composé un monde évanoui, des paysages, des histoires, des mœurs, des
héros
, des chanteurs lyriques ou épiques, des sentiment
er avec J. J. Rousseau : « L’invention serait plus miraculeuse que le
héros
. » III Aussi, au premier moment, l’acceptat
s et de chanteurs. Ce sont les Achilles et les Homères de ces âges de
héros
et de poëtes. Lisez avec attention cette espèce d
ier reposait près de lui sur le gazon. Il rêvait au puissant Caïrbar,
héros
qu’il avait tué dans le combat, lorsque Moran, ch
ennemi est nombreux : la mer sombre roule avec ses ondes une foule de
héros
. « — Enfant de Fithil, répond le chef aux yeux bl
waran me répond : Eh ! qui dans ces plaines marcherait mon égal ? Les
héros
ne peuvent soutenir mon aspect : ils tombent dans
l est debout, répondit Swaran. Moran, que le sombre Cuchullin cède au
héros
qui est fort comme les tempêtes de Malmor. « — No
r, Calmar, prends tes armes, lève ton acier bruyant ; lève-toi, Puno,
héros
terrible, lève-toi ; Caïrbar, abandonne les forêt
péri de la main des enfants de Loclin en combattant dans le champ des
héros
, ou quelle autre cause a précipité les chefs de C
erniers gémissements. « — Paix éternelle, dit Cuchullin, aux âmes des
héros
! leurs actions furent éclatantes dans les danger
t remplis de lances entassées, et le fond est foulé par les pieds des
héros
. Du côté droit, on voit un coursier écumant, supe
mmet du Gormal. Sur le char s’élève le chef des guerriers : le nom du
héros
est Cuchullin, le fils de Semo. Sa joue basanée a
osent les noires forêts qui les couvrent à la fureur des vents. « Les
héros
s’avancent. Tels dans l’automne deux orages s’éla
op faibles pour transmettre à l’avenir toutes les morts célèbres. Les
héros
tombaient en foule sur les héros, et le sang des
venir toutes les morts célèbres. Les héros tombaient en foule sur les
héros
, et le sang des braves ruisselait à grands flots.
es d’alentour sont en flammes. Dusronnal hennissait sur les corps des
héros
, et Sifadda11 baignait ses pieds dans le sang. So
ve toutes ses voix à la fois et les mêle au son des boucliers. Chaque
héros
est une colonne de ténèbres, et son épée est dans
endre pour combattre. Cent jeunes guerriers amassent la bruyère : dix
héros
excitent la flamme ; trois cents choisissent des
s d’une douce tristesse ; car la terre d’Inisfail a enfanté nombre de
héros
et de jeunes filles formés pour l’amour. Il est d
et la mort se montrait souvent à la pointe de leur acier. « Les deux
héros
se réunirent contre l’ennemi, et les étrangers de
’arrivée des enfants de Morven, jusqu’à ce que Fingal, le premier des
héros
, paraisse, comme l’astre du jour, sur nos plaines
ier des héros, paraisse, comme l’astre du jour, sur nos plaines. « Le
héros
sonna l’alarme sur son bouclier : les guerriers,
e est la main de Cuchullin, depuis qu’elle a donné la mort à ce jeune
héros
. « Ton récit, ô chef des guerriers, est triste et
es de la jeunesse étaient sur son visage : son bras était la mort des
héros
. Une belle fut l’objet de son amour : elle était
mer au récit des exploits de ses pères. « Fingal, chanta Carril, toi,
héros
des combats, tes actions guerrières signalèrent t
filles. Elles souriaient aux grâces épanouies sur le visage du jeune
héros
; mais la mort était dans ses mains : il était fo
st douce et généreuse. Qu’il vienne, accompagné de ses plus vaillants
héros
, s’unir à ma fille élevée dans la retraite de mon
Starno, roi des rochers de Morven, sois le bienvenu ; et vous aussi,
héros
qui le suivez aux combats. Enfants de l’île Solit
ses armes. Les assassins, effrayés, ne purent soutenir les regards du
héros
et s’enfuirent. Cependant les accents de la joie
les louanges de la fille du roi des Neiges et la gloire de l’illustre
héros
de Morven. La belle Agandecca entendit ses accent
à l’oreille comme une musique agréable. Elle voit, elle aime le jeune
héros
. Il fut l’objet des soupirs secrets de son cœur.
avec les accents de l’amour, elle lui adressa ces paroles : « Fingal,
héros
d’une race illustre, ne te fie point au cœur supe
ecca. Roi de Morven, sauve-moi de la fureur de mon père. » « Le jeune
héros
, sans crainte et sans émotion, s’avance accompagn
blessé et couvert de son sang, et s’appuyait sur sa lance. Le bras du
héros
était affaibli, mais son âme était pleine de forc
cha des salles de Lara à la vue de sa mère affligée ; mais bientôt le
héros
s’affaiblit et tombe comme l’arbre sur les plaine
féliciter en le voyant revenir des champs de gloire. « Combien de mes
héros
, disait-il, sont couchés sans vie sur cette plain
es lits sanglants, ces guerriers qui furent mes amis ! Esprits de ces
héros
, naguère pleins de vie, venez visiter Cuchullin d
dans ma course. « Qui pourrait nombrer les morts ou les exploits des
héros
, dans cette journée où Fingal, brûlant de rage, f
ce que furent Trenmor, le premier des hommes, et Trathal, le père des
héros
. Ils signalèrent leur jeunesse dans les combats ;
de la race d’Erin sont ici couchés sur le lit de mort ! » « Les deux
héros
volèrent comme deux sombres fantômes sur leurs ch
ltitude intrépide : sa lance reluit aux étoiles. « Ô Fingal ! cria le
héros
, dis aux bardes d’appeler par leurs chants le dou
du puissant roi de Morven… Paix éternelle à ton ombre, roi des épées,
héros
le plus fameux des collines de Cona. » VII
’aimait, Evirallina aux cheveux noirs, à la gorge éblouissante. Mille
héros
lui offrirent leurs vœux : elle refusa son amour
Mille héros lui offrirent leurs vœux : elle refusa son amour à mille
héros
: une foule de braves guerriers se retirèrent déd
-voix, suivant ma coutume dans les dangers, les antiques chansons des
héros
. Les guerriers de Loclin entendirent le bruit loi
pères levèrent jadis mille fois dans les guerres de leur famille. Le
héros
avait vu dans son sommeil l’ombre affligée d’Agan
rriers de sa nation qui allaient périr sous les coups de Fingal. « Le
héros
s’éveille, et voit encore Agandecca dans ses pens
ut que sa gloire devienne célèbre dans nos chants. Ô vous, ombres des
héros
morts, hôtes légers des nuages, accueillez avec b
aille : trois bardes l’accompagnent, prêts à porter ses paroles à ses
héros
. Il s’assied sur la cime du Cromla ; les mouvemen
la bataille se forme sur la colline. « Fingal brille au milieu de ses
héros
, et leur dit : « Prenez mes étendards, déployez-l
Nous élevâmes le Soliflamme, le brillant étendard du roi : l’âme des
héros
tressaillit de joie en le voyant se jouer dans le
rsemé d’or, comme l’azur nocturne de la voûte étoilée du ciel. Chaque
héros
avait son étendard, et chaque étendard sa troupe
venir sans son bouclier. — « Revenez triomphants et victorieux, ô mes
héros
, dit Fingal avec un regard serein : toi, Swaran,
r patrie tombaient par milliers, et le sang avait rougi le fer de nos
héros
; mais je ne suis plus, hélas ! le compagnon des
le fer de nos héros ; mais je ne suis plus, hélas ! le compagnon des
héros
; je suis triste, aveugle et délaissé. Donne-moi,
. « Ce fut alors que Fingal vit avec douleur tomber sous ses coups un
héros
inconnu… Le guerrier roulait dans la poussière se
attants. Il appela le brave Connal et le vieux Carril. À sa voix, ces
héros
en cheveux blancs prirent leurs lances. Ils s’ava
es de ses pères. « Mais vous, ombres du solitaire Cromla, esprits des
héros
qui ne sont plus, soyez désormais les compagnons
sant éclater la joie dans ses beaux yeux bleus, alla au-devant de son
héros
lorsqu’il revenait victorieux et fumant de carnag
peuple ! ô Fingal ! ton bras combattra pour lui. Tu es le premier des
héros
dans la guerre ; tu es le plus sage des rois dans
er vers les rivages d’Arven. » Ainsi parlait Connal, lorsque les deux
héros
se joignirent au milieu de leurs guerriers tomban
son bras est instruit aux combats ; il a toute la vigueur des anciens
héros
de sa race. Brave Gaul, et toi, Ossian, accompagn
le rocher ? Il ne peut franchir le torrent : sa contenance annonce un
héros
; son bouclier est à ses côtés et sa lance s’élèv
es fêtes ; viens poursuivre les daims de mes déserts. « — Non, dit le
héros
; je secours le faible ; je prêterai toujours ma
un mortel. Tire ton épée et choisis ton ennemi parmi la foule de mes
héros
. « — Et le roi refuse-t-il ce combat ? dit Orla.
lune dans la nuit sur l’onde d’un ruisseau. « — Roi de Morven, dit le
héros
, lève ton épée et me perce le sein. Blessé dans l
s’épuise, il pâlit, il tombe ; et Fingal, attendri, se penche sur le
héros
expirant. Il appelle ses jeunes guerriers : « Osc
ncore chanté ta renommée. Ullin, touche la harpe pour Ryno ; dis quel
héros
il eût été. Adieu, toi qui étais toujours le prem
champs de la valeur, mon fils, loin de ses amis, reposera près de ces
héros
. » IX Voilà les principales aventures du p
que Dieu les protége ! » La noble Uote parla à ses enfants: « Ô bons
héros
! demeurez ici. J’ai rêvé cette nuit d’une effroy
de Troneje répondit: « Jamais je n’agis par crainte. Accomplissez, ô
héros
, ce que vous avez pris la résolution de faire. Je
e voyage à la cour du roi Etzel. » Il s’appelait Rûmolt et c’était un
héros
à la main prompte. Il ajouta: « À qui comptez-vou
t. Mais, quoi que fissent leurs gens, eux ils partirent joyeux. Mille
héros
Nibelungen, portant le haubert, les suivaient: il
uisait, car il connaissait la route. Leur maréchal était Dancwart, le
héros
du pays burgonde. Tandis qu’ils chevauchaient de
rs le Swanevelt, on pouvait les admirer pour leur superbe allure, ces
héros
dignes de louange. Au douzième matin, le Roi arri
quand elles le virent ! Elles étaient fières de lui avoir échappé. Le
héros
prit leurs vêtements et ne leur fit nul autre mal
evaucher au pays d’Etzel. Je vous donne ma foi pour garant que jamais
héros
ne se seront mieux présentés dans nul royaume, et
etourner, il en est encore temps. Votre destinée est telle, vaillants
héros
, qu’il vous faut mourir au pays d’Etzel. Ceux qui
fleuve, et dis-lui que tu te nommes Amelrîch. C’est le nom d’un brave
héros
, qui, pour certaine inimitié, quitta ce pays. Aus
s les échos du fleuve retentirent de la puissance de sa voix ; car le
héros
était excessivement fort: « Viens me prendre, moi
ible colère quand il vit Hagene, et, furieux, il adressa la parole au
héros
: « Il est possible que votre nom soit Amelrîch. M
genoux au fond de la barque: il en éprouva grande douleur. Jamais le
héros
de Troneje n’avait rencontré si féroce batelier.
aussi les neuf mille varlets. De tout le jour, la main de l’audacieux
héros
de Troneje ne se reposa point. Tandis qu’il les c
ui dit plus tard qu’ils n’y retourneraient plus. Mais en ce moment le
héros
de Troneje répondit: « Je le fais de crainte que
la vie. » Ils emmenaient avec eux un homme du pays des Burgondes, un
héros
au bras vaillant. Son nom était Volkêr. Quelles q
e voyage. Maintenant, voici ce que je conseille de faire: armez-vous,
héros
! et soyez bien sur vos gardes. Nous avons ici de
aujourd’hui. » Cette nouvelle vola d’escadron en escadron. Plus d’un
héros
agile en devint sombre ; car ils se mirent à pens
scendant à travers l’Osteriche. Il annonçait partout aux gens que les
héros
de Worms d’outre-Rhin arrivaient. Rien ne pouvait
l’époux de Kriemhilt, on s’interrogeait beaucoup touchant Hagene. Ce
héros
était bien fait, cela est certain. Il était large
ît soin et qu’il lui donnât à profusion ce dont elle avait besoin. Le
héros
des Burgondes leur portait à tous un cœur dévoué.
tous les guerriers: « On ne portera aucune arme dans la salle. Vous,
héros
, vous me les remettrez. Je les ferai bien garder.
nt par la main. L’un était le seigneur Dietrîch et l’autre Hagene. Le
héros
très-magnanime parla courtoisement: « Votre arriv
eillesse, Hagene lui tua maint ami très-chéri. XXIII Les deux
héros
dignes de louange se quittèrent, Hagene de Tronej
s connaître. Les Hiunen considéraient avec stupéfaction les audacieux
héros
, comme on considère des bêtes fauves. La femme d’
pouvait ainsi assombrir son cœur. Elle dit: « Hagene en est la cause,
héros
vaillants et bons. » Ils répondirent à la dame: «
un homme terrible. Non, vous ne devez pas attaquer si légèrement ces
héros
. » Quand ils entendirent cela, un plus grand nomb
ux guerriers. Quand elle vit sa troupe bien armée, la Reine parla aux
héros
rapides: « Maintenant, attendez encore. Demeurez
’en dites pas davantage. Oui, je suis ce Hagene, qui a tué Sîfrit, le
héros
au bras puissant. Ah ! comme il a payé cher les p
s dans leur logis. La femme d’Etzel l’exige de moi. C’est pourquoi, ô
héros
, nous devons tous exposer notre vie. » La Reine q
nstant sa tête vola à ses pieds. « Ce sera là la dot, dit Dancwart le
héros
, pour la fiancée de Nuodunc, à qui tu voulais off
. » Les coups d’épée tombaient pressés sur son corps. Mainte femme de
héros
pleura ce moment: levant son bouclier il en serra
vent me rafraîchisse, car je suis fatigué du combat. » Et l’on vit le
héros
s’avancer bravement. Ainsi épuisé de la lutte, il
es degrés maint ennemi vigoureux. « Comment donc ! sommeliers, dit le
héros
fatigué, songez à servir convenablement vos hôtes
quand on vous apprend qu’un guerrier a perdu la vie par la main d’un
héros
. Les belles femmes auront d’autant moins à le pla
u roi. Et d’abord, au jeune prince des Hiunen ! » Et Hagene, ce brave
héros
, frappa l’enfant Ortlieb si terriblement, que le
res à travers les cottes de mailles polies de ses ennemis. C’était un
héros
adroit: il le fit voir d’une effroyable façon. Le
rois et leurs hommes, on vit avant tous les autres, Gîselher, ce bon
héros
, se tenir au premier rang en face des ennemis ! I
leurs coups redoublés ? Ami, sauve-moi mon frère, ou nous perdrons ce
héros
. « — Certes, je le ferai », dit le joueur de viol
résentait pour y monter. On entendait ses armes retentir aux mains du
héros
. Ainsi faisait à l’intérieur, Volkêr du pays burg
: « La salle est bien fermée, ami sire Hagene. Oui, les mains de deux
héros
ont mis le verrou à la porte d’Etzel ; elles vale
ucun n’avait échappé. Le bruit cessa, car nul ne combattait plus. Ces
héros
hardis et adroits déposèrent les épées qu’ils ten
ier hautement. « Que Dieu te récompense, Irinc, illustre et excellent
héros
! Tu as consolé mon cœur et raffermi mon courage.
ant. » Son bouclier était haché ; il en reçut un meilleur. Bientôt le
héros
fut mieux armé qu’auparavant. Il saisit une lance
ouva à ses pieds une pique tombée à terre ; il la lança sur Irinc, le
héros
du Tenelant, avec tant de force, que le bois lui
encontrés. Celui qui les vit assista à des prodiges. Aux mains de ces
héros
, les épées retombaient rapides, mais Hâwart devai
mît fin. Les étrangers se défendirent, ainsi qu’il convient à de bons
héros
, pendant tout un long jour d’été contre les homme
cède auprès d’elle. Gîselher, le jeune, de Burgondie, parla: « Vous,
héros
d’Etzel, qui êtes encore vivants, quel reproche a
mettre le feu à la salle. On tortura par les flammes les corps de ces
héros
. Bientôt, par suite du vent, l’incendie embrasa t
ée et la chaleur les faisaient beaucoup souffrir. Je pense que jamais
héros
ne furent exposés à d’aussi grands tourments. Hag
e. Au matin de ce jour, on les salua par des attaques redoublées: les
héros
furent en péril. On leur lança maints forts javel
poëme historique des Nibelungen. Le feu est mis à la salle. Tous les
héros
y périssent. Les cendres de l’incendie recouvrent
palais retentissait de sa voix. Mais bientôt il reprit son courage de
héros
. Animé par la colère, le bon guerrier s’arma ; pu
é suffisant en cette cruelle extrémité de frapper à mort Ruedigêr, le
héros
; vous m’avez maintenant enlevé tous mes hommes.
t à votre affliction, à la mort de vos amis et à vos rudes combats, ô
héros
superbes, votre âme n’est-elle pas accablée ? Hél
ntre les vôtres, jusqu’à ce que Wolfhart se mit à nous injurier. » Le
héros
de Vérone répondit: « Il devait en être ainsi ! G
mpte à vous. » Le seigneur Dietrîch parla: « Il ne convient pas à des
héros
de s’adresser ainsi des injures, comme font les v
ps terribles qui lui étaient destinés. Il connaissait bien Hagene, ce
héros
superbe. Il craignait aussi Balmung, cette arme t
nfermé. Gunther, le noble roi, se prit à crier: « Où donc est allé le
héros
de Vérone ? Il m’a rudement affligé. » Le seigneu
devant Kriemhilt. Elle s’écria: « Soyez le bienvenu, Gunther, vous le
héros
du pays burgonde. » — « Que Dieu vous récompense,
que vous ne ferez à Hagene et à moi que de très-funestes saluts. » Le
héros
de Vérone prit la parole: « Femme du très-noble r
s, les yeux en pleurs, le seigneur Dietrîch s’éloigna de ces glorieux
héros
. Elle se vengea épouvantablement, la femme d’Etze
frère. On lui coupa la tête ; elle la porta par les cheveux devant le
héros
de Troneje. Ce fut pour lui une peine affreuse. Q
e roi, comment a été tué, par les mains d’une femme, le plus vaillant
héros
qui jamais s’élança dans la bataille ou qui porta
ormèrent donc de ces serviteurs (famuli) reçus sous la protection des
héros
. Nous avons déjà vu en eux les premiers membres d
par suite tout ce qu’ils pouvaient acquérir ; droit terrible que les
héros
exerçaient aussi sur leurs enfants69. Mais les fi
naturellement se lasser de leur condition, et se révolter contre les
héros
. Nous avons déjà indiqué dans les axiomes, d’une
d’une manière générale, que les serviteurs avaient fait violence aux
héros
dans l’état de famille, et que cette révolution a
ccasionné la naissance des républiques. Dans une telle nécessité, les
héros
devaient être portés à s’unir en corps politique,
quant si uni reddatur . Du reste, partout où Homère fait mention des
héros
, il leur donne l’épithète de rois ; ce qui se rap
reste. Aussi voyons-nous souvent dans l’histoire romaine combien les
héros
rougissaient virtute parta per flagitium amittere
o, c’est-à-dire libres de toute charge publique ou particulière ? Les
héros
ainsi réunis en corps politique, et investis à la
omme si les dieux eussent été présents . Il était raisonnable que les
héros
se rendissent en armes à ces réunions, où l’on or
. Afin de ne sacrifier que le moins possible de leurs privilèges, les
héros
ne leur accordèrent que le domaine bonitaire des
de la vie que d’une manière précaire dans les asiles ouverts par les
héros
, il était conforme au droit et à la raison qu’ils
i un domaine précaire, et qu’ils en jouissent tant qu’il plairait aux
héros
de leur conserver la possession des champs qu’ils
hommes, ou plébéiens, ou clients, ou vassaux, tiraient des terres des
héros
, patriciens ou nobles. 2º Domaine quiritaire des
ine quiritaire des fiefs nobles, ou héroïques, ou militaires, que les
héros
se réservèrent sur leurs terres, comme droit de s
e une double division : 1. La première, des sages et du vulgaire. Les
héros
avaient fondé les états par la sagesse des auspic
vision, que le vulgaire conserva l’épithète de profane, les nobles ou
héros
étant les prêtres des cités héroïques. Chez les p
stis, hôte, étranger, ennemi ; les premières cités se composaient des
héros
et de ceux auxquels ils avaient donné asile. Les
mposaient des héros et de ceux auxquels ils avaient donné asile. Les
héros
, selon Aristote, juraient une éternelle inimitié
nuation dans la guerre de Troie, la fin dans les courses errantes des
héros
, qu’ils terminent au retour d’Ulysse. C’est alors
es îles de la mer Égée. Plutarque, dans sa Vie de Thésée, dit que les
héros
tenaient à grand honneur le nom de brigand, de mê
ait, ajoute-t-il, la fierté indomptable et la violence naturelle des
héros
, que tous les jours ils se chassaient les uns les
outes les sociétés du monde. Cependant cet Achille, le plus grand des
héros
grecs, Homère nous le représente sous trois aspec
merait mieux vivre encore, et être le dernier des esclaves ? Voilà le
héros
qu’Homère qualifie toujours du nom d’ irréprochab
intéresse, ce qui est le devoir du poète, on ne doit entendre par ce
héros
irréprochable, que le plus orgueilleux, le plus i
urs chevaliers errants. Quant à l’histoire romaine, on appréciera les
héros
qu’elle vante, si l’on réfléchit à l’ éternelle i
éfléchit à l’ éternelle inimitié que, selon Aristote, les nobles ou
héros
juraient aux plébéiens . Qu’on parcoure l’âge de
e. Par cela seul que les nobles des premiers peuples se tenaient pour
héros
, c’est-à-dire pour des êtres d’une nature supérie
fut donc l’héroïsme des premiers peuples, telle la nature morale des
héros
, tels leurs usages, leurs gouvernements et leurs
uvernements humains, les républiques populaires et les monarchies. Le
héros
digne de ce nom, caractère bien différent de celu
, et à l’héroïsme de Sparte, république d’héraclides, c’est-à-dire de
héros
, ou nobles, comme on l’a démontré. 69. Aristot
des et une peuplade plus imposante établie à Worms, en Allemagne. Les
héros
des deux côtés sont, comme les Allemands, intrépi
quarts de l’épopée. Il ne diminue qu’au dénouement où les principaux
héros
des deux parts sont morts et où les survivants, a
héros des deux parts sont morts et où les survivants, animés par deux
héroïnes
jalouses, s’entretuent dans une horrible catastro
ée Kriemhilt, et c’était une belle femme ! À cause d’elle beaucoup de
héros
devaient perdre la vie. « De vaillants guerriers
veiller sur elle. « Ces princes étaient bons et nés d’une haute race.
Héros
accomplis, ils étaient démesurément forts et d’un
aux des trois rois. Ceux-ci avaient encore à leur service beaucoup de
héros
que je ne puis nommer. « Danewart était maréchal.
: ce burg s’appelait Santen. « Je vous dirai combien il était beau ce
héros
! Son corps était complétement à l’abri de toute
oulaient travailler en broderie sur les vêtements des jeunes et fiers
héros
; et il n’en manquait pas. L’hôte royal fil prépa
ances brisées montait jusqu’au ciel. On voyait des mains de plus d’un
héros
les tronçons voler jusqu’au palais. La lutte étai
ée était connue au loin et aussi les sentiments altiers que plus d’un
héros
avait rencontrés chez la jeune fille. Cela attira
connaissait bien Gunther et ses hommes. On s’efforça de détourner le
héros
de sa poursuite. « Alors le hardi Sîfrit parla ai
ent à se demander, soucieux, si jamais ils reviendraient au pays. Les
héros
firent mettre sur des bêtes de somme armes et vêt
vers la cour, Sîfrit le hardi, dans le pays de Gunther. Jamais à des
héros
on ne vit un équipement si magnifique. « La point
peut très-bien se faire. Dans cette grande salle je l’ai vu avec ses
héros
: vous entrerez et vous pourrez l’y trouver avec
« Hagene demanda ce que voulait le roi. « Il y a dans ma demeure des
héros
que personne ici ne connaît. Si tu les as vus déj
beaux et leurs habits magnifiques. D’où qu’ils viennent, ce sont des
héros
de grand courage. « — Certes, ajouta Hagene, je v
is tout disposé à croire, d’après ce qu’il me paraît, que c’est là le
héros
qui s’avance si majestueusement. « Il apporte des
accomplit de grandes merveilles par la force de son bras. « Comme le
héros
chevauchait seul et sans suite, il rencontra deva
Comme les Nibelungen se mettaient à le partager, Sîfrit les vit et le
héros
en fut étonné. « Il vint si près d’eux, qu’il ape
e virent aussi. L’un d’eux s’écria : « Voici venir le fort Sîfrit, le
héros
du Niderlant. » Il lui advint chez les Nibelungen
nce de vos hôtes. » Le conseil était donné à la satisfaction de maint
héros
. « Je le ferai volontiers », dit le roi. Tous ceu
jolies. « On les voyait toutes sortir d’une grande salle. Beaucoup de
héros
s’y pressaient, pleins du désir de voir le mieux
e des nuages, ainsi elle surpassait les autres femmes. L’âme de maint
héros
grandit en cet instant. « On voyait marcher devan
talent d’un bon maître. Et tous avouaient que jamais on n’avait vu un
héros
si beau. « Ceux qui accompagnaient les femmes dem
services, ô Gunther, mon frère chéri, faites honneur devant tous ces
héros
. Je ne rougirai jamais de ce conseil. « Faites ap
le épée vous soit acquise. » « Les parents du roi allèrent trouver le
héros
. Ils parlèrent ainsi au guerrier du Niderlant : «
gner à l’église magnifiquement vêtu. Bientôt il fut séparé d’elle, le
héros
très-vaillant. « La voilà qui s’avance vers la ca
. « Quand, après la messe, elle sortit de la cathédrale, on invita le
héros
hardi à aller derechef vers elle. La vierge digne
tre service, madame Kriemhilt. » « Durant douze jours, on vit près du
héros
la vierge digne de louanges, quand elle s’avançai
le et sa force était très-grande. Elle joutait de la lance contre les
héros
rapides qui venaient pour obtenir son amour. « El
vait donc porter ce chaperon, qu’il avait conquis, non sans peine, le
héros
intrépide, d’un nain qui s’appelait Albrîch. Les
charbon, qui, encore aujourd’hui, parent dans les fêtes les vaillants
héros
. « Quantité de pierreries étincelaient dans l’or
ent achevés. Les armes furent prêtes en même temps pour les vaillants
héros
. « Quand tout fut préparé, une forte barque fut c
ues qu’ils devaient porter, étaient prêts. Tout ce que désiraient les
héros
avait été fait : ils ne voulaient point demeurer
t Sîfrit. Je puis vous conduire là-bas sur les ondes, sachez-le, bons
héros
. Les véritables routes de la mer me sont connues.
e. Gunther prit lui-même une rame. Ils s’éloignèrent de la terre, ces
héros
rapides et dignes de louanges. « Ils emportaient
ôtes désiraient voir la courageuse femme. « Avec elles marchaient les
héros
de l’Islande, les guerriers de Brunhilt, portant
antage. Cela inquiétait les hôtes. Ils se levèrent de leur siége, les
héros
hardis et fiers. « Quand la reine vit Sîfrit, ell
la joute devait avoir lieu en présence d’un grand nombre de vaillants
héros
. Ils étaient plus de sept cents bien armés, et c’
la : « Je me repens intérieurement de ce voyage. On nous appelait des
héros
et nous devrions perdre la vie, et des femmes dan
i braves, qu’on leur apporte leurs armures. Remettez aux mains de ces
héros
leurs armes aiguisées. « Qu’ils soient armés, cel
e colère ; Sîfrit avait sauvé Gunther de la mort. « Quand elle vit le
héros
à l’autre extrémité du cercle hors de danger, ell
tre tous au roi Gunther. » VIII Brunhilt, accompagnée de mille
héros
que Sîfrit était allé secrètement chercher au pay
sœur quand il les aperçut toutes deux. « Il nous est arrivé Sîfrit le
héros
du Niderlant. Mon frère Gunther l’a envoyé ici au
le lui parla avec grande bonté. « Soyez le bienvenu, seigneur Sîfrit,
héros
digne de louanges. Où est mon frère Gunther, le n
quatre anneaux, ornés de belles pierres, en récompense. Mais l’âme du
héros
était ainsi faite qu’il n’en voulut rien garder.
s filles des rois se tenaient encore l’une près de l’autre. Nombre de
héros
fameux se plaisaient à les contempler. « Ils les
e à Sîfrit le prix de ses services, la main de la jeune Kriemhilt. Le
héros
et la belle fiancée se retirent ensemble dans la
ais Gunther était sombre de visage. XI Après la messe, les deux
héros
se confient leurs destinées bien différentes. Sîf
Cependant moitié amour, moitié jalousie, Brunhilt, la gigantesque
héroïne
devenue l’épouse de Gunther, insinuait à son mari
e près de l’autre, les deux puissantes reines, et elles pensaient aux
héros
si dignes d’admiration. La belle Kriemhilt parla
t quelque beau que soit ton mari, tu dois mettre avant lui Gunther le
héros
, ton noble frère. Celui-là, tu ne peux l’ignorer,
’il nous fasse savoir si réellement il s’en est vanté, ou bien que le
héros
du Niderlant démente le fait. » L’intrépide Sîfri
corps et privé cette partie secrète de partager l’invulnérabilité des
héros
; Hagene simula un grand zèle pour Sîfrit. Il dit
ainsi l’avait voulu Brunhilt, la femme du roi Gunther. « Le vaillant
héros
alla trouver Kriemhilt. On chargeait sur des chev
chien faisait partir était abattu par la main de Sîfrit, le hardi, le
héros
du Niderlant. Son cheval courait si vite que rien
tôt après il trouva un monstrueux lion. « Le limier le fit lever ; le
héros
lança avec son arc une flèche acérée qui transper
sinon vous rendrez désertes la montagne et la forêt. » À ces mots, le
héros
rapide et valeureux se mit à sourire. « On entend
ient. Leurs cris firent lever une bête terrible, un ours farouche. Le
héros
se retourna, disant : « Je veux donner un diverti
après l’ours, qui, à bout de ressources, ne pouvait lui échapper. Le
héros
le saisit aussitôt, et, sans recevoir aucune bles
ec grande audace, le ramène au foyer du camp ; c’était un jeu pour ce
héros
bon et intrépide. « Il chevauchait vers la halte,
sons, qui devaient apporter le vin, venaient lentement. Du reste, les
héros
ne pouvaient être mieux servis ; s’ils n’avaient
e sa mort et n’en point tirer avantage. « La soif pressait Sîfrit, le
héros
. Il commanda d’enlever aussitôt les tables, afin
n hâte saisir la pique. Alors il chercha la marque sur le vêtement du
héros
. « Au moment où le seigneur Sîfrit se penchait su
on arc et son épée : Hagene eût été récompensé selon son mérite. « Le
héros
blessé, ne trouvant point son épée, saisit son bo
vaient quelque loyauté. Il l’avait bien mérité de la part de tous, ce
héros
magnanime ! « Le roi des Burgondes lui-même déplo
re qui oseront nous résister. Grâce à moi, nous sommes débarrassés du
héros
. « — Il vous est facile maintenant de vous vanter
à, le guerrier vaillant et magnanime. « Quand les chefs virent que le
héros
était mort, ils le mirent sur un bouclier d’or ro
conseil, Hagene l’a exécuté. » « Elle se fit conduire là où gisait le
héros
. De ses mains blanches elle souleva sa tête si be
ang, elle la reconnut aussitôt. Lamentablement il était couché là, le
héros
du Niderlant ! « La douce reine s’écria avec dése
une dure peine. Ils ignoraient pour quelles offenses Sîfrit, le noble
héros
, avait perdu la vie. Les femmes des bons habitant
Sîfrit. Ce n’est pas Hagene qui l’a fait. » XV Les obsèques du
héros
sont longues et pieuses ; Kriemhilt fait dire mil
tait nécessaire était là à leur usage, en grande profusion. Plus d’un
héros
magnanime se réjouissait aux cris d’allégresse. O
hevaleresques bien des boucliers furent brisés par les lances que les
héros
portaient en leurs fortes mains. Le roi Etzel se
s ayez vu mon humeur assombrie. Vous offrirez mes services à tous ces
héros
hardis et bons. « Priez-les de consentir à ce que
aisait dans les autres pays de rois. Werbel trouva un grand nombre de
héros
près de Gunther. « Le roi les salua courtoisement
nt plus moderne qui porte ce nom. Parcourons le poème ; le voici : Le
héros
primitif, Douchmanta, régnait sur l’Inde tout ent
sauvage des éléphants, une foule de femmes, brûlant de voir le jeune
héros
dans tout l’appareil de sa grandeur, se précipite
et glissent d’un lieu à l’autre comme des ombres légères. IX Le
héros
s’égare avec délice sous les dômes de feuillages,
mystères, ou chantaient en vers les exploits historiques des anciens
héros
; d’autres se livraient, pour atteindre à la perf
s, à des pénitences qui domptent et anéantissent les sens. X Le
héros
, ravi d’admiration et de respect, s’avance vers l
lle de Canoua, répond Sacountala toute tremblante. — Mais, reprend le
héros
, Canoua est un saint qui a fait vœu de dompter to
père adoptif. Elle résiste longtemps ; mais enfin, entraînée vers le
héros
par le même attrait qui entraîne le héros vers el
is enfin, entraînée vers le héros par le même attrait qui entraîne le
héros
vers elle : — “Eh bien ! ” dit-elle, les joues co
reconnaître par tes peuples comme ton légitime successeur ! ” » Le
héros
fait le serment ; il prend les deux mains de Saco
lques jours passés dans les fêtes et dans les douceurs de l’amour, le
héros
repart pour sa capitale, et l’ermite revient aprè
cette union sera égal à son père, et donnera naissance à une race de
héros
! » Rassurée par ce pardon et par cette promesse
ns l’ermitage avec tous les instincts et tous les pressentiments d’un
héros
. Son enfance rappelle les jeux d’Hercule au berce
ros. Son enfance rappelle les jeux d’Hercule au berceau. Cependant le
héros
, pour éprouver son épouse, feint d’avoir oublié S
devant le peuple l’innocence, l’amour, la légitimité de l’épouse. Le
héros
lui confesse alors qu’il a employé ce stratagème
des dieux. Sacountala. Parfaitement senti, ma chère Preyamvada ! Le
héros
Douchmanta , à part. Ah ! ne faut-il pas que le
uoique formé de petites mailles très-serrées », continue à chanter le
héros
, « le tissu d’écorces, négligemment jeté sur ses
n’en paraît que plus séduisante à mes yeux. Sacountala, sans voir le
héros
. Ô mes chères sœurs ! ce charmant arbuste ne sem
ce pronostic ne t’annonce rien moins que la possession prochaine d’un
héros
pour époux. Sacountala , d’un air fâché. F. de t
ais-tu d’autres motifs à mes soins ? (Elle continue à l’arroser.) Le
héros
, à part. Certes, si elle appartient à la caste
s prétexte de soins que ses arbustes chéris exigent encore d’elle. Le
héros
semble prendre parti pour Sacountala. « Épargnez
peut à peine les contenir. » Sacountala reçoit de lui un anneau ; le
héros
croit s’apercevoir qu’elle est émue d’admiration
tie par les épines d’arbustes qui la retiennent par ses vêtements. Le
héros
s’afflige en vers de la disparition de celle qu’i
ndard que l’on porte contre le vent ! » XIX Au second acte, le
héros
, rejoint par deux de ses officiers, dont l’un est
antages de la vie religieuse pour le salut. Un d’eux reconnut dans le
héros
le fils du roi, roi lui-même. « Je ne m’étonne p
eusement le chasseur à venir habiter quelques jours leur ermitage. Le
héros
les remercie, il flotte entre deux courants d’idé
. La seconde scène est une longue et poétique complainte amoureuse du
héros
, qui déplore la maladie de celle qu’il aime et la
bandon ! » XXII Suit une scène de délicieuse entrevue entre le
héros
et Sacountala, que ses compagnes ont laissée seul
un moment au bord du Malini. Les deux amants s’avouent leur amour. Le
héros
jure à Sacountala que si elle veut consentir à êt
oublieras », lui dit la jeune fiancée. « Moi, t’oublier ! » répond le
héros
. « Va, céleste enfant, en quelque lieu que tu por
constamment fixé à sa racine. » Le bracelet de Sacountala tombe ; le
héros
le ramasse et le rattache. « Ne dirait-on pas q
du lotus, chassée par le vent, entre dans les yeux de Sacountala. Le
héros
lui souffle doucement dans l’œil pour lui rendre
eau du soir, qui annonce la nuit à la forêt. XXIII Cependant le
héros
est reparti pour sa capitale, laissant à Sacounta
Il apprend, de la bouche de son élève chérie Sacountala, la visite du
héros
, son amour, sa promesse de la couronne, quand ell
union secrète, mais approuvée par la religion et les lois, l’unit au
héros
, et qu’elle porte dans son sein un gage de son un
e gouvernement de son vaste empire, il remettra sa puissance au jeune
héros
que tu lui auras donné, tu reviendras alors avec
itale. Elle espérait y retrouver, avec son titre d’épouse, l’amour du
héros
devenu roi : tout présageait à Sacountala une réc
Mais une divinité jalouse avait enlevé par un maléfice la mémoire au
héros
son époux. Quand elle se présente au palais, il l
a avait laissé glisser de son doigt l’anneau nuptial, signe auquel le
héros
avait juré de la reconnaître toujours. Les scènes
nnaissance, en vain implorée par l’épouse, cruellement refusée par le
héros
, sont aussi déchirantes que pittoresques. Elles r
s souvenirs à demi effacés des temps heureux qu’elle a passés avec le
héros
dans les délices de l’ermitage. « Voyons, dit le
assés avec le héros dans les délices de l’ermitage. « Voyons, dit le
héros
, quelle fable vas-tu inventer encore pour me conv
u limpide que contenait le calice surnageant d’un brillant lotus. Le
héros
. Eh bien ! Eh bien ! Après ? Sacountala. Dans c
x qu’on aime, et tous deux vous êtes habitants des mêmes bois ! » Le
héros
toujours incrédule, se retournant vers les femmes
xprime en vers incohérents mais délicieux. Il déplore le malheur d’un
héros
et d’un roi qui ne laissera après lui aucun hérit
à la hauteur des cimes les plus inaccessibles de l’Himalaya, d’où le
héros
contemple d’un coup d’œil tous ses vastes États.
rapidement vers moi. » On voit, à cette description du char prêté au
héros
par Indra, ce qu’on voit plus formellement encore
r la montagne la demeure habitée par le divin fils de Maritchi. » Le
héros
. Comment ! L’essieu n’a pas rendu le moindre son
t constamment aux exercices pieux de la dévotion la plus austère. Le
héros
. Mon admiration est également excitée à la fois p
rie : « Oui ! Ce n’est que dans ce séjour qu’habite la sainteté. » Le
héros
, descendu dans les bois qui entourent l’asile sac
illes du monastère qui s’efforcent de le faire obéir à leur voix. Le
héros
, regardant du côté d’où il a entendu partir les
ur farouche, on dirait que tu ne respires que guerre et combats ! Le
héros
. Chose étonnante ! je sens tout mon cœur incline
. Ah ! Oui, j’en ai bien peur, vraiment ! (Il se mord la lèvre.) Le
héros
, dans le plus grand étonnement. Cet enfant fait
e complaisante à son petit babil, composé de mots à demi formés ! Le
héros
s’informe de la naissance de cet enfant dont la f
giée dans cet asile. « Quel est son père ? » demande avec anxiété le
héros
. « Ce serait souiller mes lèvres que de prononcer
répond la nourrice. « Dieux ! C’est ma propre histoire », se dit le
héros
à lui-même. D’autres signes de reconnaissance lui
r les nourrices des interrogations de l’étranger et des transports du
héros
qui presse son fils dans ses bras, paraît. Les té
sse son fils dans ses bras, paraît. Les ténèbres de l’intelligence du
héros
se dissipent à la vue et à la voix de l’enfant ;
sipent à la vue et à la voix de l’enfant ; il reconnaît la mère. Le
héros
. Est-ce donc là Sacountala ? s’écrie-t-il à l’asp
ant sur les mers, il toucherait à peine la sommité de leurs flots, ce
héros
invincible conquerra les sept îles dont se compos
ïsme qui n’a rien de la fougue, de la brutalité et de la férocité des
héros
sauvages de la Grèce, de Rome, de la Germanie ; c
e poésie ne reconnaît de véritable grandeur que dans la domination du
héros
sur ses propres passions. Les demi-dieux héroïque
ttérature, Rama, Chrisna, les Pandavas, sont des sages autant que des
héros
. IX Par une métaphore qui doit être bien na
le sanscrit, dialecte sacré réservé aux acteurs qui représentent les
héros
ou les dieux, et une autre langue antique aussi,
ique aussi, mais non sacrée, réservée aux femmes qui représentent les
héroïnes
du drame. Le nombre immense des spectateurs compr
indien, Bavahbouti est une tragédie historique et mythologique sur le
héros
demi-dieu Rama. Nous allons l’analyser rapidement
bit de pénitence parmi les saints cénobites. » — « Oui », réplique le
héros
, « cet état de vie austère que les anciens rois d
tent la foudre, enveloppés de l’obscurité orageuse de la bataille. Le
héros
les défie, et son cri de guerre est entendu par-d
ent mugit au loin, comme si c’était le vent de la fin du monde. » Un
héros
s’élance pour combattre corps à corps l’enfant, f
le s’avance sur la scène sous le costume du saint anachorète à qui le
héros
doit le bonheur d’avoir retrouvé ses fils et son
onheur d’avoir retrouvé ses fils et son épouse : « Rama », dit-il au
héros
, « pouvons-nous encore quelque chose pour votre b
Cormac, couvert de ses horribles blessures ; le pâle fantôme du jeune
héros
apparaît dans l’obscurité : le sang coule de ses
uclier porte la marque des combats, et son œil méprise le danger. Ces
héros
et mille autres avec eux environnaient Caïrbar. Q
es combats ! » « As-tu vu ce guerrier, dit Caïrbar en soupirant ; ses
héros
sont-ils en grand nombre ? Lève-t-il la lance des
Le jeune chasseur du Moruth, Fillan, bande son arc. Mais quel est ce
héros
qui les devance ? C’est Oscar, le fils d’Ossian.
enir triomphant, je n’entendrai point le bruit de tes armes. Pleurez,
héros
de Morven, Oscar ne se relèvera plus. » Ils le pl
Morven, Oscar ne se relèvera plus. » Ils le pleurèrent, ô Fingal ! ce
héros
était cher à leur cœur. Il allait combattre : l’e
t la tombe d’un chef, il tomba sous les coups d’Oscar, le premier des
héros
! peut-être j’entendrai sa voix, peut-être alors
tu dans les cieux comme un bouclier sanglant ? Je vois les ombres des
héros
errer autour de ton globe et l’obscurcir… Mais où
voit s’élever sur la côte les tours antiques du palais de Crothar. Ce
héros
combattit avec gloire dans sa jeunesse ; mais alo
ais non pas autant que le roi de Morven ; mais qui est semblable à ce
héros
? Qu’on prépare ma fête ; que nos bardes chantent
ros ? Qu’on prépare ma fête ; que nos bardes chantent. Amis, c’est un
héros
que vous voyez aujourd’hui dans mon palais. » On
ion où soufflent les vents : c’est là qu’est la demeure de Fingal. Le
héros
est assis sur un trône de vapeurs, sa lance aérie
n. Le barde touche sa harpe fantastique, et élève sa faible voix. Les
héros
, moins distingués, éclairent de mille météores le
mis. Une race dégénérée nous remplace dans nos palais, et de tous ces
héros
il ne reste plus qu’Ossian. Fingal commande, je d
ous le poids des années ; il avait donné des fêtes à Fingal, quand ce
héros
vint au palais de Starno disputer le cœur d’Agand
entends le rugissement de la mort. Tes amis ont attaqué Uthal, et mon
héros
n’est plus. Ah ! que ne suis-je restée sur mon ro
au murmure de ce torrent. » Nous restâmes deux jours sur la côte. Les
héros
de Berrathon s’y rassemblèrent. Nous conduisîmes
ouanges furent chantées en présence de Larmor : il bénit lui-même les
héros
de Morven : il ignorait que le superbe Uthal, son
Nos faibles descendants me verront et admireront la haute stature des
héros
du temps passé, ils se cacheront dans leurs grott
il puisse entendre encore la voix de son fils, la voix du chantre des
héros
. Le vent du nord ouvre tes portes, ô Fingal ; je
ée est une vapeur à demi enflammée… Qu’il paraît sombre et faible, ce
héros
qui, jadis, marchait si brillant et si fort ! Mai
ses aïeux au milieu des nuages. Oui, je vais te rejoindre, ô roi des
héros
! la vie d’Ossian touche à son terme. Je sens que
Fingal, pourquoi cette tristesse, pourquoi ce nuage sur ton âme ? Les
héros
des temps anciens ne sont plus et leur renommée a
s pas ? Et toi, barde décrépit, tu resterais sur cette terre d’où les
héros
ont disparu ! Non, mais ma gloire restera ; elle
La mort environne le jeune Ryno ; mais je marcherai sans bruit, ô mon
héros
! et je me glisserai doucement dans le lit où tu
rmian ont imitée. CARTHON Événements des siècles passés, actions des
héros
qui ne sont plus, revivez dans mes chants ! Le mu
… Revivez dans mes chants, événements des siècles passés, actions des
héros
qui ne sont plus ! Quel est celui qui revient de
beauté de sa fille. On remplit à la ronde la coupe de la paix, et le
héros
en cheveux blancs me donna la belle Moïna. Sa gor
nuages, autour de la table où circulent des coquilles vaporeuses, les
héros
t’admireront, et les vierges toucheront en ton ho
œuvres ? Atala, René et tant d’autres ne sont-ils pas des parents des
héros
et des héroïnes d’Ossian ? La mélancolie tout ent
a, René et tant d’autres ne sont-ils pas des parents des héros et des
héroïnes
d’Ossian ? La mélancolie tout entière n’est-elle
oler et tournoyer dans les airs ses feuilles desséchées ; la tombe du
héros
en est jonchée : les ombres des morts apparaissen
rcils épais et menaçants. Les épées étincellent dans la main des deux
héros
, et leurs armes se choquent avec un horrible frac
rassemblés sur la colline de Lora ; j’y vois Fingal au milieu de ses
héros
. Je revois les bardes mes rivaux, le vénérable Ul
e de charmes. Ses yeux baissés s’humectèrent de pleurs : les âmes des
héros
furent attendries quand elle éleva sa voix mélodi
oix, car mes accents seront doux et touchants quand je pleurerai deux
héros
si chers à mon cœur. Ainsi chantait Minona, et un
t après la pluie, ou du tonnerre grondant dans le lointain. Plus d’un
héros
succomba sous tes coups, et les feux de ta colère
ire et grand comme la mort ; de telles poésies sont la nourriture des
héros
! » Lamartine. 14. Fils de Fingal.
n, Socrate, recommandent le culte de ces hommes, qu’ils appellent des
héros
. Honore les héros pleins de bonté et de lumière
ndent le culte de ces hommes, qu’ils appellent des héros. Honore les
héros
pleins de bonté et de lumière , dit le premier da
er dans ses Vers Dorés. Et, pour qu’on ne se méprenne pas à ce nom de
héros
, Hiéroclès l’interprète exactement comme le chris
ète exactement comme le christianisme explique le nom de saint. « Ces
héros
pleins de bonté et de lumière pensent toujours à
jaillit de la félicité dont ils jouissent en lui. » — Et plus loin, «
héros
vient d’un mot grec qui signifie amour, pour marq
c qui signifie amour, pour marquer que, pleins d’amour pour Dieu, les
héros
ne cherchent qu’à nous aider à passer de cette vi
ciel69. » Les Pères de l’Église appellent à leur tour les saints des
héros
: c’est ainsi qu’ils disent que le baptême est le
rétiens des rois et des prêtres de Dieu 70. Et sans doute ce sont des
héros
, ces martyrs, qui, domptant les passions de leur
nt et sans ressort. On en peut juger par Énée, dont Virgile a fait un
héros
philosophe. Les vertus purement morales sont froi
ainsi. Enfin le christianisme a produit l’honneur ou la bravoure des
héros
modernes, si supérieure à celle des héros antique
’honneur ou la bravoure des héros modernes, si supérieure à celle des
héros
antiques. La véritable religion nous enseigne que
s à la beauté ? » Pour juger de la différence qui se trouve entre les
héros
d’Homère et ceux du Tasse, il suffit de jeter les
es remparts de Sion. D’un côté sont les chevaliers, et de l’autre les
héros
antiques. Soliman même n’a tant d’éclat, que parc
né quelques traits de la générosité du chevalier : ainsi le principal
héros
infidèle emprunte lui-même sa majesté du christia
ntrant seul à un camp furieux qui l’accuse d’avoir fait assassiner un
héros
. Quelle beauté noble et touchante dans la prière
elé fidèlement l’usage d’empoisonner les flèches 83, comme le fait le
héros
de l’Odyssée, qui va exprès à Éphyre pour y trouv
nt d’un homme sage d’amuser le peuple grossier, de la grossièreté des
héros
et des dieux. Mars, en combattant Minerve, l’appe
donne un coup de poing à Diane ; Achille et Agamemnon, le premier des
héros
et le roi des rois, se donnent l’épithète de chie
qu’il a montrée. Il enlève Briséis à Achille, sans doute afin que ce
héros
, qui portait avec lui le destin de Troie, s’éloig
toute l’Iliade ; ses principaux acteurs sont un tel capitaine, un tel
héros
! Voilà le poète incomparable dans la conception
. Si Homère est un sage, un philosophe, que dire de la passion de ses
héros
pour le vin ? Sont-ils affligés, leur consolation
de supposer tant de légèreté, tant de mobilité dans les dieux et les
héros
; de montrer les uns, sur le moindre motif, passa
osée des parents et des enfants, sans esclaves ni serviteurs Les
héros
sentirent, par l’instinct de la nature humaine, l
et tuaient ceux qui osaient faire des courses sur leurs terres. Déjà
héros
par leur naissance, puisqu’ils étaient nés de Jup
ent nés de Jupiter, c’est-à-dire nés sous ses auspices, ils devinrent
héros
par la vertu. Dans ce dernier genre d’héroïsme, l
t d’une nature servile. Aussi les réfugiés ne furent protégés par les
héros
qu’à une condition juste et raisonnable, celle de
isonnable, celle de gagner eux-mêmes leur vie en travaillant pour les
héros
, comme leurs serviteurs. Cette condition analogue
erviteurs se nommaient chez les Latins vernæ, tandis que les fils des
héros
, pour se distinguer, s’appelaient liberi. Du rest
de même dans la seconde barbarie [dans celle du moyen âge] ; quarante
héros
normands, qui revenaient de la terre sainte, mire
tenaient Salerne assiégée. C’est à cette protection accordée par les
héros
à ceux qui se réfugièrent sur leurs terres, qu’on
saux étaient vades, c’est-à-dire obligés personnellement à suivre les
héros
partout où ils les menaient pour cultiver leurs t
ède en font un reproche à Pâris. — 9. Homère nous montre toujours ses
héros
se nourrissant de chair rôtie, nourriture la plus
tre le feu, de l’eau, un chaudron et un trépied ; Virgile nourrit ses
héros
de viandes bouillies, et leur en fait aussi rôtir
saisonnés. — Homère nous présente comme l’aliment le plus délicat des
héros
, la farine mêlée de fromage et de miel ; mais il
s abondantes en poissons qui font les délices des festins . — 10. Les
héros
contractent mariage avec des étrangères ; les bât
ut à l’heure, avec les mœurs sauvages et féroces qu’il attribue à ses
héros
, particulièrement dans l’Iliade. Dans l’impuissan
le rôtit, prépare la table, et sert le pain dans des corbeilles ; les
héros
ne célébraient point de banquets qui ne fussent d
ns son dandysme, lui qui est de la même race que ses types et que ses
héros
! Croirait-on, en effet, si le roman de Guy Livin
dans la conception de ses personnages. Guy Livingstone est un de ces
héros
de Lord Byron, aussi faciles à reconnaître mainte
s héros de Lord Byron, aussi faciles à reconnaître maintenant que les
héros
d’Homère, mais de ceux-là — car il y a deux famil
que les héros d’Homère, mais de ceux-là — car il y a deux familles de
héros
en Lord Byron — chez lesquels l’action domine la
orce jusqu’au moment où, d’un dernier coup, Dieu les achève… C’est un
héros
de Lord Byron resté au logis (at home), dans son
sociétés : « Je nais ici, et c’est là que je puis mourir. » Comme les
héros
de Lord Byron, Guy Livingstone est un de ces Puis
ciété anglaise, mais bien plus Anglais de race et de physique que les
héros
de Lord Byron, dont le défaut peut-être est de n’
ez de physionomie historique ; Guy Livingstone a cependant, comme les
héros
de Byron, ce charme de la goutte de lumière dans
rodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son
héros
. À côté de Livingstone, le Titan des Titans, il y
. Le Satan de Milton ne se repent point, ni Lovelace non plus, ni les
héros
de Byron, ni personne ; mais Livingstone, lui, a
personnalité de ce mâle Richepin, si fier d’être un mâle, et dont le
héros
dans Madame André est une femelle pour la faibles
son roman de La Jolie fille de Perth, et son poltron n’était pas son
héros
. Ses héros, c’étaient ceux qui mouraient pour lui
de La Jolie fille de Perth, et son poltron n’était pas son héros. Ses
héros
, c’étaient ceux qui mouraient pour lui et pour ca
ible de nous intéresser longtemps au caractère de Lucien Ferdolle, le
héros
, si cela peut s’appeler un héros, de M. Richepin.
au caractère de Lucien Ferdolle, le héros, si cela peut s’appeler un
héros
, de M. Richepin. Il est impossible de supporter l
mmence… IV Seulement, on me dira peut-être : Ce n’est pas là le
héros
du livre de M. Richepin. — Il n’y a pas de héros
: Ce n’est pas là le héros du livre de M. Richepin. — Il n’y a pas de
héros
dans son livre. Il y a une héroïne, ou plutôt, c’
re de M. Richepin. — Il n’y a pas de héros dans son livre. Il y a une
héroïne
, ou plutôt, c’est madame André qui est le héros d
n livre. Il y a une héroïne, ou plutôt, c’est madame André qui est le
héros
dans ce roman, qui, d’ailleurs, s’appelle Madame
imé, pleure partout, n’est que l’occasion pour madame André d’être le
héros
de ce livre féminisé par l’admiration pour les fe
ns son dandysme, lui qui est de la même race que ses types et que ses
héros
! Croirait-on, en effet, si le roman de Guy Livin
dans la conception de ses personnages. Guy Livingstone est un de ces
héros
de lord Byron, aussi faciles à reconnaître mainte
s héros de lord Byron, aussi faciles à reconnaître maintenant que les
héros
d’Homère, mais de ceux-là, — car il y a deux fami
ue les héros d’Homère, mais de ceux-là, — car il y a deux familles de
héros
en lord Byron, — chez lesquels l’action domine la
orce jusqu’au moment où, d’un dernier coup, Dieu les achève… C’est un
héros
de lord Byron, resté au logis (at home), dans son
les sociétés : Je nais ici, et c’est là que je puis mourir. Comme les
héros
de lord Byron, Guy Livingstone est un de ces Puis
ciété anglaise, mais bien plus Anglais de race et de physique que les
héros
de lord Byron, dont le défaut peut-être est de n’
sez de physionomie historique, Guy Livingstone a cependant, comme les
héros
de Byron, ce charme de la goutte de lumière dans
rodigieux de la force physique et morale, de la force complète de son
héros
. A côté de Livingstone, le Titan des Titans, il y
. Le Satan de Milton ne se repent point, ni Lovelace non plus, ni les
héros
de Byron, ni personne ; mais Livingstone, lui, a
a dans l’opinion des hommes, et avec lui s’élevèrent les dieux et les
héros
. Pour retrouver l’astronomie poétique, nous feron
que les étoiles fixes, les dieux montèrent dans les planètes, et les
héros
furent attachés aux constellations. Aussi les Phé
aux constellations. Aussi les Phéniciens trouvèrent les dieux et les
héros
de la Grèce et de l’Égypte déjà préparés à jouer
cs, à leur tour, trouvèrent dans ceux du Latium la même facilité. Les
héros
, et les hiéroglyphes qui signifiaient leurs carac
iers peuples écrivirent au ciel l’histoire de leurs dieux et de leurs
héros
……
s deux une grande et frappante antithèse. Les femmes chrétiennes, les
héroïnes
historiques du Christianisme, mises en regard des
ennes, les héroïnes historiques du Christianisme, mises en regard des
héroïnes
de la Révolution, c’était là un spectacle et c’ét
c’était là un spectacle et c’était là une leçon !… Où qu’on prît ces
héroïnes
, qui ne forment pas un bataillon, mais toute une
; il nous eût été doux de démontrer la différence qu’il y a entre les
héroïnes
de la foi en Dieu et les héroïnes de la foi en so
r la différence qu’il y a entre les héroïnes de la foi en Dieu et les
héroïnes
de la foi en soi-même ; car, malgré l’éternelle m
que, et à ces trois termes nous défions d’en ajouter un de plus ! Les
héroïnes
de Michelet, toutes ces femmes modernes qui ne so
ommun et si cruellement ennuyeux. Évidemment, c’est plus que cela. Le
héros
de M. Huysmans — et les héros des romans que nous
ux. Évidemment, c’est plus que cela. Le héros de M. Huysmans — et les
héros
des romans que nous écrivons sont toujours un peu
rivons sont toujours un peu nous-mêmes — est un malade comme tous les
héros
de roman de cette époque malade. Il est en proie
est en proie à la névrose du siècle. Il est de l’hôpital Charcot. Un
héros
de roman qui se porte bien et qui jouit de toutes
appelle l’atavisme et fait présentement le tour de la littérature. Le
héros
de M. Huysmans a des ancêtres sous Henri III, et
urtant je crois qu’il s’en doute… en écrivant l’autobiographie de son
héros
, il ne fait pas que la confession particulière d’
lus un être organisé à la manière d’Obermann, de René, d’Adolphe, ces
héros
de romans humains, passionnés et coupables. C’est
l’œuvre inouïe sur laquelle il brille. Exceptionnellement dépravé, le
héros
autobiographique de M. Huysmans aime toutes les d
». Mais nous ne ferions jamais de roman sur eux. III Césara, le
héros
du roman que Paul Meurice soude à toute cette éti
niaisent la sienne, pourrait, malgré la faiblesse du caractère de son
héros
, tué par une opinion qu’il prend pour sa conscien
de nous dresser en pied un Césara grandiose qui aurait été un double
héros
, tout à la fois le héros de la vie publique et ce
un Césara grandiose qui aurait été un double héros, tout à la fois le
héros
de la vie publique et celui de la vie privée. Il
les, hémistiches souvenus des Feuilles d’automne. Et non seulement le
héros
de la vie publique est misérablement rapetissé da
dans ces fades mièvreries d’un jouvenceau et d’un poète, mais l’autre
héros
, le héros de la vie privée, disparaît aussi dans
ades mièvreries d’un jouvenceau et d’un poète, mais l’autre héros, le
héros
de la vie privée, disparaît aussi dans cet amour
a eu sur Paul Meurice la même influence que sur son livre et sur son
héros
. Césara, l’ennemi de l’Église romaine, meurt révo
lcule point avec art pour échapper à la reconnaissance. Cependant les
héros
durent recevoir de plus grands honneurs après leu
e la nation ; les bardes étaient les chantres et les panégyristes des
héros
. On les plaçait au centre des armées : « Viens no
animaient le guerrier et servaient de consolation aux vieillards ; le
héros
qui ne pouvait plus combattre, assis sous le chên
guerriers, il n’y en a aucun où l’on ne trouve des femmes à côté des
héros
, et presque partout le contraste ou l’union de l’
ent des prétentions à la gloire ; chez eux les scaldes chantaient les
héros
; souvent même ils gravaient ces chants et ces él
s-uns de ces chants ; on se doute bien qu’ils sont barbares comme les
héros
qu’ils célèbrent ; mais à travers le désordre des
ntent plus : ils chassent l’ours et le renard au lieu de célébrer les
héros
. L’Amérique eut les mêmes usages que notre ancien
même Bernard de Weymar. Tel fut enfin Wallstein, duc de Friedland, le
héros
des tragédies allemandes que je me suis proposé d
e la description la plus pathétique à faire ressortir la situation du
héros
de la pièce, d’un vieux guerrier couvert de gloir
re théâtre. Dans nos tragédies, tout se passe immédiatement entre les
héros
et le public ; les confidents sont toujours soign
uefois pour répondre, et, de temps en temps, pour raconter la mort du
héros
, qui, dans ce cas, ne peut pas nous en instruire
le moindre intérêt. Dans les tragédies allemandes, indépendamment des
héros
et de leurs confidents, qui, comme on vient de le
rtaient un jugement sur les sentiments et les actions des rois et des
héros
, dont ils contemplaient les crimes et les misères
r en deux moitiés, dont chacune était composée des partisans des deux
héros
, qui, dans sa pièce, se disputent la main d’une f
» Le spectateur, qui sait que le poignard est suspendu sur la tête du
héros
, reçoit une impression très-profonde de ce présag
ux pas dire qu’ils embrassent dans leurs pièces toute la vie de leurs
héros
; mais ils n’en omettent aucun événement importan
qu’ils veulent peindre : ils suppriment de la vie antérieure de leurs
héros
tout ce qui ne s’enchaîne pas nécessairement au f
térieurs, on porte plus directement l’intérêt sur un objet unique. Le
héros
est plus dans la main du poëte qui s’est affranch
ais quel instinct, que ce n’est pas un personnage historique, mais un
héros
factice, une créature d’invention qu’on lui prése
la vérité y perd peut-être encore. On se demande ce que seraient les
héros
qu’on voit, s’ils n’étaient dominés par la passio
s que nous voyons sur la scène française n’en peut donner l’idée. Nos
héroïnes
passionnées, Alzire, Aménaïde, Adélaïde du Guescl
portion entre leur destinée et la vigueur dont elles sont douées. Nos
héroïnes
tendres, Monime, Bérénice, Esther, Atalide, sont
de à voir Bazajet s’unir à Roxane ; Esther n’aime point Assuérus. Les
héroïnes
de Voltaire luttent contre les obstacles ; celles
r sur la scène. Thécla n’observe aucun des déguisements imposés à nos
héroïnes
; elle ne couvre d’aucun voile son amour profond,
santes. C’est lui seul qui a formé les legislateurs, les sçavans, les
héros
, les souverains ; les plus grands hommes ne seron
xciter l’admiration de ses lecteurs pour la valeur surprenante de son
héros
: d’autres enfin, qu’il n’avoit eu en vûe que les
on diroit qu’Homere ne leur fait faire des prodiges, qu’afin que son
héros
les efface. Dès qu’il s’est retiré, l’armée des g
été là le dessein du poëte, il n’auroit pas terni le caractere de son
héros
par tant de mauvaises qualités. étoit-ce un bon m
avec mépris, c’est qu’il les donne presque à tous ses dieux et à ses
héros
, à proportion de leur puissance et de leur valeur
après la mort du meilleur ami d’Achille, qui périt dans le combat, ce
héros
se reconcilie avec Agamemnon, et il tuë le généra
d’Achille, qui fut si fatale aux grecs, et qui coûta la vie à tant de
héros
. voilà les paroles du poëte, et son dessein : mai
le destin des grecs et des troyens qu’au poids du ressentiment de ce
héros
. Il est vrai que les grecs parlent quelquefois av
rois qu’Homere ne s’est proposé d’abord que de chanter la colere d’un
héros
, comme un sujet capable d’attacher l’esprit et d’
int le poëme au récit d’une action. Peut-être que la vie entiere d’un
héros
, maniée avec art, et ornée des beautés poëtiques,
s, on sçait d’avance de quel côté demeurera l’avantage. S’il met deux
héros
aux mains, on sçait qui doit périr et qui doit va
ens, on trouve encore à chaque pas, des occasions de scandale. Des
héros
Les dieux ne sont dans l’iliade que des person
suite, qu’agréable en lui-même. Il choisit entre les chefs, plusieurs
héros
, pour être le principal ornement de son poëme, et
, et le modérateur des différends. Ainsi Homere donne à chacun de ses
héros
, des qualités propres et dominantes qui le distin
’en faire valoir d’anciennes. Une suite de la vanité grossiere de ces
héros
, c’est la facilité qu’ils ont à s’offenser les un
ui les inspire ? Je remarque encore un grand fonds d’impiété dans les
héros
d’Homere. Agamemnon outrage Apollon dans la perso
ices. Mais, à mon sens, le plus grand trait de ressemblance entre les
héros
dont je parle, c’est la cruauté militaire. Ce n’e
bien des dieux et des hommes. J’ose encore ajouter que la valeur des
héros
d’Homere n’est pas si différente que l’on veut le
diges. Le poëte distribue dans les différens livres de son poëme, des
héros
de jour, pour ainsi-dire : tantôt c’est Diomede q
e ; mais son absence donne lieu au poëte de faire passer en revûë ses
héros
subalternes, et d’attirer successivement sur eux
deux choses qui paroissent se combatre. Il vouloit d’un côté que son
héros
fût absolument nécessaire aux grecs, et qu’il val
nc être que les avantages extérieurs ; et en effet Homere donne à son
héros
cette sorte de supériorité, à proportion des merv
érable, au talon près, trouvent ridicule qu’on le mette à la tête des
héros
: tant il est vrai que l’idée de valeur suppose t
re a si bien senti combien cette idée devoit jetter d’intérêt sur son
héros
, qu’il la répand dans tout le poëme, afin que le
e même de la plûpart des autres. Homere ne fait pas toujours agir ses
héros
d’une maniere conforme à la premiere idée qu’il e
soutenir aux dépens de la vérité. J’oubliois de dire qu’il manque aux
héros
de l’iliade une sorte de dignité inconnue au siec
ces longues épithetes, et de ces attributs attachés aux dieux et aux
héros
; quand même il seroit vrai que ces attributs n’é
peu d’égard qu’Homere a pour la vraisemblance, en faisant tenir à ses
héros
de si longs discours, quand il n’est question que
nt, comme il le fait quelquefois, en racontant de quelques uns de ses
héros
, des histoires variées, où il étoit le maître de
l placée, et je ne puis m’empêcher de dire, à cette occasion, que les
héros
d’Homere sont de fort mauvais railleurs ; ils ne
e franchise magnanime ; ainsi l’esprit est élevé par les sentimens du
héros
; Phenix, le vieux gouverneur d’Achille, reprend
r le fléchir les larmes, les raisons, et les exemples. Il rappelle au
héros
les soins qu’il a pris de son enfance ; il le con
onter : mais ils ne songent pas que les vieillards d’Homere, sont des
héros
, et de plus, des sages ; qu’ainsi, c’étoit assez
chille, qu’il se le proposa tout entier pour modéle ; et parce que ce
héros
après avoir tué Hector, le traîna indignement sur
iter ne lui en eût donné l’ordre par Iris. Le courage et la force des
héros
ne leur suffisent pas pour vaincre, si les dieux
du poëte. Ce qui regarde les dieux y est absurde ; ce qui regarde les
héros
y est souvent grossier ; les idées de morale y so
i ; leur malheur les réconcilie ; aussitôt le parti contraire perd le
héros
qui le défendoit, et cette perte fait le désespoi
suivre leurs avantures ; on entre sans peine dans leurs passions. Des
héros
moins connus qu’Achille, et qu’Hector ; des femme
ait un carnage horrible de troyens ; on le prend quelque tems pour le
héros
dont il porte les armes : mais enfin on se détrom
nt les deux armées, tandis qu’ils redoublent encor la valeur des deux
héros
. Hector triomphe de Patrocle, et il l’insulte plu
âché de leur donner toûjours de la dignité. Je n’ai pas dépouillé les
héros
de cet orgueil injuste, où nous trouvons souvent
eul hors des murailles, attend son ennemi avec toute l’assurance d’un
héros
: c’est en vain que Priam et qu’Hecube le conjure
défendre, et ce n’est plus qu’une dispute de coureurs entre les deux
héros
, qui tous deux, l’un fuyant, l’autre poursuivant,
le coup. En vérité, quand Homere auroit eu dessein d’avilir ses deux
héros
, qu’il auroit voulu que l’un pérît avec infamie,
s scrupule toutes ces circonstances, pour rétablir la gloire des deux
héros
de l’iliade. Hector ne fuit point d’abord avec ig
lime ou prompt comme ses divinités mêmes ; tantôt passionné comme les
héros
qu’elle fait agir, ou naïf comme les scènes domes
u Forum, sur les champs de batailles, et s’efforce de ressusciter les
héros
vengeurs de ses lois sacrées, afin d’exciter ses
rte de prestiges qui ressort de la magie, les parures fleuries de ses
héros
, le fard de ses enchanteresses, la surabondance d
onte, et l’on s’étonne qu’étant né sous l’empire du christianisme, ce
héros
historique marche favorisé de la fabuleuse Cypris
rs à la mémoire, de se payer les périls que sa valeur y avait courus.
Héros
lui-même de ses chants, son génie eut une même ré
tous les pays qu’au sien, lui conseilla-t-il de tourner en dérision l’
héroïne
qui seconda le dévouement des La Hire, des Dunois
politique, et des usages publics et privés, soit du peuple, soit des
héros
dont elle consacre les faits : plus son imitation
cor, « Hors des murs, dans un bois, près d’un nouveau Scamandre, « Au
héros
d’Ilion, ou plutôt à sa cendre, « Sur un tombeau
erez quel profit la poésie retire des hasards de la course errante du
héros
depuis qu’Hélénus lui fit cadeau, en partant d’Ép
lace que réclame l’action et que doit occuper la vue intéressante des
héros
et des mœurs. On passe avec ennui sur tant de pag
ns ses divers chants ; tantôt il signale lui-même une quantité de ses
héros
, et laisse un de ses personnages désigner ceux do
tholicité la plus souveraine que le chantre de la Lusiade conduit son
héros
portugais et chrétien à la découverte des Indes p
ques déités qui dénaturent sa Lusiade garder leur place au milieu des
héros
de la ligue et dans le sujet de la conversion pol
des attitudes et des démarches si conformes à l’état et aux mœurs des
héros
du poème. Quel critique fâcheux s’aviserait de re
premier citron à Rouen fut confit. Il importait donc de montrer les
héros
du Lutrin officiant avec zèle à table, afin de le
peuvent aussi copier les ornements dont se parent les déesses et les
héroïnes
dans les solennités de l’Olympe ou de la terre :
orges de Vulcain ? Est-il indifférent de savoir comment les chars des
héros
étaient attelés et conduits ? Ne sommes-nous pas
ptions locales, ignorez la géographie des contrées que parcourent les
héros
, votre imagination s’égarera dans le confus assem
les passés : voilà comment elle lui fait accompagner tous les pas des
héros
qu’elle représente, et l’introduit jusque dans le
un long voyage. Cette dernière marche sera celle de l’Énéide, dont le
héros
passe comme Ulysse, de mers en mers, et de villes
ité de sa vengeance. N’oublions pas que Priam vient de reprocher à ce
héros
, héritier de toute la fierté d’Achille, d’avoir d
cette coupable femme éclaire son visage, qui pâlit à la lumière ; le
héros
, dont le courroux se réveille à sa vue, s’excite
re de leur usage pour accroître l’intérêt qu’il veut répandre sur son
héros
et sur le malheur des Troyens. Il représente les
drir par une femme muette d’effroi. Cette opposition, honorable à son
héros
, n’est-elle pas absolument dans la nature ? ne re
achine, va fournir un épisode savamment imaginé pour faire rentrer le
héros
à peine sorti de Troie, que les Grecs livrent aux
nombreux combats décrits dans l’Iliade, l’expédition nocturne de deux
héros
rompt l’uniformité de ces luttes guerrières, dont
pas mieux l’insensible orgueil de la reine de Cathay ? La pâleur d’un
héros
adolescent, la pitié qu’excite la vue de sa bless
s la nuit les périls et la gloire d’une incursion secrète ; c’est une
héroïne
impatiente de se distinguer par quelque exploit e
dans une assemblée des chefs principaux de la ville, à l’exemple des
héros
que nous avons cités. Ils partent ensemble, et de
orce à se défendre de ses agressions, et reçoit la mort de la main du
héros
qui la pleure, et qui l’ondoie des eaux baptismal
es sortes d’épreuves, dont les lecteurs honnêtes frissonnent pour les
héroïnes
, m’ont convaincu qu’elles ne doivent entrer qu’ép
nous du chant superflu que Voltaire a enjolivé des galanteries de son
héros
et de Gabrielle ? Se rattache-t-il à autre chose
a pris de tous côtés, afin de semer les obstacles sur la route de ses
héros
, et les contrastes dans sa longue carrière poétiq
resses enlèvent à jamais à l’amitié d’Hercule ; et le désespoir de ce
héros
, qui cherche en vain son jeune élève, retient lon
lape, les dogmes de Pythagore, la sagesse de Numa, et l’apothéose des
héros
du Capitole. Sans doute les Métamorphoses d’Ovide
os faucilles. « Inutiles avis ! du trône possesseur, « Saül, vaillant
héros
, devient lâche oppresseur. « Mais vois l’arche so
repoussons encore : elle se reproduit dans le testament du mystérieux
héros
de la Messiade, de qui les paraboles sont autant
pas mieux en particulariser le sens, et dire, en désignant soudain le
héros
et les circonstances : Je chante celui qui par sa
mats, triste jouet des flots, « Longtemps le sort cruel poursuivit ce
héros
, « Et servit de Junon la haine infatigable : « Qu
ier dans la pensée. On ne demanderait à Virgile que d’avoir nommé son
héros
qu’il se contente de signaler par le sommaire de
étation infidèle et vague de La Harpe. « Ce sont les exploits et les
héros
illustres qui, des plages occidentales de la Lusi
e début de la Henriade remplit les mêmes obligations. « Je chante ce
héros
qui régna sur la France, « Et par droit de conquê
« Dans les champs d’Ilion, sous ses fameuses tours, « Livra tant de
héros
à la faim des vautours ; « Du jour que s’enflamma
ater ? S’agit-il de la destruction de la chair dans ce sacrifice d’un
héros
céleste ? La sagesse naturelle lui expliquera-t-e
courroux ; et c’est du milieu de cette tempête, à laquelle échappe le
héros
bientôt accueilli par l’hospitalité gracieuse de
histoire ? N’eût-il pu le remplir en nous apprenant ce que devint son
héros
disparu jusqu’à sa trentième année ? Le tableau d
ur la curiosité du lecteur, si la conclusion n’était heureuse pour le
héros
: les autres, sans affirmer que le destin du héro
t heureuse pour le héros : les autres, sans affirmer que le destin du
héros
dût tourner du mal au bien, ont justifié la concl
ue ; par cette raison, on estime les tragédies qui vont au malheur du
héros
meilleures que celles qui finissent heureusement
plus que certains poèmes épiques semblent composés à l’apologie d’un
héros
, et que d’autres racontent seulement des événemen
cet aspect, la Pharsale n’est pas faite à l’honneur particulier d’un
héros
, non plus que l’épopée de Milton, mais à la consé
u de perfidies et de crimes ; autant vaudrait-il dire qu’il est là le
héros
du poème, ainsi que Dryden assurait que le détest
s dernières, que la conclusion épique doit tourner à la prospérité du
héros
principal, quand le poème a pour objet de le chan
dont les mystères se retracent ingénieusement dans les scènes où son
héros
traite avec Samorin et les chefs des Maures. Enfi
at, dénué de secours alimentaires, et méconnu de la propre famille du
héros
, qu’il avait chanté. Un seigneur n’eut pas honte
sastre de sa patrie, au moins je meurs avec elle ! » Parole digne des
héros
de l’antiquité, parole que suivit bientôt sa mort
plus comique exemple du ridicule où il entraîna les auteurs. Alaric,
héros
du poème de ce descendant du père Lemoine, exprim
ù la garde est relevée : « Deux guerriers à l’instant remplacent les
héros
. C’est le vers de Delille : « … Leur veille pa
ar, ô respectable enfant ! et l’autre par ce beau trait : enfant déjà
héros
! L’un explique après, en pénibles phrases, le re
ussi rapidement que les traits décochés par Nisus : on croira voir ce
héros
qui, soudain, « Saisit, lance avec force un de s
; particulier, en ce que les malheurs, provenus de la dissension des
héros
conjurés contre Pergame, avaient influé sur les d
e tour à tour sur les conseils de l’Olympe, ou sur les assemblées des
héros
, et nous transporte partout avec lui dans les rég
emble que rien n’y entre que par nécessité. Du naturel violent de son
héros
naît un ressentiment de l’injure, si profond, que
e, autorisa le docte Homère à supposer les dieux en commerce avec les
héros
. Il n’inventa ni les uns ni les autres, il les pe
nter les guerriers ; eux-mêmes se rehausseront à côté d’elles, et les
héros
auront à combattre et leurs pareils, et les dieux
s ont eu peine à créer des dieux qui atteignissent aux dimensions des
héros
d’Homère, et que pourtant ses héros sont loin enc
atteignissent aux dimensions des héros d’Homère, et que pourtant ses
héros
sont loin encore de la hauteur des dieux qu’a su
emblance et d’exagération prétendue qu’on reproche aux actions de ses
héros
. Énée combat contre l’un des plus vaillants des G
! ô Simoïs ! fleuves qui gonflez toutes vos vagues pour engloutir le
héros
qui s’efforce de vous traverser, et dont l’audace
remettant à la main, n’est qu’une peinture de la présence d’esprit du
héros
qui, dans le péril qui le presse, ressaisit son a
iracle, et que, par ce seul trait, cette scène rentrant, à l’égard du
héros
, dans les choses habituelles, imprime la plus fan
olorer, à grouper, et à différencier les caractères. Une multitude de
héros
du même rang, agités d’un même désir de gloire, m
s, pasteurs des peuples, ou remparts des guerriers, sages princes, ou
héros
magnanimes. Ainsi ce sera moins en vous parlant d
t dans son amour effréné de la puissance. Son courage égale celui des
héros
qui le secondent, mais n’a pas leur impétuosité b
l’âge, de l’expérience, et de la sagesse. Caractère de Nestor.
Héros
vénérable, une longue habitude des dangers auxque
es batailles. Vainqueur du dieu Mars lui-même, il n’est le second des
héros
qu’à l’heure où reparaît Achille. Caractère de
ts de sa rage guerrière. Nuance des caractères de plusieurs autres
héros
. Que rapporterons-nous de Teucer, si remarquab
re d’Hélène. Celle qu’adorait le beau Troyen, infidèle épouse d’un
héros
grec, et conséquemment non moins experte à juger
s malheurs l’affligent ; ses mains brodent les vêtements guerriers du
héros
son mari, dont elle invoque le retour, en soupira
e chantre de Henry décréditait en l’accusant de n’avoir peint que des
héros
grossiers, des dieux grossiers, et des sentiments
légorique, il n’eût pas trouvé les dieux d’Homère grossiers comme ses
héros
; il ne lui eût pas semblé bizarre qu’au moment o
u’il ridiculise sous le sobriquet de son génie gardien, abandonnât ce
héros
prêt à périr ; car il eût pensé que ce dieu ne fi
mparable. Admirez la savante combinaison de l’inventeur. L’absence du
héros
durant les deux tiers de la fable l’y maintient t
mées. L’intérêt, ou nœud de la fable. À la seule volonté de ce
héros
extraordinaire s’attache l’intérêt, ou pour mieux
plus sensible qu’en ce poème où l’unité d’action, jointe à l’unité de
héros
principal, ne comporte qu’un nœud unique. Achille
ble situation du camp, le choix des plus nobles chefs députés vers le
héros
pour le fléchir, leur incertitude de pouvoir surm
e et le vaillant jouissent des mêmes honneurs ; le soldat oisif et le
héros
fameux par mille exploits meurent également. Je n
e l’avantage de servir à marquer les traits de la vieillesse dans ces
héros
, il ajoute à l’étendue de la conception générale.
, de la commisération, et de l’amitié ; puis, attaquant l’impitoyable
héros
par la vivacité de l’apostrophe, il le confond en
le réponse d’Achille au camp des Grecs ; et le refus du secours de ce
héros
prolonge les vicissitudes du sort de tous les act
par la reparution d’Achille dans leur camp, à l’égard des Troyens. Ce
héros
, de qui tout dépend dans l’Iliade, dont le sujet
es vaisseaux voisins d’Achille vont en être atteints : tout à coup ce
héros
, qu’on croyait absent, s’élance au bord des palis
s les troupes les plus courageuses, et par laquelle Homère couvre son
héros
d’un éclat d’autant plus merveilleux, qu’en le ra
tière par sa seule vue et par les seuls accents de sa voix : tous les
héros
, pour vaincre ont eu besoin de lutter : pour Achi
scours de ses dieux ; le sublime des expressions passionnées dans ses
héros
et dans les infortunes de leurs victimes ; enfin
ble scène des adieux d’Hector et d’Andromaque, ni sur l’invocation du
héros
élevant vers le ciel son Astyanax en ses bras tou
jette tout ensanglanté sur la terre, paraisse un augure favorable aux
héros
atteints par les coups d’Hector, dont ils seront
esse de nos temps lui reproche la simplicité de la vie que mènent ses
héros
et ses rois ; mais elle n’a rien qui choque le bo
ne le dégradent point à nos yeux : elles le rapprochent de celles des
héros
, nos ancêtres, qui dès l’enfance accoutumés à se
de qui les mœurs surnaturelles s’accordent si bien avec les mœurs des
héros
crédules aux erreurs mythologiques ? Leur soumiss
clatant d’Agamemnon, la lance de Diomède, l’élégant cothurne dont les
héros
grecs sont chaussés ; je ne puis confondre la sol
nglantent, et l’horizon qui les environne. J’aperçois sur les charrie
héros
qui combat, et l’écuyer qui tient les rênes : je
tout à coup en dieux écumant de courroux, et menaçant d’engloutir le
héros
téméraire qui traverse leurs ondes soulevées. Tou
le lecteur a besoin de quitter ce tumultueux théâtre du carnage : les
héros
eux-mêmes sont lassés des coups qu’ils se sont po
, « Dans les champs d’Ilion, sous ses fameuses tours, « Livra tant de
héros
à la faim des vautours ; « Du jour que s’enflamma
des intérieures de l’armée, offriront les assemblées délibérantes des
héros
, les apprêts de l’attaque, la marche et le dénomb
sement des courses de char et des luttes du ceste, en des jeux où les
héros
se disputent les prix de la vigueur et de l’agili
se termine dès que ce courroux est totalement calmé. Le caractère du
héros
principal se soutient pareil à lui-même jusqu’au
u’il établit : Iris, déité secondaire, va porter un message à quelque
héros
; son vol est comparé par Homère à la chute de la
ar l’effort d’une seule tête. C’est le livre des sages, des rois, des
héros
, et des artistes : tous en retirent les maximes e
ules répétées qu’il multiplie, et des messages de ses dieux ou de ses
héros
, dont les paroles exactement transmises en de mêm
principaux acteurs de ses chants, dans lesquels prédomine l’unité de
héros
supérieur en chaque bataille. Tantôt il enorgueil
……… « Si des vers où Phébus consacre par ta voix, « Les dieux et les
héros
, et les temps et les lois ; « Si tes nobles trans
« Parler à tous les cœurs des peuples qui naîtront. « Tous ces
héros
, guerriers, législateurs, prophètes, « À qui tu t
ans égaler à nos yeux les chantres, etc. Page 251, idem, épouse d’un
héros
grec, et conséquemment, juge non moins experte du
ur les Grecs, qui précipita aux enfers les âmes intrépides de tant de
héros
, et qui fit de leurs cadavres la proie des chiens
bles à d’innombrable flocons de neige dans la saison d’hiver ! » Les
héros
viennent inviter le vieux Priam à descendre dans
ns et les Grecs. » Pallas se transfigure ; elle persuade à Pandarus,
héros
auxiliaire des Troyens, de lancer une flèche cont
gamemnon, son frère, s’apitoie en termes d’une héroïque élégie sur le
héros
blessé ; la Bible n’a pas d’accents plus naïfs ou
e l’homme, jouent dans les batailles un rôle presque égal à celui des
héros
. Homère les décrit en peintre équestre et les cha
ou survivants d’Homère ne devaient pas le sentir, parce que tous ces
héros
étaient leurs ancêtres, tous ces dieux leurs dieu
nfant, Hector sourit sans parler, tandis qu’Andromaque s’approche, du
héros
, et lui prenant la main dans les siennes, lui par
ui reçoit l’enfant dans son sein avec un sourire trempé de larmes. Le
héros
, à cette vue, attendri de pitié, nomme Andromaque
en qu’il soit encore vivant. » À cet admirable tableau de famille du
héros
sans jactance, qui sacrifie modestement son amour
re. Homère, dans cette sagesse précoce et accomplie qu’il attribue au
héros
d’Ilion, a eu évidemment pour but de montrer qu’H
ésente ; Nestor et Agamemnon ne le jugent pas de force à combattre le
héros
troyen. On tire au sort, dans un casque, parmi un
e d’une nuée ténébreuse pour suspendre divinement le combat. Les deux
héros
, lassés, mais non blessés, se séparent en se fais
uerre. Les détails de l’armement et de la coiffure de combat des deux
héros
sont aussi techniques que si le poète eût été un
le menton de Diomède, geste qui rendait le prisonnier sacré. Les deux
héros
pénètrent dans le camp, y font un sanglant carnag
r des combats aux plus sereines scènes de la vie rurale ! Agamemnon,
héros
de ce chant, égale Achille et fait tout succomber
ne ! » On voit avec quel don de poésie dans la vérité le chantre des
héros
et des dieux sait poétiser les plus vulgaires ust
dans les mêmes vers que nous venons de citer. « Que m’importe, dit le
héros
, le vol capricieux des oiseaux ? Je ne m’en préoc
sang coule comme l’eau du Simoïs et du Scamandre. Achille immole des
héros
sans nombre à sa fureur ; les Troyens sont refoul
iam, debout sur la plate-forme de la tour sacrée d’Ilion, aperçoit le
héros
redoutable. Il descend de la tour et ordonne aux
orte même un moment sur la gloire, et Hector s’enfuit à l’approche du
héros
des Grecs. Achille le poursuit sous les murailles
is les chiens, plus pitoyables que les hommes, respectent le corps du
héros
. Des jeux, très déplacés selon nous en ce moment
riam. Il envoie la messagère céleste, Iris, pour donner ce conseil au
héros
des Grecs. « Entre les rochers d’Imbros et de Sam
sa patrie, il se retire chez un peuple étranger, dans la maison d’un
héros
opulent, et tous ceux qui l’aperçoivent sont frap
si sur Patrocle ; la tente retentit de leurs sanglots. Mais, quand ce
héros
égal aux dieux est rassasié de larmes et qu’il a
ur de voir le visage de son fils. Il rentre après ces soins rendus au
héros
; il annonce à Priam que son fils, placé sur un c
r ! » Après ces lamentations si éloquentes et si naïves, le corps du
héros
est placé sur le bûcher par le vieux Priam. Les f
eau. Voilà l’Iliade ! Ce n’est que l’épopée de la guerre, le livre du
héros
; il ne faut pas y chercher encore le poème épiqu
xclusivement consacrée au récit des combats et à la glorification des
héros
, que manque-t-il au tableau presque universel de
excepté lui-même, pour être le lord Clive de son pays ! Nous avons le
héros
; avons-nous le chef-d’œuvre ? Disons quelques mo
avons le héros ; avons-nous le chef-d’œuvre ? Disons quelques mots du
héros
. II Vers la fin de 1854, au milieu des préo
ce d’Henry de la Madelène, lequel s’est contenté de nous raconter son
héros
dans un style rapide et quelquefois un peu saccad
aousset ; mais il est plus beau, plus simple et plus pur que tous les
héros
de Byron. Il n’est point drapé comme eux. Il n’a
naliénable chez Raousset, est un sentiment inconnu aux plus imposants
héros
de lord Byron : c’est le sentiment de l’honnête h
historien, et il a voulu nous tenir au courant de toute la vie de son
héros
, sachant l’intérêt qu’il inspire encore et cherch
prit. Comme la vie morale est au-dessus de la vie intellectuelle, les
héros
sont au-dessus des poètes, et Raousset était un h
llectuelle, les héros sont au-dessus des poètes, et Raousset était un
héros
. Il est mort jeune ; plaignons sa mère, mais ne l
re, mais ne le plaignons pas, lui ! La mort dans la jeunesse sied aux
héros
. Il s’est élancé dans le séjour des bienheureux d
ms, rois, empereurs, chefs, capitaines, princes, résumés dans ce mot,
héros
, ce groupe d’apocalypse resplendissait. Ils étaie
où la Révolution française a déjà amené la conscience universelle, le
héros
n’est plus héros sans dire pourquoi, le capitaine
française a déjà amené la conscience universelle, le héros n’est plus
héros
sans dire pourquoi, le capitaine est discuté, le
grand. Gloires tambourinées qu’un haussement d’épaules accueille. Les
héros
sonores ont jusqu’à ce jour assourdi la raison hu
et des hommes d’état. Veut-on savoir à combien revient celle-là ? Les
héros
ont un ennemi ; cet ennemi s’appelle les finances
rds les deux statues de Pitt et de Wellington. C’est beau d’avoir des
héros
, mais c’est un grand luxe. Les poètes coûtent moi
pour principe l’obéissance. À qui doit-on obéissance ? Au succès. Les
héros
sont bien traités, mais les rois sont préférés. R
’est réussir chaque matin. Un roi a le lendemain. Il est solvable. Un
héros
peut mal finir, cela s’est vu. Alors ce n’est plu
ronche, le ridicule ; s’il tombe, l’insulte. Après Marengo, vous êtes
héros
de l’Europe, homme providentiel, oint du Seigneur
’homme de nos jours qui a le mieux exécuté cette gamme surprenante de
Héros
de l’Europe à Ogre de Corse, c’est Fontanes, choi
, là est la puissance. Il est temps que les génies passent devant les
héros
. Il est temps de rendre à César ce qui est à Césa
ra un plus grand événement que Sésostris. Nous venons de le dire, les
héros
, hommes crépusculaires, sont relativement lumineu
puissants mis en fuite par les songeurs, le prophète anéantissant le
héros
, le balayage de la force par l’idée, le ciel nett
été grand. Les huées seraient malséantes devant l’ensevelissement des
héros
. Le penseur doit rester grave en présence de cett
ne, et tellement après, que la trace en était effacée sur le front du
héros
. Pleurons donc les romans royaux. Les ambassadeur
tranger. Sauf dans de courtes nouvelles, nous ne rencontrons guère un
héros
principal qui soit Italien, Allemand, Espagnol ou
il est vrai, à nombre de personnages moins importants. Mais nos vieux
héros
s’en passent. Et nous ne disons pas plus don Chri
peu près tout son idéal. Ces auteurs se servent très habilement de ce
héros
classique. Grâce à lui, ils ouvrent devant le pub
t cela serait vrai, il n’en resterait pas moins permis de choisir ses
héros
parmi les gens du peuple. Il n’y a pas que le cha
de France ou de Navarre. Il faut un siège en règle pour conquérir ce
héros
défiant, et c’est la cordialité seule qui fait pa
u plus 54] haut degré de dignité morale, et qu’il a été proprement un
héros
, ne fût-ce qu’un instant. » On ne saurait mieux d
ersel, dans le roman, le drame, la poésie, de conduire au couvent les
héroïnes
désespérées ? Elles entrent au cloître comme dans
tous plaindre une supérieure qui aurait à conduire une congrégation d’
héroïnes
de romans revenues de leurs illusions, mais non p
nde a corrompu, puis abandonné. Non, celles-là ne ressemblent pas aux
héroïnes
de romans, puisqu’elles les guérissent. Et je son
vue d’une œuvre déterminée, mais le contraire est la loi commune. Les
héros
de roman, pour la plupart, sont beaucoup plus anc
ette heure, qui peut-être ne sonnera jamais pour eux, ces ombres, ces
héros
de limbes, sommeillent dans le souvenir ou dans l
sin de l’impulsion, qu’il semblait dégagé de toute idée de travail. L’
héroïne
, ce serait l’une des ouvrières les plus artistes
toutes les nuances d’ouvrières pourraient s’encadrer. Enfin, comme l’
héroïne
principale, entourée de compagnes moins élégantes
st ni interrompue ni troublée. Mais une idée survient, et aussitôt le
héros
de roman auquel on ne pensait pas, s’écrie : « El
de ses drames, et l’homme qui le consomme, toujours plus ou moins son
héros
! Aux yeux de cette littérature charnelle, anarch
n’ait pas vu plus haut que le niveau du cœur déchiré de son misérable
héros
? Voilà la question que nous proposons, nous, au
comment pourrait-il en être autrement, du reste ? Inventé ou réel, le
héros
anonyme de ce récit, où l’on ne nomme personne, e
et qui ressemble au linge démarqué des suicidés ou des criminels, ce
héros
n’est qu’un enfant, et sa maîtresse, qui lui plan
r lui résister ! III Cette conception si commune et si molle du
héros
de M. Ernest Feydeau est, selon nous, le défaut c
as un supplice. Il aura cru qu’en agissant ainsi il aura ménagé à son
héroïne
une excuse, il a diminué le mépris pour elle, et
similor byronien est réussi, même comme similor ! IX Daniel, le
héros
du livre de M. Ernest Feydeau, est un jeune homme
méo. Car Roméo, Werther, Lara. Faust, Chateaubriand, ils y sont tous,
héros
ou auteurs romantiques, dans ce dernier des roman
de tous les types, forcenés et faibles, dont le Romantisme a fait ses
héros
si longtemps ! Il ne reste donc que le langage, m
ertu ou par le vice. Sur ce point, la langue est bien faite. Tous les
héros
de roman sont des héros, soit dans le mal, soit d
ce point, la langue est bien faite. Tous les héros de roman sont des
héros
, soit dans le mal, soit dans le bien, et ils doiv
ce carré des distances que je ne trouve pas dans son livre. Tous ses
héros
ne sont pas des héros ; ils sont de taille de fou
s que je ne trouve pas dans son livre. Tous ses héros ne sont pas des
héros
; ils sont de taille de foule, et ils vivent coud
ent coude à coude avec ce qu’il y a de plus commun dans l’humanité. L’
héroïne
est une jeune fille flamande que l’auteur a faite
M. Feydeau a eu pour principal but de décrire. — C’est la description
héroïne
parmi toutes les autres descriptions. Le roman s’
n qui a poussé l’auteur de Catherine a faire un peintre de son second
héros
, le bon et le définitif, et à lui souffler des th
es mânes chez Pluton. La longue absence de la patrie ; les foyers des
héros
insultés ; leurs domaines, leurs femmes en proie
ma coupable victoire. Quelle leçon qu’un tel langage de la part d’un
héros
désabusé ! Eussions-nous pu commenter ces morceau
t un sincère ami, dont le nom reste encore inséparable du sien ; vrai
héros
de bonté, vrai chevalier de franchise, roi tout n
par le merveilleux idéal, les actions des dieux, les hauts faits des
héros
, les fondations des états, les subversions des ci
frayer par des leçons qui frappent leur imagination. Ils ont créé des
héros
dans l’espoir d’enfanter l’héroïsme. Quoi de plus
die. L’Iliade est simple dans sa fable, dont l’objet est la colère du
héros
principal, colère toujours pareille ; constant, m
des poursuivants de Pénélope : la flexibilité du caractère prudent du
héros
varie sans cesse les formes qu’il montre dans mil
ire parler et agir les seuls personnages après les avoir montrés. Les
héros
dans sa narration n’apparaissent que sous l’influ
ez l’épopée, et qu’il est plus noble d’expliquer les hauts faits d’un
héros
par le ressort naturel de la magnanimité, que de
la chute des Titans ? Il ne daigne pas même raconter les exploits des
héros
, mais les aventures des dieux et des déesses ; il
r par Vénus à Énée des armes que Vulcain a forgées, et qui rendent ce
héros
invulnérable. On peut lui faire rendre son épée p
s, et ces êtres fictifs lui adressent la parole. « Il apprend qu’un
héros
, conduit par la victoire, « À de ses bords fameux
tes efforts, « Jamais rien de si grand n’a paru sur tes bords. Si le
héros
était le seul dieu de l’action, le récit des Nymp
timents, et par cette allégorie annonce une lutte entre un dieu et le
héros
. Voilà le Rhin qui agit, et qui, de plus, se revê
bles, tout lui est présent et opère les vicissitudes qu’éprouvent ses
héros
. Elle exagère, pour vous divertir, leur valeur, l
l’enfer jusqu’aux sommités du ciel, et qui redescend sur la terre en
héros
de sa fiction terrible. Son entreprise a un comme
èce ; le poète n’eût donc rien trouvé de plus grand à chanter que les
héros
militaires. Que fait-il pourtant ? il unit à ce p
humilié l’homicide repos, « Tous les dieux partagés veillant sur des
héros
. « Junon pousse les Grecs, Apollon défend Troie ;
sa lyre, « Si Turnus atteignait ton Hector glorieux : « Il chanta des
héros
, et toi des demi-dieux. « Ah ! que bien loin de v
rains avaient devancé dans la Syrie et dans l’Égypte les pas de notre
héros
canonisé, et comme je l’écrivis dans un poème sur
uter, « Pour subjuguer le monde et vous le disputer. « L’âme de tels
héros
courant vers la Judée « D’un aveugle transport fû
Bovine ; « Il montre au fier Othon, qu’épouvante son bras, « Comme un
héros
dissout les ligues des états. Cette dernière act
e à l’épopée, celle de Louis n’y est pas plus convenable, bien que ce
héros
de la France se soit glorifié, par l’inébranlable
connu, sans se souiller personnellement du sang des hommes. Aussi ce
héros
de la science surpasse-t-il à mon avis tous les a
yage au milieu des supplices et des béatitudes : il n’est point là le
héros
des aventures qu’il raconte, il en est le témoin
ge. Soit qu’en philosophe, né sous le règne de Tibère, vous jugiez le
héros
de l’action dépouillé d’attributs divins, et n’ét
ation de ces faits détachés ralentirait l’action principale : mais le
héros
, échappé des gouffres de la mer, et reçu des Phéa
istoire, si Virgile les racontait par ordre : il cède la parole à son
héros
, qui, lui-même, accroît, par ses récits, l’amour
au fond de l’âme, « Nourrit d’un feu secret la dévorante flamme. « Le
héros
, sa beauté, son grand nom, sa valeur, « Restent p
! « Aux terrestres humains comment rendre sensibles |r « Des célestes
héros
les exploits invisibles ? « Ces esprits jadis pur
opinion de ceux qui ont blâmé l’entrevue de Henri et d’Élisabeth : le
héros
avait reçu des secours de cette illustre reine d’
t, où le poète, emporté par les choses, assiste aux délibérations des
héros
, au conseil des dieux, aux chocs des combats, ne
ions. Écoutons-le d’abord : « La fable n’est point une par l’unité de
héros
, comme plusieurs l’ont cru : de plusieurs choses
sse, et de sa blessure au Parnasse, événements étrangers au retour du
héros
dans sa maison. Chaque règle qui se présentera de
illeuse expédition d’enlever la toison d’or au roi de la Colchide. Le
héros
part, traverse des mers inconnues, soutient des g
ièrement, Virgile n’indique pas même, en commençant, la guerre de son
héros
contre Turnus ; il exprime seulement le but où se
sa fable nouvelle qui, bien qu’étant la continuation des faits de son
héros
, n’est pourtant pas la prolongation de la fable a
hoses sont préparées et les personnages connus d’avance. Le retour du
héros
et sa vengeance deviennent le juste accomplisseme
e conclusion au dixième chant le triomphe d’Henri IV. Duplicité de
héros
. Ici l’on ne trouve pas même, comme dans l’Éné
éros. Ici l’on ne trouve pas même, comme dans l’Énéide, l’unité de
héros
. Un faible monarque est d’abord le chef de la gue
l’horreur de son véritable crime, en vous rappelant le bûcher de son
héroïne
, dont tout poète français devait plaindre, respec
and furieux : mais que de chants vous parcourez où vous ne trouvez de
héros
principal que Roger : il vous conduira dans les c
ortira vicieusement du nécessaire et du vraisemblable ordinaires. Les
héros
, les divinités se manifesteront nécessairement pa
de son fils. « Dans le lieu le plus frais d’une riche campagne, « Le
héros
et les chefs, et le charmant Ascagne, « Sur la ve
tre festin ! « S’écria-t-il. Ces mots, qu’on eût jugés frivoles, « Le
héros
les saisit ; et ces douces paroles « Sont pour lu
si répréhensible que l’exemple cité dans Virgile. Le cyclope à qui le
héros
vient d’arracher le seul œil qui l’éclairé, appel
uel ennemi l’attaque : lui, trompé par le faux nom que s’est donné le
héros
, leur répond, personne ; et ce mot qui les tranqu
; c’est par cette raison qu’il convient aux faits et aux discours des
héros
; ce qui est merveilleux reçoit une extension ind
x, « Que le diable toujours hurlant contre les cieux, « Qui de votre
héros
veut rabaisser la gloire, « Et souvent avec Dieu
giste prétend que le Camoëns est exempt de reproche, en donnant à son
héros
voyageur la même conductrice que donne Virgile à
C’est qu’en prenant leurs dieux, il s’est emparé de même de l’un des
héros
de leurs fables. Aucun lecteur n’est choqué de vo
pieds d’argent. « Toujours neuf sans être bizarre, « Créant ses
héros
et ses Dieux, « Que loin des gouffres du Tartare
Phlégéton. « Vive Homère et son Élysée, « Et son Olympe et ses
héros
, « Et sa Muse favorisée « Des regards du dieu de
de leurs emblèmes. Nous ne serons plus surpris qu’Apollon enlève les
héros
du champ de bataille, c’est-à-dire que la fin du
oire d’Hercule arrachant la corne du front d’Achéloüs, fleuve dont ce
héros
détourna le cours, afin de redonner l’abondance a
aître que passagèrement et comme intermédiaires subalternes entre les
héros
et les divinités supérieures dont elles ne sont q
litique et le Fanatisme jouent les premiers rôles de la ligue ; et le
héros
n’a, de son côté, que le fantôme de saint Louisz
ujours prête « Son flanc même est percé des coups dont autrefois « Ce
héros
factieux fut massacré dans Blois. ] C’est lui q
nés de Thaumas et d’Électre, fille d’Océan, dans le même doute que le
héros
de l’Énéide, et nous ne savons ce qu’ils sont :
er sur le malheur de la patrie les Décius, Camille, Scipion, tous les
héros
qui furent ses défenseurs ou ses victimes, et qu’
de son repos, et de le mener pour la première fois au combat. Déjà le
héros
monte resplendissant sur son char, et son ressent
rdue, qu’Homère dort avec son Ulysse, tandis que les compagnons de ce
héros
lâchent les vents qu’Éole lui avait remis captifs
e de l’Arioste qui, divinisant des êtres de fantaisie, prodigue à ses
héros
le don des miracles. On rit de voir Astolphe desc
, blessé par l’épée de Tancrède, verse des flots de sang aux pieds du
héros
, et l’accuse de donner une seconde mort à sa maît
ir l’idée qu’il a fortement empreinte de l’intrépidité de son premier
héros
, se garde bien de lui opposer, comme aux autres g
us insidieux au penchant de son âge pour la volupté. « Tandis que le
héros
, que ce spectacle étonne, « Craint l’attrait sédu
« Cent autres déités, qu’autant d’arbres enfantent, « Aux regards du
héros
à la fois se présentent. Ne croirait-on pas que
chemins du Cocyte, et se contente d’y faire évoquer les mânes par son
héros
. Remarquez que ces descentes aux enfers furent im
piques. Fénelon même y conduit hardiment Télémaque sur les traces des
héros
grecs et latins ; mais Voltaire, retenu par la fr
mères. En quoi le goût sage des modernes serait-il offensé de voir un
héros
descendre dans les enfers de sa religion, et en s
descendre dans les enfers de sa religion, et en sortir ainsi que les
héros
fabuleux ? Explication des emblèmes attachés a
ros fabuleux ? Explication des emblèmes attachés aux descentes des
héros
dans les enfers. Ignore-t-on que ces voyages t
ioste qui retient son Astolphe à la porte de ce noir séjour, comme le
héros
de l’Odyssée. Celui-ci se flatte qu’en embouchant
Voulez-vous longtemps plaire et ne jamais lasser, « Faites choix d’un
héros
propre à m’intéresser, « En valeur éclatant, en v
contenus dans ceux qui le précèdent. Boileau recommande, non que les
héros
soient parfaits, mais que l’héroïsme se fasse sen
’est qu’un plus grand voleur que Dutertre et Saint-Ange. Deux fameux
héros
de grand chemin, suppliciés du temps de Boileau.
l choisisse bien l’objet dont il doit montrer la ressemblance. « Des
héros
de roman fuyez les petitesses : « Toutefois aux g
ne les prend pas parmi le vulgaire des hommes, ni seulement parmi les
héros
, mais entre les divinités ; et même elle fait agi
critures saintes, ainsi que l’on tire les traits caractéristiques des
héros
, de la tradition et de l’histoire sacrée et profa
ier dieu d’Homère. Son Jupiter domine sur les déités comme sur les
héros
de son Iliade : rien ne dément sa justice et sa s
litaires, afin de redoubler le pathétique de l’action, en dévouant ce
héros
à la fatalité de la guerre. Beau caractère d’A
e immodération de ses sentiments, en qui tout est extrême, fait de ce
héros
, attendrissant et terrible à la fois, un caractèr
une férocité par une autre, et contredit le caractère tempéré de son
héros
législateur, pieux et doux. Les éloges que les en
erti original ; ce n’est point un chef passif des événements, mais un
héros
actif qui les commande, qui les gouverne, ou lutt
as le caractère du demi-dieu de l’Iliade ? Nobles physionomies des
héros
nombreux tracés par le Tasse. Belle peinture de J
lent tous les soins du commandement. Il est le général d’une armée de
héros
, mais il n’est pas le héros du poème : c’est Herc
ndement. Il est le général d’une armée de héros, mais il n’est pas le
héros
du poème : c’est Hercule que Valérius a décoré de
Jason n’efface pas Hercule par ses exploits ; mais il efface tous les
héros
, par son adresse, sa et fermeté et sa prudence. »
qui l’approche. Cet insensé n’était point un homme vulgaire, mais un
héros
invincible ; rien ne pourra donc le dompter : il
eu d’attendrir ; elle n’eût point songé à mettre dans la bouche de ce
héros
cette sublime réponse adressée à toutes les victi
rtons pour l’instant son Iliade, et jugeons-le sur l’Odyssée, dont le
héros
sage et modéré n’est entraîné ni par d’impétueux
fort bien accordée avec la rigidité de Caton. Je n’ai pas examiné ce
héros
dans le nombre des caractères, quoique le sien so
evoir ; et peut-être s’expliquera-t-on du moins par quelle douleur un
héros
ne veut pas survivre à son pays, en songeant à la
rétendent à la main de Pénélope : leur nombre les rend redoutables au
héros
dont ils dévorent les biens, et dont ils usurpent
n, leur chef suprême, la demande au roi d’Œa, qui la lui promet si ce
héros
et ses compagnons veulent repousser la guerre don
l’action est au comble par l’effet de ce nœud qui rend les périls du
héros
plus imminents et la réussite de son entreprise p
mais rentrer ; enfin c’est l’intérêt général de la croisade et de ses
héros
qui remplit votre âme d’une agréable inquiétude,
si, et vous ne vous en détacherez plus avant que de savoir comment le
héros
se sauvera du naufrage. Délivré par le secours de
re ! « Murs à jamais présents à ma triste mémoire ! « Murs peuplés de
héros
et bâtis par les dieux ! « Quatre fois, près d’en
es, qu’ils le voyaient dans le divin message de Mercure, ordonnant au
héros
de quitter sa maîtresse, pour remplir le grand de
voit, la pleure, la baptise des eaux qu’il puise en son casque, et l’
héroïne
, qu’il a tant aimée, lui échappe en tombant aux b
ent de pleurs par le sommeil calmé. « De l’arc vengeur enfin le
héros
est armé. « Télémaque avertit la nourrice Euryclé
« Et du grand Jupiter annonçant les présages, « La foudre réjouit le
héros
éclairé « Par les avis du dieu dont l’appui s’est
égide au haut des voûtes de la salle, achève d’assurer la victoire du
héros
qu’elle protège contre ses ennemis. « Après un
Redoute d’immoler un chantre harmonieux « Qui célèbre en ses vers les
héros
et les dieux, « Qu’instruit son seul génie, et t
us présenteront également le caractère de la sublimité, parce que ces
héros
vous offrent le plus haut point de ces mêmes vert
veut exprimer l’excès de la valeur guerrière dans Ajax : il égare ce
héros
au milieu de l’épaisse obscurité qui lui dérobe l
’il rassemble toute sa verve au moment où Junon aperçoit la flotte du
héros
arrivée au port, et le prince phrygien accueilli
st vraiment sublime : le poétique discours que Lucain fait tenir à ce
héros
n’est qu’une lourde amplification. La poésie s’éc
ressentir à sa maîtresse l’atteinte d’un coup léger, « Léger pour le
héros
, profond pour son amante. Avec tant de beaux tra
n de plus majestueux et de plus moral que de peindre la jeunesse d’un
héros
conduite à travers les dangers et les écueils par
va voir que Médée n’en est pas plus dépourvue que Didon ni qu’aucune
héroïne
plus moderne. Le poëme de l’Expédition des Argona
de berceaux. L’auteur se propose de raconter avec suite le départ des
héros
, presque tous égaux en vaillance et en gloire, qu
iquer justement au chant iii, c’est-à-dire au moment de l’arrivée des
héros
en Colchide, et dès qu’intervient le personnage d
écieux qu’ils ont sauvés du naufrage et qu’ils ramènent avec eux, les
héros
et Jason, leur chef, espèrent s’insinuer auprès d
e but de l’expédition, la qualité et la race divine de cette élite de
héros
; que Jason ne vient que pour satisfaire aux ordr
avait pas un pareil entre les hommes ; et sans cesse la douce voix du
héros
résonnait à ses oreilles, avec les discours de mi
me tient-elle ainsi ? Qu’il périsse, lui le premier ou le dernier des
héros
, que m’importe à moi ?… Pourtant, puisse-t-il s’e
! » Tandis que Médée se trouble ainsi et se partage tout bas pour le
héros
, toutes les pensées alentour se dirigent vers ell
, quels songes pesants m’ont épouvantée ! Je crains que ce voyage des
héros
n’apporte quelque grand malheur. Tout mon cœur es
on. Pour trouver des monologues dignes d’être comparés à ceux que son
héroïne
nous fait entendre, il faut revenir à Didon. En t
ement naturelle et avec laquelle on est moins tenu de rester poli. Le
héros
aimé de Phèdre ou de Didon est tellement en prése
aladie et d’un fléau des Dieux, que, s’il résiste, il a affaire à une
héroïne
violente et très-aisément à une femme cruelle. Et
accompagné du seul Argus et du devin Mopsus, bon conseiller. Tous les
héros
des poëmes anciens, Énée, Ulysse, ont le don de d
x qui sont de la descendance de Jupiter lui-même, ni d’entre tous les
héros
qui jaillirent du sang des autres immortels, pers
faisant un nom et une belle gloire. Ainsi feront à l’envi les autres
héros
qui te célébreront à leur retour en Grèce, et les
s héros qui te célébreront à leur retour en Grèce, et les épouses des
héros
aussi, et les mères ; en ce moment peut-être, tri
ont gré à ton tour, si tu prends sur toi de sauver une telle élite de
héros
; et certes, à te voir si belle, tout dit assez q
ut faire et sur les diverses circonstances de l’épreuve à laquelle le
héros
s’est soumis. Ce discours, tout positif et de pre
ssez longtemps ; il est tout à fait dans le rôle d’Énée et de tant de
héros
qui se laissent faire et que les Dieux, en de tel
es Colchidiens, sortir triomphant du Phase sous les coups de rame des
héros
, et Médée près de Jason, à la place d’honneur, gl
nos spectacles d’enfant, les cérémonies régionales en l’honneur des «
héros
morts pour la patrie », une telle activité civiqu
s préférons la violente volupté, l’impudeur d’une rustique et robuste
héroïne
, la fresque ardente où se répandent les hautes fo
de ces figures nous ̃ avons connu que le monde terrestre nourrit des
héros
éternels, qu’ils songent, ceux-ci, ténébreusement
rent point tout à fait des hommes à qui la compagnie de Napoléon, des
héros
guerriers, des postes grecs et de Wagner, ont, ma
force, auquel personne ne pourra se soustraire. Nous glorifierons les
héros
. Nous les souhaitons naturels. L’amour que nous i
sement. * * * Réveil de l’esprit national, culte de la terre et des
héros
, consécration des civiques énergies, voilà donc l
nt dans nos humeurs. Ils rapportaient au cœur tous les conseils ; les
héros
roulaient leurs pensées, leurs inquiétudes dans l
étaient que le résultat de leurs sentiments ; aussi les jugements des
héros
s’accordaient toujours avec la vérité dans leur f
onserver des mœurs analogues à celles que nous allons esquisser. Les
héros
, récemment sortis des géants, étaient au plus hau
nt à leur première idée. — Par suite du même défaut de réflexion, les
héros
étaient ouverts, incapables de dissimuler leurs i
nanimes, tels qu’Homère représente Achille, le plus grand de tous les
héros
grecs. Aristote part de ces mœurs héroïques, lors
part de ces mœurs héroïques, lorsqu’il veut dans sa Poétique, que le
héros
de la tragédie ne soit ni parfaitement bon, ni en
entôt détrônée par la premiere. On se créa des Dieux ; on imagina des
Héros
peu différents de ces Dieux mêmes. Les merveilles
des actions, & rapprochent beaucoup mieux que l’histoire même le
héros
de son lecteur. Les hommes en général se ressembl
la situation d’autrui. C’est par cette raison que dans la tragédie un
héros
malheureux, pourvu qu’il ne soit point trop coupa
célébrerent tous deux les faits merveilleux de ce Monarque & des
Héros
de la table ronde. Les Anglois n’eurent point de
us les anciens Poetes ou Romanciers qui prirent Charlemagne pour leur
héros
. Là sont décrits fort longuement les exploits sur
ngueur dans l’expression des sentiments, il faut se rappeller que les
Héros
de ce livre sont des personnages paisibles qui on
sent de revenir sans avoir besoin de culture. On ne choisit plus pour
Héros
de Romans des Paladins ; mais nos Romanciers fire
des Paladins ; mais nos Romanciers firent des Paladins de tous leurs
Héros
. Le commencement du dernier siecle vit éclore ces
’est presque toujours aux dépens de la vraisemblance & du goût. L’
héroïne
ne résiste que pour donner à l’auteur le temps de
oïne ne résiste que pour donner à l’auteur le temps de tout dire ; le
Héros
daigne se prêter à ces arrangements ; mais la con
de ces fictions faussement sublimes, l’idée de son Roman Comique. Ses
Héros
sont bien pris dans la nature : il ne s’éloigne e
paroît n’avoir écrit qu’un Roman. Il est vrai que le caractere de son
Héros
étoit par lui-même très romanesque. Ces Mémoires,
it aussi peu de résistance que la nouvelle, on peut dire que ces deux
Héroïnes
furent d’assez bonne composition. Ce n’est pas, i
il y auroit peu de danger pour quelques jeunes personnes d’imiter les
Héroïnes
de ces fictions dans leur amour, si elles les imi
. Don Quichotte comparé à Gœtz de Berlichingen, à Charles Moor et aux
héros
de romans. — Sancho Panza. — Sommet de la perfect
ne sais quel accent lyrique178, au lieu que dans le théâtre grec les
héros
dramatiques, pleins d’une passion solide et génér
uce voix de l’amour couvre celle de l’honneur personnel. Dans ce fier
héros
, la loi sévère du devoir, du sang à verser pour l
, ils sont pleins de vie, mais d’une vie en quelque sorte idéale. Les
héros
d’Eschyle et de Sophocle débordant du Dieu qui le
aravant extérieure, qui divisait les Dieux, devint intérieure, et les
héros
perdirent leur belle solidité plastique. Ils se m
oppement de l’art dramatique, autant que la vertu grecque l’αρετή des
héros
y avait été favorable. Les héros possédaient en e
ant que la vertu grecque l’αρετή des héros y avait été favorable. Les
héros
possédaient en eux-mêmes le principe divin de leu
poux ou des parents199. L’importance nationale qu’avaient les anciens
héros
, a également cédé la place à l’importance toute p
e voit que la morale n’est qu’à moitié contente ? Il faut donc que le
héros
de cette lutte impossible combatte avec insoucian
ons. Il est impitoyable surtout pour Euripide, pour les larmes de ses
héros
, plus attendrissants que pathétiques, pour leur c
mbition, l’amour, la grandeur personnelle, voilà ce qui fit de lui un
héros
tragique ; mais, de même que l’homme antique, il
m’intéresse plus encore que son entreprise, bien que l’ambition de ce
héros
poursuive un grand but : cependant il faut que ce
e de Molière représente assez bien le second. Enfin don Quichotte, ce
héros
si riche de son propre fonds, et si follement rév
beth, n’absorbe jamais les facultés intellectuelles et morales de ses
héros
tragiques, et n’empêche pas ce qui est humain en
tes images et des sentences d’or216. Stephano, Trinkale, Pistol et le
héros
entre tous, Falstaff, sont bien supérieurs à leur
nce ! » En nous faisant pénétrer jusqu’au fond de la personne de ses
héros
comiques ou tragiques, Shakespeare ne nous laisse
aux nourrissant la paresse publique par leur activité mercenaire. Les
héros
domptaient eux-mêmes le cheval qu’ils voulaient m
monde chrétien qui s’appelle la féodalité. Gœtz et Sickingen sont des
héros
comme Hercule ou Thésée. Ils ont la prétention de
ve est de ressusciter la chevalerie dans notre société moderne237. Le
héros
de roman regarde comme un malheur qu’il y ait une
e qu’à le défaire. Mais en même temps, et c’est surtout par là que le
héros
de Cervantes est éminemment comique, Don Quichott
. 206. 194. Le droit et l’ordre, la loi et la moralité émanent des
héros
, et sont là comme une œuvre individuelle qui leur
ène ii. 230. Les monarques de nos jours ne forment plus, comme les
héros
des âges mythologiques, la tête vivante d’une soc
cette autre piété des sens et de l’âme, les fables, les prodiges, les
héros
, les faits ou les aventures imaginaires, les odes
tôt héroïque, tantôt sacrée. Les fables célestes et les conquêtes des
héros
y sont entrecoupées par des épisodes mystiques ou
eur assurant le blé ou le riz, leur nourriture sur la terre. Sita, l’
héroïne
de l’épopée indienne, est la fille du sillon ; au
s de la conquête de l’Inde méridionale et de l’île de Ceylan, par les
héros
de l’Inde montagneuse. Nous citerons de ces poème
gigantesque d’Eschyle. C’est à la fin de ce poème que le dernier des
héros
vaincus s’élève de cime en cime, pour fuir la mor
r avec son chien, qui l’a suivi seul jusqu’à ces limites du monde. Le
héros
refuse le ciel même, s’il lui est interdit d’y in
de poétique et dans une autre nature, et écoutez : Nala est un jeune
héros
aussi beau et plus doux que l’Achille d’Homère. I
de Nala. Le ciel intervient pour réunir les amants. Un soir, le jeune
héros
, en proie à cette tristesse vague, symptôme et pr
omet à Nala de s’envoler vers Damayanti, et de lui révéler l’amour du
héros
. XXVI Peu de temps après, la belle Damayant
lui-même, revêtu d’une forme terrestre. Si tu devenais l’épouse de ce
héros
, ô charmante fille de roi, l’enfant qui naîtrait
ue l’imagination d’un Salvator Rosa ait jamais conçus. Les chefs, les
héros
, les dieux y passent en revue, dans leur majesté
être de l’être. Le poète, mystique et épique à la fois, réserve à son
héroïne
de plus cruelles épreuves. « Quand Damayanti a r
èrent ainsi cette foudre souterraine qui annonçait jadis l’arrivée du
héros
. « Dieu ! que mon âme est réjouie », s’écria Dama
. Je veux m’élancer dans le bûcher des veuves aux flammes d’or, si le
héros
de Nishada ne me presse pas dès aujourd’hui sur s
tre. » L’esclave obéit, porte et reporte des messages scrutateurs au
héros
soupçonné sous son déguisement. Tantôt Damayanti
Des demi-mots révélateurs s’échangent peu à peu entre l’esclave et le
héros
. Il pleure en entendant l’esclave qui lui peint l
econnaissance, toujours ambigus et suspendus par la transformation du
héros
en conducteur de chars, n’ont ni modèle ni imitat
chrétien de ce poème trouve, dans ce pardon universel et surhumain du
héros
, une faute de morale, une omission de cette justi
rt. On est sûr de retrouver alors tout cela grandi, idéalisé dans les
héros
créés par les poètes. Ainsi, dans les chansons de
uise de massue. On le charge un jour de s’emparer d’un cheval pour un
héros
qui se trouve démonté. Il se précipite dans la mê
ls tombent aux mains de l’ennemi, n’est guère qu’un jeu pour tous ces
héros
. Ils font bien davantage. Un jeune homme, presque
p d’Olivier apporte à boire à Roland et veut profiter du moment où le
héros
se désaltère pour l’assassiner ; c’est alors Oliv
; elle s’appelle Durandal, Joyeuse, Hauteclaire. C’est une amie ; le
héros
mourant songe avec inquiétude à ce qu’elle va dev
dit aussi presque toujours témérité. Les fanfaronnades abondent. Les
héros
mettent leur point d’honneur à refuser d’appeler
ité, violence, cruauté. Et, en effet, sous l’empire de la colère, ces
héros
, tout à l’heure si généreux, deviennent de vérita
ersonnage accepté comme modèle ; ils font la parodie ou la satire des
héros
qui sont déplacés dans un milieu nouveau. Un poèm
te, c’est qu’elle a été détrônée par une autre et ce jour-là aussi le
héros
des poètes et des romanciers a déjà pris un autre
a vertu113. Si l’idée du devoir décidait seule à agir, dit-il, que de
héros
à rayer des fastes de l’humanité ! — En revanche,
e que ces mêmes personnages sont, comme on l’a dit, plus victimes que
héros
et qu’ils excitent, ce qui était d’ailleurs le bu
r en ces termes : A trompeur, trompeur et demi. Pathelin est alors le
héros
populaire. C’est à qui le mettra en scène et lui
oriques et nationales, les souvenirs des dynasties antérieures et des
héros
. Bien que musulmans de religion, ils ne reculèren
it que le monde s’était repris d’amour pour les histoires des anciens
héros
. Tous les hommes intelligents et tous les hommes
s, des dromadaires et des tigres, des portraits de ces rois et de ces
héros
de l’Iran, qu’il était chargé de célébrer. Mahmou
est de nature à nous intéresser encore, a pour sujet la rencontre du
héros
Roustem et de son fils Sohrab. C’est une belle et
merveilleuse, guidée par une esclave. « Quel est ton nom ? lui dit le
héros
tout étonné. Que cherches-tu dans la nuit sombre
h, la fille unique du roi de Sémengan, et elle confessa ingénument au
héros
son désir. Elle avait entendu faire de lui maint
t naître en elles des ruses. » Bref, la belle Tehmimeh s’offre ici au
héros
, sans trop de ruses pourtant et sans détour, ne s
ir en une telle rencontre, ce serait paraître reculer devant le jeune
héros
. Cependant les armées sont en présence. Roustem,
e point, à lui cacher la vérité : « Sans doute, réplique celui-ci, le
héros
sera allé dans le Zaboulistan, car c’est le temps
ai donné l’espoir de tout obtenir ; car comment pouvais-je savoir, ô
héros
illustre, que je périrais de la main de mon père
rche et l’enchaînement des destinées dans cet exemple majestueux. Les
héros
de la guerre de Troie, Agamemnon, Hector, Achille
ieuses, ainsi elle verse la grâce autour de la tête et des épaules du
héros
, et il sort du bain tout pareil de corps aux Immo
u naturel et sans les lunettes des systèmes, c’est que le sujet et le
héros
de l’Iliade, c’est Achille. Il paraît peu, il se
raîchit, s’il en avait besoin, la mémoire, l’image toute-puissante du
héros
. Ce vaisseau noir à l’extrémité de l’aile droite
ner dans toute cette durée de l’action la haute figure du premier des
héros
, de celui qui agitait en songe et suscitait Alexa
s que son souffle fortifiant dans un murmure divin et majestueux. Les
héros
, sans en rien perdre, ont conservé toute leur fle
er, d’embellir, et qu’ils ont reportés en arrière en les imputant aux
héros
des vieux âges, n’ont de place ni de près ni de l
eulement commence le grand rivage. On a dit qu’il n’existait point de
héros
pour son valet de chambre. Les Anciens n’avaient
lle d’Annunzio] « Je ne sais parler que de moi-même », déclare le
héros
du Feu. Et nous entendons bien que, lorsqu’un Ste
ous savez que notre situation se trouve dans Madame Bovary », dit une
héroïne
de Matilde Serao. Tous ses personnages pourraient
e contraire de Madame Bovary. Le chevalier de la Triste Figure est un
héros
naturel et sa folie, d’origine littéraire — roman
ueuloir » autre chose qu’une âme bourgeoise. Cervantès, au contraire,
héros
bafoué par la vie, crée un être réel et noble, pu
finit Lucie Altimare, « l’aventureuse », la plus significative de ses
héroïnes
: « Au fond, un cœur froid et aride, sans une pal
’auteur est d’ailleurs presque aussi incertain que la conduite de son
héroïne
. Au commencement il semblait vouloir nous donner
r supporter la désapprobation générale et regrette seulement pour ses
héros
qu’ils soient venus « cinquante ans trop tôt ». S
romans écrits par des femmes, n’ont ni physionomies, ni visages. Son
héros
, mi-parti d’amour et d’amitié, est de race german
Gustave Haller prouve du même coup la puissance de l’amitié chez son
héros
, et chez elle, la puissance de l’invention et de
la plupart sont, plus ou moins, de Petits Poucets, en littérature. Le
héros
du roman de Mme Gustave Haller, lequel se passe e
irectement… L’auteur ne croit guère qu’à la vertu purement humaine. L’
héroïne
de Vertu, très au-dessus du héros, comme dans tou
qu’à la vertu purement humaine. L’héroïne de Vertu, très au-dessus du
héros
, comme dans tous les romans de femme, est aussi u
rt d’êtres (que l’on dit passionnés) aussi effacés et aussi froids. L’
héroïne
, lymphatique autant que dans le blême dessin de C
Carpeaux, est une institutrice française à Londres, rencontrée par le
héros
dans un naufrage (ils ont fait connaissance dans
lequel j’aurais voulu le voir se restreindre et se concentrer. Trois
héros
seuls se détachent, en relief et en détail, des a
r. Trois héros seuls se détachent, en relief et en détail, des autres
héros
dont il parle : La Tour d’Auvergne, Desaix et Hoc
de Dieu. J’ai dit que Michelet transpose la Sainteté. Avant lui, les
héros
qu’il raconte l’avaient transposée… Ils étaient d
uité, qui ne fut qu’humaine, n’a rien produit de comparable à de tels
héros
! Et, voyez ! c’est la plus chrétienne de ces ver
ait tout pâlir dans le livre de Michelet, Desaix, le Sultan juste, le
héros
sans phrases, qui, de l’aveu de Michelet (aveu qu
stantiel et rapide. Michelet s’y est montré — d’accent — digne de ses
héros
. Malheureusement, à plus d’une place encore, le M
la terre. Et cependant, lui, l’inconséquent, qui fait l’histoire des
héros
qui furent des chefs, Michelet, que j’aime quand
ême distinction de natures qui avait caractérisé dans l’antiquité les
héros
et les hommes. C’est ce qui explique pourquoi les
de somme que l’on disait pasci gregatim. Par analogie on appelait les
héros
pasteurs ; Homère ne manque jamais de leur donner
s des fiefs furent appelés barons dans le sens où les Grecs prenaient
héros
, et les anciens Latins viri ; les Espagnols disen
ns faire leur cour aux grands. Ils les saluaient du titre des anciens
héros
, ave rex, les menaient au forum, et les ramenaien
ans la sévérité des temps héroïques où la cité se composait des seuls
héros
, tout meurtre de citoyen était un acte d’hostilit
s yeux. Puis humble, n’osant plus parler, elle attend l’heure Où le
héros
charmant va fuir, silencieux, Et dans ses longs c
de l’eau, Et tout l’obscur destin — l’âme au gouffre penchante Les
héros
morts, les deux déchus, la fin, la nuit — Pour le
Gramontbs Siegfried Clamant victoire en la liesse de l’été Le
héros
puéril fier de son jeune glaive Foule dans les ga
ruit de destinées Et, là-bas, le jardin des baisers apparaît. Et le
héros
, vaincu par le futur, se livre A l’ineffable mal
les neiges du Nord Attendaient lâchement les jours expiatoires. Le
Héros
, sur les fleurs sanglantes du bûcher, Semblait su
pensers de la joie et les secrets moroses, Il les connut, sondant le
héros
indompté Et la femme, puissante en sa fragilité,
C’est qu’il comprit la loi de vivante harmonie : « Sois fier comme un
héros
et pur comme un enfant. » Fourcaudbv Chroni
voulait faire ressortir le caractère chrétien de son œuvre et de son
héros
, pour l’opposer au paganisme agonisant personnifi
haut point d’influence. La barbarie et le polythéisme ont produit les
héros
d’Homère ; la barbarie et le christianisme ont en
rie et le christianisme ont enfanté les chevaliers du Tasse. Qui, des
héros
ou des chevaliers, méritent la préférence, soit e
c’est sans doute Godefroi, et non pas Agamemnon, qui est le véritable
héros
. Or, nous demandons pourquoi le Tasse, en peignan
me barbare ou l’homme naturel : le christianisme lui donne le parfait
héros
. Ainsi, tandis que le Tasse est dans la nature re
lle eût laissé tomber une gaze qui eût dérobé son fils à la fureur du
héros
grec. Au-dessus de la gaze qu’elle aurait tenue s
la tête de Diomede. Apollon, enveloppé d’une nuée, se jette entre le
héros
grec et Enée qu’on voit renversé. Le dieu l’effra
al abattu et teindre les eaux, donne de la terreur. L’attitude de son
héros
est fière, et son regard méprisant et féroce. On
celle des hommes. Mais ayant à donner l’avantage de la grandeur à ses
héros
sur ses dieux, que vouliez-vous que le peintre fî
s de la langue des choses divines. On demandait, après Corneille, des
héros
qui fussent plus des hommes, des femmes qui fusse
s héros qui fussent plus des hommes, des femmes qui fussent moins des
héros
. On voulait une plus grande part pour le cœur, et
orations et les fêtes du nouveau règne. Boileau en a bien jugé : Les
héros
, chez Quinault, parlent tout autrement, Et jusqu’
a quelques traits dignes du maître. Créon, dans la Thébaïde, parle en
héros
de Corneille, quand il dit à Jocaste : On ne par
ît leur violence, en bornant leur empire10… Porus est de l’école des
héros
de Corneille ; il en a la grandeur et le langage
dans les deux pièces de Racine. Même les beaux vers que débite Porus,
héros
cornélien, qui aime mieux la gloire que la vie, s
le disciple la rencontre dans le cœur humain. Le capitan redevient le
héros
: Que pourrais-je apprendre Qui m’abaisse si for
ein du vrai. C’est avec nos cœurs que Racine a pétri les cœurs de ses
héros
. Pyrrhus, Oreste, Hermione, Andromaque, quels nom
atique plus volontiers Racine, parce que je vois plus d’hommes que de
héros
; mais quand j’assiste à une pièce de Corneille,
ux personnages qui sacrifient leur passion à leur devoir. Ce sont des
héros
tout faits, que le poète jette au milieu d’une si
Horace immole sa sœur à sa patrie. Dans Racine, je vois non plus des
héros
, mais des types humains. Leur caractère est au se
te en un ami dévoué, et lui rend plus léger le poids de l’empire. Les
héros
de Corneille, pour s’être mis au-dessus des faibl
us générale dans Racine, par la raison qu’il y a plus d’hommes que de
héros
. Corneille la tire de ces grands cœurs où les fai
ui le mal est mêlé de bien, au-dessous du nombre infiniment petit des
héros
, au-dessus de cette foule sans nom, qui se condui
personnages deviennent douteux, leur langage obscur et incertain. Les
héros
de Corneille ne savent pas être des hommes : il s
lir, sous ses doigts inspirés, des chants de tous les caractères. Les
héros
de Corneille sont raisonneurs. C’est le tour d’es
genre héroïque. Andromaque, sublime, sans être au-dessus de l’humain,
héroïne
sans cesser d’être femme, était la véritable nouv
réation la plus hardie de Racine. La tragédie, d’ordinaire, prend les
héros
tout faits, à un certain moment de leur vie où il
ils vivent comme les personnages historiques. L’histoire a-t-elle des
héros
plus vivants que Joad et Acomat ? L’ambition dans
le a passé de l’âme de Racine dans chacun de ces personnages. Sous le
héros
de la fable, je reconnais dans Pyrrhus le jeune p
tendresse dans tous les desseins de Mithridate, et sacrifie, comme un
héros
de Corneille, sa passion au devoir filial ? §
on privée ; et c’est dans ceux qui peuvent tout, dans les rois et les
héros
, qu’on doit expérimenter la vraie nature des pass
et non romain, c’est-à-dire le mécanisme moral. 2. Psychologie du
héros
cornélien Nous sommes donc toujours ramenés à
verainement libre, et souverainement puissante. Il n’est rien que les
héros
cornéliens affirment plus fréquemment, ni plus fo
Tous les personnages de Corneille, du moins ceux du premier plan, les
héros
sont construits sur cette donnée, les femmes comm
ns la fureur. De là vient aussi que Racine reprochait à Corneille ses
héros
« impeccables » : car si les maximes de la raison
ur le changement, comme disait Descartes. De là enfin résulte que ces
héros
sont des raisonneurs : car ils n’agissent pas par
suffit. D’où la hautaine et calme ironie de Nicomède, qui est le pur
héros
cornélien. Le poète était assez fier d’avoir fond
Ce qui se mêle de passion, auxiliaire ou adversaire, à la volonté des
héros
, l’ait la beauté dramatique du Cid, de Polyeucte,
lyeucte, de Cinna. 3. Des personnages secondaires Autour de ses
héros
, représentants de cette force infinie qui est en
harmonies de son vers, une sorte d’atmosphère poétique où vivront ses
héros
; au contraire, il dessine la courbe de leur effo
t l’histoire I Théorie générale de l’histoire ; l’artiste, le
héros
, la masse. — Le labeur qu’esquissent les chapitre
a concevoir et l’exprimer. La gloire d’un artiste et la victoire d’un
héros
sont des phénomènes analogues, et se décomposent
fortement configurée de la même manière que celle de l’artiste et du
héros
, en vertu et dans la mesure de cette ressemblance
os, en vertu et dans la mesure de cette ressemblance. L’artiste et le
héros
sont à la fois les causes et les types du mouveme
’orientent ; la foule le fait ; la foule et l’artiste, la foule et le
héros
le forment parce qu’ils participent entre euxej.
ure les types humains et, entre autres, les types des artistes et des
héros
, — et un principe de répétition qui agrège et sou
éfère, que ce soit enfin, et le plus efficacement, parce que l’un, le
héros
et l’artiste, est le même que ce peuple qu’il s’a
sang. Mais il sera intéressant de remarquer que même l’adhésion à un
héros
(l’admiration active) et l’adhésion à un livre (l
thopsychologie des littérateurs, dans la psychologie biographique des
héros
, ces hommes sont mis debout analysés et révélés p
ans les romans et dans les drames ? Comparée de même à l’histoire des
héros
, la critique scientifique des œuvres d’art procur
tails, certaines physionomies, les demoiselles pâles et bouclées, les
héros
désespérés, et, comme terme final, l’orgie et le
i tète, de légendes relatives à Homère, Virgile et d’autres poètes et
héros
, d’Évangiles et d’Actes apocryphes, quelques-uns
changent. Le roman est poème épique, chanson de geste ou fabliau. Ses
héros
s’appellent Jason, Œdipe, les Douze Pairs, le roi
érature de la chevalerie errante. Les chroniques et les prouesses des
héros
carlovingiens, les amours de Lancelot et de Trist
ssi précieux que les perles au bon hidalgo. « Oh ! je veux, — dit une
héroïne
des romans de chevalerie, la reine Sydonie, — je
le faux idéalisme et les discours enchevêtres que nous adressent des
héros
nés en d’autres pays, sur l’heure, son œuvre devi
dérance alarmante, Cervantès, en la combattant, procéderait comme son
héros
, prendrait des moutons pour des armées, et se bat
et aussi chimérique qu’Artus ou Roland, par un type réel comme notre
héros
castillan, le Cid Rodrigo Diaz. Tout en se montra
prit de l’affabulation, il suffit de dire que chaque fois que tète le
héros
, le gigantesque Pantagruel, il absorbe le lait de
rminables de La Calprenède, de Gomberville et de Mlle de Scudéry. Les
héros
de ces romans, tout en portant des noms grecs, tu
spagnol dans le Gil Blas, c’est l’extérieur, l’habit. Le caractère du
héros
, versatile et médiocre, est essentiellement Gaulo
essentiellement Gaulois, et en cela, vive Dieu, ils ont raison ! Nos
héros
sont plus héros, nos picaros plus picaros que Gil
Gaulois, et en cela, vive Dieu, ils ont raison ! Nos héros sont plus
héros
, nos picaros plus picaros que Gil Blas. L’abbé Pr
t que l’histoire succincte de deux coquins, un homme et une femme. Le
héros
, le chevalier des Grieux, un tricheur de haute vo
me. Le héros, le chevalier des Grieux, un tricheur de haute volée ; l’
héroïne
, Manon, une courtisane de bas étage. L’originalit
i, la morale de Rousseau était étrange. Tout en adorant la vertu, son
héros
, Saint-Preux séduisait une jeune fille dont les p
son poème un pays vierge, un monde à demi sauvage et désert, et pour
héros
, deux êtres jeunes et candides, point contagionné
récit, s’empressa d’envoyer de l’argent et d’offrir sa protection à l’
héroïne
imaginaire de Diderot. Avec ces romanciers de l’E
passions ardentes ne démentaient point son sexe. Elle fut elle-même l’
héroïne
de ses romans, et fonda ainsi, en rompant avec la
s de Stendhal. Zola ne se trompe pas non plus quand il assure que les
héros
de Stendhal raisonnent trop. Oui, parfois sans do
une incroyable fidélité, les physionomies de la noblesse légitimiste.
Héros
de la chouannerie vendéenne, gentillâtres vantard
ire le souvenir d’une malheureuse femme qui vécut et mourut comme son
héroïne
. Je parlerai ailleurs de la haute importance d’œu
ue africaine entretenait à sa solde pour la servir contre Rome ; et l’
héroïne
du roman est la vierge Salammbô, prêtresse de la
nversion d’une libre-penseuse au catholicisme se joue dans l’âme de l’
héroïne
. Ce roman surprenant ne manque pas seulement d’in
c’est le narrateur passionné qui sympathise avec quelques-uns de ses
héros
et s’indigne contre les autres, dont la voix trem
politique, — et de l’émouvante et angélique Lalie de l’Assommoir, les
héros
vertueux de Zola sont des marionnettes sans volon
e de pure bêtise. Voyez l’étrange femme honnête de Pot-Bouille, et le
héros
imbécile du Ventre de Paris ! C’est à faire préfé
ticulier à l’auteur, si bien qu’il semble penser aux lieu et place du
héros
. Zola, — et c’est là que commencent ses innovatio
imple, il réussit à nous donner l’illusion que nous voyons penser ses
héros
. L’idée éveillée subitement au choc de la sensati
la peinture des sentiments, des passions et des aspirations de leurs
héros
et de leurs héroïnes, de leurs grandes batailles
entiments, des passions et des aspirations de leurs héros et de leurs
héroïnes
, de leurs grandes batailles avec eux-mêmes, et de
stes pardonnent les écarts romantiques, parce que, quand bien même un
héros
romantique ferait comme Werther l’apologie du sui
ent conservatrice. Que les pays sont différents ! dirons-nous avec le
héros
de Very well. Allez un peu proposer à nos cortès
pourrait nous plaire, par exemple, la prédicante méthodiste qui est l’
héroïne
d’Adam Bede ? Je sais qu’il est à la mode d’être
mailles de Men Rodriguez et la jupe de la Sigea frôlaient le froc du
héros
que ces mésaventures forcèrent à émigrer de Villa
Prodigue, de El Niño de la Bola 16, dans Fabian Conde, dans d’autres
héros
et héroïnes d’Alarcon on découvre la filiation ro
, de El Niño de la Bola 16, dans Fabian Conde, dans d’autres héros et
héroïnes
d’Alarcon on découvre la filiation romantique ; e
mans. Il n’y a pas de doute que Pepita Jimenez, Doña Luz, et d’autres
héroïnes
de Valera parlent fort bien et en termes fort con
que si je nomme Cervantès, pour louer la perfection des discours des
héros
de Valera, je n’oublierai pas d’ajouter que le gé
rrait advenir que nous eussions tous la tentation de parler comme les
héros
de Valera, ce qui serait excellent pour la langue
seuls un monde, et qui laissent derrière eux une longue postérité de
héros
et de héroïnes, les Shakespeare, les Balzac, les
nde, et qui laissent derrière eux une longue postérité de héros et de
héroïnes
, les Shakespeare, les Balzac, les Walter Scott, l
glante. Il en est de même de Tancrède et d’Aménaïde ; la crédulité du
héros
, l’orgueil de l’héroïne, leur entêtement dans une
ême de Tancrède et d’Aménaïde ; la crédulité du héros, l’orgueil de l’
héroïne
, leur entêtement dans une erreur dont il leur est
t les barbares. La chevalerie n’est point une chimère : Bayard est un
héros
très réel, François Ier avait le caractère cheval
uvre de l’antiquité. Il appartenait au grand Corneille de peindre ces
héros
de notre histoire, et de mettre la chevalerie sur
On ne donnerait pas aujourd’hui, dit-il, un soufflet sur la joue d’un
héros
: les acteurs même sont très embarrassés à donner
s du théâtre à l’approbation des théologiens et des casuistes. Si les
héros
tragiques suivaient les règles de la morale, il n
srobert, des Conrart, des Gombault ; quels hommes, grand Dieu ! quels
héros
! dont les noms, flétris par la satire, sont aujo
s des exploits qu’autre chose : un poltron peut être aussi ridé qu’un
héros
, et les rides d’un laboureur ne sont pas différen
famille obligée de se sacrifier à l’ambition de Rome ? Quand le jeune
héros
qui vient d’immoler à sa patrie les victimes les
grand Corneille, si admirable dans l’art de peindre sur la scène les
héros
de l’ancienne Rome, était gauche, froid et contra
aille ; ils étaient parés comme des femmes, et combattaient comme des
héros
. Balzac avait pour voisin un certain docteur, éle
quis force de loi ; ce n’est cependant qu’un jeu de mots puéril : les
héros
de Corneille ne sont point des hommes tels qu’ils
conspirateurs Émilie et Cinna, qu’on nous présente d’abord comme des
héros
, sont ensuite éclipsés par la clémence d’Auguste,
enait à Émilie et à Cinna change de nature ; on les adorait comme des
héros
de la liberté romaine, on les plaint comme des vi
able changement d’intérêt dans la pièce ? C’est Auguste qui en est le
héros
, et non pas Cinna. Le sujet est la clémence d’Aug
ombe, les prestiges de l’imagination s’évanouissent, et les prétendus
héros
de la conspiration s’humilient devant le grand ho
tateur, Auguste est un grand homme, et c’est lui qui est le véritable
héros
de la tragédie. VIII 1er fructidor an 11 (19
s vertus romaines. Voltaire, au contraire, haïssait dans Polyeucte le
héros
chrétien, le martyr de cette religion qu’il voula
superstition ridicule, est beaucoup moins méprisable que beaucoup de
héros
tragiques, qui se font des idoles de chair, auxqu
héâtre, ce n’est qu’un capucin, qui voudrait travestir en dévotes les
héroïnes
tragiques. II 13 floréal an 11 (3 mai 1803)
t à Sévère qu’on s’intéresse, et le public prend toujours le parti du
héros
amant contre le mari qui n’est pas héros. » Volta
c prend toujours le parti du héros amant contre le mari qui n’est pas
héros
. » Voltaire a raison de dire que les amants intér
e trompe, ou veut nous tromper, lorsqu’il dit que Polyeucte n’est pas
héros
; car il est plus héros que le galant Sévère. Il
romper, lorsqu’il dit que Polyeucte n’est pas héros ; car il est plus
héros
que le galant Sévère. Il est vrai que son héroïsm
e dois point craindre de l’épuiser. Le mari de Pauline n’est point un
héros
aux yeux de Voltaire ; il lui paraît même ridicul
sur un théâtre consacré aux extravagances de l’amour, il présente un
héros
supérieur à toutes ces passions érigées en vertus
ur à toutes ces passions érigées en vertus par la poésie tragique, un
héros
assez maître de lui-même pour ne pas envier à son
que de triompher de l’ambition : mais Voltaire était accoutumé à des
héros
de coulisse, pour qui plaire à une femme est le b
trocités : Félix est du moins le beau-père d’un martyr, le père d’une
héroïne
vertueuse : le sang de Polyeucte peut attirer sur
tte bourgade est connue, c’est un objet matériel et sensible, et tout
héros
qui se sacrifie pour sa patrie physique inspire u
reproche d’avoir péché contre Aristote, en produisant sur la scène un
héros
aussi parfait que Polyeucte ; mais son scrupule e
e dans la règle d’Aristote, qui veut qu’on donne quelque faiblesse au
héros
pour lequel on veut inspirer de l’intérêt. C’est
ruits et sensés. Il ne s’agit pas ici des petits tourments d’un petit
héros
qui fait le fou, parce qu’il craint de n’être pas
i, mais par l’infâme politique d’un vil eunuque ; de l’autre côté, le
héros
de Pharsale, le vainqueur de Pompée, plus grand q
s ignota indictaque primus. « Il est bien difficile de donner à des
héros
et à des faits de pure invention un caractère et
oblies, et ne leur a fait jouer un plus grand rôle. L’amour, dans les
héroïnes
de Corneille, n’est jamais que l’esclave de l’hon
e ont traduites ; mais ils ne pouvaient regarder un amoureux comme un
héros
digne de figurer sur le théâtre de Melpomène. Pou
ut la cour de France, étaient galantes : Corneille a donc prêté à ses
héros
le langage que les héros de son temps étaient acc
ient galantes : Corneille a donc prêté à ses héros le langage que les
héros
de son temps étaient accoutumés de tenir dans le
sorte essentielle au caractère du chevalier ; bien loin d’avilir les
héros
, elle donnait un nouvel éclat à leurs vertus. Qui
on insensée qui le dégrade et l’entraîne au crime, c’est alors que le
héros
, selon Voltaire, excite la pitié tragique ; pour
sons. Racine, le sage et judicieux Racine, n’a mis sur la scène qu’un
héros
de cette espèce, c’est Oreste ; mais il faut obse
Du reste, rien n’est plus ridicule et plus comique que ces prétendus
héros
dont l’esprit est aliéné, et qui ne font rien aut
it besoin d’être un extravagant et un enragé. Corneille a donné à ses
héros
cette noble galanterie qui était à la mode du tem
er à des Romains un langage plus conforme à leurs mœurs ; mais si les
héros
de Corneille sont trop galants, ils ont des quali
ragédie, répètent les petits échos. Qu’est-ce qu’une tragédie dont le
héros
ne paraît pas, attendu qu’il est mort dès le comm
t qu’il n’appartient à un Romain ; Corneille le fait parler comme les
héros
de la Fronde parlaient de son temps. C’est une fa
langage de son pays, tandis que Racine fait des Français de tous ses
héros
. Les compilateurs littéraires, les auteurs de ces
., ont répété comme à l’envi cette erreur. Lisez Corneille ; tous ses
héros
sont des Français sous le rapport de la galanteri
n, etc., etc., sont des Français quand ils parlent d’amour. Quant aux
héroïnes
de Corneille, il serait difficile de décider quel
iques sont entrés dans la carrière. Au moment où Corneille parut, les
héroïnes
de la cour d’Anne d’Autriche soutenaient de tout
pouvoir de leurs charmes l’empire quelles prétendaient avoir sur les
héros
: elles accréditaient la métaphysique galante, le
e son génie créateur. Avoir pu fonder l’intérêt d’une tragédie sur un
héros
qui n’y paraît pas, avoir rempli toute la pièce d
souplesse et l’éclat de son esprit, n’a pu s’élever à la hauteur d’un
héros
de cette importance : son César est sec et guindé
, tandis que Cornélie, avec ses emportements et ses bravades, est une
héroïne
admirable. Les convenances sont une des premières
qui lui-même a prodigué les bravades, et qui surtout a boursouflé ses
héroïnes
de la manière la plus gigantesque mais on sait qu
s. Cornélie, réduite à ses proportions naturelles, ne serait plus une
héroïne
de théâtre ; il n’y aurait plus dans ce caractère
se, fort attachée à son mari ; mais c’est Corneille qui en a fait une
héroïne
: l’imagination du poète a lutté contre le chef-d
ns l’École des Femmes. Quelle tragédie, dites-vous, que celle dont le
héros
ne paraît pas ! Vous ne voyez donc pas Pompée ? e
convenir que Pierre Messier n’était pas un nom brillant et digne d’un
héros
de théâtre ; il prit celui de Bellerose, nom gala
are génie quand il a conçu l’idée de remplir une tragédie du nom d’un
héros
mort, et de montrer au spectateur, dans des narra
ens commun, sans considérer à quels dangers il exposait Voltaire, son
héros
, si on procédait contre lui avec la même rigueur.
4) Le théâtre de Corneille n’offre pas une femme faible ; toutes ses
héroïnes
ont une énergie supérieure à leur sexe : c’est un
mblent relever encore ses traits fiers et sublimes : on croit voir un
héros
simplement vêtu, et qui dédaigne d’appeler la par
e, la permission de peindre l’amour ? Peignez donc, j’y consens, les
héros
amoureux. Voilà une belle grâce que fait Boileau
héâtre, l’indifférence ou l’infidélité d’une maîtresse, qui cause aux
héros
et aux rois des attaques d’épilepsie souvent mort
eté rend plus susceptibles de mouvements déréglés. Les princes et ses
héros
ne sont jamais fous ; il faut excepter Oreste, do
mour ; mais Orosmane, Zamore, Vendôme, Gengis-Kan, Tancrède, sont des
héros
des Petites-Maisons. Le théâtre d’Athènes offrait
ce né d’une première épouse de Prusias. Cette Arsinoé n’est point une
héroïne
; c’est une femme artificieuse et méchante, qui g
us digne d’être offert à des gens raisonnables, que le spectacle d’un
héros
frénétique qui, pendant toute une pièce, crie, se
avait attiré plus de monde que les deux précédentes, quoique ce jeune
héros
n’ait pas beaucoup à se louer de l’accueil des jo
urs, que la politique est froide, qu’on ne peut s’intéresser qu’à des
héros
forcenés : le succès de Nicomède démentirait cett
rat et faible, et par la tyrannie du sénat romain. Il est vrai que ce
héros
d’une création neuve n’observe pas l’antique préc
tophane se moque avec quelque raison d’Euripide, qui, pour rendre ses
héros
plus pitoyables dans le malheur, les produisait c
iter un Nicomède plus raisonnable, plus modeste et plus prudent. Le
héros
d’une pièce , dit encore M. de Fontenelle, ne do
ce principe, d’après lequel l’Achille d’Homère et de Racine serait un
héros
très défectueux, car il a souvent le plus grand t
t il faisait si peu de cas. Il faut compter que le spectateur aime le
héros
avec délicatesse, et que la moindre chose qui ble
e insulte et brave Gusman, parce qu’au dénouement Gusman se trouve un
héros
qui pardonne sa mort à Zamore, et qui fait son bo
lle dans les circonstances où il se trouve, qu’il n’y a qu’un cœur de
héros
qui s’en pût garantir, et même elle représente le
arantir, et même elle représente les premiers mouvements du cœur d’un
héros
. On n’entend pas bien comment la bassesse représ
n comment la bassesse représente les premiers mouvements du cœur d’un
héros
: ces premiers mouvements sont-ils bas ? Mais il
pas été exempt, si monseigneur ou le duc de Bourgogne avaient été des
héros
tels que Nicomède. Quant à son respect et à sa co
ssions, l’auteur ne peut qu’exciter un sentiment d’admiration pour le
héros
de la pièce : l’admiration n’émeut guère l’âme, n
mépriser le sentiment de l’admiration ; il n’appartient qu’aux vrais
héros
de l’exciter, tandis que le premier malheureux pe
ns et de justesse que Voltaire, et surtout de bien meilleure foi. Ce
héros
de ma façon , dit-il en parlant de Nicomède, sor
c’est de l’orgueil et de la témérité plutôt que de la vertu, que son
héros
est fanfaron et insolent, et que braver la puissa
de petites intrigues amoureuses ? Nous voyons dans Nicomède un jeune
héros
en butte à la haine d’une femme impérieuse, et un
qui l’a créé ; car le Nicomède de l’histoire n’était rien moins qu’un
héros
, puisque, pour éviter la mort que son père lui pr
mortelles offenses ne lui inspirent que le mépris. Lequel de ces deux
héros
est le plus grand ? Voltaire a observé que c’étai
’amour dans ses tragédies, mais l’amour n’en fait jamais la hase. Les
héros
de la Fronde, quoique occupés des plus importante
e clémence dix ans de cruautés politiques. Dans Polyeucte, on voit un
héros
chrétien qui sacrifie à sa nouvelle religion ce q
sacrifie à sa nouvelle religion ce qu’il a de plus cher au monde, une
héroïne
païenne qui immole à la vertu les plus doux senti
se qu’une passion aveugle et effrénée, qui, bien loin de convenir aux
héros
, dégrade même les hommes ordinaires. Sertoriu
socier dans sa pièce à Sertorius et à Pompée, sont dignes de ces deux
héros
. Viriate, reine de Portugal, veut s’unir à Sertor
ait rien ; elle n’a des yeux que pour le grand capitaine, que pour le
héros
romain qui lui garantit un asile contre la tyrann
tendresse et des intérêts d’une si haute importance. Je sais que les
héros
ordinaires des tragédies fient tout à un fol amou
: Je ne veux point d’amant, mais je veux un époux ; Mais je veux un
héros
, qui par son hyménée Sache élever si haut le trôn
our ses rides : le mérite seul les enflamme ; ce ne sont point là des
héroïnes
de roman. L’amour, dans cette pièce, n’est point
me. Je ne veux point d’amant ; mais je veux un époux, Mais je veux un
héros
………… Vous savez que l’amour n’est pas ce qui me pr
s des leçons de grandeur d’âme : Seigneur, quand un Romain, quand un
héros
soupire, Nous n’entendons pas bien ce qu’un soupi
que guerrier pouvait avoir dans sa faction. Il fallait à ces dames un
héros
, un grand capitaine, un chef de parti : le plus j
ce qu’il a de plus remarquable, c’est d’avoir fourni le modèle de ces
héros
forcenés qu’une grande passion entraîne dans le c
orce d’inspirer pour une passion criminelle. Quand on veut rendre les
héros
tragiques intéressants, il faut surtout éviter de
tat. Sa mort est plus belle et plus noble que celle de la plupart des
héros
tragiques : la ville de Dreux était ravagée par u
n fils ne roule pas sur des peccadilles ; on nous présente d’abord ce
héros
tragique comme un vil brigand : S’il faut qu’à c
stres. Rotrou n’a pas même pris la peine d’adoucir la férocité de son
héros
par quelques qualités aimables ; il ne lui a donn
on maritime : il n’était cependant pas bien glorieux pour l’élite des
héros
de la Grèce, de ne devoir ce succès qu’à la passi
s amantes trop faciles ; mais cette déloyauté nous paraît indigne des
héros
tragiques. Les Grecs n’avaient pas une morale si
mythologie. Jason était bien loin de la gloire de Thésée ; c’était un
héros
bien médiocre en amour, puisqu’il n’avait encore
cuse : on souffre de voir jouer un rôle si bas à l’un des plus fameux
héros
de l’antiquité. Son ami Pirithoüs, que la fable n
immoler l’amour à sa gloire, à l’intérêt public, est véritablement un
héros
. Jean-Jacques Rousseau a dit dans un transport de
espèce de chevalier errant dont elle est devenue amoureuse. Parmi les
héroïnes
de théâtre, c’est tout ce qu’il y a de plus ignob
l’idée du néant peut-elle entrer dans l’esprit des conquérants et des
héros
? Pourquoi donc ces malheureux se consumeraient-i
rre , dit-il, plaît beaucoup plus au peuple qu’aux honnêtes gens. Le
héros
de la pièce est véritablement un esprit fort, un
omme autrefois Niobé fut pétrifiée par un excès de douleur ; c’est un
héros
toujours dans la même situation, vantant ses serv
des goûts, mais il faut convenir qu’avec ce goût-là il n’y a point de
héros
qui fasse une aussi triste figure au théâtre que
il était revêtu. Cette noble galanterie ne déplut pas à la reine ; le
héros
de l’aventure était un jeune homme de bonne mine
ours laide : c’était une affaire de convention. Tel était ce d’Essex,
héros
de cinq tragédies, trois françaises, une anglaise
ce. C’est cette vieille reine, dont nos poètes tragiques ont fait une
héroïne
de roman, amoureuse à la rage, et qui, dans tout
ient d’ailleurs directement attaquées dans l’École des Femmes, dont l’
héroïne
est une Agnès, et une Agnès est l’opposé d’une pr
isanthrope de Molière ce que l’anarchie est à un bon gouvernement. Le
héros
est un don Quichotte de vertu et d’humanité, qui
t secrète, pour ne pas déshonorer une illustre maison, et le sang des
héros
défenseurs de la patrie. Malgré l’espèce de prote
il s’agit d’une grande création. Le fruit de ses amours doit être un
héros
infatigable : cela ne se forge pas dans une seule
e perfectionnement , soutenu avec tant de fracas par la fille de son
héroïne
, par cette madame de Staël, dont on pourrait dire
es savantes de Molière, quelque ombre de cette divine Julie, de cette
héroïne
d’esprit, de politesse et de vertu ! Les dames du
eunes personnes ; leur imagination exaltée ne se représentait que des
héros
de roman : un garçon sage, instruit dans son état
asard, on en rit, on en a pitié, et, loin d’en être touché comme d’un
héros
tragique, on s’en moque comme d’un sot. Quant aux
., ont répété comme à l’envi cette erreur. Lisez Corneille : tous ses
héros
sont des Français sous le rapport de la galanteri
sous le rapport de la galanterie. « Au moment où Corneille parut, les
héroïnes
de la cour d’Anne d’Autriche soutenaient de tout
pouvoir de leurs charmes l’empire qu’elles prétendaient avoir sur les
héros
; elles accréditaient la métaphysique galante, le
rs, nous choisirons le songe d’Énée dans la nuit fatale de Troie ; le
héros
le raconte lui-même à Didon : Tempus erat, etc.
çut autour de sa patrie. Moi-même il me sembloit qu’au plus grand des
héros
, L’œil de larmes noyé, je parlois en ces mots :
les yeux. Le cri d’Énée : quantùm mutatus ab illo ! est le cri d’un
héros
, qui relève la dignité d’Hector. Squalentem barb
nsuite il parle des malheurs de Troie, arrivés depuis la mort même du
héros
. L’état où il le revoit ne peut lui rappeler sa d
tout cela est connu ; il semble que Pindare a peur de rencontrer ses
héros
, et qu’il les chante, à condition de n’en point p
à Sparte, la vue du tombeau de Léonidas, et cette fête consacrée à un
héros
, devait exciter le même enthousiasme chez l’orate
thènes, les chants de Callistrate célébraient tous les jours les deux
héros
qui avaient délivré la ville de la tyrannie des P
sensibilité vaine, célébrait dans Athènes les grandes actions et les
héros
.
isons proportionnées à ce qu’il souffre ou à ce qu’il ose. Ainsi, les
héros
qui s’immolent pour leur patrie sont sûrs de notr
tant animés par la vertu que par la passion même ; ils deviennent des
héros
par son objet. Si, au contraire, ils ne sont entr
agédie, les moyens les plus propres sont, premièrement, de choisir un
héros
dont le sort puisse nous attendrir et nous touche
le spectateur, que ces sortes de situations ; il se met à la place du
héros
et éprouve les mêmes déchirements. C’est de le je
s l’ont reçu. Il y a des intrigues qui commencent dès la naissance du
héros
, comme celle d’Heraclius ; mais ces grands effort
our de vrais coups de théâtre, puisqu’elles font naître dans l’âme du
héros
des mouvements divers, et qu’elles y excitent des
e conspiration formée contre lui. La surprise qui naît du retour d’un
héros
qu’on croyait tué dans un combat ; L’apparition d
dénouement, avoir une raison qui satisfasse le spectateur, mettre le
héros
dans des situations frappantes, et que des coups
mence par préparer avec soin la proposition de Mithridate. À peine le
héros
est-il arrivé, qu’il dit un mot de son projet à s
possible qu’il ne succombe pas. La nécessité exige quelquefois qu’un
héros
fasse une démarche qui semble affaiblir son carac
le maître de l’empire. On sent combien ce mot relève le caractère du
héros
, qui avait été obligé de faire une prière inutile
es Ottomans Ne doit point en esclave obéir aux sermens. Consultez ces
héros
que le droit de la guerre Mena victorieux jusqu’a
son caractère et le réconcilient avec le spectateur. Les remords d’un
héros
, les reproches qu’il se fait d’une faiblesse ou d
a hauteur. C’est le défaut de Corneille ; il fait toujours dire à ses
héros
qu’ils sont grands : ce serait les avilir, s’ils
ue, fuyant un indigne repos, Je prendrais quelque place entre tant de
héros
; Mais, quelque ambition, quelqu’amour qui me brû
ien ferait peu d’effet au théâtre. Il n’y a, sur la scène, qu’un seul
héros
qui y fasse quelque plaisir, en se gouvernant tou
ques autres, où des princesses deviennent amoureuses pour avoir vu le
héros
un moment ; il faut que l’on n’aime pas une femme
é par l’amour, et qu’il va être déchiré de remords. Que la passion du
héros
paraisse dans tous ses discours et dans toutes se
même Immole ce qu’il aime. Dans Roland et dans Armide, ce sont deux
héros
avilis par l’amour, et qui revolent vers la gloir
minante de la pièce, on sent encore une espèce de joie à la vue d’une
héroïne
en qui la passion et le devoir ne sont qu’un même
la perfection de l’art. Rien n’est si froid que le style ampoulé. Un
héros
, dans une tragédie, dit qu’il a essuyé une tempêt
utre réfléchie. La première est celle que nous éprouvons en voyant le
héros
dans le péril et la perplexité, et pour lequel no
ègle proposée par Aristote et par tous les grands maîtres, est que le
héros
intéressant ne soit ni tout à fait bon, ni tout à
recevoir la mort avec courage, cette générosité indispensable dans un
héros
de tragédie, ne fait le fonds d’aucune pièce de R
u’ils sèment dans la pièce, plutôt pour laisser reprendre haleine aux
héros
que pour aucune autre utilité, ils n’ont pas plus
es à exposer, noués et dénoués sans peine. Voyez celui de Roland : ce
héros
a tout quitté pour Angélique ; Angélique le trahi
lieu, les sacrifiant aux charmes de la variété et du merveilleux. Ses
héros
sont plus grands que nature ; ce sont des dieux o
eux de tous les langages, et qui se sont moqués d’un spectacle où les
héros
meurent en chantant, n’ont pas eu autant de raiso
prennent à l’action, ne peuvent avoir les accents passionnés de leur
héros
; enfin, la situation la plus pathétique ne devie
omere, qui les met harmonieusement dans la bouche de presque tous ses
héros
. Me D a pris apparemment cet usage pour un privil
écisément à l’ordre de son poëme, au caractere de ses dieux et de ses
héros
, au choix des actions, à la convenance des sentim
me j’ai déja fait, mais je vous le passe : quand vous dites qu’un des
héros
de ce poëme croïoit avoir la mort à ses trousses
Lucien raille Homere non seulement sur ses dieux, mais encore sur ses
héros
, sur ses prodiges puériles, sur les harangues des
es bien saines de la vertu. Il trouve des défauts avilissans dans les
héros
de l’iliade, contraires même au dessein du poëte
nagées dans les poëmes d’Homere. Les peres y sont durs et cruels, les
héros
foibles et passionnez, les dieux misérables, inqu
, c’est à ce qu’on dit, l’éclat que le poëte donne à la valeur de son
héros
qui les a trompez ; mais en ce cas, leur erreur e
oir aussi leur beauté : j’ai ajoûté que peut-être la vie entiere d’un
héros
maniée avec art, et ornée des beautez poëtiques,
Jupiter est l’Achille des dieux, il imite bien par cette férocité le
héros
qu’il protege. Ce n’est là que la moindre partie
liade, il me semble que la divine voix frappe encor mon oreille . des
héros
. les héros de l’iliade ne sont pas plus dignes d’
e semble que la divine voix frappe encor mon oreille . des héros. les
héros
de l’iliade ne sont pas plus dignes d’estime que
er sans scrupule, et qu’à peine y trouveroit-on cinq occasions où les
héros
les plus modestes s’en dispensent. Ce qu’il y a d
odestes s’en dispensent. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que ces mêmes
héros
que Me D ne peut pas souffrir qu’on accuse de van
re être vains, sans se deshonorer davantage. Me D avoüe donc que les
héros
de l’iliade sont de fort malhonnêtes gens ; mais
rappeller ici naïvement quelques actions et quelques sentimens de ces
héros
. Ils épargnent la peine de raisonner ; et le fait
-temps un grand carnage des troyens. Nous a-t-on donné Hector pour un
héros
ou pour un lâche ? Les héros d’Homere sont bien j
royens. Nous a-t-on donné Hector pour un héros ou pour un lâche ? Les
héros
d’Homere sont bien journaliers. Hector fuit souve
e ? Les héros d’Homere sont bien journaliers. Hector fuit souvent les
héros
grecs, et cependant il défie à présent les plus b
rler ainsi du prince qui l’envoye ? Agamemnon tuë un grand nombre de
héros
; mais dans l’ardeur du combat, il s’amuse à en d
rdonneroit-on à un soldat. Qu’on me dise quel est le caractere de tel
héros
qu’on voudra choisir de l’iliade, je trouverai de
regarder les armes d’Achille, voilà une frayeur bien singuliere ; des
héros
qui n’osent regarder des armes ! Achille fait un
tre Ménélas, et il employe ailleurs la même description pour un autre
héros
. Le même sacrifice revient plus d’une fois, la mê
par les autres. J’ai pris pour des discours mal placez, ceux que les
héros
se tiennent dans la chaleur du combat ; ceux qu’i
s ces folies seroient bien plus excusables dans le cocher que dans le
héros
. J’ai remarqué dans les discours bien placez, des
h ! s’écrient-ils, si vous sçaviez le grec ! il me semble entendre le
héros
de Cervantes, qui parce qu’il est armé chevalier,
erelle grossiere d’Agamemnon et d’Achille ; les pleurs puériles de ce
héros
, et ses plaintes d’enfant à sa bonne mere, ce Jup
tout méprisables qu’ils sont, sont pourtant ceux qu’on adoroit : ses
héros
tout grossiers qu’ils paroissent, étoient pourtan
it : ses héros tout grossiers qu’ils paroissent, étoient pourtant les
héros
de ce temps-là ; la force du corps passoit pour l
oit point blessé des injures brutales qu’il met dans la bouche de ses
héros
, parce que de la part de ces hommes robustes et r
ceroit à travers le défaut de sa matiere ; mais que seroit-ce que ces
héros
? Des rustres fiers et vigoureux qui feroient tre
ans son discours à Achille, auroit pû ne s’en pas tenir au vin que ce
héros
rejettoit sur lui dans son enfance ; il auroit pû
qui le caractérise ; mais, si je ne le peins qu’en le comparant à un
héros
dans certaines circonstances, je suis obligé alor
suis obligé alors de n’en dire que ce qui convient à l’action de mon
héros
, et si je m’emporte au-dela, le vrai, le noble mê
voici en conséquence le discours qu’il tient à ses troupes. mes amis,
héros
de la Grece, disciples du dieu Mars, Jupiter m’af
utre est plus vaillant que lui ; parce que la valeur est un devoir de
héros
dont il se doit piquer, et sur lequel il lui sero
ble du tems d’Homere ; c’étoit une qualité absolument essentielle aux
héros
. Ne l’étoit pas alors qui vouloit, et c’est de ce
ulte, l’autre est un éloge. Il égale Agamemnon et Achille aux anciens
héros
, et il anime d’autant plus leur émulation. Et dep
r considération particuliere. Enfin il y a satisfaction pour les deux
héros
; au lieu qu’il n’y en a point, si on leur dit co
es, qui occupent quelquefois cinq ou six pages : à dire séchement, ce
héros
blessa un tel à tel endroit ; l’autre à tel autre
acher et courir le monde ; ce qui faisoit dire à M. Despreaux que les
héros
d’opera étoient plûtôt des parleurs d’amour que d
s sur les actions et les sentimens des hommes, et si les dieux et les
héros
admirez par le poëte, y donnoient à l’envi, de ma
t l’énéide, elle se garderoit bien de condamner ainsi les pleurs d’un
héros
; mais ne suffit-il pas pour leur faire grace qu’
lifiera lui-même. dispute d’Achille et d’Agamemnon . dans le coeur du
héros
s’éleve un nouveau trouble ; il brûloit d’un cour
ce seroit une contradiction manifeste avec le caractere établi de ce
héros
qui ne connoît ni humanité ni retenuë. Homere nou
formé des familles, et deviennent leurs clients ou vassaux. Premiers
héros
. Origine des asiles, des fiefs, etc. — § III. Cor
s chefs. Premiers comices. Les serviteurs, investis par les nobles ou
héros
du domaine bonitaire des champs qu’ils cultivaien
u à peu dans leur opinion. Les dieux montèrent dans les planètes, les
héros
dans les constellations. Chapitre X. De la chro
etc. Il en dut être de même de la géographie des autres contrées. Les
héros
qui passent pour avoir fondé des colonies lointai
nadiers à cheval de la garde, conduits par le général Lepic, l’un des
héros
de l’armée, s’élancent à leur tour pour seconder
ion de ce qui reste à l’Autriche. M. Thiers blâme ici avec raison son
héros
d’avoir fait trop ou trop peu pour la Prusse ; il
ici dominé par la puissance de la vérité, renonce enfin à flatter son
héros
; il se contente de le peindre, il le donne en sp
essantes, le spectacle de ses deux jambes brisées, la mort d’un autre
héros
d’Italie, Saint-Hilaire, frappé dans la journée,
Lannes dans ses bras, et se disant certainement à lui-même ce que le
héros
mourant ne lui avait pas dit, car le génie qui a
sevelie, M. Thiers devient sinon sévère, du moins exigeant envers son
héros
. Les désastres et l’évacuation de l’Espagne ; la
s-nous ici, et voyons si l’écrivain aura la constance de conduire son
héros
jusqu’à Waterloo, où il tombe enfin dans le sang
l’historien, pendant ces quinze volumes, est aussi entraînant que le
héros
. XXI Telle est cette histoire ; malgré le
taille, au point de vue du bien ou du mal fait au genre humain par ce
héros
de l’armée et par ce héros du despotisme. Mais, t
bien ou du mal fait au genre humain par ce héros de l’armée et par ce
héros
du despotisme. Mais, tel que le préjugé populaire
poléon. On dirait que la Providence a mis la main dans ce hasard : le
héros
a été fait pour l’historien, et l’historien a été
héros a été fait pour l’historien, et l’historien a été fait pour le
héros
; de la plume à l’épée ils se ressemblent. Sans N
morale se bornent à un léger avertissement, timidement adressé à son
héros
, de se modérer un peu dans l’excès de son ambitio
es accusations de sévices contre l’humanité ou contre la Divinité. Le
héros
n’écoute pas ; son historien rétrospectif chante
rame il ne sort de la bouche de l’historien qu’un léger blâme pour ce
héros
emporté trop loin par son génie, et toujours ce m
l’historien l’ait rendu plus indulgent que sévère et juste envers son
héros
au 18 brumaire, au consulat de dix ans, au consul
ent, c’est le génie gouvernemental, administratif et militaire de son
héros
. Nous convenons qu’à cet égard il nous a convainc
te capacité de gouvernement au-dessus de tous les historiens dans son
héros
; il fait du génie une légitimité ; il l’élève so
ne pas penser au poème de Jocelyn ; Jocelyn, ce chef-d’œuvre, dont le
héros
seul fait tache souvent dans la splendide lumière
fait tache souvent dans la splendide lumière du poème, tandis que le
héros
d’Armelle fait toujours lumière dans le sien ! Te
st si grande que la donnée du poème peut se raconter en deux mots… Le
héros
du livre, qui n’est pas nommé dans le poème, l’am
. Eh bien, c’est là que par un de ces hasards vulgaires de la vie, le
héros
de du Clésieux tombe amoureux d’une jeune fille r
n commençant, Armand de Pontmartin, estime que l’amant d’Armelle, ce
héros
de la vie privée, qui a ses héros comme la vie pu
n, estime que l’amant d’Armelle, ce héros de la vie privée, qui a ses
héros
comme la vie publique, diminue, dans l’intérêt qu
ans plus tôt, avait cru devoir transformer en amoureux Hippolyte, le
héros
virginal voué chez les anciens au culte de la dée
illeurs, sa grandeur et sa délicatesse. Dans Berte aux grands piés, l’
héroïne
du poème est victime d’une odieuse trahison ; pen
t vous ne l’attaquez pas ! Vous n’êtes pas Guillaume. ― Désespéré, le
héros
fait un suprême effort. Il se jette sur les caval
et les bourgeoises d’alors, on rencontre à côté des viragos de vraies
héroïnes
; que les Ninon de Lenclos et les Marion Delorme
irs, leurs caprices. Les tendres bergers du Lignon, comme les galants
héros
des pastorales et des tragédies précieuses, font
rcent vos beautés Force jusqu’aux esprits et jusqu’aux volontés. Les
héros
les plus héroïques deviennent, comme Cinna, des m
l’amour et la politique, outre encore les volontés tyranniques de ses
héroïnes
. Rodogune, sa pièce favorite, n’est qu’un duel en
légèrement les grandes dames qu’il avait sous les yeux pour créer ses
héroïnes
au caractère impérieux, fait de fierté, d’assuran
e pour plaire à ces vierges sages si jalouses de leur liberté. Et les
héroïnes
de roman ne le cèdent pas sur ce point à celles d
. Les chefs des Frondeurs s’appellent souvent de noms empruntés à des
héros
de roman ; La Rochefoucauld, blessé, en danger d’
ouva ces mêmes sentiments à la vue des belles actions des hommes. Les
héros
parurent des images des dieux ; et, comme on leur
es qu’on adressait aux statues des dieux se tournèrent enfin vers les
héros
. Les odes naquirent de la reconnaissance du génie
e compositeur d’éloges au lieu de soutenir les actions et la vie d’un
héros
, d’un saint ou d’un sage, par la magnificence des
tique, les connaisseurs distinguent un dieu de l’olympe, un faune, un
héros
, et un homme ordinaire, à la seule inspection d’u
onquérant dans toutes les provinces de son empire, que l’esprit de ce
héros
des sciences dans toutes les parties de chacune d
souvent n’est pas accomplie en tous ses points. La poésie invente les
héros
qu’elle anime, ou corrige les mœurs de ceux qu’el
voudrais être Diogène. » Voilà le sublime de l’élévation d’âme : ce
héros
, qui mesure tout à coup les grandeurs rivales, pr
ttez-moi de les extraire d’un poème que j’ai publié sous le nom de ce
héros
. Les Nymphes du Cygnus racontent le danger qu’ell
d’un homme ressemblant à ceux que vous voyez, on n’y reconnaît pas le
héros
qu’il fallait figurer tel qu’on se l’imagine. L’i
e tous les siècles, de toutes les nations, contemporaine des premiers
héros
de la terre, compagne des Socrate, des Caton, des
souvient de ces deux vers d’une épître au Roi : « Jeune et vaillant
héros
, dont la haute sagesse « N’est point le fruit tar
« N’est point le fruit tardif d’une lente vieillesse. La qualité de
héros
, dit ce risible aristarque, implique avec elle l’
r ; l’épithète de vaillant est donc de trop : c’est un pléonasme ; le
héros
étant jeune, il n’est pas étonnant que sa haute s
atalité ou la puissance mystérieuse qui règne sur les hommes : et les
héros
ne semblent s’y mouvoir que par les volontés des
re, se manifeste la mystérieuse fatalité qui plane sur la maison d’un
héros
issu des dieux. Les événements, les passions, les
représente les passions et les adversités des dieux, des fées, et des
héros
: celle-ci a quatre espèces ; la fabuleuse ou sac
première par ses aventures dont le dénouement tend au bonheur de ses
héros
; elle se sépare de la seconde par le rang et le
se compose la tragédie. Celle-ci ne représente que les princes ou les
héros
, dont les destins influent sur le sort des états
catastrophe : elle se termine par l’exécution de l’arrêt qui livre le
héros
à la faim du vautour, dont il devient la pâture é
gamemnon d’Eschyle est aussi simple par le sujet que le Prométhée. Le
héros
, vainqueur de Troie, est attendu par la vengeance
es compressions trop fatigantes pour les cœurs, et qu’à rabaisser les
héros
à la condition humaine, en les faisant descendre
ppartiennent encore au système de son prédécesseur, par le choix d’un
héros
divin : mais les acteurs qui figurent autour de l
ux que nous l’expression des sentiments propres à la force idéale des
héros
qu’ils animaient. Alcide, brûlé des poisons de la
ranlable architecture à toutes les attaques des siècles. L’aspect des
héros
, qu’il choisit dans un ordre surnaturel et divin,
de. Citerai-je Orphée ? Le chœur des démons, attendris par la lyre du
héros
, reproduit un exemple de l’imitation du chœur des
ns : tandis que la tragédie déclamée ne représente à nos yeux que des
héros
humains, rejette le secours des machines, n’empru
assions des hommes lui appartiennent aussi bien que les portraits des
héros
de l’histoire. Là, ce sont les cœurs des humains
erie. Peu contents de ces expériences nouvelles, ils travestirent les
héros
de l’antiquité sous les formes bizarres de leurs
e : il passionna la raison et les vertus publiques, et ressuscita les
héros
sous des formes rehaussées par son génie. En les
e créa plus de grands simulacres et ne marcha plus escorté que lui de
héros
nés de son invention, il suffit, pour en être éto
t dans quelques scènes de Mithridate ; mais ses jeunes princes et ses
héroïnes
secondaires ont tous une couleur égale et de pare
le profondeur de politique ! quel raffinement de fierté ! Sont-ce des
héros
de notre monde ? Sont-ce des génies d’un monde su
s, « Prête au juste opprimé des vertus intrépides. « Fait des nobles
héros
parler les sentiments, « Et d’un cirque auditeur,
leureux et sensible, consacre les malheurs des augustes familles, les
héros
victimes des passions et de la fatalité, et les r
spectacle d’un délire qui souille la gloire dont il fut si jaloux, ce
héros
se poignarde, une illustre famille perd son chef
es murs de cette ville assiégée et la guérison même de la blessure du
héros
. Telles sont les circonstances qui élèvent la tra
malgré nos usages, le dénouement à machines, la volonté opiniâtre du
héros
trahi et longtemps infortuné ne devant céder qu’à
. La première moitié de cette pièce est relevée par le beau rôle de l’
héroïne
qu’on ne revoit plus, et dont on n’entend plus pa
ns le pays où il veut faire représenter sa tragédie, ni de mettre des
héros
sur le théâtre qui auraient été connus par les sp
able ou dans l’histoire les faits qui n’ont pas eu de témoins, et les
héros
que les vivants n’ont pu voir. L’illusion s’accro
qui s’exercent à imaginer ce que nos yeux ne verront plus. Aussi les
héros
des époques anciennes nous frappent-ils plus vive
s héros des époques anciennes nous frappent-ils plus vivement que les
héros
des époques modernes. Nous attribuons à Bélus et
compose de situations continuellement diversifiées par l’attitude du
héros
principal, et qui, sans autres éléments que ceux
t cette obligation de borner le fait dramatique à l’unité de péril du
héros
, unité qui emporte avec elle l’unité d’intrigue.
e présente deux parts de la vie de Brutus, et non un seul péril de ce
héros
; cette pièce, qui contient plusieurs mois, se co
d tout voisin de sa catastrophe ; et commençât-il dès la naissance du
héros
, l’artifice de l’exposition ramène aisément les i
ions soudaines d’un pays en un autre, et que ces passages subits d’un
héros
en des lieux éloignés de ceux où les yeux le vire
hocle va se tuer dans un autre lieu que celui où le spectateur vit ce
héros
avec le chœur placé sur le théâtre, et que le spe
ées, « Sur la scène en un jour renferme des années ; « Là, souvent le
héros
d’un spectacle grossier, « Enfant au premier acte
la représentation ajoute en son esprit à la longueur des supplices du
héros
. D’ailleurs l’unité de passion graduées et de car
able dans les drames des étrangers. Mais ne doutez pas que si quelque
héros
extraordinaire, quelque fameuse époque, nécessita
dace de sa tyrannie à Brutus : les raisons que lui oppose la vertu du
héros
républicain sont une simple nécessité du rôle, do
e la tendresse que mêla l’auteur à la chaste vertu qui caractérise ce
héros
dans le modèle grec. Le rôle de l’épouse de Thésé
en son impassible stoïcisme, se qualifier du nom de philosophe ou de
héros
. La noblesse de cette passion la rend donc, en ef
s de son désespoir ; et si vous entendiez les derniers accents que ce
héros
, le plus déplorable qu’ait enfanté la Melpomène a
ent des fautes légères dans un de ses morceaux les plus touchants. Le
héros
prie Néoptolème de le ramener dans sa patrie, et
es lieux de sa naissance, Sophocle mêle habilement ici les regrets du
héros
, s’affligeant sur son père dont quelques voyageur
: son génie a su y jeter un trait sublime, et qui n’est qu’à lui. Le
héros
, dans son trouble, croit descendre aux enfers. «
le trace de Crébillon et de Voltaire. Il ramène au cinquième acte son
héros
couvert du sang d’Égisthe ; mais ignorant le parr
ns convenables pour l’exciter ; la terreur qui provient du péril d’un
héros
intéressant ; celle qui accompagne une action dén
ns subites, en exclamations brisées ; mais Antiochus, moins homme que
héros
, n’envisage que la calamité générale dans son mal
orce leur âme à s’en étonner. Alors ces sacrifices des martyrs ou des
héros
, à leur foi ou à la liberté publique, reçoivent d
oraces. Mesurez le personnage du généreux et sensible Curiace sur les
héros
en première ligne, dans les autres tragédies : il
is ici que trop d’expérience, « L’ardeur de voir de près un si fameux
héros
, « Sans lui voir en la main piques ni javelots,
nne. « Je te les abandonne.« — Ô cœur vraiment romain, « Et digne du
héros
qui vous donna la main ! Le reste de la réponse
me, et qui ne souffrant de concurrence qu’avec son rival, dépouille l’
héroïne
de tout l’honneur d’un avis qui le sauve, et l’at
ssi éminemment la grandeur des choses idéales dans les plaintes que l’
héroïne
romaine exhale sur l’urne de Pompée, dont elle vi
e vient de recevoir les cendres. La présence imaginaire de l’ombre du
héros
de la république est dans cette tragédie ce que l
nsi dire, le pivot sur lequel doit tourner promptement la fortune des
héros
du drame. Figurez-vous le personnage tragique irr
n contient lui seul plusieurs qui se succèdent, et qui font passer le
héros
de la félicité au malheur, et de ce malheur à une
econnaît un rival en son frère, par un même effet du raisonnement. Ce
héros
, tourmenté de jalousie, soupçonne Adélaïde d’aime
ées par l’auteur à qui nous devons l’éclatante péripétie de Mérope. L’
héroïne
de cette pièce est prête à plonger le couteau dan
. L’un des plus beaux motifs de cette mort m’inspira de faire dire au
héros
d’Utique, en parlant de son ennemi, « De sa faus
es ceux qui l’eussent révérée en sa puissance. La fortune passée d’un
héros
, son malheur présent, ses misères futures, devien
vent refuser à la scène les hommes graves et presque impassibles. Ces
héros
même, que le malheur et la guerre auront longtemp
ine à se souiller enfin d’un assassinat qui lui mérite l’échafaud. Ce
héros
, premier Achille de la scène française, dont le c
el qu’Attila ou Rodogune ; elles entraîneront la mobile frénésie d’un
héros
tel qu’Orosmane et Vendôme, et d’un jeune enthous
pour mourir, et servir d’instrument à la fatalité qui punit un jeune
héros
trop enorgueilli de sa chasteté, et rebelle aux l
aller au cœur la route la plus sûre. « Peignez donc, j’y consens, les
héros
amoureux. » On voit qu’il donne ici son consente
t plein de l’austère esprit de l’antiquité, autorise notre rigueur. L’
héroïne
de notre poète surpasse son modèle, autant que le
rigueur. L’héroïne de notre poète surpasse son modèle, autant que le
héros
cède le pas à celui de l’auteur grec. Vainement L
s mouvements qui résultent de la jalousie de Phèdre ; mais l’amour du
héros
pour Aricie n’était pas nécessaire à la lui inspi
son inexpérience à se tromper sur la valeur des serments d’un volage
héros
, ne commet, en cédant aux désirs de Thésée, qu’un
tôt après, « Venge-toi, punis-moi d’un odieux amour. « Digne fils du
héros
qui t’a donné le jour, « Délivre l’univers d’un m
ue les mœurs ont leur influence marquée sur chacun. Le caractère d’un
héros
tel qu’Achille est autre que celui d’Ulysse : le
es circonstances, en quel temps, par quelle humeur, tel homme, ou tel
héros
, dit, ou fait telle ou telle chose. J’agirais ain
ctères : surtout lorsqu’on veut remettre sous les yeux les images des
héros
de la fable et des grands hommes de l’histoire, à
ressentiment du malheur et d’une longue injure : il est naturel qu’un
héros
abandonné à l’indigence et à ses maux ne puisse p
, qui caractérisa tous les degrés de la vaillance en une multitude de
héros
, s’applique parfaitement à l’auteur des Horaces.
rsqu’un triste honneur, accordé à Curiace, le consacre à combattre ce
héros
, qui ne voit dans le même honneur qu’un sujet de
s superflus, « Albe vous a nommé ; je ne vous connais plus. Voilà le
héros
de ces temps ; et ce dernier vers est devenu l’ép
ongs malheurs à la nécessité de souffrir. Le caractère distinct de ce
héros
et de son fils est, comme on le voit, l’amour de
it mal peindre des hommes : les y faire céder, serait mal peindre des
héros
. De même, le caractère stoïque de Brutus l’Ancien
ranchir sa couronne. Voltaire, frappé de la singularité du rôle de ce
héros
, a très bien apprécié ce qu’il a d’original, et t
herie dans les petites affaires de la cour, Corneille empruntait d’un
héros
le langage qu’inspire à une âme franche et élevée
ment d’un brigandage qu’il nommait sa politique. La renommée d’un tel
héros
appartenait au peintre de Cléopâtre. Les deux ver
r les Romains, et ses projets de conquête, portent le caractère de ce
héros
; mais son amour pour Monime, et ses supercheries
evant une femme qu’il aima. La cause des vertus et des vices d’un tel
héros
, l’orgueil humilié, se reconnaît là. Infidéli
devons louer ces quatre figures, autant nous pouvons blâmer celle du
héros
principal ; car, dans la tragédie en question, to
agédie, parce que l’auteur a fait d’un cacique ignorant et sauvage un
héros
philosophe, et de l’amante de Zamore une princess
ie de l’auteur aura fourni le modèle à leur pensée ; et les délicates
héroïnes
du théâtre les sauveront d’agir au hasard en amou
a marche de l’action. Mais partout ailleurs ce sont les attitudes des
héros
qui intéressent le spectateur. En telle circonsta
u’il a de les condamner, s’unira aux sentiments patriotiques d’un tel
héros
; et que votre intérêt, s’attachant plus à Rome q
ynastie qui le gouvernait : la pensée mesure à l’effort surnaturel du
héros
de la pièce toute l’étendue de son devoir et ses
rit, conformément à cette maxime du législateur, « Faites choix d’un
héros
propre à m’intéresser. Sans ces choses, l’ouvrag
ère impatient, superbe et belliqueux. Vous pressentez la colère de ce
héros
à la nouvelle du sacrifice qui lui arrache son ép
ôt la face de leur destinée imprévue, et redouble les périls du jeune
héros
et de sa mère. Défauts des drames étrangers re
, on se convainc qu’elle est en effet très simple, et que le péril du
héros
principal en est l’unique objet. Que craint le ty
e nœud, déjà si fortement lié, se resserre à chaque mot que dit cette
héroïne
. À quoi tiennent pourtant ces intérêts attachés e
n défiguré, dont la présence habitue déjà le spectateur à l’aspect du
héros
affreusement aveuglé, qu’il devance. Cette prépar
auffait au récit de ses nobles exploits ; « Quand tu me dépeignais ce
héros
intrépide « Consolant les mortels de l’absence d’
n chemin plus lent descendre chez les morts. Dans une autre pièce un
héros
vaincu, de qui l’on parle comme d’un monument qui
ntrée en contrée, « Montrer aux nations Mithridate détruit. Ce même
héros
avait peint sa destinée en des vers les plus hard
de Minos. « Que faisiez-vous alors ? Pourquoi, sans Hippolyte, « Des
héros
de la Grèce assembla-t-il l’élite ? « Pourquoi, t
ndu renferme une circonstance. « Hippolyte lui seul, digne fils d’un
héros
, « Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, « P
dès que l’esprit des prophètes lui inspira les divines scènes de ses
héros
israélites. Le secret de tant de métamorphoses li
Pompée, en parlant à Sertorius, se félicite d’approcher un si fameux
héros
, « Sans lui voir en la main, pique ni javelots,
énie, laisse éclater avec une douce pudeur l’espérance de s’unir à un
héros
invincible ; une triste rivale, jalouse de leur h
modèle, leur demande la tête de leur mère. Les scènes entre les deux
héros
suivent, dans un même ordre, celles où leur sont
ui ne s’avance qu’à travers le carnage, ce n’est point assez pour les
héros
de cette carrière sanglante que de triompher de l
, et la restauration prodigieuse de la puissance impériale, devint le
héros
favori et comme le centre de l’épopée. Outre qu’i
urgogne eut Girart de Roussillon, et sans doute Roland fut d’abord le
héros
local des marches de Bretagne avant d’entrer comm
ois de la race : le Siegfrid des Nibelungen n’est autre que Sigofred,
héros
national des Francs, qui primitivement fut peut-ê
autorité à ses inventions), ce Bertolais avait combattu à côté de son
héros
. M. G. Paris a reconnu dans un curieux fragment d
, une fiancée à peine entrevue, qui pleure et qui meurt23 1. Enfin le
héros
, blâmé dans son orgueil, est grand dans la défait
la bataille, jusqu’à la riche, ample et lente narration de la mort du
héros
: les adieux de Roland et d’Olivier, la dernière
nt féroces : non pas de cette férocité de décadence, par laquelle les
héros
deviendront des ogres et des fous furieux ; mais
stance, plus d’être, si en elle nous apparaît le fils ou le père d’un
héros
, qui nous est connu. Les jongleurs, qui transport
émotions antérieures, que de lui présenter les pères ou les fils des
héros
qu’il aimait ? Les pères surtout : car, par une m
es, dont la répétition a quelque chose de mécanique. Un type banal de
héros
s’établit : sans fatigue et sans peur, bravache,
aut, la tête d’un père37. La première perfection, le signe éminent du
héros
, c’est de se faire rechercher par une princesse s
lui laisser épouser autant de femmes qu’il voudra48 ? Même le type du
héros
, que nous avons vu déjà dégradé, s’abaissent enco
Péloponnèse conserve jusqu’à nos jours, nous prouve assez que Persée,
héros
d’une origine évidemment grecque, fit ses exploit
ans le monde, y célébra partout la guerre de Troie et les voyages des
héros
errants après sa destruction, des héros grecs, te
e de Troie et les voyages des héros errants après sa destruction, des
héros
grecs, tels que Ménélas, Diomède, Ulysse, et des
struction, des héros grecs, tels que Ménélas, Diomède, Ulysse, et des
héros
troyens, tels que Anténor, Capys, Énée. Les Grecs
tant par tout le monde leur guerre de Troie et les aventures de leurs
héros
, ont fait d’Énée le fondateur de la nation romain
e il les appelle) finissent aussi misérablement que la liaison de son
héros
et de son héroïne. À défaut de fraîcheur et de c
) finissent aussi misérablement que la liaison de son héros et de son
héroïne
. À défaut de fraîcheur et de charme, il y a tant
. Mais de plus indiscrets ont voulu chercher plus avant ; et comme le
héros
du livre, Adolphe, est évidemment le portrait de
r humain est si admirable, il y a tant de vérité dans la faiblesse du
héros
, tant d’esprit dans les observations, de pureté e
ansplantée dans la basse Italie ; des princes lettrés, des princesses
héroïnes
d’amour, de poésie ou de romans, des cardinaux as
ais de la galanterie, de l’héroïsme, de l’imprévu et du prodige ; les
héros
, les chevaliers, les enchanteurs, les fées, les f
la fois l’Iliade, l’Odyssée et le Don Quichotte ; car son principal
héros
devient fou comme le héros espagnol, et est infin
e et le Don Quichotte ; car son principal héros devient fou comme le
héros
espagnol, et est infiniment plus plaisant. Il y a
a de plus extraordinaire encore, c’est d’intéresser vivement pour les
héros
et les héroïnes dont il parle, quoiqu’il y en ait
raordinaire encore, c’est d’intéresser vivement pour les héros et les
héroïnes
dont il parle, quoiqu’il y en ait un nombre prodi
devenait lumineux et tiède en la touchant ; elle marchait, comme les
héroïnes
surnaturelles de l’Arioste, dans un limbe d’attra
il y a des Ginevra, dit en rougissant un peu la comtesse, il y a des
héros
et des femmes adorables qui sont de bien bonne co
ui soit capable de retenir l’innombrable multitude d’événements et de
héros
qui fourmillent dans son épopée. Aussi l’intérêt
aventurières poursuivies par leurs persécuteurs ou poursuivant leurs
héros
à travers le monde. Nous nous couchâmes le soir s
la maison. « Ne faites pas plus d’attention qu’il ne faut à tous ces
héros
et à toutes ces héroïnes secondaires du poème, no
s pas plus d’attention qu’il ne faut à tous ces héros et à toutes ces
héroïnes
secondaires du poème, nous dit le professeur au d
se l’entraînement de l’amour dans des vers pleins de l’indignation du
héros
et de l’indulgence de l’amant. Il monte Bayard, e
l éprouvait pour une autre Ginevra. Car remarquez qu’il a donné à son
héroïne
le nom de la tendre veuve de Florence, dont il fu
conscience d’amant. Les poètes, selon moi, portent le modèle de leur
héros
en eux-mêmes ; ils ne peignent jamais bien que ce
uniquement à plaire. Il leur défend de mettre dans la bouche de leurs
héros
des leçons de sagesse & de vertu ; de rendre
; dans Ithaque délivrée par le retour d’Ulysse, c’est-à-dire, par un
héros
au-dessus de la fortune & des plus cruels rev
un héros au-dessus de la fortune & des plus cruels revers, par un
héros
bon roi, bon père, bon époux ; dans l’exemple d’u
er fait descendre par la cheminée, & qui pend au bout du nez de l’
héroïne
: mais tous les obstacles de accommodement furent
n’est pas assez déterminé ; la multiplicité de ses dieux & de ses
héros
, si vains, si rodomonts, si cruels, si impies, si
’osa l’approuver dans tout. Il convenoit bien que les dieux & les
héros
de l’Iliade ne valent pas nos honnêtes gens ; mai
r la vérité ». Il trouve qu’Énée n’a rien moins que les qualités d’un
héros
. Il le définit un amant sans foi, un prince foibl
fait à la fois, d’Énée, un prince religieux & un grand homme ; un
héros
qui craint les dieux, mais à qui les oracles n’en
s qui craint les dieux, mais à qui les oracles n’en imposent pas ; un
héros
plein de franchise & de valeur, ne sauvant sa
dans son Apologie du Rolland furieux de l’Arioste. Elle se moque d’un
héros
qui s’occupe d’amour, lorsqu’il devroit avoir la
’avoir appellé foible & parjure un tel prince. L’apologiste de ce
héros
ne le trouve foible en rien, pas même dans les la
rt de Turnus, Lavinie & l’empire du Latium, devenir le partage du
héros
? Enfin, la plus grande dispute que l’Énéide ait
ons nobles, leurs ressorts & leurs effets. On ne choisit plus les
héros
sur le trône : on les tira de partout, même de la
court après les tableaux satyriques, ou les tableaux licentieux. Une
héroïne
ne brille, dans un roman, que par le contraste de
che. Rien de plus dangereux que ce roman, par le mauvais exemple de l’
héroïne
, & par la manière vive & naturelle dont l
ortelle mélancolie de Rolla courbe de lassitude encore l’attitude des
héros
romanesques, anime les élégiaques propos de nos p
ns bibliophile et misanthrope. Car les personnages de la Fable et les
héros
des romans nous sont plus familiers que les êtres
ent dans les musées et bibliothèques. Aussi n’ont-ils jamais connu de
Héros
que ceux chantés et glorifiés dans la splendeur d
’allégoriser une passion ou une idée par quelque personnage fabuleux (
héroïne
, statue ou figurine) aux attitudes taciturnes ou
es et les attitudes des Êtres. Pour moi, des Esseintes, ce maniaque
héros
qui caractérise si parfaitement l’état d’âme de t
les émois rares et peu fréquents séduiraient le romancier, et plus un
héros
possède de singularités, plus il serait supérieur
nus, et avoir figuré de beaux mouvements d’âme, ils n’ont pas créé de
héros
vivants. Mais puisque nous avons résolu d’envisag
ination n’y était si accoutumée. Les blancs bergers de Théocrite, les
héros
d’Hésiode, les éblouissantes statues de Phidias n
ubliables créations. Jamais l’humanité n’incarna, en de si prodigieux
héros
, les divers sentiments de l’amour. Seule, la figu
correspond à aucune de nos émotions habituelles et journalières. Ces
héros
extraordinaires, à cause des contrées fabuleuses
ssants la double aurore de ses jeunes fesses ! La chair de ces suaves
héroïnes
s’embrase d’une ardente passion. C’est que, le po
it est longue. Et les sonneurs dorment autour des beffrois. Les pieux
héros
font retentir les cités mortes. Et leur souffle e
ur tout le monde. C’est un Maître de Joie, de Beauté, de Sagesse. Les
Héros
, les Martyrs sont sa progéniture. Ses rythmes dev
qu’il nous est impossible d’étreindre, et pour qui tant de charmants
héros
se sont noyés, dit-on, dans les vieilles ballades
on plus éclatante encore. Jamais il n’intervient dans la destinée des
héros
qu’il décrit psychologiquement. Selon la fatalité
et néglige les individus pour les archétypes. Ainsi il peut créer des
héros
véridiques et atteindre, en même temps, à l’Épopé
ureurs. Voilà où ils puisent leurs splendeurs. Et les poètes vers ces
héros
se mettent en marche, afin de les leur restituer.
rel, la rareté précieuse de leurs paroles et de leurs gestes, que ces
héros
nous étonnent nous troublent ou nous charment. À
e contempler pour regarder autour de soi, a laissé parler et agir ses
héros
selon leurs conditions et leurs instincts. Il ne
tout, demeure le centre de son destin), parce qu’alors il devient un
héros
. C’est à cette minute que, grave et divin, il com
tueuse ou de labeurs : Temple de la nature où la vie s’accomplit. Ces
héros
agrestes ou citadins, il en admire le merveilleux
le devin Tirésias, ou plutôt le vieil Anchise, évoquait les âmes des
héros
qui n’avaient pas vécu ; ils les feront passer pa
ert de cicatrices, épuisé, mais infatigable et sans relâche comme ses
héros
, pareil à ce valeureux comte de Fuentès dont parl
re générale d’exposition et de récit qui suppose toujours dans chaque
héros
ou chaque héroïne un certain loisir pour s’examin
position et de récit qui suppose toujours dans chaque héros ou chaque
héroïne
un certain loisir pour s’examiner préalablement ;
peuses ou fleuries à ses personnages les plus subalternes comme à ses
héros
les plus achevés. Il traite ses confidentes sur l
Euripide n’avait pas craint d’entrer dans l’intérieur de la tente du
héros
, et de nommer certaines choses de la vie par leur
amiliarité saisissante et sublime, l’aurait vainement essayé pour les
héros
de Racine ; il eût même été coupable de briser la
ur fut à sa place dans une tragédie ; mais que, s’il leur fallait des
héros
amoureux, il leur en ferait tout comme un autre.
mme un saint. Il n’y a peut-être pas dans tout le théâtre français un
héros
aussi débonnaire que ce farouche Gusman, appelé G
, parce qu’il n’est point aimé, et parce qu’on ne pardonne point à un
héros
français d’être furieux contre une honnête femme
mment un si pauvre prince, un homme si vil et si bas, a pu devenir un
héros
tragique : c’est peut-être, comme le dit Voltaire
Chinois ; un peuple gouverné par le bâton ne doit pas être fécond en
héros
: Zamti est si sublime, qu’auprès de lui Brutus n
us terrible de ses alarmes était l’opposition qui se trouvait entre l’
héroïne
de sa tragédie et la maîtresse de Louis XV. La Ch
: c’est le maréchal de Richelieu, que Voltaire avait choisi pour son
héros
. D’Alembert, très scandalisé d’un pareil choix, c
ileau : Oh ! le plaisant projet d’un poète ignorant, Qui, de tant de
héros
, va choisir Childebrand ! C’est en vain que Volt
hes, s’ils eussent été les maîtres, auraient fait de cet incrédule le
héros
d’un bel auto-da-fé : malheureusement ils en étai
eur de ce temps-là payait ses dettes. Voltaire disait lui-même de son
héros
: Il a passé sa vie à me faire des plaisirs et d
e pouvoir l’épouser lui-même. Je ne connais point de tragédie dont le
héros
soit plus fou, plus avili et plus niais. Si notre
skan passe le temps à se fâcher, à s’apaiser ; il s’exprime tantôt en
héros
d’opéra, tantôt en despote fanfaron ; il parlemen
capable de tout, c’est-à-dire qu’elle n’admet pas la bassesse dans un
héros
de tragédie. Je n’ai pas prétendu, dit-il, mettr
rriger. Qu’importent au genre humain les passions et les malheurs des
héros
de l’antiquité, s’ils ne servent pas à nous instr
eur de Mahomet, dont il est le confident ? Il n’y a point, dit-on, de
héros
pour son valet de chambre : Mahomet ne peut être
dit-on, de héros pour son valet de chambre : Mahomet ne peut être le
héros
d’Omar, qui le voit en déshabillé, et n’aperçoit
la vivacité de l’intrigue à la vérité des caractères ; c’est le seul
héros
de roman qui soit tout à la fois honnête, amoureu
es folies de l’humanité. La nature et le bon sens leur disaient qu’un
héros
est plus ridicule qu’intéressant, lorsqu’il fait
sionnaires, dans un pareil état de démence. Ce sont cependant de tels
héros
et de tels malheurs que Voltaire nous présente da
transports et cette frénésie de l’amour qui dégradent la raison ; ses
héros
amoureux ne sont jamais des forcenés et des fous.
la lettre dont on l’accusait n’était point pour Solamir, mais pour un
héros
plus digne de ses vœux, et qu’elle ne pouvait nom
fidèle, cette atrocité est dans la nature de la jalousie ; mais qu’un
héros
, qu’un fier guerrier comme Tancrède veuille mouri
pour le principe, ce qui touche dans Tancrède, c’est la valeur de ce
héros
, sa générosité, son enthousiasme chevaleresque, e
fille. Non seulement elle est pédante et raisonneuse comme toutes les
héroïnes
de Voltaire ; mais c’est une tricoteuse de Robesp
uelle dévergondée ! et cependant ce n’est rien encore : elle adore un
héros
intrépide, et veut l’être comme lui. Ainsi, au mé
igurer dans nos tragédies aussi heureusement du moins que les anciens
héros
de la fable. L’expérience a prouvé le contraire :
joué un assez grand rôle dans le monde pour qu’ils puissent être les
héros
d’une tragédie : Le Cid même n’est regardé que co
l’attention : on ne voit dans Tancrède que des folies amoureuses, une
héroïne
en délire, un héros qui se fait tuer pour une fem
it dans Tancrède que des folies amoureuses, une héroïne en délire, un
héros
qui se fait tuer pour une femme qu’il méprise. Am
idélité de sa maîtresse, se bat pour elle et lui sauve la vie, est un
héros
intéressant et théâtral : c’est pour mettre cette
ante ! Je n’ai pu retenir cette fougue imprudente, Cette ardeur d’un
héros
, ce courage emporté, etc. Cette fougue, cette a
! quel abus des mots ! Une fougue imprudente n’est pas l’ardeur d’un
héros
; un jeune homme de seize ans, qui s’enfuit de la
omme de seize ans, qui s’enfuit de la maison paternelle, n’est pas un
héros
. Ce sont de vaines phrases : Sunt verba et voces
cavalièrement Polyphonte, assurent à ce jeune homme un rang parmi les
héros
gascons, et au tyran de Messène une place disting
in. Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un jeune homme, un
héros
…………………… C’est dommage que s’avance soit précédé,
ition décèle la pauvreté du style. Le tyran se relève ; il blesse le
héros
. Comment ce tyran, qu’Érox a vu nager dans son s
monde croit mort, se relève-t-il avec assez de force pour blesser le
héros
? Et comment la blessure faite au héros, par un h
ssez de force pour blesser le héros ? Et comment la blessure faite au
héros
, par un homme mourant, est-elle assez grave pour
isant. Quand il y a mort d’homme, quand le tyran est assassiné, et le
héros
blessé jusqu’à répandre des flots de sang, certes
rats ont abusé, lut tiré de la poussière des anciens cloîtres par les
héros
du jour ; cette absurde et dégoûtante doctrine, c
égorgé par les sénateurs ? Brutus n’a-t-il pas bien mérité d’être un
héros
de tragédie ? C’était au reste un fanatique de bo
t défendu des sifflets que par le respect dû à la majesté royale. Les
héros
de Voltaire, en général, sont tous boursoufflés.
bylone, à qui l’histoire accorde un rang parmi les conquérants et les
héros
, une femme aussi faible, aussi lâche que la reine
ut parer, de lutter contre l’inévitable destin, de périr en reine, en
héroïne
, en conquérante, et de ne pas cent fois mourir de
cela m’ennuyait fort ; Elle mourut : je fus enchanté de sa mort ; le
héros
allemand se persuadait que Cléon, marié un mois a
ujourd’hui triviale. Quoique leur histoire atteste qu’ils avaient des
héros
, on ne voit sur leurs théâtres que des hommes ord
lent mourir l’un pour l’autre, il se montre très peu entêté, très peu
héros
, et il ne se fait pas trop prier pour consentir à
istoire, dans son Andromaque, que pour faire de la veuve d’Hector une
héroïne
de la fidélité conjugale. Mais je suis loin de re
lesse que nous appelons sensibilité n’était pas la première vertu des
héros
; on pouvait être un très grand homme sans être u
n amant tendre et fidèle. Didon dit fort bien elle-même : En amour un
héros
n’est souvent qu’un ingrat ; et cette ingratitude
t ; et cette ingratitude n’ôte rien à l’héroïsme : l’amant, sans être
héros
, est toujours un ingrat quand la maîtresse est tr
gédie, mais un poème épique : son sujet est la fondation de Rome, son
héros
est tel qu’il doit être ; et dans le quatrième li
eines Lefranc s’est données pour faire d’un homme sage et vertueux un
héros
de théâtre, un personnage intéressant, dans une t
noble et décent ; l’amour ne remporte point de honteux avantages : le
héros
s’en affranchit par la fuite, et l’héroïne par la
nt de honteux avantages : le héros s’en affranchit par la fuite, et l’
héroïne
par la mort. Il ne manque à Didon que cette éléga
ble qui comble de bienfaits Énée et les Troyens ; elle est aimée d’un
héros
digne d’elle ; et dans le moment même où elle tou
-Évremond ne le trouvait propre à fonder qu’un couvent de moines ; le
héros
de l’Énéide était totalement décrié dans l’empire
témoignage éclatant de sa valeur et de sa reconnaissance. Il part en
héros
, en triomphateur, laissant pour adieux une victoi
it à la Folie : Quoi ! par exemple, nous n’admirez pas les amours du
héros
de notre livre ? et la Folie lui répond : Il fau
cet endroit-là de l’Énéide ; vous avez retranché des amours de votre
héros
tout le cérémonial des passions délicates, vous n
dans l’Énéide que dans La Henriade. Virgile ne fait point languir son
héros
, et Didon ne se fait pas trop prier : la seule ex
précisément un esprit d’adultère qui révolte dans Caliste, puisque l’
héroïne
n’est pas mariée ; c’est un esprit de libertinage
’à le faire assassiner : quelque amoureux, quelque jaloux que soit un
héros
tragique, il n’est pas permis d’en faire le plus
de l’honneur et de l’humanité, ne convient point sur le théâtre à un
héros
tragique qu’on veut rendre intéressant. II 2
nte, disons mieux, qu’une fille de joie devient la plus vertueuse des
héroïnes
. On réduit tout le code des devoirs du sexe à la
tion et d’intérêt dans la pièce : la faveur se partage entre les deux
héros
Gaston et Bayard ; la plus noire et la plus infer
son véritable nom de Buyrette, trop simple et trop peu sonore pour un
héros
tragique. Heureusement les parents de du Belloi a
ia græca Ausus deserere, et celebrare domestica facta. Après tant de
héros
grecs et romains, il introduisit des héros frança
tica facta. Après tant de héros grecs et romains, il introduisit des
héros
français et même des bourgeois qui valaient des h
introduisit des héros français et même des bourgeois qui valaient des
héros
. Il n’y a point d’exemple d’un enthousiasme parei
approuvé ce caprice : tout lui avait paru fort bon quand il était le
héros
de la fête ; mais quand ce même public s’avisa d’
uifs haïssaient encore plus les chrétiens que les païens. Il y a deux
héros
dans Gaston et Bayard, et cette duplicité de héro
aïens. Il y a deux héros dans Gaston et Bayard, et cette duplicité de
héros
est une faute aux yeux de M. de La Harpe. Il y a
une faute aux yeux de M. de La Harpe. Il y a aussi deux et même trois
héros
dans Horace ; il y en a deux dans Cinna, deux dan
x dans Cinna, deux dans Polyeucte, deux dans Rodogune, etc. Quand les
héros
contrastent bien ensemble, la duplicité n’est pas
re par la plaisanterie de Scarron, qui s’excuse d’avoir mis plusieurs
héros
dans son Roman comique : « Car, dit-il, si je n’e
avais mis qu’un, comme il n’y a qu’heur et malheur dans le monde, mon
héros
serait peut-être celui de tous mes personnages do
et plus théâtrale. C’est un trait de génie d’avoir montré comment un
héros
peut s’élever en paraissant s’abaisser ; combien
ne malgré soi : ce n’est pas alors la passion qui est forte, c’est le
héros
qui est faible. Cette fausse doctrine ôte à l’hom
ns cette petite personne étourdie et folâtre la fermeté et l’âme d’un
héros
; lorsque les nobles sentiments et les pensées su
rot, mais n’osait les récompenser : elle admirait le dévouement de ce
héros
, et gémissait en même temps d’être obligée de le
arlatanisme, a souvent souillé son style de locutions techniques. Son
héros
dit tendrement à sa maîtresse, dans La Nouvelle H
rnier effort du génie. Mais notre scène est trop rétrécie pour que le
héros
de l’Iliade puisse s’y mouvoir à son aise. Toute
aler et même de surpasser le fils de Thétis. Il est fort triste qu’un
héros
tel qu’Achille soit réduit à écouter si longtemps
ndeur et une dignité factices ; il a fait de cette petite esclave une
héroïne
de roman. Quoiqu’elle ignore sa naissance, elle e
à sa colère, et impatient de combattre : il est assez étrange que ce
héros
, qui a résisté à l’amour et à l’amitié, vienne, d
sous les traits d’un Adonis. Ses aventures ne sont point celles d’un
héros
de roman ; ce sont celles d’un jeune imprudent qu
lady Bellaston qui ait besoin d’être excusée par la jeunesse de notre
héros
et l’extrémité où il se trouve réduit ; mais si l
, l’énergie, l’intérêt et le pathétique ne peuvent aller plus loin. L’
héroïne
n’est rien moins que romanesque. Son amant est hé
n’est rien moins que romanesque. Son amant est héroïque sans être un
héros
, et cet amant a un ami qui est un véritable héros
roïque sans être un héros, et cet amant a un ami qui est un véritable
héros
d’amitié. Entre les deux plus beaux romans que l’
Édouard, jeune et roi, semble devoir l’emporter en amour sur Warwick,
héros
à la vérité, mais héros qui s’est donné un maître
emble devoir l’emporter en amour sur Warwick, héros à la vérité, mais
héros
qui s’est donné un maître, et qui, père d’Édouard
evraient éviter de mettre la scène en prison : c’est un lieu où leurs
héros
ne peuvent que déclamer et se plaindre sans avoir
auf le style du traducteur, très différent de celui de l’original. Le
héros
est boiteux, et n’en est que plus intéressant. Ph
: il ne faut que quelques-uns des sept péchés capitaux pour faire un
héros
très brillant sur la scène. Ce Coriolan, par exem
condamnables, à s’enthousiasmer pour des vices brillants, et pour un
héros
très méprisable au tribunal de la raison. La poés
Il y a toujours quelque légèreté, et même un certain ridicule pour un
héros
, à se désister d’une entreprise aussitôt qu’il l’
ce et la brutalité. Cependant ce même officier devient tout à coup un
héros
de générosité et d’humanité. À peine a-t-il appri
p cette illustre confrérie. Il s’imagina sans doute qu’en prenant son
héros
dans la fange, il rendait plus saillante l’opposi
ns l’esprit et le ton du jour. Le principal rôle est celui d’un jeune
héros
de seize ans, d’une figure charmante, pétri d’enj
est contraire aux convenances. C’était bien assez dans la pièce d’une
héroïne
de vertu aussi extraordinaire que la femme du jal
roïne de vertu aussi extraordinaire que la femme du jaloux ; voici un
héros
d’amitié non moins miraculeux. Rien n’est si comm
ares, qu’il n’en restera bientôt plus au théâtre la moindre trace. Ce
héros
est l’ami du jaloux : il est furieux de voir son
s de ces sortes de combats, l’expérience prouve tous les jours que le
héros
ou l’héroïne ne sont jamais plus intéressants que
rtes de combats, l’expérience prouve tous les jours que le héros ou l’
héroïne
ne sont jamais plus intéressants que dans le mome
tragique. Que les Anglais prennent des marchands de Londres pour des
héros
, nous n’admettons pas même pour les principaux ac
in, jeune Français, amoureux de la république de Venise, et devenu un
héros
parce qu’il a dénoncé la conspiration du marquis
gnifie à sa fille qu’il va la marier, et, comme il dit que c’est à un
héros
, Blanche, persuadée qu’il n’y a point d’autre hér
it que c’est à un héros, Blanche, persuadée qu’il n’y a point d’autre
héros
que le dénonciateur Montcassin, croit que c’est d
ance. L’excès de mon amour peut lui seul m’acquitter De tout ce qu’un
héros
fit pour le mériter. Voilà une fille bien patrio
n patriote ! Pourrait-elle refuser l’abandon de sa douce existence au
héros
qui a dénoncé une conspiration ? Quoi de plus lar
de la fortune ; c’est une bagatelle pour un romancier de pourvoir son
héroïne
de tout cela : une chaise de poste se rompt devan
ollier splendide, présent des dieux à Harmonia, lorsqu’elle épousa le
héros
Cadmos, l’offrit à Ériphyle, la femme du devin. L
ie des Sept Chefs était toute pleine de l’haleine d’Arès, faisait des
héros
. Chaque spectateur s’en allait avec la rage des c
des Sept contre Thèbes. La Cité, personnifiée par son Chœur, en est l’
héroïne
. Le fratricide d’Étéocle et de Polynice, le dévou
dent coupant un concert de lyres élégiaques. Homère fait lancer à ses
héros
« des paroles ailées » ; les ailes de la parole d
défi poussé par Ajax retentit distinctement au milieu de Troie ; les
héros
s’interpellent de la muraille à la plaine ; Hélèn
vit dans ces types d’une humanité disparue, moitié monstres et moitié
héros
, dont la fureur est l’état normal. L’imagination
ses Suppliantes qui font suite aux Phéniciennes ; et quand Thésée, le
héros
du drame, rendant les hommages funèbres aux corps
ait du tort » et dont Milton, le plus religieux des poètes, a fait un
héros
sublime, invincible dans sa défaite, que « le ton
à la main, saisir l’attelage par les rênes, comme pour introduire le
héros
divinisé dans le noir royaume. Un temple marqua l
nt par des complaintes à peine mentionnées. Mais le service intime du
héros
est célébré par les femmes de la famille qui vien
es par Emmanuel : plusieurs fois les divinités païennes sauvent leurs
héros
favoris en les couvrant d’une nuée ; mais cette m
har enveloppé de vapeurs, ce voyage invisible d’un enchanteur et d’un
héros
au travers du camp des chrétiens, cette porte sec
rons-nous Ascagne, caché par Vénus dans les bois de Cythère, au jeune
héros
du Tasse enchaîné avec des fleurs, et transporté
nière de Bossuet. Bourdaloue prouve méthodiquement la grandeur de son
héros
, tandis que l’âme enflammée de Bossuet la fait se
, et les trophées publics se mêlaient souvent aux pompes funèbres des
héros
. La Rue fut l’orateur de la cour, dans cette époq
utorité ! misérables intérêts, sources de tant de querelles entre des
héros
, vous ne prévalûtes jamais dans le cœur de celui-
eut caractériser un grand homme, il s’arrête, et demande pardon à son
héros
de respecter si peu le dégoût qu’il avait pour le
ècle de Louis XIV ; on le choisit aussi quelquefois pour célébrer des
héros
et des princes, à peu près comme la tendresse ou
t le plus souvent contraire aux desseins des sages ou aux efforts des
héros
; et l’on conclut, au nom de la science, à une ph
orce des choses ou la force des idées. Alors on a le spectacle de ces
héros
, de ces sages, de ces tyrans, de ces grands homme
t l’homme agir de lui-même et par lui-même, sûr de sa force, comme le
héros
d’une véritable épopée. On voit qu’il ne sent poi
ications de leurs propres volontés. La seule puissance qui domine les
héros
de l’histoire comme ceux du drame antique, c’est
conçu, tout préparé, tout dirigé, tout exécuté avec cette poignée de
héros
qu’on voit se ruer sur les multitudes de l’Orient
nnaît dans les chefs et les soldats des guerres médiques les fils des
héros
de l’Iliade ; c’est une histoire tout épique, une
ressent surtout par l’impression qu’elles produisent sur l’âme de ses
héros
. Or c’est là précisément le côté mis en relief pa
le l’histoire d’une nation ou d’une époque. L’homme reste toujours le
héros
du drame historique ; mais il n’en est plus le se
en un mot le vrai sanctuaire de cette civilisation hellénique dont un
héros
encore barbare, mais fils de Philippe et élève d’
révolutionnaires des tigres altérés de sang, et celle qui en fait des
héros
du devoir et du dévouement civique. Un historien
et s’accusent, qui s’étreignent au pied de l’échafaud, n’ont rien des
héros
de Plutarque ; ils ne conservent, dans leur éloqu
on, digne par son indomptable personnalité de prendre place parmi les
héros
de Plutarque, si son âme eût été à la hauteur de
un peuple qu’étranger ou résistant à ses passions, voilà le véritable
héros
révolutionnaire, dont aucun d’entre nos plus célè
rt indirect à la pensée. C’est cette langue que parlent les armes des
héros
; elle est restée celle de la discipline militair
me parfumé. Tous les peuples de l’antiquité dirent un Hercule pour un
héros
. Cette création des caractères idéaux qui sembler
s premiers hommes, incapables de former l’idée abstraite du poète, du
héros
, nommèrent tous les héros du nom du premier héros
les de former l’idée abstraite du poète, du héros, nommèrent tous les
héros
du nom du premier héros, tous les poètes, etc. Pa
traite du poète, du héros, nommèrent tous les héros du nom du premier
héros
, tous les poètes, etc. Par un effet de notre amou
ingulièrement en harmonie avec les réalités, et peu à peu les noms de
héros
, de poète, qui d’abord désignaient tel individu,
ltat de cette double opération, fut plus vrai que le vrai réel ; quel
héros
de l’histoire remplira le caractère héroïque auss
ute ardente de passions sublimes, violentes, mais généreuses, fit son
héros
d’Achille, le héros de la force. Dans sa vieilles
ons sublimes, violentes, mais généreuses, fit son héros d’Achille, le
héros
de la force. Dans sa vieillesse, il composa l’Ody
La Grèce plus mûre, conçut longtemps après le caractère d’Ulysse, le
héros
de la sagesse. — Homère fut pauvre et aveugle… da
s. Issus de Jupiter, c’est-à-dire, nés sous ses auspices, ils étaient
héros
par la naissance et par la vertu. Ainsi se forma
a vertu. Ainsi se forma le caractère idéal de l’Hercule antique ; les
héros
étaient héraclides, enfants d’Hercule, comme les
intérêt, non par la religion, ne partagèrent pas les prérogatives des
héros
, particulièrement celle du mariage solennel. Ils
mandèrent une part dans ces terres qu’ils cultivaient. Partout où les
héros
furent vaincus, ils leur cédèrent des terres qui
ος). Étranger (hostis), dans leur langage, est synonyme d’ennemi. Les
héros
s’honoraient du nom de brigands (Voy. Thucydide),
t les dieux. Le droit héroïque fut celui de la force. La violence des
héros
ne connaissait qu’un seul frein : le respect de l
, le dirai-je ? comme Vaudrey dans la Vigie, comme les moins bons des
héros
de l’auteur, il a de l’odieux : on ne peut le sui
as né méchant, mais il s’est rendu méchant. Or ce que Bossuet dit des
héros
de l’histoire, je le redirai à plus forte raison
et dit des héros de l’histoire, je le redirai à plus forte raison des
héros
du poëme ou du roman : « Loin de nous les héros s
plus forte raison des héros du poëme ou du roman : « Loin de nous les
héros
sans humanité ! Ils pourront bien forcer les resp
lter Scott sur Byron54 ; lui qui nous dit encore par la bouche de son
héros
que, « si le monde pénètre presque toujours les s
ec un moment. Enfin cette révolte désespérée produisit son homme, son
héros
, héros assez équivoque sans doute, figure peu ach
oment. Enfin cette révolte désespérée produisit son homme, son héros,
héros
assez équivoque sans doute, figure peu achevée et
assez d’accord avec la sœur Demerez. M. Sue, dans le portrait de son
héros
, a bien tenu compte des principales données de l’
as là à sa place, et qui fait tout pour la gagner. De l’aventurier au
héros
, il n’est qu’un pas, et Cavalier ne put le franch
Il lui faut des auxiliaires héroïques dans son armée, et dans chaque
héros
qu’il suscite il redoute de rencontrer un compéti
nciens jours. Ajoutons : et quel début pour la vie d’un poète et d’un
héros
! XII Cette fois Saül garde David dans son
nt de combats. Deux cents dépouilles sont apportées. La popularité du
héros
s’accroît de tant de gloire ; avec la popularité,
sur une ânesse, et cinq jeunes filles la suivirent, et elle épousa le
héros
. Saül avait enlevé à David sa première épouse Mic
l. Le peuple entier se précipite vers Hébron pour reconnaître roi son
héros
expatrié. Son règne, qui commence alors, n’est qu
proscrit de caverne en caverne avec une bande d’aventuriers, puis le
héros
populaire de sa nation, puis roi, tantôt triompha
rs non encore frayés, et que je remonte à la tige illustre de tant de
héros
couronnés aux jeux Olympiques. » Puis, sans tran
prit à la naissance miraculeuse d’Évadné. Il raconte la filiation des
héros
de cette maison. Dans toutes ses odes l’artiste e
cesse au prix inestimable des louanges distribuées par le poète à ses
héros
: « Comme le vent emporte le navigateur sur la p
etc. Le sacrifice d’une vierge à un monstre et la libération par un
héros
d’un peuple contraint à ce tribut. — C’est la vie
becque et les Cimbres49 à Verceil. Les enfants reprochant à un futur
héros
de n’avoir pas de père. Cf. Contes des Sorkos : F
son maigre lot. — Cf. Les 2 Ntyi et Die 3 Gluckskinder (Grimm) où le
héros
s’enrichit en vendant un chat dans un pays où il
moyen analogue pour confondre les imposteurs. Le sabre destiné à un
héros
qui, seul, pourra s’en emparer. — Cf. B.-F. Faveu
dées aux nouveaux convertis et Légende de Siegmund. L’association de
héros
merveilleusement doués que j’ai signalée comme un
auvresse. — Cf. Cendrillon : (les lézards, les souris et le rat). Le
héros
ingénu lors de ses débuts dans la vie. — Cf. Guén
à Liliput ou au conte de Grimm et de Bechstein : Daumesdick. Certains
héros
des contes indigènes paraissent petits, mais c’es
es détails ci-dessous : 1° Noms donnés aux armes et aux montures des
héros
. — Le fusil de Samba s’appelle Boussalarbi, tout
e » ne semble pas contredire cette opinion, malgré les apparences. Le
héros
du conte a bien un fils qui abat les oiseaux tout
Mémoire, Des outrages du temps affranchis les Guerriers, Couronne mon
Héros
de tes plus beaux lauriers. ………….. Ose répandre e
oltaire a pris l’idée du Songe d’Henri IV, où S. Louis fait voir à ce
Héros
les Princes qui doivent un jour lui succéder. Le
t, & lui parle en ces mots : Apprends que la Vertu forme seule un
Héros
. Tu vois le fol Orgueil, la farouche Licence, La
le scène étalée aux yeux du lecteur ! la nuit, la tente d’Achille, ce
héros
pleurant Patrocle auprès du fidèle Automédon, Pri
blement l’éloge même d’Hector ! D’abord il se garde bien de nommer le
héros
troyen ; il dit seulement, il y en avait un, et i
περὶ πάτρης. L’orgueil d’Achille est satisfait d’avoir triomphé d’un
héros
qui seul défendait ses frères et les murs de Troi
e, il devait se prendre d’une affection soudaine et profonde pour les
héros
chevaleresques de cette brave nation. Son impétue
le grand Corneille ; et le poëte triomphant, qui, à l’exemple de ses
héros
, parle hautement de lui-même comme il en pense, a
te glorieuse victoire du Cid, et renoncer de gaieté de cœur à tant de
héros
magnanimes qui lui tendaient les bras, mais tourn
nsista lourdement là où il devait glisser ; lui, pareil au fond à ses
héros
, entier par l’âme, mais brisé par le sort, il se
Shakspeare et des caractères humains en cette vie. La moralité de ses
héros
est sans tache : comme pères, comme amants, comme
ertharite. Ses tyrans et ses marâtres sont tout d’une pièce comme ses
héros
, méchants d’un bout à l’autre ; et encore, à l’as
la dialectique à Salamanque, et lire Aristote d’après les Arabes. Ses
héroïnes
, ses adorables furies, se ressemblent presque tou
prose ces phrases altières et sonores qui vont si bien à l’allure des
héros
, et il se demande si c’est là écrire et parler fr
rait fonder une religion. Que, dans les temps anciens, des sages, des
héros
, s’attribuant des relations avec le ciel, aient p
e qu’ils manquent d’impartialité. Ainsi M. Thiers, passionné pour son
héros
, veut lui donner à la fois, contre sa nature, les
. Thiers ici fait tort, selon nous, au bon sens gouvernemental de son
héros
, comme il fait tort à la sincérité de M. Fox. Que
perspicacité pour s’y tromper. Il nous semble donc ici faire pour son
héros
précisément ce que son héros faisait pour M. Fox
. Il nous semble donc ici faire pour son héros précisément ce que son
héros
faisait pour M. Fox : il ne le juge pas, il le fl
libéral de 1830 : hermaphrodisme politique nécessaire à la mémoire du
héros
avec lequel on voulait faire une double guerre au
ortir de grandes vertus. Avec ces hochets tant dédaignés, on fait des
héros
! À l’une comme à l’autre de ces prétendues faibl
œuvre entre tant de chefs-d’œuvre ; c’est le génie et l’impatience du
héros
passés tout entiers dans son historien pour prépa
ui tout à l’heure blâmait l’ambition de l’empire héréditaire dans son
héros
, l’approuve quand le succès a couronné son audace
re : quelle que soit l’ambition accomplie, M. Thiers ne demande à son
héros
que de s’arrêter dans son nouveau triomphe, sans
arrêter dans son nouveau triomphe, sans paraître s’apercevoir que son
héros
n’a obtenu ce nouveau triomphe que par l’insatiab
n satisfaite est une complicité du moraliste avec le caractère de son
héros
. Nous ne saurions trop le répéter : le récit est
ce à venir, comme à chacune des périodes civiles ou guerrières de son
héros
: réflexion vide, tardive ou prématurée, selon no
’à la fin du poème, c’est presque toujours Roger qui est le véritable
héros
de ses chants. Ce paladin aime Bradamante, aussi
dites-moi, à quoi vous sert-elle ? » Il en adresse autant aux autres
héros
adorateurs d’Angélique : Agrican et Ferragus. Pui
t qu’au vingt-troisième chant que l’on revient à Roland, le véritable
héros
, mais le héros toujours oublié du poème. L’aventu
roisième chant que l’on revient à Roland, le véritable héros, mais le
héros
toujours oublié du poème. L’aventure qui le ramèn
lie, surtout quand c’est une passion tendre qui enlève la raison à un
héros
. La scène où Roland perd la raison en trouvant de
ant son lecteur dans une loge de fou, et se complaisant à montrer son
héros
dans la sordide nudité d’une bête féroce, privée
le sens et jeté ses armes. Zerbin, par une respectueuse pitié pour le
héros
, élève un trophée de ces armes ; il ne veut pas q
œur de Roger, mais que Roger ne connaît pas, vit dans le camp avec ce
héros
et semble lui faire oublier Bradamante. Celle-ci,
qu’il a apportée de la lune. À l’instant où il recouvre sa raison, le
héros
déteste la perfide Angélique. Roger, pendant ces
s chrétiens va livrer Bradamante à Léon. Elle déclare que cette belle
héroïne
est déjà l’épouse de son frère Roger. On interrog
Renaud, neveux de Charlemagne, se réjouissent de ce que la fleur des
héroïnes
de leur armée ne deviendra pas la dépouille d’un
plit au milieu des fêtes dans la cour de Charlemagne. Roger, toujours
héros
au milieu de son bonheur, tue le jour même de ses
un bon génie, sous la figure d’une Léna ou d’une Thérésina, ramène le
héros
au lieu et aux félicités qu’il regrette ! Ah ! si
rère déjà âgé et déchu de son caractère par un vice excusable dans un
héros
découragé : l’ivresse, mère de l’oubli. Le prince
casion d’illustrer deux fois son nom de poète en y ajoutant le nom de
héros
, d’homme d’État et de libérateur de la Grèce. S’i
Le croissant ni la croix ne couvrent sa poitrine ; Jupiter, Mahomet,
héros
, grands hommes, dieux, (Ô Christ, pardonne-lui !)
eil, tu lui montres toi-même Ton sol partout empreint de tes nombreux
héros
, Ces vieux murs où leurs noms roulent en vains éc
vivant, Prêter avec mollesse au marbre de Blanduse Les traits de ces
héros
dont l’image t’accuse. Ta langue, modulant des so
e éclaté qui retentit encore : Adieu ! Pleure ta chute en vantant tes
héros
! Sur des bords où la gloire a ranimé leurs os, J
e la chose ou le pays sur lesquels s’exerce la fureur poétique de son
héros
. Si l’on veut une idée juste d’une pareille figur
vers ne sont nullement dans sa bouche, ils sont dans la bouche de son
héros
; et si jamais il a été possible de confondre le
bouche de son héros ; et si jamais il a été possible de confondre le
héros
et l’auteur, et de rendre l’un solitaire des opin
n. Mais depuis quand un auteur serait-il solidaire des paroles de son
héros
? Quand lord Byron faisait parler Manfred, le Cor
ffisaient pas pour établir ici cette distinction entre le poète et le
héros
, M. de Lamartine avait pris soin de l’établir d’a
rnier chant de Childe Harold se trouvent uniquement dans la bouche du
héros
que, d’après ces opinions connues, l’auteur franç
e. Satan, dans Milton, ne parle point comme les anges. L’auteur et le
héros
ont deux langages très opposés, etc. » (Préface d
s remplis de faits, et qui devaient en être vides, tels que l’âge des
héros
, où l’on place tous les événements de l’âge des d
t dans l’Italie, plus de trois siècles après les courses errantes des
héros
qui durent en être l’occasion. Canon chronologiqu
xpédition des Argonautes, la guerre de Troie et les longs voyages des
héros
qui ont détruit cette ville. C’est alors, plus de
uccéda à l’âge divin, on n’admira, on ne célébra que les exploits des
héros
. Alors parurent les poètes lyriques semblables à
l’Achille de l’Iliade, lorsqu’il chante sur sa lyre les louanges des
héros
qui ne sont plus 90. Les nouveaux lyriques furent
ique, on voyait paraître, selon Horace, divers genres de personnages,
héros
et dieux, rois et artisans, enfin esclaves. La sa
es, M. Victor Hugo le porte dans le portrait physique ou moral de ses
héros
: Il y avait de l’illisible sur cette figure. Le
rt, de Fan-tine et de Thénardier. Des personnages de son théâtre, aux
héros
de la Légende des Siècles aux femmes et aux enfan
contredit par l’aigle helvétique, dans le Romancero du Cid, le vieux
héros
fidèle au roi qu’il censure, entrechoquent deux s
ications humaines son amour de la simplicité. Il sépare la vie de ses
héros
en deux parties, généralement de signes contraire
icialité qui rend creux les moindres poèmes comme les plus empanachés
héros
, les grosses catastrophes comme la moindre tirade
die et exaltée par ce don d’amplification. Les personnages y sont des
héros
ou des monstres : de Javert le « mouchard marmoré
x Lord Chancharlie est historiquement vraisemblable, et de toutes les
héroïnes
de théâtre, la reine Marie Tudor, se distingue pa
M. Hugo s’en tire par des mots. Quand on dit, sans trop y songer : un
héros
, un vieillard, une jeune fille, une mère, nous ap
apercevons vaguement quelque chose de fort net et de fort simple. Un
héros
est un beau jeune homme brave et rien de plus ; u
n de plus ; une jeune fille est un être chaste, joli et timide. Qu’un
héros
n’est souvent ni beau, ni jeune ni même brave ; q
plicité, qu’on pourrait nommer aussi : Madame de Montmorency, comme l’
héroïne
de Renée, et qu’on ne distinguerait pas, à la pre
r de la hache, tant il était fait pour l’acier ! II Telle est l’
héroïne
que Renée a préférée pour nous en raconter l’hist
nation, la grandeur, la simplicité et la fidélité après la mort d’une
héroïne
de Corneille. C’était une Romaine, nous l’avons d
’entraînait vers elles. Eh bien, Renée a un peu ce sentiment pour son
héroïne
! Il aime aussi un peu trop tout ce qu’elle aimai
hafaud de Montmorency et la cellule de sa femme. Après la mort de son
héros
, cette noble infortunée, qui n’avait jamais, héla
croisades ; vous cherchez à expliquer les actions merveilleuses de l’
héroïne
d’Orléans, qui fut la simple bergère de Domremy ;
Les dieux ont permis la ruine d’Ilion et la mort d’un grand nombre de
héros
, afin que la poésie en tirât des leçons utiles au
ous ont été unanimes dans les caractères des personnages qui sont les
héros
de cette épopée romanesque. Les exploits et les a
couleur de ces exploits et de ces aventures, mais la physionomie des
héros
, sont les mêmes. Il y a plus, ils sont tous placé
tre auteur des Martyrs a donné, en prenant un simple particulier pour
héros
d’une épopée, est un grand fait littéraire. Les P
de plus, cet art est monumental et public : on élève des statues aux
héros
, aux grands hommes ; mais si vous ne pouvez vous
craindre, vivant pouvait être coupable, mais assassiné ne parut qu’un
héros
. La mort de Louis, son frère, massacré le lendema
ges on eut bien l’audace de peindre le duc de Guise comme l’appui, le
héros
et le martyr de la religion, lui pour qui l’églis
loge eût été plus honorable encore, et pour le panégyriste et pour le
héros
, car, en 1610, Sully n’était plus rien. Mais il n
est ce qui arriva à Henri IV. On peut dire qu’il fut véritablement le
héros
de la France. Ses talents, ses vertus, et jusqu’à
aits que l’on cite, et qui sont à la fois d’un homme d’esprit et d’un
héros
, semblaient peindre en même temps l’imagination f
de Henri IV fut tout à la fois celle d’un particulier aimable et d’un
héros
. Il ne faut donc pas s’étonner si, pendant sa vie
Le sujet vous entraîne, et l’on oublie l’orateur pour ne penser qu’au
héros
. Ainsi, un acteur célèbre (Baron), qui prétendait
l peut tout dire et tout contenir. Et, tandis que le plus souvent les
héros
de théâtre sont éloignés de nous de toute la long
s de cette rencontre, conséquences déterminées par les caractères des
héros
. Lorsque les événements et le caractère sont liés
personnages, non sur les mobiles obscurs du sentiment. D’ailleurs ses
héros
sont des Italiens, et les Italiens se laissent pe
tème des petits faits significatifs, soutenu par Taine. Le moi de ses
héros
n’est qu’une « collection de petits faits », une
aractéristique de la science ; la science pénètre donc dans l’art. Le
héros
romantique, égaré en pleine fantaisie, retombe su
s sur le fait. Bien autrement difficile serait d’accorder à nombre de
héros
réalistes la valeur de types de l’homme réel. Les
collection de notes, ou avec la même, un autre historien en refera un
héros
. Qui peut se flatter d’avoir la totalité des fait
er compte ni aux raisons physiologiques, ni au milieu dans lequel son
héros
se trouvait placé. En étendant, à la façon modern
le » des Rougon-Macquart, il déclare lui-même qu’il étudiera chez ses
héros
« le débordement des appétits ». Il dit des perso
Je me détourne sans regret, de vos sibylles, de vos prophètes, de vos
héros
, pour contempler une vieille femme penchée sur un
front, il ne brandit pas au-dessus de sa tête, à la façon de certains
héros
de roman, et ainsi qu’une lame d’épée brillante e
is rentrés chez eux, n’ont qu’une idée en tête : l’idée génésique. Le
héros
de Germinal, après sept jours d’ensevelissement e
s caractères. 55. On a souvent blâmé Gœthe d’avoir fait se tuer son
héros
, au lieu de le laisser arriver à une vue plus net
ion ef à la continuité dans le développement des caractères. Les deux
héros
principaux nous sont d’abord montrés seulement de
e. Yann est un personnage symbolique, un peu à la manière de quelques
héros
de Zola, comme Albine, par exemple ! symbolisant
i avec quel art l’auteur relie Sylvestre ou vivant ou mort à ces deux
héros
pour parer à l’inconvénient de voir l’intérêt et
moment présent. Voltaire, dans le roman de l’Ingénu, fait dire à son
héros
, à propos de l’histoire ancienne : « Je m’imagine
tre la tragédie savante, une sorte d’insurrection, dont le chef et le
héros
fut Alexandre Hardi. Hardi n’inventa rien. Il emp
drigue, tout plein des grands sentiments qui feront bientôt de lui le
héros
populaire de l’Espagne ; Chimène, héritière de l’
s d’Auguste, d’Horace, de Polyeucte, de Sévère. Ceux-ci sont plus des
héros
que des hommes ; ou, si l’on veut y voir des homm
tre à notre vertu : cet effet, c’est le devoir de l’imiter. Entre les
héros
fabuleux et ceux de Corneille, il y a cette diffé
e qu’il y a de plus naturel dans l’homme ce qu’il y a d’outré dans le
héros
. Le plus souvent cet héroïsme n’est pas au-dessus
on et par l’expérience de nos vertus médiocres. D’ailleurs, parmi ces
héros
, quelques-uns ont vécu ; leur grandeur est une tr
é le secret est bienfaisante et féconde. Si elle ne peut enfanter des
héros
, ces ouvrages de prédilection de Dieu, elle nous
, du deuil des mères, de la ruine publique. Nous sommes idolâtres des
héros
, et du fond de notre misère nous battons des main
iques galants : Sertorius, Pompée et plusieurs autres. Plus tard, ses
héros
parlèrent comme Benserade. Non qu’il ne sentît ce
voir fait ses femmes trop héroïques à la louange d’avoir efféminé ses
héros
Il fallait que, dans un pays où la religion et le
du plus vulgaire et souvent du plus grossier caractère, tandis que le
héros
central de la geste, le grand Godefroy de Bouillo
onien à travers l’immense Asie et l’Inde prodigieuse, le caractère du
héros
, type accompli de vaillance et de largesse cheval
ur et Genièvre, Lancelot, Yvain, Perceval, faisaient leur apparition,
héros
plus étranges, plus captivants que tous les héros
nt leur apparition, héros plus étranges, plus captivants que tous les
héros
anciens par l’imprévu des aventures et la nouveau
ainte-More (2e moitié du xiie siècle). Mais tous ces romans dont les
héros
se nomment Alexandre, ou Hector, ou Enée, ne peuv
e en roman breton un conte oriental, dont la femme de Salomon était l’
héroïne
. Par lui, la matière bretonne prit un étrange tou
onné si on lui disait qu’il nous a parlé de l’empire des morts, et de
héros
qui, comme Hercule et comme Orphée, ont été Illu
, et le mépris de la femme était comme un article de la perfection du
héros
féodal. Et maintenant elle était placée au-dessus
sentant, et sur la démocratie dont il le considère également comme le
héros
: « La poésie, dit-il, n’a pas seulement pour but
s se permettre aucun trouble apparent ; il faut qu’il ressemble à ces
héros
qui ne portent jamais sur leurs visages la marque
entiment discret, et justement saisi, de la renommée populaire de son
héros
, il n’a pas non plus égalé le profil si net, si f
on de M. Quinet est un peu nuageux de profil ; il a quelque chose des
héros
d’Ossian, ou encore d’un héros de l’Orient nous a
eux de profil ; il a quelque chose des héros d’Ossian, ou encore d’un
héros
de l’Orient nous arrivant par les Niebelungen 99.
dessin portât sur celle-ci. Or, d’une part, ce Napoléon a beaucoup du
héros
féodal ; la multitude d’images de chevalerie qui
i. Je ne loge que chez des comtes, des marquis qui nous appellent des
héros
et qui nous trouvent encore le caractère aimable
Montmirail. Encore un, et ce sera le dernier… Illusion et mobile des
héros
! Joubert n’est pas nommé dans tous les bulletins
! L’armée d’Italie, réduite à une poignée de monde, est épuisée. Les
héros
de Lodi, de Millesimo, de Castiglione et de Bassa
alie… Joubert, en tête de cette élite dont chaque nom est celui d’un
héros
, quel plus bel éloge ! Le général en chef comptai
a campagne suivante est le plus beau fleuron militaire de notre jeune
héros
. Il eut ordre, après la bataille du Tagliamento e
s. S’il ne peut pas se dire qu’il est un historien à la taille de son
héros
, il peut au moins se rendre cette justice, et la
gratuitement condamnation sur les jugements qu’on a fait subir à son
héros
. Ainsi ce n’était pas un mathématicien du premier
nté de cela. Pour ajouter à la clarté du nimbe dont il a couronné son
héros
, pour démontrer par toutes les voies qu’il était
stoire. Il l’a grandie, il l’a élevée dans ses événements et dans son
héros
, mais il n’a pas empêché l’historien d’entrer dan
s, tantôt brillantes, sur la figure épique et presque biblique de son
héros
. Biographiquement, nous ne croyons pas qu’il soit
riginalité très-particulière ! Il est des romanciers qui aiment leurs
héros
, qui les exaltent, qui les justifient ou les plai
stave Flaubert est la Mme Bovary de son livre. Il est à sa singulière
héroïne
ce qu’elle-même est à son enfant. Dira-t-on que c
bien plus que de moralité sensible. Non content d’avoir expliqué son
héroïne
par son père, son éducation, son mariage et surto
s’éveiller. Il combine sa fable de manière à ouvrir ce château à son
héroïne
et à la mêler un soir aux fêtes et au luxe d’une
voyage d’Italie, tout comme une autre… Malheureusement, ici, le faux
héros
du roman auquel elle s’est donnée, s’écroule. Il
t pas être imputés seulement à la valeur républicaine, et que, si les
héros
exhalèrent en mourant des ressentiments et des pl
trois couleurs à la face des rois qui avaient voulu l’anéantir. Vingt
héros
, divers de caractère et de talent, pareils seulem
encore, si perçant qu’il pût être, ne voyait dans cette génération de
héros
les malheureux ou les coupables : aucun œil ne vo
qui avons vu depuis notre liberté étouffée, notre patrie envahie, nos
héros
fusillés ou infidèles à leur gloire, n’oublions j
i attachent le cœur & l’esprit par de grands intérêts. Placer ses
Héros
dans des circonstances embarrassantes, les en tir
e qu’au temps où il vivoit, qu’on pourroit se former une idée sûre du
Héros
de la Tragédie. Quels motifs ont pu porter un Ecr
de discernement sûr, de sentiment, de convenance, de sensibilité ; le
Héros
de notre Tragédie sera toujours en droit de dire,
préparer la couche d’Ulysse hors de la chambre nuptiale. Aussitôt le
héros
s’écrie : « Qui donc a déplacé ma couche ?… N’est
ds charmés sur Ulysse. Elle ne peut arracher ses beaux bras du cou du
héros
; et l’Aurore aux doigts de rose aurait vu les la
les ornements ; un berger qui se plaint, un vieillard qui raconte, un
héros
qui combat, voilà pour eux tout un poème ; et l’o
lieu entre frères et sœurs. Du mot Ἥρα, Junon, viennent ceux de ἥρως,
héros
, Ἡρακλῆς, Hercule, ἔρως, amour, hereditas, etc. J
n est le dieu de la lumière, de la lumière sociale, qui environne les
héros
nés des mariages solennels, des unions consacrées
ent leurs terres, donnèrent lieu à la création du dieu Mars. Mais les
héros
reçoivent ceux qui se présentent en suppliants. L
eaucoup plus grave, — ils sont autrement que nature. Des nains ou des
héros
pour la plupart, mais quelques-uns aussi des mons
littérature, non plus de traduire dans cette langue, par la bouche de
héros
fantastiques et imaginaires, nos doutes, nos défa
andonner l’inspiration pour l’observation, la rêverie pour l’idée, le
héros
, création démesurée et exceptionnelle, pour le ty
à l’auteur de Sapho. Ses vers ont fait leur saut de Leucade avec son
héroïne
; à cette heure ils dorment comme elle dans les f
es de la comédie politique. La tragédie représentait les dieux et les
héros
; la comédie mettait en scène les citoyens et les
le principe dans la conscience universelle : c’est que les rois, les
héros
, les grands hommes, peuvent seuls être proposés e
ramassent dans le champ de la légende ou de l’histoire une moisson de
héros
: tant mieux si l’homme se trouve dans la collect
ndant trois heures au-dessus de moi-même, et, me grandissant jusqu’au
héros
, me faire participer, sous prétexte de leçon, aux
supérieurs à l’humanité, il mit des êtres différents de l’humanité au
héros
, il substitua l’exception morale ; l’art classiqu
ux en passant le badigeon du lyrisme sur la virginité détruite de son
héroïne
; et que M. Dumas reste dans la double vérité de
des Scènes de la vie de bohême, celui-ci constituait également à ses
héros
une longue suite de glorieux ancêtres. M. Weill r
ame Marneffe. — Que m’importe que l’auteur retranche trente ans à son
héros
, et que son héroïne — d’une nature moins odieuse
e m’importe que l’auteur retranche trente ans à son héros, et que son
héroïne
— d’une nature moins odieuse et moins répulsive,
prendra sous sa plume le caractère d’une laborieuse marqueterie. Les
héros
du romantisme oubliaient d’être passionnés à forc
de MM. les romanciers, les dramaturges et les poètes. Il n’est pas d’
héroïne
de roman ou de comédie qui ne soit une femme char
chaque scène de « merveille divine » et de « beauté sans seconde » l’
héroïne
de la pièce, quand il n’a devant lui qu’une actri
ons n’existent pas au théâtre de M. Courbet. Il est tout à la fois le
héros
de la pièce et le paillasse, excellent peintre et
tion choquante qui se renouvelle perpétuellement sur les planches ? L’
héroïne
de la pièce, de par le caprice de l’auteur, est t
ine figure, tant qu’on ne met sur la scène ou dans les livres que des
héroïnes
d’une beauté merveilleuse ? — Elle est intéressée
oupent autour d’eux trente millions de comparses ? Que deviennent ses
héros
devant les pères-nobles de la Constituante et les
à toutes les larmes que j’ai versées sur les infortunes fictives des
héros
de roman ou de comédie, je me noierais à coup sûr
ce ; ses plus saisissantes péripéties se dénouaient dans l’âme de ses
héros
. Et puisque nous voilà engagé sur la pente de l’é
i forte et si intense, qu’on se surprenait à substituer le conteur au
héros
même de son drame, et qu’on se croyait de bonne f
ne connais pas de romancier qui ait fait faire le coup de poing à ses
héros
avec cette ampleur musculeuse et cette maestria c
e dévorer l’écrivain. C’est généralement l’inévitable destinée de ces
héros
de l’improvisation et de l’aventure, de disparaît
s le principe, ce livre eut une influence bienfaisante, s’il créa des
héros
et des citoyens, — depuis, que de générations éne
tre ses doigts ; il vise un présent qui l’importune et ne tue que ses
héros
! On conçoit tout ce qu’a d’innocent et de puéril
Toboso, est un compromis, plein de loyauté et de sincérité, entre le
héros
du roman de Cervantes et le paladin d’une chanson
prit, on le plaisante sans gaîté » ; mais, ajoutait-il, « le nom de l’
héroïne
et de l’auteur seront dans toutes les bouches qui
ue, morale, religieuse et sentimentale, dans laquelle il se drape, en
héros
de théâtre, alors seulement nous tiendrons l’homm
ral, de Mme de Genlis, en trois volumes de 400 pages chacun (1796). L’
héroïne
meurt à la trentième page du premier volume, mais
tanément. — Palmyra, de Mme R*** (1801). Trois fatalités pèsent sur l’
héroïne
. Palmyra est pauvre, roturière et bâtarde : elle
lés de noms exotiques, afin de se conformer à la mode qui voulait des
héroïnes
portant des noms en a : Stella, Agatha, Camilla,
n V on jouait le Lovelace français, comédie en cinq actes ; le nom du
héros
passa dans la langue, Atala est une Clarisse Harl
la, n’espérant pas qu’elle trouvât en elle la force de résistance des
héroïnes
anglaises, appela à son aide la religion et lui i
et admiré pendant un demi-siècle, en 1844 on le republiait encore, l’
héroïne
, « la plus sublime des femmes », Claire d’Albe éc
ent une romance de l’an III : Charlotte sur le tombeau de Werther : l’
héroïne
de Goetheb, repentante, faisait son mea culpa en
casions d’exercer sa malice habituelle, en exposant les faiblesses du
héros
, il est à présumer qu’il l’avait lu très inattent
. Un Anglais sur notre scène est toujours un milord, ou un capitaine,
héros
de sentiment et de générosité. » Chateaubriand, E
▲