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1 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
peut dire qu’il a n dimensions. Si nous considérons divers systèmes d’ impressions et que nous les comparions entre eux, nous reconn
ions entre eux, nous reconnaissons souvent que deux de ces systèmes d’ impressions ne peuvent être discernés (ce que l’on exprime d’
troisième. S’il en est ainsi, on dit que l’ensemble de ces systèmes d’ impressions forme un continu physique C. Et chacun de ces sys
changements d’état. Parmi les changements qui se produisent dans nos impressions , nous distinguons d’abord les changements interne
ni ma tête, ni mon bras, ni ma main. Je constate qu’à l’instant α des impressions que j’attribuais à l’objet A m’étaient transmises
sitifs tactiles de mon doigt ; je constate qu’à l’instant β, d’autres impressions que j’attribue à l’objet B me sont transmises, le
de m’arrêter pour une explication ; comment suis-je averti que cette impression que j’attribue à A, et celle que j’attribue à B e
pothèse que je viens de faire : je suppose que j’aie constaté que les impressions que j’attribue à B me sont transmises à l’instant
tant optiques que tactiles qui, à l’instant α, m’avaient transmis les impressions que j’attribuais à A. S’il en est ainsi, nous n’h
es doigts. Je suppose que mon premier doigt reçoive à l’instant α une impression tactile que j’attribue à l’objet A. Je fais une s
a suite de ces mouvements, à l’instant α, mon second doigt reçoit une impression tactile que j’attribue également à A. Ensuite, à
mon sens musculaire, ce même second doigt me transmet de nouveau une impression tactile que j’attribue cette fois à l’objet B ; j
sivement les deux séries de mouvements correspondant à S et à S′, les impressions primitives se rétablissaient, c’est-à-dire que le
onde série de mouvements sera terminée, mon premier doigt éprouve une impression tactile attribuable à l’objet B ? Pour répondre à
nt pour ne pas interrompre la discussion. Comment savons-nous que les impressions faites sur notre rétine par A à l’instant α et pa
nt β nous sont transmises par une même fibre rétinienne, bien que ces impressions soient qualitativement différentes ? J’ai émis un
es hypothèses, dont j’ai déjà dit un mot. Comment savons-nous que les impressions produites par l’objet rouge A à l’instant α, et p
mage au même point de la rétine, comment savons-nous, dis-je, que ces impressions ont quelque chose de commun ? On peut rejeter l’h
hypothèse simple que j’avais faite plus haut et admettre que ces deux impressions , qualitativement différentes, me sont transmises
nous avons souvent observé que quand ces deux séries se succèdent nos impressions primitives sont rétablies. Si alors mon sens musc
séries inverses ; c’est parce qu’elles conservaient l’ensemble de nos impressions , si maintenant nous distinguons les séries σ, c’e
nguons les séries σ, c’est parce qu’elles conservent certaines de nos impressions . (Quand je dis qu’une série de sensations muscula
dis qu’une série de sensations musculaires S « conserve » une de nos impressions A, je veux dire que nous constatons que si nous é
pressions A, je veux dire que nous constatons que si nous éprouvons l’ impression A, puis les sensations musculaires S, nous éprouv
ssion A, puis les sensations musculaires S, nous éprouverons encore l’ impression A après ces sensations S.) J’ai dit plus haut qu’
it plus haut qu’il arrive souvent que les séries σ n’altèrent pas les impressions tactiles éprouvées par notre premier doigt ; j’ai
est ce que nous exprimons dans notre langage habituel en disant que l’ impression tactile ne serait pas altérée si le doigt n’a pas
xplication ; tout ce que nous pouvons faire, c’est de constater que l’ impression persiste souvent, mais pas toujours. Mais il suff
tinguer les séries σ et σ′ c’est que les premières n’altèrent pas les impressions tactiles éprouvées par le doigt D et que les seco
s qui engendrent les sensations musculaires S ; mon doigt D éprouve l’ impression A ; je fais des mouvements qui engendrent une sér
endrent une série de sensations σ ; mon doigt D continue à éprouver l’ impression A, puisque c’est la propriété caractéristique des
haut à ce mot. Je constate alors que mon doigt D éprouve de nouveau l’ impression A′. (Il faut bien entendu pour cela que S ait été
nt choisie.) Ce qui veut dire que la série S + σ + S′, conservant les impressions tactiles du doigt D′ est l’une des séries que j’a
gt D′ est au point M, au contact de l’objet a qui lui fait éprouver l’ impression A′ ; je fais les mouvements correspondants à la s
e doigt D sera ainsi au contact de l’objet a, qui lui fera éprouver l’ impression A. Je fais ensuite les mouvements correspondants
ce doigt reste donc au contact de l’objet a et continue à éprouver l’ impression A. Je fais enfin les mouvements correspondants à
oigt D′ se trouvera au contact de cet objet et éprouvera de nouveau l’ impression A′ ; … C. Q. F. D. Voyons les conséquences. Je co
= σ′ . J’ai dit que souvent, mais non toujours, la série σ conserve l’ impression tactile A éprouvée par le doigt D ; et de même il
même il arrive souvent, mais non toujours, que la série σ′ conserve l’ impression tactile A′ éprouvée par le doigt D′. Or je consta
que je viens d’appeler « souvent ») que quand la série σ a conservé l’ impression A du doigt D, la série σ′ conserve en même temps
servé l’impression A du doigt D, la série σ′ conserve en même temps l’ impression A′ du doigt D′ ; et inversement que si la premièr
temps l’impression A′ du doigt D′ ; et inversement que si la première impression est altérée, la seconde l’est également. Cela arr
tons ce fait expérimental en disant que l’objet inconnu a qui cause l’ impression A au doigt D est identique à l’objet inconnu a′ q
mpression A au doigt D est identique à l’objet inconnu a′ qui cause l’ impression A′ au doigt D′. Et en effet quand le premier obje
uand le premier objet bouge, ce dont nous avertit la disparition de l’ impression A, le second bouge également, puisque l’impressio
a disparition de l’impression A, le second bouge également, puisque l’ impression A′ disparaît également. Quand le premier objet re
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 3, que le merite principal des poëmes et des tableaux consiste à imiter les objets qui auroient excité en nous des passions réelles. Les passions que ces imitations font naître en nous ne sont que superficielles » pp. 25-33
es objets capables d’exciter en nous des passions veritables. Comme l’ impression que ces imitations font sur nous est du même genr
l’impression que ces imitations font sur nous est du même genre que l’ impression que l’objet imité par le peintre ou par le poëte
’objet imité par le peintre ou par le poëte feroit sur nous : comme l’ impression que l’imitation fait n’est differente de l’impres
nous : comme l’impression que l’imitation fait n’est differente de l’ impression que l’objet imité feroit, qu’en ce qu’elle est mo
us une copie de la passion que l’objet y auroit excitée. Mais comme l’ impression que l’imitation fait n’est pas aussi profonde que
omme l’impression que l’imitation fait n’est pas aussi profonde que l’ impression que l’objet même auroit faite ; comme l’impressio
ssi profonde que l’impression que l’objet même auroit faite ; comme l’ impression faite par l’imitation n’est pas serieuse, d’autan
ns, ainsi que nous l’expliquerons tantôt plus au long ; enfin comme l’ impression faite par l’imitation n’affecte que l’ame sensiti
imitation n’affecte que l’ame sensitive, elle s’efface bientôt. Cette impression superficielle faite par une imitation, disparoît
tation, disparoît sans avoir des suites durables, comme en auroit une impression faite par l’objet même que le peintre ou le poëte
n conçoit facilement la raison de la difference qui se trouve entre l’ impression faite par l’objet même et l’impression faite par
fference qui se trouve entre l’impression faite par l’objet même et l’ impression faite par l’imitation. L’imitation la plus parfai
n dit bien encore qu’on a vû des hommes se livrer de si bonne foi aux impressions des imitations de la poësie, que la raison ne pou
tragiques de l’Andromede d’Euripide, que l’imitation fit sur eux une impression serieuse et de même nature que l’impression que l
imitation fit sur eux une impression serieuse et de même nature que l’ impression que la chose imitée auroit faite elle-même : ils
tragedie ; c’étoit la derniere chose qui eût fait sur eux une grande impression . Lucien ajoute que le froid de l’hyver, dont la p
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
out autant que le font les sensations elles-mêmes. Nous sentons cette impression dans la contrainte que le caractère défini des gr
— D’abord, nous dit Kant, l’une est passive ; c’est une réceptivité d’ impressions , tandis que l’autre a pour caractère la spontanéi
, l’autre successive. La première sorte d’association est la fusion d’ impressions simultanées en une sensation qui est leur synthès
ainsi les harmoniques d’un son se fondent dans le timbre ; ainsi les impressions produites par une roue aux sept couleurs qui tour
se fondre en une seule. La seconde forme d’association est celle des impressions présentes avec les impressions passées, selon les
onde forme d’association est celle des impressions présentes avec les impressions passées, selon les lois de contiguïté et de resse
ger les rapports des objets. Or, il ne connaît les objets que par ses impressions  ; donc ces rapports existent déjà d’une manière c
ons ; donc ces rapports existent déjà d’une manière concrète dans ces impressions mêmes ; donc il doit y avoir d’abord une certaine
même des choses inégales ou égales, différentes ou semblables, dans l’ impression spécifique qu’elles produisent en vous, quelque s
ent aura ceci d’analogue avec les autres qu’il est une affection, une impression subie par la conscience, non un acte tout intelle
car alors toute différence apparaîtrait comme lumineuse ; elle est l’ impression même de différence, qui peut se retrouver égaleme
et un état spécifique de transition, de contraste, de changement, une impression particulière d’action subie et de réaction propor
ion particulière d’action subie et de réaction proportionnelle. Cette impression est facile à reconnaître, quoique impossible à dé
n est facile à reconnaître, quoique impossible à définir, comme toute impression , et elle nous devient d’autant plus familière que
ion d’un personnage unique qui fait des mouvements continus. Donc les impressions différentes, comme les impressions semblables, vi
des mouvements continus. Donc les impressions différentes, comme les impressions semblables, viennent d’elles-mêmes coïncider dans
nent d’elles-mêmes coïncider dans la conscience, et il en résulte une impression composée, dont le mode particulier de composition
t de teinte semblable ; le résidu mental de toutes ces transitions et impressions successives sera l’impression de ressemblance, d’
du mental de toutes ces transitions et impressions successives sera l’ impression de ressemblance, d’uniformité, qu’ensuite la réfl
mité, qu’ensuite la réflexion pourra abstraire, distinguer des autres impressions , reconnaître dans des circonstances diverses et e
é d’un certain mode de sentir. Nos platonisants profitent de ce que l’ impression produite par des objets semblables est un sentime
sorte que leurs côtés coïncident ; l’animal, sans le dire, sent que l’ impression de la nourriture présente et la représentation de
m : si l’égalité n’est pas inhérente aux figures, lesquelles sont des impressions , l’égalité n’est donc ni une impression, ni la co
figures, lesquelles sont des impressions, l’égalité n’est donc ni une impression , ni la copie d’une impression, et Hume est réfuté
mpressions, l’égalité n’est donc ni une impression, ni la copie d’une impression , et Hume est réfuté par lui-même. — Je réponds qu
omphe beaucoup trop vite. De ce que l’égalité n’est pas inhérente à l’ impression de figure colorée, comme telle, il n’en résulte p
, comme telle, il n’en résulte pas qu’elle ne soit inhérente à aucune impression , extraite d’aucune impression : l’odeur n’est pas
pas qu’elle ne soit inhérente à aucune impression, extraite d’aucune impression  : l’odeur n’est pas non plus inhérente à l’impres
traite d’aucune impression : l’odeur n’est pas non plus inhérente à l’ impression de figure ; elle n’en est pas moins une impressio
plus inhérente à l’impression de figure ; elle n’en est pas moins une impression . Il reste donc toujours à savoir s’il n’existe pa
une impression. Il reste donc toujours à savoir s’il n’existe pas une impression complexe d’égalité concrète. Si je regarde un car
complexe d’égalité concrète. Si je regarde un carré, il y a dans les impressions mêmes qu’il produit, dans les résidus de ces impr
y a dans les impressions mêmes qu’il produit, dans les résidus de ces impressions au sein de ma conscience, dans l’intensité de ces
de ces impressions au sein de ma conscience, dans l’intensité de ces impressions , dans la réaction motrice qui suit ces impression
l’intensité de ces impressions, dans la réaction motrice qui suit ces impressions , dans l’intensité et dans la durée de cette réact
e sent, et on le sent régulier, on le sent égal par la répétition des impressions et des réactions motrices correspondantes ; si on
même, ni de l’émotion, il ramène la formation de la pensée à un jeu d’ impressions passives et reçues toutes faites du dehors ; il m
une attention à un problème. Or, la plupart des problèmes viennent d’ impressions sensibles, soit vives, soit nouvelles ; c’est un
Un objet extérieur (par exemple une chose qui blesse un enfant) fait impression sur le système nerveux ; une excitation se produi
4 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
il pas dans la conscience un état général répondant à la totalité des impressions de l’organisme, à la somme des actions qu’il exer
ral en corrélation avec l’étendue de l’organisme, c’est un ensemble d’ impressions venant de partout et provoquant une réaction du c
hangement sensible répondant au caractère massif et à la grandeur des impressions . Sans cela, même en ayant déjà l’idée de l’espace
ivité, et qu’en général il ne perçoit que la différence numérique des impressions ou des choses. « En fait, pour les aveugles-nés,
ensif ou protensif, il faut qu’elle soit la coexistence de toutes les impressions venant des diverses parties de notre corps et aya
ion suppose un certain nombre de sensations simultanées. En fait, une impression produite sur un point de notre corps ne peut rest
on d’espace. Par ces sensations de mouvement nous n’entendons pas des impressions de pure succession temporelle. Qu’un objet sur le
e indépendamment de toute idée d’espace ou de mouvement, une certaine impression spécifique, très différente de celle que nous épr
ue nous éprouvons en entendant le son ut, puis le son ré. C’est cette impression que, sans présupposer l’idée de mouvement (ce qui
t un cercle vicieux), on appelle sensation de mouvement, c’est-à-dire impression particulière produite subjectivement par une chos
ine, etc. Il ne faut pas confondre, comme on le fait d’ordinaire, les impressions de mouvement avec celles d’effort et de résistanc
e même la résistance. Aussi la transition sui generis qui constitue l’ impression du mouvement est-elle sensiblement différente de
il se réduise à des sensations venues de la périphérie. Il y a dans l’ impression du mouvement, quand c’est nous qui le produisons,
 effort » de Biran. De même, quand un oiseau passe devant nos yeux, l’ impression de transition rapide n’est ni celle d’une série d
eut avoir la vitesse d’un éclair, et il se manifeste toujours par une impression immédiate, facile à reconnaître quand on l’a conn
nnaître quand on l’a connue une première fois. On peut dire que, si l’ impression de résistance, surtout douloureuse, est la grande
use, est la grande révélatrice de l’extériorité par rapport à nous, l’ impression de mouvement nous révèle surtout l’extériorité mu
émités d’un compas, placées sur ces deux points, produisent une seule impression  ; puis, entre ces deux points, qu’on trace sur vo
locaux et le mouvement pour avoir une notion nette de l’espace. Deux impressions sur deux parties différentes de notre corps ont u
vous, et devant votre interlocuteur. » Il faudra réfléchir sur cette impression pour en abstraire les caractères géométriques ; m
ccession et mouvement. On peut comparer à l’œil immobile recevant des impressions de couleur la sensation de température qui se pro
iscerner les largeurs ou longueurs en divers sens, qui produisent des impressions sensibles diverses et surtout provoquent des mouv
a pas la conception abstraite de la surface ni de la ligne, il aura l’ impression immédiate et concrète du tout solide. En l’avalan
alant il aura le sentiment d’emplir et de combler un vide. Toutes ces impressions , où la sensation et l’appétition motrice jouent l
d’objets assez petits pour être tout entiers enserrés d’une main, les impressions cutanées de résistance se disposent automatiqueme
tance se disposent automatiquement en forme sphérique ; il y a là une impression totale et finale sui generis, qui est celle de la
olidité. Les relations géométriques ne sont pas des conditions de ces impressions  ; elles en sont au contraire des extraits. En réa
ométriques et spatiales ; de ce mécanisme naturel résulte une série d’ impressions sui generis et de réactions également spécifiques
s ne croyons pas que, primitivement, la localisation ou situation des impressions ait été analogue. On n’a point d’abord une impres
situation des impressions ait été analogue. On n’a point d’abord une impression représentée à l’esprit et non localisée en soi, p
nté ni représentable, selon quelques-uns, — avec lequel on mettrait l’ impression en rapport, pour l’y situer comme un livre sur le
n nouvel objet, ni d’un cadre ou d’un casier. Nous avons vu que toute impression éprouvée offre, dès le début, un caractère partic
ère particulier tenant à sa relation particulière avec l’ensemble des impressions venues du corps entier : c’est virtuellement le s
générale de notre corps à la cœnesthésie ; l’étendue est d’abord une impression sensori-motrice, avant d’être une idée, et cette
tre une idée, et cette idée n’est elle-même qu’un résidu ou extrait d’ impressions sensori-motrices à rapports complexes. III Car
5 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Pierre Loti »
mbrasser le monde… Vous pouvez, si cela vous plaît, juger excessive l’ impression que laissent en moi ces romans. J’avoue moi-même
u sous les yeux les objets les plus singuliers, vous en avez reçu les impressions les plus neuves, les plus rares, les plus aiguës 
littératures et ce qui est à la fin. Telle page vous communique deux impressions distinctes, entre lesquelles il y a des milliers
e extraordinaire, Pierre Loti s’avisa de noter, pour son plaisir, ses impressions . Et cet officier de marine qui ignorait presque,
érents. Plusieurs sons simultanés se font entendre ; vous recevez une impression qui sera heureuse ou douloureuse : affaire de rap
sût exprimer ce qu’il avait vu et senti. Combien d’hommes ont eu des impressions rares et des visions originales, dont nous ne sau
on style. Continuellement, quand il désespère de rendre en entier une impression , il emploie avec ingénuité les mots « étrange »,
nt vers l’aube par la fête universelle de la chair… Mettez toutes ces impressions ensemble, et d’autres encore, indéfinissables, qu
iage de Loti. Aziyadé vous trouble d’une autre façon. D’abord par l’ impression de volupté particulière qui s’en dégage, volupté
r à perte de vue sur l’énigme du « moi ». Dans le Roman d’un spahi, l’ impression générale est cruelle. Pierre Loti nous montre cet
re du globe. Une nuit de calme sur la mer équatoriale lui donne cette impression qu’aux premiers âges, « avant que le jour fût sép
n des sentiments. Et c’est pourquoi, quand le quêteur d’exotisme et d’ impressions rares s’arrêtera au pays de France, il ne pourra
out fait connaître des hommes du peuple, des matelots, la satiété des impressions passionnelles, la misanthropie qui naît de l’excè
onnus avec des yeux vierges et tout neufs et avec la même fraîcheur d’ impression , le même étonnement que vous avez vu le Congo ou
V Je garde une inquiétude. Je crains de n’avoir pas su rendre l’ impression que ces livres font sur moi, et je crains aussi q
crains aussi qu’on me reproche de n’avoir cherché à rendre que cette impression . On me dira : « Tous ces romans de Loti sont bien
endra peut-être tout autant, et au point d’effacer presque en moi les impressions antérieures, comme d’ailleurs ces diverses impres
que en moi les impressions antérieures, comme d’ailleurs ces diverses impressions ne sont jamais de même sorte, je ne saurais les c
6 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « En guise de préface »
ssure que je pourrais, comme un autre, juger par principes et non par impressions . On me traite d’esprit ondoyant. Je serais fixe s
voulais ; je serais capable de juger les œuvres, au lieu d’analyser l’ impression que j’en reçois ; je serais capable d’appuyer mes
des choses dont je ne serais pas sûr. Au lieu que je suis sûr de mes impressions . Je ne sais, en somme, que me décrire moi-même da
au milieu du temps et de l’espace, et que l’origine de chacune de nos impressions se perd dans l’infini des causes et dans le plus
crité honorable. L’autre critique consiste à définir et expliquer les impressions que nous recevons des œuvres d’art. Elle est mode
la croyez pas forcément insignifiante. Les raisons qu’on donne d’une impression particulière impliquent toujours des idées généra
nérales. On ne la peut motiver sans motiver à la fois tout un ordre d’ impressions analogues. Et, sans doute, le critique « impressi
tureuse, puisqu’on est beaucoup moins sûr de ses jugements que de ses impressions  ? (23 janvier 1893.)
7 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
ération de détails et d’exemples, l’esprit garde de cette lecture une impression nette, parce qu’il a toujours un fil qui le guide
la conscience de la différence. Elle consiste dans la persistance des impressions mentales, après la disparition de l’agent externe
ts depuis longtemps passés. Comment cela s’opère-t-il ? C’est que des impressions qui se sont toujours accompagnées, deviennent com
ale de l’esprit est la conscience de la ressemblance (agreement). Une impression qui dure constamment, sans variations, cesse de n
ous affecter ; mais s’il s’en produit une autre et que cette première impression revienne ensuite, alors nous le reconnaissons, no
que la loi de relativité qui se traduit ainsi : Comme un changement d’ impression est la condition indispensable de toute conscienc
ports fondamentaux sont la ressemblance et la différence171. » Aucune impression mentale ne peut être appelée connaissance, que si
es d’un aimant qui ne peuvent exister l’un sans l’autre. « Une simple impression équivaut à une non-impression. » Les applications
u la sensation idéale doit avoir le même siège. La continuation d’une impression étant la continuation du circuit nerveux, sa repr
it nerveux, sa reproduction doit être de la même nature. L’idée d’une impression est donc la reproduction, sous une forme plus fai
production, sous une forme plus faible, des états nerveux que cause l’ impression elle-même. Ceci explique pourquoi l’idée d’un mou
, le courant nerveux excité étant aussi intense que dans le cas d’une impression réelle venant du dehors. « La tendance de l’idée
, et existent dans notre esprit, sous forme de sentiments de force, d’ impressions visuelles et tactiles. Le sens de l’extériorité e
ns présentes tendent à raviver celles qui leur ressemblent, parmi les impressions ou états antérieurs. » L’association par contigu
, quand on les associe par contiguïté ou ressemblance avec plus d’une impression ou d’un objet présent. » Les associations compos
8 (1912) L’art de lire « Chapitre IX. La lecture des critiques »
qu’il vous fait réfléchir, qu’il renouvelle en vous vos sensations et impressions de lecteur, qu’il éveille en vous des curiosités
orte à moi lecteur (et en vérité, c’est mon devoir) c’est d’avoir une impression personnelle, c’est d’avoir une impression bien à
n devoir) c’est d’avoir une impression personnelle, c’est d’avoir une impression bien à moi, c’est d’être ému par Corneille très p
ille très personnellement et non pas d’être ému par Corneille selon l’ impression d’un autre. Ce point de vue où le critique m’aura
m’aura mis ; si je dois, l’auteur lu après le critique, avoir la même impression que le critique seul étant lu, j’épargne du temps
’être absolument. IL ne doit que renseigner. Il n’a pas à dire quelle impression a faite sur lui tel auteur ; il n’a à dire que ce
s ; ce qu’on lui demande, ce n’est pas une carte du pays, ce sont des impressions de voyage ; ce qu’on lui dit, c’est : « Vous vous
ilement, vous débarrasser du point de vue du critique pour recevoir l’ impression directe ; le critique sera comme un écran entre l
z littérature. Vous avez lu le dernier roman ; il vous a laissé telle impression  ; vous rencontrez l’ami ; il l’a lu, lui aussi ;
s rencontrez l’ami ; il l’a lu, lui aussi ; le livre lui a laissé une impression très différente ; vous discutez, vous donnez vos
e besoin de relire le livre dont ils avaient parlé et de comparer mes impressions aux leurs. C’était un très grand profit ; je n’ét
ez sans consultation, vous retrouvez en le relisant, toutes les mêmes impressions que vous avez eues à une première lecture ; elles
agnostic faux, à cause de l’influence que garde sur nous une première impression ou une première idée. Ils changent d’air. Donc ne
nt : « Ne jamais demander à l’enfant que sa pensée personnelle, que l’ impression qu’il a reçue et dont il a dû, seulement, se rend
9 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
e lire, comme s’il avait sous les yeux une « copie photographique des impressions reçues » ; quand Zakertorf joue, les yeux bandés,
on devine bien que la conservation et la reproduction si exactes des impressions reçues doit avoir ses causes dans les organes. Po
egarder la chose comme démontrée par la physiologie contemporaine : l’ impression renouvelée occupe les mêmes parties profondes du
ccupe les mêmes parties profondes du cerveau auxquelles aboutissait l’ impression primitive, et elle s’y reproduit d’une manière an
n’a besoin que de se renforcer ainsi pour coïncider avec l’image de l’ impression primitive. Quand je suis bien loin du clocher et
brent, et les autres demeurent immobiles ou à peu près ; de même, une impression dont le cerveau est le siège éveille les impressi
ès ; de même, une impression dont le cerveau est le siège éveille les impressions semblables ou harmoniques dans les nerfs ou dans
la forme de l’attention, qui sert à distinguer l’image mnémonique des impressions passivement reproduites. Ce qu’il y a de passif e
Ce qu’il y a de passif et d’encore mécanique dans la reproduction des impressions comprend : 1° les sensations consécutives ou post
n. Les sensations consécutives ou récurrentes, au contraire, sont des impressions venant du dehors et toutes passives, qui se produ
traire, l’image mnémonique dépend surtout de l’attention accordée à l’ impression , par conséquent de la réaction appétitive et aper
ceptive. Si cette attention a une intensité suffisante, l’image d’une impression , même faible, peut être renouvelée et retenue lon
être renouvelée et retenue longtemps. Sans l’attention, l’image d’une impression , même intense, disparaît bientôt. L’image mnémoni
raît bientôt. L’image mnémonique n’est donc pas le résidu passif de l’ impression reçue. Elle est, selon nous, une combinaison des
ression reçue. Elle est, selon nous, une combinaison des résidus de l’ impression avec les résidus de la réaction cérébrale et ment
de l’intensité de l’attention autant et plus que de l’intensité de l’ impression . Aussi les effets de diffusion et d’irradiation n
ffets de diffusion et d’irradiation ne sont-ils pas identiques dans l’ impression et dans l’image mnémonique. Dans l’impression, l’
s pas identiques dans l’impression et dans l’image mnémonique. Dans l’ impression , l’irradiation prend la direction des muscles et
voque surtout des réactions musculaires, d’autant plus étendues que l’ impression est plus intense ; l’image mnémonique, au contrai
l’attention, que le souvenir proprement dit, en tant que distinct des impressions encore mécaniques et passives, commence avec le d
vité mentale, avec la réponse de l’appétition et de l’aperception aux impressions du dehors. Mais que deviennent les images et idée
s, en fait, on ne peut se rappeler une pensée qu’en la repensant, une impression éprouvée qu’en l’éprouvant de nouveau à un degré
mène à la lumière des couches profondes et oubliées : par exemple des impressions et passions de la jeunesse, des croyances ancienn
ères, étaient liées à deux sujets qui avaient fait sur elle une forte impression  : sa chute dans la rivière et une affaire d’amour
10 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
la poësie et pour la mettre en état de faire sur nous une plus grande impression . Ainsi que le peintre imite les traits et les cou
des imitations de tous les bruits qui sont les plus capables de faire impression sur nous lorsque nous les entendons dans la natur
les contribuent à nous interesser à l’action, en faisant sur nous une impression approchante de celle que feroit le bruit même don
endre cette tempête veritable. Il seroit inutile de répeter ici que l’ impression de la symphonie ne sçauroit être aussi sérieuse q
ue l’impression de la symphonie ne sçauroit être aussi sérieuse que l’ impression que la tempête véritable feroit sur nous, car j’a
te véritable feroit sur nous, car j’ai déja dit plusieurs fois, que l’ impression qu’une imitation fait sur nous, est bien moins fo
impression qu’une imitation fait sur nous, est bien moins forte que l’ impression faite par la chose imitée. Il n’est donc pas sur
tragédie. Nous-mêmes ne sentons-nous pas que ces airs font sur nous l’ impression que le musicien a eu l’intention de leur faire pr
rant son sommeil, devient plus vrai-semblable et plus touchante par l’ impression que font sur nous les symphonies de differens car
uvons en l’examinant par quelles raisons elle est si propre à faire l’ impression que nous avons déja sentie. Ce n’est point le sil
e l’opera d’Amadis, où l’ombre d’Ardan sort du tombeau, font autant d’ impression sur notre oreille, que le spectacle et la déclama
11 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
é mathématique. Il arrive que nous sommes capables de distinguer deux impressions l’une de l’autre, tandis que nous ne saurions dis
physique, chacun des éléments de ce continu consiste en un ensemble d’ impressions  ; et il peut arriver ou bien qu’un élément ne peu
ment du même continu, si ce nouvel élément correspond à un ensemble d’ impressions trop peu différentes, ou bien au contraire que la
es en partant uniquement de ce fait très simple, que deux ensembles d’ impressions , tantôt peuvent être discernés, tantôt ne peuvent
r blanc, et qu’ils ne peuvent se représenter qu’un objet ou mieux les impressions que cet objet ferait sur leurs sens. Quand ils ch
uand ils cherchent à se représenter un point, ils se représentent les impressions que leur feraient éprouver des objets très petits
ifférents, quoique l’un et l’autre très petits, pourront produire des impressions extrêmement différentes, mais je n’insiste pas su
tion relative de cet objet par rapport à notre corps a varié ; si les impressions que nous cause cet objet n’ont pas changé, nous s
cessivement occuper la même position relative par rapport à nous, les impressions que nous causeront ces deux objets seront très di
placeraient, les variations que ces déplacements feraient subir à ses impressions ne seraient pas attribuées par cet être à des cha
s que nous imprimons à nos membres ont pour effet de faire varier les impressions produites sur nos sens par les objets extérieurs 
nous répartissons naturellement les changements que peuvent subir nos impressions en deux catégories que j’ai appelées d’un nom peu
et dans la même situation relative de façon à rétablir l’ensemble des impressions primitives ; si cet objet ne s’est pas déplacé, m
on du rouge a remplacé celle du bleu ; nos sens ont éprouvé les mêmes impressions qui se sont succédé dans le même ordre, et pourta
que la géométrie est utile. § 6. — L’espace visuel Bien que les impressions motrices aient, comme je viens de l’expliquer, eu
sans elles, il ne sera pas sans intérêt d’examiner aussi le rôle des impressions visuelles et de rechercher combien « l’espace vis
n « l’espace visuel » a de dimensions, et d’appliquer pour cela à ces impressions la définition du § 3. Une première difficulté se
12 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452
dire que ces Mémoires sont jugés sous cette première forme, et que l’ impression du public est faite ; mais, comme ouvrage, ils ne
nté où l’on nous dévoilait alors par degrés ces pages naissantes, nos impressions , les miennes comme celles de beaucoup d’autres, é
s ici beaucoup trop souvent. Je me bornerai en ce moment à donner mon impression finale sur les Mémoires. La vérité est qu’ils ont
qu’on juge que le talent de l’artiste, le public a reçu au total une impression désagréable ; sans faire bien exactement la doubl
mpliquées en lui, qu’il faut chercher en grande partie le désaccord d’ impression et de peu d’agrément de cette œuvre bigarrée, où
i portent la date de 1822, ont reçu une couche de 1837. Mais c’est l’ impression morale qui, dans le jugement public, l’a emporté
haut ? La contradiction de même est là, et elle se fait sentir dans l’ impression générale. Et le chrétien ! où est-il, et sommes-n
n, à ce miroir brillant, il s’est inexactement souvenu de ses propres impressions antérieures, et comme il leur a substitué, sans t
antérieures, et comme il leur a substitué, sans trop le vouloir, des impressions de fraîche date et toutes récentes. Ceux qui ont
de retrouver, s’il se peut, et d’exposer simplement ses sensations et impressions d’autrefois, au lieu de les redresser même s’il l
de mélange, on le sent pourtant bien un peu en le lisant, on en a une impression confuse ; et de même qu’en présence d’un portrait
lle sans doute les faits, mais il semble avoir oublié quelque peu les impressions , ou du moins il les change, il y ajoute après cou
és en vue d’un effet présent. Ne me fiant pas entièrement à ma propre impression sur ces Mémoires d’outre-tombe, j’ai voulu ainsi
s Mémoires d’outre-tombe, j’ai voulu ainsi m’éclairer en consultant l’ impression des autres, et j’ai recueilli un certain nombre d
êt, ces scènes d’intérieur, d’enfance et de première jeunesse, où les impressions , idéalisées sans doute, ne sont pas sophistiquées
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 35, de l’idée que ceux qui n’entendent point les écrits des anciens dans les originaux, s’en doivent former » pp. 512-533
elui qui n’a jamais eu la fiévre, n’est point admis à contester sur l’ impression que fait cette maladie, avec ceux qui ont eu la f
sputer contre ceux qui entendent ce poëte, concernant son mérite et l’ impression qu’il fait. Disputer du mérite d’un poëte et de s
t de sa superiorité sur les autres poëtes, n’est-ce pas disputer de l’ impression diverse que leurs poësies font sur les lecteurs,
ux ou trois critiques qui assurent que le poëme ne fait pas sur eux l’ impression que tous les autres hommes disent qu’ils sentent
critiques qui disent que les poëmes des anciens ne font pas sur eux l’ impression qu’ils font sur le reste des hommes, sont un cont
l arrivera très-souvent que cette figure ne fera pas sur nous la même impression qu’elle faisoit sur les romains, pour qui le poëm
machines de guerre des anciens, ne sçauroient faire sur nous la même impression qu’elles faisoient sur eux. Les figures tirées d’
r son pain à l’ombre de son figuier, doit-elle faire sur nous la même impression qu’elle faisoit sur un syrien presque toujours pe
apables de l’entendre en sa langue, déposent unanimement concernant l’ impression qu’il fait sur elles, c’est la meilleure maniere
plus raisonnable que de supposer que l’objet feroit sur nous la même impression qu’il fait sur elles, si nous étions susceptibles
impression qu’il fait sur elles, si nous étions susceptibles de cette impression autant qu’elles le sont. écouteroit-on un homme q
14 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemaître, Jules (1853-1914) »
e séries (1886-1889). — Corneille et la Poétique d’Aristote (1888). —  Impressions de théâtre, 5e série (1888-1890). — Dix contes (1
veau (1891). — Mariage blanc (1891). — Flipote, trois actes (1893). —  Impressions de théâtre, 6e et 7e séries (1893). — Les Rois (1
 Impressions de théâtre, 6e et 7e séries (1893). — Les Rois (1893). —  Impressions de théâtre, 8e série (1894). — Myrrha (1894). — L
ne Hélène, deux actes (1896). — Les Contemporains, 6e série (1896). —  Impressions de théâtre, 9e série (1896). — Poésies (1896). — 
9e série (1896). — Poésies (1896). — L’Aînée, quatre actes (1898). —  Impressions de théâtre, 10e série (1898). OPINIONS. A
15 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 37, que les mots de notre langue naturelle font plus d’impression sur nous que les mots d’une langue étrangere » pp. 347-350
Section 37, que les mots de notre langue naturelle font plus d’ impression sur nous que les mots d’une langue étrangere Un
vers françois, les françois qui sçavent la langue latine. Cependant l’ impression que les expressions d’une langue étrangere font s
ions d’une langue étrangere font sur nous, est bien plus foible que l’ impression que font sur nous les expressions de notre langue
ssions de notre langue naturelle. Dès que les vers latins font plus d’ impression sur nous que les françois, il s’ensuit donc que l
rtains sons viennent frapper nos oreilles, ces mots font sur nous une impression et plus foible et plus lente que les mots auxquel
16 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
et renaissants. Spencer reconnaît lui-même qu’une certaine durée des impressions est une condition de la conscience : si le tison
simultané, c’est en raison de la durée qui fait persister la première impression dans la seconde et rend ainsi simultané le succes
e sentira entraîné dans cette descente vertigineuse : il n’aura pas l’ impression de repos, mais l’impression corrélative à un mouv
e descente vertigineuse : il n’aura pas l’impression de repos, mais l’ impression corrélative à un mouvement rapide. Eh bien, dans
en quelque sorte une chute continuelle à laquelle répond toujours une impression d’entraînement, de changement, de poussée perpétu
ous une succession de choses différentes, nous éprouvons une certaine impression de changement qui ne saurait se confondre avec un
at de repos et d’inertie, pas plus qu’en voiture nous ne confondons l’ impression de la marche avec celle de l’arrêt. Au lieu de ta
on-équation à équation. S’il s’agit d’un objet agréable, il y a cette impression de manque qui se traduit par le regret, il y a l’
ne longue course, l’animal voit comme par derrière une série idéale d’ impressions de plus en plus affaiblies, indistinctes et incom
tonnerre suit l’éclair, de deux choses l’une : ou bien, quand j’ai l’ impression du son de tonnerre, l’impression de l’éclair n’ex
choses l’une : ou bien, quand j’ai l’impression du son de tonnerre, l’ impression de l’éclair n’existe plus, et alors je ne puis av
avoir l’idée de succession, ou bien elle coexiste, affaiblie, avec l’ impression du tonnerre, et alors j’ai deux impressions simul
oexiste, affaiblie, avec l’impression du tonnerre, et alors j’ai deux impressions simultanées, l’une forte, l’autre faible : commen
eau qui réclame une explication particulière. D’abord, outre les deux impressions simultanées du tonnerre et de l’éclair, j’en ai d
vements et d’une série de visions ; le contraste des résidus avec les impressions actuelles produit alors la projection dans une so
res ». Certes, dans le souvenir d’une mélodie il y a le souvenir de l’ impression qualitative et émotionnelle produite par l’ensemb
Münsterberg a excellemment montré que nous mesurons le temps par des impressions sensibles. Lorsque le temps qui sépare deux impre
temps par des impressions sensibles. Lorsque le temps qui sépare deux impressions est moindre d’un tiers de seconde, l’image mnémon
est moindre d’un tiers de seconde, l’image mnémonique de la première impression , à l’état évanouissant, enveloppe la seconde impr
e la première impression, à l’état évanouissant, enveloppe la seconde impression  ; et c’est cet enveloppement plus ou moins grand
nt plus ou moins grand qui nous fait juger la distance entre les deux impressions . Mais lorsque l’intervalle entre ces deux impress
entre les deux impressions. Mais lorsque l’intervalle entre ces deux impressions dépasse un tiers de seconde, Müntersberg soutient
étit. L’intuition pure du temps est donc un non-sens. Quand plusieurs impressions frappantes se sont succédé dans l’expérience, il
que la conscience la plus obscure a pour condition le classement des impressions en avant et après. Spencer en conclut que le sent
n certain temps dans tel milieu, et vous comparerez ce souvenir à vos impressions présentes, pour dire : C’est de longueur à peu pr
prend la forme du temps en vertu de lois comme celles qui font que l’ impression d’une aiguille enfoncée dans les chairs prend la
17 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »
tte chose savante et difficile. Ce sera tout ce que vous voudrez, des impressions personnelles, les impressions d’un Ostrogoth ou d
. Ce sera tout ce que vous voudrez, des impressions personnelles, les impressions d’un Ostrogoth ou d’un Gépide, — mais d’un Ostrog
e la Bible, élevés avec la Bible, pour qui la Bible a été la première impression de la vie, vous vous étonnerez qu’un homme ait eu
salement manifeste, et comme s’il ne l’avait pas aperçue. La première impression de la vie, la première image qui se soit incrusté
rtistes, de lutter victorieusement contre cela, contre cette première impression de la vie qui nous est restée vivante, flambante,
i nous est restée vivante, flambante, idéale, et qui fait pâlir toute impression présente devant cette force du souvenir qui, elle
i-même, les chefs-d’œuvre épars vus depuis n’ont pu effacer en nous l’ impression de ces images peut-être grossières, et quand nous
napoléonienne. En un mot, je ne peux et je n’ai voulu que signaler l’ impression qui se fixe dans l’esprit, comme une acquisition
18 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
, quelque chose d’analogue à l’extase béate de l’ivresse. Alors cette impression que l’on a de s’élever à un état supérieur où le
tre étudiés qu’après coup, dans le rappel plus ou moins fidèle de nos impressions antérieures. Il faut en prendre notre parti. L’ex
venu d’appeler poétiques tous les objets qui produisent sur nous une impression analogue à celle que produisent les beaux vers ;
Songeons à diverses occasions où il nous ait été donné d’éprouver une impression vraiment poétique ; recueillons-nous dans ces sou
par hasard, dans les profondeurs du sommeil, quelques perceptions ou impressions réelles arrivent jusqu’à la conscience, nous les
nous sentons bien qu’il y a en nous tout autre chose que cette simple impression  ; nous avons conscience d’un changement plus impo
érances, des tristesses, des pitiés, des angoisses inexplicables, une impression d’avoir trouvé ou perdu quelque indicible bonheur
puisqu’il ne l’est que pour moi et dans la mesure où il me donne une impression de poésie. C’est donc un caractère tout différent
ique, que nous n’éprouvons pas devant les choses qui nous donnent une impression de beauté. Il y aurait donc un sentiment du poéti
nt, valant par de tout autres qualités, ne peut nous donner les mêmes impressions que le tableau. Comme l’admiration est ici accomp
qui la caractérise ; et dans chaque occasion où nous éprouverons une impression de poésie, cette impression aura un caractère pro
s chaque occasion où nous éprouverons une impression de poésie, cette impression aura un caractère propre. Ainsi, quand ce seront
t, pourraient surprendre. Des vers que nous lisons nous donneront une impression de poésie par le seul éclat des images. Les mêmes
poétique ; les rêveries qu’elles peuvent provoquer, débutant sur une impression de beauté, ont chance de garder longtemps encore
es personnelles. Pour les uns, l’idéal sera l’exquise délicatesse des impressions  ; ils n’admettront qu’une poésie subtile, raffiné
ogiquement une rêverie accompagnée de sentiments qui nous donnent une impression de beauté. Plus simplement, nous dirons qu’elle e
mble des conditions nécessaires et suffisantes pour que se produise l’ impression poétique. Toute poésie est rêverie esthétique, to
monde, dont la surface des eaux m’offrait l’image ; mais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité du mouveme
telles pages ont la propriété d’éveiller les souvenirs profonds, les impressions analogues que l’on a pu éprouver, on est tenté de
nces particulièrement favorable, bien-être physique, quiétude morale, impressions de nature, stimulation artistique, on s’est trouv
eilleuses, des figures idéales. Mais ces visions, qui nous laissent l’ impression d’une surnaturelle beauté, sont-elles réellement
re. Chapitre III La poésie de la nature Considérons d’abord les impressions que nous recevons de la nature quand nous sommes
ité, si charmant, si admirable qu’il puisse être, ne donne jamais une impression de poésie. Nulle réalité matérielle n’est poétiqu
ésie vient de nous. Elle est en nous. Eux-mêmes ne nous donneront une impression poétique que dans la mesure où la série des image
nes au milieu desquels ils s’élèvent ; maintenant ils se mêlent à des impressions de nature. Pour quiconque s’est habitué dès son e
x que nous venons de décrire. En toute occasion où nous éprouvons une impression vraiment poétique, nous pourrons constater que no
ente et volontaire, qui est d’ailleurs la mieux faite pour donner une impression d’art. Nous nous complaisons surtout dans les œuv
eux interprétations, nous ne nous prononçons pas. Nous avons plutôt l’ impression de nous trouver en présence d’un objet étrange, d
stions réellement à la scène représentée. Nous évoquons le souvenir d’ impressions analogues, qui puissent nous aider à reconstituer
eporte notre pensée. En même temps reparaît en nous quelque chose des impressions diverses que nous en avions reçues en réalité. L’
tistique il y a quelque chose de déjà vu, qui nous rappellera quelque impression analogue. Que pourrait nous dire une image qui ne
s rendant jusqu’à ces confuses réminiscences du passé, ces lointaines impressions d’enfance qui entrent pour une si grande part dan
era trop. Elle l’alourdira. Il n’est personne qui n’ait éprouvé cette impression , ayant lu une pièce de théâtre et la voyant à la
l’auditeur si elles ne le sont pas. On ne se laisse plus aller à ses impressions . On sent bien que cette musique a des prétentions
l effet musical exprime le miroitement de l’eau, ou son murmure, ou l’ impression que nous en recevons ; il exprime un peu de tout
cun poème, aucune œuvre d’art, aucun spectacle de la nature donne une impression de poésie comparable à celle que produisent certa
ion, quand elle nous a saisis tout entiers, elle ne nous donne plus l’ impression d’un bruit réel que nous percevrions au dehors ;
expression. Dans les belles œuvres musicales tout concourt à porter l’ impression de poésie à son plus haut degré. Certaines sympho
en fait, et pour cette raison même, ils ne me donnent à aucun degré l’ impression de poésie. Je dois faire encore à ce sujet une re
poétiques. Relisez un poème très dramatique, vous reconnaîtrez que l’ impression poétique se produit surtout dans les instants où
us délicates, les plus exquises, celles qui nous donnent la plus pure impression de poésie. Nous constaterons, le fait est signifi
tère idéal de ces pages de pure rêverie, et l’exquise délicatesse des impressions qu’elles nous donnent ; en nous qui les lisons, e
ue chacun, jugeant des effets que doit produire la poésie d’après les impressions qu’il reçoit de son poète favori, les décrira dif
s cherchons d’où vient en fait, dans une œuvre poétique quelconque, l’ impression de poésie. Nos préférences esthétiques n’ont que
t plus varié, il fatiguera moins. Etant plus complet, il produira une impression esthétique plus puissante. Tout ce qu’il mettra d
s abstraites, images, tout cela pêle-mêle contribue à nous donner une impression d’ensemble ; on est donc porté à croire que tout
spécialement dans les passages qui produisent à son plus haut degré l’ impression poétique, par opposition à ceux qui ne la produis
us ne pourrions plus en faire un objet de contemplation, et que toute impression de beauté disparaîtrait. Nous sortirions de la po
tée à son maximum d’intensité, et qui pourtant ne nous donnent aucune impression de poésie. Cela pourtant devrait être impossible
re, nous pouvons soupçonner quelque chose de mesquin ou de bas, toute impression de poésie s’évanouit. Ce caractère de beauté prim
se, que celles des plus belles statues grecques31 ». Telle est bien l’ impression que donne cette allure souple et naturelle de la
rainte, aucun effort. Etant œuvre de pure poésie, il nous donnera une impression plus purement poétique. Constatons encore que l’œ
de ses vers, le balancement monotone de la strophe ont fait sur lui l’ impression d’un glas funèbre. Il s’est ainsi enfoncé dans un
e a coûté ; et cela est vrai surtout de l’œuvre destinée à donner une impression de poésie. S’ensuit-il que l’effort soit inutile 
agination à elle-même. Une œuvre poétique, qui prétend à produire une impression d’art, doit être composée. Si nous nous observons
encore indécises, et de les tirer à soi de force. Souvent on a cette impression , que l’idée cherchée est prête à venir, qu’elle c
s’agit de donner une expression verbale à des images concrètes, à des impressions , à des sentiments, ce qui est la matière propre d
nir en réserve les mots de valeur jusqu’au moment où ils produiront l’ impression la plus forte, briser les expressions toutes fait
es toutes faites et passe sans effort de l’une à l’autre, recevra une impression de pure poésie. Sans doute cette méthode est très
lle veut dire, et rien d’autre, aura toujours peine à nous donner une impression de poésie. Je me rends compte que la parfaite pré
vient un besoin ; elle attend avec une sorte d’anxiété le retour de l’ impression sonore qu’elle se tient d’avance toute prête à re
 ; et c’est dans ces conditions que nous en pouvons recevoir une pure impression de beauté. J’adhérerais pleinement à cette pensée
diquerait comment ces vers doivent être scandés, nous éviterait cette impression fâcheuse. A plus forte raison sera-t-il nécessair
donne du sentiment poétique : « Le sentiment poétique consiste dans l’ impression que nous laissent des séries d’associations qui,
l’on tient à produire un effet poétique. Il faut que l’on garde cette impression , que le tableau n’est qu’un tableau, que la statu
on entre les deux éléments ne se fait pas ou se fait mal, et laisse l’ impression d’une sorte de placage. La poésie se prête bien p
de la pensée, il nous paraît deux fois grand et l’œuvre gagne à cette impression un redoublement de puissance… Les idées, en somme
19 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
stion a lieu tantôt en vertu de la simple rencontre ou contiguïté des impressions dans le temps, tantôt en vertu de leur ressemblan
it, 2° dans la manière dont la conscience agit. D’abord, comment deux impressions , par exemple de la vue et de l’ouïe, éclair et to
entres auditifs réagissent sous les vibrations sonores, etc. Donc les impressions ne peuvent se lier que si elles sont centralisées
t à telle conséquence, mais sans savoir pourquoi : il associerait des impressions similaires sans les reconnaître similaires, conti
ience, et nous allons y voir la contre-partie de ces lois. Quand deux impressions ont pour siège des portions contiguës et similair
iverses parties du cerveau sont reliées par des intermédiaires. Toute impression ébranle donc, par une contagion inévitable, les p
action constante de la nature sur l’homme. Les rencontres fortuites d’ impressions ne produisent un lien durable que si elles abouti
rganisation du cerveau, produit de l’accumulation des siècles, chaque impression vient d’elle-même se placer dans sa case, qui à s
s qui les animent, et la conscience, loin de refléter passivement les impressions , agit pour les accepter ou les repousser. La loi
ociation a divers stades. Au plus bas degré, le cerveau peut lier des impressions indépendamment de l’intelligence, sinon indépenda
cerveau ne connaissait guère que la contiguïté, dont la similarité d’ impressions est une conséquence ; l’intelligence ne connaît g
cerveau a pour corrélatif au sein de la conscience la similarité des impressions , et nous avons vu comment l’aperception de cette
20 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
t, correspond dans l’organisme un rapport de séquence entre certaines impressions tactiles et certaines contractions. Mais la corre
ble à la lumière que le reste. Nous pouvons nous former une idée de l’ impression , qu’il est probablement approprié à recevoir, en
externes : la correspondance croît en généralité et en complexité. L’ impression que l’organisme reçoit de chaque objet devient de
ilieu, il est nécessaire qu’à mesure que l’organisme est exposé à des impressions plus nombreuses, ces impressions se coordonnent e
ure que l’organisme est exposé à des impressions plus nombreuses, ces impressions se coordonnent en lui, se centralisent et tendent
ons successives. » Tandis que dans l’action réflexe simple, une seule impression est suivie d’une seule contraction ; tandis que d
s que dans les formes plus développées de l’action réflexe, une seule impression est suivie d’une combinaison de contractions ; da
celle que nous distinguons sous le nom d’instinct, une combinaison d’ impressions produit une combinaison de contractions ; et dans
iste à ressentir, à un faible degré, un mouvement, une sensation, une impression . Mais quand l’instinct devient trop complexe pour
ples tendances, c’est-à-dire de mouvements simplement conçus ; et ces impressions internes en suscitant d’autres, ainsi se forme ce
e ? Si, à la naissance, il n’existe rien qu’une réceptivité passive d’ impressions , pourquoi un cheval ne pourrait-il pas recevoir l
gré, le désir ; puis quelques impulsions simples, correspondant à des impressions peu complexes ; puis les sentiments simples forme
éments purement physiques qu’il renferme, il faut ajouter d’abord ces impressions très complexes produites par la beauté d’une pers
re avec précision et sans hésitation ; quand après la réception d’une impression complexe, les phénomènes de mouvement approprié n
phénomènes de mouvement, également naissants, et appropriés à quelque impression intimement unie à la précédente ; alors se produi
i s’attache aux oppositions et aux contrastes ; l’un qui assimile les impressions , l’autre qui les désassimile ; l’un qui consiste
faculté de grandir et de reproduire à l’infini », alors donc que les impressions mentales étaient extrêmement nombreuses et très d
matériel ultime ou substratum. Qu’est-ce que ce substratum ? C’est l’ impression de la résistance. C’est là l’élément de conscienc
sel, toujours présent. « Il est primordial, en ce sens que c’est une impression que les êtres vivants de l’ordre le plus inférieu
trent capables d’éprouver ; en ce sens qu’il est la première espèce d’ impression que l’enfant reçoive ; en ce sens qu’il est appré
n’y en a point qui n’éprouvent, à chaque moment de leur vie, quelque impression de résistance, venant des surfaces sur lesquelles
rs membres pendant la locomotion, ou de l’un et de l’autre. Ainsi les impressions de résistance étant les premières qu’apprécie la
s les parties du corps dans la grande majorité des êtres animés ; ces impressions sont nécessairement les premiers matériaux rassem
emblés dans la genèse de l’intelligence. Et comme, durant la vie, ces impressions sont continuellement présentes sous une forme ou
rement ce courant de conscience dans lequel entrent toutes les autres impressions . » Maintenant, si après avoir analysé les divers
21 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Anatole France »
our qu’il nous soit impossible de répondre d’autre chose que de notre impression du moment. Comment donc la critique littéraire po
ce que j’ai éprouvé réellement, je suis épouvanté de voir combien mes impressions s’accordent peu, sur de très grands écrivains, av
ique, quelles que soient ses prétentions, ne va jamais qu’à définir l’ impression que fait sur nous, à un moment donné, telle oeuvr
à un moment donné, telle oeuvre d’art où l’écrivain a lui-même noté l’ impression qu’il recevait du monde à une certaine heure. Pui
ifications et des doctrines et en convenant avec nous-mêmes que notre impression d’aujourd’hui n’engagera point celle de demain. S
peut-être pas immortel, me remue jusqu’aux entrailles, me donne cette impression qu’il m’exprime tout entier et me révèle à moi-mê
i ne verront jamais toutes les ficelles qui les tirent ? Il eut cette impression que la vie est bien un songe et que Dieu, s’il fa
e dans un éclair, et l’on voit tout à coup, derrière le souvenir ou l’ impression notée en passant, s’ouvrir, par la vertu de quelq
ironie et tendresse et qui agrandit tous les sentiments et toutes les impressions , est la science d’un vieux savant, d’un membre de
révèle plus de résignation que d’optimisme. Quoi ! tout cela dans des impressions d’enfance   C’est ainsi, et il n’y a rien là de s
original ; c’est l’être qui reçoit des choses et du monde entier les impressions les plus directes et les plus vives, pour qui tou
une analyse plus pénétrante. Ce qu’il raconte d’ailleurs, ce sont les impressions d’un petit enfant très particulièrement doué, d’u
reflète à travers une couche plus riche de science, de littérature, d’ impressions et de méditations antérieures. M. Hugues Le Roux
22 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
donna naissance, est-elle beaucoup plus brillante dans ses premières impressions que dans ses souvenirs même les plus heureux. La
eut avoir un style poétique, recourir à des images pour fortifier des impressions  ; mais la poésie proprement dite, c’est l’art de
té, des combats, peut se varier dans ses détails ; mais la plus forte impression a dû être produite par le premier poète qui a su
magination enthousiaste, dont la méditation n’avait point analysé les impressions . Ils prenaient possession de la terre non encore
de la nature entière, étonnés par ses merveilles, et flexibles à ses impressions  ; les difficultés que présenterait une dispositio
poète a vu, il vous fait voir ; il a été frappé, il vous transmet son impression , et tous ses auditeurs, à quelques égards, sont p
nces mêmes de la nature ; nos théories ne sont que l’analyse de leurs impressions . Le paganisme des Grecs était l’une des principal
fonde, peuvent ajouter à la poésie même, en y mêlant des idées et des impressions nouvelles. Les progrès des Grecs, sous les rappor
n l’analyse, tandis que les Grecs la chantaient, et n’en recevaient l’ impression qu’au milieu des fêtes, de la musique, et de cett
23 (1864) Études sur Shakespeare
s dispositions, des conditions, des caractères, confond dans une même impression les hommes réunis dans un même lieu, spectateurs
le seul peut exalter à ce point ; il communique à cette multitude des impressions qu’elle est capable de ressentir, mais qu’Eschyle
ts et les plus généraux. Elle a mille aspects, elle amène une foule d’ impressions et de rapports qu’ignorent les classes élevées si
ette disposition sérieuse et naïve qui s’abandonne avec transport aux impressions qu’elle reçoit, et bien souvent elle traite le gé
geait pas d’avance son travail, mais il le vendait sans retour ; et l’ impression d’une pièce dont la représentation avait été payé
tanément, selon les principes auxquels ils se rattachaient, selon les impressions qu’ils aspiraient à produire. Le sculpteur fit de
iolées, qui voulait se livrer sans incertitude ni partage à une seule impression , à un seul plaisir, qui eût repoussé ces mélanges
ent se développer dans des esprits que le désordre et la rapidité des impressions diverses ou contraires empêchaient de les saisir.
célératesse ; mais dans Macbeth, dans Richard III, le crime produit l’ impression tragique qui lui appartient, parce qu’il est vrai
atmosphère magique qui les environne sans altérer la vérité de leurs impressions ou de leurs idées. Le genre est bizarre et léger 
veut ressusciter ; c’est l’homme qu’il interroge sur le secret de ses impressions , de ses penchants, de ses idées, de ses volontés.
au fond, que l’action de Shakespeare ; rien de moins compliqué que l’ impression qu’on en reçoit. L’intérêt ne s’y partage point e
quand notre pensée a considéré les réalités, notre âme s’émeut d’une impression analogue et spontanée ; sans la colère qu’inspire
t lesquelles il s’arrête ; il prend pitié de lui-même et repousse des impressions trop difficiles à soutenir. À peine permet-il que
son malheur était si horrible, quand il ne le connaissait pas, que l’ impression qu’il en reçoit, après la découverte de son erreu
nné de ses propres découvertes, ne sachant comment reproduire toute l’ impression qu’il en reçoit, et forçant, entassant les idées,
tableau, le spectateur reçoit d’abord, du sculpteur ou du peintre, l’ impression première qui le saisit ; mais c’est à lui-même à
e l’homme se sacrifiant à la vérité : peu importe la diversité de ces impressions  ; elles sont toutes également naturelles, égaleme
e, au contraire, tout change à chaque pas ; chaque moment produit une impression nouvelle. Il a suffi au peintre d’établir, entre
matique ne peut résulter que de leur aptitude à s’unir dans les mêmes impressions . Les impressions de l’homme communiquées à l’homm
ésulter que de leur aptitude à s’unir dans les mêmes impressions. Les impressions de l’homme communiquées à l’homme, telle est en e
à instruit que son fils est mort, n’est plus capable de se prêter aux impressions du récit. Si, encore incertain, il ne devait arri
tre surchargée n’empêcheraient pas qu’elle ne fût dramatique, car les impressions qu’elle produit seraient pour nous celles d’un pe
in et une femme de chambre, chargés de nous transmettre les terribles impressions qu’ils en reçoivent. Ainsi l’homme seul occupe la
soit pris dans l’histoire des grands et des puissants, c’est que les impressions fortes dont elle veut nous saisir ne peuvent guèr
nous sur la scène du théâtre ; ainsi, à travers l’âme qui en reçoit l’ impression , les événements nous atteignent par la sympathie,
imités par un art quelconque, l’âme, émue du moins de la réalité des impressions qu’elle en reçoit, éprouvât véritablement les sen
sa présence, parce que nous sommes absorbés dans la contemplation des impressions plus vives qui assiègent notre pensée. Si cette i
té ; et ils recevaient avec toute la force de l’illusion dramatique l’ impression touchante de la mort des deux Talbot, sur un cham
situation étrangère, que l’âme s’y accoutume et accepte l’empire des impressions qui en doivent naître, comme, dans un malheur ou
btenu notre consentement à cette situation, après nous avoir émus des impressions qui l’accompagnent, le poëte veut imprudemment no
, le poëte veut imprudemment nous faire passer à une situation, à des impressions nouvelles, le travail est à recommencer, et avec
insi que l’illusion dramatique, l’intérêt ne peut s’attacher qu’à des impressions continuées et renouvelées dans une seule et même
continuées et renouvelées dans une seule et même direction. L’unité d’ impression , ce premier secret de l’art dramatique, a été l’â
ifs du système classique ont cru qu’on ne pouvait arriver à l’unité d’ impression qu’à la faveur de ce qu’on appelle les trois unit
deux heures ou une semaine se sont écoulées. C’est que la chaîne des impressions n’a point été rompue ; c’est que la situation des
ition d’âme ; et ainsi les époques sont rapprochées par cette unité d’ impression qui nous fait dire, à la pensée d’un événement co
e son ouvrage, ce lien puissant qui ne peut résulter que de l’unité d’ impression  ? Tant il est vrai que celle-là seule est le but,
rcée, les surprises qui en résultent troublent bien souvent l’unité d’ impression , condition rigoureuse de l’illusion dramatique. Z
les inconvénients de cette règle, en ôtant les moyens de préparer les impressions différentes qu’elle accumule dans un espace trop
’elle accumule dans un espace trop étroit. C’est au contraire par une impression unique que Shakespeare, du moins dans ses plus be
remière scène, dans le caractère et les promesses du grand prêtre ; l’ impression est commencée ; elle va continuer et s’accroître
re les promesses de Joad et leur accomplissement, eût rompu l’unité d’ impression qui résulte de l’invariable constance de ses proj
dies, il le laisse fuir sans s’en inquiéter, c’est toujours l’unité d’ impression , source de l’effet théâtral, qu’il poursuit et ve
ibrement de notre pensée. L’unité d’action, indispensable à l’unité d’ impression , ne pouvait échapper à la vue de Shakespeare. Com
tent autour d’un tel homme ne nous frappent que par rapport à lui ; l’ impression que nous en recevons prend la couleur qu’il leur
r ; aucun de ces sentiments particuliers ne détourne à son profit nos impressions  ; elles se reportent sans cesse, et toujours plus
nent et auquel se rapportent tous les événements du drame, toutes les impressions du spectateur. Tout ce qui émeut l’âme de l’homme
ger une plaisanterie peut exalter le courage. Rien n’est étranger à l’ impression que ce qui la détruit ; elle s’alimente et s’accr
à Ophélia que se rapporteront, quand il en sera instruit, toutes les impressions qu’ont fait naître dans son âme la vue de ces oss
yens du comique rentrent ainsi sans effort dans la tragédie, dont les impressions ne sont jamais plus vives que lorsqu’on les voit
poussée, effacée dans une conversation ou un récit. De là résulte une impression fausse qui, plus d’une fois, a nui à l’effet des
24 (1912) L’art de lire « Chapitre X. Relire »
le professeur en arrive quelquefois à y retrouver toujours les mêmes impressions et, quand il y trouve toujours les mêmes impressi
ujours les mêmes impressions et, quand il y trouve toujours les mêmes impressions , il les retrouve un peu affaiblies ou comme émous
ais où il est ; mais je l’avais plus sensible et plus imaginatif. » L’ impression devant un paysage ou devant un livre dépend de ce
ire, c’est revivre. On écrirait très bien une autobiographie avec les impressions comparées de ses lectures et qu’on pourrait intit
’avoir pas lu, et que l’on reprend en mains vous donne une singulière impression quand on s’aperçoit qu’on l’a lu déjà. Il vous en
pas le dénouement et qu’on veut le connaître ; mais on est sûr que l’ impression finalement ne sera pas agréable, et l’on s’en veu
25 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Henri Cantel »
ui est toujours une question quand il s’agit de paganisme, l’auteur d’ Impressions et Visions 27, nous n’hésitons pas à le dire, res
mpuissance de Gœthe ! D’un autre côté, malgré sa jeunesse, l’auteur d’ Impressions et Visions ne s’est pas donné à l’antiquité tout
me soi… Cela ne vaut pas mieux en littérature qu’en amour. L’auteur d’ Impressions , au lieu de se plonger là où disparut Gœthe, a tâ
ses mains de velours ! Justement, à trois pièces de distance de cette Impression , le pauvre poète, avec cette nonchalance que ne c
e paganisme, elle serait venue : nous ne le croyons pas. Le poète des Impressions , dans les rares pièces où il a touché, en passant
algré tout ce paganisme rapetissant et glaçant qui empêche le poète d’ Impressions de s’élever et le fixe à la terre, — et même à la
de ce christianisme, notre vainqueur et notre maître à tous ! 26. Impressions et Visions (Pays, 24 mai 1859). 27. Poulet-Mala
26 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
ieurs jusqu’au cerveau, que l’action des objets étrangers produit une impression , que cette impression, transmise au cerveau parle
, que l’action des objets étrangers produit une impression, que cette impression , transmise au cerveau parle système nerveux et le
précision dans son langage. Voulez-vous voir naître la sensation de l’ impression sensitive ? M. Lhuys vous montrera comment les fi
es fonctions diverses, les unes étant les conducteurs dolorifères des impressions douloureuses, les autres les agents de transmissi
s impressions douloureuses, les autres les agents de transmission des impressions tactiles ; comment ces impressions diverses, parv
res les agents de transmission des impressions tactiles ; comment ces impressions diverses, parvenues dans les régions supérieures
férentes espèces de sensations. Voulez-vous voir naître de cette même impression la réaction cérébrale que les psychologues appell
te volontaire n’est que la répercussion plus ou moins immédiate d’une impression sensitive antérieure, par conséquent qu’un effet
utres phénomènes de l’entendement ? M. Lhuys vous décrira comment les impressions sensitives, irradiées des centres de la couche op
, en jugements, en raisonnements. Tout acte intellectuel n’est qu’une impression transmise au cerveau et convertie en idée par un
erveau et convertie en idée par un travail des cellules cérébrales. L’ impression est donc le véritable corps simple, l’élément pri
omment le cerveau peut-il être un principe de transformation pour les impressions sensorielles dont il fait successivement des perc
apables de réactions spontanées, et seulement aptes à enregistrer les impressions sensitives au fur et à mesure qu’elles leur parvi
vidualités vivantes pouvant non-seulement absorber et transformer les impressions sensorielles, mais encore réagir à distance par u
ogique, M. Littré y ajoute une explication physiologique. « L’obscure impression du besoin de se mouvoir inhérent au système muscu
veut par le cerveau proprement dit, comme il éprouve par les nerfs l’ impression des objets, comme il se meut par les muscles et d
les organes d’observation qui les constatent ? Comment confondre une impression , une action, un mouvement cérébral, avec un senti
nt libre, d’une cause agissant de soi et par soi sous l’influence des impressions naturelles ou des idées de l’intelligence, serait
27 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
sychologues parlent du souvenir comme d’un pli contracté, comme d’une impression qui se grave de plus en plus profondément en se r
un tout autre but 10, les sujets déclaraient précisément éprouver une impression de ce genre. On faisait apparaître à leurs yeux,
consiste précisément dans l’ensemble des connexions établies entre l’ impression sensorielle et le mouvement qui l’utilise. À mesu
’impression sensorielle et le mouvement qui l’utilise. À mesure que l’ impression se répète, la connexion se consolide. Le mécanism
sement, rendent illimité le nombre des connexions possibles entre les impressions et les mouvements correspondants. Mais le mécanis
on, cette mémoire attend simplement qu’une fissure se déclare entre l’ impression actuelle et le mouvement concomitant pour y faire
par la constitution de notre système nerveux, des êtres chez qui des impressions présentes se prolongent en mouvements appropriés 
autre chose que la faculté de coordonner les mouvements du corps aux impressions visuelles, et de prolonger machinalement les perc
erception distincte. La perception ne consiste pas seulement dans des impressions recueillies ou même élaborées par l’esprit. Tout
t régulièrement ainsi, et qu’à côté du processus afférent qui porte l’ impression au centre, il y en a un autre, inverse, qui ramèn
s attitudes correspondantes. Mais nous aimons mieux nous attacher aux impressions de Poule, et plus spécialement à l’audition du la
tifs des mots, accumulés dans la mémoire, répondent ici à l’appel des impressions sonores et viennent en renforcer l’effet. Mais si
té serait insurmontable, si nous n’avions réellement affaire qu’à des impressions auditives d’un côté, à des souvenirs auditifs de
des souvenirs auditifs de l’autre. Il n’en serait pas de même si les impressions auditives organisaient des mouvements naissants,
e serait coordonner les tendances motrices des muscles de la voix aux impressions de l’oreille, ce serait perfectionner l’accompagn
t d’une paresse de la mémoire articulatoire ou auditive des mots, les impressions acoustiques se bornant à réveiller cette mémoire
’un appel à la mémoire volontaire ; ils témoignent d’une tendance des impressions verbales auditives à se prolonger en mouvements d
ncer 52. On suppose ici une lésion sous-corticale qui empêcherait les impressions acoustiques d’aller retrouver les images verbales
itifs peuvent être rappelés à la conscience ; par hypothèse aussi les impressions auditives arrivent à la conscience : il doit donc
par certains dispositifs intra-cérébraux, et attendant au passage les impressions sonores : ces impressions passeront sans être rec
ntra-cérébraux, et attendant au passage les impressions sonores : ces impressions passeront sans être reconnues. Où est en effet la
autrui avec l’idée de la comprendre. Attendons-nous, passifs, que les impressions aillent chercher leurs images ? Ne sentons-nous p
différents, par devant et par derrière. Par devant ils reçoivent les impressions des organes des sens et par conséquent d’un objet
es centres dits imaginatifs sont plutôt des centres de groupement des impressions sensorielles. Mais tandis que, d’après Wundt, l’a
28 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112
onte qu’une tragédie d’Eschyle, les Euménides, produisit une fois une impression si prodigieuse, que les femmes enceintes ne puren
croyances sont différentes, rien ne serait plus différent aussi que l’ impression que l’on en recevrait. Nous verrons, en examinant
passions. Je me borne maintenant à ce qui concerne les Grecs. Quelle impression recevaient-ils par le tableau de la mort et de la
omme l’idée de la mort fait éprouver à l’imagination des modernes une impression plus forte et plus sensible, elle est parmi nous
ffrant aux regards un majestueux spectacle, c’est la douleur dans ses impressions solitaires, sans appui comme sans espoir ; c’est
ainte sans développement, sans souvenir, sans prévoyance, exprime les impressions du moment, montre quel était l’état de l’âme avan
e l’adversité. Les auteurs tragiques cherchent toujours à ranimer les impressions que la nation qui les écoute a souvent éprouvées.
29 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Note qu’il faut lire avant le chapitre de l’amour. »
ans l’esprit de ceux qui l’entendent, autant d’idées diverses que les impressions dont ils sont susceptibles. Un très grand nombre
spoir ou la certitude de la captiver ; mais qu’a de commun ce genre d’ impression et le sentiment de l’amour ? — Je n’ai voulu trai
rte toujours à la mélancolie : il y a quelque chose de vague dans ses impressions , qui ne s’accorde point avec la gaîté ; il y a un
e monde ; en écrivant celui-ci, je me suis laissée aller à mes seules impressions  ; j’ai rêvé plutôt qu’observé, que ceux qui se re
30 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre IV. Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien écrire, avant toute préparation particulière »
ar leur incessante activité ; qu’elles se renouvellent au contact des impressions récentes, s’agrandissent, se modifient. Il faut p
orce dont il fait preuve un certain jour au besoin. Cette, richesse d’ impressions antérieures est ce qui fait le prix du naturel et
ré de poésie, une imagination excitable et prompte à transfigurer ses impressions , et, par-dessus tout, cette pudeur des âmes délic
e. La plénitude expressive du style est l’effet naturel d’une masse d’ impressions accumulées. Le mot spirituel, ému, pittoresque, s
31 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
e, volontaire ou involontaire. — Par là s’explique la persistance des impressions d’enfance. — En quoi consiste l’attention. — Conc
ines personnes gardent, sans le vouloir, des lambeaux ressuscitants d’ impressions lointaines. — « Il me revenait souvent à l’esprit
fance, mais qu’elle l’avait entièrement oublié dans la suite. » — Des impressions fugitives, qu’on n’a point remarquées, peuvent au
u n’amoindrit. Quoique d’ordinaire le temps affaiblisse et entame nos impressions les plus fortes, celles-ci reparaissent entières
mémoire des souvenirs semblables et y démêler un caractère commun. L’ impression primitive a été accompagnée d’un degré d’attentio
nt faibles contre elle. C’est en vertu de cette disproportion que les impressions d’enfance sont si persistantes ; l’âme étant tout
que les lois de l’évanouissement progressif et l’attaque continue des impressions nouvelles lui ôtent sa prépondérance, et que les
plusieurs fois. On dit à ce propos, dans le langage ordinaire, qu’une impression plusieurs fois renouvelée se grave plus profondém
s d’attention sans distraction, et que la prédominance portée sur une impression est la prédominance retirée à toutes les autres.
l en est ainsi de presque toutes les portions de notre expérience ; l’ impression reçue a été solitaire ; sur mille, il y en a tout
, puis remplacés aussitôt par des objets tout différents. La première impression , si précise devient la deuxième fois moins précis
’état naissant et composeront ce qu’on nomme en langage ordinaire une impression . Cette impression peut être forte sans cesser d’ê
composeront ce qu’on nomme en langage ordinaire une impression. Cette impression peut être forte sans cesser d’être vague ; sous l
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
comme on lui demandait la cause de son émotion : « J’ai, dit-elle, l’ impression distincte d’être venue autrefois dans cette chamb
e, paraissant très malade, qui se pencha sur moi et pleura80. » Cette impression distincte et cependant indéfinissable constitue l
à son tour, décrit un arc de cercle plus ou moins étendu : une petite impression , comme un léger coup sur la tête, provoque une pe
stinctives, dans laquelle viennent se ranger non seulement toutes nos impressions sensibles, mais toutes les réactions motrices cor
intensité et la qualité de la réaction nécessaire pour répondre à une impression  ; c’est avoir conscience de la force centrifuge e
ifférentes qui se succèdent, ce je ne sais quoi de semblable, qui est impression continue de couleur sans être telle couleur parti
ans le passé ce qui n’est que présent ; on prend pour un souvenir une impression actuelle, pour une répétition une nouveauté. Wiga
inissable, parce qu’il lui sembla qu’il avait déjà éprouvé cette même impression . « Je sentais que, déjà auparavant, étant couché
sait si familier, qu’il se sentait sûr d’avoir déjà éprouvé les mêmes impressions , étant entouré précisément des mêmes personnes ou
r et du connu tient à un certain sentiment aussi indéfinissable que l’ impression du bleu ou du rouge, et qu’on peut considérer com
nfin le sentiment de familiarité et de reconnaissance produit par une impression nouvelle vient de ce que nous avons rêvé des chos
nais soigneusement note de tous mes rêves. Je pouvais donc, après des impressions de ce genre, me reporter à mes notes, et j’y ai g
achine en tout un homme dont les sens seraient entièrement fermés aux impressions nouvelles, dont la conscience même serait close à
33 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
de vue physiologique. — Que tous les faits cérébraux ne sont pas des impressions d’origine périphérique. Le sentiment de l’effort.
nsation, ou dans les idées de mouvement qui ne sont que les résidus d’ impressions kinesthésiques. Est-ce là une thèse vraiment démo
l’écorce cérébrale un registre étendu ou s’inscrivent deux espèces d’ impressions sensorielles : celles qui primitivement excitent
rielles : celles qui primitivement excitent un mouvement, et d’autres impressions sensorielles (kinesthésiques) résultant de ces mo
cution ultérieure des mouvements similaires. » Sur le second groupe d’ impressions sensorielles, celles qui résultent du mouvement (
accord avec M. Bastian ; mais qu’est-ce, dans l’autre groupe, que ces impressions prétendues purement sensorielles « qui primitivem
 » ? Ce mot excitent rétablit toute la difficulté. Pourquoi certaines impressions excitent-elles à des mouvements d’écart, par exem
ort bien ; mais est-il évident que la douleur soit elle-même une pure impression et purement sensorielle ? De plus, pourquoi la do
de ramener physiologiquement tous les faits cérébraux à de simples «  impressions  » d’origine périphérique. Rien n’égale ici l’assu
t ne détermine une ligne, en résulte-t-il que la représentation d’une impression purement périphérique y suffise, sans un élément
ouvoir exécuter avec succès certains mouvements d’élocution, sous des impressions visuelles appropriées ; par exemple, elles voient
34 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc »
qui est maître en son genre. J’ai emporté de cette première leçon une impression pénible ; j’ai reconnu une fois de plus qu’il suf
e éducation se tromperaient fort. Il a parlé, en une occasion, de ses impressions à Rome, rien qu’incidemment, il est vrai, mais d’
fait oublier les autres : « Je me souviens à ce propos, dit-il, de l’ impression que nous ressentîmes à Rome, il y a de cela dix-h
e saurait tenir, ne fût-ce qu’un instant, devant Rome. Si la première impression que reçut M. Viollet-Le-Duc de la ville éternelle
pour ne pas oser s’avouer à eux-mêmes tout leur sentiment, la seconde impression est la bonne, la véritable, et il l’a reproduite
s en devenir pour cela plus botaniste. Il m’en est resté, du moins, l’ impression très nette du degré d’avancement où était alors c
coup, un signe et comme un présage de sa destinée d’artiste, dans une impression d’enfance qu’il a quelque part racontée : « Il m
ui chantait. Mon vieux guide voulut en vain me détromper ; sous cette impression de plus en plus vive, puisque j’en venais, dans m
et la nouveauté de sa magnificence première, ne devait donner qu’une impression de gravité suprême et de majesté. Combattant l’id
35 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « J.-J. Weiss  »
J.-J. Weiss 75 L’ impression que nous a laissée M. Sarcey — sa personne, sa cr
a laissée M. Sarcey — sa personne, sa critique et son style — est une impression de rotondité. Or rien de plus facile à embrasser
. Un bon critique n’a point de lubies ; il se défie des caprices, des impressions d’une heure ; il ne change pas d’aune et de toise
le qu’il les découvre, tant il sait les rajeunir par la vivacité de l’ impression , par le style, par l’accent. Son érudition littér
ous l’aile de la muse », etc. Vous voyez comment sous cette plume une impression juste et neuve s’enfle, s’exagère, se tourne en f
siennes les opinions consacrées par l’extraordinaire vivacité de son impression . En outre, s’il saisit dans une œuvre quelque côt
la critique littéraire, où la tradition est encore si puissante, des impressions et des vues vraiment personnelles ! Quand, après
rait unir un esprit plus aigu à un délire plus abondant. Mais, si son impression du moment le pénètre et le possède au point d’opp
re sur laquelle son sentiment ne m’est pas connu d’avance, j’ai cette impression , s’il l’exalte, qu’il aurait aussi bien pu la mép
36 (1874) Premiers lundis. Tome II « Henri Heine. De la France. »
à le juger, parler autrement que par ouï-dire de ses Chansons, de ses Impressions de voyage ; les morceaux humoristiques que nous a
t l’harmonie du temps et de l’histoire n’a point encore passé sur ces impressions successives et parfois discordantes, que de vérit
vibré, et il s’exagère cet homme, comme cela était tout simple sous l’ impression du moment. Il le compare au géant Atlas ; un peu
si l’on cherche en vain dans ses pages un système politique suivi, l’ impression patriotique française, l’impression populaire n’y
ges un système politique suivi, l’impression patriotique française, l’ impression populaire n’y fait jamais faute. Le volume se ter
tout à fait ni la copie de la nature, ni la traduction aux yeux de l’ impression insaisissable, mais qui avait d’autant plus de pr
37 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
me une réunion de gens de même profession qui parlent métier : on a l’ impression attristante d’intelligences engagées dans une rou
contres. Comment enfin pourrait-on les contrôler ? Ce ne sont que des impressions personnelles. III. Physionomie de l’œuvre H
, quelque trait de physionomie. Ce qu’il me faut obtenir, ce sont des impressions d’ensemble. Si je me plaçais devant une œuvre don
caractère ne s’y trouve pas en pleine évidence. J’hésite pourtant. L’ impression n’est pas aussi nette que je le voudrais. Dans qu
parti pris de l’artiste est de reproduire, en l’accentuant encore, l’ impression de la réalité. D’autres œuvres vaudront par la pr
présente, par la seule suavité des tons, et qui produit sur l’œil une impression de caresse, comme ce portrait de jeune fille qui
rmonie le rose des chairs et le gris argenté du fond. Cette variété d’ impressions produites par la peinture me prouve que j’ai cert
ut y avoir de particulier dans ces objets qui m’entourent ; j’aurai l’ impression intense qu’ils n’existent pas de la même manière
t moi l’objet représenté. Le plus souvent je garde à la fois ces deux impressions un peu contradictoires. Perceptions actuelles, re
is je sais bien aussi que je ne fais que le rever. Et c’est bien là l’ impression particulière que nous éprouvions tout à l’heure s
conscience. Ce qu’ils veulent nous donner devant leur œuvre, c’est l’ impression intégrale de la réalité. L’apparence visible des
gager plus facilement, de ces faits incohérents en apparence, quelque impression commune qui soit caractéristique du genre. Les vi
et les variations les plus surprenantes. Quand on y fait attention, l’ impression peut devenir troublante. Si cet art ne nous donne
votre regard ; puis fermez les yeux, et essayez de le voir encore. L’ impression faite sur votre rétine s’est effacée presque auss
e dans ses paysages ? En présence de la nature, il s’est imprégné des impressions qu’il en recevait. À peine a-t-il jeté sur une fe
prendre ses études et se ramener sur le terrain, il se trouve que ces impressions chiffrées lui furent d’un réel secours4. » Nul do
e naturelle ? Étudiez de près les dessins qui vous donnent le mieux l’ impression de la nature vivante, par exemple les composition
te, bien plus que votre mémoire ne le change en apportant fraîche une impression sur la toile. Mais il est juste d’ajouter que Bœc
mme gênés par la présence continue du modèle, qui ôte à leur première impression quelque chose de sa fraîcheur et de sa vivacité.
déconcertait dans le parti pris qu’ils s’en étaient fait sur première impression . De même pour Jean Carriès : « Il se fait un lang
le crayon s’écrasera davantage, donnant ainsi dans la ligne même une impression d’épaisseur. Quelques traits encore pour marquer
avantage au regard et exigerait moins de l’imagination ! C’est bien l’ impression que nous éprouvons devant certaines toiles de pei
ui avait à quelque degré le don de poésie, elle éveillera en nous des impressions , des sentiments, des images qui lui donneront un
on que la ligne et la couleur, le décor abstrait peut nous donner des impressions poétiques. Nous avons déjà vu quels sont les jeux
rres polychromes nous donnent l’impression poétique par excellence, l’ impression du merveilleux. Faisons entrer dans le décor quel
ême temps plus précise. Il est surprenant de constater quelle somme d’ impressions de nature un véritable artiste peut condenser dan
ndue ; s’il fait partie de ce milieu ; si lui-même semble pénétré des impressions que nous ressentons et plonge dans cette même atm
ent plus puissamment que ne l’aurait fait le seul aspect des choses l’ impression de nature que le peintre voulait nous rendre. On
je ne me lasse pas de le contempler. C’est qu’il réveille en moi des impressions maintes fois éprouvées à la fin du jour, quand le
ce point poète. Non, je n’ai fait que retrouver dans cette œuvre les impressions dont l’artiste s’était pénétré en la composant. D
vagues déferlant sur la plage. Toutes ces sensations rentrent dans l’ impression que nous recevons de la nature. Un poète descript
action, de ses diverses qualités sensibles, pour n’en recevoir qu’une impression visuelle. Que sont pour l’œil ces objets, que not
atif : ainsi Fromentin prenant la plume pour se rendre à lui-même les impressions qu’il avait gardées de la nature, la sérénité d’u
jonc, mimosa. En continuant ces rapprochements de la couleur avec des impressions quelconques, nous verrions et nous expliquerions
ures transies ? Sans doute il ne faut pas regarder de trop près à ces impressions . Toutes les phrases par lesquelles nous essaierio
on oisive, où notre moi, fluide et flottant, se perd dans ses propres impressions . Guy de Maupassant nous décrit quelque part l’imp
ses propres impressions. Guy de Maupassant nous décrit quelque part l’ impression de la côte italienne entrevue dans une brume lumi
et les senteurs se fondaient dans cette brume. Il en est de même des impressions dont je parlais tout à l’heure ; nos sensations n
usque sur les murailles de la salle, un peu gauchies pour accentuer l’ impression de vertige ; après quelques minutes de contemplat
re pipe, du musée de Lille). D’une manière générale, étant donnée une impression à produire, on devra chercher dans l’objet les to
u spectateur, ou de neutraliser, par des associations antagonistes, l’ impression du sujet. Voici maintenant de nouvelles correspon
e, elles peuvent se ressembler pourtant en ce qu’elles me donnent une impression identique, agréable ou désagréable, vive ou légèr
tout cas une toile où cette harmonie se rencontrera nous donnera une impression plus satisfaisante que celle où le peintre n’en a
à déteindre en quelque sorte l’une sur l’autre et à se fondre en une impression résultante où nous ne songeons plus à distinguer
uivre. Un carillon joyeux tintant dans le ciel clair nous donnera une impression de bleu transparent, comme si les sons eux-mêmes
uel répertoire d’équivalents dispose le peintre pour caractériser une impression sonore ou une sensation musicale. Est-ce là un si
 : oui, telles qu’il les a vues par cette matinée glaciale, et sous l’ impression de froid qu’elles lui donnaient. Non seulement le
nt dire le plus souvent pourquoi ils ont traduit de telle manière une impression donnée ; mais je suis persuadé que bien rarement
je suis persuadé que bien rarement ils se proposaient de traduire une impression quelconque ; ils peignaient sous cette impression
ent de traduire une impression quelconque ; ils peignaient sous cette impression , voilà tout, et c’est l’instinct qui a fait le re
ce qu’il peut nous retenir davantage sur une même image, sur une même impression . Dans les scènes expressives, le peintre colorist
ière d’or quelque chose de solennel et d’un peu triste, qui donne une impression d’antique splendeur, de très vénérable passé ? — 
sente, par leur beauté sculpturale et leur expression, produisent une impression première qui est déjà très forte. Ces groupes lam
es nous donnent par leur contraste avec les images de la vie réelle l’ impression du merveilleux ; elles nous mettent sous les yeux
trevues dans une brume ; quelques images indécises et tristes, vagues impressions de crépuscule. Enfin, vous montreriez que vous êt
ntre le sens littéral de l’emblème et son sens figuré, il produit une impression d’harmonie. Il fait passer devant nos yeux des im
souffrir jusqu’à l’angoisse la plus douloureuse13. » Telle est bien l’ impression que produisent, il faut le reconnaître, certaines
avoir aucune signification emblématique, elles produiraient déjà une impression d’art et de beauté. Quand alors nous y découvriro
e parlons ici que du symbolisme d’art, de celui qui doit produire une impression esthétique. Un symbolisme trop exact ne donne auc
a en jeu ; et les images qui se présenteront spontanément à nous, les impressions que nous ressentirons seront de l’ordre voulu. Da
s fleurs et les fruits de l’année heureuse ». Il est probable que les impressions d’aucun spectateur ne correspondront parfaitement
res. Maintenant quelle peut être, en présence de cette composition, l’ impression du spectateur ? Le premier mouvement est de résis
, ils ont recours à l’exotisme, qui nous donne dans la réalité même l’ impression du fantastique et du fabuleux. Ils pourraient s’é
eproduisons de préférence les spectacles qui sont les plus féconds en impressions esthétiques. Faisons-nous même une loi de ne repr
ier au noir de son crayon. À vrai dire il ne dispose même, pour faire impression sur notre œil, que d’un agent sensible, la lumièr
un attrait irrésistible. Que peut-il donc faire pour nous en rendre l’ impression  ? Il maniera son blanc et son noir comme il manie
lorées, réellement aussi différentes, produisissent sur la rétine une impression identique. La dissociation des tons est donc une
un problème se pose : c’est une idée nouvelle à rendre, une nouvelle impression à produire. Si la phrase n’apportait rien de nouv
s traits de physionomie, en général nous procédons par intuition, par impression confuse ; qu’une nuance de sentiment passe sur un
si, mieux encore que par l’hérédité, ce tressaillement étrange, cette impression de chose déjà vue que nous éprouvons à l’aspect d
i qui ne s’est pas encore fait son idéal et n’a pour criterium qu’une impression d’ensemble, comment distinguera-t-il, dans ces sp
utres œuvres, et cela est d’un plus grand art encore, donneront cette impression de la grandeur et de la puissance surhumaines par
n puisse citer du sublime dynamique. Le sublime esthétique produira l’ impression du divin par la surnaturelle beauté de l’image. D
ez le nom même dont on les désigne, laissez-vous simplement aller à l’ impression qui va vous pénétrer : ce sera bien un sentiment
e méthode qui lui est propre. Elle donne et doit donner une constante impression d’originalité. Ici comme toujours c’est à la réal
us verrons circuler cent petits personnages. Nous avons beau faire, l’ impression de petitesse ou de grandeur subsistera toujours.
ndre effort, le merveilleux tombe dans l’absurde. Telle est souvent l’ impression que produit le fantastique chinois. Où l’artiste
qui se prolonge en espingole. Tout cela donne bien, si l’on veut, une impression de fantastique ; mais dans ces assemblages baroqu
es images nouvelles. De ces analyses minutieuses se dégagent quelques impressions d’ensemble, sur lesquelles je souhaiterais que le
 ; mais prédilection pour les grands imaginatifs, telle est la triple impression qui me semble résulter de cette enquête sur la ps
38 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
onservez toujours de les corriger, répand une gaieté plus douce sur l’ impression causée par le ridicule. L’on ne peut avoir ni le
ement dans les tragédies, comme le rire dans la comédie, n’est qu’une impression passagère. Si vous n’avez pas acquis une idée de
Si vous n’avez pas acquis une idée de plus par la cause même de votre impression , si la tragédie qui vous a fait pleurer ne laisse
e paraît pas douteux que la nature morale est plus énergique dans ses impressions que nos tragiques français, les plus admirables d
s objets extérieurs, ne s’exerce dans l’infortune que sur nos propres impressions . L’action infatigable de la peine fait passer et
ennent à l’art des vers en lui-même, et si elles augmentent souvent l’ impression d’un genre de beautés, elles mettent des bornes à
érieurs, reste seul encore un objet de surprise, peut seul causer une impression forte. La tragédie, toute puissante sur le cœur h
echerchent dans leur mémoire ce que les anciens trouvaient dans leurs impressions habituelles. Ces formes poétiques, empruntées du
aganisme, ils devaient en mêler le souvenir et l’image à toutes leurs impressions  ; mais quand les modernes imitent à cet égard les
qui reçoit une émotion au lieu de la chercher, qui s’abandonne à ses impressions au lieu de choisir ses moyens d’effet. Le véritab
39 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIe entretien. Sur la poésie »
i s’y rapporte ; la poésie a eu le ciel et tout ce qui dépasse dans l’ impression des choses terrestres l’humanité. En un mot, la p
a poésie a été le langage de l’enthousiasme ou de l’homme élevé par l’ impression , la passion, la pensée, à sa plus haute puissance
s songes aux yeux ouverts, ces berceurs de l’homme éveillé, alors les impressions de l’instrument humain sont si fortes, si inusité
ns leurs vibrations, si rêveuses, si extatiques, si supérieures à ses impressions ordinaires, que l’homme cherche naturellement pou
s intellectuel, résumé divin et immortel de tous les sens. Donc à une impression transcendante, un mode transcendant d’exprimer ce
à une impression transcendante, un mode transcendant d’exprimer cette impression . Voilà, selon nous, toute l’origine et toute l’ex
ir avec précision, mais qu’il sent au premier regard et à la première impression , si la nature l’a fait poëte ou simplement poétiq
’y vois bien la richesse, j’y vois bien l’utile, mais le beau, mais l’ impression , mais le sentiment, mais l’enthousiasme, où sont-
ée. Ce mouvement et cette instabilité produisent en nous une première impression de plaisir ou de terreur. — Émotion ! Ensuite, el
mer, elles finissent par donner au contemplateur le vertige de tant d’ impressions , qu’il s’assoit sur le rivage élevé des mers, com
40 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XII. Du principal défaut qu’on reproche, en France, à la littérature du Nord » pp. 270-275
es défauts prêtent au talent aucun éclat, souvent ils affaiblissent l’ impression qu’il doit produire. Si l’on demande ce qui vaut
l’homme cherche dans les chefs-d’œuvre de l’imagination, ce sont des impressions agréables. Or le goût n’est que l’art de connaîtr
oût n’est que l’art de connaître et de prévoir ce qui peut causer ces impressions . Quand vous rappelez des objets dégoûtants, vous
ressions. Quand vous rappelez des objets dégoûtants, vous excitez une impression fâcheuse, qu’on fuirait avec soin dans la réalité
41 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bataille, Henry (1872-1922) »
e et des cricris de grillon, durant les veillées d’hiver. Ce sont les impressions , que l’enfant garde, d’une heure vague pendant la
s poèmes plus récents de M. Bataille ne semblent pas contrarier cette impression  : il y demeure le rêveur nerveusement triste, pas
ère le cortège funèbre qui va le conduire à la maison des morts, et l’ impression finale est qu’on vient de jouir d’une œuvre entiè
e tout à fait exquis, même le troisième s’il était, — affaire de pure impression personnelle d’ailleurs ! — réglé et joué différem
42 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XXI. Le littérateur chez les peintres » pp. 269-282
ourquoi eût-il cessé de leur agréer le jour où il leur traduisait ses impressions du Salon ? Tel est encore le cas de M. Armand Sil
aux modernes ; et par où j’en différais j’étais trop mal ferme en mes impressions pour être sûr d’avoir raison contre eux. Donc fie
Aman-Jean, les Louis Picard, les Jean Veber ? Et toutes les fâcheuses impressions que peuvent laisser des visites aux Champs de Mar
a nature. Un égal insouci de la ressemblance de détail au profit de l’ impression d’ensemble l’apparente à M. Vuillard. On dit qu’i
ction la plus franche du vu. Seulement ils garderont ce scrupule de l’ impression d’ensemble, sans lequel il n’y a pas d’œuvre d’ar
nt immobile d’un sujet de fait-divers ; 3º La fixation sur la toile d’ impressions visuelles de peinture, sans apposition ménagère,
43 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
cider en general, c’est-à-dire par la voïe du sentiment, et suivant l’ impression que le poëme ou le tableau font sur lui. Puisque
iment enseigne bien mieux si l’ouvrage touche et s’il fait sur nous l’ impression que doit faire un ouvrage, que toutes les dissert
ous voïions ses organes. C’est la portion de nous-même qui juge sur l’ impression qu’elle ressent, et qui, pour me servir des terme
, et que l’excellent tableau qu’ils n’ont jamais vû, fait sur eux une impression soudaine qui les met en état de pouvoir, avant au
r nous toucher, ce ne sont pas les regles qui sont la montre, c’est l’ impression que l’ouvrage fait sur nous. Plus notre sentiment
sçauroit plaire. Mais c’est ce qu’on reconnoît mieux en jugeant par l’ impression que fait l’ouvrage qu’en jugeant de cet ouvrage s
44 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vandeputte, Henri (1877-1952) »
s confiants sont, plutôt que des vers, des sourires, des soupirs, des impressions fugaces devant les choses éphémères et fragiles.
élicat et juvénile. Quel dommage qu’il ne demeure de tout cela qu’une impression confuse, une impression de vision et de rêve !… [
dommage qu’il ne demeure de tout cela qu’une impression confuse, une impression de vision et de rêve !… [L’Œuvre (avril 1898).]
45 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Conclusion. »
, et qu’elle anéantit. La philosophie ne peut rendre, sans doute, les impressions fraîches et brillantes de l’enfance, son heureuse
ature de l’objet et de l’organisation morale de celui qui en reçoit l’ impression . Il n’y a de justice dans les jugements qui sont
éprouver ce qu’il y a de plus amer au monde, l’aridité de ses propres impressions  ; il vous reste encore un souvenir sensible, seul
permit d’observer la douleur en mon âme, d’examiner dans mes propres impressions les mouvements de la nature morale, et de général
e que l’organisation physique elle-même soit destinée à en recevoir l’ impression  ; une voix qui se brise, un visage altéré, agisse
ion si puissante, réunit tellement ce qu’il y a de plus fort dans les impressions physiques et morales, qu’y résister suppose un de
le mot qu’on a défini : il était revêtu des idées accessoires et des impressions particulières à chaque homme qui l’entendait, et
es caractères les plus opposés puissent éprouver de la pitié pour des impressions qu’ils n’auraient jamais ressenties : il faut enf
46 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
phique et chronologique ; et tout cela a valu beaucoup, parce que des impressions fines et originales, de vives intuitions détermin
lic à lui ; il s’est rabaissé à ce public. S’ils diffèrent une fois d’ impression , il donne raison à ce public contre lui-même ; au
, lorsqu’il veut, en ses analyses d’états moraux, et si exquis en ses impressions de paysages969. M. Rod970, néo-chrétien, et criti
erçante : le public a méconnu l’originale valeur de ces œuvres dont l’ impression était douloureuse et dure. Le fait important, en
, est devenu un simple, sincère et pénétrant moraliste : Esquisses et Impressions , in-12, 1888 ; le Devoir présent, 1891, pet. in-1
lter : A. Ehrhard, H. Ibsen et le Théâtre contemporain ; J. Lemaître, Impressions de théâtre. ; G. Larroumet, Nouvelles Études de l
Lemaître (né en 1853) : les Contemporains, 5 séries, 1886 et suiv. ; Impressions de théâtre, 8 séries, 1888 et suiv. Romans : Sere
 ; Théâtre complet, 2 vol., Charpentier, 1889. 974. 4. Cf. Lemaître ( Impressions de théâtre), Faguet (Notes sur le th. contemp.),
47 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »
es écrivains se sont trompés, qu’ils ont plié l’art à nous donner une impression des choses fort différente de celle qu’on avait c
d de Charles… Cette sensitivité nerveuse, cette secousse continue des impressions , désagréables pour la plupart, et choquant les dé
qui les entourent ; et que, tout secoués et presque souffrants de ces impressions multiples, délicates et quasi lancinantes (soit q
lle veut rendre, et avec une fièvre où s’exagère encore l’acuité de l’ impression primitive : si bien qu’on sent maintes fois dans
e névropathes n’admet que ce qui l’émeut ; il ne faut à leur besoin d’ impressions fines ou violentes que des tableaux de plus en pl
e la réalité. Leur succession capricieuse semble reproduire celle des impressions de l’artiste. Un tel livre a la vie et la variété
s’engendrent : ils se révèlent, de loin en loin, par des accès. Cette impression tient peut-être, en partie, à ce caprice de compo
res où l’homme que nous attendions ne passe point. J’exagère un peu l’ impression , mais elle est réelle. Ï1 y a du hasard dans ce q
a tranquillité des lignes » et l’air de « santé courante », donne une impression de grandeur et de beauté, délivre de toute inquié
parmi celles-là ils accentuent celles qui se rapportent le mieux à l’ impression générale qu’ils veulent produire. En un mot, leur
’en écrivains et en psychologues. Ils reçoivent de la réalité la même impression que le peintre le plus fou de couleurs et le plus
e le plus fou de couleurs et le plus entêté de pittoresque ; et cette impression se double chez eux du sentiment proprement littér
inquiétude, à ce désir inassouvissable d’une expression égale à leur impression , ont trouvé (là est l’affectation) que les mots c
travail préparatoire de leur style, non leur style même, parce que l’ impression de l’artiste se fait sentir plus immédiate et plu
ar des substantifs nécessairement abstraits. Et ayant ainsi traduit l’ impression générale, qui correspond au premier moment de la
48 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
’idée, où la vérité plus que la beauté a été l’objet de l’écrivain, l’ impression et l’interprétation personnelle sont à leur place
endre et de façon à comprendre, lire pour se donner non seulement des impressions fortes, ou des impressions multiples, mais pour a
dre, lire pour se donner non seulement des impressions fortes, ou des impressions multiples, mais pour acquérir une intelligence cl
la beauté. Tout ce travail se fait en faisant concourir sans cesse l’ impression personnelle dont on ne peut se passer, et la conn
ite qui sert à préciser, interpréter, contrôler, élargir, rectifier l’ impression personnelle. On peut trouver tout dans tout ; une
er leurs élèves ; et ils constatèrent que le don de réfléchir sur les impressions d’une lecture, d’aller au-delà du sens littéral p
ore resterait-il qu’on pourrait faire le recueil et le classement des impressions subjectives, et peut-être s’en dégagerait-il un é
49 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »
t à définir, et que leur personne ou leur œuvre me communique quelque impression non encore éprouvée. Mais, comme j’ai au fond l’e
t la réalité, mais ne lui emprunte que ce qui correspond, en elle à l’ impression qu’il veut traduire… Mais est-ce qu’il ne vous se
le, on sentait que les a multipliés étaient pour quelque chose dans l’ impression de fraîcheur et de paix que donne ce vers de Virg
ines rondes enfantines et certaines chansons populaires, des séries d’ impressions notées comme en rêve. Mais supposez en même temps
impressions notées comme en rêve. Mais supposez en même temps que ces impressions soient très fines, très délicates et très poignan
cas, ce que ces vers équivoques nous communiquent clairement, c’est l’ impression de quelque chose de lointain, de disparu, et que
s de gaz. Et puis c’est tout  Qu’est-ce que c’est que ça   C’est une impression . C’est l’impression d’un monsieur qui se promène
’est tout  Qu’est-ce que c’est que ça   C’est une impression. C’est l’ impression d’un monsieur qui se promène dans une rue de Pari
t… Si les récits sont vagues, que dirons-nous des simples notations d’ impressions  ? Car c’est à cela que se réduit de plus en plus
e inconsciente. Continuellement les objets font sur notre cerveau des impressions dont nous ne nous apercevons pas et qui s’y emmag
us en soyons avertis. A certains moments, sous un choc extérieur, ces impressions ignorées de nous se réveillent à demi : nous en p
pourrais citer beaucoup. Et comme ce poète n’exprime ses idées et ses impressions que pour lui, par un vocabulaire et une musique à
vocabulaire et une musique à lui, sans doute, quand ces idées et ces impressions sont compliquées et troubles pour lui-même, elles
50 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — II. (Fin.) » pp. 452-472
revenir comme par contraste ce chant de vêpres du premier jour, cette impression dénigrante qu’il ramènera à la sourdine. Sur l’en
e rigoureuse. Pourtant, à une troisième lecture complète et suivie, l’ impression première, corrigée sans doute par la seconde, mai
pe, s’arrête et se déploie partout où il peut. Je me borne à rendre l’ impression que me fait cette lecture continue, et à en tirer
ouva sa conversation « charmante et facile ». C’est là le résumé de l’ impression de Mme Du Deffand, car il y avait des jours où ce
de l’impression de Mme Du Deffand, car il y avait des jours où cette impression variait du plus au moins. Voici un petit bulletin
semble. À ce moment, il y a un léger mouvement de baisse, une légère impression d’ennui qui de la lecture du livre a presque pass
espectent sa mémoire. 80. [NdA] L’effet que font ces chapitres, l’ impression générale qu’ils laissent dans l’esprit n’ont jama
soit très blâmable, il est impossible qu’il n’en reste pas plusieurs impressions désavantageuses : 1º Que les premiers chrétiens é
e le moment où le don des miracles a réellement cessé n’a fait aucune impression  ; qu’enfin les chrétiens, en admettant les miracl
51 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre III. Association des mots entre eux et des mots avec les idées »
apercevoir quelques-unes des formes qui la composent, et de subir une impression plus ou moins nette ou confuse, fugitive ou durab
les soldats, qui ont vu des batailles, ajoutent à ce fonds commun des impressions ignorées de ceux qui n’ont vu que les tableaux de
arge, certaine parole, certaine lumière, certain paysage : un monde d’ impressions ressenties une seule fois par un seul homme surgi
tion. C’est à l’écrivain de savoir faire jaillir l’abondante source d’ impressions qu’ils recèlent, souvent sous une apparente aridi
it de subir : quand on le reprend, il ne reste plus en lui trace de l’ impression première ; c’est comme s’il avait cédé la place à
ue le groupe qu’il s’agit d’évoquer, barrant la route à toutes autres impressions . Les adjectifs surtout y peuvent servir. Voyez ce
52 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Breton, Jules (1827-1906) »
d’un artiste, art et nature (1890). — Un peintre paysan, souvenirs et impressions (1895). OPINIONS. Julia A. Daudet À un
Jules Breton : Les Champs et la Mer. On ressent, à le feuilleter, une impression complexe, et il y a certaines de ses pièces forma
passer une procession de communiantes, il est amusé, retenu par cette impression de blancheur innocente, et, désespérant de fixer
53 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
qui est connu de telle manière qu’une multitude toujours croissante d’ impressions nouvelles pourrait être substituée à l’idée que n
e connu : alors je ne compte pas les sons, je me borne à recueillir l’ impression pour ainsi dire qualitative que leur nombre fait
surface homogène qui produisent sur la vue ou sur le toucher la même impression  ? Nous l’accorderons sans peine, car si ces deux
néanmoins les uns des autres. Plus on insistera sur la différence des impressions faites sur notre rétine par deux points d’une sur
s, ni aux nombres que nous y faisons entrer. La conscience aurait une impression indéfinissable et en quelque sorte qualitative de
erai, les choses qui m’entourent produisent en même temps sur moi une impression qui est destinée à durer, et une impression qui s
en même temps sur moi une impression qui est destinée à durer, et une impression qui se modifiera sans cesse. Tous les jours j’ape
nière. Pourtant, si je me reporte, au bout d’un assez long temps, à l’ impression que j’éprouvai pendant les premières années, je m
vécu, et comme moi vieilli. Ce n’est pas là illusion pure ; car si l’ impression d’aujourd’hui était absolument identique à celle
rieure et individuelle. Nous tendons instinctivement à solidifier nos impressions , pour les exprimer par le langage. De là vient qu
notre moi se fixe par sa projection dans l’espace homogène, ainsi nos impressions sans cesse changeantes, s’enroulant autour de l’o
’il y a de stable, de commun et par conséquent d’impersonnel dans les impressions de l’humanité, écrase ou tout au moins recouvre l
s les impressions de l’humanité, écrase ou tout au moins recouvre les impressions délicates et fugitives de notre conscience indivi
nt chacun l’élément commun, le résidu par conséquent impersonnel, des impressions ressenties dans un cas donné par la société entiè
cette juxtaposition d’états simples une pénétration infinie de mille impressions diverses qui ont déjà cessé d’être au moment où o
sent, et nous voilà dans l’espace. En vain on alléguera l’exemple des impressions simultanées reçues par plusieurs sens. Ou bien on
54 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »
, à tous les patriotes ralliés. Quelle fut, dans le premier moment, l’ impression de Mme de Staël à la nouvelle de ce changement de
qu’ingénieusement trouvée. Il est plus naturel d’admettre une faute d’ impression , quand déjà il y en a plusieurs qui sautent aux y
re une fois, du livre de Mme de Staël rédigé plus tard et d’après une impression totale et résumée où l’on supprime et l’on abolit
plus terrible des crises ; qui donc osera répondre de la succession d’ impressions qu’un autre a pu avoir en 1815 ? Qui répondra, s’
st sincère, de ce qu’il aurait ressenti lui-même ? On avait alors des impressions à la semaine, à la minute. N’oubliez pas que Mme 
n, Murray, 1853.) 47. La phrase ici est tout à fait brouillée dans l’ impression , et il y faut faire une ou deux corrections pour
ouvelles de Mme de Staël. J’apprends avec un plaisir fort vif que ses impressions ont été en tout conformes aux miennes. Dès que le
dans cette succession si rapide d’événements et dans cette mobilité d’ impressions souvent contraires, l’impossibilité morale de la
55 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474
il rectifie les croyances fausses que lui suggère l’étrangeté de ses impressions  ; il résiste à ces croyances, il les déclare illu
ions ; mais mon esprit était souvent las de corriger incessamment les impressions nouvelles, et je me laissais aller à vivre de la
dre du monde extérieur. Il faut distinguer cette première et profonde impression de toutes les autres qui vont suivre. » — En effe
erpétuel et horriblement pénible entre les deux groupes de notions ou impressions contradictoires, entre l’ancien moi qui est celui
servation 38, complétée d’après les notes du Dr Krishaber. 131. Même impression d’isolement chez le malade nº 2. 132. Observatio
56 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Fanny. Étude, par M. Ernest Feydeau » pp. 163-178
eton extrême et puissant, tout est direct, tout est de sensation et d’ impression immédiate. On dirait d’un instrument plus perfect
suit jusque dans l’âge le plus avancé, qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes, qui glace nos paroles, qui dé
t ne valait la peine d’aucun effort. Il est assez singulier que cette impression se soit affaiblie précisément à mesure que les an
s fort ébranlée. — J’aspirais à produire dans l’esprit d’Ellénore une impression agréable ; je voulais, en me montrant aimable et
rité même, ou du moins que la vraisemblance en pareil cas ; que cette impression se prononce surtout en avançant, et qu’on y croit
n d’une sécheresse brûlante, et qu’on garde, en fermant le livre, une impression trop forte, trop fiévreuse, une impression d’écra
, en fermant le livre, une impression trop forte, trop fiévreuse, une impression d’écrasement. Mais ce qui est bien certain, c’est
57 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »
notre littérature jusque-là tout intellectuelle. Le roman se charge d’ impressions , de descriptions du monde extérieur ; il substitu
ité même, par où on en relevait la saveur, n’a pas suffi à dissiper l’ impression de langueur accablante, d’écœurante monotonie, qu
aisirs du sentiment. L’imagination développe, multiplie, amplifie les impressions de l’âme et leurs résonances. Si bien que cette s
à représenter des sensations, des passions, plutôt que des idées, des impressions plutôt que des déductions, elle sonne faux ; elle
oses sensibles, sans en avoir ni en donner peut-être une seule fois l’ impression . Il a mis toutes ces notions en vers réfléchis, e
eare, et tout Shakespeare. Eh bien ! il n’a pas pu, pas su rendre les impressions de son âme, les conceptions de son esprit, empris
58 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
preuve que l’esprit peut non-seulement avoir conscience de plus d’une impression à la fois et même en percevoir un nombre considér
, Force, etc., quoique acquises par les sens ne sont pas des copies d’ impressions faites sur les sens, mais des créations des lois
st elle-même un produit des forces propres de l’esprit, élaborant les impressions que nous recevons du dehors : elle contient un él
due, solidité, temps, espace, vertu, ne sont pas des copies exactes d’ impressions faites sur nos sens, mais un produit du travail d
à la fin de l’espace, nous en serions sans doute avertis par quelque impression nouvelle et étrange de nos sens, mais dont nous n
aturité, un certain nombre d’êtres humains, noter chaque sensation ou impression éprouvées par le sujet, ou noter les causes et ce
59 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XI. De la littérature du Nord » pp. 256-269
ue jamais d’idées réfléchies : il raconte une suite d’événements et d’ impressions . Je réponds à cette objection que les images et l
sie dont Homère et Ossian sont comme les premiers modèles. Toutes mes impressions , toutes mes idées me portent de préférence vers l
ies des poètes peuvent enfanter des objets extraordinaires ; mais les impressions d’habitude se retrouvent nécessairement dans tout
cessairement dans tout ce que l’on compose. Éviter le souvenir de ces impressions , ce serait perdre le plus grand des avantages, ce
nne ; mais de quelque manière qu’on le combine, il n’égalera jamais l’ impression d’un événement naturel, lorsque cet événement ras
60 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 41, de la simple récitation et de la déclamation » pp. 406-416
ion à la lecture, et l’on ne s’apperçoit plus alors de la beauté de l’ impression que par la facilité que les yeux trouvent à recon
les mots. Considerer le Virgile des elzevirs comme un chef-d’oeuvre d’ impression , ou lire les vers de Virgile pour en sentir les c
e, comme il auroit fallu la faire copier de son temps, que l’art de l’ impression n’étoit pas encore inventé ? Cependant la represe
celle des paroles ; les gestes aident infiniment la voix à faire son impression . L’instinct naturel nous l’apprend, en nous ensei
61 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
; tous les autres centres ont la propriété de réfléchir seulement les impressions . Par cette réflexion d’impressions, on entend que
opriété de réfléchir seulement les impressions. Par cette réflexion d’ impressions , on entend que quand une impression est faite sur
pressions. Par cette réflexion d’impressions, on entend que quand une impression est faite sur un nerf sensitif et transmise par l
sur un nerf sensitif et transmise par lui à la moelle épinière, là, l’ impression est réfléchie en un mouvement ; le nerf moteur tr
e sensation quelconque. Je maintiens, au contraire, qu’à moins qu’une impression sur le nerf sensitif n’excite une sensation dans
e comme ayant son siège dans le cerveau, on admet naturellement que l’ impression , tant qu’elle n’atteint pas le cerveau, ne produi
istes soutiennent qu’il n’a point réellement des sensations, mais des impressions sensitives qui produisent des actions réflexes, s
conscience ; le reste est considéré comme non existant ; ce sont des impressions inconscientes qui peuvent conduire à l’action, ma
ion n’existe que si elle est perçue, sans quoi elle n’est qu’une pure impression . M. Lewes fait remarquer qu’en distinguant la sen
ale, qui consisterait à appeler sensation ce que les autres appellent impression . Nullement : par sensation il entend la sensibili
dans l’animal sain il y a action réflexe, plus la transmission d’une impression au cerveau, et c’est ce qui produit la sensation 
62 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Donnay, Maurice (1859-1945) »
monde moderne y apparaît, et l’aube des temps nouveaux y est saluée. [ Impressions de théâtre (1892).] Henry Bauër M. Donnay
embre 1892).] Pierre Veber La Lysistrata de M. Donnay produit l’ impression d’une revue manquée. Et ces insipides mots drôles
es jolies et parfois exquises variations, dans Amants, il demeure une impression de déconvenue, de regret. Vous est-il arrivé de v
63 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
Kwanseï (1789) que le public, pour la première fois, lit, au bas des impressions du maître, le nom d’Hokousaï (Hokousaï, Tokimasa
t, de dessous ses pinceaux, des livres ou modèles de gravures, et des impressions , et des dessins innombrables. Bientôt (c’est l’ha
’adoption de nouvelles signatures. À partir de ce temps, il signa ses impressions Sakino Hokousaï, Taïto (ancien Hokousaï Taïto). I
Témpô (1830-1843), Hokousaï publia, en nombre immense, des nishikiyé, impressions en couleur, et des dessins d’amour ou images obsc
ctionne son peintre favori. C’est donc sur cette œuvre, contenant les impressions les plus belles, les petits livres les plus raris
rables séries de merveilleux sourimonos. VI Les sourimonos, les impressions moelleuses où la couleur et le dessin semblent te
peuple de la terre, font une grande partie de l’œuvre d’Hokousaï. Ces impressions , dont le nom vient de souri (empreinte prise au m
nnée et revenant dans un certain nombre de planches. Une jolie petite impression représentant un miroitier repassant sur une pierr
fournir à Hokousaï de si originales compositions et de si admirables impressions . Ce sont, dans les petites pièces, un canard mort
ente-six Occupations de la vie. Parmi ces compositions, une charmante impression  : un petit Japonais qui apprend à écrire et dont
donner une idée de la douceur de cette planche et, dans le nuage de l’ impression , le charme effacé de ces fleurs, où presque un im
n compartiment du métier. De petits Japonais jouant auprès d’un pont. Impression signée : « Gwakiôjin Hokousaï, en état d’ivresse 
ches, annonçant une publication faite par une société d’amateurs. Une impression charmante est la planche en couleur où Hokousaï a
aro, Hokousaï : chaque artiste apportant le dessin d’une planche. Une impression très soignée ressemblant à de la vraie aquarelle,
vent réunies en albums, — ce sont vers 1778, avons-nous déjà dit, des impressions d’acteurs ressemblant tout à fait à des Shunshô,
le fauve de l’ours, fait de la coloration toute-puissante. Une autre impression d’un grand caractère, représentant l’impératrice
ollet de sa robe, prêt à lui couper la tête avec son sabre. Une autre impression vous montre la déesse du Soleil, née du mariage d
papier des sourimonos, et où, comme ton, domine le bistre. Une jolie impression  : un enfant faisant du trapèze à la branche d’une
deux Japonais dans une « Maison Verte » du Yoshiwara. Parmi d’autres impressions de collections parisiennes. Une promenade dans le
e terrasse. La plantation du riz. La cueillette du thé. Une charmante impression est une impression où un amoureux joue de la flût
tation du riz. La cueillette du thé. Une charmante impression est une impression où un amoureux joue de la flûte à la porte d’une
lustré par Yeishi : un album renfermant peut-être les plus originales impressions en couleur existant dans les livres japonais, et
ons de Hokousaï. Une jolie planche, dans ces colorations délavées des impressions de ce temps, est une planche où se voient deux je
s de branches d’arbustes en leurs tons roses et gris, d’une douceur d’ impression inexprimable. Deux feuilles curieuses sont deux f
es les plus célèbres du xviie et du xviiie  siècle, en cinquante-six impressions en noir, avec de très délicates demi-teintes, com
cement de sa vision, deux danseurs et une danseuse. Et c’est, après l’ impression de chants pour accompagner les danses, une série
ngtaine, contenant des sujets variés. Vers le même temps, une suite d’ impressions caricaturales, parmi lesquelles une assez drôlati
nt sur un petit lac.   Vers 1810, c’est dans un grand format, les six impressions des six poètes qui sont : Onono Komati (une femme
aké dans la terrine, et l’autre qui joue de la flûte. Trois curieuses impressions d’écrans en camaïeu bleu, avec les figures et le
dernier un rocher pittoresque dans la province de Jôshû. Deux autres impressions d’écrans faisant partie de la même suite, sont ti
téressante suite. Un faisan et un serpent ; une réunion de sept coqs, impression très originale ; une femme apportant une tasse de
nale ; une femme apportant une tasse de thé, — le tirage en noir de l’ impression primitive ; des teinturières ; des pêcheuses de s
Manzi. On connaît aussi, publiées vers ce temps, un certain nombre d’ impressions d’éventails dont je ne veux citer que le plus rem
Trente-six vues de fougakou (Fouzi-yama), il met au jour une curieuse impression . C’est une très grande planche, du format de nos
titre de : Les Trente-six Vues de Fougakou (Fouzi-yama), une série d’ impressions célèbres, qui dans le principe ne devait compter
au ciel le caractère d’une plage dont la mer vient de se retirer. Une impression de la plus grande originalité et où l’artiste jap
route. À cette série des Trente-six Vues du Fouzi se joignent, comme impressions de la même facture, la série des Cascades et la s
r une allusion à ce souvenir historique, il est représenté dans cette impression un cheval rouge qu’un homme est en train de laver
e à Michel-Ange. » Ces lignes, je les écrivais d’après trois albums d’ impressions merveilleuses dont j’ignorais encore l’auteur, et
paraît Shika Shashinkiô, Images des poètes , une série de dix grandes impressions en couleur (H. 50, L. 22 centimètres) qui, selon
couvre a une solidité, pour ainsi dire, un gras qui vous enlève toute impression d’un coloriage sur du papier, mais vous fait rega
XVII Ces années, c’est le temps des plus belles, des plus colorées impressions paraissant en feuilles séparées. Signalons, en pr
n faucon sur son perchoir au milieu de la floraison de pruniers : une impression à la belle tourmente du trait, au fier contournem
détachent du triste neutralteinte d’un ciel neigeux. Une merveilleuse impression dont il n’y a à Paris que trois ou quatre épreuve
doux bleu des ailes des grues sont rendus dans une harmonie que nulle impression d’aucun pays au monde n’a jamais pu attraper, — e
ner le détachement et la fonte. De cette série ferait encore partie l’ impression de deux chevaux et d’un poulain, d’une furie, d’u
mors aux dents du dessin si extraordinaire, et la plus rare des cinq impressions faisant partie de la collection de M. Vever. Une
avec dans des cartouches un sanglier, un coq, des petits chiens ; une impression qui pourrait bien faire partie d’une suite encore
desquelles est une pivoine blanche, joliment gaufrée. Enfin, dans une impression en couleur de la collection Bing (H. 45, L. 60),
ssion en couleur de la collection Bing (H. 45, L. 60), la plus grande impression en couleur que l’on connaisse et que le propriéta
e du tambourin. Signé : Hokousaï, fou de dessin. Enfin, une troisième impression , une merveille. Une des planches les plus mouveme
ènement heureux pour celui qui a la chance de l’apercevoir. 1822. Une impression curieuse. Deux énormes perles jetant comme des ra
é en femme et dont les neuf queues sont figurées par le gaufrage de l’ impression dans la traîne de sa robe. 1829. Une femme à chev
une espèce de salade de là-bas) dans le sable de la plage ! Or, cette impression en couleur est faite pour le Jour de l’An de l’an
il arrivait à faire comprendre aux ouvriers chargés du tirage de ses impressions , le moyen d’obtenir des tirages artistiques. En 1
m très curieux et un album contenant presque toutes les esquisses des impressions en couleur du Shashin Gwafou, comme le faisan dor
és d’une petite teinte rose, pour être exécutés en gravure, comme les impressions de la Mangwa et autres livres gravés. Quelques-un
rouve Katsoushika. 29. Kakémono qui a été reproduit dans une petite impression en couleur. 30. Svastica, un mot qui viendrait
64 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
attention à un objet, c’est, strictement parlant, suivre une série d’ impressions ou d’idées connexes, avec un intérêt continuellem
ance, douleur, battements artériels ; la plupart sentiront une faible impression de pesanteur et de fourmillement. Cette simple ex
r le sens musculaire, sur le cerveau qui les reçoit comme toute autre impression sensorielle et ils augmentent l’activité cérébral
on s’il se produit un brusque changement de décor, c’est-à-dire que l’ impression visuelle a produit instantanément une adaptation
ion des yeux et de tout le corps. Sans cette convergence organique, l’ impression s’évanouirait rapidement. « C’est, dit Wundt, dan
t rares et extraordinaires. Ainsi, elle est causée premièrement par l’ impression qu’on a dans le cerveau qui représente l’objet co
is, ensuite, par le mouvement des esprits qui sont disposés par cette impression à tendre avec une grande force vers l’endroit du
irement énumérés : l’augmentation de l’influx nerveux à la suite de l’ impression , sa dérivation partielle vers les muscles, l’acti
ntion chez les arthropodes. Un animal organisé de telle sorte que les impressions du monde extérieur soient toutes équivalentes pou
cas extrême où la prédominance et l’adaptation seraient en faveur des impressions nuisibles ; car un animal ainsi constitué doit pé
re liées à sa nourriture, sa défense, la propagation de son espèce. L’ impression d’une proie à saisir, d’un ennemi à éviter et, de
ésidus moteurs (images motrices, intuitions motrices), tout comme les impressions de la rétine ou de la peau laissent des impressio
), tout comme les impressions de la rétine ou de la peau laissent des impressions sensorielles. Si l’appareil moteur n’avait pas sa
r l’homme normal. Tantôt le sujet est pris à l’état de distraction, l’ impression contre laquelle il doit réagir survenant à l’impr
venant à l’improviste et sans avoir été déterminée d’avance. Tantôt l’ impression est déterminée quant à sa nature et à son énergie
n énergie, mais non quant au temps où elle doit se produire. Tantôt l’ impression est complètement déterminée (nature et temps), un
nt déterminée (nature et temps), un signal avertissant le sujet que l’ impression va suivre. Dans cette marche ascendante de l’indé
t de la représentation préexistante. Dans certaines expériences, deux impressions presque simultanées sont produites, il s’agit de
, on a une tendance à considérer comme antérieure, soit la plus forte impression , soit celle sur laquelle était dirigée l’attentio
se extérieure. Cet état explosif se produit surtout dans les cas où l’ impression attendue est indéterminée, dans les cas qu’on pou
un accident de laboratoire amènent une réaction automatique. Quand l’ impression attendue est bien déterminée, l’innervation motri
rielle. Le renforcement exis-tant dans l’attention vient de ce qu’à l’ impression actuelle s’ajoute l’image d’une impression antéri
tention vient de ce qu’à l’impression actuelle s’ajoute l’image d’une impression antérieure. L’attention sensorielle serait une as
sion antérieure. L’attention sensorielle serait une assimilation de l’ impression réelle qui reste immuable avec l’image antérieure
Au stade préparatoire, on est encore plongé dans la multiplicité des impressions et des images, dans « la vie du monde ». Traduiso
p le voilà raisonnable et la raison se soutient aussi longtemps que l’ impression conserve assez de puissance pour fixer son attent
araissent que par éclairs. Les sens malformés ne transmettent que des impressions obtuses. Les centres supérieurs sont impropres à
65 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre IV. Chateaubriand »
es princes : il servit sans illusion, sans fanatisme, recueillant des impressions de la vie militaire, du service d’avant-postes, d
l se prépare à combattre l’irréligion : il fait commencer à Londres l’ impression du Génie du Christianisme. Cependant la Révolutio
France, détachait du volumineux manuscrit où s’étaient entassées ses impressions américaines, l’épisode d’Atala (1801) dont le suc
ux d’abord. Tous ces chapitres d’une misérable argumentation sont les impressions d’un grand artiste. Paysages de Bretagne ou du No
et juger des œuvres par la vérité de l’expression et l’intensité de l’ impression , mettre le christianisme à sa place comme une ric
’abord grossir le Génie du Christianisme : Atala s’en détache avant l’ impression  ; René y reste incorporé jusqu’en 1805. L’Itinéra
e son poème. Le Dernier Abencérage est une transposition poétique des impressions d’Espagne, qui n’avaient pu trouver place dans le
tinéraire qu’ils emploient ; on préférera souvent le style simple des impressions de voyage aux beautés écrites du roman. Chateaubr
orateur ; Bernardin de Saint-Pierre un peu maigre, et plus délicat d’ impression que puissant d’expression. Ici nous tenons un gra
p, la garde de Napoléon faisant la haie à l’impotent Louis XVIII, les impressions de Rome662, etc. ; tout ce qui est sensation pitt
66 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
z d’affinité pour qu’il en saisisse aisément la liaison, si enfin les impressions qu’elles font sur lui ne sont pas diverses au poi
es facilement intelligible à l’esprit, et fournissant une diversité d’ impressions facilement réductibles en une émotion dominante.
é ou plus lâche, l’homogénéité plus ou moins forte ; la diversité des impressions faites sur l’âme pourra aller jusqu’à une certain
l, un long ouvrage admettra une plus grande diversité de parties et d’ impressions secondaires qu’un ouvrage de courte étendue : dan
rouve pas l’idée et la phrase de la fin, celles qui doivent achever l’ impression et conclure le discours ; on reprend son propos,
67 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre III. La poésie romantique »
mertume en passant par cette âme douce. Quand on regarde dans quelles impressions s’écoula l’enfance de Lamartine, on ne trouve rie
a figure de rêve autour de laquelle se ramassèrent les plus profondes impressions , les plusfiévreuses aspirations, les plus languis
eusement, nonchalamment et profondément mélancolique. On y lisait les impressions , comme les vibrations et les colorations successi
la beauté partout qu’en émoussant le caractère. Là est la cause de l’ impression que donnent les paysages de Jocelyn. Ce n’est plu
57, neigeuses ou fleuries ; dans l’ample écoulement de la poésie, mon impression reste indécise, et si j’essaie de fixer en vision
Cela est d’un éclat sobre, dont nulle orgie de couleurs n’égalerait l’ impression . Vigny n’avait pas précisément le génie de l’écri
, vision réelle des choses, et suggestion d’images par leur immédiate impression . Dans toutes ces œuvres, les grandes facultés de
ute son âme ; tout s’y mêle, tristesse et rire, sentiments intimes et impressions du dehors ; par un aisé passage et d’indéfinissab
des paysages admirablement nets et objectifs, mais aussi de curieuses impressions d’art, des copies, à sa manière, de Ribera, de Va
ue Gautier n’est pas créateur ; il aime à trouver le sujet composé, l’ impression et le caractère dégagés par un artiste : alors il
s œuvres par son procédé, et, sans les juger, à nous en communiquer l’ impression . L’importance de Gautier est grande dans notre li
armonies poétiques et religieuses, 1830. Voyage en Orient, souvenirs, impressions , pensées, paysages, 1835, 4 vol. in-8. Jocelyn, 1
rhétorique juvénile et d’amertume byronienne, qui produit parfois une impression profonde. 780. Musset est le seul romantique qui
68 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
nfant ; il y a donc sur ce point comme une porte toujours ouverte aux impressions , tandis que toutes les autres portes sont fermées
ieu même du sommeil. La mère reste impressionnable à tout un groupe d’ impressions systématisées autour de l’idée de son enfant. De
fant. De même, l’hypnotisé reste impressionnable à toute une classe d’ impressions systématisées autour de l’idée de l’hypnotiseur.
Son esprit doit donc rester fixé dans « une attitude de réponse » aux impressions venant de cette source, même lorsqu’il devient in
, dans l’hypnose profonde, le sujet est insensible aux plus violentes impressions qui ne viennent pas de l’opérateur. De même, l’im
ontre-associations et ayant pour soutien, dit Lehmann, la multitude d’ impressions venues du monde extérieur ; 2° les idées apparten
port, dont nous avons déjà parlé plus haut, consiste dans l’idée et l’ impression permanentes laissées par les relations que l’hypn
son action à des signes subtils, qui échappent à tout autre, par une impression dont il ne saurait lui-même rendre compte. Ce suj
brer et à répondre : c’est l’idée permanente de l’hypnotiseur, avec l’ impression particulière qu’elle produit, tout ce qui est en
particulière qu’elle produit, tout ce qui est en relation avec cette impression et cette idée provoque la réaction sympathique de
oré. Selon MM. Gurney et Myers, beaucoup de personnes ont éprouvé des impressions de diverses sortes représentant une personne éloi
ante ou en proie à quelque grande émotion. Les plus frappantes de ces impressions , recueillies par une minutieuse enquête, consista
qui n’est qu’un point de repère. Dès lors, il suffit peut-être qu’une impression plus ou moins vague soit transmise télépathiqueme
ment pour constituer un point de repère et un centre d’association. L’ impression deviendrait une idée, l’idée entraînerait une émo
ation, œuvre de celui qui l’éprouve, mais cependant provoquée par une impression qui se serait transmise d’un cerveau à un autre.
et comme une esquisse, en même temps que l’idée de lui-même et que l’ impression de sa souffrance. Jusqu’à présent, les faits de t
veau partiellement engourdi a une réceptivité moindre pour toutes les impressions sensorielles autres que celles sur lesquelles l’h
la succession, mais dans la simultanéité de divers groupes opposés d’ impressions , d’idées, d’impulsions. M. Jules Janet endort une
ensation obscure, à l’aide du doigt, répond oui. C’est qu’un groupe d’ impressions confuses s’est, développé en son propre sens sous
69 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VI. De l’emploi des figures et de la condition qui les rend légitimes : la nécessité »
ée, tandis que dans l’esprit l’idée est doublée d’un sentiment, d’une impression quelconque, qui en sont inséparables, qui doivent
taphores, et l’on ne se rendra point compte qu’on n’a exprimé que des impressions insaisissables à l’intelligence, intraduisibles d
ce qu’on désire, que le moyen d’obtenir ce qu’on désire, de rendre l’ impression confuse qu’on ressent en présence d’un objet, que
ut au plus a-t-on lié en eux le nom de chaque écrivain à une certaine impression vague et confuse : mais on ne leur a mis dans l’e
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194
avec exactitude, avec une vivacité fidèle, l’ensemble d’une séance, l’ impression générale qu’elle laissait, sa physionomie si l’on
qu’autrefois ses articles politiques) rendent bien l’ensemble de son impression , le plein effet d’une lecture récente, d’une lect
du rédacteur politique ce mouvement qu’il porte dans l’exposé de ses impressions littéraires et qui donne du courant à son discour
il ne l’est pas du tout), nous raconter comment il a passé par trois impressions successives au sujet du livre relu, et nous faire
e sans cesse. Ici, il fera comme pour Fénelon ; il nous racontera ses impressions diverses aux lectures et aux relectures successiv
politiques, avoir conservé une telle fraîcheur, une telle innocence d’ impressions , une telle fleur d’âme ; se complaire à de pareil
71 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
maire. I. Certains caractères généraux ne produisent pas en nous une impression distincte. — Ils sont donc incapables de provoque
ualités respectives, être frappé seulement de ce qu’une partie de mon impression s’est répétée, sentir que l’expérience que je vie
e-six pions, posés ensemble sur une table, ne nous donneraient qu’une impression de masse et d’ensemble, sans distinction énumérat
l’image, un écho, l’écho d’un son, d’une odeur, d’une couleur, d’une impression musculaire, bref, la résurrection intérieure d’un
conscience est très fréquente et dérive d’une loi générale. Dans une impression ou groupe d’impressions qui se présente un grand
équente et dérive d’une loi générale. Dans une impression ou groupe d’ impressions qui se présente un grand nombre de fois, notre at
72 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre premier. La critique et la vie littéraire » pp. 1-18
aimer lire et savoir lire, c’est-à-dire recevoir de ses lectures des impressions vives et des impressions claires. Y a-t-il une va
e, c’est-à-dire recevoir de ses lectures des impressions vives et des impressions claires. Y a-t-il une vanité démesurée à se croir
qui ressent le plus profondément dont le jugement excite ou émeut. L’ impression , c’est le fond de la critique, on la fait vibrer
cédé a son agrément. Il ne constitue pas la critique. Je reprends : L’ impression agréable, d’entraînement, est pour le critique si
bon écrire, à quoi bon parler ? — Et puis l’habitude de juger glace l’ impression . — Quelle erreur ! Elle n’est jamais si vive que
audra son jugement, tant vaudra sa critique, et toutes les qualités d’ impression déjà requises assiduité, ferveur, clairvoyance se
73 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Eugène Fromentin ; Maxime du Camp »
nt, sur tout, une phrase qu’on a vue quelque part au service de leurs impressions ou de leurs souvenirs. Voilà, en effet, quoique p
ge il l’aurait eue bien davantage encore ; car traduire seulement des impressions à la façon des voyageurs implique pour le talent
s les milieux. Les observations qu’on est allé faire à la course, ces impressions qu’on a quémandées à des pays traversés et le plu
mes, car les femmes et les enfants aiment très fort à parler de leurs impressions personnelles. Seulement ils ne les publient pas.
dramatique à ces récits qui ne se suivent plus pour se suivre, à ces impressions d’ordinaire inconséquentes et sans autre raison d
e d’ouvrage qu’il a entrepris ! Puisqu’il s’agit inévitablement ici d’ impressions personnelles, autant Eugène Fromentin est aimable
74 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
s émotions qui, au terme de notre examen prolongé, se résument en une impression d’ensemble, par suite en une poussée finale, en u
elle les premiers inventeurs, véritables artistes, traduisaient leurs impressions . IV Le lecteur voit maintenant comment nous
une expérience diversifiée et continue, on ne peut rencontrer que des impressions particulières et complexes ; avec des impressions
rencontrer que des impressions particulières et complexes ; avec des impressions particulières et complexes la nature a simulé en
impressions particulières et complexes la nature a simulé en nous des impressions qui ne sont ni l’un ni l’autre et qui, ne pouvant
es singes et des perroquets ; mais ici se manifeste une délicatesse d’ impression toute spéciale à l’homme. Vous prononcez devant u
, il s’agit d’un clysopompe) avait laissé en lui, comme de juste, une impression très forte. L’instrument, à cause de son bruit, a
75 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
r cœur ou quand nous cherchons à fixer dans notre mémoire un groupe d’ impressions , notre unique objet est de bien retenir ce que no
au joueur avec une physionomie qui lui est propre. Elle lui donne une impression sui generis. « Je la saisis comme le musicien sai
il par lequel j’essayai d’évoquer le nom récalcitrant. Je partis de l’ impression générale qui m’en était restée. C’était une impre
Je partis de l’impression générale qui m’en était restée. C’était une impression d’étrangeté, mais non pas d’étrangeté indéterminé
s syllabes du nom cherché, devait entrer pour une large part dans mon impression  ; mais je ne sais si cette ressemblance aurait su
rtant je n’en suis pas sûr, et tout ce que je puis affirmer est que l’ impression laissée dans mon esprit était absolument sui gene
urtout les lettres d et r qui étaient ramenées à ma mémoire par cette impression . Mais elles n’étaient pas ramenées comme des imag
, je veux dire d’incorporel. C’est, pour le musicien ou le poète, une impression neuve qu’il s’agit de dérouler en sons ou en imag
era d’obtenir de nos jambes des mouvements qui donnent à nos yeux une impression semblable à celle que notre mémoire avait gardée.
lable à celle que notre mémoire avait gardée. Mais quelle était cette impression  ? Dirons-nous que c’est une image nette, définiti
i, quand je veux me remémorer un nom propre, je m’adresse d’abord à l’ impression générale que j’en ai gardée ; c’est elle qui joue
76 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »
Chapitre II Boileau Despréaux365 1. La poésie de Boileau : impressions d’un bourgeois de Paris. Art réaliste. Technique
des, toutes les particularités de sa physionomie et de sa vie. De ces impressions de Parisien sont faites les satires III et VI, un
jet : étant né pour faire de petits tableaux d’une grande intensité d’ impression , sans signification intellectuelle ni liaison rat
comme dans la satire X. Il a sué sur des transitions. Il a donné ses impressions pour des arguments, il a mis des intentions, ou d
sur l’ensemble. Si l’on ne recherche dans les vers de Boileau que des impressions , on lui rendra justice. Il a fait, sans se douter
lbert à Despréaux le privilège, que le roi lui rendit ensuite, pour l’ impression de ses œuvres. Mlle de Scudéry cabala pour fermer
s se distinguent surtout (du moins les principaux) par le fond, par l’ impression , la forme restant libre dans une large mesure. La
. Boileau définit un certain nombre de genres fixes, où la couleur, l’ impression peuvent varier, non le mètre ; il énonce minutieu
77 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
même état qu’elle était primitivement ; il restera quelque chose de l’ impression première et une tendance à la reproduire de nouve
et une tendance à la reproduire de nouveau. Supposons qu’une nouvelle impression se produise, la cellule est de nouveau excitée et
Ce n’est pas au moment même où le cerveau est encore ébranlé par une impression vive, que les souvenirs se déroulent avec précisi
rrait être expliquée au point de vue matériel qu’en admettant que les impressions se fixent d’une manière successive dans des porti
78 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 40, si le pouvoir de la peinture sur les hommes est plus grand que le pouvoir de la poësie » pp. 393-405
t en qualité de signes naturels, ils doivent agir plus promptement. L’ impression qu’ils font sur nous doit être plus forte et plus
cture particuliere qui n’est point capable par elle-même de faire une impression , qui aille jusques aux larmes, est capable de ren
ssion, qui aille jusques aux larmes, est capable de renouveller cette impression lorsqu’elle auroit été faite une fois. Voilà même
lques moïens de rendre les tableaux plus capables de faire beaucoup d’ impression sur nous. On les vernit. On les renferme dans des
79 (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175
Mosaïque Les fautes d’ impression . — Critiques à la main. — Un Pirate. — Au pays de
Petite gazette des tribunaux. — Une rivière qui s’ennuie. Fautes d’ impression Je dînais, l’autre jour, en compagnie d’un de
recourt. Et l’on ne voyait partout, la besogne terminée, que fautes d’ impression s’épatant lourdement au beau milieu des phrases o
s qui sont — par eux-mêmes — d’un bout à l’autre, de longues fautes d’ impression  ? Les miennes se noient dans le tas. * *  * Depui
c’est M. Scribe ; — la seconde, M. Dennery. » Nota. — Cette faute d’ impression est très répandue. Critiques à la main J’ai
80 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
’assez différent de la fausse reconnaissance. Il ne s’agit plus d’une impression brusque et courte, qui surprend par son étrangeté
traire que ce qu’il éprouve est normal ; il a parfois besoin de cette impression , il la cherche quand elle lui manque et la croit
nément, et instantanément aussi le quitte, laissant derrière elle une impression de rêve. Rien de semblable dans la confusion plus
tinguer en effet, dans toute perception, deux aspects : d’une part, l’ impression brute faite sur la conscience, d’autre part, la p
aite sur la conscience, d’autre part, la prise de possession de cette impression par l’esprit. D’ordinaire, les deux processus se
ivi par M. Arnaud 40 un spectacle peut produire sur nous une première impression , instantanée et à peine consciente, à laquelle su
près quoi la perception normale s’établit. Si, à ce dernier moment, l’ impression première nous revient, elle nous fait l’effet d’u
nal » : le premier ne reçoit d’une scène à laquelle il assiste qu’une impression globale, dont les détails retardent toujours un p
l déploie une efficacité associative très diminuée, nous aurons cette impression qu’en lui se répètent, identiquement, des événeme
ls éprouvent pendant et après la fausse reconnaissance, parlent d’une impression de rêve. L’illusion s’accompagne « d’une espèce d
ici en termes qui sont la traduction textuelle les uns des autres. L’ impression de rêve est donc à peu près générale. Mais il fau
d’une réalité transposée en rêve ? Qu’on nous permette de décrire une impression personnelle. Nous ne sommes pas sujet à la fausse
81 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre V. La Fontaine »
de Baruch toute une semaine ? Dans cette vivacité et cette mobilité d’ impressions , une vie s’en va à vau-l’eau : mais l’étoffe est
il avait ce don rare, la mesure dans l’énergie. Il savait limiter ses impressions , les arrêter au point précis où elles deviendraie
là. Les paysages sont dessinés d’un trait fin et rapide : ce sont des impressions nettement et sobrement notées. Dans la descriptio
s ces mondains mêmes subissaient, sans trop se rendre, compte de leur impression , le charme complet de cette poésie qui, en leur p
s profane abbé a ressenti dans ses sens et dans son âme une ombre des impressions qui font la douloureuse beauté de l’Ecclésiaste.
nsignifiante bagatelle : le parti pris d’amuser exclut toute vérité d’ impression . 425. Segrais (1624-1701) fut secrétaire des com
82 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
igne fuyante. Tout cet ensemble se distinguera même de l’ensemble des impressions lumineuses venues des autres fusées : d’un côté s
s mouvements cérébraux dans les parties similaires qui produisent des impressions similaires. C’est une différenciation et une inté
ce et à la sensation. Nous ne sentons pas vraiment lorsque toutes les impressions extérieures restent à l’état de dispersion : c’es
t, mais il n’est pas dans la même attitude mentale sous l’influence d’ impressions unies et concordantes que sous l’influence d’impr
’influence d’impressions unies et concordantes que sous l’influence d’ impressions désunies et discordantes. Quand se sont produits
est le moyen de ne pas être submergés par les vagues désordonnées des impressions qui, du dehors, comme un océan tumultueux, nous e
83 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Divers écrits de M. H. Taine — I » pp. 249-267
u’ayant un sens plus général là où il les dit, expriment évidemment l’ impression qu’ont dû lui laisser les années pénibles de l’ap
e peu courante. Le tout va au plus grand honneur de La Fontaine, et l’ impression reçue est antipathique à celle que produit La Fon
é ne messied pas en abordant les maîtres qu’on admire. Cette première impression de pudeur serait bientôt dissipée, et l’on se met
s plus qu’ailleurs, ne procède au hasard, et ne se laisse aller à son impression sans la juger et la commander. Il est naturiste a
regard une vague expression de mélancolie et de réflexion. Ainsi les impressions incessantes du corps et de l’âme finissent par mo
logues ; il a un voisin de table, un raisonneur obstiné « qui met ses impressions en formules, et qui professe les mathématiques du
même sensation. » Il y a des paysages où, avec de grandes parties, l’ impression totale est manquée ; il y en a où, avec les circo
84 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »
nce ; mais dans ses Lettres et ses Souvenirs, où il s’abandonne à son impression , on est tout surpris de trouver chez cet homme gr
n ont été diminuées. Son excuse, c’est tout ce qu’il a souffert : les impressions de son premier âge ont été le froid, la faim, la
1843). Il s’abandonne, avec une joie d’artiste, comme il l’a dit, à l’ impression des documents qu’il est le premier à consulter :
, tournant à l’hallucination délirante, nous donne à chaque instant l’ impression d’être du même ordre que la Légende des siècles o
été la religion de son intelligence, la joie de ses sens. Il fixe ses impressions , ses visions, ses frissons, ses suggestions dans
si à reconnaître la singulière acuité de sa vision : son œil reçoit l’ impression des plus fines modifications de la nature sensibl
il va en Italie avant d’écrire son Histoire Romaine : il veut avoir l’ impression , le contact du sol, du climat, du paysage. 835.
85 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
rtistique unissent, avec des souvenirs de voyage et de lecture et des impressions d’autrefois, une idée technique, sous l’influence
en effet, cela ressemblait au vin qui brillait dans son verre. Toute impression , chez Massenet, se traduit par des rythmes, et en
raduit par des rythmes, et en cela il est vraiment né musicien. Toute impression lui vient par les sens, le goût, le toucher, les
susciter, maintenant les systèmes se succèdent simplement autour de l’ impression produite ; l’identité ou l’analogie du sentiment
ers phénomènes et fait succéder à l’état latent de la tendance et à l’ impression extérieure la synthèse inventive. L’analogie des
ce et à l’impression extérieure la synthèse inventive. L’analogie des impressions que donnent les deux états suggère le second quan
ée au coin des paupières, donne un phosphène, un cercle lumineux, une impression visuelle. Les phosphènes aussi sont une sorte d’i
paraisse ressembler à une sensation, à une couleur, à un son ou à une impression de contact, chaque perception nouvelle est en som
nt d’une manière visible chez certains d’entre eux. Nous trouvons ces impressions intellectuelles et affectives à la fois dans la p
’Amérique du Sud, trois classes de phénomènes firent sur moi une vive impression … Je n’oublierai jamais la surprise que j’éprouvai
n qui indique au moins à quel point la personnalité est pénétrée de l’ impression qui va donner naissance à un développement psycho
beaucoup d’émotion m’affecta profondément, et je n’oublierai jamais l’ impression de cette après-midi et de notre conversation13. »
tion elle vient presque toujours, sinon toujours, se mêler aux autres impressions affectives. Les faits abondent et ne laissent que
ateurs dont les sentiments, quels qu’ils soient ne se transforment en impressions et en expressions littéraires. Les récentes divul
le système d’une théorie encore boiteuse. Ces sentiments ardents, ces impressions vives qui précèdent et accompagnent la synthèse c
l couchant. « Maintenant je passe aux images. Elles me naissent d’une impression extérieure : Comme un pas sur la neige et que la
ire arriver pour « leur roi s’élève ». « par l’idée qui se traduit en impression directement ou après recherche pour la faire sort
hénomène perceptible dans la préparation d’une œuvre soit souvent une impression d’ordre général, ou une idée abstraite. La tendan
e qui arrive souvent aussi pour les tendances organiques. La première impression de la faim peut être une sorte de désir abstrait,
n. Un autre écrivain, différemment doué, aurait pris pour symbole une impression abstraite, une formule générale, peut être un acc
si nous les considérons dans leur réalité concrète, avec le cortège d’ impressions personnelles, de petits sentiments de circonstanc
t en jeu. L’acte type de la routine, le réflexe même est un système d’ impressions et de réactions manifestant un désir organisé et
les dernières hésitations, fixe la volonté ; d’autres fois c’est une impression plus forte qui vient bouleverser l’esprit pour le
aussi facile, je me dis avant tout : parmi les innombrables effets ou impressions que le cœur, l’intelligence ou, pour parler plus
se montre forcément amené à choisir les dimensions de son poème et l’ impression à produire, l’usage du refrain, la nature de ce r
udes sont rares, dont la préparation fut très spéciale, donne aussi l’ impression d’une originalité complète, soutenue et qui se re
esse alors de ressembler à un raisonnement suivi. Elle donne plutôt l’ impression d’une force naturelle qui se déploie librement. C
nement régulier ou irrégulier de l’appareil de la vision me donne une impression lumineuse, vision d’un paysage que je regarde, ou
chose qui était en vous et dont vous n’aviez pas conscience. C’est l’ impression que j’éprouve devant Sœur Philomène 47. » Les mê
raisonnée de certaines croyances, de certaines idées que prépare une impression fortuite, un enseignement, ou toute autre influen
comment s’est produite l’évolution d’une pièce de vers. Au début une impression , des images, une ou deux idées abstraites, puis d
écit, en supprimant quelques tâtonnements, M. Dumas eût pu donner une impression semblable à celle qui sort du récit de Poë. Et sa
é, une idée suggérée par la constatation d’un fait, par un récit, une impression vive, un sentiment puissant. Ce petit noyau, une
pement, le contrecoup des modifications des sentiments, des vues, des impressions de l’auteur, des conseils qu’on lui donne, etc. E
able cadre pastoral, et tout cela y est resté61. » Souvent ainsi une impression un peu vive venant faire entrer dans l’œuvre en é
urs faits qui poussent à l’exagération. La nouveauté des idées et des impressions frappe, par elle-même, comme un caractère morbide
uve dans tous les ordres de phénomènes psychiques. On « invente » des impressions , des sentiments comme des idées, seulement, ici,
tie, à des hasards, à des rencontres imprévues et non systématisées d’ impressions et d’idées, et souvent elle laisse subsister aprè
86 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »
es sous-entendus forcés, ils n’osent tout se dire ; ils vivent sous l’ impression de maux actuels et immédiats, dans un serrement d
rent ; c’était, pour lui, une lecture singulière qui lui laissait des impressions contradictoires, et où il se sentait quelquefois
t à vous ; le parfait naturel de son style, la vivacité de toutes ses impressions , l’originalité de son esprit nous faisaient compa
’espérance : « On me demande souvent, dit-il (1er mars 1813), quelle impression me fait Paris… Ce qui est précisément chose à voi
n de 1813 et la chute du premier Empire produisirent sur Sismondi une impression que plusieurs de ses amis n’avaient pas prévue, e
on opinion tout le prix, du désintéressement. Mais on peut juger de l’ impression des amis sur cet acte d’adhésion publique et pres
s derniers mois écoulés. Elle l’accusait de trop de jeunesse dans les impressions , de voir le monde trop en beau, de juger trop ind
ux manières de juger et de sentir, dont l’une tient à la vivacité des impressions présentes, et l’autre à la vivacité des impressio
à la vivacité des impressions présentes, et l’autre à la vivacité des impressions passées ; et dussions-nous pousser, chacun, notre
87 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 1, de la necessité d’être occupé pour fuir l’ennui, et de l’attrait que les mouvemens des passions ont pour les hommes » pp. 6-11
e ne sçauroit être occupée qu’en deux manieres. Ou l’ame se livre aux impressions que les objets exterieurs font sur elle ; et c’es
re de s’occuper dont nous aïons parlé, qui est celle de se livrer aux impressions que les objets étrangers font sur nous, est beauc
peuvent exciter nos passions, quoique ces objets fassent sur nous des impressions qui nous coutent souvent des nuits inquietes et d
88 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
r donnent la sensation du dégoût. — En troisième lieu89, « beaucoup d’ impressions réputées sapides sont uniquement tactiles » : tel
onge la main dans l’eau, ils savent que c’est un liquide à cause de l’ impression cutanée, mais en agitant la main ils n’éprouvent
ier cité par Landry avait les doigts et les mains insensibles à toute impression de contact, de douleur et de température ; mais c
u’il y a trois sortes de nerfs chargés de nous transmettre, les uns l’ impression du contact, les autres l’impression du froid et d
és de nous transmettre, les uns l’impression du contact, les autres l’ impression du froid et du chaud, les autres l’impression de
u contact, les autres l’impression du froid et du chaud, les autres l’ impression de la douleur, chacune de ces trois classes de ne
couverte d’un enduit muqueux ou bilieux, et tout produit sur elle une impression fade ou amère. » Muellet, II, 484. « Lorsque j’a
l de physiologie, tome VI, pages 124, 615. Selon Brown-Séquard, « les impressions sensitives, douloureuses et tactiles se transmett
a moelle épinière, c’est-à-dire que la transmission à l’encéphale des impressions provenant d’une des moitiés du corps s’opère dans
itié latérale de la moelle épinière du côté opposé. Au contraire, les impressions du sens musculaire se propagent sans s’entrecrois
du sens musculaire diffèrent radicalement des conducteurs des autres impressions sensitives ». Et l’auteur ajoute : « Non seulemen
 ; de même, des corps plongés dans l’huile… La peau peut recevoir des impressions par les deux faces, l’une superficielle, l’autre
89 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
ruments bien accordés le mode change le ton, le mouvement changeait l’ impression . On ne pouvait pas dire non plus à quel âge on l’
, immobile, étonné, ravi, attiré plus qu’enflammé. C’était une de ces impressions telles qu’on devait en éprouver quand les êtres s
ur : l’amour est un feu, ceci n’est qu’une splendeur. Telle était mon impression silencieuse pendant l’entretien à demi voix des d
sont assez âgés pour avoir vu fleurir ce visage de seize ans ! Quelle impression ne devait pas faire cette éclosion, puisque l’épa
qu’à travers le cristal du reliquaire. Mais quelle n’a pas dû être l’ impression de cette femme idolâtrée sur les yeux de la Franc
une démarche de reine ou de bergère tour à tour ; un étonnement de l’ impression qu’elle faisait partout, comme si les regards de
il faut y croire et ne pas le voir : il veut la foi. Voyez-la dans l’ impression qu’elle a faite sur la France et sur l’Angleterre
s timide ; elle fut naturelle, gracieuse, adroite de simplicité ; mon impression fut un attrait doux, qui n’éblouit pas, mais qui
deux cariatides grecques dans un salon de Paris, ne nuisirent pas à l’ impression reçue ce jour-là par la reine de beauté d’un autr
e reporter mon attention sur ma mère, pour voir dans ses yeux ravis l’ impression des noms et des personnes qui défilaient lentemen
Lyon, pour y achever son éducation. Elle raconte ainsi elle-même les impressions recueillies et naïves qu’elle emporta de ce monas
re : elles la contiennent plus ou moins. C’est sans doute à ces vives impressions de foi reçues dans l’enfance que je dois d’avoir
90 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »
oserons peut-être dire, ne pouvant traduire que par une autre image l’ impression laissée par ce chant qu’on croirait descendre des
?… Je me souviens que, dès les premières mesures, je subis une de ces impressions heureuses que presque tous les hommes imaginatifs
cène produit un bruissement désagréable, ce qui a lieu dans Sigurd, l’ impression est « saisissante. » Qu’importe, après tout ! Ces
t complètement un homme, un homme capable de sentir et d’éveiller des impressions chaleureuses. Oh oui, il ne voulait être qu’un ho
ëme s’est évanoui à vos yeux, dès que, cessant de vous abandonner à l’ impression première, vous l’avez critiqué. Vous voyez donc b
une des catégories, qu’elle a formées avec les données résultant des impressions ressenties antérieurement, et déclarer qu’il s’y
, qui seule prononce sans intermédiaire, sous l’action immédiate de l’ impression bonne ou mauvaise, c’est-à-dire des gradations et
rchait des airs, des duos, des trios, au lieu de se laisser aller aux impressions qui lui eût certainement fait éprouver la fusion
dans une comparaison avec Shakespeare. Si nous considérons, dans son impression totale la plus profonde, le monde si complexe des
au sujet, en contact avec Shakespeare. Réunissons nos souvenirs sur l’ impression que nous a produite ce personnage de Coriolan dan
l’action si complexe, prenons d’abord, seulement, ce qui nous a fait impression par rapport à ce personnage principal. Une seule
a mélodie à une fleur « monopétale ». Baudelaire décrit en images ses impressions musicales et établit une relation entre l’intensi
91 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
uvertement ou avec des façons détournées et artificieuses, la sorte d’ impression que lui font ces événements et d’autres. Si, malg
idées qu’il exprime et retrace. Sans cesse, il intervient, indique l’ impression qu’il ressent, l’affection ou la haine qu’il conç
tinctes, consistent plutôt dans le développement d’une opinion, d’une impression morale, d’une manière de voir, que dans énumérati
languissant, et tous les traits du tableau servent à développer cette impression de somnolent repos. Dans une des plus belles page
et quand les descriptions n’y sont pas ainsi écourtées et rendues en impressions morales nécessairement vagues, elles sont réduite
ntend suggérer. Celui-ci doit donc intervenir lui-même, par sa propre impression , parce que son tempérament le porte à changer dan
contre la vraisemblance, que le spectateur ne puisse se tromper sur l’ impression qu’on veut lui causer, et quand Gavarni et Grévin
nnage, développer une scène, sans intervenir et marquer directement l’ impression qu’il veut en faire ressentir, on aura la définit
e aussi clairement que dans la délinéation de leur caractère, quelque impression sentimentale, une manière de voir, une suggestion
le, émotionnelle, c’est-à-dire que chez lui, plus qu’en d’autres, les impressions que ses sens recevaient du monde intérieur, les i
on, d’une connaissance, d’une idée, en ce qu’il dérive des choses une impression immédiate et continue, non la notion de leurs rap
es personnages et dans les développements par lesquels il en trahit l’ impression . Si Dickens conçoit ses héros comme permanents, s
92 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
le beau idéal du monde intellectuel. Il y a quelques rapports entre l’ impression qu’elle produit sur nous et le sentiment que fait
ppé de leurs beautés à des époques différentes, et reçoit isolément l’ impression qu’elles doivent produire. Si nous assistions en
n agit sur l’élévation de son caractère : on éprouve soi-même quelque impression du langage dont on se sert ; les images qu’il nou
ce vengeresse de tous les sentiments généreux ! Bien ne peut égaler l’ impression que font éprouver certains mouvements de l’âme ou
écrits pourraient nuire à la morale, s’ils produisaient une profonde impression  ; mais ils ne laissent jamais qu’une trace légère
rte isolerait les hommes entre eux, en les livrant uniquement à leurs impressions personnelles. Il faut opprimer lorsqu’on ne sait
iments qui ont ébranlé votre cœur, font époque dans l’histoire de vos impressions solitaires. Ce qui peut seul soulager la douleur,
a morale, l’ambition de la gloire, inspirent une force nouvelle ; des impressions vagues, des sentiments qu’on ne peut entièrement
93 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Divers écrits de M. H. Taine — II » pp. 268-284
stances qui amenèrent le second triumvirat ; il eut dès l’enfance les impressions vives de la cité, comme Virgile avait eu celles d
ndant. S’il avait entrepris une si grande œuvre, c’était sans doute l’ impression qu’il avait reçue de ces spectacles de son enfanc
e-â-tête de la pensée, et il a rendu avec une vivacité sans mélange l’ impression pure qu’il en recevait. Il s’est représenté leur
vec moi-même. J’ai toujours eu de la disposition à retenir en moi les impressions et les idées ; l’expansion est toujours plus ou m
e. Ma sensibilité réagit peu au dehors ; elle est occupée, ou par des impressions internes confuses, et c’est là l’état le plus hab
n de ses articles est composé et se tient ; il fait un ensemble. Si l’ impression qui en reste est celle de la force, la qualité qu
94 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
akespeare l’a représentée sous tous les aspects. Il fait sentir cette impression redoutable, ce frisson glacé qu’éprouve l’homme,
sentiments qui sont quelquefois de convention tragique, mais par une impression tellement rapprochée des impressions de la vie, q
convention tragique, mais par une impression tellement rapprochée des impressions de la vie, que l’illusion en est plus grande. Lor
philosophique ont corrigé de ce faux goût ; car le malheur, dont les impressions ne sont que trop vraies, exclut les sentiments af
, produit néanmoins toujours, comme je l’ai déjà dit, une désagréable impression sur les hommes de goût. Le genre noble veut des n
95 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 34, que la réputation d’un systême de philosophie peut être détruite, que celle d’un poëme ne sçauroit l’être » pp. 489-511
s, les ignorans comme les sçavans la lurent, et ils en jugerent par l’ impression qu’elle faisoit sur eux. Le nom de Virgile n’impo
bles de La Fontaine dans la nouveauté de ces ouvrages. Ainsi ce fut l’ impression que l’éneïde faisoit sur tout le monde, ce furent
e mérite et sur l’excellence d’un poëme, elle doit être décidée par l’ impression qu’il a faite sur tous les hommes qui l’ont lû du
té un jugement adopté par les siecles et par les nations. C’est par l’ impression qu’ils font sur les lecteurs que ce grand homme l
périr, comme une partie à péri dans les dévastations des barbares. L’ impression en a trop multiplié les exemplaires, et quand l’E
96 (1913) Poètes et critiques
ci la plainte est pénétrante, la raillerie amère, le trait mordant, l’ impression troublante ! C’est là le meilleur du livre, le ch
ais gueux, ceux qui n’avaient pas une croûte à mettre sous la dent. L’ impression du livre en est, on peut dire, affaiblie. Tel qu’
a donné lieu au tour de force inverse. Elle a été écrite en vue de l’ impression , et chaque page du manuscrit a fourni, sans y rie
e race. Les scènes de Macbeth qu’il a choisies nous donnent la double impression de la fatalité qui domine la pièce et du drame ps
t éloquemment. Je ne me crois pas le droit d’insister sur mes propres impressions , quelque vives qu’elles soient restées ; c’étaien
es impressions, quelque vives qu’elles soient restées ; c’étaient des impressions de lettré, de profane ; mais ce que j’ai le devoi
cision des jugements, toute l’élévation de la pensée. On s’explique l’ impression profonde, persistante, faite par notre compatriot
et ce qui, en pareille matière, semble constituer la perfection : aux impressions personnelles et directes, d’une vivacité, d’une d
parfois aussi fines que les traits d’un visage. » C’est d’une foule d’ impressions particulières, et, en quelque sorte, localisées,
le. Les pages que je vais citer diront aux lecteurs la qualité de ces impressions . Voici l’office religieux, à Noël, en Dalécarlie.
s XII de Voltaire, on éprouve, en lisant la Suède de M. Bellessort, l’ impression qu’il éprouva lui-même en contemplant, pour la pr
e : je n’y vois pas un mot qui ne serve à former une délicate et rare impression  : analyser, morceler, ce serait détruire. V. L
s’aperçoit que, dans sa nudité austère, il n’est pas sans laisser une impression d’art. Je le comparerais à un dessin étudié repré
es et il avait été conçu plus tôt. Il a été écrit, évidemment, sous l’ impression , très vive encore, du regret qu’une perte aussi g
râce de son langage ; il a fait, on l’a dit souvent, de la critique d’ impressions  : qui pourrait s’étonner qu’elle ait, de bonne he
tant d’applications : la race, l’hérédité lointaine ou immédiate, les impressions d’enfance et de jeunesse, les influences de tout
ien. Dans le Pierre Loti, par exemple, la recherche des origines, des impressions premières produites sur l’imagination du petit éc
ait : « Chateaubriand, oui ; les Natchez ont laissé sur moi une forte impression vers ma dix-huitième année. » Les Natchez, et le
s-nous aujourd’hui, si, à l’âge où l’on est de cire pour recevoir les impressions et en garder la marque indélébile, Paul Bourget n
er mot reste. Post-Scriptum. — Ces études étaient rassemblées pour l’ impression , quand j’ai reçu le volume de M. Victor Giraud, M
e régions glacées, un contraste des plus heureux. Ce sont bien là des impressions de vrai poète. Les émeutes d’étudiants, les scène
a « certitude » d’un esprit dominateur, donnent au jeune visiteur « l’ impression absolue du génie », Et un seul trait lui suffira
ersion qui fut pour lui le résultat mystérieux de la captivité, — ses impressions de geôle et ses premières, ses poignantes, ses pl
 ? On sait l’inanité de ses efforts antérieurs pour faire aboutir à l’ impression les Romances sans paroles. Pour que cette œuvre p
Les vingt pièces qui restent, se suivent ainsi : I. Au Lecteur. — II. Impression fausse. — III. Autre. — IV. Sur les eaux. — V. Be
(1889) contient les trois premières pièces du manuscrit : Au Lecteur, Impression fausse, Autre, et la dixième, Réversibilités. Sei
aturniens ? Un assemblage industrieux et sans nul doute intéressant d’ impressions qui n’ont pas été ressenties au contact immédiat
’est que, pour composer son second ouvrage, Fêtes galantes, livré à l’ impression trois ans plus tard, Verlaine s’est résolument dé
dait de biais, par les traductions ; mais il en rapporta pourtant des impressions très précieuses. Dès les premiers vers des Fêtes
a bonne protectrice qui lui avait spontanément fourni de quoi payer l’ impression de ses premiers vers : il ressentit un lourd chag
pour objet que d’étoffer un trop mince recueil. Ici, l’alliance de l’ impression sentimentale et d’une sorte d’harmonie, d’écho co
se dans les rayons bleus », de nouveau. « Dame souris trotte ». Cette Impression fausse est bien la suite naturelle de la série de
t plus l’imitation, mais, à vrai dire, le retour, la réapparition des impressions autrefois éprouvées : Ce sera comme quand on a d
uré jusqu’au 16 janvier 1875, jour de sa mise en liberté. La première impression fut celle d’un affreux accablement. Bien n’en dém
des derniers ans, et rafraîchissement, réveil, quasi miraculeux, des impressions de l’âge innocent et candide. Tout l’éclat des cé
res, écrivais-je en note de cette étude, en corrigeant les épreuves d’ impression . Depuis ce temps, M. Giraud a donné tout un volum
97 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre X. De la simplicité du style »
pour provoquer des pensées et des sentiments, mais pour produire les impressions les plus spéciales qui appartiennent aux autres a
ent aux autres arts, à la musique, à la peinture, à la sculpture, des impressions de son, de couleur et de forme. Sous prétexte que
res écrits ; il y en a même qui conviennent moins au manuscrit qu’à l’ impression . « Il faut, dit Joubert, assortir les phrases et
98 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 4, du pouvoir que les imitations ont sur nous, et de la facilité avec laquelle le coeur humain est ému » pp. 34-42
int par le Guerchin. L’imitation d’un objet hideux fait sur elles une impression qui approche trop de celle que l’objet même auroi
religion, soit en politique. Ces objets ont toujours fait une grande impression sur les hommes, principalement dans les contrées
e peindre et de tailler des figures humaines : elles faisoient trop d’ impression sur un peuple enclin par son caractere à se passi
99 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »
se. L’alliance y est naturelle et heureuse du comique et du lyrisme. [ Impressions de théâtre (1895).] Francisque Sarcey Telle
ision, la force, et presque partout des rimes ingénieuses et belles. [ Impressions de théâtre (1896).] Henry Bauër Hier, sur l
ète de cours d’amour, par un troubadour du temps de la reine Jeanne. [ Impressions de théâtre (1898).] Augustin-Thierry C’est
temps. Joignez que Cyrano a bénéficié même de nos discordes civiles. [ Impressions de théâtre (1898).] Jules Claretie M. Edmo
100 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XII. Mme la Princesse de Belgiojoso »
n’en apportent-ils pas contagieusement la tristesse ? Oui, c’est là l’ impression première et l’impression dernière que nous cause
ntagieusement la tristesse ? Oui, c’est là l’impression première et l’ impression dernière que nous cause le livre de Mme de Belgio
choses contradictoires, et c’est là même une garantie de sa vérité d’ impression . Par exemple, elle nie formellement l’hospitalité
physique comme au moral, l’a profondément dégoûtée. Mais, hors cette impression , qu’il ne fallait pas être bien sensitive pour ép
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