«
Jugements
de valeur et jugements de réalité » En soumett
« Jugements de valeur et
jugements
de réalité » En soumettant au Congrès ce thème
en raison inverse de la pression qu’ils subissent, nous formulons des
jugements
qui se bornent à exprimer des faits donnés. Ils é
donnés. Ils énoncent ce qui est et, pour cette raison, on les appelle
jugements
d’existence ou de réalité. D’autres jugements ont
raison, on les appelle jugements d’existence ou de réalité. D’autres
jugements
ont pour objet de dire non ce que sont les choses
conscient, le prix que ce dernier y attache : on leur donne le nom de
jugements
de valeur. On étend même parfois cette dénominati
jugements de valeur. On étend même parfois cette dénomination à tout
jugement
qui énonce une estimation, quelle qu’elle puisse
je préfère la bière au vin, la vie active au repos, etc., j’émets des
jugements
qui peuvent paraître exprimer des estimations, ma
paraître exprimer des estimations, mais qui sont, au fond, de simples
jugements
de réalité. Ils disent uniquement de quelle façon
que la pesanteur des corps ou que l’élasticité des gaz. De semblables
jugements
n’ont donc pas pour fonction d’attribuer aux chos
aisons d’ordre impersonnel. Nous admettons donc implicitement que ces
jugements
correspondent à quelque réalité objective sur laq
Ce sont ces réalités sui generis qui constituent des valeurs, et les
jugements
de valeur sont ceux qui se rapportent à ces réali
rtent à ces réalités. Nous voudrions rechercher comment ces sortes de
jugements
sont possibles. On voit, par ce qui précède, comm
es milieux assez hétérogènes, la différence entre ces deux espèces de
jugements
est purement apparente. La valeur, dit-on, tient
aractère constitutif de la chose à laquelle elle est attribuée, et le
jugement
de valeur ne ferait qu’exprimer la manière dont c
des valeurs humaines sur laquelle doivent, en principe, se régler nos
jugements
. La conscience morale moyenne est médiocre ; elle
lication a sur la précédente d’incontestables avantages. En effet, le
jugement
social est objectif par rapport aux jugements ind
avantages. En effet, le jugement social est objectif par rapport aux
jugements
individuels ; l’échelle des valeurs se trouve ain
nous subissons et dont nous avons conscience quand nous émettons des
jugements
de valeurs. Nous sentons bien que nous ne sommes
t la conscience publique qui nous lie. Il est vrai que cet aspect des
jugements
de valeurs n’est pas le seul ; il en est un autre
en recèlent. Ainsi, tandis que, dans les théories précédentes, les
jugements
de valeur nous étaient présentés comme une autre
jugements de valeur nous étaient présentés comme une autre forme des
jugements
de réalité, ici, l’hétérogénéité des uns et des a
, celles-ci ont besoin d’être expliquées. Pour comprendre comment des
jugements
de valeur sont possibles, il ne suffit pas de pos
qu’elles participent d’une raison commune ? Ainsi, pour expliquer les
jugements
de valeur, il n’est nécessaire ni de les ramener
les jugements de valeur, il n’est nécessaire ni de les ramener à des
jugements
de réalité en faisant évanouir la notion de valeu
lle construit. IV Comment faut-il donc concevoir le rapport des
jugements
de valeur aux jugements de réalité ? De ce qui pr
Comment faut-il donc concevoir le rapport des jugements de valeur aux
jugements
de réalité ? De ce qui précède il résulte qu’il n
il résulte qu’il n’existe pas entre eux de différences de nature. Un
jugement
de valeur exprime la relation d’une chose avec un
La relation exprimée unit donc deux termes donnés, tout comme dans un
jugement
d’existence. Dira-t-on que les jugements de valeu
es donnés, tout comme dans un jugement d’existence. Dira-t-on que les
jugements
de valeur mettent en jeu les idéaux ? Mais il n’e
valeur mettent en jeu les idéaux ? Mais il n’en est pas autrement des
jugements
de réalité. Car les concepts sont également des c
e, qui est, au plus haut point, une chose collective. Les éléments du
jugement
sont donc les mêmes de part et d’autre. Ce n’est
part et d’autre. Ce n’est pas à dire toutefois que le premier de ces
jugements
se ramène au second ou réciproquement. S’ils se r
pour poser des existences et une autre pour estimer des valeurs. Tout
jugement
a nécessairement une base dans le donné : même ce
ent leurs matériaux soit au présent soit au passé. D’autre part, tout
jugement
met en œuvre des idéaux. Il n’y a donc et il doit
ous avons signalée chemin faisant ne laisse pas de subsister. Si tout
jugement
met en œuvre des idéaux, ceux-ci sont d’espèces d
qui le rend représentable aux différents esprits. Naturellement, les
jugements
diffèrent selon les idéaux qu’ils emploient. Les
différente sans changer de nature : il suffit que l’idéal change. Le
jugement
de valeur ajoute donc au donné, en un sens, quoiq
Chapitre IV. Trois espèces de
jugements
. — Corollaire relatif au duel et aux représailles
l’histoire des mœurs et de la jurisprudence § I. Trois espèces de
jugements
Les premiers furent les jugements divins. Da
ence § I. Trois espèces de jugements Les premiers furent les
jugements
divins. Dans l’état qu’on appelle état de nature,
iuntur . Les droits que les premiers hommes faisaient valoir dans ces
jugements
divins étaient divinisés eux-mêmes, puisqu’ils vo
ppelle Saturni hostiæ . On trouve le caractère tout religieux de ces
jugements
privés dans les guerres qu’on appelait pura et pi
rerum. Les duels durent être chez les nations barbares une espèce de
jugements
divins, qui commencèrent sous les gouvernements d
nt par le moyen du duel : c’était défendre qu’on les terminât par des
jugements
selon le droit. On ne voit qu’ordonnances du duel
it indécis, comme dans le premier cas, la guerre commençait. Dans ces
jugements
par les armes, ils estimaient la raison et le bon
nquêtes ; ce droit imparfait est nécessaire au repos des nations. Les
jugements
héroïques, récemment dérivés des jugements divins
au repos des nations. Les jugements héroïques, récemment dérivés des
jugements
divins ne faisaient point acception de causes ou
rsonnes, et s’observaient avec un respect scrupuleux des paroles. Des
jugements
divins resta ce qu’on appelait la religion des pa
on pour son courage, que pour la bonté de sa cause . (Tite-Live.) Ces
jugements
inflexibles étaient nécessaires dans des temps où
enir encore qu’au temps de Plaute l’équité naturelle régnait dans les
jugements
? Ce droit rigoureux fondé sur la lettre même de
oit de la nature, fas naturæ, le droit de l’humanité raisonnable. Les
jugements
humains (discrétionnaires) ne sont point aveugles
ns (discrétionnaires) ne sont point aveugles et inflexibles comme les
jugements
héroïques. La règle qu’on y suit, c’est la vérité
réponse se plie à tout ce que demande l’intérêt égal des causes. Ces
jugements
sont dictés par une sorte de pudeur naturelle, de
core plus à l’esprit généreux des monarchies : les monarques dans ces
jugements
se font gloire d’être supérieurs aux lois et de n
s aux lois et de ne dépendre que de leur conscience et de Dieu. — Des
jugements
humains, tels que les modernes les pratiquent pen
ns l’attention. — II. Rôle de l’appétition et de la narration dans le
jugement
. Nature de la croyance. — III. Rôle de l’appétiti
écanisme moteur. II Rôle de l’appétition et de la motion dans le
jugement
. — Psychologie, garde-toi de la logique. — La
rtu mouvante que celle qui lui vient des idées suggérées. Analyser le
jugement
d’après la proposition, comme on le fait d’ordina
es rapports des choses pour eux-mêmes ; il sent, veut et se meut. Ses
jugements
sont tous pratiques : ils sont des actions succéd
es, des actions semblables succédant à des sensations semblables. Les
jugements
deviennent intellectuels dès qu’il y a réflexion
l’attention volontaire et l’aperception intellectuelle qui créent le
jugement
proprement dit. Le jugement est la réaction de la
’aperception intellectuelle qui créent le jugement proprement dit. Le
jugement
est la réaction de la conscience à l’égard des se
leurs relations avec d’autres sensations. La forme la plus simple du
jugement
n’est autre que l’aperception d’un changement, d’
uve, il dirait : « Il y a du nouveau » ou « cela remue ». Ce genre de
jugements
impersonnels et neutres, d’après beaucoup de phil
personnels et neutres, d’après beaucoup de philologues, constitue les
jugements
primitifs. S’apercevoir d’un changement, y faire
faire attention et se préparer à agir en conséquence, c’est juger. Le
jugement
n’est donc, à l’origine, qu’une différenciation c
nce suit d’ailleurs immédiatement celle de la différence et achève le
jugement
. Dès que l’animal entend un son qui, par rapport
discrimination ou séparation, puis à la classification, en un mot au
jugement
. Il n’en est pas moins vrai que la classification
omplexe et dérivée, et que les logiciens font erreur en confondant le
jugement
primitif avec une classification et une généralis
primitif avec une classification et une généralisation. Pour Kant, le
jugement
est un acte de subsomption par lequel nous rangeo
n se sauve, sans autre forme de procès logique. L’ancienne théorie du
jugement
, à laquelle se rattache celle de Kant, supposait
omparaison de ces idées, — vraies idées sans force, — les unissait en
jugements
, et qu’ensuite, par la comparaison des jugements
e, — les unissait en jugements, et qu’ensuite, par la comparaison des
jugements
entre eux, l’esprit réunissait les jugements en r
, par la comparaison des jugements entre eux, l’esprit réunissait les
jugements
en raisonnements. Il est facile de voir combien c
g travail intellectuel : comparaisons, abstractions, généralisations,
jugements
, raisonnements, dénominations, etc. C’est une sor
En second lieu, comme on l’a souvent remarqué, l’ancienne théorie du
jugement
est un cercle vicieux. Si les idées nous étaient
elle m’est donnée dans la conscience immédiate. L’ancienne théorie du
jugement
ne s’applique donc qu’aux jugements dérivés, réfl
e immédiate. L’ancienne théorie du jugement ne s’applique donc qu’aux
jugements
dérivés, réfléchis, scientifiques. Ceux-ci sont d
lon les lois de la nature. Les idées sont des fusions ou synthèses de
jugements
et de raisonnements. Une fois les idées produites
produites, elles peuvent servir de base à leur tour pour de nouveaux
jugements
et raisonnements. La connaissance commence non pa
r des processus appétitifs, sensori-moteurs, lesquels enveloppent des
jugements
concrets et actifs, ou même, en un certain sens é
t concret, des raisonnements. On a perfectionné l’ancienne théorie du
jugement
en supposant à l’origine non des idées proprement
Nous répondrons que la simple appréhension ou aperception est déjà un
jugement
: remarquer une sensation nouvelle, une brûlure a
n aperçue et suivie d’une réaction aperçue devient parle fait même un
jugement
; le lien réel de la sensation à la réaction n’a
rai que la démarche primitive et essentielle de l’intelligence est le
jugement
. On a fait aussi du jugement, non seulement l’opé
et essentielle de l’intelligence est le jugement. On a fait aussi du
jugement
, non seulement l’opération intellectuelle par exc
une séparation artificielle, comme font les spiritualistes, entre le
jugement
et la volition. C’est une conséquence de la théor
uence de la théorie des idées-forces, nous venons de le voir, que les
jugements
sont eux-mêmes des actions, les actions des jugem
e voir, que les jugements sont eux-mêmes des actions, les actions des
jugements
ou même des raisonnements en acte. Seulement, au
ou même des raisonnements en acte. Seulement, au lieu de voir dans le
jugement
un acte de libre arbitre, nous y voyons la confir
itre, nous y voyons la confirmation du déterminisme psychologique. Le
jugement
a pour essence l’affirmation, et l’affirmation es
ur association avec les mots, la cohésion sera plus forte encore ; le
jugement
sera devenu une proposition. L’affirmation intéri
ut entre les sensations et les mouvements. — Mais, objectera-t-on, le
jugement
consiste à saisir le rapport des termes ; or « le
, avec les mouvements corrélatifs de l’appétit. Ceux qui, à propos du
jugement
, veulent ainsi maintenir l’abîme entre les opérat
à cette théorie : « Aucune association n’est perception de rapport ou
jugement
. » — Il faudrait simplement dire, pour être exact
« Toute association n’est pas par cela même perception de rapport ou
jugement
», car il faut, pour juger, non seulement deux te
urait alors pure succession, simple déroulement d’une série : dans le
jugement
, il y a perception de rapports, liaison logique e
ermes de cette série « Donc l’association des idées est l’occasion du
jugement
; elle lui fournit une matière pour s’exercer, ma
ormément les prémisses : toute association n’est pas par elle-même un
jugement
, mais en résulte-t-il que le jugement n’ait rien
tion n’est pas par elle-même un jugement, mais en résulte-t-il que le
jugement
n’ait rien de commun avec l’association ? Le juge
lte-t-il que le jugement n’ait rien de commun avec l’association ? Le
jugement
est distinct de l’automatisme spontané et suppose
tomatisme spontané et suppose la conscience, la lumière réfléchie. Le
jugement
vient de ce que les divers états de conscience pe
esoin que de réflexion pour changer ce souvenir, cette association en
jugement
: le jugement sera une nouvelle association, une
éflexion pour changer ce souvenir, cette association en jugement : le
jugement
sera une nouvelle association, une association av
le souvenir d’états semblables à l’état présent. Ce qui distingue le
jugement
proprement dit, avec ses éléments logiques de suj
là un dynanisme d’idées-forces dont les effets sont importants. Tout
jugement
d’expérience est d’abord, nous l’avons dit, l’ape
are du haut de son unité, retournent en somme à l’ancienne théorie du
jugement
; ils traitent les sensations, appétitions et mot
extérieur, qui fait que nous attribuons une valeur objective à notre
jugement
et complétons ainsi notre affirmation ? Toute aff
artes a entrevu ce caractère de l’affirmation quand il a dit que tout
jugement
est volontaire, sans apercevoir le côté passif et
ns apercevoir le côté passif et fatal qui se retrouve aussi dans tout
jugement
. On se souvient que, par cela même que toute idée
commençante qui est, avons-nous dit, la principale caractéristique du
jugement
, de l’affirmation. Juger que la table est carrée,
prouvais telle sensation de lumière et telle sensation de chaleur. Un
jugement
ou assertion implique donc une exertion, une cert
encore de dire qu’il y a dans cette apprehension d’un cheval ailé un
jugement
plus ou moins implicite, à savoir : je vois un ch
re à se contrebalancer mutuellement, il y aura doute et suspension de
jugement
; s’il y a un excès en faveur d’une idée ou d’un
emin par quelque intérêt venant à la traverse. La portée objective du
jugement
, sur laquelle sensualistes et idéalistes ont tant
une force, est par la même raison beaucoup plus digne de s’appeler un
jugement
: c’est même l’ébauche de cette induction : « le
lus ou moins objectif d’un état de conscience, la vivante vérité d’un
jugement
. III Rôle de l’appétition et de la motion dans
e sensations et de perceptions, nous pouvons agir sous l’influence de
jugements
et de raisonnements, aboutissant à des idées. Ces
ce même : 1° l’action de l’image sensitive ; 2° l’action des idées et
jugements
. Examinons successivement ces diverses théories d
une image à se réaliser elle-même, mais dans la détermination par des
jugements
et par des idées proprement dites. Ces jugements
étermination par des jugements et par des idées proprement dites. Ces
jugements
et idées portent sur les rapports des choses (sim
st encore insuffisante. La volition n’est pas la détermination par un
jugement
quelconque : elle est la détermination par un jug
ination par un jugement quelconque : elle est la détermination par un
jugement
qui prononce que la réalisation de telle fin dépe
fin et à ses moyens. Donc, en somme, il y a dans l’acte volontaire un
jugement
de causalité, mais différent des autres, et un ju
volontaire un jugement de causalité, mais différent des autres, et un
jugement
de finalité, mais également original. Au point de
volition, on peut distinguer trois moments : réflexion, délibération,
jugement
de choix. Le premier moment, celui de la réflexio
une alternative et juger la valeur des termes. Cette conception et ce
jugement
comparatif peuvent être immédiats, presque implic
La décision, troisième et dernier moment de l’acte volontaire, est un
jugement
accompagné d’émotion et d’appétition qui acquiert
e à mes jambes. Le point important est de savoir de quelle manière le
jugement
détermine ainsi le désir et, par le désir, factio
par des rapports tout abstraits. A coup sûr, la détermination par le
jugement
n’est pas automatique, en ce sens qu’elle n’est p
ns un déterminisme à la fois intellectuel, sensitif et appétitif. Les
jugements
qui déterminent la volonté ne sont jamais entière
être agréable ou pénible, utile ou nuisible, bonne ou mauvaise ; tout
jugement
, pratique est la représentation anticipée d’un ac
accompagnée de quelque émotion. Quant aux rapports impliqués dans le
jugement
, s’ils n’enveloppent pas toujours des images obje
continuité, de facilité, de non-résistance161. Il y a donc dans tout
jugement
un élément sensitif. En même temps il y a un élém
nt de nous : le serpent est bien là au dehors. Il en résulte que tout
jugement
est accompagné de mouvements, les uns dans le sen
rouverait des commencements de propension et d’aversion sous tous les
jugements
. Dans les propositions abstraites et, en apparenc
chons aux unes et nous détournons des autres. S’il en est ainsi, tout
jugement
qui lie des représentations et, simultanément, de
le souvenir de la sensation pénible associée à l’image de l’épine. Ce
jugement
en apparence tout contemplatif est donc encore le
ifférence de complexité ; et en second lieu que, s’il est question de
jugements
théoriques, la réaction existe encore, mais sous
érieure qui est une esquisse de mouvements et d’actes. De ce que tout
jugement
enveloppe ainsi du vouloir et de l’agir, a-t-on l
il reste toujours à savoir si notre vouloir même, qui contribue à nos
jugements
, est libre, ou s’il résulte de l’ensemble de nos
nous jugeons librement parce que nous ne sommes pas passifs dans nos
jugements
, c’est supposer que l’activité entraine l’indéter
pe. — Mais comment pouvez-vous entendre, demande M. Renouvier, que le
jugement
détermine la volonté, puisque la volonté intervie
ermine la volonté, puisque la volonté intervient dans la formation du
jugement
même et contribue ainsi à rendre tel ou tel motif
impulsions provenant de nous-mêmes (facteurs subjectifs). La série de
jugements
appelée délibération est un processus où tous ces
e déterminée. La continuelle réaction des facteurs personnels dans le
jugement
et dans la délibération ne suppose donc en rien l
nc en rien l’indéterminisme. Après avoir répondu à ceux qui dotent le
jugement
d’une efficacité spécifique et même supérieure à
te efficacité. La volition se résume et se traduit à elle-même par le
jugement
final : je veux. M. Ribot a raison de soutenir qu
par le jugement final : je veux. M. Ribot a raison de soutenir que ce
jugement
, comme tel, n’a pas d’efficacité sur la volition
et ne la détermine pas. » Mais, d’abord, il n’en résulte point que ce
jugement
demeure inutile. Vouloir avec conscience et en se
ire, lui assure une influence sur les volitions à venir. Enfin, si le
jugement
: je veux est une formule et non un facteur de la
n un facteur de la résolution actuelle, il n’en résulte point que les
jugements
en général et les idées ne soient pas des facteur
s ne soient pas des facteurs de la résolution future. Par exemple, le
jugement
: je puis vouloir a une bien autre efficace que l
emple, le jugement : je puis vouloir a une bien autre efficace que le
jugement
: je veux. En disant : je puis vouloir, j’ai prés
. « Je puis vouloir ne pas haïr celui qui m’a fait du mal. » Voilà un
jugement
qui, dès qu’il se produit, a un effet sur ma hain
ouvre la porte. « Je puis vouloir cette chose ou son contraire », ce
jugement
est l’affranchissement qui commence par rapport a
impulsions tendent à s’intellectualiser, à se formuler elles-mêmes en
jugements
, comme la chaleur qui finit par se projeter en lu
s ». Nous avons rappelé la distinction qu’il faut maintenir entre les
jugements
qui constatent et les jugements qui apprécient. L
nction qu’il faut maintenir entre les jugements qui constatent et les
jugements
qui apprécient. Lorsque j’affirme : « Cette table
osition de l’objet vis-à-vis du sujet n’est pas la même dans les deux
jugements
. Par le premier j’exprime, autant qu’il est en mo
eur inspire, ou peut, ou doit leur inspirer, — sa valeur. Ce sont des
jugements
de cette dernière espèce que nous plaçons sous le
x sociétés, l’idée de l’égalité se définit par des appréciations : le
jugement
qu’elle porte sur les hommes est un jugement de v
r des appréciations : le jugement qu’elle porte sur les hommes est un
jugement
de valeur. Mais parmi les jugements de valeur en
u’elle porte sur les hommes est un jugement de valeur. Mais parmi les
jugements
de valeur en général, quelle est la place des idé
— Déclarer les hommes égaux c’est édicter une façon de les traiter :
jugement
de droit, non jugement de fait, prescription, non
égaux c’est édicter une façon de les traiter : jugement de droit, non
jugement
de fait, prescription, non constatation. De ce po
elations, ne faut-il pas que nous ayons, au préalable, porté certains
jugements
de fait sur leur nature même Le premier élément c
ns en « égaux » que ceux que nous tenons pour nos « semblables » ; le
jugement
de droit implique ici un jugement de fait. Nous n
tenons pour nos « semblables » ; le jugement de droit implique ici un
jugement
de fait. Nous ne pouvons reconnaître aux hommes d
la fois que nous leur attribuons une valeur égale. Des caractères, du
jugement
de valeur ainsi fondé découlent ceux des impérati
e voie, addition, abstraction, combinaison, transformation, etc., des
jugements
et des idées que fournissent les sens et la consc
ppartient à mon être ou à ma substance ; la théorie prétend que de ce
jugement
particulier je ne pourrai jamais tirer le jugemen
prétend que de ce jugement particulier je ne pourrai jamais tirer le
jugement
universel ou axiome : toute qualité suppose une s
tirer d’une chose que ce qu’elle contient ; on ne peut donc tirer des
jugements
portés par les sens et par la conscience autre ch
ontingence, et ne renferment pas de rapport nécessaire. Dans ces deux
jugements
: « Je souffre ; cette pierre est ronde », il n’y
n ne peut donc tirer d’eux un rapport nécessaire. Donc les axiomes ou
jugements
nécessaires ne peuvent être tirés des jugements p
. Donc les axiomes ou jugements nécessaires ne peuvent être tirés des
jugements
portés par la conscience et les sens. Autre point
ne l’avez pas formé en additionnant vos expériences, c’est-à-dire les
jugements
portés par votre conscience et par vos sens. Donc
votre conscience et par vos sens. Donc vous ne l’avez pas tiré de ces
jugements
. — De même, additionnez toutes les étendues finie
qu’en additionnant un nombre limité d’expériences, on ne forme pas un
jugement
universel. Rien de plus vrai. Mais vous prenez po
eul moyen par lequel on puisse tirer d’une expérience particulière un
jugement
universel. Ce qui n’est pas. Car on peut faire de
jet infini. Ce qui n’est pas. On peut faire sur une idée comme sur un
jugement
deux opérations, l’addition et la soustraction qu
nécessairement ces quatre chevaux sont blancs. Il y a dans le second
jugement
un mot et une idée de plus que dans le premier. P
e puis l’y trouver ; si je le trouve, je puis l’en tirer. Sous ce mot
jugement
ou proposition, vous confondez donc deux choses d
t les crève avec une épingle. » Par quelle opération formons-nous ces
jugements
nécessaires et ces idées d’objets infinis ? Au li
eu de faire des raisonnements, regardons des faits. Formons un de ces
jugements
et une de ces idées sous les yeux du lecteur ; il
ermettez-nous d’aller réfléchir à ceci là-bas dans un coin. Voilà des
jugements
universels et nécessaires, formés par l’abstracti
ue partout l’expérience et l’abstraction suffisent pour expliquer les
jugements
et les notions que M. Cousin explique par la rais
bjets infinis se tirent par abstraction ou analyse des notions et des
jugements
acquis par l’expérience. » Pourquoi cette longue
doyer en faveur de l’analyse. Expérimenter, analyser les idées et les
jugements
acquis par l’expérience, la méthode n’est rien de
m’a amusé et s’est laissé lire en trois heures, c’est dans l’ordre du
jugement
ou du fait, dire une même chose. Où lisais-je don
ferait bien de renoncer à toute critique son goût est mauvais, ou son
jugement
faux, et sa critique vide. Ce qui fait la vie d’u
moins unanimement la nécessité de cette autre inclination le goût du
jugement
. Une querelle s’éleva, voici quelques années, ent
judicieux. » Car c’est celui qui ressent le plus profondément dont le
jugement
excite ou émeut. L’impression, c’est le fond de l
les démonter sans danger. Il tient pour superfétative toute forme de
jugement
: « À quoi bon, dit-il, étiqueter, classer ? » À
i vive que lorsqu’on l’a tirée au clair. Condillac vous l’explique le
jugement
n’est qu’un rapprochement lumineux de sensations.
ne d’appréciateur, d’expert, de « gourmet », il doit avoir le goût du
jugement
. Tant vaudra son jugement, tant vaudra sa critiqu
t, de « gourmet », il doit avoir le goût du jugement. Tant vaudra son
jugement
, tant vaudra sa critique, et toutes les qualités
déjà requises assiduité, ferveur, clairvoyance se retrouvent dans le
jugement
, avec d’autres plus foncières. Avec celle-ci il e
ne qualité moins morale qu’intellectuelle : être assez vif amateur de
jugement
pour désirer serrer au plus près l’asymptotique v
lecture. Je porte à un degré extrême, et presque ridicule, ce goût du
jugement
exact. Non seulement je ne saurais lire sans indu
Non seulement je ne saurais lire sans induire, latent ou formulé, un
jugement
motivé, mais je ne puis, dans la conversation, so
e n’aurais pu agir d’autre sorte — mes sympathies personnelles et mes
jugements
littéraires. Le premier article que j’ai consacré
repent guère de l’indulgence le critique peut se tromper, et certains
jugements
sont durs à assumer. Beaumarchais venait de faire
de supposer sans preuve la mauvaise foi du critique. Sans doute tels
jugements
peuvent surprendre. On est bien prêt de croire so
tant senties dans le cœur, et la pensée imaginée dans la bouche, deux
jugements
s’élaborent lentement et d’une manière inconscien
l’occasion, nous prenons nettement conscience. Le premier de ces deux
jugements
est d’ailleurs à la fois confirmé et amendé par c
t faible est intérieur, c’est-à-dire psychique. Mais y a-t-il là deux
jugements
, à proprement parler, deux jugements distincts, e
psychique. Mais y a-t-il là deux jugements, à proprement parler, deux
jugements
distincts, explicites et opposés ? Nous ne le pen
cts, explicites et opposés ? Nous ne le pensons pas. Le second de ces
jugements
est inutile, car l’absence du premier équivaut à
l’envisager d’une vue synthétique et l’appeler d’un terme simple : le
jugement
de perception externe. D’ailleurs, à l’âge où l’e
, et je la trouve telle que je vais la décrire. Elle consiste dans un
jugement
, jugement constant, perpétuel, incessamment porté
trouve telle que je vais la décrire. Elle consiste dans un jugement,
jugement
constant, perpétuel, incessamment porté par l’esp
ui guide notre marche, et, pour cela, il n’est pas besoin d’un second
jugement
, corrélatif du premier ; la perception externe su
ler ainsi ce fait tout négatif que la perception externe n’est pas un
jugement
universel et ne s’étend pas à tous les états de c
prit avec certains états, et de lui attribuer la vertu de susciter le
jugement
de perception externe ; la présence de l’étendue
sation, et si nous avons jugé que le phénomène était extérieur, notre
jugement
a dû être motivé par d’autres signes. En pareil c
inexacte ; car il ne s’agit plus d’un caractère donné qui entraîne un
jugement
, mais d’un premier jugement qui en entraîne un se
plus d’un caractère donné qui entraîne un jugement, mais d’un premier
jugement
qui en entraîne un second ; l’extériorité n’est j
toujours ; en ce qui concerne les sons, l’une et l’autre résultent de
jugements
; les deux jugements sont d’ordinaire simultanés,
concerne les sons, l’une et l’autre résultent de jugements ; les deux
jugements
sont d’ordinaire simultanés, parfois successifs ;
inaire simultanés, parfois successifs ; quand ils sont successifs, le
jugement
d’extériorité vient le premier. Tantôt donc le so
l ; tantôt il est jugé extérieur d’abord, puis localisé par un second
jugement
. Cela posé, sur quoi se fondent ces deux jugement
alisé par un second jugement. Cela posé, sur quoi se fondent ces deux
jugements
? Les motifs du jugement d’extériorité ne sont pa
nt. Cela posé, sur quoi se fondent ces deux jugements ? Les motifs du
jugement
d’extériorité ne sont pas tout à fait les mêmes s
e de la perception externe en matière de sons et de paroles. Quant au
jugement
de localisation, deux cas sont à considérer sépar
er séparément : 1° Quand il est simultané à la perception externe, ce
jugement
est motivé par l’association à la parole de visa
t de l’espace. La parole intérieure n’est l’objet d’aucun de ces deux
jugements
, parce qu’elle ne se présente pas avec les caract
uvenir, tout en avant la forme de l’espace, reçoivent expressément du
jugement
de reconnaissance la forme du temps [§ 9]. Tous a
ui consistent à confondre le nostrum et l’alienum, soit en portant le
jugement
de perception externe mal à propos, soit en l’ome
aut que l’esprit retrouve sa science et l’applique. En attendant, les
jugements
les plus usuels, qui, par suite de l’usage consta
nié l’utilité et, par suite, l’existence de la perception interne. Le
jugement
d’extériorité n’est pourtant pas seul de son espè
reproduit un de nos états passés. La reconnaissance, en effet, est un
jugement
, et un jugement analogue à la perception externe
nos états passés. La reconnaissance, en effet, est un jugement, et un
jugement
analogue à la perception externe ; c’est un jugem
jugement, et un jugement analogue à la perception externe ; c’est un
jugement
tout spontané, qui ne nous prend aucun temps et n
intérieure, d’ordinaire, néglige d’exprimer. L’antithèse de ces deux
jugements
est celle de l’espace et de la durée : la percept
Et, tandis que l’affirmation du passé est toujours explicite dans le
jugement
de reconnaissance, l’affirmation du présent n’est
de ; la connaissance de l’habitude n’est qu’une généralisation de nos
jugements
de reconnaissance. La perception externe, par sa
cela jadis », telle est la formule synthétique qui enveloppe les deux
jugements
, la formule où se réunissent les deux négations d
rsque rien en eux ne suscite la perception externe, l’absence de tout
jugement
équivaut à une affirmation du moi et du présent ;
le moi. La parole extérieure, avons-nous dit, est extériorisée par un
jugement
explicite, la perception externe. La parole intér
is part ; les ensembles qu’ils forment, les phrases, échapperaient au
jugement
de reconnaissance. Mais ici s’applique la loi, qu
vec la parole extérieure, et alors la reconnaissance coexiste avec le
jugement
de perception externe : car une parole extérieure
h. VI, § 8 et suiv.] ; mais l’idée est la chose essentielle ; pour le
jugement
, pour l’entendement, le mot, comme tel, est sans
extérieure, à mesure qu’elle est produite ou entendue, est l’objet du
jugement
de perception externe, c’est-à-dire qu’elle est d
es spatiaux, visa et tacta. La parole intérieure n’est pas l’objet du
jugement
de perception externe ; par suite, elle reste mie
On serait tenté de rattacher l’intériorité de la parole intérieure au
jugement
de reconnaissance. Mais l’opposition des deux jug
intérieure au jugement de reconnaissance. Mais l’opposition des deux
jugements
ne correspond pas à la distinction des deux parol
es mots sont des dépôts d’idées, où s’amassent nos impressions et nos
jugements
. Toute notre vie passée s’y renferme et se lève a
dans la Revue scientifique du 22 novembre 1873. 149. Quant au second
jugement
, il est peu à peu infirmé par les observations su
les besoins diffèrent avec les organisations ; c’est en vertu de ces
jugements
généraux que nous déclarons juste et bon que les
e d’ailleurs elle habite dans tous les hommes ; c’est en vertu de ces
jugements
généraux que nous déclarons juste et bon que les
e déductions philosophiques, ces mêmes maximes morales auxquelles nos
jugements
sur l’égalitarisme étaient suspendus. Mais, que c
umérés nous permet de porter, sur l’idée de l’égalité des hommes, des
jugements
d’estimation morale, non d’explication scientifiq
orts constants. Autre chose est apprécier, autre chose connaître. Les
jugements
de la conscience, même lorsqu’un système les form
iquement, n’impliquent pas le même rapport du sujet à l’objet que les
jugements
de la science. Et sans doute, il nous est diffici
appréciations se croisent perpétuellement avec les explications, les
jugements
pratiques avec les jugements théoriques. Mais com
rpétuellement avec les explications, les jugements pratiques avec les
jugements
théoriques. Mais combien ces interférences nuisen
sont pressants, et parce qu’on ne peut les résoudre sans mêler des «
jugements
d’ordre pratique avec des jugements d’ordre théor
eut les résoudre sans mêler des « jugements d’ordre pratique avec des
jugements
d’ordre théorique, des préférences morales avec d
Illusion des hallucinés. — La condition suffisante de la croyance ou
jugement
affirmatif est la présence de la sensation ordina
le chagrin manque sans que l’attitude manque, et je porterai le même
jugement
que s’il ne manquait pas. Pareillement, voici un
’ils y sont. Là encore, entre l’ébranlement nerveux de l’orteil et le
jugement
qui place en cet endroit la sensation, il y a plu
naîtra, quoiqu’il n’y ait plus d’orteil, et l’amputé portera le même
jugement
que s’il avait encore sa jambe. — Ces exemples no
re qui est ordinairement précédé de l’antécédent, une idée, croyance,
jugement
, ou perception qui suit toujours l’intermédiaire
suit toujours l’intermédiaire et porte sur l’antécédent. Pour que le
jugement
affirmatif se produise, il suffit que l’intermédi
iaire final qui précède immédiatement l’idée, croyance, perception ou
jugement
affirmatif, est la sensation. Les autres interméd
ion ou action des centres sensitifs, il y a hallucination, et partant
jugement
affirmatif. — Au contraire, supprimez cette sensa
nt blessant. Bref, sauf obstacle ultérieur, pour que la perception ou
jugement
affirmatif se produise, il faut et il suffit que
lobes cérébraux, sitôt que la sensation est donnée, la perception ou
jugement
affirmatif suit, faux ou vrai, salutaire ou nuisi
main, tout autre sens, tout autre observateur appelé à vérifier notre
jugement
affirmatif, le démentira, tandis que, dans le sec
main, tout autre sens, tout autre observateur appelé à vérifier notre
jugement
affirmatif, le confirmera ; ce que nous exprimons
d’espèce unique, incomparable à tout autre. — Rien d’étonnant dans ce
jugement
; si l’acte est spirituel et pur, c’est qu’il est
oûtons, nous flairons, nous touchons. Par une conséquence forcée, des
jugements
affirmatifs suivent ces images ; selon leur espèc
leurs suites ; elles deviennent intenses, précises, aboutissent à des
jugements
affirmatifs, provoquent le même travail mental qu
s opérations supérieures que nous faisons au moyen de noms abstraits,
jugements
, raisonnements, abstractions, généralisations, co
ation brute pour constituer la perception externe ordinaire, tous les
jugements
, croyances et conjectures qu’une sensation simple
te idée est l’âme de leur dignité professionnelle. Elle inspire leurs
jugements
, elle redresse leur front lorsqu’ils entrent dans
sprit corporatif, ils n’oseraient peut-être pas juger, et faire de ce
jugement
une sorte de bureaucratie, quelque chose comme l’
ensuelles. Quoi qu’il en soit, la presse ne peut plus insérer que des
jugements
« à la vapeur » jetés en hâte au public parmi le
res de bourse et des télégrammes venus des quatre coins du monde. Ces
jugements
ne peuvent être dès lors rédigés que par des gens
n pour le Figaro, où M. Philippe Gille borne à des notices brèves ses
jugements
délicats. Et c’est tout — avec l’annonce payée. D
e comptes rendus et de volumes édités, est une fastidieuse dépense de
jugements
bâclés ; la partie n’est pas égale, et la meilleu
l’on défalque de la critique actuelle les nombreux rédacteurs de ces
jugements
bâclés dont nous parlions, et qui remplissent ave
individualisme contemporain. Ils se souviennent de l’immense série de
jugements
faux portés par leurs prédécesseurs contre d’admi
rançaise. L’organisation de la presse ne permettant même plus à leurs
jugements
d’avoir une influence sur la vente des livres, on
iation à un haut degré. Il est illogique de les employer à bâcler des
jugements
au jour le jour sur une foule de livres ; mais il
tion aux journaux quotidiens pour ne pas gaspiller leur style et leur
jugement
en de petits articles hâtifs jetés dans le tonnea
Jugements
sur Rousseau Jugement sur la Nouvelle Héloïse
Jugements sur Rousseau
Jugement
sur la Nouvelle Héloïse S’il est vrai que le
a même de temps en temps quelques pages de mauvais goût, et quelques
jugements
où l’on voit trop l’auteur. Tout ce qu’il dit sur
ment et de partialité. Peut-être n’en trouverait-on pas moins dans le
jugement
que je viens de porter de son livre ; je crois né
éanmoins pouvoir assurer que j’ai parlé d’après ce que j’ai senti.
Jugement
sur Émile Vous exigez, madame, que je vous do
nt sur Émile Vous exigez, madame, que je vous donne par écrit mon
jugement
sur le livre de l’Éducation. Sans compliments, ca
n appartement au château de Montmorency. J’écris, comme l’auteur, mes
jugements
sans beaucoup d’ordre, et à mesure que les idées
roit-là ne fera presque pas de sensation. Si vous voulez, madame, mon
jugement
en détail sur chaque volume, le premier m’a paru
bjet passé [ch. II, § 7, 8, 9], a toujours un objet idéal ; les seuls
jugements
spontanés qui soient normalement et régulièrement
signifie, bien que présent, un état passé ? La reconnaissance est un
jugement
, ou du moins contient un jugement qui en est l’él
at passé ? La reconnaissance est un jugement, ou du moins contient un
jugement
qui en est l’élément principal ; comprendre consi
ent qui en est l’élément principal ; comprendre consiste également en
jugements
, ou du moins contient des affirmations de rapport
, ou du moins contient des affirmations de rapports, c’est-à-dire des
jugements
. Nous nous bornons d’ailleurs ici à indiquer l’an
irmer de la pensée tout entière ; car toute pensée, simple concept ou
jugement
, a été dans l’âme une première fois avant d’y dev
e nos mots porte avec lui fait pour une grande part la qualité de nos
jugements
nouveaux ; et l’influence du passé ne se borne pa
jugements nouveaux ; et l’influence du passé ne se borne pas là : les
jugements
nouveaux supposent nécessairement des concepts pr
ces concepts, pour être imprévue, n’est pas absolument nouvelle ; un
jugement
nouveau imite toujours des jugements anciens ; il
’est pas absolument nouvelle ; un jugement nouveau imite toujours des
jugements
anciens ; il suit des habitudes dont il s’écarte
est de bon aloi, le réveil d’une suite de mots destinée à exprimer le
jugement
nouveau apporte à celui-ci le concours de jugemen
inée à exprimer le jugement nouveau apporte à celui-ci le concours de
jugements
anciens, médités, examinés, approuvés autrefois p
le peu ; c’est en silence qu’il fait ses notions et qu’il s’exerce au
jugement
. L’enfant qui babille répète ou imite les grandes
et de la pensée, l’enfant cherche toujours ses mots quand il porte un
jugement
nouveau, mais il les trouve de plus en plus facil
traction croissante des concepts, à l’imprévu toujours plus grand des
jugements
, correspond un écart toujours plus difficile à co
pieds défigurés par des chaussures étroites et dures. Nous avons deux
jugements
opposés de la beauté ; l’un de convention, l’autr
ments opposés de la beauté ; l’un de convention, l’autre d’étude. Ces
jugements
d’après [lesquels] nous appelons beau dans la rue
e pinceau, quel était le sujet du sermon ; si c’était ou l’effroi des
jugements
de Dieu, ou la confiance dans la miséricorde de D
teurs, avec l’attention ? Ne sentez-vous pas que si le sermon est des
jugements
de Dieu, votre orateur aura l’air sombre et recue
oi s’il y a le moindre doute que le sermon ne soit de la sévérité des
jugements
de Dieu. Et où vous avez-vous pris votre auditoir
drille. » Il n’est pas de l’avis du public, et il est obligé dans ses
jugements
de compter avec le public. Ce qu’il loue le plus,
Un critique, en restant ce qu’il doit être, peut avoir jusqu’à trois
jugements
, — trois expressions de jugement : — le jugement
doit être, peut avoir jusqu’à trois jugements, — trois expressions de
jugement
: — le jugement secret, intime, causé dans la cha
avoir jusqu’à trois jugements, — trois expressions de jugement : — le
jugement
secret, intime, causé dans la chambre et entre am
— le jugement secret, intime, causé dans la chambre et entre amis, un
jugement
d’accord avec le type de talent qu’on porte en so
personnel, vif, passionné, primesautier, enthousiaste ou répulsif, un
jugement
qui, en bien des cas, emporte la pièce : c’est ce
nstant dans son esprit un certain contraire. Cela constitue le second
jugement
, réfléchi et pondéré, en vue du public : c’est ce
celui de l’équité et de l’intelligence. « Enfin il y a un troisième
jugement
, souvent commandé et dicté, au moins dans la form
ans la forme, par les circonstances, les convenances extérieures ; un
jugement
modifié, mitigé par des raisons valables, des éga
s et des considérations dignes de respect : c’est ce que j’appelle le
jugement
déposition ou d’indulgence. » Il y a de ces troi
jugement déposition ou d’indulgence. » Il y a de ces trois sortes de
jugements
dans les feuilletons de Théophile Gautier, comme
nlements nerveux. — Images renversées sur la rétine. — Deux stades du
jugement
localisateur. — Pourquoi les sensations de couleu
e des sensations, en partie des propriétés d’un corps. — Résumé. — Le
jugement
localisateur est toujours faux. — Son utilité pra
calisateur est toujours faux. — Son utilité pratique. IV. Éléments du
jugement
localisateur. — Exemples. — Il se compose d’image
illusion équivaut à une connaissance. — Ce qu’il y a de vrai dans le
jugement
localisateur. — À l’endroit où semblent situées l
main, à la joue, au milieu du bras, dans le nez, sur la langue. — Ce
jugement
n’est séparé par aucun intervalle appréciable de
ilieu, légère au talon, presque nulle aux cinq doigts. Considérons ce
jugement
; pris en soi, il est faux ; la sensation n’est p
état actuel, sitôt qu’une sensation surgit, elle est accompagnée d’un
jugement
par lequel nous la déclarons située en tel ou tel
x ; il peut se faire qu’il n’y en ait point du tout. Peu importe ; le
jugement
se produit aussi bien dans le second cas que dans
er ; la sensation, à elle seule, suffit pour le provoquer, et, par ce
jugement
, elle acquiert une situation apparente. Elle l’ac
démêle dans cette expérience la loi de l’opération ; visiblement, le
jugement
localisateur situe chacune de nos sensations là o
Toutes les singularités, toutes les erreurs, toutes les diversités du
jugement
localisateur s’expliquent par cette loi. En premi
alisateur s’expliquent par cette loi. En premier lieu, on voit que ce
jugement
doit être toujours faux ; car jamais le toucher n
ns n’atteignent pas. — En second lieu, on voit que le plus souvent le
jugement
localisateur doit situer la sensation à peu près
’est donc en ce point, et non dans un autre du cordon nerveux, que le
jugement
localisateur doit situer la sensation. Et cela es
u’à l’endroit où sont les objets. — En troisième lieu, on voit que le
jugement
localisateur ne doit point situer la sensation à
fond de l’orbite. — En quatrième lieu, on voit qu’en plusieurs cas le
jugement
localisateur doit être vague ; car il y a des end
deux ébranlements. Reste à montrer, d’après la même loi, pourquoi le
jugement
localisateur situe certaines espèces de sensation
’est qu’ordinaire ; en tout cas, qu’elle soit présente ou absente, le
jugement
localisateur est une illusion, puisque nous situo
nous situons toujours la sensation où elle n’est pas. D’ordinaire, ce
jugement
est efficace au point de vue pratique, par les pr
e notre vie et un organe de notre action. IV Reste à étudier le
jugement
localisateur lui-même. — Pour voir de quels éléme
struire ; l’atlas visuel est dérivé et ne se forme qu’après. Ainsi le
jugement
localisateur consiste dans l’adjonction de certai
aques, il disait : « Il touche mes yeux. » L’opération faite, le même
jugement
localisateur subsista ; comme on lui demandait, a
; c’est là qu’on trouvera l’énumération et l’explication de tous les
jugements
et de toutes les erreurs de l’œil. Ils sont l’obj
ux des os du coude gauche. » Quand nous prononçons mentalement un tel
jugement
, nous voyons mentalement la forme colorée des par
ssagers de notre être. — Ainsi l’illusion s’est montrée dans tous nos
jugements
, à propos du monde extérieur comme à propos du mo
dans sa position apparente, de sorte qu’en règle générale notre faux
jugement
aboutit au même effet qu’un jugement vrai. Il nou
qu’en règle générale notre faux jugement aboutit au même effet qu’un
jugement
vrai. Il nous sert autant ; il nous suggère les m
ouleur semble changer de place ; les différences d’emplacement que le
jugement
ordinaire suppose à tort entre deux sensations so
ives, la correspondance est parfaite. Ainsi, cette fois encore, notre
jugement
, toujours faux en soi, est presque toujours juste
emment la main vers un clou du plafond ou vers la lune. C’est donc le
jugement
qui corrige et rend claire cette idée ou percepti
histoire fondamentale du droit romain. Chapitre IV. Trois espèces de
jugements
. — § I. Jugements divins et duels. Ce droit impar
ale du droit romain. Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — § I.
Jugements
divins et duels. Ce droit imparfait fut nécessair
imparfait fut nécessaire au repos des nations. Il en est de même des
jugements
héroïques, rigoureusement conformes aux formules
ugements héroïques, rigoureusement conformes aux formules consacrées.
Jugements
humains, ou discrétionnaires. — § II. Trois pério
s nations de l’Europe, celle dont les peuples ont communément plus de
jugement
mêlé avec le plus d’esprit. Il est vrai que le ju
ément plus de jugement mêlé avec le plus d’esprit. Il est vrai que le
jugement
pur, sans mélange d’imagination et d’esprit, comm
pas, les Anglais, ces grands approfondisseurs, manquent totalement de
jugement
… Ici il est près de passer d’un extrême à l’autr
in et profond. » Ce favorable augure, que justifiait peut-être le bon
jugement
du prince, avait été bien déjoué depuis par l’aba
nt d’être lues telles qu’elles sont, il retombe dans des bonhomies de
jugement
. Il se montre très favorable au grand Frédéric, r
etit et fut un ministre fort pernicieux, etc. » On voit le reste. Les
jugements
et témoignages de d’Argenson sur les écrivains qu
n rôle d’auteur, et mal de celui de galant homme. On a là au vrai le
jugement
d’un ami impartial et clairvoyant sur Voltaire ho
supériorité. Cet auteur est un homme d’une imagination forte, et son
jugement
ne vient qu’à la suite de son esprit. Ainsi l’on
bé Coyer, est de lui. Si je pouvais citer un plus grand nombre de ses
jugements
, je ne les donnerais pas comme vrais, mais comme
es auteurs favoris. Aux uns il accorde trop, aux autres trop peu. Ses
jugements
littéraires proprement dits ne sont pas toujours
iffonnent, et leur légèreté dégénère toujours en frivolité, malgré le
jugement
, l’esprit et le bon goût qu’elles peuvent avoir »
e, plus de sentiment, plus de vérité. » Si l’on y réfléchit, tous ces
jugements
concordent et se tiennent ; ils sont bien du même
suivies de découragement, puis de nouveau reprises avec ferveur, les
jugements
excessifs, passionnés, lancés dans la colère, et
éflexion du passé quelque sagesse à leur usage, quelque règle à leurs
jugements
en matière politique, quelque frein à leurs premi
Bancal (page 12), n’est autre chose au fond, dans sa crudité, que ce
jugement
instinctif et presque invincible des esprits de r
ncible des esprits de race girondine sur ceux de famille doctrinaire,
jugement
au reste si amèrement rétorqué par ceux-ci. Entre
t pas l’idée d’y être poussée un jour. Mais quand elle se borne à des
jugements
plus pratiques, à des vues de détail sur le gouve
ions, vives encore, sont adoucies par la distance et fondues avec les
jugements
de date subséquente qui y interviennent : ici ell
dait une netteté de vue plus digne de son intelligence supérieure. Le
jugement
sur Mirabeau est d’une belle et calme lucidité. E
et de l’espérance pour les générations qui vont nous succéder. » Les
jugements
de Mme Roland sur La Fayette en particulier ont l
ttitude incertaine de leur ami en des circonstances si menaçantes. Le
jugement
que porte Mme Roland des hommes politiques de la
ant pour objet de le prémunir contre les facilités de caractère et de
jugement
auxquelles il était enclin, présente des indicati
hon qu’il a poussé aux affaires, et ayant à tout jamais compromis son
jugement
par cette bévue sans excuse ; et Vergniaud qu’ell
d’une capacité supérieure et applicable. Mais, pour nous en tenir au
jugement
qu’elle a fait des autres, acteur incomplet et gê
écrivain et ses explications ingénieuses, analytiques, élégantes, les
jugements
de Mme Roland subsistent au fond et restent debou
ation nationale, etc. » Quant à Brissot, nous adoptons tout à fait le
jugement
de Mme Roland sur lui, sur son honnêteté profonde
Chapitre cinquième § I. Explication du
jugement
de Boileau sur Desportes et Bertaut. Caractère de
onnés par Malherbe à l’appui de sa discipline. § I. Explication du
jugement
de Boileau sur Desportes et Bertaut. Caractère de
rébuché de si haut Rendit plus retenus Desportes et Bertaut. Ce bref
jugement
sur Desportes et Bertaut n’est pas moins exact qu
tes nous dégage, Et la France lui doit la règle du langage 116 . Ce
jugement
est exact, sauf l’exagération de la louange, que
nuire en rien. Mais la seule faveur, sous une robe feinte, Régner es
jugements
sur la raison éteinte ; La justice, au palais, sa
us grandes beautés du recueil de Bertaut ne suffisent qu’à motiver le
jugement
de Boileau. Le mérite de ce poëte est moins d’avo
ez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. Tout, dans ce
jugement
, est considérable ; tout porte coup. C’est la thé
que de détail, et en quelque sorte inventer le goût, qui n’est que le
jugement
appliqué aux détails des ouvrages de l’esprit ; e
nements que pouvait recevoir l’art d’écrire en vers ; on revisait les
jugements
de la mode et on préparait ceux de la postérité.
use de Ronsard et dénonçant les mignardises de Desportes, rendait des
jugements
qui devenaient au dehors des arrêts de langage et
yran des syllabes fait de l’ironie. D’une autre : « Ceci est dit sans
jugement
. » D’une autre : « Sot et lourd. » D’un latinisme
e, et ce n’est rien qui vaille. » D’un pétrarchisme : « Ceci est sans
jugement
, n’en déplaise à l’italien où il est pris. » D’un
’une vanité puérile. Le témoignage que se rend Malherbe, devançant le
jugement
que Boileau devait porter de lui, et donnant de s
e non fecisse… Finxit et emeridavit civium suorum ingenia. » C’est le
jugement
des bons esprits de l’époque ; Boileau l’a confir
déale au fond d’un laboratoire d’Allemagne. Kant et la Critique du
Jugement
Bien que mes vieilles objections me semblent
tion, renferme une part d’a priori, j’entends le principe même de nos
jugements
et de notre classification. Mais je dis qu’une te
mps de la réflexion ; que sa sensibilité a pu être surprise ; que son
jugement
reprendra sa ferme assiette et son équilibre, lor
nche impertinence de son âge et l’énergie de conviction naturelle aux
jugements
de goût, que le reste était ennuyeux et laid. Plu
e formules, de définitions et de théories. Elle a peur, dans tous ses
jugements
littéraires, de contredire un dogme. La logique l
après cela (et non d’après des principes universels) que je porte mon
jugement
. Kant, Critique du jugement esthétique. Traducti
s principes universels) que je porte mon jugement. Kant, Critique du
jugement
esthétique. Traduction de M. Barni. § xxxiii. 28
e différence logique ; il y a une différence spécifique ; le motif du
jugement
que nous portons sur le beau ne peut être un conc
cept, ni par conséquent le concept d’une fin déterminée. Critique du
Jugement
, § xv. 293. Pour décider si une chose est bell
sentiment du plaisir ou de la peine, au moyen de l’imagination. Notre
jugement
n’est donc pas logique, mais esthétique, c’est-à-
que le principe qui le détermine est purement subjectif. Critique du
Jugement
, § i. 294. Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie.
plaît davantage, la critique qui a pour principe le goût. 309. Un
jugement
de goût exige de chacun la même satisfaction sans
acun la même satisfaction sans se fonder sur un concept. Critique du
Jugement
, § viii. 310. Critique du Jugement, § ier . 31
der sur un concept. Critique du Jugement, § viii. 310. Critique du
Jugement
, § ier . 311. Servante de Molière. 312. Si qu
e d’un nombre suffisant d’objets d’une certaine espèce. Critique du
Jugement
, § xxxiii. 313. Vauvenargues a dit : Il est aisé
; mais il est difficile de l’apprécier. 314. Par cela même que le
jugement
de goût ne peut être déterminé par des concepts e
lte et retomber dans grossièreté de ses premiers essais. Critique du
Jugement
, § xxxii. 315. On vante avec raison les ouvrag
ne noblesse dont les exemples sont des lois pour peuple. Critique du
Jugement
, § xxxii. 316. C’est l’intelligible que le goû
6. C’est l’intelligible que le goût a en vue. Dans cette faculté le
jugement
se voit lié à quelque chose qui se révèle dans le
tique, d’une manière inconnue, mais semblable pour tous. Critique du
Jugement
, § lviii. 317. La propédeutique de tous les be
intellectuelles ou autres ; ce sont : l’abstraction, l’attention, le
jugement
, le raisonnement. Telles sont les grandes divisio
ce que nous allons examiner. Pour cela déterminons les caractères des
jugements
donnés par l’expérience. Si nous trouvons en nous
s des jugements donnés par l’expérience. Si nous trouvons en nous des
jugements
dont les caractères soient irréductibles aux prem
s en conclurons qu’il y a en nous une autre faculté. Le caractère des
jugements
dus à l’expérience est d’être contingents, c’est-
’être contingents, c’est-à-dire tels que l’esprit puisse concevoir le
jugement
contradictoire. Prenons un exemple dans la percep
ivement, les atomes suivaient une direction régulièrement oblique. Le
jugement
énoncé est donc contingent. Prenons un autre exem
tes les autres facultés de l’homme, la seule sensibilité exceptée. Ce
jugement
est donc également contingent. Prenons tous les j
exceptée. Ce jugement est donc également contingent. Prenons tous les
jugements
dus à l’expérience. Tous, nous les trouverons con
t donc nous empêcher de concevoir la proposition contradictoire ? Les
jugements
formés sous l’influence des faits ne lient aucune
able. La proposition, dans ce cas, est dite nécessaire. Voilà donc un
jugement
présentant le caractère opposé à celui des jugeme
re. Voilà donc un jugement présentant le caractère opposé à celui des
jugements
donnés par l’expérience. Il faut donc qu’il y ait
és par l’expérience. Il faut donc qu’il y ait une faculté donnant les
jugements
de ce genre ; nous l’appelons raison. Quelquefois
les jugements de ce genre ; nous l’appelons raison. Quelquefois, les
jugements
de cette forme ont été dits universels au lieu de
els au lieu de nécessaires. Cela est moins bon. Il peut se trouver un
jugement
expérimental qui soit adopté universellement ; on
e la contradictoire soit inconcevable. On peut dire encore : C’est un
jugement
tel que l’on ne puisse en séparer les termes. D’o
l’esprit. S’il y a des vérités nécessaires, c’est donc qu’il y a des
jugements
que par sa nature, l’esprit ne peut pas concevoir
e la nature d’un être, c’est ce qu’on nomme les lois de cet être. Les
jugements
nécessaires ne sont donc que les lois de notre es
des choses par le moi c’est l’expérience. On peut dire encore que ces
jugements
nécessaires et dérivant de la nature même de l’es
e se demander d’où nous viennent les idées que nous unissons dans les
jugements
rationnels. Tous ont un sujet commun, qui est le
e dont on parle, et d’autre part, ses conditions. Le type de tous les
jugements
rationnels est celui-ci : Les phénomènes de telle
telle condition. Nous voyons donc que des deux idées qui composent un
jugement
rationnel, l’une, la première, a une origine qui
on et quand il l’a constatée un certain nombre de fois, il en tire un
jugement
de cette forme : Tous les phénomènes extérieurs s
nous allons l’examiner. Ainsi que nous l’avons vu, la nécessité des
jugements
rationnels consiste dans l’impossibilité de sépar
établit que de tout temps elle ait été nécessaire. En effet, bien des
jugements
qui nous paraissent nécessaires aujourd’hui ne le
st éternellement et nécessairement que sont unis ces deux termes d’un
jugement
rationnel. Ce peut n’être que localement et provi
calement et provisoirement. Après avoir ainsi réduit la nécessité des
jugements
rationnels, Stuart Mill ramène ces jugements à l’
réduit la nécessité des jugements rationnels, Stuart Mill ramène ces
jugements
à l’association des idées et à l’habitude. En eff
idées devient tellement forte qu’elle finit par être indissoluble. Le
jugement
formé est dit alors nécessaire. Il provient d’une
mmence par atténuer autant que possible le caractère de nécessité des
jugements
rationnels. Pour cela, il nous fait voir que nous
nels. Pour cela, il nous fait voir que nous admettons comme vrais des
jugements
qui jadis ont paru absurdes. Mais absurdes ne veu
is absurdes ne veut pas dire inconcevables, et la caractéristique des
jugements
rationnels est justement d’être tels que la contr
e la contradictoire en soit inconcevable. Nous n’avons nul exemple de
jugements
inconcevables devenant concevables, ou vice versa
xpérience ne nous permet donc pas d’expliquer en nous la présence des
jugements
rationnels. Nous pouvions prévoir d’avance cette
rience individuelle ne suffit pas à expliquer en nous la présence des
jugements
rationnels. Mais l’empirisme de nos jours a pris
bjections que nous lui avons faites. Une école anglaise admet que les
jugements
rationnels sont innés chez l’individu, mais pense
Chacun apporte toutes faites dans son intelligence ces idées, et les
jugements
qui en découlent. Mais ils sont un dépôt formé pa
prit peut exister ainsi, il serait absolument incapable de former les
jugements
rationnels. Supposons en effet qu’il en soit ains
sera pas déjà développée, la pensée ne pourra naître. Or pour que les
jugements
rationnels se forment, il faut déjà qu’il y ait p
dre. Il est nécessaire que l’esprit voie les choses sous la forme des
jugements
rationnels, mais les choses sont-elles ainsi ? Le
us reste à étudier l’attention, la comparaison, la généralisation, le
jugement
et le raisonnement. Attention. C’est la faculté
ut en faisant attention à un objet, on peut en percevoir un autre. Le
jugement
suppose d’ailleurs dans l’esprit la présence simu
Leçon 29 Opérations complexes de l’esprit (suite) Généralisation.
Jugement
. Raisonnement. Généralisation. Une idée génér
qui, composée de choses différentes, ne peut trouver d’autre unité.
Jugement
. Le jugement est l’opération par laquelle l’espri
e de choses différentes, ne peut trouver d’autre unité. Jugement. Le
jugement
est l’opération par laquelle l’esprit affirme qu’
Voyons quel est le mécanisme de cette opération. Si nous analysons ce
jugement
nous verrons qu’il consiste à dire que la classe
a classe des hommes est comprise dans la classe des êtres mortels. Le
jugement
montre donc le sujet comme compris dans l’attribu
toujours être plus vaste que le sujet. Kant exprimait ce mécanisme du
jugement
en disant qu’on subsume le sujet sous l’attribut.
le sujet sous l’attribut. Mais ce n’est là qu’une façon d’examiner le
jugement
. D’un autre point de vue, l’attribut est compris
individus, mais les caractères. Considéré sous le premier aspect, le
jugement
est étudié au point de vue de l’extension ; sous
à celui de la compréhension. Il résulte de tout ce qui précède que le
jugement
résulte de la comparaison de deux idées. Or, Cous
e la comparaison de deux idées. Or, Cousin distinguait deux sortes de
jugements
, les uns formés ainsi, et d’autres, faits immédia
iné les deux idées qu’il rapproche. De ce nombre était, selon lui, le
jugement
: Je suis. En effet, supposons que j’ai pu sépare
oi possible. Si nous joignons ces deux termes, dit-il, nous aurons le
jugement
: Je puis être, et non je suis. Mais de ce qu’on
celle d’existence. On voit qu’elles se conviennent. On forme alors le
jugement
: Je suis. Voyons maintenant comment on peut divi
le jugement : Je suis. Voyons maintenant comment on peut diviser les
jugements
. On les divise souvent en jugements particuliers
enant comment on peut diviser les jugements. On les divise souvent en
jugements
particuliers et universels. Le jugement universel
ts. On les divise souvent en jugements particuliers et universels. Le
jugement
universel affirme l’attribut de tout, le jugement
s et universels. Le jugement universel affirme l’attribut de tout, le
jugement
particulier d’une partie du sujet. On a aussi cla
le jugement particulier d’une partie du sujet. On a aussi classé les
jugements
par positifs et négatifs. Mais la division de Kan
ujet, nous pensons immédiatement l’attribut. Par conséquent, dans les
jugements
analytiques, l’attribut se déduit nécessairement
attribut se déduit nécessairement du sujet. Ex. : 2 + 2 = 4. Dans les
jugements
synthétiques au contraire, la notion de l’attribu
qui est compris dans le sujet. Les principes rationnels sont tous des
jugements
synthétiques. La question que nous nous sommes po
posée dans la théorie de la raison peut se poser ainsi : Y a-t-il des
jugements
synthétiques a priori, et s’il y en a comment son
Le raisonnement est une opération par laquelle l’esprit combine deux
jugements
anciens pour en tirer un jugement nouveau. Il y a
par laquelle l’esprit combine deux jugements anciens pour en tirer un
jugement
nouveau. Il y a deux formes de raisonnement : l’i
ce sont la richesse et la complexité. Il y a donc à la fois dans les
jugements
sur le beau une grande variété et cependant une u
tentement d’ordre supérieur. Voilà pourquoi Kant, dans sa critique du
Jugement
, a fait du sublime une idée à part, bien distinct
possible de se tromper, de mal raisonner. L’instinct nous inspire des
jugements
faux aussi bien que justes. Le meilleur moyen de
expliquer la différence des opinions. Si l’évidence est inhérente aux
jugements
, elle devra produire la certitude chez tous les e
auxquelles ils donnent la plus parfaite certitude. C’est donc que les
jugements
ne portent pas en eux de signe objectif auquel on
t pas en eux de signe objectif auquel on ne puisse se méprendre : les
jugements
seuls présentent ce caractère qui sont universell
versité des intelligences ne va pas jusqu’à la contradiction : or les
jugements
y arrivent. La différence des esprits ne peut don
nt. La différence des esprits ne peut donc expliquer la diversité des
jugements
. Ainsi nous ne pouvons pas dire que le critérium
la vérité soit l’évidence ; nous venons de distinguer deux sortes de
jugement
: les uns universellement acceptés ; les autres,
e fait. Leçon 40 De la certitude (suite) Ce qui caractérise les
jugements
qui provoquent en nous la certitude morale, c’est
r expliquer cette diversité, il faut bien admettre que ces espèces de
jugement
sont dépourvues de critérium permettant à l’espri
n’a pas besoin de se prouver ou de prouver aux autres logiquement les
jugements
que l’on affirme. Si l’on dressait une liste auss
ec certitude. Cette dernière n’est donc plus produite par l’action du
jugement
sur l’esprit, mais au contraire de l’esprit sur l
action du jugement sur l’esprit, mais au contraire de l’esprit sur le
jugement
. Voilà pourquoi elle est essentiellement personne
de plus personnel en nous : et voilà pourquoi nous tenons tant à nos
jugements
de certitude morale. On meurt pour sa foi, non po
nt nous expliquer pourquoi : nous croyons par certitude morale à tout
jugement
qui ne présente pas l’évidence mathématique ou ph
si nous nous bornons à constater le fait sans l’interpréter. Or, les
jugements
sans interprétation sont presque impossibles. On
les choses que sous un certain jour qui tient à l’esprit. Enfin, ces
jugements
, quelque fréquents qu’ils puissent être, sont par
fs et peu féconds. Par conséquent il n’y a qu’un très petit nombre de
jugements
qui puissent être l’objet d’une certitude univers
ude universelle : on a ceux seulement des mathématiques, et parmi les
jugements
physiques, ceux qui se bornent à constater un fai
s physiques, ceux qui se bornent à constater un fait. La majorité des
jugements
ne peut donc être jugée ni avec le critérium math
e critérium mathématique, ni avec le critérium physique : ce sont des
jugements
de certitude morale. Il ne suit pas de là que le
istinguer la vérité de l’erreur à une étiquette évidente mise sur les
jugements
. Tout ce qui ressort de cette théorie, c’est qu’i
nation n’est pas une intuition fausse, mais nous l’avons déjà dit, un
jugement
faux surajouté à cette intuition. Je peux conclur
l ne saurait y avoir d’erreur d’analyse proprement dite. Supposons le
jugement
analytique faux 2 + 2 = [ ?] ou A > B. Si cela
feste d’impuissance radicale. Et en vérité, l’étonnante diversité des
jugements
peut fournir un frappant argument aux sceptiques
urellement, n’est faussé que par la sensibilité et la volonté. Si les
jugements
des hommes ne sont pas les mêmes, cela tient à la
Or, il y a un moyen de l’en affranchir : la discussion. Par elle, les
jugements
deviennent de plus en plus universels et objectif
ès cette critique. C’est le Criticisme. Leçon 43 L’idée. Le terme. Le
jugement
. La proposition. Toute vérité s’exprime au moyen
me. Le jugement. La proposition. Toute vérité s’exprime au moyen d’un
jugement
, et tout jugement est formulé par une proposition
a proposition. Toute vérité s’exprime au moyen d’un jugement, et tout
jugement
est formulé par une proposition. Le jugement est
n d’un jugement, et tout jugement est formulé par une proposition. Le
jugement
est formé d’idées, la proposition de termes. L’id
aient, sans se confondre, un nombre infini de caractères communs. Un
jugement
est un rapport entre deux idées. La proposition e
deux idées. La proposition examine ce rapport à l’aide de mots. Tout
jugement
se compose de trois idées, toute proposition par
e existence objective, ou seulement une opinion subjective. Mais tout
jugement
est subjectif. Quand je dis Dieu est bon, je ne f
ées, sans rien affirmer de l’existence objective de ce rapport11. Les
jugements
peuvent être considérés, soit au point de vue qua
de vue qualitatif, soit au point de vue quantitatif. La quantité d’un
jugement
est ce qui fait qu’il est universel ou qu’il est
ans ce sens que nous avons employé ces expressions en distinguant les
jugements
synthétiques et analytiques. D’après l’acception
e deviendrait déjà difficile ; le souvenir exige déjà un effort et le
jugement
serait presque impossible. Si toutes les fois que
nt. Sans doute, disent-ils, l’intérêt n’explique pas suffisamment nos
jugements
moraux, mais il n’est pas nécessaire de leur donn
nous amène donc à supposer qu’il y a une règle morale que suivent nos
jugements
sur autrui. Adam Smith s’est seulement arrêté tro
loi est antérieure à l’expérience et que c’est elle qui explique nos
jugements
moraux ; la morale kantienne nous a appris de plu
iles qui le rendent inexcusable. En somme, c’est là un vieux reste du
jugement
de Dieu et de l’esprit chevaleresque du moyen-âge
syllogisme, que la conclusion en déduise qu’il est réel. C’est là un
jugement
synthétique que le syllogisme, instrument de l’an
n outre il est omnipotent, afin de pouvoir exécuter sans obstacle ses
jugements
. La nature est absolument amorale ; pour la force
e et comme une conséquence de sa nature métaphysique. Pour rendre ses
jugements
avec une justice parfaite, il faut qu’il soit sou
e implique toujours une illusion : son élément caractéristique est le
jugement
d’extériorité que nous portons à tort, trompés pa
ue la parole intérieure vive soit une véritable hallucination, car le
jugement
d’extériorité ne s’y applique pas d’une manière a
e classe. D. — Enfin les images se classent naturellement d’après les
jugements
spontanés dont elles sont l’objet [ch. II § 7 à 1
nts spontanés dont elles sont l’objet [ch. II § 7 à 10] : Si c’est le
jugement
de reconnaissance, l’image est un souvenir. Si au
i c’est le jugement de reconnaissance, l’image est un souvenir. Si au
jugement
de reconnaissance est joint un jugement d’extério
’image est un souvenir. Si au jugement de reconnaissance est joint un
jugement
d’extériorité, l’image est le souvenir d’une perc
enir d’une perception, un souvenir sensible. Si elle est l’objet d’un
jugement
d’extériorité bientôt convaincu d’erreur, soit pa
examen, l’image est une hallucination. Si elle n’est l’objet d’aucun
jugement
, l’image est par là même déclarée neuve, inventée
e, inventée, sans cause et sans objet ; elle est une imagination. Ces
jugements
se fondent sur des caractères empiriques ; non qu
ble que la force ou la faiblesse des images contribue à provoquer nos
jugements
d’extériorité ou de reconnaissance, et qu’en géné
général les caractères empiriques de nos états conditionnent ces deux
jugements
, sinon comme conditions suffisantes, du moins com
ement accessoires, mais encore dérivés ; puis ces caractères sont des
jugements
, qui, comme tous les jugements, peuvent être erro
dérivés ; puis ces caractères sont des jugements, qui, comme tous les
jugements
, peuvent être erronés ; ce sont des œuvres de l’a
ni tout ce qu’elle valait comme esprit, comme droiture et lumière de
jugement
, si elle n’avait pas tout tiré d’elle-même. De to
ource, sans dévotion à aucun, avec indépendance. Si elle les lit, son
jugement
s’échappe aussitôt et ne se laisse arrêter à aucu
rai qu’elle était destinée, comme on l’a dit, à être toujours sage en
jugement
, et à faire toujours des sottises en conduite. Ma
d de son ennemie, Mlle de Lespinasse, ou de celui de Mme Geoffrin. Le
jugement
sérieux, profond, véritable, sur Mme Du Deffand,
et aveugle ; mais elle a gardé toute sa vivacité, saillies, mémoire,
jugement
, passions et agrément. Elle va à l’Opéra, à la Co
est pleine de chaleur, et pourtant elle n’a presque jamais tort. Son
jugement
sur chaque sujet est aussi juste que possible : s
moi-même tous les abîmes dans lesquels j’étais tombée ; que tous mes
jugements
avaient été faux et téméraires, et toujours trop
s, le tour d’agrément et la légèreté de l’une avec la hardiesse et le
jugement
vigoureux de l’autre. Ce qu’elle avait aimé tout
gage des halles ; à force de rechercher l’esprit, on l’étouffe. » Ses
jugements
littéraires, qui durent paraître d’une excessive
céan d’éloquence verbiageuse. » Sur Racine, sur Corneille, elle a des
jugements
sains et droits. Il n’y a qu’un seul ouvrage qu’e
elligence et de connivence presque forcée entre notre talent et notre
jugement
, surtout quand ce jugement porte sur l’objet même
presque forcée entre notre talent et notre jugement, surtout quand ce
jugement
porte sur l’objet même auquel se rapporte notre t
-même, la partie caduque, éphémère et mensongère ; et, comme après un
jugement
de Minos ou de Rhadamanthe, c’est l’âme immortell
simple et courant. Il s’agit de la correspondance de Voltaire, et des
jugements
ou des préceptes littéraires qui y sont semés :
as une doctrine, encore moins une science : c’est le bon sens dans le
jugement
des livres et des écrivains. La vérité, au lieu d
n goût en porte la peine. Les erreurs de cet esprit si juste sont des
jugements
intéressés, où il a pris sa commodité pour règle…
cipaux auteurs du xixe siècle, et qui condense un si grand nombre de
jugements
en termes frappants et concis, prouverait, une fo
bien plus à l’aise, je le sens, pour dire sa pensée, pour asseoir son
jugement
sur l’œuvre ; mais le rapport de l’œuvre à la per
nt. Quelle différence d’exactitude et de vérité nous sentons dans nos
jugements
successifs sur un même individu, si nous l’avons
rs de ces points secondaires, l’auteur avait réussi à fonder quelques
jugements
nouveaux, à préparer quelques-uns des éléments qu
ues personnes, et passionné en quelques opinions. Sans qu’au fond nos
jugements
du passé et nos prévisions de l’avenir se soient
mouvement littéraire et poétique après la révolution de 1830 ; — Des
Jugements
sur notre littérature contemporaine à l’étranger
Des
jugements
sur notre littérature contemporaine à l’étranger.
instruit et sensé qu’il soit, ne peut, demeurant absent, porter qu’un
jugement
approximatif, incomplet, relatif, et, pour parler
relatif, et, pour parler dans le style en usage sous Louis XIV, qu’un
jugement
grossier, comme le ferait le plus reculé des prov
littérature contemporaine ; il y avait manque de proportion dans ses
jugements
; ce qu’il pensait et disait là-dessus au temps d
oint, qui doit nous rendre très humbles et un peu sceptiques dans les
jugements
que nous portons des littératures auxquelles nous
qu’au gros du roman, ce qui contribue à faire, en propres termes, un
jugement
fort grossier, comme j’ai remarqué déjà qu’on le
triage et saura distinguer une élite. Or, ce triage, qui est déjà un
jugement
sommaire, l’historien l’accomplit par cela seul q
du beau ; pour être enveloppée, dissimulée, sous-entendue dans leurs
jugements
, elle n’en existait pas moins au fond de leur int
vis la valeur d’une œuvre littéraire. Il doit se faire un principe de
jugement
et de classement, qui soit à la fois aussi large
rects pour distinguer le bon du mauvais ? Que penser, par exemple, du
jugement
des contemporains ? Hélas ! on sait trop combien
tribunal, non pas seulement incertain, mais partial. Elle a, dans les
jugements
qu’elle rend, des motifs de derrière la tête, des
à l’exportation. Peut-être alors qu’il vaudra mieux s’en référer aux
jugements
portés par les maîtres de la critique ? Mais il f
§ 5. — La première méthode qui s’offre à lui consiste à consulter les
jugements
antérieurs. Nous avons montré plus haut qu’il ne
ue ; mais cette moitié de vérité réclame une contre-partie. Ces mêmes
jugements
, dont l’autorité est fragile si l’on prétend leur
affiné des choses littéraires ; qu’elle supprime par suite, dans ses
jugements
, tout élément d’incertitude dû à l’intervention d
yalement au lecteur, en lui donnant les considérants qui motivent les
jugements
de l’historien, les moyens d’en vérifier la juste
ur les magistrats, et qui s’est vû obligé tant de fois à retracter le
jugement
qu’il avoit porté ? Je vais faire deux réponses à
noit de gagner une bataille ou de la perdre, que pour avoir porté son
jugement
sur tout un objet dont il ne connoissoit qu’une p
té de l’être. Quand le public décide sur leurs ouvrages, il porte son
jugement
sur un objet, qu’il connoît en son entier et qu’i
roit de leur faire leur procès, même sans rendre aucune raison de son
jugement
, au lieu que les autres sçavans ne sont jugez que
il ne vaut rien, et même il est faux qu’il ne rende pas raison de son
jugement
. Le poëte tragique, dira-t-il, ne l’a point fait
Xavier Aubryet I Les
Jugements
nouveaux [I-IV]. Le Pays, 18 avril 1860. Xavi
pas parler ? Cela pourrait-il être une raison, parce que l’auteur des
Jugements
nouveaux nous a exprimé, à la tête de son livre,
n effet, malgré les éloges que lui donne dans son volume l’auteur des
Jugements
nouveaux, le quel s’en est constitué l’historien
ctualité. Or, tel est et tel fait Xavier Aubryet, le jeune auteur des
Jugements
nouveaux, qui, par cela seul, justifieront leur t
d de son intelligence éprise de l’idée ; mais qui, dans son livre des
Jugements
nouveaux, encore aujourd’hui ne l’a pas ! Et voil
e faiblesse peut être toute force demain, et, pour cela, l’auteur des
Jugements
nouveaux n’aura pas besoin de se démentir : il s’
t des images, plus d’aperçus et de rapports piquants que le livre des
Jugements
nouveaux. Il y a très peu de choses, en effet, qu
ut son développement de doctrine et de génie sévère dans l’auteur des
Jugements
nouveaux, s’il n’a pas encore atteint cette carru
, si jamais le critique n’aboutissait pas en Aubryet, comme après ses
Jugements
nouveaux nous avons le droit de nous y attendre,
ts hommes, et même en ces matières classiques, il suivrait de lire le
jugement
que porte le docte Huet de ce joli roman ; c’est
mans composés par des Grecs byzantins : « Je fais à peu près le même
jugement
, dit-il, des Pastorales du sophiste Longus ; car,
J’en supprime encore. On est confondu, en vérité, de lire un pareil
jugement
, de la part d’un si savant homme et qui avait tra
ue Huet a, presque aussitôt, retouché et rétracté en grande partie ce
jugement
. Dans la seconde édition de la Lettre à Segrais,
cer comme on vient de le voir, en disant : Je fais à peu près le même
jugement
des Pastorales de Longus que des romans précédent
il dit, en retournant sa phrase : Je ne fais pas tout à fait le même
jugement
.. ., et il en donne ses raisons, toutes à l’avant
avantage et à la décharge de notre romancier. Qu’importe ! le premier
jugement
avait couru et court encore ; c’est le seul qu’on
gées entre Gœthe et son disciple épuisèrent le sujet ; on y trouve le
jugement
en quelque sorte définitif sur cette production c
on générale de son esprit. Il ne parle que de bon sens, de raison, de
jugement
, et il ne parle que des règles, qu’il a trouvées
’instinct, qui se classent selon leur conformité à la raison et aux «
jugements
fermes et déterminés touchant la connaissance du
ux biens. La raison n’a pas elle-même de force pour faire dominer ses
jugements
: c’est le rôle de la volonté, à laquelle il appa
s sont celles dont la volonté ne se détermine point à suivre certains
jugements
, mais se laisse continuellement emporter aux pass
e veulent rien que ce que leur passion leur dicte. La plupart ont des
jugements
déterminés suivant lesquels ils règlent une parti
ils règlent une partie de leurs actions ; et, bien que souvent leurs
jugements
soient faux, et même fondés sur quelques passions
plus faibles à raison de ce qu’elles peuvent plus ou moins suivre ces
jugements
, et résister aux passions présentes qui leur sont
ues règles absolues et générales, qui lui servent à vérifier tous ses
jugements
. Révoquant tout en doute, tout ce que les hommes
épîtres, qui roulent sur des sujets utiles, prouvent son bon goût, un
jugement
sain, une littérature profonde. A l’égard de ses
préjugés & ces présomptions, il étoit impossible qu’on portât un
jugement
certain sur cette affaire. On n’avoit aucune conv
on procès. Il voulut être rappellé, non à titre de grace, mais par un
jugement
solemnel : sa demande fut rejettée. Il continua d
les coupables. Mais toutes ces considérations réunies ne sont pas, au
jugement
de M. de Voltaire, des raisons suffisantes pour b
sage, ou bien fou ; Je vous laisse à juger la chose *. Pour que le
jugement
, porté contre Rousseau, soit juste, ne suffit-il
qu’il saille même les attribuer à Saurin. Qu’est-ce que cela fait au
jugement
, qui ne porte que sur la subornation de témoins ?
alyser l’impression que j’en reçois ; je serais capable d’appuyer mes
jugements
sur des principes généraux d’esthétique ; bref, d
oute une éthique sont visiblement impliquées dans les moindres de ses
jugements
. Don merveilleux ! Tandis qu’il lit un livre, il
J’admire de bon coeur la majesté d’une telle critique. Si tel de ses
jugements
particuliers paraît « étroit », comme on dit, ce
peut-être moins aventureuse, puisqu’on est beaucoup moins sûr de ses
jugements
que de ses impressions ? (23 janvier 1893.)
rise, bien appliquée aux individus, a, comme toutes les sciences, ses
jugements
définitifs et ses résultats. Comment en douter, l
-même à moi-même, il ne daigna pas admettre qu’en pareille matière de
jugements
contemporains il vient une heure et un moment où,
Eh bien ! poursuit-il, avec la même franchise et la même sévérité de
jugement
je vous dirai, et en opposition avec les circonst
t survenue et m’embarrasse beaucoup. J’ai une grande confiance en vos
jugements
; elle est, naturellement indulgente, et vous nat
qu’on y veuille apporter, les points principaux sur lesquels roule le
jugement
sont suffisamment fixés et établis ? Je sais que
s dépositions, et on règle, au moins dans ses articles principaux, un
jugement
, un Arrêt. Et il me prend, à cette occasion, l’id
e regarde que d’en bas, et que je ne peux que vénérer. » Ce sont les
jugements
d’un tel homme sur la littérature française qu’il
retournions vers elles pour rafraîchir nos impressions. » Combien ce
jugement
sur Molière diffère en largeur et en sympathie de
Il faut distinguer deux temps très-différents, deux époques, dans les
jugements
de Gœthe sur nous et dans l’attention si particul
ait recueilli tant de reproches amers), il avait cependant un premier
jugement
sur les Français, qui n’était pas tout à fait à l
enter les forces de leur parti. » Il fut bientôt amené à réformer ce
jugement
et à le rétracter peu à peu : « Il ne faut pas,
faut pas, disait-il moins d’un an après (11 juin 1825), prononcer de
jugement
sur l’époque actuelle de la littérature française
rappa et contrastait en effet avec l’étendue et l’impartialité de ses
jugements
. Nous étions alors, ou du moins quelques-uns, plu
n, Guizot, alors dans tout l’éclat de leur enseignement, il avait les
jugements
les mieux fondés et les plus équitables ; il reco
vaux qui convergent et qui fixeront définitivement la critique et les
jugements
qu’elle doit porter sur ce père de notre théâtre.
t les jugements qu’elle doit porter sur ce père de notre théâtre. Les
jugements
de goût sont depuis longtemps épuisés, et ils ne
ce qui est mieux ? Assez d’autres soins nous appellent. Revenant aux
jugements
littéraires et aux études remarquables, de date p
gitimes au gré du germanisme et de l’anglomanie, se rendre compte des
jugements
, des comparaisons et classements dont nos grands
il a choisie en exemple. Il y a donc malentendu. A qui la faute ? Ces
jugements
des étrangers qui nous choquent et nous scandalis
modéré, et, si un Français peut réclamer à quelques égards contre ses
jugements
sur Racine, il n’y a guère qu’à approuver ce qu’i
é. Racine est incomparablement plus près de la perfection… » Dans ce
jugement
si bien rendu par M. Saint-René Taillandier et qu
e détail de notre littérature, sont loin pourtant d’accepter tous nos
jugements
: l’un des plus bienveillants et des plus judicie
. d’Argenson, qui est sans gêne dans son tête-à-tête et dont tous les
jugements
d’ailleurs ne sont pas articles de foi, note dans
letons consciencieux ; ils durent être fort lus et discutés. Dans son
jugement
de Rhadamiste, qui parut en brochure, le critique
, sans crainte de faire tort à l’auteurl ; car, ou je m’égare dans le
jugement
que j’expose, et en ce cas le public le vengera d
il se croyait comptable devant l’auteur et devant tous de son premier
jugement
: Il me semble, disait-il, que lorsqu’un ouvrage
censure nous a semblé bon, nous devons à l’auteur l’hommage public du
jugement
avantageux que nous en avons porté… Quand il me s
est ridicule ; les premières loix du théâtre y sont violées. Point de
jugement
, point de conduite dans la contexture ; nulle omb
manquer d’être favorable à son protecteur. Scudéri n’appelloit de son
jugement
au jugement des académiciens, ne leur soumettoit
re favorable à son protecteur. Scudéri n’appelloit de son jugement au
jugement
des académiciens, ne leur soumettoit ses lumières
ttoit que, si les dépositaires du bon goût venoient à prononcer, leur
jugement
deviendroit celui de la nation. Les brochures de
ême de sa pièce. Les académiciens manquèrent cependant quelquefois de
jugement
. Ils appuyèrent trop sur les vers, & n’examin
çais de 1830, insinué contre lui une singulière accusation : comme le
jugement
qu’il porte sur Victor Hugo n’est pas complètemen
issance ? Je pourrais (si c’était le lieu) mettre ici la suite de ses
jugements
ou de ses impressions sur Hugo et ses divers ouvr
et envieux, comme je vois aussi qu’on l’a dit ? Ces sortes de petits
jugements
mesquins et faux, glissés au bas d’un texte, font
ent-ils demander de plus que de voir Gœthe revenir sans cesse sur son
jugement
et le modifier ? « (Mercredi, 8 octobre 1826.) G
ela croit par là devenir quelque chose ! » Je ne citerai qu’un de ses
jugements
entre dix sur Napoléon, car il y revient souvent.
encore, toujours héros parfait. » Qu’on se rappelle les magnifiques
jugements
de Gœthe sur Louis XIV, sur Voltaire, sur Molière
vement, les tours et le laisser-aller de la conversation. 56. De ces
jugements
de Gœthe sur Hugo, je ne donnerai que celui-ci, t
e, mais qui frappait bien quand elle tombait juste, d’une solidité de
jugement
remarquable quand la passion ou le calcul ne vena
ui-ci, à M. de Féletz lui-même ; je lui demandai, un jour, son propre
jugement
sur ses anciens collaborateurs, et il me l’exposa
in, en me dépeignant les autres. Je redirai, à peu de chose près, son
jugement
, dans lequel les lectures que je viens de faire m
plus agréablement. À part ce dernier mot, c’est à peu près là l’exact
jugement
que portait M. de Féletz sur des critiques qu’il
umeur ou vous débiter leur science ; ils vous diront tout, excepté un
jugement
. Ils ont tout du critique, excepté le judicieux.
pour être les oracles du goût, ont je ne sais quelle lâcheté dans le
jugement
. On s’ingénie, on se met en quatre pour ne pas av
. Toutefois son élégance étudiée, compassée, est un peu commune ; son
jugement
ne ressort pas nettement. Il se livre souvent à d
ait de tout temps de lectures solides, et il aiguisait en silence son
jugement
. Dans une querelle qu’il eut, en 1802, avec Geoff
, tout en adhérant à cette vue juste, n’oublions point par combien de
jugements
confidentiels, de révisions et d’épurations succe
reçu une couche de 1837. Mais c’est l’impression morale qui, dans le
jugement
public, l’a emporté de beaucoup sur l’effet du st
beaucoup dans l’effet discordant des Mémoires. Je reviens aux divers
jugements
littéraires qu’on y rencontre. Si M. de Chateaubr
gré mal gré, se substituent, dans bien des cas, à la sensibilité, au
jugement
, et même à la mémoire. Or, une telle imagination
sentiments au moment de la rédaction. Et ce ne sont pas seulement les
jugements
et les sentiments qu’il modifie. Au lieu de retro
t l’impression des autres, et j’ai recueilli un certain nombre de ces
jugements
, qui sont divers, mais dont aucun ne se contredit
serait son résultat le plus complet et le plus juste. Voici encore un
jugement
qui n’est pas de moi, mais que je dérobe à l’un d
eux. Notez, encore une fois, que l’écrivain dont on vient de lire le
jugement
est un des plus puissants en talent et des plus c
et de ne point dépasser dans son expression la mesure de ses propres
jugements
: « Je me suis rarement inquiété, dit-il, de savo
n faible, mais dont je ne puis faire tout à fait abstraction dans mes
jugements
: je suis (sans être Alcibiade) du goût de celui-
ots où j’ai appuyé, il ne saurait y avoir de doute sur le sens de mon
jugement
: ce n’est point à titre de nouveau, comme quelqu
d’importance : pourtant, nous autres critiques qui n’avons que notre
jugement
, nous devons tenir à ne point paraître nous être
unes filles, j’ai écrit pour tout le monde, car je me suis adressé au
jugement
, à la raison, qui sont en elles comme en nous. «
lles de pensée et de style, bonnes ou méchantes, qu’il éclairera leur
jugement
et redressera leur goût. Quand ils auront acquis
uivi est le but général de toute l’éducation : former la raison et le
jugement
. Mais je n’ai dû considérer ici la raison et le j
raison et le jugement. Mais je n’ai dû considérer ici la raison et le
jugement
que dans une de leurs applications particulières,
loin. L’admiration de Voltaire pour le Petit Carême, et plus tard le
jugement
de la Harpe, beaucoup plus lu que les sermons don
t pu moins admirer le Petit Carême sans cesser d’être juste. Quant au
jugement
de la Harpe, dont le goût est trop souvent un goû
ité des hommes, s’épuise qui voudra à pénétrer les causes des secrets
jugements
de Dieu : pour lui il chantera à jamais ses misér
voit pas toujours juste. Il s’en faut qu’il soit infaillible dans ses
jugements
sur Corneille. Sur Pascal, il ne s’est pas trompé
avoir se placer au-dessus des scrupules du goût, pour porter un juste
jugement
sur ce magnifique recueil de nos sermonnaires, mo
d’estime pour lui-même, ni par excès de complaisance pour son propre
jugement
; il ne critique pas les gens pour s’élever sur l
pas de tout ce qui est à admirer. Il est la partie la plus exquise du
jugement
dans la critique : il n’est pas tout le jugement.
e la plus exquise du jugement dans la critique : il n’est pas tout le
jugement
. Vauvenargues juge pour les lecteurs de sa façon,
c bien de son fonds, c’est de son cœur ingénu qu’est sorti le premier
jugement
supérieur, exprimé au dix-huitième siècle, sur le
la concurrence des poètes du dix-septième siècle, même de Boileau. Le
jugement
sur Racine est également neuf et plus complet enc
sur Racine est également neuf et plus complet encore. Est-ce donc un
jugement
? Le mot est trop sévère pour tout ce qu’exprimen
arpe, il a si fort raison de trouver du pathétique. Ce sont moins des
jugements
que des confidences sur les douceurs de son comme
penser comme lui ou à n’être pas dans le vrai. Avec quelle finesse de
jugement
, comparant Pascal et Bossuet, il fait des distinc
gues n’est point aidé par son temps, mais il l’a contre lui. Dans ses
jugements
sur Pascal et Fénelon, il en dit beaucoup trop au
a la chance de se faire écouter : assez célèbre pour recommander ses
jugements
, pas assez pour donner de l’ombrage. Mais à quoi
II Lundi, 6 octobre 1856. IV. — Les lettres de Mme de Créqui — Ses
jugements
sur les auteurs ; excès dans la justesse, — De l’
cueilli M. de Meilhan s’il était entré ce jour-là dans son salon. Les
jugements
qu’elle porte sur les hommes de lettres de son te
Genlis révoltait la religion positive et vraie de Mme de Créqui ; ses
jugements
littéraires, dictés par la prévention et arrangés
est un de ceux sur lesquels Mme de Créqui a laissé le plus au net son
jugement
, et l’on saisit bien les deux principes, les deux
al, continue, sauf à prendre un costume un peu différent ? Ces divers
jugements
de Mme de Créqui, le plus souvent justes en derni
s eux aucune ressource à celui qui en est l’objet. Ce ne sont pas des
jugements
, ce sont des exécutions. Il n’y aurait plus, en s
t du monde et que la création est épuisée. Avec elles on a le tuf des
jugements
; ce tuf est recouvert à peine d’une terre très m
reuses, mais suffisantes pour faire apprécier le goût, les mœurs, les
jugements
et le ton de Buffon en ces années antérieures à s
u ton particulier de Buffon quand il était en pleine familiarité. Les
jugements
littéraires qui viennent parfois se mêler à ces d
hyperbole, et l’homme qui, à son époque, avait le plus de sens et de
jugement
, nous fait sentir par là que ces qualités solides
raison ; il aime l’ordre, il en met partout. » Pour en revenir à ses
jugements
littéraires, après Voltaire poète, Buffon ne para
n qui il reconnaît avec impartialité le pinceau du génie. Quant à ses
jugements
sur Delille, Saint-Lambert et Roucher, ils sont c
le peu d’élégance de l’expression, mais trouvez-moi dans le siècle un
jugement
de plus de bon sens. Voltaire, cet homme de goût,
a mis les quatre doigts et le pouce sur la vérité. » Buffon, dans ses
jugements
, n’obéit en rien à la mode. Lui qui rend si plein
nce sous le cilice et sous la cendre. Aussi vous dis-je qu’au jour du
jugement
, Tyr et Sidon auront un sort plus supportable que
existerait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je te dis qu’au jour du
jugement
la terre de Sodome sera traitée moins rigoureusem
ue toi 912. » — « La reine de Saba, ajoutait-il, se lèvera au jour du
jugement
contre les hommes de cette génération, et les con
or il y a ici plus que Salomon. Les Ninivites s’élèveront au jour du
jugement
contre cette génération et la condamneront, parce
regardant si on le salue. Jésus soutenait que chacun doit attendre le
jugement
de Dieu avec crainte et humblement. Il s’en faut
ses recherches, sans trop demander à son style l’exactitude, ni à ses
jugements
une parfaite justesse. Mais la fumée littéraire s
ns ; il n’y a presque pas une expression qui ne soit impropre, pas un
jugement
qui ne soit faux ou à côté. Collé, selon lui, « é
e cas de répéter avec Boileau parlant du même Voiture : « Ma foi, le
jugement
sert bien dans la lecture ! » C’est partout ains
our lui, au courant de la plume, les anecdotes du jour et ses propres
jugements
, comme on n’y retrouvait plus le Collé des vaudev
n humeur, si ferme et si rond dans son bon sens, si exclusif dans ses
jugements
? Il faut croiser les races pour l’esprit comme p
aison des autres, qu’en faisant briller le sien ou qu’en montrant son
jugement
. » Il y revient en plus d’un endroit avec beauco
st pas juste (car Rousseau n’y met pas tant de malice), l’ensemble du
jugement
est parfait. Beaumarchais, par toute une veine de
il prouve lui-même cet inconvénient de vieillir par bon nombre de ses
jugements
qui ne sont que des préventions ; mais lorsqu’il
u plusieurs événements se succéder. Le principe qui me fait porter ce
jugement
est déjà tout entier dans le premier comme dans l
portée de cette nouvelle discussion. Les principes qui gouvernent nos
jugements
, qui président à la plupart des sciences, qui règ
t réfléchies et un peu scolastiques. Est-il vrai qu’il n’y ait pas de
jugement
, même affirmatif dans la forme, qui ne soit mêlé
s la forme, qui ne soit mêlé d’une négation ? Il semble bien que tout
jugement
affirmatif est en même temps négatif ; car affirm
ffirmer qu’une chose existe, c’est nier sa non-existence ; comme tout
jugement
négatif est en même temps affirmatif, nier l’exis
d’une chose étant affirmer sa non-existence. S’il en est ainsi, tout
jugement
, quelle que soit sa forme, affirmative ou négativ
à la suite duquel l’esprit s’est senti contraint de porter tel ou tel
jugement
, de sorte qu’à ce point de vue le fondement du ju
er tel ou tel jugement, de sorte qu’à ce point de vue le fondement du
jugement
paraît être dans sa nécessité ; et alors revient
t droit à la racine de la difficulté : il n’est pas vrai que tous nos
jugements
soient négatifs. Nous accordons que dans l’état r
gements soient négatifs. Nous accordons que dans l’état réfléchi tout
jugement
affirmatif suppose un jugement négatif, et récipr
ccordons que dans l’état réfléchi tout jugement affirmatif suppose un
jugement
négatif, et réciproquement. Mais la raison ne s’e
Il répugne donc qu’elle se rencontre dans aucun fait primitif : tout
jugement
qui la renferme en présuppose un autre où elle n’
erme en présuppose un autre où elle n’est point. On arrive ainsi à un
jugement
pur de toute réflexion, à une affirmation sans mé
on, considéré à juste titre en logique comme la condition de tous nos
jugements
, de tous nos raisonnements, fait partie de l’esse
c’est à cette participation que nous devons nos connaissances et nos
jugements
, et que voilà pourquoi on dit que nous voyons tou
des notions universelles et immuables, qui sont la règle de tous mes
jugements
. Je ne puis juger d’aucune chose qu’en les consul
, qui me fait douter, qui me fait avouer mes erreurs ou confirmer mes
jugements
. En l’écoutant, je m’instruis ; en m’écoutant moi
changeant, incertain, ignorant, sujet à l’erreur, précipité dans ses
jugements
, accoutumé à croire ce qu’il n’entend point clair
rités qui le jugent, puisque ce n’est pas elles qui s’accommodent aux
jugements
humains, mais les jugements humains qui s’accommo
ce n’est pas elles qui s’accommodent aux jugements humains, mais les
jugements
humains qui s’accommodent à elles. Et l’homme jug
accommodent à elles. Et l’homme juge droitement, lorsque, sentant ces
jugements
variables de leur nature, il leur donne pour règl
rtains objets, dans, des circonstances très diverses, nous portons ce
jugement
: Cet objet est beau. Cette affirmation n’est pas
t ceux qui, chez la plupart des hommes, provoquent le plus souvent le
jugement
du beau, ils n’ont pas seuls cet avantage : le do
ifférents qu’ils soient, une qualité commune sur laquelle tombe notre
jugement
, et cette qualité, nous l’appelons la beauté. La
eaux, que la vertu est belle ; si l’on vous conteste la vérité de ces
jugements
, alors vous n’êtes pas aussi accommodants que vou
ous vous croyez le droit d’accuser d’erreur celui qui contredit votre
jugement
, car ici votre jugement ne repose plus sur quelqu
d’accuser d’erreur celui qui contredit votre jugement, car ici votre
jugement
ne repose plus sur quelque chose de variable et d
culière et variable de notre sensibilité que nous exprimons, c’est le
jugement
absolu que la raison dicte à tous les hommes. Con
goût et le mauvais goût ; mais que signifie cette distinction, si le
jugement
du beau se résout dans une sensation ? Vous me di
conséquences, c’est de répudier le principe, et de reconnaître que le
jugement
du beau est un jugement absolu, et, comme tel, en
épudier le principe, et de reconnaître que le jugement du beau est un
jugement
absolu, et, comme tel, entièrement différent de l
re compte, à cet idéal qui nous est la mesure et la règle de tous nos
jugements
sur les beautés particulières ? Comment cette idé
es ? Comment cette idée de la beauté absolue enveloppée dans tous nos
jugements
sur le beau, comment cette beauté idéale qu’il no
ent et vous éprouvez un sentiment contraire. L’aversion accompagne le
jugement
du laid, comme l’amour le jugement du beau. Et ce
ontraire. L’aversion accompagne le jugement du laid, comme l’amour le
jugement
du beau. Et ce sentiment ne s’éveille pas seuleme
est vive et l’amour profond sans être passionné. Dans l’admiration le
jugement
domine, mais animé par le sentiment. L’admiration
qui les anime et les vivifie, l’imagination. Lorsque la sensation, le
jugement
et le sentiment se sont produits à l’occasion d’u
n’ayant pas la raison pour fondement, n’en tient pas compte dans ses
jugements
, et risque de mal comprendre la plus grande beaut
e et expressive. Ce n’est pas là une comparaison arbitraire, c’est un
jugement
naturel qui fait de la poésie le type de la perfe
le principe de l’expression dérangerait un peu, il faut l’avouer, les
jugements
reçus, et porterait quelque désordre, dans la hié
la Vierge et saint Joseph debout 137, surtout La Manne au désert, Le
Jugement
de Salomon, Les Aveugles de Jéricho, La Femme adu
l’admiration et l’indignation. L’estime et le mépris sont plutôt des
jugements
; l’indignation et l’admiration sont des sentimen
out ce qui blesse le sentiment de la justice. L’indignation couvre un
jugement
, ce jugement que celui qui commet telle ou telle
esse le sentiment de la justice. L’indignation couvre un jugement, ce
jugement
que celui qui commet telle ou telle action, soit
e ce qui sied et de ce qui convient, qui dirige les hommes dans leurs
jugements
, et dans leurs plaisanteries même qui sont aussi
leurs jugements, et dans leurs plaisanteries même qui sont aussi des
jugements
à leur manière. Ôtez cette supposition, le ridicu
des supplices. Les décisions d’une pareille justice ne sont point des
jugements
véritables, mais des actes de force, et la sociét
ne jugeons pas comme nous voulons, mais selon les lois nécessaires du
jugement
et de l’entendement. La connaissance de la vérité
s avons mal fait ? En même temps que nous faisons tel ou tel acte, un
jugement
naturel et instinctif le caractérise, et c’est à
ement naturel et instinctif le caractérise, et c’est à la suite de ce
jugement
que notre sensibilité s’émeut. Le sentiment n’est
ce jugement que notre sensibilité s’émeut. Le sentiment n’est pas ce
jugement
primitif et immédiat ; loin de fonder l’idée du b
Et encore lorsqu’elle s’applique à l’homme vertueux, elle suppose un
jugement
par lequel nous prononçons que cet homme est vert
. Il y a plus. Dans le sentiment de la bienveillance est enveloppé un
jugement
nouveau qui n’est pas dans la sympathie. Ce jugem
est enveloppé un jugement nouveau qui n’est pas dans la sympathie. Ce
jugement
est celui-ci : l’auteur d’une bonne action mérite
réparatrice. La bienveillance n’est guère que la forme sensible de ce
jugement
. Tous ces sentiments supposent donc un jugement a
forme sensible de ce jugement. Tous ces sentiments supposent donc un
jugement
antérieur et supérieur. Partout et toujours le mê
omposent le phénomène moral. — Analyse de chacun de ces faits : 1º Du
jugement
et de l’idée du bien. Que ce jugement est absolu.
de chacun de ces faits : 1º Du jugement et de l’idée du bien. Que ce
jugement
est absolu. Rapport du vrai et du bien. — 2º De l
ison que nous les jugeons mauvais ! Oui, nous les jugeons mauvais. Un
jugement
est enveloppé sous les sentiments que nous venons
soi ; vous n’exprimez plus seulement un sentiment, vous prononcez un
jugement
. Le lendemain de l’action, quand les sentiments q
que cette action est mauvaise en elle-même, que vous portez cet autre
jugement
qu’elle ne devait pas être faite. Ce double jugem
portez cet autre jugement qu’elle ne devait pas être faite. Ce double
jugement
est au fond du sentiment ; sans quoi le sentiment
rotestez contre le sort, vous en appelez à une justice supérieure. Ce
jugement
, les philosophes l’ont appelé le jugement du méri
une justice supérieure. Ce jugement, les philosophes l’ont appelé le
jugement
du mérite et du démérite. Il suppose, dans l’espr
bonheur à la vertu, le malheur au crime. Ôtez l’idée de cette loi, le
jugement
du mérite et du démérite est sans fondement. Ôtez
loi, le jugement du mérite et du démérite est sans fondement. Ôtez ce
jugement
, l’indignation contre le crime heureux et contre
nier jusqu’au sentiment, ou il faut avouer que le sentiment couvre un
jugement
, le jugement de la distinction essentielle du bie
sentiment, ou il faut avouer que le sentiment couvre un jugement, le
jugement
de la distinction essentielle du bien et du mal,
poir, au vice et au crime. Le sentiment moral est l’écho de tous les
jugements
moraux et de la vie morale tout entière. Il est s
nous venons de le voir, ce sentiment admirable ne serait pas sans les
jugements
divers que nous venons d’énumérer ; il en est la
complexe que nous étudions, c’est le sentiment ; mais son fond est le
jugement
. Le jugement du bien et du mal est le principe de
nous étudions, c’est le sentiment ; mais son fond est le jugement. Le
jugement
du bien et du mal est le principe de tout ce qui
ne repose que sur la constitution même de la nature humaine, comme le
jugement
du vrai et le jugement du beau. Ainsi que ces deu
nstitution même de la nature humaine, comme le jugement du vrai et le
jugement
du beau. Ainsi que ces deux jugements211, celui d
gement du beau. Ainsi que ces deux jugements211, celui du bien est un
jugement
simple, primitif, indécomposable. Comme eux encor
encore, il n’est pas arbitraire. Nous ne pouvons pas ne pas porter ce
jugement
eu présence de certains actes ; et en le portant,
déclare. La réalité des distinctions morales nous est révélée par ce
jugement
, mais elle en est indépendante, comme la beauté e
onidas ou d’Assas, que le sage immolé s’appelle Socrate ou Bailly. Le
jugement
du bien s’applique d’abord à des actions particul
phénomène a sa cause213 ; de même nous érigeons en règle générale le
jugement
moral que nous avons porté à propos d’un fait par
chaine leçon. Arrivons donc au dernier élément du phénomène moral, le
jugement
du mérite et du démérite. En même temps que nous
’un homme a fait une action bonne ou mauvaise, nous portons cet autre
jugement
tout aussi nécessaire que le premier, à savoir qu
compense, et s’il a mal agi, un châtiment. Il en est exactement de ce
jugement
comme de celui du bien. Il peut s’exprimer au deh
l’indignation. Il est des cas où soi-même on se ferait l’exécuteur du
jugement
que l’on porte, où l’on chargerait le héros de co
ouviez, et, tout éteints qu’ils sont, vous les déclarez légitimes. Le
jugement
du mérite et du démérite est essentiellement lié
imes. Le jugement du mérite et du démérite est essentiellement lié au
jugement
du bien et du mal. En effet, celui qui fait une a
s distribués au crime et à la vertu dans une proportion légitime ? le
jugement
absolu du bien, le jugement absolu de l’obligatio
a vertu dans une proportion légitime ? le jugement absolu du bien, le
jugement
absolu de l’obligation, le jugement absolu du mér
? le jugement absolu du bien, le jugement absolu de l’obligation, le
jugement
absolu du mérite et du démérite subsistent inviol
bienveillance et leurs contraires sont des sentiments et non pas des
jugements
; mais ce sont des sentiments qui accompagnent de
pas des jugements ; mais ce sont des sentiments qui accompagnent des
jugements
, le jugement du bien, surtout celui du mérite et
ents ; mais ce sont des sentiments qui accompagnent des jugements, le
jugement
du bien, surtout celui du mérite et du démérite.
e nous a montré un fait primitif, qui ne repose que sur lui-même : le
jugement
du bien. Nous ne sacrifions pas les autres faits
et en date et en importance. Par ses profondes ressemblances avec le
jugement
du vrai et du beau, le jugement du bien nous a mo
r ses profondes ressemblances avec le jugement du vrai et du beau, le
jugement
du bien nous a montré les affinités de la morale,
r entrer en exercice d’une impression faite sur les organes. Tous nos
jugements
moraux sont accompagnés de sentiments qui leur ré
gatoire, et de l’avoir accompli librement, est encore un plaisir ; le
jugement
du mérite et du démérite nous fait battre le cœur
la loi même qui préside à notre destinée, et dont nous attendons les
jugements
. C’est son amour qui nous inspire dans nos actes
, vous le condamnez à un tremblement continuel dans l’incertitude des
jugements
de Dieu, vous lui faites prendre en haine et ce m
juste et légitime. Quoi de plus juste, en effet, que de redouter les
jugements
de celui qui est la sainteté même, qui connaît no
us pas faits à la Critique de la raison spéculative, à la Critique du
jugement
, à la Critique de la raison pratique ? Ces trois
stant, que nous le sachions ou que nous l’ignorions, nous portons des
jugements
universels et nécessaires. Dans la plus simple de
t qu’on l’attribue au sentiment. Le sentiment est une émotion, non un
jugement
; il jouit ou il souffre, il aime ou il hait ; il
a raison divine que notre raison possède quelque chose d’absolu. Tout
jugement
de la raison enveloppe une vérité nécessaire, et
’intrépide ingénieur qui défendit Florence, le mélancolique auteur du
Jugement
dernier et du Laurent de Médicis, avec des hommes
t, leçon viiie ; IIe série, t. I, passim ; t. III, les leçons Sur le
jugement
; IIIe série, t. V, Philosophie contemporaine. Pr
son et de Reid. 90. La théorie de Kant se trouve dans la Critique du
jugement
et dans les Observations sur le sentiment du beau
ée des siècles, depuis les merveilles de la création jusqu’au dernier
jugement
qui doit en détruire les œuvres, que se célèbrent
dans le lointain que le Christ, au milieu des nuages, prononçant ses
jugements
, et quelques anges exécuteurs de ses arrêts. Alor
evons ces qualités de l’action et du caractère, perception qui est un
jugement
, nous éprouverons pour la personne un amour mêlé
ir un certain nombre d’idées sons une certaine unité ? Le plus simple
jugement
suppose plusieurs termes réunis en un sujet un et
s tombeaux, sur les troupeaux et sur les terres. Certaines espèces de
jugements
divins reparurent sous le nom de purgations canon
le nom de purgations canoniques ; les duels furent une espèce de ces
jugements
, quoique non autorisés par les canons. On revit a
ore entre les infidèles et les chrétiens. La victoire passant pour le
jugement
du ciel, les vainqueurs croyaient que les vaincus
t encore. Après la valeur constatée de l’œuvre historique, il y a les
jugements
personnels de l’historien, son coup d’œil, à lui,
nu à le dire en finissant, c’est là le côté faible de l’ouvrage ! Les
jugements
qu’on y trouve, ces jugements qui doivent couronn
st là le côté faible de l’ouvrage ! Les jugements qu’on y trouve, ces
jugements
qui doivent couronner tous les faits quand l’hist
jaillit pour l’intelligence et ne l’arrache au joug doux et léger des
jugements
superficiels. L’auteur des Quinze ans du règne de
l est à craindre que le livre de Moret ne contribue pas beaucoup à ce
jugement
définitif. L’auteur a, pour ainsi dire, une persp
rience, que si on ôte les fondemens de cette maison, elle tombera. Ce
jugement
, il est vrai, a l’air de devancer l’expérience, m
ion que les corps non soutenus tombent. Mais quand je porte cet autre
jugement
quelque changement qui puisse jamais arriver, ce
arriver, ce changement a nécessairement une cause ; non seulement ce
jugement
anticipe l’expérience à venir, mais il ne repose
ndrent pas la nécessité, elle en diffère d’une absolue différence. Le
jugement
que tout changement a nécessairement une cause es
e jugement que tout changement a nécessairement une cause est donc un
jugement
qui ne repose pas sur l’expérience, c’est un vrai
st donc un jugement qui ne repose pas sur l’expérience, c’est un vrai
jugement
à priori. Eh bien ! même dans les connaissances à
ens sur lesquels repose cette critique par une analyse approfondie du
jugement
. Kant distingue deux sortes de jugemens. Tantôt l
n’est pas supposé nécessairement. Le rapport n’étant plus le même, le
jugement
qui l’exprime n’est donc plus de la même espèce q
tirer l’autre terme, et pour avoir par conséquent et le rapport et le
jugement
, expression du rapport ; et il appellesynthétique
connaissance se résout en une proposition, et toute proposition en un
jugement
analytique ou synthétique, à priori ou à posterio
e de mouvement, des notions qui n’y étaient pas contenues, je fais un
jugement
synthétique. De plus, ce jugement a le caractère
y étaient pas contenues, je fais un jugement synthétique. De plus, ce
jugement
a le caractère de l’universalité, de la nécessité
tres principes qui la renferment également, il aurait dû rejeter tout
jugement
synthétique à priori, c’est-à-dire les mathématiq
ances exactes, positives, sont nécessaires pour asseoir et guider nos
jugements
. D’autre part, rien n’est plus légitime que toute
s et la physionomie des écrivains, je me suis interdit de résumer les
jugements
des maîtres que j’admire, de Taine et de Sainte-B
ion que je me suis appliqué à faire ici, selon ma connaissance et mon
jugement
. Je suis porté à croire que si l’on donnait des é
sommaire. Elle donne en effet au lecteur le moyen d’aller au-delà des
jugements
et des idées qu’on lui offre, de connaître plus a
les études des critiques, indiquant surtout les contemporains dont le
jugement
littéraire se trouve en relation avec toutes les
vait fait l’honneur de les appeler dans son sein pour participer à ce
jugement
, je puis dire en mon nom et en celui des hommes d
s préférences. Nous avons tous, si nous n’y prenons garde, un premier
jugement
prompt, facile, involontaire, par lequel nous app
ou nous rejetons ce que nous n’aurions pas fait. En un mot, il y a un
jugement
auquel il est aisé de s’abandonner comme si l’on
el on abonde dans son propre sens. Je ne veux pas dire que ce premier
jugement
soit toujours mauvais et faux, mais il est hasard
fort souvent de ressembler à de la prévention. Il y a aussi un second
jugement
, plus réfléchi, plus méritoire, dans lequel on sa
de faire. C’est sur le terrain élargi de ce second et plus impartial
jugement
que j’ai vu des hommes de directions et de nature
lectures qu’elles supposent, si elles ne servent à vous former ni le
jugement
, ni la langue, ni le goût. Il y a tant d’autres m
s qu’il y a, chemin faisant, dans vos notice et préface, d’assez bons
jugements
de détail. Une discussion relative aux divers man
asme, je ne doute pas qu’il n’apportât à la seconde expression de son
jugement
des réserves qui le rendraient pleinement accepta
t que vous aviez contre lui une dent et une rancune. Vous ajournez un
jugement
que vous avez déjà l’un des premiers énoncé, mais
aut sur la logique. Il s’agit de la marquise de Sablé elle-même et du
jugement
que j’ai porté sur elle : « M. S.-B., nous dit M.
aît en cette circonstance peu « logique, car il dément constamment le
jugement
porté par les pieuses amies de Mme de Sablé, et q
éloge et éloge : il y a l’éloge extérieur, banal, convenu ; il y a le
jugement
secret plus intime. J’ai tâché, en toute occasion
re », c’est bien de la table que je parle : je l’ai vue noire, et mon
jugement
traduit ce que j’ai vu. Mais si je dis : « cette
c. Ce n’est donc pas, au fond, sur la table elle-même que je porte ce
jugement
, mais plutôt sur le jugement qui la déclarerait b
, sur la table elle-même que je porte ce jugement, mais plutôt sur le
jugement
qui la déclarerait blanche. Je juge un jugement,
t, mais plutôt sur le jugement qui la déclarerait blanche. Je juge un
jugement
, et non pas la table. La proposition « cette tabl
la croire telle : je vous préviens, ou je m’avertis moi-même, que ce
jugement
est à remplacer par un autre (que je laisse, il e
rs une affirmation interposée. Une proposition affirmative traduit un
jugement
porté sur un objet ; une proposition négative tra
un jugement porté sur un objet ; une proposition négative traduit un
jugement
porté sur un jugement. La négation diffère donc d
un objet ; une proposition négative traduit un jugement porté sur un
jugement
. La négation diffère donc de l’affirmation propre
est pas blanche », j’entends par là que vous devez substituer à votre
jugement
« la table est blanche » un autre jugement. je vo
s devez substituer à votre jugement « la table est blanche » un autre
jugement
. je vous donne un avertissement, et l’avertisseme
r devra être substituée au blanc, sans avoir à vous dire laquelle. Un
jugement
négatif est donc bien un jugement indiquant qu’il
sans avoir à vous dire laquelle. Un jugement négatif est donc bien un
jugement
indiquant qu’il y a lieu de substituer à un jugem
est donc bien un jugement indiquant qu’il y a lieu de substituer à un
jugement
affirmatif un autre jugement affirmatif, la natur
iquant qu’il y a lieu de substituer à un jugement affirmatif un autre
jugement
affirmatif, la nature de ce second jugement n’éta
ement affirmatif un autre jugement affirmatif, la nature de ce second
jugement
n’étant d’ailleurs pas spécifiée, quelquefois par
idée ne sortira d’elle, car elle n’a pas d’autre contenu que celui du
jugement
affirmatif qu’elle juge. Plus précisément, consid
du jugement affirmatif qu’elle juge. Plus précisément, considérons un
jugement
existentiel et non plus un jugement attributif. S
Plus précisément, considérons un jugement existentiel et non plus un
jugement
attributif. Si je dis : « l’objet A n’existe pas
ple possible, c’est-à-dire d’une pure idée. Et par conséquent dans le
jugement
l’objet A n’est pas » il y a d’abord une affirmat
e est exclu de la réalité actuelle comme incompatible avec elle ? Les
jugements
qui posent la non-existence d’une chose sont donc
? Les jugements qui posent la non-existence d’une chose sont donc des
jugements
qui formulent un contraste entre le possible et l
e ce possible il y a une réalité qui en diffère et qui le chasse : le
jugement
négatif exprime ce contraste, mais il l’exprime s
e remplace en disant que le premier « n’est pas ». On jugera ainsi un
jugement
au lieu de juger une chose. On avertira les autre
ssibilité : la seconde affirmation est virtuellement contenue dans le
jugement
que nous portons sur la première, jugement qui es
uellement contenue dans le jugement que nous portons sur la première,
jugement
qui est la négation même. Et ce qui donne à la né
la négation quelque chose d’extra-intellectuel, la négation étant le
jugement
d’un jugement, un avertissement donné a autrui ou
uelque chose d’extra-intellectuel, la négation étant le jugement d’un
jugement
, un avertissement donné a autrui ou à soi-même, d
es, a été beaucoup trop sévere, ou, pour mieux dire, injuste, dans le
jugement
qu’il a porté sur le dernier de ces Ouvrages. Il
ru successivement dans le genre didactique, il n’en est point qui, au
jugement
des Connoisseurs, annonce plus de génie, soit pou
prendra, par exemple, que dans la Description énergique du Tableau du
Jugement
dernier, par Michel-Ange, le Poëte a eu pour but
nie philosophique éteignit le feu de son imagination, & égara son
jugement
. Son esprit, si capable de produire par lui-même,
nnent pas ce qu’ils répètent. Après plus de mille ans de pensées ; de
jugements
, d’admiration, auxquels il a forcé le monde, Char
et tracassent sa grandiose histoire. Nous n’exceptons personne de ce
jugement
. L’Histoire du Consulat et de l’Empire, qu’on a v
léon partout où l’on s’avise de l’écrire, doit lui rapporter aussi le
jugement
qui suivra ce regard, mendié à l’aide d’un pareil
jugement qui suivra ce regard, mendié à l’aide d’un pareil nom, et ce
jugement
sera sévère. D’ailleurs, ce n’est pas seulement d
ité et le droit des grands hommes. L’idée morale n’entre plus dans le
jugement
qu’on porte sur eux, ni dans le rôle qu’on leur a
sous, quoi qu’ils fassent, et toujours écrasants. Bonaparte a gâté le
jugement
public par son exemple, et les imaginations ne so
bout à leur mission que ces quatre ou cinq hommes illustres. Bien des
jugements
faux, inexacts, légers et passionnés, outrageux p
ement la force à l’idée morale comme ingrédient d’admiration dans les
jugements
, comme signe du beau dans les œuvres. Deux autres
’éclat ; mais c’est la force encore qui tient le dé et qui gradue les
jugements
. Qu’on ait marqué d’abord, qu’on ait été puissant
t l’ovation suprême aujourd’hui. Cette disposition a pénétré dans les
jugements
de l’histoire, elle prévaut dans l’art ; mais je
place sur ce grand visage, et il a été honni. Quoi qu’il en soit, le
jugement
total de la vie publique et privée de Mirabeau la
ns scrupuleuses, instruire de nouveau ce grand procès, en appeler des
jugements
antérieurs, et, avec une quantité de pièces préci
ent pénétrer ? Le public n’est point mon juge. Je foule aux pieds ses
jugements
ignorants et précipités par des passions d’emprun
ètent l’une l’autre sans fin, sans cesse. C’est cette réciprocité des
jugements
, cette réverbération des idées qui constitue l’op
, plus partial que ne l’est un critique ordinaire. La critique est un
jugement
, la satire n’est qu’un réquisitoire. C’est au-des
leur audace par l’étendue de leurs recherches, la modération de leurs
jugements
, l’heureuse combinaison des faits et la forme int
blement : c’est un avantage que vous avez sur moi. Vous me donnez des
jugements
tout faits ; c’est fort commode pour un lecteur p
pas de vous dans votre livre, a du moins une certaine valeur ; et vos
jugements
, fussent-ils sujets à révision, vaudront toujours
critique a eu ses Froissarts. Un vice plus grave c’est que, dans ses
jugements
mêmes, elle s’est faite quelquefois l’adulatrice
a plupart du temps l’histoire littéraire ne juge pas, elle répète des
jugements
. Mais quand il s’agit d’apprécier une œuvre nouve
décline et s’anéantit. Non qu’il faille accuser de cette décadence le
jugement
ou l’esprit des rédacteurs : des circonstances ma
votre antipathie ; cet aveu sera la clef qui réglera la portée de vos
jugements
. L’œil pourra trouver la notation un peu basse ;
étorique de Voltaire, par Éloi Johanneau ; recueil d’observations, de
jugements
, de conseils littéraires empruntés aux différents
essaire aux gens du monde qui aiment les idées toutes trouvées et les
jugements
tout faits. C’était cru, mais vrai. 11. C’est Al
omparés. — § II. Du silence de Montesquieu sur les Gracques. — De ses
jugements
sans considérants. — § III. L’Esprit des lois ; c
extrême mal, avaient si profondément médité sur la nature humaine. Ce
jugement
sur Rome, Bossuet l’avait reçu de son plus cher m
Tacite. § II. Du silence de Montesquieu sur les Gracques. — De ses
jugements
sans considérants. Des deux principales causes
ans l’histoire de leur pays, les Gracques seront à jamais un sujet de
jugements
contradictoires, et admirés, même de ceux qui les
elles Montesquieu semble se dérober. Il s’y rencontre aussi plus d’un
jugement
sans considérants. Par exemple, est-ce assez de d
int de pâture à nos doutes. Tout est décision et conclusion. Point de
jugement
sans les motifs, et point de motifs dont notre bo
ne s’agit pas des sociétés politiques, ni de lui en faire porter des
jugements
inutiles au grand objet de la connaissance de soi
et de morale inaccessible. J’en vois une preuve entre autres dans ce
jugement
sur les Pères de l’Église, auxquels il reproche d
e regarder. Regardez un bien en général, et par exemple, prononcez ce
jugement
universel que la mort est un mal. Si cette maxime
r un homme, vous êtes vertueux. Les sentiments étant produits par les
jugements
ont les propriétés des jugements producteurs. Or,
es sentiments étant produits par les jugements ont les propriétés des
jugements
producteurs. Or, le jugement universel surpasse e
ar les jugements ont les propriétés des jugements producteurs. Or, le
jugement
universel surpasse en grandeur le jugement partic
ements producteurs. Or, le jugement universel surpasse en grandeur le
jugement
particulier ; donc le sentiment et le motif podui
e jugement particulier ; donc le sentiment et le motif poduits par le
jugement
universel surpasseront en grandeur le sentiment e
sel surpasseront en grandeur le sentiment et le motif produits par le
jugement
particulier. Donc le sentiment et le motif vertue
valeur sans le surfaire, sans le flatter, et en maintenant le fond du
jugement
de Boileau, mais en tenant compte de toutes les c
sibles à concilier et qui se heurtent. « Il a du génie, mais point de
jugement
», disait de lui Tallemant des Réaux, singulièrem
inutile de discuter l’opinion de Boileau si finement résumée dans ce
jugement
à double tranchant ! mais c’est cette opinion mêm
a part d’Apollon, présenta à son tour le melon, qui obtint le prix au
jugement
des gourmets immortels. — Une autre pièce que Per
: relisons ces livres du passé, connaissons-les bien pour éviter les
jugements
tout faits et nous former le nôtre, pour nous fai
t aussi complètes qu’il se peut, mais ne renonçons point pour cela au
jugement
définitif ni au goût, cette délicatesse vive : c’
dans nos salons, portent sur les œuvres de l’art et de la poésie des
jugements
d’éloge ou de blâme, la critique littéraire n’a j
juger d’après des dogmes littéraires. Et puis, il y a tel dogme, tel
jugement
dont elle ne doute pas plus que de deux et deux f
du ; car, de l’autre côté, elle ne doute pas davantage du dogme et du
jugement
contraires : mais qu’importe aux Français que les
iment pour base ! De quelle façon pourrez-vous éviter par-là dans vos
jugements
littéraires (car vous jugez aussi) l’étroitesse,
nce pour Richelieu y ait rendu l’éloge trop timide. Je veux parler du
jugement
sur le Cid, qui ne fut peut-être pas inutile à Ci
anime le génie ; ce sont plutôt les réserves que font les hommes d’un
jugement
sain, et le prix qu’ils mettent à la gloire. L’in
lleurs, par la résistance qu’elle fit au cardinal, avant de rendre ce
jugement
, par la lenteur qu’elle mit à en donner connaissa
s que l’Académie. Ainsi Jean Firmond, quoique homme de mérite et d’un
jugement
solide, avait proposé que les académiciens fissen
e s’écriait ; mais enfin on s’y est apprivoisé, et dès lors je fis ce
jugement
, qui se peut faire de même de beaucoup de mots, q
, en quittèrent soudain la lecture, « comme faisant par là un mauvais
jugement
de l’auteur66. » Il y a cent anecdotes du même ge
ce traité, et je voudrais bien en faire un bouillon et l’avaler », Le
jugement
de Voltaire n’est qu’un bel éloge de cet écrit ;
où je vis ? N’ai-je pas pris plus de soin de ne point m’offenser des
jugements
désavantageux qu’on peut faire de moi, de support
prendre à diriger nos pensées par la raison, afin d’en former de bons
jugements
et de bien raisonner par le bien juger ; il faut
isonner par le bien juger ; il faut savoir appliquer nos pensées, nos
jugements
et nos raisonnements à la conduite de la vie. La
aite de la morale. Elle y détermine les causes morales de nos mauvais
jugements
; elle nous éclaire sur nos sophismes, sur le tor
fet plus tard, bientôt, sa manière parfaite et achevée va échapper au
jugement
pour ne laisser que le charme. Un de ces inconvén
t des littératures modernes, de plus en plus attentif à n’asseoir son
jugement
des œuvres que dans une étude approfondie de l’ép
précédents qui s’en tiennent à un portrait général au plus, et à des
jugements
de goût et de diction, ne diffère pas moins des a
de consulter d’avance, et de ne jamais étonner ni redresser, dans ses
jugements
sur les poëtes, les sentences de la faveur popula
es observations nous ont été adressées au sujet et à l’encontre de ce
jugement
sur Victorin Fabre. On nous a rappelé qu’il avait
en 1815. Au sujet de cet Éloge de Montaigne, on nous a fait valoir le
jugement
de Ginguené dans le Mercure et les concessions de
Mondes un mois avant l’Étude sur M. Villemain. 115. Je glisse ici un
jugement
qui se rapporte bien à cette date et à ces années
. Daunou, a quelquefois examiné les ouvrages de M. Villemain ; un tel
jugement
n’est pas sans intérêt à consulter. (Voir dans la
e la République.) J’indiquerai aussi, pour qu’on puisse compléter ces
jugements
l’un par l’autre, un article approfondi du critiq
ns la prose, et n’écrivit avec originalité que ce qu’il traduisit. Le
jugement
que porte le même Roulliard sur ce qu’il avait vu
et quelle abondance de fait publics et particuliers à l’appui de ses
jugements
! Quelle variété d’excursions et quelle curiosité
« Je ne me prends guère aux Grecs, dit-il quelque part, parce que mon
jugement
ne se satisfait pas d’une moyenne intelligence136
sains exemples des anciens, auxquels je me suis rencontré conforme en
jugement
. » C’est à Montaigne qu’il appartenait d’exprimer
en put du moins considérer les objets d’assez près pour en porter des
jugements
purs d’illusions et de préventions. En effet, quo
t diverses sont sujettes les actions publiques, et il apprit, par les
jugements
qu’on faisait de sa conduite, ce qu’il faut pense
dans Montaigne, malgré un fond de goût qui se marque par d’excellents
jugements
sur les bons auteurs de la latinité, sa prédilect
struction publique par M. Berger de Xivrey. 129. Né en 1513. 130.
Jugements
des savants sur la traduction de Plutarque par Am
I, chap. 1er. 149. Essais, liv. II, chap. xvii, 150. Ibid. 151.
Jugement
admirable sous la plume d’un homme qui aimait Luc
le de mettre en volumes le plus tôt possible ce qu’ils distribuent de
jugements
et d’analyses sur tout sujet, de ramasser et de l
te qui frappe d’abord, il ne soit pas un critique, qu’il n’ait pas un
jugement
, surtout un sentiment vif d’attrait ou d’aversion
t aussi Hélène, la déesse de beauté, mais parce que partout, dans les
jugements
de M. de Saint-Victor, dans les rangs qu’il assig
int-Victor. Le critique s’est montré tout à fait absolutiste dans son
jugement
sur lui : envers cet homme d’une forte et amère i
. Dans toutes ces traversées, je n’ai jamais aliéné ma volonté et mon
jugement
(hormis un moment dans le monde de Hugo et par l’
l’histoire naturelle littéraire. XXI Il y a lieu plus que jamais aux
jugements
qui tiennent au vrai goût, mais il ne s’agit plus
qui tiennent au vrai goût, mais il ne s’agit plus de venir porter des
jugements
de rhétorique. Aujourd’hui, l’histoire littéraire
par sa faculté à se faire telle ou telle opinion, à porter tel ou tel
jugement
, et à désirer, à espérer, à agir en conséquence.
tent et se croient, dans l’intimité de leur conscience, lésées par le
jugement
rendu. Le grand bienfait de ce jugement est de ré
eur conscience, lésées par le jugement rendu. Le grand bienfait de ce
jugement
est de rétablir l’ordre troublé, de sauvegarder l
e mot célèbre de Goethe pourrait servir d’épigraphe à tout libellé de
jugement
: « J’aime mieux commettre une injustice que supp
le qu’elle soit, elle vaut mieux pour l’ordre social que l’absence de
jugement
qui laisserait se perpétuer un débat et une cause
essayent de s’étendre et d’en sortir. Tout ce conflit de propos et de
jugements
est nécessaire, inévitable, utile quelquefois peu
s d’avance. Je me suis fait une obligation de relire quelques-uns des
jugements
de la critique française contemporaine à ce sujet
ues-uns des poètes dits du Cénacle, et il en tirait la plupart de ses
jugements
littéraires futurs. Son affectation alors était,
randit à plaisir, une remarque est à faire, qui touche à cette clé du
jugement
de certains critiques. Planche, en louant Horace
. Je saisis à tout instant cette ficelle de son amour-propre dans ses
jugements
. Tout peut se dire ; toutes les opinions sincères
bons avis sur les hommes, sur les gouverneurs présents et passés, des
jugements
qui ne seraient pas tous à reproduire ici. Le pei
’est un homme qui vous déroute complètement dans toutes vos règles de
jugement
esthétique. Lors même que l’on sent que cette féc
il était tenu plus que personne de nous donner sur la Restauration ce
jugement
qui nous manque encore, un de ces jugements qui p
ner sur la Restauration ce jugement qui nous manque encore, un de ces
jugements
qui peuvent déchirer le cœur de l’homme, mais qui
a méconnaissance de Balzac, par M. Nettement, n’est pas uniquement un
jugement
faux sur la moralité et la beauté des œuvres de c
e de visite à mettre chez personne. Nous n’avions pas à remplacer les
jugements
de l’auteur sur les hommes et sur les choses par
er les jugements de l’auteur sur les hommes et sur les choses par nos
jugements
particuliers. Il nous eût fallu trop de temps et
Nettement. Elle avait seulement à montrer dans quelle inspiration ces
jugements
prenaient leur source, ce qu’ils prouvaient de fo
conséquence d’opinion, et ce que valait enfin toute cette monnaie de
jugements
qui n’appartiennent pas plus à M. Nettement qu’à
nérale, éloquence, lacune poétique, tout cela est bien marqué dans ce
jugement
sur elle, et la sympathie, comme il convient, dom
ompagna à Rome, la guida dans l’étude des arts, et l’assista pour ses
jugements
dans ce beau livre de l’Allemagne qui, depuis un
r l’absence du sentiment de l’art, on peut toutefois remarquer que ce
jugement
de Bonstetten est antérieur au voyage de Mme de S
nt sur les sentiments qui les accompagnent, excepté que dans tous ses
jugements
elle est trop souvent haineuse et méprisante. La
avec l’idée de bonté qui se trouvait dominer, en définitive, dans les
jugements
comme dans les actions de Mme de Staël ; mais enf
; on voit jouer le fil de l’amour-propre, on saisit à nu le motif du
jugement
. Il arrivait pourtant à Sismondi, dans le beau te
istingua par une rare facilité d’élocution et une maturité précoce de
jugement
. Nous en avons les preuves par deux petits écrits
rend le mal plus dangereux en le déguisant ». Il a de ces résumés de
jugement
qui sont plus frappants pour nous que la démonstr
iété aussi dévouée qu’ingénieuse, réussit à retarder l’instant de son
jugement
et à le sauver. Portalis, qui était depuis plusie
cement de 1795 une brochure qui avait pour titre : De la révision des
jugements
, et pour épigraphe le vers de Crébillon : « Hérit
es familles, réclamant contre les confiscations qui avaient suivi les
jugements
iniques rendus sous la Terreur. Portalis faisait
honnêtes, dit-il, se trouvent dépouillées de leur patrimoine par des
jugements
qui n’ont été que des crimes… Mais, dira-t-on, l’
plaît ; et il peut toujours montrer les choses d’un côté favorable au
jugement
qu’il veut qu’on en porte. On peut, d’après les i
mémoire prodigieuse, imagination vaste, délicate et toujours sublime,
jugement
supérieur, universel et infaillible. Ces qualités
ce que les hommes nous proposent. C’est prophaner le sacrifice de son
jugement
que de céder aveuglément à des décisions humaines
s parties ; et en conséquence de cette discussion ; je hazarderai mon
jugement
particulier sur Homere et sur son ouvrage. J’aura
e, et pour ainsi dire, plus à nous : mais dès qu’il en faut porter un
jugement
public, on cherche à se raprocher des idées reçûë
a de le dire, elle a beau se piquer d’être littérale, son goût et son
jugement
lui font souvent violence, et on pourroit lui rep
d’autant plus circonspect en ces endroits, que le plus ou le moins de
jugement
qu’il y fait paroître, lui donne aussi plus ou mo
le pas, nous ne goûterions pas un ouvrage, s’il n’étoit conforme à ce
jugement
naturel du coeur humain. Il faut donc que le poët
doit de l’égard au fils des dieux. Voilà dans la bouche de Nestor, un
jugement
d’Homere, sur la conduite d’Achille et d’Agamemno
rale, il auroit dû l’en punir. Demanderoit-on une meilleure preuve du
jugement
d’Homere, sur la colere d’Achille, et voudroit-on
? Il y a enfin une maniere de peindre les actions qui en renferme un
jugement
. Si le poëte juge l’action odieuse, il ne choisit
t choqué de les voir représenter sous des traits qui confirmoient son
jugement
. Dès que la morale s’est éclaircie, dès qu’il a p
l faut bien se garder de confondre l’auteur et l’ouvrage dans le même
jugement
, puisqu’on ne doit pas les examiner l’un et l’aut
e à inventer de grandes choses différentes entr’elles ; c’est dans un
jugement
solide, propre à les arranger dans le meilleur or
ses connoissances sous un même sujet ; et c’est aussi un effet de son
jugement
d’avoir conçu qu’il attacheroit davantage ses aud
gination que le détail d’un ouvrage, et elles auroient pû prévenir le
jugement
d’un peuple plus éclairé que les grecs ne l’étoie
atiere de l’iliade flattoit assez son amour propre pour imposer à son
jugement
; il n’y voyoit que l’éloge de son tempérament em
éblouit notre imagination et subjugue, pour ainsi dire, jusqu’à notre
jugement
. Pour Aristote, je croirois que peut-être a-t-il
e doit prendre de dire naïvement son avis sur les ouvrages exposés au
jugement
du public. Madame Dacier, par exemple, avance qu
nt qu’on ne sçauroit les traduire qu’en prose. On pourroit récuser le
jugement
des uns et des autres ; parcequ’ils sont la plûpa
nopces de Thétis et de Pélée, qui fondent la noblesse d’Achille ; le
jugement
de Pâris, qui fonde la colere de Minerve et de Ju
vois à dire de l’iliade et de mon imitation. J’abandonne l’ouvrage au
jugement
du public ; si j’obtiens son approbation, peut-êt
la confiance que mes lecteurs pourront avoir dans l’exactitude de mes
jugements
. Sans nul doute des erreurs se sont glissées dans
ar le fonds considérable de ses connaissances, soit par son excellent
jugement
. Quand on réfléchit à ce problème de l’origine de
, je ne puis douter, après les études les plus consciencieuses et les
jugements
les plus froidement pesés dont j’aie été capable,
Section 25, du
jugement
des gens du métier Après avoir parlé des jugeme
sans beaucoup plus capables que le commun des hommes de porter un bon
jugement
sur les ouvrages de leur art. Ce sont les artisan
sie du tableau est comptée pour peu de chose, pour rien même dans son
jugement
. Il fait sa décision sans aucun égard aux parties
Section 31, que le
jugement
du public ne se retracte point, et qu’il se perfe
u public ne se retracte point, et qu’il se perfectionne toujours Le
jugement
du public va toujours en se perfectionnant. La Pu
C’est que les contemporains de ce poete ne se tromperent pas dans le
jugement
qu’ils porterent sur ses ouvrages et sur ceux qu’
tout lire, il deviendrait inutile de s’approvisionner de dates et de
jugements
sur ce qu’on ne lirait point : l’histoire de la l
rvir, on ne trouve dans sa mémoire que des phrases de commande et des
jugements
de convention. Comment donc la lecture sera-t-ell
uera à tenir tête aux pensées d’autrui, à chercher les raisons de ses
jugements
, à débrouiller la masse confuse de ses sentiments
h bien, n’allez pas chercher dans un dévot à Molière les formules des
jugements
et des louanges qu’on peut appliquer à la pièce :
ns cet assemblage si logique et si serré. Vous vous formerez ainsi un
jugement
personnel sur le Misanthrope, vous accorderez à R
sans aucune exception, car tous les raisonnements s’appuient sur des
jugements
, et tous les jugements sur des idées. Si donc nos
car tous les raisonnements s’appuient sur des jugements, et tous les
jugements
sur des idées. Si donc nos idées sont bien claire
ien claires, pourquoi leur clarté ne se communiquerait-elle pas à nos
jugements
, à nos raisonnements, à notre discours ? S’il en
les signes apparaissent d’eux-mêmes, que les idées abstraites et les
jugements
généraux naissent avec eux ; ils suivent cet ordr
et une sûreté entières, dès qu’il a pris l’habitude de considérer les
jugements
comme des équations, et de substituer aux termes
ussi, et Sismondi sympathisait avec elles et avec leurs en tours. Ses
jugements
, quand il nous est favorable, en ont plus de prix
n contraste très-étrange avec la grande netteté du commencement. » Ce
jugement
est le vrai, et, en se généralisant, il s’appliqu
quels, ces précieux cahiers ont été publiés après sa mort (1846). Le
jugement
de Sismondi sur la société de Paris est à la fois
l’Empire, il lui redevint plus favorable en idée et plus équitable en
jugement
. « Quant à l’homme qui tombe aujourd’hui, écriva
t de l’art. Mais les femmes mêlent un sentiment plus vif à tous leurs
jugements
, et il y a toujours la part de la passion dans le
iez vivement blâmé ce que j’ai pensé et écrit dans cette année. Notre
jugement
sur quelques personnes historiques est différent,
otre jugement sur quelques personnes historiques est différent, notre
jugement
sur les résultats actuels est peut-être différent
res déguisements. » — C’est là un admirable morceau de critique et le
jugement
définitif sur Adolphe que Sismondi a écrit sans y
y ont préparé le goût public. D’ailleurs Balzac est recommandé par un
jugement
de Descartes, d’autant plus digne de considératio
sentir l’affection ; mais le fond n’en fait pas tort à l’intégrité de
jugement
dont Balzac loue Descartes. Quatre circonstances
e qu’en devait penser la postérité. Dans tous les deux je remarque un
jugement
plus ferme et plus sûr qu’étendu ; un esprit net
ées. Duperron ne les avait vues qu’en manuscrit, quand il en porta le
jugement
que j’ai rappelé, et qu’il s’avoua surpassé par u
ordinaires qu’elles sont conformes au sens commun de ceux qui ont le
jugement
relevé6. » Bois-Robert, pour le louer plus dignem
les connaîtraient plus de nom que de conversation à en faire un autre
jugement
que vous ne souhaiteriez vous-même11. » Est-ce à
zac que ses admirateurs les plus éclairés et les plus sincères, et le
jugement
de Descartes sur cet écrivain ne doit être admis
, le discours latin que vous avez fait : je n’oserais l’appeler votre
jugement
sur mes écrits, parce qu’il m’est trop avantageux
c’est la même chose ? Le raisonnement ne doit donc intervenir dans le
jugement
que nous portons sur un poëme ou sur un tableau,
ur une pareille question, à moins qu’on ne raisonne pour justifier le
jugement
que le sentiment a porté. La décision de la quest
stion n’est point du ressort du raisonnement. Il doit se soumettre au
jugement
que le sentiment prononce. C’est le juge compéten
sera restraint. Par exemple, tous ceux qui sont capables de porter un
jugement
sain sur une tragédie françoise, ne sont pas capa
-nous donc, je ne saurais assez le répéter, gardons-nous de porter un
jugement
quelconque sur une législation ancienne ou modern
des traditions sont, en ce moment, la cause d’un grand nombre de faux
jugements
. Nous sommes sous la dictature des circonstances,
un parterre composé d’hommes plus ou moins éclairés, il s’établit des
jugements
et même des impressions qui, en définitive, mérit
La nécessité d’admettre, tôt ou tard, la coopération du jury dans les
jugements
sur les délits de la presse amènera nécessairemen
ot ! il le chipotte. Il est évident que M. Honoré Bonhomme a dans ses
jugements
sur Collé un embarras et des timidités inconnus a
s assez et qui contient mieux que des anecdotes ; car il contient des
jugements
pleins de fermeté et d’indépendance. Ce n’est, il
ité froide qui n’était pas du temps. Rousseau l’est mieux encore ; le
jugement
va jusqu’au mépris. Le moraliste solide a vu les
presque comique… Plutôt que de convenir franchement de la valeur des
jugements
de ce chansonnier qui, entre deux chansons, se pe
Georges Caumont.
Jugements
d’un mourant sur la vie [Le Constitutionnel, 2
yant ses crachats empoisonnés jusqu’à Dieu ! Voilà, en deux mots, ces
Jugements
d’un mourant sur la vie, qui sont moins des jugem
deux mots, ces Jugements d’un mourant sur la vie, qui sont moins des
jugements
que des furies et des imprécations ! Celui qui po
riffe qu’elle lui a plantée en pleine poitrine. Ce qu’il appelle ses.
Jugements
sur la vie, ne lui appartient pas. Ce sont ceux d
i son esprit ni sa grandeur n’ont pu empêcher qu’on n’en ait fait des
jugements
bien différents. Les uns croient que c’est outrag
s de mystères, sur lesquelles elle a ramassé pour l’auteur les divers
jugements
de la société, elle va les aider dans un journal
er les hommes, etc. » Après la fin du premier, où il est question des
jugements
bien différents qu’on a faits du livre, on saute
se montrent en général actifs à casser et à refrapper à neuf tous les
jugements
littéraires de leurs devanciers. Leurs successeur
serait dans l’assemblage et la concordance de toutes ces fractions de
jugements
. LIV Alexandre Dumas disait de Lamartine ap
génieux comme dans le canard de Vaucanson. » — Ce ne sont pas ici des
jugements
, ce sont des éléments de jugements. J’interroge l
canson. » — Ce ne sont pas ici des jugements, ce sont des éléments de
jugements
. J’interroge les témoins : la critique orale n’es
et il fera toujours Grégoire VII. » Et si l’on trouve que c’est là un
jugement
bien dur et fort injuste sur deux agréables et ch
nne d’amitiés si distinguées dans le passé est une façon indirecte de
jugement
qui chatouille bien agréablement le cœur. C’est a
ne dis pas et ce que je pensai, ce fut ceci : « Johnson avait un bon
jugement
et l’autorité nécessaire pour le faire valoir, qu
brillants développements, ils trouvent souvent le moyen de n’avoir ni
jugement
ni autorité. » Villemain, dans ses jugements cont
nt le moyen de n’avoir ni jugement ni autorité. » Villemain, dans ses
jugements
contemporains, n’a jamais été que flatterie et co
r aperçu juste ; mais, si on lui laisse le temps de la réflexion, son
jugement
qui n’est pas solide prend peur, et il conclut à
e repousse. CXXXVII Je n’ai jamais vu d’homme aussi dépourvu de
jugement
proprement dit, et ayant aussi peu la juste mesur
les hommes se contre-jugent réciproquement, et peut-être que les deux
jugements
sont vrais, si l’on entend, par le commun de M. M
ble. L’ordre renaît, c’est alors qu’il retrouve toute sa valeur ; son
jugement
excellent, n’étant plus troublé par la peur ni tr
lus de considération, on répondra : “C’est le chancelier.” » Tous ces
jugements
de Cousin, je ne les donne ici qu’ad referendum e
ant quelle distance ! mais il n’y a rien entre deux84. » Quel parfait
jugement
et qui caractérise Fleury ! Cousin est plein de c
ait de Paris. Il y entra ce jour-là. On était dans l’attente après le
jugement
; c’était la préoccupation universelle. Dès que T
nos jours, l’exemple de Napoléon a fasciné les esprits et faussé les
jugements
, même en littérature. La force et l’activité avan
ogue de Virgile (Silène) était bizarre. Oh ! que c’est bien cela ! Ce
jugement
de Fontenelle a été contesté par les classiques,
Il faut bien de la fermeté et de l’étendue dans l’esprit pour que le
jugement
triomphe de ces impressions. CLXXXVIII Qu’e
avec indulgence. » — Enfin, autant de contrevérités. Oh ! le goût, le
jugement
, le sens critique, subtile, acre judicium ; la lo
et des qualités personnelles de Louis XIV. Ici encore il n’y a pas un
jugement
nouveau à porter, avec tous les risques attachés
ter, avec tous les risques attachés aux opinions nouvelles ; c’est le
jugement
de deux siècles dont il faut donner les motifs. I
sur l’esprit de Louis XIV, on n’en est pas réduit à choisir entre des
jugements
contradictoires. Ses ennemis ne l’admirent guère
ux 203 eût du goût, le goût n’étant que la plus grande délicatesse du
jugement
. De là son éloignement tout d’abord pour Mme de M
ble cabaret ; il y bâtit une ville entière212. » Que manque-t-il à ce
jugement
, sinon d’être conséquent, pour être le plus bel é
du roi220. Le sérieux et la profondeur de ses passions adoucirent les
jugements
qui furent portés sur ses désordres, où d’ailleur
ainsi attendre n’en était que plus précieuse ; outre l’autorité d’un
jugement
porté avec réflexion, elle vengeait le poète du p
robation d’un souverain, à la fois si judicieux et si obéi, donna aux
jugements
du satirique la force d’arrêts de justice, aux do
crédité » par les présents du roi en pèse d’un moindre poids dans les
jugements
de la postérité243. Je ne sais en quel pays ni en
A ce roi entouré de tant de faveur, d’une si grande complaisance des
jugements
humains, il révéla les secrets de la justice « de
dication du premier avent, en 1699, il lui dit ces belles paroles, le
jugement
le plus flatteur qu’on ait fait de Massillon : «
pour en éterniser le souvenir, et qui ne seront regardées, au jour du
jugement
, que comme des agitations stériles ou le fruit de
pour auditeur assidu, et une cour, la plus exercée qui fut jamais au
jugement
des ouvrages de l’esprit, la liberté, qui en fait
Louis XIV qui en a entendu la première rédaction. 252. Sermon sur le
Jugement
dernier. 253. Juvenum inexhansta pubertas. (Tac
794. édition Hachette.) 255. 1er Dimanche de l’Avent. sermon sur le
Jugement
dernier. 256. 2e Dimanche, sur les Afflictions.
ne correcte et pure, dans la ligne girondine étroite. En présence des
jugements
passionnés et contradictoires, les historiens eux
nt d’autres qui valaient moins que lui. » Voilà ce que j’appelle des
jugements
irréfragables, de première main, et qui tous conc
s scènes d’horreur où elle n’avait pas craint de jouer un rôle. » Ce
jugement
est sévère, et je ne le donne qu’à raison de l’au
e théâtre de l’action, et il eût été curieux de l’entendre motiver ce
jugement
si plein, mais trop sommaire. Dumont de Genève, d
us grande connaissance du monde, et des liaisons avec des hommes d’un
jugement
plus fort que le sien. Roland avait peu d’étendue
s garde toutefois de trop porter de nos habitudes de société dans nos
jugements
. Qui sait ? peut-être ce qui nous déplaît, à nous
ux qu’on n’est accoutumé de le voir ; on y surprend non seulement des
jugements
justes, mais d’honorables velléités et des désirs
e avec Saint-Simon. On me permettra donc de revenir sur ce conflit de
jugements
en toute liberté et sincérité. Le nom si respecté
réservant à l’égard de l’un de leurs ancêtres toute notre liberté de
jugement
, nous n’avons pas même à demander excuse ; nous n
uronner une gloire trop superficielle. Remarquez que ce qui serait un
jugement
téméraire envers tout autre semble une conclusion
ibre de cœur : il suffit d’une seule occasion pareille pour avoir son
jugement
fixé sur la valeur morale foncière d’un homme qui
onduit, c’est un follet indécent et malin. C’est la juste harmonie du
jugement
avec l’imagination, qui constitue l’homme d’espri
ble qu’on exige aujourd’hui de l’écrivain. On aime, indépendamment du
jugement
critique, à savoir avec précision ce qu’a écrit l
el ; il aime, non pas à modifier, mais à retourner sans dire gare les
jugements
les plus reçus. C’est un moyen assuré de faire dr
ot de M. de Bonald : « Une vie déréglée aiguise l’esprit et fausse le
jugement
. » Je ne pousserai pas M. Gautier sur sa réhabili
t qui lui reconnaît aussi des boutades heureuses dans le sérieux : ce
jugement
reste vrai et irréfragable. On suit, en effet, l’
isées ? En y corrigeant les inexactitudes de faits, en y revisant les
jugements
pour en modifier l’excessif et le juvénile, en pe
ndromaque en Thrace au lieu de l’Épire ; mais, si l’ensemble de notre
jugement
reste le même, il y aurait à ajouter que, dans so
ttre écrite de Nancy (avril 1743), dans laquelle il lui soumettait un
jugement
littéraire sur les mérites comparés de Corneille
ve dans un ouvrage une grande imagination avec une grande sagesse, un
jugement
net et profond, des passions très hautes, mais vr
s pensées viennent du cœur. » Comme critique littéraire, et dans les
jugements
qu’il porte au début sur les écrivains qui ont ét
d il parle de La Fontaine, de Pascal ou de Fénelon. Dans ses premiers
jugements
on peut dire que Vauvenargues fait son éducation
eille de Jean-Jacques Rousseau. Dans l’ordre des connaissances et des
jugements
, il pensait que « l’effet d’une grande multiplici
lus voisins que nous de l’instinct de la nature : « On instruit notre
jugement
, disait-il, on n’élève point notre goût. » Telle
que tous les genres de poésie parce qu’il n’était né pour aucun. » Ce
jugement
, et la forme sous laquelle il est exprimé, valent
s, tels que Malherbe, Boileau, Samuel Johnson, a eu le courage de ses
jugements
, il en a eu l’intrépidité et jusqu’à la témérité
re qu’il approche des belles époques de la littérature française, ses
jugements
se firent et s’affermissent ; le xviie siècle, e
de se laisser faire avec lui, d’accueillir et de ressentir ce premier
jugement
, situé, si je puis dire, dans le vrai milieu de l
verve et d’une chaude sincérité, et il y subsiste des parties de bon
jugement
. Le tort de La Harpe, ce n’est pas d’avoir varié,
un second pour fixer bien des particularités et pour y développer mes
jugements
. 13. [NdA] Ceux qui prendront la peine de lire
la sensibilité ne serait qu’un dérivé43. En général, l’estimation, le
jugement
, la représentation et la perception ne sauraient
es états intellectuels qui les accompagnent, sensations, perceptions,
jugements
, raisonnements, leur communiquent une couleur dis
de ces systèmes est de représenter le plaisir et la douleur comme un
jugement
, et comme un jugement de rapports plus ou moins e
e représenter le plaisir et la douleur comme un jugement, et comme un
jugement
de rapports plus ou moins extérieurs ou objectifs
ce dans le plaisir ou dans la peine, et elle ne les saisit pas par un
jugement
, encore moins par un raisonnement, mais par ce se
raisonnement, mais par ce sentiment immédiat qui est le germe de tout
jugement
. Concluons que le plaisir et la douleur ont leurs
impressions confuses, qu’on ne sait ni ne peut débrouiller. De là les
jugements
sommaires, les mots vagues, dont on remplit ses d
ppelle détestable, Dorante. — Et moi, mon cher Marquis, je trouve le
jugement
détestable. Le M. — Quoi ? Chevalier, est-ce que
; c’est bien ; c’est joli ; c’est drôle. Joli sert de préférence aux
jugements
artistiques et littéraires. Il s’applique à Corne
que nous souhaitons. Ce n’étoit pas répondre à ce reproche ; aussi le
jugement
& la justesse d’esprit n’étoient pas le parta
n’avoit trouvé personne assez sincere pour faire un pareil aveu ; le
jugement
, ajouta-t-il, est une piece de laquelle ceux qui
Richelieu ; mais ces Lettres, écrites avec autant de politesse que de
jugement
, donnent une idée avantageuse de son esprit, de s
iompher sa cause, il a peur de triompher lui-même, il se défie de son
jugement
au moment même où il établit la supériorité de so
n des armes pour son fils ; un Enlèvement de Cephale par l’Aurore, un
Jugement
de Paris, un Satyre qui s’amuse du sifflet de Pan
placé sur le devant qui soulève une poutre ferrée par le bout. Et ce
Jugement
de Paris ? Que vous en dirai-je ? Il semble que l
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