Chapitre VII :
Instinct
I. Les instincts comparables aux habitudes, ma
Chapitre VII : Instinct I. Les
instincts
comparables aux habitudes, mais différents dans l
aux habitudes, mais différents dans leur origine. — II. Gradation des
instincts
. — III. Aphis et Fourmis. — IV. Instincts variabl
rigine. — II. Gradation des instincts. — III. Aphis et Fourmis. — IV.
Instincts
variables et héréditaires. — V. Instincts domesti
II. Aphis et Fourmis. — IV. Instincts variables et héréditaires. — V.
Instincts
domestiques et leur origine. — VI. Instincts natu
es et héréditaires. — V. Instincts domestiques et leur origine. — VI.
Instincts
naturels du Coucou, de l’Autruche et des Abeilles
s naturels du Coucou, de l’Autruche et des Abeilles parasites. — VII.
Instinct
esclavagiste des Fourmis. — VIII. L’Abeille domes
nstinct esclavagiste des Fourmis. — VIII. L’Abeille domestique et son
instinct
constructeur. — IX. Les changements d’instincts e
ille domestique et son instinct constructeur. — IX. Les changements d’
instincts
et de structure ne sont pas nécessairement simult
— X. Difficultés de la théorie de sélection naturelle par rapport aux
instincts
: insectes neutres ou stériles. — XI. Résumé. I
aux instincts : insectes neutres ou stériles. — XI. Résumé. I. Les
instincts
comparables aux habitudes, mais différents dans l
bitudes, mais différents dans leur origine. — J’aurais pu traiter des
instincts
dans le chapitre précédent, mais j’ai pensé qu’il
référable de leur consacrer un chapitre spécial ; d’autant plus que l’
instinct
merveilleux qui porte l’Abeille à construire ses
ie elle-même. Nous n’avons à nous occuper ici que de la diversité des
instincts
et autres facultés psychiques des animaux dans la
animaux dans la même classe. Je n’essayerai pas non plus de définir l’
instinct
. Il serait aisé de démontrer que plusieurs actes
; pourtant chacun comprend de quoi il est question quand on dit que l’
instinct
porte le Coucou à émigrer et à déposer ses œufs d
Mais je pourrais prouver qu’aucun de ces signes caractéristiques de l’
instinct
n’est universel. Une petite dose de jugement ou d
i, du reste, plusieurs des plus anciens métaphysiciens, ont comparé l’
instinct
à l’habitude. Cette comparaison donne, je crois,
urrait encore faire ressortir d’autres points de ressemblance entre l’
instinct
et l’habitude : comme on répète une chanson bien
e ce qui à l’origine était une habitude et ce qui actuellement est un
instinct
deviendrait si complète, que toute distinction ab
dans une grave erreur si l’on supposait que le plus grand nombre des
instincts
ont été acquis par habitude, et transmis ensuite
érations suivantes. Il est de toute évidence que les plus merveilleux
instincts
que nous connaissions, tels que ceux de l’Abeille
ppés ainsi exclusivement par habitude héréditaire. II. Gradation des
instincts
. — Chacun admettra que les instincts sont d’aussi
héréditaire. II. Gradation des instincts. — Chacun admettra que les
instincts
sont d’aussi grande importance au bien de chaque
uvelles, il est donc au moins possible que de légères modifications d’
instincts
soient avantageuses à une espèce ; et si l’on peu
ts soient avantageuses à une espèce ; et si l’on peut prouver que les
instincts
varient quelquefois, si peu que ce soit, dès lors
tion naturelle conserve et accumule continuellement toute variation d’
instinct
en quelque chose avantageuse à chaque espèce, san
rement s’arrêter. Telle serait donc, selon moi, l’origine de tous les
instincts
les plus compliqués et les plus merveilleux. On a
je ne puis douter qu’il n’en soit de même pour les modifications des
instincts
. Mais dans ce cas encore je crois que l’habitude
portants que la sélection naturelle des variations accidentelles de l’
instinct
: c’est-à-dire que la sélection et l’accumulation
ie, la plus puissante cause des transformations et des acquisitions d’
instincts
. Aucun instinct complexe ne saurait se développer
ante cause des transformations et des acquisitions d’instincts. Aucun
instinct
complexe ne saurait se développer par sélection n
nature, non pas les degrés transitoires eux-mêmes par lesquels chaque
instinct
complexe a successivement passé, car ils ne peuve
bien il était aisé de découvrir des degrés de transition conduisant d’
instincts
très simples aux instincts les plus complexes et
vrir des degrés de transition conduisant d’instincts très simples aux
instincts
les plus complexes et les plus merveilleux qui ex
d, et de l’impossibilité où nous sommes de rien savoir concernant les
instincts
des races éteintes. Les changements d’instincts p
savoir concernant les instincts des races éteintes. Les changements d’
instincts
peuvent être surtout rendus faciles, lorsque les
euvent être surtout rendus faciles, lorsque les mêmes espèces ont des
instincts
très différents à différentes époques de la vie,
es en des circonstances différentes. En pareils cas, soit l’un de ces
instincts
, soit l’autre, peut se perpétuer exclusivement pa
étuer exclusivement par la sélection naturelle : or cette diversité d’
instincts
chez la même espèce se rencontre encore assez fré
que pour l’organisation physique, et conformément à ma théorie, tout
instinct
est toujours utile à l’espèce qui en est douée ;
pèce qui en est douée ; mais, autant que nous en pouvons juger, aucun
instinct
n’est donné à une espèce pour le bien exclusif d’
aient de la même manière, ce qui me prouva qu’ils agissaient bien par
instinct
, et non par expérience. Il est certain, d’après l
tincte, néanmoins, chaque espèce essaye de tirer quelque avantage des
instincts
des autres, comme elle profite de leur faiblesse
se relative d’organisation. De même encore, en quelques cas, certains
instincts
ne peuvent être regardés comme absolument parfait
es analogues ne sont pas indispensables, je les supprimerai ici. IV.
Instincts
variables et héréditaires. — Comme la sélection n
et héréditaires. — Comme la sélection naturelle ne peut agir sur les
instincts
à l’état de nature sans une certaine variabilité
les instincts à l’état de nature sans une certaine variabilité de ces
instincts
et sans l’hérédité de ces variations, il serait b
ttent pas. Tout ce que je puis, c’est d’affirmer que certainement les
instincts
varient, soit en intensité, soit en direction, et
ux de la même espèce dans les États-Unis du Nord et du Sud. Mais si l’
instinct
est variable, pourquoi l’Abeille n’a-t-elle pas r
es données, pourraient donner naissance par sélection naturelle à des
instincts
entièrement différents de ceux de la souche mère.
er une fois de plus que je n’avance rien sans de solides preuves. V.
Instincts
domestiques et leur origine. — Quelques observati
animaux domestiques tendent encore à prouver que les variations de l’
instinct
à l’état de nature sont héréditaires. Elles nous
aucune différence entre ces divers actes et ceux qu’accomplit le pur
instinct
à l’état sauvage : chacun d’eux est accompli sans
s un point déterminé, assurément nous attribuerions de tels actes à l’
instinct
. Il est vrai que les instincts domestiques, ainsi
nt nous attribuerions de tels actes à l’instinct. Il est vrai que les
instincts
domestiques, ainsi qu’on peut les appeler, sont g
, ainsi qu’on peut les appeler, sont généralement moins fixes que les
instincts
naturels ; mais aussi ils ont été soumis à une sé
oisées, on voit encore mieux quelle est la force héréditaire de leurs
instincts
, de leurs habitudes et de leurs dispositions, par
e berger une disposition marquée à chasser les Lièvres. Du reste, les
instincts
domestiques, ainsi altérés par le croisement, res
domestiques, ainsi altérés par le croisement, ressemblent en cela aux
instincts
sauvages, qui se mélangent de la même manière ; d
de générations la variété croisée montre les traces héréditaires des
instincts
différents qu’elle tient des deux souches dont el
igne vers son maître, quand celui-ci l’appelait. On parle souvent des
instincts
domestiques comme n’étant devenus héréditaires qu
ulbute ? Qui jamais d’ailleurs aurait pu y réussir ? C’est si bien un
instinct
héréditaire de la race, que j’ai vu moi-même de j
onsciente, agissant constamment, et de nos jours encore, a dû fixer l’
instinct
nouvellement acquis et le perfectionner par ce se
à une longue habitude et à une longue réclusion héréditaires111. Les
instincts
naturels se perdent à l’état domestique. Nous avo
ailes et vont se cacher dans l’herbe ou dans les fourrés voisins. Cet
instinct
est encore plus prononcé chez les Dindons, et il
me nous voyons qu’il arrive chez les oiseaux sauvages. Mais un pareil
instinct
chez nos poussins domestiques est maintenant sans
diverses espèces d’animaux familiers ont perdu quelques-uns de leurs
instincts
naturels, mais ont acquis en revanche de nouveaux
de leurs instincts naturels, mais ont acquis en revanche de nouveaux
instincts
qui leur sont devenus propres. Cette transformati
la domesticité ont suffi pour déterminer chez certains individus des
instincts
nouveaux qui se sont ensuite transmis héréditaire
t probable que l’habitude et la sélection ont agi concurremment. VI.
Instincts
naturels du Coucou, de l’Autruche et des Abeilles
s Abeilles parasites. — Peut-être comprendrons-nous mieux comment les
instincts
peuvent se modifier à l’état de nature en étudian
ous ceux que j’examinerai dans mon prochain ouvrage : c’est d’abord l’
instinct
qui porte le Coucou et quelques autres animaux à
x à déposer leurs œufs dans le nid d’autres espèces ; c’est ensuite l’
instinct
esclavagiste de certaines Fourmis ; c’est enfin l
ensuite l’instinct esclavagiste de certaines Fourmis ; c’est enfin l’
instinct
constructeur de l’Abeille domestique. Or, on sait
généralement admis aujourd’hui que la cause immédiate et finale de l’
instinct
particulier de la femelle du Coucou, c’est qu’ell
nnés sont devenus plus vigoureux en profitant ainsi des méprises de l’
instinct
chez une mère adoptive, qu’en demeurant aux soins
r des parents étrangers auront hérité plus ou moins de la déviation d’
instinct
qui a porté leur mère à les abandonner. Ils seron
nt mieux réussi par cette éducation d’emprunt. L’origine de l’étrange
instinct
du Coucou s’explique ainsi tout naturellement par
rare chez les Gallinacés. Cela peut nous rendre compte d’un singulier
instinct
qu’on observe chez le groupe voisin des Autruches
in de la ponte. Les œufs sont ensuite couvés par les mâles seuls. Cet
instinct
doit provenir de ce que l’Autruche femelle pond u
emelle du Coucou, à intervalles de deux ou trois jours. Cependant cet
instinct
de l’Autruche américaine n’a sans doute pas encor
uable que celui du Coucou ; car, chez les Abeilles, non seulement les
instincts
, mais aussi l’organisation entière a été modifiée
us l’avons vu pour le Coucou, je ne vois aucune difficulté à ce qu’un
instinct
, d’abord accidentel, devienne habituel et permane
elle s’approprie ainsi traîtreusement le nid et les provisions. VII.
Instinct
esclavagiste des Fourmis. — La découverte de ce r
Instinct esclavagiste des Fourmis. — La découverte de ce remarquable
instinct
a été faite d’abord chez le Polyergue roussâtre (
ntiques. Si nous ne connaissions d’autres espèces de Fourmis douées d’
instincts
esclavagistes un peu différents et de moins en mo
oins prononcés, il serait vain de vouloir spéculer sur l’origine d’un
instinct
aussi étrange et sur les causes de ses perfection
acun m’excusera certainement d’avoir douté d’abord de la réalité d’un
instinct
aussi étrange et aussi odieux que l’instinct escl
abord de la réalité d’un instinct aussi étrange et aussi odieux que l’
instinct
esclavagiste. Je rapporterai donc mes observation
n’était pas besoin que je vinsse confirmer de nouveau la réalité de l’
instinct
esclavagiste dans la nature ; assez d’autres l’av
rve chez la variété suisse. Par quelle série de degrés transitoires l’
instinct
de la Fourmi sanguine s’est-il développé ? Je n’e
ues à éclore, et que ces Fourmis étrangères, en suivant leurs propres
instincts
, aient rempli dans leur nid d’adoption les foncti
manière à avoir pour but principal d’élever des esclaves. Une fois l’
instinct
acquis, si faible qu’il pût être d’abord, et moin
de ses esclaves que l’est aujourd’hui le Polyergue roussâtre. VIII.
Instinct
constructeur de l’Abeille domestique. — Je n’entr
lles construit au fond d’une ruche obscure. Qu’on leur accorde tout l’
instinct
qu’on voudra, il semble encore incompréhensible,
out cet admirable travail peut résulter de la combinaison de quelques
instincts
très simples. C’est à M. Waterhouse que je dois d
donner113. Nous pouvons conclure de là en toute sécurité que, si les
instincts
actuels de la Mélipone, qui n’ont rien de fort ex
irculaire de ses vieux cocons. À l’aide de semblables modifications d’
instincts
déjà préexistants, et qui, en eux-mêmes, n’ont ri
e par l’accumulation de variations légères dans l’organisation ou les
instincts
, chaque modification nouvelle devant être avantag
ison, comment de nombreuses variations successives et graduelles de l’
instinct
constructeur, tendant toutes à réaliser la perfec
ion de miel : on ne peut douter qu’en pareil cas toute modification d’
instinct
qui amènerait nos Bourdons à construire leurs cel
Ainsi, selon moi, l’on peut expliquer le plus merveilleux de tous les
instincts
connus, à l’aide de modifications successives, in
à l’aide de modifications successives, innombrables, mais légères, d’
instincts
plus imparfaits, dont la sélection naturelle aura
ux réussir que les autres et ayant probablement transmis ses nouveaux
instincts
économiques à d’autres essaims, ceux-ci ont dû av
ux moins favorisés dans la concurrence vitale. IX. Les changements d’
instinct
et de structure ne sont pas nécessairement simult
simultanés. — On a objecté aux théories précédentes sur l’origine des
instincts
« que les variations de la structure et celles de
gine des instincts « que les variations de la structure et celles des
instincts
devaient nécessairement être simultanées et exact
pose sur la supposition erronée que les changements de structure et d’
instincts
sont brusques et subits. Nous avons vu, dans le c
itent l’oiseau à grimper de plus en plus, jusqu’à ce qu’il acquière l’
instinct
et la faculté de grimper du Casse-noix (Nucifraga
e aurait amené de nouvelles habitudes, et, par suite, un changement d’
instinct
. On peut citer encore l’instinct si remarquable d
udes, et, par suite, un changement d’instinct. On peut citer encore l’
instinct
si remarquable de la Salangane des Iles Orientale
plus en plus abondamment ait pu produire à la fin une espèce que son
instinct
a conduite à négliger tous les autres matériaux e
e la plupart du temps nous ne pouvons pas même conjecturer si c’est l’
instinct
ou la structure qui a commencé à varier légèremen
mmencé à varier légèrement, ni par quels degrés successifs beaucoup d’
instincts
se sont peu à peu développés, surtout lorsqu’ils
X. Difficultés de la théorie de sélection naturelle par rapport aux
instincts
. — Insectes neutres et stériles. — Sans nul doute
e, on pourrait opposer à la théorie de sélection naturelle beaucoup d’
instincts
dont il est très difficile de rendre compte. Il e
uelles ont pu être les phases de développement des autres. Il y a des
instincts
en apparence si peu importants, qu’on peut à pein
ndre qu’ils aient été acquis par sélection naturelle. On retrouve des
instincts
presque identiques chez des êtres, si éloignés da
tés d’insectes. Car ces neutres diffèrent parfois considérablement en
instinct
et en structure, soit des mâles, soit des femelle
es, soit des femelles fertiles. Elles diffèrent non seulement par les
instincts
, mais par la structure. Leur thorax est autrement
iles et quelquefois même n’ont point d’yeux. Pour ce qui concerne les
instincts
, la différence entre les ouvrières et les femelle
l ne peut jamais avoir transmis à ses descendants des modifications d’
instinct
ou de structure successivement acquises. On peut
mi les sociétés d’insectes. Une légère modification de structure ou d’
instinct
, corrélative à l’état de stérilité de certains in
individus stériles doués des mêmes particularités d’organisation ou d’
instinct
. Ce procédé peut s’être continué jusqu’à ce qu’il
res ouvrières et les neutres soldats, armées de mâchoires et douées d’
instincts
complétement différents. On reconnaît les membres
ont héréditaires. J’ai tâché d’établir plus brièvement encore que les
instincts
varient de même à l’état de nature, bien que plus
l’état de nature, bien que plus légèrement. Nul ne contestera que les
instincts
ne soient de la plus haute importance pour chaque
moins, la renverser. D’autre part, il est évident, je crois, que les
instincts
ne sont pas toujours absolument parfaits, mais so
solument parfaits, mais sont parfois susceptibles d’erreurs ; que nul
instinct
n’a jamais pour but exclusif le bien d’une espèce
e bien d’une espèce différente, mais que chaque animal fait tourner l’
instinct
des autres espèces à son profit toutes les fois q
naturelle : Natura non facit saltum s’applique aussi parfaitement aux
instincts
qu’à l’organisation physique ; qu’en outre cet ax
loi de sélection naturelle. Quelques autres phénomènes concernant les
instincts
viennent encore appuyer plus fortement mes opinio
liées, mais pourtant bien distinctes, présentent à peu près les mêmes
instincts
, bien que vivant en des contrées très distantes l
e paraîtrait encore plus satisfaisant pour l’esprit de considérer des
instincts
, tels que celui du jeune Coucou, qui repousse-hor
r être utile que certains animaux, par suite de quelques variations d’
instincts
, remplissent auprès d’elles l’office de nos laiti
trouvent également en grand nombre dans l’ambre de la Baltique. Leurs
instincts
étaient sans doute aussi développés qu’aujourd’hu
is pour se soulager. Ce serait, en ce cas, une acquisition nouvelle d’
instinct
chez les Fourmis, et une nouvelle habitude avanta
tion désavantageuse d’organisation, et une variation correspondante d’
instinct
. Car, du moment où la Fourmi devenait nécessaire
er que la juste évaluation des distance est infiniment plus aisée à l’
instinct
qu’à l’intelligence, et que l’habitude des sens v
its suffiraient à prouver que l’Abeille ou même la Guêpe bâtit bien d’
instinct
et volontairement des hexagones et non des sphère
sphères, parce que le changement des circonstances peut altérer leurs
instincts
. Tout au plus serait-ce une preuve de la flexibil
instincts. Tout au plus serait-ce une preuve de la flexibilité de ces
instincts
, et un nouvel appui donné à la théorie de leur tr
uvel appui donné à la théorie de leur transformation. Si, en effet, l’
instinct
constructeur de l’Abeille domestique n’est qu’une
Abeille domestique n’est qu’une déviation et un perfectionnement de l’
instinct
constructeur d’autres espèces antérieures, analog
manifeste à l’occasion chez elles une sorte de réversion à d’anciens
instincts
perdus : toutes choses parfaitement d’accord avec
aut donc que la présence de ces derniers ait profondément modifié les
instincts
des maîtres qui les asservissent ; et l’on conçoi
habitudes héréditaires, la confirme donc au contraire, puisque leurs
instincts
, leurs habitudes et jusqu’à leur stérilité, tout
plète ; et qu’elle a suivi, et non pas précédé, l’apparition de leurs
instincts
les plus remarquables, acquis d’abord, au moins j
eurs facultés intellectuelles que nous nous obstinons à appeler leurs
instincts
, parce que notre amour-propre spécifique ne peut
période géologique qui a précédé celle-ci. (Voy. note précéd.) Leurs
instincts
ont donc eu tout le temps de se modifier, ainsi q
irections divergentes de l’évolution de la vie.Torpeur, intelligence,
instinct
. Idée générale du processus évolutif. La cr
grandes directions de l’évolution de la vie : torpeur, intelligence,
instinct
Ainsi, par des chemins différents, nous sommes
Vertébrés avec l’homme. Maintenant, si l’on remarque que nulle part l’
instinct
n’est aussi développé que dans le monde des Insec
ive, s’est accomplie sur deux voies divergentes dont l’une allait à l’
instinct
et l’autre à l’intelligence. Torpeur végétative,
allait à l’instinct et l’autre à l’intelligence. Torpeur végétative,
instinct
et intelligence, voilà donc enfin les éléments qu
s s’opposent. Il s’agit maintenant de montrer que l’intelligence et l’
instinct
, eux aussi, s’opposent et se complètent. Mais dis
ni auxquelles on puisse assigner des rangs. C’est qu’intelligence et
instinct
, ayant commencé par s’entrepénétrer, conservent q
ées ; c’est la proportion qui diffère. Ainsi pour l’intelligence et l’
instinct
. Il n’y a pas d’intelligence où l’on ne découvre
nstinct. Il n’y a pas d’intelligence où l’on ne découvre des traces d’
instinct
, pas d’instinct surtout qui ne soit entouré d’une
a pas d’intelligence où l’on ne découvre des traces d’instinct, pas d’
instinct
surtout qui ne soit entouré d’une frange d’intell
range d’intelligence qui a été cause de tant de méprises. De ce que l’
instinct
est toujours plus ou moins intelligent, on a conc
st toujours plus ou moins intelligent, on a conclu qu’intelligence et
instinct
sont choses de même ordre, qu’il n’y a entre eux
nt que parce qu’ils sont différents, ce qu’il y a d’instinctif dans l’
instinct
étant de sens opposé à ce qu’il y a d’intelligent
eront trop tranchées, précisément parce que nous voulons définir de l’
instinct
ce qu’il a d’instinctif et de l’intelligence ce q
nctif et de l’intelligence ce qu’elle a d’intelligent, alors que tout
instinct
concret est mélangé d’intelligence, comme toute i
élangé d’intelligence, comme toute intelligence réelle est pénétrée d’
instinct
. De plus, ni l’intelligence ni l’instinct ne se p
gence réelle est pénétrée d’instinct. De plus, ni l’intelligence ni l’
instinct
ne se prêtent à des définitions rigides ; ce sont
r que, dans le présent chapitre, nous considérons l’intelligence et l’
instinct
au sortir de la vie qui les dépose le long de son
a donc pas si c’est la diversité de cet effort qui nous frappe dans l’
instinct
et dans l’intelligence, et si nous voyons dans ce
revanche, elle ne nous donnera de l’intelligence en général, et de l’
instinct
en général, que la position moyenne au-dessus et
sin schématique, où les contours respectifs de l’intelligence et de l’
instinct
seront plus accusés qu’il ne le faut, et où nous
ir, elle s’y prépare par les variations mêmes qu’elle exécute sur les
instincts
fournis par la nature. En ce qui concerne l’intel
du corps qui l’utilise. Et, correspondant à cet instrument, il y a un
instinct
qui sait s’en servir. Sans doute il s’en faut que
n instinct qui sait s’en servir. Sans doute il s’en faut que tous les
instincts
consistent dans une faculté naturelle d’utiliser
ser un mécanisme inné. Une telle définition ne s’appliquerait pas aux
instincts
que Romanes a appelés « secondaires », et plus d’
pas aux instincts que Romanes a appelés « secondaires », et plus d’un
instinct
« primaire » y échapperait. Mais cette définition
d’un instinct « primaire » y échapperait. Mais cette définition de l’
instinct
, comme celle que nous donnons provisoirement de l
e l’objet défini. On a bien souvent fait remarquer que la plupart des
instincts
sont le prolongement, ou mieux l’achèvement, du t
ment, du travail d’organisation lui-même. Où commence l’activité de l’
instinct
? où finit celle de la nature ? On ne saurait le
e d’initiative, il n’y a pas de ligne de démarcation tranchée entre l’
instinct
de l’animal et le travail organisateur de la mati
organisateur de la matière vivante. On pourra dire, à volonté, que l’
instinct
organise les instruments dont il va se servir, ou
uments dont il va se servir, ou que l’organisation se prolonge dans l’
instinct
qui doit utiliser l’organe. Les plus merveilleux
onge dans l’instinct qui doit utiliser l’organe. Les plus merveilleux
instincts
de l’Insecte ne font que développer en mouvements
ociale divise le travail entre les individus et leur impose ainsi des
instincts
différents, on observe une différence corresponda
limites où l’on assiste au triomphe complet de l’intelligence et de l’
instinct
, on trouve entre eux une différence essentielle :
et de l’instinct, on trouve entre eux une différence essentielle : l’
instinct
achevé est une faculté d’utiliser et même de cons
et les inconvénients de ces deux modes d’activité sautent aux yeux. L’
instinct
trouve à sa portée l’instrument approprié : cet i
uisque sa modification ne va pas sans une modification de l’espèce. L’
instinct
est donc nécessairement spécialisé, n’étant que l
fait, il crée un besoin nouveau, et ainsi, au lieu de fermer, comme l’
instinct
, le cercle d’action où l’animal va se mouvoir aut
fait de plus en plus libre. Mais cet avantage de l’intelligence sur l’
instinct
n’apparaît que tard, et lorsque l’intelligence, a
et que, si l’on remontait assez haut dans le passé, on trouverait des
instincts
plus rapprochés de l’intelligence que ceux de nos
lligence que ceux de nos Insectes, une intelligence plus voisine de l’
instinct
que celle de nos Vertébrés : intelligence et inst
us voisine de l’instinct que celle de nos Vertébrés : intelligence et
instinct
élémentaires d’ailleurs, prisonniers d’une matièr
elle eût peut-être développé indéfiniment dans les mêmes organismes l’
instinct
et l’intelligence. Mais tout paraît indiquer que
i-même en façonnant la matière inorganique. De là l’intelligence et l’
instinct
, qui divergent de plus en plus en se développant,
e séparent jamais tout à fait l’un de l’autre. D’un côté, en effet, l’
instinct
le plus parfait de l’Insecte s’accompagne de quel
lles 62. Mais, d’autre part, l’intelligence a encore plus besoin de l’
instinct
que l’instinct de l’intelligence, car façonner la
d’autre part, l’intelligence a encore plus besoin de l’instinct que l’
instinct
de l’intelligence, car façonner la matière brute
upérieur d’organisation, où il n’a pu s’élever que sur les ailes de l’
instinct
. Aussi, tandis que la nature a évolué franchement
e l’instinct. Aussi, tandis que la nature a évolué franchement vers l’
instinct
chez les Arthropodes, nous assistons, chez presqu
herche plutôt qu’à l’épanouissement de l’intelligence. C’est encore l’
instinct
qui forme le substrat de leur activité psychique,
s s’y essaie-t-elle en exécutant le plus de variations possible sur l’
instinct
, dont elle voudrait se passer. Elle ne prend tout
a valeur d’un document préhistorique : c’est le congé définitif que l’
instinct
reçoit de l’intelligence. Il n’en est pas moins v
’ailleurs remporté, ici encore, du côté où était le plus gros risque.
Instinct
et intelligence représentent donc deux solutions
, il est vrai, des différences profondes de structure interne entre l’
instinct
et l’intelligence. Nous n’insisterons que sur cel
intéressent notre présente étude. Disons donc que l’intelligence et l’
instinct
impliquent deux espèces de connaissance radicalem
et de la conscience en général. On s’est demandé jusqu’à quel point l’
instinct
est conscient. Nous répondrons qu’il y a ici une
ndrons qu’il y a ici une multitude de différences et de degrés, que l’
instinct
est plus ou moins conscient dans certains cas, in
s, inconscient dans d’autres. La plante, comme nous le verrons, a des
instincts
: il est douteux que ces instincts s’accompagnent
ante, comme nous le verrons, a des instincts : il est douteux que ces
instincts
s’accompagnent chez elle de sentiment. Même chez
nent chez elle de sentiment. Même chez l’animal, on ne trouve guère d’
instinct
complexe qui ne soit inconscient dans une partie
ucun, sentiment de sa chute. En est-il de même de l’inconscience de l’
instinct
dans les cas extrêmes où l’instinct est inconscie
il de même de l’inconscience de l’instinct dans les cas extrêmes où l’
instinct
est inconscient ? Quand nous accomplissons machin
résumer que l’intelligence sera plutôt orientée vers la conscience, l’
instinct
vers l’inconscience. Car, là où l’instrument à ma
, qui lui fait contrepoids. Là où elle apparaît, elle éclaire moins l’
instinct
lui-même que les contrariétés auxquelles l’instin
e éclaire moins l’instinct lui-même que les contrariétés auxquelles l’
instinct
est sujet : c’est le déficit de l’instinct, la di
contrariétés auxquelles l’instinct est sujet : c’est le déficit de l’
instinct
, la distance de l’acte à l’idée, qui deviendra co
ident. Elle ne souligne essentiellement que la démarche initiale de l’
instinct
, celle qui déclenche toute la série des mouvement
que toute satisfaction nouvelle crée de nouveaux besoins. Bref, si l’
instinct
et l’intelligence enveloppent, l’un et l’autre, d
es, la connaissance est plutôt jouée et inconsciente dans le cas de l’
instinct
, plutôt pensée et consciente dans le cas de l’int
e vue psychologique, la différence capitale entre l’intelligence et l’
instinct
. Pour arriver à la différence essentielle, il fau
animal ne comprendra jamais, et qu’en ce sens l’intelligence, comme l’
instinct
, est une fonction héréditaire, partant innée. Mai
connaissance innée est ici celle d’un objet déterminé, que c’est de l’
instinct
et non pas de l’intelligence. L’intelligence n’ap
il en fait un emploi naturel. Disons donc que si l’on envisage dans l’
instinct
et dans l’intelligence ce qu’ils renferment de co
r l’usage. Nous donnerons de la distinction entre l’intelligence et l’
instinct
cette formule plus précise : l’intelligence, dans
ligence, dans ce qu’elle a d’inné, est la connaissance d’une forme, l’
instinct
implique celle d’une matière. De ce second point
une de son côté, chercher fortune dans le monde. Elles ont abouti à l’
instinct
et à l’intelligence. Tels sont donc les deux mode
eux modes divergents de connaissance par lesquels l’intelligence et l’
instinct
devront se définir, si c’est au point de vue de l
a seconde définition n’est qu’une nouvelle forme de la première. Si l’
instinct
est, par excellence, la faculté d’utiliser un ins
est vrai) et de cet instrument et de l’objet auquel il s’applique. L’
instinct
est donc la connaissance innée d’une chose. Mais
oute formelle de l’intelligence a sur la connaissance matérielle de l’
instinct
un incalculable avantage. Une forme, justement pa
s objets qui seraient du plus puissant intérêt pour la spéculation. L’
instinct
, au contraire, aurait la matérialité voulue, mais
re présente recherche. La différence que nous allons signaler entre l’
instinct
et l’intelligence est celle que toute notre analy
cher, mais que, par elle-même, elle ne trouvera jamais. Ces choses, l’
instinct
seul les trouverait ; mais il ne les cherchera ja
la fonction qu’il accomplit. En tout cas, ces sociétés reposent sur l’
instinct
, et par conséquent sur certaines actions ou fabri
ctérisée par une incompréhension naturelle de la vie. Nature de l’
instinct
C’est sur la forme même de la vie, au contrair
ct C’est sur la forme même de la vie, au contraire, qu’est moulé l’
instinct
. Tandis que l’intelligence traite toutes choses m
inct. Tandis que l’intelligence traite toutes choses mécaniquement, l’
instinct
procède, si l’on peut parler ainsi, organiquement
re, comme on l’a montré bien souvent, où l’organisation finit et où l’
instinct
commence. Quand le petit poulet brise sa coquille
Quand le petit poulet brise sa coquille d’un coup de bec, il agit par
instinct
, et pourtant il se borne à suivre le mouvement qu
de larve) bien des démarches s’accomplissent qu’il faut rapporter à l’
instinct
. Les plus essentiels d’entre les instincts primai
nt qu’il faut rapporter à l’instinct. Les plus essentiels d’entre les
instincts
primaires sont donc réellement des processus vita
es réactions défensives appropriées, comment ne pas penser à autant d’
instincts
? Et pourtant ce sont là des fonctions naturelles
ue Abeille est une cellule unie aux autres par d’invisibles liens ? L’
instinct
qui anime l’Abeille se confond donc avec la force
ganisation. Certes, il y a bien des degrés de perfection dans le même
instinct
. Entre le Bourdon et l’Abeille, par exemple, la d
circonstances. Or, dans un cas comme dans l’autre, qu’il s’agisse des
instincts
de l’animal ou des propriétés vitales de la cellu
tout sympathique à lui-même. Il est impossible de considérer certains
instincts
spéciaux de l’animal et de la plante, évidemment
t à coup sous la pression d’un besoin urgent. Sans doute, une foule d’
instincts
secondaires, et bien des modalités de l’instinct
doute, une foule d’instincts secondaires, et bien des modalités de l’
instinct
primaire, comportent une explication scientifique
, avec ses procédés d’explication actuels, arrive jamais à analyser l’
instinct
complètement. La raison en est qu’instinct et int
arrive jamais à analyser l’instinct complètement. La raison en est qu’
instinct
et intelligence sont deux développements divergen
lité radicale et de l’impossibilité pour l’intelligence de résorber l’
instinct
. Ce qu’il y a d’essentiel dans l’instinct ne saur
’intelligence de résorber l’instinct. Ce qu’il y a d’essentiel dans l’
instinct
ne saurait s’exprimer en termes intellectuels, ni
ure, à supposer qu’on puisse encore parler ici d’explication 66. Or l’
instinct
, lui aussi, est une connaissance à distance. Il e
termes d’intelligence ; mais elle construira ainsi une imitation de l’
instinct
plutôt qu’elle ne pénétrera dans l’instinct même.
ainsi une imitation de l’instinct plutôt qu’elle ne pénétrera dans l’
instinct
même. On s’en convaincra en étudiant ici les ingé
’autre. Tantôt, selon les principes du néo-darwinisme, on voit dans l’
instinct
une somme de différences accidentelles, conservée
r le même procédé, de nouveaux perfectionnements. Tantôt en fait de l’
instinct
une intelligence dégradée : l’action jugée utile
ne habitude, et l’habitude, héréditairement transmise, serait devenue
instinct
. De ces deux systèmes, le premier a l’avantage de
éditaire, car la modification accidentelle qu’il met à l’origine de l’
instinct
ne serait pas acquise par l’individu, mais inhére
e au germe. En revanche, il est tout à fait incapable d’expliquer des
instincts
aussi savants que ceux de la plupart des Insectes
ts aussi savants que ceux de la plupart des Insectes. Sans doute, ces
instincts
n’ont pas dû atteindre tout d’un coup le degré de
, dans une hypothèse comme celle des néo-darwiniens, l’évolution de l’
instinct
ne pourrait se faire que par l’addition progressi
plupart des cas, ce n’est pas par voie de simple accroissement que l’
instinct
a pu se perfectionner : chaque pièce nouvelle exi
s qui ne seront pas viables. Encore faudra-t-il, pour que la vie de l’
instinct
évolue, que des complications viables se produise
effort plus ou moins conscient que l’être vivant développe en lui un
instinct
supérieur. Mais il faudra admettre alors qu’une h
une habitude héréditairement transmise et intelligemment acquise les
instincts
des animaux, on ne voit pas comment ce mode d’exp
faire féconder par les Insectes 67, comment ne pas penser à autant d’
instincts
? Cela ne veut pas dire qu’il faille renoncer tou
ndividu, les seconds quand il leur arrive de dire qu’à l’origine de l’
instinct
il y a un effort (encore que ce soit tout autre c
Mais ceux-là ont probablement tort quand ils font de l’évolution de l’
instinct
une évolution accidentelle, et ceux-ci quand ils
lution accidentelle, et ceux-ci quand ils voient dans l’effort d’où l’
instinct
procède un effort individuel. L’effort par lequel
cède un effort individuel. L’effort par lequel une espèce modifie ses
instincts
et se modifie aussi elle-même doit être chose bie
e place. Comparons entre elles, en effet, les diverses formes du même
instinct
dans diverses espèces d’Hyménoptères. L’impressio
ussi où s’éclairait pour elle le point central. En d’autres termes, l’
instinct
est partout complet, mais il est plus ou moins si
ersement. D’autre part, là où l’on observe une gradation régulière, l’
instinct
se compliquant lui-même dans un seul et même sens
ns, comme s’il montait les degrés d’une échelle, les espèces que leur
instinct
classe ainsi en série linéaire sont loin d’avoir
i, l’étude comparative qu’on a faite, dans ces dernières années, de l’
instinct
social chez les diverses Apides établit que l’ins
s années, de l’instinct social chez les diverses Apides établit que l’
instinct
des Méliponines est intermédiaire, quant à la com
igine, du senti plutôt que du pensé. On a la même impression devant l’
instinct
paralyseur de certaines Guêpes. On sait que les d
que parfois aussi il ne la paralyse qu’à moitié 72. Mais, parce que l’
instinct
est faillible comme l’intelligence, parce qu’il e
de présenter des écarts individuels, il ne s’ensuit pas du tout que l’
instinct
du Sphex ait été acquis, comme on l’a prétendu, p
son rôle commence là où celui de la science finit. Qu’elle fasse de l’
instinct
un « réflexe composé », ou une habitude intellige
lection, dans tous les cas la science prétend résoudre complètement l’
instinct
soit en démarches intelligentes, soit en mécanism
nt vers l’intelligence et passant, pour cela, par la sensibilité et l’
instinct
, nous aurions le droit, nous, êtres intelligents,
gnes, — les deux principales, — que nous trouvons l’intelligence et l’
instinct
sous leurs formes à peu près pures. Pourquoi l’in
lligence et l’instinct sous leurs formes à peu près pures. Pourquoi l’
instinct
se résoudrait-il alors en éléments intelligents ?
oute il vaudrait encore mieux y revenir que de s’arrêter net devant l’
instinct
, comme devant un insondable mystère. Mais, pour n
ndable mystère. Mais, pour n’être pas du domaine de l’intelligence, l’
instinct
n’est pas situé hors des limites de l’esprit. Dan
de ce qui doit se passer dans la conscience d’un insecte agissant par
instinct
. L’évolution n’a fait qu’écarter l’un de l’autre,
n fait remarquable que le va-et-vient des théories scientifiques de l’
instinct
entre l’intelligent et le simplement intelligible
et le simplement intelligible, je veux dire entre l’assimilation de l’
instinct
à une intelligence « tombée » et la réduction de
tion de l’instinct à une intelligence « tombée » et la réduction de l’
instinct
à un pur mécanisme 73. Chacun de ces deux système
critique qu’il fait de l’autre, le premier quand il nous montre que l’
instinct
ne peut pas être un pur réflexe, le second quand
direction de l’intelligence, mais dans celle de la « sympathie. » L’
instinct
est sympathie. Si cette sympathie pouvait étendre
a matière. Car, nous ne saurions trop le répéter, l’intelligence et l’
instinct
sont tournés dans deux sens opposés, celle-là ver
érieur même de la vie que nous conduirait l’intuition, je veux dire l’
instinct
devenu désintéressé, conscient de lui-même, capab
nce a du sien. L’intelligence reste le noyau lumineux autour duquel l’
instinct
, même élargi et épuré en intuition, ne forme qu’u
nt où elle est. Sans l’intelligence, elle serait restée, sous forme d’
instinct
, rivée à l’objet spécial qui l’intéresse pratique
oint comprimée par son enveloppe qu’elle a dû rétrécir l’intuition en
instinct
, c’est-à-dire n’embrasser que la très petite port
animaux de l’autre, a cherché une issue dans la double direction de l’
instinct
et de l’intelligence — elle ne l’a pas trouvée av
n de l’instinct et de l’intelligence — elle ne l’a pas trouvée avec l’
instinct
, et elle ne l’a obtenue, du côté de l’intelligenc
à suivre se trouvent marquées dans l’intelligence d’une part, dans l’
instinct
et l’intuition de J’autre, nous ne craignons pas
étymologique) des hommes, un bizarre retour de l’esprit social vers l’
instinct
individualiste sur lequel j’insisterai car il est
esprit social ruse, en effet. Il s’efface en quelque sorte devant les
instincts
égoïstes pour reprendre ensuite le pouvoir, une f
ienfaisant, mais pas à la façon dont l’entendent ceux qu’il pousse. L’
instinct
individualiste, d’ailleurs, ne se laisse pas oppr
rotestations s’élèvent en nous, elles restent nulles, impuissantes. L’
instinct
social nous dirige et nous impose ses conventions
aux, au moins des éléments de la société dont nous faisions partie. L’
instinct
individualiste (ou un autre instinct social diffé
été dont nous faisions partie. L’instinct individualiste (ou un autre
instinct
social différent que je néglige pour simplifier,
3 L’âme sociale nous unit ainsi en trompant et en enchaînant nos
instincts
égoïstes. C’est elle qui nous serre les uns contr
même temps nous ne pouvons vivre que par la domination relative de l’
instinct
social et des illusions qu’il nous inspire, et pa
ntelligence, chez plusieurs d’entre nous, s’est assez affranchie de l’
instinct
, assez différenciée pour que ceux-là puissent com
manière. Nous entrevoyons les menées de l’âme sociale et parfois les
instincts
égoïstes savent lui emprunter ses armes, les idée
nous » voulait nous faire croire à son accord avec le « moi », mais l’
instinct
égoïste, à son tour, cherche à passer sous le cou
l’instinct égoïste, à son tour, cherche à passer sous le couvert de l’
instinct
social. On agit pour satisfaire ses désirs et l’o
façon, les tourne, ou triche plus carrément si elle en a la force. L’
instinct
social vise à refréner l’instinct individuel en l
carrément si elle en a la force. L’instinct social vise à refréner l’
instinct
individuel en lui imposant les volontés de Dieu,
e leurrant par les satisfactions à longue échéance d’une autre vie. L’
instinct
individuel approuve et tâche d’obtenir au plus ju
ilosophiques sont une sorte de ciment qui unit les morceaux du moi, l’
instinct
social et l’instinct personnel. Elles réalisent q
sorte de ciment qui unit les morceaux du moi, l’instinct social et l’
instinct
personnel. Elles réalisent quelque harmonie parce
ombre de sentiments égoïstes pour détourner leur force au profit de l’
instinct
social. Le moi le plus personnel doit se subordon
une fin, à négliger les désirs égoïstes de l’homme aussi bien que son
instinct
social. Mais l’âme collective a tâché de se servi
ombreuses déviations dues à leurs tendances propres, aux erreurs de l’
instinct
, à la poussée de l’égoïsme, au jeu incoordonné de
s ont fait parfois marcher les religions et les philosophies contre l’
instinct
social. Elles ont favorisé l’individualisme. Il l
raisons de métier, d’une part, et d’autre part, sous la pression de l’
instinct
social, en ont fort exagéré l’importance. Cependa
sociale et anti-individuelle, des tendances mêmes qui ont combattu l’
instinct
social. Si Dieu reste impuissant, si la vision il
sme, c’est le réflexe social par excellence, la réaction normale de l’
instinct
grégaire chez celui qui ne commande pas. Car la d
ces organisatrices de la vie en commun. Ils sont l’incarnation de cet
instinct
social qui est une moitié de l’homme, d’autrui im
ir à tous, c’est le tien de diriger en ce sens notre conduite. » Et l’
instinct
social est assez fort en nous, pour que cette rai
amen. Cela veut dire surtout qu’il faut accepter les suggestions d’un
instinct
social aveugle et bien mal organisé, ou des repré
illeurs, que la discussion morale est souvent un prétexte que prend l’
instinct
personnel, vigoureux et tenace, lui aussi, pour r
nnel, vigoureux et tenace, lui aussi, pour résister sournoisement à l’
instinct
social. Il n’en reste pas moins que chacun de nos
’état, contre toute force extérieure. C’est une des bonnes ruses de l’
instinct
social d’avoir ainsi présenté ses propres suggest
devoir », de « conscience » et de « révolte du sens moral ». Quand l’
instinct
social exalte l’individu, c’est pour que celui-ci
du devoir et du droit avec le caractère absolu qu’il leur a donné, l’
instinct
social veut présenter à l’individu comme un triom
ocède par intimidation, et, d’autre part, il flatte sournoisement les
instincts
individualistes qu’il veut soumettre pour forcer
ur assentiment. Tout cela pour remédier à l’impuissance relative de l’
instinct
social, pour parer aux conflits du moi et du nous
de l’instinct social, pour parer aux conflits du moi et du nous. Si l’
instinct
social était assez fort, si nous étions assez les
ue nous acceptons assez volontiers par sympathie pour les autres, par
instinct
de sociabilité, par amour du groupe familial ou n
rracher quelque concession. Aussi faut-il ranger parmi les ruses de l’
instinct
social toutes ses flatteries à l’individu. Il l’a
plus clair. J’ai éliminé tous les facteurs de la morale autres que l’
instinct
social, et j’en ai supposé l’action plus unie, pl
rang des spécialistes. J’ai dû exposer les démarches successives de l’
instinct
social de façon à paraître transformer la réalité
aux facteurs que l’on étudierait sont des formes ou des produits de l’
instinct
social, de l’âme sociale telle que je l’ai compri
tinct social, de l’âme sociale telle que je l’ai comprise ici. Mais l’
instinct
social, l’âme sociale, l’empreinte que les autres
e la psychologie unifie singulièrement. Sans doute en certains cas, l’
instinct
social s’accuse, il ressort, il se dresse à part,
confuse. C’est lorsqu’il s’oppose, sous quelque forme abstraite, à un
instinct
égoïste qui nous pousse à un acte trop personnel.
ppelle. C’est une des formes abstraites et générales de l’action de l’
instinct
social. Il s’en faut qu’il existe toujours sous c
ou que façonnent l’art, la religion, la pratique de la vie et même l’
instinct
égoïste. Il travaille aussi à éliminer ou à trans
hé de dégager de ce chaos une des formes générales de l’activité de l’
instinct
social, j’ai un peu parlé comme s’il était plus u
ge et protège d’essentielles vérités. J’ai surtout parlé du rôle de l’
instinct
social dans la morale traditionnelle, un peu aban
n influence jusque dans ce qui paraît être seulement une révolte de l’
instinct
individualiste, tellement l’esprit social se mêle
ême la part qu’il croit bien tenir et qu’il ne veut pas abandonner, l’
instinct
égoïste doit se défendre constamment. 2. Il es
cale n’était pas, ou elle n’était qu’en penchant et en germe dans les
instincts
naturels de l’homme), est-ce donc en vertu d’une
ture, c’est-à-dire la souveraineté de Dieu, auteur et législateur des
instincts
qui forcent l’homme à être sociable. Cette souver
raineté de Dieu ou de la nature a promulgué ses lois sociales par les
instincts
de tout homme venant à la vie. Le premier de ces
es par les instincts de tout homme venant à la vie. Le premier de ces
instincts
, d’abord physique, lui commande de se rapprocher
de mort ; il crée la famille, cette sainte unité de l’ordre social. L’
instinct
de la mère et du père, celui-là tout moral, l’ins
rdre social. L’instinct de la mère et du père, celui-là tout moral, l’
instinct
de la compassion et de la bonté, leur commande de
de l’individu, il devient sans le savoir dévouement spiritualiste. L’
instinct
de la justice apprend à l’enfant à chérir sa mère
l devient devoir ; c’est déjà l’âme qui se révèle, ce n’est plus de l’
instinct
seulement. L’instinct de l’amour créateur emporte
st déjà l’âme qui se révèle, ce n’est plus de l’instinct seulement. L’
instinct
de l’amour créateur emporte l’homme et la femme l
t la femme l’un vers l’autre ; mais, une fois l’enfant conçu, ce même
instinct
, devenu paternité, porte les deux êtres générateu
orme ou sous une autre, selon les lieux ou les temps, ce n’est plus l’
instinct
de l’amour seulement, c’est le devoir réciproque,
n pure de l’espèce, sur l’autorité paternelle, sur la piété filiale ;
instincts
changés en devoirs de tous les côtés ; spirituali
tice en action, la reconnaissance, mille vertus en un seul devoir ! L’
instinct
dit à ce groupe humain à peine formé : « Réunis-t
qui n’est que la justice des actes, moralité, devoir, vertu. Un autre
instinct
porte d’autres groupes à s’unir, pour être plus s
ure, ce devoir patriotique. VI La nation fondée et défendue, un
instinct
qui s’élargit la pousse à se civiliser chaque jou
. Elle sent la nécessité de l’autorité politique qui donne à tous ces
instincts
épars l’unité de volonté par laquelle chacun a la
t en oppression mutuelle et en anarchie : gouvernement condamné par l’
instinct
de la hiérarchie légale, qui est la loi de tout c
out ce qui commande et de tout ce qui obéit sur la terre. VII L’
instinct
de justice absolue et celui de hiérarchie nécessa
crée et accélère sans cesse en lui et autour de lui ! Peuple de beaux
instincts
, mais de peu de moralité politique, toujours ivre
s à l’humanité par cette souveraineté de la nature qui parle dans nos
instincts
, aucun ne nous semble plus voisin de la perfectio
é de la nature dont on retrouve le texte syllabe par syllabe dans nos
instincts
natifs, Confucius institue dans sa législation, e
vention humaine, mais d’inspiration divine. Dieu l’a déposée dans les
instincts
des premiers-nés de la terre appelés hommes, et m
stincts des premiers-nés de la terre appelés hommes, et même dans les
instincts
organiques des animaux. Elle est née toute faite,
ts organiques des animaux. Elle est née toute faite, et chacun de nos
instincts
contenait en germe une loi ; une loi, non pas seu
ntés du souverain législateur, volontés manifestées à l’homme par ses
instincts
; organe de la véritable souveraineté de la natur
ualiser leur union, souvent pénible, au bénéfice de l’enfant, né d’un
instinct
, mais vivant d’un devoir. Devoir du père et de la
r, d’aimer les autres hommes ses semblables, et de leur appliquer cet
instinct
tout spiritualiste et tout moral de la justice lé
que ! Un devoir social, au lieu d’un droit brutal, sort de chacun des
instincts
primitifs de l’homme social, à mesure qu’il a bes
rrête. Je m’engagerais à parcourir ainsi avec vous, un à un, tous les
instincts
en apparence les plus physiques de l’homme venant
vous amener à découvrir avec une évidence solaire, dans chacun de ces
instincts
élémentaires, la source, le titre divin, la révél
est organique, elle naît avec l’homme, elle a sa révélation dans nos
instincts
, elle procède d’une seule souveraineté, la souver
égagée des sens et des temps. Il a donné à l’homme, en le créant, les
instincts
innés qui le forcent à vivre en société politique
rti sera tiré de l’élasticité rigoureusement limitée elle-même de ses
instincts
hérités, cet homme dont la faculté de s’efforcer,
es qu’on lui attribue. Un certain état d’équilibre instable entre les
instincts
multiples et communs à tous, donne à l’individu c
en trop. D’ailleurs, si le sujet est très sensible, si ses différents
instincts
d’action et de réaction sont en équilibre très in
nalité, la croyance à l’unité du moi. L’homme composé et résultante d’
instincts
et de moments multiples se conçoit un. Ce n’est p
rocédé de simplification grossier que l’on se tient à donner le nom d’
instincts
aux diverses parties qui concourent à la formatio
a formation de cette entité complexe qu’est la personne humaine : ces
instincts
eux-mêmes, sous le nom abstrait dont nous les dés
comment se forme l’illusion d’un moi unique, de montrer le jeu de ces
instincts
divers dans la conscience. Tandis que de tous les
plus ou moins stable, ils se reflètent tous dans la conscience où un
instinct
spectateur toujours en éveil, toujours présent, t
. La relation qui s’établit à chaque moment entre la multiplicité des
instincts
, tel est le phénomène composite, l’état de fait,
e phénomène composite, l’état de fait, instable et passager, auquel l’
instinct
spectateur confère un semblant d’unité en le pren
e s’achève ou plutôt prend sa source en cette fiction originelle d’un
instinct
spectateur qui se croit l’auteur et l’acteur uniq
tre deux êtres de sexe opposé sont, à vrai dire, un compromis entre l’
instinct
amoureux et les autres instincts qui, dans le mil
nt, à vrai dire, un compromis entre l’instinct amoureux et les autres
instincts
qui, dans le milieu social, disputent à celui-ci
avec la passion de l’amour, l’homme se conçoit autre qu’il n’est. Un
instinct
s’élève en lui avec une violence extraordinaire.
une violence extraordinaire. Il se croit intéressé au triomphe de cet
instinct
: il emploie à son service toutes les ressources
e lieu où des êtres vivants, que d’un terme abstrait nous nommons des
instincts
, viennent en contact, et, s’unissant ou s’opposan
strument de règne ; il devient le moi, et le moi, c’est au regard des
instincts
du corps humain ce qu’est, au regard des hommes,
lle il est juste et raisonnable de se soumettre. Par cette fiction, l’
instinct
qui exerce la souveraineté et qui semble commande
par un lien mnémonique les actes successifs des différents groupes d’
instincts
qui tour à tour possèdent l’empire et fondent des
’autres fins que celles de la personne humaine, des fins propres à un
instinct
particulier d’un corps humain déterminé. Mais il
rticulier d’un corps humain déterminé. Mais il apparaît aussi que cet
instinct
, en dehors du moi humain où il s’est développé, s
en dehors du moi humain où il s’est développé, se ramifie à d’autres
instincts
de même nature en des raillions d’autres moi, en
pour l’humanité. C’est ainsi qu’au temps de la passion amoureuse, cet
instinct
vainqueur, qui semble tenir alors la place de la
personne tout entière, emploie sans peine à le servir tous les autres
instincts
toutes les autres puissances du corps humain. Or
utes les autres puissances du corps humain. Or durant le règne de cet
instinct
, la vie intense, inconnue et réelle, qui se donne
n se propose de mettre ici en lumière, c’est la déviation subie par l’
instinct
métaphysique à mesure qu’il s’exerce avec plus de
é sur le plan radical de leur imagination, en faisant abstraction des
instincts
, des traditions, des habitudes, cette seconde nat
s aussi vraies que celles qui attribuent à la matière ou au corps des
instincts
ou des lois absolues qui font sa nature, et au-de
à la gymnastique, devant le peuple, dans la nudité des athlètes. Des
instincts
de la nature il ne conserve pas même la pudeur !
la négation des lois de la nature promulguées par la divinité de nos
instincts
sociaux. XXII La politique, selon nous, n’e
en effet que la nature, étudiée avec intelligence et respect dans les
instincts
sociaux de l’homme ; la nature, révélée par ces i
ct dans les instincts sociaux de l’homme ; la nature, révélée par ces
instincts
, vivifiée par l’expérience, promulguée en lois et
de génie de tous les pays et de tous les siècles. Que nous disent ces
instincts
, depuis que l’homme est né de la femme, pour enfa
tuité dans sa race, et qui immortalisent dès ici-bas l’humanité ? Ces
instincts
nous disent précisément le contraire de ce que le
mbres de son troupeau humain de rien posséder en propre. Or que dit l’
instinct
, ce législateur inné de la société humaine ? Il d
du jour où l’homme s’est uni à la femme, il a senti doubler en lui l’
instinct
de la propriété, car, ce qu’il s’appropriait pour
compagne. Et, du jour où il a eu un fils, il a senti tripler en lui l’
instinct
sacré de l’appropriation, car, ce qu’il s’appropr
ore par la fécondité de sa compagne, il a senti multiplier d’autant l’
instinct
, et, disons plus juste, le droit de son appropria
ré au-delà de lui la multitude indéfinie de sa génération future, son
instinct
de propriété s’est multiplié dans la même proport
en dépasse un autre : la démence a son émulation comme le génie. Les
instincts
seuls ramènent le monde à la vérité. Aussi voyez
eusement que lui ! XXV La nature a donné à la mère un admirable
instinct
d’amour pour l’enfant sorti de son sein, formé de
un berceau tiède et un lait nourrissant sur le sein de la femme. Cet
instinct
d’amour, qui se satisfait d’abord providentiellem
ue en dépravant l’espèce morale ? Y a-t-il rien de plus contraire à l’
instinct
de tendresse, de pitié, de sollicitude privilégié
’est-ce pas là la négation en pratique de cette plus belle vertu de l’
instinct
, la pitié ? N’est-ce pas là le sacrilège contre l
rsement de toutes les lois naturelles, de ce retournement de tous les
instincts
sociaux, vous le voyez encore : Une première loi
es lieux sombres ! Y eut-il jamais un attentat de l’esprit contre les
instincts
plus impie et plus criminel ou plus stupide que l
ités du sophisme substituant la métaphysique, qui est de l’homme, aux
instincts
de la nature, qui sont de Dieu ! XXIX Arrê
traducteur cite ces pages, qui font rougir la pudeur et refluer tout
instinct
de famille jusqu’au fond du cœur scandalisé : «
contraire au progrès, c’est de marcher à contresens de la nature. Les
instincts
sont les sources des lois bien faites ; tout ce q
ces des lois bien faites ; tout ce qui ne découle pas directement des
instincts
s’égare ; les instincts sont la logique de Dieu e
; tout ce qui ne découle pas directement des instincts s’égare ; les
instincts
sont la logique de Dieu en nous. En politique, un
trouvant l’origine des lois dans ces législations innées qui sont nos
instincts
? Il nous faudrait pour cela un second Montesquie
evait naturellement s’y transformer et s’y adapter aux époques et aux
instincts
des nations. L’Italie du moyen âge, démembrée par
s voltes, apparentes plus que réelles : elle a le gouvernement de ses
instincts
. Elle saura bien changer son gouvernement comme u
t disparu. C’est cependant un résultat singulier que la création de l’
instinct
du chien d’arrêt. La tendance primitive y fut for
orale individuelle avec tout ce qui s’y rattache. Elle a perverti nos
instincts
naturels. Je veux dire qu’elle les a amenés à s’e
l’homme n’ont pas pu ne pas la présenter. L’homme lui-même garde des
instincts
utiles, la finalité spontanée, organique et psych
nuisent à l’équilibre du corps et de l’esprit, montrent assez que nos
instincts
n’ont pu se plier à notre situation nouvelle. Tro
tamment obligés de chercher à les conformer à notre vie nouvelle. Les
instincts
de l’animal, soumis à de semblables causes d’erre
ller à l’alcoolisme quand l’homme lui en donne l’occasion. Ainsi, les
instincts
de l’homme mis en désarroi par la transformation
e et désintéressé trouve alors en lui-même sa récompense. Il apaise l’
instinct
puissant où l’égoïsme et l’altruisme se sont amal
un mot : les autres. Mais ce n’est point là le cas universel. Si les
instincts
qui nous adaptent au milieu social et au milieu c
eux, bien d’autres êtres, des individus, des groupes, des peuples. L’
instinct
altruiste et grégaire se forme mal. L’homme s’y e
impossible peut-être. Il ne sait comment s’y prendre, et ses nouveaux
instincts
, grossiers, confus, aveugles, le font errer en bi
Comme les murs des églises gothiques sous la poussée de la voûte, les
instincts
altruistes et désintéressés incarnés dans l’homme
ionnels, l’homme n’est guère porté au sacrifice de lui-même. Certains
instincts
, hérités en partie de ses ancêtres animaux, la pa
res. Et d’autre part on entrevoit bien chez l’homme la formation d’un
instinct
plus proprement social, qui naît sans doute par l
i, de prendre ostensiblement son bien. Mais la nature précaire de cet
instinct
est trop évidente. Lorsque l’homme est délivré du
devait naître en lui, et dans les groupes qu’il compose, une sorte d’
instinct
social, d’âme collective, trop faible pour lutter
s égoïstes, mais qui pourrait compenser sa faiblesse par la ruse. Cet
instinct
social, c’est l’ensemble ou la résultante de tous
x ; 2° détruire le libre arbitre en soutenant l’innéité organique des
instincts
. En un mot, on reprochait à la doctrine de Gall d
que chose d’organique. Or, en quoi serait-il plus immoral de lier nos
instincts
à la prédominance de tel organe cérébral que de l
el système, sanguin, lymphatique ou nerveux ? Mais, dira-t-on, si les
instincts
sont soumis à la prédominance de certaines partie
du désir et de la volonté. Il disait qu’il ne faut pas confondre les
instincts
avec la faculté de les gouverner, de les discipli
vers une fin donnée, que ce qui est lié à l’organisation ce sont les
instincts
, que ce qui appartient à l’âme c’est la volonté,
s, puisque dans tous les systèmes il faut bien accorder qu’il y a des
instincts
innés, quelquefois même de mauvais instincts. L’i
n accorder qu’il y a des instincts innés, quelquefois même de mauvais
instincts
. L’influence de l’hérédité sur les penchants est
la religion elle-même reconnaît cette hérédité et innéité des mauvais
instincts
, puisque c’est principalement sur cette donnée qu
nullement coupable en cherchant le siège organique de ces différents
instincts
, et elle n’était point par là plus contraire au s
faculté, cette faculté doit disparaître avec eux ; par conséquent les
instincts
purement animaux doivent disparaître ou être plus
r exemple, le cervelet avait été proposé par Gall comme l’organe de l’
instinct
de propagation. Il est inutile d’insister sur les
sensitif peuvent résulter évidemment de grandes différences dans les
instincts
et les habitudes de l’animal. Même chez l’homme,
qu’une boursouflure de fange échauffée par le soleil, puis douée d’un
instinct
qui le force au mouvement sans impulsion, puis de
e le limon qui résistait au mouvement, puis douée successivement de l’
instinct
, ce crépuscule de l’âme ; de la raison, ce résumé
tinct, ce crépuscule de l’âme ; de la raison, ce résumé réfléchi de l’
instinct
; du balbutiement, ce prélude de la parole ; et e
n peu de mouvement sans but emprunté aux vents et aux vagues, puis un
instinct
emprunté à une sourde puissance végétative, puis
imprégné des rayons de son aurore, instruit par la révélation de ses
instincts
intellectuels, pourvu d’une science innée plus né
a même lutte établie en nous par la nature entre la raison, qui est l’
instinct
de l’âme, et les passions, qui sont l’instinct de
e la raison, qui est l’instinct de l’âme, et les passions, qui sont l’
instinct
de la matière, rompt aussi souvent en nous qu’en
sourde et obstinée du perfectionnement indéfini de son espèce ? Tout
instinct
est une prophétie : cette prophétie est donc divi
réaliser sur cette terre. Nous ne nions pas et nous adorons même cet
instinct
naturel ou surnaturel qui porte l’homme à espérer
e toute espérance, un perfectionnement indéfini. Nous croyons que cet
instinct
a été en effet donné à l’homme par son auteur pou
leurs qu’il arrive. En second lieu, nous croyons que Dieu a donné cet
instinct
de perfectionnement indéfini à l’homme comme une
on croyait le sacrifice inutile ? Il fallait donc que l’homme eût cet
instinct
de l’utilité et de la sainteté de son sacrifice :
ment relatif, local et temporaire ici-bas ; c’est là le secret de cet
instinct
qui nous travaille pour l’amélioration de notre e
cet instinct qui nous travaille pour l’amélioration de notre espèce,
instinct
illusoire chez les uns, réel chez les autres, mér
s de l’éternité, de l’absolu, de l’infini. XIV Il en est de cet
instinct
du progrès et du bonheur indéfinis de l’humanité
heur indéfinis de l’humanité sur la terre, comme il en est d’un autre
instinct
que Dieu a donné invinciblement à l’homme ; insti
n est d’un autre instinct que Dieu a donné invinciblement à l’homme ;
instinct
que l’homme sait parfaitement illusoire ici-bas,
ent sur la terre. Quel est l’homme qui ne sait pas le mensonge de cet
instinct
, et quel est l’homme qui ne s’y laisse pas éterne
llement tromper ? Mais il était nécessaire dans le plan divin que cet
instinct
du bonheur parfait mentît à l’homme, pour lui fai
et poursuivre pas à pas dans la vie la route de l’éternité. Sans cet
instinct
, l’homme s’arrêterait au second pas, s’assoirait
l’impulsion à toute vie et le mouvement à toute activité humaine. Cet
instinct
est, comme celui du perfectionnement indéfini de
ux, je m’anéantis d’admiration dans mon silence. J’éprouvai un de ces
instincts
d’acte extérieur que l’homme sincère avec soi-mêm
vec celles de mon père. Je n’avais jamais réfléchi encore à ce brutal
instinct
de l’homme qui se fait de la mort un amusement, e
ndu par sa mère, espéré par sa compagne, bramé par ses petits. Mais l’
instinct
machinal de l’habitude l’emporta sur la nature, q
e qui nous paraît de l’univers, et le seul spectateur de la nature. L’
instinct
des animaux est un ; les facultés de l’homme sont
t un ; les facultés de l’homme sont différentes, variées, inégales. L’
instinct
des animaux ne peut troubler l’harmonie générale
le ; les facultés de l’homme peuvent la troubler. L’homme n’a point d’
instinct
; il a une liberté et une volonté. L’absence d’in
e n’a point d’instinct ; il a une liberté et une volonté. L’absence d’
instinct
dans l’homme fait qu’il a besoin de tout apprendr
ensées généreuses, les sentiments élevés, la gloire, noble et immense
instinct
de l’immortalité ; car l’immortalité elle-même n’
de sa demeure, tu le suivras dans ses voyages, tu trahiras ton propre
instinct
pour te faire l’ennemi des autres animaux lorsque
le pain de l’aumône que tu partageras avec lui. » Croyez-vous que cet
instinct
des animaux marqués pour la domesticité ne prouve
domesticité ne prouve pas l’intention du Créateur qui leur donna cet
instinct
, et qui, ainsi, l’ajouta en quelque sorte aux org
elligence. Dieu a donc tout prévu pour la société : sans la société l’
instinct
perfectible de ces animaux ne se serait jamais dé
rrasser de toute forme sociale. Rousseau, interprète de cette sorte d’
instinct
de révolte contre la société, qui repose dans la
liberté de l’homme. Il faut, à toutes les époques, lutter contre cet
instinct
antisocial de la multitude ; il faut, à toutes le
talent qui emploient le don le plus élevé du Créateur à favoriser cet
instinct
antisocial, sont sûrs d’obtenir d’abord une très
ociale. Serait-ce une œuvre bien digne d’un Dieu que la création d’un
instinct
social qui n’aurait pour fin que de faire brouter
qu’il respire ou que la nourriture qui soutient sa vie. Par tous ses
instincts
, par tous ses besoins, par toutes ses conservatio
que l’amour conjugal et que l’amour paternel attachent par un double
instinct
de vertu désintéressée à ces deux mêmes êtres dép
ouveraineté. Or, comme la nature, c’est l’oracle du Créateur, par les
instincts
propres à chacune de ses créatures, la souveraine
st la nature, interprète de Dieu, qui a donné à l’homme dans tous ses
instincts
le germe de toutes ses lois et la condition absol
jours présente, n’a jamais failli ; c’est-à-dire que la souveraineté,
instinct
conservateur et résurrecteur de la société nature
archiques, même infâmes, était encore la souveraineté, c’est-à-dire l’
instinct
social condamnant les hommes à vivre en société i
’est-à-dire de conscience et de révélation des volontés de Dieu par l’
instinct
, plus elles sont vraies, utiles, obéies par les p
itive ou un code moderne où elle ne soit écrite à la première page. L’
instinct
dit : Je veux vivre ; la nature dit : Tu as le dr
une souveraineté de l’absurde en opposition avec la souveraineté de l’
instinct
! Il faudrait des volumes pour énumérer toutes le
peuple, plus il est peuple, c’est-à-dire plus il est gouverné par les
instincts
de la nature, tient à ce droit d’aînesse avec plu
nature, à durer, et que rien ne dure que ce qui est héréditaire. Cet
instinct
du père de famille, dans la démocratie même, prév
age des biens du père est donc un sophisme devant la nature ; aussi l’
instinct
dans toutes les nations a-t-il protesté contre l’
i représentants puissants dans le pays, pour défendre ses droits, ses
instincts
, ses libertés. En démocratisant trop la terre, el
tinguer en même temps ce qu’il y a de vrai, de sacré, de divin dans l’
instinct
de l’homme sociable, de ce qu’il y a de paradoxal
auvage ou civilisé, a apportée dans sa conscience humaine ou dans son
instinct
organique et naturel en venant au monde, comme il
aît : voilà la justice. XXVI La justice produit naturellement l’
instinct
de l’égalité entre les hommes devant Dieu et deva
loi. Point de privilège contre la révélation divine manifestée par l’
instinct
universel : la conscience. Quand bien même l’homm
st-ce donc que le remords ? La législation, en cela, est conforme à l’
instinct
. La révolution française a proclamé cette justice
eut dire et ce qui dit : « Il n’y a pas deux Dieux, il n’y a pas deux
instincts
, il n’y a pas deux consciences, il n’y a pas deux
il n’y a pas deux consciences, il n’y a pas deux humanités ; Dieu, l’
instinct
, l’équité, la loi morale, l’humanité, voient des
éveloppement volontaire. II. Diverses classes d’impulsions. Appétits,
instincts
, volitions. III. Diverses théories de l’acte volo
à côté de l’actuel. II Diverses classes d’impulsions. — Appétits,
instincts
, volitions. La volonté, considérée en elle-mêm
par une perception. Ce genre d’impulsions est le principe de tous les
instincts
, qui en sont des complications et des combinaison
’animal n’a qu’à percevoir un objet, par exemple sa proie, pour que l’
instinct
développe sa série d’effets. Selon nous, l’instin
proie, pour que l’instinct développe sa série d’effets. Selon nous, l’
instinct
est une combinaison de processus appétitifs et de
gistrées dans les organes. En même temps que l’origine appétitive des
instincts
, qui vient d’être mise en lumière, il faut reconn
et les variations heureuses des germes ou embryons ont donné lieu aux
instincts
proprement dits, qui sont de véritables idées-for
oujours un ressort psychique. Aujourd’hui encore, l’animal n’agit par
instinct
que sous l’influence d’un appétit éveillé par la
nel, etc. Quand un animal, appartenant à un groupe donné, présente un
instinct
d’une complication exceptionnelle, on retrouve un
résente un instinct d’une complication exceptionnelle, on retrouve un
instinct
analogue, mais plus rudimentaire, chez la plupart
pareils. De plus, on peut former une gradation ascendante qui va des
instincts
les plus simples aux plus compliqués dans une mêm
ême espèce, par exemple celle des hyménoptères déprédateurs, dont les
instincts
sont st merveilleux et d’une explication si embar
des deux anneaux qui ne portent pas de pattes, etc.156 L’échelle des
instincts
de plus en plus complexes représente les divers d
e plus en plus complexes représente les divers degrés par lesquels un
instinct
a passé avant d’arriver à sa forme supérieure. Ce
s l’organisme. C’est donc une présomption en faveur de révolution des
instincts
. On connaît l’objection tirée des neutres, qui dé
rs larves157. Un élément important a été rétabli dans la question des
instincts
par M. Perrier : la considération de la différenc
hibition deviennent alors de plus en plus nombreux : c’est pourquoi l’
instinct
est moins visible chez l’homme, tandis que les ré
ujet, dans l’Évolutionnisme des idées-forces, les pages relatives à l’
instinct
. 158. Voir t. I. 159. Pierre Janet, l’Automatis
us dirions, pour plus de précision, que la tendance considérée est un
instinct
, si ce n’était justement à la place d’un instinct
e considérée est un instinct, si ce n’était justement à la place d’un
instinct
que surgissent dans l’esprit ces images fantasmat
es fantasmatiques. Elles jouent un rôle qui aurait pu être dévolu à l’
instinct
et qui le serait, sans doute, chez un être dépour
un être dépourvu d’intelligence. Disons provisoirement que c’est de l’
instinct
virtuel, entendant par là qu’à l’extrémité d’une
autre ligne d’évolution, dans les sociétés d’insectes, nous voyons l’
instinct
provoquer mécaniquement une conduite comparable,
ements divergents et complémentaires qui aboutiraient d’un côté à des
instincts
réels et, de l’autre, à des instincts virtuels, n
ui aboutiraient d’un côté à des instincts réels et, de l’autre, à des
instincts
virtuels, n’est-ce pas se prononcer sur l’évoluti
présentait d’abord ces caractères à l’état d’implication réciproque :
instinct
et intelligence, qui atteignent leur point culmin
e mais constitutifs d’une réalité simple sur laquelle intelligence et
instinct
ne seraient que des points de vue. Telles sont, p
se font donc pendant et se complètent. Mais on en dirait autant de l’
instinct
et de l’intelligence, qui les caractérisent respe
rtain effort pour obtenir certaines choses de la matière brute, et qu’
instinct
et intelligence, pris à l’état achevé, sont deux
ue sa structure. Mais il ne faut pas oublier qu’il reste une frange d’
instinct
autour de l’intelligence, et que des lueurs d’int
ntelligence, et que des lueurs d’intelligence subsistent au fond de l’
instinct
. On peut conjecturer qu’ils commencèrent par être
et que, si l’on remontait assez haut dans le passé, on trouverait des
instincts
plus rapprochés de l’intelligence que ceux de nos
lligence que ceux de nos insectes, une intelligence plus voisine de l’
instinct
que celle de nos vertébrés. Les deux activités, q
l’autre point terminus de l’évolution, les sociétés régies par le pur
instinct
, où l’individu sert aveuglément l’intérêt de la c
ion, la ruche et la fourmilière, si enfin ce résultat s’obtient par l’
instinct
, qui n’est que le prolongement du travail organis
à l’intelligence un contrepoids. Si ce contrepoids ne peut pas être l’
instinct
lui-même, puisque sa place est justement prise pa
e est justement prise par l’intelligence, il faut qu’une virtualité d’
instinct
ou, si l’on aime mieux, le résidu d’instinct qui
faut qu’une virtualité d’instinct ou, si l’on aime mieux, le résidu d’
instinct
qui subsiste autour de l’intelligence, produise l
sposerait d’un moyen bien simple : elle n’aurait qu’à doter l’homme d’
instincts
appropriés. Ainsi fit-elle pour la ruche et pour
l fut facile, puisqu’elle n’eut qu’à suivre sa méthode habituelle : l’
instinct
est en effet coextensif à la vie, et l’instinct s
éthode habituelle : l’instinct est en effet coextensif à la vie, et l’
instinct
social, tel qu’on le trouve chez l’insecte, n’est
épanouissement de l’intelligence, et non plus à un développement de l’
instinct
, que tend la poussée vitale dans la série des ver
es vertébrés. Quand le terme du mouvement est atteint chez l’homme, l’
instinct
n’est pas supprimé, mais il est éclipsé ; il ne r
e lui impose, sur le sacrifice qu’il fait à la communauté ? Livré à l’
instinct
, comme la fourmi ou l’abeille, il fût resté tendu
ou moins imagés de perceptions qu’on appelle les souvenirs. Puisque l’
instinct
n’existe plus qu’à l’état de trace ou de virtuali
urs nous dire que le domaine de la vie est essentiellement celui de l’
instinct
, que sur une certaine ligne d’évolution l’instinc
llement celui de l’instinct, que sur une certaine ligne d’évolution l’
instinct
a cédé une partie de sa place à l’intelligence, q
quilibre sera vraisemblablement rétabli par des représentations que l’
instinct
suscitera au sein de l’intelligence perturbatrice
le reste ce qu’elle était ; mais l’intelligence, sous la poussée de l’
instinct
, transforme pour elle la situation. Elle suscite
il n’oubliera pas que la nature est utilitaire, et qu’il n’y a pas d’
instinct
qui n’ait sa fonction ; les instincts qu’on pourr
utilitaire, et qu’il n’y a pas d’instinct qui n’ait sa fonction ; les
instincts
qu’on pourrait appeler intellectuels sont des réa
omaine psychologique lui-même, on ne se croirait pas quitte envers un
instinct
si on ne le rattachait pas à un besoin de l’espèc
originel est de résoudre des problèmes analogues a ceux que résout l’
instinct
, par une méthode très différente, il est vrai, qu
ntérêt vital. L’intelligence est donc nécessairement surveillée par l’
instinct
, ou plutôt par la vie, origine commune de l’insti
surveillée par l’instinct, ou plutôt par la vie, origine commune de l’
instinct
et de l’intelligence. Nous ne voulons pas dire au
telligence. Nous ne voulons pas dire autre chose quand nous parlons d’
instincts
intellectuels : il s’agit de représentations form
t son ignorance ; l’homme se sentirait perdu dans l’immensité. Mais l’
instinct
veille. A la connaissance proprement scientifique
mment elles s’expliquent par le jeu combiné de l’intelligence et de l’
instinct
, comment elles ont dû répondre à un intérêt vital
e poussera aisément dans l’une ou l’autre direction. La pression de l’
instinct
a fait surgir en effet, au sein même de l’intelli
core elle ne fait que traduire en représentation des suggestions de l’
instinct
. Plus précisément, il y a une logique du corps, p
cter entre proches parents : la race ne tarderait pas à dégénérer. Un
instinct
, que des habitudes toutes différentes recouvrent
scinder en clans à l’intérieur desquels le mariage sera interdit. Cet
instinct
arrivera d’ailleurs à ses fins en faisant que les
l’être vivant le besoin qui y correspond. Si ce besoin ne crée pas un
instinct
réel et agissant, il suscite, par l’intermédiaire
sant, il suscite, par l’intermédiaire de ce qu’on pourrait appeler un
instinct
virtuel ou latent, une représentation imaginative
représentation imaginative qui détermine la conduite comme eût fait l’
instinct
. A la base du totémisme serait une représentation
lus qu’à leur développement ; l’humanité a laissé ici libre jeu à son
instinct
de fabulation. Cet instinct ne va pas très loin,
; l’humanité a laissé ici libre jeu à son instinct de fabulation. Cet
instinct
ne va pas très loin, sans doute, quand on le lais
des deux grandes lignes de l’évolution animale pour faire pendant à l’
instinct
le plus parfait, point terminus de l’autre. Il es
de l’autre grande ligne, et que la fonction fabulatrice, sans être un
instinct
, joue dans les sociétés humaines un rôle symétriq
nct, joue dans les sociétés humaines un rôle symétrique de celui de l’
instinct
dans ces sociétés animales. Notre seconde remarqu
ales lignes d’évolution ainsi tracées se trouvent l’intelligence et l’
instinct
. Justement parce que l’intelligence est une réuss
stement parce que l’intelligence est une réussite, comme d’ailleurs l’
instinct
, elle ne peut pas être posée sans que l’accompagn
es est d’entretenir la vie de l’organisme. De même la fonction de nos
instincts
égoïstes est d’assurer l’harmonie de l’organisme
anisme et notre vie mentale. Et pareillement aussi la fonction de nos
instincts
sociaux, de l’âme sociale répandue en chacun de n
assurer la continuation ou le perfectionnement de la vie sociale. Ces
instincts
sont en nous les organes d’un être, réel ou virtu
assez d’influence pour faire tout le mal dont elles sont capables. L’
instinct
social obscur et les instincts égoïstes aussi rés
tout le mal dont elles sont capables. L’instinct social obscur et les
instincts
égoïstes aussi résistent souvent à ces produits m
a mort. Et il faut prendre — non pas toujours, car il s’en faut que l’
instinct
social soit infaillible ! — mais assez souvent, l
la nécessité des mutilations qui la rendent sûre. En de pareils cas l’
instinct
social s’est réellement retourné contre lui-même
pour origine la poussée des autres qui sont en nous, la pression de l’
instinct
social, il est intéressant de voir par quel mécan
naçantes et pour les empêcher au moins de s’aggraver. § 8 Les
instincts
égoïstes, dont j’ai négligé l’action jusqu’ici, i
ici, interviennent efficacement dans les déviations de la morale. Ces
instincts
se soumettent, quand ils ne sont pas les plus for
onc je la respecte », dit un personnage de comédie. C’est ainsi que l’
instinct
égoïste respecte, quand il le peut, les lois mora
d il le peut, les lois morales qui le gênent. C’est là sa revanche. L’
instinct
social, en opprimant l’individu, lui rend hypocri
érêt, et comme la seule activité digne d’une volonté libre. De même l’
instinct
égoïste reconnaît la supériorité de l’instinct so
lonté libre. De même l’instinct égoïste reconnaît la supériorité de l’
instinct
social, il accepte ses ordres. Mais il se dédomma
moins, bien des déviations de la morale. À la première, à la ruse des
instincts
égoïstes, toute une partie de la casuistique par
des instincts égoïstes, toute une partie de la casuistique par où les
instincts
égoïstes s’efforcent de tourner la loi pour se sa
de l’honneur, l’individualisme a sournoisement pris sa revanche sur l’
instinct
social. Tout en acceptant de celui-ci les formes
je ne parle pas ici des cas, instructifs autrement, dans lesquels les
instincts
sociaux ont cédé à la poussée des instincts égoïs
rement, dans lesquels les instincts sociaux ont cédé à la poussée des
instincts
égoïstes. Il y a peu d’années, une crise dangereu
rait l’éclair d’intelligence. Au dernier de ces instants, alors que l’
instinct
, reprenant le dessus, la ramènerait de vive force
ramènerait de vive force à sa tâche, l’intelligence que va résorber l’
instinct
dirait en guise d’adieu : il faut parce qu’il fau
e activité qui, d’abord intelligente, s’achemine à une imitation de l’
instinct
est précisément ce qu’on appelle chez l’homme une
sociales élémentaires, est nécessairement celle qui imite le mieux l’
instinct
. Est-il étonnant alors que, dans le court moment
t ici des résultats comparables, quant à leur régularité, à ceux de l’
instinct
dans l’autre ; elle aura eu recours à l’habitude.
conditionnant leur existence, aura une force comparable à celle de l’
instinct
, et comme intensité et comme régularité. C’est là
ous nous sommes occupe ailleurs, disons simplement qu’intelligence et
instinct
sont des formes de conscience qui ont dû s’entrep
, avec les Arthropodes et les Vertébrés. Au bout de la première est l’
instinct
des Insectes, plus particulièrement des Hyménoptè
des Hyménoptères ; au bout de la seconde est l’intelligence humaine.
Instinct
et intelligence ont pour objet essentiel d’utilis
uement. La vie sociale est ainsi immanente, comme un vague idéal, à l’
instinct
comme à l’intelligence ; cet idéal trouve sa réal
’obligation tendra à devenir nécessité, plus elle se rapprochera de l’
instinct
dans ce qu’elle a d’impérieux. Et néanmoins on se
t néanmoins on se tromperait grandement si l’on voulait rapporter à l’
instinct
une obligation particulière, quelle qu’elle fût.
n n’étant de nature instinctive, le tout de l’obligation eût été de l’
instinct
si les sociétés humaines n’étaient en quelque sor
t en quelque sorte lestées de variabilité et d’intelligence. C’est un
instinct
virtuel, comme celui qui est derrière l’habitude
es signes, comme cela paraît probable, le signe leur est fourni par l’
instinct
même qui les fait communiquer ensemble. Au contra
euse, peut-on dire qu’ils se sentent obligés et qu’ils obéissent à un
instinct
social ? Évidemment non ; mais si cet organisme e
, dont les éléments sont unis entre eux par d’invisibles liens ; et l’
instinct
social de la fourmi — je veux dire la force en ve
en comparaison des petits groupements auxquels nous étions portés par
instinct
, et que le même instinct tendrait probablement à
groupements auxquels nous étions portés par instinct, et que le même
instinct
tendrait probablement à reconstituer aujourd’hui
s pendant des siècles de civilisation, elle a néanmoins besoin de cet
instinct
primitif qu’elle revêt d’un si épais vernis. Bref
de cet instinct primitif qu’elle revêt d’un si épais vernis. Bref, l’
instinct
social que nous avons aperçu au fond de l’obligat
e nous avons aperçu au fond de l’obligation sociale vise toujours — l’
instinct
étant relativement immuable — une société close,
autres hommes qu’on aime les hommes avec lesquels on vit ? Tel est l’
instinct
primitif. Il est encore là, heureusement dissimul
ntre le bien de la fourmi et celui de la fourmilière. Or, c’est à cet
instinct
fondamental que nous avons rattaché l’obligation
ici à la pression sociale ? Nous n’avons pas le choix. En dehors de l’
instinct
et de l’habitude, il n’y a d’action directe sur l
, plus proche de ces forces naturelles qu’on appelle habitude et même
instinct
, celle-ci d’autant plus puissante qu’elle est plu
, imite de loin, par l’intermédiaire de l’habitude, l’immobilité de l’
instinct
. Le sentiment qui caractériserait la conscience d
haque pièce est une habitude mais dont l’ensemble est comparable à un
instinct
, a été préparé par la nature. Dans la seconde, il
a vie sociale, à un système d’habitudes plus ou moins assimilable à l’
instinct
: le principe de propulsion intervient directemen
’ensemble des pièces et ne plus accepter un mécanisme conservateur. L’
instinct
cédait provisoirement la place à un système d’hab
ciété étant seule nécessaire, et cette nécessité ramenant avec elle l’
instinct
. La nécessité du tout, sentie à travers la contin
’habitudes qui correspondent symétriquement, chez l’homme, à certains
instincts
de l’animal ; il est moins qu’intelligence. Celui
eux. La personne lésée, ou sa famille, n’a donc alors qu’à suivre son
instinct
, à réagir selon la nature, à se venger ; et les r
t qu’une société animale, où l’obligation ne serait que la force de l’
instinct
, mais moins haut qu’une assemblée de dieux, où to
l bouleversé. Mais la nature veille. Elle avait pourvu la fourmi de l’
instinct
social ; elle vient d’y joindre, peut-être parce
de l’instinct social ; elle vient d’y joindre, peut-être parce que l’
instinct
se trouvait en avoir momentanément besoin, une lu
, une lueur d’intelligence. Pour peu que l’intelligence ait dérangé l’
instinct
, vite il faudra qu’elle s’emploie à remettre les
iabilité qu’on ne trouve pas dans les sociétés animales, régies par l’
instinct
; mais la variation ne serait pas allée jusqu’à e
rainte exercée par des habitudes qui correspondent symétriquement à l’
instinct
, vous ne pouvez pas ne pas poser ce soulèvement d
que toute distinction absolue est illusoire. Sensations, sentiments,
instincts
, intelligence, tout cela constitue un monde à par
leurs actions selon les circonstances et sont guidés par un immuable
instinct
; puis si nous remarquons que l’instinct, qui con
sont guidés par un immuable instinct ; puis si nous remarquons que l’
instinct
, qui consistait d’abord en une combinaison compli
tes de nos psychologies ne peuvent être vraies que superficiellement.
Instinct
, raison, perception, conception, mémoire, imagina
son développement. Action réflexe à son plus bas degré, elle devient
instinct
; et de là sortent d’une part les manifestations
pe, en ce qu’elle forme la transition de la vie purement physique à l’
instinct
. « En employant le mot instinct, non comme le fai
ition de la vie purement physique à l’instinct. « En employant le mot
instinct
, non comme le fait le vulgaire pour désigner tout
elle de l’homme, mais en le restreignant à sa signification propre, l’
instinct
peut être défini : une action réflexe composée. S
aison de contractions ; dans celle que nous distinguons sous le nom d’
instinct
, une combinaison d’impressions produit une combin
combinaison de contractions ; et dans la forme la plus élevée, dans l’
instinct
le plus complexe, il y a des coordinations qui te
e l’action réflexe simple en action réflexe composée, c’est-à-dire en
instinct
, s’explique par l’accumulation des expériences et
ccumulation des expériences et la transmission héréditaire145. Mais l’
instinct
, à mesure qu’il croît en complexité, marche à sa
ure qu’il croît en complexité, marche à sa fin ; car à mesure que les
instincts
deviennent plus élevés, les divers changements ps
e le caractère automatique qui les distingue, et ce que nous appelons
instinct
se perdra graduellement dans quelque chose de plu
es de l’intelligence se transforment l’un dans l’autre. De même que l’
instinct
peut être considéré comme une sorte de mémoire or
e mémoire organisée, de même la mémoire peut être considérée comme un
instinct
naissant. Voyons comment l’instinct devient mémoi
ire peut être considérée comme un instinct naissant. Voyons comment l’
instinct
devient mémoire. « Se rappeler la couleur rouge,
ible degré, un mouvement, une sensation, une impression. Mais quand l’
instinct
devient trop complexe pour se produire avec la sû
nous appelons mémoire. Voyons maintenant comment la mémoire redevient
instinct
, c’est-à-dire retourne à son point de départ. Ici
précède, que la ligne de démarcation qu’on trace communément entre l’
instinct
et la raison n’existe pas. Tous deux sont un ajus
nternes aux rapports externes, avec cette seule différence que dans l’
instinct
la correspondance est très simple et très général
, mais dans ses manifestations, elle est d’abord action réflexe, puis
instinct
, qui n’est qu’une action réflexe composée. Là com
p. de Psych., 11e part., ch. vii et viii. 145. L’auteur consacre à l’
Instinct
un chapitre long et intéressant, mais qui n’est g
le », nous avons dit : — La Matière, la Vie, tendent à se conserver. (
Instinct
de conservation, primordial et perdurant aux orga
tous : se rappelant que la Multitude qui vit surtout des sens et des
instincts
, s’enorgueillit en elle-même du Savoir qu’elle re
tre Altruisme ne se sépare pas de l’Égoïsme qui n’est qu’un mode de l’
Instinct
de conservation, et donc, nécessaire et naturel.
e préparation à valeur primitive, des organes de la voix saisis par l’
instinct
et la sensation pour parvenir à l’articulation pu
role avait pu n’être pas dénaturé, par, dès primitivement, le naturel
instinct
de contracter, en moindre attention et pour plus
n se pensant, — quand évolutivement la pensée ne se peut désunir de l’
instinct
et de l’émotion qui l’engendrent. Les sons émeuve
ir de sentir, et l’organisme-vivant arrivé à l’expression émue de son
instinct
, en une sorte d’amorphe désir et de pré-volonté :
et de sentiment et de pensée. Triple mode dont l’origine unique est l’
instinct
, d’où retenir que le langage est, en même temps,
es Sax les Cors, Bassons et Hautbois Monotonie, doute, simplesse. —
Instinct
d’être, de vivre. Domination, gloire. — Instinct
doute, simplesse. — Instinct d’être, de vivre. Domination, gloire. —
Instinct
de prévaloir, d’instaurer. — Vouloir. Action. Tum
valoir, d’instaurer. — Vouloir. Action. Tumultes, gloires, ovation. —
Instinct
de détruire, de triompher. — Vouloir. Action. Te
de triompher. — Vouloir. Action. Tendresse, amour et leurs doutes. —
Instinct
d’aimer altruiste, de multiplier. Méditation. Har
asses, Alto-viole et Violons Ingénuités, tendresses, heurs, rire. —
Instinct
d’aimer égoïste. Vouloirs. Sérénité, désistement,
— Instinct d’aimer égoïste. Vouloirs. Sérénité, désistement, deuil. —
Instinct
de vénérer. Passivité. — Méditation Ordre. Volup
. Passivité. — Méditation Ordre. Volupté, amour, passion, douleur. —
Instinct
de se vouer. Méditation. — Vouloir passionné.
est élégant, le mouvement plein de grâce, en tout digne du sexe qui d’
instinct
sait trouver les attitudes et camper son personna
Marie pousse son invocation aux puissances destructrices qu’enferme l’
instinct
d’amour, tel que l’imaginait le père d’Atala, c’e
qu’en un morceau de critique fameux : l’École Païenne, poussé par cet
instinct
de mystification qui se trouvait à la racine de s
exclusive, dans cette sorte de fatalité qui réduit tout au geste de l’
instinct
et n’hésite pas à généraliser avec cette rigueur.
étreintes. Sont-elles pas commandées toutes deux par la rigueur de l’
instinct
? Nous avons parlé du cruélisme d’annunzien : le
e velu de la bête des champs » ; elle a « la lueur de l’insecte que l’
instinct
enflamme et signale au mâle dans la sombre forêt
à quelque degré déjà cette concordance ne nous était suggérée ? D’un
instinct
sûr, que rien ne saura dérouter, la Femme-Poète p
conscience a remplacé cette folie d’une minute qu’est la fougue de l’
instinct
, quel abîme entre deux êtres qui tout à l’heure n
oits. Ils sont redevenus eux-mêmes, car dans cette brève détente de l’
instinct
, ils étaient tout au juste, et dans la rigueur gr
’expression sur l’exemple d’un maître, il n’y a qu’un pas, et c’est l’
instinct
d’imitation qui le lui fait franchir. Je note, co
susciter, chez un bel animal, une suite de réactions contraires à son
instinct
. Sans doute avec une longue persévérance, en s’y
es, il apparaît comme un phénomène plus complexe, qui se rattache à l’
instinct
d’imitation sommeillant chez tout être, en vertu
Risque infime, faut-il le dire ? Chez Mme Henri de Régnier, ce fut l’
instinct
d’imitation qui l’emporta. L’instinct d’imitation
Mme Henri de Régnier, ce fut l’instinct d’imitation qui l’emporta. L’
instinct
d’imitation… c’est bientôt dit ! Car enfin il fau
de la sensation, ne laissant subsister aucune place dans cette âme d’
instinct
, pour quoi que ce soit d’autre qu’une existence d
e à femmes, du maître de l’esclave amoureuse, esclave lui-même de ses
instincts
, et rivé à ses appétits. Thème éternel et tant de
u Cruélisme dans l’amour, à laquelle il faut tout ramener, car si les
instincts
nobles, ou conservateurs de l’ordre social, spont
Mme Henri de Régnier. Affaissement de l’être moral, prédominance de l’
instinct
, pourrait-on ajouter, car la servitude amoureuse
car la servitude amoureuse à ce degré ne se différencie guère du pur
instinct
animal que par les nuances d’expression qu’y sura
ant lutte, mais d’avance est vaincue, nous apparaît à la merci de ses
instincts
, tout autant que Donna Marie ou l’institutrice Ém
preinte d’une grossièreté tant soit peu répulsive. Chez eux la part d’
instinct
se trouve réduite au minimum. Transposé dans le d
t, sans pourtant dépasser le plan où sut les maintenir un merveilleux
instinct
de composition, présentent l’intense relief qui l
nt à tant de timidité, cet impérieux accent que commande la voix de l’
instinct
dès que la beauté dévêtue de Fanny lui vient prop
est la ruse, la duplicité, armes naturelles, moyens de défense que l’
instinct
du sexe disposa en leur faveur : conception que s
été, quel est le rôle, quelle est la mission de la femme ? Notre seul
instinct
suffit à les préciser : ils sont tout de création
sa, comme le germe d’où sortira tout l’avenir… ce sera l’ensemble des
instincts
qui, d’abord embryonnaires, mais non moins précis
squisse du geste qui sera celui de toute la vie ; hommage rendu par l’
instinct
à sa destination future, au rôle, au rôle unique
se le charme de Cléopâtre, et partant, de toute femme qui obéit à son
instinct
: « Je l’ai vue une fois dans la rue sauter quara
définitive, il pourra se ramener à ces éléments essentiels. Un vague
instinct
lui révéla que, pour sa tâche de création, la Nat
sa poitrine la tête de celui qui assurera la durée du foyer. Tous les
instincts
de la Femme vont donc spontanément à cette forme
nes des vertus essentielles admirées chez sa mère, chez ses sœurs ! L’
instinct
du futur chef de famille qui va fonder un foyer s
Conservatisme social… avons-nous dit. Il est au confluent de tous les
instincts
de la Femme, envisagée comme type normal et conti
nement… La Morale, qui envisage l’être individuel, comme un composé d’
instincts
bons et mauvais, entre lesquels se poursuit une l
! De toute leur énergie nous les avons vus démentir et repousser les
instincts
conservateurs de vie. Quel instinct d’ordre pourr
ns vus démentir et repousser les instincts conservateurs de vie. Quel
instinct
d’ordre pourrions-nous attendre de celles qui son
qu’elle est devenue la Divinité devant laquelle elles s’humilient ? L’
instinct
d’ordre nous enseigne à établir une hiérarchie da
tige littéraire, que dans la phase morale si je puis dire, celle où l’
instinct
du devoir poursuit sa lutte avec les mouvements d
anciennes complications sentimentales, qui faisaient contrepoids à l’
instinct
et créaient un rempart de toutes leurs défenses a
ature de la vie, la conscience et ses formes, les actions réflexes, l’
instinct
, les sensations, le sommeil, l’hérédité. Avant d’
a tout un ordre de faits (perceptions insensibles, actions réflexes,
instincts
, etc.) par lesquels les deux vies se mêlent et se
imal privé de cerveau perdait toute sensation, toute perception, tout
instinct
et toute volition. Mais les expériences contraire
n ascendante de la vie psychique : M. Lewes la rapproche de même de l’
instinct
. L’instinct, dit-il262, a été souvent invoqué pou
de la vie psychique : M. Lewes la rapproche de même de l’instinct. L’
instinct
, dit-il262, a été souvent invoqué pour prouver la
ais que nous apprend la psychogenèse sur cette question ? C’est que l’
instinct
est une expérience organisée, une intelligence no
on discursive ; en d’autres termes, que dans l’intelligence et dans l’
instinct
, les processus nerveux et logiques sont les mêmes
tives, impliquent le choix des moyens pour arriver à une fin ; dans l’
instinct
, les opérations sont fixées, uniformes, sans hési
ixés maintenant, quoique variables encore dans certaines limites (les
instincts
) ; 3° ceux qui admettent diverses alternatives po
portée. Enfin l’hypothèse du choix est confirmée par ce fait que les
instincts
sont sujets à des illusions tout comme la raison2
tuelle. Dans le second groupe nous pouvons mettre les sensations, les
instincts
, ou appétits, et les émotions qui représentent l’
ation entre les perceptions qui naissent des unes, et les appétits ou
instincts
qui naissent des autres ; et celles-ci à leur tou
. Problems of life and mind, t. I p. 226. 263. Sur la question de l’
instinct
et de ses variations, voir les expériences instru
, quand on voit les animaux chasseurs subordonner les impulsions de l’
instinct
aux nécessités de la chasse, et exécuter des comb
es qui se dressent tout à coup devant eux. On ne peut nier non plus l’
instinct
de sociabilité des animaux quand on les voit, non
ble n’est pas synonyme de politique. Une troupe de loups réunis par l’
instinct
de la chasse et excités par l’aiguillon de la fai
es les œuvres, toutes les institutions, tous les sentiments, tous les
instincts
propres à l’homme et étrangers à l’animal. L’huma
u’on a pu aussi donner la formule de cette race : la prédominance des
instincts
et des facultés pratiques sur les facultés spécul
ole tendait à énerver l’esprit de recherche et à faire prédominer les
instincts
et les préjugés du sens vulgaire sur les analyses
ai. La sensation s’explique elle-même par une affection innée, par un
instinct
de nature. Ici, c’est l’amour qui est le principe
bien d’autres affections : la sensibilité est pourvue d’une variété d’
instincts
qui préexistent aux phénomènes sensitifs qu’on le
sation elle-même qui est le principe moteur de la vie morale, c’est l’
instinct
ou plutôt le penchant, selon sa propre expression
ble des phénomènes psychiques, est forcé de reconnaître l’existence d’
instincts
irréductibles à la loi de l’habitude. Reste l’exp
e très-grande probabilité. Étant donné tel esprit, tel caractère, tel
instinct
, telle passion, telle idée fixe, on peut prédire
logie et de la psychologie expérimentale. Il retrouve cette innéité d’
instincts
, d’affections dont la nature l’a si abondamment p
e, philosophes ou moralistes, analysant, décrivant et définissant les
instincts
, les penchants, les passions, les facultés de l’h
lesquels un sang inférieur lui eût apporté la débilité mentale et les
instincts
bas388. Tantôt, comme dans l’interdiction des spi
res très valables du préjugé héréditaire ; on voit qu’il est, comme l’
instinct
, une forme aveugle de la raison. Et ce qui achève
par le rêve mystique, puis des cerveaux bruts et violents, livrés à l’
instinct
et aux images, qui pensaient par demi-visions, et
compassion sans doute, mais sans deviner ses pensées troubles et ses
instincts
obscurs. On n’imaginait pas la structure de son e
enfonçant le ridicule, comme un pic, dans tous endroits faibles où l’
instinct
révolté heurte sa prison mystique, et dans tous l
e de la matière vivante et de l’organisation spontanée. — Morale de l’
instinct
animal et de l’intérêt bien entendu. Ici comme
ps organisé, l’animal sensible, avec ses besoins, ses appétits et ses
instincts
. Non seulement ils sont indestructibles, mais enc
l n’y a de bonheur et de mœurs que dans les pays où la loi autorise l’
instinct
, à Otaïti par exemple, où le mariage dure un mois
ervation de soi-même. » « Se conserver, obtenir le bonheur », voilà l’
instinct
, le droit et le devoir. « Ô vous406, dit la natur
écoutez le sentiment intime, laissez-vous guider par la lumière de l’
instinct
et de la conscience ; et vous retrouverez cet Ada
telle engagée dans la chair a pour voix la conscience. « Conscience !
instinct
divin, immortelle et céleste voix, guide assuré d
mais encore les inclinations qui nous sont communes avec l’animal, l’
instinct
de conservation et de défense, le besoin de mouve
s sourds rencontrent pour la première fois un interprète, et dont les
instincts
destructeurs vont bientôt s’ébranler à l’appel de
ent, sous une enveloppe rude, la chaleur, la bonté et la droiture des
instincts
primitifs Appelez donc de leur vrai nom cette él
Chapitre I :Des sens, des appétits et des
instincts
. I Toute étude de psychologie expérimental
ute de l’intelligence et de la volonté. Tels sont les appétits et les
instincts
. « L’instinct se définit en l’opposant à ce qui e
igence et de la volonté. Tels sont les appétits et les instincts. « L’
instinct
se définit en l’opposant à ce qui est acquis par
celles qui sont nécessaires ou utiles à l’animal. Cette étude sur les
instincts
, que M. Bain revendique avec raison comme l’une d
à diverses reprises, en avoir tiré bon parti164. A notre avis, le mot
instinct
prête à l’équivoque. On peut croire d’abord qu’il
vie mentale. Il n’en est rien. L’auteur s’en tient à l’homme, et ces
instincts
qu’il va étudier, peuvent se traduire par le term
dépense en courses folles sa surabondance d’activité, ne suit que son
instinct
; mais c’est juste au moment où il est épuisé que
s du monde fini qu’il observe ; mais, s’il a de cet ordre supérieur l’
instinct
et la perspective, il n’en a pas, il n’en peut pa
l’expérience, le panthéisme vient échouer devant la conscience et les
instincts
éternels du cœur humain. Telle est du moins cette
des choses, la réalité en soi. Suivant M. Jouffroy, l’homme croit par
instinct
et doute par raison. On serait tenté dépenser que
objet de croyance, non de science ; mais il ne consent point à nommer
instinct
cette intuition de la réalité intérieure et extér
stes, comme la personnalité par les panthéistes, comme le cœur et ses
instincts
spontanés par le rationalisme, comme l’élément su
l’origine du monde et l’origine de l’homme. La Providence explique l’
instinct
et le besoin de la prière, cet instinct si univer
mme. La Providence explique l’instinct et le besoin de la prière, cet
instinct
si universel de l’humanité. Le péché originel exp
Stirner attaque tout désir qui n’est pas l’expression directe de son
instinct
à lui, de même qu’il attaque toute idée qui n’est
ndépendance, une revendication frénétique en faveur de la liberté des
instincts
; revendication qui porte d’ailleurs sur les inst
la liberté des instincts ; revendication qui porte d’ailleurs sur les
instincts
les plus généraux de notre nature, ceux qui const
e, ceux qui constituent le fond physiologique de tout être humain : l’
instinct
sexuel, la faim, l’instinct du bien-être. Et cert
ond physiologique de tout être humain : l’instinct sexuel, la faim, l’
instinct
du bien-être. Et certes, cette revendication en f
échaînées de façon à donner une idée bien faible de l’efficacité de l’
instinct
social. (Observation de M. Metchnikoff, dans son
nomie morale La morale est l’expression idéalisée et sublimée de l’
instinct
social. C’est pourquoi on peut dire que l’antinom
es sont inépuisables. L’illusion spiritualiste consiste à exploiter l’
instinct
de survie des individus. Les religions et les mor
u’on ne discute pas. La discussion morale est un prétexte que prend l’
instinct
égoïste pour résister sournoisement à l’instinct
prétexte que prend l’instinct égoïste pour résister sournoisement à l’
instinct
social et pour ruser avec la règle. Une triple in
ue est regardée par ses ennemis comme une sophistique au service de l’
instinct
de liberté et d’anomie morale ; comme un prétexte
rté et d’anomie morale ; comme un prétexte qu’invoque trop aisément l’
instinct
égoïste toujours disposé à se dérober à l’autorit
à faciliter et à améliorer la pratique. Ce besoin de l’esprit c’est l’
instinct
de curiosité, la passion de savoir. Enfin la scie
tisfait de la manière la plus complète et la plus parfaite possible l’
instinct
de curiosité. Savoir que les faits existent est u
l’explication. Ainsi expliquer est le meilleur moyen de satisfaire l’
instinct
de curiosité. C’est aussi le meilleur moyen d’att
ndances de la nature. Le type des inclinations du premier genre est l’
instinct
de conservation, l’amour de la vie. Malgré tout,
ne le peut nier, mais c’est là seulement une infime minorité. Dans l’
instinct
de conservation figurent au premier rang les beso
te n’est accompli par l’individu qui n’ait sa raison première dans un
instinct
, une inclination, une passion. L’intelligence n’e
elque chose comme étant bon, bien, avantageux, etc. Nous parlons de l’
instinct
. Le plaisir s’y ajoute [mot grec] et l’instinct c
tc. Nous parlons de l’instinct. Le plaisir s’y ajoute [mot grec] et l’
instinct
cette constatation faite devient inclination.
du souvenir existait inconsciemment auparavant. Il a fait voir que l’
instinct
témoigne aussi manifestement de l’existence de ph
nifestement de l’existence de phénomènes inconscients. En effet, si l’
instinct
était conscient, il supposerait chez les animaux
’elle sait la géométrie. On pourrait en dire autant des inexplicables
instincts
de la plupart des animaux. Hartmann conclut de là
ons la raison n’est, d’après ce système, qu’une forme développée de l’
instinct
. L’instinct lui-même n’est qu’une action réflexe
n n’est, d’après ce système, qu’une forme développée de l’instinct. L’
instinct
lui-même n’est qu’une action réflexe perfectionné
donne l’unité. — L’Activité enfin se compose d’une masse d’actions, d’
instincts
; c’est la multiplicité. Le moi intervient dans c
lassification des beaux-arts. Leçon 33 De l’activité en général. L’
instinct
L’activité est la faculté par laquelle nous pr
ne l’a jamais été, ou l’a été et ne l’est plus. Ce sont la volonté, l’
instinct
, l’habitude. Nous allons commencer par étudier l’
volonté, l’instinct, l’habitude. Nous allons commencer par étudier l’
instinct
. L’instinct est la faculté que nous avons de pro
nstinct, l’habitude. Nous allons commencer par étudier l’instinct. L’
instinct
est la faculté que nous avons de produire des act
s par une expérience antérieure. C’est surtout chez les animaux que l’
instinct
est visible. La vie animale n’est qu’une suite d’
imaux que l’instinct est visible. La vie animale n’est qu’une suite d’
instincts
. Chez l’enfant, l’instinct joue aussi un rôle qui
ible. La vie animale n’est qu’une suite d’instincts. Chez l’enfant, l’
instinct
joue aussi un rôle qui diminue plus tard. C’est l
’enfant, l’instinct joue aussi un rôle qui diminue plus tard. C’est l’
instinct
qui pousse l’enfant à prendre le sein de sa mère,
à exécuter les mouvements nécessaires à sa vie. Chez l’homme fait, l’
instinct
est beaucoup plus rare ; à peine peut-on citer ch
l’instinct est beaucoup plus rare ; à peine peut-on citer chez lui l’
instinct
de conservation, et encore bien moins développé.
es plus grandes que celles de l’homme même. L’animal ne mange que par
instinct
, non pour vivre. 2. Perfection. L’instinct est pa
L’animal ne mange que par instinct, non pour vivre. 2. Perfection. L’
instinct
est parfait. Il y a une admirable corrélation des
nct est parfait. Il y a une admirable corrélation des mouvements de l’
instinct
, et de leur fin. Cette perfection est atteinte du
coup, sans que l’individu ait besoin d’éducation. 3. Immutabilité. L’
instinct
est immuable, il est aujourd’hui ce qu’il était a
r miel aujourd’hui comme autrefois. Cependant cette immutabilité de l’
instinct
n’est pas rigoureusement absolue. L’instinct peut
cette immutabilité de l’instinct n’est pas rigoureusement absolue. L’
instinct
peut changer sous l’influence du milieu ou sous c
uence du milieu ou sous celle de l’homme. La domestication change les
instincts
des animaux qui y sont soumis. 4. Spécialité. L’i
change les instincts des animaux qui y sont soumis. 4. Spécialité. L’
instinct
n’est pas capable de produire un nombre indétermi
pable de produire un nombre indéterminé d’actions différentes. Chaque
instinct
est spécial. C’est une détermination précise de l
nstinct est spécial. C’est une détermination précise de l’activité. L’
instinct
est spécial, a une forme déterminée ; il produit
rme déterminée ; il produit toujours la même action. 5. Généralité. L’
instinct
est commun à l’espèce. Toutes les araignées de la
issent leur toile de la même façon. D’après certains philosophes, l’
instinct
est tout physiologique ; les mouvements instincti
’actions réflexes. Descartes avait déjà admis une théorie analogue. L’
instinct
pour lui n’est pas un fait psychique, et comme po
r en sociétés. Voici d’ailleurs un fait qui contredit la théorie de l’
instinct
physiologique : il est établi par les sciences na
sciences naturelles que deux organismes identiques peuvent avoir des
instincts
différents. Enfin, ce qui démontre que cette thès
ts. Enfin, ce qui démontre que cette thèse est excessive, c’est que l’
instinct
peut devenir peu à peu conscient, être transformé
eu à peu conscient, être transformé en mouvement volontaire. Or, si l’
instinct
peut devenir volonté, c’est qu’il n’y a pas un ab
enir volonté, c’est qu’il n’y a pas un abîme entre ces deux termes. L’
instinct
n’est donc pas physiologique, ne se réduit pas à
ellement un phénomène psychique. Condillac a voulu rendre compte de l’
instinct
en le ramenant à l’habitude. L’instinct n’est pou
ac a voulu rendre compte de l’instinct en le ramenant à l’habitude. L’
instinct
n’est pour lui qu’une expérience devenue peu à pe
stinct n’est pour lui qu’une expérience devenue peu à peu habitude et
instinct
. L’expérience quotidienne montre la fausseté de c
sseté de cette théorie. Nous voyons sans cesse, sous l’influence de l’
instinct
, se produire des actions des animaux qui ne peuve
imaux qui ne peuvent avoir pour base l’expérience. Il y a de plus des
instincts
que l’expérience ne peut point expliquer, la dist
urait coûté la vie. Une doctrine beaucoup plus importante, explique l’
instinct
par une habitude héréditaire. C’est la théorie ex
ection naturelle est produite par cette lutte. C’est ainsi que naît l’
instinct
. Ce n’était d’abord qu’une habitude heureuse, don
ent les autres ; et cette habitude, fixée par l’hérédité, est devenue
instinct
. Cela explique du même coup comment l’instinct es
’hérédité, est devenue instinct. Cela explique du même coup comment l’
instinct
est commun à tous les individus de la même espèce
pes primitifs, ou sont eux-mêmes stériles. En second lieu, il y a des
instincts
qui se perpétuent dans l’espèce bien que la desce
nt pas de neutres, mais de la reine, et cependant présentent tous les
instincts
des neutres. La théorie transformiste ne peut exp
llac se présente de nouveau dans la théorie transformiste. Il y a des
instincts
que l’expérience ne peut donner : si l’instinct d
formiste. Il y a des instincts que l’expérience ne peut donner : si l’
instinct
de conservation, dès l’origine, n’avait pas prému
vait pas prémuni les animaux contre le danger, ils seraient morts ; l’
instinct
de la nourriture lui est aussi nécessaire, la dou
pas à l’animal qu’il est nécessaire de manger pour la faire cesser. L’
instinct
est donc un fait simple, irréductible, résistant
bitude présente, à un degré moindre, presque tous les caractères de l’
instinct
. Celui-ci est inconscient et elle le devient de p
rès puissante, elle nous fait agir presque aussi inconsciemment que l’
instinct
lui-même. L’instinct est parfait ; l’habitude est
ous fait agir presque aussi inconsciemment que l’instinct lui-même. L’
instinct
est parfait ; l’habitude est bien plus parfaite q
ion, de la délibération. Seulement, cette perfection immédiate dans l’
instinct
est dans l’habitude le résultat d’une éducation.
te dans l’instinct est dans l’habitude le résultat d’une éducation. L’
instinct
est immuable. L’habitude assurément peut être mod
ne résistance et d’autant plus grande qu’elle est plus forte. Comme l’
instinct
encore, elle est spéciale, possède un but et un o
et rien que cela. Cette spécialité est moins tranchée que celle de l’
instinct
, mais tend, quand l’habitude augmente, à le deven
ct, mais tend, quand l’habitude augmente, à le devenir autant. Mais l’
instinct
est commun à toute l’espèce, tandis que l’habitud
s. Sauf cela cependant, l’habitude semble tendre à se rapprocher de l’
instinct
, bien que la ressemblance ne soit jamais complète
peut toujours reprendre l’empire qu’elle avait momentanément perdu. L’
instinct
, c’est la nature parlant et agissant en nous. Pui
a nature parlant et agissant en nous. Puis donc que l’habitude est un
instinct
acquis, on dira à juste titre que l’habitude est
Nous pouvons nous servir de ces mêmes expressions pour caractériser l’
instinct
et l’habitude : le premier est la nature « natura
ns tout d’abord ici une théorie que nous avons déjà vue à propos de l’
instinct
, et dont l’adepte le plus célèbre est Descartes.
ndance de l’acte à se reproduire. En second lieu, l’habitude, comme l’
instinct
et d’une manière bien plus visible encore, dépend
ien, il ne leur est pas impossible de se tromper, de mal raisonner. L’
instinct
nous inspire des jugements faux aussi bien que ju
, mais non introuvable. En la poursuivant avec notre tempérament, nos
instincts
, nos passions, nous la voilons bien par là ; mais
moignage ? Suivant Reid et suivant les Écossais, elle vient du double
instinct
de crédulité et de véracité. D’une part, disent-i
oire ce que l’on lui dit, s’il n’a pas de raison de se défier. Ainsi,
instinct
de véracité chez le témoin et de crédulité chez c
i serait le fondement de l’autorité du témoignage. Que nous ayons ces
instincts
, on ne peut le nier. Mais chez l’homme, les insti
nous ayons ces instincts, on ne peut le nier. Mais chez l’homme, les
instincts
sont bien faibles si on les compare à l’activité
os délibéré par la volonté humaine, tandis que d’autres viennent de l’
instinct
. Mais il faut bien s’entendre sur le sens du mot
prit qu’ils représentent. Cette théorie supposerait chez l’enfant des
instincts
bien complexes ; elle est l’œuvre des Écossais qu
; elle est l’œuvre des Écossais qui abusaient d’ailleurs un peu de l’
instinct
, et en France elle a été soutenue par Garnier. Ri
elle a été soutenue par Garnier. Rien ne prouve que l’enfant ait ces
instincts
qu’on lui attribue. D’abord, cette faculté d’inte
ise ne connaissait pas. Mais même sans faire intervenir l’hérédité, l’
instinct
d’imitation ne suffit-il pas à expliquer pourquoi
nus ; ils n’exposent pas l’homme aux risques des plaisirs violents. L’
instinct
raisonné conseillera donc de les choisir de préfé
e de leur donner comme origine un principe spécial. Il y a en nous un
instinct
qui nous fait juger mauvaises certaines actions,
rd n’est-il pas vrai que le sentiment est loin d’être infaillible ? L’
instinct
nous mène à l’erreur presque aussi souvent qu’à l
plus faible que lui ; la vie humaine serait sans cesse menacée ; or l’
instinct
le plus vif est celui de la conservation : pour r
» : l’enfant est naturellement bon ; il n’y a qu’à l’abandonner à ses
instincts
naturels. Pour cela il faut le laisser libre. Le
tre un assassinat. Les exécutions capitales diminuent la force de cet
instinct
et compromettent par là la sécurité publique. Cep
homme idéal n’existera jamais. Il y a donc contradiction entre notre
instinct
de curiosité, qui est infini, et la limite que la
ns un exemple de pareille finalité dans les faits psychologiques de l’
instinct
qui va à sa fin sûrement et inconsciemment. Il pe
telligence de Dieu analogue à celle des hommes ? Si on la compare à l’
instinct
, on ne fait plus il est vrai de l’anthropomorphis
ociations organiques, des aptitudes nouvelles organiques, de nouveaux
instincts
ne peuvent plus se former, mais encore presque to
plus se former, mais encore presque toutes les aptitudes et tous les
instincts
que présente l’homme antérieur à la civilisation
giques ou morales. La moralité, dit Guyau, est l’affranchissement des
instincts
animaux et de toute passion… Mais en même temps q
te passion… Mais en même temps que se dissolvent les tendances et les
instincts
contrariés, c’est-à-dire à mesure que ces associa
la raison se font jour pour prendre la place vacante laissée par les
instincts
et les aptitudes innées. La souplesse et l’indéte
physiologiques ont pour cortège la conscience de soi et la réflexion.
Instinct
et raison sont deux phénomènes incompatibles… et
aison sont deux phénomènes incompatibles… et comme la dissolution des
instincts
est l’effet du processus social, la conscience ré
faiblement organisé. Au contraire, ces êtres, si merveilleux par leur
instinct
, n’ont aucune intelligence individuelle, ne sont
es individuelles, c’est-à-dire quelque chose d’analogue à ce qu’est l’
instinct
chez les espèces qui n’ont qu’une existence socia
il ne faut pas d’ailleurs confondre cet acte de foi avec un appel aux
instincts
primitifs de l’humanité. C’est un acte de foi en
e est irréductiblement asociale. Dans l’intelligence spectaculaire, l’
instinct
de connaissance s’est complètement dissocié de l’
aculaire, l’instinct de connaissance s’est complètement dissocié de l’
instinct
social. Cette dissociation rentre dans une autre
ciation d’un caractère plus général et plus métaphysique : celle de l’
instinct
de connaissance et de l’instinct vital. Une soci
al et plus métaphysique : celle de l’instinct de connaissance et de l’
instinct
vital. Une société, quelle qu’elle soit, est gui
partie sociale de l’individu est donc entièrement dominée par ce même
instinct
vital et social, c’est-à-dire par les intérêts et
et conventionnelle. Les habitudes de la vie pratique affaiblissent l’
instinct
de curiosité pure ; mais c’est une consolation po
ne pierre est éternel, qu’il a sa garantie, comme la morale, dans les
instincts
mêmes de la nature humaine. On n’envisage d’ordin
plus, dans le gouvernement des choses, la raison sur le caprice et l’
instinct
. Il n’y a pas à raisonner avec celui qui pense qu
e moment correspondant à celui où l’enfant, conduit jusque-là par les
instincts
spontanés, le caprice et la volonté des autres, s
. La combinaison est aussi impuissante à reconstruire les œuvres de l’
instinct
que l’art à imiter le travail aveugle de l’insect
-ce une raison pour renoncer à la science réfléchie, pour revenir à l’
instinct
aveugle ? Non certes. C’est une raison pour pouss
st nécessaire. Le vrai, c’est que la nature humaine ne consiste qu’en
instincts
et en principes très généraux, lesquels consacren
cial, comme l’établissement politique, s’est formé sous l’empire de l’
instinct
aveugle. C’est à la raison qu’il appartient de le
t mille fois moins logique que l’hébreu ou le sanscrit, créés par les
instincts
d’hommes primitifs. J’ai développé ce point dans
stéréotypée, tandis que les autres varient ; celles-là obéissent à l’
instinct
, celles-ci à l’intelligence. Mais si la nature, p
n cette fois précis de la fourmilière ou de la ruche dans le cas de l’
instinct
, à l’autre point terminus de l’évolution. Il y au
l’assemblage dure plus longtemps : témoin l’empire romain. Mais que l’
instinct
primitif subsiste, qu’il exerce une action disrup
ait le plus souvent de chacun de nous, en même temps, un chef qui a l’
instinct
de commander et un sujet qui est prêt à obéir, en
de la foule. Vision d’horreur ! On était entre « civilisés », mais l’
instinct
politique originel avait fait sauter la civilisat
areil cas aux dirigés que les dirigeants sont faits comme eux. Mais l’
instinct
résiste. Il ne commence à céder que lorsque la cl
édestinée à la propriété par sa structure, la guerre est naturelle. L’
instinct
guerrier est si fort qu’il est le premier à appar
nd que celles-ci furent la raison d’être de celles-là : il fallait un
instinct
de guerre, et parce qu’il existait en vue de guer
des guerres accidentelles il en est d’essentielles, pour lesquelles l’
instinct
guerrier semble avoir été fait. De ce nombre sont
la résistance que la Société devrait préparer) elle se heurterait à l’
instinct
profond de guerre que recouvre la civilisation ;
du soin de trancher un différend y sont obscurément encouragés par l’
instinct
de discipline immanent à la société close : une d
sister, indéracinables, dans la société qui s’ouvre, puisque tous ces
instincts
de discipline convergeaient primitivement vers l’
e tous ces instincts de discipline convergeaient primitivement vers l’
instinct
de guerre, nous devons nous demander dans quelle
l’instinct de guerre, nous devons nous demander dans quelle mesure l’
instinct
originel pourra être réprimé ou tourné, et répond
itionnelles à une question qui se pose à nous tout naturellement. L’
instinct
guerrier a beau exister par lui-même, il ne s’en
ra la guerre. Nulle part il n’est plus dangereux de s’en remettre à l’
instinct
. La mythologie antique l’avait bien compris quand
oactivement, par eux, les deux à la fois. Nous en dirions autant de l’
instinct
et de l’intelligence, de la vie animale et de la
si loin d’avoir raison. Il a expliqué son pessimisme-romantisme par l’
instinct
dionysiaque fourvoyé, par l’instinct dionysiaque
son pessimisme-romantisme par l’instinct dionysiaque fourvoyé, par l’
instinct
dionysiaque latent en lui, mais existant en lui e
s serpents qui changent de peau et il n’y a aucun animal qui change d’
instinct
. Nietzsche a toujours aimé la nouveauté et un peu
ans la personnalité. Il a bien raison ; mais il obéit encore à un des
instincts
antérieurs de sa nature. Ce qu’il faut dire, c’es
certain temps, comme éternelles et absolues, en sorte que tantôt tel
instinct
humain, tantôt tel autre occupait la première pla
ui tremble, la faiblesse qui flatte et la faiblesse qui supplie ? « L’
Instinct
de faiblesse », le sentiment de sa faiblesse, voi
ertitude… est, lui aussi, le désir d’un appui, d’un soutien, bref cet
instinct
de faiblesse 12 qui, s’il ne crée pas les religio
ussi qu’il n’est guère possible qu’elles ne soient pas. Ajoutez à cet
instinct
créateur des religions, à ce double instinct créa
oient pas. Ajoutez à cet instinct créateur des religions, à ce double
instinct
créateur des religions, ou plutôt à cet instinct
ligions, à ce double instinct créateur des religions, ou plutôt à cet
instinct
à deux faces doublement créateur des religions, l
ligions, les créateurs eux-mêmes, c’est-à-dire les organisateurs de l’
instinct
religieux. Ceux-ci, soit intuition rapide, soit r
in. Cet homme, qui a dit cela à ce peuple, a transposé, a surélevé un
instinct
de ce peuple, de sorte que ce peuple dans la pens
homme. Le reste est d’enfant. » — Il fallait leur dire : « Suivez vos
instincts
; ils sont bons. » Il semble vraiment que Socrat
te. Quoi qu’il en soit, l’homme théorique, par opposition à l’homme d’
instinct
, à l’homme de création, et à l’homme qui fait aim
chose de solide, est ce même désir d’un appui, d’un soutien, ce même
instinct
de faiblesse qui crée ou conserve les religions e
Ton jugement : cela est bien ainsi, a une première histoire dans tes
instincts
, tes penchants, tes antipathies, tes expériences
ci : à peine connaissons-nous et pouvons-nous nommer par des noms nos
instincts
les plus grossiers ; quant à « leur force, leur f
un rayon de soleil à la joie du monde. — Et dans chacun de ces cas un
instinct
trouvera à se satisfaire, que ce soit celui du dé
on dit. Mais « humeur », qu’est-ce à dire ? C’est-à-dire qu’un de ses
instincts
, et non un autre, s’est emparé de cet incident co
e d’une proie, comme d’un butin et s’en est nourri. Mais pourquoi cet
instinct
, et non pas un autre, pourquoi justement celui-là
que vous ne saurez jamais. Vous ne connaissez pas la nutrition de vos
instincts
. Un souvenir personnel. « Dernièrement, à onze he
e à cet homme, au lieu de le secourir. Car dans l’intervalle tous les
instincts
imaginables auraient eu le temps de se représente
. Peut-être vivre c’est inventer. » Toujours est-il que le jeu de nos
instincts
et surtout les causes du jeu de nos instincts nou
st-il que le jeu de nos instincts et surtout les causes du jeu de nos
instincts
nous sont inconnues. « Nos évaluations et nos jug
pour la communauté. Si le ministère public n’était pas dominé par ses
instincts
professionnels, comme il fait exactement la même
onnête homme ; c’est-à-dire parce que l’on est né capitaliste de bons
instincts
et de conditions prospères… Vient-on au monde pau
ce. Il y a un temps où la lassitude se retourne contre la vie, où « l’
instinct
de dégénérescence » se dirige contre le vouloir-v
beau. Un artiste doit être l’ennemi né de la morale et aussi bien, d’
instinct
, les artistes sont très souvent immoralistes. Ils
erstition à la science et de la superstition à la raison ; rendue aux
instincts
forts et aux passions fortes qui ont fait la gran
ul, et si elle est marque d’amour, elle démontre que l’amour n’est qu’
instinct
de propriété. — Que cet instinct de propriété ait
, elle démontre que l’amour n’est qu’instinct de propriété. — Que cet
instinct
de propriété ait été appelé amour au lieu d’être
ompassion ne possède pas plus un caractère bienfaisant que tout autre
instinct
. C’est seulement quand on l’exige et quand on la
elé mal, c’est ce qui lui est nuisible. Mais, en réalité, les mauvais
instincts
sont opportuns, conservateurs de l’espèce et réno
vertu, une vertu véritable et entière, et non pas seulement le petit
instinct
d’une vertu, tu es la victime de cette vertu. Mai
l’exaltation « de quelque chose de nuisible dans le privé, l’éloge d’
instincts
» appris et acquis et traditionnels, « qui enlève
ourrait être en danger. Sans pouvoir se confier, s’abandonner à aucun
instinct
, à aucun coup d’aile libre, il fait sans cesse un
’importance que de savoir si nous nous trouvons bien ou mal ; c’est l’
instinct
fondamental de toutes les natures vigoureuses — e
r conséquent aussi de savoir si d’autres se trouvent bien ou mal. Cet
instinct
leur dit que nous avons un but pour lequel on n’h
e le peuple, patient et rusé, y a parfaitement réussi. Le peuple, aux
instincts
bas, ne peut vivre ni en beauté ni en force ; il
soit une race conquérante qui n’était pas la sienne et qui avait des
instincts
énergiques et une aspiration vers le grand et le
de lui, mais qui avait, par auto-sélection, puis hérédité, ces mêmes
instincts
, a pris, très tardivement, mais a fini par prendr
u à peu, à mesure des progrès de l’intoxication, elle a abdiqué, et l’
instinct
de médiocrité a remplacé peu à peu l’instinct de
n, elle a abdiqué, et l’instinct de médiocrité a remplacé peu à peu l’
instinct
de grandeur, et ç’a été comme une manière d’enlis
nt, parce qu’il aie sentiment de sa fin prochaine, la sagacité de cet
instinct
que les animaux ont avant la mort — ils se metten
contre l’élite ; c’est la conspiration et la conjuration de tous les
instincts
lâches contre tous les instincts élevés et énergi
ration et la conjuration de tous les instincts lâches contre tous les
instincts
élevés et énergiques ; c’est un complot contre l’
ce, par dégoût, par affinement, par délicatesse artistique, un de ses
instincts
propres et un des meilleurs, mais qui ne doit avo
ux Indes.) » Quelles sont les raisons de ce mouvement d’esprit : 1° l’
instinct
du troupeau dirigé contre les forts et les indépe
stinct du troupeau dirigé contre les forts et les indépendants ; 2° l’
instinct
du déshérité et du souffrant dirigé contre les he
nstinct du déshérité et du souffrant dirigé contre les heureux ; 3° l’
instinct
du médiocre dirigé contre les exceptions. — Dès q
édiocre dirigé contre les exceptions. — Dès que l’un seulement de ces
instincts
prend une certaine force dans une race d’hommes,
iste, sortie d’un peuple fatigué et suranné, ayant survécu à tous les
instincts
violents conformes à ce peuple — transportée peu
: Schopenhauer, règne des appétits, témoignage de la souveraineté des
instincts
animaux, plus véridique, mais plus sombre. — Le x
é de la domination des appétits… La morale elle-même est réduite à un
instinct
(compassion). » Le plébéianisme avec les instinct
me est réduite à un instinct (compassion). » Le plébéianisme avec les
instincts
que nous lui connaissons s’empare-t-il de l’État
t, quand on voit les hommes des « idées modernes » croire presque par
instinct
au « progrès » et à « l’avenir » et manquer de pl
— Dernière différence fondamentale : l’aspiration vers la liberté, l’
instinct
pour le bonheur et les délicatesses du sentiment
homme noble, généreux, celui qui se sacrifie, succombe en effet à ses
instincts
et dans ses meilleurs moments sa raison fait une
is par-delà cette antiquité même, par les moyens qu’elle a employés d’
instinct
, mais en les employant d’une façon méthodique et
ce basse sur l’espèce noble et de la morale de l’espèce basse sur les
instincts
de l’espèce noble, et les conséquences de cela c’
le droit de la force. Cela peut être mauvais sans doute ; car, sans l’
instinct
de grandeur et de beauté, l’instinct de force lui
mauvais sans doute ; car, sans l’instinct de grandeur et de beauté, l’
instinct
de force lui-même est mauvais en ce qu’il est inc
que, et il triomphe d’une telle conformation du monde au moyen de son
instinct
logique fondamental. » — Nietzsche dit encore et
en révolte contre l’avantage et la vie, au profit d’une idée et d’un
instinct
. Croyez-vous donc que Tristan et Isolde témoignen
vénère. Avec cette violation de son moi, avec cette raillerie de son
instinct
de vengeance, tout à l’heure encore si puissant,
, tout à l’heure encore si puissant, il ne fait que céder à un nouvel
instinct
qui vient de se manifester puissamment en lui (le
s son sens général. Nietzsche a dit que la volupté est le mobile de l’
instinct
vital et que cependant il faut vouloir la douleur
é mystérieuse d’une religion. Il adore enfin en elle une forme de son
instinct
belliqueux dont il sent qu’il a et qu’il aura tou
st pas autre chose. Si l’on veut, l’aristocratisme est une forme de l’
instinct
de hiérarchie et l’instinct de hiérarchie c’est l
veut, l’aristocratisme est une forme de l’instinct de hiérarchie et l’
instinct
de hiérarchie c’est le patriotisme lui-même. Un p
la naissance, qui n’est pas du tout le hasard, soit par l’élection à
instinct
aristocratique, c’est-à-dire allant toujours cher
i l’on veut, la Sociocratie. Il y a des peuples qui ont, très fort, l’
instinct
social. Chez ces peuples l’individualisme est trè
verait du côté des hommes « justes », en sorte que les natures et les
instincts
opposés seraient découragés et périraient lenteme
nt objectif au regard de M. Vielé-Griffin, qui se livre davantage à l’
instinct
et même exprime parfois directement ce qu’il veut
familles des couleurs ; l’artiste les dispose à son gré, d’après son
instinct
: ils sont donc plus subjectifs ; mais, s’ils s’a
l’élément le plus objectif de l’Harmonie. — Forme virile de notre pur
instinct
, le rythme, léger tel qu’un souffle ou fort comme
ppliquée soigneusement et il semble qu’elle s’offre naturellement à l’
instinct
de qui veut écrire. Bien plus, le typographe qui
re naturelle basée sur les syllabes toniques s’impose presque à notre
instinct
car elle se fait sentir dès qu’une série de vers
érer longtemps une forme littéraire restrictive de l’action et du fol
instinct
, et qui, en régularisant avec rigueur l’expressio
syllabes toniques et peuvent réaliser ainsi un art où l’élan fol de l’
instinct
n’exclut pas l’équilibre des proportions. M. Viel
t véritablement imposé aucune règle — l’ouïe plus ou moins bonne et l’
instinct
de la beauté restent les seuls critères. Ici, je
. Il semble naturel que son caractère — car cela ne tient-il pas de l’
instinct
plutôt que de la raison ? — se reflète en son est
uand elle ne conduit pas à une sensualité vaine permet évidemment à l’
instinct
de s’épanouir en claires fleurs ; elle peut s’acc
s’ordonner en une œuvre décisive et grande. Elle a le primesaut de l’
instinct
, mais il demeure en elle quelque chose de passage
corrélation de l’amplitude lumineuse à l’intensité sonore se devine d’
instinct
. Mais les correspondances de rapports lumineux (c
la sorte. Ignorant et inculte, il aspire aveuglément à l’idéal, par l’
instinct
sourd et puissant de la nature humaine, il est én
les grandes masses de consciences obscures. Inspirez-lui ces chétifs
instincts
de lucre, vous le rapetissez, vous détruisez son
que je retrouve bien plus dans vos sublimes folies les besoins et les
instincts
suprasensibles de l’humanité que dans ces pâles e
irrationnelle sans doute, mais puissante, qu’il y a dans l’homme des
instincts
supérieurs à tous les désirs du fini et à l’amour
lte du suprasensible. Et c’est à ces superbes débordements des grands
instincts
de la nature humaine que vous venez tracer des li
le trop d’énergie, c’est la mauvaise direction donnée à de puissants
instincts
.
l’herbe sauvage, le corps de l’homme, la sensualité, la jouissance, l’
instinct
, c’est-à-dire les choses matérielles. Décrire et
oses basses. Zola concentre tous ses regards sur les racines, sur les
instincts
et les origines, c’est-à-dire sur la base organiq
irruption de ses mille souffles dans un domaine privé d’atmosphère, l’
instinct
puissant de la terre dominant les fadaises sentim
endiqué la vie de la terre et de la matière, réentendu la nature et l’
instinct
, voilà ce qu’il est impossible de lui contester,
ils la bafouaient comme une broyeuse d’idéal. Aux libres et violents
instincts
, aux farouches sexualités ils opposaient le rêve,
dans le fait de sa réaction. Elle manque de vie intrinsèque. Un vague
instinct
de vie spirituelle semble l’animer parfois, mais
ens avec le monde, attirée par les sommets spirituels. De la vie de l’
instinct
et du désir, de la vie des organismes et de la ch
prouvé qu’elle contenait de la vie spirituelle ; la cellule révèle un
instinct
, une tendance, un désir d’où une finalité, c’est-
té et dans son ensemble, dans sa conscience supérieure comme dans son
instinct
. En niant les vieilles et profondes intuitions de
, de la vie contre la convention, de la force contre l’artifice, de l’
instinct
naturel contre les cérébralités pourries. Jamais
du même sentiment (De Maistre et De Bonald), soit de s’appuyer sur l’
instinct
de liberté pour réprimer ou endiguer l’instinct d
it de s’appuyer sur l’instinct de liberté pour réprimer ou endiguer l’
instinct
démocratique (Staël, Constant, Royer-Collard, Gui
. Quand Voltaire raille les Croisades, il est très bien guidé par son
instinct
. Il y voit le plus grand et le plus frappant effe
avait de manière au moins à y trouver une certaine satisfaction à ses
instincts
et à ses besoins d’unité. Dès qu’elle n’a plus eu
l en cherche le moyen. D’autres viendront, nullement partagés entre l’
instinct
aristocratique et le souci de l’intérêt commun, p
est la multiplication rapide et indéfinie. Une tribu d’hommes ayant l’
instinct
de la fourmi peuplerait la terre en cent ans, san
s’il suivait sa vocation. « Ce serait trop beau. » — A la vérité, cet
instinct
n’est pas trop déraisonnable. Il est certain que
êtres qui vivent heureusement, ou à peu près, en suivant leurs seuls
instincts
, et un être qui ne pourrait vivre heureux qu’à la
la fois la liberté absolue et l’ordre implacable. Il flatte ainsi les
instincts
secrets et puissants de tout le monde. A parcouri
ez réaliser ici-bas ; et vous trouverez aussi naturellement que votre
instinct
de liberté tend vers cet ordre, vers cette harmon
oint, un tel mot n’ayant plus de sens, qu’il la créera de lui-même, d’
instinct
, de par son instinct harmonique, à tous les insta
ant plus de sens, qu’il la créera de lui-même, d’instinct, de par son
instinct
harmonique, à tous les instants de sa vie ; et en
e d’horaire, un admirable mécanisme administratif. Tous les meilleurs
instincts
de l’humanité et pour mieux dire tous ses instinc
ous les meilleurs instincts de l’humanité et pour mieux dire tous ses
instincts
devenus bons, ne sont-ils pas satisfaits ? Libert
être, ne peut guère être ramenée à tendre à la concorde, et qui est l’
instinct
de combativité lui-même ; mais, bien entendu, les
remière fois à un état naturel ; et que cet état c’est la liberté des
instincts
, créant spontanément, puisque l’homme est bon, la
e, vivre selon sa nature, et sa nature n’est pas de vivre d’accord. L’
instinct
de la lutte est peut-être son instinct le plus fo
n’est pas de vivre d’accord. L’instinct de la lutte est peut-être son
instinct
le plus fort, et en tous cas, un instinct si puis
la lutte est peut-être son instinct le plus fort, et en tous cas, un
instinct
si puissant en elle qu’il y a à parier qu’il l’em
me ; mais le patriotisme n’est pas amour ; il est, selon les époques,
instinct
de défense contre l’étranger, ou orgueil d’être p
le, désireux de l’agrandir encore : le patriotisme est une forme de l’
instinct
de lutte et non de l’instinct d’amour. Il est pro
ore : le patriotisme est une forme de l’instinct de lutte et non de l’
instinct
d’amour. Il est probablement naïf de faire remarq
s, je prierai qu’on remarque qu’elles ont été fondées en effet par un
instinct
d’amour, mais que cet instinct n’a pas suffi à le
’elles ont été fondées en effet par un instinct d’amour, mais que cet
instinct
n’a pas suffi à les soutenir, et que, donc, il en
ctivité humaine, et ces mobiles se ramènent tous en leur principe à l’
instinct
de lutte qui n’est pas précisément esprit d’amour
vérité. Il sera entendu qu’on la possède. » Elles répondent à un des
instincts
, à un des besoins les plus profonds de l’humanité
st tenu là. Qu’est-il arrivé ? Une chose assez curieuse : c’est que l’
instinct
de crédulité qui est dans l’homme s’est transport
ieux. Il ne lisait pas ce que lisait tout le monde. Il se dirigeait d’
instinct
vers les penseurs un peu abstraits, quelquefois e
Il trouva dans Vico, ou crut y trouver, de quoi satisfaire à ces deux
instincts
. Telles furent les sources diverses de la philoso
; parce qu’il sent en lui le souvenir d’une chute, ce qui lui donne l’
instinct
de relèvement ; le souvenir d’un abaissement, ce
inct de relèvement ; le souvenir d’un abaissement, ce qui lui donne l’
instinct
d’un redressement ; le souvenir d’une perte, ce q
Dans tous les sens du mot, quand il progresse, il répare. Ses mauvais
instincts
aussi bien que ses bons s’expliquent par cette do
ère communion catholique, nourrit discrètement, mais constamment et d’
instinct
, d’autant plus fortement par conséquent, cette av
seconde année, c’eût été trop. Il y renonce, glisse à la pente de son
instinct
, lit, rêve, médite, roule dans son esprit une his
dans toutes ses voies. Pour lui, non seulement il y a dans l’homme un
instinct
mystique permanent, mais il semble qu’il n’y ait
tout l’homme ; l’histoire religieuse, c’est toute l’histoire. C’est l’
instinct
religieux qui crée les sociétés : « Si vous ne pl
t religieux qui crée les sociétés : « Si vous ne placez quelque divin
instinct
dans le cœur des peuples au berceau, tout demeure
ment à la famille a succédé l’état, à l’homme l’humanité. » — C’est l’
instinct
religieux qui modèle les sociétés et leur donne l
vent sortent d’elle. Le bon sens s’étonne un peu. Il lui semble que l’
instinct
mystique est un instinct humain, très profond, tr
on sens s’étonne un peu. Il lui semble que l’instinct mystique est un
instinct
humain, très profond, très universel, éternel pro
unique dans les choses humaines, mais même comme cause permanente. L’
instinct
religieux sans doute (et je dis l’instinct religi
comme cause permanente. L’instinct religieux sans doute (et je dis l’
instinct
religieux parce que ce ne serait peut-être pas vr
s l’instinct religieux parce que ce ne serait peut-être pas vrai de l’
instinct
mystique proprement dit) est éternel, et je veux
ire une religion de tout ce qui emplit son âme » ; mais en vérité cet
instinct
religieux, surtout en la forme mystique, est quel
L’homme a des raisons d’être et de durer dont une est certainement l’
instinct
religieux, et quand cet instinct est fort, l’homm
de durer dont une est certainement l’instinct religieux, et quand cet
instinct
est fort, l’homme existe certainement plus qu’à l
rançaise, ç’a été la recherche fiévreuse de la révolution à faire. Un
instinct
avertissait qu’il y avait quelque chose à trouver
n homme qui a l’âme d’un ligueur ou d’un Théodore de Bèze, chez qui l’
instinct
religieux est assez profond d’abord, et ensuite a
ent, attendu que dans toute période de l’histoire humaine il y a de l’
instinct
de révolte et de l’instinct de tyrannie. Mais vou
période de l’histoire humaine il y a de l’instinct de révolte et de l’
instinct
de tyrannie. Mais vous ne voyez pas la conclusion
homme, mais l’homme sur le modèle de la nature. Procédé inverse, même
instinct
: vouloir que tout se ressemble. Pourquoi ? Pour
un degré. »— Il n’est pas très sûr que Quinet ne cède point ici à ses
instincts
généralement un peu trop optimistes et ne fausse
i caractérisent en effet les possédés. Le fond persistant, c’était un
instinct
mystique, comme il n’y en a pas eu de pareil en c
l’humanité connue, prise en son ensemble, croyait volontiers ; que, d’
instinct
, en sa qualité de professeur et non de penseur so
premier point, et c’est cette méthode que M. Cousin a suivie, comme d’
instinct
, jusqu’à présent, et qu’il suivra, en s’en rendan
pas dire ma raison ; je dois dire la raison. C’est du reste ce que, d’
instinct
, on dit toujours. La langue est très bon indice d
male. L’humanité se serait organisée sur un seul plan, conforme à son
instinct
, c’est-à-dire à sa façon commune d’entendre ses d
que faisait Victor Cousin. Il faisait, après tout, ce qu’ont fait, d’
instinct
, et lentement, au cours de leur développement, le
rines qui ont été produites dans l’esprit humain par la morale, par l’
instinct
moral et le désir de le satisfaire et de le soute
borné ; mais il faut bien savoir que chez beaucoup aussi il était un
instinct
de rivalité analogue à celui d’un temple protesta
ndresse qui constitue le principal attribut de son sexe dénuée de « l’
instinct
de bonté » et de « l’instinct de vénération » en
ipal attribut de son sexe dénuée de « l’instinct de bonté » et de « l’
instinct
de vénération » en un mot, — ce qui pour Comte es
e qu’elle est relativement facile et de prompte réalisation. Avec ses
instincts
Comte ne pouvait être qu’individualiste solitaire
de l’accepter, puisqu’il existe, puisqu’il est là ; aussi parce qu’un
instinct
secret l’avertit qu’à l’accepter il sera toujours
e classification par son horreur et sa défiance de la métaphysique. D’
instinct
il a donné le premier rang aux sciences absolumen
reviendrons : vous vous apercevrez qu’elle peut toute se ramener à l’
instinct
social, lequel, nous l’avons vu, n’est pas exclus
s’aiment. « Si donc on pouvait supprimer en nous la prépondérance des
instincts
personnels, on aurait ruiné notre nature morale a
elle. Qu’est-elle donc ? Mais, il semble bien, rien autre chose que l’
instinct
social, c’est-à-dire la volonté qu’a l’espèce de
à-dire la volonté qu’a l’espèce de persévérer dans l’être. Elle est l’
instinct
social très développé ; soit. Mais il est assez s
ue cette chose tend à sa perfection. Ce n’est pas une raison, cela. L’
instinct
social a été, cela est bien probable, un sentimen
es ennemis dangereux, c’est-à-dire toujours ; il n’en est pas moins l’
instinct
primitif par lequel les moutons se massent. L’alt
est l’égoïsme de l’espèce dans une espèce très intelligente ; c’est l’
instinct
social poussé très loin, mais ce n’est jamais que
c’est l’instinct social poussé très loin, mais ce n’est jamais que l’
instinct
social. Il n’a aucun fondement métaphysique, et n
t pas, si ce n’est d’une différence de degré, ensuite se ramènent à l’
instinct
, social qui est une chose parfaitement physiologi
d c’est anti-social au premier chef ; car cela a pour origine même un
instinct
antisocial : c’est pour me distinguer de mes semb
Revenons donc à la morale comprise comme un simple développement de l’
instinct
social, tout entière comprise en lui, constituée
étudier la dynamique sociale. La dynamis sociale, c’est précisément l’
instinct
de changement accompagné de cette conviction qu’o
ui, non dans l’espèce et pour l’espèce ; il n’a qu’accidentellement l’
instinct
humanitaire à l’état de passion, de sentiment pro
malité. La morale est en formation ; elle ne sera achevée que quand l’
instinct
social pour commencer, l’instinct humanitaire ens
; elle ne sera achevée que quand l’instinct social pour commencer, l’
instinct
humanitaire ensuite, auront complètement remplacé
Elle est toute naturelle, puisqu’elle n’est que le développement d’un
instinct
très ancien, évidemment, et très profond de l’hom
d’un instinct très ancien, évidemment, et très profond de l’homme, l’
instinct
social ; elle est régulière en son développement,
ogrès, pour le montrer comme capable de transformer progressivement l’
instinct
social en une morale aussi complète, et aussi éle
ne de ces lois consiste à développer tellement le plus profond de ses
instincts
primitifs qu’il s’écarte presque indéfiniment de
ligence en quelques-uns de ses individus, très rares, et pourvue de l’
instinct
d’imitation en son ensemble, De cette façon quelq
ont jeté entre les sciences naturelles et les sciences morales. Ici l’
instinct
de la vraie question est merveilleux, l’effort ad
ale science sociale, c’est la morale science humaine. Si c’est dans l’
instinct
social de l’humanité que je dois puiser la loi de
bli. Votre adversaire a cause gagnée. De plus, la morale fondée sur l’
instinct
social est bonne, sans doute, parce que la morale
resque de se soustraire à elle. Est dévoué à la société celui qui a l’
instinct
social très prononcé et qui ne se mêle pas à la s
elle bonne volonté. Il semble que l’homme qui ne serait pas doué d’un
instinct
moral par lui-même, qui n’aurait que l’instinct s
serait pas doué d’un instinct moral par lui-même, qui n’aurait que l’
instinct
social, et qui fréquenterait les hommes et qui li
ction plus grande, et de façon à ce que cela serve à quelque chose. D’
instinct
ou d’adresse, pour aimer l’humanité, il l’a trans
e raison n’a su trouver une vérité constante, ni l’ondoyant et divers
instincts
n’a pu établir une forme universelle de vie. C’es
vaille à nous faire douter des formes multiples où nous réalisons nos
instincts
, à nous persuader que ces formes, toutes relative
us persuader que ces formes, toutes relatives à nous, ne sont pas ces
instincts
, ni ne leur sont essentielles ; que donc nous ne
ercher le plaisir : elle nous fournit les outils à cette besogne, nos
instincts
, nos organes, nos facultés ; elle nous prescrit l
toujours été proposées par de très honnêtes gens qui ont pris dans l’
instinct
et dans le plaisir la règle fondamentale de la vi
ct et dans le plaisir la règle fondamentale de la vie, parce que leur
instinct
et leur plaisir ne les écartaient pas sensiblemen
et l’humanité : par une horreur intime de la souffrance physique, son
instinct
écarte toutes les cruautés ; mais sa réflexion ad
instinct écarte toutes les cruautés ; mais sa réflexion adhère à son
instinct
, et c’est toute son intelligence avec tous ses ne
ans cette ondoyante diversité, portant partout dans le cœur les mêmes
instincts
plantés par la commune mère nature, et les mêmes
. Ce système de cloisons étanches donne une certaine satisfaction à l’
instinct
d’indépendance individuelle. La même raison psych
le et servile qui détache l’individu des aspirations élevées, de tout
instinct
de grandeur, de tout désir d’indépendance et d’af
t portant des fruits visibles, ils s’étiolent, perdent toute sûreté d’
instincts
, et souvent dégénèrent : c’est dans leurs rangs q
es individualités, la dissociation en elles de l’intelligence et de l’
instinct
, de la pensée et de l’action, de la théorie et de
er en même temps un progrès. « L’homme de la Renaissance maîtrisa ses
instincts
et affina sa personnalité uniquement pour mieux j
affina sa personnalité uniquement pour mieux jouir de lui-même ; les
instincts
sociaux, la notion d’un bonheur collectif existai
de la culture, avec la démocratisation et l’égalisation des valeurs l’
instinct
qui porte les individualités à se différencier et
l’initiative individuelle, facteur capital de la richesse, contre les
instincts
d’uniformité et d’égalité niveleuse (Tarde). Ce d
point en elle quelque chose de la cause qui pense et qui veut ? Si l’
instinct
est une sorte de volonté inconsciente en ce qu’il
elle et naturelle, qui tend d’elle-même à une fin déterminée, comme l’
instinct
, comme la volonté. C’est ainsi qu’à l’encontre du
versité se confond dans l’identité. Nature, âme et esprit, mouvement,
instinct
, volonté et pensée, fatalité et providence, ne so
é de la simple tendance chez les êtres inorganiques, spontanéité de l’
instinct
chez les animaux, spontanéité de la volonté chez
l’admettre, au moins en beaucoup de cas ; mais il en est de même de l’
instinct
. Or, si l’instinct proprement dit peut être consi
s en beaucoup de cas ; mais il en est de même de l’instinct. Or, si l’
instinct
proprement dit peut être considéré comme un auxil
nous permet d’aller plus loin, de transformer une simple tendance en
instinct
, un instinct en volonté ? Qu’est-ce que le panthé
d’aller plus loin, de transformer une simple tendance en instinct, un
instinct
en volonté ? Qu’est-ce que le panthéisme ? Une im
uelle tout obéit, la nature fatalement par l’impulsion mécanique ou l’
instinct
, l’humanité librement par la volonté raisonnable.
qu’il oppose à celle de Dieu, c’est la volonté ou plutôt l’invincible
instinct
de la nature qui gémit et réclame. L’âme du Chris
rouvons dans la nature, c’est la loi de la force et l’initiative de l’
instinct
. Quelque chose de dur, d’indifférent et de froid
ue les membres de la même famille anthropologique qui satisfont leurs
instincts
malsains avec le surin de l’assassin ou la cartou
es plaisirs ; pour le contempteur du monde, l’impudente mise à nu des
instincts
et mobiles bas, qu’on avait jadis coutume sinon d
es et artistes se battent incessamment les flancs pour satisfaire cet
instinct
. Un peintre, qui s’est moins préoccupé d’ailleurs
et les mots courants : caprice, excentricité, affectation du nouveau,
instinct
d’imitation, lui semblent une explication suffisa
cadentes », et l’attitude de leurs admirateurs, dans les penchants et
instincts
esthétiques du public à la mode, le syndrome de d
la plus vive satisfaction des crimes et des délits, pour contenter un
instinct
, une inclination, un caprice momentanés, et ne co
ouveau, quand nous savons que Magnan a constaté chez les dégénérés un
instinct
irrésistible d’acquérir des babioles inutiles. Ce
énérés un instinct irrésistible d’acquérir des babioles inutiles. Cet
instinct
est si accusé et si particulier, que Magnan le dé
ne l’effraient pas, parce que, contre la puissance de son délire, son
instinct
de conservation même est incapable de lutter, et
nt d’être logées. Tout le vaste domaine des besoins organiques et des
instincts
héréditaires, ce qu’Edouard de Hartmann nomme l’«
ue, en entrant en révolte et en n’admettant plus que l’inconscient, l’
instinct
héréditaire et les appétits organiques, sans plus
e trahit pas par le mysticisme, mais par le manque d’originalité et l’
instinct
exagéré d’imitation. Son affectation consiste à j
ient de se glisser ou de faire irruption. L’expérience enseigne que l’
instinct
de conservation est souvent le pire conseiller da
aîtresses de leurs aperceptions. Quand des gens de cette espèce ont l’
instinct
poétique et artistique, ils veulent naturellement
ndant, il n’existe pas de folie morale chez Verlaine. Il pèche par un
instinct
irrésistible ; c’est un « impulsif ». Ce qui dist
conscience de l’abjection de son acte, lutte désespérément contre son
instinct
, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus résister, et épr
éteinte longtemps déjà avant sa mort, et chez lequel les plus hideux
instincts
d’immondes animaux de la plus basse espèce avaien
émotif, débile d’esprit, qui lutte douloureusement contre ses mauvais
instincts
et trouve dans sa détresse parfois des accents de
énomène, non d’après la loi de l’attention consciente, mais d’après l’
instinct
de l’émotivité inconsciente. Il perçoit ce qui s’
iétude et en toute assurance vivre conformément à ses forces et à ses
instincts
déposés en lui par Dieu, vu que dans tous les cas
ies et de douleurs. Nous sentons, comme joies, la satisfaction de nos
instincts
organiques ; comme douleurs, leur aspiration vain
in qui possède un haut degré d’adaptabilité, se développent seuls les
instincts
dont la satisfaction est possible, au moins jusqu
l, mais comme un grand bien. Dans l’organisme détraqué, il existe des
instincts
dégénérés qui ne peuvent être satisfaits, ou dont
e dégénéré est trop faible ou trop maladroit pour satisfaire même les
instincts
légitimes ; dans son existence, nécessairement, p
r qu’apporte la satisfaction du premier et plus important de tous les
instincts
organiques : l’instinct vital ou de la conservati
ion du premier et plus important de tous les instincts organiques : l’
instinct
vital ou de la conservation, — alors ils n’hésite
existe aussi, d’après Tolstoï lui-même, — de s’adonner à leurs pires
instincts
, et qu’est-ce qui retiendrait même la grande mass
, tout être humain qu’ils rencontrent sur leur route. Les individus à
instincts
anti-sociaux formeraient bientôt la majorité, si
gnés par leurs semblables ; c’est le devoir de ceux-ci, et aussi leur
instinct
naturel. Mais faire des présents à un homme en ét
e être vivant, qui n’a pas même besoin d’être un être humain), est un
instinct
égoïste qui cherche uniquement sa propre satisfac
r de l’être aimé, et il s’oublie lui-même. L’homme sain qui n’a pas d’
instincts
anti-sociaux aime la société des autres hommes ;
gmentation du bonheur des autres ; il ne peut donc plus être exercé d’
instinct
, car il exige une connaissance exacte des conditi
ecte son interlocuteur). Mais vous parlez d’une chose naturelle, d’un
instinct
. « — Une chose naturelle ! un instinct ! Pas le m
ez d’une chose naturelle, d’un instinct. « — Une chose naturelle ! un
instinct
! Pas le moins du monde. Je suis arrivé, permette
, une institution sexuelle, mais sociale ; elle ne repose pas sur les
instincts
organiques de l’individu, mais sur les besoins de
era, dans les moments d’épuisement où le jugement est plus fort que l’
instinct
, en dégoût et en haine furieuse. Le dégénéré érot
des persécutions, la folie des grandeurs et le mysticisme ; dans ses
instincts
, la philanthropie vague, l’anarchisme, la rage de
us les côtés et lui a donné les différentes solutions répondant à ses
instincts
et à ses conceptions morales. Fréquemment l’homme
é, et sans tenter d’opposer une digue à l’impétuosité furieuse de ses
instincts
. Siegmund voit Sieglinde et n’a plus qu’une idée
l’espèce. Et tandis que son intelligence l’attachait à ces vues, ses
instincts
l’attiraient irrésistiblement vers la femme et le
nnaissance et se mettant à sa recherche, toute la lutte entre les bas
instincts
avides de jouissance et la moralité supérieure he
, redouta-t-il le pénible travail du dessin et de la peinture, et son
instinct
, conformément à la loi du moindre effort, se tour
avec la folie, la démence et l’idiotisme déclarés. Sollier dit : « L’
instinct
d’imitation nous amène à parler de certaines apti
ls n’auraient fait, s’ils n’avaient dû étouffer auparavant en eux des
instincts
banals et bas, et fortifier au contraire des pens
ui les marques distinctives des deux sexes et combat avec horreur les
instincts
sexuels vulgaires, joue la musique de Wagner ou e
nt un caractère génésique et cherche inconsciemment à idéaliser des «
instincts
sexuels contraires ». La vie psychique de M. Péla
ative les combats secrets qui se livrent dans sa conscience entre les
instincts
maladivement exacerbés et le jugement qui reconna
ers au lecteur pour qu’il suffise de les signaler. Il sent en lui des
instincts
criminels (Le Fantôme du Crime) : La mauvaise pe
mmé ce degré « altruisme », du mot italien « altrui », le prochain. L’
instinct
sexuel qui pousse l’individu à chercher un autre
orale du solitaire, c’est-à-dire contre la nécessité de maîtriser les
instincts
nuisibles à soi-même. La moralité, non celle appr
intérieur, est devenue, dans le cours des milliers de générations, un
instinct
organisé. Elle est pour cette raison, comme tout
s, un instinct organisé. Elle est pour cette raison, comme tout autre
instinct
organisé, exposée à la « perversion » ; celle-ci
énésique, il a des désirs qui sont directement contraires au but de l’
instinct
: la conservation de l’espèce. Dans la perversion
de l’instinct : la conservation de l’espèce. Dans la perversion de l’
instinct
de moralité, le malade est attiré et éprouve des
le à laquelle appartient l’égotiste atteint ou non de perversion de l’
instinct
de moralité, et suivant ses particularités person
et dans quelques formes de l’aliénation mentale232. Chez l’enfant, l’
instinct
de destruction est normal. Il est la première man
ne prémisse psychique : l’attention. Celle-ci manquant au dégénéré, l’
instinct
de destruction, qui peut être satisfait sans atte
mouvements désordonnés et fortuits, ne s’élève pas chez lui jusqu’à l’
instinct
de création. Ainsi, le mécontentement comme consé
ur ses semblables par suite du faible pouvoir de représentation, et l’
instinct
de destruction comme résultat d’arrêt de développ
l’incapacité d’adaptation, fréquemment accompagnées d’aberration des
instincts
et d’impulsions, font de l’égotiste un être anti-
s de cette étude, qui consiste à inventer des causes rationnelles aux
instincts
et actes de l’inconscient. Il s’agit, dans la pré
x et des phénomènes naturels dangereux, etc., sont devenues en lui un
instinct
auquel l’organisme s’abandonne sans réflexion, c’
’existence ou à la prospérité de la société devient aussi chez lui un
instinct
. Seulement, cet enrichissement de la connaissance
é de développement que beaucoup d’êtres humains n’atteignent pas. Les
instincts
sociaux sont ceux que l’homme a acquis en dernier
rompe dans la connaissance de ce qui lui est nuisible ou favorable, l’
instinct
devient incertain ou obtus. Alors nous avons l’in
ent frappe les centres nerveux de l’inconscient, le dégénéré perd les
instincts
qui se manifestent dans l’être normal comme dégoû
eurs sont la forme visible de forces nuisibles à l’individu ; or, les
instincts
sociaux sont plus faibles que les instincts de co
es à l’individu ; or, les instincts sociaux sont plus faibles que les
instincts
de conservation, ils s’assoupissent par conséquen
si la conscience de Baudelaire éprouvait-elle une horreur sincère des
instincts
pervers de son inconscient, et cherchait-il à se
du fait identique. Il y a de l’aveuglement dans la satisfaction de l’
instinct
, et de la démence dans la perpétration du méfait
ne Apollinaire, etc., et ont créé d’après leur propre modèle ou leurs
instincts
maladifs un « homme idéal de la décadence romaine
des Esseintes le décadent avec prédominance de perversion de tous les
instincts
, c’est-à-dire le complet baudelairien anti-nature
qu’il voudrait, ce serait « se livrer sans réaction aux forces de son
instinct
» (p. 25), distinguer « où sont ses curiosités si
5), distinguer « où sont ses curiosités sincères, la direction de son
instinct
, sa vérité » (p. 47). Cette idée d’affranchir l’i
ction de son instinct, sa vérité » (p. 47). Cette idée d’affranchir l’
instinct
, la passion, l’inconscient, de la surveillance de
te objection en affirmant que chacun sait se conduire lui-même, que l’
instinct
est bon et infaillible : « Ne sentez-vous pas, di
bon et infaillible : « Ne sentez-vous pas, dit-il (p. 177), que notre
instinct
a profité du long apprentissage de notre race par
seulement à une période primitive de l’histoire humaine. Lorsque les
instincts
étaient encore sauvages, mauvais et déraisonnable
sa méthode de défense contre des assassins. Se laisser mener par ses
instincts
, c’est, en d’autres termes, faire l’inconscient m
ent et la volonté domptent et dirigent de plus en plus sévèrement les
instincts
et les passions, que la conscience empiète toujou
ient et s’annexe toujours de nouvelles parties de celui-ci. Certes, l’
instinct
exprime un besoin directement senti dont la satis
être nuisible et même mortelle à l’organisme total. Puis, il y a des
instincts
anti-sociaux dont la satisfaction, il est vrai, n
e indirectement sa ruine. Le jugement seul est appelé à opposer à ces
instincts
la représentation des besoins de l’organisme tota
la tâche d’assurer à la représentation rationnelle la victoire sur l’
instinct
suicide. Le jugement peut se tromper, car il est
service plus facilement qu’un outil plus simple et plus grossier ; l’
instinct
, — cette expérience de l’espèce héritée et organi
, si le jugement se trompe une fois dans une défense qu’il oppose à l’
instinct
? L’organisme, la plupart du temps, n’est alors p
me la Conscience ; alors il cesse complètement d’être sûr ; alors les
instincts
sont des guides aussi dépourvus de valeur que des
capable, par ses propres ressources, de résister à une forte cohue d’
instincts
révoltés et faisant rage, il doit aller demander
mme : son inconscient ; ils veulent recevoir leur loi uniquement de l’
instinct
, mais négligent complètement de voir que l’instin
i uniquement de l’instinct, mais négligent complètement de voir que l’
instinct
peut dégénérer, tomber malade, s’épuiser, et deve
chaque pas ses propres théories. Tandis qu’il prétend croire que les
instincts
sont toujours bons, il dépeint, avec les expressi
it-il d’être une « cultivatrice du moi » et une adepte de la loi de l’
instinct
? Tels apparaissent les êtres bons de M. Barrès,
fonds, réapprendraient du chien la belle aisance, le don d’écouter, l’
instinct
de leur moi278 ». Et que l’on ne s’imagine pas qu
écessité la majorité, pour l’unique satisfaction d’une vanité ou d’un
instinct
esthétique peu important et facile à réprimer, —
cord avec ses semblables, et elle exige le refoulement douloureux des
instincts
sociaux qui, à la vérité, manquent aux déséquilib
mal. L’amour des costumes étranges est l’aberration pathologique d’un
instinct
de l’espèce. La parure de l’extérieur a originair
encontre du but de l’art du costume et témoigne d’une perversion de l’
instinct
de vanité. Le prétendu besoin de beauté est une e
que l’art n’imite la vie. Ceci est la conséquence non seulement de l’
instinct
d’imitation de la vie, mais aussi du fait que le
ond, qui est objectif : celui d’agir sur les autres. Par suite de son
instinct
collectif ou social, l’homme aspire, comme tout a
essoire soit de devenir célèbre, désir qui est encore inspiré par des
instincts
sociaux, puisqu’il tend à l’approbation de ses se
tion est utile à l’organisme ou lui est nuisible ; nous distinguons l’
instinct
sain de l’instinct maladif, et exigeons que l’on
organisme ou lui est nuisible ; nous distinguons l’instinct sain de l’
instinct
maladif, et exigeons que l’on combatte celui-ci.
er asile ouvert aux criminels qui veulent échapper au châtiment ? Les
instincts
que l’agent de police empêche de satisfaire dans
t— sont liées dans l’être sain, pleinement développé, muni aussi de l’
instinct
social (altruisme), seulement les aperceptions do
, qui, en soi, est un sentiment douloureux, mais qui, en sa qualité d’
instinct
collectif ou social, est utile, et pour cela non
l’œuvre s’accroît de tout le dégoût que nous inspire l’aberration des
instincts
de l’auteur, et l’impression totale est celle du
tion féconde, ils rêvent seulement la satisfaction de leurs plus vils
instincts
, et nuisent autant par l’exemple de leur existenc
mpête sur la mer », ont coutume de se comporter pour satisfaire leurs
instincts
! Telles sont les représentations que ce « réalis
a. toujours cru que c’est une faiblesse et une lâcheté de céder à ses
instincts
bas, condamnés par le jugement, au lieu de les co
contre la loi morale régnante, en même temps que la glorification des
instincts
bestiaux ; il le célébra donc aussitôt à coups de
e Linde confesse sans nécessité extérieure, simplement pour obéir à l’
instinct
qui la pousse (p. 244) : « Et moi aussi, je suis
n’est pas rare chez les femmes bonnes, qui est une manifestation de l’
instinct
de maternité non satisfait, parfois aussi s’ignor
Linde lui offre de vivre pour lui, c’est certainement avant tout par
instinct
maternel ; mais dans ce sentiment naturel résonne
se que son Relling. La faiblesse de volonté incapable de résister aux
instincts
bas et pitoyables, il la célèbre comme « la volon
e songent jamais à leur « moi », mais font du sacrifice de tous leurs
instincts
et de tous leurs désirs pour le bonheur des autre
l est donc naturel qu’elle frissonne de pressentiments, de rêves et d’
instincts
obscurs, et introduise dans des expressions poéti
ules comme l’unique guide dans la vie. Les racines psychologiques des
instincts
anti-sociaux d’Ibsen nous sont bien connues. Elle
s dans son activité de poète dramatique, les moyens de satisfaire ses
instincts
de destruction. L’incapacité d’adaptation d’Ibsen
ne sont que négation de leur propre « moi », que suppression de leurs
instincts
les plus naturels, qu’amour du prochain et que te
quand leurs auditeurs entendent par là le droit de céder à leurs bas
instincts
et de s’affranchir de toute discipline. Comme le
un esclavage suicide335. Elle est l’assujettissement du jugement à l’
instinct
et la révolte d’un seul organe contre la dominati
voltera toujours uniquement au nom du jugement, et jamais au nom de l’
instinct
. Toute cette philosophie du refrènement de soi-mê
t besoin de vivre pour elle-même. Elle a même vaincu, chez Ibsen, son
instinct
le plus primitif, celui de la maternité, et elle
s les viragos hystériques, nymphomanes, atteintes de perversions de l’
instinct
maternel337, que l’on rencontre dans son théâtre,
e la dégénérescence chez la femme, selon Ferrero338, constituent leur
instinct
le plus intime, et elles sont reconnaissantes à I
les-ci, en effet, n’ont pas leur racine dans sa raison, mais dans ses
instincts
inconscients. Ses figures de femmes et leurs dest
partie la plus faible. L’homme n’a pas encore dompté et humanisé ses
instincts
animaux polygames dans la mesure où l’a fait la f
giner des motifs raisonnables et des explications plausibles pour les
instincts
et les actions inspirés par l’inconscient. De mêm
. La morale régnante « dore, divinise, idéalise jusqu’à l’au-delà les
instincts
non égoïstes, ceux de pitié, d’abnégation de soi-
e se rapetisse, s’affaiblit, se plébéise et dégénère peu à peu. Car l’
instinct
fondamental de l’homme sain n’est pas désintéress
e des choses vivantes, comme fonction organique fondamentale345 ». L’
instinct
fondamental de l’homme est donc la cruauté. Pour
e-ci il n’y a pas place dans la nouvelle morale des esclaves. Mais un
instinct
fondamental ne se laisse pas déraciner ; il reste
oits. On a donc cherché pour lui une série de dérivations. « Tous les
instincts
qui ne se déchargent pas par dehors se tournent e
ds par lesquels l’organisation politique se protégea contre les vieux
instincts
de liberté, — les châtiments font partie avant to
tie avant tout de ces boulevards, — eurent pour résultat que tous ces
instincts
de l’homme sauvage libre errant se tournèrent en
la destruction, — tout cela se tournant contre les possesseurs de ces
instincts
: c’est là l’origine de la « mauvaise conscience
en et du mal » ; ces notions n’existent pas pour lui ; il examine ses
instincts
et ses actes en vue de connaître la valeur qu’ils
it été primitivement un carnassier solitaire errant librement, dont l’
instinct
primordial était l’égoïsme et l’absence de tout é
eau qui n’aurait pu absolument se maintenir, s’il n’avait possédé les
instincts
qui constituent les prémisses de la vie en commun
solidarité et un certain degré de désintéressement. Nous trouvons ces
instincts
déjà chez les singes, et s’ils semblent manquer p
les hommes plus faibles, pour satisfaire voluptueusement sur eux ses
instincts
de carnage et de destruction. Ce carnassier ne s’
, qui n’a jamais satisfait par un crime contre les autres ce prétendu
instinct
primordial de la cruauté, devrait sévir le plus v
la plus mauvaise conscience. A l’inverse, le criminel qui tourne son
instinct
primordial en dehors, qui, par conséquent, n’a pa
ation ? A-t-on jamais vu qu’un honnête homme, qui n’a jamais cédé à l’
instinct
de cruauté, souffre de remords de conscience ? N’
, au contraire, ceux-ci précisément chez les gens qui ont cédé à leur
instinct
, qui ont été cruels envers les autres, c’est-à-di
les forçats ont montré, en commettant leurs crimes, que, chez eux, l’
instinct
du mal est tout particulièrement développé ; en p
ement développé ; en prison, ils sont empêchés de s’abandonner à leur
instinct
; précisément chez eux, le propre déchirement par
s « surhommes » historiquement connus qui ont lâché les rênes à leurs
instincts
, étaient dès le début des malades, ou bien le dev
prouvons à chacun de ces mots ! Et cependant ce pourrait être le même
instinct
… Notre amour du prochain— n’est-il pas le désir a
ertus est l’éloge de quelque chose de nuisible privément, — l’éloge d’
instincts
qui enlèvent à l’homme son plus noble égoïsme et
à une manière de penser et d’agir qui, si elle est devenue habitude,
instinct
et passion, domine en lui et sur lui contre son d
tude d’élaborer le concept : « Tu dois ! », c’est-à-dire d’inhiber un
instinct
par une idée ou un jugement. Le descendant des ra
elle de l’interprétation de la conscience comme une satisfaction de l’
instinct
de cruauté par le déchirement intérieur de soi-mê
e ainsi : Représentons-nous maintenant un homme de ce genre, avec les
instincts
innés du meurtre ou avec des anomalies ou une per
de bonne heure une éminente situation sociale : il est clair que les
instincts
moraux meilleurs doivent acquérir chez lui une te
rement. Elle ne peut pas, il est vrai, se manifester en actes, mais l’
instinct
, étant inné, subsiste à l’état de désir inaccompl
ion à se livrer à sa cruelle volupté. Or, toute non-satisfaction d’un
instinct
fortement accusé a pour conséquence la douleur et
qu’il peut se faire qu’un homme spirituel, très cultivé, né avec des
instincts
pervers et ressentant comme une torture la non-sa
ncts pervers et ressentant comme une torture la non-satisfaction de l’
instinct
, en vienne à justifier comme quelque chose de bon
ïsme extrême, et à signaler au contraire comme aberration morbide les
instincts
moraux supérieurs opposés, qui se montrent en nou
il admet chez Nietzsche une aberration morale innée, l’inversion des
instincts
sains en leur contraire. Il commet toutefois, dan
psychiatrie. Il suppose que, dans l’esprit de Nietzsche, les mauvais
instincts
soutiennent un rude combat avec les vues meilleur
l’éducation, et qu’il ressent comme une douleur l’étouffement de ses
instincts
par le jugement. Ce n’est très probablement pas l
tes. Il n’y a donc pas eu non plus dans son esprit de lutte entre les
instincts
et la moralité acquise. Son explication de la con
r raisonnablement ces expériences, en supposant que la cruauté est un
instinct
primordial puissant de l’homme, que celui-ci se c
mé de désirs aveugles et demandant à tout prix la satisfaction de ses
instincts
concupiscents, non pas l’individu moral, mais l’i
» de Nietzsche, l’égotiste, le criminel, le bandit, l’esclave de ses
instincts
affolés ; ce sera, au contraire, l’homme du plus
ant à la mode. Mais toutes les autres ont dû leur succès aux plus bas
instincts
de la foule, à sa passion bestiale pour la vue du
cache sous des apparences d’autant plus cafardes sa bassesse, que ses
instincts
sont plus fourbes et plus abjects. Les véristes,
t si purement stationnaire et dépourvu de développement, que jamais l’
instinct
d’un talent poussé de nature au théâtre n’aurait
s amour, et, avec lui, la preuve que d’autres sentiments que l’unique
instinct
sexuel peuvent secouer puissamment l’âme du lecte
lieu d’une foule surexcitée et transforment son caractère et tous ses
instincts
d’après le modèle des chefs en règle générale cri
mauvais conducteurs, de centres de perception obtus, d’aberration des
instincts
par désir d’impressions suffisamment fortes, et d
tite place. La psychologie nous enseigne que le développement va de l’
instinct
à la connaissance, de l’émotion au jugement, de l
leur propre trouble intellectuel et de la perversion de leurs propres
instincts
. Les demi-fous éprouvent, à la lecture ou à la vu
s, parce qu’elles procurent une satisfaction, fût-elle malsaine, à un
instinct
existant. Contre ce qui donne à l’homme des senti
quand ils prônent le crime, nient la moralité, élèvent des autels à l’
instinct
, conspuent la science, assignent la fainéantise e
pudent blasphème. Comment peut-il être question de liberté, lorsque l’
instinct
doit être tout-puissant ? Que l’on songe donc au
ancipé » au sens des dégénérés. Il a le droit d’être un chien, si son
instinct
affolé lui commande d’être un chien. Et si l’« ém
de d’être un chien. Et si l’« émancipé » se nomme Ravachol et que son
instinct
du crime lui commande de faire sauter une maison
or, celle-ci est le travail de la conscience et du jugement, non de l’
instinct
. La marche du progrès est caractérisée par l’élar
r la suppression de l’égoïsme affranchi d’égards. Celui qui fait de l’
instinct
le maître de l’homme ne veut pas la liberté, mais
en lui opposant, avec un sourire de satisfaction, cet argument : « L’
instinct
du crime, dites-vous, est à la fois de la dégénér
e légèreté coupable d’accuser de contradiction Lombroso voyant dans l’
instinct
criminel à la fois de la dégénérescence et de l’a
: « Le malade est … le jouet de ses passions, il est emporté par ses
instincts
, il n’a plus qu’une préoccupation, celle de satis
t de l’Imbécile, p. 109 : « Il existe encore chez les idiots un autre
instinct
qui se rencontre du reste à un certain degré chez
te du but du développement, revêt dans la conscience de l’homme. « L’
instinct
de développement, base indispensable de toute vie
sion n’est pas une simple tournure de rhétorique. Si la tyrannie de l’
instinct
finit toujours par conduire l’individu peu à peu
u à peu à sa destruction, elle le fait parfois aussi immédiatement. L’
instinct
peut en effet avoir pour objet direct le suicide
le suicide ou l’auto-mutilation, et l’homme « libre » qui obéit à son
instinct
a alors la liberté » de se mutiler ou de se tuer,
timent de mécontentement, qui… est invariablement la conséquence d’un
instinct
quelconque non satisfait, surgira chaque fois que
onque non satisfait, surgira chaque fois que l’on aura remarqué que l’
instinct
social durable et toujours présent a cédé à un au
litaire ». 363. La gaie Science, p. 32 : « En réalité, les mauvais
instincts
sont en un aussi haut degré avantageux, conservat
ésapprend à craindre l’homme » et renonce ainsi à « ses plus féminins
instincts
». 384. Ces mots : « de faire le mal pour le pla
s disputeurs. Ceux qui pensent que le sentiment et l’imagination, les
instincts
spontanés de la nature humaine peuvent par une so
f de la croyance au surnaturel, il ne réussit qu’à faire violence aux
instincts
scientifiques les plus impérieux des temps modern
uvre pure de l’esprit humain 34. Il y a, je le sais, dans l’homme des
instincts
faibles, humbles, féminins, si j’ose le dire, une
siologiste aurait peut-être autant à s’occuper que le psychologue 35,
instincts
qui souffrent de cette mâle et ferme tenue du rat
ns Âges, des moments où la réflexion se voile, s’obscurcit, et où les
instincts
reprennent momentanément le dessus. Il est certai
ssible de plier à ce sévère régime et à cette austère discipline. Ces
instincts
étant de la nature humaine, il ne faut pas les bl
ce que l’on a eue en bonne santé ; les ressorts s’affaiblissent ; les
instincts
généreux et forts tombent ; on éprouve je ne sais
t l’unité. Mais, notez-le, ceci est essentiel : à moins de croire par
instinct
, comme les simples, on ne peut plus croire que pa
arrive à ses résultats non par combinaison ni raisonnement, mais par
instinct
et intuition immédiate. La critique n’a guère été
une vie calme et retirée par d’utiles travaux, des goûts studieux, l’
instinct
de la compilation et des collections peuvent rend
tre est faiblesse. Une rigoureuse analyse psychologique classerait l’
instinct
religieux inné chez les femmes dans la même catég
’instinct religieux inné chez les femmes dans la même catégorie que l’
instinct
sexuel. Tout cela apparaît pour la première fois
les rêveries troubles d’une imagination mélancolique, mais positif d’
instinct
et de facultés, anglais jusqu’au fond, étrange et
ment à certaines œuvres et approvisionnées plus richement de certains
instincts
, comme on voit des races de chiens mieux douées,
d’habitudes différentes, par suite enfin un système d’aptitudes et d’
instincts
différents. L’homme, forcé de se mettre en équili
’autre, et ne trouvait de débouché à ses embarras intérieurs et à ses
instincts
rapaces que dans la guerre systématique ; la seco
ici sous la paternité de Dieu. — Que l’on regarde autour de soi les
instincts
régulateurs et les facultés implantées dans une r
universelle, se reforme d’elle-même sous la conspiration latente de l’
instinct
national, se développe sous des rois héréditaires
les habitudes du harem. Si le sentiment d’obéissance a pour racine l’
instinct
de la discipline, la sociabilité et l’honneur, vo
essaire de la loi. Si enfin le sentiment d’obéissance a pour racine l’
instinct
de subordination et l’idée du devoir, vous aperce
açon des parties d’un corps organique. De même que dans un animal les
instincts
, les dents, les membres, la charpente osseuse, l’
t et assemblent avec plus ou moins de justesse et d’énergie ses trois
instincts
générateurs, et l’on comprendrait pourquoi elle e
t d’invention se montre à côté d’une part d’imitation et d’une part d’
instinct
. Si ces différents éléments du fait s’opposent l’
la plus géniale et la plus imprévue la chaîne ne s’interrompt pas. L’
instinct
, l’habitude, la mémoire et l’imitation font encor
s nettement dans les notes qui suivent comment la tendance primitive (
instinct
littéraire assez complexe qu’il n’est pas utile d
s voyons ce qui est servi sur notre table au moment du repas. Ainsi l’
instinct
littéraire se traduit tout d’abord parfois par de
Elle comprend une bonne part d’éléments fournis par l’habitude, par l’
instinct
, par la routine, imposés par le milieu. Cela est
faible parfois qu’elle devient imperceptible. La volonté s’oppose à l’
instinct
comme l’invention à la routine intellectuelle. L’
lite) n’est nullement, comme quelques-uns le supposent, une affaire d’
instinct
et d’intuition. Généralement, pour la trouver, il
comme dans l’autre, nous trouvons une part d’invention et une part d’
instinct
, de routine. De là la ressemblance. Mais la routi
t d’instinct, de routine. De là la ressemblance. Mais la routine et l’
instinct
d’une part et l’invention de l’autre ne s’en oppo
es conditions analogues nécessaires à l’une et aux autres. Et c’est l’
instinct
et la routine qui dominent dans l’évolution du je
. Et ici l’invention se présente bien comme le produit d’un véritable
instinct
. Nous avons parcouru la série : de l’invention pa
e. Seulement en ce cas, la véritable création a été la formation de l’
instinct
même. De même quand le fonctionnement régulier ou
(toujours par rapport à la finalité) n’y est pas absolue comme dans l’
instinct
. On voit assez nettement chaque idée devenant une
s cas où l’invention et son développement se rapprochent le plus de l’
instinct
nous ne saurions les assimiler. Il y a quelque ch
diffère des autres. Nous ne pourrions donc le comparer de près qu’à l’
instinct
lorsqu’il est obligé par les circonstances de var
s circonstances de varier un peu, en faisant remarquer qu’en ce cas l’
instinct
invente et que c’est précisément en cela qu’il es
de l’œuvre, le germe qui se prépare. Et ceci différencie encore de l’
instinct
le développement de l’invention. Nous pouvons trè
l ne faut pas tant voir en cela une analogie avec l’inconscience de l’
instinct
que, ce qui précède doit nous le faire admettre,
à reconnaître encore, de la vie organisée et fixée, comme aussi de l’
instinct
. Le développement de l’invention, par raisonnemen
ns favorables et prend, dans les cas extrêmes, la forme d’une sorte d’
instinct
qui se précise de plus en plus, mais qui diffère
stinct qui se précise de plus en plus, mais qui diffère toujours de l’
instinct
en ce que, au lieu de se répéter, elle transforme
e, émerveillé, je l’avoue, de voir une fille sans éducation arrivée d’
instinct
, par naturelle supériorité d’esprit, à la plus pr
ours dans les cas les plus différents. » La volonté se sert ici de l’
instinct
pour le subordonner à ses propres fins, différent
ct pour le subordonner à ses propres fins, différentes de celles de l’
instinct
; elle est encore en formation dans ce processus,
que cette indépendance diminue, l’activité mentale se rapproche de l’
instinct
, et l’invention, toutes choses égales d’ailleurs,
t dans son cours les analogies de l’imagination de l’inventeur avec l’
instinct
qu’il regarde ainsi qu’« une forme équivalente de
hysiologique (développement embryonnaire), puis psycho-physiologique (
instinct
) et enfin psychologique (imagination créatrice)…
e mécanisme du développement est le même que celui de l’ovule ou de l’
instinct
. Que l’idée mère apparaisse d’un bloc ou qu’elle
u devoir compliquer un peu la théorie de l’invention. Elle continue l’
instinct
, mais elle s’oppose à lui ; elle est bien l’expre
aussi généralement l’activité des éléments qui s’oppose nettement à l’
instinct
et a la vie organique, et ce qui caractérise préc
des cas, volontairement et par raisonnement parfois, en profitant des
instincts
innés ou acquis, en les développant et les enrich
comme des idées, seulement, ici, d’une manière générale, la part de l’
instinct
et de l’imitation paraît plus considérable. Et le
isation, à cause de son caractère de nouveauté (qui la distingue de l’
instinct
où tout est régulier)70, ne se fait pas sans trou
ses conséquences lointaines et possibles, mais c’est un des cas où un
instinct
imparfaitement éclairé donne des clartés plus dan
. P. Souriau, Théorie de l’invention. 70. Je parle bien entendu de l’
instinct
amené à l’automatisme, de ce qu’il y a de plus et
l’automatisme, de ce qu’il y a de plus et de mieux organisé dans les
instincts
. Le langage n’est pas toujours précis et on appel
ittérature universelle. Ajoutons ici que l’âme éprouve le besoin ou l’
instinct
de s’exprimer, selon la nature de ses sensations,
on la nature de ses sensations, tantôt en paroles, tantôt en chant. L’
instinct
de chanter est aussi naturel à l’âme, et surtout
de chanter est aussi naturel à l’âme, et surtout à l’âme émue, que l’
instinct
de parler. De là la musique, ce chant sans parole
in de chanter, besoin tout à fait irréfléchi, mais impérieux comme un
instinct
, n’est pas seulement propre aux poètes ; il est s
x, comme les oiseaux, ces poètes de l’air, du chaume ou des bois. Cet
instinct
est surtout développé dans tous ces êtres chantan
nt nécessaires à l’âme de l’homme et à l’âme des animaux pour que cet
instinct
du chant se manifeste en eux dans toute sa force.
illaises et les Te Deum sont les deux plus éclatants symptômes de cet
instinct
lyrique de l’âme humaine, qui la porte à chanter
nter, quand l’âme est émue jusqu’à l’enthousiasme par la joie, est un
instinct
inné de l’homme chez le paysan comme chez le lett
Mais ce n’était pas la volonté qui avait chanté en moi, c’était l’
instinct
. Les grandes émotions, même celle de la mort, son
t, à l’origine de toutes ses inspirations, un très sincère et violent
instinct
de libre vie animale et de révolte contre tout, q
Et j’aime encore ce je ne sais quoi qui les rend beaux, nobles, cet
instinct
de bête sauvage qui les jette dans l’aventure, ma
ffort et même avec un singulier plaisir, tout simplement à cause de l’
instinct
de rébellion qui est en nous, tout au fond — depu
si ce n’est le besoin même d’étonner et de scandaliser, et un puéril
instinct
de révolte — pour rien, pour le plaisir. Je ne sa
eu, c’est nier le mystère de la vie et de l’univers et le mystère des
instincts
impérieux qui nous font placer le but de la vie e
roprement la Nature et lui adresse des discours, il obéit à l’éternel
instinct
qui a créé les dieux. Ces dieux auxquels il ne cr
pas et qu’il n’y avait qu’à faire n’importe quoi sous le masque de l’
instinct
. Mais, l’instinct, apparemment, c’est un ordre ps
avait qu’à faire n’importe quoi sous le masque de l’instinct. Mais, l’
instinct
, apparemment, c’est un ordre psychique qui a beso
ant à l’état sauvage, ordre, traduction, exécution sont simultanés, l’
instinct
se manifeste libre de toute contrainte. Chez les
de veille. Il faut certaines circonstances exceptionnelles pour que l’
instinct
se libère des contingences, circonstances qui dép
ucune manière on ne saurait attribuer ce renversement des valeurs à l’
instinct
sinon à ce qu’on a appelé improprement l’instinct
ent des valeurs à l’instinct sinon à ce qu’on a appelé improprement l’
instinct
de destruction qui n’est en vérité qu’une résulta
ication uniquement par l’ordonnance constructive. Vouloir retrouver l’
instinct
par principe c’est exactement comme si un homme â
ots juxtaposés crée une image vivace et heureuse. Ce qu’ils appellent
instinct
étant tout ce qui leur passe par la tête de temps
pas plus l’art qui est la manifestation d’une poussée impérieuse de l’
instinct
qu’on ne peut discréditer la société des hommes i
la société des hommes issue elle aussi d’une poussée impérieuse de l’
instinct
. On ne discrédite pas plus l’art en se livrant à
nique continuent à s’exercer ; mais il perd tous ses sens et tous ses
instincts
, il ne voit plus, il n’entend plus ; il ne sait p
pas même de système nerveux, nous ne remarquons, suivant Gall, aucun
instinct
, aucune aptitude industrielle, à peine quelques p
t un petit cerveau au-dessus de l’œsophage, paraissent aussi quelques
instincts
, quelques aptitudes innées. Que le cerveau se per
core, ainsi que les organes des sens, vous rencontrez les merveilleux
instincts
des abeilles et des fourmis. De degré en degré vo
veux. En effet, tout ce que nous savons des mœurs, des habitudes, des
instincts
propres aux poissons, nous oblige à regarder ces
iel terni ? » II. Le corps. — La nourriture. — Les mœurs. — Les
instincts
rudes en Germanie, en Angleterre. De grands co
ces obstinées et insensées du tempérament trop fort, déchaînement des
instincts
carnassiers, ce sont là les traits qui apparaisse
ranimés. Ajoutez-y le plaisir de se battre. Ce n’est pas avec de tels
instincts
qu’on atteint vite à la culture ; pour la trouver
pour mourir dans le sang comme ils avaient vécu. Vingt fois le vieil
instinct
farouche reparaît sous la mince croûte du christi
it un pas hors de la barbarie, mais ce n’était qu’un pas. III. Les
instincts
nobles en Germanie. — L’individu. — La famille.
es plaisirs doux, mais l’excitation forte. En toutes choses, dans les
instincts
rudes et dans les instincts mâles, ils sont des h
itation forte. En toutes choses, dans les instincts rudes et dans les
instincts
mâles, ils sont des hommes. Chacun chez soi, sur
ue leur idée les prend. Le frémissement des nerfs, la répugnance de l’
instinct
animal qui, devant les plaies et la mort, se reje
ie sous les idées morales, on le verra dans les puritains. IV. Les
instincts
nobles en Angleterre. — Le guerrier et son chef.
dehors du mariage, il n’est qu’un appétit farouche, une secousse de l’
instinct
bestial. Nulle part il n’apparaît avec son charme
a : « Que n’étais-je là avec mes Francs ! » Pareillement ici le vieil
instinct
guerrier s’enflammait au contact des guerres hébr
moins il n’ajoutera rien au sentiment primitif. On n’acquiert point l’
instinct
religieux ; on l’a dans le sang et on en hérite ;
e barbare, dans ses essais classiques, gardait quelque portion de ses
instincts
primitifs, il ne parvenait qu’à produire une sort
iges, sous son ciel inclément et triste, dans sa longue barbarie, les
instincts
rudes ont pris l’empire ; le Germain n’a point ac
et de l’effort, le modèle idéal s’est déplacé pour lui ; ce sont les
instincts
virils et moraux qui ont pris l’empire, et parmi
u un plaisir : elle nous fait sentir si peu l’harmonie du vers, que l’
instinct
nous porte à prononcer tout haut les vers que nou
n lit dans son cabinet. Aussi voïons-nous que tous les poëtes, ou par
instinct
ou par connoissance de leurs interêts, aiment mie
oles ; les gestes aident infiniment la voix à faire son impression. L’
instinct
naturel nous l’apprend, en nous enseignant que ce
pu jamais exister un grand état de société humaine dépouillé de tout
instinct
d’agitation généreuse, déchu de l’indépendance so
i, dans sa profonde science mathématique, gardait et laissait voir un
instinct
d’élévation morale, était inépuisable dans ce qu’
eux la conscience humaine, et, tôt ou tard, de corriger la loi par l’
instinct
moral. N’avons-nous pas sous les yeux aujourd’hui
ou que, défiguré dans son passage sous un ciel nouveau, il a perdu l’
instinct
délicat de sa forme première, sa grâce ou son éne
aître plus difficile à croire au premier abord que les organes et les
instincts
les plus complexes aient été perfectionnés, non p
met les propositions suivantes : C’est d’abord que les organes et les
instincts
sont, à un degré si faible que ce soit, variables
yant pour effet de perpétuer chaque utile déviation de structure ou d’
instinct
. C’est enfin que chaque degré de perfection d’un
e, que nous ne devons affirmer qu’avec toute réserve qu’un organe, un
instinct
ou un être complet quelconque n’a pu arriver à so
’une sélection naturelle longtemps continuée. Si nous considérons les
instincts
, si merveilleux qu’ils soient, la théorie de séle
s, en dotant différents animaux de la même classe de leurs différents
instincts
. J’ai essayé de montrer quelle lumière le princip
doute, l’habitude joue quelquefois un rôle dans les modifications des
instincts
; mais elle n’est certainement pas indispensable,
tions d’existence très différentes, peuvent cependant avoir les mêmes
instincts
et pourquoi, par exemple, le Merle de l’Amérique
nduit son nid avec de la boue, comme notre espèce britannique. Si les
instincts
s’acquièrent lentement en vertu de la sélection n
yant eu son histoire ; quand nous regarderons chaque organe et chaque
instinct
comme la résultante d’un grand nombre de combinai
es d’humilier l’homme, il a fallu encore qu’ils l’avilissent dans ses
instincts
d’abord, puis dans tout ce qui vient de lui : les
s est un organisme infiniment complexe, où se retrouvent pourtant les
instincts
vitaux d’ordre et d’harmonie qui font la dignité
ilisations. Elle s’efforce de maintenir les peuples au-dessus des bas
instincts
plus que jamais déchaînés par la concurrence vita
ssaire, s’évade dans la folie et retourne aux pires dépravations de l’
instinct
abandonné à lui-même. En réalité, il nous sera to
toujours guidée par un goût délicat, qui permet à l’écrivain, comme l’
instinct
permet à l’animal, de discerner sa pâture parmi l
s. Pour cette besogne, nous ferons appel de nouveau et toujours à cet
instinct
de choix qui est l’instinct classique par excelle
ferons appel de nouveau et toujours à cet instinct de choix qui est l’
instinct
classique par excellence : nous ne pouvons plus n
en soi un élément mystique qui transporte les masses, qui répond aux
instincts
les plus profonds de notre nature, depuis le beso
témoignage de nos yeux et nous jugerons à la façon du peuple, dont l’
instinct
reconnaît sans hésiter « les êtres de race », — e
consciente d’elle-même. Il représente une série de victoires sur les
instincts
anarchiques qui travaillent à la dissolution de l
ncre. Sa conception toute patriarcale de la famille et de l’État, ses
instincts
autoritaires, son goût pour la pompe et les magni
or, l’homme est un animal voyageur. La nécessité le fixe au sol et un
instinct
le pousse vers des pays nouveaux. Maintenant qu’i
émoigné, malgré leur amour de la chaleur sous nos climats, le moindre
instinct
conservateur du feu. Le chat et le chien, comme b
une forme particulière de l’intelligence. Le génie se rapproche de l’
instinct
, en ce qu’il est de l’intelligence spécialisée, m
ne, en ce qu’il est nettement individuel. Sa marque, comme celle de l’
instinct
, est la perfection ; mais, soudaine dans l’instin
comme celle de l’instinct, est la perfection ; mais, soudaine dans l’
instinct
, elle est souvent progressive dans le génie. Le g
onscience instinctive, mais également de l’intelligence consciente. L’
instinct
est fixe dans l’individu comme dans l’espèce ; le
ne courbe oscillante. Cependant, on a beaucoup exagéré la fixité de l’
instinct
; lui aussi, en une mesure très notable, il parti
poussée diminuerait peut-être encore les différences du génie et de l’
instinct
, en même temps qu’elle montrerait ces deux formes
vivifiées par la conscience d’agir. Finalement, intelligence, génie,
instinct
, ne présenteraient peut-être plus que des nuances
s ; il y a sans doute des animaux de génie. Mais si la constance de l’
instinct
est un fait qui ne se discute pas, on conçoit que
pourvus de vraie intelligence. Leur génie s’exerçait comme s’exerce l’
instinct
, en ligne droite. Le génie du calcul n’est pas tr
es seuls ouvrages qui permettent l’étude de la question capitale de l’
instinct
. Nous n’entreverrons quelques lueurs dans le myst
n, tient toujours pour l’opposition absolue de l’intelligence et de l’
instinct
. Je crois au contraire que l’instinct n’est que d
solue de l’intelligence et de l’instinct. Je crois au contraire que l’
instinct
n’est que de l’intelligence automatique. Un homme
e ans, a vu naître en lui bien des habitudes ; ce sont des embryons d’
instincts
secondaires. L’homme, comme tous les êtres vivant
incts secondaires. L’homme, comme tous les êtres vivants, possède des
instincts
primordiaux. Chez les insectes, racontés par Fabr
iaux. Chez les insectes, racontés par Fabre, on discerne aisément les
instincts
primordiaux et les instincts secondaires. Les pre
ntés par Fabre, on discerne aisément les instincts primordiaux et les
instincts
secondaires. Les premiers sont nécessaires à la r
iris communs dans la même région. Il ne faut donc pas parler ici de l’
instinct
aveugle qui oblige l’insecte à déposer ses œufs d
mple habitude devenue héréditaire. Or, qui sait si, à la base de tout
instinct
qui n’est pas une pure nécessité physiologique, o
ctive, puisque l’habitude ne peut naître que du hasard ou du choix. L’
instinct
ne serait plus qu’un goût ou un plaisir dont l’an
ux ordinaires de leurs nids, se servent de matériaux de fortune, leur
instinct
de nidification n’est aucunement aveugle. Ils sav
est aucunement aveugle. Ils savent qu’ils font un nid, et pourquoi. L’
instinct
analysé montrerait presque toujours au moins des
elligent de se bâtir une maison est devenu chez l’homme un véritable,
instinct
. En variant selon les circonstances les matériaux
s tendances personnelles de J.-H. Fabre le porteraient à considérer l’
instinct
comme absolument fixe et comme irréductible à l’i
lus de cercéris. Il doit donc réussir, et il réussit. Voilà un fait d’
instinct
, je le reconnais, difficilement explicable par l’
tour du monde et l’autre n’a pas quitté sa maison. L’un a épuisé son
instinct
de changement, tandis que l’autre sent encore à p
e cesse de lutter, pendant les plus belles années de sa vie, contre l’
instinct
de son sexe ; qu’elle aille jusqu’au bout de son
gne l’amour, la tendresse, l’affection, le goû t. Elle participe de l’
instinct
de possession. Elle contient beaucoup d’égoïsme,
our, dans sa quiétude, dans son amour-propre et son orgueil, dans son
instinct
de possession et de domination ; et ces souffranc
la plupart des assassins sont presque inintelligents, doués des seuls
instincts
de la bête fauve ? A quoi bon les punir : il faut
rnetz, une condition nécessaire d’existence, un produit précieux de l’
instinct
vital. » L’homme qui se surestime est aussi celui
veux-je dire, qui l’adore, l’emmène à la campagne et c’est là que ses
instincts
se développent. Un jour, tout petit encore, il dé
etits carnassiers mettent en pratique renseignement maternel ; mais l’
instinct
suffirait peut-être à faire leur éducation. Il y
lus triste. Nous sommes dans l’inconscience, mais non dans celle de l’
instinct
qui suit toujours une voie droite et dont les but
ède sensiblement la même valeur nutritive. Il faut s’en rapporter à l’
instinct
, lequel est bien plus sûr que les plus belles ana
onnu, si peu que son nom m’échappe, a écrit un excellent traité sur l’
instinct
des malades en thérapeutique. Le malade, a, bien
qui lui convient. De même, l’homme bien portant se sent mené par son
instinct
vers tel ou tel aliment. Nos caprices culinaires
il deviendra facile d’identifier Rousseau à cet esprit de révolte, d’
instinct
brutal, de mépris pour la forme, de lyrisme hors
nt restée au Genevois. On essaie de réagir. Pour dominer et réduire l’
instinct
, c’est-à-dire la Révolution, il fallait revenir à
i devait présider à l’avènement de la raison latine, victorieuse de l’
instinct
Révolutionnaire : M. Jean Carrère s’écrie : « Pe
e, déformer et façonner ce qu’il y a de plus intime dans un être, ses
instincts
. Des hommes sont morts d’un coup d’épée parce qu’
ique, à cette fausse conception de soi-même sa propre personne et son
instinct
de conservation le plus fort. On voit donc que la
peut supporter la vue de sa faiblesse, c’est pourquoi secrètement son
instinct
de conservation le plus fidèle s’ingénie à la lui
estion pour lui d’acquérir les talents qu’il convoite ; aussi, le sûr
instinct
qui le guide lui défend-il de tenter des essais o
vulgaire il pourra croire qu’il a pris au-dessus de lui son essor, l’
instinct
secret de sa faiblesse lui commande d’éviter les
igent aux âmes délicates et froissées. Avec la même épouvante le même
instinct
irraisonné et immédiat, Dostoïewski est maître da
on âme et rompent sa volonté ; ainsi abattu et ulcéré, il est amené d’
instinct
à visiter Sonia, et à s’entretenir avec elle en p
ématies entre ces cellules épuisées ou turgescentes, tout l’essor des
instincts
, des ruts, des violences, des désirs et des doule
ui, étant mauvais et complaisant sans inquiétude pour tout ce que ses
instincts
l’incitent à assouvir, sourd, aveugle, insensible
he du raisonnement humain, et perçoit en elle la sourde agitation des
instincts
, des douleurs, des passions et des rages, de tout
s sentimentales et intellectuelles de M. Paul Bourget, ce n’est qu’un
instinct
, un instinct très humble et très « peuple ». Mais
es et intellectuelles de M. Paul Bourget, ce n’est qu’un instinct, un
instinct
très humble et très « peuple ». Mais c’est, dans
nct, un instinct très humble et très « peuple ». Mais c’est, dans ces
instincts
-là que gisent les grandes énergies humaines. S’il
eint une nature faible, impuissante à se diriger, tiraillée entre ses
instincts
, des passions fougueuses, des volontés chancelant
t aussi que passion. Cette façon de juger les forces respectives de l’
instinct
et de la raison pousse le drame aux dénouements f
plus visiblement : ce sont elles qui sont par excellence des êtres d’
instinct
, de volonté faible ou nulle, de raison ployable,
femme dans la littérature : et cela correspond au moment où tous les
instincts
violents, ambitieux, qui jetaient les hommes dans
re aussi, mais ennemie de son fils, et l’aimant pourtant d’un reste d’
instinct
: fière, ardente, ambitieuse, d’une ambition de f
, sans estime, sans pitié : il va à son premier crime, poussé par son
instinct
, fouetté par la jalousie, retenu par ses peurs, p
mé les enfants. La raison n’a pas assez de place dans leur vie ; et l’
instinct
naturel, primitif, les conduit. Il n’y a que deux
ables et qu’il pourrait donner, dans ce genre-là, toute liberté à ses
instincts
de forestier, de villageois, de rustique sincère
tième siècle, je l’avoue, mais enfin, fable qui, pour ce qui est de l’
instinct
de solidarité des animaux entre eux, se rattache
e nous, Seul il sait quels degrés de l’échelle de l’être Séparent ton
instinct
de l’âme de ton maître ; Mais seul il sait aussi,
t l’histoire exacte des castors, des castors qui, non seulement ont l’
instinct
animal, l’instinct proprement dit animal, mais l’
des castors, des castors qui, non seulement ont l’instinct animal, l’
instinct
proprement dit animal, mais l’instinct social, qu
ement ont l’instinct animal, l’instinct proprement dit animal, mais l’
instinct
social, qui ont une hiérarchie dans les cités qu’
effets du raisonnement augmentent sans cesse chez nous, au lieu que l’
instinct
demeure toujours dans un état égal. Les ruches de
qu’elle était inconsciemment malpropre, parce qu’elle obéissait à son
instinct
de fille, — à cet instinct qui s’est si largement
t malpropre, parce qu’elle obéissait à son instinct de fille, — à cet
instinct
qui s’est si largement développé chez les femmes
ont sincères. Elles ont aussi la sincérité et le vagabondage de leurs
instincts
. Leur histoire, si on l’écrivait, ne serait cepen
ry, les Fanny, et toutes ces sincères qui suivent tranquillement leur
instinct
, comme un âne qui trotte suit le sien, et vont na
colie naturelle, la divination anxieuse de l’obscur au-delà, tous les
instincts
qui, repliant l’homme sur lui-même et concentrant
a toutes les sympathies publiques parce qu’elle correspond à tous les
instincts
nationaux. Elle a beau disparaître du grand monde
es ont fait leur œuvre dans la société comme dans les lettres, et les
instincts
anglais ont transformé la constitution et la poli
trouvé son assiette ; ses deux forces intérieures et héréditaires, l’
instinct
moral et religieux, l’aptitude pratique et politi
e que la voilà, assise sur toute l’histoire nationale et sur tous les
instincts
nationaux, elle est plus capable qu’aucun peuple
s grands chênes, de sauter à cheval les fossés et les barrières ; les
instincts
animaux sont intacts. Ils goûtent encore les plai
C’est sur d’autres objets que se rejetteront la grande curiosité, les
instincts
sublimes de l’esprit, le besoin de l’universel et
renoncement au monde, l’abandon de la vie civile, la destruction des
instincts
naturels, et l’attente journalière du royaume de
n de lumière dans l’obscurité sans limites et contentent les profonds
instincts
poétiques, le vague besoin de sublimité et de mél
re la règle, puisqu’il n’y a pas de règle. Il est égoïste : il suit l’
instinct
qui lui dicte de conserver son être. Il est innoc
l de personne ; au-delà de son besoin, il ne prend rien. Il a même un
instinct
de sympathie, de pitié, qui le porte vers les êtr
agréables ou pénibles qui éveillent son activité, et avertissent son
instinct
. La corruption commence le jour où sur la sensati
r la sensation s’applique la réflexion, où la raison se superpose à l’
instinct
. Car alors l’égoïsme naturel, légitime et charman
e un sauvage ; fortifions son corps, développons ses sens. Exerçons l’
instinct
; aidons la réflexion à se dégager des sensations
a trouvé la raison des choses. Son homme de la nature, c’est l’être d’
instinct
qu’il a été, sensuel, égoïste, pitoyable, incapab
, en soi et par soi, ne saurait s’expliquer que par la puissance de l’
instinct
moral intérieur, faussé d’abord ou amorti, et que
ducation doit être positive, par la substitution de motifs moraux aux
instincts
dépravés, et par la création d’habitudes vertueus
se perd dans un lointain plus obscur : c’est le pur animal, tout à l’
instinct
, qui n’est pas féroce quand il est repu. La moral
a fondé toute sa politique, toute sa religion, toute sa morale sur l’
instinct
et l’émotion. Et ce qu’il était, il a aidé le pub
es profondeurs de son expérience ; le souvenir de ses plus essentiels
instincts
comprimés et menacés pendant tant d’années met da
agir. Rabelais aime la vie, non par système et abstraitement, mais d’
instinct
, par tous ses sens et toute son âme, non une idée
bien instruits, conversans en compagnies honnêtes, ont par nature un
instinct
et aiguillon qui toujours les pousse à faits vert
relle poltronnerie. Le vice naturel s’évanouit : Rabelais débride les
instincts
, enlève les péchés. L’égoïsme qu’il lâche en libe
la chaude sympathie, des formes affectueuses d’égoïsme, il érige son
instinct
en loi générale de l’humanité, et il se fait d’op
siècle plutôt que du xviiie . Il l’est aussi par la prédominance de l’
instinct
artistique : il ne vise qu’à rendre ce qu’il a vu
iberté. La vie va former ce « niais », et rabattre son vol : un peu d’
instinct
, beaucoup de poltronnerie l’écartent de la grosse
parmi lesquels surnagent quelques honnêtes gens : il voit partout des
instincts
brutaux ou des vices raffinés, l’intérêt et le pl
ut à Marianne et à Jacob. Marianne est une petite personne, honnête d’
instinct
, fine d’esprit, sensible, vaniteuse, coquette : u
e devrait refuser, pour garder Manon. Manon est une petite fille sans
instinct
moral, qui ne sait qu’aimer son chevalier. Il n’y
eurs et prêtres, non plus pour gouverner l’humanité au nom d’un vague
instinct
, mais pour la conduire rationnellement dans ses v
de réflexion a pu rendre impossible les créations merveilleuses de l’
instinct
; mais la réflexion complète fera revivre les mêm
oi-même ; on est en suspicion de ses sentiments, de ses joies, de ses
instincts
. Le simple marche devant lui en ligne droite et a
masse représentera le syncrétisme où coexistent confusément tous les
instincts
; les cordelles représenteront l’analyse. Si l’on
e à la française ; dure, acariâtre, négative, moqueuse, dominée par l’
instinct
du fini. Pour l’Allemagne, Voltaire est venu aprè
eur présentaient d’eux-mêmes leurs rites et leurs lois. C’est que les
instincts
naturels, — sentiment de la famille, amour de la
es et contemporaine des premiers stades de la biologie, c’est que ces
instincts
réagissent maintenant contre la contrainte que le
moins la forme rigide qui, en torturant durant une longue période ces
instincts
, coordonna des hommes entre eux et composa une ré
oïons nous que nos comédiens dont plusieurs n’ont d’autre guide que l’
instinct
et la routine, ne sçavent par où se tirer d’affai
ines, l’action des causes naturelles, soit que nous ne suivions que l’
instinct
dans l’application que nous faisons de ces causes
gens qui auront toûjours declamé sans connoître d’autres regles que l’
instinct
et la routine désaprouveront l’usage des anciens
oir royal, l’origine de l’État et des pouvoirs publics, la justice, l’
instinct
, la nature du mal, l’origine de la société, de la
ue son descendant dégénéré et poli. Un manque essentiel de respect, l’
instinct
de défiance et de médisance contre les puissants,
us sage et plus vertueux est celui qui, en simplicité de cœur, suit l’
instinct
de la nature ! Toutes les institutions, tous les
sévère morale ; il a su tirer toutes les vertus de son naturalisme. L’
instinct
, de soi, n’est moralement ni bon ni mauvais : il
s bon, car l’acte qui en sort n’est pas volontaire. Mais l’usage de l’
instinct
crée le mérite et le démérite : l’homme est libre
omme est libre, et, selon sa science, choisit entre les actes que son
instinct
lui suggère ; s’il suit la nature et l’Évangile,
aissance anticipée des réalités, — le milieu social. — l’intérêt et l’
instinct
de conservation. — IV. Le Bovarysme, avec Mme Bov
r la seule parodie. L’homme est vide absolument : mais, soutenu par l’
instinct
de conservation qui lui interdit de se prendre, e
du dedans. Pourtant un mobile réel demeure en ces fantoches : c’est l’
instinct
de conservation. Sitôt qu’il entre en jeu, il est
n propre moi, sa propre personne. Elle ne tient compte d’aucun de ses
instincts
véritables, mais elle lui en attribue de fictifs,
mais elle lui en attribue de fictifs, et c’est à satisfaire ces faux
instincts
, à assouvir ce moi déguisé, qu’elle emploie toute
insi à nous-mêmes et à l’heure présente, dressant l’idée en face de l’
instinct
, créant, à côté de nos besoins réels, des besoins
clate du sein de toutes mes existences. J’y revois ces bruyances de l’
instinct
, non pas s’anéantir, tristes, mais se vivifier de
rs les transfigurations de plus en plus belles de l’Amour. Gloire à l’
instinct
, qui est l’engrais du sentiment ! Gloire au senti
que j’augmenterai, que j’enrichirai de toute ma croissance, quand mon
instinct
sublimé y versera le triomphe de ses effluves42 »
e l’animalité, prend sa source, plonge ses racines dans le monde de l’
instinct
, dans les entrailles du sol ? Le préjugé de l’int
tôt ? « Nous sommes les intellectuels-rois, dites-vous… Le monde de l’
instinct
, le monde de l’amour, le monde de la terre et de
iguons énergiquement contre elle. Nous nous soulevons contre elle par
instinct
et par raisonnement. Nous sentons que non seuleme
homme. — 2. Les idées de Diderot : son retour à la nature. Athéisme ;
instinct
; science. — 3. L’art de Diderot. Impressionnisme
son bonheur dans ce monde, être un honnête homme qu’un coquin541 ? »
Instinct
, éducation, expérience : voilà qui suffit pour la
assez honnête homme pour arriver à faire une sorte de morale avec son
instinct
. Il s’appuie sur le respect, le culte de la natur
nse pas que le vrai Rameau fut un bohème aussi profond. Mais, avec un
instinct
étonnant d’art objectif, tout ce qui était sien s
cune révolution ne la détruira, car aucune révolution ne changera les
instincts
profonds de l’homme. Sans doute, tout en lui voua
corybante croyaient, en s’égarant la raison, toucher la divinité ; l’
instinct
des différents peuples a demandé des révélations
urent une gamme sériaire, dont le milieu seul est attingible. Un même
instinct
, ici normal, là perverti, a inspiré Dante et le m
norité opprimée. Ce jour-là, il n’y aurait plus de salut que dans les
instincts
moraux de la nature humaine, lesquels sans doute
ou cette nature de la société, est la plus belle : le génie en est l’
instinct
, et la vertu l’innocence, car le génie et la vert
innocence, car le génie et la vertu de l’homme civilisé ne sont que l’
instinct
et l’innocence perfectionnés du Sauvage. Or, pers
a clémence. Cloître sombre, où l’amour est proscrit par le Ciel, Où l’
instinct
le plus cher est le plus criminel, Déjà, déjà ton
er, le plaisir de mettre en œuvre des énergies encore inoccupées, des
instincts
inhérents à la race. Dans presque tous les jeux,
u raffiné, a son origine ou du moins sa première manifestation dans l’
instinct
de la lutte, soit contre la nature, soit contre l
ux formes amples, et c’est aussi celle qui peut le mieux satisfaire l’
instinct
sexuel. Si, dans les classes élevées de la sociét
aux de l’être. Considérer le sentiment esthétique indépendamment de l’
instinct
sexuel et de son évolution, nous semble donc auss
onc aussi superficiel que de considérer le sentiment moral à part des
instincts
sympathiques, où l’école anglaise elle-même voit
re les êtres vivants, a acquis ainsi une sorte de valeur sociale. Les
instincts
sympathiques et sociaux sont au fond de toutes le
n’atteignent pas toujours jusqu’au fond de l’âme, dans la sphère des
instincts
sympathiques et sociaux, ils ne produisent qu’une
ses vêtements et sa parure. La civilisation détruit graduellement ces
instincts
primitifs, qui ont été pourtant, selon MM. Darwin
la longue ces trois facultés essentielles de l’artiste : imagination,
instinct
créateur et sentiment. C’est à la psychologie qu’
ité. Chapitre V. De l’antagonisme entre l’esprit scientifique et l’
instinct
spontané du génie L’art n’a pas seulement bes
au dehors ses conceptions sans le génie, qui n’est autre chose qu’un
instinct
créateur. Quoi qu’en pensent nos « parnassiens »
poétique ne vient qu’ensuite. » L’artiste est hanté par un véritable
instinct
de production ; il n’est pas absolument libre ni
qui ajuste de propos délibéré les pièces d’un meuble. Maintenant, cet
instinct
spontané, qui semble seul constituer le vrai géni
e de la science, sera devenu un être de plus en plus réfléchi ? Que d’
instincts
ont ainsi disparu ! Les hommes préhistoriques, se
des impulsions que les sauvages actuels n’ont pas ; certains restes d’
instincts
qui les aidaient dans la lutte pour l’existence s
s nous montrent encore cette influence destructive de la raison sur l’
instinct
. On connaît ces curieux enfants mathématiciens, c
n nouveau problème se pose donc : faut-il raisonner par analogie de l’
instinct
au génie poétique et affirmer avec M. Renan que l
maine, tombera peu à peu, comme tout le reste, « de la catégorie de l’
instinct
dans la catégorie de la réflexion », deviendra un
’effacera, s’évanouira par degrés, comme se sont déjà évanouis tant d’
instincts
primitifs ? L’objection est fort spécieuse ; mais
nous croyons qu’une loi fixe règle les rapports de la raison et de l’
instinct
, et nous allons chercher si cette loi menace l’hu
cette loi menace l’humanité de voir disparaître peu à peu le génie. L’
instinct
a pour but de satisfaire un besoin de l’être plus
force nerveuse et de volonté, elle se substituera nécessairement à l’
instinct
en vertu du « principe d’économie » qui régit la
’économie » qui régit la nature ; mais la raison ne détruit jamais un
instinct
que dans la mesure où il implique travail et pein
et le raisonnement, dans l’art, peuvent-ils avec avantage remplacer l’
instinct
et le génie ? Peuvent-ils accomplir la même œuvre
plus ou moins d’adresse de main, selon un modèle donné ; la part de l’
instinct
et de la spontanéité serait bornée à l’exécution.
arce qu’il est une sorte de création et que savoir n’est pas créer. L’
instinct
du poète ne pourra jamais être remplacé par la ra
stinct du poète ne pourra jamais être remplacé par la raison, comme l’
instinct
des jeunes mathématiciens dont nous parlions tout
mathématiciens dont nous parlions tout à l’heure : ici les rôles de l’
instinct
et de la raison sont trop divers, ils ne sauraien
comporte donc à beaucoup d’égards comme la poésie et réclame le même
instinct
créateur. Pour la faire avancer, il faut une puis
vant d’en avoir la parfaite connaissance. Entendu de cette manière, l’
instinct
du génie n’est plus que la raison en son principe
ans, ses voix intérieures, de chanter comme l’oiseau et de composer d’
instinct
sonates ou opéras ? La science n’empêchera jamais
sentiment. — Évolution des sentiments humains L’imagination et l’
instinct
du génie, pour produire, doivent être excités et
rquons-le bien, sans rien changer au résultat obtenu ; dans ce cas, l’
instinct
, distancé par le raisonnement, devait évidemment
qui travaillent à sa place. Non seulement la science remplace ainsi l’
instinct
, mais une science supérieure peut aussi se substi
l’arithmétique, cette dernière pourrait s’oublier : ainsi s’efface l’
instinct
, cette sorte de science rudimentaire accumulée pa
ce rudimentaire accumulée par les générations, lorsque la raison, cet
instinct
supérieur, peut, sans le même effort, remplir exa
it nous apparaître un jour. Ainsi, il y a quelque part un mot sur les
instincts
(et on sait la place que les instincts tiennent d
a quelque part un mot sur les instincts (et on sait la place que les
instincts
tiennent dans les philosophies matérialistes !) q
pas égal, guidés dans cette marche par la Providence qui se sert de l’
instinct
des peuples pour les conduire. Les trois formes d
u midi, c’est que la nature y favorise peu l’espèce humaine, et que l’
instinct
naturel de l’humanité y a été longtemps dominé pa
nt des droits sociaux conformes aux droits naturels, c’est-à-dire aux
instincts
légitimes de l’homme sortant de la nature pour en
uvernement par l’homme. Ce gouvernement, Dieu l’a donné tout fait par
instinct
à diverses tribus d’animaux, tels que les fourmis
igence en travail et une morale en action. Si l’homme n’avait que des
instincts
comme les animaux, il n’aurait qu’une forme de so
icides. Cherchons donc ailleurs une littérature politique émanant des
instincts
primordiaux de l’homme et puisant ses principes d
toutes ses lois dans le code de la conscience, ce code muet écrit en
instincts
dans notre âme par Dieu. 5º Quel est le gouvernem
agriculture, en arts, en industrie, qui a émoussé le plus chez eux l’
instinct
sauvage et brutal de la guerre, et qui enfin a fa
iel est père de l’humanité. C’est lui qui nous dicte ses lois par nos
instincts
naturels et qui a mis un juge en nous par la cons
bitude de se soumettre à sa volonté présumée sage. Cette obéissance d’
instinct
, de reconnaissance et de volonté donnait un carac
ue, au commencement des temps ; c’est la nature qui l’impose, c’est l’
instinct
qui le reconnaît, c’est la tendresse paternelle q
abrégée et comme la formule pratique, la révélation permanente dans l’
instinct
des civilisés. L’Honneur, voilà donc sa religion.
ste ! Cet enthousiasme pour l’idée, cette curiosité du bien dire, cet
instinct
, ce goût des belles élégances de la pensée et du
ons pas M. de Vigny d’avoir senti cela de bonne heure, par un heureux
instinct
, et de ne s’être pas obstiné dans la lutte avec l
s passions contraires. L’analyse ou la vie, il faut choisir. Tous les
instincts
littéraires de M. de Vigny le portent à l’analyse
de Vigny, bien plutôt que des faits et des situations dramatiques. Un
instinct
de distinction extrême le porte à négliger certai
he donc dans sa pensée la force du mépris que le loup trouve dans son
instinct
. Tous les efforts conjurés des tyrannies aveugles
’inspiration générale du plan, les proportions des parties, l’heureux
instinct
ou l’art qui en règle la secrète harmonie et qui
tendances à ce qui est extraordinaire et rare. Qu’il lutte contre cet
instinct
au lieu de lui donner une si libre carrière. Qu’i
et précise des différentes formes historiques de la civilisation, des
instincts
et des conditions du génie des peuples, des évolu
s les influences de la lumière qui la baigne sans l’écraser, dans les
instincts
de la race, sensibles à travers les qualités de s
ve ou singulière de la forme. Il y a une famille d’écrivains qui, par
instinct
ou par réflexion, mettent leur effort à cultiver
ilisatrice. On disait alors : Ce siècle est grand et fort ; un noble
instinct
le mène ; Partout on voit marcher l’Idée en missi
ement national. Mais quand la question de vie ou de mort est posée, l’
instinct
d’un grand pays agit avec une promptitude infaill
e Béranger sur le 18 Brumaire n’est que l’expression raisonnée de cet
instinct
. Pourquoi lui reprocher si amèrement d’avoir pens
ement d’un trône. « Bien moins homme de doctrines, dit-il, qu’homme d’
instinct
et de sentiment, je suis de nature républicaine.
ces contradictions dans Béranger : il faut en prendre son parti. Ses
instincts
républicains condamnent Napoléon ; son admiration
autre. Dans Béranger, le sentiment de la patrie domine tout, même son
instinct
libéral. C’est la note dominante de ses chants, c
de ses chants, c’est le ton de sa vie. Comme le peuple, dont il a les
instincts
, comme l’illustre Carnot, qui était bien un libér
pe : il dit bien plus justement ailleurs qu’avant tout il est homme d’
instinct
. C’est là le mot juste, le mot trouvé, qui le déf
ct. C’est là le mot juste, le mot trouvé, qui le définit. Chez lui, l’
instinct
est énergique et simple ; il va naturellement au
tions variées et plus ou moins dramatiques, compositions que saisit l’
instinct
du vulgaire, lors même que les détails les plus h
areilles, Indomptables échos du passé dans mon cœur. Ce sont tous mes
instincts
poussant des cris d’alarme ; En moi-même se livre
fort y est assurée par son propre égoïsme, et celle du faible par des
instincts
dérivés de l’égoïsme, qui lient l’intérêt des for
our, qui au fond ne sont que l’égoïsme ; son art est de jeter sur ces
instincts
grossiers je ne sais quel voile d’idéal qui en ca
nfiée l’intégrité du moule de la race. — L’amour maternel n’est qu’un
instinct
de la chair et du sang dont la Nature a besoin po
ousiasme des connaisseurs ; il ne comprend pas toujours, mais avec un
instinct
qui ne se trompe guère et qui ne demande qu’à êtr
entue davantage. La science positive triomphe dans les sonnets mais l’
instinct
des vieilles croyances réclame avec énergie dans
tavisme qui réveille, nous dit-on, de temps en temps dans l’homme les
instincts
féroces des aïeux inconnus. Il y aurait eu là de
gine trop volontiers, c’est l’opinion, avec toutes les vivacités de l’
instinct
et tous les hasards de la première impression. Ma
anteurs, dans des dialogues d’un naturel parfait. L’art, ici, c’est l’
instinct
d’un heureux génie, mais l’instinct pur livré à l
urel parfait. L’art, ici, c’est l’instinct d’un heureux génie, mais l’
instinct
pur livré à lui-même. Nulle part trace de prémédi
l’excès et jusqu’à rompre, ni dans la merveilleuse inconscience de l’
instinct
créateur que je place l’origine d’une œuvre comme
souvenir vague que chaque jour efface, élevé presque au hasard de ses
instincts
par un père égoïste, du reste très avide de lui-m
es instincts par un père égoïste, du reste très avide de lui-même par
instinct
de fortune et de voluptés, fort en appétit de la
ouffert ensemble ; leur amitié mutuelle, qui n’était qu’un affectueux
instinct
et une chère habitude, s’est accrue, elle change
à la fantaisie du poète. Il faut reconnaître que M. Flaubert, avec l’
instinct
d’un art élevé, s’est appliqué à ne pas trop déco
ue cette situation réciproque développe chez l’un et chez l’autre ; l’
instinct
essentiellement fugace du débiteur, son obstinati
belles par la puissance illimitée de l’or, liberté rêvée de tous ses
instincts
affranchis enfin de la nécessité, capricieuse roy
le premier en date des grands romans, œuvre étrange où se mêlent deux
instincts
contraires, associés de force dans le talent de B
nt de Balzac : la curiosité passionnée des phénomènes fantastiques, l’
instinct
profond de la réalité sociale. La période suivant
lonté de fer, aurait triomphé de toutes les difficultés du genre, son
instinct
des sujets dramatiques aurait fait le reste. Déjà
contribuent inégalement la nature, qui est toujours la même dans ses
instincts
, et la civilisation la plus raffinée, qui a trans
les vues de Balzac ! On ne peut nier pourtant qu’il ait eu un profond
instinct
de la vérité sur des questions très délicates, la
rait le système ! L’homme n’est ni bon, ni méchant ; il naît avec des
instincts
et des aptitudes : la Société, loin de le déprave
s âmes à certaines bassesses et donne un tour particulier aux mauvais
instincts
. Quelle effroyable peinture il nous trace de ces
ulot, l’effroyable proie du vice, chez qui, successivement, les beaux
instincts
s’éteignent, l’intelligence se dégrade, et qui pa
nd il l’a quitté, il y revient vite. C’est là que triomphent tous ses
instincts
, que s’exalte son talent. Si une pareille compara
vie ! Quelle sinistre conjuration pour flétrir en eux tous les nobles
instincts
, toutes les délicatesses de l’intelligence, pour
dèle. À de rares exceptions près, les femmes de Balzac ont toutes des
instincts
, des habitudes, des manières de parler où se révè
omène de Watteville est un beau type, selon le cœur de Balzac, de ces
instincts
sauvagement passionnés et de cette perverse grand
si délicate, tant de réserve et de sous-entendus, tout cet art et ces
instincts
d’une âme vraiment virginale, troublée mais encor
mariage. Elle ne s’abandonne pas, elle se refuse. Ce n’est plus de l’
instinct
, c’est un art, et quel art savant ! quelle expéri
ans La Comédie humaine. La variété d’invention, le don de création, l’
instinct
de la réalité moderne, l’intelligence des grandes
Pour y atteindre, ce n’est pas trop du goût le plus exercé, joint à l’
instinct
le plus délicat ; il faut aussi une volonté maîtr
ché davantage du grand style et du grand art, dont il avait parfois l’
instinct
confus et comme un aveugle pressentiment. À la pu
par une sorte de corruption intellectuelle, fatale à la rectitude des
instincts
. Ce que je crois saisir le plus souvent et le plu
vent et le plus nettement chez Balzac, c’est le silence absolu de cet
instinct
, c’est l’indifférence complète au bien et au mal.
type, c’est le type de la paternité abrutie, réduite du sentiment à l’
instinct
; cette dégradation nous révolte, et si elle nous
cérébraux exactement correspondants aux facultés, aux capacités, aux
instincts
, aux appétits de l’âme humaine, de manière que ce
trer, en pénétrant dans la masse encéphalique, quel est l’organe de l’
instinct
, l’organe de la sensation proprement dite ? L’exp
la masse encéphalique. Malgré l’expérience de la poule qui a perdu l’
instinct
de manger, il n’est pas sûr que l’ablation des lo
vements instinctifs proprement dits. Où réside au juste l’organe de l’
instinct
? C’est ce que l’expérience n’a point encore étab
n. Comment croire en effet que ce qui est vrai pour la sensibilité, l’
instinct
, l’intelligence, la volonté, la faculté motrice d
uoi elle puisse se déterminer elle-même. A quoi obéit-elle donc ? A l’
instinct
, au désir, à la raison ?. La prévalence du plus f
gne de tous nos désirs. Or nos passions et nos désirs viennent de nos
instincts
, mus par nos organes. Entre ces deux pouvoirs ave
pas dans l’action des idées sur la volonté ; il est dans l’action des
instincts
et des passions. N’est-ce pas une vérité de consc
hysiques de ces convenances, je n’en pourrois alleguer d’autres que l’
instinct
qui nous les dicte et l’exemple des grands peintr
qui le porte jamais à de pareils excès : il est en lui une horreur d’
instinct
, et si j’ose dire machinale, contre les actions d
ns donc attribué à cette tendance, qu’on appelle assez improprement l’
instinct
de conservation, un rôle important dans notre exp
résultat. Mais de plus, ce n’est pas de soi-même et sans cause que l’
instinct
de conservation est venu féconder ce premier germ
nous-mêmes ; nous pouvons contenir nos tendances, nos habitudes, nos
instincts
même et en arrêter le développement par un acte d
ut prouvé que la tendance à la sociabilité ait été, dès l’origine, un
instinct
congénital du genre humain. Il est beaucoup plus
humaine. Mais quel pourrait être ce ressort ? Serait-ce cette sorte d’
instinct
dont parle Comte et qui pousse l’homme à réaliser
nsforme progressivement les éléments primaires (sensations, réflexes,
instincts
) dont elle est originellement constituée. Ce n’es
se tient en l’air, pour ainsi dire, ils lui donnent pour assises les
instincts
fondamentaux du cœur humain. L’homme est naturell
ntion de la volonté centrale : il n’y a plus mémoire consciente, mais
instinct
. C’est le troisième moment de l’évolution. La mém
le troisième moment de l’évolution. La mémoire, selon Spencer, est un
instinct
en voie de formation : l’instinct est une mémoire
. La mémoire, selon Spencer, est un instinct en voie de formation : l’
instinct
est une mémoire complètement organisée, d’abord d
ts qui en occupaient primitivement le fond. Quant à l’habitude et à l’
instinct
, ils sont un automatisme façonné peu à peu par la
u mécanisme dans la mémoire et sa tendance à se faire suppléer par un
instinct
animal. Toutefois les fonctions organiques elles-
tion des idées n’aurait pas besoin de la reconnaissance. En un mot, l’
instinct
, cette mémoire de l’espèce, aurait remplacé parto
accroître l’autorité de l’idée, et en considération de son utilité, l’
instinct
du groupe lui attribue bientôt, avec une origine
elà de ce but précis. Construit par la collectivité à l’époque où son
instinct
de conservation et de puissance était le plus luc
fait il s’exerce, une attitude d’utilité particulière engendrée par l’
instinct
de puissance des races anglo-saxonnes, on peut po
est-il besoin de le noter, d’un calcul de l’inconscient, dicté par l’
instinct
de conservation le plus sûr de la race. Or cette
ortance secondaire ou périmée. La force des choses et la logique de l’
instinct
contraignent donc tous les hommes de race israéli
a terre. Sous l’empire de cette croyance, un souci tout égoïste et un
instinct
de prévoyance les contraignirent d’organiser leur
ou auxquels il a donné une forme nouvelle. D’ailleurs, selon nous, l’
instinct
imitateur et l’instinct novateur se retrouvent en
une forme nouvelle. D’ailleurs, selon nous, l’instinct imitateur et l’
instinct
novateur se retrouvent encore dans le public même
la masse des hommes comme dans les génies, avec cette différenceque l’
instinct
imitateur domine chez la masse, l’instinct novate
avec cette différenceque l’instinct imitateur domine chez la masse, l’
instinct
novateur chez les génies. Mais, précisément à cau
ssance novatrice dans la masse, tout ce qui satisfait indirectement l’
instinct
novateur lui plaît. On peut donc en certains cas,
ne de sympathie, de sociabilité ; le génie artistique lui-même est un
instinct
sympathique et social porté à l’extrême, qui, apr
s choses, les connaissances les plus étendues ne peuvent suppléer à l’
instinct
! Et, en effet, un écrivain doué de l’instinct po
e peuvent suppléer à l’instinct ! Et, en effet, un écrivain doué de l’
instinct
politique qui manque à Weiss, et n’ayant, pas plu
cette belle question historique et politique, ne l’a point touchée. L’
instinct
lui a manqué, non la science. Dans les conclusion
ue chose de supérieur à nos petits intérêts personnels et une sorte d’
instinct
qui nous fait accepter joyeusement le sacrifice a
emporains, nous venons de les entendre. C’est cette claire vue et cet
instinct
qui ont dessiné la France. Tous les gestes de not
uel oratorio à créer !… Je fais mes réserves, moi aussi, telles qu’un
instinct
du goût nous les suggère, sur ces ententes qui, d
rent qui est pure. La solitude corrompt ; l’expansion purifie. A quel
instinct
ou à quel sentiment peuvent donc obéir ceux de no
e solitaire désire, mais pas assez fortement pour oser satisfaire son
instinct
de jouissance. Et comme cet instinct de jouissanc
rtement pour oser satisfaire son instinct de jouissance. Et comme cet
instinct
de jouissance exige, pour la grandeur de l’indivi
es les natures, de toutes les jouissances, ne s’élance pas d’un libre
instinct
dans ce riche univers, pour y satisfaire sa soif
ler à l’amélioration de son espèce, et il s’en trouve empêché par ses
instincts
sexuels, source infinie d’abrutissement et de dég
: « Placé dans la vie civile, dit-il encore, d’autres idées, d’autres
instincts
m’ont fait chercher ailleurs que dans la prépoten
nsée bien arrêtée et qui a la faculté de s’isoler des passions et des
instincts
populaires, nous montre très bien comment ces pas
e était fondé. Il n’y eut donc, au lendemain de Juillet 1830, que des
instincts
et des passions dans le peuple et dans la jeuness
lité, un expédient ; on les prit pour ce qu’ils étaient. On entra par
instinct
de conservation dans cette voie, où Casimir Perie
plus vigoureuse ; et politique… politique toujours. III C’est l’
instinct
politique, en effet, qui a averti Renée de la gra
rti Renée de la grandeur de Grégoire VII, et c’est la justesse de cet
instinct
qui la lui a fait reconnaître. Sans doute d’autre
qu’il nous entraîne. Une foi ardente et profonde se mêlait en lui à l’
instinct
du pouvoir. Tous les intérêts du temps, l’avenir
ce nouvelle, en dehors de toutes les lois de l’opinion et de tous les
instincts
de son sexe. Elle veut mettre la nature elle-même
l’aristocratie par son père, elle devait, dit-elle, la plupart de ses
instincts
à la singularité de sa position, à sa naissance à
le prit conscience d’elle-même. De là ce qu’elle appela plus tard ses
instincts
égalitaires et démocratiques, qui ne furent que l
capable, la littérature proprement dite, dont elle avait le goût et l’
instinct
confus, était celui qui lui offrait le plus de ch
u bien s’est-elle développée selon la règle inaperçue, mais active, d’
instincts
énergiques et permanents ? Elle va répondre pour
e envie de roman m’a mis la plume en main. Cela n’empêche pas que mes
instincts
ne m’aient fait, à mon insu, la théorie que je va
ique et le faux. Mais c’était là l’erreur de son jugement, non de ses
instincts
; elle restait fidèle d’intention à sa théorie, a
e et superbe, avec ses illusions et ses vraies douleurs, va trouver d’
instinct
son expression dans des œuvres étranges, audacieu
uvenirs ; elle se rendra à l’appel énergique que lui font ses secrets
instincts
, trop longtemps froissés par la discussion violen
qu’ailleurs. Ce qu’il faut, au théâtre, c’est la science du relief, l’
instinct
de la perspective, l’habileté des combinaisons et
ue d’autres juges que les hommes pourraient seuls éclairer avec leurs
instincts
et leurs fines inductions. Si j’en crois quelques
chacune d’elles, une tendance au dévouement dans l’amour, une sorte d’
instinct
chevaleresque qui s’exalte dans l’idée d’une lutt
ans les livres. Il faut au moins que la culture intellectuelle et des
instincts
particulièrement délicats viennent combler ces ab
rouble et le tumulte de son cœur qui, jusqu’alors, n’avait eu que des
instincts
facilement égarés. Cette idée, qui résume en effe
n l’aime. Ce nouvel effet tient à l’art délicat ou plutôt à l’heureux
instinct
de ne jamais décrire uniquement pour décrire, et
, c’est une grande loi de l’art. Nul peintre ne l’a pratiquée avec un
instinct
plus délicat et plus sûr. C’est qu’en effet la na
ont de curieuses études de l’amour romantique. George Sand, selon son
instinct
, n’a pris, dans la réalité, qu’un point de départ
ps dans un chemin praticable entre le lac paisible et le torrent… Mon
instinct
m’eût poussée vers les abîmes, je le sens encore
à la fois d’analyse et de poésie, comme George Sand le définissait d’
instinct
? Prenons garde, le roman selon George Sand, c’es
t que la développer, il ne la créa pas ; elle lui était venue comme d’
instinct
, aussitôt que, dans sa retraite de Nohant, elle j
es raffinés, c’était une bourgeoise. Elle en avait les habitudes, les
instincts
, particulièrement celui de la maternité, qui étai
dans les affections les plus diverses de George Sand, je ne sais quel
instinct
maternel indécis ou égaré, ce qui faisait dire à
ulgente, jugeait souvent équivoque et refusait de comprendre. Quand l’
instinct
maternel fut à peu près dégagé de l’alliage et re
es conditions et les exigences de son art, qu’elle portait à l’état d’
instinct
jusqu’au jour où, dans une discussion célèbre, il
out seul, livré à lui-même, se dévore et se consume. « Vous avez les
instincts
et les goûts de l’art, dit-elle à l’un des favori
lle poursuivait. Elle avait en cela, comme en autre chose, obéi à ses
instincts
et particulièrement à cette vocation d’écrire pou
areilles, Indomptables échos du passé dans mon cœur. Ce sont tous mes
instincts
poussant des cris d’alarme ; En moi-même se livre
fort y est assurée par son propre égoïsme, et celle du faible par des
instincts
dérivés de l’égoïsme, qui lient l’intérêt des for
our, qui au fond ne sont que l’égoïsme ; son art est de jeter sur ces
instincts
grossiers je ne sais quel voile d’idéal qui en ca
nfiée l’intégrité du moule de la race. — L’amour maternel n’est qu’un
instinct
de la chair et du sang dont la Nature a besoin po
ousiasme des connaisseurs ; il ne comprend pas toujours, mais avec un
instinct
qui ne se trompe guère et qui ne demande qu’à êtr
ntue davantage. La science positive triomphe dans les sonnets, mais l’
instinct
des vieilles croyances réclame avec énergie dans
tavisme qui réveille, nous dit-on, de temps en temps dans l’homme les
instincts
féroces des aïeux inconnus. Il y aurait eu là de
able d’outils, dont la conscience glissait dans le somnambulisme de l’
instinct
au lieu de se redresser et de s’intensifier en pe
tensification d’une sympathie innée de l’homme pour l’homme. D’un tel
instinct
on peut d’ailleurs se demander s’il a jamais exis
aient été voulus par la nature, les seuls auxquels correspondent des
instincts
, et que les instincts sociaux porteraient les soc
la nature, les seuls auxquels correspondent des instincts, et que les
instincts
sociaux porteraient les sociétés à lutter les une
n différent est l’amour mystique de l’humanité. Il ne prolonge pas un
instinct
, il ne dérive pas d’une idée. Ce n’est ni du sens
omme on l’a dit finement, « ils n’obéissent qu’à eux-mêmes, et un sûr
instinct
les mène à l’homme qui les dirigera précisément d
onnaissance en lesquels elle s’était analysée pour se matérialiser, l’
instinct
de l’insecte et l’intelligence de l’homme. L’inst
matérialiser, l’instinct de l’insecte et l’intelligence de l’homme. L’
instinct
était intuitif, l’intelligence réfléchissait et r
onnait. Il est vrai que l’intuition avait dû se dégrader pour devenir
instinct
, elle s’était hypnotisée sur l’intérêt de l’espèc
cience avait pris la forme somnambulique. Mais de même qu’autour de l’
instinct
animal subsistait une frange d’intelligence, ains
ur Goncourt le grand article historique et critique. Pourtant, par un
instinct
analogue à celui de quiconque, ayant connu la nou
nt. Le cerveau de Charles Demailly, le caractère de Renée Mauperin, l’
instinct
de Manette Salomon, l’âme de Germinie Lacerteux e
maître du langage, et que le langage est avant tout l’expression de l’
instinct
sexuel : « Le centre des idées génitales, écrit
. Départ. Départ. Nos cœurs vers l’horizon s’élancent, Et nos secrets
instincts
doivent être obéis. Enfin, la Figure de Proue ex
avoir une réelle antinomie sexuelle. Il n’y a pas de perversion de l’
instinct
génital, mais les êtres sont attirés vers ce qui
yageurs ! Où donc t’emportera, persistant et fantasque, L’héréditaire
instinct
des oiseaux migrateurs ? Elle-même n’attend plus
mmande-t-il pas de respecter les hiérarchies établies, de vaincre ses
instincts
et ses passions pour s’adapter aux mœurs et aux u
ui-là, représentatif de « l’essentiel » de la vie, c’est-à-dire : « l’
instinct
, la force et la vie, et tout ce qui crie, s’élanc
fférence entre les sentiments qui unissent l’homme à la femme, et les
instincts
qui font roucouler sous bois les tourterelles en
le se réduire à l’histoire de ses sensations. » Et voilà ce qu’est l’
instinct
, ce mobile grossier des actes les plus bas. L’ins
là ce qu’est l’instinct, ce mobile grossier des actes les plus bas. L’
instinct
, c’est un reliquat de l’anthropoïde que nous ne f
côté du vice et de l’Enfer. La vie est une naïve image d’Epinal. Les
instincts
de l’Inconstante me paraissent des cristallisatio
de sensibilité très civilisés. Il faudrait s’expliquer, redire que l’
instinct
est de l’intelligence cristallisée, mais, pour ce
l’instinct est de l’intelligence cristallisée, mais, pour certains, l’
instinct
et l’intelligence demeureront à tout jamais deux
meureront à tout jamais deux planètes qui gardent leurs distances : l’
instinct
, imperfectionnable ; l’intelligence, don gratuit
; l’intelligence, don gratuit d’une divinité. Il a suffi de ce mot «
instincts
» prononcé par l’Inconstante, pour réveiller, par
gligence ou indolence s’épanouir, à leur gré, toutes les roses de ses
instincts
, au lieu de les pincer à leur naissance, pour n’e
eçoit Paul Vence à sa table et qu’elle a de la mémoire ; que c’est un
instinct
secret qui lui fait trouver plaisir aux rues mal
tre âme n’est pour moi que l’odeur de votre beauté. J’avais gardé les
instincts
d’un homme primitif, vous les avez réveillés. Et
e femme, cette fureur absurde et généreuse de possession, cet antique
instinct
dont l’homme s’est fait un droit. L’homme est le
es « Symbolistes » S’il l’est par certaines qualités, quoique trop d’
instinct
pour concevoir une manière d’art générale, il sie
habitent obscurément, peut énormément rapporter de la certitude de l’
Instinct
— certitude devenue hautement cérébrale, d’avoir
selle… Oui, selon les données scientifiques nous allons considérer l’
Instinct
comme l’émotion rudimentaire (et pourtant, de que
ines mêmes du Verbe, là où elle commence à une émotion gutturale de l’
instinct
. Nous devions rendre au Verbe sa valeur phonétiqu
évolue à prendre connaissance d’elle-même, à travers la sensation, l’
instinct
, la pensée. Sa science produit continuement sa Co
ur humaine individuelle : La Matière, la Vie, tendent à se conserver (
Instinct
de conservation. C’est l’instinct primordial et n
re, la Vie, tendent à se conserver (Instinct de conservation. C’est l’
instinct
primordial et nécessaire, retrouvé aux phénomènes
isme, nous ne le séparons pas de l’Egoïsme, qui n’est qu’un mode de l’
instinct
de conservation, avons-nous dit, naturel et néces
e chose qui ressemble à ces forces nombreuses, complexes et vivantes,
instincts
, désirs, passions, sentimens, idées encore confus
vra cette faculté naturelle. On en peut dire autant de la plupart des
instincts
, dont plusieurs peut-être ne sont que des habitud
ité consciente et libre, lui imprime l’élan qui l’arrache au joug des
instincts
inférieurs et l’oriente pour ainsi dire vers la p
dividu ou la société. Qu’est-ce à dire, sinon que nous apprécions nos
instincts
, nos désirs, et, par suite, les motifs de nos act
fle toujours vivant qui pousse l’humanité vers le vrai et le juste, l’
instinct
originel de notre race, instinct qui, se développ
humanité vers le vrai et le juste, l’instinct originel de notre race,
instinct
qui, se développant graduellement de l’inconscien
es êtres innombrables qui, par la variété de leurs formes et de leurs
instincts
, sollicitent l’admiration raisonnée du savant. Et
umaines dans ce monde, tout en proie aux impulsions tumultueuses de l’
instinct
. C’est avec une complaisance évidemment sympathiq
pendamment de la morale qui se fonde sur la raison, il y a celle de l’
instinct
naturel, celle dont les impressions sont irréfléc
appris que par l’habitude. Si la société qui inspirait cette sorte d’
instinct
, ce tact rapide, est anéantie, le tact et l’insti
it cette sorte d’instinct, ce tact rapide, est anéantie, le tact et l’
instinct
doivent finir avec elle. Il faut renoncer à tout
ants des combats de la vie, auraient laissé flétrir en elles le noble
instinct
des sentiments élevés ? Une femme perd de son cha
aux, à cause de cela sociable, né comme l’abeille et le castor avec l’
instinct
de vivre en troupe, outre cela imitateur comme le
insi il y a dans l’homme « un principe de raison », c’est-à-dire un «
instinct
de mécanique » qui lui suggère les idées utiles34
« instinct de mécanique » qui lui suggère les idées utiles343, et un
instinct
de justice qui lui suggère les idées morales. Ces
et un instinct de justice qui lui suggère les idées morales. Ces deux
instincts
font partie de sa constitution ; il les a de nais
as moins de négligence qu’à ses autres devoirs. Il était l’homme de l’
instinct
, du génie naturel, des penchants divers et abando
ns une lettre à Vauvenargues, rapportant le talent de La Fontaine à l’
instinct
, à condition que ce mot instinct fût synonyme de
portant le talent de La Fontaine à l’instinct, à condition que ce mot
instinct
fût synonyme de génie, ajoutait : « Le caractère
tères propres, en effet, du talent de La Fontaine, c’est de receler d’
instinct
toutes les variétés et tous les tons, mais de ne
, Nietzsche ne le voit pas comme type du grand poète, lequel est tout
instinct
et ne doit pas regarder en arrière et ne doit rie
ême de cette impatience des supériorités dont j’ai parlé plus haut, l’
instinct
de taquinerie est une des formes de l’instinct qu
’ai parlé plus haut, l’instinct de taquinerie est une des formes de l’
instinct
querelleur, qui est extrêmement fort dans l’human
son âme. Ensuite, c’est le plaisir d’offenser, de provoquer, c’est l’
instinct
de lutte. On connaît assez l’homme qui en politiq
icacité de l’appétition intellectuelle qui, cherchant à voir, voit. L’
instinct
logique et scientifique, qui se ramène à une atte
d’unité dans la multiplicité. Ce désir est divinateur, comme tous les
instincts
naturels, parce qu’il est, en définitive, la forc
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