/ 1690
1 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222
oyen, et je le prouverai que tu dois être content d’être étranglé par justice … » — « En effet le contentement du tout comprend
une sentence injuste, quand elle est prononcée dans les formes de la justice , participe de la vertu de ces formes et demeure p
de bon, elle le tient de la fixité et permanence de l’institution de justice et, par là, elle satisfait le général. En raison
juger faussement que de ne point juger du tout ; car les hommes sans justice sont autant que bêtes en forêts, tandis que par j
s hommes sans justice sont autant que bêtes en forêts, tandis que par justice se manifeste leur noblesse et dignité96. » L’in
ser. Au fond, encore aujourd’hui, quelle est la fin du droit et de la justice  ? La fin de la justice n’est pas de donner satisf
jourd’hui, quelle est la fin du droit et de la justice ? La fin de la justice n’est pas de donner satisfaction au sentiment de
La fin de la justice n’est pas de donner satisfaction au sentiment de justice des individus (on a vingt-quatre heures pour maud
un désordre. » Le juge voulût-il donner satisfaction au sentiment de justice des individus, cette tâche dépasserait ses forces
nsuffisance de la loi pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice . » Ainsi, en tout état de cause, la décision juri
i, protestent contre le caractère mécanique de l’administration de la justice et réclament l’individualisation de la peine. Ils
Elle oppose le droit individuel au droit social ; le sentiment de la justice , tel qu’il s’exprime dans la conscience de l’indi
, tel qu’il s’exprime dans la conscience de l’individu à l’idée de la justice considérée du point de vue social, idée qui se ra
tion du droit ne supprimera non plus l’écart entre le sentiment de la justice , tel qu’il est ressenti par chaque conscience ind
t, quoi qu’on fasse, n’est pas de donner satisfaction au sentiment de justice éprouvé par les consciences individuelles, mais d
2 (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537
I La Justice , poème par Sully-Prudhomme, Paris, 1878. Il y
levant autour d’elles des enthousiasmes et des colères également sans justice et sans mesure. — Enfin, entre les vieux dogmes q
de préparations à l’œuvre future et comme des préludes au poème de La Justice , où la longue méditation éclate enfin au grand jo
d l’occasion de reprendre et d’appliquer dans l’examen du poème de La Justice . Elle nous éclaire d’avance sur le caractère de l
mour idéal, vainqueur de la mort même, il crée la science, il crée la justice , le dévoûment, le martyre ; il transforme la doul
ience ou de la philosophie. C’est ce qu’il a fait dans le poème de La Justice , le plus récent et le plus considérable de ses ou
ruire dans toutes les questions morales ; je m’en tiens à celle de la justice . Je voudrais montrer que la justice ne peut sorti
les ; je m’en tiens à celle de la justice. Je voudrais montrer que la justice ne peut sortir ni de la science seule, qui suspec
ce généreuse qui s’y fie exclusivement ; mais que l’application de la justice requiert la plus délicate sympathie pour l’homme,
cœur, où le poète invoque la conscience humaine, seul tribunal où la justice se promulgue au milieu du silence de la nature. C
ue le lien qui existe dans la pensée du poète entre Les Destins et La Justice  ; il reprend l’idée qui a servi de conclusion à s
andons à cette Nature, impersonnelle et froide, ce qu’elle fait de la justice , si elle lui a réservé quelque part un asile, ou
sans vainqueur Entre la foi sans preuve et la raison sans charme. La justice est un cri du cœur, dit la Voix. — L’univers n’a
er l’humanité hors de tutelle. Vous n’irez pas sans doute chercher la justice en dehors de la vie ? La vie commence avec les vé
t le joug de ces lois si dures, le Chercheur continue son enquête. La justice qu’il n’a pas trouvée dans les rapports des espèc
pecte, et ce qu’on appelle dans les palais et dans les cathédrales la justice de Dieu n’est que la loi de la force. — Dans l’in
’intérêt de la réciprocité qui fonde l’apparence de ce qu’on nomme la justice . Le besoin partout crée le droit ; et quel besoin
bre impalpable, il n’aurait imaginé rien de pareil, et le nom même de justice serait inconnu. Mais nous sommes soumis à la loi
’un droit qui naît une liberté meurt. Peut-on croire au moins que la justice , cette chimère sur la terre, sera une réalité ail
e sur la terre, sera une réalité ailleurs ? Y a-t-il quelque part une justice transcendante ? Rien ne nous le fait supposer, to
s’empêcher de juger et la nature et lui-même. C’est sans doute que la justice , bannie du reste de l’univers, a son refuge dans
dans son enquête à travers le monde. En même temps qu’il rétablit la justice dans le cœur de l’homme, il soutient que, hors l’
ont de sens que pour l’homme ; la conscience est l’unique autel de la justice . Ce que nous appelons le mal en dehors de nous n’
u non. C’est que, formée en nous depuis notre naissance. Ta nature, ô Justice  ! est notre propre essence. Elle crée en moi la
beau soleil, parce qu’elle a fait l’homme et que l’homme a trouvé la justice dans son cœur. Chacun de nous devient ainsi le ma
de plus beau et de plus grand dans le monde, un cœur qui bat pour la justice et la vérité. Elle a fait l’homme en achevant len
hercheur qui, au nom de la science positive, déclare la liberté et la justice de pures illusions devant l’écrasante réalité des
s la seconde partie ; le cœur se réveille, la liberté se proclame, la justice retrouve ses titres, la sympathie s’éveille, et l
cœur, l’amour et la science ? Il a suffi au poète de déclarer que la justice fait partie de l’essence de l’homme, qu’elle est
quée, reste un mystère. Comment l’homme peut-il créer de son fonds la justice  ? Comment peut-il donner de la réalité à ce qui n
avoue que cette logique est un labyrinthe où ma pensée se perd. Cette justice qui se révèle tout d’un coup dans un atome perdu
dit étrangère au monde comme à Dieu, s’il y en a un. En dehors d’une justice absolue, il n’y a plus que l’utilité plus ou moin
erplexités honorables du penseur, qui perd tour à tour et retrouve la justice . L’œuvre s’est ressentie de cette fluctuation d’i
a loi de la sélection et de la concurrence vitale, l’apparition de la justice , la vie sociale instinctive d’abord, réfléchie en
3 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vi »
e patron avec l’ouvrier. Entre gens qui aiment le travail, il y a une justice professionnelle, une mesure commune des valeurs.
de la discipline industrielle, et bien qu’ayant l’âme toute pleine de justice égalitaire, ils se sont rangés sous des chefs que
ses suprêmes pensées de politique et de morale et recherchait quelle justice doit être réalisée dans le monde pour que la paix
dans cette guerre qu’ils aimaient la France, le protestantisme et la justice du même amour : ils deviennent également chers à
is catholiques de l’an xiv ont démontré qu’ils aimaient la France, la justice et Jésus du même amour ; ils deviennent également
t de l’an xv ont démontré qu’ils aimaient du même amour la France, la justice et la liberté de l’esprit ; ils deviennent chers
xprimée, mais sur le même amour de la France, sur le même amour de la justice …‌ Cette conciliation ne deviendra jamais sans dou
pagnie, Evreux… Si nous étions vaincus, c’est qu’il n’y aurait pas de justice , et vivre en un monde sans justice, ce n’est pas
cus, c’est qu’il n’y aurait pas de justice, et vivre en un monde sans justice , ce n’est pas la peine… » Quel superbe frémisseme
end immédiat, universel l’ordre de la mort, et possible l’ordre de la justice . Et moi, je consens à tous deux d’un cœur bien ré
enser, de savoir ce que nous voulons dire quand nous parlons de notre justice … » Et de cet éclair de novembre, son livre sort t
sort tout entier. Son livre, qu’il songeait à nommer « la Volonté de justice  », comme un bouclier, une épée à opposer à « la V
es, protestants ou juifs, ont tous décidé qu’ils combattaient pour la Justice  : pour une ancienne Justice méconnue, pour une no
t tous décidé qu’ils combattaient pour la Justice : pour une ancienne Justice méconnue, pour une nouvelle Justice inconnue à fo
ur la Justice : pour une ancienne Justice méconnue, pour une nouvelle Justice inconnue à fonder : pour les Droits de l’Homme et
le, son esprit et son cœur s’ouvrent à l’égalité, à la vérité et à la justice .‌ La morale, fondée clairement sur le principe no
onçoit son métier… comme le moyen de contribuer à l’institution de la justice . Refusant de parvenir, l’homme qui travaille pour
lutionnaire pour la classe ouvrière seule, mais pour tout l’homme. La justice est le bien de tous. Il y a une injustice capital
content (si je dois mourir ici) de mourir en définissant (bien) cette Justice bien-aimée. Mais ne trouves-tu pas que ce serait
4 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79
Proudhon De la Justice dans la Révolution et dans l’Église [Le Réveil,
agination et le souvenir de tout le monde, Proudhon, l’auteur de : La Justice dans la Révolution et dans l’Église, continue d’ê
escendait en droite ligne de Hégel ; mais c’était là une illusion. Sa Justice dans la Révolution nous a appris qu’il n’est pas
ividuel, il érige dans ce livre, qu’il appelle assez superbement « La Justice dans la Révolution et dans l’Église », l’oppositi
ion et dans l’Église », l’opposition entre l’abstraction simple de la justice innée et la réalité, double et vivante, de la jus
on simple de la justice innée et la réalité, double et vivante, de la justice révélée divinement(comme l’enseigne l’Église) à l
é d’éclair fixé, avec une splendeur de soleil, ce qu’on entend par la Justice , Mais P.-J. Proudhon n’est pas un Josué ; il ne f
s miracles. On cherche vainement dans son livre qui s’intitule : « La Justice dans la Révolution et dans l’Église », une défini
t dans l’Église », une définition qui soit nette et une théorie de la justice . On ne l’y trouve pas. Puisqu’il a la prétention
lui parler métaphysique, il ne veut pas voir que Religion révélée ou Justice innée, c’est toujours la question du Juste vivant
u Justice innée, c’est toujours la question du Juste vivant, du verbe Justice , fait chair par Miséricorde. Mais Proudhon n’adme
le progrès avec cette comique appellation, arbitraire et alternée : «  Justice , c’est Révolution, et Révolution, c’est Justice !
raire et alternée : « Justice, c’est Révolution, et Révolution, c’est Justice  ! » Nous ne croyons point que jamais thèse philos
a question — et la question philosophique ! — c’est de débarrasser la Justice de la nécessité d’une sanction en Dieu. Voilà son
hose grave et surtout difficile. Jusqu’ici, dans cette théorie de la Justice , qui nous fuit comme un farfadet quand nous croyo
croie ! Il se moque de nous mais il ne veut pas être moqué ! Voilà sa justice , qui, certes ! n’est pas chrétienne, à ce juste d
pas tout que d’être insolent, — quoique l’insolence soit souvent une justice , quand on parle de tels et tels, nous le savons b
ordonnance, cette sphère, qu’on appelle un livre en littérature. La Justice dans la Révolution et dans l’Église n’en sera jam
penser moins que jamais, depuis cette chétiveté de l’antithèse de la Justice de la Révolution et de la Justice de l’Église, sa
ette chétiveté de l’antithèse de la Justice de la Révolution et de la Justice de l’Église, sa seule philosophie de l’Histoire.
ocation au Diable que nous trouvons à la fin du deuxième volume de la Justice dans la Révolution : « Viens donc, Satan, viens,
de Proudhon, du fameux auteur des Contradictions économiques et de la Justice dans la Révolution, doit exciter au plus haut poi
lé de Proudhon, quand il s’est agi du Mémoire sur la Propriété, de la Justice dans la Révolution, des Contradictions économique
5 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’arbitrage et l’élite »
intaine antiquité, la cité possédait un droit destiné à régler par la justice , substituée à la violence, les différends entre c
er-dépendance des peuples, l’idée qu’il pouvait peut-être y avoir une justice , présidant aux rapports inter-nationaux, et par c
tres » sociaux, germa dans les cerveaux d’élite. Puisque l’idée de la justice dominait la vie sociale, ne serait-elle pas desti
droit international, qui n’est au fond qu’une extension du rôle de la justice dans le monde civilisé.‌   J’emprunte à un remarq
s éléments de l’aperçu qui va suivre sur la lente genèse de l’idée de justice appliquée aux relations inter-sociales61 ; ce dis
de quelques jurisconsultes, c’est assurément provoquer un résultat de justice et d’humanité supérieur à celui qui est obtenu co
raient travailler les partisans de l’arbitrage.‌ Quelles garanties de justice et d’humanité en présenteraient pas un Tolstoï, u
oumises, ne suffit-il pas d’un cerveau puissant, d’un sens profond de justice et d’humanité ? La science proprement juridique e
iction. Je n’envisage pas seulement le fait de la résolution selon la justice et en dehors du pouvoir politique, des conflits i
6 (1902) L’humanisme. Figaro
entendre le cœur palpitant ; témoin Sully Prudhomme, si préoccupé de justice et de bonheur, et qui loua André Chénier d’avoir
vous, remplace avantageusement le déisme. Il est, à lui tout seul, la justice , la morale, la vérité. Il induira les hommes, san
s’aider les uns les autres. Jusqu’ici je ne m’en aperçois pas. Votre justice ne peut être que cette justice immanente, dont on
squ’ici je ne m’en aperçois pas. Votre justice ne peut être que cette justice immanente, dont on parle sans y croire, parce qu’
d, qui n’a jamais effrayé les coquins ; ils n’ont pas plus peur de la justice immanente que de la justice éternelle ; peut-être
s coquins ; ils n’ont pas plus peur de la justice immanente que de la justice éternelle ; peut-être même, dans son mystère, l’é
t trop ! Le jour où vous aurez supprimé radicalement toute idée d’une justice supérieure à cette justice et à cette police qui
rez supprimé radicalement toute idée d’une justice supérieure à cette justice et à cette police qui n’atteignent pas les Humber
fond qui en est mauvais. Il constitue le pire des attentats contre la justice , un mélo qui ne saurait faire recette et tenir sé
opos d’ennoblir cette vie par le progrès continu de l’harmonie, de la justice et de la liberté (c’est le problème que vient de
7 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ernest Hello » pp. 389-403
ance de son nom, j’imagine qu’on pourrait bien tourner le dos à cette Justice de papier timbré dont il nous rappelle l’image, e
effet, car il voit juste, et la justesse d’esprit mène à la terrible justice … mais il n’est pas cruel, comme la plupart des mo
je n’aime pas, quoique j’aime ce qu’il veut exprimer puisque c’est la Justice , « J’ai eu » — dit-il, de ce ton d’autorité majes
nstant dans les formes de son langage, — « j’ai eu faim et soif de la Justice . J’ai voulu la faire ; j’ai voulu la penser ; j’a
une unité organique, et cette unité, c’est la faim et la soif de la «  Justice . » Et comme le mystique ne s’éteint jamais, ainsi
soif sont les symboles du Désir, et le Désir est le précurseur de la Justice … Quiconque a le Désir en lui, a la Justice devant
ir est le précurseur de la Justice… Quiconque a le Désir en lui, a la Justice devant lui, comme le pain de sa faim et le vin de
écrivain dans sa langue mystique, pour que l’œuvre du Désir et de la Justice conduise à la Paix, cette visée inattendue établi
ont aussi, eux sinon la faim et la soif, au moins le sentiment de la Justice , car on ne juge que pour faire justice, et tout m
f, au moins le sentiment de la Justice, car on ne juge que pour faire justice , et tout moraliste est un juge ; mais pour la plu
8 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
de plusieurs tyrans ou l’autorité de la multitude ; mais toujours la justice , qui, comme nous venons de le dire, n’est autre c
notre goût, en telle sorte que tout homme qui vous parle de « vraie » justice , c’est qu’il ne veut point de la justice, et que
qui vous parle de « vraie » justice, c’est qu’il ne veut point de la justice , et que tout homme qui vous parle de « vraie » li
es hommes de très grand sens pratique et qui avaient l’instinct de la justice et qui sont restés justement célèbres dans tout l
vent le gouverner, et avec sagesse. Ils sont comme les gardiens de la justice et de l’équité parmi ces hommes à qui ils ont per
s, élèves des sophistes, de n’aspirer au pouvoir qu’accompagnés de la justice et pour la réaliser, pour la faire régner ici-bas
arences, soit tôt ou tard, et il est possible qu’il en soit ainsi, la justice existe et règne sur toute la terre et dans toute
honore encore son âme en l’attachant à la recherche et au culte de la justice . La justice n’est pas le souverain bien en soi, m
e son âme en l’attachant à la recherche et au culte de la justice. La justice n’est pas le souverain bien en soi, mais elle est
e plus grand de tous les maux lorsqu’elle n’est pas accompagnée de la justice , lorsqu’elle est possédée et exercée par un homme
a fois comme son état naturel et son état idéal, c’est précisément la justice , ou la justice en est un des aspects. Justice est
n état naturel et son état idéal, c’est précisément la justice, ou la justice en est un des aspects. Justice est ce qui est jus
l, c’est précisément la justice, ou la justice en est un des aspects. Justice est ce qui est juste pour les choses morales, com
justesse est ce qui est juste par les choses d’ordre intellectuel. La justice est la justesse de la conscience. Une âme injuste
ῖν ; ἵππον καὶ βοῦν δικαίους ποιεῖσϑαι ; δίκαιον ἅρμα ; une pensée de justice  ; rendre un cheval et un bœuf justes, un char jus
il n’y a rien de plus réel. L’homme injuste ne détruit pas du tout la justice et il sent qu’il ne la détruit pas. Il doit senti
é du juste plus que jamais. Donc l’homme injuste qui veut détruire la justice non seulement ne la détruit pas ; mais il la réta
pour le sentir, il n’est pas besoin d’avoir le goût ou le sens de la justice , lesquels il n’a pas, mais il suffit de n’être pa
e. L’illusion qui consiste à croire que l’homme qui gouverne selon la justice ne gouverne pas lui-même est enfantine, fût-elle
r celui-là même qui gouverne ainsi. Car l’homme qui gouverne selon la justice a autant de peine que l’autre, sinon plus, et par
rréel. L’illusion qui consiste à croire que l’homme qui domine par la justice ne domine pas lui-même est donc tout à fait une n
it abattre et, faisant régner l’injuste, il fait désirer ardemment la justice . C’est, en chassant quelqu’un du palais du gouver
à dire encore de cette façon-là, qu’il y a deux hommes qui créent la justice , c’est à savoir celui qui la pratique et celui qu
ue et celui qui veut la détruire. Socrate et Anytus sont créateurs de justice l’un autant que l’autre, l’un en la recevant dans
cile. D’où il faut conclure enfin que, puisque ceux qui pratiquent la justice et aussi ceux qui la persécutent, également la ré
ussi ceux qui la persécutent, également la réalisent, il n’y a que la justice qui soit chose réelle. C’est pour cela qu’il y a
e. « Tout ce qui est juste est beau et le châtiment fait partie de la justice . » Le châtiment est donc beau. Il fait partie de
tie de la justice. » Le châtiment est donc beau. Il fait partie de la justice et il fait partie de l’harmonie. Celui qui l’acce
quelles sont les manières d’honorer son âme relativement à l’idée de justice . On l’honore encore de bien des façons : en l’att
ce souverain bien et ce beau suprême considérés humainement, c’est la justice . L’homme est un être qui a été doué de la faculté
n est le signe. Le souverain bien terrestre, c’est le sentiment de la justice et la pratique de la justice. Mais la liberté est
bien terrestre, c’est le sentiment de la justice et la pratique de la justice . Mais la liberté est le signe que l’on jouit du s
ersuader que notre homme aurait dû apprendre ; c’est la science de la justice et la science du bien ; car il n’y a que la justi
la science de la justice et la science du bien ; car il n’y a que la justice et le bien qui soient utiles aux hommes considéré
s décisions populaires des choses ou contraires ou indifférentes à la justice . Son art est un art funeste ou plus précisément c
s ne tiennent point de conseil en commun ; on ne rend pas chez eux la justice . Ils demeurent dans des cavernes profondes sur le
contre les Athéniens ; — le principe, c’est l’amour et le culte de la justice . Les Athéniens ont le plus mauvais gouvernement d
illement dans ses recherches ; c’est, comme nous avons dit, l’idée de justice . Il est bien certain que la justice est rationnel
, comme nous avons dit, l’idée de justice. Il est bien certain que la justice est rationnellement le fondement même des États,
posent violaient les uns à l’égard des autres toutes les règles de la justice  ; parce que l’injustice ferait naître entre eux d
ître entre eux des séditions, des haines, des combats, au lieu que la justice entretiendrait entre eux la paix et la concorde.
ce d’agrégation des agrégats, dans leur essence, on voit que c’est la justice . Rien n’a été plus discuté que cette question-là
x eux-mêmes. On a fait remarquer aussi que les pères recommandent la justice à leurs enfants et les maîtres à leurs élèves, no
stice à leurs enfants et les maîtres à leurs élèves, non en vue de la justice même, mais en vue des avantages qui y sont attach
ignités ; que, s’il en est ainsi, c’est bien plutôt l’apparence de la justice que l’on recommande aux enfants que ce n’est la j
parence de la justice que l’on recommande aux enfants que ce n’est la justice elle-même ; et que, par conséquent, c’est une hyp
ux ou pour le coquin habile, pour celui qui ne tient pas compte de la justice ou pour celui qui en revêt adroitement l’apparenc
re et n’est que malheureux et méprisé. On peut donc se demander si la justice n’est pas autre chose qu’une invention de quelque
r à un État bien constitué et bien gouverné. Or, s’il est vrai que la justice est le fondement même d’une société, assertion qu
iété, assertion que l’on n’a point réfutée, il reste très vrai que la justice est le bien que l’individu doit chercher avant to
rt ou de vos concitoyens, celui de vivre dans un État excellent. » La justice , en effet, quand on l’analyse, en quelque sorte,
ation qui est comme une espèce de vol. Voyez-vous comme l’instinct de justice se confond avec l’instinct de bonne police et en
né, c’est l’homme juste. L’homme juste est l’homme qui fait régner la justice , c’est-à-dire un juste équilibre en lui-même. Il
st réelle qu’à la condition d’être un cerveau réglé par l’instinct de justice et de juste répartition des fonctions et des effo
rts. On peut confondre, on doit confondre l’idée d’ordre et l’idée de justice . Ce ne sont que deux formes de la même pensée. Ce
la même pensée. Ce qui est ordonné, c’est à quoi préside une idée de justice  ; ce qui est juste, c’est que tout soit dans un b
e tout soit dans un bon ordre, ou dans un homme ou dans une ville. La justice veut l’ordre et l’ordre a besoin de la justice po
ou dans une ville. La justice veut l’ordre et l’ordre a besoin de la justice pour être autre qu’apparent, superficiel et artif
t qui doit rester telle indéfiniment, c’est la cité ordonnée selon la justice et par la justice. La justice, c’est la racine pr
telle indéfiniment, c’est la cité ordonnée selon la justice et par la justice . La justice, c’est la racine profonde et vivace d
niment, c’est la cité ordonnée selon la justice et par la justice. La justice , c’est la racine profonde et vivace de l’ordre. I
règle des choses. Ceux qui sont dans ces idées raisonnent ainsi : La justice est une convention. C’est une convention par laqu
la loi. Telle est toute l’origine et telle est toute l’essence de la justice . Ou elle a une essence mystique et une origine re
e respectable ni de sacré en une telle chose. Si l’on veut encore, la justice est une cote mal taillée. Tout le monde convient
in plus grand que la perte. Du moins les hommes en ont jugé ainsi. La justice est donc quelque chose « qui tient le milieu entr
er un bien et ne pas souffrir que jouir. « On s’est donc attaché à la justice , non qu’elle soit un bien en elle-même », et pers
mme d’une chose bonne en soi ». On voit donc bien ce que c’est que la justice . C’est une invention des faibles pour supprimer l
cre et méprisable, étant donné qu’il est à peu près vrai que par la «  justice  » on supprime un mal et un bien et que ce bien es
en est peut-être moins délicieux que le mal n’est rude. Mais enfin la justice est une convention, une fiction, un mensonge, une
, de votre esclave, devînt votre maître ; alors on verrait briller la justice telle qu’elle est dans l’institution de la nature
aibles et la morale des esclaves que celle qui se fonde sur l’idée de justice . La vraie morale, celle qui n’est pas une convent
tenter, ils font, par pure lâcheté, l’éloge de la tempérance et de la justice . Et, dans le vrai, quiconque a eu le bonheur de n
ours et la censure du vulgaire ? Comment cette beauté prétendue de la justice et de la tempérance ne les rendrait-elle pas malh
nt-ils moraux, c’est-à-dire abstinents, tempérants, respectueux de la justice et de l’égalité entre les hommes ? Ils sont passi
s d’abstinence, de continence, de tempérance, de respect du droit, de justice , de sacrifice au bien commun, cherchez attentivem
cette quasi mort qu’ils recommandaient comme la vertu même. L’idée de justice n’est que l’idée de faiblesse triomphant par arti
t que l’abstinence, la tempérance, le respect du droit, l’instinct de justice et l’instinct de sacrifice sont des forces, comme
finition de la force. Pour moi, la force, c’est précisément l’idée de justice assez vive pour devenir la passion de la justice.
récisément l’idée de justice assez vive pour devenir la passion de la justice . C’est cela qui est la force d’un homme et la for
la force d’un homme et la force d’un État. J’identifie la force et la justice , et à cette condition on me fera très bien dire q
ce sera tout à fait la même chose, je vois séparément la force et la justice  ; seulement j’estime que la force, tant qu’elle n
ce ; seulement j’estime que la force, tant qu’elle ne s’unit pas à la justice , n’est pas une force, et même est une faiblesse e
une faiblesse et une impuissance ; et que, dès qu’elle se joint à la justice , elle est une force vraie ; et par conséquent c’e
justice, elle est une force vraie ; et par conséquent c’est encore la justice qui est la force, puisqu’elle est la vertu d’effi
e. Vous justifiez la force et vous dites que je voudrais fortifier la justice . En langage commun, c’est à peu près cela. En lan
ceci : Vous justifiez la force et moi je ne songe pas à fortifier la justice  ; mais j’affirme que c’est la justice qui fortifi
je ne songe pas à fortifier la justice ; mais j’affirme que c’est la justice qui fortifie la force. Il en résulte une parfaite
ie la force. Il en résulte une parfaite identité entre la force et la justice , puisque la force sans la justice est une impuiss
faite identité entre la force et la justice, puisque la force sans la justice est une impuissance. Voilà ce que j’ai à répondre
re que ce sont les forts qui doivent commander dans la cité et que la justice est une fiction qui a été inventée par les faible
Eh bien, ce qui peut mener à bien les destinées d’un peuple, c’est la justice . C’est la justice telle que je l’ai définie, à sa
ut mener à bien les destinées d’un peuple, c’est la justice. C’est la justice telle que je l’ai définie, à savoir le sens de l’
ce que j’avais dit tout d’abord, qu’il faut organiser l’État selon la justice et le faire gouverner par ceux qui la connaissent
ie de la force, pleinement, quand on est partisan de la théorie de la justice , et c’est qu’il y a identité entre ces deux doctr
mpétence, et que la compétence en pareille matière, c’est l’esprit de justice . La théorie de la force n’est donc point le contr
théorie de la force n’est donc point le contraire de la théorie de la justice  ; bien comprise, elle s’y ramène ; bien débrouill
soi la doctrine de la force n’est pas l’antipode de la doctrine de la justice  ; elle en fait partie. Et c’est précisément pour
a compétence, c’est l’ordre résultant de cette compétence et c’est la justice , qui se confond avec cette compétence même et qui
ple vaincu, et ici nous sommes bien en présence de la force, moins la justice , triomphant et continuant de triompher, et toute
ns bon se fondra avec le peuple meilleur et ce sera le triomphe de la justice au lieu d’en être le scandale ; — ou le peuple me
n moment donné, et ceci encore sera une revanche et un triomphe de la justice  ; et tout me ramène à croire que la justice a tou
nche et un triomphe de la justice ; et tout me ramène à croire que la justice a toujours le dernier mot. Il me semble donc que
qui règne, c’est à savoir dans les relations de peuple à peuple, une justice encore domine, plus lente seulement, mais aussi p
us sévère, plus rude et plus terrible ; et qu’en définitive, c’est la justice qui plane sur le monde. Ce qui est vrai des peupl
parce qu’il contrevient à cette loi qui est que la cité ne vit que de justice  ; et en affaiblissant la patrie, il s’affaiblit l
main » ; il s’applaudit ; seulement ce parti-là est un imbécile et la justice est prouvée par la défaite de ce parti ; — ou il
rti qui, tout au moins tant que le précédent régnait, représentait la justice et peut-être même la désirait. Et s’il existe un
qu’on l’appelle, cela ne fait rien aux choses. Être convaincu que la justice est l’âme même de la cité ; ne songer qu’à organi
t l’âme même de la cité ; ne songer qu’à organiser la patrie selon la justice  ; ne songer qu’à confier le gouvernement à ceux-l
onfier le gouvernement à ceux-là seulement qui ont le sentiment de la justice et la connaissance de la justice, voilà les princ
seulement qui ont le sentiment de la justice et la connaissance de la justice , voilà les principes d’où nous étions partis et o
voyons comment il aurait organisé une république sur les bases de la justice et de la force, la force, c’est-à-dire la compéte
la force, c’est-à-dire la compétence, se confondant pour lui avec la justice . Pour bien se reconnaître ou ne pas trop s’égarer
s principes et dans l’absolu de ses principes. Il est adorateur de la justice  ; or ce qu’il a très bien vu, c’est que la justic
st adorateur de la justice ; or ce qu’il a très bien vu, c’est que la justice absolue, c’est la fraternité absolue, que la just
vu, c’est que la justice absolue, c’est la fraternité absolue, que la justice poussée en quelque sorte à son idéal se confond a
m, mais y vit avec plénitude et y triomphe avec délices. En effet, la justice proprement dite, c’est le respect des droits de c
t le mien et le tien pour être bien sûr que personne ne sera lésé. La justice , c’est la fraternité sans amour ; la fraternité,
La justice, c’est la fraternité sans amour ; la fraternité, c’est la justice plus l’amour. Ou plutôt — car jamais une idée n’e
eau dans tout Platon qu’il a parfaitement compris cela — ou plutôt la justice en son fond est amour, la justice en son fond est
itement compris cela — ou plutôt la justice en son fond est amour, la justice en son fond est charité. L’esprit de justice, c’e
n son fond est amour, la justice en son fond est charité. L’esprit de justice , c’est de respecter le droit d’autrui. Mais pourq
c’est raisonnable, parce que c’est d’ordre. Soit. Mais bien plutôt la justice consiste non pas à respecter mon droit dans autru
tion égoïste et simplement parce qu’autrui est mon frère. Et alors la justice perd son nom, mais retrouve sa source, perd son n
que nous sommes arrivé à l’absolu en pareille matière, l’idéal de la justice , l’idéal de l’ordre et l’idéal de l’amour. Et il
ous ne faisant plus qu’un ; et comme « l’un » individuel est selon la justice , mais d’une faiblesse incurable, il est naturel d
tant, à s’aimer, ils ont supprimé toute personnalité individuelle. La justice , c’est chacun absolument libre, ou tous si unanim
, excellents dans l’action, mais qui laissent à désirer du côté de la justice  », et de « chefs modérés qui ont des mœurs pruden
ique, conservateur et partiellement socialiste, fondé sur l’esprit de justice , l’esprit d’ordre — ces deux idées pour Platon se
projet de régénérer Athènes. Peut-être, à supposer que « l’Idée » de justice s’occupe de nous, était-il impossible, parce qu’i
assé Platon en ce qu’il a mis l’idée de bonté à la place de l’idée de justice  ; il est vrai, et c’est ce que l’on n’aura jamais
e joie de souffrir l’injustice et par conséquent de témoigner pour la justice , ce qui est fécond en grands effets et ce qui bât
e, ce qui est fécond en grands effets et ce qui bâtit le temple de la justice éternelle ; — et ainsi la sainteté et l’efficace
ensuite meilleur qu’elle. Nous devons à nos pères de les surpasser en justice et en bonté, et nos descendants nous devront de n
nté, et nos descendants nous devront de nous surpasser en bonté et en justice . Le devoir, c’est de porter plus haut l’humanité
ure de nos forces. Toute la valeur de l’homme est dans la quantité de justice et dans la quantité de bien qu’il aura mises dans
m, deceptaque non capiatur. (Lucrèce.) 3. « Ne pouvant fortifier la justice , ils ont justifié la force. » (Pascal.) 4. Monte
9 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
l’écho préexistant de ses lois, la conscience, cet écho humain de la justice divine ! Qu’est-ce que toutes les lois qui n’empo
que toutes les lois qui n’emportent pas avec elles le sentiment de la justice , cette sanction de la loi ? Donc le législateur,
aire vivre les sociétés nationales en ordre plus ou moins durable, en justice plus ou moins parfaite, en moralité plus ou moins
r aux hommes les bienfaits de la société. Plus les lois renferment de justice , c’est-à-dire de conscience et de révélation des
, divinisent la société. Ces trois caractères de la loi, la règle, la justice , la moralité, sont donc les degrés successifs par
e se fonde et s’élève d’abord par l’ordre, se légitime ensuite par la justice , s’accomplit enfin par la moralité. Ainsi d’abord
d ordre entre les hommes, sans quoi la société elle-même s’évanouit. Justice entre les hommes, sans quoi la société n’est que
lus démocratique, mais laquelle est plus imprégnée de règle innée, de justice divine, de moralité supérieure à l’abjecte matéri
’indigent, la mutualité des devoirs, l’éducation, l’application de la justice , l’expiation des crimes ou des actes attentatoire
ationale. Ce n’est pas seulement la nature, ce n’est pas seulement la justice innée qui fait la loi : c’est l’utile, c’est l’in
taires de ce temps-ci, qui prennent le niveau de leur salaire pour la justice de Dieu dans la constitution de leurs chimères. L
re pour la justice de Dieu dans la constitution de leurs chimères. La justice est une révélation divine qui n’a été inventée pa
ens de la société. Le sens de la sociabilité, c’est le vrai nom de la justice . Sans ce sens divin de la justice, aucune société
ociabilité, c’est le vrai nom de la justice. Sans ce sens divin de la justice , aucune société n’aurait pu exister une heure. L’
moral est établi ou rompu entre les choses. En d’autres termes, toute justice est pondération ; si la pondération n’est pas exa
le sent, Dieu le venge, le coupable lui-même le reconnaît : voilà la justice . XXVI La justice produit naturellement l’in
, le coupable lui-même le reconnaît : voilà la justice. XXVI La justice produit naturellement l’instinct de l’égalité ent
ec la même part de son amour ; la société lui doit la même part de sa justice , puisqu’elle lui impose, proportionnellement à so
, est conforme à l’instinct. La révolution française a proclamé cette justice dans la proclamation de cette égalité abstraite e
 » XXVII Ainsi, dans le domaine spiritualiste, l’égalité est la justice  ; donc l’homme et l’homme sont égaux en droit spi
’en sont fait une avant lui et supérieure à la sienne ? Serait-ce une justice  ? Serait-ce une société que cette répartition inc
ce sans doute dans ces systèmes ; oui, parce qu’il n’y aurait plus de justice . Il n’y aurait plus de misère ; oui, parce qu’il
10 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
gloire arrête la main et fait oublier les semaines. le triomphe de la justice . du même. Tableau de 10 pieds 8 pouces de haut, s
large. Il est destiné pour la chambre criminelle de Rouen. On voit la justice à droite sur le fond. La lumière d’une gloire l’e
s licornes. Tout à fait du même côté, ses yeux hagards tournés sur la justice , son loup au-dessous d’elle, un poignard à la mai
devant avec beaucoup de mouvement et de chaleur. Proche du char de la justice , en devant, l’innocence toute nue, les bras tendu
l’innocence toute nue, les bras tendus et les regards tournés sur la justice , la suit portée sur des nuages ; elle a son mouto
’un enfant ; il y a de la couleur, de la verve, même de la fougue. La justice est raide, elle tient ses balances d’une manière
cière, pleureuse et désagréable ; qu’a-t-elle à redouter à côté de la justice  ? Tout ce cortège d’êtres symboliques est trop mo
ues est trop monotone de lumière et de couleur, et ne chasse point la justice en devant. ô la dégoûtante bête que ce mouton ! C
donc ? Est-ce que ce sujet de l’innocence implorant le secours de la justice n’était pas assez beau, assez simple, pour fourni
tions ne peut contrebalancer l’invraisemblance ? Le premier pas de la justice criminelle ne consisterait-il pas à décider sur l
is à la peinture d’employer l’allégorie, c’est dans un triomphe de la justice , personnage allégorique, à moins qu’on ne poussât
avez-vous jamais rien compris ? Et quand vous voyez ce triomphe de la justice colorié avec tant de furie, croyez-vous que ce st
11 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
r à leurs passions la direction salutaire qui les rapprocherait de la justice . Partant de ce principe, nous établissons que l’h
le retienne dans cet ordre de choses, et qui lui fasse suivre dans la justice la société de famille, de cité, et enfin la socié
ppelle le juste. La dispensatrice du juste parmi les hommes, c’est la justice divine, qui, appliquée aux affaires du monde par
longtemps incapables de connaître le vrai et la raison, source de la justice intérieure 39, qui peut seule suffire aux intelli
science nouvelle devient une philosophie de l’autorité, source de la justice extérieure, pour parler le langage de la théologi
t que l’air, puisque ces jurisconsultes ont établi leurs principes de justice sur la certitude de l’autorité du genre humain, e
at, et præsens in tempus omittat. Art poétique. (Vico.) 39. Cette justice intérieure, fut pratiquée par les Hébreux que le
de corps, et par conséquent incapables de pénétrer dans les cœurs. La justice intérieure ne fut connue chez eux que par les rai
12 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
tout instant, l’idée angoissante qu’un détail a été négligé et que la justice va saisir l’indice révélateur. Mais regardez de p
s ? Si celui qui a reçu un soufflet tend l’autre joue, que devient la justice , sans laquelle il n’y a pourtant pas de charité ?
e compénètrent, mais il n’en est pas de plus instructive que celle de justice , d’abord parce qu’elle englobe la plupart des aut
oit s’emboîter l’une dans l’autre les deux formes de l’obligation. La justice a toujours évoqué des idées d’égalité, de proport
dérivent « compensation » et « récompense », a le sens de peser ; la justice était représentée avec une balance. Équité signif
rences à l’arithmétique et à la géométrie sont caractéristiques de la justice à travers le cours de son histoire. La notion a d
», comme nous disions, vienne ainsi se poser sur elle : voilà déjà la justice sous sa forme précise, avec son caractère impérie
de violence quels qu’ils soient, on dira que c’est elle qui exerce la justice , si l’on appelait déjà de ce nom la règle à laque
f, l’égalité peut porter sur un rapport et devenir une proportion. La justice a donc beau embrasser une plus grande variété de
leur valeur, et par conséquent selon les services qu’ils rendent : la justice conserve sa balance ; elle mesure et proportionne
justice conserve sa balance ; elle mesure et proportionne. — De cette justice qui peut ne pas s’exprimer en termes utilitaires,
ctivement. De quelque manière qu’on se représente la transition de la justice relative à la justice absolue, qu’elle se soit fa
manière qu’on se représente la transition de la justice relative à la justice absolue, qu’elle se soit faite en plusieurs fois
, lequel aurait alors virtuellement préexisté : les conceptions de la justice qui se sont succédé dans des sociétés anciennes n
es n’auraient donc été que des visions partielles, incomplètes, d’une justice intégrale qui serait précisément la nôtre. Inutil
s retrouvons en morale, quand les formes de plus en plus larges de la justice relative sont définies comme des approximations c
ice relative sont définies comme des approximations croissantes de la justice absolue. Tout au plus devrions-nous dire qu’une f
hercher comment, une fois conçue, sous une forme d’ailleurs vague, la justice absolue resta si longtemps à l’état d’idéal respe
eints, toujours provisoires comme celui de la balance aux mains de la justice antique, à une justice telle que la nôtre, celle
ires comme celui de la balance aux mains de la justice antique, à une justice telle que la nôtre, celle des « droits de l’homme
de mesure, mais au contraire d’incommensurabilité et d’absolu. Cette justice ne comporterait une représentation complète qu’« 
des créations successives qui enrichissent de plus en plus l’idée de justice . Elles portent surtout sur la matière de la justi
en plus l’idée de justice. Elles portent surtout sur la matière de la justice , mais elles en modifient aussi bien la forme. — P
ent aussi bien la forme. — Pour commencer par celle-ci, disons que la justice est toujours apparue comme obligatoire, mais que
ins choquante qu’une autre infraction à la règle. Il n’y avait pas de justice pour les esclaves, ou c’était une justice relativ
règle. Il n’y avait pas de justice pour les esclaves, ou c’était une justice relative, presque facultative. Le salut du peuple
utôt laisser sauter la planète ! Que s’est-il donc passé ? Comment la justice a-t-elle émergé de la vie sociale, à laquelle ell
admise. Du fond des siècles ils élèvent leur protestation. Certes, la justice s’est singulièrement élargie depuis eux. Celle qu
de ce peuple élu. Si tel d’entre eux, comme Isaïe, a pu penser à une justice universelle, c’est parce qu’Israël, distingué par
e tôt ou tard il serait pris pour modèle. Du moins ont-ils donné à la justice le caractère violemment impérieux qu’elle a gardé
créations nouvelles. Le progrès qui fut décisif pour la matière de la justice , comme le prophétisme l’avait été pour la forme,
apparition et qui servirait alors à les consolider. L’idée moderne de justice a progressé ainsi par une série de créations indi
me élan. — L’antiquité classique n’avait pas connu la propagande ; sa justice avait l’impassibilité sereine des dieux olympiens
; le réel rongerait l’idéal, s’incorporant par morceaux le tout de la justice éternelle. — Et cela n’est pas seulement vrai de
la justice éternelle. — Et cela n’est pas seulement vrai de l’idée de justice , mais encore de celles qui lui sont coordonnées,
galité et liberté par exemple. On définit volontiers le progrès de la justice par une marche à la liberté et à l’égalité. La dé
egré, mais une différence radicale de nature, entre les deux idées de justice que nous avons distinguées, l’une close, l’autre
tice que nous avons distinguées, l’une close, l’autre ouverte. Car la justice relativement stable, close, qui traduit l’équilib
e qu’elles sont acceptées par l’opinion, les prescriptions de l’autre justice , celle qui est ouverte à des créations successive
transformation il n’y a ici ni analogie, ni commune mesure. Parce que justice close et justice ouverte s’incorporent dans des l
n’y a ici ni analogie, ni commune mesure. Parce que justice close et justice ouverte s’incorporent dans des lois également imp
e transposition des ordres et des appels en termes de raison pure. La justice se trouve ainsi sans cesse élargie par la charité
r la charité ; la charité prend de plus en plus la forme de la simple justice  ; les éléments de la moralité deviennent homogène
uère autre chose que promettre une extension et un redressement de la justice humaine par la justice divine : aux sanctions éta
omettre une extension et un redressement de la justice humaine par la justice divine : aux sanctions établies par la société, e
13 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
pollon était l’adversaire inné des divinités implacables, affamées de justice cruelle comme la bête féroce l’est de chair saign
es atrocement raffinées des rois orientaux. Et dans cette horreur des Justices méchantes, frémit l’âme généreuse d’Athènes, de l
us, puisque Zeus inspire ses oracles. Pourquoi donc, d’ailleurs, leur justice partiale n’a-t-elle qu’un œil et qu’un bras ? — «
s strophes solennellement attristées. « — Maintenant voici l’antique Justice bouleversée par de nouvelles lois. Si ce parricid
frappés par leurs proches n’aillent plus nous invoquer et crier : « Ô Justice  ! ô trône des Érynnies ! » Ce sera là bientôt le
père mourant, d’une mère expirante. Clameur inutile, le temple de la Justice s’étant écroulé. Il est des hommes pour qui la te
lambeau est éteint, quelle ville, désormais, quel homme respectera la Justice  ? — Ne désirez ni une vie sans frein ni l’oppress
ur le défendre, le poète faisait acte de grand citoyen. L’idéal de la Justice résidait dans ce sénat vénérable, composé de l’él
appareil de terreur recouvrait une clémence extrême. La lettre de la justice aréopagite était draconienne, elle ne prononçait
iait d’un pareil spectacle. Dans le jugement d’Oreste, elle voyait la Justice à l’école des dieux, et initiée par eux aux forma
gravement à son peuple que la sanction est l’âme de la loi, et que la Justice s’appuie sur l’épée. — « Ici résideront le respec
lle est assise sur un des plateaux ; une plume d’autruche, emblème de justice et de vérité, est placée dans l’autre. Horus, fil
mez-les toujours comme elles vous aimeront. » X. L’avènement de la justice symbolisé par l’Orestie. — Le Droit succède à la
ent mérité. De cette alliance entre la vengeance et la loi, naîtra la Justice . C’est l’avènement de cette vraie justice qui cou
geance et la loi, naîtra la Justice. C’est l’avènement de cette vraie justice qui couronne si magnifiquement l’Orestie. L’héréd
tié fondé. Cette fois, ils s’émeuvent et ils se déclarent : l’idée de justice , qu’ils portaient en eux, s’est développée avec l
Exterminateurs. De force ou de gré, le hardi Prophète convertit à la justice le Dieu foudroyant d’Israël. À sa voix, la main d
vous dites ; Pourquoi le fils ne porte-t-il pas le péché du père ? La justice du juste tient à lui, et l’impiété tient à l’impi
14 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
maines, l’obligation morale, la vertu désintéressée, la dignité de la justice , la beauté de la charité ; et par-delà les limite
pas le patriotisme, c’est le sentiment profond de la vérité et de la justice qui nous fait placer toute la philosophie aujourd
la vérité ! Le scepticisme de Kant, dont le bon sens fait si aisément justice , est poussé à bout et forcé dans son retranchemen
i lui donne l’être. L’homme peut dire : Ma raison ; rendons-lui cette justice qu’il n’a jamais osé dire : Ma vérité. Si les vér
les détracteurs de Platon : « Dans40 ce trajet, (l’âme) contemple la justice , elle contemple la sagesse, elle contemple la sci
et de nos désirs ; dans Dieu, elle est un de ses attributs, comme la justice , la sainteté, la charité, ainsi que nous le verro
images qui nous le révèlent, dans la vérité, dans la beauté, dans la justice , telles qu’elles se rencontrent ici-bas et parmi
les sentiments, le poète n’emploie-t-il pas les hautes pensées de la justice , de la liberté, de la vertu, en un mot, toutes le
lois, l’idée de la liberté, de la vertu, du dévouement, ici l’austère justice d’un Aristide, là l’héroïsme d’un Léonidas, les p
ard104, deux éléments distincts, également mais diversement beaux, la justice et la charité, le respect des hommes et l’amour d
s hommes et l’amour des hommes. Celui qui exprime dans sa conduite la justice et la charité, accomplit la plus belle de toutes
les artistes. Mais que dire de celui qui est la substance même de la justice et le foyer inépuisable de l’amour ? Si notre nat
orale est belle, quelle ne doit pas être la beauté de son auteur ! Sa justice et sa bonté sont partout, et dans nous et hors de
Sa justice et sa bonté sont partout, et dans nous et hors de nous. Sa justice , c’est l’ordre moral que nulle loi humaine n’a fa
e force. Descendons en nous-mêmes, et la conscience nous attestera la justice divine dans la paix et le contentement qui accomp
ectacle de sa bonté, n’a-t-elle pas de quoi s’effrayer à l’idée de sa justice , qui ne lui est pas moins présente ? Dieu est à l
 ; mais il est grand par le sentiment énergique de la vérité et de la justice  ; il porte jusqu’à la passion le goût du beau et
enu par quatre figures de grandeur naturelle, la Foi, la Prudence, la Justice et la Charité. Il y avait quatorze bas-reliefs en
sses173, le portail de Saint-Gervais, et la grande salle du Palais de Justice du même architecte ; le palais Cardinal et la Sor
regret et du repentir. — Fondements naturels et nécessaires de toute justice . — Distinction du fait et du droit. — Le sens com
nque l’idée du bien. Or, où cette idée éclate-t-elle davantage, où la justice et l’injustice, la vertu et le crime, l’héroïsme
ble, ou celui qui, en toutes circonstances, est disposé à observer la justice contre son intérêt apparent ou même réel ? Ôtez c
soi-même : on s’indigne contre tout ce qui blesse le sentiment de la justice . L’indignation couvre un jugement, ce jugement qu
mal, et pesez ce qu’il y a de stupidement atroce dans cet acte de la justice humaine. Qu’avait fait le condamné ? Évidemment u
a pas trouvé d’écho dans le cœur de cet homme. Il n’en a pu sentir la justice , puisqu’il n’y a rien de juste en soi. Il a donc
u va lui prouver qu’il n’a pas réussi, mais non qu’il a agi contre la justice , car il n’y a point de justice. Le bourreau le tu
réussi, mais non qu’il a agi contre la justice, car il n’y a point de justice . Le bourreau le tue, il ne l’éclaire point. Des d
tre intelligent et libre l’obligation de se conformer au bien et à la justice  ; 2º Que l’homme est un être intelligent et libre
le portent au mal et à l’injustice et d’accomplir la loi sacrée de la justice naturelle ; 3º Que tout acte contraire à la justi
loi sacrée de la justice naturelle ; 3º Que tout acte contraire à la justice mérite d’être réprimé par la force et même puni,
te peine appliquée à un acte injuste est elle-même de la plus stricte justice . Voilà les fondements de la puissance de juger et
e nécessaire à son exécution. Ôtez un seul de ces principes, toute la justice humaine s’écroule, et n’est plus qu’un amas de co
ennent que par l’appareil des supplices. Les décisions d’une pareille justice ne sont point des jugements véritables, mais des
pect sous lequel le scepticisme nous fait considérer la société et la justice humaine, nous poussant par le désespoir à la révo
ystème, est, grâce à Dieu, moins sombre. Sans doute, la société et la justice humaine ont encore bien des imperfections que le
de décrire, et singulièrement la distinction du bien et du mal, de la justice et de l’injustice, de la volonté libre et du dési
e, comme les institutions civiles s’efforcent de réaliser celle de la justice , comme les arts expriment de leur mieux la beauté
, des ressorts qui la meuvent : ce sont des lois idéales, celle de la justice par exemple ; la volonté reconnaît cette loi, et
e de l’intérêt. Un être libre, en possession de la règle sacrée de la justice , ne peut la violer, sachant qu’il doit et qu’il p
de la peine. Cette idée, correspondant à celle de la liberté et de la justice , manque nécessairement où les deux premières ne s
intérêt, un acte conforme, extérieurement du moins, à la règle de la justice , a-t-il quelque mérite à faire une action pareill
bilité peut-il y avoir dans l’absence de la liberté et d’une règle de justice reconnue et acceptée ? L’homme de la sensation et
Le condamné ne courbe pas la tête sous la sainte réparation due à la justice , mais sous le poids des fers ou le coup de la hac
s incompatible avec l’espérance d’un autre monde où le principe de la justice sera mieux réalisé que dans celui-ci. Je ne reche
ogue à l’homme de cette même morale. Comment lui attribuerait-elle la justice et l’amour, j’entends l’amour désintéressé, dont
e le considérant pas comme le principe suprême de la charité et de la justice , nous ne pouvons ni l’aimer ni l’honorer, et le s
n bonheur misérable, quelles souffrances noblement supportées pour la justice , quels efforts généreux pour maintenir et dévelop
âmes pouvons-nous offrir au père de l’humanité comme des titres à sa justice miséricordieuse ? Le principe qui persuade le mie
re d’en appeler à un Dieu qui n’a pas mis dans nos cœurs la loi de la justice pour la violer lui-même à notre égard191. Or, nou
juste et tout bon, contre les jeux du sort et les imperfections de la justice humaine. Tout s’achève pour l’homme entre la nais
respect des droits où il n’y a pas de droit, et l’établissement de la justice sur un fond indestructible de passions ennemies !
les dispositions d’un homme nous paraissent conformes à l’idée de la justice que nous inclinons à les partager avec lui ? D’ai
par exemple, nous rend souvent malgré nous plus bienveillants que la justice ne le voudrait. N’est-ce pas une règle de la prud
bien il faut prouver que l’intérêt général est toujours conforme à la justice . Mais ces deux idées ne sont pas adéquates. Si tr
immorale en elle-même. À cela on répond que si dans l’exemple cité la justice et l’intérêt s’excluent, c’est que l’intérêt n’ét
s iriez jusque-là, vous n’auriez pas encore atteint l’idée même de la justice . L’intérêt de l’humanité, comme celui de l’indivi
’humanité, comme celui de l’individu, peut s’accorder en fait avec la justice , car il n’y a certes là nulle incompatibilité ; m
re avec exactitude que l’intérêt de l’humanité est le fondement de la justice . Il suffit d’un seul cas, même d’une seule hypoth
us loin : si c’est l’intérêt de l’humanité qui constitue et mesure la justice , il n’y a d’injuste que ce que cet intérêt déclar
l’obscurité de l’avenir ; en substituant à la voix infaillible de la justice les calculs incertains de l’intérêt personnel, vo
on de sa volonté, puisque sa volonté est elle-même l’expression de la justice éternelle et absolue qui réside en lui. Dieu veut
e en lui. Dieu veut sans doute que nous agirions suivant la loi de la justice qu’il a mise dans notre entendement et dans notre
conclure qu’il ait institué arbitrairement cette loi. Loin de là, la justice n’est dans la volonté de Dieu que parce qu’elle a
suppose que la vérité, ou cette partie de la vérité qu’on appelle la justice , a été établie telle qu’elle est par un acte de v
te fût juste. Mais une telle mobilité est contraire à la nature de la justice et de la vérité. En effet, les vérités morales so
ée de ses autres attributs, ne contiendraient pas le moindre rayon de justice  ; et par conséquent il n’en descendrait pas dans
n’est pas la volonté arbitraire de Dieu qui fonde l’obligation et la justice  ; c’est sa volonté juste. Fort bien. Tout change
blige, c’est la raison même qui détermine sa volonté, c’est-à-dire la justice passée dans sa volonté. La distinction du juste e
rale n’existe point. Ou bien vous autorisez la volonté de Dieu par la justice , laquelle, dans votre hypothèse, devait recevoir
évidente encore. D’abord vous êtes forcés, pour tirer légitimement la justice de la volonté de Dieu, de supposer cette volonté
onté juste, ou je défie que cette volonté toute seule fonde jamais la justice . De plus, évidemment vous ne pouvez comprendre ce
t qu’une volonté juste en Dieu, si vous ne possédez déjà l’idée de la justice . Cette idée ne vient donc pas de celle de la volo
onté de Dieu. D’une part, vous pouvez avoir et vous avez l’idée de la justice , sans connaître la volonté de Dieu ; de l’autre,
onnaître la volonté de Dieu ; de l’autre, vous ne pouvez concevoir la justice de la volonté divine sans avoir conçu d’ailleurs
cevoir la justice de la volonté divine sans avoir conçu d’ailleurs la justice . Est-ce assez de motifs, je vous prie, pour concl
bonheur qu’on me fait espérer est plus grand ; mais je ne vois là ni justice qui m’oblige, ni vertu ni vice en moi qui sais ou
al, du juste et de l’injuste, du mérite et du démérite. C’est la pire justice humaine, qui se trouve ainsi transportée dans le
qui est en vous pour qu’on arrête le meurtrier et qu’on le livre à la justice  ; vous demandez qu’il soit puni, et s’il l’est d’
onsable. Tous voulez qu’on arrête le meurtrier et qu’on le livre à la justice , vous voulez qu’il soit puni ; quand il l’a été,
on de sa faute ; vous protestez contre le sort, vous en appelez à une justice supérieure. Ce jugement, les philosophes l’ont ap
triomphant. L’opinion égarée m’accuserait en vain, j’en appelle à une justice meilleure, et déjà cette justice se déclare en mo
cuserait en vain, j’en appelle à une justice meilleure, et déjà cette justice se déclare en moi par les sentiments qui se press
son ; mais dès qu’il est reconnu que ce devoir nous est imposé par la justice , l’esprit est satisfait ; car il est parvenu à un
arvenu à un principe au-delà duquel il n’y a plus rien à chercher, la justice étant son principe à elle-même. Les vérités premi
e. Les vérités premières portent avec elles leur raison d’être. Or la justice , la distinction essentielle du bien et du mal dan
lations des hommes entre eux, est la vérité première de la morale. La justice n’est pas une conséquence, puisqu’on ne peut pas
incipe au-dessus de lui qui l’explique et qui l’autorise, à savoir la justice . La vérité morale ne devient pas plus relative et
evoir d’obéir à la raison, qui est notre souverain véritable, et à la justice que la raison nous révèle et nous prescrit. Le de
passion, de l’intérêt, la raison n’a pas opposé le contre-poids de la justice . La raison et la justice nous affranchissent du j
raison n’a pas opposé le contre-poids de la justice. La raison et la justice nous affranchissent du joug des passions, sans no
dans la liberté, et dans l’accord de la liberté avec la raison et la justice , que l’homme s’appartient, à proprement parler. I
légitime contre l’essence même du droit, contre la liberté, contre la justice , contre la dignité de la personne humaine. Nous n
s’offrir à la vindicte publique ? D’autres préfèrent satisfaire à la justice et n’ont pas recours au droit de grâce, que la lo
t la charité et la miséricorde, comme les tribunaux y représentent la justice . Preuve manifeste des racines naturelles et profo
vertu suppose le sacrifice, c’est-à-dire la souffrance, il est de la justice éternelle que le sacrifice généreusement accepté
se le bonheur même qui a été sacrifié. De même, il est de l’éternelle justice que le crime soit puni par le malheur du bonheur
ecter et développer la personne morale. — Morale sociale : devoirs de justice et devoirs de charité. — De la société civile. Du
sans laquelle l’homme est incapable de reconnaître et de pratiquer la justice . Voilà pourquoi les anciens disaient que la prude
i vous les a transmis227. Le respect des droits d’autrui s’appelle la justice  : toute violation d’un droit quelconque est une i
ette raison dernière des opprimés contre les abus de la force228. La justice , le respect de la personne dans tout ce qui la co
: il ne peut pas imposer à un autre un sacrifice, quel qu’il soit. La justice respecte ou elle restitue : la charité donne, et
la règle du sacrifice, la formule du renoncement à soi-même ? Pour la justice , la formule est claire : respecter les droits d’a
é, il faut s’être affermi contre soi-même dans un long exercice de la justice . Respecter les droits d’autrui et faire du bien a
 ; on livre à la volonté mobile de la foule les lois éternelles de la justice et les droits inaliénables de la personne. Enfin,
en lui ; 2º l’idée et le sentiment permanent et indestructible de la justice et du droit. L’homme faible et impuissant, quand
oral. Mais si le besoin et l’instinct commencent la société, c’est la justice qui l’achève. En présence d’un autre homme, sans
t. Voilà déjà la société tout entière avec ses principes essentiels : justice , liberté, égalité, gouvernement, pénalité. La jus
es essentiels : justice, liberté, égalité, gouvernement, pénalité. La justice est le garant de la liberté. La vraie liberté n’e
ur de sa conscience qu’en résistant à la passion et en obéissant à la justice  ; là aussi est le type de la vraie liberté social
ontraire, la passion. La société ne nuit pas plus à la liberté que la justice , car la société n’est pas autre chose que l’idée
a justice, car la société n’est pas autre chose que l’idée même de la justice réalisée. En assurant la liberté, la justice assu
se que l’idée même de la justice réalisée. En assurant la liberté, la justice assure aussi l’égalité. Si les hommes sont inégau
t, en principe au moins, c’est précisément ce que voulait Pascal : la justice armée de la force. C’est une triste et fausse pol
c’est-à-dire l’autorité légitime et morale, n’est autre chose que la justice , et la justice n’est autre chose aussi que le res
’autorité légitime et morale, n’est autre chose que la justice, et la justice n’est autre chose aussi que le respect de la libe
liberté. La mission, la fin du gouvernement, c’est de faire régner la justice , protectrice de la liberté commune. D’où il suit
cette règle s’appelle la loi. La loi universelle et absolue, c’est la justice naturelle, qui ne se peut écrire, mais qui parle
cherche à exprimer le moins imparfaitement possible ce que demande la justice naturelle dans telles et telles circonstances dét
s déterminées. Si les lois se proposent d’exprimer en chaque chose la justice naturelle, qui est la justice universelle et abso
proposent d’exprimer en chaque chose la justice naturelle, qui est la justice universelle et absolue, il s’ensuit qu’une des co
Il faut examiner d’une façon abstraite et générale ce que demande la justice dans tous les cas qui se peuvent concevoir, afin
ation à ceux qui la violent. Toute faute qui n’est pas contraire à la justice et ne porte pas atteinte à la liberté échappe don
al, demander œil pour œil, dent pour dent, est la forme barbare d’une justice sans lumière ; car le mal que je vous ferai n’ôte
entie par la victime qui réclame une douleur correspondante, c’est la justice violée qui impose au coupable l’expiation de la s
ndemnité matérielle du mal que j’ai fait, je dois une réparation à la justice par une souffrance convenable, et c’est en cela q
absolue. Ce qu’il y a ici d’immuable, c’est que l’acte contraire à la justice mérite une punition, et que plus l’acte est injus
l’heure, le principe de la charité, bien différent du principe de la justice , l’unir est juste, améliorer est charitable. Dans
de plus difficile à déterminer. Ce qu’il y a de certain, c’est que la justice doit dominer. En entreprenant l’amendement du cou
instincts tout-puissants du cœur, sur la notion indestructible de la justice et l’idée sublime de la charité, sur la conscienc
s communes ; c’est Philippe le Bel qui a institué les parlements, une justice indépendante et gratuite ; c’est Henri IV qui a c
vérité morale, du bien et de la personne morale. — Liberté de Dieu. —  Justice et charité divine. — Dieu, sanction de la loi mor
x formes principales, le respect des autres et l’amour des autres, la justice et la charité. Peut-il y avoir parmi les attribut
a liberté qui est le fond de notre être, nous y transportons aussi la justice et la charité. Dans l’homme, la justice et la cha
nous y transportons aussi la justice et la charité. Dans l’homme, la justice et la charité sont des vertus ; en Dieu, ce sont
ature même. Si le respect des droits est en nous l’essence même de la justice et le signe de la dignité de notre être, il est i
’est lui d’ailleurs qui leur a départi ces droits. En Dieu réside une justice souveraine, qui rend à chacun ce qui lui est dû,
Et cependant il y a dans le monde un désordre qui semble accuser la justice et la bonté de Dieu. Un principe qui se rattache
sprits et dans vos âmes cette consolante conviction, qu’après tout la justice est déjà dans ce monde, et que le plus sûr chemin
des calamités qui frappent au hasard les bons comme les méchants. La justice humaine condamne peu d’innocents, il est vrai, ma
ble, elle est indissoluble, et elle peut être immortelle. Si donc, la justice divine pour s’exercer sur nous demande une âme im
teur de la loi morale et du bien, comme principe de la liberté, de la justice et de la charité, comme dispensateur de la peine
C’est son amour qui nous inspire dans nos actes de charité ; c’est sa justice qui gouverne notre justice, celle de nos sociétés
spire dans nos actes de charité ; c’est sa justice qui gouverne notre justice , celle de nos sociétés et de nos lois. Si nous ne
n de cette loi des récompenses et des peines dont il dispose avec une justice inflexible ; nous ne pouvons nous défendre d’une
tout-puissant, maître du ciel et de la terre, auteur et vengeur de la justice , vous accablez l’homme sous le poids de la grande
et nos intentions, et qui les jugera comme il appartient à la suprême justice  ? Quoi de plus juste aussi que d’aimer la parfait
soutient l’égalité civile, qui prescrit la charité encore plus que la justice , qui enseigne à l’homme qu’il ne vit pas seulemen
euple ou monarque, mais sur la nature des choses, sur la vérité et la justice . De l’empirisme nous avons retenu cette maxime, q
e de toutes les autres vérités. Tous nos devoirs sont compris dans la justice et la charité. Ces deux grands préceptes, nous ne
ste et bon ? C’est là, selon nous, une démonstration invincible de la justice et de la charité divines : cette démonstration éc
n être souverainement beau, et d’une loi morale composée à la fois de justice et de charité à un législateur souverainement jus
oute la nécessité de l’essence et la puissance infinie. De même notre justice et notre charité, rapportées à leur immortel exem
é, rapportées à leur immortel exemplaire, nous donnent une idée de la justice et de la charité divines. Voilà, un Dieu réel, av
cipe du mouvement, suprême intelligence et suprême vérité, souveraine justice et souveraine bonté, devant lequel le monde et l’
beauté, imiter, même à une distance infinie, dans la bonté et dans la justice , vénérer et aimer, étudier sans cesse avec un zèl
intres, 2e édit., p. 500. — « Comme il avait beaucoup d’amour pour la justice et pour la vérité, pourvu qu’il satisfit à ce que
ait à l’instruction publique, M. Pasquier, M. Lainé, M. de Serre à la justice et à l’intérieur, le maréchal Saint-Cyr à la guer
us grand nombre ; et puisque ce principe est l’expression de la vraie justice , vous n’êtes que son ministre en faisant ce que v
é de l’être aujourd’hui, puisqu’il est un obstacle au bien public. La justice ayant été une fois déclarée l’intérêt du plus gra
onné à un pauvre coûte mille fois moins au cœur et pèse moins dans la justice éternelle qu’un seul désir étouffé ou combattu. »
e aux autres, parce qu’il n’y a pas de vraie perfection pour lui sans justice et sans charité. Du soin de la perfection intérie
désirs, partagés ou non partagés, à savoir, le devoir et le droit, la justice . C’est à la justice qu’il appartient d’être la rè
non partagés, à savoir, le devoir et le droit, la justice. C’est à la justice qu’il appartient d’être la règle de nos désirs, e
la règle de nos désirs, et non pas à nos désirs d’être la règle de la justice . L’humanité tout entière oublierait sa dignité, e
ins à l’esclavage, que la tyrannie n’en serait pas plus légitime ; la justice éternelle protesterait contre un contrat qui, fût
t, rapprochés par le sentiment, les hommes se respectent au nom de la justice . Ajoutons qu’ils s’aiment en vertu de la charité
iment en vertu de la charité naturelle. Égaux en droit aux yeux de la justice , la charité nous inspire de nous considérer comme
. 232. Voyez nos Études sur Pascal, p. 54. 233. Voyez notre écrit : Justice et Charité, composé en 1848, au milieu des excès
à cette partie de la vertu qui se rapporte à la société, à savoir la justice  ; mais si l’on y manque, la seconde loi de l’ordr
elle soit acceptée comme juste. Il faut donc toujours en revenir à la justice . La justice, voilà le fondement véritable de la p
ceptée comme juste. Il faut donc toujours en revenir à la justice. La justice , voilà le fondement véritable de la peine : l’uti
it politique, avec les deux Appendices, l’un sur le rôle mutuel de la justice et de la charité dans la société, l’autre sur la
n’est pas non plus une volonté ; il n’est pas non plus un principe de justice , ni encore bien moins un principe d’amour. On n’a
15 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205
Libre à lui de penser cela ! Comme Proudhon, qu’il admire, il veut la Justice , un idéal de justice sorti des tendres entrailles
cela ! Comme Proudhon, qu’il admire, il veut la Justice, un idéal de justice sorti des tendres entrailles de la Révolution, ma
adicalement incapable de trouver et de formuler. Cette idée, c’est la Justice dans la Révolution, qui est une idée de Proudhon
et, après l’avoir mise dans l’histoire, voici que Michelet a remis la Justice de Proudhon dans ce livre-là, et la donne même co
de l’enfant, — du jeune ouvrier de l’avenir, — c’est encore l’idée de Justice opposée à la Grâce, — cette idée de Justice comme
 — c’est encore l’idée de Justice opposée à la Grâce, — cette idée de Justice comme elle n’est pas, mais comme ils ont dit et v
thèse qui coupe par les deux côtés entre si vite dans le cerveau ! La Justice dans la Révolution, je le dis brutalement, est un
olution, je le dis brutalement, est une proposition aussi bête que la Justice dans la Passion. La mesure et l’équilibré, qui so
ans la Passion. La mesure et l’équilibré, qui sont l’essence de toute justice , n’existent plus, fût-ce dans les causes justes,
i la passion enflamme ces causes. Même la passion du juste n’est plus justice , de cela seul qu’elle est passion, et la Justice
du juste n’est plus justice, de cela seul qu’elle est passion, et la Justice opposée à la Grâce n’existe pas davantage. Cepend
que la Grâce, comme l’entend l’Église catholique, est exclusive de la Justice  ; car c’est précisément l’idée contraire qui est
. C’est précisément l’idée contraire d’une alliance radieuse entre la Justice et la Grâce, que l’Église a, dans tous les temps,
nt-ils pas mépris sur cette question de la Grâce opposée par eux à la Justice , ces singuliers théologiens qui ne sont pas même
on en est là, on peut envoyer promener la fallacieuse antithèse de la Justice et de la Grâce et toutes les hypocrisies du raiso
16 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
s son rang lui semblait mal faite. C’était moins de l’envie que de la justice révoltée en elle. Les êtres supérieurs ont leur p
ils n’ont pas démérité un seul jour de la patrie et de l’humanité. La justice n’est pas un hommage, mais elle est un devoir. Le
l’humanité. Le pathétique de ce récit dans les Girondins n’est que la justice de l’histoire, qui en appelle au cœur des férocit
daigne relire en effet le jugement hardi d’idées, mais implacable de justice , par lequel je termine le récit du jugement de Lo
outrage et par l’impossibilité du pardon. « Quant à nous, qui devons justice et pitié à la victime, mais qui devons aussi just
nous, qui devons justice et pitié à la victime, mais qui devons aussi justice aux juges, nous nous demandons, en finissant ce m
tre âme la redoutable question qui fait hésiter l’histoire, douter la justice , trembler l’humanité : XVI « La nation av
ralité de la cause et des actes qui juge la victoire elle-même. Cette justice ne périt jamais dans l’éclipse des lois et dans l
de tribunal où elle puisse citer légalement ses accusés ; elle est la justice qui n’a ni juges institués ni lois écrites, mais
els. Qui donc avait le droit de condamner l’autre et de lui dire avec justice et impartialité : “Tu mourras ? ” Aucun des deux.
avait un vaincu, voilà tout. Le procès légal était une hypocrisie de justice , la hache seule était logique. Robespierre l’avai
oportion de la faiblesse et de l’adversité des victimes. Elle est une justice généreuse du cœur humain, plus clairvoyante au fo
du cœur humain, plus clairvoyante au fond et plus infaillible que la justice inflexible de l’esprit. Aussi tous les peuples en
euples, c’est la parfaite moralité de leurs actes. S’ils abdiquent la justice , ils n’ont plus de drapeaux. Ils ne sont que des
rté assez sainte pour justifier par sa fondation ce qui manquait à la justice de leur vote, et assez implacable pour lui immole
17 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »
les généraux et la manière de se battre chez les soldats ; enfin, la justice rendue à tous, avec un peu d’inclination pour tou
s les partis ; qui m’intéresse aux deux nations, à la Hollande par la justice et par le respect du faible, à la France par le p
près de périr ; un parlement qui veut régir l’État et ne rend pas la justice  ; un Condé, un Turenne menant les armées étrangèr
a forme la plus élevée, l’admiration pour les grands hommes, avec une justice particulière pour ceux qui ont le génie du gouver
me lui ont toutes leurs aises, y compris, j’en conviens, un besoin de justice générale satisfait. Dans son goût pour le luxe, V
rend justice aux grands orateurs chrétiens ; il ne s’y plaît pas. Sa justice même paraît lui coûter, et il gâte les louanges d
n’ont pas le frein de l’éducation ou d’une modération naturelle, une justice douce par des magistrats qui ne se croient pas tr
veau genre de vanité. » L’éloquence de saint Bernard lui vaut quelque justice  ; mais Voltaire s’en rachète bien vite aux yeux d
la tolérance, le Commentaire sur le livre de Beccaria, le Prix de la justice et de l’humanité. Le lecteur qui n’y voulait cher
lice qu’un bienfait dans une peine qui n’énerve pas la sévérité de la justice , et qui laisse au criminel le remède du repentir.
qu’à mettre l’individu plus à l’aise. Dans les cruautés de l’ancienne justice envers le criminel, il y avait du moins du respec
és. Son goût leur rend alors plus que son humeur ne leur a ôté, et sa justice fait plus de bien que sa partialité n’a fait de m
18 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »
cri consolateur et vainqueur, qui retentira dans toute la France : la justice , et puis la justice, et encore la justice. » Ain
ainqueur, qui retentira dans toute la France : la justice, et puis la justice , et encore la justice. » Ainsi il reprend au reb
a dans toute la France : la justice, et puis la justice, et encore la justice . » Ainsi il reprend au rebours, de propos délibé
lin, il veut restaurer, mais il le voudra selon la mesure et selon la justice . Je répète exprès la double devise, pour mettre l
: « De l’audace ! encore de l’audace ! et toujours de l’audace ! — La justice  ! encore la justice ! et toujours la justice ! »
core de l’audace ! et toujours de l’audace ! — La justice ! encore la justice  ! et toujours la justice ! » Qu’on veuille y réfl
jours de l’audace ! — La justice ! encore la justice ! et toujours la justice  ! » Qu’on veuille y réfléchir : ce n’est pas là u
n voulant combattre l’esprit de la Révolution ; de ne pas infirmer la justice , en mettant à une trop rude épreuve la conscience
rigueur : « Sont-ils à l’abri de la confiscation, s’écriait-il ; la justice ne permet pas que d’autres en soient frappés. La
er Cabinet présidé par M. de Talleyrand, le double portefeuille de la justice et de l’intérieur, ce dernier à titre provisoire
rs d’alors, comme secrétaire général à l’intérieur, lui a rendu cette justice qu’il avait été, de fait, « le ministre dirigeant
19 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
ictime. Ces vengeances du sort ressemblent à des hasards. Ce sont des justices souvent. » III Quant à Danton, pour qui j
émoire ! Le peuple n’en veut accepter ni l’hommage ni l’expiation. La justice divine n’a pas d’amnistie contre les lâches !
ris si bien préparé à recevoir les conseils de la modération et de la justice et à le détourner si facilement des voies de sang
main non de ses ennemis, mais de ses complices. On m’a reproché avec justice , je l’ai dit, d’avoir trop flatté cette figure de
crimes, tout en ne désavouant rien de ses stoïcismes privés. On doit justice aux Nérons du peuple. L’histoire, qui doit l’exéc
es acteurs. Ni les victimes ni les bourreaux n’ont ainsi leur part de justice , de pitié ou de réprobation, qui est le devoir et
ux par une épitaphe de gloire sans choix et sans respect, qui ne fait justice ni aux uns ni aux autres, en chantant l’hosanna à
e qui ne fut digne que du mépris ou de l’exécration de la mémoire. La justice qui n’est pas individuelle n’est pas justice. Ces
ration de la mémoire. La justice qui n’est pas individuelle n’est pas justice . Ces condamnations ou ces absolutions en masse ne
e sont que de splendides dénis de gloire aux victimes et des dénis de justice aux coupables. Un historien n’a pas le droit de j
lon les œuvres ; c’est une offense à Dieu, dont vous faites mentir la justice dans votre bouche ; c’est un crime contre la cons
20 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. H. Wallon » pp. 51-66
orale divine, il semble qu’il ne suffise plus d’être juste, et que la justice serait l’enthousiasme ! Et telle est la première
bleu de Charlemagne dans une de ses mains et dans l’autre sa Main de justice , et ce fut le ROI ! le Roi père, absolu et doux ;
nd de sa captivité chez les Turcs, pouvait encore allonger sa Main de justice sur le monde, et faire cette fonction auguste d’a
n épée de Taillebourg, pour faire (comme il disait) sa bonne et ronde justice , et pour dompter définitivement ces barons, qui s
r son épaule et sur son manteau de croisé. Et il ne fit pas seulement justice … mais le monde lui-même lui demanda de la lui fai
ervit si souvent avec une atrocité diabolique, invoquât à son tour la justice de Saint Louis, il y avait là, dans ce fait, quel
rché à retourner contre l’Église. Parce que ce grand Justicier a fait justice envers et contre tous, et même contre lui-même, q
21 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VII. Dernières preuves à l’appui de nos principes sur la marche des sociétés » pp. 342-354
s deux substances qui constituent sa nature, le certain en matière de justice fut déterminé par des actes du corps dans les tem
t, le certain alla se confondre avec le vrai des idées relatives à la justice , lesquelles furent déterminées par la raison d’ap
sont conduits par l’intérêt personnel ; pris en masse, ils veulent la justice . C’est ainsi qu’il en vint à méditer les idées in
; ce qui est le caractère de la volonté héroïque. Aristote comprit la justice , reine des vertus, qui habite dans le cœur du hér
des vertus, qui habite dans le cœur du héros, parce qu’il avait vu la justice légale, qui habite dans l’âme du législateur et d
nat, au courage dans les armées, à la tempérance dans les fêtes, à la justice particulière, tantôt commutative, comme au forum,
22 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre III. Services locaux que doivent les privilégiés. »
ce pour lui ; lord-lieutenant, officier de la milice, administrateur, justice , il est visiblement utile. Surtout, de père en fi
rs communaux que l’intendant nomme ou dirige60. Sauf par son droit de justice si écourté, le seigneur est oisif en matière publ
les droits seigneuriaux, cens, lods et ventes, droit de chasse et de justice sur le territoire dont jadis ils étaient les prop
tions de leurs fermiers. — Exigences de leurs dettes. — État de leurs justices . — Effets de leur droit de chasse. — Sentiments d
est clair qu’avec de tels revenus et les droits féodaux de police, de justice , d’administration qui les accompagnent, un grand
depuis que, par un empiètement croissant et continu, presque toute la justice , toute l’administration, toute la police, chaque
t un contemporain94, ils ne donnent pas de gages à leurs officiers de justice , ou les prennent au rabais ; mais ce qu’il y a de
l’édit de 1693, les juges ainsi nommés ne se font point recevoir aux justices royales et ne prêtent pas serment. « Qu’arrive-t-
stices royales et ne prêtent pas serment. « Qu’arrive-t-il alors ? La justice , trop souvent exercée par des fripons, dégénère e
ance. Charges et survivances, il en crée pour en vendre. « Toutes les justices seigneuriales, disent les cahiers, sont infestées
 L’impunité, dit Renauldon, n’est nulle part plus grande que dans les justices seigneuriales… Il ne s’y fait aucune recherche de
ures. Au reste, sa geôle est souvent une cave du château ; « sur cent justices , il n’y en a pas une qui soit en règle du côté de
es, mauvais état des cultures, exactions des fermiers, corruption des justices , vexations des capitaineries, oisiveté, dettes et
du 31 août-18 octobre 1792  Cahier d’un magistrat du Châtelet sur les justices seigneuriales (1789), 29  Legrand, l’Intendance d
Parlement, Saint-Brieuc, 5 octobre 1776). En Bretagne, le nombre des justices seigneuriales est immense, et les plaideurs sont
u cinq juridictions avant d’arriver au Parlement. « Où exerce-t-on la justice  ? C’est au cabaret, à la taverne, où, dans le sei
erne, où, dans le sein de l’ivresse et de la crapule, le juge vend la justice à qui paye plus. » 96. Beugnot, Mémoires, I, 35.
23 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre premier. De la louange et de l’amour de la gloire. »
un respect naturel pour celui qui la mérite et qui l’obtient ; par sa justice , elle est la voix des nations qu’on ne peut sédui
in du monde réel, dans ce monde imaginaire, comme dans un asile où la justice est rétablie. Là Socrate est vengé, Galilée est a
dres. L’envie disparaît et l’immortalité commence. Soit intérêt, soit justice , on a donc partout rendu des honneurs aux grands
re, nous ne répondrons qu’un mot ; nous croyons avoir été justes ; la justice est le premier de nos sentiments, elle sera le de
plus libre ; elle peut aimer ou haïr, approuver ou flétrir d’après la justice et son cœur. Quoi, même après des siècles, faudra
24 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les Saints Évangiles, traduction par Le Maistre de Saci. Paris, Imprimerie Impériale, 1862 »
on n’y parvient en effet que par l’alliance de la cordialité et de la justice . La vue de ce beau livre m’a tenté, et je me suis
eront consolés ! « Bienheureux ceux qui sont affamés et altérés de la justice , parce qu’ils seront rassasiés ! « Bienheureux ce
nfants de Dieu ! « Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice , parce que le royaume des Cieux est à eux ! etc. 
tel amour de la pauvreté, du dénuement, une telle faim et soif de la justice , une telle avidité de souffrir pour elle, d’être
tre bon et non le paraître : « Dépouillons-le de tout, excepté de la justice , disait un des personnages du dialogue, et rendon
’il passe pour le plus scélérat des hommes ; que son attachement à la justice soit mis à l’épreuve de l’infamie et de ses plus
s cette charité qui se rapporte uniquement à l’équité et à la stricte justice et à laquelle on arrive avec un cœur sain et un e
la componction humaine. Pureté, désintéressement ; douceur, esprit de justice , esprit de paix, et de miséricorde ; guerre, aux
25 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 520-522
i ne sont pas toujours justes. Après ces deux reproches échappés à la justice & à l’impartialité, nous ne craindrons pas de
. On passera légérement sur quelques négligences de style, en rendant justice à l’adresse avec laquelle cette Tragédie est cond
mes insipides qui continuent si obstinément à défigurer la Scene. Une justice qu’on doit rendre à M. Piron, c’est que, malgré l
26 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — I. » pp. 41-62
ce qui est un caractère chez Montesquieu. Il rendra ailleurs plus de justice aux observations quand il en dira « qu’elles sont
iseurs de riens en société : puis Usbek dissertera sur Dieu et sur la justice dans une lettre fort belle et qui porte loin. L’i
ur la justice dans une lettre fort belle et qui porte loin. L’idée de justice , indépendante en elle-même, y est exposée d’après
om jusqu’à la fin de sa vie), tâche d’y établir en quoi cette idée de justice ne dépend point des conventions humaines : « Et q
uieu va plus loin : il tâche même de rendre cette idée et ce culte de justice indépendants de toute existence supérieure à l’ho
k : Quand il n’y aurait pas de Dieu, nous devrions toujours aimer la justice , c’est-à-dire faire nos efforts pour ressembler à
is m’empêcher de remarquer que c’est prendre et accepter les idées de justice et de religion plutôt par le côté politique et so
morale de Montesquieu, et à laquelle a donné jour sa définition de la justice dans les Lettres persanes, loin de moi l’idée de
ui-même, l’homme badin et léger, remarquant que dans les tribunaux de justice , pour rendre la sentence, on prend les voix à la
27 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »
omela, Sonnets, Panteleïa, Pagode, Sérénades, avec portrait (1876). —  Justice , drame en trois actes, en prose (1877). — Le Capi
us n’avons vu, au théâtre, de drame aussi malsain et aussi dangereux ( Justice ). Jamais nous n’avons assisté à une représentatio
ir du réel, il faut surtout avoir du réel plein les mains. Selon moi, Justice est l’œuvre d’un poète qui n’a pas songé à couper
vec le clou d’une idée fixe enfoncé dans le crâne… Le grand défaut de Justice est d’être une création en l’air, tout comme s’il
e peu sérieux. [Le Bien public (mars 1877).] Francisque Sarcey Justice … Mais c’est là le contraire du théâtre !… M. Catu
emps (mars 1877).] Théodore de Banville Quant à l’idée du drame Justice , elle a la gloire et aussi le tort, si je la comp
, pour être clair, je la formulerais sous la forme d’un axiome : « La Justice absolue est, par sa nature même, essentiellement
bsolue est, par sa nature même, essentiellement idéale et divine ; la Justice humaine ne peut et ne doit agir que d’une manière
t demander la pitié, qui, dans l’ordre divin est la même chose que la justice . Et la plus tendre et consolante justice ne lui e
vin est la même chose que la justice. Et la plus tendre et consolante justice ne lui est pas refusée, car, chassé de la vie et
det Ce qu’il faut surtout louer dans l’œuvre de M. Catulle Mendès ( Justice ), c’est la forme littéraire dont il a su la revêt
28 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
Dieu est déchargé de la responsabilité du mal ! comme sa bonté et sa justice sont mis à l’abri de toute objection ! En vérité,
que idem per idem ? Je demande comment Dieu, dans sa bonté et dans sa justice , a pu permettre que les hommes pèchent. C’est, di
lus obscur que le problème primitif ; c’est un abîme où toute idée de justice et de responsabilité va s’engloutir. M. Guizot ét
dogme chrétien, c’est qu’ils croient avoir dans leur âme une idée de justice supérieure à celle qu’on leur propose. Une morale
ait possible que par un miracle de cruauté. Si l’on dit qu’il y a une justice pour Dieu autre que pour les hommes, on ruine par
hommes ? Là est la racine d’un scepticisme irrémédiable. J’admets une justice surhumaine, c’est-à-dire une justice plus juste q
cisme irrémédiable. J’admets une justice surhumaine, c’est-à-dire une justice plus juste que la mienne, et qui pèse dans des ba
licates ce que je ne puis peser que dans des balances grossières, une justice qui se confond avec la miséricorde, et qui ne fai
ne fait pas payer aux hommes le péché d’être né ; mais quant à cette justice qui punit les innocents pour les coupables et qui
ui qui n’a pas encore agi, c’est la vendetta barbare, ce n’est pas la justice des hommes éclairés. Elle n’est pas au-dessus de
justice des hommes éclairés. Elle n’est pas au-dessus de mon idée de justice , elle est au-dessous. Sur ce point, soyez-en sûrs
29 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
rer dans la société ; Sanctifier ces lois par la plus grande masse de justice qu’il soit possible de leur faire exprimer, en so
oracle intérieur, soit forcée de ratifier même contre nos passions la justice de la loi ; Faire régner avec une autorité impart
eté de l’État prête à lui distribuer sa part d’ordre, de sécurité, de justice , de police, de service public, de vengeance même
faisant un gouvernement plus ou moins conforme à la conscience, à la justice , à la raison. Telle est notre pensée sur la saint
du monde. Le christianisme qui, en promulguant le dogme d’égalité, de justice et d’amour, aurait dû changer la politique romain
ans la conscience publique par l’universalisation de ses principes de justice réciproque. Sa philosophie fraternelle commence à
moral et matériel constitué au profit d’un autre ou de tous ; que la justice et la raison humaine ne consistaient précisément
les, chacun de ses décrets, en fait sentir le motif, la nécessité, la justice , l’urgence, en un mot les fait comprendre afin de
oirement en main le gouvernement pour rétablir l’ordre, les mœurs, la justice , la hiérarchie dans l’État. Il fut dans les haute
s de tous aux bienfaits du gouvernement, patrimoine de tous. « 2º La justice qui donne », dit Confucius en l’expliquant, « à c
t naturellement dans son nom de père. Le droit moral, c’est-à-dire la justice , lui conférait également l’autorité préalable et
; D’autres tribunaux sont chargés de surveiller la distribution de la justice  ; D’autres, de la police ou de l’ordre ; D’autres
imement dû ; et cette règle, cette différence, cette mesure, c’est la justice . L’humanité et la justice ne sont point arbitrair
e, cette différence, cette mesure, c’est la justice. L’humanité et la justice ne sont point arbitraires ; elles sont ce qu’elle
ert de bouclier contre tous les traits qu’on pourrait lui lancer : la justice et les lois sont les armes dont il se sert pour s
Magnifique solidarité entre les hommes nés et à naître et entre Dieu, justice et providence de toute cette famille humaine ! Ce
30 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre IV. Le patriarche de Ferney »
e et limitée. Affaires Calas, Sirven, La Barre, etc. Réformes dans la justice et l’administration. Voltaire journaliste : l’art
550 : elles le mènent à réclamer la réforme de l’administration de la justice , et il écrit (1766) Je commentaire du livre des D
Montbailli (1770), le comte de Morangiès (1773), deux victimes de la justice inégalement intéressantes. Enfin ce sera Lalli, p
l. Par la bruyante publicité qu’il donnait à toutes les erreurs de la justice , Voltaire contribua plus que personne à la réform
ence qu’ils donnaient à leurs intérêts collectifs sur l’intérêt de la justice ou des particuliers : aussi applaudit-il des deux
e Maupeou, à l’institution des nouveaux Conseils qui promettaient une justice plus rapide, plus sûre, plus humaine. Il fit une
ance, je le veux bien encore : mais il a aussi un vif sentiment de la justice , un réel instinct d’humanité, de bienfaisance, de
a voulu y loger tout le monde le mieux possible. Il y voulait plus de justice , parce que son esprit était choqué d’un manque de
ait plus de justice, parce que son esprit était choqué d’un manque de justice comme d’un manque de logique. Il avait le sens de
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
si fait le mari, qui leur demande qui ils sont. — Nous sommes gens de justice , disent-ils. — Comment ! de justice ! dit le mari
i ils sont. — Nous sommes gens de justice, disent-ils. — Comment ! de justice  ! dit le mari. Ceux qui sont de justice doivent f
e, disent-ils. — Comment ! de justice ! dit le mari. Ceux qui sont de justice doivent faire ceci, doivent faire cela, et vous f
et cela (décrivant naïvement en son patois toute la corruption de la justice du temps présent). Je ne pense point que vous soy
32 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVI, les Érynnies. »
anchir les bornes qui lui sont proscrites, les Érynnies, agents de la Justice , sauraient bien lui faire rebrousser chemin. » —
vision de Dion. Certes, rien de plus tutélaire, au fond, que cette justice implacable. La Peine veille sur la paix ; le Chât
oint sans raison que Dante fait dire à la Porte de son Enfer : — « La Justice anima mon grand architecte ; je fus faite par la
expiations barbares du passé ; l’idéal qu’elle se faisait de la vraie justice n’était plus d’accord avec les sauvages représail
33 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre viii »
ir toujours plus étroitement à la pitié évangélique la pratique de la justice , le respect de l’indépendance d’autrui et le souc
le contre-pied. Il affirme la même vérité générale : il n’y a pas de justice . Et contre la justice ses sarcasmes abondent. Il
firme la même vérité générale : il n’y a pas de justice. Et contre la justice ses sarcasmes abondent. Il se soumet à la force,
. Et quand le nôtre cherche des formes d’harmonie avec Fourier, on de justice avec Proudhon, les Marxistes se rient de ce « ver
34 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416
clergé, son tiers état et ses paysans, d’assister à l’enquête et à la justice , souvent bien expéditive, qu’on y fait au nom de
avait encore ses usurpations et ses licences, où elle se riait de la justice locale et la bravait, et où il fallait que le roi
’équité. Le roi alors nommait un tribunal extraordinaire exerçant une justice souveraine ; les lettres patentes qui conféraient
obles, protégés et couverts qu’ils étaient par les officiers mêmes de justice  : ce fut aussi l’Auvergne que l’on jugea à propos
s, punir ceux qui en seront coupables, et faire puissamment régner la justice  ; à présent qu’ils s’en vont pour vaquer à la fon
ant, sans passion ni prévention, humain et toujours prêt à graduer la justice , à l’adoucir sans l’énerver. Il est en lutte sour
prit et de fort bonnes mœurs, qui ne craignaient point la plus sévère justice , et qui s’étaient acquis la bienveillance des peu
ails sur la question, la torture, et sur les façons de procéder de la justice d’alors, il nous dira sans transition aucune, et
and sujet de contentement dans la lecture de votre poème latin sur la justice des Grands Jours, qui est sans doute l’un de vos
tre lui sa partie ; mais enfin voilà un assez grand témoignage que la justice se fait ici sans discernement. » (Correspondance
eux : « Le premier président de Novion était fort accusé de vendre la justice , dit Saint-Simon, et on prétend qu’il fut plus d’
de Fléchier prépare et présage à merveille celui de Saint-Simon. — La justice oblige toutefois à remarquer que Saint-Simon avai
35 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »
ération présente un peu d’admiration pour cette grandeur. Ayons cette justice envers l’Allemagne, c’est qu’elle aime l’histoire
onacale, la même indifférence de tout, excepté de l’autorité et de la justice , la même prudence supérieure, et, dans la manière
résents. Quelles que soient ses opinions religieuses, il a pensé à la justice de Robertson. Dans toute l’histoire, dit Robertso
ribué le don des miracles ; et Hefele a eu la noble jalousie de cette justice . Que le docteur Hefele soit donc glorifié pour ce
champs de bataille, c’est-à-dire le champion du droit strict et de la justice armée. Mais, encore une fois, ces dissertations,
36 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544
constituent spécialement la bonté. Et quelles sont ces qualités ? La justice et la fermeté : la justice, qui n’est rien sans l
a bonté. Et quelles sont ces qualités ? La justice et la fermeté : la justice , qui n’est rien sans la fermeté ; la fermeté, qui
rien sans la fermeté ; la fermeté, qui peut être un grand mal sans la justice  ; la justice, qui prévient le murmure et qui règl
fermeté ; la fermeté, qui peut être un grand mal sans la justice ; la justice , qui prévient le murmure et qui règle la bienfais
37 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Hippolyte Babou »
aïvement des quarts d’heure de justicier et d’oubli de malice dans la justice  ?… Ah ! la justice ! quelquefois il la rencontre
d’heure de justicier et d’oubli de malice dans la justice ?… Ah ! la justice  ! quelquefois il la rencontre à force de… justess
el implique que le blâme va plus loin que le point où s’arrêterait la justice . Et quand je dis qu’il va plus loin, il faut ente
va plus loin, il faut entendre qu’il y saute, et avec un geste que la justice ne connaît pas. C’est ce geste charmant, souvent
ique dans les meilleures pages de ses Lettres » — car critique, c’est justice étroite, et vengeance, c’est large justice, disai
es » — car critique, c’est justice étroite, et vengeance, c’est large justice , disait lord Bacon, cet homme ample de toutes faç
et homme ample de toutes façons. La vengeance de Babou, dont la large justice se permet même d’être vaste, n’est pas le plat qu
38 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
ssante de force brutale contre force brutale, force mesurée, non à la justice divine, mais à l’équilibre arithmétique entre les
il devient sans le savoir dévouement spiritualiste. L’instinct de la justice apprend à l’enfant à chérir sa mère et son père,
, tendresse et culte pour la vieillesse, le plus doux des devoirs, la justice en action, la reconnaissance, mille vertus en un
éjà réciprocité, c’est-à-dire mutualité, réciprocité qui n’est que la justice des actes, moralité, devoir, vertu. Un autre inst
ommande et de tout ce qui obéit sur la terre. VII L’instinct de justice absolue et celui de hiérarchie nécessaire, combin
ue et immense mérite d’élever l’âme, les lumières, et le sentiment de justice du peuple, à la hauteur de sa souveraineté. Mais
ngs et les fonctions des magistrats chargés de l’administration de la justice ou de l’administration des intérêts populaires de
. Rousseau, dès qu’il n’a plus besoin de tutelle physique, adhère par justice et reconnaissance au sein qui l’a nourri, à la ma
de leur appliquer cet instinct tout spiritualiste et tout moral de la justice législative incréée, qui invente et qui sanctionn
maine, civile et politique, ne peut vivre, durer, se perfectionner en justice , en égalité, en durée, que par le dévouement volo
39 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
par interprètes des dieux… Cette sagesse ou jurisprudence plaçait la justice dans l’accomplissement des cérémonies solennelles
dence humaine ne considère dans les faits que leur conformité avec la justice et la vérité ; sa bienveillance plie les lois à t
s plus particulières qui peuvent rapprocher les intérêts privés d’une justice égale ; c’est l’æquum bonum, l’intérêt égal, que
e n’en peut comprendre d’autre, parce qu’elle considère les motifs de justice dans leurs applications directes aux causes selon
40 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55
 ? Et cependant c’est parfaitement vrai. Du reste, le ministère de la justice d’alors, qui nous faisait poursuivre, n’avait-il
r l’imminence des poursuites. Et dans une entrevue au ministère de la justice , M. de Royer lui annonçait que nous serions conda
remier à l’appuyer. Nous attendions, ainsi que des gens menacés de la justice d’une chambre correctionnelle sous un Empire — ne
us allâmes faire les visites à nos juges. On nous avait appris que la justice exigeait cette politesse. C’est un petit : Moritu
e lendemain, qui était un samedi, Villedeuil nous menait au Palais de Justice dans sa calèche jaune, une calèche qui tenait du
rsuivi. La salle avait deux fenêtres, une horloge, un papier vert. La Justice bourdonnait là-dedans. Le banc des prévenus se vi
cocher de fiacre du xviiie  siècle, blâmé comme nous par une Cour de justice , s’écria, après le blâme : — Mon président, ça m’
41 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série
ité, vers laquelle il élève les regards et tend les bras. Il adore la Justice , et il croit que l’humanité se dirige vers la Jus
as. Il adore la Justice, et il croit que l’humanité se dirige vers la Justice , d’une lente ascension, depuis ses origines jusqu
te et pour qu’on me permette de le répéter très brièvement. L’idée de Justice est une idée fausse en tant qu’idée générale. Dir
es termes du contrat social qu’il connaissait ; dire en un mot que la justice est de se conformer au pacte que l’on a consenti,
barbarie, rien de plus assuré. Mais généraliser et étendre l’idée de justice au-delà de l’idée de contrat, c’est tout de suite
trat, c’est tout de suite confondre iniquité et inégalité, égalité et justice , et déclarer que là où il y a inégalité il n’y a
té et justice, et déclarer que là où il y a inégalité il n’y a pas de justice , que là où il y a inégalité il y a barbarie ; et
plus de pays d’Etat d’un côté et pays d’élection de l’autre, plus de justices particulières, plus de droits particuliers ou loc
outenir contre lui un de ses droits lésé par lui ? Uniquement par une justice absolument indépendante de l’État, absolument déc
ment dite, et qu’en vérité il la sait mal. Il y a dans le livre de La Justice dans la Révolution et dans l’Eglise une espèce d’
personne n’a dit plus de mal du suffrage universel ; son idéal est la justice , et il a magnifiquement affirmé et comme chanté l
la brochure projetée, c’est trois volumes, c’est quinze cents pages ( Justice dans la Révolution et dans l’Eglise) qu’il a écri
rtout dans ses œuvres, et principalement dans la neuvième étude de la Justice dans la Révolution et dans l’Eglise. D’une part,
sens que lui donne Proudhon. Ils ont considéré Dieu comme souveraine justice , comme souveraine intelligence et comme souverain
et comme au centre de son esprit, son idée maîtresse, c’est l’idée de justice . La justice doit être réalisée sur la terre d’une
centre de son esprit, son idée maîtresse, c’est l’idée de justice. La justice doit être réalisée sur la terre d’une manière abs
e absolue : « La vraie constitution de la société a pour fondement la justice considérée tout à la fois comme puissance de l’âm
 », à la « création de l’ordre », c’est-à-dire à la réalisation de la justice . Ne dites point que beaucoup d’hommes, que la plu
mmes, en la plupart de leurs actes, sont très étrangers à l’esprit de justice et semblent n’en avoir aucune notion. Encore que
ou, s’il l’aime mieux, le sens de l’absolu dans Proudhon. Réaliser la justice , c’est donc le but naturel de l’homme, sa loi mor
homme, sa loi morale, comme sa loi physique est de se bien porter. La justice , c’est la santé de lame. L’histoire de l’humanité
c’est l’humanité cherchant à créer l’ordre dans son sein, à tirer la justice du chaos. Toutes les grandes convulsions historiq
vulsions historiques sont des efforts pour substituer par la force la justice à la force ; et le moyen l’emportant toujours, mo
qui s’est substituée à une autre force ; mais c’est toujours aussi la justice qui était la pensée inspiratrice du mouvement, et
finitif, une réalisation presque complète, puis complète enfin, de la justice sur la terre. Ne voit-on pas que, même quand elle
pe, l’humanité, à chaque grand mouvement qu’elle fait, marche vers la justice , alors même qu’elle semble chercher autre chose ?
Mais, à travers l’idéal chimérique, l’absolu, c’est-à-dire la loi de justice , faisait son chemin, et, un jour, l’idéal se diss
resté que l’idée d’un meilleur ordre et d’un plus grand ordre, d’une justice plus rigoureuse à maintenir et à soutenir parmi l
e même jugement), le fond de la Révolution française, c’est l’idée de justice . Ce qui a passé à cette époque par l’esprit des h
n effort encore, et plus grand, et surtout plus net, pour réaliser la justice , pour que disparaisse la plus grande sans doute e
immenses déboires au point de vue pratique, qu’un impérieux besoin de justice et une vaste idée de justice en cette affaire. Et
vue pratique, qu’un impérieux besoin de justice et une vaste idée de justice en cette affaire. Et si j’oppose sans cesse l’idé
idée de justice en cette affaire. Et si j’oppose sans cesse l’idée de justice dans la Révolution à l’idée d’injustice dans l’Eg
uste. Le commandement, le droit de commander est une injustice. Entre justice et commandement il y a antinomie. La justice abso
est une injustice. Entre justice et commandement il y a antinomie. La justice absolue c’est l’anarchie. Il y faut tendre pratiq
la première constitution, imparfaite d’ailleurs, et grossière, de la justice  ; tous obéissant à la loi pure, à la loi froide,
loi pure, à la loi froide, stricte, précise, invariable, exprimant la justice éternelle, à la formule même, enfin trouvée, de l
primant la justice éternelle, à la formule même, enfin trouvée, de la justice absolue ; et ce sera le dernier pas et la constit
ne intuition, une vision, une prévision, et comme un avant-goût de la justice . Voilà, ce me semble, l’idée maîtresse de Proudho
à, ce me semble, l’idée maîtresse de Proudhon ; tout doit tendre à la justice absolue, tout doit être ramené à la réaliser ; ri
être ramené à la réaliser ; rien n’a de valeur que relativement à la justice , et qu’en tant que moyen de l’établir ou voie qui
r ou voie qui y achemine. Mais qu’est-ce que c’est précisément que la justice , et tâchons donc de ne pas nous payer encore une
roudhon comme pour tous ceux qui ne sont pas arrêtés aux surfaces, la justice n’est pas autre chose que l’égalité entre les hom
ces, la justice n’est pas autre chose que l’égalité entre les hommes. Justice et équité sont synonymes dans le langage et équit
ymes dans le langage et équité n’a pas d’autre sens qu’égalité. Si la justice n’est pas un vain mot, si l’instinct de justice n
ens qu’égalité. Si la justice n’est pas un vain mot, si l’instinct de justice ne se trompe pas, si la passion de la justice est
n mot, si l’instinct de justice ne se trompe pas, si la passion de la justice est la conscience même de l’humanité, il faut que
est pas une conséquence de cela, c’est la même chose : en désirant la justice , les hommes ne désirent que l’égalité ; et en che
noble, ou pour déguiser le mot cru et dur sous le mot pompeux, disent justice au lieu de dire égalité. L’égalité est le nom pré
justice au lieu de dire égalité. L’égalité est le nom précis dont la justice se nomme. Pour qu’il y ait justice il faut que le
’égalité est le nom précis dont la justice se nomme. Pour qu’il y ait justice il faut que les hommes soient égaux. Mais ils ne
l de l’homme ; qu’encore que toute la nature ne soit qu’injustice, la justice n’en est pas moins la loi ; et à ces intrépidités
n n’est plus faux. En fait il n’y a pas un atome d’égalité ni même de justice dans la nature. Les êtres sont ce qu’ils peuvent.
juste que le monde. Et, en droit, qu’est-ce au fond que ce droit à la justice , que ce droit à l’égalité, sinon le désir que vou
-uns ont même dit scandaleuse, à un moment donné. Le théoricien de la justice est devenu le théoricien du droit de la force. Co
guerre était un facteur essentiel de la civilisation, et la force une justice , un élément, au moins, de la justice, et un moyen
la civilisation, et la force une justice, un élément, au moins, de la justice , et un moyen, le plus puissant et le plus décisif
’avait déjà indiqué dans le livre même où il faisait la théorie de la Justice et de l’Égalité, dans la Justice dans la Révoluti
même où il faisait la théorie de la Justice et de l’Égalité, dans la Justice dans la Révolution et dans l’Eglise. Là, déjà, à
bien pour elle le dernier mot et s’établirait. Et il ajoutait : « La justice ou la mort ! Telle est la loi de la Révolution. »
force, c’est la guerre. La guerre est moyen d’égalité, donc moyen de justice . Pour qui (et c’est moi) ne voit dans la justice
alité, donc moyen de justice. Pour qui (et c’est moi) ne voit dans la justice que l’égalité et ne met dans l’idée de justice qu
t moi) ne voit dans la justice que l’égalité et ne met dans l’idée de justice que la notion d’égalité, il n’y a rien comme la f
, tour de logique un peu ébouriffant au premier choc. Voilà l’idée de justice , partie sans doute de la considération des misère
Proudhon soit arrivé à ce dernier terme, quoique partant de l’idée de justice . Cela tient à la manière dont il en partait. Dans
e justice. Cela tient à la manière dont il en partait. Dans l’idée de justice , nous, hommes du commun, nous mettons toujours un
rtaine complaisance pour l’égalité, parce qu’elle est une forme de la justice  ; et lui n’aime la justice qu’en tant qu’elle est
égalité, parce qu’elle est une forme de la justice ; et lui n’aime la justice qu’en tant qu’elle est l’égalité, et après s’être
ui s’y joint d’ordinaire, ramenée à elle-même à l’état pur, l’idée de justice devient l’idée de niveau, et, que le nivellement
n de l’égalité le possède et le domine. Et il a raison ! De l’idée de justice pure on ne peut tirer en effet que l’idée d’égali
on ne peut tirer en effet que l’idée d’égalité. L’idée toute sèche de justice se ramène à l’idée d’égalité, et s’y confond. C’
à l’idée d’égalité, et s’y confond. C’est que l’idée toute sèche de justice est une idée fausse, tout simplement. Elle est fo
ctants il y a droit évident, palpable et hors de tout conteste. Et la justice consiste à ce que le droit soit respecté. Entre c
e consiste à ce que le droit soit respecté. Entre contractants il y a justice . On peut l’invoquer, la réclamer, se la faire ren
ontrat, et que le droit entre non contractants n’est rien. Et donc la justice entre non contractants n’est rien, elle non plus 
quoi doit-elle exister ? Parce que c’est juste. Mais qu’est-ce que la justice où il n’y a pas droit, et quel droit peut-il y av
uel droit peut-il y avoir là où il n’y a pas contrat ? Non, l’idée de justice , en dehors des contrats, est simplement une idée
les rapports sociaux, en dehors des contrats authentiques, non sur la justice , mais sur l’altruisme. Croyez-vous obligés, certe
ais sur l’altruisme. Croyez-vous obligés, certes, mais non pas par la justice , mais oui bien par la bonté. Car l’esprit de just
s non pas par la justice, mais oui bien par la bonté. Car l’esprit de justice non uni à l’esprit de bonté est si sec et si froi
et le plus sacré, est d’avoir franchi, comme la dédaignant, l’idée de justice pour arriver à l’idée de charité, et s’y tenir. L
l’idée de justice pour arriver à l’idée de charité, et s’y tenir. La justice n’est pas dans l’Évangile. Elle y est omise, oubl
s’appelle la loi ; et dans tous ces contrats et conventions, c’est la justice qui doit régner, c’est-à-dire la loyauté réciproq
ents, et voilà pourquoi on a pu dire que la société est fondée sur la justice . Mais quand on se demande non plus ce qui la main
e qui la maintient, mais ce qui doit l’améliorer, ne songez plus à la justice , ne cherchez plus de ce côté ; vous ne trouveriez
oudhon sont toutes fondées, comme ses idées politiques, sur l’idée de justice ramenée à l’idée d’égalité. Seulement, en même te
égalitaire dit : « la propriété c’est le vol9 » ; il est contre toute justice (égalité) que celui-ci ait comme une personnalité
dont l’application établît dans le domaine économique l’égalité et la justice . — Il est douteux qu’il l’ait trouvée. VII
attachées à son nom : cette idée que la Révolution française c’est la justice , ou qu’elle n’est rien ; — et cette idée que tout
que le culte à lui rendre devait être le respect superstitieux de la justice . D’autre part, que toutes les révolutions soient
leur jeunesse, et avaient eu des succès féminins. Il n’a rendu pleine justice ni à Chateaubriand, ni à Lamartine, ni à Musset,
n point d’appui pour l’avenir. Il se crée lentement une morale et une justice à base nouvelle, non moins solide que par le pass
sation sacerdotale est, d’une part, un prodigieux réveil de l’idée de justice , d’autre part une soif de moralité et de sainteté
gtemps retardé du plébéianisme. Le monde antique n’avait pas connu la justice , mais seulement le droit. Le droit est l’organisa
sation et une consolidation de la force établie et traditionnelle. La justice , elle, ne reconnaît pas le droit de la force ; el
main contre la nature, laquelle ne connaît, sans doute, aucunement la justice  ; contre Dieu, responsable, sans doute, des lois
42 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128
nt à chaque homme d’exercer à son gré toutes ses facultés ; elle a la justice pour règle, les droits d’autrui pour bornes, la n
ois, comme la perspective de l’humanité. C’est donc un instinct de la justice dans l’homme, par conséquent un plan divin que Di
niquités complexes, corriger sans cesse, améliorer toujours, c’est la justice d’êtres imparfaits comme nous. Dans les desseins
s des circonstances d’exception ; et ce fait a son droit, car il a sa justice quand il a sa nécessité. Sans doute les villes où
ange de l’assassinat. » XV Si on m’a accusé, avec une sorte de justice , d’avoir jugé historiquement la reine avec une sé
istre d’un fossoyeur. » Que peut-on accuser dans ce jugement ? Ni la justice , ni la pitié, ni même le pathétique. Et voilà cep
le-même est un problème qui fait craindre à l’historien de manquer de justice ou de réprobation en la jugeant. L’époque où nous
rendre injuste l’écrivain qui penserait uniquement à ce jour. Mais la justice que l’on doit à la mort et la vérité qu’on doit à
othécaire, qu’il avait lu les Girondins, et qu’il me remerciait de la justice rendue à son père. Louis-Philippe prouva dans une
et dans l’historien ; elles mirent quelque pitié et peut-être quelque justice sous ma plume. L’indulgence, en parlant des homme
ma plume. L’indulgence, en parlant des hommes faibles, est aussi une justice . Voilà ce que Louis-Philippe reconnut en moi dans
43 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IX. La littérature et le droit » pp. 231-249
déal. Entre citoyens d’un même État comme entre États, le souci de la justice a été sacrifié au respect du fait historique. En
ne, de la raison et des hardies revendications formulées au nom d’une justice extérieure et supérieure aux faits, déclarait qu’
a volonté est serve, et non maîtresse des faits ; que les concepts de justice , d’égalité, de liberté sont de la mauvaise métaph
e ne doit pas être condamnée au nom de l’Évangile, de la pitié, de la justice largement comprise, si la rosée sanglante tombée
Chanson des gueux, de Richepin, ont-elles mérité d’être traduites en justice et condamnées plus que tel ou tel roman de l’écol
rsonnages qui, à des titres divers, coopèrent à la tâche de rendre la justice . Ce monde de la basoche, comme on l’appelait jadi
rd de la magistrature. Pourquoi en est-il ainsi ? Est-ce parce que la justice a eu et a encore la prétention de contrôler et de
quelles œuvres ont été suscités par l’activité spéciale des cours de justice . Il y a de tout cela une ample moisson de renseig
44 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Étienne Dolet, et François Floridus. » pp. 114-119
l retomba dans d’autres crimes, & réchappa encore au glaive de la justice . Cet auteur passoit sa vie à fuir d’un lieu en un
qu’on le jettât au feu, de demander pardon à dieu, au roi & à la justice , répondit : Je ne connois point de dieu, je n’ai
nnois point de dieu, je n’ai jamais offensé le roi, & je donne la justice au diable, s’il y en a. *. Non dolet ipse D
45 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XI. Quelques philosophes »
tent sur nous une ombre malsaine ; ne laisser aux puissances divines, justice , chance, destinée, d’autre refuge que le cœur de
ntrer avec le plus de bonheur au sanctuaire psychique est celui de la justice . Il n’y a point de justice transcendante au monde
ur au sanctuaire psychique est celui de la justice. Il n’y a point de justice transcendante au monde ; il n’y a point de justic
Il n’y a point de justice transcendante au monde ; il n’y a point de justice immanente des choses. La justice appartient tout
endante au monde ; il n’y a point de justice immanente des choses. La justice appartient tout entière au domaine humain ; mais
ïcien. Mais je cède à un désir qui m’entraîne loin de ce programme de justice . Dans le plus riche de ses livres, La culture des
46 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54
ons les esprits à la Religion, à la raison, aux vrais principes, à la justice , à la vérité. C’en étoit assez pour que nous duss
Il s’agissoit de prouver que les Trois Siecles, où l’on rend par-tout justice au vrai génie, où l’on tâche d’inspirer l’amour d
lter d’une estime indiscrete ? Qu’avons-nous avancé de contraire à la justice & à la décence ? Lorsque le mal étoit sans co
alignité qu’on nous impute ? Une telle accusation ne peut tomber avec justice que sur l’esprit caustique qui s’exerce à mortifi
p; convenir de ses dangers ; des Philosophies même rendre secrétement justice à notre zele, & nous faire de singulieres con
47 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VIII. De Platon considéré comme panégyriste de Socrate. »
nir par la compassion ce qu’ils n’auraient pas toujours obtenu par la justice . « Et moi aussi, dit Socrate, j’ai une famille, j
int de moi ce qui n’est ni honnête, ni conforme à la sainteté et à la justice . Souvenez-vous de vos serments… et prononcez selo
doit fuir ou rester : « Ami Criton, dit-il, il n’y a qu’une règle, la justice  ; tant que j’ai vécu, je lui ai obéi : je suis en
persuader, et ne préfère ni tes enfants, ni ta vie, ni rien même à la justice . » Criton cède ; il admire Socrate qui finit par
48 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
les opprimèrent. Sortis ainsi de l’ordre naturel qui est celui de la justice , ils virent leurs clients se révolter contre eux.
igion, la véracité, la bonne foi, qui sont les bases naturelles de la justice , et qui font la beauté, la grâce éternelle de l’o
arques. (Note du Traducteur.) 120. Le peuple pris en général veut la justice . Lorsque le peuple tout entier constitue la cité,
e font des lois généralement bonnes, une éloquence passionnée pour la justice , et capable d’enflammer le peuple par des idées d
49 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Gilbert Augustin-Thierry »
et je sais châtier l’iniquité du père jusque sur les   enfants… » … Ô Justice immanente !… Il est patient puisqu’il est éternel
e « doit poursuivre sa recherche beaucoup plus haut que l’homme ». La justice immanente et implacable qui gouverne secrètement
ces châtiments d’innocents offensant en nous une irréductible idée de justice , comment ne ferions-nous pas ce rêve d’une transm
50 (1899) Arabesques pp. 1-223
vec les souffrances d’autrui, je comprends aujourd’hui l’âpre faim de justice qui commence d’émouvoir tous les peuples d’Europe
: M. François Coppée. Que les naturistes apprennent encore à aimer la justice sociale, qu’ils s’intéressent à tout, qu’ils se v
vérifier ses vices et ses vertus, à concevoir un idéal d’amour et de justice , de telle sorte que l’espèce évolue selon des ryt
racé la voie à nos pères avec, à son entrée, ces mots au sens divin : Justice , Liberté. Les fils irrespectueux ont oublié cette
soi-même est une prétentieuse lâcheté dont la jeune génération a fait justice . Agir sur son temps, vivre par son époque et pour
é. Mais ces nouveaux venus ne se bornent pas à proclamer leur soif de justice et de vérité. Plusieurs ont regardé autour d’eux,
en fraternel qui doit unir tous les peuples, s’ils comprennent que la justice réside dans notre cœur et non dans un prétoire, l
s les rangs de la Bourgeoisie. Mais si l’âpre volupté de proclamer la justice et le bon droit envers et contre tous, si la conv
n qu’elle domine ou qu’elle perd du terrain, l’idéal de science et de justice élaboré par les temps modernes, il ne croyait plu
que l’idée de charité a pu seule faire tolérer, mais que le besoin de justice emportera forcément. Le pauvre, le misérable dupé
le christianisme entrave la marche de l’humanité vers la vérité et la justice . Elle ne reprendra son évolution que le jour où e
ains problèmes qui nous sollicitent encore. Opposant, par exemple, la Justice à la Grâce, c’est-à-dire la liberté à l’arbitrair
l’antagonisme essentiel entre le principe chrétien et le principe de justice est nettement défini. Elles sont bonnes à méditer
nfin « poser la base sur laquelle un temps meilleur pourra édifier la Justice  ». C’est qu’écrivant sous Louis-Philippe, il assi
spect de la souffrance, la notion de péché et de châtiment, celles de justice et de solidarité. Puis sur cette table rase, un p
étaires apprennent à l’armée à subir sans rechigner tous les dénis de justice et toutes les infamies. Rentrés dans la vie norma
aux maîtres, développant, dans les cœurs généreux, le sentiment de la justice , ils travaillent pour le bien de l’humanité. « Il
t, ceux qui l’aimèrent d’un amour désintéressé ont engendré l’idée de Justice . Cette idée n’a cessé de se développer malgré la
nier l’Autorité sous quelque déguisement qu’elle se présente. Car la Justice ne souffre pas qu’on la restreigne. Ce n’est pas
cessent de l’affirmer, en toute sa pureté, à la face de l’univers. La Justice n’habite pas un paradis chimérique où monteraient
joindre, après leur mort, ceux qui, de leur vivant, l’attestèrent. La Justice n’a rien de surhumain. Acceptant les hommes tels
réussiraient à déterminer des êtres susceptibles d’évoluer, selon la Justice , vers la perfection de l’espèce. C’est en nous qu
sentiments résumés sous ces trois termes sont contenus dans l’idée de Justice et qu’il suffit de les cultiver en nous, de les r
et qui tentent d’appliquer, avec les tempéraments obligés, l’idée de justice à la vie sociale. Il faut montrer plus de souples
est parce qu’on trompe les hommes qu’ils ne savent pas vivre selon la justice . Comme, à chaque changement de régime, leurs diri
nheur. Mais pour en venir là, il faut la révolution sociale. Voilà la justice … Cependant les Bourgeois protestent. Et parmi les
sans cesse prêtes à se sauter à la gorge. On oppose aussi à l’idée de justice je ne sais quelle « concurrence vitale » dont les
ent, concevoir la liberté, l’égalité, la fraternité selon l’esprit de justice . Nous pouvons, de bonne volonté, travailler à leu
er ce qu’on aime chez autrui et ce qu’on respecte en soi : la vie. La justice , c’est l’Idée-mère, qui n’a pas commencé, qui n’a
ence. Certes, nul d’entre nous ne peut se vanter d’agir toujours avec justice . D’abord, nous portons en nous un lourd héritage
sidérés comme des idiots ; on les bafoue. Ceux qui combattent pour la justice sont hués. On ne parle que de déporter, de fusill
têtes. — C’est à s’enfuir au désert… Mais qu’importe, après tout : la justice ne périt pas dans cette tempête d’ordures et d’in
nergie nécessaire pour se révolter. Les coups de trique, les dénis de justice les plus flagrants ne tirent de lui que des votes
51 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
tels, etc. » IX Après ce naïf préambule, on s’entretient de la justice  ; cette partie de l’entretien est, dans sa forme,
uelles concessions ? « Veux-tu savoir sincèrement ce que c’est que la justice  ? « Ne te borne pas à interroger les gens, et à f
que de répondre ; réponds à ton tour, et dis-nous ce que c’est que la justice . Et ne va pas me dire que c’est ce qui convient,
rasymaque déborder en un interminable discours contre l’utilité de la justice  ; puis il reprend : « Fais-moi la grâce de me di
la composent violaient les uns à l’égard des autres les règles de la justice  ? « — Elle ne le pourrait pas. « — Et s’ils les o
re entre eux des séditions, des haines et des combats, au lieu que la justice y entretiendrait la paix et la concorde ? « — Soi
les autres. Évidemment, il faut qu’il y ait eu entre eux un reste de justice qui les ait empêchés d’être injustes entre eux, d
après avoir magnifiquement développé cette idée de la divinité de la justice , le dialogue passe du particulier au général. On
ustice, le dialogue passe du particulier au général. On examine si la justice , vertu de l’individu, n’est pas logiquement aussi
itrairement, dans sa République, la musique, la médecine, l’amour, la justice . Il donne à la vieillesse vertueuse l’autorité et
52 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
u vice et de la vertu, par la louange ou par le blâme distribués avec justice  ? Dans ce chaos de sentiments et d’idées qui a ex
 ; et je demande que la mort de ce grand coupable satisfasse enfin la justice nationale, ferait oublier l’éloquence de Cicéron.
ques-uns de leurs auditeurs, n’osaient parler avec enthousiasme de la justice et de l’équité ; ils essayaient de présenter la m
nt-il pas toutes les voix qui peuvent l’accuser ? Ne craint-il pas la justice , la liberté, la morale, tout ce qui rend à l’opin
fanatisme politique, c’est l’amour de son pays, de la liberté, de la justice , égale pour tous les hommes, comme la Providence
53 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre neuvième. »
t une huître. Tous deux la contestaient, lorsque dans leur chemin, La justice passa la balance à la main. Devant elle, à grand
liquent la chose. Tous deux avec dépens veulent gagner leur cause. La justice , pesant ce droit litigieux, Demande l’huitre, l’o
L’arrivée de Perrin Dandin lui donne un air plus vrai que celui de la justice , qui est un personnage allégorique. Je voudrais s
uitre et des plaideurs est devenue, en quelque sorte, l’emblême de la justice , et n’est pas moins connue que l’image qui représ
54 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »
sur un grand point, le gouvernement des sociétés, le même amour de la justice , le même dégoût de la tyrannie sans pudeur et de
issant toujours, Jupiter, principe de la nature, gouvernant tout avec justice , salut ! car il est permis à tous les mortels de
atteindre à la pensée sur laquelle tu t’appuies, pour tout régir avec justice  ; afin qu’ainsi nous-mêmes honorés, nous te rendi
pour les dieux, autre emploi plus grand que de célébrer, en esprit de justice , la loi générale du monde. » Cette élévation vou
55 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Des avantages attachés à la profession de révolutionnaire. » pp. 200-207
utionnaires sont les plus favorables de toutes à l’éloquence. Rêve de justice et de bonheur universel, amour des faibles et des
largement de l’égoïsme contre lequel ils s’insurgeaient ; que, si la justice et la charité appellent quelquefois les révolutio
violents et les féroces paraissent finalement avoir travaillé pour la justice … Ou peut-être que je m’abuse, et que le bénéfice
56 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
ses dernières minuties avec les hommes du métier, pour décerner avec justice le blâme ou la gloire dans la défaite ou dans la
glorification de l’intelligence en faisant de l’intelligence et de la justice une même qualité dans l’historien, ce qui est vra
ebalancent pas les amertumes de la calomnie ; mais, après la mort, la justice au moins, la justice sans adulation ni dénigremen
ertumes de la calomnie ; mais, après la mort, la justice au moins, la justice sans adulation ni dénigrement, la justice, sinon
rt, la justice au moins, la justice sans adulation ni dénigrement, la justice , sinon pour celui qui l’attendit sans l’obtenir,
ts ! Mais qui peut se flatter en histoire de tenir les balances de la justice d’une main tout à fait sûre ? Hélas ! personne, c
, au point de vue de la vanité nationale et non au point de vue de la justice universelle ; c’est, selon nous, un point de vue
ent historique on ne doit écrire que pour le bon droit, la vérité, la justice . Le patriote a une patrie ; l’historien en a une
aimer aux dépens de la vérité, de la moralité, de la liberté et de la justice . Nous n’aurons que trop souvent, dans ce commenta
est puni par le revers. Cependant il y a aussi de grandes et sévères justices faites par l’historien dans ce livre ; mais ces j
s et sévères justices faites par l’historien dans ce livre ; mais ces justices semblent plutôt s’exercer sur l’insuccès que sur
té écrites en aucune langue. M. Thiers rachète ici, par une glorieuse justice rendue à Kléber, les partialités de son premier j
s, nous paraît ici et ailleurs tracé avec trop peu de faveur, même de justice . M. de Talleyrand dépassait de toute la tête les
iller d’unir à la force la prudence, qui fait réussir la force, et la justice , qui l’honore. « M. Pitt, si heureux pendant dix-
57 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Histoire du chancelier d’Aguesseau, par M. Boullée. (1848.) » pp. 407-427
e telle vie renferme d’instructif du côté de la magistrature et de la justice . Les faiblesses dont l’illustre chancelier donna
sainte. Les dix Méditations sur les vraies ou les fausses idées de la justice sont une belle lecture. D’Aguesseau, comme Platon
omme Platon, comme Cicéron, croit à une certaine idée naturelle de la justice , qui n’est pas l’intérêt ni l’utilité, mais le dr
qui refusait à la raison de l’homme, sans la Grâce, cette faculté de justice . Il marche et s’élève avec largeur dans la voie o
de M. le duc de Broglie en législation, ou encore ces hautes idées de justice primordiale que l’ancien Portalis léguait à son f
llustre chancelier est aujourd’hui l’objet, il entre après tout de la justice  ; c’est un hommage public rendu à cette inspirati
58 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Rêveries sur un empereur »
de protection contre l’étranger, mais aussi, et bien plus encore, de justice et de charité. Sa royauté lui semble un sacerdoce
j’ai dites serait peut-être plus puissant pour l’établissement de la justice et pour l’amélioration de la condition humaine qu
condition humaine qu’un gouvernement démocratique. Quand ce désir de justice et de charité s’est emparé d’un cœur profondément
59 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
ourage de leurs compagnons, la discipline de leurs bandes et l’exacte justice du butin réparti. Ainsi nous exploitons le monde,
e que chaque groupe considère, selon le besoin qu’il en a, comme la «  justice  » et comme la « moralité ». Sans ce mensonge, le
e plus en plus. Elle excite tour à tour la pitié, comme le sens de la justice , l’idée d’égalité, comme l’esprit aristocratique,
un. Ainsi naissent une « morale de la sympathie », une « morale de la justice  », même une « morale de la concurrence », ainsi s
e le nationalisme et comme le pacifisme. Ceux qui prêchent surtout la justice ne renoncent pas toujours à la sympathie, ni ceux
nt pas toujours à la sympathie, ni ceux qui vantent la sympathie à la justice , ni les humanitaires à la patrie, mais chacun éta
r, et je tâche de tirer, d’une situation fâcheuse, le meilleur parti. Justice , devoir, droit, ces mots n’ont de sens que dans u
envers la famille, envers la patrie, envers l’humanité, le devoir de justice et le devoir de charité, le devoir de véracité et
érieur. On estime l’homme qui défend contre les puissances du jour la justice et le droit, surtout si l’on est de son opinion,
ntérêt du groupe et dans le nôtre. Il n’y a pas là beaucoup plus de «  justice  » que lorsque nous tuons un animal pour le manger
60 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »
volonté divine, ne subsistait que le despotisme humain ; que la toute justice et la toute vérité s’étaient peu à peu corrompues
suivis comme des fauves à la voix des ministres du Dieu d’amour et de justice , mais rendus audacieux par la sainteté de leur ca
ardiment leur défense. « Qui sera-ce qui, s’écriait-il, sans forme de justice aucune, osera dépeupler tant de villes, détruire
fit pas méconnaître ce qu’il devait à ses anciens compagnons et à la justice , et malgré les hurlements de haine du parti catho
, ils allaient borner à la vie individuelle et familiale leur rêve de justice sociale. Sans soucis politiques désormais, conser
is on tue moralement. Les écoles protestantes fermées par autorité de justice , les temples démolis, les consciences pressurées,
nt de transformer le Chef-Inquisiteur en un modèle de tendresse et de justice .‌   Tel est l’homme qui, d’après Guettée et Bauss
ans sa barbare doctrine, en soutenant, contre la nature, la pitié, la justice , — le faux droit de la tyrannie. Mais pendant la
gnes tels que ceux de Louis XIV, si l’on avait le moindre souci de la justice et de la vérité, devraient être considérés comme
meuse Requête des protestants de France. Ils espérèrent longtemps que justice leur serait rendue ne voulant pas croire encore q
, l’honnêteté, le loyalisme, la valeur, l’intelligence, l’amour de la justice , l’héroïsme des victimes protestantes ; d’autre p
’esprit ouvert et de forte activité. Situés du côté du droit et de la justice , ils sont orientés vers l’humanité future. Bossue
61 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — II. (Suite et fin.) » pp. 341-361
pathétique, et il y a, tout au milieu, un vrai mouvement oratoire : «  Justice  ! équité ! Providence ! vains mots dont on nous a
ant à Paris au commencement de 1819, il vit M. Decazes qui lui promit justice  : « Quand on saura à Tours, écrivait-il à sa femm
tes gens, c’est-à-dire des gens intéressés à l’ordre, à la paix, à la justice . Je ne prétends pas que ce point de vue n’ait poi
ant lui disait qu’il ne convenait à aucun parti, et on lui doit cette justice qu’il craignait de s’engager dans aucune cabale.
urier. » Ce premier mot échappé sans dessein en amena d’autres, et la justice obtint de cette fille une révélation entière. L’e
tre à des menaces, dans l’exécution du meurtre. Il comparut devant la justice , il s’y traîna, n’avouant d’abord qu’à demi ; mai
62 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Paroles d'un croyant »
l’opprimé, car c’est votre amour qui a créé le monde, et c’est votre justice qui le gouverne. « Vous voulez qu’elle règne sur
s’affaiblirait nécessairement si on la répartissait, comme ce serait justice de le faire, sur toute cette classe supérieure ou
é ici passe la vraisemblance ; et comme goût d’abord, et un peu comme justice , j’aurais voulu qu’il fût tenu compte des autres
l’avenir, du soldat qui s’en ira combattre une dernière fois pour la justice , pour la cause du genre humain, pour l’affranchis
63 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118
uelque légèreté que de prendre ainsi le côté sombre et sanglant de la justice comme matière ou contraste à divertissement. Mais
é du royaume et à celle de la loi. Certes les Grands-Jours, avec leur justice sans appel et si expéditive, n’étaient point eux-
amais, d’appliquer d’avance le mot de Napoléon à l’un des chefs de la justice sous l’Empire : « Eh bien ! monsieur le premier p
nt, jugez-vous beaucoup ? » — « Mais, Sire, nous tâchons de rendre la justice , au nom de l’Empereur et de la loi, avec équité. 
64 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Michelet » pp. 259-274
nd il combattait contre nous, je puis le dire maintenant, pour que la justice de la Critique soit complète. Et d’ailleurs, l’ac
vertus qui viennent de lui seul : la miséricorde, la générosité et la justice . Ils étaient simples, doux, bons et justes, au mi
que et utopique de tous les abolisseurs d’immortalité, qui veulent la justice absolue dans l’espace et dans le temps et le Para
a pas besoin de l’Histoire, même écrite par Michelet, pour leur faire justice . 2. Voir les Œuvres et les Hommes : IIe vol. :
65 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134
société est une conduite vraiment morale. Un bandit qui se livre à la justice , nuit à ses compagnons, il trahit son groupe. Il
it humain. Nous avons pu voir naguère comment un désir bien simple de justice s’appliquant à un cas donné et concret, peut prép
ts du droit avec la force sont continuellement mal compris. L’idée de justice n’arrive pas à se dégager, elle est méconnue et f
et, la morale de la pitié ou de l’amour sans rabaisser quelque peu la justice , réduite à passer pour dure et fâcheusement infle
r pour dure et fâcheusement inflexible. De même, pour la morale de la justice , l’amour et la pitié sont des guides peu sûrs, ca
s intérêts individuels, des convoitises ou des rancunes — l’esprit de justice et le respect de la chose jugée et de l’autorité
. Dès qu’il est reconnu que le devoir qui nous est imposé vient de la justice , l’esprit est satisfait ; car il est parvenu à un
arvenu à un principe au-delà duquel il n’y a plus rien à chercher, la justice étant son principe à elle-même. Les vérités premi
e. Les vérités premières portent avec elles leur raison d’être. Or la justice , la distinction du bien et du mal dans les relati
66 (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203
et du génie ; ils désirent vivre simplement avec harmonie et selon la justice . Ils possèdent la religion du travail et l’amour
uisque l’humanité est en marche vers un état meilleur de vérité et de justice , puisque chaque aube qui éclot est une victoire s
exalté dans nos cœurs la religion du travail, rehaussé le goût de la justice , mais tout en ayant enrichi les lettres française
pour proclamer, que vous marchez à la conquête de la Vérité et de la Justice … Mais regardez donc un peu quelques-uns de vos co
eoisie qui a assassiné les princesses légitimes, Liberté, Fraternité, Justice , pour mettre à leur place et saluer de leurs noms
vant sa propre conscience ; elle s’offre à nous avec sa terreur de la justice absolue, de l’égalité absolue, proclamées il y a
urd’hui dans le monde entier par tout ce qui a un cerveau et un cœur, justice et égalité qui ne seront d’ailleurs une loi socia
e lèvent pour sauvegarder leurs libertés menacées, les massacrent. La Justice  !… oui, vous avez invoqué la Justice et aussi l’É
tés menacées, les massacrent. La Justice !… oui, vous avez invoqué la Justice et aussi l’Égalité, en faveur d’un homme dont on
d’un homme dont on a osé assimiler le crime à un crime politique ! La Justice  ! quelle idée restreinte vous faites-vous donc de
que ! La Justice ! quelle idée restreinte vous faites-vous donc de la Justice , ou bien quelle équivoque essayez-vous de créer e
en faveur d’un groupe important d’êtres humains, l’amour idéal de la justice qui brûle en votre cœur et que vous avez réservé
tes pas assez naïfs pour supposer un seul instant qu’un acte de haute justice accompli par vous de temps à autre sous les impér
ons, avec une émotion religieuse, poindre l’aube là-bas, l’aube de la justice humaine, l’aube d’une humanité plus grande. De pâ
67 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »
c’est l’idée du devoir, avec cette volonté de la réaliser qui est la justice  : J’ai rempli mon devoir, c’est bien, je souffre
J’ai rempli mon devoir, c’est bien, je souffre heureux Car toute la justice est en moi, grain de sable. Quand on fait ce qu’o
Etre juste, au hasard, dût-on être martyr, Et laisser hors de soi la justice sortir, C’est le rayonnement véritable de l’homme
L’homme, parfois, voudrait faire intervenir directement l’éternelle justice au milieu de nos injustices ; il oublie que c’est
ntre lui-même lorsqu’il ne sait encore s’il ira ou non se livrer à la justice  : « Il se parlait ainsi dans les profondeurs de s
souterrain, regardait Caïn. Mais si Dieu est, par rapport à nous, la justice , c’est qu’il est en lui-même l’amour. Il n’est pa
détruise ou bâtisse,     Rampe ou soit roi, Tu sais bien que j’irai, Justice ,     J’irai vers toi ! Beauté sainte, Idéal qui
s la raison à la foi, le droit à l’idéal, la beauté à la raison et la justice à l’amour. » Ainsi vous demandez au poète des déf
’énigme et de dire : la vraie loi, la vraie clarté du monde, c’est la justice . Les lois de nos destins sur terre,     Dieu le
rait se résumer en cette formule : identité de la fraternité et de la justice . Et la fraternité, c’est la grande justice197. B
laint, aimé, c’est mon droit… Tu me crois la Pitié : fils, je suis la Justice . Oh ! plaindre, c’est déjà comprendre La grande v
out plaindre198 ! La pitié suprême, qui est en même temps la suprême justice , c’est le pardon universel, c’est l’amour s’étend
utions sociales : c’est ce qui fait l’injustice fondamentale de notre justice . Ce juge, — ce marchand, — fâché de perdre une h
implicitement l’universelle possibilité de ce travail ; le devoir de justice suppose ainsi le pouvoir de travailler ». Mais, t
ux Sur tous les hauts sommets, les brumes répandues, Deux vierges, la justice et la pudeur, vendues ; Toutes les passions engen
68 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poème des champs, par M. Calemard de Lafayette (suite et fin) »
idité apparemment avait peu profité. Il lui donne des conseils sur la justice , l’économie, et contre la fureur de plaider. On y
les tempes qui blanchissent ». La piété, la pudeur, la crainte de la justice se sont enfuies loin de la terre ; la tyrannie es
rêts, les oiseaux, se dévorent l’un l’autre, parce qu’il n’y a pas de justice parmi eux : Jupiter a donné la justice à l’homme
utre, parce qu’il n’y a pas de justice parmi eux : Jupiter a donné la justice à l’homme comme attribut distinctif. Hésiode a le
ice à l’homme comme attribut distinctif. Hésiode a le sentiment de la justice et de l’équité à un haut et souverain degré, et i
69 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre 2. La littérature militante »
préoccupations, il n’oubliait pas qu’il était magistrat et chef de la justice  : en même temps que ses Ordonnances réformaient l
’exactitude, à la vigilance, avec un profond amour du peuple à qui la justice doit être une protection, non une charge. Cet hom
re Montmorency et contre les Guises, travailla à la réformation de la justice , au rejet du concile de Trente, au maintien de la
r dans quelle mesure l’authenticité du Traité de la Réformat ou de la justice doit être suspectée : j’y trouve deux pages bien
Parlement de Paris en 1584, envoyé en Angleterre (1596), intendant de justice à Marseille, puis premier président au Parlement
70 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La défection de Marmont »
n d’un livre, si approfondi d’ailleurs qu’il pût être, il y avait une justice à accomplir, et cette justice, elle est sortie de
ailleurs qu’il pût être, il y avait une justice à accomplir, et cette justice , elle est sortie de son intention. Il l’a faite.
a brute le reprend. Le procédé dont Rapetti s’est servi pour faire sa justice est d’une simplicité presque élémentaire. Il appe
71 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemaître, Jules (1853-1914) »
sent la seconde. Il faudra bien qu’on rende un jour à l’auteur pleine justice à ce livre excellent, qu’on le mette tout à côté
vérité, il la cherche avec cette passion généreuse qui lui a dicté la Justice . M. J. Lemaître semble surtout amoureux de la vra
72 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset. »
nt de vue de la souveraineté. Moyennant ce biais, de simples Cours de Justice étaient admises à trancher à petit bruit des ques
faire connaître que Sa Majesté garde toute la modération et toute la justice que l’on peut raisonnablement désirer d’elle. »
agés par leurs prédécesseurs. De cette manière, le roi paraîtra faire justice et la fera en effet, et la Chambre, en adjugeant
est beau de le faire : dans tout le reste, observe la bonne foi et la justice . » Je paraphrase un peu là parole d’Euripide, cet
alors par Louvois, l’utilité n’était point séparée du droit et de la justice  : « Il y a, nous dit M. C. Rousset dans une page
73 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Réception de M. le Cte Alfred de Vigny à l’Académie française. M. Étienne. »
pour un gouvernement absolu. Insensés, qui croient pouvoir allier la justice et l’arbitraire, le despotisme et la liberté ! Il
’il avait pu prendre sur lui de haïr. On lui rend aujourd’hui plus de justice qu’il n’en rendait : il eut des talents divers do
longs intervalles . Et ici il me semble qu’il n’a pas rendu entière justice à l’Académie. Depuis, en effet, que l’ancienne ba
est emparé avec bonheur, avec l’accent d’une vieille amitié et de la justice  ; il a ainsi renoué la chaîne dont le nouvel élu
nt à l’Histoire du Consulat de M. Thiers a paru une délicate et noble justice . En un mot, le tact de M. Molé a su, dans cette d
74 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
s Lois, nous dit-il, n’oblige le lecteur qu’à des vœux d’humanité, de justice , de liberté pour tous, qui l’acquittent à son ins
aiment Jean-Jacques Rousseau, dit-il, et ceux qui ne lui rendent que justice , il se range décidément parmi les seconds. » Mais
ustice, il se range décidément parmi les seconds. » Mais rend-on bien justice à ceux que l’on n’aime pas ? Cet éloignement de M
d en fait honneur à Chateaubriand. Il l’admire dans René, et en toute justice  ; mais n’est-ce pas à Rousseau qu’il doit son ori
oyer une telle expression) lui est égal ; que, pour comparer en toute justice ces différents genres de chefs-d’œuvre, il faudra
75 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
t divin, ne pouvait être que la connaissance des rites religieux ; la justice était tout entière dans l’observation de certaine
, fatum, de fari). Aux actes religieux qui composaient seuls toute la justice de l’âge divin, et qu’on pourrait appeler formule
ain commence le droit naturel, le droit de l’humanité raisonnable. La justice de ce dernier âge considère le mérite des faits e
e ce dernier âge considère le mérite des faits et des personnes ; une justice aveugle serait faussement impartiale ; son égalit
ce sur l’indolence et la paresse. — Le peuple pris en général veut la justice  ; lorsqu’il entre ainsi dans le gouvernement, il
tre la piété, la véracité, la bonne foi, sur lesquelles est fondée la justice , et qui font toute la beauté de l’ordre éternel é
cette Providence qui, lors même qu’elle semble à nos faibles yeux une justice sévère, n’est qu’amour et que bonté. Depuis que j
sur une roche de diamant, quand je songe au jugement de Dieu qui fait justice au génie par l’estime du sage !… 1726. » Nous ra
les jurisconsultes donnaient d’innombrables préceptes conformes à la justice naturelle, et tirés de l’intention du législateur
est fondée sur un petit nombre de vérités éternelles, dictées par une justice métaphysique qui est comme l’architecte de la cit
cette métaphysique, Platon donne pour base à sa morale l’idéal de la justice  ; et c’est de là qu’il part pour fonder sa républ
76 (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées
ombeaux. Mais la religion égyptienne est déjà surchargée de l’idée de justice , d’équilibre ; on pèse les doubles dans les balan
l’idée d’immortalité ou de vie future est intimement liée à l’idée de justice . Le bonheur éternel est une compensation accordée
é les supplications de la pitié et les tentations sentimentales de la justice . Si l’idée d’immortalité était née dans une intel
rvivance de l’âme3 ; il résulte de l’ensemble des faits que l’idée de justice n’a aucunement coopéré à la conception de l’idée
ce paradis égalitaire, une assez vague idée de compensation, donc de justice , il faut aller plus loin, à Java, où le paradis,
ait au commencement. En s’agrégeant à l’idée d’immortalité, l’idée de justice en a donc singulièrement troublé le caractère ori
pérennité du nom et de l’œuvre vint s’adjoindre l’idée compliquée de justice . Un dramaturge athénien, si son œuvre était bafou
u’il n’est plus à cette heure de poètereau dédaigné qui ne songe à la justice des générations futures ; l’exegi monumentum d’Ho
orme la plus ancienne et la plus légitime, contiendrait donc ridée de justice , au moins par prétérition, puisque sa non-réalisa
pur et simple ce que nous nous plaisons à nommer injustice. L’idée de justice , étant soumise aux variations de la sensibilité,
nes ni les autres ne se doivent juger d’après la notion puérile d’une justice distributive. Si la justice est blessée parce que
ent juger d’après la notion puérile d’une justice distributive. Si la justice est blessée parce que Florus surnage dans le nauf
lorus surnage dans le naufrage où périrent Varius et Calvus, c’est la justice qui a tort ; ce n’était point là sa place. Cepend
e. Cependant, comme elle s’est agrégée à l’idée de paradis, l’idée de justice est devenue la parasite de l’idée de gloire. A l’
gique, du moment que l’on veut bien séparer de l’idée sentimentale de justice l’idée, purement historique, de survivance littér
fait. III La gloire est un fait pur et simple et non un fait de justice . Il n’y a aucun rapport exact entre le mérite rée
en évident qu’il n’y a pas de beau absolu, non plus que de vérité, de justice , d’amour. La beauté des poètes, la vérité des phi
justice, d’amour. La beauté des poètes, la vérité des philosophes, la justice des sociologues, l’amour des théologiens, autant
s devant ses admirations. C’est toujours une erreur d’en appeler à la justice  ; mais c’est de la démence d’en appeler à la just
’en appeler à la justice ; mais c’est de la démence d’en appeler à la justice d’un groupe social. Il faut laisser cela et s’enf
Quo vadis plutôt que de les convaincre, et avec moins de fatigue. La justice littéraire est une absurdité. Elle suppose la par
une soirée d’université populaire  : « Le Développement de l’idée de justice dans l’Antiquité. » En supposant, ce qui est impr
vaguement, écouter un monsieur qui l’entretient de la sainteté de la justice  ! Mais la justice demanderait que le prédicant al
r un monsieur qui l’entretient de la sainteté de la justice ! Mais la justice demanderait que le prédicant alternât, avec l’art
ntisés comme le reste du clergé catholique, on peut leur rendre cette justice sans avoir l’air de les flatter. Tout en frondant
est prostituée, lui aient fait aucun tort, ou violé pour son égard la justice  : car la fille est en possession de sa virginité,
es lois ne sont que de grossiers moyens de police ; elles assurent la justice en cultivant l’iniquité. Mais il ne faut pas être
e et parlementaire, à célébrer ces mots sublimes, conscience, vérité, justice , ces mots « saints » ! La conscience morale, pour
un péché. Défendre toujours le mensonge, cela équivalait, selon leur justice ingénieuse, à damner toute l’humanité, puisque le
s les apparences qui se peuvent donner légitimement sans violer ni la justice , ni la charité, ni la simplicité, ni aucune autre
descendra dans tous les cœurs ; ce sera le règne, tant espéré, de la Justice et de la Bonté, de l’Amour et de l’Intelligence,
propres lois aux lois naturelles et tenter de faire régner l’idée de justice , qui n’est que l’idée de logique mal comprise. Vo
la houlette de Berquin. On confond l’équité, qui est l’ordre, avec la justice , idée chrétienne. Justitia pour Cicéron et pour l
itié sont destinés à devenir les esclaves de ceux qui osent dire : ma justice , c’est ma force, et qui le prouvent. Ils le sont
le castor, comme l’abeille. 3. La Survivance de l’âme et l’idée de justice chez les peuples non civilisés. Paris, Leroux, 18
77 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alphonse Karr. Ce qu’il y a dans une bouteille d’encre, Geneviève. »
ne sent plus la chose et que le mot est devenu un mensonge. » — « La justice du monde, comme la justice des lois, ne découvre
ue le mot est devenu un mensonge. » — « La justice du monde, comme la justice des lois, ne découvre presque jamais les crimes q
78 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80
suis pas trop informé de quelle manière il plaît à Dieu d’exercer sa justice , quoique, à vous dire vrai, il me semble, en réfl
du méchant par la Providence pour exalter avec raison le droit de la justice humaine contre les coupables envers l’humanité, q
u Gange, créa à l’usage des rois le génie des peines. Ce génie est la justice même, le protecteur de tout ce qui est créé. Par
protecteur de tout ce qui est créé. Par le respect de ce génie de la justice et des peines qui la défendent ou la rétablissent
des dorment. Le sage considère le châtiment comme la perfection de la justice . Qu’un roi indolent cesse de punir le méchant, et
pas, ni même celui des coupables versé par le glaive des lois. Si la justice humaine les frappait tous, il n’y aurait point de
un homme destiné à infliger aux crimes les châtiments décernés par la justice humaine ; et cet homme, en effet, se trouve parto
gémissements… Un signal lugubre est donné ; un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte et l’avertir qu’on a bes
mieux que moi ! Il descend ; il tend sa main souillée de sang, et la justice y jette de loin quelques pièces d’or qu’il emport
79 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
l’erreur ; il lui faut un soutien pour la diriger constamment vers la justice & la vertu ; & la Religion seule peut le
rés de la soumission sincere de leurs Sujets, & les Sujets, de la justice & de l’amour de leurs Souverains. Par elle se
lient, de l’intégrité de son Juge ; & tous les subordonnés, de la justice de leurs supérieurs. Par elle, les désirs coupabl
eligion fait non seulement des Hommes justes, elle veut encore que la justice , la modération, la bienfaisance, soient aussi rée
us de manquer aux bienséances qu'à la vertu, où les rangs décident la Justice , où l'intérêt public est continuellement sacrifié
œur, au lieu que le méchant irréligieux est inaccessible au cri de la Justice , comme à celui du remords. N'a-t-on pas vu, dans
80 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
inévitable. Sans doute, c’est une grande présomption en faveur de la justice d’une révolution, que de la voir grandir et se dé
isive. L’histoire du monde se compose de grandeur et de décadence, de justice et d’injustice : il y a lutte entre les bons et l
le prince, ce n’est pas le sénat, ce n’est pas la multitude, mais la justice et la raison, non pas la raison de tel ou tel hom
ère objection : c’est que la capacité n’est nullement une garantie de justice et de bienveillance dans le souverain. La sagesse
avantages de la démocratie, Tocqueville leur a-t-il rendu tout à fait justice  ? Il est très-vrai sans doute que la démocratie,
qui s’est accompli parmi nous dans l’intelligence et le respect de la justice , de la conscience, des droits, des lois divines,
81 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre premier. »
x peuples le pouvoir absolu, mais pour imposer au pouvoir une absolue justice . Pindare appartenait à cette race dorienne qui, p
troubles populaires. « Douce tranquillité, dit-il alors, fille de la justice , toi qui agrandis les cités, tenant dans tes main
l’éclat du trône la splendeur du peuple. Sa louange est un conseil de justice et de clémence ; et par là, cette mission du poët
e leur héritage à toute leur lignée ! Des choses accomplies, selon la justice ou contre la justice, le temps ne peut faire que
te leur lignée ! Des choses accomplies, selon la justice ou contre la justice , le temps ne peut faire que ce qui est œuvre cons
ur l’ordre stable des États, la réglait en espérance sur l’immortelle justice de la Cité céleste, dont il proposait le bonheur
82 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre II. Les privilèges. »
nt, le chapitre noble des chanoinesses a « la basse, haute et moyenne justice dans cinquante-deux bans de seigneuries », présen
tières, par exemple le Maine et l’Anjou, où il n’y a pas de fief sans justice . En ce cas, il nomme le bailli, le greffier et au
n ce cas, il nomme le bailli, le greffier et autres gens de loi et de justice , procureurs, notaires, sergents seigneuriaux, hui
fourches patibulaires. D’autre part, en dédommagement de ses frais de justice , il reçoit les biens de l’homme condamné à mort e
1765, 8, 10, 81 et passim  Cahier d’un magistrat du Châtelet sur les justices seigneuriales, 1789  Duvergier, Collection des lo
83 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VIII. »
les, puis demander par libations et prières le pouvoir d’accomplir la justice . Car c’est lit ce qu’il faut préférer, et non la
levées dans l’éther, elles se ferment par d’immenses battants ; et la Justice laborieuse en garde les doubles clefs. Les vierge
en dehors de la voie battue des hommes ; c’est Thémis elle-même et la Justice . Il faut que tu apprennes à connaître toutes chos
us que de travailler au salut d’autrui. Ce n’est pas encore la loi de justice et d’amour qui devait enflammer le monde, et y ré
84 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre I. Un retardataire : Saint-Simon »
pacité des grandes affaires ; il y devint incapable de jugement et de justice . Il enveloppa dans un mépris mêlé de jalousie tou
immenses tableaux, comme ceux de la mort de Monseigneur, et du lit de justice qui dégrade les enfants légitimés de Louis XIV. S
Mémoires parut en 1830, nos romantiques lui firent fête ; et c’était justice  : le duc de Saint-Simon était des leurs. 506.
85 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Troisième partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées politiques. » pp. 350-362
e le machiavélisme, et qui met faussement le salut du peuple avant la justice , doit être livré au discrédit. La société a été i
’est une grande dégradation, pour un innocent condamné que de nier la justice . Il est évident que le juré qui ne voudra pas app
stin devant la volonté de Jupiter. Or la volonté de Jupiter, c’est la justice . Il a été difficile, dans tous les temps, d’accor
86 (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419
si Néron vivait de nos jours, la chemise impériale pourrait, ô divine justice  ! fournir du papier à quelque Tacite vengeur ! Ma
. C’est celle de madame Libri, dénonçant au Sénat comme une erreur de justice la condamnation prononcée contre son mari en 1850
nd il n’y sera plus. Du reste, le collégien, il faut lui rendre cette justice , n’est guère susceptible, et l’on peut, en généra
ne peuvent désirer dans leur intérêt même. La moindre réflexion fait justice des arguments de ces optimistes qui assurent que
ien des exercices d’équilibre, dont la mère, on doit lui rendre cette justice , garda pour elle seule le secret. Delphine Gay de
lainte d’un jour. Octobre 1861 La cordialité parisienne. — La justice en France et en Angleterre. —Valvèdre de G. Sand.
où il le déclare détestable, s’est égayé aux dépens de la méticuleuse justice britannique, qui paraît redouter surtout que l’ac
comparée, on peut rendre hommage à l’impartialité, — sereine comme la justice qu’ils représentent, — que déploient en général l
tenu dans d’étroites limites. C’est que, il faut bien le dire, si la justice dans tous les pays civilisés a pour double missio
ut être douteuse pour personne. L’avouerai-je ? l’idéal anglais de la justice me paraît préférable au nôtre, et surtout plus fa
me paraît préférable au nôtre, et surtout plus facile à réaliser. Une justice à laquelle aucun coupable ne pourrait se dérober
upables qui se dérobent au châtiment ébranlent moins le respect de la justice dans l’âme de la multitude, qu’une seule condamna
t autant que dans la manière dont ils-accueillent les décisions de la justice . En Angleterre, on les discute toujours. Avant, p
on s’abstient avant les débats, pour ne pas entraver la marche de la justice , et l’on a raison ; et plus tard on s’abstient en
volontiers devant toute décision collective, et, en ce qui touche la justice , cette abdication se formule dans un axiome d’aut
n axiome latin : Res judicata pro veritate habetur. Laissons là la justice et l’Angleterre, mais quittons-les comme de bonne
stes ou des détracteurs ; ils rencontrent bien rarement une véritable justice . Il en résulte que ceux-là, précisément, qui ont
Lorsque, le mois dernier, je terminais un réquisitoire contre la justice , en exprimant le regret de voir le public trop di
le argument à invoquer, je ne dirai pas contre l’infaillibilité de la justice , — personne, que je sache, n’affecte d’y croire, 
n tant qu’elle était réparable ? Depuis que cette tête est tombée, la justice elle-même est en accusation ; une famille justeme
quelque chose qui choque les principes éternels de la vérité et de la justice  ? La législation de 1808, qui nous régit encore,
ciaire qu’on peut opposer à une autre décision judiciaire, lorsque la justice s’est donné un démenti à elle-même, elle n’a qu’u
es secrètes, ils ont, jusqu’à un certain point, motivé l’erreur de la justice  ; mais qu’elle semble inexplicable quand on lit l
er, croient reconnaître en lui un des meurtriers et le désignent à la justice . Ce fut le premier anneau de la chaîne qui devait
peuse, et a voulu qu’ils vinssent eux-mêmes se livrer aux mains de la justice . » Qui ne reconnaît cette phrase banale pour l’av
ns d’un ami qui, depuis quarante ans, s’est consacré à cette œuvre de justice , M. Louis Méquillet, que cette affaire est remise
u et consolant spectacle que de voir le désir inné et désintéressé de justice qui existe au fond du cœur de l’homme se faire jo
l Blanche, les agents de change, on le sait, ne peuvent poursuivre en justice le recouvrement des sommes qui leur sont dues par
hevalier du faible et de l’opprimé partout où les grands principes de justice sont engagés ; tout au plus peut-il se faire, com
actes devant les tribunaux » ; et si l’on n’a jamais vu « traduire en justice pour cause d’accidents » un administrateur de che
ez nous. Un contreseing gouvernemental apposé aux lois de l’éternelle justice ne nous paraît jamais surérogatoire à nous autres
lle, après tout, n’est pas une déposition recueillie dans une cour de justice , c’est une chose dont on n’a point été témoin, do
lent avec lequel vous avez défendu le faussaire que je dénonçais à la justice . » — Ou bien encore : « Souffrez cher confrère, q
porteurs de ce fonds. L’Académie ! l’indépendance de l’écrivain ! la justice un peu barbare qu’exerce parfois l’opinion publiq
d’une fois j’aurais été tenté de prendre la plume, pour l’amour de la justice , si je n’avais compté sur certains critiques que
t rencontré jadis tant d’ingratitude dans le public et jusque chez la justice . Parlez de cela aujourd’hui au premier venu, à un
e que M. Pelletan a mise en vente pour payer l’amende et les frais de justice de son procès. Ceci me rappelle que cette vente d
-vous qui (sic) se cache sous cette sorte de figure ? Il y a donc une justice  ! Quelles jambes ! quel torse ! quelles lunettes 
ries, et cherchent à apaiser par des sentences vides sa soif innée de justice . Je prends M. Mirès comme exemple, exemple plus é
e réparation s’appellerait en ce cas-là un « mauvais antécédent ». La justice , sachez-le bien, a généralement mauvaise opinion
ait, avec plus de raison, être considérée comme une concession que la justice abstraite fait à l’utilité publique. Le dernier d
rès responsables, auxquels l’esprit de corps, à défaut de l’esprit de justice , impose l’indépendance vis-à-vis du pouvoir, et d
t critique tous les actes. Il ne faut pas l’oublier, en Angleterre la justice elle-même est justiciable, comme tout le reste, d
le vrai titre de Mohammed-Saïd à notre admiration. Sous son règne, la justice en Égypte a cessé d’être vénale, en tant, du moin
et sa chute était décidée. Il gênait Dieu. » Tantôt, vous verrez la justice éternelle, et pour ainsi dire personnelle de Dieu
87 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410
Martyres et ses Jugements derniers. —  Luther. —  Sa conception de la justice . —  Construction du protestantisme. —  La crise d
e ; on ne fonde une société que sur le respect de la liberté et de la justice . Pour que la grande rénovation humaine qui soulèv
obscurs et les figures fantastiques, essaye de saisir la vérité et la justice . Il n’a pas besoin de les chercher si loin ; de p
te vue ; c’est le juste opprimé qui meurt, parce que le monde hait la justice  ; les puissants, les hommes du siècle sont là, in
s ces maux, il faut les supporter pour confesser sa foi et établir la justice . Mais il y a là-haut un gardien, un vengeur, un j
n poëme ; par un envahissement naturel, la toute-puissante idée de la justice déborde de l’âme, couvre le ciel, et y intronise
esse ou de faute est un attentat et une trahison. Qu’est-ce que notre justice devant cette justice stricte ? On vivait tranquil
un attentat et une trahison. Qu’est-ce que notre justice devant cette justice stricte ? On vivait tranquille, aux temps d’ignor
nique du devoir végète comme les autres. À présent, quand on parle de justice , ce n’est plus une phrase morte qu’on récite, c’e
e porte vers le sacrifice et les choses du ciel. Ni mes œuvres, ni ma justice , ni les œuvres et la justice d’aucune créature ou
les choses du ciel. Ni mes œuvres, ni ma justice, ni les œuvres et la justice d’aucune créature ou de toutes les créatures ne p
mmolé, le Sauveur, le Réparateur, Jésus, mon Christ, en m’imputant sa justice , en versant sur moi ses mérites, en noyant mon pé
le ; toujours la pensée maîtresse est celle du cœur humilié devant la justice invisible et n’implorant sa grâce que pour obteni
ons moyens, qui ne s’adresse qu’à la raison, et ne discourt que de la justice . Avec Latimer et ses contemporains, la prédicatio
d’avoir du lard ; le lard est leur venaison ; vous savez bien que le justice est là avec son latin et sa potence, s’ils veulen
uveau monde. Il cherche le remède de ses tristesses dans l’idée de la justice éternelle, et l’implore avec une ampleur de parol
tout faire plutôt que de manquer à la plus petite prescription de la justice morale et de la loi biblique. L’énergie stoïque,
le prophète du Dieu très-haut, le Roi d’Israël, le Fils éternel de la justice , le Prince de la paix, Jésus, celui en qui l’espo
» — Contre ces angoisses, ni ses bonnes œuvres, ni ses prières, ni sa justice , ni toute la justice et toutes les prières de tou
ses, ni ses bonnes œuvres, ni ses prières, ni sa justice, ni toute la justice et toutes les prières de toutes les autres créatu
de Jésus-Christ. Cela me fit voir que tout le monde, malgré toute la justice qui est en lui, est dans un état de condamnation.
88 (1841) Discours aux philosophes. De la situation actuelle de l’esprit humain pp. 6-57
n’avait pas et ne concevait pas possible sur la terre, l’égalité, la justice , le bonheur, il le plaçait dans le ciel, et en jo
Douleur dans le présent, donc crime dans le passé, mais espérance et justice dans l’avenir : c’est ainsi que le cœur humain a
, et qui, réparant la terre par le ciel promis, satisfaisait ainsi la justice  ? Cette pensée est détruite ; ce ciel et cette te
alité dans le ciel ; en d’autres termes, injustice sur la terre, mais justice dans le ciel, voilà ce qu’on disait autrefois. Ma
voir ; que rien n’est vrai, que rien n’est juste ; que vérité, vertu, justice , sont des mots et ne sont que des mots. Tous dite
ient aussitôt : Vous dites que vous êtes la Société, faites-nous donc justice  ; nous souffrons, et en voici qui jouissent ; don
aux femmes par le Christianisme ? J’ai dit plus haut, à propos de la justice , qu’il est horrible de conserver le bourreau aprè
onnait le plus atroce des esclavages, il rétablissait l’équilibre, la justice , l’égalité, en disant à la femme : Je te connais,
serai aimée dans le ciel. L’amour est une forme de l’égalité ou de la justice , de même que l’égalité ou la justice est une form
une forme de l’égalité ou de la justice, de même que l’égalité ou la justice est une forme de l’amour. Le Christianisme donnai
ommes, et je vois de toutes parts la guerre et l’adversité. J’aime la justice , et je ne trouve que le hasard. Par quelle fatali
as ; le monde eut un instant d’horreur et d’effroi ; on sentit que la justice humaine telle qu’elle est aujourd’hui, distributi
de la société, la science de Gall ne renverse pas fondamentalement la justice distributive ou pénale, devraient bien nous montr
ner ; ne parle pas de honte, tu ne peux en infliger ; ne parle pas de justice  ; car, aussi aveugle, aussi dénuée de principes q
89 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »
n sens pratique, et la pente à se mêler des affaires d’autrui pour la justice , le goût de la parure et de l’ostentation, celui
la notion du vrai plutôt que du bien, plus facile à persuader par la justice que par la charité ; indocile, même quand elle es
90 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »
; car ils posséderont la terre ! Heureux ceux qui ont faim et soif de justice  ; car ils seront rassasiés ! Heureux les misérico
nt appelés enfants de Dieu ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice  ; car le royaume des cieux est à eux ! 480 » Sa
e céleste sait que vous en avez besoin. Mais cherchez premièrement la justice et le royaume de Dieu 486, et tout le reste vous
91 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jacques Demogeot » pp. 273-285
se de nos guerres révolutionnaires, et si l’auteur n’y a pas toute la justice qui devrait suivre l’indifférence, il y a au moin
ivions dans le pas à pas de son livre, nous nierions sans broncher sa justice envers un écrivain comme Mathieu (l’auteur du Lou
i empêche de regarder aux erreurs menues et fait applaudir à la large justice d’un écrivain qui, en jugeant la littérature d’av
92 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
indre, il le donne en spectacle et on peut dire même en scandale à la justice de l’histoire. Le récit des embûches dressées en
ver d’une perfidie indigne de son caractère. Mais ne devançons pas la justice des temps ; les récits qui vont suivre montreront
stice des temps ; les récits qui vont suivre montreront bientôt cette justice redoutable sortant des événements eux-mêmes et pu
sens ! » XIII L’expression ici même est encore faible dans sa justice , car la médiocrité serait plutôt une excuse de la
buche sous le mot ; on sent qu’il en coûte trop à l’écrivain de faire justice tout entière, et qu’il réserve toujours une indul
ujours excuser, elle doit savoir maudire. La malédiction est la seule justice qui reste aux victimes contre les auteurs de ces
mes contre les auteurs de ces désastres de l’humanité ; amollir cette justice , c’est désarmer la conscience des peuples et enco
du monde, et toujours ce mot de gloire jeté comme une amnistie de la justice sur les plus lugubres catastrophes de l’humanité 
vous cette édification consciencieuse, cet équilibre intérieur, cette justice satisfaite du bien et du mal qu’une aussi longue
de tant d’événements et de tant de beaux récits ? Aimez-vous plus la justice  ? Plaignez-vous plus l’humanité ? Goûtez-vous plu
93 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — I. » pp. 471-493
d’annoncer au public, chacun désormais va le connaître, lui rendre la justice qui lui est due, et le voir au rang estimable qu’
retenir, ne fût-ce que pour entendre causer des choses avec raison et justice , et pour se reposer « de ces opinions extrêmes, r
ur les moyens de faire réussir l’opération, dit-il à propos du lit de justice qui suspendit les parlements (8 mai 1788) ; rien
rage, et il est le plus recommandable de nos devanciers. Ce n’est que justice si un rayon tardif aujourd’hui vient tomber sur s
(homme pourtant d’une autre ligne), il me paraît que vous aimez faire justice . C’est le rôle que vous avez joué jusqu’à la dern
94 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396
échissant, de cette indifférence : c’était naturel ; quand on demande justice ou faveur à son pays, le crime impardonnable, c’e
ulation, l’heure de ces ventes forcées, de ces encans par autorité de justice , dans l’espoir d’avoir ces millions de terre pour
ge ni passions, ni préjugés ; il ne voit que l’homme dans l’homme. La justice du souverain Être, selon lui, peut être désarmée
nements du sage, la révélation de la loi du Ciel, la mer sans fond de justice et de vérité, le livre des souverains, l’art de g
ni vrai, ni faux, qui puisse échapper à sa lumière ; il entre par sa justice et par sa providence jusque dans les cachettes le
les on les avait poussés dans la révolte. J’aurai soin qu’on rende la justice  ; mais, avant tout, j’ordonne qu’on traite les pr
ou même pour les contenir. C’est au nom du Tien qu’on agit ; c’est sa justice qui doit diriger : on ne doit y mêler aucune vue
face de tout l’empire. On a dû reconnaître dans cette affaire que la justice et l’humanité m’ont dicté seules la conduite que
du gouvernement et des règles générales de l’administration et de la justice . « Ô ciel ! s’écrie ici le savant traducteur, que
95 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
ans le canton de Berne. Nos lois, dont nous nous moquons souvent avec justice , sont du moins-plus honnêtes que celles des Suiss
s mœurs, ils sont intéressés. D’un écrivain pervers ils font toujours justice . Le plus remarquable dans cette épître au roi Chr
à leur prince  On conclut de ces raisons que les flammes qui ont fait justice des frères Guignard et Malagrida doivent mettre e
uissance législative et en puissance exécutive, en droits d’impôt, de justice et de guerre ; en administration intérieure et en
es de sang-froid avec toutes les formalités possibles…  » (Prix de la justice et de l’humanité.) Il y a quelque chose de plus c
sains, plus paisibles, moins malheureux. Nous tâcherons d’établir une justice distributive qui consolera notre pauvre espèce et
uestion et il me semble avoir entrevu la différence du droit et de la justice . La justice, c’est sans doute l’égalité ; et le d
l me semble avoir entrevu la différence du droit et de la justice. La justice , c’est sans doute l’égalité ; et le droit n’est q
t d’une décentralisation judiciaire très incommode étant encombrée de justices parlementaires, de justices seigneuriales et de j
iciaire très incommode étant encombrée de justices parlementaires, de justices seigneuriales et de justices ecclésiastiques et j
encombrée de justices parlementaires, de justices seigneuriales et de justices ecclésiastiques et jugée selon une trentaine de c
étaient nés précisément de cette gêne qu’elle ressentait. Le « lit de justice  » est une manière de petit coup d’Etat. C’est le
ir royal disant à quelqu’un : « A votre égard le cours régulier de la justice est suspendu. A votre égard la constitution est s
en étaient le signe. Le pouvoir en notre temps ne fait pus de lit de justice , parce qu’il n’en a pas besoin. Le pouvoir actuel
a vertu.  » — Voltaire s’indigne : «  La fonction divine de rendre la justice , de disposer de la fortune et de la vie des homme
«  La fonction de juge, tant dans les tribunaux suprêmes que dans les justices terrestres, doit être un état passager d’épreuves
s que votre compagnie n’a été établie par les rois que pour rendre la justice suivant les ordonnances du souverain. Laissez au
ier Président Jean de la Vaquerie : « Le Parlement est pour rendre la justice au peuple ; les finances, la guerre, le gouvernem
les ministres et de la cour, le Parlement de Paris était une cour de justice faite pour juger les causes des citoyens ; il ten
rt et contre Briquemont et Cavagnes fut imposé au Parlement en lit de justice par Charles IX en personne et du reste rendue par
t chérir des juges qui, n’étant point entrés dans le sanctuaire de la justice par la porte de la vénalité, et choisis par le ro
e procès au roi lui-même. » — Il « bat des mains quand il voit que la justice n’est plus vénale », et dit hautement « que ce rè
I rétablit avec sagesse les Parlements que Louis XV avait cassés avec justice [voilà de l’impartialité] . Le peuple vit leur re
les et accorda dix mille livres de récompense à qui le livrerait à la justice . Quant au Parlement du roi, fait de fragments de
t fut maintenu sévèrement dans son rôle strict d’administration de la justice . Mais les régences étaient ses moments favorables
ches que le Parlement fut rappelé à l’obéissance et humilié au lit de justice d’août 1718 et que le chancelier d’Argenson lui a
gallicane. Le Parlement résista et menaça de cesser d’administrer la justice si l’on en détruisait ainsi les premiers fondemen
es exilés furent rappelés et le Parlement recommença à administrer la justice avec tranquillité. La querelle reprit avec violen
de Soisson, Languet, ayant soutenu qu’il ne pouvait être jugé par la justice séculière, même pour crime de lèse-majesté, fut c
aris, sans parler des Parlements des provinces, se refusa à rendre la justice , y fut contraint par jussion du Roi, s’y refusa e
usser l’esprit de conciliation jusqu’au suicide, et il tint le lit de justice de 1770, où il fit défense au Parlement de se ser
, à mon avis, non seulement avec indépendance, mais avec un esprit de justice et de perspicacité admirable ; et dans les derniè
lle s’oppose à la colère despotique avec laquelle le prince se ferait justice et exercerait ses cruautés… Pendant que les princ
is comme insociable, comme incapable d’aimer sincèrement les lois, la justice , et d’immoler au besoin sa vie à son devoir. » Le
de Naboth après avoir assassiné le propriétaire parle poignard de la justice , action abominable qui est passée en proverbe pou
atriotes, attira la vengeance des Romains sur Jérusalem. Elle demanda justice . Les factions de la ville la lui refusèrent. L’es
te noble jurisprudence est en usage en Angleterre.  » — « Est-ce à la justice à être secrète ? Il n’appartient qu’au crime de s
u le juge ou que le juge l’a mal entendu, révoque, par un principe de justice , ce qu’il a dit, il est puni comme un scélérat, d
ccusé était une preuve de crime, que le mépris qu’il marquait pour la justice en refusant de comparaître méritait le même châti
on abandonne au fer des chirurgiens des membres gangrenés : alors la justice fait sa main. Il n’est pas nécessaire de faire ic
n’entendez pas ici [en Angleterre] parler de haute, moyenne et basse justice , ni du droit de chasser sur les terres d’un citoy
fixes et uniformes, une administration régulière et rationnelle, une justice uniforme dans tout le royaume, un code pénal plus
, tout un traité contre la torture. 22. Voltaire, dans le Prix de la justice et de l’humanité, feint que l’auteur de ce traité
96 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le cardinal de Retz. (Mémoires, édition Champollion.) » pp. 238-254
ctivement, que l’ordre en toutes choses sera remis, et le règne de la Justice pleinement rétabli dans toutes les provinces du r
rdinal Mazarin étant incompatible avec cet âge d’or et ce règne de la Justice sur la terre, « il sera incessamment poursuivi ju
essamment poursuivi jusques à ce qu’il soit mis entre les mains de la justice pour être publiquement et exemplairement exécuté 
ute sa politique sous la première Fronde, et il faut lui rendre cette justice que, s’il était séditieux, il ne l’était qu’à dem
97 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IV. De la morale poétique, et de l’origine des vertus vulgaires qui résultèrent de l’institution de la religion et des mariages » pp. 168-173
es représente à Ulysse, isolés dans les cavernes de la Sicile : cette justice n’était au fond que l’isolement de l’état sauvage
st vrai que cet âge fut celui de la douceur, de la bénignité et de la justice  ! Rien n’est plus vain, nous devons le conclure d
98 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372
it David pour tuer Goliath, ne pouvait pas faire une plus spirituelle justice . Seulement, elle ne fut pas complète. Janin avait
sont l’expression la plus certaine du génie ». Fréron, en dehors des justices qu’il fit sur les médiocrités de son époque, a tr
ue je pourrais multiplier : « Le plat écrivain se rend intérieurement justice . Le remords de la médiocrité le déchire. — Le gra
99 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Charles Baudelaire. Les Fleurs du mal. »
des et noirs du Moyen Age, en criant qu’il fallait laisser passer une justice , on n’a rien vu de plus tragique que la tristesse
t livide. Laissons-la donc passer aussi ! On peut la prendre pour une justice , — la justice de Dieu ! II Après avoir dit
sons-la donc passer aussi ! On peut la prendre pour une justice, — la justice de Dieu ! II Après avoir dit cela, ce n’est
100 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IX. Suite des éloges chez les Grecs. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. »
onsacrée à célébrer les qualités de son âme. On y voit tour à tour la justice d’un homme d’état, le courage d’un héros, la fier
mes sont le plus communs, dit Tacite7, que l’on rend aussi le plus de justice à leur gloire. Ces beaux siècles de la Grèce qui
tail. Lucien avec ce talent s’empara donc de son siècle pour en faire justice . Il composa son esprit de celui de Socrate et d’A
/ 1690