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1 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle Antinomies qui se posent dans la vie intellec
e dans la vie intellectuelle Antinomies qui se posent dans la vie intellectuelle . — Origine et genèse de l’intelligence. — Antinom
laquelle le groupe puisse demander à l’individu un acte de soumission intellectuelle  ? — Impossibilité d’une orthodoxie. — L’intellige
intelligence est-elle un principe de sociabilité ? — L’individualisme intellectuel . — Deux formes de cet individualisme. — L’individ
essimisme et en individualisme spectaculaire. — Résumé des antinomies intellectuelles . La question qui se pose ici est celle des rappo
ndividuelle ; on admettra la possibilité d’une certaine insociabilité intellectuelle en vertu de laquelle on se refusera à mettre la c
fraction importante de l’humanité). Pour l’adepte de l’individualisme intellectuel la vérité peut être un simple moyen de satisfacti
nifie et les systématise. Il est peu vraisemblable que la supériorité intellectuelle de l’homme tienne uniquement aux conditions socia
Gobineau regarde la race comme le seul fondement possible d’une unité intellectuelle et morale véritable. Il croit que tous les essais
s différences physiques de ces races sont accompagnées de différences intellectuelles . Ces différences ont été admirablement étudiées p
n des peuples blancs on puisse déterminer avec précision les qualités intellectuelles qui correspondaient autrefois aux races bien tran
ogiques se sont multipliées à l’infini et ont produit des différences intellectuelles natives que M. Draghicesco juge à tort négligeabl
d’oublier les travaux des physiologistes modernes sur les différences intellectuelles produites par l’hérédité. Il les reconnaît sans d
et physiologique susceptibles d’agir comme causes de différenciation intellectuelle , M. Draghicesco prétend ne supprimer nullement le
ntéresse à ceci ou à cela. La tendance à regarder toutes les facultés intellectuelles comme apprises, comme acquises, comme suggérées p
ociale capable de justifier une théorie d’égotisme et d’insociabilité intellectuelle . Sans doute M. Bergson oppose bien en un certain
ou individualiste et d’en faire le principe d’une sorte de solipsisme intellectuel . Transcendantalisme n’est pas individualisme ; ta
à la pensée sociale. Elle n’autorise pas une attitude d’insociabilité intellectuelle . Mais on peut entendre autrement l’intuition. On
est, en un sens, un principe d’individualisme et comme de solipsisme intellectuel . Car elle est unique, incommunicable ou très inco
vérité : l’une dans laquelle on définit la vérité en termes purement intellectuels (parfaite clarté et distinction des idées, accord
n principe unificateur des intelligences, d’un principe de discipline intellectuelle et de cohésion sociale. L’idée de vérité a été de
ent la science ainsi entendue pourrait aspirer à exercer un magistère intellectuel  ; on ne voit pas comment la chimie par exemple, p
est tout entière fonction de notre utilité vitale ou de notre utilité intellectuelle , cette dernière n’étant elle-même qu’une forme de
a même façon. Il y a là une cause d’unicité mentale, d’individualisme intellectuel irréductible. L’histoire de toutes les orthodoxie
u service de fins égoïstes ; elle peut édifier une théorie d’égotisme intellectuel . Certaines formes d’intelligence sont asociales o
outrance, du dissociateur de dogmes, du briseur d’idoles : nihilisme intellectuel  ; joie méphistophélique de l’Érostrate intellectu
doles : nihilisme intellectuel ; joie méphistophélique de l’Érostrate intellectuel qui joue avec les débris des pensées et des croya
à la sociabilité. Il s’oppose de toutes ses forces à l’individualisme intellectuel  ; il veut faire cesser l’anarchie des pensées et
conques en rattachant à des motifs extérieurs celles de nos habitudes intellectuelles , morales et pratiques qui émanèrent d’abord de so
lles n’expriment qu’un côté des choses. En fait le vœu de sociabilité intellectuelle exprimé par A. Comte est resté à l’état de pium d
. Devra-t-il, au nom de la morale, limiter et conformer ses exigences intellectuelles à celles de son milieu ? Subordonner la critique,
l’intelligence au service de la sociabilité s’oppose l’individualisme intellectuel . * * * L’Individualisme intellectuel est une théo
bilité s’oppose l’individualisme intellectuel. * * * L’Individualisme intellectuel est une théorie de la différenciation et de l’ori
ntellectuel est une théorie de la différenciation et de l’originalité intellectuelles . C’est une altitude de l’intelligence individuell
sans doute cet effort de dissociation, de critique et d’investigation intellectuelle peut avoir dans certains cas des conséquences ava
u social. Et en fait, beaucoup d’esprit, en se livrant à la recherche intellectuelle , ne sont pas forcément préoccupés de l’utilité so
me en font délibérément et complètement abstraction. L’individualisme intellectuel présente d’ailleurs des formes diverses et des de
Il se présente chez Stirner comme une théorie d’absolue insociabilité intellectuelle . Le fondement de l’individualisme stirnérien est
de l’emploi de l’intelligence. Stirner représente le parfait égotisme intellectuel . Il s’attaque à toutes les idées générales qui ne
de la laisser se cristalliser. Aussi professe-t-il l’absolue mobilité intellectuelle . Stirner n’est sûr ni de ce qu’il fut hier, ni de
urement négatif et destructif ; c’est l’individualisme d’un Érostrate intellectuel , d’un logicien absolutiste qui, sous prétexte d’é
tion. Raisonneur géométrique, il croit que tout se tient dans l’ordre intellectuel comme dans l’ordre social ; que la révolte contre
ter dans toutes. Quand le doute a une fois attaqué un point de la vie intellectuelle et de la vie sociale, il se propage forcément de
est l’individualisme stirnérien ; théorie de l’absolue insociabilité intellectuelle  ; négation absolue de la pensée sociale. * * * Ce
, égalitaire au fond, puisqu’il supprime toute hiérarchie des valeurs intellectuelles , il y a place dans l’histoire des idées, pour un
ique. Cet individualisme peut se définir un effort vers l’originalité intellectuelle sous ses formes supérieures et les plus évoluées,
ité supérieure : d’une originalité orientée dans le sens d’un progrès intellectuel , dans le sens d’un idéal de science, de puissance
ite de l’inconnu. Tel est le rôle de cet acte de foi dans l’évolution intellectuelle de l’humanité. C’est ce rôle que méconnaît le pyr
de l’individualisme aristocratique, les grands novateurs dans l’ordre intellectuel , si hardie, si destructive qu’ait été par ailleur
nciation humaine. Il est niveleur et abolit toute échelle des valeurs intellectuelles . C’est, comme nous l’avons dit, un individualisme
n vaut encore par son précepte d’absolue sincérité, d’absolue probité intellectuelle , par son absolue bravoure intellectuelle ; par la
sincérité, d’absolue probité intellectuelle, par son absolue bravoure intellectuelle  ; par la résolution de voir clair dans la pensée
mie absolue entre l’individu et la société, une absolue insociabilité intellectuelle . L’individualisme aristocratique n’aboutit qu’à u
entre l’individu et la société ; il ne conclut pas à l’insociabilité intellectuelle . Le novateur doit sans doute engager une lutte te
on est de savoir si cet acte de foi n’est pas une duperie. Le progrès intellectuel n’est-il pas un vain mot ? L’idéal de la plus gra
ption de l’Éternel Retour ? Il est douteux en tout cas que ce progrès intellectuel soit indéfini. La capacité du cerveau humain est
outons des raisons plus particulières qui semblent limiter le progrès intellectuel et qui se manifestent plus spécialement dans le s
le développement même de la connaissance, l’invention, l’originalité intellectuelle se font de plus en plus rares : elles partent de
struction, comme technique ne garantit pas la compétence comme valeur intellectuelle . Pour toutes ces raisons on peut se demander si l
n acheminement vers la monotonie, vers la stagnation et la médiocrité intellectuelles . D’autres motifs de découragement s’offrent au pe
e. S’unira-t-il aux autres penseurs ? Formera-t-il avec eux une élite intellectuelle , une aristocratie qui imposera au peuple des pens
rouver une aristocratie digne de ce nom. Les soi-disant aristocraties intellectuelles n’échappent pas aux défauts des autres aristocrat
e. L’attitude spectaculaire est une forme raffinée de l’insociabilité intellectuelle . C’est l’attitude du penseur qui s’est retiré de
ale et qui ne regarde plus la société que comme un objet de curiosité intellectuelle et de contemplation esthétique. Chez le penseur s
ment asociale. Elle constitue la forme la plus raffinée et proprement intellectuelle de l’abstentionnisme social ; elle est une sorte
onnisme social ; elle est une sorte d’égotisme et comme de solipsisme intellectuel . * * * Résumons les antinomies relatives à la vie
psisme intellectuel. * * * Résumons les antinomies relatives à la vie intellectuelle . Elles peuvent se ramener aux points suivants : 1
ndividuelle ; 3º Antinomie entre l’idée d’une orthodoxie et l’unicité intellectuelle  ; 4º Antinomie entre les théories qui subordonnen
nent l’intelligence à la sociabilité et les théories d’individualisme intellectuel . L’individualisme intellectuel revêt deux formes 
ilité et les théories d’individualisme intellectuel. L’individualisme intellectuel revêt deux formes : l’individualisme de l’unicité
sang grec à la fois un élément blanc et un élément noir. — La qualité intellectuelle des races blanches supérieures (races nordiques)
2 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »
et toute émotion suppose, c’est l’appétition. Les sentiments les plus intellectuels sont composés d’émotions sensitives, les unes ind
rielle et les mouvements nerveux. On a cherché dans des raisonnements intellectuels à forme inconsciente la clef des plaisirs esthéti
liquer par les mêmes lois. II. — Le plaisir peut être sensitif, intellectuel ou volitif, selon qu’il résulte de l’exercice des
d’un rapport de cause à effet, de moyen à fin, de tout à parties, est intellectuel  ; les plaisirs causés par l’exercice de l’activit
uscles, ses membres, etc., sont des plaisirs volitifs. Les sentiments intellectuels qui accompagnent l’exercice de la pensée, idéatio
ême de la représentation et de la pensée, cause un déplaisir, un choc intellectuel . Le sentiment de joie lié à la vérité objective n
moins facile et efficace de la force. Nous jouissons de notre succès intellectuel , signe de puissance et, en dernière analyse, de v
C’est donc bien toujours l’appétition qui fait le fond des sentiments intellectuels . L’attention, on s’en souvient, n’est que l’appét
. L’attention, on s’en souvient, n’est que l’appétition sous sa forme intellectuelle et prenant une direction déterminée ; l’apercepti
ion déterminée ; l’aperception n’est que l’efficacité de l’appétition intellectuelle qui, cherchant à voir, voit. L’instinct logique e
ée universelle est le maximum d’efficacité avec le minimum de dépense intellectuelle  : elle est donc une économie de force et un déplo
le plus intense et le plus ordonné de notre pensée même. Les plaisirs intellectuels sont intermédiaires entre les plaisirs purement s
trui. Les émotions vraiment désintéressées offrent ainsi un caractère intellectuel et non pas seulement sensitif. La sympathie des s
Ici, le plaisir est moins matériel et plus formel, conséquemment plus intellectuel . Et, comme la jouissance, ainsi intellectualisée,
3 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
Chapitre VI.L’effort intellectuel Cette étude a paru dans la Revue philosophique
u des représentations est-il le même dans les deux cas ? Les éléments intellectuels sont-ils de même espèce et entretiennent-ils entr
Elles se ramènent toutes à une seule : Quelle est la caractéristique intellectuelle de l’effort intellectuel ? De quelque manière qu’
une seule : Quelle est la caractéristique intellectuelle de l’effort intellectuel  ? De quelque manière qu’on résolve la question, o
classique en psychologie. Mais, à mesure que l’état de concentration intellectuelle se complique, il devient plus solidaire de l’effo
uvelle machine ou même simplement extraire une racine carrée ? L’état intellectuel porte donc ici, imprimée sur lui, en quelque sort
de l’effort. Ce qui revient à dire qu’il y a ici une caractéristique intellectuelle de l’effort intellectuel. Il est vrai que, si cet
t à dire qu’il y a ici une caractéristique intellectuelle de l’effort intellectuel . Il est vrai que, si cette caractéristique existe
simplifier l’étude, nous examinerons les diverses espèces de travail intellectuel séparément, en allant du plus facile, qui est rep
les moments de l’opération, mais il l’est différemment, par des états intellectuels hétérogènes entre eux, tantôt schémas et tantôt i
cesse, il est difficile de dire ici où commence et où finit l’effort intellectuel . Toutefois il y a une certaine manière de compren
suggéré par ce que notre oreille entend, et qu’une fois adopté ce ton intellectuel , nous marchons, avec le sens conçu, à la ren cont
de ce travail consiste à marcher du schéma à l’image perçue. L’effort intellectuel pour interpréter, comprendre, faire attention, es
d’un développement de ce genre que nous avons conscience d’un effort intellectuel . Le sentiment de l’effort d’intellection se produ
erait à vérifier cette loi sur les formes les plus hautes de l’effort intellectuel  : je veux parler de l’effort d’invention. Comme l
pendant son développement en images que surgit le sentiment d’effort intellectuel . En rapprochant ces conclusions des précédentes,
s conclusions des précédentes, on aboutirait à une formule du travail intellectuel , c’est-à-dire du mouvement d’esprit qui peut, dan
être perçu distinctement) nous donne la conscience nette d’un effort intellectuel .   À cette question le simple bon sens répond qu’
itation toute spéciale doit se trouver la caractéristique de l’effort intellectuel . Je ne puis mieux faire que de reprendre ici, en
rtout préoccupé l’auteur ; et voyons si l’effort corporel et l’effort intellectuel ne s’éclaireraient pas ici l’un l’autre. Comment
pprendre et pour comprendre, c’est-à-dire, en somme, dans tout effort intellectuel . S’agit-il de l’effort de mémoire ? Nous avons mo
? S’il est présent partout où nous éprouvons le sentiment de l’effort intellectuel , s’il est absent lorsque ce sentiment fait défaut
à la représentation. Entre la nuance affective qui colore tout effort intellectuel et le jeu très particulier de représentations que
r reconnaître que, dans l’attention, dans la réflexion, dans l’effort intellectuel en général, l’affection éprouvée peut se résoudre
représentations » signalé par nous comme caractéristique de l’effort intellectuel ne se fît pas sentir lui-même dans cette affectio
une inquiétude du corps. Les sensations caractéristiques de l’effort intellectuel exprimeraient cette suspension et cette inquiétud
ption de l’effort mental rend compte des principaux effets du travail intellectuel , et qu’elle est en même temps celle qui se rappro
outes les images que ce schéma peut s’assimiler. Ainsi, dans l’effort intellectuel relativement simple qu’est l’attention donnée à u
es deux vues sont aisément conciliables entre elles. Dans tout effort intellectuel il y a une multiplicité visible ou latente d’imag
aux autres. Il n’y a donc effort mental que là où il y a des éléments intellectuels en voie d’organisation. En ce sens, tout effort m
rties les principales difficultés que soulève la question de l’effort intellectuel . Il n’est pas douteux que cet effort « concentre 
l’esprit fait effort, que là est même la caractéristique de l’effort intellectuel . C’est pourquoi nous avons cru pouvoir expliquer
ar une certaine composition ou une certaine interférence des éléments intellectuels entre eux. Au contraire, si l’on confond ici unit
l’on confond ici unité et simplicité, si l’on s’imagine que l’effort intellectuel peut porter sur une représentation simple et la c
le ? par où l’état de tension différera-t-il de l’état de relâchement intellectuel  ? Il faudra chercher la différence en dehors de l
sable supplément de force n’expliqueront en quoi et pourquoi l’effort intellectuel est efficace. Quand viendra le moment de rendre c
her ailleurs que dans cette différence la caractéristique de l’effort intellectuel  ? Puisqu’il faudra toujours finir par reconnaître
ntérieur des éléments de la représentation rend compte, dans l’effort intellectuel , et de ce que l’effort a de laborieux et de ce qu
ace, comment ne pas voir dans ce mouvement l’essence même de l’effort intellectuel  ? Dira-t-on que nous postulons ainsi la dualité d
ute cette étude. Il consiste en une attente d’images, en une attitude intellectuelle destinée tantôt à préparer l’arrivée d’une certai
ation de l’esprit pourra-t-il se différencier de l’état de dispersion intellectuelle  ? Il faudra supposer que dans certains cas elles
, selon la loi générale d’association ? Mais, dans le cas de l’effort intellectuel , les images qui se succèdent peuvent justement n’
une implication réciproque des parties à leur juxtaposition. L’effort intellectuel est quelque chose de ce genre. En l’analysant, no
4 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre quatrième. L’aperception et son influence sur la liaison des idées »
té ne peut, par elle-même, donner naissance à aucune forme d’activité intellectuelle  ; l’aperception intellectuelle ne peut donc être
er naissance à aucune forme d’activité intellectuelle ; l’aperception intellectuelle ne peut donc être identique avec l’attention, com
ndus dans la masse grâce à leur insuffisante intensité. L’aperception intellectuelle , qui, plus ou moins claire, accompagne tout acte
uvons donc admettre que l’aperception proprement dite est la réaction intellectuelle du sujet par rapport aux objets, réaction qui, en
r ou d’agir, relie par cela même les objets entre eux. Cette réaction intellectuelle est d’ailleurs produite par un intérêt quelconque
at total ; l’intérêt sensible produit une concentration de l’activité intellectuelle dans la direction de tel objet, avec conscience p
elle-même est la réaction, non plus appétitive et émotionnelle, mais intellectuelle , de l’être vivant par rapport aux objets dont il
produit d’abord l’attention ou réaction volontaire, puis la réaction intellectuelle ou aperception, est-elle indéterminée de sa natur
est pas moins, à nos yeux, un déterminisme. La « production d’énergie intellectuelle  » n’est point illimitée89 ; l’attention n’est lib
ce que nous appelons l’idée-force, mais, encore une fois, la réaction intellectuelle qui la constitue est elle-même causée par l’état
5 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87
e réduire les différences sentimentales non moins que les différences intellectuelles . Les sociologues s’efforcent de mettre en lumière
l y a de grands courants sentimentaux comme il y a de grands courants intellectuels et ils agissent forcément sur les sensibilités in
l et irréductible d’individualisme sentimental comme d’individualisme intellectuel . Considérons maintenant la nature de la sensibili
as trop compter sur le pouvoir des idées. Ou a déjà vu que la culture intellectuelle est impuissante à uniformiser les intelligences.
lors aisément pourquoi les sociologues, partisans de l’uniformisation intellectuelle et sentimentale, sont généralement des intellectu
et de conformisme sentimental comme de nivellement et de conformisme intellectuel . Les intellectualistes croient à une rationalisat
il est vain de prétendre uniformiser les sensibilités par la culture intellectuelle . La sensibilité présente, de par sa constitution
e reconnaissance et nous acquitter envers lui. Même dans les plaisirs intellectuels et esthétiques, les plus sympathiques et les plus
affective de l’individu et de la société, comme il y a une antinomie intellectuelle . Il y a place pour un individualisme sentimental
place pour un individualisme sentimental comme pour un individualisme intellectuel . Mais de quel individualisme s’agit-il ? De même
it-il ? De même que nous avons distingué deux formes d’individualisme intellectuel  : un individualisme de la différenciation pure et
isme stirnérien : à un pyrrhonisme sentimental comme à un pyrrhonisme intellectuel , à un isolement misanthropique et antisocial dont
6 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
ût constitue-t-il, à vos yeux, un indice de développement, de progrès intellectuel , ou de décadence ? Témoigne-t-il en faveur de not
ands Maîtres du xviie  siècle, m’apparaît vraiment comme le spectacle intellectuel le plus beau qui soit. Il émeut à la fois notre i
it que le goût du théâtre ne peut pas être un indice de développement intellectuel , c’est que le genre théâtre est condamné au succè
raient même pas de siffler un chef-d’œuvre. C’est dans cette veulerie intellectuelle que je verrais peut-être un signe de décadence. I
uche le livre et le théâtre. Ce n’est certes pas un indice de progrès intellectuel . Voilà vingt ans que l’on sert la même pièce aux
mace et les avalent comme des potions. Après quoi elles font figure d’ intellectuelles . Mais le goût du théâtre ne peut pas plus remplac
s le diable, — avec tous les degrés intermédiaires : depuis l’ivresse intellectuelle d’Aristophane ou Racine, l’ivresse sentimentale d
ou rémunératrice. Hors de là, ils sont dans un état de grande fatigue intellectuelle . C’est pourquoi ceux que le bridge n’a pas encore
e comédiens. Ce choix du public prouve assez sa crainte d’une tension intellectuelle . Pour le moment, il aime, de neuf heures à minuit
e la société contemporaine pour le théâtre comme un indice de progrès intellectuel . Cela me semble constituer au contraire un signe
impression plus forte, elle assure et révèle un moindre développement intellectuel . C’est surtout un art pour peuples en enfance, to
encore jeunes. Le goût des livres est au contraire indice de maturité intellectuelle , de noblesse et de raffinement. Lorsqu’un peuple
mpenser le moindre effort d’absorption. Mais la misère et le désordre intellectuels , la contamination du goût et des mœurs, l’abaisse
ucoup de gens, les plus graves indices d’une mauvaise santé morale et intellectuelle . L’abîme se creuse chaque jour un peu plus entre
tréteau et le respect du livre sont des gages de santé et de loyauté intellectuelle . André Maurel Chaque époque se crée les div
er genre, il y a bien force lourdauds incapables du plus petit effort intellectuel et qui d’ailleurs ne goûtent au théâtre que la pa
s gens qui lisent pour se divertir, sans aucune préoccupation d’ordre intellectuel , et la lecture ainsi comprise me paraît beaucoup
ay Le goût du théâtre me semble un sérieux indice de développement intellectuel . Je ne crois pas du tout que l’art de Sophocle et
rien à voir, selon moi, avec la littérature, ni avec le développement intellectuel de notre civilisation. J’inclinerais à penser que
laire serait sans effet. C’est précisément l’opposé du sincère labeur intellectuel qui expose, développe, analyse avec le rythme et
Les Marges. Ce goût constitue-t-il, à vos yeux, un indice de progrès intellectuel ou de décadence ? Est-il bien une forme du goût d
à qui « Le goût du théâtre semble un sérieux indice de développement intellectuel  », et M. Henri Mazel, qui écrit : « Le goût du th
x yeux de beaucoup de gens, le plus grand indice d’une mauvaise santé intellectuelle et morale », déclare M. Georges Lecomte. Selon Ra
s gens qui lisent pour se divertir, sans aucune préoccupation d’ordre intellectuel  » (Michel Puy). D’ailleurs, « ce qui prouve que l
7 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ccessivement dominé, jusqu’à ces derniers siècles, tout notre système intellectuel . Quant à présent, afin de ne pas laisser entièrem
que se proposaient les astrologues ou les alchimistes. Notre activité intellectuelle est suffisamment excitée par le pur espoir de déc
l’autre classe de phénomènes ? Cette condition de notre développement intellectuel a été vivement sentie depuis longtemps par Kepler
maintenant l’esprit qui dirige exclusivement les grandes combinaisons intellectuelles . Pour en citer en ce moment un seul parmi les tra
uelque grande conquête à faire, quelque branche principale du domaine intellectuel à envahir, on peut être certain que la transforma
connaissances il n’existe aucune division régulière parmi nos travaux intellectuels  ; toutes les sciences sont cultivées simultanémen
si commune dans les temps antiques. En un mot, la division du travail intellectuel perfectionnée de plus en plus, est un des attribu
tive. Le véritable moyen d’arrêter l’influence délétère dont l’avenir intellectuel semble menace, par suite d’une trop grande spécia
des généralités scientifiques une section distincte du grand travail intellectuel , c’est simplement étendre l’application du même p
positive, en considérant les résultats de l’activité de nos facultés intellectuelles , nous fournit le seul vrai moyen rationnel de met
ppliquons cette lumineuse maxime fondamentale à l’étude des fonctions intellectuelles . Si l’on envisage ces fonctions sous le point de
arriver à quelques notions rationnelles véritables sur les phénomènes intellectuels . On voit que, sous aucun rapport, il n’y a place
, et qui, sans s’inquiéter ni de l’étude physiologique de nos organes intellectuels , ni de l’observation des procédés rationnels qui
et dont la dernière est uniquement destinée à l’étude des phénomènes intellectuels . Ce n’est point ici le lieu d’entrer dans la disc
observation. Mais, quant à observer de la même manière les phénomènes intellectuels pendant qu’ils s’exécutent, il, y a impossibilité
ute sensation extérieure, il faut surtout vous interdire tout travail intellectuel  ; car, si vous étiez seulement occupés à faire le
r, enfin, à force de précautions, atteint cet état parfait de sommeil intellectuel , vous devez vous occuper à contempler les opérati
nt vagues, qu’elles ne sauraient avoir aucune influence sur le régime intellectuel . Lorsqu’on a bien établi, en thèse logique, que t
fiques qu’on pourrait parvenir à se former un bon système d’habitudes intellectuelles  ; ce qui est pourtant le but essentiel de l’étude
périence des lois que suivent dans leur accomplissement nos fonctions intellectuelles , et, par suite, la connaissance précise des règle
le puisse achever la régénération, déjà si préparée, de notre système intellectuel , il est donc indispensable que les différentes sc
orale des sociétés actuelles tient, en dernière analyse, à l’anarchie intellectuelle . Notre mal le plus grave consiste, en effet, dans
s longtemps de débats devenus inutiles. Complétant la vaste opération intellectuelle commencée par Bacon, par Descartes et par Galilée
t plus profondément convaincu que moi de l’insuffisance de mes forces intellectuelles , fussent-elles même très supérieures à leur valeu
8 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
cerveau sont accompagnées des troubles les plus marqués des fonctions intellectuelles , motrices et sensitives, tandis que les lésions l
nnes, et que, lorsque les aliénés succombent promptement, les organes intellectuels ne présentent rien de bien remarquable et qui ne
les trouve pas dans les cas de folie simple, c’est-à-dire de trouble intellectuel non compliqué. A ces assertions, peut-être excess
ar exemple entre l’adhésion des méninges et l’aberration des facultés intellectuelles  ? Le premier de ces phénomènes nous conduira-t-il
deux grandes classes de folies : les folies affectives et les folies intellectuelles , et il pense qu’il peut y avoir autant d’aberrati
on n’aura pas de critérium pour la distinguer des désordres moraux et intellectuels proprement dits. On la confondra avec le péché, c
ange les conditions de la pensée, que la catalepsie produit des états intellectuels anormaux. En outre, parmi les causes de la folie
a question. On ne peut contester qu’il n’y ait des cas où le désordre intellectuel a sa cause dans quelque désordre organique en ver
e grande douleur morale dans le moment où je suis occupé d’un travail intellectuel , je deviens incapable de le continuer, et si je v
ons immédiates entre les faits moraux. S’il en est ainsi, le désordre intellectuel ou affectif peut être un de ces faits qui se prod
t tantôt la cause, tantôt l’effet. La folie est avant tout un trouble intellectuel et moral qui peut être produit par des causes div
9 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
lue entre la sensation et l’idée, aboutissant à une sorte de dualisme intellectuel comme celui des Persans ? La pensée est Ormuzd, l
it-on, sous la dualité devenue classique des opérations sensitives et intellectuelles , chercher une unité plus profonde et plus vraie ?
nd il a dit que nos connaissances sont relatives à notre constitution intellectuelle  ; selon nous, elles sont relatives surtout à notr
vie. La sensation n’est donc point, primitivement, une sorte de signe intellectuel , de symbole proposé par la nature à la pensée, co
à revenus à la discussion du Théétète sur le contraste des opérations intellectuelles et sensitives. I. — L’antithèse de la variét
de carré ? Est-ce une idée platonicienne ? Est-ce un produit purement intellectuel et spontané ? N’est-ce pas simplement une des inn
n des images n’a pas lieu par l’application d’une forme et d’un moule intellectuel à une matière informe ; elle a lieu par le lien d
’est avant tout le sensible, le matériel de la connaissance. La forme intellectuelle , au contraire, est en grande partie, au moins à l
s plutôt la contrainte du dehors : c’est la forme, c’est la nécessité intellectuelle  ; où ils voient les données du dehors, nous voyon
nscience sensitive avant de pouvoir être l’objet de cette « opération intellectuelle  » où Platon voyait une contemplation des idées. E
que symptôme de différence ou de similitude, comment votre jugement «  intellectuel  » reconnaîtrait-il que la différence ou l’inégali
ménide, toutes les applications qu’il doit faire de rapports purement intellectuels entre des choses qui ne lui donnent, selon vous,
e affection, une impression subie par la conscience, non un acte tout intellectuel . La différence des ténèbres à la lumière n’est as
me trois autres éléments : l’émotion agréable ou pénible, la réaction intellectuelle de l’attention, la réaction motrice de la volonté
sensation et l’émotion, le changement douloureux provoque la réaction intellectuelle de l’attention, qui est elle-même une concentrati
n et une direction nouvelle de l’activité intelligente, un changement intellectuel , une différence dans la pensée, toute prête à êtr
cette répétition se dégagera pour la conscience un élément sensitif, intellectuel et moteur commun à tous les cas : ce sera le sent
e l’état ancien ; nous répondons à l’action du dehors par la réaction intellectuelle et motrice. C’est l’ensemble de tous ces états de
u sens émotionnel du mot, a disparu, ainsi que la contrariété au sens intellectuel . C’est, en dernière analyse, par l’accord sensibl
uvée et réalisée, que nous faisons d’abord connaissance avec l’accord intellectuel , avec l’harmonie pensée. De même pour l’égalité.
es objets matériels. En d’autres termes, la sensation même est déjà «  intellectuelle  » ; elle est déjà un rudiment de pensée par ce se
une lumière. Nous ne saurions donc admettre, avec M. Lachelier, que l’ intellectuel , entièrement absent de la sensation, commence seu
motrice déterminée par l’appétit de l’être vivant et par l’attention intellectuelle qui en est inséparable. Comme les intellectualist
ne discerne pas les sentiments d’impulsion et de désir dans les actes intellectuels qu’on se figure encore, avec Platon, un intellect
aire, appelait le « spectre mental ». Quant aux diverses opérations «  intellectuelles  » qu’on oppose aux « sensitives », nous allons vo
10 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
pes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle I Diverses origines DE NOTRE STRUCTURE INTELLE
re structure intellectuelle I Diverses origines DE NOTRE STRUCTURE INTELLECTUELLE ET CÉRÉBRALE. — On peut les réduire à cinq. — 1°
de la vie physiologique et sociale. — Leur part dans notre structure intellectuelle . III. 5° Action de la volonté consciente, origine
Action de la volonté consciente, origine radicale de notre structure intellectuelle . — Principe d’identité. IV. Principe de raison su
es. Les principes de la connaissance sont inhérents à notre structure intellectuelle et cérébrale. Il faut donc, pour comprendre leur
origines de cette structure. I Diverses origines de notre structure intellectuelle et cérébrale. — insuffisance de l’expérience indi
l’expérience ancestrale et de la sélection naturelle. La structure intellectuelle et cérébrale peut avoir plusieurs origines, qui,
genèse des formes cérébrales et mentales, des facteurs de l’évolution intellectuelle , sans distinguer deux modes d’action sur le cerve
loir, d’agir et de vivre. La nécessité vitale est mère de l’industrie intellectuelle . C’est ce qu’oublient également les idéalistes, p
ipe de raison suffisante et les autres de ce genre sont des instincts intellectuels  : or les instincts ont leur première origine, au
Part des lois de la vie physiologique et sociale dans notre structure intellectuelle La vie a pour première loi de se conserver, po
ont contribué, dans une large mesure, à notre structure cérébrale et intellectuelle  : ce sont les nécessités de la vie sociale. Déjà,
erni, du moins sub specre civitatis. Pour transporter dans le domaine intellectuel ce que Kant applique au domaine moral, nous diron
la condition de l’expérience. Dans toute perception et dans tout acte intellectuel , la relation de sujet à objet demeure et produit
ne identité dans la diversité. Cette fonction est la dernière origine intellectuelle de l’axiome d’identité ou de contradiction. L’axi
e, une loi essentielle du fait de conscience et de notre constitution intellectuelle  ? Notre conscience a-t-elle cette disgrâce de n’a
sont pas primitivement dans la conscience à l’état de termes purement intellectuels , l’un représentatif et l’autre représenté : le su
essible à la spéculation, c’est-à-dire approprié à notre satisfaction intellectuelle  ; elle a eu pour but, avant tout, d’en faire un m
raisons s’est-il posé d’abord sous une forme émotionnelle, plutôt qu’ intellectuelle . « J’éprouve telle émotion, quel mouvement faut-i
ncipe d’intelligibilité, voyons de quelle manière son rôle proprement intellectuel s’est de plus en plus développé. Toute action est
universelle ou d’universelle rationalité, considérée sous le rapport intellectuel , est la projection dans les choses de ces procédé
point d’interrogation métaphysique est le dernier terme de révolution intellectuelle . Platon comparait le soleil du monde idéal à celu
elligence, nous n’avons pas besoin de nous en occuper au point de vue intellectuel . Nous devons toujours appliquer le principe de ra
nce de tout changement, et cette attention est une réaction à la fois intellectuelle , volontaire et motrice. Un son fort, une lumière
uvenir et en avant par l’attente. Arrêtez ce balancement de l’horloge intellectuelle , sur la pensée détruite le temps dort immobile. N
oi, sa persistance dans l’affirmation est, nous l’avons vu, une forme intellectuelle de ce vouloir radical. La projection au dehors de
iation spontanée et aussi de l’observation intérieure. C’est le germe intellectuel de l’idée d’uniformité. L’uniformité n’existe don
, la transition et la relation n’ont rien d’abstrait ni de proprement intellectuel  : ce ne sont pas des objets d’entendement ni de l
11 (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421
ient des rhéteurs de la vieille société qui les initieraient à la vie intellectuelle et seraient l’occasion d’une autre Renaissance, q
nnées civilisatrices de l’ancienne culture, pour en former l’ali-ment intellectuel de la nouvelle société. Mais il est infiniment pl
nces reposent sur une contradiction. Vous reconnaissez que la culture intellectuelle , pour devenir civilisatrice, exige une vie entièr
e pourra donc jamais en goûter les fruits ? Sans doute, si la culture intellectuelle devait toujours rester ce qu’elle est parmi nous,
eur, de philosophe serait la plus étrange des caricatures. La culture intellectuelle est pour l’humanité comme si elle n’était pas, lo
re initiés. Il faut donc arriver à concevoir la possibilité d’une vie intellectuelle pour tous, non pas en ce sens que tous participen
 ! L’individualité professionnelle n’efface l’individualité morale et intellectuelle que quand celle-ci est en effet bien peu de chose
à faire comprendre la possibilité d’un état où la plus haute culture intellectuelle et morale, c’est-à-dire la vraie religion, fussen
de se voir exilé. Le paysan ne souffre pas de son abjection morale et intellectuelle  ; mais l’ouvrier des villes voit notre monde dist
il se voit condamné à vivre dans une fétide atmosphère de dépression intellectuelle et d’immoralité, lui qui a senti la bonne odeur d
s actuelles, je maintiens comme possible cette simultanéité de la vie intellectuelle et du travail professionnel. La Grèce m’en est un
rrissant de feuilles souvent sèches, arrive à un degré de spéculation intellectuelle , à une hauteur de conception, à une noblesse de v
rtée ici-bas ! » Un tel état de perfection n’exclurait pas la variété intellectuelle  ; au contraire, les originalités y seraient bien
s il se peut qu’un jour l’humanité arrive à un tel état de perfection intellectuelle , à une synthèse si complète que tous soient placé
eurs nouvelles. Les socialistes se trompent grossièrement sur le rôle intellectuel de la femme : ils voudraient en faire un homme. O
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
connaissance confuse. D’après toutes ces théories, la représentation intellectuelle serait antérieure à l’émotion sensible, elle fera
tualiste une plus grande vraisemblance, on a prétendu que l’opération intellectuelle qui produit le sentiment est inconsciente. Nicola
achevée de la doctrine qui explique les sentiments par des phénomènes intellectuels est celle de Herbart. Selon lui, si le sentiment
gréables ; ce ne sera plus l’accord ou le conflit des représentations intellectuelles . Si la mort d’un ami m’afflige, ce n’est pas parc
sir et la douleur sont des états irréductibles aux fonctions purement intellectuelles . Ce sont des états ou plutôt des modes d’action e
logique. Des changements, des mouvements, des relations mécaniques ou intellectuelles ne suffiront jamais à expliquer le réel et le con
volonté inconsciente et n’ont aucune qualité propre. Seuls, les états intellectuels qui les accompagnent, sensations, perceptions, ju
ur et celui d’un bon mot diffèrent-ils autrement que par des qualités intellectuelles qui ne sont plus le plaisir même et qui n’en peuv
e abstraction artificielle qu’on sépare des émotions une qualité tout intellectuelle qui serait indifférente, pour ne leur laisser qu’
simple qu’il soit, qui ne renferme une forme rudimentaire d’activité intellectuelle , par cela même qu’il est un fait de conscience et
u plutôt l’accompagne. C’est ce qui donne à tout sentiment une valeur intellectuelle et proprement esthétique ; c’est ce qui fait de t
e qu’il y a dans toute jouissance sensitive une lueur de discernement intellectuel et de comparaison spontanée, si bien que l’agréab
r est la perception d’une excitation forte », elle est « une fonction intellectuelle  », parce qu’elle est d’autant plus développée que
13 (1890) L’avenir de la science « XXI »
contribuent beaucoup à l’originalité et à l’énergie du développement intellectuel  ; c’est le milieu des grandes choses, c’est l’act
le Talmud et l’Évangile, le plus effrayant monument de la dépression intellectuelle et la plus haute création du sens moral, Jésus d’
ez les races fortes et aux époques de crise des monstres dans l’ordre intellectuel , lesquels, tout en participant à la nature humain
ent que la régularisation des conditions extérieures de la production intellectuelle est favorable à cette production, tandis que cett
besoin. Le but de l’humanité n’est pas le repos ; c’est la perfection intellectuelle et morale. Il s’agit bien de se reposer, grand Di
tentée sans y réussir : arrêter l’esprit humain, assoupir l’activité intellectuelle , persuader à la jeunesse que toute pensée est dan
n valeur au repos de quelques peureux. Tout le secret de la situation intellectuelle du moment est donc dans cette fatale vérité : le
tellectuelle du moment est donc dans cette fatale vérité : le travail intellectuel a été abaissé au rang des jouissances et, au jour
phique n’est plus libre qu’aux grands jours de l’histoire. L’exercice intellectuel est plus pur alors, car il est moins entaché d’am
intenir, au milieu de tous les bouleversements, le prix de la culture intellectuelle , de la science, de l’art, de la philosophie. Ce q
14 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
nous sentons notre pensée dans la tête, que la contention du travail intellectuel nous y cause de la douleur, que toute affection c
ouleur, que toute affection cérébrale empêche ou altère les fonctions intellectuelles . Cette vérité fondamentale a d’ailleurs été mise
n spontanée. Si le cerveau est l’organe de la pensée et des fonctions intellectuelles , il semble naturel que l’on puisse mesurer l’inte
classe on remonte la série des espèces dans l’ordre de leurs facultés intellectuelles . Cette gradation corrélative ne peut sans doute p
e cerveau, pourquoi cette masse serait-elle plus propre aux fonctions intellectuelles parce que l’animal serait plus petit ? En quoi ce
le mouvoir, aura moins de loisir en quelque sorte pour les fonctions intellectuelles , ou bien, si l’on admet quelque localisation de f
cerveau humain. Ce n’est pourtant point ce qui a lieu. « Dans l’ordre intellectuel , dit Leuret, passer des insectes aux poissons, ce
il peut y avoir entre une forme quelconque du cerveau et la puissance intellectuelle . Dans les fonctions mécaniques, la forme a une si
lières de structure indiquées comme caractéristiques du développement intellectuel . Trop de détails sur ce sujet ne conviendraient p
iquité, Érasistrate l’avait défendue, et il expliquait la supériorité intellectuelle de l’homme par le nombre de ses circonvolutions.
15 (1890) L’avenir de la science « XI »
ratures anciennes. Les considérer seulement comme un moyen de culture intellectuelle et d’éducation, c’est, à mon sens, leur enlever l
e. Si les nations modernes pouvaient trouver en elles-mêmes un levain intellectuel suffisant, une source vive et première d’inspirat
emarquable que, dans tous les pays où s’est produit quelque mouvement intellectuel , deux couches de langues se sont déjà superposées
ur sortir de la vie vulgaire, pour se risquer dans l’ordre des choses intellectuelles . Elle devient en un mot classique, sacrée, liturg
C’est un fait encore que, chez les nations peu avancées, tout l’ordre intellectuel est confié à cette langue, et que, chez les peupl
l est confié à cette langue, et que, chez les peuples où une activité intellectuelle plus énergique s’est créé un nouvel instrument mi
populaire, né de l’incapacité de synthèse et inapplicable aux choses intellectuelles . Non que la synthèse soit pour nous à regretter.
16 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
ominance d’un développement marqué de l’idée. Livre I. La création intellectuelle Chapitre I. La naissance d’une œuvre Qu’
littéraire, artistique, scientifique ou industrielle, toute création intellectuelle réside en l’éclosion d’une idée synthétique formé
rit saura l’abstraire, et détermine la synthèse nouvelle, la création intellectuelle . Ces deux éléments, nous les retrouverons sous un
de voir les différents détails et les formes variables de la création intellectuelle . Nous savons par les renseignements qu’il a lui-
tème encore imparfait et nous assistons à la formation de la tendance intellectuelle spéciale, greffée sur des tendances plus générale
et analogues de Lamarck et d’Érasme Darwin ; d’autre part la tendance intellectuelle , le groupe d’idées que nous voyons s’organiser re
système avait pris, dans son ensemble, sa forme définitive. Le désir intellectuel que nous avons vu se préciser peu à peu était enf
t un peu l’office d’une sorte de microscope. Souvent on voit le désir intellectuel , l’idée incomplète se former non en un seul indiv
n même auteur. Tantôt elles apportent à l’esprit un véritable aliment intellectuel , tantôt elles se bornent à le mettre, par une exc
que tend à produire la tendance qui doit se compléter par la création intellectuelle est le seul lien entre l’invention et les circons
ez élémentaires et que j’ai déjà rappelés tout à l’heure. La tendance intellectuelle , scientifique ou artistique, prend ici le même mo
marquée sur celle du phénomène provoqué. L’excitation de la tendance intellectuelle donne une invention philosophique ou musicale com
artout, comme il y a partout de la routine. Chapitre III. Création intellectuelle et phénomènes affectifs C’est un caractère de
hologie générale permettaient de le prévoir. D’une part les tendances intellectuelles , comme toutes les autres, font éprouver des joies
satisfaites ou contrariées. Or les inventions procèdent de tendances intellectuelles , de désirs de l’esprit souvent très forts. De plu
isfait, qui mettent l’imagination en éveil et déterminent la création intellectuelle . Voilà donc bien des raisons pour que la création
tion intellectuelle. Voilà donc bien des raisons pour que la création intellectuelle soit accompagnée de phénomènes qui ne peuvent pas
se former trop lentement et trop imparfaitement à notre gré, le désir intellectuel étant ainsi mal satisfait. Il est probable que to
ière visible chez certains d’entre eux. Nous trouvons ces impressions intellectuelles et affectives à la fois dans la préparation de l’
r toutefois que l’émotion en ce cas n’a pas été, sans doute, purement intellectuelle . Edmond de Goncourt parlant, dans son journal, de
as, les sentiments qui précèdent, accompagnent ou suivent la création intellectuelle sont plutôt d’ordre sympathique ou égoïste, et, e
plus « humain » ; ils ne se rattachent pas tant au jeu de la tendance intellectuelle qu’au jeu des tendances sociales ou psycho-organi
ent et ne se présentent guère absolument purs. L’émotion qui n’est qu’ intellectuelle reste assez rare, mais dans l’invention elle vien
ple, qu’on ne puisse dire si, chez un auteur donné, c’est la tendance intellectuelle , ou bien un sentiment comme l’amour ou l’ambition
mis le talent littéraire au service d’un sentiment, mais la tendance intellectuelle prend sa revanche ensuite, reconquiert son œuvre
eul sentiment qui puisse inspirer un auteur et provoquer une création intellectuelle . « L’indignation crée le vers » et l’on trouve qu
e d’une manière assez indirecte, ce sont surtout les émotions d’ordre intellectuel que nous pouvons remarquer en étudiant leur genès
jamais écrire que par passion24. » Tout ceci est encore passablement intellectuel , mais bien souvent des préoccupations égoïstes ou
pas rare de voir une passion non satisfaite s’épanouir en inventions intellectuelles plus ou moins originales. Et, à vrai dire, ce cas
venons d’examiner, la satisfaction que donne au sentiment l’invention intellectuelle est la satisfaction réelle qui convient à ce sent
uisqu’il l’est toujours incomplètement). L’image évoquée, la création intellectuelle vient rendre le système moins imparfait, en lui a
’idée, et en indiquent la force. Enfin nous avons dit que la création intellectuelle pouvait réagir sur les sentiments. Pygmalion, que
période de bouleversement et de trouble. Chapitre IV. La création intellectuelle et le jeu des éléments psychiques Les princip
l’ensemble, et fixer l’orientation de l’esprit. Au début la tendance intellectuelle reste vague, abstraite, générale, et c’est par la
’abord les lignes principales du tout concret qui va être la création intellectuelle . Le désir intellectuel alors se précise peu à peu
ales du tout concret qui va être la création intellectuelle. Le désir intellectuel alors se précise peu à peu, les détails le conqui
usqu’à ce que l’idée ou l’image susceptible de satisfaire la tendance intellectuelle , et de parfaire plus ou moins heureusement le sys
éalise enfin la synthèse nouvelle et systématique qui est la création intellectuelle . L’influence de l’intelligence unifiée, de la ten
cependant de ses contemporains, acquiert une manière de personnalité intellectuelle et fait preuve de quelque pouvoir d’invention. S’
ifient du tout au tout, selon les individus, la valeur de la création intellectuelle . Il n’est donc pas surprenant que, rencontrant pa
cun effort, ne suppose aucune modification. Par rapport à la création intellectuelle , elle n’est qu’une simple condition de l’inventio
encore peu puissante si ce qu’elle apporte ne venait compléter la vie intellectuelle de l’imitateur, et satisfaire ses désirs plus ou
Chapitre VI. L’invention dans l’activité. — La volonté et la création intellectuelle Peut-être éclaire-t-on un peu la nature de l’
de l’intelligence est semblable à celui de la volonté, et la création intellectuelle est tout à fait l’analogue de l’acte volontaire.
ible. La volonté s’oppose à l’instinct comme l’invention à la routine intellectuelle . L’automatisme, l’imitation active, l’initiative
enfin et la volonté réfléchie correspondent directement à l’habitude intellectuelle , à l’imitation des idées, à l’invention. La synth
tuelle, à l’imitation des idées, à l’invention. La synthèse créatrice intellectuelle ressemble tout à fait au « fiat » volontaire qui
l elle doit se satisfaire, comme nous avons vu se développer un désir intellectuel auquel manquait l’élément qui devait, en le satis
rdre de l’activité, ce que représentaient dans l’ordre de la création intellectuelle , la lecture par Darwin du Principe de population,
entendu, de confondre l’intelligence avec la volonté, et la création intellectuelle avec la volition. Si la forme est la même, les él
n doués pour l’invention volontaire se montrer incapables d’invention intellectuelle , et réciproquement, que de voir des musiciens imp
de la création instinctive, il est vrai, la formation de la tendance intellectuelle créatrice (aptitude à l’invention musicale par ex
e sorte de cause. Mais il est sûr qu’une grande partie de la création intellectuelle reste souvent mal connue du créateur. Le génie in
même après avoir, en sa vie, développé un certain nombre de créations intellectuelles , on n’est pas beaucoup plus informé. Une fois que
ivre-ci est né par une sorte de bourgeonnement. En étudiant les types intellectuels je pensai assez naturellement aux différences qui
’histoire d’Adam Bede la formation et le développement de la création intellectuelle , la synthèse progressive qui vient se former auto
sur ce sujet même… Nous perdons ainsi une grande quantité de travail intellectuel , qu’il y aurait peut-être moyen d’utiliser, en me
is aux mêmes conditions. En ce qui concerne, par exemple, la création intellectuelle , le savoir acquis par l’enseignement, qui est dû
ent un fardeau d’érudition, une somme de connaissances et d’habitudes intellectuelles sous laquelle d’autres seraient écrasés. C’est un
té d’une manière spéciale. Mais ceci regarde plutôt l’étude des types intellectuels que la psychologie de l’invention, et nous n’avon
s avons eu souvent à rapprocher et à distinguer la vie et la création intellectuelle . Il faut revenir sur cette question pour l’examin
, des éléments qu’il transformera en germes d’invention, en créations intellectuelles plus ou moins fécondes. Un bon esprit doit profit
éveloppement d’un sentiment ressemble beaucoup à celui d’une création intellectuelle . Un amour naît et se développe comme un drame ou
le ne pourra réduire qu’avec lenteur. Prise en elle-même, la création intellectuelle est généralement, pour peu qu’elle soit important
il y a de précaire, de hasardeux et même de mauvais dans l’invention ( intellectuelle et morale). Et cependant elle est, on peut bien l
oires de Hector Berlioz, I, 301, 302. 6. Le phénomène de la création intellectuelle , si on le considère dans toute sa complexité, syn
17 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
Chapitre deuxième Les opérations intellectuelles . — Leur rapport à l’appétition et à la motion.
t de la motion dans l’attention I L’attention est la réaction intellectuelle déterminée vers un objet sous l’influence d’un dé
t fixe ». D’où M. Ribot conclut que l’attention, comme tous les états intellectuels , est quelque chose de surajouté, d’artificiel, et
pétition vers un certain but, avec direction simultanée de l’activité intellectuelle vers ce but, n’est-il encore qu’un épiphénomène,
s en tant seulement que cette opération est automatique, car, du côté intellectuel , l’attention ajoute de la force aux idées sur les
idées qui ont des liaisons avec elle ; elle évoque donc tout un monde intellectuel et affectif dont elle est le centre de gravitatio
ble de tourbillon psychique et mécanique. Il y a à la fois adaptation intellectuelle à un but, finalité immanente, et concentration de
ables succédant à des sensations semblables. Les jugements deviennent intellectuels dès qu’il y a réflexion sur les sensations et sur
ns qu’elles provoquent. C’est l’attention volontaire et l’aperception intellectuelle qui créent le jugement proprement dit. Le jugemen
tendues. Par exemple, l’idée d’animal est le résumé d’un long travail intellectuel  : comparaisons, abstractions, généralisations, ju
n n’a besoin que de se réfléchir dans la conscience pour devenir lien intellectuel . Il est donc bien vrai que la démarche primitive
t le jugement. On a fait aussi du jugement, non seulement l’opération intellectuelle par excellence en opposition avec les opérations
i maintenir l’abîme entre les opérations sensitives et les opérations intellectuelles aboutissent à cette théorie : « Aucune associatio
de la volonté. C’est la réaction appétitive. L’attention, ou réaction intellectuelle , en est la conséquence. Enfin la motion en est le
arrivons ainsi au second moment de la croyance, qui est une réaction intellectuelle , appétitive et motrice. Il n’y a pas de croyance
titive et motrice déterminée par l’état émotionnel que produit l’état intellectuel . On peut, par le langage, mal traduire l’état rée
, qui, en intervenant dans le spectacle intérieur, a modifié l’aspect intellectuel de ce spectacle. Cette action indirecte ne saurai
a un excès en faveur d’une idée ou d’un système d’idées, la réaction intellectuelle aura lieu de ce côté, et la réaction volontaire s
, et cette fonction elle-même est sensorielle et motrice : le rapport intellectuel de généralité est un extrait 1° du sentiment de r
renferment en elles-mêmes une condition de changement et de mouvement intellectuel  ; 2° par les appétitions et tendances motrices qu
qui accompagnent les images renaissantes et qui font que le mouvement intellectuel tend à s’achever en mouvement volontaire, avec mo
ive de l’imagination L’analyse que nous avons faite des opérations intellectuelles nous montre que penser, c’est avoir conscience de
tes et générales, soit des choses en apparence toutes spirituelles ou intellectuelles  ; mais, même alors, nous avons tout au moins dans
et par cela même, la loi de l’intelligence, de toutes les opérations intellectuelles et de l’imagination où elles se résument. Son eff
18 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
servi de ces mêmes sons vocaux pour représenter soit nos perceptions intellectuelles , soit les rapports intellectuels, les volontés, l
r représenter soit nos perceptions intellectuelles, soit les rapports intellectuels , les volontés, les actes de l’esprit, que faisaie
double intelligence du sens physique et de son analogie avec le sens intellectuel , les mots restent des peintures à double fonction
s le rapport physique, ou l’être physique, avec le rapport analogique intellectuel  ; s’est presque totalement perdue. Cet événement
tanément perçus avec elles, mais pour nous s’est évanoui dans l’ordre intellectuel le sentiment de l’analogie physique du mot. » Or
ion nette, significative de nos idées, de nos perceptions de rapports intellectuels  ; que l’analogie de ces rapports intellectuels av
erceptions de rapports intellectuels ; que l’analogie de ces rapports intellectuels avec les êtres physiques et les rapports physique
ont séparés ; l’homme seul est un. Il faut donc chercher la gradation intellectuelle de l’homme dans l’espèce humaine ; cette gradatio
19 (1890) L’avenir de la science « XX »
ables de l’écrire : ce sont les savants brisés par une longue culture intellectuelle à toutes les finesses de la critique. La science
 186. Le grand malheur de la société contemporaine est que la culture intellectuelle n’y est point comprise comme une chose religieuse
se qui fait la demande. Celui donc qui songe à vivre de la production intellectuelle doit songer avant tout à deviner la demande du ri
e pour s’y conformer. Or, que demande le riche en fait de productions intellectuelles  ? Est-ce de la littérature sérieuse ? Est-ce de l
res. Cela posé, je soutiens que tous les vices de notre développement intellectuel viennent de la ploutocratie et que c’est par là s
ence pure. Remarquez, en effet, que quand un homme vit de son travail intellectuel , ce n’est pas généralement sa vraie science qu’il
20 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
motions et appétitions. Son caractère fondamental. — III. La réaction intellectuelle et sa part dans la synthèse mentale. I Lois mé
in et Spencer. Selon Hume, cette loi a la même importance dans la vie intellectuelle que l’attraction dans les mouvements des astres.
e suggèrent par une action originairement indépendante de la réaction intellectuelle qui saisit actuellement leurs rapports. Et il en
s. La classification, qui, au premier abord, paraît une fonction tout intellectuelle et rationnelle, renferme ainsi un côté sensitif e
visuelles, les plus riches de toutes, les plus complexes et les plus intellectuelles , sont aussi celles qui excluent le moins les autr
i a pour terme la souffrance. Nous avons donc là plus qu’un contraste intellectuel  : c’est un rythme organique et une alternative, c
pter ou les repousser. La loi même de similarité, au lieu d’être tout intellectuelle , se confond avec la loi qui veut que l’être sensi
ui se retrouve jusque dans le souvenir de la douleur. III Réaction intellectuelle et sa part dans la synthèse mentale L’associat
ords. La loi de conservation, sous une forme d’abord appétitive, puis intellectuelle , joue ainsi le principal rôle dans la sélection d
ien est psychologique et physiologique tout ensemble, car la réaction intellectuelle est en même temps une réaction cérébrale, une rép
uses des ombres elles-mêmes. » Nous verrons plus loin que la réaction intellectuelle peut cependant lier des idées. 78. Voir chapitre
21 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
es ; — ou (plus souvent) celles qu’il a eues au milieu de sa carrière intellectuelle et qui étaient le résumé d’un grand nombre d’idée
même, par la nécessité où nous serons de croire sous peine de suicide intellectuel . C’est le positivisme lui-même. Poursuivez, lisez
ché que la liberté d’esprit, que la spontanéité, que le jaillissement intellectuel se marque à ceci que le penseur n’a pas toujours
très vif alors ; car d’abord nous sommes sûrs d’être bien en commerce intellectuel avec l’auteur, puisque nous l’avons prévenu, c’es
e un homme à qui il devait de savourer continuellement sa supériorité intellectuelle  ; l’un l’aimait avec dévotion, l’autre avec égoïs
e se maintenir, pour garder cette liberté d’esprit qui est le bonheur intellectuel véritable. En choses intellectuelles, il ne faut
liberté d’esprit qui est le bonheur intellectuel véritable. En choses intellectuelles , il ne faut ni abdication ni triomphe. L’abdicati
rasser : voilà l’exercice qui constituera pour vous une bonne hygiène intellectuelle . Avec les philosophes, la lecture est une escrime
22 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
’État, qui, d’après cet auteur, élaborent et fixent notre législation intellectuelle et morale (jouant en cela le rôle des catégories
sorte et qui n’entrave en rien les similitudes profondes (similitudes intellectuelles et morales) que M. Durkheim regarde comme la cond
orme critique. Sous ces deux formes, elle tend à réduire la diversité intellectuelle et à assurer le conformisme. Sous la forme dogmat
exposition esthétique du monde », en d’autres termes d’une conception intellectuelle et synthétique du monde, qui « place l’individu à
r. On apprend pour apprendre. On arrive ainsi à une sorte d’ascétisme intellectuel , à ce mandarinisme béat que Nietzsche symbolise d
e la réussite dans la vie, soit au point de vue même du développement intellectuel . Au point de vue de la réussite dans la vie, en e
ls la vie donne souvent un démenti : ou point de vue du développement intellectuel , en soumettant l’intelligence à une discipline po
gences modifiée par les physiologies propres, détermine les individus intellectuels . Loin que tout puisse être avec fruit enseigné à
ividualiser le plus possible l’éducation, de l’adapter au tempérament intellectuel et moral de celui qui le reçoit, de faire violenc
23 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
d’un milieu puritain ou idéaliste, l’habitude de travaux spécialement intellectuels pervertissant la vie corporelle. Mais si des caus
travail qu’il consume peu à peu son existence en précieuses voluptés intellectuelles dont témoignent les rides prématurées d’un visage
En tous cas, chez le premier, on trouvera beaucoup plus de profondeur intellectuelle . »‌ Il nous faut ici faire une remarque : que le
ance physique et du développement cérébral, soit momentanément plus «  intellectuel  » que le jeune homme qui fait ses premières armes
lle de l’adolescent qui a pénétré le mystère du sexe. La « profondeur intellectuelle  » du premier me paraît être plutôt une rêverie qu
et les Wagner. On m’objectera que ceux-là ne furent pas seulement des intellectuels et des métaphysiciens ; mais c’est justement parc
nt sans bornes des appétits sexuels engourdit chez l’homme les forces intellectuelles , en tous cas ne les augmente pas ». Il est trop é
l’Amour. Salut à toi mon épouse divine !22 Pour nous, les facultés intellectuelles plongent leurs racines profondes dans la vie sexu
oubles mentaux, qu’il est impossible d’assimiler à des manifestations intellectuelles normales ? Comment comparer la vision essentielle
l’individu qui peut la pratiquer impunément, et tous les travailleurs intellectuels connaissent, par expérience personnelle, ces beso
les Spinoza, manqueront toujours, malgré leur immense et juste gloire intellectuelle , d’une saveur d’humanité, de ce parfum qui émane
24 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Gratry »
on métaphysique, voilà jusqu’ici ce qui a le moins illustré la France intellectuelle du xixe  siècle. Loin de nous de la rabaisser ! E
ue deux fois, d’abord parce qu’elle nous fait sortir de l’abstraction intellectuelle pour entrer en pleine réalité humaine, et ensuite
e l’abîme une marche de plus à descendre. L’abbé Gratry, que la force intellectuelle du prêtre préserverait de cette philosophie d’ina
dire affilée, comme un instrument de découverte, une espèce de pince intellectuelle avec laquelle, quand il abordera plus tard les ap
inutieuse cette méthode inductive, qui est une méthode aristocratique intellectuelle  ; car, ainsi qu’on l’a très bien observé, si le s
vement de l’esprit s’opère aisément et s’accomplisse : « Le mouvement intellectuel vers l’infini, c’est-à-dire vers Dieu, est toujou
spondant. » Et c’est ainsi que l’abîme entre l’homme moral et l’homme intellectuel est comblé, cet abîme que n’avait pas franchi l’a
25 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
ment est proche où ils devront cesser de produire, sous peine de mort intellectuelle . Et c’est parce que je suis invinciblement convai
rie, n’a fait que pressentir vaguement. C’est donc dans ses créations intellectuelles et morales qu’il faut constater la puissance de l
tante preuve. Artiste admirablement doué, possédant une immense somme intellectuelle , Gœthe a moins créé qu’il n’a pensé ; et il s’est
et ce n’est pas que je veuille en conclure à l’abaissement du niveau intellectuel dans les temps modernes ; mais les éléments de co
a Poésie est l’expression éclatante, intense et complète, est un luxe intellectuel accessible à de très rares esprits. Toute multitu
, soit ; mais rien de plus. La réputation de curiosité et de mobilité intellectuelles qu’on lui a faite est assurément une étrange plai
penseur et une haute nature morale, mais non comme l’entend la plèbe intellectuelle , là où j’admirerai la puissance, la passion, la g
je nie radicalement le poète aux divers points de vue de la puissance intellectuelle , du sentiment de la nature, de la langue, du styl
emandent à la pensée comme un labeur quelconque, sont autant de vices intellectuels que nous stigmatisons volontiers, et d’une façon
récise où il leur a plu de s’attendrir sur elles-mêmes, où la phtisie intellectuelle , les vagues langueurs et le goût dépravé d’une so
ditations. Je l’affirme donc résolument : la marque d’une infériorité intellectuelle caractérisée est d’exciter d’immédiates et unanim
nt le plus large de la nature extérieure, toutes les vraies richesses intellectuelles du poète sont contenues dans la Chute d’un Ange.
Les professeurs de rhétorique enseignent qu’il y a, dans l’histoire intellectuelle de chaque peuple, un temps de plénitude et de rep
strict à remplir, qui est d’écouter et de comprendre. Comme le labeur intellectuel lui est odieux et qu’il n’est avide que de distra
névitable impopularité qui s’attache, en France, à toute aristocratie intellectuelle . La Mort du Loup est un cri de douleur autrement
esprit très lucide, d’un tact très fin et d’une rare compréhensivité intellectuelle , l’auteur des Fleurs du Mal, des Paradis artifici
surtout, n’est jamais un fait spontané sans rapports avec le travail intellectuel antérieur ; et s’il arrive parfois que la Poésie,
s abondent, et l’inspiration hellénique devient l’éducatrice du monde intellectuel latin. Puis, les races vivent, luttent, vieilliss
barie, qui avaient amené l’anéantissement presque total des richesses intellectuelles héritées de l’antiquité, avilissant les esprits p
ensée qui n’est elle-même qu’une parole intérieure, et la renaissance intellectuelle éclate et rend la vie à l’art suprême. C’est pour
s de ces beaux livres, et de reproches adressés à celles où l’émotion intellectuelle l’emportait sur l’impression cordiale. Rien de pl
omans qui sont aussi des poèmes, doué qu’il était déjà d’une activité intellectuelle que le temps devait accroître encore, Victor Hugo
ucoup d’esprits obstrués de théories grossières et malsaines, la sève intellectuelle n’est pas épuisée sans doute ; bien des œuvres co
isme. Dieu, pour lui, est tantôt l’Être infini, indéterminé, le monde intellectuel et le monde moral, la nature tout entière, la vie
26 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
es. Le tort d’Herbart est de n’avoir vu dans la passion que son effet intellectuel . Pour lui, ce n’est pas l’émotion, par exemple la
aurait pu ajouter, dans le même sens, que la surprise est l’analogue intellectuel du choc mécanique avec ses effets d’élasticité bi
que la réaction de l’appétit est la cause, non l’effet de la réaction intellectuelle appelée attention. Nous dirons dès lors, contrair
e est de l’effroi diminué, émoussé, contrebalancé, réduit à la sphère intellectuelle , de manière à paraître voisin de l’indifférence s
ésents de notre organisation très développée, devenue de plus en plus intellectuelle  ; s’il avait connu la théorie de l’évolution, il
r. Même aujourd’hui, l’étonnement conserve les caractères de l’effort intellectuel , de l’effort musculaire, enfin de l’émotion qui a
cérébrale fait affluer le sang au cerveau, et que, pendant le travail intellectuel , cet afflux du sang est assez grand pour diminuer
ntaux élémentaires. Or, dans toute passion, il y a d’abord un élément intellectuel , — perception ou idée, — puis un élément sensible
dre compte d’un mouvement expressif, chercher : 1° l’état sensitif et intellectuel qu’il exprime ; 2° l’état affectif ; 3° l’attitud
remier lieu, dans toute passion, des mouvements qui expriment l’effet intellectuel produit sur les organes des sens et sur les centr
art directe ou indirecte à l’expression de tout sentiment. Le travail intellectuel de perception, ou celui de simple représentation,
relle, ne se dépense pas d’une autre manière, tantôt en surexcitation intellectuelle , tantôt en mouvements qui ne semblent avoir aucun
profil était celui du philosophe allemand, s’extasia sur les qualités intellectuelles et poétiques de l’homme. Or, cet homme, était un
sécutivement le ressentir lui-même. Mais ce sont moins les sympathies intellectuelles que les sympathies organiques qui sont les vraies
les vraies conditions de la vie affective et aimante : les fonctions intellectuelles , en effet, offrent encore un caractère d’intermit
ections tendres, les plaisirs ou douleurs de la vue et les affections intellectuelles , etc. 61. Voir le tableau dressé par Sully-Prudh
27 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
ent les peu galants physiologistes, par l’infériorité de leur culture intellectuelle . Il est fâcheux que les femmes ne pèsent pas à le
ujet ; seulement il hésite à se prononcer sur la question d’inégalité intellectuelle , et pour lui la diversité des fonctions n’entraîn
ids obtenus, ils s’imaginent avoir découvert la mesure de la capacité intellectuelle des différentes races. Pauvres gens qui, s’ils le
raliens. Or n’est-ce pas là précisément la gradation du développement intellectuel dans les différentes races ? La race blanche ou c
osition chimique du cerveau n’a aucune influence sur le développement intellectuel , et le fait du crétinisme doit donner à réfléchir
mment deux cerveaux aussi semblables correspondent-ils à des facultés intellectuelles si inégales ? On invoque le volume et le poids. L
dont il faudrait tenir compte), ne fût susceptible d’un développement intellectuel peu différent de celui des autres races29 ; mais,
famille distincte, tandis qu’à considérer les différences morales et intellectuelles ils en feraient volontiers un règne à part ; mais
28 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
i, est l’être même ; dès lors, comment serait-ce une « fin », au sens intellectuel du mot ? Ce que nous possédons, ce que nous avons
ement. Par rapport à cette volonté primordiale, mécanisme et finalité intellectuelle sont deux relations ultérieures et dérivées, comm
me à l’œuvre. Cette réaction n’en est pas moins un désir supérieur et intellectuel , s’opposant aux désirs sensibles et d’autant plus
la réflexion même du moi, soit dans un rapport inverse avec le désir intellectuel , produit par cette réflexion du moi ressaisissant
cette qualité n’est pas purement sensitive et hédonique, mais encore intellectuelle , esthétique, morale et sociale. La conscience réf
veugle ; mais elle n’en constitue pas moins un déterminisme à la fois intellectuel , sensitif et appétitif. Les jugements qui détermi
, indifférentes, il existe toujours au moins une propension de nature intellectuelle , ou une aversion également intellectuelle, résult
ns une propension de nature intellectuelle, ou une aversion également intellectuelle , résultant de ce que ces propositions sont en har
a direction générale de notre intelligence, avec toutes nos habitudes intellectuelles . Si, au lieu de convenir que deux et deux font qu
endez qu’ils font cinq, j’éprouve une sorte de choc et de contrariété intellectuelle , comme si, au moment où mes jambes avancent dans
ous me tiriez brusquement en arrière. Une absurdité excite l’aversion intellectuelle par la perturbation qu’elle apporte aux idées et
telligence ouverts, c’est être au centre d’une multitude de relations intellectuelles qui disparaîtraient si on agissait les yeux fermé
que la spontanéité ? Quand elle n’est pas simplement le déterminisme intellectuel , elle est ou un déterminisme passionnel, ou un dé
29 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »
pittoresque, aussi, n’est pas objet de-littérature. Le xviie  siècle, intellectuel , raisonneur, oratoire, s’intéresse surtout à l’ho
ciale, à l’heure précisément où elle a le sentiment de sa supériorité intellectuelle , morale, économique. Ils contribuent aussi à la d
ature religieuse disparaît. L’Église ne comptera pas parmi les forces intellectuelles du siècle. La royauté, capricieuse et faible avec
t scientifique et de la délicatesse mondaine, elle devient absolument intellectuelle . Elle n’exprime plus rien de concret, de naturel.
viiie  siècle saura tirer un art, un art bien à lui et bien français, intellectuel et mondain, fait d’esprit et d’élégance : art par
nte et plus générale. Toutes les forces révolutionnaires — les forces intellectuelles , s’entend — entrent en ligne, et la victoire est
30 (1890) L’avenir de la science « Sommaire »
r. XI La philologie envisagée comme moyen d’éducation et de culture intellectuelle . M. Welcker. Ce point de vue ne suffit pas. Les l
e pur. Différence de la condition du peuple relativement à la culture intellectuelle , dans l’antiquité et dans les temps modernes. Tra
ntellectuelle, dans l’antiquité et dans les temps modernes. Tradition intellectuelle chez les nations antiques, épopée. L’homme du peu
n des barbares aux peuples civilisés. Possibilité d’allier la culture intellectuelle avec une profession manuelle. Pourquoi le métier
. Douleur de voir une portion de l’humanité condamnée à la dépression intellectuelle . Simultanéité de deux vies. État où le travail ma
petite science d’érudit et d’amateur, mais non au grand développement intellectuel . Le génie ne végète puissamment que sous l’orage.
31 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
d’un caractère social. — Eléments de l’émotion artistique. 1° Plaisir intellectuel de reconnaître les objets par la mémoire ; 2° Pla
moyennes14. L’émotion esthétique est la plus immatérielle et la plus intellectuelle , des émotions humaines ; les organes à l’aide des
saisissable : ils sont donc très propres à ces délicates distinctions intellectuelles qui sont l’une des marques auxquelles nous reconn
Dumont, trente-sept (le tiers à peu près) présentaient des désordres intellectuels variant depuis l’hypocondrie jusqu’à la manie et
bilité cutanée sous l’influence d’un traitement, l’équilibre moral et intellectuel se rétablit. Ce jeune homme éprouva encore à dive
voit,, le beau est un agréable plus complexe et plus conscient, plus intellectuel et plus volontaire ; le sentiment du beau, c’est
taire. Précisément parce que nous identifions le beau avec l’agréable intellectuel , nous ne pouvons songer à l’identifier avec l’uti
chement désagréables. En résumé, l’utile n’est beau que par l’élément intellectuel de finalité aperçue et par l’élément sensible de
tiel qui est l’imitation de la vie. Le premier élément est le plaisir intellectuel de reconnaître les objets par la mémoire. Nous co
pprouvons ou nous critiquons. Ce plaisir, réduit à ce qu’il a de plus intellectuel , subsiste jusque dans la contemplation d’une cart
32 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
l’avenir de l’humanité. Combien en effet les conditions de la culture intellectuelle étaient, dans l’antiquité grecque, différentes de
dlingen et Fontenoi 159 ? Le peuple est chez nous déshérité de la vie intellectuelle  ; il n’y a pas pour lui de littérature. Immense m
s que de voir l’immense majorité de l’humanité condamnée à l’ilotisme intellectuel , de voir des hommes semblables à moi, ayant peut-
el, de voir des hommes semblables à moi, ayant peut-être des facultés intellectuelles et morales supérieures aux miennes, réduits à l’a
ui-ci : « Initier les classes déshéritées de la fortune à une culture intellectuelle réservée d’ordinaire aux classes supérieures de l
dis-je, une considération toute bourgeoise, n’envisageant la culture intellectuelle que comme un complément de la fortune et non comm
rait pas de bon aloi et demeurerait comme non accompli. Si la culture intellectuelle n’était qu’une jouissance, il ne faudrait pas tro
roient que la rénovation qui avait été nécessitée par tout le travail intellectuel du XVIIIe siècle eût pu se faire pacifiquement se
ondé par le travail de chacun, doit devenir l’aliment de sa physique, intellectuelle et morale. La société n’est pas la réunion atomis
à la façon des autres. On n’est homme qu’à la condition de la culture intellectuelle et morale. Je crois, comme les catholiques, que n
ssibilité. L’État doit au peuple la religion, c’est-à-dire la culture intellectuelle et morale, il lui doit l’école, encore plus que l
litique actuelle, on reconnaîtra, ce me semble, que la réhabilitation intellectuelle du peuple est le remède à toutes et que les insti
licitant sa nonchalance native, pour le plus grand bien de sa culture intellectuelle et morale. Longtemps encore l’humanité aura besoi
r à ramener la sagesse. Jusqu’à ce que le peuple soit initié à la vie intellectuelle , l’intrigue et le mensonge sont évidemment mis au
e majorité d’ignorants ouverts à toutes les séductions et où la force intellectuelle est évidemment en décadence, se borner à défendre
des gouvernements absolus. D’où viendrait l’obstacle ? De la timidité intellectuelle qui nous ferme à toute idée et trace autour de no
et d’enthousiasme national, aura puissamment contribué à l’exaltation intellectuelle des classes ignorantes et est devenu pour elles c
33 (1903) La renaissance classique pp. -
norer rien de tout ce qu’un esprit initié de bonne heure aux méthodes intellectuelles peut acquérir d’expérience et de savoir par les v
a que nous pouvons assez glorieusement nous réclamer de tels ancêtres intellectuels . Mais, hâtons-nous de le dire, il est trop éviden
ette tradition est si intimement liée non pas seulement aux habitudes intellectuelles d’une race, mais à l’existence même d’un pays, qu
é niaise, de la brutalité du paysan et du militaire, de la médiocrité intellectuelle du bourgeois. La moindre chose leur était une déc
des sensations, c’est-à-dire l’étoffe rudimentaire de notre activité intellectuelle . Ils peuvent bien saisir le menu détail pittoresq
lle, fût-ce à bourrer de notes des carnets entiers ; et il faut à nos intellectuels toute leur ignorance livresque pour s’imaginer qu
as une œuvre de beauté, à l’exemple de ces Grecs qui furent tes pères intellectuels . Si ce monde qui t’échappe semble aussi t’ignorer
us à se faire jour, c’est que, dans l’ordre social comme dans l’ordre intellectuel , nous ne pouvons pas nous séparer du groupe auque
mais c’est que nous sommes parvenus à un point de notre développement intellectuel qui offre quelque analogie avec celui du grand po
jet d’un débat contradictoire. Il est hors de doute que la discipline intellectuelle de nos pères est celle qui nous convient le mieux
ivant des affinités plus naturelles que logiques, plus esthétiques qu’ intellectuelles . Des images riantes ou gracieuses s’opposent à de
s ces dispositions ne sont pas seulement physiques, elles sont encore intellectuelles . Elles comprennent des aptitudes acquises et comm
nous. Le mot de « France » représente pour chacun de nous un capital intellectuel et moral longuement accumulé et dont nous n’épuis
force paternelle qu’il sent agir en lui. Au contraire, le prolétaire intellectuel , l’homme sans ancêtres, celui dont les ascendants
in, — humiliation suprême ! — après l’invasion matérielle, l’invasion intellectuelle et morale du vainqueur ! Toutes les maladies soci
t ils se riront des Jean sans Terre de nos prétendues « aristocraties intellectuelles  ». Ils diront adieu à la vieille utopie sentiment
. Dans ce concert de beautés si sévèrement ordonné et pour ainsi dire intellectuel , le désordre de la passion a sa place. Le Maître
34 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
ilation de l’esprit toujours croissante, finalement une sorte de vide intellectuel , souvent accompagné de vertige. Ces troubles lége
ne modification purement subjective : c’est une connaissance, un état intellectuel . Nouveau caractère à noter. Ce n’est pas tout. Po
que je crois pouvoir proposer sous cette forme : C’est un monoïdéisme intellectuel avec adaptation spontanée ou artificielle de l’in
. Si l’on préfère une autre formule : L’attention consiste en un état intellectuel , exclusif ou prédominant, avec adaptation spontan
ujours avoir présent à la mémoire ce principe fondamental : Tout état intellectuel est accompagné de manifestations physiques déterm
oncement des sourcils donne à la physionomie une expression d’énergie intellectuelle . La bouche est fermée, comme pour soutenir un eff
considérant ce qui se passe dans le cerveau, au double titre d’organe intellectuel et d’organe moteur. 1° Comme organe intellectuel,
ouble titre d’organe intellectuel et d’organe moteur. 1° Comme organe intellectuel , le cerveau sert de substratum aux perceptions (d
eurs qualités propres que par leurs concomitants physiques. Si l’état intellectuel qui se produit est faible, court, sans expression
onoïdéisme ajusté : l’adaptation a eu le temps de se faire. L’élément intellectuel reprend le dessus sur l’élément émotionnel. Il es
lontaire. — L’attention expectante : en quoi elle consiste ; son côté intellectuel , son côté moteur L’attention volontaire ou arti
lu à la constitution d’un gouvernement  le même progrès, dans l’ordre intellectuel , a fait passer du règne de l’attention spontanée
r, les équivalents de l’attention spontanée, qui est aussi un réflexe intellectuel et ne suppose ni choix, ni hésitation, ni effort
t précédemment. Si, dans l’attention expectante, on considère le côté intellectuel , on voit qu’elle est un stade préparatoire durant
emment, on définit l’attention : la prédominance temporaire d’un état intellectuel , ou d’un groupe d’états, avec adaptation naturell
ixes, plus extraordinaires, plus rares, qui, par leur nature purement intellectuelle , sont comme la caricature de la réflexion. Ce son
randes catégories : 1° Les idées fixes simples, d’une nature purement intellectuelle , qui restent le plus souvent renfermées dans la c
instant de calme37 » Je donnerai, en raison de son caractère purement intellectuel , un dernier exemple d’idée fixe rapporté par Tamb
ont été épuisés par les circonstances de la vie : fatigue physique ou intellectuelle , émotions, passions vives, excès sexuels ou autre
qui paraît toute théorique et renfermée dans le champ des opérations intellectuelles , n’est cependant pas un événement purement intéri
se guider. Mais appliquer d’emblée l’analyse psychologique aux formes intellectuelles de l’idée fixe, c’est se condamner à un insuccès.
de bien d’autres ont rapporté de nombreux exemples de ce ravissement intellectuel . « Avant l’invention du chloroforme, les patients
xtraordinaire pour ne considérer qu’un seul fait : l’extrême activité intellectuelle , avec concentration sur une unique idée. C’est un
vent réciter de longs poèmes, depuis longtemps oubliés. Dans ce chaos intellectuel , aucun état ne réussit à durer. « Mais qu’on vien
extrême de fixer l’attention. Cela  signifie, je le répète : Un état intellectuel ne peut prédominer, ni durer, ni produire une ada
éléments, des parties intégrantes de l’attention qui donnent à l’état intellectuel une délimitation, un soutien et pour ainsi dire u
moteur. Elle n’est pas une faculté, un pouvoir spécial, mais un état intellectuel  prédominant, par suite de causes complexes qui d
sur elle, de même, psychologiquement, la vie affective précède la vie intellectuelle qui s’appuie sur elle. Les états désignés sous le
conscience n’ont ni intensité ni détermination nette : la nonchalance intellectuelle , la rêverie à tous ses degrés. Eliminons les état
durée. C’est que, par sa nature, l’attention plus que tout autre état intellectuel exige une grande dépense de force physique, qui d
rzen, p. 301  Gley, Sur l’état du pouls carotidien pendant le travail intellectuel . 7. Lewes, loc. cit., p. 188. 8. Voir ci-aprè
35 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Athanase Renard. Les Philosophes et la Philosophie » pp. 431-446
le passion qui vive dans ce siècle tari, épuisé, mourant de faiblesse intellectuelle entre la négation et le doute, moins viril encore
nts, les grandes polémiques ne peuvent plus exister. La noble passion intellectuelle , étouffée par la grossièreté de l’air ambiant que
. Dès qu’il a pu penser par lui-même en dehors de ses maîtres, la vie intellectuelle du Dr Athanase Renard a été de la plus profonde u
heure, dans l’affreux baquet des sorcières de Macbeth, qui est l’état intellectuel de ce temps ! Il est physiologiste. C’est un avan
bjectes, qui réussissent toujours, au fond, ce sont de pauvres hommes intellectuels dans l’ordre philosophique que Bacon, — grand de
s… Le Dr Athanase Renard nous a donné de ces hommes-là une biographie intellectuelle qui les tue. Mais n’allez pas croire, d’après ce
36 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
ons nous abstraire entièrement, nous, notre sensibilité et nos formes intellectuelles , des objets de notre connaissance ; nous ne pouvo
esse les parties aux parties, et elle est par là l’origine du progrès intellectuel . L’idée demeure en nous comme une forme qu’aucun
atonisants font de l’idée de « vérité » le produit d’une « conscience intellectuelle  » supérieure à la conscience sensible. — Nous cro
’existence réelle du monde extérieur ; nous avons donc une conscience intellectuelle qui, en pensant le monde extérieur, l’affranchit
ns ce qu’ils ont été, dans ce qu’ils doivent être144. — La conscience intellectuelle , la pensée pure, quoique numériquement identique
soi. Nous prenons simplement conscience de notre propre constitution intellectuelle , et nous concevons la constitution parallèle du m
particulière qui en serait l’origine. La conscience et les opérations intellectuelles , abstraction, généralisation, induction, déductio
faite qui peut être donnée, c’est une simple direction de l’activité intellectuelle , une démarche essentielle, une fonction essentiel
irmation de cette induction instinctive. La preuve que notre boussole intellectuelle n’est pas affolée, c’est qu’en nous guidant d’apr
37 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
a Grèce, Rome, les nations modernes ont connu ce moment où le travail intellectuel de spontané devient savant et ne procède plus san
ivant une sévère méthode. L’esprit de la science est cette communauté intellectuelle qui rattache l’un à l’autre l’érudit et le penseu
’érudition et de la pensée, devrait donc être le caractère du travail intellectuel de notre époque. C’est la philologie ou l’éruditi
découverte comparable à celle qui nous a révélé dans l’Inde un monde intellectuel d’une richesse, d’une variété, d’une profondeur m
n’était pas philologue. On pourrait croire qu’en rappelant l’activité intellectuelle à l’érudition on constate par là même son épuisem
 72 ; de là ce manque de critique qui le constitue à l’état d’enfance intellectuelle . Entraîné vers l’antiquité par ce besoin nécessai
cessaire qui porte toutes les nations néo-latines vers leurs origines intellectuelles , il n’a pu la connaître dans sa vérité, faute de
ance de l’antiquité au Moyen Âge, ou, pour mieux dire, de tout l’état intellectuel de cette époque. La politique y participait comme
n argument, mais de toute une culture critique, de toute la direction intellectuelle , est-elle le fait du grand nombre ? Le rôle de la
t le résultat du regard net et franc jeté sur le monde, des habitudes intellectuelles créées par les méthodes modernes. Deux voies, qui
our le monde physique, ce sont les sciences physiques ; pour le monde intellectuel , c’est la science des faits de l’esprit. Or, à ce
38 (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)
éressant de la soumettre aux principaux représentants des générations intellectuelles d’aujourd’hui. Le siècle qui compte des poètes
ion envers le prodigieux effort d’affranchissement et l’énorme labeur intellectuel du siècle précédent. Les réalisations de l’art et
e que les toqués ont rapporté de leur randonnée fantaisiste. Le chaos intellectuel qui caractérise le xixe  siècle a produit le pess
re. Non moins que les précédents, il a contribué à porter le prestige intellectuel et moral de la France jusqu’aux extrêmes limites
que ce que l’on reproche au xixe  siècle c’est d’une part son audace intellectuelle qui ne connut pas de sujets interdits, et de l’au
ort critique sur eux-mêmes et sur leur temps pour acheminer la France intellectuelle à ses destinées normales et pour l’aider à rempli
nous lui devons beaucoup de reconnaissance, et un grand accroissement intellectuel … Je crois, en outre, que nous devons savoir gré à
és d’enthousiasme, son désintéressement, sa curiosité et son activité intellectuelle à su accorder une si large place à l’art, aux let
un numéro entier des Marges, présente quelques titres à la suprématie intellectuelle dans le monde. Gustave Kahn Les critiques q
vérité ; c’est lui qui nous a assuré dans l’univers cette suprématie intellectuelle qui est notre plus sûre gloire, la seule qui ait
e tort, aux yeux des autres, d’avoir été un siècle d’affranchissement intellectuel  : de là, en effet, une assez déconcertante contra
ble. Toutefois nous avons déjà conscience de sa prodigieuse floraison intellectuelle dont l’épanouissement exalta notre admiration ; n
culairement, désintéressés et portant ailleurs la plus noble activité intellectuelle . Les connaissances sommaires, dues aux manuels un
a littéraire) ne seraient pas fâchés de faire régner dans les milieux intellectuels je ne sais quelle atmosphère de Terreur blanche.
on seulement, le niveau des connaissances a baissé, mais la curiosité intellectuelle . Les goûts sont différents. L’engouement pour les
vain nous parle de « l’art anarchique du xixe  siècle » et du « chaos intellectuel qu’il représente à notre esprit ». La vérité, c’e
39 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Conclusions »
yés à donner des choses une image la plus précise possible, une image intellectuelle qui laisse dans l’esprit peu de place aux sentime
ar Poe, nous a paru caractérisé par un tempérament presque absolument intellectuel . En tout cas, la sensibilité maladive qu’il montr
up nécessairement en pensées ou en pensées de pensées. Le coefficient intellectuel de chaque acte moral, c’est-à-dire le coefficient
érament, de l’observation scientifique qui est purement perceptive et intellectuelle , partant plus complète et meilleure, mais sans co
ui la sensibilité avait supprimé presque toutes les autres opérations intellectuelles  ; il en est qui conservèrent dans cette sorte d’a
conditions d’équilibre délicat que doivent réaliser les départements intellectuels d’un écrivain pour qu’il puisse subsister. Chez T
r que lui inspirait le monde entra aussi en conflit avec les facultés intellectuelles qui le lui faisaient connaître. Mais celles-ci ét
lus grande somme d’énergie à penser. Or, l’exercice de la spéculation intellectuelle , quand elle n’est pas bornée à un champ restreint
deux tâches, les hommes actifs, Par toute leur délicate organisation intellectuelle , ils sont empêchés de pratiquer la conduite désig
épanouissement, la prise de possession de cette rudimentaire activité intellectuelle qui monte confusément, moins sourde et moins aveu
fois le but de la science et le terme dernier de notre développement intellectuel . Que l’on joigne enfin à toutes ces supériorités
de d’impressions qui le traversent et le secouent. Enfin ces athlètes intellectuels jouissent d’assez larges cerveaux, pour que l’idé
plées d’horreur et de curiosité, la prédominance absolue de l’élément intellectuel et déductif sur tout le reste de l’esprit qui car
ans leurs livres, c’est non la supériorité ou la parfaite pondération intellectuelle , mais la force des passions, ou de leur forme inf
e impériale furent impassibles et descriptifs, d’un mérite artistique intellectuel et surtout pictural extrême, d’une grande science
breux de lecteurs est Edgar Poe chez lequel prédomine le tempéramment intellectuel et qui jouit par contre d’une gloire discrète aup
40 (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II
III. Quelques problèmes intellectuels I. Molière et le génie français1 « Tout
l le persifle. Il n’admet pas davantage l’abus et l’excès dans la vie intellectuelle . Les précieuses et les pédants, Cathos et Vadius,
équenté les Goncourt ne saurait mettre en doute leur parfaite probité intellectuelle . Je n’ai, pour ma part, connu que l’aîné, Edmond.
areillement quelle épreuve a dû être pour les Goncourt leur situation intellectuelle dans le monde littéraire du second Empire. De ce
sincérité qu’en osant, Taine dans ses Origines, Renan dans sa Réforme intellectuelle et morale, incriminer dans la Révolution la grand
: « Il cherche le paquet, — quiere el bolto. » L’auteur de la Réforme intellectuelle aussi « cherche le paquet ». La chatoyante étoffe
l’armée, n’ont fait qu’appliquer les principes posés dans la Réforme intellectuelle et morale. Je voudrais pouvoir ajouter l’Église.
clare aussi : « La grande supériorité de l’Allemagne est dans l’ordre intellectuel . » Il le croyait, lui, le contemporain de Claude
n une valeur de vérité vivante en lui refusant toute valeur de vérité intellectuelle  ? C’est ce lien entre les deux vérités que le pet
réalité la plus intime, elle n’est plus un mythe, elle est une vérité intellectuelle , ou bien la vérité intellectuelle n’existe pas. E
plus un mythe, elle est une vérité intellectuelle, ou bien la vérité intellectuelle n’existe pas. Et supposer qu’elle n’existe pas, c
ontenu cette formule qui sert de titre au livre de Renan : la Réforme intellectuelle et morale. Si l’homme n’est pas libre, que signif
e mot de Réforme ? S’il ne peut pas connaître la vérité, que signifie intellectuelle  ? Que signifie morale ? En contredisant l’aïeul,
ne hypothèse de thérapeutique qu’il ne se permettait pas. Le scrupule intellectuel était trop fort chez lui. Que cette abstention es
résultat ? Est-il besoin davantage de montrer que l’internationalisme intellectuel n’est pas plus viable que l’internationalisme pol
nt l’inévitable contrecoup de certaines erreurs politiques sur la vie intellectuelle du pays. Cette funeste action n’est pas directe.
d’étudiants en sciences et en lettres, c’est de professeurs, c’est d’ intellectuels . Or, de quelque côté que vous vous tourniez, ce q
homme intelligent ? Il l’est, mais d’une intelligence qui n’a rien d’ intellectuel . Retournons à plus de cent cinquante ans en arriè
eur ? Évidemment. Mais une condition nécessaire de cet épanouissement intellectuel n’était-elle pas le secret travail préalable d’un
tgen, et de tant d’autres, ce manifeste du 15  septembre 1914, où ces intellectuels se solidarisaient avec l’abominable invasion de l
sont que la codification des idées partout éparses dans l’atmosphère intellectuelle allemande. Certes, il serait injuste d’établir un
tous ses illettrés et tous ses lettrés, ses hommes d’affaires et ses intellectuels , c’est que cette société a méconnu une grande loi
. Ils ont eu le courage de dénoncer dans la culture allemande le vice intellectuel qui explique le dérèglement de toute la nation. I
nt à l’Allemagne, à ses professeurs, et à ses livres ». J’entends les intellectuels de Berlin relever le dicton et se l’approprier :
pas prévu, le grand honnête homme qu’il était, ni que sa descendance intellectuelle en viendrait à justifier par des idées dérivées d
s les plus délicats d’après-guerre, celui de la reprise des relations intellectuelles entre les peuples qui se sont, de 1914 à 1918, af
on, celle de reconstituer ce que l’on pourrait appeler l’Européanisme intellectuel . Est-ce possible ? Est-ce désirable ? La question
civilisation. I Mais d’abord, y a-t-il jamais eu un Européanisme intellectuel  ? Le grand enseigneur d’idées fausses, Jean-Jacqu
nduisait des philosophes compétents à disséquer l’appareil mental des intellectuels chez l’un et l’autre peuple. L’évidence s’imposai
pour celui des mœurs. Il n’y a pas, il n’y a jamais eu d’Européanisme intellectuel . Ce terme peut être prononcé par la bouche, écrit
tinuité et par une armée qui avait derrière elle toute la nation, les intellectuels compris, c’est une impression d’horreur qu’il fau
la plus raffinée, à la destruction, ici physique, là sentimentale et intellectuelle , de ceux qui s’y abandonnent. Dans tous les ordre
manes diminue, et que, du moins, les adeptes du plus dangereux poison intellectuel qui soit se recrutent de plus en plus dans la lie
e Paris, et là seulement. Août 1921. XII. D’un projet de « crédit intellectuel  » I Il a été formé, ce projet d’un Crédit
crédit intellectuel » I Il a été formé, ce projet d’un Crédit intellectuel , par un groupe de bons Français que préoccupe, no
épend peut-être l’avenir de la civilisation. Les promoteurs du Crédit intellectuel se maintiennent sur un terrain plus humble. Ils c
II En exposant ces deux thèses, celle de la création du Crédit intellectuel et celle du procédé à employer pour y suffire, je
la réflexion. Et d’abord, commençons par traduire ce terme de Crédit intellectuel . Il signifie : crédit à ouvrir aux travailleurs i
e Crédit intellectuel. Il signifie : crédit à ouvrir aux travailleurs intellectuels . Mais qui sont ces travailleurs ? Des littérateur
r, pour les savants, il existe déjà sous une autre forme, ce « crédit intellectuel  ». Ce sont les écoles spéciales. Un jeune homme r
sités et des bourses qu’elles accordent ? Il reste donc que le Crédit intellectuel serait institué en définitive pour les seuls litt
essenti le génial créateur de la Comédie humaine ? Répartir ce Crédit intellectuel dont on nous apporte le projet nous semble donc b
écessaire. » Un des articles consacrés, ces jours derniers, au Crédit intellectuel , déplorait que Baudelaire eût vécu si étroitement
nt chagrin que lui représentait cette antithèse de son « honorabilité intellectuelle  » — c’est sa propre expression, bien remarquable 
vement. Il n’est que temps, car si le premier projet, celui du Crédit intellectuel , apparaît, à l’analyse, comme inapplicable et ine
t bien commandé. La France a vaincu aussi par ses ouvriers et par ses intellectuels . Ceux-ci au front et dans les usines, donnant leu
éritage commun valait la peine de la défendre au prix de notre sang —  intellectuels , si notre culture ne nous donnait pas le droit de
s autres, Allemands, nous sommes décidément les champions de la lutte intellectuelle  », et cette Science, dont ils étaient si fiers, n
sans militarisme, c’est-à-dire sans la constitution d’une atmosphère intellectuelle et morale spécifiquement militaire. Spécifiquemen
singulier Renan, à qui son livre d’après la guerre de 70 : la Réforme intellectuelle et morale, fait un si grand honneur. Nous parlion
les autres, et ce problème moral lui-même n’est qu’un cas du problème intellectuel . Rappelons encore et encore la phrase de Pascal :
 mais d’après quel type ? Celui qu’ont inventé d’autres travailleurs, intellectuels ceux-là. Il a fallu que les lois de la mécanique
s plus déshéritées apparaissent comme investies d’un immense Capital, intellectuel et matériel, dont elles sont les dépositaires, et
, elles meurent. La dictature d’un prolétariat de primaires, dont les intellectuels seraient forcément exclus, aboutirait, si elle se
n grand poète, Sully-Prudhomme, a noblement avoué cette tristesse des intellectuels devant l’irréparable inégalité des sorts, dans le
onvulsions dont la France venait d’être atteinte, il parla de Réforme intellectuelle et morale. Notre classe moyenne, après un demi-si
41 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VIII. L’antinomie économique » pp. 159-192
res par leurs besoins économiques que par leurs besoins sentimentaux, intellectuels et moraux. L’estomac est un fait universel. Le be
u lui est plus extérieure en quelque sorte que sa vie sentimentale et intellectuelle . L’activité économique n’engage pas le for intéri
ni morale. Leur lot est la dépendance, l’insécurité. Les travailleurs intellectuels sont aussi à plaindre que les travailleurs manuel
d’apparat, de magnificence nobiliaire, Renan croit que la supériorité intellectuelle peut s’allier à l’égalité économique. En face de
s’attacher à celui qui possède l’argent. De là ce fait que la valeur intellectuelle , la plus individualisée de toutes, est généraleme
ail qui la recueille, l’imite, la propage et l’utilise. La production intellectuelle sera dépréciée au profit de la production matérie
ossible du type de l’homme complet et harmonieux. Le fonctionnaire, l’ intellectuel moderne en sont des exemples. « Les savants, les
moderne en sont des exemples. « Les savants, les fonctionnaires, les intellectuels de toute sorte s’ils sont les représentants de la
vec cela, musicien et sculpteur ; au total, un instinctif doublé d’un intellectuel  ; un vaillant et en même temps un cérébral, presq
42 (1902) L’œuvre de M. Paul Bourget et la manière de M. Anatole France
deux ans, — qu’il pensât réagir contre le symptôme de désorientation intellectuelle qui se dégage nettement de la littérature présent
relativement de s’identifier avec ce que, dans l’atmosphère ambiante, intellectuelle et morale, il y a de formes éparses constitutives
éussi à créer par là-dessus. Cela tendrait à démontrer que l’activité intellectuelle de M. Bourget, si large qu’elle ait été en fait,
oqué d’y découvrir. L’on voit ainsi que le moraliste, en lui, comme l’ intellectuel , est encore passif. L’ardeur de rendre meilleur,
qu’à nous empresser de voir en lui, à côté de l’écrivain de race, un intellectuel sincère et digne d’estime. Qui n’est prêt à croir
en un mot, s’est ménagé de points de repère et d’entrecroisement ; l’ intellectuel qui conçoit mathématiquement, par voie de déducti
ont l’intelligence du rapport domine le système, par cela même est un intellectuel d’envergure et de rare souplesse, — comment l’ima
il juge. C’est ce qu’il convient de marquer, et combien M. France est intellectuel , avec maîtrise et avec allure, et combien son inc
aire que quelque chose d’eux ne demeure en la substance de nos formes intellectuelles  ! Nous n’aurions donc demandé à nos sens toutes l
43 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »
l’éveil des sens se fait sentir dans notre littérature jusque-là tout intellectuelle . Le roman se charge d’impressions, de description
inage du siècle. Par un chemin tout opposé, par l’intensité de la vie intellectuelle , on est conduit au même point. Un amour profond d
nfaisants résultats, le monde s’épuise dans la continuité de l’action intellectuelle , sans but et sans passion. Les étincelantes conve
XIV, quelques fines natures l’ont entrevu. La vie sensuelle et la vie intellectuelle ont besoin d’être illuminées, réchauffées par la
le maximum de puissance émotionnelle uni au minimum de détermination intellectuelle . Quelques types mondains nous représentent très n
, qui a connu toutes les excitations de la vie sensuelle et de la vie intellectuelle , agonise dans l’ennui le plus aigu, le plus doulo
44 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
pour l’humanité civilisée, des possibilités permanentes d’excitation intellectuelle ou sentimentale. Cette survivance indéfinie de le
Notre affranchissement consistera à nous les interdire. Dans l’ordre intellectuel , comme dans l’ordre moral, c’est contre soi-même
urs, vous le savez, dans le travail scientifique, un principe d’unité intellectuelle . Il n’y a pas de science nationale. La science es
tionale. La science est humaine, mais comme elle tend à faire l’unité intellectuelle de l’humanité, la science aussi concourt à mainte
umanité, la science aussi concourt à maintenir et à restaurer l’unité intellectuelle des nations. Car s’il n’y a pas une science allem
s qui participent à l’esprit scientifique affermissent par là l’unité intellectuelle de leur patrie. Car l’acceptation d’une même disc
45 (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141
e crois qu’il y a dans les âmes du XIXe siècle tout autant de besoins intellectuels que dans celles d’aucune autre époque, et je tien
que ce dernier siècle fut mieux partagé sous le rapport de l’activité intellectuelle  ? Il y a là une sorte d’illusion d’optique fort d
étouffés par les préoccupations matérielles se rassurent. La culture intellectuelle , la recherche spéculative, la science et la philo
our but qu’une amélioration matérielle, a presque toujours une valeur intellectuelle . Quelle découverte spéculative a eu autant d’infl
oration de la condition matérielle est la condition de l’amélioration intellectuelle et morale, et ce progrès comme tous les autres de
asses pauvres n’arriveront à la vraie sainteté, qui est la perfection intellectuelle et morale, que par l’acquisition d’un certain deg
46 (1890) L’avenir de la science « I »
ne se trouva mutilée dans sa portion la plus élevée. Parmi les choses intellectuelles qui sont toutes également saintes, on distingua d
homme individuel pourra un jour embrasser tout le champ de la culture intellectuelle . Mais il y a dans les branches diverses de la sci
qui pourra devenir possible dans une forme plus avancée de la culture intellectuelle , c’est que le sentiment qui donne la vie à la com
présente presque toujours le ravissant spectacle d’une vaste capacité intellectuelle jointe à un sens poétique très élevé et à une cha
, de science, désignent moins des objets divers proposés à l’activité intellectuelle de l’homme que des manières différentes d’envisag
47 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
que plus creuses, elle finit par devenir le vêtement de purs fantômes intellectuels , à qui elle prête seule une existence apparente.
ndre, il semble comme si M. Hugo ne peut plus concentrer son activité intellectuelle en un seul point ou en un seul ensemble. La pensé
e verbale même, si l’on y ajoute par hypothèse, une certaine débilité intellectuelle , doit le porter à chercher des thèmes à phrases,
et proxénète ; Gauvain, inflexible et humain. Cette simple mécanique intellectuelle , résumée en un conflit de deux natures, de deux p
staté sous une magnifique élocution des symptômes marqués de débilité intellectuelle , se trouve cependant être un grand artiste. La ré
nt caractériser l’œuvre de M. Hugo. Elles montrent que l’organisation intellectuelle de ce poète n’est pas absolument dénuée des propr
s assigner pour cause une ou plus d’une anomalie interne du mécanisme intellectuel connu, qui, admise sur hypothèse, paraisse être à
e façon que chez les discoureurs abondants on a remarqué une activité intellectuelle moins intense et moins vive relativement. C’est d
l’acte de parler se décompose en trois phases : l’impulsion interne, intellectuelle et émotionnelle ; l’expression intérieure ; l’exp
rdonnent, se rangent et sont issues de suite, tandis que les facultés intellectuelles restent inactives, attendant que ce flux ait pass
le qui mérite d’être appelée le rouge. Le poète dont toute l’activité intellectuelle se dépense en mots, qui use sans cesse de ces bri
48 (1842) Discours sur l’esprit positif
ie, dans mon Système de philosophie positive, sur l’entière évolution intellectuelle de l’Humanité, loi à laquelle d’ailleurs nos étud
la philosophie théologique se retrouve avec évidence dans l’histoire intellectuelle de toutes nos sociétés, elle ne domine plus direc
s apparente encore que réelle, subit dès lors un rapide décroissement intellectuel , par une suite spontanée de cette simplification
spensable qu’inévitable. En nous bornant ici à la simple appréciation intellectuelle , il serait d’abord superflu d’insister sur la ten
’ont respectivement indiqué. Le concours décisif de ces divers motifs intellectuels serait, en outre, puissamment fortifié si la natu
coup, il est vrai, mais ne pourraient les faire naître. Ces exigences intellectuelles , relatives, comme toutes les autres, à l’exercice
la fois mental et social, c’est-à-dire, à l’état polythéique, l’unité intellectuelle s’y trouvait certainement constituée d’une manièr
tre aussi en lui l’unique principe effectif de cette grande communion intellectuelle qui devient la base nécessaire de toute véritable
ivers aspects que cette formule combine déjà, quand le moderne régime intellectuel , jusqu’ici partiel et empirique, passera communém
quoique sommaire, son aptitude nécessaire à constituer la seule issue intellectuelle que puisse réellement comporter l’immense crise s
sible, faute d’une philosophie vraiment propre à lui fournir une base intellectuelle indispensable. Au temps même où le suffisant acco
éritable désuétude qu’un triomphe décisif ; parce que notre situation intellectuelle les rend encore, indispensables pour représenter,
x, de maintenir à grands frais l’ordre matériel au milieu du désordre intellectuel et moral, nécessité qui doit peu à peu absorber e
l’unique base possible d’une vraie résolution de la profonde anarchie intellectuelle et morale qui caractérise surtout la grande crise
ent la stabilité, en suscitant bientôt un fatal conflit entre l’essor intellectuel et le développement moral. Ainsi liée à une doctr
er une désastreuse opposition, jusqu’ici passagère, entre les besoins intellectuels et les besoins moraux. Bien loin que l’assistance
ement funeste à la morale, soit en énervant ou discréditant ses bases intellectuelles , soit en y suscitant des perturbations directes,
suggéré par le vain désir de maintenir, à tout prix, l’antique régime intellectuel , ne peut finalement aboutir qu’à laisser indéfini
depuis la fin du Moyen Âge, existe de plus en plus entre les besoins intellectuels et les besoins moraux. Désormais, au contraire, t
enfin venu d’une économie plus conforme à l’ensemble de notre nature, intellectuelle et affective. L’esprit positif, au contraire, est
aute d’aucune base rationnelle suffisante, tant que durera l’anarchie intellectuelle , Destinée à dissiper enfin ce désordre fondamenta
re guère désormais qu’un dégoût presque insurmontable de tout travail intellectuel pour le cours entier de leur carrière : mais ses
ves inquiétudes, qui ne comportent presque jamais un véritable calme, intellectuel et moral. Cet état doit être facile, au contraire
traire, que c’est de lui surtout que dépend la principale efficacité, intellectuelle ou sociale, de cette grande préparation. Il exist
p souvent aujourd’hui, chez les uns, à une vaine déperdition d’effort intellectuels , désormais consumés, en, majeure partie, en. rech
d’une telle étude, principal moteur jusqu’ici des grandes révolutions intellectuelles . Le sentiment fondamental de l’invariabilité des
s aux phénomènes sociaux, la plupart de celles qui concernent l’homme intellectuel et moral, une grande partie de nos théories physi
49 (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série
Première partie Une loi de constance intellectuelle Prométhée : Le feu, ce maître qui leur enseig
l’idée d’intelligence en ses deux éléments fondamentaux : la faculté intellectuelle proprement dite d’une part, et de l’autre part so
rs, ce maximum n’a pu être dépassé. En d’autres termes : l’élasticité intellectuelle a des limites, et ces limites sont spécifiques :
ues : du moment que l’espèce homme a été constituée, ses possibilités intellectuelles se sont trouvées établies et fixées, comme sa phy
absolument dans les mêmes proportions que de nos jours, et la moyenne intellectuelle d’une tribu de l’âge de la pierre devait être sen
ibu de l’âge de la pierre devait être sensiblement égaie à la moyenne intellectuelle d’un village français d’aujourd’hui. Si, maintena
ttré, vivre inconnu de soi-même et d’autrui, et posséder une capacité intellectuelle du plus haut degré. Le Newton sans culture aura o
n’en resterait pas moins un des plus grands, sinon le plus grand fait intellectuel de l’humanité. Je ne pense pas, en écrivant ceci,
d’une façon très satisfaisante des profondes différences physiques ou intellectuelles qui se manifestent entre un couple et ses produit
r mutation, capable de maintenir à leur degré originel les puissances intellectuelles de l’humanité, que ne peuvent plus régir les effo
des exemplaires humains assez remarquables. L’état policé est un fait intellectuel , et non un fait mécanique ou métallurgique. Un pe
n même temps que croissaient les notions, leur pouvoir d’assimilation intellectuelle . La variété humaine qui découvrit le feu disparut
limatériques, comme l’homme paléolithique a plié sous les révolutions intellectuelles , sous le poids des notions successives. Mais je n
r qu’il y a, sinon précisément une loi, du moins un fait de constance intellectuelle . Cette constance est prouvée par la dégradation m
e que celle qui a domestiqué le feu, il y aurait, non point constance intellectuelle , mais progrès intellectuel, ce qui est fort diffé
le feu, il y aurait, non point constance intellectuelle, mais progrès intellectuel , ce qui est fort différent, et ce qui n’est pas a
oits du monde dont la contemplation peut donner la plus forte émotion intellectuelle . Par pitié pour la sottise publique et en même te
et qui ne croient pas à la possibilité d’établir une loi de constance intellectuelle , qu’ils aillent passer une journée, une seule jou
es glaciaires, n’a pu traverser ces périodes que grâce à son activité intellectuelle . Merveilleuse occasion pour inventer le feu ! Cet
urs semblable à lui-même. La découverte du levier est égale en beauté intellectuelle à celle de l’art de tailler le silex ; la domesti
. Il nous faut maintenant chercher les preuves de la loi de constance intellectuelle dans le domaine proprement intellectuel. VIII
uves de la loi de constance intellectuelle dans le domaine proprement intellectuel . VIII Les grandes découvertes humaines sont
s apparences de la civilisation celto-germanique. L’idée de constance intellectuelle ne doit pas se comprendre au sens de continuité i
stance intellectuelle ne doit pas se comprendre au sens de continuité intellectuelle  ; la ligne de la civilisation est une ligne ondul
n celto-germanique est possible ; sans l’écriture, nulle civilisation intellectuelle ne se conçoit. L’écriture dépasse donc de beaucou
e les montagnes du passé, mais elles sont autant. L’idée de constance intellectuelle , outre qu’elle réserve le fait de progrès par acc
, transformées rapidement, avec une conscience très faible du travail intellectuel , en phrases mesurées mélodiques, propres à évoque
out temps, et sans qu’on y prenne garde, un fait évident de constance intellectuelle . La poésie a évolué, comme évoluait la sensibilit
de à ce propos si le génie, même considéré comme une soudaine poussée intellectuelle , n’est pas un fait nettement primitif ? Entre l’h
eint Inaudi en puissance calculatrice, ne l’ont pas dépassé en valeur intellectuelle . Il y a de belles exceptions, dont Goethe est le
, sans qu’il soit besoin de longues explications, la loi de constance intellectuelle . XI Les lois de constance physiologique pos
ance est au fond de tout, dans les lois physiques comme dans les lois intellectuelles . Qu’est-ce que serait la physique sans points fix
constance universelle, soit dans l’ordre physique, soit dans l’ordre intellectuel , il ne faut pas la considérer comme une constance
e soleil, sa constellation d’Hercule. Pour ce qui est de la constance intellectuelle , elle est visiblement influencée par les faits mê
luencée par les faits mêmes qui sont sa preuve. Les grands événements intellectuels modifient la civilisation et la civilisation modi
difie les tendances de l’intelligence ; ainsi s’accomplit l’évolution intellectuelle . Elle a des limites, mais elle semble n’en pas av
ilité physique est une des conditions de la mobilité, de la souplesse intellectuelles . La physiologie même, quoique héréditairement imm
aultier, si sa réalité matérielle est un fait d’évolution, sa réalité intellectuelle est un fait de constance. Notre état de civilisat
ser, en introduction à l’histoire de Inhumanité, une loi de constance intellectuelle . Deuxième partie Idées et commentaires B
’eus un instant l’idée d’épingler cela en tête de ma Loi de constance intellectuelle . Cela convenait très bien, mais je crois que Léon
rtance. Il faut donc, si l’on veut se tenir au courant des nouveautés intellectuelles , avoir des notions sur cette récente idée scienti
n point d’après ses caractères corporels, mais d’après ses caractères intellectuels . Or, cette notion n’a rien à faire en histoire na
ans me douter de l’influence qu’il devait avoir sur mon développement intellectuel , sans me douter qu’il allait faire naître en moi
nt fait un nom des plus honorables en diverses branches de l’activité intellectuelle . Enfin, les Monod, fervents de l’esprit familial,
s poètes et de tous ceux qui exercent particulièrement leurs facultés intellectuelles . Il y a des rapports entre ces deux états, mais i
moindre, l’union indissoluble du frémissement vital et de la sérénité intellectuelle . L’automatisme L’histoire est toujours pend
es Australiens d’assez près ; mais, après quarante siècles de culture intellectuelle , nous sommes beaucoup moins excusables. Les missi
hat ou même certains insectes, qui sont déjà très haut dans l’échelle intellectuelle . Un jeune savant d’un esprit très curieux, M. Geo
incipes de psychologie positive, les aspirations à l’affranchissement intellectuel , tout le système d’Epicure, nous l’admettons aujo
rre polie et même aux temps de la pierre éclatée. Les civilisations «  intellectuelles  » ont moins appris aux hommes à jouir de la vie q
mme dans toute l’acception du mot, au triple point de vue anatomique, intellectuel et moral. » (L’Homme avant les métaux, p. 328.)
50 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »
s langueurs morbides, du pédantisme aussi, et certaines prédilections intellectuelles qui ressemblent à de la superstition, et un goût
alement toutes choses, n’aura sans doute presque plus de personnalité intellectuelle  ; et il n’aura que des passions, des vices et des
critique devient, pour M. Bourget, l’histoire de sa propre formation intellectuelle et morale. C’est comme qui dirait de la critique
qu’il y a d’abord d’éminent en lui, c’est précisément cette curiosité intellectuelle et sentimentale, cette aptitude et aussi cette ap
itié sincère, qui ravive la saveur du péché et le transforme en péché intellectuel , en péché de malice… De M. Renan, il tient le déd
s, implique l’impossibilité de se reposer dans aucune. L’aristocratie intellectuelle a pour rançon une sensibilité douloureuse à toute
laisse tranquilles et de sang-froid et elle a des airs de distinction intellectuelle ), soit, à certains moments, pour en souffrir, qua
s dans les Essais et qui résume en lui toute la distinction morale et intellectuelle où s’est élevé l’effort des deux dernières généra
51 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — III »
ter, après une première lecture, qu’il y ait quelque sérieux bénéfice intellectuel à retirer de la Correspondance de Renan avec sa s
par des complications familiales, qui veut assurer son développement intellectuel . Nul accent mystique. Mais le bon sens même, la d
spect, dans ses premiers épanchements, c’est la force de sa curiosité intellectuelle et sa puissance d’enivrement cérébral. Voilà une
comme ayant accepté le catholicisme à un instant quelconque de sa vie intellectuelle . Il n’a donc pas eu à le détruire en soi.‌ M. Ren
52 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
ces termes : « Quand je dis que l’exercice de nos facultés morales et intellectuelles dépend des conditions matérielles, je n’entends p
râne. Suivant eux, les circonvolutions du cerveau, siège des facultés intellectuelles et morales, se manifesteraient extérieurement par
ient dans le développement des circonvolutions les indices du progrès intellectuel voulaient-ils simplement dire que plus il y a de
s faits non moins graves déposent contre la localisation des facultés intellectuelles dans les parties antérieures du cerveau : c’est d
de nombreux cas pathologiques d’où il résulte que les mêmes troubles intellectuels peuvent se produire, dans quelque partie du cerve
rtitude et d’obscurité46. Enfin l’on cite de nombreux cas de lucidité intellectuelle coïncidant avec les lésions de la partie antérieu
53 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »
 : le bon usage. Appauvrissement et raffinement de la langue : langue intellectuelle , scientifique plutôt qu’artistique. 1. Les pré
signes et les formules aussi commodes que possible à tous les usages intellectuels . En général, les précieux se sont laissé guider p
ons ; et la qualité du style sera précisément équivalente à la valeur intellectuelle de ces combinaisons. Celles que les précieux tent
: « La langue, disait le P. Bouhours, type accompli de la délicatesse intellectuelle et de l’inaptitude artistique de la société polie
ge, de grands poètes, de grands artistes sauront organiser ce langage intellectuel selon la loi de la beauté, ils en exprimeront des
54 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
, et c’est le cas pour la peinture, ne manifeste guère ces caractères intellectuels  : le raisonnement juste ou fautif, le jugement sa
e), la série des œuvres populaires d’un groupe donné écrit l’histoire intellectuelle de ce groupe, une littérature exprime une nation,
t à retirer, en quelque sorte, les données physiologiques des données intellectuelles , on courrait le risque d’établir une description
cette critique est établie. 2. Ou, plus justement peut-être, l’homme intellectuel et l’homme moral, un peu de l’un, un peu de l’aut
, celle des événements économiques, juridiques (moraux, religieux) et intellectuels (développement des sciences, etc.). 4. Suit ce p
55 (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312
nce ce qu’ils ont ajouté aux jouissances esthétiques et aux richesses intellectuelles et morales de l’humanité, c’est faire acte d’équi
surrection. Il croit que la vie sous toutes ses formes, vie morale et intellectuelle comme vie physique, a ses lois ; et c’est la déco
re ses drames, mais des drames tout intérieurs, des troubles purement intellectuels , moraux et religieux. Ernest Renan était originai
cevait allaient l’en détacher pour toujours. C’est une crise purement intellectuelle qui fit sortir Renan du séminaire. L’état de prêt
soin d’épuiser ce fonds de réserve. Grâce à ses prodigieuses facultés intellectuelles et à la science déjà considérable acquise pendant
nquiet de voir son jeune ami dépenser d’un seul coup tout son capital intellectuel . Il lui persuada de le débiter en détail dans des
à l’intégrité de sa pensée ni d’entraver l’accomplissement des tâches intellectuelles qu’il avait assumées. C’est dans les derniers moi
é le vœu de mourir sans souffrances physiques et sans affaiblissement intellectuel . Il eut le bonheur de conserver jusqu’au bout tou
elle de Bouddha. Mais, quand il s’agit de décrire le milieu social et intellectuel où s’est développé le christianisme, ou d’étudier
Gœthe, mais Gœthe est avant tout un artiste créateur, et son horizon intellectuel , si vaste qu’il fût, ne pouvait avoir, au temps o
biographie nous n’y découvrions d’autres aventures que des aventures intellectuelles , ce résultat même ne sera pas sans importance9.
rofondes divergences philosophiques, de secrètes affinités morales et intellectuelles . Il lui donna des preuves constantes de cette sym
n zèle inégal, n’exerçait qu’une faible influence, mais où l’activité intellectuelle des élèves, fécondée par les conversations, les d
oins en vue du maigre traitement qu’il recevait, qu’à cause du profit intellectuel qu’il trouvait à enseigner. Plus tard, sa nominat
rale continue, et fourni coup sur coup une telle succession d’efforts intellectuels , au commencement de 1854, Taine tomba épuisé. Il
l’ouvrage de Buchez et Roux. Il y fut surtout frappé de la médiocrité intellectuelle des hommes les plus fameux de la période révoluti
t si bien le fruit naturel et lentement mûri de tout le développement intellectuel de Taine que sa composition, loin d’être une fati
chologie eût été le couronnement de la dernière phase de son activité intellectuelle comme les Philosophes français en terminent la pr
t de l’Univers n’est que l’image agrandie de leur propre personnalité intellectuelle . L’œuvre de Taine a été ce que l’Univers était po
brasse toute la science d’une époque, en exprime toutes les tendances intellectuelles et morales et domine d’assez haut la nature et l’
comme établis, à prémunir les esprits contre une trop grande sécurité intellectuelle . Aussi son action a-t-elle quelque chose de contr
philosophie. Mais, si brillante qu’ait été cette époque de l’histoire intellectuelle de la France, quel qu’ait été le génie de quelque
vérité, du réalisme scientifique dans tous les ordres de productions intellectuelles , que leurs auteurs en eussent ou non conscience ;
réalisme scientifique devint vraiment le principe organique de la vie intellectuelle en France. On chercha dans les arts plastiques au
lontaire, et dans laquelle il est si difficile de séparer les mérites intellectuels du penseur et de l’écrivain des vertus personnell
des révolutions violentes, mais peu d’hommes ont montré dans leur vie intellectuelle une sincérité, une probité aussi courageuse. Il n
au ; ce qu’elles expliquent le mieux, c’est notre propre constitution intellectuelle . La théorie favorite de Taine sur la genèse des g
anglaise ou les Origines de la France contemporaine. Au point de vue intellectuel , on retrouve en lui l’influence des divers milieu
ard un précieux renseignement pour la connaissance de sa constitution intellectuelle . Il était admirablement doué pour les mathématiqu
ments ; mais il regardait comme un devoir de probité morale autant qu’ intellectuelle d’écarter de la recherche du vrai toutes les vagu
lus profondes joies de notre esprit ; nous venons de perdre nos pères intellectuels . » Décembre 1893. Jules Michelet Je cro
ouver dans l’enfant et le jeune homme la sensibilité et les tendances intellectuelles de l’homme fait. Ses livres, d’autre part, m’ont
l devait être plus tard, le point de départ de tout son développement intellectuel et moral. Sa mère était des Ardennes, pays sévère
e et social. Les trois professeurs formèrent une espèce de triumvirat intellectuel , dont l’action fut immense sur la jeunesse de l’é
de sa vie. Par elle il retrouva tout ce qui était nécessaire à sa vie intellectuelle et morale. Elle fut la gardienne vigilante de son
ins : « J’ai aimé davantage. » Toutes ses grandes qualités morales et intellectuelles pourraient se ramener à une seule, principe de to
sait pouvoir donner la liberté sans laquelle l’individu et ses forces intellectuelles ne peuvent se développer, et pouvoir seule pratiq
sait point à la métaphysique. Dieu ne fut jamais pour lui un principe intellectuel , une cause abstraite, mais « la source de la vie 
it-il un jour, le besoin d’une vie éternelle ; je sens que mes forces intellectuelles ont donné tout ce qu’elles pouvaient produire. Ma
e monde extérieur, s’il ne reçoit pas par l’instruction la nourriture intellectuelle dont il a besoin, il créera pour lui-même un mond
naît innocente et contient en elle les éléments de tout développement intellectuel et moral. L’éducation ne doit pas être une contra
liales viennent l’éducation physique, l’éducation morale, l’éducation intellectuelle . Michelet insiste beaucoup sur l’éducation physiq
culte, était au fond sa préoccupation dominante. Quant à l’éducation intellectuelle , les deux points sur lesquels Michelet insiste le
ie dans les facultés de l’enfant en n’en faisant pas une pure machine intellectuelle , en faisant des connaissances un tout organique.
 ; avec Pestalozzi, il voudrait associer le travail manuel au travail intellectuel , un enseignement qui réunît l’agriculture, le mét
orme très simple, mais élevée et belle, non enfantine, une nourriture intellectuelle solide et saine, des livres d’action, des bibles
motion éloquente et avec une rare puissance d’analyse les inquiétudes intellectuelles et morales de son âme et de l’âme d’une foule de
nt les plus importantes pour l’intelligence du développement moral et intellectuel de Michelet, celles qui se rapportent à son enfan
naissions rien et qui a été d’une importance capitale pour son avenir intellectuel , celle qui s’étend entre sa sortie du lycée et so
sot ; dans la seconde, Michelet cherche dans le travail et l’activité intellectuelle un remède à la douleur poignante causée par la mo
avait consolé de l’amour déçu, il se jeta avec fureur dans l’activité intellectuelle quand il fut privé des joies quotidiennes de l’am
e mot mis par madame Michelet en épigraphe au volume : « Les passions intellectuelles ont dévoré ma jeunesse. » De 1821 à 1828, son cer
ne se rencontrent guère chez ceux qui se prodiguent. » Sa discipline intellectuelle répondait à cette régularité de vie. Au milieu de
ais et je l’adore comme on ferait d’une femme. » Les phases de sa vie intellectuelle suivaient le mouvement des saisons. Il associait
leurs un sens historique trop profond pour s’associer aux étroitesses intellectuelles des hommes de parti. Les dernières paroles qu’il
56 (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine
ierre-Quint l’éditeur qui parle dans ce texte : on a là, également, l’ intellectuel de large envergure, le critique pénétrant et l’éc
par une culture éblouissante, par une connaissance profonde du milieu intellectuel de l’époque, par une sensibilité et un flair indé
erce des autographes, qui est des rares commerces où entre un élément intellectuel . M. Henri de Régnier n’a-t-il pas écrit tout réce
de ce livre combien les lois protègent mal les intérêts matériels et intellectuels des écrivains. C’est pourquoi chaque jour de nouv
de m’élever jusque sur le plan des idées. Un des plus grands plaisirs intellectuels , n’est-il pas, « partant » des faits, de remonter
n’avait pas disparu. A l’heure actuelle, l’équilibre est rompu : les intellectuels restent placés dans une situation particulière, m
térielle de la lettre, c’est-à-dire le bout de papier, de son contenu intellectuel , comme si l’un et l’autre ne formaient pas un tou
té de le garder, de le détruire, de le vendre. Par contre, le contenu intellectuel est la copropriété de l’expéditeur et de celui à
eur paraît toujours naturel à l’ami. Mais si l’on sépare la propriété intellectuelle de la propriété matérielle, on peut dire que, pra
est nous qui avons les droits, qu’on se le tienne pour dit12. Pauvres intellectuels , qui étiez, durant votre existence, victimes des
ombreux. J’ai dit combien les tribunaux comprennent peu les questions intellectuelles . Il suffit qu’ils interviennent dans un litige, o
e propriété couvre non seulement ceux à qui échoit la succession de l’ intellectuel , mais également les amis qui détiennent des papie
à ceux qui sont les moins faits pour les recevoir. Lorsque ces biens intellectuels sont alors mal gérés et se trouvent perdus, ce ne
6, n’en subit pas une seule qui ait pour but de défendre les intérêts intellectuels de la collectivité. Il suffit pourtant que les ha
l faut ici agrandir le sujet. C’est toute la question de la propriété intellectuelle qui est à remettre en question. Puisque la sociét
26. Ne pourrait-on pas, dit-il, assimiler les documents laissés par l’ intellectuel au moment de sa mort, à des monuments historiques
ui est nécessaire ici27. Il contraindrait la famille ou les amis d’un intellectuel à apposer, immédiatement après sa mort, des espèc
’écrivain ou des savants. Ses intérêts pécuniaires comme ses intérêts intellectuels primordiaux sont totalement méconnus. Qu’il vive,
siècle, se tendent la main au-dessus du troupeau des hommes. Ainsi l’ intellectuel lègue à la société les biens les plus précieux qu
plus généreux sentiments et qui intéresse au plus haut point le monde intellectuel français. Il tend à instituer une Caisse national
ent artificiellement, dans les lettres privées, le papier du contenir intellectuel , c’est-à-dire l’objet matériel en deux morceaux,
57 (1887) Discours et conférences « Discours lors de la distribution des prix du lycée Louis-le-Grand »
n : la culture rationnelle de l’esprit, le perfectionnement de l’être intellectuel et moral ne s’improvisent pas. Il y faut une gymn
organisation politique ; car tout cela suppose une grande application intellectuelle . Or la barbarie n’est pas capable d’application i
cation intellectuelle. Or la barbarie n’est pas capable d’application intellectuelle . L’habitude de l’application s’acquiert par les f
Ce n’est pas de nos jours, assurément, que ce privilège de la culture intellectuelle a commencé. Sans parler de l’antiquité, le XVIe,
58 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »
au-delà des ressemblances d’humeur, si l’on veut saisir la filiation intellectuelle , on se trouve singulièrement embarrassé. Ou les G
ce me semble, est moins sensible que sensuelle et moins sensuelle qu’ intellectuelle  : plus capable d’enthousiasme que de passion, peu
elle a le plus vif sentiment de l’unité, d’où vient que la tolérance intellectuelle lui est peu familière, et qu’elle est moutonnière
59 (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I
sphère dans laquelle ils ont été plongés ; car il y a une respiration intellectuelle pour les esprits comme il y a une respiration phy
es œuvres littéraires dans lesquelles respirent encore les influences intellectuelles qui ont dominé dans chaque période historique. Qu
ui se sont heurtés, il y a plus de vingt ans, dans toutes les régions intellectuelles sous la forme d’œuvres littéraires, sont enclins
ergences de leurs idées, je ne sais quel fonds commun de civilisation intellectuelle , qui est le caractère des hommes qui ont puisé le
urs fruits ; il fallait poser de nouvelles conclusions dans ce procès intellectuel qui s’agitait depuis tant d’années. La mission ét
une idée du mouvement de la presse périodique à cette époque. Ce duel intellectuel souvent interrompu par des journées révolutionnai
prit français avec la religion chrétienne, lui réapprendre sesbeautés intellectuelles et morales, et replanter la croix sur toutes les
ons qu’ils éprouvent ; puis ramenez votre pensée sur les dispositions intellectuelles et morales du public, sur le désenchantement qu’a
nie du christianisme. C’était, plus qu’un livre, c’était une bataille intellectuelle qui se livrait. Aussi, les deux camps opposés éta
que toute la donnée du livre de M. de Chateaubriand sur les grandeurs intellectuelles de la religion chrétienne, et sur les services pr
se, se rencontraient au sortir de la crise révolutionnaire. Le combat intellectuel qui semblait fini recommençait, et les chances en
allu nommer avant M. de Chateaubriand, dans l’histoire de la réaction intellectuelle qui se manifesta au commencement de ce siècle, et
génération venait d’assister. Il se fit, dès lors, dans les hauteurs intellectuelles une réaction latente vers les idées de religion,
de M. de Maistre. Il y eut entre ces deux hommes éminents une amitié intellectuelle fondée sur l’identité des convictions et sur la c
orts. Séparés dans l’espace, ils se rencontrèrent dans le même milieu intellectuel , et ils s’aimèrent, sans s’être jamais vus, comme
e drapeau. S’il y a, comme nous le croyons, des familles dans l’ordre intellectuel aussi bien que dans l’ordre naturel, on peut dire
élèbre penseur et les siennes9, est un des trois chefs de la réaction intellectuelle qui se manifesta au sortir des années les plus ma
l’expression de l’influence qu’il exerça sur le mouvement de réaction intellectuelle qui remplit les dernières années du dix-huitième
qui ne déguisent point leur forme compassée, prend alors une chaleur intellectuelle qui n’a rien de commun avec la passion, et il acq
de l’invention du langage par l’homme ne s’est produit dans le monde intellectuel . Or, cette vérité de la révélation primitive du l
iquée par les parents aux enfants, est le moyen de cette transmission intellectuelle . On aperçoit, du premier coup d’œil, combien cett
nt dans la nature. Tous ceux qui ont observé la marche de l’éducation intellectuelle des enfants depuis leur naissance, savent que l’i
aits le catholicisme réhabilité dans les idées par la grande réaction intellectuelle que nous venons d’esquisser, le premier consul Bo
poussé vers l’opposition. Ici s’arrête le grand mouvement d’expansion intellectuelle où nous avons dû aller chercher une des origines
ent de saisir et d’indiquer, dans la période napoléonienne, les faits intellectuels qui relient la phase littéraire des quinze années
tte trêve est plus apparente que réelle. On n’aperçoit guère la lutte intellectuelle , d’abord parce qu’elle est fortement contenue, en
s qui n’avaient pu amener un dénoûment dans les faits, et cette lutte intellectuelle qui avait partagé les esprits, naguère presque ex
rétienne et monarchique de son siècle. Dans l’âge suivant, l’activité intellectuelle avait remplacé l’activité du gouvernement, et le
autions commandées par les circonstances, le mouvement de la réaction intellectuelle dont Chateaubriand, Bonald et de Maistre avaient
uvre commune. Un des esprits les plus ingénieux de ce petit bataillon intellectuel qui fit de la critique une puissance, M. de Félet
s, les lettres durent se borner à apporter aux esprits une récréation intellectuelle , dans les entr’actes fort courts des guerres, san
ier du gouvernement, et la populace la plus étrangère à toute culture intellectuelle , la souveraine véritable au moyen des clubs et de
vait détruit la philosophie et, en général, tous les travaux purement intellectuels . Trois efforts successifs avaient été faits par l
ait. En même temps il se formait, dans une villa d’Auteuil, un centre intellectuel où se réunissaient les chefs de la philosophie se
entôt après empereur, ne consentait à souffrir aucune autre influence intellectuelle que la sienne ; il ne voulait point laisser se cr
dées philosophiques sur la fin de l’empire. — Royer-Collard. — Centre intellectuel . — MM. Guizot, Villemain, Cousin, Jouffroy. Ve
uant de gravité et d’indépendance, de simplicité de mœurs et de force intellectuelle et cette alliance d’un caractère d’opposition ave
une révélation de ce monde se produit dans notre esprit, l’opération intellectuelle de la perception s’accomplit ; c’est elle qui nou
te théorie philosophique se rapporte à un fait de la nature morale et intellectuelle . Il s’ensuit que l’histoire de la philosophie a p
hommage de l’homme étudiant avec une respectueuse admiration les lois intellectuelles posées par le Créateur, et ne s’étonnant point de
in’est qu’une collection de sensations, le monde physique et le monde intellectuel s’évanouissent à la fois, et la sensation qui, sé
’une société où le scepticisme, professé dans les plus hautes sphères intellectuelles , finit par être pratiqué dans toutes, sous la for
iquées en même temps que le langage et par le langage, cet instrument intellectuel qui est en même temps une révélation traditionnel
l’éloignement qu’on témoignait pour l’empereur, dans le petit centre intellectuel dont nous avons essayé d’indiquer les tendances,
n comprend que M. Frayssinous dut conformer son enseignement à l’état intellectuel et moral de son auditoire. « Les temps où nous so
poléon avec toutes les forces de la pensée humaine, avec la puissance intellectuelle sous toutes ses formes, a quelque chose de remarq
lli et protégé ; le Journal des Débats est encouragé dans sa croisade intellectuelle contre la philosophie du dix-huitième siècle ; ma
rnier jour n’est pas éloigné. Livre III. I. Tableau du monde intellectuel au début de la restauration. Quand une époque
ceux qui y survivent. C’est aussi à une bataille, mais à une bataille intellectuelle , que nous allons assister ; il sera donc intéress
on a vu jaillir, vers le début du dix-neuvième siècle, de la réaction intellectuelle et morale provoquée par les malheurs inouïs et le
s, qui a déjà commencé à moissonner le champ que trois grands semeurs intellectuels , MM. de Chateaubriand, de Bonald, Joseph de Maist
ions se lèvent une à une dans son esprit et sa correspondance. La vie intellectuelle n’était pas en effet, pour M. de Maistre, comme u
ions qui sont tout l’homme et devraient l’occuper tout entier. Sa vie intellectuelle est de tous les jours. On voit poindre aussi son
oulent pour lui en Russie, de 1802 à 1814 ; c’est comme une tentation intellectuelle qui revient d’année en année. Mais la confiance d
ropres et leurs aptitudes. Il est un des nouveaux venus de ces luttes intellectuelles qu’il faut faire connaître ; à cause de l’éclat q
pçonner en lui le grand écrivain. Ainsi, dans les plus hautes régions intellectuelles , cinq hommes éminents apparaissent sur le seuil d
oût des beautés naturelles, et disposés par une certaine indépendance intellectuelle , la seule qui fut restée possible sous le régime
autorité de la raison humaine, une ardeur de méditation et une fierté intellectuelle qui le disposent à ne rien admettre qu’après cont
s spirituelle de l’époque, et celle qui s’occupait le plus des choses intellectuelles  ; ce fut là qu’il rencontra mademoiselle Pauline
lard. Tels avaient été, si l’on peut s’exprimer ainsi, les précédents intellectuels de M. Guizot, jusqu’à la restauration. Son esprit
d’affranchissement pour les idées, d’influence pour les supériorités intellectuelles , et une occasion d’appliquer à la France le gouve
on sur la littérature. Après avoir fait le dénombrement des armées intellectuelles qui vont se heurter, et essayé de classer par fam
passionner la France. L’influence de la restauration sur le mouvement intellectuel devenait incalculable par suite de ce nouveau gou
et à les frapper en sens divers, selon les prédispositions morales et intellectuelles . Ce retour de l’ancienne monarchie qui, après de
française pendant la restauration, il faut parler des communications intellectuelles qu’elle rouvrait entre les nations voisines et la
es60. Avec la paix générale rétablie par la restauration, les douanes intellectuelles tombaient, et le commerce se renouait d’autant pl
le degré avancé de leur civilisation et par l’éclat de leurs travaux intellectuels à exercer une action marquée sur le mouvement des
illante des chefs-d’œuvre de la littérature allemande, et des sources intellectuelles et morales où sont puisés les formes et l’esprit
traits de sa physionomie morale et littéraire. C’était un descendant intellectuel de ce René, la figure la plus remarquable et la p
le ressentiment de la nationalité blessée ; l’abaissement des douanes intellectuelles interposées entre les nations ; l’Allemagne arriv
ants officiers de la maison du roi. Ainsi tous les acteurs des luttes intellectuelles qui vont s’ouvrir sont à leurs postes, inconnus l
omptent plus d’une fois dans leur carrière ; époques d’épanouissement intellectuel , d’émotions fraîches et vives, beau printemps poé
en est quatre dans les ouvrages desquels on peut suivre les courants intellectuels qui emportaient les esprits : MM. de Lamartine, C
temps de la vie ou l’on n’a presque que des espérances, ces troubles intellectuels , que bien peu d’hommes de cette génération n’ont
qu’elles excitèrent par ce qu’elles offraient de conforme aux besoins intellectuels et moraux de l’époque. Sans doute les imitateurs,
asimir Delavigne ou une chanson de M. de Béranger. Le goût des choses intellectuelles , des jouissances littéraires, était partout ; à l
C’est un des caractères de cette époque que la communauté des efforts intellectuels , et, si l’on peut se servir de ce terme, la paren
un caractère philosophique et religieux : elles reflètent ces luttes intellectuelles qui se livrent dans les plus hautes sphères de l’
rêveuses, celles qui ont éprouvé ou qui éprouvent les mêmes tortures intellectuelles , peuvent seules le suivre. Il discute contre les
ment national, moins ému, il faut le dire, à l’honneur de la noblesse intellectuelle de l’esprit français, des immenses sacrifices d’a
pour la jeunesse que pour les rois, car il la jette dans une ivresse intellectuelle qui lui fait mépriser le bien imparfait, mais rée
es fables absurdes du polythéisme qui font un chaos du monde moral et intellectuel . Béranger a eu ici peu de frais d’imagination à f
nt permises, toujours est-il qu’on ne saurait, sans se donner un tort intellectuel , faire la parodie de certaines idées qui sont, de
arche d’un pas rapide au but, convint mieux à cette époque d’activité intellectuelle et de vives émotions. Les poëtes pouvaient ainsi
plume régnaient sur la France ; chacun étendit la main sur ce sceptre intellectuel . On ne citerait pas un homme considérable qui n’a
xpression la plus éclatante dans un écrit périodique dont l’influence intellectuelle et la renommée littéraire furent trop grandes pou
fut une nouvelle face de son génie. Il devint le chef de la croisade intellectuelle dont les coups, traversant le ministèrearrivaient
dans une sphère plus haute, et vivaient d’une vie plus noble et plus intellectuelle . On se passionnait pour des principes, on croyait
etrouvons ici l’école que l’on rencontre dans tous les embranchements intellectuels , pendant la restauration, et que, faute d’autre n
mphlet. Parmi les hommes qui livrèrent à la monarchie, dans la sphère intellectuelle , cette rude guerre dont les résultats descendiren
étier », et menant en Italie la vie d’un oisif lettré, d’un épicurien intellectuel qui jouit des beautés et des trésors littéraires
qui se disputaient la direction des idées employèrent ces instruments intellectuels . Tous les écrivains politiques qui se rattachaien
éraire et politique tenait ses assises. Il se formait ainsi des clans intellectuels qui avaient chacun ses philosophes, ses poëtes, s
encore là qu’ils venaient en jouir. On ne saurait dire combien la vie intellectuelle , qui débordait alors dans ces soirées spirituelle
60 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
s ; car on en oublie qu’il existe une nécessaire et fatale solidarité intellectuelle  ; que jamais personne, et non pas même les aliéné
cela. Convenons-en : c’est pire. Autrefois il y avait centralisation intellectuelle et décentralisation matérielle. Aujourd’hui la te
onnelle strictement. L’État était autrefois personne morale, personne intellectuelle et personne religieuse ; et l’individu fabriquait
geur pour tout le monde. Ce qui est dans le passé c’est un socialisme intellectuel  ; ce qui est peut-être dans l’avenir c’est un soc
e et du struggle social que les individus développent leurs aptitudes intellectuelles , et c’est, peut-être à un moment donné de leur vi
ssée » et avec quoi ils se font leur âme, leur esprit, tout leur être intellectuel . Et s’ils n’avaient point d’abord cultivé leurs f
l n’y aurait point de surcroît et ils n’auraient en eux que des êtres intellectuels assez pitoyables. On peut donc se figurer une soc
ù l’État, au point de vue matériel, sera tout, et où, au point de vue intellectuel , il n’y aura rien ; mettons peu de chose. Il est
ant toujours eu je ne sais quel penchant à subordonner les puissances intellectuelles , à commencer par lui-même, aux souverainetés temp
toutes les classes de la société, qui gouverne par une puissance tout intellectuelle et morale, qui n’est pas le peuple et qui sort du
semble de la société, ils le sont encore. Parfaite anarchie morale et intellectuelle du reste. Qui donnerait l’impulsion, et qui guide
nvenir pourtant qu’elles ont toutes un point commun, l’aristocratisme intellectuel . Saint-Simon est un intellectualiste aristocrate.
pour office de constituer les assemblées légiférantes ; aristocratie intellectuelle au sommet, non élue — et le mot d’académies’qu’il
rogrès, source de la loi sans être légiférante, et d’autre part guide intellectuel et moral de toute la nation : voilà probablement
aristocratie, la propriété, il sent bien, nonobstant son aristocratie intellectuelle concentrée dans son « pouvoir spirituel », que la
du pouvoir spirituel ancien, mais accommodé plus ou moins aux besoins intellectuels et au tour d’esprit nouveau. Seul, Saint-Simon vo
et les philosophes universitaires eux-mêmes. Au milieu de l’anarchie intellectuelle du xixe  siècle, et précisément à cause d’elle et
donner une nouvelle vie et une nouvelle ardeur. Elle a été un ferment intellectuel et moral très puissant. Elle est toute naturelle,
ières années, par conséquent, furent heureuses. Il légua son héritage intellectuel et la direction de son écolo à Victor Considérant
able amour pour la personne et pour la parole de Jésus. Son éducation intellectuelle me paraît avoir été faible. Il était de ceux qui
é est que l’humanité n’existe pas. Étant donnés l’extrême supériorité intellectuelle de l’homme et le temps déjà très long depuis lequ
e xixe  ; et, en tout cas, il est une date importante dans l’histoire intellectuelle et morale de ces deux âges. Lamennais Il y
l’unité morale du genre humain, servant la cause du progrès moral et intellectuel , et qui fût la papauté. — Et la nécessité de croi
n à ce que les hommes pensaient autour de lui. Il y a eu un mouvement intellectuel et un mouvement social dont il ne s’est préoccupé
que pour les craindre et nullement pour les comprendre. Ce mouvement intellectuel , c’est le progrès scientifique ; ce mouvement soc
ment, comme Lamennais semble le croire, le divorce de deux « éléments intellectuels  », mais l’antagonisme de deux principes. Toute re
ue, sinon, les actes ne seront plus des pensées, n’auront plus rien d’ intellectuel , seront un je ne sais quoi déterminé par les circ
sommes, où presque tout est pensée personnelle et où l’individualité intellectuelle est comme la loi même des intelligences. Cette pe
ncapable de fonder un pouvoir spirituel ou seulement une organisation intellectuelle . La tristesse de Lamennais vieillissant, c’est la
, finit en constatant que, par défaut de convergence dans les efforts intellectuels , tant de labeur mental n’a peut-être eu sur les f
ver, dans son âge mûr. Enfin, il faut savoir quelle a été l’éducation intellectuelle de Ballanche. Elle n’est pas très variée. Il me s
in qu’à seulement s’en apercevoir. A cette première période de la vie intellectuelle de Ballanche, je rattache encore son troisième li
ole » ; et il y a là un fait d’immenses conséquences : l’émancipation intellectuelle . Et voilà les trois grands âges de l’humanité. Et
toire est sortie. Ballanche est chrétien ; Vico, et, un peu, le monde intellectuel de 1820 lui ont donné l’idée du progrès ; la hain
ième solution de l’initiation progressive, a créé une sorte d’égalité intellectuelle , en ce sens que ce ne sont plus des multitudes qu
cet esprit, et Ballanche a été le premier instigateur de ce mouvement intellectuel . De même il a cherché le sens des mythes, et il a
les suivait pas, et qui tenaient une assez grande place dans le monde intellectuel . Le nom de Ballanche restera attaché à ces trois
pour la liberté de penser, très réfractaire à l’autorité en affaires intellectuelles . Il était individualiste en choses religieuses, c
ant une défiance significative pour tout ce qui est un véritable acte intellectuel , et une condescendance, significative tout autant
ais vers l’indéfinie division et subdivision des idées et des besoins intellectuels et moraux, en telle sorte que non seulement il y
’elle satisfait ce désir d’unité qu’il faut compter parmi les besoins intellectuels de l’homme. Nous avons besoin de l’ordre universe
ait du terme, et le temps lui a manqué pour achever son dernier stade intellectuel . Tout pénétré d’esprit théologique jusqu’en 1865,
nes d’institutions immorales, magnifique organisation au point de vue intellectuel ou esthétique, au point de vue moral horrible et
s très brillants les idées qu’il recevait ainsi de la région du monde intellectuel qu’il traversait. Il était éminemment sensible à
ce peut être une illusion ! — Ce qui est affirmé par tout votre être intellectuel et moral n’est point une illusion, ou tout l’est.
donc de voir n’importe quoi pour concevoir Dieu. Il est une nécessité intellectuelle de l’homme. Nous ne pouvons pas avoir une idée sa
e ce qui n’est pas, ce que j’appelle je. » Et ceci c’est le même acte intellectuel que tout à l’heure, mais réfléchi, volontaire, où
que tout à l’heure, mais réfléchi, volontaire, où toutes mes facultés intellectuelles interviennent. Mon premier acte était de raison s
, notre cœur épouse le Dieu martyr. L’humanité peut avoir un penchant intellectuel , mais non pas un élan d’amour pour la raison spon
osophie organisée, fût-elle de leur goût. Ce sont des individualistes intellectuels , quelquefois par vraie supériorité d’esprit, plus
oujours salutaire. V Ce n’en a pas moins été une très belle vie intellectuelle que celle de Victor Cousin. Il a restauré, presqu
en lui ; et son orgueil trouvera son compte à cette œuvre de création intellectuelle et morale, et sa naïveté l’aidera à croire qu’ell
combat. » Pour bien comprendre cela, c’est l’histoire de l’humanité intellectuelle qu’il faut faire. On peut, pour abréger, la divis
emier jour, Auguste Comte veut qu’on arrive à constituer une autorité intellectuelle qui soit invincible à toute anarchie et répressiv
e anarchie et répressive de toute anarchie. Mais une cause d’anarchie intellectuelle bien plus profonde et d’effets bien plus grands q
n raccourci de l’humanité et présente le même spectacle d’incohérence intellectuelle que l’humanité tout entière. Le monde surabonde d
’obscurcir davantage. Tels sont les principaux éléments de l’anarchie intellectuelle du monde moderne. Les derniers siècles l’ont-ils
taphysicien, et, à cet égard, ils ont en apparence diminué l’anarchie intellectuelle . Mais ils n’ont en ceci que donné un des moyens d
e tort qu’on a de s’y attarder comme à un état définitif ; l’anarchie intellectuelle et par suite morale la plus complète règne partou
qu’il en a une à lui ; cependant il semble qu’une nouvelle puissance intellectuelle s’est levée depuis trois siècles qui a quelques-u
foi. Si le mot paraît bien ambitieux, disons qu’une nouvelle autorité intellectuelle s’est élevée entre les hommes, qui a quelque chos
peut être laissé comme tâche aux ouvriers en sous-ordre de la réforme intellectuelle . — Et précisément ce sera l’office des héritiers
e continue qui l’endort et le paralyse. Il y a une sorte de fatalisme intellectuel qui est un produit assez ordinaire, presque néces
ne l’est pas. Ce n’est donc ici qu’un tour d’esprit, qu’une habitude intellectuelle qui lutte contre des doctrines établies, organisé
mal est un végétal supérieur ; il ne sera pas je ne sais quel monstre intellectuel et moral dans l’ample sein de la nature. Examinon
tenir sains, vigoureux, actifs, maîtres de nous, en bon état physique intellectuel et moral ; il consiste à nous aimer avec une vigi
it, la même chose. La morale publique décline par suite de l’anarchie intellectuelle . Il ne faut pas croire que l’incertitude des idée
aucune solution possible, les moindres idées du devoir. » L’anarchie intellectuelle est la préface et elle est un agent de l’anarchie
urs intérêts matériels par des savants, et jamais bien dans leur être intellectuel et moral par des gens pratiques. Les anciennes ca
ent pratique qui gouverne les idées les gouverne mal, le gouvernement intellectuel qui gouverne les intérêts matériels les gouverne
ls se plaçaient d’eux-mêmes. Ils constituaient ainsi une aristocratie intellectuelle , ouverte, non héréditaire et solidement liée, c’e
eût été évolutif, qu’il eût pu « s’incorporer intimement le mouvement intellectuel  » Il pouvait le faire. Une religion n’est vraimen
ns que « l’influence morale s’attache nécessairement à la supériorité intellectuelle , sans laquelle elle ne saurait exister solidement
xamen, toute la libre pensée, tout le philosophisme, toute l’anarchie intellectuelle étaient contenus dans le protestantisme, dès qu’i
rotestation croissante et de plus en plus méthodique contre les bases intellectuelles de l’ancien ordre social, ultérieurement étendue,
négalités physiques assez faibles du reste, et quasi aucune inégalité intellectuelle . Il n’y a pas d’animaux de génie, il n’y a ¿as d’
hysiques existent, et, incomparablement plus grandes, les différences intellectuelles . On peut même dire que l’espèce humaine est organ
t pas ce que tout le monde pense, comme n’acceptant pas les banalités intellectuelles . Ils ne sont ni suivis, ni étudiés au moins, ni g
au contraire, par sa nature, à développer extrêmement les différences intellectuelles entre les hommes… Ce dogme absolu de l’égalité pr
’est l’histoire normale des démocraties. De toutes ces anarchies tant intellectuelles et morales que sociales, il faudrait enfin sortir
it anarchique en même temps. Les libéraux veulent que tout ce qui est intellectuel dans l’homme, pensée, doctrine, croyance, théorie
la liberté. Ils ont raison de soustraire à l’État toute cette partie intellectuelle de l’homme ; et c’est précisément ce que fait la
« Organisons, au contraire, en un pouvoir constitué, tout cet élément intellectuel de l’humanité pour le soustraire à l’État, et pou
spirituel c’est ce que les intelligences mettent en commun de forces intellectuelles pour en faire un organisme durable, fécond et pro
ssif ; c’est un état spirituel. Il a existé, il a sauvé le patrimoine intellectuel de l’humanité ; il a empêché l’humanité de retour
l’humanité de retourner à la bestialité pure ; il a sauvé la liberté intellectuelle  ; il faut le restaurer. Il faut reprendre l’œuvre
acile à prévoir, très attendu, ou qui devait l’être, de son évolution intellectuelle . Cette religion c’est au pouvoir spirituel de l’a
e est merveilleux pour cela : c’est le semeur d’idées et l’excitateur intellectuel le plus puissant qui ait été en notre siècle, le
61 (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216
e de patriotisme de notre esprit, qui contemple et qui aime sa patrie intellectuelle dans ce représentant presque universel de la nati
riorité relative des hommes élus à titre d’intelligence dans un corps intellectuel , c’est une loi de la nature que l’empire y appart
des lettres, de la science, des arts dans cette vétérance du travail intellectuel , le plus mal rémunéré et souvent le plus indigent
térature française et de l’Académie, pour renouveler la face du monde intellectuel en rectifiant beaucoup de notions fausses sur tou
et en n’achevant pas cette généreuse tentative de rénovation du monde intellectuel , moral et politique. Un écrivain grave, dont nous
ndre que la révolution française n’était point une révolution morale, intellectuelle , mais un simple redressement d’abus, redressement
ensée : cette pensée, rapide et universelle comme tous les mouvements intellectuels de ce pays où la main est si près de la tête, s’é
tête, s’était développée d’abord dans sa littérature. Ce pays est si intellectuel , que ses écrivains le gouvernent plus véritableme
uer jusque dans ses fondements le moyen âge et de faire place à l’âge intellectuel . Les instruments étaient des hommes, il leur fall
se concentra tout à coup avec toutes ses idées et ses nobles passions intellectuelles dans l’Assemblée Constituante, assemblée la plus
62 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
. Saint-Bonnet ne serait pas chrétien que de nature et de physiologie intellectuelle il irait au fond des choses et creuserait les que
ration d’école !), n’avait pas, M. Saint-Bonnet est une de ces pompes intellectuelles qui vident toute question à laquelle s’applique l
ns le terre-à-terre de la pratique et de la réalité, cette révolution intellectuelle qui fait l’intérim de la révolution politique en
nement et la mort. Du reste, le remède proposé par notre pathologiste intellectuel est bien simple. Il demande que les premières émo
ne refait pas l’homme dans son germe, c’est-à-dire dans son existence intellectuelle . Le docte historien nous raconte, avec un détail
63 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
l’idée. La tendance inhérente à l’appétition est-elle de nature tout intellectuelle . — II. Origine et développement des premiers mouv
, la tendance intérieure à l’idée et au désir est-elle de nature tout intellectuelle , et consiste-t-elle simplement dans une tendance
ieure. Mais est-il vrai de soutenir avec Herbart que la tendance tout intellectuelle de l’idée à la clarté précède l’appétition et soi
, pour le plaisir de penser. Mais le désir complet n’est pas purement intellectuel , il ne suffit pas qu’une idée quelconque s’élève
tion comme telle, même d’un objet pénible, est un exercice d’activité intellectuelle tendant à se maintenir ; 2° une force comme senti
rcroît de notre activité totale, non plus seulement de notre activité intellectuelle . Ces deux forces de ridée peuvent être en opposit
64 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
société. Rôle des facteurs sociaux dans l’idée du moi. Comment le moi intellectuel et rationnel est un moi social. — 3. Comment l’id
encore une logique commune, qui est plutôt, il est vrai, sensitive qu’ intellectuelle  : le commerce avec les animaux, amis ou ennemis,
ependant pas jusqu’à dire avec un disciple de Kant, Riehl, que le moi intellectuel soit tout entier un produit des relations sociale
ction sensitive et appétitive, deviendra ainsi un centre d’attraction intellectuelle . Comme la vie, la pensée suppose évidemment une c
dée du moi exercera donc une attraction irrésistible, au point de vue intellectuel comme au point de vue sensitif et appétitif. L’un
issent le mieux à la formation de cette image intérieure, de ce foyer intellectuel et appétitif : le moi. Et plus l’être se croira u
65 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Mercier » pp. 1-6
it qui correspond à la reproduction des anciennes formes dans l’ordre intellectuel et artistique. Hasard heureux quand ces formes so
és. Échappant aux règles du goût par l’excentricité même de sa nature intellectuelle , — car c’est un excentrique que Mercier, et il a
les dernières flammes, plus vives de leur agonie, de notre crépuscule intellectuel  ?…) il y eut un moment unique de vie retrouvée. L
66 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Saint-Marc Girardin »
pour que la littérature d’un peuple se soutienne, pour que son niveau intellectuel ne s’abaisse pas, c’est la continuité dans l’effo
besoin de le dire, Lerminier comme Rémusat, quelle que soit l’énergie intellectuelle qu’ils possèdent encore, appartiennent tous les d
it qui correspond à la reproduction des anciennes formes dans l’ordre intellectuel et artistique. Hasard heureux quand ces formes so
67 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
pensée en l’étouffant, l’étude, en dirigeant l’esprit vers des objets intellectuels , distrait de même des idées qui dévorent. Le trav
mmencé. Plusieurs écrivains se sont servis des raisonnements les plus intellectuels pour prouver le matérialisme ; mais l’instinct mo
e, sans projet, à ses impressions, reçoit par l’exercice des facultés intellectuelles un plus vif espoir de l’immortalité de l’âme. L’a
onger la force ; et parce que, dut-on ne pas y parvenir, les facultés intellectuelles baissent en même-temps que le goût qui sert à les
68 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »
s. Les deux infinis : la limite de la science. Unité du développement intellectuel de Pascal. Le style des Pensées : abstraction et
, par une floraison nouvelle de l’esprit monastique que la révolution intellectuelle du xvie  siècle avait paru d’abord devoir éteindr
t hétérodoxe, ce qui veut dire qu’il a une doctrine, une personnalité intellectuelle , une conception propre de la vie et des rapports
qui en fera l’adversaire par excellence et la barrière du libertinage intellectuel et moral. C’est ce qui lui permettra, persécuté e
mé. On avait réussi à lui retirer cette hauteur morale, cette largeur intellectuelle qui en avaient fait l’expression supérieure du ch
uelques âmes tendres et mystiques, en général leur ascétisme est plus intellectuel que sentimental : ce sont de rudes dialecticiens,
bientôt. Ils contribuèrent ainsi très sensiblement à élever le niveau intellectuel de leur époque. Par leur science et leur culte de
ul titre, le jansénisme occuperait une grande place dans le mouvement intellectuel du xviie . Mais il a eu des écrivains, de bons et
sont ramassées dans Pascal : il représente pour nous toute la hauteur intellectuelle et morale de la doctrine janséniste, qu’il agrand
is trouvé la vérité supérieure qui pouvait mettre l’unité dans sa vie intellectuelle et morale, la vérité où étaient compris toute cer
antérieur de son intelligence. Il n’y a pas eu de rupture dans sa vie intellectuelle  : il y a eu une évolution continue, au terme de l
69 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
e dans les sensations, et qui, soumise à l’élaboration des opérations intellectuelles , finit par produire le concept de l’espace. C’est
r propre à la conscience n’est point une forme, ni une sorte de cadre intellectuel a priori : c’est un état général en corrélation a
de son organisme, et c’est sur ce fond de tableau sensitif, nullement intellectuel , que viendront se dessiner et se détacher les div
ont se dessiner et se détacher les diverses sensations. La conception intellectuelle de l’espace sera l’extrait quintessencié de ce se
ntration, l’extension est une sorte d’expansion ; l’un n’est pas plus intellectuel en soi que l’autre. — Les sensations et les phéno
ue nous ne commençons pas par avoir et qui contient des éléments tout intellectuels , parce qu’il exprime de purs possibles. L’extensi
étachés, tels que les sensations, qu’on groupe ensuite selon des lois intellectuelles , soit celles de l’association, soit celles de la
le détachement, qui en font des éléments possibles pour un groupement intellectuel , appartiennent au dernier stade de révolution, no
dernier stade de révolution, non au premier. Nos procédés de synthèse intellectuelle sont donc des artifices d’analyse psychologique q
ions et des réactions motrices, mais aucune intervention de principes intellectuels et a priori. William James dit avec raison que,
un fait actif de désir naissant, sous la forme d’impulsion simplement intellectuelle  ; l’attention, encore une fois, est le désir inte
implement intellectuelle ; l’attention, encore une fois, est le désir intellectuel , la volonté provisoire de percevoir, pour savoir
70 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
nd ses racines. Du point de vue même de cette interprétation purement intellectuelle de l’existence phénoménale, il faut donc faire pl
ir eu cette croyance une illusion, il n’y a pas lieu, du point de vue intellectuel , de penser que cette illusion puisse disparaître.
e des choses, mais elles la recevraient d’une considération d’utilité intellectuelle . En dehors de cette hypothèse, une autre apparaît
nous apparurent les dernières venues parmi les créations de l’utilité intellectuelle , elles nous montrèrent aussi, sous leur aspect pr
en de multiples exemples, se joindre ensemble dans un but d’utilité, intellectuelle ou vitale, des éléments idéologiques qu’une utili
71 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
uvre, la voici. Dans un autre temps qu’à une époque où la production intellectuelle se répand d’autant sur le marché qu’elle est plus
Théophile Gautier, qui a cru faire une belle chose de dédoubler l’art intellectuel d’écrire et de le descendre presque au niveau d’u
uée, la Critique, comme l’Histoire, doit étager les grandes aptitudes intellectuelles avec la même rigueur et suivant la même loi ! Il
if. Or, justement, ce sont ces trois esprits, c’est cette triplicité intellectuelle qu’avait Balzac dans sa fonction spéciale et son
clarté des œuvres de Balzac, ne vous semble-t-il pas comme la femelle intellectuelle de ce mâle ? comme le Virgile de cet Homère ? com
72 (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97
elui qui lit ou qui parle. C’est le phénomène moitié matériel, moitié intellectuel , de la translation de la pensée de l’un dans l’es
ession de l’humanité par la parole ; c’est-à-dire encore le seul lien intellectuel possible entre les hommes, c’est-à-dire enfin cet
ellectuel possible entre les hommes, c’est-à-dire enfin cette société intellectuelle d’où devait découler et se perpétuer l’esprit hum
es trésors d’intelligence, de sagesse et de génie que possède l’homme intellectuel au temps où nous vivons. Nous ne nous interdirons
73 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
s réalisons, pour les dépasser, les diverses phases de leur évolution intellectuelle . C’est, précisément ce qui fait que notre pensée
esprit et aux choses, un processus universel dont la « représentation intellectuelle  » est un moment et une manifestation incomplète.
philosophie de la volonté. Il oppose violemment la « représentation » intellectuelle à la « volonté » aveugle et inintelligente sans e
74 (1889) L’art au point de vue sociologique « Préface de l’auteur »
e d’y circonscrire de la chaleur ou de l’électricité ; les phénomènes intellectuels ou physiques sont essentiellement expansifs ou co
eligieuse, la cité plus ou moins céleste est l’objet d’une conviction intellectuelle , accompagnée de sentiments de crainte ou d’espéra
te ou d’espérance ; la cité de l’art est l’objet d’une représentation intellectuelle , accompagnée de sentiments sympathiques qui n’abo
75 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
aturelles, il ne néglige point ceux qui peuvent enrichir les sciences intellectuelles . Il a voulu, par exemple, appliquer à l’étude de
. William Jones nous ouvrent les trésors de cette sorte de cosmogonie intellectuelle et morale qui est toute dans les langues. M. W. S
. La société des êtres intelligents subsiste par les idées morales et intellectuelles que la parole y a semées. Ne voyez-vous pas le pa
ent des liens de la parole est une seconde émancipation, dans l’ordre intellectuel . Nous n’avons point à expliquer ici les bienfaits
76 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gérard de Nerval  »
es eut quittés, ils ne lui ont jamais manqué. Points d’appui purement intellectuels , du reste. Gérard de Nerval, qui fut un bohème, d
l, ses amours. Et le lit resta toujours vide… Symbole charmant de son intellectuelle destinée ! Son érudition, ses goûts d’antiquaire,
lorinde, la folie de Gérard ne fut pas une force égarée. Dans l’ordre intellectuel , il ne fut réellement rien de fort ni même d’asse
des qualités secondaires, — que (tout au plus !) l’aurea mediocritas intellectuelle qui suffit dans la vie pour être heureux, disait
77 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
mais jamais l’égal. C’est là l’erreur de ces Guèbres modernes du feu intellectuel , inextinguible et toujours croissant en lumière.
tième, siècle français par excellence ? dans un temps où la décadence intellectuelle et morale marche en sens inverse du progrès matér
pante, nous vous répondrons que cette prétendue diminution de lumière intellectuelle et morale, à mesure qu’un plus grand nombre d’hom
qu’à l’aube du jour. Cette image est tout un argument. La démocratie intellectuelle et littéraire vous éblouit moins, parce qu’elle r
rit humain, désorienté par la disparition du vieil univers religieux, intellectuel et politique, se sauva dans les thébaïdes d’Orien
et ce recommencement qui sont la condition et la loi de toutes choses intellectuelles ou matérielles. Ce monde, qui a commencé lui-même
ù donc voient-ils ces symptômes de décadence ? — Dans les révolutions intellectuelles , disent-ils, ces grandes perturbations du monde.
isent-ils, ces grandes perturbations du monde. — Mais les révolutions intellectuelles , au contraire, ne sont-elles pas les secousses qu
tte prétendue décrépitude de l’esprit humain. Tâtez le pouls du monde intellectuel , et dites s’il est prêt à mourir. Il n’y a pas un
es les formes, elle qui fut, comme le dit un de ses fils, la nourrice intellectuelle et artistique de l’Europe, elle qui m’inspirait,
enaissance littéraire pour une contrée aussi inépuisable en fécondité intellectuelle qu’en fécondité matérielle. Le génie italien n’a
talie, vienne à se renouer, et le monde sera étonné de la supériorité intellectuelle dans tous les genres de culture d’esprit dont la
78 (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle
ivains et des artistes. Mais ces derniers présentent les mêmes traits intellectuels — et le plus souvent aussi somatiques — que les m
e de signaler les modes esthétiques comme des formes de décomposition intellectuelle . L’écrivain ou l’artiste visé ne pardonne jamais
le moins du monde à vous, qui êtes une des plus superbes apparitions intellectuelles du siècle, j’ose pourtant prendre pour exemple la
s incapable de remplir sa fonction dans l’humanité, et que le progrès intellectuel déjà enrayé dans sa personne se trouve encore men
céder. A côté des stigmates physiques, la science en a aussi trouvé d’ intellectuels , qui caractérisent la dégénérescence aussi sûreme
s, qui manifestent leur parenté par la similitude de leur physionomie intellectuelle . L’inégalité que nous avons observée dans le déve
ique des dégénérés, nous la rencontrons aussi dans leur développement intellectuel . L’asymétrie du visage et du crâne trouve en quel
n soudaine, et ces deux choses forment aussi les principaux stigmates intellectuels des dégénérés. J’aurai occasion de démontrer, dan
ai voulu me borner à caractériser le stigmate même. Un autre stigmate intellectuel des dégénérés est leur émotivité. Morel a même pr
e soupçonne pas qu’il est fier d’une maladie et se vante d’un trouble intellectuel  ; et certains critiques niais qui, par crainte d’
é, on observe chez le dégénéré un état d’adynamie et de découragement intellectuels qui revêt, selon les circonstances, la forme du p
ubinovitch, « atteindre un développement considérable au point de vue intellectuel , mais au point de vue moral leur existence est co
’altier privilège consiste précisément en ce qu’une de leurs facultés intellectuelles est extraordinairement développée, sans que les a
n : « la faiblesse du jugement et l’inégal développement des facultés intellectuelles … Les conceptions ne sont jamais élevées, le débil
l’œil intérieur de l’hystérique et emplit si complètement son horizon intellectuel , qu’il lui cache tout le reste de l’univers. Il n
de manque de personnalité, c’est-à-dire de talent. Si les mouvements intellectuels , même sains et féconds, d’une époque, sont en règ
le dont l’art et la littérature sont développés, de nombreux eunuques intellectuels qui ne sont pas capables d’engendrer une œuvre vi
tablissons-le de nouveau, forment la grande majorité des travailleurs intellectuels , par conséquent aussi des membres des sectes à la
et la littérature, sont d’ailleurs complètement sains au point de vue intellectuel , quoique à un très bas degré de développement, et
ent les peuples orientaux, qui ne jouent aucun rôle dans le mouvement intellectuel de la race blanche. A ces influences nocives s’en
la plus grande difficulté à travers les examens. A ces modifications intellectuelles répondent des modifications physiques. La croissa
rs » de Magnan, et il est naturel que ces derniers jouent dans la vie intellectuelle un rôle toujours plus en vue, qu’ils s’efforcent
illage a aujourd’hui un horizon géographique plus large, des intérêts intellectuels plus nombreux et plus compliqués, que le premier
ifestations de dégénérescence et d’hystérie, identiques aux stigmates intellectuels de celles-ci cliniquement observés et incontestab
e ces soi-disant novateurs. Ils parlent de socialisme, d’émancipation intellectuelle , etc., et ont ainsi l’apparence d’être pénétrés d
Qu’est-ce que l’attention ? Th. Ribot dit que « c’est un monoïdéisme intellectuel avec adaptation spontanée ou artificielle de l’in
izon lointain, peuvent se faire une idée du tableau qu’offre le monde intellectuel d’un débile. Voyez, là, cette masse sombre. Qu’es
ions ni échappées79. Il transporte leur esprit dans l’état d’activité intellectuelle déterminé par la seule association d’idées sans f
rits exceptionnellement vigoureux qui peuvent soumettre leur activité intellectuelle à la discipline d’une attention particulièrement
ut des nerfs sensitifs. Ce trouble occasionne des anomalies de la vie intellectuelle sur lesquelles je m’étendrai dans le livre suivan
anique naturelle au savoir. Dans une partie quelconque de son horizon intellectuel , chacun de nous est donc mystique. De tous les ph
, l’Allemagne avait eu une brillante période de force et de floraison intellectuelle . Ces siècles à la fois illustrés par la puissance
lointains dans le temps et dans l’espace et pour l’anarchie morale et intellectuelle . Le romantisme français n’était ni médiéval ni pi
nglais et en même temps le caractère religieux de leur dégénérescence intellectuelle . Le premier effet de la dégénérescence et de l’hy
n de la réalité, et, avec elle, le plaisir de degré supérieur et plus intellectuel consistant à reconnaître les objets représentés e
r lui-même, par sa propre perfection artistique, mais par son contenu intellectuel  ; seulement, cette peinture a un nom particulier 
; et l’art qui se sert de ces symboles pour l’expression de processus intellectuels n’est pas la peinture, mais la poésie. Originaire
haélites qu’on les doit. Ces mystiques s’imaginaient être des parents intellectuels des « primitifs », parce qu’ils peignaient, comme
les buveurs de bocks des cafés n’ont pas conscience de leur infirmité intellectuelle . Ils trouvent pour leur incapacité de se soumettr
parti à faire croire à un retour de l’humanité civilisée aux ténèbres intellectuelles du passé, s’écrièrent : « Voyez ! La jeunesse, l’
naufrage, cela est ou un mensonge conscient ou de l’irresponsabilité intellectuelle . Un esprit sain et loyal doit presque avoir honte
la métaphysique ne l’ont jamais remplie. Elle est simplement la forme intellectuelle de cette folle présomption qui, sur le terrain ma
sible d’atteindre, sans travail physique, la fortune, et, sans effort intellectuel , la vérité. L’homme honnête qui arrache pénibleme
on appartient l’avenir », cela est étroitement lié aux particularités intellectuelles de la foule. Celle-ci ne remonte jamais aux faits
on sérieuse pour des tranche-montagne du progrès et de l’émancipation intellectuelle . Aujourd’hui, les cercles sociaux qui font la mod
sons de parti, soit par ignorance et par snobisme, comme un mouvement intellectuel sérieux de l’époque. Le symbolisme, toutefois, ne
e d’œuvres autant que possible toutes les modifications et variations intellectuelles d’un poète, épris d’un but déterminé par lui ».
éterminée, mais doit simplement être le pâle reflet de son crépuscule intellectuel . C’est ce que veut dire M. Stéphane Mallarmé, qua
 dispositions d’esprit » ou émotions vagues, et non pas des processus intellectuels . Le grand poète des symbolistes, leur modèle admi
is, d’une façon étonnamment complète, tous les stigmates physiques et intellectuels de la dégénérescence, et à aucun écrivain, à ma c
e, ce « rabâchage » dans lequel nous avons vu un symptôme de débilité intellectuelle . Presque dans chacune de ses poésies reviennent p
ticularité du langage de Verlaine est l’autre symptôme de la débilité intellectuelle  : la réunion de substantifs et d’adjectifs absolu
y a dans les asiles d’aliénés beaucoup de malades dont le délabrement intellectuel n’est pas aussi profond et incurable que celui de
est M. Stéphane Mallarmé. Il est le plus curieux phénomène de la vie intellectuelle de la France contemporaine. Quoiqu’il ait mainten
s grand mérite et comme la preuve la plus frappante de son importance intellectuelle . Le lecteur sain d’esprit trouvera cela si fabule
sont d’ailleurs fort au-dessous des nègres du Sénégal au point de vue intellectuel . C’est par ses entretiens oraux qu’il est parvenu
les symbolistes prônent comme une de leurs plus fortes manifestations intellectuelles  : La Littérature de tout à l’heure, de Charles Mo
mesure où le cerveau se développe dans la série animale, et où la vie intellectuelle devient plus riche, se perfectionnent et se diffé
. C’est d’ailleurs une vieille observation clinique, que la déchéance intellectuelle est accompagnée d’un mysticisme de couleurs. Un m
om de tolstoïsme. Pour démontrer que le tolstoïsme est une aberration intellectuelle , une forme de dégénérescence, il est nécessaire d
cas instructif de folie. La vérité est que toutes les particularités intellectuelles de Tolstoï peuvent être ramenées aux stigmates le
’influence de cette idée fixe, je parvins à un tel degré de confusion intellectuelle , que je me retournais parfois brusquement du côté
ce par des représentations du domaine de la sexualité167. Dans la vie intellectuelle de l’homme sain, la femme est loin de jouer le rô
me pour la morale d’abstinence de la Sonate à Kreutzer et la réaction intellectuelle de Ma Confession, Ma Religion et Les Fruits de l’
au corps tout entier, et le simple homme sensuel s’élève à l’activité intellectuelle  ». — « L’organe du cœur est le son, son langage a
, et, en effet, pour les procédés et résultats de ce genre d’activité intellectuelle , il importe assez peu que l’auteur ait réellement
é de l’aigrissement anarchiste, une autre émotion domine toute la vie intellectuelle consciente et inconsciente de Wagner : l’émotion
ses et des spasmes, sur une racine de valériane. Ils reflètent l’état intellectuel du poète, que connaissent bien les hommes spéciau
losophie et ses penchants organiques est la tragédie intime de sa vie intellectuelle , et ses poèmes forment un tout unique qui raconte
 ; bien plus, c’est triste à dire, d’un Jean-Frédéric Kind. Sa patrie intellectuelle est la Gazette du Soir de Dresde. Il tire sa subs
in, mais un peintre-né. S’il avait été un génie sain doué d’équilibre intellectuel , c’est ce qu’il serait certainement devenu. Sa co
e pour les musiciens, cela tend à montrer que la musique est le moins intellectuel de tous les arts180 ». Lombroso remarque que « l’
nt le Homo sum de Térence : « Je suis un déséquilibré, et nul trouble intellectuel ne m’est étranger ». Il pouvait, comme antisémite
ue d’avoir fait le pèlerinage de Bayreuth, et un signe de distinction intellectuelle que d’apprécier Wagner malgré sa nationalité. Le
ines dans lesquels le profane lui-même constate la profonde déchéance intellectuelle de leurs auteurs. Celui-ci prétend pouvoir initie
même temps de beaucoup le plus considérable parmi eux au point de vue intellectuel , je veux m’occuper un peu à fond de lui. Il s’agi
sse. Il affirme descendre des anciens mages et posséder tous les legs intellectuels de Zoroastre, de Pythagore et d’Orphée. Il est en
t et s’entre-croisent diversement les uns les autres : le suprême but intellectuel de l’homme est d’entendre la musique de Richard W
res203 ». Le professeur Kowalewski indique, comme degrés des troubles intellectuels de la dégénérescence, en premier lieu la neurasth
ragoûtante, mais elle peut seule donner une idée claire du processus intellectuel qui se produit lorsque des dégénérés font ce qu’i
les incidents de la pièce. Nous retrouvons du reste ici tous les tics intellectuels que nous avons remarqués dans Serres chaudes. La
aussi est l’histoire de la célébrité de Mæterlinck. Ce triste infirme intellectuel végétait depuis des années dans son coin à Gand,
sent eux-mêmes dans ce mysticisme un profond et complet enténébrement intellectuel . Livre III : L’égotisme I. Psychologi
laissent reconnaître en elles des membres d’une seule et même famille intellectuelle et justifient leur réunion en un groupe unique :
trent tous les mêmes lacunes, inégalités et déformations des facultés intellectuelles , les mêmes stigmates psychiques et somatiques. Ce
, de l’idée fixe isolée, à côté de laquelle tout le restant de la vie intellectuelle s’effectuerait sainement. C’était une erreur. Il
ivait encore la « peur des espaces » ou agoraphobie comme une maladie intellectuelle spéciale, comme une monomanie. La prétendue monom
té quand, dans son étude connue213, il a représenté tous les troubles intellectuels des dégénérés comme une maladie unique qui offre
 égoïsme ». Naturellement, le lecteur auquel on montre la physionomie intellectuelle des égotistes doit toujours se rappeler que, si l
re qui constitue, nous l’avons vu, le phénomène fondamental de la vie intellectuelle des dégénérés. Car la disposition d’esprit fondam
e immoralité qui lui soit possible. L’égotiste est un Robinson Crusoé intellectuel qui, dans son idée, vit seul sur une île, et il e
et l’instinct de destruction comme résultat d’arrêt de développement intellectuel , donnent ensemble l’anarchiste, qui, suivant le d
emblables. C’est ce qu’a très bien vu ce critique dont la belle santé intellectuelle impressionne si agréablement, M. Ferdinand Brunet
que chose de justifié et de voulu, et même de l’ériger en distinction intellectuelle . C’est ainsi que M. Paul Bourget met dans la bouc
norances… C’est une duperie de ne pas avoir le courage de son plaisir intellectuel . Complaisons-nous donc dans nos singularités d’id
e action « aristocratique ». L’assassin a « le courage de son plaisir intellectuel  », la pluralité qui ne l’approuve pas est une plu
nous y arrêter, car Baudelaire est, plus encore que Gautier, le chef intellectuel et le modèle des parnassiens, et son influence do
pas douteux, Baudelaire ayant accusé toute sa vie tous les stigmates intellectuels de la dégénérescence. Il était à la fois mystique
pas parvenu à la hauteur où l’individu atteint sa jonction morale et intellectuelle avec la totalité, et leur égotisme rend nécessair
tique établie par M. Huysmans. Le tableau d’un être humain, de sa vie intellectuelle et de ses destinées extérieures monotones à peine
naissaient seulement la raison, ils ne voient qu’une partie de la vie intellectuelle de l’homme : son inconscient ; ils veulent recevo
ge de notre race ». Quelques traits encore pour compléter le portrait intellectuel de ce décadent. Il fait raconter par sa « petite
cation que donne un chien !… Nos collégiens surchargés d’acquisitions intellectuelles qui demeurent en eux des notions, non des façons
e et à gauche, cette incapacité de reconnaître la démence dans la vie intellectuelle d’un malade tombé aux plus bas degrés du gâtisme,
L’esthétique est supérieur au moral ; il appartient à une sphère plus intellectuelle . Percevoir la beauté d’un objet est le point le p
du but dans le beau artistique et le rang de l’art dans les fonctions intellectuelles , on devrait simplement exposer toute la science d
que l’on distingue deux espèces de beau, le beau sensoriel et le beau intellectuel . Comme sensoriellement beaux nous sentons les phé
s jusqu’à l’aperception. Au-dessus du beau sensoriel se place le beau intellectuel , qui ne consiste plus en simples perceptions, mai
qu’en émotions accompagnantes, élaborées dans l’inconscient. Le beau intellectuel , pour être senti comme beau, doit éveiller, lui a
aire, par conséquent éveiller des sentiments de plaisir. Le processus intellectuel excité par les perceptions et les aperceptions n’
ir293. Cet art de pressentiment est assurément la plus haute activité intellectuelle de l’être humain. Mais ce n’est pas l’art des est
elle ne reflète pas le monde extérieur, elle reflète sûrement la vie intellectuelle de l’artiste. Aucun des sophismes des esthètes, c
son privilège de haute noblesse, une place suprême dans la hiérarchie intellectuelle et l’affranchissement de toutes les lois morales,
à diverses reprises, plus ou moins unanimement, une sorte de royauté intellectuelle à un contemporain auquel elle a rendu hommage com
s pays des voix qui réclament pour Henrik Ibsen la plus haute dignité intellectuelle que l’humanité ait à départir. On voudrait que le
ue et un anarchiste égotiste. L’examen détaillé de ses particularités intellectuelles nous fera reconnaître, entre celles-ci et celles
outiens de la société, le doyen de Brand), sont un écho de son maître intellectuel , le théosophe Sœren Kierkegaard (1815-1855), qui
es, véritables obsessions qui surgissent de l’inconscient dans sa vie intellectuelle , sont le péché originel, la confession, et le sac
dit Ellida). Dégénéré lui-même, il ne peut se représenter que la vie intellectuelle des dégénérés, chez lesquels les appareils d’inhi
i une communauté des âmes ; assurément, l’homme doit élever le niveau intellectuel de la femme, bien que, — faisons tout de suite ce
juste titre par Ibsen à l’homme, exclue résolument la pleine égalité intellectuelle des deux époux également réclamée par lui. Mais c
r de l’époux dans le « véritable mariage » ? Doit-il élever le niveau intellectuel de sa femme ? Wangel, Mme Bernick, Mlle Lona Hess
la clarté. Elle suffit complètement à établir le diagnostic de l’état intellectuel du poète norvégien. Son mysticisme, abstraction f
fonde confusion mentale, de perdre plus de paroles au sujet de l’état intellectuel d’un homme. Mais puisque cet homme est élevé par
Un Ennemi du peuple (p. 260), à savoir que toutes nos sources de vie intellectuelle sont empoisonnées et que notre société civile rep
n chat, un chat ». Cela laisse déjà supposer un trouble de l’activité intellectuelle , que d’imaginer un « étranger aux yeux de poisson
t à l’instant même ou dont il se souvient. D’après tous les stigmates intellectuels d’Ibsen que nous avons énumérés, — ses obsessions
son monde d’idées, qu’il faut également considérer comme un stigmate intellectuel de dégénérescence. Des juges superficiels ou igno
ence. Des juges superficiels ou ignorants, qui apprécient la richesse intellectuelle d’un artiste d’après le nombre de volumes qu’il a
que aussi peu de véritable force créatrice personnelle que son parent intellectuel , et comme il dédaigne le plus souvent, dans son o
ite avec une importance si déroutante. Ils sont empruntés à l’horizon intellectuel d’un bambin dont le pantalon laisse passer, par d
56, — présentaient presque sans exception les stigmates somatiques et intellectuels qui les caractérisaient comme dégénérés, c’est-à-
et, chez lui-même, les mots « profond » et « profondeur » sont un tic intellectuel qui se répète continuellement de la façon la plus
ifier de mal ce que nous nommons bien, et réciproquement, — haut fait intellectuel dont est certainement capable tout mioche de quat
e la conclusion que rien n’autorise à conclure des œuvres à la nature intellectuelle et morale de leurs auteurs. Ceux qui parlent ains
ent même pas, dans leur ignorance, qu’il y a des perversions purement intellectuelles qui sont tout aussi bien une maladie de l’esprit
iblement le cas chez Nietzsche. Son aberration est de nature purement intellectuelle et ne l’a guère poussé à des actes. Il n’y a donc
lus haut degré ; seulement, celui-ci est borné, chez lui, à la sphère intellectuelle seule, et se satisfait en débauche idéelle. Je ne
regardent, le plus souvent de bonne foi, pour purement esthétiques ou intellectuels , alors qu’en réalité ils sont sexuels. C’est seul
e dicton anglais. Un critique, il est vrai, a dit : « L’enténébrement intellectuel peut éteindre le cerveau le plus lumineux ; aussi
ler de nouveau, puisque Nietzsche est devenu l’auteur d’une contagion intellectuelle dont l’on ne peut espérer arrêter le développemen
: celui d’hystériques et d’imbéciles. Kaatz affirme que la « semaille intellectuelle  » de Nietzsche commence « partout à germer. Tantô
; à leur début, notamment, se montre souvent une plus grande vivacité intellectuelle , et l’on a observé des cas où le malade devenait
avec une désespérante monotonie. Nous avons déjà constaté le sadisme intellectuel de Nietzsche et sa folie de contradiction et de d
Nietzsche : Le cas Wagner, qu’« elle déborde pour ainsi dire de santé intellectuelle  » ; des professeurs d’universités, comme G. Adler
une contradiction contre les exigences de la société. Le prolétariat intellectuel des grandes villes, notamment, acclame à grands c
ole, ce qui constitue, quoi qu’on fasse, une lourde honte pour la vie intellectuelle allemande de notre temps. Livre IV : Le réali
illageoises de Berthold Auerbach, nous voyons des paysans dont la vie intellectuelle et sentimentale est d’une haute noblesse, par end
me que nous avons relevé comme le trait le plus particulier de la vie intellectuelle des dégénérés. Il ramène le penser humain à ses d
autre mot, les transformer en représentation, et, avec le même effort intellectuel , il se procurerait une impression beaucoup plus v
s auxquelles l’homme acquiert ses différentes propriétés physiques et intellectuelles est en pleine marche, mais seulement à ses débuts
z les dégénérés de toute catégorie comme forme atavique de l’activité intellectuelle . De même que Victor Hugo, que les romantiques de
lemagne, conformément à la tendance spéculative et à la haute culture intellectuelle du peuple allemand, cet état a trouvé son express
ordonné, et le lobe frontal, siège probable des plus hautes fonctions intellectuelles , entre autres du langage, prédomine de beaucoup.
s limitées éveiller des concepts abstraits, c’est-à-dire une activité intellectuelle supérieure et compliquée, et exciter les émotions
i le vérisme est autre chose qu’un exemple de propagation d’épidémies intellectuelles par imitation, à la critique scientifique italien
t avec talent, ce qu’ils sentent, mais de gens à la hauteur morale et intellectuelle des souteneurs, qui, au lieu du métier de ces ois
à celle-ci que parce que l’histoire de la propagation d’une contagion intellectuelle dans son propre pays a incontestablement de l’imp
reconnaissance pour la compréhension qu’elle a de lui, pour l’aliment intellectuel qu’elle lui apporte ; mais la Russe voit plus cla
uffrent pas de pénurie, qui parlent haut allemand, qui ont un horizon intellectuel un peu large, il devient incertain et flou et rec
ous leurs yeux. C’est à cette période critique de passagère décadence intellectuelle que se produisit l’apparition de la bande jeune-a
lle génération se forme inconsciemment sur les œuvres de ses ancêtres intellectuels ). Mais ils n’ont pas le droit de se désintéresser
de se désintéresser de ce qui viendra après eux. Ils sont les guides intellectuels du peuple. Ils possèdent son oreille. La tâche le
orains et de ses épigones. Aucun d’eux ne se dit que, dans le concert intellectuel d’un grand peuple, il y a place suffisante pour d
de notre temps. Comme manifestations fondamentales de la perturbation intellectuelle de nos contemporains se sont présentés à nous sur
ue. Nous nous trouvons actuellement au plus fort d’une grave épidémie intellectuelle , d’une sorte de peste noire de dégénérescence et
, ne dure plus d’une demi-heure. Dans le plan des études, l’éducation intellectuelle est d’ailleurs à peu près complètement supprimée,
s peut-être, ou rendrais du moins très vraisemblable, que dans la vie intellectuelle des siècles placés loin devant nous, l’art et la
ure sociale, leur irrésistible poussée de l’abîme dans une atmosphère intellectuelle et morale supérieure. Quand l’art remplit cette t
ans l’avenir, elle est inimaginable. Pour un tel amalgame, l’activité intellectuelle de l’homme s’est déjà trop développée. L’art et l
plus enclins et plus aptes, par suite de leur plus haut développement intellectuel , à voir et à rendre exactement le phénomène du mo
sentiments de plaisir. Elles sont l’expression de leur propre trouble intellectuel et de la perversion de leurs propres instincts. L
de la raison ne peuvent prévaloir. Ceux des dégénérés dont le trouble intellectuel est trop profond doivent être abandonnés à leur i
n beaucoup plus rapide et beaucoup plus violente encore de l’épidémie intellectuelle serait la conséquence nécessaire de cet oubli du
ge de ceux qui ne sont pas encore trop gravement atteints. L’épidémie intellectuelle ne peut être endiguée qu’à la condition que chacu
a lubricité amène les plus graves désordres dans la santé physique et intellectuelle de l’individu, et une société composée d’individu
aits principaux de la médecine mentale ! Qu’il leur montre le trouble intellectuel des artistes et des auteurs dégénérés, et qu’il l
ature à attirer le public. 3. Traité des dégénérescences physiques, intellectuelles et morales de l’espèce humaine et des causes qui
, 1867, p. 76. « Dès leur enfance, ils ont ordinairement des facultés intellectuelles très inégalement développées, faibles dans leur e
73 : « Dans la prédisposition au délire d’une part, dans la faiblesse intellectuelle accompagnante d’autre part, il faut chercher l’ex
dans la haie établie par lui-même qui enserre étroitement sa création intellectuelle . Il faut lutter pour parvenir à lui », etc. Nietz
353. Charles Darwin, op. cit., p. 127 : « Une fois que les facultés intellectuelles se sont hautement développées, des images de tout
r tous les échantillons que je cite pour la mise en lumière de l’état intellectuel de Nietzsche, les particularités caractéristiques
79 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre V. Le génie et la folie »
rgie de ses facultés affectives, par la transcendance de ses facultés intellectuelles , prennent leur source dans les mêmes conditions o
s principes-. C’est le contraire chez l’homme de génie. La méditation intellectuelle est donc l’opposé de l’aliénation. La distraction
a trouvé aucun rapport précis entre la constitution et la supériorité intellectuelle , et que, jusqu’à nouvel ordre, il est permis de p
, si elles s’y produisaient. En outre, j’admets que l’abus du travail intellectuel puisse amener la folie (quoique cela soit très ra
aille trop, je me donne un mal de tête ! Est-ce à dire que le travail intellectuel soit une névralgie ? Ainsi le génie pourrait cond
s qui peuvent donner naissance, par la transmission, à la supériorité intellectuelle . Or, il est facile de comprendre que parmi ces ét
80 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Philarète Chasles » pp. 111-136
s seuls forts dans l’ordre moral comme les seuls voyants dans l’ordre intellectuel . De pensée et de vie, Philarète Chasles resta Phi
ans l’âme ce Christianisme fécondant sans lequel il n’y a dans la vie intellectuelle ni consistance, ni force réelle, ni grandeur, ni
nvictions ? Je sais où sont ses préférences, ses passions, ses amours intellectuels , mais ses convictions ? Je sais où sont ses insti
qui se consolait de ne pas imposer, en plaisant. Ce radieux Arlequin intellectuel , qui avait beau être critique et professeur se re
n chien savant, par un père athée et régicide, avait de par la nature intellectuelle de son esprit résisté à cette éducation abominabl
, dans Chasles, selon moi, beaucoup de Macaulay. Ils ont des parentés intellectuelles . Ce sont des talents éclatants qui se sont occupé
81 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
aissance, et c’est l’opération vraiment caractéristique de la mémoire intellectuelle . On connaît des exemples frappants de cette recon
te à une image similaire il y a transition facile pour notre activité intellectuelle et sensible, sans choc, sans résistance ; l’accom
avec le présent et d’en reconnaître la similitude par un acte tout «  intellectuel  ». L’animal n’a pas besoin de cet acte intellectu
ar un acte tout « intellectuel ». L’animal n’a pas besoin de cet acte intellectuel pour sentir et reconnaître, sous des couleurs dif
sque plus que les bords du lit où coule le courant nerveux : la forme intellectuelle tend à remplacer le fond sensible ; c’est le seco
elligence en est le substitut progressif et l’abréviation. La mémoire intellectuelle est un ensemble de signes au moyen desquels la co
dra de plus en plus inconscient. Tous les actes de la vie physique ou intellectuelle , disent-ils, tendent à se faire d’une façon autom
que, et c’est en cela même que consiste le progrès. Si les opérations intellectuelles pouvaient devenir aussi automatiques que celles d
82 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344
le monde physique, dans le monde moral, le monde politique, le monde intellectuel …… Le plus doux de ses plaisirs est d'imprimer le
nage ; que la Nature varie par des combinaisons infinies les facultés intellectuelles de l'homme, comme les propriétés des êtres physiq
main, mesure les deux extrémités de cette grande chaîne. De ce monde intellectuel , l'histoire le ramene au sein de l'Univers. Tout
les réactions, il s'est persévéramment tenu renfermé dans les formes intellectuelles & les forces combinées de son style, & s'
83 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
us se ressembler nous apparaisse en pleine évidence. § 1. — Élément intellectuel . — la rêverie. Songeons à diverses occasions o
par l’allure particulière que prenait notre pensée. Cette disposition intellectuelle est assez connue, assez nettement différenciée po
chaque fois qu’il a manqué de s’endormir. Tel est le mode d’activité intellectuelle qui caractérise selon nous l’état poétique. Toujo
pour effet de déterminer en nous cette disposition spéciale : détente intellectuelle , absence de tout effort de réflexion ou d’abstrac
n bonne logique, cela nous autorise à affirmer que le mode d’activité intellectuelle qui correspond à la poésie est essentiellement un
urés, plus chargés de pathétique, mieux dégagés de l’élément purement intellectuel que ceux que nous pouvons éprouver dans notre éta
de l’attrait sensible, du charme, de l’admiration, de la satisfaction intellectuelle , un plaisir de jeu, de la sympathie et de l’amour
n genre quelconque. Certains objets exciteront plutôt la satisfaction intellectuelle , d’autres auront plus de charme ; enfin les senti
ournée plutôt vers le dedans. Se produisant dans un moment de détente intellectuelle , elle ne sera pas vive, mais plutôt méditative, s
oyenne. Mais en général, je crois que la rêverie tient dans notre vie intellectuelle plus de place qu’on ne se le figure communément.
uite de perceptions. La rêverie se caractérise par l’absence d’effort intellectuel . Ce serait une raison suffisante pour la déclarer
ns sa propre activité, fait surgir par jeu des images. Dans le loisir intellectuel que nous laisse une contemplation prolongée, nous
es thèmes musicaux, des formes sonores, qui n’ont avec une conception intellectuelle aucune analogie. Après quelques instants d’auditi
n sur l’imagination ? Comment, nous trouvant dans cet état de détente intellectuelle si favorable au rêve, et par surcroît vibrants, é
e en grande partie, mais qui demande pourtant une certaine initiative intellectuelle . En second lieu, nous observons que d’ordinaire l
ion pour produire l’effet le plus poétique. Entre les œuvres purement intellectuelles que nous avons citées d’abord comme exemple de pr
tredits, que la poésie attirera plutôt à elle les Imaginatifs que les intellectuels , et qu’en nous mettant à son école nous tendrons
à-dire l’effort de réflexion27. C’est bien possible. Il y a des types intellectuels très divers. La réflexion peut intervenir dans l’
i-même a suscité les images. L’inspiration, ne demandant aucun effort intellectuel , n’apporte aucune fatigue. Accueillir les images
édite pas d’effets, qui ne s’astreint pas à un travail de combinaison intellectuelle , mais se livre à son imagination, compose dans l’
mais par pure déduction : elle ne peut se trouver que par tâtonnement intellectuel , en choisissant parmi les idées qui se présentero
s que dans une œuvre d’art il ne doit pas subsister trace de l’effort intellectuel qu’elle a coûté ; et cela est vrai surtout de l’œ
que sur elle risquerait fort de perdre bien des journées en flânerie intellectuelle  ; son esprit se disperserait, s’éparpillerait, ir
nce. Dans ce travail mental, il y a des moments pénibles, où l’effort intellectuel est porté à une telle intensité, qu’il en devient
e plus intéressant de l’étudier. Voyons donc, des diverses opérations intellectuelles que requiert l’invention consciente et réfléchie,
dans un perpétuel effort de préméditation. Dans toutes les opérations intellectuelles que nous venons de signaler, et qui constituent l
, ne mettant en œuvre qu’une partie trop restreinte de notre activité intellectuelle , nous fatigue vite. Quand nous nous sommes adonné
ervalle, si simple que soit la phrase, nous avons accompli un travail intellectuel considérable ; notre pensée s’est complétée, ache
t décrit une connaissance exacte. Mais cela exigerait d’eux un labeur intellectuel , incompatible avec l’effet poétique. Il faudra do
ais faire double emploi avec elle. 1. Il est certaines opérations intellectuelles que l’on n’effectuera jamais en rêve, parce qu’el
enade facilite singulièrement le travail d’assimilation des matériaux intellectuels et leur mise en œuvre... J’avoue, pour mon compte
n une représentation imagée dont les parties se juxtaposent… L’effort intellectuel pour interpréter, comprendre, faire attention, es
e l’abstrait au concret, du schéma à l’image. » H. Bergson, l’effort intellectuel . Revue philosophique, 1902, t. I, pp. 6, 11, 15,
84 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XI. L’antinomie sociologique » pp. 223-252
nce » intime et profonde entre individus : je veux dire la différence intellectuelle et sentimentale, la différence d’âmes. Cette dern
elligible à qui regarde les choses du point de vue de la pure logique intellectuelle , de la logique fondée sur le principe de contradi
ondée sur le principe de contradiction. Mais les règles de la logique intellectuelle ne s’appliquent pas à l’esprit de groupe. L’espri
et de la proclamer comme sûre et indubitable. Il y a là une improbité intellectuelle qui est comme l’étoffe spirituelle dont sont fait
ologies sont unitaires : elles ont pour but de faire croire à l’unité intellectuelle , morale, politique, juridique, de l’espèce humain
ur l’individu une supériorité qui n’est pas simplement physique, mais intellectuelle et morale, qu’elle n’a rien à craindre du libre e
85 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Maeterlinck, Maurice (1862-1949) »
tion naturelle chez lui, et si difficile aux autres esprits : c’est l’ intellectuel complet. Il semble pourtant préférer la dissertat
n a esquissé présage un métaphysicien peut-être inattendu de l’Europe intellectuelle , un surprenant continuateur de la philosophie ima
beau l’approche à tort de Shakespeare, avec qui il n’a nulle affinité intellectuelle . La vraie figure à qui fait songer M. Maeterlinck
86 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre II. « Faire de la littérature » » pp. 19-26
des Gens de lettres est le plus beau des syndicats « parce qu’il est intellectuel  », et que son garçon, doué certes du talent de M.
ues, qui veulent tout inscrire en accolade de catégories et rubriques intellectuelles , pourront distribuer en d’autres cadres ce qu’on
ez les éditeurs. Ils mettent leur pensée en régie. Cette prostitution intellectuelle est inélégante. Quelques libres esprits se refuse
87 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »
rtira pas, et les banquets dont 1848 est sorti, c’est que les dîneurs intellectuels d’aujourd’hui ont sur les orateurs politiques d’a
bon mot et à dix francs, n’est pas seulement un professeur d’hygiène intellectuelle aussi simple que cet ivrogne de Sheridan, qui dis
, à nous critiques, de connaître ! Nous ne disons pas que le résultat intellectuel est le premier de tous. Nous ne le croyons pas ;
88 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — IV »
d’animalité dans la province. Mais, d’autre part, il quitte le milieu intellectuel qu’il s’est choisi, auquel il s’est adapté, où la
ue. M. Taine, qui vit dans un petit milieu d’artistes, de penseurs, d’ intellectuels , éprouve, à chaque fois qu’il se trouve en contac
ope, il y a presque constamment en France une protestation de l’élite intellectuelle (au moins du monde littéraire accrédité) contre l
89 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Ernest Hello »
s très contrastants et très singuliers… La force, en lui, — une force intellectuelle par moments immense, — tout à coup se fond en fai
es contes du recueil quand ils seraient les plus misérables pauvretés intellectuelles , ce que, d’ailleurs, ils ne sont pas… Mais il en
, et tous les détails en sont glaçants et terrassants. C’est le crime intellectuel , qui ne s’est jamais accompli qu’au fond de la co
fort spiritualiste qui a pensé audacieusement un tel conte, le crime intellectuel serait aussi certain, aussi positif, aussi réprou
90 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
cise et sûre les vraies conditions organiques des fonctions de la vie intellectuelle et morale : — tous ces travaux, exécutés par les
ltivent la physiologie ne réclament qu’à demi la science des facultés intellectuelles , et que des hommes qui n’ont fait qu’une étude sp
t se transforment en idées, en jugements, en raisonnements. Tout acte intellectuel n’est qu’une impression transmise au cerveau et c
e l’éducation tant privée que sociale, prend toutes les complications intellectuelles et morales. Cela étant, il apparaît que la volont
’est-à-dire la plus haute expression, le nec plus ultra de l’activité intellectuelle , n’être qu’une névrose ? Pourquoi non ?. Nous ne
physiologistes qui cherchent les correspondances entre les phénomènes intellectuels et les opérations du cerveau, je crois que tous l
aiblesse de l’action volontaire et une certaine incapacité de travail intellectuel . « Il y a, dit M. Bain, une relation définie (bie
ssaut des passions, soit pour maintenir la concentration des facultés intellectuelles sur un objet donné. Pour l’entendement, il fait v
, il fait voir comment, toute grande et générale culture des facultés intellectuelles , toute occupation qui la met sérieusement et cont
ercice de notre pouvoir personnel dans le cas d’une pure délibération intellectuelle  ? Nous nous sentons toujours libres dans le premi
91 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
d’une folle, ancienne maîtresse d’écriture, qui, par une sorte de tic intellectuel et de chassé-croisé mental, confondait habituelle
sa gastrite ; nulle autre lésion ; mais, à cet endroit, deux cordons intellectuels s’étaient noués, et, quand le courant mental atte
end les lobes cérébraux proprement dits et où se fait « l’élaboration intellectuelle  » de ces sensations. — À notre tour, nous pouvons
les recherches qui suivent montrent en quoi consiste « l’élaboration intellectuelle  ». Tout ce qui dans l’esprit dépasse « la sensati
e l’écorce où les vivisections démontrent la terminaison d’un courant intellectuel et le point de départ d’un courant moteur : voilà
92 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
même désir. M. Émile Faguet, qui est évidemment le plus sérieusement intellectuel et la plus solide personne morale de tous nos cri
es circonstances de publicité l’entravent autant que les dispositions intellectuelles du temps présent. Elle n’a pas d’action réelle et
crivain de romans seront injustes et aveuglés. Car il y a une hauteur intellectuelle où le fait de découvrir les raisons essentielles
es nouveaux venus, il aurait précisé l’un des plus curieux mouvements intellectuels du siècle, et peut-être développé deux ou trois c
et constitueraient, à côté de la bibliographie effective, un memento intellectuel de premier ordre. Ce serait le rôle des Académie
93 (1890) L’avenir de la science « XII »
e hommage au suzerain. Voilà l’humanité : chaque nation, chaque forme intellectuelle , religieuse, morale, laisse après elle un court r
rce. Quand on songe au vaste engloutissement de travaux et d’activité intellectuelle qui s’est fait depuis trois siècles et de nos jou
celle du jansénisme, celle du thomisme. Toute cette dépense de force intellectuelle n’est pas perdue, si ces controverses ont fourni
XVIIe siècle est certes éminemment utile pour faire connaître l’état intellectuel de cette époque. Je regarde pourtant comme à peu
lques jours, nous place tout naturellement à ce point de vue. L’œuvre intellectuelle cesse de la sorte d’être un monument pour devenir
94 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
le plus répandu consiste, comme on le sait, à répartir les phénomènes intellectuels en classes, à séparer ceux qui diffèrent, à group
sienne est une explication. Entre la psychologie qui ramène les faits intellectuels à quelques facultés et celle qui les réduit à la
sont que des différences d’association. Elle explique tous les faits intellectuels , non sans doute à la manière de la métaphysique,
en quelques mois. La conscience est le mode fondamental de l’activité intellectuelle . Mais qui dit conscience, dit changement, success
la soude et la potasse, en se fondant sur des ressemblances purement intellectuelles . Dans le règne végétal, la division en arbres et
95 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
u, pour me soutenir, m’avait réservé pour ce moment un vrai événement intellectuel et moral. J’ai étudié l’Allemagne et j’ai cru ent
morale de Kant est bien supérieure à toute sa logique ou philosophie intellectuelle , et nos Français n’en ont pas dit un mot. Cela se
llemand. D’ailleurs, je vous l’ai dit, mon ami, telle est ma position intellectuelle , que je puis paraître telle chose à celui-ci, tel
epuis que ma position actuelle est fixée. Nouvelles sources de peines intellectuelles excessivement vives, et auxquelles je suis actuel
e faut. Ô mon ami, qu’il est cruel d’être gêné dans son développement intellectuel par des circonstances extérieures ! Jugez combien
t qui souffle 27… Il faut aussi que je vous parle, mon ami, d’un fait intellectuel qui m’a beaucoup soutenu et consolé en ces moment
outes qu’on ne peut être heureux que conséquemment et avec un système intellectuel parfaitement harmonisé. À ce prix, nul ne serait
96 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
n ne sait par cœur que ce que l’on a étudié, il est rare qu’un effort intellectuel soit nécessaire pour interpréter les mots qui se
sensible. Donc, en règle générale, quand il ne s’agit pas d’invention intellectuelle , mais seulement d’interprétation et d’assimilatio
t devenu très faible, il échappe à l’observation. 2° Dans l’invention intellectuelle , l’ordre des phénomènes est renversé. Sans doute,
de l’envisager comme une idée entière [ch. IV, § 3] ; certains faits intellectuels apparaissent donc à la conscience sans qu’aucun m
i présent comme entre mes semblables et moi ; il fait ma personnalité intellectuelle [ch. VI, § 8], comme il fait l’unité intellectuel
t ma personnalité intellectuelle [ch. VI, § 8], comme il fait l’unité intellectuelle et morale d’une nation ; mais sa puissance est bo
ngue vague et confuse est, chez un peuple, un sûr indice de décadence intellectuelle et morale ; au contraire, le grec et le latin son
97 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guimberteau, Léonce »
teurs les plus connus reflètent assez exactement le désarroi moral et intellectuel de notre temps. Si nous admirons beaucoup M. Guim
ut particulièrement du système de Hegel et de son évolutionnisme tout intellectuel . Pour lui, le monde est fils de notre pensée et d
98 (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919
appelaient à la rescousse la foule anonyme et ignorante, cette plèbe intellectuelle qu’il ne faut pas confondre avec le peuple, et qu
lent de leur substance et abandonnent le labeur, et même la politesse intellectuelle , pour le décorum, que dans les cénacles littérair
qui en intercepte la lumière, réduisant ses habitants au tâtonnement intellectuel . Qu’est-ce en effet que le romantisme, sinon la R
’électricité pourrait s’éteindre et disparaître, par un court-circuit intellectuel , comme l’électricité elle-même. La chimie actuell
cours sur l’histoire universelle de Bossuet, placé sur un promontoire intellectuel d’où l’on distingue les causes, leurs mouvements
ées entre l’Orient et l’Occident au cours des âges, et dont la misère intellectuelle est saisissante. Imaginez un Charcot au XVIe ou a
ou la règle de l’Etat. Dans un de ses meilleurs ouvrages, la Réforme intellectuelle et morale, que de flottements et, chez cet hésita
ds ; et il a fini par le croire. La notion de la résistance morale et intellectuelle , jusqu’au 5 septembre 1914, semblait plus que com
re et il flatte l’anarchie. Cela, dans tous les domaines, notamment l’ intellectuel et le politique. Il va donc s’efforcer de trouver
is commandés, par les maîtres de l’or et de la Bourse. L’affaissement intellectuel de la classe ouvrière au XIXe siècle a égalé celu
suivit la défaite de Waterloo, comparable à la vague de germanophilie intellectuelle , qui suivit la défaite de Sedan, a été pour beauc
rieux, parfois généreux, toujours originaux et puissants. Son épargne intellectuelle et morale a rendu plus de services encore peut-êt
emeure assez bas, d’un côté comme de l’autre, en dépit de la bravoure intellectuelle (mais desservie par un style trop apprêté) d’un V
i violemment que me l’avaient annoncé mon père et ma mère, mes guides intellectuels habituels. Il faut d’ailleurs considérer que le c
let prétendaient faire le bonheur de l’humanité, à l’aide de méthodes intellectuelles (par renversement du sens commun) dont il est dém
a droit à une appréciation d’autant plus rigoureuse (du point de vue intellectuel et social) que le cabotinage était, chez lui, par
harmonieux morceaux de bravoure chez Renan, notamment dans la Réforme intellectuelle et morale et dans les Dialogues philosophiques. M
Mais sa renommée, son influence ont été très supérieures à sa vigueur intellectuelle et se sont appuyées surtout sur ce qu’il y a en l
penseur de premier plan. Ceux qui prétendent cela sont au même niveau intellectuel que le procureur qui requérait contre la gracieus
(comble d’horreur !) symétriques, cela montre l’anarchie et la misère intellectuelle de tout un temps. Ce temps va de 1875 à la mort d
les époques, l’apologie des parties basses. Zola qui, pour son étage intellectuel , n’était pas dénué de ruse, connaissait cette fil
ns sa seconde partie. Elle est un signe, cette oscillation, de misère intellectuelle et de flottement moral. Les gens boivent une eau
Quincey), de linguistique et de style (Mon cœur mis à nu), d’analyse intellectuelle et sentimentale, le génie pénétrant, vibrant, dru
res, qui ne vit que de potins, de querelles de boutiques, de rogatons intellectuels , ou de ressassements de quelques préjugés de cote
nt un temps, aux contemporains, atteints eux-mêmes par cette épidémie intellectuelle , dont fait partie un orgueil sans limites. Il ne
it bien vu et lourdement, mais solidement, défini) les manifestations intellectuelles d’un temps sont solidaires et retentissent les un
re point, non moins essentiel, qui est l’agencement et le départ de l’ intellectuel , du volontaire et du sensible. Mais l’une et l’au
de pénétration. Il n’est, en fait, aucun mouvement de notre individu intellectuel , sensible ou moral, qui doive, de toute nécessité
), procure plus de liberté que le mariage. Il n’est de vraie liberté, intellectuelle et morale, que dans une règle et une discipline.
rossière. Son succès, qui fut immense et funeste, accuse la déchéance intellectuelle et morale d’une époque, où se ramassent et se con
uffonnerie dont j’ai déjà parlé, spécial aux époques de décomposition intellectuelle et morale, qui prétendent donner le ton, et dicte
qui donne son prix à toute l’existence. Les temps sans beauté morale, intellectuelle , physique doivent être considérés comme des malhe
tisme fait la synthèse. La société polie, aristocratie réelle et donc intellectuelle , maintenait chez nous, aux siècles antérieurs, l’
us lointain des âges, l’esprit, ce grand antidote de tous les poisons intellectuels et sociaux, courait à travers le peuple français,
i n’a rien d’extraordinaire, étant donné l’ignorance des centres dits intellectuels où se recrutent les docteurs selon Karl Marx, Bak
es limites, un peu comme Claude Bernard, par une sorte de présomption intellectuelle , qui est spéciale au temps dont nous parlons. Il
e dérangements cérébraux, dont la cause véritable est dans l’ambiance intellectuelle et morale. Ces savants étriqués et ces observateu
tion. On s’aperçoit ici encore, bien que d’une façon détournée, que l’ intellectuel commande le sensible. Par une voie qui n’a rien d
l exemple de crédulité scientifique en commun, de ruée à la servitude intellectuelle , que l’installation de cette doctrine de misère a
eu. C’est ici que commence le conte de fée ; car toutes ces aventures intellectuelles du siècle buté et borné ont des solutions imprévu
ablations étendues de la substance cérébrale non suivies de troubles intellectuels  ; et, inversement, des aphasies et des agraphies,
peut être, à notre avis, considérée comme une faculté, non seulement intellectuelle , mais somatique, répandue dans tout l’organisme,
ode ; et ceci, entre parenthèses, marque bien la différence du niveau intellectuel entre le XVIIe siècle, si clair et pénétrant, et
t. Elles sont sujettes à des courants d’humeurs, ou à des préférences intellectuelles d’ordre général, qui poussent à les rejeter ou à
coup au barathre. Tel compartiment ne sera pas préservé. L’engouement intellectuel et sentimental se retirera comme il est venu ; et
int l’intangibilité de ces illusions expérimentales, ni l’omnipotence intellectuelle du siècle où elles ont le plus abondamment fleuri
ux-mêmes. Nous attendons encore maintenant le « thermidor » (au moins intellectuel ) du libéralisme. Troisième objection : Le XIXe si
niquaient aux tribunaux et aux prétoires. L’effondrement spirituel et intellectuel , qui ouvrait la Sorbonne à l’étranger, ouvrait le
99 (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome I
cle, J.-J. Weiss, avait signalé, dès 1860, l’avènement du positivisme intellectuel dans la littérature du second Empire. Sainte-Beuv
la, précisément, que consiste le Scientisme, dans un spécieux monisme intellectuel qui enveloppait inconsciemment un monisme métaphy
l’observation expérimentale. Soumettre tous les objets de l’activité intellectuelle à l’observation expérimentale, mais à une observa
tion. Que nous pussions confondre ces deux régimes atteste le trouble intellectuel où la jeunesse française d’alors se débattait, su
avait rédigé ce vigoureux plaidoyer pour l’ordre français, la Réforme intellectuelle et morale, son chef-d’œuvre. Puis il s’abandonnai
lesse, il semble bien qu’il consiste dans une critique et une défaite intellectuelle , que je crois, quant à moi, définitive quoique in
rd total de Mérimée avec son œuvre, non pas seulement de ses facultés intellectuelles , mais de son caractère, mais de son être le plus
? Aussi, un Mérimée, un Stendhal professent-ils une absolue amoralité intellectuelle . Leur psychologie, étroite autant qu’elle est aig
récits toute idéologie, conséquent en cela encore avec son nihilisme intellectuel . Marquons cet autre motif qui l’a cantonné dans l
rant aujourd’hui ce monument, nous rendons hommage à l’une des vertus intellectuelles les plus hautes, et que personne n’a pratiquée pl
la plus intéressante pour moi. » Et il ajoute avec la mélancolie de l’ intellectuel isolé par ses facultés : « Il s’est trouvé que Mé
ouis Courier, un Henri Beyle, entraînés à la gymnastique de l’algèbre intellectuelle et purement spéculative, sont tout d’un coup jeté
té dans le tréfonds le plus intime de son existence sentimentale, cet intellectuel acharné qui prétend trouver une formule aux plus
endroit m’est sacré pourtant. — J’y ai reçu un de ces coups de foudre intellectuel qui ne s’oublient pas. Je me souviens. Il était u
ivres une chose unique, le principe d’une extraordinaire satisfaction intellectuelle pour ceux qui souffrent de ne pouvoir réconcilier
e un conseil… » J’ai transcrit ces lignes pour bien situer l’attitude intellectuelle de Flaubert, à son départ pour la vie, devant la
leur emploi, entre son être intime et son travail. Une telle position intellectuelle est un paradoxe. Si fanatisé que fût Flaubert par
e jamais, jamais elles ne se révéleraient au dehors, c’est une agonie intellectuelle dans l’agonie physique. C’est celle pourtant que
n même temps que des livres si neufs, un très noble exemple d’éthique intellectuelle . Je pense combien Goethe l’en eût aimé. Mars 1913
ris pour servir, mais aussi pour échapper à une atmosphère d’anarchie intellectuelle et sentimentale où il étouffait. Il est venu dema
rofonde des âmes a disparu avec les traditions. Une espèce d’anarchie intellectuelle et sentimentale s’est installée à la place, qui s
blance. » Cette épigramme ne dénonce pas seulement le vice d’égotisme intellectuel , si répandu dans la gente écrivante. Elle signifi
menées, ces temps derniers, dans la presse, à propos des travailleurs intellectuels , prouvent que cette situation n’est pas sans inqu
ns maîtresses de l’organisme national. Or l’intelligence, ce sont les intellectuels , c’est-à-dire les lettrés à côté des savants. S’i
nce, à des études qui devraient, pour être impartiales, demeurer tout intellectuelles , un tempérament ombrageux et mixte. Intellectuel,
es, demeurer tout intellectuelles, un tempérament ombrageux et mixte. Intellectuel , certes, il l’est, — et à quel degré ! — mais, pa
ur bien le comprendre dans toute cette période de formation, c’est un intellectuel sans cesse dévié par ses sens. Il le sait et il s
tait d’écrire sur ses compatriotes atteints, disait-il, de « boulimie intellectuelle  », un livre intitulé : les Omnivores. A-t-il mis
e curieux passionné de tout à l’heure. Seulement, de l’émotif et de l’ intellectuel qui se battaient en lui, l’intellectuel l’a empor
eulement, de l’émotif et de l’intellectuel qui se battaient en lui, l’ intellectuel l’a emporté. Du monde de l’impression, il est mon
evendiquait cette fonction dans ces termes mêmes — un grand botaniste intellectuel . Il a dégagé, et merveilleusement illustré, la lo
taire à un labeur purement scientifique est le haut exemple d’éthique intellectuelle donné par M. Poncet. Même ceux qui cultivent un a
se reconnaît au frémissement de tout l’être devant une certaine œuvre intellectuelle . Son mot sur ses « trésors » s’apparente à la phr
arguments de sensibilité ne sauraient prévaloir contre les arguments intellectuels qu’à la condition d’être devenus eux-mêmes intell
es arguments intellectuels qu’à la condition d’être devenus eux-mêmes intellectuels . Il ne s’agit pas de nier la Science ni d’en rien
voit au musée des Offices. Il avait quelque chose de cette complexité intellectuelle , qui poussée jusqu’au génie, fait l’indéfinissabl
de fin, étant totalement exclus des Sciences positives, le nihilisme intellectuel en est le dernier aboutissement. Mais ces Science
te en accord les exigences de notre vie morale et celles de notre vie intellectuelle  ? De quel droit nous amputer, au nom des Sciences
se soumettre à elle, la première condition est de la voir. L’hésitant intellectuel qui était en Guillaume II, s’est ainsi transformé
un homme encore jeune (il était né en 1876) qui représente une valeur intellectuelle de l’ordre le plus rare. Il est entré le premier
l à son jeune parent éveillait le même écho dans la conscience de cet intellectuel , issu d’une antique lignée bourgeoise. « Notre fa
et à l’effort physique, à l’obéissance passive et au danger. Pour les intellectuels surtout, le changement est total. Hier ils pouvai
ers. J’en transcris quelques titres qui décèlent la fièvre d’ambition intellectuelle , si révélatrice, dont est consumée la jeunesse de
t. Pour raconter les premières affaires auxquelles il prend part, cet intellectuel ne cherche pas d’autres formules que celles qu’em
t. Taine, qui a, par ailleurs, si vigoureusement démonté son armature intellectuelle , s’est trompé de terme quand il a rappelé, à son
ourquoi ce petit b… m’a fait peur. » Même impression sur cette grande intellectuelle que fut Mme de Staël, qui déclare avoir éprouvé d
pas un Napoléonide, par l’intensité presque surhumaine de son effort intellectuel , le caractère démesuré de son entreprise littérai
». Chez l’homme moderne, et c’est sa grande maladie, le développement intellectuel s’accompagne quasi fatalement d’une certaine dimi
100 (1929) Dialogues critiques
re avis. Mais vous n’y changerez rien. Les politiciens n’ont cure des intellectuels , ou, quand ils y pensent, ils les détestent. M. P
oir clair dans ce qui est. N’oublions pas, d’ailleurs, que beaucoup d’ intellectuels sont dispensés d’additions et d’impôt global ou c
rien au-dessus d’un éminent écrivain. Vous n’estimez que les valeurs intellectuelles . Vous avez raison, mais vous êtes un rêveur. Dîne
. M. Pierre Miomandre prétend que les caillettes, qui raffolaient des intellectuels au temps d’Anatole France, les jugent assommants
s sûr qu’en soi l’intelligence passionne tant les femmes, mais si les intellectuels n’avaient pour elles aucun attrait d’aucune sorte
ses instincts niveleurs et envieux. Car ce sont les aristocrates, les intellectuels , les dirigeants, qui sont tyrannisés. Jules César
e Dieu au Moyen Âge, l’assassinat est la ressource des imbéciles. Les intellectuels ont d’autres critères. C’est pourquoi ils n’assas
culture, qui savent composer, et gardent quelques apparences de santé intellectuelle , jusque dans le plus arbitraire des pragmatismes.
. M. Paul Au point de vue commercial, peut-être. Mais au point de vue intellectuel , le mauvais tombe, le bon surnage, et ce foisonne
nos provinces, tous les esprits à l’uniformité de la même discipline intellectuelle , la leur. Le vainqueur de 1870 avait eu, dans un
enfin à l’air libre. La découverte de Taine a été le grand événement intellectuel pour les collégiens de ma génération. M. Pierre C
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