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1 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte du Verger de Saint-Thomas »
se, le comte du Verger de Saint-Thomas, qui, en matière de question d’ honneur et de duel, a tout à la fois l’expérience et l’au
Montesquieu a fait un dogme : c’est que la monarchie est fondée sur l’ honneur , comme les républiques sur la vertu, — ce qui est
— ce qui est moins sûr, car cette vertu-là n’a pas encore remplacé l’ honneur monarchique, sur lequel des républicains, sans ve
s de la chose très particulière qui se nomme la fierté, la dignité, l’ honneur , — sentiments individuels qui tiennent aux racine
sente gardent, en eux et malgré eux, non seulement quelque chose de l’ honneur monarchique, mais quelque chose de chrétien, qu’i
e de Dieu et quand on n’eut plus affaire qu’à son orgueil. Le point d’ honneur devint tout l’honneur ; — et, pour peu qu’un homm
n’eut plus affaire qu’à son orgueil. Le point d’honneur devint tout l’ honneur  ; — et, pour peu qu’un homme mit bravement sa vie
qu’un homme mit bravement sa vie au bout d’une épée, il avait assez d’ honneur comme cela… Ce n’était pourtant pas assez, en réa
ue, dans cet édit de 1679, le législateur créait ce fameux tribunal d’ honneur composé des maréchaux de France, qui devaient jug
ance, qui devaient juger en dernier ressort et punir les injures de l’ honneur outragé… Le législateur avait fait de sa loi une
ur de sa loi, malgré cette superbe invention d’un héroïque tribunal d’ honneur qui, la France constituée comme elle l’était alor
tuée comme elle l’était alors, était une idée de génie, ce tribunal d’ honneur n’empêcha pas ce qu’il devait empêcher, et les ép
urs avec une si grande bouche, n’absorbait pas si bien les âmes que l’ honneur , le vieil honneur à la manière de la vieille Fran
ande bouche, n’absorbait pas si bien les âmes que l’honneur, le vieil honneur à la manière de la vieille France, ne passât quel
ne passât quelquefois par-dessus la patrie ! Quand il s’agissait de l’ honneur , on n’économisait pas sa vie, on ne la gardait pa
dont la politique n’avait été que l’occasion. On se battait pour son honneur à soi ; pas pour autre chose ! Dans ce pays, qui
t contre les assassins ?… Aux époques, lointaines déjà, où le point d’ honneur était tout et l’emportait sur tout, des penseurs
our le supprimer, des pénalités qu’ils infligeaient au sentiment de l’ honneur même. Il y en eut, par exemple, qui proposèrent d
sa joue comme une glorieuse balafre. Mais à une époque où le point d’ honneur , qui s’obstine, a perdu néanmoins du rayonnement
e la confiscation n’eut pas, dans un temps où l’exaltation du point d’ honneur dominait toutes les autres considérations de la v
cette institution primitivement barbare du duel, qu’il s’agit, pour l’ honneur de la civilisation, de civiliser. Toutes les ques
cherché à reconstituer, avec les témoins de nos duels, le tribunal d’ honneur que Louis XIV avait constitué avec les maréchaux
2 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »
es, envers lesquels pourtant la démocratie qui s’est élevée jusqu’à l’ honneur d’écrire est tenue d’être juste aujourd’hui. Recr
es générations et nations guerrières, quand la règle était le point d’ honneur  ! II Le point d’honneur ! Telle est l’idée,
rières, quand la règle était le point d’honneur ! II Le point d’ honneur  ! Telle est l’idée, tel est l’éclair qui fait res
frappé de l’importance de ce fait inconnu à l’antiquité ; le point d’ honneur , et il avait élevé sur cette notion extraordinair
on extraordinaire la conception abstraite de sa monarchie. Le point d’ honneur , en effet, c’est le Moyen Âge. Le Moyen Âge a cel
er. Philosophe du moi moderne, savez-vous ce que c’est que le point d’ honneur  ? C’est la conscience et l’orgueil de la liberté
a fait lever du fond des abîmes de son âme cette immense raison : mon honneur  ! Eh bien, le Moyen Âge, au xe  siècle, offrait j
nouveau, mais qui avait pris des proportions exorbitantes, du point d’ honneur combattant contre l’Église ! C’était la lutte de
a lutte de l’ange et de Jacob, mais Jacob était vigoureux. Le point d’ honneur avait tout créé dans cette société, ivre de sa fo
rre pour la guerre, — mieux que l’art pour l’art ! — la guerre pour l’ honneur , et l’Église, l’Église, la raison divine sur la t
endait sa main. Ah ! ce n’était pas là du pur brigandage ! Ce point d’ honneur de nos pères, à nous, plus petits, mais non pas m
de nos pères, à nous, plus petits, mais non pas meilleurs, ce point d’ honneur dont nous retrouvons parfois l’étincelle dans la
n ne nous a-t-il pas donné l’analyse profonde et intime de ce point d’ honneur  ? Pourquoi n’a-t-il pas entrouvert une seule fois
de vrai, saisi sur le vif de la nature humaine elle-même, le point d’ honneur , cette opinion plus forte que les institutions au
puissance d’opinion religieuse qui s’oppose à la frénésie du point d’ honneur et qui la balance. Sans cesse et partout, à côté
3 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Clément Marot, et deux poëtes décriés, Sagon & La Huéterie. » pp. 105-113
sant, célébra cette réconciliation dans un écrit intitulé : Banquet d’ honneur , sur la paix faite entre Clément Marot, François
Mercure, venant de Paris, rencontre, dans une avenue de cette ville, Honneur qui se promenoit, & qui s’arrête pour lui dem
ges lui livrent maint-assault : Mais à Marot de tout cela ne chault. Honneur , voulant que chacun vive en paix, envoie inviter
, la Huéterie & leurs partisans y grimpent avec tant de peine, qu’ Honneur , désespérant de les voir arriver, s’étoit déjà mi
e, on cause, on rit. Belle musique au dessert. Avant que de se lever, Honneur harangue la compagnie, & dit aux convives :
onseils de la Huéterie, qu’il soutient être une ame vile & basse. Honneur , satisfait de cette réparation d’offense, engage
e mot de paix est dans la bouche & dans le cœur de tout le monde. Honneur lui-même en dresse les articles. Point de contest
tes, est lu à haute voix, pour achever de cimenter la réconciliation. Honneur dit ensuite : « Voulons & ordonnons que Cléme
s, sans nul espoir de jamais obtenir grace, & estre privé de tout honneur à son grand deshonneur. Outre, notre vouloir est
s, ce jourd’y après disner ; scellé de nostre grand scel, & signé  Honneur en tout. » Nous verrons dans la suite Marot avoi
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
la marquise de Rambouillet. — La duchesse de Montausier nommée dame d’ honneur de la reine. — Injuste accusation du duc de Saint
; la duchesse de Montausier, sa fille, était employée à la cour ; des honneurs de cour remplaçaient, dans ce reste de sa famille
; des honneurs de cour remplaçaient, dans ce reste de sa famille, les honneurs personnels que la marquise avait obtenus ; on ne
r de la place de gouvernante des enfants de France, à celle de dame d’ honneur de la reine, la première dignité du palais. Funes
0, reproche à madame de Montausier d’avoir accepté la place de dame d’ honneur de la reine, dont la duchesse de Navailles avait
emploi… La duchesse fut obligée de se défaire de sa charge de dame d’ honneur de la reine en faveur de madame de Montausier, po
, ne pouvaient douter de la faute grave qui était imputée à la dame d’ honneur , et qu’ainsi, madame de Montausier, en achetant s
artager le sentiment général qui la condamnait. Cette place de dame d’ honneur attira à la suite à la duchesse de Montausier des
5 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522
pales affaires maritimes, et qu’il s’y distingua. Mais une querelle d’ honneur le força à tourner court et à quitter le service
e, de réaliser : puis tout à coup, à un certain moment, une affaire d’ honneur , de vrai ou de faux point d’honneur, l’arrêtera c
un certain moment, une affaire d’honneur, de vrai ou de faux point d’ honneur , l’arrêtera court, le fera sortir de la route tra
ne sut pas se ranger à temps sous la discipline. Chamillart, piqué d’ honneur à son tour, sentant la probité en bourgeois, mais
pour le service du roi, mais que nous ne lui devons rien contre notre honneur  ; ainsi, si dans le terme de trois mois je ne reç
de tous ceux qui l’approchaient. C’est dans ces campagnes qu’il eut l’ honneur d’entrer en correspondance avec Fénelon dont le n
neval reparaissait, et il se battait avec le Prussien pour soutenir l’ honneur de sa nation et de son ancien maître. J’en conclu
sacrifiée, résignée, et aussi longtemps dévouée qu’il y eut moyen à l’ honneur et aux intérêts de cet aimable mauvais sujet, qui
à se soumettre à toutes les absences, à toutes les privations, pour l’ honneur et l’accroissement de réputation de celui qu’elle
e petite reine Élisabeth de Valois, à laquelle, disait-il, il avait l’ honneur d’appartenir et d’être apparenté : « Le comte de
honneur d’appartenir et d’être apparenté : « Le comte de Bonneval a l’ honneur d’être allié au sang royal de France par les mais
yal de France par les maisons de Foix et d’Albret. » — « Comme j’ai l’ honneur , disait-il encore, d’appartenir à la maison de Bo
de subordination ici n’est que secondaire : le point capital, c’est l’ honneur de la reine d’Espagne issue du sang de France ; e
-delà : Les personnes de ma naissance ont trois maîtres : Dieu, leur honneur , et leur souverain… Nous ne devons rien à ce dern
soldat qui ne craint rien, pas même son maître, quand il y va de son honneur , que je n’ai jamais engagé ni n’engagerai de ma v
et en lui proposant une sorte de cartel, toujours pour le plus grand honneur et la plus grande gloire de cette reine d’Espagne
ère désertion. Il ne put s’y tenir tranquille (1729). Ce même point d’ honneur , qui l’avait déjà poussé si loin, l’empêcha de re
tarque protestait contre le Rabelais. Celui qui avait eu pour guide l’ honneur , un faux honneur trop souvent, mais enfin qui ava
contre le Rabelais. Celui qui avait eu pour guide l’honneur, un faux honneur trop souvent, mais enfin qui avait tenu à l’opini
val s’accoutume à être renégat et à ne suivre pour loi qu’un prétendu honneur personnel dont il se fait juge, et qui n’est que
6 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Louis XIV et le duc de Bourg, par M. Michelet. (suite.) »
e faisaient fort de son assentiment, ou du moins ils s’en donnèrent l’ honneur et l’illusion après coup. De ce nombre fut Saint-
ition de la réforme militaire introduite par Louvois ; la remise en l’ honneur et sur pied de l’ancienne et vraie noblesse, soig
ue quand j’avais à lui parler de quelque chose dont il m’avait fait l’ honneur de me charger, je m’informais si, ce jour-là, il
médiens, après la mort de Monseigneur, ayant demandé à notre prince l’ honneur de sa protection, surtout pour obtenir du roi une
le courant du siècle, proposèrent ou rêvèrent une réforme partielle : Honneur à leur cœur, à leurs intentions, à leurs vues mêm
intentions, à leurs vues même incomplètes, enchevêtrées et confuses ! honneur à ceux qui virent le mal, qui osèrent le sonder e
èrent le sonder et le dénoncer, fussent-ils impuissants à le guérir ! honneur , avant tous, à Vauban, le guerrier patriote ; à B
, et si hérissé, si difficile à suivre dans son Bétail de la France ! honneur au chimérique et décevant Fénelon, trop agréable
au contraire, et qui se fait trop beau jeu dans son idéale Salente ! honneur à Saint-Simon, à Boulainvilliers eux-mêmes, pour
malgames de féodalité libérale et leurs anachronismes irréalisables ! honneur au bon abbé de Saint-Pierre, pour ses réformes mi
s minutieuses et naïves, et ses visions circonstanciées de l’avenir ! honneur à d’Argenson, son disciple et en partie son appli
son applicateur, moins habile et moins adroit que droit et sincère ! honneur à Machault, tant célébré de Droz pour les projets
ocateur et précurseur, à son insu, de son puissant et glorieux fils ! honneur à Turgot pour le bien qu’il voulait faire au peup
à cette école d’esprits éclairés, loyaux et vénérables ! je leur dis honneur à tous et à chacun, et je ne laisse en dehors que
7 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Souvenirs militaires et intimes du général vicomte de Pelleport, publiés par son fils. » pp. 324-345
comme colonel pendant la retraite de Russie, et qui, comme lui, eut l’ honneur d’être à l’extrême arrière-garde de l’arrière-gar
nfiante, brillante, la plus prompte au danger, mais ardente aussi à l’ honneur et à la récompense ? Une autre race de guerriers,
ni raisonneurs, s’abstenant de toute politique, qui ont le culte de l’ honneur , du devoir, de la règle, toujours prêts à servir,
s à Paris, visiter sa tombe au Panthéon. Jamais militaire ne reçut un honneur plus mérité. » Pelleport n’était pas de ceux qui
ccessibles du Monte-Calvo. On a vu les misères ; voici l’ovation et l’ honneur  : Les conseils de la République déclarèrent que
it bien mérité de la patrie : telle fut notre récompense. Les armes d’ honneur n’étaient pas encore en usage, et les citations d
un de leurs membres devenait la propriété de tous, et contribuait à l’ honneur et à la réputation du corps. Voilà comme nous éti
ns, nous nous préparâmes à combattre pour la gloire de la France et l’ honneur de nos armes. Le chef de bataillon Suchet, depui
ours nommés, restaient dans l’esprit de ces braves et les piquaient d’ honneur . Pelleport en est lui-même une preuve lorsqu’au c
tendre, et la garnison prit les armes. Bonaparte donna des pelisses d’ honneur aux principaux personnages et jeta de l’argent à
sécration et le couronnement de l’ère militaire. Nommé de la Légion d’ honneur en 1804, il fait la campagne d’Ulm, d’Austerlitz,
18e. Le 15 août de la même année, il est fait officier de la Légion d’ honneur et créé baron d’Empire : J’avoue que, lorsqu’une
er eût fait en sa place : L’armée était pure, et les sentiments de l’ honneur nous régissaient tous… Je sais, ajoute-t-il, que
nre d’intérêt religieux que ces militaires esclaves du devoir et de l’ honneur attachent à la consécration des souvenirs : L’un
etite somme, en promettant de ne pas abandonner ce dépôt confié à son honneur , et de le remettre à un camarade s’il venait à su
t, colonel du 18e, est à joindre désormais à celui de son compagnon d’ honneur et d’infortune, M. de Fezensac, alors colonel du
8 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des guerriers morts dans les combats. »
Chapitre V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’ honneur des guerriers morts dans les combats. Des Égypt
ux autres ; la multitude des petits États établissait des rivalités d’ honneur entre les peuples ; enfin, les grands intérêts et
les Grecs viennent de remporter une victoire sur les Perses. Vois les honneurs qui sont rendus à ceux dont le sang a coulé. Appr
e sang a coulé. Approche, et lis sur l’airain ces vers gravés en leur honneur . » — C’est ainsi qu’ils parcourent la Grèce. Ils
que ce qu’il y avait de grand dans le conseil. On lui accorda même l’ honneur de louer les guerriers morts dans cette bataille.
e couronne d’or, au moment où le héraut proclamera sur le théâtre cet honneur qui lui est rendu, les pères, les femmes et les e
geance, et que Démosthène, qui est leur assassin, reçoit cependant un honneur public en présence de toute la Grèce assemblée. C
que tout le discours que prononça Démosthène, après la bataille, en l’ honneur des morts. On ne peut faire un pas dans la Grèce
ènes au rang des orateurs ; mais dans cet éloge funèbre, composé en l’ honneur des guerriers, il voulut disputer le mérite de l’
9 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Lettres inédites de Michel de Montaigne, et de quelques autres personnages du XVIe siècle »
lui annonçant sa nomination, le priaient instamment de venir y faire honneur . Mais il se ravisa : « On m’apprit, dit-il, que j
d’autant plus belle, dit-il, qu’elle n’a ni loyer ni gain autre que l’ honneur de son exécution. Elle dure deux ans ; mais elle
chef militaire que le maire. Condamné au dernier supplice, il avait l’ honneur d’être décapité comme les gentilshommes. Le bourg
qui rappelait une grande calamité publique, avait cessé. Le reste des honneurs et privilèges avait été rendu, ou à peu près. C’e
t entendre qu’au son de la trompette. » Et puis il s’exagère si peu l’ honneur de ces postes secondaires ! Passe pour l’ambition
, d’un Alexandre, d’un Achille, cela en vaut la peine ; mais pour ces honneurs municipaux et ces dignités de quartier dont tout
e importance à cause des derniers actes qui pourraient compromettre l’ honneur de la mairie de Montaigne) qu’il entra en fonctio
s abuser des mots, que Montaigne, avec son bon sens, tant qu’il eut l’ honneur d’être l’associé et le collaborateur du maréchal,
e Navarre. Quelques mois auparavant (19 décembre 1584), il avait eu l’ honneur de le recevoir, de lui donner à souper et à couch
ir, de lui donner à souper et à coucher en son château de Montaigne : honneur qui se renouvellera trois ans plus tard en octobr
salves les plus belles et les plus gaillardes qu’il se pourrait en l’ honneur des assistants, et de n’épargner la poudre. » La
e et commentée par plus d’un et par moi-même. Elle fait le plus grand honneur à celui qui l’a écrite. On y voit Montaigne actif
ce mois de juin : il sortait de l’exercice de sa charge avec tous les honneurs de la guerre. Mais la suite et la fin sont un peu
tances, le devoir d’un maire semble tout tracé : il est à son poste d’ honneur au fort du danger ; il fait ce que firent, à Dreu
10 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset, professeur d’histoire au lycée Bonaparte. »
ui étaient en faute pour le service. — Louvois, mort, n’eut point les honneurs de l’oraison funèbre, comme tant d’autres (à comm
s, n’a rien perdu d’essentiel de ce qu’il nous avait une fois acquis. Honneur donc à lui dans l’histoire, quels qu’aient pu êtr
rite, plus encore que Turenne peut-être, qu’on dise de lui qu’il fait honneur à la nature humaine : c’est Vauban. Quel honnête
il ne lui sauva pas seulement sa très-médiocre fortune, il sauva son honneur de toute tache et de tout soupçon. Vauban lui en
l point Vauban, comme tous les vrais artistes, a en lui la fibre de l’ honneur  ; je parle présentement de l’honneur du métier. C
artistes, a en lui la fibre de l’honneur ; je parle présentement de l’ honneur du métier. Ce n’est pas à réussir sur l’heure et
t tout, à vous, et de ne point vous fâcher si, dans celles que j’ai l’ honneur de vous écrire, je préfère la vérité, quoique mal
ègles duquel je m’attache inviolablement, mais encore plus que j’ai l’ honneur d’être votre créature, que je vous dois tout ce q
et avancement de cet ouvrage-ci, et de tous ceux que vous me ferez l’ honneur de me commettre. Trouvez donc bon, s’il vous plaî
ser persuader, et de vous souvenir que, la citadelle de Lille ayant l’ honneur d’être votre fille aînée dans la fortification, i
’en découvrir la vérité ; et si je suis trouvé coupable, comme j’ai l’ honneur de vous approcher de plus près que les autres, et
onneries qu’il n’en peut même souffrir l’imagination sans horreur. » Honneur et vertu ! nobles accents ! Louvois n’était pas i
’achèvent jamais rien. » Il voudrait les désabuser de ce faux point d’ honneur qui, dans les sièges, quand il est tout préoccupé
11 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — III » pp. 90-104
n : « Il servait son maître, et moi le mien ; il m’attaquait pour son honneur , et je soutenais le mien ; il voulait acquérir de
si. » Entre le marquis de Marignan et lui, c’était donc un pur duel d’ honneur , et il s’agissait d’y engager les Siennois, qui j
cause et de combattre jusqu’à la mort pour sauver la souveraineté, l’ honneur et la liberté. La petite exhortation que, dans se
e-là ; je vis leurs enseignes depuis. Elles avaient fait un chant à l’ honneur de la France lorsqu’elles allaient à leur fortifi
t donné de tout son cœur pour avoir l’hymne des dames siennoises en l’ honneur de la France, était un cheval turc dont il a dit
et une fois le jour seulement : Le désir que j’avais d’acquérir de l’ honneur , dit-il, et de faire souffrir cette honte à l’emp
’écho de plusieurs autres : il lui reproche d’avoir été plus cupide d’ honneur que jaloux de l’intérêt général, et d’avoir plus
des particularités qui étaient survenues, nous attribuant beaucoup d’ honneur  ; même me dit qu’il m’avait beaucoup d’obligation
et qui s’appliquent bien à tout ordre de travaux et de services où l’ honneur est le prix : c’est de ne jamais se reposer sur c
e vaillant injustement… Si vous désirez monter au bout de l’échelle d’ honneur , ne vous arrêtez pas au milieu, ains, degré par d
erres étrangères, remarque-t-il, où on combat comme pour l’amour et l’ honneur  : mais aux civiles, il faut être ou maître ou val
12 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641
d’être éclairé, que depuis que les Philosophes nous éclairent. J’ai l’ honneur d’être, &c. Lettre * A M. Fréron.ABCD
on nom, des choses que je n’aurois voulu ni penser, ni écrire. J’ai l’ honneur d’être, &c. Lettre Au même.ABCD S.
e délicatesse de ses concitoyens, sur un point essentiel au véritable honneur de leur compatriote. Je les remercie ensuite de l
que de M. de Voltaire, ou l'Oraison funebre de la Philosophie. J'ai l' honneur d'être, &c. Lettre A M. de la Condamine,
vec les politesses que je reçus de vous, la derniere fois que j'eus l' honneur de vous voir, que j'en attendrai une seconde avan
s sentimens, & des procédés conformes à ma reconnoissance. J'ai l' honneur d'être, &c. Lettre A M. le Marquis de S.
des Lettres, & prétendre, comme vous, à ses distinctions. J'ai l' honneur d'être, &c. Lettre Au roi de Sardaigne V
es Hommes célebres de toutes les Nations. Sa mort vient de me ravir l' honneur de lui offrir à lui-même cette image d'un regne a
de Hongrie.ABCD Paris, 1 Avril 1773. Madame, A près avoir eu l’ honneur d’être choisi pour tracer le Tableau historique d
je me suis abstenu de lui marquer le mépris que je lui devois. J'ai l' honneur d'être, &c. Post-scriptum.ABCD J'appr
tes de Jean Bocace. Les bonnes Ames ! il leur importe peu de me faire honneur du talent que cette Version suppose (car on la di
e aux sentimens de considération & d'estime, avec lesquels j'ai l' honneur , &c. » Je ne me permettrai aucune réflexion
il est honorable d'avoir de pareils Personnages pour ennemis. J'ai l' honneur d'être, &c. Lettre A M. L'Abbé de Fontena
e Voltaire, par les nombreux panégyriques publiés de nos jours en son honneur . Personne ne conteste qu'il n'ait eu de grands ta
viendront sans peine qu'il est loin de justifier les éloges & les honneurs qu'on lui a prodigués sans mesure. Si l'Homme de
our justifier ma prétendue partialité contre M. de Voltaire ? J’ai l’ honneur d’être, &c. Lettre à M. Fabre du Vernai *
les hommages dus à la supériorité de leurs talens & au véritable honneur qu’ils font à la Nation ?…… La tentative a été au
tué de Paroisse, qui, malheureusement pour ceux qui veulent lui faire honneur de mon travail, est mort il y a près de trois ans
ne manquerent pas de prendre pour un silence d’admiration. Tel est l’ honneur que ces prétendus Sages croient faire à notre Nat
aitement & les a fait connoître tels qu’ils sont en effet. J’ai l’ honneur d’être, &c. *. Cette Lettre a été publiée
13 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
oient avec bien de l’avantage, et tournent au bien public comme à son honneur . « Laissez faire, disait quelque temps auparavant
contraste d’un jeune homme de dix-huit ans, qui attachait ce ruban d’ honneur aux commencements de sa carrière, avec un vieilla
puis rien me promettre d’assuré sur sa lettre, que je me suis donné l’ honneur de vous envoyer, je veux vous proposer une chose
e bon office, avec les circonstances que je dis, comptant assez sur l’ honneur de son amitié pour espérer tous ceux qui lui sero
e de sa bonne volonté à mon égard. Voici sa réponse que je me donne l’ honneur de vous envoyer en original quoique j’y joigne un
ncé qu’ils seraient très contents, en ce pays-là, que le roi me fît l’ honneur de me confier l’emploi que je prends la liberté d
ue Sa Majesté ne voudra pas ôter aux dames espagnoles le plaisir et l’ honneur de servir leur reine dès le moment qu’elles le po
ails de ma charge. Dites-lui, je vous supplie, que c’est moi qui ai l’ honneur de prendre la robe de chambre du roi d’Espagne lo
elle écrivait en 1698 : «… Je différerais même encore de me donner l’ honneur d’écrire à Votre Altesse électorale, si je ne tro
maréchaux de France sont à la tête de la noblesse lorsqu’un d’eux a l’ honneur de commander les armées du roi, mais ce n’est poi
les armées du roi, mais ce n’est point à ce titre précisément que cet honneur est accordé, c’est à la volonté de Sa Majesté. M.
14 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
e saurait s’interrompre. Et quelques jours ayant de tomber au champ d’ honneur , il écrivait à Camille Jullian, en date du 20 sep
Pierre Fourier de Rozières, un Lorrain de Mirecourt, destiné à être l’ honneur des lettres lorraines et françaises, et dont la b
acieuses compagnies du 360e, qui a bon renom. Ma compagnie avait eu l’ honneur d’être désignée. L’affaire tourna bien et dépassa
qui vint m’apporter l’assurance que j’étais chevalier de la Légion d’ honneur . On peut être fier de sa croix quand elle donnée
‌ Ce fait d’armes valut à Pierre de Rosières la croix de la Légion d’ honneur par dépêche spéciale du général Joffre. Le 9 juin
ému à la pensée de votre fierté paternelle et bien reconnaissant de l’ honneur que me vaut, sans doute, votre vie entière… » Je
ses douleurs ». Ainsi causait-il dans le secret avec la Source de son honneur , de ses vertus et de son être. Mais ce qui s’adre
ez pas sous les étendards.‌ Que l’enthousiasme monte vos têtes, que l’ honneur électrise vos cœurs, que le feu sacré de la victo
ue le devoir de ceux qui, par leur force d’âme et leur sentiment de l’ honneur et de la patrie savaient forcer la peur, était no
je refusais absolument la solidarité française sont tombés au champ d’ honneur après s’être héroïquement comportés ! »‌ Le 6 oct
t…, des chasseurs alpins ; M. Paul Guillot, soldat, etc., etc., ont l’ honneur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils vie
lot, homme de lettres, sergent au 171e d’infanterie, tombé au champ d’ honneur et mort joyeusement pour son pays… (Pièce communi
sa famille, de sa jeune dignité de chef, de son drapeau ; l’idée de l’ honneur est la pensée maîtresse de son être ; c’est autou
histoire que nous écrivons à la pointe de nos baïonnettes. Le 66e a l’ honneur d’attaquer et le 1er bataillon en tête, le mien.
sives les réserves sacrées enfouies dans notre race. Ces jeunes gens, honneur et salut de la France, obéissent à la terre et au
ont retrouvé leurs particularités de terroir ; ils veulent s’en faire honneur , les ennoblir encore, porter la fourragère et met
15 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »
semble, quand ils ne sont plus, qu’on devrait du moins rendre quelque honneur à leurs cendres. On ne risque rien, alors, ils n’
n Europe, il y eut quelques exemples d’éloges funèbres prononcés en l’ honneur des gens de lettres. Mais ces exemples furent don
0, et l’un des hommes les plus savants de son siècle, reçut les mêmes honneurs qu’un reste de flatterie ou de respect prodigue a
ictions et des querelles, il se consola de mourir. On prononça en son honneur , à Wittemberg et à Tubingue, un grand nombre d’or
e noir, et son buste était placé dans un lieu élevé. On publia en son honneur une quantité prodigieuse d’éloges. Il y en eut, d
it assemblé pour l’entendre. La cendre de Descartes fut privée de cet honneur  ; mais il resta à ce Français célèbre le mausolée
truisaient eux-mêmes leur siècle ; Muret exilé de France, et comblé d’ honneurs en Italie ; Jules Scaliger, qui, descendu d’une f
16 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
c’est la marque même de la force que ce consentement aux règles de l’ honneur . Non point qu’il n’ait été quelquefois, comment d
la loyauté. C’est le système de l’héroïsme. Et c’est le système de l’ honneur . Il est tout entier ramassé dans le code du duel,
acune des thèses se présente dans son exactitude et dans son plein. L’ honneur et la beauté du monde n’exige pas, ne consiste pa
ur la vie s’est divisée en deux races, dont l’une est la lutte pour l’ honneur , et l’autre la lutte pour le pouvoir. Je n’irai m
r des peuples). Il y a une race de la guerre qui est une lutte pour l’ honneur et il y a une toute autre race de la guerre qui e
ême tout ce qu’il peut y avoir de plus étranger au duel, au code, à l’ honneur . Mais elle n’est pas du tout étrangère à l’héroïs
étrangère à l’héroïsme. Il y a une race de la guerre qui étant pour l’ honneur est tout de même pour l’éternel. Et il y a une ra
t mathématiquement diminué d’autant. Et lui qui livre la lutte pour l’ honneur dans un monde où tout le monde livre la lutte pou
utes, et la place au centre du combat. Elle ne l’avait pas mérité : l’ honneur s’est décidé pour elle. Et les autres brigades, s
, ni du mensonge. Et à quel point elle est uniquement la comédie de l’ honneur et de l’amour (et un peu aussi du hasard). Le me
l’amour (et un peu aussi du hasard). Le menteur est la comédie de l’ honneur et de l’amour comme le Cid en est la tragédie et
comme le Cid en est la tragédie et comme Horace est la tragédie de l’ honneur et de l’amour et comme Cinna est la tragédie du p
une autre grandeur, entre une noblesse et une autre noblesse, entre l’ honneur et l’amour. D’un côté ce n’est pas la morale, cet
cette invention. C’est infiniment plus et infiniment autre : c’est l’ honneur . Et de l’autre côté ce n’est pas la passion, cett
comique, toujours également poétique), sans doute c’est le débat de l’ honneur et de l’amour. Mais c’est un débat essentiellemen
même, au point de secret de la poétique et du génie de Corneille : L’ honneur est aimé d’amour, l’amour est honoré d’honneur. L
génie de Corneille : L’honneur est aimé d’amour, l’amour est honoré d’ honneur . L’honneur est encore un amour et l’amour est enc
rneille : L’honneur est aimé d’amour, l’amour est honoré d’honneur. L’ honneur est encore un amour et l’amour est encore un honn
oré d’honneur. L’honneur est encore un amour et l’amour est encore un honneur . On n’entend rien au tragique et au comique et à
en même temps la liaison. Il ne fait aucun doute que dans Corneille l’ honneur est aimé d’amour notamment dans le Cid, où cela é
ur notamment dans le Cid, où cela éclate, et que l’amour est honoré d’ honneur , notamment dans le Cid, où cela éclate. Ni l’honn
our est honoré d’honneur, notamment dans le Cid, où cela éclate. Ni l’ honneur n’est estimé ou maigrement aimé d’une maigre esti
e et la plus jeune jeunesse qu’on ait jamais mise en poétique, aime l’ honneur d’amour et comme un amour, honore l’amour d’honne
poétique, aime l’honneur d’amour et comme un amour, honore l’amour d’ honneur et comme un honneur. C’est pour cela que l’honneu
nneur d’amour et comme un amour, honore l’amour d’honneur et comme un honneur . C’est pour cela que l’honneur et l’amour sont to
, honore l’amour d’honneur et comme un honneur. C’est pour cela que l’ honneur et l’amour sont toujours présents l’un à l’autre 
rs présents l’un à l’autre ; et l’autre à l’un. C’est pour cela que l’ honneur et l’amour sont constamment compénétrés, mutuelle
. Mais il a fait l’immense débat, l’immense liaison et déliaison de l’ honneur et de l’amour. L’amour est un plaisir, l’honneur
on et déliaison de l’honneur et de l’amour. L’amour est un plaisir, l’ honneur est un devoir. Ne l’en croyons pas. L’amour, (je
, et dans sa poétique, et dans son système de la vie), l’amour est un honneur , et l’honneur est aimé. Ou alors je dirai plus. P
oétique, et dans son système de la vie), l’amour est un honneur, et l’ honneur est aimé. Ou alors je dirai plus. Pour ces admira
out est vieux, près de qui tout est ridé, l’amour est un plaisir et l’ honneur aussi et l’honneur ensemble est un plaisir ou plu
de qui tout est ridé, l’amour est un plaisir et l’honneur aussi et l’ honneur ensemble est un plaisir ou plutôt l’amour est un
honneur ensemble est un plaisir ou plutôt l’amour est un plaisir et l’ honneur ensemble est le même amour et le même plaisir. Il
. Ils aiment tout, dans leur jeunesse, ils aiment  tout d’amour, et l’ honneur plus que tout. Et ils honorent tout, d’honneur, e
nt  tout d’amour, et l’honneur plus que tout. Et ils honorent tout, d’ honneur , et l’amour plus que tout. Le long et lent balanc
etour et un retour, un balancement silencieux du même au même, de cet honneur et amour nommé honneur, à cet amour et honneur no
balancement silencieux du même au même, de cet honneur et amour nommé honneur , à cet amour et honneur nommé amour. Nous n’avons
u même au même, de cet honneur et amour nommé honneur, à cet amour et honneur nommé amour. Nous n’avons qu’un honneur. Il est t
nommé honneur, à cet amour et honneur nommé amour. Nous n’avons qu’un honneur . Il est tant de maîtresses, dit le vieux don Dièg
et leur système de pensée, c’est premièrement que nous n’avons qu’un honneur , deuxièmement que nous n’avons qu’une maîtresse,
est que la destination de l’amour est la même que la destination de l’ honneur . Aussi unique. Il faut relire le Cid. Ou plutôt i
mêmes d’un regard inhabitué. L’amour de Chimène et de Rodrigue pour l’ honneur est une des nourritures les plus profondes de leu
t une nourriture profonde et une offrande perpétuelle qu’ils font à l’ honneur . Et l’honneur qu’ils rendent à l’amour est encore
re profonde et une offrande perpétuelle qu’ils font à l’honneur. Et l’ honneur qu’ils rendent à l’amour est encore une nourritur
ure de leur amour. Il faut relire le Cid. Il faut voir à quel point l’ honneur est entouré, à quel point l’honneur est un objet
Cid. Il faut voir à quel point l’honneur est entouré, à quel point l’ honneur est un objet d’amour et un objet de tendresse. Et
jet de tendresse. Et il faut voir à quel point l’amour est un objet d’ honneur . C’est en ce sens, et non point au sens des criti
inateur et historien, qu’il faut dire que le Cid est la tragédie de l’ honneur et de l’amour et que le Menteur est la comédie pa
l’amour et que le Menteur est la comédie parallèle et conjointe de l’ honneur et de l’amour. C’est en ce sens qu’il faut dire,
e le jour de la distribution des prix. C’est en ce sens, au sens d’un honneur et d’un amour qui se nourrissent mutuellement, qu
est parallèlement et conjointement la comédie du noble jeu. Tout est honneur et tout est amour dans Corneille et tout est conf
st pas une tragédie profane, il est une sorte de tragédie sacrée de l’ honneur et de l’amour, (et de la jeunesse), plus précisém
(et de la jeunesse), plus précisément une tragédie sacrée de ce que l’ honneur et l’amour ont de sacré dans l’âge de la jeunesse
t la plus grave et la plus sacrée tragédie profane de l’amour et de l’ honneur que nous ayons. Mais quelle ne faut-il pas que so
es origines avouées sont plus apparentes et plus claires. Un combat d’ honneur est engagé entre ces deux hommes et Polyeucte se
est engagé entre ces deux hommes et Polyeucte se tient pour engagé d’ honneur à ne point le céder en honneur à ce grand stoïcie
es et Polyeucte se tient pour engagé d’honneur à ne point le céder en honneur à ce grand stoïcien. Ce n’est point en vain, ce n
ucte il ne fallait pas que le chrétien fût inférieur au païen même en honneur païen. Au temps de la croisade il ne faut pas que
le chevalier chrétien soit vaincu par le « chevalier » arabe même en honneur infidèle. De là cette comparaison d’honneur, cett
chevalier » arabe même en honneur infidèle. De là cette comparaison d’ honneur , cette joute constante de courtoisie qui s’établi
ucte ne se contentera pas à moins. Il faut qu’il vainque aussi dans l’ honneur qui est dans le système de l’autre. Et comme lui
l vainque Sévère en réalité. Il ne suffit pas qu’il vainque Sévère en honneur dans la réalité spirituelle et en lui-même et dev
rque et devant Dieu. Il veut encore, il faut encore qu’il vainque (en honneur ) Sévère devant Sévère lui-même et dans le système
point de scandale que Polyeucte est chrétien et qu’il a été vaincu en honneur par un chrétien. Car si tout point d’inquiétude c
i compte pour Sévère. Il ne suffit donc pas que Polyeucte vainque (en honneur , en grandeur) dans les comptes de Dieu, il faut q
) de lui soit une haute image et une image de grandeur et une image d’ honneur et pour Sévère et dans Sévère l’image de celui qu
r et pour Sévère et dans Sévère l’image de celui qui l’a vaincu en un honneur même païen. C’est dans le jeu même de Sévère qu’i
sûr d’un jugement infirme parce que c’est tout de même un jugement d’ honneur . Et il faut encore qu’il soit sûr d’une connaissa
parfaite, transposée, parce que c’est tout de même une connaissance d’ honneur . Il ne lui suffit pas qu’il ait intégralement rai
ui ne s’y connaît pas, parce que celui-ci est tout de même un homme d’ honneur . Il ne suffit pas que dans l’adoration et le mart
y ajoute qu’il vainque aussi pour cet autre, qui n’est qu’un homme d’ honneur . À une connaissance absolue il faut qu’il ajoute.
onnaissance infirme, la noble connaissance qu’aura de lui cet homme d’ honneur , ce païen.   Il ne suffit pas que le monde chréti
nnait contre Sévère et devant Sévère fût et un martyre et un combat d’ honneur , de même que saint Louis entendait que la croisad
int Louis entendait que la croisade fût et la croisade et un combat d’ honneur , de même Jeanne d’Arc entendait que la juste guer
c entendait que la juste guerre qu’elle allait livrer fût un combat d’ honneur et un combat de Dieu et un combat de chevalerie,
dérer comme une déclaration de guerre mais comme une déclaration de l’ honneur de la guerre. Il ne lui suffit pas qu’elle se pré
t soit présenté dans les règles et ces règles ce sont les règles de l’ honneur et du combat courtois. Même envoyée de Dieu elle
ivrée, il faut que cette bataille qu’elle donnera soit une bataille d’ honneur , la bataille d’un combat chevaleresque, la batail
ention même de la vie et l’invention de la guerre et l’invention de l’ honneur et l’invention de Dieu. Une nouveauté sans limite
Rien de flétri, rien de travaillé, rien de voulu. La source même de l’ honneur . Une aisance admirable et une liberté sous les ar
ication, ses points de résistance, ses points de guerre, ses points d’ honneur , ses points de sainteté, ses points de martyre. E
est en un certain sens et fût-elle désastreuse pourvu qu’elle sauve l’ honneur , pourvu qu’elle ait été engagée et livrée dans so
Quand même elle serait cent fois honorable elle est toujours contre l’ honneur . Et quand même elle est pure tout de même elle es
use opération de guerre étrangère, pourvu que réellement elle sauve l’ honneur , (et que ce ne soit pas comme on le fait si souve
i souvent un faux semblant et un alibi, et qu’on ne dise pas sauver l’ honneur pour se dispenser agréablement de sauver la victo
bonheur, dans la catégorie d’être heureuse. Et dans la catégorie de l’ honneur . Et dans la catégorie de la grâce. Et c’est pour
propre. Et toute guerre étrangère ne sort point de la catégorie de l’ honneur . Mais dans toute guerre civile il y a un point de
saine et elle est sainte. Elle est dans la catégorie du bonheur, de l’ honneur , de la grâce. Sa souffrance n’est ni monstrueuse,
s le contraire de la débauche et apparemment du péché. N’est-il pas l’ honneur et la vertu officielle. N’est-il pas l’honneur et
péché. N’est-il pas l’honneur et la vertu officielle. N’est-il pas l’ honneur et la vertu enregistrée. N’est-il pas le symbole
17 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La défection de Marmont »
qu’on tenait à voir que cette lutte d’un homme qui voulait sauver son honneur contre le mépris qui avait le plus le droit d’exi
c’est ce mot-là que Marmont fait toujours écrire) on ne sauve pas son honneur comme un drapeau qu’il est beau de rapporter en p
son honneur comme un drapeau qu’il est beau de rapporter en pièces. L’ honneur doit se rapporter tout entier. S’il est touché, i
on de Marmont en 1814 22, nous paraît d’un péremptoire affreux pour l’ honneur de Marmont, et nous croyons qu’après l’avoir lu p
erturbation du moment, attendu que, si la vaillance a des paniques, l’ honneur n’en a pas. Il faut donc renoncer à faire de l’ac
de fier, cette distinction hautaine, ce luxe du bien qu’on appelle l’ honneur . » Magnifique langage ! Le duc de Raguse aurait
18 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
usation portée contre un homme de conviction et de talent dont j’ai l’ honneur d’être l’ami. (À l’ordre ! à l’ordre !) « M. le P
ions les plus vives et les plus profondes. Messieurs, quand j’ai eu l’ honneur d’être appelé à siéger dans cette enceinte par un
quence, d’une capacité multiple et prompte que tous ceux qui ont eu l’ honneur de l’approcher admirent, et qui, pour tout dire d
ministre des affaires étrangères, si je ne me trompe, — s’était fait honneur d’y venir, et il tenait l’un des cordons. Ce mini
à chercher à se rendre compte en matière de doctrines. Le propre et l’ honneur de l’Empire est de maintenir la balance égale et
nsieur le baron, « J’ai reçu hier soir la lettre que vous me faites l’ honneur de m’adresser et qui en renfermait une autre de M
e, ce qui ne veut pas dire qu’ils soient moins fermes ou moins gens d’ honneur pour cela ; mais ils ne sont pas docteurs des arm
onde, ce quelqu’un qui a plus d’esprit que personne et qui a autant d’ honneur que qui que ce soit, — un honneur qui n’est pas l
prit que personne et qui a autant d’honneur que qui que ce soit, — un honneur qui n’est pas le point d’honneur et où il entre d
d’honneur que qui que ce soit, — un honneur qui n’est pas le point d’ honneur et où il entre de la raison. « Sainte-Beuve. »
Or ce livre, dénoncé par les pétitionnaires de Saint-Étienne, a eu l’ honneur d’être couronné par l’Académie française en 1861
ion de Saint-Étienne, c’est la proscription d’un tel livre, tout en l’ honneur de la tolérance. 47. La pensée de Napoléon 1er
heures qui se sont écoulées depuis la réponse que vous m’avez fait l’ honneur de m’adresser en date du 1er juillet, vous auriez
19 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. De Pontmartin. Causeries littéraires, causeries du samedi, les semaines littéraires, etc. »
t à une absence de hautes croyances dont il s’est plu à s’attribuer l’ honneur . D’abord, s’il y veut bien regarder, les critique
té chrétienne au nom de sa foi, le monde aristocratique au nom de son honneur et de son orgueil, la classe bourgeoise au nom de
à tous les autres, je répondrais hardiment : Un bon livre écrit en l’ honneur d’un grand roi . » Singulière préférence à ériger
riger ainsi en article de foi littéraire ! Pourquoi pas un livre en l’ honneur d’un grand peuple, — ou en l’honneur d’un grand s
ire ! Pourquoi pas un livre en l’honneur d’un grand peuple, — ou en l’ honneur d’un grand saint ? Ah ! Messieurs les hommes à pr
y a-t-il dans nos mœurs modernes bourgeoises (il faut le dire à leur honneur ) un obstacle raisonnablement invincible à ce que
as au théâtre et dans les romans du jour. M. d’Auberive est un type d’ honneur et de politesse. Son fils, Emmanuel, un jeune hom
ous : dans ce temps où tout s’en va, votre race a conservé intact cet honneur , ce vieil et pur honneur qui est le premier des b
ut s’en va, votre race a conservé intact cet honneur, ce vieil et pur honneur qui est le premier des biens… Si jamais tu pouvai
immaculé des d’Auberive, voilà le bonheur de deux êtres sacrifié à un honneur faux et à un préjugé de race. Ce père qui refuse
ria pour toute sa vie, M. de Pontmartin l’estime sans doute sublime d’ honneur et de délicatesse ; à mes yeux il ne vaut pas mie
20 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »
t, est des plus beaux : « Touche ces cheveux blancs à qui tu rends l’ honneur  ; Viens baiser cette joue, et reconnais la place
e qu’elle est de le savoir vainqueur, se redit donc, dans son point d’ honneur filial, qu’il faut se remettre en colère et aller
entera pas à moins. Ces personnages ont toutes les espèces de point d’ honneur , — le point d’honneur de la vengeance, — le point
s personnages ont toutes les espèces de point d’honneur, — le point d’ honneur de la vengeance, — le point d’honneur de la piété
e point d’honneur, — le point d’honneur de la vengeance, — le point d’ honneur de la piété filiale, — le point d’honneur amoureu
la vengeance, — le point d’honneur de la piété filiale, — le point d’ honneur amoureux. Ils ne se contentent point du gros des
isons et cherche à côté, en continuant de presser en lui ce ressort d’ honneur . S’il ne tient pas à vivre, se croyant condamné p
laisse point donner le change. Il est devenu sourd sur l’article de l’ honneur  : si on veut l’ébranler, il faut qu’on touche une
dire ; « Puisque, pour t’empêcher de courir au trépas, Ta vie et ton honneur sont de faibles appas. Si jamais je t’aimai, cher
t à Rodrigue, il clôt le drame en disant : « Pour vaincre un point d’ honneur qui combat contre toi, Laisse faire le temps, ta
. Corneille n’a extrait et dû extraire qu’un Cid, modèle d’amour et d’ honneur , tel qu’il le fallait pour arracher des larmes au
21 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 37, des défauts que nous croïons voir dans les poëmes des anciens » pp. 537-553
érité des faits connus et de supposer, par exemple, pour faire plus d’ honneur au heros, qu’Arminius n’eut jamais prêté serment
û taire certaines circonstances connues de son action, qui font peu d’ honneur à Charles VII. La tradition se fut soulevée contr
t qu’ils se sont querellez, c’est qu’ils n’avoient pas sur le point d’ honneur le sentiment des gots ni de leurs pareils. Les gr
oient que celui qui l’avoit essuïée n’eut d’autre voïe de reparer son honneur que celle de se corriger. Les peuples polis ne s’
Scipion l’afriquain donna sous les murs de la nouvelle Carthage en l’ honneur de son pere et de son oncle. Tous deux avoient pe
oit être necessairement le plus honnête homme, et qu’une societé où l’ honneur obligeroit les citoïens à vanger eux-mêmes à main
22 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
eaucoup de fiers chevaliers de leurs terres les servirent, avec grand honneur , jusqu’au temps de leur mort. Depuis ils périrent
ne connaissait personne qu’elle voulût aimer. Depuis elle devint avec honneur la femme d’un très-bon chevalier. « C’était ce mê
tir de riches habits. Des gens sages, qui savaient ce que c’est que l’ honneur , veillaient sur lui. C’est ainsi qu’il put acquér
commença par rechercher les belles femmes qui aimaient, mais en tout honneur , à voir le beau Sîfrit. « Et voilà que son père S
s variés et de la vue des divertissements. « On chanta une messe en l’ honneur de Dieu. Les gens se pressaient en foule quand le
és chevaliers, d’après la coutume de la chevalerie, avec de si grands honneurs qu’on n’en vit plus de semblables depuis. « Ils s
des vêtements tels que de si fiers guerriers les puissent porter avec honneur . En vérité je vous en remercierai sincèrement. « 
ce et lui dit : « Voulez-vous que cette fête vous fasse le plus grand honneur , laissez admirer les belles jeunes filles qui fon
généreusement offert ses services, ô Gunther, mon frère chéri, faites honneur devant tous ces héros. Je ne rougirai jamais de c
nvite en sa cour, afin que sa sœur vous salue : c’est pour vous faire honneur . » « Le chef en ressentit de la joie en son cœur.
ette belle femme devient la mienne, j’exposerai pour te complaire mon honneur et ma vie. » « Sîfrit, fils de Sigemunt, répondit
rce et au nombre de son armée. Il ira seul avec quelques chevaliers d’ honneur . Il va demander avec eux à sa sœur Kriemhilt de l
e chef qui se trouve devant moi. Lui est mon seigneur. Je renonce à l’ honneur que vous me faites. « Il est roi sur le Rhin. Que
votre esprit ne soit pas trop prompt, vous pourriez bien perdre ici l’ honneur et la vie. Songez-y. » Ainsi répondit la vierge d
roi ; maintenant je voudrais voir si on rendra à ta personne autant d’ honneur qu’à la mienne. » « La colère s’était emparée de
à ce sujet. « Quoique l’on servît Dieu et que l’on chantât là en son honneur , le temps parut à Brunhilt d’une longueur excessi
ilt parla à son tour : « Je ne veux point passer pour voleuse. Si ton honneur t’est cher, tu aurais mieux fait de garder le sil
à travers le pays. Tous ceux qui voyaient cela lui accordaient grand honneur . Mais Hagene trahit méchamment sa foi envers Sîfr
le, que celui dont je tombe la victime. Je vous conservai la vie et l’ honneur dans vos plus pressants dangers. J’ai payé bien c
l voulait venger la mort de son fils, ainsi que le lui commandait son honneur . « Ils ne savaient pas qui ils devaient attaquer,
se hâtèrent vers leurs chevaux. Ah ! que de jeux sont entreprit en l’ honneur du roi. « Le roi commanda aux Hiunen de se prépar
 Le roi commanda aux Hiunen de se préparer pour rendre à la reine les honneurs qu’on lui destinait. De Tulna on chevaucha vers l
sement, de façon que nul ne pût le remarquer. Elle recevait de grands honneurs après avoir subi tant de souffrances. « Quelle qu
ble roi, étant fille de Nentwin. Plus tard elle fut l’objet de grands honneurs . « Son âme se réjouit de l’arrivée des étrangers 
bonté de la reine. » XVIII « Ils vécurent ensemble avec grand honneur jusqu’à la septième année. Pendant ce temps, la r
e avait reçues jadis dans sa patrie. « Elle songeait aussi aux grands honneurs dont elle jouissait dans le Nibelungen-lant, où e
d’amener en ce pays nos meilleurs amis, afin qu’il m’en revienne de l’ honneur . « Dites bien à Gîselher, qu’il songe à cela, que
pour la grande fidélité qu’il m’a montrée. « Expliquez à ma mère les honneurs dont je jouis ici. Et si Hagene de Troneje refusa
aindre en restant dans ce pays. « — Nous comptons sur toutes sortes d’ honneurs de votre part, répondit Swemel. Mon éloquence ne
ulez-vous aller voir Kriemhilt ? vous y pourrez perdre et la vie et l’ honneur . Elle a la vengeance tenace, la femme du roi Etze
ame les chargea de dire à sa fille qu’elle se réjouissait de tous ces honneurs . « La reine fit donner aux deux ménétriers de l’o
23 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411
ssance volontaire aux crimes d’un peuple ou d’un homme. Discipline et Honneur  : c’était le véritable titre. M. de Vigny le sent
q cent mille hommes, nous étions prêts à la guerre comme à la paix. L’ honneur en revient à M. Garnier-Pagès et à M. Duclerc, ce
santé du roi ! dit-il en buvant ; il m’a fait officier de la Légion d’ honneur , il est juste que je le suive jusqu’à la frontièr
e mère pourrait lui laisser, n’est-ce pas ? pour garantir sa vie, son honneur , n’est-ce pas ? et aussi pour qu’on ménage toujou
ant chef de bataillon, avec une bonne paye, ma pension de la Légion d’ honneur et le mois Napoléon, dont la solde était double,
aut de vertu divine, il reste à la société une belle vertu humaine, l’ honneur , cette vertu inconséquente qui cherche sa récompe
éfaut de la vertu réelle qui descend de Dieu, et qui remonte à lui, l’ honneur est un semblant de vertu, une échelle du néant po
a vertu est encore belle. La société ne pouvant vivre que de vertu, l’ honneur lui en masque l’absence ; il faut la respecter co
à tous encore et régner en souveraine dans les armées, est celle de l’ honneur . « Je ne vois point qu’elle se soit affaiblie et
cé. — Ceci n’est point théorie, mais observation. — L’homme, au nom d’ Honneur , sent remuer quelque chose en lui qui est comme u
du Vrai, du Beau, du Juste ; de là une lumière qui va devant lui. « L’ Honneur , c’est la conscience, mais la conscience exaltée.
sent universellement ? « C’est peut-être là le plus grand mérite de l’ Honneur , d’être si puissant et toujours beau, quelle que
maintient dans toute sa beauté la dignité personnelle de l’homme. « L’ Honneur , c’est la pudeur virile. « La honte de manquer de
les ; elle devient le serment même, parce que vous y ajoutez le mot : Honneur . « Dès lors, chacun a sa parole et s’y attache co
e des Religions ne pas tenter de nier ou d’étouffer ce sentiment de l’ Honneur qui veille en nous comme une dernière lampe dans
vivant encore en nous. — Gardons-nous de dire de ce dieu antique de l’ Honneur que c’est un faux dieu, car la pierre de son aute
u Serment, dites-le, vous tous, Saints et Martyrs de la religion de l’ Honneur . » Écrit à Paris, 20 août 1835. XII Là s’a
mort de ce mauvais coup de langue à deux tranchants envers un homme d’ honneur d’autant plus facile à asphyxier de faux éloges q
su gré de m’être retiré alors et d’avoir sacrifié toute ambition à l’ honneur de mes affections. Quand 1848 m’appela sur une au
me au prix du parlementarisme, qu’il n’estimait pas plus que moi. Son honneur ne lui imposait pas les mêmes réserves. Il ne cac
tion que son père avait ramenée de l’exil. Il se conduisit en homme d’ honneur , et resta neutre entre la fortune possible et sa
24 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
gene, celui-là ne sait jamais dire la vérité sur ce qui intéresse son honneur . Je désire que mes maîtres, après avoir pris cong
ont mieux présentés dans nul royaume, et n’auront reçu d’aussi grands honneurs . En vérité, vous pouvez le croire. » Hagene se ré
evras bien, Kriemhilt, ma femme, dit Etzel ; ils viennent à ton grand honneur , tes frères très-chéris. » Dame Kriemhilt se tena
n sera point ainsi. « Non, douce fille de Roi, je ne désire point cet honneur , que vous portiez au logis mon bouclier et les au
il fut mon homme-lige. Il s’acquit ici, près de moi, gloire et grand honneur . Je le fis chevalier et lui donnai mon or. Comme
n est ainsi, je vous conseille de bien veiller à votre vie et à votre honneur . Oui, cela me paraît sage, car, si je ne m’abuse,
ueur de viole. Elle est reine. Si elle passe devant nous, rendons-lui honneur , c’est une femme noble. Et ainsi on prisera davan
s il nous convient de laisser là cette courtoisie. Pourquoi ferais-je honneur à qui me porte de la haine ? Jamais je ne le fera
taquer déloyalement Hagene et ses guerriers ; un sentiment très-vif d’ honneur les retient tous. Kriemhilt désespère de trouver
, puis maints hauts princes et d’illustres guerriers rendre de grands honneurs à la Reine. Le Roi fit donner des siéges dans la
gissez avec affection envers cet enfant. « Élevez-le dans des idées d’ honneur , jusqu’à ce qu’il devienne homme. Et si quelqu’un
ient voulu l’attaquer à l’instant. Le Roi lui-même l’eût fait, si son honneur le lui eût permis. Il était poussé à bout. Mais b
rai bien servir de si puissants rois, — je garderai ces marches à mon honneur . » Rien ne pouvait être plus funeste pour les gue
s descendre avec vous dans la plaine. Ainsi il vous en reviendra de l’ honneur  ! « Là le sort qui nous attend se décidera vite.
donné sa fille en mariage au fils du roi de Worms, se croit engagé d’ honneurs envers Etzel son souverain et combat ses anciens
chevaucherai avec vous jusqu’en votre pays. Je vous reconduirai avec honneur ou je souffrirai la mort, et pour vous j’oubliera
gneur Dietrîch se dit: « Te voilà donc en péril ! Mais j’aurais peu d’ honneur à te tuer maintenant. Je vais essayer si je puis
euraient amèrement leurs parents et leurs hommes. Tant de gloire et d’ honneur avait péri. Tous les peuples étaient dans l’affli
combat et chrétiennes dans les négociations, et après la victoire, l’ honneur que nous croyons une fleur de vertu moderne, y dé
iliser ces peuples à peine encore baptisés ? Je penche à croire que l’ honneur vient de l’Inde, car il n’a été connu en Europe q
, en Arabie, et enfin au Caucase, en Allemagne, et chez les Slaves. L’ honneur est vieux, et il est évidemment un mélange de la
25 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80
ue je porte écrit sur ma poitrine tout ce que Votre Majesté me fait l’ honneur de me dire ; car qui pourra penser que je l’aie b
ais Catinat ne se laisse point entraîner à ces soubresauts du point d’ honneur , et il ne répond pas à l’aiguillon. Sur tout ce q
entiment. Si je parlais autrement à Votre Majesté, je n’aurais plus l’ honneur de me conduire à son égard avec un esprit de véri
a bataille, si ce ne serait pas un autre, si on ne peut lui en ôter l’ honneur  ; et quel plaisir alors, quel triomphe de l’humil
mée de Votre Majesté a gagné la bataille le 14 de ce mois ; j’avais l’ honneur de la commander, sans qu’il y eût aucun lieutenan
 ; M. de Villars me l’a dit à la tête de votre armée, en me faisant l’ honneur de m’embrasser devant tous les officiers. II fu
este à faire est encore plus important, et vous pouvez vous combler d’ honneur et me procurer une paix glorieuse en joignant les
lier Votre Majesté d’être bien persuadée que je tâcherai de mériter l’ honneur de sa confiance par une très grande exactitude à
as regardé ce discours comme une espérance bien prochaine, et j’eus l’ honneur de vous mander que je n’en étais pas encore là ;
us me permettez de sortir un peu du sérieux qui convient quand on a l’ honneur d’écrire à son ministre, j’aurai l’honneur de vou
qui convient quand on a l’honneur d’écrire à son ministre, j’aurai l’ honneur de vous dire que vous vous y prenez très mal. On
un homme qui badine, mais d’un général : Sur ce que vous me faites l’ honneur de me dire que le courtisan veut s’imaginer que j
26 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
d’être obligé de sortir bien plus tôt du Piémont. Les gens de bien, d’ honneur , bons juges en pareil cas, et témoins de tout ce
as, et témoins de tout ce qui s’est passé, me feront peut-être plus d’ honneur que je n’en mérite, par l’approbation qu’ils donn
échal de France. Vous pouvez en prendre la qualité et en recevoir les honneurs . Vous en prêterez le serment quand le bien de mes
emple qui doit élever les sentiments et le courage de tout ce qui a l’ honneur de la servir. J’ai assurément reçu, Sire, cette n
gation et de reconnaissance, quand on reçoit une pareille marque de l’ honneur de son estime et de son affection. » Le trouble
nt aux mœurs de cette digne et honnête bourgeoisie, non gâtée par les honneurs  : « Je suis accablé de réponses à faire à tous l
nt la fortune pouvait changer les événements qui m’ont procuré tant d’ honneur , et toutes les raisons pour une affaire deviennen
aire réponse à une lettre toute des plus obligeantes qu’il m’a fait l’ honneur de m’écrire, où ton nom est mêlé : il paraît bien
de bien dont on aime à unir le nom avec le sien l’avait félicité de l’ honneur auquel il était promu, et Catinat l’en avait reme
t qu’à justifier la confiance du roi, à se rendre digne de son nouvel honneur , et dès que le duc fut remis de sa maladie et que
à ses fins, faisait demander à Tessé de prier Catinat « de sauver son honneur en s’avançant dans la vallée de Suse, de façon à
27 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre III. L’Histoire »
i, d’un courage égal, sans fantaisie comme sans défaillance, il met l’ honneur à vaincre, non pas à se faire tuer, et il aime mi
et qui lui sert de règle à juger toutes les actions d’autrui, c’est l’ honneur féodal, le respect du pacte et du lien social, qu
, c’est Garin, ou Bernier. Toute la morale se réduit au principe de l’ honneur  : tous les devoirs se ramènent aux devoirs récipr
que l’intérêt commun des autres barons n’impose un accommodement. Cet honneur , à l’occasion, peut faire broncher, comme, d’autr
utres, de ce contrat léonin, s’apercevant trop tard du piège, mit son honneur à n’être pas démenti : dût-on ne pas aller en Egy
». Déserteurs, traîtres, lâches, voilà ce qu’ils sont : des gens sans honneur enfin. Il le dit, et il le croit. L’adresse est d
emps, et sa race, le jour où il a mis en avant cette grande raison, l’ honneur , la fidélité au parti, la solidarité des compagno
vent, le mot magique qui perce les cœurs et l’ait tout faire, c’est l’ honneur , l’honneur qu’on définit : « rester avec les autr
t magique qui perce les cœurs et l’ait tout faire, c’est l’honneur, l’ honneur qu’on définit : « rester avec les autres, ne pas
d’une fenêtre grillée, se croit en disgrâce pour avoir parlé selon l’ honneur et selon la vérité. Ce récit nous fait surgir dev
ion qu’il voit en Louis IX. Elle le dépasse : mais il faut dire à son honneur que, s’il ne prétend pas l’égaler, elle ne le gên
28 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »
ivants, et que la postérité ne ratifie pas toujours. Mais lorsque ces honneurs sont accordés à des hommes vraiment célèbres, ils
être la cendre d’aucun souverain ne fut ensevelie avec de plus grands honneurs . On lui éleva un catafalque décoré de statues, d’
is que les cardinaux et tous les courtisans étaient debout ; comblé d’ honneurs à Venise, où la république et le doge l’envoyèren
est réservée, comme dans le reste de l’Europe, à ceux qui ont eu des honneurs ou des places ; c’est un dernier hommage rendu au
mais Newton veut d’autres hommages. » Puis tout à coup il s’écrie : «  Honneur de la Grande-Bretagne, ô grand homme ! soit que,
leurs grands hommes. Ce même Thompson a composé un éloge funèbre en l’ honneur du lord Talbot, qui avait été son bienfaiteur et
comme à sa prêtresse, la charge honorable de chanter des hymnes en l’ honneur de tout ce qu’elle forme de grand et de beau dans
viati, jeune homme de vingt-deux ans, prononça aussi un discours en l’ honneur de Michel-Ange. Ces deux discours furent publiés
29 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Ronsard, et Saint-Gelais. » pp. 120-129
royons l’homme injurieux, Qui, de sa bavarde ignorance, Veut honnir l’ honneur de la France, Aboyant d’un gozier felon Un des pl
u poëte de mettre au rang des plus grandes saintes. Je te salue, ô l’ honneur De mes muses, & encore L’ornement & le bo
appréhendant de ne pouvoir, au bout de sa carrière, se soutenir avec honneur , abandonna la poësie Françoise à son jeune rival,
de ses grands mots le faste pédantesque. Après sa mort, il reçut des honneurs tels qu’on n’en rend qu’aux gens de lettres qu’en
oraison funèbre dans le collège de Boncourt. On tâchoit, par tous ces honneurs , de répondre à la haute idée que, de son vivant,
30 (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »
quoi la représentation nouvelle de la littérature n’aurait-elle pas l’ honneur d’une pareille hospitalité et n’obtiendrait-elle
ivent l’esprit. Qu’il y ait aussi l’Académie du suffrage universel. L’ honneur serait non d’y être admis, mais d’y être couronné
Une audience par année suffirait à consacrer et à maintenir le lien d’ honneur qui flatterait et attacherait les amours-propres
vers ; un journal du moins les insère ; on y glisse de la prose en l’ honneur du saint qu’on s’est choisi et à la plus grande g
hose honteuse ! L’on sait, jusque dans la mêlée du combat, observer l’ honneur littéraire, les délicatesses du métier. Mais que
raison cloche toutefois : le militaire a pour lui l’avancement et les honneurs du grade : l’ouvrier littéraire, en général, n’av
31 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers. »
encore payer une dette délicate, remplir un devoir de politesse et d’ honneur comme de justice, envers des personnes rares, si
la position équivoque et brillante qui fit sa gloire, si ce n’est son honneur , et qui fit aussi son tourment. On la rencontre à
sabilité, popularité facile et à peu de frais. Une fois la dette de l’ honneur et du sang payée par quelque affaire de guerre va
e l’impatience. Je me rappelle que dès les premiers jours que j’eus l’ honneur d’être admis auprès de lui, si je me trouvais ass
on ; nous le méritons bien. » Le grand Frédéric, lorsque Dutens eut l’ honneur de le voir quelques années après, reconnut de mêm
en à dire ; sinon, il est bon gentilhomme, et vous pouvez lui faire l’ honneur de vous battre avec lui. » Tel était, sur ces de
ez-vous voir en personne dans cette petite Cour dont elle faisait les honneurs  ? allez regarder à Versailles, dans la galerie du
se passe parfaitement de domestiques, et l’on se fait à soi-même les honneurs de la collation. Le prince de Conti s’efface, on
e, quelle que soit l’issue, vous recueillerez de tout cela beaucoup d’ honneur et beaucoup d’ennui. Hélas ! chère Madame, l’un n
le Anne de Gampet de Saujon, qui eut tant d’empire (en tout bien tout honneur ) sur Gaston d’Orléans. 24. Dans une lettre de Mm
32 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — I. » pp. 1-22
e pleine lumière dans bien des esprits. Appelé un peu inopinément à l’ honneur de venir ici entretenir nos lecteurs d’un homme d
des guerriers de ce temps, comme l’un des plus vifs précisément sur l’ honneur , sur le sentiment de gloire et de patrie, sur le
talie. Chef de bataillon à Lodi, il mérite par sa conduite un sabre d’ honneur décerné par le Directoire, avec cette inscription
de valets ou charretiers sans discipline et destitués du mobile de l’ honneur . Dans les années qui suivirent, il réforma les di
fut transporté à Burgos et jusqu’à Bayonne, et reçu partout avec les honneurs dus à sa dignité : « Spectacle imposant, dit-il,
se jette sur une distinction entre l’homme de conscience et l’homme d’ honneur . Avec l’homme d’honneur, avec celui qui tient pur
tion entre l’homme de conscience et l’homme d’honneur. Avec l’homme d’ honneur , avec celui qui tient purement et simplement sa p
n honnête homme, un homme de conscience, mais ce n’est pas un homme d’ honneur . Vous, par exemple (et il prenait le bras de Marm
n Français, un brave homme, un homme de conscience, et non un homme d’ honneur . — Ces paroles, continue Marmont avec une émotion
; et peut-être bien que lui-même, à certaines heures, ulcéré dans son honneur de soldat, il aura dit comme eux. Et moi, je croi
33 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 325
nt des traits d’éloquence, de chaleur & d’élévation, qui feroient honneur à nos Ecrivains les plus exacts ? Quiconque peut
bien public a dirigé sa plume, doit sacrifier, sans peine, le foible honneur d’être proposé pour Modele aux Puristes, pourvu q
porte le caractere d’une ame sensible, d’un cœur vraiment jaloux de l’ honneur & de la prospérité de sa Patrie : son Ouvrage
34 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Dédicaces »
égale à la Faculté de Médecine de Bordeaux, Commandeur de la Légion d’ honneur , Officier de l’Instruction publique, etc., Membre
ur de l’École principale du Service de Santé, Officier de la Légion d’ honneur , Officier de l’Instruction publique.   À Monsieur
r de l’École principale du Service de Santé, Chevalier de la Légion d’ honneur .   À Monsieur le Docteur Maurice de FLEURY Ancien
35 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
ieur, est très à la mode dans les armées. Les bontés de Sa Majesté, l’ honneur de sa confiance me donnent du courage ; mais perm
ier même devança à Versailles celui de Villars, essaya de se donner l’ honneur de la journée ; les envieux voulurent faire de lu
Majesté me parla d’un officier qui, dans le dessein de se donner les honneurs de la victoire d’Hochstett, lui avait dépêché un
d’effusion il croit faire son portrait en deux mots : « Je n’ai pas l’ honneur d’être encore bien connu de Sa Majesté. Qu’elle n
nombre, il ne se laissa point imposer et ne se piqua point non plus d’ honneur hors de propos ; il attendit sous les armes, ne d
ont fort belles et à lire d’un bout à l’autre ; elles lui font plus d’ honneur encore par leur simplicité, par l’application de
nsi, pour lors, avorta ce grand effort de la ligue européenne. Tout l’ honneur de l’avoir conjuré revient à Villars, à sa fermet
n est un peu triste sur la fin ; il avait du moins pour se consoler l’ honneur des journées de Haute-Sierck et du décampement de
ur des journées de Haute-Sierck et du décampement de Marlborough, cet honneur sans hasard et pour le moins égal en mérite à une
ame, et mon zèle me ferait servir sous tout le monde : mais j’aurai l’ honneur de vous dire, avec la même liberté, que je ne sui
36 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239
née loin de Paris, arrivant de la Suisse française dont elle était l’ honneur , n’eût rien tant désiré que de rencontrer à Paris
bjet principal et pour but de toute sa conduite la considération et l’ honneur . Il paraît qu’elle était, du côté paternel, hérit
n a d’elle d’une mère à son fils, quel haut sentiment elle avait de l’ honneur militaire, et à quel point elle épousa cette reli
lon, jugeant ces mêmes Avis de Mme de Lambert à son fils, disait : L’ honneur , la probité la plus pure, la connaissance du cœur
ze ans que j’étais de ses amis particuliers et qu’elle m’avait fait l’ honneur de m’attirer chez elle. Sa maison était honorable
la critique, et devenir auteur à ses risques et périls, avec tous les honneurs de la guerre. Les Avis d’une mère à son fils, qui
nscience, j’entends, dit-elle à son fils, ce sentiment intérieur d’un honneur délicat, qui vous assure que vous n’avez rien à v
t mériterait d’être nommée le La Bruyère des femmes. Elle partage cet honneur avec Mme de Staal de Launay. On pourrait refaire,
à la docte Mme Dacier elle-même, en qui elle voyait une autorité en l’ honneur du sexe : « Elle a su associer, disait-elle, l’ér
M. de Valincour. Mme de Lambert aurait bien voulu ravir à celui-ci l’ honneur de cet arbitrage, et pouvoir donner chez elle aux
37 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
y réussit ; mais une maladie qui le retient quelques jours lui ôte l’ honneur public de cette œuvre, déjà achevée ou du moins t
re, même chez des voisins et des compatriotes, ne faisait pas un pli. Honneur à Henri IV ! en lui apparaît et brille le cœur no
ette blanche qu’il voit aux mains du page, et qui est une dépouille d’ honneur et de profit tout ensemble. Cet acharnement que m
sang répandu, puisque vous remportez une des plus signalées marques d’ honneur que saurait désirer un cavalier le jour d’une bat
téressé, et ne se pique pas d’une certaine délicatesse. Le butin et l’ honneur , le traitement et l’honneur lui semblent trop une
d’une certaine délicatesse. Le butin et l’honneur, le traitement et l’ honneur lui semblent trop une seule et même chose ; l’un
ais rien de méchant ni de honteux, car il est homme de bien et aime l’ honneur . » Voilà la mesure des bouderies de Sully, et le
i je puis un jour être roi et maître absolu, je ferai du bien et de l’ honneur à ceux qui, comme vous, m’auront bien et utilemen
à lui dire : « Hé quoi ! n’avez-vous pas acquis assez de gloire et d’ honneur en tant de combats et batailles, sans vouloir tou
38 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — II. (Suite et fin.) » pp. 421-440
hées et avec leurs nourrissons qui font une musique merveilleuse, les honneurs qu’on leur rend, les embrassades dont Mme des Urs
de la honte en même temps, si l’on compte encore pour quelque chose l’ honneur . Je veux espérer, madame, qu’il se réveillera dan
ssources ? C’est une marque de leur abattement qui ne leur fait pas d’ honneur  ; car, dans quelque mauvais état que soient les a
ndance de Mme des Ursins, durant cette année 1709, fait le plus grand honneur à sa générosité et à son élévation d’âme comme au
r y soutenir et y fortifier les résolutions royales ; car ce fut là l’ honneur de cette maison de Bourbon à son avènement en Esp
y aurons point eu de part. Le mal est que certaines femmes ont plus d’ honneur qu’eux, et que leurs fautes nous rendent martyres
, car le roi ne me paraissait point de ce sentiment lorsque j’avais l’ honneur de l’entretenir ; ne serait-ce pas cela la cause
semble chez elle l’inspiration directe, le cri du patriotisme et de l’ honneur  : on ne lui pardonne pas seulement cette opiniâtr
Amezaga, lieutenant des gardes du corps, qui commandait son escorte d’ honneur , lui ordonnant d’arrêter Mme des Ursins, de la fa
39 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »
eût pas cessé d’en être une. Mais il en est ainsi de presque tous les honneurs  : la justice les institue, la politique les conse
qui pardonne tout pour le courage, et se rallie toujours au mot de l’ honneur . Ses contemporains gravèrent sur son tombeau le t
ueur. Après François Ier, Henri II, son successeur et son fils, eut l’ honneur d’un panégyrique, même de son vivant. Où trouve,
avant la Saint-Barthélemi, fut prononcé et publié un panégyrique en l’ honneur de Charles IX. On y vante les grandes actions d’u
es peuples. Tous les éloges prononcés à Paris ou dans la France, en l’ honneur de Charles IX, sont du même ton. L’unique différe
s cardinal. On rendit à un homme qui n’avait que des talents, le même honneur que s’il avait eu le privilège de faire du bien à
un guerrier l’accord de la probité et du courage, des vertus et de l’ honneur . Il finit par exhorter tous les seigneurs de la c
M. de Thou rapporte qu’on célébra à Paris un service magnifique en l’ honneur de Ronsard. Le roi y envoya sa musique. Des princ
toits. Le même jour, on publia un grand nombre d’éloges funèbres en l’ honneur du mort. Ronsard était enterré dans le prieuré de
40 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance de Buffon, publiée par M. Nadault de Buffon » pp. 320-337
out, et dans toute la teneur de sa vie, sensé et digne. Elle lui fait honneur par bien des côtés ; elle ne le diminue en rien.
n était Archimède second ; et faisant ainsi à son rival de Ferney les honneurs du génie, Buffon ne se réserve pour lui que le ta
s ? allons-nous être plus susceptibles pour eux qu’ils ne l’ont été ? Honneur à eux, je le veux bien, mais au nom de Buffon ! h
e l’ont été ? Honneur à eux, je le veux bien, mais au nom de Buffon ! honneur à lui jusque dans leur personne encore ! Parmi le
ureux de la jeune dame, si l’on ose bien hasarder (en tout bien, tout honneur ) une telle conjecture ; il est galant, il fait l’
une partie du recueil, qui n’est pas moins neuve et qui est toute à l’ honneur de Buffon, ce sont ses lettres à son fils : il s’
paternel le mieux entendu, qui n’est pas séparable du sentiment de l’ honneur et de la dignité : Au Jardin du roi, le 22 juin 
n voulu vous porter mes ordres, auxquels il faut vous conformer. 1. L’ honneur vous commande avec moi de donner votre démission
41 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Xavier Eyma » pp. 351-366
sang des Stuarts et le sang de Cromwell, et qui a refusé le tribut d’ honneur et de devoir à la mère-patrie, doit être toujours
, posée triomphalement comme la solution d’une question de droit et d’ honneur , — après avoir dit, cependant : « qu’avant la déc
désarmée de sa justice : — « la solution d’une question de droit et d’ honneur  » ? Il nous l’assure, ce ne fut ni pour se soustr
e pas venir au secours des misères de la mère-patrie ! Une question d’ honneur  ! Quel honneur ?… De liarder avec elle, d’oublier
secours des misères de la mère-patrie ! Une question d’honneur ! Quel honneur  ?… De liarder avec elle, d’oublier ses sacrifices
mité pour la grandeur et l’obésité territoriale pour la force. Mais l’ honneur de la pensée n’est-il pas de traverser le milieu
42 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « L’abbé Prevost et les bénédictins. »
s prendre eux-mêmes à témoin. Mon caractère est naturellement plein d’ honneur . J’aimois un corps auquel j’étois attaché par mes
it contre la prudence de me confier des emplois. Un séculier, homme d’ honneur et de distinction, m’a assuré, par un billet écri
ettre. Vous n’ignorez pas d’ailleurs le petità et non obtentà. J’ai l’ honneur d’être, avec bien du respect, mon Révérend Père,
ue rien à vous louer beaucoup, et que les effets ne peuvent que faire honneur à mon jugement quand votre ouvrage paraîtra. En a
ujours inviolablement attaché à mes vieilles maximes de droiture et d’ honneur . J’espère les conserver jusqu’au tombeau. Qu’on m
d’Exiles, chez M. Neaulme, sur la place de la Cour, à La Haye. J’ai l’ honneur d’être avec toute l’estime possible, mon Révérend
venimée de faire impression sur les personnes de bon sens dont j’ai l’ honneur d’être connu. S’ils en veulent à mes foiblesses,
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
u Maine : « M. de Vivonne m’a déjà parlé79. Je suis fort sensible à l’ honneur qu’on veut me faire. Mais je vous avoue que je ne
s favorite, et ensuite disgraciée ? À quoi aurait servi d’opposer son honneur aux désirs d’un prince, source de tous les honneu
ervi d’opposer son honneur aux désirs d’un prince, source de tous les honneurs , et habitué à croire qu’il élève les femmes par l
les fautes mêmes où il les abaisse ? Comment opposer l’intérêt de cet honneur au prince qui donne son propre honneur pour garan
mment opposer l’intérêt de cet honneur au prince qui donne son propre honneur pour garant d’un inviolable secret ? Autant vaudr
exible sans paraître indifférente. La religion offrait un secours que honneur ne pouvait donner. Madame Scarron n’était pas plu
ait, en faveur de la foi conjugale violée parce prince, les lois de l’ honneur elles intérêts de la gloire qu’il s’était acquise
44 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVI. Mme de Saman »
lesses, leurs passions, leurs misères morales, leurs chutes ; mais en honneur (l’honneur de ces temps-là) elles étaient tenues
rs passions, leurs misères morales, leurs chutes ; mais en honneur (l’ honneur de ces temps-là) elles étaient tenues de les couv
e ; mais pour cette Prudence et ses pareilles, la question n’est ni l’ honneur de Chateaubriand, ni leur propre honneur de cœur.
lles, la question n’est ni l’honneur de Chateaubriand, ni leur propre honneur de cœur. La question est l’exploitation d’un nom
mer un bas-bleu, — une de ces Goules de vanité qui s’engraissent de l’ honneur des hommes assez imbéciles pour les aimer ?… Le l
45 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122
croyait une tête légère, sans modération, toujours prêt à se piquer d’ honneur et à tout risquer au moindre mot de défi : « Le p
les conditions du fond avant le commencement de la campagne. » Or, l’ honneur de Villars est précisément, par des moyens qui ét
antages avec autant d’habileté qu’un général pût jamais le faire. » L’ honneur de nos armes dans ces contrées, qui était resté c
us accordant la dignité de pair de France ; vous avez bien mérité cet honneur , et je suis bien aise de vous donner cette distin
frontière s’en allait pièce à pièce ; on périssait également et sans honneur  : Puisque la guerre est résolue, disait-il, tâch
e Eugène, puis à Bade pour la conclure (1714). Il était au comble des honneurs et de la popularité. Il aurait bien voulu pour ré
de son travail, s’est inscrit en faux contre le mot de Napoléon en l’ honneur de Villars, et s’est appliqué à montrer que du mo
 Non, Villars ne sauva point la France à Denain, il sauva seulement l’ honneur militaire de la France. » Et l’on sait combien M.
a France. » Et l’on sait combien M. Guizot s’entend à ces questions d’ honneur national : on l’a vu à l’œuvre. M. Villemain, aut
46 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »
fils, qui écrivait plus tard à lord Rochester : « Sachez ce qui fait honneur à ma mère : je suis le fils de Shakespeare. » À p
le prit en estime et en affection, et le fit parvenir promptement aux honneurs de la questure de la Chambre. Il y trouvait digni
gné de personne, parce qu’on n’accepte pas le dédain. Il y avait de l’ honneur dans cette famille. Le père de Molière s’appelait
Cette somme, équivalant à trois mille d’aujourd’hui, était surtout un honneur qui signifiait la protection assurée du roi. Ses
action théâtrale à quelqu’un de vos camarades : cela vous fera plus d’ honneur dans le public, qui regardera vos acteurs comme v
. — Ah ! monsieur, répondit Molière, que me dites-vous là ? Il y a un honneur pour moi à ne point quitter. » « Plaisant point d
? Il y a un honneur pour moi à ne point quitter. » « Plaisant point d’ honneur , disait en soi-même le satirique, qui consiste à
nce. Ce n’est pas par le bien qu’il faut être ébloui, Et pourvu que l’ honneur soit… Ici il est interrompu par le jeune Horace,
, Et dont à vingt partis, fort capables de plaire, Le cœur a refusé l’ honneur qu’il veut vous faire. Vous devez toujours, dis-j
e blondin. Songez qu’en vous faisant moitié de ma personne, C’est mon honneur , Agnès, que je vous abandonne ; Que cet honneur e
a personne, C’est mon honneur, Agnès, que je vous abandonne ; Que cet honneur est tendre et se blesse de peu ; Que sur un tel s
sera toujours, comme un lis, blanche et nette ; Mais s’il faut qu’à l’ honneur elle fasse un faux bond, Elle deviendra lors noir
e pure honte ; Une telle action ne saurait s’excuser, Et tout homme d’ honneur s’en doit scandaliser. Je vous vois accabler un h
s qu’on fasse ? ALCESTE. Je veux qu’on soit sincère, et qu’en homme d’ honneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur. PHILI
le, et serait peu permise ; Et parfois, n’en déplaise à votre austère honneur , Il est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur. Se
; Quelques titres honteux qu’en tous lieux on lui donne Son misérable honneur ne voit pour lui personne : Nommez-le fourbe, inf
Et comme il n’en est point de plus grande importance Que celles de l’ honneur et de la bienséance, Je viens, par un avis qui to
l’honneur et de la bienséance, Je viens, par un avis qui touche votre honneur , Témoigner l’amitié que pour vous a mon cœur. Hie
reconnaître à l’instant la faveur Par un avis aussi qui touche votre honneur  ; Et comme je vous vois vous montrer mon amie En
fectation d’un grave extérieur, Vos discours éternels de sagesse et d’ honneur , Vos mines et vos cris aux ombres d’indécence Que
Je vois qu’il reprend tout, et qu’à ma femme même Il prend, pour mon honneur , un intérêt extrême ; Il m’avertit des gens qui l
ous, ô suave merveille, Une dévotion à nulle autre pareille.41 Votre honneur avec moi ne court point de hasard, Et n’a nulle d
e ne me serais jamais fait une si grande peine pour une chose que mon honneur m’aurait conseillé de faire, et je rougis pour vo
47 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 502-504
tions. On ne doit pas oublier, à ce sujet, un trait qui fait autant d’ honneur à son désintéressement qu’à son habileté. Pressé
tion très-considérable. Une conduite aussi ferme fait d’autant plus d’ honneur à sa mémoire, qu’elle ne fut suivie d’aucune réco
moires incertains ; mais ce en quoi M. Petis a plus servi à étendre l’ honneur du nom François, c’est par une Histoire de Louis 
48 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — I » pp. 298-315
inairement exercée contre eux, qu’il y en a qui tiennent à beaucoup d’ honneur , et prennent la grandeur de leurs maisons par le
courtoisie, sa familiarité, sa bonne humeur, sa douce conversation. L’ honneur qu’il me faisait, la bonne chère dont il me favor
les hommes », qui fait que « souvent on se fâche plus du bien et des honneurs que le compagnon possède que de ce qu’on n’en jou
re : la prudence de Rohan lui en faisait voir les périls ; le point d’ honneur et l’instinct de guerrier les lui firent braver.
t votre amitié. Je ne refuserai jamais de mon maître les biens et les honneurs , ni de vous les offices d’un bon allié. Je consid
rêt général. Car, une fois ces guerres religieuses entamées, ce fut l’ honneur de M. de Rohan de ne jamais donner les mains à de
continuelle et comme de réconfort, et qui n’arrachent la gloire et l’ honneur que pièce à pièce et par lambeaux. Lui qui lisait
 307.) 43. [NdA] Il y a cependant la fameuse bévue : voulant faire honneur à une villa qu’on lui dit avoir appartenu à Cicér
49 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXII. Des panégyriques latins de Théodose ; d’Ausone, panégyriste de Gratien. »
te, eût passé pour une lâcheté, et le suicide fut presque un devoir d’ honneur pour les malheureux. La religion chrétienne chang
omme, plus éclairé, apprit que le courage était de souffrir, et que l’ honneur n’était pas de prévenir la mort, mais de savoir l
éodose sur Maxime, parurent plusieurs autres panégyriques latins en l’ honneur de ce prince. Nous venons d’en voir un d’un orate
ime. Quoi qu’il en soit, avant de prononcer tant de panégyriques en l’ honneur de ce prince, il eût peut-être fallu en demander
es sentiments. On dirait que l’orateur est accablé sous le poids de l’ honneur qu’il a reçu. Il ne savait pas qu’il y a une fier
50 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Despréaux, avec le plus grand nombre des écrivains de son temps. » pp. 307-333
ut concourut à l’enivrer de l’idée de son mérite. La cour le combla d’ honneurs & de pensions. Le ministre Colbert le chargea
émie Françoise le comptoit parmi ses premiers membres, & brigua l’ honneur de le posséder ; mais, ce qui prouve la grande op
mille traits, mais dont aucun ne portoit ni sur la religion, ni sur l’ honneur . Notre Juvénal consentoit qu’on accordât à Chapel
jeune poëte difficile en matière de goût ; qu’il ne lui feroit pas l’ honneur de lui marquer de la sensibilité ; que ce seroit
sur l’atrocité de nommer, dans des satyres, des gens d’esprit & d’ honneur . La préface portoit uniquement sur Despréaux. Si
Gaston, duc d’Orléans, le protégea. Bien de beaux esprits se seroient honneur de ce madrigal :         Iris s’est rendue à ma
ent rien moins qu’à la gloire de celui qui pouvoir passer pour être l’ honneur du Parnasse françois, le blessèrent vivement. Il
51 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVIII et dernier. Du genre actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leur convient, et quel genre d’éloquence. »
ou de la grandeur d’un maître. On a vu dans toutes les républiques l’ honneur des éloges réservé pour les morts, dans les monar
l’honneur des éloges réservé pour les morts, dans les monarchies cet honneur prodigué aux vivants ; le délire de la louange à
s modèles. Les vrais citoyens désireraient d’y obtenir une place. Cet honneur parmi nous suppléerait aux statues de l’ancienne
estminster. Eh quoi ! chez toutes les nations éclairées il y a eu des honneurs pour la mémoire des grands hommes, et nous qu’avo
er avec éclat dans Stockholm un monument érigé, il y a cent ans, en l’ honneur de Descartes : et parmi nous une simple pierre da
’éloge de Fénelon, et qu’elle eût couronné un ouvrage éloquent, quels honneurs rendus à ce grand homme avaient consolé son ombre
ut parler ; c’est dans leur âme qu’il faut aller remuer le germe de l’ honneur et de la gloire : ils veulent être aimables, fait
52 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « I. Historiographes et historiens » pp. 1-8
tte conséquence de l’esprit qu’on ne connaît plus et qui est autant l’ honneur de la vie que de la pensée. Louis XIV, par exempl
vivants et des intérêts privés et civils, comme le magistrat ; car l’ honneur et la sécurité des sociétés reposent également su
ous tous, c’est notre blason de peuple, ce sont nos ancêtres, c’est l’ honneur . Et quand ce n’est pas l’honneur, car quel peuple
euple, ce sont nos ancêtres, c’est l’honneur. Et quand ce n’est pas l’ honneur , car quel peuple n’eut pas ses erreurs et ses fau
53 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Leckzinska (suite et fin.) »
ame la Comtesse d’Armaillé, née de Ségur. Lundi 1er août 1864. I. Honneur aux maîtres du crayon et du pinceau ! c’est par e
droit que la reine avait un certain faible pour son vieux chevalier d’ honneur , M. de Nangis. Il n’y avait qu’un chroniqueur aus
ait donnés. Le lendemain il adressa la parole à Mme de Luynes (dame d’ honneur ), et après lui avoir demandé pardon du scandale,
, cette permission qui l’eût réintégrée en pied publiquement dans ses honneurs de reine et d’épouse. « Le roi (nous dit le Jour
r que Dieu, après avoir frappé le roi, toucherait son cœur. La dame d’ honneur en était si dévotement persuadée qu’un jour, trou
s détails nous ont été conservés par le président Hénault qui avait l’ honneur d’en faire partie, et encore plus par le duc de L
reine de France faisait ainsi tous ses repas, je n’aurais pas envié l’ honneur d’être son commensal. » De son côté, Voltaire, d
le duc de Luynes, se retirait volontiers chez la duchesse, sa dame d’ honneur , où elle soupait et où elle continuait assez tard
54 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »
ire. Sur le même, il est encore dit, pour sa nomination à la Légion d’ honneur  : « D’une bravoure, d’un entrain et d’un dévoueme
nné à tous le plus bel exemple d’héroïsme et d’abnégation. » Légion d’ honneur . (J. O., 18 septembre 1916.)‌ Le Père jésuite Pup
d et par son admirable dévouement. » (J. O., 3 juin 1916.) — Légion d’ honneur .‌ Le Père jésuite Jean Brémond (Jean-Marie-Luc),
et procéder à leur inhumation, sa division étant au repos. » Légion d’ honneur . (J. O., 17 novembre 1915.)‌ Le Douarec (François
s précieux. Déjà cité à l’ordre. Blessé le 2 octobre 1914. » Légion d’ honneur . (J. O.., 24 novembre 1915.)‌ L’abbé Batard (Jean
-six dossiers individuels de prêtres et de religieux morts au champ d’ honneur  ; pour les batailles de 1916 à Verdun, deux cent
aites comme le 20e corps. Et dites-vous bien que les morts au champ d’ honneur vont tout droit au ciel. »‌ Quel élargissement d
our les patrouilles spéciales », écrit peu avant de tomber au champ d’ honneur  : « Je suis parti faisant à Dieu le sacrifice de
55 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
u vaillant chef dauphinois Montbrun, qui dans une rude affaire a eu l’ honneur de triompher des bataillons suisses, alors réputé
pondu à son appel et qui ne l’aident point à élever son monument en l’ honneur des pères ; il leur en fait honte comme à des des
lents. J’aurai, parmi les catholiques, ceux qui aiment la France et l’ honneur . » Givry entre sur cette conclusion, ajoute d’Au
uoi il différait essentiellement de d’Aubigné : celui-ci, par point d’ honneur , par bravade, par une sorte de crânerie ou d’espr
fougues de pinceau, elle reconnaît en lui la force, la conviction, l’ honneur , ce qui rachète bien des défauts et des faiblesse
rendue au parti contraire, pour qu’on lui accorde à lui-même tous les honneurs dus finalement à un champion de la minorité et à
56 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Choses d’autrefois »
ille, c’est la caste dont elles sont. C’est pour la conservation et l’ honneur de cette caste que leur enfance se passe de cares
lles qui prennent le voile pour conserver à l’aîné de quoi soutenir l’ honneur du nom. Mme de Rochechouart elle-même, si sage, s
ez les pensionnaires, c’est l’énergie individuelle, le sentiment de l’ honneur  ; et on leur apprend aussi l’immolation de soi à
charmant, l’institution même de la noblesse et jusqu’à ses préjugés d’ honneur allant contre l’esprit de l’Évangile. C’est égal,
57 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
e cours de l’année 1624, un opuscule intitulé Il Teatro celeste, en l’ honneur des comédiens qui ont mérité la palme céleste, d
santita . Cet opuscule comprend vingt-et-un sonnets : le premier en l’ honneur de saint Genest, le second en l’honneur de saint
-un sonnets : le premier en l’honneur de saint Genest, le second en l’ honneur de saint Sylvain, le troisième en l’honneur de sa
nt Genest, le second en l’honneur de saint Sylvain, le troisième en l’ honneur de saint Ardelion. D’autres célèbrent de pieux ac
58 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres de François Arago. Tome I, 1854. » pp. 1-18
s générales qu’il a exercées ou subies. Pour moi, qui n’ai pas même l’ honneur de comprendre et de lire dans leur langue les mém
e grande et noble chose, et l’acte le plus accompli de l’entendement. Honneur donc et respect à ceux qui à certains jours, ont
ellents exemples ; M. Flourens, que je louerais mieux si je n’avais l’ honneur d’être son confrère, s’applique, et chaque fois a
des difficultés d’une tâche dont il s’est acquitté si longtemps avec honneur . Ce n’est point sur les dernières biographies aca
’appuie de l’exemple de ce même Young et lui maintient contre Hooke l’ honneur d’avoir découvert ce qu’on appelle en optique les
re l’antagonisme et se porter d’un seul côté. Après avoir énuméré les honneurs généreux, les hommages de tout genre et les statu
ernés par toutes les classes et par tous les rangs de la société en l’ honneur de Watt, on ne désire plus rien pour lui, et ce r
59 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc »
révost, un si bon et si aimable esprit, décrivaient et remettaient en honneur les monuments, églises, restes d’abbayes et de mo
Ampère, MM. Lenoir, Didron, Lassos, en étaient à l’origine. J’avais l’ honneur aussi d’en faire partie34. Que de courses archéol
l’idée de se faire un tombeau ou d’élever un monument, un temple en l’ honneur de l’Être qu’ils adoraient, de quelle façon insti
soit ample et solide, qu’il soit digne de la chose vêtue, qu’il fasse honneur à celui qui le fait faire, peu lui importe d’aill
, en face de ce glorieux Parthénon, M. Viollet-Le-Duc se soit piqué d’ honneur et ait tenu à faire ses preuves d’homme de goût ?
Peut-être faudrait-il cacher et ensevelir ces misères qui font peu d’ honneur à ce qu’on est convenu d’appeler les Arts libérau
qu’on est convenu d’appeler les Arts libéraux. 34. J’eus également l’ honneur , comme secrétaire du Comité en ces commencements,
60 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame, duchesse d’Orléans. (D’après les Mémoires de Cosnac.) » pp. 305-321
la plus intéressante figure, celle de Madame, à laquelle Cosnac eut l’ honneur de se dévouer par un libre choix et pour laquelle
le historien, passaient les après-dîners chez Madame. Elles avaient l’ honneur de la suivre au Cours ; au retour de la promenade
ces libelles imprimés en Hollande, auxquels Bussy-Rabutin a le triste honneur d’avoir donné l’exemple par ses Histoires amoureu
ir l’augmentation de l’amitié de Madame. Ce fut, à vrai dire, ce seul honneur auquel je fus le plus sensible. » Il était dans c
égal à son acharnement pour trouver moyen de se plaindre. Il me fit l’ honneur de me dire que je suis toute-puissante, et que je
leur, et c’est ici que je demande à citer en entier une page qui fait honneur à celui qui l’a écrite, et qui complète bien le c
en à dire de cette princesse, sinon qu’elle aurait été la gloire et l’ honneur de son siècle, et que son siècle l’aurait adorée,
61 (1774) Correspondance générale
e auprès de M. d’Argenson, car j’en ai plus besoin que jamais. J’ai l’ honneur d’être, monsieur, etc. III. À Jaucourt3. Je
s ce que notre Dictionnaire y gagnera. Je serai bien charmé d’avoir l’ honneur de vous voir chez moi, mais permettez que je vous
ars 1751 Monsieur, On ne peut être plus sensible que je le suis à l’ honneur que vous m’annoncez5. Pour savoir à quel titre je
si je goûte quelque plaisir, ce ne sera guère qu’à la dérobée. J’ai l’ honneur d’être, etc. VII. À la Condamine9. 16 décem
ançât à le prendre, quelque amer qu’il fût, et qu’il ne se fit pas un honneur de sa pénétration et de son courage ? Qu’est-ce q
ra-t-on, je passerai dans une autre où je saurai bien me procurer les honneurs de la vertu : erreur. Est-ce qu’on cesse d’être m
Un autre se réjouirait en secret de sa désertion : il y verrait de l’ honneur , de l’argent et du repos à gagner. Pour moi, j’en
donner vous conduisent à quelque découverte contraire à ce que j’ai l’ honneur de vous assurer, j’aurai mérité toute votre indig
, le sieur Belle, marchand joaillier, rue Saint-Louis, dont j’ai eu l’ honneur de vous parler comme d’un homme distingué par sa
vez-vous pour vos amis, pour la philosophie, pour les lettres, pour l’ honneur de la nation qui n’a plus que vous, et pour le bi
souhaite bien plus que je ne l’espère, vous n’en retirerez pas plus d’ honneur , et vous n’en aurez pas fait une action moins per
t et mon remerciement. Faites-nous souvent de ces ouvrages-là, pour l’ honneur de la philosophie, le vôtre et votre santé. Car i
le l’homme attache plus d’importance qu’à sa fortune, sa liberté, son honneur et sa vie. Il est vrai que l’impératrice vient de
t fait. Je perds un bon ami que le prince de Galitzin m’enlève ; et l’ honneur d’être appelé par la plus grande des souveraines,
la cour de Russie n’ajoute presque rien à sa fortune. Comblez donc d’ honneurs mon Falconet, rendez-le donc heureux, faites qu’i
z fait cela ? C’est le czar. » Je relis le traité à mesure que j’ai l’ honneur de vous écrire, et je n’y vois rien que Sa Majest
modèle et l’exécution du grand, elles se succéderont, comme j’ai eu l’ honneur de vous le marquer dans la précédente lettre à la
gt-quatre heures perdre ici sa fortune, parce qu’ils sont gueux ; son honneur , parce qu’il n’y a point de lois ; sa liberté, pa
r ! XXXVII. Fenouillot de Falbaire à Garrick47. Je n’ai point l’ honneur , monsieur, de vous connaître personnellement, ni
gale aux sentiments d’estime et de considération avec lesquels j’ai l’ honneur d’être, monsieur, votre très-humble et très-obéis
Impériale de bienfaits, que j’ai très-peu mérités, j’ose aspirer à un honneur qu’assurément je ne mérite pas davantage. Voilà l
un enfant pour son père ; et c’est avec ce profond respect que j’ai l’ honneur d’être, etc. XLI. À John Wilkes53. Paris, 2
vez, gouverne le monde. Votre conduite calme et paisible vous fait un honneur infini et vos principes généreux et patriotiques
vous un généreux défenseur de ses droits et de ses privilèges. J’ai l’ honneur d’être, etc. XLII. À Suard (?)54. Cela m’es
partagé : il est resté en entier à notre sœur. D’après ce que j’ai l’ honneur de vous exposer, je me constitue juge dans cette
œur est d’entrer au service. 11° Qu’il ne lui restera pas seulement l’ honneur intact, parce que la moindre indemnité l’accuse d
c., etc. XLV. Au même. Paris, ce 28 août 1768. Monsieur, J’ai l’ honneur de vous réitérer que dans l’affaire de la demoise
Paris. Monsieur, que vous êtes à plaindre, destiné à prononcer sur l’ honneur , la fortune et la vie des citoyens et à ne presqu
ouillé et condamné à la hart et à la servitude ! Je ne sais si j’ai l’ honneur de vous être connu ; mais les premiers magistrats
mœurs soient irrépréhensibles. Des colonnes de l’Église, dont j’ai l’ honneur d’approcher, ont quelquefois juré sur ma seule pa
XLVI. À mademoiselle Legendre57. Août 1769. Mademoiselle, j’ai l’ honneur de vous saluer et de vous prier de donner au port
as un sol ? À les entendre, je suis trop heureux d’avoir vécu. J’ai l’ honneur , etc. XLVIII. À Luneau de Boisjermain. 1770.
se font un devoir de visiter à présent qu’ils sont, et qu’ils se font honneur d’avoir connus lorsqu’ils sont de retour dans leu
t indifférent. M. Maurice vient de m’apprendre que vous m’avez fait l’ honneur de m’écrire. Je vous déclare sur l’honneur, princ
dre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Je vous déclare sur l’ honneur , princesse, qu’aucune lettre de vous ne m’est par
sition plus fâcheuse encore que la vôtre, ce serait d’avoir perdu son honneur et gardé son édition ; et cela n’est pas sans exe
serai-je pas capable de me targuer de la même intrépidité. J’ai eu l’ honneur d’approcher Sa Majesté Impériale aussi souvent qu
iment rendre un homme méprisable : un amour ardent des richesses, des honneurs et de la vie. Pour moi, il y a tant de choses don
n ; voilà, avec une conscience tranquille, tout ce qu’il me faut. Les honneurs qui n’amènent pas avec eux des devoirs sont de pu
e votre amitié que j’ai résolu de conserver cette croyance. J’ai eu l’ honneur de voir le comte votre frère, et je l’attends ; n
a conçu à mon égard la même opinion favorable que vous m’avez fait l’ honneur de m’exprimer, et rien ne saurait plus l’enchante
lui rendre justice ; mais elle lui fera certainement beaucoup plus d’ honneur . Il pourrait venir un moment où vous l’aimeriez e
jamais existé et qui existera jamais ; que la Russie leur enlèvera l’ honneur de l’avoir produit et qu’il ne leur restera que l
mourrai pas sans avoir élevé un obélisque sur lequel on lise : « À l’ honneur des Russes et de leur souveraine et à la honte de
ions louables, et une multitude d’excellents ouvrages. Son nom est en honneur dans toutes les contrées et durera dans tous les
muet devant quelques malheureux personnages en qui le sentiment de l’ honneur fut étouffé ou ne poignît jamais, et qui auraient
de ces matins un moment d’audience à une femme à qui vous avez fait l’ honneur d’écrire et qui me désole. Elle m’est venue voir
rge de me dégager auprès d’elle. Parlez-lui littérature, philosophie, honneur , vertu, et quand elle vous aura écouté, elle sera
cœur. LXXVIII. À madame Necker102. La jeune personne qui aura l’ honneur de présenter ce billet à Mme Necker mérite tous l
r mon respect. LXXIX. À Meister103. Ce mercredi au soir. J’ai l’ honneur de saluer M. Meister. Je n’oserais pas l’inviter
pas refuser ; oh ! par Dieu, vous n’y entendez guère. Je n’ai point l’ honneur de connaître Mme Fontaine. Je ne sais pas juger d
lque espérance que mon mal finirait, et que je pourrais profiter de l’ honneur que vous me faites ; mais j’ai compté sans mon hô
, et aimer de tout ceux qui la voyent et l’ont vue. Or, quand aurez l’ honneur d’approcher d’elle, si lui disiez un mot bien res
part pour Lunéville, obtenir de vous, monsieur, que vous me fissiez l’ honneur de faire un repas philosophique chez moi avec que
re un repas philosophique chez moi avec quelques sages. Je n’ai pas l’ honneur de l’être, mais j’ai une grande passion pour ceux
ice que je désire de vous voir et de vous assurer à quel point j’ai l’ honneur d’être, etc. » 2. Inédite. Bibliothèque nation
naient à M. Rathery, « Paris, 21 novembre 1758. « Monsieur, j’ai l’ honneur de vous remercier de l’égard que vous avez bien v
ant de Londres. En 1768, Fenouillot écrit encore à Garrick : « J’ai l’ honneur de vous envoyer la 2e édition de mon Honnête Crim
62 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. Des oraisons funèbres de Bourdaloue, de La Rue et de Massillon. »
en 1711, fit l’éloge du grand dauphin. Un an après, il rendit le même honneur à ce fameux duc de Bourgogne, élève de Fénelon. O
ie que de lui donner lieu de la perdre pour l’État ; mais acceptant l’ honneur de partager le péril, il refusa celui de partager
ciers, et dans l’affection des soldats. Entre deux guerriers pleins d’ honneur , l’autorité devint commune. » Et au commencement
ne. » Et au commencement de cet éloge funèbre, après avoir parlé des honneurs entassés sur la tête d’un seul homme : « Oublions
rd et les Dunois, pour la gloire des rois, le salut de la patrie et l’ honneur de la vertu. » Il n’y a personne qui, dans tous
63 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224
ouvé une meilleure méthode pour obtenir votre pardon, recouvrer votre honneur , et pour me consoler moi et vos amis, que de conf
l’avenir ! Et cela sera ainsi, je l’espère, car je vous jure, sur mon honneur , qu’il n’y a personne au monde qui vous persécute
si vous ne le faites pas, vous perdrez à la fois votre santé et votre honneur  ; et, malgré votre sollicitude à fuir la mort, do
rminer ma vie dans une nuée de gloire, j’ai perdu toute perspective d’ honneur et de renommée ! Je me regarderais maintenant com
n qui brillent dans une si parfaite harmonie l’honnêteté, le génie, l’ honneur , la beauté, la gloire !… C’est à vous que je veux
d amiral du royaume, alla à sa rencontre, à cheval, avec un cortège d’ honneur et voulut loger le poète dans le palais de son pè
-duc et les gentilshommes de sa cour comblèrent le poète d’accueil, d’ honneurs et de libéralités. La Toscane entière, jalouse de
ora de Médicis, sa femme, le comblèrent de consolations, de paix et d’ honneurs . Il fit sous leurs auspices une édition de ses po
ts de Capoue un événement assez important pour être consigné comme un honneur dans les archives de la ville. Ses amis de Naples
i rendit, à son apparition sur la route entre Itri et Fondi, tous les honneurs qu’il refusait aux rois, donnant ainsi aux rois e
u. XVIII Le cardinal Cinthio accueillit le Tasse avec les mêmes honneurs qui l’avaient accueilli partout sur sa route. Le
crois, qu’il ne désirait pas d’autre distinction après sa mort que l’ honneur qu’il avait reçu ce jour-là du Tasse. Cette marqu
ant pris la plume il écrivit dessous : Divin ! Je tiens à aussi grand honneur d’avoir ce mot sur mon livre que monsignor Paolin
nt en homme dont la vie ou la mort devait également porter un éternel honneur à leur maison. Ils le logèrent dans une cellule d
émence luttant avec le génie. XXIV On rapporta, avec les mêmes honneurs , le cadavre du Capitole au monastère de Saint-Onu
d’une pierre et d’une épitaphe. Cinthio ne voulut céder à personne l’ honneur et la consolation de construire le sépulcre du Ta
64 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
es primes instituées par l’arrêté ministériel du 12 octobre 1851, a l’ honneur de vous soumettre le résultat de l’examen auquel
ir des ouvrages fort différents et même disparates, la Commission a l’ honneur , monsieur le ministre, de vous désigner l’auteur
partition selon le mérite des ouvrages qui sortiront de l’examen avec honneur . Aujourd’hui, la Commission n’a pu faire en quelq
e fois, l’interprète et l’organe fidèle de cette utile pensée. J’ai l’ honneur d’être avec respect, monsieur le ministre, etc.
65 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XV. De Tacite. D’un éloge qu’il prononça étant consul ; de son éloge historique d’Agricola. »
s cette revue des écrivains, Tacite mérite d’être traité avec le même honneur . Pour peu qu’on soit sensible, à son nom l’imagin
te ans de sa gloire, nous dit-il ; il a vu des poèmes composés en son honneur , il a lu lui-même son histoire, et la postérité a
é présente de Rome. « En attendant, dit-il, je consacre ce livre en l’ honneur d’Agricola mon beau-père ; et dans ce projet ma t
isque tu avais auprès de toi une épouse qui t’adorait, tu as reçu les honneurs qui étaient dus à ta cendre ; cependant moins de
66 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »
u’il veut s’enrichir, c’est par vanité de viveur qu’il va faillir à l’ honneur . Toute sympathie se retire de lui dès ce second a
sprit. Elle y a rencontré un Anglais, M. Caverlet, homme de cœur et d’ honneur , qui s’est pris pour elle d’une passion profonde.
et quel devoir, lui, Caverlet, a-t-il oublié ? Ce sentiment même de l’ honneur exalté, farouche, intraitable, c’est à lui que He
ait que ce qu’aurait fait, à sa place, tout homme soucieux du parfait honneur de son nom. Cette scène est le seul moment où le
l’excentricité décente de mademoiselle Letellier, l’égoïsme panaché d’ honneur et de chevalerie du préfet, autant de portraits v
de nom, elle a élevé l’enfant de sa faute, elle en a fait un homme d’ honneur et de lutte. Elle a été la providence qui lui a f
aséologie hypocrite colorée de protestations de désintéressement et d’ honneur . La hausse sur le banquier en baisse étant revenu
pendant, et il parlera. Le mariage seul peut réparer le tort fait à l’ honneur de mademoiselle Letellier par les galanteries mal
orgueil ; car, par cette abnégation généreuse, le voile qui couvre l’ honneur de sa mère ne sera pas soulevé.
67 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274
EN 184582. La Revue des Deux Mondes et les écrivains qui tiennent à honneur de lui appartenir ont été récemment l’objet de te
r de la Revue des Deux Mondes (et cette fondation est le vrai titre d’ honneur de M.Buloz), nous pourrions bien lui affirmer que
e plus loin. Dans ces diverses et confuses attaques dont la Revue a l’ honneur d’être l’objet, et qui la feraient ressembler (Di
ient pu être les incertitudes et les déviations à certains moments, l’ honneur véritable du directeur de la Revue est de n’avoir
ve occasion de vérifier ce mot-aujourd’hui ; elle en prend acte à son honneur . Tous les poëtes et rimeurs critiqués, confessant
la forcer parfois dans l’indignation qu’on ressent, on n’a que plus d’ honneur à maintenir cette modération, quand la fermeté s’
68 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tailhède (Raymond de la) = La Tailhède, Raymond de (1867-1938) »
ylve du Pèlerin passionné le salue en ces termes : « Gentil esprit, l’ honneur des muses bien parées… » Maurice Du Plessys lui v
ois, et maint critique — Anatole France, par exemple — a écrit en son honneur . Nous avions donc le droit d’attendre beaucoup de
e dans la coupe au vin des immortels. Il nous est réservé d’avoir des honneurs tels, Plessys, sur toute chose. Les sonnets ne
69 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »
ne, ducs, margraves, électeurs, abbés même, pour peu qu’ils eussent l’ honneur d’être souverains dans leur couvent, ne manquaien
eux que l’on prononça à Rome, et dans plusieurs villes d’Italie, en l’ honneur de Léon X. On peut lui reprocher, sans doute, de
lettres en homme de goût, et sut les protéger en souverain, mérita l’ honneur des éloges publics. J’ajouterai encore à ce nom c
le, et de son vivant et après sa mort. Sa fille Christine eut le même honneur , et à plusieurs égards s’en montra digne. Elle pa
sé au moment du meurtre de Monaldeschi : ce serait en même temps et l’ honneur des lettres et l’instruction des princes. Outre l
70 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234
c la marquise de Brosses le prouva trop bien. Cependant, disons à son honneur que lorsque la marquise, ayant épuisé ses coquett
les, au sentiment des plus habiles, ne mourront jamais, et lui feront honneur dans toute la postérité… Ce sont ces Fables et t
s Fêtes de Vaux, et qui était une sorte de dépêche poétique tout en l’ honneur du surintendant (août 1661). On sait l’éclat et l
. Maucroix, le paresseux et l’homme de loisir, ne put donc éluder les honneurs ni les charges ; il se vit nommé secrétaire génér
moins : c’est bien longtemps avant le carnaval ! Pour moi, malgré les honneurs mondains, je trouve que la liberté est la meilleu
Il le redit de mille agréables façons : Somme toute, notre cher, les honneurs sont beaux, mais la liberté est admirable. Nous i
s pas bien ? que vous faut-il ? de la paille jusqu’au ventre ! plus d’ honneurs mille fois que vous n’en méritez ! » Il est vrai,
71 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — II. (Fin.) » pp. 361-379
e suis un exemple bien sûr qu’on peut parvenir à tout et aux premiers honneurs sans intrigue. Ceci doit être dit pour la consola
ette motion et les motifs d’exclusion qu’elle établit, on me ferait l’ honneur de me nommer, je me ferais un devoir de refuser.
préciant ces premiers et grands actes du tiers état auxquels il eut l’ honneur de participer, de présider : « Voilà ce qu’elles
itution française. Tout est sorti de là. » Tout cela est vrai encore. Honneur donc à l’honnête homme, au doyen vertueux de ces
r-propre auprès de ces âmes modérées et scrupuleuses. Il se dit que l’ honneur de présider le tiers état du royaume était jadis
député dans l’assemblée des électeurs de Paris : un nouvel et soudain honneur vient le saisir derechef, l’affliger à la fois et
lairé que modéré et vertueux. Sa mort (c’est tout dire) fait autant d’ honneur que de honte à l’espèce humaine. 69. [NdA] Révo
72 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89
u six cents Gascons comptés, et de ceux-là je vous en réponds sur mon honneur  ; tous, capitaines et soldats, vous baillerons no
s en chevaux et armes, on va mourir au lit que nous appelons le lit d’ honneur . Cérisoles fut une journée signalée et qui compt
et mise sous le commandement de Montluc, qui l’accepta comme un grand honneur . Ce simple fait prouve combien est dénuée de fond
s un temps de galop, vit qu’il lui fallait renoncer à ce supplément d’ honneur et de gain. C’est au retour seulement de cette po
que ce soit, ne peut faire tache au guerrier et ne peut que procurer honneur aux capitaines et aux princes comme aux soldats.
Ainsi Monlluc comprenait en toutes les parties et maintenait en égal honneur tout ce qui constitue le noble métier de soldat.
n sentiment que j’appellerai éclairé ou civilisé, un sentiment tout d’ honneur chez Montluc, tout de patriotisme et d’indépendan
73 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431
nait par vos mains, elle me serait doublement chère, et vous auriez l’ honneur d’avoir pacifié l’Allemagne. L’adversité a cela
s la conversation, savoir ce qu’en pense l’homme instruit dont j’ai l’ honneur de vous parler. Comptez que ni vous ni lui ne ser
e moi, en me mettant à la tête de la négociation. Je n’ai besoin ni d’ honneurs ni de biens, et, comme lui, je ne songe qu’à vivr
bien elle est chère à une nombreuse famille, et à tous ceux qui ont l’ honneur de vous approcher. Vous savez que les affaires de
nt je descendrai en paix dans la tombe, depuis que la réputation et l’ honneur de ma nation est sauvé. Nous pouvons être malheur
à aucune proposition séparément de ses alliés ; il le voudrait, qu’en honneur il le peut moins que jamais après Rosbach, et la
emblez, je vous prie, toutes vos forces pour élever un monument à son honneur . Vous n’avez qu’à lui rendre justice, et, sans vo
74 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. »
sous l’Empire, un administrateur modèle, mort à son poste, au champ d’ honneur , en décembre 1813, sous le coup de nos désastres,
l prit pour son département la marine et s’en tira, somme toute, avec honneur . La question de guerre primait tout à ses yeux ;
respectable. Ces mois passés à Brest dans un travail incessant sont l’ honneur de la carrière conventionnelle de Jean-Bon. Il le
ncore aperçu le convoi lorsqu’on rencontra lord Howe ; on résolut par honneur de le combattre. Jean-Bon Saint-André décida qu’i
nduite ou de tactique qu’on lui peut faire ainsi qu’à l’amiral, eut l’ honneur de rester durant le combat sur le pont du vaissea
vaillez à nourrir sa sensibilité. S’il ne la perd point, il aura de l’ honneur , et par l’honneur nous pourrons le conduire à tou
sa sensibilité. S’il ne la perd point, il aura de l’honneur, et par l’ honneur nous pourrons le conduire à toute sorte de bien.
75 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66
r, ils trouveront eu eux du courage et de la constance ; ils auront l’ honneur de leur état ; vrais gentilshommes de l’Église, i
fallut faire acte de sacrifice, retrouvèrent la foi catholique par l’ honneur même, et qui, se relevant des fragilités de leur
les lettres : elles m’ont fait plus de bien que je ne leur ai fait d’ honneur  », les lettres toutes seules ne lui suffisaient p
et sous sa première forme dissipée et légère. Bernis avait de plus l’ honneur d’être son confrère à l’Académie française, où, c
e nous étions une trentaine à cette table dont le cardinal a fait les honneurs parfaitement, tout en ne mangeant lui-même que de
Une main invisible m’a conduit des montagnes du Vivarais au faîte des honneurs  ; laissons-la faire, elle saura me conduire à un
l’église d’Albi, en y joignant un bref où il le comblait de marques d’ honneur et de témoignages de tendresse. Peu avant de mour
ans sa restriction, il répondait le 22 février : « La conscience et l’ honneur n’ont pu me permettre de signer sans modification
76 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171
onneurs de l’an 1714, Homère tel qu’il aurait dû être s’il avait eu l’ honneur de vivre aux dernières années du règne de Louis l
Pons, et lui, d’ordinaire poli, il a de gros mots. On lui attribue l’ honneur d’avoir mis en circulation ce nom et ce terme d’é
mpunément à nos meilleurs écrivains, l’injustice leur tournait même à honneur , parce qu’on se persuadait que les beautés modern
e, folâtre de ton, tout bariolé de fables et de rondeaux, le tout à l’ honneur du père de la poésie et contre son moderne détrac
utiens galamment ma disgrâce ; j’en atteste mes amis, qui, pour faire honneur à mon courage, ne me font plus apercevoir dans no
 : notre auteur, toutes les fois qu’il y écrit, a de droit la place d’ honneur dans le Mercure. Ce sont, à vrai dire, des articl
comme des poèmes favorables aux mœurs, mais ils ne font pas pour cela honneur à Racine de ne s’être proposé aucune autre fin qu
fusion que nous nous accoutumons « à déférer à de certains signes les honneurs dus aux choses signifiées ». Il s’ensuit, d’après
77 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « François Villon, sa vie et ses œuvres, par M. Antoine Campaux » pp. 279-302
is qu’on pût atteindre. Plus d’un siècle après, Boileau lui faisait l’ honneur de commencer par lui l’histoire, nécessairement t
évirienne » de Jannet, par les soins du bibliophile Jacob, un dernier honneur lui était réservé : une thèse, un débat et une so
ent, on y supplée, on y ajoute ; tout leur est interprété à bien et à honneur , les obscurités, les excentricités, les boutades
cousus ! je vois le moment où tout cela vous sera compté à plus grand honneur que si vous aviez mieux conduit votre talent et m
poque, faute de civilisation, il n’y avait point encore ces maximes d’ honneur et de délicatesse sociale qui nous apprennent à f
lon eut un accent de patriotisme, et il lança contre les ennemis de l’ honneur français une ballade dont l’énergique refrain aur
premier mouvement, l’accent et, pour ainsi dire, le geste sont là. L’ honneur de Villon, son originalité et sa gentillesse d’es
mons ordure, elle nous aime (c’est le sens), et que quand nous fuyons honneur , il nous fuit ; mais il m’est impos^ sible de déc
78 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »
victoire. Victoire cependant, qui ne le cède à nulle autre, et dont l’ honneur rejaillit sur le règne même de Louis XIII et de c
es en arrière se rapportent parfaitement à la venue du Cid. Ç’a été l’ honneur du xviie  siècle, que la poésie a donné le signal
la vocation de son âge. Le Cid est une fleur immortelle d’amour et d’ honneur . Ceux qui, comme Mme de Sévigné et Saint-Évremond
e est décidée, dût-elle en mourir, à immoler sa flamme au devoir, à l’ honneur , au sentiment de sa propre gloire. Cette infante
et Rodrigue puisse s’accommoder ; elle aussi a la religion du point d’ honneur  : « Les accommodements ne font rien en ce point 
r : « Les accommodements ne font rien en ce point : Les affronts à l’ honneur ne se réparent point… » Chimène est comme les vr
ui crie par la bouche de Chimène ; que son fils vive pour continuer l’ honneur de sa race, pour servir son roi et son pays, il n
mais c’est beau, d’un beau qui suppose le chevaleresque et le point d’ honneur du Moyen-Age. Et aussi la partie humaine, éternel
79 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bayle, et Jurieu. » pp. 349-361
silence dont il fut la victime est une des choses qui fait le plus d’ honneur à la mémoire de ce grand homme. Ceux qui prétende
la philosophie. Jurieu y enseignoit la théologie & se faisoit un honneur de recevoir le philosophe chez lui. Tout sembloit
diverses & son Dictionnaire sont celles qui lui firent le plus d’ honneur . Son Dictionnaire est le premier ouvrage de ce ge
de n’avoir pas regardé comme étranger un François qui faisoit tant d’ honneur à sa patrie. Il s’en faut bien que Basnage, Le Cl
80 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IX. »
upe. C’est la magie du poëte de transformer ce qu’il touche ; c’est l’ honneur de la pensée d’être plus précieuse que tout ce qu
de la terre, cet Athénien de l’île de Téos, attiré avec de si grands honneurs à la cour du tyran de Samos et de Pisistrate, usu
ne enlève le cœur du poëte. C’est avec le même accent qu’il dit, en l’ honneur des Corinthiens : « Ô étranger ! nous habitions a
oire d’Athènes : « Salut, braves105, vous qui avez remporté le grand honneur de la guerre, enfants d’Athènes, habiles cavalier
81 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
négligea la vanité futile d’être l’idole de quelques savants, pour l’ honneur moins réel encore et plus funeste d’être la terre
d’être l’apanage chéri de la noblesse ; le savoir et l’esprit mis en honneur franchirent les bornes qu’une vanité mal entendue
décrient ce qu’ils devraient respecter. Ils n’ont pas même le triste honneur d’être injustes avec connaissance. N’ayant ni reç
à lui faire plus de tort par un ridicule qu’il ne pourrait se faire d’ honneur par d’excellents ouvrages. En fait de réputation
passant, ne serait-elle pas un aveu de notre supériorité ? Du moins l’ honneur qu’ils nous font de venir chercher en France nos
je paie l’intérêt de ma mauvaise mine . En vain m’objectera-t-on les honneurs rendus à Corneille, qui avait, dit-on, sa place a
du plus grand Empire qui fût jamais, sur un ton d’égalité qui faisait honneur à l’un et à l’autre ; et dans notre nation si écl
s qui ont le plus avili les lettres. Presque toutes retentissent de l’ honneur que les grands font aux lettres en les aimant, et
neur que les grands font aux lettres en les aimant, et nullement de l’ honneur et du besoin qu’ils ont de les aimer. Il semble q
Française entre Despréaux et Racine, place dont Mécène se serait fait honneur et qu’il n’eût occupée qu’avec modestie. En un mo
rie ; qui n’espérait pas, quand il a écrit cet éloge, avoir un jour l’ honneur de l’approcher pour le remercier de ses bienfaits
et qui jamais n’a désiré de lui que son estime. Que ne puis-je pour l’ honneur de notre nation en dire autant de tous nos Mécène
aspirer ni aux places, ni aux récompenses littéraires ; que je n’ai l’ honneur d’être ni le protégé ni le concurrent de personne
é du temps d’Aristote. Cette lettre, qui fait pour le moins autant d’ honneur au prince qu’au philosophe, doit immortaliser Phi
ements glorieux à votre ministère, qui laisseront à vos successeurs l’ honneur de les faire fleurir ! Puissiez-vous goûter en pa
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68
cutants et ses bras droits un jour d’action, et qui, tout entiers à l’ honneur et au devoir, ne sont appliqués qu’à verser utile
e en 1847, et où le général Friant est plus d’une fois mentionné avec honneur , Napoléon a traité, en finissant, des événements
ils avaient mordu la poussière. La belle journée de récompense et d’ honneur pour le général Friant fut à Witebsk, dans cette
où je ne puis pas être moi-même. Avec des hommes comme Friant, tout honneur , toute simplicité, sans politique, sans raillerie
lleurs et qui était réduit à 500 hommes, et le petit 15e se piquant d’ honneur fit des prodiges. — Maintenir en belle humeur une
83 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118
tyle, aux autres productions de sa plume… Aussi Fléchier, parvenu aux honneurs de l’Église et compté déjà parmi les hommes célèb
remarqué qu’il y a ainsi deux sortes d’œuvres : celles qui font grand honneur par la gravité des sujets et par la solennité des
son, Bussy et Bouhours, et plus qu’aucun d’eux, contribua à mettre en honneur la culture polie, la régularité ornée et simple,
s il eut un rôle plus délicat et d’où sa renommée est sortie pleine d’ honneur . Un jeune écrivain, qui s’est occupé avec talent
r l’historien, et lui-même, esprit sérieux sous ses grâces, il a eu l’ honneur de ne pas rester étranger à ce que nous appelleri
84 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et M. de Maupertuis. » pp. 73-93
des gens de lettres, la liberté & l’égalité. Il se dévoua pour l’ honneur du corps, & le vengea d’une oppresseur, qui f
a été mon disciple, & que je n’emporte rien d’auprès de lui que l’ honneur de l’avoir vu en état de mieux écrire que moi. Il
r de la plus grande satisfaction. Sa victoire fut complette. Il eut l’ honneur d’être présenté à la cour ; mais ce triomphe même
Monsieur de Voltaire a remercié l’auguste impératrice de Russie de l’ honneur qu’elle lui a fait de l’appeller à la sienne. Sol
s aventures humiliantes. Comment M. de Voltaire a-t-il pu lui faire l’ honneur de lui répondre ? a. Déclaration de M. de Voltai
85 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Achille du Clésieux »
t du devoir. Seulement, ce n’est pas ici le combat entre l’amour et l’ honneur tel que l’entend le monde ; mais le combat entre
tel que l’entend le monde ; mais le combat entre l’amour et un autre honneur que le monde n’entend presque plus. On comprend e
presque plus. On comprend encore — et ce ne sera pas très long ! — l’ honneur à la manière du Cid, l’honneur chevaleresque, qui
re — et ce ne sera pas très long ! — l’honneur à la manière du Cid, l’ honneur chevaleresque, qui a l’épée au poing et qui venge
sentiment, — ce qui est absolument le contraire du procédé le plus en honneur parmi les poètes et les écrivains d’aujourd’hui.
86 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVI. Des sophistes grecs ; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ; panégyriques depuis Trajan jusqu’à Dioclétien. »
e l’armée. Nerva avait pour lui la plus grande estime, et le combla d’ honneurs  ; mais ce qui le touchait encore plus, c’était la
touchait encore plus, c’était la tendre amitié de ce prince ; car les honneurs ne sont que le besoin des âmes vaines, mais l’ami
ment les ouvrages d’Aristide démentent un peu cette réputation et ces honneurs . On aurait pu lui dire : ou brise ta statue, ou a
ever une statue ; de plus, il le nomma consul : ainsi il eut tous les honneurs qui supposent et augmentent la réputation. Nous n
ize ans qu’il régna, il ne voulut jamais souffrir qu’on lui rendît un honneur qui lui paraissait plus ridicule encore que dange
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — I » pp. 56-70
s guerres civiles s’allumant, il devient cruel. Il faudrait, pour son honneur , lui retrancher les douze dernières années de sa
trois vices qui sont à éviter à tout prix, car ils sont ennemis de l’ honneur , il en touche plus rapidement un quatrième dans l
ite moralité à l’usage des capitaines ses compagnons qui lui feront l’ honneur de lire sa vie : l’important, c’est de chercher d
fera toujours bien partout où il se trouvera. » Ces petites pointes d’ honneur servent beaucoup à la guerre, remarque-t-il ; et
que le roi bientôt après y arriva, s’attribua devant ce prince tout l’ honneur et l’invention de l’entreprise : « M. de Lautrec
de Lautrec n’eût pas fait cela, dit Montluc. Il sied mal de dérober l’ honneur d’autrui ; il n’y a rien qui décourage tant un bo
88 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal de Dangeau. tomes III, IV et V » pp. 316-332
e exacte des choses. La Dauphine, près de qui Dangeau est chevalier d’ honneur , meurt vers ce temps-là ; on a le cérémonial de s
ge, comme un rapporteur sérieux et convaincu. Il relate en greffier d’ honneur combien, au service funèbre solennel de cette mêm
dans l’attitude sinon héroïque, du moins royale, et il satisfait à l’ honneur , au courage, à tous ses devoirs, y compris l’huma
donné ce matin (9 avril) à Vauban 100000 francs, et l’a prié à dîner, honneur dont il a été plus touché que de l’argent. Il n’a
eur dont il a été plus touché que de l’argent. Il n’avait jamais eu l’ honneur de manger avec le roi. » La garnison, composée d’
gloire du roi. » Ainsi tout se passait de part et d’autre en parfait honneur et en courtoisie. Les campagnes durent peu quand
89 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers (tome xviie ) » pp. 338-354
n de la France et l’abdication de ce qu’il considère comme son propre honneur . « Vous parlez toujours des Bourbons, disait-il à
armes font tous les jours, mais nous mourrons après avoir sauvé notre honneur . » — Et à Fontainebleau, à la dernière heure, et
n’a nulle part négligé de faire ressortir. C’est le même sentiment d’ honneur héroïque et royal, et du noble orgueil invincible
t plus d’une fois sur ce noble et patriotique ouvrage, et qui en fait honneur à qui de droit, nous permettra de lui en attribue
e, de la raison humaine et de la philosophie, il est des moments où l’ honneur l’emporte sur tout ; où, si adouci qu’on soit, si
Français l’emporte. N’est-ce pas, lui dirais-je, si j’avais encore l’ honneur de le rencontrer, qu’on ne vous fait point injure
90 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
ine Marie Leczinska, dont la duchesse, sa seconde femme, était dame d’ honneur . Avec des goûts sérieux, il paraît s’être demandé
ait des pommes, des oranges. On prétend que Mlle de Viantais, fille d’ honneur de Mme la princesse de Conti, fille du roi, à qui
fois aussi il ne manqua jamais de m’ôter son chapeau, et il me fit l’ honneur de boire à ma santé. » Du temps de M. de Luynes,
il (août 1738), qu’il y a longtemps qu’il est en usage, lorsqu’on a l’ honneur de manger avec le roi, d’ôter son chapeau ; ce n’
maison du roi, le gendarme, le chevau-léger, etc., qui ont toujours l’ honneur de manger avec le général, y mangeaient avec leur
i répondit toujours avec esprit et légèreté, lui dit qu’il avait eu l’ honneur de lui donner à dîner plusieurs fois en Espagne,
91 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre premier. Considérations préliminaires » pp. 17-40
s, au milieu de tant de changements, il demeurait toujours fidèle à l’ honneur , qui est, pour lui, comme une religion civile. Se
urnales qui coûtèrent tant de larmes à la patrie, les traditions de l’ honneur et de la gloire continuaient de se perpétuer parm
i ramenait de chez les nations vaincues, pour les placer au Capitole. Honneur au peuple qui a fait tant de choses en si peu d’a
Rome on permettait de dire même des injures à ceux qui recevaient les honneurs du triomphe ; et la vertu farouche de Caton fut p
roi du beau pays de France, ne disons point, Tout est perdu, fors l’ honneur  ; n’avons-nous pas sauvé plus que l’honneur, pui
Tout est perdu, fors l’honneur  ; n’avons-nous pas sauvé plus que l’ honneur , puisque nous avons sauvé, non point celles de no
92 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
, et que désormais il n’y aura plus de poète a qui ne veuille avoir l’ honneur de crever un comédien en sa vie. » Ce qu’il y a d
cendres d’un mari est si touchante dans une jeune veuve ! Ce point d’ honneur , qui ne permet pas à une femme de partager la cou
ts si touchants de l’amour et de la piété filiale dans Chimène ; de l’ honneur et de l’amour dans Rodrigue ? Est-ce ailleurs que
ble jouet d’une femme ; où la femme, dépouillée de tout ce qui fait l’ honneur de son sexe, n’est plus qu’un être dégradé, vil e
chez le poète grec, est l’esclave de Pyrrhus qui l’a jugée digne de l’ honneur de sa couche : elle en a eu un enfant. Andromaque
her, en disant avec une ironie amère qu’ils avaient payé assez cher l’ honneur de souper chez un consul. Circumdati interim cus
dont Tacite s’explique devait apprendre à l’abbé Dubos à respecter l’ honneur de Junie : le grave et judicieux historien avoue
e contre le caractère de Sénèque, et qui ne porte aucune atteinte à l’ honneur de Junie. Racine avait droit de donner, sur la sc
qu’ils ont tous deux l’âme assez noble, assez forte pour immoler à l’ honneur et au devoir la plus violente des passions ? L’ou
eille avait raison de le dire tout bas ; ce jugement ne faisait point honneur à son goût ; il venait à l’appui de ces vers de B
ais, lorsqu’on exige qu’il se lie par une promesse, il fait alors à l’ honneur , à la bonne foi, le sacrifice de la vie, de l’amo
u premier. Je ne puis penser qu’un littérateur ait voulu sacrifier l’ honneur de son art et sa propre réputation au plaisir de
s que les sens ne subjuguent jamais, et qui ne sont esclaves que de l’ honneur de leur sexe. Roxane n’a point de vertu, point de
et celui des Parisiens, je crois que ses réponses lui feraient peu d’ honneur , et qu’on ne pourrait la recevoir dans aucun musé
n ne pas vouloir acheter le trône par une lâcheté ; il peut estimer l’ honneur plus que la vie. Si, vaincu par les prières d’Ata
n lui apprenant qu’il vient d’apaiser la colère de Roxane : quoique l’ honneur et l’amour reprochent une pareille complaisance à
affliger ce qu’il aime, tandis qu’un petit-maître français se fait un honneur et un plaisir de déchirer le cœur qu’il a séduit 
é, comme Zamore assassine le mari de sa maîtresse ; il aurait alors l’ honneur d’être un héros tragique : Britannicus, par ce me
ns ; et c’est ainsi qu’il faut les traduire, quand on veut leur faire honneur . Racine a couvert de gloire Euripide : Dacier et
rêtre, en personne discrète, et qui veut éviter le scandale, ménage l’ honneur d’Hélène beaucoup plus que n’a fait Clytemnestre 
pas lui qui enchaîne les vents, qui arrête la flotte dans le port. L’ honneur parle, il suffit ; ce sont là nos oracles. La vo
. L’honneur parle, il suffit ; ce sont là nos oracles. La voix de l’ honneur suffit-elle pour voguer sans le secours du vent ?
à une flotte de partir sans le vent, quelque chose que puisse dire l’ honneur . Mais, seigneur, notre gloire est dans nos propr
s, aïeul de ce duc de Nivernais qui depuis a réparé sur cet article l’ honneur de sa famille, mais une foule de gens distingués
origine ; mais comment concevoir que des Français conspirent contre l’ honneur de leur patrie ? Comment expliquer l’animosité de
e ce serment qu’il n’avait fait que de bouche, et promet d’épargner l’ honneur de Phèdre : mais il se dédommage de cette contrai
e de sa probité, et qui le traite comme un homme qui a voulu se faire honneur de la critique du marquis ? On croirait, à l’ente
erait usage ; et en effet, dans ses discours sur la tragédie, il fait honneur de cette critique à M. le marquis de Lassay . Mai
critique à M. le marquis de Lassay . Mais puisque M. de Lamotte fait honneur de cette critique à M. le marquis de Lassay, pour
rs lui paraissent mieux observées dans Phèdre. Cette décision ne fait honneur ni aux lumières du littérateur britannique, ni l’
sa passion incestueuse et la calomnie qu’elle emploie pour sauver son honneur  ? Du reste, la Phèdre d’Euripide ne déclare point
age à la vérité. La Phèdre d’Euripide, au contraire, préfère à tout l’ honneur  : toute morte qu’elle est, elle calomnie encore H
eil et la sensibilité d’un homme de génie ; c’est lui qui seul a eu l’ honneur de réconcilier pleinement la religion avec le thé
i lui a sauvé la vie, et qui est comblé par son ordre des plus grands honneurs . Cette assertion renferme deux erreurs : d’abord
 : Mardochée a sauvé la vie au roi, il a été récompensé par de grands honneurs  ; il n’en est que plus exposé à la calomnie. Aprè
s il entrait dans les principes de l’école de Voltaire, il était de l’ honneur du maître, que la Bible, éternel objet de ses sar
e ruse, qui n’est contraire ni aux lois de la guerre ni à celles de l’ honneur  : il fut toujours permis de tromper un trompeur.
moment si brillant où, devant toute la cour, le roi lui avait fait l’ honneur de lui parler. Un tel souvenir lui permettait-il
L’injustice ne se borna pas à refuser au chef-d’œuvre de Racine les honneurs auxquels il avait droit ; on poussa l’aveuglement
nité de ce comédien ; la tête lui tourna tout à fait, lorsqu’il eut l’ honneur de jouer avec d’aussi illustres camarades. On don
conscience en littérature, et ne pouvait mentir à son cœur. Mais les honneurs ne corrompent que trop souvent les mœurs. Devenu
ir ceint lui-même la tiare de Baal, il se crut obligé, par le point d’ honneur , à combattre le grand-prêtre du temple de Jérusal
du théâtre. La manière dont il a refondu ce caractère du marquis fait honneur à son goût, et il y a autant de philosophie que d
titre que certains compagnons auteurs d’aujourd’hui, qui partagent l’ honneur d’un vaudeville pour y avoir fait une scène ou un
et ce n’est pas assurément à son mérite qu’elle est redevable de cet honneur . Il y a une foule de comédies en un acte beaucoup
haute et puissante dame, en jouant le rôle d’Hortense, fit beaucoup d’ honneur au Florentin ; mais cette fantaisie n’a rien ajou
dignes de l’auteur, ils ont supprimé les pièces qui peuvent lui faire honneur , tandis qu’ils y ont inséré Je vous prends sans v
bonnes à lire, sont meilleures pour la scène : cela ne ferait point d’ honneur à la scène. Voici, par exemple, comment Boursault
n intérêt. Cependant Boursault, comme la plupart des novateurs, eut l’ honneur d’être imité, parce qu’il est plus aisé de faire
à cause de la bonne odeur qu’il exhale ; et la fille qui a perdu son honneur , au même âne, revenant le soir, et que tout le mo
, qui n’en parlent qu’avec bienveillance et avec estime. On lui fit l’ honneur de supprimer, aux premières représentations d’Éso
le plus grand. On mit à la place ces deux vers : Qu’on me rend des honneurs qui ne sont pas pour moi, Et que le trône enfin l
mpé par le faux rapport de la soubrette Béatrix, qui veut couvrir son honneur aux dépens de celui de sa maîtresse, se persuade
s ce temps-là. Bernadille parodie les stances du Cid ; il est entre l’ honneur et la vie. L’alternative n’est pas fort critique
r en public dépouillé la pudeur, D’un sexe si charmant l’apanage et l’ honneur , Et par un feu public punir son impudence ? Mais
grâce au ciel, d’assez nobles parents ; J’ai reçu dans la cour mille honneurs différents. La France à m’admirer souvent s’est o
iqu’elles soient sans bien, tournez ailleurs vos pas ; Elles ont de l’ honneur , et vous n’en avez pas : Vous, dont l’art dangere
des pièces qui peuvent faire plaisir au public sans faire beaucoup d’ honneur à l’auteur. Autrefois on représentait souvent le
qu’un homme poursuit ; elle supplie ce jeune cavalier de lui sauver l’ honneur et la vie, et disparaît sur-le-champ. L’homme qui
pour vous, il faut que je le die ; Et vos frères étant jaloux de leur honneur , S’ils vous le permettaient, il irait trop du leu
des remords, quand ils pensent qu’ils ont épuisé tout leur génie en l’ honneur de ce triste composé des excréments du dix-septiè
emps-là le crédit de l’or s’est augmenté au point qu’il a tenu lieu d’ honneur . Nous sommes vraiment dans le siècle d’or, disait
Cependant, dans cet essaim si nombreux de candidats qui aspirent aux honneurs de la scène comique, je crois qu’il y en a plusie
e il faut se conduire : cela vaut infiniment mieux que d’attenter à l’ honneur des maris et à la pudeur des honnêtes femmes ! »
opposer au vieillard qui la serre de près ; mais ce qui fait moins d’ honneur à sa prudence, c’est qu’elle leur a donné rendez-
et pillent les bourgeois, il semble qu’ils leur fassent encore trop d’ honneur  ; c’est l’esprit de la plupart de ces pièces. Ils
t : elle lui fait alors beaucoup de caresses ; mais le bailli, pour l’ honneur de sa procédure, ne veut point reconnaître le meu
s de s’en être défait, et c’est une espèce de housse qui fait souvent honneur à ceux qui la portent. » Si la housse ecclésiasti
le Grondeur, le Ballet extravagant. La capitulation ne faisait pas d’ honneur au goût du prince ; ce ballet est une bagatelle b
u prince ; ce ballet est une bagatelle bien mince ; mais elle faisait honneur à Palaprat, auteur du Ballet extravagant ; et c’e
’elle appartient. Elle eut beaucoup de succès, et s’est soutenue avec honneur au même théâtre pendant plus de quarante ans. Ell
t s’en convaincre. Voltaire a l’avantage du style, mais Crébillon a l’ honneur de l’invention. Voici une autre imitation plus se
a, et l’on ne peut pas même lire les Pélopides. Heureusement pour son honneur , il ne s’avisa point de refaire Rhadamiste. L’exp
térateur en conviendra. Le sacrifice de l’amour fait au devoir et à l’ honneur n’a rien de sanglant à la vérité ; il ne se comme
représentations alors allaient de suite, et leur nombre pouvait faire honneur à l’auteur ; aujourd’hui il y a des pièces qui re
al de Fleury, peint en ovale. L’auteur de cet ingénieux tableau eut l’ honneur de le présenter lui-même au cardinal avec une piè
nt moins rares et plus vraisemblables. Tout finit à l’avantage et à l’ honneur de Démocrite, et l’odieux Damastus est confondu.
ur le rendre comique, le rapprocher de la farce, on ne lui fait pas l’ honneur de le regarder comme un caractère. Le Ménechme pr
ons porter, pour adoucir nos veilles, Chez des femmes de bien, dont l’ honneur est entier, Et qui de leur vertu parfument le qua
ésies diverses, et qu’il fut ennemi de Boileau : rien ne fait moins d’ honneur à sa mémoire que la manière dont il insulta, dans
eut-être honnête que faute d’occasion qui la tente, et qu’il est de l’ honneur d’un mari de posséder une femme infaillible : pou
déplaît pas : il est lui-même secrètement amoureux de Julie ; mais l’ honneur et l’amitié ne lui ont pas permis de se constitue
une bonne tournure : Julie ne tient plus à Léandre que par le point d’ honneur . Cependant le Curieux triomphe du succès de son s
elle est nécessaire, parce qu’il s’imagine que c’est se défier de son honneur et de sa parole ; c’est même avec répugnance qu’i
ts avec la mollesse et l’égoïsme. Le régent attachait même un point d’ honneur aux excès de l’intempérance et de la débauche. C’
V. Soyons plus réservés que Destouches et Boileau, et croyons, pour l’ honneur du sexe, qu’il y a beaucoup de belles femmes qu’o
ez de talent pour faire rire, c’est une supercherie qui ne fait pas d’ honneur à Destouches ; c’est réussir en fraude. II
Destouches s’éloigne et ne dit mot. Cette modération lui fait plus d’ honneur qu’une bonne comédie, par la raison qu’une bonne
mai 1813 Quel motif put engager Destouches à se priver lui-même des honneurs de la représentation, si doux et si chers pour to
r les femmes ; en un mot, une espèce d’imbécile qui ne méritait pas l’ honneur d’être joué par l’illustre Quinault-Dufresne. Ces
jour. L’opinion, ou, si l’on veut, le préjugé, qui faisait dépendre l’ honneur du mari de la vertu de sa femme, a dû nécessairem
lématique : c’est alors que les hommes ont dû chercher à séparer leur honneur d’un objet universellement regardé comme si fragi
uter ici qu’en m’honorant de leurs applaudissements, ils se sont fait honneur à eux-mêmes ; car enfin, qu’y a-t-il de plus glor
ange, sans éducation, sans principes, pour qui l’argent tenait lieu d’ honneur  : de laquais devenus commis, nourris dans l’usure
s roturiers de l’alliance des courtisans. Au fond, il n’y avait que l’ honneur de la noblesse et l’intérêt des mœurs de compromi
nêtes gens à former des alliances mal assorties avec des fripons sans honneur et sans foi, dont la richesse même est un opprobr
ne secrète envie d’entrer dans un corps auquel il devait faire plus d’ honneur qu’il n’en recevrait de lui. L’Académie tirait sa
ant les Chapelain et les Cotin, elle s’était dégradée sans leur faire honneur . Boileau connaissait assez bien le cœur humain po
par les maux qu’il a faits, mais par les services qu’il a rendus. Ses honneurs sont fondés non sur la corruption, mais sur la ré
ui, après les chefs-d’œuvre de Corneille et de Racine, font le plus d’ honneur à notre théâtre. La Conjuration de Venise de l’ab
tabouret ailleurs, quand on peut avoir un bon fauteuil chez soi  ! L’ honneur de s’asseoir à la cour sur un tabouret, dans l’ap
y gagneraient pas. Dans une monarchie, le respect pour la cour et ses honneurs est essentiel au maintien de l’ordre. Dans cette
dominaient alors. Il faut avouer que ces mœurs du temps ne font pas d’ honneur au temps ou l’on suppose qu’elles étaient en vogu
93 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Une Réception Académique en 1694, d’après Dangeau (tome V) » pp. 333-350
s pestiférés, et il exigeait de ses curés, quand il les visitait, des honneurs plus que pontificaux. Parlant du Pape, il lui éch
des astres, et qui me donnent droit de dire avec plus de justice, à l’ honneur du roi, que Tertullien n’écrit pour flatter les p
marque de plus de mauvais goût. On a dit que, s’étant fait un point d’ honneur de ne jamais parler des personnes d’une naissance
intérêt de votre gloire de vous en détacher quelquefois, afin que les honneurs qu’on vous rend ne soient attribués qu’à votre se
I, p. 204) qu’on a réglé à la Cour que ce ne seront plus les filles d’ honneur qui quêteront, et que ce seront les dames. Sur qu
lus vite cette explication : « C’est qu’il n’y ayant plus de filles d’ honneur que les deux souffertes à Mme la princesse de Con
aint-Simon ait dit (t. IV. p. 479) les folies du cardinalat, pour les honneurs attachés à la dignité de cardinal ; il a dû dire
94 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Le père Lacordaire. Les quatre moments religieux au XIXe siècle, (suite et fin.) »
essouvenus tout d’un coup dès qu’il avait fallu confesser la foi ou l’ honneur de leur engagement dans les prisons, dans les pon
, dont les idées valaient mieux que les faits et gestes, et qui eut l’ honneur de recevoir, depuis, les confidences de Napoléon
s l’année 1821. Mais, auparavant, constatons bien un fait qui est à l’ honneur du XIXe siècle, et que le même homme d’esprit déj
désiré ? et à qui la faute ? II. La Congrégation, qui a eu le triste honneur de donner son nom à cette sorte de maladie honteu
s et qui cédèrent, y brisèrent leur nerf, leur ressort d’énergie et d’ honneur  ; ils ne l’ont jamais retrouvé depuis. L’épuratio
le Clergé, et M. de Lamennais en tête (rien ne saurait lui retirer l’ honneur de cette initiative), ne désespérèrent pas de la
eux, sans ambition et sans colère, est arrivé par une douce pente aux honneurs mérités de l’épiscopat, vérifiant ainsi en sa per
95 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — I. » pp. 84-104
ce drapeau qui trompait leurs espérances, ils crurent lui devoir cet honneur d’être encore une fois mitraillés sous lui. » C’e
eurs rangs : la peur de paraître avoir peur l’y obligeait. Le point d’ honneur que nous retrouverons si souvent, et quelquefois
igrés de couleurs différentes, pourvu qu’ils fussent braves et gens d’ honneur . Dans un des articles sur la guerre d’Espagne que
fferte par le général baron de Damas, et qui garantissait la vie et l’ honneur des capitulés (16 septembre 1823) : « Quant à ceu
uffisait pas d’avoir, en définitive, la vie sauve, il voulait avoir l’ honneur sauf comme il l’entendait, et ne rien devoir de p
éponse à cette question. On ne saurait que la poser, et c’est déjà un honneur pour celui qui la suscite. Il ne lui fut point do
artir, Carrel, un des meilleurs élèves de seconde, essaya de piquer d’ honneur ses camarades au sujet d’un châtiment humiliant i
96 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260
et peut-être ne sont-ils pas dignes du siècle où tout se fait pour l’ honneur , pour la gloire, et rien pour l’argent ; où les c
rigue qui vit d’exactions et de prodigalités, n’ont d’autre but que l’ honneur sans aucune vue d’intérêt ; où l’on arme pour l’A
e, ainsi qu’un paquet de lettres du mari, et qui étaient très peu à l’ honneur de ce dernier : Je passai sur une terrasse, dit
fuir. N’importe ! il ne pense qu’à ses fusils, il en fait son point d’ honneur  ; c’est son tic. Il revient à Paris exprès pour e
ur Hassenfratz (le savant) : « J’ai débuté lui demandant si j’avais l’ honneur de parler à M. Hassenfratz, qui, l’œil hagard, le
oix de tonnerre, et avec l’expression de la fureur : “Tu n’as point l’ honneur , je ne suis point monsieur ; je m’appelle Hassenf
, à les confondre en quelque sorte pour en tirer du même coup profit, honneur , popularité. C’était la forme de charlatanisme en
97 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
ateurs du temps qui court, apostats de leur tradition et d’eux-mêmes. Honneur et respect aux incorrigibles ! Confiance exclusiv
ient à toutes les bontés pour la fille de leur gouvernante. J’avais l’ honneur d’en être reçu avec distinction dans mon adolesce
uand on était restauré soi-même et comblé de richesses, de faveurs, d’ honneurs , par cette Restauration si clémente au passé, si
ne loi de lui désobéir, à moins de lui sacrifier mon caractère et mon honneur . À mon retour à Paris, je crus devoir m’abstenir
au nom du prince par madame la comtesse de Dolomieu, première dame d’ honneur de la duchesse d’Orléans, aboutit à une réconcili
nsultai pas cette ambition, très excusable à mon âge ; je consultai l’ honneur , c’est-à-dire cette délicatesse de sentiment, peu
pondis-je à M. Molé. Dites au roi que je ne puis pas compromettre mon honneur de royaliste en allant au Palais-Royal ou aux Tui
leterre. XXVI L’intègre vieillard M. Dupont (de l’Eure), type d’ honneur démocratique, qui était ministre à cette époque,
ns le pays. Le parti de la royauté orléaniste ? Je ne voulais pas par honneur m’y affilier ; je voulais lui garder mes rancunes
arité de l’opulente noblesse rurale, les intérêts de l’agriculture, l’ honneur de l’armée fière des noms militaires antiques con
ut que des applaudissements de parterre, les légitimistes perdaient l’ honneur et ne gagnaient aucune popularité sérieuse dans l
de gouvernement quand même, aucune conscience, aucune décence, aucun honneur à se jeter dans ce parti comme dans un asile de v
n se demanda devant moi comment on pouvait me payer mon dévouement en honneurs ou en pouvoirs. Je me levai, et, dans un discours
avec cette royauté et avec vous par une reconnaissance quelconque des honneurs et des pouvoirs que vous voulez bien m’offrir. Sa
nt précipités, les majorités loyales et patriotiques se disputeront l’ honneur de vous soutenir ; la monarchie sera sauvée par l
es, flétrir aucune disgrâce, ni déshonorer la lutte du travail pour l’ honneur . D’ailleurs, nous ne sommes plus au temps où les
98 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XI. Des éloges funèbres sous les empereurs, et de quelques éloges de particuliers. »
es funèbres des particuliers devinrent donc beaucoup plus rares ; cet honneur ne fut presque rendu qu’à la famille impériale. L
eur philosophe fit l’apologie d’un parricide. Nous ajouterons, pour l’ honneur de l’éloquence et des lettres, qu’il eût mieux va
t la justice et l’humanité sur la tombe d’un grand homme. De tous les honneurs rendus à la mémoire d’Antonin, ce fut là sans dou
s tyrans ; au lieu que la louange donnée par l’homme vertueux, est un honneur qui ne fut jamais prostitué au crime. L’histoire
99 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »
eur ; mais hier, au moment de mon embarquement, je n’ai pu éviter les honneurs rendus par l’armée à son peintre. J’ai été forcé
fastes de notre gloire militaire : M. Horace Vernet recevra donc les honneurs de la guerre. Toutes les troupes de la garnison p
es postes sortiront et porteront les armes. Une compagnie de gardes d’ honneur lui sera fournie. MM. les officiers de tous les c
nte qu’il désirait faire admettre dans une des maisons de la Légion d’ honneur  ; il avait tous les titres par ses excellents ser
dents. Horace visita Gibraltar où il fut reçu avec cordialité et avec honneur , — avec les honneurs militaires, comme partout, —
Gibraltar où il fut reçu avec cordialité et avec honneur, — avec les honneurs militaires, comme partout, — par le gouverneur si
assigna même le premier rang, en lui décernant la grande, médaille d’ honneur . Cette préférence se marque volontiers encore dan
race Vernet, je vous envoie la croix de grand-officier de la Légion d’ honneur , comme au grand peintre d’une grande époque. J’es
pas entre un jour dans son atelier : « Monsieur Vernet, je n’ai pas l’ honneur de vous connaître… Je viens vous demander votre a
100 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « II. M. Capefigue » pp. 9-45
ces débris, dont l’ambre révèle l’infection, et il vous affirme sur l’ honneur que tout cela n’est si sale ni si pourri qu’on le
’il en jugeait les événements. Tel, pendant toute sa vie, avait été l’ honneur de sa pensée, et voilà ce qui rachetait à nos yeu
t les siens, cependant il eut aussi son rayon de gloire, cette rose d’ honneur militaire, cette enivrante rose qui sent la poudr
marquise, qui fut la femme légitime et voilée de Louis XIV et sauva l’ honneur de sa vieillesse. Après Mme de Pompadour, c’est
r aux soupers divins, comme il dit, où l’on buvait et l’on mangeait l’ honneur de la France, et d’ivresse en ivresse, il a fini
tillon. Puisque M. Capefigue fait une série d’œuvres, entreprises à l’ honneur calomnié d’une époque plus pure qu’on ne croit, s
uve bien à une certaine place de l’histoire, mais qui ne mérite pas l’ honneur qu’on lui fait aujourd’hui d’un livre d’histoire.
est la gloire de son sexe et dont l’autre… assurément n’en est pas l’ honneur  ! Mme de Maintenon ne faisait point d’adultère et
siècle déshonoré. Il l’est au premier et à tous les chefs, ou bien l’ honneur n’est donc plus ce que jusqu’ici l’ont fait les h
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