/ 2687
1 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
tte splendide jeunesse, un trésor, un bien pour toujours ; témoin les jeunes classes, où déjà l’on distingue la France de dema
éjà l’on distingue la France de demain.‌ Depuis deux ans et demi, nos jeunes soldats reçoivent les leçons de la guerre, et sou
que la France fleurisse de ces carnages, et par elle l’humanité.‌ Le jeune Alfred-Eugène Cazalis, fils de pasteur, étudiant
à Lyon, qui va mourir pour la France à dix-neuf ans, écrit à son plus jeune frère :‌ … Mon plus grand réconfort, dans les mo
e l’idéalisme… (Lettres publiées par Henri Brémont, chez Bloud.)‌ Le jeune Antoine Boisson, né d’une famille de soldats, à L
ueil, sans pouvoir dire pourquoi.‌ Je suis fier d’être soldat, d’être jeune , de me sentir brave et plein d’entrain ; je suis
ent des classes 14, 15, 16, 17 à mesure que la patrie les appelle. Un jeune gradé, chargé en novembre 1914, de l’instruction
s sublimes, ces accents s’accordent. Autant de pages j’arracherai aux jeunes carnets de guerre, autant de variantes d’un même
re, naissant, flexible. Regardons vivre, respirer et se nuancer leurs jeunes sensibilités, et de jour en jour, en lisant leurs
sser soudain le lièvre de Cowper et les perdrix de Francis Jammes. Le jeune guerrier les accompagne d’un regard d’enfant bien
ourmente…‌ Cette familiarité avec la nature, très fréquente chez nos jeunes soldats, est bien émouvante. Ils retrouvent là un
de tendresse qui circule dans une maison heureuse, loin d’alanguir ce jeune cœur, l’affermissent. Un enfant naît dans la fami
l’affermissent. Un enfant naît dans la famille ; Léo Latil écrit à la jeune mère :‌ Je vous félicite. Comme le poilu est un
ée lorraine prend sa plus profonde douceur, et, dans le même mois, le jeune héros accomplira son destin.‌ Si vous aviez vu n
ons en pèlerinage après la guerre », avant qu’il meure, prenons de ce jeune Provençal une dernière image dans la campagne de
’Annecy et les deux demoiselles charmantes. Ici l’herbe est pleine de jeunes héros, et ce sont des gamins de Lorraine qui « ho
 » les mirabelliers.‌ Une minute encore ; jamais nous n’aurons de ces jeunes morts trop d’esquisses, recueillons de celui-ci h
que je demande qu’à l’étranger on retienne comme le portrait type du jeune Français. Ceux qui en goûteront la mesure et la p
tout à fait singulière, mais où fermente l’ardeur commune à tous ces jeunes soldats de créer une France plus belle.‌ Ma préo
pour l’humanité.‌ Je songe sans cesse à la France de demain, à cette jeune France qui attend son heure. Il faut qu’elle soit
premiers ?‌ Et le voilà qui, pour concilier ses chances noires et sa jeune ardeur à la vie, décide qu’il vaincra, que par-de
est le grand secret. Mais je crois entendre avec émerveillement cette jeune bouche d’ombre. L’existence, nous dit-elle, peut
it créé dans son intérieur. La vie éternelle, si je comprends bien ce jeune lévite mystérieux, n’est pas un repos ; ébauchée
après la mort, les hommes continuent le noble labeur de la terre. Les jeunes soldats tombés pour la France travailleront encor
vois et j’admire combien la discipline de la guerre a vaincu dans les jeunes cœurs les ferments d’anarchie auxquels nous trouv
ir ».‌ Je copie de telles pages, je m’attache à la respiration de ces jeunes héros, je ne mets pas d’autre ordre dans leurs pe
petits compagnons de guerre, il aime la vie. Au milieu du péril, ces jeunes êtres font leur déclaration d’amour à la lumière,
l’espérance ; mais ils préfèrent la France, et Jean Rival écrit à une jeune parente une lettre où le chant du départ, l’étern
tant écoutez le cri que jette, de ces lieux de douleur et de mort, le jeune garçon au jour de Pâques 1915 :‌ Joyeuses Pâques
rang ! Où puise-t-il ce génie de générosité ? Écoutez la missive d’un jeune chevalier français, au cœur pur :‌ Ma chère J… C
ne seule pensée personnelle. Combien s’embrume l’éclatante chanson du jeune Sophocle, à Salamine, auprès de cette flamme qu’a
t ! à la baïonnette pour les Françaises nos sœurs », répond le cri du jeune Bernard Lavergne. Que dit-il, celui-là ? Au 23 ma
quelques cigarettes, et aussi pour être franc, quelques sourires à de jeunes Alsaciennes… c’est tout. N’aie pas peur de la dam
es, il dit : « Tout est prêt. » Et voici alors la lettre suprême à sa jeune confidente :‌ Ma chère J…, demain à la première
u, que votre volonté soit faite !‌ Pour faire connaître, aimer cette jeune nature si tendre et si forte, j’aurais pu me born
u me borner à transcrire ces ultima verba, et simplement je crois, ce jeune salut « à la beauté, à la jeunesse, à la vie », m
re sainte d’Alsace.‌ Je m’arrête, avec quel regret ! Une multitude de jeunes soldats sont les égaux de ceux que je viens de dé
ien » (Lettres publiées par Dom Hébrard sans adresse d’éditeur). — Le jeune Alfred Eschiman (qui va mourir pour la France), s
sont la gloire de notre race humaine. » (Le Semeur d’août 1915.) — Le jeune volontaire Paul Guieysse (tombé depuis au champ d
que mon émerveillement va plus loin. Quel génie religieux dans cette jeune génération ! Ils ne sont pas tous au même étage,
ent sans la troubler à la surface de leur être ! Sont-ce vraiment nos jeunes frères ? Ils naquirent deux fois : de la terre de
2 (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)
isagez-vous une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains ? Nous avons reçu les réponses qu’on va
par des pensions et des dons faits sur sa cassette, venir en aide aux jeunes écrivains. Il n’y a plus que des députés et des é
formant une sorte d’aristocratie qui peuvent, par des prix, aider les jeunes écrivains : l’Académie, Les Dix, la Vie heureuse.
éraires sont excellents ; ils sont un des très rares moyens qu’ait un jeune écrivain de faire lire son livre par le public, e
envisageais une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains. Malheureusement, je n’en vois aucune…
ènes. Mais… mais le principal but des prix étant de venir en aide aux jeunes qui promettent surtout, comment faire ? Les juges
Quant aux moyens plus… propres et plus élégants de venir en aide aux jeunes écrivains, je crois qu’il n’y en a qu’un. Ce sera
a l’Académie, un prix Maillé Latour Landry, fondé pour encourager un jeune écrivain, auquel il paraît utile de donner une ma
on. Quant à une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains !… Est-ce que ces prix sont jamais venu
eunes écrivains !… Est-ce que ces prix sont jamais venus en aide à de jeunes écrivains ? Cheveux blancs, poches argentées, sal
x littéraires. Il y a sans doute d’autres façons de venir en aide aux jeunes écrivains. Qu’on les recherche et qu’on les appli
eurs écrivains ravis de disposer de quelque influence auprès de leurs jeunes confrères, aucune condamnation portée en vertu de
. Quant à « une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains », elle est possible, sans doute. On po
nnant une somme relativement maigre, puisse exercer une action sur la jeune littérature. On irait presque jusqu’à juger désir
brité publiques. Au surplus, ces prix échoient de temps en temps à un jeune écrivain de talent, tandis qu’un échec de cet ord
, dans le bois sacré, les plus basses mœurs électorales. Pour tant de jeunes , il n’y a pas de maîtres, ni de talents : rien qu
dante, et ne demandant pas qu’on lui vînt en aide. Ce ne sont pas les jeunes qui ont besoin de secours, mais les vieux qui tom
ités de tous les groupes et qui s’adjoindraient des représentants des jeunes , — un tel prix pourrait sacrer plus justement un
ement un lauréat national. Et peut-être vaudrait-il mieux laisser les jeunes à leur jeunesse, à l’espoir, à l’ambition, à l’or
le et sain de fonder un prix de découragement. Pour venir en aide aux jeunes écrivains, je ne conçois pas d’autre moyen que d’
ribuer périodiquement une récompense « au plus méritant » d’entre les jeunes écrivains, sachons bien que nous aurons, du même
». Et puis il y a cette vérité, qu’il faut toujours rappeler aux plus jeunes  : La littérature (celle dont il est question ici)
u’artiste véritable, j’entends. Quand on aura mieux compris cela, les jeunes écrivains n’auront plus besoin que leurs confrère
assistons). Une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes écrivains ? Vous voulez dire, sans doute, aux jeu
enir en aide aux jeunes écrivains ? Vous voulez dire, sans doute, aux jeunes écrivains de talent ? Ce qu’il faudrait inventer,
gnes hommes et de plus beaux livres que tous les prix Goncourt. Si un jeune écrivain, capable de la dignité de se suffire san
rt toujours faussé qu’est le suffrage plus ou moins universel ? Si le jeune écrivain, le jeune musicien, le jeune peintre a q
qu’est le suffrage plus ou moins universel ? Si le jeune écrivain, le jeune musicien, le jeune peintre a quelque chose en lui
plus ou moins universel ? Si le jeune écrivain, le jeune musicien, le jeune peintre a quelque chose en lui, son génie ou son
out à fait vraies. Il faudrait cependant venir, en effet, en aide aux jeunes écrivains puisque, moins renseignés et moins auda
dans un site où les promenades et les sports les solliciteraient, nos jeunes écrivains, réunis ensemble, mais chacun parfaitem
de constater que si l’Académie Goncourt, par exemple, a élu quelques jeunes talents (un bon point pour Marc Elder), elle a au
e les prix tendent, selon votre expression, à avilir la mentalité des jeunes . Ce sont des primes à l’arrivisme. On fait son bo
si vrai qu’on tend à reculer la limite d’âge et qu’on a couronné des jeunes approchant la quarantaine et ayant déjà un bagage
n notoirement estimé devrait les obtenir sur sa seule demande pour un jeune au sujet duquel il apporterait les éléments d’une
peu. Vraiment le plus pressant de nos devoirs est encore de dire aux jeunes  : « Vous avez choisi cette carrière, vous la croy
x Goncourt de cette année vient à point pour illustrer ma thèse. Deux jeunes écrivains étaient en présence et se partageaient
e parce qu’ils entravent la liberté du génie. Ils sont faits pour les jeunes et ils doivent fatalement influencer des jeunes.
s sont faits pour les jeunes et ils doivent fatalement influencer des jeunes . On travaille aujourd’hui non pour produire une œ
res parus d’un bout de l’année à l’autre et les lire ! Les livres des jeunes ne sont pas tellement nombreux (une centaine, au
un prix… Un prix !… Comme un bon élève !… Il paraît que c’est ça la «  jeune littérature » !… La « vieille littérature » a d’a
votre deuxième question : la façon la plus sage de venir en aide aux jeunes écrivains est de les empêcher d’écrire. Conc
Frantz Jourdain). Est-ce que ces prix sont jamais venus en aide à de jeunes écrivains ? (Ernest La Jeunesse). Ces trois remar
3 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
e neuf ans. On rapporte qu’au moment où son père venait d’expirer, le jeune duc s’approcha de Mme Servien, femme de l’ambassa
gréable que la porte de corne qui seule donne passage à la vérité. Le jeune duc de Savoie apprenait vers ce temps que sa mère
sévérité dont à peine elle s’est relâchée depuis quelques mois… » Le jeune prince en était dès lors à éprouver pour sa mère
échapper un signe non équivoque de son animosité contre la France. Un jeune Piémontais, âgé de quinze ans, le comte de Frine,
es agresseurs en duel. Ce qu’apprenant Victor-Amédée, il fit venir le jeune comte dans sa chambre, lui ôta son épée, en lui d
égence expirait légalement le 14 mai 1680. La veille de ce jour où le jeune duc avait ses quatorze ans accomplis, l’Académie
r, après avoir exalté toutes les vertus de la mère, y célèbre dans le jeune prince — « Le rayon divin qui brille avec tant d’
n groupe fort beau et fort charmant. Vis-à-vis de la princesse est le jeune prince, beau comme un ange, d’après nature aussi,
naturel fermé de si bonne heure et de cette précoce dissimulation du jeune duc, et quand on lui parlait des variations de ph
crains également le chagrin et la gaieté de M. le duc de Savoie. » Le jeune prince, une fois majeur, n’eut plus qu’une pensée
e put s’empêcher de se plaindre de n’avoir pas été prévenue. Seul, le jeune duc garda un visage impassible, écouta avec calme
duchesse mère en frémissait elle-même et s’en révoltait tout bas. Le jeune duc, seul de toute sa Cour et de tout son peuple,
out son peuple, semblait impassible. Louvois, moins confiant en cette jeune âme d’ambitieux, faisait représenter à sa mère qu
ce mariage si désiré d’elle, si craint et abhorré des Piémontais. Le jeune duc, dans les derniers temps, paraissait soumis,
imple contretemps ? Jamais maladie n’était venue plus à point pour le jeune duc qui, malgré son secret désir, en semblait for
Majesté a pour lui. » Tant que l’ambassadeur Cadaval fut à Turin, le jeune duc semblait aller de mal en pis. Les médecins ne
e lasse, fort mécontent et exhalant son mépris. Trois jours après, le jeune duc était en pleine convalescence : cette fièvre
de la tutelle où il était, et lui offrait pour cela ses services. Le jeune duc écouta l’émissaire de Pianesse, se fit remett
Pianesse était détesté à Turin comme l’homme de la France. Lorsque le jeune duc reparut dans sa capitale pour la première foi
çait à connaître à qui elle avait affaire désormais en la personne du jeune duc. Voici le portrait confidentiel que traçait d
iolence, peu de tendresse et de sûreté… » Mais, à ce même moment, le jeune duc déjouait sa mère par une tactique hardie et h
Et Louis XIV, touché à l’endroit chatouilleux, s’adoucissait pour le jeune prince, dont les effusions lui arrivaient par le
a maturité furent dignes d’une telle enfance. Si Louis XIV, voyant ce jeune couple de dix-huit ans et de quinze régner en Sav
, il se préparait du mécompte. Comme premier signe d’émancipation, le jeune duc se montra assez détaché de la duchesse son ép
la police de l’Europe. » Une autre fois, le prince Eugène, cousin du jeune duc et déjà au service de l’Empereur, fait un voy
isse, aux yeux de tous, ce qu’il est bien réellement quand il ose, un jeune prince glorieux, fier et obstiné. Catinat, à la t
4 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourgogne, par M. Michelet »
on. M. Michelet n’a pas été injuste, et je lui en sais gré, envers ce jeune prince qui aurait eu bien de la peine à devenir u
trente-huit ans, lorsque le duc de Beauvilliers, nommé gouverneur du jeune prince et chargé en chef de son éducation (1689),
lecteur ; et le reste choisi à l’avenant. L’œuvre était difficile. Le jeune prince qu’il s’agissait d’élever n’était pas une
détails encore plus significatifs sur les fougues et les passions du jeune prince, ses instincts précoces de libertinage, se
s tout à fait comme M. Michelet qui veut chercher dans les parents du jeune prince, et jusque dans les mystères de la générat
n, c’est que lorsque Fénelon reçut entre les mains, pour l’élever, ce jeune prince âgé de sept ans, il en fut effrayé à premi
Fénelon, soupçonner quelque chose du naturel équivoque et menaçant du jeune prince. Voici un portrait que son précepteur a fa
moquer demain sans se corriger. » Il était difficile de présenter au jeune prince un portrait de lui en laid plus saillant e
fin si horrible. Les uns et les autres conviennent qu’il s’agit d’un jeune prince éblouissant, qui promettait beaucoup, et d
ans les projets d’études et les plans de lectures qu’il trace pour le jeune prince, Fénelon n’oublie pas de dire : « S’il s’e
core d’une parole douce, d’un toucher de main délicat. Un jour que le jeune prince, en récitant sa leçon de Virgile ou d’Ovid
dans ses propres vers latins, Fénelon l’avertissait par la fable : Le jeune Bacchus et le Faune. Un Faune malin écoute le jeu
par la fable : Le jeune Bacchus et le Faune. Un Faune malin écoute le jeune Bacchus, que Silène instruisait, pendant qu’assis
Nymphes du bois souriaient aussi. A la fin, Bacchus impatienté dit au jeune Faune : « Comment oses-tu te moquer du fils de Ju
’au réveil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince, les yeux encore tout endormis, était de m
ient, l’un ses anciens malheurs, l’autre ses plaisirs, aperçoivent un jeune berger qu’ils n’avaient point vu encore, et à l’i
imable qu’il est fier. » Alors Philomèle continua seule : «  Que ce jeune héros croisse en vertu, comme une fleur que le pr
le que Voltaire ; c’est quelque chose, mais c’est trop peu. Napoléon, jeune , cherchait avidement autour de lui, et il ne trou
ssionnez toute la nature. » Quand le démon était près de ressaisir le jeune furieux, c’est avec du Virgile qu’il le calmait,
aucoup trop particuliers ; mais, en jugeant un prince qui est mort si jeune et qui n’a laissé que des espérances, il n’est qu
5 (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »
rs de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand 7 août 1883 Jeunes Élèves, C’est sans doute le voisinage de notre vi
s forte proportion que votre supériorité s’accentue. Que de couronnes jeunes élèves ! Quelle ardeur, quel goût du travail elle
ctif, comme un bloc aurifère non exploité. Tenez donc pour décisives, jeunes élèves, les années où vous êtes, et que trop souv
risés par le sort que ceux qui vous ont précédés ? Tout au contraire, jeunes élèves. Ne dites jamais, comme les mécontents don
mille raisons de vous porter envie, non seulement parce que vous êtes jeunes et que la jeunesse est la découverte d’une chose
que moi vous prémuniront contre la part d’illusion que suppose votre jeune ardeur. Ils vous annonceront des déconvenues ; il
u à la mode de médire, je l’ai trouvée bonne et digne du goût que les jeunes ont pour elles. La seule illusion que vous vous f
d sourds aux plaintes pusillanimes des découragés, est donc légitime, jeunes élèves. Ne vous reprochez pas devons y abandonner
pâle soleil qui l’éclairé et le rivage glacé qui la termine. » Non, jeunes élèves ! C’est trop triste. Le soleil n’est jamai
ien éloquent auprès d’une mère qu’on aime. Vous verrez le XXe siècle, jeunes élèves. Ah ! voilà, je l’avoue, un privilège que
s souvent, que justice. On reproche à l’opinion sa mobilité ; hélas ! jeunes élèves, ce sont les choses humaines qui sont mobi
du vrai à chercher, une patrie à servir et à aimer. Venez maintenant, jeunes élèves, recevoir les récompenses que vous avez si
6 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
de l’âme cette contre la brutale agression des Germains… Heureux les jeunes qui prennent part à ces luttes formidables !…‌ J
rial d’infanterie.‌ Cette lettre avec sa belle finale, « Heureux les jeunes  !… » met d’une manière vivante sous nos yeux le s
aditionalisme ».‌ François Baudry, neveu du peintre célèbre, était un jeune savant de vingt-quatre ans. Né à Versailles, il s
t d’esprit profondément religieux pour donner toute sa vérité à cette jeune figure et montrer les sources de sa vertu. Mais c
le déléguée par la population de Carency délivré offrit un bouquet au jeune officier. Le vieux maire d’Ablain-Saint-Nazaire,
nt de vous féliciter, lieutenant, je dois vous dire : Merci. »‌ Et le jeune légionnaire aussitôt d’écrire à son père :‌ « C’e
ierre de Rozières, et de laisser croire à quelque infatuation chez un jeune héros qui aimait la gloire, pour ce qu’elle a de
la société souffre, s’énerve et s’anémie. Qu’on ne fasse pas grief au jeune laboureur que je suis, s’il travaille encore un s
de se relier étroitement aux générations du passé et de l’avenir, ces jeunes patriotes devaient tout naturellement nouer des a
e critique des Idées et des Livres était rédigée par une trentaine de jeunes écrivains, qui ne se fussent pas contentés que la
ls ont parlé de Racine et de Stendhal ! Pleins de goût et de feu, ces jeunes doctrinaires formaient une société d’une espèce r
dans ce dénombrement, plusieurs noms qui déjà brillaient. Nul de ces jeunes morts qui ne mérite son portrait, une étude, son
e illusion qui, dans ces journées fiévreuses d’août 1914 masquait aux jeunes saint-cyriens le vrai caractère et l’horreur de l
insignes de la gloire vos âmes soient exaltées !‌ Le bel adieu d’un jeune Français aux Lettres, quand il ferme sa cantine d
puissante sérénité Joseph Hudault et Pierre de Rozières, et dont les jeunes écrivains de la Revue Critique travaillaient à co
thousiasmaient Henri Lagrange. Mais à l’énergie large et calme de ses jeunes aînés, cet enfant substitue une violence sacrée.
.‌ Pensée nette, pensée dure, où la sagesse a le ton tranchant de la jeune inexpérience. J’aime infiniment ce feu et cette d
y a de plus insaisissable et de plus secret dans les mouvements d’une jeune âme. Ses violences contiennent un élément de doul
n de ses compagnons d’émeute, le chansonnier Maxime Brienne. Les deux jeunes soldats étaient là au repos avec leurs régiments,
a lumière lunaire en exagérait la pâleur, et les lignes si fortes, si jeunes et si mâles, de sorte qu’à l’image tragique du hé
èles sont nouveaux, mais son ardeur renouvelle celle des innombrables jeunes Français qui voulurent avant lui ne vivre que pou
ent. Parfois il revenait sur ses luttes épiques d’avant guerre et, si jeune , il revisait ses actes et ses pensées. En apprena
s Cassagnac jusqu’à moi-même… » Et cette autre note encore : « Que de jeunes juifs auxquels je refusais absolument la solidari
r la tempête que leurs ainés, en grand nombre, niaient. De toute leur jeune voix, ils ont crié pour qu’on s’y préparât ; ils
i qui défends l’accès du territoire. C’est drôle quand on y pense. Si jeune , avoir à soi 75 mètres de frontière. J’en suis tr
ès d’Arras, le 22 septembre 1916, à l’âge de 23 ans, ne sont que d’un jeune être qui a dans le sang toute la tradition. Je ne
ière et spiritualisée. Un enfant veut être digne de sa famille, de sa jeune dignité de chef, de son drapeau ; l’idée de l’hon
nt librement leurs feux.‌ Nous repartons en première ligne, écrit le jeune soldat, en date du 24 mai, près d’Arras ; nous av
luire. Jacques de Laumont nous remet en pleine simplicité. Les autres jeunes traditionalistes nous ont dit leurs méditations,
souillures du monde qu’il vient racheter.‌ Jacques de Laumont est le jeune Français qu’aurait le plus complètement aimé Déro
7 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
ent annoncer sa découverte. « — Lève-toi, Cuchullin, lève-toi, dit le jeune guerrier, je vois les vaisseaux de Swaran ; Cuchu
de soleil qui luit sur la colline dans un jour d’orage ! As-tu vu le jeune Caïrbar ? As-tu rencontré cet aimable guerrier su
comme la tempête. « — Il n’est donc plus, le fils de Torman ! dit sa jeune amante, les yeux pleins de larmes. Il est donc to
ante, les yeux pleins de larmes. Il est donc tombé sur la colline, ce jeune et beau guerrier ! Il était toujours le premier à
mar : je sens dans mon sein le froid de l’acier. Rends mon corps à la jeune Moïna ; Ducomar était l’objet de ses songes. Elle
ses de Morven ; penche ta belle tête sur les flots. Il est tombé, ton jeune amant, il est tombé pâle et sans vie sous l’épée
ne amant, il est tombé pâle et sans vie sous l’épée de Cuchullin. Son jeune courage ne montrera plus en lui le digne rejeton
vaient faite sur la colline avant d’en descendre pour combattre. Cent jeunes guerriers amassent la bruyère : dix héros exciten
e lieu jusqu’à ce que l’aurore, se levant sur mes États, couronnée de jeunes rayons, vienne m’éclairer pour donner la mort à C
de cette nation ennemie. Caïrbar, le premier des mortels, et Grudar, jeune et beau guerrier, s’y trouvèrent ; ils avaient lo
a leur fureur. « Ils combattirent sur le gazon des rives du Lubar. Le jeune et brillant Grudar tomba. Le farouche Caïrbar vin
soupirait des chants de douleur. Elle chantait les actions de Grudar, jeune objet des sentiments secrets de son cœur. Elle dé
ite : pâle, éperdue, elle vole au champ de bataille ; elle trouve son jeune amant baigné dans son sang ; elle expire, à cette
e la beauté ; mais son cœur était l’asile de l’orgueil : elle aima le jeune fils de Daman. « — Caïrbar, dit-elle, donne-moi l
 Je poussai un soupir profond ; je levai le tranchant de ma lame : le jeune Ferda tomba sur la terre, Ferda, le premier des a
eureuse est la main de Cuchullin, depuis qu’elle a donné la mort à ce jeune héros. « Ton récit, ô chef des guerriers, est tri
jeunes filles. Elles souriaient aux grâces épanouies sur le visage du jeune héros ; mais la mort était dans ses mains : il ét
e ressentiment ; il méditait au fond de son âme ténébreuse la mort du jeune vainqueur, car jamais, jamais nul autre que Finga
tre renommée puisse pénétrer jusqu’aux demeures secrètes où habite la jeune Agandecca. » « Le roi des Neiges méditait leur mo
plaît à l’oreille comme une musique agréable. Elle voit, elle aime le jeune héros. Il fut l’objet des soupirs secrets de son
rs. Garde-toi de cette forêt où t’attend la mort : mais souviens-toi, jeune étranger, souviens-toi d’Agandecca. Roi de Morven
’Agandecca. Roi de Morven, sauve-moi de la fureur de mon père. » « Le jeune héros, sans crainte et sans émotion, s’avance acc
des flots en courroux et cherche l’Esprit des vents, tandis que trois jeunes matelots gouvernent la barque agitée, il est debo
 Fingal aperçoit le fils de Starno, et se rappelle Agandecca. Swaran, jeune encore, avait donné des pleurs à la mort de sa sœ
cs, et ses pensées se promenaient sur le passé. Près de lui était mon jeune , mon cher Oscar, penché sur sa lance ; il admirai
t de ses actions. « Fils de mon fils, dit le roi, Oscar, l’honneur du jeune âge, j’ai vu briller ton épée, et je me suis enor
aible s’est reposé derrière les éclairs de mon épée. « Oscar, j’étais jeune comme toi lorsque la belle Fainasollis s’offrit à
beauté, lui dis-je avec douceur, d’où viennent tes soupirs ? Puis-je, jeune encore, puis-je te défendre, fille de la mer ? Mo
erre cette belle infortunée et son cruel amant. « Tel je fus dans mon jeune âge ; mais toi, Oscar, imite la vieillesse de Fin
le bouclier de Cormac ; trois fois sa lance se rompit sur le mien. Ô jeune et malheureux amant ! je lui tranchai la tête : c
elliqueux : « Enfant des climats où naissent les coursiers généreux ; jeune roi des lances, toi dont le bras est ferme dans l
roi ; soyez attentifs à ses ordres. Gaul, bras invincible de la mort, jeune Oscar, qui croîs pour les combats ; vaillant Conn
ouclier est à ses côtés et sa lance s’élève comme un arbre du désert. Jeune inconnu, es-tu des ennemis de Fingal ? « — Je sui
montrer à son fils et allumer dans son cœur l’amour de la guerre. « — Jeune infortuné, lui dit Fingal, pourquoi, par ces tris
? Il vient un jour où il faut que les guerriers meurent, et que leurs jeunes enfants voient leurs armes oisives et suspendues
et Fingal, attendri, se penche sur le héros expirant. Il appelle ses jeunes guerriers : « Oscar, Fillan, mes enfants, élevez
hants. Fillan, Oscar, Ryno, volez sur la plaine. Où donc es-tu, Ryno, jeune enfant de la gloire ? Tu n’as pas coutume de répo
oint les ombres de ses aïeux, les ombres de Trathal et de Trenmor. Le jeune Ryno n’est plus ; son corps inanimé est étendu su
ère a-t-il eu le temps de te connaître. Ah ! pourquoi faut-il que, si jeune , tu sois déjà tombé ? Repose en paix sur Lena, Fi
nt le nom de Fingal et les pierres parleront de sa gloire ; mais toi, jeune Ryno, tu as péri, et les bardes n’ont point encor
coulaient sur les joues de Fingal ; il pleurait son fils, son fils si jeune et déjà si redoutable dans les combats ! « Quel e
revêtues de mousse marquer ici la sombre demeure de la mort. Que mon jeune Ryno dorme à côté de lui, qu’il repose auprès du
8 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — I » pp. 417-434
ui furent ainsi que lui à cheval sur deux siècles, ce fut d’être plus jeune dans la seconde moitié de sa vie que dans la prem
it à quelqu’un qui vieillit est de lui dire qu’il n’a jamais été plus jeune . Ce n’est pas en ce sens banal de complaisance et
plus de ceux qui, en effet, sont restés et n’ont jamais cessé d’être jeunes d’esprit, de vivacité, de goûts, comme on l’a dit
it tout de bon. Ce n’est pas une verte vieillesse qu’il eut, mais une jeune , une allègre vieillesse. Le phénomène moral qu’il
ourens, Sénèque s’y est surpassé : « Je suis vieux, écrivait-il à son jeune ami Lucilius, je suis plus que vieux, ce mot de v
ilius, je suis plus que vieux, ce mot de vieillesse est lui-même trop jeune pour moi, pour ce que je suis avec cette machine
n se rappelant leur temps passé, disent naturellement : Quand j’étais jeune … lui, il disait naturellement : Quand j’étais vie
d j’étais vieux. M. Rossi, qui savait si bien son Bonstetten, et qui jeune , et dans ses années de séjour à Genève, avait été
it du vieux sénat cantonal. En France, vers le même temps, combien de jeunes héritiers de la noblesse se comportaient plus ou
de l’esprit nouveau. Bonstetten fut au dehors de la France un de ces jeunes nobles, et des plus précoces, que l’esprit du xvi
se des mœurs domestiques, et à la grossièreté des mœurs scolaires, le jeune Bonstetten, vers l’âge de quatorze ans, fut placé
étrangers illustres et des visiteurs de haute distinction. Bonstetten jeune , aimable, instruit déjà et surtout curieux d’inst
ten, qui avait horreur d’un maître, avait grand besoin d’un guide. Sa jeune tête était enflammée. J’estimerais peu un jeune h
de principes, eut à entreprendre cette cure délicate sur l’esprit du jeune Bonstetten que l’enthousiasme de Rousseau avait s
nts à longs et silencieux corridors, des solitaires en robe noire, de jeunes seigneurs travestis en moines à bonnets carrés, p
epartie du récit de Bonstetten, le témoignage de Gray lui-même sur ce jeune ami, et un témoignage tout vif donné dans le temp
ne finît par quelque dérangement d’esprit. Au moment du départ de son jeune ami pour la France, il écrit à leur ami commun Ni
ns l’agitation du matin au soir. À huit heures je suis éveillé par un jeune bonnet carré (un étudiant), avec lequel je me met
9 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre V. Le mouvement régionaliste. Les jeunes en province » pp. 221-231
Chapitre V. Le mouvement régionaliste. Les jeunes en province La littérature provinciale n’était
es compatriotes étaient les premiers à faire payer, par le mépris, au jeune provincial son outrecuidance d’écrire et de se vo
et La France d’Oc. À Toulouse, L’Effort (1896), fusion des Essais de Jeunes et des Pages d’Art (Voir les Écoles et les Manife
9-1901) ; — La Terre Nouvelle (1900-1901) de M. Aurenche, et La Revue Jeune de M. José Colb eurent un destin éphémère — et on
0 ; — L’Aube Méridionale publiait (avril 1899), un numéro spécial des Jeunes Poètes du Midi. Le Titan, de MM. H. Rigal et M. L
s Pyrénées et Occitania. À Rennes, l’Hermine de Louis Tiercelin et la Jeune Bretagne. À Carcassonne, la Revue Méridionale de
Chronique mondaine. Voici, à titre d’exemple, le programme d’une ces jeunes revues63 : celle-ci « prétend refléter l’âme nouv
raisons plus grandes d’aimer les arts et d’aimer aussi sa région. Les jeunes revues provinciales ont eu une influence littérai
mme, a du moins préparé un terrain d’entente entre un grand nombre de jeunes écrivains et cela seul lui eut mérité déjà d’être
angue française. À Bruxelles : L’Art Moderne, Le Thyrse, Durendal, le Jeune Effort, L’Idée Libre, La Belgique Artistique et L
, etc… À Liège : Vallonia, etc… Sans compter les revues disparues, La Jeune Belgique, Le Coq Rouge, Comme il vous plaira, etc
10 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ii »
ns soldats ont presque toujours la tête chez eux. Ecoutez ce cri d’un jeune protestant, le sous-lieutenant André Cornet-Auqui
t entre cette vie et la suite. » (Lettre communiquée.)‌ Eh bien ! ces jeunes soldats aussi, dans leur allégresse, ont besoin d
ent en groupements plus étroits.‌ Des amis ! Voilà le premier cri des jeunes et des vieux. Là-dessus, les lettres des tranchée
. Là-dessus, les lettres des tranchées sont pressantes et claires. Un jeune soldat a pu rencontrer un aumônier, et puis d’aut
ns notre solitude presque complète. » (Bulletin de l’A. J. C. F.)‌ Le jeune Gustave Escande, protestant, écrit dans son journ
anuel général de l’Instruction primaire.)‌ De l’Argonne, Roger Cahen, jeune israélite, libre penseur, écrit : « Le manque de
hez les hommes d’un certain âge, joyeux jusqu’à la gaminerie dans les jeunes classes et chez les petits officiers, remplissent
leur rend ce témoignage : « Mêlés à leurs camarades dans le rang, les Jeunes Catholiques ont certainement exercé par leurs dis
avec fierté une phrase effroyable, il dit : « Il est trop vrai que la jeune génération catholique est enterrée dans les tranc
11 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Souvenirs de soixante années, par M. Etienne-Jean Delécluze »
ins de Savouré, dont la pension relevait du collège de Lizieux, où le jeune enfant devait achever ses études… Pendant l’année
mais qui n’est pas désagréable, la nature de l’homme étant donnée. Le jeune Étienne est si naturellement le centre de tout ce
é, avait de la fortune et possédait une jolie habitation à Meudon. Le jeune enfant y fut livré à lui-même pendant la Terreur 
que là. Ce livre a fait à M. Delécluze le plus grand bien auprès des jeunes générations d’artistes ou de curieux d’art avec q
un soin dont je lui sais gré, la situation des ateliers où entra, le jeune Étienne ; il nous donne l’état des lieux : c’est
: voilà de la vérité. Avant d’entrer dans l’atelier même de David, le jeune Étienne fut admis, par manière de stage, dans cel
à se rendre compte de tout par lui-même : « Malgré l’inexpérience du jeune élève, cette journée passée dans l’atelier des Ho
ons pour les arts19 : Elle avait vingt-six-ans, il en avait seize. Le jeune Étienne va-t-il devenir amoureux de sa belle cama
entiments suggère ou supplée celle des manières. Un jour pourtant, le jeune  ; Étienne eut, à l’occasion de la charmante dame 
rentrée, lui l’ancien jacobin, l’ancien terroriste ! Étienne, dans sa jeune tête, avait peine à concilier tout cela : « Ce c
avait suggérées, et il lui sembla voir tomber la jolie tête de cette jeune femme. Ce ne fut même qu’en faisant un grand effo
dans le cabinet. II. Le premier chapitre du livre ne nous montrait le jeune Étienne que dans l’atelier de Moreau, autrement d
ne, s’il l’avait vu plus avancé et peignant déjà : « Toi, tu es bien jeune , mais je vois déjà ta disposition : quand tu veux
, Forbin, Saint-Aignan, Granet ; plus loin et toujours ensemble, deux jeunes Lyonnais fort réservés et qu’on disait religieux,
eune homme faisant secte à part, Maurice Quaï, un ami de Nodier, mort jeune , noble penseur, véritable type olympien ; et quel
t d’un air timide, mais où perçait un sourire plein de joie, ces deux jeunes artistes remercièrent leur généreux camarade de m
e supposition, et que David, faisant son tour d’atelier, et arrivé au jeune Etienne, lui dit un jour en effet : « Ah ! tu es
12 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
aude semaine du mois de juillet, en Italie. Nous allions chercher, ma jeune femme et moi, les sites pittoresques et la fraîch
chions à nous abriter nous-mêmes, sous son toit de feuilles. Ces deux jeunes et aimables étrangers, nous dit le pâtre, étaient
nous nous séparâmes pour ne plus nous revoir. La princesse Charlotte, jeune , mince, grêle, flexible comme un roseau qui n’a p
i n’a pas encore ses nœuds, était plus semblable à un enfant qu’à une jeune femme. On n’entrevoyait sa puissance d’attraction
cette princesse ; elle devait tuer un jour, bien involontairement, le jeune peintre qui aurait pu devenir le Raphaël de son s
opold fréquentait surtout le palais de la princesse Charlotte ; cette jeune femme s’essayait sous sa direction à dessiner, à
. XII Une si vive imagination ne pouvait cependant se sevrer si jeune d’amour. Il était évident que son cœur était asse
urs scènes ; la princesse Charlotte les gravait sous l’inspiration du jeune maître. Rien n’était plus innocent que ces rappor
nous l’avons dit, la physionomie ingrate et le caractère concentré du jeune artiste ne laissaient ni prévoir en lui, ni éclat
és du char. Il nous a semblé reconnaître, dans le visage d’une de ces jeunes femmes, le portrait un peu idéalisé de la princes
a princesse Charlotte. XXI Un homme d’un âge plus mûr, quoique jeune encore, est assis, les jambes pendantes, sur la c
lle écoute cependant aussi la zampogna, mais comme un souvenir de ses jeunes années, ou plutôt elle la fait écouter à son enfa
lus classique à la fois que ces buffles, ce bouvier, ce gendre, cette jeune femme, ce vieillard, ce serviteur, ces glaneuses,
de leur famille, redevenue la patrie de leur exil. Enfin ils étaient jeunes , et les révolutions sont l’instinct de la jeuness
’impatience est le défaut, mais aussi la vertu de la jeunesse. Il fut jeune  ; la mort l’en punit : c’était une grande dureté
ent simples et accueillantes. Mais figurez-vous la situation de cette jeune veuve qui vient de faire une perte si cruelle ! L
ce qui rend sa position si intéressante. Vous me demandez pourquoi ce jeune prince Napoléon se trouvait avec les insurgés. C’
ous, aimant l’étude et fort instruit. Quand la fatalité amena ici son jeune frère, qui avait été renvoyé de Rome comme suspec
lattait-il d’être aimé un jour ! L’isolement et les malheurs de cette jeune et intéressante princesse, poursuivie par la poli
ant la main de son camarade pour y enlacer ses doigts : l’autre, plus jeune encore, mais d’un visage plus réfléchi, tourne et
es regards du quai et les plonge dans le lointain pour ne pas voir sa jeune épouse et son nouveau-né, qui sont debout aussi s
voyante, jette le même frisson sur tous ces visages, à l’exception du jeune adolescent ; celui-là n’a sur la figure que la mâ
-là, pour voir une dernière fois l’embarquement de son mari et de ses jeunes enfants ; elle les recommande à Dieu de ses lèvre
on la regarde. XXXVI À côté d’elle, mais debout, est une toute jeune femme, sa fille sans aucun doute ; elle tient sur
ntiment ; on voit, dans la mère malade, le tombeau ; on voit, dans la jeune femme et dans l’enfant, la future indigence. Nul
e la princesse Charlotte ne se retrouve dans le charmant visage de la jeune mère. La main ne peut pas s’abstraire du cœur ; q
La princesse n’avait donné qu’une tendre amitié au fidèle artiste. Un jeune et héroïque étranger, d’un grand nom, exilé comme
pareil aveu ; cet aveu ne se fait jamais que par l’événement à un ami jeune et passionné, qui regarde toujours comme dérobé à
evant les bœufs du tableau de la Madonna dell’Arco, à la figure de la jeune épouse transie des frissons du départ, pressant s
le soc luisant ; il y en a qui, comme les deux Lehmann, dont le plus jeune , dans sa Graziella écoutant le livre qu’on lui li
du jour qui se repose et l’obéissance des animaux heureuse d’obéir au jeune bouvier qui caresse de sa main distraite leurs ru
l’homme à la réception des dons de Dieu. — Que dit le visage de cette jeune et belle moissonneuse, regardant de loin les musi
ce le destin de lui ravir sa jeunesse et son bonheur. — Et que dit la jeune mère, debout sur le char, son nouveau-né dans les
noir d’où la mort peut tomber avec le vent. — Et que dit le visage du jeune fils qui déplie si majestueusement les filets, sa
tion de la jeunesse qui ne peut pas croire à la mort. — Et que dit la jeune mariée, debout, son nouveau-né dans le pli de son
13 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chénier, André (1762-1794) »
les ennemis (1789) Le Jeu de Paume, à David, peintre (1789). — La Jeune Captive, publiée le 20 nivôse an III dans la « Dé
ve, publiée le 20 nivôse an III dans la « Décade philosophique » ; La Jeune Tarentine, dans le « Mercure » du 1er germinal an
un parallèle entre l’auteur de ce livre et le malheureux poète de la Jeune Captive . Dans tous les deux mêmes originalités,
d’être proposés comme modèles, sans restriction, aux étrangers et aux jeunes esprits dont le goût n’est pas encore entièrement
erreur… Maintenant, voici quelques strophes de sa dernière élégie (La Jeune Captive), écrite la veille de son supplice, pour
x pastiche, un pseudo-Anacréon d’une fausse antiquité, l’élégie de la Jeune Captive avait l’accent vrai, grandiose et pathéti
la porte de sa prison sur l’échafaud, avait changé le diapason de ce jeune Grec en diapason moderne. L’amour et la mort sont
devenue du pathétique. Voilà le secret de cette élégie tragique de la Jeune Captive, qui ne ressemble en rien à cette famille
14 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Poésies d’André Chénier »
st allé butiner, toutes les ruches ou il est allé piller son miel. Un jeune admirateur de Chénier s’est de bonne heure voué à
ale et qui apporte avec elle bien des délices. M. Becq de Fouquières, jeune officier, avait conçu cette idée d’homme de goût
rd : il établit très bien qu’André Chénier n’a pas été un inconnu, un jeune poëte ignoré dont il était réservé à notre siècle
tait, en quelque sorte, intercalé chez lui, entre le poëte aimable et jeune qu’on se figure et le poëte iambique et vengeur d
rla ensuite de lui, dans des notes et notices incomplètes, comme d’un jeune poëte riant, presque blond, idyllique, printanier
, mais en tout, il était mûr et en pleine virilité. Ce n’était pas un jeune cygne au tendre duvet, et duquel on pouvait dire
vec sentimentalité ou plutôt sensiblerie : « Il est si beau de mourir jeune  ! Il est si beau d’offrir à ses ennemis une victi
faisait partie de la brillante société de Luciennes. Enfin, une autre jeune femme de la même société, Fanny, la dernière, la
ais celles de sa dernière manière, les élégies lyriques à Fanny, à la Jeune Captive, l’ode à Charlotte Corday, les Iambes, ne
désormais attaché son nom d’une façon inséparable à la destinée d’un jeune dieu. Quelques défauts dans sa manière de dire et
15 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxive Entretien. Réminiscence littéraire. Œuvres de Clotilde de Surville »
pain de seigle de la chaumière. Regardez les bras demi-nus de belles jeunes demoiselles à moitié vêtues, écartant d’un geste
C’est là que je vivais à quinze ans entre un père militaire, une mère jeune encore et belle comme la mémoire mal voilée de so
asse ou Cervantes pouvaient également les chanter. IV Un de ces jeunes émigrés arriva alors dans la maison de mon père,
s. M. de Surville était, nous disait M. de Davayé, un très-bel homme, jeune encore, d’une taille haute et imposante, d’une ph
, mère de Pulchérie de Vallon, donna sa fille à Bérenger de Surville, jeune gentilhomme du même pays, engagé à la cause royal
e Vessau aux bords de l’Ardèche. Elle y était entourée d’un groupe de jeunes amies lettrées et belles parmi lesquelles on rema
de jeunes amies lettrées et belles parmi lesquelles on remarquait une jeune Italienne du nom de Rocca, sa plus tendre amie. L
à son mari pendant ses absences, entraîna l’un vers l’autre ces deux jeunes amants. Clotilde le suivit même au camp de Charle
 VI au Puy-en-Velay, au milieu de cette cour militaire composée de la jeune noblesse française. Sa beauté et ses talents poét
ca ; Rosé de Beaupuy s’était retirée dans un cloître après la mort du jeune de Liviers son amant ; Louise d’Effiat avait épou
il ne reste que des fragments. Après avoir donné l’hospitalité à deux jeunes Écossaises qu’elle accueillit dans son château, e
ée. Jeanne de Vallon, le dernier descendant de son petit-fils, mourut jeune d’une maladie de langueur. Ce fut elle qui, penda
mémoire. XI Après avoir entrelu quelques rondeaux, chansons des jeunes et érudites amies de Clotilde qui ouvrent le volu
es comme la voix et la sensation. Quel tort ne faisait-on pas à cette jeune inspirée d’un chaste amour de la comparer à Sapho
her enfantelet, etc. Quant te voyra cestuy dont az receu la vie, Mon jeune espoulx, le plus beau des humains ? Oui, desjà cu
malgré leurs belles et touchantes images, n’égalent cette naïveté de jeune mère, encore jeune fille, n’adorant dans son fils
jeune fille, n’adorant dans son fils que le visage et l’amour de son jeune mari absent, et lui tendant ces bras qu’elle a fo
fois inséparable à son cœur. Il ne faut pas oublier en lisant que ce jeune époux, ou plutôt ce jeune amant, était alors au P
ur. Il ne faut pas oublier en lisant que ce jeune époux, ou plutôt ce jeune amant, était alors au Puy en Velais, guerroyant,
se complaist en son char de saphyrs ; Songe à Tython, quand veoit la jeune roze S’espandyssant aux souffles des zéphyrs… De
sette et les pipeaulx légiers, Vist bientost qu’aux despends de leurs jeunes compagnes, De ces volages cœurs triomphent sa bea
du sien ; Car est Ismene encor malade, Et ma Chloé se porte bien. Un jeune chevalier calabrais, nommé Colamor, parut ensuite
oit fendant. Ores, entour, querroy la belle amye Qu’avoit ouvert mon jeune aage aux plaizirs ; Ores cuydoye infernale lamye
doit s’imaginer l’impression que de pareils vers éclos du cœur d’une jeune femme et retrouvés sur les lèvres d’une grand’mèr
16 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
tour un flambeau  » : si elle daigne ou si elle ose, la vieille ou la jeune vous chantera, version flamande214 : « Ils étaien
i, viens, viens et nage vers moi ! Ainsi fit le fils du roi, il était jeune . « Une vieille femme le vit, bien mauvaise mégère
e le vit, bien mauvaise mégère. Elle alla souffler les lumières et le jeune brave fut noyé. — Ô mère, mère chérie, ma tête me
« Ô fille, ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mais éveille ta jeune sœur, qu’elle aille se promener avec toi. — Ô mèr
eille ta jeune sœur, qu’elle aille se promener avec toi. — Ô mère, ma jeune sœur est encore une si jeune enfant, elle cueille
aille se promener avec toi. — Ô mère, ma jeune sœur est encore une si jeune enfant, elle cueille toutes les fleurs qu’elle tr
e, ô ma fille chérie, seule tu n’iras point là, mais éveille ton plus jeune frère, qu’il aille se promener avec toi. « Ô mère
ton plus jeune frère, qu’il aille se promener avec toi. « Ô mère, mon jeune frère est encore un si jeune enfant ! Il court ap
ille se promener avec toi. « Ô mère, mon jeune frère est encore un si jeune enfant ! Il court après tous les oiseaux qu’il tr
touchaient le fond. En un instant, il pêcha le fils du roi, il était jeune . « Que retira-t-elle de sa main ? Une bague d’or
mme le jour, A qui trois capitaines Ont voulu faire l’amour. Le plus jeune des trois La prit par sa main blanche : — Soupez,
n porter au marché la peau, et avec le prix s’acheter un mari neuf et jeune . C’est partout la candeur et la férocité de la bê
17 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
terminée, un pauvre brahmane reçoit par charité, dans sa maison, deux jeunes vaincus et leur mère, qui cherchent à se dérober
turages, apportaient chaque jour à l’homme le tribut de leur lait. Le jeune roi, doué d’un courage héroïque, aussi habile à m
le cri sauvage des éléphants, une foule de femmes, brûlant de voir le jeune héros dans tout l’appareil de sa grandeur, se pré
nger ; elle reconnaît le roi. Sacountala était dans le costume d’une jeune religieuse indienne consacrée au culte de la divi
sous la direction du saint vieillard. La beauté presque divine de la jeune vierge éblouit et enlève le cœur du roi. — « Qui
tre de notre union, engage ta parole royale de lui donner le titre de jeune roi, et à le faire reconnaître par tes peuples co
e et de grâce : « Ô roi », dit-elle, « les temps sont accomplis où un jeune enfant, fruit de notre légitime union, doit être
e drame. La scène représente une forêt au bord du fleuve Malini ; le jeune prince Douchmanta, monté sur un char conduit par
un écuyer, apparaît dans le lointain l’arc à la main, et chassant un jeune faon qui fuit devant ses coursiers. « Vois », di
s au pied des arbres, ces grains de riz consacré, échappés du bec des jeunes perroquets encore dépourvus de plumes, au moment
l’ingoudi, dont elles viennent de servir à broyer les fruits ; là, de jeunes gazelles, habituées à la voix de l’homme, ne se d
es d’eau distillées des vases nouvellement purifiés ? Vois encore ces jeunes arbres, dont les racines sont abreuvées par des c
u Gesner, ce Théocrite des Alpes : « Chère Sacountala », dit une des jeunes compagnes de la fille de Canoua, qui arrose les p
u jardin de l’ermitage ; « chère Sacountala, ne dirait-on pas que ces jeunes arbustes, ornements de l’ermitage de notre père,
re que je prends tous ces soins ; je t’assure que je ressens pour ces jeunes plantes l’amitié d’une sœur. (Elle les arrose.)
pour ces jeunes plantes l’amitié d’une sœur. (Elle les arrose.) Une jeune compagne de Sacountala. Mais, mon amie, les plant
ent s’unir dans de tendres embrassements ! Ne dirait-on pas que cette jeune plante ait mis à dessein, sous la protection de c
moi ! » Voilà, je t’assure, la pensée qui occupe en cet instant notre jeune amie. Sacountala , souriant. Allons, petite fol
ersonne ici n’est coupable d’une action criminelle : seulement, notre jeune amie se défendait contre une abeille obstinée à l
, qui vient visiter le saint ermite ; il s’informe habilement par les jeunes amies de Sacountala de la naissance étrange de ce
t par les jeunes amies de Sacountala de la naissance étrange de cette jeune beauté, et des causes de sa résidence dans cette
u soleil de cet ermitage sacré. Il leur vante la beauté céleste de la jeune cénobite dont il a été enivré ; puis, comme se re
clarée par des signes certains, au moment de son départ avec ses deux jeunes compagnes. « Voyez », leur disait-elle en faisan
X Deux ermites, compagnons du saint, paraissent, et aperçoivent le jeune chasseur. Ils s’entretiennent un moment des avant
os le fils du roi, roi lui-même. « Je ne m’étonne pas », lui dit son jeune compagnon, « si ce bras, solide et noueux comme l
és de la tige maternelle, conservent encore tout leur éclat ; par ces jeunes branches dont la sève laiteuse qui en découle tra
e avec lui, et que son fils sera roi. « Tu m’oublieras », lui dit la jeune fiancée. « Moi, t’oublier ! » répond le héros. « 
ivinités même invisibles y apportent leur tribut. Les compagnes de la jeune mère s’écrient : « Nous apercevons, flottant aux
i et le gouvernement de son vaste empire, il remettra sa puissance au jeune héros que tu lui auras donné, tu reviendras alors
18 (1923) Paul Valéry
celui des mathématiques supérieures) chacun de ses poèmes, depuis la Jeune Parque, a été salué comme un événement. Nous somm
côté la question de savoir si Valéry écrit facilement. (Il a écrit la Jeune Parque péniblement, l’a tirée peu à peu d’un mond
t au moins à 80 %. Cette proportion est bien dépassée chez Valéry. La Jeune Parque est assonancée et allitérée avec autant de
ignifiée par l’apparence de la conscience. C’est aussi le thème de la Jeune Parque. Dans la Pythie, ce dualisme hostile et so
he existe-t-il ? Et comment cette tête si petite, et serrée comme une jeune pomme de pin, peut-elle engendrer infailliblement
é et Valéry sont allés le plus loin possible dans cette direction. La Jeune Parque, l’Ebauche d’un serpent peuvent s’appeler
e revint à la poésie que vingt ans après, en 1917, quand il publia la Jeune Parque. De 1918 à 1922, il écrivit les poèmes de
de ces solitudes décoratives ce qu’elles comportaient de nouveau, de jeune , d’aigu, les abandonnaient avec la satisfaction d
et arrivons à la seconde poésie de Valéry, celle qui commence avec la Jeune Parque, après une interruption de vingt ans. * *
e avec la Jeune Parque, après une interruption de vingt ans. * * * La Jeune Parque passe pour le poème le plus obscur de la p
cie de la trouée qu’a faite son maître. En second lieu il y a dans la Jeune Parque un singulier contraste entre l’obscurité d
Sous l’éclat des images et la musique des vers, nous sentons dans la Jeune Parque d’abord, la passion la plus jalouse et la
ur. Mais la prose de Valéry, et plus encore ses poèmes, et surtout la Jeune Parque, donnent le sentiment d’organes intérieurs
ur ne signifie pas ici monde moral. Nous ne sommes pas chez Amiel. La Jeune Parque, où le poète a voulu exprimer ce qui exist
tre la faculté de notre âme de ne rien comprendre à notre corps. » La Jeune Parque figure un effort poétique pour écarter cet
ts d’un être certain qui est l’univers, le Tout. Quand nous lisons la Jeune Parque, nous songeons d’abord à l’Hérodiade de Ma
ère à l’extrême attentive ! C’est cette sœur, cette nouvelle et plus jeune Parque qui parle dans l’admirable tirade en itali
ne sait. La musique seule (qui n’est pas étrangère à la genèse de la Jeune Parque, écrite sous l’influence de Glück) relayer
qu’il est l’a donc fait se créer et se peindre mille masques » et la Jeune Parque figure non expressément l’un de ces masque
la trace Cessera-t-il longtemps de ne songer qu’à soi ? Et toute la Jeune Parque n’est en effet qu’un songe de soi, — mais
Salut ! Divinités par la rose et le sel, Et les premiers jouets de la jeune lumière, Iles !… Ruches bientôt quand la flamme p
rrière cette larme des yeux, qui la signifie, rendra-t-elle donc à la Jeune Parque, purifiée par la conscience, cet état d’id
us est prêté, qui n’est ni nous ni à nous, cela se peut-il ? Voici la Jeune Parque dans une profondeur qui ne connaît pas la
ière massive et totale reparaît-elle. Les trois dernières pages de la Jeune Parque ramènent les thèmes de la Soirée avec M. T
amertume du poème ne fait plus qu’une vieille réalité dépassée Et ce jeune soleil de mes étonnements, Me paraît d’une aïeule
s les espèces d’or d’un sein reconnaissant. On pourrait voir dans la Jeune Parque le seul poème métaphysique de notre langue
r un drame moral, sur la chute et la rédemption. Dans le Satyre et la Jeune Parque ces éléments figurent bien accessoirement,
me « symbolise » avec la métaphysique du romantisme allemand, dans la Jeune Parque avec la métaphysique bergsonienne. Et cela
’elle permet de poser que pour elle-même. Et pourtant le Satyre et la Jeune Parque s’annexent au moins autant de musique que
. Et on aura trouvé sans doute (comme moi-même) que mon analyse de la Jeune Parque ressemblait fâcheusement à un de ces progr
Faune, et comme il serait bien naturel qu’elle le reprît un jour à la Jeune Parque. Quand je parle de poème métaphysique, je
l’autre, des sens assez différents. Mais il ne semble pas que dans la Jeune Parque Valéry se soit proposé une matière de poés
a quinte-essence. Soit. Mettons que ce sont des rêves. Mettons que la Jeune Parque soit un rêve. Mais la poésie qui revient o
et du non-être, soit moins simple que le sens commun ne croit. Et la Jeune Parque, comme, plus ou moins, toute poésie, nous
’un jeu de lumière ménagé par un illusionniste transcendant. * * * La Jeune Parque demeure au centre et au massif de l’œuvre
t, et que réunit Charmes, reprennent à peu près tous les motifs de la Jeune Parque, mais la lumière y est tamisée, retenue pa
e que Valéry a rêvé un long poème de Narcisse qui ferait pendant à la Jeune Parque, un monologue métaphysique, et non seuleme
n enchantement, Il craint jusqu’au frisson d’une plume qui plonge La Jeune Parque commençait par des vers qui semblent indiv
lui paraît inexplicable, tranchant le nœud gordien il la supprime. La Jeune Parque ne comportait qu’un être, en lequel tout l
et son reflet. Mais cette dualité suffît pour que Narcisse, comme la Jeune Parque, se pose un problème d’existence : lequel
ans ses deux recueils la place de l’amour, ce sont deux Dormeuses. La Jeune Parque elle aussi figure dans une partie du poème
corps endormi, soustrait aux hommes comme celui de Narcisse et de la jeune Parque, — le corps éveillé dans les gestes qui mo
rait l’emploi. Chacun des grands poèmes de Valéry ressemble, comme la Jeune Parque, à un hiéroglyphe, condense un regard inte
Serpent reproduit en partie, sous forme d’ode, les thèmes mêmes de la Jeune Parque. Comme las de son pur spectacle Dieu lui-
r son passage la trace aiguë d’un moment. Mais ce néant comme dans la Jeune Parque prend une figure positive par le désir, et
ellement vrai, mais elle dépasse le poétique, et l’ode prend comme la Jeune Parque une figure de vie cosmique. Origines heure
e sa mémoire le même univers, inconscient et heureux que suscitait la Jeune Parque, et qui pour elle n’existe plus, depuis qu
Mais les dernières stances reproduisent les derniers mouvements de la Jeune Parque. L’âme vient habiter et agiter le corps qu
e. Le thème dépasse le poétique et se lie au cosmique ; comme dans la Jeune Parque. J’ai déjà rappelé à cette occasion le Sat
de moi-même, de ma vie. Nous reconnaissons toujours les thèmes de la Jeune Parque : Tu n’as que moi pour contenir tes crain
metière marin, la lumière massive et substantielle (comme celle de la Jeune Parque), — et tout le parti du stable — ils nient
images mêmes et tout l’être poétique des trois dernières pages de la Jeune Parque, sonnent une vraie « marche » bergsonienne
ntique : car le mythe de Narcisse se tient au centre de sa poésie, la Jeune Parque le continue, la plupart de ses grands poèm
la plupart de ses grands poèmes sont des épreuves diversifiées de la Jeune Parque. Mais lui-même ne figure, répétons-le, que
emier quatrain de la Dormeuse : Quels secrets dans son cœur brûle ma jeune amie, Ame par le doux masque aspirant une fleur ?
btenir un vers tout racinien. Quels secrets dans son cœur brûlent ma jeune amie ? (si les héroïnes de Racine avaient, au li
ve ici que cet objet est le même : à savoir un corps féminin, vivant, jeune et beau, exprimé en fonction du feu intérieur, de
19 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »
s des papes et du catholicisme de ce côté des Alpes. Jacques V mourut jeune , en prophétisant à sa fille au berceau une destin
le plus possédant des deux, tant ce sortilége de la passion d’un roi jeune pour une femme de cinquante ans était le miracle
e vingt-cinq ans. » L’éducation toute lettrée et tout italienne de la jeune Écossaise achevait, en effet, tout ce qu’avait en
émule future de beauté et d’empire. Diane chérissait de plus dans la jeune Écossaise une rivale ou une victime échappée à ce
 Madame ma bonne amie, on me vient de donner la relation de la pauvre jeune reine Jeanne Cray, décapitée à dix-sept ans, et n
lle avait préparé sa retraite et où elle vieillit dans les larmes. La jeune Marie d’Écosse fut couronnée avec son mari Franço
, en confondant les armoiries des deux nations sur les écussons de la jeune reine. Ils signalèrent leur attachement à la caus
on adorateur, le grand Ronsard, en apprenant ce prochain retour de la jeune reine en Écosse : Comme le ciel s’il perdoit ses
se de ses charges, il voulut y être perpétuellement représenté par un jeune gentilhomme de sa maison, du Chatelard, afin d’êt
plaisant pays de France, Ô ma patrie La plus chérie, Qui a nourri ma jeune enfance ! Adieu, France, adieu, mes beaux jours !
s, le respect pour l’hérédité légitime et l’espoir de façonner une si jeune reine à d’autres idées l’emportèrent sur ces prév
r Catherine de Médicis de France, massacrer ses ennemis. VII La jeune reine, sentant qu’il fallait compter avec un tel
ne, par son caractère et par son esprit, de la confiance de sa sœur ; jeune , beau et éloquent comme elle, il avait de plus qu
nds politiques. Un tel frère était un favori donné par la nature à la jeune reine. Tant qu’il fut seul, il popularisa en effe
sa mort tragique, se nommait David Rizzio. VIII Rizzio était un jeune Italien d’une naissance infime et de condition pr
n des seigneurs français qui avait escorté Marie Stuart en Écosse, la jeune reine l’avait demandé à ce seigneur pour conserve
’abord inaperçue, éclata en passion et bientôt après en scandales. La jeune et superbe reine d’Écosse était trop tendre pour
auvre insensé ! Cet insensé était le page du maréchal de Damville, ce jeune du Chatelard, resté, comme on l’a vu, à Holyrood
à la politique se mêlait à l’amour pour corrompre les félicités de la jeune reine. L’Angleterre, par droit de parenté, exerça
rt ; puis la jalousie l’avait retenue ; elle reporta sa faveur sur un jeune Écossais de la maison presque royale des Lenox, d
ne éternelle amitié et serait agréable à la fois aux deux nations. Le jeune Darnley, fils du comte Lenox, exclurait les princ
onnes. Ce conseil, de plus, ne pouvait qu’être bien accueilli par une jeune reine dont le cœur devait précéder la main, car l
illi par une jeune reine dont le cœur devait précéder la main, car le jeune Darnley, à la fleur de son adolescence, était un
s grâces de leur figure et de leur personne les yeux et le cour d’une jeune reine. Rizzio aurait été le seul obstacle peut-êt
isit, reconquit et posséda plus que jamais les yeux et le cœur de son jeune époux. Dès le 12 mars, c’est-à-dire lorsque le sa
s progrès que les blandices de Marie Stuart font dans la confiance du jeune roi bercé d’espérances, de sa résolution de reven
20 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
, à une heure avancée de la soirée, n’était pas une coquetterie de la jeune maîtresse de ce beau lieu, c’était un prétexte su
suscité par la mère et par le mari de madame Récamier pour dérober la jeune femme à l’empressement insatiable de la foule imp
esse en quelques semaines de curiosité passionnée. Elle devait rester jeune jusqu’à la mort. Sa mission était un éternel sur
de devoir à l’intrigue ce qu’elle ne pouvait obtenir de la nature. Sa jeune amie, devenue lady Élisabeth Forster, vivait en t
’aristocratie anglaise. Le vieux duc mourut en se taisant encore ; le jeune duc, fils présumé de la belle Élisabeth, avait un
ent aux droits des héritiers légitimes. Un arrangement intervint : le jeune duc prit l’engagement écrit de ne jamais se marie
ais parlé d’amour ! Un frisson en courut sur ma peau ; j’étais encore jeune , et le souvenir d’une voix pareille, depuis peu à
 ; elle avait autant d’harmonie que le visage. Elle n’était plus très jeune à cette époque, mais on ne songeait pas non plus
figure, cent hommes célèbres lui ont porté leur encens. Je suis trop jeune encore pour la voir avec indifférence ; elle a ét
ratie, la reconnaissance de l’Église, l’enthousiasme confidentiel des jeunes républicains. Nul homme n’a plus soigné les coule
de. Seulement ma mère, élevée dans une cour, transportée ensuite très jeune dans un noble chapitre de chanoinesses, mariée pe
ée d’église, tout cela justifiait l’hallucination de ma mère et de ma jeune sœur ; nous allions voir une Maintenon plus belle
avais été recherché avec bonté par l’altière duchesse, à cause de mon jeune royalisme, comme un enrôlé de l’aristocratie ; je
; la fine et gracieuse figure de madame de Montcalm, retenue, quoique jeune encore, sur son canapé, y présidait avec un accue
n dans ses éloquents Souvenirs, je n’y fus jamais reçu ; j’étais trop jeune et trop inconnu pour y avoir place ; je doute que
ait là le temple d’une véritable idolâtrie pour M. de Chateaubriand ; jeune encore, madame de Duras était, dit-on, le machini
t une bien plus grande place. La maîtresse de la maison, quoique très jeune et très gracieuse, ne permettait pas à l’esprit d
ille d’un premier lit de M. de Sainte-Aulaire. Les amis politiques du jeune favori de Louis XVIII prédominaient dans cette so
ne et la presse en France. Ils se rencontraient dans ce salon avec la jeune aristocratie libérale, mais non factieuse. M. Vil
secte au lieu d’une religion : voilà, avec un grand nombre de femmes jeunes , belles, lettrées, et élégantes, ce qui composait
Récamier, avait été aussi liée d’amitié avec M. de Chateaubriand plus jeune  ; c’était une intelligence très supérieure à sa r
Leroy (depuis madame Pelaprat), compatriote de madame Récamier, plus jeune qu’elle et aussi accomplie en charmes. La puissan
taient les Abdéritains de l’Europe. C’est au sein de ces fêtes que la jeune Lyonnaise luttait involontairement de beauté avec
du Directoire. Madame Lenormant, en nièce scrupuleuse, affirme que sa jeune tante ne fréquenta jamais les salons suspects de
t à l’envi la faveur d’une respectueuse intimité dans la maison de la jeune femme célèbre ; même quand le cœur n’espère pas d
orter la douce chaleur qui émane de ce foyer vivant qu’on appelle une jeune femme. Ne fût-ce que comme la belle image d’un be
ient l’oubli, les autres la patrie. Presque toute cette société était jeune , car le supplice en ce temps avait raccourci la v
ait la cour de la richesse, seule royauté qui restât à la France ; sa jeune femme était la reine de cette cour : elle restaur
en Bonaparte, Fouché, Masséna, Bernadotte, Moreau, Camille Jordan, le jeune Beauharnais ; des hommes de monarchie, tels que l
21 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »
ulle, et citer de lui quelques mouvements d’une poésie ravissante. Ce jeune Romain, formé aux deux écoles des Grecs, nourri d
out bassement obscène ; et il semble que la probité fière et libre du jeune patricien, revenu de Bithynie sans emploi et sans
is une simple liturgie chantée par deux chœurs de jeunes filles et de jeunes garçons. « Nous sommes au service de Diane176, j
unes garçons. « Nous sommes au service de Diane176, jeunes filles et jeunes adolescents ; jeunes garçons et jeunes filles, ch
sommes au service de Diane176, jeunes filles et jeunes adolescents ; jeunes garçons et jeunes filles, chantons Diane. « Ô fil
s’éloigne ; avance, nouvelle épouse. « Cesse de pleurer178. Pour toi, jeune vierge ! il n’est pas à craindre que femme plus b
tendue. Il est temps de vous lever et de quitter ce riche banquet. La jeune vierge va venir ; le dieu d’hymen va s’avancer. A
s’avancer. Accours, ô Hymen ! accours, ô dieu de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « Voyez-vous, ô vierges, ces jeunes gens 
u de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES HOMMES. « Une palme facile, ô amis, ne se prépare
u de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « Astre du soir ! quelle flamme se lève p
u de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES GENS. « Astre du soir, quel feu brille au ciel pl
eu de l’hyménée ! viens à nous, Hymen, ô dieu de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « L’astre du soir, amies, a ravi l’une de
, dans ton retour, tu surprends les mêmes sous un autre nom. CHŒUR DE JEUNES HOMMES. « Il plaît aux jeunes filles de te poursu
u de l’hyménée ! viens à nous ; Hymen, ô dieu de l’hyménée ! CHŒUR DE JEUNES FILLES. « Telle qu’une fleur solitaire est née da
imable aux yeux des adolescents, ni chère aux jeunes filles. CHŒUR DE JEUNES HOMMES. « Telle une vigne qui naît isolée dans un
s d’un fils premier-né, pour jouir sans contrainte des attraits d’une jeune marâtre. La mère sacrilège, se prostituant à son
22 (1874) Premiers lundis. Tome II « Mémoires de Casanova de Seingalt. Écrits par lui-même. »
istophe Colomb, secrétaires de cardinaux, et une mère comédienne ; ce jeune abbé, qui débute fraîchement comme Faublas et Ché
fessées de la sorte peu après l’arrivée de M. de Bougainville, ou les jeunes Zélandaises, le soir du départ de l’Astrolabe. Co
ut haut, malgré les fréquents arrêts, la rougeur et la honte de cette jeune personne, et aux grands éclats de rire de tous le
écoliers de son frère. Pour qu’il fût plus aisé à Bettine de tenir le jeune Casanova propre, on avait coupé à celui-ci ses ch
-il. Il se peut que la lecture de plusieurs soit la perte de bien des jeunes personnes ; mais il est certain que la lecture de
l’initia au savoir-vivre exquis et à une honnête corruption. Aussi le jeune abbé, sous un tel maître, fut-il promptement au f
e de coutume, le trouva trop tendrement engagé dans son salon avec la jeune Thérèse, dont lui-même était épris, et dut y mett
e, et la présentation n’eut pas lieu. Il y a aussi vers ces débuts du jeune abbé à Venise et aux environs, une jolie figure e
son avec dona Lucrezia, avec Bellino-Thérèse, avec madame F., avec la jeune comtesse A. S., avec la belle Henriette, avec ces
e quelque idylle d’un érotique grec. Et comme Lucrezia avait une plus jeune sœur, qui, s’apercevant de son amour, la blâmait
r, la blâmait et la plaignait ; comme cette sœur, qui n’aimait pas le jeune abbé, allait se marier et se fixer à Rome, la bel
s. » Casanova connut aussi dès son arrivée dans la capitale, M. Patu, jeune poète, qui, s’il avait vécu, aurait suivi de près
23 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Une monarchie en décadence, déboires de la cour d’Espagne sous le règne de Charles II, Par le marquis de Villars »
. Il était parvenu à triompher d’eux tous au moment de la majorité du jeune roi qui se déclara pour lui : devenu à son tour p
son élévation. L’intérêt de don Juan était de retarder le mariage du jeune roi ; un premier mariage avec une archiduchesse a
s et sur le rapport de quelques seigneurs qui avaient vu en France la jeune princesse. Don Juan aurait bien voulu que la négo
de don Juan, déjà presque à l’agonie. On attendait avec impatience la jeune reine. Cependant la reine mère était revenue de s
en de la tendresse et bien des larmes entre la mère et le fils. » Ce jeune roi, qui n’était ni bon ni méchant, était nul, fa
on confesseur, et il en eut jusqu’à sept en cinq ans. Au moment où la jeune arrivait, toutes les créatures de don Juan étaien
ière, s’appliqua à l’instant même à établir son empire, à assiéger ce jeune esprit d’inquiétudes, à le remplir de préventions
ls dans l’île des Conférences, célèbre par le traité des Pyrénées, la jeune princesse, fille de cette aimable Madame, Henriet
er ministre (le duc d’Ossuna) à proposer. Dès les premiers pas que la jeune reine fit en Espagne, elle était donc tombée dans
de conseil. Croyait-on qu’elle n’en eût pas besoin en Espagne ? » La jeune reine échappa d’abord au danger, au moins en part
lus dans l’esprit du roi cette idée que « la reine étant une personne jeune et vive, élevée dans les manières libres de Franc
ère me disant, comme la veille, beaucoup de choses obligeantes, et la jeune reine me paraissant fort aise de me voir. Je fis
ion, et qui est attaché au palais. Vous aurez peine à imaginer qu’une jeune princesse, née en France, et élevée au Palais-Roy
nouveau vînt y apporter quelque remède et quelque rajeunissement. La jeune reine vécut peu d’années dans cette vie d’étouffe
impression ; mais quand ce fut le tour de sa première femme, de cette jeune reine qu’il avait tant aimée, quand il revit ce v
24 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »
ation littéraire, adolescente au Consulat, coupée par l’Empire, assez jeune encore au début de la Restauration, mais qui eut
aux dernières soirées du Directoire, essayant leur premier essor aux jeunes soleils du Consulat, et croyant déjà à la plénitu
rivée et qui ne parut au collège que dans les classes supérieures. Le jeune Nodier suivit pourtant à Besançon les cours de l’
romancés nous les rendent d’autant mieux. Les premiers sentiments du jeune Nodier le poussèrent tout à fait dans le sens de
artagea le lit d’un aide de camp. Cette excursion fut féconde pour sa jeune âme ; mille tableaux s’y gravèrent, mille couleur
re, alla habiter Novilars, château à deux lieues de là ; il emmena le jeune Nodier avec lui. C’était un savant, un sage, une
ait foi. M. Duméril confirma depuis cette opinion, ou même, selon son jeune et jaloux devancier, s’en empara : il y eut récla
çaient à rentrer ; il se lia avec ceux d’entre eux qui étaient encore jeunes , et tourna au royalisme en combinant ses nouvelle
n rappel sonore du pâtre matinal aux échos de la montagne : le Nodier jeune et puissant était retrouvé ! Les soirs même de di
Cloître, 1803. Le dernier Chapitre de mon Roman, 1803. Essais d’un jeune Barde, 1804. Les Tristes, ou Mélanges tirés des
ant ces divers écrits, en tâchant, s’il se peut, pour les Essais d’un jeune Barde et pour les Tristes, de ressaisir l’édition
anisé, vaporisé, werthérisé. Il a lu aussi les dernières Aventures du jeune d’Olban, publiées en 1777, et il s’en ressent d’u
manière sensible. Mais qu’est-ce, me dira-t-on, que les Aventures du jeune d’Olban ? Avant 89, il y avait en France un très-
uctions et les préfaces de Le Tourneur, celles de Bonneville. Tout un jeune public, contre lequel tonnait La Harpe, y réponda
l’Académie des Sciences, et historien si éminent des Pyrénées, Ramond jeune , nourri dans Strasbourg, sa patrie, des premiers
ue passion malheureuse, il publia à Verdun, en 1777, les Aventures du jeune d’Olban qui finissent à la Werther par un coup de
lsacien ; mais c’est le même fonds de sentimentalité. Les Essais d’un jeune Barde sont dédiés par Nodier à Nicolas Bonneville
l avait dû d’être initié au théâtre allemand. Bonneville avait débuté jeune par des poésies originales où l’on remarque de la
Nodier, si fait pour pratiquer ces voies et pour les suivre, et qui, jeune , en savait mieux que les noms, ne les hanta, pour
-t-il pas réhabiliter Cyrano ? il appellera Perrault un autre Homère. Jeune , deux choses entre autres le sauvèrent et permire
ité ?… Rien n’est doux et brillant comme de regarder à distance nos jeunes années malheureuses à travers ce prisme qu’on app
ux. On voit par combien de points vifs devaient se toucher d’abord le jeune secrétaire et le vieux maître. L’association ne d
aigreur ne suivit en lui ces mécomptes du talent et de la gloire. Les jeunes essais, qui désormais rejoignent ses espérances b
trompe, sur Han d’Islande ; il découvrit vite, au langage vibrant du jeune lyrique, les dons les plus royaux du rhythme et d
lles, pour qu’on y puisse voir sans malice une leçon insinuante à ses jeunes amis. En homme revenu et sage, il se faisait tout
’étude et d’apprêts, L’enlace, vive et familière, Comme les bras d’un jeune lierre Un orme géant des forêts ; Si la manière
thousiaste, encourageant, désintéressé, redevenu bien souvent le plus jeune de tous par le cœur et le plus sensible. Si on l’
25 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
e Saint-Point que nous vîmes s’avancer, quelque temps après, un autre jeune poète, encore inconnu à lui-même et aux autres. I
, s’appelait Alexandre. Il a donné, depuis, son nom et son cœur à une jeune femme accomplie de beauté, d’éducation et de vert
s. Il y vit aimé, indépendant, studieux, dans ce délicieux loisir des jeunes années, repos d’une union formée par le cœur, lun
raindre qu’un peu de célébrité poétique, répandu mal à propos sur mon jeune nom, ne me fît rejeter comme un intrus de toute c
envoie à mon réveil le billet ci-joint ; je vous l’adresse pour votre jeune ami, afin que le plaisir que cette impression du
e autre planète, la planète du bon sens. XII C’est ainsi que le jeune poète dont je parle vient de faire sa modeste app
tout ce qui s’aime ; voilà ce qu’il se chante tout bas à lui-même, ce jeune Homère de l’Iliade du cœur ! Quel sujet pour qui
la famille ! » Mais je laisse avec confiance une si belle épopée à ce jeune espoir des poètes. Il a le cœur, l’imagination et
haute montagne boisée, à quelques lieues de la plaine habitée par le jeune poète breton. Je demande pardon au lecteur de ces
une des montagnes de l’Attique ; qu’on se représente en même temps un jeune poète d’Athènes, moins oublieux que ses compatrio
estre. Il reprend le lendemain, au lever du jour, aux sons du cor des jeunes chasseurs réveillés pour courir le renard ou le l
ace, Vient vibrer jusqu’à moi, puis se prolonge et passe. Auprès des jeunes fleurs souriant aux vieux murs Des beaux livres r
des auréoles : La poésie et l’art enlaçaient leur beauté. Ô vers, ô jeunes fleurs, qui mêlaient leur couronne ! Idéale union
aisie, Humer, à pleins poumons, l’air et la poésie. XVI Ici le jeune pèlerin de Saint-Point se souvient d’une petite a
ait une nombreuse tribu de famille et d’amis de la famille, plusieurs jeunes nièces avec leurs petits enfants. Par un beau soi
al à un noisetier, pour m’asseoir sur la mousse avec mes convives. Le jeune poète se trouvait apparemment là, et voilà commen
ndeur et leur solidité. Nous l’admirons et nous le regrettons. Que le jeune poète ne s’y trompe pas : ce qu’il faut aux vers,
en de moins plaisant qu’un syllogisme, fût-il en beaux vers. Que leur jeune ami, M. Alexandre, sache bien qu’une opinion, que
n adolescent ? Cette jeune fille lui ressemblait, comme une sœur plus jeune à son frère : elle, aussi belle que lui, lui, moi
flasque des essais poétiques de l’enfance ou de l’imitation sous une jeune main ; ils étaient tout nerfs, tout émotion, tout
stère dans cette grâce ; je compris que j’étais en face d’une sœur du jeune Pic de la Mirandole, quand cette intelligence sur
26 (1875) Premiers lundis. Tome III « Eugène-Scribe. La Tutrice »
jouer son rôle d’héritier opulent et faire impression sur la belle et jeune voyageuse, ne parle que de dépenses folles, de pl
lètement déshérité. La légataire universelle du feld-maréchal est une jeune chanoinesse du nom d’Amélie Moldaw, qui n’était p
pold, d’une façon fort comique, de lui souscrire quelques actions. La jeune voyageuse, sans se faire attendre, donne sa signa
ue le second acte commence, l’attention est parfaitement éveillée. Le jeune comte n’est pas parti, et il se trouve en présenc
plaide contre la chanoinesse de Moldaw, et il a choisi pour avocat le jeune fou des deux premiers actes, qui, ramené par le r
orable. Léopold, apprenant de Conrad, avant d’avoir vu Amélie, que la jeune chanoinesse est loin de mener une vie exemplaire,
ière fois, voir assez clairement le fond de son cœur. Depuis quand le jeune comte de Vurzbourg est-il amoureux d’Amélie de Mo
27 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63
ngleterre. Le maréchal Marmont y était invité ; il fut prévenu que le jeune prince désirait y causer avec lui. Et en effet, l
dis, et quelquefois les mercredis, des conférences régulières avec le jeune prince, depuis onze heures du matin jusqu’à une h
ombats. Quand Marmont eut raconté tout d’une suite et d’une teneur au jeune prince l’histoire de son père jusqu’à la fin de l
ans ses deux extrémités les plus décisives et les plus glorieuses. Le jeune prince comprit à l’instant les grandeurs et les f
’Austerlitz, d’Iéna, de Wagram, de Russie : il recommanda vivement au jeune prince, pour cette dernière, l’Histoire de M. de 
spèce de cours par un récit des événements de 1830. Les réflexions du jeune prince se mêlaient sans cesse à celles du marécha
lier pour plaire quand il le voulait. Le maréchal continua de voir le jeune prince de temps en temps ; il lui donnait de bons
jeune prince de temps en temps ; il lui donnait de bons conseils : le jeune prince, en plus d’un point, les aurait devancés.
cien aide de camp du maréchal, M. de La Rue, était allé à Vienne ; le jeune prince s’entretenait avec lui et lui faisait raco
ndre ses ordres pour Paris. Mais ici la méfiance, déjà propre à cette jeune nature, se marqua à l’instant ; sa physionomie se
nt, comme à toutes les personnes avec qui il parlait de la France, le jeune prince exprimait l’idée qu’il ne devait, dans auc
 ; mais, comme il en parlait à une personne de la Cour, il sut que le jeune prince avait été informé par elle de cette conver
s dissemblables ne cesse d’apporter jusqu’à la fin aux esprits restés jeunes et généreux. La puissance de Méhémet Ali en Égypt
28 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »
informations pour se prononcer et conclure. Marie-Antoinette, arrivée jeune en France et après des efforts bien sincères pour
puis, malgré tout, m’empêcher tristement de sourire quand je vois de jeunes écrivains venir aujourd’hui se faire forts de la
nt de franchir la frontière de l’empire, probablement à Augsbourg, la jeune princesse écrit à son auguste mère une lettre rem
s bornes que je vous porte. « Adieu, mes frères et sœurs, pensez à la jeune Française et aimez-la ; — j’offre tous mes baise-
irs à la Cour sera de visiter la maison de Saint-Cyr. La montre de la jeune Dauphine retardait sur Versailles d’au moins cinq
agisse si peu dignement et si à côté ! Louis XV aimait beaucoup cette jeune belle-fille qui lui arrivait avec toute sa naïvet
uable, l’ensemble est du plus vif agrément. Elle avait au front cette jeune fierté qui sera de la dignité bientôt, mais qui d
d’horribles accidents qu’on a à enregistrer. Le cœur bienfaisant des jeunes époux en est tout contristé jusqu’à rester quelqu
lque temps inconsolable. Ce fut un autre malheur et très réel pour la jeune Dauphine que le renvoi et l’exil de M. de Choiseu
uisses et qui ressemblent encore. Ces premières impressions d’une âme jeune sont restées justes. La glace a bien réfléchi les
l’égard de la Dauphine, tantôt froides et piquantes, surtout la moins jeune (Madame Adélaïde) : « Ma tante Adélaïde m’intimi
incier et une maison. Marie-Antoinette, par ses soins autour de cette jeune âme, supplée autant qu’elle le peut la tendresse
e d’espièglerie, sont esquissés à merveille : « M. de Provence, tout jeune qu’il est, est un homme qui se livre très peu et
elle cherche des auxiliaires de son âge ; elle compte un peu sur ses jeunes belles-sœurs, quand elles lui viennent, Madame de
ce. » La Dauphine essaye donc de se faire une petite société gaie et jeune dans ce vaste ennui de Versailles ; elle se montr
29 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XII »
Gascon, qui s’était marié le matin, donna un grand coup de poing à sa jeune femme, le soir de ses noces. La femme pleurait, e
 ; il leur lance au visage des impertinences du plus gros calibre. Ce jeune célibataire a, sur elles, les opinions d’un vieux
voici venir une amie de madame Leverdet, madame Jane de Simerose, une jeune et charmante femme, dont M. de Ryons s’institue à
tous les torts. Il faut que ces torts aient été bien graves ; car la jeune femme refuse, d’un ton qui ne permet pas l’insist
cide qu’il braque sur elle, comme un pistolet. Quoi qu’il en soit, la jeune femme lui accorde un rendez-vous, le soir même, e
eint de sortir ; car M. de Ryons, qui est toujours là, le montre à la jeune femme embusqué, comme un satyre aux aguets, derri
comment admettre qu’à peine revenue de cette scabreuse expérience, la jeune femme recherche si vite une nouvelle épreuve. Com
en bon diable, il voit clair dans cette âme troublée, il sait que la jeune femme n’a pas cessé d’aimer son mari, et, par cur
peine le balbutier à sa mère, entre deux sanglots. C’est celui d’une jeune vierge entrant dans la chambre nuptiale, voilée d
r un carabin goguenard. — Adieu, Mademoiselle », dit M. de Ryons à la jeune femme, en lui promettant de la ramener à son mari
t un mystère difficile à croire que celui de la pureté immaculée d’un jeune interne de vingt-quatre ans, qui a du sang dans l
s yeux. Aussi conçoit-on l’indifférence un peu sèche avec laquelle le jeune Camille lui apprend qu’il en aime une autre. Ils
pects. Celle qui va engager l’action ne fait qu’y paraître. C’est une jeune femme inconnue, qui se promène, depuis quelques j
s’enfuir. L’enfant s’est évanoui, Camille est accouru aux cris de la jeune femme. Exalté par son émotion, attendri par le no
s déclamations éloquentes qu’elle fulminait contre les résistances du jeune Valmoreau. C’était donc un experimentum in anima
30 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123
r, cette mère charmante, Me léguant à regret la flamme qui tourmente, Jeune , à son jeune enfant tendit longtemps sa main, Com
charmante, Me léguant à regret la flamme qui tourmente, Jeune, à son jeune enfant tendit longtemps sa main, Comme pour le sa
nouir ton sort ? Veux-tu remonter le bel âge, L’aile au vent comme un jeune oiseau ? — « Pourvu qu’il dure davantage. Oh ! ou
se aussi de l’hiver ? Tes frais chemins et tes colombes, Les veux-tu jeunes comme toi ? — « Si mes chemins n’ont plus de tomb
e m’as jamais trompée Lorsque tu m’as dit : Au revoir ! Tu nourris le jeune platane Sous ma fenêtre sans rideau, Et de sa tê
oi pur sur la France Où m’attendent de chers absents ; A mon fils, ma jeune espérance, Rappelle mes yeux caressants ! De son
Ici aucun tourment. Il n’y a d’image un peu hasardée que celle de ce jeune platane qui, de sa tête diaphane, fait un bandeau
31 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Rêveries sur un empereur »
ssionnément occupés de lui que de nos cabotins les plus illustres. Ce jeune Empereur a déjà fait un certain nombre de choses
r ses forces en faisant chez lui l’expérience de la démocratie. Et le jeune autocrate, dans sa bonne volonté, songeait : « Ma
pas être. Sûrement, il y a autre chose… » Le second acte original du jeune Empereur, ç’a été de briser l’homme qui représent
ais pacificateur par la crainte et la compression, qui eût dit que le jeune Empereur, jadis son élève favori, oserait y touch
ctes de la Révolution française. Que se passe-t-il donc dans l’âme du jeune Empereur ? Qu’il m’apparaît différent de la plupa
s’en reconnaissent d’autres que ceux de très hauts fonctionnaires. Le jeune Empereur pense bien autrement. Il vit sous l’œil
premier coup, avec sérénité. Cela n’arrivera donc jamais, jamais ? Le jeune Empereur peut fonder la paix du monde. Aura-t-il
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
. Il voulut que le roi, alors âgé de 16 ans, se rendît à l’armée ; le jeune prince fit les campagnes de 1653, 1654, 1655, à M
n n’a été frappée du récit de ces fêtes somptueuses et magiques où le jeune roi n’était pas simple spectateur et qu’il embell
e négligeaient pas de diriger l’esprit et les premières affections du jeune roi. Ils prirent à tâche de le prémunir contre le
tes propres à l’exalter. Soit qu’elle voulut éveiller les passions du jeune roi, soit qu’elle voulût satisfaire son propre pe
Motteville qui fait cette remarque. La reine-mère trouvait bon que le jeune roi fréquentât la maison de la comtesse de Soisso
n de la comtesse de Soissons, sachant bien que Marie Mancini, la plus jeune des trois sœurs, attirait son attention, mais per
certain des progrès de la séduction exercée par Marie Mancini sur le jeune monarque. Enfin Mazarin osa proposer sa nièce à l
33 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
ui fit parcourir tout Paris le lendemain de la prise de la Bastille ; jeune , il traversa l’Empire ; homme mûr, il a assisté a
t ses parents à lui faire suivre le cours des études classiques. Trop jeune encore (il avait huit ans) pour entrer au collège
milieu de la confusion des idées qui se succédèrent dans l’esprit du jeune écolier, deux circonstances produisirent une fort
mme politique du peintre, et ceux surtout qui, comme Étienne, étaient jeunes et ne voyaient en lui que l’auteur des Horaces et
ompe et la nouveauté des ornements qui caractérisaient cette fête, le jeune Étienne fut frappé du contraste qu’offrait l’exp
tte occasion, le talent et la gloire, fit une telle impression sur le jeune enfant, que depuis ce jour il redoubla d’efforts
mment. Telle fut la triste et mémorable occasion qui fit connaître au jeune Étienne celui qui, deux ans après, devait l’admet
s dans son esprit par quelques conversations qu’il avait eues avec de jeunes dessinateurs plus âgés que lui et instruits du ch
r un concours de circonstances qui ne peuvent être rapportées ici, le jeune élève en peinture reprit le goût des études class
ans qu’il fût exposé tout à coup au danger de se trouver au milieu de jeunes élèves dont la conduite fort peu réglée n’était s
uses saletés qu’elles renfermaient encore vers 1786 et 97, lorsque le jeune Étienne pénétra dans ces lieux obscurs pour la pr
uelque nature que soit un début, il cause toujours de la timidité. Le jeune arrivant balança quelques instants avant d’ouvrir
par monosyllabes et en s’aidant du geste, il parvint à désigner à son jeune condisciple la place qu’il devait occuper pendant
u, mourant en pressant la cocarde tricolore sur son cœur ; c’était le jeune Viala. Mais si ces tableaux attiraient vivement l
ns de David et de Moreau, son élève, près duquel devait travailler le jeune Étienne. Enfin le complément de ce meuble était u
uvelles pour beaucoup de gens, mais qui le parurent bien davantage au jeune Étienne, qui ne connaissait que la maison paterne
urope son fanatisme pour l’antiquité, ce monde était déjà fort, et le jeune Étienne allait être adopté par lui. Malgré l’inex
le jeune Étienne allait être adopté par lui. Malgré l’inexpérience du jeune élève, cette journée passée dans l’atelier des Ho
e costume élégant et fort convenable alors n’eût aucunement étonné le jeune élève, si cette toilette, dans cette dernière occ
Charles Moreau mit toute la bonne grâce imaginable pour montrer à son jeune élève, qui cependant n’était encore que faible de
on disciple de venir voir où en était son tableau de Virginius, et le jeune écolier attendait ce jour avec une impatience ine
en résumant ses observations sur l’ouvrage excitèrent l’attention du jeune écolier. « Il faut te mettre en garde contre la r
ce par le maître, et furent applaudies à tout rompre par les quarante jeunes artistes qui s’étaient étourdi le cerveau avec la
lleurs que ses appartements étaient décorés des tableaux de plusieurs jeunes peintres de l’école nouvelle. Mais quelles pouvai
venir se mettre sous sa direction, et quand Étienne vit Moreau et sa jeune élève en présence l’un de l’autre, l’écolière par
se trouver habituellement dans une sorte d’intimité amicale avec une jeune et jolie femme de vingt-sept à vingt-huit ans, ay
confiance et la jaserie devenaient plus entières et plus actives. La jeune artiste de l’atelier des Horaces arrivait chaque
Mme de Noailles, il vit arriver David à l’atelier des Horaces, où la jeune dame, Charles Moreau, Alexandre et Étienne étaien
mpu aux affaires, ne pouvait être que bien faiblement accompli par un jeune élève en peinture, que son imagination vive et mê
avait suggérées, et il lui sembla voir tomber la jolie tête de cette jeune femme. Ce ne fut même qu’en faisant un grand effo
s mémoires, et l’on ne tardera pas à comprendre pourquoi la vue de la jeune artiste fit renaître tout à coup des images si fu
ule, fut même obligé de s’arrêter quelques instants, ce qui permit au jeune enfant d’observer plus en détail les traits de qu
lques-unes des victimes. Sur le devant d’une des charrettes était une jeune et belle femme. Ses mains attachées aux ridelles
ion digne et calme faisaient un contraste déchirant avec l’état de sa jeune compagne, sur laquelle elle semblait jeter un reg
aces. C’était le goût nouveau qui régnait dans les arts ; c’était une jeune femme à la mode, dont le père avait péri sur l’éc
uvaient manquer de faire une profonde impression sur l’imagination du jeune Étienne. Aussi son séjour à l’atelier des Horaces
us de l’escalier en bois si bruyant, sous lequel se tenaient les plus jeunes élèves, dessinant d’après la bosse, et parmi lesq
mme, car il l’était, faisait la police dans l’atelier. Quand les plus jeunes élèves n’étaient pas d’accord et élevaient trop l
ant à ceux dont il venait de s’occuper ; quant à vous, et c’était aux jeunes dessinateurs d’après l’antique qu’il s’adressait
oureux silence. Aussi, à peine David fut-il dehors, que l’un des plus jeunes dessinateurs, placé près de la porte, regarda par
e chercher quelle était la constitution de cette petite démocratie de jeunes peintres, on fera connaître les noms de quelques-
blia en l’an XII de la république (1804), sous le titre d’Essais d’un jeune barde. On y trouve une espèce d’éloge ou plutôt d
uve une espèce d’éloge ou plutôt de glorification de Maurice et de la jeune femme d’un des sectaires, qui, en effet, par la p
vilipendait, ainsi que la pensée heureuse qu’il eut de découvrir à de jeunes artistes une source de beautés nouvelles au moins
ce de beautés nouvelles au moins pour eux, séduisit et entraîna leurs jeunes âmes. Cette scène eut toutefois un résultat impor
t d’un air timide, mais où perçait un sourire plein de joie, ces deux jeunes artistes remercièrent leur généreux camarade de m
sans y prendre une part active. Achevons donc le dénombrement de nos jeunes héros, en peignant par quelques traits rapides le
ès vêtu simplement, comme à la fin de ses jours ; et dès ce temps où, jeune encore, son teint peu coloré, sa figure calme, so
t dont la plaisanterie habituelle était de répéter à ses camarades si jeunes et si fous : « Messieurs, amusez-vous bien, mais
e, que la résolution de Roland en fut d’abord ébranlée. Mais comme le jeune colon avait vu frapper les noirs à la Martinique,
nce d’une menace. À compter de cette époque, s’il se trouva encore de jeunes élèves qui fissent les commissions des peintres,
en d’autres demeurent tristes et sombres dans la mémoire ! Vermay, ce jeune enfant si turbulent, si gai, si spirituel, et don
ec ce dernier. Relativement à ses condisciples, Duqueylar n’était pas jeune , il avait au moins vingt-cinq ans et s’est toujou
x autres. Il avait contracté, à l’atelier, une amitié tendre pour son jeune camarade Mendouze, qui, bien qu’assez habile élèv
econnaître la puissance des idées et quelquefois des raisonnements du jeune fou. Timide dans l’exécution, mais très-avide de
re les conduisit à faire sur la statuaire antique, donnèrent aux deux jeunes amis une certaine connaissance de l’archéologie q
rt de David et de ses élèves une considération particulière. Des deux jeunes amis, ce fut le plus âgé et certainement le plus
lle préoccupait à l’atelier tout ce qu’il y avait d’élèves déjà moins jeunes et qui se distinguaient par leurs dispositions. E
ies, d’enthousiasme d’espérances, d’énergie et de faiblesse, dont ces jeunes artistes ont fourni tant d’exemples, suffiront po
après, son père, qui faisait le commerce du fer, fut tué en duel. Le jeune Louis David, resté orphelin à l’âge de neuf ans,
la leçon, se saisit de son cahier, et, y découvrant une marine que le jeune David avait dessinée, lui dit en faisant une doub
arder aujourd’hui comme une prédiction, ne fut sans doute, lorsque le jeune David se le sentit appliquer, qu’une petite humil
de l’Académie de peinture, dont Vien était devenu membre en 1750. Le jeune David présenta à son nouveau maître quelques dess
suite du fameux jugement, Sedaine ayant été deux jours sans voir son jeune voisin en conçut de l’inquiétude, se rendit à la
l fit aussi un portrait de Mlle Guimard, dont la générosité envers le jeune artiste fut aussi noble que délicate, procédé pou
al assez curieux. C’est le dessin de deux têtes. L’une est celle d’un jeune sacrificateur couronné de lauriers. Celle-ci, cop
qu’il se liait avec celui que venait d’obtenir l’année précédente le jeune élève de David, J. G. Drouais, qui, à l’âge de di
pe. Les choses en étaient arrivées à ce point vers 1750, lorsque deux jeunes Allemands, tout occupés de grec et de latin, se r
temps, étonné du nombre et de la variété des livres que demandait un jeune savant, lecteur assidu de la bibliothèque, voulut
rtraits de Lepelletier de Saint-Fargeau et de Marat, et de la Mort du jeune Viala, les seules productions19 de David pendant
iversel du dimanche 9 février 1792, on lut l’article suivant : « Deux jeunes jumeaux natifs du département de la Drôme, déjà d
t, l’Assemblée m’a chargé d’enseigner les principes de mon art à deux jeunes enfants que la nature semble avoir destinés à êtr
propres enfants, on annonça à la Convention un trait d’héroïsme d’un jeune tambour de l’armée de la Vendée. Barra, âgé de tr
rti considérable de chouans qui le sommèrent de crier Vive le roi. Le jeune enfant, ayant répondu par le cri de Vive la répub
mps après que David exécuta cette charmante ébauche qui représente le jeune Barra laissé nu sur la terre et serrant contre so
vienne une école importante, et à la vue des productions du génie, le jeune Français sentira naître en lui la disposition pou
rmidor il était question de présenter un plan de fête nationale. Plus jeune encore que le tambour Barra, dont il a déjà été p
le Serment du Jeu de Paume, Lepelletier de Saint-Fargeau, Marat et le jeune Barra, quatre compositions où la simplicité de l’
t plus marqué, qu’il n’a pas été provoqué par un système préconçu. Le jeune tambour, mourant en portant la cocarde tricolore
use de nos armées, et surtout la savante intrépidité avec laquelle un jeune soldat à peine sorti de l’adolescence, Bonaparte,
pénétra pour la première fois. David achevait de tracer au crayon la jeune femme qui monte sur une pierre pour montrer son e
meura muet. David s’en aperçut et adressa quelques mots obligeants au jeune élève, de manière à lui faire sentir que son sile
nfessionnal des pénitents noirs d’Anne Radcliffe adressa la parole au jeune Étienne lorsqu’elle sut qu’il avait vu les Sabine
e 1795, travaillait alors à sa Psyché. Quoique extrêmement pauvre, ce jeune artiste, fort de son mérite, doué d’une belle fig
disait-elle, de celui des deux qui avait fait le plus de progrès. Le jeune artiste connaissait à peine la nouvelle société q
lle bourgeoisie parisienne. Ce ne fut donc pas sans étonnement que le jeune peintre vit, en entrant dans les appartements de
èrent dans l’atelier les deux dames de Bellegarde et Garat. Les trois jeunes dames s’accostèrent, parlèrent à la fois et assez
tention, car toutes deux, aussitôt que Mme de Noailles eut indiqué le jeune artiste comme élève de David, vinrent vers Étienn
les reprirent et s’achevèrent les jours suivants ; mais Étienne, tout jeune et tout inexpérimenté qu’il était alors, s’aperçu
e talent excitait alors une admiration universelle, et adressée à une jeune femme qui ne manquait pas de vanité, fut très-bie
é de tout ce qui se rapportait à l’antiquité, que la complaisance des jeunes beautés grecques qui s’étaient présentées à Apell
jour qu’Alexandre avait dîné avec la famille d’Étienne, il invita son jeune camarade à faire une promenade après le repas. Ét
eneurs se mirent en marche. Arrivé aux Tuileries, Alexandre dit à son jeune compagnon : « Ah ! j’oubliais que David m’a charg
les entendre, appuyant surtout sur la recommandation qu’il fit à son jeune compagnon de ne point en parler à ses parents. Il
Après une suite de victoires qu’il serait superflu d’énumérer ici, le jeune Bonaparte, le général en chef de l’armée d’Italie
s diverses à lui seul. Chacun d’eux se flatta d’attirer à sa cause le jeune général, et ce concours d’espérances contraires d
tentir avec plus d’enthousiasme et de reconnaissance encore le nom du jeune Bonaparte, qui était sur le point de faire son en
donnée, et admirèrent également l’ouvrage et l’intention présumée du jeune artiste. Non-seulement le tableau fut constamment
savante tendaient tous à en faire ressortir l’excellence et ceux des jeunes élèves de David, les penseurs, sur qui ces opinio
l et enfin frappé par la petite vérole. Les souvenirs qu’a laissés ce jeune artiste sont touchants. Adoré de sa famille, né a
; cependant cette qualité, qui avait quelque chose d’excessif chez ce jeune artiste, n’est pas toujours d’un favorable augure
t témoin du massacre de Basseville à Rome. Les lettres écrites par le jeune artiste à cette époque sont doublement intéressan
de son atelier, sans qu’on vît paraître aucune œuvre importante. Les jeunes élèves qu’enseignait alors David reprochaient éga
s pouvaient avoir, non-seulement pour Girodet lui-même, mais pour les jeunes peintres qui, séduits par sa manière, cherchaient
d’une mère italienne attachés à l’ambassadeur de France, on l’envoya jeune encore à Paris, pour y étudier l’art de la peintu
de Rome par Girodet en date du mois de juin 1791, on apprend que son jeune camarade était revenu dans cette ville pour y che
n maître, dans le tourbillon des idées révolutionnaires, quoique bien jeune alors, il était dans sa vingt-troisième année, on
Serment du Jeu de Paume entraînèrent momentanément dans cette voie le jeune Gérard, que la nature de son esprit et l’aménité
eurs à l’exposition suivante. Quoique bien pauvre, Gérard écoutait sa jeune âme, qui lui disait qu’à tout prix il fallait lut
lorsque tant de gens autour d’eux manquaient encore du nécessaire. Le jeune artiste n’aurait peut-être pas même exécuté son t
connaître tout ce qu’il y avait de distingué, d’éminent même, dans ce jeune artiste écoutant avec tant de respect et d’attent
ar David. Le portrait fut même conduit jusqu’à l’ébauche complète. La jeune beauté, vêtue d’une simple robe blanche, avec le
e Récamier, et que, dominée par une impatience assez commune chez les jeunes femmes, elle eut recours au pinceau de Gérard, dé
ection accordée à ceux qui entraient dans la carrière, il mettait les jeunes esprits en relation directe avec ses anciens amis
rodet et de Gérard ; maintenant voici celle de Gros. Il était le plus jeune de la première couvée d’élèves de David. Né à Par
, Gros (Antoine-Jean), issu d’une famille sans fortune, s’adonna tout jeune à l’art de la peinture. Ses progrès furent aussi
dement et avec timidité devinrent pour lui une cause de succès, et le jeune Gros, dont la figure était belle et prévenante, d
lieu de toutes les opinions qui agitaient alors ses contemporains. Le jeune Gros avait donc pu, grâce à son obscurité, se ten
nçaise, conduite par Bonaparte, vint conquérir l’Italie, en 1796. Le jeune peintre français était avec l’armée, près d’Arcol
austère de l’art antique. Dans les ateliers de peinture, et parmi les jeunes élèves, cette peinture de Gros fut prise comme un
val en satin blanc, ne laissa pas de tourner la tête du public et des jeunes artistes. David lui-même ne craignit pas de dire
d’Égypte était encore fraîche dans tous les esprits, et la gloire du jeune artiste, qui consacrait le souvenir d’un événemen
en camarade, regrettant que Girodet ne fût plus là pour maintenir les jeunes artistes par son exemple. « Que ne le remplacez-v
hangea complétement. En sa qualité de peintre de l’armée d’Italie, le jeune artiste recevait sans cesse des visites d’officie
tteintes du mal dont il devait mourir, et près de lui sa femme et son jeune fils inquiets et cherchant les moyens de le soula
uvaient l’aider à perfectionner. Malgré sa pauvreté, Prudhon se maria jeune , et le malheur voulut que sa compagne, loin de l’
argé de famille sans pouvoir se reposer sur sa femme des soins que de jeunes enfants réclamaient, il resta seul avec eux. C’es
ttachement inviolable, l’ange sauveur de l’artiste et de ses enfants. Jeunes encore, ceux-ci réclamaient les soins journaliers
de. Ils quittèrent la maison paternelle. Déjà Mlle Mayer n’était plus jeune . Parvenue à cet âge où les femmes, perdant de leu
i se plaisait à voir les dessins et les gravures à l’eau-forte de son jeune page d’abord, puis de son gentilhomme de sa chamb
alors l’adoption66. Sous le Directoire, Denon, lié intimement avec le jeune Eugène Beauharnais, s’attacha à la fortune de Bon
rs idées, donnaient cependant de si brillantes espérances, sont morts jeunes . Tel fut le sort de Maurice, le chef des penseurs
s avons déjà fait connaître. Ordinairement, dans les écoles, les plus jeunes élèves se font un point d’honneur d’imiter les pl
des primitifs eut pris tout son développement : Maurice eut parmi les jeunes dessinateurs un imitateur ou plutôt un singe, qui
ie au Théâtre-Français, dans l’emploi des grandes livrées, Monrose le jeune était attaché comme danseur au théâtre des Jeunes
livrées, Monrose le jeune était attaché comme danseur au théâtre des Jeunes Artistes68, et il en était là quand des dispositi
s à la vue de cet incendie menaçant, mirent la main sur le collet des jeunes bardes, que l’on conduisit à la préfecture de pol
ux figures accessoires, telles que le compagnon de Léonidas, les deux jeunes soldats décrochant leurs armes suspendues à un ar
, recevait les observations, profitait d’un bon conseil donné par ses jeunes hôtes, et cela avec une simplicité qui n’appartie
i en ont été témoins n’ont pas besoin qu’on les leur rappelle, et les jeunes générations en ont sans doute lu le récit. Un seu
e que n’en avait réellement celui à qui le maître l’avait donnée, les jeunes Russes regardèrent Étienne avec la même curiosité
s, et Étienne n’éprouva pas un médiocre étonnement en voyant les deux jeunes officiers s’exprimer en français de la manière la
as à être placées dans les écoles militaires ; elles rappelleront aux jeunes élèves les vertus de leur état. » Cette visite d
David. Bientôt le fils aîné de l’artiste fut nommé préfet, et le plus jeune obtint le grade de chef d’escadron dans les cuira
e dernier de ceux de David qui ont eu de l’influence sur l’esprit des jeunes artistes qui en ce moment s’apprêtaient à faire u
rs contemporains, Étienne a connu la plupart de ces artistes lorsque, jeunes encore, ils étaient dans l’ivresse de leurs premi
ment classique, lassèrent, non sans quelque raison, la patience de la jeune génération d’artistes à qui la présence du maître
fut contestée, puis niée, et devint enfin un sujet de sarcasmes. Les jeunes peintres se révoltèrent contre la longue tyrannie
le, tant recommandée par ce maître, tout cela n’était dans l’idée des jeunes restaurateurs de l’art qu’un matérialisme païen i
pe qu’il serait à propos de substituer à celui que l’on rejetait, ces jeunes artistes, fiers de leur indépendance et impatient
l’âge et les maladies, il n’aurait pu résister à cette attaque. Plus jeunes et soutenus encore par l’opinion publique, Girode
qu’avaient déjà les sujets anecdotiques, et le Radeau de la Méduse du jeune Géricault74. On ne parle pas ici de la vogue extr
ent des Bourbons distribuait ses faveurs, et la réaction violente des jeunes artistes qui voulaient détrôner David et renverse
toutes les espérances de réforme artistique rêvées jusque-là par ses jeunes confrères. Dans le Radeau de la Méduse, il dévelo
ur maître, il arriva que la Méduse de Géricault, mise en avant par la jeune école comme l’expression la plus nette et la plus
nna une levée de boucliers contre le peintre exilé. De ce moment, les jeunes artistes se ruèrent dans la carrière avec l’impét
les jeunes artistes se ruèrent dans la carrière avec l’impétuosité de jeunes soldats montant à la brèche. Au fond, Géricault n
e Jouvenet, en sorte que l’on est amené à conclure que l’effort de ce jeune peintre fut dirigé dans un sens rétrograde, et qu
Walter Scott, avaient préparé les voies en effaçant de la mémoire des jeunes générations toutes les idées qui y avaient été le
sés, mais d’accord au moins pour mettre l’antiquité hors de cause, la jeune école se sentit assez forte pour jeter définitive
s des nations septentrionales, devint l’artiste de prédilection de la jeune école française, qui, à l’instar des jeunes peint
iste de prédilection de la jeune école française, qui, à l’instar des jeunes peintres allemands, traita des sujets modernes et
re Faust, Marguerite, le Vieux chevalier pleurant sur le corps de son jeune fils. Enfin la tendance mystique de son esprit, q
its du poëte anglais. Comme son modèle, mais plus souvent que lui, le jeune artiste français se permit des productions bizarr
ène romantique que des athlètes de la force et du mérite de ces trois jeunes peintres, le danger n’eût été ni de longue durée
et du désordre profond qui régnait dans l’esprit de la plupart de ces jeunes artistes. Mais le public, malgré son amour des no
nir de leur talent. C’est ainsi que la partie était engagée parmi les jeunes peintres de la nouvelle école, lorsque les ouvrag
r le dernier rejeton brillant de l’école de David, y était entré fort jeune , en 1796, et s’y était fait remarquer, dès ses pr
ne à concevoir comment elle put trouver grâce auprès de cet essaim de jeunes artistes livrés alors à tout le dévergondage de l
s, en fournissaient des preuves irrécusables. Quant aux peintres plus jeunes que ceux-ci, formés par David, la plupart, on l’a
t, jusqu’à un certain point, le besoin impérieux que ressentaient les jeunes peintres de produire des choses absolument différ
in, statuaire. Taunay, sculpteur. Vinaché, aîné, ingénieur. Vinache, jeune . Vincent (F. P.) Valois, statuaire ¤. Vallin (Mme
amemnon est le résumé de celle du temps où il a vécu, car il est mort jeune , et sa fin a coïncidé avec celle des saturnales o
mode chez nous la délivrance de ce malheureux pays, que l’on vit les jeunes Parisiens qui s’occupaient des lettres et des art
si peu de bons résultats, séduisent encore périodiquement toutes les jeunes têtes, à chaque génération. Le comique de la chos
lier en est avare. On appela les jeunes hommes les méditateurs et les jeunes femmes les dormeuses, parce que la méditation mêm
se précipita du haut des tours de Notre-Dame en 1804 ou 1805. 5. Le jeune Vermay, dont il a déjà été question, avait tant f
Il l’y reçut de nouveau par l’intervention d’Étienne en faveur de son jeune camarade. 6. Boucher (François), né à Paris en 1
34 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier. »
coin du feu. Nous causerons, lui dit-il, poésie, littérature, et des jeunes et des vieux, des nouveaux d’aujourd’hui et de ce
gre lascif qui dans ses bras infâmes A son repaire affreux porte sept jeunes femmes ; Renaud de Montauban, illustre paladin, L
t où elles sont nées, a pour moi du charme ; il nous offre un Gautier jeune , enfant, « sous une blonde auréole d’adolescence 
-théologique, semi-fashionable », une galanterie et une diablerie. Un jeune beau de la ville de Leyde, un jeune peintre qui c
e galanterie et une diablerie. Un jeune beau de la ville de Leyde, un jeune peintre qui croit posséder la plus ravissante maî
divorce entier ne s’opéra jamais, il resta peintre avec sa plume. Les Jeunes France, publiés en 1833 et au fort de la seconde
pelait, lui, Augustus Mac-Keat, à l’écossaise. C’était à qui, dans ce jeune monde, donnerait à son nom comme à son costume un
uté citoyenne, et lui faisant la nique, était le quartier général des jeunes France. Braves gens, vous haussez les épaules et
héophile Gautier lui-même. Il a peint sur place et d’après’nature les jeunes France ; il les a pris sur le vif, il les a tirés
re tableaux la physiologie du genre. Son Daniel Jovarcl notamment, ce jeune classique bourgeois pudibond, converti d’un tour
le et libre moisson, la Bohême de Murger. On aurait entre elle et les jeunes France de 1833 à noter plus d’une différence52. L
s dagues de Tolède et des yatagans damasquinés de 1833. Ici, chez les jeunes France, on prenait même par ton des airs féroces 
en le rappelant cette fois à la nature non distincte de l’art ! A UN JEUNE TRIBUN. Ami, vous avez beau, dans votre austérité
qui recommencent sans cesse comme dans une monodie. Théophile Gautier jeune s’est mis là tout entier. Il n’avait que vingt-ci
e ce volume, une note sur l’effet que produisait dans sa nouveauté un jeune France : devant ce 93 romantique, les Lameth et l
35 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
ec l’orage Et la feuille échappée aux arbres du rivage ! Maintenant, jeune encore, et souvent éprouvé, J’ai plus d’un souven
illeurs, nous nous sommes dit qu’écrire ces détails sur un homme bien jeune encore, sur un poëte de vingt-neuf ans, à peine a
re physionomie d’un lieu peu remarqué alors, désormais insigne. Cette jeune vie s’harmonisait déjà par des rapports anticipés
é d’un saule dans la cour de la maison ; il jouait là autour avec son jeune camarade Delon, depuis frappé d’une condamnation
flottent dans la fantaisie ébranlée de l’enfance. De 1809 à 1811, le jeune Hugo demeura en France avec ses frères et sa mère
igilant, et de l’éducation qu’il lui dicta envers ses fils, envers le jeune Victor en  particulier. Un incident presque merve
tte inaction prolongée qui le dévorait, était de s’entretenir avec le jeune Victor, de le prendre sur ses genoux, de lui lire
uelle impression profonde et amère durent jeter dans l’âme ardente du jeune enfant de l’Empire, et les discours du mécontent,
ça de connaître et d’aimer cette autre Pepita non moins charmante, la jeune enfant qui, plus tard, devint sa femme. Au printe
inquiéta pas d’y substituer une croyance pour ses fils. Tous deux, le jeune Victor surtout, avaient rapporté de l’Espagne, ou
mir Delavigne, Saintine et Loyson y débutèrent également. La pièce du jeune poëte de quinze ans se terminait par ces vers :
aise n’en avait eu précédemment, et M. Soumet écrivait de Toulouse au jeune lauréat : « Vos dix-sept ans n’ont trouvé que des
ène et Victor, qui en étaient les rédacteurs assidus. L’un et l’autre jeunes , à peu près obscurs, livrés à des convictions ard
Le parti dit royaliste arrivait aux affaires dès cette époque ; Hugo jeune , non envié encore, caressé de tous, eût pu aiséme
; ces sucreries expirèrent à l’écorce contre la verdeur et la séve du jeune fruit croissant. Et puis la dissolution de la cot
36 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (3e partie) » pp. 5-96
disant : « Je crois cependant que c’est surtout quand Napoléon était jeune , et tant que sa force croissait, qu’il a joui de
ussent données, sinon à des adolescents, du moins à des hommes encore jeunes . Je ne pus m’empêcher de lui rappeler quelques Al
ont dans leur vie une seconde puberté, mais les autres hommes ne sont jeunes qu’une fois. — Chaque âme est un fragment de l’ét
e n’ai pas du tout à me plaindre de stérilité ; mais ce qui, dans mes jeunes années, me réussissait tous les jours et au milie
un accompagnement de flûte traversière d’un son clair. On appelle le jeune Goethe ; il sort, revient presque aussitôt, et co
er à la représentation ; déjà à midi il n’y avait plus de billets. Le jeune Goethe alors met fin au dîner en disant à son pèr
s les autres et restez avec moi, nous bavarderons encore un peu. » Le jeune Goethe cherchait à renvoyer la compagnie pour pré
vous en aller ? me dit-il en me regardant tout étonné. — Oui, dit le jeune Goethe ; Eckermann a aussi quelque chose à faire
pas. » Nous montâmes dans les chambres du haut avec Mlle Ulrike ; le jeune Goethe resta en bas pour préparer son père à la t
uva la grande-duchesse mère à son château d’été de Wilhelmsthal ; les jeunes princes étaient en Russie. — Goethe partit bientô
, marchent dans les mêmes voies que moi… » Il voulait continuer ; une jeune dame qui entra l’interrompit et se mit à causer a
es les délices et toutes les souffrances du cœur. Elles sont pour les jeunes poètes, désireux d’apprendre comment on se représ
qu’il venait de perdre, Goethe s’y complaît : « Il était alors très jeune , et nous faisions un peu les fous. C’était comme
et Seckendorf ne me paraissent pas mal dessinés du tout, ainsi que le jeune prince, alors dans la sombre impétuosité de sa vi
de la régente actuelle, des grandes espérances que faisait naître le jeune prince5, et se répandit avec une prédilection vis
ettes, aisées, sereines. — Mademoiselle Gay, madame Tastu et d’autres jeunes femmes auteurs nous firent également grand plaisi
issait à Goethe sur la nouvelle vie de la littérature française ; les jeunes poètes le vénèrent et l’aiment comme leur chef sp
t Goethe. Et il lui envoya le dessin. Il ne manqua pas son effet : le jeune Goethe arriva bientôt, plein de joie, disant que
rangé sur une table, les uns près des autres, tous les médaillons des jeunes poètes de la France. Il parla encore du talent ex
s. « David, dit-il, m’a par cet envoi préparé de belles journées. Les jeunes poètes m’ont occupé déjà toute cette semaine, et
n artistique et dans ma bibliothèque. » On voyait que cet hommage des jeunes poètes de France remplissait Goethe de la joie la
t l’organisation physique de Napoléon se ressentit heureusement de la jeune et fraîche énergie de ses parents. Après lui, ell
être né le premier ou le dernier, d’avoir pour père et mère des êtres jeunes et vigoureux, ou bien vieux et débiles. Je m’info
 » Il y a quelque temps, Goethe a exprimé une idée du même genre ; un jeune sculpteur lui avait envoyé le modèle de la Vache
z elles, elles pensèrent aux paroles de madame de Reck. « Nous sommes jeunes , nous sommes jolies, se dirent-elles ; voyons don
ec bonne foi, on change sa manière de voir sur ce grand homme. Goethe jeune n’était pas Goethe. C’était une nature vigoureuse
ux jusqu’à son dernier jour. En politique, il commence par suivre son jeune souverain dans sa première campagne de Prusse en
ue temps entre les idées de la révolution française qu’il a respirées jeune à Strasbourg, où il avait achevé son éducation, e
37 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par. M. le Chevalier Alfred d’Arneth »
se contente d’abord, après un espoir si longtemps stérile, de voir la jeune reine déguignonnée, dût-elle n’avoir la première
n sens de la grande souveraine, s’adressant dans l’intimité à la plus jeune de ses filles qu’elle voit entourée de périls et
c’était, je le répète, le seul défaut de Louis XVI vis-à-vis de cette jeune princesse : il avait d’ailleurs toutes les bonnes
ayant à guider de loin, à conseiller dans toutes ses démarches une si jeune dauphine, puis une si jeune reine, qui trouve si
nseiller dans toutes ses démarches une si jeune dauphine, puis une si jeune reine, qui trouve si peu d’aide auprès de soi, mê
ns de bien minces détails ; qu’elle traite la dauphine, et bientôt la jeune reine de France, comme elle ferait une petite fil
stinguer ; qu’à la table, au jeu, vous ne vous entretenez qu’avec vos jeunes dames, en leur parlant à l’oreille, en riant avec
livres sérieux que l’abbé de Vermond s’était chargé de procurer à la jeune princesse, et qui, on le sait aujourd’hui par les
même douter de la bonté de votre cœur ; pour complaire à cinq ou six jeunes dames ou cavaliers, vous perdriez le reste. Ce dé
t respirent la joie avec l’espérance. Tout retentit de la louange des jeunes souverains ; elle en est heureuse et comme transp
es difficultés se prononcent. Marie-Thérèse voudrait à la fois que la jeune reine eût de la discrétion et de l’influence, qu’
ion de suivre les modes modérément, mais de ne jamais les outrer. Une jeune jolie reine, pleine d’agréments, n’a pas besoin d
’est nullement estimé et que vous partagez ainsi ses torts. Il est si jeune , si étourdi ; passe encore pour un prince ! mais
es respecter et aimer en même temps. Je ne crains pour vous (étant si jeune ) que le trop de dissipations. Jamais vous n’avez
38 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »
e sévère ; mais à qui la faute ? La jeunesse n’a plus le temps d’être jeune  : les dieux qui lui faisaient ses loisirs ont dis
glaise, — Siao sin, — « Rapetisse ton cœur. » Formé par ce dicton, le jeune Chinois acquiert bientôt cette souplesse d’échine
quise moins par le talent que par le savoir-faire. Elle inculque à sa jeune âme les soucis et les prudences des vieillards ;
n ridicule. En apprenant l’affront fait à sa sœur, Philippe redevient jeune  : il s’indigne, il s’emporte, il a du sang dans l
de l’avoué Joulin. Ce tabellion, bonhomme au fond, vient proposer au jeune avocat une affaire superbe. Il ne s’agit pas moin
. En prenant d’une main sa charge, Philippe épousera, de l’autre, une jeune personne ornée d’une dot de cent mille écus. Cett
ppe ? La sagesse d’Athènes vaut bien celle du Danube. En revanche, la jeune Cyprienne est un modèle de grâce décente et austè
t presque aussi blancs que la plume qu’il porte à l’oreille. Elle est jeune après tout, elle est jolie, elle a du sang dans l
à gagner les douze mille francs de revenu du ménage ; de l’autre, la jeune femme qui se dissipe au dehors en bals, en specta
’est la foi qui perd. Seule Thérèse, sa pupille, une sage et sérieuse jeune femme qu’il a élevée, qu’il a mariée, et qui l’ai
re en maraude. Le second acte nous conduit chez M. Léon Lecornier, un jeune avocat, le mari de cette sage Thérèse que nous av
it ; plus de doute, son mari la trompe, il a une maîtresse ! Alors la jeune femme pleure et s’indigne ; il y a de l’amertume
empaillés. Mais madame Chariot, la revendeuse de la comédie, est trop jeune pour le métier qu’elle exerce. Une marchande à la
uis il tend les bras à Léon, en l’appelant son ami, son fils. Mais la jeune femme pousse le cri de la pudeur morale révoltée 
39 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) «  Mémoires et correspondance de Mme d’Épinay .  » pp. 187-207
nt, outrageusement indélicat dans tout son procédé à l’égard de cette jeune femme, et qui se conduisit avec elle de telle sor
e finance au milieu du xviiie  siècle18. Mme d’Épinay était alors une jeune personne jolie, spirituelle, sensible et intéress
endant pas laide. Je suis petite, maigre, très bien faite. J’ai l’air jeune , sans fraîcheur, noble, doux, vif, spirituel et i
agues, quand elle vit un jour entrer chez elle M. de Francueil, homme jeune , aimable, élégant, amateur de musique comme elle,
iiie  siècle, ce n’est plus la vieille Macette, mais une Macette plus jeune et plus fine d’esprit, plus fraîche de joue, c’es
e, c’est Mlle d’Ette qui remplit exactement le même rôle auprès d’une jeune femme du monde. La corruption de tous les temps s
nature : mais la première, dans laquelle elle arrache le secret à la jeune femme et l’excite à aller plus avant, passe toute
avant, passe toutes les autres. La situation précise est celle-ci. La jeune Émilie, nouvellement relevée de couches, triste d
e ne pouvais plus y tenir. Dans cet état de vague et de langueur, la jeune femme s’excuse auprès de son amie : « Je crois qu
e cachez rien, c’est l’ennui ; ce n’est pas autre chose. Et comme la jeune femme voulait entrer dans quelques explications :
» — « Hélas ! lui dis-je, j’ignore moi-même ce que je pense. » Et la jeune femme expose les contradictions de son propre cœu
t adroitement à piquer, à effaroucher, à rassurer et à enhardir cette jeune âme, à l’incliner vers les fins qu’elle se propos
e sa brutalité avec finesse, s’accommoderait très volontiers de cette jeune femme enjouée, spirituelle et vive ; il passerait
Mme d’Épinay, et où il fait subir un interrogatoire au précepteur du jeune d’Épinay, à ce pauvre et grotesque M. Linant, duq
40 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Ramond, le peintre des Pyrénées — I. » pp. 446-462
us occupe, était Allemande, d’une famille originaire du Palatinat. Le jeune Ramond participa intellectuellement de cette doub
respirent dans ses premiers ouvrages, dans Les Dernières Aventures du jeune d’Olban, fragments des amours alsaciennes (Yverdo
uand il n’avait que dix-huit à vingt ans. Les Dernières Aventures du jeune d’Olban sont une imitation et une sorte de contre
e, quoiqu’il n’inspire pas le dégoût. Par malheur, l’intérêt dans Le  Jeune d’Olban ne répond pas à la théorie. Ce d’Olban, q
78, la lettre suivante, qui accompagnait l’envoi de ses Élégies : Le jeune auteur d’un drame auquel M. Dorat a accordé une p
même Journal des dames (avril 1778), sous ce titre : Les Amours d’un jeune Alsacien. Dorat leur avait rendu le même service
andes inexpériences de style et d’harmonie. Ici, pas plus que pour Le  Jeune d’Olban, l’heure de la transplantation n’était ve
ces vallons, ces palais, ces chaumières , etc. Et encore, lorsque le jeune Alsacien s’écrie dans une pièce intitulée Le Soir
oûte éternelle, Holocauste échappé des flammes de l’amour ! quand le jeune Ramond chante ainsi, il semble préluder, quarante
vivement l’attention des curieux et qui commencèrent la réputation du jeune Ramond. « Ce traducteur, disait La Harpe, est un
re et pendant la vogue de l’abbé Raynal, annonce, encore mieux que Le  Jeune d’Olban et que les Élégies, combien Ramond appart
fiance et d’initiation qui peut entraîner même les plus éclairées des jeunes âmes : ici, il est presque fasciné par Lavater, i
41 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXe Entretien. Souvenirs de jeunesse. La marquise de Raigecourt »
ulé, de la Révolution, sa dame d’honneur, sa favorite et son amie. La jeune princesse en avait fait sa sœur ; elle n’avait ri
ille qui avait fait grand bruit dans le monde. L’aînée de ses filles, jeune personne très-jolie et très-intéressante, avait é
tions suffisantes. Peu de temps après son arrivée dans le château, la jeune femme avait appris que son mari n’avait désiré en
tion, de peur des entreprises de son mari pour recouvrer sa femme. La jeune veuve de ce mari vivant vécut ainsi plusieurs ann
x que j’aie connus, avec lequel je suis resté lié jusqu’à présent. Le jeune et spirituel Cazalès, fils du célèbre orateur riv
t assidûment dans cette maison. Il était camarade des pages et ami du jeune Raigecourt ; Raigecourt devait être riche et pair
le fils de Raigecourt. IV La Restauration fut ingrate envers le jeune Cazalès. Un tel nom n’aurait jamais dû être oubli
ples. Cazalès, après 1830, hésita longtemps entre le mariage avec une jeune personne très-aimable, mais très-indécise comme l
me en uniforme ; l’enharnachement du cheval, la coiffure militaire du jeune prince, sa taille souple et élevée, l’ondulation
n se reflétait sur cette belle figure. On confondait les vieux et les jeunes militaires dans la même admiration. Les mousqueta
r la mort de son frère. Il avait épousé mademoiselle de Sérent. Cette jeune femme était morte bientôt après son mariage, brûl
se d’un séminaire. La salle à manger et les salons étaient remplis de jeunes ecclésiastiques ou aspirant à le devenir, pleins
42 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Légendes françaises. Rabelais par M. Eugène Noël. (1850.) » pp. 1-18
e 1850. Sous ce titre, un écrivain peu connu encore, et que je crois jeune d’après la nature de quelques-unes de ses idées,
erie de Légendes françaises. Le titre de légende indique assez que le jeune écrivain n’a pas prétendu tracer de Rabelais une
res dont le savoir n’est que bêterie. On met Gargantua en présence du jeune Eudémon, enfant de douze ans, qui s’adresse à lui
, avec une noble pudeur qui ne nuit pas à l’aisance. À tout ce que ce jeune page lui dit d’aimable et d’encourageant, Gargant
s le cas présent, l’intention n’est pas douteuse. On vient de voir le jeune Gargantua livré aux pédagogues de la vieille écol
ance la méthode de Montaigne, qui veut qu’on fasse d’abord trotter le jeune esprit devant soi pour juger de son train. Ponocr
esprit devant soi pour juger de son train. Ponocrates laisse donc le jeune Gargantua suivre quelque temps son train accoutum
ucation mal dirigée. Je résumerai cette éducation en un seul mot : le jeune Gargantua se conduit déjà comme le plus cancre et
nouvelles, qui toutes dépendent de l’arithmétique et des nombres. Le jeune Gargantua fait de la sorte ses récréations mathém
compte. Nous avons dans ce cours d’éducation et d’étude à l’usage du jeune Gargantua le premier modèle de ce qu’ont représen
ophique et plus logique, me semble beaucoup moins rabelaisienne1 Le jeune auteur de la brochure dont j’ai parlé en commença
à la mesure en finissant ; Voltaire nous y aidera. Il avait commencé, jeune , par mordre très peu à Rabelais. Il raconte qu’un
43 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iv »
eur, aumônier de l’armée, M. Gounelle, a perdu son fils. Pensant à ce jeune héros et à ses camarades, il écrit dans une lettr
Cité par M. Raoul Allier, « Avec nos fils sous la mitraille ».) Et le jeune Gustave Escande, de la Fédération Universelle des
us nous sommes composé : “Faire le Christ Roi”. » Mais la voix de ces jeunes lévites du droit n’est nulle part mieux persuasiv
ouchait, mais n’avait pas de sens pour nous. Ailleurs, dans la vie du jeune Escande, nous lisions que privé de voir l’aumônie
ueillement. Et là encore, une minute, nous cherchions à distinguer ce jeune chrétien dans son ombre… Aujourd’hui, nous compre
Je cite des textes de Rigal, il en est de Latil, de vingt autres. Les jeunes protestants se rattachent aisément aux idées qu’a
ds alors qu’il était prisonnier et sans défense. Voir ses émotions de jeune officier qui prend le contact de l’âme guerrière
volume composé pour un cercle de parents et d’amis.) 10. C’était un jeune soldat de vingt-deux ans à peine, nommé Gaston Ve
e encore cette lettre en date du 15 juin 1915, six jours avant que le jeune soldat tombe sur la tranchée de Calonne :‌ « L’â
44 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192
e sentir sur ces sujets la plupart des natures droites et saines, des jeunes âmes écloses du milieu de notre société et formée
e pourtant que ce ne fut que dans les hautes classes que le talent du jeune Casimir se révéla : jusqu’à l’âge de quatorze ans
Un matin qu’on avait donné quelque version de Perse ou d’Anacréon, le jeune écolier trouva plus facile de traduire en vers fr
t l’empêcher qu’il ne ferait jamais autre chose que des vers. » Et le jeune Casimir lui ayant été présenté, il le reçut comme
sur l’étude, pour ce brillant concours de 1817 d’où sortirent tant de jeunes noms. Il résultait parfois de ce partage d’occupa
s, puis parurent en public avec un succès prodigieux. Toutes les âmes jeunes , vives, nationales, naturellement françaises, y t
rouverait aucun représentant plus irrépréhensible et plus pur, en ces jeunes années d’essai, que Casimir Delavigne : en sincér
ibliothèque. La vogue des Messéniennes devait porter naturellement le jeune auteur vers d’autres applaudissements : Casimir D
er ma prédilection toute particulière pour des portions du Paria : le jeune auteur y trouvait dans l’expression de l’amour de
s Comédiens je veux pourtant relever ce personnage de Victor, type du jeune auteur dramatique tel que le rêvait le poëte, et
it vu entouré de cierges et paré de ses beaux habits, au moment où un jeune frère, dans sa naïve ignorance, s’approchait du m
fit précéder sa pièce, à l’impression, d’une charmante dédicace à son jeune fils, et qui rappelle pour le ton ces autres vers
nérailles immenses du simple homme de lettres, ce cortége mené par le jeune fils orphelin, et où se pressaient les représenta
45 (1914) Boulevard et coulisses
non le moins significatif. Et nous verrons dans quelles conditions un jeune écrivain de vingt-cinq ans débutait dans ce milie
ue sur eux. La guerre de 1870 a modifié les conditions des débuts des jeunes écrivains autant qu’elle a imprimé de directions
ne s’imagine pas la puissance de cette formule sur une imagination de jeune Français. En France, un jeune homme instruit et p
eune homme : « Ah ! si vous aviez connu le Paris de 1885 ! » Donc, un jeune débutant qui, amené par quelque parrain du monde
s, par les marches et les contremarches. Il y avait, dans la vie d’un jeune débutant de cette époque, une heure entre toutes
e vous savez. Le Gaulois et le Gil Blas étaient très accueillants aux jeunes littérateurs, dont quelques-uns avaient déjà fait
de la salle de rédaction. Au bout de cinq minutes que j’étais là, un jeune rédacteur du Gaulois, que je sus depuis être M. A
leur mari ou leur femme, leur mère et leurs enfants. L’existence d’un jeune écrivain à ses débuts dans ce décor parisien de 1
lettres ou la nécessité de gagner leur vie. Je me liai avec quelques jeunes écrivains de ma génération, dont plusieurs sont d
consacra une étude dans la Revue Bleue et marqua tout de suite cette jeune notoriété du boulevard du sceau de la haute criti
re supérieure. C’est cela qu’il faut noter avec soin chez beaucoup de jeunes écrivains de cette époque : le mélange d’une véri
ques. Je fis encore la connaissance, pendant cette période, d’un très jeune écrivain, M. Fernand Vandérem, qui débuta au Gaul
oin de vous rappeler la brillante carrière. Dans un autre journal, un jeune polytechnicien apportait ses premières nouvelles
ne expression neuve des sentiments et des caractères. Supposons qu’un jeune écrivain d’aujourd’hui, après quelques essais, ob
quelques essais, obtienne tout à coup le succès prodigieux de Fromont jeune et Risler aîné ou de l’Assommoir qui furent les d
me à une course de taureau. Telle est l’aventure qui attend demain ce jeune triomphateur. Restera-t-il un homme de lettres à
ente ans environ, dans la publicité et le journalisme des milliers de jeunes bourgeois sans fortune, instruits et mécontents,
s innombrables boîtes de la Butte ; elle voit jouer la comédie par de jeunes personnes de son âge et elle pense : − Ce n’est p
; elle a trop de curiosité de la vie ; elle se sent trop fine et trop jeune pour risquer tout cela dans cette aventure. Et el
rents qui, eux, sont d’une époque de moindre civilisation ? Car notre jeune personne n’a pas l’intention d’abandonner le foye
ir exprimé ma gratitude, de vous parler comme un ancien camarade à de jeunes camarades retrouvés dans la plus cordiale des cir
s avons commencé notre carrière ! Jamais, je crois, une génération de jeunes Français n’a montré moins d’allégresse à son dépa
46 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34
rtent dans un but, mais l’association naturelle et comme spontanée de jeunes esprits et de jeunes talents, non pas précisément
is l’association naturelle et comme spontanée de jeunes esprits et de jeunes talents, non pas précisément semblables et de la
seuls exemples domestiques, ainsi à Gœttingue, en 1770, le groupe de jeunes étudiants et de jeunes poètes qui publient l’Alma
ques, ainsi à Gœttingue, en 1770, le groupe de jeunes étudiants et de jeunes poètes qui publient l’Almanach des Muses, Bürger,
ie intellectuelle d’un peuple et d’une époque, il est plutôt dans ces jeunes enthousiastes qui se réunissent pour échanger leu
de la Muse française en 1824, le Cénacle en 1828. Aucun des talents, jeunes alors, qui ont séjourné et vécu dans l’un de ces
récié que dans son plein ou dans ses œuvres dernières ; qui ne l’a vu jeune , à son premier moment d’éclat et d’essor, ne s’en
plus douce pour le critique que de comprendre et de décrire un talent jeune , dans sa fraîcheur, dans ce qu’il a de franc et d
et à l’occasion, avertira les nouvelles générations ignorantes et les jeunes insolents, qu’ils ont affaire en nous à un vieil
de dire à quelqu’un qui vieillit : « Jamais votre talent n’a été plus jeune . » Ne les écoutez pas trop, ces flatteurs ; il vi
Il est de ceux qui ont eu non pas une, mais au moins deux carrières. Jeune ou vieux, il n’a cessé de se peindre, et, ce qui
47 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
ns de son temps ; le roman est un genre essentiellement contemporain. Jeune , on lit tout naturellement les romans de sa jeune
romans, nouvelles, commence à vous échapper, surtout venant d’auteurs jeunes , et, une fois le fil perdu, on ne le rattrape pas
ès la première représentation, le général en chef dépêcha l’un de ses jeunes aides de camp à un dessinateur de ses amis2, pour
’âge raisonnable. Clotilde est belle, de sa pleine et entière beauté, jeune encore, trente-quatre ans et demi, pas davantage 
petite chambre ! Quoi de plus ravissant au monde que la chambre d’une jeune femme distinguée, honnête et un peu coquette ? Pa
deur dans le mariage ? Ainsi, chez leur cher auteur, il y a de toutes jeunes femmes qui exilent un mari de leur lit dès le pre
les et plus développées, dont Dalila est la plus forte, le Roman d’un Jeune Homme pauvre la plus triomphante, et Sibylle la p
tout entier dans les rapports, à peine entamés, de l’artiste et de la jeune dame. Un hasard a fait connaître à celle-ci le ju
éables. Mais pendant le bal et dans cette scène si bien amenée, où la jeune femme, qui n’a rien de grave, après tout, à se re
émue enfin de tendresse, et transformée par la passion, se déclare au jeune amateur artiste et en vient à lui offrir son cœur
Le premier cheveu blanc n’y est même pas. Mais qu’est-ce ? cet homme, jeune encore d’air et d’années, est assis devant vous,
48 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310
e. M. de Musset rappelait, à ce propos, les vers que M. de Lamartine, jeune , avait adressés à lord Byron prêt à partir pour l
yron eût-il accueilli, je vous prie, une avance du poète Keats, de ce jeune aigle blessé qui tomba sitôt, et qu’il traite par
et le cœur sont disponibles, à la jeunesse, ou aux hommes qui étaient jeunes hier et qui sont mûrs aujourd’hui, à ceux qui vou
resse endormie, et protégeant, comme l’ange, son sommeil : Le voilà, jeune et beau, sous le ciel de la France… Portant sur l
e la jeunesse d’il y a plus de dix ans. Alors on récitait tout de ces jeunes poèmes, maintenant on commence peut-être déjà à f
nger, me disait un jour : « Vous autres, vous avez tous commencé trop jeunes et avant la maturité. » Il en parlait à son aise.
ieux réussi. Les autres, un peu plus tôt, un peu plus tard, tous très jeunes , quelques-uns encore enfants, sont donc entrés en
dans ses jugements sur la poésie. J’ai parlé tout à l’heure, dans les jeunes générations, de ceux qui, les premiers, ont admir
e boudoir a renchéri sur l’École de droit. Quand on est d’un âge très jeune , d’une certaine date très récente, c’est par Muss
onseille pas encore la lecture à sa fille ; le mari le fait lire à sa jeune femme dès la première année de mariage. Je crois,
et légère. Il a eu plus que jamais le suffrage des gens du monde, des jeunes femmes ; il a mis en colère des critiques grotesq
49 (1875) Premiers lundis. Tome III « Émile Augier : Un Homme de bien »
Émile Augier : Un Homme de bien 1er décembre 1845. Les générations jeunes , celles qui ont vingt-cinq ans plus ou moins et q
ière, la Ciguë, une espèce de petit proverbe athénien. Cette fois, le jeune auteur a voulu tenter la comédie proprement dite
s, Perdant ainsi, pour feindre un peu d’expérience, La douceur d’être jeune et d’avoir confiance ! C’est là du bon style ; m
n mari, et Juliette reste assez mal mariée avec son douteux amant. Le jeune et spirituel auteur a (c’est tout simple) beaucou
u’on se le dise), mais de vivre, de se répandre hors du cercle de ses jeunes contemporains, de voir le monde étendu, confus, d
t rang, le monde actuel tel qu’il est, de le voir, non pas à titre de jeune auteur déjà en vue soi-même, mais d’une manière p
50 (1887) La vérité sur l’école décadente pp. 1-16
ubirent — et dont profitèrent, peut-être — mes amis intellectuels les jeunes écrivains, j’avais espéré, dis-je, que de nouvell
ue sans autres titres que ma connaissance familière des œuvres de ces jeunes écrivains, je me sens poussé par l’indignation en
s poètes les mieux doués de notre littérature contemporaine. Pour les Jeunes dont nous nous occupons c’est d’ailleurs un « anc
èrement pour être avec Paul Verlaine, l’un des deux « maîtres » de la jeune littérature, est tout simplement un poète très pe
ingue par son vers « parnassien » et à dessein un peu guindé des plus jeunes d’entre ces poètes chez qui la réaction contre le
d’Apaisement, de Sites, suite de sonnets délicats ; c’est un des plus jeunes poètes du groupe et l’un de ceux qui promettent l
51 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396
aître bien connu, qui savait parfaitement le grec, M. Planche ; et le jeune Villemain dut au secours qu’il rencontra, d’acqué
iversité, ou mieux encore les exercices de MM. Le Peletier fils et du jeune abbé de Louvois. Émerveillé de ce qu’il venait d’
t, et il en a le droit plus que personne, l’importance durable de ces jeunes et antiques études, de ces études qu’avaient, en
à toujours, l’accès direct et perpétuel d’Euripide et de Pindare. Le jeune Villemain, indépendamment de ses exercices à la p
ne et philosophique, de Garat, Ginguené, Chénier, il présente avec le jeune et facile rival qui, pour coup d’essai, le détrôn
l’arène, comme fait le taureau noblement jaloux, qui cède le champ au jeune vainqueur. Retiré dans sa province méridionale où
le avec le cardinal Maury, et il ne faisait que quitter M. Suard. Son jeune rival, qui depuis ce temps avait beaucoup vu et e
losophiques et de l’enthousiasme politique, par où débutèrent tant de jeunes esprits d’alors, ne lui arriva point. Bien des an
amitié ; chez lui, chez la princesse de Vaudemont, dans ce monde, le jeune écolier qu’on savait si docte, qu’on trouvait de
puritaine de l’École normale, les Jouffroy, Dubois, etc… ; ainsi plus jeune nous-même, à la suite de nos amis, avons-nous fai
paraisons et de rapports ; elle a percé enfin, elle se sécularise. Le jeune panégyriste de Montaigne, disions-nous, débuta sa
ni de pesanteur. Le Discours sur la Critique montre à quel degré le jeune écrivain en avait déjà le génie pour toute la par
el pour prendre un excellent exemple, comme doivent faire et font les jeunes et savants professeurs qui, succédant dans la car
à ces générations mixtes, brillantes, excitées en tous sens, à cette jeune croisade empressée d’érudition hâtive et renaissa
s applaudissements inextinguibles solennisèrent ce moment, où tant de jeunes yeux brillaient d’étincelles et de larmes ; c’éta
ntanes, tout est oublié, tout se ravive ; l’admiration refleurit plus jeune . Il dirait volontiers, comme Pline : « Mais ne se
s inutile de noter quel fut le rapport exact de M. Villemain avec les jeunes écoles dites romantiques, qu’il côtoya sans trop
ns vrai pour cela : « Il faut avoir connu Villemain dans le temps où, jeune , il avait tout son succès, où il sentait qu’il co
52 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320
gouvernement de Louis XVIII. Il avait épousé et amené à Florence une jeune et belle Danoise, la fameuse Ida Brown, devenue c
, Tendres fruits qu’à la lumière Dieu n’a pas laissés mûrir ! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux d
Et son regard semble dire : « Vous aime-t-on comme moi ? » C’est une jeune fiancée Que, le front ceint du bandeau, N’emporta
leur ermitage ou de leur grotte de rocher au soleil, et souriant aux jeunes femmes et aux enfants qui leur demandaient de les
rrêtai comme frappé d’une apparition soudaine : c’était une figure de jeune femme, bien plus semblable du moins à une jeune f
. J’avais une gourde dans mon havresac, j’en voulus faire goûter à la jeune mère ; elle y trempa ses lèvres avec complaisance
vres. — Oh ! nous l’avons été, s’écria la mère. — Oh ! oui, reprit la jeune femme, nous l’avons été ; tenez, regardez ce cham
ré, au fond du ravin à gauche, qui nourrit deux vaches, et ce bois de jeunes châtaigniers et de lauriers sauvages, qui descend
er le rocher qui nous nourrit tous. LVIII — Cinq ? dis-je à la jeune femme, mais je n’en vois que quatre en comptant l
à qui nous laissons sa place vide autour de la table. À ces mots, la jeune mère se leva, pressa son enfant contre son cœur d
, parlons-en, à moins que cela ne vous fasse trop d’angoisse. Je suis jeune encore, mais j’ai toujours aimé, dès mon enfance,
olontairement un coup d’œil à la dérobée sur l’angélique figure de la jeune mère, qui était allée donner le sein à son enfant
ces quatre âges de la vie sous un même arbre : l’aïeule, le père, la jeune épouse, l’enfant à la mamelle ; ces pauvres anima
rop, dit la vieille femme. — Ah ! moi, je n’oserais pas, je suis trop jeune pour tout savoir et trop innocente pour savoir bi
cs, qui lui tombaient de son front sur les yeux. Que voulez-vous, mon jeune monsieur, je l’ai entendu dire à mon père et au p
dus, dans le temps des guerres des Pisans contre les Florentins, d’un jeune officier toscan prisonnier des Pisans, qui s’étai
our nous avertir de son approche, dit l’aïeule. Le père soupira ; la jeune sposa ne dit rien, mais elle se leva de table et
s vertes lisières du bois de lauriers. Lui et son frère, qui est mort jeune , et qui était mon mari, s’occupaient l’hiver, com
53 (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »
-ci un certain nombre d’esprits ardents, studieux, intelligents, qui, jeunes , après avoir passé déjà par des phases diverses,
e on n’en avait pas encore vu de si gaiement improvisé, de mémoire de jeune France. Le dernier mois s’était passé aux querell
e sujet, on nous, permettra de citer ici quelques vers laissés par un jeune saint-simonien mort, Bucheille ; le sentiment qu’
tait maintenu plus longtemps à cet état vague de petite église, si le jeune Bucheille lui-même avait plus vécu, il est possib
nvincible essor ! Assez pour ton passé de deuil et de silence ! à ton jeune avenir renais et chante encor. Sur tes liens dét
t voir fumer le toit où l’on fut abrité ! L’Aquilon te soulève, ô ma jeune hirondelle, Et l’horizon lointain abaisse ses som
, ce nom de Sand m’ayant tout d’abord alléché. Cyprien est une de ces jeunes et ardentes âmes, comme Bucheille, que le mal soc
c le public. Il s’est formé, depuis deux ou trois ans, une société de jeunes peintres, sculpteurs et poètes, dont plusieurs an
it tort à leur pensée. Nous estimons trop le cœur et la portée de ces jeunes artistes pour ne pas leur parler avec franchise.
54 (1902) L’humanisme. Figaro
ollaborateur M. A. Claveau sur « l’Humanisme »a ayant vivement ému la jeune école littéraire qui s’inspire de cette doctrine,
les humanistes, — et sous cette dénomination on peut ranger tous les jeunes poètes qui ne sont pas à proprement parler parnas
tre eux comptent d’anciennes et précieuses amitiés. Il n’est guère de jeune poète qui n’ait d’abord voisiné avec eux dans la
hés de toutes les vieilles croyances, un certain nombre de penseurs «  jeunes et hardis » se bornent maintenant à prêcher et à
manisme. Qu’est-ce que l’humanisme ? Évidemment, dans l’esprit de ces jeunes philosophes, c’est le contraire du déisme ; c’est
J’y saluerais d’abord l’homme qui s’est fait dieu. Vous le proclamez jeune et hardi, il m’apparaît très racorni, très timide
 ; mais on ne vous en veut pas pour cela. Si votre religion n’est pas jeune , vous êtes jeunes vous-mêmes et « la jeunesse est
s en veut pas pour cela. Si votre religion n’est pas jeune, vous êtes jeunes vous-mêmes et « la jeunesse est présomptueuse ; e
librement détaché. Mais il proclame, lui aussi, avec toutes les âmes jeunes et hardies de notre temps, cette doctrine de l’hu
55 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — George Sand. Cosima. »
eu, ceux qui y voient autre chose que le noble plaisir d’entendre une jeune tragédienne de talent et de rapprendre, grâce à e
et éternel sujet du drame depuis Phèdre jusqu’à nous. Cosima est une jeune femme de Florence qui a un mari bourgeois, marcha
ue sa plume au vent et son manteau, que déjà elle l’aime, comme toute jeune femme, même la plus pudique, aimera, si elle n’y
eune femme, même la plus pudique, aimera, si elle n’y prend garde, le jeune étranger, est-ce moral ? dira quelqu’un. Celui-là
e portugaise, jusqu’à l’amante du Giaour ; celui-là n’a jamais voyagé jeune en des pays lointains, et n’y a jamais cueilli su
fait aimer pourtant de Cosima, parce qu’il est beau, parce qu’il est jeune , parce qu’il est inconnu, parce qu’il a en réalit
uteur et reproduit par lui en plus d’un endroit ; c’est un Ralph plus jeune et plus gracieux. Il a de la pâleur au front, com
en face de telles vérités et qu’il fallût toujours une certaine dose jeune premier dans l’amoureux. Quelle est la dose préci
56 (1897) Manifeste naturiste (Le Figaro) pp. 4-5
oser ici. Nous laissons donc, sans plus de commentaires, la parole au jeune chef des « naturistes » : La jeunesse contemporai
ues profits que celles-ci en ont retirés. En effet, nul doute que les jeunes écrivains eussent tout à fait pris goût à ces jeu
nt l’apathie. Cependant on peut discerner dans les poèmes de quelques jeunes auteurs un caractère de véhémence qui dénonce ass
Zola garantit la véracité de ce désir. C’est un fait constant que les jeunes poètes sont passionnés d’énergies. Ils en possède
vinces. Je ne désire pas insister sur l’esprit poétique qui anime les jeunes écrivains. Il semble qu’un culte nouveau soit prè
es, la joie auguste et le charme solennel. Dans la pensée de quelques jeunes poètes, les travaux quotidiens de l’homme paraiss
. Aussi le sommes-nous, en effet. La littérature à laquelle plusieurs jeunes auteurs se sont voués demeure infiniment violente
57 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LVIII » pp. 220-226
ait pu imaginer, et on peut dire que, s’il est suivi par la foule des jeunes poëtes déjà vieillissants, il mène le deuil avec
out haut sur cette perte dès vingt-cinq. Tant qu’on est encore un peu jeune , cela va bien et a l’air d’une agréable plaisante
entir, oh ! alors, les soupirs se changent en cris amers, et comme la jeune Captive qui ne veut pas mourir encore, on crie :
ser. Si le soleil les a fanées, Elles refleuriront ailleurs ! Notre jeune siècle poétique et lyrique, par cela même qu’il n
a paru, mais elle a été altérée. 39. M. Vacquerie est le frère de ce jeune époux de la fille de Victor Hugo, qui a péri, l’a
le de Victor Hugo, qui a péri, l’année dernière, en voulant sauver sa jeune femme.
58 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre Premier »
a scène. On sait la donnée de la comédie de M. Augier. Clinias est un jeune Athénien, du temps de Périclès, blasé et désabusé
ur en finir, le poison dans une dernière coupe, lorsque l’amour d’une jeune captive rallume son cœur éteint et le fait renaît
sur les bords d’un fleuve et s’y bâtit un ermitage. Après six ans de jeunes inouïs, de macérations affreuses, de méditations
ageur entrant un jour, à Yeddo, dans une école japonaise, entendit de jeunes garçons réciter, en chœur, un alphabet rythmique
s processions triomphales, apparaît l’image et rapide et voilée d’une jeune femme blessée par une douleur mystérieuse : — « E
rséphone, qui lui tend la main : — « Celui que les dieux aiment meurt jeune . Le plus heureux, je le dis, ô Parménon ! c’est l
ercle infini et insupportable. L’homélie de saint Jean Chrysostome au jeune Stagyre, que le mal de l’aboulia consumait, sembl
ans la strophe, un fin et pur détail des mœurs antiques. A voir cette jeune et svelte poésie aborder la Grèce d’une allure si
laissa faire, comme le dieu, et répandit une odeur d’ambroisie sur sa jeune suppliante. A la Ciguë succéda Véline ou l’Homme
ne vierge héroïque, une femme forte de la Bible calviniste. Diane est jeune encore, et pourtant la gravité de la matrone asso
front résigné. Son père, avant de mourir, a remis entre ses mains son jeune frère Paul. De ce lit de mort, la jeune fille s’e
rge de Parnajon. Mais Diane la fait tomber d’un geste, et, prenant sa jeune protégée par la main, elle se remet, avec elle, s
e, sous la sauvegarde des gentilshommes. A ces paroles, l’honneur des jeunes fous se dégrise et se réveille ; leurs fronts se
oursuivie. Tandis que Diane console et rassure la belle affligée, son jeune frère revient de ses esclandres. La sœur gronde,
relever l’outrage et étrenner son premier amour du premier coup de sa jeune épée. Il provoque M. de Cruas. M. de Pienne sera
59 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET. » pp. 177-201
, à part M. de Lamartine qui l’avait ouverte, ces autres poëtes, plus jeunes , n’étaient pas arrivés à leur expansion définitiv
espèce de Bion chrétien, de Synésius artiste, en nos jours troublés ; jeune poëte alexandrin qui a maintenant rêvé sous les f
ve admirables en toute rencontre, et qui effrayent de la part d’un si jeune poëte. M. Alfred de Musset n’a guère plus de ving
ès cette suavité première, succède aussitôt la grandeur : l’entrée du jeune inconnu dans l’église, sans respect et aussi sans
bements, de trivialités et d’archaïsmes. En somme, il y avait dans ce jeune talent une connaissance prématurée de la passion
une pourpre, et devant son chemin La flûte et les flambeaux, comme au jeune Romain ! Dans Don Paez enfin, en parlant de Juan
sa chevelure brune ! Sous la tresse d’ébène on dirait, à la voir, Une jeune guerrière avec un casque noir ! Ce sont là, à mo
Lèvres, une charmante petite comédie en deux actes, A quoi rêvent les Jeunes Filles, et enfin un soi-disant conte oriental, Na
se heurtent, Telles par l’ouragan les neiges flagellées ? Poëte si jeune d’ans et qui pourriez être si mûr, pourquoi ne pa
eppo avait déjà eue, je crois. L’adorable drôlerie, A quoi rêvent les Jeunes Filles, imbroglio malicieux et tendre qu’on peut
nt ; le ciel poétique de la France se peuple. A chaque heure, de plus jeunes étoiles lèvent le front ; d’autres, qui n’étaient
sévère que nous : « Musset a un merveilleux talent de pastiche : tout jeune , il faisait des vers comme Casimir Delavigne, des
alu ; il nous a peint des lieutenants de la vieille armée espions, de jeunes fils de famille bonapartistes grossiers ; et sa s
60 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »
re les pensées, les étonnements, les sympathies, les espérances de ce jeune héros d’Israël au milieu des soldats et des paysa
a quelque chose de douloureux et d’attachant dans cette destinée d’un jeune esprit qui regarde le monde et la vie exclusiveme
qui va de l’attente douloureuse au joyeux appétit du sacrifice ?‌ Un jeune juif nous donne une réponse à ces grandes questio
rmes qui annoncent le grand talent, elles respirent la confiance d’un jeune intellectuel qui, parlant à sa famille, à des ami
pirituelle. Ce sont autant de petites méditations où l’on voit que le jeune soldat ne cherche et ne rencontre que lui-même da
ne comprends pas qu’on ne s’y prête pas avec reconnaissance…‌ Un des jeunes amis à qui il adresse ces belles lettres cherche
C’est vrai qu’il est différent, mais comment le lire sans l’aimer, ce jeune intellectuel, mort à vingt-cinq ans pour la Franc
x qu’à côté de lui il y ait eu Péguy, Psichari, Marcel Drouet, et les jeunes Léo Latil, Jean Rival Cazalis, enfants tout lumin
d’amateur qui fut celle, vis-à-vis de la vie, d’un nombre immense de jeunes lettrés. Leurs domaines imaginaires furent submer
n elles les âges divers, les étapes, la formation d’un personnage, le jeune intellectuel juif, qui joue un grand rôle depuis
s qui paraissent vidées de leur tradition religieuse… ‌ Là-dessus, un jeune officier israélite, industriel lorrain, qui a été
e reconnaissance, il pénètre dans le village de Bezange-la-Grande. Un jeune paysan lui conseille « de faire demi-tour ». Il r
ecin aide-major au 1er groupe du 39e d’artillerie, écrit à la mère du jeune Charles Halphen, lieutenant au 39e d’artillerie,
61 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502
it point à perdre ses récits ni ses jolis mots. Voici l’histoire : le jeune employé était peu exact à son bureau ; il n’arriv
lle s’est déjà montée la tête pour l’auteur. Mais il se trouve que ce jeune auteur, ami du père de la jeune personne, est un
ur l’auteur. Mais il se trouve que ce jeune auteur, ami du père de la jeune personne, est un vieillard de soixante ans qui a
u négociant-poète est là tout auprès, fort amoureux d’elle ; c’est un jeune officier à demi-solde, qui a fait la guerre et qu
es mois après sa mort, La Décade philosophique avait publié de lui La  Jeune Captive ; M. de Chateaubriand, dans une note du G
uvres d’André Chénier avec la famille, dirent qu’ils connaissaient un jeune littérateur qui saurait prendre tous les soins né
aurait prendre tous les soins nécessaires à une première édition ; ce jeune littérateur, âgé de trente-quatre ans déjà, était
le disait dans le monde des purs classiques et de Marie-Joseph, à un jeune poète intéressant, qui promettait beaucoup et qui
ait du printemps, par exemple, qu’il représentait sous la figure d’un jeune enfant : De ses chiots teints de pourpre, il tou
être autrement, puisqu’il venait de Mme de Duras. Le héros aimait une jeune femme, en était aimé, et il s’éloignait pourtant,
re fortune et tristement inconnu, autour de l’enclos dont on a été le jeune et orgueilleux possesseur ? Et si personne ne l’h
es, car on ne saurait donner un autre nom à l’épisode de Jenny, cette jeune protestante qui meurt après s’être prise de passi
pu la recueillir ! si j’avais pu la déposer sur le front de mon plus jeune enfant ! Ici l’auteur de circonstance, le romanc
qu’il introduisit André Chénier. Un matin, il lui arriva du Berry une jeune compatriote, aux yeux noirs pleins de génie, au f
les nouveaux venus ; il eut des avances toutes particulières pour les jeunes talents, pour Musset, pour Gautier, pour Hégésipp
ont anachronisme. C’est faire remonter bien haut le républicanisme du jeune employé des droits réunis. Tout l’article de M. P
62 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — I. » pp. 180-197
s aux soins d’un frère qui était conseiller au parlement de Dijon. Le jeune Bossuet, qui demeurait dans la maison de son oncl
onnu son père à Metz et qui étendait sa bienveillance sur le fils, le jeune Bossuet y fut conduit un soir pour y prêcher un s
ndaient dans cette province. En un mot, Bossuet se conduisit comme un jeune lévite militant qui, au lieu d’accepter tout d’ab
ieu me l’a inspiré », dit Bossuet en le terminant, a quelque chose de jeune , de vif, de hardi, par endroits de hasardé et pre
on et par une brusque saillie qui peut sembler d’une érudition encore jeune , Bossuet s’en prend à l’hérésie des marcionites q
bizarre ; selon le mot de Chateaubriand, on voit « l’écume au mors du jeune coursier ». Le premier point du discours où l’ora
il l’a saisie, il l’a appréhendée au corps et en l’âme. Étudions la jeune éloquence de Bossuet, même dans ses hasards de go
oquence de Bossuet, même dans ses hasards de goût, comme on étudie la jeune poésie du grand Corneille. Je sais qu’on doit êtr
leur fureur et leur désespoir ?… Ici encore il me semble que Bossuet jeune excède un peu ; et de même que, dans la première
ue qui est accordée aux poètes, a su apercevoir distinctement Bossuet jeune , adolescent, Bossuet à l’âge d’Éliacin, avant mêm
la fleur de la vie, jetez-y le voile de la jeunesse, rêvez un Bossuet jeune et adolescent, mais ne vous le décrivez pas trop
63 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »
écoce et le plus formé des esprits sérieux, et il se retrouve le plus jeune à cinquante. M. Charles de Rémusat est né à Paris
aînent. Nous avons dit et montré ailleurs quelle était sa mère200. Le jeune enfant grandit auprès d’elle dans une liberté aim
as inégaux, sa sœur aînée qui lui fait signe et qui l’attend. Pour le jeune Rémusat, le salon précéda le collège. Il y entend
nt renoncé dans l’intervalle, il semble avoir conservé contre elle sa jeune et chevaleresque ardeur. C’est que M. de Rémusat,
tout une haute destination de l’homme201. Mais, si précoce que fût le jeune Rémusat, nous l’avons un peu devancé. Un jour il
l parcourt sa vie passée et note déjà ce qu’il appelle ses âges . Sa jeune veine a, pour tous les événements qui l’émeuvent,
re esprit se verra forcé de se livrer à tous dans tout son talent. Le jeune Rémusat était encore au collège qu’une autre voca
e manière plutôt abstraite, en la généralisant et en l’étendant à ses jeunes amis d’alors et à ses contemporains ; il a évité
mettre ses principes au-dessus des dynasties et des gouvernements, le jeune démocrate philosophe savait s’interdire l’espéran
touré de leur amicale bienveillance, prenant part à leur intimité, le jeune Rémusat, bien que poussé par sa nature à se cherc
e titre : De l’influence du dernier ouvrage de madame de Staël sur la jeune opinion publique ; il était précédé de quelques l
ous avons dit que cette influence se ferait surtout sentir dans cette jeune génération, l’espoir de la France, qui naît aujou
t du bruit, et même un peu de scandale, dans les cercles où vivait le jeune auteur. Il y avait à cela plusieurs raisons, et n
i connaît : Je ne le relirai pas , et se retournant aussitôt vers le jeune Rémusat : Je vous ai relu, monsieur 210 . Chacun
. de Rémusat garda, comme on peut croire, sa propre originalité. Bien jeune , il apportait des idées et même des convictions d
ttes de la seconde moitié et qui fut, vers la fin, un des chefs de la jeune garde militante, combattit aussi dans la période
Dessoles, qui fut le plus libéral de tous ceux de la Restauration. Le jeune Rémusat y devint ministériel, et ce fut son seul
nts ou avec les rêves, avec un faux imprévu qui déjoue. Lorsqu’on est jeune , qu’on a l’esprit élevé comme le cœur, et qu’on c
sous une autre, elle est notre contemporaine toujours. M. de Rémusat, jeune , luttait contre de semblables idées, et, toutes l
t vers des dieux plus indulgents : Je le sens trop, les jours de mon jeune âge A de faux dieux étaient sacrifiés ; Deux ans
ant sur un sujet si bien connu de lui, M. de Rémusat retrouverait ses jeunes impressions, ses premières flammes, et il les sau
trois pelotons , comme il les appelle, qui formaient le corps de la jeune milice : 1° M. Thiers et son ami Mignet, ne faisa
e combattants, qu’ils étaient moins populaires que les uns , que les jeunes historiens de la Révolution française, il a raiso
vie… » Voilà des accents. Ils trouvaient alors écho dans toutes les jeunes âmes. C’était un moment plein de solennité que ce
libertin chante tout plein d’ivresse et de folie, le maître se lève, jeune aussi et beau, mais au front pâle : « Folâtre jeu
s mains une rare brochure, un petit poëme (Lysis) censé trouvé par un jeune Grec sous les ruines du Parthénon, et dont M. J.
mença le 20 novembre, et celui du maréchal Ney le 21. — Le refrain du jeune Rémusat était presque le même que celui de Bérang
’avoua vaincu. Le doyen du groupe ne sentit pas autrement que le plus jeune initié. 211. Voici le titre exact : De la Libert
64 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
es printemps envolés. « Ici sont les reliques des poésies de mes plus jeunes ans ! » disait un vieux poète au frontispice de s
ît, parce qu’il a conservé le souvenir, le respect et la fidélité des jeunes années. L’homme est changé, l’esprit est le même 
issante ; il sut entourer de ses encouragements et de ses conseils la jeune tragédienne encore ignorée et qui s’ignorait elle
ppliquer au feuilleton de 1830 ; M. le duc de Saint-Simon félicite le jeune roi Louis XIV, parmi les rares bonheurs qui atten
argé de la haine publique. Délivré de cette tutelle insupportable, le jeune roi avait juré, bien haut, de ne pas appeler l’Ég
dévouée aux vieux usages, à la vie correcte et réglée ; il y avait la jeune cour, folle, amoureuse, prodigue, avide de mouvem
ent et de plaisirs. À la tête de ce mouvement se faisait remarquer le jeune roi qui bâtissait Versailles ; du parti de la rés
elle avait jeté son manteau aux orties, où il resta jusqu’à ce que le jeune abbé de Châteauneuf, qui avait dix-sept ans, l’eû
e ce royaume qui appartient à son fils ! Richelieu faisant égorger le jeune duc de Montmorency, et se jetant aux genoux de la
par mépris pour Mazarin ; les autres le protégeaient parce que leurs jeunes passions y trouvaient leur compte, parce que le j
arce que leurs jeunes passions y trouvaient leur compte, parce que le jeune Versailles, donnait ainsi un démenti formel à la
jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin donc, le jeune roi, curieux de tout savoir, amoureux comme il l’
aux sons du violon, au bruit du canon. Aussitôt, en l’absence de ces jeunes fous qui se battaient là-bas de si bon cœur, le v
dernière scène, ce même parterre avait applaudi à outrance l’éloge du jeune roi qui lui faisait ces loisirs. Voilà comment Mo
eux qu’en lui empruntant ses bons mots ! Par cet éloge bien mérité du jeune monarque, l’œuvre de Molière était dignement acco
de Molière, ni de Racine, ni de Corneille ; seulement, quand il était jeune , il s’était fait une idée métaphysique d’une bonn
nné en poète, à ce ravissant métier de l’acteur comique, quand il est jeune , quand il est beau, quand il est entouré de sincè
trouva jamais : Sganarelle, Orgon, Scapin, les uns vieux, les autres jeunes , espiègles, imbéciles, ivrognes, amoureux, pendar
urge : Don Juan ! puis quel charmant peintre de genre ! Allez voir la jeune Agnès ! Agnès, charmante enfant, presque aussi to
jeune Agnès ! Agnès, charmante enfant, presque aussi touchante que le jeune Arthur de Shakespeare : Ne brûle pas mes pauvres
orsque, déjà sur le retour du bel âge, il associait à sa destinée une jeune femme élégante et coquette, avide de bruit et de
re… à qui la faute ? et d’ailleurs que pouvait-elle comprendre, cette jeune femme, à ce sublime rêveur, à cet enchanteur taci
en 1673, le roi se portait bien, à coup sûr ; toute cette cour était jeune et brillante, et dans ce double enivrement de la
hasarder à une pareille tentative, il faut s’adresser à des hommes si jeunes , si forts, si bien portants, si complètement inac
espèce de tréteau que son esprit changeait en théâtre, était-il assez jeune , assez beau, assez enivré des plus violentes espé
passion d’un amour vif et bien senti, cette gaieté surabondante d’un jeune poète, sûr de plaire, et qui pourtant avait tout
is à Lyon en 1653, à Paris cinq ans plus tard. Le sieur de La Grange, jeune et beau, représentait l’amoureux Lélie ; mademois
e ; mademoiselle de Brie, grande, bien faite et très jolie, qui resta jeune à cinquante ans, s’appelait Célie ; mademoiselle
me qui est morte depuis, madame Menjaud ! Ce soir-là, madame Menjaud, jeune encore, prenait congé du Théâtre-Français, après
vit, au courant de la plume, cette curieuse comédie, il était le plus jeune , le plus amoureux et le plus heureux des hommes.
plir sa sottise, n’y met plus d’obstacle. Il lui laisse épouser cette jeune Dorimène, si galante et si bien parée, fille du s
ux et jaloux, retient cachée dans sa maison une belle fille, Isidore, jeune esclave grecque, car Molière a inventé avant Byro
ort d’un œil et veille de l’autre. Cependant, sous les fenêtres de la jeune Grecque se promènent le jeune Adraste et son escl
tre. Cependant, sous les fenêtres de la jeune Grecque se promènent le jeune Adraste et son esclave Ali, comme se promènent so
e entre ces deux amour ?, grand Dieu ! entre ces deux confidents ! Le jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidor
ur servi avec tant de zèle, de dévouement et de fracas. Parlez-moi du jeune Adraste, parlez-moi d’Ali son humble esclave ! Vo
C’est maintenait, s’il veut approcher de sa maîtresse, qu’il faut au jeune Adraste un peu d’esprit et beaucoup d’amour. Or A
est un tapageur qui fait plus de bruit que de besogne. Pendant que le jeune Adraste se met en quête de sa ruse amoureuse, not
re n’a représenté avec plus de goût les innocentes coquetteries d’une jeune et belle femme d’esprit. Isidore se défend non pa
s’y fait, malgré tout le mouvement qu’on s’y donne, rien n’avance. Le jeune Adraste en fait plus, en un tour de main, que Fig
se. Il entre donc chez son jaloux. Or cette entrée d’Adraste, chez sa jeune maîtresse, est cent fois préférable à l’entrée du
Figaro, qui jettent quelque chose de si triste sur cette histoire des jeunes passions ; je laisse de côté, la comparaison le t
la dernière scène du Sicilien, quand don Pèdre va se plaindre chez ce jeune sénateur tout occupé de danses, de concerts, de p
irs de toutes sortes ; aimable censure dirigée, sans fiel, contre les jeunes successeurs éventés et élégants d’Omer Talon et d
ilinte sait très bien que, dans une conversation de jeunes gens et de jeunes femmes, dans ces médisances de vingt ans, les abs
fatigable de cette charmante et élégante famille de jeunes gens et de jeunes femmes qui jouent, dans ses compositions faciles,
tes, pour rivaux tous les fats de la cour ; Alceste représenté par un jeune fourrier de la garde nationale de Marseille ! Cel
out éperonnés, le chapeau sur la tête et le fouet à la main, comme le jeune roi Louis XIV entrant au Parlement. Quant à Phili
l’a dit quelque part en prose aussi bien qu’il le dit en vers : « Ma jeune femme est sensible au plaisir de se faire valoir,
ainsi les plus jolis vers qui se pussent placer dans la bouche d’une jeune femme ? L’instant d’après, toujours à propos de c
nder plus d’une fois, s’il n’avait pas eu tort d’épouser une femme si jeune , et si parée, et s’il n’eût pas été plus heureux
s, Molière connaît le cœur humain ; il sait que tant qu’une femme est jeune et belle, on la peut livrer sans peur à la vengea
uchesse de Bourgogne. Alceste l’honnête homme, perdu au milieu de ces jeunes fats, aux pieds de cette coquette, se sera trompé
nel toi descend et ne remonte pas, la plus ancienne dit toi à la plus jeune , et la plus jeune lui dit vous), figure-toi, ma c
ne remonte pas, la plus ancienne dit toi à la plus jeune, et la plus jeune lui dit vous), figure-toi, ma chère, qu’ils y ont
x : Un jeune homme à l’humeur douce, aux tendres manières, aimait une jeune demoiselle pour sa beauté, pour sa sagesse ; surt
nous envoyer, tout brillant d’antiquité, de poésie et de bon sens le jeune auteur de Lucrèce, d’Ulysse et de Charlotte Corda
65 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »
se formèrent de leurs débris. » Qu’une élégie à Camille ou l’ode à la Jeune Captive soient plus flatteuses que ces plans de p
à qui l’on a dû de connaître d’abord l’étoile poétique d’André et la Jeune Captive 55, a rempli comme à plaisir la comparais
sa jolie épigramme traduite d’Évenus de Paros : Fille de Pandion, ô jeune Athénienne, etc.58 ; et cette autre épigramme d’
voulait encadrer l’image ainsi : « On peut faire un petit quadro d’un jeune enfant assis sur le bord de la mer, sous un joli
divine ! En l’indiquant, j’y vois comme un défi que quelqu’un de nos jeunes peintres relèvera62. Ailleurs, ce n’est plus le g
s et des gémissements. Il s’avance, il voit au bord d’un ruisseau une jeune femme échevelée, tout en pleurs, assise sur un to
qui lit sur la tombe cette épitaphe. Alors il prend des fleurs et de jeunes rameaux, et les répand sur cette tombe en disant 
urs et de jeunes rameaux, et les répand sur cette tombe en disant : Ô jeune infortunée… (quelque chose de tendre et d’antique
ragments : donnons une pièce inédite entière, une perle retrouvée, la jeune Locrienne, vrai pendant de la jeune Tarentine. A
entière, une perle retrouvée, la jeune Locrienne, vrai pendant de la jeune Tarentine. A son brusque début, on l’a pu prendre
s André aime ces entrées en matière imprévues, dramatiques ; c’est la jeune Locrienne qui achève de chanter : « Fuis, ne me
sor. Vos vierges, aujourd’hui riches de pourpre et d’or, Ouvrent leur jeune bouche à des chants adultères. Hélas ! qu’avez-vo
ses ris ingénus, Ses chansons, sa gaieté, sont bientôt revenus. Un jeune Thurien67, aussi beau qu’elle est belle (Son nom
plus il y aurait besoin, pour animer et dorer la scholie, de tout ce jeune amour moderne que nous avons porté à André. On ne
es imitations à triple suture. Son Bacchus, Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée ! est un composé du Bacchus des Métamorph
stin, fut comme l’André Chénier de la science ; et, dans la liste des jeunes illustres diversement ravis avant l’âge, je dis v
eterre : elle-même avait directement connu le poëte. — La pièce de la Jeune Captive avait été déjà publiée dans la Décade le
66 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221
n moment de l’antiquité avec mes lecteurs, pour donner un regard à la jeune France poétique d’aujourd’hui. Ces deux livres so
n’était pas sûr de retrouver en rentrant ceux qu’on laissait, encore jeunes et sains, à la maison en gage à la contagion invi
es tombes. Boccace raconte comment quelques jeunes hommes et quelques jeunes femmes, se rencontrant un matin sous les cloîtres
s écorcés dans les vergers ; on voit les jardiniers, les bergers, les jeunes vachères, tirer les seaux du puits, emporter les
aient à distance sur la pelouse, rapportant de temps en temps à leurs jeunes mères les beaux insectes à cuirasse de bronze et
l’ombre, les pieds au soleil, les cheveux au vent, dans les poses des jeunes poètes et des jeunes femmes de Boccace, épars à l
soleil, les cheveux au vent, dans les poses des jeunes poètes et des jeunes femmes de Boccace, épars à l’abri des pins paraso
ticien et discinctus de Charles Nodier. L’un de ces artistes était le jeune Allemand Liszt, ce Beethoven du piano, pour qui l
es eaux. Dans les cabanes émerveillées de la plus haute montagne, les jeunes garçons et les jeunes filles ouvraient les volets
tait M. de Laprade. Sa seule physionomie me l’aurait nommé ; il était jeune , grand, élancé, la tête chargée de modestie, un p
peut se servir de cette expression, c’est-à-dire la physionomie d’un jeune solitaire qui écoute des voix célestes entendues
e autant et plus que nous, donnait son assentiment à ces paroles. Les jeunes femmes et les jeunes filles, assises en silence a
nt je comprenais le sens, le vif désir d’entendre, de la bouche de ce jeune et pâle poète, quelques-uns de ces vers qu’elles
comme deux ailes d’inspiration sur son front. On eût dit d’un Ossian jeune , avant que l’âge eût blanchi sa barbe et aveuglé
bénit ton être Pour le divin repos qu’à tes pieds j’ai goûté. Dans un jeune univers, si tu dois y renaître, Puisses-tu retrou
famille ; Non loin de ses genoux chargés de mes enfants, S’assied la jeune mère aux regards triomphants ; Tandis qu’avec les
us la liberté ! » Ce sont là de ces vers vertueux qui retrempent les jeunes âmes dans le goût de l’honnête, de l’antique, du
67 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
CXLIV Mais je vis bien vite que je m’étais trompée, quand un beau jeune paysan de Saltochio, son fiancé ou son frère, dét
s sœurs des deux familles, puis les petits enfants sur les genoux des jeunes mères, puis les vieilles femmes aux cheveux d’arg
sière de la route jusque sur leurs sabots vernis de cire jaune par le jeune bouvier ; ils regardaient à droite et à gauche, d
nant avec un air de contentement vers son fiancé et vers ses vieux et jeunes parents qui regardaient tout émus du haut du char
haut du timon et qui me fit passer par-dessus les ridelles. — Monte, jeune pifferaro, dirent-ils tous en me faisant place, i
issement ma zampogne et me demandait qui est-ce qui m’avait appris si jeune à faire jouer des airs si mélodieux à ce morceau
hé à cette peau de bête. Je me gardai bien de lui dire que c’était un jeune cousin nommé Hyeronimo, là tout près dans la mont
nts dans la métairie : moi je suis le frère du nouveau marié, le plus jeune des garçons ; celui-ci est notre père, celle-là e
famille depuis leurs propres noces à elles-mêmes. Ces autres hommes, jeunes et vieux, et ces femmes qui tiennent des fiasques
r mangeoire quand je les ferme à l’étable. CXLIX Ces récits du jeune bouvier, qui m’avaient laissée d’abord distraite
autres. L’œil des maisons, c’est la vieillesse, à ce qu’on dit ; les jeunes n’en sont que les pieds et les mains. CLI —
leur faire fête ; les fenêtres étaient garnies de jeunes filles et de jeunes garçons qui jetaient des œillets rouges sur les p
us auriez fait ! ne pus-je m’empêcher de m’écrier, en entendant cette jeune paysanne emprunter naïvement une si charmante ima
st déjà l’éternité ! CLXIX — Quel philosophe, que cette pauvre jeune femme qui ne sait pas lire ! me dis-je tout bas c
-là, poursuivit-il en passant devant la loge silencieuse d’une pauvre jeune femme en costume de montagnarde, qui allaitait un
que ce que son père lui a appris. Elle était nouvellement mariée à un jeune brigand de Radicofani, poursuivi par les gendarme
er, à tout risque, le voisinage ; ils furent aperçus d’en haut par le jeune bandit. — Sauve-toi, en te courbant sous les myrt
68 (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440
sé de la maison paternelle par le second mariage de son père avec une jeune Vénitienne de dix-huit ans, que son père épouse e
sse l’obsèdent. Il croit leur échapper par une autre liaison avec une jeune et belle princesse napolitaine fugitive de la mai
rtune d’un philosophe, d’un amoureux et d’un poète. La peinture de la jeune hôtesse allemande qui l’accueille, et dont il dev
e à l’aide d’un dictionnaire allemand-italien, où le doigt muet de la jeune veuve et du jeune poète marquent les mots qui rév
ctionnaire allemand-italien, où le doigt muet de la jeune veuve et du jeune poète marquent les mots qui révèlent leur inclina
ieuse halte et à chercher des ressources dans son talent poétique. La jeune hôtesse lui offre en vain sa bourse et son cœur,
eine de tabac de Séville devant moi. En ce temps-là, poursuit-il, une jeune et belle personne de seize ans, que je n’aurais v
la sonnette sur ma table, et la belle Allemande, semblable à la plus jeune des muses, j’écrivis pour Mozart le drame de Don
son premier amour. « Mademoiselle Aloïse Weber, dit Scudo, était une jeune et jolie cantatrice de grand talent que Wolfgang
orta la partie indécise de son affection sur Constance Weber, la plus jeune des sœurs d’Aloïse. C’est ainsi que les vrais poè
vivait d’amour conjugal et d’amour paternel comme il avait vécu, plus jeune , d’amour filial et d’amour fraternel ; il n’avait
me de régularité et de piété. D’Aponte enlève à Trieste le cœur d’une jeune et belle Héloïse, fille d’un négociant anglais :
élices et les surprises du retour que je me promettais, je laissai ma jeune et belle compagne de voyage seule à Castelfranco,
vait nourri, et qui m’avait donné l’aliment de la vie pendant tant de jeunes années, je fus pris d’un tremblement de tous mes
rchés de la saison pour le déjeuner et pour la collation du jour. Mes jeunes sœurs, leurs maris, les enfants de celles qui éta
roupe d’anges du paradis que d’habitants mortels de ce bas monde. Ces jeunes femmes, mes sœurs, étaient toutes charmantes de v
s sœurs, étaient toutes charmantes de visage ; mais Faustina, la plus jeune de ces sept sœurs, était un véritable ange de bea
venu seul de Londres revoir mon pays ; j’ai amené avec moi une belle jeune femme qui a dansé comme vous sur ce théâtre, et q
compenserait un peu les pertes de famille que nous avions faites (sa jeune femme). « Nous revînmes insensiblement à la gaiet
is d’emmener avec moi au-devant d’elle, dans ce petit voyage, la plus jeune de mes sœurs, Faustina, et mon plus jeune frère,
ns ce petit voyage, la plus jeune de mes sœurs, Faustina, et mon plus jeune frère, Paulo, qui avait connu autrefois ma femme
lle que toi ! ” avait-il dit à Faustina. Nous montâmes les degrés, ma jeune femme et moi ; comme elle portait un voile qui lu
parvenu à l’âge littéraire ; il y meurt donc de misère, mais toujours jeune à quatre-vingt-dix-sept ans ! C’est la résipiscen
69 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
e sévérité rayonnante d’un visage humain ; mais Raphaël devait mourir jeune , et Goethe devait mourir vieux, après avoir passé
tomber arrivait sourdement jusqu’à moi. Tout ceci éveillait dans mon jeune cœur d’incertains désirs et un besoin de solitude
le nom de Klopstock. L’ami contristé s’éloigna ; mais la mère, encore jeune , de Goethe l’arrêta, à l’insu de son mari, dans l
s faites sous l’œil de son père, le talent poétique se révéla dans le jeune adolescent par le premier amour, ce révélateur du
rgs de Francfort. C’est dans une de ces tavernes, fréquentées par ces jeunes corrupteurs de son adolescence, qu’une jeune fill
une fille servait à boire, dans la maison de sa tante, à ses cousins, jeunes débauchés amis de Goethe. La première fois qu’il
cher ; que lui voulez-vous ? « — Nous n’avons plus de vin, dit un des jeunes buveurs ; tu serais bien aimable si tu voulais al
de vent qui en disperse les illusions et les parsème sur le sol : le jeune Goethe, réprimandé par ses parents et compromis p
ans les lettres ; il commença lui-même à s’y faire connaître comme un jeune écrivain et comme un futur poète d’un immense ave
éenne qui a bouleversé pendant plus d’un demi-siècle les imaginations jeunes et fortes de l’Occident. La Corinne de Mme de Sta
déjà olympienne et d’une célébrité déjà entrevue, était à Wetzlar. Le jeune Jérusalem, fils d’un prédicateur renommé de l’All
ur plus longtemps, et il apprit, sur les bords du Rhin, le suicide du jeune Jérusalem. Il en attribua, peut-être imaginaireme
u’avait éprouvé Jérusalem en contemplant le bonheur paisible de cette jeune femme unie à son fiancé. XIV Goethe alors
e, d’une brune Espagnole à Naples, rappellent-ils que le voyageur est jeune , beau, poète ; ces frissons ne vont pas jusqu’à l
irant par tous les pores. Méphistophélès, c’est un personnage que les jeunes écrivains et les poètes de ces derniers temps en
e désespéré du doute ; il n’a ni la bouffonnerie ni la grimace de ces jeunes saltimbanques de la philosophie et de la poésie ;
queur du beau, se fait entendre de loin dans tous les livres de cette jeune école. Heine lui a donné l’accent allemand à Pari
mes sens viennent de tressaillir à ce signe ! Je sens tout à coup la jeune et sainte sève de la vie bouillonner dans mes ner
e Faust, apparaît tout à coup sous forme humaine derrière le poêle du jeune docteur. Ceci est évidemment de la part de Goethe
oit combien Goethe, tout esprit sceptique qu’il était, avait compris, jeune , que l’extrême scepticisme était l’extrême forme,
le désespoir. Dans la scène suivante, Méphistophélès, transfiguré en jeune et brillant gentilhomme, pervertit de plus en plu
se parant. « Je voudrais bien savoir, murmure-t-elle, quel était ce jeune seigneur d’aujourd’hui. Il est bien beau et il do
s bien à rester plus longtemps, mais on est si méchant ici ! Et notre jeune couple ? Méphistophélès. Enfuis là-bas dans l’all
70 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Introduction » pp. 5-10
confraternité, pour présenter un tableau sincère et précis de cette «  jeune littérature » dont on parle tant et qu’on connaît
yle ou de pensées ?… Ce livre sur des jeunes hommes est écrit par des jeunes . À nous deux, nous avons à peine l’âge de M. Frap
à peine l’âge de M. Frapié que l’Académie Goncourt appelle encore un jeune . On nous pardonnera donc parfois la vivacité de n
Il n’y avait pas lieu de tomber dans cette erreur qui fait appeler «  jeunes  » des écrivains illustres et âgés de plus de cinq
e demain. Ce soin néanmoins ne nous a pas fait négliger la gloire des jeunes maîtres ou des écrivains déjà notoires. C’est à c
71 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
Aliza (suite) Chapitre VI (suite) CLXXXII À ces mots, la jeune Maremmaise poussa son amant à gauche, dans un sen
ien plus longtemps, dit-il, en regardant, au fond d’une loge, un beau jeune garçon vêtu des habits rouges des galères de Livo
je ne le sais pas ; il devait être bien excusable, car il était bien jeune accouplé, par une chaîne au bras, à un autre vieu
— Celui qui est là, dit-il plus bas en indiquant de l’œil le beau jeune forçat tout triste contre ses barreaux, celui qui
s rien dire, sa beauté et sa bonté. Elle, de son côté, sachant que le jeune était plein d’égards et d’obéissance pour le vieu
années, avait conçu involontairement une vive reconnaissance pour le jeune galérien ; elle le regardait, à cause des soins p
our ne pas priver son vieux père des douceurs qu’il trouvait dans son jeune camarade de chaîne, et pour qu’on ne punît pas le
t de la fille du vieux galérien, séduite par sa reconnaissance, et du jeune forçat séduit par la liberté et par l’amour. Ici
isait pas à allaiter par suite du chagrin qui la consumait, la pauvre jeune mère ! CLXXXVII — Mais quand tu seras seul
ire dans le dernier cachot, au fond de la cour ; bien qu’il soit bien jeune et qu’il te ressemble quasi de visage, on dit que
olontairement, en écoutant la femme du bargello. Il est pourtant bien jeune pour mourir ! — Oui, reprit-elle, mais n’était-il
bien jeune pour mourir ! — Oui, reprit-elle, mais n’était-il pas bien jeune aussi pour tuer, faudrait-il dire ? et si on le l
figures l’étonnement et la consolation que leur causait un visage si jeune qui, au lieu de reproche à la bouche, roulait des
on vous en enlèverait sans doute la consolation. — Oh ! Dieu, dit la jeune mère, serait-on bien assez barbare ! Mais vous av
curieux. J’y passais mon temps à prier Dieu, et à apprivoiser la plus jeune des colombes. Il ne m’avait pas fallu beaucoup de
pensions jamais en voir la fin. Vous savez, monsieur, quand on est si jeune et que l’on compte si peu de mois dans la vie pas
de sbires, et si l’on savait quelque chose du sort qu’on réservait au jeune montagnole ; qu’on lui avait répondu qu’il serait
abonds, mendiants ou autres, si l’on avait vu tendre son écuelle à un jeune et beau pifferaro des montagnes ; c’est en vain q
72 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE IX »
gée de figurer son image, apparaissait le pâle et frêle fantôme de la jeune morte, revenue à la vie rêveuse du drame et de la
e désir. Un étranger n’aurait jamais deviné une courtisane dans cette jeune femme au pur profil, aux silencieuses attitudes.
e sentier glissant de la perdition. Il faut dire aussi qu’elle mourut jeune et que la jeunesse la plus souillée, choisie par
e leur jeunesse et qui s’attachent, en rampant, à la fortune de leurs jeunes rivales. A Paris, toutes les reines de la galante
dont leurs maîtresses gaspillent la vendange. Tant que celles-ci sont jeunes , brillantes, adulées, celles-là rampent à leurs p
ains pleines. Telle est cette Prudence, telles sont ces femmes que le jeune et implacable poète de la Dame aux Camélias vient
frissonnantes de leur nudité. Marguerite a eu autrefois pour amant un jeune comte qui est resté « un ancien ami à elle », com
il a la flamme, il brille et il brûle, il éblouit et il réchauffe. Le jeune poète pleure comme il raille, avec la spontanéité
arboré, sa réputation est prise. Un conseil après la louange. Que le jeune poète ne reste pas dans ce lazaret des mœurs délé
rofession ? Ceci dit, la pièce reste, en bien des endroits, une œuvre jeune et vivante, étincelante d’esprit et de larmes, dé
stre, dont les fiers prétendants étaient plus nombreux que ceux de la jeune Tyndaride, et moissonnaient ses grâces et ses car
ce se serait battue pour elle comme pour Hélène. » — « Sur combien de jeunes cœurs tu as régné ! — dit à Laïs une autre épigra
rds. Au premier acte, nous sommes dans l’atelier de M. Paul Aubry, un jeune peintre de talent, en train de gagner son nom et
le râle d’un grand artiste asphyxié par la fumée d’un pot-au-feu. Le jeune Paul n’en est pas encore là. Dieu merci ! et il c
Cependant, arrive un de ses amis de collège, M. Maximilien de Ternon, jeune premier de la diplomatie galante, dandy fat et bo
e Lys, suivie de son amie Marceline, fait son entrée. C’est un don du jeune poète de la Dame aux Camélias de savoir, tout d’a
t presque impérieuse de la comtesse est déconcertée par la réserve du jeune artiste. Il ne comprend rien, d’abord, à ses ques
ent dans ce vif ensemble : c’est le rôle de moraliste que s’arroge le jeune peintre vis-à-vis de la femme qu’il va entraîner,
73 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN FACTUM contre ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 301-324
l est des contre-coups bizarres à de longues distances. M. remy, qui, jeune , ne trouva pas à ouvrir sa voie dans les tentativ
’avoue, un rôle tout autre pour un homme de l’école moderne, de cette jeune école un peu vieillie, qui se serait mis sur le r
ont jugé à la légère : M. e Chateaubriand, qui a publié le premier la Jeune Captive ; M. illemain, qui a consacré une leçon à
, Mais qui revêt chez moi, souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement ; Tantôt je ne retiens que les
en dénoncer un dans les vers qui terminent cette adorable pièce de la Jeune Captive : Ces chants, de ma prison témoins harm
ncore la forme d’une pensée légère, de peur de jeter une ombre sur le jeune front souriant94. Le châtiment d’un jugement si f
oins de vingt-cinq ans après sa mort (redoutable épreuve !), il était jeune encore, il était plus jeune que jamais ; la sourc
sa mort (redoutable épreuve !), il était jeune encore, il était plus jeune que jamais ; la source longtemps recélée jaillit
tte quarantaine obscure de vingt-cinq années de laquelle il est sorti jeune et encore très-contemporain ; vous voulez en plus
s mille brins d’élégie d’Anacréon… Le bluet foncé de Polyclète… et le jeune troëne d’Antipater n’y manquent pas…, ni surtout
d’être proposés comme modèles, sans restriction, aux étrangers et aux jeunes esprits dont le goût n’est pas entièrement formé.
Ce qu’on pourrait faire, ce serait de comparer le sentiment de cette Jeune Captive qui ne veut pas mourir à l’Antigone de So
74 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »
r et la gloire de l’homme de combattre pour son pays, ses enfants, sa jeune épouse, contre l’ennemi. La mort viendra, le jour
plus grand parmi les hommes, la plus belle gloire à remporter pour le jeune guerrier. Une force publique pour la cité, pour l
rasse, il est percé de coups par devant. « Sur lui gémissent ensemble jeunes et vieux ; et toute la ville, dans un douloureux
la mort somnolente, et, vainqueur, emporte l’honneur du combat, tous, jeunes et anciens, le vénèrent : et, après de grandes jo
sa dignité ni dans son droit. Dans les assemblées, tous ensemble, les jeunes et ceux qui sont du même temps, lui cèdent la pla
mendier errant, avec une mère chérie, un vieux père, des enfants, une jeune épouse, c’est plus déplorable des misères. Celui-
tombé au premier rang, un vieillard soit gisant à terre, en avant des jeunes , avec une tête blanchie, une barbe grise, exhalan
ains les blessures sanglantes, hideuses, de son corps à nu : mais aux jeunes tout sied bien, tant qu’ils ont la fleur brillant
’ennemi, la poignée du glaive ou la longue lance à la main ! Et vous, jeunes vélites, çà et là tressaillant sous vos boucliers
75 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau et M. de Voltaire. » pp. 47-58
e jésuite sur l’athlète si souvent vainqueur. Il apprend que c’est un jeune pensionnaire très-heureusement né pour la poësie,
e, & dont on a des choses surprenantes pour son âge. En effet, le jeune Arrouet avoit déjà, dans le collège, la réputatio
t-elle formée, que celui-ci fut banni de France. Tout le fruit que le jeune Arrouet avoit espéré d’en tirer s’évanouit. Mais
mporta sur un concurrent de ce mérite. Le sujet d’Œdipe ayant paru au jeune poëte digne d’être traité de nouveau, il se hâta
mit entr’eux la plus grande division. Rousseau ne pardonna jamais au jeune poëte de l’avoir éclipsé, & de lui avoir fait
es qu’il apprenoit avoir été versées à plusieurs chefs d’œuvre de son jeune antagoniste, lui causoient des larmes de rage. Ma
76 (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117
896 et qui réussit à mettre en lumière toute une brillante pléiade de jeunes écrivains. Ils ont bien voulu m’assurer que ma pe
tte galerie de grotesques ou d’odieux, n’a rien qui puisse tenter les jeunes écrivains, soucieux de leur dignité. * *   * Dans
tance. La première, c’est de veiller au développement sentimental des jeunes auteurs, de les aider dans la recherche de leurs
D. Je parlerai dans ma prochaine chronique de différents ouvrages de jeunes . M. L. La Parade littéraire II. « Chair », pa
pté la plus forte et la passion la plus profonde. Vous connaissiez ce jeune auteur, vous aviez lu de lui Sylvie ou les Émois
les chanter. Chair ! Ce pourrait être la confidence d’un tempérament jeune , fiévreux et véhément, assoiffé, possédé d’amour,
ar d’aussi odieuses insinuations. Il ne me reste qu’à souhaiter à ces jeunes organisateurs de la Victoire, qui me semblent avo
15 juillet 1898. Sous ce titre superbe, la Chanson des Hommes, un jeune poète de vingt ans, M. Maurice Magre vient de nou
nter ? Elle est assez typique, et la voici en quelques phrases. Trois jeunes écrivains belges, unis d’une étroite amitié, s’en
est, sachez-le, bien grande à vous voir ainsi et à causer. Des trois jeunes Belges, vous êtes celui que je préfère, que j’adm
e promenade ; et M. Paul Fort prit tour à tour, en a parte, les trois jeunes écrivains belges. Je suis sûr, mon cher Deschamps
de revue, et, après avoir raconté l’histoire abracadabrante de trois jeunes Belges à Paris (histoire qui prouverait l’extraor
mpte de M. Fort des histoires autrement probantes que celle des trois jeunes Belges à Paris, car je crois, ô traîtrise ! que M
le faire de lui le guide premier de nos esprits. Cette niaiserie d’un jeune provincial ne trouvera guère de partisans. Chacun
plus profonde » ? Il nous a enterrés si souvent de son geste noble de jeune croque-mort, qu’il devrait nous laisser à la paix
ui, au souvenir de ses propres débuts, ne tienne à faciliter ceux des jeunes apprentis de lettres. Il n’en est pas un qui ne m
bien compter sur votre reconnaissance12, furent un jour traités de «  jeunes imbéciles » par vous, Monsieur, précisément. Cela
u’ils réalisent. J’ai précisément sur ma table différents ouvrages de jeunes et je me propose d’en parler aujourd’hui. Cela me
eproduise dans tout son charme d’églogue ou son horreur tragique. Les jeunes romanciers semblent donc tout à fait décidés à no
ssaye de se résigner. Et c’est vraiment très pathétique de voir cette jeune femme, chaque jour, dès qu’elle est seule, courir
rgement réalisé. * *   * Il me faut interrompre ici cette analyse des jeunes auteurs. Comme on le voit, les théoristes naturis
dans les collections des Documents sur le Naturisme, l’Effort, l’Art jeune , la Revue Naturiste, que les exégètes futurs devr
s avoir critiqué les tendances égotistes de notre élite nationale, le jeune et érudit critique se préoccupe longuement de la
omme le premier d’une famille nouvelles de poètes, et il sait gré aux jeunes écrivains naturalistes d’avoir rendu justice à ce
e, qu’il devise sur les arts ou qu’il discute sociologie, toujours le jeune auteur se dresse menaçant contre les vestiges de
e où le symbolisme allait l’entraîner. Cette tâche était réservée aux jeunes écrivains de la génération naturiste, qui agissen
romane, M. Moréas ne s’est pas développé, pas plus d’ailleurs que ses jeunes disciples, tels que M. Lionel des Rieux qui vient
lemment discutée. On y met même de la passion, et je sais quantité de jeunes auteurs qui assistent indifférents à l’élection d
t récente aurait-elle désagréablement chatouillé l’amour-propre de la jeune école dont vous êtes le champion, ou bien la fréq
e sont là, paraît-il, des préjugés d’un autre âge et la gloire de nos jeunes arrivistes se mesure maintenant au nombre de scal
din de Saint-Pierre, apprenant qu’en l’an de grâce 1897, un groupe de jeunes poètes relève pieusement les autels qu’ils décorè
été celui dont les modes d’émotion se rapprochent le plus de ceux des jeunes Naturistes. Il aura compris la nature sous son as
nt nés les vivants. Il faut que tous les adolescents, que toutes les jeunes femmes sensibles lisent et relisent les œuvres de
éon Dierx, enseignement plus précieux encore à une époque où certains jeunes auteurs interprètent d’une façon absolument fauss
violent, terrible et doux, nous avait donné le brûlant itinéraire du jeune héros contemporain qui, du trouble héréditaire et
es réalisations. L’heure de l’apostolat semble devoir sonner pour ses jeunes adeptes : « Par-dessus toutes les religions, s’éc
des jaillissements adorables du cœur. Il faudra qu’ils trouvent, ces jeunes apôtres, des mots sans sanglots et des paroles d’
qui a vécu avec amour, et procréa dans la santé toute une famille de jeunes garçons blonds et de belles filles roses, peut-êt
e où vous me faites « prendre, tour à tour, en a parte (?), les trois jeunes écrivains belges » ; cette phrase semblerait indi
77 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
it à la fois la grandeur et la simplicité des maisons paternelles. Un jeune valet de chambre, qui l’avait suivi dans son voya
s des preux, fière, gracieuse, accentuée, sans demander quel était ce jeune gentilhomme, et sans se souvenir de lui. III
au collége chez les Jésuites. Je fus ébloui, mais non convaincu. Tout jeune que j’étais, cela me fit l’effet d’un beau thème
n rentrant curieux des bords escarpés du Rhône à la ville. C’était un jeune gentilhomme qui ne sortait d’aucune école que de
de celle de la mer, des forêts vierges du nouveau monde. On le disait jeune comme les prodiges qui n’ont point d’ancêtres, sa
s uns mûris par les vicissitudes de la Révolution ; les autres restés jeunes parmi tant de tombeaux. Les uns et les autres lui
rme d’un talent informe, mais magistral. — Laissez cela, dit-il à son jeune disciple, vous portez secours au vainqueur, faite
e, qui pétrissait dans ses mains un monde nouveau. Fontanes amena son jeune ami au futur empereur ; c’était lui amener, dans
, comprenant le passé et le réconciliant avec l’avenir. Tandis que le jeune écrivain travaillait courageusement à corriger so
ntre à chaque ligne dans cette Lettre. Nous n’avons plus affaire à ce jeune et sincère désabusé qui a écrit l’Essai en toute
ment le commensal et l’ami de tous ces jeunes hommes et de toutes ces jeunes femmes que visitait le premier consul. Sa répugna
, ils mêlent encore leurs vieilles chansons aux airs nouveaux de leur jeune postérité. « Les femmes qui accompagnaient la tro
que de la simplesse. Mais à côté se trouve le touchant tableau de la jeune mère indienne ensevelissant et berçant son enfant
78 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
emi vaincu, souvent au soleil d’Espagne, dans l’école militaire de sa jeune noblesse ou parmi les pages de sa cour exotique,
’aux Orientales ! La riche variété des tons lyriques élancés de cette jeune âme se rapportait cependant à quelques sources pr
aient été souvent heureuses les hardiesses d’imagination de ce talent jeune et libre, alors qu’on le voyait, comme il l’a dit
role élégante de Longfellow, comme il éclata dans quelques vers de la jeune Maria Davidson. Ne négligeons pas ce reflet de la
n témoignage de l’influence qu’y prenait l’esprit français. Olavidez, jeune magistrat de la ville de Lima dans le Pérou, avai
loi nouvelle et inexorable, comme en portent parfois les républiques. Jeune encore, mais infirme et malheureux, le poëte succ
séjour autant que par l’étude. Alors, en effet, brillait à Madrid une jeune femme dont la renommée ne s’est pas affaiblie ave
gnole. Élevée dans ce séjour colonial, sans école et sans théâtre, la jeune Gomez s’instruisit et s’inspira seule par la lect
ès l’enfance, elle fit des vers pour célébrer ce qu’elle voyait. Très jeune , elle perdit son père. Lorsqu’elle n’avait encore
ue accoutumée aux cieux éclatants et aux nuits lumineuses de Cuba. La jeune Gomez languit longtemps de ce mal du pays plus se
pendant, touchée de l’attachement profond que ressentait pour elle un jeune et célèbre député des cortès, élevé par la révolu
on en strophes de forme inégale qu’en avait faite à vingt-deux ans la jeune Gomez ; et un des beaux chants de Victor Hugo, tr
rne en pensée pour répandre des pleurs sur un tombeau et célébrer son jeune devancier déjà mort, le poëte Heredia, elle met p
79 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Foulon de Vaulx, André (1873-1951) »
Foulon de Vaulx, André (1873-1951) [Bibliographie] Les Jeunes Tendresses (1895). — Les Floraisons fanées (1895)
. OPINIONS. Antony Valabrègue Ce volume d’un débutant, Les Jeunes Tendresses, qui mérite d’exciter l’intérêt, est p
, est présenté au public par M. Gabriel Vicaire, qui a écrit, pour le jeune poète, une préface des plus courtoises et des plu
rme. [L’Année des poètes (1895).] Gaston Deschamps Le poète des Jeunes Tendresses souffre de cette barbarie de la coutu
80 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51
pourtant, et avait toujours nombreuse compagnie de jeunes gens et de jeunes personnes. Il lisait, et surtout écrivait dès lor
ait étroitement de sa mère. De retour à Lyon après le 9 thermidor, le jeune Ballanche eut à subir une convalescence très-long
l’autre âme sous l’enveloppe obscure1 Dans la Vision d’Hèbal, de ce jeune Écossais que je crois être tout à fait à M. Balla
d’harmonieux, de lyrique, d’élégiaque. » Retournons donc, s’écrie le jeune auteur, retournons, il en est temps, aux idées re
onvient de remarquer, comme un délinéament d’avenir, l’opinion que le jeune auteur exprimait au sujet des chartres, ainsi qu’
e de calamité et de tristesse. Dans les entretiens du Vieillard et du Jeune Homme, publiés en 1819, le vieillard qui, par un
dame de Chateaubriand, il est question, comme dans le Vieillard et le Jeune Homme, d’une conversation entre un jeune mélancol
omme dans le Vieillard et le Jeune Homme, d’une conversation entre un jeune mélancolique qui repousse toute science, toute te
ronnement. Une petite brochure, publiée sous le titre de Lettres d’un jeune Lyonnais à un de ses amis 5, témoigne de cette se
é l’Empereur. Le meurtre du duc d’Enghien avait tout à fait séparé ce jeune cœur religieux d’un pouvoir impudemment despotiqu
ion d’un pèlerinage au Mont-Cindre près Lyon, relation écrite par une jeune Languedocienne de seize ans. Cette personne disti
i mourut le 14 août 1823, fit ce pèlerinage, vers 1808, avec un guide jeune et prudent, qui était l’un des amis de son père e
igne sous le nom de M. Pierre Simon. En s’élevant sur la montagne, la jeune personne à l’imagination sensible et pieuse remar
et et d’autre action qu’un pèlerinage à la Iung Frau entrepris par un jeune Suisse Norfrank, et par trois jeunes filles à lui
nstitutions et dans les écrits qui suivirent, dans le Vieillard et le Jeune Homme, publié en 181910, dans l’Homme sans nom, p
et l’Homme sans nom, M. Ballanche publia, en 1819, le Vieillard et le Jeune Homme, enseignement philosophique plein d’autorit
Girardin, citait récemment les consolations de Jean Chrysostome à son jeune ami Stagyre, comme s’appliquant à bien des âmes d
une ami Stagyre, comme s’appliquant à bien des âmes d’aujourd’hui. Le Jeune Homme de M. Ballanche est atteint d’un mal tout à
bon d’y opposer l’avertissement ; et ce que M. Ballanche disait à son jeune désespéré de 1819 pourrait s’adresser fructueusem
e désespéré de 1819 pourrait s’adresser fructueusement à beaucoup des jeunes néophytes qui embrassent les siècles et l’univers
nche, par la promptitude de cet instinct qui fait deviner de loin aux jeunes âmes les émanations fraternelles. Il s’écrie dans
81 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488
enne enfin un jour ce qu’elle a promis. Sans doute il est beau d’être jeune , de n’avoir que des songes gais du matin dans le
orale et recueillie en dedans du vieillard ; car s’il est beau d’être jeune , s’il est beau d’être mûr, il est peut-être plus
; le front élargi qui contient en science tout ce que les fronts plus jeunes contiennent en illusions ; les tempes creusées pa
rer avec les primeurs de la vie qui ne vivent qu’un jour, sont choses jeunes de leur nature. Il y a une strophe d’un poète per
liciet cadum. VI Rien n’est donc de plus légitime quand on est jeune , spirituel, oisif, amoureux, libre de soucis et d
ente pas le plaisir, mais l’ordure ; il enivre, mais en infectant. La jeune école littéraire du réalisme qui s’évertue aujour
versaires. Son bon sens l’avait rangé de bonne heure dans le parti du jeune roi Louis XIV, de la reine-mère et de l’habile mi
de ses facétieuses ripostes au parti des princes et du parlement. Le jeune roi l’aimait comme il aima plus tard Molière et B
s mon bonheur dans moi-même pour qu’il ne dépendît que de ma raison : jeune , j’ai évité la dissipation, persuadé qu’un peu de
martine vieilli qui me traite en enfant. Hélas ! nous avons tous été jeunes  ! et je voudrais bien qu’Alfred de Musset eût reç
Chaulieu, Voltaire, l’avaient pris en commençant. Il se dit : je suis jeune , je suis nonchalant, je suis enjoué, je ne crois
mérite était de ne ressembler à rien dans la langue française. Si ce jeune poète n’eût pas été doué par la nature d’une orig
que la France demandait une autre musique de l’âme ou des sens à ses jeunes poètes, ne songea pas un seul instant à nous imit
Camille Desmoulins, ces dieux rieurs de la facétie, n’ont surpassé ce jeune Allemand dans cet art méchant d’assaisonner le sé
il fut également malheureux dans ses premières tendresses de cœur. Un jeune écrivain aussi délicat de touche qu’il est accomp
monde en souffrit avec elles. Il y a deux éducations pour tout homme jeune qui entre bien doué des dons de Dieu dans la vie 
aël pour la Fornarina ; elle semblait digne d’exhausser le génie d’un jeune poète jusqu’à la hauteur idéale et sereine où l’a
jeune homme pour l’empêcher de regarder jamais ailleurs. Ils étaient jeunes , ils étaient libres, ils étaient beaux, ils étaie
rappeler. » M. de Sainte-Beuve a raison ; du jour, en effet, où ce jeune poète cessa de croire à la sainteté de l’amour et
, de léger dans la main, d’incohérent, de sardonique, d’éternellement jeune , et par conséquent de souvent puéril et de quelqu
saine que lui : « Je suis le poète de la jeunesse, je dois m’en aller jeune avec le printemps. Je ne voudrais pas passer l’âg
82 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
ges s’est transformée en paternité. On attend le retour des deux plus jeunes fils du comte de Thommeray, revenant de l’armée,
Depuis un an déjà, il est rentré au château. Sa mère l’a fiancé à une jeune orpheline dont elle a fait sa fille adoptive. Ell
crassée. Jean de Thommeray l’a suivie, il est devenu son amant, et le jeune sauvage apprivoisé hume déjà, avec convoitise, le
intéressé de grisette ; elle prend ses vers et refuse ses bijoux : ce jeune Turcaret trouve une Manon Lescaut pour l’aimer. L
core, au passage, deux très jolies scènes : une querelle attendrie du jeune Reynold avec son père, résistant d’abord, bientôt
n coup, au moment où M. Caverlet et madame Merson vont se séparer, le jeune Reynold accourt, radieux de la bonne nouvelle qu’
elle croit encore posséder ; elle a résolu que sa fille épouserait le jeune baron de Ratisboulois, fils du préfet, — l’état a
ui. Sa tête avance sur son coeur, l’idée d’être baronne chatouille sa jeune vanité. Elle a sacrifié, sans trop de regret, son
s, si l’enfant prodigue retourne au bercail, c’est avec un appétit de jeune loup alléché par la brebis étrangère qui vient d’
x dans leur réclusion. Bernard est un enfant naturel ; sa mère, toute jeune , a été séduite par le fils d’une maison où elle d
Le quatrième acte a une scène délicieuse, celle de la conversion d’un jeune cœur, ramené à l’amour vrai que les faux attraits
era son mari. Tout ce morceau est d’une grâce exquise : on y voit une jeune âme recouvrer la vue sous les mains amies qui l’o
ite. On jasait par la ville des empressements de Léopold auprès de la jeune créole admise dans la maison de son père : de cet
l’honneur de mademoiselle Letellier par les galanteries malséantes du jeune Fourchambault ; il lui demande un rendez-vous, Lé
83 (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345
e couronner une mauvaise pièce d’un petit Sabatin Langeac, pièce plus jeune encore que l’auteur, pièce dont on fait honneur à
nt des oies a donné lieu à une scène assez vive entre Marmontel et un jeune poëte appellé Chamfort, d’une figure très-aimable
s de concourir : elles se réduisent ordinairement à sept ou huit. Les jeunes auteurs de ces esquisses, peintres ou sculpteurs,
de sculpture. Il y avait trois bas-reliefs de la première force. Les jeunes élèves qui les avaient faits, et qui ne doutaient
e. l’élève injustement couronné parut ensuite. Les plus échauffés des jeunes élèves s’attachent à ses vêtemens, et lui disent 
ns, bien contrits, bien humiliés, l’un, les bras liés sur le dos ; un jeune israélite est occupé à lier les bras des deux aut
a malheureusement appris à aimer le repos et à mépriser la gloire. Le jeune Falconnet avait concouru ; les prix étaient expos
84 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
ge de Cormac, couvert de ses horribles blessures ; le pâle fantôme du jeune héros apparaît dans l’obscurité : le sang coule d
ur sa lance. Dermid laisse flotter son épaisse et noire chevelure. Le jeune chasseur du Moruth, Fillan, bande son arc. Mais q
la joie revenaient avec lui. Le père ne pleura point la perte de son jeune fils ; le frère ne donna point des larmes à la mo
rosée de la nuit. Cher amant, je fleurissais en ta présence comme un jeune arbrisseau ; mais la mort, comme un vent brûlant,
enu avec ses rosées bienfaisantes et ne m’a point fait refleurir. Mes jeunes compagnes me voyaient dans un morne silence au mi
u palais de Tor-Thoma ; mon père se plaisait à entendre ma voix : les jeunes guerriers suivaient des yeux ma démarche gracieus
Il lève deux lances affilées. Sa terrible épée pend à son côté. Trois jeunes guerriers portent ses arcs polis : cinq dogues lé
venez de Selma, du palais antique de Fingal, choisissez trois de vos jeunes guerriers pour aller lui porter des nouvelles de
lera sur l’épée d’Uthal, et la gloire de Finthormo s’élèvera comme un jeune arbre, l’honneur du vallon. » « Non, jamais, répl
r au loin comme des pelotons de brouillards. Tu veux que trois de nos jeunes guerriers aillent annoncer à Fingal que son peupl
a beauté, je ne pus retenir mes larmes. « Tu es tombé, m’écriai-je, ô jeune arbre, et ta beauté est flétrie. Tu es tombé dans
un tombeau à ce couple malheureux, et je chantai : « Reposez en paix, jeunes infortunés, reposez au murmure de ce torrent. Les
otre renommée s’étendra dans les contrées lointaines. Dormez en paix, jeunes infortunés, dormez au murmure de ce torrent. » No
haut du rocher de Morven sur la vaste étendue des mers. Elle vit nos jeunes guerriers s’avancer, couverts de leurs armes bril
Ryno ! Quand la voix de l’aurore viendra-t-elle te dire : « Lève-toi, jeune guerrier ! les chasseurs sont déjà dans la plaine
lus ta voix ; les cerfs bondissent sur sa tombe. La mort environne le jeune Ryno ; mais je marcherai sans bruit, ô mon héros 
reposes. Minvane se couchera en silence à côté de son cher Ryno. Mes jeunes compagnes me chercheront, mais elles ne me trouve
a tombe avec Colgul. Les ombres de Morven ouvriront leurs salles à la jeune étrangère, lorsqu’elles te verront approcher. Au
mmée s’élèveront sur Morven. Roscana, tu as donc gémi à cause de moi. Jeune arbre de Moi-ura, tes branches vertes sont-elles
tude, et son âme regretta toujours son cher Connal. N’était-ce pas un jeune et beau guerrier ? Ullin vit couler les pleurs d’
Près d’eux, la fille de Vinval, Crimora, brillait sous l’armure d’un jeune guerrier ; ses blonds cheveux flottaient négligem
vents, indiquent à l’œil du chasseur le tombeau du puissant Morar. Ô jeune Morar ! il est donc vrai que tu n’es plus ! Tu n’
85 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
rtisanes, des pas des danseuses, et des scintillements des yeux de sa jeune épouse Leïla, ces lueurs du ciel de l’âme, un de
ts. Tu peux m’entrer au ventre…… Un poète spiritualiste, surtout un jeune poète aurait dit : tu peux m’entrer au cœur, mais
Paez leva le bras. Cette seule ébauche du paysage trahissait dans la jeune main un vrai poète. Cela n’égale pas en grâce, ma
sa chevelure brune ! Sous la tresse d’ébène on dirait, à la voir, Une jeune guerrière avec un casque noir ! Son voile déroulé
ps et la jouissance ont usé chez lui l’amour ; cet amour est toujours jeune et brûlant dans le cœur de la danseuse. Il faut r
la satiété. Un vieux seigneur a épousé la belle vénitienne Portia. Un jeune cavalier aime Portia, il en est aimé. Dalti, c’es
èbres Croisaient en chancelant leurs feux dans les ténèbres. Quand le jeune étranger s’arrêta sur le seuil. Sa main n’écarta
Glissait, par le zéphir lentement balancée, La légère chaloupe où le jeune Dalti… Agitait en ramant le flot appesanti. Longt
pût croire Certain, ayant vécu, d’avoir une mémoire Où son souvenir, jeune et bravant le trépas, Pût revivre une vie, et ne
eau, d’amour environnée, Avait vécu comtesse ainsi qu’elle était née, Jeune , passant sa vie au milieu des plaisirs. Elle avai
détourna la tête, et lentement S’inclina tout en pleurs jusqu’à son jeune amant. — Songez bien, dit Dalti, que je ne suis,
endre tout à coup une note triste dissoner par moment dans la voix du jeune Anacréon et trahir quelque chose qui ressemble au
sont les vers adressés par Alfred de Musset à Ulric Guttinger, poète jeune , tendre et pathétique alors comme Musset lui-même
les eaux ; Toi si plein, front pâli sous des larmes de femme ! Moi si jeune , enviant ta tristesse et tes maux ! La Ballade
nge éternellement, Du sein des flots émus sort l’astre tout-puissant, Jeune et victorieux, — seule âme des deux mondes ! L’Oc
ur. Amour ! Torrent divin de la source infinie ! Ô Dieu d’oubli, Dieu jeune , au front pâle et charmant ! Toi que tous ces bon
dort sous ces épais rideaux, Une enfant de quinze ans, — presque une jeune femme ; Rien n’est encor formé dans cet être char
emplit de parfums, d’amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux. Le Poëte. Pourquoi mon cœur bat-il si vit
mes bras ? Ah ! je t’ai consolé d’une amère souffrance ! Hélas ! bien jeune encor, tu te mourais d’amour. Console-moi ce soir
s proscrits, Vous souvient-il encor qui les avait écrits ? Vous étiez jeune alors, vous, notre chère gloire. Vous veniez d’
ont immenses, Et que l’immensité ne peut pas être à deux. J’ai connu, jeune encor, de sévères souffrances ; J’ai vu verdir le
e ton luth en parcourant la gamme, A changé tout à coup la clef de ta jeune âme, Et fait rendre à l’esprit le son du cœur hum
86 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102
dressé par un bon bourgeois de Paris du xive  siècle, à l’usage de sa jeune femme. Ce livre nous introduit dans un riche ména
t, et pendant quelques années on ne s’occupa que de l’éducation de la jeune princesse. Mme de Maintenon s’y appliqua avec tou
; mais, à ne voir que celui-là, on prendrait peut-être du moral de la jeune princesse une idée trop flattée, ridée de quelque
page des plus mémorables de Saint-Simon. Un jour, douze ans après, la jeune princesse était devenue l’ornement et l’âme de la
e, tout empressée, et qui annonça au roi que, par suite du voyage, la jeune femme était en danger d’une fausse couche. Je tra
e partie de ces billets est adressée à Mme de Maintenon. On y voit la jeune princesse se repentir du malheureux goût qu’elle
rt. La duchesse de Berry, fille du futur Régent, n’était pas la seule jeune femme d’alors à qui il arrivât de s’enivrer. La d
able et polie, se tenait selon son rang, et ne souffrait plus que les jeunes dames se familiarisassent avec elle, en trempant
duchesse de Bourgogne eut-elle des faiblesses de cœur ? Adorée de son jeune époux, et sachant prendre en main ses intérêts en
ions surtout être guéris de nos jours. À ce même Fontainebleau, où la jeune duchesse de Bourgogne arrivait à l’âge de onze an
n étais pas), — n’a-t-on pas vu arriver, il n’y a pas quinze ans, une jeune princesse, désirée à son tour et fêtée, également
87 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396
eine possession de lui-même, il se fit de toutes parts, dans tous les jeunes esprits, un mouvement qui les poussait avec ardeu
ombattaient : « Pour agir sur le siècle, se dirent de bonne heure ces jeunes lévites, il faut l’avoir compris. » Des noms, j’e
clésiastique, avaient alors cela de commun, de représenter la tête du jeune clergé intelligent et studieux : M. Gousset, aujo
famille, et y resta à étudier. C’est là qu’un jour il vit arriver un jeune élève de l’École normale, Jouffroy, de deux ans p
nce et avec l’auréole au front, ne dédaigna point de discuter avec le jeune séminariste de province : il le combattait sur le
nt invoqué alors et bientôt ruiné, du fameux Zodiaque de Denderah. Le jeune séminariste, mis en présence du monument inconnu,
tianisme. Le Mémorial catholique, à peine fondé, piqua d’honneur les jeunes écrivains du camp philosophique. On l’imprimait d
de M. de La Ferronnays, l’ancien ministre des Affaires étrangères. Le jeune comte Albert de La Ferronnays avait épousé une je
s étrangères. Le jeune comte Albert de La Ferronnays avait épousé une jeune personne russe, Mlle d’Alopaeus, de la religion l
e vingt-quatre ans, et semblait arrivé au dernier période, lorsque sa jeune femme, à la veille d’être veuve, se décida à embr
jolie petite scène en vers, qu’il destinait, il y a peu de jours, aux jeunes pensionnaires du Sacré-Cœur d’Amiens, et dans laq
88 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566
ir du collège des Grassins avant qu’il eût terminé sa philosophie. Le jeune Nicolas portait alors le costume d’abbé, le petit
ie en vers, et songeait au concours de l’Académie française. Tous les jeunes auteurs d’alors commencent à peu près de même : c
s de même : c’était la voie tracée. La petite comédie de Chamfort, La  Jeune Indienne, représentée à la Comédie-Française le 3
oncevoir quelque espérance de l’auteur ; mais voilà tout ». Betty, la jeune Indienne, a été rencontrée dans une île sauvage,
s une île sauvage, « dans un climat barbare », par un jeune homme, un jeune colon anglais de l’Amérique du Nord, Belton, qui
l’intéressante Betty, En habit de sauvage, en longue chevelure. La jeune actrice qui faisait Betty, pour jouer plus au nat
teurs ni lui n’y entendaient pas tant de malice : M. de Chamfort est jeune , disait le plus fin critique de ce temps-là (Grim
oins son Marchand n’annonce rien du tout, et ne tient pas plus que sa Jeune Indienne ne promettait autrefois. Ce jugement me
en des égards, la justesse même. Chamfort avait alors vingt-neuf ans. Jeune , pauvre et fier, il ne présageait pourtant en rie
le à observer me rappelle un mot de Diderot, parlant, en 1767, d’un «  jeune poète appelé Chamfort, d’une figure très aimable,
, à Fontainebleau (le 1er et le 7 novembre 1776), sous les yeux de la jeune reine Marie-Antoinette. On dit que Louis XVI, à c
, tout ce beau monde, les Grammont, les Choiseul, la reine, voyant un jeune poète qui promettait par ses œuvres et qui payait
deviner cet orgueil de Satan dans le sensible et anodin auteur de La  Jeune Indienne, ou dans le peintre tragique si adouci d
enée dans la capitale, et faisant aux Tuileries la partie de whist du jeune Barnave ? » Quant à lui, le ci-devant jeune poète
ies la partie de whist du jeune Barnave ? » Quant à lui, le ci-devant jeune poète favorisé de la reine, le récent secrétaire
89 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124
s cette ville du Midi, toute fervente encore des passions de 1815, le jeune avocat libéral était fort protégé et encouragé pa
couronner le vrai talent, eût achevé d’établir à Aix la réputation du jeune avocat, si M. Thiers n’était parti vers ce temps-
extrait de cet Eloge de Vauvenargues et les principaux points que le jeune auteur y avait touchés ; Montaigne, La Rochefouca
, dans ce dernier sens. Vers le même temps où se mettait en marche ce jeune esprit, assurément le moins rêveur, un autre gran
dans une page d’album écrite de sa main sous ce titre : Arrivée d’un jeune méridional à Paris ; c’est une description de ses
832-1834) concernant les embellissements de Paris. Les impressions du jeune Marseillais dans ce monde nouveau qui s’ouvrait à
titutionnel, et il laissait surtout bien loin derrière lui toutes ces jeunes recrues si naturellement traînantes, les Bodin, L
ès-mesurés, très-apparents, respirent dans l’excellent article que le jeune publiciste, par une forme anticipée, convertit vo
de ce que j’appellerai la vérité sociale, éclate dans ces pages où le jeune écrivain, si prononcé pour les choses, ne se mont
t c’est la conscience de cette vérité qui développait et doublait les jeunes talents, occupait les jeunes passions, et leur do
e vérité qui développait et doublait les jeunes talents, occupait les jeunes passions, et leur donnait tout leur emploi dans u
r ce qu’ils finissent ensuite par bien savoir. C’est ce qui arriva au jeune écrivain pour le salon de peinture de 1822, dont
généreux conseils à Horace Vernet22 et une page commémorative pour le jeune Drouais ; Drouais, ce premier élève de David, « q
ait surtout et il n’a jamais perdu le culte de ces beaux noms, de ces jeunes gloires, de ces victimes à jamais couronnées : hi
usat, vers ce temps des nobles luttes commençantes : « Nous sommes la jeune garde23. » Cette étincelle sacrée, qui l’anime co
illeurs. Les Tablettes furent la première tentative d’union entre les jeunes générations venues de bords différents, celle des
ts, celle des proscrits de l’Université (Jouffroy, Dubois, etc.), les jeunes doctrinaires, fleur des salons sérieux (M. de Rém
prennent l’Assemblée constituante et presque toute la législative, le jeune historien débute, on le voit bien ; il n’a pas en
avis et de le combattre : le digne homme d’État se plaisait à voir un jeune esprit net et ferme s’exercer ainsi à la discussi
chose de la doctrine générale de la fatalité tant reprochée aux deux jeunes historiens de la révolution. On a tant parlé en t
immortels de liberté, de grandeur et d’espérance ! » Malheur à qui, jeune et né dans les rangs nouveaux, n’a pas senti un j
e, financière, « à cette œuvre de réorganisation, est-il dit, dont le jeune général faisait son occupation constante, dont il
15 janvier 1845. 21. Revue française, novembre 1829. 22. « Il est jeune , favorisé de la fortune et de la gloire, entouré
l’article de M. de Rémusat sur M. Jouffroy, les belles pages sur les jeunes générations en marche vers 1823. (Revue des Deux
90 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ne tanière, il était couvert de haillons ; aujourd’hui, l’ours est un jeune monsieur qui paie des actrices, qui hante l’Opéra
it, accusée de mensonge. Pour exemple, imaginez que dans un salon une jeune et jolie femme de vingt-sept ans, soit originalit
ue vingt-quatre. — Vingt-sept ans, c’est comme cela, répond l’entêtée jeune femme. — Eh bien soit ! vingt-sept ans, répondent
nesse et de bonne grâce. Elle a été si longtemps ce qu’on appelle une jeune femme, qu’elle se moquait bien fort du calendrier
elle Mars ! nous n’en voulons plus, elle n’est plus, pour nous, assez jeune  ! Ainsi crient-ils ; demandez-leur cependant, à c
sprits blasés, aux beautés hors d’âge, ils se figurent qu’ils restent jeunes , parce que nul ne s’amuse à compter leurs cheveux
amuse à compter leurs cheveux blancs. Que ces gens-là soient vieux ou jeunes , beaux ou laids, vivants ou morts, qu’importe41 ?
ourront avant moi ! Que me reprochez-vous, enfin ? de n’être plus une jeune femme ! Eh qu’importe, barbares, si mon talent es
tre plus une jeune femme ! Eh qu’importe, barbares, si mon talent est jeune , et si rien, dans mon art, ne se fait attendre :
rire, le talent, la gaîté ? Est-ce ma faute à moi, si je ne suis plus jeune , et pourquoi donc comptez-vous ma persévérance, m
a passion, l’inspiration et l’amour, quoi d’étonnant, quand vous êtes jeune , quand tout chanteau fond de votre âme, quand tou
au-delà de cet horizon que vous appelez l’infini ! Tant que vous êtes jeune , vous êtes au-dessus des rumeurs qui s’attachent
tes les adorations humaines, au-dessus de tous les blâmes ! Vous êtes jeune , que vous importe ce qu’on raconte de votre talen
rassez-la, qu’elle vous aime, vous encourage et vous console ! On est jeune , on est tout ; on est roi, on est reine, hélas ju
autel de feu ! Donc honneur à l’artiste habile qui peut cesser d’être jeune , impunément ! Honneur à la durée en toutes choses
vie et le combat de mademoiselle Mars ; nous autres, qui étions plus jeunes qu’elle (aujourd’hui ce n’est pas beaucoup dire),
and on a le regard vif et perçant, la voix fraîche et pure, la taille jeune , la main d’une femme comme-il-faut. — Me voilà !
es heureuses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La femme est jeune , belle, intelligente, s’il en fut, et grande et b
t debout, occupés à la contempler. Et enfin, tout d’un coup, voilà la jeune femme qui se prosterne vivement, qui s’empare de
e de grave et d’ingénu tout à la fois, quelque chose de sérieux et de jeune en même temps auquel il eût été bien difficile de
peu philosophe, un peu poète. Sa mère jouait la comédie, et aussi sa jeune tante dont la beauté était célèbre dans un temps
e enfant, était enfermée une jeune fille de quinze ans, — l’âge de la jeune débutante ! Ces deux enfants étaient nées à Versa
mpereur Napoléon, dans tout l’éclat de sa grandeur, qui appelle cette jeune femme en aide à ses victoires, cet entassement de
u’elle avait aujourd’hui cinquante ans… et la suite. Ordinairement un jeune clerc de notaire apportait cette quittance, cruel
91 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Merlin de Thionville et la Chartreuse du Val-Saint-Pierre. »
tz. L’évêque de cette ville était pour lors un Montmorency-Laval ; le jeune Merlin, bien recommandé, fut nommé de sa chapelle
de la décence : « J’y vis pour la première fois M. l’abbé Grégoire, jeune curé, depuis évêque et député à l’Assemblée const
doctrine. Il lui parle de la religion d’une manière à fort étonner un jeune séminariste encore novice et très sincère : il ne
e touche originale. Il ne se borna point, dans sa confiance envers le jeune séminariste, à des préceptes de vie facile ; il n
cèrent point et eurent des suites. Rentré à son séminaire de Metz, le jeune Merlin, toujours croyant, mais ému et très ébranl
ès ébranlé, avait bientôt conçu ou cru concevoir une passion pour une jeune pensionnaire qu’il apercevait de sa fenêtre dans
istait à recevoir les hôtes, se trouve très heureux de s’adjoindre le jeune arrivant pour l’aider dans cet office. Ainsi, Mer
re, se dressait devant son imagination effrayée. » Sa passion pour la jeune personne qu’il espérait toujours revoir ne laissa
pas d’être aussi un préservatif. Enfin le prieur, dom Le Noble, homme jeune encore, qui l’avait pris en amitié, eût achevé de
uentin, deux vieillards octogénaires, et dom Lucien, aide-sacristain, jeune encore, mais à peu près stupide, demander des sup
de quarante ans, et ceux-ci les confrères au-dessous de trente ; les jeunes erraient pour la plupart seuls, craignant de se c
ologie ; les vieux m’exhortaient à partager leur sort, tandis que les jeunes , croyant que je devais entrer au noviciat, me reg
92 (1888) Demain : questions d’esthétique pp. 5-30
ieux d’avoir le sentiment des Maîtres actuels sur les tendances de la jeune littérature, sur sa valeur et sur son avenir : qu
e. Et puis venaient des sévérités : Vous me demandez mon avis sur la jeune littérature. Je voudrais, en vous répondant, pron
te, n’ont fait que la montrer à la terre. Ils étaient singuliers, ces jeunes poètes et ces jeunes prosateurs ! On n’avait enco
montrer à la terre. Ils étaient singuliers, ces jeunes poètes et ces jeunes prosateurs ! On n’avait encore rien vu de pareil
visites en trois groupes. » ..................A les bien prendre, nos jeunes poètes sont des mystiques. Je rencontrais tantôt
effleurant, M. Anatole France achevait sa lettre par ces conseils aux jeunes écrivains : Soyons simples, enfin. Disons-nous q
ature de tout à l’heure, votre sentiment sur la direction des efforts jeunes vers le beau, — quelle que soit sa nature. Vous m
nouvelle, mais je ne sache pas qu’il ait avoué aucun disciple. Et ces jeunes poètes eux-mêmes que vous traitez de mystiques —
93 (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. Lettres philosophiques adressées à un Berlinois »
reins et dans ses entrailles, il y avait en France un groupe d’hommes jeunes , professant en philosophie, en histoire, en litté
n était nécessairement, et tout d’abord, en pays de Cocagne. Quant au jeune groupe dont nous voulons parler, et qui se compor
eux ans, sans entrer dans la lice de la politique proprement dite, ce jeune philosophe et publiciste a labouré en tous sens,
tout ce fortifiant spectacle n’a cessé de se dérouler aux regards des jeunes intelligences que la vue seule du présent pouvait
érite du fond et cette opiniâtreté d’étude et de recherche dont, bien jeune encore, rien ne l’a jamais détourné, M. Lerminier
t l’individualité brillante et aventureuse de M. de Chateaubriand, le jeune écrivain arrive à l’homme le plus constant et le
94 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — III »
ière, et, quant à la substance même c’est l’ouvrage d’un enfant. D’un jeune provincial infiniment estimable et aimable par sa
, quelle carrière choisir ? Voilà, très exactement le problème que le jeune Breton se pose et propose à sa sœur. Toute sa pré
dépourvu. C’est un problème délicat, mais d’économie domestique.‌ Le jeune Ernest Renan, quand il acceptait l’idée d’une vie
tte correspondance pose avec une ingénuité émouvante le problème d’un jeune garçon du peuple, empêché par sa condition précai
es, ne saurait y être viable.‌ Cet enfant de vingt-trois ans et cette jeune femme sont admirables en ce que jamais, au cours
ssant. Cette mesquinerie d’habitudes où se plaisait dans ses rêves le jeune Renan et qu’acceptait Stendhal ne paraît pas acce
95 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
, n’est-ce pas assez tôt ? (Elle se lève.) Je suis pourtant encore si jeune , si jeune ! et déjà mourir ! J’étais belle aussi,
pas assez tôt ? (Elle se lève.) Je suis pourtant encore si jeune, si jeune  ! et déjà mourir ! J’étais belle aussi, et ce fut
ie dévora notre pauvre petite ville, il y a vingt ans. » Le pasteur, jeune et modeste ecclésiastique, l’honneur de la ville,
n répond avec embarras « qu’il a songé longtemps, en effet, à la plus jeune de ces trois filles, mais que, sa timidité nature
enant, dit-il à ses compagnons de route, et allez vous informer si la jeune exilée est vraiment digne de la main que je lui p
eurs le rassurent en vain ; ils lui proposent de sonder le cœur de la jeune étrangère. « Herman a à peine écouté ces paroles
à prévoir les détours du chemin. Quand j’accompagnais à Strasbourg le jeune baron, nous étions habitués à sortir en voiture,
nsuite dans la vigne et cheminent dans l’obscurité. Herman conduit la jeune étrangère le long des escaliers aux degrés rustiq
illantes ; mais, bientôt voilée entièrement de nuages, elle laisse le jeune couple dans une complète obscurité. « Herman sou
rman et leurs deux amis s’étonnent de la taille et de la beauté de la jeune étrangère, qui s’accorde si bien avec celle d’Her
lin et Dresde, était la résidence d’une cour athénienne. Goethe, très jeune encore à l’époque où son nom avait éclaté tout à
ope, avait eu la bonne fortune de rencontrer sur les bords du Rhin le jeune prince héréditaire de Weimar, le duc Charles-Augu
n le jeune prince héréditaire de Weimar, le duc Charles-Auguste. Deux jeunes amis de Goethe, avec lesquels il voyageait alors,
lèbres eux-mêmes depuis, avaient présenté leur compagnon de voyage au jeune duc de Weimar. Ce coup d’œil décida de la vie ent
connaître au duc de Weimar le plus grand homme de l’Allemagne dans un jeune écrivain à peine entrevu par une première ébauche
ar une étrange et heureuse coïncidence, la duchesse Amélie de Weimar, jeune encore et qui voyageait avec son fils, parut part
jamais entre la princesse, le prince et le poète. La beauté morale du jeune favori transperçait à cette époque à travers la b
e promettant une éternelle réunion à Weimar quand l’heure du règne du jeune duc serait sonnée. Ce sont ces années d’attente q
96 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans Tous les génies se manifestent bien, m
s la peinture qu’il nous donne des inquiétudes et des transports d’un jeune poëte tyrannisé par une foiblesse qui lutte contr
use que l’autre. Elle fait perdre beaucoup de temps, et met encore un jeune artisan hors d’état de faire un bon usage de celu
comme le succès ne sçauroit répondre toujours à la précipitation d’un jeune peintre, il peut bien se dégoûter de temps en tem
e la durée même de ce travail. Quand la force du génie ramenera notre jeune peintre à une étude plus sérieuse de son art, par
durera point long-temps. Il est donc heureux pour la societé, que les jeunes poëtes soient déterminez par leur fortune à un tr
rencontrer quelle est la situation où l’on peut souhaiter que soit un jeune poëte, dans un bon mot de notre roi Charles IX. I
97 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410
s charges qui alors comme de nos jours donnent l’opulence. Ce père du jeune Horace était un homme qui ne vivait que pour son
contrées plus pures ; c’est grâce à ces surveillances assidues que le jeune Horace, enfant d’une beauté précoce, dut la puret
des parents que m’avaient accordés la bonté des dieux. » V Le jeune Horace étudiait ainsi à Rome à seize ans, pendant
isit, pour achever ses études, en Grèce. Athènes était alors pour les jeunes Romains la ville universitaire du monde latin, ce
it sentir plus qu’à un autre la passion de la supériorité sociale. Le jeune Horace se lia à Athènes avec le fils de Cicéron ;
emment de ne pouvoir le grandir ; il y contracta aussi amitié avec le jeune Bibulus et avec le fils de Messala, tous les deux
é Tiron, affranchi de son père, nous donne une idée de la vie que ces jeunes Romains menaient à Athènes. Ils tenaient plus sou
divin de la liberté romaine ; il y connut Horace dans la société des jeunes Bibulus, Cicéron, Messala, ses amis. Il y disting
me, de la philosophie, de la vertu stoïque. Brutus emmena avec lui le jeune poète en Macédoine avec les fils de Caton, de Cic
camps. Son talent, sa gaieté, sa figure faisaient de lui l’idole des jeunes compagnons de Brutus ; les historiens font un cha
, mais qui poussait toujours son sophisme jusqu’au sang. XI Le jeune Horace, son compagnon d’armes, son poète et son a
le. L’espérance est aussi une poésie comme le désespoir. Horace était jeune  ; il tournait depuis quelque temps à la philosoph
aux grands noms du parti d’Octave. C’est à ces rancunes politiques du jeune tribun des soldats de Brutus contre ses vainqueur
e, le portait plutôt à la poésie gracieuse et anacréontique. Il était jeune , il était beau de visage, il était paresseux et b
courtisanes telles que Phryné, Laïs, à Athènes, étaient en général de jeunes esclaves grecques ou syriennes affranchies dans l
la vertu de la chasteté, cette dignité de la femme. Telles furent les jeunes étrangères dans la société desquelles Horace cher
alent, redouté pour ses épigrammes, il était le modèle et l’envie des jeunes débauchés de Rome, une espèce d’Alcibiade latin,
es odes qu’il avait cherché à s’attacher par un lien plus durable une jeune et belle esclave affranchie, digne d’un attacheme
ns presque toutes ses odes, comme dans celle-ci, adressée à un de ses jeunes hôtes à la campagne : « Tu vois comme le mont So
trop de souci, et jouis à la hâte du jour que le destin te prête. Si jeune encore et si loin de la grondeuse vieillesse, ne
98 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
ce qui sera vaincue n’est ici que la force toute morale du talent. Un jeune et brillant génie, une âme d’artiste, un second M
te dans ses fantaisies, froide de cœur, n’a pas de peine à enlever le jeune et fragile artiste : ce n’est rien de lui avoir j
ur ne l’impose pas ; et si l’on veut à toute force conjecturer que le jeune artiste au cœur trop faible, s’il avait écarté di
hommage rendu à Dalilci, rien ne nous sépare plus de Sibylle ; car le Jeune Homme pauvre (qui aurait dû s’intituler plutôt le
certainement cousine de la petite Marguerite. Le drame d’ailleurs du Jeune Homme pauvre, tout en poussant à la vogue du livr
ts. Notons pourtant ce fait considérable et singulier : le Roman d’un Jeune Homme pauvre est peut-être le plus grand succès d
aime fort à courir seule les bois : la rencontre qu’elle y fait d’un jeune peintre qui a nom Raoul et qu’elle surprend à des
es ? Et ici je désire être bien compris : j’admets tout à fait qu’une jeune femme, une jeune fille merveilleusement douée, es
aison à un homme estimable, retrouve après des années celui que toute jeune elle préférait et de qui elle aurait aimé à faire
ylle, tout inexpérimentée qu’elle est en pareille matière, donne à la jeune femme, son amie, le seul conseil droit et sage :
99 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321
des fruits dans leur première fleur, qui s’efface si vous appuyez. La jeune princesse d’Angleterre, élevée en France pendant
aison, fut destinée à épouser Monsieur, frère du roi, aussitôt que le jeune roi eut épousé l’infante d’Espagne, et vers le te
réservé à aucune femme du monde ». À côté de Monsieur, il y avait un jeune seigneur qui, en ce temps-là, était son favori :
t, hardi, fier, avec un certain air avantageux qui ne déplaît pas aux jeunes femmes, et qui accomplit à leurs yeux le héros de
et ce moment durera jusqu’à sa mort ; elle donne le ton à toute cette jeune cour, dispose de toutes les parties de divertisse
s mains quelques-uns des fils qui agitaient et mêlaient entre eux ces jeunes cœurs : le roi plus touché qu’un beau-frère ne do
qui sont des traîtres, c’est l’éternelle histoire de tous les groupes jeunes et amoureux, livrés à eux-mêmes dans les loisirs
eux poètes, comme Corneille, le favorisait et l’enhardissait chez les jeunes , comme Racine ; elle avait pleuré à Andromaque, d
cine ; elle avait pleuré à Andromaque, dès la première lecture que le jeune auteur lui en fit : « Pardonnez-moi, madame, disa
uefois par ses désobéissances, appartenait déjà à cette génération de jeunes femmes qui aimaient démesurément le plaisir, le j
100 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
mourir, génie plus romain que grec, n’a pas emporté son marteau ; de jeunes émules rêvent le beau moderne sur sa tombe, et le
châtel, et tout en déjeunant je m’informai négligemment, auprès de la jeune et belle hôtelière au costume bernois et aux long
ont restées secrètes. L’hôtesse me dit qu’elle avait logé en effet ce jeune étranger peu de jours avant celui de mon arrivée
à finir par deux petites filles et trois petits garçons dont le plus jeune était encore pendu, comme la dernière grappe, à l
i régnait alors en France comme réformateur de la peinture, permit au jeune apprenti de venir dessiner d’après ses tableaux f
ique de David, proscrit comme régicide en Belgique en 1816, ramena le jeune artiste, sans maître et sans patrie, dans la mais
ide nécessaire pour aller étudier son art dans la patrie de l’art. Le jeune artiste accepta sans hésitation, des mains de l’a
onsommés des différentes cours de l’Europe. On retrouvait là tous les jeunes artistes du matin, confondus, comme du temps de L
regards de Dieu et des hommes. XXIII Cette transfiguration du jeune artiste français et suisse en peintre, en poète,
n amateur de Neuchâtel de commander l’exécution de ce même sujet à un jeune peintre de ses montagnes ; c’était une grande aud
zia leur était un sauf-conduit parmi ces montagnards. Thérésina, plus jeune , aussi belle, mais autrement belle que Maria Graz
r honorer la madone. Le caractère méditatif, recueilli et sauvage du jeune peintre étranger se complaisait dans la contempla
n dialecte des Abruzzes ou des Calabres, l’épopée des brigands et des jeunes Sonniniennes à un auditoire rustique comme lui. C
es ou tendres des situations des poèmes qu’il récite. Les figures de jeunes matelots, de pasteurs, de femmes ou de filles qui
C’est d’abord, assis sur le même banc de rocher, à côté du poète, un jeune lazzarone de seize ans, qui se destine sans doute
nspirations du poète et du chanteur. Au pied de l’écueil ce sont deux jeunes matelots ; l’un est accoudé nonchalamment sur la
du récitatif. Enfin, derrière le rocher où s’assied le chanteur, une jeune mère, assise à distance, presse son nourrisson am
e, on s’enchante aux chants de ce poète avec ces jeunes hommes et ces jeunes femmes, doucement ivres de poésie et de musique,
famille de la Chaux-de-Fonds ; il appelait à Rome, auprès de lui, son jeune frère Aurèle Robert, devenu son élève, son émule
és dans les États romains, dans le royaume de Naples, et elle mourut, jeune encore, à la suite du bandit, laissant la tête de
ieur, si intimement mêlé à la vie, aux œuvres, au génie, à la mort du jeune Robert, ce Werther des peintres. Nous allons retr
/ 2687