égard pour la gra
férens, qu’ils feroient peut-être sagement de réformer là-dessus leur
langage
. I. On appelle relatif, tout mot qui exprime avec
quement. Qu’il me soit permis, pour me faire entendre, d’emprunter le
langage
des Mathématiciens. A & B sont deux grandeurs
nt, & par rapport aux mêmes vues, l’usage en est légitime dans le
langage
grammatical. III. On distingue encore des proposi
(Voyez Incidente). Ce seroit d’ailleurs établir la tautologie dans le
langage
grammatical, puisque le mot relatif ne seroit pas
dre trop sensible celle qu’une juste conséquence introduiroit dans le
langage
grammatical : je me contenterai de dire que quas
idées accessoires qu’il ne faut pas confondre, si l’on veut donner au
langage
grammatical le mérite de la justesse, dont on ne
e ces paroles à la rigueur de la lettre. . . . Il y a souvent dans le
langage
des hommes un sens littéral qui est caché, &
vi, il faut encore bien entendre les façons de parler usitées dans le
langage
de cet auteur ; sans quoi, ou l’on n’entendra poi
rème ignorance ; à-peine la langue latine se conser va-t-elle dans le
langage
de l’Eglise. Enfin une pierre abattit la statue ;
a façon la plus parfaite qu’il se peut, sur-tout lorsqu’en matiere de
langage
il s’agit de la clarté de l’expression ». Le sen
IER, re SINGULIER, re, adj. (Gram.) ce terme est consacré dans le
langage
grammatical, pour désigner celui des nombres qui
tayer ; ce qui me feroit volontiers croire que c’est un ancien mot du
langage
national ; il en a tous les caracteres analogique
σώου λόγου αἰκισμὸς, sani sermonis indigna corruptio, corruption d’un
langage
sain. Mais cette origine, quoiqu’ingénieuse &
s anciens habitans, perdirent dans leur commerce la politesse de leur
langage
, & parlerent bientôt comme des barbares : de-
u’on employoit auparavant pour désigner ceux qui parloient un mauvais
langage
». Mém. de l’acad. royale des Inscr. & Bell
de la langue ; & il étoit d’abord synonyme de barbarisme. Mais le
langage
des sciences & des arts, guidé par le même es
c. xx. qui prétend que les écrivains grecs qui ont parlé purement le
langage
attique, n’ont jamais employé ce mot, & qu’il
ctif ; c’est sur-tout dans ce dernier sens que ce terme est propre au
langage
grammatical, pour y désigner un mode personnel ob
; or je louerai est en françois le futur de l’indicatif (je parle le
langage
de ceux que je réfute afin qu’ils m’entendent) ;
en un mot qu’il n’est pas pris substantivement, pour parler encore le
langage
ordinaire. Ainsi quand on dit, Dieu vengera les f
anité. D’ou il suit que l’adverbe substantivement peut rester dans le
langage
grammatical, pourvû qu’il y soit pris en rigueur.
e sont jamais mis en peine d’approfondir les raisons grammaticales du
langage
, les Grammairiens purement imitatores, ne manquer
sur la nécessité de distinguer un bon & un mauvais usage dans le
langage
national, & ce que j’en ai inféré par rapport
dans le langage national, & ce que j’en ai inféré par rapport au
langage
didactique. J’ajouterai ici pour ce qui concerne
qu’ils modifient un adjectif mis après son substantif, pour parler le
langage
ordinaire : ex. je parle du vin le meilleur que l
dopté dans ce sens le terme de supin, comme pouvant devenir propre au
langage
grammatical ; c’est assurément dans le même sens
, parce qu’alors il n’y auroit plus d’ellipse ni de propriété dans le
langage
; mais il est indispensable de les reconnoître &a
uve écrit souspeçon avec l’e muet, dans le livre de la précellence du
langage
françois, par H. Estiene, (édit. 1579.) Or il est
te raison, & sans blesser les oreilles accoutumées à la pureté du
langage
. Si l’on disoit qu’une armée navale étoit composé
uvrage d’autant plus important, que l’on doit regarder la justesse du
langage
non-seulement comme une source d’agrémens, mais e
enne seroit, si je puis le dire, intraduisible pour les modernes ; le
langage
d’un peuple seroit incommunicable à un autre peup
ouvent qu’une belle fiction ; & celle-ci se trouve si éloignée du
langage
ordinaire des Grammairiens, soit dans le nombre d
os contemporains, & peut-être nos peres ou nos freres, en fait de
langage
, ont mieux saisi l’idée caractéristique de notre
ominal ou réflechi ; & il n’est guere moins sûr que l’analogie du
langage
n’aura pas privé cette sorte de verbe d’une forme
dans l’analogie de notre langue. Si elles ne sont pas encore dans le
langage
écrit, elles méritent du moins de n’en être pas r
us considérables. Les grammairiens auront peine à se faire un nouveau
langage
; mais elle n’est que pour eux, cette peine, qui
lus aisément que celui qui est reçu aujourd’hui, parce que le nouveau
langage
sera plus vrai, plus expressif, plus énergique. L
e sunt eadem uni tertio, sunt eadem inter se, comme on le dit dans le
langage
de l’école. S’il est donc quelquefois permis de c
de deux points disposés horisontalement ; ï est un i tréma dans leur
langage
, & cette phrase même est la preuve qu’il est
tonymie au mot générique dont on se sert pour marquer les idiomes, le
langage
des différentes nations, langue latine, langue fr
pour ainsi dire, de la nature ; l’imagination a trop de part dans le
langage
& dans la conduite des hommes, pour avoir été
ysique, ne soit aussi ancien & ne vienne de la même source que le
langage
même. Voyez Langue . Nous pouvons donc croire que
elle-ci moins dure ; en un mot ils ont fait leurs observations sur le
langage
des hommes » [& l’art s’est établi sur les p
dit le p. Lamy, (rhét. l. II. c. iv.) que consistent les richesses du
langage
; aussi comme le mauvais usage des grandes riches
les idées accessoires ne jouent point, si j’ose parler ainsi, dans le
langage
des précieuses de Moliere, ou ne jouent point com
’hui avec raison ou sans fondement, (dict. néol.) qu’il regne dans le
langage
une affectation puérile ; que le style frivole &a
VOIX Voix Voix, s. f. (Gram.) c’est un terme propre au
langage
de quelques grammaires particulieres, par exemple
s doigts de celui qui joue de cet instrument. Le p. Lami parle ici le
langage
ordinaire, en désignant les objets par les noms m
objets par les noms mêmes des signes. M. du Marsais, parlant le même
langage
, a vu les choses sous un autre aspect, dans la mê
e son empire ; ceux qui sont nés & élevés n’auront qu’à parler le
langage
de leurs nourrices & de leurs domestiques, po
icultés : car dans les contestations qui peuvent s’élever au sujet du
langage
, quelle sera la plus saine partie de la cour &
leurs auteurs qui se sont rendus célebres par leur exactitude dans le
langage
. C’est donc d’après ces observations que je diroi
porte à la plus nombreuse partie de la cour ; c’est la nature même du
langage
. La cour est dans la société soumise au même gouv
oumission & leurs charges leur donnent droit d’en attendre. Or le
langage
est le lien nécessaire & fondamental de la so
t donc raisonnable que la cour, protectrice de la nation, ait dans le
langage
national une autorité prépondérante. à la charge
sentiellement réciproque. Si les peuples doivent se mettre au fait du
langage
de la cour pour lui faire connoître leurs besoins
& en obtenir justice & protection ; la cour doit entendre le
langage
des peuples, afin de leur distribuer avec intelli
st comme le sceau, ou une vérification qui autorise [qui constate] le
langage
de la cour, qui marque le bon usage, & décide
ngue nationale : c’est aux habiles écrivains à maintenir la pureté du
langage
, qui a été l’instrument de leur gloire, & don
ue, que pour celle qui est anomale ; parce que l’analogie facilite le
langage
, & qu’on ne sauroit mettre trop de facilité d
ent sans fin comme les eaux d’un même fleuve, qui doit dominer sur le
langage
national ? La réponse à cette question est assez
de nous expliquer avec notre postérité ; c’est à elle à étudier notre
langage
, si elle veut pénétrer dans nos pensées pour en t
r dans nos pensées pour en tirer des lumieres, comme nous étudions le
langage
des anciens pour tourner au profit de notre expér
rtes & leurs pensées, cachées pour nous sous le voile de l’ancien
langage
. C’est donc l’usage du tems où nous vivons qui do
discussions qu’il provoque et d’accepter ces formes préméditées d’un
langage
scientifique assez semblable au latin de Sganarel
qui se laissent pétrir par la main de toutes les propagandes, un tel
langage
a sa séduction. Les philosophes ont le verbe âpre
aphysiques d’un degré inférieur, sans pureté et sans force réelle, un
langage
trouble toujours et souvent contradictoire. Le tr
la plume pesante de l’auteur. Sa pensée ne domine pas tous ces divers
langages
et ne les fait pas tourner autour d’elle, avec le
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