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1 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
composé un monde évanoui, des paysages, des histoires, des mœurs, des héros , des chanteurs lyriques ou épiques, des sentiment
er avec J. J. Rousseau : « L’invention serait plus miraculeuse que le héros . » III Aussi, au premier moment, l’acceptat
s et de chanteurs. Ce sont les Achilles et les Homères de ces âges de héros et de poëtes. Lisez avec attention cette espèce d
ier reposait près de lui sur le gazon. Il rêvait au puissant Caïrbar, héros qu’il avait tué dans le combat, lorsque Moran, ch
ennemi est nombreux : la mer sombre roule avec ses ondes une foule de héros . « — Enfant de Fithil, répond le chef aux yeux bl
waran me répond : Eh ! qui dans ces plaines marcherait mon égal ? Les héros ne peuvent soutenir mon aspect : ils tombent dans
l est debout, répondit Swaran. Moran, que le sombre Cuchullin cède au héros qui est fort comme les tempêtes de Malmor. « — No
r, Calmar, prends tes armes, lève ton acier bruyant ; lève-toi, Puno, héros terrible, lève-toi ; Caïrbar, abandonne les forêt
péri de la main des enfants de Loclin en combattant dans le champ des héros , ou quelle autre cause a précipité les chefs de C
erniers gémissements. « — Paix éternelle, dit Cuchullin, aux âmes des héros  ! leurs actions furent éclatantes dans les danger
t remplis de lances entassées, et le fond est foulé par les pieds des héros . Du côté droit, on voit un coursier écumant, supe
mmet du Gormal. Sur le char s’élève le chef des guerriers : le nom du héros est Cuchullin, le fils de Semo. Sa joue basanée a
osent les noires forêts qui les couvrent à la fureur des vents. « Les héros s’avancent. Tels dans l’automne deux orages s’éla
op faibles pour transmettre à l’avenir toutes les morts célèbres. Les héros tombaient en foule sur les héros, et le sang des
venir toutes les morts célèbres. Les héros tombaient en foule sur les héros , et le sang des braves ruisselait à grands flots.
es d’alentour sont en flammes. Dusronnal hennissait sur les corps des héros , et Sifadda11 baignait ses pieds dans le sang. So
ve toutes ses voix à la fois et les mêle au son des boucliers. Chaque héros est une colonne de ténèbres, et son épée est dans
endre pour combattre. Cent jeunes guerriers amassent la bruyère : dix héros excitent la flamme ; trois cents choisissent des
s d’une douce tristesse ; car la terre d’Inisfail a enfanté nombre de héros et de jeunes filles formés pour l’amour. Il est d
et la mort se montrait souvent à la pointe de leur acier. « Les deux héros se réunirent contre l’ennemi, et les étrangers de
’arrivée des enfants de Morven, jusqu’à ce que Fingal, le premier des héros , paraisse, comme l’astre du jour, sur nos plaines
ier des héros, paraisse, comme l’astre du jour, sur nos plaines. « Le héros sonna l’alarme sur son bouclier : les guerriers,
e est la main de Cuchullin, depuis qu’elle a donné la mort à ce jeune héros . « Ton récit, ô chef des guerriers, est triste et
es de la jeunesse étaient sur son visage : son bras était la mort des héros . Une belle fut l’objet de son amour : elle était
mer au récit des exploits de ses pères. « Fingal, chanta Carril, toi, héros des combats, tes actions guerrières signalèrent t
filles. Elles souriaient aux grâces épanouies sur le visage du jeune héros  ; mais la mort était dans ses mains : il était fo
st douce et généreuse. Qu’il vienne, accompagné de ses plus vaillants héros , s’unir à ma fille élevée dans la retraite de mon
Starno, roi des rochers de Morven, sois le bienvenu ; et vous aussi, héros qui le suivez aux combats. Enfants de l’île Solit
ses armes. Les assassins, effrayés, ne purent soutenir les regards du héros et s’enfuirent. Cependant les accents de la joie
les louanges de la fille du roi des Neiges et la gloire de l’illustre héros de Morven. La belle Agandecca entendit ses accent
à l’oreille comme une musique agréable. Elle voit, elle aime le jeune héros . Il fut l’objet des soupirs secrets de son cœur.
avec les accents de l’amour, elle lui adressa ces paroles : « Fingal, héros d’une race illustre, ne te fie point au cœur supe
ecca. Roi de Morven, sauve-moi de la fureur de mon père. » « Le jeune héros , sans crainte et sans émotion, s’avance accompagn
blessé et couvert de son sang, et s’appuyait sur sa lance. Le bras du héros était affaibli, mais son âme était pleine de forc
cha des salles de Lara à la vue de sa mère affligée ; mais bientôt le héros s’affaiblit et tombe comme l’arbre sur les plaine
féliciter en le voyant revenir des champs de gloire. « Combien de mes héros , disait-il, sont couchés sans vie sur cette plain
es lits sanglants, ces guerriers qui furent mes amis ! Esprits de ces héros , naguère pleins de vie, venez visiter Cuchullin d
dans ma course. « Qui pourrait nombrer les morts ou les exploits des héros , dans cette journée où Fingal, brûlant de rage, f
ce que furent Trenmor, le premier des hommes, et Trathal, le père des héros . Ils signalèrent leur jeunesse dans les combats ;
de la race d’Erin sont ici couchés sur le lit de mort ! » « Les deux héros volèrent comme deux sombres fantômes sur leurs ch
ltitude intrépide : sa lance reluit aux étoiles. « Ô Fingal ! cria le héros , dis aux bardes d’appeler par leurs chants le dou
du puissant roi de Morven… Paix éternelle à ton ombre, roi des épées, héros le plus fameux des collines de Cona. » VII
’aimait, Evirallina aux cheveux noirs, à la gorge éblouissante. Mille héros lui offrirent leurs vœux : elle refusa son amour
Mille héros lui offrirent leurs vœux : elle refusa son amour à mille héros  : une foule de braves guerriers se retirèrent déd
-voix, suivant ma coutume dans les dangers, les antiques chansons des héros . Les guerriers de Loclin entendirent le bruit loi
pères levèrent jadis mille fois dans les guerres de leur famille. Le héros avait vu dans son sommeil l’ombre affligée d’Agan
rriers de sa nation qui allaient périr sous les coups de Fingal. « Le héros s’éveille, et voit encore Agandecca dans ses pens
ut que sa gloire devienne célèbre dans nos chants. Ô vous, ombres des héros morts, hôtes légers des nuages, accueillez avec b
aille : trois bardes l’accompagnent, prêts à porter ses paroles à ses héros . Il s’assied sur la cime du Cromla ; les mouvemen
la bataille se forme sur la colline. « Fingal brille au milieu de ses héros , et leur dit : « Prenez mes étendards, déployez-l
 Nous élevâmes le Soliflamme, le brillant étendard du roi : l’âme des héros tressaillit de joie en le voyant se jouer dans le
rsemé d’or, comme l’azur nocturne de la voûte étoilée du ciel. Chaque héros avait son étendard, et chaque étendard sa troupe
venir sans son bouclier. — « Revenez triomphants et victorieux, ô mes héros , dit Fingal avec un regard serein : toi, Swaran,
r patrie tombaient par milliers, et le sang avait rougi le fer de nos héros  ; mais je ne suis plus, hélas ! le compagnon des
le fer de nos héros ; mais je ne suis plus, hélas ! le compagnon des héros  ; je suis triste, aveugle et délaissé. Donne-moi,
. « Ce fut alors que Fingal vit avec douleur tomber sous ses coups un héros inconnu… Le guerrier roulait dans la poussière se
attants. Il appela le brave Connal et le vieux Carril. À sa voix, ces héros en cheveux blancs prirent leurs lances. Ils s’ava
es de ses pères. « Mais vous, ombres du solitaire Cromla, esprits des héros qui ne sont plus, soyez désormais les compagnons
sant éclater la joie dans ses beaux yeux bleus, alla au-devant de son héros lorsqu’il revenait victorieux et fumant de carnag
peuple ! ô Fingal ! ton bras combattra pour lui. Tu es le premier des héros dans la guerre ; tu es le plus sage des rois dans
er vers les rivages d’Arven. » Ainsi parlait Connal, lorsque les deux héros se joignirent au milieu de leurs guerriers tomban
son bras est instruit aux combats ; il a toute la vigueur des anciens héros de sa race. Brave Gaul, et toi, Ossian, accompagn
le rocher ? Il ne peut franchir le torrent : sa contenance annonce un héros  ; son bouclier est à ses côtés et sa lance s’élèv
es fêtes ; viens poursuivre les daims de mes déserts. « — Non, dit le héros  ; je secours le faible ; je prêterai toujours ma
un mortel. Tire ton épée et choisis ton ennemi parmi la foule de mes héros . « — Et le roi refuse-t-il ce combat ? dit Orla.
lune dans la nuit sur l’onde d’un ruisseau. « — Roi de Morven, dit le héros , lève ton épée et me perce le sein. Blessé dans l
s’épuise, il pâlit, il tombe ; et Fingal, attendri, se penche sur le héros expirant. Il appelle ses jeunes guerriers : « Osc
ncore chanté ta renommée. Ullin, touche la harpe pour Ryno ; dis quel héros il eût été. Adieu, toi qui étais toujours le prem
champs de la valeur, mon fils, loin de ses amis, reposera près de ces héros . » IX Voilà les principales aventures du p
2 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
que Dieu les protége ! » La noble Uote parla à ses enfants: « Ô bons héros  ! demeurez ici. J’ai rêvé cette nuit d’une effroy
de Troneje répondit: « Jamais je n’agis par crainte. Accomplissez, ô héros , ce que vous avez pris la résolution de faire. Je
e voyage à la cour du roi Etzel. » Il s’appelait Rûmolt et c’était un héros à la main prompte. Il ajouta: « À qui comptez-vou
t. Mais, quoi que fissent leurs gens, eux ils partirent joyeux. Mille héros Nibelungen, portant le haubert, les suivaient: il
uisait, car il connaissait la route. Leur maréchal était Dancwart, le héros du pays burgonde. Tandis qu’ils chevauchaient de
rs le Swanevelt, on pouvait les admirer pour leur superbe allure, ces héros dignes de louange. Au douzième matin, le Roi arri
quand elles le virent ! Elles étaient fières de lui avoir échappé. Le héros prit leurs vêtements et ne leur fit nul autre mal
evaucher au pays d’Etzel. Je vous donne ma foi pour garant que jamais héros ne se seront mieux présentés dans nul royaume, et
etourner, il en est encore temps. Votre destinée est telle, vaillants héros , qu’il vous faut mourir au pays d’Etzel. Ceux qui
fleuve, et dis-lui que tu te nommes Amelrîch. C’est le nom d’un brave héros , qui, pour certaine inimitié, quitta ce pays. Aus
s les échos du fleuve retentirent de la puissance de sa voix ; car le héros était excessivement fort: « Viens me prendre, moi
ible colère quand il vit Hagene, et, furieux, il adressa la parole au héros : « Il est possible que votre nom soit Amelrîch. M
genoux au fond de la barque: il en éprouva grande douleur. Jamais le héros de Troneje n’avait rencontré si féroce batelier.
aussi les neuf mille varlets. De tout le jour, la main de l’audacieux héros de Troneje ne se reposa point. Tandis qu’il les c
ui dit plus tard qu’ils n’y retourneraient plus. Mais en ce moment le héros de Troneje répondit: « Je le fais de crainte que
la vie. » Ils emmenaient avec eux un homme du pays des Burgondes, un héros au bras vaillant. Son nom était Volkêr. Quelles q
e voyage. Maintenant, voici ce que je conseille de faire: armez-vous, héros  ! et soyez bien sur vos gardes. Nous avons ici de
aujourd’hui. » Cette nouvelle vola d’escadron en escadron. Plus d’un héros agile en devint sombre ; car ils se mirent à pens
scendant à travers l’Osteriche. Il annonçait partout aux gens que les héros de Worms d’outre-Rhin arrivaient. Rien ne pouvait
l’époux de Kriemhilt, on s’interrogeait beaucoup touchant Hagene. Ce héros était bien fait, cela est certain. Il était large
ît soin et qu’il lui donnât à profusion ce dont elle avait besoin. Le héros des Burgondes leur portait à tous un cœur dévoué.
tous les guerriers: « On ne portera aucune arme dans la salle. Vous, héros , vous me les remettrez. Je les ferai bien garder.
nt par la main. L’un était le seigneur Dietrîch et l’autre Hagene. Le héros très-magnanime parla courtoisement: « Votre arriv
eillesse, Hagene lui tua maint ami très-chéri. XXIII Les deux héros dignes de louange se quittèrent, Hagene de Tronej
s connaître. Les Hiunen considéraient avec stupéfaction les audacieux héros , comme on considère des bêtes fauves. La femme d’
pouvait ainsi assombrir son cœur. Elle dit: « Hagene en est la cause, héros vaillants et bons. » Ils répondirent à la dame: «
un homme terrible. Non, vous ne devez pas attaquer si légèrement ces héros . » Quand ils entendirent cela, un plus grand nomb
ux guerriers. Quand elle vit sa troupe bien armée, la Reine parla aux héros rapides: « Maintenant, attendez encore. Demeurez
’en dites pas davantage. Oui, je suis ce Hagene, qui a tué Sîfrit, le héros au bras puissant. Ah ! comme il a payé cher les p
s dans leur logis. La femme d’Etzel l’exige de moi. C’est pourquoi, ô héros , nous devons tous exposer notre vie. » La Reine q
nstant sa tête vola à ses pieds. « Ce sera là la dot, dit Dancwart le héros , pour la fiancée de Nuodunc, à qui tu voulais off
. » Les coups d’épée tombaient pressés sur son corps. Mainte femme de héros pleura ce moment: levant son bouclier il en serra
vent me rafraîchisse, car je suis fatigué du combat. » Et l’on vit le héros s’avancer bravement. Ainsi épuisé de la lutte, il
es degrés maint ennemi vigoureux. « Comment donc ! sommeliers, dit le héros fatigué, songez à servir convenablement vos hôtes
quand on vous apprend qu’un guerrier a perdu la vie par la main d’un héros . Les belles femmes auront d’autant moins à le pla
u roi. Et d’abord, au jeune prince des Hiunen ! » Et Hagene, ce brave héros , frappa l’enfant Ortlieb si terriblement, que le
res à travers les cottes de mailles polies de ses ennemis. C’était un héros adroit: il le fit voir d’une effroyable façon. Le
rois et leurs hommes, on vit avant tous les autres, Gîselher, ce bon héros , se tenir au premier rang en face des ennemis ! I
leurs coups redoublés ? Ami, sauve-moi mon frère, ou nous perdrons ce héros . « — Certes, je le ferai », dit le joueur de viol
résentait pour y monter. On entendait ses armes retentir aux mains du héros . Ainsi faisait à l’intérieur, Volkêr du pays burg
: « La salle est bien fermée, ami sire Hagene. Oui, les mains de deux héros ont mis le verrou à la porte d’Etzel ; elles vale
ucun n’avait échappé. Le bruit cessa, car nul ne combattait plus. Ces héros hardis et adroits déposèrent les épées qu’ils ten
ier hautement. « Que Dieu te récompense, Irinc, illustre et excellent héros  ! Tu as consolé mon cœur et raffermi mon courage.
ant. » Son bouclier était haché ; il en reçut un meilleur. Bientôt le héros fut mieux armé qu’auparavant. Il saisit une lance
ouva à ses pieds une pique tombée à terre ; il la lança sur Irinc, le héros du Tenelant, avec tant de force, que le bois lui
encontrés. Celui qui les vit assista à des prodiges. Aux mains de ces héros , les épées retombaient rapides, mais Hâwart devai
mît fin. Les étrangers se défendirent, ainsi qu’il convient à de bons héros , pendant tout un long jour d’été contre les homme
cède auprès d’elle. Gîselher, le jeune, de Burgondie, parla: « Vous, héros d’Etzel, qui êtes encore vivants, quel reproche a
mettre le feu à la salle. On tortura par les flammes les corps de ces héros . Bientôt, par suite du vent, l’incendie embrasa t
ée et la chaleur les faisaient beaucoup souffrir. Je pense que jamais héros ne furent exposés à d’aussi grands tourments. Hag
e. Au matin de ce jour, on les salua par des attaques redoublées: les héros furent en péril. On leur lança maints forts javel
poëme historique des Nibelungen. Le feu est mis à la salle. Tous les héros y périssent. Les cendres de l’incendie recouvrent
palais retentissait de sa voix. Mais bientôt il reprit son courage de héros . Animé par la colère, le bon guerrier s’arma ; pu
é suffisant en cette cruelle extrémité de frapper à mort Ruedigêr, le héros  ; vous m’avez maintenant enlevé tous mes hommes.
t à votre affliction, à la mort de vos amis et à vos rudes combats, ô héros superbes, votre âme n’est-elle pas accablée ? Hél
ntre les vôtres, jusqu’à ce que Wolfhart se mit à nous injurier. » Le héros de Vérone répondit: « Il devait en être ainsi ! G
mpte à vous. » Le seigneur Dietrîch parla: « Il ne convient pas à des héros de s’adresser ainsi des injures, comme font les v
ps terribles qui lui étaient destinés. Il connaissait bien Hagene, ce héros superbe. Il craignait aussi Balmung, cette arme t
nfermé. Gunther, le noble roi, se prit à crier: « Où donc est allé le héros de Vérone ? Il m’a rudement affligé. » Le seigneu
devant Kriemhilt. Elle s’écria: « Soyez le bienvenu, Gunther, vous le héros du pays burgonde. » — « Que Dieu vous récompense,
que vous ne ferez à Hagene et à moi que de très-funestes saluts. » Le héros de Vérone prit la parole: « Femme du très-noble r
s, les yeux en pleurs, le seigneur Dietrîch s’éloigna de ces glorieux héros . Elle se vengea épouvantablement, la femme d’Etze
frère. On lui coupa la tête ; elle la porta par les cheveux devant le héros de Troneje. Ce fut pour lui une peine affreuse. Q
e roi, comment a été tué, par les mains d’une femme, le plus vaillant héros qui jamais s’élança dans la bataille ou qui porta
3 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
ormèrent donc de ces serviteurs (famuli) reçus sous la protection des héros . Nous avons déjà vu en eux les premiers membres d
par suite tout ce qu’ils pouvaient acquérir ; droit terrible que les héros exerçaient aussi sur leurs enfants69. Mais les fi
naturellement se lasser de leur condition, et se révolter contre les héros . Nous avons déjà indiqué dans les axiomes, d’une
d’une manière générale, que les serviteurs avaient fait violence aux héros dans l’état de famille, et que cette révolution a
ccasionné la naissance des républiques. Dans une telle nécessité, les héros devaient être portés à s’unir en corps politique,
quant si uni reddatur . Du reste, partout où Homère fait mention des héros , il leur donne l’épithète de rois ; ce qui se rap
reste. Aussi voyons-nous souvent dans l’histoire romaine combien les héros rougissaient virtute parta per flagitium amittere
o, c’est-à-dire libres de toute charge publique ou particulière ? Les héros ainsi réunis en corps politique, et investis à la
omme si les dieux eussent été présents . Il était raisonnable que les héros se rendissent en armes à ces réunions, où l’on or
. Afin de ne sacrifier que le moins possible de leurs privilèges, les héros ne leur accordèrent que le domaine bonitaire des
de la vie que d’une manière précaire dans les asiles ouverts par les héros , il était conforme au droit et à la raison qu’ils
i un domaine précaire, et qu’ils en jouissent tant qu’il plairait aux héros de leur conserver la possession des champs qu’ils
hommes, ou plébéiens, ou clients, ou vassaux, tiraient des terres des héros , patriciens ou nobles. 2º Domaine quiritaire des
ine quiritaire des fiefs nobles, ou héroïques, ou militaires, que les héros se réservèrent sur leurs terres, comme droit de s
e une double division : 1. La première, des sages et du vulgaire. Les héros avaient fondé les états par la sagesse des auspic
vision, que le vulgaire conserva l’épithète de profane, les nobles ou héros étant les prêtres des cités héroïques. Chez les p
stis, hôte, étranger, ennemi ; les premières cités se composaient des héros et de ceux auxquels ils avaient donné asile. Les
mposaient des héros et de ceux auxquels ils avaient donné asile. Les héros , selon Aristote, juraient une éternelle inimitié
nuation dans la guerre de Troie, la fin dans les courses errantes des héros , qu’ils terminent au retour d’Ulysse. C’est alors
es îles de la mer Égée. Plutarque, dans sa Vie de Thésée, dit que les héros tenaient à grand honneur le nom de brigand, de mê
ait, ajoute-t-il, la fierté indomptable et la violence naturelle des héros , que tous les jours ils se chassaient les uns les
outes les sociétés du monde. Cependant cet Achille, le plus grand des héros grecs, Homère nous le représente sous trois aspec
merait mieux vivre encore, et être le dernier des esclaves ? Voilà le héros qu’Homère qualifie toujours du nom d’ irréprochab
intéresse, ce qui est le devoir du poète, on ne doit entendre par ce héros irréprochable, que le plus orgueilleux, le plus i
urs chevaliers errants. Quant à l’histoire romaine, on appréciera les héros qu’elle vante, si l’on réfléchit à l’ éternelle i
éfléchit à l’ éternelle inimitié que, selon Aristote, les nobles ou héros juraient aux plébéiens . Qu’on parcoure l’âge de
e. Par cela seul que les nobles des premiers peuples se tenaient pour héros , c’est-à-dire pour des êtres d’une nature supérie
fut donc l’héroïsme des premiers peuples, telle la nature morale des héros , tels leurs usages, leurs gouvernements et leurs
uvernements humains, les républiques populaires et les monarchies. Le héros digne de ce nom, caractère bien différent de celu
, et à l’héroïsme de Sparte, république d’héraclides, c’est-à-dire de héros , ou nobles, comme on l’a démontré. 69. Aristot
4 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviiie entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
des et une peuplade plus imposante établie à Worms, en Allemagne. Les héros des deux côtés sont, comme les Allemands, intrépi
quarts de l’épopée. Il ne diminue qu’au dénouement où les principaux héros des deux parts sont morts et où les survivants, a
héros des deux parts sont morts et où les survivants, animés par deux héroïnes jalouses, s’entretuent dans une horrible catastro
ée Kriemhilt, et c’était une belle femme ! À cause d’elle beaucoup de héros devaient perdre la vie. « De vaillants guerriers
veiller sur elle. « Ces princes étaient bons et nés d’une haute race. Héros accomplis, ils étaient démesurément forts et d’un
aux des trois rois. Ceux-ci avaient encore à leur service beaucoup de héros que je ne puis nommer. « Danewart était maréchal.
: ce burg s’appelait Santen. « Je vous dirai combien il était beau ce héros  ! Son corps était complétement à l’abri de toute
oulaient travailler en broderie sur les vêtements des jeunes et fiers héros  ; et il n’en manquait pas. L’hôte royal fil prépa
ances brisées montait jusqu’au ciel. On voyait des mains de plus d’un héros les tronçons voler jusqu’au palais. La lutte étai
ée était connue au loin et aussi les sentiments altiers que plus d’un héros avait rencontrés chez la jeune fille. Cela attira
connaissait bien Gunther et ses hommes. On s’efforça de détourner le héros de sa poursuite. « Alors le hardi Sîfrit parla ai
ent à se demander, soucieux, si jamais ils reviendraient au pays. Les héros firent mettre sur des bêtes de somme armes et vêt
vers la cour, Sîfrit le hardi, dans le pays de Gunther. Jamais à des héros on ne vit un équipement si magnifique. « La point
peut très-bien se faire. Dans cette grande salle je l’ai vu avec ses héros  : vous entrerez et vous pourrez l’y trouver avec
« Hagene demanda ce que voulait le roi. « Il y a dans ma demeure des héros que personne ici ne connaît. Si tu les as vus déj
beaux et leurs habits magnifiques. D’où qu’ils viennent, ce sont des héros de grand courage. « — Certes, ajouta Hagene, je v
is tout disposé à croire, d’après ce qu’il me paraît, que c’est là le héros qui s’avance si majestueusement. « Il apporte des
accomplit de grandes merveilles par la force de son bras. « Comme le héros chevauchait seul et sans suite, il rencontra deva
Comme les Nibelungen se mettaient à le partager, Sîfrit les vit et le héros en fut étonné. « Il vint si près d’eux, qu’il ape
e virent aussi. L’un d’eux s’écria : « Voici venir le fort Sîfrit, le héros du Niderlant. » Il lui advint chez les Nibelungen
nce de vos hôtes. » Le conseil était donné à la satisfaction de maint héros . « Je le ferai volontiers », dit le roi. Tous ceu
jolies. « On les voyait toutes sortir d’une grande salle. Beaucoup de héros s’y pressaient, pleins du désir de voir le mieux
e des nuages, ainsi elle surpassait les autres femmes. L’âme de maint héros grandit en cet instant. « On voyait marcher devan
talent d’un bon maître. Et tous avouaient que jamais on n’avait vu un héros si beau. « Ceux qui accompagnaient les femmes dem
services, ô Gunther, mon frère chéri, faites honneur devant tous ces héros . Je ne rougirai jamais de ce conseil. « Faites ap
le épée vous soit acquise. » « Les parents du roi allèrent trouver le héros . Ils parlèrent ainsi au guerrier du Niderlant : «
gner à l’église magnifiquement vêtu. Bientôt il fut séparé d’elle, le héros très-vaillant. « La voilà qui s’avance vers la ca
. « Quand, après la messe, elle sortit de la cathédrale, on invita le héros hardi à aller derechef vers elle. La vierge digne
tre service, madame Kriemhilt. » « Durant douze jours, on vit près du héros la vierge digne de louanges, quand elle s’avançai
le et sa force était très-grande. Elle joutait de la lance contre les héros rapides qui venaient pour obtenir son amour. « El
vait donc porter ce chaperon, qu’il avait conquis, non sans peine, le héros intrépide, d’un nain qui s’appelait Albrîch. Les
charbon, qui, encore aujourd’hui, parent dans les fêtes les vaillants héros . « Quantité de pierreries étincelaient dans l’or
ent achevés. Les armes furent prêtes en même temps pour les vaillants héros . « Quand tout fut préparé, une forte barque fut c
ues qu’ils devaient porter, étaient prêts. Tout ce que désiraient les héros avait été fait : ils ne voulaient point demeurer
t Sîfrit. Je puis vous conduire là-bas sur les ondes, sachez-le, bons héros . Les véritables routes de la mer me sont connues.
e. Gunther prit lui-même une rame. Ils s’éloignèrent de la terre, ces héros rapides et dignes de louanges. « Ils emportaient
ôtes désiraient voir la courageuse femme. « Avec elles marchaient les héros de l’Islande, les guerriers de Brunhilt, portant
antage. Cela inquiétait les hôtes. Ils se levèrent de leur siége, les héros hardis et fiers. « Quand la reine vit Sîfrit, ell
la joute devait avoir lieu en présence d’un grand nombre de vaillants héros . Ils étaient plus de sept cents bien armés, et c’
la : « Je me repens intérieurement de ce voyage. On nous appelait des héros et nous devrions perdre la vie, et des femmes dan
i braves, qu’on leur apporte leurs armures. Remettez aux mains de ces héros leurs armes aiguisées. « Qu’ils soient armés, cel
e colère ; Sîfrit avait sauvé Gunther de la mort. « Quand elle vit le héros à l’autre extrémité du cercle hors de danger, ell
tre tous au roi Gunther. » VIII Brunhilt, accompagnée de mille héros que Sîfrit était allé secrètement chercher au pay
sœur quand il les aperçut toutes deux. « Il nous est arrivé Sîfrit le héros du Niderlant. Mon frère Gunther l’a envoyé ici au
le lui parla avec grande bonté. « Soyez le bienvenu, seigneur Sîfrit, héros digne de louanges. Où est mon frère Gunther, le n
quatre anneaux, ornés de belles pierres, en récompense. Mais l’âme du héros était ainsi faite qu’il n’en voulut rien garder.
s filles des rois se tenaient encore l’une près de l’autre. Nombre de héros fameux se plaisaient à les contempler. « Ils les
e à Sîfrit le prix de ses services, la main de la jeune Kriemhilt. Le héros et la belle fiancée se retirent ensemble dans la
ais Gunther était sombre de visage. XI Après la messe, les deux héros se confient leurs destinées bien différentes. Sîf
Cependant moitié amour, moitié jalousie, Brunhilt, la gigantesque héroïne devenue l’épouse de Gunther, insinuait à son mari
e près de l’autre, les deux puissantes reines, et elles pensaient aux héros si dignes d’admiration. La belle Kriemhilt parla 
t quelque beau que soit ton mari, tu dois mettre avant lui Gunther le héros , ton noble frère. Celui-là, tu ne peux l’ignorer,
’il nous fasse savoir si réellement il s’en est vanté, ou bien que le héros du Niderlant démente le fait. » L’intrépide Sîfri
corps et privé cette partie secrète de partager l’invulnérabilité des héros  ; Hagene simula un grand zèle pour Sîfrit. Il dit
ainsi l’avait voulu Brunhilt, la femme du roi Gunther. « Le vaillant héros alla trouver Kriemhilt. On chargeait sur des chev
chien faisait partir était abattu par la main de Sîfrit, le hardi, le héros du Niderlant. Son cheval courait si vite que rien
tôt après il trouva un monstrueux lion. « Le limier le fit lever ; le héros lança avec son arc une flèche acérée qui transper
sinon vous rendrez désertes la montagne et la forêt. » À ces mots, le héros rapide et valeureux se mit à sourire. « On entend
ient. Leurs cris firent lever une bête terrible, un ours farouche. Le héros se retourna, disant : « Je veux donner un diverti
après l’ours, qui, à bout de ressources, ne pouvait lui échapper. Le héros le saisit aussitôt, et, sans recevoir aucune bles
ec grande audace, le ramène au foyer du camp ; c’était un jeu pour ce héros bon et intrépide. « Il chevauchait vers la halte,
sons, qui devaient apporter le vin, venaient lentement. Du reste, les héros ne pouvaient être mieux servis ; s’ils n’avaient
e sa mort et n’en point tirer avantage. « La soif pressait Sîfrit, le héros . Il commanda d’enlever aussitôt les tables, afin
n hâte saisir la pique. Alors il chercha la marque sur le vêtement du héros . « Au moment où le seigneur Sîfrit se penchait su
on arc et son épée : Hagene eût été récompensé selon son mérite. « Le héros blessé, ne trouvant point son épée, saisit son bo
vaient quelque loyauté. Il l’avait bien mérité de la part de tous, ce héros magnanime ! « Le roi des Burgondes lui-même déplo
re qui oseront nous résister. Grâce à moi, nous sommes débarrassés du héros . « — Il vous est facile maintenant de vous vanter
à, le guerrier vaillant et magnanime. « Quand les chefs virent que le héros était mort, ils le mirent sur un bouclier d’or ro
conseil, Hagene l’a exécuté. » « Elle se fit conduire là où gisait le héros . De ses mains blanches elle souleva sa tête si be
ang, elle la reconnut aussitôt. Lamentablement il était couché là, le héros du Niderlant ! « La douce reine s’écria avec dése
une dure peine. Ils ignoraient pour quelles offenses Sîfrit, le noble héros , avait perdu la vie. Les femmes des bons habitant
Sîfrit. Ce n’est pas Hagene qui l’a fait. » XV Les obsèques du héros sont longues et pieuses ; Kriemhilt fait dire mil
tait nécessaire était là à leur usage, en grande profusion. Plus d’un héros magnanime se réjouissait aux cris d’allégresse. O
hevaleresques bien des boucliers furent brisés par les lances que les héros portaient en leurs fortes mains. Le roi Etzel se
s ayez vu mon humeur assombrie. Vous offrirez mes services à tous ces héros hardis et bons. « Priez-les de consentir à ce que
aisait dans les autres pays de rois. Werbel trouva un grand nombre de héros près de Gunther. « Le roi les salua courtoisement
5 (1856) Cours familier de littérature. I « Ve entretien. [Le poème et drame de Sacountala] » pp. 321-398
nt plus moderne qui porte ce nom. Parcourons le poème ; le voici : Le héros primitif, Douchmanta, régnait sur l’Inde tout ent
sauvage des éléphants, une foule de femmes, brûlant de voir le jeune héros dans tout l’appareil de sa grandeur, se précipite
et glissent d’un lieu à l’autre comme des ombres légères. IX Le héros s’égare avec délice sous les dômes de feuillages,
mystères, ou chantaient en vers les exploits historiques des anciens héros  ; d’autres se livraient, pour atteindre à la perf
s, à des pénitences qui domptent et anéantissent les sens. X Le héros , ravi d’admiration et de respect, s’avance vers l
lle de Canoua, répond Sacountala toute tremblante. — Mais, reprend le héros , Canoua est un saint qui a fait vœu de dompter to
père adoptif. Elle résiste longtemps ; mais enfin, entraînée vers le héros par le même attrait qui entraîne le héros vers el
is enfin, entraînée vers le héros par le même attrait qui entraîne le héros vers elle : — “Eh bien ! ” dit-elle, les joues co
reconnaître par tes peuples comme ton légitime successeur ! ” » Le héros fait le serment ; il prend les deux mains de Saco
lques jours passés dans les fêtes et dans les douceurs de l’amour, le héros repart pour sa capitale, et l’ermite revient aprè
cette union sera égal à son père, et donnera naissance à une race de héros  ! » Rassurée par ce pardon et par cette promesse
ns l’ermitage avec tous les instincts et tous les pressentiments d’un héros . Son enfance rappelle les jeux d’Hercule au berce
ros. Son enfance rappelle les jeux d’Hercule au berceau. Cependant le héros , pour éprouver son épouse, feint d’avoir oublié S
devant le peuple l’innocence, l’amour, la légitimité de l’épouse. Le héros lui confesse alors qu’il a employé ce stratagème
des dieux. Sacountala. Parfaitement senti, ma chère Preyamvada ! Le héros Douchmanta , à part. Ah ! ne faut-il pas que le
uoique formé de petites mailles très-serrées », continue à chanter le héros , « le tissu d’écorces, négligemment jeté sur ses
n’en paraît que plus séduisante à mes yeux. Sacountala, sans voir le héros . Ô mes chères sœurs ! ce charmant arbuste ne sem
ce pronostic ne t’annonce rien moins que la possession prochaine d’un héros pour époux. Sacountala , d’un air fâché. F. de t
ais-tu d’autres motifs à mes soins ? (Elle continue à l’arroser.) Le héros , à part. Certes, si elle appartient à la caste
s prétexte de soins que ses arbustes chéris exigent encore d’elle. Le héros semble prendre parti pour Sacountala. « Épargnez 
peut à peine les contenir. » Sacountala reçoit de lui un anneau ; le héros croit s’apercevoir qu’elle est émue d’admiration
tie par les épines d’arbustes qui la retiennent par ses vêtements. Le héros s’afflige en vers de la disparition de celle qu’i
ndard que l’on porte contre le vent ! » XIX Au second acte, le héros , rejoint par deux de ses officiers, dont l’un est
antages de la vie religieuse pour le salut. Un d’eux reconnut dans le héros le fils du roi, roi lui-même. « Je ne m’étonne p
eusement le chasseur à venir habiter quelques jours leur ermitage. Le héros les remercie, il flotte entre deux courants d’idé
. La seconde scène est une longue et poétique complainte amoureuse du héros , qui déplore la maladie de celle qu’il aime et la
bandon ! » XXII Suit une scène de délicieuse entrevue entre le héros et Sacountala, que ses compagnes ont laissée seul
un moment au bord du Malini. Les deux amants s’avouent leur amour. Le héros jure à Sacountala que si elle veut consentir à êt
oublieras », lui dit la jeune fiancée. « Moi, t’oublier ! » répond le héros . « Va, céleste enfant, en quelque lieu que tu por
constamment fixé à sa racine. » Le bracelet de Sacountala tombe ; le héros le ramasse et le rattache. « Ne dirait-on pas q
du lotus, chassée par le vent, entre dans les yeux de Sacountala. Le héros lui souffle doucement dans l’œil pour lui rendre
eau du soir, qui annonce la nuit à la forêt. XXIII Cependant le héros est reparti pour sa capitale, laissant à Sacounta
Il apprend, de la bouche de son élève chérie Sacountala, la visite du héros , son amour, sa promesse de la couronne, quand ell
union secrète, mais approuvée par la religion et les lois, l’unit au héros , et qu’elle porte dans son sein un gage de son un
e gouvernement de son vaste empire, il remettra sa puissance au jeune héros que tu lui auras donné, tu reviendras alors avec
6 (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474
itale. Elle espérait y retrouver, avec son titre d’épouse, l’amour du héros devenu roi : tout présageait à Sacountala une réc
Mais une divinité jalouse avait enlevé par un maléfice la mémoire au héros son époux. Quand elle se présente au palais, il l
a avait laissé glisser de son doigt l’anneau nuptial, signe auquel le héros avait juré de la reconnaître toujours. Les scènes
nnaissance, en vain implorée par l’épouse, cruellement refusée par le héros , sont aussi déchirantes que pittoresques. Elles r
s souvenirs à demi effacés des temps heureux qu’elle a passés avec le héros dans les délices de l’ermitage. « Voyons, dit le
assés avec le héros dans les délices de l’ermitage. « Voyons, dit le héros , quelle fable vas-tu inventer encore pour me conv
u limpide que contenait le calice surnageant d’un brillant lotus. Le héros . Eh bien ! Eh bien ! Après ? Sacountala. Dans c
x qu’on aime, et tous deux vous êtes habitants des mêmes bois ! » Le héros toujours incrédule, se retournant vers les femmes
xprime en vers incohérents mais délicieux. Il déplore le malheur d’un héros et d’un roi qui ne laissera après lui aucun hérit
à la hauteur des cimes les plus inaccessibles de l’Himalaya, d’où le héros contemple d’un coup d’œil tous ses vastes États.
rapidement vers moi. » On voit, à cette description du char prêté au héros par Indra, ce qu’on voit plus formellement encore
r la montagne la demeure habitée par le divin fils de Maritchi. » Le héros . Comment ! L’essieu n’a pas rendu le moindre son 
t constamment aux exercices pieux de la dévotion la plus austère. Le héros . Mon admiration est également excitée à la fois p
rie : « Oui ! Ce n’est que dans ce séjour qu’habite la sainteté. » Le héros , descendu dans les bois qui entourent l’asile sac
illes du monastère qui s’efforcent de le faire obéir à leur voix. Le héros , regardant du côté d’où il a entendu partir les
ur farouche, on dirait que tu ne respires que guerre et combats ! Le héros . Chose étonnante ! je sens tout mon cœur incline
. Ah ! Oui, j’en ai bien peur, vraiment ! (Il se mord la lèvre.) Le héros , dans le plus grand étonnement. Cet enfant fait
e complaisante à son petit babil, composé de mots à demi formés ! Le héros s’informe de la naissance de cet enfant dont la f
giée dans cet asile. « Quel est son père ? » demande avec anxiété le héros . « Ce serait souiller mes lèvres que de prononcer
répond la nourrice. « Dieux ! C’est ma propre histoire », se dit le héros à lui-même. D’autres signes de reconnaissance lui
r les nourrices des interrogations de l’étranger et des transports du héros qui presse son fils dans ses bras, paraît. Les té
sse son fils dans ses bras, paraît. Les ténèbres de l’intelligence du héros se dissipent à la vue et à la voix de l’enfant ;
sipent à la vue et à la voix de l’enfant ; il reconnaît la mère. Le héros . Est-ce donc là Sacountala ? s’écrie-t-il à l’asp
ant sur les mers, il toucherait à peine la sommité de leurs flots, ce héros invincible conquerra les sept îles dont se compos
ïsme qui n’a rien de la fougue, de la brutalité et de la férocité des héros sauvages de la Grèce, de Rome, de la Germanie ; c
e poésie ne reconnaît de véritable grandeur que dans la domination du héros sur ses propres passions. Les demi-dieux héroïque
ttérature, Rama, Chrisna, les Pandavas, sont des sages autant que des héros . IX Par une métaphore qui doit être bien na
le sanscrit, dialecte sacré réservé aux acteurs qui représentent les héros ou les dieux, et une autre langue antique aussi,
ique aussi, mais non sacrée, réservée aux femmes qui représentent les héroïnes du drame. Le nombre immense des spectateurs compr
indien, Bavahbouti est une tragédie historique et mythologique sur le héros demi-dieu Rama. Nous allons l’analyser rapidement
bit de pénitence parmi les saints cénobites. » — « Oui », réplique le héros , « cet état de vie austère que les anciens rois d
tent la foudre, enveloppés de l’obscurité orageuse de la bataille. Le héros les défie, et son cri de guerre est entendu par-d
ent mugit au loin, comme si c’était le vent de la fin du monde. » Un héros s’élance pour combattre corps à corps l’enfant, f
le s’avance sur la scène sous le costume du saint anachorète à qui le héros doit le bonheur d’avoir retrouvé ses fils et son
onheur d’avoir retrouvé ses fils et son épouse : « Rama », dit-il au héros , « pouvons-nous encore quelque chose pour votre b
7 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
Cormac, couvert de ses horribles blessures ; le pâle fantôme du jeune héros apparaît dans l’obscurité : le sang coule de ses
uclier porte la marque des combats, et son œil méprise le danger. Ces héros et mille autres avec eux environnaient Caïrbar. Q
es combats ! » « As-tu vu ce guerrier, dit Caïrbar en soupirant ; ses héros sont-ils en grand nombre ? Lève-t-il la lance des
Le jeune chasseur du Moruth, Fillan, bande son arc. Mais quel est ce héros qui les devance ? C’est Oscar, le fils d’Ossian.
enir triomphant, je n’entendrai point le bruit de tes armes. Pleurez, héros de Morven, Oscar ne se relèvera plus. » Ils le pl
Morven, Oscar ne se relèvera plus. » Ils le pleurèrent, ô Fingal ! ce héros était cher à leur cœur. Il allait combattre : l’e
t la tombe d’un chef, il tomba sous les coups d’Oscar, le premier des héros  ! peut-être j’entendrai sa voix, peut-être alors
tu dans les cieux comme un bouclier sanglant ? Je vois les ombres des héros errer autour de ton globe et l’obscurcir… Mais où
voit s’élever sur la côte les tours antiques du palais de Crothar. Ce héros combattit avec gloire dans sa jeunesse ; mais alo
ais non pas autant que le roi de Morven ; mais qui est semblable à ce héros  ? Qu’on prépare ma fête ; que nos bardes chantent
ros ? Qu’on prépare ma fête ; que nos bardes chantent. Amis, c’est un héros que vous voyez aujourd’hui dans mon palais. » On
ion où soufflent les vents : c’est là qu’est la demeure de Fingal. Le héros est assis sur un trône de vapeurs, sa lance aérie
n. Le barde touche sa harpe fantastique, et élève sa faible voix. Les héros , moins distingués, éclairent de mille météores le
mis. Une race dégénérée nous remplace dans nos palais, et de tous ces héros il ne reste plus qu’Ossian. Fingal commande, je d
ous le poids des années ; il avait donné des fêtes à Fingal, quand ce héros vint au palais de Starno disputer le cœur d’Agand
entends le rugissement de la mort. Tes amis ont attaqué Uthal, et mon héros n’est plus. Ah ! que ne suis-je restée sur mon ro
au murmure de ce torrent. » Nous restâmes deux jours sur la côte. Les héros de Berrathon s’y rassemblèrent. Nous conduisîmes
ouanges furent chantées en présence de Larmor : il bénit lui-même les héros de Morven : il ignorait que le superbe Uthal, son
Nos faibles descendants me verront et admireront la haute stature des héros du temps passé, ils se cacheront dans leurs grott
il puisse entendre encore la voix de son fils, la voix du chantre des héros . Le vent du nord ouvre tes portes, ô Fingal ; je
ée est une vapeur à demi enflammée… Qu’il paraît sombre et faible, ce héros qui, jadis, marchait si brillant et si fort ! Mai
ses aïeux au milieu des nuages. Oui, je vais te rejoindre, ô roi des héros  ! la vie d’Ossian touche à son terme. Je sens que
Fingal, pourquoi cette tristesse, pourquoi ce nuage sur ton âme ? Les héros des temps anciens ne sont plus et leur renommée a
s pas ? Et toi, barde décrépit, tu resterais sur cette terre d’où les héros ont disparu ! Non, mais ma gloire restera ; elle
La mort environne le jeune Ryno ; mais je marcherai sans bruit, ô mon héros  ! et je me glisserai doucement dans le lit où tu
rmian ont imitée. CARTHON Événements des siècles passés, actions des héros qui ne sont plus, revivez dans mes chants ! Le mu
… Revivez dans mes chants, événements des siècles passés, actions des héros qui ne sont plus ! Quel est celui qui revient de
beauté de sa fille. On remplit à la ronde la coupe de la paix, et le héros en cheveux blancs me donna la belle Moïna. Sa gor
nuages, autour de la table où circulent des coquilles vaporeuses, les héros t’admireront, et les vierges toucheront en ton ho
œuvres ? Atala, René et tant d’autres ne sont-ils pas des parents des héros et des héroïnes d’Ossian ? La mélancolie tout ent
a, René et tant d’autres ne sont-ils pas des parents des héros et des héroïnes d’Ossian ? La mélancolie tout entière n’est-elle
oler et tournoyer dans les airs ses feuilles desséchées ; la tombe du héros en est jonchée : les ombres des morts apparaissen
rcils épais et menaçants. Les épées étincellent dans la main des deux héros , et leurs armes se choquent avec un horrible frac
rassemblés sur la colline de Lora ; j’y vois Fingal au milieu de ses héros . Je revois les bardes mes rivaux, le vénérable Ul
e de charmes. Ses yeux baissés s’humectèrent de pleurs : les âmes des héros furent attendries quand elle éleva sa voix mélodi
oix, car mes accents seront doux et touchants quand je pleurerai deux héros si chers à mon cœur. Ainsi chantait Minona, et un
t après la pluie, ou du tonnerre grondant dans le lointain. Plus d’un héros succomba sous tes coups, et les feux de ta colère
ire et grand comme la mort ; de telles poésies sont la nourriture des héros  ! » Lamartine. 14. Fils de Fingal.
8 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre VII. Des Saints. »
n, Socrate, recommandent le culte de ces hommes, qu’ils appellent des héros . Honore les héros pleins de bonté et de lumière
ndent le culte de ces hommes, qu’ils appellent des héros. Honore les héros pleins de bonté et de lumière , dit le premier da
er dans ses Vers Dorés. Et, pour qu’on ne se méprenne pas à ce nom de héros , Hiéroclès l’interprète exactement comme le chris
ète exactement comme le christianisme explique le nom de saint. « Ces héros pleins de bonté et de lumière pensent toujours à
jaillit de la félicité dont ils jouissent en lui. » — Et plus loin, «  héros vient d’un mot grec qui signifie amour, pour marq
c qui signifie amour, pour marquer que, pleins d’amour pour Dieu, les héros ne cherchent qu’à nous aider à passer de cette vi
ciel69. » Les Pères de l’Église appellent à leur tour les saints des héros  : c’est ainsi qu’ils disent que le baptême est le
rétiens des rois et des prêtres de Dieu 70. Et sans doute ce sont des héros , ces martyrs, qui, domptant les passions de leur
9 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre XII. Suite du Guerrier. »
nt et sans ressort. On en peut juger par Énée, dont Virgile a fait un héros philosophe. Les vertus purement morales sont froi
ainsi. Enfin le christianisme a produit l’honneur ou la bravoure des héros modernes, si supérieure à celle des héros antique
’honneur ou la bravoure des héros modernes, si supérieure à celle des héros antiques. La véritable religion nous enseigne que
s à la beauté ? » Pour juger de la différence qui se trouve entre les héros d’Homère et ceux du Tasse, il suffit de jeter les
es remparts de Sion. D’un côté sont les chevaliers, et de l’autre les héros antiques. Soliman même n’a tant d’éclat, que parc
né quelques traits de la générosité du chevalier : ainsi le principal héros infidèle emprunte lui-même sa majesté du christia
ntrant seul à un camp furieux qui l’accuse d’avoir fait assassiner un héros . Quelle beauté noble et touchante dans la prière
10 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre I. De la sagesse philosophique que l’on a attribuée à Homère » pp. 252-257
elé fidèlement l’usage d’empoisonner les flèches 83, comme le fait le héros de l’Odyssée, qui va exprès à Éphyre pour y trouv
nt d’un homme sage d’amuser le peuple grossier, de la grossièreté des héros et des dieux. Mars, en combattant Minerve, l’appe
donne un coup de poing à Diane ; Achille et Agamemnon, le premier des héros et le roi des rois, se donnent l’épithète de chie
qu’il a montrée. Il enlève Briséis à Achille, sans doute afin que ce héros , qui portait avec lui le destin de Troie, s’éloig
toute l’Iliade ; ses principaux acteurs sont un tel capitaine, un tel héros  ! Voilà le poète incomparable dans la conception
. Si Homère est un sage, un philosophe, que dire de la passion de ses héros pour le vin ? Sont-ils affligés, leur consolation
de supposer tant de légèreté, tant de mobilité dans les dieux et les héros  ; de montrer les uns, sur le moindre motif, passa
11 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou économie, dans les âges poétiques » pp. 174-185
osée des parents et des enfants, sans esclaves ni serviteurs Les héros sentirent, par l’instinct de la nature humaine, l
et tuaient ceux qui osaient faire des courses sur leurs terres. Déjà héros par leur naissance, puisqu’ils étaient nés de Jup
ent nés de Jupiter, c’est-à-dire nés sous ses auspices, ils devinrent héros par la vertu. Dans ce dernier genre d’héroïsme, l
t d’une nature servile. Aussi les réfugiés ne furent protégés par les héros qu’à une condition juste et raisonnable, celle de
isonnable, celle de gagner eux-mêmes leur vie en travaillant pour les héros , comme leurs serviteurs. Cette condition analogue
erviteurs se nommaient chez les Latins vernæ, tandis que les fils des héros , pour se distinguer, s’appelaient liberi. Du rest
de même dans la seconde barbarie [dans celle du moyen âge] ; quarante héros normands, qui revenaient de la terre sainte, mire
tenaient Salerne assiégée. C’est à cette protection accordée par les héros à ceux qui se réfugièrent sur leurs terres, qu’on
saux étaient vades, c’est-à-dire obligés personnellement à suivre les héros partout où ils les menaient pour cultiver leurs t
12 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre III. Du temps où vécut Homère » pp. 260-263
ède en font un reproche à Pâris. — 9. Homère nous montre toujours ses héros se nourrissant de chair rôtie, nourriture la plus
tre le feu, de l’eau, un chaudron et un trépied ; Virgile nourrit ses héros de viandes bouillies, et leur en fait aussi rôtir
saisonnés. — Homère nous présente comme l’aliment le plus délicat des héros , la farine mêlée de fromage et de miel ; mais il
s abondantes en poissons qui font les délices des festins . — 10. Les héros contractent mariage avec des étrangères ; les bât
ut à l’heure, avec les mœurs sauvages et féroces qu’il attribue à ses héros , particulièrement dans l’Iliade. Dans l’impuissan
le rôtit, prépare la table, et sert le pain dans des corbeilles ; les héros ne célébraient point de banquets qui ne fussent d
13 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « G.-A. Lawrence »
ns son dandysme, lui qui est de la même race que ses types et que ses héros  ! Croirait-on, en effet, si le roman de Guy Livin
dans la conception de ses personnages. Guy Livingstone est un de ces héros de Lord Byron, aussi faciles à reconnaître mainte
s héros de Lord Byron, aussi faciles à reconnaître maintenant que les héros d’Homère, mais de ceux-là — car il y a deux famil
que les héros d’Homère, mais de ceux-là — car il y a deux familles de héros en Lord Byron — chez lesquels l’action domine la
orce jusqu’au moment où, d’un dernier coup, Dieu les achève… C’est un héros de Lord Byron resté au logis (at home), dans son
sociétés : « Je nais ici, et c’est là que je puis mourir. » Comme les héros de Lord Byron, Guy Livingstone est un de ces Puis
ciété anglaise, mais bien plus Anglais de race et de physique que les héros de Lord Byron, dont le défaut peut-être est de n’
ez de physionomie historique ; Guy Livingstone a cependant, comme les héros de Byron, ce charme de la goutte de lumière dans
rodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son héros . À côté de Livingstone, le Titan des Titans, il y
. Le Satan de Milton ne se repent point, ni Lovelace non plus, ni les héros de Byron, ni personne ; mais Livingstone, lui, a
14 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »
personnalité de ce mâle Richepin, si fier d’être un mâle, et dont le héros dans Madame André est une femelle pour la faibles
son roman de La Jolie fille de Perth, et son poltron n’était pas son héros . Ses héros, c’étaient ceux qui mouraient pour lui
de La Jolie fille de Perth, et son poltron n’était pas son héros. Ses héros , c’étaient ceux qui mouraient pour lui et pour ca
ible de nous intéresser longtemps au caractère de Lucien Ferdolle, le héros , si cela peut s’appeler un héros, de M. Richepin.
au caractère de Lucien Ferdolle, le héros, si cela peut s’appeler un héros , de M. Richepin. Il est impossible de supporter l
mmence… IV Seulement, on me dira peut-être : Ce n’est pas là le héros du livre de M. Richepin. — Il n’y a pas de héros
: Ce n’est pas là le héros du livre de M. Richepin. — Il n’y a pas de héros dans son livre. Il y a une héroïne, ou plutôt, c’
re de M. Richepin. — Il n’y a pas de héros dans son livre. Il y a une héroïne , ou plutôt, c’est madame André qui est le héros d
n livre. Il y a une héroïne, ou plutôt, c’est madame André qui est le héros dans ce roman, qui, d’ailleurs, s’appelle Madame 
imé, pleure partout, n’est que l’occasion pour madame André d’être le héros de ce livre féminisé par l’admiration pour les fe
15 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « G.-A. Lawrence » pp. 353-366
ns son dandysme, lui qui est de la même race que ses types et que ses héros  ! Croirait-on, en effet, si le roman de Guy Livin
dans la conception de ses personnages. Guy Livingstone est un de ces héros de lord Byron, aussi faciles à reconnaître mainte
s héros de lord Byron, aussi faciles à reconnaître maintenant que les héros d’Homère, mais de ceux-là, — car il y a deux fami
ue les héros d’Homère, mais de ceux-là, — car il y a deux familles de héros en lord Byron, — chez lesquels l’action domine la
orce jusqu’au moment où, d’un dernier coup, Dieu les achève… C’est un héros de lord Byron, resté au logis (at home), dans son
les sociétés : Je nais ici, et c’est là que je puis mourir. Comme les héros de lord Byron, Guy Livingstone est un de ces Puis
ciété anglaise, mais bien plus Anglais de race et de physique que les héros de lord Byron, dont le défaut peut-être est de n’
sez de physionomie historique, Guy Livingstone a cependant, comme les héros de Byron, ce charme de la goutte de lumière dans
rodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son héros . A côté de Livingstone, le Titan des Titans, il y
. Le Satan de Milton ne se repent point, ni Lovelace non plus, ni les héros de Byron, ni personne ; mais Livingstone, lui, a
16 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IX. De l’astronomie poétique » pp. 233-234
a dans l’opinion des hommes, et avec lui s’élevèrent les dieux et les héros . Pour retrouver l’astronomie poétique, nous feron
que les étoiles fixes, les dieux montèrent dans les planètes, et les héros furent attachés aux constellations. Aussi les Phé
aux constellations. Aussi les Phéniciens trouvèrent les dieux et les héros de la Grèce et de l’Égypte déjà préparés à jouer
cs, à leur tour, trouvèrent dans ceux du Latium la même facilité. Les héros , et les hiéroglyphes qui signifiaient leurs carac
iers peuples écrivirent au ciel l’histoire de leurs dieux et de leurs héros ……
17 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de l’Évangile » pp. 89-93
s deux une grande et frappante antithèse. Les femmes chrétiennes, les héroïnes historiques du Christianisme, mises en regard des
ennes, les héroïnes historiques du Christianisme, mises en regard des héroïnes de la Révolution, c’était là un spectacle et c’ét
c’était là un spectacle et c’était là une leçon !… Où qu’on prît ces héroïnes , qui ne forment pas un bataillon, mais toute une
; il nous eût été doux de démontrer la différence qu’il y a entre les héroïnes de la foi en Dieu et les héroïnes de la foi en so
r la différence qu’il y a entre les héroïnes de la foi en Dieu et les héroïnes de la foi en soi-même ; car, malgré l’éternelle m
que, et à ces trois termes nous défions d’en ajouter un de plus ! Les héroïnes de Michelet, toutes ces femmes modernes qui ne so
18 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « J.-K. Huysmans »
ommun et si cruellement ennuyeux. Évidemment, c’est plus que cela. Le héros de M. Huysmans — et les héros des romans que nous
ux. Évidemment, c’est plus que cela. Le héros de M. Huysmans — et les héros des romans que nous écrivons sont toujours un peu
rivons sont toujours un peu nous-mêmes — est un malade comme tous les héros de roman de cette époque malade. Il est en proie
est en proie à la névrose du siècle. Il est de l’hôpital Charcot. Un héros de roman qui se porte bien et qui jouit de toutes
appelle l’atavisme et fait présentement le tour de la littérature. Le héros de M. Huysmans a des ancêtres sous Henri III, et
urtant je crois qu’il s’en doute… en écrivant l’autobiographie de son héros , il ne fait pas que la confession particulière d’
lus un être organisé à la manière d’Obermann, de René, d’Adolphe, ces héros de romans humains, passionnés et coupables. C’est
l’œuvre inouïe sur laquelle il brille. Exceptionnellement dépravé, le héros autobiographique de M. Huysmans aime toutes les d
19 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Meurice » pp. 231-241
». Mais nous ne ferions jamais de roman sur eux. III Césara, le héros du roman que Paul Meurice soude à toute cette éti
niaisent la sienne, pourrait, malgré la faiblesse du caractère de son héros , tué par une opinion qu’il prend pour sa conscien
de nous dresser en pied un Césara grandiose qui aurait été un double héros , tout à la fois le héros de la vie publique et ce
un Césara grandiose qui aurait été un double héros, tout à la fois le héros de la vie publique et celui de la vie privée. Il
les, hémistiches souvenus des Feuilles d’automne. Et non seulement le héros de la vie publique est misérablement rapetissé da
dans ces fades mièvreries d’un jouvenceau et d’un poète, mais l’autre héros , le héros de la vie privée, disparaît aussi dans
ades mièvreries d’un jouvenceau et d’un poète, mais l’autre héros, le héros de la vie privée, disparaît aussi dans cet amour
a eu sur Paul Meurice la même influence que sur son livre et sur son héros . Césara, l’ennemi de l’Église romaine, meurt révo
20 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre III. Des éloges chez tous les premiers peuples. »
lcule point avec art pour échapper à la reconnaissance. Cependant les héros durent recevoir de plus grands honneurs après leu
e la nation ; les bardes étaient les chantres et les panégyristes des héros . On les plaçait au centre des armées : « Viens no
animaient le guerrier et servaient de consolation aux vieillards ; le héros qui ne pouvait plus combattre, assis sous le chên
guerriers, il n’y en a aucun où l’on ne trouve des femmes à côté des héros , et presque partout le contraste ou l’union de l’
ent des prétentions à la gloire ; chez eux les scaldes chantaient les héros  ; souvent même ils gravaient ces chants et ces él
s-uns de ces chants ; on se doute bien qu’ils sont barbares comme les héros qu’ils célèbrent ; mais à travers le désordre des
ntent plus : ils chassent l’ours et le renard au lieu de célébrer les héros . L’Amérique eut les mêmes usages que notre ancien
21 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
même Bernard de Weymar. Tel fut enfin Wallstein, duc de Friedland, le héros des tragédies allemandes que je me suis proposé d
e la description la plus pathétique à faire ressortir la situation du héros de la pièce, d’un vieux guerrier couvert de gloir
re théâtre. Dans nos tragédies, tout se passe immédiatement entre les héros et le public ; les confidents sont toujours soign
uefois pour répondre, et, de temps en temps, pour raconter la mort du héros , qui, dans ce cas, ne peut pas nous en instruire
le moindre intérêt. Dans les tragédies allemandes, indépendamment des héros et de leurs confidents, qui, comme on vient de le
rtaient un jugement sur les sentiments et les actions des rois et des héros , dont ils contemplaient les crimes et les misères
r en deux moitiés, dont chacune était composée des partisans des deux héros , qui, dans sa pièce, se disputent la main d’une f
» Le spectateur, qui sait que le poignard est suspendu sur la tête du héros , reçoit une impression très-profonde de ce présag
ux pas dire qu’ils embrassent dans leurs pièces toute la vie de leurs héros  ; mais ils n’en omettent aucun événement importan
qu’ils veulent peindre : ils suppriment de la vie antérieure de leurs héros tout ce qui ne s’enchaîne pas nécessairement au f
térieurs, on porte plus directement l’intérêt sur un objet unique. Le héros est plus dans la main du poëte qui s’est affranch
ais quel instinct, que ce n’est pas un personnage historique, mais un héros factice, une créature d’invention qu’on lui prése
la vérité y perd peut-être encore. On se demande ce que seraient les héros qu’on voit, s’ils n’étaient dominés par la passio
s que nous voyons sur la scène française n’en peut donner l’idée. Nos héroïnes passionnées, Alzire, Aménaïde, Adélaïde du Guescl
portion entre leur destinée et la vigueur dont elles sont douées. Nos héroïnes tendres, Monime, Bérénice, Esther, Atalide, sont
de à voir Bazajet s’unir à Roxane ; Esther n’aime point Assuérus. Les héroïnes de Voltaire luttent contre les obstacles ; celles
r sur la scène. Thécla n’observe aucun des déguisements imposés à nos héroïnes  ; elle ne couvre d’aucun voile son amour profond,
22 (1714) Discours sur Homère pp. 1-137
santes. C’est lui seul qui a formé les legislateurs, les sçavans, les héros , les souverains ; les plus grands hommes ne seron
xciter l’admiration de ses lecteurs pour la valeur surprenante de son héros  : d’autres enfin, qu’il n’avoit eu en vûe que les
on diroit qu’Homere ne leur fait faire des prodiges, qu’afin que son héros les efface. Dès qu’il s’est retiré, l’armée des g
été là le dessein du poëte, il n’auroit pas terni le caractere de son héros par tant de mauvaises qualités. étoit-ce un bon m
avec mépris, c’est qu’il les donne presque à tous ses dieux et à ses héros , à proportion de leur puissance et de leur valeur
après la mort du meilleur ami d’Achille, qui périt dans le combat, ce héros se reconcilie avec Agamemnon, et il tuë le généra
d’Achille, qui fut si fatale aux grecs, et qui coûta la vie à tant de héros . voilà les paroles du poëte, et son dessein : mai
le destin des grecs et des troyens qu’au poids du ressentiment de ce héros . Il est vrai que les grecs parlent quelquefois av
rois qu’Homere ne s’est proposé d’abord que de chanter la colere d’un héros , comme un sujet capable d’attacher l’esprit et d’
int le poëme au récit d’une action. Peut-être que la vie entiere d’un héros , maniée avec art, et ornée des beautés poëtiques,
s, on sçait d’avance de quel côté demeurera l’avantage. S’il met deux héros aux mains, on sçait qui doit périr et qui doit va
ens, on trouve encore à chaque pas, des occasions de scandale. Des héros Les dieux ne sont dans l’iliade que des person
suite, qu’agréable en lui-même. Il choisit entre les chefs, plusieurs héros , pour être le principal ornement de son poëme, et
, et le modérateur des différends. Ainsi Homere donne à chacun de ses héros , des qualités propres et dominantes qui le distin
’en faire valoir d’anciennes. Une suite de la vanité grossiere de ces héros , c’est la facilité qu’ils ont à s’offenser les un
ui les inspire ? Je remarque encore un grand fonds d’impiété dans les héros d’Homere. Agamemnon outrage Apollon dans la perso
ices. Mais, à mon sens, le plus grand trait de ressemblance entre les héros dont je parle, c’est la cruauté militaire. Ce n’e
bien des dieux et des hommes. J’ose encore ajouter que la valeur des héros d’Homere n’est pas si différente que l’on veut le
diges. Le poëte distribue dans les différens livres de son poëme, des héros de jour, pour ainsi-dire : tantôt c’est Diomede q
e ; mais son absence donne lieu au poëte de faire passer en revûë ses héros subalternes, et d’attirer successivement sur eux
deux choses qui paroissent se combatre. Il vouloit d’un côté que son héros fût absolument nécessaire aux grecs, et qu’il val
nc être que les avantages extérieurs ; et en effet Homere donne à son héros cette sorte de supériorité, à proportion des merv
érable, au talon près, trouvent ridicule qu’on le mette à la tête des héros  : tant il est vrai que l’idée de valeur suppose t
re a si bien senti combien cette idée devoit jetter d’intérêt sur son héros , qu’il la répand dans tout le poëme, afin que le
e même de la plûpart des autres. Homere ne fait pas toujours agir ses héros d’une maniere conforme à la premiere idée qu’il e
soutenir aux dépens de la vérité. J’oubliois de dire qu’il manque aux héros de l’iliade une sorte de dignité inconnue au siec
ces longues épithetes, et de ces attributs attachés aux dieux et aux héros  ; quand même il seroit vrai que ces attributs n’é
peu d’égard qu’Homere a pour la vraisemblance, en faisant tenir à ses héros de si longs discours, quand il n’est question que
nt, comme il le fait quelquefois, en racontant de quelques uns de ses héros , des histoires variées, où il étoit le maître de
l placée, et je ne puis m’empêcher de dire, à cette occasion, que les héros d’Homere sont de fort mauvais railleurs ; ils ne
e franchise magnanime ; ainsi l’esprit est élevé par les sentimens du héros  ; Phenix, le vieux gouverneur d’Achille, reprend
r le fléchir les larmes, les raisons, et les exemples. Il rappelle au héros les soins qu’il a pris de son enfance ; il le con
onter : mais ils ne songent pas que les vieillards d’Homere, sont des héros , et de plus, des sages ; qu’ainsi, c’étoit assez
chille, qu’il se le proposa tout entier pour modéle ; et parce que ce héros après avoir tué Hector, le traîna indignement sur
iter ne lui en eût donné l’ordre par Iris. Le courage et la force des héros ne leur suffisent pas pour vaincre, si les dieux
du poëte. Ce qui regarde les dieux y est absurde ; ce qui regarde les héros y est souvent grossier ; les idées de morale y so
i ; leur malheur les réconcilie ; aussitôt le parti contraire perd le héros qui le défendoit, et cette perte fait le désespoi
suivre leurs avantures ; on entre sans peine dans leurs passions. Des héros moins connus qu’Achille, et qu’Hector ; des femme
ait un carnage horrible de troyens ; on le prend quelque tems pour le héros dont il porte les armes : mais enfin on se détrom
nt les deux armées, tandis qu’ils redoublent encor la valeur des deux héros . Hector triomphe de Patrocle, et il l’insulte plu
âché de leur donner toûjours de la dignité. Je n’ai pas dépouillé les héros de cet orgueil injuste, où nous trouvons souvent
eul hors des murailles, attend son ennemi avec toute l’assurance d’un héros  : c’est en vain que Priam et qu’Hecube le conjure
défendre, et ce n’est plus qu’une dispute de coureurs entre les deux héros , qui tous deux, l’un fuyant, l’autre poursuivant,
le coup. En vérité, quand Homere auroit eu dessein d’avilir ses deux héros , qu’il auroit voulu que l’un pérît avec infamie,
s scrupule toutes ces circonstances, pour rétablir la gloire des deux héros de l’iliade. Hector ne fuit point d’abord avec ig
23 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome IV pp. 5-
lime ou prompt comme ses divinités mêmes ; tantôt passionné comme les héros qu’elle fait agir, ou naïf comme les scènes domes
u Forum, sur les champs de batailles, et s’efforce de ressusciter les héros vengeurs de ses lois sacrées, afin d’exciter ses
rte de prestiges qui ressort de la magie, les parures fleuries de ses héros , le fard de ses enchanteresses, la surabondance d
onte, et l’on s’étonne qu’étant né sous l’empire du christianisme, ce héros historique marche favorisé de la fabuleuse Cypris
rs à la mémoire, de se payer les périls que sa valeur y avait courus. Héros lui-même de ses chants, son génie eut une même ré
tous les pays qu’au sien, lui conseilla-t-il de tourner en dérision l’ héroïne qui seconda le dévouement des La Hire, des Dunois
politique, et des usages publics et privés, soit du peuple, soit des héros dont elle consacre les faits : plus son imitation
cor, « Hors des murs, dans un bois, près d’un nouveau Scamandre, « Au héros d’Ilion, ou plutôt à sa cendre, « Sur un tombeau
erez quel profit la poésie retire des hasards de la course errante du héros depuis qu’Hélénus lui fit cadeau, en partant d’Ép
lace que réclame l’action et que doit occuper la vue intéressante des héros et des mœurs. On passe avec ennui sur tant de pag
ns ses divers chants ; tantôt il signale lui-même une quantité de ses héros , et laisse un de ses personnages désigner ceux do
tholicité la plus souveraine que le chantre de la Lusiade conduit son héros portugais et chrétien à la découverte des Indes p
ques déités qui dénaturent sa Lusiade garder leur place au milieu des héros de la ligue et dans le sujet de la conversion pol
des attitudes et des démarches si conformes à l’état et aux mœurs des héros du poème. Quel critique fâcheux s’aviserait de re
premier citron à Rouen fut confit. Il importait donc de montrer les héros du Lutrin officiant avec zèle à table, afin de le
peuvent aussi copier les ornements dont se parent les déesses et les héroïnes dans les solennités de l’Olympe ou de la terre :
orges de Vulcain ? Est-il indifférent de savoir comment les chars des héros étaient attelés et conduits ? Ne sommes-nous pas
ptions locales, ignorez la géographie des contrées que parcourent les héros , votre imagination s’égarera dans le confus assem
les passés : voilà comment elle lui fait accompagner tous les pas des héros qu’elle représente, et l’introduit jusque dans le
un long voyage. Cette dernière marche sera celle de l’Énéide, dont le héros passe comme Ulysse, de mers en mers, et de villes
ité de sa vengeance. N’oublions pas que Priam vient de reprocher à ce héros , héritier de toute la fierté d’Achille, d’avoir d
cette coupable femme éclaire son visage, qui pâlit à la lumière ; le héros , dont le courroux se réveille à sa vue, s’excite
re de leur usage pour accroître l’intérêt qu’il veut répandre sur son héros et sur le malheur des Troyens. Il représente les
drir par une femme muette d’effroi. Cette opposition, honorable à son héros , n’est-elle pas absolument dans la nature ? ne re
achine, va fournir un épisode savamment imaginé pour faire rentrer le héros à peine sorti de Troie, que les Grecs livrent aux
nombreux combats décrits dans l’Iliade, l’expédition nocturne de deux héros rompt l’uniformité de ces luttes guerrières, dont
pas mieux l’insensible orgueil de la reine de Cathay ? La pâleur d’un héros adolescent, la pitié qu’excite la vue de sa bless
s la nuit les périls et la gloire d’une incursion secrète ; c’est une héroïne impatiente de se distinguer par quelque exploit e
dans une assemblée des chefs principaux de la ville, à l’exemple des héros que nous avons cités. Ils partent ensemble, et de
orce à se défendre de ses agressions, et reçoit la mort de la main du héros qui la pleure, et qui l’ondoie des eaux baptismal
es sortes d’épreuves, dont les lecteurs honnêtes frissonnent pour les héroïnes , m’ont convaincu qu’elles ne doivent entrer qu’ép
nous du chant superflu que Voltaire a enjolivé des galanteries de son héros et de Gabrielle ? Se rattache-t-il à autre chose
a pris de tous côtés, afin de semer les obstacles sur la route de ses héros , et les contrastes dans sa longue carrière poétiq
resses enlèvent à jamais à l’amitié d’Hercule ; et le désespoir de ce héros , qui cherche en vain son jeune élève, retient lon
lape, les dogmes de Pythagore, la sagesse de Numa, et l’apothéose des héros du Capitole. Sans doute les Métamorphoses d’Ovide
os faucilles. « Inutiles avis ! du trône possesseur, « Saül, vaillant héros , devient lâche oppresseur. « Mais vois l’arche so
repoussons encore : elle se reproduit dans le testament du mystérieux héros de la Messiade, de qui les paraboles sont autant
pas mieux en particulariser le sens, et dire, en désignant soudain le héros et les circonstances : Je chante celui qui par sa
mats, triste jouet des flots, « Longtemps le sort cruel poursuivit ce héros , « Et servit de Junon la haine infatigable : « Qu
ier dans la pensée. On ne demanderait à Virgile que d’avoir nommé son héros qu’il se contente de signaler par le sommaire de
étation infidèle et vague de La Harpe. « Ce sont les exploits et les héros illustres qui, des plages occidentales de la Lusi
e début de la Henriade remplit les mêmes obligations. « Je chante ce héros qui régna sur la France, « Et par droit de conquê
« Dans les champs d’Ilion, sous ses fameuses tours, « Livra tant de héros à la faim des vautours ; « Du jour que s’enflamma
ater ? S’agit-il de la destruction de la chair dans ce sacrifice d’un héros céleste ? La sagesse naturelle lui expliquera-t-e
courroux ; et c’est du milieu de cette tempête, à laquelle échappe le héros bientôt accueilli par l’hospitalité gracieuse de
histoire ? N’eût-il pu le remplir en nous apprenant ce que devint son héros disparu jusqu’à sa trentième année ? Le tableau d
ur la curiosité du lecteur, si la conclusion n’était heureuse pour le héros  : les autres, sans affirmer que le destin du héro
t heureuse pour le héros : les autres, sans affirmer que le destin du héros dût tourner du mal au bien, ont justifié la concl
ue ; par cette raison, on estime les tragédies qui vont au malheur du héros meilleures que celles qui finissent heureusement
plus que certains poèmes épiques semblent composés à l’apologie d’un héros , et que d’autres racontent seulement des événemen
cet aspect, la Pharsale n’est pas faite à l’honneur particulier d’un héros , non plus que l’épopée de Milton, mais à la consé
u de perfidies et de crimes ; autant vaudrait-il dire qu’il est là le héros du poème, ainsi que Dryden assurait que le détest
s dernières, que la conclusion épique doit tourner à la prospérité du héros principal, quand le poème a pour objet de le chan
dont les mystères se retracent ingénieusement dans les scènes où son héros traite avec Samorin et les chefs des Maures. Enfi
at, dénué de secours alimentaires, et méconnu de la propre famille du héros , qu’il avait chanté. Un seigneur n’eut pas honte
sastre de sa patrie, au moins je meurs avec elle ! » Parole digne des héros de l’antiquité, parole que suivit bientôt sa mort
plus comique exemple du ridicule où il entraîna les auteurs. Alaric, héros du poème de ce descendant du père Lemoine, exprim
ù la garde est relevée : « Deux guerriers à l’instant remplacent les héros . C’est le vers de Delille : « … Leur veille pa
ar, ô respectable enfant ! et l’autre par ce beau trait : enfant déjà héros  ! L’un explique après, en pénibles phrases, le re
ussi rapidement que les traits décochés par Nisus : on croira voir ce héros qui, soudain, « Saisit, lance avec force un de s
 ; particulier, en ce que les malheurs, provenus de la dissension des héros conjurés contre Pergame, avaient influé sur les d
e tour à tour sur les conseils de l’Olympe, ou sur les assemblées des héros , et nous transporte partout avec lui dans les rég
emble que rien n’y entre que par nécessité. Du naturel violent de son héros naît un ressentiment de l’injure, si profond, que
e, autorisa le docte Homère à supposer les dieux en commerce avec les héros . Il n’inventa ni les uns ni les autres, il les pe
nter les guerriers ; eux-mêmes se rehausseront à côté d’elles, et les héros auront à combattre et leurs pareils, et les dieux
s ont eu peine à créer des dieux qui atteignissent aux dimensions des héros d’Homère, et que pourtant ses héros sont loin enc
atteignissent aux dimensions des héros d’Homère, et que pourtant ses héros sont loin encore de la hauteur des dieux qu’a su
emblance et d’exagération prétendue qu’on reproche aux actions de ses héros . Énée combat contre l’un des plus vaillants des G
 ! ô Simoïs ! fleuves qui gonflez toutes vos vagues pour engloutir le héros qui s’efforce de vous traverser, et dont l’audace
remettant à la main, n’est qu’une peinture de la présence d’esprit du héros qui, dans le péril qui le presse, ressaisit son a
iracle, et que, par ce seul trait, cette scène rentrant, à l’égard du héros , dans les choses habituelles, imprime la plus fan
olorer, à grouper, et à différencier les caractères. Une multitude de héros du même rang, agités d’un même désir de gloire, m
s, pasteurs des peuples, ou remparts des guerriers, sages princes, ou héros magnanimes. Ainsi ce sera moins en vous parlant d
t dans son amour effréné de la puissance. Son courage égale celui des héros qui le secondent, mais n’a pas leur impétuosité b
l’âge, de l’expérience, et de la sagesse. Caractère de Nestor. Héros vénérable, une longue habitude des dangers auxque
es batailles. Vainqueur du dieu Mars lui-même, il n’est le second des héros qu’à l’heure où reparaît Achille. Caractère de
ts de sa rage guerrière. Nuance des caractères de plusieurs autres héros . Que rapporterons-nous de Teucer, si remarquab
re d’Hélène. Celle qu’adorait le beau Troyen, infidèle épouse d’un héros grec, et conséquemment non moins experte à juger
s malheurs l’affligent ; ses mains brodent les vêtements guerriers du héros son mari, dont elle invoque le retour, en soupira
e chantre de Henry décréditait en l’accusant de n’avoir peint que des héros grossiers, des dieux grossiers, et des sentiments
légorique, il n’eût pas trouvé les dieux d’Homère grossiers comme ses héros  ; il ne lui eût pas semblé bizarre qu’au moment o
u’il ridiculise sous le sobriquet de son génie gardien, abandonnât ce héros prêt à périr ; car il eût pensé que ce dieu ne fi
mparable. Admirez la savante combinaison de l’inventeur. L’absence du héros durant les deux tiers de la fable l’y maintient t
mées. L’intérêt, ou nœud de la fable. À la seule volonté de ce héros extraordinaire s’attache l’intérêt, ou pour mieux
plus sensible qu’en ce poème où l’unité d’action, jointe à l’unité de héros principal, ne comporte qu’un nœud unique. Achille
ble situation du camp, le choix des plus nobles chefs députés vers le héros pour le fléchir, leur incertitude de pouvoir surm
e et le vaillant jouissent des mêmes honneurs ; le soldat oisif et le héros fameux par mille exploits meurent également. Je n
e l’avantage de servir à marquer les traits de la vieillesse dans ces héros , il ajoute à l’étendue de la conception générale.
, de la commisération, et de l’amitié ; puis, attaquant l’impitoyable héros par la vivacité de l’apostrophe, il le confond en
le réponse d’Achille au camp des Grecs ; et le refus du secours de ce héros prolonge les vicissitudes du sort de tous les act
par la reparution d’Achille dans leur camp, à l’égard des Troyens. Ce héros , de qui tout dépend dans l’Iliade, dont le sujet
es vaisseaux voisins d’Achille vont en être atteints : tout à coup ce héros , qu’on croyait absent, s’élance au bord des palis
s les troupes les plus courageuses, et par laquelle Homère couvre son héros d’un éclat d’autant plus merveilleux, qu’en le ra
tière par sa seule vue et par les seuls accents de sa voix : tous les héros , pour vaincre ont eu besoin de lutter : pour Achi
scours de ses dieux ; le sublime des expressions passionnées dans ses héros et dans les infortunes de leurs victimes ; enfin
ble scène des adieux d’Hector et d’Andromaque, ni sur l’invocation du héros élevant vers le ciel son Astyanax en ses bras tou
jette tout ensanglanté sur la terre, paraisse un augure favorable aux héros atteints par les coups d’Hector, dont ils seront
esse de nos temps lui reproche la simplicité de la vie que mènent ses héros et ses rois ; mais elle n’a rien qui choque le bo
ne le dégradent point à nos yeux : elles le rapprochent de celles des héros , nos ancêtres, qui dès l’enfance accoutumés à se
de qui les mœurs surnaturelles s’accordent si bien avec les mœurs des héros crédules aux erreurs mythologiques ? Leur soumiss
clatant d’Agamemnon, la lance de Diomède, l’élégant cothurne dont les héros grecs sont chaussés ; je ne puis confondre la sol
nglantent, et l’horizon qui les environne. J’aperçois sur les charrie héros qui combat, et l’écuyer qui tient les rênes : je
tout à coup en dieux écumant de courroux, et menaçant d’engloutir le héros téméraire qui traverse leurs ondes soulevées. Tou
le lecteur a besoin de quitter ce tumultueux théâtre du carnage : les héros eux-mêmes sont lassés des coups qu’ils se sont po
, « Dans les champs d’Ilion, sous ses fameuses tours, « Livra tant de héros à la faim des vautours ; « Du jour que s’enflamma
des intérieures de l’armée, offriront les assemblées délibérantes des héros , les apprêts de l’attaque, la marche et le dénomb
sement des courses de char et des luttes du ceste, en des jeux où les héros se disputent les prix de la vigueur et de l’agili
se termine dès que ce courroux est totalement calmé. Le caractère du héros principal se soutient pareil à lui-même jusqu’au
u’il établit : Iris, déité secondaire, va porter un message à quelque héros  ; son vol est comparé par Homère à la chute de la
ar l’effort d’une seule tête. C’est le livre des sages, des rois, des héros , et des artistes : tous en retirent les maximes e
ules répétées qu’il multiplie, et des messages de ses dieux ou de ses héros , dont les paroles exactement transmises en de mêm
principaux acteurs de ses chants, dans lesquels prédomine l’unité de héros supérieur en chaque bataille. Tantôt il enorgueil
……… « Si des vers où Phébus consacre par ta voix, « Les dieux et les héros , et les temps et les lois ; « Si tes nobles trans
« Parler à tous les cœurs des peuples qui naîtront.     « Tous ces héros , guerriers, législateurs, prophètes, « À qui tu t
ans égaler à nos yeux les chantres, etc. Page 251, idem, épouse d’un héros grec, et conséquemment, juge non moins experte du
24 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
ur les Grecs, qui précipita aux enfers les âmes intrépides de tant de héros , et qui fit de leurs cadavres la proie des chiens
bles à d’innombrable flocons de neige dans la saison d’hiver ! » Les héros viennent inviter le vieux Priam à descendre dans
ns et les Grecs. » Pallas se transfigure ; elle persuade à Pandarus, héros auxiliaire des Troyens, de lancer une flèche cont
gamemnon, son frère, s’apitoie en termes d’une héroïque élégie sur le héros blessé ; la Bible n’a pas d’accents plus naïfs ou
e l’homme, jouent dans les batailles un rôle presque égal à celui des héros . Homère les décrit en peintre équestre et les cha
ou survivants d’Homère ne devaient pas le sentir, parce que tous ces héros étaient leurs ancêtres, tous ces dieux leurs dieu
nfant, Hector sourit sans parler, tandis qu’Andromaque s’approche, du héros , et lui prenant la main dans les siennes, lui par
ui reçoit l’enfant dans son sein avec un sourire trempé de larmes. Le héros , à cette vue, attendri de pitié, nomme Andromaque
en qu’il soit encore vivant. » À cet admirable tableau de famille du héros sans jactance, qui sacrifie modestement son amour
re. Homère, dans cette sagesse précoce et accomplie qu’il attribue au héros d’Ilion, a eu évidemment pour but de montrer qu’H
ésente ; Nestor et Agamemnon ne le jugent pas de force à combattre le héros troyen. On tire au sort, dans un casque, parmi un
e d’une nuée ténébreuse pour suspendre divinement le combat. Les deux héros , lassés, mais non blessés, se séparent en se fais
uerre. Les détails de l’armement et de la coiffure de combat des deux héros sont aussi techniques que si le poète eût été un
le menton de Diomède, geste qui rendait le prisonnier sacré. Les deux héros pénètrent dans le camp, y font un sanglant carnag
r des combats aux plus sereines scènes de la vie rurale ! Agamemnon, héros de ce chant, égale Achille et fait tout succomber
ne ! » On voit avec quel don de poésie dans la vérité le chantre des héros et des dieux sait poétiser les plus vulgaires ust
dans les mêmes vers que nous venons de citer. « Que m’importe, dit le héros , le vol capricieux des oiseaux ? Je ne m’en préoc
sang coule comme l’eau du Simoïs et du Scamandre. Achille immole des héros sans nombre à sa fureur ; les Troyens sont refoul
iam, debout sur la plate-forme de la tour sacrée d’Ilion, aperçoit le héros redoutable. Il descend de la tour et ordonne aux
orte même un moment sur la gloire, et Hector s’enfuit à l’approche du héros des Grecs. Achille le poursuit sous les murailles
is les chiens, plus pitoyables que les hommes, respectent le corps du héros . Des jeux, très déplacés selon nous en ce moment
riam. Il envoie la messagère céleste, Iris, pour donner ce conseil au héros des Grecs. « Entre les rochers d’Imbros et de Sam
sa patrie, il se retire chez un peuple étranger, dans la maison d’un héros opulent, et tous ceux qui l’aperçoivent sont frap
si sur Patrocle ; la tente retentit de leurs sanglots. Mais, quand ce héros égal aux dieux est rassasié de larmes et qu’il a
ur de voir le visage de son fils. Il rentre après ces soins rendus au héros  ; il annonce à Priam que son fils, placé sur un c
r ! » Après ces lamentations si éloquentes et si naïves, le corps du héros est placé sur le bûcher par le vieux Priam. Les f
eau. Voilà l’Iliade ! Ce n’est que l’épopée de la guerre, le livre du héros  ; il ne faut pas y chercher encore le poème épiqu
xclusivement consacrée au récit des combats et à la glorification des héros , que manque-t-il au tableau presque universel de
25 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte Gaston de Raousset-Boulbon »
excepté lui-même, pour être le lord Clive de son pays ! Nous avons le héros  ; avons-nous le chef-d’œuvre ? Disons quelques mo
avons le héros ; avons-nous le chef-d’œuvre ? Disons quelques mots du héros . II Vers la fin de 1854, au milieu des préo
ce d’Henry de la Madelène, lequel s’est contenté de nous raconter son héros dans un style rapide et quelquefois un peu saccad
aousset ; mais il est plus beau, plus simple et plus pur que tous les héros de Byron. Il n’est point drapé comme eux. Il n’a
naliénable chez Raousset, est un sentiment inconnu aux plus imposants héros de lord Byron : c’est le sentiment de l’honnête h
historien, et il a voulu nous tenir au courant de toute la vie de son héros , sachant l’intérêt qu’il inspire encore et cherch
prit. Comme la vie morale est au-dessus de la vie intellectuelle, les héros sont au-dessus des poètes, et Raousset était un h
llectuelle, les héros sont au-dessus des poètes, et Raousset était un héros . Il est mort jeune ; plaignons sa mère, mais ne l
re, mais ne le plaignons pas, lui ! La mort dans la jeunesse sied aux héros . Il s’est élancé dans le séjour des bienheureux d
26 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre III. L’histoire réelle — Chacun remis à sa place »
ms, rois, empereurs, chefs, capitaines, princes, résumés dans ce mot, héros , ce groupe d’apocalypse resplendissait. Ils étaie
où la Révolution française a déjà amené la conscience universelle, le héros n’est plus héros sans dire pourquoi, le capitaine
française a déjà amené la conscience universelle, le héros n’est plus héros sans dire pourquoi, le capitaine est discuté, le
grand. Gloires tambourinées qu’un haussement d’épaules accueille. Les héros sonores ont jusqu’à ce jour assourdi la raison hu
et des hommes d’état. Veut-on savoir à combien revient celle-là ? Les héros ont un ennemi ; cet ennemi s’appelle les finances
rds les deux statues de Pitt et de Wellington. C’est beau d’avoir des héros , mais c’est un grand luxe. Les poètes coûtent moi
pour principe l’obéissance. À qui doit-on obéissance ? Au succès. Les héros sont bien traités, mais les rois sont préférés. R
’est réussir chaque matin. Un roi a le lendemain. Il est solvable. Un héros peut mal finir, cela s’est vu. Alors ce n’est plu
ronche, le ridicule ; s’il tombe, l’insulte. Après Marengo, vous êtes héros de l’Europe, homme providentiel, oint du Seigneur
’homme de nos jours qui a le mieux exécuté cette gamme surprenante de Héros de l’Europe à Ogre de Corse, c’est Fontanes, choi
, là est la puissance. Il est temps que les génies passent devant les héros . Il est temps de rendre à César ce qui est à Césa
ra un plus grand événement que Sésostris. Nous venons de le dire, les héros , hommes crépusculaires, sont relativement lumineu
puissants mis en fuite par les songeurs, le prophète anéantissant le héros , le balayage de la force par l’idée, le ciel nett
été grand. Les huées seraient malséantes devant l’ensevelissement des héros . Le penseur doit rester grave en présence de cett
27 (1898) Les personnages de roman pp. 39-76
ne, et tellement après, que la trace en était effacée sur le front du héros . Pleurons donc les romans royaux. Les ambassadeur
tranger. Sauf dans de courtes nouvelles, nous ne rencontrons guère un héros principal qui soit Italien, Allemand, Espagnol ou
il est vrai, à nombre de personnages moins importants. Mais nos vieux héros s’en passent. Et nous ne disons pas plus don Chri
peu près tout son idéal. Ces auteurs se servent très habilement de ce héros classique. Grâce à lui, ils ouvrent devant le pub
t cela serait vrai, il n’en resterait pas moins permis de choisir ses héros parmi les gens du peuple. Il n’y a pas que le cha
de France ou de Navarre. Il faut un siège en règle pour conquérir ce héros défiant, et c’est la cordialité seule qui fait pa
u plus 54] haut degré de dignité morale, et qu’il a été proprement un héros , ne fût-ce qu’un instant. » On ne saurait mieux d
ersel, dans le roman, le drame, la poésie, de conduire au couvent les héroïnes désespérées ? Elles entrent au cloître comme dans
tous plaindre une supérieure qui aurait à conduire une congrégation d’ héroïnes de romans revenues de leurs illusions, mais non p
nde a corrompu, puis abandonné. Non, celles-là ne ressemblent pas aux héroïnes de romans, puisqu’elles les guérissent. Et je son
vue d’une œuvre déterminée, mais le contraire est la loi commune. Les héros de roman, pour la plupart, sont beaucoup plus anc
ette heure, qui peut-être ne sonnera jamais pour eux, ces ombres, ces héros de limbes, sommeillent dans le souvenir ou dans l
sin de l’impulsion, qu’il semblait dégagé de toute idée de travail. L’ héroïne , ce serait l’une des ouvrières les plus artistes
toutes les nuances d’ouvrières pourraient s’encadrer. Enfin, comme l’ héroïne principale, entourée de compagnes moins élégantes
st ni interrompue ni troublée. Mais une idée survient, et aussitôt le héros de roman auquel on ne pensait pas, s’écrie : « El
28 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Ernest Feydeau » pp. 106-143
de ses drames, et l’homme qui le consomme, toujours plus ou moins son héros  ! Aux yeux de cette littérature charnelle, anarch
n’ait pas vu plus haut que le niveau du cœur déchiré de son misérable héros  ? Voilà la question que nous proposons, nous, au
comment pourrait-il en être autrement, du reste ? Inventé ou réel, le héros anonyme de ce récit, où l’on ne nomme personne, e
et qui ressemble au linge démarqué des suicidés ou des criminels, ce héros n’est qu’un enfant, et sa maîtresse, qui lui plan
r lui résister ! III Cette conception si commune et si molle du héros de M. Ernest Feydeau est, selon nous, le défaut c
as un supplice. Il aura cru qu’en agissant ainsi il aura ménagé à son héroïne une excuse, il a diminué le mépris pour elle, et
similor byronien est réussi, même comme similor ! IX Daniel, le héros du livre de M. Ernest Feydeau, est un jeune homme
méo. Car Roméo, Werther, Lara. Faust, Chateaubriand, ils y sont tous, héros ou auteurs romantiques, dans ce dernier des roman
de tous les types, forcenés et faibles, dont le Romantisme a fait ses héros si longtemps ! Il ne reste donc que le langage, m
ertu ou par le vice. Sur ce point, la langue est bien faite. Tous les héros de roman sont des héros, soit dans le mal, soit d
ce point, la langue est bien faite. Tous les héros de roman sont des héros , soit dans le mal, soit dans le bien, et ils doiv
ce carré des distances que je ne trouve pas dans son livre. Tous ses héros ne sont pas des héros ; ils sont de taille de fou
s que je ne trouve pas dans son livre. Tous ses héros ne sont pas des héros  ; ils sont de taille de foule, et ils vivent coud
ent coude à coude avec ce qu’il y a de plus commun dans l’humanité. L’ héroïne est une jeune fille flamande que l’auteur a faite
M. Feydeau a eu pour principal but de décrire. — C’est la description héroïne parmi toutes les autres descriptions. Le roman s’
n qui a poussé l’auteur de Catherine a faire un peintre de son second héros , le bon et le définitif, et à lui souffler des th
29 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336
es mânes chez Pluton. La longue absence de la patrie ; les foyers des héros insultés ; leurs domaines, leurs femmes en proie
ma coupable victoire. Quelle leçon qu’un tel langage de la part d’un héros désabusé ! Eussions-nous pu commenter ces morceau
t un sincère ami, dont le nom reste encore inséparable du sien ; vrai héros de bonté, vrai chevalier de franchise, roi tout n
par le merveilleux idéal, les actions des dieux, les hauts faits des héros , les fondations des états, les subversions des ci
frayer par des leçons qui frappent leur imagination. Ils ont créé des héros dans l’espoir d’enfanter l’héroïsme. Quoi de plus
die. L’Iliade est simple dans sa fable, dont l’objet est la colère du héros principal, colère toujours pareille ; constant, m
des poursuivants de Pénélope : la flexibilité du caractère prudent du héros varie sans cesse les formes qu’il montre dans mil
ire parler et agir les seuls personnages après les avoir montrés. Les héros dans sa narration n’apparaissent que sous l’influ
ez l’épopée, et qu’il est plus noble d’expliquer les hauts faits d’un héros par le ressort naturel de la magnanimité, que de
la chute des Titans ? Il ne daigne pas même raconter les exploits des héros , mais les aventures des dieux et des déesses ; il
r par Vénus à Énée des armes que Vulcain a forgées, et qui rendent ce héros invulnérable. On peut lui faire rendre son épée p
s, et ces êtres fictifs lui adressent la parole. « Il apprend qu’un héros , conduit par la victoire, « À de ses bords fameux
tes efforts, « Jamais rien de si grand n’a paru sur tes bords. Si le héros était le seul dieu de l’action, le récit des Nymp
timents, et par cette allégorie annonce une lutte entre un dieu et le héros . Voilà le Rhin qui agit, et qui, de plus, se revê
bles, tout lui est présent et opère les vicissitudes qu’éprouvent ses héros . Elle exagère, pour vous divertir, leur valeur, l
l’enfer jusqu’aux sommités du ciel, et qui redescend sur la terre en héros de sa fiction terrible. Son entreprise a un comme
èce ; le poète n’eût donc rien trouvé de plus grand à chanter que les héros militaires. Que fait-il pourtant ? il unit à ce p
humilié l’homicide repos, « Tous les dieux partagés veillant sur des héros . « Junon pousse les Grecs, Apollon défend Troie ;
sa lyre, « Si Turnus atteignait ton Hector glorieux : « Il chanta des héros , et toi des demi-dieux. « Ah ! que bien loin de v
rains avaient devancé dans la Syrie et dans l’Égypte les pas de notre héros canonisé, et comme je l’écrivis dans un poème sur
uter, « Pour subjuguer le monde et vous le disputer. « L’âme de tels héros courant vers la Judée « D’un aveugle transport fû
Bovine ; « Il montre au fier Othon, qu’épouvante son bras, « Comme un héros dissout les ligues des états. Cette dernière act
e à l’épopée, celle de Louis n’y est pas plus convenable, bien que ce héros de la France se soit glorifié, par l’inébranlable
connu, sans se souiller personnellement du sang des hommes. Aussi ce héros de la science surpasse-t-il à mon avis tous les a
yage au milieu des supplices et des béatitudes : il n’est point là le héros des aventures qu’il raconte, il en est le témoin
ge. Soit qu’en philosophe, né sous le règne de Tibère, vous jugiez le héros de l’action dépouillé d’attributs divins, et n’ét
ation de ces faits détachés ralentirait l’action principale : mais le héros , échappé des gouffres de la mer, et reçu des Phéa
istoire, si Virgile les racontait par ordre : il cède la parole à son héros , qui, lui-même, accroît, par ses récits, l’amour
au fond de l’âme, « Nourrit d’un feu secret la dévorante flamme. « Le héros , sa beauté, son grand nom, sa valeur, « Restent p
! « Aux terrestres humains comment rendre sensibles |r « Des célestes héros les exploits invisibles ? « Ces esprits jadis pur
opinion de ceux qui ont blâmé l’entrevue de Henri et d’Élisabeth : le héros avait reçu des secours de cette illustre reine d’
t, où le poète, emporté par les choses, assiste aux délibérations des héros , au conseil des dieux, aux chocs des combats, ne
ions. Écoutons-le d’abord : « La fable n’est point une par l’unité de héros , comme plusieurs l’ont cru : de plusieurs choses
sse, et de sa blessure au Parnasse, événements étrangers au retour du héros dans sa maison. Chaque règle qui se présentera de
illeuse expédition d’enlever la toison d’or au roi de la Colchide. Le héros part, traverse des mers inconnues, soutient des g
ièrement, Virgile n’indique pas même, en commençant, la guerre de son héros contre Turnus ; il exprime seulement le but où se
sa fable nouvelle qui, bien qu’étant la continuation des faits de son héros , n’est pourtant pas la prolongation de la fable a
hoses sont préparées et les personnages connus d’avance. Le retour du héros et sa vengeance deviennent le juste accomplisseme
e conclusion au dixième chant le triomphe d’Henri IV. Duplicité de héros . Ici l’on ne trouve pas même, comme dans l’Éné
éros. Ici l’on ne trouve pas même, comme dans l’Énéide, l’unité de héros . Un faible monarque est d’abord le chef de la gue
l’horreur de son véritable crime, en vous rappelant le bûcher de son héroïne , dont tout poète français devait plaindre, respec
and furieux : mais que de chants vous parcourez où vous ne trouvez de héros principal que Roger : il vous conduira dans les c
ortira vicieusement du nécessaire et du vraisemblable ordinaires. Les héros , les divinités se manifesteront nécessairement pa
de son fils. « Dans le lieu le plus frais d’une riche campagne, « Le héros et les chefs, et le charmant Ascagne, « Sur la ve
tre festin ! « S’écria-t-il. Ces mots, qu’on eût jugés frivoles, « Le héros les saisit ; et ces douces paroles « Sont pour lu
si répréhensible que l’exemple cité dans Virgile. Le cyclope à qui le héros vient d’arracher le seul œil qui l’éclairé, appel
uel ennemi l’attaque : lui, trompé par le faux nom que s’est donné le héros , leur répond, personne ; et ce mot qui les tranqu
; c’est par cette raison qu’il convient aux faits et aux discours des héros  ; ce qui est merveilleux reçoit une extension ind
x, « Que le diable toujours hurlant contre les cieux, « Qui de votre héros veut rabaisser la gloire, « Et souvent avec Dieu
giste prétend que le Camoëns est exempt de reproche, en donnant à son héros voyageur la même conductrice que donne Virgile à
C’est qu’en prenant leurs dieux, il s’est emparé de même de l’un des héros de leurs fables. Aucun lecteur n’est choqué de vo
pieds d’argent.     « Toujours neuf sans être bizarre, « Créant ses héros et ses Dieux, « Que loin des gouffres du Tartare
Phlégéton.     « Vive Homère et son Élysée, « Et son Olympe et ses héros , « Et sa Muse favorisée « Des regards du dieu de
de leurs emblèmes. Nous ne serons plus surpris qu’Apollon enlève les héros du champ de bataille, c’est-à-dire que la fin du
oire d’Hercule arrachant la corne du front d’Achéloüs, fleuve dont ce héros détourna le cours, afin de redonner l’abondance a
aître que passagèrement et comme intermédiaires subalternes entre les héros et les divinités supérieures dont elles ne sont q
litique et le Fanatisme jouent les premiers rôles de la ligue ; et le héros n’a, de son côté, que le fantôme de saint Louisz 
ujours prête « Son flanc même est percé des coups dont autrefois « Ce héros factieux fut massacré dans Blois. ] C’est lui q
nés de Thaumas et d’Électre, fille d’Océan, dans le même doute que le héros de l’Énéide, et nous ne savons ce qu’ils sont :
er sur le malheur de la patrie les Décius, Camille, Scipion, tous les héros qui furent ses défenseurs ou ses victimes, et qu’
de son repos, et de le mener pour la première fois au combat. Déjà le héros monte resplendissant sur son char, et son ressent
rdue, qu’Homère dort avec son Ulysse, tandis que les compagnons de ce héros lâchent les vents qu’Éole lui avait remis captifs
e de l’Arioste qui, divinisant des êtres de fantaisie, prodigue à ses héros le don des miracles. On rit de voir Astolphe desc
, blessé par l’épée de Tancrède, verse des flots de sang aux pieds du héros , et l’accuse de donner une seconde mort à sa maît
ir l’idée qu’il a fortement empreinte de l’intrépidité de son premier héros , se garde bien de lui opposer, comme aux autres g
us insidieux au penchant de son âge pour la volupté. « Tandis que le héros , que ce spectacle étonne, « Craint l’attrait sédu
« Cent autres déités, qu’autant d’arbres enfantent, « Aux regards du héros à la fois se présentent. Ne croirait-on pas que
chemins du Cocyte, et se contente d’y faire évoquer les mânes par son héros . Remarquez que ces descentes aux enfers furent im
piques. Fénelon même y conduit hardiment Télémaque sur les traces des héros grecs et latins ; mais Voltaire, retenu par la fr
mères. En quoi le goût sage des modernes serait-il offensé de voir un héros descendre dans les enfers de sa religion, et en s
descendre dans les enfers de sa religion, et en sortir ainsi que les héros fabuleux ? Explication des emblèmes attachés a
ros fabuleux ? Explication des emblèmes attachés aux descentes des héros dans les enfers. Ignore-t-on que ces voyages t
ioste qui retient son Astolphe à la porte de ce noir séjour, comme le héros de l’Odyssée. Celui-ci se flatte qu’en embouchant
Voulez-vous longtemps plaire et ne jamais lasser, « Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, « En valeur éclatant, en v
contenus dans ceux qui le précèdent. Boileau recommande, non que les héros soient parfaits, mais que l’héroïsme se fasse sen
’est qu’un plus grand voleur que Dutertre et Saint-Ange. Deux fameux héros de grand chemin, suppliciés du temps de Boileau.
l choisisse bien l’objet dont il doit montrer la ressemblance. « Des héros de roman fuyez les petitesses : « Toutefois aux g
ne les prend pas parmi le vulgaire des hommes, ni seulement parmi les héros , mais entre les divinités ; et même elle fait agi
critures saintes, ainsi que l’on tire les traits caractéristiques des héros , de la tradition et de l’histoire sacrée et profa
ier dieu d’Homère. Son Jupiter domine sur les déités comme sur les héros de son Iliade : rien ne dément sa justice et sa s
litaires, afin de redoubler le pathétique de l’action, en dévouant ce héros à la fatalité de la guerre. Beau caractère d’A
e immodération de ses sentiments, en qui tout est extrême, fait de ce héros , attendrissant et terrible à la fois, un caractèr
une férocité par une autre, et contredit le caractère tempéré de son héros législateur, pieux et doux. Les éloges que les en
erti original ; ce n’est point un chef passif des événements, mais un héros actif qui les commande, qui les gouverne, ou lutt
as le caractère du demi-dieu de l’Iliade ? Nobles physionomies des héros nombreux tracés par le Tasse. Belle peinture de J
lent tous les soins du commandement. Il est le général d’une armée de héros , mais il n’est pas le héros du poème : c’est Herc
ndement. Il est le général d’une armée de héros, mais il n’est pas le héros du poème : c’est Hercule que Valérius a décoré de
Jason n’efface pas Hercule par ses exploits ; mais il efface tous les héros , par son adresse, sa et fermeté et sa prudence. »
qui l’approche. Cet insensé n’était point un homme vulgaire, mais un héros invincible ; rien ne pourra donc le dompter : il
eu d’attendrir ; elle n’eût point songé à mettre dans la bouche de ce héros cette sublime réponse adressée à toutes les victi
rtons pour l’instant son Iliade, et jugeons-le sur l’Odyssée, dont le héros sage et modéré n’est entraîné ni par d’impétueux
fort bien accordée avec la rigidité de Caton. Je n’ai pas examiné ce héros dans le nombre des caractères, quoique le sien so
evoir ; et peut-être s’expliquera-t-on du moins par quelle douleur un héros ne veut pas survivre à son pays, en songeant à la
rétendent à la main de Pénélope : leur nombre les rend redoutables au héros dont ils dévorent les biens, et dont ils usurpent
n, leur chef suprême, la demande au roi d’Œa, qui la lui promet si ce héros et ses compagnons veulent repousser la guerre don
l’action est au comble par l’effet de ce nœud qui rend les périls du héros plus imminents et la réussite de son entreprise p
mais rentrer ; enfin c’est l’intérêt général de la croisade et de ses héros qui remplit votre âme d’une agréable inquiétude,
si, et vous ne vous en détacherez plus avant que de savoir comment le héros se sauvera du naufrage. Délivré par le secours de
re ! « Murs à jamais présents à ma triste mémoire ! « Murs peuplés de héros et bâtis par les dieux ! « Quatre fois, près d’en
es, qu’ils le voyaient dans le divin message de Mercure, ordonnant au héros de quitter sa maîtresse, pour remplir le grand de
voit, la pleure, la baptise des eaux qu’il puise en son casque, et l’ héroïne , qu’il a tant aimée, lui échappe en tombant aux b
ent de pleurs par le sommeil calmé.     « De l’arc vengeur enfin le héros est armé. « Télémaque avertit la nourrice Euryclé
« Et du grand Jupiter annonçant les présages, « La foudre réjouit le héros éclairé « Par les avis du dieu dont l’appui s’est
égide au haut des voûtes de la salle, achève d’assurer la victoire du héros qu’elle protège contre ses ennemis. « Après un
Redoute d’immoler un chantre harmonieux « Qui célèbre en ses vers les héros et les dieux, « Qu’instruit son seul génie, et t
us présenteront également le caractère de la sublimité, parce que ces héros vous offrent le plus haut point de ces mêmes vert
veut exprimer l’excès de la valeur guerrière dans Ajax : il égare ce héros au milieu de l’épaisse obscurité qui lui dérobe l
’il rassemble toute sa verve au moment où Junon aperçoit la flotte du héros arrivée au port, et le prince phrygien accueilli
st vraiment sublime : le poétique discours que Lucain fait tenir à ce héros n’est qu’une lourde amplification. La poésie s’éc
ressentir à sa maîtresse l’atteinte d’un coup léger, « Léger pour le héros , profond pour son amante. Avec tant de beaux tra
n de plus majestueux et de plus moral que de peindre la jeunesse d’un héros conduite à travers les dangers et les écueils par
30 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406
va voir que Médée n’en est pas plus dépourvue que Didon ni qu’aucune héroïne plus moderne. Le poëme de l’Expédition des Argona
de berceaux. L’auteur se propose de raconter avec suite le départ des héros , presque tous égaux en vaillance et en gloire, qu
iquer justement au chant iii, c’est-à-dire au moment de l’arrivée des héros en Colchide, et dès qu’intervient le personnage d
écieux qu’ils ont sauvés du naufrage et qu’ils ramènent avec eux, les héros et Jason, leur chef, espèrent s’insinuer auprès d
e but de l’expédition, la qualité et la race divine de cette élite de héros  ; que Jason ne vient que pour satisfaire aux ordr
avait pas un pareil entre les hommes ; et sans cesse la douce voix du héros résonnait à ses oreilles, avec les discours de mi
me tient-elle ainsi ? Qu’il périsse, lui le premier ou le dernier des héros , que m’importe à moi ?… Pourtant, puisse-t-il s’e
 ! » Tandis que Médée se trouble ainsi et se partage tout bas pour le héros , toutes les pensées alentour se dirigent vers ell
, quels songes pesants m’ont épouvantée ! Je crains que ce voyage des héros n’apporte quelque grand malheur. Tout mon cœur es
on. Pour trouver des monologues dignes d’être comparés à ceux que son héroïne nous fait entendre, il faut revenir à Didon. En t
ement naturelle et avec laquelle on est moins tenu de rester poli. Le héros aimé de Phèdre ou de Didon est tellement en prése
aladie et d’un fléau des Dieux, que, s’il résiste, il a affaire à une héroïne violente et très-aisément à une femme cruelle. Et
accompagné du seul Argus et du devin Mopsus, bon conseiller. Tous les héros des poëmes anciens, Énée, Ulysse, ont le don de d
x qui sont de la descendance de Jupiter lui-même, ni d’entre tous les héros qui jaillirent du sang des autres immortels, pers
faisant un nom et une belle gloire. Ainsi feront à l’envi les autres héros qui te célébreront à leur retour en Grèce, et les
s héros qui te célébreront à leur retour en Grèce, et les épouses des héros aussi, et les mères ; en ce moment peut-être, tri
ont gré à ton tour, si tu prends sur toi de sauver une telle élite de héros  ; et certes, à te voir si belle, tout dit assez q
ut faire et sur les diverses circonstances de l’épreuve à laquelle le héros s’est soumis. Ce discours, tout positif et de pre
ssez longtemps ; il est tout à fait dans le rôle d’Énée et de tant de héros qui se laissent faire et que les Dieux, en de tel
es Colchidiens, sortir triomphant du Phase sous les coups de rame des héros , et Médée près de Jason, à la place d’honneur, gl
31 (1897) Manifeste naturiste (Le Figaro) pp. 4-5
nos spectacles d’enfant, les cérémonies régionales en l’honneur des «  héros morts pour la patrie », une telle activité civiqu
s préférons la violente volupté, l’impudeur d’une rustique et robuste héroïne , la fresque ardente où se répandent les hautes fo
de ces figures nous ̃ avons connu que le monde terrestre nourrit des héros éternels, qu’ils songent, ceux-ci, ténébreusement
rent point tout à fait des hommes à qui la compagnie de Napoléon, des héros guerriers, des postes grecs et de Wagner, ont, ma
force, auquel personne ne pourra se soustraire. Nous glorifierons les héros . Nous les souhaitons naturels. L’amour que nous i
sement. * *   * Réveil de l’esprit national, culte de la terre et des héros , consécration des civiques énergies, voilà donc l
32 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VII. De la physique poétique » pp. 221-230
nt dans nos humeurs. Ils rapportaient au cœur tous les conseils ; les héros roulaient leurs pensées, leurs inquiétudes dans l
étaient que le résultat de leurs sentiments ; aussi les jugements des héros s’accordaient toujours avec la vérité dans leur f
onserver des mœurs analogues à celles que nous allons esquisser. Les héros , récemment sortis des géants, étaient au plus hau
nt à leur première idée. — Par suite du même défaut de réflexion, les héros étaient ouverts, incapables de dissimuler leurs i
nanimes, tels qu’Homère représente Achille, le plus grand de tous les héros grecs. Aristote part de ces mœurs héroïques, lors
part de ces mœurs héroïques, lorsqu’il veut dans sa Poétique, que le héros de la tragédie ne soit ni parfaitement bon, ni en
33 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
entôt détrônée par la premiere. On se créa des Dieux ; on imagina des Héros peu différents de ces Dieux mêmes. Les merveilles
des actions, & rapprochent beaucoup mieux que l’histoire même le héros de son lecteur. Les hommes en général se ressembl
la situation d’autrui. C’est par cette raison que dans la tragédie un héros malheureux, pourvu qu’il ne soit point trop coupa
célébrerent tous deux les faits merveilleux de ce Monarque & des Héros de la table ronde. Les Anglois n’eurent point de
us les anciens Poetes ou Romanciers qui prirent Charlemagne pour leur héros . Là sont décrits fort longuement les exploits sur
ngueur dans l’expression des sentiments, il faut se rappeller que les Héros de ce livre sont des personnages paisibles qui on
sent de revenir sans avoir besoin de culture. On ne choisit plus pour Héros de Romans des Paladins ; mais nos Romanciers fire
des Paladins ; mais nos Romanciers firent des Paladins de tous leurs Héros . Le commencement du dernier siecle vit éclore ces
’est presque toujours aux dépens de la vraisemblance & du goût. L’ héroïne ne résiste que pour donner à l’auteur le temps de
oïne ne résiste que pour donner à l’auteur le temps de tout dire ; le Héros daigne se prêter à ces arrangements ; mais la con
de ces fictions faussement sublimes, l’idée de son Roman Comique. Ses Héros sont bien pris dans la nature : il ne s’éloigne e
paroît n’avoir écrit qu’un Roman. Il est vrai que le caractere de son Héros étoit par lui-même très romanesque. Ces Mémoires,
it aussi peu de résistance que la nouvelle, on peut dire que ces deux Héroïnes furent d’assez bonne composition. Ce n’est pas, i
il y auroit peu de danger pour quelques jeunes personnes d’imiter les Héroïnes de ces fictions dans leur amour, si elles les imi
34 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
. Don Quichotte comparé à Gœtz de Berlichingen, à Charles Moor et aux héros de romans. — Sancho Panza. — Sommet de la perfect
ne sais quel accent lyrique178, au lieu que dans le théâtre grec les héros dramatiques, pleins d’une passion solide et génér
uce voix de l’amour couvre celle de l’honneur personnel. Dans ce fier héros , la loi sévère du devoir, du sang à verser pour l
, ils sont pleins de vie, mais d’une vie en quelque sorte idéale. Les héros d’Eschyle et de Sophocle débordant du Dieu qui le
aravant extérieure, qui divisait les Dieux, devint intérieure, et les héros perdirent leur belle solidité plastique. Ils se m
oppement de l’art dramatique, autant que la vertu grecque l’αρετή des héros y avait été favorable. Les héros possédaient en e
ant que la vertu grecque l’αρετή des héros y avait été favorable. Les héros possédaient en eux-mêmes le principe divin de leu
poux ou des parents199. L’importance nationale qu’avaient les anciens héros , a également cédé la place à l’importance toute p
e voit que la morale n’est qu’à moitié contente ? Il faut donc que le héros de cette lutte impossible combatte avec insoucian
ons. Il est impitoyable surtout pour Euripide, pour les larmes de ses héros , plus attendrissants que pathétiques, pour leur c
mbition, l’amour, la grandeur personnelle, voilà ce qui fit de lui un héros tragique ; mais, de même que l’homme antique, il
m’intéresse plus encore que son entreprise, bien que l’ambition de ce héros poursuive un grand but : cependant il faut que ce
e de Molière représente assez bien le second. Enfin don Quichotte, ce héros si riche de son propre fonds, et si follement rév
beth, n’absorbe jamais les facultés intellectuelles et morales de ses héros tragiques, et n’empêche pas ce qui est humain en
tes images et des sentences d’or216. Stephano, Trinkale, Pistol et le héros entre tous, Falstaff, sont bien supérieurs à leur
nce ! » En nous faisant pénétrer jusqu’au fond de la personne de ses héros comiques ou tragiques, Shakespeare ne nous laisse
aux nourrissant la paresse publique par leur activité mercenaire. Les héros domptaient eux-mêmes le cheval qu’ils voulaient m
monde chrétien qui s’appelle la féodalité. Gœtz et Sickingen sont des héros comme Hercule ou Thésée. Ils ont la prétention de
ve est de ressusciter la chevalerie dans notre société moderne237. Le héros de roman regarde comme un malheur qu’il y ait une
e qu’à le défaire. Mais en même temps, et c’est surtout par là que le héros de Cervantes est éminemment comique, Don Quichott
. 206. 194. Le droit et l’ordre, la loi et la moralité émanent des héros , et sont là comme une œuvre individuelle qui leur
ène ii. 230. Les monarques de nos jours ne forment plus, comme les héros des âges mythologiques, la tête vivante d’une soc
35 (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320
cette autre piété des sens et de l’âme, les fables, les prodiges, les héros , les faits ou les aventures imaginaires, les odes
tôt héroïque, tantôt sacrée. Les fables célestes et les conquêtes des héros y sont entrecoupées par des épisodes mystiques ou
eur assurant le blé ou le riz, leur nourriture sur la terre. Sita, l’ héroïne de l’épopée indienne, est la fille du sillon ; au
s de la conquête de l’Inde méridionale et de l’île de Ceylan, par les héros de l’Inde montagneuse. Nous citerons de ces poème
gigantesque d’Eschyle. C’est à la fin de ce poème que le dernier des héros vaincus s’élève de cime en cime, pour fuir la mor
r avec son chien, qui l’a suivi seul jusqu’à ces limites du monde. Le héros refuse le ciel même, s’il lui est interdit d’y in
de poétique et dans une autre nature, et écoutez : Nala est un jeune héros aussi beau et plus doux que l’Achille d’Homère. I
de Nala. Le ciel intervient pour réunir les amants. Un soir, le jeune héros , en proie à cette tristesse vague, symptôme et pr
omet à Nala de s’envoler vers Damayanti, et de lui révéler l’amour du héros . XXVI Peu de temps après, la belle Damayant
lui-même, revêtu d’une forme terrestre. Si tu devenais l’épouse de ce héros , ô charmante fille de roi, l’enfant qui naîtrait
ue l’imagination d’un Salvator Rosa ait jamais conçus. Les chefs, les héros , les dieux y passent en revue, dans leur majesté
être de l’être. Le poète, mystique et épique à la fois, réserve à son héroïne de plus cruelles épreuves. « Quand Damayanti a r
èrent ainsi cette foudre souterraine qui annonçait jadis l’arrivée du héros . « Dieu ! que mon âme est réjouie », s’écria Dama
. Je veux m’élancer dans le bûcher des veuves aux flammes d’or, si le héros de Nishada ne me presse pas dès aujourd’hui sur s
tre. » L’esclave obéit, porte et reporte des messages scrutateurs au héros soupçonné sous son déguisement. Tantôt Damayanti
Des demi-mots révélateurs s’échangent peu à peu entre l’esclave et le héros . Il pleure en entendant l’esclave qui lui peint l
econnaissance, toujours ambigus et suspendus par la transformation du héros en conducteur de chars, n’ont ni modèle ni imitat
chrétien de ce poème trouve, dans ce pardon universel et surhumain du héros , une faute de morale, une omission de cette justi
36 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335
rt. On est sûr de retrouver alors tout cela grandi, idéalisé dans les héros créés par les poètes. Ainsi, dans les chansons de
uise de massue. On le charge un jour de s’emparer d’un cheval pour un héros qui se trouve démonté. Il se précipite dans la mê
ls tombent aux mains de l’ennemi, n’est guère qu’un jeu pour tous ces héros . Ils font bien davantage. Un jeune homme, presque
p d’Olivier apporte à boire à Roland et veut profiter du moment où le héros se désaltère pour l’assassiner ; c’est alors Oliv
 ; elle s’appelle Durandal, Joyeuse, Hauteclaire. C’est une amie ; le héros mourant songe avec inquiétude à ce qu’elle va dev
dit aussi presque toujours témérité. Les fanfaronnades abondent. Les héros mettent leur point d’honneur à refuser d’appeler
ité, violence, cruauté. Et, en effet, sous l’empire de la colère, ces héros , tout à l’heure si généreux, deviennent de vérita
ersonnage accepté comme modèle ; ils font la parodie ou la satire des héros qui sont déplacés dans un milieu nouveau. Un poèm
te, c’est qu’elle a été détrônée par une autre et ce jour-là aussi le héros des poètes et des romanciers a déjà pris un autre
a vertu113. Si l’idée du devoir décidait seule à agir, dit-il, que de héros à rayer des fastes de l’humanité ! — En revanche,
e que ces mêmes personnages sont, comme on l’a dit, plus victimes que héros et qu’ils excitent, ce qui était d’ailleurs le bu
r en ces termes : A trompeur, trompeur et demi. Pathelin est alors le héros populaire. C’est à qui le mettra en scène et lui
37 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le Livre des rois, par le poète persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules Mohl. (3 vol. in-folio.) » pp. 332-350
oriques et nationales, les souvenirs des dynasties antérieures et des héros . Bien que musulmans de religion, ils ne reculèren
it que le monde s’était repris d’amour pour les histoires des anciens héros . Tous les hommes intelligents et tous les hommes
s, des dromadaires et des tigres, des portraits de ces rois et de ces héros de l’Iran, qu’il était chargé de célébrer. Mahmou
est de nature à nous intéresser encore, a pour sujet la rencontre du héros Roustem et de son fils Sohrab. C’est une belle et
merveilleuse, guidée par une esclave. « Quel est ton nom ? lui dit le héros tout étonné. Que cherches-tu dans la nuit sombre 
h, la fille unique du roi de Sémengan, et elle confessa ingénument au héros son désir. Elle avait entendu faire de lui maint
t naître en elles des ruses. » Bref, la belle Tehmimeh s’offre ici au héros , sans trop de ruses pourtant et sans détour, ne s
ir en une telle rencontre, ce serait paraître reculer devant le jeune héros . Cependant les armées sont en présence. Roustem,
e point, à lui cacher la vérité : « Sans doute, réplique celui-ci, le héros sera allé dans le Zaboulistan, car c’est le temps
ai donné l’espoir de tout obtenir ; car comment pouvais-je savoir, ô héros illustre, que je périrais de la main de mon père 
38 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358
rche et l’enchaînement des destinées dans cet exemple majestueux. Les héros de la guerre de Troie, Agamemnon, Hector, Achille
ieuses, ainsi elle verse la grâce autour de la tête et des épaules du héros , et il sort du bain tout pareil de corps aux Immo
u naturel et sans les lunettes des systèmes, c’est que le sujet et le héros de l’Iliade, c’est Achille. Il paraît peu, il se
raîchit, s’il en avait besoin, la mémoire, l’image toute-puissante du héros . Ce vaisseau noir à l’extrémité de l’aile droite
ner dans toute cette durée de l’action la haute figure du premier des héros , de celui qui agitait en songe et suscitait Alexa
s que son souffle fortifiant dans un murmure divin et majestueux. Les héros , sans en rien perdre, ont conservé toute leur fle
er, d’embellir, et qu’ils ont reportés en arrière en les imputant aux héros des vieux âges, n’ont de place ni de près ni de l
eulement commence le grand rivage. On a dit qu’il n’existait point de héros pour son valet de chambre. Les Anciens n’avaient
39 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VIII. Quelques étrangères »
lle d’Annunzio] « Je ne sais parler que de moi-même », déclare le héros du Feu. Et nous entendons bien que, lorsqu’un Ste
ous savez que notre situation se trouve dans Madame Bovary », dit une héroïne de Matilde Serao. Tous ses personnages pourraient
e contraire de Madame Bovary. Le chevalier de la Triste Figure est un héros naturel et sa folie, d’origine littéraire — roman
ueuloir » autre chose qu’une âme bourgeoise. Cervantès, au contraire, héros bafoué par la vie, crée un être réel et noble, pu
finit Lucie Altimare, « l’aventureuse », la plus significative de ses héroïnes  : « Au fond, un cœur froid et aride, sans une pal
’auteur est d’ailleurs presque aussi incertain que la conduite de son héroïne . Au commencement il semblait vouloir nous donner
r supporter la désapprobation générale et regrette seulement pour ses héros qu’ils soient venus « cinquante ans trop tôt ». S
40 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XX. Mme Gustave Haller »
romans écrits par des femmes, n’ont ni physionomies, ni visages. Son héros , mi-parti d’amour et d’amitié, est de race german
 Gustave Haller prouve du même coup la puissance de l’amitié chez son héros , et chez elle, la puissance de l’invention et de
la plupart sont, plus ou moins, de Petits Poucets, en littérature. Le héros du roman de Mme Gustave Haller, lequel se passe e
irectement… L’auteur ne croit guère qu’à la vertu purement humaine. L’ héroïne de Vertu, très au-dessus du héros, comme dans tou
qu’à la vertu purement humaine. L’héroïne de Vertu, très au-dessus du héros , comme dans tous les romans de femme, est aussi u
rt d’êtres (que l’on dit passionnés) aussi effacés et aussi froids. L’ héroïne , lymphatique autant que dans le blême dessin de C
Carpeaux, est une institutrice française à Londres, rencontrée par le héros dans un naufrage (ils ont fait connaissance dans
41 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Michelet » pp. 259-274
lequel j’aurais voulu le voir se restreindre et se concentrer. Trois héros seuls se détachent, en relief et en détail, des a
r. Trois héros seuls se détachent, en relief et en détail, des autres héros dont il parle : La Tour d’Auvergne, Desaix et Hoc
de Dieu. J’ai dit que Michelet transpose la Sainteté. Avant lui, les héros qu’il raconte l’avaient transposée… Ils étaient d
uité, qui ne fut qu’humaine, n’a rien produit de comparable à de tels héros  ! Et, voyez ! c’est la plus chrétienne de ces ver
ait tout pâlir dans le livre de Michelet, Desaix, le Sultan juste, le héros sans phrases, qui, de l’aveu de Michelet (aveu qu
stantiel et rapide. Michelet s’y est montré — d’accent — digne de ses héros . Malheureusement, à plus d’une place encore, le M
la terre. Et cependant, lui, l’inconséquent, qui fait l’histoire des héros qui furent des chefs, Michelet, que j’aime quand
42 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre II. Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.) » pp. 362-370
ême distinction de natures qui avait caractérisé dans l’antiquité les héros et les hommes. C’est ce qui explique pourquoi les
de somme que l’on disait pasci gregatim. Par analogie on appelait les héros pasteurs ; Homère ne manque jamais de leur donner
s des fiefs furent appelés barons dans le sens où les Grecs prenaient héros , et les anciens Latins viri ; les Espagnols disen
ns faire leur cour aux grands. Ils les saluaient du titre des anciens héros , ave rex, les menaient au forum, et les ramenaien
ans la sévérité des temps héroïques où la cité se composait des seuls héros , tout meurtre de citoyen était un acte d’hostilit
43 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 janvier 1887. »
s yeux.   Puis humble, n’osant plus parler, elle attend l’heure Où le héros charmant va fuir, silencieux, Et dans ses longs c
de l’eau,   Et tout l’obscur destin — l’âme au gouffre penchante Les héros morts, les deux déchus, la fin, la nuit — Pour le
Gramontbs Siegfried Clamant victoire en la liesse de l’été Le héros puéril fier de son jeune glaive Foule dans les ga
ruit de destinées   Et, là-bas, le jardin des baisers apparaît. Et le héros , vaincu par le futur, se livre A l’ineffable mal
les neiges du Nord Attendaient lâchement les jours expiatoires.   Le Héros , sur les fleurs sanglantes du bûcher, Semblait su
pensers de la joie et les secrets moroses, Il les connut, sondant le héros indompté Et la femme, puissante en sa fragilité,
C’est qu’il comprit la loi de vivante harmonie : « Sois fier comme un héros et pur comme un enfant. » Fourcaudbv Chroni
voulait faire ressortir le caractère chrétien de son œuvre et de son héros , pour l’opposer au paganisme agonisant personnifi
44 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre XI. Le Guerrier. — Définition du beau idéal. »
haut point d’influence. La barbarie et le polythéisme ont produit les héros d’Homère ; la barbarie et le christianisme ont en
rie et le christianisme ont enfanté les chevaliers du Tasse. Qui, des héros ou des chevaliers, méritent la préférence, soit e
c’est sans doute Godefroi, et non pas Agamemnon, qui est le véritable héros . Or, nous demandons pourquoi le Tasse, en peignan
me barbare ou l’homme naturel : le christianisme lui donne le parfait héros . Ainsi, tandis que le Tasse est dans la nature re
45 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Doyen  » pp. 153-155
lle eût laissé tomber une gaze qui eût dérobé son fils à la fureur du héros grec. Au-dessus de la gaze qu’elle aurait tenue s
la tête de Diomede. Apollon, enveloppé d’une nuée, se jette entre le héros grec et Enée qu’on voit renversé. Le dieu l’effra
al abattu et teindre les eaux, donne de la terreur. L’attitude de son héros est fière, et son regard méprisant et féroce. On
celle des hommes. Mais ayant à donner l’avantage de la grandeur à ses héros sur ses dieux, que vouliez-vous que le peintre fî
46 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
s de la langue des choses divines. On demandait, après Corneille, des héros qui fussent plus des hommes, des femmes qui fusse
s héros qui fussent plus des hommes, des femmes qui fussent moins des héros . On voulait une plus grande part pour le cœur, et
orations et les fêtes du nouveau règne. Boileau en a bien jugé : Les héros , chez Quinault, parlent tout autrement, Et jusqu’
a quelques traits dignes du maître. Créon, dans la Thébaïde, parle en héros de Corneille, quand il dit à Jocaste : On ne par
ît leur violence, en bornant leur empire10… Porus est de l’école des héros de Corneille ; il en a la grandeur et le langage 
dans les deux pièces de Racine. Même les beaux vers que débite Porus, héros cornélien, qui aime mieux la gloire que la vie, s
le disciple la rencontre dans le cœur humain. Le capitan redevient le héros  : Que pourrais-je apprendre Qui m’abaisse si for
ein du vrai. C’est avec nos cœurs que Racine a pétri les cœurs de ses héros . Pyrrhus, Oreste, Hermione, Andromaque, quels nom
atique plus volontiers Racine, parce que je vois plus d’hommes que de héros  ; mais quand j’assiste à une pièce de Corneille,
ux personnages qui sacrifient leur passion à leur devoir. Ce sont des héros tout faits, que le poète jette au milieu d’une si
Horace immole sa sœur à sa patrie. Dans Racine, je vois non plus des héros , mais des types humains. Leur caractère est au se
te en un ami dévoué, et lui rend plus léger le poids de l’empire. Les héros de Corneille, pour s’être mis au-dessus des faibl
us générale dans Racine, par la raison qu’il y a plus d’hommes que de héros . Corneille la tire de ces grands cœurs où les fai
ui le mal est mêlé de bien, au-dessous du nombre infiniment petit des héros , au-dessus de cette foule sans nom, qui se condui
personnages deviennent douteux, leur langage obscur et incertain. Les héros de Corneille ne savent pas être des hommes : il s
lir, sous ses doigts inspirés, des chants de tous les caractères. Les héros de Corneille sont raisonneurs. C’est le tour d’es
genre héroïque. Andromaque, sublime, sans être au-dessus de l’humain, héroïne sans cesser d’être femme, était la véritable nouv
réation la plus hardie de Racine. La tragédie, d’ordinaire, prend les héros tout faits, à un certain moment de leur vie où il
ils vivent comme les personnages historiques. L’histoire a-t-elle des héros plus vivants que Joad et Acomat ? L’ambition dans
le a passé de l’âme de Racine dans chacun de ces personnages. Sous le héros de la fable, je reconnais dans Pyrrhus le jeune p
tendresse dans tous les desseins de Mithridate, et sacrifie, comme un héros de Corneille, sa passion au devoir filial ? §
47 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
on privée ; et c’est dans ceux qui peuvent tout, dans les rois et les héros , qu’on doit expérimenter la vraie nature des pass
et non romain, c’est-à-dire le mécanisme moral. 2. Psychologie du héros cornélien Nous sommes donc toujours ramenés à
verainement libre, et souverainement puissante. Il n’est rien que les héros cornéliens affirment plus fréquemment, ni plus fo
Tous les personnages de Corneille, du moins ceux du premier plan, les héros sont construits sur cette donnée, les femmes comm
ns la fureur. De là vient aussi que Racine reprochait à Corneille ses héros « impeccables » : car si les maximes de la raison
ur le changement, comme disait Descartes. De là enfin résulte que ces héros sont des raisonneurs : car ils n’agissent pas par
suffit. D’où la hautaine et calme ironie de Nicomède, qui est le pur héros cornélien. Le poète était assez fier d’avoir fond
Ce qui se mêle de passion, auxiliaire ou adversaire, à la volonté des héros , l’ait la beauté dramatique du Cid, de Polyeucte,
lyeucte, de Cinna. 3. Des personnages secondaires Autour de ses héros , représentants de cette force infinie qui est en
harmonies de son vers, une sorte d’atmosphère poétique où vivront ses héros  ; au contraire, il dessine la courbe de leur effo
48 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
t l’histoire I Théorie générale de l’histoire ; l’artiste, le héros , la masse. — Le labeur qu’esquissent les chapitre
a concevoir et l’exprimer. La gloire d’un artiste et la victoire d’un héros sont des phénomènes analogues, et se décomposent
fortement configurée de la même manière que celle de l’artiste et du héros , en vertu et dans la mesure de cette ressemblance
os, en vertu et dans la mesure de cette ressemblance. L’artiste et le héros sont à la fois les causes et les types du mouveme
’orientent ; la foule le fait ; la foule et l’artiste, la foule et le héros le forment parce qu’ils participent entre euxej.
ure les types humains et, entre autres, les types des artistes et des héros , — et un principe de répétition qui agrège et sou
éfère, que ce soit enfin, et le plus efficacement, parce que l’un, le héros et l’artiste, est le même que ce peuple qu’il s’a
sang. Mais il sera intéressant de remarquer que même l’adhésion à un héros (l’admiration active) et l’adhésion à un livre (l
thopsychologie des littérateurs, dans la psychologie biographique des héros , ces hommes sont mis debout analysés et révélés p
ans les romans et dans les drames ? Comparée de même à l’histoire des héros , la critique scientifique des œuvres d’art procur
49 (1886) Le naturalisme
tails, certaines physionomies, les demoiselles pâles et bouclées, les héros désespérés, et, comme terme final, l’orgie et le
i tète, de légendes relatives à Homère, Virgile et d’autres poètes et héros , d’Évangiles et d’Actes apocryphes, quelques-uns
changent. Le roman est poème épique, chanson de geste ou fabliau. Ses héros s’appellent Jason, Œdipe, les Douze Pairs, le roi
érature de la chevalerie errante. Les chroniques et les prouesses des héros carlovingiens, les amours de Lancelot et de Trist
ssi précieux que les perles au bon hidalgo. « Oh ! je veux, — dit une héroïne des romans de chevalerie, la reine Sydonie, — je
le faux idéalisme et les discours enchevêtres que nous adressent des héros nés en d’autres pays, sur l’heure, son œuvre devi
dérance alarmante, Cervantès, en la combattant, procéderait comme son héros , prendrait des moutons pour des armées, et se bat
et aussi chimérique qu’Artus ou Roland, par un type réel comme notre héros castillan, le Cid Rodrigo Diaz. Tout en se montra
prit de l’affabulation, il suffit de dire que chaque fois que tète le héros , le gigantesque Pantagruel, il absorbe le lait de
rminables de La Calprenède, de Gomberville et de Mlle de Scudéry. Les héros de ces romans, tout en portant des noms grecs, tu
spagnol dans le Gil Blas, c’est l’extérieur, l’habit. Le caractère du héros , versatile et médiocre, est essentiellement Gaulo
essentiellement Gaulois, et en cela, vive Dieu, ils ont raison ! Nos héros sont plus héros, nos picaros plus picaros que Gil
Gaulois, et en cela, vive Dieu, ils ont raison ! Nos héros sont plus héros , nos picaros plus picaros que Gil Blas. L’abbé Pr
t que l’histoire succincte de deux coquins, un homme et une femme. Le héros , le chevalier des Grieux, un tricheur de haute vo
me. Le héros, le chevalier des Grieux, un tricheur de haute volée ; l’ héroïne , Manon, une courtisane de bas étage. L’originalit
i, la morale de Rousseau était étrange. Tout en adorant la vertu, son héros , Saint-Preux séduisait une jeune fille dont les p
son poème un pays vierge, un monde à demi sauvage et désert, et pour héros , deux êtres jeunes et candides, point contagionné
récit, s’empressa d’envoyer de l’argent et d’offrir sa protection à l’ héroïne imaginaire de Diderot. Avec ces romanciers de l’E
passions ardentes ne démentaient point son sexe. Elle fut elle-même l’ héroïne de ses romans, et fonda ainsi, en rompant avec la
s de Stendhal. Zola ne se trompe pas non plus quand il assure que les héros de Stendhal raisonnent trop. Oui, parfois sans do
une incroyable fidélité, les physionomies de la noblesse légitimiste. Héros de la chouannerie vendéenne, gentillâtres vantard
ire le souvenir d’une malheureuse femme qui vécut et mourut comme son héroïne . Je parlerai ailleurs de la haute importance d’œu
ue africaine entretenait à sa solde pour la servir contre Rome ; et l’ héroïne du roman est la vierge Salammbô, prêtresse de la
nversion d’une libre-penseuse au catholicisme se joue dans l’âme de l’ héroïne . Ce roman surprenant ne manque pas seulement d’in
c’est le narrateur passionné qui sympathise avec quelques-uns de ses héros et s’indigne contre les autres, dont la voix trem
politique, — et de l’émouvante et angélique Lalie de l’Assommoir, les héros vertueux de Zola sont des marionnettes sans volon
e de pure bêtise. Voyez l’étrange femme honnête de Pot-Bouille, et le héros imbécile du Ventre de Paris ! C’est à faire préfé
ticulier à l’auteur, si bien qu’il semble penser aux lieu et place du héros . Zola, — et c’est là que commencent ses innovatio
imple, il réussit à nous donner l’illusion que nous voyons penser ses héros . L’idée éveillée subitement au choc de la sensati
la peinture des sentiments, des passions et des aspirations de leurs héros et de leurs héroïnes, de leurs grandes batailles
entiments, des passions et des aspirations de leurs héros et de leurs héroïnes , de leurs grandes batailles avec eux-mêmes, et de
stes pardonnent les écarts romantiques, parce que, quand bien même un héros romantique ferait comme Werther l’apologie du sui
ent conservatrice. Que les pays sont différents ! dirons-nous avec le héros de Very well. Allez un peu proposer à nos cortès
pourrait nous plaire, par exemple, la prédicante méthodiste qui est l’ héroïne d’Adam Bede ? Je sais qu’il est à la mode d’être
mailles de Men Rodriguez et la jupe de la Sigea frôlaient le froc du héros que ces mésaventures forcèrent à émigrer de Villa
Prodigue, de El Niño de la Bola 16, dans Fabian Conde, dans d’autres héros et héroïnes d’Alarcon on découvre la filiation ro
, de El Niño de la Bola 16, dans Fabian Conde, dans d’autres héros et héroïnes d’Alarcon on découvre la filiation romantique ; e
mans. Il n’y a pas de doute que Pepita Jimenez, Doña Luz, et d’autres héroïnes de Valera parlent fort bien et en termes fort con
que si je nomme Cervantès, pour louer la perfection des discours des héros de Valera, je n’oublierai pas d’ajouter que le gé
rrait advenir que nous eussions tous la tentation de parler comme les héros de Valera, ce qui serait excellent pour la langue
seuls un monde, et qui laissent derrière eux une longue postérité de héros et de héroïnes, les Shakespeare, les Balzac, les
nde, et qui laissent derrière eux une longue postérité de héros et de héroïnes , les Shakespeare, les Balzac, les Walter Scott, l
50 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
glante. Il en est de même de Tancrède et d’Aménaïde ; la crédulité du héros , l’orgueil de l’héroïne, leur entêtement dans une
ême de Tancrède et d’Aménaïde ; la crédulité du héros, l’orgueil de l’ héroïne , leur entêtement dans une erreur dont il leur est
t les barbares. La chevalerie n’est point une chimère : Bayard est un héros très réel, François Ier avait le caractère cheval
uvre de l’antiquité. Il appartenait au grand Corneille de peindre ces héros de notre histoire, et de mettre la chevalerie sur
On ne donnerait pas aujourd’hui, dit-il, un soufflet sur la joue d’un héros  : les acteurs même sont très embarrassés à donner
s du théâtre à l’approbation des théologiens et des casuistes. Si les héros tragiques suivaient les règles de la morale, il n
srobert, des Conrart, des Gombault ; quels hommes, grand Dieu ! quels héros  ! dont les noms, flétris par la satire, sont aujo
s des exploits qu’autre chose : un poltron peut être aussi ridé qu’un héros , et les rides d’un laboureur ne sont pas différen
famille obligée de se sacrifier à l’ambition de Rome ? Quand le jeune héros qui vient d’immoler à sa patrie les victimes les
grand Corneille, si admirable dans l’art de peindre sur la scène les héros de l’ancienne Rome, était gauche, froid et contra
aille ; ils étaient parés comme des femmes, et combattaient comme des héros . Balzac avait pour voisin un certain docteur, éle
quis force de loi ; ce n’est cependant qu’un jeu de mots puéril : les héros de Corneille ne sont point des hommes tels qu’ils
conspirateurs Émilie et Cinna, qu’on nous présente d’abord comme des héros , sont ensuite éclipsés par la clémence d’Auguste,
enait à Émilie et à Cinna change de nature ; on les adorait comme des héros de la liberté romaine, on les plaint comme des vi
able changement d’intérêt dans la pièce ? C’est Auguste qui en est le héros , et non pas Cinna. Le sujet est la clémence d’Aug
ombe, les prestiges de l’imagination s’évanouissent, et les prétendus héros de la conspiration s’humilient devant le grand ho
tateur, Auguste est un grand homme, et c’est lui qui est le véritable héros de la tragédie. VIII 1er fructidor an 11 (19
s vertus romaines. Voltaire, au contraire, haïssait dans Polyeucte le héros chrétien, le martyr de cette religion qu’il voula
superstition ridicule, est beaucoup moins méprisable que beaucoup de héros tragiques, qui se font des idoles de chair, auxqu
héâtre, ce n’est qu’un capucin, qui voudrait travestir en dévotes les héroïnes tragiques. II 13 floréal an 11 (3 mai 1803)
t à Sévère qu’on s’intéresse, et le public prend toujours le parti du héros amant contre le mari qui n’est pas héros. » Volta
c prend toujours le parti du héros amant contre le mari qui n’est pas héros . » Voltaire a raison de dire que les amants intér
e trompe, ou veut nous tromper, lorsqu’il dit que Polyeucte n’est pas héros  ; car il est plus héros que le galant Sévère. Il
romper, lorsqu’il dit que Polyeucte n’est pas héros ; car il est plus héros que le galant Sévère. Il est vrai que son héroïsm
e dois point craindre de l’épuiser. Le mari de Pauline n’est point un héros aux yeux de Voltaire ; il lui paraît même ridicul
sur un théâtre consacré aux extravagances de l’amour, il présente un héros supérieur à toutes ces passions érigées en vertus
ur à toutes ces passions érigées en vertus par la poésie tragique, un héros assez maître de lui-même pour ne pas envier à son
que de triompher de l’ambition : mais Voltaire était accoutumé à des héros de coulisse, pour qui plaire à une femme est le b
trocités : Félix est du moins le beau-père d’un martyr, le père d’une héroïne vertueuse : le sang de Polyeucte peut attirer sur
tte bourgade est connue, c’est un objet matériel et sensible, et tout héros qui se sacrifie pour sa patrie physique inspire u
reproche d’avoir péché contre Aristote, en produisant sur la scène un héros aussi parfait que Polyeucte ; mais son scrupule e
e dans la règle d’Aristote, qui veut qu’on donne quelque faiblesse au héros pour lequel on veut inspirer de l’intérêt. C’est
ruits et sensés. Il ne s’agit pas ici des petits tourments d’un petit héros qui fait le fou, parce qu’il craint de n’être pas
i, mais par l’infâme politique d’un vil eunuque ; de l’autre côté, le héros de Pharsale, le vainqueur de Pompée, plus grand q
s ignota indictaque primus. « Il est bien difficile de donner à des héros et à des faits de pure invention un caractère et
oblies, et ne leur a fait jouer un plus grand rôle. L’amour, dans les héroïnes de Corneille, n’est jamais que l’esclave de l’hon
e ont traduites ; mais ils ne pouvaient regarder un amoureux comme un héros digne de figurer sur le théâtre de Melpomène. Pou
ut la cour de France, étaient galantes : Corneille a donc prêté à ses héros le langage que les héros de son temps étaient acc
ient galantes : Corneille a donc prêté à ses héros le langage que les héros de son temps étaient accoutumés de tenir dans le
sorte essentielle au caractère du chevalier ; bien loin d’avilir les héros , elle donnait un nouvel éclat à leurs vertus. Qui
on insensée qui le dégrade et l’entraîne au crime, c’est alors que le héros , selon Voltaire, excite la pitié tragique ; pour
sons. Racine, le sage et judicieux Racine, n’a mis sur la scène qu’un héros de cette espèce, c’est Oreste ; mais il faut obse
Du reste, rien n’est plus ridicule et plus comique que ces prétendus héros dont l’esprit est aliéné, et qui ne font rien aut
it besoin d’être un extravagant et un enragé. Corneille a donné à ses héros cette noble galanterie qui était à la mode du tem
er à des Romains un langage plus conforme à leurs mœurs ; mais si les héros de Corneille sont trop galants, ils ont des quali
ragédie, répètent les petits échos. Qu’est-ce qu’une tragédie dont le héros ne paraît pas, attendu qu’il est mort dès le comm
t qu’il n’appartient à un Romain ; Corneille le fait parler comme les héros de la Fronde parlaient de son temps. C’est une fa
langage de son pays, tandis que Racine fait des Français de tous ses héros . Les compilateurs littéraires, les auteurs de ces
., ont répété comme à l’envi cette erreur. Lisez Corneille ; tous ses héros sont des Français sous le rapport de la galanteri
n, etc., etc., sont des Français quand ils parlent d’amour. Quant aux héroïnes de Corneille, il serait difficile de décider quel
iques sont entrés dans la carrière. Au moment où Corneille parut, les héroïnes de la cour d’Anne d’Autriche soutenaient de tout
pouvoir de leurs charmes l’empire quelles prétendaient avoir sur les héros  : elles accréditaient la métaphysique galante, le
e son génie créateur. Avoir pu fonder l’intérêt d’une tragédie sur un héros qui n’y paraît pas, avoir rempli toute la pièce d
souplesse et l’éclat de son esprit, n’a pu s’élever à la hauteur d’un héros de cette importance : son César est sec et guindé
, tandis que Cornélie, avec ses emportements et ses bravades, est une héroïne admirable. Les convenances sont une des premières
qui lui-même a prodigué les bravades, et qui surtout a boursouflé ses héroïnes de la manière la plus gigantesque mais on sait qu
s. Cornélie, réduite à ses proportions naturelles, ne serait plus une héroïne de théâtre ; il n’y aurait plus dans ce caractère
se, fort attachée à son mari ; mais c’est Corneille qui en a fait une héroïne  : l’imagination du poète a lutté contre le chef-d
ns l’École des Femmes. Quelle tragédie, dites-vous, que celle dont le héros ne paraît pas ! Vous ne voyez donc pas Pompée ? e
convenir que Pierre Messier n’était pas un nom brillant et digne d’un héros de théâtre ; il prit celui de Bellerose, nom gala
are génie quand il a conçu l’idée de remplir une tragédie du nom d’un héros mort, et de montrer au spectateur, dans des narra
ens commun, sans considérer à quels dangers il exposait Voltaire, son héros , si on procédait contre lui avec la même rigueur.
4) Le théâtre de Corneille n’offre pas une femme faible ; toutes ses héroïnes ont une énergie supérieure à leur sexe : c’est un
mblent relever encore ses traits fiers et sublimes : on croit voir un héros simplement vêtu, et qui dédaigne d’appeler la par
e, la permission de peindre l’amour ? Peignez donc, j’y consens, les héros amoureux. Voilà une belle grâce que fait Boileau
héâtre, l’indifférence ou l’infidélité d’une maîtresse, qui cause aux héros et aux rois des attaques d’épilepsie souvent mort
eté rend plus susceptibles de mouvements déréglés. Les princes et ses héros ne sont jamais fous ; il faut excepter Oreste, do
mour ; mais Orosmane, Zamore, Vendôme, Gengis-Kan, Tancrède, sont des héros des Petites-Maisons. Le théâtre d’Athènes offrait
ce né d’une première épouse de Prusias. Cette Arsinoé n’est point une héroïne  ; c’est une femme artificieuse et méchante, qui g
us digne d’être offert à des gens raisonnables, que le spectacle d’un héros frénétique qui, pendant toute une pièce, crie, se
avait attiré plus de monde que les deux précédentes, quoique ce jeune héros n’ait pas beaucoup à se louer de l’accueil des jo
urs, que la politique est froide, qu’on ne peut s’intéresser qu’à des héros forcenés : le succès de Nicomède démentirait cett
rat et faible, et par la tyrannie du sénat romain. Il est vrai que ce héros d’une création neuve n’observe pas l’antique préc
tophane se moque avec quelque raison d’Euripide, qui, pour rendre ses héros plus pitoyables dans le malheur, les produisait c
iter un Nicomède plus raisonnable, plus modeste et plus prudent. Le héros d’une pièce , dit encore M. de Fontenelle, ne do
ce principe, d’après lequel l’Achille d’Homère et de Racine serait un héros très défectueux, car il a souvent le plus grand t
t il faisait si peu de cas. Il faut compter que le spectateur aime le héros avec délicatesse, et que la moindre chose qui ble
e insulte et brave Gusman, parce qu’au dénouement Gusman se trouve un héros qui pardonne sa mort à Zamore, et qui fait son bo
lle dans les circonstances où il se trouve, qu’il n’y a qu’un cœur de héros qui s’en pût garantir, et même elle représente le
arantir, et même elle représente les premiers mouvements du cœur d’un héros . On n’entend pas bien comment la bassesse représ
n comment la bassesse représente les premiers mouvements du cœur d’un héros  : ces premiers mouvements sont-ils bas ? Mais il
pas été exempt, si monseigneur ou le duc de Bourgogne avaient été des héros tels que Nicomède. Quant à son respect et à sa co
ssions, l’auteur ne peut qu’exciter un sentiment d’admiration pour le héros de la pièce : l’admiration n’émeut guère l’âme, n
mépriser le sentiment de l’admiration ; il n’appartient qu’aux vrais héros de l’exciter, tandis que le premier malheureux pe
ns et de justesse que Voltaire, et surtout de bien meilleure foi. Ce héros de ma façon , dit-il en parlant de Nicomède, sor
c’est de l’orgueil et de la témérité plutôt que de la vertu, que son héros est fanfaron et insolent, et que braver la puissa
de petites intrigues amoureuses ? Nous voyons dans Nicomède un jeune héros en butte à la haine d’une femme impérieuse, et un
qui l’a créé ; car le Nicomède de l’histoire n’était rien moins qu’un héros , puisque, pour éviter la mort que son père lui pr
mortelles offenses ne lui inspirent que le mépris. Lequel de ces deux héros est le plus grand ? Voltaire a observé que c’étai
’amour dans ses tragédies, mais l’amour n’en fait jamais la hase. Les héros de la Fronde, quoique occupés des plus importante
e clémence dix ans de cruautés politiques. Dans Polyeucte, on voit un héros chrétien qui sacrifie à sa nouvelle religion ce q
sacrifie à sa nouvelle religion ce qu’il a de plus cher au monde, une héroïne païenne qui immole à la vertu les plus doux senti
se qu’une passion aveugle et effrénée, qui, bien loin de convenir aux héros , dégrade même les hommes ordinaires. Sertoriu
socier dans sa pièce à Sertorius et à Pompée, sont dignes de ces deux héros . Viriate, reine de Portugal, veut s’unir à Sertor
ait rien ; elle n’a des yeux que pour le grand capitaine, que pour le héros romain qui lui garantit un asile contre la tyrann
tendresse et des intérêts d’une si haute importance. Je sais que les héros ordinaires des tragédies fient tout à un fol amou
 : Je ne veux point d’amant, mais je veux un époux ; Mais je veux un héros , qui par son hyménée Sache élever si haut le trôn
our ses rides : le mérite seul les enflamme ; ce ne sont point là des héroïnes de roman. L’amour, dans cette pièce, n’est point
me. Je ne veux point d’amant ; mais je veux un époux, Mais je veux un héros ………… Vous savez que l’amour n’est pas ce qui me pr
s des leçons de grandeur d’âme : Seigneur, quand un Romain, quand un héros soupire, Nous n’entendons pas bien ce qu’un soupi
que guerrier pouvait avoir dans sa faction. Il fallait à ces dames un héros , un grand capitaine, un chef de parti : le plus j
ce qu’il a de plus remarquable, c’est d’avoir fourni le modèle de ces héros forcenés qu’une grande passion entraîne dans le c
orce d’inspirer pour une passion criminelle. Quand on veut rendre les héros tragiques intéressants, il faut surtout éviter de
tat. Sa mort est plus belle et plus noble que celle de la plupart des héros tragiques : la ville de Dreux était ravagée par u
n fils ne roule pas sur des peccadilles ; on nous présente d’abord ce héros tragique comme un vil brigand : S’il faut qu’à c
stres. Rotrou n’a pas même pris la peine d’adoucir la férocité de son héros par quelques qualités aimables ; il ne lui a donn
on maritime : il n’était cependant pas bien glorieux pour l’élite des héros de la Grèce, de ne devoir ce succès qu’à la passi
s amantes trop faciles ; mais cette déloyauté nous paraît indigne des héros tragiques. Les Grecs n’avaient pas une morale si
mythologie. Jason était bien loin de la gloire de Thésée ; c’était un héros bien médiocre en amour, puisqu’il n’avait encore
cuse : on souffre de voir jouer un rôle si bas à l’un des plus fameux héros de l’antiquité. Son ami Pirithoüs, que la fable n
immoler l’amour à sa gloire, à l’intérêt public, est véritablement un héros . Jean-Jacques Rousseau a dit dans un transport de
espèce de chevalier errant dont elle est devenue amoureuse. Parmi les héroïnes de théâtre, c’est tout ce qu’il y a de plus ignob
l’idée du néant peut-elle entrer dans l’esprit des conquérants et des héros  ? Pourquoi donc ces malheureux se consumeraient-i
rre , dit-il, plaît beaucoup plus au peuple qu’aux honnêtes gens. Le héros de la pièce est véritablement un esprit fort, un
omme autrefois Niobé fut pétrifiée par un excès de douleur ; c’est un héros toujours dans la même situation, vantant ses serv
des goûts, mais il faut convenir qu’avec ce goût-là il n’y a point de héros qui fasse une aussi triste figure au théâtre que
il était revêtu. Cette noble galanterie ne déplut pas à la reine ; le héros de l’aventure était un jeune homme de bonne mine 
ours laide : c’était une affaire de convention. Tel était ce d’Essex, héros de cinq tragédies, trois françaises, une anglaise
ce. C’est cette vieille reine, dont nos poètes tragiques ont fait une héroïne de roman, amoureuse à la rage, et qui, dans tout
ient d’ailleurs directement attaquées dans l’École des Femmes, dont l’ héroïne est une Agnès, et une Agnès est l’opposé d’une pr
isanthrope de Molière ce que l’anarchie est à un bon gouvernement. Le héros est un don Quichotte de vertu et d’humanité, qui
t secrète, pour ne pas déshonorer une illustre maison, et le sang des héros défenseurs de la patrie. Malgré l’espèce de prote
il s’agit d’une grande création. Le fruit de ses amours doit être un héros infatigable : cela ne se forge pas dans une seule
e perfectionnement , soutenu avec tant de fracas par la fille de son héroïne , par cette madame de Staël, dont on pourrait dire
es savantes de Molière, quelque ombre de cette divine Julie, de cette héroïne d’esprit, de politesse et de vertu ! Les dames du
eunes personnes ; leur imagination exaltée ne se représentait que des héros de roman : un garçon sage, instruit dans son état
asard, on en rit, on en a pitié, et, loin d’en être touché comme d’un héros tragique, on s’en moque comme d’un sot. Quant aux
., ont répété comme à l’envi cette erreur. Lisez Corneille : tous ses héros sont des Français sous le rapport de la galanteri
sous le rapport de la galanterie. « Au moment où Corneille parut, les héroïnes de la cour d’Anne d’Autriche soutenaient de tout
pouvoir de leurs charmes l’empire qu’elles prétendaient avoir sur les héros  ; elles accréditaient la métaphysique galante, le
51 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XI. Suite des machines poétiques. — Songe d’Énée. Songe d’Athalie. »
rs, nous choisirons le songe d’Énée dans la nuit fatale de Troie ; le héros le raconte lui-même à Didon : Tempus erat, etc.
çut autour de sa patrie. Moi-même il me sembloit qu’au plus grand des héros , L’œil de larmes noyé, je parlois en ces mots :
les yeux. Le cri d’Énée : quantùm mutatus ab illo ! est le cri d’un héros , qui relève la dignité d’Hector. Squalentem barb
nsuite il parle des malheurs de Troie, arrivés depuis la mort même du héros . L’état où il le revoit ne peut lui rappeler sa d
52 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VI. Des éloges des athlètes, et de quelques autres genres d’éloges chez les Grecs. »
tout cela est connu ; il semble que Pindare a peur de rencontrer ses héros , et qu’il les chante, à condition de n’en point p
à Sparte, la vue du tombeau de Léonidas, et cette fête consacrée à un héros , devait exciter le même enthousiasme chez l’orate
thènes, les chants de Callistrate célébraient tous les jours les deux héros qui avaient délivré la ville de la tyrannie des P
sensibilité vaine, célébrait dans Athènes les grandes actions et les héros .
53 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
isons proportionnées à ce qu’il souffre ou à ce qu’il ose. Ainsi, les héros qui s’immolent pour leur patrie sont sûrs de notr
tant animés par la vertu que par la passion même ; ils deviennent des héros par son objet. Si, au contraire, ils ne sont entr
agédie, les moyens les plus propres sont, premièrement, de choisir un héros dont le sort puisse nous attendrir et nous touche
le spectateur, que ces sortes de situations ; il se met à la place du héros et éprouve les mêmes déchirements. C’est de le je
s l’ont reçu. Il y a des intrigues qui commencent dès la naissance du héros , comme celle d’Heraclius ; mais ces grands effort
our de vrais coups de théâtre, puisqu’elles font naître dans l’âme du héros des mouvements divers, et qu’elles y excitent des
e conspiration formée contre lui. La surprise qui naît du retour d’un héros qu’on croyait tué dans un combat ; L’apparition d
dénouement, avoir une raison qui satisfasse le spectateur, mettre le héros dans des situations frappantes, et que des coups
mence par préparer avec soin la proposition de Mithridate. À peine le héros est-il arrivé, qu’il dit un mot de son projet à s
possible qu’il ne succombe pas. La nécessité exige quelquefois qu’un héros fasse une démarche qui semble affaiblir son carac
le maître de l’empire. On sent combien ce mot relève le caractère du héros , qui avait été obligé de faire une prière inutile
es Ottomans Ne doit point en esclave obéir aux sermens. Consultez ces héros que le droit de la guerre Mena victorieux jusqu’a
son caractère et le réconcilient avec le spectateur. Les remords d’un héros , les reproches qu’il se fait d’une faiblesse ou d
a hauteur. C’est le défaut de Corneille ; il fait toujours dire à ses héros qu’ils sont grands : ce serait les avilir, s’ils
ue, fuyant un indigne repos, Je prendrais quelque place entre tant de héros  ; Mais, quelque ambition, quelqu’amour qui me brû
ien ferait peu d’effet au théâtre. Il n’y a, sur la scène, qu’un seul héros qui y fasse quelque plaisir, en se gouvernant tou
ques autres, où des princesses deviennent amoureuses pour avoir vu le héros un moment ; il faut que l’on n’aime pas une femme
é par l’amour, et qu’il va être déchiré de remords. Que la passion du héros paraisse dans tous ses discours et dans toutes se
même Immole ce qu’il aime. Dans Roland et dans Armide, ce sont deux héros avilis par l’amour, et qui revolent vers la gloir
minante de la pièce, on sent encore une espèce de joie à la vue d’une héroïne en qui la passion et le devoir ne sont qu’un même
la perfection de l’art. Rien n’est si froid que le style ampoulé. Un héros , dans une tragédie, dit qu’il a essuyé une tempêt
utre réfléchie. La première est celle que nous éprouvons en voyant le héros dans le péril et la perplexité, et pour lequel no
ègle proposée par Aristote et par tous les grands maîtres, est que le héros intéressant ne soit ni tout à fait bon, ni tout à
recevoir la mort avec courage, cette générosité indispensable dans un héros de tragédie, ne fait le fonds d’aucune pièce de R
u’ils sèment dans la pièce, plutôt pour laisser reprendre haleine aux héros que pour aucune autre utilité, ils n’ont pas plus
es à exposer, noués et dénoués sans peine. Voyez celui de Roland : ce héros a tout quitté pour Angélique ; Angélique le trahi
lieu, les sacrifiant aux charmes de la variété et du merveilleux. Ses héros sont plus grands que nature ; ce sont des dieux o
eux de tous les langages, et qui se sont moqués d’un spectacle où les héros meurent en chantant, n’ont pas eu autant de raiso
prennent à l’action, ne peuvent avoir les accents passionnés de leur héros  ; enfin, la situation la plus pathétique ne devie
54 (1716) Réflexions sur la critique pp. 1-296
omere, qui les met harmonieusement dans la bouche de presque tous ses héros . Me D a pris apparemment cet usage pour un privil
écisément à l’ordre de son poëme, au caractere de ses dieux et de ses héros , au choix des actions, à la convenance des sentim
me j’ai déja fait, mais je vous le passe : quand vous dites qu’un des héros de ce poëme croïoit avoir la mort à ses trousses 
Lucien raille Homere non seulement sur ses dieux, mais encore sur ses héros , sur ses prodiges puériles, sur les harangues des
es bien saines de la vertu. Il trouve des défauts avilissans dans les héros de l’iliade, contraires même au dessein du poëte 
nagées dans les poëmes d’Homere. Les peres y sont durs et cruels, les héros foibles et passionnez, les dieux misérables, inqu
, c’est à ce qu’on dit, l’éclat que le poëte donne à la valeur de son héros qui les a trompez ; mais en ce cas, leur erreur e
oir aussi leur beauté : j’ai ajoûté que peut-être la vie entiere d’un héros maniée avec art, et ornée des beautez poëtiques,
Jupiter est l’Achille des dieux, il imite bien par cette férocité le héros qu’il protege. Ce n’est là que la moindre partie
liade, il me semble que la divine voix frappe encor mon oreille . des héros . les héros de l’iliade ne sont pas plus dignes d’
e semble que la divine voix frappe encor mon oreille . des héros. les héros de l’iliade ne sont pas plus dignes d’estime que
er sans scrupule, et qu’à peine y trouveroit-on cinq occasions où les héros les plus modestes s’en dispensent. Ce qu’il y a d
odestes s’en dispensent. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que ces mêmes héros que Me D ne peut pas souffrir qu’on accuse de van
re être vains, sans se deshonorer davantage. Me D avoüe donc que les héros de l’iliade sont de fort malhonnêtes gens ; mais
rappeller ici naïvement quelques actions et quelques sentimens de ces héros . Ils épargnent la peine de raisonner ; et le fait
-temps un grand carnage des troyens. Nous a-t-on donné Hector pour un héros ou pour un lâche ? Les héros d’Homere sont bien j
royens. Nous a-t-on donné Hector pour un héros ou pour un lâche ? Les héros d’Homere sont bien journaliers. Hector fuit souve
e ? Les héros d’Homere sont bien journaliers. Hector fuit souvent les héros grecs, et cependant il défie à présent les plus b
rler ainsi du prince qui l’envoye ? Agamemnon tuë un grand nombre de héros  ; mais dans l’ardeur du combat, il s’amuse à en d
rdonneroit-on à un soldat. Qu’on me dise quel est le caractere de tel héros qu’on voudra choisir de l’iliade, je trouverai de
regarder les armes d’Achille, voilà une frayeur bien singuliere ; des héros qui n’osent regarder des armes ! Achille fait un
tre Ménélas, et il employe ailleurs la même description pour un autre héros . Le même sacrifice revient plus d’une fois, la mê
par les autres. J’ai pris pour des discours mal placez, ceux que les héros se tiennent dans la chaleur du combat ; ceux qu’i
s ces folies seroient bien plus excusables dans le cocher que dans le héros . J’ai remarqué dans les discours bien placez, des
h ! s’écrient-ils, si vous sçaviez le grec ! il me semble entendre le héros de Cervantes, qui parce qu’il est armé chevalier,
erelle grossiere d’Agamemnon et d’Achille ; les pleurs puériles de ce héros , et ses plaintes d’enfant à sa bonne mere, ce Jup
tout méprisables qu’ils sont, sont pourtant ceux qu’on adoroit : ses héros tout grossiers qu’ils paroissent, étoient pourtan
it : ses héros tout grossiers qu’ils paroissent, étoient pourtant les héros de ce temps-là ; la force du corps passoit pour l
oit point blessé des injures brutales qu’il met dans la bouche de ses héros , parce que de la part de ces hommes robustes et r
ceroit à travers le défaut de sa matiere ; mais que seroit-ce que ces héros  ? Des rustres fiers et vigoureux qui feroient tre
ans son discours à Achille, auroit pû ne s’en pas tenir au vin que ce héros rejettoit sur lui dans son enfance ; il auroit pû
qui le caractérise ; mais, si je ne le peins qu’en le comparant à un héros dans certaines circonstances, je suis obligé alor
suis obligé alors de n’en dire que ce qui convient à l’action de mon héros , et si je m’emporte au-dela, le vrai, le noble mê
voici en conséquence le discours qu’il tient à ses troupes. mes amis, héros de la Grece, disciples du dieu Mars, Jupiter m’af
utre est plus vaillant que lui ; parce que la valeur est un devoir de héros dont il se doit piquer, et sur lequel il lui sero
ble du tems d’Homere ; c’étoit une qualité absolument essentielle aux héros . Ne l’étoit pas alors qui vouloit, et c’est de ce
ulte, l’autre est un éloge. Il égale Agamemnon et Achille aux anciens héros , et il anime d’autant plus leur émulation. Et dep
r considération particuliere. Enfin il y a satisfaction pour les deux héros  ; au lieu qu’il n’y en a point, si on leur dit co
es, qui occupent quelquefois cinq ou six pages : à dire séchement, ce héros blessa un tel à tel endroit ; l’autre à tel autre
acher et courir le monde ; ce qui faisoit dire à M. Despreaux que les héros d’opera étoient plûtôt des parleurs d’amour que d
s sur les actions et les sentimens des hommes, et si les dieux et les héros admirez par le poëte, y donnoient à l’envi, de ma
t l’énéide, elle se garderoit bien de condamner ainsi les pleurs d’un héros  ; mais ne suffit-il pas pour leur faire grace qu’
lifiera lui-même. dispute d’Achille et d’Agamemnon . dans le coeur du héros s’éleve un nouveau trouble ; il brûloit d’un cour
ce seroit une contradiction manifeste avec le caractere établi de ce héros qui ne connoît ni humanité ni retenuë. Homere nou
55 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Argument » pp. 93-99
formé des familles, et deviennent leurs clients ou vassaux. Premiers héros . Origine des asiles, des fiefs, etc. — § III. Cor
s chefs. Premiers comices. Les serviteurs, investis par les nobles ou héros du domaine bonitaire des champs qu’ils cultivaien
u à peu dans leur opinion. Les dieux montèrent dans les planètes, les héros dans les constellations. Chapitre X. De la chro
etc. Il en dut être de même de la géographie des autres contrées. Les héros qui passent pour avoir fondé des colonies lointai
56 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
nadiers à cheval de la garde, conduits par le général Lepic, l’un des héros de l’armée, s’élancent à leur tour pour seconder
ion de ce qui reste à l’Autriche. M. Thiers blâme ici avec raison son héros d’avoir fait trop ou trop peu pour la Prusse ; il
ici dominé par la puissance de la vérité, renonce enfin à flatter son héros  ; il se contente de le peindre, il le donne en sp
essantes, le spectacle de ses deux jambes brisées, la mort d’un autre héros d’Italie, Saint-Hilaire, frappé dans la journée,
Lannes dans ses bras, et se disant certainement à lui-même ce que le héros mourant ne lui avait pas dit, car le génie qui a
sevelie, M. Thiers devient sinon sévère, du moins exigeant envers son héros . Les désastres et l’évacuation de l’Espagne ; la
s-nous ici, et voyons si l’écrivain aura la constance de conduire son héros jusqu’à Waterloo, où il tombe enfin dans le sang
l’historien, pendant ces quinze volumes, est aussi entraînant que le héros . XXI Telle est cette histoire ; malgré le
taille, au point de vue du bien ou du mal fait au genre humain par ce héros de l’armée et par ce héros du despotisme. Mais, t
bien ou du mal fait au genre humain par ce héros de l’armée et par ce héros du despotisme. Mais, tel que le préjugé populaire
poléon. On dirait que la Providence a mis la main dans ce hasard : le héros a été fait pour l’historien, et l’historien a été
héros a été fait pour l’historien, et l’historien a été fait pour le héros  ; de la plume à l’épée ils se ressemblent. Sans N
morale se bornent à un léger avertissement, timidement adressé à son héros , de se modérer un peu dans l’excès de son ambitio
es accusations de sévices contre l’humanité ou contre la Divinité. Le héros n’écoute pas ; son historien rétrospectif chante
rame il ne sort de la bouche de l’historien qu’un léger blâme pour ce héros emporté trop loin par son génie, et toujours ce m
l’historien l’ait rendu plus indulgent que sévère et juste envers son héros au 18 brumaire, au consulat de dix ans, au consul
ent, c’est le génie gouvernemental, administratif et militaire de son héros . Nous convenons qu’à cet égard il nous a convainc
te capacité de gouvernement au-dessus de tous les historiens dans son héros  ; il fait du génie une légitimité ; il l’élève so
57 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Achille du Clésieux »
ne pas penser au poème de Jocelyn ; Jocelyn, ce chef-d’œuvre, dont le héros seul fait tache souvent dans la splendide lumière
fait tache souvent dans la splendide lumière du poème, tandis que le héros d’Armelle fait toujours lumière dans le sien ! Te
st si grande que la donnée du poème peut se raconter en deux mots… Le héros du livre, qui n’est pas nommé dans le poème, l’am
. Eh bien, c’est là que par un de ces hasards vulgaires de la vie, le héros de du Clésieux tombe amoureux d’une jeune fille r
n commençant,  Armand de Pontmartin, estime que l’amant d’Armelle, ce héros de la vie privée, qui a ses héros comme la vie pu
n, estime que l’amant d’Armelle, ce héros de la vie privée, qui a ses héros comme la vie publique, diminue, dans l’intérêt qu
58 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271
ans plus tôt, avait cru devoir transformer en amoureux Hippolyte, le héros virginal voué chez les anciens au culte de la dée
illeurs, sa grandeur et sa délicatesse. Dans Berte aux grands piés, l’ héroïne du poème est victime d’une odieuse trahison ; pen
t vous ne l’attaquez pas ! Vous n’êtes pas Guillaume. ― Désespéré, le héros fait un suprême effort. Il se jette sur les caval
et les bourgeoises d’alors, on rencontre à côté des viragos de vraies héroïnes  ; que les Ninon de Lenclos et les Marion Delorme
irs, leurs caprices. Les tendres bergers du Lignon, comme les galants héros des pastorales et des tragédies précieuses, font
rcent vos beautés Force jusqu’aux esprits et jusqu’aux volontés. Les héros les plus héroïques deviennent, comme Cinna, des m
l’amour et la politique, outre encore les volontés tyranniques de ses héroïnes . Rodogune, sa pièce favorite, n’est qu’un duel en
légèrement les grandes dames qu’il avait sous les yeux pour créer ses héroïnes au caractère impérieux, fait de fierté, d’assuran
e pour plaire à ces vierges sages si jalouses de leur liberté. Et les héroïnes de roman ne le cèdent pas sur ce point à celles d
. Les chefs des Frondeurs s’appellent souvent de noms empruntés à des héros de roman ; La Rochefoucauld, blessé, en danger d’
59 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
ouva ces mêmes sentiments à la vue des belles actions des hommes. Les héros parurent des images des dieux ; et, comme on leur
es qu’on adressait aux statues des dieux se tournèrent enfin vers les héros . Les odes naquirent de la reconnaissance du génie
e compositeur d’éloges au lieu de soutenir les actions et la vie d’un héros , d’un saint ou d’un sage, par la magnificence des
tique, les connaisseurs distinguent un dieu de l’olympe, un faune, un héros , et un homme ordinaire, à la seule inspection d’u
onquérant dans toutes les provinces de son empire, que l’esprit de ce héros des sciences dans toutes les parties de chacune d
souvent n’est pas accomplie en tous ses points. La poésie invente les héros qu’elle anime, ou corrige les mœurs de ceux qu’el
voudrais être Diogène. » Voilà le sublime de l’élévation d’âme : ce héros , qui mesure tout à coup les grandeurs rivales, pr
ttez-moi de les extraire d’un poème que j’ai publié sous le nom de ce héros . Les Nymphes du Cygnus racontent le danger qu’ell
d’un homme ressemblant à ceux que vous voyez, on n’y reconnaît pas le héros qu’il fallait figurer tel qu’on se l’imagine. L’i
e tous les siècles, de toutes les nations, contemporaine des premiers héros de la terre, compagne des Socrate, des Caton, des
souvient de ces deux vers d’une épître au Roi : « Jeune et vaillant héros , dont la haute sagesse « N’est point le fruit tar
« N’est point le fruit tardif d’une lente vieillesse. La qualité de héros , dit ce risible aristarque, implique avec elle l’
r ; l’épithète de vaillant est donc de trop : c’est un pléonasme ; le héros étant jeune, il n’est pas étonnant que sa haute s
atalité ou la puissance mystérieuse qui règne sur les hommes : et les héros ne semblent s’y mouvoir que par les volontés des
re, se manifeste la mystérieuse fatalité qui plane sur la maison d’un héros issu des dieux. Les événements, les passions, les
représente les passions et les adversités des dieux, des fées, et des héros  : celle-ci a quatre espèces ; la fabuleuse ou sac
première par ses aventures dont le dénouement tend au bonheur de ses héros  ; elle se sépare de la seconde par le rang et le
se compose la tragédie. Celle-ci ne représente que les princes ou les héros , dont les destins influent sur le sort des états 
catastrophe : elle se termine par l’exécution de l’arrêt qui livre le héros à la faim du vautour, dont il devient la pâture é
gamemnon d’Eschyle est aussi simple par le sujet que le Prométhée. Le héros , vainqueur de Troie, est attendu par la vengeance
es compressions trop fatigantes pour les cœurs, et qu’à rabaisser les héros à la condition humaine, en les faisant descendre
ppartiennent encore au système de son prédécesseur, par le choix d’un héros divin : mais les acteurs qui figurent autour de l
ux que nous l’expression des sentiments propres à la force idéale des héros qu’ils animaient. Alcide, brûlé des poisons de la
ranlable architecture à toutes les attaques des siècles. L’aspect des héros , qu’il choisit dans un ordre surnaturel et divin,
de. Citerai-je Orphée ? Le chœur des démons, attendris par la lyre du héros , reproduit un exemple de l’imitation du chœur des
ns : tandis que la tragédie déclamée ne représente à nos yeux que des héros humains, rejette le secours des machines, n’empru
assions des hommes lui appartiennent aussi bien que les portraits des héros de l’histoire. Là, ce sont les cœurs des humains
erie. Peu contents de ces expériences nouvelles, ils travestirent les héros de l’antiquité sous les formes bizarres de leurs
e : il passionna la raison et les vertus publiques, et ressuscita les héros sous des formes rehaussées par son génie. En les
e créa plus de grands simulacres et ne marcha plus escorté que lui de héros nés de son invention, il suffit, pour en être éto
t dans quelques scènes de Mithridate ; mais ses jeunes princes et ses héroïnes secondaires ont tous une couleur égale et de pare
le profondeur de politique ! quel raffinement de fierté ! Sont-ce des héros de notre monde ? Sont-ce des génies d’un monde su
s, « Prête au juste opprimé des vertus intrépides. « Fait des nobles héros parler les sentiments, « Et d’un cirque auditeur,
leureux et sensible, consacre les malheurs des augustes familles, les héros victimes des passions et de la fatalité, et les r
spectacle d’un délire qui souille la gloire dont il fut si jaloux, ce héros se poignarde, une illustre famille perd son chef
es murs de cette ville assiégée et la guérison même de la blessure du héros . Telles sont les circonstances qui élèvent la tra
malgré nos usages, le dénouement à machines, la volonté opiniâtre du héros trahi et longtemps infortuné ne devant céder qu’à
. La première moitié de cette pièce est relevée par le beau rôle de l’ héroïne qu’on ne revoit plus, et dont on n’entend plus pa
ns le pays où il veut faire représenter sa tragédie, ni de mettre des héros sur le théâtre qui auraient été connus par les sp
able ou dans l’histoire les faits qui n’ont pas eu de témoins, et les héros que les vivants n’ont pu voir. L’illusion s’accro
qui s’exercent à imaginer ce que nos yeux ne verront plus. Aussi les héros des époques anciennes nous frappent-ils plus vive
s héros des époques anciennes nous frappent-ils plus vivement que les héros des époques modernes. Nous attribuons à Bélus et
compose de situations continuellement diversifiées par l’attitude du héros principal, et qui, sans autres éléments que ceux
t cette obligation de borner le fait dramatique à l’unité de péril du héros , unité qui emporte avec elle l’unité d’intrigue.
e présente deux parts de la vie de Brutus, et non un seul péril de ce héros  ; cette pièce, qui contient plusieurs mois, se co
d tout voisin de sa catastrophe ; et commençât-il dès la naissance du héros , l’artifice de l’exposition ramène aisément les i
ions soudaines d’un pays en un autre, et que ces passages subits d’un héros en des lieux éloignés de ceux où les yeux le vire
hocle va se tuer dans un autre lieu que celui où le spectateur vit ce héros avec le chœur placé sur le théâtre, et que le spe
ées, « Sur la scène en un jour renferme des années ; « Là, souvent le héros d’un spectacle grossier, « Enfant au premier acte
la représentation ajoute en son esprit à la longueur des supplices du héros . D’ailleurs l’unité de passion graduées et de car
able dans les drames des étrangers. Mais ne doutez pas que si quelque héros extraordinaire, quelque fameuse époque, nécessita
dace de sa tyrannie à Brutus : les raisons que lui oppose la vertu du héros républicain sont une simple nécessité du rôle, do
e la tendresse que mêla l’auteur à la chaste vertu qui caractérise ce héros dans le modèle grec. Le rôle de l’épouse de Thésé
en son impassible stoïcisme, se qualifier du nom de philosophe ou de héros . La noblesse de cette passion la rend donc, en ef
s de son désespoir ; et si vous entendiez les derniers accents que ce héros , le plus déplorable qu’ait enfanté la Melpomène a
ent des fautes légères dans un de ses morceaux les plus touchants. Le héros prie Néoptolème de le ramener dans sa patrie, et
es lieux de sa naissance, Sophocle mêle habilement ici les regrets du héros , s’affligeant sur son père dont quelques voyageur
 : son génie a su y jeter un trait sublime, et qui n’est qu’à lui. Le héros , dans son trouble, croit descendre aux enfers. «
le trace de Crébillon et de Voltaire. Il ramène au cinquième acte son héros couvert du sang d’Égisthe ; mais ignorant le parr
ns convenables pour l’exciter ; la terreur qui provient du péril d’un héros intéressant ; celle qui accompagne une action dén
ns subites, en exclamations brisées ; mais Antiochus, moins homme que héros , n’envisage que la calamité générale dans son mal
orce leur âme à s’en étonner. Alors ces sacrifices des martyrs ou des héros , à leur foi ou à la liberté publique, reçoivent d
oraces. Mesurez le personnage du généreux et sensible Curiace sur les héros en première ligne, dans les autres tragédies : il
is ici que trop d’expérience, « L’ardeur de voir de près un si fameux héros , « Sans lui voir en la main piques ni javelots,
nne. « Je te les abandonne.« — Ô cœur vraiment romain, « Et digne du héros qui vous donna la main ! Le reste de la réponse
me, et qui ne souffrant de concurrence qu’avec son rival, dépouille l’ héroïne de tout l’honneur d’un avis qui le sauve, et l’at
ssi éminemment la grandeur des choses idéales dans les plaintes que l’ héroïne romaine exhale sur l’urne de Pompée, dont elle vi
e vient de recevoir les cendres. La présence imaginaire de l’ombre du héros de la république est dans cette tragédie ce que l
nsi dire, le pivot sur lequel doit tourner promptement la fortune des héros du drame. Figurez-vous le personnage tragique irr
n contient lui seul plusieurs qui se succèdent, et qui font passer le héros de la félicité au malheur, et de ce malheur à une
econnaît un rival en son frère, par un même effet du raisonnement. Ce héros , tourmenté de jalousie, soupçonne Adélaïde d’aime
ées par l’auteur à qui nous devons l’éclatante péripétie de Mérope. L’ héroïne de cette pièce est prête à plonger le couteau dan
. L’un des plus beaux motifs de cette mort m’inspira de faire dire au héros d’Utique, en parlant de son ennemi, « De sa faus
es ceux qui l’eussent révérée en sa puissance. La fortune passée d’un héros , son malheur présent, ses misères futures, devien
vent refuser à la scène les hommes graves et presque impassibles. Ces héros même, que le malheur et la guerre auront longtemp
ine à se souiller enfin d’un assassinat qui lui mérite l’échafaud. Ce héros , premier Achille de la scène française, dont le c
el qu’Attila ou Rodogune ; elles entraîneront la mobile frénésie d’un héros tel qu’Orosmane et Vendôme, et d’un jeune enthous
pour mourir, et servir d’instrument à la fatalité qui punit un jeune héros trop enorgueilli de sa chasteté, et rebelle aux l
aller au cœur la route la plus sûre. « Peignez donc, j’y consens, les héros amoureux. » On voit qu’il donne ici son consente
t plein de l’austère esprit de l’antiquité, autorise notre rigueur. L’ héroïne de notre poète surpasse son modèle, autant que le
rigueur. L’héroïne de notre poète surpasse son modèle, autant que le héros cède le pas à celui de l’auteur grec. Vainement L
s mouvements qui résultent de la jalousie de Phèdre ; mais l’amour du héros pour Aricie n’était pas nécessaire à la lui inspi
son inexpérience à se tromper sur la valeur des serments d’un volage héros , ne commet, en cédant aux désirs de Thésée, qu’un
tôt après, « Venge-toi, punis-moi d’un odieux amour. « Digne fils du héros qui t’a donné le jour, « Délivre l’univers d’un m
ue les mœurs ont leur influence marquée sur chacun. Le caractère d’un héros tel qu’Achille est autre que celui d’Ulysse : le
es circonstances, en quel temps, par quelle humeur, tel homme, ou tel héros , dit, ou fait telle ou telle chose. J’agirais ain
ctères : surtout lorsqu’on veut remettre sous les yeux les images des héros de la fable et des grands hommes de l’histoire, à
ressentiment du malheur et d’une longue injure : il est naturel qu’un héros abandonné à l’indigence et à ses maux ne puisse p
, qui caractérisa tous les degrés de la vaillance en une multitude de héros , s’applique parfaitement à l’auteur des Horaces.
rsqu’un triste honneur, accordé à Curiace, le consacre à combattre ce héros , qui ne voit dans le même honneur qu’un sujet de
s superflus, « Albe vous a nommé ; je ne vous connais plus. Voilà le héros de ces temps ; et ce dernier vers est devenu l’ép
ongs malheurs à la nécessité de souffrir. Le caractère distinct de ce héros et de son fils est, comme on le voit, l’amour de
it mal peindre des hommes : les y faire céder, serait mal peindre des héros . De même, le caractère stoïque de Brutus l’Ancien
ranchir sa couronne. Voltaire, frappé de la singularité du rôle de ce héros , a très bien apprécié ce qu’il a d’original, et t
herie dans les petites affaires de la cour, Corneille empruntait d’un héros le langage qu’inspire à une âme franche et élevée
ment d’un brigandage qu’il nommait sa politique. La renommée d’un tel héros appartenait au peintre de Cléopâtre. Les deux ver
r les Romains, et ses projets de conquête, portent le caractère de ce héros  ; mais son amour pour Monime, et ses supercheries
evant une femme qu’il aima. La cause des vertus et des vices d’un tel héros , l’orgueil humilié, se reconnaît là. Infidéli
devons louer ces quatre figures, autant nous pouvons blâmer celle du héros principal ; car, dans la tragédie en question, to
agédie, parce que l’auteur a fait d’un cacique ignorant et sauvage un héros philosophe, et de l’amante de Zamore une princess
ie de l’auteur aura fourni le modèle à leur pensée ; et les délicates héroïnes du théâtre les sauveront d’agir au hasard en amou
a marche de l’action. Mais partout ailleurs ce sont les attitudes des héros qui intéressent le spectateur. En telle circonsta
u’il a de les condamner, s’unira aux sentiments patriotiques d’un tel héros  ; et que votre intérêt, s’attachant plus à Rome q
ynastie qui le gouvernait : la pensée mesure à l’effort surnaturel du héros de la pièce toute l’étendue de son devoir et ses
rit, conformément à cette maxime du législateur, « Faites choix d’un héros propre à m’intéresser. Sans ces choses, l’ouvrag
ère impatient, superbe et belliqueux. Vous pressentez la colère de ce héros à la nouvelle du sacrifice qui lui arrache son ép
ôt la face de leur destinée imprévue, et redouble les périls du jeune héros et de sa mère. Défauts des drames étrangers re
, on se convainc qu’elle est en effet très simple, et que le péril du héros principal en est l’unique objet. Que craint le ty
e nœud, déjà si fortement lié, se resserre à chaque mot que dit cette héroïne . À quoi tiennent pourtant ces intérêts attachés e
n défiguré, dont la présence habitue déjà le spectateur à l’aspect du héros affreusement aveuglé, qu’il devance. Cette prépar
auffait au récit de ses nobles exploits ; « Quand tu me dépeignais ce héros intrépide « Consolant les mortels de l’absence d’
n chemin plus lent descendre chez les morts. Dans une autre pièce un héros vaincu, de qui l’on parle comme d’un monument qui
ntrée en contrée, « Montrer aux nations Mithridate détruit. Ce même héros avait peint sa destinée en des vers les plus hard
de Minos. « Que faisiez-vous alors ? Pourquoi, sans Hippolyte, « Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ? « Pourquoi, t
ndu renferme une circonstance. « Hippolyte lui seul, digne fils d’un héros , « Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, « P
dès que l’esprit des prophètes lui inspira les divines scènes de ses héros israélites. Le secret de tant de métamorphoses li
Pompée, en parlant à Sertorius, se félicite d’approcher un si fameux héros , « Sans lui voir en la main, pique ni javelots,
énie, laisse éclater avec une douce pudeur l’espérance de s’unir à un héros invincible ; une triste rivale, jalouse de leur h
modèle, leur demande la tête de leur mère. Les scènes entre les deux héros suivent, dans un même ordre, celles où leur sont
ui ne s’avance qu’à travers le carnage, ce n’est point assez pour les héros de cette carrière sanglante que de triompher de l
60 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre I. Les chansons de geste »
, et la restauration prodigieuse de la puissance impériale, devint le héros favori et comme le centre de l’épopée. Outre qu’i
urgogne eut Girart de Roussillon, et sans doute Roland fut d’abord le héros local des marches de Bretagne avant d’entrer comm
ois de la race : le Siegfrid des Nibelungen n’est autre que Sigofred, héros national des Francs, qui primitivement fut peut-ê
autorité à ses inventions), ce Bertolais avait combattu à côté de son héros . M. G. Paris a reconnu dans un curieux fragment d
, une fiancée à peine entrevue, qui pleure et qui meurt23 1. Enfin le héros , blâmé dans son orgueil, est grand dans la défait
la bataille, jusqu’à la riche, ample et lente narration de la mort du héros  : les adieux de Roland et d’Olivier, la dernière
nt féroces : non pas de cette férocité de décadence, par laquelle les héros deviendront des ogres et des fous furieux ; mais
stance, plus d’être, si en elle nous apparaît le fils ou le père d’un héros , qui nous est connu. Les jongleurs, qui transport
émotions antérieures, que de lui présenter les pères ou les fils des héros qu’il aimait ? Les pères surtout : car, par une m
es, dont la répétition a quelque chose de mécanique. Un type banal de héros s’établit : sans fatigue et sans peur, bravache,
aut, la tête d’un père37. La première perfection, le signe éminent du héros , c’est de se faire rechercher par une princesse s
lui laisser épouser autant de femmes qu’il voudra48 ? Même le type du héros , que nous avons vu déjà dégradé, s’abaissent enco
61 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre XI. De la géographie poétique » pp. 239-241
Péloponnèse conserve jusqu’à nos jours, nous prouve assez que Persée, héros d’une origine évidemment grecque, fit ses exploit
ans le monde, y célébra partout la guerre de Troie et les voyages des héros errants après sa destruction, des héros grecs, te
e de Troie et les voyages des héros errants après sa destruction, des héros grecs, tels que Ménélas, Diomède, Ulysse, et des
struction, des héros grecs, tels que Ménélas, Diomède, Ulysse, et des héros troyens, tels que Anténor, Capys, Énée. Les Grecs
tant par tout le monde leur guerre de Troie et les aventures de leurs héros , ont fait d’Énée le fondateur de la nation romain
62 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Sur Adolphe de Benjamin Constant » pp. 432-438
e il les appelle) finissent aussi misérablement que la liaison de son héros et de son héroïne. À défaut de fraîcheur et de c
) finissent aussi misérablement que la liaison de son héros et de son héroïne . À défaut de fraîcheur et de charme, il y a tant
. Mais de plus indiscrets ont voulu chercher plus avant ; et comme le héros du livre, Adolphe, est évidemment le portrait de
r humain est si admirable, il y a tant de vérité dans la faiblesse du héros , tant d’esprit dans les observations, de pureté e
63 (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80
ansplantée dans la basse Italie ; des princes lettrés, des princesses héroïnes d’amour, de poésie ou de romans, des cardinaux as
ais de la galanterie, de l’héroïsme, de l’imprévu et du prodige ; les héros , les chevaliers, les enchanteurs, les fées, les f
la fois l’Iliade, l’Odyssée et le Don Quichotte  ; car son principal héros devient fou comme le héros espagnol, et est infin
e et le Don Quichotte  ; car son principal héros devient fou comme le héros espagnol, et est infiniment plus plaisant. Il y a
a de plus extraordinaire encore, c’est d’intéresser vivement pour les héros et les héroïnes dont il parle, quoiqu’il y en ait
raordinaire encore, c’est d’intéresser vivement pour les héros et les héroïnes dont il parle, quoiqu’il y en ait un nombre prodi
devenait lumineux et tiède en la touchant ; elle marchait, comme les héroïnes surnaturelles de l’Arioste, dans un limbe d’attra
il y a des Ginevra, dit en rougissant un peu la comtesse, il y a des héros et des femmes adorables qui sont de bien bonne co
ui soit capable de retenir l’innombrable multitude d’événements et de héros qui fourmillent dans son épopée. Aussi l’intérêt
aventurières poursuivies par leurs persécuteurs ou poursuivant leurs héros à travers le monde. Nous nous couchâmes le soir s
la maison. « Ne faites pas plus d’attention qu’il ne faut à tous ces héros et à toutes ces héroïnes secondaires du poème, no
s pas plus d’attention qu’il ne faut à tous ces héros et à toutes ces héroïnes secondaires du poème, nous dit le professeur au d
se l’entraînement de l’amour dans des vers pleins de l’indignation du héros et de l’indulgence de l’amant. Il monte Bayard, e
l éprouvait pour une autre Ginevra. Car remarquez qu’il a donné à son héroïne le nom de la tendre veuve de Florence, dont il fu
conscience d’amant. Les poètes, selon moi, portent le modèle de leur héros en eux-mêmes ; ils ne peignent jamais bien que ce
64 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353
uniquement à plaire. Il leur défend de mettre dans la bouche de leurs héros des leçons de sagesse & de vertu ; de rendre
 ; dans Ithaque délivrée par le retour d’Ulysse, c’est-à-dire, par un héros au-dessus de la fortune & des plus cruels rev
un héros au-dessus de la fortune & des plus cruels revers, par un héros bon roi, bon père, bon époux ; dans l’exemple d’u
er fait descendre par la cheminée, & qui pend au bout du nez de l’ héroïne  : mais tous les obstacles de accommodement furent
n’est pas assez déterminé ; la multiplicité de ses dieux & de ses héros , si vains, si rodomonts, si cruels, si impies, si
’osa l’approuver dans tout. Il convenoit bien que les dieux & les héros de l’Iliade ne valent pas nos honnêtes gens ; mai
r la vérité ». Il trouve qu’Énée n’a rien moins que les qualités d’un héros . Il le définit un amant sans foi, un prince foibl
fait à la fois, d’Énée, un prince religieux & un grand homme ; un héros qui craint les dieux, mais à qui les oracles n’en
s qui craint les dieux, mais à qui les oracles n’en imposent pas ; un héros plein de franchise & de valeur, ne sauvant sa
dans son Apologie du Rolland furieux de l’Arioste. Elle se moque d’un héros qui s’occupe d’amour, lorsqu’il devroit avoir la
’avoir appellé foible & parjure un tel prince. L’apologiste de ce héros ne le trouve foible en rien, pas même dans les la
rt de Turnus, Lavinie & l’empire du Latium, devenir le partage du héros  ? Enfin, la plus grande dispute que l’Énéide ait
ons nobles, leurs ressorts & leurs effets. On ne choisit plus les héros sur le trône : on les tira de partout, même de la
court après les tableaux satyriques, ou les tableaux licentieux. Une héroïne ne brille, dans un roman, que par le contraste de
che. Rien de plus dangereux que ce roman, par le mauvais exemple de l’ héroïne , & par la manière vive & naturelle dont l
65 (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150
ortelle mélancolie de Rolla courbe de lassitude encore l’attitude des héros romanesques, anime les élégiaques propos de nos p
ns bibliophile et misanthrope. Car les personnages de la Fable et les héros des romans nous sont plus familiers que les êtres
ent dans les musées et bibliothèques. Aussi n’ont-ils jamais connu de Héros que ceux chantés et glorifiés dans la splendeur d
’allégoriser une passion ou une idée par quelque personnage fabuleux ( héroïne , statue ou figurine) aux attitudes taciturnes ou
es et les attitudes des Êtres.   Pour moi, des Esseintes, ce maniaque héros qui caractérise si parfaitement l’état d’âme de t
les émois rares et peu fréquents séduiraient le romancier, et plus un héros possède de singularités, plus il serait supérieur
nus, et avoir figuré de beaux mouvements d’âme, ils n’ont pas créé de héros vivants. Mais puisque nous avons résolu d’envisag
ination n’y était si accoutumée. Les blancs bergers de Théocrite, les héros d’Hésiode, les éblouissantes statues de Phidias n
ubliables créations. Jamais l’humanité n’incarna, en de si prodigieux héros , les divers sentiments de l’amour. Seule, la figu
correspond à aucune de nos émotions habituelles et journalières. Ces héros extraordinaires, à cause des contrées fabuleuses
ssants la double aurore de ses jeunes fesses ! La chair de ces suaves héroïnes s’embrase d’une ardente passion. C’est que, le po
it est longue. Et les sonneurs dorment autour des beffrois. Les pieux héros font retentir les cités mortes. Et leur souffle e
ur tout le monde. C’est un Maître de Joie, de Beauté, de Sagesse. Les Héros , les Martyrs sont sa progéniture. Ses rythmes dev
qu’il nous est impossible d’étreindre, et pour qui tant de charmants héros se sont noyés, dit-on, dans les vieilles ballades
on plus éclatante encore. Jamais il n’intervient dans la destinée des héros qu’il décrit psychologiquement. Selon la fatalité
et néglige les individus pour les archétypes. Ainsi il peut créer des héros véridiques et atteindre, en même temps, à l’Épopé
ureurs. Voilà où ils puisent leurs splendeurs. Et les poètes vers ces héros se mettent en marche, afin de les leur restituer.
rel, la rareté précieuse de leurs paroles et de leurs gestes, que ces héros nous étonnent nous troublent ou nous charment. À
e contempler pour regarder autour de soi, a laissé parler et agir ses héros selon leurs conditions et leurs instincts. Il ne
tout, demeure le centre de son destin), parce qu’alors il devient un héros . C’est à cette minute que, grave et divin, il com
tueuse ou de labeurs : Temple de la nature où la vie s’accomplit. Ces héros agrestes ou citadins, il en admire le merveilleux
66 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Racine — II »
le devin Tirésias, ou plutôt le vieil Anchise, évoquait les âmes des héros qui n’avaient pas vécu ; ils les feront passer pa
ert de cicatrices, épuisé, mais infatigable et sans relâche comme ses héros , pareil à ce valeureux comte de Fuentès dont parl
re générale d’exposition et de récit qui suppose toujours dans chaque héros ou chaque héroïne un certain loisir pour s’examin
position et de récit qui suppose toujours dans chaque héros ou chaque héroïne un certain loisir pour s’examiner préalablement ;
peuses ou fleuries à ses personnages les plus subalternes comme à ses héros les plus achevés. Il traite ses confidentes sur l
Euripide n’avait pas craint d’entrer dans l’intérieur de la tente du héros , et de nommer certaines choses de la vie par leur
amiliarité saisissante et sublime, l’aurait vainement essayé pour les héros de Racine ; il eût même été coupable de briser la
67 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
ur fut à sa place dans une tragédie ; mais que, s’il leur fallait des héros amoureux, il leur en ferait tout comme un autre.
mme un saint. Il n’y a peut-être pas dans tout le théâtre français un héros aussi débonnaire que ce farouche Gusman, appelé G
, parce qu’il n’est point aimé, et parce qu’on ne pardonne point à un héros français d’être furieux contre une honnête femme
mment un si pauvre prince, un homme si vil et si bas, a pu devenir un héros tragique : c’est peut-être, comme le dit Voltaire
Chinois ; un peuple gouverné par le bâton ne doit pas être fécond en héros  : Zamti est si sublime, qu’auprès de lui Brutus n
us terrible de ses alarmes était l’opposition qui se trouvait entre l’ héroïne de sa tragédie et la maîtresse de Louis XV. La Ch
 : c’est le maréchal de Richelieu, que Voltaire avait choisi pour son héros . D’Alembert, très scandalisé d’un pareil choix, c
ileau : Oh ! le plaisant projet d’un poète ignorant, Qui, de tant de héros , va choisir Childebrand ! C’est en vain que Volt
hes, s’ils eussent été les maîtres, auraient fait de cet incrédule le héros d’un bel auto-da-fé : malheureusement ils en étai
eur de ce temps-là payait ses dettes. Voltaire disait lui-même de son héros  : Il a passé sa vie à me faire des plaisirs et d
e pouvoir l’épouser lui-même. Je ne connais point de tragédie dont le héros soit plus fou, plus avili et plus niais. Si notre
skan passe le temps à se fâcher, à s’apaiser ; il s’exprime tantôt en héros d’opéra, tantôt en despote fanfaron ; il parlemen
capable de tout, c’est-à-dire qu’elle n’admet pas la bassesse dans un héros de tragédie. Je n’ai pas prétendu, dit-il, mettr
rriger. Qu’importent au genre humain les passions et les malheurs des héros de l’antiquité, s’ils ne servent pas à nous instr
eur de Mahomet, dont il est le confident ? Il n’y a point, dit-on, de héros pour son valet de chambre : Mahomet ne peut être
dit-on, de héros pour son valet de chambre : Mahomet ne peut être le héros d’Omar, qui le voit en déshabillé, et n’aperçoit
la vivacité de l’intrigue à la vérité des caractères ; c’est le seul héros de roman qui soit tout à la fois honnête, amoureu
es folies de l’humanité. La nature et le bon sens leur disaient qu’un héros est plus ridicule qu’intéressant, lorsqu’il fait
sionnaires, dans un pareil état de démence. Ce sont cependant de tels héros et de tels malheurs que Voltaire nous présente da
transports et cette frénésie de l’amour qui dégradent la raison ; ses héros amoureux ne sont jamais des forcenés et des fous.
la lettre dont on l’accusait n’était point pour Solamir, mais pour un héros plus digne de ses vœux, et qu’elle ne pouvait nom
fidèle, cette atrocité est dans la nature de la jalousie ; mais qu’un héros , qu’un fier guerrier comme Tancrède veuille mouri
pour le principe, ce qui touche dans Tancrède, c’est la valeur de ce héros , sa générosité, son enthousiasme chevaleresque, e
fille. Non seulement elle est pédante et raisonneuse comme toutes les héroïnes de Voltaire ; mais c’est une tricoteuse de Robesp
uelle dévergondée ! et cependant ce n’est rien encore : elle adore un héros intrépide, et veut l’être comme lui. Ainsi, au mé
igurer dans nos tragédies aussi heureusement du moins que les anciens héros de la fable. L’expérience a prouvé le contraire :
joué un assez grand rôle dans le monde pour qu’ils puissent être les héros d’une tragédie : Le Cid même n’est regardé que co
l’attention : on ne voit dans Tancrède que des folies amoureuses, une héroïne en délire, un héros qui se fait tuer pour une fem
it dans Tancrède que des folies amoureuses, une héroïne en délire, un héros qui se fait tuer pour une femme qu’il méprise. Am
idélité de sa maîtresse, se bat pour elle et lui sauve la vie, est un héros intéressant et théâtral : c’est pour mettre cette
ante ! Je n’ai pu retenir cette fougue imprudente, Cette ardeur d’un héros , ce courage emporté, etc. Cette fougue, cette a
 ! quel abus des mots ! Une fougue imprudente n’est pas l’ardeur d’un héros  ; un jeune homme de seize ans, qui s’enfuit de la
omme de seize ans, qui s’enfuit de la maison paternelle, n’est pas un héros . Ce sont de vaines phrases : Sunt verba et voces
cavalièrement Polyphonte, assurent à ce jeune homme un rang parmi les héros gascons, et au tyran de Messène une place disting
in. Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un jeune homme, un héros …………………… C’est dommage que s’avance soit précédé,
ition décèle la pauvreté du style. Le tyran se relève ; il blesse le héros . Comment ce tyran, qu’Érox a vu nager dans son s
monde croit mort, se relève-t-il avec assez de force pour blesser le héros  ? Et comment la blessure faite au héros, par un h
ssez de force pour blesser le héros ? Et comment la blessure faite au héros , par un homme mourant, est-elle assez grave pour
isant. Quand il y a mort d’homme, quand le tyran est assassiné, et le héros blessé jusqu’à répandre des flots de sang, certes
rats ont abusé, lut tiré de la poussière des anciens cloîtres par les héros du jour ; cette absurde et dégoûtante doctrine, c
égorgé par les sénateurs ? Brutus n’a-t-il pas bien mérité d’être un héros de tragédie ? C’était au reste un fanatique de bo
t défendu des sifflets que par le respect dû à la majesté royale. Les héros de Voltaire, en général, sont tous boursoufflés.
bylone, à qui l’histoire accorde un rang parmi les conquérants et les héros , une femme aussi faible, aussi lâche que la reine
ut parer, de lutter contre l’inévitable destin, de périr en reine, en héroïne , en conquérante, et de ne pas cent fois mourir de
cela m’ennuyait fort ; Elle mourut : je fus enchanté de sa mort ; le héros allemand se persuadait que Cléon, marié un mois a
ujourd’hui triviale. Quoique leur histoire atteste qu’ils avaient des héros , on ne voit sur leurs théâtres que des hommes ord
lent mourir l’un pour l’autre, il se montre très peu entêté, très peu héros , et il ne se fait pas trop prier pour consentir à
istoire, dans son Andromaque, que pour faire de la veuve d’Hector une héroïne de la fidélité conjugale. Mais je suis loin de re
lesse que nous appelons sensibilité n’était pas la première vertu des héros  ; on pouvait être un très grand homme sans être u
n amant tendre et fidèle. Didon dit fort bien elle-même : En amour un héros n’est souvent qu’un ingrat ; et cette ingratitude
t ; et cette ingratitude n’ôte rien à l’héroïsme : l’amant, sans être héros , est toujours un ingrat quand la maîtresse est tr
gédie, mais un poème épique : son sujet est la fondation de Rome, son héros est tel qu’il doit être ; et dans le quatrième li
eines Lefranc s’est données pour faire d’un homme sage et vertueux un héros de théâtre, un personnage intéressant, dans une t
noble et décent ; l’amour ne remporte point de honteux avantages : le héros s’en affranchit par la fuite, et l’héroïne par la
nt de honteux avantages : le héros s’en affranchit par la fuite, et l’ héroïne par la mort. Il ne manque à Didon que cette éléga
ble qui comble de bienfaits Énée et les Troyens ; elle est aimée d’un héros digne d’elle ; et dans le moment même où elle tou
-Évremond ne le trouvait propre à fonder qu’un couvent de moines ; le héros de l’Énéide était totalement décrié dans l’empire
témoignage éclatant de sa valeur et de sa reconnaissance. Il part en héros , en triomphateur, laissant pour adieux une victoi
it à la Folie : Quoi ! par exemple, nous n’admirez pas les amours du héros de notre livre ? et la Folie lui répond : Il fau
cet endroit-là de l’Énéide ; vous avez retranché des amours de votre héros tout le cérémonial des passions délicates, vous n
dans l’Énéide que dans La Henriade. Virgile ne fait point languir son héros , et Didon ne se fait pas trop prier : la seule ex
précisément un esprit d’adultère qui révolte dans Caliste, puisque l’ héroïne n’est pas mariée ; c’est un esprit de libertinage
’à le faire assassiner : quelque amoureux, quelque jaloux que soit un héros tragique, il n’est pas permis d’en faire le plus
de l’honneur et de l’humanité, ne convient point sur le théâtre à un héros tragique qu’on veut rendre intéressant. II 2
nte, disons mieux, qu’une fille de joie devient la plus vertueuse des héroïnes . On réduit tout le code des devoirs du sexe à la
tion et d’intérêt dans la pièce : la faveur se partage entre les deux héros Gaston et Bayard ; la plus noire et la plus infer
son véritable nom de Buyrette, trop simple et trop peu sonore pour un héros tragique. Heureusement les parents de du Belloi a
ia græca Ausus deserere, et celebrare domestica facta. Après tant de héros grecs et romains, il introduisit des héros frança
tica facta. Après tant de héros grecs et romains, il introduisit des héros français et même des bourgeois qui valaient des h
introduisit des héros français et même des bourgeois qui valaient des héros . Il n’y a point d’exemple d’un enthousiasme parei
approuvé ce caprice : tout lui avait paru fort bon quand il était le héros de la fête ; mais quand ce même public s’avisa d’
uifs haïssaient encore plus les chrétiens que les païens. Il y a deux héros dans Gaston et Bayard, et cette duplicité de héro
aïens. Il y a deux héros dans Gaston et Bayard, et cette duplicité de héros est une faute aux yeux de M. de La Harpe. Il y a
une faute aux yeux de M. de La Harpe. Il y a aussi deux et même trois héros dans Horace ; il y en a deux dans Cinna, deux dan
x dans Cinna, deux dans Polyeucte, deux dans Rodogune, etc. Quand les héros contrastent bien ensemble, la duplicité n’est pas
re par la plaisanterie de Scarron, qui s’excuse d’avoir mis plusieurs héros dans son Roman comique : « Car, dit-il, si je n’e
avais mis qu’un, comme il n’y a qu’heur et malheur dans le monde, mon héros serait peut-être celui de tous mes personnages do
et plus théâtrale. C’est un trait de génie d’avoir montré comment un héros peut s’élever en paraissant s’abaisser ; combien
ne malgré soi : ce n’est pas alors la passion qui est forte, c’est le héros qui est faible. Cette fausse doctrine ôte à l’hom
ns cette petite personne étourdie et folâtre la fermeté et l’âme d’un héros  ; lorsque les nobles sentiments et les pensées su
rot, mais n’osait les récompenser : elle admirait le dévouement de ce héros , et gémissait en même temps d’être obligée de le
arlatanisme, a souvent souillé son style de locutions techniques. Son héros dit tendrement à sa maîtresse, dans La Nouvelle H
rnier effort du génie. Mais notre scène est trop rétrécie pour que le héros de l’Iliade puisse s’y mouvoir à son aise. Toute
aler et même de surpasser le fils de Thétis. Il est fort triste qu’un héros tel qu’Achille soit réduit à écouter si longtemps
ndeur et une dignité factices ; il a fait de cette petite esclave une héroïne de roman. Quoiqu’elle ignore sa naissance, elle e
à sa colère, et impatient de combattre : il est assez étrange que ce héros , qui a résisté à l’amour et à l’amitié, vienne, d
sous les traits d’un Adonis. Ses aventures ne sont point celles d’un héros de roman ; ce sont celles d’un jeune imprudent qu
lady Bellaston qui ait besoin d’être excusée par la jeunesse de notre héros et l’extrémité où il se trouve réduit ; mais si l
, l’énergie, l’intérêt et le pathétique ne peuvent aller plus loin. L’ héroïne n’est rien moins que romanesque. Son amant est hé
n’est rien moins que romanesque. Son amant est héroïque sans être un héros , et cet amant a un ami qui est un véritable héros
roïque sans être un héros, et cet amant a un ami qui est un véritable héros d’amitié. Entre les deux plus beaux romans que l’
Édouard, jeune et roi, semble devoir l’emporter en amour sur Warwick, héros à la vérité, mais héros qui s’est donné un maître
emble devoir l’emporter en amour sur Warwick, héros à la vérité, mais héros qui s’est donné un maître, et qui, père d’Édouard
evraient éviter de mettre la scène en prison : c’est un lieu où leurs héros ne peuvent que déclamer et se plaindre sans avoir
auf le style du traducteur, très différent de celui de l’original. Le héros est boiteux, et n’en est que plus intéressant. Ph
 : il ne faut que quelques-uns des sept péchés capitaux pour faire un héros très brillant sur la scène. Ce Coriolan, par exem
condamnables, à s’enthousiasmer pour des vices brillants, et pour un héros très méprisable au tribunal de la raison. La poés
Il y a toujours quelque légèreté, et même un certain ridicule pour un héros , à se désister d’une entreprise aussitôt qu’il l’
ce et la brutalité. Cependant ce même officier devient tout à coup un héros de générosité et d’humanité. À peine a-t-il appri
p cette illustre confrérie. Il s’imagina sans doute qu’en prenant son héros dans la fange, il rendait plus saillante l’opposi
ns l’esprit et le ton du jour. Le principal rôle est celui d’un jeune héros de seize ans, d’une figure charmante, pétri d’enj
est contraire aux convenances. C’était bien assez dans la pièce d’une héroïne de vertu aussi extraordinaire que la femme du jal
roïne de vertu aussi extraordinaire que la femme du jaloux ; voici un héros d’amitié non moins miraculeux. Rien n’est si comm
ares, qu’il n’en restera bientôt plus au théâtre la moindre trace. Ce héros est l’ami du jaloux : il est furieux de voir son
s de ces sortes de combats, l’expérience prouve tous les jours que le héros ou l’héroïne ne sont jamais plus intéressants que
rtes de combats, l’expérience prouve tous les jours que le héros ou l’ héroïne ne sont jamais plus intéressants que dans le mome
tragique. Que les Anglais prennent des marchands de Londres pour des héros , nous n’admettons pas même pour les principaux ac
in, jeune Français, amoureux de la république de Venise, et devenu un héros parce qu’il a dénoncé la conspiration du marquis
gnifie à sa fille qu’il va la marier, et, comme il dit que c’est à un héros , Blanche, persuadée qu’il n’y a point d’autre hér
it que c’est à un héros, Blanche, persuadée qu’il n’y a point d’autre héros que le dénonciateur Montcassin, croit que c’est d
ance. L’excès de mon amour peut lui seul m’acquitter De tout ce qu’un héros fit pour le mériter. Voilà une fille bien patrio
n patriote ! Pourrait-elle refuser l’abandon de sa douce existence au héros qui a dénoncé une conspiration ? Quoi de plus lar
de la fortune ; c’est une bagatelle pour un romancier de pourvoir son héroïne de tout cela : une chaise de poste se rompt devan
68 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »
ollier splendide, présent des dieux à Harmonia, lorsqu’elle épousa le héros Cadmos, l’offrit à Ériphyle, la femme du devin. L
ie des Sept Chefs était toute pleine de l’haleine d’Arès, faisait des héros . Chaque spectateur s’en allait avec la rage des c
des Sept contre Thèbes. La Cité, personnifiée par son Chœur, en est l’ héroïne . Le fratricide d’Étéocle et de Polynice, le dévou
dent coupant un concert de lyres élégiaques. Homère fait lancer à ses héros « des paroles ailées » ; les ailes de la parole d
défi poussé par Ajax retentit distinctement au milieu de Troie ; les héros s’interpellent de la muraille à la plaine ; Hélèn
vit dans ces types d’une humanité disparue, moitié monstres et moitié héros , dont la fureur est l’état normal. L’imagination
ses Suppliantes qui font suite aux Phéniciennes ; et quand Thésée, le héros du drame, rendant les hommages funèbres aux corps
ait du tort » et dont Milton, le plus religieux des poètes, a fait un héros sublime, invincible dans sa défaite, que « le ton
à la main, saisir l’attelage par les rênes, comme pour introduire le héros divinisé dans le noir royaume. Un temple marqua l
nt par des complaintes à peine mentionnées. Mais le service intime du héros est célébré par les femmes de la famille qui vien
69 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre X. Machines poétiques. — Vénus dans les bois de Carthage, Raphaël au berceau d’Éden. »
es par Emmanuel : plusieurs fois les divinités païennes sauvent leurs héros favoris en les couvrant d’une nuée ; mais cette m
har enveloppé de vapeurs, ce voyage invisible d’un enchanteur et d’un héros au travers du camp des chrétiens, cette porte sec
rons-nous Ascagne, caché par Vénus dans les bois de Cythère, au jeune héros du Tasse enchaîné avec des fleurs, et transporté
70 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. Des oraisons funèbres de Bourdaloue, de La Rue et de Massillon. »
nière de Bossuet. Bourdaloue prouve méthodiquement la grandeur de son héros , tandis que l’âme enflammée de Bossuet la fait se
, et les trophées publics se mêlaient souvent aux pompes funèbres des héros . La Rue fut l’orateur de la cour, dans cette époq
utorité ! misérables intérêts, sources de tant de querelles entre des héros , vous ne prévalûtes jamais dans le cœur de celui-
eut caractériser un grand homme, il s’arrête, et demande pardon à son héros de respecter si peu le dégoût qu’il avait pour le
ècle de Louis XIV ; on le choisit aussi quelquefois pour célébrer des héros et des princes, à peu près comme la tendresse ou
71 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
t le plus souvent contraire aux desseins des sages ou aux efforts des héros  ; et l’on conclut, au nom de la science, à une ph
orce des choses ou la force des idées. Alors on a le spectacle de ces héros , de ces sages, de ces tyrans, de ces grands homme
t l’homme agir de lui-même et par lui-même, sûr de sa force, comme le héros d’une véritable épopée. On voit qu’il ne sent poi
ications de leurs propres volontés. La seule puissance qui domine les héros de l’histoire comme ceux du drame antique, c’est
conçu, tout préparé, tout dirigé, tout exécuté avec cette poignée de héros qu’on voit se ruer sur les multitudes de l’Orient
nnaît dans les chefs et les soldats des guerres médiques les fils des héros de l’Iliade ; c’est une histoire tout épique, une
ressent surtout par l’impression qu’elles produisent sur l’âme de ses héros . Or c’est là précisément le côté mis en relief pa
le l’histoire d’une nation ou d’une époque. L’homme reste toujours le héros du drame historique ; mais il n’en est plus le se
en un mot le vrai sanctuaire de cette civilisation hellénique dont un héros encore barbare, mais fils de Philippe et élève d’
révolutionnaires des tigres altérés de sang, et celle qui en fait des héros du devoir et du dévouement civique. Un historien
et s’accusent, qui s’étreignent au pied de l’échafaud, n’ont rien des héros de Plutarque ; ils ne conservent, dans leur éloqu
on, digne par son indomptable personnalité de prendre place parmi les héros de Plutarque, si son âme eût été à la hauteur de
un peuple qu’étranger ou résistant à ses passions, voilà le véritable héros révolutionnaire, dont aucun d’entre nos plus célè
72 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
rt indirect à la pensée. C’est cette langue que parlent les armes des héros  ; elle est restée celle de la discipline militair
me parfumé. Tous les peuples de l’antiquité dirent un Hercule pour un héros . Cette création des caractères idéaux qui sembler
s premiers hommes, incapables de former l’idée abstraite du poète, du héros , nommèrent tous les héros du nom du premier héros
les de former l’idée abstraite du poète, du héros, nommèrent tous les héros du nom du premier héros, tous les poètes, etc. Pa
traite du poète, du héros, nommèrent tous les héros du nom du premier héros , tous les poètes, etc. Par un effet de notre amou
ingulièrement en harmonie avec les réalités, et peu à peu les noms de héros , de poète, qui d’abord désignaient tel individu,
ltat de cette double opération, fut plus vrai que le vrai réel ; quel héros de l’histoire remplira le caractère héroïque auss
ute ardente de passions sublimes, violentes, mais généreuses, fit son héros d’Achille, le héros de la force. Dans sa vieilles
ons sublimes, violentes, mais généreuses, fit son héros d’Achille, le héros de la force. Dans sa vieillesse, il composa l’Ody
La Grèce plus mûre, conçut longtemps après le caractère d’Ulysse, le héros de la sagesse. — Homère fut pauvre et aveugle… da
s. Issus de Jupiter, c’est-à-dire, nés sous ses auspices, ils étaient héros par la naissance et par la vertu. Ainsi se forma
a vertu. Ainsi se forma le caractère idéal de l’Hercule antique ; les héros étaient héraclides, enfants d’Hercule, comme les
intérêt, non par la religion, ne partagèrent pas les prérogatives des héros , particulièrement celle du mariage solennel. Ils
mandèrent une part dans ces terres qu’ils cultivaient. Partout où les héros furent vaincus, ils leur cédèrent des terres qui
ος). Étranger (hostis), dans leur langage, est synonyme d’ennemi. Les héros s’honoraient du nom de brigands (Voy. Thucydide),
t les dieux. Le droit héroïque fut celui de la force. La violence des héros ne connaissait qu’un seul frein : le respect de l
73 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SUE (Jean Cavalier). » pp. 87-117
, le dirai-je ? comme Vaudrey dans la Vigie, comme les moins bons des héros de l’auteur, il a de l’odieux : on ne peut le sui
as né méchant, mais il s’est rendu méchant. Or ce que Bossuet dit des héros de l’histoire, je le redirai à plus forte raison
et dit des héros de l’histoire, je le redirai à plus forte raison des héros du poëme ou du roman : « Loin de nous les héros s
plus forte raison des héros du poëme ou du roman : « Loin de nous les héros sans humanité ! Ils pourront bien forcer les resp
lter Scott sur Byron54 ; lui qui nous dit encore par la bouche de son héros que, « si le monde pénètre presque toujours les s
ec un moment. Enfin cette révolte désespérée produisit son homme, son héros , héros assez équivoque sans doute, figure peu ach
oment. Enfin cette révolte désespérée produisit son homme, son héros, héros assez équivoque sans doute, figure peu achevée et
assez d’accord avec la sœur Demerez. M. Sue, dans le portrait de son héros , a bien tenu compte des principales données de l’
as là à sa place, et qui fait tout pour la gagner. De l’aventurier au héros , il n’est qu’un pas, et Cavalier ne put le franch
74 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279
Il lui faut des auxiliaires héroïques dans son armée, et dans chaque héros qu’il suscite il redoute de rencontrer un compéti
nciens jours. Ajoutons : et quel début pour la vie d’un poète et d’un héros  ! XII Cette fois Saül garde David dans son
nt de combats. Deux cents dépouilles sont apportées. La popularité du héros s’accroît de tant de gloire ; avec la popularité,
sur une ânesse, et cinq jeunes filles la suivirent, et elle épousa le héros . Saül avait enlevé à David sa première épouse Mic
l. Le peuple entier se précipite vers Hébron pour reconnaître roi son héros expatrié. Son règne, qui commence alors, n’est qu
proscrit de caverne en caverne avec une bande d’aventuriers, puis le héros populaire de sa nation, puis roi, tantôt triompha
rs non encore frayés, et que je remonte à la tige illustre de tant de héros couronnés aux jeux Olympiques. » Puis, sans tran
prit à la naissance miraculeuse d’Évadné. Il raconte la filiation des héros de cette maison. Dans toutes ses odes l’artiste e
cesse au prix inestimable des louanges distribuées par le poète à ses héros  : « Comme le vent emporte le navigateur sur la p
75 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
etc. Le sacrifice d’une vierge à un monstre et la libération par un héros d’un peuple contraint à ce tribut. — C’est la vie
becque et les Cimbres49 à Verceil. Les enfants reprochant à un futur héros de n’avoir pas de père. Cf. Contes des Sorkos : F
son maigre lot. — Cf. Les 2 Ntyi et Die 3 Gluckskinder (Grimm) où le héros s’enrichit en vendant un chat dans un pays où il
moyen analogue pour confondre les imposteurs. Le sabre destiné à un héros qui, seul, pourra s’en emparer. — Cf. B.-F. Faveu
dées aux nouveaux convertis et Légende de Siegmund. L’association de héros merveilleusement doués que j’ai signalée comme un
auvresse. — Cf. Cendrillon : (les lézards, les souris et le rat). Le héros ingénu lors de ses débuts dans la vie. — Cf. Guén
à Liliput ou au conte de Grimm et de Bechstein : Daumesdick. Certains héros des contes indigènes paraissent petits, mais c’es
es détails ci-dessous : 1° Noms donnés aux armes et aux montures des héros . — Le fusil de Samba s’appelle Boussalarbi, tout
e » ne semble pas contredire cette opinion, malgré les apparences. Le héros du conte a bien un fils qui abat les oiseaux tout
76 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 190-194
Mémoire, Des outrages du temps affranchis les Guerriers, Couronne mon Héros de tes plus beaux lauriers. ………….. Ose répandre e
oltaire a pris l’idée du Songe d’Henri IV, où S. Louis fait voir à ce Héros les Princes qui doivent un jour lui succéder. Le
t, & lui parle en ces mots : Apprends que la Vertu forme seule un Héros . Tu vois le fol Orgueil, la farouche Licence, La
77 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre IV. Le Père. — Priam. »
le scène étalée aux yeux du lecteur ! la nuit, la tente d’Achille, ce héros pleurant Patrocle auprès du fidèle Automédon, Pri
blement l’éloge même d’Hector ! D’abord il se garde bien de nommer le héros troyen ; il dit seulement, il y en avait un, et i
περὶ πάτρης. L’orgueil d’Achille est satisfait d’avoir triomphé d’un héros qui seul défendait ses frères et les murs de Troi
78 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »
e, il devait se prendre d’une affection soudaine et profonde pour les héros chevaleresques de cette brave nation. Son impétue
le grand Corneille ; et le poëte triomphant, qui, à l’exemple de ses héros , parle hautement de lui-même comme il en pense, a
te glorieuse victoire du Cid, et renoncer de gaieté de cœur à tant de héros magnanimes qui lui tendaient les bras, mais tourn
nsista lourdement là où il devait glisser ; lui, pareil au fond à ses héros , entier par l’âme, mais brisé par le sort, il se
Shakspeare et des caractères humains en cette vie. La moralité de ses héros est sans tache : comme pères, comme amants, comme
ertharite. Ses tyrans et ses marâtres sont tout d’une pièce comme ses héros , méchants d’un bout à l’autre ; et encore, à l’as
la dialectique à Salamanque, et lire Aristote d’après les Arabes. Ses héroïnes , ses adorables furies, se ressemblent presque tou
prose ces phrases altières et sonores qui vont si bien à l’allure des héros , et il se demande si c’est là écrire et parler fr
79 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248
rait fonder une religion. Que, dans les temps anciens, des sages, des héros , s’attribuant des relations avec le ciel, aient p
e qu’ils manquent d’impartialité. Ainsi M. Thiers, passionné pour son héros , veut lui donner à la fois, contre sa nature, les
. Thiers ici fait tort, selon nous, au bon sens gouvernemental de son héros , comme il fait tort à la sincérité de M. Fox. Que
perspicacité pour s’y tromper. Il nous semble donc ici faire pour son héros précisément ce que son héros faisait pour M. Fox 
. Il nous semble donc ici faire pour son héros précisément ce que son héros faisait pour M. Fox : il ne le juge pas, il le fl
libéral de 1830 : hermaphrodisme politique nécessaire à la mémoire du héros avec lequel on voulait faire une double guerre au
ortir de grandes vertus. Avec ces hochets tant dédaignés, on fait des héros  ! À l’une comme à l’autre de ces prétendues faibl
œuvre entre tant de chefs-d’œuvre ; c’est le génie et l’impatience du héros passés tout entiers dans son historien pour prépa
ui tout à l’heure blâmait l’ambition de l’empire héréditaire dans son héros , l’approuve quand le succès a couronné son audace
re : quelle que soit l’ambition accomplie, M. Thiers ne demande à son héros que de s’arrêter dans son nouveau triomphe, sans
arrêter dans son nouveau triomphe, sans paraître s’apercevoir que son héros n’a obtenu ce nouveau triomphe que par l’insatiab
n satisfaite est une complicité du moraliste avec le caractère de son héros . Nous ne saurions trop le répéter : le récit est
ce à venir, comme à chacune des périodes civiles ou guerrières de son héros  : réflexion vide, tardive ou prématurée, selon no
80 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160
’à la fin du poème, c’est presque toujours Roger qui est le véritable héros de ses chants. Ce paladin aime Bradamante, aussi
dites-moi, à quoi vous sert-elle ? » Il en adresse autant aux autres héros adorateurs d’Angélique : Agrican et Ferragus. Pui
t qu’au vingt-troisième chant que l’on revient à Roland, le véritable héros , mais le héros toujours oublié du poème. L’aventu
roisième chant que l’on revient à Roland, le véritable héros, mais le héros toujours oublié du poème. L’aventure qui le ramèn
lie, surtout quand c’est une passion tendre qui enlève la raison à un héros . La scène où Roland perd la raison en trouvant de
ant son lecteur dans une loge de fou, et se complaisant à montrer son héros dans la sordide nudité d’une bête féroce, privée
le sens et jeté ses armes. Zerbin, par une respectueuse pitié pour le héros , élève un trophée de ces armes ; il ne veut pas q
œur de Roger, mais que Roger ne connaît pas, vit dans le camp avec ce héros et semble lui faire oublier Bradamante. Celle-ci,
qu’il a apportée de la lune. À l’instant où il recouvre sa raison, le héros déteste la perfide Angélique. Roger, pendant ces
s chrétiens va livrer Bradamante à Léon. Elle déclare que cette belle héroïne est déjà l’épouse de son frère Roger. On interrog
Renaud, neveux de Charlemagne, se réjouissent de ce que la fleur des héroïnes de leur armée ne deviendra pas la dépouille d’un
plit au milieu des fêtes dans la cour de Charlemagne. Roger, toujours héros au milieu de son bonheur, tue le jour même de ses
un bon génie, sous la figure d’une Léna ou d’une Thérésina, ramène le héros au lieu et aux félicités qu’il regrette ! Ah ! si
81 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256
rère déjà âgé et déchu de son caractère par un vice excusable dans un héros découragé : l’ivresse, mère de l’oubli. Le prince
casion d’illustrer deux fois son nom de poète en y ajoutant le nom de héros , d’homme d’État et de libérateur de la Grèce. S’i
Le croissant ni la croix ne couvrent sa poitrine ; Jupiter, Mahomet, héros , grands hommes, dieux, (Ô Christ, pardonne-lui !)
eil, tu lui montres toi-même Ton sol partout empreint de tes nombreux héros , Ces vieux murs où leurs noms roulent en vains éc
vivant, Prêter avec mollesse au marbre de Blanduse Les traits de ces héros dont l’image t’accuse. Ta langue, modulant des so
e éclaté qui retentit encore : Adieu ! Pleure ta chute en vantant tes héros  ! Sur des bords où la gloire a ranimé leurs os, J
e la chose ou le pays sur lesquels s’exerce la fureur poétique de son héros . Si l’on veut une idée juste d’une pareille figur
vers ne sont nullement dans sa bouche, ils sont dans la bouche de son héros  ; et si jamais il a été possible de confondre le
bouche de son héros ; et si jamais il a été possible de confondre le héros et l’auteur, et de rendre l’un solitaire des opin
n. Mais depuis quand un auteur serait-il solidaire des paroles de son héros  ? Quand lord Byron faisait parler Manfred, le Cor
ffisaient pas pour établir ici cette distinction entre le poète et le héros , M. de Lamartine avait pris soin de l’établir d’a
rnier chant de Childe Harold se trouvent uniquement dans la bouche du héros que, d’après ces opinions connues, l’auteur franç
e. Satan, dans Milton, ne parle point comme les anges. L’auteur et le héros ont deux langages très opposés, etc. » (Préface d
82 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre X. De la chronologie poétique » pp. 235-238
s remplis de faits, et qui devaient en être vides, tels que l’âge des héros , où l’on place tous les événements de l’âge des d
t dans l’Italie, plus de trois siècles après les courses errantes des héros qui durent en être l’occasion. Canon chronologiqu
xpédition des Argonautes, la guerre de Troie et les longs voyages des héros qui ont détruit cette ville. C’est alors, plus de
83 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Appendice. Histoire raisonnée des poètes dramatiques et lyriques » pp. 284-285
uccéda à l’âge divin, on n’admira, on ne célébra que les exploits des héros . Alors parurent les poètes lyriques semblables à
l’Achille de l’Iliade, lorsqu’il chante sur sa lyre les louanges des héros qui ne sont plus 90. Les nouveaux lyriques furent
ique, on voyait paraître, selon Horace, divers genres de personnages, héros et dieux, rois et artisans, enfin esclaves. La sa
84 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
es, M. Victor Hugo le porte dans le portrait physique ou moral de ses héros  : Il y avait de l’illisible sur cette figure. Le
rt, de Fan-tine et de Thénardier. Des personnages de son théâtre, aux héros de la Légende des Siècles aux femmes et aux enfan
contredit par l’aigle helvétique, dans le Romancero du Cid, le vieux héros fidèle au roi qu’il censure, entrechoquent deux s
ications humaines son amour de la simplicité. Il sépare la vie de ses héros en deux parties, généralement de signes contraire
icialité qui rend creux les moindres poèmes comme les plus empanachés héros , les grosses catastrophes comme la moindre tirade
die et exaltée par ce don d’amplification. Les personnages y sont des héros ou des monstres : de Javert le « mouchard marmoré
x Lord Chancharlie est historiquement vraisemblable, et de toutes les héroïnes de théâtre, la reine Marie Tudor, se distingue pa
M. Hugo s’en tire par des mots. Quand on dit, sans trop y songer : un héros , un vieillard, une jeune fille, une mère, nous ap
apercevons vaguement quelque chose de fort net et de fort simple. Un héros est un beau jeune homme brave et rien de plus ; u
n de plus ; une jeune fille est un être chaste, joli et timide. Qu’un héros n’est souvent ni beau, ni jeune ni même brave ; q
85 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
plicité, qu’on pourrait nommer aussi : Madame de Montmorency, comme l’ héroïne de Renée, et qu’on ne distinguerait pas, à la pre
r de la hache, tant il était fait pour l’acier ! II Telle est l’ héroïne que Renée a préférée pour nous en raconter l’hist
nation, la grandeur, la simplicité et la fidélité après la mort d’une héroïne de Corneille. C’était une Romaine, nous l’avons d
’entraînait vers elles. Eh bien, Renée a un peu ce sentiment pour son héroïne  ! Il aime aussi un peu trop tout ce qu’elle aimai
hafaud de Montmorency et la cellule de sa femme. Après la mort de son héros , cette noble infortunée, qui n’avait jamais, héla
86 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349
croisades ; vous cherchez à expliquer les actions merveilleuses de l’ héroïne d’Orléans, qui fut la simple bergère de Domremy ;
Les dieux ont permis la ruine d’Ilion et la mort d’un grand nombre de héros , afin que la poésie en tirât des leçons utiles au
ous ont été unanimes dans les caractères des personnages qui sont les héros de cette épopée romanesque. Les exploits et les a
couleur de ces exploits et de ces aventures, mais la physionomie des héros , sont les mêmes. Il y a plus, ils sont tous placé
tre auteur des Martyrs a donné, en prenant un simple particulier pour héros d’une épopée, est un grand fait littéraire. Les P
de plus, cet art est monumental et public : on élève des statues aux héros , aux grands hommes ; mais si vous ne pouvez vous
87 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »
craindre, vivant pouvait être coupable, mais assassiné ne parut qu’un héros . La mort de Louis, son frère, massacré le lendema
ges on eut bien l’audace de peindre le duc de Guise comme l’appui, le héros et le martyr de la religion, lui pour qui l’églis
loge eût été plus honorable encore, et pour le panégyriste et pour le héros , car, en 1610, Sully n’était plus rien. Mais il n
est ce qui arriva à Henri IV. On peut dire qu’il fut véritablement le héros de la France. Ses talents, ses vertus, et jusqu’à
aits que l’on cite, et qui sont à la fois d’un homme d’esprit et d’un héros , semblaient peindre en même temps l’imagination f
de Henri IV fut tout à la fois celle d’un particulier aimable et d’un héros . Il ne faut donc pas s’étonner si, pendant sa vie
Le sujet vous entraîne, et l’on oublie l’orateur pour ne penser qu’au héros . Ainsi, un acteur célèbre (Baron), qui prétendait
88 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre sixième. Le roman psychologique et sociologique. »
l peut tout dire et tout contenir. Et, tandis que le plus souvent les héros de théâtre sont éloignés de nous de toute la long
s de cette rencontre, conséquences déterminées par les caractères des héros . Lorsque les événements et le caractère sont liés
personnages, non sur les mobiles obscurs du sentiment. D’ailleurs ses héros sont des Italiens, et les Italiens se laissent pe
tème des petits faits significatifs, soutenu par Taine. Le moi de ses héros n’est qu’une « collection de petits faits », une
aractéristique de la science ; la science pénètre donc dans l’art. Le héros romantique, égaré en pleine fantaisie, retombe su
s sur le fait. Bien autrement difficile serait d’accorder à nombre de héros réalistes la valeur de types de l’homme réel. Les
collection de notes, ou avec la même, un autre historien en refera un héros . Qui peut se flatter d’avoir la totalité des fait
er compte ni aux raisons physiologiques, ni au milieu dans lequel son héros se trouvait placé. En étendant, à la façon modern
le » des Rougon-Macquart, il déclare lui-même qu’il étudiera chez ses héros « le débordement des appétits ». Il dit des perso
Je me détourne sans regret, de vos sibylles, de vos prophètes, de vos héros , pour contempler une vieille femme penchée sur un
front, il ne brandit pas au-dessus de sa tête, à la façon de certains héros de roman, et ainsi qu’une lame d’épée brillante e
is rentrés chez eux, n’ont qu’une idée en tête : l’idée génésique. Le héros de Germinal, après sept jours d’ensevelissement e
s caractères. 55. On a souvent blâmé Gœthe d’avoir fait se tuer son héros , au lieu de le laisser arriver à une vue plus net
ion ef à la continuité dans le développement des caractères. Les deux héros principaux nous sont d’abord montrés seulement de
e. Yann est un personnage symbolique, un peu à la manière de quelques héros de Zola, comme Albine, par exemple ! symbolisant
i avec quel art l’auteur relie Sylvestre ou vivant ou mort à ces deux héros pour parer à l’inconvénient de voir l’intérêt et
89 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
moment présent. Voltaire, dans le roman de l’Ingénu, fait dire à son héros , à propos de l’histoire ancienne : « Je m’imagine
tre la tragédie savante, une sorte d’insurrection, dont le chef et le héros fut Alexandre Hardi. Hardi n’inventa rien. Il emp
drigue, tout plein des grands sentiments qui feront bientôt de lui le héros populaire de l’Espagne ; Chimène, héritière de l’
s d’Auguste, d’Horace, de Polyeucte, de Sévère. Ceux-ci sont plus des héros que des hommes ; ou, si l’on veut y voir des homm
tre à notre vertu : cet effet, c’est le devoir de l’imiter. Entre les héros fabuleux et ceux de Corneille, il y a cette diffé
e qu’il y a de plus naturel dans l’homme ce qu’il y a d’outré dans le héros . Le plus souvent cet héroïsme n’est pas au-dessus
on et par l’expérience de nos vertus médiocres. D’ailleurs, parmi ces héros , quelques-uns ont vécu ; leur grandeur est une tr
é le secret est bienfaisante et féconde. Si elle ne peut enfanter des héros , ces ouvrages de prédilection de Dieu, elle nous
, du deuil des mères, de la ruine publique. Nous sommes idolâtres des héros , et du fond de notre misère nous battons des main
iques galants : Sertorius, Pompée et plusieurs autres. Plus tard, ses héros parlèrent comme Benserade. Non qu’il ne sentît ce
voir fait ses femmes trop héroïques à la louange d’avoir efféminé ses héros Il fallait que, dans un pays où la religion et le
90 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre I. Littérature héroïque et chevaleresque — Chapitre II. Les romans bretons »
du plus vulgaire et souvent du plus grossier caractère, tandis que le héros central de la geste, le grand Godefroy de Bouillo
onien à travers l’immense Asie et l’Inde prodigieuse, le caractère du héros , type accompli de vaillance et de largesse cheval
ur et Genièvre, Lancelot, Yvain, Perceval, faisaient leur apparition, héros plus étranges, plus captivants que tous les héros
nt leur apparition, héros plus étranges, plus captivants que tous les héros anciens par l’imprévu des aventures et la nouveau
ainte-More (2e moitié du xiie  siècle). Mais tous ces romans dont les héros se nomment Alexandre, ou Hector, ou Enée, ne peuv
e en roman breton un conte oriental, dont la femme de Salomon était l’ héroïne . Par lui, la matière bretonne prit un étrange tou
onné si on lui disait qu’il nous a parlé de l’empire des morts, et de héros qui, comme Hercule et comme Orphée, ont été Illu
, et le mépris de la femme était comme un article de la perfection du héros féodal. Et maintenant elle était placée au-dessus
91 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. EDGAR QUINET.— Napoléon, poëme. — » pp. 307-326
sentant, et sur la démocratie dont il le considère également comme le héros  : « La poésie, dit-il, n’a pas seulement pour but
s se permettre aucun trouble apparent ; il faut qu’il ressemble à ces héros qui ne portent jamais sur leurs visages la marque
entiment discret, et justement saisi, de la renommée populaire de son héros , il n’a pas non plus égalé le profil si net, si f
on de M. Quinet est un peu nuageux de profil ; il a quelque chose des héros d’Ossian, ou encore d’un héros de l’Orient nous a
eux de profil ; il a quelque chose des héros d’Ossian, ou encore d’un héros de l’Orient nous arrivant par les Niebelungen 99.
dessin portât sur celle-ci. Or, d’une part, ce Napoléon a beaucoup du héros féodal ; la multitude d’images de chevalerie qui
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — II » pp. 161-173
i. Je ne loge que chez des comtes, des marquis qui nous appellent des héros et qui nous trouvent encore le caractère aimable
Montmirail. Encore un, et ce sera le dernier… Illusion et mobile des héros  ! Joubert n’est pas nommé dans tous les bulletins
 ! L’armée d’Italie, réduite à une poignée de monde, est épuisée. Les héros de Lodi, de Millesimo, de Castiglione et de Bassa
alie… Joubert, en tête de cette élite dont chaque nom est celui d’un héros , quel plus bel éloge ! Le général en chef comptai
a campagne suivante est le plus beau fleuron militaire de notre jeune héros . Il eut ordre, après la bataille du Tagliamento e
93 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VI. M. Roselly de Lorgues. Histoire de Christophe Colomb » pp. 140-156
s. S’il ne peut pas se dire qu’il est un historien à la taille de son héros , il peut au moins se rendre cette justice, et la
gratuitement condamnation sur les jugements qu’on a fait subir à son héros . Ainsi ce n’était pas un mathématicien du premier
nté de cela. Pour ajouter à la clarté du nimbe dont il a couronné son héros , pour démontrer par toutes les voies qu’il était
stoire. Il l’a grandie, il l’a élevée dans ses événements et dans son héros , mais il n’a pas empêché l’historien d’entrer dan
s, tantôt brillantes, sur la figure épique et presque biblique de son héros . Biographiquement, nous ne croyons pas qu’il soit
94 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75
riginalité très-particulière ! Il est des romanciers qui aiment leurs héros , qui les exaltent, qui les justifient ou les plai
stave Flaubert est la Mme Bovary de son livre. Il est à sa singulière héroïne ce qu’elle-même est à son enfant. Dira-t-on que c
bien plus que de moralité sensible. Non content d’avoir expliqué son héroïne par son père, son éducation, son mariage et surto
s’éveiller. Il combine sa fable de manière à ouvrir ce château à son héroïne et à la mêler un soir aux fêtes et au luxe d’une
voyage d’Italie, tout comme une autre… Malheureusement, ici, le faux héros du roman auquel elle s’est donnée, s’écroule. Il
95 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »
t pas être imputés seulement à la valeur républicaine, et que, si les héros exhalèrent en mourant des ressentiments et des pl
trois couleurs à la face des rois qui avaient voulu l’anéantir. Vingt héros , divers de caractère et de talent, pareils seulem
encore, si perçant qu’il pût être, ne voyait dans cette génération de héros les malheureux ou les coupables : aucun œil ne vo
qui avons vu depuis notre liberté étouffée, notre patrie envahie, nos héros fusillés ou infidèles à leur gloire, n’oublions j
96 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 40-47
i attachent le cœur & l’esprit par de grands intérêts. Placer ses Héros dans des circonstances embarrassantes, les en tir
e qu’au temps où il vivoit, qu’on pourroit se former une idée sûre du Héros de la Tragédie. Quels motifs ont pu porter un Ecr
de discernement sûr, de sentiment, de convenance, de sensibilité ; le Héros de notre Tragédie sera toujours en droit de dire,
97 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre II. Des Époux. — Ulysse et Pénélope. »
préparer la couche d’Ulysse hors de la chambre nuptiale. Aussitôt le héros s’écrie : « Qui donc a déplacé ma couche ?… N’est
ds charmés sur Ulysse. Elle ne peut arracher ses beaux bras du cou du héros  ; et l’Aurore aux doigts de rose aurait vu les la
les ornements ; un berger qui se plaint, un vieillard qui raconte, un héros qui combat, voilà pour eux tout un poème ; et l’o
98 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392
lieu entre frères et sœurs. Du mot Ἥρα, Junon, viennent ceux de ἥρως, héros , Ἡρακλῆς, Hercule, ἔρως, amour, hereditas, etc. J
n est le dieu de la lumière, de la lumière sociale, qui environne les héros nés des mariages solennels, des unions consacrées
ent leurs terres, donnèrent lieu à la création du dieu Mars. Mais les héros reçoivent ceux qui se présentent en suppliants. L
99 (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6
eaucoup plus grave, — ils sont autrement que nature. Des nains ou des héros pour la plupart, mais quelques-uns aussi des mons
littérature, non plus de traduire dans cette langue, par la bouche de héros fantastiques et imaginaires, nos doutes, nos défa
andonner l’inspiration pour l’observation, la rêverie pour l’idée, le héros , création démesurée et exceptionnelle, pour le ty
à l’auteur de Sapho. Ses vers ont fait leur saut de Leucade avec son héroïne  ; à cette heure ils dorment comme elle dans les f
es de la comédie politique. La tragédie représentait les dieux et les héros  ; la comédie mettait en scène les citoyens et les
le principe dans la conscience universelle : c’est que les rois, les héros , les grands hommes, peuvent seuls être proposés e
ramassent dans le champ de la légende ou de l’histoire une moisson de héros  : tant mieux si l’homme se trouve dans la collect
ndant trois heures au-dessus de moi-même, et, me grandissant jusqu’au héros , me faire participer, sous prétexte de leçon, aux
supérieurs à l’humanité, il mit des êtres différents de l’humanité au héros , il substitua l’exception morale ; l’art classiqu
ux en passant le badigeon du lyrisme sur la virginité détruite de son héroïne  ; et que M. Dumas reste dans la double vérité de
des Scènes de la vie de bohême, celui-ci constituait également à ses héros une longue suite de glorieux ancêtres. M. Weill r
ame Marneffe. — Que m’importe que l’auteur retranche trente ans à son héros , et que son héroïne — d’une nature moins odieuse
e m’importe que l’auteur retranche trente ans à son héros, et que son héroïne — d’une nature moins odieuse et moins répulsive,
prendra sous sa plume le caractère d’une laborieuse marqueterie. Les héros du romantisme oubliaient d’être passionnés à forc
de MM. les romanciers, les dramaturges et les poètes. Il n’est pas d’ héroïne de roman ou de comédie qui ne soit une femme char
chaque scène de « merveille divine » et de « beauté sans seconde » l’ héroïne de la pièce, quand il n’a devant lui qu’une actri
ons n’existent pas au théâtre de M. Courbet. Il est tout à la fois le héros de la pièce et le paillasse, excellent peintre et
tion choquante qui se renouvelle perpétuellement sur les planches ? L’ héroïne de la pièce, de par le caprice de l’auteur, est t
ine figure, tant qu’on ne met sur la scène ou dans les livres que des héroïnes d’une beauté merveilleuse ? — Elle est intéressée
oupent autour d’eux trente millions de comparses ? Que deviennent ses héros devant les pères-nobles de la Constituante et les
à toutes les larmes que j’ai versées sur les infortunes fictives des héros de roman ou de comédie, je me noierais à coup sûr
ce ; ses plus saisissantes péripéties se dénouaient dans l’âme de ses héros . Et puisque nous voilà engagé sur la pente de l’é
i forte et si intense, qu’on se surprenait à substituer le conteur au héros même de son drame, et qu’on se croyait de bonne f
ne connais pas de romancier qui ait fait faire le coup de poing à ses héros avec cette ampleur musculeuse et cette maestria c
e dévorer l’écrivain. C’est généralement l’inévitable destinée de ces héros de l’improvisation et de l’aventure, de disparaît
s le principe, ce livre eut une influence bienfaisante, s’il créa des héros et des citoyens, — depuis, que de générations éne
tre ses doigts ; il vise un présent qui l’importune et ne tue que ses héros  ! On conçoit tout ce qu’a d’innocent et de puéril
Toboso, est un compromis, plein de loyauté et de sincérité, entre le héros du roman de Cervantes et le paladin d’une chanson
100 (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607
prit, on le plaisante sans gaîté » ; mais, ajoutait-il, « le nom de l’ héroïne et de l’auteur seront dans toutes les bouches qui
ue, morale, religieuse et sentimentale, dans laquelle il se drape, en héros de théâtre, alors seulement nous tiendrons l’homm
ral, de Mme de Genlis, en trois volumes de 400 pages chacun (1796). L’ héroïne meurt à la trentième page du premier volume, mais
tanément. — Palmyra, de Mme R*** (1801). Trois fatalités pèsent sur l’ héroïne . Palmyra est pauvre, roturière et bâtarde : elle
lés de noms exotiques, afin de se conformer à la mode qui voulait des héroïnes portant des noms en a : Stella, Agatha, Camilla,
n V on jouait le Lovelace français, comédie en cinq actes ; le nom du héros passa dans la langue, Atala est une Clarisse Harl
la, n’espérant pas qu’elle trouvât en elle la force de résistance des héroïnes anglaises, appela à son aide la religion et lui i
et admiré pendant un demi-siècle, en 1844 on le republiait encore, l’ héroïne , « la plus sublime des femmes », Claire d’Albe éc
ent une romance de l’an III : Charlotte sur le tombeau de Werther : l’ héroïne de Goetheb, repentante, faisait son mea culpa en
casions d’exercer sa malice habituelle, en exposant les faiblesses du héros , il est à présumer qu’il l’avait lu très inattent
. Un Anglais sur notre scène est toujours un milord, ou un capitaine, héros de sentiment et de générosité. » Chateaubriand, E
/ 1676