e IV.Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole
intérieure
. — place de la parole intérieure dans la classifi
es et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole
intérieure
dans la classification des faits psychiques.
nt librement des nomenclatures actuellement usitées. II. La parole
intérieure
vive et la parole intérieure calme ; comparaison.
s actuellement usitées. II. La parole intérieure vive et la parole
intérieure
calme ; comparaison. Intérêt spécial de la forme
on. Intérêt spécial de la forme calme Avant de rattacher la parole
intérieure
dans sa totalité aux faits psychiques qui font pa
phénomènes qui les provoquent ou les accompagnent. Quant à la parole
intérieure
calme, il n’y a même pas lieu d’y établir de semb
s subdivisions. Il n’existe, en définitive, que deux sortes de parole
intérieure
, la forme calme et la forme vive. Sans doute cell
inuité : il est impossible de dire à quel degré d’intensité la parole
intérieure
cesse d’être calme ; mais, d’une part, il suffit
les caractères distinctifs de la forme vive ; d’autre part, la parole
intérieure
calme paraît être un état limite ; entre elle et
ntérieure calme paraît être un état limite ; entre elle et le silence
intérieur
il n’existe pas d’intermédiaire. L’opposition des
e met en pleine lumière une vérité importante, à savoir que la parole
intérieure
n’est pas un simple écho de la parole extérieure,
ive, elles ne sauraient, la plupart du temps, s’appliquer à la parole
intérieure
calme : celle-ci a dans la vie humaine sa raison
es et si on la considère au moment même où elle se produit, la parole
intérieure
calme est bien réellement indépendante de la paro
a remplace pas, elle existe seulement pour la pensée. Quand la parole
intérieure
est calme, nous ne croyons pas parler ; quand ell
son d’être. Mais le fait même que, dans les cas de passion, la parole
intérieure
s’anime sans raison et devient extérieure contre
raison, ce fait nous indique qu’il y a des circonstances où la parole
intérieure
doit rester intérieure sans tendre aucunement à l
dique qu’il y a des circonstances où la parole intérieure doit rester
intérieure
sans tendre aucunement à l’extériorité et sans si
ériorité. Nous ne devons pas exprimer au dehors toute notre existence
intérieure
; il en est une partie qui, n’étant que pour nous
ite maturité de la raison se passe de ces illusions. Enfin, la parole
intérieure
calme n’est pas seulement le langage naturel de l
La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur34 ; sa parole
intérieure
reste calme ; elle ne peut s’élever jusqu’à l’ins
temps plus heureux ils ont tant de fois parcourus ensemble. La parole
intérieure
calme est donc l’expression légitime, normale, de
iser sa pensée, on pourrait dire aussi que la forme vive de la parole
intérieure
est souvent le langage de l’illusion et du menson
llusion et du mensonge, du moins du mensonge involontaire ; la parole
intérieure
calme, au contraire, est l’expression toujours vé
attache à des objets plus variés. Ainsi, les deux formes de la parole
intérieure
diffèrent non seulement par leurs caractères prop
génériques, que les autres [ch. VI, § 2] ; laquelle des deux paroles
intérieures
est la parole intérieure proprement dite ? La par
s [ch. VI, § 2] ; laquelle des deux paroles intérieures est la parole
intérieure
proprement dite ? La parole intérieure vive a plu
oles intérieures est la parole intérieure proprement dite ? La parole
intérieure
vive a plus que la parole intérieure calme les ca
eure proprement dite ? La parole intérieure vive a plus que la parole
intérieure
calme les caractères de la parole ; elle est l’éc
accessoires. C’est donc une véritable parole, une parole imaginaire,
intérieure
; mais, comme elle fait jusqu’à un certain point
usqu’à un certain point illusion, comme elle n’est pas jugée purement
intérieure
, on peut dire qu’elle est moins intérieure que la
e n’est pas jugée purement intérieure, on peut dire qu’elle est moins
intérieure
que la parole intérieure calme. Celle-ci est à la
t intérieure, on peut dire qu’elle est moins intérieure que la parole
intérieure
calme. Celle-ci est à la précédente ce que la par
arole intérieure calme. Celle-ci est à la précédente ce que la parole
intérieure
vive est elle-même à la parole extérieure ; elle
t donc continuer à l’appeler une parole. Des deux formes de la parole
intérieure
, l’une justifie mieux son nom de parole, l’autre
e, l’une justifie mieux son nom de parole, l’autre sa qualification d’
intérieure
. Or l’épithète, ici, a plus d’importance que le s
ortance que le substantif ; le phénomène le plus original est le plus
intérieur
des deux ; la parole intérieure proprement dite e
phénomène le plus original est le plus intérieur des deux ; la parole
intérieure
proprement dite est donc la parole intérieure cal
ur des deux ; la parole intérieure proprement dite est donc la parole
intérieure
calme. L’autre serait peut-être mieux nommée la p
la parole physique, serait ainsi clairement désignée. Quand la parole
intérieure
simule encore à s’y méprendre la parole physique,
e et cet élément vocal de la pensée réfléchie qui est la vraie parole
intérieure
; elle nous permet de rattacher celle-ci à son pr
elle-ci à son premier modèle et de remonter à ses origines. La parole
intérieure
calme mérite d’être étudiée pour elle-même ; c’es
ut, mais sur laquelle il est bon de revenir et d’insister : La parole
intérieure
calme, écho d’un écho, n’a point elle-même d’écho
évanouie que nous ne l’avons décrite ; entre l’intensité de la parole
intérieure
dans la rêverie la plus tranquille, dans l’ennui
lus tranquille, dans l’ennui entrecoupé de bâillements, et le silence
intérieur
absolu, nous pouvons concevoir un milieu ; mais c
ogique, quand l’activité intellectuelle succombe à la fatigue, le son
intérieur
ne s’affaiblit pas ; les signes de la fatigue son
se fasse dans l’âme, la parole imaginaire remplace souvent la parole
intérieure
proprement dite. Tandis que le son extérieur peut
nt graduellement jusqu’à devenir imperceptible à nos oreilles, le son
intérieur
est toujours perceptible ; il peut s’exalter, sou
erne ; mais l’apathie la plus complète ne peut l’affaiblir. La parole
intérieure
ordinaire et vulgaire, celle de la solitude rêveu
ne ressource, l’attention, c’est-à-dire la volonté. Si donc la parole
intérieure
subsiste en nous avec un minimum suffisant et con
ésiste à l’anéantissement et se forme en habitude positive. La parole
intérieure
proprement dite est l’écho affaibli d’un écho déj
avantage. Quand il remonte la pente sous l’influence d’une excitation
intérieure
ou quand il la descend, c’est la parole imaginair
s’y maintient sans oscillation appréciable, c’est la véritable parole
intérieure
; celle-ci seule, à vrai dire, est un état ; la p
ns la suite de cette monographie, parlerons-nous surtout de la parole
intérieure
proprement dite ou calme, considérant la parole i
nation ; part de la reproduction, part de l’innovation dans la parole
intérieure
Il s’agit maintenant de rattacher la parole in
s la parole intérieure Il s’agit maintenant de rattacher la parole
intérieure
dans son ensemble aux classes de faits précédemme
moire par l’absence de toute innovation. Il est évident que la parole
intérieure
se rattache, suivant les cas, tantôt à la mémoire
la mémoire ? La chose est assez difficile à déterminer. Si ma parole
intérieure
répète une phrase que j’ai entendue, sans y rien
ièces un mot nouveau. En ce cas, l’imagination, réduite au néologisme
intérieur
, se rencontrerait très rarement dans la parole in
u néologisme intérieur, se rencontrerait très rarement dans la parole
intérieure
. Mais le même raisonnement peut s’appliquer au né
intérieure. Mais le même raisonnement peut s’appliquer au néologisme
intérieur
: car les syllabes et les lettres sont faites, el
convenances de la science qui l’occupe36. Les matériaux de la parole
intérieure
sont donc des souvenirs. Mais les faits où la mém
e l’entendement innove plus ou moins dans les idées. IV. La parole
intérieure
n’est pas une hallucination. Il est une expres
ut-être même l’école empirique, appliqueraient volontiers à la parole
intérieure
: c’est le mot hallucination. Nous estimons que c
nation. Serait-il d’un bon langage scientifique de dire que la parole
intérieure
est une hallucination, mais une hallucination don
llucination parfaitement normale ? Autant vaudrait dire que la parole
intérieure
est une hallucination qui n’a aucun des caractère
ire que le penseur solitaire, que le paysan taciturne entend des voix
intérieures
, que nous sommes tous, suivant le sexe, des Socra
umain se faisait entendre, ils le distinguaient de leur propre parole
intérieure
. Etrange hallucination que celle-là ! elle ne nou
ne à écarter une illusion dont les conditions font défaut : la parole
intérieure
ne possède aucun des caractères de l’extériorité
un visum ; par quoi serions-nous donc séduits à l’aliéner ? La parole
intérieure
fait partie d’un genre dont l’hallucination est é
s se confondent dans une partie de leur extension ; non que la parole
intérieure
vive soit une véritable hallucination, car le jug
s extérieures et non des bruits inarticulés ; il y a donc des paroles
intérieures
qui sont des hallucinations ; d’ailleurs, dans la
qui sont des hallucinations ; d’ailleurs, dans la classe des paroles
intérieures
, ces phénomènes sont exceptionnels, et nous tenon
s anormaux en dehors de l’étude que nous poursuivons. V. La parole
intérieure
est une image. Ce genre dont la parole intérie
V. La parole intérieure est une image. Ce genre dont la parole
intérieure
fait partie, quel est-il ? Le concevoir est aisé,
VI. Classification des images ; caractères distinctifs de la parole
intérieure
Le genre des images ou des pseudo-sensations p
nd : 1° Les images proprement dites, ou images visuelles ; 2°Les sons
intérieurs
, qui se divisent en : paroles intérieures, autres
mages visuelles ; 2°Les sons intérieurs, qui se divisent en : paroles
intérieures
, autres sons ; 3° On peut réunir dans une même su
jours plus ou moins mêlées les unes aux autres. On voit que la parole
intérieure
n’est pas même, dans le genre dont elle fait part
pes où elles se présentent, apparaissent rarement isolées ; la parole
intérieure
, ayant son rôle spécial à remplir, fonctionne à p
la plupart des hallucinations de l’ouïe, donc la plupart des paroles
intérieures
anormales qui sont, à tort, aliénées et externées
rieures anormales qui sont, à tort, aliénées et externées ; la parole
intérieure
vive fait partie des états semi-forts, la parole
la parole intérieure vive fait partie des états semi-forts, la parole
intérieure
proprement dite des états faibles. Les états très
tats faibles. Les états très faibles ne comprennent rien de la parole
intérieure
; nous avons expliqué pourquoi [§ 2, fin]. C. — T
ion et annihiler la sensation [ch. II, § 3 ; ch. III, § 3]. La parole
intérieure
fait partie de cette seconde classe. D. — Enfin l
es ne doivent servir que pour subdiviser ces espèces. Ainsi la parole
intérieure
n’est pas une variété de l’hallucination auditive
les qui doivent être considérées comme des modifications de la parole
intérieure
. VII. Différents rôles des images dans la vie
ts rôles des images dans la vie psychique ; rôle spécial de la parole
intérieure
L’originalité de la parole intérieure parmi le
; rôle spécial de la parole intérieure L’originalité de la parole
intérieure
parmi les pseudo-sensations vient moins de sa nat
un fait qui n’a rien de nouveau ni d’extraordinaire ; mais la parole
intérieure
, nous l’avons montré, est plus qu’un écho, plus q
’autres espèces de la pseudo-sensation peuvent la remplir : la parole
intérieure
est remplacée chez les sourds-muets par des série
des séries d’images tactiles [ch. VI, § 8, fin]. L’étude de la parole
intérieure
met donc en lumière une fonction qui appartient v
ages d’une seule espèce et pures de tout mélange, la série des signes
intérieurs
; étroitement liées aux idées qui les accompagnen
ui sont l’idée même ou la partie empirique de l’idée ; le signe, même
intérieur
, ne peut donc être confondu avec l’idée. Dans l’â
exprime la succession de nos pensées est une image sonore, la parole
intérieure
; à défaut de la parole, des séries analogues d’i
tion originale, de cette œuvre homogène et distincte ; mais la parole
intérieure
, une fois créée, une fois mise en train à titre d
l automatique, soutenu par son impulsion première. VIII. La parole
intérieure
considérée comme habitude Pour expliquer cette
Pour expliquer cette force étrange, que les origines de la parole
intérieure
ne pouvaient faire prévoir, il est nécessaire de
est nécessaire de recourir à des causes d’ordre supérieur. La parole
intérieure
n’est pas un simple écho de la parole, une simple
uisible. La succession de faits homogènes que nous appelons la parole
intérieure
est donc une série continue d’habitudes positives
donc une série continue d’habitudes positives réalisées, et la parole
intérieure
, dans son ensemble, est une habitude positive com
e permanence, d’unité relative, d’harmonie. Et, à son tour, la parole
intérieure
semble représenter en nous la perfection de l’hab
s, elle construit incessamment des composés nouveaux. Ainsi la parole
intérieure
, considérée comme puissance, est à son acte ce qu
réalisation facile, et, pour ainsi dire, proche de l’acte. La parole
intérieure
réunit ces deux qualités, en apparence incompatib
formant l’habitude négative en habitude positive, maintient la parole
intérieure
à l’état de perpétuelle et consciente actualité [
is une œuvre parfaite et un incomparable instrument : c’est la parole
intérieure
. En signalant le rôle de l’attention, nous n’avon
le rôle de l’attention, nous n’avons pas prétendu donner de la parole
intérieure
une explication complète. L’attention elle-même a
ux qui la déterminent à favoriser, entre toutes les images, la parole
intérieure
. Peut-être alors faudrait-il signaler, comme une
signaler, comme une condition favorable du développement de la parole
intérieure
et de son association constante avec la pensée, l
perdent après l’avoir acquise ; ce dernier cas est celui de la parole
intérieure
: l’attention exclusive dont elle est l’objet la
plus désormais sans son expression constante, la succession des sons
intérieurs
. En s’élevant à cette fonction, le son, état faib
perdre. Aussi devient-il sans peine une chose de l’âme, et la parole
intérieure
est bientôt pour la conscience le phénomène princ
ffit pour expliquer la nature spécifique de l’image qui sert de signe
intérieur
à la pensée, cette même cause ne peut suffire à e
use ne peut suffire à expliquer l’extension merveilleuse de la parole
intérieure
, son indépendance, sa vitalité, le caractère impé
que V. Egger développe ici sur les fonctions psychiques de la parole
intérieure
« calme » par opposition aux variétés de la parol
parole intérieure « calme » par opposition aux variétés de la parole
intérieure
« vive » comme étant souvent le « langage de l’il
nt permettre de réfléchir aux registres très différents de monologues
intérieurs
: par exemple, mélancolie, espace de « retirance
dent. Mais à la différence de Egger, la forme littéraire du monologue
intérieur
remettra toujours en question la possibilité d’ac
: il accompagne la presque totalité de nos actes ; la série des mots
intérieurs
forme une succession presque continue, parallèle
partie considérable de la conscience de chacun de nous. Cette parole
intérieure
, silencieuse, secrète, que nous entendons seuls,
e l’écriture en parole, et lire tout bas, c’est la traduire en parole
intérieure
; or, en général, on lit tout bas. Il en est de m
parole ; il en a l’allure, le timbre, le rôle ; mais c’est une parole
intérieure
, une parole mentale, sans existence objective, ét
s ou lisons en silence, et dans ce dernier cas surtout, que la parole
intérieure
est le plus facilement observable, parce qu’alors
emarquons plus malaisément que dans le premier la succession des sons
intérieurs
, car ils ne font qu’un pour nous avec la pensée q
sans profit pour la vie pratique. Quelquefois pourtant, cette parole
intérieure
qui accompagne toujours la réflexion solitaire se
tendons alors, car elle a une voix, elle est accompagnée d’une parole
intérieure
, vive comme elle, et qui la suit dans ses évoluti
r des objets indifférents. Quand nous parlons à haute voix, la parole
intérieure
n’est pas pour cela absente ; elle ne se tait qu’
t, rapide, qui articule nettement, pourra imposer silence à la parole
intérieure
. Elle ne se repose entièrement que si nous écouto
commentons en nous-même les sons qui frappent nos oreilles, la parole
intérieure
reparaît. Elle reparaît à plus forte raison si no
er les objets qui nous entourent. Pour ralentir le cours de la parole
intérieure
et briser sa continuité, il faut notre propre par
notable, il faut la parole d’autrui. Hors de ces deux cas, la parole
intérieure
est constante ; nous ne pensons pas, et, par suit
le voit, dans la plupart des événements de la vie humaine, la parole
intérieure
joue un rôle de première importance. A défaut de
expression naturelle et immédiate de la pensée silencieuse, la parole
intérieure
est toujours au premier rang parmi les facteurs d
oyons nôtres, qui iraient leurs correspondants dans la série des mots
intérieurs
; les plus habituels, les plus faibles, les plus
est difficile de mesurer avec exactitude la durée moyenne du discours
intérieur
pendant la journée de chacun de nous ; mais, comm
lent tout haut à eux-mêmes [ch. III, § 12], l’importance de la parole
intérieure
diminue ou grandit selon que nous sommes plus ou
e plus volontiers ce que l’on a déjà dit, appris ou pensé ; la parole
intérieure
, au contraire, est le langage de la pensée active
chez le plus timide et le plus respectueux des disciples, le langage
intérieur
occupe dans l’existence une place plus grande que
il médite en silence, réduit, non sans regret peut-être, à la parole
intérieure
. Que dire du méditatif, du taciturne, sans parler
inaires. II. Les auteurs anciens Tel étant le rôle de la parole
intérieure
dans la vie psychique, c’est pour nous un légitim
§ 11] — témoignent d’un sentiment confus de l’existence de la parole
intérieure
. Mais, dans l’antiquité, elle semble avoir échapp
me avec elle-même4 » ; il n’a pas dégagé, observé et décrit la parole
intérieure
; il a eu seulement, une intuition synthétique de
rapports qui unissent la parole et la pensée, rapports dont la parole
intérieure
constitue elle-même un des principaux, tandis que
nvention de la parole et le développement si remarquable de la parole
intérieure
dans la vie psychique [ch. IV, § 8, fin ; ch. VI,
ait reconnu que la succession psychique ne va pas sans une expression
intérieure
qui est véritablement une parole, alors seulement
véritablement une parole, alors seulement il eût découvert la parole
intérieure
; ce terme, chez lui n’est, en définitive, qu’une
. Ainsi, dans sa théorie du langage, Platon passe à côté de la parole
intérieure
sans la voir. Il ne l’a pas reconnue davantage da
er comme le premier philosophe qui ait observé sur lui-même la parole
intérieure
; mais il ne reconnut pas qu’elle était un simple
e Analytiques, il semblerait pourtant qu’Aristote ait connu la parole
intérieure
; nous croyons que, dans ce passage le logos esô
s entèi psukhèi, qu’Aristote oppose au logos exô2 n’est pas la parole
intérieure
, mais une certaine détermination de la pensée8. L
xercices qui forment un orateur, passe vingt fois à côté de la parole
intérieure
sans la remarquer11 ; il ne l’aperçoit ni dans la
, il semble croire que l’esprit peut à volonté se passer de la parole
intérieure
ou s’en servir ; car il conseille de la provoquer
obscur de l’Apologie de Raimond de Sebonde semble désigner la parole
intérieure
comme le souffleur nécessaire de la parole extéri
se, d’ailleurs inexacte, de Montaigne, ne se rapporte pas à la parole
intérieure
; il a voulu dire que l’enfant ne peut faire ente
suet, etc. Il faut arriver au xviie siècle pour trouver la parole
intérieure
nettement dégagée des phénomènes qui l’accompagne
ne l’avait été par les néoplatoniciens, et, par contraste, la parole
intérieure
devait facilement apparaître comme l’état ordinai
, le nominalisme du moyen âge impliquait la connaissance de la parole
intérieure
; car il est évident que, pour penser les genres,
alistes ; il n’a pas constaté en psychologue l’existence de la parole
intérieure
. Pour envisager ce phénomène selon l’esprit de la
iptions exactes et les explications vraiment scientifiques. La parole
intérieure
n’est pas encore considérée comme une succession
as le seul où Bossuet témoigne d’une connaissance exacte de la parole
intérieure
. « Nous ne pensons jamais, ou presque jamais, à q
ît certain que l’attention de Bossuet avait été attirée sur la parole
intérieure
et sur sa nécessité dans l’état normal de l’âme p
. Que de telles expressions21 aient amené Bossuet à démêler la parole
intérieure
parmi les « actes discursifs » qui, dans l’oraiso
e garde ensuite qu’un souvenir indistinct, — bien plus, que la parole
intérieure
soit, à ses yeux, le principal obstacle qui empêc
ages, de toutes les belles paroles » dont elle accompagnait ses actes
intérieurs
. On en vient donc jusqu’à parler le pur langage d
ues que, dans l’état le plus parfait possible en cette vie, la parole
intérieure
cesse d’être un discours suivi pour devenir une s
mules de Plotin. Comme Bossuet et Port-Royal, Locke connaît la parole
intérieure
: mais il est fort indécis sur son extension : «
salité de la langue française, nomme et décrit sommairement la parole
intérieure
: « L’idée simple a d’abord nécessité le signe, e
st une pensée qui se manifeste, il faut que la pensée soit une parole
intérieure
et cachée ; l’homme qui parle est donc l’homme qu
rmes se retrouvent dans les ouvrages de de Bonald, chez qui la parole
intérieure
devient la clef de voûte d’un système complet de
inexacte et sur une interprétation fautive du phénomène de la parole
intérieure
. Les écrits de Condillac avaient appelé l’attenti
icien plutôt qu’en psychologue, et sans songer à distinguer la parole
intérieure
de la parole extérieure : « Tout l’art de raisonn
s, de Bonald a pourtant observé sur lui-même l’existence de la parole
intérieure
, et il l’a décrite avec des détails nouveaux, mai
pas d’accord avec une saine observation : 1° Description de la parole
intérieure
. — D’après Bonald, la « parole simplement pensée,
D’après Bonald, la « parole simplement pensée, parole mentale, parole
intérieure
», souffle la parole extérieure, dicte l’écriture
eure n’est que la répétition et, pour ainsi dire, l’écho de la parole
intérieure
. » « Parler une langue étrangère est traduire, pu
ne parole par l’écriture sans en avoir en nous-mêmes la prononciation
intérieure
. » « Penser, c’est se parler à soi-même d’une par
ation intérieure. » « Penser, c’est se parler à soi-même d’une parole
intérieure
. » — « Quand on ne fait que penser, on a des paro
endues successions d’images visuelles expressives. D’abord l’écriture
intérieure
. Oubliant qu’il a lui-même signalé la dictée de r
e signalé la dictée de récriture comme une des fonctions de la parole
intérieure
, il se laisse entraîner par l’analogie à cette af
plus d’importance. Dans vingt passages, il semble dire que la parole
intérieure
s’arrête de temps à autre pour faire place à une
ce à une série de représentations visibles : ce changement de langage
intérieur
aurait lieu quand nous nous mettons à penser à de
rs seulement « l’imagination s’arrête » comme dit Rousseau, et le mot
intérieur
reste seul pour accompagner l’idée ; or le cas co
posent la conception de rapports purement intellectuels34 ; la parole
intérieure
, accompagnée ou non d’images, doit donc être pres
point d’images, ne pensent que des idées, au moyen de la seule parole
intérieure
, et ne peuvent arriver à bien connaître les corps
ous ses sens, « sain d’esprit et de corps » possède un double langage
intérieur
, qui devient simple lorsque sa pensée se détache
Bonald sur la place qu’occupe dans la succession psychique la parole
intérieure
; il n’a pas vu que la parole intérieure est, en
ccession psychique la parole intérieure ; il n’a pas vu que la parole
intérieure
est, en fait, chez l’adulte, absolument constante
uelles sont, en fait, toujours reléguées au second plan par la parole
intérieure
[ch. VI], qu’elles ne forment pas des séries cont
ne sauraient à aucun titre entrer en parallèle avec la série des sons
intérieurs
. Cette erreur d’observation nous explique, sans l
ique, sans la justifier, celle qu’il a commise au sujet de l’écriture
intérieure
. D’une manière générale, le goût de Bonald pour l
es des choses) l’a empêché de reconnaître la prééminence de la parole
intérieure
sur toutes les images visuelles, soit analogiques
e états distincts sans détriment pour la pensée, pourvu que la parole
intérieure
, série homogène, continue, toujours distincte, pe
s distincte, persiste dans la conscience [ch. VI], de même l’écriture
intérieure
est inutile pour écrire, et la parole intérieure,
, de même l’écriture intérieure est inutile pour écrire, et la parole
intérieure
, chez tout homme exercé à l’écriture, dicte direc
ne font jamais série dans notre conscience. 2° Nécessité de la parole
intérieure
. — Médiocre observateur de ce qui est, Bonald s’e
u fait contingent aux lois nécessaires. Au lieu de dire que la parole
intérieure
est constante et n’est pas nécessaire [ch VI, § 8
penser ; — on ne peut penser sans se parler à soi-même ; — la parole
intérieure
est nécessaire « à la conception, à la contemplat
es objets intellectuels, esprits, rapports, concepts généraux. Un son
intérieur
ou extérieur est nécessaire pour concevoir des id
onsciente est nécessairement accompagnée d’un son. Dire que la parole
intérieure
est nécessaire, absolument parlant, serait une si
r laquelle il s’appuie : au physiologiste Haller5, pour qui la parole
intérieure
est (comme pour Bossuet et Port-Royal) une simple
tés de sa nature ».40 Ce n’est pas tout : en affirmant que la parole
intérieure
est nécessaire pour penser, Bonald commet une nou
une nouvelle erreur d’observation ; comme il n’a pas vu que la parole
intérieure
est constante en fait, de même il ne voit pas qu’
el et ne souffre pas des exceptions, il se hâte d’affirmer que le mot
intérieur
et la pensée qui lui correspond sont toujours rig
e des gestes, ou « langage d’action », auquel correspond, dans la vie
intérieure
de l’âme, la succession des images, et qui n’expr
fait extérieur la parole audible, comme succession d’images la parole
intérieure
. Naturel à l’homme, ce langage n’est pas d’instit
ressort qu’il n’avait pas aperçu dans sa propre conscience la parole
intérieure
: pour lui, la pensée, dans la rêverie inattentiv
Biran, prouve que ce grand psychologue ignorait, lui aussi, la parole
intérieure
; il réfute très bien la doctrine de la révélatio
sant lui-même, et il n’y a pas de langage extérieur sans un « langage
intérieur
» préalable ; ce qu’il appelle improprement ainsi
l’écho passif de l’activité musculaire ; — enfin la véritable parole
intérieure
, succession d’images, et d’images purement ou pri
rdaillac, Bonald reste le seul philosophe qui ait accordé à la parole
intérieure
l’attention qu’elle méritait. Parmi les auteurs q
inuée par Hobbes et Condillac ; ils négligent de distinguer la parole
intérieure
de la parole extérieure et se contentent de dire
tewart, que les phénomènes sensibles peuvent être pensés sans langage
intérieur
? « L’esprit, dit-il, est tellement accoutumé à s
ue psychologique, dans laquelle il a, le premier, assigné à la parole
intérieure
sa place légitime, non seulement dans la théorie
ons fait pour Bonald, exposer méthodiquement69 ses vues sur la parole
intérieure
, en les critiquant lorsqu’elles nous paraîtront i
tion du fait. — Cardaillac n’a omis aucune des fonctions de la parole
intérieure
; il a même exagéré son rôle dans l’audition de l
es, « sans produire de son, nous entendons distinctement » une parole
intérieure
. — Quand nous parlons à haute voix, nous répétons
lons à haute voix, nous répétons ce que nous dicte à mesure la parole
intérieure
. — Quand nous nous taisons, elle prépare à l’avan
ateur se forme par l’exercice « soutenu et bien dirigé » de la parole
intérieure
; « pour bien parler aux autres, il faut avoir co
racté l’habitude de se parler à soi-même avec facilité70. » La parole
intérieure
dicte l’écriture71. — Puis « l’écriture réveille
intérieure dicte l’écriture71. — Puis « l’écriture réveille la parole
intérieure
dans l’esprit de celui qui lit… ; nous ne lisons
fois à tort, que « le souvenir de la parole », c’est-à-dire la parole
intérieure
, « accompagne toujours la sensation » ; il serait
entendre la parole d’autrui, mais uniquement pour entendre la parole
intérieure
qui en est comme l’écho, et qui, pour nous, est l
ation. C’est surtout dans la méditation proprement dite que la parole
intérieure
est remarquable, car c’est alors qu’apparaît plei
éré comme signe de la pensée », tout cela « s’étend aussi à la parole
intérieure
», et même « n’est intelligible qu’autant qu’on l
re qu’au moyen de la parole », qui, d’ordinaire, en pareil cas, reste
intérieure
. « Réfléchir, méditer, penser, c’est donc se parl
lligence se forme et se développe » sont faites au moyen de la parole
intérieure
. « C’est par la parole extérieure que nous rendon
rendons compte de nos idées à nos semblables, et c’est par la parole
intérieure
que nous nous en rendons compte à nous-mêmes. » L
e78, rien ne manque au tableau qu’il fait de l’extension de la parole
intérieure
; on peut dire qu’il a tracé, bien qu’impliciteme
n peut dire qu’il a tracé, bien qu’implicitement, la loi de la parole
intérieure
; il a, sinon formulé, du moins compris qu’elle f
ndillacien, que nous sommes toujours parole et que nous sommes parole
intérieure
quand nous ne sommes pas parole extérieure. Noton
mplation des choses visibles exige des idées générales et un discours
intérieur
; il fait mieux : il reconnaît la prééminence des
venir que dans la sensation.79 » 2° Nécessité ou utilité de la parole
intérieure
. — Si Cardaillac, après avoir reconnu que la paro
parole intérieure. — Si Cardaillac, après avoir reconnu que la parole
intérieure
est constante en l’absence de la parole extérieur
l’habitude et de la mémoire ne suffisaient pas à expliquer la parole
intérieure
telle qu’il l’avait décrite : elle n’est pas uniq
s. — Tous les hommes ne sont pas maîtres au même degré de leur parole
intérieure
: il y en a qui sont obligés, pour lire ou pour é
ec le talent de la parole extérieure : chez d’autres enfin, la parole
intérieure
est plus facile et plus abondante que la parole p
7. Ces dernières différences n’intéressent qu’indirectement la parole
intérieure
; elle suit en instrument docile les lois individ
e par les circonstances ou gouvernée par une raison ferme ; la parole
intérieure
la suit dans ses évolutions, interrompue plus ou
t chez les esprits peu exercés, encore enfants à cet égard, la parole
intérieure
« réclame », pour avoir quelque suite et nous ten
extérieure. Mais, chez l’homme normal, cette infériorité de la parole
intérieure
peut et doit disparaître [ch. II, §3 ; ch. III, §
eur ; il croit que l’écriture, extérieure d’abord, puis extérieure ou
intérieure
, remplace pour eux nos sons expressifs, extérieur
, pensent par des images de gestes. 4° Division générale de la parole
intérieure
en active et passive. — Dans l’acte de parler int
ousser ? Elles se présentent toujours accompagnées de leur expression
intérieure
» ; — parfois aussi, Cardaillac l’oublie, ce sont
ffort quelquefois pour repousser, pour réduire au silence » la parole
intérieure
; mais nous l’entendons passivement, malgré nous,
à la réflexion ; dans la rêverie, « l’âme, écoutant à peine la parole
intérieure
, … l’entend cependant, mais sans faire le moindre
en faites. Mais que vaut la division ? y a-t-il vraiment deux paroles
intérieures
, l’une que nous entendons en nous parce que nous
ive si nous sommes inspirés. La remémoration littérale, la récitation
intérieure
, dont Cardaillac ne parle pas, est souvent passiv
llac a distingué la mémoire des mots et celle des idées92 ; la parole
intérieure
serait-elle active quand le souvenir des idées pr
donc pas les éléments d’une division quelque peu précise de la parole
intérieure
. Aussi avons-nous, dans la suite de ce travail, n
fois de netteté et de développements [ch. V]. 6° Causes de la parole
intérieure
; la parole intérieure rattachée à la psychologie
développements [ch. V]. 6° Causes de la parole intérieure ; la parole
intérieure
rattachée à la psychologie générale. — Cardaillac
hologie générale. — Cardaillac a le mérite d’avoir rattaché la parole
intérieure
à la mémoire, dont elle n’est, selon lui, qu’un c
u précises, parfois même inexactes. Voici la principale : « La parole
intérieure
n’est que le souvenir de la sensation que produit
sations sont très faibles et très peu distincts, tandis que la parole
intérieure
est relativement vive et tout aussi distincte qu’
eurs », en particulier sur les organes de la phonation ; or la parole
intérieure
est tout autant « à notre disposition » que la pa
ée, nous n’éprouverons, tandis que nous entendrons toujours la parole
intérieure
, qu’un très léger « frémissement » de l’organe vo
très léger « frémissement » de l’organe vocal ; ainsi la parole, même
intérieure
, participe aux lois du mouvement, parce qu’elle e
u par l’effet de l’habitude [ch. II. § 6] ; par quel privilège le son
intérieur
subsiste-t-il donc toujours intact, malgré la rép
n’a-t-elle pas le même pouvoir d’anéantissement graduel sur la parole
intérieure
que sur les autres phénomènes de l’âme ? L’écritu
t liée comme la parole à un mouvement volontaire ; pourquoi son image
intérieure
ne jouit-elle pas d’une semblable immunité ? Et l
la répétition leur enlève ; les états qui résistent, comme la parole
intérieure
, à la destruction lente que produit l’habitude, s
ale dans Cardaillac est le principal défaut de son étude de la parole
intérieure
. Comme il sépare l’habitude et la mémoire100, san
articulier de l’habitude, tout ce qu’il dit des rapports de la parole
intérieur
avec l’habitude est vague et de peu de portée ; e
ns les formuler en un langage plus précis. Les habitudes de la parole
intérieure
ont leur effet dans l’acte de parler à haute voix
et effort est méthodiquement réglé par un esprit bien fait, la parole
intérieure
se forme à l’exactitude et aux autres qualités d’
même chez tous les hommes ; l’empire que nous exerçons sur la parole
intérieure
est « proportionné à l’habitude », — c’est-à-dire
remarque, sur laquelle Cardaillac insiste souvent, est que la parole,
intérieure
ou extérieure, et la pensée, sont intimement unie
le habitude104. Bonald, observateur médiocre, avait fait de la parole
intérieure
une description insuffisante ; telle qu’elle étai
e celle de son devancier, et, comme il a tenté de rattacher la parole
intérieure
aux faits les plus généraux et aux lois fondament
. VI. Les contemporains Depuis Cardaillac, l’étude de la parole
intérieure
a été généralement négligée, M. Paul Janet, dans
116 10. Bain a dédaigné de consacrer une mention spéciale à la parole
intérieure
; il la cite à l’occasion, quand il parle du souv
énomène ; dans un des rares passages qu’il lui consacre119, la parole
intérieure
devient une image musculaire-tactile. Cette derni
6], la description de Bain, et ramené l’élément tactile de la parole
intérieure
à ses justes proportions. M. Taine est de ceux qu
sans discussion l’erreur de Bain, et lui aussi n’accorde à la parole
intérieure
qu’une courte mention120. Les ouvrages devenus cl
une fine et lumineuse esquisse, où la présence ordinaire de la parole
intérieure
dans la méditation silencieuse est comme montrée
e la pensée, dans la suppléance de la parole extérieure par la parole
intérieure
, il ne voit qu’une « habitude invétérée, acquise
e toute raison ; elle ne peut plus se taire, alors même que la parole
intérieure
n’est plus pour elle qu’un bruit inutile ou impor
magination. L’ouvrage le plus récent où il soit question de la parole
intérieure
et de son rôle dans l’activité psychique est l’Es
difficile, irrégulier ; l’acte de penser, et par conséquent la parole
intérieure
, sont nécessaires, soit pour « réviser le classem
langage des gestes, est impropre à fournir les éléments d’un langage
intérieur
; le sourd-muet pense et développe son intelligen
sourd-muet pense et développe son intelligence au moyen d’une mimique
intérieure
, et, quand il lit, bien loin de comprendre direct
rectement les signes écrits, il les traduit comme nous en son langage
intérieur
habituel128. Après Bonald, après Cardaillac, aprè
s qui ont abordé la même question, une étude approfondie de la parole
intérieure
restait à faire. Nous avons essayé, dans les chap
[…], c’est la même chose, avec cette seule différence que le dialogue
intérieur
de l’âme avec elle-même et sans la voix […] s’app
n travail (et date de 1896)] — On voit que Platon entend par discours
intérieur
la succession des pensées, la pensée discursive.
cursive. Le logos esô d’Aristote [c’est-à-dire le logos esô (discours
intérieur
)], dont nous allons parler, est la raison, et non
e les inclinations avant qu’elles se soient formées en termes exprès,
intérieurs
ou extérieurs. » 16. Saint Thomas ne fait que co
[§ 6], qui se souvenait de Bossuet en lisant saint Thomas. La parole
intérieure
ne paraît pas non plus dégagée dans les pages de
s prononcées, mais il n’y a pas de réflexion sur le rôle d’une parole
intérieure
dans la prière non « vocale ».] 17. Port-Royal,
me état ; il ne prétend pas qu’un discours de Dieu remplace la parole
intérieure
personnelle. [Sur l’hallucination auditive verbal
ation auditive verbale, c’est-à-dire sur l’aliénation de notre parole
intérieure
, voir, plus bas, chap. II, § 8, et chap. III, § 8
rage, la Théorie du pouvoir (1796), il n’est question ni de la parole
intérieure
, ni de l’origine du langage. De Bonald paraît avo
pur spirituel est l’objet propre du langage. Selon Bonald, la parole
intérieure
nous rapproche des anges ; selon Bossuet, elle no
r gestes ; ils ont appris à lire et à écrire ; ils ont donc la parole
intérieure
; elle alterne chez eux, quand ils ne font pas co
alterne chez eux, quand ils ne font pas conversation, avec la mimique
intérieure
. Pour ces deux enfants, les mots sont « les signe
ges 351-352, sur l’invention de l’écriture, mais jamais sur la parole
intérieure
; ses seules autorités sont (p. 360) les mots log
1, 280, 336, 357, 359, 386, etc. 105. Nous trouvons encore la parole
intérieure
mentionnée par un autre laromiguiériste, l’abbé R
u, ne porte pas : Charma admet (avec Bonald et Cardaillac) l’écriture
intérieure
: « Nous pensons donc notre écriture comme nous é
a faculté de lire et d’écrire avec facilité et correction ; la parole
intérieure
était donc intacte (Annales médico-psychologiques
6 ; p. 311-312, où il exagère, comme Cardaillac, le rôle de la parole
intérieure
dans l’audition ; p. 538-539. 118. Page 313. 11
De L’Intelligence, Paris, Hachette, 1870.], livres I et II, la parole
intérieure
est toujours confondue avec les autres images ; s
images, l’une sonore, vocale, la seconde visuelle, — c’est l’écriture
intérieure
, — la troisième tactile et musculaire ; or, en fa
ule constante, les deux autres sont exceptionnelles : [sur l’écriture
intérieure
, voir plus haut, § 4, à propos de la description
hysionomie et de la parole (1865), ch. VII, p. 162 à 177. — La parole
intérieure
est encore invoquée par A. Lemoine dans l’article
tie, p. 293 à 361, est consacré au langage. 125. Page 438. La parole
intérieure
est encore signalée, p. 92, 309, 315, 325-326, 33
montrer l’étendue : leur objet propre est la définition de la parole
intérieure
comme fait psychique ; or la parole intérieure n’
éfinition de la parole intérieure comme fait psychique ; or la parole
intérieure
n’est pas seulement un fait intéressant par ses c
qui ne sont pas l’état normal. Une monographie complète de la parole
intérieure
devrait donc examiner successivement quatre ordre
tance avec les autres faits psychiques ; dans quelle mesure la parole
intérieure
est constante et nécessaire ; quels substituts el
ant d’éléments différents concourent à produire et à varier la parole
intérieure
, surtout à la rendre universelle et constante, qu
rogramme. Mais, comme les différentes questions relatives à la parole
intérieure
se supposent souvent les unes les autres, nous av
s ; plusieurs considérations sur la genèse et les causes de la parole
intérieure
se trouvent dans le chapitre II, § 6, et à la fin
s avons dû faire de temps à autre des allusions à l’état de la parole
intérieure
dans la distraction et pendant le sommeil. 1. P
Première affirmation capitale quant à ce nouveau concept de « parole
intérieure
», mais elle ouvre un débat ultérieur (voir notre
(voir notre présentation) sur la continuité et la part de ce discours
intérieur
dans la pensée (voir notamment les différences av
conscience chez William James en 1890). 2. « le logos esô (discours
intérieur
) ou logos entèi psukhèi (discours dans l’âme) qu’
Chapitre IILa parole
intérieure
comparée à la parole interieure I. La parole
La parole intérieure comparée à la parole interieure I. La parole
intérieure
est analogue à la parole extérieure. La parole
a parole intérieure est analogue à la parole extérieure. La parole
intérieure
est une parole ; nous la nommons naturellement ai
II. Ressemblances Précisons d’abord les ressemblances. La parole
intérieure
a l’apparence d’un son, et ce son est celui que n
a parole considérée comme son ; ils se retrouvent tous dans la parole
intérieure
. Ce sont là des éléments communs à toutes les lan
artient également à la parole, et il se retrouve aussi dans la parole
intérieure
. Mais celui-là est un caractère essentiellement i
fin des mots et des tournures favorites. Tous figurent dans la parole
intérieure
de chacun de nous ; ma parole intérieure est l’im
Tous figurent dans la parole intérieure de chacun de nous ; ma parole
intérieure
est l’imitation de ma voix.12 En résumé, la paro
parole intérieure est l’imitation de ma voix.12 En résumé, la parole
intérieure
est comme une parole, et ma parole intérieure est
2 En résumé, la parole intérieure est comme une parole, et ma parole
intérieure
est comme ma parole. Telles sont les analogies de
les analogies des deux phénomènes. III. Différences : 1° La parole
intérieure
est un état faible. Cherchons maintenant les d
sychologie anglaise, la parole extérieure est un état fort, la parole
intérieure
un état faible. L’intensité de l’une comme de l’a
extérieure la plus faible est encore un bruit plus fort que la parole
intérieure
la plus forte. De plus, l’intensité de la parole
la parole intérieure la plus forte. De plus, l’intensité de la parole
intérieure
varie dans de moindres limites que celle de la pa
nt dans une certaine moyenne de laquelle elle s’écarte peu. La parole
intérieure
a aussi moins d’inflexions, des intonations moins
sensations subissent la dépression de l’habitude négative, la parole
intérieure
, cette faible image, a le privilège d’être en nou
e premier ordre de différences constitue une infériorité de la parole
intérieure
sur la parole extérieure. N’a-t-elle pas, en reva
la pensée qu’elle exprime. En somme, la rapidité moyenne de la parole
intérieure
est supérieure à la vitesse ordinaire de la parol
dinaire de la parole audible. Cette rapidité plus grande de la parole
intérieure
consiste d’abord en ce que les petits intervalles
membres de phrase et les phrases, sont moindres encore dans la parole
intérieure
; l’intervalle des syllabes et bien souvent celui
en souvent celui des mots est réduit à néant. Ensuite, dans la parole
intérieure
, nous pouvons nous dispenser d’articuler correcte
nx étant impropre à vibrer normalement durant l’aspiration. La parole
intérieure
n’est soumise à aucune de ces conditions ; elle p
ions ; elle profite de cette indépendance. De même que dans la parole
intérieure
les mots peuvent être sommairement indiqués, les
plein que pour l’individu qui les conçoit ; c’est donc dans la parole
intérieure
qu’ils surgissent à la conscience ; dits à autrui
r nous-mêmes, dans le monologue : or le monologue n’est que la parole
intérieure
devenue extérieure, devenue audible, sans être po
re pour cela destinée à être entendue [ch. III, § 12]. Dans la parole
intérieure
, il suffit que nous soyons compris de nous-mêmes
nous-mêmes cette force et cette ampleur de signification. Le langage
intérieur
est notre chose ; nous en usons à notre fantaisie
leur signification, un certain individualisme est permis à la parole
intérieure
que la parole extérieure ne saurait admettre, à u
ysique en établit la liste et la ferme. Notre pouvoir de reproduction
intérieure
est illimité ; il suffit pour qu’un son soit repr
alement relatifs à la parole : Il arrive fréquemment que notre parole
intérieure
est l’imitation d’un dialogue, dans lequel, sans
es principales paroles dont notre oreille a été frappée. Cette parole
intérieure
impersonnelle est une faculté qui peut être culti
et l’esprit préoccupé dès paroles d’autrui. Ce n’est pas là la parole
intérieure
la plus fréquente, et ce n’est pas la vraie. La v
térieure la plus fréquente, et ce n’est pas la vraie. La vraie parole
intérieure
, celle qui ne quitte jamais notre pensée, est per
utrui. Des considérations qui précèdent il résulterait que la musique
intérieure
seule, à l’exclusion de la parole intérieure prop
sulterait que la musique intérieure seule, à l’exclusion de la parole
intérieure
proprement dite, est souvent et volontiers impers
organes sont rebelles à quelque détail de prononciation, notre parole
intérieure
peut être plus correcte que notre parole extérieu
rançais établi en Russie aura de l’accent en parlant ; mais sa parole
intérieure
sera correcte, s’il a le ferme désir de corriger
n normale. Si, au contraire, il se néglige ou se décourage, sa parole
intérieure
deviendra l’écho trop fidèle de sa parole extérie
us et mieux que ne prononce notre interlocuteur. De même notre parole
intérieure
corrige souvent notre parole extérieure à peine p
tre les deux paroles considérées comme états de conscience. La parole
intérieure
est une image simple, une image purement sonore ;
e, localisée dans notre bouche. Nous ne retrouvons pas dans la parole
intérieur
l’image de cette dernière sensation ; quand nous
e de mouvement laryngo-buccal réel, accompagnerait toujours la parole
intérieure
; bien plus, à prendre à la lettre les expression
rendre à la lettre les expressions de Bain, le phénomène de la parole
intérieure
serait essentiellement un mouvement interrompu ou
’il est difficile d’expliquer dans cette théorie comment notre parole
intérieure
peut prendre l’apparence de la parole extérieure
occupé du problème de l’image tactile, je ne puis constater ma parole
intérieure
sans y trouver, avec l’image sonore, une image ta
tout différent : toutes les fois que je me suis remémoré mes paroles
intérieures
les plus récentes, je les ai trouvées pures de to
t élément. On dira peut-être qu’il disparaît du souvenir de la parole
intérieure
, parce que notre attention le néglige et se porte
le néglige et se porte uniquement, durant la production de la parole
intérieure
, sur l’élément sonore. Notre attention le néglige
s seront admises sans contestation : la première, c’est que la parole
intérieure
, à mesure qu’elle se produit en nous, est écoutée
s attention ; — la seconde, c’est que l’attention porte sur la parole
intérieure
comme image sonore, nullement sur l’image tactile
ois mêmes de l’habitude que nous invoquons. Aux origines de la parole
intérieure
, le phénomène intérieur est certainement double,
ue nous invoquons. Aux origines de la parole intérieure, le phénomène
intérieur
est certainement double, comme son modèle ; la su
chaque homme porte d’ordinaire à cet élément secondaire de sa parole
intérieure
. Les hommes qui méditent peu et qui n’usent guère
rieure. Les hommes qui méditent peu et qui n’usent guère de la parole
intérieure
que pour se préparer à parler, et à parler le plu
générations humaines qui firent usage de la parole eurent une parole
intérieure
à demi tactile, à demi sonore, et qu’il fallut pl
fallut plusieurs siècles pour opérer cette purification de la parole
intérieure
qui, de nos jours, chez l’enfant, se produit vrai
cice régulier et fréquent de la parole ; la purification de la parole
intérieure
implique sa fréquence, sinon sa continuité absolu
’époque où fut inventée en Egypte l’écriture idéographique, la parole
intérieure
n’était pas encore, chez les auteurs de cette inv
ans sa bouche ; or cette localisation ne se comprend que si la parole
intérieure
lui paraît un phénomène buccal, en d’autres terme
faible du toucher buccal en même temps qu’une image sonore. La parole
intérieure
, comme son, n’est pas localisable [§ 7] ; mais, s
inuité de l’image tactile infinitésimale, qui, accompagnant la parole
intérieure
, accompagne toujours la pensée. Par une raison an
es consonnes. Cela posé, admettons un instant avec Bain que la parole
intérieure
soit une simple image tactile : les voyelles n’ét
te encore, des consonnes, prouvent que l’élément tactile de la parole
intérieure
est bien loin d’avoir l’importance qui lui est at
nnée est la mesure de l’importance de l’image tactile dans le langage
intérieur
du peuple qui fait usage de cette langue, et, com
t changé à nos premières déclarations : il reste établi que la parole
intérieure
est essentiellement une image simple, une image s
un psychologue ; — l’image tactile reparaît encore quand notre parole
intérieure
s’anime et se rapproche de la parole extérieure [
ie, c’est que l’image tactile soit un élément nécessaire de la parole
intérieure
et doive, en conséquence, entrer dans la définiti
st absente, et cette absence est d’autant plus la règle que la parole
intérieure
mérite mieux son nom, qu’elle est mieux constitué
ermis d’invoquer le témoignage des premiers observateurs de la parole
intérieure
[ch. I, § 3, 5]. Si, comme le soutient Bain, la p
ole intérieure [ch. I, § 3, 5]. Si, comme le soutient Bain, la parole
intérieure
était surtout une image tactile, par l’effet de q
» ? L’image tactile n’apparaît pas dans les descriptions de la parole
intérieure
avant Cardaillac ; c’est qu’il fallait sans doute
xcitant les puissances de l’âme et donnant plus d’énergie à la parole
intérieure
, celle-ci se trouvera ressembler davantage à la p
rimentation seule peut la révéler154. VII. 5° Pourquoi elle paraît
intérieure
; la perception externe Les caractères précéde
erne Les caractères précédemment étudiés qui distinguent la parole
intérieure
et la parole extérieure sont tous, sauf le dernie
une autre image. Tous les hommes considèrent naturellement la parole
intérieure
comme un élément de leur âme, un état du moi, à t
traire, comme un phénomène physique. Des deux paroles, l’une nous est
intérieure
, elle fait partie de nous ; l’autre nous est exté
. En effet, dire que, des deux paroles, l’une est extérieure, l’autre
intérieure
, ce n’est pas constater un fait ; l’extériorité d
ait pas partie de la parole extérieure, ni l’intériorité de la parole
intérieure
. Nous leur attribuons ces deux qualités ; ce sont
ontient rien de nouveau : ces quatre termes, état faible et phénomène
intérieur
, état fort et phénomène extérieur, ne sont point
fort est corporel et extérieur, et nous jugeons que l’état faible est
intérieur
, c’est-à-dire psychique. Mais y a-t-il là deux ju
, sauf des cas exceptionnels, nous ne l’exprimons pas, même en parole
intérieure
, tant il est spontané, rapide et facile ; il ne n
on mienne ou corporelle, et située en un point de l’espace. La parole
intérieure
n’est l’objet d’aucun de ces deux jugements, parc
l’accompagne pas. — Sans doute nous avons reconnu [§ 6] que la parole
intérieure
est localisée d’une façon vague et indéterminée d
a raison secrète de la localisation générale de cette série des états
intérieurs
dont elle est un élément perpétuel et important.
localisation, quand nous parlions de la parole extérieure ; la parole
intérieure
n’est pas l’objet d’une localisation spéciale dan
alogues. L’homme passionné ou préoccupé passe facilement du monologue
intérieur
au monologue audible [ch. III, § 12] ; d’ordinair
e que la parole extérieure garde alors un des caractères de la parole
intérieure
: elle est prévue, conforme aux pensées antécéden
é ; l’absence de ce caractère m’a dérouté. Quant à prendre une parole
intérieure
pour une parole extérieure, c’est là l’illusion p
exemple, l’illusion de l’inspiration, sinon de l’imprévu des paroles
intérieures
qui surgissent dans l’esprit du poète ? Lui-même
temps.16 Dans l’hallucination, l’erreur provient de ce que la parole
intérieure
est alors, par exception, un état fort, et elle e
t, la perception externe. IX. La reconnaissance ; cas où la parole
intérieure
est reconnue. Nous avons nié l’utilité et, par
mps et ne nous demande aucun effort pour être porté, et que la parole
intérieure
, d’ordinaire, néglige d’exprimer. L’antithèse de
connaissance nous révèle ainsi la loi fondamentale de notre existence
intérieure
, l’habitude ; la connaissance de l’habitude n’est
: le poète croit entendre la Muse alors qu’il n’entend que sa parole
intérieure
. Parfois la reconnaissance, inutile, sans intérêt
ériorisée par un jugement explicite, la perception externe. La parole
intérieure
est-elle jugée intérieure par la reconnaissance ?
explicite, la perception externe. La parole intérieure est-elle jugée
intérieure
par la reconnaissance ? Est-elle mienne explicite
xplicitement ou implicitement ? Il faut ici distinguer dans la parole
intérieure
les mots et les phrases. Nous n’avons qu’un vocab
tat d’habitude positive. Ainsi la reconnaissance accompagne la parole
intérieure
dans deux cas seulement, quand nous sommes en tra
’est toujours l’absence de perception externe qui distingue la parole
intérieure
de son modèle extérieur. Celui-ci a la perception
mais la reconnaissance n’est pas un caractère spécifique de la parole
intérieure
, car elle ne l’accompagne pas toujours et elle pe
voquent la reconnaissance se rencontrent plus rarement pour la parole
intérieure
que pour la parole extérieure. Souvent ce que j’a
ne vaut pas la peine d’être retenu. Que contient, en effet, ma parole
intérieure
? rien qui m’engage, rien qui soit définitif, mai
e ma passion, les fantaisies de mon imagination. Si parfois ma parole
intérieure
est l’expression réfléchie d’une conviction arrêt
résent qui reflète l’éternité. Par la même raison, souvent une parole
intérieure
est répétée sans être reconnue, la reconnaissance
ec elle à la conscience reste à l’état de simple réminiscence. Le mot
intérieur
est pourtant, dans le groupe qu’il forme avec l’i
passé porte sur l’idée seule. X. Conséquence : pourquoi la parole
intérieure
reste d’ordinaire inaperçue. Et voilà pourquoi
ntérieure reste d’ordinaire inaperçue. Et voilà pourquoi la parole
intérieure
a échappé à l’attention de la plupart des psychol
avons pas l’habitude, dans la vie ordinaire, de reconnaître la parole
intérieure
comme telle, alors même que nous reconnaissons le
sance ; ceci explique comment, parmi les auteurs qui citent la parole
intérieure
, plusieurs ne l’ont aperçue que dans le principal
ale161. Pour découvrir les faits du moi implicite, tels que la parole
intérieure
dans ses manifestations les plus fréquentes et le
ychologue doit cultiver sa faculté naturelle de reconnaître les faits
intérieurs
: pour les faits reproduits dans la conscience ap
si tant est qu’il s’observe, — il s’étudie, du moins, avec la parole
intérieure
; on pourrait dire qu’alors elle fait partie du s
le psychologue persévère dans cette méthode, plus il use de la parole
intérieure
et moins il est près de la connaître, car elle s’
se silence, c’est-à-dire qu’elle s’arrête, et, avec elle, le discours
intérieur
qui la traduit ; car l’invention et la reproducti
ar l’invention et la reproduction ne peuvent coexister ; toute phrase
intérieure
nouvelle plonge dans un oubli presque toujours dé
re nouvelle plonge dans un oubli presque toujours définitif la phrase
intérieure
qui la précédait dans la conscience. XI. Témoi
t dans la conscience. XI. Témoignages du sens commun sur la parole
intérieure
Malgré ces obstacles naturels qui s’opposent à
ré ces obstacles naturels qui s’opposent à son observation, la parole
intérieure
n’est pas absolument ignorée du sens commun, qui
er que d’autres locutions encore contiennent une allusion à la parole
intérieure
. « Qu’en dites-vous ? » n’est peut-être pas seule
idées, mais c’est aussi qu’en pareil cas elles suscitent des paroles
intérieures
, c’est qu’elles font dire intérieurement ce qu’el
c’est aussi que ses suggestions se traduisent immédiatement en parole
intérieure
; il est donc implicitement question de la parole
n parole intérieure ; il est donc implicitement question de la parole
intérieure
dans la locution : « si le cœur vous en dit », et
e soit l’intérêt de ces indices d’une vague connaissance de la parole
intérieure
par le sens commun, — indices auxquels il faut aj
Les soliloques (de saint Augustin et de saint Bonaventure), Les voix
intérieures
(de Victor Hugo), et cette locution populaire du
forte, plus variée d’intensité, d’intonations, de rythme ; la parole
intérieure
est faible et monotone [§ 3]. 2° La parole intéri
hme ; la parole intérieure est faible et monotone [§ 3]. 2° La parole
intérieure
est plus rapide et plus concise ; elle est souven
est toujours accompagnée d’une sensation tactile buccale ; la parole
intérieure
n’est pas, d’ordinaire, accompagnée d’une image t
toujours associés à des phénomènes spatiaux, visa et tacta. La parole
intérieure
n’est pas l’objet du jugement de perception exter
actère [§ 7]. On serait tenté de rattacher l’intériorité de la parole
intérieure
au jugement de reconnaissance. Mais l’opposition
deux paroles : la reconnaissance ne sert pas à distinguer les paroles
intérieures
et les paroles extérieures ; elle sert seulement
es extérieures ; elle sert seulement à distinguer, parmi les paroles,
intérieures
ou extérieures, celles qui ont une valeur verbale
3, à propos d’un passage de Stendhal où un tel mot apparaît en parole
intérieure
, durant une insomnie. [Taine, Essais de critique
e éventuelle de « formules de paix » à usage personnel dans la parole
intérieure
peut se prolonger par exemple, dans le leitmotiv
it assez typique des personnages woolfiens que de chercher un rempart
intérieur
dans une formule éventuellement littéraire. Voir
ureusement, ni Bastian ni Bain n’ont suffisamment distingué la parole
intérieure
et « la pensée qui se sert du langage » ; ce que
e sert du langage » ; ce que nous soutenons contre Bain sur la parole
intérieure
, nous ne l’affirmerions pas des éléments constitu
s nous semblent également inadmissibles. En ce qui concerne la parole
intérieure
, nous partageons l’opinion de Bastian, et nous av
patial. 156. Selon M. Taine, « pour qu’une image soit reconnue comme
intérieure
, il faut qu’elle subisse le contre-poids d’une se
elligence, I, II, I, 4) ; or ce « réducteur » fait défaut à la parole
intérieure
au moins dans la méditation ; elle paraît alors i
la parole intérieure au moins dans la méditation ; elle paraît alors
intérieure
eu dépit de l’absence de tout son matériel. Il fa
plus haut, § 6]. Nous ne voyons non plus aucune allusion à la parole
intérieure
dans les expressions s’écouter, écouter ses scrup
tie), et Dire (IIe et 14e sens). A nos yeux, l’existence de la parole
intérieure
n’est qu’une explication partielle de ces locutio
pour prêt à être dit, ce qui n’implique pas nécessairement la parole
intérieure
dans son rôle de souffleur. Le peu de précision d
dernier terme, tout abstrait, ne renferme aucune allusion à la parole
intérieure
, et, en latin, la distinction s’affaiblit : recit
ce de la parole extérieure dans le premier cas, ni celle de la parole
intérieure
dans le second. 12. Voir la deuxième partie de n
ntation pour l’intérêt de ce passage sur les rapports entre la parole
intérieure
et la voix quant au problème ultérieur de l’élabo
i on le met en rapport avec la nouveauté formelle future du monologue
intérieur
du point de vue littéraire. 14. Alfred Maury, l’
sur toutes les manifestations ordinaires et conscientes de la parole
intérieure
. 15. Point de départ de toute une série de réfle
Chapitre III. Variétés vives de la parole
intérieure
I. La parole intérieure passionnée ; la parol
Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure I. La parole
intérieure
passionnée ; la parole intérieure imaginaire ; le
parole intérieure I. La parole intérieure passionnée ; la parole
intérieure
imaginaire ; leurs caractères distinctifs Dans
iption qui précède, nous avons négligé à dessein les cas où la parole
intérieure
se rapproche des caractères de la parole extérieu
arole extérieure. Ils sont fréquents, et, par cela même que la parole
intérieure
y est plus intense, ils ont été plus remarqués qu
t dans les langues. Dans la variété que nous avons décrite, la parole
intérieure
a toute son originalité ; elle est pour ainsi dir
ssi cette variété extrême a-t-elle été pour nous le type de la parole
intérieure
, quand nous voulions l’opposer à la parole extéri
er notre antithèse par la description des variétés vives de la parole
intérieure
. Quand la parole intérieure est faible, monotone,
scription des variétés vives de la parole intérieure. Quand la parole
intérieure
est faible, monotone, rapide, concise, personnell
eure est faible, monotone, rapide, concise, personnelle et absolument
intérieure
, c’est que l’âme est repliée sur elle-même et trè
passion comme sans imagination. Si la passion entre en jeu, la parole
intérieure
devient plus forte ; l’articulation en est plus p
est plus précise et plus ferme, l’intonation plus variée ; la parole
intérieure
est devenue vivante, accentuée, véhémente, émue,
concision et la personnalité que nous avons signalées dans le langage
intérieur
se montrent alors plus que jamais. L’éveil de l’i
je m’imagine un interlocuteur ou un auditoire, alors aussi ma parole
intérieure
devient plus intense, plus nette, plus variée d’i
ne ; ceux-ci, comme les premiers, doivent se retrouver dans la parole
intérieure
de l’homme d’imagination, car il croit entendre s
mpérieuses conditions physiologiques. — Par la même raison, la parole
intérieure
n’est plus alors ni concise ni personnelle : étan
s est la circonstance déterminante de cette modification de la parole
intérieure
, il est naturel que, par intervalles, elle devien
ole extérieure individuelle. — Dans le dialogue imaginaire, la parole
intérieure
est donc doublement impersonnelle : quand je croi
rons des paroles que nous avons prononcées ou entendues, notre parole
intérieure
est dans les conditions les plus favorables pour
un véritable langage extérieur ; aussi la reconnaissance de la parole
intérieure
est-elle plus fréquente chez l’homme d’imaginatio
mmencement dont le passé ne rend pas compte. Sans doute, l’expression
intérieure
de la passion peut devenir habituelle ; mais la n
t pas remarquée. III. Suite Il ne faut pas croire que la parole
intérieure
absorbe l’attention d’autant plus facilement qu’e
e les variétés vives aient, sous ce rapport, un privilège. Une parole
intérieure
vive par imagination n’exclut nullement la vision
de l’imagination, on peut être tout à ses pensées. Pour que la parole
intérieure
devienne exclusive de la sensation actuelle, il f
e de l’attention exclusivement portée sur la pensée et son expression
intérieure
, se prend dans le jeune âge, et d’autant mieux qu
qui rapproche de la parole extérieure les variétés vives de la parole
intérieure
. A l’intensité se rattache, quant la parole intér
s de la parole intérieure. A l’intensité se rattache, quant la parole
intérieure
nous paraît la nôtre, la présence du tactum bucca
e du tactum buccal, plus ou moins nettement imaginé, selon que le son
intérieur
est plus ou moins fort, plus ou moins semblable à
ieur. L’image du tactum buccal est le complément naturel de la parole
intérieure
quand elle simule l’extériorité ; cette illusion
es indiscernables. Quelque chose d’analogue se produit dans la parole
intérieure
animée : le jugement d’extériorité, sans cesse po
e caractère spécifique de l’hallucination, il faut dire que la parole
intérieure
vive devient alors une véritable hallucination. C
ins exposée à cette sorte d’illusion : la passion est essentiellement
intérieure
, et le langage qui l’exprime n’est pas destiné au
haut, il sait que c’est en lui, et qu’elle est ce qu’elle doit être,
intérieure
comme son objet : elle aura beau crier, il lui re
e psychologue a donc le droit de les considérer séparément. La parole
intérieure
dramatique et la parole intérieure passionnée son
s considérer séparément. La parole intérieure dramatique et la parole
intérieure
passionnée sont les deux plus importantes des var
ssionnée sont les deux plus importantes des variétés vives. La parole
intérieure
inspirée, propre aux poètes qui croient écrire so
ent écrire sous la dictée de la Muse, doit être rattachée à la parole
intérieure
dramatique. La Muse est un interlocuteur privilég
e surnaturel, l’inspiration consiste dans une exaltation de la parole
intérieure
en même temps que des facultés esthétiques de l’e
ps que des facultés esthétiques de l’esprit. Selon les cas, la parole
intérieure
devenue vive simule ou ma propre voix parlant hau
ce qui est rare, — l’inspiration est un cas particulier de la parole
intérieure
passionnée ; partout ailleurs, elle est un cas pa
ssionnée ; partout ailleurs, elle est un cas particulier de la parole
intérieure
dramatique. VI. La parole intérieure morale
cas particulier de la parole intérieure dramatique. VI. La parole
intérieure
morale Mais il est une troisième variété qui m
iété qui mérite une place à part dans notre analyse : c’est la parole
intérieure
morale. Celle-ci n’occupe jamais l’âme aussi long
ne d’Arc sont deux illustres exemples de la divinisation de la parole
intérieure
morale en même temps que de son attribution à une
hologique de cette opinion. En effet, les variétés vives de la parole
intérieure
, c’est la parole intérieure se rapprochant de la
En effet, les variétés vives de la parole intérieure, c’est la parole
intérieure
se rapprochant de la forme hallucinatoire sans l’
t caractère morbide, c’est quand elle n’est autre chose que la parole
intérieure
morale devenue assez vive pour provoquer impérieu
rythmés, c’est une succession pure et continue, comme notre existence
intérieure
; puis ces sons expriment des idées que nous comp
au merveilleux. Dans les passages où Xénophon nous parle de l’oracle
intérieur
que s’attribuait son maître, il semble n’avoir ri
du signe démonique. Pour l’ordinaire, la divinité des faits de sa vie
intérieure
n’était qu’une théorie née dialectiquement des pr
que le signe ne s’y opposa pas ; car il respectait toujours l’oracle
intérieur
dont les dieux l’avaient favorisé. Mais il dut im
ate une manifestation originale et particulièrement vive de la parole
intérieure
morale, ou, tout au moins, un phénomène analogue.
notre mot non ? Tous les phénomènes de conscience ont leur expression
intérieure
, quand ils sont bien distincts, à moins que l’act
on à faire est spontanée, vive, presque violente ; soit qu’une parole
intérieure
la définisse à l’esprit, soit qu’elle reste à l’é
erve faite, nous pouvons dire qu’Homère a décrit à sa façon la parole
intérieure
morale ; comme Socrate, comme Jeanne d’Arc, il l’
Jupiter purifié des passions humaines. Aujourd’hui encore, la parole
intérieure
morale, avec sa soudaineté, sa concision, son sil
comme la lumière douce et constante d’un soleil surnaturel. La parole
intérieure
morale, telle que nous l’avons décrite, est un re
s s’adresse l’éloquence contemporaine ? Quoi qu’il en soit, la parole
intérieure
morale est incontestablement le type primitif et
mon esprit sur les objections que tu voudrais m’opposer. » La parole
intérieure
morale, avec son apparente extériorité, est un fa
nt au discours sa forme extérieure. La prosopopée est donc une parole
intérieure
morale fictive, à laquelle, par une nouvelle fict
s cas, elle exprime ou elle imite les formes inférieures de la parole
intérieure
pratique ; dans le dernier seulement, elle exprim
que ; dans le dernier seulement, elle exprime ou elle imite la parole
intérieure
morale, au sens propre et philosophique du mot.
XI. Témoignages du sens commun sur les variétés vives de la parole
intérieure
La littérature est pleine d’allusions aux vari
La littérature est pleine d’allusions aux variétés vives de la parole
intérieure
. Nous n’en trouvons pas seulement la trace dans l
subites, plus ou moins réelles, plus ou moins fictives, de la parole
intérieure
. Mais le génie d’une langue a ses mystères ; il e
etc., par d’autres voies que celle que nous signalons ici. La parole
intérieure
vive, soit morale, soit imaginative, soit passion
tions qui s’expliquent au mieux sans qu’on fasse intervenir la parole
intérieure
; le difficile est de fixer les limites de son in
te avait du désigner par la voix du divin tantôt une véritable parole
intérieure
, tantôt un sentiment subit intérieurement inexpri
ivains classiques ; il ne contient qu’une simple allusion à la parole
intérieure
passionnée, dramatique ou morale ; souvent même,
à l’apparition intermittente dans la succession psychique de paroles
intérieures
particulièrement vives ; ce fait, vaguement aperç
t qui doit ou peut s’exprimer par une des variétés vives de la parole
intérieure
. XII. Passage de la parole intérieure à la par
variétés vives de la parole intérieure. XII. Passage de la parole
intérieure
à la parole extérieure par l’intermédiaire des va
, etc. Au point de vue de l’essence et de la définition, la parole
intérieure
vive est comme une espèce intermédiaire entre la
le intérieure vive est comme une espèce intermédiaire entre la parole
intérieure
proprement dite et la parole extérieure. Elle est
point de vue de la succession des phénomènes : succédant à la parole
intérieure
calme, elle précède et prépare souvent une explos
ce n’est que peu à peu que l’âme revient à l’état calme de la parole
intérieure
. De ces deux successions la première est la plus
uvent décrite 219; arrêtons-nous quelque temps à l’étudier. La parole
intérieure
devient vive sous l’influence de la passion et de
e sous l’influence de la passion et de l’imagination. Si l’excitation
intérieure
continue à croître, l’état de l’âme doit s’exprim
mer par un phénomène qui lui soit égal en intensité ; alors la parole
intérieure
vive ne suffit plus ; l’âme a besoin de sensation
les muscles s’agitent et trahissent aux yeux l’état vif de la parole
intérieure
. Le visage de l’homme qui médite est immobile ; m
ce ; ce n’est pas encore la parole. Un degré de plus dans l’intensité
intérieure
, et la langue s’agitera, frappant sans bruit le p
ue jour en est facile et presque toujours amusante. Souvent la parole
intérieure
vive et l’état de l’âme qui la cause n’ont été ré
provoqué à réfléchir, à se connaître lui-même ; il observe sa parole
intérieure
; elle s’est révélée à lui en devenant extérieure
Dira-t-on qu’il n’est que la représentation audible d’une méditation
intérieure
, solitaire et passionnée ? A ce compte il ne sera
aux aparté traduit en langage extérieur une parole qui devrait rester
intérieure
; le véritable consiste d’ordinaire à dire à mi-v
nque, l’écolier retors continua son discours subversif en pure parole
intérieure
. — Remarquons ici le renversement, sous l’action
irmer et de préciser la distinction que nous avons faite de la parole
intérieure
passionnée et de la parole intérieure dramatique.
e nous avons faite de la parole intérieure passionnée et de la parole
intérieure
dramatique. Un romancier contemporain a peint ave
premier jalon d’une histoire étourdissante. » Suit un dialogue, tout
intérieur
, du caissier avec son patron : «… Oh ! monsieur l
ur », etc223. M. Joyeuse est un homme d’imagination : quand la parole
intérieure
devient vive en lui, elle n’est pas seule, elle s
uelles, elle fait sa partie dans un drame complet ; puis cette parole
intérieure
n’est pas toujours la sienne ; elle prend success
st essentiellement subjective, et son expression normale est purement
intérieure
. Si Joyeuse, dans l’omnibus, se taisait tout d’ab
à personne. Quand il éclate, la parole extérieure est pour la parole
intérieure
; chez Joyeuse, au contraire, c’était la parole i
la parole intérieure ; chez Joyeuse, au contraire, c’était la parole
intérieure
qui était pour la parole extérieure, et l’apparit
obéit à la logique. Si donc c’est l’imagination qui exalte la parole
intérieure
ou suscite à sa place la parole extérieure, il n’
seule vertu, la passion suffirait à amplifier et à externer la parole
intérieure
normale ; mais presque toujours l’imagination se
re général, scientifique ou politique ; quand je n’ai d’autre société
intérieure
qu’une société abstraite, consistant dans des con
es phrases à la Talleyrand230. » Le cas le plus fréquent de la parole
intérieure
vive nous présente l’imagination et la passion ré
endant qu’il réponde à mon appel, je passe naturellement de la parole
intérieure
calme et toute personnelle à une sorte de répétit
onne elle n’est absolument parfaite. Il reste donc vrai que la parole
intérieure
animée est la transition ordinaire de la parole i
la parole intérieure animée est la transition ordinaire de la parole
intérieure
calme à la parole extérieure, et de celle-ci à la
e intérieure calme à la parole extérieure, et de celle-ci à la parole
intérieure
calme. Mais il n’est pas besoin qu’un interlocute
oin qu’un interlocuteur soit prochain ou récent pour que notre parole
intérieure
prenne le ton du dialogue et s’accompagne de l’im
se donnait lui-même la réplique. » Cette transformation de la parole
intérieure
est surtout fréquente chez les hommes qui sont ca
nt de vivacité qu’à un interlocuteur ; ici, nous retrouvons la parole
intérieure
morale ; les reproches, les conseils, les résolut
ésolutions sont en effet des occasions de hausser le ton de la parole
intérieure
et de lui donner une allure impersonnelle. On peu
une allure impersonnelle. On peut signaler les rapports de la parole
intérieure
morale avec les deux autres variétés vives en dis
e, de saint Augustin. Cette prescription a bien l’allure de la parole
intérieure
morale ; mais il semble résulter du texte même de
our tout ce récit). Egger ne veut pas citer cette parole comme parole
intérieure
morale à proprement parler, parce qu’elle surgit
simulait une voix. Il y a sans doute des fous qui entendent des voix
intérieures
: dira-t-on qu’ils ne sont pas hallucinés ? M. Fo
ible et tangible, fait de Socrate le premier observateur de la parole
intérieure
; seulement la psychologie n’a pas profité de son
u demonium n’aurait aucun rapport avec ce que nous appelons la parole
intérieure
morale, car le demonium et, en général, les dieux
d’autres que nous omettons, on peut se demander s’il s’agit d’un cri
intérieur
ou extérieur. Plusieurs acceptions des mots parle
lusieurs acceptions des mots parler et dire font allusion à la parole
intérieure
calme, ou à des degrés intermédiaires entre la fo
est à mettre en rapport avec le développement de Egger dans la Parole
intérieure
sur le personnage de M. Joyeuse, l’« homme d’imag
ent ni un sentiment ni une pensée, qu’elles ne correspondent à rien d’
intérieur
, et que la personne qui les prononce n’a pas cons
t et involontairement animée. 228. Selon quelques auteurs, la parole
intérieure
devient vive, puis extérieure, même dans la médit
rès intéressant quant aux formes de théâtralisation dans le monologue
intérieur
, par exemple chez Schnitzler dans le Lieutenant G
épond. 26. Voir l’intérêt plus général de cette analyse de la parole
intérieure
morale pour le jeu sur les pronoms, le dédoubleme
nteraction avec le regard social au sens plus large dans le monologue
intérieur
(cf. notre présentation, 2e partie). 27. rappel
Chapitre V.La parole
intérieure
et la pensée. — Premier problème : leurs position
tives dans la durée. I. Ce que c’est que comprendre. La parole
intérieure
est une image ; la pensée, prise en elle-même, co
imple succession de groupes d’images : […]243. La pensée et son signe
intérieur
ne sont donc pas à ce point hétérogènes qu’il soi
aractère très important, bien que nullement intrinsèque, de la parole
intérieure
. Cette image, qui n’est jamais externée, qui rare
paraissent simultanés. Avant de considérer la pensée et la parole
intérieure
en elles-mêmes [ch. VI], nous devons résoudre une
repose sur cette thèse, plutôt postulée que démontrée, que la parole
intérieure
et la pensée qui lui correspond sont simultanées
s et nous allons démontrer que les positions respectives de la parole
intérieure
et de la pensée dans le temps, bien loin d’être d
ion pure ou un effort d’assimilation. 1° Quand nous lisons, la parole
intérieure
et les idées qu’elle éveille paraissent d’ordinai
; si quelque intervalle les sépare, il est inappréciable ; la parole
intérieure
est immédiatement comprise. Les choses se passent
de l’homme qui écoute la parole d’autrui ; nous écoutons notre parole
intérieure
, nous la comprenons ensuite si nous pouvons ; le
lectuelle, l’ordre des phénomènes est renversé. Sans doute, la parole
intérieure
paraît rigoureusement contemporaine de la pensée
n toute circonstance, soient moindres quand le signe de la pensée est
intérieur
, cela est naturel, puisque le signe ne peut comme
érieur, cela est naturel, puisque le signe ne peut commencer par être
intérieur
, puisque son intériorité est la preuve d’un comme
preuve d’un commencement d’habitude. C’est surtout quand le signe est
intérieur
que l’intervalle est indiscernable ; mais, même a
ent nul ne peut être absolument nul en réalité s’applique à la parole
intérieure
aussi bien qu’à la parole extérieure. Sur ce poin
temps, nous était venue tout d’abord à l’esprit. C’est que la parole
intérieure
, chez l’adulte, n’est jamais en repos quand l’esp
, il médite, il cherche ses mots, et, sans nul doute, alors sa parole
intérieure
exprime sa pensée par des à peu près ; en effet,
une pensée ; la signification qu’elle contenait a succédé à la parole
intérieure
ou extérieure que suscitait la vue des caractères
’embarrassent de lapsus256. Ces accidents peuvent arriver à la parole
intérieure
comme à la parole extérieure, dans les mêmes cond
u la paralyse entièrement. Mais une vive émotion peut gêner la parole
intérieure
elle-même ; l’homme troublé balbutie et s’excuse
n ; sans doute elles sont muettes même pour la conscience ; la parole
intérieure
ne fait que balbutier des monosyllabes incohérent
propos259. De même que l’écriture précède ou suit toujours la parole
intérieure
ou extérieure, de même que la parole extérieure p
, de même que la parole extérieure précède ou suit toujours la parole
intérieure
ou la pensée, de même la parole intérieure précèd
ou suit toujours la parole intérieure ou la pensée, de même la parole
intérieure
précède ou suit la pensée ; seulement elle la sui
r intérieurement, comme à parler tout haut, comme à écrire. La parole
intérieure
ne fait pas exception à la règle générale ; comme
l’âme solidement constituées, l’idée n’apparaît plus guère sans signe
intérieur
, ni le signe intérieur sans son idée ; l’idée com
tuées, l’idée n’apparaît plus guère sans signe intérieur, ni le signe
intérieur
sans son idée ; l’idée complétée par le signe for
e verbale la puissance (conservation) et l’acte (reproduction, parole
intérieure
) ; puis la parole est pour lui le but, et la pens
primitive, chap. I, note d.) Le peintre compare son dessin à l’image
intérieure
qui est présente à son esprit ; sans cette image,
Chapitre VI.La parole
intérieure
et la pensée. — Second problème leurs différences
n de l’image-signe et des images constitutives de l’idée La parole
intérieure
est un signe et une image ; ce que nous en distin
l’exposer : Malgré l’intimité si remarquable de leur union, la parole
intérieure
paraît n’être en nous que le vêtement le plus ext
ifice ne saurait la dégager. Par exemple, si le son cheval, en parole
intérieure
ou extérieure, est le signe le plus apparent de l
pendance du mélange ci-dessus décrit261 ; il y a ainsi sous la parole
intérieure
ou extérieure une sorte d’écriture idéographique
la parole intérieure ou extérieure une sorte d’écriture idéographique
intérieure
qui double l’expression sonore d’une expression c
ent : le premier qu’aperçoit la réflexion est sonore, c’est la parole
intérieure
; un degré de plus dans la réflexion fait voir le
érique ; on a souvent parlé dans les mêmes termes inexacts de l’image
intérieure
de l’homme en soi ou de la rose en soi ; mais une
gérer la tentation de réhabiliter les signes analogiques. Que l’image
intérieure
soit empruntée à l’espèce-type, dans cette espèce
n ou par la promptitude du génie. Chez le commun des esprits, l’image
intérieure
de l’homme n’est pas l’ombre d’un Jupiter ou d’un
t un son particulier ; mais la voix humaine et, à sa suite, la parole
intérieure
, ne peuvent que simuler imparfaitement les sons n
ties ; elle s’exprime, elle se signale à la conscience par le langage
intérieur
, qui est son œuvre, mais avec lequel elle n’a rie
commun. VII. L’image visuelle est naturellement le principal signe
intérieur
. Comment elle a été supplantée par l’image vocale
chercherons tout d’abord à imiter, et, si nous y parvenons, le signe
intérieur
, tout personnel, deviendra un signe extérieur, un
tendances opposées : d’une part, nous désirons faire sortir le signe
intérieur
naturel de la sphère invisible de la conscience e
à l’esprit une satisfaction sans mélange. Dans bien des cas le signe
intérieur
naturel subsiste sans affaiblissement notable, et
vraiment adéquat à la pensée ; les images visuelles restant le signe
intérieur
le plus fréquent, bien qu’inexprimé, de la pensée
e son but et qui perd sa raison d’être originelle. Une fois la parole
intérieure
constituée à l’état d’habitude positive toujours
que ne put jamais l’être celle des images visuelles ; quand la parole
intérieure
devient un état vif (parole imaginaire), cette in
signe et celle de la pensée. Et cette intensité relative de la parole
intérieure
, d’où résulte son indépendance, est toujours main
de parole imaginaire ou de parole extérieure, tantôt, quand la parole
intérieure
proprement dite persiste longtemps sans interrupt
mpose n’ont avec les idées que des rapports conventionnels, la parole
intérieure
est presque toujours indépendante, non seulement
sure son indépendance. Ajoutons enfin que l’indépendance de la parole
intérieure
dans l’état de veille explique jusqu’à un certain
nce dans l’état de sommeil et dans la distraction [§ 9]. Si la parole
intérieure
n’avait pas déjà, dans l’état psychique normal, u
, dans l’état psychique normal, une sorte de vie propre, si la parole
intérieure
et la pensée ne formaient pas dans l’âme deux gro
araît sous un aspect un peu différent. Dans la vie psychique purement
intérieure
, le nom de signe appartient à l’image la plus for
impartialité, telles sont les trois qualités qui constituent le signe
intérieur
aux divers degrés de son évolution progressive, t
deux paroles, car elles ont le même vocabulaire. Actuellement, le mot
intérieur
ou extérieur est, sauf de rares exceptions, un si
t à peu près annulées par leur caractère exceptionnel : la parole est
intérieure
ou extérieure, mais toujours actuelle, toujours d
ur est une sensation, un état fort, tandis que son nom est une parole
intérieure
, un état notablement plus faible ; voilà pourquoi
des pensées d’autrui ; mais rien de tel ne peut être affirmé du signe
intérieur
. En apparence pourtant, il fait l’unité de notre
tendre que la pensée discursive ne peut jamais se passer d’un langage
intérieur
; le mot n’est pour elle qu’un accessoire, et nul
lui soit hétérogène. Une intelligence subitement privée de la parole
intérieure
ne serait pas pour cela réduite à l’impuissance,
ns des conditions défavorables, il aura bientôt comme nous un langage
intérieur
, composé il est vrai d’images visuelles et non so
ligence283. Chez un homme privé de la vue comme de l’ouïe, un langage
intérieur
composé d’images tactiles remplira le même office
ura Bridgmann en est une preuve décisive284. L’existence d’un langage
intérieur
comme compagnon et auxiliaire de toute pensée un
affaiblissement d’une idée, le mot qui lui correspond dans le langage
intérieur
garde intacte son intensité, et pourtant leur rép
] ; ensuite, l’attention se porte de préférence sur la série des mots
intérieurs
[ch. IV, § 2] ; l’idée, au contraire, n’étant jam
ens déterminé ; l’intensité minimum des idées que provoque la parole,
intérieure
ou extérieure, est toujours positive, c’est-à-dir
t elle s’accompagne, si la distraction est à son comble, d’une parole
intérieure
également correcte, qui lui correspond exactement
alement correcte, qui lui correspond exactement ; deux séries de mots
intérieurs
peuvent ainsi, par exception, coexister dans la c
teint pas. Que l’intensité moyenne des idées provoquées par la parole
intérieure
ou extérieure soit très faible, le fait suivant,
e nous a pu observer sur lui-même le montre avec évidence : la parole
intérieure
et la pensée se trouvent alors, en quelque mesure
e sens d’une phrase est à la conscience fort peu de chose ; la parole
intérieure
fait dix ou vingt fois plus de bruit dans la cons
se et incolore, qui est pourtant l’élément capital de notre existence
intérieure
, qui est notre pensée, le principe de nos actions
e difficulté pour comprendre aisément la parole soit extérieure, soit
intérieure
. D’où proviendrait cette sûreté de l’intelligence
instant d’une manière instinctive dans l’interprétation de la parole
intérieure
ou extérieure, c’est-à-dire dans la succession de
l’entourent, mais hostile à tout individualisme, à toute indépendance
intérieure
; la liberté de l’esprit ne s’est alors exercée q
à mi-voix ? le langage tactile ne serait-il jamais chez elle purement
intérieur
? la chose est impossible : qu’elle soit seule ou
t cf. Tonnellé, ouvr. cité, p. 81. 290. Durant le sommeil, la parole
intérieure
est incohérente, et quand elle nous paraît intéri
meil, la parole intérieure est incohérente, et quand elle nous paraît
intérieure
, et quand nous l’externons par un jugement erroné
auxquels nous sommes attentifs, sont cohérents, tandis que la parole
intérieure
est incohérente ; durant la veille, même distrait
ns analogues. Aucun démon ne l’obligeait de parler. A défaut de démon
intérieur
, des suggestions extérieures l’y engagèrent. Valé
imation dans les mathématiques, et même, à certains moments de la vie
intérieure
, dans la musique. Mais en poésie ? N’oublions pas
re et que j’interrompe la naissance même des idées. » Voilà la nature
intérieure
immobilisée, vérifiée, disciplinée par l’artiste
cas, c’est-à-dire rapports, mouvements, schèmes dynamiques, dynamisme
intérieur
, et non choses. Dès lors, qui dit style dit actio
me plais (un peu subtilement) à trouver, devant le ciel, dans la page
intérieure
, un peu de l’élément visuel qu’il y a dans la pag
française. C’est que ce sont là des difficultés extérieures qui, à l’
intérieur
du poème, permettent la pire des licences ou plut
certaines paroles et qui exclut les autres, cela doit se trouver à l’
intérieur
du vers, cela lui fait sa discipline morale et la
n dispenser, exige de chacun de ses vers, ou presque, qu’il soit, à l’
intérieur
, assonance et allitéré. Et la prunelle suspendue
fait place à un jour. Les Idées ont tissé leur toile dans le silence
intérieur
du poète : Nous étions non éloignées, Mais secrè
e, il ne semble pas qu’il y ait été bien vivement poussé par un démon
intérieur
. Mais il se trouve que le dialogue lui est devenu
act qui lui convenait et qu’il n’avait plus qu’à descendre. Une danse
intérieure
d’images, déclenchée en lui, et projetée sur l’éc
la chose ? où est l’image ? Nulle part. Ce qui existe c’est un point
intérieur
d’où l’on peut indifféremment se transporter à l’
vement (le vent, une main...) qui va des diamants extrêmes au diamant
intérieur
formé d’émotion, d’intelligence, de tendresse, de
sible, pour tous, prouve évidemment l’existence d’une intelligibilité
intérieure
, dont le poète à la clef. Il en est de même pour
consiste à convertir, dans une certaine mesure, cette intelligibilité
intérieure
en une intelligibilité commune. Sous l’éclat des
Parque d’abord, la passion la plus jalouse et la plus fière de la vie
intérieure
. La conversion de l’intérieur en extérieur est un
lus jalouse et la plus fière de la vie intérieure. La conversion de l’
intérieur
en extérieur est une nécessité du langage et de l
loyant au contraire la poésie à renforcer, à maçonner, à embaumer cet
intérieur
. Une image viendra ici à mon aide. Vous avez deva
nimale, il ne voit absolument rien de la liaison entre les mouvements
intérieurs
des cellules et la conscience ou le mouvement vol
es poèmes, et surtout la Jeune Parque, donnent le sentiment d’organes
intérieurs
comme le cerveau, dont le raccord avec notre visi
éfinir le poète, contrairement à Gautier : Un homme pour qui le monde
intérieur
existe. Et monde intérieur ne signifie pas ici mo
ent à Gautier : Un homme pour qui le monde intérieur existe. Et monde
intérieur
ne signifie pas ici monde moral. Nous ne sommes p
de Condillac, — personnage unique d’un drame qui se passe moins à son
intérieur
qu’à l’intérieur même de l’élan vital, et d’une c
ersonnage unique d’un drame qui se passe moins à son intérieur qu’à l’
intérieur
même de l’élan vital, et d’une conscience qu’on p
inueuse, et dorais De regards en regards mes profondes forêts. Monde
intérieur
, dont fait partie le corps éprouvé du dedans, et
manque qu’est la vie. Un monde obscur s’est maintenant creusé dans un
intérieur
, au lieu de cet objet lumineux qui ne formait qu’
llon humain une invisible pièce d’or ! Seul monde pour elle, le monde
intérieur
; mais ce monde intérieur où nous cherchons plus
pièce d’or ! Seul monde pour elle, le monde intérieur ; mais ce monde
intérieur
où nous cherchons plus de vérité est un monde san
sur une terre trouble et inconsistante. Pourtant, dans cette descente
intérieure
, peut-être le visage de l’ancienne Parque, du Moi
es d’hommes comblés des dons du juste éther Le bloc d’aube et de vie
intérieure
équilibre ici le bloc ancien de lumière nue et d’
is le soleil soutenu. La belle mort à laquelle nous accoutume la vie
intérieure
, la mort, grottes développées derrière cette larm
et ? Se replier comme le reptile, suivre un fil, arriver à une racine
intérieure
, épouser par la pensée les plis de ce cerveau qui
e pensée, d’encens, de ténuité, qui était celle de l’âme et de la vie
intérieure
, mais une profondeur de substance, de plein, d’êt
es du Journal d’Amiel). Ce fut l’heure, peut-être, où la devineresse
Intérieure
s’use et se désintéresse : Elle n’est plus la mêm
s didactiquement comme dans Lucrèce ou bien dans Parménide, mais de l’
intérieur
et en reproduisant par des images l’élan, le ryth
’est un Hugo en un état de tension, de lucidité, de santé et de force
intérieure
prodigieuse, qui se trouve, un matin de printemps
plus près de lui, et il n’y a rien de plus près de nous que notre vie
intérieure
. Cette vie intérieure, pour la convertir en objet
l n’y a rien de plus près de nous que notre vie intérieure. Cette vie
intérieure
, pour la convertir en objet de discours, nous lui
se refuse à cette préparation, ne cherche pas à ménager entre la vie
intérieure
et son expression poétique le médiateur plastique
sie pure, c’est-à-dire simplement à du hasard converti en chance. Vie
intérieure
pure et poésie pure sont mises immédiatement en c
chose que des rythmes et des images. Mais la progression de cette vie
intérieure
, la « procession » de cette poésie pure, elles ne
sorte qu’on puisse tant bien que mal remonter de ce discours à la vie
intérieure
et à la poésie pures, comme on a pu descendre de
n jeu de lignes, de masse et de pure beauté qui s’accorde à ce rêve d’
Intérieur
. Une esclave aux longs yeux chargés de molles c
verre au travers du soleil, Et de la raison pure épargne l’appareil.
Intérieur
, évidemment, de métaphysicien. On pourrait appele
é un sentiment, aigu jusqu’à l’hallucination, de la fluidité du monde
intérieur
, de la fragilité des catégories, de la dissolutio
mer cimetière de l’être. Mais cimetière senti, éprouvé, réalisé de l’
intérieur
: « toit tranquille » du premier et du dernier ve
toits. La rumeur de la mer se tient ici comme la gardienne du silence
intérieur
et de la méditation sur l’être. Chienne splendid
ité spirituelle. C’est donc par la réflexion sur nous-même, par notre
intérieur
, que nous prenons contact avec l’univers, que nou
coexister le plus grand nombre possible de ces Idées dans sa richesse
intérieure
. Il m’arriva un jour de voir assez clairement en
celui du quatrain que je viens de citer. La notion d’une âme, chaleur
intérieure
qui se perd et qui rayonne en corps, quelle que s
i est ridicule parce qu’il s’agit, dans le second terme, de feux non
intérieurs
, mais extérieurs, et très éloignés dans l’espace
simplement parce qu’il y a dans celui de Racine unité d’un mouvement
intérieur
, vivant et indivisible. Brûlé de plus de feux ou
vêtent une forme poétique analogue, se déposent par le même mouvement
intérieur
. Non seulement ils impliquent cette communauté de
r un corps féminin, vivant, jeune et beau, exprimé en fonction du feu
intérieur
, de la fixation d’énergie qui le fait être. La cr
rendait » en matière de poésie, s’associait heureusement avec l’être
intérieur
de la poésie, sinon avec ses exigences de forme.
limites et réuni ces deux contradictoires apparents : l’être le plus
intérieur
et le plus intuitif de la poésie, l’exigence la p
le même trajet à l’aller et au retour, comme le croirait un physicien
intérieur
au système S′ et ignorant de son mouvement : là o
vement des aiguilles de l’horloge est un flux contemporain de ce flux
intérieur
et qui sert à le mesurer. Aucun doute, aucune dif
rchangeables. Donc, le Temps vécu et compté dans le système, le Temps
intérieur
et immanent au système, le Temps réel enfin, est
e pour système de référence, et se placer alors dans ce Temps unique,
intérieur
à chaque système, dont nous venons de parler : pa
hysicien, ni même un être conscient, ni même un être : il vide de son
intérieur
conscient et vivant l’image visuelle de Paul, ne
et c’est de la distance que tient compte la perspective. De même, à l’
intérieur
du système où je suis, et que j’immobilise par la
Pierre vivant et conscient : ce sont bien deux cents ans de son flux
intérieur
qui se sont écoulés pour Pierre entre le départ e
e courante comme le commun des mortels. En tant que physicien, il est
intérieur
au système où il prend ses mesures et auquel il r
urs placés respectivement dans ces deux systèmes vivent la même durée
intérieure
et que par conséquent les deux systèmes aient le
e pas psychologiquement de la même manière, ne vive pas la même durée
intérieure
, pour des portions supposées égales d’un même Tem
core, si je puis m’exprimer ainsi, quant à la qualité, car leurs vies
intérieures
sont devenues indiscernables, tout comme ce qui s
appelle Hm et Hn les points où sont les deux horloges, un observateur
intérieur
au système, choisissant n’importe quel point équi
simultanéité indiquée par des horloges pourra donc être convertie à l’
intérieur
du système en simultanéité intuitive. Considérons
néité intuitive. Considérons alors le système S′. Pour un observateur
intérieur
au système, il est clair que la même chose va se
que le trajet d’aller et de retour soit le même pour des observateurs
intérieurs
au système ? On répond que chacune des deux défin
ompose d’événements simultanés les uns aux autres pour un observateur
intérieur
au système, seront-ils en outre simultanés entre
ensuite venir le retrouver. Nous avons démontré que les observateurs
intérieurs
aux deux systèmes auront vécu la même durée total
mité de la tranche correspondante. Situé de la même manière que M à l’
intérieur
d’un intervalle de durée dont les extrémités coïn
espèces de simultanéité, deux espèces de succession. La première est
intérieure
aux événements, elle fait partie de leur matérial
er celles de l’électromagnétisme, soient les mêmes pour l’observateur
intérieur
au système, situé en quelque sorte dans l’absolu,
théorie de la Relativité. Moi, physicien relativiste, après avoir été
intérieur
au système et avoir perçu P comme égal à Q, j’en
vous laissiez S′ immobile et que vous vous placiez par conséquent à l’
intérieur
du système, la simultanéité savante, celle qu’on
ssait-il alors d’égalité et d’inégalité constatées par un observateur
intérieur
au système, et par conséquent définitives, invari
re aux trois points, et par conséquent lorsqu’il y a simultanéité à l’
intérieur
du système S′, l’observateur placé dans le systèm
par exemple des vitesses croissantes. Mais pour l’observateur en N′,
intérieur
à S′, ce système est immobile. Les deux systèmes
nvariable, quelle que soit la vitesse de S′ aux yeux de l’observateur
intérieur
au système S. C’est la partie même que l’observat
les horloges y ayant été réglées, par des observateurs nécessairement
intérieurs
au système, dans l’hypothèse que les signaux opti
jours la même simultanéité ; elle apparaîtrait telle à un observateur
intérieur
à S′. Mais, exprimée perspectivement du point N,
esse ; car, encore une fois, les relations temporelles des événements
intérieurs
à S′ sont affectées, d’après la théorie de la Rel
se de paraître objet réel. Il était déclaré extérieur, il est déclaré
intérieur
. Tant que nous demeurons à l’état de santé, nous
ier lui semblait toujours une chose extérieure ; le second, une chose
intérieure
, une simple représentation mentale ; en effet, da
ie, on a perdu conscience du présent ; on est devant la fantasmagorie
intérieure
comme au théâtre devant une bonne pièce. On est d
la perception extérieure, nous avons le tort de dédoubler notre acte
intérieur
, et ici, comme dans la perception extérieure, nou
st hallucinatoire pour comprendre qu’il est unique et que, en réalité
intérieur
et présent, c’est seulement en apparence qu’il es
assé. Tant qu’on n’a pas fait cette remarque, on le dédouble, en acte
intérieur
et en objet connu. Dans cette opération, l’acte p
he des Rameaux ! » — Remarquez le voyage que vient de faire la figure
intérieure
, ses divers glissements en avant, en arrière, sur
la rectification est complète. — De ce genre sont tous ces événements
intérieurs
que l’on nomme pures conceptions, pures imaginati
ors, plus ou moins nettement et avec un détail plus ou moins net, tel
intérieur
, tel paysage, tels personnages, tels incidents, e
personnages, tels incidents, et, à mesure qu’ils passent devant l’œil
intérieur
, nous savons qu’ils sont imaginaires, supposés, t
ette fois, l’hallucination est tout à fait enrayée ; la fantasmagorie
intérieure
, réprimée au moment où elle naît, n’apparaît que
oments. À ce sujet, M. Flaubert m’écrit : « N’assimilez pas la vision
intérieure
de l’artiste à celle de l’homme vraiment hallucin
ages mouvants, çà et là troué par l’azur, je sais fort bien qu’il est
intérieur
et actuel. Cette science ou connaissance s’appell
aissance et un objet connu ; on se la figure comme le regard d’un œil
intérieur
appliqué sur un événement présent et interne, de
terne, de même qu’on s’est figuré la mémoire comme le regard d’un œil
intérieur
appliqué sur un événement passé. Les métaphores y
érieure et de la mémoire. — En somme, ici comme ailleurs, l’événement
intérieur
se réduit à la conception, représentation ou fant
intérieur se réduit à la conception, représentation ou fantôme actuel
intérieur
; la connaissance qu’il est tel, c’est-à-dire act
airer peu à peu comme d’un jet de lumière quelques points de la scène
intérieure
, sans jamais pouvoir l’illuminer par une conscien
essentiel pour qu’on puisse dire : je me souviens. Par quel artifice
intérieur
puis-je donc rapporter l’image présente à la sens
récisément, en vertu de la force qui appartient à toute idée, l’image
intérieure
d’un coup sur la tête nous paraîtrait un coup rée
ment vient de la superficie et va vers le centre. Il y a un contraste
intérieur
entre la force exercée par moi et la force subie
lation à notre volonté. Il en résulte un curieux effet de perspective
intérieure
: toutes nos images finissent par se ranger spont
minution de résistance et d’effort. Cette diminution supprime le choc
intérieur
, la transition brusque, le sentiment de la surpri
présente, et en ce sens nouvelle, se trouve remplir une sorte de vide
intérieur
dont nous avions le sentiment, et c’est ce sentim
En retrouvant ensuite le nom ou le vers, vous sentirez une adaptation
intérieure
à votre attente, une facilité de représentation q
ce. Mais ce caractère n’est qu’apparent, et la « ligne » de nos états
intérieurs
n’est pas plus une ligne véritable que toute autr
jamais trompée. Je reconnais ce que j’attendais : je n’ai aucun choc
intérieur
, aucune résistance à vaincre. C’est ce qui fait q
entes83. Ce qui prouve que la reconnaissance est bien un jeu tropique
intérieure
produit par des opérations appétitives et sensiti
yons plutôt qu’il y a là un phénomène maladif d’écho et de répétition
intérieure
, analogue à celui qui a lieu dans le souvenir vér
ne vive, l’autre ayant l’affaiblissement du souvenir ; le stéréoscope
intérieur
se trouvant dérangé, les deux images ne se confon
résoudrait avec autant de précision que les cellules contenues dans l’
intérieur
d’un œuf en mettent à se réunir pour former les d
ale, les êtres deviennent plus sensibles. C’est que, dans l’évolution
intérieure
et dans le développement des opérations mentales,
scient du jeu mécanique de ses muscles, et même du jeu de ces muscles
intérieurs
qui sont le raisonnement et le calcul ; était-il
l ; était-il pour cela inconscient de ces joies ou de ces souffrances
intérieures
, de ces intuitions du génie où vient se concentre
moraliste, toute une partie de notre être : la partie intime, la vie
intérieure
, la vie de la pensée et du sentiment devant laque
arties sociales de l’homme. La partie proprement individuelle, le for
intérieur
, lui échappera. M. A. Bayet laisse à chacun la fa
, dit-il, s’abstiendra d’intervenir aux heures douloureuses de la vie
intérieure
. Il laissera à chacun sa souffrance grande ou pet
une douleur individuelle109. » Cette réserve faite en faveur du for
intérieur
de l’individu témoigne de l’esprit libéral de M.
e lieu commun des moralistes sur l’étroite solidarité qui unit la vie
intérieure
de l’individu à sa conduite extérieure et sociale
age. — Dès lors, comment l’art moral se désintéresserait-il de la vie
intérieure
, du « jardin secret » de l’individu ? Car c’est d
de la conscience collective et on déclarerait de telles dispositions
intérieures
peu conformes à la prétendue « direction normale
ns égards de ceux qu’il lèse110. — Une fois ce principe admis, la vie
intérieure
elle-même, en tant qu’elle a des conséquences pou
te platonique, que celle qui consiste à lui laisser la liberté du for
intérieur
. C’est simplement, au fond, lui laisser les yeux
onvertis s’intéressent aux Confessions de saint Augustin, ou au drame
intérieur
qui se noue et se dénoue dans les Pensées de Pasc
ine de Biran appartient à la famille des métaphysiciens et méditatifs
intérieurs
, et, grâce au nouveau volume, on peut étudier à n
e rendit compte de lui à lui-même. Il regarda comme de dessus un pont
intérieur
le fleuve qui passait en lui et qui n’était autre
eux les trois temps et comme les trois actes qui constituent le drame
intérieur
de la vie de Maine de Biran. Tout ce volume est c
faible sentiment de vie, on est plus porté à observer les phénomènes
intérieurs
. C’est la cause qui m’a rendu psychologue de si b
, qu’il n’est pas complètement à la merci des choses ou de la machine
intérieure
; et quand il croit avoir trouvé ce point d’appui
hysique et moral, dont je suis toujours plus mécontent, est une croix
intérieure
, près de laquelle toutes les croix extérieures ne
tentif que beaucoup d’autres, sentant la vie se décolorer et la scène
intérieure
pâlir, il se demandait avec tristesse si c’était
ésistante, il semble qu’étant arrivé à la conviction du point d’appui
intérieur
, de l’âme et de la force vive, de la cause effica
ême en soi ; non seulement l’homme extérieur en lui contrarie l’homme
intérieur
, mais du fond de l’homme intérieur il sent ressor
extérieur en lui contrarie l’homme intérieur, mais du fond de l’homme
intérieur
il sent ressortir des contradictions dont il n’es
à se perfectionner sans cesse « L’homme extérieur se détruit, l’homme
intérieur
se renouvelle », se dit-il avec l’apôtre. Ce jour
nes de mémoire, est bien connu ; livre à mettre dans une bibliothèque
intérieure
à côté et à la suite des Pensées de Pascal, des L
emps ne se confonde d’abord pour nous avec la continuité de notre vie
intérieure
. Qu’est-ce que cette continuité ? Celle d’un écou
e d’un passé dont elle assurerait la conservation ; c’est une mémoire
intérieure
au changement lui-même, mémoire qui prolonge l’av
près de coïncider avec ce temps qui est la fluidité même de notre vie
intérieure
; mais elle a encore trop de qualités, trop de dé
nous n’aurions aucune idée du temps. Comment passons-nous de ce temps
intérieur
au temps des choses ? Nous percevons le monde mat
ù coïncideraient le sentant et le senti. À chaque moment de notre vie
intérieure
correspond ainsi un moment de notre corps, et de
articipation sentie, vécue, de notre entourage matériel à cette durée
intérieure
sont des faits d’expérience. Mais d’abord, comme
quera d’y laisser à quelque degré la variété et la richesse de la vie
intérieure
; on lui conservera donc son caractère personnel,
de mélodie que vous aurez replacée dans la durée pure. Or notre durée
intérieure
, envisagée du premier au dernier moment de notre
ubstituables l’un à l’autre ces trois termes, continuité de notre vie
intérieure
, continuité d’un mouvement volontaire que notre p
e ces moments avec des moments pointés par eux le long de notre durée
intérieure
qui fait que cette mesure est une mesure de temps
mps. Le premier point est évident. On a vu plus haut comment la durée
intérieure
s’extériorise en temps spatialisé et comment celu
science capable de comparer l’écoulement des choses à celui de la vie
intérieure
. Au regard de la science il n’y aurait rien de ch
sens inverse le chemin qu’elle a parcouru pour l’obtenir. De la durée
intérieure
elle avait passé à un certain mouvement indivisé
jours prêt à remonter aux mouvements eux-mêmes, et par eux à la durée
intérieure
qui en est contemporaine, substituant ainsi à une
siologie et tantôt à la grammaire. Elle imaginait en outre les causes
intérieures
sur le modèle des causes externes, et, appliquant
u point de vue objectif au point de vue subjectif, de l’extérieur à l’
intérieur
. La profonde philosophie chrétienne avait depuis
puis longtemps avec saint Paul distingué l’homme extérieur et l’homme
intérieur
, le vieil homme et l’homme nouveau, la chair et l
par l’application des lois de la pensée à la multitude des phénomènes
intérieurs
. Pour Biran, le sujet pensant et conscient est au
chose, il faudrait que je devinsse elle-même, que j’entrasse dans son
intérieur
, que j’en eusse conscience, et par conséquent qu’
l’on appelle le moi, c’est cette union de l’un et du plusieurs rendue
intérieure
à soi-même par la conscience, et par une conscien
l’un à l’autre : ce passage est l’activité. Le sentiment de mon être
intérieur
n’est pas uniquement le sentiment d’une existence
nt à l’appui des pressentiments naturels de l’âme ; mais l’expérience
intérieure
est muette sur cet anxieux problème, et, si l’ind
en lui tantôt plus, tantôt moins de phénomènes. L’intensité de sa vie
intérieure
semble varier à tous les instants, et son être ne
t qui se sent en quelque sorte suspendu au-dessus du vide ? Le regard
intérieur
, quand il se replie sur nous-mêmes, redescend des
int critique de leurs lectures, un point de départ pour leur dialogue
intérieur
et leurs discussions touchant les écrivains de ce
un journal intime. Nous avons ici devant nous trois types d’écrivains
intérieurs
: d’où le titre de ce volume. Amiel représente à
re le livre même de cette impuissance, l’analyse d’un échec. Ce livre
intérieur
Baudelaire l’écrit sous la forme de poèmes, Frome
glissante, silencieuse, dont la personne s’est évaporée dans l’examen
intérieur
, et dans les esprits de la philosophie et de la m
Mal, Tableaux parisiens, tableaux pittoresques, mais surtout tableaux
intérieurs
, mise à nu d’une âme dans une grande ville, mise
nfini de sensations possibles, comme Hugo, non pas une densité de vie
intérieure
comme Vigny, mais ce qu’on pourrait appeler une é
fut jaloux avec une intensité de haine qui bouleversa à jamais sa vie
intérieure
. Son beau-père, le général Aupick, était une figu
ts trop profonds pour que son âme n’en restât pas craintive et sa vie
intérieure
déséquilibrée. La Présidente ne fut plus pour lui
u Mal et au Spleen de Paris, souvent, un aspect de planche anatomique
intérieure
. Il a eu ce goût de la confession qui survit à la
justesse des cléments positifs de triste vérité. En matière d’analyse
intérieure
et de confession, la sincérité tourne si vite à d
le lit exact de leur mécontentement d’eux-mêmes et de leur sécheresse
intérieure
! Qu’on appelle si on veut mystification la part
air à notre chair, épousent par leur musique l’une de nos ondulations
intérieures
. Il est fait même, parfois de la défaillance, qui
est décidé par des misons très positives bien plutôt que par un démon
intérieur
. Il se sent capable, avec du travail, d’égaler te
un terme, lui pèse d’autant plus que tous ses goûts sont d’un homme d’
intérieur
. Le souci de se faire une famille passe pour lui
Claude Lorrain dans la lumière de Rome : « C’est une sorte de clarté
intérieure
qui demeure, après le soir venu, et se réfracte e
tale : « vert sérieux ». À ce moment le sens passe de l’extérieur à l’
intérieur
, de la peinture à la poésie : les mots les plus o
ir le souci de les représenter justement, dans leur extérieur et leur
intérieur
. Il s’agit ici de donner à la fois la sensation,
s sons, à une musique sensible qui dessine extérieurement une musique
intérieure
. La dernière phrase est d’une poésie retenue et p
ue la lumière vient alléger en du ballonné et du mou, où la charpente
intérieure
est déjà distendue et dissoute, ce cadavre qui n’
-il mieux que ce tableau de Rubens conforter en l’accordant à l’ordre
intérieur
qu’est la religion de la Croix une âme écrasée pa
nnaître, le conduisait à écrire une œuvre d’analyse, à exposer sa vie
intérieure
. Cela était beaucoup plus que la peinture sa voca
par Fromentin à vingt et un ans. « Je suis né pour une activité tout
intérieure
; ma destinée tout entière était écrite à ma nais
Sainte-Beuve, Renan, Taine, pris eux aussi par le démon de l’analyse
intérieure
, lui ont cédé dans leur jeunesse, l’ont oublié ou
que Fromentin, au tournant de sa vie, s’arrêtât pour écrire son roman
intérieur
. Mais il n’était pas nécessaire que ce livre d’an
ù cette force se communiquait à tout ce qui s’élaborait dans son être
intérieur
. Voici une page des Lettres de jeunesse qu’il fau
calmement, lucidement avec les vibrations de la vie, avec la lumière
intérieure
, avec la conscience en le double sens psychologiq
uéril du mot, mais il est dès ses plus jeunes ans désigné pour la vie
intérieure
, c’est-à-dire pour quelques joies très pures et b
intenir en face de lui un miroir qui donne une figure à son existence
intérieure
, et celle d’éprouver des sensations intenses deva
ourrit à cette heure d’un aliment qui lui suffit, la libre exaltation
intérieure
. Dominique, aime « dans le cadre ancien embelli p
le de vie, courbe qui n’est pas de logique extérieure, mais de vérité
intérieure
. Ce voyage pendant lequel son absence a fait cris
ie de Fromentin) Dominique a depuis longtemps l’habitude de l’analyse
intérieure
, et la lucidité froide de celui qui sait se juger
les deux cas il n’y a d’œuvre forte que celle qui repose sur une vie
intérieure
. L’intérêt du traditionalisme de M. Barrès ne lui
eci, que ce traditionalisme est le résultat et le fruit mûr d’une vie
intérieure
, qu’il a poussé comme un fruit naturel et authent
ominique, c’est d’être soutenu de tous les côtés par un massif de vie
intérieure
: cela, et cela seul confère aux tableaux de la j
nracinement aux Trembles leur signification juste et musicale. La vie
intérieure
, qui est l’élément et comme la pulpe du livre, y
es classiques de la peinture, à un Lorrain et à un Poussin. L’artiste
intérieur
qui construit à Dominique sa vie, l’artiste réel
é et de force. Il semble qu’avec sa lucidité précoce, sa clairvoyance
intérieure
, Fromentin ait esquissé là le plan d’un petit Tem
nt fait le tour du monde, sont devenus un des grands livres de la vie
intérieure
, ont été traduits en des nombreuses langues, ont
e encore à demi engagé dans le manuscrit, cette permanence d’un Amiel
intérieur
et secret dont se nourrirait, pour s’en composer
qui changent déjà assez considérablement nos perspectives sur la vie
intérieure
d’Amiel. Il a supprimé ce recueil factice de pens
illimitée de tout dire sur soi et à soi ? Tout se passe comme si, à l’
intérieur
d’Amiel, s’était trouvé un démon étonnamment habi
défaillance en une beauté, cette pauvreté extérieure en une richesse
intérieure
. Écrire est un acte, implique une technique de l’
nser la plume à la main, la plume suivant le graphique d’un mouvement
intérieur
, disposant selon ce mouvement les mots, les phras
iel, sauf quand ils frappent selon le mode gnomique une maxime de vie
intérieure
, ne parviennent pas à l’existence poétique. Livre
rd que le Journal lui servira à se construire moralement par l’examen
intérieur
. Mais il ne sert même pas à cela, et la vie moral
atérialité de ces seize mille pages, le cône de débits que le travail
intérieur
d’Amiel évacue au dehors afin de le maintenir, lu
excréments d’un vieil esprit. » Ce n’est pas autrement que le glacier
intérieur
d’Amiel excrète en vieillissant, dans le Journal,
s de redites, parce qu’il est habitué à ce qu’il dit, et que « la vie
intérieure
tourne en cercle ». Mais, d’autre part, il fallai
mmier porte des pommes », de prouver par son exemple le mal de la vie
intérieure
exclusive, le mal des qualités féminines chez un
, perdrait en étendue, en souplesse, en communication avec les nappes
intérieures
de l’esprit divin. Les démons ingénieux qui ont m
II. Les dessous du « Journal » Un être n’est canalisé dans la vie
intérieure
que par des obstacles venus de lui-même ou des ch
les venus de lui-même ou des choses. Certes, cette vocation de la vie
intérieure
, comme les autres vocations, existe. Mais il n’en
était maintenu sur les hauteurs, dans les neiges éternelles de la vie
intérieure
, par la culture et la philosophie qui manquaient
où le regard aperçoit jusqu’au fond les créations délicates de la vie
intérieure
. Ces pages écrites d’abondance et sans rature nou
ctement ce qu’Amiel a fait. Il a porté dans des profondeurs d’analyse
intérieure
et de philosophie romantique, fournies par son éd
s l’ensemble de la culture allemande, de l’esprit allemand, il voit l’
intérieur
indivise, authentique et profond de l’être, le ce
avantage à l’individu pour traverser la vie ? » La pratique de la vie
intérieure
a doré en lui des fruits admirables, modelé l’âme
s comme l’Évangile, et les Mages comme les néo-platoniciens. » La vie
intérieure
, la vraie vie humaine, consiste dans cette ascens
taphysicien, au sens originel. Du métaphysicien, il n’a que la partie
intérieure
et intuitive, non la partie extérieure et techniq
ire d’un philosophe désintéressé de ce qui n’est pas la vie idéale et
intérieure
, l’ unum necessarium . Il s’est fait, ou il est d
uel, il n’a pu attendre de mourir. On trouve le raccourci de son être
intérieur
dans la page du 29 août 1876, où il s’analyse com
é, traité et vécu tragiquement le problème de la liberté. Sur le plan
intérieur
, les philosophes se sont sentis habités par le pr
écialisation, qu’il obéît à sa vocation particulière, celle de la vie
intérieure
, qu’il ne fût pas détourné de son journal intime,
e de Calvin, de Voltaire, de Rousseau, voici des alluvions de musique
intérieure
et d’idées germaniques et même indiennes. Ces mar
e comme le préfet lorsque le mauvais temps renferme les élèves dans l’
intérieur
de la maison et que les récréations ne se font pa
ir. Il préside aux études que les élèves font hors des classes dans l’
intérieur
. Il leur fait répéter la leçon de la classe. C’es
ude, il est sous le maître de quartier. En récréation particulière et
intérieure
, il est encore sous le maître de quartier. Hors d
; c’est à ce moment que le maître de quartier fait exactement dans l’
intérieur
la fonction d’un professeur. Jusqu’à l’âge de qui
Jusqu’à l’âge de quinze ans, les élèves sont rassemblés pour l’étude
intérieure
dans de grandes classes communes. Chaque classe a
dix heures et demie. A dix heures et demie, ils se retireront dans l’
intérieur
, où ils se récréeront un moment, et s’appliqueron
s les étudiants ensemble, en plein air, s’il fait beau, ou récréation
intérieure
de chaque classe dans sa salle, s’il fait mauvais
r les élèves. III. 34 Le célibataire logera ou ne logera pas dans l’
intérieur
de la maison, à sa volonté. L’homme marié aura so
familier avec les élèves. Tandis que M. Cousin, emporté par l’assaut
intérieur
de la verve et par la surabondance de la vie anim
ste était rare, son corps immobile ; on eût dit qu’il lisait un livre
intérieur
, uniquement attentif à le comprendre et à se conv
s de son rival. Par nature et par éducation, M. Jouffroy fut un homme
intérieur
. Cette disposition était le trait saillant de son
s sont des passions, leur foi est leur vie ; et quand le raisonnement
intérieur
leur défend de croire, c’est comme s’il leur comm
t la psychologie à mesure qu’il l’enseignait. Il s’attacha à ce livre
intérieur
comme les puritains à la Bible. Il y lut avec la
concentration d’attention si exclusive et si prolongée sur les faits
intérieurs
, où je cherchais, la solution des questions, que
des fantômes. » Personne n’est plus capable de passion que les hommes
intérieurs
; on l’a bien vu chez les puritains d’Angleterre.
tes les fois que je-suis obligé de traduire en paroles des phénomènes
intérieurs
; les expressions de la langue suggèrent à l’espr
autre chose. Est-il étonnant que l’écrivain ne reconnût pas le monde
intérieur
dans le tableau qu’il en faisait, lorsqu’il relis
est distinct des tendances et des facultés ? Comment peindre le monde
intérieur
, qui est composé de faits, en évitant de marquer
de chaque état de conscience : c’est grâce à elle que les changements
intérieurs
, au lieu d’être une pure succession de changement
que ce changement de perspective, dû à la manière dont nos souvenirs
intérieurs
s’associent avec les lignes extérieures ? Il est
oupes pittoresques. Il n’y a dans tout cela qu’une soudure des images
intérieures
avec des points de repère extérieurs, comme quand
on volontaire des idées par l’attention ne fait qu’ajouter un courant
intérieur
et constant aux autres courants d’idées, qui se t
e composait Faust, il était également obligé d’attendre la résolution
intérieure
d’une équation qui avait pour termes des images e
on déterminante des motifs extérieurs et la réaction de l’aperception
intérieure
: la loi de la matière est la conservation de l’é
mouvements imprévus, imprévisibles. Et elle crée aussi du nouveau à l’
intérieur
d’elle-même, puisque l’action volontaire réagit s
n est devenue sensation auditive ou visuelle ; la perception est donc
intérieure
au corps et ne s’élargit pas. Arrivons au temps.
nt pour ainsi dire elle-même, crée de singulières illusions d’optique
intérieure
; c’est ainsi que la conscience s’imagine modifie
dans le cerveau qui travaille, si nous disposions, pour en observer l’
intérieur
, d’instruments capables de grossir des millions d
a vie de l’âme dans toutes ses manifestations. Exercé à l’observation
intérieure
, le philosophe devrait descendre au-dedans de lui
défectueux ou d’insuffisant, redresseraient la méthode d’observation
intérieure
. Ainsi, par des allées et venues entre deux centr
st vrai que du dedans serait venue la première impulsion, à la vision
intérieure
nous aurions demandé le principal éclaircissement
en gros, la conclusion où j’arrive 3. Celui qui pourrait regarder à l’
intérieur
d’un cerveau en pleine activité, suivre le va-et-
ns-nous, le mécanisme cérébral de la pensée : derrière les mouvements
intérieurs
d’articulation, qui ne sont d’ailleurs pas indisp
arlé jusqu’ici, parce qu’elle offre malaisément prise à l’observation
intérieure
. Ce qu’on étudie d’ordinaire sous ce nom est moin
e est essentiellement un changement continuel et continu de direction
intérieure
, lequel tend sans cesse à se traduire par des cha
n’est pas pour en tirer vanité, c’est pour montrer que l’observation
intérieure
peut l’emporter sur des méthodes qu’on croit plus
erie » quand je prononce la dernière. Or, je crois bien que notre vie
intérieure
tout entière est quelque chose comme une phrase u
français qui se sont voués pendant le dernier siècle à l’observation
intérieure
ont éprouvé le besoin de chercher en dehors d’eux
ilosophes français pour la psychologie, leur penchant à l’observation
intérieure
. Assurément ce trait ne pourrait plus suffire, co
VIIe et le XVIIIe siècles, la pensée française, s’exerçant sur la vie
intérieure
, a préparé la psychologie purement scientifique q
tes découvertes, — n’est qu’une extension de la méthode d’observation
intérieure
. C’est toujours à la conscience qu’elle fait appe
physicien se la représente, et de très près aussi ceux de la réalité
intérieure
, telle qu’elle apparaît au psychologue. Par là mê
on général et abstrait. Si lucide et si compréhensive que soit la vue
intérieure
, après cinq ou six, vingt ou trente lignes, tirée
qui lui correspond exactement. En quoi donc consiste ce représentant
intérieur
, ce correspondant exact, et qu’y a-t-il en moi lo
’épanouissement, de bonheur, de volupté noble ; en même temps, la vue
intérieure
a saisi quelque image correspondante, une fleur q
e langage naturel, et, si vous avez quelque habitude de l’observation
intérieure
, vous devinez à quel état intérieur elle correspo
uelque habitude de l’observation intérieure, vous devinez à quel état
intérieur
elle correspond. En effet, les expériences que no
ir de la grosse expérience brute, pour saisir l’ordre et la structure
intérieure
du monde, il faut que nous les retirions de leur
s expériences de la vue, de l’ouïe, des muscles vocaux, ou les images
intérieures
, c’est-à-dire les résurrections plus ou moins net
forme extérieure, mais encore à l’expérience d’une certaine structure
intérieure
, c’est-à-dire à un nombre énorme d’expériences de
qui pourront se faire. Si j’ai remarqué suffisamment cette structure
intérieure
, à l’aspect du squelette blanc, comme à l’aspect
érieur et surajouté. À l’unité vivante, qui naissait de la continuité
intérieure
, nous substituons l’unité factice d’un cadre vide
en vue des exigences de la vie pratique, il n’a pas suivi les lignes
intérieures
de la structure des choses : c’est pourquoi l’emp
utilitaire de l’esprit, en ce qui concerne la perception de notre vie
intérieure
, consistait dans une espèce de réfraction de la d
courant de la vie sociale. Empirisme et dogmatisme prennent les états
intérieurs
sous cette forme discontinue, le premier s’en ten
r l’intermédiaire duquel nous la subdivisons, — de même que notre vie
intérieure
peut se détacher du temps indéfini et vide pour r
ma conscience musculaire saisit. Ma conscience me donne la sensation
intérieure
d’un fait simple, car en A était le repos, en B e
re, sans doute ; mais sa durée, qui coïncide d’ailleurs avec l’aspect
intérieur
qu’il prend pour ma conscience, est compacte et i
chose utilisable, ils n’ont pas plus à s’inquiéter de l’organisation
intérieure
du mouvement que l’ouvrier de la structure molécu
vrai que l’aspect de l’univers matériel change, que la configuration
intérieure
de tout système réel varie, et que nous n’avons p
ranlements répétés et successifs, reliés entre eux par une continuité
intérieure
? Ce qui nuit d’ordinaire au rapprochement, c’est
de mettre ces mouvements dans ces qualités, sous forme d’ébranlements
intérieurs
, de considérer ces ébranlements comme moins homog
tour, et d’activer en quelque sorte la circulation de nos phénomènes
intérieurs
: le même effort, par lequel nous voudrions pouss
nature des successions beaucoup plus rapides que celles de nos états
intérieurs
. Comment les concevoir, et quelle est cette durée
eprésentation que nous en avons. En un sens, ma perception m’est bien
intérieure
, puisqu’elle contracte en un moment unique de ma
loin, et en franchissant chaque fois d’énormes périodes de l’histoire
intérieure
des choses, des vues quasi instantanées vont être
it donc que les effets d’une multitude de répétitions et d’évolutions
intérieures
, effets par là même discontinus, et dont nous rét
boliser matériellement cette indépendance même, c’est-à-dire la force
intérieure
qui permet à l’être de se dégager du rythme d’éco
ans. Le Rêve, où l’esprit parvient au plein éveil de cette conscience
intérieure
, peut donner l’idée de ce qu’est la musique. « Qu
ie est l’élément profond, supérieur au temps et à l’espace, l’élément
intérieur
; le rythme est le lien de cette révélation intim
voir en quelle manière sa nature l’a poussé à la pleine contemplation
intérieure
de lui-même, à cette claire voyance du Rêve Unive
us de sa concordance formelle avec son maître, le Démon de sa musique
intérieure
, impatient de tout lien, et enchaîné sous ces for
ù lui-même, clairement, sentait s’épanouir et mûrir, enfin, son génie
intérieur
que la contrainte d’une misérable et pénible carr
able. Aussi, ressemble-t-il toujours, à un homme possédé par un démon
intérieur
: ce démon, vraiment, il l’avait en son âme, et d
ien détruire, il se prépare, enfin, pour la révélation de son essence
intérieure
, une abondance et richesse de moyens, où n’atteig
i qu’il place son tableau entre le monde de l’Apparence, et l’univers
intérieur
de son âme, l’univers profond où gît l’Être réel
tout rapport avec le second. Aussi, son visage révèle une convulsion
intérieure
; c’est la convulsion du défi et de la résistance
me délicatesse, mais destiné, seulement, à permettre la contemplation
intérieure
? Et cette dureté de l’enveloppe, n’était ce poin
mais charmante, qui pouvait encore faire sortir Mozart de son univers
intérieur
, à la poursuite d’un plaisir externe. Les distrac
gard se tournait davantage, avec une plus claire voyance, à son monde
intérieur
. Et dans la mesure, aussi, où il se sentait, plus
devait plaire : se jouer, en Charmeur, avec les formes de son Univers
intérieur
. Car, maintenant, les apparences extérieures avai
nde de l’Apparence : et il avait pu, ainsi, contempler, avec ses yeux
intérieurs
le fond même de toutes les apparences. À lui est
sormais, le troubler. Il est tout à écouter les Harmonies de son Être
intérieur
; il habite, à jamais, ce monde profond : c’est d
qui se ferme au monde extérieur pour mieux se plonger dans son monde
intérieur
et découvrir, libéré du monde des apparences, le
idées des espèces, species, et ce sont en effet les espèces du monde
intérieur
, qui correspondent à celles du monde extérieur. T
je priai le génie qui m’accompagnait de me laisser pénétrer dans leur
intérieur
. Il me le permit, et dans le vase je ne trouvai r
uit le monde qui y est renfermé. » La genèse des idées dans ce monde
intérieur
ne donne pas lieu, de nos jours, à moins de discu
re. Cette doctrine étend de nos jours la même explication aux espèces
intérieures
, aux idées. Elle les attribue à une lente sélecti
ai, comme tous les peintres, mis un peu du mien : des paysages de vie
intérieure
, encadrés par le paysage extérieur de Genève. On
ère. » Il tient beaucoup de cette Neuchâteloise, jolie, douce, un peu
intérieure
, faible de santé. C’était la nature la plus oppos
t des Constant. Celle-là aussi dut pousser le fils vers le refus et l’
intérieur
. Il y a deux sortes d’enfances : celles qui se dé
nt s’accoutuma à la cloison étanche entre la vie extérieure et la vie
intérieure
. Vers cette époque — 1840 — Mme Patterson-Bonapar
mode oreiller de la paresse métaphysique, Amiel tirera de son travail
intérieur
une véritable métaphysique de la paresse, ce qu’o
resserrerai pas trop ma liberté. C’est la mer picrocholine du monde
intérieur
, et Barberousse qui se rend esclave sitôt qu’elle
heures de lucidité, des élans, des vagues insolitement hautes de vie
intérieure
, des communications avec le divin, qui sont de la
vin qui vaut mieux que tous ces mondes ; nous lui devons tout… La vie
intérieure
doit être l’autel de Vesta, dont le feu doit brûl
z tels autres, comme Amiel, les réflexions tourmentées sur la liberté
intérieure
. Les jeunes amis d’Amiel étaient peu nombreux, et
régulièrement le Journal en voyage : le voyage extérieur et le voyage
intérieur
ne faisaient pas double emploi. On n’a sur son te
a nature et la pensée ; un vaincu de la vie active, un héros du monde
intérieur
. Il se dira plus tard l’arrière-petit-fils indign
oup marché, et il n’a pas vu grand’chose. Cet homme pour qui le monde
intérieur
existe n’a rien d’un daguerréotype littéraire à l
ait pas avoir réalisé cet équilibre du sens configurateur et du génie
intérieur
, de l’esprit français et de l’esprit allemand, qu
es données immédiates de la conscience reconnaîtrait ses propres voix
intérieures
dans tel passage du Journal intime de 1879 : Le
Le déterminisme a raison pour tous les êtres vulgaires ; la liberté
intérieure
n’existe que par exception, et par le fait d’une
e la liberté n’est libre que par intervalles et par élans. La liberté
intérieure
n’est donc pas un état continu, elle n’est pas un
ogue immense sur la liberté, confirmera ce mot d’Amiel : « La liberté
intérieure
serait donc la plus tenace de mes passions, ma se
gurent à la naissance d’une science, l’épousent et l’informent de son
intérieur
en croissance. Déjà, en août 1844, de Heidelberg,
s à une symphonie. Que sera le Journal, sinon une géographie du monde
intérieur
, des vues de mer, les éphémérides du bord pendant
viens de faire repasser devant les yeux de ma conscience toute ma vie
intérieure
: enfance, collège, famille, adolescence, voyage,
il fallait peut-être au Journal, pour naître, le calme et l’abondance
intérieure
de Berlin, cette Gründlichkeit des années quarant
es seize mille pages de travail profond en eau calme, de silence et d’
intérieur
, ont commencé dans le dernier hiver berlinois d’A
t espoir. Il y a cependant peu d’époques qui appellent moins à la vie
intérieure
que cette année 1848. Amiel lui-même sort de la s
s l’Allemagne des années quarante. Elles sont accordées à son travail
intérieur
, et à ces lignes du Journal écrites à Berlin cett
er la clef de la terre, de Schleiermacher et de Krause celle du monde
intérieur
, de Hegel celle des essences, il passait au foyer
cette dépression Amiel échappait comme créateur d’une formule de vie
intérieure
, comme maître d’une conscience. Il y tombait en p
de philosophie, chez lui, ne concordent pas. Le premier possède l’œil
intérieur
, qui voit la complexité et la vie. Le second proj
génialement avec l’âme du monde, voguer puissamment par la haute mer
intérieure
; le travail du professeur ne dépassait guère, au
Chênaie, calvinistes appliqués, analystes, grands bourgeois de la vie
intérieure
, penseurs religieux et probes. Quand MM. de Port-
e, finit par promettre de lire, découvrit avec étonnement la grandeur
intérieure
d’Amiel, la raccorda sans peine à l’Amiel éclatan
roit ». Et les vacances ont beau avoir commencé ce jour-là, le Wagner
intérieur
d’Amiel n’a pas cessé de travailler et de profite
ait l’autre à Mornex, chez les G… Il y reste jusqu’à quatre heures. L’
intérieur
de ses hôtes donne au célibataire une idée peu av
écris ces lignes, ne ressemble-t-elle pas quelque peu à la conférence
intérieure
d’Amiel sur son mariage ? Le Journal est plein de
la mort se confond avec le soleil du monde intelligible, et où l’œil
intérieur
les contemple avec une égale fixité. Avec les Der
de la pensée, cela ne saurait sans contradiction demeurer virtuel et
intérieur
, cela ne se pose qu’en s’explicitant, qu’en s’avo
mêmes termes, le résolvant en sens inverse ; le journal-intimiste, l’
intérieur
, le perpétuel refusant, a jeté l’anathème à la pe
le Problème d’Amiel, auquel il donne le nom de problème de l’achronie
intérieure
, et qu’il engage dans une opposition avec le prob
part, la vie intra-organique de la cité, sa psyco-physiologie, sa vie
intérieure
ont été largement scrutées, il n’en est pas de mê
l’organisme naturel et l’organisme social, il est évident que la vie
intérieure
des deux organismes se double d’une vie extérieur
peu à peu sortir de l’ombre ; car le défaut d’équilibre entre la vie
intérieure
et la vie extérieure est aussi funeste à « l’être
t aussi funeste à « l’être social » qu’à l’individu. Pour moi, la vie
intérieure
et la vie extérieure de la nation moderne, loin d
isme enveloppant le premier. Le principe qui domine les individus à l’
intérieur
du « corps social », est bien le même que celui q
er-nationalisme, ne sont que des formes de ce problème général : vie
intérieure
et vie extérieure, ou plus clairement : individu
pas ne pas dissiper la croyance à une opposition de fond entre la vie
intérieure
et la vie extérieure de l’individu. L’une et l’au
ent pour ce résultat commun : vivre, c’est-à-dire s’augmenter. La vie
intérieure
, isolée de l’en dehors, se flétrit, comme la plan
ne synthèse nouvelle. Comment ne pas comprendre, en effet, que la vie
intérieure
de l’homme, ce que nous appelons son individualis
abstraction faite des cinq sens extérieurs, attentif à sa conscience
intérieure
; il pense, il veut, il se sent ; et partout où i
abstraction de mes sens extérieurs, pour ne me servir que de mes sens
intérieurs
; si, ouvrant les yeux et remuant la main, je me
abord abstraction des sens extérieurs et ne s’en tiennent qu’aux sens
intérieurs
: et parmi les sens intérieurs, ils font aussitôt
rieurs et ne s’en tiennent qu’aux sens intérieurs : et parmi les sens
intérieurs
, ils font aussitôt abstraction de tous ces sens l
el. Mais les psychologistes, en même temps qu’ils scindent la vie à l’
intérieur
et qu’ils rompent la solidarité mystérieuse et sa
comme une garnison assiégée à qui l’assiégeant aurait coupé la source
intérieure
, le puits profond d’eau vive, et qui, n’osant sor
donnance des diverses pièces, leur est présente, comme dans un miroir
intérieur
, sans quoi ils ne pourraient prévoir les suites p
rsonne réelle. — On peut donc affirmer avec certitude que l’événement
intérieur
que nous appelons sensation et qui se produit en
stampe, un dos de livre dans une bibliothèque, la perception, devenue
intérieure
, persiste presque pendant une seconde, puis dispa
aractère qui l’en distingue : nous la reconnaissons promptement comme
intérieure
; nous nous disons, du moins au bout d’un instant
avait conservé la même faculté de peindre un portrait d’après l’image
intérieure
du modèle ; mais on l’empêcha de travailler, par
ette fleur ne conserve pas sa première forme, elle s’ouvre, et de son
intérieur
sortent de nouvelles fleurs, formées de feuilles
tort avoir cette situation, qu’elle n’est point dans le dehors, mais
intérieure
. Cette phrase même indique la reconnaissance et l
ui la contredisait, à la suppression du redressement qui la déclarait
intérieure
, à l’accroissement de l’illusion qui nous fait pr
ent, ou du moins cessent d’être remarquées ; au contraire, les images
intérieures
, faibles et rapides pendant la veille complète, d
rte de l’image faible qu’un instant auparavant je reconnaissais comme
intérieure
; tel bout de forêt, telle maison, telle personne
ou trois d’entre elles, je ne pus réussir à rendre extérieure l’image
intérieure
… Au contraire, quelque temps après, je les aperce
mplète, les fantômes se sont évanouis, il n’en reste plus que l’image
intérieure
capable de fournir à la description. On voit ici
que l’image fasse son effet normal, c’est-à-dire soit reconnue comme
intérieure
, il faut qu’elle subisse le contrepoids d’une sen
ier, plus pesant, emporte l’autre, et nos images sont reconnues comme
intérieures
. Parfois, dans la maladie, un poids passe du prem
ntôme produit par l’opium en même temps que par son intense sentiment
intérieur
; mais il fut incapable par aucun effort de banni
vons l’homme, non par le microscope et le scalpel, mais par cette vue
intérieure
qu’on appelle conscience, et nous comparons direc
ent sans rendre d’actions de grâces à personne. La théorie de l’homme
intérieur
double que se partagent les deux puissances souve
raines de la nature humaine, le principe ou sens spirituel et le sens
intérieur
matériel, est de la mauvaise psychologie. Les com
par son contentement de lui-même, sa défaite par ses remords. L’homme
intérieur
est simple, parce qu’il n’y a qu’une conscience.
al la nature animale dégradée. Lui qui a imaginé pour l’homme un sens
intérieur
matériel, comment n’a-t-il pas trouvé pour l’anim
intérieur matériel, comment n’a-t-il pas trouvé pour l’animal un sens
intérieur
spirituel ? On reconnaît là son point faible : tr
rête des qualités morales qui supposeraient tout au moins un principe
intérieur
spirituel ; il charge les autres de défauts qui s
, il pouvait contenter son cœur, marcher seul, à la lumière du regard
intérieur
, et, désormais affranchi du secours des autres, d
nt une mer sans rivages, d’où sort par ses pointes de granit la roche
intérieure
qui forme le noyau du globe ; les continents s’em
be la forte lumière qui vient de quelque point pris à gauche ; dans l’
intérieur
du tableau on ne voit que la colonnade. Des ruine
ail de st Eustache, et une partie de la nouvelle halle ; à gouache. l’
intérieur
de la nouvelle église de la Magdeleine de la Vill
Machy sans le corriger. Il ne changera pas son faire. Son dessin de l’
intérieur
de la Magdeleine est très-bien éclairé ; c’est l
dégager le tragique à l’état pur. Au contraire, c’est dans ses formes
intérieures
seulement, c’est dans le vaudeville et la farce,
sans but, sans profit, par le seul effet d’une espèce de démangeaison
intérieure
. Le geste ainsi défini diffère profondément de l’
plaintive, toujours originale, la mélodie ininterrompue de notre vie
intérieure
. Tout cela est autour de nous, tout cela est en n
les sons du monde matériel que les plus subtils mouvements de la vie
intérieure
. Mais c’est trop demander à la nature. Pour ceux
forme, comme il les perçoit pour elles et non pour lui, c’est la vie
intérieure
des choses qu’il verra transparaître à travers le
ec la parole, certains rythmes de vie et de respiration qui sont plus
intérieurs
à l’homme que ses sentiments les plus intérieurs,
ration qui sont plus intérieurs à l’homme que ses sentiments les plus
intérieurs
, étant la loi vivante, variable avec chaque perso
et qui recouvrent, quand ils n’ont pas la force de l’étouffer, le feu
intérieur
des passions individuelles. Le lent progrès de l’
i heureusement n’éclate pas, mais dont il nous fait sentir la tension
intérieure
. Il donne à la nature sa revanche sur la société.
on de certains états d’âme très profonds ou de certains conflits tout
intérieurs
. Or, cette vision ne peut pas s’accomplir du deho
u’il ait passé par les situations de ses personnages et vécu leur vie
intérieure
? Ici encore la biographie des poètes nous donner
amené à l’état d’éruption violente ce qui ne fut chez lui que poussée
intérieure
. C’est se méprendre étrangement sur le rôle de l’
lié, le poète s’approfondissant lui-même dans un effort d’observation
intérieure
si puissant qu’il saisit le virtuel dans le réel
r une profession au comique est de la cantonner, pour ainsi dire, à l’
intérieur
du langage qui lui est propre. On fera que le jug
vants. L’être vivant, en effet, nous apparaît comme animé d’une force
intérieure
qui préside à des manifestations vitales de plus
’un nerf ; et, si rien ne change dans les conditions environnantes ou
intérieures
, elle restera en repos. A la vérité, tous les org
épendant du milieu extérieur que parce qu’il porte avec lui un milieu
intérieur
dans lequel ses organes baignent en quelque sorte
té, etc.) nécessaires à la provocation des actions vitales. Ce milieu
intérieur
est le sang. C’est le sang qui permet à l’être vi
pales causes des maladies. Par un remarquable enchaînement, ce milieu
intérieur
, si nécessaire à l’organisme, est le produit de l
omme tous les objets extérieurs ; ce qui se passe au contraire dans l’
intérieur
du sujet ne peut être saisi que par le sujet lui-
res que par leurs manifestations externes. Se représenter cette cause
intérieure
sous la forme des phénomènes externes, n’est-ce p
bstance, d’existence, d’unité, etc. C’est également dans ce sentiment
intérieur
que nous puisons l’idée de la liberté. En quoi co
concentrée en elle-même, elle n’agit pas exclusivement dans le monde
intérieur
; la volonté commande au corps, elle en dirige, e
premier jour, à même d’observer l’expédition par le centre et du côté
intérieur
et dirigeant. Il avait dès lors la pensée de mett
n d’avancement, ou la satisfaction détournée d’une idée politique à l’
intérieur
. Il a vu, dès l’abord, dans l’entreprise, une con
hé aux travaux de l’Avenir jusqu’à sa cessation, et depuis aux études
intérieures
que poursuit cette école de philosophie religieus
sformations, toutes les révolutions qui se seraient accomplies dans l’
intérieur
de l’homme ; et quand il serait arrivé au bout, i
est qu’un indice au moyen duquel on doit étudier l’homme invisible et
intérieur
. Quand vous observez avec vos yeux l’homme vis
des expressions ; quelque chose s’y exprime, une âme. Il y a un homme
intérieur
caché sous l’homme extérieur, et le second ne fai
’où l’ornement, le trait, la phrase sont sortis ; il assiste au drame
intérieur
qui s’est accompli dans l’artiste ou dans l’écriv
écrire plus en détail. III. Les états et les opérations de l’homme
intérieur
et invisible ont pour causes certaines façons gén
ne musique religieuse, celle d’un temple protestant. Il y a une cause
intérieure
qui a tourné l’esprit des fidèles vers ces graves
utre cause plus générale, l’idée de la conduite humaine tout entière,
intérieure
et extérieure, prières, actions, dispositions de
eurs propres eaux. Le milieu. Lorsqu’on a ainsi constaté la structure
intérieure
d’une race, il faut considérer le milieu dans leq
es l’un en face de l’autre, et ne trouvait de débouché à ses embarras
intérieurs
et à ses instincts rapaces que dans la guerre sys
n peuple ; elles ont pour causes des concordances ou des contrariétés
intérieures
. Il y eut une de ces concordances lorsque, au dix
chologie. Il y a un système particulier d’impressions et d’opérations
intérieures
qui fait l’artiste, le croyant, le musicien, le p
s politiques, religieuses, littéraires, et de développer le mécanisme
intérieur
par lequel le Saxon barbare est devenu l’Anglais
sses (1891). — Pelléas et Mélisande (1892). — Alladine et Palomides ;
Intérieur
; La Mort de Tintagiles (1896). — Annabella, de J
ro (24 août 1890).] Lucien Muhlfeld M. Maeterlinck est le plus
intérieur
des intérieurs. C’est le vrai mystique, le seul m
90).] Lucien Muhlfeld M. Maeterlinck est le plus intérieur des
intérieurs
. C’est le vrai mystique, le seul mystique d’aujou
es nomades ! ou déjà les âmes ! Il recherche, pour en orner sa beauté
intérieure
, les parures les plus habituelles et les décors l
on sent la source cachée de ces vibrations, la chaleur et le principe
intérieur
du mouvement. L’artiste est d’autant plus grand q
elon une perspective, et conséquemment avoir un centre de perspective
intérieur
et original, ne pas être placé au même point que
’envelopper dans un tourbillon d’images et d’idées.. Si ce tourbillon
intérieur
, qui n’est autre que le moi de l’artiste, se trou
l’espace sur son chemin. Quot capita, tot astra. En cette gravitation
intérieure
, chaque objet prend une place différente selon la
t agir, c’est se traduire, s’exprimer, mettre en harmonie les organes
intérieurs
et extérieurs de soi. La vie ne ment donc pas, et
cères, s’exprimer tout entiers eux-mêmes, ne rien retenir de leur vie
intérieure
, se dévouer à la foule indifférente comme on se d
e critique anglais, sépare entièrement la vie physiologique de la vie
intérieure
; non sans raison d’ailleurs, il refuse à un déta
, parce qu’alors il aurait rendu aussi avec la même exactitude la vie
intérieure
du personnage. De même, en littérature, le physiq
n décrivant le plus petit nombre possible des symptômes extérieurs ou
intérieurs
de cette, émotion. Il faut donc choisir parmi ces
ur. Le chemin à parcourir pour l’esprit d’un signe extérieur à l’état
intérieur
qui lui correspond, étant indirect, exige une dép
ntion plus forte, qui entrave la contagion nerveuse. Aussi la douleur
intérieure
d’un héros pourra-t-elle, traduite en langage psy
saillants, l’ombre se fera, et ils apparaîtront seuls dans la lumière
intérieure
. En d’autres termes, toute la force dispersée en
utre l’intensité, ne présentait pas un degré suffisant d’organisation
intérieure
et d’harmonie se trouble et se dissout ; au contr
ur communique leur caractère distinctif — et saillant. Nos événements
intérieurs
se groupent autour d’impressions et d’idées maîtr
nt toutes par un côté ou par l’autre. Ainsi s’établissent des centres
intérieurs
de perspective esthétique. Les Indiens, pour se r
telle sorte qu’il nous suffit de suivre des yeux ces séries de nœuds
intérieurs
pour retrouver et revoir l’une après l’autre tout
au lieu d’insister sur la perception objective, insiste sur l’émotion
intérieure
qui l’accompagne, et elle cherche à ranimer en no
agit pas seulement de l’œil physique, mais encore et surtout de l’œil
intérieur
. En un mot, le sentiment dominateur fait seul l’u
e de sa vie mentale consiste en un va-et-vient perpétuel d’événements
intérieurs
, en un défilé de sensations, de sentiments, d’idé
éduction à un seul et unique état de conscience ? Non ; l’observation
intérieure
nous apprend qu’elle n’est qu’un monoïdéisme rela
tion physique et extérieure est le signe de l’adaptation psychique et
intérieure
. La convergence, c’est la réduction à l’unité se
. Aussi ceux qui n’ont parlé de l’attention que d’après l’observation
intérieure
sont restés muets sur son mécanisme et se sont bo
ncipe pour que personne n’en doute : il en est de même de cette forme
intérieure
et cachée, dont nous parlerons plus tard, qu’on a
e aux objets extérieurs (attention proprement dite) ou aux événements
intérieurs
(réflexion). L’attention (pour préciser, nous l’a
la vision difficile, transférée des objets extérieurs aux événements
intérieurs
qui se laissent saisir malaisément9. Nous n’avons
énigme. Pour la psychologie physiologique, il n’existe que des états
intérieurs
, différant entre eux tant par leurs qualités prop
e l’attention n’existe pas in abstraclo, à titre d’événement purement
intérieur
: c’est un état concret, un complexus psycho-phys
aintenant une question bien plus obscure : c’est l’étude du mécanisme
intérieur
par lequel un état de conscience est maintenu pén
elatif qui consiste dans la prépondérance d’un certain nombre d’états
intérieurs
adaptés à un même but, excluant tous les autres,
répression de la diffusion extérieure et augmentation de la diffusion
intérieure
. L’excitation des centres moteurs, protégée contr
son côté le plus facile. Nous arrivons maintenant à cette forme tout
intérieure
qu’on appelle la réflexion . Elle a pour matière
d’autres, il consiste surtout en images auditives ; c’est une parole
intérieure
très bien décrite par V. Egger. D’autres, beaucou
s partout et toujours le mot prononcé à haute voix, le signe purement
intérieur
, s’appuie sur quelque forme de perception primiti
, quand nous nous efforçons de nous rappeler quelque chose ? Mon sens
intérieur
me donne sur ce point une réponse nette. J’éprouv
nette. J’éprouve une sensation très distincte de tension, non dans l’
intérieur
du crâne, mais comme une tension et une contracti
opération, plus faible, à l’état naissant, se produit dans la vision
intérieure
qui accompagne la réflexion. Enfin, chez tous et
opérations intellectuelles, n’est cependant pas un événement purement
intérieur
, sans concomitants physiques. Tout au contraire,
et, distinguer deux catégories de mystiques. Chez les uns l’événement
intérieur
consiste dans l’apparition d’une image maîtresse
ables ; y entrer, l’habiter, c’est le but du mystique. Ce château est
intérieur
, dans notre âme ; il n’y a pas à sortir de nous p
», c’est-à-dire que l’intériorité de la pensée augmente ; le langage
intérieur
se substitue au langage extérieur. Le travail de
e et permanente de la vie psychique. La diffusion n’est pas seulement
intérieure
; elle se traduit sans cesse au dehors et se dépe
rencontrent en fait dans l’expérience, les réduire à un état purement
intérieur
qui n’est qu’une innervation motrice extrêmement
l’ordre des phénomènes physiques : l’état de conscience, l’événement
intérieur
(quelque idée qu’on s’en fasse) est sans commune
II Binet, Psychologie du raisonnement, chap. II Ballet, le Langage
intérieur
et les diverses formes de l’aphasie. 27. Lubbo
re mystique des divers pays. Les passages cités sont tirés du Château
intérieur
et un très petit nombre de l’Autobiographie. 43.
fiez leur rapport à mon corps, et tout est changé dans les mouvements
intérieurs
de mes centres perceptifs. Mais tout est changé a
moindre sens, puisque l’image du système nerveux et de ses mouvements
intérieurs
n’est par hypothèse que celle d’un certain objet
équent si l’univers est image. Puis, comme on veut que les mouvements
intérieurs
de ce cerveau créent ou déterminent la représenta
issent l’action possible de cette image privilégiée ? Toute image est
intérieure
à certaines images et extérieure à d’autres ; mai
utres ; mais de l’ensemble des images on ne peut dire qu’il nous soit
intérieur
ni qu’il nous soit extérieur, puisque l’intériori
ord, celle que nous appelons notre cerveau, et on conférera aux états
intérieurs
de cette image le singulier privilège de se doubl
tout se passe-t-il comme si cette conscience naissait des mouvements
intérieurs
de la substance cérébrale ? Pour répondre à cette
nche, qu’on a fait de la perception tout entière une espèce de vision
intérieure
et subjective, qui ne différerait du souvenir que
alité des images du monde matériel avec la totalité de leurs éléments
intérieurs
. Mais si vous supposez des centres d’activité vér
tographie, si photographie il y a, est déjà prise, déjà tirée, dans l’
intérieur
même des choses et pour tous les points de l’espa
r si tout se passe comme si votre perception résultait des mouvements
intérieurs
du cerveau et sortait, en quelque sorte, des cent
privilégiée. Et je comprends aussi comment naît alors la notion de l’
intérieur
et de l’extérieur, qui n’est au début que la dist
changent sans cesse et qu’il demeure invariable. La distinction de l’
intérieur
et de l’extérieur se ramènera ainsi à celle de la
. Et c’est pourquoi sa surface, limite commune de l’extérieur et de l’
intérieur
, est la seule portion de l’étendue qui soit à la
ure à notre corps. Quand nous parlons de la sensation comme d’un état
intérieur
, nous voulons dire qu’elle surgit dans notre corp
rception sans affection. L’affection est donc ce que nous mêlons de l’
intérieur
de notre corps à l’image des corps extérieurs ; e
le, parce que, nous le répétons, on ne trouvera jamais dans des états
intérieurs
, simples et inextensifs, une raison pour qu’ils a
ême où elles pourraient subir son action ; de l’autre, j’en perçois l’
intérieur
, le dedans, par des sensations que j’appelle affe
si elle nous était donnée, à la manière d’un souvenir, comme un état
intérieur
, comme une simple modification de notre personne.
l s’est armé d’instruments divers qui lui ont servi à pénétrer dans l’
intérieur
des corps pour les décomposer et en étudier les p
e, une large fistule de l’estomac par laquelle on pouvait voir dans l’
intérieur
de cet organe ? Pendant plusieurs années, le doct
expériences. Mais s’il veut aller plus loin et connaître le mécanisme
intérieur
de la maladie, il aura affaire à des phénomènes c
it il y a deux ordres de vérités ou de notions, les unes conscientes,
intérieures
ou subjectives, les autres inconscientes, extérie
bjectifs de la nature qu’il n’a pas créés, immédiatement le critérium
intérieur
et conscient lui fait défaut. Il a toujours la co
l’homme peut rapporter tous ses raisonnements à deux critériums, l’un
intérieur
et conscient, qui est certain et absolu ; l’autre
inconvénients, nous possédons encore dans nos sensations un critérium
intérieur
. De même, quand nous raisonnons sur nos propres a
dans leurs rapports mutuels et complexes de causalité, tout critérium
intérieur
lui fait défaut, et il est obligé d’invoquer l’ex
, chaque être vivant nous apparaît comme pourvu d’une espèce de force
intérieure
qui préside à des manifestations vitales de plus
libre dans ses manifestations ; ce dernier semble animé par une force
intérieure
qui régit tous ses actes et qui l’affranchit de l
ns qu’éprouvent : les conditions cosmiques, et il semble qu’une force
intérieure
vienne lutter contre ces influences et maintenir
écanisme protecteur plus complet que nous aurons à étudier, le milieu
intérieur
de l’animal à sang chaud se met plus difficilemen
ques des organismes supérieurs se passent dans des milieux organiques
intérieurs
perfectionnés et doués de propriétés physico-chim
ux à considérer : le milieu extérieur ou extra-organique et le milieu
intérieur
ou intraorganique. Chaque année, je développe dan
à dit ailleurs, la complexité due à l’existence d’un milieu organique
intérieur
est la seule raison des grandes difficultés que n
es instruments ne suffisent plus, et d’ailleurs, c’est dans le milieu
intérieur
qu’il devrait les faire agir. En effet c’est le m
lieu intérieur qu’il devrait les faire agir. En effet c’est le milieu
intérieur
des êtres vivants qui est toujours en rapport imm
léments organiques deviennent plus délicats et ont besoin d’un milieu
intérieur
plus perfectionné. Tous les liquides circulant, l
sang et les fluides intra-organiques constituent en réalité ce milieu
intérieur
. Chez tous les êtres vivants le milieu intérieur,
en réalité ce milieu intérieur. Chez tous les êtres vivants le milieu
intérieur
, qui est un véritable produit de l’organisme, con
ste, quand il est obligé de porter l’expérimentation dans ces milieux
intérieurs
ou organiques. Toutefois, ces obstacles ne nous é
nder la science biologique expérimentale, concevoir de plus un milieu
intérieur
. Je crois mir le premier exprimé clairement cette
ants. D’un autre côté, le milieu extérieur s’absorbant dans le milieu
intérieur
, la connaissance de ce dernier nous apprend toute
utes les influences du premier. Ce n’est qu’en passant dans le milieu
intérieur
que les influences du milieu extérieur peuvent no
ne nous apprend pas les actions qui prennent naissance dans le milieu
intérieur
et qui lui sont propres. Le milieu cosmique génér
éral est commun aux corps vivants et aux corps bruts ; mais le milieu
intérieur
créé par l’organisme est spécial à chaque être vi
’une part, une communication libre du milieu extérieur avec le milieu
intérieur
organique, et, d’autre part, qu’il y a des foncti
condition que les substances nuisibles soient portées dans le milieu
intérieur
, en contact avec les éléments organiques. En un m
résultats du contact des éléments organiques du corps avec le milieu
intérieur
physiologique ; c’est là le pivot de toute la méd
e expérimentale. En arrivant à connaître quelles sont, dans ce milieu
intérieur
, les conditions normales et anormales de manifest
n ce sens que, si rien ne change dans ses conditions environnantes ou
intérieures
, elle n’entrera pas en fonction et ne se contract
phénomènes vitaux, mais bien dans les conditions organiques du milieu
intérieur
. En effet, considérées dans le milieu général cos
miques de ce milieu, parce que c’est dans un milieu liquide organique
intérieur
que se trouvent leurs véritables excitants. Ce qu
ent n’est que le résultat des excitations physico-chimiques du milieu
intérieur
; c’est là que le physiologiste doit établir le d
inue à fonctionner. Mais pour le physicien qui descend dans le milieu
intérieur
de la machine, il trouve que cette indépendance n
indépendance n’est qu’apparente, et que le mouvement de chaque rouage
intérieur
est déterminé par des conditions physiques absolu
oi. De même pour le physiologiste, s’il peut descendre dans le milieu
intérieur
de la machine vivante, il y trouve un déterminism
ent, sont liés aux conditions physico-chimiques d’un milieu organique
intérieur
. C’est ce milieu intérieur qu’il nous faudra d’ab
ns physico-chimiques d’un milieu organique intérieur. C’est ce milieu
intérieur
qu’il nous faudra d’abord chercher à connaître, p
monie de cet ensemble en même temps qu’il cherche à pénétrer dans son
intérieur
pour comprendre le mécanisme de chacune de ses pa
s se trouvent plongés dans un milieu organique ou dans une atmosphère
intérieure
dont les conditions de température, d’humidité et
marche d’une machine à vapeur, quoique tout le monde sache que dans l’
intérieur
de cette machine il y a des conditions précises d
que extérieur qu’il faut chercher, mais bien dans le milieu organique
intérieur
. C’est, en effet, dans l’étude de ces conditions
intérieur. C’est, en effet, dans l’étude de ces conditions organiques
intérieures
, ainsi que nous l’avons dit souvent, que se trouv
Nous ne voyons à l’extérieur que la résultante de toutes les actions
intérieures
du corps, qui nous apparaissent alors comme le ré
moderne, ce sera d’être fondée surtout sur la connaissance du milieu
intérieur
dans lequel viennent agir les influences normales
que les influences médicamenteuses. Mais comment connaître ce milieu
intérieur
de l’organisme si complexe chez l’homme et chez l
sumé, c’est seulement dans les conditions physico-chimiques du milieu
intérieur
que nous trouverons le déterminisme des phénomène
ous l’expliquer parce qu’elle est réglée par les conditions du milieu
intérieur
. C’est donc dans les propriétés physico-chimiques
intérieur. C’est donc dans les propriétés physico-chimiques du milieu
intérieur
que nous devons chercher les véritables bases de
r dans l’organisme des réactions réciproques et simultanées du milieu
intérieur
sur les organes, et des organes sur le milieu int
ées du milieu intérieur sur les organes, et des organes sur le milieu
intérieur
. III. De la vivisection On n’a pu découvrir
disloquant les organismes vivants pour s’introduire dans leur milieu
intérieur
. Il faut donc nécessairement, après avoir disséqu
r sur le vif, pour mettre à découvert et voir fonctionner les parties
intérieures
ou cachées de l’organisme ; c’est à ces sortes d’
fait que cataloguer les animaux d’après les caractères extérieurs et
intérieurs
de forme, suivant les types et les lois que la na
ne se dissèque pas et qui constitue ce que nous appelons notre milieu
intérieur
, a été négligée et mise dans l’ombre. Le reproche
es animaux sont carnivores. L’anatomie comparée n’est qu’une zoologie
intérieure
; elle a pour objet de classer les appareils ou i
xtérieure, est rangée dans les mammifères à cause de son organisation
intérieure
. L’anatomie comparée nous montre encore que les d
et ils cherchent à découvrir par l’étude des caractères extérieurs et
intérieurs
de ces êtres les lois morphologiques de leur évol
es. Il y a dans chaque animal des conditions physiologiques de milieu
intérieur
qui sont d’une variabilité extrême et qui, à un m
les phénomènes vitaux ne varient que suivant des conditions de milieu
intérieur
précises et déterminées. On cherchera donc à trou
tions anatomiques opératoires, conditions physico-chimiques du milieu
intérieur
, conditions organiques élémentaires des tissus. 1
utres animaux très voisins. 2º Conditions physico-chimiques du milieu
intérieur
. La vie est manifestée par l’action des excitants
l’atmosphère extérieure générale passent dans l’atmosphère organique
intérieure
dans laquelle se rencontrent toutes les condition
xtérieure, plus un certain nombre d’autres qui sont propres au milieu
intérieur
. Il nous suffira de nommer ici les conditions phy
de nommer ici les conditions physico-chimiques principales du milieu
intérieur
sur lesquelles l’expérimentateur doit porter son
lus se faire pour les éléments histologiques ; plongés dans le milieu
intérieur
, ils sont aquatiques chez tous les êtres vivants,
urface de la terre. Ces variations n’ont lieu que parce que le milieu
intérieur
ou l’atmosphère organique des plantes et de certa
outefois, comme ce n’est ici qu’une résistance particulière du milieu
intérieur
à se mettre en équilibre de température avec le m
varier. Chez les animaux à sang chaud, la température de l’atmosphère
intérieure
est normalement de 38 à 40 degrés ; elle ne peut
s végétaux ou animaux ; l’air existe donc dans l’atmosphère organique
intérieure
. Les trois gaz de l’air extérieur : oxygène, azot
a chez les êtres vivants un échange constant entre les gaz du milieu
intérieur
et les gaz du milieu extérieur ; toutefois les vé
colonne de mercure à la hauteur de 0,76 m environ. Dans l’atmosphère
intérieure
des animaux à sang chaud, les liquides nourricier
je crois, un des premiers, de porter l’expérimentation dans le milieu
intérieur
de l’organisme, afin de suivre pas à pas et expér
en faire comprendre la nature ; il lui faut pour cela pénétrer dans l’
intérieur
du corps et chercher quelles sont les parties int
t être la cause de la mort. Mais continuant toujours mon raisonnement
intérieur
et préconçu, j’ajoutai : Si tout cela était vrai,
sa raison ; car alors il éteindrait le flambeau de son seul critérium
intérieur
et il tomberait nécessairement dans le domaine de
expérimentale, c’est-à-dire une médecine capable de descendre dans l’
intérieur
de l’organisme, et de trouver le moyen de modifie
onnaissance des lois qui régissent les actions vitales dans le milieu
intérieur
de l’organisme, soit à l’état sain, soit à l’état
ue la physiologie fera des progrès, on pourra pénétrer dans le milieu
intérieur
, c’est-à-dire dans le sang, y découvrir les altér
euses physico-chimiques ou spécifiques capables d’agir dans ce milieu
intérieur
pour modifier les mécanismes pathologiques qui y
évolution des choses, des hommes et des mondes associés sous l’empire
intérieur
d’un principe commun de vie, est en complète et r
es parodies, les substituts provisoires du gouvernement et de l’ordre
intérieur
. Dans son état final, la société n’est ni la mona
oute règle extérieure manque, mais qu’il n’existe qu’un esprit de vie
intérieur
et invisible ; c’est une démocratie parce que c’e
ce que dans tous les hommes il y a des degrés et des rangs de pouvoir
intérieur
; et c’est une monarchie parce que tous ces degré
e à juste titre chez nous tous un élan chaleureux de révolte, révolte
intérieure
ou extérieure suivant les circonstances et les êt
mauvais. Nous venons d’entendre Carpenter nous parler de l’« autorité
intérieure
» et déclarer que les formes extérieures du gouve
es parodies, les substituts provisoires du gouvernement et de l’ordre
intérieur
». Voici comme je m’explique son intention profon
le confiance ne fait que sanctionner et rendre manifeste sa déchéance
intérieure
. Exercer une « autorité » c’est au fond donner la
bout, nous dominant de son regard ! Ne voit-on pas clairement le vice
intérieur
de tous nos actes, de tous nos rapports avec nos
ait en effet être la fonction du métaphysicien : il doit pénétrer à l’
intérieur
des choses ; et l’essence vraie, la réalité profo
ible. Seulement, le métaphysicien n’obtient cette perception directe,
intérieure
et sûre, que pour les mouvements qu’il accomplit
n de ce mouvement absolu intéresse uniquement notre connaissance de l’
intérieur
des choses, c’est-à-dire une psychologie qui se p
s de point de repère absolu, pas de système privilégié, l’observateur
intérieur
à un système n’aura évidemment aucun moyen de sav
tre de même des oscillations qui s’accomplissent en quelque sorte à l’
intérieur
d’elle : devrions-nous, puisqu’elles ont un carac
acements et de changements se montrent à sa surface et se cachent à l’
intérieur
d’elle ; mais ces mouvements tiennent dans un cad
re » le rayon lumineux qui chemine le long d’elle. Pour l’observateur
intérieur
au système, les deux rayons lancés respectivement
En fait, l’expérience Michelson-Morley est réalisée par un physicien
intérieur
à son système, et par conséquent dans un système
rience est effectivement réalisée, elle l’est encore par un physicien
intérieur
au système, et par conséquent dans un système imm
mais encore ils l’impliquent et la maintiennent. L’observateur réel,
intérieur
au système, a conscience, en effet, et de la dist
, en résumé, la thèse de la Relativité signifie ici qu’un observateur
intérieur
au système S, se représentant ce système en mouve
e moment A était le milieu de l’intervalle OAO. Or, que l’observateur
intérieur
au système S suppose son système en repos ou en m
é des êtres créés, devient pour d’autres, comme Aristote, le principe
intérieur
de l’univers qui le meut et l’organise, « la caus
use qui les a produits, la représentation psychologique de la réalité
intérieure
des choses, leur vraie réalisation dans la consci
aux autres, transposant à leur manière, et musicalement nos émotions
intérieures
, pour finir en un vaste concert psychique où nos
ses, qui elles-mêmes ne sont que l’expression atténuée des vibrations
intérieures
de l’être, — se sont approchés plus près du taber
fidèle du poème qu’elles traduisent, jamais elles ne rendront le sens
intérieur
de l’original 27. Si, dédaigneux d’observer de lo
’affirme pas devant la forêt, je vis dedans ; celle-ci crée en moi un
intérieur
. À présent le soleil s’est évaporé, on dirait, et
ur l’écran de son esprit, mais n’ose se plonger dans la source de feu
intérieur
, éblouissante. Le parnassien ne pense, ne traduit
cachent l’entrée et ce serait folie que de rêver l’assaut du Château
intérieur
. On n’y pénètre qu’en le contournant. Des chemins
épingler nos émotions et les faire saigner. Chaque parole tue la voix
intérieure
, fige la vie en des attitudes conventionnelles. «
assions dans toute leur vérité, sans rien leur ôter de leur intensité
intérieure
, et d’atteindre jusqu’aux nappes profondes de la
es impressions à fleur de peau. C’est au second moi44, beaucoup plus
intérieur
et inexprimable, que se sont attaqués les symboli
contact des choses, il ne les écoute pas. Au travail de condensation
intérieure
qu’il fait subir au résidu de sa pensée nous deme
uleur verte et la couleur jaune, entre un son et un autre son. Dans l’
intérieur
d’un sens il y a donc toujours continuité. En sec
r entre chaque sens et tous les autres. D’où cette loi générale : à l’
intérieur
d’un même sens il y a continuité ; d’un sens à an
pant avec le même rythme de durée. La matière a comme une respiration
intérieure
plus rapide que la conscience. Là donc où il y a
éritable pouvoir métaphysique en corrélation intime avec le sentiment
intérieur
à objectiver. Le mot veut et doit être plus qu’un
nsformation qualitative de nos sentiments au cours de notre existence
intérieure
, on comprend sans peine la nécessité d’une réform
n jugement. — Ce que nous connaissons du monde extérieur et du monde
intérieur
. — Tout l’effort de la science est d’ajouter ou
rcevons en nous-mêmes, dit Mill1473, c’est une certaine trame d’états
intérieurs
, une série d’impressions, sensations, pensées, ém
ticularités habituelles de conduite, c’est-à-dire des manières d’être
intérieures
et des faits extérieurs sensibles. Le mot honneur
er aux attributs qu’il représente et de ces attributs aux expériences
intérieures
ou sensibles qui leur servent de fondement. Du te
peuvent enclore un espace ; il nous suffit de consulter la conception
intérieure
que nous en avons : le témoignage de nos sens à c
les propriétés géométriques transplantées dans le champ de la vision
intérieure
aussi sûrement que vous les étudieriez maintenues
as. Il se peut qu’en certains cas la vue extérieure s’oppose à la vue
intérieure
, et qu’en certains autres elle ne s’y oppose pas.
ne s’y oppose pas. Or, on a déjà vu qu’en matière de figures, la vue
intérieure
reproduit exactement la vue extérieure. Donc, dan
xactement la vue extérieure. Donc, dans les axiomes de figure, la vue
intérieure
ne pourra s’opposer à la vue extérieure ; l’imagi
parois d’un verre d’eau fraîche qui sort du puits, qui se montre à l’
intérieur
des vitres quand la grêle ou une pluie soudaine r
asser de la peau à l’air, ce qu’elles font en maintenant leur surface
intérieure
très-chaude pendant que leur surface extérieure e
considérer le monde comme un simple monceau de faits. Nulle nécessité
intérieure
ne produirait leur liaison ni leur existence. Ils
i, dans la nature et dans la science, a partout supprimé les liaisons
intérieures
; qui a remplacé le nécessaire par l’accidentel,
; il ne connaît ni l’esprit ni le corps : il n’aperçoit que ses états
intérieurs
tout passagers et isolés ; il s’en sert pour affi
e sont ces composants que l’on cherche lorsqu’on veut pénétrer dans l’
intérieur
d’un être. Ce sont eux que l’on désigne sous les
abstraites ; on exprime l’essence de la sphère, c’est-à-dire la cause
intérieure
et primordiale de toutes ses propriétés. Voilà la
une expérience extérieure faite avec nos yeux, ou par une expérience
intérieure
faite avec notre imagination. Sans doute on peut
s ne s’accompagnent pas toujours. Nous ne verrions point la nécessité
intérieure
de leur jonction, nous ne la poserions qu’en fait
Il l’est si bien, qu’il l’est en deux manières, à l’extérieur et à l’
intérieur
. Car, lorsque je constate un événement, je l’isol
auses qui régit toutes choses, et que Mill a mutilé. Il y a une force
intérieure
et contraignante qui suscite tout événement, qui
tous les matériaux de la métaphysique ; car un phénomène quelconque,
intérieur
ou extérieur, suffit pour les présenter : donc, s
Préface des « Voix
intérieures
» (1837) 24 juin 1837. Paris. Les Voix intér
ce des « Voix intérieures » (1837) 24 juin 1837. Paris. Les Voix
intérieures
, in Œuvres complètes de Victor Hugo. Poésie, tome
Orientales, par exemple, la fleur serait plus épanouie, dans les Voix
intérieures
, la goutte de rosée ou de pluie serait plus caché
comparable splendeur de la poésie anglaise, son âme s’ouvrit à la vie
intérieure
. Il sentit s’allumer en lui un enthousiasme de pe
poètes modernes. Et ces onze héros de la pensée, du rêve et de la vie
intérieure
, M. Gabriel Sarrazin les dresse devant nous, en p
ais imaginatifs de notre âge, son rêve s’épanouit surtout dans sa vie
intérieure
. Il trompa souvent aussi sa nostalgie de l’idéal
ngleterre se donne à lui, le Centaure ne pense qu’à son développement
intérieur
: il n’a vu dans son triomphe qu’une femme d’une
ourtant il sent que ces souvenirs ne suffisent pas à combler son vide
intérieur
. Ses actions démesurées lui paraissent vaines. Il
utera même pas : il prendra sa plume et il écrira. Il obéira au démon
intérieur
qui lui dictera les strophes, les vers, les rythm
vers, les rythmes comme Wagner ou Beethoven obéissaient à leur démon
intérieur
et ne discutaient pas avec lui. Réclamer pour le
rieure, superficielle et souvent factice, — artificielle, — ce sera l’
intérieur
même du mouvement d’âme réel, exprimé, traduit, f
nt imaginé une explication intéressante, mais un peu vague. Une force
intérieure
, que M. Gabriel Séailles7 appelle « l’activité de
e très près on découvre en lui deux éléments : une sorte de mouvement
intérieur
qui fait, à vrai dire, sa vie même et un vêtement
sont les symboles nécessaires au poète pour nous traduire son émotion
intérieure
. Pour préciser et pour raisonner sur un exemple,
essentiel s’imposent à elles, comme à toutes celles dont les énergies
intérieures
sont concordantes. Ce qui peut s’énoncer encore p
déjà, dans la conception première de l’œuvre et dans son élaboration
intérieure
au fond de l’âme du poète, est contenu le germe d
autres âmes. C’est pourquoi j’ai distingué le problème de la création
intérieure
de l’œuvre de celui de sa réalisation extérieure.
ce rythme qui est premier, et ensuite que pour traduire ce mouvement
intérieur
, nous avons à notre service en français trois mod
c les singuliers de même son ; quand le hiatus, jugé tolérable dans l’
intérieur
des mots ne choquera plus, s’il n’est pas cacopho
s, rigoureusement comptées et égales ; sentant aussi que le mouvement
intérieur
de l’âme peut et doit, le cas échéant, commander
res. Le verbe eurythmique, qui est la traduction directe de l’émotion
intérieure
, est un instrument excellent pour le lyrisme élég
e la douleur dans le domaine mental. Il y a dans l’émotion un ouragan
intérieur
; en même temps il y a un ouragan nerveux. Aucun
st en vertu d’un déterminisme absolument nécessaire que tel phénomène
intérieur
se traduit par telle expression extérieure. Le te
dehors une expression visible n’en ont pas moins leur expression à l’
intérieur
des organes. On peut comparer notre corps à une m
Pour rendre compte du déterminisme réciproque qui lie les sentiments
intérieurs
aux mouvements extérieurs, on peut employer trois
intenir, dans la question des signes, un troisième point de vue, plus
intérieur
encore, proprement psychologique et sociologique
vient le signe. Faites un pas de plus dans l’évolution : le mouvement
intérieur
de contraction, en se perfectionnant par la sélec
est un combat, sinon avec d’autres hommes, du moins avec des ennemis
intérieurs
: on comprend donc que toutes les manifestations
donc un phénomène social de sympathie et de synergie qui est d’abord
intérieur
à l’organisme avant de s’étendre aux organismes v
s traits du visage trahissent l’espèce à laquelle appartient l’animal
intérieur
. Les diverses races d’hommes offrent par cela mêm
qui, par lui-même, provoque l’alarme parce qu’il est déjà une alarme
intérieure
, une suite de chocs nerveux précipités : c’est ce
pression visible et comme vivante. Que sera-ce donc pour cette flamme
intérieure
et infiniment plus subtile qui s’allume, invisibl
reste « immobile, accroupi sur le sol, sans manifester sa souffrance
intérieure
autrement que par des larmes qui baignent ses yeu
et, palette en main, s’est mis à peindre ses deux personnages et leur
intérieur
, et à leur donner tout l’éclat, tout le relief im
e de l’ordre spiritualiste et mystique, et qui avait la clef du monde
intérieur
, s’est plu à dire : « Chez moi, toutes choses plu
ne savais pas alors ce que c’était que la timidité, cette souffrance
intérieure
qui nous poursuit jusque dans l’âge le plus avanc
pport sérieux. » — La note perpétuelle d’Adolphe est une note sourde,
intérieure
: « Je m’agitais intérieurement. — Je me débattai
ur n’est pas un pur analyste, c’est un voyant. Fanny est une histoire
intérieure
racontée et comme modelée par un homme qui a la q
r ce que j’en ai supprimé) une des scènes de Fanny, un des tableaux d’
intérieur
, comme l’auteur les entend et les exécute, fermes
la jambe, à tel ou tel endroit du corps, telle sensation d’odeur à l’
intérieur
du nez, telle sensation de saveur au palais, à la
sensation à part. — Ainsi circonscrite, elle est ce premier événement
intérieur
, connu sans intermédiaire, accompagné d’images as
, enfin, d’après les ressemblances assez grossières que l’observation
intérieure
trouve en elles67. — On a fait une première famil
himie à son début était devant les corps prétendus simples. En effet,
intérieure
ou extérieure, l’observation, à son premier stade
; elle a besoin d’être grossie pour être distinguée. Isolée, le sens
intérieur
ne l’aperçoit pas ; elle existe néanmoins, puisqu
ment d’état. Il y en a un pourtant ; mais il nous échappe ; notre vue
intérieure
a des limites ; au-delà de ces limites, nos événe
vue intérieure a des limites ; au-delà de ces limites, nos événements
intérieurs
, quoique réels, sont pour nous comme s’ils n’étai
faits intérieurs67. » Rien de plus naturel que ce goût dans un homme
intérieur
. Habitué à vivre en lui-même, les événements qui
e la pêche que de la présence de notre plaisir. Il y a donc des faits
intérieurs
et non sensibles aussi réels que des faits extéri
ls que des faits extérieurs et sensibles. Il y a donc une observation
intérieure
de conscience aussi véridique que l’observation e
e, peut être manié adroitement par des hommes spéciaux. L’observation
intérieure
comme l’observation extérieure, n’embrasse d’abor
l’attention rend le souvenir plus sûr et plus prompt. Les événements
intérieurs
ont donc leurs lois, comme les événements extérie
, de leurs craintes, de leurs émotions, de leurs idées, toutes choses
intérieures
et invisibles. De plus, nous entendons et nous vé
de vous faire illusion, de vous paraître extérieure, quoiqu’elle soit
intérieure
, d’être confondue avec la maison physique et maté
e dans l’autre on pose en principe que, si nous pouvions pénétrer à l’
intérieur
d’un cerveau qui travaille et assister au chassé-
état cérébral indique à tout instant. Celui qui pourrait pénétrer à l’
intérieur
d’un cerveau, et apercevoir ce qui s’y fait, sera
pour une perturbation de la vie psychologique elle-même, un désordre
intérieur
, une maladie de la personnalité, nous apparaît, d
les uns par les autres quand on en approfondit ainsi la signification
intérieure
. Nous n’aurions pas cru, au début de nos recherch
rmi les formes de vie possible, qu’il saisit dans une sorte de vision
intérieure
. De même que, pour le mathématicien, notre monde
: le monde de l’imagination est, à sa façon, un monde réel ; le monde
intérieur
n’est-il pas un prolongement de l’autre, une nouv
lementation de l’activité spontanée en vue d’un résultat extérieur ou
intérieur
à produire22. Du reste, l’art n’est pas le seul j
irconstances extérieures qui nous enveloppent, mais des circonstances
intérieures
de l’éducation, des conjonctures de naissance ou
ression plus ou moins fidèle des facultés, de l’idéal, de l’organisme
intérieur
de ceux qu’elle émeut ; d’autre part, l’œuvre d’a
e émeut ; d’autre part, l’œuvre d’art est l’expression de l’organisme
intérieur
de son auteur ; il s’ensuit qu’on pourra, de l’au
in se refuse pourtant à cette conclusion. Il dit qu’il y a un « homme
intérieur
» souvent très différent de « l’homme social » ;
« l’homme social » ; or, ajoute-t-il, on ne peut connaître cet homme
intérieur
que par les actes libres et non intéressés de l’i
l’admiration qui en est une forme (car l’admiration est une imitation
intérieure
), est, avons-nous dit, un phénomène de sympathie,
enté des corps à la parenté des âmes. — L’influence des ressemblances
intérieures
est d’ailleurs assez puissante pour contrebalance
e prouvent-ils pas que le spectacle des dissemblances, extérieures ou
intérieures
, innées ou acquises, qui séparent les hommes, n’e
les individus comptent le plus de ressemblances, tant extérieures qu’
intérieures
, sont aussi ceux, où il y a le plus de chances po
e membres de sociétés différentes, l’accroissement de l’hétérogénéité
intérieure
d’une société doit par lui-même élargir ses conce
différencie, dans la société, que trois ou quatre groupes fermés, à l’
intérieur
desquels les individus restent étroitement sembla
imitent. Que l’imitation aille, comme le veut son théoricien136, de l’
intérieur
à l’extérieur, du mental au physique, ou au contr
omme nombre d’observations tendraient à le prouver de l’extérieur à l’
intérieur
, du physique au mental137, — que l’on commence pa
et les plus importants, transforme, à des degrés d’ailleurs divers, l’
intérieur
comme l’extérieur des hommes, leur physique comme
et exclusifs, les ressemblances, en même temps qu’elle y raffine, à l’
intérieur
des groupements, les différences individuelles. P
apercevons en nous-mêmes, dit Mill2, c’est une certaine trame d’états
intérieurs
, une série d’impressions3, sensations, pensées, é
ticularités habituelles de conduite, c’est-à-dire des manières d’être
intérieures
et des faits extérieurs sensibles. Le mot honneur
r aux attributs qu’il représente, et de ces attributs aux expériences
intérieures
ou sensibles qui leur servent de fondement. Du te
peuvent enclore un espace ; il nous suffit de consulter la conception
intérieure
que nous en avons : le témoignage de nos sens à c
les propriétés géométriques transplantées dans le champ de la vision
intérieure
aussi sûrement que vous les étudieriez maintenues
as. Il se peut qu’en certains cas la vue extérieure s’oppose à la vue
intérieure
, et qu’en certains autres elle ne s’y oppose pas.
e ne s’y oppose pas. Or on a déjà vu qu’en matière de figures, la vue
intérieure
reproduit exactement la vue extérieure. Donc, dan
xactement la vue extérieure. Donc, dans les axiomes de figure, la vue
intérieure
ne pourra s’opposer à la vue extérieure ; l’imagi
parois d’un verre d’eau fraîche qui sort du puits, qui se montre à l’
intérieur
des vitres quand la grêle ou une pluie soudaine r
asser de la peau à l’air, ce qu’elles font en maintenant leur surface
intérieure
très-chaude, pendant que leur surface extérieure
considérer le monde comme un simple morceau de faits. Nulle nécessité
intérieure
ne produirait leur liaison ni leur existence. Ils
qui dans la nature et dans la science a partout supprimé les liaisons
intérieures
; qui a remplacé le nécessaire par l’accidentel,
; il ne connaît ni l’esprit ni le corps ; il n’aperçoit que ses états
intérieurs
tout passagers et isolés ; il s’en sert pour affi
e sont ces composants que l’on cherche lorsqu’on veut pénétrer dans l’
intérieur
d’un être. Ce sont eux que l’on désigne sous les
abstraites ; on exprime l’essence de la sphère, c’est-à-dire la cause
intérieure
et primordiale de toutes ses propriétés. Voilà la
une expérience extérieure faite avec nos yeux, ou par une expérience
intérieure
faite avec notre imagination. Sans doute on peut
s ne s’accompagnent pas toujours. Nous ne verrions point la nécessité
intérieure
de leur jonction, nous ne la poserions qu’en fait
Il l’est si bien, qu’il l’est en deux manières, à l’extérieur et à l’
intérieur
. Car, lorsque je constate un événement, je l’isol
auses qui régit toutes choses, et que Mill a mutilé. Il y a une force
intérieure
et contraignante qui suscite tout événement, qui
tous les matériaux de la métaphysique ; car un phénomène quelconque,
intérieur
ou extérieur, suffit pour les présenter ; donc, s
es parois, à l’extérieur, sont construites des mêmes matériaux ; et l’
intérieur
, d’un diamètre de trois pouces, est parfaitement
ns, je supposai qu’ils devaient avoir passé la journée entière dans l’
intérieur
. Je conclus aussi qu’ils avaient gagné ce bienheu
emblante dont je ne tardai pas à deviner le sens. Puis il vola dans l’
intérieur
et en ressortit avec une rapidité incroyable : on
plusieurs, dans les prairies adjacentes, étaient attachés à la partie
intérieure
de quelques hangars qu’on y avait construits pour
épart. Ayant fait couper un arbre de cette espèce, j’ai compté dans l’
intérieur
du tronc une cinquantaine de ces nids, et, de plu
au bruit assourdissant que faisaient les oiseaux pour s’installer à l’
intérieur
. Il était nuit noire quand je quittai mon poste,
estime qu’elles mirent à sortir ainsi trente minutes et plus. Puis, l’
intérieur
de l’arbre redevint silencieux, et elles se dispe
apidité de la pensée. Immédiatement, je formai le projet d’examiner l’
intérieur
de cet arbre qui, comme me l’avait dit mon ami le
Mais tout cela fut peine perdue : je ne pus rien voir du tout dans l’
intérieur
de l’arbre, et ma gaule, d’au moins quinze pieds
s neuf heures, je retournai au sycomore, résolu de voir à fond dans l’
intérieur
. Le trou fut ouvert doucement ; je me hissai le l
haque pied carré, et, par conséquent, le nombre total que contenait l’
intérieur
de ce seul arbre était de 11 000. Je ne cessai po
aller vers le sud. En septembre, pendant la nuit, je regardai dans l’
intérieur
: il n’y en restait aucun. J’y revins encore une
et ce ne fut que cinq ans après que je pus revoir le sycomore, dans l’
intérieur
duquel les hirondelles abondaient toujours. Les p
et de l’appétition à un moment donné, par l’ensemble de nos tendances
intérieures
correspondant à la direction des mouvements céréb
rte attraction : si l’attrait n’est pas extérieur et immédiat, il est
intérieur
et médiat, mais il est constant. Il y a toujours
pour lui donner la primauté, en disant que c’est le mental qui est l’
intérieur
véritable du processus, dont le mécanisme exprime
qu’à ce qu’il lui offre ce qui convient à son projet. Le déterminisme
intérieur
revient sur lui-même et se modifie par la conscie
forte encore ; le jugement sera devenu une proposition. L’affirmation
intérieure
se ramène donc à l’aperception de l’association q
roit (au sens le plus général du mot), l’objectivation d’une croyance
intérieure
qui, selon ses divers degrés, est certitude, dout
non moindre que celle de la sensation. Il y a une espèce de panorama
intérieur
, de vision interne qui finit par se dégager du co
s relations sont modifiés par les mêmes causes. En un mot, le paysage
intérieur
est altéré dans ses éléments et dans son plan mêm
effet fatal de la volonté même, qui, en intervenant dans le spectacle
intérieur
, a modifié l’aspect intellectuel de ce spectacle.
dance à nous mouvoir d’une représentation à l’autre, il y a mouvement
intérieur
d’oscillation d’une couleur aux autres. De même,
pas, qu’elle est une orange, que cette orange a une écorce amère, un
intérieur
d’une acidité agréable, etc. Toutes ces inférence
ntes de nous comme les objets extérieurs : elles sont donc des objets
intérieurs
plus commodes, plus maniables et plus mobiles. Av
ossibles. En un mot, elle met à notre disposition une sorte d’univers
intérieur
, de monde abrégé sur lequel nous réagissons par d
, a besoin d’imagination pour se représenter les combinaisons d’états
intérieurs
, sentiments, passions, émotions, pensées, désirs,
rouverait-on pas dans la représentation elle-même, dans les réactions
intérieures
qu’elle accomplit, dans la forme, le mouvement et
vise en paragraphes ou sections, en tenant compte de son organisation
intérieure
. On obtient ainsi une vue schématique de l’ensemb
ieure. On obtient ainsi une vue schématique de l’ensemble. Alors, à l’
intérieur
du schéma, on insère les expressions les plus rem
ment visuelle. Le joueur apercevrait sans cesse, comme dans un miroir
intérieur
, l’image de chacun des échiquiers avec ses pièces
s. Cette implication réciproque, et par conséquent cette complication
intérieure
, est chose si nécessaire, elle est si bien l’esse
e image qui nous ferait voir l’effet s’accomplissant nous montrerait,
intérieurs
à cette image même, les moyens par lesquels l’eff
réactions entre un schéma et des images, on comprend que ce mouvement
intérieur
aboutisse, d’une part, à mieux isoler la représen
dans les deux cas, le même rapport entre eux. Mais, si la contexture
intérieure
diffère, pourquoi chercher ailleurs que dans cett
tte différence, pourquoi ne pas commencer par là ? Et si le mouvement
intérieur
des éléments de la représentation rend compte, da
aucune similitude extérieure entre elles : leur ressemblance est tout
intérieure
; c’est une identité de signification, une égale
chaque génie, chaque talent distingué a une forme, un procédé général
intérieur
qu’il applique ensuite à tout. Les matières, les
ties et dans le détail de l’analyse. Efforçons-nous de deviner ce nom
intérieur
de chacun, et qu’il porte gravé au dedans du cœur
onhomie touchante, d’une religieuse élévation, et qui montrent tout l’
intérieur
de ce penseur homme de bien. Il méritait (et je s
osition me rend propre aux recherches psychologiques et à l’existence
intérieure
, en m’éloignant de tout le reste. Il se croyait
s, et à ses mauvais jours, dans un état de diminution et de décadence
intérieure
; cette faculté de réflexion qu’il portait en lui
e préoccupation fut toujours de trouver, d’atteindre le point d’appui
intérieur
, et là où d’autres ne voyaient qu’un fait, une mo
reine était mariée, quand un jour elle fit part aux personnes de son
intérieur
de sa première joie d’épouse et de ses futures es
ut cela : elle m’embrassa, et me dit que si ces dames (les dames de l’
intérieur
et de la suite) me demandaient pourquoi j’étais s
(les engelures par suite du froid), et qui se complique d’un mal plus
intérieur
. Louis XVI, sur ces entrefaites, est condamné. Sa
un acte politique proprement dit, et toute sa vie fut de famille et d’
intérieur
. J’ai interrogé sur son compte des hommes qui l’o
, soit aux Tuileries, soit depuis dans l’exil. La conversation de son
intérieur
était fort naturelle. Dans les moments où le malh
la poésie et l’idéal, mais qui ne nous laisse entrevoir qu’une beauté
intérieure
, à demi voilée, comme il sied au christianisme.
son horizon ? Et il en est de même partout. Il y a plus ; ce travail
intérieur
qui scinde aussi la philosophie en sciences parti
méthode. Elle consiste tout entière dans la réflexion ou observation
intérieure
. Assurément, personne ne croit plus que nous à la
ation ont été fort bien discutées. Mais est-il vrai que l’observation
intérieure
est la méthode unique de la psychologie ? qu’elle
ce, raisonnement par analogie. Elle n’a de commun, avec l’observation
intérieure
, que cette aptitude à mieux connaître autrui, qui
e deux choses l’une : ou bien la psychologie se borne à l’observation
intérieure
, et alors étant complètement individuelle, elle e
ogrès ; mais sa méthode est en grande partie objective. L’observation
intérieure
seule ne suffit donc pas à la plus timide psychol
istres : l’Entendement étant le Secrétaire d’État au Département de l’
intérieur
, la Faculté de Juger étant le Chief Justice of th
Les discussions entre ceux qui ne veulent admettre que l’observation
intérieure
, comme Jouffroy, et ceux qui ne reconnaissent que
océdant par analyse et la méthode objective par synthèse ; la méthode
intérieure
étant la plus nécessaire, puisque sans elle on ne
des diverses races animales. Il est vrai que la méthode d’observation
intérieure
étant strictement personnelle, dès qu’on en appli
is que chez la presque totalité des animaux, la digestion se fait à l’
intérieur
du corps dans un organe spécial, parfois, comme c
aix, confédérée en temps de guerre, indépendante pour le gouvernement
intérieur
, amphictyonique pour la défense commune, forme él
de ce droit des peuples en ce qui concerne leur forme de gouvernement
intérieur
. Si donc il convenait aux États romains de modifi
onde moderne, peuvent, s’ils le jugent à propos, se constituer dans l’
intérieur
de leur limite, sous telle forme de gouvernement
d’y changer, selon ses volontés libres, la forme de son gouvernement
intérieur
: c’est ce qu’on appelle liberté, souveraineté du
it public européen, qui reconnaît toute souveraineté du peuple dans l’
intérieur
de ses limites nationales, ne reconnaît pas de mê
lle, ducale ou républicaine comme Florence. Ces différences de régime
intérieur
détruisent-elles la nationalité générale et colle
cteurs étrangers et intéressés à son indépendance, et non d’un maître
intérieur
. Un maître devient facilement un tyran. Un allié
toutes les Italies au-dessus et en dehors de toutes vos constitutions
intérieures
. Constituez la diète, la diète de la résurrection
s de l’Italie respectées comme les vérités du sol ; Les constitutions
intérieures
de chacune de ces nationalités laissées au libre
ements qu’elle suscite, n’est point contre-balancée par la méditation
intérieure
: il ne s’établit pas de comparaison entre les mo
et le Déterminisme) : — Toute idée est une image, une représentation
intérieure
de l’acte ; or la représentation d’un acte, c’est
ur et visible de l’activité humaine n’est que l’ombre de son activité
intérieure
et psychologique. En réalité, ces deux choses, l’
suggérée semble vivre d’une vie propre et se développe par le ressort
intérieur
des associations d’images répondant aux associati
velle existence, différente de l’ordinaire. La vie mentale reflue à l’
intérieur
. C’est comme un changement de position par lequel
l qui commence aussi à diminuer, c’est le calme qui succède à l’orage
intérieur
, c’est la guérison qui se prépare au sein même de
uïe nécessaire pour entendre un ordre qui lui est donné par la parole
intérieure
. M. Ch. Féré et M. Ruault ont même pensé que l’hy
t dominante en psychologie que de multiplier les personnages du drame
intérieur
, de représenter notre tête comme un théâtre où jo
opposition de fait entre l’action de l’extérieur et la réaction de l’
intérieur
. Cette opposition de fait n’a pas besoin d’être p
e provoque aucune contraction. Ces animaux sentent donc déjà un monde
intérieur
et un monde extérieur, même en l’absence d’idées
t la synthèse est mal opérée par le cerveau. Un phénomène d’éclairage
intérieur
fait monter à la lumière les éléments perdus dans
chent, d’importantes perturbations dans ce qu’on appelle le « langage
intérieur
», c’est-à-dire dans cette conception mentale de
ubstituts, les signes : ce sont les mots du langage, sortes de gestes
intérieurs
et cérébraux substitués à des actions plus comple
cés et retenus. Or, on sait que les images qui constituent le langage
intérieur
ne sont pas les mêmes chez tous les individus. C’
nt on trouvera le résumé dans le livre de M. G. Ballet sur le Langage
intérieur
. Les uns se servent de préférence de telle sorte
tives, celle dont nous sommes distraits. Cette oscillation du pendule
intérieur
n’implique point une réelle division de la consci
ortel. C’est cette frénésie destructive, ce soulèvement de puissances
intérieures
, inconnues, ce déchaînement d’une férocité, d’un
nos yeux le tableau extérieur des objets et des affaires, le tableau
intérieur
des idées et des émotions ! Et ce n’est point sim
enveloppes et des documents ; que le fait véritable est le sentiment
intérieur
des hommes qui ont vécu, que le seul fait importa
rlyle ; l’homme est devant lui, ressuscité ; il perce jusque dans son
intérieur
, il le voit sentir, souffrir et vouloir, de la fa
l’attestation des sens corporels perd son autorité devant des visions
intérieures
aussi lucides qu’elle-même. L’homme ne trouve plu
arrangement artificiel et extérieur, mais une nécessité naturelle et
intérieure
. Les choses ne sont point mortes, elles sont viva
n lui comme elle s’est développée hors de lui, que la série des idées
intérieures
imite la série des choses extérieures, que l’émot
lles manifestent, par leur succession et leurs contrastes, la qualité
intérieure
qui les assemble et les produit. Vingt systèmes,
et les rattache toutes à quelque propriété abstraite située dans leur
intérieur
. Si on l’applique à la Nature, on arrive à consid
s’en sont imbus si profondément, qu’ils en ont tiré leurs sentiments
intérieurs
et habituels, leur morale et leur conduite. On pe
est par elle que les deux nations sont sœurs. Le sentiment des choses
intérieures
(insight) est dans la race, et ce sentiment est u
œur tient lieu de cerveau. L’homme inspiré, passionné, pénètre dans l’
intérieur
des choses ; il aperçoit les causes par la secous
un puritain moderne ; ce sont les doutes, les désespoirs, les combats
intérieurs
, les exaltations et les déchirements par lesquels
i sous d’autres formes. Chez lui comme chez eux, l’homme spirituel et
intérieur
se dégage de l’homme extérieur et charnel, démêle
’est le sublime. Le héros y habite : « Il y vit1439 dans cette sphère
intérieure
des choses, dans le vrai, dans le divin, dans l’é
l’idéal. IV Cette faculté d’apercevoir dans les choses le sens
intérieur
, et cette disposition à rechercher dans les chose
ns son livre du Tailleur, l’Église est l’habit, le tissu spirituel et
intérieur
, qui administre la vie et la chaude circulation à
regardait du plus profond de l’éternité et lui révélait la splendeur
intérieure
. » Le culte du grand Lama, le papisme lui-même, i
der vivante et ardente notre conscience morale, qui est notre lumière
intérieure
. Toute religion est venue ici pour nous rappeler
térieux Infini avec des nouvelles pour nous… Il vient de la substance
intérieure
des choses. Il y vit et il y doit vivre en commun
es métaphysiques et les considérations politiques, et regardez l’état
intérieur
de chaque esprit ; quittez le récit nu, oubliez l
de tangible pour le physiologiste. Kant a défini la vie « un principe
intérieur
d’action ». Dans son Appendice sur la téléologie,
un tout résultant d’une intelligence calculatrice qui réside dans son
intérieur
. » Cette définition, qui rappelle celle d’Hippoc
cieuse ou apparente. Le principe d’action des corps vivants n’est pas
intérieur
: on ne saurait le séparer, l’isoler des conditio
s stimulants résident à la vérité dans ce que nous appelons un milieu
intérieur
; mais ce milieu, quoique profondément situé, est
es d’antagonisme entre les forces extérieures générales et les forces
intérieures
ou vitales avaient déjà été exprimées par Stahl d
aient être considérées comme régies directement par un principe vital
intérieur
. L’activité des animaux et des plantes est certai
ndants du milieu extérieur parce que, grâce à cet artifice, le milieu
intérieur
ne change pas autour de leurs éléments actifs et
e toujours également inactive et inerte par elle-même. Si un principe
intérieur
existait et était indépendant, pourquoi la vie se
ux ne sont point les manifestations de l’activité d’un principe vital
intérieur
, libre et indépendant ? On ne peut saisir ce prin
vital intérieur, libre et indépendant ? On ne peut saisir ce principe
intérieur
, l’isoler, agir sur lui. On voit au contraire les
frappés par les phénomènes de la vie. La synthèse organisatrice reste
intérieure
, silencieuse, cachée dans son expression phénomén
e la vie. SOMMAIRE : La vie ne saurait s’expliquer par un principe
intérieur
d’action ; elle est le résultat d’un conflit entr
’engourdissement vital. — Influence du milieu extérieur sur le milieu
intérieur
. — Diminution des phénomènes chimiques pendant la
dépend d’un perfectionnement organique. — Notre distinction du milieu
intérieur
et du milieu extérieur. — Indépendance des deux m
chez les animaux à vie constante consiste à maintenir dans le milieu
intérieur
les conditions intrinsèques ou extrinsèques néces
est l’agent de cette équilibration de toutes les conditions du milieu
intérieur
. — Conclusion relative à l’interprétation des tro
rait s’expliquer, comme on l’avait cru, par l’existence d’un principe
intérieur
d’action s’exerçant indépendamment des forces phy
us l’avons vu précédemment, croyait que la vie dérivait d’un principe
intérieur
d’action qui empêchait l’être de tomber jamais da
sont traversés par deux tubes d, d′ qui font communiquer l’atmosphère
intérieure
de l’appareil avec l’atmosphère extérieure. Cela
fond de l’éprouvette, il y a une couche d’eau b pour que l’atmosphère
intérieure
reste toujours saturée d’humidité. Nous avons
2. — Enkystement des kolpodes : a, b, c, kolpodes se divisant dans l’
intérieur
de leurs kystes en deux, quatre et plus grand nom
comme les sangsues. Ce prolongement d’autres fois est rétracté vers l’
intérieur
et alors on voit saillir deux lobes arrondis en f
s vertébrés les plus élevés (animaux à sang chaud), qui ont un milieu
intérieur
perfectionné, c’est-à-dire des liquides circulato
pit des variations atmosphériques. C’est le refroidissement du milieu
intérieur
qui engourdit l’animal : c’est le réchauffement d
e organique et de la vie animale. Il n’en est rien. Lorsque le milieu
intérieur
, c’est-à-dire l’ensemble des liquides circulants
t dans le même état d’engourdissement qu’eux ? C’est encore le milieu
intérieur
qui reçoit l’influence du milieu extérieur et qui
imaux à vie oscillante. Il en est ainsi parce qu’en réalité le milieu
intérieur
qui enveloppe les organes, les tissus, les élémen
: un milieu extérieur dans lequel est placé l’organisme, et un milieu
intérieur
dans lequel vivent les éléments des tissus. L’exi
uce ou salée pour les animaux aquatiques, mais dans le milieu liquide
intérieur
formé par le liquide organique circulant qui ento
ui sont les éléments anatomiques et qui vivent dans le milieu liquide
intérieur
. La fixité du milieu intérieur est la condition
et qui vivent dans le milieu liquide intérieur. La fixité du milieu
intérieur
est la condition de la vie libre, indépendante :
ante : le mécanisme qui la permet est celui qui assure dans le milieu
intérieur
le maintien de toutes les conditions nécessaires
qui doivent être rassemblées et maintenues constantes dans le milieu
intérieur
, pour le fonctionnement de la vie libre, sont cel
ts de manière à maintenir la quantité d’eau nécessaire dans le milieu
intérieur
. Chez les êtres inférieurs, les variations quanti
résence de l’eau en proportion sensiblement déterminée dans le milieu
intérieur
, condition de la vie libre. Ce n’est pas seulemen
troitement fixée. Cette température fixée se maintient dans le milieu
intérieur
, en dépit des oscillations climatériques extrêmes
périeur trouve la source de la chaleur qu’il conserve dans son milieu
intérieur
à un degré à peu près fixe, 38 à 40 degrés pour l
rveuses, alors les combustions s’exaltent et la température du milieu
intérieur
s’élève considérablement. Les nerfs vaso-moteurs,
ncessante, maintient une température sensiblement fixe dans le milieu
intérieur
au sein duquel vivent les éléments organiques aux
t dans des proportions fixées jusqu’à un certain point dans le milieu
intérieur
: une quantité trop faible, une quantité trop for
s appropriés règlent la quantité de ce gaz qui est départie au milieu
intérieur
et la maintiennent à peu près invariable. Or, che
st pas faite au dehors, et qui assurent la pénétration dans le milieu
intérieur
de la quantité d’oxygène exigée par le fonctionne
précédemment posés permettaient de prévoir que le milieu respiratoire
intérieur
de ces animaux devait échapper, au milieu d’un mé
t, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu
intérieur
. 4° Réserves. — Il faut enfin, pour le maintien d
ait des réserves qui assurent la fixité de constitution de son milieu
intérieur
. Les êtres élevés en organisation puisent dans l’
organisation puisent dans l’alimentation les matériaux de leur milieu
intérieur
; mais, comme ils ne sauraient être soumis à une
afin de voir si dans l’une d’elles nous trouverions un principe vital
intérieur
capable d’en opérer les manifestations, indépenda
stations vitales semblent produites et dirigées par un principe vital
intérieur
affranchi des conditions physico-chimiques extéri
comme celui d’une machine ordinaire dont on veut connaître le travail
intérieur
. On analyse ce qui entre, on analyse ce qui sort
combustions lentes, spontanées, sans développement d’organismes, à l’
intérieur
ou à la surface des substances qui s’altèrent. Da
s (variété verte) la multiplication des grains de chlorophylle dans l’
intérieur
du corps de l’animal, par division en deux et en
lycogène est sous forme de granulations, de gouttelettes incluses à l’
intérieur
des cellules hépatiques dans le foie, dans les ce
la vie ne sont pas les manifestations spontanées d’un principe vital
intérieur
: ils sont, au contraire, nous l’avons dit, le ré
sentir et de se mouvoir ; chacune a son goût, sa structure, sa forme
intérieure
et extérieure, son poids, sa manière de croître,
S. L’air se charge ainsi de la vapeur éthérée qui sature l’atmosphère
intérieure
de l’éprouvette, et par le tube de caoutchouc V e
on lorsque l’on envisage les animaux, lorsque l’homme sort de son for
intérieur
et du domaine de sa conscience. Pour les physiolo
que, peuvent également vivre comme élément en quelque sorte du milieu
intérieur
chez d’autres êtres plus élevés. C’est ainsi que
ainsi que se forment les cellules endospermiques des Phanérogames à l’
intérieur
du sac embryonnaire et aux dépens d’une portion s
ée par une couche plus ou moins épaisse de cellules juxtaposées, et l’
intérieur
occupé par un liquide. Cette poche s’appelle blas
destiné à devenir la moelle épinière ; celle-ci sera refoulée vers l’
intérieur
et enfermée dans le canal spinal qui l’entoure, e
manifestations vitales semblent n’être tributaires que de conditions
intérieures
. Cette apparence, ainsi que nous l’avons vu, n’es
et les réserves que le fonctionnement doit dépenser. C’est un travail
intérieur
, silencieux, caché, sans expression phénoménale é
s en plus marquée du travail préparatoire à la constitution du milieu
intérieur
. Ainsi différenciés et spécialisés, les éléments
aire des liquides interstitiels, formant ce que j’ai appelé le milieu
intérieur
, que s’établit la solidarité des parties élémenta
nos connaissances, impossible de réaliser artificiellement le milieu
intérieur
dans lequel vit chaque cellule. Les conditions de
a rend impossible. C’est par l’infinie variété que présente le milieu
intérieur
d’un point à un autre et par sa constitution spéc
ans laquelle on place les substances que l’on veut étudier. La cloche
intérieure
est recouverte à sa face interne d’une feuille d’
la vie ne sont pas les manifestations spontanées d’un principe vital
intérieur
: ils sont, au contraire, nous l’avons dit, le ré
yrisme qui puise son essor dans la vie même de l’âme, dans les songes
intérieurs
ou cosmiques, dans les paysages vus du dedans et
on peut dire, l’enthousiasme d’un poète et à réfléchir son exaltation
intérieure
. La meilleure façon de connaître un fruit dans sa
e commun avec les voluptés charnelles. C’est une sorte d’enthousiasme
intérieur
, la manifestation d’un instinct profond, un friss
teintes du sentiment exprimé, se confondent au souffle de la création
intérieure
, enserrent la sensation, deviennent la projection
rder des objets. Placés par une sorte de sympathie intellectuelle à l’
intérieur
même des notions, ils perçoivent d’abord les idée
s et sertir des pierres précieuses, aussi bien que vivifier des rêves
intérieurs
et réaliser des idées synthétiques. En sorte que
s. Chacun des paysages de Régnier s’offre représentatif d’une émotion
intérieure
, d’un chant du cœur. Les fleurs sont mortes, une
se ressemblent, en quoi ils diffèrent. III. — Verhaeren et la vision
intérieure
. La glorification par le dedans de toutes les éne
volution naturelle du romantisme vers une poésie plus lyrique et plus
intérieure
. C’est sur quoi les critiques n’ont pas assez ins
itions du romantisme en les approfondissant et en les poussant vers l’
intérieur
. Nul mieux que Verhaeren ne peut nous faire senti
la glorification de la nature mais la glorification même d’une vision
intérieure
22. » On ne peut mieux indiquer, je pense, le pas
on œuvre où Verhaeren semble abandonner la glorification de la vision
intérieure
pour sacrifier à des tendances plus naturalistes,
s émanés de Victor Hugo qui ont abouti d’une part à la poésie lyrique
intérieure
et immanente et, d’autre part, avec Moréas, — par
zons. Cette perpétuelle création d’images lyriques, cette exaltation
intérieure
à l’occasion des événements humains et des specta
sortir du naturalisme oppressé, vers les rivages azurés de cette mer
intérieure
, fut trop souvent contée pour que j’y insiste, ma
t un peu fastidieux. Il suffit d’avoir montré de quel élan le poète d’
Intérieur
a poussé l’inspiration créatrice contemporaine ve
l’invisible. Les caractères se développent dans le sens de l’activité
intérieure
et font juste les gestes nécessaires que commande
extérieur, vers l’analyse, vers le relatif ; mais centrale, j’entends
intérieure
, synthétique, absolue. Si je prends le mot symbol
des faits cachés, plutôt sentis que perçus. Voyez : tantôt l’auteur d’
Intérieur
se plaît par de singulières concomitances à nous
déborde d’images et dont les chants évoquent toute la féerie des pays
intérieurs
. Fort a fait sienne la parole d’Aristote : « Le m
nder de fleurs rares des lieux communs classiques, mais à creuser à l’
intérieur
d’eux-mêmes, pour faire jaillir la source des émo
ration dans les « serres chaudes » de la conscience et dans le verger
intérieur
de la vie. Le cœur enamouré du poète est mort. On
nctif d’un tempérament, la mesure libre et continue de nos symphonies
intérieures
. Malgré les récents travaux suscités par l’emploi
ise le rythme de notre émotion dans ses riches variétés. Or le rythme
intérieur
sera toujours autrement complexe que le rythme du
es du vers lu et qui s’approche aussi le plus possible des mouvements
intérieurs
de la pensée. Ce rythme vrai Mithouard l’a cherch
qu’une raison qu’on ne sent pas ? Vénérons au contraire cette flamme
intérieure
qui nous éclaire à toute heure et qui nous condui
e rendue dans sa vérité pure, doit être reproduite dans son mouvement
intérieur
, dans son élan psychique. C’est précisément le rô
n dehors du rejet, Chénier n’offre pas plus, de variété dans la coupe
intérieure
du vers que les prédécesseurs de La Fontaine. »
; Mockel a plutôt traité de l’inspiration du poète et des conditions
intérieures
de création artistique. Par ainsi ces deux techni
ou théoricien, analyste ou créateur, celui-ci obéit à cette harmonie
intérieure
dont s’éclaire chacun de ces gestes spirituels, e
n terme général : l’exaltation. Pas de lyrisme sans cette préparation
intérieure
, cette sorte de foi 73 que les anciens nommaient
passé par les canons de la Beauté, l’aspiration n’est qu’un pur élan
intérieur
vers une fin inconnue, un état sentimental que le
; son état psychologique, caractérisé par cette sorte de ravissement
intérieur
, est à lui-même sa propre fin78. L’artiste n’est
re, l’intérêt réside dans l’état psychologique et les transformations
intérieures
de l’âme. Le poète jouit de sa jouissance et aspi
sorte de continu perpétuel, une polyphonie d’états d’âme, un courant
intérieur
peu commode à imaginer, car « ce qui est durée pu
volume s’achève avec ce titre : La Flamme immortelle, où l’exaltation
intérieure
est conçue comme le facteur de toute force, de to
s’intitulent d’ailleurs simplement Poèmes ; il s’y agit d’une action
intérieure
à mille scènes diverses, d’une symphonie à plusie
ses sentimentales, qui s’efforce de prendre connaissance de ses élans
intérieurs
. Clartés semble la suite logique de cette évolut
nce, que la conscience ultime révèle son rythme. De ces dissociations
intérieures
qui avivent toute sensation naît un fameux enthou
un lyrisme très particulier, très profond par sa méthode d’excitation
intérieure
, très vivant dans ses moyens suggestifs. Chose cu
directeurs de ce culte du moi qui n’est autre que le culte du lyrisme
intérieur
et la célébration émue de toute beauté. Cet élan
de cet inconscient universel, et c’est encore l’amour ou l’exaltation
intérieure
qui nous unit à l’être cosmique. « Quand je l’aim
rès (tradition, patrie, terre, morts) s’affirme comme un élan lyrique
intérieur
, comme une sorte d’inconscient qui nous exalte en
e à de petites provinces de mieux écouter leur moi autonome, leur vie
intérieure
. C’est ainsi que le fédéralisme nous propose enco
nos bras vers ce passé triomphant, comme nous sentons l’enthousiasme
intérieur
nous hausser jusqu’au désir de réaliser, nous aus
e traité d’éducation de l’impressionnabilité, une méthode d’évocation
intérieure
. Déjà dans Un homme libre Barrès écrivait : « Deu
alisme, ses élans vers la douleur et la pitié, sa perpétuelle tension
intérieure
attestent une étroite parenté avec les rénovateur
inte de « passionner sans lendemain ». Gide a cherché la pure lumière
intérieure
, seule accessible aux gens de foi et aux âmes de
te activité. Nous verrons comment l’art de Gide, toute son exaltation
intérieure
procède de cette féconde inquiétude qui n’est aut
en lumière celles des œuvres de Gide qui dégagent le plus de musique
intérieure
. De ce point de vue la pensée de l’auteur des Nou
e la métaphysique qu’autant que celle-ci peut produire une excitation
intérieure
, une griserie affective. Pourtant Gide a fréquent
e, de mettre à la place des vieux concepts rationalistes un idéalisme
intérieur
, un moi profond qui porte en lui sa foi, sorte de
mps forts et faibles qui dessinent sa grâce sinueuse et son dynamisme
intérieur
. Un autre rapprochement s’impose : le goût commun
cevoir le lyrisme : intuition, subjectivisme, évocation d’une réalité
intérieure
a de grandes ressemblances avec le phénomène psyc
concepts. Bergson et symbolistes discernent une vie plus riche, plus
intérieure
, un moi fondamental, concret et dynamique. III. —
ous la lumière dorée de la petite lampe familière, cette philosophie,
intérieure
ainsi qu’un poème et, si j’ose dire, symphonique,
ait poétique pour être plus vraie. Les yeux concentrés dans sa vision
intérieure
, Bergson parlait sans notes, sans aucun papier, t
Bergson a montré qu’une science, décidée à ne pas fausser la réalité
intérieure
de la conscience, doit concevoir chaque état psyc
Plutôt que de prendre, à chacun de nos actes, conscience de notre vie
intérieure
, nous préférons recourir à des idées arrêtées, pa
st point percée par les rayons de l’intelligence. Repousser ces élans
intérieurs
, c’est priver la poésie de toute originalité. Les
aspects bien différents suivant qu’on l’étudie de l’extérieur ou de l’
intérieur
. Vu de l’extérieur le moi réfracté est net, préci
de purs schèmes. Le symboliste s’attaque au second moi beaucoup plus
intérieur
et personnel : plus intérieur puisque ce moi est
e s’attaque au second moi beaucoup plus intérieur et personnel : plus
intérieur
puisque ce moi est le moi vécu ou la vie même qui
espèce de sympathie intellectuelle par laquelle on se transporte à l’
intérieur
d’un objet pour coïncider avec ce qu’il a d’uniqu
fidèle du poème qu’elles traduisent, jamais elles ne rendront le sens
intérieur
de l’original. Je me suis efforcé jadis d’illust
tuition et, par une sorte de panthéisme organisateur, à se placer à l’
intérieur
des choses, à nous donner une vision centrale des
té. Or les poètes contemporains s’en réfèrent à la réalité, au vivant
intérieur
et non aux apparences, aux signes extérieurs des
y pénétrer. Au lieu de s’incorporer la substance même de l’objet, son
intérieur
, ils le ramènent par des descriptions à d’autres
les. Leurs rêveries secrètes, leurs sentiments inexprimés, leurs voix
intérieures
trouvaient en lui un divin organe. C’était le Su
u-dessous du commun. C’est une détestable poésie, inane, sans souffle
intérieur
; ces phrases-là n’ont ni muscles ni sang, et que
égoût du monde, la langueur exquise des rêveries, l’ivresse de la vie
intérieure
. Delà ce chant qui est la voix du cœur qui médite
u’une méditation qui s’exalte, soit à l’appel tumultueux des émotions
intérieures
, soit devant le spectacle des embellissements que
ent sur le monde la beauté et l’héroïsme. Mais c’est toujours la voix
intérieure
, tour à tour douce et triomphante ; et ainsi le p
onnaître intérieurement comme être, puisque cette pluralité n’a pas d’
intérieur
. Sans doute une pluralité de parties peut former
ances coexistantes ne peut arriver à une véritable unité, à une unité
intérieure
et consciente, une pluralité de substances succes
a vraie idée de la conscience, c’est confondre encore le point de vue
intérieur
avec le point de vue extérieur ; la transmission
uveau point de vue se présente à nous. En même temps que l’expérience
intérieure
nous donne l’unité du moi, l’expérience externe,
recherches et occupé d’une manière tout abstraite à l’étude de la vie
intérieure
, — tous deux enfin, par une rencontre singulière
ment d’un Dieu infini ; et nous touchons ici à l’une des contrariétés
intérieures
les plus graves du monde moderne, à l’une des con
ntérieures les plus graves du monde moderne, à l’une des contrariétés
intérieures
les plus poignantes de l’esprit moderne. Pendant
ent intelligentes, et qu’elles ne vivaient point sur des contrariétés
intérieures
sans les avoir enregistrées ; dans ces humanités
alement profondes, et qu’elles ne vivaient point sur des contrariétés
intérieures
sans les avoir connues par les profondes voies de
elligentes et profondes, et que la constatation même des contrariétés
intérieures
, de la grandeur et de la misère, faisait peut-êtr
imites humaines ; l’historien demeurait un homme. Par une contrariété
intérieure
imprévue, et nouvelle dans l’histoire de l’humani
ner ses ailes, ses mandibules, son réservoir à miel, toute l’économie
intérieure
de ses organes, et marquer la classe à laquelle e
le le pollen des fleurs, comment elle l’élabore, par quelle opération
intérieure
elle le change en cire ou en miel. Nous observero
venir le plus tard possible ; à peine arrivés repartir pour un voyage
intérieur
le plus long possible ; mais si du départ le plus
t le viatique, la consolation, l’espérance, la secrète ardeur, le feu
intérieur
, l’eucharistie laïque de toute une génération, de
ui est toujours la pensée profonde, la pensée intéressante, la pensée
intérieure
et mouvante, la pensée agissante, la pensée cause
oi que ce soit. « Parfois, je conçois ainsi Dieu comme la grande fête
intérieure
de l’univers, comme la vaste conscience où tout s
même La Fontaine, un exemple éminent de multipartition effectuée à l’
intérieur
du sujet même ; et nous allons lui devoir un exem
é du détail antérieur, toute l’indéfinité, toute l’infinité du détail
intérieur
, en outre il a épuisé toute l’indéfinité, toute l
u dix-septième siècle pour produire un La Fontaine. Il a fallu la vue
intérieure
des caractères, la précision, l’énergie, la trist
e semble qu’un point. Mais, si on l’ouvre pour examiner l’arrangement
intérieur
de ses organes, on y trouve un ordre aussi compli
l’infinité du détail antérieur, ni l’indéfinité, l’infinité du détail
intérieur
, ni l’indéfinité, l’infinité du détail de créatio
lque intuition, sans quelque aperception directe, sans quelque saisie
intérieure
; aussi longtemps qu’un moderne, un historien pou
e, pour leur faire faire des processions. II Nature discrète et
intérieure
. Intérieure deux fois. — Intérieure vis-à-vis du
faire faire des processions. II Nature discrète et intérieure.
Intérieure
deux fois. — Intérieure vis-à-vis du monde, avec
ions. II Nature discrète et intérieure. Intérieure deux fois. —
Intérieure
vis-à-vis du monde, avec lequel c’eût été être ex
érieure au contraire et retentissante, si elle avait nettement rompu.
Intérieure
vis-à-vis de Dieu qu’elle savait porter et cacher
ner ses ailes, ses mandibules, son réservoir à miel, toute l’économie
intérieure
de ses organes, et marquer la classe à laquelle e
le le pollen des fleurs, comment elle l’élabore, par quelle opération
intérieure
elle le change en cire ou en miel. Nous observero
ythmique seraient lents, successifs, comme ceux qui se produisent à l’
intérieur
même d’une école : exemple, la tension que fit su
distance, ce vers pris comme exemple possède son existence propre et
intérieure
. Comment l’apparenter à d’autres vers ? par la co
construction logique de la strophe se constituant d’après les mesures
intérieures
du vers qui dans cette strophe contient la pensée
elle quelle par des assonances, nous plaçons des rimes complètes, à l’
intérieur
d’un vers correspondant à d’autres rimes intérieu
mes complètes, à l’intérieur d’un vers correspondant à d’autres rimes
intérieures
, partout où la rythmique nous convie à les placer
pressenti d’instinct. Sans doute, ils connaissent l’admirable beauté
intérieure
(malgré l’uniformité de la coupe et de la rime du
ence aux abois. Du Rhin, les dangers du dehors se liaient aux dangers
intérieurs
par la chaîne des Vosges, du Jura et des Cévennes
re au dehors et faire explosion sur nos frontières, sans retentir à l’
intérieur
par des contre-coups affreux. Le fanatisme héroïq
’août, et, les périls s’éloignant, on commençait à sentir La tyrannie
intérieure
. Jusque-là, les mesures avaient été unanimes et s
ctionnement représentatif de la pensée, la mise en scène du spectacle
intérieur
, la formation des idées ou des états de conscienc
formes et manifestations actuelles, en raison composée de l’activité
intérieure
et des activités extérieures. La psychologie des
oivent toujours être considérés synthétiquement dans leur rapport à l’
intérieur
, au centre de vie mentale qui non seulement les «
e » supprime la finalité extérieure, elle ne supprime pas la finalité
intérieure
de la volonté. Dire que les êtres combattent pour
re expression de ce rapport primordial auquel vient aboutir l’analyse
intérieure
? Non. Contenu et forme sont des images empruntée
ant que présentations d’objets qui arrivent ou s’en vont devant l’œil
intérieur
. Au point de vue physiologique, la décharge motri
. Si donc le processus interne, tel qu’il se présente à l’observation
intérieure
, comprend trois moments, — sensation ou changemen
nnaître ou la reconnaître ; nous entendons simplement la transparence
intérieure
qui fait qu’une jouissance existe immédiatement p
les objets. La conscience, en un mot, est l’immédiation des fonctions
intérieures
et subjectives ; elle n’est pas l’observation, el
oindre, et elle a infiniment moins de valeur. Ici, il s’agit du monde
intérieur
, qui est précisément composé d’images. En imagina
u contraire celle où la correspondance entre le dehors et l’équilibre
intérieur
se fait le plus difficilement. La vie est une rés
œuvre d’art est l’expression des facultés, de l’idéal, de l’organisme
intérieur
de ceux qu’elle émeut ; si l’on se rappelle que l
d’art est, par démonstration antérieure, l’expression de l’organisme
intérieur
de son auteur, on pourra de celui-ci passer à ceu
ettre que l’on choisit, en général, plus librement, par une nécessité
intérieure
moins altérée de motifs pratiques, les carrières
épit de l’exercice quotidien d’un métier, d’une profession. Cet homme
intérieur
, parfois extrêmement différent de l’homme social,
représentent la société dont ils sont issus et écrivent son histoire
intérieure
. L’âme d’un peuple vit dans ses monuments, non pa
ttra pour les époques et les peuples littéraires, d’écrire l’histoire
intérieure
des hommes sous la surface des faits politiques,
dt. Cette distinction intéressante entre « homme public » et « homme
intérieur
» — cette dernière formule renvoyant à une tradit
constituent notre identité multiple. Précisons que la formule « homme
intérieur
» se trouve chez Taine, pour désigner l’objet mêm
désigner l’objet même de la science psychologique : « il y a un homme
intérieur
caché sous l’homme extérieur et le second ne fait
e, lorsqu’un enfant désire jouer, qu’est-ce qui constitue l’impulsion
intérieure
par laquelle il est entraîné, et que Spencer, en
nsité suprême qui est attachée à l’actualité. Maintenant, la tendance
intérieure
à l’idée et au désir est-elle de nature tout inte
dedans, par le mouvement et l’action extérieure comme par l’attention
intérieure
. Mais est-il vrai de soutenir avec Herbart que la
sif produit par la peine sert à ce qu’on pourrait appeler l’éducation
intérieure
de l’animal, mais qu’il ne lui apprend encore que
t clarté. Il est encore moins une substance cachée derrière les faits
intérieurs
; cette substance, loin de pouvoir être un sujet,
érence, je veux dire du système où le physicien se suppose placé, à l’
intérieur
duquel il se voit prenant des mesures et auquel i
d’un canon absolument immobile ; on conçoit aussi un personnage Paul,
intérieur
à un boulet qui est lancé loin de Pierre, se mouv
i parce que, dit-on couramment, le mouvement accéléré se traduit, à l’
intérieur
du système mobile, par des phénomènes qui ne se p
ussi bien affirmé de la voie, devenue mobile, par le physicien devenu
intérieur
au train. Mais que la vitesse du train augmente o
augmente ou diminue brusquement, que le train s’arrête : le physicien
intérieur
au train éprouve une secousse, et la secousse n’a
que. C’est ce qu’on fait même souvent quand on parle des phénomènes «
intérieurs
au système » qui se produisent par l’effet du mou
de la Relativité, ce qui est force de gravitation pour un observateur
intérieur
au système devient inertie, mouvement, accélérati
ayons, et considérons les points où ce rayon coupe les circonférences
intérieures
, en nombre infini, qui sont concentriques à celle
qu’il n’ait été ni époux, ni père ; il est le poète du chez soi, de l’
intérieur
régulier, pur, doucement animé, du bosquet qu’on
épondit : « Ce n’est point parce qu’ils ont du génie qu’ils font leur
intérieur
malheureux, mais parce qu’ils ne possèdent point
rend insensibles à la plupart, s’il n’avait eu, lui aussi, ses orages
intérieurs
étranges et ses bouleversements profonds. Le li
de prier. Il avait l’âme comme morte. C’est du sein de cette habitude
intérieure
désolée qu’il se portait si vivement, pour se fui
: ce peintre aux larges et puissantes couleurs vit et habite dans un
intérieur
souillé. Il a de plus une indélicatesse naturelle
un du poète Keats qui exprime bien le même sentiment d’idéal, de vie
intérieure
et d’amitié, charme et honneur de la muse anglais
école n’étudie pas assez la personnalité des œuvres, leur ordonnance
intérieure
et leur vie propre. « Vous me parlez, écrit Flaub
debout à côté de la nôtre. C’est là ce qu’on pourrait appeler la vue
intérieure
de l’œuvre d’art, dont beaucoup d’observateurs su
eau tableau, une scène d’art en fermant les yeux et en fixant l’image
intérieure
, et c’est à la puissance de susciter en nous cett
age intérieure, et c’est à la puissance de susciter en nous cette vue
intérieure
qu’on peut le mieux juger les œuvres d’art les pl
esse. Mais son organisation n’est plus la même : par un sourd travail
intérieur
, un nouvel être s’est substitué à l’ancien. En 18
l’évolution trop violente et trop brusque a mal équilibré l’économie
intérieure
, et qui, par l’exagération de son appareil direct
pour nous faire voir en détail et de près la condition des hommes, l’
intérieur
d’un presbytère, d’un couvent, d’un conseil de vi
ar Fr. Müller 22 et Lissauer 23. Les malades savent évoquer la vision
intérieure
d’un objet qu’on leur nomme ; ils le décrivent fo
ion. Mais cette enveloppe extrême se resserre et se répète en cercles
intérieurs
et concentriques, qui, plus étroits, supportent l
incipales articulations. Ces mouvements automatiques d’accompagnement
intérieur
, d’abord confus et mal coordonnés, se dégageraien
une, dans le mouvement total, les lignes qui en marquent la structure
intérieure
. En ce sens, un mouvement est appris dès que le c
rudimentaire, et qui se traduit, à l’état normal, par une répétition
intérieure
des traits saillants de la parole entendue. Or, n
gnificatif ? L’erreur de Stricker 57 a été de croire à une répétition
intérieure
intégrale de la parole entendue. Sa thèse serait
eurs différentes avec des timbres de voix différents ? Ces mouvements
intérieurs
de répétition et de reconnaissance sont comme un
, la perception distincte et reconnue. Voilà ce que dit l’observation
intérieure
. Mais nous n’avons pas le droit de nous arrêter l
influence des sons extérieurs elles vibrent encore ; c’est le clavier
intérieur
qui manque. En d’autres termes enfin, les centres
dir ces états virtuels, et, en pénétrant plus avant dans le mécanisme
intérieur
des actions psychiques et psychophysiques, montre
la familiarité était fait, en grande partie, de la diminution du choc
intérieur
qui constitue la surprise. 29. Article cité, Ar
BERNARD, De l’aphasie, Paris, 1889, p. 143. 55. BALLET, Le langage
intérieur
, Paris, 1888, p. 85 (Félix Alcan, éditeur). 56.
e des images verbales auditives. V. en particulier BALLET, Le langage
intérieur
, p. 153. 81. LUCANI, cité par J. SOURY, Les fon
bleue, la terre embaumée m’enivraient sans m’assoupir, et où une voix
intérieure
me disait toujours qu’il y avait quelque chose de
Ossian ou Werther pour compagnon ; tantôt soulevé par l’enthousiasme
intérieur
qui me dévorait, courant sur les bruyères comme p
parlée, foudroie l’homme comme la foudre, et l’anéantit de conviction
intérieure
et d’évidence irréfléchie, ou l’enchante comme un
it rendre en peu de vers, en peu d’instants, tout ce qu’il y a de vie
intérieure
et de force de sentiment dans sa double organisat
st l’homme même, c’est l’instinct de toutes ses époques, c’est l’écho
intérieur
de toutes ses impressions humaines, c’est la voix
e de ruines et de méditation. Il nous fit entrer dans une petite cour
intérieure
pavée aussi d’éclats de statue, de morceaux de mo
s des élans de notre pensée, de notre prière et de toute notre poésie
intérieure
, les accents de cette poésie sainte, jusqu’à ce q
les chevreaux et les petits enfants ; Cependant dans mon sein la voix
intérieure
M’entretient, me console et me chante toujours ;
gardien, l’humanité peut le dire de la poésie. C’est aussi cette voix
intérieure
qui lui parle à tous les âges, qui aime, chante,
de conscience individuelle ; un état d’âme, une idée et un sentiment
intérieurs
; elle s’est individualisée de plus en plus57. En
tion, elle a changé de caractère. En même temps qu’elle devenait plus
intérieure
, plus individuelle, la religion devenait plus dif
le suprême consolateur, et il écrivit ces monologues et ces dialogues
intérieurs
qui portèrent d’abord le nom de Consolations. Con
on entretien soit d’avance dans le ciel ! Je souffrirai avec une joie
intérieure
tout ce qui me sera départi de souffrance par l’o
peine peuvent-ils être discernés, si ce n’est par un homme spirituel,
intérieur
et éclairé d’en haut. Tous, à la vérité, désirent
vec abondance ; et chaque jour, par ces nouvelles influences, l’homme
intérieur
se reforme pour devenir une plus parfaite image d
dégagé de ses liens terrestres, et délivré de tout péché. Car l’homme
intérieur
est, en ce monde, étrangement appesanti par les n
nt bons et tous les temps, pour remplir ses pieux exercices. Un homme
intérieur
se recueille bien vite, parce qu’il ne se répand
us pourrez contempler les choses du ciel, et goûter souvent les joies
intérieures
. L’âme se console de n’être pas consolée. C’est
ieu veut, et ce qui est utile au prochain, vous jouirez de la liberté
intérieure
. Si votre cœur était droit, alors toute créature
humble et vigilant pour ne pas la perdre. XXI Des entretiens
intérieurs
de Jésus-Christ avec l’âme fidèle J’écouterai c
x les yeux qui, fermés aux choses extérieures, ne contemplent que les
intérieures
! Heureux ceux qui pénètrent les mystères que le
s soucis temporels et dans la paix, non troublée, de la contemplation
intérieure
, aux jours, très rares, de la sérénité ; enfin, i
eté bourgeoise, parfois mesquine : c’est que son existence était tout
intérieure
, et son âme ne se pouvait intéresser, pleinement,
evant lui, en l’œuvre de Bach, le mot expliquant l’énigme de son Rêve
intérieur
; ce mot que, jadis, le pauvre Cantor de Leipzig
insi, je choisirai, pour éclairer, dans la succession de ses émotions
intérieures
, une de ces journées de Beethoven, le grand Quatu
epentir, une conférence avec Dieu, dans la foi au bien éternel. L’œil
intérieur
du Maître aperçoit, alors, l’apparition consolant
arrive à un jeu attendri et gracieux avec lui-même ; l’image du rêve
intérieur
se réveille, dans le plus aimable souvenir. Et c’
orablement douce ; il y retrouve, ravi, le signe divin de l’Innocence
intérieure
, et il poursuit, sans cesse, cette mélodie, avec
aître au Rêve profond de son âme. Il a revu, par ce regard, l’essence
intérieure
du Monde ; et maintenant, il fait jouer aux Corde
(Revue Wagnérienne du 14 mars) en sont le Prologue. [NdA] 27. La vue
intérieure
du Théâtre de Bayreuth, qui est ici publiée, a ét
perspective. L’artiste est un mage, un voyant qui perçoit « l’essence
intérieure
du monde » loin de la conception italienne de l’o
eure ou dans les mois qui suivirent, s’il s’était brisé dans sa lutte
intérieure
, quelle belle et intacte mémoire il eût laissée !
nt dans les sapins, qui étendent leurs longs bras chargés de neige. L’
intérieur
de ces arbres touffus est impénétrable aux frimas
ur vérité, et aussi une certaine tendresse. Elles ont passé au miroir
intérieur
et sont vues par réflexion. On y saisit avant tou
heur dans ses pages secrètes. Il avait ses troubles, ses défaillances
intérieures
, je le sais : nous reviendrons, au moins pour l’i
é tendre, l’abbé de Cazalès, cœur affectueux et savant dans les voies
intérieures
; — d’autres noms, dont quelques-uns ont marqué d
lus il rayonne d’une nature généreuse. Racine, qui est le maître de l’
intérieur
, du dedans, n’a pu être imité que par de froids p
butiement. Ce que l’on pense d’abord est toujours banal, et la flamme
intérieure
, le pur enthousiasme qui l’accompagne, apparaît e
de la Révolution sur Roland et sa femme dépouillant le courrier de l’
Intérieur
. (On s’aidera à le situer dans un roman si on se
causes, et le grand art littéraire consiste à montrer cette nécessité
intérieure
, l’ordre secret sous l’apparente anarchie des évé
dans une chambre. » Et les couvents, pour que l’âme y trouvât le bien
intérieur
, ont toujours demandé, Bénédictins, Cisterciens o
ir a priori que la vraie littérature de guerre serait celle de la vie
intérieure
. Un homme libre est évidemment une lecture mieux
le nom vont grandir beaucoup a écrit vraiment en ce beau livre de vie
intérieure
une œuvre que lui imposait son temps. Parmi ces l
eure une œuvre que lui imposait son temps. Parmi ces livres de la vie
intérieure
, meubles d’art propres à une époque de guerre, je
ujourd’hui que les romans. D’ailleurs le roman seul entre dans la vie
intérieure
avec tout le recul, l’indépendance et les moyens
sant dévorer lentement ses victimes, a jeté dans les abîmes de la vie
intérieure
un coup de sonde saisissant. Fumées dans la camp
e Provence. M. Jaloux, jusqu’ici, demeurait l’auteur de ce beau récit
intérieur
, frémissant et plein, Le reste est silence, auque
il nous figure exactement le tas de bois qui s’échauffe et brûle de l’
intérieur
. La plus belle fumée du livre, c’est ce Provençal
ue, c’est-à-dire imagine et fait imaginer l’amour non comme venu d’un
intérieur
et mêlé à la trame ordinaire de la vie, mais desc
de parfums où se tiennent, comme un peuple choisi, des esprits de vie
intérieure
. J’emploie peut-être une comparaison et un vocabu
qu’à la réflexion j’accorde volontiers, je transporte encore au monde
intérieur
les figures de l’Église militante et de l’Église
n bien radicale pour froncer le sourcil. Seulement le style de la vie
intérieure
chez M. Giraudoux diffère beaucoup du style de la
vie intérieure chez M. Giraudoux diffère beaucoup du style de la vie
intérieure
chez le Barrès d’autrefois et même chez n’importe
est heureux de porter sur le visage comme le signe encore d’un trésor
intérieur
. De lecteur à auteur il faut bien que les trésor
n trésor intérieur. De lecteur à auteur il faut bien que les trésors
intérieurs
sympathisent, qu’ils soient faits de cristaux et
s possibles plutôt qu’imaginations, des vies authentiques vécues de l’
intérieur
et où il y a le mouvement d’une vie réelle sur le
e gullivérienne qui expliquent chez M. Giraudoux le secret de son art
intérieur
. Un coup de baguette fait du champ de sa vision t
on apercevra un Amiel, sorte de Roi Midas, riche du prodigieux trésor
intérieur
que nous fait entrevoir le Journal intime, transf
e est déterminée à écrire par un hasard et nullement par une vocation
intérieure
; elle vient de s’unir à Georges Lewes, et celui-
littéraire, laissant se stériliser à peu près les beaux champs de vie
intérieure
où elle avait vécu sa première existence. Ce sont
chez Thackeray ! En lisant La Foire aux vanités, ne sent-on pas de l’
intérieur
, et par une mystérieuse sympathie, grandir George
ement, se fera cependant une existence propre, ira vers les lointains
intérieurs
comme un aventurier vers les mers étrangères. Voi
i, à la recherche de cette vie morale profonde, de cette pure liberté
intérieure
qui n’est pas de la volonté tendue à la Corneille
la matière. L’acte le plus haut de la liberté c’est cette conversion
intérieure
vers la vie qu’Eliot a décrite si souvent comme l
de Romola (Savonarole est bien manqué), c’est le roman de la liberté
intérieure
et le roman de la conversion intérieure. Il s’agi
c’est le roman de la liberté intérieure et le roman de la conversion
intérieure
. Il s’agit d’abord de montrer la nécessité d’une
e sacrifice chrétien dont se comblera doucement et tristement le vide
intérieur
qui lui est révélé par le plus ordinaire accident
a est musulman, c’est entendu, et l’Islam en a tiré un secret de paix
intérieure
. Mais cela n’est-il que musulman, et n’avons-nous
as dans notre vie et dans nos lettres d’aujourd’hui, dans notre roman
intérieur
et dans le roman que nous lisons, de quoi incorpo
ble qu’elles provenaient de ceci : ce pays nouveau, je le voyais de l’
intérieur
d’une compagnie et en même temps que tous les cam
de les considérer comme des monnaies dont il use pour sa circulation
intérieure
. Ce que je dis se rapporte cependant plus à d’aut
’une impuissance, d’une inaptitude à la vie réelle, à laquelle la vie
intérieure
donne un substitut magnifique, solitaire et trist
que vous ne voulez pas. » — Excellente condition, cette indépendance
intérieure
, pour que la dépendance vienne du dehors, et d’un
r excellence de durer, qu’aimer c’est durer, c’est amasser un capital
intérieur
dont nous dépendons de plus en plus. La mémoire e
inuité entre la lumière extérieure qui frappe la rétine et la lumière
intérieure
qui s’exprime par le regard. Dans quelle mesure l
histoire d’un caractère lancé dans la vie, et retourné par des forces
intérieures
qu’il portait en lui et qu’il ignorait, — l’histo
on et le danger : danger de l’art, danger de l’État, danger de la vie
intérieure
. « Est-ce trahir le Christ ? dit le pasteur. Est-
l’histoire d’une vie manquée. Ils semblent avoir eu le don de la vie
intérieure
juste assez manquée pour fournir à la fois à leur
nt une belle occasion d’échouer. Les raisons pour lesquelles le roman
intérieur
du grand philosophe ou du grand savant, du grand
ieur6 1er septembre 1921. Je crois bien que le genre du voyage
intérieur
ou, si l’on veut, de la psychologie décorative, f
Benda, la philosophie de la littérature belphégoriste. Mais ce voyage
intérieur
qui, dans les dernières années du xixe siècle, f
influence sur elle. Du point de vue qui nous occupe, celui du voyage
intérieur
, la différence est grande. Dans le premier cas il
i dont la chair est triste et qui a lu tous les livres, mais un monde
intérieur
complet, un monde vivant, singulier, individuel ;
. * * * Je m’efforce ici de remonter moi-même un courant de mon monde
intérieur
et de mon passé pour m’expliquer la joie où m’a p
fique est un voyage comme Amica America, mais un voyage dans le monde
intérieur
. Voyage qui rappelle la Prose pour des Esseintes
Il était naturel qu’il trempât, pour le rendre plus frais, son monde
intérieur
dans une sensibilité de jeune fille, non d’une co
s les genres comme les auteurs, comme les hommes, avec les nécessités
intérieures
qu’ils apportent et qui sont leur corps. Il reste
duite à un signe là-haut, comme l’avion lui-même, à un signe d’effort
intérieur
qui coïncide avec l’effort le plus grand du génie
leurs me faire de réponse et simplement pour amorcer une conversation
intérieure
qui ne tarderait pas à se transporter sur d’autre
r leurs affinités et leurs contradictions. Ce qui frappait à la porte
intérieure
de Balzac, ce qui voulait vivre par lui, c’était
moyen à la fois le plus sûr et le plus économique de se placer dans l’
intérieur
d’une nature créatrice d’êtres et non dans celui
s surtout françaises. Attachons une grande importance à la révolution
intérieure
qu’amène chez Jacques Thibault la lecture des Nou
nti et vu tous ses thèmes de roman aimantés et gouvernés par ce thème
intérieur
: la vie d’une famille, l’individu dans la famill
e le romancier prenne parti pour une technique, c’est là une exigence
intérieure
d’art et de style. Mais je ne lui souhaite pas de
manesque et du roman urbain, le roman du Paris contemporain, dans son
intérieur
, son mouvement, et les fameuses verrues dont parl
vement ; liées, mariées, rapprochées par le dehors, séparées par leur
intérieur
solitaire. J’exagère peut-être ce côté de l’œuvre
de l’ordre catholique ; mais la vie catholique elle-même, vécue de l’
intérieur
, sentie dans ses exigences et ses profondeurs. On
e sous le nom de hasardisme son impuissance et son abandon au caprice
intérieur
, — qu’il a pensé écrire l’éducation intellectuell
très nettement à l’un de ses romans ce mobile, y a mis cet événement
intérieur
, et rien que cela. Remarquons que ce roman des âm
appelle le bonheur, ou bien le plaisir, est fait de tant d’éléments,
intérieurs
et extérieurs, que nous ne pouvons jamais dire si
it n’importe quoi, au hasard, sans être guidé par aucun des éléments,
intérieurs
ou extérieurs, qui tiennent et circulent dans ce
le monde réel, c’est qu’il projette en ce monde romanesque son monde
intérieur
et spirituel, ce qui est d’ailleurs, sur un autre
rès donné. Et voilà la transition avec l’essai sur le roman du voyage
intérieur
, écrit à propos de Suzanne qu’on lira plus loin.
, la Lune) aime d’un profond amour ? L’oreille a aussi ses sensations
intérieures
— bourdonnement, tintement, sifflement — que nous
ans le rêve. Plus importantes encore sont les sensations de « toucher
intérieur
» émanant de tous les points de l’organisme, et p
sions venues de l’œil, de l’oreille, de toute la surface et de tout l’
intérieur
du corps, c’est le souvenir. Le souvenir ! À l’ét
ais ce sont aussi des sensations plus nombreuses qui me viennent de l’
intérieur
de mes organes. Eh bien, parmi les souvenirs-fant
sque vivante, mais indécise. Le souvenir est net et précis, mais sans
intérieur
et sans vie. La sensation voudrait bien trouver u
ont notre esprit n’avait pas conscience, qui nous restait en tout cas
intérieur
comme une simple pensée, profite de l’occasion po
n souvient bien, plus d’un jeune romantique, introduit par les portes
intérieures
sous la conduite de David d’Angers, avait bravé l
émie, la contredire, la blâmer même au dehors, mais les conversations
intérieures
restent des conversations : on en parle le soir d
causer familièrement, amicalement. Il y a cependant, dans les séances
intérieures
de l’Académie, des jours de grande discussion et
t souvent qui n’était pas le moins piquant. Ces grandes conversations
intérieures
, où, tout en y prenant sa petite part, on aime en
ant d’un membre dont elle avait le plus grand besoin pour ses travaux
intérieurs
, serait réparée et vengée. J’y compte peu. Les ch
utre, il est utile que l’Académie donne son avis, ait ses discussions
intérieures
et les consigne dans un Rapport public, qu’elle n
a eu, la première, à en faire l’application, et après de longs débats
intérieurs
ou bien des noms célèbres furent contradictoireme
n disait : « L’amour de la vérité cherche celle-ci dans les solitudes
intérieures
de l’âme » ; mais Buloz, qui ne connaît pas les s
intérieures de l’âme » ; mais Buloz, qui ne connaît pas les solitudes
intérieures
de l’âme, traduisit d’autorité : « Les esprits cu
rivains un véritable terrorisme. Ils savent, en effet, les traditions
intérieures
de la Revue des Deux Mondes. Ils savent que là l’
Mégrin, quoiqu’il soit borgne comme lui, ne donne point une idée de l’
intérieur
de son âme. Pour l’harmonie des choses, on le vou
sance même est ambiguë, — ce qui n’est pas impliqué dans l’expérience
intérieure
. D’après ce qui précède, on ne doit pas dire avec
re petite circonstance aurait pu faire tourner autrement la girouette
intérieure
; mais de là à croire que, tout demeurant identiq
bsolument ; il y a des vagues qui naissent tout d’un coup dans la mer
intérieure
, sans être formées par les gouttes d’eau précéden
ligent et actif par rapport aux objets extérieurs, et même aux objets
intérieurs
ou motifs particuliers d’agir. Jusqu’à quel point
physionomie propre, son caractère d’agitation et de « perturbation »
intérieure
. La conscience n’embrasse donc alors en elle-même
ssance de la volonté sur les objets extérieurs ou même sur ces objets
intérieurs
qu’on nomme motifs et mobiles. Le monde du dedans
us, sans avoir quelque rôle dans l’histoire. Le concept de la liberté
intérieure
et celui même de la puissance des idées ne sont n
ameaux d’un arbre : sursum voluntas. Un dernier pas dans la réflexion
intérieure
nous fait comprendre que la plus haute expansion
s. A plus forte raison quand le point d’application de la volonté est
intérieur
; bien plus, quand il est la volonté même. Il s’a
t confidence de cette zizanie en des termes qui ouvrent un jour sur l’
intérieur
romantique de ce temps-là : « J’ai joué de malhe
ersonne. Combien de moments différents, combien de ces petites crises
intérieures
au sein de ce monde et de cette école poétique !
is et protestant. Rousseau religieux et moral. Restauration de la vie
intérieure
et sentimentale. — 4. Diverses objections aux doc
énergie morale, appui de la volonté, garant et témoin des engagements
intérieurs
. Sans Dieu, tout s’écroule : et de là l’admirable
le direction ne viennent de l’extérieur entraver l’action du principe
intérieur
. Voilà pourquoi je dis de Rousseau que la puissan
soi, ne saurait s’expliquer que par la puissance de l’instinct moral
intérieur
, faussé d’abord ou amorti, et que les fautes même
ersonnelles, l’âpre poursuite de la pureté, de la bonté, de la beauté
intérieures
, indépendamment du service et de l’utilité d’autr
mment du service et de l’utilité d’autrui. Ainsi est restaurée la vie
intérieure
avec ses durs efforts et ses austères joies ? C’e
eauté, une dignité qui nous saisissent. L’ardente intensité de la vie
intérieure
ne laisse rien d’indifférent : l’âme sérieuse se
semble être incompatible avec la forte constitution de la vie morale
intérieure
; jamais la conscience de Wolmar ou de Julie ne s
a rendu aux hommes le respect d’eux-mêmes, le souci de la perfection
intérieure
. Mais, de plus, il a tenté une réforme sociale de
bourgeoise568, la gaieté des vendanges, l’intimité des veillées. Cet
intérieur
de Julie, cette maison champêtre, avec son presso
a rougeur de ses joues est le signe visible d’une infinité d’émotions
intérieures
où se résument les émotions de toute une race ; c
si vous regardez leurs occasions extérieures ; mais comme leur cause
intérieure
et profonde est la vie même tendant à se conserve
reflets des nuages sur la mer. Ils ont, au contraire, plus de réalité
intérieure
et mentale que tout autre phénomène. Y a-t-il rie
n état dérivé, une composition de mouvements extérieurs et d’émotions
intérieures
. La parfaite indifférence n’est qu’un instant de
nscience, à la pure absence de plaisir ou de peine. Comme l’équilibre
intérieur
est toujours plus ou moins instable et consiste m
e défaut du darwinisme. Darwin n’a pas assez considéré les nécessités
intérieures
, soit physiologiques, soit psychologiques, qui ag
é centrale et de la volonté. Vous pouvez peu de chose sur vos organes
intérieurs
; vous ne pouvez, par exemple, placer votre estom
extérieure, le rudiment de plaisir ou de bien-être attaché à l’action
intérieure
. L’étude qui précède nous paraît aboutir à des co
s, comme l’ont cru certains pessimistes, le principe même de l’action
intérieure
et du vouloir, mais seulement celui de la réactio
s pourraient se développer dans la morale. Si la faim et la nutrition
intérieure
n’est pas l’unique loi de l’être, si la dépense d
distance, ce vers pris comme exemple possède son existence propre et
intérieure
. Comment l’apparenter à d’autres vers ? par la co
construction logique de la strophe se constituant d’après les mesures
intérieures
du vers qui dans cette strophe contient la pensée
elle quelle par des assonances, nous plaçons des rimes complètes, à l’
intérieur
d’un vers correspondant à d’autres rimes intérieu
mes complètes, à l’intérieur d’un vers correspondant à d’autres rimes
intérieures
, partout où la rythmique nous convie à les placer
e extérieur, à traduire quelques nuances, (le plus possible) du monde
intérieur
, ce qu’on en peut saisir, chacun dans les limites
eu après la guerre, dans ceux de Paris. Il eut une vie de famille, un
intérieur
probablement heureux. Il aimait sa maison, et aus
qui la révélaient à autrui ; traits extérieurs qui chez tout homme d’
intérieur
un peu complexe, sont à la fois, mêlées d’indisce
ait cette crainte générale d’offenser, commune chez les hommes de vie
intérieure
, qui redoutent de trop laisser prise aux choses e
l’abord nous avons aperçu le poète, déjà pour nous se replie vers son
intérieur
, se confond avec les lignes de sa poésie. Mallarm
de suite et de « sujet », peu à peu, par l’effort spontané de sa vie
intérieure
, du dégoût de vivre il la tournera à une raison d
re tout à fait sentiment et poésie, — et de bien savoir que la poésie
intérieure
est aussi, et d’un point de vue légitime, un refl
a rien, sinon qu’elle restât une ombre. Chapitre III. Le gout de l’
intérieur
Le sentiment poétique de la nature, depuis Cha
s ses ivresses épanouies, se dépouille et se concentre autour du cœur
intérieur
, en une ferveur lucide et calmée. Et arrivée à ce
ce qui ne gênât pas, un peu pour les besoins de son art, l’homme de l’
intérieur
, de l’ombre, de la maison recueillie et de la fer
ue où ceux qui l’approchent ne gardent que l’impression de discipline
intérieure
, de délicatesse et de conscience, il baisse d’un
t arrosé d’accords. On voit à quel point ce chapitre sur les sources
intérieures
du symbole mallarméen pourrait se rattacher à cel
orgueil éperdu, plutôt qu’une conscience nette et profonde, de la vie
intérieure
, un orgueil qui comporte d’abord une déception, e
dissimulant et la révélant à la fois — par une magie de rêves. La vie
intérieure
à laquelle il est forcé, le poète la veut supérie
e en même temps par des impossibilités extérieures et par un scrupule
intérieur
, la mise parfois au crédit de celui-ci de ce qui
de l’existence sur les seules formes les plus évanescentes de la vie
intérieure
, ne pouvons-nous selon celle de l’Après-Midi d’un
ès-Midi, la clef du tombeau dans Vera, ouvrent pareillement l’univers
intérieur
à celui qui mérite d’y croire et d’y vivre ; mais
; mais pour le faune mythologique comme pour l’époux de Vera, la vie
intérieure
est faite de souvenirs, les souvenirs sont faits
s jours où dans l’oubli de toute matière et de toute vérité, le monde
intérieur
étale la mer d’huile d’un Pacifique illimité ! Ce
e suggère, non par une ressemblance extérieure, mais par des rapports
intérieurs
, par l’analogie, chez tous deux, de l’ordre, de l
et qu’il récrée en […] cet effort. La voix du poète va se placer à l’
intérieur
[…] nous pour s’épanouir par nous, avec nous, et
eur force de germination, sont présentes à ce coupe de beauté verbale
intérieures
et cachées, comme le pistil et les étamines au cœ
e personnel et à la majeure partie de l’art romantique77. Cette forme
intérieure
de la poésie, cette continuité sympathique, chez
toffer, de nourrir et d’épanouir les tableaux extérieurs ou les états
intérieurs
. La poésie devint descriptive et analytique. Elle
ine et monotone ligne ! Chapitre XIII. La logique De cette vie
intérieure
, des tendances poétiques auxquelles elle donne et
les rapports, entre temps, rares ou multipliés ; d’après quelque état
intérieur
et que l’on veuille à son gré étendre, simplifier
temps à des patiences. Mais le poète qui se retire dans son existence
intérieure
pour se soustraire à tout vouloir de dominer, et
Nénuphar Blanc, ces essais qui déroutent le lecteur en le plaçant à l’
intérieur
d’une pensée, dans un rythme d’analogies successi
Mallarmé place comme un Vigny ou un Villiers cet accent sur le monde
intérieur
, mais il l’y place en poussant son idéalisme jusq
me jusqu’à sa pointe extrême de finesse paradoxale : non sur le monde
intérieur
lui-même, sur sa matière de sentiments et d’idées
leure. Journées de nonchaloir qui suscitent autour de lui son paysage
intérieur
, visible, docile et souriant, aux flancs d’un ver
simplement se rêve : « Sûr, elle avait fait de ce cristal son miroir
intérieur
à l’abri de l’indiscrétion éclatante des après-mi
alités, sans recours à du futur95 ». Toute cette partie de l’activité
intérieure
qui pourrait recevoir ce nom : le recours à du fu
urais rattacher bien expressément à des lignes générales de sa nature
intérieure
l’importance curieuse qu’ont prise chez lui les f
tronquée, mais comme l’accent immédiatement fourni par notre réserve
intérieure
pour noter, auréoler, rendre spécial et lumineux
ssant sur les cordes d’un instrument et dont le son précédait la voix
intérieure
: la Pénultième est morte. Et je crois que ce tit
ée paraissent chez lui moins dépendants qu’ils ne le sont pour la vie
intérieure
commune. Ils sont indépendants même dans un seul
splendeur excessive et du sursaut de sa pudeur. Il garda cette vision
intérieure
de la poésie pure, de la poésie nue, par-delà tou
rands protagonistes, le poète prend conscience que ses richesses sont
intérieures
et qu’elles sont frappées pour lui seul, « drachm
partout disparaissent, chassés, écrasés, cette conscience du mystère
intérieur
, ce respect du mystère extérieur qui sont le poum
me religieuse selon Dieu. Tout homme prononce à sa façon, dictée de l’
intérieur
par son âme et du dehors par son métier, qu’une s
ère d’abord de l’état musical qui a suscité le mot, — puis de la voix
intérieure
qui l’a prononcé ; — maintenant elle se formule d
orte. Elle s’amplifiera dans la logique particulière à ce mode de vie
intérieure
, la logique de l’analogie. Elle trouvera un détou
ssique réside en partie dans cette inhibition généralisée, inhibition
intérieure
par la volonté chez Corneille, par les bienséance
bois, autant de nécessités fondamentales, autant de langues mères à l’
intérieur
desquelles les styles ne sont que des dialectes.
il est aujourd’hui un trouveur d’images, c’est bien ce Bacon du monde
intérieur
qu’est M. Bergson. Il semble que chez lui, un peu
a yole, un signe sympathique auquel se compare et s’unit le mouvement
intérieur
. Et c’est cela même qui doit reparaître dans le p
nissent des moments en une succession vivante. Elles sont prises de l’
intérieur
, elles ont, comme une toile de Carrière, leur cen
es arrêtées, comme telles visions plastiques d’Hérodiade, aux figures
intérieures
, flottantes et qui vivent, il y a pour lui à la f
ypographique, par son âme, qui est sa sonorité, ou par un secret plus
intérieur
encore qui ne prête pas à Mallarmé d’autre concep
— le blanc où par un effort d’ingéniosité, de réflexion, de tourment
intérieur
, il idéalisa son impuissance. Le « distrait » qui
aque vers qui pourrait, par ses résonances lointaines et ses horizons
intérieurs
, lui suggérer ainsi que le Livre une « superposit
se autour de la strophe que comme aux flancs du vase la buée de l’eau
intérieure
. Sur les limites de l’ancienne et de la nouvelle
ar l’écorce, des ressemblances superficielles, l’analogie perçue de l’
intérieur
, le sens des correspondances mystiques. Le glaïeu
s se ralentisse et meure de lui-même dans l’extinction de son souffle
intérieur
. Le poème en stances de quatre vers (les Fleurs,
es enveloppe comme la corolle sèche de leur bouquet artificiel. Mais,
intérieure
, pure, essentielle, la troisième fleur est l’idée
nces et d’allitérations. « Nulle enseigne ne vous régale du spectacle
intérieur
, car il n’est pas maintenant un peintre capable d
x carrosse de la prose rythmée, le contraire de l’esse videatur. Pour
intérieur
, une belle période ménage une série de liaisons.
r intérieur, une belle période ménage une série de liaisons. Dans son
intérieur
la phrase de Mallarmé procède au contraire à coup
de tout son cœur, et dès l’écorce même de ses mots, le recueillement
intérieur
et l’habitude du silence ? Par-là ne se rejoignen
nction oratoire de distribution et de repos, mais elle note le rythme
intérieur
de la pensée, comme une musique de marche. La réf
ses rêves à quelque souveraine d’aujourd’hui, la sienne. Ce goût de l’
intérieur
et de l’intimité, où nous avons reconnu une des s
e. Voyez l’usage d’un livre, si par lui se propage le rêve : il met l’
intérieure
qualité de quiconque habite ces milieux, autremen
tes le livre, au contraire du théâtre, c’est la réclusion vers la vie
intérieure
, les « tomes épaississant la muraille323 » Mais,
ou un rideau de sons. Que, selon la révélation wagnérienne, l’afflux
intérieur
du sang et non le fard donne au visage sa fleur.
ains privilégiées, « l’instrument des fuites ». Fuites vers la beauté
intérieure
qui fait mieux que consoler, qui couronne et qui
ne des origines ? Comme se nouent dans l’Après-Midi les divers thèmes
intérieurs
, celui de la passion, celui de la pensée, celui d
aient — livre, île, jardin, fleurs, sourire, mer, amour — une logique
intérieure
, une durée de vie, la chair dont j’ai projeté, en
libre moderne, des rythmes de sentiment et un traitement de la parole
intérieure
. L’idée du vers libre, chez lui, se fait jour dan
te à l’Enthousiasme et à Mazeppa. Telle est, je crois, la disposition
intérieure
dont Un Coup de Dés atteste et suggère la conscie
ts figurant la danseuse principale, chaque page résumant pour la fête
intérieure
un tableau d’un ballet. La plume d’Un Coup de Dés
actères communs à un groupe, d’ailleurs flottant, une certaine poésie
intérieure
, obscure et allusive, dont il marquait les attach
ient ses mardis, il savait se retremper inépuisablement à sa solitude
intérieure
, il éloignait d’une caresse les petites misères d
que ce touche un homme ponctuel et scrupuleux, obligé par convenances
intérieures
, plutôt que s’en dédire, de répondre avec renonci
naux, dédaigneux du lecteur, tous de ferveur spontanée vers un modèle
intérieur
. Il se trouva que Mallarmé disparut au moment où
ysage emblématique ou du symbole, les songes les plus ténus de la vie
intérieure
. Et le narcissime de l’écrivain se mira dans le n
ienne, selon laquelle il existe chez le poète vrai un océan de poésie
intérieure
, jamais dite, dont la poésie écrite est à la fois
soire ? L’individu isolé n’est qu’une abstraction sociale ; la poésie
intérieure
, la valeur individuelle qu’évoquent les lignes ci
voit de salut que dans de nouveaux crimes ; il fait éprouver une rage
intérieure
qui force à agir sans autre motif que le besoin d
ures une sorte de relâchement, de calme incompatible avec l’agitation
intérieure
, avec l’âpreté convulsive de tels hommes. Plus il
l’orgueil le leur défend ; mais cette illusion, ou plutôt cette gêne
intérieure
ne diminue rien de leurs souffrances, car la pire
vie des Choses : les poètes objectifs : d’autres ont analysé leur vie
intérieure
: les subjectifs. Ce sont actuellement les symbol
souvenir très pâle. À titre de remarque ; de même que l’emploi — à l’
intérieur
du vers — de mots à désinences féminines, rend pl
réhensifs et les fabricants de prosodie considéraient l’assonance à l’
intérieur
du vers comme une discordance, et dans tous les c
tait la question. Nous pénétrions avec elle dans le domaine de la vie
intérieure
, dont nous nous étions jusque-là désintéressé. Bi
acceptées sans critique ; finalement, nous crûmes retrouver la durée
intérieure
toute pure, continuité qui n’est ni unité ni mult
aite pour suivre le réel dans sa mobilité, son progrès, sa maturation
intérieure
, avait-elle pu fermer les yeux à ce qui est le ch
z-vous, sans la dénaturer, raccourcir la durée d’une mélodie ? La vie
intérieure
est cette mélodie même. Donc, à supposer que vous
sa configuration extérieure ; tout effort pour en imaginer d’avance l’
intérieur
occupera une durée qui, d’allongement en allongem
nt les phases continues s’entrepénètrent par une espèce de croissance
intérieure
, et un déroulement dont les parties distinctes se
e le déroulement du film correspond à une certaine durée de notre vie
intérieure
, — à celle-là et non pas à un autre. Le film qui
la liberté. Par là même nous nous replacerions dans le flux de la vie
intérieure
, dont la philosophie ne nous paraissait retenir,
lle. L’intuition dont nous parlons porte donc avant tout sur la durée
intérieure
. Elle saisit une succession qui n’est pas juxtapo
la continuité indivisible, et par là substantielle, du flux de la vie
intérieure
. Intuition signifie donc d’abord conscience, mais
os impressions sensibles pour que la matière commence à nous livrer l’
intérieur
de sa structure, nous trouvons que les articulati
a nature. N’y a-t-il pas là quelque chose de surprenant ? Nous sommes
intérieurs
à nous-mêmes, et notre personnalité est ce que no
ut faits ; elle aussi s’en remettra à l’expérience. Mais l’expérience
intérieure
ne trouvera nulle part, elle, un langage strictem
t tout un travail de déblaiement pour ouvrir les voies à l’expérience
intérieure
. La faculté d’intuition existe bien en chacun de
e. Ici l’exemple était tout trouvé. Il s’agissait de ressaisir la vie
intérieure
, au-dessous de la juxtaposition que nous effectuo
gnait notre intuition de la durée quand nous nous en tenions à la vie
intérieure
ne s’étendait pas beaucoup plus loin. Surtout, no
out, nous n’aurions pas pu, avec ce que nous avions noté de cette vie
intérieure
dans notre premier livre, approfondir comme nous
emmagasinées dans le langage — les conclusions sur la durée et la vie
intérieure
que nous présentâmes dans ce premier travail. Not
ur où nous rejetâmes les solutions verbales, ayant trouvé dans la vie
intérieure
un premier champ d’expérience. Tout progrès fut e
j’ai la même impression de nouveauté devant le déroulement de ma vie
intérieure
. Je l’éprouve, plus vive que jamais, devant l’act
la matière est coextensive à notre représentation ; qu’elle n’a pas d’
intérieur
, pas de dessous ; qu’elle ne cache rien, ne renfe
sondant ainsi sa propre profondeur, pénètre-t-elle plus avant dans l’
intérieur
de la matière, de la vie, de la réalité en généra
glé de manière à amener ici, entre la mobilité externe et la mobilité
intérieure
, une situation comparable à celle de nos deux tra
nt n’est aussi visible, aussi palpable, que dans le domaine de la vie
intérieure
. Les difficultés et contradictions de tout genre
urs sur une scène. Il y a simplement la mélodie continue de notre vie
intérieure
, — mélodie qui se poursuit et se poursuivra, indi
la conscience. Mais si nous tenons compte de la continuité de la vie
intérieure
et par conséquent de son indivisibilité, ce n’est
n’étant d’ailleurs jamais que relatif). Il faudrait que nous fussions
intérieurs
aux êtres et aux choses, comme nous le sommes à n
and je parle d’un mouvement absolu, c’est que j’attribue au mobile un
intérieur
et comme des états d’âme, c’est aussi que je symp
e qui constitue son essence, ne saurait s’apercevoir du dehors, étant
intérieur
par définition, ni s’exprimer par des symboles, é
fidèle du poème qu’elles traduisent, jamais elles ne rendront le sens
intérieur
de l’original. Une représentation prise d’un cert
appelons ici intuition la sympathie par laquelle on se transporte à l’
intérieur
d’un objet pour coïncider avec ce qu’il a d’uniqu
mêmes. Quand je promène sur ma personne, supposée inactive, le regard
intérieur
de ma conscience, j’aperçois d’abord, ainsi qu’un
simple par lequel la conscience passe d’une nuance à l’autre. La vie
intérieure
est tout cela à la fois, variété de qualités, con
t ce ne peut être que par une intuition. En ce sens, une connaissance
intérieure
, absolue, de la durée du moi par le moi lui-même
ect spécial de la personne, ce point de vue sur la mobilité de la vie
intérieure
, ce « schéma » de l’inclination concrète qu’il ér
a silhouette de la tour. Il substitue donc à l’organisation réelle et
intérieure
de la chose une reconstitution extérieure et sché
e immobiles pendant qu’on les considère. J’ai isolé du tout de la vie
intérieure
cette entité psychologique que j’appelle une sens
, du souvenir des moments passés. En cela consiste la durée. La durée
intérieure
est la vie continue d’une mémoire qui prolonge le
i occupe encore du temps. « Mon analyse, dirai-je, résout bien la vie
intérieure
en états dont chacun est homogène avec lui-même ;
férieurs et supérieurs à nous, quoique cependant, en un certain sens,
intérieurs
à nous, de les faire coexister ensemble sans diff
re propre personne, dans son continuel écoulement, nous introduit à l’
intérieur
d’une réalité sur le modèle de laquelle nous devo
té qui passe. Ce n’est pas, sans doute, pour obtenir une connaissance
intérieure
et métaphysique du réel. C’est simplement pour s’
é dans toutes ses sinuosités et d’adopter le mouvement même de la vie
intérieure
des choses. Ainsi seulement se constituera une ph
ion, c’est-à-dire une sympathie spirituelle avec ce qu’elle a de plus
intérieur
, si l’on n’a pas gagné sa confiance par une longu
spéciale qu’une certaine force de pensée, la capacité de pénétrer à l’
intérieur
d’un fait qu’on devine significatif et où l’on tr
cipes de la logique humaine ; et ces lois seraient là, toutes faites,
intérieures
aux choses ; l’effort scientifique et philosophiq
la science consisterait à percer l’enveloppe résistante des faits à l’
intérieur
desquels la vérité est logée, comme une noix dans
le pas la vie, sans doute parce qu’il n’a pas encore lui-même une vie
intérieure
assez intense. C’est de 1835 à 1837, dans les deu
auteur y expose. Qu’est-ce que la nature ? Comment s’en représenter l’
intérieur
? Que cache-t-elle sous la succession régulière d
ïncide avec la nature ; elle est la nature même. Or, notre expérience
intérieure
nous montre dans l’habitude une activité qui a pa
ette philosophie traditionnelle, la même confiance dans l’observation
intérieure
, les mêmes vues générales sur la parenté du vrai
consisté à déplacer ces royaumes mais à y opérer une révolution de l’
intérieur
. Et il n’est pas étonnant que cette philosophie,
’est pas étonnant que cette philosophie, qui est une philosophie de l’
intérieur
, aboutît non point à déplacer des royaumes par un
qu’elle se propose de substituer le pathétique à tout cela. C’est à l’
intérieur
même du pathétique qu’elle opère, comme c’est par
rieur même du pathétique qu’elle opère, comme c’est parallèlement à l’
intérieur
du logique ou du mathématique. Car il y a un inte
ion de paresse, cette fixation est une fixation de paresse. C’est à l’
intérieur
des différents ordres, des différents royaumes qu
omme elles sont, sans idée toute faite, comme elles sont données, à l’
intérieur
des différents ordres. Et pour ainsi dire en mont
ieur des différents ordres. Et pour ainsi dire en montant le long à l’
intérieur
des différents ordres. Il faut être bête, il ne f
rtains ordres comme des pardessus. Mais poursuivons parallèlement à l’
intérieur
des différents ordres et sachons reconnaître les
t d’un genre qui lui appartient ; son Catéchisme chrétien pour la Vie
intérieure
, qu’on ne lit plus guère hors de Saint-Sulpice, e
maine, en la traînant dans la boue. Il avait des visions, des faveurs
intérieures
dont on possède à Saint-Sulpice le cahier autogra
sans danger pour l’État, c’est qu’elles n’avaient pas de professorat
intérieur
. Le professorat théologique était tout entier à l
ogie à Paris, c’était le cours officiel professé à la Faculté. Dans l’
intérieur
du séminaire, tout se bornait à des répétitions,
il était reçu qu’on n’y apprenait pas grand’chose ; que la conférence
intérieure
, en un mot, prit tout à fait le dessus sur la leç
orbonne. Depuis le Concordat, l’enseignement du séminaire devint tout
intérieur
. Napoléon ne pensa pas à relever le monopole de l
rbres, près du petit cimetière de la compagnie, se voit une imitation
intérieure
de la Santa-Casa de Lorette, que la piété sulpici
re où un petit génie pervers serait toujours occupé à broyer sa perle
intérieure
. Aux temps héroïques du christianisme, il eût che
▲