pas voulu faire ; car, sous ce même titre : « Introduction aux études
historiques
», des livres très différents ont déjà été publié
t-ce qu’un document ? Comment traiter les documents en vue de l’œuvre
historique
? Qu’est-ce que les faits historiques ? Et commen
les documents en vue de l’œuvre historique ? Qu’est-ce que les faits
historiques
? Et comment les grouper pour construire l’œuvre
es faits historiques ? Et comment les grouper pour construire l’œuvre
historique
? — Quiconque s’occupe d’histoire pratique, plus
ui n’ont jamais réfléchi sur les principes de la méthode des sciences
historiques
, emploient, pour effectuer ces opérations, des pr
’une importance capitale. Ainsi la présente « Introduction aux études
historiques
» est conçue, non comme un résumé de faits acquis
histoire universelle, mais comme un essai sur la méthode des sciences
historiques
. Voici pourquoi nous avons cru opportun, et voici
rire. I Les livres qui traitent de la méthodologie des sciences
historiques
ne sont guère moins nombreux, mais ne jouissent p
ut être historien sans se préoccuper des principes de la méthodologie
historique
qu’ils ont la prétention d’exposer5. » — Les argu
pas que ceux qui ont écrit en logiciens sur la théorie de la méthode
historique
aient acquis, de ce chef, comme érudits ou comme
e la théorie des méthodes qui servent dans ces sciences ? La critique
historique
! Mais le meilleur moyen de l’apprendre, c’est de
tiquant6. Pressez, d’ailleurs, les écrits qui existent sur la méthode
historique
, et même les plus récents, ceux de J. G. Droysen,
ispenser sans inconvénients apparents d’avoir réfléchi sur la méthode
historique
, il est excessif, à notre avis, de conclure que l
ens) n’aient aucun besoin de se rendre compte des procédés du travail
historique
. — En effet, la littérature méthodologique n’est
ent. En outre, les procédés rationnels pour atteindre la connaissance
historique
diffèrent si fortement des procédés de toutes les
n’y a pas lieu d’insister davantage sur l’utilité de la méthodologie
historique
; car c’est évidemment à la légère qu’elle a été
ommes intelligents et sincères ont médité sur la méthode des sciences
historiques
; on compte naturellement parmi eux beaucoup d’hi
eifswald, a dépouillé presque tous les écrits modernes sur la méthode
historique
; il en a profité ; il a groupé dans des cadres c
ment celui de M. Bernheim18. II Cette « Introduction aux études
historiques
» n’a pas la prétention d’être, comme le Lehrbuch
d’avertir les étudiants nouveaux de la Sorbonne de ce que les études
historiques
sont et doivent être. Nous avions constaté depuis
r pourquoi, sans s’être jamais demandé s’ils sont propres aux travaux
historiques
, dont ils ignorent souvent jusqu’à la nature. D’o
des novices, une série de conférences comme « Introduction aux études
historiques
», nous avons pensé que, moyennant révision, ces
-à-dire si l’on ne sait pas s’entourer, avant de commencer un travail
historique
, de tous les renseignements accessibles, on augme
e documents très petit par rapport à la masse colossale des documents
historiques
qui existaient de leur temps. De plus, ce n’est p
dans les autres pays. La concentration d’un grand nombre de documents
historiques
dans de vastes établissements publics, ou à peu p
icace encore pour améliorer les conditions matérielles des recherches
historiques
fut l’arbitraire révolutionnaire. En France la Ré
’État en possession d’une prodigieuse quantité de dépôts de documents
historiques
, auparavant dispersés et plus ou moins jalousemen
eux qui manipulèrent jadis de la sorte, avec brutalité, les documents
historiques
. Il faut reconnaître d’ailleurs que les mutilatio
; 2° la publicité de ces dépôts. Désormais, ce qui reste de documents
historiques
anciens, après les grandes destructions du hasard
qué et considéré comme une partie du patrimoine social. Les documents
historiques
anciens sont donc réunis et conservés aujourd’hui
munications au-dehors31. II. Étant donné que la plupart des documents
historiques
sont aujourd’hui conservés dans des établissement
nt en grande partie des progrès de l’inventaire général des documents
historiques
, qui est encore aujourd’hui fragmentaire et impar
pôts de documents. L’avancement de l’inventaire général des documents
historiques
en a été, sans doute, retardé. Il s’est trouvé qu
udiés, sont aussi mieux répertoriés que les autres), certains travaux
historiques
supposent, non seulement la consultation assidue
toute opération plus relevée, a détourné et détourne, de l’érudition
historique
, des esprits excellents. Telle est, en effet, l’a
. S’il était dans la nature des choses que la recherche des documents
historiques
, dans les dépôts publics, fût nécessairement auss
ent, désormais, d’y mettre le prix pour doter à bref délai les études
historiques
des instruments de recherche indispensables. La m
mille, si différenciée, de ceux qui travaillent au progrès des études
historiques
, les faiseurs de catalogues descriptifs et d’inde
sser vivement, dans tous les pays, l’inventaire général des documents
historiques
soient clairement conçues, un palliatif est indiq
n ont été publiés. Les répertoires bibliographiques de la littérature
historique
doivent donc être considérés, aussi bien que les
er, si l’on veut, la « Science des répertoires » ou « Bibliographique
historique
». M. E. Bernheim en a publié une première esquis
raient déjà nécessaires, car l’outillage bibliographique des sciences
historiques
se renouvelle, en ce moment, avec une rapidité su
us, réunis et classés dans de grandes publications spéciales, l’œuvre
historique
peut se faire maintenant tout entière, sur ces po
ropos délibéré, et en connaissance de cause, certains sujets d’études
historiques
plutôt que d’autres, suivant que certains réperto
cherches qui exigent de puissants outillages ». Une moitié de l’œuvre
historique
peut se faire, désormais, il est vrai, par le tra
e l’Heuristique en général, et des notions positives de Bibliographie
historique
sont certainement salutaires. * * * Chapitre I
is, « l’apprentissage de l’historien » : littéraires, philosophiques,
historiques
. — Sur les études « littéraires », il s’étend cop
hommes de lettres, suffit à celui qui se consacre à des compositions
historiques
… ». Tous les auteurs qui ont essayé, comme Daunou
si généralement négligée jusqu’à présent, des principes de la méthode
historique
. Ce n’est pas, du reste, l’historien-littérateur,
les documents pour préparer ou pour réaliser scientifiquement l’œuvre
historique
. Ceux-là ont besoin d’un apprentissage technique.
pour des « sciences auxiliaires » de l’histoire, ou plutôt des études
historiques
relatives à l’antiquité et au moyen âge. — Que la
eur échappe, ou, quoique très clair, leur paraît obscur ? Les erreurs
historiques
sont innombrables dont la cause est un contresens
ides études philologiques doivent précéder logiquement les recherches
historiques
, toutes les fois que les documents à mettre en œu
lologie (Sprachkunde)47, est une discipline auxiliaire des recherches
historiques
: L’Épigraphe et la Paléographie, la Philologie (
stique) ne sont pas les seules disciplines auxiliaires des recherches
historiques
. — Il serait peu judicieux, en effet, d’entrepren
es — non pas, à proprement parler, de l’Histoire, mais des recherches
historiques
, — celles que chaque travailleur doit s’assimiler
nt de connaissances auxiliaires de l’Histoire (ni même des recherches
historiques
) en général, c’est-à-dire qui soient utiles à tou
tude des connaissances positives, vraiment auxiliaires des recherches
historiques
, à celle des « grands modèles », littéraires et p
désormais d’ignorer ce qu’il faut savoir avant d’aborder les travaux
historiques
. En fait, on ne l’ignore déjà plus autant que par
analytiques Chapitre I. Conditions générales de la connaissance
historique
Nous avons déjà dit que l’histoire se fait av
e n’être connus qu’indirectement, d’après des traces. La connaissance
historique
est, par essence, une connaissance indirecte. La
st, par essence, une connaissance indirecte. La méthode de la science
historique
doit donc différer radicalement de celle des scie
f la géologie, qui sont fondées sur l’observation directe. La science
historique
n’est pas du tout, quoi qu’on en ait dit57, une s
à la fin du travail, peut vicier toutes les conclusions. La « méthode
historique
», ou indirecte, est par là visiblement inférieur
aissance des faits est une des parties principales de la Méthodologie
historique
. C’est le domaine de la Critique. Les sept chapit
ce qui précède : complexité extrême, nécessité absolue de la Critique
historique
. Comparé aux autres savants, l’historien se trouv
ur utiliser ces documents, qui sont les seuls matériaux de la science
historique
: il importe évidemment d’éliminer ceux qui n’ont
ne devient organique que par des exercices répétés. Ainsi le travail
historique
est un travail critique par excellence ; lorsqu’o
ssi très salutaire de s’être rendu compte des principes de la méthode
historique
et d’en avoir théoriquement décomposé, l’une aprè
e de Pausanias, par exemple) est encore à établir. Tous les documents
historiques
n’ont pas été publiés jusqu’ici de manière à proc
lées par plusieurs générations d’érudits. Aucune partie de la méthode
historique
n’est aujourd’hui fondée plus solidement, ni plus
tion jusqu’à ce que l’on possède le texte exact de tous les documents
historiques
. Dans l’état actuel de la science, peu de travaux
ts inédits, ou, jusqu’à présent, mal publiés, c’est rendre aux études
historiques
un service essentiel. Dans tous les pays, d’innom
ois, c’était une habitude, acceptée et impunie. Beaucoup de documents
historiques
, en apparence originaux, ne font que refléter (sa
dans les mêmes termes. A cause de l’extrême complexité des événements
historiques
, il est tout à fait invraisemblable que deux obse
pas à tirer parti des bons94. » Ce n’est donc pas toute « la critique
historique
» ; c’en est seulement une assise95. * * * Cha
s de l’historien qui classe des documents vérifiés en vue d’une œuvre
historique
, et celui de l’érudit qui compose un « regeste ».
et Corpus sont des collections, méthodiquement classées, de documents
historiques
. Les documents sont reproduits in extenso dans un
exercer jusqu’à la fin de sa vie, dans le genre très spécial d’études
historiques
qu’il cultivait, une maîtrise incontestable104. *
ude de la critique des textes affine ou même confère « l’intelligence
historique
». Tacitement, on s’est persuadé que la critique
, on s’est persuadé que la critique d’érudition est toute la critique
historique
, et qu’il n’y a rien au-delà du nettoyage, du rac
ssible, quoi qu’on en ait dit, d’avoir la plénitude de l’intelligence
historique
sans avoir jamais essuyé soi-même, au propre et a
toire que les personnes dont c’est l’intention de faire des synthèses
historiques
aient elles-mêmes approprié les matériaux sur les
vantageux110. Ne serait-il pas préférable que les ouvriers de l’œuvre
historique
fussent spécialisés ? Aux uns — les érudits — ser
faire : contents de colliger, de purifier et de classer des documents
historiques
, ils se désintéressaient de l’histoire et ils ne
de la critique externe et les travaux plus relevés de la construction
historique
: il suffit de nommer Waitz, Mommsen, Hauréau. Ma
dans les recherches d’érudition ? — Oui, sans doute. Dans les études
historiques
comme dans l’industrie, les effets de la division
a division du travail scientifique111 », et l’avancement des sciences
historiques
est corrélatif à la spécialisation de plus en plu
re que le même homme se livrât successivement à toutes les opérations
historiques
, c’est que le public compétent n’avait pas de gra
ue, qui supposent une habileté vraiment professionnelle. Les sciences
historiques
en sontarrivées maintenant à ce point de leur évo
s principales raisons d’être de l’enseignement supérieur des sciences
historiques
est justement, à notre avis, que la scolarité uni
s les recherches de la haute critique » et les essais de construction
historique
, dit : « Celui qui, avec des besoins intellectuel
des dons plus rares : tous ceux qui, jetés par hasard dans les études
historiques
et désireux de s’y rendre utiles, manquent de tac
M. J. v. Pflugk-Harttung. « Les parties les plus hautes de la science
historique
, dit cet auteur dans ses Geschichtsbetrachtungen1
ritique augmente. En effet, lorsque la critique de toutes les sources
historiques
aura été correctement opérée (pour certaines péri
ont tomberont fatalement dans l’hypercritique. « Le propre des études
historiques
et de leurs auxiliaires, les sciences philologiqu
portent, munis de leur instrument, la critique, sur tous les terrains
historiques
où une énigme embarrassante sollicite leur minist
entifique en un mot ». A supposer même qu’il y ait, entre les données
historiques
, une hiérarchie d’importance, personne n’est en d
, les Gouvernements (par l’intermédiaire de Comités et de Commissions
historiques
), les Académies et les Sociétés savantes ont trav
ère y foisonnaient. Parmi les jeunes gens qui se destinent aux études
historiques
, quelques-uns, animés d’un esprit plus commercial
sièrement désireux de succès positifs, se disent in petto : « L’œuvre
historique
suppose, pour être faite conformément aux règles
labeurs infinis. Mais est-ce que l’on ne voit pas paraître des œuvres
historiques
dont les auteurs ont péché plus ou moins gravemen
du Second Empire, en France, il n’y avait pas, en matière de travaux
historiques
, d’opinion publique éclairée. De mauvais livres d
storiques, d’opinion publique éclairée. De mauvais livres d’érudition
historique
étaient publiés impunément et procuraient même pa
r conséquent, une justice, par la terreur, dans le domaine des études
historiques
. Les mauvais travailleurs furent, dès lors, pourc
n, au moins de faire illusion longtemps. Désormais, dans les sciences
historiques
comme dans les sciences proprement dites, aucune
que le public des érudits, se réfugient volontiers dans l’exposition
historique
. Là, les règles de la méthode sont moins évidente
sez de savoir en général le latin ; il faut encore une interprétation
historique
spéciale pour adapter cette connaissance générale
gles générales de la langue, doit être complétée par l’interprétation
historique
fondée sur l’examen du cas particulier. La méthod
ne laisse aucun doute sur le sens138. C’est le rôle des dictionnaires
historiques
tels que le Thesaurus linguæ latinæ ou les Glossa
antiques d’une grande valeur littéraire ; pour la masse des documents
historiques
on s’en tient dans la pratique à un procédé abrég
s, dit Fustel de Coulanges, ont une grande importance dans la science
historique
. Un terme mal interprété peut être la source de g
le rencontrer dans les documents officiels, les chartes et les récits
historiques
. Dans tous les cas la forme générale du document
des croyances populaires, rapportées arbitrairement à des personnages
historiques
; elles font partie du folklore, non de l’histoir
s, d’où l’on pourrait par analyse dégager des « parcelles » de vérité
historique
. La légende forme un bloc où il y a peut-être que
sibles, miraculeux, contradictoires ou absurdes, et à conserver comme
historique
le résidu raisonnable. C’est ainsi que les protes
upprimer le Chat botté pour faire du marquis de Carabas un personnage
historique
. — Une méthode plus raffinée, mais non moins dang
euse, consiste à comparer les diverses légendes pour en tirer le fond
historique
commun. — Grote165, à propos de la tradition grec
t pas seulement des récits de forme légendaire : un récit d’apparence
historique
fabriqué avec les données de la légende, comme le
t ces faits grossiers qui forment la partie solide de la connaissance
historique
. 3e cas. Le fait est de nature à n’avoir pu être
aits affirmés. Il reste à examiner comment on peut en tirer les faits
historiques
particuliers avec lesquels doit se construire la
l’origine, la filiation des conceptions sont l’affaire de la synthèse
historique
. La critique interne n’a pas de place ici ; le fa
utre science le droit de se soustraire à ce principe. Une affirmation
historique
n’est, dans le cas le plus favorable, qu’une obse
exemplaires imprimés d’un même livre. Mais le respect des « documents
historiques
» est parfois plus fort que l’évidence. La même a
concordance de ces affirmations divergentes qui constituent les faits
historiques
scientifiquement établis. 2° Avant de conclure il
s, sauf dans les périodes modernes. La possibilité de prouver un fait
historique
dépend du nombre de documents indépendants conser
aciles à observer et sont plus faciles à prouver. Pourtant la méthode
historique
n’est pas par elle-même impuissante à établir des
dépôts de documents. Pour l’antiquité et le moyen âge la connaissance
historique
est restreinte aux faits généraux par la pénurie
pports entre les faits. C’est déjà le commencement de la construction
historique
; ainsi se fait le passage des opérations analyti
lis par d’autres procédés. Il arrive qu’un fait obtenu par conclusion
historique
soit en contradiction avec un ensemble de faits h
témoins oculaires » déclarent avoir vu le diable, il y a peu de faits
historiques
établis sur un pareil nombre de témoignages indép
onflit est évidente181. Les observations contenues dans les documents
historiques
ne valent jamais celles des savants contemporains
s celles des savants contemporains (on a montré pourquoi). La méthode
historique
indirecte ne vaut jamais les méthodes directes de
ns. Le progrès des sciences directes modifie parfois l’interprétation
historique
; un fait établi par l’observation directe sert à
hésie nerveuse observés scientifiquement ont fait admettre les récits
historiques
de faits analogues (stigmates de quelques saints,
ur les faits en désaccord seulement avec un ensemble de connaissances
historiques
ou avec les embryons des sciences de l’homme. Ell
synthétiques Chapitre I. Conditions générales de la construction
historique
La critique des documents ne fournit que des
ie d’opérations synthétiques. L’étude de ces procédés de construction
historique
forme la seconde moitié de la Méthodologie. La co
? En quoi diffèrent-ils des matériaux des autres sciences ? Les faits
historiques
proviennent de l’analyse critique des documents.
les autres ; chacune de ces affirmations constitue un fait. Les faits
historiques
ont ce caractère commun d’être tirés tous des doc
les grouper il faudrait un principe de classement approprié aux faits
historiques
. Or sur ces deux questions capitales les historie
e sont pas arrivés encore à formuler de règles précises. 2° Les faits
historiques
se présentent à des degrés de généralité très dif
st sur quoi les historiens ne s’entendent pas entre eux. 3° Les faits
historiques
sont localisés, ils ont existé en une époque et e
du temps et du lieu où ils se sont produits, ils perdent le caractère
historique
, ils ne peuvent plus être utilisés que pour la co
z prouvés pour devenir des faits scientifiques. Ainsi la construction
historique
doit être faite avec une masse incohérente de men
udre qu’en commençant par déterminer le caractère essentiel des faits
historiques
, qui les différencie des faits des autres science
ement, aucun objet qu’il puisse détruire et reconstruire. « L’analyse
historique
» n’est pas plus réelle que la vue des faits hist
. « L’analyse historique » n’est pas plus réelle que la vue des faits
historiques
; elle n’est qu’un procédé abstrait, une opératio
la tentation d’imiter la méthode des sciences biologiques. Les faits
historiques
sont si différents de ceux des autres sciences qu
utes les autres. III. Les documents, source unique de la connaissance
historique
, renseignent sur trois catégories de faits. 1° Êt
lusieurs sociologues, est une construction philosophique, non un fait
historique
. 3° Motifs et conceptions. — Les actes humains n’
ollectifs, faits psychiques, voilà tous les objets de la connaissance
historique
; ils ne sont pas observés directement, ils sont
cette ressemblance, l’historien se forme une image des faits anciens
historiques
semblable à ses propres souvenirs des faits qu’il
entation par images rend ce vague encore plus dangereux. — Nos images
historiques
devraient donc reproduire au moins les traits ess
e Jérusalem), dans les tableaux qui prétendent représenter des scènes
historiques
, dans les dessins des journaux illustrés. Toute i
nes historiques, dans les dessins des journaux illustrés. Toute image
historique
contient donc une forte part de fantaisie. L’hist
détails réels fournis par les documents. V. Le problème de la méthode
historique
est enfin précisé ainsi. Avec les traits épars da
aits pour corriger notre image première des guerriers francs. L’image
historique
finit ainsi par être une combinaison de traits em
ue se guide sur un ensemble réel observé objectivement, le classement
historique
ne peut se faire que dans un ensemble imaginé sub
uestionnaire général qui servira pour tous les cas. Comme la critique
historique
et pour la même raison — l’impossibilité d’observ
me raison — l’impossibilité d’observer directement, — la construction
historique
se trouve forcée d’employer la méthode du questio
ait pas d’avance quel gouvernement ou quelle langue aura eu un peuple
historique
; c’est l’affaire de l’histoire d’établir ces fai
e universel, sommaire, mais suffisant pour classer la masse des faits
historiques
en un certain nombre de groupes naturels, dont ch
cadre de groupement général fournira l’échafaudage de la construction
historique
. Le questionnaire universel ne porte que sur les
Cette méthode du questionnaire qui fait reposer toute la construction
historique
sur un procédé a priori serait inacceptable si l’
et complet. VI. On peut maintenant tracer le plan de la construction
historique
, de façon à déterminer la série des opérations sy
lyse critique des documents a fourni les matériaux, ce sont les faits
historiques
encore épars. On commence par les imaginer sur le
yen d’un questionnaire, et aboutit à découper dans la masse des faits
historiques
des morceaux de même nature qu’on groupe ensuite
tion ; elle accroît par un travail logique la masse des connaissances
historiques
. On n’a encore qu’une masse de faits juxtaposés d
t aux conclusions dernières de l’histoire et couronne la construction
historique
au point de vue scientifique. Mais comme la conna
n historique au point de vue scientifique. Mais comme la connaissance
historique
, complexe et encombrante par sa nature, est excep
face pour voir si elles doivent rester insurmontables. Les opérations
historiques
sont si nombreuses, depuis la découverte du docum
onder par ce perpétuel recommencement. On ne fait pas la construction
historique
avec des documents, pas plus qu’on n’écrit l’hist
cessité qui s’impose à l’historien mis en présence du chaos des faits
historiques
, c’est de limiter son champ de recherches. Dans l
sections il aura à ranger les faits un à un. Ainsi toute construction
historique
doit commencer par trouver un principe pour trier
conditions extérieures est le plus naïf et le plus facile. Tout fait
historique
se produit en un moment du temps, en un lieu de l
ion, qui ont commencé par être dogmatiques et sont peu à peu devenues
historiques
. Le principe de ce classement est de trier et de
ts d’un même pays, ou tous les faits d’une même espèce. Toute matière
historique
peut être distribuée suivant trois espèces d’ordr
r en donner la théorie. II. Aussitôt qu’on commence à trier les faits
historiques
pour les classer, on se heurte à une question qui
le temps, étendus dans l’espace. — On peut donc considérer les faits
historiques
sous deux aspects opposés : ou dans ce qu’ils ont
Il n’y a pas à prendre parti dans cette controverse. La construction
historique
complète suppose l’étude des faits sous les deux
sidu qu’on n’a pas le droit de jeter, car il est l’élément proprement
historique
; c’est le fait que certains actes ont été l’acte
pliquer ce cadre général à l’étude d’un groupe quelconque d’habitudes
historiques
, langue, religion, usages privés ou institutions
porte à une négligence qui peut rendre ruineuse toute la construction
historique
. La tendance naturelle est de se représenter le g
tés nettement distinctes et juxtaposées. On trouve dans les documents
historiques
des noms de groupes employés par les contemporain
ficielle. C’est une des parties les moins avancées de la construction
historique
. IV. Tout ce travail aboutit à dresser le tableau
essifs. De ces changements les plus intéressants pour la construction
historique
sont ceux qui se produisent dans un même sens198,
et par ordre de pays pour avoir le tableau d’ensemble de l’évolution
historique
. Alors, par-dessus les histoires spéciales où les
de). * * * Chapitre III. Raisonnement constructif I. Les faits
historiques
fournis par les documents ne suffisent jamais à r
me. Mais l’expérience montre que de tous les procédés de connaissance
historique
le raisonnement est le plus difficile à manier co
Dans la pratique on commence par la proposition particulière, le fait
historique
: Salamine porte un nom phénicien. Puis on cherch
Pour que la proposition générale soit détaillée, il faut que le fait
historique
particulier soit lui-même connu en détail ; car c
a pas sur un détail, mais sur un ensemble. Ainsi dans le raisonnement
historique
il faut 1° une proposition générale exacte, 2° un
lois de la vie sociale et trop rarement les détails précis d’un fait
historique
. Aussi la plupart des raisonnements ne donnent-il
les I. Si on avait classé dans un cadre méthodique tous les faits
historiques
établis par l’analyse des documents et par le rai
urtout un recueil de faits complet, exact et objectif. Tous les faits
historiques
ont un droit égal à prendre place dans l’histoire
ignore les détails, si on les ajoute par conjecture, on fera du roman
historique
. C’est ainsi qu’Augustin Thierry a procédé dans l
des sociétés. Pour construire la formule descriptive d’un personnage
historique
il faut choisir des traits dans sa biographie et
l’histoire et les essais en vue de déterminer des lois ou des causes
historiques
. Nous devons renoncer à faire ici un examen criti
la Providence dans l’histoire. Mais la tendance à expliquer les faits
historiques
par des causes transcendantes persiste dans des t
du caractère rationnel de l’histoire repose sur l’idée que tout fait
historique
réel est en même temps « rationnel », c’est-à-dir
priori consolant, mais non scientifique ; car l’observation des faits
historiques
ne montre pas que les choses se soient toujours p
le s’est prolongée, surtout en Allemagne, sous la forme de la mission
historique
(Beruf) attribuée à des peuples ou à des personna
ariété et de coordination des phénomènes sociaux) — l’étude des faits
historiques
ne montre pas un progrès universel et continu de
g) des usages et des institutions ; lancée en Allemagne par l’école «
historique
», elle a dominé toutes les histoires spéciales.
e. — Un monde d’êtres imaginaires s’est créé ainsi derrière les faits
historiques
et a remplacé la Providence dans l’explication de
logie décevante, une règle suffira : Ne chercher les causes d’un fait
historique
qu’après s’être représenté ce fait d’une façon co
ons des différentes espèces de faits dans une même société, l’école «
historique
» avait été amenée à constater la solidarité (Zus
causes extérieures. Et elle est caduque, puisque toutes les sociétés
historiques
sont des groupes d’hommes sans unité anthropologi
ments. Pour rechercher les causes des faits généraux, la construction
historique
est réduite à l’analogie entre le passé et le pré
s moindres ont dû contribuer à déterminer les événements. L’évolution
historique
serait en partie produite par des causes physiolo
. La dernière question de l’histoire reste insoluble par les procédés
historiques
. * * * Chapitre V. Exposition Il nous rest
n dont l’intérêt pratique est évident. Sous quelles formes les œuvres
historiques
se présentent-elles ? Ces formes sont, en fait, t
n doit donc se demander, non seulement sous quelles formes les œuvres
historiques
se présentent, mais quels sont, parmi ceux qui ex
ui existent, les types d’exposition vraiment rationnels. Par « œuvres
historiques
» nous entendons ici toutes celles qui sont desti
i sont destinées à exposer les résultats d’un travail de construction
historique
, quelles qu’en soient, d’ailleurs, l’étendue et l
tiques sur les documents, simplement préparatoires de la construction
historique
, dont il a été traité au livre II, sont, naturell
onçu, ils ne conçoivent pas tous de la même manière le but de l’œuvre
historique
, ni, par suite, la nature des faits qu’ils choisi
s, faits de guerre et révolutions. Le cadre ordinaire de l’exposition
historique
(où les faits étaient ordonnés d’habitude suivant
en à la mode de l’antiquité classique. Cependant, dans la littérature
historique
de la Renaissance, deux nouveautés méritent d’att
e imprimés, des notes221. Les notes ont permis de distinguer du récit
historique
les documents qui l’étayent, de renvoyer aux sour
t pratiqué d’abord ; il a pénétré de là, lentement, dans les ouvrages
historiques
. Une seconde période s’ouvre au xviie siècle. Le
iés, sans prétentions littéraires ni autres. Des collections de faits
historiques
, formées en vue de l’interprétation des textes li
marqué par une renaissance littéraire, qui rafraîchit la littérature
historique
. Sous l’influence du mouvement romantique, les hi
otion de la France envahie récemment… » Michelet a « posé le problème
historique
comme la résurrection de la vie intégrale dans se
es historiens romantiques ont glissé sur cette pente jusqu’au « roman
historique
». On sait en quoi consiste ce genre, qui, de l’a
té faits d’après le principe, et offrent les inconvénients des romans
historiques
proprement dits222. On peut dire en résumé que, j
elet, et les livres des grands écrivains qui ont écrit sur des sujets
historiques
se réimpriment tels quels, cinquante ans après le
bien des gens la forme, en histoire, emporte le fond, et que l’œuvre
historique
est toujours, non exclusivement, mais surtout, un
se sont dégagées et constituées les formes scientifiques d’exposition
historique
, en harmonie avec cette conception générale que l
s possibles de monographie ne sauraient être énumérés, car la matière
historique
peut se sectionner indéfiniment, et d’un nombre i
doit se soumettre à trois règles : 1° dans une monographie, tout fait
historique
tiré de documents ne doit être présenté qu’accomp
tionnaires d’institutions, dictionnaires biographiques, encyclopédies
historiques
, tels que la Reale Encyklopædie de Pauly-Wissowa.
comprendre et qu’il ne nous fait pas voir. » — Les grands « Manuels »
historiques
, symétriques aux Traités et aux Manuels des autre
le, les derniers spécimens. Ce cadre a été abandonné pour des raisons
historiques
, parce que l’on a cessé de considérer l’humanité
r époques232. B. Il n’y a pas de raison théorique pour que les œuvres
historiques
qui s’adressent surtout au public ne soient pas c
vulgarisation ne sont pas conformes à l’idéal moderne de l’exposition
historique
; et des survivances de l’idéal ancien, celui de
réquemment. On s’explique aisément pourquoi. Les défauts des ouvrages
historiques
destinés au public incompétent — défauts parfois
’ils ignorent. — De là, dans la plupart des ouvrages de vulgarisation
historique
, des taches de toute espèce, inévitables, que les
re dispose d’un stock de documents limité ; les progrès de la science
historique
sont limités par là même. Quand tous les document
siècle, a inspiré aux romantiques tant d’enthousiasme pour les études
historiques
: elle ne percera pas le mystère des origines des
oriens pourraient avouer comme le couronnement légitime de la science
historique
. On peut penser qu’un jour viendra où, grâce à l’
économie politique, etc.) ont pris en ce siècle la forme de sciences
historiques
. Mais le principal mérite de l’histoire est d’êtr
elle l’est par plusieurs moyens. — D’abord, la pratique de la méthode
historique
d’investigation, dont les principes sont esquissé
pécial, et qui ne compte presque pas dans les examens. L’enseignement
historique
s’est ressenti longtemps de cette origine. Imposé
proviser ; c’était « la leçon », la pièce maîtresse de l’enseignement
historique
. L’ensemble des leçons, déterminé par le programm
n ont profité pour expérimenter des méthodes nouvelles. Une pédagogie
historique
est née. Elle s’est révélée avec l’approbation du
à toutes les réformes, est particulièrement nuisible à l’enseignement
historique
, qu’il réduit à un cahier de demandes et de répon
eut indiquer dans quelle direction devra se développer l’enseignement
historique
en France242 et les questions qu’on devra résoudr
s ? Et dans quels cas ? — Comment faire pénétrer les images des faits
historiques
? Quel usage faire des gravures ? Des reproductio
re des récits et des descriptions ? Des textes d’auteurs ? Des romans
historiques
? — Dans quelle mesure doit-on rapporter les paro
indispensable dans une société démocratique. La règle de la pédagogie
historique
sera donc de chercher les objets et les procédés
rationnel il ne suffira pas de constituer une théorie de la pédagogie
historique
. Il faudra renouveler le matériel et les procédés
ni dictionnaire. L’élève d’histoire a besoin d’un répertoire de faits
historiques
comme l’élève de latin d’un répertoire de mots la
e donner à l’élève un recueil de gravures combiné pour l’enseignement
historique
. Le même besoin a fait naître en France l’Album h
seignement historique. Le même besoin a fait naître en France l’Album
historique
, qui se publie sous la direction de M. Lavisse. L
Instructions de 1890246 ont été composées les collections de Lectures
historiques
dont la principale a été publiée par la maison Ha
urs et le public apercevront plus nettement le rôle de l’enseignement
historique
dans l’éducation sociale. * * * II. L’enseigne
nières années du Second Empire, l’enseignement supérieur des sciences
historiques
était organisé en France d’une manière incohérent
êts de la science pure. Malheureusement, dans le domaine des sciences
historiques
, le Collège de France avait laissé, jusqu’à un ce
une situation fort analogue à celle des titulaires de l’enseignement
historique
au Collège de France. Ils n’étaient pas en généra
telle, les « connaissances préalables » et auxiliaires des recherches
historiques
étaient systématiquement enseignées. Nous avons e
des grades), l’organisation de l’enseignement supérieur des sciences
historiques
en France resta dans l’État que nous avons décrit
pour mieux dire, autrement que par le passé, au progrès des sciences
historiques
. M. V. Duruy, en installant l’École des hautes ét
-coups dans l’édifice entier de l’enseignement supérieur des sciences
historiques
en France, qui n’avait pas été ébranlé jusque-là,
le qu’ils savent, par expérience, ce que c’est qu’étudier un problème
historique
et qu’ils ont les connaissances techniques, requi
uvernent les études. Or, de par l’autorité des programmes, les études
historiques
dans les Facultés auront le triple caractère que
ec des interrogations sur les « sciences auxiliaires » des recherches
historiques
, la rédaction et la soutenance d’un mémoire origi
les établissements qui contribuent aux progrès positifs des sciences
historiques
. L’énumération des œuvres qui en sont sorties dep
autonomie et ses traditions ; mais tous forment un corps : la section
historique
d’une idéale Université de Paris, beaucoup plus v
es études, l’École normale supérieure et l’ensemble des enseignements
historiques
de la Faculté des Lettres ne sont plus maintenant
, publiée il y a vingt-cinq ans. Comparez la partie rétrospective (ou
historique
) de l’ouvrage de N. Marselli : la Scienza della s
Moyen Age, X (1897), p. 91 : « Ces livres-là [les traités de méthode
historique
] ne sont guère lus de ceux auxquels ils pourraien
à-dire les amateurs qui occupent leurs loisirs à faire des recherches
historiques
; et quant aux érudits de profession, c’est aux l
de travail et la manière de s’en servir, sans compter que la méthode
historique
est la même que celle des autres sciences d’obser
siste… » 6. C’est sans doute en vertu de ce principe que la méthode
historique
s’enseigne seulement par l’exemple, que L. Marian
orien vraiment digne de ce nom devrait tout savoir ; que la certitude
historique
est impossible à obtenir, et que, pour s’en rappr
tout ». Conclusion : Freeman « enseignait mieux sans doute la méthode
historique
par la pratique qu’il n’a réussi à le faire par l
aft un compte rendu périodique des écrits récents sur la méthodologie
historique
. 9. Ce tome VII a été publié en 1844. Mais le cé
vec la dialectique et avec la rhétorique ; à combien de lois le genre
historique
est assujetti ; s’il est convenable que l’histori
me pas toujours preuve de bon sens, car on lit dans le Cours d’études
historiques
(VII, p. 105), à propos du traité De l’histoire,
s plus justes et les plus fortes qui aient été dites sur les sciences
historiques
dans L’Avenir de la science(Paris, 1890, in-8), é
piques ; et de la portée la plus générale sur la méthode des sciences
historiques
, ont été formulées jusqu’ici, non dans les livres
8. Ce qui a été publié de mieux, jusqu’ici en français sur la méthode
historique
est une brochure de MM. Ch. et V. Mortet, la Scie
os) se propose de publier plus tard un Traité complet de méthodologie
historique
, s’il se trouve un public pour ce genre d’ouvrage
es fait au lycée, ne supposent pas les mêmes aptitudes que les études
historiques
, telles qu’on les fait à l’Université et dans la
et dans la vie. — Julien Havet, qui se consacra plus tard aux études
historiques
(critiques), trouvait fastidieuse, au lycée, l’ét
ns d’enquêtes scientifiques, de voyages à la découverte des documents
historiques
, qui, sous le nom d’lier (Iter italicum, Iter ger
en Methode, p. 196-202. 43. Ch.-V. Langlois, Manuel de Bibliographie
historique
. I. Instruments bibliographi ques. Paris, 1896, i
acquis par les critiques qui ont étudié jusqu’ici les anciens écrits
historiques
, tels que annales, mémoires, chroniques, biograph
langues étrangères est auxiliaire au premier chef de tous les travaux
historiques
, comme de tous les travaux scientifiques en génér
roire qu’elle s’applique à une espèce de faits. Il n’y a pas de faits
historiques
, comme il y a des faits chimiques. Le même fait e
ques, comme il y a des faits chimiques. Le même fait est ou n’est pas
historique
suivant la façon dont on le connaît. Il n’y a que
a façon dont on le connaît. Il n’y a que des procédés de connaissance
historiques
. Une séance du Sénat est un fait d’observation di
un fait d’observation directe pour celui qui y assiste ; elle devient
historique
pour celui qui l’étudie dans un compte rendu. L’é
ps de Pline est un fait géologique connu historiquement. Le caractère
historique
n’est pas dans les faits ; il n’est que dans le m
teur. Un témoignage est une observation. Mais, en fait, le témoignage
historique
diffère notablement de l’observation scientifique
ignore s’il a pris les précautions nécessaires. Le propre du document
historique
est de se présenter comme le résultat d’un travai
êt philologique. Voir les Instructions pour la publication des textes
historiques
, dans le Bulletin de la Commission royale d’histo
a censure. 90. Il serait instructif de dresser la liste des ouvrages
historiques
célèbres, comme l’Histoire de la conquête de l’An
dit « du Dictionnaire ». 104. Voir Langlois, Manuel de bibliographie
historique
, I, p. 88. 105. Nous prenons ici critique d’érud
ercices d’érudition (de critique externe) ont, sur les autres travaux
historiques
cet avantage qu’ils sont à la portée des médiocre
s, p. 77. 124. E. Renan, L’Avenir de la science, p. XIV. 125. Revue
historique
, LXIII (1897), p. 320. 126. E. Renan, L’Avenir d
ts ans, mais surtout au xixe siècle, pour l’organisation des travaux
historiques
dans les principaux pays du monde. Quelques rense
le porte sur l’auteur, non sur ses travaux ; au contraire la critique
historique
est obligée d’opérer en détail sur chacune des pa
nie de Tacite par les Lois barbares. Voir dans la Revue des questions
historiques
, 1887, t. I, la leçon de méthode, De l’analyse de
historiques, 1887, t. I, la leçon de méthode, De l’analyse des textes
historiques
, donnée à propos d’un commentaire de Grégoire de
eils il sera instructif de lire la réponse de M. Monod (dans la Revue
historique
) ; on y verra que Fustel lui-même n’a pas toujour
deux conduisent souvent à des résultats opposés. » Revuedes questions
historiques
, 1887 t. I. — Voir aussi (l’Alleu …, p. 171-198)
rquable étude sur « Le règne de Séleucus II Callinicus et la critique
historique
» (Revue des Universités du Midi, avr.-juin 1897)
pour elle le suicide — ou dans la fantaisie individuelle, la critique
historique
doit accorder une certaine foi aux témoignages qu
— Les chants épiques bretons se rapportent, non aux grands événements
historiques
, comme l’avait fait croire le recueil de la Ville
llu démolir, ni Curtius, vingt ans après Grote, de chercher des faits
historiques
dans la légende grecque. 167. Voir ci-dessus, p.
française au moyen âge d’après les sources littéraires, dans la Revue
historique
, mars-avril 1897). 172. On appelle ici fait exté
consacré à cette question une partie de ses Principes de la critique
historique
(Paris, 1887, in-12). 181. La solution de la que
ie et tient encore une grande place dans les Principes de la critique
historique
, du P. de Smedt. 205. C’est celui que Montesquie
oit au point de vue pratique en examinant, comme Polybe, si les actes
historiques
ont été bien ou mal combinés en vue du succès. Ce
moderne, consulter l’Introduction de M. G. Monod au T. 1 de la Revue
historique
; l’ouvrage de F. X. v. Wegele, Geschichte der de
le tend à s’effacer. Les plus récents recueils alphabétiques de faits
historiques
(Reale Encyklopædie der classischen Alterthumswis
e subjectivité qu’il n’est pas possible d’éliminer de la construction
historique
, et dont on a tant abusé pour dénier à l’histoire
dissiper une illusion du public français, d’avertir que la pédagogie
historique
est moins avancée encore dans les pays anglais, o
enseignement national, p. 12. 250. Cf. plus haut, p. 49. 251. Revue
historique
, LXIII (1897), p. 96. 252. Voir la Revue interna
let 1895 ; et le Political Science Quarterly, sept. 1894. 253. Revue
historique
, loc. cit ., p. 98. — J’ai développé ailleurs ce
ne méthode analogue à celle des sciences naturelles, certaines écoles
historiques
ne laissent guère plus de place au libre jeu des
ttéraire, en ne s’attachant qu’aux faits et gestes des grands acteurs
historiques
. C’est là surtout qu’on peut contempler l’humanit
s individus, on peut considérer ce qui fait l’objet propre des études
historiques
, les événements politiques et sociaux, tels que g
, comme l’âme des grands individus qui les représentent dans le drame
historique
, disparaît de la scène pour faire place à cette f
ien l’action toujours dominante et parfois écrasante. Les personnages
historiques
de l’antiquité ne comptent qu’avec leurs dieux, s
ive de leur action individuelle. Ce n’est point à dire que la réalité
historique
soit autre dans les temps anciens que dans les te
tre en effet partout philosophe dans ses divers traités plus ou moins
historiques
, en ce sens qu’il fait constamment tourner son ré
nt moral. Cela n’est pas seulement visible dans cette espèce de roman
historique
qui se nomme la Cyropédie ; on le reconnaît égale
lle rhétorique. Mais, dans cette grande œuvre encore plus oratoire qu’
historique
, le but que se propose Tite-Live est tout patriot
ériorité militaire entre les chefs ? Polybe montre un tout autre sens
historique
, quand il cherche l’explication de la supériorité
Les Vies des hommes illustres sont un véritable livre de psychologie
historique
. Là on assiste aux pensées, aux sentiments, aux p
Plutarque peut être considéré comme l’expression idéale de cet esprit
historique
de l’antiquité, dont Hérodote, Thucydide, Xénopho
dehors, c’est à la partie individuelle et personnelle des événements
historiques
que s’attache Plutarque, et il est facile de voir
la puissance individuelle devait contribuer à donner, aux personnages
historiques
de l’antiquité cette liberté d’allure, cette auda
e leurs efforts personnels, qui manquent généralement aux personnages
historiques
des temps modernes. Jamais l’individu n’est écras
magnifique développement d’un lieu-commun de théologie, si la science
historique
de l’antiquité ne s’y retrouvait souvent avec cet
t des images heureuses qui ont inspiré bien des écoles de philosophie
historique
. « L’histoire, nous dit-il, est la science des lo
dont parle Herder ; mais il suffit d’ouvrir tel livre de philosophie
historique
contemporaine pour se convaincre que les idées de
hode est donc la même pour les deux ordres de sciences, naturelles et
historiques
, et cette méthode n’est autre que l’induction, do
on, dont Bacon a été l’inventeur. Aussi retrouve-t-on dans les œuvres
historiques
vraiment dignes du nom de science les procédés pr
rfectibilité et de progrès. En cela, ils sont les pères de la science
historique
. Toute la méthode de cette science est dans une d
. Chercher les rapports qui existent entre les divers ordres de faits
historiques
, dégager par l’observation comparée et l’inductio
humain, et qu’il a compris que certains personnages fabuleux ou même
historiques
, comme Hercule, Homère, Romulus, ne sont qu’une p
te. A notre siècle seul appartiennent les œuvres de véritable science
historique
. Ici la méthode scientifique est pratiquée avec s
’une nation ou d’une époque. L’homme reste toujours le héros du drame
historique
; mais il n’en est plus le seul acteur. La nature
e aux spectateurs. Pour bien juger de la différence des deux méthodes
historiques
, ancienne et moderne, il faut comparer les œuvres
ni Cicéron, ni Salluste, ni Tite-Live, n’ont donnée. C’est la science
historique
de notre temps qui a fait comprendre comment Rome
en pour la résurrection de l’antique liberté. Voilà ce que la science
historique
a mis hors de doute. L’ouvrage le plus curieux pe
e de passer en revue tous les noms et toutes les œuvres de la science
historique
des temps modernes ; il suffit de rappeler quelqu
littérature et la philosophie, enfin tous les éléments de la réalité
historique
, montrant le rôle de chacun dans l’économie génér
ableaux. L’ouvrage de M. Henri Martin, sous forme de composition tout
historique
, n’en contient pas moins l’analyse et la synthèse
ontient pas moins l’analyse et la synthèse des éléments de la réalité
historique
qui font l’objet du méthodique enseignement de M.
unt lacrymæ rerum ! Si l’on veut un exemple saisissant de la méthode
historique
des modernes, on peut prendre le grand événement
é à la hauteur de son intelligence. La vraie grandeur des personnages
historiques
n’est ni dans l’égoïsme qui fait les tyrans, ni d
oire la distinction déjà faite à propos de la physiologie. La science
historique
se compose d’observations et de conclusions. Tant
ividus. Il n’y a donc qu’une méthode vraiment féconde pour les études
historiques
et esthétiques, aussi bien que pour les études ps
tingence, la nature sous la volonté, elle laisse aux acteurs du drame
historique
, individus ou peuples, la liberté de leurs actes,
les forces morales aussi bien que les forces naturelles de la réalité
historique
, les actes politiques, les créations esthétiques,
simple, comme diraient les chimistes, qui constitue le fond de l’être
historique
. Ce déterminisme absolu, déjà enseigné par Spinoz
ue les choses, avons-nous dit, sans les qualifier. Une certaine école
historique
va plus loin encore ; elle croît pouvoir les qual
duelles. C’est dans cette logique des idées que consiste le mouvement
historique
vraiment libre, vraiment beau, vraiment bon, que
s l’histoire comme dans la politique. On garda de la nouvelle méthode
historique
ce qu’elle a de bon et de fécond ; on continua d’
e occupe encore une certaine place dans le mouvement philosophique et
historique
de notre siècle. Saint-Simon et Auguste Comte ont
, il leur était difficile de ne point arriver à faire de l’expérience
historique
la mesure de la nécessité, trop souvent même de l
portent atteinte MM. Michelet, Quinet et Lanfrey, l’un avec son sens
historique
si sûr, éclairé par l’intime commerce avec les ch
ans cette voie, sans chercher l’excuse de la passion, notre fatalisme
historique
nous pousse à une cruauté qui serait risible, si
timisme sans réserve, tels sont les deux excès de la nouvelle méthode
historique
. La première doctrine n’est pas moins contredite
néral de nos sociétés actuelles, où l’expérience de tant d’événements
historiques
contraires à la sagesse et à la conscience a glis
cientifique. On essaie de nous montrer également comment l’expérience
historique
tend à en faire une doctrine qui ait la rigueur e
te le goût des choses morales et politiques, la connaissance des lois
historiques
et la contemplation philosophique de l’histoire u
La science, en montrant l’empire de la fatalité dans le développement
historique
de l’humanité, fait voir aussi le progrès qui ten
e mérite de la méthode moderne d’avoir soumis la succession des faits
historiques
à une sorte de déterminisme compatible avec la li
Macédoine, barbare encore et monarchique. Tandis que l’ancienne école
historique
se borne à déplorer le fait au nom de la dignité
, est la parfaite harmonie des moyens et de la fin. Quand la fatalité
historique
poursuit une fin heureuse et bonne, c’est en aveu
Chapitre VI. Des dictionnaires
Historiques
Pour juger sainement des Dictionnaires histor
dictionnaires Historiques Pour juger sainement des Dictionnaires
historiques
, dit l’Abbé Desfontaines, il faut examiner si leu
éri, comme le prétend M. de V. Nous avions auparavant un Dictionnaire
historique
françois, par un nommé Juigné en un vol. in-4°. d
n ne fut guéres plus riche, lorsque Moreri eut donné son Dictionnaire
historique
en 1673. in-fol. Ce n’est pas que l’auteur ne se
moins cher. Le fameux Bayle ayant dessein de publier un Dictionnaire
historique
d’un goût nouveau, avoit plusieurs fois montré le
’avoir dans une Bibliothèque. On peut y placer encore le Dictionnaire
historique
, ou Mémoires littéraires & critiques de Prosp
es collections ont eu des abréviations. On a abrégé les Dictionnaires
historiques
, ainsi que tous les autres recueils volumineux. M
ecueils volumineux. M. l’Abbé Ladvocat donna en 1752. un Dictionnaire
historique
portatif, en deux volumes in-8°. qui eut beaucoup
lut réparer les imperfections de ce lexique. On donna un Dictionnaire
historique
littéraire & critique, en six gros vol. in-8°
Jansénistes, ni des Molinistes qui ont dirigé le Nouveau Dictionnaire
historique
portatif, imprimé à Avignon en 1766. en 4 vol. in
é en 1768. deux Dictionnaires qui peuvent être mis dans la classe des
historiques
. Le premier est le Dictionnaire des portraits his
classe des historiques. Le premier est le Dictionnaire des portraits
historiques
, anecdotes & traits remarquables des hommes i
s rapportées par les deux écrivains, se trouvent dans le Dictionnaire
historique
, ou histoire abrégée des hommes qui se sont fait
tantôt un supplément, tantôt une réfutation des autres Dictionnaires
historiques
. On discute des anecdotes, on donne des idées plu
rouge du châtiment. Seulement, pour cela, il faut réussir. Des scènes
historiques
qui ne sont que de l’imagerie historique, des déc
il faut réussir. Des scènes historiques qui ne sont que de l’imagerie
historique
, des découpures de personnages avec la petite cou
on et un jugement sont, après tout, des choses viriles, et des scènes
historiques
qui ne sont pas des chefs-d’œuvre ne sont que de
puérilité. Le malheureux et oublié Vitet a fait autrefois des Scènes
historiques
, Rémusat, son digne collègue à l’Académie et dans
me qui, comme Guizot, montre à ses petits-enfants la lanterne magique
historique
— comme on leur montrerait les vaches noires dans
er, mais aussi pour nous montrer, à nous, que, pour écrire des scènes
historiques
, un peu d’esprit ne suffit pas. Beaucoup même non
ent à l’ensemble et au détail d’un livre comme le sien, la divination
historique
, — ou mieux encore : la faculté du poète dramatiq
entrer dans la peau, la cervelle et les entrailles d’une personnalité
historique
. Et ne l’eût-on que pour une seule personne, cett
, ce serait déjà glorieux ! mais Gobineau l’a pour toutes. Ses Scènes
historiques
, qui embrassent tout le cintre de cet Arc de trio
ons du visage humain. Mais il n’y a ici que les proportions du visage
historique
. Pour se faire bien comprendre, il faut en reveni
ssance. L’auteur a résolu à sa manière ce qui est encore une question
historique
à cette heure, et il l’a résolue sans avoir l’air
Père Olivier, le dominicain, avait été entrepris pour la purification
historique
d’un homme que Voltaire lui-même : Notre ami Dro
sonnalité des Borgia ; et voici qu’il se trouve que, grâce à la glace
historique
du comte de Gobineau, qui réfléchit si exactement
la question embrouillée reçoit du jour. La Lucrèce Borgia des Scènes
historiques
, comme dans le livre du Père Olivier, y est compl
race dont il est probablement le seul grand coupable. Dans les Scènes
historiques
de Gobineau, l’ambition des Borgia a dit son secr
utes les ambitions de l’époque que Gobineau a réfléchie dans sa glace
historique
, — si ces moyens furent répréhensibles, et le com
peu diminuée par tant de grandeur ! V Voilà ce que la Critique
historique
qui discute, pourra, par surcroît, tirer encore d
et si ses figures de marbre auraient été aussi belles que ses figures
historiques
…
e, Radiot, Élémir Bourges, Loti I La « Bibliothèque de romans
historiques
» comprend un nouveau volume : Autour d’une tiare
085), par M. Émile Gebhart. Car nous avons une bibliothèque de romans
historiques
. Les catalogues de M. Colin, libraire, attestent
norait d’une mâle collaboration. À cette heure, une édition de romans
historiques
est nécessairement une bonne affaire. Il y a des
fidence où les met un narrateur complaisant des gestes de personnages
historiques
. Aucun doute ne ternit la satisfaction d’en appre
tife qui s’étalait sur la couverture. Sauf rare exception, tout roman
historique
est plus ou moins un roman scandaleux. L’exceptio
lle formuler en une légende personnelle. À la rigueur, si un fragment
historique
lui paraît sans retouche et sans coup de pouce «
de romancier. Mais c’est le cas exceptionnel. Le cas normal du roman
historique
, c’est une histoire thème d’une légende, prémisse
ré un succès qui n’est pas prêt de s’arrêter, est un piteux romancier
historique
, bien inférieur au père Dumas, qui, au moins, baf
». Il n’est peut-être que des historiens capables d’écrire des romans
historiques
. Ceci n’est ni une méchanceté, ni un truisme. Je
compétences. Or la pensée impérieuse et presque accablante du travail
historique
, c’est le scrupule de l’exactitude, la crainte de
figures qu’elle s’amusera à combiner seront tout de même de bon aloi
historique
, puisque cette imagination vagabonde est encore u
II Les Rois, de M. Jules Lemaître, c’est encore un peu du roman
historique
, c’est un peu tout ce qu’on veut, sauf un bon liv
n, à dessein mal voilé sous des noms supposés. Ce n’est plus le roman
historique
proprement dit, c’est mieux le roman scandaleux.
u’on peut dénommer roman ethnographique, dans une mesure encore roman
historique
, puisque narrateur de civilisation et de mœurs au
authentiques et autres que les nôtres. Si la caractéristique du roman
historique
est le respect qu’inspirent ses héros proportionn
isons à faire entrer le présent roman dans tel genre. Pourtant est-il
historique
au meilleur sens : il est vrai. À l’écriture même
e peintre introduit des personnages allegoriques dans une composition
historique
, c’est-à-dire dans la répresentation d’une action
, et voïons l’usage qu’il est permis d’en faire dans les compositions
historiques
. Le sentiment des personnes habiles est, que les
ou les attributs des personnages principaux qui sont des personnages
historiques
. C’est ainsi qu’Harpocrate le dieu du silence, ou
personnages allegoriques emploïez comme acteurs dans une composition
historique
, doivent en alterer la vrai-semblance. Le tableau
esente l’arrivée de Marie De Medicis à Marseille, est une composition
historique
. Le peintre a voulu répresenter l’évenement suiva
ette discussion. Je tomberai donc d’accord qu’il est des compositions
historiques
où les sirenes et les tritons, comme les autres d
divinitez ne doivent pas avoir part à l’action dans les compositions
historiques
qui répresentent des évenemens arrivez depuis l’e
les personnages allegoriques ne doivent entrer dans les compositions
historiques
, que comme des personnages simboliques qui dénote
es personnages simboliques qui dénotent les attributs des personnages
historiques
. Le spectateur se prête sans peine à la croïance
te répresentent est arrivé. Ainsi je regarde Iris comme un personnage
historique
dans la répresentation de la mort de Didon. Venus
esentation de la mort de Didon. Venus et Vulcain sont des personnages
historiques
dans la vie d’énée. Nous sommes en habitude de no
rveilleux, qu’il ne veut point traiter en s’assujetissant à la verité
historique
. Les peintres font servir encore ces compositions
s de la seconde espece sont celles où le peintre mêle des personnages
historiques
avec les personnages allegoriques. Ainsi l’apothe
ence fut déferée à la reine, Henri IV et plusieurs autres personnages
historiques
. Il est rare que les peintres réussissent dans le
omme une partie de leurs personnages se trouvent être des personnages
historiques
, on peut mettre le sens de ces fictions à la port
e choses qu’ils ne pourroient pas faire entendre dans une composition
historique
, ou pour répresenter en un seul tableau plusieurs
t avec le plus de plaisir, sont ceux dont la composition est purement
historique
, comme le mariage et le couronnement de la reine.
dans toute sa verité, c’est-à-dire sans en alterer la vrai-semblance
historique
. L’un s’arrête sur les habits du tems qui ne dépl
plus introduire dans leur action, qui doit toujours imiter la verité
historique
, quelques figures allegoriques de celles qui sont
ogique et invraisemblance dramatique des drames de Hugo ; l’érudition
historique
et les visions poétiques ; le lyrisme du style ;
odrame encore, lorsqu’il parle ainsi. Il a toujours combattu le drame
historique
qui ne vise qu’à être une chronique colorée et ém
e sera l’œuvre d’un penseur : il contiendra une philosophie. L’action
historique
, les individus réels et connus, seront des symbol
é et de la Providence » sera la crise du drame. Entre l’individualité
historique
et le symbolisme philosophique disparaît la psych
essives, étoffée seulement, rembourrée et masquée à force d’érudition
historique
et de prétentions philosophiques. Ces deux élémen
moyante ; l’un trouvera le drame philosophique, un autre le spectacle
historique
. Tous les genres reparaîtront, en vertu de leur e
relativement) court, serré, nerveux. Il a préludé à ces fameux romans
historiques
qui devaient surtout rendre son nom populaire, pa
oriques qui devaient surtout rendre son nom populaire, par des drames
historiques
. Sans dédaigner les sujets exotiques, Dumas fut l
pour valoir, aucun romantique ne l’a possédé comme Dumas. Ses drames
historiques
sont des modèles de découpage adroit, et ses dram
pas de l’absurdité qu’il y a à loger ce type poétique dans une époque
historique
connue et caractérisée. Encore y a-t-il plus de b
resser pédantesquement toute la bibliographie d’un sujet ; la couleur
historique
jure avec le thème poétique ; elle fait l’effet d
compliquer son théâtre. Il ne se pique pas de ressusciter des époques
historiques
: il ne nous offre ni visions archéologiques, com
as chez lui les amas de symboles dont V. Hugo charge ses restitutions
historiques
: il n’a pas non plus cette précision serrée d’éc
n vers d’une belle venue. L’absence d’imagination a laissé aux scènes
historiques
une apparence d’exacte vérité, dont la vibration
t démoli, rien, n’était fondé. La tragédie était impossible. Le drame
historique
ne vivait pas. Le drame de passion rejetait le vê
en vers maussades. Le xviiie siècle avait connu une sorte de comédie
historique
on sait le succès qu’obtint Collé avec son ennuye
une façon assez originale de traiter en comédie les grands événements
historiques
, en montrant l’envers, les dessous, et comme les
rs, les dessous, et comme les coulisses de la politique. Les comédies
historiques
se multiplièrent dans la première moitié du siècl
stoire. Le vaudeville même fit une consommation inouïe de personnages
historiques
, et les pièces anecdotiques ou plaisantes atteign
7. (Dittmer et Cavé),les Soirées de Neuilly, esquisses dramatiques et
historiques
, par M. de Fongeray, in-8 (lire Malet ou une cons
éd., 1830). 1827-1830. (Lœve-Veimars).Scènes contemporaines et scènes
historiques
, par le vic. de Chamilly (lire Le 18 brumaire). 1
d’un bout de cravache, léger et méprisant, toutes les autres théories
historiques
, fussent-elles marquées de la griffe de lion du D
’admiration de Shakespeare qu’il est parti pour arriver à une théorie
historique
dont le puissant génie de Shakespeare, agissant t
un psychologue, ayant bien plus pour visée le vrai humain que le vrai
historique
… Pour lui, l’histoire, en fin de compte, n’est qu
rqué l’auteur des Femmes au temps d’Auguste, il n’y a pas de critique
historique
. Il n’y a pas d’Académie des Inscriptions, pas de
ses où s’usent des milliers d’yeux et d’esprits modernes… La Critique
historique
, telle que l’esprit moderne la conçoit et l’exige
ire moderne, pour culbuter, dès qu’elle se serait montrée, le système
historique
de Blaze de Bury, si brillamment qu’il l’eût pavo
Blaze de Bury s’appelle, le chercheur du vrai humain plus que du vrai
historique
, n’a pas craint d’aller, qui sait ?… disons le mo
pas uniquement un romancier. Il y a, dans son livre, beaucoup de vrai
historique
, à côté de ce vrai humain dont il est si friand…
ce qu’il invente, et il entrelace, avec un art de sorcier, la réalité
historique
à sa fantaisie individuelle, et il les étreint da
uis-je sûr de ce que je tiens là ?… » Car ce qu’on a lu de la théorie
historique
de l’auteur dans son Introduction vous tinte dans
quent pas de capiteux ! On boit voluptueusement ce verre de champagne
historique
qu’il nous verse. Imagination poétique enivrée pa
re chez Cagliostro ! Blaze de Bury fait assez l’effet d’un Cagliostro
historique
. Après Cléopâtre, la folie esthétique et presque
re IV L’Histoire Le romantisme suscite un grand mouvement d’études
historiques
. — 1. L’histoire philosophique. Guizot : il soume
lassique. En trois siècles, de la Renaissance au romantisme, le genre
historique
est représenté par le Discours sur l’Histoire uni
. Puis la lutte des partis, après la Restauration, profita aux études
historiques
: les libéraux s’efforcèrent de fonder leurs reve
devança même l’influence romantique. L’essor que va prendre le genre
historique
s’annonce par les publications de documents origi
re. Dès le premier moment, deux courants se distinguent dans le genre
historique
: les uns s’appliquent à dégager la philosophie d
et les âmes des générations disparues. Les deux fondateurs des études
historiques
en notre pays, Thierry et Guizot, représentent ce
0), sont vraiment en notre siècle les chefs-d’œuvre de la philosophie
historique
. M. de Tocqueville, légitimiste et chrétien, a tâ
s ses Lettres sur l’Histoire de France (1827) et ses Dix Ans d’études
historiques
(1834), plus sensiblement encore d’un bout à l’au
oulut être l’historien de cette âme et de cette personne. Le problème
historique
se posa pour lui comme une résurrection de la vie
qui étale aux yeux comme une suite magnifique de tapisseries à sujets
historiques
, manque au devoir essentiel de l’historien. Il s’
ichelet eut une grande joie en 1831 : il fut nommé chef de la section
historique
aux Archives nationales ; c’était, pour ainsi dir
idées, pénétré de science solide. On comprendrait moins bien le génie
historique
de Michelet, si l’on n’avait vu dans ces ouvrages
Ce fait montre bien l’influence des idées politiques sur les travaux
historiques
. 828. Alexis de Tocqueville (1805-1859). magistr
ées en 1820 dans le Courrier Français), 1827, in-8 ; Dix Ans d’études
historiques
(presque tout a paru dans le Censeur Européen, le
progrès du Tiers État, 1853, in-8. 830. Préface de Dix Ans d’études
historiques
. Cf. aussi la Préface des Lettres sur l’Histoire
s sur quatorze historiens antérieurs à Mézeray, dans Dix Ans d’études
historiques
. 833. Biographie : Jules Michelet (1798-1874 . f
pour l’explication de la politique française ; interprétation du sens
historique
des œuvres littéraires du xviie siècle (l’Amphit
en tenir à la matérielle et grossière doctrine de cette brutale école
historique
. On en est las. Une réaction commence, en faveur
de la tradition avec les recherches érudites dites et l’intelligence
historique
du génie divers des peuples » ; et, bien que les
z basse, l’esprit assez court pour en rester à la doctrine de l’école
historique
. Expliquez donc votre pensée, car nous ne pouvons
si vous voulez bien, n’entreprenons pas d’en faire davantage. L’école
historique
, cela est évident, annule la critique littéraire.
e indique la profondeur des racines465. » Quoi qu’il en soit, l’école
historique
, je dis l’école historique idéale, à la considére
racines465. » Quoi qu’il en soit, l’école historique, je dis l’école
historique
idéale, à la considérer dans l’unité et la pureté
ie, l’intensité de l’intérêt ! C’est une erreur de croire que l’école
historique
ait accompli tout le bien qu’elle avait à faire,
etitesse des jugements qu’on entend prononcer tous les jours. L’école
historique
a découvert deux vérités, qui, bien qu’elles aien
sses du sentiment littéraire avec la magnifique tolérance de l’esprit
historique
. Et les théories ! voilà encore une question. Il
er, et l’on enviera la plume d’un Sainte-Beuve ou d’un Vitet. L’école
historique
ayant fait de la critique une science, tout le mo
tions sera donc utile en faisant connaître le vrai rôle de la science
historique
appliquée à la philosophie, ses droits légitimes,
re, et non de la philosophie même ? Elle est un chapitre des sciences
historiques
, comme l’histoire littéraire, l’histoire des beau
, je crois, de maintenir à l’histoire de la philosophie son caractère
historique
. Ce qui l’a rendue impopulaire en grande partie,
avait aucune transition entre les sciences naturelles et les sciences
historiques
: d’un côté la permanence et l’immobilité, de l’a
nfin, tandis que la géologie et la zoologie entraient dans cette voie
historique
, l’astronomie elle-même les suivait de loin, et a
ré comme objet dans les sciences de la nature, et elles sont devenues
historiques
sans cesser d’être des sciences. Mais s’il a fall
d ici la valeur d’un fait général. En effet, tout événement n’est pas
historique
, tout homme n’est pas historique. L’histoire ne c
. En effet, tout événement n’est pas historique, tout homme n’est pas
historique
. L’histoire ne choisit que les événements et les
ou quelquefois l’anticipation et le pressentiment des grandes époques
historiques
; elle résume ou prépare les révolutions. Par les
e nos jours, et qui lui assurent une place durable parmi les sciences
historiques
. Un illustre érudit du xviiie siècle, le chef de
sophie ancienne, au niveau des parties les plus avancées des sciences
historiques
et philologiques ; mais la France a eu aussi sa g
sont des travaux de controverse philosophique plutôt que de critique
historique
, mais qui n’en ont pas moins contribué à répandre
Mgr Rudesindo Salvado Mémoires
historiques
sur l’Australie, par Mgr Rudesindo Salvado, relig
la dernière rêverie, ce livre, intitulé, sans aucun éclat : Mémoires
historiques
sur l’Australie, et que l’abbé Falcimagne a enric
qui sait le comprendre ! La sainte main qui nous a écrit les Mémoires
historiques
ne pouvait pas, tant elle est sainte ! insister s
à être impartiale. Mgr Salvado rappelle en passant, dans les Mémoires
historiques
, les paroles sévères du Dr Lang, protestant très
e mystère intime de la puissance de l’Église romaine, de ce phénomène
historique
sans analogue dans les annales du genre humain, e
tique de la Croix qui tend son cœur ouvert aux nations ! Les Mémoires
historiques
sur l’Australie, qui, comme nous l’avons dit déjà
ivement matérielle de la triple colonie australienne que les Mémoires
historiques
constatent, et l’habileté économique des gouverne
ntreprise de ce genre ? Toutes questions redoutables que les Mémoires
historiques
sur l’Australie pressentent, et que les événement
eut pas être autre chose, a bien plus pensé, en écrivant les Mémoires
historiques
sur l’Australie, à l’édification de nos âmes, qu’
M. Amédée Thierry, qui a souvent de la largeur et dont l’imagination
historique
aime à hanter les époques les plus grandioses et
s’agit de juger les phénomènes de providence, les hommes et les faits
historiques
. Le bourgeoisisme, qui est à l’histoire ce que le
it tomber le colosse, exhaussé de tant de légendes, dans la curiosité
historique
, dans la recherche individuelle. Il veut nous le
ps et qui leur rend suspects tous les grands courants de la tradition
historique
. Nous y avons gagné un Attila presque bourgeois,
histoire de sensations neuves. Mais Attila, l’Attila de la longue-vue
historique
, est-il dans ces hachures, jusque-là inaperçues,
t, mais étriquée, sourde, aveugle et muette ! III La conscience
historique
qui manque au nouveau livre de M. Amédée Thierry
petissantes, des proportions qu’on ne retrouve dans aucun autre sujet
historique
, quel qu’il soit ! Hommes, choses et ruines, s’y
oit de conclure que M. Thierry n’est pas fait pour la grande peinture
historique
et que l’idéal de ses personnages lui échappe ?…
la puissance de son esprit, il est dans l’abandon de cette conception
historique
qui n’est pas le rationalisme, mais qui y touche
] V Mais hélas ! notre conseil n’a pas été suivi. La conception
historique
de M. Amédée Thierry tient probablement aux borne
le cadet, il croyait l’être, après tout, dans une assez bonne maison
historique
pour ne pouvoir pas en souffrir ! Mais, encore un
et voilà pourquoi ses Récits mérovingiens, qui sont plus des tableaux
historiques
que de l’histoire complète dans toute la profonde
actitude, la même largeur de lectures au milieu de la circonscription
historique
qu’on s’est imposée et le même détail de renseign
er les faits de l’histoire, qui serait le dernier acte de la sagacité
historique
, ne vaudra pas aux yeux des hommes le talent de l
ubliera l’un et l’autre, car c’est la destinée de toutes les théories
historiques
d’être brisées au bout d’un certain temps. L’hist
er parmi les Littérateurs laborieux & érudits : tels sont l'Eloge
historique
de Louis XV, celui de M. Devaux, Chirurgien de Pa
rique de Louis XV, celui de M. Devaux, Chirurgien de Paris, le Précis
historique
sur la Vie & les Ouvrages de M. Passemant, In
eur du Roi, une Lettre critique sur l'état de la Médecine, des Essais
historiques
, littéraires & critiques sur l'Art des Accouc
ttérateur ; tel est encore son Ouvrage qui a pour titre, Singularités
historiques
, littéraires & critiques en Médecine, Chirurg
, comme l’œuvre principale de M. D. Nisard, sont plus doctrinaires qu’
historiques
. Cette sorte de critique passe pour un genre litt
i l’avait produite, et encore quel était l’ensemble des circonstances
historiques
c’est-à-dire sociales, dont sa production avait é
l, comme le fait encore M. Edmond Schererca : l’autre est un critique
historique
ou plus exactement sociologique, qui étudie dans
es circonstances qui font vu naître, acquiert tout son sens, son sens
historique
, son sens littéraire… Être en histoire littéraire
psychologie et émettant cette vue profonde que de tous les documents
historiques
, le plus significatif est le livre, et de tous le
l’art, où il traite de l’influence qu’exerce sur l’artiste le milieu
historique
et social dans lequel il se trouve placé, abstrac
ent des sciences morales. M. Taine veut démontrer un point de méthode
historique
, prouver que toute une série de documents, néglig
ccumule les faits, associe les anecdotes et les citations, les récits
historiques
et les caractères littéraires, expose et raconte,
e la critique anglaise qui est théologique avec M. Matthew Arnoldsck,
historique
et rhétorique avec M. Patercl, esthétique chez Ve
bien des points ; on va de Douvres à Calais. Il suffit pour la vérité
historique
relative que le pont soit, autant que possible, d
rrompues et pendantes. Qu’on veuille réfléchir à l’immensité du champ
historique
; à part deux ou trois époques d’exception, presq
ivers sens. Le fort de son livre, qui embrasse une très-vaste étendue
historique
, porte principalement sur l’origine de la royauté
ec Moreau. Quand le tour des rôles fut épuisé, quand tous les numéros
historiques
furent sortis, il y eut clôture. Puis de nos jour
se présentaient plus nombreux, plus complets, et éclairés par un sens
historique
tout neuf, par une comparaison très-attentive. Il
Thierry et de son frère Amédée, de M. de Chateaubriand en ses Études
historiques
, de M. de Sismondi, de M. Fauriel, on trouverait
de l’idée monarchique et a estimé qu’elle n’avait pas obtenu sa part
historique
suffisante, son juste rôle, dans les récents trav
atteints que nous ne l’étions en effet de cette fièvre du symbolisme
historique
. Les premières pages ne sont autre chose qu’un sa
étexte ; l’auteur en profite pour se porter aux plus hautes questions
historiques
qui se lèvent à droite ou à gauche autour de lui
olitique des plus déliés et avec une affinité, si j’ose dire, plus qu’
historique
. Cependant l’idée de royauté, dont nous suivons l
nt, et s’inscrit en appel contre des portions notables de la doctrine
historique
de M. Augustin Thierry. Il est des noms si illust
ligieux directeurs de l’esprit du temps, le système de falsifications
historiques
auxquelles ils tiennent la main, ces graves et to
pu l’être légitimement ? De tels travaux, si lointains et si purement
historiques
qu’on les fasse, ont presque toujours leur point
randeur des passions ; et puis, aussi, parce qu’en somme les intérêts
historiques
donnent aux passions une base plus universellemen
s, d’où sortent les passions bourgeoises. Enfin, parce que les sujets
historiques
sont vrais. Corneille a toujours cru que les suje
ut que l’invraisemblance est de règle, mais que la vérité matérielle,
historique
des faits, est nécessaire. Et elle est nécessaire
es faits. C’est tout simplement l’idée d’Aristote. « Ce qui n’est pas
historique
ne nous apparaît pas immédiatement comme possible
torique ne nous apparaît pas immédiatement comme possible : les faits
historiques
, au contraire, sont évidemment possibles : ils ne
ût, et avec quelque utilité théâtrale, Corneille a travesti la vérité
historique
. La vérité historique n’est pour lui qu’un instru
ilité théâtrale, Corneille a travesti la vérité historique. La vérité
historique
n’est pour lui qu’un instrument de vraisemblance.
’esprit s’adressait la tragédie cornélienne ; elle est politique, non
historique
. Elle rappelle, si l’on veut, Machiavel et ses Di
Sertorius et de Pompée sur la guerre civile, ne sont pas des morceaux
historiques
, mais politiques : elles traitent des questions a
t, dans l’héroïsme romain des tragédies cornéliennes : l’un, banal et
historique
, l’autre original et psychologique. L’élément his
un, banal et historique, l’autre original et psychologique. L’élément
historique
, ou cru tel (je n’ai pas ici à en examiner la val
neille s’en est emparé, sans la corriger, sans y mettre aucun élément
historique
nouveau, si bien que ses rivaux et disciples, Scu
èces de Corneille, cela devient un système : il combine les atrocités
historiques
de l’antiquité avec les mœurs politiques du jour,
i 1853.] La littérature vraiment utile de ce temps est la littérature
historique
. On ne le dira jamais assez. De tous les livres d
u de roche, Pierre Clément, l’a compris ainsi. Doué de l’intelligence
historique
qui voit bien dans la direction des faits, mais q
ise, plus qu’aucune autre littérature, abonde en biographies, en vies
historiques
précises, tranchées, prises plus profond et plus
e où les choses commencent et où elles finissent qui donne à un livre
historique
la clarté souveraine qu’aucun nuage de métaphysiq
us vigilante et de la plus sûre érudition. Tout est donc profondément
historique
dans cette histoire, que l’auteur appelle une Étu
up à ce que chacun se renfermât dans ses quelques pieds carrés de sol
historique
, et les défrichât, et les retournât pour leur fai
que Bossuet et que Montesquieu, roule, comme une espèce de Meschacebé
historique
aux larges ondes, ce magnifique récit du déclin e
re est si impersonnelle, qu’au strict point de vue de la connaissance
historique
elle redoute beaucoup plus les grandes personnali
I Ce livre, que l’auteur appelle avec juste raison une Étude
historique
et non pas une histoire, a fait quelque impressio
l que soit le talent dont elles peuvent briller, ces espèces d’Études
historiques
nées à propos d’une question contemporaine, fille
une question contemporaine pour entrer dans l’absolu d’une conclusion
historique
, qui pourrait bien être une loi de l’histoire. Eh
ue de juste milieu, dans un homme de juste milieu faisant une justice
historique
! Pour nous, c’est plus piquant comme cela… Et, d
ter, comme un exemple de plus, le règne de Louis-Philippe à son étude
historique
, car le règne de Louis-Philippe vit les royaliste
out ce que Thureau-Dangin nous raconte très fidèlement dans son Étude
historique
est bien moins à la charge des partis qu’il ne cr
trer, par le clair spectacle de son impuissance, dans notre tradition
historique
, — car l’Histoire a de ces interruptions qui, com
Le roman au début du xixe siècle : Obermann, Adolphe. — 1. Roman
historique
: V. Hugo. Notre-Dame de Paris. Les Misérables. —
mblera devoir éclipser ou étouffer toutes les autres : c’est le roman
historique
. 1. Roman historique : V. Hugo. Le roman his
ou étouffer toutes les autres : c’est le roman historique. 1. Roman
historique
: V. Hugo. Le roman historique n’avait jamais
est le roman historique. 1. Roman historique : V. Hugo. Le roman
historique
n’avait jamais été tenté chez nous : je ne puis a
passe des faits aux mœurs, à la couleur : de récit apocryphe le roman
historique
devient ou prétend devenir peinture exacte, évoca
ou prétend devenir peinture exacte, évocation : c’est l’éveil du sens
historique
. Les restitutions de mœurs lointaines et de civil
venait de lui donner en Angleterre un incomparable éclat. Les romans
historiques
pullulèrent, plus fantastiques souvent qu’histori
lat. Les romans historiques pullulèrent, plus fantastiques souvent qu’
historiques
, et mêlant les plus excentriques aventures au plu
q-Murs (1826) a bien vieilli, et poussé au mélodrame : les caractères
historiques
, dont les originaux sont trop voisins et trop con
res voies ; le temps du romantisme est passé. C’est pourtant un roman
historique
que donne Flaubert dans Salammbô (1862), un roman
s tons, tous les sujets, tous les genres. Il y a des parties de roman
historique
: Waterloo, Paris en 1832, la barricade, etc. L’e
le thème lyrique s’enveloppe et se tempère d’une sorte de restitution
historique
: dans ce décor xviiie siècle, le romantisme de
de faire effort pour distinguer les personnages fictifs des individus
historiques
qui sont mêlés parmi eux. L’œuvre de Balzac, par
. Stendhal a fait une étude profonde de psychologie et de philosophie
historiques
. En cinq cents pages, il nous apprend autant que
elle est achevée en 1847. V. Hugo faisait du roman tantôt une vision
historique
, tantôt un poème symbolique. George Sand l’inonda
donné pour tout résultat que le petit regrattage de choses et de mots
historiques
qu’il appelle l’Esprit de l’histoire… L’Esprit de
: L’Esprit dans l’histoire, ou recherches et curiosités sur les mots
historiques
. Évidemment, tout le livre est là. Des mots ! des
vous faire une idée des changements terribles pratiqués sur les mots
historiques
par ce grand critique désintéressé qui veut chass
it penser à tout ce qui en a foncé la pourpre ! Presque tous les mots
historiques
restitués dans ce recueil le sont comme ces deux-
orien Vera est plus artiste que Fournier, qui n’est qu’un grammairien
historique
. La lettre du mot historique, que dis-je ? le nom
ue Fournier, qui n’est qu’un grammairien historique. La lettre du mot
historique
, que dis-je ? le nombre de syllabes dont il était
r des vétilles ». Mais nous voudrions que sur l’abaissement de sa vue
historique
il fût un peu moins rassuré. Il ne s’agit plus ic
ivre qui en promet deux autres. C’est le premier terme d’une trilogie
historique
qui implique dans une même recherche l’ancien Rég
mite pour cela. Mais qu’il y pense ou qu’il n’y pense pas, sa méthode
historique
le trahit, et cette méthode même, il n’en a pas l
du même coup, la beauté de son talent et de son histoire. La méthode
historique
de M. Taine, si elle était vraie, abolirait Tacit
e et Chateaubriand au nom de la science, et la nomenclature des faits
historiques
remplacerait l’âme et la pensée de l’historien.
tes ! pas de force pour en exprimer tout le suc et en faire sa chimie
historique
, l’historien se retrouve pourtant, malgré les pré
a des manières de faire jouer le jour dans les faits et les opinions
historiques
. Seulement, Gobseck, lui, tout Gobseck qu’il est,
ocation d’écrire l’Histoire. Il n’y a pas, selon moi, d’autre méthode
historique
que la divination dont on est capable dans l’inte
ce n’est pas le fond du livre de M. Taine que je discute ici. Ce fond
historique
, sur lequel on sera bien obligé de se prononcer q
jourd’hui, ce que j’ai voulu, avant tout, c’est d’examiner la méthode
historique
qui, je l’ai dit déjà, n’appartient pas à M. Tain
rudition. Mais il a une bien autre visée ; il se croit une conception
historique
nouvelle. Et il n’y a réellement pas de conceptio
elet et aux Louis Blanc, à tous ceux, enfin, qui, dans leurs églogues
historiques
, ont partagé ou singé l’ivresse de ces premiers t
e ne perds pas la mienne à la regarder. Je ne suis pas un sentimental
historique
, — un philanthrope qui se cabre devant l’humanité
ute histoire future. Sa Conspiration jacobine n’est qu’une exposition
historique
, mais quelle exposition ! Elle n’a point de concl
a fait l’addition. Je ne crois pas qu’on ait jamais appliqué de main
historique
un plus rude soufflet sur la joue de ce grand dad
lète d’un genre d’histoire qui n’a pas d’analogue dans la littérature
historique
… Le livre de M. Taine a cette originalité d’être
out naturellement, que nous ouvrirons cette Revue des diverses écoles
historiques
du xixe siècle, ce grand corrupteur par l’Histoi
s cette tournée critique que nous voulons faire, à travers les œuvres
historiques
de ce temps. Ce sera le contraire du précepte « A
adotage, l’Individualisme, qui écrit l’histoire, peut tomber. L’École
historique
à laquelle s’est laissé entraîner M. Capefigue, c
, aussi innocente qu’on pourrait le croire, mais de toutes les Écoles
historiques
dangereuses, — rendons-lui cette justice, — c’est
’a fait penser au vice dont il semble porter l’empreinte, cette école
historique
enfantine, mais gâtée, nous l’avons dit, n’est pa
es pendant quelques jours ; et comme tout le monde n’a pas le cerveau
historique
pour résister aux mauvaises influences des histor
fet à deux ou trois places de ce livre frivole, — dans tout ce fusain
historique
que le premier souffle doit emporter, — des miett
du xviiie siècle ne seront jamais pour M. Capefigue qu’une bergerie
historique
Nous n’avions pas à analyser un tel livre. Nous n
ste sur la main de ces prostituées ! Dans cet énervement de sa raison
historique
, il perd jusqu’à la fermeté de la langue de l’his
érieux, lui aussi ! perçoit maintenant, affirme et rétablit les faits
historiques
. Évidemment il est devenu la proie d’une hallucin
C’est toujours, ou à peu près, de la part de M. Capefigue, ce causeur
historique
qui nous donne maintenant, hélas ! la petite monn
près tout dit sur le livre de M. Capefigue, sur cette réhabilitation
historique
osée et manquée à la fois, — en même temps poltro
ront pas une minute l’édifice fragile de cette fantaisie amoureuse et
historique
que M. Capefigue a intitulée : Madame la comtesse
rit, à sa manière, s’est épris d’un amour intellectuel pour la figure
historique
de Mme de Longueville ; et si nous mettons de côt
our peu qu’on ouvre le livre de ce philosophe, fasciné par un fantôme
historique
tout autant qu’aurait pu l’être un poète, ce fou
les choses du xviie siècle, et mettre mieux en saillie des documents
historiques
qu’une position presque officielle lui a rendus f
hesse de Longueville reste ce qu’on l’a toujours vue dans sa pénombre
historique
— et moins ce qui fait rêver, moins le mystère, m
au de celle de Shakespeare : — la faculté de comprendre un personnage
historique
par une intuition supérieure plus puissante, pour
e dont il est l’auteur. N’est-ce pas là, en partie, de la psychologie
historique
? Où la gloire n’est pas, où les faits sont chéti
, pendant leurs deux jours d’existence, l’ineffaçable épitaphe du nom
historique
qui les couvre, il n’y a plus guère à introduire
veux blancs ne rougisse pas de s’arrêter avec elles sous le réverbère
historique
? Elles furent belles, mais cela suffit-il ? Pul
si ce n’est ceci qui explique tout dans ce Jourdain de la galanterie
historique
. C’étaient de grandes dames et il est roturier !
rata Grandisson, Richardson avait peint Clarisse. Mais le Richardson
historique
qui n’a pas rencontré de Clarisse parmi les Longu
celui de Mme de Chevreuse dans un genre différent) est privé du fonds
historique
qui le supporte et qui l’expliquerait. Ainsi, dan
de M. Cousin, trouble à ce point la réalité et la moralité des choses
historiques
, il est évident qu’il peut fausser autour de lui
ecret de ce nunc dimittis qu’il entonne à la fin de ses consécrations
historiques
. Ce n’est pas, comme celui du vieux Siméon, le nu
ci ce qui pourrait l’achever. Le xixe siècle, ce siècle profondément
historique
et qui ne sera probablement que cela, du moins ch
À côté de M. Michelet, il n’y avait personne. À côté de ses fantasias
historiques
, il n’y avait rien. On avait des Histoires de la
istoire. M. Henri Martin, qui vit le moment bon, se dévoua à ce genre
historique
, — l’histoire pour les gens qui ne la savent pas
e l’Histoire de France de M. Martin, comme ils lisent le Dictionnaire
historique
et géographique de M. Douillet, une publication d
not de lecteur qui ne demande qu’à grignoter sa petite touffe de thym
historique
; ne lâchant le mot « transformation » qu’avec pr
à cette heure, en attendant un Ulysse qui ne viendra pas, la Science
historique
, comme les autres, entasse systèmes sur systèmes.
ie, puissancialisée par la haine. Le druidisme, qui est la seule idée
historique
de ces quinze volumes et qui déborde au Moyen Âge
nue. Tout le monde lui a déjà donné son vrai nom et l’appelle l’école
historique
. Mettre en présence ces trois écoles, mettre aux
er seulement ici deux noms bien originaux, M. Taine, sorti de l’école
historique
, prétend réduire toutes les facultés d’un artiste
e avec une profondeur dogmatique incomparable, la plus grande largeur
historique
et la sensibilité d’un goût aussi délicat, aussi
s. Se figure-t-on que M. Taine soit un représentant fidèle de l’école
historique
? L’école historique le renie comme le plus passi
M. Taine soit un représentant fidèle de l’école historique ? L’école
historique
le renie comme le plus passionné et le plus terri
; nous ne croyons plus : resterons-nous sceptiques ?) ; 3º le moment
historique
(nous retrouvons une croyance, des principes, une
, et malgré les aventures qu’elles auront courues, des individualités
historiques
, les pièces essentielles d’un damier, dont les ca
isme qu’il n’avait pas auparavant. L’oubli, et je dirai même l’erreur
historique
, sont un facteur essentiel de la création d’une n
de la création d’une nation, et c’est ainsi que le progrès des études
historiques
est souvent pour la nationalité un danger. L’inve
istoriques est souvent pour la nationalité un danger. L’investigation
historique
, en effet, remet en lumière les faits de violence
es systèmes des généalogistes. La nation moderne est donc un résultat
historique
amené par une série de faits convergeant dans le
e profonde et subtile du génie politique de Rome, et de son évolution
historique
. Montesquieu n’a pas, comme on dit, détaché un ch
ions, donnent les directions et les formes principales de l’évolution
historique
. Les Considérations de Montesquieu élargissent no
c’est tout Montesquieu, toutes ses connaissances et toutes ses idées,
historiques
, économiques, politiques, religieuses, sociales,
cès particuliers l’ennuyèrent : les principes généraux et les sources
historiques
du droit captivèrent son attention. L’idée premiè
déterminée : Montesquieu sera toujours un juriste ; toutes ses idées
historiques
, ses vues politiques, ses conceptions philosophiq
elle faisait faire un grand pas à l’explication rationnelle des faits
historiques
; elle écartait les hypothèses de législateurs fa
de l’intervention humaine, individuelle, dans le cours des événements
historiques
. Il y croit si bien qu’il demandera en 1728 à ent
, et qu’une loi bien trouvée peut suspendre ou détruire les fatalités
historiques
. Il arrive enfin à ce qui est le fond, et la chim
ultat d’une foule de conditions physiques, météorologiques, sociales,
historiques
. De là, la variété infinie, le chaos contradictoi
ontesquieu l’engendre tout entière par le jeu des causes physiques et
historiques
. Cependant, dans l’ensemble de l’ouvrage, domine
s souvent recherché avec un grand soin, à chacune de ses publications
historiques
, dans quelle école historique de ce temps on deva
nd soin, à chacune de ses publications historiques, dans quelle école
historique
de ce temps on devait classer M. Michelet, et, no
Il est lui-même, et ne dépend que de ses facultés. C’est un solitaire
historique
, et c’est même un bonheur que sa solitude. Si bea
rien correct et sérieux, mais un prestigieux dessinateur d’arabesques
historiques
, qu’on est tenté de lui pardonner les passions ma
erait point une distinction suffisante, car presque toutes les écoles
historiques
de ce temps sont filles de la Libre Pensée, et ce
pas. En agissant ainsi, il porte simplement la peine de la conception
historique
qu’il s’est faite, si toutefois il s’en est fait
and Roi ! Ici comme plus haut, et à toutes les époques de ses travaux
historiques
, c’est toujours le pamphlétaire rétrospectif cont
de s’être retourné après son abdication et son sacre. Ces précédents
historiques
terribles, accablants pour un prêtre et un cardin
sant contre elle toutes les haines qui coulent de tous les tombereaux
historiques
pour ajouter à la sienne, qui pouvait restituer s
s ne sussions ? Que peut-il maintenant nous apprendre ? Comme penseur
historique
, n’avons-nous pas son dernier mot, le mot transpa
istoire ni par le fond ni par la forme, mais une espèce de carmagnole
historique
, chantée d’un ton d’énergumène devant la lanterne
l et sans garde-fou. C’est là une saveur nouvelle dans la littérature
historique
. M. Michelet n’est point un métaphysicien. Il n’y
ui je ne sais quelle violente hystérie, a métamorphosé la bouquetière
historique
, charmante au début, quoique trop fleurie, et qui
let et quand on a fait un livre dans lequel on a poussé le panthéisme
historique
jusqu’à dépouiller de leur personnalité les chefs
u sacré ! Tant qu’enfin, arrivé à n’avoir plus à copier de médaillons
historiques
, il est obligé de revenir à l’éloge et à la glori
e grande et frappante antithèse. Les Femmes chrétiennes, les Héroïnes
historiques
du Christianisme, mises en regard des Héroïnes de
indignement abusé. En trois mots, voilà toute la question de la femme
historique
, et à ces trois termes nous défions d’en ajouter
Rien de moins neuf. Rien de plus faux souvent. Rien, d’esprit, moins
historique
… De cela seul qu’il est un philosophe, Rémusat mé
De cela seul qu’il est un philosophe, Rémusat méconnaît le beau côté
historique
de l’Angleterre, pays avant tout de tradition et
!) ce ne sont, à eux cinq, des héros d’aucune manière, et leur taille
historique
, moi qui ne suis pas whig, je ne la mesure pas au
n carré à travers lequel il le guigne, Rémusat a manqué ses portraits
historiques
. La qualité de son esprit est la finesse, la moin
t, il a choisi — mais pour cette fois-là sans finesse — des portraits
historiques
à faire pour lesquels il fallait impérieusement t
es hommes et des choses de ce fier pays. Si j’avais, sur cette partie
historique
et désintéressée de l’Angleterre au xviiie siècl
, les détails trop diffus de celui de la Martiniere. Son Dictionnaire
historique
portatif conservera toujours sa supériorité sur t
on a publiés depuis. Il est moins complet que le nouveau Dictionnaire
historique
en six volumes ; mais on y trouve aussi moins d’i
pour s’égarer, ou montrer une partialité puisée dans le Dictionnaire
historique
, littéraire & critique, qu’ils ont également
ngtemps, mais il a voulu concentrer d’un seul coup leurs trois œuvres
historiques
dans la sienne. C’était ambitieux et hardi. À ses
— soixante années qu’Hippolyte Castille, qui comprend un peu l’unité
historique
comme la Convention comprenait l’unité politique,
e juin. Si ceux qui vont le suivre ne contiennent pas plus de matière
historique
, — et pourquoi en contiendraient-ils davantage ?
qu’un manque de justesse et d’architecture : il tient à la conception
historique
de Castille, aux racines mêmes de l’homme et du l
même pas, car les mécaniques ne sourient pas, et il est une mécanique
historique
. Grue ou cabestan, ou de quelque nom qu’il vous p
mis de sa cause, est fait pour autre chose que pour être un fataliste
historique
et rester l’écrivain qui, par amour du style, ne
osé-Maria de Heredia a placé à la tête de sa traduction deux tableaux
historiques
qui lui appartiennent en propre : le tableau de l
ux introduisent et classent très haut leur auteur dans la littérature
historique
de ce temps. Ils sont réellement d’un relief extr
qu’on connaissait, et qui rayonne et se projette en ces deux morceaux
historiques
comme une promesse, faite à l’Histoire, d’un arti
moderne qui est devenue une exigence, était rare dans la littérature
historique
d’autrefois, plus grave et plus nerveuse que colo
je ne connais guères que Macaulay, dans plusieurs de ses beaux Essais
historiques
, publiés dans La Revue d’Edimbourg, qui ait cette
à son tour… José-Maria de Heredia nous annonce non plus des tableaux
historiques
, mais une histoire complète de la conquête du Mex
à sa curiosité ? Voilà ce qu’on dira peut-être. Et cependant le sujet
historique
que Labutte n’a pas craint d’aborder n’en restera
ccourcis et passionnés, nous ne pensons, guères qu’à ce bout de toile
historique
dont nous sommes les tisserands d’un jour ou à ce
tre. Il a obéi à de bien autres préoccupations. Il est de cette école
historique
qui n’a pas de nom encore, — car un nom compromet
à ses devanciers, ce que ces devanciers ignorent, c’est-à-dire la loi
historique
de ces faits tant de fois maudits et qu’il recomm
e siècle d’après la Gazette des Tribunaux. C’est un de ces pleurards
historiques
qui versent, sur les malheurs de l’humanité au Mo
errari, l’auteur des Révolutions d’Italie, est une espèce de Proudhon
historique
. Il sort avec éclat du juste milieu des théories,
e que cette majestueuse et fort innocente déclaration est une méthode
historique
! Impossible à nous de le laisser tranquillement
é et de discernement ; c’est de l’érudition passionnée. Fantasmagorie
historique
jouée, non sans prestige et sans puissance, avec
à laquelle on ordonne de se lever, nous font trembler sur la loyauté
historique
de l’auteur, par la manière dont ils sont jugés.
de ces faits ? Quand on a regardé deux minutes l’Italie avec des yeux
historiques
, l’assertion qui fait le mérité absolu de l’ouvra
u son livre d’aujourd’hui, et qu’on en a comparé les meilleures pages
historiques
aux quelques fragments de littérature qu’il a int
d’État il nous place de son autorité privée en pleines mathématiques
historiques
, et il nous dit avec la séduction de son incompar
mêmes plis. Il y a là une puissance presque formidable de manœuvrier
historique
, et qui me rappelle ce Charles Fourier, dont M. F
décompose, et on reconnaît dans l’agilité de ce beau joueur d’échecs
historiques
, je ne sais quoi du phalanstérien des vieux jours
ur cela du mysticisme et du rêve ?… Qui nous assure que la conception
historique
de M. Ferrari soit une vérité ?… Des faits, cette
essibles ?… Lui, lui qui entend si merveilleusement la castramétation
historique
des nations, démontre-t-il suffisamment que cet o
euples qu’il faut saisir, même pour les exagérer, — et l’omniprésence
historique
de Bossuet dans son Histoire universelle, et que
qu’il sache ou qu’on sache bien, dans l’état actuel des connaissances
historiques
auxquelles, par son livre, il n’ajoute, certes !
as pour le Journal des savants. Je n’ai, moi, qu’à dire ici la valeur
historique
et littéraire de ce livre, lequel, littérairement
raison, même dans le passé !… On lui cherche partout des importances
historiques
… Et, d’ailleurs, il faut bien en convenir, il y a
aime mieux Louis XIV. Et vous ?… IV Mais laissons ces sornettes
historiques
! Par procédé pour Faliés, je veux être sérieux.
tance que pour Faliés. Qu’importe à nous autres, et même à la science
historique
, de savoir, par exemple, si l’origine des Othomis
l pose sa candidature ! 47. Louis Faliès. Études philosophiques et
historiques
sur les civilisations (Constitutionnel, 22 juin 1
on équilibre ce ferme esprit, — disons-le à sa gloire ! — encore plus
historique
qu’il n’est historien. Car il ne faut pas s’y mép
rand nombre des historiens de l’heure présente — qui n’a pas l’esprit
historique
, et qui ne touche à l’histoire que pour misérable
qu’on se décerne ; mais, si l’on n’a pas ce que j’appelle « l’esprit
historique
», c’est une fonction qui se retourne contre celu
erdu. C’est qu’en lui, Michelet, comme dans tous les autres, l’esprit
historique
n’était pas assez fort pour maîtriser et gouverne
er et gouverner l’historien. Eh bien, c’est cet esprit-là, — l’esprit
historique
, — si rare dans ce siècle, où le passé est traité
ns nouvelles. Mais, historien comme je l’ai dit, — historien à esprit
historique
, — il est allé, un jour, vers la fin des précieux
tionnel, 9 avril 1878.] I Ce livre : La Papesse Jeanne, « roman
historique
, accompagné d’une importante (sic) Étude historiq
e Jeanne, « roman historique, accompagné d’une importante (sic) Étude
historique
», m’est arrivé dagué à mon adresse pur l’éditeur
a Papesse Jeanne. Ce sujet, en effet, n’est plus qu’une vieille loque
historique
percée par la science et répudiée par le mépris.
jamais fait peur… La Papesse Jeanne, tout erreur, mensonge et haillon
historique
délaissé qu’elle puisse être, pouvait trouver son
rs de sa pensée. La chose à lire, au contraire, c’est la dissertation
historique
sur la Papesse Jeanne. Le roman n’est que de la f
importante, qui va à fond, le trait à emporter, c’est la dissertation
historique
qui établit, ou qui tente d’établir, un point de
ue nous relisons sans cesse ne sont-elles pas seulement des documents
historiques
auxquels nous pouvons demander les secrets des si
orceaux fort agréables à lire. Cependant, le développement des études
historiques
, en favorisant la connaissance des milieux et la
iquèrent à déterminer, non plus leur valeur absolue, mais leur « sens
historique
». — À mesure qu’il avance dans sa carrière d’écr
ainte-Beuve s’en est toujours tenu, en somme, à l’étude des documents
historiques
, des individus ou des groupes d’individus. M. Tai
plique avec une clarté parfaite sa méthode et son but : les documents
historiques
, parmi lesquels il compte les œuvres littéraires
rnerait à l’étude des individus ? Cet homme, sur lequel les documents
historiques
nous ont renseigné, n’est pas un être isolé : ses
sseur, son autorité. » C’était clair et simple. Mais avec la méthode
historique
et psychologique, le problème est tout autre : il
national de l’Allemagne au commencement du siècle et avec la période
historique
où, à la suite de Waterloo, l’influence anglaise
e en époque une série d’actes sur la terre, a deux aspects : l’aspect
historique
et l’aspect légendaire. Le second n’est pas moins
s la pensée de l’auteur d’amoindrir la haute valeur de l’enseignement
historique
. Pas une gloire, parmi les splendeurs du génie hu
s ces poëmes, ceux du moins qui résument le passé, sont de la réalité
historique
condensée ou de la réalité historique devinée. La
nt le passé, sont de la réalité historique condensée ou de la réalité
historique
devinée. La fiction parfois, la falsification jam
res propres à les ramener qu’il se préoccupe ; c’est à leurs préjugés
historiques
ou théoriques qu’il oppose, en chacune de ses pag
de droite, et que ne saurait accepter une plume aussi ferme et aussi
historique
que la sienne. Quand il veut apprécier le talent
de M. de Carné, bien que le fond et le tissu en soient véritablement
historiques
et politiques, l’idée religieuse domine et rabat
finalement impossible et ruineuse. La session de 1815 forme la partie
historique
la mieux traitée et la plus instructive du livre
ntenir après avoir lu le chapitre de M. de Carné. Les autres portions
historiques
sont moins précises, moins complètes, quoique sem
nconnu que voici n’a pas laissé derrière lui le moindre petit chiffon
historique
qu’on puisse ramasser ! C’est un inconnu, en effe
te histoire qui paraissait impossible, cette histoire sans personnage
historique
, — ce qui ne s’était jamais vu, — Frédéric Masson
is de Grignan de sa poussière de marquis, et il nous a montré le rien
historique
de cet homme, qui ne fut rien par lui-même, quoiq
bre, ou même ignoré, mais qui a vécu, et elle n’a pas non plus le ton
historique
qui généralement est élevé et sévère. Mais le ton
our hors d’une voie marquée par un livre si ferme et si exclusivement
historique
, ou continuera-t-il de les consacrer à l’histoire
cis et si net ; car les Césars sont plus peut-être de la numismatique
historique
que de la peinture. On les prendrait pour des cam
ie de leur ordonnance. Enfin, comme appoint à ces trois dissertations
historiques
, l’auteur de Rome et la Judée finit son volume pa
pagny, qui fut plutôt, autrefois, dans son meilleur temps, un graveur
historique
qu’un historien, et qu’on ait reconnu sa pointe,
eries du pédantisme contemporain : « Cela est assez ignoble pour être
historique
», est un mot qui le révèle. Son mépris n’appuie
esque un feuilletoniste d’histoire, quelque chose comme un Pontmartin
historique
; car Champagny, dans ce dernier livre, a beaucou
ina toute sa vie. Mais il ne faut pas imputer à la forme de sa pensée
historique
les perversités et les scélératesses de son espri
i me fait l’effet d’être la vraie voie d’Auguste Vitu ! Les fragments
historiques
cités plus haut sur certaines phases de la Révolu
murs a su y trouver, et qu’il y a mise dans les trois autres morceaux
historiques
que nous avons signalés. Ici, le sarcasme dont no
fort bien en dégager, ainsi que l’attestent les excellentes variétés
historiques
qu’il nous a mises sous les yeux, titres réveilla
de convictions très sérieuses. Il ne nous a donné là que des variétés
historiques
, mais je suis sûr qu’il pourrait nous donner une
thodiquement, tant par la déduction psychologique que par l’induction
historique
, la sociologie a livré sa réponse : c’est que les
aut désigner celui qui précède invariablement l’autre. Or, en matière
historique
— sans parler de la rareté avec laquelle se montr
celle de l’égalité, et non réciproquement : à défaut de l’antériorité
historique
, nous avons fixé une antériorité psychologique. —
rai que les rapports « réversibles » sont presque de règle en matière
historique
. Des tendances que l’histoire met en présence, il
faudrait entreprendre pour rassembler, des quatre coins de l’horizon
historique
, toutes les conditions des transformations social
ntiques, vulgarisait toutes les nouveautés des Martyrs, le romanesque
historique
, le paysage historique, la couleur locale. Elle a
utes les nouveautés des Martyrs, le romanesque historique, le paysage
historique
, la couleur locale. Elle a eu ses lakists, Wordsw
précède la Préface de Cromwell et les Orientales : pour le romantisme
historique
et pittoresque, les peintres ont donné des modèle
élimine l’élément poétique. Cette forte histoire est la démonstration
historique
d’un dogme : ce qui y manque le plus, c’est le se
ration historique d’un dogme : ce qui y manque le plus, c’est le sens
historique
. 710. A consulter : Pellissier, le Mouvement l
ol. in-8. 1822-1825. Pichot, trad. de Byron. 1823. Abel Hugo,Romances
historiques
(en prose), in-12. 1823. Fauriel, trad. destragéd
populaires de l’Angleterre et de l’Ecosse, in-8. 1825. Pichot,Voyage
historique
et littéraire en Angleterre et en Ecosse, 3 vol.
s ses plus belles œuvres a été l’atmosphère génératrice du symbolisme
historique
réalisé par Schuré dans son Théâtre de l’âme. Édo
ne idée philosophique », — de même Édouard Schuré dégage d’une époque
historique
ses éléments essentiels, lui recrée une émouvante
ion plus énergique… Il n’y a donc pas lien de confondre le symbolisme
historique
du Théâtre de l’âme avec le symbolisme légendaire
i je l’osais remarquer, son raisonnement, en faveur de l’authenticité
historique
qu’il soutient, m’a paru plus spécieux que fondé,
191. » Une fable qu’on aura accueillie dans une époque tout avérée et
historique
ne saurait en aucune façon la mettre au niveau de
ourrait encore faire brèche de nouveau. M. Le Clerc a exprimé une vue
historique
très-séduisante et très-ingénieuse ; c’est que, s
nt d’études, et, pour tout dire, une véritable rénovation des travaux
historiques
: « Cet empereur, renonçant le premier aux tradit
de Vitellius ou par les siens, ne craignit point d’en faire un musée
historique
où se dévoileraient, aux yeux de tous, les mystèr
e fut un peu comme aujourd’hui, où, grâce à la passion des recherches
historiques
, on revient à mieux savoir le moyen âge et l’époq
singulières. C’est bien moins encore, on le conçoit, à la rénovation
historique
du temps de Vespasien qu’à la nôtre même, en sa l
émérides. M. Le Clerc indique, en passant, une quantité d’éphémérides
historiques
des Grecs qui ne sont pas plus des journaux propr
s morceaux suivants, où le critique aborde des ouvrages plus ou moins
historiques
, il se disposait insensiblement à en venir aux po
et contradictoires une critique relative, proportionnée, explicative,
historique
enfin, mais qui n’était pas dénuée de principes ;
nte, sous le voile de l’anonyme, soutenait les avantages de la vérité
historique
au théâtre, lé mit en contradiction avec Geoffroy
’on reprochait aux écrivains du xviiie siècle. Cependant la pratique
historique
laissait de ce côté à désirer ; malgré l’élévatio
lui seulement du jour où il les voit. Par combien de degrés l’affaire
historique
a marché, et qu’il y a loin de là au rapporteur p
sa fleur de récit. M. de Barante eu l’honneur, en ce grand mouvement
historique
qui fait encore le lot le plus clair de notre mod
plus heureuse en soi et plus piquante. Il a osé lutter avec le roman
historique
, alors dans toute sa fraîcheur et sa gloire, il l
où il a voulu surtout le développement varié et continu. Un critique
historique
distingué et modeste17, qui a pu, dans le Globe,
prendre une image déjà employée, une fois entré en lice avec le roman
historique
, et le tournoi ouvert aux yeux des juges, il fall
vier (1842). 20. Sœur Marguerite se trouve au tome III des Mélanges
historiques
et littéraires de l’auteur (1835).
rt Nez suscitèrent de nouveaux poèmes d’un caractère plus strictement
historique
: non qu’on se fit une idée plus scientifique de
roniques59. L’idée d’appliquer la poésie française au récit des faits
historiques
germa de divers côtés : surtout en Angleterre, où
ui chez nous appartenait seulement au latin. Le goût des compositions
historiques
semble avoir été très vif chez les rois anglo-nor
forme. Désormais toute œuvre qui appliquera le vers épique aux faits
historiques
sera un accident et comme un phénomène de rétrogr
tions déréglées, aux romanesques absurdités, que l’existence d’œuvres
historiques
de plus en plus répandues et nombreuses : elle en
l’Église qui firent le passage de la légende poétique à la biographie
historique
. En l’an 1170, le jour de Noël, l’archevêque de C
réalisée en des actes vraisemblables, accessibles, en pleine réalité
historique
et vivante, la chevalerie du Christ. Mais de plus
872 ; Bouchet, Paris, Lemerre, 1892. — À consulter : Hanotaux : Revue
historique
, IV, 74-100, Debidour, les Chroniqueurs, t. I (Cl
ris, 1837. 63. À consulter : la Vie de saint Thomas le Martyr, étude
historique
, littéraire et philologique, par Étienne, Paris,
par m. thiers. — le lutrin de boileau cité par schlegel. — découverte
historique
de m. monmerqué. — une longue suite de rois illég
de rois illégitimes en france. — le petit roi jean ier. — scepticisme
historique
. — badauds comme des byzantins. — propos de table
é a lu ou plutôt a dû lire (le temps l’en a empêché) une dissertation
historique
assez piquante sur le sort du petit roi Jean Ier.
amment Rienzi. Voilà un beau champ ouvert aux amateurs du scepticisme
historique
. — A propos de M. Monmerqué, il vient de publier
le tableau des époques reculées, M. Victor Cousin dans l’intelligence
historique
des philosophies, M. Raynouard dans le défricheme
ut esprit inventeur, une initiative originale, un germe inné de génie
historique
et critique que développa une infatigable applica
imitive, sur ce fond recouvert, mais subsistant, que son impartialité
historique
et critique si étendue, si nourrie d’études, se v
la force des études religieuses, et de ce que produisait de lumières
historiques
cette critique circonscrite et profonde, appliqué
nt encore par ses racines au xviiie siècle, et lui qui va devenir si
historique
de méthode, et qui l’est déjà, nous le surprenons
du beau, du délicat, surtout des choses primitives ; il avait le sens
historique
, sa vocation propre était là ; il n’aimait la phi
ié ces tâtonnements de l’esprit humain, il semble qu’en cela l’esprit
historique
de Fauriel l’ait déjà gagné : « Vous savez mieux
des mousses ? » La même sagacité qui le dirigeait dans les recherches
historiques
primitives, il la portait dans ces investigations
obles motifs de circonstance. Son but, d’ailleurs, demeurait toujours
historique
, ses travaux, depuis 1815, se rapportaient entièr
— Ses autres écrits. A partir de 1815, disions-nous, c’est la pensée
historique
qui domine dans l’esprit de Fauriel ; il y eut po
sans doute qu’elle l’ait empêché de mener à fin la grande entreprise
historique
de toute sa vie. Il n’en est pas ainsi des deux
e poëte dramatique. En s’appliquant à la composition de ses tragédies
historiques
indépendamment de toute règle factice, en combina
gustin Thierry et Fauriel, ou bien d’écrire une tragédie. Le Discours
historique
qui sert de préface à sa pièce le prouve assez ;
pas. Il avait coutume de résumer agréablement le sens de son Discours
historique
à peu près en ces termes : « Je leur ai donné à s
personnage romanesque d’Adelghis, qu’il avait imaginé sur des données
historiques
moins sûres et avant ses dernières études, prenai
par Fauriel, a été, en Italie, un représentant et un frère de l’école
historique
française. Je fais toucher du doigt le lien et le
à cette époque, nourrissait certain vague projet de composer un roman
historique
, dont il aurait sans doute placé la scène dans le
Sposi. Vers le même temps, son ami Grossi s’occupait d’un grand poëme
historique
, les Lombards à la première Croisade ; c’était le
de roman, il y a lieu d’inventer des faits pour développer des mœurs
historiques
: « Or, c’est là, répliquait Manzoni, c’est là un
oésie qui, comme je vous le disais, ne veut pas mourir ; la narration
historique
lui est interdite, puisque l’exposé des faits a,
nfond avec elle et en tient lieu. Si Fauriel a eu en un sens le génie
historique
(et il n’est que juste de lui en accorder une par
e l’historien complet ; mais, dans l’interprétation et l’intelligence
historique
des poésies et chants nationaux, des romances ou
tait pas de dégager par une analyse habile ce qu’il pouvait y avoir d’
historique
clans ces premiers chants lyriques, dans ces frag
îcheur et la saveur franche de bon nombre de ces pièces. Les chansons
historiques
et héroïques des klephtes, qui se rattachent à la
qu’à vaquer à la confection et à la publication de son grand ouvrage
historique
qui devait, avant cette interruption, être déjà f
qu’a écrit de lui M. Augustin Thierry, dans la préface de ses Études
historiques
, où il lui rend le plus touchant et le plus noble
e même année 1821, où il écoutait avec tant d’intérêt les confidences
historiques
d’Augustin Thierry, Fauriel se trouvait dépositai
principale, ait mis obstacle à l’entier achèvement de son entreprise
historique
. Ce ne fut qu’en 1836 qu’il publia le second des
n ce moment87. Le second ouvrage, le seul qu’on possède sous sa forme
historique
définitive, était destiné à établir le lien entre
qui convient, sentira que l’effet général est de lui agrandir la vue
historique
, de lui montrer l’humanité sous d’autres aspects
l avait fait de Sidoine ; il cherche à rajuster, à rétablir la vérité
historique
à travers les lacunes, les crédulités ou les réti
M. Fauriel est trop équitable pour ne point rendre à tout personnage
historique
la part qui lui revient, et pour sacrifier aucun
peut être exact ; il a l’air d’être rigoureux. Puisque les documents
historiques
légués par ces âges sont si arides, si évidemment
bserver que la méthode de M. Fauriel ne va pas à mesurer les colosses
historiques
; il a besoin de diviser, de subdiviser ; il ne f
au sein d’un ordre nouveau. C’eût été là l’objet d’une dernière œuvre
historique
qu’il se proposait de mener à terme, et dont l’in
énumérer encore : il publia en 1837, dans la collection des Documents
historiques
, le poëme provençal sur la guerre des Albigeois ;
61. C’est déjà le principe éclectique moderne dans son application
historique
. M. de Tracy n’était pas si indulgent à l’histoir
eau de Schlegel est reproduit dans son volume d’Essais littéraires et
historiques
(Bonn, 1842). 91. Voir la préface du roman de Ga
autre mode d’exposition ne saurait être qu’une combinaison, la marche
historique
et la marche dogmatique. Par le premier procédé,
développement. Mais à mesure que la science fait des progrès, l’ordre
historique
d’exposition devient de plus en plus impraticable
n des connaissances, est donc de substituer de plus en plus à l’ordre
historique
l’ordre dogmatique, qui peut seul convenir à l’ét
ablement, une certaine combinaison de l’ordre dogmatique avec l’ordre
historique
, dans laquelle seulement le premier doit dominer
écemment formées dont l’étude ne comporte qu’un ordre essentiellement
historique
, lequel ne présente pas d’ailleurs, dans ce cas,
coup de poids, si elle était réellement un motif en faveur de l’ordre
historique
. Mais il est aisé de voir qu’il n’y a qu’une rela
e relation apparente entre étudier une science en suivant le mode dit
historique
, et connaître véritablement l’histoire effective
fluence les unes des autres, ce qui tendrait à faire préférer l’ordre
historique
; mais en considérant, dans son ensemble, le déve
, ne peuvent être regardés que comme des matériaux. Le prétendu ordre
historique
d’exposition, même quand il pourrait être suivi r
i la plus négligée. Dans l’étude de chaque science les considérations
historiques
incidentes qui pourront se présenter auront un ca
ation ne saurait jamais être rigoureusement conforme à l’enchaînement
historique
des sciences. Quoi qu’on fasse, on ne peut éviter
rès les explications précédentes, nous ne devions pas prendre l’ordre
historique
pour base de notre classification, je ne dois pas
dans la constitution de l’homme et qui dominent tout le développement
historique
. Pour ceux-là, ce qui est bon pour une société ne
e une fois qu’on a reconnu qu’entre la multitude confuse des sociétés
historiques
et le concept unique, mais idéal, de l’humanité,
mme les sections homogènes d’une droite géométrique. Le développement
historique
perd ainsi l’unité idéale et simpliste qu’on lui
e classification. Il est vrai qu’il n’existe peut-être pas de société
historique
qui réponde exactement à ce signalement ; mais, a
e ou société à segment unique — qu’elle soit conçue comme une réalité
historique
ou comme un postulat de la science — on a le poin
non des espèces sociales, mais, ce qui est bien différent, des phases
historiques
. La France, depuis ses origines, a passé par des
jusqu’à nos jours, on trouve bien sur son chemin quelques bons romans
historiques
et quelques essais (good historical romances and
ndons bien pardon à Macaulay, mais si la difficulté de la composition
historique
ne venait que de l’accord qu’il faut savoir établ
qué que cette histoire, — bien moins une histoire qu’une dissertation
historique
comme on doit en lire beaucoup par année à l’Acad
nt de l’historien allemand pour que nous puissions mêler une critique
historique
ou religieuse à notre critique littéraire, sans e
n de tout pour les autres. Nous laisserons donc là notre appréciation
historique
, et, acceptant tout entier Léopold Ranke pour ce
ins d’une grande exactitude et d’une parfaite équité. Quatre périodes
historiques
y sont plus particulièrement traitées : 1° La pér
claircissements accompagnent les traités et complètent la perspective
historique
de ce temps-là. MM. Grégoire et Collombet nous pr
ifique et plus sobre qu’autrefois, les développements et applications
historiques
ou littéraires dont le bon Dugald Stewart orne et
d’articles importants. En restant fidèles et exacts dans les exposés
historiques
, MM. Leroux et Reynaud savent produire les idées
29 août dernier, à la séance d’inauguration solennelle d’une Société
historique
locale et accueilli avec une sympathie si marquée
hercher en chacun ce qui est vibrant, et que le sentiment napoléonien
historique
et dynastique tel qu’il le conçoit dans son espri
sauvée, grâce à lui, de la ruine et consacrée désormais à la Société
historique
de Montbrison, sous ces voûtes et entre ces murai
ue et en saillie ; c’est ce que j’appellerai l’idée de centralisation
historique
provinciale : réunir dans un seul et même local t
er et à continuer l’idée métaphysique qu’il a conçue du développement
historique
de l’humanité. Nous nous bornerons à examiner le
l’individu. Quoi qu’il en soit, quand on ne veut pas faire une épopée
historique
et classique dans le genre de Lucain, mais une ép
art, mais sans masquer jamais les événements réels et les situations
historiques
. Il faudrait, en un mot, que le Napoléon de M. de
uple ! » A-t-on droit de transfigurer ainsi à bout portant les hommes
historiques
en symbole ? Comme ces empereurs romains que la m
ns que la mort incontinent faisait dieux, suffit-il à nos personnages
historiques
de mourir pour être faits tout aussitôt idées ? J
res émotions ; c’est une œuvre d’art que ce récit de voyage : le sens
historique
et le sens des lieux y respirent et s’y aident d’
, pris en lui-même ; mais le vague a lieu par rapport aux personnages
historiques
qui y figurent. A quel point, par exemple, Etzel
sentiment personnel sur les questions religieuses, philosophiques et
historiques
que Taine, Renan et Michelet ont abordées et réso
, et que ce désaccord pouvait expliquer quelques-uns de ses jugements
historiques
; que ses convictions déterministes et la puissan
t la vie, résument, à mes yeux, ce qu’il y a d’essentiel dans l’œuvre
historique
de notre pays et de notre siècle. Ils se complète
’histoire aurait dû être entreprise après que les bases de la science
historique
et de la méthode critique auraient été posées. Ma
lus démonstrative que la plus rigoureuse des analyses. Sa philosophie
historique
était si vague et elle donnait une si grande plac
veloppé chez tous les historiens venus après lui le sens de la vérité
historique
; Renan et Taine en particulier ont subi profondé
de la conjecture. Renan, qui s’est montré, lui aussi, dans son œuvre
historique
, un créateur et un peintre d’une merveille puissa
éterminé les vrais caractères et les vraies conditions de la critique
historique
. Il a circonscrit le domaine où la critique histo
de la critique historique. Il a circonscrit le domaine où la critique
historique
et l’observation scientifique peuvent opérer à co
’il y a d’incertain, non seulement dans les documents de la tradition
historique
, mais aussi dans la critique qu’on leur applique,
s livres marqueront une date capitale dans l’évolution de la critique
historique
. Personne n’a jamais eu au même degré que lui, le
ilosophie venait confirmer les doutes que la critique philologique et
historique
lui inspirait sur l’infaillibilité de l’Église et
es et théologiques. Les sciences de la nature surtout et les sciences
historiques
et philologiques sont non seulement les libératri
t entreprendre quelque grand travail de synthèse et de reconstitution
historiques
. Les questions religieuses lui avaient toujours p
t là ce qu’il faut se rappeler pour comprendre ce qui, dans son œuvre
historique
, peut au premier abord paraître entaché d’inconsi
ner la vérité, de tout sacrifier à l’art, de mettre toute la critique
historique
dans le talent « de solliciter doucement les text
ments, et qui résume en un mot, apocryphe comme presque tous les mots
historiques
, toute une situation. On a souvent raconté que Ta
eu respectueux à l’égard des grands hommes, trop de goût pour l’école
historique
moderne, pour Michelet en particulier et pour Nie
de la période révolutionnaire et se dit qu’il y avait là un problème
historique
intéressant à étudier. Il acquérait des connaissa
bservations satiriques sur la société des villes d’eaux, de souvenirs
historiques
racontés avec une verve pittoresque. De plus, sou
s avons une conclusion très concrète et précise sur les circonstances
historiques
qui ont favorisé l’éclosion des divers génies poé
l’histoire, ou pour parler son langage, d’anatomie et de physiologie
historiques
. Dès le 17 janvier 1856, son Histoire de la litté
issent pas un instant. Mais avant de procéder à cette grande synthèse
historique
et philosophique, Taine avait à y préparer les es
en zoologie et en botanique. La préface expose le système de ces lois
historiques
, les connexions générales des grands événements,
xford, il fut frappé de la puissance de ce pays aux fortes traditions
historiques
, en regard de la désorganisation du pays qui avai
littéraires et artistiques, de 1870 à 1893 à une vaste généralisation
historique
. Il y a peu d’exemples d’une pensée aussi fidèle
te de Lisle, de Hérédia et de Sully-Prudhomme comme dans les ouvrages
historiques
de Renan et de Fustel de Coulanges ; dans les rom
la nature, à donner plus de précision au style, à observer la vérité
historique
. Les romanciers apportèrent une conscience extrêm
vers sensible comme le moi humain, une œuvre d’art comme un événement
historique
. Chacun de ces problèmes est réduit à ses termes
t le premier montré les relations qui existent entre le développement
historique
et le développement littéraire. Sainte-Beuve avai
i la description aboutir presque toujours à une idée philosophique ou
historique
. Partout ailleurs elle a pour but unique de fourn
s elle a pour but unique de fournir des éléments à une généralisation
historique
. C’est la description d’un pays qui sert à expliq
uée. Quoi qu’il arrive, il aura eu le mérite d’avoir posé le problème
historique
de la Révolution dans des termes tout nouveaux, e
s, de sa jeunesse de cœur. La vocation qui m’a poussé vers les études
historiques
, c’est à lui que je la dois. Le premier il m’a ém
ses et politiques de notre vie nationale, il faut lui donner une base
historique
et renouer, par la connaissance intelligente et p
plan et d’idées qui sont nécessaires pour devenir le chef d’une école
historique
. La préface qu’il a mise en tête du septième volu
le caractère incomplet, exagéré, inégal de ses dernières productions
historiques
. On l’admire, on l’écoute, tantôt avec une émotio
on de son jugement et de son intelligence. Ce que j’ai dit des œuvres
historiques
de Michelet, je pourrais le dire aussi de ses pet
poésie et aux sentiments religieux ; en cela, comme dans ses travaux
historiques
, il a été un révélateur, mais il n’a pas fourni u
fait pour lui, qui menait de front depuis quatre ans son enseignement
historique
et ses études personnelles de philosophie. Il fut
son esprit la conception philosophique qui dirigera tous ses travaux
historiques
: l’histoire est le drame de la lutte entre la li
ns pour le moyen âge. En 1831, il avait été nommé chef de la division
historique
aux Archives nationales. Dans cette immense colle
entrevu dans son enfance, lorsqu’il parcourait le Musée des monuments
historiques
, prit corps à ses yeux. Son imagination évoqua le
imagination évoqua les morts qui dormaient dans cette vaste nécropole
historique
; ces parchemins usés et noircis lui apparurent c
e règne de Louis XI, peuvent être cités parmi les plus beaux morceaux
historiques
qu’ait produits la littérature contemporaine. On
e des personnages et sait les faire vivre et agir. Michelet a un sens
historique
plus large et plus profond que ses illustres deva
e déductions rationnelles, mais l’expression vivante du développement
historique
de l’humanité et de la nation. Quelque absorbé qu
est le héros, personnifié en Danton. Il est possible que la critique
historique
laisse intactes peu de parties de cette œuvre de
erses, d’une écriture très libre, ici en grands poèmes, ici en récits
historiques
, là en pyramides, en statues. » L’antiquité « dif
philosophie, religieuse, Michelet n’avait point abandonné ses travaux
historiques
. De 1855 à 1867, il termina son Histoire de Franc
agitaient les contemporains. Il ne nous donne pas sur les événements
historiques
le jugement définitif d’une critique prudente et
et affirment, lui il voit et il sent. À cette série de grands travaux
historiques
se joignit encore un petit volume, la Sorcière (1
ira le rôle bienfaisant de l’Église, la grandeur de son développement
historique
pendant les premiers siècles du moyen âge, et se
mour pour les morts n’est-il pas entré pour beaucoup dans la vocation
historique
de Michelet ? dans la manière même dont il a comp
nnaissance de la philosophie que l’esprit philosophique. Les lectures
historiques
, peu nombreuses tout d’abord, ne deviennent abond
s termes il défendait, le 28 août 1863, son procédé de reconstitution
historique
: « Je ne crois pas que cette façon de tâcher de
mu mes entrailles de père », disait-il. — Il avait d’ailleurs un sens
historique
trop profond pour s’associer aux étroitesses inte
la France contemporaine vient de la rupture de toutes ses traditions
historiques
? N’a-t-il pas éprouvé un vague regret, regret d’
u Bossuet, dans son Histoire des Variations, démontrer par la méthode
historique
le développement continu et divergent des doctrin
assa dans les écrits de Pierre Bayle et surtout dans son Dictionnaire
historique
et critique 467. C’était un probe et fort esprit,
é. Il est aussi incapable de composer que Montaigne. Son Dictionnaire
historique
et critique est un amas d’observations faites sur
c’est le magasin d’où sortit presque toute l’érudition philosophique,
historique
, philologique, théologique, dont les philosophes
erdam en 1706. On l’y avait appelé en 1681. — Éditions : Dictionnaire
historique
et critique, Rotterdam, 1697, 2 vol. in-fol., 3e
Quitard Dictionnaire des Proverbes ; Étude sur les Proverbes,
historique
, littéraire et morale. [Le Pays, 28 février 1860
s surtout à l’origine des sociétés, au premier moment perceptiblement
historique
. La sagesse des nations ! c’est là un nom usurpé
ience à laquelle il s’était dévoué, mais son Étude sur les proverbes,
historique
, littéraire et morale 19, prouve beaucoup mieux q
’est précisément pour cela, c’est à cause de ses perspicaces facultés
historiques
, qui dominent les autres chez Quitard, que je m’é
de son travail qu’à sa science de parémiographe. En lisant son Étude
historique
, littéraire et morale, sur les proverbes, qui est
us aimons à reconnaître, et qui prouve une fois de plus qu’en matière
historique
, comme en toutes choses, les connaissances les pl
ns aveuglantes du sectaire, aurait frappé au cœur même de la question
historique
qui domine tout son livre, et eût essayé de la ré
core ! Charles Weiss, qui est passé tout près de cette belle question
historique
et politique, ne l’a point touchée. L’instinct lu
s disons qu’il est possible, et que, pour l’honneur de la littérature
historique
du xixe siècle, il est nécessaire qu’il soit fai
, à l’exception de quatre ou cinq d’entre eux peut-être, ce haut pavé
historique
qui agit tant et tout d’abord sur l’imagination d
présomption, ni cupidité de la domination ; l’invention des méthodes
historiques
modernes a été proprement l’introduction de la mo
dernes a été proprement l’introduction de la modestie dans le domaine
historique
. C’est exactement là que réside la grande erreur
dernes, transportées en vrac dans l’histoire et devenues les méthodes
historiques
, exigent de l’historien des facultés qui dépassen
nous nous demanderons s’il est permis d’assimiler ainsi les sciences
historiques
aux sciences naturelles, de les référer ainsi aux
moins implicite ; mais c’est essentiellement, éminemment, la méthode
historique
moderne, obtenue par le transport, par le transfe
effort les réalités qu’ils étudient ; reste à savoir si les réalités
historiques
s’accommodent de ce traitement. Un historien doit
e. Telle est non point la caricature et la contrefaçon des méthodes
historiques
modernes, mais leur mode même, leur schème, l’arr
ux qui les pratiquent parmi nous ; assistez à une soutenance de thèse
historique
; la plupart des reproches que le jury adresse au
ette même nouvelle méthode, cette méthode scientifique, cette méthode
historique
moderne exigeait qu’ils devinssent des Dieux. Tel
n la pensée de derrière la tête de tous ceux qui ont fondé la science
historique
moderne, introduit les méthodes historiques moder
x qui ont fondé la science historique moderne, introduit les méthodes
historiques
modernes, c’est-à-dire de tous ceux qui ont trans
dans l’âge de la vieillesse, une œuvre de jeunesse : « Les sciences
historiques
et leurs auxiliaires, les sciences philologiques,
d’audace et de limitation théocratique : on voit le bout des sciences
historiques
: dans un siècle, l’humanité saura à peu près ce
cêtres de la révolution mentale moderne, les innovateurs des méthodes
historiques
, les créateurs du monde intellectuel moderne ; et
Renan, que nous considérons en bref aujourd’hui, qui paraît une idée
historique
modeste purement, et simplement, cette idée que l
octiste, obtient la totalisation de sa mémoire par une reconstitution
historique
, par une totalisation de l’histoire, par la résur
n magnifique exemple, comme un magnifique symbole de toute la méthode
historique
moderne, un symbole au seul sens que nous puissio
manité en un Dieu tout connaissant par une totalisation de la mémoire
historique
; avec Taine au contraire, ou plutôt au-delà, nou
naturelles, de la vérification et de la mise à l’épreuve des sciences
historiques
mêmes, de l’action, de la vie et de la réalité, c
ons point servilement les méthodes scientifiques modernes en méthodes
historiques
; tous ceux de nous qui croyons qu’il y a, pour l
’il y a, pour le domaine de l’histoire et de l’humanité, des méthodes
historiques
et humaines propres ; des méthodes humainement hi
s méthodes historiques et humaines propres ; des méthodes humainement
historiques
; nous nous arrêterons, pour aujourd’hui, au seui
présent une vilaine mine. » Certes, il y a bien là matière à un roman
historique
; ou plutôt il est tout fait dans les Mémoires de
pour gâter tant d’avantages ? Tous les personnages qu’il emploie sont
historiques
; c’était une loi, une nécessité, et même on pour
’auteur : ils ne sont guère, en un mot, que des pièces de marqueterie
historique
. En jugeant M. de Vigny avec cette franchise sévè
et M. Moreau, l’éditeur des Mazarinades (voir la Revue des Questions
historiques
, cahier d’avril 1868). Cette Revue avait publié p
César Cantu4 Etre un puissant raisonneur
historique
, c’est un reproche que l’on n’adressera pas à Cés
s suffisent-elles maintenant pour prendre position d’historien dans l’
historique
patrie de Machiavel ? Si quelques sons plus ou mo
tait d’une raison trop haute et trop sobre, il était d’une conscience
historique
trop pure, pour laisser passer sous sa plume le c
Quand un grand homme a cessé de vivre, quand il est sorti de la phase
historique
qu’il a marquée de la double empreinte de son esp
qui passent obscurs dans la vie, et qui seraient grands si l’occasion
historique
leur venait. Il en est d’autres qui ne le seraien
rt pour y rentrer ! L’auteur des Nièces de Mazarin est un Aristophane
historique
discret, qui s’arrête à temps, et qui vous enlève
page est un modèle de tenue dans la gaîté railleuse, et de caricature
historique
. Il y a là tout ensemble l’amusement et la dignit
très littéraire, a rencontré de la littérature dans son remue-ménage
historique
. Son Philippe de Nevers est un petit chef-d’œuvre
t le courage en littérature est aussi une vertu. Beaucoup de duperies
historiques
y tombent devant le renseignement inattendu. Notr
qu’elle n’y perd pas de sa vérité ?… Qu’on y prenne garde ! La vérité
historique
, cette chose vivante, n’est point la vérité de l’
ume. L’auteur y a concentré heureusement, dans l’intérêt de la vérité
historique
, agrandie par son propre effort, à lui, et par sa
, même les plus suspects, pour la complète intelligence de la réalité
historique
, et on conçoit nettement tout ce qui manquerait s
On nous permettra un mot encore. Après la valeur constatée de l’œuvre
historique
, il y a les jugements personnels de l’historien,
et déplacement funestes, qui doivent troubler la limpidité du courant
historique
pour des siècles, car, si les hommes se trompent
on, matériellement très soignée. Cette publication, chez un libraire,
historique
par le nom, porte un autre nom historique. Elle s
lication, chez un libraire, historique par le nom, porte un autre nom
historique
. Elle s’appelle les Mémoires du duc de Luynes sur
de famille comme ceux du duc de Saint-Simon, cette immense trouvaille
historique
qui a donné à la France un homme de génie de plus
, et peut-être douze lignes de renseignement véritablement nouveau et
historique
! Juger douze volumes par quatre paraîtra peut-êt
e conspiration à quatre contre le public à qui on tend, sous prétexte
historique
, cet affreux piège à ennui, dans lequel la Critiq
tiens, comme il dit, et n’en voyant pas chez lui, pour la contredanse
historique
qu’il rêvait, il est venu les prendre chez nous,
istoire pour nous prouver que cela fait deux. Singulier arithméticien
historique
! La filiation terrible que je vois entre les Jac
joie une opposition au Saint-Siège, n’est qu’un cancan et un préjugé
historique
, il est vrai que Guizot n’est point de cet avis ;
onne qu’une biographie dédoublée. Cependant, la vie privée d’un homme
historique
appartient à la postérité. La vie privée s’adosse
able ne s’est produit. Je l’ai dit déjà : excepté l’idée du quadrille
historique
, qui est une idée de maître à danser, il n’y a ri
rnait le grand côté profond et vrai, la revanche tardive du sentiment
historique
et de la conscience d’une société, foulée aux pie
ujet le plus magnifique qui pût s’offrir à l’intelligence et au génie
historique
d’un moderne, puisque le monde moderne tout entie
c’est sur ces deux faits de si peu d’épaisseur qu’il appuie sa thèse
historique
. C’est sur l’angle tremblant de cette affirmation
e devenaient de plus en plus incompatibles avec l’étendue des travaux
historiques
qu’il méditait, il céda sa librairie en 1836 à l’
ntier. Il n’a pas enfermé son buste dans l’orbe majestueux d’un cadre
historique
, et il ne l’a pas placé dans cette perspective qu
u, du cabaret ! Après avoir retracé les vastes mouvements d’une scène
historique
, Audin a retourné la toile et nous a donné un tab
t qui consiste à étudier l’individualité humaine dans l’individualité
historique
, comme les naturalistes étudient une plante ou un
estants ! Le Luther d’Audin, ou, pour mieux parler, toutes ses œuvres
historiques
sont des œuvres armées. La Science y amène toujou
de sa propre superficialité ! V Du reste, le grand portraitiste
historique
avait aussi sa manière de comprendre l’ensemble d
tiellement militant. L’originalité d’Audin est d’être un missionnaire
historique
… Les esprits qui croient encore à la division des
tions ; — mais il en aurait produit un plus grand, si le missionnaire
historique
l’avait emporté davantage sur l’historien proprem
nt de la Renaissance, s’il avait vécu alors, Audin a trouvé sa Capoue
historique
dans ce siècle de Léon X, peint par lui avec un a
qui ont fait mal au cœur à Voltaire lui-même ! Quoique chaque détail
historique
soit très soigné chez Audin comme chez toute inte
s aient entraînées, n’auraient pas interrompu la trame de ses travaux
historiques
; mais un projet longtemps nourri le maîtrisait,
t encore de ces immolations publiques et officielles ? C’est un doute
historique
qui vaudrait la peine d’être discuté. Mais, en at
ui a présidé à cette composition est, selon moi, une erreur. Le roman
historique
suppose nécessairement un ensemble d’informations
ns successives. Walter Scott, le maître et le vrai fondateur du roman
historique
, vivait dans son Écosse, à peu de siècles, à peu
c succès jusqu’aux siècles reculés du Moyen-Age. Ivanhoë est le roman
historique
confinant à l’épopée, et un roman qui est presque
. L’Antiquité, au contraire, ne comporte pas, de notre part, le roman
historique
proprement dit, qui suppose l’entière familiarité
moi et même niveau. Je dirai donc : son ouvrage est un poème ou roman
historique
, comme il voudra l’appeler, qui sent trop l’huile
ail d’érudit et d’artiste sur la civilisation carthaginoise. Le roman
historique
est un moule suspect et ambigu, qui ne peut nous
Mardi 18 juillet 1869. Ennuis ; apologie et polémique. — Travaux
historiques
; renommé conquise. — Services et carrière du cô
scules de circonstance, mais qui tous sont d’un extrême intérêt, même
historique
; il s’y rencontre des faits et des particularité
moi, par la fausseté et l’énormité de certains systèmes et sophismes
historiques
qui ont plus ou moins prévalu, qui pèsent désorma
de place, et un peu disproportionnée peut-être, dans ce vaste tableau
historique
; et c’est même par un appel à ses concitoyens su
e publication à part en 1839 ; il reprit cette fois la forme vraiment
historique
et rejeta tout appareil étranger67. L’auteur, par
ils ; qu’ils sont à lire et à consulter pour la quantité de résultats
historiques
et de faits curieux qu’ils renferment. Il en est
e lumière sur quelques-uns des grands faits d’armes et des événements
historiques
auxquels il avait pris part ou assisté. J’ai voul
e contre l’Autriche et la Confédération germanique en 1866 : Relation
historique
et critique, par le colonel fédéral Lecomte (2 vo
onc rempli, jusqu’ici du moins, en toute rigueur, sa sorte de mission
historique
. A la vue des vastes et profondes émotions popula
oup plus prononcée, et qu’il prenne plaisir à se surfaire leur valeur
historique
. Il les considère le plus souvent alors comme les
xagérer : en n’appréciant que les forces morales et les circonstances
historiques
, M. Mignet a fait beaucoup, et au-delà il ne lui
solutions si conformes mais si diversement exposées du même problème
historique
, l’une figure à mon esprit le spectacle de ces co
’antithèse, très-plaisante apparemment ; il est dommage que la vérité
historique
ne s’y prête pas. L’armée française partit d’Om-D
de Napoléon Bonaparte, Walter Scott avait eu l’idée d’écrire un roman
historique
où ce personnage eût joué un rôle, s’il avait sai
Cromwell et des Puritains. Que penser donc de cette extrême fidélité
historique
qu’on a trop exclusivement célébrée dans ses admi
connaît à l’auteur cette intelligence profonde des époques et ce sens
historique
pénétrant dont on l’a jusqu’ici trop libéralement
s extérieures, à la censure qui interdisait certaines représentations
historiques
sur la scène et qui n’aurait point toléré certain
t et comme un éveil de prochain espoir ; c’était étrange, c’était peu
historique
, c’était plus qu’humain et assez surnaturel, mais
à l’heure, a été honteux de voir pour qui il avait travaillé. Le faux
historique
, l’absence d’étude dans les sujets, le gigantesqu
e Entretien. On m’avait souvent accusé d’avance d’une lâche palinodie
historique
. On aurait été heureux de me la voir commettre :
une vigueur de réflexion politique qui me passionnait pour les sujets
historiques
plus que pour les poèmes du cœur et de la pensée.
rêve, et ce que je rêvais n’était-il pas en effet le plus beau drame
historique
des temps connus ? La France elle-même, actrice e
des Girondins. J’y montai en esprit, pour prendre de là mon panorama
historique
. Rien ne me gênait dans ma situation politique pa
t dans la mémoire du vieillard : c’étaient comme les notes du tableau
historique
et véridique que je me proposais de composer d’en
nsciencieuse minutie de mes recherches sur les moindres circonstances
historiques
de mon Histoire des Girondins ne suffisaient pas
oire, mais de la conjecture morale qui n’a aucune valeur positivement
historique
, mais qui ne fut jamais interdite aux historiens
mense et lumineux recueil de MM. Buchez et Roux, qui a été mon manuel
historique
, toujours ouvert sur ma table pendant les deux an
. C’est ainsi que, voulant restituer à Robespierre son vrai caractère
historique
de fanatisme systématique et convaincu, d’aberrat
esprit de répulsion instinctive contre votre idole et d’impartialité
historique
dans l’histoire je viens recueillir vos souvenirs
z nos voisins d’outre-Rhin comme chez nous, c’est encore le mouvement
historique
qui domine dans les études de philosophie morale.
s deviennent manifestes, il n’y a plus qu’à s’incliner devant le fait
historique
observé, tandis que les révélations du sens intim
ui a fait dire, à tort selon nous, à certains psychologues de l’école
historique
, que la moindre observation sur la vie morale d’u
religieux. D’abord, en procédant comme elle fait par pure expérience
historique
, elle s’expose à confondre les caractères essenti
e que l’analyse psychologique ne confirme pas absolument l’expérience
historique
sur le point de la religiosité qu’il reste au moi
faut recourir pour s’assurer que tel caractère donné par l’expérience
historique
est ou n’est pas essentiel à l’humanité. Ensuite,
cation qui nous semble la plus conforme tout à la fois à l’expérience
historique
et à l’expérience psychologique. Que si l’on en f
. Mais une pareille définition dépasse trop la portée de l’expérience
historique
pour n’avoir pas son origine et son principe dans
appelle l’histoire, si l’on n’a pas d’autre flambeau que l’expérience
historique
elle-même ? C’est ainsi que l’historien qui n’écl
rales que l’ethnographie avait tout d’abord dégagées de l’observation
historique
. Toutes ces révélations, de quelque source qu’ell
é à la Femme (genre et espèce), sa puissance de talent et ses travaux
historiques
… Elle a déjà écrit la Femme de l’Inde, la Femme d
té du renseignement, l’étendue de l’érudition. Qualités véritablement
historiques
, qui pouvaient être fécondes, mais qui, sous cett
istoire reste toujours à faire, et celle-ci n’est guère qu’un placage
historique
, plus ou moins industrieusement exécuté. Ces livr
livres n’en forment qu’un par le sujet — est une espèce de tapisserie
historique
qui suppose plus de patience et d’attention que d
enir me commérer ce qu’il y a dedans… Mais je préfère à cette commère
historique
la moindre femme de chambre à la Dorine, qui écou
eure pourquoi), dès qu’il fallait aller au fond des choses la science
historique
glissait dans l’erreur. Montesquieu cessait d’êtr
toujours celui qu’il a pillé, excepté la préface si hardie des Études
historiques
de Chateaubriand et quelques pages profondes, maj
r, ne sera-ce donc pas continuer, à notre manière, la forte éducation
historique
que Champagny nous a donnée sur le monde romain ?
l’est aujourd’hui, une base permanente et stable, une espèce de môle
historique
dans lequel peut s’enfoncer et tenir le premier a
. Par-là, il aurait répondu péremptoirement aux hommes de cette école
historique
qui n’était que philosophique et révolutionnaire,
enterrement. Ce chien anthropophage m’a toujours fait rêver au cochon
historique
qui se soûlait impudemment du sang de l’infortuné
ces un homme, un curieux, un amateur, n’ayant aucune notion des faits
historiques
auxquels plusieurs de ces planches font allusion
e caricatures ; c’est là, dis-je, ce qui distingue les caricaturistes
historiques
d’avec les caricaturistes artistiques, le comique
ns, qui ont enfin entrevu la nécessité d’expliquer une foule de faits
historiques
et miraculeux autrement que par les moyens commod
ruosités coïncide de la manière la plus singulière avec la fameuse et
historique
épidémie des sorciers. 37. Nous possédions, il
r beaucoup trop sur le terrain théologique et trop peu sur le terrain
historique
8, il est indispensable, pour se rendre compte de
ion où notre évangile ne serait qu’une thèse de théologie sans valeur
historique
, et qui, au contraire, se comprennent parfaitemen
s discours rapportés par le quatrième évangile ne sont pas des pièces
historiques
, mais des compositions destinées à couvrir de l’a
autre exemple qui présente la plus grande analogie avec le phénomène
historique
que nous venons d’exposer, et qui sert à l’expliq
t bien les Évangiles « selon Matthieu » et « selon Marc. » Le canevas
historique
du quatrième évangile est la vie de Jésus telle q
sont à peu près des auteurs à qui on les attribue ; mais leur valeur
historique
est fort diverse. Matthieu mérite évidemment une
lui-même, comme le veut Papias. Quant à, l’ouvrage de Luc, sa valeur
historique
est sensiblement plus faible. C’est un document d
nous possédons. On comprend maintenant, ce semble, le genre de valeur
historique
que j’attribue aux évangiles. Ce ne sont ni des b
, de Proclus, d’Isidore, et autres écrits du même genre, où la vérité
historique
et l’intention de présenter des modèles de vertu
source. Les traditions sur Mahomet, cependant, n’ont pas un caractère
historique
supérieur à celui des discours et des récits qui
tes, de physiciens, de chimistes, de personnes exercées à la critique
historique
, serait nommée. Cette commission choisirait le ca
Jusqu’à nouvel ordre, nous maintiendrons donc ce principe de critique
historique
, qu’un récit surnaturel ne peut être admis comme
é et l’a condamné à l’oubli. C'est aujourd’hui un ouvrage tout à fait
historique
, un ouvrage sérieux et profond qu’il publie. Le p
pendant l’exil, prêtait par sa longue carrière à une sorte de résumé
historique
et à coup d’œil rétrospectif sur toute cette époq
g. Cela constitue en France un genre nouveau de littérature : l’Essai
historique
dans tout son sérieux et tout son développement.
e. Il est permis aux poëtes comme aux peintres qui traitent les faits
historiques
, de supprimer une partie de la verité. Les uns et
e crois que les poëtes qui contredisent dans leurs ouvrages des faits
historiques
très-connus, nuisent beaucoup à la vrai-semblance
que, ou sur le pied de leur possibilité : c’est sur la vrai-semblance
historique
. Nous n’examinons pas ce qui devoit arriver plus
eut sur une maladie passagère des esprits surmenés par les événements
historiques
, devait fatalement disparaître avec cette maladie
Dernièrement, on faisait de grands efforts pour ressusciter le drame
historique
. Rien de mieux. Un critique ne peut condamner d’u
de mieux. Un critique ne peut condamner d’un mot le choix des sujets
historiques
, malgré toutes ses préférences personnelles pour
teurs dramatiques ne paraissent pas se douter un instant que le genre
historique
est forcément le plus ingrat, celui où les recher
t profond. Mais je sais malheureusement ce que les partisans du drame
historique
veulent ressusciter : c’est uniquement le drame à
ait sous un immense ridicule. Et il en est ainsi de toutes les pièces
historiques
, aucune ne pourrait être jouée devant les société
s tentatives ; ils ont tout essayé, les drames à panaches, les drames
historiques
, les drames taillés sur le patron de 1830. S’ils
i souvent pour convaincre le monde. Il est certain que chaque période
historique
a sa littérature, son roman et son théâtre. Pourq
’est de cette formule que notre théâtre est parti. Je ne puis faire l’
historique
des phases qu’il a parcourues. Mais il est facile
t. En attendant, sans avoir la prétention de toucher au grand travail
historique
qu’elle nécessiterait, je vais essayer de poser l
ittérature anglaise, de M. Taine, le sol même, les mœurs, les moments
historiques
, la race et les facultés maîtresses. C’est là auj
int de départ, et une continuelle réforme aboutissant à nos scrupules
historiques
d’aujourd’hui. Prenez la déclamation, l’art du co
la venue de grands écrivains et de grands acteurs, les circonstances
historiques
, favorables ou défavorables. Si un esprit sincère
une prodigalité dont nos féeries peuvent donner une idée. Les pièces
historiques
, d’ailleurs, sont traitées de la même façon ; les
ans cette question si simple et d’ailleurs secondaire de l’exactitude
historique
. Ce fut pourtant des femmes que partit la réforme
l’antiquité, elle cherchait l’esprit de ses rôles dans les monuments
historiques
. Pourtant, elle résista longtemps aux conseils de
iste lyrique de génie, qui porta le premier costume de Didon vraiment
historique
, une tunique de lin, des brodequins lacés sur le
olontiers que nous avons obtenu une grande exactitude dans le costume
historique
. Aujourd’hui, lorsqu’on monte une pièce de quelqu
il y a eu là, au théâtre, un mouvement fatal déterminé par les études
historiques
des cinquante dernières années. Devant les gravur
trentaine d’années, il est rare qu’aujourd’hui, eu montant une pièce
historique
, on ne se préoccupe pas de l’exactitude des costu
plète, lorsqu’on aura décidé les femmes à ne pas profiter d’une pièce
historique
pour porter des toilettes éblouissantes, au coin
que les femmes n’ont point ici pour tricher le pittoresque du costume
historique
ou étranger. Vous amènerez encore une comédienne
également à son amusant paradoxe, par lequel ce sont les personnages
historiques
qui sont vivants, tandis que nous autres, vivants
ue nous autres, vivants, nous sommes morts. Mais il fait sur le drame
historique
des réflexions qui m’intéressent. Je crois avoir
xions qui m’intéressent. Je crois avoir moi-même indiqué que le drame
historique
prendrait seulement de l’intérêt, le jour où les
e s’aperçoit peut-être pas que le drame dont il parle serait le drame
historique
naturaliste. Gustave Flaubert n’a pas suivi une a
e autre méthode pour écrire Salammbô. J’accepte parfaitement le drame
historique
, ainsi compris, parce qu’il mène tout droit au dr
commencement du treizième siècle, dans une de ces lointaines époques
historiques
qui justifient au théâtre toutes les erreurs et t
convenues qu’il manœuvre imperturbablement, en dehors de toute vérité
historique
et de toute analyse humaine. Voilà le côté commod
nt-ils le profond ridicule de ce patriotisme à faux, de cette sottise
historique
dans laquelle ils s’entêtent ? Et cela n’est guèr
. Naturellement, ce capitaine se trouve mêlé à l’inévitable imbroglio
historique
, où sonnent les grands noms de Louis XIV, d’Anne
bre de pièces où l’on prononce le nom de Mazarin ? Un seul personnage
historique
a été plus exploité, le cardinal de Richelieu. Et
l’histoire. Ils sont pour le peuple une véritable école de mensonges
historiques
. Dans nos faubourgs, ils ont répandu les idées le
de la farce lugubre. D’ailleurs, il est inutile de discuter. Un drame
historique
, bâti sur ce plan, ne soutient pas la discussion.
remier soir, la salle s’ennuyait. Toutes les fois que des personnages
historiques
étaient en scène et se perdaient dans des considé
légitime, à l’Odéon. Je suis certain que la forme de notre mélodrame
historique
est surtout la grande coupable, dans cette affair
on qu’on doit laisser au magasin des accessoires toutes les guenilles
historiques
, pour entrer définitivement dans le drame moderne
Rose Michel. Aujourd’hui, il vient de tenter la fortune avec un drame
historique
, l’Espion du roi, mais je serais très surpris que
avait là un amas d’explications nécessaires, pour indiquer le moment
historique
et l’affabulation compliquée du drame, qui lassai
lement de l’intelligence et de l’habileté, il découpe les personnages
historiques
, comme les enfants découpent des images. Je trouv
re, règne sur les planches en maîtresse toute-puissante. Le drame
historique
Les Mirabeau, le drame de M. Jules Claretie,
de M. Jules Claretie, viennent de soulever la grave question du drame
historique
moderne. J’ai lu à ce sujet, dans les feuilletons
et qui comptent aujourd’hui, dans nos idées modernes. Donc la vérité
historique
est impossible au théâtre ; il n’y faut admettre
ue est impossible au théâtre ; il n’y faut admettre que la convention
historique
. Le mécanisme est bien simple : vous voulez, par
fler. Donnons-leur le bonhomme qu’ils demandent. » Et voilà la vérité
historique
tranchée au théâtre. Le théorème se résume ainsi
e. Un peu d’intelligence pourtant suffirait. Pour en revenir au drame
historique
, la question de la convention s’y présente justem
n ne serait plus intéressant que d’étudier la marche de notre théâtre
historique
vers les documents exacts. On sait quelle place l
e batailles et de victoires. Aujourd’hui, nous en sommes là. La pièce
historique
, qui n’était qu’une dissertation dialoguée sur un
u’on choisit pour nous dire : « Restons dans la convention, la vérité
historique
est impossible. » Vraiment, c’est se moquer du mo
es champions enragés de la convention, ne laissent pas jouer un drame
historique
nouveau, sans l’éplucher soigneusement, sans en d
que voudra le remonter sera noyé. Peu importe la façon dont la vérité
historique
triomphera un jour sur les planches ; la seule ch
ont en ce moment. La question est facile à résumer. Toutes les pièces
historiques
écrites depuis dix ans sont médiocres et ont fait
e le public refuse ? faut-il plutôt marcher en avant, avec les études
historiques
nouvelles, contenter peu à peu le besoin de vérit
oser en axiome : Un auteur dramatique doit s’en tenir à la convention
historique
de son temps. Oui, si l’on veut ; mais comme nous
i l’on veut ; mais comme nous sortons aujourd’hui de toute convention
historique
, notre but doit donc être de dire la vérité histo
ute convention historique, notre but doit donc être de dire la vérité
historique
au théâtre. Il ne s’agit que de choisir les sujet
ire. D’ailleurs, à quoi bon discuter ? Les faits sont là. Notre drame
historique
ne serait pas malade, si le public mordait encore
un débutant, je crois, a fait jouer au Théâtre des Nations une pièce
historique
, intitulée : Camille Desmoulins. Cette pièce n’a
confus et médiocrement intéressants ; on a ajouté que les personnages
historiques
, Danton, Robespierre, Hébert et les autres, perda
ps de ciseaux dans l’histoire. Mais qui a jamais demandé de la vérité
historique
pareille ? Les documents vrais sont seulement là
licate et la plus merveilleuse du cerveau humain. Donc, dans un drame
historique
, comme dans un roman historique, on doit créer ou
u cerveau humain. Donc, dans un drame historique, comme dans un roman
historique
, on doit créer ou plutôt recréer les personnages
assés à la formule naturaliste. Je conclurai en répétant que le drame
historique
est désormais impossible, si l’on n’y porte pas l
Château-d’Eau, la Convention nationale a tué par le ridicule le drame
historique
. En vérité, nos auteurs n’ont pas de chance avec
voisine de nous, pour que notre système de mensonge, dans les pièces
historiques
, puisse lui être sérieusement appliqué. Ce menson
une époque dont nous sommes. Aussi n’a-t-on jamais risqué des drames
historiques
, en dehors du Cirque, sur Napoléon Ier, Charles X
is-Philippe, Napoléon III et les deux dernières Républiques. Le drame
historique
actuel, étant basé sur les erreurs les plus gross
a possibilité du mensonge s’arrête à la Révolution. Pour que le drame
historique
s’attaquât à notre histoire contemporaine, il lui
out bonnement. Si cet homme de génie ne naît pas bientôt, notre drame
historique
mourra, car il est de plus en plus malade, il ago
anquille, d’ailleurs. Ce n’est pas l’Hetman qui ressuscitera le drame
historique
. Il est un exemple de la pauvreté et de la caduci
ur moi une véritable désillusion. Comme j’attaquais vivement le drame
historique
, on m’avait fait remarquer qu’on pouvait très bie
se qui triomphe en ce moment, et renouveler ainsi absolument le genre
historique
au théâtre. Il est certain que, si des poètes aba
ra profiter de tous les travaux modernes, nous donner enfin la vérité
historique
exacte, ne pas se contenter de fantoches et ressu
aiment, Jean Dacier sera un bon argument pour les défenseurs du drame
historique
! Il achève le genre, il est le coup de grâce. Je
mond et Jules de Goncourt. Voilà, jusqu’à présent, le modèle du genre
historique
nouveau, tel que je l’exposais tout à l’heure. Au
Bornier paraît avoir voulu reconstituer autant que possible la figure
historique
d’Attila, telle que nous la montrent les rares do
e historique d’Attila, telle que nous la montrent les rares documents
historiques
. Son barbare est civilisé, l’homme de guerre est
ctitude, elle me fait un peu sourire. Elle doit ressembler au respect
historique
de M. de Bornier. Ainsi, on a mis un entonnoir su
re ridicule, si on le, compare au véritable Louis XI, que la critique
historique
moderne a su enfin dégager des brouillards sangla
les contes à dormir debout qui amusaient nos pères. Certes, le drame
historique
peut renaître, mais il faudra qu’il soit vrai, qu
la Porte-Saint-Martin, dont les traditions sont d’exploiter le drame
historique
, se trouve réduit à vivre de reprises. Les quelqu
historique, se trouve réduit à vivre de reprises. Les quelques drames
historiques
qu’il a essayé de donner ont échoué. Les auteurs
ble pas s’apercevoir d’une chose, c’est qu’on achève de tuer le genre
historique
, tel que Dumas et ses collaborateurs l’ont créé,
ient de reprendre, ne me fera pas regretter, je l’avoue, le genre dit
historique
. Le sens de ces grandes machines me manque décidé
t d’un art absolument inférieur. J’y vois une exhibition, un carnaval
historique
, pas davantage ; cela pourrait très bien se jouer
ntre ces styles divins, trois surtout se font remarquer : 1º Le style
historique
, tel que celui de la Genèse, du Deutéronome, de J
rnes ; que chaque fait est double, et contient en lui-même une vérité
historique
et un mystère ; que le peuple juif est un abrégé
ps. » Deus autem rex noster ante sæcula. C’est dans Job que le style
historique
de la Bible prend, comme nous l’avons dit, le ton
roisième caractère sous lequel il nous resterait à envisager le style
historique
de la Bible, est le caractère pastoral ; mais nou
portunés jusqu’à l’impatience de toute cette quantité de traîne-fétus
historiques
qui s’imaginent être des colosses parce qu’ils re
ue chose de fastueux, d’étalé, de gonflé, qui sent son petit Tuffière
historique
en herbe, et qui dispose mal la critique en faveu
de ce superbe cadre d’événements dans lequel peut tenir cette fresque
historique
à tant de groupes (la vie de Napoléon, sa famille
vocation du talent et le droit de l’intelligence, touchent à un sujet
historique
réservé à la main des Maîtres. Croyez-le ! ceux-l
iere séche & lourde. Vous lirez avec plus de plaisir les Discours
historiques
, critiques, théologiques & moraux sur les évé
ée par siécles. L’article du fameux Abailard commence la nomenclature
historique
, & celui de Zuingle la termine. On ne peut do
t de S. Leon, celle du Pontificat de St. Grégoire le Grand, le traité
historique
de l’établissement & des prérogatives de l’Eg
re fois en 1688. Quoique le titre ne semble annoncer qu’une narration
historique
des différens changemens arrivés dans la doctrine
crits dont nous venons de parler, a été exprimée dans le Dictionnaire
historique
des Auteurs ecclésiastiques, renfermant la vie de
°. par M. Alletz, vaut mieux que l’ouvrage d’Hermant ; mais la partie
historique
est trop abrégée, & ce Dictionnaire, quoique
rvites & traduit de nouveau en françois avec des notes critiques,
historiques
& théologiques, par Pierre-François le Courra
e sainteté qu’il contient ; mais encore à l’éclaircissement des faits
historiques
, qui font l’objet des utiles recherches des savan
r une justification sommaire, mais suffisamment étendue de cet abrégé
historique
contre quelques critiques injustes. Quelques repr
ont aussi obscures que leur nom. Il y a plus de choix dans le Tableau
historique
des gens de lettres, par M. l’Abbé de Longchamps,
agréable sous le regne de Louis XIV. C’est plûtôt un recueil d’éloges
historiques
des gens de lettres, des savans & des artiste
des hommes célébres qu’ils publient tous les ans, renferme les éloges
historiques
des gens de lettres & des artistes morts dans
ui florissoit du tems de Jules-César & d’Auguste. Sa Bibliothèque
historique
renferme en effet les annales de presque tous les
ntinée. Xenophon donna aussi plusieurs autres ouvrages sur des sujets
historiques
. Ciceron disoit qu’il lui sembloit que les Muses
rop fréquentes & quelquefois ennuyeuses. Le style n’est nullement
historique
. Il est en général sec, décousu & sur le ton
s plus exacts de notre histoire (dit l’auteur du Nouveau Dictionnaire
historique
,) il est écrit d’un style simple & un peu lâc
uteur a partagé toute la matiere de son ouvrage en plusieurs branches
historiques
. L’Histoire Ecclésiastique, l’Histoire civile, l’
plusieurs ligueurs. Journal du regne d’Henri IV. avec des remarques
historiques
& politiques, par M. C. B. in-8°. la Haye (Pa
rapport aux François, on trouve à se satisfaire dans le Dictionnaire
historique
des mœurs, usages & coutumes des françois, co
ur les lecteurs de ce dernier genre que nous citerons la Bibliothèque
historique
de la France, contenant le catalogue des ouvrages
e de ce Royaume, ou qui y ont rapport, avec des notes critiques &
historiques
, par feu Jacques le Long, Prêtre de l’Oratoire, B
es du même auteur, & des fastes jusqu’à nos jours, avec des notes
historiques
, géographiques & critiques, des médailles &am
ervile retrécit l’esprit & rend moins attentif au choix des faits
historiques
qu’à la maniere de les raconter. L’Histoire du go
hode facile pour apprendre l’histoire de Savoye, avec une description
historique
de cet Etat, in-12. 1697. Cet ouvrage est assez s
la nature & les productions de leurs climats, ensemble un précis
historique
concernant la Laponie, les Tartares, les Cosaques
é sur l’histoire de Charles XII. C’est son chef-d’œuvre dans le genre
historique
. Cette production est lue & goûtée de tout le
histoire d’Alexandre, d’avoir fait plusieurs fautes contre la vérité
historique
, & contre la géographie. Charles XII. a fait
choix d’un petit nombre d’événemens mémorables. Les détails purement
historiques
l’arrêtent peu ; des objets plus intéressans atti
il faut commencer par celui du Pere du Halde, intitulé : Description
historique
, géographique & physique de l’Empire de la Ch
ec quantité de figures. Kœmpfer, dit l’auteur du Nouveau Dictionnaire
historique
, voit en savant ; il écrit de même. Il est un peu
tie un peu socialiste et pourtant césarienne et, par là, l’achèvement
historique
de la Révolution française : grands desseins dont
tion de la cité, un Français de la Révolution, mais muni d’expérience
historique
, et de prudence et d’obstination romaines : quelq
consommées et pour porter leurs vrais fruits. Habitué par ses travaux
historiques
aux lenteurs des transformations sociales, M. Dur
vérité vraie qu’il évite de faire trop large la part des personnages
historiques
, même des plus séduisants. Écoutez ces fermes par
omains), ou tel Condorcet, traqué, écrivant son Esquisse d’un tableau
historique
des progrès de l’esprit humain, — ainsi, une nuit
e, qu’elle combine de diverses manières… » Il marquait alors la suite
historique
de ces combinaisons et il admirait ce long effort
ion de postulats moraux, sur qui l’on peut dire que, depuis les temps
historiques
, ont vécu tous les hommes de bien : car ceux même
ses études ; mais cette fois il les dirigea entièrement dans la voie
historique
et littéraire, il lisait tout, le crayon ou la pl
nde d’Alexandre le Grand, de la transformation de cette grande figure
historique
en fable chez la plupart des peuples. C’est une l
nditions, essentielles qui s’appliquent à tout fait, à tout phénomène
historique
du même genre. — Mon Dieu ! je m’aperçois que je
etter que ces fonctions nouvelles le détournassent des grands travaux
historiques
qu’il poursuivait depuis des années : en y songea
eluc ayant, en 1837, préparé un ouvrage où il discutait les questions
historiques
qui se rattachent aux Évangiles, Guillaume Favre
ui ont eu le goût passionné de la lecture, de l’étude, de la critique
historique
désintéressée, de l’érudition en elle-même, à la
mieux faits dans le sens même que l’Académie veut imprimer aux œuvres
historiques
sur le paganisme de l’ancien monde, est ce livre
ent les religions païennes, ou, comme chez les Romains, une antiquité
historique
et la consigne des ancêtres. À la souplesse du ta
les termes du problème. Ils y sont tous. Rien d’oublié dans le cercle
historique
que M. Boissier a tracé autour du Christianisme,
. Oui ! l’expliquer, l’atténuer, le simplifier, en faire un événement
historique
comme un autre, ayant ses origines dans des événe
er lui-même, cet arrangeur habile, ce décorateur, ce prestidigitateur
historique
, qui veut escamoter, en le réduisant à n’être qu’
du livre de celle-ci sans la circonstance très moderne d’une critique
historique
qui recherche depuis quelque temps, avec un insti
Après nous avoir donné récemment les Filles du régent, cette Critique
historique
vient de les faire suivre des Six Filles de Louis
et, d’une raison d’insulte, cela en faisait vingt-cinq ! La critique
historique
, ayant fatuité d’érudition, a donc gratté le papi
ntisme, dont je suis fâché, car il y détonne, qu’il finit sa chosette
historique
, qui n’est point pédante ailleurs, qui nulle part
implement sa vie. Ses sœurs, restées des porphyrogénètes, sans action
historique
hors de leur palais dans une monarchie encore sal
mour, Mars et les autres divinitez du paganisme, sont des personnages
historiques
dans l’éneïde. Les évenemens dépeints dans ce poë
t persuadé de leur existence. Ces divinitez sont même des personnages
historiques
dans les poëmes des écrivains modernes qui choisi
es où ils avoient bien voulu être moins ingenieux et traiter un sujet
historique
. Le brillant qui naît d’une action metaphorique,
roniqueurs de la cour de Bourgogne. — § V.. Première ébauche de l’art
historique
. Mémoires de Philippe de Comines. § I. Où comm
e pensées pures, comme le chroniqueur fait voir la suite d’événements
historiques
. C’est donc seulement dans le récit qu’il faut ch
it mult durement1. » Villehardouin raconte la traversée sur cette mer
historique
, sans rappeler aucun des souvenirs de l’antiquité
s reconnue à ces hauts faits d’armes qu’à la simplicité, à la probité
historique
du narrateur. Les mémoires de Villehardouin se te
ise au xiie . Les héros d’Homère ne font pas non plus de spéculations
historiques
sur les causes et les conséquences de la conquête
curiosité qui le fit voyager en tous lieux pour savoir, les matériaux
historiques
n’étant pas alors des actes écrits, mais des homm
de ce temps ; j’y vois la preuve d’une pensée non moins romanesque qu’
historique
. Qui s’étonnerait donc que les Chroniques de Froi
ctère apologétique qui doit le rendre suspect, est le premier ouvrage
historique
où la morale et le récit aient tour à tour leur p
lus lus que les historiens latins. § V. Première ébauche de l’art
historique
. — Les Mémoires de Philippe de Comines. L’hist
lus le chroniqueur complaisant qui fait payer innocemment à la vérité
historique
les frais de l’hospitalité des princes qui l’hébe
le noir. 11. Poésies de Froissart, Buisson de Jonece. 12. Les noms
historiques
de ce temps disent assez ce qu’était la morale. E
me fait complètement défaut de composer sur Goncourt le grand article
historique
et critique. Pourtant, par un instinct analogue à
gentilhomme cultivé eût pu s’en tenir au plaisir honorable des études
historiques
par lesquelles il avait débuté. Lire des mémoires
s’assurer une place honorable dans l’histoire des lettres. Ses écrits
historiques
ne sont pas impérissables : les arrière-neveux ne
ervation sur la critique qui a été faite le plus souvent de mon style
historique
par des historiens mes émules ou mes rivaux. C’es
bondance et la minutieuse exactitude des portraits de mes personnages
historiques
. Si c’est un défaut, j’en conviens ; mais j’en co
’a toujours paru bizarre et absurde. Car quel est l’objet du portrait
historique
? C’est évidemment d’appeler et de fixer l’attent
il faut alors au lecteur, ce n’est pas le portrait, c’est le jugement
historique
et moral sur le rôle héroïque ou odieux de cet ho
le placer au commencement, se sont trompés de place dans leur système
historique
; je le crois d’autant plus que ce n’est pas ains
horreur à l’héroïsme, au fanatisme, au crime ou à la vertu de l’homme
historique
; on vit de sa vie ou l’on meurt de sa mort par l
plein de défauts ; mais, malgré ces défauts, c’est de tous les livres
historiques
publiés en Europe depuis Jean-Jacques Rousseau, d
XII Tout cela est parfaitement indulgent quoique parfaitement
historique
; ce qui suit l’est également : « On en vint à l
ssinée par les factions de 1791. Lisez ici l’explication de ma pensée
historique
. Elle est hardie, mais je la crois plus vraie en
hose à une très petite, ce drame, dont nous venons d’indiquer le sens
historique
, offrirait une tout autre figure, si on le consid
l’auteur de ce livre a particulièrement insisté sur la signification
historique
de Ruy Blas, c’est que, dans sa pensée, par le se
cation historique de Ruy Blas, c’est que, dans sa pensée, par le sens
historique
, et, il est vrai, par le sens historique uniqueme
dans sa pensée, par le sens historique, et, il est vrai, par le sens
historique
uniquement, Ruy Blas se rattache à Hernani. Le gr
pousse tout droit devant lui, dès les premières pages, ce petit trot
historique
qui fait son bonheur sans danger, à travers les c
equel des deux, puisque le procès n’est pas vidé ?… Le brid’oisonisme
historique
, s’il était conséquent, s’abstiendrait de juger,
Or, comme il n’est pas d’idée plus familière et plus chère à l’école
historique
, qui a fondé la théorie des classes moyennes dans
rry, c’est par trop mériter le prix (y en a-t-il un ?) de la sobriété
historique
, de cette vertu qui empêche et prévient la danger
té faite, que les gloires espagnoles manquent de la grande popularité
historique
, et lorsque l’exception a eu lieu, comme pour Cha
pold Ranke, un Français de Berlin pour le vif sentiment de la réalité
historique
, nous donnait dans une histoire, au fond protesta
roduire cette forte et sévère image peut avoir le sentiment de la vie
historique
, mais, à coup sûr, il n’en a pas la puissance. Il
ser, et qui, selon nous, méritait d’être rajeunie. C’est le parallèle
historique
. Certainement, il était ridicule d’en faire, comm
▲