IIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset I Vive la
jeunesse
!… mais à condition de ne pas durer toute la vie
’est Alfred de Musset. Alfred de Musset est la personnification de la
jeunesse
. La jeunesse est la vie en sève ; c’est aussi le
e Musset. Alfred de Musset est la personnification de la jeunesse. La
jeunesse
est la vie en sève ; c’est aussi le génie en fleu
a cendre toute tiède encore aujourd’hui ! Ces hommes sont l’éternelle
jeunesse
de la littérature. II Nous avons dit tout à
de la littérature. II Nous avons dit tout à l’heure : « Vive la
jeunesse
, à condition qu’elle ne dure pas toute la vie ! »
mais qui a cependant un sens profond quand la réflexion l’analyse. La
jeunesse
de tout est la grâce de l’être. Tout le monde l’a
it. Mais pourquoi l’aime-t-on ? pourquoi lui sourit-on ? C’est que la
jeunesse
est une grâce, c’est qu’elle est une espérance, d
est une espérance, disons plus, c’est qu’elle est une promesse. Si la
jeunesse
reste éternellement grâce, elle ne sera jamais fo
toutes les années de l’existence humaine. Soyez donc heureux de votre
jeunesse
, mais n’en soyez pas si tiers, et ne vous obstine
es. III Que résulte-t-il littérairement de ce coup d’œil sur la
jeunesse
, sur la maturité, sur la vieillesse de l’homme ?
moment, à propos d’Alfred de Musset, appartient particulièrement à la
jeunesse
: rire, sourire, badiner, aimer, délirer, chanter
ètes ! IV Mais indépendamment de cette littérature badine de la
jeunesse
et de cette littérature sérieuse de l’âge mûr ou
les lettres pour le parlement, emporté par l’ardeur du sang et de la
jeunesse
vers la guerre, il entra dans les camps et dans l
fin, il écrivit encore des vers pleins des souvenirs de son amoureuse
jeunesse
. Il la faisait revivre cette jeunesse entre la mo
des souvenirs de son amoureuse jeunesse. Il la faisait revivre cette
jeunesse
entre la mort et lui pour se retenir encore à la
e les feuilletai avec complaisance et avec assiduité dans ma première
jeunesse
. J’en ai conservé la saveur que laissent aux doig
t des vers ; il apprit trop peut-être de l’autre l’art de dépenser sa
jeunesse
en loisirs infructueux, en nonchalances d’imagina
i semblait porter, eu fléchissant déjà le poids encore si léger de sa
jeunesse
; un silence modeste et habituel au milieu du tum
je suis enjoué, je ne crois qu’à mon plaisir, je serai le poète de la
jeunesse
. La jeunesse s’ennuie, elle m’accueillera comme s
é, je ne crois qu’à mon plaisir, je serai le poète de la jeunesse. La
jeunesse
s’ennuie, elle m’accueillera comme son image. Soi
inion lettrée. Si on met les noms propres, tous éclatants au moins de
jeunesse
, sur chacune de ces innombrables catégories d’esp
on aura une faible idée de cette renaissance, de cet accès de seconde
jeunesse
, de cette énergie de sève et de fécondité de l’es
us imiter. Il toucha du premier coup sur son instrument des cordes de
jeunesse
, de sensibilité d’esprit, d’ironie de cœur, qui s
pte du talent prodigieux de cette parodie du sublime, ce fut, dans la
jeunesse
surtout, un grand engouement. Tout le monde deman
imitait pas, cela est vrai, mais la nature humaine, dans la première
jeunesse
, est tellement imitatrice qu’à son insu Alfred de
our s’extasier avec raison sur des chants inouïs de passion naïve, de
jeunesse
, d’innocence et de félicité, tels que les amours
atan, mais c’est un jeune homme satanique, une personnification de la
jeunesse
corrompue dans sa fleur, corrompant tout autour d
mps de leur vie, entre deux grandes imaginations et entre deux belles
jeunesses
qui n’étaient pas nées pour se refléter l’une à l
pas de descendre. La Destinée est femme. Ce n’était pas un caprice de
jeunesse
qu’il fallait à Musset, c’était une religion du c
age assombrissait sa beauté. Il répandait sur ses traits éclatants de
jeunesse
et d’inspiration une arrière-pensée de tristesse.
pour la remplir de mon bavardage et de mes épanchements avec vous. »
Jeunesse
, beauté, bonté, génie, âme de prédilection parmi
sant une joie de notre horreur : Tenez, regardez votre idéal : Ici la
jeunesse
, ici la beauté, ici l’innocence, ici l’amour, ici
ir ne laisse dans la bouche que cendre amère, elle ne survit pas à la
jeunesse
: il faut mourir quand les feuilles tombent, à l’
ndre, mais d’une raison plus saine que lui : « Je suis le poète de la
jeunesse
, je dois m’en aller jeune avec le printemps. Je n
aintenant on recueille ses vers. Mais quelle influence ce poète de la
jeunesse
a-t-il eue sur cette jeunesse de la France, qui s
s. Mais quelle influence ce poète de la jeunesse a-t-il eue sur cette
jeunesse
de la France, qui s’est enivrée pendant vingt-cin
r moralité que le déboire et le dégoût. Pendant vingt-cinq ans, cette
jeunesse
épicurienne de ses disciples ne s’est nourrie mal
eux qui ne croient à rien qu’aux beaux vers et aux belles ivresses. Ô
Jeunesse
d’aujourd’hui ! Jeunesse dorée de Musset, toi qui
qu’aux beaux vers et aux belles ivresses. Ô Jeunesse d’aujourd’hui !
Jeunesse
dorée de Musset, toi qui le pleures, mais qui ne
r de déranger une de tes paresses ou d’attrister une de tes joies ! Ô
Jeunesse
d’aujourd’hui ! Jeunesse qu’il a faite, il est mo
paresses ou d’attrister une de tes joies ! Ô Jeunesse d’aujourd’hui !
Jeunesse
qu’il a faite, il est mort, ton poète ! Mais toi,
perversion par le ressort vainement comprimé de son génie. Mais toi,
Jeunesse
, tu y es restée et tu t’y complais, et tu répètes
bien et du beau dans l’art ? Y a-t-il là de quoi tant se vanter de sa
jeunesse
, et de quoi tant mépriser ses pères ? Royer-Colla
mépriser ses pères ? Royer-Collard s’écriait que ce qui manquait à la
jeunesse
de son temps, c’était le respect des supériorités
espérance ? Et comment bien espérer encore de ce réveil de ton âme, ô
Jeunesse
dorée de Musset, Jeunesse à qui tes poètes eux-mê
n espérer encore de ce réveil de ton âme, ô Jeunesse dorée de Musset,
Jeunesse
à qui tes poètes eux-mêmes, tes poètes épicuriens
été écrit sur la face du globe ! Voilà pourtant à quoi tu applaudis,
Jeunesse
atteinte jusque dans ta moelle ! Voilà de quoi tu
les facéties de tes pamphlétaires que le Songe de Scipion ; toute la
jeunesse
romaine, après les longues guerres civiles, sédui
oire militaire et raillées par les poètes lascifs du plaisir et de la
jeunesse
, tels que le lâche Horace qui avait jeté son bouc
âges futurs. Prends garde, encore une fois, ô présomptueuse et folle
Jeunesse
de l’école des sens, qu’il n’en soit ainsi de toi
lus déplorable et de plus irrémédiable dans un peuple, c’est quand la
jeunesse
du cœur se réfugie sous les cheveux blancs ! Lam
st une des choses dont on se passe le plus aisément entre soi dans la
jeunesse
: on a l’imagination, la sensibilité, le mouvemen
maginons volontiers qu’il n’y en a jamais eu de pareille. XV. Dans la
jeunesse
on a tout, et on est prêt à chaque instant à le d
d’hommes distingués après l’âge de quarante ans, je me dis : C’est la
jeunesse
encore qui, malgré ses fougues et ses promptitude
nte deux fois à nous pour le mariage ; la première fois à la première
jeunesse
: on peut lui dire alors : Repassez ! elle n’insi
roduire ouvertement et de pousser à bout leur pensée. De même dans la
jeunesse
. En vain les Adolphe et les René se croient le pr
nt peindre, comme plus tard peu osent dire. XXIII. Les hommes dans la
jeunesse
se croient dans un espace infini ; quand elle est
e plus souvent, mais il pouvait y avoir quelque chose. XXXII. Dans la
jeunesse
un monde habite en nous. Mais, en avançant, il ar
-ce autre chose ? il me semble qu’un moment encore je fais asseoir ma
Jeunesse
à mes côtés. XXXIV. — Passant, Passant, pourquo
C’est comme un souvenir que j’agite en chemin, C’est le parfum de ma
jeunesse
. XXXV. Quand je suis seul et que je souffre, da
guée par la civilisation moderne et par notre vie compliquée retrouve
jeunesse
et force, santé et fraîcheur, et tous les trésors
Chapitre IV I. La
Jeunesse
. — II. Les Lionnes pauvres I. La Jeunesse
Chapitre IV I. La Jeunesse. — II. Les Lionnes pauvres I. La
Jeunesse
La Jeunesse ! il y a une légion dans ce titre
I. La Jeunesse. — II. Les Lionnes pauvres I. La Jeunesse La
Jeunesse
! il y a une légion dans ce titre-là, comme dans
Anciens, avec ce génie du symbole qui était en eux, représentaient la
Jeunesse
armée d’un arc, appuyée d’une main sur une lyre,
i, poésie, héroïsme, ne sont-ce pas là, en effet, les attributs de la
jeunesse
? Ajoutez-y la gaieté du matin et l’insouciance d
comédie de M. Augier. La vingtième année n’est plus qu’un chiffre. La
jeunesse
a brisé les belles idoles qu’elle adorait autrefo
iver. Il y a du vrai dans cette vue sévère ; mais à qui la faute ? La
jeunesse
n’a plus le temps d’être jeune : les dieux qui lu
venir, la montre à la main. C’est qu’aujourd’hui, plus que jamais, la
jeunesse
est pauvre ; et, chose plus triste, elle a souci
dirait que l’argent veut être aimé pour lui-même, et qu’il redoute la
jeunesse
comme une maîtresse trop prodigue. Au théâtre, co
ne grimace qui n’est rien moins que risible. Étonnez-vous donc que la
jeunesse
, qui se trouve face à face avec elle dès son entr
e ses conscrits. A vingt ans, il faut partir, gagner ses chevrons. La
jeunesse
pauvre, avec ses désirs refoulés, ses faims inass
de sable, une énergie à pousser des rochers au haut des montagnes ! Ô
jeunesse
! tu n’es plus pour beaucoup, hélas ! que le stag
icipée, le souci précoce, le froid hors de saison, dont est saisie la
jeunesse
, qui, dès le printemps, entrevoit l’hiver, et tre
pour supporter en commun les frais de la vie. » De temps en temps, sa
jeunesse
matée se cabre, s’insurge, se remet à jeter la go
ent serait parfait, s’il ne visait à la théorie ; mais il montre à la
jeunesse
la borne d’un champ comme le but de toute ambitio
r ses choux avant l’âge… C’est trop de prudence et trop de sagesse. «
Jeunesse
oblige ! » et le titre de la comédie de M. Augier
dans la vie, l’étude des doctrines. Elle avait été très jolie dans sa
jeunesse
, et d’une grâce légère et piquante. Mme de Coigny
te pour moi que jamais. Je l’avais connue très intimement. Dans notre
jeunesse
, elle, sa cousine Mlle Scherer, et moi, nous étio
, perdus, ruinés… » Elle ne peut s’empêcher (c’est bien l’image de la
jeunesse
) de se consoler de sa lecture en dansant toute se
, la cire est aussi bonne que le miel… » Elle a ainsi de ces sauts de
jeunesse
d’une idée à l’autre, de ce qu’on peut appeler de
tout en sentant ce qu’elle a perdu, elle n’est pas envieuse contre la
jeunesse
: « J’aide à Mme de Coigny à finir ses petites ba
us. Ici tout ressent la vie, tout recommence, le printemps éclate, la
jeunesse
refait du bruit aux jeunes cœurs, et ils se rouvr
izarres viennent de ce que ces pauvres arbres sont torturés dans leur
jeunesse
pour servir de clôture, et alors ils poussent com
s peintres ont souvent plus de relief et de vérité que les nôtres. La
jeunesse
allait si bien à Mlle Newtonr ! sera-t-elle de ce
t des sentiments meilleurs, que je préfère aux folles illusions de la
jeunesse
. Quant à moi, lors même que j’en aurais le pouvoi
font durer pendant quarante ans ce crépuscule qui sépare la dernière
jeunesse
de la première vieillesse ! car c’est l’âge d’arg
ssistait, exprimait à une amie sa joie d’être délivrée enfin de cette
jeunesse
qui oblige à tant de mesures voisines des écueils
sir, et qui mettait tout le prix de la vie dans les jouissances de la
jeunesse
. Mimnerne demandait, pour extrême limite, à mouri
ié, pensai-je, c’est ainsi qu’on t’oublie aux heures splendides de la
jeunesse
et de l’amour ; c’est ainsi que tu apparais, douc
reine des fées dans ce voyage de Plombières : Il n’y a point d’autre
jeunesse
que la parfaite santé et la vigueur d’esprit : qu
, et tout aussitôt les Pensées, datées de Paray trente ans après : la
jeunesse
, et l’« âge d’argent » ; le mot mérite de rester3
sa fraîcheur et sa verte nouveauté, il était tellement, avec plus de
jeunesse
, de la génération dont nous étions nous-même, gén
comédie de Lorenzaccio ! Qu’est-ce en effet que ce Lorenzo « dont la
jeunesse
a été pure comme l’or ; qui avait le cœur et les
tout ailleurs, et pour qui « poésie était délivrance ». Gœthe, dès sa
jeunesse
et dès le temps de Werther, s’apprêtait à vivre p
y en a « qui passent leur vie à remplir l’univers des folies de leur
jeunesse
égarée. » L’univers, il faut en convenir aussi, c
u cher à tous, et que le monde le plus choisi, comme la plus fervente
jeunesse
, avait décidément adopté. Qu’il s’agît de chanter
en elle-même, la poésie avant tout. « Dans tout le temps de ma belle
jeunesse
, a dit l’un des poètes de cette même époque, j’ai
r la vie, du moment, pour parler son langage, qu'elle n’était plus la
jeunesse
sacrée. Il ne la concevait digne d’être vécue, il
ire l’autre jour avec vérité en revenant de ses funérailles : « Notre
jeunesse
depuis des années était morte, mais nous venons d
rès, et la mort avec ! » c’était sa devise. À la seconde époque de sa
jeunesse
, disant qu’il lit Werther et La Nouvelle Héloïse
loup. — le rancé de chateaubriand. — gémissements des poëtes sur leur
jeunesse
enfuie. — antigone, par mm. vacquerie et meurice.
z-le bien, en aucun temps, les poëtes n’ont mené un tel deuil de leur
jeunesse
enfuie et ne se sont répandus à ce sujet en de te
nsolable. Madame de Staël ne pouvait s’accoutumer à cette idée que la
jeunesse
s’en allait, et ce mot seul de jeunesse, elle le
ccoutumer à cette idée que la jeunesse s’en allait, et ce mot seul de
jeunesse
, elle le répétait souvent pour s’en donner la mus
mes soupirs et, par moments, les mêmes cris : « Mais toi, idole de ma
jeunesse
, Amour dont je déserte le temple à jamais, s’écri
lyrique dont on a abusé, de cette inspiration de pure fantaisie et de
jeunesse
où l’on avait tout mis, de cette lacune morale so
as rare de voir une femme, miraculeusement échappée aux dangers de la
jeunesse
et de la beauté, perdre le fruit de ses sacrifice
es entre elles ; il ne la leur refuse du reste que dans leur première
jeunesse
et quand une autre sorte de passion plus vive est
nuit. L’âme s’attriste, la pensée s’assombrit, et les souvenirs de la
jeunesse
ne se présentent plus que comme les images d’un b
un corps sain, la récompense de la modération et des sacrifices de la
jeunesse
; c’est alors enfin qu’on reconnaît combien la mo
re quand même elle n’aurait pas de sanction dans une autre vie. » — «
Jeunesse
sensuelle, dit-il aussi, vieillesse douloureuse.
travail entrepris par François-Victor Hugo, à l’éternel honneur de sa
jeunesse
, ce qui m’étonne et ce que j’honore le plus, ce n
ui, dix ans auparavant, écrivait l’Événement. Il n’y avait pas que la
jeunesse
qui dût porter à la tête du fils de Victor Hugo…
ue la jeunesse qui dût porter à la tête du fils de Victor Hugo… cette
jeunesse
qui se surfait toujours, et qui nous fait croire,
vant les Rois, étaient presque toujours des jeunes gens. Il sied à la
jeunesse
de François Hugo d’être le héraut de Shakespeare,
es de Roméo et Juliette, par Émile Deschamps, « aussi fraîches que la
jeunesse
et le printemps dont ce drame est fait », a dit C
gique, affirma que Roméo et Juliette devait être une des pièces de la
jeunesse
de Shakespeare. Mais si c’est là plus qu’une mani
e repousse ce mot qui fait le sagace et qui n’a pas de profondeur. La
jeunesse
des grands poètes ne se compte pas aux boucles br
ent Hazlitt ne s’est pas rappelé le vieux lieu commun sur l’éternelle
jeunesse
des poètes, mais il a oublié bien plus : il a oub
a oublié bien plus : il a oublié que les poètes n’ont jamais plus de
jeunesse
et de puissance dans le talent que quand ils n’on
are dut être nécessairement, quand il l’écrivit, jeune de l’ordinaire
jeunesse
des hommes. C’est peut-être quand il fut vieux. L
jeunesse des hommes. C’est peut-être quand il fut vieux. L’amour, la
jeunesse
, les premières ivresses de la vie, tout cela est
a beauté divine des fantômes ! Shakespeare, qui peut-être pleurait sa
jeunesse
, l’a revue, et dans sa pensée il a fait du Shakes
creux de son pauvre grand cœur. Pour moi, je ne croirai jamais que la
jeunesse
peigne ainsi la jeunesse, que le bonheur peigne a
cœur. Pour moi, je ne croirai jamais que la jeunesse peigne ainsi la
jeunesse
, que le bonheur peigne ainsi la félicité, et si j
de tous : « Roméo et Juliette, — dit-il, — ce n’est que printemps et
jeunesse
! C’est la jeunesse avec ses folies, ses vertus,
t Juliette, — dit-il, — ce n’est que printemps et jeunesse ! C’est la
jeunesse
avec ses folies, ses vertus, ses impétuosités ; l
nt la langue anglaise). Roméo et Juliette, c’est la même floraison de
jeunesse
et de printemps qui s’épanouit depuis le commence
ge soudain, sa mort cruelle, a toutes les magnifiques violences de la
jeunesse
, tandis que l’amour de Juliette, aux mélancolies
er ! Voici enfin le comte Pâris, le pensif dédaigné de Juliette. Tous
jeunesse
et printemps, dans ce drame, comme dit si bien Co
omme dit si bien Coleridge, fait seulement avec du printemps et de la
jeunesse
! Mais ce n’est pas tout. Shakespeare, l’étemelle
s et de la jeunesse ! Mais ce n’est pas tout. Shakespeare, l’étemelle
jeunesse
de la pensée, l’éternel printemps du génie, ne s’
fond du plus mauvais sujet d’Angleterre. Vous vous la rappelez, cette
jeunesse
orageuse et folle de Henri, qui alors s’appelait
Le prince de Galles et des ribauds est devenu HenriV. La gourme de sa
jeunesse
est jetée… « Le dernier souffle — dit le poète p
as moins resté, au fond, l’être gracieux qu’il était dans sa coupable
jeunesse
, le séduisant d’esprit et de cœur que, malgré tou
alés. [Causeries du lundi (1852).] Sainte-Beuve Goethe, dès sa
jeunesse
et dès le temps de Werther, s’apprêtait à vivre p
us imiter. Il toucha du premier coup sur son instrument des cordes de
jeunesse
, de sensibilité d’esprit, d’ironie de cœur, qui s
précieux des dons qui puissent séduire une civilisation vieillie, la
jeunesse
. Comme il a parlé « de cette chaude jeunesse, arb
ivilisation vieillie, la jeunesse. Comme il a parlé « de cette chaude
jeunesse
, arbre à la rude écorce, qui couvre tout de son o
Quand on a dit de Musset qu’il est « le poète de l’amour et de la
jeunesse
», cela paraît court, et pourtant il n’y a pas gr
er. (Il est vrai qu’on peut alors développer le contenu de ces mots «
jeunesse
et amour », et que cela ne laisse pas d’être long
nts, qui, d’ordinaire, ne sont pas du même âge qu’elle. C’est dans la
jeunesse
qu’on sent très vivement et c’est dans l’âge mûr
voit pas trace d’un défaut dans son enfance ou d’une légèreté dans sa
jeunesse
, a dit M. de Lamartine ; il semblait échapper san
plus anciens sermons de Bossuet, de ceux qu’il prêcha à Metz dans sa
jeunesse
, a été signalé par l’abbé Vaillant : c’est le ser
on, le débonnaire Jésus a passé par là. Toute cette partie est d’une
jeunesse
, d’une fraîcheur de tendresse et de miséricorde c
une délectation, un luxe, un goût de redoublement qui déclare la vive
jeunesse
: Il a, dit l’apôtre, appréhendé la nature humai
s qu’on doit être fort circonspect quand on signale les hardiesses de
jeunesse
dans le style de Bossuet, car il est de ceux qui
a pousse à bout et ne craint pas de s’y heurter. J’y vois un signe de
jeunesse
encore : il a quelque cruauté non pas dans le cœu
suet, tant à Metz qu’à Paris. Comment était-il de sa personne dans sa
jeunesse
, à l’âge où il prononçait ces discours, déjà si p
èbre Rigaud, pour se faire une idée de ce qu’il avait dû être dans sa
jeunesse
. Il cite un peu plus loin le témoignage de l’abb
s moral. Dans un sermon pour une prise d’habit qu’il prononça dans sa
jeunesse
, Bossuet parlant de la pudeur des vierges et l’op
sage les rides, répandez-y la fleur de la vie, jetez-y le voile de la
jeunesse
, rêvez un Bossuet jeune et adolescent, mais ne vo
u’il est mort jeune. C’est que Nodier l’était en effet ; une certaine
jeunesse
d’imagination et de poésie a revêtu jusqu’au bout
lle natale, et, sauf quelques échappées à Paris, il passa sa première
jeunesse
dans sa province bien-aimée. Aussi peut-on dire q
de saveur, et l’imprégnaient à la fois de bonhomie et de finesse. Sa
jeunesse
fut errante, poétique, et, on peut le dire, presq
r-là, et consentait à se ressouvenir ! Bien que dans ses Souvenirs de
Jeunesse
, et dans cette foule d’anecdotes et de nouvelles
auser, on ne le connaît, on ne l’apprécie comme conteur qu’à demi. Sa
jeunesse
donc essaya de tout, et risqua toutes les aventur
aux fruits les plus savoureux. De toutes ces aimables sœurs de notre
jeunesse
qui nous quittent une à une en chemin, et qu’il n
jeune âge et les fleurs du printemps. Il vient ; et, bondissant, la
Jeunesse
animée Reprend ses jeux badins, son essor étourdi
lein, sans le répandre ; enfin, le jeune homme inconnu qui n’a que sa
jeunesse
: Mais qui sera Virgile un jour ! II Car
traire de cela. C’est l’histoire la plus simple et la plus unie d’une
jeunesse
qui ne montre jamais cette prétention de littérat
Le livre délicieux que Lamartine a écrit sur ses premières années de
jeunesse
ne sera probablement pas plus apprécié par la cri
le époque de son génie et de sa gloire il a écrit ces souvenirs de sa
jeunesse
où il n’y a que sa jeunesse, et le livre est tell
sa gloire il a écrit ces souvenirs de sa jeunesse où il n’y a que sa
jeunesse
, et le livre est tellement et si exclusivement sa
y a que sa jeunesse, et le livre est tellement et si exclusivement sa
jeunesse
qu’il est impossible de le deviner. Chef-d’œuvre
lane toujours sur le naturel qu’on adore ! Les détails de ce temps de
jeunesse
, qui va de la vie presque pastorale de l’enfant à
je le soupçonne, si l’on pouvait y pénétrer, que commencent bien des
jeunesses
, même de celles qui doivent se couronner plus tar
r moments, à la tendresse. Plus porté aux sentiments qu’aux idées, la
jeunesse
lui sied bien et devrait lui durer toujours : le
qui n’avait été à nos lèvres que le sourire aimable et flottant de la
jeunesse
se creuse sensiblement et devient une ride : oh !
lshommes de Versailles, contemporains ou à peu près de cette première
jeunesse
du comte d’Artois. Si Parny n’avait continué que
n, qui rend à merveille les engouements républicains de cette galante
jeunesse
. On ne risquait plus alors d’être mis à la Bastil
relise cet adieu final si pénétré : Le chagrin dévorant a flétri ma
jeunesse
; Je suis mort au plaisir, et mort à la tendresse
tion, d’avenir, d’idéal, de ce je ne sais quoi qui donne l’immortelle
jeunesse
; elle n’a jamais eu d’étoile au front. Il n’est
éprouver amèrement, ce n’est pas tant la vie qui est courte, c’est la
jeunesse
. En 1784, Parny sentit la nécessité d’une pause,
te. Ah ! que Parny n’est-il mort comme son ami Bertin au sortir de la
jeunesse
, à la veille des tempêtes sociales qui allaient s
our en jour plus fanée. L’imagination n’était que voluptueuse dans la
jeunesse
; elle court risque, en insistant, de devenir lic
t dire si présentement : Pars magna… Dans un Hymne pour la Fête de la
Jeunesse
, qu’il composait pour le printemps de l’an VII, i
, ne seraient guère que ceux de l’époque qu’il avait traversée dès sa
jeunesse
. « Il ne faudrait pas trop nous juger sur certain
fin de son premier recueil : Dans les sentiers d’Anacréon Égarant ma
jeunesse
obscure, Je n’ai point la démangeaison D’entremêl
s pas sur les gazons veloutés aux rayons de la lune ; « O Dieu de la
jeunesse
et de la tendresse, langoureux comme une femme, h
e poëte étaient vers toi, ô vague Enchanteur ! « Grandissant, dans la
jeunesse
, au milieu des traverses et des rudes travaux, tu
inistre, « Vous m’avez engagé à composer un Hymne pour la Fête de la
Jeunesse
. Je souhaite que celui-ci remplisse vos vues. Il
ubliquement chanté le décadi 10 germinal, même année, à la Fête de la
Jeunesse
(voir le Moniteur du 14 germinal). 187. Ce n’ét
giojoso, — arrivé à l’âge de quarante ans, cette extrême limite de la
jeunesse
, à bout de ressources et de désordres, tout à fai
-nous, se réveille en lui de tous les côtés et a de vifs revenez-y de
jeunesse
. Il nourrit pourtant un sentiment profond pour sa
cœur plein de cendres ? Orphelin dès ma naissance, pendant ma longue
jeunesse
, j’ai cherché le plaisir, j’ai vécu de la vie des
que et rassemblé dans une idéale image toute la poésie et l’âme de sa
jeunesse
: « Je te dois tout, s’écrie-t-elle, le bien com
se, oublieux et enivré, s’écrie : « Que tu es belle ainsi, ô ma belle
jeunesse
!… » Ce n’est plus la seule Pompéa, en effet, qu
éa, en effet, qui a parlé, c’est le passé tout entier, c’est toute sa
jeunesse
qui s’est rassemblée une dernière fois aux yeux d
Liancourt, en compagnie du poëte Théophile, célébraient la fête de la
jeunesse
et celle, dit-on, de la Nature. On saurait à quoi
commencements, les ardeurs premières et les folles cocardes de chaque
jeunesse
, ce qui faisait que son rêve délirant n’était pas
faisait que son rêve délirant n’était pas tout à fait le délire d’une
jeunesse
qui avait précédé. On commence à le savoir assez
à préserver de l’ennui qui naît de la satiété ; elle s’oppose dans la
jeunesse
à l’abus des plaisirs qui entraînerait trop vivem
nt beaucoup de succès. C’est ici qu’il convient de le peindre dans sa
jeunesse
, car c’est un portrait de jeunesse qui sied surto
’il convient de le peindre dans sa jeunesse, car c’est un portrait de
jeunesse
qui sied surtout à Vicq d’Azyr. Entre tous ceux q
un vif sentiment de ces premiers cours qu’il avait professés dans sa
jeunesse
et dans lesquels il s’était épanoui tout entier :
sque ces marques de respect et d’attention sont accordées à l’extrême
jeunesse
d’un homme studieux et déjà savant, la jouissance
ux sur l’intérêt de ses cours, celui-ci répondait : « C’était dans ma
jeunesse
qu’il fallait m’entendre. » Et Vicq d’Azyr à ce p
souvenirs, ne peut s’empêcher de s’écrier : Combien, en effet, cette
jeunesse
dont on se méfie tant n’a-t-elle pas opéré de pro
l’effrayait pas ; il la méprisait avec ce courage facile que donne la
jeunesse
, et qui se fondait sur une confiance encore entiè
vieillards qui racontent avec enthousiasme ce qu’ils ont vu dans leur
jeunesse
et qui refusent d’apprendre ce que les modernes o
ouveaux, s’élance vers l’avenir. L’un instruit l’enfance, il forme la
jeunesse
; l’autre parle à l’homme, dont il élève l’âme et
sur BENJAMIN CONSTANT. Le travail publié dans cette Revue 85 sur la
jeunesse
de Benjamin Constant et ses relations avec madame
ie, de la chaleur de conviction et de la générosité de pensée dans la
jeunesse
. La vie, en allant, se gâte assez. L’âge mûr, tro
us cette chevalerie et cette première fleur d’honneur, de même que la
jeunesse
avait foulé elle-même cette première fleur de pud
l’on comme nçait par une enfance ou une adolescence souillée, par une
jeunesse
égoïste ou trop sceptique et ironique, et faisant
se découvre pas même trace de ce genre de sentiment, si conforme à la
jeunesse
, dans les lettres qu’écrit d’Angleterre Benjamin
’il ajoute : le bonheur ou la dignité ! Ceci devient plus sérieux. La
jeunesse
ne saurait être trop à cheval sur ce chapitre de
on adolescence dissipée et déjà gâtée avait fait place aussitôt à une
jeunesse
toute fanée et sans ardeur. Un certain nombre des
rtant cette affectation de cynisme sert à juger aussi les qualités de
jeunesse
et le degré de conservation de celui qui se donne
nce de ce capricieux et subtil détournement de la sensibilité dans la
jeunesse
, c’est de produire, jusque dans un âge assez avan
on en saisirait la cause profonde dans le tableau de cette singulière
jeunesse
et de ces premières années qui se dévoilaient sou
ntiment ou de passion elles y apportaient, il faut s'être posé sur la
jeunesse
de ces deux femmes plusieurs questions, ou plus s
deux époques très distinctes dans la vie de Mme Récamier : sa vie de
jeunesse
, de triomphe et de beauté, sa longue matinée de s
La Haye, une fort belle statue d’Ève. Ève, dans sa première fleur de
jeunesse
, est en face du serpent qui lui montre la pomme :
urna mal, recommença souvent et se prolongea en mille retours dans la
jeunesse
brillante et parfois imprudente dont nous parlons
ter son mouchoir à la bouche comme pour ne pas éclater. Mais, dans la
jeunesse
, cette enfance de sentiments, avec le gracieux ma
aussi, elle si admirée et si adorée, on ne la vit point regretter la
jeunesse
, ni ses matinées de soleil, ni ses orages, même l
était intéressé à lui trouver de l’esprit en la quittant. Quant à la
jeunesse
, à la beauté de son cœur, s’il a été donné à tous
e, a été peinte avec bien de la grâce par Gérard dans sa fraîcheur de
jeunesse
. Son buste a été sculpté par Canova dans son idéa
rtains esprits, en arrivant dans ce monde, et presque dès la première
jeunesse
, y apportent une faculté d’observation sagace, pé
ut à la fois moins et mieux que cela. La plupart des hommes, après la
jeunesse
passée, reviennent à un sens exact des choses. Ce
a fait, dans les cœurs. Cette faculté-là, cette vue se déclare dès la
jeunesse
en ceux qui en sont doués : Vauvenargues nous app
retrouver. Rien d’ailleurs, dans cette enfance et dans cette première
jeunesse
, de cet enthousiasme sensible dont Mlle Necker, d
« Je ne me rappelle qu’imparfaitement « Werther, que j’ai lu dans ma
jeunesse
, » écrit-elle après quelques années ; et il devai
e ses opinions. Peut-être il tint à cela qu’elle n’ait pas eu plus de
jeunesse
. Ces deux idées contradictoires en présence lui p
fallait obéir à un tour d’esprit décidément original dans cet âge de
jeunesse
, à un sentiment prononcé des ridicules, des désac
ncées, et qui avaient quelque chose alors de la rigueur absolue de la
jeunesse
. Hostile au dix-huitième siècle et à son sceptici
tit : « Je le vois plus clairement chaque jour, dit Mme d’Attilly, la
jeunesse
est de tous les âges de la vie celui que l’enfanc
tter. Cette sensibilité de qui elle avait dit si délibérément dans sa
jeunesse
: « La sensibilité épargne plus de maux qu’elle n
lus qu’elle ne l’aurait osé concevoir autrefois pour les années de sa
jeunesse
. Son rajeunissement exquis d’impression se dévelo
re français, est en effet de Mlle de Meulan. 96. « Les amours de la
jeunesse
ont besoin d’un peu de surprise, comme celles qui
r an XIII, à propos d’un roman, Julie de Saint-Olmont.) « L’amour, la
jeunesse
, les doux sentiments de la nature offrent bien au
opos d’un conte de Mme de Genlis.) « Une femme arrivée au terme de la
jeunesse
ne doit plus supposer qu’elle puisse avoir commer
ar beaucoup d’exemples. 99. Il a été ravi depuis dans la fleur de la
jeunesse
. 100. Voir l’article du Globe, 7 août 1827, de M
être criagrin comme nous ; il amuse. Ces pensées, qui aux jours de la
jeunesse
révoltaient comme trop fausses ou ennuyaient comm
aturellement en trois parties, dont la Fronde n’est que le milieu. Sa
jeunesse
et ses premiers éclats datent d’auparavant. Né en
nd au jeu du sort que par une moquerie de cette devise héroïque de la
jeunesse
: J’ai fait la guerre aux Rois, je l’aurais fait
Nemours, M. de La Rochefoucauld songeait sans doute à cette fleur de
jeunesse
moissonnée, et il retrouvait à son tour à travers
teur, et même d’autant plus grand qu’on aura moins réussi. I. Dans la
jeunesse
, les pensées me venaient en sonnets ; maintenant
ant ; mais ils étaient masqués, en quelque sorte, par la pudeur de la
jeunesse
. On n’osait pas être tout à fait soi-même ; on av
s admirons à chaque pas ; nous croyons aimer les autres : c’est notre
jeunesse
que nous aimons en eux. — Mais quelques-uns, aprè
notre jeunesse que nous aimons en eux. — Mais quelques-uns, après la
jeunesse
, continuent d’admirer et d’aimer. — Heureuses nat
se, continuent d’admirer et d’aimer. — Heureuses natures ! c’est leur
jeunesse
d’âme prolongée, c’est leur belle humeur heureuse
t des hommes qui mènent un tel deuil dans leur cœur de la perte de la
jeunesse
, que leur amabilité n’y survit pas. XXVIII. Les l
auld, on ne doit pas oublier ceci : Tous ceux qui ont mal usé de leur
jeunesse
ont intérêt à ce que ce soit une duperie que les
ont intérêt à ce que ce soit une duperie que les hautes pensées de la
jeunesse
. Il est vrai que, de leur côté, ceux qui en ont b
e forme et comme un certain costume des idées contemporaines de notre
jeunesse
, qui s’efface plus ou moins en vivant et en causa
t un temps, un retour décisif dans ma vie intellectuelle. Ma première
jeunesse
, du moment que j’avais commencé à réfléchir, avai
mais vu de passion. C’est un grand profit et une grande avance dès la
jeunesse
. Pascal, en son temps, remarquait que « c’est un
oses de l’esprit et de l’expérience, n’avoir point de passion dans sa
jeunesse
, cela donne dix ou quinze ans d’avance pour la ma
i goûtent si bien Collé. L’influence de M. Saint-Marc Girardin sur la
jeunesse
a été réelle, et elle mérite d’être notée. Ennemi
désastreux et les ridicules ; il n’a rien épargné pour en dégoûter la
jeunesse
, il y a réussi. Il n’a cessé de lui redire sur to
que M. Saint-Marc Girardin, depuis tantôt dix-huit ans, a prêché à la
jeunesse
le mariage, la régularité dans les voies tracées,
re, je les adore. » J’ai dit qu’il a réussi en effet, trop réussi. La
jeunesse
, une partie de la jeunesse, est devenue positive
t qu’il a réussi en effet, trop réussi. La jeunesse, une partie de la
jeunesse
, est devenue positive ; elle ne rêve plus ; elle
Raousset rêvait d’action, quand il rêvait. Il était persécuté, dès sa
jeunesse
, par la pensée qu’il fallait faire quelque chose
lles vont être douces. Mon cœur se rouvre aux idées religieuses de ma
jeunesse
, et je vais à la mort comme à une fête. Si le Pèr
er ailleurs ?… Aller le prendre dans les élucubrations risquées de sa
jeunesse
, quand toutes les jeunesses de ce temps écrivassi
ndre dans les élucubrations risquées de sa jeunesse, quand toutes les
jeunesses
de ce temps écrivassier et uniforme ont la plume
a maudit, Enfant, rappelle-toi la sorcière espagnole ! Fortune, amis,
jeunesse
, amours, feuille qui vole Et que le temps emporte
son incoercible fierté ! Voilà qui valait mieux déjà que les vers de
jeunesse
qui, plus tard, devaient venir en cette tête plus
; plaignons sa mère, mais ne le plaignons pas, lui ! La mort dans la
jeunesse
sied aux héros. Il s’est élancé dans le séjour de
ortir des guirlandes et des pompes, ces cris fréquents de liberté, de
jeunesse
et d’avenir, dans la même bouche que la magnifice
source la plus abondante et la plus native où l’on pût étudier cette
jeunesse
confuse. En lisant l’Essai, on y voit quelles con
utres pages révélatrices, dans l’Essai. Mais jusqu’ici cette œuvre de
jeunesse
était restée en dehors du grand monument poétique
ses causes. À trente ans, d’ordinaire, le premier cours naturel de la
jeunesse
s’affaiblit. À s’en tenir au point de vue de la s
s. Pour remonter la vie à partir de ce point où le premier torrent de
jeunesse
ne pousse plus, il évoque, il embrasse dans son t
ée une succession indéfinie d’espérances, d’efforts renaissants et de
jeunesses
. Qu’il atteigne ou non tel ou tel but en particul
ait gré de sa race ! comme il bénirait ce fils dont il a contristé la
jeunesse
, et verserait sur lui une de ces rares larmes que
rons sous les ormes de son boulevard, n’a-t-il pas fleur à la main et
jeunesse
légère, et, si nous le saluons, toute la grâce du
roche consume Sémélé. Puis voilà qu’on en est à la fuite des ans ; la
jeunesse
alors (et c’est toujours avec les expressions dér
es au poëte, avec la plume échappée au cygne, que j’écris de lui), la
jeunesse
rentre au cœur, et quittant l’écorce, les dehors
cœur à la façon d’une joie subite ; dans les erreurs qui ont égaré ma
jeunesse
, j’ai souvent souhaité de ne pas survivre à l’ins
hateaubriand, ambassadeur à Berlin, continue le récit de cette vie de
jeunesse
. Plus tard, c’est ambassadeur à Londres, qu’il dé
et les songes séduisants des hommes : il faut quitter la lyre avec la
jeunesse
. » Cette jeunesse, qui s’enfuyait en effet, bien
isants des hommes : il faut quitter la lyre avec la jeunesse. » Cette
jeunesse
, qui s’enfuyait en effet, bien qu’elle dût avoir
ce que devenaient en France autrefois les hommes qui avaient passé la
jeunesse
et qui avaient atteint la saison des fruits, et,
e dessine déjà : M. de Chateaubriand, en poète qu’il est, regrette la
jeunesse
, et il la veut remplacer du moins par quelque cho
ui va rejoindre la dernière invocation de ce poème des Martyrs : « La
jeunesse
est une chose charmante ; elle part au commenceme
e pour aller conquérir la Sicile… » Et le poète conclut que, quand la
jeunesse
est passée avec ses désirs et ses songes, il faut
n et d’amertume. Mais, dans tous les cas, c’est toujours parce que la
jeunesse
n’est plus là, que le poète veut bien s’occuper d
ir si, quand on ressent si vivement le regret idéal du passé et de la
jeunesse
, on n’en a pas des retours, des revenez-y plus vi
mais nous, nous n’avons que deux choses à opposer aux folies de cette
jeunesse
: la Légitimité escortée de tous ses souvenirs, e
e faisait-il ? il se tournait du côté de cette génération et de cette
jeunesse
, et s’offrait de la conduire lui-même à l’assaut.
ent, dit-il, mais je préférais l’hirondelle qui me réveillait dans ma
jeunesse
, et les Muses qui remplissaient mes songes. » Et
plus de commentaires, la parole au jeune chef des « naturistes » : La
jeunesse
contemporaine, à laquelle répugnent si évidemment
r quand la politique n’en nécessite plus ? En outre, il semble que la
jeunesse
contemporaine soit portée bien davantage à réclam
ent l’exemple en ce siècle. * * * Dans cette situation d’esprit, la
jeunesse
contemporaine que brûlent les plus violentes arde
èrement pures. M. Paul Fort a écrit de clairs hymnes. Ainsi toute une
jeunesse
se lève dans un solennel frémissement. * * * Ré
des civiques énergies, voilà donc les sentiments qui constituent à la
jeunesse
contemporaine un caractère si singulier, si inatt
squ’il y cédait, il y apportait le discernement et la mesure. Dans sa
jeunesse
, il avait été, comme toute la fleur de la Cour, d
de Saint-Évremond, celui qu’il goûtait le plus délicieusement dès sa
jeunesse
, dans l’âge des passions, et qui lui devint plus
Ninon, que je me bornerai à en indiquer un qui nous la montre dans sa
jeunesse
, sous son jour le plus favorable et le plus décen
. » Il y avait eu, en effet, de déplorables choix. — Atteinte dans sa
jeunesse
d’une grave maladie et dont on désespérait, on se
j’aie connu en aucune femme. Et Mme de Maintenon, très liée dans sa
jeunesse
avec Ninon, mais déjà en pied à la Cour et dans l
s ne valent pas ses peines. Aujourd’hui que la fleur de votre grande
jeunesse
est passée (le mot est rude, mais vous me l’avez
e gloire après la mort… Il n’y a personne qui fasse plus de cas de la
jeunesse
que moi… Vivez ; la vie est bonne quand elle est
s que l’on a eues dans ma chambre depuis un mois. Vous retournez à la
jeunesse
: vous faites bien de l’aimer. La philosophie sie
date, Mme de La Sablière20. C’était donc chez elle et par elle que la
jeunesse
débutait volontiers dans la société. On y causait
les plus aimés. Vous avez dû le remarquer : ceux de nos compagnons de
jeunesse
qui nous ont été enlevés dans leur printemps, ce
nons au livre posthume de Paul Chalon. Il y a dans les Violettes, une
jeunesse
et une fraîcheur de sentiment tout à fait charman
et aimés. Nous les transfigurons sans y prendre garde. De loin, leur
jeunesse
paraît plus fleurie, plus avide de vie et de lumi
ue sur cette vie intérieure de l’auteur des Souvenirs d’enfance et de
jeunesse
. Aussi esquisserons-nous avec rapidité, une fois
logie. A ces hautes préparations il avait donné toute l’énergie de sa
jeunesse
, sans rien en dissiper aux frivolités ordinaires.
monde des publicistes, auxquels il est permis de croire que son âpre
jeunesse
répugnait, et il sut encore tourner à profit des
intelligences, parmi lesquelles M. Taine. Peut-être une partie de la
jeunesse
, mal à l’aise (comme nous voyons encore aujourd’h
d’une existence céleste, il a permis que dans quelques instants de sa
jeunesse
; il put aimer avec passion, il put vivre dans un
ecours de la réflexion, c’est en écartant de moi l’enthousiasme de la
jeunesse
que je considérerai l’amour, ou, pour mieux m’exp
ge qu’on transportât un sentiment qui vous aurait dominé depuis votre
jeunesse
, il n’est pas un moment où d’avoir vécu pour un a
fait éprouver une passion peut-être plus profonde encore que dans la
jeunesse
; une passion qui rassemble dans l’âme tout ce qu
assure de recevoir la mort, dans les mêmes bras qui soutinrent votre
jeunesse
, et vous entraînèrent aux liens brûlants de l’amo
prennent, ou chez les femmes par vanité, ou chez les hommes dans leur
jeunesse
, l’apparence de ce sentiment, que ces ressemblanc
tient aux hommes, et s’ils environnent d’hommages les années de notre
jeunesse
, c’est pour se donner l’amusement de renverser un
c à ceux qui sentent, dont l’esprit et le cœur sont disponibles, à la
jeunesse
, ou aux hommes qui étaient jeunes hier et qui son
puissant ; le dieu, dites si vous voulez le démon, a passé par là. La
jeunesse
, qui en telle matière ne se trompe guère, l’a sen
, Insouciante enfant, belle Ève aux blonds cheveux ?… Je parle de la
jeunesse
d’il y a plus de dix ans. Alors on récitait tout
ent ménagées. J’ai voulu relire à côté les deux célèbres pièces de la
jeunesse
de Milton, L’Allegro, et surtout le Penseroso. Ma
essé au cœur, et qui crie avec de si vrais sanglots, a des retours de
jeunesse
et comme des ivresses de printemps. Il se retrouv
A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma
jeunesse
, Comme un essaim d’oiseaux, chante au bruit de me
idoles. Pourtant le génie a en lui des renaissances et des sources de
jeunesse
dont M. de Musset a connu plus d’une fois le secr
e, sans soulever de récriminations sérieuses, qu’il avait avec lui la
jeunesse
littéraire. Trop peu d’années s’étaient écoulées
ndant, allait, creusant son sillon ; il allait, sans lassitude, et la
jeunesse
le suivait, l’accompagnait de ses bravos, de sa s
satisfactions d’un ordre infiniment moins esthétique. N’importe ! la
jeunesse
voulait pardonner la désertion physique de l’homm
sincères de demain. Il est nécessaire que, de toute la force de notre
jeunesse
laborieuse, de toute la loyauté de notre conscien
ement de toutes mes fonctions diplomatiques, délices et orgueil de ma
jeunesse
, et même la démission des droits à la pairie que
Montesquieu, cet Aristote moderne de la France. Il passa sa première
jeunesse
au château de Marcellus, dirigé dans ses études p
même pour sa diplomatie future, d’enrichir ses cadres d’un nom, d’une
jeunesse
et d’un talent qui promettaient un ministre à sa
que Louis XVIII et le comte d’Artois étaient heureux de montrer à la
jeunesse
royaliste de 1825 dans les grandes places, comme
s rois coalisés contre l’Espagne. M. Canning, qui avait écrit dans sa
jeunesse
l’Antijacobin, élève de Pitt, ami de Burke, avait
et du génie : passion de jeune émigré pour les Bourbons, dieux de sa
jeunesse
; génie des hautes affaires, qui donne aux hommes
de livres, les uns, souvenirs personnels de ses voyages, fleurs de sa
jeunesse
, recueillies de vingt à vingt-cinq ans en Orient,
sur lui-même, et il écrivit, tout chaud encore de ses impressions de
jeunesse
, ses Souvenirs d’Orient. C’est une odyssée en pro
ile, l’Odyssée dans les mains, est un cours d’histoire, de poésie, de
jeunesse
en action, qui retrempe l’âme dans l’âpre senteur
parcourant ces deux volumes, que je naviguais moi-même, comme dans ma
jeunesse
, sur ces flots classiques, et qu’au réveil des nu
souvenir touchant ou local, son enchantement, sa mémoire ! Éternelle
jeunesse
de la poésie de l’histoire, de la nature, de l’am
oésie de l’histoire, de la nature, de l’amour, se répercutant dans la
jeunesse
du navigateur ! Le caractère de ce livre, c’est l
t dans la jeunesse du navigateur ! Le caractère de ce livre, c’est la
jeunesse
, c’est l’ivresse, c’est la fête du cœur et de l’e
parler du jeune Marceau, quoiqu’il ne fût, ni par le mérite ni par la
jeunesse
, un Marceau littéraire quand il mourut. Sa mort,
autres qu’au prorata des services qu’ils peuvent rendre. L’un est la
jeunesse
dans sa fraîcheur d’impression première ; l’autre
unesse dans sa fraîcheur d’impression première ; l’autre peut être la
jeunesse
encore, mais déjà mûrie au feu des besoins ou des
lle ne trouve dans ce Gérard de Nerval, exagéré par ses compagnons de
jeunesse
, que des qualités secondaires, — que (tout au plu
et de la poésie avec des gens qui ont fait là-dessus leurs Poésies de
jeunesse
et qui vont faire maintenant là-dessus leurs Poés
vec ironie qu’il n’a encore fait parler de lui par aucune aventure de
jeunesse
; pour un petit-fils de Henri IV et pour le fils
ce propos toute chose. C'est un des hommes qui ont le plus agi sur la
jeunesse
durant cet intervalle. Homme d’esprit avant tout,
avant tout, M. Saint-Marc Girardin ne semble pas avoir eu beaucoup de
jeunesse
, ni avoir ressenti bien vivement aucune des passi
à tort et à travers, on peut dire de lui qu’il a soufflé froid sur la
jeunesse
. Il aurait trop réussi, si l’on venait à considér
aura, jusqu’à la fin de sa vie, incarné une génération disparue, une
jeunesse
depuis longtemps défunte, la libre et élégante je
disparue, une jeunesse depuis longtemps défunte, la libre et élégante
jeunesse
des poètes de la rue du Doyenné, des Gérard de Ne
aye, que Gautier compare à Diaz : « C’est le poète des roses et de la
jeunesse
». [La Vie à Paris (1896).]
ation ce que tel ou tel grand homme a fait, a dit, ou a écrit dans sa
jeunesse
, le grand homme qui se voit admiré, ou qui se voi
13, par l’approche des Cosaques, et il prit part au soulèvement de la
jeunesse
allemande pour l’affranchissement du pays. Volont
tendue tenait bien plutôt chez eux au libre et hardi coup d’œil de la
jeunesse
. Ce fut surtout vers 1827 que ce vif intérêt de G
ne jeune fille charmante et tendre qui fut pour lui comme une seconde
jeunesse
en son cœur. Il les perdit. Ses deux petits-enfan
verra, affecta d’admirer beaucoup Goethe. Il avait lu Werther dans sa
jeunesse
et Faust dans sa maturité. VIII Eckermann
cession perpétuelle tour à tour l’hiver et l’été, la vieillesse et la
jeunesse
; mais il était admirable que, dans ce vieillard
dans ce vieillard de soixante-dix et de quatre-vingts ans, ce fût la
jeunesse
qui reprît toujours le dessus, car ces journées o
et ce sont de pareils moments qui font comprendre comment ses amis de
jeunesse
ont dit de lui que ses paroles étaient bien supér
e voudrais que vous voulussiez bien examiner avec soin ces travaux de
jeunesse
, pour me dire ce que vous en pensez. Je désire sa
indique le point de vue sous lequel on doit considérer ces travaux de
jeunesse
. Il m’a donné ensuite les onze premières livraiso
andit en éloges sur son ancien maître. Je le priai de me parler de la
jeunesse
de Goethe, ce qu’il fit volontiers : « Il pouvait
ilà pourquoi le livre encore maintenant a sur un certain moment de la
jeunesse
la même action qu’il a eue autrefois. J’ai connu
la même action qu’il a eue autrefois. J’ai connu ces troubles dans ma
jeunesse
par moi-même, et je ne les dois ni à l’influence
es de sa vie ne peuvent pas avoir la même abondance de détails que sa
jeunesse
, racontée dans Vérité et Poésie. « Je composerai
Chateaubriand, de G. Sand, des Confidences de Lamartine. Mais avec la
jeunesse
s’en vont la poésie et le charme ! Vers trente an
Dorchain, Auguste (1857-1930) [Bibliographie] La
Jeunesse
pensive (1881). — Conte d’avril, comédie shakespe
acine, à-propos en vers (1888). — Sans lendemain, poésie (1890). — La
Jeunesse
pensive, avec préface de Sully Prudhomme (1893).
llier M. Dorchain n’a donné, jusqu’ici (1888), qu’un recueil : La
Jeunesse
pensive. Tout le long du livre, il se pose cette
son cellier de Tibur, il me semble qu’Horace a été un des amis de ma
jeunesse
, non pas précisément un de ces amis sérieux, chér
e qu’Oxford ou Cambridge sont aujourd’hui pour l’Angleterre. Toute la
jeunesse
aristocratique de Rome y passait quelques années,
voir. » On sait d’ailleurs que ce Gorgias était un corrupteur de la
jeunesse
, redouté des parents. Le fils de Cicéron, à son é
VI Épicure, Platon, Zénon se disputaient l’intelligence de cette
jeunesse
; les épicuriens étaient les matérialistes du tem
la république, et il s’attacha corps et âme à la cause de Brutus. La
jeunesse
studieuse d’Athènes, à la lecture de ces lettres
nçaient l’audace sans insolence. Ses paupières, un peu malades dès sa
jeunesse
, étaient bordées de larmes fréquentes et colorées
âcre, les libertinages de verve, d’esprit ou de cœur de la poésie de
jeunesse
, de table ou de vin ? Quand on destine ses vers à
ons étaient tolérées ; bien que licencieuses, on les excusait dans la
jeunesse
, dans l’âge mûr on les condamnait ; c’était un sc
attachement ou l’infamie de ses injures. Recherché par elles pour sa
jeunesse
, récompensé pour son talent, redouté pour ses épi
débauchés de Rome, une espèce d’Alcibiade latin, un Voltaire dans sa
jeunesse
, à l’époque où Voltaire, étourdi, satiriste et li
omme l’amour. Soigneux de sa santé morale après quelques débauches de
jeunesse
, il s’était mis au régime des sentiments qui n’on
ès vicieux qu’on appelle chez nous La Fontaine. Il y a de l’éternelle
jeunesse
dans Horace comme il y a de l’éternelle enfance d
ernelle enfance dans La Fontaine ; seulement j’aime mieux l’éternelle
jeunesse
de l’un que l’éternelle enfance de l’autre. La je
x l’éternelle jeunesse de l’un que l’éternelle enfance de l’autre. La
jeunesse
d’Horace devint maturité en vieillissant : il véc
rture de l’âme. Je me souviens de l’avoir lu et relu dans ma première
jeunesse
pendant l’hiver, dans les âpres montagnes de mon
e, cause des œuvres extraordinaires, est toujours liée au temps de la
jeunesse
et de la fécondité. Napoléon, en effet, a été un
sa nature paraissait en mouvement ; les flammes les plus pures de la
jeunesse
semblaient s’être ranimées toutes brillantes en l
encore un poste important, plaidât avec tant de force la cause de la
jeunesse
et voulût que les premières places de l’État fuss
ient paru en aucune façon manquer ni l’énergie ni la dextérité que la
jeunesse
possède, qualités qui leur étaient nécessaires po
rit, elle cherchera à faire valoir toujours son privilège d’éternelle
jeunesse
. De là vient que, chez les hommes doués supérieur
econde puberté. » Goethe poussa un soupir, et se tut. Je pensais à la
jeunesse
de Goethe, qui appartient à une époque si heureus
ns ma mémoire revinrent les vers : L’après-midi toute la bande de la
jeunesse
Allait s’asseoir sous les frais ombrages… « Héla
térité pesante qui écrase notre état social actuel. — J’ai eu dans ma
jeunesse
un temps où je pouvais exiger de moi chaque jour
moment où sa vie fut coupée par la nouvelle de la mort de l’ami de sa
jeunesse
, le grand-duc de Weimar. Voici comment Eckermann
t puisé ! » VII Eckermann l’ayant ramené sur ses souvenirs de
jeunesse
avec le grand-duc de Weimar qu’il venait de perdr
re de sa naissance, je pouvais lui rappeler cet aspect de sa première
jeunesse
. Je ne le cache pas, dans les commencements, il m
nscendant de M. Villemain, qui faisait alors un cours littéraire à la
jeunesse
française. « Villemain a aussi comme critique, d
chef spirituel. Telle avait été l’influence de Shakespeare pendant la
jeunesse
de Goethe. On ne peut pas dire de Voltaire qu’il
ps. — On peut s’en convaincre surtout en vieillissant, dit-il, car la
jeunesse
croit que tout doit se faire en un jour. Si le so
suit ramènent ses pensées à des principes plus modérés que ceux de sa
jeunesse
; il admet l’identité des tendances, mais les ate
enfin se faire jour à travers l’inapplication et la dissipation de la
jeunesse
. Des emplois, ou trop élevez ou trop bas, une édu
poësie. Aucun d’eux n’étoit même engagé dans l’emploi d’instruire la
jeunesse
, ni dans les autres fonctions, qui conduisent ins
que les solitaires qui éleverent son enfance, et qui instruisirent sa
jeunesse
, ne l’avoient jamais excité à travailler pour le
chent pour perdre leur temps. M. Bernoulli, qui s’étoit acquis dès la
jeunesse
une si grande réputation, et qui mourut il y a vi
s la vie (le mot n’est pas trop fort pour dire l’impétuosité de cette
jeunesse
) une jeune fille qui, elle, chantait de vraies po
orinne et la beauté de Lucile Edgermond. Elle a peint ce moment de sa
jeunesse
dans des vers que M. Théophile Gautier, qui s’y c
t la prétention n’avait pas fait sourire et qui avait l’émotion de la
jeunesse
, quoiqu’elle la prit un peu trop pour la palpitat
ches. Certes, Mme Delphine Gay valait mieux avec la spontanéité de sa
jeunesse
, travaillée déjà, car elle a toujours un peu posé
our n’est qu’un sentiment de passage. Il s’en va avec la beauté et la
jeunesse
, laissant aux femmes qui ont vécu par lui les yeu
arbrisseau ; mais la mort, comme un vent brûlant, est venu flétrir ma
jeunesse
. Ma tête s’est penchée ; le printemps est revenu
’oreille aux chants d’Ossian ; il se rappelle les jours heureux de sa
jeunesse
. Fingal m’ordonna de déployer mes voiles. J’obéis
antiques du palais de Crothar. Ce héros combattit avec gloire dans sa
jeunesse
; mais alors les années accablaient ce guerrier.
, brûlant de rage, envoya son fils Ossian secourir le compagnon de sa
jeunesse
et combattre Rothmar. Je députe un barde, qui me
se plongeant dans les flots de l’occident. Snitho, le compagnon de la
jeunesse
de Larmor, vint au palais de Fingal, il lui racon
ent mes exploits, fils d’Alpin, quand mon bras avait la vigueur de la
jeunesse
. Telles étaient les grandes actions de Toscar ; m
amant, je ne te vois plus revenir de la chasse avec les grâces de la
jeunesse
. L’ombre de la nuit environne l’amant de Minvane,
riomphant ? répondit Clessamor. Tel revenait Comhal des combats de sa
jeunesse
. Nous avons souvent traversé le torrent de Carun
e ne se réjouissaient pas. « Mais pourquoi rappeler les combats de ma
jeunesse
? L’âge a mêlé des cheveux blancs à ma noire chev
a belle Moïna ? » « Raconte-nous, lui dit Fingal, les aventures de ta
jeunesse
; la tristesse, comme un nuage sur le soleil, obs
e à la voix du matin. Réjouis-toi donc, ô soleil, dans la force de ta
jeunesse
. La vieillesse est triste et fâcheuse : elle ress
sourire égayer tes joues vermeilles ! Entre les boucles blondes de ta
jeunesse
, tu ressembles au soleil du matin. » Elle monta s
uisée. Elle tomba, comme le sapin verdoyant d’I-una, desséché dans sa
jeunesse
, dont le vent a dépouillé les branches, dont les
seulement un goût littéraire, une fantaisie d’imagination propre à la
jeunesse
et passager comme elle. Les hommes les plus série
42
Sainte-Beuve, Charles-Augustin.
(1870)
Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.)
« Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — I »
pp. 57-75
éable et facile. Une surdité qui lui survient et qui l’afflige dès la
jeunesse
lui est un premier temps d’arrêt, un premier rapp
vement de 89, était un de ces puissants et féconds orages auxquels la
jeunesse
ne résiste pas. Ronsard en fut atteint ; Lazare d
s escarmouches, il sentit qu’il valait mieux faire sa paix avec cette
jeunesse
que de soutenir une guerre inégale. J’ai sous les
dans les années suivantes Ronsard, goûté des princes et adopté de la
jeunesse
, n’eut plus qu’à développer et à varier les appli
urtes poussées, et comme il a le sentiment que la poésie ainsi que la
jeunesse
gît toute dans la chaleur du sang, et s’évanouit
mme on voit en septembre aux tonneaux angevins Bouillir en écumant la
jeunesse
des vins, Qui, chaude en son berceau, à toute for
’est fatiguée avant qu’il ait régulièrement mûri ; il n’a pas eu deux
jeunesses
. Sauf de rares passages dans le ton de ce que je
homme a de la verve, mais on dit qu’il s’endort. » M. Lebrun, dans sa
jeunesse
, sans précisément s’endormir, perdit, en effet, d
ue d’avoir éclaté à temps et de n’avoir pas trop gardé la chambre. La
jeunesse
croit avoir l’éternité devant elle, et l’heure es
i se lasse avant l’autre ; le second plus lent, plus engourdi dans la
jeunesse
, qui se décide tard, qui procède pas à pas, gagne
ne reviendrais-tu plus ? Comme toute autre maîtresse La Muse aime la
jeunesse
; Et mon front s’agrandit, et l’âge sérieux De ch
ée, hélas ! avec Ossian, — hélas ! avec tant d’autres illusions de ma
jeunesse
. On m’a dit depuis qu’Homère n’était pas vrai non
et dans les intervalles ; il prépare surtout et toujours. Il a de la
jeunesse
je ne sais quelle idée qui la lui fait paraître p
ouvent erré, Où j’ai joui, souffert, aimé, rêvé, pleuré, Mon heureuse
jeunesse
en vingt lieux dispersée Soudain de toutes parts
stines, de guerres étrangères, d’invasions. Chaque génération a vu sa
jeunesse
et son élite moissonnées dans leur fleur. Quelle
une vieille institution, mais s’il y a là des épreuves communes à la
jeunesse
de tous les temps, il faut reconnaître qu’à aucun
ge. Jadis, l’enseignement se préoccupait d’ouvrir l’entendement de la
jeunesse
, d’aiguiser son discernement, de lui inculquer de
s tiraillements, nous ancraient mal dans la certitude. Les vues de la
jeunesse
en étaient brouillées d’autant plus que tout ce q
» Et des souffles nouveaux traversent l’espace, font tressaillir la
jeunesse
studieuse, derrière ses grilles. Elle pressent un
, un univers spirituel, en rapport étroit avec l’univers matériel. La
jeunesse
n’était pas instruite de ces choses, mais elle le
a domination future, en préparant la corruption et l’énervement de la
jeunesse
française. 8. Cf. : Camille Marx-Lange : Science
mme. Il a laissé peu d’écrits, et ces écrits, productions de première
jeunesse
, ne représentent que très imparfaitement sa forme
s, disent les uns ; à dix-huit ans, disent les autres. Comme toute la
jeunesse
de son temps, et l’un des premiers, il prit feu a
r, au milieu de son découragement et de sa douleur, une verte sève de
jeunesse
, un accent un peu rude, mais franc, de poésie. On
modéré du moins, comme le fut celui de Montaigne. Heureux qui, dès sa
jeunesse
, trouve dans un compagnon et dans un ami une seco
bsolu caractère ; on ne se fond ainsi sous la même écorce que dans la
jeunesse
. Un homme qui est plus qu’on ne croit de la tremp
e tout à fait vives et profondes, ont besoin de s’être nouées dans la
jeunesse
. Ici, c’est le contraire ; c’est sur le déclin, c
’est le contraire ; c’est sur le déclin, c’est quand les orages de la
jeunesse
ne nous troublent plus et sont déjà loin, que ces
du moins, qu’on parlera des nobles vies interrompues au sommet de la
jeunesse
et à la fleur de la maturité, de ces hommes supér
faudrait pas essayer de faire l’histoire de Mme de Boufflers, dans sa
jeunesse
; ses mœurs furent celles du grand monde de son t
e portraits gravés ou peints, on a un portrait d’elle à cette date de
jeunesse
encore, — de seconde jeunesse, — par Mme du Deffa
on a un portrait d’elle à cette date de jeunesse encore, — de seconde
jeunesse
, — par Mme du Deffand : « Mme la duchesse de Bou
. Ne trouvez-vous pas cela admirable ? On peut dire : C’est une belle
jeunesse
! » C’est ce qu’elle écrit dans les mauvais jour
e absolu et sans appel sur tout ce qu’il y avait de distingué dans la
jeunesse
des deux sexes ; elle contenait les travers, temp
ndre et s’abîmer. Grâce à elle et malgré les souvenirs de licencieuse
jeunesse
qui se rattachaient à son nom, qui se chantonnaie
et compté. Ce mot dit en tel lieu et répété partout avait suffi4. La
jeunesse
de qualité prenait ses grades d’esprit à l’hôtel
omme une autre maréchale de Luxembourg ; qui aurait réprimé, parmi la
jeunesse
de l’un et l’autre sexe, le système commode du sa
me, en la racontant, il s’est arrêté après la période brillante de sa
jeunesse
. Ses ouvrages littéraires sont nombreux, divers,
elques autres, ils étaient ce que Fontanes appelait les princes de la
jeunesse
. C’est toujours une belle chose d’avoir vingt ans
vant soi quinze années à courir d’une vive, éblouissante et fabuleuse
jeunesse
. M. de Ségur nous fait toucher en mainte page de
u moins à l’esprit des doctrines et des mœurs dont s’était imbue leur
jeunesse
; c’est le don de sociabilité, la pratique affabl
. A son retour, il entre dans la vie déjà sérieuse et dans la seconde
jeunesse
. Jusqu’alors il n’avait fait qu’entremêler avec a
doute, comme on peut supposer qu’en suggère aisément la morale ou la
jeunesse
. Mais comment avertir à temps et avec convenance
avait voulu les clore sur les derniers souvenirs de sa belle et vive
jeunesse
. Son rôle pourtant en ces années agitées ne fut p
hant de son étymologie de grâce, telle qu’il l’avait entrevue dans sa
jeunesse
chez madame Geoffrin, telle qu’il l’eût pu désign
s son voyage du Brésil, faisait tout son service. Virieu était lié de
jeunesse
et de parenté avec toute la cour : les Tourzel, l
demander protection ; ils me recevaient bien, mais en souriant de ma
jeunesse
et de ma figure, et me remettaient à d’autres tem
ine. Ce fut la première apparition de ce génie de la mélancolie à nos
jeunesses
. Nous brûlions de lire Atala ou René, qu’on ne no
mpereur ; c’était lui amener, dans un même homme, l’imagination de la
jeunesse
et des femmes, la religion et la pitié de la Fran
que je n’ai connu que vieux, était alors dans le modeste éclat de sa
jeunesse
. Son front était penché comme sous une pensée méd
les qui s’y réunissaient chaque soir, offrait tout alors : c’était la
jeunesse
, la liberté, le mouvement, l’esprit nouveau, comp
es bords du Meschacebé. » Il raconte à René la grande aventure de sa
jeunesse
, quand il ne comptait encore que dix-sept chutes
érité. « Les femmes qui accompagnaient la troupe témoignaient pour ma
jeunesse
une piété tendre et une curiosité aimable. Elles
t belle, de cette beauté pure, virginale, qui a besoin de la première
jeunesse
. Sa figure longue et un peu droite s’animait d’un
réflexion, ainsi qu’il est ordinaire aux personnes qui ont passé leur
jeunesse
loin de Paris, crut, en y arrivant, qu’il n’y ava
asile. Elle n’eut point, comme tant d’autres femmes, le regret de la
jeunesse
qui fuyait et de la beauté évanouie. Un jour pour
je crois être dans un monde nouveau, et je ne sais si l’instant de ma
jeunesse
fut un songe, ou si c’est à présent que le rêve c
outes préparées : Ayant eu des goûts extrêmement différents, dans ma
jeunesse
, de ceux qui m’occupent à présent, j’ai peu senti
gués et des qualités de cœur touchantes : Nous fûmes unis dans notre
jeunesse
par tous les rapports honnêtes, lui écrivait Mme
des caprices humains et des attraits : Car le premier attrait de la
jeunesse
n’est, dit-elle, qu’un premier lien qui soutient
nt, la femme qui doit plaire le plus est celle qui nous a consacré sa
jeunesse
. Sans la suivre dans son argumentation, je ne re
formée des talents et des vertus qu’il faut pour l’enseignement de la
jeunesse
. Si l’on n’avait à consulter que ses propres goût
n vint à compromettre et à sacrifier cette œuvre d’enseignement de la
jeunesse
, qui était chez lui un art et un don. Il dut se r
nciens, et qu’il tâche d’assortir avec choix, en les appropriant à la
jeunesse
chrétienne. Comme historien, il n’est et ne veut
i. M. Guéneau de Mussy, en terminant une Vie de Rollin, a peint cette
jeunesse
qui succédait, et il a trouvé des accents où l’on
é de l’enfance aux qualités solides qui annoncent l’homme ? Où est la
jeunesse
de la France ? Une génération nouvelle lui a succ
iennent à la fois à tous les âges, mais sans rappeler le charme de la
jeunesse
, ni la gravité de l’âge mûr. Sa vie entière se pr
s facultés les plus heureuses se sont tournées contre elles-mêmes. La
jeunesse
a été en proie à des tristesses extraordinaires,
une maturité précoce, mais sans y trouver ce qui avait manqué à leur
jeunesse
. Ainsi s’exprimait éloquemment, dans l’amertume
elles que cet âge présente d’ordinaire : il avait la générosité de la
jeunesse
, il y joignait un esprit grave, une application c
avait se revêtir de nombre et d’un certain éclat. Mais il n’eut de la
jeunesse
rien de ce qui lui appartient surtout en propre,
nière. Quand la maturité, ou ce qui en a l’air, usurpe la place de la
jeunesse
, il est toujours à craindre qu’une certaine pesan
e, très-sédentaire, très-laborieux, d’un accueil bienveillant pour la
jeunesse
qui s’adressait à lui, et tenant évidemment à per
aient, quinze ans plus tard, entraîner dans le régionalisme toute une
jeunesse
inquiète, et qui, lasse du renanisme sceptique, c
es jeunes revues63 : celle-ci « prétend refléter l’âme nouvelle de la
jeunesse
, ses préoccupations sociales sans s’inféoder à au
Ces périodiques, ces groupements ont eu une influence heureuse sur la
jeunesse
de ce temps. Presque tous sont affiliés à la Fédé
a recherche des méthodes naturelles d’évolution, elles éloignaient la
jeunesse
d’un art obscur, subtil où elle avait failli se p
urtout, dans celui qu’ils regrettent, le souvenir déjà de leur propre
jeunesse
. De très bonne heure, et dès qu’il fut en plénitu
ds et si sérieusement sympathiques. Serait-ce que ceux à qui la vraie
jeunesse
a manqué en sa saison sont plus sujets que d’autr
sont plus sujets que d’autres à ces après-coup et à ces revenez-y de
jeunesse
? Il y a chez M. Michelet comme une folle vigne q
’autre part, les admirateurs de Louise la comparaient pour ce fait de
jeunesse
à Sémiramis ; elle-même a dit moins pompeusement
déroger par là aux convenances du siècle. Puis, ces treize années de
jeunesse
et de passion écoulées, elle se serait laissé épo
ns aveux élégiaques et avec la publication de ce qu’elle appelait ses
jeunesses
. Cependant l’ode d’Olivier de Magny, publiée en 1
s Muses : « Quant à moi, dit-elle, tant en escrivant premièrement ces
jeunesses
que en les revoyant depuis, je n’y cherchois autr
re, plaide les avantages et les prérogatives de Folie, cette fille de
Jeunesse
, et son alliance intime, naturelle et nécessaire
e cette belle Dame, qui vous a donné tant de contentement avec Génie,
Jeunesse
, Bacchus, Silène, et ce gentil Gardien des jardin
cette vie, ayant vu se coucher à l’horizon les derniers soleils de la
jeunesse
. Son testament, qu’on a imprimé, témoigne de son
its écrits ont été composés depuis longtemps et que ce sont œuvres de
jeunesse
, pourrait faire conjecturer qu’elle entra à un ce
front tendre et rêveur, Louise, tu chantas ! A peine de l’enfance Ta
jeunesse
hâtive eut perdu les liens, L’Amour te prit sans
à quelqu’une de celles qui la blâmaient : Telle j’ai vu qui avoit en
jeunesse
Blasmé Amour, après en sa vieillesse Brusler d’ar
leine d’enseignements sur la vie. À la verte confiance de la première
jeunesse
, à la croyance ardente, à la virginale prière d’u
timent amèrement vrai du néant des choses, un inexprimable adieu à la
jeunesse
qui s’enfuit, aux grâces enchantées que rien ne r
ffrante, rien entre deux ! L’échelle lumineuse qu’avait rêvée dans sa
jeunesse
le fils du patriarche, et que le Christ médiateur
xime de sagesse, ces fatales paroles : Oublions, oublions ! Quand la
jeunesse
est morte, Laissons-nous emporter par le vent qui
ns de Grâces rendues au Dieu qui avait frappé d’abord, puis réjoui sa
jeunesse
: J’ai vu sans murmurer la fuite de ma joie ; Se
ment successive. Les romans ne sont pas l’œuvre propre de la première
jeunesse
. Quelles qu’on en suppose la forme, l’inspiration
écrire des romans, autant qu’il me semble, c’est l’âge de la seconde
jeunesse
; ce qui répond, dans une journée d’été, à cette
la campagne, sur un sopha, le store baissé, pour les lire. La seconde
jeunesse
me semble donc une saison très-convenable à ce ge
es personnages le seul sentiment qui ait un attrait souverain pour la
jeunesse
, et d’où sortent les rivalités, les perfidies, le
ste : c’est un travers naïf de l’entière et puritaine bonne foi de la
jeunesse
. Les développements considérables que reçut Bug-J
e pourtant, qu’elle nous pardonne du moins si ces quelques vers de sa
jeunesse
sont restés gravés préférablement dans bien des c
mière partie de la vie ; cette première bonté tient à la nature, à la
jeunesse
, à ce superflu de toutes choses qu’on sent au-ded
une certaine générosité inhérente qui lui est assez ordinaire dans la
jeunesse
; mais le développement ultérieur qu’il prendra d
rai, fortifié par des habitudes saines, et recueilli, au sortir de la
jeunesse
, au sein d’une vertueuse maturité. Manzoni le sav
circonstances de la vie, ne s’étant jamais consolé de la fuite de la
jeunesse
, et en prolongeant l’illusion jusqu’à la fin. Il
ité, ce qui est excellent pour entretenir l’émulation et enflammer la
jeunesse
, qui s’accoutume dès lors à se regarder comme la
vaut le temps qu’on lui consacre, et si cette époque précieuse de la
jeunesse
ne pourrait pas être employée à des occupations p
, jusqu’à ce jour, fait aussi une grande partie de l’occupation de la
jeunesse
; et c’est cette chaire, suivant qu’elle est bien
outes les fois que la ville tirera un profit sensible du séjour de la
jeunesse
. X. Le chef suprême de l’université s’appel
, puisqu’indépendamment des soins qu’ils donnent à l’instructin de la
jeunesse
, ils sont encore les oracles des tribunaux intéri
rite éminent, qui, ayant été toute sa vie occupé de l’éducation de la
jeunesse
dans toutes les espèces d’écoles, est plus capabl
es, avec Ed. Foussier (1855). — Les Pariétaires, poésies (1855). — La
Jeunesse
, cinq actes en vers (1858). — Les Lionnes pauvres
s heureuses. À vingt-quatre ans, il faisait acclamer la Ciguë par une
jeunesse
née, comme lui, de la veille, à la poésie et à l’
Pierre de touche, deux belles explosions de la nature primitive : la
Jeunesse
et Paul Forestier. Sauf dans la Pierre de touche,
t à déployer ses ailes. Il était malade du mal du temps, du mal de la
jeunesse
d’alors ; il pleurait sans cause comme René ; il
interrompue, n’a pas totalement échoué, et qu’en effet, dès lors, la
jeunesse
a pu se convaincre que l’adhésion à un symbole re
s des conférences qu’il prêcha en 1834 au collège Stanislas, et où la
jeunesse
s’étonna d’entendre pour la première fois en chai
elques-uns nommeraient des défauts, qu’il prend d’autant mieux sur la
jeunesse
. Enfin, la bienveillance de l’archevêque de Paris
début, celui qui avait pour vocation presque naturelle de prêcher la
jeunesse
du xixe siècle, cette jeunesse dont il avait été
ation presque naturelle de prêcher la jeunesse du xixe siècle, cette
jeunesse
dont il avait été et dont, par l’accent, il ne ce
té guerrière et patriotique, et y avait enflammé l’enthousiasme de la
jeunesse
militaire. Il reparut dans la chaire de Notre-Dam
un sentiment vigilant pour se faire considérer et respecter de cette
jeunesse
de la Fronde. Elle y réussit et fit dès lors cet
ieu. Vieille et au comble des honneurs, elle parlait de ces années de
jeunesse
et de pauvreté comme des plus heureuses de sa vie
de pauvreté comme des plus heureuses de sa vie : Tout le temps de ma
jeunesse
a été fort agréable, disait-elle à ses filles de
e raison pour douter de cette parole, sauf accident. En ces années de
jeunesse
, le trait principal de son caractère et de sa pos
ommes me suivaient parce que j’avais de la beauté et les grâces de la
jeunesse
. J’ai vu de tout, mais toujours de façon à me fai
t le couronnement de tous les autres rôles qu’elle avait tenus dès sa
jeunesse
; elle regardait sa vie comme un miracle. On le l
e fondation destinée à élever dans des principes réguliers et purs la
jeunesse
pauvre, qu’on hésite à y apporter de la critique,
Son génie, en effet, commença par la grâce, ce don féminin qui est la
jeunesse
de l’esprit. Sa mère, à l’époque de la naissance
les et d’aventures ; cette femme avait plusieurs filles d’une extrême
jeunesse
et d’une naissante beauté. Voltaire devint éperdu
isant encore que sa figure, les vers qu’illustrait l’amour, l’extrême
jeunesse
des deux amants les entraînèrent à des projets d’
exemple de tous les débordements, son interrègne était le règne de la
jeunesse
contrastant avec le règne de la caducité. La cour
s de captivité pour ses insolences de favori, était le poëte de cette
jeunesse
. Il luttait de grâce et de licence avec l’abbé de
is l’amitié la plus tendre survivait. La mort de cette compagne de sa
jeunesse
, de ses travaux, de sa gloire, à laquelle il avai
optimisme en action ; pas une heure morose n’assombrissait sa vie. Sa
jeunesse
avait eu ses tristesses, son âge mûr avait eu ses
ouvement de l’esprit donnait quelquefois le vertige et l’ivresse à sa
jeunesse
: l’âge, en ralentissant le mouvement excessif et
a philosophie pour Voltaire. Le libertinage d’esprit avait dissipé sa
jeunesse
; la passion de la gloire avait occupé son âge mû
lque chose de la grâce et des vices d’Alcibiade lui était resté de sa
jeunesse
, de la cour, de la société, du théâtre. Depuis ma
mort fut hâtée par cette faiblesse ; l’envie, qui avait poursuivi sa
jeunesse
, était morte avant lui ; pressé par sa nièce et p
princesse de Condé, cette Charlotte de Montmorency, si belle dans sa
jeunesse
, et pour qui Henri IV fit les plus insignes folie
voici ce que j’ai recueilli de ma lecture : Voiture, dans sa première
jeunesse
, écrivit à la manière du temps, avec recherche et
ples, plus naturelles, et de plus d’esprit véritable que celles de sa
jeunesse
. On trouve même dans une de celles qu’il écrit à
enfance paisible, unie, studieuse, et abordait sans trouble la tendre
jeunesse
, ne cessant d’amasser chaque jour ce fonds inappr
a peine qu’on lui faisait éprouver. Cette bienveillance a prolongé la
jeunesse
de ses sentiments et de ses goûts. L’habitude du
on la rendait indulgente dans l’habitude de la vie, et facile avec la
jeunesse
. Elle lui permettait de jouir des biens qu’elle a
n austère et détrompée pouvait quelquefois sourire de cette éternelle
jeunesse
de son cœur ; mais ce sourire était sans malignit
raves lui vinrent avant l’âge, et sa maturité data du cœur même de sa
jeunesse
. Ses cahiers de pensées nous permettent de la sui
re de vos enfants. Dès qu’ils sont au monde, osez vous dire que votre
jeunesse
va passer dans la leur ; ô mères ! soyez mères, e
boni et telle autre de Mme de Souza : il y manque un certain duvet de
jeunesse
, même d’ancienne jeunesse, c’est-à-dire tout simp
de Souza : il y manque un certain duvet de jeunesse, même d’ancienne
jeunesse
, c’est-à-dire tout simplement peut-être d’être so
ement les femmes sérieuses et sensibles sont très-frappées, dans leur
jeunesse
, de l’obstacle que le monde oppose aux sentiments
t-on, et d’une grande aisance d’esprit et de conversation ; aimant la
jeunesse
et le nouveau, un peu railleuse, pieuse ou plutôt
conversion ? — M. de Falloux, dans le récit qu’il nous a donné de la
jeunesse
de Mme Swetchine, élude la principale de ces ques
i interrogé, et il m’a été répondu : « Mme Swetchine a eu un orage de
jeunesse
: elle avait inspiré une grande passion au comte
quand on le sait déjà. Autre exemple de vague. Mmc Swetchine, dès sa
jeunesse
, ne lisait que la plume à la main et faisait d’ab
tout moment dans son texte et qui en font le prix. Ces lettres de la
jeunesse
de Mme Swetchine nous révèlent une âme ardente, i
aisser prendre trop vivement aux choses de la terre. Une des amies de
jeunesse
de Mme Swetchine était Mlle Roxandre Stourdza ; d
me qui n’a point été jolie n’a pas été jeune. » Et elle a sacrifié sa
jeunesse
, elle s’est jetée à corps perdu du côté de Dieu :
n voyage qu’elle fit à Paris, cette charmante Roxandre, cette amie de
jeunesse
de Mme Swetchine et qui était devenue la comtesse
me de parti qu’il n’aurait fallu. Il gagna vite en autorité malgré sa
jeunesse
, et grandit dans les discussions ; il compta dans
ous. Dans cette intelligente et patriotique province du Dauphiné, la
jeunesse
sérieuse de Barnave trouvait des sujets d’inspira
lui, avec cette illusion confiante à laquelle n’échappe aucune noble
jeunesse
, il voulut user d’abord de cette espèce d’influen
ratif, à qui un moment d’éloquence généreuse et de pathétique dans sa
jeunesse
permit d’être déclamateur toute sa vie, ayant le
ette âme grave, noble et stoïquement tendre : Je suis encore dans la
jeunesse
, écrivait-il, et cependant j’ai déjà connu, j’ai
ir à trente-deux ans, au comble d’une vie si remplie, au moment où la
jeunesse
rayonne encore, où l’expérience acquise n’a pas e
la mémoire des hommes ; il y est fixé à jamais dans l’attitude de la
jeunesse
, du talent, de la vertu retrouvée à travers les e
ttres proprement dites. On a publié de ses chansons et de ses vers de
jeunesse
: Prologue pour la fête de Mme Martinot, joué le
peler l’âge d’or : Qui ne regrette pas, s’écrie-t-il, le temps de sa
jeunesse
? qui ne chérit pas les tableaux riants qu’elle a
tes étaient des vieillards, l’âge d’or ne serait que l’image de cette
jeunesse
toujours regrettée. Mais aux générations qui se
e : Un de ces essaims d’hommes, dit-il, s’est avancé vers l’Inde. La
jeunesse
, bannie de son pays, ne l’a point quitté sans dou
x se tournaient sans cesse vers cette première patrie ; et lorsque la
jeunesse
eut produit une génération nouvelle, on en parlai
n d’un mémoire posthume de M. Letronne, composé par ce savant dans sa
jeunesse
et quand il partageait encore quelques-unes des i
ellement jeunes comme lui, du printemps, du soleil, de l’amour, de la
jeunesse
; à se promener même (si la jeunesse est passée)
ps, du soleil, de l’amour, de la jeunesse ; à se promener même (si la
jeunesse
est passée) un livre à la main, et à vivre avec u
e depuis longtemps je ne hante plus guère, même de loin, printemps ni
jeunesse
; mais je tiens à ce que le promeneur et le rêveu
out ce qu’il y a de frais, de léger, de fugitif et d’oublieux dans la
jeunesse
. On est au xviiie siècle ; la date trop précise,
sée au front, un rire étincelant, l’élan naturel et le découplé de la
jeunesse
. Il entend à ravir, et sans y trop insister, tout
le, animés d’un caprice, humides d’une goutte de rosée ; leur nom est
jeunesse
, beauté de dix-huit ans, facilité volage, oubli.
cilla. Elle s’était fixée durant les années mêmes qui sont pour toute
jeunesse
celles de la légèreté, de la joie et de la premiè
née 1795, si l’enveloppe gardait en elle quelque chose de la première
jeunesse
, l’âme était mûre, elle était faite et aguerrie d
u disparut tout à fait dans les épreuves de cette enfance et de cette
jeunesse
si opprimée et si désolée. Il ne faut pas cesser
ns exaltée, et dans le goût de Mme Cottin, qui s’agitait autour de la
jeunesse
de Madame Royale, ne l’atteignit évidemment en ri
amais place, dans ce cœur qui avait été saturé d’agonie dès sa tendre
jeunesse
, à une pure et véritable joie ? Il est difficile,
emple. Elle ne parlait jamais des choses pénibles et saignantes de sa
jeunesse
, sinon à très peu de personnes de son intimité. L
, dans ces années (1661-1662), des saisons uniques de fraîcheur et de
jeunesse
, et qui se peuvent proprement appeler le printemp
amment, avec mille plumes sur leur tête, accompagnées du roi et de la
jeunesse
de la Cour. Après souper, on montait dans des cal
ux-mêmes dans les loisirs et sous les ombrages ; mais ici ce sont des
jeunesses
royales et qui brillent au matin du plus beau règ
cette sorte d’innocence qui accompagne les imprudences de la première
jeunesse
. Pour moi, toutes ces grandes et toutes ces demi-
re, et telles que j’y crois, ne s’expliquent, en effet, que par cette
jeunesse
première. Quand le comte de Guiche fut exilé en 1
ents de désirs et d’intrigues de cœur se rapportent donc surtout à sa
jeunesse
d’avant vingt ans. Ces amours, cet exil du comte
ne heure et presque adolescent à se produire par la parole. Sa longue
jeunesse
, à laquelle on est accoutumé depuis dix-huit ans,
se encore ; né en 1810, il n’a que trente-neuf ans. Jamais il n’y eut
jeunesse
ni adolescence plus écoutée. Une circonstance sin
, à l’âge de vingt et un ans, et en qualité d’accusé. Mais, à voir sa
jeunesse
, sa bonne grâce et son aisance, la netteté élégan
us passionnés pour cette liberté dont l’amour fut le seul excès de sa
jeunesse
; il put y développer sans interruption ses théor
ui, répandu sur toute une vie, contribue beaucoup à l’autorité dès la
jeunesse
. À partir de cette session de 1844, le talent de
ces fuites au désert, ces cloîtres, ces thébaïdes dans lesquelles la
jeunesse
et la beauté cherchaient une sépulture volontaire
n’avait rien conçu, il avait tout senti. » Il atteint le seuil de la
jeunesse
« inquiet, mécontent de tout et de lui, dévoré de
aient pas alors moins malades que l’Angleterre. Il y régnait parmi la
jeunesse
une tendance marquée vers le désenchantement et l
apporte que Zimmermann, né dans les États helvétiques, aimait, dès sa
jeunesse
, les bois et les montagnes au sein desquels il gr
ipale cause est l’instabilité en amour. » Pendant cette époque de sa
jeunesse
, il songe au suicide. Il réfléchit sur tous les m
igine allemande. Cette tendance avait pu s’accroître dans sa première
jeunesse
, car il avait vécu à Strasbourg près de ce groupe
resque de la même date est plus saillant encore. Il est emprunté à la
jeunesse
de Napoléon Ier. On sait qu’il avait voué de bon
et à Bernardin de Saint-Pierre ; que Gœthe, partageant le goût de la
jeunesse
de son temps, se passionnait pour le grand poète
duisaient, d’ailleurs, vers Chateaubriand. Son enfance et sa première
jeunesse
furent souffrantes et casanières. Arrivé à dix-hu
e suis fatiguée va-t-il finir ?… Dès que nous avons passé la première
jeunesse
, ce n’est plus qu’un long désastre : ces regrets
nt en partie la réaction forcée de la dissipation qui avait marqué sa
jeunesse
. Les récentes publications dont il a été le sujet
uelles furent son éducation intellectuelle, et les vicissitudes de sa
jeunesse
. Avec le goût des sciences naturelles, il avait c
oréales, tout nourrissait les vagues et ravissantes inquiétudes de ma
jeunesse
. Que de fois dévoré par la fièvre de mon cœur, j’
versations et sous toutes ses faces le problème de notre destinée. Sa
jeunesse
, d’ailleurs, n’est pas exempte de folies. Instrui
es amères qui se terminent par une allusion à une récente aventure de
jeunesse
, sont bientôt corrigées par une sorte de démenti
prématurée, qui n’a fait que tout décolorer à mes yeux, une nouvelle
jeunesse
qui embellisse tout et me rende le bonheur. » Cep
naise « célèbre par sa beauté, quoiqu’elle ne fût plus de la première
jeunesse
. » Par un sentiment de vanité, joint à un vague d
puissance du cœur. Cet état chez Adolphe avait plusieurs causes : sa
jeunesse
avait d’abord été austère, puis très dissipée et
phie, cet état était le résultat d’une philosophie dissolvante, d’une
jeunesse
trop émancipée succédant à une enfance trop compr
de la lumière sur cette légion d’inconnus qui appartiennent tous à la
jeunesse
. Dans un ouvrage intitulé : Lettres Westphalienne
iennent à la fois à tous les âges, mais sans rappeler le charme de la
jeunesse
, ni la gravité de l’âge mûr. Sa vie entière se pr
s facultés les plus heureuses se sont tournées contre elles-mêmes. La
jeunesse
a été en proie à des tristesses extraordinaires,
une maturité précoce, mais sans y trouver ce qui avait manqué à leur
jeunesse
. » Ce que M. de Mussy dit de la jeunesse des coll
r ce qui avait manqué à leur jeunesse. » Ce que M. de Mussy dit de la
jeunesse
des collèges peut, dans une certaine mesure, s’ap
révélations prouvent qu’une sorte de nostalgie s’était emparée de la
jeunesse
, sans distinction entre le caractère des maisons
ed voit apparaître la fée des Alpes, il lui raconte sa vie passée, sa
jeunesse
solitaire, comment il descendait dans les caveaux
it grave. Il l’était par son étendue : il frappait l’âge mûr comme la
jeunesse
, les écrivains brillants comme les penseurs austè
arque la fin du mal dont il souffrait, en même temps que la fin de sa
jeunesse
. Avec la maturité (1820), sa vie se transforme. J
vait dit : « L’ennui ne doit pas t’étonner : résigne-toi à n’avoir ni
jeunesse
, ni passé, ni avenir ; je ne te dis pas de ne pas
qui m’avait recueilli à ma naissance, et à l’ombre duquel ma première
jeunesse
s’était écoulée, j’avais entendu le vent du doute
me de ce mal de la mélancolie qu’il a si fortement stigmatisé. Dès sa
jeunesse
, taciturne et méfiant, il fuit le monde et recher
). Il était malade, dit Sainte-Beuve, du « mal du temps, du mal de la
jeunesse
d’alors ; il pleurait sans cesse comme René ; il
subi jeunes la Terreur, le bel âge a été flétri, qu’il n’y pas eu de
jeunesse
, et qu’ils porteront jusqu’au tombeau cette mélan
la philosophie, le roman, l’art enfin, quelle était l’attitude de la
jeunesse
de la Restauration ? J’ai déjà parlé en un autre
rceau inédit jusqu’en 1847, mais écrit en 1817, sous ce titre : De la
jeunesse
, M. de Rémusat traçait des jeunes gens de cette
frais et vermeil et le blasphème à la bouche. » Enfin, selon lui, la
jeunesse
au lieu d’avoir l’enthousiasme du mal n’avait que
erbe, cet orgueilleux ennui, cette audace de négation que montrait la
jeunesse
, n’étaient-ils pas imités de Chateaubriand, de Se
lors était particulièrement atteint de ce qu’on a appelé le mal de la
jeunesse
. M. de Tocqueville écrivait, le 16 septembre 1823
encore deux ans à peine, et je n’aurai même plus la présomption de la
jeunesse
pour me faire rêver une petite renommée. Cette id
on passionnée, qui ont attesté en lui, même après l’âge normal, cette
jeunesse
d’esprit et de cœur qu’il se défendait d’avoir en
x à leurs yeux. Quoi qu’il en soit, et tout au moins en apparence, la
jeunesse
ne faisait pas exception à l’état maladif très co
sang. Les deux poètes russes que je viens de nommer ont exercé sur la
jeunesse
de leur temps une action profonde, le dernier sur
! » Chateaubriand confirme ces appréciations quand il parle de cette
jeunesse
« sur laquelle des malheurs qu’elle n’a pas connu
, en regrettant l’enfance où le cœur dort, Vieillir, en regrettant la
jeunesse
ravie, Mourir, en regrettant la vieillesse et la
quel est cet homme qui cache en vain son âge sous des prétentions de
jeunesse
? c’est le comte de la Roche-noire, auteur de nom
« Feu et flammes. » On y remarque un tableau curieux des mœurs de la
jeunesse
du temps. C’était le bonheur de cette jeunesse, d
urieux des mœurs de la jeunesse du temps. C’était le bonheur de cette
jeunesse
, de ceux qu’on appelait alors la jeune France, de
r au goût prétentieux de l’époque, il fallait donner à ces parties de
jeunesse
un caractère solennel ; on les appelait des orgie
dans le vague de la vie, il avait cette mélancolie noire, maladie de
jeunesse
, engendrée par la science précoce de notre civili
dans ses débuts ! Comme ses premiers vers étincellent de verve et de
jeunesse
! Quelle aimable folie ! Quel badinage éblouissan
tulé Tristesse (1840), où Musset fait un amer retour sur sa force, sa
jeunesse
, sa gaieté perdues, sur ses aspirations vers la v
lui, comme chez Octave, ce caractère était-il surtout le fruit d’une
jeunesse
corrompue ? La forme romanesque qu’il a choisie p
e. Macarée dépeint les progrès de son développement, la vigueur de sa
jeunesse
, ses courses enivrantes à travers les montagnes o
l rencontre en parcourant la nature, les entretiens qu’il eut dans sa
jeunesse
avec le vieux centaure Chiron ; enfin il annonce
de son roman, Mme Sand s’est reportée aux impressions de sa première
jeunesse
, à cette tentative de suicide que je viens de rap
Musset dans la Confession. Arthur recueille comme eux le fruit d’une
jeunesse
mal gouvernée, et Guttinguer entend montrer par s
me avant l’âge de la caducité, la fatigue de l’esprit, la perte de la
jeunesse
, enfin toute la misère des amours éteints et des
ses aînés. Au physique, comment est-il représenté ? « Il n’a plus de
jeunesse
, dit de lui une femme dont il s’occupe, et n’a ri
isent pas à elles-mêmes, qui ont besoin d’appui au dehors et, dans sa
jeunesse
, il avait eu des accès de découragement. Devant l
dans les périodes précédentes, ce mal atteignait particulièrement la
jeunesse
. On l’a vu déjà par les débuts de la plupart des
un écrivain distingué, M. Rousse, a tracé un spirituel portrait de la
jeunesse
qui sortait des bancs du collège en 1830. Il a pe
M. About nous a tracé le spirituel portrait. Mais la mélancolie de la
jeunesse
n’était pas toujours coupable ou ridicule ; elle
es. Ainsi, en 1830 comme en 1820, comme en 1800, on constate parmi la
jeunesse
un certain malaise, qui se rattache au mal généra
al du siècle. Dans ce roman de M. Henri Conscience, on apprend que la
jeunesse
flamande, les jeunes-Flandre, si l’on me permet c
, le reste lui paraît faible. Les pleureurs à la suite ont tort. » La
jeunesse
elle-même, qui s’était si longtemps montrée avide
tion (excepté les Abdéritains, peuple fou qui voulait rire) mettre sa
jeunesse
dans son sénat, demander leurs lumières à ceux qu
monde recommencerait tous les jours, et cette succession de folies de
jeunesse
ne serait qu’une succession de catastrophes dans
, en sorte que les vieillards se demandaient s’il y aurait encore une
jeunesse
et si Dieu ne faisait plus naître les générations
Tu verras tomber ce gouvernement, en rendant par sa chute la vie à la
jeunesse
de son peuple ; et, prodige de démence, tu verras
gouvernements de parole, des dictatures ou des républiques dans votre
jeunesse
, sur la foi des théories toujours séduisantes com
ns illustre, je m’étais dit et j’avais dit bien souvent à mes amis de
jeunesse
: « Si Dieu me seconde, j’emploierai les années q
nées là-haut.) « J’emploierai donc, disais-je à ces amis, ma première
jeunesse
à la poésie, cette rosée de l’aurore au lever d’u
i écrit ce livre d’histoire, complément de ma célébrité littéraire de
jeunesse
, si j’ai le hasard de conquérir cette double célé
l’encens des siècles. » XVII Voilà quels étaient mes plans de
jeunesse
. Ce n’étaient pas les plans de Dieu. L’orgueil y
incontestablement coupable de quelques vers plus ou moins heureux de
jeunesse
qui s’étaient fixés dans la mémoire et qui accola
ue que de dévouement aux trois monarchies qu’il avait servies dans sa
jeunesse
. Il décorait une monarchie, plus qu’il n’était ca
jactances d’infaillibilité ? Lamartine. P.-S. Une partie de la
jeunesse
française ayant rédigé et publié une protestation
lettre que j’ai cru devoir adresser aux représentants de cette noble
jeunesse
. « Monsieur, L’Opinion nationale, que je remerci
seulement d’une raillerie mal comprise m’a valu, de la part de cette
jeunesse
si délicate et si généreuse, une protestation qui
de but et qui s’attache au revers, je sais où je les trouverais ! La
jeunesse
a le sens du juste. « Agréez, Monsieur, pour vous
Ô temps heureux où le parterre était composé presque en entier d’une
jeunesse
passionnée et studieuse, dont la mémoire était or
rnée d’avance de tous les beaux vers de Racine et de Voltaire ; d’une
jeunesse
qui ne se rendait au théâtre que pour y compléter
ar les lacedemoniens, pour inspirer l’aversion de l’ivrognerie à leur
jeunesse
, faisoit son effet. L’horreur que la manie et l’a
e rendre plus odieux que Terence cherche à rendre odieux les tours de
jeunesse
des eschines et des pamphiles, que le boüillant d
arbarie d’un pere qui veut sacrifier ses enfans à une passion, que la
jeunesse
ne sçauroit plus excuser en lui, ne peut être reg
s d’autres soldats, qui appartiennent comme lui à l’Association de la
Jeunesse
catholique française 1 ; il s’en réjouit : « C’es
r fait ensemble la prière du soir. » (Bulletin de l’Association de la
jeunesse
catholique française.) Ainsi, dans l’immense mass
l’amitié la plus belle et la plus agissante. 1. En juillet 1914 la
Jeunesse
Catholique comptait dans ses 4000 groupes, 100.00
s merveilleuses qui s’échappent brillamment du sein prophétique de la
jeunesse
et qui sont comme un programme idéal qu’on ne rem
a Restauration, et grâce aux travaux et aux luttes enhardies de cette
jeunesse
déjà en pleine virilité, le spectacle de la socié
bras et de regarder, — avec lui qui, à l’heure la plus ardente de sa
jeunesse
, peignant la noble élite dont il faisait partie,
que de la pensée que doit pratiquer pendant un temps toute vigoureuse
jeunesse
. La philosophie est perpétuellement à recommencer
triarcale de cultivateurs. Son grand-père, qui vécut tard, et dont la
jeunesse
s’était passée en quelque charge de l’ancien régi
au, et que sa contemplation avait trouvé à une heure déterminée de sa
jeunesse
une forme de tableau si en rapport et si harmonie
acun, en se souvenant bien, chacun a eu de la sorte son Sinaï dans sa
jeunesse
, sa mystérieuse montagne où la destinée s’est com
it, en ces années-là, à cette période heureuse où luit l’étoile de la
jeunesse
, à la période de nouveauté et d’invention ; il se
orsque seul, etc., etc. ; et l’autre qui a pour titre : Le Soir de la
Jeunesse
. Nous ne croyons pas nous tromper en disant que c
un seul genre de bêtes. Pour nous, cela n’était pas recommandant ! Sa
jeunesse
pouvait l’excuser. Il était très-jeune. Aujourd’h
e préface, à la tête de son volume, n’a encore que vingt-sept ans. La
jeunesse
a des admirations qui, — tout le temps qu’elle du
passer ou sans l’atteindre. Seulement, si ces ivres admirations de la
jeunesse
font souvent tache, pour toute la vie, sur l’orig
ieté même est âpre, quand ils plaisantent, et l’on voit, à travers la
jeunesse
de l’un et la maturité de l’autre, la tête de mor
d’être tout à fait contemporain de son sujet. Le Cid est une pièce de
jeunesse
, un beau commencement, — le commencement d’un hom
t admiré le Cid encore nouveau, et étant eux-mêmes dans leur première
jeunesse
, ne lui comparaient rien et souffraient difficile
’il a su faire avec une décision hardie et une aisance supérieure. La
Jeunesse
du Cid, de Guillem de Castro, pièce en trois jour
nt pour la forme nos légers mea culpa, de prétendre retoucher à notre
jeunesse
, — aux œuvres et aux actes de notre jeunesse ; —
tendre retoucher à notre jeunesse, — aux œuvres et aux actes de notre
jeunesse
; — et surtout si ç’a été celle du grand Corneill
son gendre, en le voyant si prompt à renoncer à l’être. Il plaint sa
jeunesse
. Quel âge peut avoir Rodrigue ? Dans les toutes p
encore ? Ce n’est pas une analyse quelconque que j’ai voulu faire. La
jeunesse
et l’à-propos du Cid à son heure, voilà mon sujet
it alors vingt-cinq ans, à peu près trois ans de plus que son ami. Sa
jeunesse
dut être celle d’alors : « Mon âme habite un lieu
ui le panthéisme était très-familier, on a lieu de le croire, à cette
jeunesse
de M. Joubert ; il l’embrassait dans toute sa pro
urneur par ses préfaces, Mercier par ses brochures. Il était de cette
jeunesse
délirante contre qui La Harpe fulminait. Il avait
de ce qui n’était pas digne de lui dans ce premier enthousiasme de la
jeunesse
; cette boue des Mercier et des Rétif ne lui pass
commença. Les illustres Mémoires ont déjà fixé en traits d’immortelle
jeunesse
cette petite et admirable société d’alors, soit a
âge pour apprendre ce que je voulais savoir, et j’aurais besoin de la
jeunesse
pour bien dire ce que je sais. » Au milieu de ces
unesse pour bien dire ce que je sais. » Au milieu de ces plaintes, sa
jeunesse
d’imagination rayonnait toujours sur de longues p
s, et ne fut nommé évêque qu’à cinquante-cinq. Il passa donc toute sa
jeunesse
en savant dégagé et libre, se promenant avec une
lets ; qu’en un mot, et pour me servir de ses termes, ni le feu de la
jeunesse
, ni l’embarras des affaires, ni la diversité des
il paraissait aux dames avant les grandeurs de l’épiscopat et dans sa
jeunesse
. C’est l’abbesse de Caen, depuis abbesse de Malno
ion. Cette passion, qui n’était que dans le ton, tenait au feu de la
jeunesse
; cette première rudesse, que l’abbesse voudrait
nus qu’il a écrits en latin sur sa vie, confesse qu’à ce moment de sa
jeunesse
il donna dans les dissipations et les élégances,
ntre eux Huet et Ménage, on se plairait à saisir quelques saillies de
jeunesse
du futur prélat, quelque filet de verve gauloise
veut, avant tout, avoir à exercer son activité. Chaque génération de
jeunesse
tient à y mettre du sien et à faire acte de prése
es où, à la lueur d’une lampe qu’alimentait l’huile de nos noyers, la
jeunesse
du voisinage venait teiller avec nous ce beau cha
des leurs. À travers ces incertitudes et ces projets flottants de la
jeunesse
, il voyage dans le pays, et il n’est, chemin fais
et de son exemple, fut un retour de réflexion sur l’imprudence de ma
jeunesse
. Voilà, disais-je, un homme qui s’est donné le te
r cette sagesse. Sa vieillesse eut plus de force que n’en avait eu sa
jeunesse
. Jeune, nous le voyons tel qu’il se peint lui-mêm
armontel, publié en 1820, fait voir qu’en décrivant ses pétulances de
jeunesse
dans sa prose, il les a beaucoup adoucies. À part
ion, en font un livre qu’on parcourt toujours avec plaisir, et que la
jeunesse
non orgueilleuse peut lire avec fruit. Il serait
la mélodie se sent moins encore que le besoin de dépenser un reste de
jeunesse
. Il est curieux d’observer, dans les Mémoires de
nnent les coupes colorées de ces fleurs. Nous écrivons pour la chaste
jeunesse
et pour les sages, nous n’écrivons pas pour les v
qui ternit la pudeur ne doit être pardonné à celui qui écrit pour la
jeunesse
, ce printemps de la pureté. III J’ouvre don
même avait popularisé dans Child-Harold les coquetteries de Cadix. La
jeunesse
de Londres et de Paris ne rêvait que Dulcinées d’
rt. Aussi, à dater de ce premier poème applaudi avec frénésie par une
jeunesse
saturée d’idéal et ennuyée de platonisme, Alfred
n poète de première race. On sent que la richesse d’imagination et la
jeunesse
encore saine du cœur s’agitent en lui sous la fro
nocence et l’honneur, et qu’une vie d’honnête homme pour racheter une
jeunesse
de débauches. C’est là le danger de cette poésie
olitude ! ô pauvreté ! La Muse. Poëte, prends ton luth ; le vin de la
jeunesse
Fermente cette nuit dans les veines de Dieu. Mon
t ton oisiveté : ta douleur est à Dieu. Quel que soit le souci que ta
jeunesse
endure, Laisse-la s’élargir cette sainte blessure
des transports d’un peuple furieux Qui semblait en passant crier à ma
jeunesse
: « Toi qui pleures ce soir, n’as-tu pas ri comme
ds et comme je te compatis dans la tombe. Et qu’as-tu donc fait de ta
jeunesse
et de ton talent, que nous n’ayons plus ou moins
bucher comme des enfants sans lisière sur tous les achoppements de la
jeunesse
, de la beauté, de la sensibilité et du génie ? Tu
intitulerais Sourires et Soupirs ; l’un les plus frais sourires de la
jeunesse
, l’autre les plus pathétiques soupirs de l’humani
’était pas fait encore. Il n’avait aucun entraînement, nul abandon de
jeunesse
, et semblait de bonne heure fort préoccupé du but
ant à l’Université qu’il faut s’en prendre des maladies morales de la
jeunesse
qu’aux familles elles-mêmes, à l’esprit public et
du dehors, il disait agréablement et en famille bien des vérités à la
jeunesse
: non pas qu’il fut décidé à louer le passé en to
ependant, dans ces séjours terrifiés, on voyait accourir en foule une
jeunesse
prête à tout souffrir, la faim, le froid et les c
et le délicat Érasme vanterait les bons lits et la bonne chère de la
jeunesse
moderne. Mais le savoir est-il aussi précoce ? J’
servent la santé de l’esprit, et vous êtes frappé dans la force de la
jeunesse
; vous l’êtes comme ne l’est pas toujours celui q
la couleur se ressentait de la date de son enfance et de sa première
jeunesse
. De la grande ère de 89 il garda toujours, en l’é
vait pas encore quitté son sabre. Cependant la guerre éclatait, et la
jeunesse
courait aux frontières. Droz, revenu à Besançon,
C’est un roman par lettres, tout pastoral, qui sent la candeur de la
jeunesse
et presque de l’adolescence. Les principales scèn
qui pleurent la mort, et qui ne pleurent point la fleur envolée de la
jeunesse
! » M. Droz n’était point ainsi ; il avait respir
! » M. Droz n’était point ainsi ; il avait respiré et non cueilli la
jeunesse
dans sa fleur ; il eut le fruit, et il se disait
dans le sentiment de sa force : « Je paie bien cher les fautes de ma
jeunesse
… Pauvre France ! on te les fait payer aussi. » C
esse de Savoie, très spirituelle, faisant aussi des vers, et, dans sa
jeunesse
, la patronne des nouveaux poètes à la Cour ; la t
e naturelle : Mais lors l’âge ancien de votre tante et mon enfantine
jeunesse
avaient plus de convenance, étant le naturel des
ace à tous les sentiments et à toutes les activités ambitieuses de la
jeunesse
. Donna-t-elle en effet, dès ce temps-là, quelque
enri duc de Guise, qui fut tué à Blois, et avait logé si avant dès sa
jeunesse
toutes les affections de son cœur en ce prince qu
l réussit à aliéner d’elle leur mère. Marguerite, à cette fleur de sa
jeunesse
, était, selon tous les témoignages, d’une ravissa
ets de pied blonds que l’on tondait de temps en temps. » Mais dans sa
jeunesse
, quand elle osait être brune, au naturel, cela ne
à bien peu d’intelligences près (lesquelles s’éclaireront), toute la
jeunesse
si forte et si patiente d’aujourd’hui ; puis, ave
ute la jeunesse si forte et si patiente d’aujourd’hui ; puis, avec la
jeunesse
et à sa tête, l’élite de la génération qui nous a
sciencieux et libre. Grâces lui soient donc rendues, ainsi qu’à cette
jeunesse
puissante qui a porté aide et faveur à l’ouvrage
er à l’indulgence de mes lecteurs. Persécuté comme je l’ai été dès ma
jeunesse
, peut-être me pardonnera-t-on d’avoir cherché que
d’un autre côté, n’ayant à opposer à de si formidables ennemis que ma
jeunesse
et mon inexpérience (et, je dois le dire aussi, l
rend aux danses légères paré de toutes tes grâces, et brillant d’une
jeunesse
nouvelle ? « Le temps destructeur t’avait couvert
sirs et aux jeux folâtres ; tu peux te mêler aux danses légères de la
jeunesse
, ou amuser les jeunes filles par tes aimables cha
l’ont accompagnée, et particulièrement par la considération de votre
jeunesse
et de notre situation dans le monde. Le premier s
et à mes espérances, si vous veniez à oublier les préceptes de votre
jeunesse
et à quitter le sentier où vous avez marché jusqu
ils sont eux-mêmes tombés ; et sur ce point la considération de votre
jeunesse
redouble leur confiance. C’est à vous de lutter c
onstances, aux sentiments et à l’avis de Sa Sainteté, alléguant votre
jeunesse
et votre inexpérience, qui a besoin d’être guidée
leur orgueil. En 1827, le romantisme fermentait dans les veines de la
jeunesse
. Elle savait par cœur les Méditations et les Odes
ain des efforts violents que l’empereur avait exigés de la France, la
jeunesse
de la Restauration se sentit désœuvrée. Comparant
ttéraire qui m’a précédé, celle à laquelle j’ai appartenu, ont eu une
jeunesse
d’une tristesse lamentable, tristesse sans cause
se croyait également affranchi — on pardonnera cette présomption à sa
jeunesse
— de ce qu’il y a de déclamatoire et de forcé che
id d’aspect, était celui qui se montrait d’ordinaire dans la première
jeunesse
, même après le tapage de ses débuts. Un de ses ca
tion nouvelle : ce fut un haro de gros rires ». Mais les femmes et la
jeunesse
se déclarèrent en faveur de Musset, et tous les v
rimées : Oh ! dans cette saison de verdeur et de force, Où la chaude
jeunesse
, arbre à la rude écorce, Couvre tout de son ombre
ank est maintenant celui que la débauche a touché dans la fleur de sa
jeunesse
et qui en garde au cœur une flétrissure. Ah ! ma
13 février). Au moment où Mme de Musset-Pathay traçait ces lignes, la
jeunesse
de son fils était finie. Il avait vingt-trois ans
que faire de se venger de nous, m’a fermé la bouche en me rendant la
jeunesse
du cœur et en me forçant d’avouer qu’il a mis en
terre sans qu’elle sache qui elle a porté. Non, non, j’en jure par ma
jeunesse
et par mon génie, il ne poussera sur ta tombe que
un adieu que je venais dire à mon pays et à tous les souvenirs de ma
jeunesse
et de mon enfance, car vous avez dû le comprendre
nce. Aucun des poèmes de Musset n’a plus contribué à lui conquérir la
jeunesse
. Les défauts mêmes qu’on y pourrait relever n’y o
nt pas nui ; ainsi l’accent déclamatoire de certains passages, car la
jeunesse
est naturellement et sincèrement déclamatoire. Sa
ien sur le sable À l’heure où passe l’aquilon. J’ai vu le temps où ma
jeunesse
Sur mes lèvres était sans cesse Prête à chanter c
ossuet, « qui passent leur vie à remplir l’univers des folies de leur
jeunesse
égarée ». Le châtiment ne se fit pas attendre. Le
essé au cœur, et qui crie avec de si vrais sanglots, a des retours de
jeunesse
et comme des ivresses de printemps. Il se retrouv
’Albertu s de Théophile Gautier : « C’étaient, dit-il, des poésies de
jeunesse
et de bravade pour ainsi dire où s’affirmaient to
ci splendidement. C’est une fête pour l’esprit de voir cette heureuse
jeunesse
, aux mains pleines et prodigues, lancer à la volé
t grave et douloureux. Musset avait descendu de quelques pas, dans sa
jeunesse
imprudente et libertine, les bords de l’abîme où
sépulcre blanchi où dort la poussière des illusions généreuses de la
jeunesse
, c’est Musset, c’est son mauvais moi à l’inspirat
sur ses défauts et ses mauvaises pages, même par ses admirateurs. La
jeunesse
d’il y a trente ans lisait dévotieusement les déc
quelles Musset n’est qu’un médiocre élève de Rousseau et de Byron. La
jeunesse
d’aujourd’hui condamne le livre sur ces mêmes cha
quel l’aristocratie française s’était prise de passion au temps de sa
jeunesse
. Au printemps de 1831, les belles dames du faubou
ontre déjà des protestations contre l’excès de sa faveur auprès de la
jeunesse
. Dans les premiers mois de 1846, Sainte-Beuve cop
est pas seulement le distingué et le délicat qu’on aime en lui. Cette
jeunesse
dissolue adore chez Musset l’expression de ses pr
précieux des dons qui puissent séduire une civilisation vieillie, la
jeunesse
. Comme il a parlé “de cette chaude jeunesse, arbr
civilisation vieillie, la jeunesse. Comme il a parlé “de cette chaude
jeunesse
, arbre à la rude écorce, qui couvre tout de son o
ollège qui venaient frapper à sa porte pour contempler le poète de la
jeunesse
: « Ce n’était plus, écrivait l’un d’eux longtemp
eut avoir une poésie toute de sentiment et de passion, aux yeux d’une
jeunesse
pour qui le sentiment est une faiblesse, l’amour
les renseignements qu’il contient sur la famille de Musset et sur la
jeunesse
du poète. On ne doit toutefois le consulter qu’av
et pour le fond et pour le ton, avec ce qu’on pouvait attendre de la
jeunesse
de Fléchier ; qu’ils ne la déparent en rien ; qu’
80 ; et en tête : Divertissements, jeux d’esprit ou passe-temps de la
jeunesse
d’une des premières plumes de ce siècle, et au-de
e des premières plumes de ce siècle, et au-dessous : Amusements de la
jeunesse
d’un homme illustre. Ce petit recueil se compose
e vers le premier idéal poétique qu’il avait conçu et cultivé dans sa
jeunesse
. On lit, au tome ixe de ses Œuvres complètes, un
e dans un détail d’exemples assez agréable. Comme un homme qui dès sa
jeunesse
a vécu avec les honnêtes gens, il croit à la vert
ujours et la pureté des mœurs n’en souffre aucune atteinte. Un peu de
jeunesse
et un peu d’amour-propre leur fait aimer ce qu’el
ion, composera son éloquence. D’autres défauts pourtant tenaient à sa
jeunesse
, et ils disparaîtront avec l’âge. C’est ainsi que
à-dire à celle même qui, quarante ans auparavant, dans la fleur de sa
jeunesse
, présidait si agréablement aux plaisirs et à la s
confident et le conseil du cardinal de Retz. Le fils, dès sa première
jeunesse
, s’était mis par là dans les compagnies les plus
voluptés parisiennes qui avait meurtri, sous sa danse effrénée, cette
jeunesse
ternie, ce cœur effeuillé, cette âme éteinte dans
nt de la perdition. Il faut dire aussi qu’elle mourut jeune et que la
jeunesse
la plus souillée, choisie par la mort, se couronn
reuses créatures chassées des splendeurs du vice par la perte de leur
jeunesse
et qui s’attachent, en rampant, à la fortune de l
raille, avec la spontanéité, la fougue, la séduisante mobilité de la
jeunesse
. Son lagrime d’amor non e acqua. Aucune contraint
ance prématurée de la passion humaine, quel éperdument de verve et de
jeunesse
! M. Alexandre Dumas a conquis, en un soir, ses t
Camélias fit ses débuts au théâtre. Le drame dégageait une flamme de
jeunesse
, une fièvre de passion, une chaleur de vie qui ét
un corbeau jette des cris de mauvais augure aux oreilles de ces deux
jeunesses
. Ce corbeau, c’est le sculpteur Taupin, un vieux
eau trouble. Lui aussi, Taupin, il a eu autrefois du talent et de la
jeunesse
, mais le malheur a voulu qu’il s’amourachât d’une
, il a pensé à son ami Paul. Il s’agit de renouer un premier amour de
jeunesse
interrompu par un mariage. Ces services-là ne se
me qu’elle pût admettre. M. de Talleyrand retrouvait là, avec plus de
jeunesse
, une image des cercles de la maréchale de Luxembo
a maréchale de Beauvau ; mais il se plaignait galamment de ce trop de
jeunesse
, et qu’il lui fallût attendre quinze ans au moins
e belle âme, ardente comme les climats des tropiques où avait mûri sa
jeunesse
, orageuse comme les mers sillonnées par Kersaint
ubi jeunes la Terreur, le bel âge a été flétri, qu’il n’y a pas eu de
jeunesse
, et qu’ils porteront jusqu’au tombeau cette mélan
e des organes, son cœur sembla redoubler jusqu’au bout d’ardeur et de
jeunesse
. Presque séparée du monde alors, entourée des soi
’ingratitude, la mort, dépeuplent peu à peu ce monde enchanté dont la
jeunesse
faisait son idole…Aimer Dieu, c’est adorer à leur
ntelligence : c’est sa gloire. J’ai essayé souvent, dans mes notes de
jeunesse
, de me rendre compte à moi-même des impressions q
avec plus de lenteur, mais avec la même vicissitude de naissance, de
jeunesse
, de maturité, de caducité et de mort. L’empire a
e de dérision et d’impopularité pour ceux qui étaient accoutumés à la
jeunesse
de Néron, et qui, suivant le préjugé du vulgaire,
. « Tu es parvenu à cet âge où l’on a déjà échappé aux passions de la
jeunesse
; ta vie est telle que tu n’as aucune indulgence
peut plus rien promettre au peuple romain qu’un bon successeur, et ta
jeunesse
rien autre qu’un bon maître à l’empire. « Sous Ti
t pas osé eux-mêmes ; et vous, enfants privilégiés de l’Italie, vous,
jeunesse
vraiment romaine, vous demanderiez le sang et le
à pour représenter idéalement les petites erreurs d’adolescence ou de
jeunesse
que d’autres auraient décrites sans doute avec co
t que le regret, le souvenir, le songe éternel, le culte de sa propre
jeunesse
, l’adoration dont il se sentait l’objet, le renou
l avait pour cela, et jusqu’à la fin, des séductions, des grâces, une
jeunesse
d’imagination, une fleur de langage, un sourire q
destinée. Il lui dit : Un grand malheur m’a frappé dans ma première
jeunesse
; ce malheur m’a fait tel que vous m’avez vu. J’a
i se fagotent en grands hommes », le culte surtout, l’idolâtrie de la
jeunesse
, de celle qu’il n’a plus : « Je suis toujours tri
ent du passé, il s’anime, il renaît, il se reprend au printemps, à la
jeunesse
; il se ressouvient de Rome, il s’y revoit comme
d’autant plus de droit, que, sans aucune prétention, elle offre à la
Jeunesse
de quoi s’instruire, s’amuser, & se former. S
ral, sur-tout dans une partie aussi essentielle que l’éducation de la
Jeunesse
, & l’atroce célébrité de tant de Productions
e sont pas rendu compte des vrais rapports naturels entre une ardente
jeunesse
qui s’élève et une gloire déclinante qui vieillit
mais je vous le dis sans flatterie, je suis ravi. Le détail de cette
jeunesse
et de cette famille est enchanté. Comment n’ai-je
c. ? Bien est-il heureux pour ma probité littéraire, monsieur, que ma
jeunesse
fût achevée dans mes Mémoires, car je vous aurais
rez l’émotion, la belle candeur, tour à tour forte et charmante de la
jeunesse
— la jeunesse ! cette fête grandiose et si courte
la belle candeur, tour à tour forte et charmante de la jeunesse — la
jeunesse
! cette fête grandiose et si courte, mais immense
rore du monde ! Le poète des Réveils, qui n’avait plus précisément la
jeunesse
de l’alouette du matin, nous l’annonce, à nous au
oup quand il traduit en vers, souvent très beaux, les croyances de sa
jeunesse
, et que l’accent exécré, l’accent catholique plus
onge renaisse ? Pauvre clé rose, elle a roulé Dans les torrents de ma
jeunesse
. ……………………………………… ……………………………………… ……………………………………….
Tu ne crois pas beaucoup aux ardeurs, même à celles De la
jeunesse
dans les cœurs. Rien de nos puretés vaines et pr
ir une fierté que ne connaissent pas les cygnes. Il n’a pas chanté la
jeunesse
perdue que chantent tant de poètes au déclin, vie
ent tant de poètes au déclin, vieux Titons amoureux d’Aurores ; cette
jeunesse
que Chateaubriand voulut inutilement retenir avec
les toits — la plénitude, la fraîcheur et le rayon des poésies de sa
jeunesse
, mais il s’y trouve une profondeur d’impression,
e des Écuries-d’Artois, si plein des portraits et des souvenirs de sa
jeunesse
, et dans lequel il s’était, de si longue main et
qu’il mêle continuellement à ses récits. Nous l’avons vu parler de la
jeunesse
avec feu et sympathie, en s’identifiant avec elle
ageux qui se dévouent tout entiers au travail et à l’étude. L’ardente
jeunesse
se presse de vivre ; elle prodigue des années pou
s et des arts et administrateur éclairé, il nous le fait voir dans sa
jeunesse
tout près d’entrer dans une compagnie célèbre3 qu
Lassone se félicitait seulement de l’avoir eu pour protecteur dans sa
jeunesse
, et pour ami dans un âge plus avancé. Il n’oublia
e les grandes combinaisons s’opèrent ? et pourquoi voudrait-on que la
jeunesse
et la vigueur de l’âme obéissent à des lois que n
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