/ 1872
1 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
vous qui me lisez, est un état fixe, un état limite233. Et pourtant l’ habitude a pour effet de faire évanouir peu à peu jusqu’au
descend pas jusqu’au bout la pente de l’inconscience où l’entraîne l’ habitude négative, elle résiste à l’anéantissement et se f
e l’habitude négative, elle résiste à l’anéantissement et se forme en habitude positive. La parole intérieure proprement dite es
sur les mélanges hétérogènes que forment les images affaiblies par l’ habitude , mélanges où la faiblesse et la complexité des él
on impulsion première. VIII. La parole intérieure considérée comme habitude Pour expliquer cette force étrange, que les or
a parole intérieure n’est pas un simple écho de la parole, une simple habitude  ; car l’habitude proprement dite, l’habitude pure
re n’est pas un simple écho de la parole, une simple habitude ; car l’ habitude proprement dite, l’habitude pure et simple, mérit
de la parole, une simple habitude ; car l’habitude proprement dite, l’ habitude pure et simple, mérite, si l’on considère ses eff
bitude pure et simple, mérite, si l’on considère ses effets, le nom d’ habitude négative que nous lui avons souvent donné ; plus
et qu’il est moins intense. Supposons une âme entièrement livrée à l’ habitude  ; la diversité de ses faits successifs diminuerai
une succession consciente, ou une conscience successivement variée. L’ habitude tend à supprimer de l’âme et la succession et la
itude tend à supprimer de l’âme et la succession et la conscience ; l’ habitude est donc une puissance destructive des caractères
onc une puissance destructive des caractères spécifiques de l’âme ; l’ habitude est la mort progressive de l’âme apparente. Contr
ans la succession des éléments nouveaux, doués, avant tout effet de l’ habitude , d’une intensité et d’une durée propres ; et elle
une intensité plus forte. L’attention répare les effets négatifs de l’ habitude , sans diminuer, — bien au contraire, — la fréquen
— bien au contraire, — la fréquence des répétitions d’un même acte. L’ habitude corrigée par l’attention, associée à l’attention,
st pas compensée par l’affaiblissement, sont ce que nous appelons des habitudes positives. Chacun des mots, chacune des locutions
es mots, chacune des locutions de notre langage usuel est en nous une habitude positive ; toutes ces habitudes particulières son
de notre langage usuel est en nous une habitude positive ; toutes ces habitudes particulières sont spécifiquement distinctes, mai
distinctes, mais en même temps analogues les unes aux autres, et une habitude positive totale est la synthèse de ces habitudes
es aux autres, et une habitude positive totale est la synthèse de ces habitudes élémentaires. L’habitude totale se réalise par le
tude positive totale est la synthèse de ces habitudes élémentaires. L’ habitude totale se réalise par leur réalisation successive
que nous appelons la parole intérieure est donc une série continue d’ habitudes positives réalisées, et la parole intérieure, dan
itives réalisées, et la parole intérieure, dans son ensemble, est une habitude positive complexe, qui dès l’enfance a pris posse
nte réalisation est devenue comme une nécessité de notre existence. L’ habitude positive est l’habitude parfaite ; par elle et pa
nue comme une nécessité de notre existence. L’habitude positive est l’ habitude parfaite ; par elle et par elle seule, l’âme corr
r, la parole intérieure semble représenter en nous la perfection de l’ habitude positive. En effet, si nous considérons d’abord l
ion de l’habitude positive. En effet, si nous considérons d’abord les habitudes élémentaires qui la composent, nous trouvons chac
envisageons ces différents actes dans leur succession, c’est-à-dire l’ habitude totale, nous voyons qu’elle possède, avec toutes
lignes générales et, par là, rendu facile à l’imagination. Composée d’ habitudes particulières, mais dont l’ordre de réalisation r
dont l’ordre de réalisation reste pour une grande part indéterminé, l’ habitude totale n’est qu’une habitude générale 239 ; pour
este pour une grande part indéterminé, l’habitude totale n’est qu’une habitude générale 239 ; pour se réaliser en actes particul
ui toutes sont des sons, facilite leur enchaînement ; d’autre part, l’ habitude totale contient, outre les habitudes particulière
ur enchaînement ; d’autre part, l’habitude totale contient, outre les habitudes particulières, spéciales à chaque mot, des habitu
tient, outre les habitudes particulières, spéciales à chaque mot, des habitudes encore générales, mais plus déterminées, qui résu
s ou de certains genres de mots : par exemple, après un substantif, l’ habitude conseille, sans l’imposer absolument, un verbe, e
impossible, si elle n’était facilitée par l’existence préalable d’une habitude générale, et elle exigerait un effort, si cette h
alable d’une habitude générale, et elle exigerait un effort, si cette habitude , tout en demeurant générale, partant souple et va
ualités, en apparence incompatibles, par ce fait qu’elle se compose d’ habitudes élémentaires à la fois particulières et positives
ention, tel est, en dernière analyse, le principe qui, transformant l’ habitude négative en habitude positive, maintient la parol
ernière analyse, le principe qui, transformant l’habitude négative en habitude positive, maintient la parole intérieure à l’état
novatrice de la pensée, voilà le principe qui la maintient à l’état d’ habitude générale. En tant qu’habitude positive, elle est
le principe qui la maintient à l’état d’habitude générale. En tant qu’ habitude positive, elle est une œuvre de l’âme, et en tant
tant qu’habitude positive, elle est une œuvre de l’âme, et en tant qu’ habitude générale, elle est un instrument de l’activité ps
pendance, sa vitalité, le caractère impérieux que prend en nous cette habitude  ; l’état fort ne rend pas raison de l’état faible
238. Charles, Lectures de philosophie, t. I, p. 272. 239. Exemples d’ habitudes générales : savoir jouer du piano, et non pas seu
oute. La loi de causalité, dans le système de Stuart Mill, serait une habitude générale ; elle passe à l’acte sous la forme de l
la forme de lois particulières. 240. Durant le sommeil, ces sortes d’ habitudes se réalisent encore, comme l’habitude générale de
urant le sommeil, ces sortes d’habitudes se réalisent encore, comme l’ habitude générale de parler intérieurement ; le sommeil su
rale de parler intérieurement ; le sommeil suspend la réalisation des habitudes en raison inverse de leur généralité. Voir plus l
2 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
Chapitre VII : Instinct I. Les instincts comparables aux habitudes , mais différents dans leur origine. — II. Gradati
neutres ou stériles. — XI. Résumé. I. Les instincts comparables aux habitudes , mais différents dans leur origine. — J’aurais pu
e que nous ne pourrions accomplir qu’à l’aide de la réflexion et de l’ habitude , lorsqu’il est accompli par un animal, surtout pa
plusieurs des plus anciens métaphysiciens, ont comparé l’instinct à l’ habitude . Cette comparaison donne, je crois, une notion tr
a volonté ou la raison peut réagir sur eux et les modifier. Certaines habitudes s’associent aisément avec d’autres, comme avec ce
faire ressortir d’autres points de ressemblance entre l’instinct et l’ habitude  : comme on répète une chanson bien connue, de mêm
ouvrage déjà achevé. Si, comme je le crois, on pouvait prouver qu’une habitude peut être héréditaire, dès lors la ressemblance e
éditaire, dès lors la ressemblance entre ce qui à l’origine était une habitude et ce qui actuellement est un instinct deviendrai
n supposait que le plus grand nombre des instincts ont été acquis par habitude , et transmis ensuite héréditairement aux générati
coup de Fourmis, ne peuvent s’être développés ainsi exclusivement par habitude héréditaire. II. Gradation des instincts. — Chac
porels apparaissent accidentellement, se développent par l’usage ou l’ habitude , et diminuent ou se perdent par l’inactivité ; je
s modifications des instincts. Mais dans ce cas encore je crois que l’ habitude seule a des effets beaucoup moins importants que
leurs dispositions instinctives. On pourrait de même citer plusieurs habitudes extraordinaires qui se manifestent seulement chez
Elles nous mettent de plus à même d’évaluer la part respective que l’ habitude et la sélection peuvent prendre dans les modifica
hez les races dressées à cet effet, comme chez les Chiens de berger l’ habitude de tourner autour du troupeau, au lieu de lui cou
re mieux quelle est la force héréditaire de leurs instincts, de leurs habitudes et de leurs dispositions, par le curieux mélange
stiques comme n’étant devenus héréditaires que par suite d’une longue habitude acquise par contrainte. Une pareille supposition
que, ayant montré des dispositions naturelles à prendre cette étrange habitude , et ayant légué la même tendance à sa race, la sé
procurer les chiens qui arrêtent le mieux. D’autre part, cependant, l’ habitude peut quelquefois suffire. Ainsi, rien n’est si di
rquable de l’extrême sauvagerie à l’extrême domesticité, à une longue habitude et à une longue réclusion héréditaires111. Les in
et tués ensuite, s’ils se montrent incorrigibles, il en résulte que l’ habitude , jointe à une certaine action sélective, a concou
tre part, les jeunes Poulets ont perdu, et cette fois entièrement par habitude , la crainte des Chiens et des Chats originairemen
’ignorance où nous sommes des lois fixes qui les causent. Parfois les habitudes contraintes de la réclusion et de la domesticité
t à leur postérité ainsi modifiée. En d’autres cas, la contrainte des habitudes n’est entrée pour rien dans un résultat entièreme
inconsciemment ; mais, dans la plupart des cas, il est probable que l’ habitude et la sélection ont agi concurremment. VI. Insti
intenant que l’ancien progéniteur de notre Coucou d’Europe ait eu les habitudes du Coucou américain, mais qu’il n’ait que raremen
on conçoit qu’un fait d’abord accidentel ait pu devenir peu à peu une habitude avantageuse à l’espèce. Car toute analogie nous s
perdu tout amour maternel ni toute sollicitude pour ses petits. Cette habitude d’aller pondre dans les nids d’autres oiseaux de
rganisation entière a été modifiée de manière à s’accorder avec cette habitude . Ainsi, elles ne possèdent point l’appareil desti
pale occupation serait la chasse aux Aphis. Cette différence dans les habitudes des maîtres et des esclaves des deux pays dépend
’avaient fait avant moi. Mais arrêtons-nous un instant à comparer les habitudes opposées des Fourmis sanguines et des Polyergues
ux à cette espèce de capturer des travailleurs que de les procréer, l’ habitude acquise de recueillir ou de dérober des œufs étra
it pour un pareil emploi que celui du Casse-noix, en même temps que l’ habitude héréditaire, la contrainte du besoin ou l’accumul
ent par sélection naturelle, postérieurement à de lents changements d’ habitudes , mais en harmonie avec eux. Qu’avec cela les pied
ntraire, un changement graduel de structure aurait amené de nouvelles habitudes , et, par suite, un changement d’instinct. On peut
essives et surtout avantageuses, sans que l’exercice des organes ou l’ habitude intervienne en aucune façon. Car ni l’exercice de
tude intervienne en aucune façon. Car ni l’exercice des organes, ni l’ habitude , ni la volonté, agissant chez les individus stéri
ersonne n’ait argué du cas des insectes neutres contre la théorie des habitudes héréditaires de Lamarck120. XI. Résumé. — J’ai e
laos mâles de l’Afrique et de l’Inde ont, les uns comme les autres, l’ habitude de murer leurs familles dans le creux d’un arbre
nt comme les mâles de nos Roitelets communs, d’espèce bien distincte, habitude qu’on n’a constatée chez aucun autre oiseau connu
ysiologique que l’activité d’une fonction organique s’accroisse par l’ habitude d’un exercice graduellement augmenté, il se peut
une acquisition nouvelle d’instinct chez les Fourmis, et une nouvelle habitude avantageuse contractée par elles qui aurait causé
dinairement bien depuis quelque temps ; c’est qu’elles avaient pris l’ habitude de s’introduire dans des fabriques de sucre des e
ici : « D’autre part, les jeunes poulets « ont perdu, entièrement par habitude , la crainte des chiens et des chats qui, on n’en
est infiniment plus aisée à l’instinct qu’à l’intelligence, et que l’ habitude des sens vaut mieux dans la pratique que le calcu
métrie des lignes, qui fait qu’une main sûre et exercée, par la seule habitude plutôt que par la réflexion, trace une sphère ou
volontairement des hexagones et non des sphères ; car, une fois cette habitude devenue héréditaire chez l’espèce, il faudrait de
idus neutres de la même espèce puisse exercer, par suite d’une longue habitude et de la pression de la nécessité, la même influe
. L’existence des insectes neutres, au lieu d’ébranler la théorie des habitudes héréditaires, la confirme donc au contraire, puis
taires, la confirme donc au contraire, puisque leurs instincts, leurs habitudes et jusqu’à leur stérilité, tout est héréditaire d
3 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
ce ou rareté des variétés intermédiaires. — III. Transitions dans les habitudes . — IV. Habitudes différentes parmi les individus
variétés intermédiaires. — III. Transitions dans les habitudes. — IV. Habitudes différentes parmi les individus de la même espèce
e ? Secondement, est-il possible qu’un animal ayant, par exemple, les habitudes et la structure d’une Chauve-Souris, se soit form
soit formé par voie de modification de quelque autre animal ayant des habitudes entièrement différentes ? Pouvons-nous croire que
de le démontrer dans un prochain chapitre. III. Transitions dans les habitudes . — Les adversaires de la théorie que j’expose ont
ux carnivores qui présentent tous les degrés intermédiaires entre des habitudes véritablement aquatiques et des habitudes exclusi
és intermédiaires entre des habitudes véritablement aquatiques et des habitudes exclusivement terrestres. Comme chacun d’eux n’ex
, il est clair que chacun d’eux doit être convenablement adapté à ses habitudes et à sa situation dans la nature. Ainsi, le Vison
ue j’ai pu recueillir, qu’un ou deux exemples de transitions dans les habitudes ou la structure des espèces étroitement alliées d
la structure des espèces étroitement alliées dans un même genre, et d’ habitudes diverses, soit constantes, soit accidentelles, da
nous observons un organe quelconque parfaitement adapté pour quelque habitude particulière, tel que l’aile d’un oiseau pour le
s variétés ou espèces transitoires entre des formes appropriées à des habitudes très différentes ne se sont que rarement développ
ces dont la structure est plus parfaite et mieux caractérisée99. IV. Habitudes différentes parmi les individus de la même espèce
espèces proche-alliées. — Je citerai maintenant un ou deux exemples d’ habitudes variables ou même très différentes parmi les indi
ucture, tous les représentants de cette espèce, soit en général à des habitudes variables, soit exclusivement à l’une ou à l’autr
s habitudes variables, soit exclusivement à l’une ou à l’autre de ces habitudes . Mais il est difficile de dire, et d’ailleurs de
ire, et d’ailleurs de peu d’importance pour nous, si, en général, les habitudes changent d’abord et l’organisation ensuite, ou si
de légères modifications de structure conduisent naturellement à des habitudes nouvelles. Ce qui paraît le plus probable, c’est
imultanément. À l’égard des changements qui peuvent survenir dans les habitudes , il suffit de parler des nombreux insectes d’Angl
s artificielles. On pourrait de même donner d’innombrables exemples d’ habitudes variables. J’ai souvent vu, dans l’Amérique du Su
ue l’on voit quelquefois certains individus d’une espèce affecter des habitudes très différentes de celles qui sont propres à leu
donnent accidentellement naissance à de nouvelles espèces, ayant des habitudes anormales et une organisation légèrement ou même
s exemples. On ne pourrait trouver une adaptation de la structure aux habitudes plus frappante et plus complète que chez le Pic,
les insectes au vol. Je puis citer encore, comme un autre exemple des habitudes variables de la tribu, un Colaptes du Mexique, dé
x de tous pour un Pingouin (Alca) ou pour un Grèbe (Podiceps) par ses habitudes générales, par son étonnante faculté de plonger,
dément modifiées de manière à se mettre en rapport avec ses nouvelles habitudes de vie ; tandis que le Pic de la Plata ne présent
til observateur ne pourrait soupçonner, en examinant son cadavre, ses habitudes sub-aquatiques. Cependant ce membre anormal de la
’étonner de rencontrer parfois des animaux dont l’organisation et les habitudes sont en mutuel désaccord ? Quoi de plus simple qu
ils cas, et l’on en pourrait trouver beaucoup d’autres analogues, les habitudes ont changé sans qu’il y ait eu dans l’organisatio
, et que si une espèce quelconque varie, si peu que ce soit, dans ses habitudes ou dans son organisation, et acquiert ainsi quelq
qu’il puisse y avoir des Merles plongeurs et des Pétrels qui ont les habitudes des Pingouins. V. Organes très parfaits ou très
sentants de la même classe, et particulièrement chez ceux qui ont des habitudes de vie très différentes, nous pouvons attribuer s
ses descendants placés sous de nouvelles conditions de vie, avec des habitudes nouvellement acquises. On peut appuyer ces observ
i évident que certains organes n’ont aucune relation directe avec les habitudes actuelles des espèces qui en sont pourvues. Ainsi
de cet ancêtre, qu’ils ne le sont aujourd’hui à des animaux ayant des habitudes si différentes106. Nous pouvons donc conclure que
ssi dans ce chapitre avec quelle réserve nous devons conclure que les habitudes de vie les plus différentes ne peuvent se fondre
qu’une espèce peut, sous des conditions de vie nouvelles, changer ses habitudes , ou acquérir des habitudes diverses dont quelques
s conditions de vie nouvelles, changer ses habitudes, ou acquérir des habitudes diverses dont quelques-unes diffèrent complétemen
des habitudes diverses dont quelques-unes diffèrent complétement des habitudes de ses congénères les plus proches. Sachant d’ail
vivent en plaine, des Merles qui plongent et des Pétrels qui ont les habitudes des Pingouins. Je sais combien il est difficile,
à former certains organes, à favoriser certaines tendances, certaines habitudes , certaines sécrétions très nuisibles ou très util
me classe, ressemblance qui semble complétement indépendante de leurs habitudes de vie. Selon ma théorie, l’unité de type s’expli
t nous aider à comprendre aussi par quelles transitions successives d’ habitudes des êtres ailés, oiseaux ou autres, ont pu se tra
leur puissance de vol. Et l’on conçoit que l’exercice des organes, l’ habitude , l’influence d’un milieu ambiant aérien, si diffé
ordre de considérations, c’est que ces formes de transition douées d’ habitudes mal fixées, variables, mœurs intermédiaires entre
nt mixte et imparfaitement adaptée pour les unes ou les autres de ces habitudes , n’ont pu soutenir longtemps la concurrence, soit
e le poisson qui devenait de plus en plus parfait, relativement à ses habitudes aquatiques, et tel que nous le voyons dans le typ
’éloigner de l’organisation du reptile, sans doute en abandonnant les habitudes amphibies pour une vie toute terrestre (V. p. 244
4 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre premier. Pour faire des Tragédies qui puissent intéresser le public en 1823, faut-il suivre les errements de Racine ou ceux de Shakspeare ? » pp. 9-27
Je dis que l’observation des deux unités de lieu et de temps est une habitude française, habitude profondément enracinée habitu
ation des deux unités de lieu et de temps est une habitude française, habitude profondément enracinée habitude dont nous nous dé
de temps est une habitude française, habitude profondément enracinée habitude dont nous nous déferons difficilement, parce que
e chose que l’évidence morale d’un enfant gâté, en d’autres termes, l’ habitude de la flatterie. Mais revenons. Pouvez-vous me n
dans votre tête. Essayez d’écarter pour un moment le voile jeté par l’ habitude , sur des actions qui ont lieu si vite, que vous e
e différence, c’est que le Parisien, enfant de bonne maison, a pris l’ habitude de se moquer de l’autre. L’Académicien. — C’est-
mais ce que vous me dites là est la défaite d’un homme qu’une longue habitude de se payer de phrases élégantes a rendu incapabl
Pour pouvoir encore lire dans son propre cœur, pour que le voile de l’ habitude puisse se déchirer, pour pouvoir se mettre en exp
d’impressions vives, il faut n’avoir pas quarante ans. Nous avons des habitudes  ; choquez ces habitudes, et nous ne serons sensib
faut n’avoir pas quarante ans. Nous avons des habitudes ; choquez ces habitudes , et nous ne serons sensibles pendant longtemps qu
’auraient été sensibles pendant toute la durée du spectacle qu’à leur habitude choquée. Voilà précisément où nous en sommes en F
sommes en France pour Shakspeare. Il contrarie un grand nombre de ces habitudes ridicules que la lecture assidue de Laharpe et de
pis, c’est que nous mettons de la vanité à soutenir que ces mauvaises habitudes sont fondées dans la nature. Les jeunes gens peuv
5 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
s toujours distinctement, car il nous intéresse, et nous avons pris l’ habitude de l’écouter. Il peut même, — cela dépend des pen
s sensations ; tandis que les sensations subissent la dépression de l’ habitude négative, la parole intérieure, cette faible imag
érieure, cette faible image, a le privilège d’être en nous à l’état d’ habitude positive, c’est-à-dire d’habitude incessamment ma
privilège d’être en nous à l’état d’habitude positive, c’est-à-dire d’ habitude incessamment maintenue et régénérée par l’attenti
ncorrections. Si enfin il s’obstine dans son effort infructueux, deux habitudes indépendantes peuvent se créer et coexister en lu
l’attention, c’est-à-dire la volonté, donne ou néglige de donner à l’ habitude . Un phénomène analogue, mais intermittent, se pro
ffit pour les apercevoir de réagir par un moment d’attention contre l’ habitude que nous avons de ne pas les remarquer ; en réali
t incessamment donnés à notre conscience sous forme de sensations ; l’ habitude négative ne peut aller jusqu’à anesthésier notre
longue, n’est pas même émoussée ; seulement, nous n’avons pas pris l’ habitude de la remarquer et de l’analyser ; elle est, par
us ne la remarquons pas ; elle a dû, dès lors, en vertu des lois de l’ habitude , descendre progressivement tous les degrés de la
la possibilité de variétés individuelles résulte des lois mêmes de l’ habitude que nous invoquons. Aux origines de la parole int
omme son modèle ; la suppression de l’image tactile est un effet de l’ habitude (habitude négative) ; le maintien de l’image sono
odèle ; la suppression de l’image tactile est un effet de l’habitude ( habitude négative) ; le maintien de l’image sonore à un ce
e l’attention constante que nous portons à cette partie du phénomène ( habitude positive) ; chez tous les hommes, l’attention se
s elle peut ne pas abandonner toujours absolument l’image tactile ; l’ habitude , considérée chez différents individus, peut donc
ession de l’image tactile est une acquisition de l’âge, un effet de l’ habitude , que chez l’enfant, l’image tactile et l’image so
in de réfléchir aux moyens, il lui suffit de vouloir le but. Ainsi, l’ habitude tendant toujours à affaiblir la conscience des ph
mage sonore, est livrée par l’inattention à l’action destructive de l’ habitude [ch. IV, § 2]. Ce que nous affirmons de l’individ
t dans l’espèce entière le rôle qui appartient chez les individus à l’ habitude  ; mais les premières générations humaines qui par
ières générations humaines qui parlèrent durent parler très peu, et l’ habitude , pour avoir les effets que nous avons décrits, su
a guère au-delà de cette conclusion. Nous avons admis plus haut que l’ habitude jointe à l’attention peut créer parmi les hommes,
différences individuelles en ce qui concerne l’image tactile ; or les habitudes ne sont pas seulement individuelles, elles peuven
que intérêt aux souvenirs tactiles et ne les livre pas absolument à l’ habitude négative. En définitive, rien n’est changé à nos
ue d’un « frémissement presque imperceptible »153 ; il ajoute que « l’ habitude tend à le diminuer et finit par le faire disparaî
oint familiers que nous les interprétons constamment à notre insu ; l’ habitude est enracinée en nous d’externer certaines classe
sclaves aveugles de notre passé. Psychologue, je veux connaître cette habitude  ; je l’étudié, et je la trouve telle que je vais
rne, c’est que le son a été perçu isolé ; en ce cas, nous suivons une habitude  : d’ordinaire, il n’y a pas de son sans visum, pa
nstant que nous en faisons, ont atteint en nous le degré maximum de l’ habitude , se font irrésistiblement, suscités sans l’ombre
non spatiaux ; les mêmes états sont répétés ou nouveaux, effets de l’ habitude ou produits de nos facultés d’innovation. Ces deu
ous révèle ainsi la loi fondamentale de notre existence intérieure, l’ habitude  ; la connaissance de l’habitude n’est qu’une géné
tale de notre existence intérieure, l’habitude ; la connaissance de l’ habitude n’est qu’une généralisation de nos jugements de r
. Le souvenir devient alors une simple réminiscence, un simple fait d’ habitude  ; il cesse d’être connu comme souvenir par l’être
e joint une idée plus positive encore, celle de la répétition ou de l’ habitude . Le moi est ce qui s’écoule, ce qui passe ou est
abandonne subit l’action déprimante et, à la longue, destructive de l’ habitude négative. Comme fait psychique, ayant une date da
, est alors cultivée par l’attention et maintenue par elle à l’état d’ habitude positive. Ainsi la reconnaissance accompagne la p
nfluence et auxquelles personne ne fait attention. Nous n’avons pas l’ habitude , dans la vie ordinaire, de reconnaître la parole
voir ce qu’elle est »160. Les psychologues n’ont pas rompu avec cette habitude négative, laquelle est fort enracinée, il faut le
ans la conscience après un temps d’oubli, il lui faut lutter contre l’ habitude négative qui les dépouille peu à peu de la reconn
dre à faire de celle-ci, par un exercice régulier de l’attention, une habitude positive ; il doit aussi, il doit surtout cherche
de positive ; il doit aussi, il doit surtout chercher à étendre cette habitude de reconnaître aux faits immédiatement passés, av
ois l’occasion de revenir sur ces deux formes et ces deux effets de l’ habitude  ; [voir surtout, ch. IV, § 8]. 131. Taine, Essai
océdé du psychologue. 143. Une conscience décroissante en vertu de l’ habitude peut-elle arriver à zéro ? Pour répondre, il faud
aison mathématique des progressions croissantes et décroissantes de l’ habitude . Bien loin que ce problème soit résolu, il n’a mê
été posé par les philosophes et les savants qui se sont occupés de l’ habitude . 144. La loi dont nous indiquons ici une applica
lière peut se formuler ainsi : l’attention opère sur les éléments des habitudes complexes une sélection analytique. 145. Maspero
6 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
efforts passés : le mot et l’idée ont été peu à peu rapprochés par l’ habitude , et l’intervalle est devenu si faible qu’il est m
ise en elle-même nous est plus imprévue. Mais l’usage, c’est-à-dire l’ habitude , diminue cet intervalle, et, quand l’intervalle e
tes choses, c’est-à-dire la rapidité des consécutions, suppose ou des habitudes que l’on suit, ou des habitudes dont on s’écarte
dité des consécutions, suppose ou des habitudes que l’on suit, ou des habitudes dont on s’écarte peu, et l’invention prompte est
facilité actuelle résulte donc des efforts passés ; ils ont créé des habitudes permanentes qui simplifient désormais la tâche de
ure illusion, — que nous nous habituons peu à peu à ne pas suivre nos habitudes , comme si le contraire de l’habitude était soumis
s peu à peu à ne pas suivre nos habitudes, comme si le contraire de l’ habitude était soumis lui-même à la loi de l’habitude. Ni
mme si le contraire de l’habitude était soumis lui-même à la loi de l’ habitude . Ni l’assimilation, ni l’invention ne nous montre
e succédait au signe ; dans le second, le signe succédait à l’idée. L’ habitude diminuant peu à peu les intervalles, ces deux cla
intérieur, puisque son intériorité est la preuve d’un commencement d’ habitude . C’est surtout quand le signe est intérieur que l
abituelle des deux faits. Un mot un peu long, s’il est entré dans nos habitudes , est compris avant d’être terminé ; si le mot est
jamais en repos quand l’esprit travaille ; elle est en nous comme une habitude toujours en acte ; nous avons une si riche provis
n jugement nouveau imite toujours des jugements anciens ; il suit des habitudes dont il s’écarte ; or ces habitudes n’existent pa
s jugements anciens ; il suit des habitudes dont il s’écarte ; or ces habitudes n’existent pas dans la pensée sans correspondre à
habitudes n’existent pas dans la pensée sans correspondre à certaines habitudes du langage ; certains mots sont dans notre mémoir
ent enracinés dans l’esprit, celle qui rattachera l’idée nouvelle aux habitudes les plus anciennes de l’intelligence comme une co
aut ! est leur devise ; ils ne se reposeront jamais ; le sommeil de l’ habitude n’est pas fait pour eux ; à les entendre, leur œu
ons pas fini de les énumérer. Quiconque parle d’un sujet sans avoir l’ habitude d’en parler cherche ses mots, parle lentement, hé
répéter, si la distraction persiste, on répète le lapsus ; c’est une habitude qui commence255 ; et pourtant on savait bien ce q
lle lui est plus intimement unie que les autres signes ; une fois les habitudes de l’âme solidement constituées, l’idée n’apparaî
gon spécial des ateliers. 255. Voir notre étude sur La naissance des habitudes , dans les Annales de la Faculté des lettres de Bo
7 (1860) Ceci n’est pas un livre « Mosaïque » pp. 147-175
ate. — Au pays de Bohême. — Les dernières Calinodies. — Les mauvaises habitudes . — Petite gazette des tribunaux. — Une rivière qu
 ! cocher ! rue Mazarine, 11, — au rez-de-chaussée ! Les mauvaises habitudes Il y a des gens qui passent leur vie à pester
Il y a des gens qui passent leur vie à pester contre les mauvaises habitudes  ; Vous préférez le havane au cigare d’un sou, — m
es habitudes ; Vous préférez le havane au cigare d’un sou, — mauvaise habitude . Le farniente au travail, — mauvaise habitude ; U
re d’un sou, — mauvaise habitude. Le farniente au travail, — mauvaise habitude  ; Un fauteuil moelleux à une chaise de paille, ma
aise habitude ; Un fauteuil moelleux à une chaise de paille, mauvaise habitude  ; L’étudiant aime mieux suivre une jolie femme qu
ime mieux suivre une jolie femme que les cours de l’École, — mauvaise habitude  ! Etc., etc., etc., etc. Ces moralistes me font m
viendrions-nous sur cette terre d’exil, Seigneur ! sans les mauvaises habitudes  ? * *  * J’ai la mauvaise habitude de prendre, c
l, Seigneur ! sans les mauvaises habitudes ? * *  * J’ai la mauvaise habitude de prendre, chaque soir, un verre de chartreuse ;
tude de prendre, chaque soir, un verre de chartreuse ; cette mauvaise habitude se complique naturellement de la mauvaise habitud
e ; cette mauvaise habitude se complique naturellement de la mauvaise habitude d’aller au café. Or, sachez que mon café est hosp
8 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »
mes immobiles et plongés dans nos réflexions, ou si nous marchons par habitude , sans regarder même notre route, tout entiers à u
oujours nous la parlons ainsi sans le savoir, comme nous ignorons nos habitudes , nos instincts, les principes directeurs de notre
e de la chose.17 » La Logique de Bossuet est plus explicite : « Par l’ habitude que nous avons prise dès notre enfance d’explique
ouramment que sa langue maternelle, jusqu’à ce qu’on ait acquis par l’ habitude la faculté de penser sous les mêmes termes que ce
a parole intérieure est (comme pour Bossuet et Port-Royal) une simple habitude acquise, il oppose comme un axiome indiscutable c
ise, il oppose comme un axiome indiscutable cette proposition : « Les habitudes générales de l’esprit ne peuvent être que des néc
intérieure ; « pour bien parler aux autres, il faut avoir contracté l’ habitude de se parler à soi-même avec facilité70. » La par
ardaillac a vaguement senti que la parole extérieure et les lois de l’ habitude et de la mémoire ne suffisaient pas à expliquer l
avait décrite : elle n’est pas uniquement, dit-il, « le résultat de l’ habitude  »86 ; mais ces causes complémentaires et cachées,
la mémoire, dont elle n’est, selon lui, qu’un cas particulier, et à l’ habitude , aux lois de laquelle il la soumet. Mais les vues
ement dont un son résulte ; le son et le mouvement sont liés dans nos habitudes par une association invétérée ; au lieu de vouloi
, ce frémissement s’affaiblit et disparaît peu à peu par l’effet de l’ habitude [ch. II. § 6] ; par quel privilège le son intérie
toujours intact, malgré la répétition la plus fréquente ? Pourquoi l’ habitude n’a-t-elle pas le même pouvoir d’anéantissement g
psychiques99 ; il ignore qu’elle est aussi et surtout l’antidote de l’ habitude négative [ch. II, § 6 ; ch. IV, § 2 et 6 ; etc.],
ent, comme la parole intérieure, à la destruction lente que produit l’ habitude , sont les états que l’attention préfère et cultiv
ncipal défaut de son étude de la parole intérieure. Comme il sépare l’ habitude et la mémoire100, sans paraître se douter que la
ns paraître se douter que la mémoire n’est qu’un cas particulier de l’ habitude , tout ce qu’il dit des rapports de la parole inté
abitude, tout ce qu’il dit des rapports de la parole intérieur avec l’ habitude est vague et de peu de portée ; et, quand ses vue
montrer la justesse sans les formuler en un langage plus précis. Les habitudes de la parole intérieure ont leur effet dans l’act
e acte, commandées par une seule habitude101. Mais comment se forme l’ habitude de parler sans bruit ? Selon Cardaillac, elle se
e parler sans bruit ? Selon Cardaillac, elle se forme aux dépens de l’ habitude de la parole extérieure, si « nous prenons l’habi
aux dépens de l’habitude de la parole extérieure, si « nous prenons l’ habitude de nous abstenir de proférer », aussitôt qu’elle
érer », aussitôt qu’elle est trouvée, l’expression de nos idées102. L’ habitude de parler intérieurement serait donc une synthèse
L’habitude de parler intérieurement serait donc une synthèse de deux habitudes , l’habitude de la parole et l’habitude du silence
e parler intérieurement serait donc une synthèse de deux habitudes, l’ habitude de la parole et l’habitude du silence, et celle-c
ait donc une synthèse de deux habitudes, l’habitude de la parole et l’ habitude du silence, et celle-ci serait une conquête de la
nos expressions laisse après lui, s’il est persistant et répété, des habitudes  ; si cet effort est méthodiquement réglé par un e
ire que nous exerçons sur la parole intérieure est « proportionné à l’ habitude  », — c’est-à-dire aux habitudes que nous lui avon
role intérieure est « proportionné à l’habitude », — c’est-à-dire aux habitudes que nous lui avons données, — et par conséquent à
st plus juste. Mais la réflexion n’a pas le privilège d’engendrer des habitudes  ; la rêverie aussi laisse après elle des tendance
sont moins fortes, et surtout la réflexion seule prévoit et veut les habitudes qu’elle engendre ; la rêverie est insouciante, el
de la parole extérieure par la parole intérieure, il ne voit qu’une «  habitude invétérée, acquise » parce qu’elle était « commod
ce que cette manière de penser lui a semblé la plus commode ; mais, l’ habitude une fois prise et invétérée, l’âme continue à par
ine et Cie, 1859.] 63. Pages 257 et suiv., 275. Cf. le Mémoire sur l’ habitude (1802) [Le titre précis de l’ouvrage de Maine de
2) [Le titre précis de l’ouvrage de Maine de Biran est Influence de l’ habitude sur la faculté de penser (1802).], p. 39 (Œuvres
c [§ 5], Maine de Biran avait été précédé par Buffon (Ravaisson, De l’ habitude , p. 22). 64. Signalons deux objections vivantes
e vouloir émettre un son. 98. Page 320, note ; p. 276 ; p. 386 : « l’ habitude dissimule ce qu’elle établit » ; etc. 99. Pages
t suiv., etc. ; cf. p. 315. 100. Par exemple, il dit, p. 293 : « Les habitudes de la mémoire. » 101. Page 321. 102. Page 314.
ne connaît d’autre « langage interne » que les formes de pensée, les habitudes mentales, qui sont imposées à l’esprit par la lan
9 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
é, l’autre portion se trouve ainsi livrée à l’action destructive de l’ habitude négative ; l’image s’affaiblit, l’idée se dégage
ccompagnés chacun d’un nom désormais arbitraire, ils forment autant d’ habitudes positives, œuvres réfléchies de la pensée, matéri
’objet d’une attention spéciale, rentre dans le rang par l’effet de l’ habitude négative ; l’enfant comprendra mieux dès lors com
angage conventionnel n’a pas entièrement corrigé nos pensées de cette habitude , en définitive, vicieuse : une fois l’homme conva
’être originelle. Une fois la parole intérieure constituée à l’état d’ habitude positive toujours en acte, à l’état de série cont
st toujours maintenue, toujours régénérée, toujours défendue contre l’ habitude négative, tantôt par des intermittences de parole
le intérieure et la pensée ne formaient pas dans l’âme deux groupes d’ habitudes bien distincts (distincts moins encore par la mat
s continu, sans intermittence ; dès lors, l’esprit prend fatalement l’ habitude de l’envisager selon son mode le plus fréquent, e
t l’habitude de l’envisager selon son mode le plus fréquent, et cette habitude , s’il ne réagit pas contre elle, se fortifie à ch
uées : il faudrait un effort pour les saisir ; l’esprit n’ayant pas l’ habitude de voir des ressemblances entre les mots et les i
s ressemblances entre les mots et les idées, c’est comme s’il avait l’ habitude de n’en pas voir et de négliger celles qui se pré
de mots l’harmonie imitative, ils se font de l’onomatopée une sorte d’ habitude positive [§ 2] ; mais cette tendance est nuisible
jours, et, comme eux, ils obéissent passivement, tantôt à la loi de l’ habitude , tantôt aux caprices de l’attention. La significa
gique un groupe de phénomènes analogues, une fois formé et devenu une habitude périodiquement actuelle, tendrait-il à se dissoud
une habitude périodiquement actuelle, tendrait-il à se dissoudre ? l’ habitude négative peut l’affaiblir ou même l’anéantir, mai
me consiste alors à marcher pendant quelque temps sans le secours des habitudes acquises, au moyen des seules forces naturelles,
bientôt la nature aura été domptée pour la seconde fois, de nouvelles habitudes auront été créées. Le mouvement est toujours poss
gie morale et de sagesse pratique, et les matériaux pour de nouvelles habitudes ne font jamais défaut. — Pareille difficulté n’ex
érité [§ 3 et A], l’idée générale, purifiée par ces trois effets de l’ habitude négative, et parvenue à un état, malheureusement
t trop instable, de perfection absolue, n’a plus rien à attendre de l’ habitude  ; tout au contraire, il faut désormais qu’à chaqu
loi de décroissance moins rapide que celle des précédents effets de l’ habitude négative ; il faut aussi que l’énergie de l’atten
ls ne disent presque rien à l’esprit ; associés entre eux suivant des habitudes invétérées, ils expriment des pensées devenues ba
agination seule est féconde. Ensuite, lorsque, pendant la veille, une habitude négative trop invétérée nous demanderait pour la
ation, les éléments anciens qui ont servi à la construire, mais que l’ habitude a effacés, et les éléments nouveaux, inventés au
son signe, lequel est inconscient. C’est un trait commun à toutes les habitudes et à un grand nombre de successions non habituell
ou grâce à l’attention qui lui est accordée, n’est pas atteint par l’ habitude négative, il viendra un moment où la cause ne pou
ractères propres d’un grand nombre d’idées peuvent être effacés par l’ habitude sans que la pensée dans son ensemble ait approché
ssible, si elle était livrée sans défense à l’action destructive de l’ habitude  ; mais l’attention travaille sans cesse à mainten
fatigue moins que des efforts intermittents, mais plus énergiques. L’ habitude est comme l’extinction graduelle du feu par la co
its les mieux faits sont ceux chez lesquels les actions opposées de l’ habitude et de l’attention sont dans une corrélation rigou
sure du dehors tout formés et déjà usés par une longue répétition ; l’ habitude individuelle ne fait qu’aggraver un mal déjà réel
lle ne fait qu’aggraver un mal déjà réel et confirmer les effets de l’ habitude collective du milieu qui nous entoure. Beaucoup d
’effort pour saisir la nature et la raison du lien qui les unit ; les habitudes des mots ont créé en nous des habitudes de pensée
on du lien qui les unit ; les habitudes des mots ont créé en nous des habitudes de pensée, à l’établissement desquelles notre per
enfin et surtout parce qu’elle invite l’intelligence à se dégager des habitudes du langage usuel301 : l’écolier doit d’abord déco
iger leurs défauts, soit et plus souvent pour leur restituer ce que l’ habitude à chaque instant tend à leur enlever d’existence
e de l’attention contre l’action déprimante qu’exerce sur les idées l’ habitude négative, contre les formules toutes faites, impe
rop aisément, dans chaque groupe de représentations, à la faveur de l’ habitude  ? 260. Telle est la vraie formule de la pensée
par la « fusion » intime des mots et des idées et par les effets de l’ habitude , qui affaiblit la conscience de l’idée, sans tout
néantir ; nous sommes très familiers avec les idées générales, et « l’ habitude dissimule ce qu’elle établit » ; mais les idées g
pendant la veille. 291. Le propre du sommeil est la suspension de l’ habitude  ; tant qu’il dure, les habitudes de la veille ne
pre du sommeil est la suspension de l’habitude ; tant qu’il dure, les habitudes de la veille ne passent plus à l’acte, et de nouv
les habitudes de la veille ne passent plus à l’acte, et de nouvelles habitudes , dont les phénomènes du rêve seraient la matière,
ilosophiques, chap. VIII) voit les choses plus simplement ; selon son habitude , il substitue des antithèses à une analyse exacte
10 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
obéissions-nous ? La question ne se posait guère ; nous avions pris l’ habitude d’écouter nos parents et nos maîtres. Toutefois n
itent un organisme ; et dans cet organisme plus ou moins artificiel l’ habitude joue le même rôle que la nécessité dans les œuvre
premier point de vue, la vie sociale nous apparaît comme un système d’ habitudes plus ou moins fortement enracinées qui répondent
ondent aux besoins de la communauté. Certaines d’entre elles sont des habitudes de commander, la plupart sont des habitudes d’obé
es d’entre elles sont des habitudes de commander, la plupart sont des habitudes d’obéir, soit que nous obéissions à une personne
fusément perçue ou sentie, émane un ordre impersonnel. Chacune de ces habitudes d’obéir exerce une pression sur notre volonté. No
in ordre a été dérangé, il devrait se rétablir. Bref, comme par toute habitude , nous nous sentons obligés. Mais c’est une obliga
i pour l’obligation sociale. Sa pression, comparée à celle des autres habitudes , est telle que la différence de degré équivaut à
uivaut à une différence de nature. Remarquons en effet que toutes les habitudes (le ce genre se prêtent un mutuel appui. Nous avo
achève donc de combler à nos yeux l’intervalle, déjà rétréci par les habitudes du sens commun, entre un commandement de la socié
s membres de la cité se tiennent comme les cellules d’un organisme. L’ habitude , servie par l’intelligence et l’imagination, intr
acception la plus ordinaire, l’obligation est à la nécessité ce que l’ habitude est à la nature. Elle ne vient donc pas préciséme
formule, il serait beaucoup plus fatigant de faire son devoir. Mais l’ habitude suffit, et nous n’avons le plus souvent qu’à nous
e, nous la sentons à peine. Elle ne se révèle impérieuse, comme toute habitude profonde, que si nous nous écartons d’elle. C’est
gêne rhumatismale ? Il renoncerait d’abord ainsi à rendre compte des habitudes motrices ; chacune de celles-ci implique en effet
e marcher, de courir, de mouvoir son corps, n’est que la somme de ces habitudes élémentaires, dont chacune trouve son explication
oir. Elles jalonnent l’intervalle entre deux attitudes ou plutôt deux habitudes extrêmes : circulation si naturelle sur les voies
le tout de l’obligation » : extrait concentré, quintessence des mille habitudes spéciales que nous avons contractées d’obéir aux
ntez-vous l’obligation comme pesant sur la volonté à la manière d’une habitude , chaque obligation traînant derrière elle la mass
ation de l’instinct est précisément ce qu’on appelle chez l’homme une habitude . Et l’habitude la plus puissante, celle dont la f
inct est précisément ce qu’on appelle chez l’homme une habitude. Et l’ habitude la plus puissante, celle dont la force est faite
ont la force est faite de toutes les forces accumulées, de toutes les habitudes sociales élémentaires, est nécessairement celle q
ularité, à ceux de l’instinct dans l’autre ; elle aura eu recours à l’ habitude . Chacune de ces habitudes, qu’on pourra appeler «
inct dans l’autre ; elle aura eu recours à l’habitude. Chacune de ces habitudes , qu’on pourra appeler « morales », sera contingen
ler « morales », sera contingente. Mais leur ensemble, je veux dire l’ habitude de contracter ces habitudes, étant à la base même
ngente. Mais leur ensemble, je veux dire l’habitude de contracter ces habitudes , étant à la base même des sociétés et conditionna
telligence. C’est un instinct virtuel, comme celui qui est derrière l’ habitude de parler. La morale d’une société humaine est en
diffère surtout du primitif par la masse énorme de connaissances et d’ habitudes qu’il a puisées, depuis le premier éveil de sa co
quis ; mais il persiste, à peu près immuable, à travers les siècles : habitudes et connaissances sont loin d’imprégner l’organism
geable, dans notre analyse de l’obligation, s’il était écrasé par les habitudes acquises qui se sont accumulées sur lui pendant d
qu’elle a tout intérêt à ménager. D’autre part, il est conforme à nos habitudes d’esprit de considérer comme anormal ce qui est r
sociale ? Nous n’avons pas le choix. En dehors de l’instinct et de l’ habitude , il n’y a d’action directe sur le vouloir que cel
lus impersonnelle, plus proche de ces forces naturelles qu’on appelle habitude et même instinct, celle-ci d’autant plus puissant
dus, se produisant sur place, imite de loin, par l’intermédiaire de l’ habitude , l’immobilité de l’instinct. Le sentiment qui car
ression dont l’effet est préfiguré en chacun de nous par un système d’ habitudes qui vont pour ainsi dire au-devant d’elle : ce mé
ainsi dire au-devant d’elle : ce mécanisme, dont chaque pièce est une habitude mais dont l’ensemble est comparable à un instinct
ême qui a abouti à l’espèce humaine, à la vie sociale, à un système d’ habitudes plus ou moins assimilable à l’instinct : le princ
onservateur. L’instinct cédait provisoirement la place à un système d’ habitudes , dont chacune devenait contingente, leur converge
x yeux de la société ; pour l’individu, à qui la société inculque des habitudes , la partie est nécessaire comme le tout. Maintena
tre est un apport du génie humain. Celui-là caractérise un ensemble d’ habitudes qui correspondent symétriquement, chez l’homme, à
énergies accumulées. L’individu n’obéit d’ailleurs pas seulement par habitude de la discipline ou par crainte du châtiment : le
es problèmes insolubles. Disons seulement qu’elle se rattache à notre habitude de considérer tout mouvement en avant comme le ré
à l’expérience, qui nous montre dans la transmission héréditaire de l’ habitude contractée une exception — à supposer qu’elle se
s ne pouvez pas ne pas vous donner la demi-contrainte exercée par des habitudes qui correspondent symétriquement à l’instinct, vo
plus modeste. Par la première méthode on inculque une morale faite d’ habitudes impersonnelles ; par la seconde on obtient l’imit
lui qui avait été voulu par la nature, consistait dans l’adoption des habitudes du groupe ; il était automatique ; il se faisait
eux et par là avec elle ; mais il s’agissait toujours d’un système d’ habitudes contractées au profit seulement de la société. Qu
11 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
océdés de reproduction ont été perfectionnés, et surtout depuis que l’ habitude a été généralement prise de remédier aux inconvén
Hulfskenntnisse, comme on dit, ne sont pas moins indispensables que l’ habitude de raisonner bien ; car si l’on peut pécher, au c
pelaient umbratiles, pour lesquelles il suffit d’un esprit calme et d’ habitudes laborieuses », ou bien si c’est une condition fav
que l’on puisse avoir l’illusion de s’en tirer avec du flair et de l’ habitude , par des moyens empiriques. Cette illusion est da
en fait, pour le logicien le plus exercé, qui ne connaîtrait pas les habitudes de telle chancellerie, à telle date, ou les carac
ur se les procurer à l’occasion ; celles qui doivent être tournées en habitude et celles qui peuvent rester à l’état de renseign
out ce qu’il faut pour se noyer ; apprendre à nager, c’est acquérir l’ habitude de réprimer des mouvements spontanés et d’en exéc
primer des mouvements spontanés et d’en exécuter d’autres. De même, l’ habitude de la Critique n’est pas naturelle ; il faut qu’e
gés dans la même langue et écrits de la même manière avaient ou ont l’ habitude . Pour l’apprentissage de l’émendation conjectural
l’ακρισια naturelle des hommes que ceux qui, les premiers, ont pris l’ habitude de s’informer de la provenance des documents avan
ar la loi et tenu pour déshonorant, est rare : autrefois, c’était une habitude , acceptée et impunie. Beaucoup de documents histo
ne, et en Angleterre, les éditeurs de documents ont pris l’excellente habitude d’imprimer en petits caractères les passages empr
. — Que chacun, du reste, en ces matières, soit libre de se créer des habitudes personnelles. Mais il faut bien se rendre compte
des personnelles. Mais il faut bien se rendre compte d’avance que ces habitudes , suivant qu’elles sont plus ou moins pratiques et
érable à tout autre. Mais on se trouvera toujours bien d’observer les habitudes matérielles dont l’expérience a enseigné la valeu
qu’aucune autre étude dans la connaissance des temps passés » ; que l’ habitude de la critique des textes affine ou même confère
fiance qu’il faut avoir dans ses divers ordres d’investigation sans l’ habitude de manier les documents originaux108 » ; cela doi
r les documents originaux108 » ; cela doit s’entendre simplement de l’ habitude de recourir aux sources directes et de traiter de
s réussie, mieux réglée. Les critiques qui sont rompus par une longue habitude à la restitution des textes les restituent avec u
le dilettantisme, l’hypercritique et l’impuissance. L’impuissance. L’ habitude de l’analyse critique a sur certaines intelligenc
as « les notions que l’on entasse, c’est la gymnastique du cerveau, l’ habitude intellectuelle, l’esprit scientifique en un mot »
istes, etc. — un vif sentiment de la vérité scientifique qu’ils ont l’ habitude de dénoncer les atteintes à la méthode. Et ils pa
z étendu pour inculquer bon gré mal gré à la plupart des intéressés l’ habitude de la sincérité et le respect de la méthode. Depu
eule interprétation est possible. Elle devient dangereuse dès que les habitudes de langage ou de pensée de l’auteur s’écartent de
é de la lecture. Comme tout art pratique, la critique consiste dans l’ habitude de certains actes ; pendant l’apprentissage, avan
s l’habitude de certains actes ; pendant l’apprentissage, avant que l’ habitude soit prise, on est obligé de penser séparément ch
s : aussi les fait-on tous lentement et péniblement ; mais aussitôt l’ habitude prise, les actes, devenus instinctifs et inconsci
st l’apparence de la conviction ; un orateur, un acteur, un menteur d’ habitude l’auront plus facilement en mentant qu’un homme i
a composition du document, avec la préoccupation de chercher dans les habitudes , les sentiments, la situation personnelle de l’au
e s’est produite dans un des cas où l’on peut s’attendre, suivant les habitudes normales de l’humanité, à ce que l’opération ait
ayant eu besoin de rédiger un document conforme à des règles ou à des habitudes , il s’est trouvé dans des conditions contraires s
dans des conditions contraires sur quelque point à ces règles ou ces habitudes  ; il lui a fallu alors affirmer qu’il opérait dan
nc se demander : à cette époque et dans ce groupe d’hommes avait-on l’ habitude de mettre par écrit des faits de ce genre ? Si la
on est sans valeur. — Puis il faut chercher, en général, s’il avait l’ habitude d’altérer ses sources et dans quel sens ; en part
me n’affirme avoir vu ou entendu un fait inattendu et contraire à ses habitudes que s’il a été contraint de l’admettre sous la pr
la secte ou la famille, les intérêts, les passions, les préjugés, les habitudes de langue, les procédés de travail, les moyens d’
vent d’un terme mystique « le sens critique », et qui est seulement l’ habitude inconsciente de la critique. * * * Chapitre VI
’est tout ce qu’ils ont le droit d’assurer. En fait, tous ont gardé l’ habitude , comme au moyen âge, d’affirmer d’après l’autorit
re sont les actes successifs d’un même homme ou d’un même groupe, les habitudes d’un même groupe à des époques rapprochées ou de
riels des hommes ou de leur organisation psychologique qui crée leurs habitudes de conduite. On peut donc les prévoir dans un que
ament des précautions si minutieuses, des aptitudes naturelles et des habitudes si différentes, que sur aucun point un seul homme
ficiel, aménagement (cultures, édifices, voies, outillage, etc.). II. HABITUDES INTELLECTUELLES (non obligatoires). 1° Langue (vo
qui se groupent irrésistiblement dans l’esprit humain, on les appelle habitudes , usages, institutions. Ce ne sont que des constru
nces des hommes que beaucoup deviennent des règles obligatoires ; ces habitudes sont des faits collectifs, durables dans le temps
arrivés aux hommes du passé ; dans la seconde elle est le tableau des habitudes successives de l’humanité. Sur ce terrain s’est l
fférence des documents que les travailleurs des deux partis avaient l’ habitude de manier. Les historiens, occupés surtout d’hist
plète suppose l’étude des faits sous les deux aspects. Le tableau des habitudes de pensée, de vie et d’action des hommes est évid
aut peut servir de questionnaire pour déterminer toutes les espèces d’ habitudes (usages ou institutions) dont on peut essayer de
avant d’appliquer ce cadre général à l’étude d’un groupe quelconque d’ habitudes historiques, langue, religion, usages privés ou i
ns politiques, toujours il faut résoudre une question préalable : Les habitudes qu’on va étudier, de qui ont-elles été l’habitude
on préalable : Les habitudes qu’on va étudier, de qui ont-elles été l’ habitude  ? Elles étaient communes à un grand nombre d’indi
grand nombre d’individus, et c’est la collection d’individus de mêmes habitudes que nous appelons groupe. La première condition p
udes que nous appelons groupe. La première condition pour étudier une habitude est donc de déterminer le groupe qui l’a pratiqué
la religion. Il n’y a pas de groupe dont les membres aient les mêmes habitudes sur tous les points. Le même homme est à la fois
: de quels hommes était-il composé ? quel lien les unissait ? quelles habitudes avaient-ils en commun ? et par quelles espèces d’
es d’activité différaient-ils ? Alors seulement on verra pour quelles habitudes le groupe peut servir de cadre d’études, et on se
hoisir l’espèce de groupe suivant l’espèce de faits. Pour étudier les habitudes intellectuelles (langue, religion, art, science),
nation politique, mais le groupe des gens qui ont eu en commun cette habitude  ; pour étudier les faits économiques on prendra u
il se divise en sous-groupes dont les membres diffèrent par quelques habitudes secondaires ; une langue se divise en dialectes,
rentrait-il ? Il devient possible alors d’étudier méthodiquement une habitude ou même l’ensemble des habitudes dans un temps et
le alors d’étudier méthodiquement une habitude ou même l’ensemble des habitudes dans un temps et un lieu donnés, en suivant le ta
thode pour toutes les espèces de faits qui se présentent sous forme d’ habitudes individuelles et volontaires : langue, art, scien
, usages privés ; là il suffit de constater en quoi consistait chaque habitude . Il faut seulement avoir soin de distinguer le pe
nt avoir soin de distinguer le personnel qui créait ou maintenait les habitudes (artistes, savants, philosophes, créateurs de la
s de la mode), et la masse qui les recevait. Mais quand on arrive aux habitudes sociales ou politiques (celles qu’on appelle des
es membres d’un même groupe social ou politique n’ont pas seulement l’ habitude d’actes semblables, ils agissent les uns sur les
ques, ils se commandent, se contraignent, se paient l’un l’autre. Les habitudes deviennent des rapports entre eux ; quand elles s
-mêmes, spécialisés dans une occupation ou une fonction qui devient l’ habitude dominante de leur vie, paraissent se grouper en c
employer ces termes, il faut se rappeler qu’ils ne recouvrent que des habitudes . Cependant l’étude des institutions oblige à se p
tude des institutions politiques. — Il y faudrait joindre l’étude des habitudes communes à plusieurs sociétés et des rapports qui
é à des moments différents et constate entre eux des différences. Les habitudes des hommes et leurs conditions matérielles change
pour parler sans métaphore, que les hommes d’un temps pratiquent une habitude très différente de leurs devanciers sans avoir tr
t brusque. C’est l’évolution . L’évolution se produit dans toutes les habitudes humaines. Il suffit donc pour la rechercher de re
ra donc chercher les faits qui ont agi sur l’évolution de chacune des habitudes de l’humanité ; chaque accident se classera à sa
es intérieurs isolés ; un accident qui modifie leur état change leurs habitudes à la fois dans les espèces les plus différentes.
our les histoires spéciales, après avoir décidé quels changements des habitudes doivent être regardés comme les plus profonds, on
roduits. L’événement qui a produit la formation ou un changement de l’ habitude devient le commencement ou la fin d’une période.
er les conditions particulières du cas (la situation de Salamine, les habitudes des Grecs et des Phéniciens) ; on n’opérera pas s
éléments doivent y entrer. Il faut ici distinguer les faits généraux ( habitudes et évolutions) et les faits uniques (événements).
uler le caractère, on réunit tous les traits qui constituent le fait ( habitude , institution) et le distinguent de tout autre. On
tions individuelles. Cette concentration se fait sans effort pour les habitudes de forme (langue, écriture) et pour toutes les ha
ort pour les habitudes de forme (langue, écriture) et pour toutes les habitudes intellectuelles ; les hommes qui les pratiquaient
des formules conventionnelles devra se doubler un jour de l’étude des habitudes réelles. Il est beaucoup plus difficile d’embrass
lles. Il est beaucoup plus difficile d’embrasser dans une formule une habitude constituée par des actes réels ; ce qui est le ca
des actes différents, trouver les caractères communs qui composent l’ habitude  ; ou, si ce travail a été fait déjà dans les docu
ue de cette formule pour s’assurer qu’elle recouvre véritablement une habitude homogène. La difficulté est la même pour construi
es qui expriment les caractères conventionnels et réels de toutes les habitudes des différents groupes. Pour préciser l’étendue d
es les habitudes des différents groupes. Pour préciser l’étendue de l’ habitude , on cherchera les points les plus éloignés où ell
Il faudra indiquer aussi les groupes d’hommes qui ont pratiqué chaque habitude et les sous-groupes où elle a eu le plus d’intens
lle a eu le plus d’intensité. La formule devra indiquer la durée de l’ habitude . On cherchera les cas extrêmes, quand apparaît po
, le plus ancien et le plus récent ; il faut chercher la période où l’ habitude a été vraiment active. La formule de l’évolution
formule de l’évolution devra indiquer les variations successives de l’ habitude , en précisant pour chacune les limites d’étendue
s conditions communes qui permettent d’en marquer les étapes. — Toute habitude (usage ou institution) commence par être un acte
odifié l’état d’une société soit comme créateurs ou initiateurs d’une habitude (artistes, savants, inventeurs, fondateurs, apôtr
armées. — Ce sont les événements qui ont amené un changement dans les habitudes ou l’état des sociétés. Pour construire la formul
historique il faut choisir des traits dans sa biographie et dans ses habitudes . Dans sa biographie on prendra les faits qui ont
graphie on prendra les faits qui ont déterminé sa carrière, formé ses habitudes , et amené les actes par lesquels il a agi sur la
a littérature nous a habitués à des recherches de ce genre. Parmi les habitudes d’un homme il faut dégager ses conceptions fondam
mplexes, on généralise inconsciemment ; on étend à tout un peuple les habitudes de quelques individus, ou celles du premier group
du premier groupe de ce peuple qu’on a connu, à toute une période des habitudes constatées à un moment donné. C’est en histoire l
uisent dans une même société. On sent confusément que les différentes habitudes séparées par abstraction et classées en catégorie
us, mais incontestable, c’est la « solidarité » entre les différentes habitudes d’un même peuple. Pour l’étudier avec précision,
ux faits qui le produisent, jusqu’aux causes communes des différentes habitudes . On se trouve ainsi acculé à la nécessité d’abord
les principes 1° Pour atteindre les causes de la solidarité entre les habitudes différentes d’une même société, il faut dépasser
’exerce plus librement219. — Les documents mentionnent la plupart des habitudes (croyances, coutumes, institutions) en bloc sans
ns distinguer les individus ; et pourtant, dans une même société, les habitudes diffèrent beaucoup d’un homme à l’autre. Il faudr
liquer les actes des artistes et des savants par les croyances et les habitudes de leur prince ou de leurs fournisseurs. 2° Pour
ion a pour cause un changement dans les conditions matérielles ou les habitudes de certains hommes. L’observation nous montre deu
ordinaire de l’exposition historique (où les faits étaient ordonnés d’ habitude suivant l’ordre chronologique), c’était la vie d’
dont les conséquences ont été de première importance. On prit alors l’ habitude de joindre au texte, dans les livres d’histoire i
toire comme l’étude, non plus des événements pour eux-mêmes, mais des habitudes des hommes. Ils furent amenés par là à s’intéress
politiques et militaires comme le fond de l’histoire, mais on prit l’ habitude d’y joindre, le plus souvent sous la forme de com
aire. Une preuve excellente en est que les historiens avaient alors l’ habitude de rééditer leurs ouvrages, à plusieurs années de
à relâcher quelque chose de la rigueur scientifique et à revenir aux habitudes condamnées de l’ancienne historiographie. Eux, si
endre le processus des transformations humaines par les changements d’ habitudes et le renouvellement des générations, préserve de
nalogies biologiques (sélection, lutte pour l’existence, hérédité des habitudes , etc.) l’évolution des sociétés, qui ne se produi
sur sa conduite ? Quels faits doit-il lui faire comprendre ? Quelles habitudes d’esprit doit-il lui donner ? Et, par conséquent,
iques nécessaires pour se représenter les événements, les motifs, les habitudes , les institutions ; il consistera surtout en réci
la même méthode qui sert à restituer les textes anciens. 67. Sur les habitudes des copistes du moyen âge, par l’intermédiaire de
cialistes de la critique interne, mais aussi les historiens qui ont l’ habitude de composer des monographies sur des sujets techn
les personnes inexpérimentées, ne comprennent pas toujours pourquoi l’ habitude s’est introduite de placer des notes au bas des p
tsche Biographie, etc. 231. Revue critique, 1874, I, p. 327. 232. L’ habitude de joindre aux « histoires  », c’est-à-dire au ré
12 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
de la leçon, en tant qu’apprise par cœur, a tous les caractères d’une habitude . Comme l’habitude, il s’acquiert par la répétitio
nt qu’apprise par cœur, a tous les caractères d’une habitude. Comme l’ habitude , il s’acquiert par la répétition d’un même effort
l’habitude, il s’acquiert par la répétition d’un même effort. Comme l’ habitude , il a exigé la décomposition d’abord, puis la rec
la seconde ou la troisième par exemple, n’a aucun des caractères de l’ habitude . L’image s’en est nécessairement imprimée du prem
dans le passé ; elle fait partie de mon présent au même titre que mon habitude de marcher ou d’écrire ; elle est vécue, elle est
r la répétition du même effort ressemble au processus déjà connu de l’ habitude , on aime mieux pousser ce genre de souvenir au pr
pour les organiser entre eux, et, en montant un mécanisme, Créer une habitude du corps. Cette habitude n’est d’ailleurs souveni
eux, et, en montant un mécanisme, Créer une habitude du corps. Cette habitude n’est d’ailleurs souvenir que parce que je me sou
e. La seconde, celle que les psychologues étudient d’ordinaire, est l’ habitude éclairée par la mémoire plutôt que la mémoire mêm
ouvements, en se répétant, se créent un mécanisme, passent à l’état d’ habitude , et déterminent chez nous des attitudes qui suive
et d’adaptation qui aboutit à l’enregistrement du passé sous forme d’ habitudes motrices, la conscience, comme nous verrons, reti
ard la répétition accidentelle des mêmes situations pour organiser en habitude les mouvements concomitants ; nous nous servons d
cence. Ce phénomène, étant mixte, présente par un côté l’aspect d’une habitude motrice, par l’autre celui d’une image plus ou mo
e le mécanisme cérébral, médullaire ou bulbaire, qui sert de base à l’ habitude motrice, est en même temps le substrat de l’image
essives sous forme d’images-souvenirs, comme ils la confondent avec l’ habitude que l’exercice perfectionne, ils sont conduits à
répétant : et comme ce phénomène finit visiblement par n’être qu’une habitude motrice et par correspondre à un mécanisme, céréb
lemands ont appelé des « impulsions motrices » (Bewegungsantriebe). L’ habitude d’utiliser l’objet a donc fini par organiser ense
l bien alors, comme nous le prétendons, d’une simple perturbation des habitudes motrices ou tout au moins d’une interruption du l
ou y avoir pensé. Comment expliquer une pareille faculté, sinon par l’ habitude de démêler tout de suite l’organisation des conto
n figurer tout d’un trait le schème ? Mais si ce sont précisément les habitudes ou lei ; correspondances de ce genre qui se disso
us la dictée ou spontanément. Ce qui est aboli ici, c’est donc bien l’ habitude de démêler les articulations de l’objet aperçu, c
arité sans laquelle il deviendrait inutile. On a raison de dire que l’ habitude s’acquiert par la répétition de l’effort ; mais à
tinuité sonore, et que les connexions sensori-motrices établies par l’ habitude doivent avoir pour rôle, à l’état normal, de la d
re, ce n’est point ainsi qu’on envisage ordinairement les choses. Nos habitudes associationnistes sont là, en vertu desquelles no
13 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
s à l’état domestique I. Causes de la variabilité. — II. Effet des habitudes  ; corrélation de croissance ; hérédité. — III. Ca
, et peut-être l’épaisseur de la fourrure, du climat. II. Effets des habitudes , corrélation de croissance, hérédité. — Les habit
II. Effets des habitudes, corrélation de croissance, hérédité. — Les habitudes ont aussi une influence marquée sur des plantes t
tée. D’après les faits qui m’ont été communiqués par M. Blyth sur les habitudes , la voix, la constitution, etc., du Zébu de l’Ind
lable à celui d’un Passereau ; et le Culbutant commun a la singulière habitude de voler à une grande hauteur en troupe compacte,
et conique, une rangée de plumes retroussées le long du sternum, et l’ habitude de gonfler la partie supérieure de son œsophage.
, ce qui semble fort improbable, si l’on considère leur taille, leurs habitudes et leur remarquable caractère, ou bien qu’elles s
nt pas si facilement exterminés ; et le Biset commun, qui a les mêmes habitudes que les races domestiques, n’a pas été détruit, m
. L’hypothèse de la destruction complète de tant d’espèces, ayant des habitudes semblables à celles du Biset, me semble donc une
généralement assez semblables au Biset dans leur constitution, leurs habitudes , leur voix, leur couleur et la plupart de leurs o
en Europe et dans l’Inde, et qu’il y a une grande analogie entre ses habitudes et diverses parties de son organisation, et l’org
des et diverses parties de son organisation, et l’organisation et les habitudes des races domestiques. Secondement, quoiqu’un Mes
l’action directe des conditions de la vie, et aussi quelque effet aux habitudes  ; mais il serait bien hardi d’attribuer à de pare
ment compte des adaptations si extraordinaires de la structure ou des habitudes des races domestiques à nos besoins ou à nos capr
le Turbit ne gonfle maintenant la partie supérieure de son œsophage, habitude regardée avec indifférence par les amateurs comme
Les Chats, au contraire, ne peuvent être aisément assortis, vu leurs habitudes de vagabondage nocturne ; et quoique d’une grande
traitement contre nature de l’embryon, soit des effets du climat, des habitudes , de la nourriture, et qui, manifestés d’abord sou
taine mesure, mal adaptés, sinon complétement incompatibles, avec les habitudes de ces espèces. De sorte qu’en face de tels faits
14 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
e premier qui ait essayé d’expliquer par l’association des idées et l’ habitude la notion de cause et le principe de causalité, l
constante de l’effet à la cause, qu’une simple association passée en habitude . Et en effet, quel autre lien pourrait-on suppose
de cause et le principe de causalité par une autre loi que celle de l’ habitude . Pour eux, comme pour leur maître Hume, la préten
s une simple association formée par l’expérience et transformée par l’ habitude en cette disposition de l’esprit dont l’école de
uels on fonde la morale ? C’est encore par l’association convertie en habitude . Selon Bain, les sentiments moraux sont d’un cara
physiques. Ces antécédents moraux sont des désirs, des aversions, des habitudes , des dispositions combinées avec des circonstance
s qui sont le point de départ de la vie morale, tout s’explique par l’ habitude , et l’école psychologique dont on vient de parler
our devise ce vers si connu : La nature, crois-moi, n’est rien que l’ habitude . A ne considérer que les conclusions de cette éc
méthodes qui lui sont propres. Son principe de l’association et de l’ habitude est contredit par l’analyse sur les trois points
les termes de ces jugements par l’association des idées convertie en habitude . Il faudrait pour cela qu’on pût identifier la né
tifier la nécessité logique avec cette espèce de nécessité propre à l’ habitude , c’est-à-dire convertir un fait, si fréquent, si
oute logique entre deux termes un simple fait d’expérience tournée en habitude . De même, tous les jugements qui dérivent de ces
cé de reconnaître l’existence d’instincts irréductibles à la loi de l’ habitude . Reste l’explication de l’activité volontaire. En
lle est encore libre, alors même que cette faiblesse serait passée en habitude . La loi ici n’implique pas la nécessité, comme da
15 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
être un mécanisme démonté, parce que c’est un brevet d’inhabitude. (L’ habitude étant, dans ce système, le plus dangereux, le seu
sse de la dureté de l’homme. Mais sur cette inorganique cuirasse de l’ habitude tout glisse, et tout glaive est émoussé. Ou si l’
On n’a pas vu sauver les plus grands habitués par l’articulation de l’ habitude , parce que précisément l’habitude est celle qui n
ds habitués par l’articulation de l’habitude, parce que précisément l’ habitude est celle qui n’a pas d’articulation. On peut fai
grâce. Mais elle implique si l’on veut que celui qui y pense, qui a l’ habitude d’y penser, qui est recouvert de cet enduit de l’
se, qui a l’habitude d’y penser, qui est recouvert de cet enduit de l’ habitude est aussi celui qui donne le moins de prise et po
ons de la mémoire et en elles les conditions de l’endurcissement de l’ habitude . De l’encrassement de l’habitude. Or si la philos
conditions de l’endurcissement de l’habitude. De l’encrassement de l’ habitude . Or si la philosophie bergsonienne a été la premi
t du bois extrêmement habitué, c’est du bois parvenu à la limite de l’ habitude . Ou encore c’est du bois tout plein de sa propre
acheminements que je vois), la mort d’un être est son emplissement d’ habitude , son emplissement de mémoire, c’est-à-dire son em
ette mort usagère est atteinte quand l’être matériel est plein de son habitude , plein de sa mémoire, plein du durcissement de so
in de son habitude, plein de sa mémoire, plein du durcissement de son habitude et de sa mémoire, quand tout l’être matériel est
abitude et de sa mémoire, quand tout l’être matériel est occupé par l’ habitude , la mémoire, le durcissement, quand toute la mati
ire, le durcissement, quand toute la matière de l’être est occupé à l’ habitude , à la mémoire, au durcissement, quand il ne reste
’être est obtenue, est atteinte quand l’être atteint la limite de son habitude , la limite de sa mémoire, la limite du durcisseme
n habitude, la limite de sa mémoire, la limite du durcissement de son habitude et de sa mémoire. En d’autres termes, et comme il
limite de la plénitude de la mémoire, la limite de la plénitude de l’ habitude , la limite de la plénitude du durcissement, vieil
fectée à la mémoire, (au vieillissement, durcissement, amortissement, habitude ), quand il n’y a plus un atome de matière de libr
déchet de sa mémoire. La poudre et le débris, l’immense débris de son habitude . Du bois mort, c’est du bois extrêmement habitué
ois mort. C’est bien une incrustation spirituelle, un revêtement de l’ habitude qui empêche désormais l’âme d’être mouillée par l
dire, toute la matière de l’âme est alors affectée au revêtement de l’ habitude , consacrée au revêtement de l’habitude, dévorée p
rs affectée au revêtement de l’habitude, consacrée au revêtement de l’ habitude , dévorée par l’habitude pour être, pour devenir c
t de l’habitude, consacrée au revêtement de l’habitude, dévorée par l’ habitude pour être, pour devenir ce revêtement. C’est prop
t d’un endurcissement et ces théories profondes de la mémoire et de l’ habitude qui sont une des irrévocables conquêtes de la pen
au fond les réalités métaphysiques de la matière, de la mémoire, de l’ habitude , du vieillissement, du durcissement, pour que fût
aussi éclairée et pénétrée cette liaison profonde de la mémoire, de l’ habitude , du vieillissement, du durcissement à la mort. Gr
et de la liaison de la matière à la mémoire, quand nous parlons de l’ habitude , du vieillissement, du durcissement nous savons e
nous connaissons le mécanisme de cette hébétude, de cet émoussement d’ habitude qui rend, qui finit par rendre une âme impénétrab
du tout fait. Tout entier racorni, tout entier momifié ; plein de son habitude et plein de sa mémoire. C’est un bois qui est arr
re momifiée ; pleine de résidus, pleine de son débris ; pleine de son habitude et pleine de sa mémoire. C’est une âme qui est ar
ssement. C’est une âme tout entière envahie par l’encroûtement de son habitude , par l’incrustation de sa mémoire. C’est une âme
uel au minimum ; ce qui est du tout fait au minimum ; ce qui est de l’ habitude et de la mémoire au minimum. Et ainsi du vieillis
ù il y a le moins de matière accaparée, fixée par la mémoire et par l’ habitude . Le germe est ce où il y a le moins de matière co
il y a le plus de matière consacrée à la mémoire. Et la mémoire et l’ habitude sont les fourriers de la mort. Car ils introduise
s de matière (spirituelle) consacrée à la mémoire. Et la mémoire et l’ habitude sont aussi les fourriers de cette mort. Une âme m
ieillissement, sous son durcissement, sous son raidissement, sous son habitude et sous sa mémoire. Qu’elle ne serait jamais du b
s Théologales, car sans elle la Foi glisserait sur ce revêtement de l’ habitude  ; et sans elle la Charité glisserait sur ce revêt
’habitude ; et sans elle la Charité glisserait sur ce revêtement de l’ habitude . Et c’est elle notamment qui garantit à l’Église
car elle est celle qui constamment dévêt de ce revêtement mortel de l’ habitude . Et ce n’est pas en vain qu’elle est Théologale.
lui donner la main. Pour marcher. Car la Foi sans elle aurait pris l’ habitude du monde et sans elle la Charité aurait pris l’ha
aurait pris l’habitude du monde et sans elle la Charité aurait pris l’ habitude du pauvre. Et ainsi la Foi sans elle et sans elle
sans elle et sans elle la Charité auraient pris chacune de son côté l’ habitude même de Dieu. C’est elle qui est chargée de recom
tude même de Dieu. C’est elle qui est chargée de recommencer, comme l’ habitude est chargée de finir les êtres. Et les êtres maté
toujours. Elle est chargée de démonter constamment le mécanisme de l’ habitude . Elle est chargée d’introduire partout des commen
tude. Elle est chargée d’introduire partout des commencements comme l’ habitude introduit partout des fins et des morts. Elle est
s morts. Elle est chargée d’introduire partout des organismes comme l’ habitude introduit partout des mécanismes. Elle est chargé
es commencements de commencements, des commencements d’êtres, comme l’ habitude introduit partout des commencements, ou plutôt le
st le principe, cette enfant est le principe de la récréation comme l’ habitude est le principe de la décréation. Elle fait, comm
comme l’habitude est le principe de la décréation. Elle fait, comme l’ habitude défait. Elle introduit partout et toujours des cr
it partout des entrées et des gains, des entrées en création, comme l’ habitude introduit partout des sorties par amortissement e
deux autres s’envaseraient graduellement dans les amortissements de l’ habitude . Elle n’a point d’objet propre précisément parce
point périr, et de ne point s’engourdir dans les amortissements de l’ habitude , il faut dire que cette vertu enfant, que cette I
us venons de le voir, qui l’est contrariée le plus diamétralement à l’ habitude , au vieillissement, à la momification, à la burea
onien, Corneille s’était donné la grâce. Et il ne nous a laissé que l’ habitude . Il s’était donné le monde de la grâce. Et il ne
donné le monde de la grâce. Et il ne nous a laissé que le monde de l’ habitude . Il s’était donné le monde romain inhabitué à Die
iberté de l’homme, dans l’ordre de la vie ; l’antre est la force de l’ habitude , dans l’ordre de l’amortissement et de la mort.
orce de l’habitude, dans l’ordre de l’amortissement et de la mort. L’ habitude n’est pas seulement une étrangère. Qui supplante
Le résultat de ce libre jeu exact est le salut et la vie éternelle. L’ habitude est celle qui encrasse cette circulation. Tout ce
lions pas, car c’est le seul point de recours que nous ayons contre l’ habitude (et ici nous retrouvons les irrévocables acquisit
t ici nous retrouvons cette diamétrale contrariété de l’espérance à l’ habitude . C’est proprement un scandale à l’envers, un scan
t précisément ceci, consistant précisément de ceci : une rupture de l’ habitude , un point, une rupture par intercalation d’inhabi
réquentes, et une des essentielles, de l’éclatement de la grâce. Si l’ habitude est ce qui introduit l’amortissement de la grâce,
bon sens est ce qui rompt cet amortissement, étant ce qui rompt cette habitude . Ainsi le scandale à l’envers, le scandale dans l
s de la quiétude viennent en coïncidence avec les surfaces mêmes de l’ habitude . Tout point d’inhabitude est un point d’inquiétud
de. Tout point d’inhabitude est un point d’inquiétude. Toute plaine d’ habitude est une plaine de quiétude. Or Sévère ne peut com
e, c’est-à-dire le zéro de mémoire, le zéro de flétrissure, le zéro d’ habitude . Une grâce totale. Une grâce neuve. Et si je puis
même de France, au cœur de chrétienté. Elle eut à rompre cette longue habitude . Elle eut à remonter cette longue mémoire. C’est
martyre au deuxième degré. Inhabituée elle eut à rompre cette longue habitude . Immémorée elle eut à remonter cette longue mémoi
istrement du présent. L’histoire du présent. La mémoire du présent. L’ habitude du présent. Un commencement de passé. Un point de
oire. Un point de commencement de mémoire. Un point de commencement d’ habitude . On croyait considérer l’événement que l’on écriv
gistrement, l’inlassable histoire, l’inlassable mémoire, l’inlassable habitude en faisait inépuisablement du passé. C’est ici qu
assé. C’est ici que l’on voit bien, et encore en un autre sens, que l’ habitude est littéralement une seconde nature. Elle a même
ité, que la nature fait sourdre du présent, l’histoire, la mémoire, l’ habitude en faisait inépuisablement du passé. Comme un be
ir ne fait qu’enregistrer. On le sait, mais on n’y pense plus. On a l’ habitude . On ne voit plus que ce canal qui est plein, et c
lus c’est ce canal et ce réservoir de la mémoire, de l’histoire, de l’ habitude qui est plein. Plus le présent produit, plus il e
ntanée. Une mise instantanée dans l’histoire, dans la mémoire, dans l’ habitude . Ou plutôt une mise instantanément anticipée. Il
ce qui vient de la nature ne profite plus qu’aux enregistrements de l’ habitude . Il n’est pas étonnant après cela que l’habitude
enregistrements de l’habitude. Il n’est pas étonnant après cela que l’ habitude soit une seconde nature et qu’elle paraisse avoir
taire a été une fois monté. Tout ce que la nature apporte profite à l’ habitude . La nature est un grand être sans défense. Notamm
es carafes de l’intellectualisme. Comment s’étonner que la force de l’ habitude soit égale à la force de la nature : c’est la mêm
même, détournée, déversée. Comment s’étonner que le commandement de l’ habitude soit égal au commandement de la nature : c’est le
(pour ainsi dire) et le commandement de la mort. Et c’est ainsi que l’ habitude et la mort paraissent avoir des forces et un comm
16 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
dans la nature, car il est notoire qu’on observe très communément des habitudes différentes chez les membres du même sous-groupe.
e on a cru, que les particularités d’organisation qui déterminent les habitudes de vie, et la station générale de chaque être dan
que, moins une particularité d’organisation est en connexion avec les habitudes spéciales des êtres vivants, plus elle devient de
nes de la génération étant les moins directement en relation avec les habitudes et la nourriture d’un animal, je les ai toujours
importance : cependant, toutes sont reliées les unes aux autres par l’ habitude commune de faire la culbute : et, quoique la race
ue la race à courte face ait presque ou même complétement perdu cette habitude , néanmoins, sans raisonnement, sans réflexion à c
rand nombre d’espèces distinctes, et surtout parmi celles qui ont des habitudes de vie très différentes, elle prend, par cela mêm
ne peut expliquer sa présence chez tant de formes diverses, ayant des habitudes si opposées, que par l’influence héréditaire d’un
emble dans des groupes entiers et nombreux d’organismes adaptés à des habitudes différentes, on peut être à peu près certain, d’a
ance est purement analogique, le Phascolomys ayant pu s’adapter à des habitudes semblables à celles des Rongeurs. Aug. Pyrame de
s vu que les représentants de la même classe, indépendamment de leurs habitudes de vie, se ressemblent par le plan général de leu
om de métamorphose. » Que les larves des insectes soient adaptées aux habitudes les plus diverses et les plus actives, ou qu’elle
es actuelles se sont modifiées par sélection naturelle, d’après leurs habitudes différentes. Il résultera de ce que toutes les va
es, et, secondement, de ce qu’ils doivent suivre exactement les mêmes habitudes de vie que leurs parents ? Car, en pareil cas, il
e jeune âge, de la même manière que les ancêtres, par rapport à leurs habitudes semblables. Cependant, ce fait que l’embryon ne s
lus. Si, d’autre côté, il est avantageux aux petits de contracter des habitudes différentes de celles de leurs parents, et, consé
rripèdes. L’adulte peut s’adapter à certaines stations ou à certaines habitudes qui lui rendent inutiles ses organes de locomotio
soient actuellement les différences de leur organisation ou de leurs habitudes , passent néanmoins par une phase embryonnaire sem
ile ou nuisible à certains égards, par suite d’un changement dans les habitudes de vie, peut se modifier de manière à servir à qu
omologues soient très différents les uns des autres, et adaptés à des habitudes toutes différentes. Les larves sont des embryons
bryons actifs qui ont pu se modifier spécialement par rapport à leurs habitudes de vie, en vertu du principe que toute modificati
art à leur sujet, c’est-à-dire qu’elles ont probablement acquis leurs habitudes et leurs caractères actuels par une métamorphose
17 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
aise était, à quelques égards, trop civilisée ; ses institutions, ses habitudes sociales avaient pris la place des affections nat
ts. Il existait des sociétés qui pouvaient, par des allusions à leurs habitudes , à leurs intérêts, même à leurs caprices, ennobli
ation, et aux caractères plus d’énergie, ne pas soumettre le goût aux habitudes élégantes et recherchées des sociétés aristocrati
ution, n’offrent presque plus de bons modèles, et n’inspirent pas ces habitudes de tous les jours, qui font de la grâce et du goû
eler. Ce qui est plus fin que la pensée ne peut être appris que par l’ habitude . Si la société qui inspirait cette sorte d’instin
nir aux mœurs républicaines ; elle caractérise trop distinctement les habitudes d’une grande fortune et d’un état élevé. La pensé
on de la voix, l’attitude du corps, tous les signes involontaires des habitudes de la vie. Je ne parle pas ici de l’estime réfléc
core l’occasion de la prouver ; elles entretiennent les hommes dans l’ habitude de respecter l’opinion des hommes. Si les chefs d
es d’un rang supérieur ; le pouvoir ne changeait presque rien à leurs habitudes  : mais dans la révolution, des magistratures émin
18 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
qui influent sur le bonheur d’un peuple, sur ses intérêts et sur ses habitudes  ? Depuis que ces circonstances et ces institution
uvernement étant le centre de la plupart des intérêts des hommes, les habitudes et les pensées suivent le cours des intérêts. Exa
moyens d’y réussir. La grâce et l’élégance des manières passaient des habitudes de la cour dans les écrits des hommes de lettres.
ainsi dire, de signe de ralliement, et dont l’ignorance trahirait des habitudes et des sociétés différentes. Les hommes qui compo
lemands, les sentiments que le malheur fait éprouver ; ils ont trop l’ habitude de s’en éloigner pour le bien connaître : mais le
19 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
le présent. La même explication sert à M. Gratiolet pour expliquer l’ habitude et la mémoire ; l’habitude étant dans l’ordre des
ation sert à M. Gratiolet pour expliquer l’habitude et la mémoire ; l’ habitude étant dans l’ordre des mouvements, ce que la mémo
déroulent avec précision. On sait bien que, dans la mémoire ou dans l’ habitude si étroitement liées, il y a une liaison d’états
t. II, 3e partie, chap. III, § 2. 70. Voyez sur cette question de l’ habitude , si intimement liée à celle de la mémoire, le pro
nt liée à celle de la mémoire, le profond écrit de M. Ravaillon sur l’ Habitude . Paris, 1838. 71. Voyez p. 139, 140. 72. Müller
20 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
mmencé. « Le naturel », disait Condillac, « n’est que l’art tourné en habitude . » Peu importe la dureté de l’apprentissage. Il f
’édifice sévère de leur doctrine. D’autres appellent « lecture » leur habitude de rêver sur les pages d’un livre, où ils s’imagi
squ’il est bien pratiqué, pour effet, de créer chez les étudiants une habitude de lire attentivement et d’interpréter fidèlement
par l’exercice dont nous parlons, de former chez les jeunes gens une habitude d’aller au-delà du sens grossier que nul ne manqu
ue nous transmettent l’EIzévir et le Didot. Enfin, on sait lire. Et l’ habitude prise au lycée ou à la Faculté se gardera toute l
es d’aujourd’hui. Lorsque, au cours du XVIIIe siècle, s’introduisit l’ habitude de mettre au programme des classes des ouvrages e
des classes passives et mornes. Les élèves n’en retiraient rien que l’ habitude d’appliquer des formules apprises par cœur à des
21 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame du Hausset, femme de chambre de madame de Pompadour. »
ut excès, survint l’épuisement. Mais le vice était devenu un besoin d’ habitude  ; on le garda, et comme on n’avait plus à faire s
régulière que naturellement, sans secousse, le temps convertirait en habitude et en nécessité. Ce fut là tout son art, toute sa
mmage, que ceux même qui protestaient par raison se prosternaient par habitude  ; peut-on lui imputer à crime son peu de stoïcism
chambre de madame, un petit endroit où notre historienne se tenait d’ habitude , et d’où elle entendait tout ce qui se passait. M
22 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
s deux rois que je viens de nommer, la France était gouvernée par des habitudes de respect, qui sont aujourd’hui perdues sans ret
ancienne, et surtout dans la littérature, avaient fait contracter ces habitudes de respect : les femmes, les prêtres, les grands,
i fussent permises aux enfants en parlant à leurs père et mère. Cette habitude de respect a été remplacée, dans la famille, par
mieux dans la littérature d’une nation alignée et symétrisée par des habitudes de respect que dans celle d’un peuple moins ordon
e. L’usage, arbitre suprême entre l’innovation et la résistance de l’ habitude , a consacré ces locutions. Voici la liste des pri
23 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
ué aux savants qui leur succédèrent sous la Renaissance ces vicieuses habitudes . Galilée lui-même publiait ses découvertes, si pr
Latins, possédant une plus profonde culture et soumis à de meilleures habitudes de discipline intellectuelle, le christianisme pe
’ailleurs, vers la même époque, du genre mystique et religieux, cette habitude de prendre des titres allégoriques s’étendit, san
os jours même, la littérature religieuse a gardé quelque chose de ses habitudes d’autrefois. Avec moins d’exagération pourtant, o
gardé ces mêmes titres mystérieux et compliqués. Là encore subsiste l’ habitude des sous-titres qui autrement est devenue bien ri
vers la fin du dernier acte, venaient avertir du sens de la parabole. Habitude vicieuse et pleine de périls au théâtre surtout :
es et les mœurs, mais reflètent toujours fidèlement les genres et les habitudes littéraires. Quand nous voyons ces mots : la Call
24 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
e c’est que cette invention qui ne consiste qu’à dénoncer une vieille habitude . Qu’est-ce que c’est que cette nouveauté qui cons
de rester tombé dans l’esclavage et j’ai presque envie de dire dans l’ habitude du péché originel. Car le péché était surtout dev
tude du péché originel. Car le péché était surtout devenu une immense habitude . Et l’esclavage est l’habitude pour ainsi dire la
péché était surtout devenu une immense habitude. Et l’esclavage est l’ habitude pour ainsi dire la plus habituée. Il faut faire a
i grâce ni jaillissement. De tout ce qu’il peut y avoir de mauvais, l’ habitude est ce qu’il y a de pire. Le cartésianisme ne rem
qu’il y a de pire. Le cartésianisme ne remontait, ne refoulait qu’une habitude , qui était l’habitude du désordre. Le bergsonisme
cartésianisme ne remontait, ne refoulait qu’une habitude, qui était l’ habitude du désordre. Le bergsonisme a entrepris de refoul
’habitude du désordre. Le bergsonisme a entrepris de refouler toute l’ habitude comme telle, toute l’habitude organique et mental
sonisme a entrepris de refouler toute l’habitude comme telle, toute l’ habitude organique et mentale. Et cela dans tous les ordre
nouveauté. Il peut y avoir dans le désordre une certaine fécondité. L’ habitude et le vieillissement essayent en vain de faire le
révolution cartésienne a consisté à arrêter la descente, à remonter l’ habitude de désordre. La révolution bergsonienne a consist
rgsonienne a consisté à arrêter toute la descente, à remonter toute l’ habitude organique et mentale. Il en est ainsi dans tous
l y a de plus contrarié au salut même, ce n’est pas le péché, c’est l’ habitude . Des milliers de créanciers répètent machinalemen
25 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
lus petit. Il se peut que le progéniteur du genre Autruche ait eu des habitudes analogues à celle de l’Outarde, et que, la sélect
re, qui ont des représentants très nombreux autre part, mais dont les habitudes de vie nécessitent un vol fréquent. Or, rien n’es
ailes, soit par suite de leur moindre développement, soit par suite d’ habitudes indolentes, ait eu plus de chances de n’être pas
mérique du Sud, le Tuco-Tuco ou Ctenome (Ctenomys Brasiliensis) a des habitudes encore plus souterraines que la Taupe ; et un Esp
organe n’est en aucune façon indispensable à des espèces qui ont des habitudes souterraines, une réduction quelconque dans sa gr
faune européenne. Nous avons les preuves de cette transformation des habitudes des animaux des cavernes, et Schiœdte adopte cett
re exposés à une concurrence moins sévère. III. Acclimatation. — Les habitudes sont héréditaires chez les plantes, quant à l’épo
ésistants que les autres. En somme, on peut conclure, je pense, que l’ habitude et l’usage ou le défaut d’exercice des organes on
nsmises l’une et l’autre à un groupe nombreux de descendants, doués d’ habitudes diverses, nous sembleraient naturellement en corr
uscles puissants ; au contraire, chez le Protéolepas, protégé par ses habitudes parasites, toute la partie antérieure de l’armure
antennes préhensibles. Or, il est évident que, lorsque par suite des habitudes parasites acquises par le Protéolepas, certains o
e que la sélection naturelle modifie diverses espèces, adaptées à des habitudes de vie plus ou moins différentes, exactement de l
e ; les mâles et les femelles d’une même espèce auront pu prendre des habitudes différentes ; et enfin, les mâles auront acquis d
important doit être gouvernée par la sélection naturelle, d’après les habitudes des espèces, et ne peut être abandonné à l’action
iture, etc., semblent avoir causé quelques modifications légères. Les habitudes en produisant des différences de constitution, le
le défaut d’exercice des organes, le changement des instincts et des habitudes , la concurrence vitale et ce qui s’ensuit. L’autr
26 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
nfluences du caractère du climat, de l’éducation, de l’hérédité, de l’ habitude . Le sens commun est inconscient : le sens commun
oit d’un seul coup, soit lentement. Ainsi certaines passions sont des habitudes  : leur force se manifeste par leur ténacité. D’au
istinction est importante pour réfuter la théorie qui ne voit que des habitudes dans toutes les passions. En quoi consiste exacte
ilà un premier phénomène psychique inconscient. Sous l’influence de l’ habitude , certains phénomènes d’abord conscients, devienne
rt Mill explique cette impossibilité par l’association des idées et l’ habitude  : Tout d’abord, selon lui, cette impossibilité do
ls, Stuart Mill ramène ces jugements à l’association des idées et à l’ habitude . En effet, d’après une loi de notre esprit nous t
tribue très fortement à former notre caractère ; c’est par suite de l’ habitude que nous avons d’associer telles ou telles idées
sociation des idées, la mémoire joue dans l’intelligence le rôle de l’ habitude dans l’activité. Nous verrons en effet que l’habi
ce le rôle de l’habitude dans l’activité. Nous verrons en effet que l’ habitude consiste en deux choses : d’abord, c’est une facu
ire d’eux-mêmes. Ce second caractère qui ressemble assez à celui de l’ habitude , est très probablement produit par l’association
s été, ou l’a été et ne l’est plus. Ce sont la volonté, l’instinct, l’ habitude . Nous allons commencer par étudier l’instinct. L
que. Condillac a voulu rendre compte de l’instinct en le ramenant à l’ habitude . L’instinct n’est pour lui qu’une expérience deve
bitude. L’instinct n’est pour lui qu’une expérience devenue peu à peu habitude et instinct. L’expérience quotidienne montre la f
e. Une doctrine beaucoup plus importante, explique l’instinct par une habitude héréditaire. C’est la théorie exposée par Darwin,
tte lutte. C’est ainsi que naît l’instinct. Ce n’était d’abord qu’une habitude heureuse, donnant à l’animal qui en était doué un
. Ceux qui possédaient cet avantage éliminèrent les autres ; et cette habitude , fixée par l’hérédité, est devenue instinct. Cela
n naturelle de l’activité, phénomène propre et spécial. Leçon 34 L’ habitude L’habitude a souvent été définie une tendance
l’activité, phénomène propre et spécial. Leçon 34 L’habitude L’ habitude a souvent été définie une tendance à répéter un a
’Aristote peut encore être attaquée. En effet, il est bien vrai que l’ habitude est d’autant plus forte que l’acte a été plus sou
te que l’acte a été plus souvent répété ; mais un acte seul produit l’ habitude  ; après une seule production de cet acte, le moi
évelopperont ce germe ; elles ne le constitueront pas. Pour étudier l’ habitude en elle-même, et la bien comprendre, il faut donc
telle qu’elle se produit après un seul phénomène. Ainsi considérée, l’ habitude présente un double caractère ; d’abord, elle est
ainsi conservé tend à se reproduire : c’est le second caractère de l’ habitude . Elle nous apparaît ainsi comme une sorte de spon
’habitude. Elle nous apparaît ainsi comme une sorte de spontanéité. L’ habitude est donc à la fois la faculté qui conserve en nou
force qui tend à reproduire ces mêmes actes. On peut remarquer que l’ habitude présente, à un degré moindre, presque tous les ca
si inconsciemment que l’instinct lui-même. L’instinct est parfait ; l’ habitude est bien plus parfaite que l’acte volontaire, car
ion. Seulement, cette perfection immédiate dans l’instinct est dans l’ habitude le résultat d’une éducation. L’instinct est immua
ns l’habitude le résultat d’une éducation. L’instinct est immuable. L’ habitude assurément peut être modifiée, mais elle y oppose
est spéciale, possède un but et un objet précis : ainsi on acquiert l’ habitude de faire telle ou telle action, de retenir tel ou
ialité est moins tranchée que celle de l’instinct, mais tend, quand l’ habitude augmente, à le devenir autant. Mais l’instinct es
nir autant. Mais l’instinct est commun à toute l’espèce, tandis que l’ habitude est individuelle. Ce caractère distingue bien ces
Ce caractère distingue bien ces deux facultés. Sauf cela cependant, l’ habitude semble tendre à se rapprocher de l’instinct, bien
ni. Si inconsciente, si parfaite, si immuable, si spéciale que soit l’ habitude , elle peut toujours être modifiée par l’action de
nstinct, c’est la nature parlant et agissant en nous. Puis donc que l’ habitude est un instinct acquis, on dira à juste titre que
nc que l’habitude est un instinct acquis, on dira à juste titre que l’ habitude est une nature acquise, sortie de la volonté, et
ous servir de ces mêmes expressions pour caractériser l’instinct et l’ habitude  : le premier est la nature « naturante », la natu
d, la nature acquise, la nature « naturée ». Nous venons de définir l’ habitude . Nous avons maintenant à examiner quelles sont le
rmi elles, il faut citer comme les plus remarquables le Mémoire sur l’ habitude , de Maine de Biran, son premier ouvrage ; la Thès
sujet. De ces diverses études ressort ce fait : les lois que [sic] l’ habitude sont au nombre de deux, et s’énoncent ainsi : 1.
e [sic] l’habitude sont au nombre de deux, et s’énoncent ainsi : 1. L’ habitude tend à exalter les phénomènes actifs. 2. Elle te
s phénomènes passifs. Lorsqu’un phénomène psychologique est actif, l’ habitude l’excite, le rend plus actif encore ; il se repro
eproduire. Au contraire, si le phénomène dont il s’agit est passif, l’ habitude l’affaiblira ; elle va même quelquefois jusqu’à e
au point de le rendre imperceptible. Nous allons étudier l’effet de l’ habitude sur les différentes facultés de notre esprit. Se
d, et qui se répète souvent ; elle finit par devenir indifférente ; l’ habitude , dans ce cas, émousse la sensibilité. Ce qui est
qui se compose des inclinations et des passions ; et de ce côté-là l’ habitude l’exalte. Plus nos passions sont satisfaites, plu
t plus qu’on leur accorde plus. Par conséquent, sous l’influence de l’ habitude , notre activité sensible devient plus intense. I
lles-là, on trouve facilement des exemples de perceptions dont, par l’ habitude , nous ne nous rendons plus compte. Ainsi, l’atmos
normale. Mais plus souvent l’intelligence est active ; et dès lors, l’ habitude exalte les phénomènes dans lesquels elle entre. P
ude exalte les phénomènes dans lesquels elle entre. Plus nous avons l’ habitude de nous expliquer les choses, plus cette opératio
dées abstraites, on est gêné, fatigué. Mais peu à peu l’on en prend l’ habitude , on comprend aisément, et l’on trouve dès lors ce
lus que toute autre faculté de l’intelligence, la mémoire dépend de l’ habitude  : l’habitude, faculté de conservation, forme une
autre faculté de l’intelligence, la mémoire dépend de l’habitude : l’ habitude , faculté de conservation, forme une grande partie
Volonté. Ici, le mot l’indique, point de place pour la passivité. L’ habitude agit sur des phénomènes essentiellement actifs :
tendance plus grande à se reproduire de nouveau. Ayant ainsi défini l’ habitude et déterminé ses lois, nous pouvons rechercher à
s lois, nous pouvons rechercher à présent comment nous expliquerons l’ habitude . Nous retrouvons tout d’abord ici une théorie que
nt l’adepte le plus célèbre est Descartes. Cette explication ramène l’ habitude à un phénomène purement physiologique. Selon ce p
que fort mal la tendance de l’acte à se reproduire. En second lieu, l’ habitude , comme l’instinct et d’une manière bien plus visi
core, dépend de la volonté ; celle-ci reste toujours maîtresse de ses habitudes , et peut si elle veut, en secouer le joug. Entre
e de ses habitudes, et peut si elle veut, en secouer le joug. Entre l’ habitude et la pure volonté, pas de distinction nettement
habitude et la pure volonté, pas de distinction nettement tranchée. L’ habitude est donc bien réellement un phénomène psychique.
onc bien réellement un phénomène psychique. On a essayé d’assimiler l’ habitude à l’association des idées. C’est ce qu’a fait, pa
qu’a fait, par exemple, Dugald Stewart. Ce philosophe a représenté l’ habitude comme n’étant autre chose qu’une association de m
esprit ou qui s’y sont succédé s’attirent, de même les mouvements ; l’ habitude ne serait dans cette hypothèse qu’une forme de la
s les autres. Mais l’analyse que nous avons faite des phénomènes de l’ habitude montre que cette explication ne rend pas compte d
ion ne rend pas compte de tous les phénomènes que l’on observe dans l’ habitude . L’habitude est une faculté de conservation, et c
pas compte de tous les phénomènes que l’on observe dans l’habitude. L’ habitude est une faculté de conservation, et cette théorie
ns à conserver notre être ainsi modifié. C’est ainsi que s’explique l’ habitude comme faculté de conservation. 2. Pour expliquer
tisfaire. L’objet reste constant ; le besoin, actif, est excité par l’ habitude . Le plaisir devient donc de moins en moins vif, l
e moins en moins vif, la sensibilité s’émousse. Quel est le rôle de l’ habitude dans la vie ? Elle nous permet de conserver le pa
suffit pas de garder ce qu’on possède, il faut encore acquérir. Or l’ habitude tend à nous maintenir dans le passé ; elle est pa
ais qu’il faut constater. Il y a à craindre de vivre trop de la vie d’ habitude , de se laisser enchaîner par elle et de rester da
tre intelligence, des accidents de la vie, de notre caractère, de nos habitudes . Point de contingence ; les motifs entraînent néc
te tendance est expliquée par notre tempérament, notre éducation, nos habitudes , l’hérédité. Elle provoque la volonté qui agit al
et d’un moment à l’autre. Nous n’avons pas tous mêmes passions, mêmes habitudes , même tempérament, ni même degré d’énergie volont
service que rend le langage à la pensée. Est-ce à dire que grâce à l’ habitude , il arrive un moment où nous parvenons à penser e
té. De plus cette pratique devrait être constante, elle doit être une habitude (Aristote). Pour être vertueux, il ne suffit pas
jamais changer une ligne de conduite précédemment arrêtée, prendre l’ habitude de ne jamais se détourner de son premier but quan
e faire effort pour leur inculquer toutes leurs idées et toutes leurs habitudes . L’enfant, pour cette école, appartient à ses par
l faut donc préparer l’enfant, l’éduquer, c’est-à-dire lui donner des habitudes . Pour cela une certaine dose d’autorité est néces
s pour préparer chez lui l’avènement de la personnalité humaine ; les habitudes qu’on lui donnera devront toutes tendre à faire d
27 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
peut suffire d’une modification insensible dans l’organisation ou les habitudes de l’un d’entre eux pour lui assurer l’avantage s
sexe, soit dans ses relations organiques avec l’autre, soit dans ses habitudes , qui deviennent ainsi plus ou moins différentes c
fois que les mâles et les femelles d’une espèce animale ont les mêmes habitudes , mais diffèrent en conformation, en couleur ou en
que les Souris est héréditaire. Si donc quelque légère modification d’ habitudes innées ou de structure est individuellement avant
té. Quelques-uns de ses descendants hériteront probablement des mêmes habitudes ou de la même conformation, et par l’action répét
étamines et les pistils seront placés, par rapport à la taille et aux habitudes des insectes qui les visitent, de manière à favor
marque aussi une adaptation très curieuse entre leur structure et les habitudes ou les instincts des Abeilles qui, en suçant leur
moins de ressemblance dans leur structure, leur constitution ou leurs habitudes , qui se font la plus ardente concurrence. Conséqu
iables, et de faire diverger les races de forme, de constitution et d’ habitudes , soit entre elles, soit de la souche mère dont el
onque se diversifient dans leur structure, leur constitution et leurs habitudes , plus ils deviennent capables de s’emparer des po
de constater l’existence de cette loi à l’égard des animaux dont les habitudes sont assez simples. Prenons pour exemple une espè
re en nombre ; et plus ses représentants se diversifieront dans leurs habitudes ou leur organisation, plus ils trouveront de plac
cture, ainsi que les différences correspondantes de constitution et d’ habitudes , font que les espèces qui parviennent à s’y établ
s animaux et les plantes, qui la peuplent, sont diversifiés par leurs habitudes , plus aussi le nombre d’individus qui peuvent y v
ce sont les espèces déjà très différentes par leur structure ou leurs habitudes qui tendront généralement à produire le plus gran
vive que les formes en lutte sont plus étroitement alliées par leurs habitudes , leur constitution ou leur structure. Il s’ensuit
le-même. Mais si la variété et son espèce mère se sont adaptées à des habitudes de vie légèrement différentes, elles peuvent vivr
n, qu’une diversité infinie dans la structure, la constitution et les habitudes des êtres organisés, leur est avantageuse dans le
es organisés diffèrent par leur structure, leur constitution et leurs habitudes , plus aussi est grand le nombre de ceux qui peuve
guent chaque classe. Un fait vraiment merveilleux, mais que la grande habitude que nous avons de le voir nous fait souvent trop
28 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
ns étonnement, retrouvée tout anglaise, sinon d’affection, du moins d’ habitudes , d’inclinations et d’intérêts, aurait lui-même éc
l’Amérique ne peut plus douter maintenant que dans la plupart de ses habitudes elle ne soit restée anglaise ; que son ancien com
es haines, et que chez lui les inclinations se réduisent à de simples habitudes  : or, toutes ses habitudes le rapprochent de l’An
les inclinations se réduisent à de simples habitudes : or, toutes ses habitudes le rapprochent de l’Angleterre. « L’identité de l
seul Français qui ne se trouvât étranger. » Après l’inclination et l’ habitude , il relève l’intérêt, cet autre mobile tout-puiss
esprit de religion qui, bien que sincère, est surtout un sentiment d’ habitude et qui se neutralise dans ses diversités mêmes, s
enry Bulwer fait allusion dans une note où il est dit : « Quant à ses habitudes à cet égard (à sa manière de s’enrichir), il ne s
29 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
e et les phases d’une œuvre, il découvrira aussitôt que la principale habitude de style et de composition chez M. Victor Hugo, c
e son style, la répétition et l’image, M. Y. Hugo joint une troisième habitude , la plus apparente de toutes, l’antithèse. Par ce
nceptions fondamentales des grandes œuvres. Nous avons vu comment des habitudes qui ne paraissaient affecter que le style ont pu
ugo ait conçue. Tout l’au-delà de cette humanité chimérique lui est d’ habitude inconnu. La tendance à l’irréel et au superficiel
ression proférée. Or, nous avons discerné en M. Hugo, dès le début, l’ habitude de répéter en plusieurs formules diverses une seu
s mots dans laquelle elle était conçue, il suit qu’elles paraîtront d’ habitude imprévues, incohérentes, neuves et curieuses aux
ce poète simplifie la réalité, il la grossit, en vertu de cette même habitude de pensée verbale, qui a façonné son style et ses
lement exalté ses phénomènes crépusculaires et mystérieux. Ici, à son habitude de concevoir les choses aussi énormes que les mot
expliquées par notre théorie, et la confirment. Est-il maintenant son habitude de désigner les chapitres de ses livres, ses poèm
plus profonde, M. Hugo est d’esprit essentiellement français. Par son habitude de penser des mots et non des objets, de ne point
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
ïncidence de son retour avec celui du roi. — On reprend les anciennes habitudes . — Humeur de madame de Maintenon. — Explication e
ait pas au roi le genre de plaisirs dont il avait le goût si vif et l’ habitude si forte. Elle ne prétendait pas faire oublier ma
nt être maîtresse, mais amie d’un prince à qui il faut faire perdre l’ habitude des plaisirs désordonnés et apprendre ceux de l’a
Montespan ; celle-ci avait pour elle les affidés qui comptaient sur l’ habitude du roi jugée invincible, l’autre ceux qui comptai
émoignage mérité de son heureuse influence sur le retour du roi à des habitudes régulières, pour l’attribuer exclusivement au pré
31 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
à nous représenter ainsi les choses, parce que nous avons contracté l’ habitude de souligner les différences, et au contraire d’e
antôt simplement naissantes, mais toujours plus ou moins appropriées. Habitude plutôt que mémoire, elle joue notre expérience pa
u corps, constituée par l’ensemble des systèmes sensori-moteurs que l’ habitude a organisés, est donc une mémoire quasi instantan
pas encore solidarisé leur mémoire avec leur conduite. Ils suivent d’ habitude l’impression du moment, et comme l’action ne se p
résenter véritablement : automate conscient, il suivrait la pente des habitudes utiles qui prolongent l’excitation en réaction ap
tres et non par où elle leur ressemble. L’autre, toujours porté par l’ habitude , ne démêlerait au contraire dans une situation qu
ages remémorées, c’est néanmoins dans l’universel qu’il évoluerait, l’ habitude étant à l’action ce que la généralité est à la pe
e intégrale, dans l’effort continu qu’elle fait pour s’insérer dans l’ habitude motrice. Par là nous ferons mieux connaître le rô
s nous lui adjoignons un mot : ce mot, renforcé de la faculté ou de l’ habitude de s’étendre à un nombre indéfini d’autres choses
s ressemblances spontanément abstraites, l’entendement dégageant de l’ habitude des ressemblances l’idée claire de la généralité.
’une identité d’attitude dans une diversité de situations ; c’était l’ habitude même, remontant de la sphère des mouvements vers
le de la pensée. Mais, des genres ainsi esquissés mécaniquement par l’ habitude , nous avons passé, par un effort de réflexion acc
elle a d’utile, et à emmagasiner la réaction éventuelle, sous forme d’ habitude motrice, pour la faire servir à des situations du
32 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
ifficile de distinguer ce qui est souvenir de l’oreille et ce qui est habitude d’articulation. Si nous nous arrêtons au milieu d
 » sinon esquisser machinalement, quand on le perçoit, l’action que l’ habitude a associée à cette perception ? On sait que les p
effort, d’après M. Dewey, toutes les fois que nous faisons servir des habitudes acquises à l’apprentissage d’un exercice nouveau.
iant certains mouvements auxquels nous sommes déjà accoutumés. Mais l’ habitude ancienne est là : elle résiste à la nouvelle habi
outumés. Mais l’habitude ancienne est là : elle résiste à la nouvelle habitude que nous voulons contracter au moyen d’elle. L’ef
u moyen d’elle. L’effort ne ferait que manifester cette lutte de deux habitudes , à la fois différentes et semblables. Exprimons c
s ses détails et même dans son ensemble, que lorsqu’on a déjà quelque habitude de la danser. L’image dont nous allons nous servi
ons ces images motrices. Ce qui revient à dire que, pour contracter l’ habitude d’un mouvement complexe Comme celui de la valse,
d’un mouvement complexe Comme celui de la valse, il faut avoir déjà l’ habitude des mouvements élémentaires en lesquels la valse
mages. Mais l’ancien groupement lutte contre le groupement nouveau. L’ habitude de marcher, par exemple, contrarie la tentative d
33 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre premier. Idée générale de la seconde Partie » pp. 406-413
re n’est-ce qu’un événement terrible ! peut-être l’empire d’anciennes habitudes ne permet-il pas que cet événement puisse amener
s de la littérature italienne, par les souvenirs de la liberté et les habitudes de la superstition ; la monarchie la plus aristoc
ns ses mœurs, et la constitution royale la plus républicaine dans ses habitudes , m’ont paru l’origine première des différences le
34 (1864) Études sur Shakespeare
dépendance est en péril aussi bien que sa variété et son énergie. Les habitudes de la bonne compagnie ont leurs petitesses comme
térature ne prospère que lorsque, intimement unie avec les goûts, les habitudes , toute la vie d’un peuple, elle est pour lui une
trie ramenait l’aisance, et, malgré les entraves qu’y apportaient les habitudes oppressives du gouvernement, tous les écrivains,
mtés, dans les villes, une administration indépendante maintenait des habitudes et des instincts de liberté. La reine imposait si
et bizarre se formaient la puissance de l’opinion, le sentiment et l’ habitude de la liberté : forces brillantes à leur première
nt interrompre ses études, il avait probablement acquis ces premières habitudes d’une éducation libérale qui suffisent à un homme
e père de famille n’avait pas changé grand’chose à l’irrégularité des habitudes du jeune homme. Jaloux de leur chasse, comme tous
anois réunis, ne mêla sur ce sol que des peuples d’origine commune, d’ habitudes analogues, à peu près également barbares. Les vai
es grands seigneurs. Leur arrivée était à la fois un événement et une habitude , leur intervention un luxe et un besoin ; en aucu
eant les esclaves des plus pénibles travaux, étrangers à l’empire des habitudes domestiques, les Grecs se soient empressés autour
re, multipliaient les occasions de réunion et répandaient partout les habitudes de la vie publique. Cette organisation hiérarchiq
eterre. Quelle fut d’abord leur origine ? Quelles traditions, quelles habitudes leur servaient de fondement ? Comment les progrès
usage. Le clergé anglais était plus intimement associé aux goûts, aux habitudes , aux divertissements du peuple. L’Église aussi pr
uée, mais toujours sous la condition de s’adapter aux sentiments, aux habitudes , au tour d’imagination de ce peuple formé au goût
cise, dépourvue d’institutions qui pussent donner de l’autorité à ses habitudes et du crédit à ses goûts, se groupa, se forma, po
ait à la fois de ces détails étranges et de ces formes empruntées aux habitudes communes de la vie, que les enfants prêtent si so
tation n’asservit plus sa marche ; ce n’est plus dans le monde de ses habitudes que se forment exclusivement ses conceptions. Com
rochements dont rien ne lui avait offert l’image ni fait contracter l’ habitude . Ainsi chaque art, chaque genre se développa libr
etés pêle-mêle avec des passions brutales, des besoins grossiers, des habitudes vulgaires. L’obscurité, l’agitation et le trouble
l’ordre public plus exact et plus uniforme que partout ailleurs, les habitudes de cour, bien d’autres causes encore disposèrent
gaieté maligne et soutenue qui est l’essence de la vraie comédie. Les habitudes d’esprit qu’entretenaient dans le peuple les ball
xpressions par leurs relations les plus lointaines, il en contracta l’ habitude de cette subtilité savante qui aperçoit tout, rap
ait droit de participer à ces délicatesses jusque-là étrangères à ses habitudes , Shakespeare se sentit-il chargé, par sa situatio
, et inhabile à comprendre ce qui n’entrait pas dans la sphère de ses habitudes ou de ses idées. Bien que cette malencontreuse ré
plus aussi touchante si elle se manifeste d’une façon contraire à nos habitudes  ; la sympathie ne s’éveillera point avec la même
donner les apparences de la réalité. C’est à l’homme que, malgré les habitudes de son temps, Shakespeare sentit qu’il fallait de
l’esprit s’effarouche aisément de ce qui trouble, sans son aveu, les habitudes de son allure, il est facile de les lui faire oub
iment qu’ils excitent ; l’insensible grossièreté des hommes voués aux habitudes d’un pareil métier, leurs chansons, leurs quolibe
s compliqués, préoccupés de sentiments bien plus divers, livrés à des habitudes d’esprit moins simples, à des penchants moins déc
35 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
leurs autres vaincus ; c’est qu’ils retrouvaient chez eux, avec leurs habitudes et leurs dieux, leur race91. Que des différences
une même société, les individus diffèrent davantage par le sang, les habitudes , les idées, les fonctions, il devient vraisemblab
ividus se retrouveront semblables par les fonctions ou les idées, les habitudes ou le sang. Ces similitudes extra-muros, intersoc
de compréhension par cela même qu’elles prennent plus d’extension. L’ habitude d’entretenir des relations socialement réglées av
at d’introduire entre eux des différences d’idées en même temps que d’ habitude , et peut-être même, — s’il est vrai que les modif
mblances s’accroître comme, entre leurs limites, les différences. Les habitudes d’esprit anti-égalitaires sont ébranlées à la foi
ation précéderait partout la marche des idées vers la démocratie. « L’ habitude chaque jour plus générale de prendre exemple auto
imitation qui porte d’homme en homme, dans les sociétés modernes, les habitudes et les croyances, est bien telle qu’elle les pous
36 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »
s cette variété que se rencontrent des sons spécifiques étrangers aux habitudes ou aux facultés de la parole extérieure individue
s, souvent, je suppose une réponse : alors, j’imite et la voix et les habitudes de langage de l’interlocuteur que ma fantaisie s’
l’accompagnent et la modifient, elle n’est pas soumise à la loi de l’ habitude  ; tant qu’elle dure, elle est toujours à l’état n
elle peut renaître ; mais ce n’est pas là la répétition qu’on appelle habitude ou souvenir, c’est un recommencement dont le pass
lle peut rendre momentanément aveugle et sourd celui qui s’y livre. L’ habitude de la concentration, c’est-à-dire de l’attention
nce de ce phénomène, associé constant de l’état fort que nous avons l’ habitude de juger extérieur à nous. Dans quelle mesure som
eu, l’ironie et le mythe, la feinte et la métaphore, étaient dans les habitudes constantes de sa parole ; il dramatisait, il poét
i précis qu’il faut en conclure ou que Xénophon avait mal observé les habitudes de son maître, ou qu’en écrivant les Mémorables i
’ignore momentanément, et, avec lui, les convenances, la réserve, les habitudes sociales qu’il impose ; par les sensations qu’ell
enait la revanche de ce métier inexorable. L’activité de la marche, l’ habitude d’une route dont il connaissait les moindres inci
eprit le chemin de son logis de mauvaise humeur et, comme c’était son habitude , il parlait seul entre ses dents… Il marchait dan
ns commun fait grand cas de la présence d’esprit. Mais cette heureuse habitude de la mémoire est acquise ; chez beaucoup, elle n
sprit tendu, je me suis mis à rechercher si les enfants utilisaient d’ habitude dans tel ou tel genre de jeu une ritournelle semb
éduite à deux mots : « Eh ! fichtre, qu’il mourût ! » Il avait pris l’ habitude de dire tout bas les deux mots ajoutés, qui étaie
37 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
istance des temps, l’homme vivant, agissant, doué de passions, muni d’ habitudes , avec sa voix et sa physionomie, avec ses gestes
ses meubles et son costume ; c’est pour y chercher les traces de ses habitudes et de ses goûts, le degré de son élégance ou de s
e la vie antique, parvient à reproduire si exactement en lui-même les habitudes et les penchants de l’imagination grecque, qu’il
et de bon sens ; la France enfin avec sa culture parisienne, avec ses habitudes de salon, avec son analyse incessante des caractè
a nation saxonne, et la nouvelle structure politique lui a imposé des habitudes , des capacités et des inclinations qu’il n’avait
suite un système d’actions différentes, par suite encore un système d’ habitudes différentes, par suite enfin un système d’aptitud
tes des besoins grossiers de l’estomac, dirigées dès l’abord vers les habitudes sociales, vers l’organisation politique, vers les
ociable et l’esprit de conversation innés en France rencontrèrent les habitudes de salon et le moment de l’analyse oratoire, lors
é, l’appauvrissement de la production, l’esclavage de la femme et les habitudes du harem. Si le sentiment d’obéissance a pour rac
38 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544
suis répondu : On le rectifie par l’étude des sciences rigoureuses. L’ habitude de la démonstration prépare ce tact du vrai, qui
’est de s’exprimer toujours purement et clairement ; d’où résultera l’ habitude d’avoir bien vu dans sa tête avant que de parler,
abitude d’avoir bien vu dans sa tête avant que de parler, et de cette habitude , la justesse de l’esprit. Je ne sais ce que c’es
39 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre III : Le problème religieux »
religion déjà existante, ayant une tradition historique, associée aux habitudes et aux mœurs d’une société, continue à vivre en s
a religion naturelle est une création a priori, sans racines dans les habitudes des hommes, tandis que le christianisme est un fa
été élevés. Or, autant il est difficile de créer dans une société des habitudes nouvelles sans aucune relation avec celles qui ex
ion avec celles qui existent, autant il est facile de transformer des habitudes existantes, car cette transformation se fait d’el
40 (1757) Réflexions sur le goût
cette différence, qu’il parviendra à déterminer jusqu’à quel point l’ habitude influe sur le plaisir que nous font la poésie et
influe sur le plaisir que nous font la poésie et la musique, ce que l’ habitude ajoute de réel à ce plaisir, et ce que l’opinion
t aussi y joindre d’illusoire. Car il ne confondra point le plaisir d’ habitude avec celui qui est purement arbitraire et d’opini
ue à en démêler toute l’expression et la finesse ? Les plaisirs que l’ habitude fait goûter peuvent donc n’être pas arbitraires,
41 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
 ; en effet, il explique la plupart des mouvements expressifs par des habitudes primitivement utiles qui, grâce à la sélection na
elon Darwin, explique l’expression des émotions, c’est l’hérédité des habitudes . D’abord utiles pour l’entretien ou la défense de
elle hausse les épaules, etc. La plupart de nos gestes sont ainsi des habitudes héréditaires. Les signes de l’affirmation et de l
nte discussion. Spencer, nous l’avons vu, l’explique par un reste des habitudes de combat ; Mosso, lui, dit que ce mouvement fut,
ux, semble serpenter. Le soldat, même en civil, a dans ses gestes une habitude d’obéissance ou de commandement ; le prêtre, même
le sentiment de l’alarme elle-même. — Sans nier ici l’influence de l’ habitude et de l’hérédité, nous croyons que cette explicat
dent pas de larmes ; les glandes lacrymales ont besoin d’une certaine habitude acquise pour entrer en action. L’habitude peut re
s ont besoin d’une certaine habitude acquise pour entrer en action. L’ habitude peut rendre les larmes de plus en plus faciles, e
d’abord d’une manière consciente et ensuite par le simple effet de l’ habitude , la contraction des muscles qui entourent les yeu
même, il donne à sa bouche en criant une forme quadrangulaire. Par l’ habitude et l’hérédité, ces mouvements sont devenus instin
42 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
r l’être individuel. L’autre est un système d’idées, de sentiments, d’ habitudes , qui expriment en nous, non pas notre personnalit
ar principe pour rendre l’être nouveau, quel qu’il soit, conforme aux habitudes et aux usages régnants. Maintenant dans quelle me
ppel à la raison de l’enfant, l’appel au sentiment ; la formation des habitudes ou dressage des réflexes, l’influence de l’exempl
gmatique, l’appel au sentiment restera lettre morte. La formation des habitudes , le dressage des réflexes donneront-ils plus de r
rt du sujet échappent aux procédés de dressage et à l’automatisme des habitudes acquises. Reste enfin l’exemple, le prestige pers
43 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
os perceptions mêmes. — S’agit-il du souvenir ? Le corps conserve des habitudes motrices capables de jouer à nouveau le passé ; i
e automatique : tout s’explique alors par les appareils moteurs que l’ habitude a montés dans le corps, et des lésions de la mémo
e plan de l’action, — le plan où notre corps a contracté son passé en habitudes motrices, — et le plan de la mémoire pure, où not
n de l’action et le plan du rêve. Dans le premier ne figurent que des habitudes motrices, dont on peut dire que ce sont des assoc
essine, comme nous l’avons montré, les premières notions générales, l’ habitude motrice remontant vers les images semblables pour
n extraire les similitudes, les images semblables redescendant vers l’ habitude motrice pour se confondre, par exemple, dans la p
re artificielle d’un entendement qui décompose et recompose selon ses habitudes ou ses lois : elle n’est pas donnée à l’intuition
44 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gérardy, Paul (1870-1933) »
ls, et l’influence aussi, d’un bout à l’autre, d’une culture et d’une habitude de pensée germaniques. Non que ce soit là une dép
M. Paul Gérardy sont de courte haleine, trop courte parfois, mais, l’ habitude qu’on lui sent de la fréquentation des esprits ph
45 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
répéter les mouvements qui en résultent ; c’est donc tout d’abord une habitude . Au point de vue mécanique, l’habitude qui rend p
 ; c’est donc tout d’abord une habitude. Au point de vue mécanique, l’ habitude qui rend possible la répétition des images en l’a
uvement déterminé, tout cela serait, si l’on veut, une mémoire. Toute habitude , qui est une structure acquise par l’être vivant,
une structure acquise par l’être vivant, serait encore une mémoire. L’ habitude suppose, en effet, soit de nouveaux nerfs, soit d
nstante malgré la variation possible des facteurs, voilà le fond de l’ habitude et aussi de la mémoire, quand on n’en considère p
ire ; il est, avec le mouvement, un des « facteurs » du souvenir. « L’ habitude ou disposition fonctionnelle », chez l’être vivan
masse même du protoplasma flottante sur la mer ne contracterait pas l’ habitude de réagir sous l’influence des agents extérieurs
tes ces pièces : vous aurez une montre marquant exactement l’heure. L’ habitude et la mémoire produisent dans le cerveau quelque
46 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237
e souvent par les auteurs ou acteurs, avant de s’être établi dans son habitude d’observer le monde « comme s’il ne remuait que p
ifficiles pour y penser. » Pour lui, paresseux, une fois sorti de ses habitudes , il est précis, prudent, prévoyant, très hardi le
ncore plus de ne pouvoir adoucir un air de dignité que la nature et l’ habitude de commander avaient répandu sur toute ma personn
), Philippe, retiré du service et vivant auprès de son fils, a pris l’ habitude de jeter ses pensées sur le papier ; et comme on
es folies, comme pouvant avoir action sur les cerveaux : On a pris l’ habitude , dit-il, de monter les esprits si haut par de gra
e. Il ne se fâchait pas qu’un autre fît le choix. Par penchant et par habitude , il était encore plus homme de presse qu’il ne l’
47 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »
Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste I Si l’ habitude de la réflexion conduit l’homme intérieur dans la
avoir porté dans la morale, lui impose par contre-coup sa morale. Les habitudes de l’homme intérieur, ayant formé le philosophe,
 fin, destinée, si souvent répété, n’a jamais été éclairci. Selon les habitudes de son école, M. Jouffroy l’a employé sans le rés
es confidents. Il faut une témérité de théologien pour lui prêter des habitudes d’architecte, et surtout pour tirer de ces habitu
r lui prêter des habitudes d’architecte, et surtout pour tirer de ces habitudes une morale. Vous n’avez point cette témérité ; vo
ue, il a été égaré par des restes d’inclinations religieuses et par l’ habitude de l’abstraction vague. Attaché à la psychologie,
48 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre III. Association des mots entre eux et des mots avec les idées »
ert. La diversité des tempéraments, des classes, des occupations, des habitudes , l’inégale connaissance de la langue et du sens p
uera non plus des idées, des images, des sentiments, mais des mots. L’ habitude est puissante sur lui comme sur l’être vivant. Qu
é cette attraction que les mots exercent les uns sur les autres par l’ habitude qu’ils ont d’être réunis, dans les vers si connus
plume et s’y rangent docilement. C’est qu’ils se groupent selon leurs habitudes antérieures : on ne fait que les enregistrer mach
49 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
ce qui se passe, et voici un fait significatif : ne pouvant, comme d’ habitude , essuyer le genou droit avec le pied droit, l’ani
mes de mouvements, comme ceux du violoniste, qui sont enchaînés par l’ habitude  : la plus petite excitation du premier anneau de
même des contacts de la main. Faut-il en conclure, comme on le fait d’ habitude , que le calcul ait été opéré sans conscience, ou
ez » généralement les actions de la moelle épinière. Dans les faits d’ habitude , le travail descend du cerveau pour se distribuer
50 (1824) Notice sur la vie et les écrits de Chamfort pp. -
les prix. Son esprit naturellement caustique avait déjà contracté des habitudes satiriques, qui le firent renvoyer du collège ava
de tout ce qu’il voulait oublier. La mort vint rompre des liens que l’ habitude n’aurait pas tardé à relâcher. Retombé dans une m
ement par le despotisme, l’avait engagée. Ramené insensiblement à ses habitudes littéraires, ce fut presque uniquement pour l’occ
els. Il avait pris, dans les réunions politiques et dans les clubs, l’ habitude de parler haut, de soutenir son opinion à outranc
51 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre III. Ce que c’est que le Romanticisme » pp. 44-54
r aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur
Grecs rassemblés au théâtre d’Athènes, les tragédies qui, d’après les habitudes morales de ce peuple » sa religion, ses préjugés
ais ou par Sheridan, pour être délicieuse, a donné au public la bonne habitude de s’apercevoir qu’il est des sujets charmants po
52 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 10, du temps où les hommes de génie parviennent au mérite dont ils sont capables » pp. 110-121
evient même nuisible, parce qu’elle lui a été l’occasion de prendre l’ habitude dangéreuse de laisser penser d’autres pour lui. S
r se déterminer et pour agir. L’esprit contracte aussi facilement une habitude de paresse que les jambes et les pieds. Un homme
e se servir de ses jambes, aussi-bien qu’un homme qui se tient dans l’ habitude de marcher. Comme il faut donner la main au premi
53 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
e principe qui explique et la conservation et le rappel des idées : l’ habitude . Le connu, le familier, c’est ordinairement l’hab
lourd la seconde : l’accommodation se trouve à moitié faite. C’est l’ habitude , tantôt à l’état naissant, tantôt plus ou moins c
sentiment spécial fait le fond de la reconnaissance. D’autre part, l’ habitude est une adaptation au milieu, selon la grande loi
avoir conscience d’agir avec une moindre résistance. Mais, pour que l’ habitude ainsi formée devienne consciente de soi, il faut
ou moins voisines : c’est une série de contre-coups. Par l’effet de l’ habitude , des associations si faciles s’établissent entre
motions et efforts qui en occupaient primitivement le fond. Quant à l’ habitude et à l’instinct, ils sont un automatisme façonné
les procédés mécaniques et leurs résultats dans la conscience. Par l’ habitude acquise ou héréditaire, les procédés mécaniques d
54 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 16, de quelques tragedies dont le sujet est mal choisi » pp. 120-123
contente s’use tellement en douze années, qu’elle devient une simple habitude . Un heros, obligé par sa gloire et par l’interêt
obligé par sa gloire et par l’interêt de son autorité à rompre cette habitude , n’en doit pas être assez affligé pour devenir un
55 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
u courbé, maladif et maigre ; ses traits sont amincis, et tirés par l’ habitude de la réflexion, et ses beaux yeux noirs, pleins
er et acquérir, les formes minutieuses de transmission juridique, les habitudes de chicane, toutes les dispositions qui sont une
te et politique. De cette faculté, on déduit les différents groupes d’ habitudes morales. De chacun de ces groupes, on déduit un o
’obtient. Par l’abstraction, on dégage dans les faits extérieurs, les habitudes intérieures, générales et dominantes. Par l’abstr
st qu’un fait. La faculté égoïste et politique est dans le Romain une habitude héréditaire, plus agissante et plus puissante que
56 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
la transmissibilité des caractères acquis. Il est peu probable qu’une habitude se transmette jamais : si le fait se produit, il
s favorables qu’il ne se répétera sûrement pas assez pour implanter l’ habitude dans l’espèce. C’est dans les mœurs, dans les ins
de tous les instants ; ainsi passent de génération en génération des habitudes qu’on finit par croire héréditaires. Mais tout co
ance innée, qui est transmissible en effet du parent à l’enfant, et l’ habitude acquise qui s’est souvent greffée sur la tendance
t à notre conscience si la société constituée n’avait mis en nous les habitudes et dispositions qui nous adaptent à elle. Nous n’
il faut ajouter que l’ancien état d’âme subsiste, dissimulé sous des habitudes sans lesquelles il n’y aurait pas de civilisation
lles de la vie sociale que le naturaliste ne se renseignerait sur les habitudes d’une espèce en ne s’adressant qu’à l’embryon. Il
pas en détail, comme il arriverait s’il s’agissait de contracter des habitudes , mais d’un seul coup, de façon kaléidoscopique, a
ychologique de l’homme individuel et social renonce tout à fait à ces habitudes de la vie. Or nous montrions jadis que l’essence
nos ancêtres préhistoriques, la différence n’est pas due à de simples habitudes contractées dans la suite des temps. La science n
timer par la science et investir ainsi d’une autorité incontestée son habitude de tout voir dans l’espace, de tout expliquer par
57 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Michel Van Loo » pp. 66-70
ntages de sa trouvaille ; il n’en est pas moins vivement affecté. Nos habitudes sont prises de si bonne heure qu’on les appelle n
entrer dans leur solution les véritables élémens, comme la force de l’ habitude , les prestiges de l’espérance etc. Au reste, le p
r nos organes l’impression d’une belle action. Outre l’imitation et l’ habitude , il y a encore autre chose d’antérieur, de machin
58 (1903) La pensée et le mouvant
l’espace qui répond à l’appel. La métaphysique a dû se conformer aux habitudes du langage, lesquelles se règlent elles-mêmes sur
édiate, de soi par soi. Cette observation interne est faussée par les habitudes que nous avons contractées. L’altération principa
apparaît telle qu’elle est « en soi », dès que nous nous dégageons d’ habitudes contractées pour notre plus grande commodité. Mai
rait-elle pas tout bonnement de ce que l’intelligence a contracté des habitudes nécessaires à la vie pratique : ces habitudes, tr
ligence a contracté des habitudes nécessaires à la vie pratique : ces habitudes , transportées dans le domaine de la spéculation,
une connaissance plus haute. Supposer entre elles ce rapport, selon l’ habitude à peu près constante des philosophes, est faire d
a science. Inversement, la science communiquera à la métaphysique des habitudes de précision qui se propageront, chez celle-ci, d
ophes modernes. Ceux-ci étaient souvent des mathématiciens, que leurs habitudes d’esprit inclinaient à ne voir dans la métaphysiq
tilement ; on aura mieux défini deux termes usuels, c’est-à-dire deux habitudes sociales. Mais si l’on prétend faire davantage, s
me beaucoup plus nombreuses chez l’homme, qui ajoute à l’instinct des habitudes plus ou moins capables d’imiter l’acte instinctif
le il y a celle que provoquent, en la préfigurant, des tendances, des habitudes , des gestes et des attitudes, des complexes de mo
ales, c’est toujours à l’interaction de la pensée et des attitudes ou habitudes motrices qu’il faudra se reporter, la généralisat
r, la généralisation n’étant guère autre chose, originellement, que l’ habitude , remontant du champ de l’action à celui de la pen
ement : force sera parfois d’en réformer certains procédés, certaines habitudes , certaines théories en se réglant justement sur l
es ne pouvaient être acceptées d’abord. Il eût fallu s’arracher à des habitudes profondément enracinées, véritables prolongements
nd des choses, mais d’un transport automatique, à la spéculation, des habitudes contractées dans l’action. Ce qu’un laisser-aller
mêmes termes ; de sorte qu’il se créa chez les philosophes certaines habitudes d’esprit en vertu desquelles l’« objectif » et le
s et à quelque école philosophique qu’on se rattachât. Renoncer à ces habitudes était d’une difficulté extrême ; nous nous en ape
sur les « images », fut jugé obscur par tous ceux qui avaient quelque habitude de la spéculation philosophique, et en raison de
elque habitude de la spéculation philosophique, et en raison de cette habitude même. Je ne sais si l’obscurité s’est dissipée :
l’autre, car l’esprit ne pense l’esprit qu’en remontant la pente des habitudes contractées au contact de la matière, et ces habi
t la pente des habitudes contractées au contact de la matière, et ces habitudes sont ce qu’on appelle couramment les tendances in
a portée des mots ? Il ne faut pas croire que la vie sociale soit une habitude acquise et transmise. L’homme est organisé pour l
ns les avoir étudiées, une « intelligence » qui n’est ni simplement l’ habitude de manier dans la conversation les concepts utile
nécessairement spécialisée, c’est-à-dire inclinée par la nature ou l’ habitude vers certains objets plutôt que vers d’autres ! C
un programme d’éducation. Nous voulions seulement signaler certaines habitudes d’esprit que nous tenons pour fâcheuses et que l’
s de nos intentions, de nos décisions, de nos actes, et par là de nos habitudes , de notre caractère, de nous-mêmes. Artisans de n
uté radicale est à l’origine des problèmes métaphysiques mal posés, l’ habitude d’aller du vide au plein est la source des problè
age dans le passé une fois qu’il s’est produit. Mais c’est ce que nos habitudes intellectuelles nous empêchent d’apercevoir. Au c
re insu, entre la réalité et nous. Il s’agit de rompre avec certaines habitudes de penser et de percevoir qui nous sont devenues
plus légitime dans la pratique. Mais lorsque nous transportons cette habitude d’esprit dans le domaine de la spéculation, nous
que le sens par excellence est celui de la vue, et que l’œil a pris l’ habitude de découper, dans l’ensemble du champ visuel, des
ant nous-mêmes, et aussi parce que notre perception auditive a pris l’ habitude de s’imprégner d’images visuelles. Nous écoutons
e bien n’être qu’un schéma commode, — simple concession du savant aux habitudes de notre imagination visuelle. Mais point n’est b
peine à envisager les choses de ce biais si nous n’avions contracté l’ habitude de croire que le passé est aboli. Alors, sa réapp
bsolument moi-même. Et enfin je sens se manifester des tendances, des habitudes motrices, une foule d’actions virtuelles plus ou
rtain travail que tendent à entraver, chez la plupart des hommes, les habitudes d’esprit plus utiles à la vie. Or, l’image a du m
ts pour créer des concepts bien différents de ceux que nous manions d’ habitude , je veux dire des représentations souples, mobile
les, fabriqueriez-vous de la réalité ? Mais le symbole répond ici aux habitudes les plus invétérées de notre pensée. Nous nous in
t trouver un mode d’expression et d’application qui soit conforme aux habitudes de notre pensée et qui nous fournisse, dans des c
ons d’une tout autre manière. Tandis que notre intelligence, avec ses habitudes d’économie, se représente les effets comme strict
remière application de la méthode. Elle porte un titre modeste : De l’ habitude . Mais c’est toute une philosophie de la nature qu
nous avons de notre propre manière d’être quand nous contractons une habitude . Car l’habitude motrice, une fois prise, est un m
otre propre manière d’être quand nous contractons une habitude. Car l’ habitude motrice, une fois prise, est un mécanisme, une sé
st la nature même. Or, notre expérience intérieure nous montre dans l’ habitude une activité qui a passé, par degrés insensibles,
une volonté endormie, que nous devons nous représenter la nature ? L’ habitude nous donne ainsi la vivante démonstration de cett
uer l’originalité. Elles frappèrent les contemporains. La thèse sur l’ Habitude , comme d’ailleurs l’Essai sur la métaphysique d’A
composé son Essai, pour son examen de doctorat la dissertation sur l’ Habitude . Rien, dans ses nouvelles occupations, ne l’incit
che une explication mécanique ou géométrique de ce qu’il voit. Mais l’ habitude de s’en tenir là n’est qu’une survivance des sièc
jà dans l’Essai sur la métaphysique d’Aristote et dans la thèse sur l’ Habitude . Mais sous la forme plus précise qu’elle revêt da
ne pensée dont l’Essai sur la métaphysique d’Aristote, la thèse sur l’ Habitude et le Rapport de 1867 avaient marqué les principa
59 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
u s’ils sont déjà vitaux. Il fallait que la vie entrât ainsi dans les habitudes de la matière brute, pour entraîner peu à peu sur
l’immobilité. Et, de bas en haut du règne végétal, ce sont les mêmes habitudes de plus en plus sédentaires, la plante n’ayant pa
ont produites, des déchéances qui se rattachent pour la plupart à des habitudes parasitaires ; ce sont autant d’aiguillages sur l
re liberté, dans les mouvements mêmes par où elle s’affirme, crée les habitudes naissantes qui l’étoufferont si elle ne se renouv
é retardent d’ordinaire sur les transformations de son outillage. Nos habitudes individuelles et même sociales survivent assez lo
que cette connaissance ressemble moins à une chose possédée qu’à une habitude contractée, moins à un état qu’à une direction ;
lligence, même quand elle n’opère plus sur la matière brute, suit les habitudes qu’elle a contractées dans cette opération : elle
l’espèce ou par quelques-uns de ses représentants aurait engendré une habitude , et l’habitude, héréditairement transmise, serait
quelques-uns de ses représentants aurait engendré une habitude, et l’ habitude , héréditairement transmise, serait devenue instin
pe en lui un instinct supérieur. Mais il faudra admettre alors qu’une habitude contractée peut devenir héréditaire, et qu’elle l
use, pour ne pas dire davantage. Même si l’on pouvait rapporter à une habitude héréditairement transmise et intelligemment acqui
contestée par personne. En réalité, la transmission héréditaire de l’ habitude contractée s’effectue de façon imprécise et irrég
nce finit. Qu’elle fasse de l’instinct un « réflexe composé », ou une habitude intelligemment contractée et devenue automatisme,
s moteurs que le cerveau arrive à monter, ou, en d’autres termes, les habitudes que sa volonté contracte, n’ont d’autre objet et
jet et d’autre effet que d’accomplir les mouvements dessinés dans ces habitudes , emmagasinés dans ces mécanismes. Mais, chez l’ho
ces habitudes, emmagasinés dans ces mécanismes. Mais, chez l’homme, l’ habitude motrice peut avoir un second résultat, incommensu
t, incommensurable avec le premier. Elle peut tenir en échec d’autres habitudes motrices et, par là, en domptant l’automatisme, m
60 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME GUIZOT (NEE PAULINE DE MEULAN) » pp. 214-248
de Meulan, née en 1773, à Paris, fut élevée au sein des idées et des habitudes du monde distingué d’alors. Son père M. de Meulan
elle d’un affreux spectacle qui blessait toutes ses affections et ses habitudes , quoique plutôt dans le sens de ses opinions. Peu
 ; l’optimiste Pierre répond à son maître, tout irrité, par son mot d’ habitude  : « Qui sait ? » Le lendemain il pleut, on arrive
sans passer à Condorcet, et demeuraient pratiquement fidèles à leurs habitudes d’esprit et à leurs goûts fins d’autrefois, ne se
ème siècle : Mlle de Meulan n’en avait que le ton, le tour, certaines habitudes de juger et de dire ; la passion, à elle, devait
e regardais comme un devoir, des convenances que mon éducation et mes habitudes m’avaient appris à respecter ? Je les connais, vo
nseigner l’emploi. » Comment Mme Guizot, de raison un peu ironique, d’ habitudes d’esprit un peu dédaigneuses qu’elle était, se tr
de surprise, comme celles qui viennent ensuite ont besoin d’un peu d’ habitude . » (15 thermidor an XIII, à propos d’un roman, Ju
61 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »
re à examiner l’état de ses yeux, s’il est presbyte ou myope, si, par habitude ou par nature, sa rétine n’est pas impropre à sen
truction de son public. De là le moule classique : il est formé par l’ habitude de parler, d’écrire et de penser en vue d’un audi
dent, le grand prêtre, le capitaine des gardes, avec quelque passion, habitude ou inclination générale, amour, ambition, fidélit
ivain se transporte dans autrui et reproduit en lui-même un système d’ habitudes et de passions contraires aux siennes, est le tal
t de la défaveur du marquis d’Argenson, au dix-huitième siècle, fut l’ habitude qu’il avait d’employer ces sortes de locutions.
. 380. Voir notamment son mémoire : De l’influence du climat sur les habitudes morales, si vague, si totalement dénué d’exemples
62 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288
ème d’éducation qui continuait de prévaloir sous ses yeux. Il avait l’ habitude de s’exprimer à ce sujet sous la forme, à lui si
’humanité un inexplicable préjugé en faveur des anciennes coutumes et habitudes , qui dispose à les continuer même après que les c
des coiffures élégantes prévalut, les gens comme il faut perdirent l’ habitude de mettre leur chapeau pour ne point déranger l’é
lasser ses remarques, à les préciser. Il acquiert pour toute la vie l’ habitude de raisonner en chimiste, au lieu de se borner à
même élevés sont souvent esclaves des préjugés et de la routine. Les habitudes les plus futiles et les plus inutiles ont d’immen
63 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE SÉVIGNÉ » pp. 2-21
ue du dix-huitième, c’est surtout l’assassinat, l’empoisonnement, ces habitudes italiennes dues aux Médicis ; c’est la fureur ins
à dater de cette époque que l’on sait parfaitement sa vie privée, ses habitudes , ses lectures, et jusqu’aux moindres mouvements d
’Hacqueville ou de M. de Brancas. Nous avons peine, en 1829, avec nos habitudes d’occupations positives, à nous représenter fidèl
u point. La noble société de nos jours, qui a conservé le plus de ces habitudes oisives des deux derniers siècles, semble ne l’av
t s’empêcher de regretter que Mme de Sévigné se soit abandonnée à ses habitudes moqueuses et légères ; où l’on se refuse absolume
64 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331
il mit le pied dans l’histoire, M. Guizot y porta son instinct et ses habitudes d’esprit : il prétendit à la régler, à l’organise
es et des directions. Mais ce que je relève comme danger, ce serait l’ habitude de vouloir conclure d’un passé ainsi refait et re
dre ces naturels tenaces, ces inspirations énergiques et sombres. Les habitudes de race et d’éducation première se marquent encor
nt et se retrouvent dans la parole, même lorsqu’elles ont disparu des habitudes de notre vie : on en garde la fibre et le ton. Le
question, et l’imprévu se cachant dans les ressemblances. Bossuet a l’ habitude , dans ses vues, d’introduire la Providence, ou pl
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
l’éducation des enfants naturels du roi et de madame de Montespan. —  Habitudes de madame Scarron. — Sa société quand elle fut no
té de La Rochefoucauld. C’étaient mêmes idées, mêmes principes, mêmes habitudes  ; dans toutes une vie régulière et décente, des m
moyen, elle s’interdisait de profiter de ses succès, en combattant l’ habitude des maîtresses par la religion, et ne prenait pas
pas que c’était aussi jeter un voile d’officieuse complicité sur une habitude condamnable et contribuer à l’entretenir. Gobelin
66 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
préoccupation assez brusque du fond sur la forme, ce qui n’est pas l’ habitude des esprits du temps, et enfin, comme dans Le Mar
belle et irrésistible, mais la montrer rapetissée, humiliée sous les habitudes de la vie, sacrifiée à la tyrannie de ces habitud
humiliée sous les habitudes de la vie, sacrifiée à la tyrannie de ces habitudes , et la prose de la réalité venant à bout de la de
67 (1874) Premiers lundis. Tome I « Ch.-V. de Bonstetten : L’homme du midi et l’homme du nord, ou l’influence du climat »
us le ciel de l’Italie, il dut garder dans le commerce des hommes les habitudes intellectuelles de sa vie première, et surtout un
lles images ne peuvent éclore qu’au midi. Dans le nord, en outre, les habitudes sont plus régulières, l’amour moins sensuel, l’éd
68 (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle
mais il faut pourtant qu’une sorte de monnaie courante d’opinions, d’ habitudes , d’affections, ait été frappée, et soit reçue de
perdu leur crédit, et il n’en reviendra d’autres que lorsque d’autres habitudes les auront créées. C’est cette façon d’envisager
mot, régler et maintenir, voilà tout ce qui est possible : alors les habitudes se formeront, les pouvoirs sauront s’établir et d
constances indomptables brisent la force des caractères. De nouvelles habitudes se forment, d’après l’ordre nouveau qui s’établit
rin, a cherché la cause des maux passés. L’esprit de parti, reste des habitudes de faction, est venu se mêler dans cet examen ; l
i tenait au dix-huitième siècle ; les autres, engagés par d’anciennes habitudes , et se trouvant compris dans cette accusation, se
et qu’on ne peut changer la forme ou l’esprit d’un gouvernement, les habitudes de la société, en un mot les relations des hommes
sur des opinions que les hommes avaient jusqu’alors respectées ; une habitude de se jouer de tout ; un cynisme déhonté, qui, ap
nne dans laquelle on a toujours marché depuis. Mais, malgré la longue habitude , malgré que l’éducation nous ait presque identifi
chez les courtisans du grand-prieur de Vendôme. On sait assez quelles habitudes ce prince et son frère apportaient dans les camps
e de réserve et de critique qui distingue l’Histoire des oracles. Les habitudes de sa jeunesse l’avaient imbu des systèmes de la
le doute avait commencé à détruire les persuasions ; les lumières, l’ habitude de réfléchir, s’étaient généralement répandues :
telle ou telle tendance de l’esprit humain. De la sorte, elle prend l’ habitude de considérer par les applications les choses qui
le sont à la nature de l’homme, puisqu’elles ont été formées par ses habitudes et ses besoins. Il fut proclamé que l’idiome parf
la religion respectée, l’action des lois constante et régulière, les habitudes antiques et fortes, ce mouvement ne répandait pas
ressorts de l’organisation physique ; mais sa persuasion intime, ses habitudes , le cercle où il vivait, tout le ramenait à une m
n’est indifférent qu’à ceux qui ne regardent pas. Le caractère et les habitudes des philosophes anciens leur donnaient une grande
édiats. C’est un tableau spirituel de l’écorce superficielle dont les habitudes du monde revêtent les hommes. Il règne surtout da
l fallut proposer des doctrines, au lieu de se laisser guider par les habitudes et l’expérience. Quelques auteurs pensèrent avec
ste ni ses prérogatives, ni ses obligations ; il ne se formait aucune habitude , parce qu’il n’y avait rien de fixe ni d’assuré.
res, bien qu’il se les soit prescrites. Son intérêt, son orgueil, ses habitudes d’indépendance les lui feront transgresser, sans
t établis, y ont eu des enfants, des propriétés, un gouvernement, des habitudes communes ; si on veut s’occuper de leur donner un
politique sur les droits et les besoins que les lois positives et les habitudes ont donnés aux peuples pour chercher une base abs
double emploi que Buffon a fait de son éloquence. Le caractère et les habitudes des animaux, l’aspect et la physionomie des contr
ssamment influé sur l’esprit des avocats ; en leur donnant une grande habitude de traiter les questions générales, elle leur fou
ines particulières et de la jalousie ; au fond, ils avaient les mêmes habitudes de cynisme et de légèreté qu’ils voulaient reproc
e insensiblement ; ils n’essayèrent pas d’améliorer sans troubler les habitudes et sans alarmer les amours-propres. Enfin leur se
tion les intérêts et les opinions des hommes. Le calme et les longues habitudes étouffent dans le cœur humain un égoïsme actif, u
On ne se doutait pas que renverser ainsi toutes les lois, toutes les habitudes d’un peuple, décomposer tous ses ressorts, le dis
s quand elles ont manqué si longtemps de centre où se rattacher ; les habitudes se forment difficilement chez les hommes qui, pen
ution de la société qui était imminente. Cependant les souvenirs, les habitudes , les droits privés, luttaient contre de si grande
ses défenseurs égorgés ; aux massacres de Septembre ; à cette funeste habitude du sang, qui enivre l’homme et le rend insensé, q
69 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
ux leur rendaient facile l’improvisation qui était, du reste dans les habitudes de la nation. On comprend donc au milieu de l’épa
s à l’occasion, et leurs études sont en rapport avec les mœurs et les habitudes des personnages qu’ils représentent4. » Ainsi, l’
la prise de Constantinople par les Turcs ; puis, le noir prévalut par habitude et fut le plus généralement en usage pour ce pour
70 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
et scrute rigoureusement la structure, l’organisation entière et les habitudes de chaque créature, pour favoriser ce qui est bie
se multiplieront d’autant plus qu’ils se diversifieront davantage en habitude et en structure, de manière à pouvoir se saisir d
ectes sub-aquatiques ; qu’un Pétrel ait été doué d’une structure et d’ habitudes convenables pour la vie d’un Pingouin ou d’un Grè
n voit le Tuco-Tuco (Ctenomys Brasiliensis), souvent aveugle avec des habitudes souterraines, de même que certaines Taupes qui le
irable talent constructeur de l’Abeille domestique. Sans nul doute, l’ habitude joue quelquefois un rôle dans les modifications d
i ne laissent aucune progéniture pour hériter des effets d’une longue habitude . Si toutes les espèces d’un même genre sont desce
t pas moins, à chaque variation rétrogressive, mieux adaptées à leurs habitudes de vie, devenues inférieures. Enfin, la loi de pe
d souvent à réduire les proportions d’un organe que le changement des habitudes ou des conditions de vie a peu à peu rendu inutil
71 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »
genre d’esprit de M. Rochefort et ce que nous savons forcément de ses habitudes et de ses goûts, ce qui dans sa vie privée est au
ous devons le cardinal Dubois et la seconde expédition romaine… Cette habitude qu’a le clergé de venir se fourrer jusque dans la
ous nous-mêmes exactement ce que nous sommes ? Les circonstances et l’ habitude nous pétrissent et nous façonnent plus qu’on ne p
une galère dont il est le forçat. Il reprend sa plume, il insulte par habitude , il calomnie sans y trouver le moindre plaisir  p
72 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »
le m’écrivait cela, mon cœur était navré. Dans mon enfance, j’avais l’ habitude de lui demander dix fois par jour : « Maman, êtes
té, qui était le mobile de mon existence, ne fut en rien diminué. Mes habitudes et mes manières ne se trouvèrent presque en rien
enant celles qu’un philosophe peut approuver. Telle est la force de l’ habitude . Le vide fait quelquefois le même effet que le pl
ment combien les hommes sont injustes les uns pour les autres ; — mes habitudes consciencieuses, qui sont pour moi un plaisir ; —
us des hommes très bien élevés et nous témoignent une haute estime. L’ habitude de l’Orient de ne marcher dans les rues que précé
y avait de ma part un manque de bienséance à changer sur ce point mes habitudes austères. Les gens du monde, dans leur ignorance
73 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — La synthèse »
rière de cet être fut mêlée d’infortunes et de joies, de hasards et d’ habitudes  ; il subit et exerça des influences spirituelles 
ra nécessaire de connaître les représentations graphiques et dont les habitudes ressortiront des témoignages des contemporains :
icatifs ; ces notions sur le vêtement, la demeure, le séjour, sur les habitudes intimes et sociales, sur le type ethnique, sur le
74 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
ndre le mal pour le bien, c’est à quoi je ne me ferai jamais, quelque habitude que j’aie eue de l’éprouver. Ma vie n’en est qu’u
tion, qui ne répond pas au reste ; et comme c’est en partie affaire d’ habitude , il convient que lui et son frère s’en tirent mie
Cela vient de ce qu’il a du génie ; mais l’esprit s’est rétréci par l’ habitude du bon air et de la courtisanerie, où il s’est ad
honteux et embarrassé à leur égard, sans se jouer pour cela, mais par habitude  ; mais il ne se ravale pas pour cela avec les inf
comme il ne se commande rien à lui-même, par facilité de vivre et par habitude de suivre ses penchants, il ne s’est formé aucuns
75 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
vidus se pressent, « le respect s’en va » si l’on entend par là que l’ habitude de voir tant d’hommes de près contrarie l’habitud
ntend par là que l’habitude de voir tant d’hommes de près contrarie l’ habitude de respecter a priori certaines classes. La densi
s gens qui nous étaient, l’instant d’avant, totalement inconnus ? Les habitudes d’esprit que ce perpétuel va-et-vient nous impose
onde. Ils sont capables d’y changer beaucoup, puisqu’ils changent les habitudes d’esprit des hommes. Ce n’est sans doute pas d’el
uvent ainsi, par ce détour, à de profondes transformations morales. L’ habitude , que seule notre civilisation nous permet, de viv
76 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 1, de la necessité d’être occupé pour fuir l’ennui, et de l’attrait que les mouvemens des passions ont pour les hommes » pp. 6-11
emandent beaucoup de meditation. Il faut que l’esprit ait contracté l’ habitude de mettre en ordre ses idées et de penser sur ce
uë docile fait ce qu’on lui demande. On acquiert à force de mediter l’ habitude de transporter à son gré sa pensée d’un objet sur
77 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — I. » pp. 19-35
nts ; la familiarité, la grâce, l’insinuation, sont sa plus ordinaire habitude et son allure naturelle. Il dit vite et court, il
d’une vie délicate, un esprit hautain et dédaigneux, avec une longue habitude de dissipation. Tout cela, mis ensemble, fait com
sidérable aux yeux de la société d’alors, venait de retomber dans des habitudes mondaines après quelques années de retraite et d’
verti dans la solitude, est retombé dans ses inclinations et dans ses habitudes , dès qu’il a été exposé au monde. Ne savait-on pa
78 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Les regrets. » pp. 397-413
aujourd’hui, pour quantité d’esprits distingués, atteints dans leurs habitudes , dans leur symbole politique, et qui ont à se pla
nter notre montre tous les soirs et de la tenir à l’heure ; c’est une habitude excellente pour l’esprit. Avez-vous jamais réfléc
uvait, un peu mélancoliquement peut-être, mais sans trop d’ennui, les habitudes de la vie de cabinet. Maurepas, qui fut exilé vin
r des successeurs. Il est difficile aux hommes de notre âge, avec nos habitudes et nos goûts, d’être des satisfaits ; c’est assez
79 (1903) Considérations sur quelques écoles poétiques contemporaines pp. 3-31
n la prononçait toujours à la fin du vers. Peu à peu, on perdit cette habitude dans les finales des vers et des mots. Mais, comm
e l’alternance. À mesure qu’on s’approche du xive  siècle, on prend l’ habitude d’user des rimes alternées dans les pièces à chan
e toujours succéder une rime féminine à une rime masculine. C’est une habitude contractée par analogie avec des pièces chantées.
on lit si peu les Maîtres du xvie  siècle qu’on ignore tout de leurs habitudes , spécialement en matière d’hiatus qu’ils ne prosc
80 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112
e mérite des actions politiques, la connaissance des hommes, de leurs habitudes et de leurs préjugés. La douleur et la mort sont
ous les poètes ont peint ainsi les caractères, avant que de certaines habitudes monarchiques et chevaleresques nous eussent donné
rappeler le souvenir. L’amour de la liberté était pour les Grecs une habitude , une manière d’être, et non une passion dominante
81 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 5, que Platon ne bannit les poëtes de sa republique, qu’à cause de l’impression trop grande que leurs imitations peuvent faire » pp. 43-50
ès que leur destinée est fixée. Or, suivant le sentiment de Platon, l’ habitude de se livrer aux passions, même à ces passions ar
ions loüables telles que sont l’amour de la patrie et de la gloire. L’ habitude de ces passions nous rend capables de bien des ef
82 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Appendice sur La Fontaine »
es finesses. La venue de Malherbe n’interrompit point brusquement ces habitudes nationales, et son disciple Maynard fut plus d’un
et, encore plus, le déréglement absolu de sa vie, se ressentaient des habitudes de la bonne Régence ; le favori de Fouquet avait
e société joyeuse, où circulait l’esprit des deux Régences, certaines habitudes gauloises de licence, de malice et de gaieté, qui
83 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVIII. Institutions de Jésus. »
sentant aux assistants 860. Il est probable que c’était là une de ses habitudes , et qu’à ce moment il était particulièrement aima
: « Ma chair est votre pain, mon sang est votre breuvage. » Puis, les habitudes de langage de Jésus, toujours fortement substanti
reuse du sens propre et de la métaphore doit toujours être faite, des habitudes de style dont le caractère essentiel est de prête
84 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Sahara algérien et le Grand Désert »
igence confluent et s’étreignent. Ce n’est pas uniquement parce que l’ habitude de l’action influe sur l’habitude de la pensée, e
Ce n’est pas uniquement parce que l’habitude de l’action influe sur l’ habitude de la pensée, et qu’apprendre à se décider, c’est
un jour — un jour plus prochain qu’on ne croit, — remplacées par les habitudes étriquées et plates des temps modernes, auraient
85 (1868) Curiosités esthétiques « VIII. Quelques caricaturistes étrangers » pp. 421-436
es rimes riches de la plume des poëtes naturels. Le grotesque est son habitude . Si l’on pouvait analyser sûrement une chose auss
umain peut concevoir sont écrits sur ces deux faces, qui, suivant une habitude fréquente et un procédé inexplicable de l’artiste
ordre classique, de l’inspiration s’exprimant par l’inconduite et les habitudes violentes. Pinelli possédait tout le charlatanism
86 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
lieu sur le cerveau et sur la conscience par le moyen des sens ; 2° l’ habitude acquise, puis transmise par hérédité ; 3° la séle
avons-nous dit, est l’acquisition et la transmission héréditaire des habitudes . C’est précisément cette origine que Lamarck a mi
on n’a pas encore prouvé entièrement la transmission héréditaire des habitudes , encore moins a-t-on prouvé sa non-existence. Ce
rouvé sa non-existence. Ce qui semble certain, c’est que l’action des habitudes acquises sur l’espèce (nous ne disons pas sur l’i
t pas due seulement à des modifications produites par l’exercice et l’ habitude , mais qu’elle est due encore à des accidents molé
signer que l’adaptation directe de l’espèce au milieu, produite par l’ habitude et par l’association des idées, non l’adaptation
r la porte de devant, c’est-à-dire par l’intermédiaire des sens, de l’ habitude et de l’association. On ne peut traiter avec succ
n qui envahit nos oreilles. Il se retrouve dans cette contrainte de l’ habitude où Hume voyait le type de la causalité, — notion
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — I » pp. 351-368
ea plus tard à épouser Gabrielle : car il y avait en lui de l’homme d’ habitude en même temps que de l’inconstant. Henri n’était
ccasion ; mais il avait besoin à travers tout d’une fidélité et d’une habitude au logis, d’être père et d’en jouir, de s’ébattre
e obscure. Le charme pour elle n’existe plus du tout, et elle prend l’ habitude , dans son irritation, d’annoter les lettres qu’el
tendresse, mon cœur, mon âme, s’emploient toujours sous sa plume par habitude , mais on sent que la passion dès longtemps est mo
88 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
faite si souvent. Sans doute nos mœurs extérieures, c’est-à-dire nos habitudes sociales, nos rapports entre nous dans les relati
e de nos mœurs, que rien ne pourra leur arracher. Cette austérité des habitudes républicaines, cette aridité du régime constituti
vec les progrès de la société : cependant elle est tellement dans nos habitudes de bienséance, que si elle tombe devant la force
est le père de famille qui voudrait introduire dans l’intimité de ses habitudes domestiques une femme qui fait métier de se donne
89 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XII : Pourquoi l’éclectisme a-t-il réussi ? »
point ainsi. Si la proposition du carré de l’hypoténuse choquait nos habitudes d’esprit, nous l’aurions réfutée bien vite. Si no
d’expliquer ses croyances par ses inclinations primitives et par ses habitudes générales ; ce n’est point faire injure à l’éclec
nt les philosophes de 1760, et les imitaient. S’ils avaient perdu les habitudes d’analyse, ils avaient gardé la passion de la mét
seux contre les opinions nouvelles, très-grognon quand on dérange ses habitudes , et qu’au lieu de réciter il est contraint de pen
90 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »
ectacle est curieux. Ils pensent trois ou quatre fois plus vite que d’ habitude , avec des abréviations étranges. Ils s’entendent
, surtout en matière d’illusions poétiques et métaphysiques, il a des habitudes d’algébriste, et a copié de sa main la Langue des
e fataliste se réduit à un fait d’histoire politique et à un groupe d’ habitudes morales ; on l’entend, et dès lors on peut le dis
ablissement ou événement extérieur nécessite et dévoile un ensemble d’ habitudes et d’événements intérieurs. Le dehors exprime le
91 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 25, du jugement des gens du métier » pp. 366-374
exercé la médecine. L’anatomiste s’endurcit de même et il acquiert l’ habitude de disséquer sans répugnance des malheureux, dont
t sur les poëtes sans génie, qui sont ceux dont je parle. Ils sont en habitude d’être émus si foiblement, qu’ils ne s’apperçoive
92 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
toi qui sauves !  » Que de difficultés, en effet, je prévois ! que d’ habitudes d’esprit j’aurai à changer ! que de souvenirs cha
iie  siècle notre Bretagne française fut tout à fait conquise par les habitudes jésuitiques et le genre de piété du reste du mond
i ayant souvent apporté des vases remplis de cette liqueur, il prit l’ habitude d’en boire, et on le vit plusieurs fois ivre. Le
s historiques les qualités que je peux avoir. J’y ai pris une sorte d’ habitude de voir sous terre et de discerner des bruits que
es types de femmes et d’enfants, dans certains traits, dans certaines habitudes , voir ressusciter devant moi mes plus anciens sou
un fils des croisés. C’était un vieillard dont la vie, les idées, les habitudes formaient avec celles du pays le plus singulier c
e suis rais en garde contre mon idéalisme. Je crains toujours que mes habitudes d’esprit ne me trompent, ne me cachent un côté de
93 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre II. De la sensibilité considérée comme source du développement littéraire »
la nature apparaît, et le mot est ce que le caractère primitif et les habitudes invétérées le font. Que de fois est-il arrivé qu’
ède est dans l’esprit : il faut l’élargir, le remplir, lui donner des habitudes de réflexion active, affiner ses pénétrations, so
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
ien n’est sans danger dans l’ennemi vaincu ; ni ses doctrines, ni ses habitudes morales, ni ses plaisirs intellectuels. Chacun vo
intellectuels. Chacun voit dans quelqu’une de ces doctrines ou de ces habitudes , le principe de l’inimitié qu’il a fallu réduire
95 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
tes personnes bien élevées, distinguées même par leurs goûts et leurs habitudes , vivaient là sans qu’aucune d’elles témoignât hau
u’Étienne venait de monter. Fait à la vie de collège, Étienne avait l’ habitude de vivre avec des camarades ; aussi, loin de se f
s son habillement une recherche grave, une propreté tout opposées aux habitudes de la plupart des révolutionnaires. Bien plus, ma
itesse et de bienveillance, dans son atelier des Horaces. Cependant l’ habitude de vivre dans le Louvre fit trouver à Étienne des
près la manière assez leste dont Mme de Noailles s’expliquait sur les habitudes et le talent de Moreau, il était difficile d’imag
ec une jeune et jolie femme de vingt-sept à vingt-huit ans, ayant les habitudes d’une grande dame, et réputée pour l’une des femm
pirant le goût des bonnes manières, de le préserver pour toujours des habitudes contraires que l’on prend ordinairement dans les
nse quantité de natures très-variées, et de les forcer à renoncer aux habitudes faites, aux pratiques apprises d’avance et à tout
gardait comme le compagnon, en raison de la familiarité résultant des habitudes révolutionnaires. « J’ai toujours à te répéter… »
, depuis ce jour, on ne se permit la plus légère plaisanterie sur les habitudes religieuses des deux amis lyonnais. Maintenant, o
t ses auditeurs en se mettant à leur portée, en se conformant à leurs habitudes . Quoi qu’il en soit, le fanatisme sincère de Maur
un abord presque froid, il cachait, sous une réserve qu’il tenait des habitudes de son pays, une de ces âmes ardentes qui sont de
avage, des Ribera, et de ce Valentin qui fut leur élève. Le goût, les habitudes , l’intelligence même, avaient chez moi quelque ch
our sur la réforme que David cherchait toujours à introduire dans les habitudes de l’école française. La tête de Brutus est fidèl
ompter de l’apparition de cet ouvrage que l’on commença à reprendre l’ habitude de porter les cheveux sans poudre ; que les femme
nfin la proscription des corsets et des souliers à talon, ainsi que l’ habitude que prirent les femmes de substituer aux robes di
uèrent à diminuer l’étiquette, même à Versailles, et à simplifier les habitudes rigoureuses de politesse que la bourgeoisie même
ans les arts contribua puissamment à faciliter ce changement dans les habitudes et les habillements vers lequel tout le monde éta
une idée de réformation dans les mœurs et dans les arts. Puisque ces habitudes extérieures ont tant de puissance sur le commun d
tes furent peu à peu combattus et bannis par le retour progressif des habitudes de politesse, dont la nouvelle aristocratie, comp
ple chez eux, et les manières comme les ameublements se sentaient des habitudes de la vieille bourgeoisie parisienne. Ce ne fut d
eurs indiquait le goût de la maîtresse du logis pour les arts, et ses habitudes élégantes. La première et la seconde séance de tr
vrage, pour que l’on se conformât à un usage qui répugne à toutes les habitudes françaises. Bien que l’on se soumit à ce mode d’e
tellement préparé les esprits aux différences qui existent entre les habitudes des anciens et celles des nations modernes, que l
costume avait d’invraisemblable, et combien il choquait à la fois les habitudes reçues et surtout la morale. Les chevaux conduits
s et de costume. Il avait repris dans son langage et ses manières les habitudes de politesses qui d’ailleurs lui étaient naturell
rès l’établissement du gouvernement consulaire, ne put renoncer à ses habitudes de conspirateur, fut condamné à mort pour avoir d
t donné du retentissement dans le public pour ramener les esprits aux habitudes monarchiques, quand Bonaparte voulut passer de la
tivé son art avec autant d’ardeur et de sincérité que David. Contre l’ habitude de la plupart des artistes, dont le talent une fo
vers la paresse, augmentée encore par une affection goutteuse et les habitudes italiennes qu’il avait contractées, furent autant
s privilégiés se parlaient à l’oreille. À cette époque, David avait l’ habitude de faire une promenade après son repas, et Étienn
de sa fortune. Non-seulement il avait contracté de très-bonne heure l’ habitude de travailler plus que ses forces ne le lui perme
et celles des personnes qui fréquentaient son atelier, ainsi que son habitude de travailler devant témoins et presque en jouant
ir étonné les artistes, finit par modifier leur manière d’être, leurs habitudes et enfin leur goût. Au commencement de ce siècle,
, peintes en quelque sorte en plein air et devant tout le monde ; ces habitudes et ces qualités si différentes de celles qui régn
ents qui se sont succédé dans les croyances, dans les goûts, dans les habitudes . La plupart d’entre eux, et David principalement,
David. Lorsqu’il entra dans cette école, il se ressentait encore des habitudes de sa première profession, et il lui arriva longt
roides, si inanimées, c’est la disposition de leur esprit et de leurs habitudes intellectuelles. Entièrement privés du don de l’i
des imitations qu’ils empruntaient à leurs croquis préparatoires. Une habitude non moins déplorable adoptée par ces praticiens,
our eux qu’il se laissait presque aller à la tendresse d’un père. Ses habitudes journalières étaient très-exactement réglées. Tou
êtes de famille qu’il donna vers le temps où il maria ses filles, les habitudes de sa maison étaient habituellement graves, et mê
la complaisance de continuer les récits qu’il leur faisait, soit des habitudes journalières de l’empereur Napoléon, soit des cir
. Les personnes à qui cet artiste témoignait de l’affection avaient l’ habitude d’aller lui souhaiter sa fête le jour de la Saint
rt souvent le reste de sa famille. David avait repris à Bruxelles ses habitudes de Paris ; sa journée était remplie par les trava
et solide qu’il mit si heureusement en œuvre, il sortit des vieilles habitudes des savants, et trouva le moyen de donner à l’his
des peintres de son temps. L’esprit se débarrasse plus facilement des habitudes prises que la main ; aussi David vit-il tout ce q
aient il y a trois siècles. À cette dernière époque, les idées et les habitudes religieuses étant familières à toutes les classes
t convenu entre eux que, pour se garantir plus sûrement de toutes les habitudes maniérées et grimacières de la société des temps
onnets à dentelles, et il s’habillait à la grecque pour régénérer les habitudes , les goûts, les mœurs mêmes de ses contemporains.
tues qui en consacrent le souvenir, ne sont plus en harmonie avec nos habitudes religieuses et nationales ! — Cela est hors de do
ien-Auguste avait pris pour lui et donné à la haute société de Rome l’ habitude de se raser chaque jour, tous les marchands de ph
qui leur était naturelle et qui était l’expression sans effort d’une habitude infatigable de contemplation, d’une vie intérieur
ans une exagération hideuse, car elle n’en sera point préservée par l’ habitude de vouloir des formes nobles et régulières ; elle
96 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ère, pour imputer positivement à toutes les précieuses, comme une des habitudes qui leur étaient communes, les plus ridicules exe
sentiments romanesques et vers les ouvrages de galanterie, et non des habitudes désordonnées d’une vie galante. Ainsi il dit au f
la gêne, et de mortifier leur vanité ; et elles se vantaient de cette habitude  : mais leur sévérité, dit de Pure, était combattu
née du bruit elle nouvelle école si opposée à ses traditions et à ses habitudes . Il eut donc l’intention de laisser venir sous se
’émancipent, et qui sont rappelées aux soins d’un petit ménage et aux habitudes d’économie la plus minutieuse par un père né et v
outer, et autorise une distraction quand on ne vent point répondre. L’ habitude du travail en famille, la réunion de la mère de f
97 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
in, composés durant cette époque, ne s’en ressentent : « La constante habitude , dit-il, de parler une langue et d’écrire dans un
is pendant ce séjour de près de cinq ans à Lausanne, il contracta des habitudes intellectuelles qui furent décisives pour sa carr
idien et modéré, il garde, au milieu des dissipations de Londres, ses habitudes préservatrices de Lausanne. Il trouve assez peu d
es soldats vétérans devenus possesseurs de terres, et qui, avec leurs habitudes de licence, avaient quelque peine à s’y enchaîner
98 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223
ourtant il en garda toujours le ton ; il y avait contracté son pli, l’ habitude de crier, de ferrailler comme dans une autre sall
’est qu’en tenant à être compté pour ce qu’il vaut, et en mordant par habitude à droite et à gauche sans trop épargner personne,
tés comme il en disait aux autres. Les esprits qui ont une fois cette habitude de crudité franche trouvent moins d’inconvénient
e. Tout ceci était à l’adresse de ceux dont il devait plutôt, dans l’ habitude de la vie, paraître le complice et l’allié ; et,
99 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391
hie pratique ; un sage et un heureux qui avait conservé à travers les habitudes du critique, et avec un esprit volontiers piquant
offroy, on sent que c’était celui dont il s’éloignait le plus par ses habitudes polies et par le ton. Hoffman était celui des tro
le paradoxe ; c’est le faible des gens qui sont oracles et qui ont l’ habitude d’être écoutés. On résiste difficilement à l’envi
de l’abbé Delille en prose. Les sujets qui convenaient le plus à ses habitudes et à ses goûts, et dans lesquels il réussissait l
100 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
érale chez les nains ; il est toujours de couleur sale par suite de l’ habitude qu’il a de se coucher parmi la cendre. Son nom de
e du mauvais pas. (Les maîtres de la nuit, Le cabri, etc.). Mœurs et habitudes des Guinné. — Les guinné proprement dits habitent
hommes (v. Mamadou et Anta la guinné). Quelques guinné ont aussi des habitudes d’anthropophagie qui les apparentent aux ogres de
ontiers le couscouss dans les cases. On les corrige de cette mauvaise habitude en pimentant fortement ce mets. Quand ils se sont
/ 1872