mots à combinaisons étymologiques. — Les mots composés français. — Le
grec
industriel et commercial. — Le grec médical. — Le
Les mots composés français. — Le grec industriel et commercial. — Le
grec
médical. — Le grec et la dérivation française. —
français. — Le grec industriel et commercial. — Le grec médical. — Le
grec
et la dérivation française. — Le grec et le franç
ercial. — Le grec médical. — Le grec et la dérivation française. — Le
grec
et le français dans la botanique, l’histoire natu
is dans la botanique, l’histoire naturelle, la sociologie — Les dieux
grecs
. Le grec, assez peu senti pour qu’on ose y touch
botanique, l’histoire naturelle, la sociologie — Les dieux grecs. Le
grec
, assez peu senti pour qu’on ose y toucher sans sc
pas de bannir les termes techniques, il s’agit de ne pas traduire en
grec
les mots légitimes de la langue française et de n
céphalalgie 17 le mal de tête 18. Le français, tout aussi bien que le
grec
et certaines langues modernes, se prête volontier
on a bien voulu dénommer cinézootrope ; que nos aïeux n’ont-ils su le
grec
aussi bien que les photographes (encore un joli m
llerait pompeusement l’obéliscotrope 22 ! Cinézootrope appartient au
grec
industriel et commercial : c’est une langue fort
du peuple pour les mots savants ; en prononçant des bribes de patois
grec
ou latin, la commère se rengorge et la femme du m
n secret. Les médecins de Molière parlaient latin, les nôtres parlent
grec
. C’est une ruse, qui augmente plutôt leur prestig
ette époque, même dans Furetière, que peu de termes médicaux tirés du
grec
. Peu à peu ils se mirent à divaguer dans une lang
rs l’ont baptisée chalazion ; ce mot était technique dans la médecine
grecque
, mais grêles [mot en caractère grec] le traduit f
ait technique dans la médecine grecque, mais grêles [mot en caractère
grec
] le traduit fort bien, image pour image. « Les mé
e conserver — et surtout d’inventer des formes bâtardes, métissées de
grec
et de latin, dans les cas où le fond de notre lan
aux contiennent environ trois mille cinq cents mots français tirés du
grec
, mais ils sont tous incomplets ; il est vrai que
nt tous incomplets ; il est vrai que l’un de ces ouvrages attribue au
grec
la paternité d’une quantité de vocables purement
latins, ou allemands, comme pain et balle. L’auteur, pour l’amour du
grec
, fait venir bogue, une sorte de poisson, de [mot
u grec, fait venir bogue, une sorte de poisson, de [mot en caractères
grecs
], qui veut dire crier : c’est peut-être aller un
u bout de la plume ; nous examinerons ce point. De l’usage des termes
grecs
dans les sciences médicales, on donne cette expli
ont pourtant de forme populaire, a été ravagée par le latin et par le
grec
. Là, il n’y a aucune excuse, car toutes les plan
choqué les naturalistes modernes et ils ont traduit soigneusement en
grec
jambe enflée, ce qui a donné le mot charmant œdie
mence ainsi un chapitre : « Le nom du chœropotamos vient de deux mots
grecs
, choiros, porc, et potamos, rivière. » N’est-elle
e, et économique de dire, avec naïveté : porc de rivière. Ensuite les
Grecs
pourront traduire cela en grec, les Anglais en an
aïveté : porc de rivière. Ensuite les Grecs pourront traduire cela en
grec
, les Anglais en anglais, les Allemands en alleman
de celles dont l’importance puisse justifier la méchanceté du mot. Le
grec
admettait des combinaisons de lettres que nous ne
ancienne nous étant inconnue ou mal connue. C’est pourquoi aucun mot
grec
, ni même les noms propres, ne peut être transposé
e peut être transposé littéralement en français. J’ignore comment les
Grecs
articulaient [mot en caractère grec], mais certai
n français. J’ignore comment les Grecs articulaient [mot en caractère
grec
], mais certainement ils ne disaient pas Hèraklès.
t, avait dompté et réduit au son de son oreille presque tous les noms
grecs
historiques. C’est de cette époque que datent Tro
opatrè, Thébè. Quant à la nécessité de différencier [mot en caractère
grec
] d’avec Neptunus, elle est certaine ; là, on pour
langue est latine et que la transcription latine de [mot en caractère
grec
] est Posidion 41. Il faut beaucoup de tact et bea
faut beaucoup de tact et beaucoup de prudence pour franciser des mots
grecs
, sans offenser à la fois le grec et le français.
de prudence pour franciser des mots grecs, sans offenser à la fois le
grec
et le français. 16. Callery, Dictionnaire de la
ire de la langue chinoise. Spécimen, 1842. NdA 17. Céphalalgie. Les
Grecs
, qui avaient ce mot, l’écrivaient [mot en caractè
lalgie. Les Grecs, qui avaient ce mot, l’écrivaient [mot en caractère
grec
], ce qui est beaucoup moins difficile à prononcer
eaucoup moins difficile à prononcer. Le gréco-français raffine sur le
grec
classique. Les dictionnaires donnent la forme éty
sion française, avec ses trois mots, est plus courte que l’unique mot
grec
. NdA 19. Cavallotti avait fondé un journal appel
propres, dont Boileau, Boivin sont les types. 22. [mot en caractères
grecs
] veut dire broche ou brochette. NdA 23. Sans dou
he ou brochette. NdA 23. Sans doute pour scytogène [mot en caractère
grec
]. NdA 24. Littéralement qui-soigne-sa-chevelure
ossède pas l’idée générale de vie qui est tenue par [mot en caractère
grec
] ou [mot en caractère grec] — Le mot français bio
de vie qui est tenue par [mot en caractère grec] ou [mot en caractère
grec
] — Le mot français biologie veut dire en grec bio
c] ou [mot en caractère grec] — Le mot français biologie veut dire en
grec
biographie. NdA 27. Maladie du sein dont le nom
rt intéressant et qui m’a été des plus utiles pour ce chapitre sur le
grec
médical. NdA 33. Œillette, anciennement oliette
1828 : « La langue des sciences est devenue une espèce d’argot moitié
grec
, moitié latin… Il faut prendre garde de l’introdu
est fait. Le même Nodier fait remarquer, quoique bien respectueux du
grec
, combien il est ridicule et impropre de dire en f
ne justification de la gloire qu’ont faite et conservée à l’historien
grec
les Écoles et les Académies. Au contraire, c’en e
ion de M. Girard, impossible, si on les admet, d’admettre l’historien
grec
et son œuvre sur le pied immense où M. Jules Gira
avec soin. L’introduction contient la méthode générale de l’historien
grec
, et les quatre chapitres, en suivant, — les haran
me en ne concevant rien de plus beau que l’art et la civilisation des
Grecs
. Il ouvre son livre par une définition du génie g
ivilisation des Grecs. Il ouvre son livre par une définition du génie
grec
qui nous avertit suffisamment de ce qui va suivre
e ceux qui le prédisent, mais il n’en est pas moins vrai que le génie
grec
est cette raison avec laquelle les têtes païennes
espèce de rationaliste plus ou moins athée, comme l’étaient tous les
Grecs
cultivés au temps de Périclès. C’est enfin un his
e ressemblance, ou plutôt cette identité qu’il signale entre l’esprit
grec
et le génie de Thucydide, qui est, je le veux bie
ide, qui est, je le veux bien, l’expression la plus haute de l’esprit
grec
dans l’histoire. C’est la vérité que tout ce qui
nécessaire de cette première démonstration. Si Thucydide est le génie
grec
dans son expression la plus pure, la plus haute,
irement avec toutes les idées et tous les procédés familiers au génie
grec
. Et voilà que nous nous retrouvons une cinquantiè
l’avenir », cette vieille poétique n’est autre que la littérature des
Grecs
passée, après coup, à l’état de théorie, et qui a
des conférences à l’École normale, les us et coutumes littéraires des
Grecs
doivent être la vérité catholique dans le sens d’
’a eue déjà en disant que Thucydide n’était que l’expression du génie
grec
… Partout, en effet, à toutes les objections qu’on
ire de son histoire, M. Girard répond par les livres et l’exemple des
Grecs
. Ainsi, les harangues, que les esprits qui croien
i croient aux genres en littérature ont tant reprochées à l’historien
grec
, M. Girard ne les défend guère énergiquement que
ergiquement que par la seule raison qu’il était de tradition chez les
Grecs
, peuple harangueur, de faire des harangues ; qu’o
, de la composition et du style de Thucydide. M. Girard ne défend son
Grec
… qu’en grec ! Il nous donne toujours la raison gr
osition et du style de Thucydide. M. Girard ne défend son Grec… qu’en
grec
! Il nous donne toujours la raison grecque de son
ard ne défend son Grec… qu’en grec ! Il nous donne toujours la raison
grecque
de son faire, jamais la raison humaine, la raison
onde, la raison absolue… Et je le crois bien ! Thucydide lui-même, ce
Grec
, ne l’avait pas. Il n’avait non plus que la raiso
lui-même, ce Grec, ne l’avait pas. Il n’avait non plus que la raison
grecque
. Or, cette raison grecque, nous la connaissons. C
vait pas. Il n’avait non plus que la raison grecque. Or, cette raison
grecque
, nous la connaissons. C’est cette raison qui, dan
ous la connaissons. C’est cette raison qui, dans l’art littéraire des
Grecs
comme dans les autres arts, retranche, combine, m
nt froide comme la statuaire (la statuaire ! l’art le plus réussi des
Grecs
et qui devait l’être !) c’est cette forme qui app
ême dans Thucydide, puisque le plus beau génie humain, c’est le génie
grec
, et le plus beau génie parmi les Grecs, Thucydide
au génie humain, c’est le génie grec, et le plus beau génie parmi les
Grecs
, Thucydide. Et, de fait, il doit avoir raison enc
it avoir raison encore, notre très logique commentateur : si le génie
grec
est le plus beau génie qu’il puisse y avoir parmi
té incomparable de ce génie. Seulement, si pour tout ce qui n’est pas
grec
comme M. Girard et comme Thucydide, cette poétiqu
à la civilisation de Périclès, ce ne sera plus un avantage d’être si
Grec
. Thucydide pourra être encore (peut-être ?) le pl
ydide pourra être encore (peut-être ?) le plus parfait des historiens
grecs
, mais il ne sera plus toujours le plus parfait de
. Et, en effet, demandons-nous-le une bonne fois, qu’est-ce que l’art
grec
pour nous autres modernes, chez qui le Christiani
priver de quelque chose, — cette simplification comme l’entendent les
Grecs
, est toujours la diminution ou l’extinction d’une
égager toute seule du spectacle des choses, et il ne comprend pas, ce
Grec
qui n’est dirigé que par la raison, que la beauté
, et M. Jules Girard, qui finit par se dépraver dans ces accointances
grecques
, conclut au nom de cette raison, dont l’art, pour
le explication n’est qu’une affirmation redoublée. Expliquer un génie
grec
par le génie grec, est une tautologie qui n’expli
st qu’une affirmation redoublée. Expliquer un génie grec par le génie
grec
, est une tautologie qui n’explique rien. Comment
? Hélas ! la tête de M. Girard est aux pieds de Thucydide et du génie
grec
, et, je le crains bien, n’en bougera pas. C’est d
ns besoin d’être éclairés. Pour lui comme pour nous, Thucydide est un
Grec
très digne du temps de Périclès, mais, pour nous,
emps de Périclès, mais, pour nous, c’est justement parce qu’il est un
Grec
de ce temps-là qu’il n’est pas le plus grand des
ffirmer, est par cela seul plus grand que lui ! À le bien prendre, ce
grec
d’Athènes ne fut qu’un artiste comme on l’était à
s. C’est déjà quelque chose ! Mais comme l’art littéraire tel que les
Grecs
le concevaient n’était pas tout, même à Athènes d
Chapitre II. Des tragédies
grecques
C’est surtout dans les pièces de théâtre qu’on
eur de la mort. Voyons donc quels effets les opinions religieuses des
Grecs
pouvaient ajouter à leurs tragédies, et quels eff
tragédies, et quels effets elles leur interdisaient. La religion des
Grecs
était singulièrement théâtrale ; on raconte qu’un
e peinture des passions. Je me borne maintenant à ce qui concerne les
Grecs
. Quelle impression recevaient-ils par le tableau
s hommes. L’image de la mort produisait un effet moins sombre sur les
Grecs
que sur les modernes. Les croyances du paganisme
lus sensible, elle est parmi nous d’un plus grand effet tragique. Les
Grecs
étaient beaucoup moins susceptibles de malheur qu
rtuné, cet abattement si douloureusement exprimé par Shakespeare, les
Grecs
ne pouvaient le peindre ; ils ne l’éprouvaient pa
mythologiques. La vie était soutenue de toutes parts. La religion des
Grecs
n’étant pour nous que de la poésie, jamais leurs
otion égale à celles qu’ils ressentaient en les écoutant. Les auteurs
grecs
comptaient sur un certain nombre d’effets tragiqu
terreurs religieuses, à quelques émotions naturelles. Tout, chez les
Grecs
, a le charme et l’avantage de la jeunesse : la do
’imagination, pouvait encore fatiguer l’égoïsme. Le malheur, chez les
Grecs
, se montrait auguste ; il offrait aux peintres de
; c’est la douleur telle que la nature et la société l’ont faite. Les
Grecs
n’exigeaient point comme nous le jeu des situatio
sans que les lois de la perspective y soient observées. Les tragiques
grecs
, fondant la plupart de leurs pièces sur l’action
paré à la crainte par la religion, à l’extraordinaire par la foi, les
Grecs
n’étaient point astreints aux plus grandes diffic
intéresser le cœur humain, étaient à peine indiqués. Il suffisait aux
Grecs
d’un oracle des dieux pour tout expliquer. Oreste
éros agissent toujours par l’ordre des dieux. Racine, en imitant les
Grecs
dans quelques-unes de ses pièces, explique, par d
igion des païens, un tel développement est nécessaire ; mais chez les
Grecs
, l’effet tragique était d’autant plus terrible, q
le, qu’il avait pour fondement une cause surnaturelle. La foi que les
Grecs
avaient à de telles causes, donnait nécessairemen
, d’irrésistible dans les mouvements du cœur15. L’amour est chez les
Grecs
, comme toutes les autres passions violentes, un s
Euripide pour engager le père d’Admète à se dévouer, à sa place ! Les
Grecs
peignaient une action généreuse ; mais ils ne sav
ne pourrait pas mettre sur le théâtre français la plupart des pièces
grecques
, exactement traduites : ce ne sont point quelques
érité. Racine a risqué sur le théâtre français un amour dans le genre
grec
, un amour qu’il faut attribuer à la vengeance des
achée ; C’est Vénus tout entière à sa proie attachée. Mais jamais un
Grec
n’aurait trouvé ce vers : Ils ne se verront plus
; — Ils ne se verront plus ; —ls s’aimeront toujours. Les tragédies
grecques
sont donc, je le crois, très inférieures à nos tr
e rapport la tragédie a dû suivre les progrès de l’esprit humain. Les
Grecs
n’en sont pas moins admirables dans cette carrièr
récompenses sans nombre qu’on accordait au génie dramatique parmi les
Grecs
encourageaient, sous beaucoup de rapports, les pr
me a éprouvé quelques-unes des douleurs qu’il représente. Le goût des
Grecs
, dans les tragédies, est souvent remarquable par
yé d’abord de faire mieux, ou du moins autrement que les anciens. Les
Grecs
ayant la nature seule pour modèle, ont eu quelque
dans la véritable route. On peut quelquefois reprocher aux tragiques
grecs
la longueur des récits et des discours qu’ils met
dans les détails, et se fatigueraient bien plus tôt des abrégés. Les
Grecs
font aussi, relativement à nous, beaucoup de faut
. Ce petit nombre de critiques excepté, l’on doit reconnaître que les
Grecs
ont dans leurs tragédies un goût parfait, une rég
a vie commune aux situations héroïques. On représentait les tragédies
grecques
dans les fêtes consacrées aux dieux ; elles étaie
convention. La plupart des personnages mis en action dans les pièces
grecques
, sont tirés de l’Iliade ou de l’histoire héroïque
isaient d’abord une émotion de souvenir. Leur destinée était pour les
Grecs
un sujet national ; le poète dramatique, en les r
tuations tragiques les plus belles et les plus simples sont tirées du
grec
. Ce n’est pas que les Grecs soient supérieurs aux
belles et les plus simples sont tirées du grec. Ce n’est pas que les
Grecs
soient supérieurs aux modernes, c’est qu’ils ont
vous n’en pouvez créer une entièrement nouvelle. Les trois tragiques
grecs
ont tous traité les mêmes sujets ; ils n’en ont p
ace de l’esprit républicain qu’on puisse remarquer dans les tragédies
grecques
. Les comédies rappellent souvent l’état politique
asme de liberté qui caractérise les Romains, il ne paraît pas que les
Grecs
l’éprouvassent avec la même énergie : ils avaient
pouvait en rappeler le souvenir. L’amour de la liberté était pour les
Grecs
une habitude, une manière d’être, et non une pass
à ce genre d’observations philosophiques. Racine n’a point imité les
Grecs
à cet égard. Sous l’empire d’un monarque tel que
es plus forts et les plus malheureux de la vie ont été peints par les
Grecs
, il ne s’ensuit pas qu’ils aient égalé les modern
te ébauche du Centaure me frappe surtout comme exprimant le sentiment
grec
grandiose, primitif, retrouvé et un peu refait à
contact direct entre l’ancienne Gaule et la Grèce que par la colonie
grecque
de Marseille. Ces influences grecques dans le mid
e et la Grèce que par la colonie grecque de Marseille. Ces influences
grecques
dans le midi de la Gaule n’ont pas été vaines. Il
v de son Histoire littéraire, M. Ampère a très bien suivi cette veine
grecque
légère, comme une petite veine d’argent, dans not
ent, dans notre littérature. Encore aujourd’hui, il y a quelques mots
grecs
restés dans le provençal actuel, il y a des tours
rompue. À la renaissance du xvie siècle, la langue et la littérature
grecques
rentrèrent presque violemment et à torrent dans l
comme engorgement au confluent. L’école de Ronsard et de Baïf se fît
grecque
en français par le calque des compositions et mêm
petit traité de la conformité de la langue française et de la langue
grecque
: il a relevé une grande quantité de locutions, d
des deux langues. Pourtant, il faut le dire, toute cette renaissance
grecque
du xvie siècle, en France, fut érudite, pédantes
Malherbe, Boileau n’avaient que très peu ou pas du tout le sentiment
grec
. Corneille adorait Lucain et ce genre latin, Boil
e genre latin, Boileau s’attache à Juvénal. Racine sent bien plus les
Grecs
; mais, en bel esprit tendre, il sent et suit sur
e, non pas Eschyle, non pas même Sophocle, mais plutôt Euripide ; ses
Grecs
, à lui, ont monté l’escalier de Versailles et ont
de l’antique. Mais La Fontaine, sans y songer, était alors bien plus
grec
que tous de sentiment et de génie : dans Philémon
rate. 3º Au xviiie siècle, en France, on est moins près du sentiment
grec
que jamais. Les littérateurs ne savent plus même
du sentiment grec que jamais. Les littérateurs ne savent plus même le
grec
pour la plupart. Quelques critiques, comme l’abbé
ndonnée à Naxos et consolée par Bacchus, des retours de l’inspiration
grecque
et de cette muse heureuse ; mais c’est le doux et
acharsis (si agréable et si utile d’ailleurs), accrédita un sentiment
grec
un peu maniéré et très parisien, qui ne remontait
e et le pur. Heureusement André Chénier était né, et par lui la veine
grecque
est retrouvée. 4º Au moment où l’école de David e
vid essaie, un peu en tâtonnant et en se guindant, de revenir à l’art
grec
, André Chénier y atteint en poésie. Dans son Homè
se découvre même pour la première fois. Dans l’étude de la statuaire
grecque
, on en resta ainsi longtemps au pur gracieux, à l
eaubriand, dans les Martyrs, retrouvait de grands traits de la beauté
grecque
antique ; dans son Itinéraire, il a surtout peint
lui sont ce qu’on a écrit de mieux en fait de critique littéraire des
Grecs
. Il aurait aimé le Centaure. Vous connaissez l’Or
ophie concevant et refaisant la Grèce, quelque chose de cette qualité
grecque
fine, simple et subtile, négligée et élégante, ra
igée et élégante, railleuse et réelle, de Paul-Louis Courier, ce vrai
Grec
, dont la figure, la bouche surtout, fendue jusqu’
uit dans l’enceinte de la Grèce, sous des proportions resserrées. Les
Grecs
sortant de leur pays pour se répandre dans le mon
squ’à l’Espagne, ils la désignèrent comme la dernière Hespérie. — Les
Grecs
d’Italie, au contraire, durent appeler Ionie la p
e Ionie, plutôt que de Samos, située dans la seconde.] — De la Thrace
grecque
vinrent Mars et Orphée ; ce dieu et ce poète théo
et Orphée ; ce dieu et ce poète théologien ont évidemment une origine
grecque
. De la Scythie grecque vint Anacharsis avec ses o
ce poète théologien ont évidemment une origine grecque. De la Scythie
grecque
vint Anacharsis avec ses oracles scythiques non m
s jours, nous prouve assez que Persée, héros d’une origine évidemment
grecque
, fit ses exploits célèbres dans la Mauritanie gre
gine évidemment grecque, fit ses exploits célèbres dans la Mauritanie
grecque
; le royaume de Pélops ou Péloponnèse a l’Achaïe
e, dont le pays est appelé encore aujourd’hui la Morée blanche. — Les
Grecs
avaient d’abord appelé Océan toute mer d’un aspec
s d’abord dans l’orient même. Ce que nous disons de la Géographie des
Grecs
se représente dans celle des Latins. Le Latium du
e de Médée, selon la même fable, était né à Chalcis, dans cette ville
grecque
de l’Eubée qui s’appelle maintenant Négrepont. —
celle où nous la plaçons. Puisque des Latins nous sommes revenus aux
Grecs
, remarquons que cette nation vaine en se répandan
roie et les voyages des héros errants après sa destruction, des héros
grecs
, tels que Ménélas, Diomède, Ulysse, et des héros
ède, Ulysse, et des héros troyens, tels que Anténor, Capys, Énée. Les
Grecs
ayant retrouvé dans toutes les contrées du monde
es Latins s’appelait Dius Fidius ; les Égyptiens, aussi vains que les
Grecs
, disaient que leur Jupiter Ammon était le plus an
s des autres nations avaient pris leur nom de l’Hercule Égyptien. Les
Grecs
observèrent encore qu’il y avait eu partout un ca
er de l’Arcadie dans le Latium, où il donna l’hospitalité à l’Hercule
grec
, son compatriote, et prit pour femme Carmenta, ai
Enfin ce qui confirme tout ce que nous venons de dire, c’est que les
Grecs
observèrent ces caractères poétiques dans le Lati
Crète et dans l’Asie. Mais comme ces mots et ces idées passèrent des
Grecs
aux Latins dans un temps où les nations, encore t
ture suivante : Il peut avoir existé sur le rivage du Latium une cité
grecque
, ensevelie depuis dans les ténèbres de l’antiquit
es lettres latines furent d’abord semblables aux plus anciennes des
Grecs
, ce qui est une forte preuve que les Latins ont r
Grecs, ce qui est une forte preuve que les Latins ont reçu l’alphabet
grec
de ces Grecs du Latium, et non de la Grande-Grèce
i est une forte preuve que les Latins ont reçu l’alphabet grec de ces
Grecs
du Latium, et non de la Grande-Grèce, encore moin
ue pourquoi les Latins changèrent leur Dius Fidius pour l’Hercule des
Grecs
, et leur jurement national Medius Fidius pour Meh
dateur, pour lui substituer Hercule, fondateur de la société chez les
Grecs
, et changèrent le caractère de leurs bergers-poèt
irent Sabin, faute de pouvoir exprimer religieux. Servius Tullius fut
Grec
dans le langage des Romains, parce qu’ils ne sava
ent quelque cause publique, quelque fondement de vérité.… Ce sont les
Grecs
qui, chantant par tout le monde leur guerre de Tr
issa le trône à sa postérité. Cette fable, inventée par la vanité des
Grecs
et adoptée par celle des Romains, ne put naître q
plus naturel de croire qu’il exista sur le rivage du Latium une cité
grecque
qui, vaincue par les Romains, fut détruite en ver
la civilisation assurait déjà aux hommes réunis par la religion. Les
Grecs
prenaient encore αρα dans le sens de vœu, action
um, dans les deux sens de supplice et de sacrifice. En cela la langue
grecque
répond à la langue latine : ἄρα, vœu, action de d
Chapitre premier. De la première époque de la littérature des
Grecs
Je comprends dans cet ouvrage, sous la dénomin
us saurons alors quelle est la principale cause de la supériorité des
Grecs
dans les beaux-arts, et nous verrons ensuite si l
s depuis près de trois mille ans, et souvent même les successeurs des
Grecs
sont restés bien au-dessous d’eux ; mais cette ob
genre, c’est par la description animée des objets extérieurs que les
Grecs
ont excellé dans la plus ancienne époque de leur
nt plus croire à une inspiration surnaturelle. On peut considérer les
Grecs
, relativement à la littérature, comme le premier
tion ; les Égyptiens n’avaient point servi de modèles à la poésie des
Grecs
; elle était en effet la première de toutes13 ; e
nts. En examinant les trois différentes époques de la littérature des
Grecs
, on y aperçoit très distinctement la marche natur
erçoit très distinctement la marche naturelle de l’esprit humain. Les
Grecs
ont été d’abord, dans les temps reculés de leur h
es. C’est Homère qui caractérise la première époque de la littérature
grecque
: pendant le siècle de Périclès, on remarque les
ilité moins immédiate. Par exemple, la théorie d’une langue, celle du
grec
, suppose une foule de combinaisons abstraites for
e d’abstraction qu’exige la composition d’une grammaire ; les auteurs
grecs
ne doivent point être considérés comme des penseu
faiblesse, sont les idées plus nobles des siècles suivants. Les héros
grecs
s’accusent publiquement de lâcheté, le fils d’Ach
âcheté, le fils d’Achille immole une jeune fille aux yeux de tous les
Grecs
qui applaudissent à ce forfait. Les poètes savaie
les idées que ces paroles exprimaient avant lui. Homère et les poètes
grecs
ont été remarquables par la splendeur et par la v
ujours avec sévérité, mais il peint toujours avec intérêt. Les poètes
grecs
en général mettaient peu de combinaison dans leur
eur organisation par des accords enivrants. La musique était chez les
Grecs
inséparable de la poésie ; et l’harmonie de leur
t le besoin de variété qui rend souvent l’esprit recherché ; mais les
Grecs
, au milieu de tant d’images et de sensations vive
théories ne sont que l’analyse de leurs impressions. Le paganisme des
Grecs
était l’une des principales causes de la perfecti
es ; les mystères, les oracles, l’enfer, tout, dans la mythologie des
Grecs
, semblait la création d’une imagination libre dan
est moins poétique que la plupart des coutumes modernes ; et chez les
Grecs
ces coutumes ajoutaient toutes à l’effet des évén
cun peuple, donc, n’a réuni pour la poésie autant d’avantages que les
Grecs
; mais il leur manquait ce qu’une philosophie plu
, en y mêlant des idées et des impressions nouvelles. Les progrès des
Grecs
, sous les rapports philosophiques, sont extrêmeme
emblables. Le mot de vertu n’a point un sens positif dans les auteurs
grecs
d’alors. Pindare donne ce nom à l’art de triomphe
ramenait. L’esprit de réflexion se montre rarement dans la poésie des
Grecs
. On y trouve encore moins de véritable sensibilit
e à ne comprendre aucune idée, aucun sentiment, voilà tout ce que les
Grecs
connaissaient des liens de l’amour. Les fils même
ilence ; et Pénélope sort, pénétrée d’admiration pour sa sagesse. Les
Grecs
n’ont jamais exprimé, n’ont jamais connu le premi
e, qui ne suppose aucune qualité morale dans l’objet aimé. Ce que les
Grecs
entendaient par l’amitié, existait entre les homm
élever un tombeau, et de faire prendre à sa mère un second mari . Les
Grecs
honoraient les morts ; les dogmes de leur religio
quelles sont les causes premières des beautés originales de la poésie
grecque
, et des défauts qu’elle devait avoir à l’époque l
était un petit pays civilisé, au milieu du monde encore barbare. Les
Grecs
étaient peu nombreux, mais l’univers les regardai
it à l’effet de la poésie ; on l’étudie, on l’analyse, tandis que les
Grecs
la chantaient, et n’en recevaient l’impression qu
utres. On peut attribuer quelques-uns des caractères de la poésie des
Grecs
au genre de succès que se proposaient leurs poète
tte monotonie si fatigante pour nous, ne l’était point dans les fêtes
grecques
; de certains airs, qui ont produit de grands eff
n était peut-être ainsi des idées que contenait la poésie lyrique des
Grecs
. Les mêmes images, les mêmes sentiments, et surto
oujours les applaudissements de la multitude. L’approbation du peuple
grec
s’exprimait bien plus vivement que les suffrages
persiste, le véritable génie est souvent découragé. L’envie chez les
Grecs
existait quelquefois entre les rivaux ; elle a pa
des Hébreux a précédé celle d’Homère ; mais il ne paraît pas que les
Grecs
en aient eu aucune connaissance. 14. S’exprimer
est-ce méconnaître l’admiration que les bons littérateurs doivent aux
Grecs
?
n d’Athènes, la littérature latine suivit la route que la littérature
grecque
avait tracée, d’abord parce que c’était la meille
vrir. Le paganisme romain avait beaucoup de rapport avec le paganisme
grec
. Les préceptes des beaux-arts et de la littératur
vaient naître des mêmes causes. Tout ce qui tient dans la littérature
grecque
à la religion païenne, à l’esclavage, aux coutume
remarquer, ce sont les différences caractéristiques de la littérature
grecque
et de la littérature latine ; et les progrès de l
ent de la raison, et le contenir par l’estime. Plus religieux que les
Grecs
, quoique moins fanatique ; plus obéissant aux aut
l’état s’occupèrent de littérature, leurs livres eurent sur ceux des
Grecs
l’avantage que donne toujours la connaissance pra
hilosophiques et les occupations de l’homme d’état, que les écrivains
grecs
cédaient davantage à leur imagination, et que les
philosophie ; dans toutes les autres, et surtout dans la littérature
grecque
, les premiers essais de l’esprit humain ont appar
n. Les comédies de Plaute et de Térence ne sont que des imitations du
grec
. Les autres poètes antérieurs à Cicéron, ou mérit
atine ; le besoin de s’amuser, le principe créateur de la littérature
grecque
. Les patriciens instituaient, par condescendance
magination se réveille la première. Un goût plus sévère que celui des
Grecs
devait résulter, à Rome, de la distinction des cl
s domestiques, des pantomimes, ou des farces grossières, des esclaves
grecques
faisant le principal rôle dans des sujets grecs,
ères, des esclaves grecques faisant le principal rôle dans des sujets
grecs
, mais rien qui pût avoir la moindre analogie avec
rs. Les femmes avaient plus d’existence chez les Romains que chez les
Grecs
; mais c’était dans leurs familles qu’elles obten
rps. Les Romains ne cherchaient donc point à se distinguer, comme les
Grecs
, par des systèmes extraordinaires, par d’inutiles
t leur ressembler. Quoique les Romains se soient moins livrés que les
Grecs
à la littérature, ils leur sont supérieurs par la
s observations morales et philosophiques. Les Romains avaient sur les
Grecs
une avance de quelques siècles, dans la carrière
teur, et des lumières du public qu’il s’est choisi pour tribunal. Les
Grecs
étaient beaucoup plus exercés que les Romains à c
les bases des opinions philosophiques des Romains sont empruntées des
Grecs
; mais comme les Romains adoptèrent, dans la cond
mains adoptèrent, dans la conduite de leur vie, les principes que les
Grecs
avaient développés dans leurs livres, l’exercice
leurs livres, l’exercice de la vertu les a rendus très supérieurs aux
Grecs
, pour l’analyse de tout ce qui tient à la morale.
’âme. Les Romains avaient cependant plus de vraie sensibilité que les
Grecs
; les mœurs sévères conservent mieux les affectio
mieux les affections sensibles, que la vie licencieuse à laquelle les
Grecs
s’abandonnaient. Plutarque, qui laisse de ce qu’i
rs mœurs et les progrès de leur esprit, fussent plus capables que les
Grecs
d’affections profondes, on ne trouve point dans l
amais pu, d’ailleurs, transporter à Rome l’intérêt que trouvaient les
Grecs
dans les tragédies dont le sujet était national26
ure latine étant très rapprochée de la dernière de la littérature des
Grecs
, on y remarque aussi les mêmes défauts, qui tienn
, on y remarque aussi les mêmes défauts, qui tiennent, comme ceux des
Grecs
, à ce que le monde connu n’existait pas depuis lo
et de l’erreur sur plusieurs autres. Les Romains sont supérieurs aux
Grecs
dans la carrière de la pensée : mais combien tout
ent dans la comparaison qu’on peut faire de l’esprit et des mœurs des
Grecs
, avec l’esprit et les mœurs des Romains. La verve
battre, ses longs développements, les rapides mouvements de l’orateur
grec
, la multitude d’arguments que Cicéron croit néces
latine avait emprunté beaucoup de mots et de règles grammaticales du
grec
éolique, que les colonies avaient transporté dans
n l’Ancien, qui désapprouvait le goût des Romains pour la littérature
grecque
, et qui témoigna particulièrement du mépris à Enn
me orateur : il ne se montra l’adversaire que de Carnéade, philosophe
grec
de la secte académique ; et Diogène le stoïcien,
a durée de la république, les Romains repoussèrent ce faux esprit des
Grecs
, mais si l’on veut rendre à la philosophie l’hono
s Romains. Posthumus Albinus, romain, écrivit une histoire de Rome en
grec
; Fabius Pictor, une autre en latin, etc. Avant E
auxquels on peut joindre Plaute et Térence, traducteurs des comédies
grecques
. Mais quel est le poète original, dans la langue
puisse comparer le moins du monde à celle d’Homère sur la littérature
grecque
? Cicéron est le premier de la littérature latine
r de la littérature latine, comme Homère le premier de la littérature
grecque
; avec cette différence que, pour qu’il existât u
s ont mérité beaucoup de louanges, en osant abandonner les traces des
Grecs
, et célébrer des événements domestiques, soit dan
et Cicéron disent que les tragiques romains ont été les copistes des
Grecs
, et que toutes les tragédies citées dans les écri
des anciens (et il y en a près de deux cents) sont tirées des sujets
grecs
. Accius, dit un commentateur, avait composé une t
ndis que les titres de près de deux cents tragédies tirées des sujets
grecs
nous ont été transmis ! Il serait hasardé de voul
C’est fort tard que les Romains se sont occupés de la littérature des
Grecs
; et lorsque la fin des guerres puniques eut rend
t républicain, et tout ce que nous lisons de l’enthousiasme du peuple
grec
pour le perfectionnement de l’art dramatique et p
elet, l’idée de petit roi est celle qui vient à l’esprit de l’homme :
grec
, il dit [mot en caractères grecs] ; latin, regali
lle qui vient à l’esprit de l’homme : grec, il dit [mot en caractères
grecs
] ; latin, regaliolus 139 ; allemand, zaunkœnig (r
gé de dire : petit roi, tout comme, vingt siècles plus tôt, le paysan
grec
. Cependant si le cas de roitelet était unique ou
kopfkohl, et pour les Italiens, capuccio ; ainsi le phénicoptère des
Grecs
, l’oiseau aux ailes de flamme, est pour nous le f
cours des siècles et des langues ! M. Bréal, lui-même, la signale, en
grec
moderne, où mys pontikos, rat d’eau, et par abrév
est universelle. Comme nous disons grue un oiseau et une machine, les
Grecs
appelaient [mot en caractères grecs] l’oiseau et
rue un oiseau et une machine, les Grecs appelaient [mot en caractères
grecs
] l’oiseau et la « gloire »145, et, [mot en caract
aractères grecs] l’oiseau et la « gloire »145, et, [mot en caractères
grecs
] notre machine vulgaire à lever les fardeaux ; le
poulain correspondent à equleus et le chevalet est [mot en caractères
grecs
] en grec moderne ; horse en anglais veut dire che
rrespondent à equleus et le chevalet est [mot en caractères grecs] en
grec
moderne ; horse en anglais veut dire cheval et ch
urni presque partout un verbe qui est le péjoratif d’imiter et que le
grec
n’avait pas, ni le latin, malgré la parenté sylla
e ; le portugais : macaco-macaquear ; le polonais malpa-malpowac ; le
grec
moderne [mot en caractères grecs]. (singerie). C’
ear ; le polonais malpa-malpowac ; le grec moderne [mot en caractères
grecs
]. (singerie). C’est une belle progéniture. « Bâto
ar les logiques ordinaires : l’oniscus latin est l’[mot en caractères
grecs
] (petit âne), mais les paysans romains connaissai
Loriot. Chardonneret. Que la fauvette à tête noire ait été nommée en
grec
[mot en caractères grecs]153, en latin atracapill
ue la fauvette à tête noire ait été nommée en grec [mot en caractères
grecs
]153, en latin atracapilla ; qu’elle soit, en ital
ne faut d’ailleurs être surpris de rien au pays des métaphores ; les
Grecs
n’appelaient-ils pas du même mot, struthio, le mo
de l’Europe et dans les deux langues classiques : [mot en caractères
grecs
]161, carduelis, l’italien cardellino traduisent e
brebis en italien, pecorelle ; et dans toutes les langues, depuis le
grec
, la machine de guerre à heurter les murailles s’e
s’est dite du même nom d’animal, bélier ou mouton, [mot en caractères
grecs
], aries, ram (ang.), stormram (holl.), ariete (es
donnola, doninha ; les Espagnols, la petite commère, comadreja ; les
Grecs
d’aujourd’hui, la petite bru [mot en caractères g
comadreja ; les Grecs d’aujourd’hui, la petite bru [mot en caractères
grecs
]. A cette liste, il faut peut-être joindre son no
la blanche. La même idée, ou celle de douceur, s’imaginerait dans le
grec
[mot en caractères grecs], la blanche, la douce 1
e, ou celle de douceur, s’imaginerait dans le grec [mot en caractères
grecs
], la blanche, la douce 168, et ce serait encore l
rir les vrais noms de la belette, si nous n’en sommes plus, comme les
Grecs
, à la confondre avec le chat. En somme, ici comme
de rouge ou de lumière a toujours servi à caractériser le rouget ; le
grec
disait [mot en caractères grecs] ; le latin, rube
rs servi à caractériser le rouget ; le grec disait [mot en caractères
grecs
] ; le latin, rubellio ; et pour les Hollandais, c
ndelle de mer ou le volant, le papillon ; c’est le [mot en caractères
grecs
] et l’hirundo des anciens, le volador des Espagno
st girasole et l’espagnole, girasol : elles rappellent les trois mots
grecs
[mot en caractères grecs], [mot en caractères gre
e, girasol : elles rappellent les trois mots grecs [mot en caractères
grecs
], [mot en caractères grecs], [mot en caractères g
nt les trois mots grecs [mot en caractères grecs], [mot en caractères
grecs
], [mot en caractères grecs] dont le dernier désig
t en caractères grecs], [mot en caractères grecs], [mot en caractères
grecs
] dont le dernier désigne particulièrement le souc
il ses odorantes fleurs violettes, et il semble qu’[mot en caractères
grecs
] ait été traduit littéralement en allemand et en
ion normande, patte de raine. La « grenouille » toute seule, c’est le
grec
[mot en caractères grecs] ; le latin, ranunculus
aine. La « grenouille » toute seule, c’est le grec [mot en caractères
grecs
] ; le latin, ranunculus 181, le roumain, ranunchi
roumain, rushcutça. Nielle, c’est la « petite Noire », nigella ; les
Grecs
disaient de même [mot en caractères grecs] et ils
tite Noire », nigella ; les Grecs disaient de même [mot en caractères
grecs
] et ils disent encore [mot en caractères grecs].
ême [mot en caractères grecs] et ils disent encore [mot en caractères
grecs
]. Le français nielle n’a, sans doute, jamais cont
s il était particulièrement intéressant de savoir si la valeur du mot
grec
[mot en caractères grecs] se rencontrait dans les
ent intéressant de savoir si la valeur du mot grec [mot en caractères
grecs
] se rencontrait dans les noms véritables de l’ané
te, M. Antoine Thomas rappelle fort à propos que de [mot à caractères
grecs
], chapeau, les Grecs avaient formé [mot à caractè
rappelle fort à propos que de [mot à caractères grecs], chapeau, les
Grecs
avaient formé [mot à caractères grecs], jambon :
caractères grecs], chapeau, les Grecs avaient formé [mot à caractères
grecs
], jambon : « Ce serait un rapport inverse qui aur
a des Latins, dans l’adescare des Italiens, dans l’[mot en caractères
grecs
] des Grecs modernes. L’amadou, c’est la nourritur
s, dans l’adescare des Italiens, dans l’[mot en caractères grecs] des
Grecs
modernes. L’amadou, c’est la nourriture et l’appâ
nus à l’alphabet romain. NdA 142. Chabot, poisson à grosse tête, en
grec
, [mot en caractères grecs] ; en latin capito ; en
NdA 142. Chabot, poisson à grosse tête, en grec, [mot en caractères
grecs
] ; en latin capito ; en latin mérovingien, cabo.
ssaire du Centre : chardonnet, échardonnet, échardonnette. NdA 161.
Grec
moderne : [mot en caractères grecs] et [mot en ca
ardonnet, échardonnette. NdA 161. Grec moderne : [mot en caractères
grecs
] et [mot en caractères grecs] 162. L’ancien fra
161. Grec moderne : [mot en caractères grecs] et [mot en caractères
grecs
] 162. L’ancien français disait broche. NdA 163
167. Même remarque ; le mot actuel est vœsel. NdA 168. Mais le nom
grec
de la belette était plutôt [mot en caractères gre
168. Mais le nom grec de la belette était plutôt [mot en caractères
grecs
] (qui se glisse) ; [mot en caractères grecs] aura
plutôt [mot en caractères grecs] (qui se glisse) ; [mot en caractères
grecs
] aurait été la fouine, qui s’apprivoise comme un
iotrope, tournesol ; confusion absurde dont il faut encore accuser le
grec
, — et dont on trouvera sans doute des traces dans
sans doute des traces dans ce paragraphe. Il y a encore un autre nom
grec
, hélianthe. En somme, trois fleurs : le souci, la
acerdotis virilia (Hadrianus Junius, Nomenclator). NdA 186. Son nom
grec
[mot en caractères grecs] lui venait de ce qu’ell
anus Junius, Nomenclator). NdA 186. Son nom grec [mot en caractères
grecs
] lui venait de ce qu’elle servait, d’après Diosco
e ce qu’elle servait, d’après Dioscoride, à guérir [mot en caractères
grecs
] ; l’idée de blanc est contenue dans le nom du ma
Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des
Grecs
La philosophie et l’éloquence étaient souvent r
la beauté de son langage et la noblesse de son style. Les philosophes
grecs
sont, pour la plupart, des orateurs éloquents sur
s abstraites. Je dois cependant considérer d’abord la philosophie des
Grecs
séparément de leur éloquence : mon but est d’obse
des discussions politiques dans un pays libre, avait atteint chez les
Grecs
un degré de perfection qui sert encore de modèle
gré de perfection qui sert encore de modèle : mais la philosophie des
Grecs
me paraît fort au-dessous de celle de leurs imita
urer à la pensée de l’homme deux mille ans de méditation de plus. Les
Grecs
se sont perfectionnés eux-mêmes, d’une manière tr
sertion ; ce qu’il m’importe d’observer maintenant, c’est combien les
Grecs
étaient propres à répandre les lumières, combien
pour qu’il soit possible à ce philosophe de les attaquer toutes. Les
Grecs
se sont livrés avec folie à la recherche des diff
possible de ne pas le sentir, en lisant les écrits philosophiques des
Grecs
, quel que soit le charme de leur langage. Les an
t d’habileté, qu’aux préceptes de la vertu. Plusieurs des philosophes
grecs
confondent de même les rangs dans la morale, ils
pas que le mot de bonheur soit une fois prononcé dans les écrits des
Grecs
, selon l’acception moderne. Ils ne mettaient pas
mme se trouvent concentrées dans l’intérêt personnel. Les philosophes
grecs
étaient en très petit nombre, et des travaux anté
n doit élever. Aristote cependant, qui vécut dans le troisième siècle
grec
, par conséquent dans le siècle supérieur pour la
e la progression, tient uniquement à la liberté républicaine dont les
Grecs
ont joui, et que les modernes n’ont pas connue. A
nement avec une supériorité rare, parce que l’exemple des républiques
grecques
lui avait fourni la plupart de ses idées. Si le r
a réflexion, qui le fait découvrir à l’homme. Le style des historiens
grecs
est remarquable par l’art de narrer avec intérêt
n ne reportait point encore sa pensée vers les causes. Les historiens
grecs
marchent avec les événements ; ils en suivent l’i
’esprit humain. L’éloquence des philosophes égalait presque, chez les
Grecs
, l’éloquence des orateurs. Socrate, Platon, aimai
à se garantir de toute parure poétique. L’éloquence philosophique des
Grecs
fait encore effet sur nous, par la noblesse et la
tés simples ; néanmoins nous trouverions les discours des philosophes
grecs
sur les affections de l’âme trop monotones, s’ils
n et Démosthène. Ce qu’on peut remarquer en général dans les orateurs
grecs
, c’est qu’ils ne se servent que d’un petit nombre
xprimés fortement et longtemps développés, soit que les harangues des
Grecs
eussent le même défaut que leur littérature, l’un
oigne toute critique, sans captiver profondément l’intérêt. Enfin les
Grecs
, tout étonnants qu’ils sont, laissent peu de regr
issances philosophiques, les succès militaires, tout semble, chez les
Grecs
, ne devoir être que passager ; c’est la semence q
L’amour de la réputation était le principe de toutes les actions des
Grecs
; ils étudiaient, pour être admirés ; ils support
ational, ce dévouement patriotique qui ont distingué les Romains. Les
Grecs
devaient donner l’impulsion à la littérature et a
ys ? 20. Thucydide est certainement le plus distingué des historiens
grecs
. Tous ses tableaux sont pleins d’imagination ; et
e. — Chœurs et effets lyriques du théâtre romain. La beauté de l’art
grec
nous entraînait ; nous l’avons suivi jusque dans
omains du temps des rois, cette déesse n’était connue, ni sous le nom
grec
, ni sous l’appellation latine qu’elle reçut plus
indices, nous croyons, avec un de ses plus beaux génies, que chez les
Grecs
, innover dans la musique, c’était bouleverser l’É
ité, en faisaient un peuple politique, et nullement artiste comme les
Grecs
. Ce n’est pas à dire toutefois que ces mœurs âpre
nt, non pas encore l’art harmonieux, mais la tradition religieuse des
Grecs
, et avec elle des oracles, des exhortations ou de
he de Pindare. Tout est romain par l’allusion présente, mais tout est
grec
par le souvenir. C’était, dans la forme, un conse
plébéiens. Des décemvirs sacrifieront les victimes, selon le rite des
Grecs
. Si vous faites exactement cela, vous serez toujo
euple romain : ces premiers contacts de l’imagination et de la poésie
grecques
ne lui venaient pas en délassement et en parure d
à la majesté du culte, aux devoirs de la piété domestique, l’art des
Grecs
introduisit à Rome ces œuvres de l’esprit qui fai
cet accord heureux des arts, lorsqu’elle commença d’imiter la poésie
grecque
, et d’introduire, après les jeux sanglants du cir
de Livius Andronicus, comme sous celle d’Ennius, importée de l’idiome
grec
, elle était bien loin d’en renouveler l’éclat lyr
e, la scène proprement dite (pulpitum) était plus vaste que celle des
Grecs
, parce que toute la représentation s’y concentrai
ués d’éclat lyrique et d’harmonie ! Ainsi, lorsque ce Romain, presque
Grec
de naissance, Ennius, venu de la Calabre colonisé
Euripide, rien de ce chœur de jeunes Chalcidiennes venues au camp des
Grecs
pour attendre la souveraine de Mycènes, et accuei
t soldats, substituait, non pas un chœur, mais un dialogue de soldats
grecs
ennuyés de leur station en Aulide, et répétant av
te Euripide, chantant la beauté d’Hélène par la voix de jeunes filles
grecques
, sur ce même rivage où reste encore enchaînée la
à montrer combien, dans les premières imitations latines, la tragédie
grecque
devait perdre de sa magnificence et de son harmon
plicité se rapprocher chaque jour davantage de l’élégance des modèles
grecs
. Nous ne pouvons douter de ce progrès rapide, pou
ante à Rome n’imitait que le second ou le troisième âge de la comédie
grecque
, l’âge de Philémon, de Diphile, de Ménandre : ell
à Rome, eut-elle toujours aussi la même timidité ? Son imitation des
Grecs
ne devint-elle pas quelquefois plus hardie, en ét
ut rendre enfin à la tragédie latine, dans les sujets imités de l’art
grec
, quelques accents d’inspiration lyrique. Cela mêm
été de mélodie, ces nombres impétueux et divers qu’avait connus l’ode
grecque
, et qui seuls pouvaient suivre par la musique, co
âme si ferme étayait la république et l’affermissait, le rempart des
Grecs
, celui qui, dans les chances douteuses, n’hésita
ande crise, cet homme doué d’un si grand génie, ô ingrats Argiens ! ô
Grecs
frivoles, oublieux des bienfaits ! vous l’abandon
e désespérée de Philoctète, qu’il faut lire seulement à côté des vers
grecs
: Heu ! quis salsis fluctibus Mandet me ex subli
gédie, d’Accius élevé jusqu’à l’honneur de la comte paraison avec les
Grecs
, et digne de se faire une si grande place parmi e
us la courte dictature du premier César, il y avait à Rome un théâtre
grec
confié particulièrement à la protection du jeune
oire des anciens Peuples, & dans la connoissance des bons Auteurs
Grecs
& Latins, que nos Philosophes, qui n’ont cher
n bon Historien ; mais principalement pour s’éclaircir s’il savoir le
Grec
. M. Larcher fut choisi pour cette importante comm
e transporte au domicile du sieur de Voltaire. Il le trouve occupé au
Grec
, à la vérité, mais à du Grec à côté duquel étoit
ieur de Voltaire. Il le trouve occupé au Grec, à la vérité, mais à du
Grec
à côté duquel étoit une mauvaise Traduction. Il l
s avoir pour ce les connoissances requises. Vous parlez des Ecrivains
Grecs
que vous n’entendez pas ; vous employez le mot ba
tendez pas ; vous employez le mot barbare de Basiloi, qui n’est point
grec
, au lieu de Basileis ; vous vous servez du mot de
n’est pas ce dont il est question, reprit M. Larcher nous parlons de
Grec
. Alors l’Interrogé entre en fureur, & se met
e, Faussaire *, Paillard. Ce n’est pas du méchant François, c’est du
Grec
qu’on vous demande. L’Interrogé répond : Bouc, C
Bouc, Crasseux, Sodomite. Ceci est encore du François, & non du
Grec
, ajouta le Député. Mais puisque vous ne voulez pa
ec, ajouta le Député. Mais puisque vous ne voulez pas répondre sur le
Grec
, voyons sur les Auteurs. Pourquoi vous êtes-vous
des Dieux des Enfers, parce que ces Dieux retenoient Proserpine ? Le
Grec
moderne est interdit par toutes ces questions. Se
azarin…. Je le vois bien, dit M. Larcher à son Compagnon, l’étude du
Grec
vient de renverser, dès le commencement, la cerve
mpos, il fut délibéré, d’une voix unanime, de lui envoyer un Rudiment
Grec
, un Répétiteur du Collége Mazarin, & un Prêtr
n’écrire que très peu en François, & défense de parler jamais de
Grec
. » M. Larcher ne s’est pas borné à des Critiques
résente aux regards de l’observateur deux grands peuples, — le peuple
grec
et le peuple romain, — qui tous deux mal vus long
istoire des peuples artistes tient toujours un peu du roman. Chez les
Grecs
, les plus poètes des hommes, l’Histoire, pour emp
Or, l’erreur, en matière d’histoire, — et particulièrement d’histoire
grecque
, — date de loin, et, singulière fortune ! il n’a
t à la Renaissance, en effet, que l’idolâtrie de l’imitation du monde
grec
a commencé. Elle saisit alors ces vieux chrétiens
ait un vieillard austère et dégraderait sa noble vieillesse. Se faire
Grec
, rentrer dans le paganisme, retourner boire à l’o
royons qu’il aurait dû appuyer davantage sur cet amour de l’antiquité
grecque
qui gâte, même littérairement, Fénelon, amour ign
our ignorant comme tous les amours, car si Fénelon savait les lettres
grecques
, il ne savait pas l’histoire grecque. S’il l’avai
r si Fénelon savait les lettres grecques, il ne savait pas l’histoire
grecque
. S’il l’avait sue, ce beau chimérique aurait prob
née d’adorateurs de la Grèce, qui l’aiment, il est vrai, à la manière
grecque
, avec un bandeau sur les yeux, et qui ont cru, so
?… Hélas ! gouverner passait son génie. Aristote, il est vrai, est un
Grec
; mais si cet homme incomparable se montre encore
e Grèce, livrée à ses passions. Même Alexandre, le plus politique des
Grecs
, après son père Philippe, Alexandre, qui ajoute à
piste Platon, qui avait la beauté symbolique du langage si cher à ces
Grecs
, avait pour leur démocratie la répugnance des esp
ugnance des esprits délicats ; mais comme l’impuissance politique des
Grecs
ne venait pas seulement de cette démocratie tapag
a jamais. Ainsi, quand on l’oppose au nôtre, on peut résumer le monde
grec
dans une douloureuse infériorité : l’absence de l
. Quand la statue était brisée, il n’y avait plus de Dieu. » Pour les
Grecs
, même la liberté, c’est-à-dire ce qui tient le mo
eulement, toute chose humaine ayant son revers, cette supériorité des
Grecs
nous a brillamment faussé l’Histoire. Cette relig
de notre époque, une critique qui, après avoir fait la part du génie
grec
, ôte avec un tact souverain l’imagination des All
e de garder la moindre illusion sur la valeur morale et politique des
Grecs
, mais, en exprimant une telle opinion, nous n’avo
ais plutôt, moi, des hommes de recul ! Manquant, comme les démocrates
grecs
, du véritable instinct politique, méconnaissant l
instinct politique, méconnaissant la réalité de leur temps comme les
Grecs
méconnaissaient la réalité du leur, ils établisse
qui honorerait à la fois le Gouvernement français et le Gouvernement
grec
: il s’agirait d’établir un lien régulier entre l
t la patrie renaissante des Hellènes, de mettre en rapport l’étude du
grec
en France avec cette étude refleurie au sein même
la connaissance, le goût et l’inspiration la plus sûre de l’antiquité
grecque
a dû naître dans plusieurs esprits, du jour où le
iversité n’a pas été sans préjugés et sans prévention dans l’étude du
grec
ancien et à l’égard de la Grèce moderne. Les Grec
ion dans l’étude du grec ancien et à l’égard de la Grèce moderne. Les
Grecs
modernes y ont bien été de leur faute pour quelqu
ent devenus uniquement par le labeur et par les livres, ont rendu aux
Grecs
modernes et à leurs prétentions exclusives la mon
des signes est grand) contribuait à l’entretenir. La prononciation du
grec
telle qu’elle était en vigueur dans l’ancienne Un
nne Université, et qu’elle l’est encore dans la nôtre, paraissait aux
Grecs
modernes tout à fait barbare ; le fait est qu’ell
; le fait est qu’elle peut être commode pour les dictées de versions
grecques
que les professeurs font aux écoliers, mais elle
ition, qu’après la prise de Constantinople par les Turcs, les savants
grecs
qui s’étaient réfugiés en Italie y avaient porté
à qui donc devrait-on l’introduction, la naturalisation de la langue
grecque
en Occident, sinon à ces savants des xive et xve
ir dans ses moindres nuances, pour bien articuler dans ses accents le
grec
ancien, il n’est rien de tel encore que d’être Gr
ns ses accents le grec ancien, il n’est rien de tel encore que d’être
Grec
moderne. Sans se croire tout à fait au temps où l
croire tout à fait au temps où le savant Philelphe épousait une femme
grecque
pour mettre la dernière main à son érudition et s
estineraient d’une manière plus spéciale à l’enseignement des Lettres
grecques
en France ? Nous n’avons pas à rédiger ici de pro
aître la plus grande et la plus originale de toutes, l’ancienne école
grecque
. Cette fois, je ne vous parlerai pas de la peintu
ement plus cultivé et plus parfait, la sculpture ; c’est la sculpture
grecque
qui sera le sujet de ce cours. Par malheur, en ce
ù les Indiens, les Persans, les Germains, les Celtes, les Latins, les
Grecs
, avaient la même langue et le même degré de cultu
ême degré de culture ; une époque moins ancienne où les Latins et les
Grecs
, déjà séparés de leurs autres frères, étaient enc
Grèce, et nous sommes conduits à regarder les alentours de la plante
grecque
pour chercher si l’air et le sol qui l’ont nourri
un coin de la Crète. A Athènes, qui est le centre de la civilisation
grecque
, les plus nobles fruits du Midi croissent sans cu
sser de la Crète en Égypte. Aujourd’hui encore9, « il y a dans chaque
Grec
l’étoffe d’un marin »10. Dans ce pays, qui n’a qu
ntenant il lui survit. Une fois la Grèce soumise, on voit paraître le
Grec
dilettante, sophiste, rhéteur, scribe, critique,
mesure de son champ, couvert chaque année par l’inondation du Nil. Le
Grec
reçoit d’eux cette technique et cette routine ; m
ours plus nombreux et plus sûrs, voilà le don particulier de l’esprit
grec
. Ils pensent pour penser, et c’est pour cela qu’i
elle se fraye une voie et végète à travers les fissures : « La langue
grecque
, disait un Père de l’Eglise, est la mère des héré
Deux occupations à leurs yeux distinguaient l’homme de la brute et le
Grec
du Barbare : le soin des affaires publiques et l’
la chasse autant que la prise, et le voyage autant que l’arrivée. Le
Grec
est raisonneur encore plus que métaphysicien ou s
proposition absurde, si choquante qu’elle fût17. Ce sont des rhéteurs
grecs
qui ont fait l’éloge de la peste, de la fièvre, d
vre, de la punaise, de Polyphème et de Thersite ; c’est un philosophe
grec
qui a prétendu que le sage se trouverait heureux
. » — Cette légende nous donne l’idée la moins imparfaite de l’esprit
grecque
. Voilà le trait délié dans lequel il enserre les
ure, par les formes dont elle peuple l’esprit, incline directement le
Grec
vers les conceptions arrêtées et nettes. Elle l’y
es se furent établies et multipliées. Pour des yeux modernes, un État
grec
semble une miniature. L’Argolide a huit à dix mil
ctibles des choses. Nos sciences les admettent aujourd’hui, et l’idée
grecque
de la destinée n’est rien déplus que notre idée m
e jour de sa naissance, se trouve inventeur, voleur, menteur comme un
Grec
, mais avec tant de grâce, que le récit du poëte s
os yeux vers la vie pratique. Là encore la vénération leur manque. Le
Grec
ne sait pas, comme le Romain, se subordonner à qu
ensemble, s’oublier pour un grand intérêt national, voilà ce que les
Grecs
n’ont jamais pu faire avec suite. Ils se cantonne
on. Et cette chute n’est point accidentelle, mais fatale. Tel que les
Grecs
le conçoivent, l’État est trop petit, insuffisant
au milieu de l’azur. Rien d’étonnant si l’on trouve dans le caractère
grec
ce fonds de gaieté et de verve, ce besoin de bonh
omme à prendre la vie comme une partie de plaisir. Entre les mains du
Grec
les idées et les institutions les plus graves dev
es voix ». Un festin éternel en pleine lumière, voilà le ciel pour le
Grec
; partant, la plus belle vie est celle qui ressem
ar désir de gloire, pour avoir le plaisir d’être le premier parmi les
Grecs
. Avec l’argent de ses alliés, le peuple embellit
torieuse qu’elle met dans les nerfs et l’imagination du chasseur. « Ô
Grecs
! Grecs ! disait à SoIon un prêtre égyptien, vous
qu’elle met dans les nerfs et l’imagination du chasseur. « Ô Grecs !
Grecs
! disait à SoIon un prêtre égyptien, vous êtes de
ils lui donnent des dimensions moyennes ou petites. Parmi les temples
grecs
, il n’y en a que deux ou trois aussi grands que l
dont l’harmonie totale ne peut être sentie que sur un plan. Le temple
grec
n’est pas un lieu d’assemblée, mais l’habitation
poudre qui a coupé en deux le Parthénon. Livré à lui seul, le temple
grec
demeure et subsiste ; on s’en aperçoit à sa forte
Ajoutez à cet air de force l’air d’aisance et d’élégance ; l’édifice
grec
ne songe pas seulement à durer comme l’édifice ég
un pas de plus et considérer un nouveau caractère de la civilisation
grecque
. Non-seulement un Grec de l’ancienne Grèce est gr
rer un nouveau caractère de la civilisation grecque. Non-seulement un
Grec
de l’ancienne Grèce est grec, mais encore il est
a civilisation grecque. Non-seulement un Grec de l’ancienne Grèce est
grec
, mais encore il est ancien ; il ne diffère pas se
d’autres inclinations ; il diffère de l’Anglais, de l’Espagnol et du
Grec
moderne en ce qu’étant placé à une époque antérie
s le stade, dans plusieurs danses solennelles ; « c’est le propre des
Grecs
, dit Pline, de ne rien voiler ». L’habillement n’
mens et les bureaux. — Au contraire, dans un petit Etat comme la cité
grecque
, l’homme ordinaire est au niveau de toutes les fo
, avocat et obligé de plaider dans sa propre cause. Un méridional, un
Grec
, est naturellement vif d’esprit, bon et beau parl
, et, pour faire répéter des danseurs, des chanteurs, des acteurs, un
Grec
, un Athénien a toujours du goût. — Riche ou pauvr
Moins artificiel, moins spécial, moins éloigné de l’état primitif, le
Grec
agissait dans un cercle politique mieux proportio
eu les mœurs qu’il décrit ; son Olympe lui-même n’est qu’une famille
grecque
. Nous n’avons pas besoin de nous forcer et de nou
ls était illustre et brave. » A toutes les époques de la civilisation
grecque
reparaît avec diverses nuances le même sentiment
est d’avoir des richesses, de la santé, de la considération parmi les
Grecs
, de parvenir ainsi à la vieillesse, et, après avo
Notre esprit y vit parce qu’il s’y est fait ; mais combien celui des
Grecs
se mouvait plus aisément dans la sienne ! Nous ne
étranger ; pour nous en bien servir, nous sommes obligés de savoir le
grec
et le latin ; et le plus souvent nous nous en ser
e temps de la filtrer goutte à goutte. Désavantage énorme et dont les
Grecs
étaient exempts. Il n’y avait pas de distance che
au d’un forgeron ou d’un paysan d’Athènes. Essayez de traduire en bon
grec
un discours de Pilt ou de Mirabeau, même un morce
bres, et vous comprendrez par la force du contraste pourquoi chez les
Grecs
l’instrument de la pensée, étant plus simple, fai
vre s’est compliquée, et au-delà de toute mesure. Outre les idées des
Grecs
, nous avons toutes celles qu’on a fabriquées depu
ort son autorité, ses doctrines et ses exemples, nous faire Latins et
Grecs
de langue et d’esprit comme les lettrés italiens
, et d’aimer la vie animale autant que la vie morale. La civilisation
grecque
est la seule qui ait rempli ces deux conditions.
s ou nous serions tentés de les habiller. Au contraire dans la statue
grecque
la tête n’excite pas plus d’intérêt que les membr
manifestée en traits visibles, c’est dans l’histoire de la statuaire
grecque
. Pour faire l’homme de marbre ou d’airain, ils on
e compris ; mais il est le moule primitif et persistant d’où le monde
grec
est sorti. Quand nous voulons nous figurer une po
t de la poésie la confidence d’une âme qui parle à une âme. Celle des
Grecs
était non-seulement débitée à haute voix, mais dé
chine et leur contagion dans tous nos nerfs. Telle était cette langue
grecque
dont nous n’avons plus que le squelette. On voit
moins vaste de l’orchestrique. On sait les noms de deux cents danses
grecques
. Jusqu’à seize ans, à Athènes, l’orchestrique fai
de matière à l’orchestrique que la politique et la guerre. Selon les
Grecs
, le plus agréable spectacle que l’on pût donner a
Un de ces ballets sacrés, le dithyrambe, devint plus tard la tragédie
grecque
. Elle-même n’est d’abord que la fête religieuse,
pleine de sous-entendus, trop décousue, trop faite pour des athlètes
grecs
du vie siècle ; les vers qui nous restent n’en s
té et l’énormité ne souffrent aucune traduction. Il est clair que ces
Grecs
, si sobres et si lucides dans leur prose, sont en
ns. Le signal fut donné par les Doriens, peuple nouveau, de pure race
grecque
, qui, sorti de ses montagnes, envahit le Péloponn
’y prenaient dès avant la naissance, et, tout au contraire des autres
Grecs
, ils préparaient non-seulement l’homme, mais la f
lit et on le fortifie avec méthode ; Xénophon dit que seuls entre les
Grecs
ils exercent également toutes les parties du corp
ible, « Les Spartiates, dit Xénophon, sont les plus sains de tous les
Grecs
, et l’on trouve parmi eux les plus beaux hommes e
rre, mais sur mer où ils n’avaient presque point de navires, tous les
Grecs
et jusqu’aux Athéniens recevaient d’eux, sans mur
re, il y en a qui sont des géants. Remarquez que dans la civilisation
grecque
ces admirables corps ne sont point des raretés, d
combat, et Phayllos fut le chef des Crotoniates qui vinrent aider les
Grecs
contre les Mèdes. Un général n’était pas alors un
s Perses prisonniers ; à la vue de ces chairs blanches et molles, les
Grecs
se mirent à rire, et marchèrent en avant, pleins
aits. Mais ce que l’on voyait dans les façons, le geste et la pose du
Grec
, ce n’était pas l’homme de cour, c’était l’homme
culpture. Homère avait cité Achille et Nérée comme les plus beaux des
Grecs
assemblés contre Troie ; Hérodote nomme Callicrat
Troie ; Hérodote nomme Callicrate le Spartiate comme le plus beau des
Grecs
armés contre Mardonius. Toutes les fêtes des dieu
é chez eux, Philippe, vainqueur aux jeux Olympiques, le plus beau des
Grecs
de son temps, et, du vivant d’Hérodote, ils lui o
ager autour de leurs points de départ, se répandre dans tout le monde
grec
, fournir l’instrument de la guerre, la décoration
où faiblit la vie dont il est l’écho. Tel est le cas de la statuaire
grecque
: elle devient adulte juste au moment où finit l’
seulement des hommes, les plus beaux de tous, qu’a faits la statuaire
grecque
. Elle a fait aussi des dieux, et, du jugement de
ère et entendent la voix du mystique lacchos qui vient au secours des
Grecs
. Après la bataille, on offre en prémices aux dieu
iter, sa Pallas, son Aphrodite céleste, et achevé, comme disaient les
Grecs
, la majesté des dieux. Pour avoir le sentiment du
lès. La comparaison des mythologies a montré récemment que les mythes
grecs
, parents des mythes sanscrits, n’exprimaient à l’
a source jaillissante. Dans Homère, dont les poëmes sont la Bible des
Grecs
, Ulysse naufragé, après avoir nagé deux jours, ar
ur nom. Je n’en citerai qu’un, Éros, l’Amour, pour montrer comment le
Grec
, libre et pénétrant d’esprit, réunissait dans la
x, on comprendra le profond sentiment qui soutenait alors la religion
grecque
, l’émotion sublime, l’admiration, la vénération a
cque, l’émotion sublime, l’admiration, la vénération avec laquelle le
Grec
devinait les forces intimes de la nature vivante
étachés et érigés en personnages distincts. On peut comparer l’Olympe
grec
à un olivier vers la fin de l’été. Selon la place
ttention pour reconnaître le pédoncule qui les a portés. Tel l’Olympe
grec
, selon le degré de la transformation qui a humani
n foyer. » Pour se représenter exactement le sentiment religieux d’un
Grec
, il faut se figurer une vallée, une côte, tout le
igine il n’est que la contrée elle-même ; c’est pourquoi, aux yeux du
Grec
, sa ville est sainte, et ses divinités ne font qu
pothèse sur ce point qui les touchait de si près. — Au contraire, les
Grecs
avaient déjà imaginé trois explications du phénom
important du christianisme et du sentiment religieux moderne, la race
grecque
est la moins religieuse des races. C’est une race
s à danser, à jouer avec des chèvres apprivoisées, voilà les plaisirs
grecs
, plaisirs d’une race pauvre, économe, éternelleme
niais et factice. La belle humeur, la joie de vivre, sont les choses
grecques
par excellence. Cette race a toujours vingt ans :
er que la nature est bonne, qu’on peut et qu’on doit y céder. Pour le
Grec
, en effet, la nature est une conseillère d’élégan
ngue le palicare et qui se montre avec tant d’innocence dans la jeune
Grecque
, n’est pas la pompeuse vanité du barbare, la sott
les écrits de Paul-Louis Courier, qui a formé son style sur le style
grec
. Comparer sa traduction des premiers chapitres d’
en grande partie la simplicité, le naturel, la belle logique du style
grec
. Cela fait un singulier contraste avec le style m
paroles, on reconnaît le mode dorien, le seul qui soit véritablement
grec
. » 48. The fair Maid of Perth, dans W. Scott. V
archaïque de bronze du Louvre, et les statues d’Égine. 56. Le vice
grec
, inconnu au temps d’Homère, commence, selon toute
ra parmi les protecteurs de la langue russe. Huitième classe. Le
grec
et le latin, l’éloquence et la poésie ou l’étude
ons. Voici les raisons de ceux qui s’obstinent à placer l’étude du
grec
et du latin à la tête de toute éducation publique
facilement et plus utilement avec d’autres connaissances que des mots
grecs
et latins ; qu’il faut autant de mémoire pour app
aire et la syntaxe ; que les exemples d’hommes qui n’ont jamais su ni
grec
ni latin, et dont la mémoire n’en est ni moins fi
t traité à l’article TEMPS ; que les jeunes étudiants ne savent ni le
grec
ni le latin qu’on leur a si longtemps enseigné, n
ie sur ce point à l’endroit où j’esquisserai le caractère des auteurs
grecs
et latins. Je sais qu’on a recours à la glose int
’on ne puisse être un grand jurisconsulte sans la moindre teinture de
grec
et avec une très-petite provision de latin, tandi
quent de bien savoir et de bien écrire le latin, mais ils ignorent le
grec
; et la langue de Galien et d’Hippocrate n’est pa
sme d’Hippocrats ? Mais ce que je dis du moment où la connaissance du
grec
et du latin est utile au médecin, et de l’âge où
, je puis le dire du littérateur même, avec cette différence que sans
grec
, et, à plus forte raison, sans latin, on n’est po
que Voltaire, qui n’est pas un littérateur médiocre, sait bien peu de
grec
, et qu’il n’est pas le vingtième, le centième de
ère de les étudier toutes. Demandez à Dumarsais comment on apprend le
grec
et le latin ; il vous répondra, traduire les bons
s composé, et personne aujourd’hui ne possède, peut-être, les langues
grecque
et latine comme ils les ont possédées. De la
s écoles par le thème et la version leur est très-familier, et que le
grec
qu’ils n’ont étudié que par la version leur est t
que par la version leur est toujours difficile. — Mais c’est que le
grec
est plus étendu. — J’en conviens. — C’est qu’
érateurs écrivent et parlent couramment le latin, que peu écrivent le
grec
et qu’aucun ne le parle. — Mais ces raisons ne
pas ? — A-t-il beaucoup étudié le latin ? — Comme nous. — Et le
grec
? — Il y a soixante ans qu’il s’en occupe. —
vrira et l’interprétera sur-le-champ. — Et l’auteur et le manuscrit
grec
? — Il hésitera, il vous renverra au lendemain.
— Je crois, et je parie qu’en moins de trois ans je possède mieux le
grec
que Le Beau qui l’a étudié toute sa vie. — Et c
ule ou par le thème et la version. Auteurs classiques de la langue
grecque
et de la langue latine. Il y a en latin et en
de la langue grecque et de la langue latine. Il y a en latin et en
grec
une multitude de grammaires et de dictionnaires à
oudot62. Pour les maîtres, le Grand Dictionnaire latin d’Estienne. En
grec
, pour les élèves, la Grammaire de Clénart63 rédig
élèves, la Grammaire de Clénart63 rédigée par Vossius, et les Racines
grecques
de Port-Royal. Pour les maîtres, celle de Port-Ro
e Scapula65 ou quelque autre. Pour les maîtres, le Grand Dictionnaire
grec
d’Estienne. En latin, pour les élèves, un de nos
s66. Et puis la nuée de ceux qui ont écrit des dialectes de la langue
grecque
, de ses idiotismes, de ses prépositions, de ses t
ie et le commerce de la librairie. Avantage de l’étude des langues
grecque
et latine. Les Grecs ont été les précepteurs d
brairie. Avantage de l’étude des langues grecque et latine. Les
Grecs
ont été les précepteurs des Romains : les Grecs e
que et latine. Les Grecs ont été les précepteurs des Romains : les
Grecs
et les Romains ont été les nôtres, je l’ai dit, e
itre de littérateur, sans la connaissance de leurs langues. La langue
grecque
ayant beaucoup influé sur le latin, et la grammai
ue l’étude des deux langues doit marcher de front ; celui qui sait le
grec
, rarement ignore le latin ; et il n’est que trop
atin ; et il n’est que trop commun de savoir le latin et d’ignorer le
grec
. Celui qui a appris le latin, ne l’oublie guère67
elui qui a appris le latin, ne l’oublie guère67, et celui qui a su le
grec
qu’il n’a appris que par la version, l’a bientôt
, d’Euripide, coupé avec celui de Moïse et des prophètes. Les langues
grecque
et latine ont aussi de particulier, que telle est
est d’après l’esquisse légère que je vais donner du style des auteurs
grecs
et latins, et des sujets qu’ils ont traités, qu’o
ssance précoce convient peu à la jeunesse69. Caractère des auteurs
grecs
. Hérodote a écrit neuf livres de l’Histoire de
Folard72. Diodore de Sicile a écrit des Egyptiens, des Assyriens, des
Grecs
et des Romains. Denys d’Halicarnasse, l’Histoire
mmes de goût et de la canaille. Cependant on ne possède pas la langue
grecque
sans l’avoir lu et relu. Rien de si voisin de la
tère des auteurs latins. Après cette ébauche succincte des auteurs
grecs
, j’achève plus rapidement encore celle des auteur
pines de la grammaire n’en seront pas émoussées ? Ordre des études
grecques
et latines. Cet ordre est presque celui de nos
sortie de la faculté qu’on appelle des arts. Il y a nombre d’auteurs
grecs
et latins dont je n’ai rien dit, mais la connaiss
contredite. — (Note du manuscrit do la main de Diderot.) 59. Du mot
grec
aOpô, médecin. (Br.) 60. « Ce qui est surtout é
de Boudot a été réimprimé jusqu’en 1825. 63. Abrégé de la Grammaire
grecque
, in-8°. Nombreuses éditions. 64. Antesignan, he
eon. 69. « Nous ne donnerons pas ici cette appréciation des auteurs
grecs
et latins, qui ne nous a paru ni assez approfondi
lecte a été d’abord du féminin, suivant le genre que ce mot a dans le
grec
, d’où il est tiré, et on ne sait pas pourquoi on
Vopiscus, auteurs do l’Histoire auguste, sont des Latins, et non des
Grecs
. 74. Même observation pour Aurelius Vérus, Aure
ettres parasites et les groupes arbitraires (ph, ch). — Liste de mots
grecs
réformés. — La Cité verbale et les mots insolites
ue deux réformes à faire dans l’orthographe : l’une concerne les mots
grecs
; l’autre, les mots étrangers. Les deux questions
ctes. Je parlerai des mots étrangers dans un autre chapitre. Les mots
grecs
imposés au dictionnaire français perdraient une p
arcange. Voilà toutes mes propositions touchant la réforme des mots
grecs
. J’estime qu’en diminuant la laideur de ces mots
ans doute aucun élagage, si rigoureux qu’il soit, ne donnera aux mots
grecs
la pureté de lignes qu’ils auraient acquise en pa
aient acquise en passant par la forge populaire. De [mot en caractère
grec
] nous ne pouvons plus faire sortir que filactère,
a cité verbale des figures étrangères, des voix dissonantes. Les mots
grecs
: il semble que, vomis par les cartons de Flaxman
de la langue française, et si je livre à la serpe la plupart des mots
grecs
et des mots étrangers, c’est précisément pour leu
n piège tendu à toutes les femmes et à tous ceux qui ne savent pas le
grec
. NdA 54. À Paris, le peuple a résolu la question
e. NdA 60. On peut conserver l’h initiale de ces mots commençant en
grec
par u, non par respect pour le grec, mais pour va
nitiale de ces mots commençant en grec par u, non par respect pour le
grec
, mais pour varier les formes. NdA 61. Ch italie
en termes de cette École : horriblement poncif ; que ses Turcs et ses
Grecs
ressemblaient à des sujets de pendule ; que tout
is, même sur le cœur de sa maîtresse. Mais, de plus, c’est un artiste
grec
attardé dans les temps modernes, plus grec que Ch
de plus, c’est un artiste grec attardé dans les temps modernes, plus
grec
que Chénier lui-même, Chénier l’archaïste, et tel
es, plus grec que Chénier lui-même, Chénier l’archaïste, et tellement
grec
, en restant Byron, qu’il n’a même la révélation e
on génie que quand il s’est mis en rapport avec la Grèce et avec les.
Grecs
. Jusque-là, en effet, il n’est pas poète. Il n’es
core. Pour qu’il naquît, il fallait que son génie rencontrât le génie
grec
qu’il n’avait pas trouvé à Harrow, où il n’étudia
cholars, il ne l’étudia point, et le peu qu’il apprit là de la langue
grecque
, il nous a dit dans ses Mémoires qu’il l’oublia.
ue, il nous a dit dans ses Mémoires qu’il l’oublia. Mais sa grammaire
grecque
, à lui, fut la Grèce elle-même, la Grèce tout ent
esque la divinité anthropomorphite de sa poésie, tout est du plus pur
grec
qui ait jamais existé. Jusque-là, tristement Angl
usque-là, tristement Anglais, ce fut dans Childe Harold qu’il jaillit
Grec
et qu’il se rapporta Grec à sa patrie. Depuis ce
is, ce fut dans Childe Harold qu’il jaillit Grec et qu’il se rapporta
Grec
à sa patrie. Depuis ce moment, il ne cessa jamais
dans le Don Juan, où il le devint tellement dans le chant du chanteur
grec
, aux noces d’Haïdée, qu’on aurait pu dire que le
èce, l’auteur — A. Grenier — est allé jusqu’à dire que Byron est plus
Grec
même que les Anciens qui ont imité les Grecs ; et
à dire que Byron est plus Grec même que les Anciens qui ont imité les
Grecs
; et rien n’est plus vrai… Je sais d’autant plus
ui nous l’a cachée, en la tachant… Comprimé par la règle anglaise, ce
Grec
, dilaté par la vie libre de la Grèce, se donna l’
laquelle je terminerai cette vue trop rapide sur Byron, c’est que ce
Grec
des premiers temps dans les temps modernes, était
passé dans l’italien favella, langage, discours) ; la fable, chez les
Grecs
, se dit aussi μῦθος, d’où les latins tirèrent le
γος, parole, eut en outre chez les Hébreux le sens d’action, chez les
Grecs
celui de chose. Μῦθος a été aussi défini un récit
rieure. Je n’en veux pour exemple que la défense d’imiter le luxe des
Grecs
dans les funérailles. Défendre l’abus avant qu’il
e et Pyrrhus, dans lesquelles les Romains commencèrent à se mêler aux
Grecs
. Cicéron observe que la loi est exprimée en latin
les nous sont parvenues. En effet, les vers iambiques furent pour les
Grecs
un langage intermédiaire entre celui des vers hér
trouve dans l’Iliade deux passages précieux qui nous prouvent que les
Grecs
partagèrent cette opinion des Égyptiens. Nestor,
. À l’appui de ces vérités nous présenterons les suivantes : chez les
Grecs
, le mot nom signifia la même chose que caractère
dans son sens propre les maisons partagées en plusieurs familles. Les
Grecs
prirent d’abord ce mot dans le même sens, comme l
s la langue de la jurisprudence romaine, nomen signifie droit ; et en
grec
, νόμος, qui en est à peu près l’homonyme, a le se
es temps de simplicité, où l’on ne connaissait que le nécessaire. Les
Grecs
comptaient aussi trente mille dieux, et divinisai
-dessus de leur faible capacité. Les fables divines des Latins et des
Grecs
durent être pour eux les premiers hiéroglyphes, l
e poétique. Homère est indubitablement le premier auteur de la langue
grecque
; et puisque nous tenons des Grecs tout ce que no
t le premier auteur de la langue grecque ; et puisque nous tenons des
Grecs
tout ce que nous connaissons de l’antiquité païen
s mathématiciens du monde. Les Phéniciens les transmirent ensuite aux
Grecs
, et ceux-ci, avec la supériorité de génie qu’ils
vulgaire, adopté ensuite par les Latins57. On ne peut croire que les
Grecs
aient tiré des Hébreux ou des Égyptiens la connai
s la langue vulgaire des Latins, qui a conservé plus de traces que la
grecque
, de son origine héroïque, et qui lui est aussi su
be fut trouvé plus tard que les autres parties du discours. Aussi les
Grecs
, nation ingénieuse, employèrent moins de tours qu
e tard dans la prose. Les premiers qui l’employèrent furent, chez les
Grecs
, Gorgias de Léontium, et chez les Latins, Cicéron
st ce que nous avons dit, qu’avant Gorgias et Cicéron, les prosateurs
grecs
et latins employaient des nombres poétiques ; au
acles répondaient en vers de cette mesure. Ce vers fut appelé par les
Grecs
pythien, de leur fameux oracle d’Apollon Pythien.
inventé en Italie dans l’âge de Saturne, qui répond à l’âge d’or des
Grecs
. Ennius, cité par le même Festus, nous apprend qu
jusqu’au temps où ils inondèrent les provinces orientales de l’empire
grec
. Les Égyptiens écrivaient leurs épitaphes en vers
Ce qui est plus certain, c’est que les fondateurs de la civilisation
grecque
furent les poètes théologiens, lesquels furent au
pourquoi on traduit si heureusement en allemand les mots composés du
grec
, surtout ceux du langage poétique. Adam Rochember
e, et remarquables par la propriété. Aussi nous avons vu que chez les
Grecs
et les Latins, nom et nature signifièrent souvent
e commodité, d’agrément ou de luxe, avaient déjà été trouvées par les
Grecs
, avant qu’il y eût parmi eux des philosophes. Nou
autres nations de ce temps. Les prêtres seuls savaient le latin et le
grec
. En français clerc voulait dire souvent lettré ;
end que les lettres des Latins ressemblaient à l’ancien alphabet des
Grecs
. Ce qui le prouve, c’est que les Grecs employère
aient à l’ancien alphabet des Grecs . Ce qui le prouve, c’est que les
Grecs
employèrent pendant longtemps les lettres majuscu
n Hongrie la même ville a un nom chez les Hongrois, un autre chez les
Grecs
, un troisième chez les Allemands, un quatrième ch
t subir une transformation. On doit conjecturer que les Latins et les
Grecs
en font autant, lorsqu’ils expriment tant de chos
lières aux barbares, avec des mots qui sonnent si bien en latin et en
grec
. Voilà pourquoi on trouve tant d’obscurité dans l
es, et qui durent être bien plus nombreuses dans l’origine. Ainsi les
Grecs
et les Français qui ont passé d’une manière préma
la tête de cet armement formidable. Son fils Xerxès lui succéda : les
Grecs
l’auraient élu, s’ils avaient pu choisir leur enn
e bourreau. C’est là le danger de la nature du « Barbare », comme les
Grecs
, malgré ses raffinements de luxe et de mœurs, app
ner. Mardonios qui convoitait la Satrapie de l’HelIade rabaissait les
Grecs
: il les représentait divisés et pauvres, incapab
euse, puisque les dieux la voulaient : elle fut aussitôt résolue. Les
Grecs
, quand ils entendirent cette page, lue par Hérodo
e, immémoriale, abolie, dont les multitudes, évoquées par l’historien
grec
, rappellent l’immense charnier d’Ézéchiel prenant
plaine mémorable. Dix jours lui suffiraient sans doute à vaincre ces
Grecs
qu’ils avaient arrêtés dix ans, sous les murs d’I
à la Perse, le sentit sans doute, lorsque Xerxès lui demanda « si les
Grecs
oseraient seulement se défendre ». L’orgueil hell
s rangs. » Xerxès rit de cette idée folle : au compte de Démarate, un
Grec
pourrait tenir tête à dix mille Perses et deux à
xès, averti, les fit passer devant son année, et les renvoya dire aux
Grecs
ce qu’ils avaient vu. Ils sortirent terrifiés du
en sortait que des éclairs sinistres illuminant un abîme. La tragédie
grecque
n’a pas de scène plus pathétique que l’audience d
nça, et qu’Hérodote nous a conservés, dépasse étrangement le diapason
grec
: c’est la vocifération hébraïque dans son âpreté
de cheval et s’élancer sur la vague. Quelques jours après, la flotte
grecque
cinglait vers le bras de mer de l’Artémision, res
e poussaient des hurlements magiques pour la conjurer. Mais les vents
grecs
, sourds aux exorcismes barbares, ne leur accordèr
récifs l’escadre détachée pour faire le tour de l’Eubée. Les trirèmes
grecques
, groupées sur l’autre rive, en dehors des coups d
eux flottes ; la victoire, opiniâtrement disputée, se décida pour les
Grecs
restés maîtres de leur rivage. Mais les pertes av
ympie. On les célébrait justement alors, et c’était même pourquoi les
Grecs
n’avaient envoyé aux Thermopyles qu’une si faible
Barbares. Que de grandeur témoigne cette fière insouciance ! Le génie
grec
s’y montre dans sa sérénité légère, planant sur l
mmortels s’avancèrent et lâchèrent pied comme les autres. La tactique
grecque
jouait avec l’impéritie barbare : de temps en tem
tournait alors et les abattait par milliers. Peu de morts du côté des
Grecs
; la grande lance tenait le javelot écourté à dis
èches, mille Phocéens qui gardaient les cimes, et retombèrent sur les
Grecs
cernés par cette marche tournante. Les noirs augu
vers Salamine, et se perdit dans la mer. Cette vision parut aux deux
Grecs
un présage certain de la défaite de Xerxès. Les G
te de son armée. Cependant le péril était deux fois grand, car les
Grecs
avaient contre eux, non point seulement le pays f
chefs, malgré Thémistocle. Seul contre tous, il comprit que la patrie
grecque
tenait à cette claie de vaisseaux unis, et qu’ell
aucun élan possible et aucun recul. Les navires alertes et légers des
Grecs
, qui volaient plus qu’ils ne voguaient, fondirent
ises détachées de la côte, elle prit leurs rochers pour des vaisseaux
grecs
, leurs blancheurs brillantes pour des voiles, et
r ? C’était pour eux assez de gloire qu’il les choisît entre tous les
Grecs
, pour les absoudre de leur offense et devenir leu
s faire prendre le parti des Mèdes contre la liberté de la Grèce. Les
Grecs
étant du même sang, parlant la même langue, ayant
erge-épouse, l’ennemie mortelle de l’impure Asie, l’alliée fidèle des
Grecs
de l’Iliade, se dressait en vue des deux aimées,
ient avec leur corps des sentiers sanglants. Mais la guerre, dont les
Grecs
avaient fait un art, n’était pour les Perses qu’u
amp fut emporté d’assaut. Le carnage surpassa celui de Salamine : les
Grecs
, une fois maîtres du retranchement, n’eurent plus
prodigieux : on entend rouler, tout le long d’une page de l’historien
grec
, les trônes, les lits, les cratères, les bassins,
même. Le luxe emphatique de l’Orient choquait la noble simplicité des
Grecs
, ils le raillaient et le méprisaient. Il y avait,
x coups d’ailes ; le matin en Europe, l’après-midi en Asie. La flotte
grecque
, commandée par l’Athénien Xantippe et le Spartiat
stratos », répondit l’homme de Samos. — « Chef d’armée ». — L’oreille
grecque
était sensible à ces jeux de noms et de double se
mi. Les Perses se souciaient peu, depuis Salamine, d’engager avec les
Grecs
des combats de mer ; l’onde était évidemment leur
e ; la place semblait inabordable, étant deux fois défendue. Mais les
Grecs
ne craignaient plus rien, le succès enflait leur
ama, la Renommée aux cent bouches et aux cent clairons. Mais la Phémé
grecque
, à qui les Athéniens avaient consacré un autel, é
trois heures, à Mycale, l’annonce de la victoire de Platée. Tous les
Grecs
rassemblés sur cette rive asiatique n’en eurent p
au but de sa course l’avait sans doute laissé tomber dans la mer. Les
Grecs
, exaltés par ce prodige, chargèrent aussitôt l’en
rôlés par force dans l’armée persane, se révoltaient et passaient aux
Grecs
: la défection compliquait et précipitait le désa
omphal. Il y a toujours une fleur à cueillir sur un champ de bataille
grec
. Le mot d’ordre de la journée de Mycale fut Hébé,
é jetée dans un autre moule, et aucune des nobles formes que le génie
grec
lui a imprimées n’aurait pénétré cette épaisse en
, et si l’esprit poétique avait survécu en eux à la mort de la patrie
grecque
, auraient suspendu leur lyre aux saules de l’Euph
ournant au règne animal ! On peut imaginer sans doute que les peuples
grecs
dispersés se seraient plus ou moins rejoints, com
ouler page à page, non pas avec la fastidieuse minutie d’un scoliaste
grec
qui s’extasie sur chaque aventure et sur chaque v
fils de Pélée ; colère fatale qui entraîna tant de désastres pour les
Grecs
, qui précipita aux enfers les âmes intrépides de
ation hellénique contre Troie. Agamemnon, le généralissime de l’armée
grecque
, a refusé de rendre à Chrysès, prêtre d’Apollon,
irer dans son pays avec ses barques et ses guerriers, abandonnant les
Grecs
à leur malheureux sort. — « Eh bien ! fuis, si tu
u te rongeras le cœur pour avoir outragé en moi le plus intrépide des
Grecs
! » Nestor alors, vieillard à la parole persuasi
a course et que les ombres commencent à se répandre sur la terre, les
Grecs
vont se délasser de leur journée dans leur navire
dans sa main le sceptre de ses pères et s’avance vers les navires des
Grecs
. » Il monte dans le vaisseau du vieux Nestor, roi
vent, obéissent au pasteur des peuples et accourent en foule avec les
Grecs
. Ainsi d’une roche caverneuse sort en tourbillon
ège après neuf années d’efforts inutiles. À l’idée de cet abandon les
Grecs
frémissent de honte. L’agitation d’une assemblée
e le lâche soit livré aux chiens et aux vautours ! » À ces mots, les
Grecs
jettent une immense clameur. « Ainsi que les vagu
ravisseur d’Hélène, sort de la ville et rencontre au premier rang des
Grecs
Ménélas, dont il a ravi l’épouse. Ménélas le prov
ce des deux armées contre Ménélas. Hector porte cette proposition aux
Grecs
; ils y consentent. Les deux armées s’arrêtent im
s’agenouille devant lui et lui nomme un à un les principaux chefs des
Grecs
, à mesure qu’ils défilent sous ses yeux dans la p
nd d’en haut sur la terre, balançant son vol entre les Troyens et les
Grecs
. » Pallas se transfigure ; elle persuade à Panda
ibre ; la flèche acérée siffle et vole ardente à percer le groupe des
Grecs
. » Ménélas, à peine atteint à travers son boucli
t au loin la blanche écume ; de même se succèdent les rangs épais des
Grecs
marchant au combat. Les Troyens, au contraire, so
des cieux, sous les pas des chevaux qui revolent aux combats. » Les
Grecs
plient devant Hector. Junon s’attendrit sur leur
t l’ennui, ce poison presque inévitable des longues épopées. Mais les
Grecs
contemporains ou survivants d’Homère ne devaient
Ilion, dès qu’elle a appris la défaite des Troyens et la victoire des
Grecs
. Elle a couru vers les remparts comme une femme h
dre enfant ni pour moi, malheureuse, qui serai bientôt veuve, car les
Grecs
t’immoleront en se réunissant tous contre toi seu
et de mes frères ne me touchent autant que ton propre sort, quand un
Grec
féroce t’entraînera tout en pleurs, privée de ta
or et Pâris s’élançaient de nouveau dans la plaine pour combattre les
Grecs
. Le septième et le huitième chant, bien que chant
n’a pas d’autre date que celle du cœur humain lui-même. XV Les
Grecs
, après ce combat singulier, héroïque, mais sans i
t de la poésie pastorale, naïve et fruste comme une Bible chantée aux
Grecs
. Ulysse parle en diplomate consommé ; Phénix, vie
l’extrémité d’une pointe d’airain et s’avance vers les vaisseaux des
Grecs
. » Ulysse, réveillé à son tour par Nestor et par
ent, courbent les gerbes en monceaux, tels tombent les Troyens et les
Grecs
. Tant que dure le matin et que s’élève l’astre sa
Écoutez maintenant la description du char d’Hector poursuivant les
Grecs
. « Il dit et presse les coursiers du fouet retent
traînent sans effort le char au milieu de la mêlée des Troyens et des
Grecs
. Leurs pieds foulent les cadavres et les bouclier
ux, contemple immobile les chances de ces batailles et les périls des
Grecs
. Il se réjouit avec une indifférence maligne des
noux », dit-il à son ami Patrocle. Il envoie cet ami dans le camp des
Grecs
pour lui rapporter des nouvelles. Patrocle va pou
pendant Hector et les Troyens donnent l’assaut aux retranchements des
Grecs
. Cet assaut, où les guerriers de toutes les peupl
s sans nombre, les unes frappant les Troyens, les autres écrasant les
Grecs
, etc., etc. » Les succès et les revers se balance
rte est enfoncée, les Troyens pénètrent dans l’enceinte fortifiée des
Grecs
. Hector, à la tête des Troyens, se précipite impé
Grecs. Hector, à la tête des Troyens, se précipite impétueux sur les
Grecs
, « semblable à la pierre arrondie, détachée du ro
ais monter sur ce tertre afin de tout voir de loin ! » Les chefs des
Grecs
, consternés, accourent en fuyant vers lui et raco
chercher la cause des événements humains. Junon, qui tremble pour les
Grecs
, aperçoit son époux Jupiter sur le sommet du mont
t le séduire et l’endormir pour profiter de son sommeil en faveur des
Grecs
. Elle emprunte à Vénus ce charme indéfinissable q
il profite de cet assoupissement de Jupiter pour aller réveiller les
Grecs
et les ramener contre les Troyens. Les combats re
e l’armée et des vaisseaux. Achille, sans vouloir encore se mêler aux
Grecs
pour prévenir la mort de tant de chefs odieux, pe
r au bord du large Hellespont, ni se rejeter dans la mêlée contre les
Grecs
. Semblables à une colonne immobile sur le tombeau
seau. XXVII Achille, revêtu de ses armes, reparaît au camp des
Grecs
. Agamemnon se décide à lui rendre Briséis. « La b
erre, et les épouses de mes fils entraînées par les mains féroces des
Grecs
! Moi-même, le dernier de toute ma race, demeuré
un moment sur la gloire, et Hector s’enfuit à l’approche du héros des
Grecs
. Achille le poursuit sous les murailles, près de
pas livrer son cadavre aux chiens dévorants autour des vaisseaux des
Grecs
. Achille, implacable, lui répond en forcené de ve
nvoie la messagère céleste, Iris, pour donner ce conseil au héros des
Grecs
. « Entre les rochers d’Imbros et de Samos, Iris,
ceux si nombreux et si vaillants qui ont perdu la vie sous le fer des
Grecs
. » Priam consulte la vieille Hécube, son épouse,
C’était Hector ! Pour lui maintenant je viens jusqu’aux vaisseaux des
Grecs
; c’est pour le racheter que j’apporte de nombreu
nes emplois, tu travailleras pour un maître cruel ; ou bien un de ces
Grecs
, t’arrachant de mes bras, te précipitera du somme
ère ou d’un fils immolé par la main d’Hector ; car un grand nombre de
Grecs
, sous le poids du bras d’Hector, a mordu la terre
s une musique de paroles ravissantes à l’imagination des hommes ? Les
Grecs
de ce temps, qui avaient gravé ce poème dans leur
ulez-vous le ciel tel que la brillante et voluptueuse imagination des
Grecs
l’avait peuplé d’allégories personnifiées en divi
ient suffi pour produire en un seul homme un pareil homme, et que les
Grecs
, qui divinisaient tout, n’aient pas fait d’un par
s prisonniers troyens en présence des principaux chefs de l’armée des
Grecs
: l’ombre de Patrocle assiste à cette immolation.
Chapitre XIII. Diffusion et abaissement des arts
grecs
par la conquête macédonienne. — Règne des Ptolémé
ntre la plus frappante, c’est d’y voir, au moment où décline le génie
grec
, croître et s’élever les Romains que, d’après d’a
les avant notre ère, déjà l’antique Orient ne se découvrît à l’esprit
grec
, comme la statue d’Isis se dévoilait aux initiés.
de recherches sur toutes les formes de l’imagination et de la poésie
grecque
, il devait se produire, selon l’esprit du temps,
reprise d’enthousiasme, ne célébrant plus des jeux guerriers que les
Grecs
n’avaient pas portés dans leurs conquêtes d’Orien
rudence du plus grand des dieux. Callimaque de Cyrène était fils d’un
Grec
nommé Battos, et prétendait, par l’analogie même
e l’époque où les chants du Psalmiste hébreu entraient dans la langue
grecque
et étaient familiers à cette foule de Juifs, recr
ule de Juifs, recrue de l’armée des Lagides, ou mêlés à la population
grecque
et indigène d’Alexandrie ? Le culte chanté par le
nue. Toutefois, au milieu de ce déchet de la dignité humaine chez les
Grecs
, dans cet abaissement de la vertu civile qui suiv
le culte d’Israël, dans plus d’une synagogue, se célébrait en langue
grecque
, pour l’usage d’une partie du moins des transplan
anisme, à part la version des Septante, il dut se faire dans le monde
grec
oriental une infiltration constante des idées jui
utien de leur domination sur le reste du pays. Introduit par les rois
grecs
, mais incorporé aux antiques croyances de l’Égypt
e une autre influence religieuse que celle du polythéisme égyptien ou
grec
. Le grand nombre des Juifs y dut avoir une action
nterdisait la lecture, furent-elles ce qui d’abord intéressa l’esprit
grec
. On pourrait le supposer, en trouvant dans un jeu
nul autre souffle de la poésie hébraïque ne vint-il toucher les lyres
grecques
d’Alexandrie ? De ces temples juifs multipliés da
rières et sans doute les homélies à la foule étaient faites en langue
grecque
, rien ne dépassait-il l’enceinte du sanctuaire ?
, sans les lacunes faites par la barbarie dans l’héritage des lettres
grecques
, les traces même purement littéraires de la colon
ation rêveuse du poëte, encore occupé des souvenirs de la philosophie
grecque
, devant les menaces des prophètes hébreux. Plus t
’âme, peuvent toujours y échapper. Dans l’arrière-saison de la poésie
grecque
, contemporain de Callimaque et de Lycophron, venu
mais dont l’art savant égale au moins la passion. Théocrite était un
Grec
d’Europe ; il le rappelle dans une inscription, o
ssessions en Asie et dans la mer Ionienne, tout cet héritage du génie
grec
, destiné à tomber bientôt sous la main guerrière
liberté n’est rappelé, dans cette langue encore si pure, à ce peuple
grec
transplanté depuis moins d’un siècle. Ces fils de
ents passionnés et nouveaux. L’origine de la pastorale dans la poésie
grecque
semble se reporter, soit à l’influence de l’Asie
s l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. De là se forma chez les
Grecs
cet âge tardif de la poésie naturelle, l’âge de T
Grecs cet âge tardif de la poésie naturelle, l’âge de Théocrite. Les
Grecs
, modèles pour Rome et pour nous de l’idylle champ
» L’occasion de ces phénomènes hyperboliques est autre dans le poëte
grec
, autre dans le poëte d’Israël. L’un les employait
es, dans son épithalame sur le mariage d’Hélène. L’ouverture du poëme
grec
est dans l’esprit du chant hébraïque. L’imitation
uxe et de servitude, a pu trouver cette gracieuse mélodie des idylles
grecques
, et ajouter, si tard, des fleurs fraîches écloses
rouverez beaucoup de choses venues des mœurs antiques dans celles des
Grecs
. Des vierges du même âge que la fiancée sont prés
que, parmi les traditions de la poésie hébraïque divulguées en langue
grecque
, ce chant gracieux, dont la lecture était défendu
nt par les Chaldéens, les Scythes, les Phéniciens, les Égyptiens, les
Grecs
et les Romains. On y voit figurer des hommes ou d
a cité d’Alexandre unit la subtilité africaine à l’esprit délicat des
Grecs
, et produisit des philosophes profonds dans les c
hoses divines. Célébrée comme la mère des sciences, désignée chez les
Grecs
par le nom de πόλις, la ville par excellence, ell
d’une sublime théologie naturelle, précisément comme les philosophes
grecs
avaient donné à leurs fables nationales un sens t
ultiver les champs, nous voyons commencer l’âge d’or ou âge divin des
Grecs
, et quelques siècles après celui du Latium, l’âge
nor21, de Diomède et d’Ulysse, nous plaçons la fondation des colonies
grecques
de l’Italie et de la Sicile. C’est trois siècles
Rome 37.) Nous plaçons Homère après la fondation de Rome. L’histoire
grecque
, dont il est le principal flambeau, nous a laissé
que celui de la liberté aristocratique. (3500.) C’est l’époque où les
Grecs
trouvèrent leur écriture vulgaire (Voyez plus bas
onde, 3530.) Thucydide vécut à l’époque la mieux connue de l’histoire
grecque
, celle de la guerre du Péloponnèse ; et c’est afi
t pu être son père ; or, il dit que, jusqu’au temps de son père, les
Grecs
ne surent rien de leurs propres antiquités . Que
ure et de la guerre, lorsque Thucydide fait un tel aveu au nom de ses
Grecs
, qui devinrent sitôt philosophes ? Dira-t-on que
ières et si barbares. Voy. plus loin la réfutation de ce préjugé. Les
Grecs
avaient commencé sous le règne de Psammétique à m
es. (An du monde 3708 ; 489.) Guerre de Tarente, où les Latins et les
Grecs
commencent à prendre connaissance les uns des aut
lettres et les premières lois ? ou bien Cadmus aurait-il enseigné aux
Grecs
l’alphabet de la Phénicie ? Nous ne pouvons admet
hénicie ? Nous ne pouvons admettre ni l’une ni l’autre opinion. — Les
Grecs
ne se servirent point d’hiéroglyphes comme les Ég
arties de la Grèce ? — D’ailleurs quelle différence entre les lettres
grecques
et les phéniciennes ? == Quant à l’introduction s
que comme le berceau de la civilisation. — Ce Thrace sait si bien le
grec
qu’il compose en cette langue des vers d’une poés
sie admirable. — Il ne trouve encore que des bêtes farouches dans ces
Grecs
, auxquels tant de siècles auparavant Deucalion a
Bonaparte et les
Grecs
par Madame Louise SW.-Belloc. 15 juin 1826. B
recs par Madame Louise SW.-Belloc. 15 juin 1826. Bonaparte et les
Grecs
, ce sont là sans doute deux grands événements eur
évolution française, à la disposition de l’Europe. La renaissance des
Grecs
est un fait à part, essentiellement isolé de tous
on français, et Bonaparte, et l’Europe entière, hormis les Turcs, les
Grecs
n’auraient pas moins eu tendance éternelle à une
de Crimée dans les ports de France, l’éducation libérale de quelques
Grecs
élevés dans nos écoles et dans les universités d’
le germe et qu’il mûrissait en silence. Et, d’un autre côté, que les
Grecs
eussent à jamais été asservis par leurs vainqueur
ie, Sainte-Maure, Cérigo, avec les villes et ports de l’Albanie ; les
Grecs
devenaient ainsi nos alliés et nos voisins. Il pa
ns son voyage les forces, les moyens de défense, les dispositions des
Grecs
, et lui confia même une lettre pour le bey de Mai
le a parfaitement compris et fait ressortir tout ce que la révolution
grecque
a d’original et d’indigène. Les chants populaires
rtains endroits une teinte de mysticisme religieux, dont la cause des
Grecs
, tout éminemment chrétienne qu’elle est, n’a pas
ssance fine et profonde qu’il avait de la langue et de la littérature
grecques
, n’a été un critique littéraire que pendant une d
que, dans sa modestie, il signait de la dernière lettre de l’alphabet
grec
, d’un fi, n’ont pas et n’eurent jamais l’importan
ans l’administration, il se livra décidément à l’étude, et à celle du
grec
en particulier, pour lequel il se sentait une voc
ens de donner parmi nous une nouvelle activité à l’étude de la langue
grecque
et de la langue latine. » Son mémoire obtint une
M. Boissonade (et c’est un reproche qu’on lui a fait) s’adressa à des
Grecs
des temps postérieurs, à des compilateurs sans or
a et procura, dans la Collection Lefèvre, la jolie édition des poètes
grecs
, surveillant, corrigeant le texte, et n’y mettant
la sorte, M. Boissonade donna certainement la mesure de son savoir en
grec
aux vrais érudits ; mais il limitait par avance s
éelle de M. Boissonade n’est que sur un point, un seul : il savait le
grec
. Ah ! savoir le grec, ce n’est pas comme on pourr
e n’est que sur un point, un seul : il savait le grec. Ah ! savoir le
grec
, ce n’est pas comme on pourrait se l’imaginer, co
le (ce qui est déjà beaucoup), et les traduire à peu près ; savoir le
grec
, c’est la chose du monde la plus rare, la plus di
plus grave des poètes épiques… Que vous dirais-je encore ? savoir le
grec
, c’est l’apprendre sans cesse et poursuivre une é
oi l’on se rouille et l’on ne sait plus bien. M. Boissonade savait le
grec
comme je viens de le définir, et à ce titre (n’en
Il n’eut pas non plus tout le courage de ses goûts. Parmi les auteurs
grecs
dont il fit choix de bonne heure pour s’en occupe
de donna dans le Journal des Débats ou de l’Empire sur la littérature
grecque
. Ils sont fins, exacts, instructifs ; le genre ad
absolument être jugé sur ses vers latins ; il le renvoie aux calendes
grecques
sur son Longus, et ne parle que de celui de Couri
utre à Homère, se détourne sur je ne sais quel pastiche de préface en
grec
composé autrefois par le prince archi-trésorier,
e, dans la rue, à s’arrêter et à oublier même une conversation sur le
grec
, que son interlocuteur poursuivait tout seul, pou
cour avec succès à la dame elle-même. Il aimait moins le latin que le
grec
, mais il le savait en perfection, bien qu’il l’éc
s fins érudits sont volontiers égrillards en paroles quand ils citent
grec
et latin : il faut bien qu’ils se payent de leur
e note, et des notes amoureuses, érotiques, galantes. C’est son Parny
grec
: il l’a choyé entre tous. Et après cela, après t
me minutieux et prudent, avant ses Éphèmèrides, mais il les tenait en
grec
. M. Dübner possède au complet ces carnets qui con
rger ses pensées à huis clos. IL tenait même ses comptes de ménage en
grec
. 13. M. Rossignol 14. Voici en deux mots l’hist
e pusillanimité à vous, ou d’ironie. » Le mot de pusillanimité est en
grec
, mais il est lâché. 15. Beuchot était rédacteur
ceci entre la langue française et la langue latine ; s’il avait su le
grec
, il aurait eu là une occasion d’en faire un rappr
n, il n’était qu’un studieux jeune homme plongé dans les littératures
grecque
et latine, et cachant le poète dans la chrysalide
une raison pour moi de ne pas risquer mon opinion. C’est le caractère
grec
de la poésie d’André Chénier qui a fait tout de s
èrement épris de ce tour de force et de souplesse d’André, se faisant
Grec
du temps de Périclès, à la fin du xviiie siècle,
e cela dans André. On ne vit dans son œuvre et on n’admira que la vie
grecque
, évoquée et ressuscitée avec une précision de con
’autel où André Chénier l’avait allumé. Il avait pris à Chénier, à ce
Grec
charmant et mélodieux, devenu, de Grec, tout à co
Il avait pris à Chénier, à ce Grec charmant et mélodieux, devenu, de
Grec
, tout à coup, Français, pathétique et méduséen, n
sie lyrique, en a étouffé… Supposez que cette tête rêveuse de pasteur
grec
n’eût pas été tranchée par l’un des derniers coup
travailleur, de l’homme à la lampe, du limeur, du picoreur de fleurs
grecques
, peut plaire aux pédants, aux Scaliger de la Crit
pour nous Chénier. Qu’est-ce que cela nous fait, à nous, qu’il sût du
grec
comme Trissotin et qu’il pût entrer à l’Académie
e fourmi, engrangeant dans son cerveau tant de miettes de latin et de
grec
, finirait, de ses petits tas, par encombrer son g
t-il dans les derniers temps de sa vie. Il sentait bien que pour être
Grec
il ne fallait pas tant de petites choses grecques
tait bien que pour être Grec il ne fallait pas tant de petites choses
grecques
prises chez les Grecs ! Le mérite et la faculté d
rec il ne fallait pas tant de petites choses grecques prises chez les
Grecs
! Le mérite et la faculté des grands et vrais poè
ait La Fontaine. Deux vers d’Homère ou d’Asclépiade, la moindre fleur
grecque
enfin, pouvait faire tout André Chénier. Les vrai
mporte-pièce de la propriété du terme, et de plus il sentait le génie
grec
, ce vigneron au bonnet de laine grise, et le géni
u seizième siècle répond si parfaitement et si exactement à la langue
grecque
du temps d’Hérodote, qu’il est impossible même de
voir été creusée et arrondie comme une coupe pour y recevoir le génie
grec
, épanché de l’amphore maternelle, et il y reçut c
nelle, et il y reçut celui d’Hérodote, qui, lui aussi, était le génie
grec
avec une date, — une date après laquelle il n’y a
érodote est encore le bon Hérodote, dans l’histoire de la littérature
grecque
, comme Homère est le bon Homère, comme Hésiode es
ces naïfs comme on n’en doit plus revoir dans l’histoire des Lettres
grecques
, qu’il lui faut, pour être transbordé d’une langu
on qui, d’un coup de sa baguette gauloise, a transfiguré, à ravir les
Grecs
s’ils avaient pu l’entendre, L’Amour mouillé, ce
ouvaient, sans être des La Fontaine, traduire avec succès l’historien
grec
, comme Pa fait Amyot en divers passages et Pierre
ète en prose qui était d’Ionie, de cet Homère de l’Histoire à qui les
Grecs
firent cet honneur, qui fut une justice, de nomme
us particulier et plus tendre naïf, certes ! autant que le grand naïf
grec
, — est trop nue. Ce n’est pas une langue encore.
gieux et candide, la bonhomie grandiose d’Hérodote, de ce gentilhomme
grec
, — comme dit Pierre Saliat dans sa dédicace au ro
ppeler « chrétien » Hérodote, comme il rayait appelé « un gentilhomme
grec
». « Une chose que je ne veux oublier, — dit-il e
Chapitre V. Des
Grecs
, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des gue
morts dans les combats. Des Égyptiens, les arts passèrent chez les
Grecs
, et bientôt les éloges naquirent en foule. De tou
ntôt les éloges naquirent en foule. De tous les peuples du monde, les
Grecs
sont peut-être ceux qui ont été les plus passionn
Perses avaient été vaincus par quelques hommes libres, y avait-il un
Grec
dont l’âme ne fût plus sensible et plus grande ?
toire. » — Peut-être dans le temps même qu’ils parlent, ils voient un
Grec
qui regardait ce même tableau en rêvant profondém
e larme s’échappait et coulait le long de ses joues. — « Mon fils, ce
Grec
que tu vois, c’est Thémistocle. Bientôt il sera g
rté. — « Cette ville est Platée. C’est là, mon fils, c’est là que les
Grecs
viennent de remporter une victoire sur les Perses
et toi aussi, mérite un jour que ton pays t’honore. » Ainsi, chez les
Grecs
, de quelque côté qu’on jetât les yeux, on trouvai
e la poésie et de la musique, qui étaient animées du même esprit, les
Grecs
victorieux et libres ne voyaient, ne sentaient, n
ant que chez un pareil peuple, l’usage des éloges ait été établi. Les
Grecs
eurent, comme les Égyptiens, des éloges funèbres
ux, dans une langue qui n’a ni la richesse et l’harmonie de la langue
grecque
, ni la mélodie des accents, ni l’heureuse composi
morceau dans l’original même ; je doute que l’on trouve rien chez les
Grecs
d’une éloquence plus noble. C’est là surtout que
pleine connaissance de cause, comme il sied à quelqu’un qui aime les
Grecs
, qui les a vus chez eux, qui leur a du une hospit
e le désir. Non que Byron se soit jamais fait aucune illusion sur les
Grecs
ni sur leur caractère. Lorsque âgé de moins de vi
ire, en visitant la Morée, puis l’Attique encore turque, il prend les
Grecs
pour ce qu’ils valent, sans les surfaire, et se b
et neuves, à les exprimer toutes vives et sur le temps : « J’aime les
Grecs
, disait-il, ce sont de spécieux et séduisants vau
éception ni dégoût. » Il a prévu pourtant qu’un moment viendra où les
Grecs
se lèveront contre les Turcs. Ses vœux, au reste,
e m’aveugle pas sur les difficultés, les dissensions, les défauts des
Grecs
eux-mêmes ; mais il y a des excuses pour eux dans
. » M. About applique la remarque d’Hippocrate en courant : « La race
grecque
, dit-il, est sèche, nerveuse et fine comme le pay
n ; elle est comme une famille dont les membres sont dispersés. » Les
Grecs
ne se considèrent pas comme définitivement consti
pour prévenir et tromper le malaise, une bonne et solide réalité. Le
Grec
a le génie du commerce ; il aurait fallu à la Grè
périté, non quelques îlots dépouillés ; mais les vraies îles. La race
grecque
est encore, malgré tous ses mélanges et ses altér
aissable : « On a beau considérer à Athènes, ou dans une autre ville
grecque
, toutes les physionomies qui passent et repassent
igueur, d’astuce et de passion, qui la sauve de la trivialité. » Les
Grecs
sont sobres. Ils ont la fierté et la conscience d
gnement « qui tend à surexciter les aspirations, déjà excessives, des
Grecs
vers les carrières libérales : avocat, médecin, h
les carrières libérales : avocat, médecin, homme de lettres, la race
grecque
tend à s’absorber dans ces trois professions. » L
s, la race grecque tend à s’absorber dans ces trois professions. » Le
Grec
est babillard, discuteur et aime à politiquer. La
rs à Sparte (page 99). M. Grenier ne désespère pas de la Grèce ni des
Grecs
; il leur donne, en finissant, de très-bons conse
i tout à fait selon le cœur et le génie du pays et du peuple, le seul
Grec
de ce temps-ci qui, selon la parole de M. Guizot,
te favorable à Rome cette fois, et à l’Église latine. Un jeune prince
grec
, Alexis, fils d’Isaac l’Ange, d’un de ces empereu
tait plus sans partage : Henri Dandolo fut toujours considéré par les
Grecs
comme le plus habile instigateur de cette conquêt
n celui des vainqueurs, s’accordent pour nous en une conclusion : les
Grecs
de Byzance, qui osent encore s’intituler Romains,
’y a plus que l’occasion ensuite qui manque à la ruine. Ces empereurs
grecs
qu’ont en face les guerriers francs n’osent sorti
bitudes asiatiques et lâchement cruelles par lesquelles ces empereurs
grecs
rivaux se réconciliaient en apparence, faisaient
Sur quoi je voudrais, écrit l’historien Nicétas, que les Romains (les
Grecs
) fissent un peu de réflexion ; eux, dis-je, qui n
xiste chez les Latins, tandis qu’elle est entièrement abolie chez les
Grecs
: ce qui, chez ceux-ci, est une infériorité socia
sociale de plus. Chacun ne sait-il pas, dit encore ce même historien
grec
rendant involontairement hommage à ceux qu’il app
in ; on comprend sous sa plume ce mélange de Jérémie et de mythologie
grecque
, ces pleurs pour une statue d’Hélène et pour la p
r lui à ses compatriotes de là-bas les exploits dont ont souffert les
Grecs
. Mais, ô Alphée ! toi qui es un fleuve grec, toi
ts dont ont souffert les Grecs. Mais, ô Alphée ! toi qui es un fleuve
grec
, toi dont les eaux coulent si douces à travers le
euve né d’une flamme d’amour, ne va pas transmettre les désastres des
Grecs
aux Barbares de la Sicile ; ne leur révèle pas to
les armées des leurs ont fait de grandement cruel en Grèce contre les
Grecs
, de peur qu’ils n’instituent des danses, qu’ils n
ement ingénieuse de l’Anthologie à l’histoire. Ce Nicétas est déjà un
Grec
qui appartient à la postérité de Démodocus dans L
point, écrivait à l’un de ses amis de Paris Paul-Louis Courier devenu
Grec
et Romain en 1812, ne me parlez point de vos envi
nue une fontaine de Sicile, c’est la poursuite de l’Alphée, du fleuve
grec
comme l’appelle Nicétas, du fleuve plongeur, comm
des époques de l’art dramatique. La première est consacrée au Théâtre
grec
— Eschyle, Sophocle, Euripide et Aristophane. — J
ses origines jusqu’à Beaumarchais. On a beaucoup écrit sur le théâtre
grec
. En reprenant un sujet si souvent traité, j’ai te
e que l’esthétique littéraire. Replacer les tragédies et les comédies
grecques
dans le milieu qui les a produites, éclaircir et
affectation, j’ai cru devoir transcrire leurs noms tels que la langue
grecque
les présente. Cette innovation est depuis longtem
e identifiée à Héra, la grande déesse azurée et orageuse du firmament
grec
. Le Mercure italique, trafiquant de naissance, ét
u Latium, se distingue tout à fait d’Arès, qui n’occupe dans l’Olympe
grec
qu’une place subalterne. Rome n’eut jamais l’imag
’un dieu paraît dans ce livre, d’accoler son nom latin à son vrai nom
grec
. Quant aux noms des héros et des personnages hist
les plus pures joies qui puissent rafraîchir et ravir l’esprit. « Les
Grecs
» — a dit Goethe dans un mot célèbre — « ont fait
force. Homère déjà vieux composa l’Odyssée, lorsque les passions des
Grecs
commençaient à être refroidies par la réflexion,
nce à celui qu’il nous présente comme le fondateur de la civilisation
grecque
? Peindre d’avance de telles mœurs, tout en les c
re individuel d’Homère, disparaissant ainsi dans la foule des peuples
grecs
, il se trouve justifié de tous les reproches que
s ne peuvent assurer à Homère la gloire d’avoir fondé la civilisation
grecque
. — Toutes ces imperfections de la poésie homériqu
e l’on a tant critiquées répondent à autant de caractères des peuples
grecs
eux-mêmes. — 5. Nous assurons à Homère le privilè
s qui lui ont été donnés, d’avoir été le fondateur de la civilisation
grecque
, le père de tous les autres poètes, et la source
ici. Il ne pouvait être regardé comme le fondateur de la civilisation
grecque
, puisque, dès l’époque de Deucalion et Pyrrha, el
rces des faits relatifs au droit naturel des gens, considéré chez les
Grecs
Aux éloges que nous venons de donner à Homère
à cette science On peut regarder le traité sur la musique, écrit en
grec
par Aristides Quintilianus et traduit en latin pa
t à mon sens le plus methodique de ces ouvrages ; et comme son auteur
grec
de nation frequentoit tous les jours les romains,
ins, puisqu’il a vécu dans le temps que tous les païs habitez par les
grecs
étoient soumis aux successeurs d’Auguste, il a dû
nciens. D’ailleurs la musique des romains étoit la même que celle des
grecs
, dont ils avoient appris cette science. Elle avoi
quer l’étendue et l’usage de la musique des anciens, soit des auteurs
grecs
, soit des auteurs latins. Aristides Quintilianus
insi par ce qu’elle étoit proprement la musique des comediens que les
grecs
appelloient communement hypocrites ou contrefaise
plus par une routine aidée et soutenue de quelques observations. Les
grecs
nommoient cet art musical orchesis, et les romain
poetique, pris dans toute son étendue. En effet, suivant l’usage des
grecs
, l’art de composer la melopée faisoit une partie
soit une partie de l’art poetique. On verra cy-dessous que les poetes
grecs
composoient eux-mêmes la melopée de leurs pieces.
qui avoient à parler en public, on ne doit plus être surpris que les
grecs
et les romains l’aïent crue un art necessaire et
endre. C’est le cours le plus complet et le plus vivant de l’archipel
grec
et ionien qu’un disciple d’Homère ait fait faire
ne pas les détester. III Après quelques opuscules d’érudition
grecque
et classique, M. de Marcellus écrivit tout récemm
s pages admirables comme style, et déplorables comme caractère. Roman
grec
dans le commencement, diatribe universelle à la f
uchant sur les mers ou sur les montagnes du Péloponnèse. Il savait le
grec
ancien comme Homère, il savait le grec moderne co
s du Péloponnèse. Il savait le grec ancien comme Homère, il savait le
grec
moderne comme un klephte. C’était l’époque héroïq
ce fanatisait l’Europe ; on n’était ni chrétien ni musulman, on était
Grec
, comme aujourd’hui on n’est ni catholique ni carb
ogme des Arabes, à la place des superstitions ingénieuses de l’Église
grecque
qui touchent de si près à l’idolâtrie. Je prévoya
ar son génie propre, mais par un roi allemand, ne contenterait ni les
Grecs
ni les Turcs ; la question se réduisait donc, au
ons purgée des Autrichiens, il fallait la confédérer comme l’Archipel
grec
en 1822, et la protéger, mais non la soumettre au
i revient à la fin de chaque couplet, comme un sanglot, est-il un mot
grec
ou étranger, une interjection improvisée, un déri
il un mot grec ou étranger, une interjection improvisée, un dérivé du
grec
ancien ovaï, ou bien une construction du verbe gr
sée, un dérivé du grec ancien ovaï, ou bien une construction du verbe
grec
moderne βαγἱζειν, vagir comme les enfants ? C’est
épique de plus sur les exploits de Bacchus, chanté après coup par un
Grec
chrétien, comme un écho mort que chanterait une c
on encore connu, saisi par la mort sur le seuil de sa publicité : les
Grecs
anciens et les Grecs modernes ; ouvrage très neuf
i par la mort sur le seuil de sa publicité : les Grecs anciens et les
Grecs
modernes ; ouvrage très neuf, très original et tr
acréontiques. J’apprenais alors ses odes pour me familiariser avec le
grec
moderne, et je recherchais sa conversation, qui n
bonne heure ? me dit-il, quel intérêt vous amène dans notre quartier
grec
? — Pas d’autre, répondis-je, que le beau temps e
e la Colchide, déposa des poisons, en y laissant leur nom. Mais nous,
Grecs
modernes, nous n’avons pas consenti à traduire av
êtes en Grèce, n’en croyez sur leurs héros ou leurs héroïnes que les
Grecs
. » Là-dessus, nous nous quittâmes, et le lendemai
t rendu mes souvenirs, et je les retrace ici, en substituant au texte
grec
ma traduction, où je l’ai suivi d’aussi près qu’i
gments d’Apollonius de Rhodes, qui ont charmé tout le petit auditoire
grec
par les peintures les plus délicates d’un amour n
i naturels, le sens si clair, que celui de nous qui n’a pas appris le
grec
en naissant n’a nul besoin d’interprète. Il s’agi
longue barbe, vêtu de cette robe orientale qui fait partie du costume
grec
à Constantinople, se redresse sur le divan où nou
couche ancienne, mais tout à fait à la surface, une vingtaine de mots
grecs
importés par les Croisés, au xiiie siècle ; la l
sont devenus chaland, chicane, gouffre, accabler, avanie. La part du
grec
dans la langue française originale est équivalent
inventa les bateaux à vapeur, il se trouva aussitôt un professeur de
grec
pour murmurer pyroscaphe ; le mot n’a pas été con
peur aussi bien que pyroscaphe, puisque, même avec la connaissance du
grec
, il nous est impossible de découvrir dans cette a
é, tout à fait enfantin, de la traduction. Tous ces mots empruntés au
grec
ont d’abord été pensés et combinés en français ;
és en français ; et absurdes en français, ils ne le sont pas moins en
grec
. La filiation d’un mot, même du latin au français
ouvrier qui forge ces machines oppose bécane : il n’a point besoin du
grec
pour lancer un mot d’une forme agréable, d’une so
r route de Dieu. NdA 9. Les indigènes du Gabon, qui ne savent pas le
grec
, ont nommé le bateau à vapeur bateau fumée, ce qu
Ninon de Lenclos A. Debay, Laïs de Corinthe (d’après un manuscrit
grec
) et Ninon de Lenclos. [Le Pays, 16 janvier 1856.
aitement connue, Ninon de Lenclos. Laïs, comme toutes les courtisanes
grecques
qui ont laissé leur nom aux imaginations libertin
endront à condenser. Une des raisons de cela a été déjà exprimée. Les
Grecs
— peuple tout extérieur — n’ont point laissé de m
bsence de mémoires, qui nous enlève d’un seul coup la moitié du monde
grec
sans espoir de la retrouver, et précisément la mo
Debay a découvert (nous ne dirons pas qu’il l’a inventé un manuscrit
grec
dont l’original, trouvé, dit-il, au couvent de Mé
xplique pas, et, nous disons plus, il ne pouvait pas l’expliquer. Les
Grecs
ne voient que l’effet produit ; le dedans des cho
Laïs ; voilà l’énorme découverte dont, avec l’ombre de son manuscrit
grec
, l’ingénieux Debay se sert pour nous ouvrir cette
des courtisanes. Des courtisanes comme Laïs la Corinthienne, une âme
grecque
plus légère que la huile de savon appendue au cha
on, Debay, qui tient à prendre la mesure phrénologique du petit front
grec
de la charmante Corinthienne, nous rapporte une f
ne sont pas apocryphes, ils prouvent que la courtisane fut aimée des
Grecs
comme madame de Talleyrand fut aimée de son mari
es et les livres qui nous parlent d’elle ne sont point des manuscrits
grecs
, confiés à des savants qui meurent (peut-être du
evaient être que grossièreté, faiblesse, obscurité. 3. Chaque nation
grecque
ou barbare, a follement prétendu avoir trouvé la
llégories philosophiques par lesquelles on a cru expliquer les fables
grecques
. 5-15. Fondements du vrai. (Méditer le monde
tte erreur est devenue scandaleuse par la vanité des Égyptiens et des
Grecs
, qui, à les en croire, ont répandu la civilisatio
euvent être considérés comme l’histoire civile des anciennes coutumes
grecques
, ils sont pour nous deux grands trésors du droit
nous deux grands trésors du droit naturel des gens considéré chez les
Grecs
. Cette vérité et la précédente ne sont encore que
dont la démonstration se trouvera dans l’ouvrage. 21. Les philosophes
grecs
précipitèrent la marche naturelle que devait suiv
immédiatement à la civilisation la plus raffinée ; en même temps les
Grecs
conservèrent entières leurs histoires fabuleuses,
rent en langue vulgaire les affaires de la vie civile, tandis que les
Grecs
les avaient exprimées en langue héroïque. Voilà a
ion sauvage, et pour ainsi dire bestiale, des enfants. 27. L’histoire
grecque
, qui nous a conservé tout ce que nous avons des a
peine de recueillir trente mille noms de divinités reconnues par les
Grecs
. Ces noms se rapportaient à autant de besoins de
. Il entreprit de remplir la grande lacune laissée par la philosophie
grecque
, qui n’avait point considéré l’homme dans l’ensem
tre l’histoire des premiers peuples. 44. Les premiers sages parmi les
Grecs
furent les poètes théologiens, lesquels sans aucu
tion et de dissolution qui précédèrent même l’existence d’Homère. Les
Grecs
, craignant de trouver les dieux aussi contraires
gir. 56. Les premiers auteurs parmi les Orientaux, les Égyptiens, les
Grecs
et les Latins, les premiers écrivains qui firent
les déterminer à les admettre. Ainsi Psammétique ouvrit l’Égypte aux
Grecs
de l’Ionie et de la Carie, lesquels durent être c
d’abord fondé un comptoir. Ensuite elle s’appela Parthenope, d’un mot
grec
de la langue héroïque, et enfin Neapolis dans la
d’un mot grec de la langue héroïque, et enfin Neapolis dans la langue
grecque
vulgaire ; ce qui prouve que les Grecs s’y étaien
nfin Neapolis dans la langue grecque vulgaire ; ce qui prouve que les
Grecs
s’y étaient établis ensuite, pour partager le com
ivages de Tarente il y eut une colonie syrienne appelée Siri, que les
Grecs
nommèrent ensuite Polylée ; Minerve, qui y avait
forcé de le faire, qu’il y ait eu sur le rivage du Latium une colonie
grecque
, qui, vaincue et détruite par les Romains, sera r
, de Phrygiens établis dans le Latium, d’un Servius Tullius d’origine
grecque
, d’un Tarquin l’Ancien, fils du Corinthien Démara
es, comme l’observe Tacite, étaient semblables aux anciennes lettres
grecques
; et pourtant Tite-Live pense qu’au temps de Ser
pu pénétrer jusqu’à Rome. Les Romains ne commencèrent à connaître les
Grecs
d’Italie qu’à l’occasion de la guerre de Tarente,
ccasion de la guerre de Tarente, qui entraîna celle de Pyrrhus et des
Grecs
d’outre-mer (Florus). 104-114. Principes du
langues vivantes ; c’est elle qui reproduit le mieux l’atticisme des
Grecs
. Comme la langue grecque, elle est aussi éminemme
st elle qui reproduit le mieux l’atticisme des Grecs. Comme la langue
grecque
, elle est aussi éminemment propre à traiter les s
nes, s’étaient désintéressées de l’antiquité. On n’enseignait plus le
grec
dans la plupart des collèges ; l’étude en était f
t tenue dans leur civilisation. Ceux des littérateurs qui parlent des
Grecs
et des Romains en parlent avec une connaissance b
et de ramasser dans un ouvrage de vulgarisation toute la civilisation
grecque
, telle que la science du temps l’a restituée, vie
tre littérature. L’antiquité, je pourrais dire l’archéologie et l’art
grec
, ont leur poète à la fin du xviiie siècle, le pl
étudier, c’était Malherbe ; ses modèles, c’étaient les Latins et les
Grecs
. Jamais homme ne fut plus éloigné de la religiosi
, la vraie patrie de son esprit : ses auteurs préférés, avec les purs
Grecs
, sont les poètes de l’alexandrinisme latin. Ainsi
ction a-t-elle été possible ? Parce que Chénier n’a pas vu les œuvres
grecques
par l’extérieur ; il a senti l’âme qui s’y réalis
a conception matérialiste de la vie des sensations fines d’un artiste
grec
: il traduit en païen son amour de la nature, de
douter, pour la même raison et de la même manière que Ronsard. Il est
grec
lui aussi, et grand humaniste : aussi tente-t-il
i systématique des procédés d’élocution qui sont familiers aux poètes
grecs
et latins. Il a fait de même dans sa versificatio
où le sens s’arrête avec le vers. Chénier, entraîné par l’exemple des
Grecs
, substitue l’harmonie à la symétrie. Au lieu de t
abe, de vers à vers, de strophe à strophe, à l’imitation des lyriques
grecs
, des chœurs de tragédie, des odes d’Horace. Il év
ublia de 1752 à 1767 son Recueil d’antiquités égyptiennes, étrusques,
grecques
, romaines et gauloises, 7 vol. in-4. — A consulte
tuelle que passionnée, et celles de Martial dans l’épigramme. Pour le
grec
, dont l’étude a été le premier travail de la Rena
iences, comme l’était Rabelais. Il avait même fait des traductions du
grec
. Tout ce savoir ne lui donna pas l’ambition ni pe
écrivaient en latin, et ceux qui écrivaient en français, sans études
grecques
ni latines, les cicéroniens et les poëtes à la mo
lequel avait défendu le latin contre ceux qui le dédaignaient pour le
grec
, quoiqu’il ne fût pas plus suspect d’estimer médi
c, quoiqu’il ne fût pas plus suspect d’estimer médiocrement la langue
grecque
, que Du Bellay, défendant le français, n’était su
oète futur ! feuillette de main nocturne et journelle les exemplaires
grecs
et latins. » Mais dans quelle mesure le poëte dev
prit : c’était beaucoup d’avoir prescrit l’imitation des littératures
grecque
et latine, et déterminé le caractère de cette imi
uvait souffrir que la France restât en arrière de personne, et où les
Grecs
et les Latins ne suffisaient pas, il voulait que
rature italienne. Il est vrai qu’en retour il voulait nous faire plus
Grecs
que Français. Dans son enthousiasme pour la langu
s faire plus Grecs que Français. Dans son enthousiasme pour la langue
grecque
, il y voyait toutes sortes de conformités imagina
is longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant
grec
et latin, Vit dans l’âge suivant, par un retour g
rat, un des poètes de la Pléiade, avait donné les premières leçons de
grec
à Ronsard ; il nous a laissé un détail intéressan
dit son biographe René Binet. « Il avoit lu, ajoute-t-il, les auteurs
grecs
etlatins avec un tel mesnage qu’il ne se pouvoit
re Des vers repliés de Pindare, Inconnus de mes envieux91. Il est si
Grec
et si Latin, qu’à tous ceux qui ne savent que le
leur est fermée : Les François qui mes vers liront, S’ils ne sont et
Grecs
et Romains, Au lieu de ce livre ils n’auront Qu’u
n effet, après les froides allégories de Jean de Meung que cet Olympe
grec
ses dieux si aimables ! Le plaisir était d’autant
nal une terminaison française. De là cette muse « en français parlant
grec
et latin », dont se moque Boileau. Ronsard imitai
y appelait fort justement mignardises françaises, cousues à des idées
grecques
ou latines, dont le traducteur rendait emphatique
confusion qui est le propre de son école. Après avoir pris aux poëtes
grecs
et latins l’ordonnance de leurs pièces, leur form
re langue sur les langues anciennes et particulièrement sur la langue
grecque
. Prenant en outre les patois de l’ancienne France
ion fit prescrire l’emploi de mots composés à la manière de la langue
grecque
, et ce qu’il appelait le provignement des vieux m
en son lieu99. » On sait jusqu’où il imita la hardiesse de la langue
grecque
dans la formation des mots composés. Bacchus cuis
lectes, ni des mots composés, ni des vieux mots rajeunis, ni des mots
grecs
ou latins francisés ; il conseilla d’en aller che
e de langues savantes et de patois provinciaux, bariolé d’italien, de
grec
et de latin, de mots savants et de mots de boutiq
Chapitre IV. Du lyrisme
grec
avant Pindare. — Des hymnes d’Homère. — De la poé
dans des temps plus reculés, et chez des ancêtres oubliés de la race
grecque
, avait inspiré quelques accents des Védas. Tel es
utes les cordes de la lyre. Parmi ceux qui étendirent ainsi la poésie
grecque
, après Homère et avant les tragiques, il n’est pa
réduit en poussière ? À part l’admiration dont Archiloque frappa les
Grecs
, nous savons qu’il fut un des modèles d’Horace, e
e vous la plainte efféminée. » On le voit, avec la mobilité du génie
grec
, cet Archiloque, banni de Sparte pour avoir plais
un luxe de cour et une étude de cabinet dans Alexandrie et les villes
grecques
d’Asie, nul monument de l’art antique ne fut plus
Homère lui-même ; et, dans cette riche série de modèles que le génie
grec
, à ses âges divers, offrit au goût laborieux des
bit. » Quelquefois encore, ces restes brisés de la couronne du poëte
grec
ne sont que des traits rapides et simples, une pa
les yeux et déroba l’âme attendrie. » Horace, dans sa vive étude des
Grecs
, avait sans doute gardé bien d’autres souvenirs d
n témoin immortel de la corruption précoce, comme de l’éclat du génie
grec
. « La rage, dit Horace, l’arma de l’ïambe qu’il a
en soit, de son vivant et après lui, sa renommée fut grande parmi les
Grecs
, sans être mêlée d’obscurités et de fables, comme
on merveilleuse mêlée à son souvenir témoigne bien de l’idolâtrie des
Grecs
pour les dons de l’esprit, au préjudice de tout i
rance, dans l’étude, la connaissance, le goût senti de la littérature
grecque
que tout le monde s’accorde si bien à louer et qu
demander quelle œuvre s’est produite en France qui mette l’antiquité
grecque
de pair avec le mouvement moderne et qui la fasse
ion fidèle de la poésie ancienne originale, et il n’y a que la poésie
grecque
qui ait en elle cette première originalité. Dans
ée (pensée grossière !) qu’en allant au fond de l’art et de la poésie
grecque
, on arrive à je ne sais quel mélange de laideur e
Il n’en reste pas moins vrai qu’à se tenir dans les limites de l’art
grec
et de cette incomparable poésie proclamée si unan
opre à cet effet non-seulement que la reproduction fidèle des modèles
grecs
, mais aussi que la multitude d’efforts, de souple
stent avant tout et préférablement sur l’aspect idéal et pur de l’art
grec
, sur la beauté dont il donne le suprême exemple ;
e langage. Jusqu’à l’autre extrémité des beaux âges de la littérature
grecque
, au lendemain même de Théocrite, on retrouverait
si l’on peut dire que Théocrite demeure le dernier des grands poëtes
grecs
, Méléagre, en mérite comme en date, est le premie
etits : il mène avec lui tout un cortège. Méléagre est le premier des
Grecs
qui se soit avisé de composer une Anthologie comp
épigrammes, épitaphes, etc., etc. Il y eut quatre de ces Anthologies
grecques
célèbres : la première, cueillie en si heureuse s
et l’édition de Jacobs, qu’on peut se vanter de posséder l’Anthologie
grecque
dans ses reliques les plus scrupuleusement reprod
et raisin aussi sur raisin, et figue sur figue… » Telle fut, chez les
Grecs
, l’abondance lyrique première. — La Couronne de M
e ; malgré le dédain persistant et la prévention bien établie du goût
grec
contre l’influence romaine, je ne puis m’empêcher
oyons dans les Lettres de Pline tant de jeunes Romains faire des vers
grecs
en perfection, qu’il a dû s’en glisser plus d’un
e Cicéron. Un peu après Méléagre, immédiatement après lui en date, un
Grec
sorti précisément de la même ville, de Gadare, un
oureux de l’Éthiopienne Andromède. » Opique est un mot par lequel les
Grecs
désignaient assez injurieusement les Romains. Or
tée parfaitement exempte et pure, mais dont l’invasion dans la poésie
grecque
lyrique remonte jusqu’au temps d’Ibycus et de Sté
e délabrée de Tyr, et mieux vaut passer à la petite Fanie. Fanie, en
grec
, veut dire petite lumière, ou même petite lantern
sonnet on aurait fait avec cette idée-là134 ! Quand on voit chez les
Grecs
, à partir des Alexandrins, de telles subtilités i
vide, et tant de jeux d’esprit, dès longtemps en circulation chez les
Grecs
, où le charmant élégiaque latin n’a pas toujours
clairement hier. » 15 décembre 1845. 116. La Collection des auteurs
grecs
publiée par MM. Didot et dirigée par d’habiles ph
s amours de jeunes filles, de même qu’Ibycus avait introduit chez les
Grecs
une poésie d’un autre genre. Chaque mot de cette
de l’expression ne dépasse nullement ce qui est ordinaire à la poésie
grecque
et à celle de Méléagre en particulier. 128. Ou p
s l’original. Je fais remarquer seulement que le mot de sauterelle en
grec
(ἀχρὶς) n’a rien que d’agréable, et que, de plus,
édocle. — École pythagoricienne. Parmi les inspirations de la poésie
grecque
qui touchent à la forme lyrique, il faut placer a
ouvenir de Pindare, n’était qu’une tradition reçue de l’Orient par un
Grec
d’Ionie. Son disciple Phérécyde semble également
e cette transmission antique. C’est avec Xénophane que la philosophie
grecque
nous parlé pour la première fois la langue de la
censure amère de ces jeux guerriers liés aux mœurs, à la religion des
Grecs
, et que Pindare devait célébrer. Xénophane les dé
ntra Xercès. Le philosophe qui les dédaignait ainsi était lui-même un
Grec
d’Asie, conservant quelque chose de la mollesse é
il pas rentrer dans ce trésor de sentiments et d’images qui, chez les
Grecs
, faisaient de la philosophie même une seconde poé
Xénophane, Parménide, son disciple dans la ville d’Élée, sur la côte
grecque
d’Italie, n’était pas bon poëte, nous dit Cicéron
es siècles plus tard, et dans une science toute formée des traditions
grecques
, nous retrouvons sous la plume de Varron, divisan
ginal en lui. Né à Samos, voyageur en Orient et législateur de villes
grecques
en Italie, sa science des nombres, sa théorie mor
quelle influence l’imagination devait prendre sur la civilisation des
Grecs
. Pythagore, dont il n’est demeuré qu’une traditio
y joignit les voyages en Orient, dont profita de bonne heure le génie
grec
, à part la supériorité que ses lois et ses arts l
on vivant, sa célébrité s’accrut avec le temps dans l’imagination des
Grecs
; et, après le grand siècle des arts et de la sci
on des hérésies par Origène, cite un beau passage d’anciennes poésies
grecques
sur la naissance spontanée de l’homme. Est-ce Emp
se soit livrée sur telle ou telle colline, que la succession des rois
grecs
et indoscythes de la Bactriane ait été telle ou t
s sujets, et, dans une vie de quarante-sept ans, écrit une anthologie
grecque
, une Arcadia, un poème épique sur la découverte d
les mêmes conditions qu’un homme qui ferait l’histoire de la médecine
grecque
d’après quelque mauvais ouvrage arabe ou du Moyen
s supposeront des vies entières de patiente application. Les royaumes
grecs
de la Bactriane et de la Pentapotamie ont été dep
ératures anciennes, il faudrait exclusivement cultiver la littérature
grecque
; entre celles de l’Orient, la littérature sanscr
nter les faits. Le Moyen Âge connut beaucoup de choses de l’antiquité
grecque
, mais rien, absolument rien, de première main 116
iècles, devint telle que, quand au XIVe siècle la véritable antiquité
grecque
commença d’être immédiatement connue, il sembla q
alie), l’inexactitude atteint ses dernières limites ; la civilisation
grecque
n’est pas plus connue que ne le serait l’Inde si,
longues dissertations à discuter le sens des particules de la langue
grecque
; tel érudit de la Renaissance écrit un ouvrage s
tel grammairien d’Alexandrie a fait un livre sur la différence de [en
grec
] et [en grec]. Assurément, ils eussent pu se prop
en d’Alexandrie a fait un livre sur la différence de [en grec] et [en
grec
]. Assurément, ils eussent pu se proposer de plus
Boccace et le Pogge avaient voulu faire la théorie de la littérature
grecque
. Pétrarque et Boccace, en faisant connaître Homèr
rs de force de critique qui n’ont été possibles pour les littératures
grecque
et latine qu’au bout de deux ou trois siècles. Le
la connaissance que les Arabes du Moyen Âge eurent de la littérature
grecque
. 117. En voici un exemple qui n’intéressera pas
les, dans des intentions très différentes, ont insisté sur le vüv [en
grec
], et, le traduisant par maintenant, en ont tiré d
t pas été si souvent répétée si l’on eût su que cet idiotisme vüv [en
grec
] est la traduction littérale d’une locution hébra
ns aucune notion de temps. La même locution s’emploie, d’ailleurs, en
grec
et en latin pour signifier : Or, d’ailleurs, mais
eurs éloges, du temps de la république ; de Cicéron. En passant des
Grecs
aux Romains, nous éprouvons à peu près le même se
ion, ni éloquence ; ils empruntèrent tout, et leurs erreurs même. Les
Grecs
de la Sicile, de la Calabre et de la Campanie, le
té réelle, les Romains dans leur gloire même devaient faire pitié aux
Grecs
, avant que les vaincus eussent instruit et poli l
les arts du dessin ne furent cultivés avec succès à Rome que par les
Grecs
; il fallait que des Grecs leur bâtissent leurs t
nt cultivés avec succès à Rome que par les Grecs ; il fallait que des
Grecs
leur bâtissent leurs temples, leurs portiques, le
sent leurs temples, leurs portiques, leurs arcs de triomphe ; que des
Grecs
ornassent de peintures les murs de leurs palais.
de leurs palais. Les arts du génie, ils ne les durent qu’à ces mêmes
Grecs
dont ils furent en tout les disciples, les admira
t ce concours des poètes et des philosophes qui donna à la langue des
Grecs
sa perfection et sa beauté. Leurs artistes même,
loquence, qui tient tant à la perfection des langues, et qui chez les
Grecs
même est née après tous les autres arts, naquit s
; peut-être même la facilité qu’eurent les Romains de puiser chez les
Grecs
tout ce qui manquait au système de leur langue ou
r : et lorsque cette langue fut enrichie de toutes les dépouilles des
Grecs
, lorsque les conquérants eurent trouvé dans les p
, 4, 34. 13. Fractum et elumbem. 14. Il avait composé des mémoires
grecs
sur son consulat, qui peuvent passer pour un élog
homme supérieur qui avait recueilli tous les souvenirs de l’antiquité
grecque
et romaine. On sent de quel intérêt dut être la l
cupa que d’études profanes. Il avait commencé par traduire les romans
grecs
, les Amours de Théagènes et Chariclée (1547), Dap
forma l’esprit et le talent d’Amyot. Il était également versé dans le
grec
et le latin. Pendant dix ans il enseigna l’un cha
ue à l’image qu’il s’était faite de l’esprit français, et chaque tour
grec
ou latin à sa langue ; hardi jusqu’où l’analogie
mêla de poésie, dit Bayle, et n’y réussit pas. » La version des vers
grecs
en vers français, ajoute-t-il, à laquelle Amyot s
e siècle d’écrire en vers ; outre que, dans la traduction des poëtes
grecs
, les analogies des deux langues étant beaucoup pl
igne n’aurait pu le lire dans l’original. « Je ne me prends guère aux
Grecs
, dit-il quelque part, parce que mon jugement ne s
ne intelligence136. » Et ailleurs : « Je n’ai quasi d’intelligence du
grec
. » Et ailleurs, parlant de Platon, dont il blâme
quence du premier : c’est la prédominance du génie latin sur le génie
grec
dans la littérature française. Montaigne est plus
énie grec dans la littérature française. Montaigne est plus latin que
grec
. Sa prédilection même pour Plutarque, qui ne fait
èque139, ne contredit pas cette remarque. Plutarque n’était-il pas un
Grec
formé par les écrivains de la décadence latine, u
formé par les écrivains de la décadence latine, une sorte de Sénèque
grec
? Du reste, le changement qui, au temps de Montai
c ? Du reste, le changement qui, au temps de Montaigne, fit perdre au
grec
la faveur publique, tenait à des causes générales
perdre au grec la faveur publique, tenait à des causes générales. Le
grec
avait été la langue de l’hérésie ; or, l’hérésie
it été la langue de l’hérésie ; or, l’hérésie ayant eu le dessous, le
grec
était vaincu ! Lors de la fondation du collège de
du collège de France, pour une chaire de latin, il y en avait deux de
grec
. Les moines se souvinrent qu’ils avaient eu le gr
en avait deux de grec. Les moines se souvinrent qu’ils avaient eu le
grec
pour ennemi, quand la royauté leur eut donné rais
ins de Rome, plus goûtés par Calvin, comme on sait, que les écrivains
grecs
. Les mœurs auraient d’ailleurs opéré naturellemen
sait le catholicisme, vainqueur de la Réforme. La Fantaisie, beau mot
grec
francisé par l’école de Ronsard, caractérise le t
ancisé par l’école de Ronsard, caractérise le tour d’esprit imité des
Grecs
; Montaigne et l’école qui s’inspire du tour d’es
1, se refusât aucune des libertés du génie spéculatif, si naturel aux
Grecs
; mais s’il spécule, c’est sur le réel. Son imagi
et maternels. Il ne francise pas moins de mots latins que Rabelais de
grecs
; mais, comme Rabelais, quand il n’a songé qu’à s
M. Funck Brentano. Les Sophistes
grecs
et les Sophistes contemporains [Le Constitutio
’en immole. On en sent le vent ; on en voudrait le fil. Les Sophistes
grecs
et les Sophistes contemporains, quelle promesse,
s, quelle promesse, dans ce titre de livre, et quelle déception ! Les
Grecs
y sont bien, mais ils importent si peu. C’est pre
e du médecin ? II Il faut bien le dire : le livre des Sophistes
grecs
et des Sophistes contemporains est moins un livre
t mortellement frappé… Mais, cartésien ou non, l’auteur des Sophistes
grecs
et des Sophistes contemporains est, je crois, plu
odeur-là que je mettrais en flacon : — c’est la partie des sophistes
grecs
. Mais il en a une autre (hélas ! moins développée
jà donne à entendre, c’est la partie du livre consacrée aux sophistes
grecs
, et cela devait être. D’abord, — première raison
e ceux-là qui ont la fatuité de la Grèce, comme Vadius avait celle du
grec
… Ils l’enseignent, la préconisent, et tout ce qui
vient d’elle est sacré ! Ensuite, — deuxième raison ! — les sophistes
grecs
, tous ces gens-là qui sont morts dans leur pays m
autre, périr les Civilisations ! IV C’est du haut de ce théâtre
grec
, indiqué dans le livre de M. Funck Brentano et qu
ace des modernes, est moins respectueux que le professeur en face des
Grecs
. M. Funck Brentano (est-ce par dédain ou par poli
repris d’écrire en vers une partie des évenemens d’une guerre que les
grecs
ses compatriotes avoient faite depuis quelque tem
faiseur de cantiques, destinez principalement à servir d’annales aux
grecs
, a souvent été obligé de conformer ses récits à l
able de ces cantiques composez à la loüange des hommes illustres. Les
grecs
ont eu des commencemens pareils à ceux des autres
e leur stile que la mesure des vers. L’histoire s’est sentie chez les
grecs
pendant plusieurs siecles de son origine. La plûp
it étoit arrivé, qu’il n’y en avoit que Troye avoit été prise par les
grecs
, quand Homere composa son Iliade ? Croïons-nous,
sur le point d’honneur le sentiment des gots ni de leurs pareils. Les
grecs
et les romains qui ont vécu avant la corruption d
raignoient gueres. Je ne me souviens point d’avoir lû dans l’histoire
grecque
ou romaine rien qui ressemble aux duels gothiques
nvenus de terminer leurs disputes et leurs procès à coups d’épée. Les
grecs
et les romains, si passionnez pour la gloire, ne
dont on traite les chevaux en Bithynie, païs très-voisin des colonies
grecques
de l’Asie, et contrée limitrophe de la Phrygie, o
manque de chefs-d’œuvre et d’études critiques faites pour le théâtre
grec
, depuis Aristote et Théophraste jusqu’au roi Juba
ragique ? Comment Platon, qui blâme dans le pathétique de la tragédie
grecque
une peinture de douleurs ou de crimes mauvaise po
ue cette partie de son œuvre se serait, du vivant même de l’antiquité
grecque
, abaissée dans l’ombre et n’aurait pas duré même
iambes latins des monologues de Sophocle, pouvait-il oublier le poëte
grec
qui aurait uni à l’enthousiasme de l’ode la puiss
préjugé qui pesait sur eux, et qu’entretenait la raillerie des autres
Grecs
, surtout la malignité des poëtes comiques d’Athèn
ées de franges. Comment le renom du poëte Hésiode, cet éveil du génie
grec
, dans le pauvre et froid village d’Ascra, non moi
voir et l’inventive sagacité de Plutarque, dans le déclin de l’esprit
grec
. La cause ancienne de cette opinion tenait sans d
scipline, cette vertueuse et austère pauvreté qui, seule aux yeux des
Grecs
, soutenait le parallèle avec la magnificence et l
la ville de Thèbes. Pour tout dire enfin, le sentiment du patriotisme
grec
fléchissait dans Thèbes, à l’heure même où il all
ite, avait beaucoup travaillé sur Pindare et chargé de notes un texte
grec
du grand lyrique, ne voit en lui qu’ un chantre d
e la critique française au dix-huitième siècle, époque où les lettres
grecques
, cette grande source du génie, de la philosophie
adie lui sont amenés. On leur demande, autour du roi, ce que font les
Grecs
. Sur leur réponse, que les Grecs célèbrent les fê
ande, autour du roi, ce que font les Grecs. Sur leur réponse, que les
Grecs
célèbrent les fêtes d’Olympie et regardent des co
cité favorite de Pindare, parmi les glorieux confédérés de la liberté
grecque
. Une fête domestique commence l’hymne triomphal.
nourrisson favori de la ville de Thèbes, alors tant répudiée par les
Grecs
, revendique en même temps pour elle la parenté de
immense trophée d’armes enlevées aux barbares : LES ATHÉNIENS ET LES
GRECS
, APRÈS LA DÉFAITE DES PERSES ET DES THÉBAINS. Gr
à la simplicité primitive une connaissance approfondie des hommes. Le
grec
montre dans ses conjugaisons perplexes, dans ses
e les trois lettres radicales. Bien plus embarrassée est la marche du
grec
. Il faut considérer la caractéristique, la termin
nt laquelle elle se trouve placée. Ces deux conjugaisons hébraïque et
grecque
, l’une si simple et si courte, l’autre si composé
e à la porte de son hôte. Si vous prenez au hasard quelque substantif
grec
ou hébreu, vous découvrirez encore mieux le génie
u verbe shur, contempler, parce que l’aigle fixe le soleil. Aigle, en
grec
, se rend par αἰετὸς, vol rapide. Israël a été fra
ueuse, et ce mouvement qui convenait au propre mouvement du génie des
Grecs
. Tels sont précisément ces images de soleil, de f
n voyageur dans la Bible. Quelles différentes vues de l’humanité ! Le
grec
ne porte qu’une idée politique et locale, où l’hé
tait pour l’homme ce qu’il y avait de plus cher et de plus grand. Les
Grecs
connurent aussi cet usage, comme on le voit dans
[1827] Un homme de beaucoup d’esprit, qui savait supérieurement le
grec
, et qui avait fait de notre langue une étude part
r les descriptions arrangées et les subtilités élégantes du romancier
grec
. Courier acheva cette bonne œuvre, en traduisant
er notre naïveté refaite à la naïveté d’Hérodote, notre gaulois à son
grec
; et, comme il possédait Rabelais, Comines et tou
ec un goût du beau et une finesse de sentiment qui tenait à la nation
grecque
. » Cela est très bien dit, mais ne conclut pas ;
es courses de chars, les jeux, les hymnes, Hérodote vient réciter aux
Grecs
les livres de son histoire, qu’ils applaudissent
ue l’on pourrait assortir, pour rendre quelques traits du pinceau des
Grecs
. Nos temps barbares ont eu leur poésie ; car ils
de invasion ; il a ses héros, et, non moins impartial que l’historien
grec
, il les prend dans les deux partis : le Prince No
que les œuvres grandes et merveilleuses accomplies, les unes par les
Grecs
, les autres par les Barbares, ne restent pas sans
insouciance gaie ne ressemble pas au langage homérique de l’historien
grec
. Que si l’on quitte Froissart pour regarder nos a
gloire, où la poésie prodigue ses plus riches couleurs. Les âmes des
Grecs
s’étaient élevées à cette espèce d’idéal poétique
une école poétique qui avait marqué le premier âge de la civilisation
grecque
. Avant lui, et jusqu’à lui, grand nombre d’auteur
lent était à peu près semblable. Les uns écrivirent les histoires des
Grecs
, les autres celles des Barbares ; mais ils ne liè
la crédulité ; mais, sans compter cette grâce dont parle le critique
grec
, et dont notre moyen âge n’approchait guère, il f
fait une profonde étude de la langue, de la philosophie et des mœurs
grecques
. Ce fut l’occupation de ses nuits, comme il le di
ses condisciples, visité par leurs parents. La lecture des écrivains
grecs
, la passion de la poésie, la rhétorique, la philo
ccupèrent les premières années de sa jeunesse. Il écrivit beaucoup en
grec
, exercice qu’au rapport de Suétone il continua ju
ha surtout à corriger sa trop grande abondance. Un jour, déclamant en
grec
dans l’école de cet illustre rhéteur, il emporta
talie, et ses nouveaux succès firent sentir le prix de la science des
Grecs
, qui n’était pas encore assez estimée dans Rome.
es. Ce fut alors qu’il publia les Mémoires de son consulat, écrits en
grec
, et qu’il fit sur le même sujet un poème latin en
élèbre avec transport les prodiges de cette même éloquence. Enfin les
Grecs
, qui goûtaient peu la littérature de leurs maître
ualités de l’éloquence, même celles qui distinguent le plus l’orateur
grec
, la véhémence et la brièveté. Il est vrai toutefo
xposent tour à tour leur opinion, le fond des choses est emprunté aux
Grecs
, et quelques passages sont littéralement traduits
, du reste, la connaissance la plus approfondie de la philosophie des
Grecs
. Le traité de Finibus Bonorum et Malorum appartie
ces du jeune Tibère ne furent pas moins prématurés que son esprit. Un
Grec
savant, qui lui servait de précepteur, avait cout
ng . Sous ce maître habile et si clairvoyant, Tibère apprit la langue
grecque
et s’exerça soigneusement à l’éloquence latine. S
’embarqua brusquement et passa dans l’île de Rhodes, agréable colonie
grecque
, renommée par la douceur et la salubrité du clima
t, quittant l’habit romain, il se réduisit au manteau et aux sandales
grecs
, comme pour se réfugier dans le rôle obscur d’un
uvé pendant son séjour à Rhodes, et quelques lettrés ou beaux esprits
grecs
. Il protégeait particulièrement cette classe de s
e une lettre de recommandation qu’il donnait à l’un de ses courtisans
grecs
qui retournait à Mitylène, dans sa patrie. Les te
employé le mot de monopolium, et proscrivant d’autres termes tirés du
grec
, pour ne faire usage que de termes bien latins ;
naître les choses utiles ou contraires à leur tempérament. Un médecin
grec
nommé Chariclès, admis près de lui, ne découvrit,
forts d’une religion sainte qui, prêchée d’abord par des Juifs et des
Grecs
, semblait, au milieu de sa nouveauté sublime, rés
c des villes voisines. Le même motif le conduisit à Rome, où tous les
Grecs
doués de quelque industrie et de quelque talent v
t dans sa propre langue, suivant le privilège qu’avaient conservé les
Grecs
d’imposer leur idiome à leurs vainqueurs, et d’en
de composition adopté par Plutarque, faut-il se souvenir qu’il était
Grec
, et que, dans l’esclavage de son pays, il trouvai
tarque, dans ses Vies des hommes illustres. « C’est le Montaigne des
Grecs
, a dit Thomas ; mais il n’a point comme lui cette
eportait vers les travaux solitaires et paisibles, où l’imitation des
Grecs
devait nécessairement occuper une grande place. L
’était pas une fête religieuse, mais une imitation de quelques pièces
grecques
, un peu froide pour des Romains qui ne tardèrent
élevait pour soutenir les lettres et tempérer la tyrannie. Les sectes
grecques
, depuis longtemps répandues dans Rome, conseillai
tre favorable aux lettres ; il dota richement les écoles des rhéteurs
grecs
et latins, il encouragea les poètes, il enrichit
e de citer comme le modèle du goût le plus pur. Nourri de l’étude des
Grecs
et de Cicéron, curieux amateur des beautés du lan
Trajan, le champ du génie fût aussi vaste que dans l’ancienne liberté
grecque
. Le pouvoir de Trajan était un despotisme réparat
’Assyrie, de ville en ville, sur cette longue traînée de civilisation
grecque
, répandue dans l’Asie Mineure, un culte inconnu g
upe tous les liens de l’ancien monde, en forme de nouveaux, réunit le
Grec
et le Barbare, le juif et le gentil, brave les éd
histoire de la civilisation byzantine : c’est un Essai sur les Romans
grecs
. Il ne sera pas sans intérêt de voir, dans cet éc
cial qui lui ôtait la force et lui laissait l’intelligence ? L’empire
grec
avait ce caractère particulier parmi tous les Éta
vieille société, et la recommençaient avec un sang nouveau, l’empire
grec
, à dater de Constantin, garda ses lois, ses mœurs
s seuls ont été pour lui la barbarie. Aussi, maintenant que le peuple
grec
, conquérant de son propre sol, envahit sa terre n
ent dans l’enceinte rétrécie de Byzance. Malgré ces vices de l’empire
grec
, on ne peut nier qu’il n’ait conservé jusqu’à sa
assage d’une dynastie française à Constantinople aurait dû rendre aux
Grecs
les habitudes de la guerre : mais il n’en fut pas
tournois dans l’hippodrome ; mais ils ne laissaient pas descendre les
Grecs
du banc des spectateurs. Ils avaient établi dans
it, par une chronique récemment publiée, qu’ils n’employaient pas les
Grecs
dans leurs expéditions de guerre, et ne daignaien
avec une portion de la famille impériale, revint au milieu du peuple
grec
, qui voyait passer tant de vainqueurs, en gardant
escendre de Roland ou des pairs de Charlemagne. Mais le fond du génie
grec
, malheureusement dégradé par le despotisme de cou
ssés dans les bibliothèques de Byzance, l’usage de cette belle langue
grecque
qui se maintenait presque dans sa pureté, la trad
battue par l’esclavage et le monachisme, tout cela donnait encore aux
Grecs
une physionomie remarquable au milieu du reste de
tous attestaient l’épuisement d’idées où était tombée la civilisation
grecque
, quelques esprits se relevèrent par le culte pass
s disputes occupaient le plus grand nombre des savants ; et le peuple
grec
, épars dans la Thrace, la Macédoine, l’Épire, la
nes querelles qui consumaient à Byzance le génie subtil et fécond des
Grecs
, on ait vu dans cette ville la civilisation se ra
mmençait à sortir du chaos, les souffrances et la pénurie de l’empire
grec
s’accroissaient d’une manière effrayante, et sa c
ses cendres du moins n’étaient pas stériles. Essai sur les Romans
grecs
Dans le siècle le plus grave de notre littérat
res et délicats. Son érudition même ne lui présentait dans les romans
grecs
parvenus jusqu’à nous que des modèles assez confo
te de l’Orient. Les ouvrages qui nous restent sous le titre de romans
grecs
sembleraient justifier cette opinion, puisqu’ils
e de l’esprit ait été étrangère aux beaux jours de cette civilisation
grecque
si inventive et si raffinée ? Non, sans doute. Ma
ction était, pour ainsi dire, envahi par le polythéisme ingénieux des
Grecs
. Cette croyance devait suffire aux imaginations l
fiction romanesque dans lequel il n’est pas douteux du moins que les
Grecs
se soient exercés, c’est l’allégorie. Plutarque n
ous est resté un petit recueil composé sous l’empire d’Auguste par un
Grec
, Parthénius de Nicée, qui paraît avoir puisé dans
r puisé dans les récits de conteurs plus anciens. Mais le style de ce
Grec
et le choix de ses histoires ne peuvent donner qu
squelles nous sommes réduits à des conjectures, et parlons des romans
grecs
conservés jusqu’à nous. Le plus ancien qui nous s
ient les restes de Dercyllis et de Dinias. Voilà les fictions que les
Grecs
dégénérés faisaient succéder à leurs belles fable
pédie de l’illuminisme. Un pareil ouvrage n’appartient pas aux romans
grecs
; il prend un rang plus haut dans les archives de
de pureté morale qui contraste avec la licence habituelle des fables
grecques
; et le style même, suivant la remarque du savant
nos poètes, de Racine, dans sa première jeunesse, étudiant la langue
grecque
à Port-Royal. L’élégance des tours avait dû lui p
le sollicitude de ces pieux solitaires, que, dans les éditions toutes
grecques
, qu’ils confiaient à leurs élèves, ils avaient eu
s parfaite innocence de mœurs. Ils étendaient ce soin même aux textes
grecs
des historiens les plus graves. Ce roman d’Héliod
le bon empereur Léon le Philosophe de faire un petit madrigal en vers
grecs
à la louange de ce livre, pour en recommander la
, il est infiniment curieux, ainsi que plusieurs autres de ces romans
grecs
; il marque bien à quel point l’ancien système re
îtra l’un des plus agréables ouvrages de la collection romanesque des
Grecs
. L’auteur est sophiste ; et pouvait-il ne pas l’ê
amuse. Immédiatement après cet ouvrage, Huet a placé parmi les romans
grecs
et a longuement analysé un récit des Aventures de
me le premier modèle de toutes ces suppositions de romans traduits du
grec
, genre de travestissement facile et souvent insip
autrement respectables ; car ils ont une origine certaine et vraiment
grecque
. L’auteur, Xénophon d’Éphèse, écrit avec art ; so
ce progressive. À chacun de ces ouvrages, cette admirable littérature
grecque
, dont ils sont le faible et dernier produit, semb
e Longus est assez singulièrement placé en tête d’un ouvrage écrit en
grec
. Le style de cet ouvrage, quel que soit du reste
élocution, appartenir de droit à l’époque la plus ancienne : mais les
Grecs
étaient de studieux imitateurs des formes du styl
t par une lourde indécence et des puérilités doctorales. Le romancier
grec
n’a pas évité l’écueil d’un pareil récit, les ima
fait encore ressortir. On y trouve même quelques souillures de mœurs
grecques
, qui déparent indignement un tableau tracé quelqu
s sont prodigieusement supérieurs aux jolies descriptions du sophiste
grec
. C’est un nouvel ordre moral ; c’est un monde mei
n’en mérite pas moins des lecteurs ; c’est le seul de tous ces romans
grecs
où l’on remarque un caractère d’originalité. Le n
nous arrêter, dans les derniers abîmes de la décadence littéraire des
Grecs
; il n’y a plus rien sur notre passage qui mérite
cette parure des vers qui, dans les premiers jours de la civilisation
grecque
, avait embelli la fable et l’histoire, et semblai
éprouve un sentiment de douleur en voyant cette admirable littérature
grecque
, si variée, si brillante, disparaître et se perdr
lheureuse de notre Occident, nous montre aussi dans l’Orient le génie
grec
réduit presque aux misérables productions d’Eusta
dans un bain turc ou dans le vestibule mal orné d’un pacha. Ainsi, le
grec
moderne, s’il a perdu les savantes combinaisons e
s les usages, est aujourd’hui bien mieux attestée par les efforts des
Grecs
pour briser un joug impie et détestable. Les Grec
ar les efforts des Grecs pour briser un joug impie et détestable. Les
Grecs
ont encore quelque chose de leurs aïeux. Depuis l
pendant plusieurs siècles. Portons les yeux plus haut. Cherchons les
Grecs
sur cette scène où le monde les voit reparaître a
ie. Nos sciences modernes même ne sont pas tout à fait étrangères aux
Grecs
; et elles ont concouru à leur noble entreprise,
rémices nous jettent bien loin des brillantes inspirations du théâtre
grec
. Si Thespis, barbouillé de lie, promenait sur un
t, comme dit Ben Johnson, il savait peu de latin, et encore moins de
grec
; mais il connut l’antiquité par Plutarque déjà
un peu confuses qu’en recevait la foule. Sous Élisabeth, l’érudition
grecque
et romaine était le bon ton de la cour. Beaucoup
es pièces de Ben Johnson, toutes chargées d’imitations du latin et du
grec
. Shakspeare avait surtout pour lui le suffrage pu
puissant de Marlow ; et, quoique tu aies su peu de latin et moins de
grec
encore, ce n’est pas ici que, pour t’honorer, je
bien tissus, que depuis, elle n’a plus accordé le même don. La gaieté
grecque
, le trait piquant d’Aristophane, la netteté de Té
re, mais pourtant son contemporain, Ben Johnson, qui savait à fond le
grec
et le latin, a précisément les mêmes irrégularité
eux qui deviennent le plus cosmopolites. Tels furent les ouvrages des
Grecs
, qui n’écrivirent que pour eux, et sont lus par l
ins poétique, Shakspeare n’offre pas, dans la même proportion que les
Grecs
, de ces beautés universelles qui passent dans tou
uissance la partie superstitieuse de l’âme. Comme les premiers poètes
grecs
, il a recherché le tableau des douleurs physiques
lus d’une autre ressemblance entre le poète anglais et le vieux poète
grec
, qui ne connut pas non plus, ou qui respecta peu
qu’il doit rester. Cette poésie n’était pas destinée, comme celle des
Grecs
, à présenter en modèle aux autres peuples les plu
ormes de l’imagination ; elle n’offre pas cette beauté idéale que les
Grecs
avaient portée dans les œuvres de la pensée, comm
regardait lui-même, en acceptant les bienfaits du parlement, comme un
Grec
nourri dans le Prytanée pour prix de ses services
de Platon, d’Euripide. Il avait fait apprendre à ses filles à lire le
grec
et l’hébreu ; et l’on sait que l’une d’elles, lon
és, les longues périodes, et une marche généralement conforme au vers
grec
ou latin. Ces caractères étaient assortis à son s
ne suit pas assez, lui donnait en même temps les premières notions du
grec
et du latin. Le jeune élève lisait aussi dans sa
tout. Les ennemis de son talent avaient publié qu’il ne savait pas le
grec
; d’autres insinuaient qu’il était jacobite dans
ts, tous les artifices de la diction moderne parer cette belle statue
grecque
, si grande dans sa négligence. On en conclurait q
ntendre nommer le juste. Ils ont élevé une mosquée à côté d’un temple
grec
de la plus magnifique architecture. » Sans doute
es. Il travailla beaucoup, quoique inégalement, étudia les classiques
grecs
et latins, fit même des vers grecs, et réussit da
inégalement, étudia les classiques grecs et latins, fit même des vers
grecs
, et réussit dans les déclamations publiques, où s
e les temps de superstition et de féerie, à peu près connue la poésie
grecque
d’Alexandrie, dans son ingénieuse décadence, rech
lus curieux souvenirs et les plus rares anecdotes de cette mythologie
grecque
qu’elle ne croyait plus. L’Angleterre enfin venai
ait peut-être de tous les pays d’Europe le moins favorable à la cause
grecque
. Londres avait cependant un comité philhellène qu
comité philhellène qui, comme le comité de Paris, faisait passer aux
Grecs
des secours et des armes. La plus grande force de
être plus éclatant ni plus utile qu’un allié tel que Byron. Le comité
grec
de Londres le sentit, et lui fit demander son app
ables il devait s’attendre. Il jugeait avec sévérité le caractère des
Grecs
, et avait peu d’espérance de succès. Sa santé déj
nie. Son enthousiasme ne s’était pas accru. Il blâmait les fautes des
Grecs
; et, loin de porter aucun zèle religieux dans la
s, il donna généreusement quatre mille livres sterling pour la flotte
grecque
; et, lorsque Maurocordato eut pris le commandeme
lange singulier de prudence et d’irritation maladive. Le gouvernement
grec
lui conféra le titre de général en chef ; et il d
de femmes et d’enfants musulmans, restes d’une ville saccagée par les
Grecs
, il les renvoya sans rançon à Prevesa. Dans quelq
m et de son sacrifice, il pouvait seul offrir une médiation entre les
Grecs
civilisés et ces chefs montagnards, tumultueux ma
Malgré son peu d’illusion et le jugement sévère qu’il portait sur les
Grecs
, il eut alors un moment d’espérance. Se disposant
isait à un fidèle serviteur italien : « Je ne sortirai pas d’ici, les
Grecs
, les Turcs ou le climat y mettront bon ordre. » D
ez-de-chaussée. C’était le jour de Pâques si joyeusement fêté par les
Grecs
, qui se répandent alors dans les rues, dans les p
mort, au moment où un orage éclatait sur la ville et faisait dire aux
Grecs
: « Le grand homme se meurt ! » Le grand homme !
rdi de Pâques, on rendit à Byron les derniers honneurs, selon le rite
grec
. L’archevêque d’Anatolikon et l’évêque de Missolo
vec tout leur clergé et tous les chefs militaires et civils. Un jeune
Grec
, Tricoupi, prononça l’éloge funèbre. Le cœur de B
après des contes de sérail et quelques gracieuses aventures des îles
grecques
. Quant à la satire des mœurs anglaises, qui occup
n. Epist.) 31. Première parution : « Essai littéraire sur les romans
grecs
», in Aventures d’amour de Parthénius, et Choix d
Parthénius, et Choix des narrations de Conon (« Collection des romans
grecs
traduits en françois », tome I), Paris, J. S. Mer
t de préventions politiques, attaquaient l’insurrection naissante des
Grecs
. 33. « Les Turcs, a dit énergiquement M. de Bona
paisible, attestent qu’ils ont juré l’anéantissement de la population
grecque
. Quelque faible et abandonnée que soit cette popu
s regards des hommes, et accueillies seulement par un chœur de femmes
grecques
, Racine lui-même, l’admirable Racine fait dire ma
pour l’Europe, il n’en paraît pas moins assuré que la juste cause des
Grecs
triomphera ; ils seront d’autant mieux affranchis
ls. Admirable spectacle ! Dans les siècles antérieurs aux nôtres, les
Grecs
tombés, par l’ignorance et la barbarie, presque a
ïsme de la politique commerciale cède à la persévérance généreuse des
Grecs
. On les laisse au moins se sauver eux-mêmes sous
que nous sçavons celle des grands hommes de notre siecle, les noms du
grec
et du romain ne nous inspireroient plus la même v
asqué leurs personnages sous le nom des anciens romains ou de princes
grecs
, ausquels personne ne prend plus d’interêt. On ne
été défenduë durant long-tems dans les païs-bas espagnols. Les poëtes
grecs
n’avoient point cette délicatesse, j’en tombe d’a
acles qui devoient avoir encore plus de pouvoir sur l’imagination des
grecs
, que sur celle des peuples septentrionaux. Voilà
, que sur celle des peuples septentrionaux. Voilà pourquoi les poëtes
grecs
ont défiguré quelquefois le veritable caractere d
mode dans Rome après l’expulsion des tarquins. Jamais aucun tragique
grec
ne tâcha de rendre les souverains odieux autant q
s de nos amis qui ont vêcu avec eux, que nous ne connoissons ceux des
grecs
et des romains sur le recit d’auteurs morts, et à
composées. L’intrigue de leurs pieces suppose les loix et les moeurs
grecques
. Mais si cette raison fait une objection contre m
s pieces, la comedie étoit à Rome un poëme d’un genre nouveau, et les
grecs
avoient déja fait d’excellentes comedies. Plaute
miterent trop servilement les comedies de Ménandre et d’autres poëtes
grecs
, et ils jouerent des grecs devant les romains. Ce
es comedies de Ménandre et d’autres poëtes grecs, et ils jouerent des
grecs
devant les romains. Ceux qui transplantent quelqu
ux especes. Ils en avoient dont les moeurs et les personnages étoient
grecs
, et ils les appelloient palliatae, parce qu’on se
ils les appelloient palliatae, parce qu’on se servoit des habits des
grecs
pour les répresenter. Les tragedies dont les moeu
ue la tragedie, se divisoit premierement en deux especes ; la comedie
grecque
ou palliata, et la comedie romaine ou togata, par
mme ceux qui répresentent les comedies des trois premiers genres. Les
grecs
donnent le nom de mimes à cette quatriéme espece
ériorité reconnue depuis tant de siècles. Les modèles que l’Antiquité
Grecque
& Latine présentoit à ces premiers Littérateu
aisir le beau & le vrai, ont faite de l’Antiquité ; &, si les
Grecs
& les Romains existoient aujourd’hui dans tou
génie pour éclore. C’est le génie qui distingua particulièrement les
Grecs
des autres peuples de la terre. Dès qu’ils furent
la République, qu’il fallut des Loix. Les Romains eurent recours aux
Grecs
, qui virent bientôt leurs Dieux avoir un culte &a
page. Rome néanmoins, uniquement occupée de sa gloire, n’emprunta des
Grecs
que ce qui pouvoit contribuer à son élévation &am
rer, dans le plan de l’éducation de la jeunesse, l’étude de la langue
Grecque
, & cette étude étoit la première de toutes. C
t la fierté Romaine, en faisant l’aveu de la nécessité d’apprendre le
Grec
, ne souffroit pas qu’on le parlât publiquement. I
l’être, sans les leçons qu’il prit des Rhéteurs & des Philosophes
Grecs
. C’est ainsi que les Romains, non moins ingénieu
si que les Romains, non moins ingénieux, non moins spirituels que les
Grecs
, les reconnoissoient cependant pour leurs maîtres
nouvel éclat. Les Poëtes Tragiques & Comiques trouvèrent dans les
Grecs
des modèles admirables, & en profitèrent. Nou
estent sous le nom de Séneque, bien inférieures en tout aux Tragédies
Grecques
. La Comédie, au contraire, eut un sort plus heure
rent, comme le remarque le P. Brumoy dans son Discours sur la Comédie
Grecque
. Livius Andronicus, Nevius, Ennius même, étoient
ent de faire passer dans l’idiome Latin, toute la douceur de l’idiome
Grec
, il ne put pas en rendre toute la richesse &
si grande, qu’elle ramène souvent les mêmes termes ; au lieu que les
Grecs
étoient riches, non-seulement en mots, mais en id
ne ; aussi les Ecrivains, pour les éviter, se servoient-ils de termes
Grecs
(*) toutes les fois qu’ils vouloient donner, à leu
le seul avantage qu’ils en tiroient : ils trouvoient encore chez les
Grecs
des modèles en tout genre, de sorte qu’écrire &am
, Virgile & Horace, embellissoient leurs ouvrages, en imitant les
Grecs
, pourquoi négligeons-nous si fort aujourd’hui ces
Lettres, vraiment dignes de ce nom, prouvent bien la supériorité des
Grecs
& des Romains ; & si leurs langues sont d
s les Nations éclairées par la lumière de l’Evangile(*). Les Auteurs
Grecs
furent connus des Gaulois, presque en même temps
ur langue aussi loin que leurs conquêtes : politique négligée par les
Grecs
, & à laquelle la langue Latine est redevable
la langue vulgaire de tous les gens de Lettres ; tandis que la langue
Grecque
n’est aujourd’hui bien connue que d’un petit nomb
siècle en siècle jusqu’à nous. L’Eglise qui avoit adopté les langues
Grecque
& Latine, les parla toujours ; & sans ell
norance y conduisoit, le supposoit, l’exigeoit ; au lieu que chez les
Grecs
& les Romains, les Fables, ou plutôt les Apol
la naissance de la Tragédie chez nos Ayeux, fut la même que chez les
Grecs
. Les uns & les autres ont puisé leurs premier
e la nôtre ne laissent à l’imagination aucune liberté, tandis que les
Grecs
pouvoient à leur gré parler de leurs Divinités, e
d’hui que l’art est perfectionné, nous avons le même avantage que les
Grecs
. La Fable & l’Histoire nous fournissent des s
les rendit bientôt assez familiers, pour oser les faire passer, soit
Grecs
, soit Latins, dans notre langue, toute barbare qu
deur ; la Poësie s’embellissoit des larcins qu’elle faisoit aux Muses
Grecques
& Latines ; & les Arts commençoient à bri
taine harmonie ; mais ce n’étoit encore qu’un mélange barbare de mots
Grecs
ou Latins, qu’on tâchoit de naturaliser. Ces effo
n prodigieux étalage d’érudition. On citoit à tout propos les Auteurs
Grecs
ou Latins. Cette affectation nuisoit sans doute à
archer à pas de Géant au temple de l’immortalité. Il emprunta peu des
Grecs
; la simplicité de Sophocle & d’Euripide ne c
its auxiliaires, il engagea le combat. Perrault ne savoit point le
Grec
(*), par conséquent n’avoit jamais lu ni Homère,
lheureusement trop établi, que notre méthode d’éducation. Les langues
Grecque
& Latine y tiennent si peu de place, que l’El
se faisoit un jeu de la lecture des meilleurs Auteurs de l’Antiquité
Grecque
& Latine ; elle s’en nourrissoit, & l’on
a noble simplicité de l’Antique. Il se forma particulièrement sur les
Grecs
qu’il aimoit, qu’il avoit étudiés & approfond
usique. Celle de toutes les Langues qui approche le plus de la langue
Grecque
, la langue Françoise, adoptée par toutes les Nati
s l’Ecriture Sainte qu’en lettres Chaldaïques. Ils formèrent alors un
Grec
mêlé d’Hébraïsmes, qu’on appelle le langage Helle
Quant à nous, les Saintes Ecritures ne nous ont été transmises qu’en
Grec
ou en Latin ; les seules langues que l’Eglise ait
Demosthenes, Cicero, Virgilius, Horatius…. Et le soir nous lisions en
Grec
ou en Latin ». Voy. Traité des Etudes de Rollin,
érieur aux deux grands poëmes homériques, revivait pour l’imagination
grecque
sous le nom d’Orphée. Suivant une hypothèse du cé
’était autre qu’un souvenir lointain de Moïse, reçu et altéré par les
Grecs
. Pour les anciens mêmes, c’était un symbole de l’
ncements de notre ère, remonte sans doute au premier âge de la poésie
grecque
. Comment l’idée d’un poëte sacré, dominant par l’
yons qu’il dut s’en élever plusieurs, à la naissance de cette société
grecque
sortant de la barbarie par la guerre et la gloire
» Dès lors, le nom d’Orphée avait pris place dans la mythologie des
Grecs
. Aussi, quels détails lui consacre le voyageur Pa
acchata Lacænis Taygeta ! « Tout dort cependant », avait dit le poëte
grec
, « et les cimes et les gorges des monts, et les p
e vérité dans le génie attribué dès lors à toutes les variétés du nom
grec
. Que le poëte Alcman, naturalisé à Sparte, ait eu
ne de la grande place que la poésie occupait dès lors dans la vie des
Grecs
. Les âges suivants ajoutèrent des fictions à ce s
ient pas parmi nous, étaient communes dans les derniers âges du monde
grec
et romain. Alors même elles ont cependant une ant
égant et simple consiste en une fable de marbre verticale, d’un style
grec
, portant au fronton des tablettes entrelacées dan
Frid. Dübner. Au-dessous du médaillon, d’un côté, se lit un distique
grec
, de la composition de M. Chassang, maître de conf
dner, « si, de 1836 à 1866, il a été publié en France cent volumes de
grec
, on peut hardiment affirmer que Dübner, pour sa p
y joignit, il acquit bientôt une connaissance admirable de la langue
grecque
, non-seulement de son glossaire et de sa syntaxe,
rendre. Aussi, en dehors de sa grande collaboration à la Bibliothèque
grecque
de M. Didot. rencontre-t-on deux autres sortes de
ce, tous les hommes instruits qui aborderont désormais les classiques
grecs
ou latins seront pénétrés de reconnaissance pour
a fermé. Ce sont là d’ingrates querelles. Que d’ailleurs la grammaire
grecque
de Dübner soit plus ou moins applicable à nos cla
émie des Inscriptions, dans la préface de ses Mélanges de Littérature
grecque
publiés en 1868, a rendu un juste hommage à Dübne
prompte publication. Lorsqu’il apprit que mes Mélanges de Littérature
grecque
allaient être imprimés, il me pria de lui permett
e qui demeure, ce sont les services effectifs rendus à la littérature
grecque
, services que commencent seulement à rendre aujou
ecours merveilleux qu’on peut tirer de la mesure et du mouvement. Les
grecs
reconnoissoient comme nous quatre choses dans la
fois absolument le mouvement pour dire la mesure et le mouvement, les
grecs
disoient aussi quelquefois le rithme tout court,
et avec les couleurs. Les romains qui emploïoient souvent les termes
grecs
en parlant de musique, en sçavoient certainement
de la poësie, les sillabes avoient une quantité reglée dans la langue
grecque
et dans la langue latine. Cette quantité étoit mê
duroient ni plus ni moins qu’une longue. Ainsi lorsque les musiciens
grecs
ou romains mettoient en chant quelque composition
autre côté comme nous l’avons dit en parlant de la mécanique des vers
grecs
et de celle des vers latins, tout le monde sçavoi
ce qui étoit la même chose, de chaque note. Quel nombre de temps les
grecs
et les romains mettoient-ils dans les mesures des
ie au nombre des arts musicaux. Voila pourquoi la plûpart des auteurs
grecs
et latins qui ont écrit sur la musique, traitent
ns à en parler, que nous traitions de celui des arts musicaux que les
grecs
nommoient orchesis et les romains saltatio. Comme
Lulli et nos bons musiciens françois, il me paroît impossible que les
grecs
et les romains l’écrivissent, pour ainsi dire, en
é seulement en 1878. J’avoue très humblement mon ignorance. Ce livre,
grec
d’origine, m’était inconnu, et qui sait s’il ne l
i, jusqu’à nouvel ordre et nouveaux renseignements, me fait douter du
Grec
qui a écrit une œuvre si peu grecque, de ce roman
x renseignements, me fait douter du Grec qui a écrit une œuvre si peu
grecque
, de ce romancier grossier et pataud qui est du pa
ien, se permet-il d’être insolent pour la Grèce par honnêteté pour le
Grec
qu’il traduit, et nie-t-il l’originalité de la Gr
ire à tordions, de TOUTE la Grèce, me semble une calomnie de l’esprit
grec
, qui ne peut pas rire d’un si gros rire sous pein
ême, dans son genre, nous connaissions mieux… Allez ! il n’est pas si
grec
qu’on le dit être. Il est plutôt de Paris et du x
ec qu’on le dit être. Il est plutôt de Paris et du xviiie siècle, ce
Grec
du xixe ! Dans son roman de La Papesse Jeanne, c
st pas Henri Heine. Il y a quelque différence entre ce Prussien et ce
Grec
! Rhoïdis n’a rien d’un poète. C’est un esprit sa
se remettre en garde contre une légende oubliée que Rhoïdis, ce Soury
grec
, veut faire passer pour une histoire… et cette lé
la lumière, il se rencontrât une tête indigne de cet azur, — une tête
grecque
que Phidias n’aurait pas sculptée, car il l’eût f
condamné pour avoir montré sur la scène, dans la Prise de Millet, les
Grecs
battus par les Perses ? Quand laissera-t-on les p
Or, cette bibliothèque n’avait pas d’exemplaire d’Eschyle. Un jour le
grec
Démétrius dit à Évergète : Pharaon n’a pas Eschyl
ées, ont l’air d’hippopotames parmi des lions. Eschyle, admirablement
grec
, est pourtant autre chose que grec. Il a le démes
des lions. Eschyle, admirablement grec, est pourtant autre chose que
grec
. Il a le démesuré oriental. Saumaise le déclare p
mélangée d’Égypte et d’Asie. Ces profondeurs répugnaient à la lumière
grecque
. Corinthe, Épidaure, Œdepsus, Gythium, Chéronée,
ait comme une nuée derrière le Caucase. Il semblait que le soleil fût
grec
. Le soleil, habitué au Parthénon, n’était pas fai
s-le pourtant, la parenté de la Grèce avec l’Orient, parenté haïe des
grecs
, était réelle. Les lettres de l’alphabet grec ne
ient, parenté haïe des grecs, était réelle. Les lettres de l’alphabet
grec
ne sont autre chose que les lettres de l’alphabet
tres de l’alphabet phénicien, retournées. Eschyle était d’autant plus
grec
qu’il était un peu phénicien. Ce puissant esprit,
, « marâtre des vaisseaux ». Il raccourcit aux proportions naines les
grecs
vainqueurs de Troie par trahison, il les montre m
le derviche et le fakir. Les corybantes étaient des sortes de fakirs
grecs
. Aristophane appartenait, comme Diogène, à cette
tient aux hirondelles, les chèvres broutent sur le Pnyx ; mais l’idée
grecque
est vivante, mais la Grèce est reine, mais la Grè
i le raconte à propos de Nicias, mettaient en liberté les prisonniers
grecs
qui chantaient des vers d’Euripide. Indiquons que
situées loin, étaient fort exposées. Dans l’île de Sardaigne, que les
grecs
nommaient Ichnusa à cause de sa ressemblance avec
mme, la patrie. Ayant les barbares aux portes, il importait de rester
grecs
. L’esprit de nation est la meilleure muraille. Le
rester grecs. L’esprit de nation est la meilleure muraille. Le drame
grec
était profondément lyrique. C’était souvent moins
e. Eschyle était pour la Grèce le poëte autochtone. Il était plus que
grec
, il était pélasgique. Il était né à Eleusis, et n
leur » de Shakespeare. Eschyle, eupatride et éginétique, semblait aux
grecs
plus grec qu’eux-mêmes ; dans ces temps de code e
hakespeare. Eschyle, eupatride et éginétique, semblait aux grecs plus
grec
qu’eux-mêmes ; dans ces temps de code et de dogme
on choisi pour la conservation du feu sacré. Dans toutes les colonies
grecques
on jouait l’Orestie et les Perses. Eschyle présen
de surveiller le bas âge des colonies. Il les enfermait dans l’esprit
grec
, il les garantissait du mauvais voisinage et des
es et de la grande originalité. Il n’est pas probable qu’il ait su le
grec
. Cette langue était peu répandue en Judée hors de
e 128. À plus forte raison n’eut-il aucune connaissance de la culture
grecque
. Cette culture était proscrite par les docteurs p
celui qui élève des porcs et celui qui apprend à son fils la science
grecque
129. » En tout cas elle n’avait pas pénétré dans
la tradition juive. Ce qu’il y a de certain, c’est qu’à Jérusalem le
grec
était très peu étudié, que les études grecques ét
n, c’est qu’à Jérusalem le grec était très peu étudié, que les études
grecques
étaient considérées comme dangereuses et même ser
gé sur le moment où il convenait d’enseigner aux enfants « la sagesse
grecque
», un savant rabbin avait répondu : « A l’heure q
naïveté. Encore moins connut-il l’idée nouvelle, créée par la science
grecque
, base de toute philosophie et que la science mode
dans les grandes écoles de tous les pays qui avaient reçu la science
grecque
. Peut-être même Babylone et la Perse n’y étaient-
ne branche d’Esséniens. Leur nom même paraît n’être qu’une traduction
grecque
de celui des Esséniens [Greek : Essaioi], asaya,
ue, sous l’empire d’Alexandre. — Grandeur qui reste encore à l’esprit
grec
. — Lyrisme philosophique. Hymne d’Aristote. — Éco
philosophes, résume ce que le poëte thébain avait conseillé aux rois
grecs
de Syracuse, d’Agrigente, d’Etna, de Cyrène, et c
nt des esprits vers la soumission à un conquérant qui rendrait le nom
grec
maître de l’Asie. Aristote, préparant le génie d’
t. Il savait que le roi Philippe, si habile séducteur de l’esprit des
Grecs
, avait compté pour trois prospérités ‘égales qui
parut jamais favoriser ces jeux, ancienne et rude école de la liberté
grecque
. Dans les fêtes de sa cour, il affectait de propo
à l’expression matérielle de la grandeur, la sublime pureté du génie
grec
. Ce mont Athos138, que l’architecte favori du roi
e Phidias. À vrai dire, et sauf cette merveilleuse souplesse du génie
grec
qui lui permit plusieurs retours et plusieurs Ren
aturelle et meilleure ? À mesure que s’étendait l’horizon de l’empire
grec
, et que le génie de la liberté se perdait dans l’
du peuple civilisé et les apothéoses que se décernaient les généraux
grecs
conquérants des barbares. C’est un demi-siècle ap
Anthologie
grecque
traduite pour la première fois en français et de
c quelques variantes çà et là pour plus de fidélité encore ; le texte
grec
au bas des pages ; quantité de notes érudites et
eu, est extrême. J’ai, en tout ceci, plus particulièrement en vue les
Grecs
, qui furent la grande source originale et le prem
ni sauge, ils disaient d’un seul mot : « Ce sont des épigrammes à la
grecque
. » Ce que je suppose s’est même déjà réalisé. Un
e la main à Hector au moment où il est en train de forcer le camp des
Grecs
. Sarpédon, voulant entraîner son ami Glaucus avec
liger un devoir. » Et à l’instant, lord Granville se mit à réciter en
grec
les vers d’Homère, ces mêmes paroles généreuses d
nglaise au dernier siècle n’avait cessé d’entretenir avec l’Antiquité
grecque
, et aussi la générosité vivifiante de sentiments
le caractère se marquait en tout, et dès la première rencontre ! Les
Grecs
s’abordaient au nom de la joie et de la grâce ; l
d’abord Salve ; les autres disaient X, et on répondait : [caracteres
grecs
illisibles]. Cette idée de grâce, les Grecs la po
n répondait : [caracteres grecs illisibles]. Cette idée de grâce, les
Grecs
la portaient en tout ; pour dire les gens comme i
ique, les Conservateurs, ils avaient ce mot charmant : et [caracteres
grecs
illisibles] , comme qui dirait : les gracieux, le
ièrement les hommes riches ou les hommes utiles (utiles hommes) : les
Grecs
le disaient aussi quelquefois, mais ils savaient
ur fleur première et de leur éclat de nouveauté, que les Anciens, les
Grecs
, se sauvent le plus aisément aujourd’hui. Les mar
ien et auront peine à se le figurer dans la juste mesure. L’Antiquité
grecque
et latine avait trouvé dans tous les genres les b
ait avec diversité en vingt types immortels ; il fit, en présence des
Grecs
et des Latins, ce que les Latins avaient déjà fai
cs et des Latins, ce que les Latins avaient déjà fait en présence des
Grecs
: il choisit, il s’ingénia, il combina. Ce qu’il
’est venue que de culture, de transplantation et de greffe de rameaux
grecs
sur le vieux tronc primitif taillé et émondé. Il
es « rameaux francs et domestiques, magistralement tirés de la langue
grecque
». On abuse bien aujourd’hui de ce mot magistrale
latin, depuis les Scipions, a été traité et perfectionné à l’aide du
grec
, est fort juste. Qu’on veuille penser un moment à
Insistant sur le grand précédent des Romains, disciples et émules des
Grecs
, il expose le vrai procédé de l’imitation classiq
, à nous, d’imiter les Anciens, comme Cicéron et Virgile ont fait les
Grecs
. Cicéron n’a-t-il pas exprimé au vif Démosthène,
xprimé au vif Démosthène, Isocrate et Platon, de manière à rendre les
Grecs
eux-mêmes jaloux ? et Du Bellay rappelle cette pa
e. La vraie immortalité est de ce côté ; tous ces faiseurs de centons
grecs
et latins qui encombrent le pays des Lettres ne s
s modernes soient sortis en conquérants de l’école de Dorat comme les
Grecs
s’élancèrent du cheval de bois sous Ilion. Dans t
ir du voisinage de Bayard. Virgile, qui connaissait si bien les héros
grecs
homériques, ne connaissait pas moins les Curius,
ces mots, de ces locutions non vulgaires dans la langue générale. Les
Grecs
et les Romains ont toujours concédé aux doctes ho
qu’il dissuade son poète d’user en français de noms propres latins ou
grecs
, qui font dans le discours un effet criard, comme
dans la bonne voie lorsqu’il conseille quelques sobres imitations du
grec
, dont les façons de parler, dit-il, sont fort app
on père, tandis que le dieu, pour venger Chryséis, ravage l’armée des
Grecs
par une peste cruelle ? Ensuite le roi des rois,
avec ses guerriers et ses vaisseaux, et qu’Hector égorge le reste des
Grecs
que la peste a pu épargner… Voilà pourtant le poè
e qu’on a jusqu’ici regardé comme le fondateur de la civilisation des
Grecs
, comme l’auteur de la politesse de leurs mœurs. C
ortuné Priam, qui est venu seul pendant la nuit à travers le camp des
Grecs
, pour racheter le cadavre d’Hector ; il l’admet à
en faveur de sa patrie l’injure d’Agamemnon, et ne secourt enfin les
Grecs
massacrés indignement par Hector, que pour venger
t sur le droit des gens, et qui pourtant était alors pratiqué par ces
Grecs
auxquels on attribue la gloire d’avoir répandu la
grand nombre de traductions fidelles ; et puisque je ne sçay point le
grec
, je suis du nombre de ceux qui luy ont là-dessus
ir ensuite que les dieux et les heros, tels qu’ils sont dans le poëme
grec
, ne seroient pas de nôtre goût ; que beaucoup d’é
éxemple, un homme qui sçait plusieurs langues, qui entend les auteurs
grecs
et latins, qui s’éleve même jusqu’à la dignité de
il est possible, de ne voir dans ce que je dis que ce que je dis. Les
grecs
et les latins ont eu de grands hommes dans tous l
rmonie aux plus belles d’Homere. que M. de La Motte n’entende ni le
grec
, ni le latin, cela est pardonnable ! Mais il devo
mots sont semez dans le livre de Me D comme ces charmantes particules
grecques
qui ne signifient rien, mais qui ne laissent pas,
u’elle a faites de l’eunuque et de l’amphitrion, de quelques comedies
grecques
d’aussi mauvais exemples, et des odes d’Anacréon,
ntieux qu’à l’esprit du poëte, et à la force ou à l’harmonie des mots
grecs
; et la même justice demande aussi qu’elle croye
ne soit mise un jour au rang des paroles oiseuses. de l’ignorance du
grec
. mais, me dit Me D vous ne sçavez pas le grec ; c
uses. de l’ignorance du grec. mais, me dit Me D vous ne sçavez pas le
grec
; comment avez-vous l’audace de juger d’un auteur
dans la question dont il s’agit. Je ne fais point vanité d’ignorer le
grec
, il seroit mieux que je le sçusse ; cette connois
uvée ; c’est ainsi qu’à proportion je parle d’Homere, sans sçavoir le
grec
, sur la foy des traducteurs autorisez parmi les s
m’appuye toûjours. Il ne faudroit donc plus crier, il ne sçait pas le
grec
, et il juge Homere, et prétend l’imiter ; ce soph
rdir du faux paradoxe qu’il présente d’abord. On croit que je juge du
grec
, tandis que je ne juge que du françois de Me D. O
t dès son établissement que l’abbé de Bois-Robert comparât le chantre
grec
à nos chanteurs de carrefours, qui ne débitent le
ce de ce témoignage, et c’est pourquoi je suppose toûjours l’élégance
grecque
dans l’iliade. Me D peut-elle éxiger plus ? Si ce
et y ajoûter encore le pere Le Bossu et Mr Dacier, comme naturalisez
grecs
ou latins ; tous ces messieurs ne me feroient pas
une preuve historique de l’état encore informe où elle étoit chez les
grecs
. Me D même n’étoit pas obligée de loüer tout Home
e Rapin qui a éxaminé à fonds Homere et Virgile, prétend que le poëte
grec
a déshonoré son pays, par le choix d’une action d
t-elle ces autoritez ? Les auteurs que je cite sçavoient fort bien le
grec
. Dira-t-elle que ces sortes de sçavans sont sujet
Me D car il est bien digne des prémiers âges ? Qui nous a dit que les
grecs
, cent ans après Licurgue, n’ont pas crû l’affaire
digué mal à propos le merveilleux, par une servile imitation du poëte
grec
. Ils ont distribué les anges et les démons dans l
dans les différens partis, comme Homere distribuë ses dieux entre les
grecs
et les troyens. Les démons tiennent lieu du Xanth
re. Il n’y a que quelques sçavans qui se plaisent à l’admirer dans le
grec
, parce qu’ils prennent le plaisir historique et c
priere de Thétis, qui lui demande, selon les voeux d’Achille, que les
grecs
périssent pour satisfaire à son dépit ? Dans le c
de la partie. Il semble même que les dieux qui se déclarent pour les
grecs
, soient plus forts que les autres. Ainsi Jupiter
ssez, ce me semble, pour l’inégalité des caracteres ; car si le poëte
grec
est en faute dans une seule occasion à l’égard de
s héros d’Homere sont bien journaliers. Hector fuit souvent les héros
grecs
, et cependant il défie à présent les plus braves,
n se présente, pas même Diomede ni Ajax. Idée dit par parenthese aux
grecs
, en leur faisant une proposition de la part de Pâ
maître d’aller aux ennemis, et de s’exposer à périr pour le salut des
grecs
. Achilles demande à Jupiter que tous les troyens
s grecs. Achilles demande à Jupiter que tous les troyens et tous les
grecs
périssent les uns par les autres, et qu’il ne res
es combattans dit à son adversaire les mêmes fanfaronades que quelque
grec
a dit à un troyen. Il n’y a que deux ou trois for
e de ces répétitions. Ulysse presse Achille de rendre son secours aux
grecs
; il avoit à lui faire le détail des offres d’Aga
tie de l’art, sur laquelle je n’aye rendu un hommage sincere au poëte
grec
. Mais parce que dans ces parties mêmes, je trouve
, et c’est ainsi que le poëte latin corrige presque toûjours le poëte
grec
, en l’imitant. Pourquoi n’aurois-je pas dit encor
rendons maîtres de ces glorieuses dépoüilles, n’en doutons point, les
grecs
remonteront cette nuit même sur les vaisseaux qu’
les frappe, les enleve, s’ils viennent à la rencontrer dans un auteur
grec
. Tout pleins qu’ils en sont, ils vous la citent a
artagez pas leur enthousiasme, ah ! s’écrient-ils, si vous sçaviez le
grec
! il me semble entendre le héros de Cervantes, qu
; mais on a tort d’appeller ignorans, ceux mêmes qui ne sçauroient ni
grec
ni latin. Ils peuvent avoir acquis en françois to
rguëil de les avoir recueillies dans les originaux. Un homme qui sans
grec
et sans latin, auroit mis à profit tout ce qui s’
e absolu de Jupiter. Au 9e liv la situation est bien différente ; les
grecs
ont été repoussez par Hector au-delà de leurs ret
raduction, tandis que sans nier, ni sans décéler mon ignorance sur le
grec
, je m’applaudissois en secret d’avoir rencontré a
acine ou Despreaux, et Homere en même-temps. L’illusion de l’harmonie
grecque
mise à part, il ne restoit plus qu’un sens grossi
Despreaux l’ont bien fait voir eux-mêmes dans ce qu’ils ont imité des
grecs
et des latins. Nos expressions françoises par ell
. Supposons un moment que l’Iphigénie de M. Racine fut originairement
grecque
; que la conduite et les discours y fussent préci
nfini.quelle honte pour nous parmi les races futures, qu’une armée de
grecs
, une armée si nombreuse et si belliqueuse, ait fa
nnées, la fin paroisse aussi éloignée que le prémier jour. Car si les
grecs
et les troyens consentoient à une tréve confirmée
ieurs dixaines qui manqueroient d’échanson ; tant il est vrai que les
grecs
surpassent les troyens en nombre. Mais ces dernie
r. En troisiéme lieu, Agamemnon après avoir relevé la supériorité des
grecs
sur les troyens par ce calcul de grecs rangez par
voir relevé la supériorité des grecs sur les troyens par ce calcul de
grecs
rangez par dixaines, qui prendroient un troyen po
. Il me paroît encore qu’en évitant ce calcul si froidement exact des
grecs
et des troyens, j’ai plus pesé qu’Homere, sur les
Encore deux exemples de cet art perdu. Après que Calchas a révélé aux
grecs
le sujet du courroux d’Apollon, Agamemnon se leve
on, ni entendu une bonne parole.présentement tu viens ici débiter aux
grecs
tes prétendus oracles d’Apollon, que les malheurs
x ouvrages. Cependant je veux bien la rendre, si c’est l’intérest des
grecs
; car qui doute que je n’aime beaucoup mieux le s
mnon lui-même n’est qu’un menteur brutal, indigne de la confiance des
grecs
et de la protection des dieux qui l’ont mis à leu
les dissentions de deux hommes, qui sont au dessus de tous les autres
grecs
par le courage et par la prudence ! Mais croyez-m
quoique le plus puissant, n’enlevez point à Achille la fille que les
grecs
lui ont donnée, et vous fils de Pelée, ne vous at
Achille de surmonter la sienne ; car il est le plus ferme rempart des
grecs
dans les sanglans combats. ce discours de Nestor
ciliateur ? Devant les deux plus superbes hommes du monde, devant les
grecs
qui tenoient à injure qu’on les comparât à leurs
nage d’imagination, peut avoir toute la vivacité qu’il a plû au poëte
grec
, qui étoit jeune, de lui donner. Atride dans son
non : mais sans autoriser que le puissant Atride, aille au mépris des
grecs
lui ravir Cryséide ; l’un et l’autre ont ici d’in
rois. Ainsi, tu dois, Atride, en regnant sur toi-même, justifier les
grecs
de ton pouvoir suprême ; et nous verrons Achille
sage vieillard, qu’elle a vû trois générations dans les lettres, les
grecs
, les latins, et les auteurs de nos jours ; et qu’
Nestor, qui tout éloquent qu’il étoit, n’empêcha pas les malheurs des
grecs
. de ma maniere d’imiter Homere dans les huit dern
circonstance importante, à l’ardeur que Minerve venoit de rendre aux
grecs
pour la guerre. Des cignes du caistre on voit les
upposent aisément, et il étoit question principalement du courage des
grecs
enflammé tout à coup par Minerve. Ce défaut de c
sépare pas : plus cruels, au hazard ils portent le trépas : plus d’un
grec
est percé d’une lance argienne, et plus d’un troy
qui par sa haine contre les troyens, a interest que l’entreprise des
grecs
subsiste, et que leur général ne perisse pas par
gamemnon veut abaisser la fierté d’Achille, et qu’Ulysse persuade aux
Grecs
, qui se soulèvent pour retourner dans leur patrie
s apprenant que la crainte des pirates empêcha longtemps les peuples
grecs
d’habiter sur les rivages . Voilà pourquoi Homère
n’étaient, de leur propre aveu, que des barbares73, nous citerons les
Grecs
eux-mêmes qui, aux temps de leur plus haute civil
fut la sœur d’Horace. Les dix ans du siège de Troie célébrés chez les
Grecs
, répondent, chez les Latins, aux dix ans du siège
En considérant ces rapports innombrables de l’histoire politique des
Grecs
et des Romains, tout homme qui consulte la réflex
refusé à la nation la plus ingénieuse et la plus policée, à celle des
Grecs
; qu’ils ont connu leurs antiquités, tandis que l
à celle des Grecs ; qu’ils ont connu leurs antiquités, tandis que les
Grecs
, au rapport de Thucydide, ne surent rien des leur
les sociétés du monde. Cependant cet Achille, le plus grand des héros
grecs
, Homère nous le représente sous trois aspects ent
patriotes, il forme le souhait impie que tous les Troyens et tous les
Grecs
périssent dans cette guerre, et que Patrocle et l
ujours du nom d’ irréprochable (ἀμύμων), et qu’il semble proposer aux
Grecs
pour modèle de la vertu héroïque ? Si l’on veut q
les peuples héroïques cette sévérité, cette barbarie originaire ; les
Grecs
et les Romains pouvaient tuer leurs enfants nouve
démocratique, par republica per censo . (Vico.) 72. De même que les
Grecs
, du mot χείρ, la main, qui par extension signifie
plusieurs endroits, qu’il a traduit, en langue barbare, les comédies
grecques
…, Marcus vertit barbarè . (Vico.) 74. Οὐκ ἔχοντ
oie, le nom de αχαιοι, achivi, était restreint à une partie du peuple
grec
, qui fit cette guerre ; mais ce nom s’étant étend
oire du siège de Troie avait fait adopter celui d’achivi par tous les
Grecs
. (Vico.) 79. Nous avons observé dans la table ch
ervé dans la table chronologique que cette époque est pour l’histoire
grecque
celle de la plus grande lumière, comme pour l’his
qu’afin que son héros les efface. Dès qu’il s’est retiré, l’armée des
grecs
, quoique toujours fort supérieure à celle des tro
même les soldats d’Achille se rejoignent à l’armée, les affaires des
grecs
n’en vont pas mieux. Il paroît enfin lui-même ; l
aspect, ce même Hector qui avoit vû fuir devant lui toute l’armée des
grecs
; et il le tuë avec tant de facilité, qu’on ne co
et lui enleve une esclave ; Achille se retire sur ses vaisseaux : les
grecs
se ressentent aussi-tôt de son absence : ils perd
u faire ? muse raconte-moi la colere d’Achille, qui fut si fatale aux
grecs
, et qui coûta la vie à tant de héros. voilà les p
et son dessein : mais il faut remarquer que selon les sçavans, le mot
grec
que nous rendons simplement par celui de colere,
par ressentiment contre Agamemnon, qu’Achille cesse de combatre : les
grecs
sont la victime de son absence. C’est par ressent
e les événemens au gré d’Achille et qui semble ne peser le destin des
grecs
et des troyens qu’au poids du ressentiment de ce
troyens qu’au poids du ressentiment de ce héros. Il est vrai que les
grecs
parlent quelquefois avec indignation de la dureté
venger de Pâris ; et dans celui d’Apollon qui frappe tout le camp des
grecs
pour se venger de leur roi. Ainsi je crois qu’Hom
prit et d’enlever l’admiration ; et que pour plaire plus surement aux
grecs
, il a orné ce fond de tout ce qui pouvoit les int
il ne s’agit que d’une femme ; et qu’à considérer son caractére, les
grecs
sont presque aussi fous d’épuiser leurs états pou
erveilleux. Tout le ciel est intéressé à son action. Il y a des dieux
grecs
et des dieux troyens ; et ce sont de nouveaux che
s qui auroient charmé des enfans ? Des dieux Il falloit que les
grecs
fussent encore dans l’imbécillité de l’enfance, p
tre. Il vouloit d’un côté que son héros fût absolument nécessaire aux
grecs
, et qu’il valût lui seul, autant que toute l’armé
en vaut à peu près un autre ; et il y en avoit tant dans l’armée des
grecs
. Ce ne pouvoit donc être que les avantages extéri
courage : il auroit eu beau s’appeller lui-même le plus vaillant des
grecs
, comme il le fait en présence de toute l’armée ;
et d’une vie courte, mais glorieuse, s’il embrassoit la vengeance des
grecs
. Il opte pour la gloire, au mépris de la mort : e
age de Troye est toujours le plus puissant aiguillon de la valeur des
grecs
: et Homere lui-même parle quelquefois de l’or av
ge d’ailleurs toute gracieuse. Neptune est impatient de secourir les
grecs
. Homere raconte que ce dieu va chercher son char
, et qui, pour l’obtenir, n’avoit pas moins promis que de chasser les
grecs
de devant Troye. Idoménée, fier de sa victoire,
nent à Achille, pour désarmer sa colere, et le ramener au secours des
grecs
. Il n’y en a point dans toute l’iliade qui soient
n amitié et sa magnificence. Il peint ensuite l’extremité où sont les
grecs
, et le besoin pressant qu’ils ont de son secours
l’ingratitude d’Agamemnon. Il rappelle tout ce qu’il a fait pour les
grecs
, et se compare avec quelque étenduë à un oiseau q
batailles ? Au neuviéme livre, la situation est bien différente ; les
grecs
ont été repoussés par Hector au de-là de leurs va
nt à l’égard de l’expression d’Homere, les plus versés dans la langue
grecque
. Ils ne sentent qu’à peu près ses beautés et ses
ve de la générosité dans la perte qu’il veut bien faire. L’expression
grecque
, dit-elle, signifie l’un et l’autre. J’avoue ingé
s parlons une nouvelle langue, et que le françois est alors ce que le
grec
est aujourd’hui. Nous étudirions Corneille et Mol
est-à-dire, de se retirer sur ses vaisseaux ; et de laisser périr les
grecs
qui n’étoient pas coupables de l’injustice d’Agam
eauté des idées, la description de tout ce qui pouvoit intéresser les
grecs
, les fictions prodigieuses, si séduisantes pour d
quels on n’avoit pas le tems de délibérer. Ce n’est pas que quand les
grecs
eussent lû eux-mêmes les poëmes d’Homere, ils eus
les auroient pû prévenir le jugement d’un peuple plus éclairé que les
grecs
ne l’étoient alors. D’ailleurs les poëmes de l’i
rmant en effet les premieres idées de tous les genres ; les écrivains
grecs
l’étudierent et se formerent sur lui ; poëtes, hi
ide. Voilà l’histoire de la réputation des ouvrages d’Homere chez les
grecs
. Comme ils ne parvinrent aux latins, que soûtenus
issent le mieux répondre à de certains tours, et à de certains termes
grecs
; car je suppose, comme on le doit sur le témoign
lime de Longin, et pour leur donner toute la force qu’ils ont dans le
grec
, il n’a pas craint d’ajoûter au grec même. En voi
oute la force qu’ils ont dans le grec, il n’a pas craint d’ajoûter au
grec
même. En voici un exemple : l’enfer s’émeut au br
’émeut au bruit de Neptune en furie ; ... etc. Il n’y a point dans le
grec
, d’un coup de son trident, ni quelques autres cir
n effet à nos yeux ; et comme Mr Despréaux a jugé que les expressions
grecques
la mettoient dans tout son jour, au lieu que les
ce que notre langue ne sçauroit atteindre à la beauté de l’expression
grecque
, et qu’ainsi toute traduction d’Homere demeurera
ligée d’employer plusieurs mots, pour rendre ce qu’un seul exprime en
grec
, quelquefois en revanche, elle sera assez heureus
euse pour renfermer dans un seul mot le sens de plusieurs expressions
grecques
. Les langues ont là-dessus des avantages réciproq
pourvû qu’il ne sente que le nécessaire. Un sens peut être diffus en
grec
, et blesser l’esprit par ce défaut ; si de quatre
je prétends seulement qu’on peut avoir cet égard en françois comme en
grec
; et qu’il y a des écrivains durs et des écrivain
que la colere d’Achille lui fut funeste à lui-même, aussi-bien qu’aux
grecs
(ce qu’Homere auroit dû faire, s’il avoit eu le d
tre les troyens ; et l’enlevement d’Hélene qui fonde la vengeance des
grecs
. Ces objets, quoique riants, ont tous rapport au
étudiaient avec ardeur les langues anciennes, et particulièrement le
grec
la langue défendue en ce temps-là, et qui n’en ét
tre du couvent. Une visite fut faite dans leur cellule, et les livres
grecs
furent confisqués. De ces deux moines, l’un, Pier
ondaires dans le grand travail de la Renaissance, Il correspondait en
grec
avec le savant Budé, l’ami d’Érasme, le protecteu
nt à Rabelais lui-même, Budé le loue de son habileté dans les langues
grecque
et latine, et lui demande pardon d’imiter le ton
s lui aurait répondu en latin ; qu’à un autre page il aurait parlé en
grec
; à un autre, en espagnol ; à d’autres successive
« parvisiterlessainctes lettres premièrement, le Nouveau Testament en
grec
; puis, en hébreu, le Vieux Testament. » A Thélèm
ibliothèque hébraïque ; il est vrai que Rabelais la met, ainsi que la
grecque
, au rez-de-chaussée pour qu’on n’ait pas à cherch
en préféra cependant la partie scientifique, et, entre le latin et le
grec
, il eut plus de goût pour le grec, ce sans lequel
entifique, et, entre le latin et le grec, il eut plus de goût pour le
grec
, ce sans lequel, dit Gargantua à son fils, c’est
it donné l’idée de se faire médecin ? Quant à sa prédilection pour le
grec
, un double attrait l’y portait. Le grec était la
ant à sa prédilection pour le grec, un double attrait l’y portait. Le
grec
était la langue défendue : c’était une grâce de p
de plus pour un esprit curieux et libre. Ensuite, la variété du génie
grec
, son enjouement dans les matières sérieuses, sa h
ait la langue de la discipline et des interdictions. Quatre écrivains
grecs
paraissent avoir été pour Rabelais l’objet d’une
ns disparate. Il en avait sans doute appris l’art dans les écrits des
Grecs
, où cette variété des pensées et des tours qui le
pressions de tous les ordres, est une des grâces inimitables du génie
grec
. Platon n’a jamais plus de séduction qu’alors qu’
ezais d’avoir pris Rabelais à son service. … Il ayme gens lettrés En
grec
, latin et françois bien estrez A deviser d’histoi
devant un nombreux auditoire (frequenti auditorio), avec un manuscrit
grec
fort ancien et très-élégamment écrit en lettres i
cela, ou du moins ils y seroient passez à la faveur du commerce. Les
grecs
, par exemple, ne fréquentoient pas plus communéme
s peuples du nord et les anglois frequentent en Italie. Cependant les
grecs
eurent bien-tôt transplanté d’égypte en Grece l’a
la peinture et de la sculpture, ils n’ont point la même part que les
grecs
et que les italiens à la gloire de ces deux arts.
erveilleuse, on peut croire qu’il soit l’ouvrage de quelque sculpteur
grec
qui se sera diverti à faire des figures égyptienn
s ouvrages des artisans célebres. Nous voïons même que les sculpteurs
grecs
alloient travailler en égypte. Pour revenir au si
nce, n’avoient à leurs gages que des ouvriers médiocres. Les ouvriers
grecs
n’alloient point apparemment chercher fortune au
vice du roi des perses, aussi volontiers que le faisoient les soldats
grecs
. Quoi qu’il en soit, on n’est plus surpris, après
voient eu quelques poëtes du mérite d’Homere, il est à croire que les
grecs
qui voïageoient pour enrichir leurs bibliotheques
roprié par une traduction. Un de leurs princes l’eût fait traduire en
grec
, ainsi qu’on dit qu’un des Ptolomées y fit mettre
des ouvrages dont le goût ressemble si peu au goût des bons ouvrages
grecs
et romains ? Au contraire, le plus grand de leurs
est de les avoir imitez trop servilement ; c’est d’avoir voulu parler
grec
et latin avec des mots françois. Le feu roi a fai
prieté de ses biens. Telles étoient les guerres des perses contre les
grecs
, et celles des barbares du nord contre l’empire r
ils toujours retrogrades, de maniere que sous Constantin les ouvriers
grecs
étoient redevenus aussi grossiers qu’ils pouvoien
mpire romain. On doit regarder avec veneration les écrits de ces deux
grecs
. Ils sont l’ouvrage d’historiens judicieux qui no
de Plutarque sur tout, sont le reste le plus précieux de l’antiquité
grecque
et romaine par rapport aux détails et aux faits q
des empereurs dans tous les païs de l’empire romain, où l’on parloit
grec
, sont mal gravées en comparaison de celles qui se
frappées à Rome. Néanmoins les médailles de Corfou sont des médailles
grecques
les mieux frappées. La regle generale ne souffre
lacedemoniens s’étoient faites. Celles de Philippe contre les autres
grecs
, avoient été bien plus funestes par leur durées e
ne prouve point que sous les Antonins et sous leurs successeurs, les
grecs
n’eussent pas autant de génie qu’en avoient Phidi
arler avec plus de précision, elle y rendit commun tous les goûts des
grecs
. Dès le temps de la république il y eut plus d’un
ont il vouloit orner ses nouveaux bâtimens. On ôtoit donc aux pauvres
grecs
, comme le dit Juvenal, jusqu’à leurs penates. On
n temps ? Non, mais ses jours heureux étoient passez. L’industrie des
grecs
avoit dégeneré en artifice, comme leur sagacité e
t dégeneré en artifice, comme leur sagacité en esprit de finesse. Les
grecs
, au talent de s’entre-nuire près, étoient redeven
ms après la chute des beaux arts, parce que generalement parlant, les
grecs
dans tous les temps sont nez avec plus d’esprit q
e plus de substance aux alimens et plus de malignité aux poisons. Les
grecs
ont poussé le vice et la vertu plus loin que les
s autres, ont vécu dans le même siecle. Quels hommes que les generaux
grecs
de ces temps-là ? Quels grands exploits ne faisoi
es Achéens durant le regne de Persée roi de Macedoine, le dernier des
grecs
. Le siecle d’Auguste eut la même destinée qu’avoi
Chapitre XVI. Des sophistes
grecs
; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ;
’empire, dans l’Ionie, la Grèce et une partie de l’Asie, les orateurs
grecs
, qu’on nommait sophistes, jouaient le plus grand
La plupart des sophistes habitaient dans Athènes, ou dans les villes
grecques
de l’Asie ; alors Athènes était esclave ; la trib
qu’elle en aurait mis autrefois à les combattre. À l’égard des villes
grecques
de l’Asie, elles n’avaient pas même de souvenir d
é de quelques-uns d’entre eux. C’est pour ces raisons qu’aucun de ces
Grecs
n’a égalé ni Tacite, ni Quintilien, ni Pline ; ma
ts. À Rome, tout devait tendre à un certain excès, et dans les villes
grecques
à une certaine mollesse. La corruption du goût, q
onter au but, que pour y redescendre. Parmi ces orateurs ou sophistes
grecs
dont nous venons de parler, un très grand nombre
alait bien la peine d’être loué ; nous savons seulement qu’un orateur
grec
, nommé Gallinicus, auteur de plusieurs autres élo
rien de cet orateur ne nous est resté que son nom. Aristide, orateur
grec
de la Mœsie, et qui vivait dans le même temps, co
les Latins, avec tout leur orgueil, reconnaissent la supériorité des
Grecs
dans la comédie. (Quintilien). 2. Homère, venu s
joua Socrate sur le théâtre, et prépara la ruine du plus vertueux des
Grecs
. La nouvelle comédie peignit les mœurs des âges c
osophie avait résumé toute la morale, Ménandre et les autres comiques
grecs
purent se former des caractères idéaux, propres à
ux passionnés ne furent jamais faits avec plus d’avantage que par les
Grecs
des temps héroïques, à la fin desquels vint Homèr
dans la métaphysique poétique. À chacun de ces caractères les peuples
grecs
attachèrent toutes les idées particulières qu’on
re envahie par les barbares du temps de Philippe. Les guerres que les
grecs
se faisoient entr’eux, n’étoient point de ces gue
se font encore entre les turcs et les chrétiens. Les guerres que les
grecs
se faisoient entr’eux, étoient donc ce qu’on appe
une idée du peu d’acharnement des combats qui se donnoient entre les
grecs
par la surprise où Tite-Live nous dit qu’ils tomb
nombre, par rapport aux abeilles, qu’ils ne le sont aujourd’hui. Les
grecs
, par exemple, n’élevoient pas une partie de leurs
et la peinture font le charme le plus decevant. Ainsi la plûpart des
grecs
devenoient des connoisseurs, du moins en acqueran
ce qu’il y avoit de plus grand et de plus important dans un état. Les
grecs
étoient si fort prévenus en faveur de tous les ta
es comédiens. in scenam verô… etc., dit Cornelius Nepos en parlant de
grecs
. Les occasions de recevoir des applaudissemens et
r aux grands emplois d’un état. Aussi, comme le dit Horace, c’est aux
grecs
que les muses ont fait present de l’esprit et du
esprits eux-mêmes, tels que Gerbert, l’avaient ignoré. Le seul auteur
grec
connu était le pseudo-Denys l’Aréopagite, identif
e qui, le 16 octobre, on célébra tous les ans jusqu’en 1789 une messe
grecque
à l’abbaye de Saint-Denis. Les traductions de que
n’impliquent aucune intelligence de la langue ni surtout de la pensée
grecques
: on lisait la Poétique, et nous voyons, dans un
giques et de leurs missions lointaines, semblent s’être préoccupés du
grec
, comme de l’hébreu : on a d’eux quelques traducti
Paris donnait cent écus à Grégoire Tifernas en 1457 pour enseigner le
grec
avec la rhétorique. Dès 1455, même dès 1417 selon
it celui-ci, « j’ai appris tout seul, et tard ». La ruine de l’empire
grec
avait envoyé en Occident de savants hommes, mais
t de savants hommes, mais aussi toute sorte de gens, qui n’avaient de
grec
que le nom, et, s’ils savaient à peu près leur la
r. Budé s’adresse au Spartiate George Hermonyme ; Érasme rencontre un
Grec
affamé, Michel Pavius, qui le fait payer très che
Plutarque. En 1504 ou 1505, Le Fèvre d’Étaples explique la grammaire
grecque
de Théodore Gaza au collège de Coqueret. Jérôme A
ivent d’Italie. En 1507, Tissard édite chez Gourmont le premier livre
grec
qui ait été imprimé à Paris, cet informe et touch
théologiens écumaient. Toutes ces langues, l’hébreu, le syriaque, le
grec
plus encore, leur étaient suspectes : dans les re
t promis d’orner sa capitale d’une sorte de musée où les deux langues
grecque
et latine seraient enseignées, où des savants en
leçons d’hébreu, et à quarante ans elle poursuivait encore l’étude du
grec
avec Duchâtel. Dans sa litière, où cette infatiga
ent au premier plan. Plus savant que Marot, possédant parfaitement le
grec
comme le latin, traduisant, paraphrasant en franç
rses d’Eschyle. I. — Les Guerres médiques ressuscitent le théâtre
grec
. Nous ne croyons pas avoir trop manqué aux règ
chargé de chefs-d’œuvre. Sans elles, comme nous l’avons dit, le Drame
grec
aurait été détruit sur ses fondations. Il renaqui
es tragédies qui soit venue jusqu’à nous, la seule de tout le théâtre
grec
dont l’action soit contemporaine. C’est aussi cel
nies de titres serviles prodiguées aux Shahs de la Perse moderne, les
Grecs
devaient le ressentir plus vivement encore en ent
mère de Xerxès, Atossa, jusqu’au retour de son fils, représentait aux
Grecs
, dans le drame d’Eschyle, la Perse incarnée. Elle
des Ombres, il semble que les portes d’ivoire et de corne de la fable
grecque
aient dû s’exhausser pour leur livrer passage : l
hellénique : il donne l’idée d’une sculpture persépolitaine que l’art
grec
aurait retouchée. — Deux femmes richement vêtues,
s leurs casques, flotter par places, hors des vagues. — Mais un poète
grec
ne peut s’empêcher de faire sourire la guerre mêm
tion intérieure s’accomplit en lui. C’est l’âme joyeuse d’un guerrier
grec
qui passe dans son être, qui s’en empare et qui l
ar Thémistocle à Xerxès, pour lui porter le faux avis de la fuite des
Grecs
, le roi affermi dans sa présomption, et donnant l
ombat suprême ! » Les cris guerriers de la Perse roulent vers l’hymne
grec
comme pour l’étouffer, et les flottes, d’un élan,
n, et les rangées des rames pendaient brisées sur les flots. Les nefs
grecques
nous enveloppent par une manœuvre habile, et perc
fait volte-face. « En effet, quand un dieu eut donné la victoire aux
Grecs
, le même jour, tout couverts d’airain, ils sauten
on génie farouche, transporte en Perse les rites gracieux de la magie
grecque
. Il offre à l’âme du mort pour l’attirer sur la t
iture d’un palimpseste, un rituel de mages transparaît sous la poésie
grecque
qui l’a recouvert. Cette étrangeté augmente sa pu
t hardi qui avait insolemment enchaîné un bras de la mer. La pure foi
grecque
, à cette époque, n’admettait pas les usurpations
des mers, éventrant ou renversant des montagnes, n’aurait été pour un
Grec
qu’un abus monstrueux de la force humaine, défian
ordus, visages égratignés par les ongles ou tailladés au couteau. Les
Grecs
, à qui l’outrance répugnait si fort en toute chos
lah ! — Allah hou ! Mais le risible se mêle à l’horrible, et le poète
grec
, tout en élevant à la grandeur lyrique ces mômeri
s avez tué le tyran et fait Athènes libre sous les lois. » La poésie
grecque
, et surtout celle qui parlait de myrte, n’avait p
de leurs cours. On sait la célébrité d’Anacréon ; il n’est pas de nom
grec
plus connu. L’immortalité littéraire tient à l’ar
dans la vieillesse. Pausanias, dans une de ses revues de la statuaire
grecque
, remarque sous un portique d’Athènes, tout près d
courant ce second âge des monuments et des ruines éclatantes du génie
grec
, nous approchons par degrés du grand poëte qui de
Grèce104. » Puis encore, et pour mieux expliquer cette présence des
Grecs
de Corinthe dans l’île de Salamine, c’est-à-dire
Jupiter Libérateur, soit dans l’éloge de la part que même les tyrans
grecs
de Sicile avaient prise à la lutte commune contre
nesse, en suivant un parti contraire à celui du plus grand nombre des
Grecs
! » Simonide aussi donna l’exemple de cette poés
s Chœurs à ceux de Sophocle et d’Euripide. — De l’ode dans la comédie
grecque
. La forme lyrique, si naturellement appelée dans
belle conception d’Homère, l’isolement de Priam au milieu du camp des
Grecs
, son tête-à-tête avec Achille, pour racheter des
teur, c’était Hercule, le fabuleux symbole du courage et du génie des
Grecs
, de leurs migrations victorieuses, de leurs conqu
et là bien des effluves de ce feu lyrique dont il inondait l’âme des
Grecs
. Sa Trilogie des Danaïdes, qui ne nous est connue
mutilés des pièces perdues d’Eschyle, comme à des Cénotaphes du génie
grec
, ne suffit-il pas des drames conservés du poëte,
e et de son peuple, avec la foule triomphante des femmes de la maison
grecque
et royale, où sa présence amène la jalousie et la
et devant la pitié, la crainte tout humaine, exprimées par les femmes
grecques
qui l’entendent. Rien ne reproduit plus fortement
s, ou dans le vaste sein d’Adès, l’homme qui fit connaître à tous les
Grecs
Mars aux armes affreuses ! Ô souffrances, prémice
œurs, l’érudition moderne a cherché s’il n’avait pas existé, chez les
Grecs
et dans la perfection de leur art, une tragédie t
é. Au vrai, sans chercher un autre genre de tragédie lyrique chez les
Grecs
que leurs premiers essais tragiques, il faut reco
nson insultante. Ce caractère tenait si bien au génie même du théâtre
grec
, qu’en baissant, après Eschyle et Sophocle, le to
prédit ne semble-t-il pas se voiler à demi, avec cet art suprême des
Grecs
de ne pas épuiser l’horreur et de garder toujours
s Électre ! N’essayons pas même ici d’analyser ce charme de la poésie
grecque
. Il suffit de quelques souvenirs, pour en rappele
la pitié jusqu’à la fureur, dont cette poésie lyrique de la tragédie
grecque
agita l’ancien monde. Malgré le ton moins élevé d
etrouver ici, au début solennel de ce cantique, la majesté des hymnes
grecs
, dans ce hardi langage où le moqueur public d’Ath
métamorphosèrent en théâtres ; mais cela n’arriva que par degrés. Les
Grecs
venant à se polir, transportèrent dans leurs vill
re ou de la fable, soit sérieux, soit comiques, pourraient amuser les
Grecs
: il barbouillait même ces acteurs de lie, dit Ho
entendre qu’Apollon avait vengé Chrysès, en répandant sur le camp des
Grecs
une peste cruelle, qui causait la désolation : se
ent après lui la même carrière ; et en moins d’un siècle, la tragédie
grecque
, qui avait pris forme tout d’un coup entre les ma
orme tout d’un coup entre les mains d’Eschyle, arriva au point où les
Grecs
nous l’ont laissée : car, quoique les poètes dont
e pièces qui nous restent d’eux, que nous devons juger du théâtre des
Grecs
. Aussi les passions principales que touche Homère
gédies, afin qu’on distingue nettement ce qu’Eschyle et les tragiques
grecs
ont emprunté de l’Iliade, et ce qu’ils ont changé
espèce de vie qui l’anime, aussi bien que le poème épique. Les poètes
grecs
, pleins du génie d’Homère, y trouvèrent, sans con
particulièrement à bout de sauver l’art. Ainsi Homère l’apprit-il aux
Grecs
. Chez eux, les passions roulent, se heurtent, se
est autre chose que le dénouement. Ce dénouement, autre invention des
Grecs
sur les pas d’Homère, résout l’embarras et démêle
société chrétienne, ce n’est pas d’hier qu’elle a été posée. Ivre de
grec
et de latin, la Renaissance, cette Érigone, l’a r
vu synthétiquement ce qu’il en était de cette société païenne, de ces
Grecs
et de ces Romains tués par des sophistes, des rhé
avers l’Antiquité, nous donne de ces rhéteurs, qui furent d’abord des
Grecs
, et qui devinrent des Romains, une idée qu’aucun
our les mots, rappelait à l’auteur d’autres décadences ; des rhéteurs
grecs
lui mettaient en mémoire d’autres rhéteurs, qui n
s grecs lui mettaient en mémoire d’autres rhéteurs, qui n’étaient pas
grecs
. Il est même allé jusque-là d’opposer l’un à l’au
ce moderne, par exemple, — la France, qui commence d’avoir le mal des
Grecs
et des Romains, et qui, si ce mal oratoire, sophi
y a quinze ans, j’éprouve le remords d’avoir été trop dur envers les
Grecs
et les Romains. » (Mais le remords aurait dû détr
i, — ajoute encore Grenier, — c’est de si fort réprouver les rhéteurs
grecs
. Leur éloquence à la Robert-Houdin me transportai
Chapitre IX. Suite des éloges chez les
Grecs
. De Xénophon, de Plutarque et de Lucien. La Grè
Il fut à la fois écrivain et homme d’État. On sait qu’il commanda les
Grecs
dans la retraite des dix mille, mais on ne sait p
atuaire et au peintre ; qu’Homère et Anacréon eurent parmi les poètes
grecs
, Apelle et Praxitèle parmi les artistes ; que Vir
on s’y habitue. Telle était l’impression que firent autrefois sur les
Grecs
, les écrits de Xénophon. Il a fait comme Platon u
ur, nous apprend que de son temps on avait un grand nombre d’ouvrages
grecs
qui contenaient les éloges de Thémistocle, d’Aris
; enfin partout il converse avec son lecteur : c’est le Montaigne des
Grecs
; mais il n’a point comme lui cette manière pitto
uelquefois renoncer à l’admiration pour l’estime. Parmi les écrivains
grecs
qui ont fait des éloges, on ne s’attend guère à t
eaucoup plus connu par la finesse de ses satires : c’est le Swift des
Grecs
. Ses parents l’avaient destiné à l’art de sculpte
e lyrique et musicale. Les cantiques », dit Caïus, suivant la version
grecque
d’Eusèbe, et tous les chants des frères écrits dè
nces se retrouve dans quelques débris des anciens offices de l’Église
grecque
. Vers la fin du second siècle, on chantait, aux p
on hébraïque une vaste connaissance de la philosophie et de la poésie
grecques
, composa dès le second siècle des hymnes à la foi
pêcheur, et tel qu’il se murmure encore dans les pauvres villages des
Grecs
d’Asie, n’est-il pas, pour vous, le gage saint et
pprimé ! Ne peut-on pas appliquer ici à la tradition lyrique du génie
grec
ce qu’on a dit de la race même ? Le voyageur, sur
être, le diacre, le chœur, le peuple, les catéchumènes. Dans la messe
grecque
dite de saint Jean Chrysostome, la liturgie forma
plus haute et vraiment inspirée. Ce fut un des caractères de l’Église
grecque
. Surnommé le théologien de l’Orient, Grégoire de
che aux sept villes aperçues par l’apôtre, le génie même de la langue
grecque
, excité par le zèle religieux, n’ait singulièreme
t du chant, donnait un intérêt de plus à l’antique tradition du génie
grec
; et lorsque Julien, dans sa haine de sophiste co
cilité de génie à dépouiller, pour ainsi dire, l’ancienne imagination
grecque
au profit d’une autre croyance, se servant de cha
encore que pour la foi. Mais un meilleur dessein de ce même sophiste
grec
et de son fils, des deux Apollinaire et de leurs
ollinaire et de leurs disciples, c’était de vulgariser dans la langue
grecque
le génie hébraïque, d’où sort, en partie, le chri
hercher avec un laborieux archaïsme les anciennes images de la poésie
grecque
, la forcer elle-même à recevoir, en se troublant
nius de Rhodes. Aussi cette version des psaumes hébreux en hexamètres
grecs
, plus originale que les créations factices d’Alex
èle inimitable. Si en effet ce rhythme pompeux, que l’ancienne poésie
grecque
a rarement fait servir à l’inspiration lyrique, e
n éclat, une force de beauté, dont semble parfois s’étonner la langue
grecque
, et qui lui vient comme une grâce nouvelle, étran
village de Cappadoce, avait offert une belle transformation de l’art
grec
sous l’influence du christianisme. Né vingt ans a
lus d’Alexandrie et des doctrines abstraitement mystiques de l’Égypte
grecque
. Il n’est Athénien que de réminiscence lointaine,
ilosophique. Issu d’une noble et riche famille, dans la belle colonie
grecque
de Cyrène, il a senti de bonne heure l’orgueil de
des lettres que de voir cet art, cette harmonie de l’ancienne poésie
grecque
, transportés sur les abstractions de la croyance
indare, du moins avec la marche libre et mesurée de ces autres génies
grecs
imités par Horace, et dont il reste çà et là des
usiasme de prêtre et de défenseur public. C’est par là que ces hymnes
grecs
doivent se distinguer à nos yeux de tant d’autres
I Hérodote passe pour le premier (en ordre de date) des historiens
grecs
, cela n’est certainement pas vrai ; car Homère, d
s’y perfectionna dans le dialecte ionien, le plus doux des dialectes
grecs
. Après cette étude, il entreprit de longs et loin
historique, littéraire, religieux, à travers le monde alors connu des
Grecs
, ce serait le vrai nom de ce qu’on appelle son Hi
e pas avec le temps ; que les grandes et mémorables actions, soit des
Grecs
, soit des barbares, aient une juste célébrité, et
ydie, dont Sardes était la capitale. « Crésus, après avoir soumis les
Grecs
du continent d’Asie et les avoir rendus tributair
oir ainsi leur offrir vous-même l’occasion de venger les malheurs des
Grecs
du continent, que vous venez de réduire en servit
nt pieux. » « C’est ainsi que Solon assigna la seconde place aux deux
Grecs
. Crésus, mécontent, s’écria : « Ainsi, Solon, vou
es Lydiens est à peu près semblable à celui qui est en usage chez les
Grecs
. Lorsque la cérémonie expiatoire fut terminée, Cr
anchides, dans le pays des Milésiens ; tous oracles renommés chez les
Grecs
et que Crésus désirait consulter. Enfin il s’adre
it épousé une femme, esclave comme lui, dont le nom peut se rendre en
grec
par le mot Cyno, mais qui, en langage mède, était
été rapporté, dit-il, par les prêtres de Vulcain, à Memphis. » « Les
Grecs
racontent sur le même sujet beaucoup d’absurdités
de la fécondité du travail. IX Les Égyptiens se rattachent aux
Grecs
par Osiris. Hercule, Neptune, les Dioscores, suiv
ne, les Dioscores, suivant Hérodote, paraissent avoir la même origine
grecque
par la navigation. En revanche, selon lui, les Gr
a même origine grecque par la navigation. En revanche, selon lui, les
Grecs
ont donné à l’Égypte les oracles et Jupiter, le d
ils d’Atossa, sa femme, qui désirait avoir à son service des matrones
grecques
; il envoya d’abord en Scythie quelques-uns de se
, il raconte, dans les détails les plus intéressants, la colonisation
grecque
des Cyrénéens en Égypte, origine des Carthaginois
s de l’être, et vous pourrez rapporter au roi, qui vous envoie, qu’un
Grec
, actuellement simple gouverneur de la Macédoine,
il ne pouvait apercevoir celles qui étaient en dedans du mur, que les
Grecs
venaient de relever dans la vue d’augmenter leurs
récit, le roi ne put se figurer, ce qui était vrai pourtant, que ces
Grecs
s’attendaient bien à périr, mais ne voulaient per
ut pas persuadé. Il laissa donc passer quatre jours, espérant que les
Grecs
se retireraient. Le cinquième, comme ils ne s’élo
s et de les lui amener vivants. Les Mèdes obéirent et attaquèrent les
Grecs
, mais ils furent repoussés et perdirent beaucoup
terminer avec facilité cette lutte. Mais, quand ils eurent joint les
Grecs
et que la mêlée fut engagée, ils n’en firent pas
armes, les piques qu’ils maniaient étant plus courtes que celles des
Grecs
. Les Lacédémoniens, dans cette journée, s’acquire
ne. Cependant, après tant d’attaques, les barbares, persuadés que les
Grecs
, en si petit nombre, devaient nécessairement être
vant ; mais elle n’eut pas un plus heureux succès que les autres. Les
Grecs
, rangés par ordre de peuples, prirent part tour à
rmopyles, et par une si funeste révélation causa la perte de tous les
Grecs
placés à la défense du défilé. Cet Épialte, craig
u côté opposé. Xerxès, ayant fait avancer l’armée à l’heure dite, les
Grecs
, sous le commandement de Léonidas, sortirent de l
ns ce combat. Indépendamment de ceux qui succombèrent sous le fer des
Grecs
, comme il y avait derrière les rangs des barbares
sophes, beaucoup plus penseurs dans leurs écrits, qu’aucun des poètes
grecs
. Ils doivent en partie cet avantage à la raison p
ve en eux un grand nombre de beautés réfléchies. Ils ont emprunté des
Grecs
beaucoup d’inventions poétiques, que les modernes
de beaux vers, prend chez les Romains un autre caractère que chez les
Grecs
. Ces deux peuples se plaisent également dans les
; et c’est sans doute par cette raison qu’ils réveillent plus que les
Grecs
une impression sensible dans notre âme. Les Grecs
illent plus que les Grecs une impression sensible dans notre âme. Les
Grecs
vivaient dans l’avenir, et les Romains aimaient d
bilité plus touchante que celle qu’on peut trouver dans aucun ouvrage
grec
. On se rappelait encore, sous le règne d’Auguste,
la beauté du langage ; c’est dans ce dernier genre que les historiens
grecs
et latins se sont illustrés. On a besoin d’une pl
sont point imitables pour nous ? Il faudrait se borner à l’antiquité
grecque
et latine, et même, dans ces limites, l’étude des
des langues classiques n’a d’ailleurs rien d’absolu. Les littératures
grecque
et latine sont classiques par rapport à nous, non
essous des idiomes slaves et germaniques. Enfin c’est de l’analyse du
grec
et du latin, soumis au travail de décomposition d
umis au travail de décomposition des siècles barbares, que sortent le
grec
moderne et les langues néo-latines. Les langues s
ion, nos institutions, nos langues sont construites avec des éléments
grecs
et latins. Donc, le grec et le latin, qu’on le ve
langues sont construites avec des éléments grecs et latins. Donc, le
grec
et le latin, qu’on le veuille ou qu’on ne le veui
la Grèce moderne ne reprend quelque vie littéraire que par l’étude du
grec
antique ; de même l’étude de nos langues classiqu
sous l’Empire, mais curieux de l’étude, amateur du beau en tout ; un
Grec
, un Napolitain, un Italien des beaux temps, le mo
Callet sa première leçon de mathématiques et se livrant à l’étude du
grec
sous M. Vauvilliers, professeur au Collège de Fra
r dans une arme savante, il ne sacrifiait cependant point ses auteurs
grecs
et latins, et, à chaque moment de relâche, il leu
mais il en était peu qui eussent comme lui dans leur poche un Homère
grec
pour compagnon inséparable dans leurs courses à t
es fortunes, amoureux d’une danseuse, Mlle Simonnette, et écrivant en
grec
ses dépenses secrètes sur son calepin. Il se lia
Cupidon dérobant les armes d’Hercule, morceau d’un travail exquis, et
grec
si je ne me trompe. Il n’en reste que la base, su
lontiers à la rencontre ; il leur était antipathique ; c’était un pur
Grec
, et qui n’admettait pas tous les dialectes, un At
t que l’on doit à l’un des cinq ou six hommes en Europe qui savent le
grec
(Courier n’en comptait pas davantage, et il en ét
religion du pur langage, il disait encore : « Les gens qui savent le
grec
sont cinq ou six en Europe : ceux qui savent le f
l’Inde de l’Italie. Il est devenu lui-même Italien ; après la langue
grecque
, il ne trouve rien à comparer à ces idiomes si ri
, en 1809, il examina, à la bibliothèque de San Lorenzo, un manuscrit
grec
des Amours de Daphnis et Chloé, qu’il reconnut pl
t, suivant cette analogie, un helléniste serait un homme qui étale du
grec
, qui en vit, qui en vend au public, aux libraires
e lyrique à Rome en dehors de la scène, mais toujours à l’exemple des
Grecs
. — Art savant de Catulle. — Lucrèce. Grande poési
dans la vie des Romains, moins poétique et moins libre que celle des
Grecs
: et, si elle s’était mêlée parfois à ces œuvres
et de génie, s’est formé sous l’influence de l’âge philosophique des
Grecs
. Il en a reçu l’incrédulité aux Dieux et la négat
s d’une poésie ravissante. Ce jeune Romain, formé aux deux écoles des
Grecs
, nourri de la plus belle antiquité comme de la pl
» Dans d’autres occasions, Catulle nous rend l’image de cette poésie
grecque
mêlée si souvent aux fêtes de la vie privée, au l
é patricienne semble ici modérer la passion, ou la licence de la muse
grecque
; mais c’est en oubliant sa gracieuse mythologie.
doute cependant que, formé par l’étude de plusieurs âges de la poésie
grecque
, Catulle n’en ait retrouvé et mêlé habilement les
thalame de Thétis et de Pélée. Depuis Hésiode et depuis Homère, l’art
grec
avait dû bien des fois reprendre ce souvenir vois
la peinture comme la poésie : c’était un des thèmes favoris de l’art
grec
, aussi familier que le voyage des Argonautes, la
ec la majesté de l’hexamètre latin, on sent ici le souffle de la muse
grecque
, et aussi comme un reste de la barbarie première
s le sénat par un Jules César. Mais cette étude profonde de la poésie
grecque
, ce sentiment du beau qui remonte, non pas au typ
pas respiré, il n’aura pas souhaité même l’horizon lumineux du poëte
grec
, l’âge héroïque de la Muse, les jours à jamais gl
montrer ici d’après quels principes et par quelles règles la société
grecque
et la société romaine se sont gouvernées. On réun
e se sont gouvernées. On réunit dans la même étude les Romains et les
Grecs
, parce que ces deux peuples, qui étaient deux bra
système d’éducation, qui nous fait vivre dès l’enfance au milieu des
Grecs
et des Romains, nous habitue à les comparer sans
é moderne est l’habitude qu’elle a prise d’avoir toujours l’antiquité
grecque
et romaine devant les yeux. Pour connaître la vér
s et des lois montre qu’une religion primitive a constitué la famille
grecque
et romaine, a établi le mariage et l’autorité pat
en faut chercher les racines bien loin dans le passé. Les populations
grecques
et italiennes sont infiniment plus vieilles que R
époques d’après ce que chacune d’elles a laissé en lui. Observons les
Grecs
du temps de Périclès, les Romains du temps de Cic
onte dans l’histoire de la race indo-européenne, dont les populations
grecques
et italiennes sont des branches, on ne voit pas q
e l’humanité. D’après les plus vieilles croyances des Italiens et des
Grecs
, ce n’était pas dans un monde étranger à celui-ci
comme ils avaient fait pendant sa vie6. Après la prise de Troie, les
Grecs
vont retourner dans leur pays ; chacun d’eux emmè
andes et qu’elles boivent le vin répandu sur les fosses22. » Chez les
Grecs
, en avant de chaque tombeau, il y avait un emplac
ce tous les mauvais penchants qu’il avait eus dans la première31. Les
Grecs
donnaient volontiers aux morts le nom de dieux so
és. Aussi portaient-ils l’inscription sacramentelleDis Manibus, et en
grec
θεῖς χθονίοις. C’était là que le dieu vivait ense
amant des mortels une nourriture et des breuvages. L’Hindou, comme le
Grec
, regardait les morts comme des êtres divins qui j
ce n’était qu’autant que les vivants les honoraient d’un culte38. Les
Grecs
et les Romains avaient exactement les mêmes opini
onner. » Ces âmes humaines divinisées par la mort étaient ce que les
Grecs
appelaient desdémons ou deshéros43. Les Latins le
ainsi l’ont cru nos ancêtres » 46 ; et dans Cicéron : « Ceux que les
Grecs
nomment Démons, nous les appelons Lares47. » Cet
e l’humain au divin. Chapitre III. Le feu sacré. La maison d’un
Grec
ou d’un Romain renfermait un autel ; sur cet aute
médies, lereprésente mesurant ses dons au culte qu’on lui rend58. Les
Grecs
l’appelaient le dieu de la richesse, κτήσιος59. L
chaque soir il lui donne pour aliment le bois ; mais, comme chez les
Grecs
, ce ne peut être que le bois de certains arbres i
re que le bois de certains arbres indiqués par la religion. Comme les
Grecs
et les Italiens lui offrent le vin, l’Hindou lui
il dévore l’existence du brahmane négligent. » Les Hindous, comme les
Grecs
et les Romains, se figuraient les dieux avides no
a Méditerranée et chez ceux de la presqu’île indienne. Assurément les
Grecs
n’ont pas emprunté cette religion aux Hindous, ni
ecs n’ont pas emprunté cette religion aux Hindous, ni les Hindous aux
Grecs
. Mais les Grecs, les Italiens, les Hindous appart
prunté cette religion aux Hindous, ni les Hindous aux Grecs. Mais les
Grecs
, les Italiens, les Hindous appartenaient à une mê
date donc de l’époque lointaine et obscure où il n’y avait encore ni
Grecs
, ni Italiens, ni Hindous, et où il n’y avait que
quité, on en trouverait d’autres preuves dans les rites religieux des
Grecs
et des Romains. Dans tous les sacrifices, même da
nifié ; on l’appela έστία, Vesta ; le nom fut le même en latin, et en
grec
, et ne fut pas d’ailleurs autre chose que le mot
cêtre. Le grammairien Servius, qui était fort instruit des antiquités
grecques
et romaines (on les étudiait de son temps beaucou
que les plus anciennes générations, dans la race d’où sont sortis les
Grecs
et les Romains, out eu le culte des morts et du f
s les entrailles de cette race, que la brillante religion de l’Olympe
grec
ne suffit pas à la déraciner et qu’il fallut le c
établie entre ces vieilles croyances et la constitution de la famille
grecque
et romaine. Le culte des morts ne ressemblait en
uel les anciens désignaient le culte des morts est significatif ; les
Grecs
disaient πατριάζειν83, les Latins disaient parent
près de la porte extérieure, où l’étranger l’aurait trop bien vu. Les
Grecs
le plaçaient toujours dans une enceinte94 qui le
rouve dans les Védas et qu’on en voit des vestiges dans tout le droit
grec
et romain, fut que le pouvoir reproducteur résida
ire partie, ce sont enfin plusieurs dispositions importantes des lois
grecques
et romaines que nous aurons l’occasion d’examiner
e de la famille n’est pas non plus l’affection naturelle. Carle droit
grec
et le droit romain ne tiennent aucun compte de ce
sentiments naturels avaient été seuls à la fonder. L’ancienne langue
grecque
avait un mot bien significatif pour désigner une
t produire ces grands effets. Il est habituel aux écrivains latins ou
grecs
de désigner le mariage par des motsqui indiquent
onie devait toujours s’accomplir devant le foyer domestique. Chez les
Grecs
, la cérémonie du mariage se composait, pour ainsi
eune fille appartient à un de ces hommes qui étaient revêtus chez les
Grecs
d’un caractère sacerdotal et qu’ils appelaient hé
eux domestiques117. Le mariage romain ressemblait beaucoup au mariage
grec
, et comprenait comme lui trois actes, traditio, d
esRomains du temps d’Horace ne comprenaient pas mieux le sens que les
Grecs
ne comprenaient le mot ὺμέναιε, et qui était prob
Il paraît enfin par un passage de Pollux que, dans beaucoup de villes
grecques
, la loi punissait le célibat comme un délit136. C
it d’un mariage religieux. Le bâtard, l’enfant naturel, celui que les
Grecs
appelaient νόθος et les Latins spurius, ne pouvai
même l’immortalité. » Ce fils n’était pas moins précieux aux yeux des
Grecs
, car il devait plus tard faire les sacrifices, of
roit à l’héritage. On verra plus loin qu’il en a été de même chez les
Grecs
. Chapitre VI. Le droit de propriété. Voici
on travail, c’est-à-dire de sa récolte, c’était le contraire chez les
Grecs
. Dans quelques villes, les citoyens étaient astre
sol. La terre était à lui plus que la moisson. Il semble que chez les
Grecs
la conception du droit de propriété ait suivi une
us ancien, on trouve fondées et solidement établies dans ces sociétés
grecques
et italiennes : la religion domestique, la famill
nous aux âges primitifs de la race aryenne. L’enceinte sacrée que les
Grecs
appellent ἕρκος et les Latinsherctum, c’est l’enc
place particulière sur le sol, son domicile isolé, sa propriété. Les
Grecs
disaient que le foyer avait enseigné à l’homme à
ure. La maison était toujours placée dans l’enceinte sacrée. Chez les
Grecs
on partageait en deux le carré que formait cette
r pour l’isoler et le défendre, et l’on peut dire, comme disaient les
Grecs
, que la religion a enseigné à bâtir une maison. D
cette famille. Aussi était-ce une règle sans exception, dans le droit
grec
comme dans le droit romain, qu’on ne pût pas acqu
le bénéfice d’abstention ne sont pas admis pour le fils dans le droit
grec
et ne sesont introduits que fort tard dans le dro
e la fille n’hérite pas du père, si elle est mariée, et dans le droit
grec
, qu’elle n’hérite en aucun cas. Ce qui concerne l
est du moins certain que l’antique loi romaine, aussi bien que la loi
grecque
, donnait à la fille une situation fort inférieure
jouir de la fortune du père. Cela est frappant surtout dans le droit
grec
. La législation athénienne visait manifestement à
r. Ces règles ont été également en vigueur chez les Hindous, chez les
Grecs
, chez les Romains. Dans l’Inde« l’héritage appart
la dette envers les ancêtres, il doit donc tout avoir239. » Le droit
grec
est issu des mêmes croyances religieuses que le d
u père lui-même : c’est la religion domestique, c’est ce dieu que les
Grecs
appellent le foyer-maître, ἑστία δέσποινα, que le
ans la vie, elle ne compte que comme un membre de son époux. Le droit
grec
, le droit romain, le droit hindou, qui dérivent d
; car une femme ne doit jamais se gouverner à sa guise246. » Les lois
grecques
et romaines disent la même chose. Fille, elle est
, pater, porte en soi de curieux enseignements. Le mot est le même en
grec
, en latin, en sanscrit : d’où l’on peut déjà conc
i, aussi ancien que pater, se trouve, comme lui, dans les langues des
Grecs
, des Romains et des Hindous (gânitar, γεννητήρ, g
ation des droits qui composaient la puissance paternelle. Les lois
grecques
et romaines ont reconnu au père cette puissance i
utres hommes ; il ne l’invoque que pour soi et les siens. Un proverbe
grec
est resté comme un souvenir et un vestige de cet
un simple contrat consensuel, comme il l’a été à la fin de la société
grecque
et romaine. Cette antique religion le lui défend,
mestique est incomplet et insuffisant. C’est un grand malheur pour un
Grec
que d’avoir « un foyer privé d’épouse278 ». Chez
la vénération dont on n’a jamais cessé de l’entourer dans la société
grecque
et romaine. De là vient que la femme porte dans l
re que son mari : les Latins disentpaterfamilias etmaterfamilias, les
Grecs
οἰκοδεσπότης et οἰκοδέσποινα, les Hindousgrihapat
Grèce. On trouve chez les jurisconsultes romains et les écrivains
grecs
les traces d’une antique institution qui paraît a
i paraît avoir été en grande vigueur dans le premier âge des sociétés
grecque
et italienne, mais qui, s’étant affaiblie peu à p
oire. Nous voulons parler de ce que les Latins appelaient gens et les
Grecs
γένος. On a beaucoup discuté sur la nature et la
ᾷν et à γονεύς. Tous ces mots portent en eux l’idée de filiation. Les
Grecs
désignaient aussi les membres, d’un γένος par le
e nous avons l’habitude de traduire par famille, le latin familia, le
grec
οἴκος. Ni l’un ni l’autre ne contient en lui le s
é et à la précision des langues anciennes. Il est indubitable que les
Grecs
et les Romains attachaient aux mots gens et γένος
Grèce ; Romains et Hellènes se ressemblent encore en ce point. Chaque
Grec
, du moins s’il appartenait à une famille ancienne
oge de ses héros sans rappeler le nom de leur γένος. Ce nom, chez les
Grecs
, était ordinairement terminé en ιδης ou αδης et a
es et le vieux droit privé l’attestent pour ceux qui sont devenus les
Grecs
et les Romains. Si l’on compare les institutions
iva. Un certain nombre de familles formèrent un groupe, que la langue
grecque
appelait une phratrie, la langue latine une curie
Il y a des usages qui ont duré jusqu’aux derniers temps de l’histoire
grecque
et qui jettent quelque lumière sur la nature de l
un homme divinisé, unhéros. De lui la tribu tirait son nom aussi les
Grecs
l’appelaient-ils lehéros éponyme. Il avaitson jou
à deux religions que l’on voit durer aussi longtemps que les sociétés
grecque
et romaine. Elles ne se firent pas la guerre ; el
rateur et organisateur de la société. Les traditions des Hindous, des
Grecs
, des Étrusques, racontaient que les dieux avaient
pend, est toujours laissé à la décision des dieux. Si Romulus eût été
Grec
, il aurait consulté l’oracle de Delphes ; Samnite
rgiques où était consigné le rituel complet de ces cérémonies367. Les
Grecs
croyaient, comme les Italiens, que l’emplacement
ys, et depuis ce temps-là ils avaient vécu dispersés parmi les autres
Grecs
, sans patrie, mais gardant avec un soin pieux leu
monies sacrées. On a conservé le souvenir d’un grand nombre de poèmes
grecs
qui avaient pour sujet la fondation d’une ville.
autel de la cité était renfermé dans l’enceinte d’un bâtiment que les
Grecs
appelaient prytanée381 et que les Romains appelai
nération s’affaiblit de bonne heure en Grèce, parce que l’imagination
grecque
se laissa entraîner du côté des plus beaux temple
légende de la guerre de Troie on voit une Pallas qui combat pour les
Grecs
, et il y a chez les Troyens une autre Pallas qui
oulu avoir ses dieux. Aujourd’hui encore, chez les descendants de ces
Grecs
, on voit des paysans grossiers prier les saints a
26. Souvent, au lieu d’employer une formule pour attirer le dieu, les
Grecs
préféraient enlever adroitement sa statue. Tout l
einte du prytanée, en présence du foyer et des dieux protecteurs. Les
Grecs
étaient convaincus que, si ce repas venait à être
tat social, tout changea ; ces repas demeurèrent invariables. Car les
Grecs
furent toujours très scrupuleux observateurs de l
suovetaurile) ; la réunion de ces trois animaux constituait, chez les
Grecs
comme chez les Romains, un sacrifice expiatoire.
e prêtres appelés féciaux qui présidaient, comme les hérauts chez les
Grecs
, à toutes les cérémonies sacrées auxquelles donna
campagne présentait l’image de la cité ; sa religion la suivait. Les
Grecs
emportaient avec eux les statues de leurs divinit
recs emportaient avec eux les statues de leurs divinités. Toute armée
grecque
ou romaine portait avec elle un foyer sur lequel
rmée romaineétait accompagnée d’augures et de pullaires ; toute armée
grecque
avait un devin. Regardons une armée romaine au mo
, chaque jour, une sorte de citadelle. Regardons maintenant une armée
grecque
, et prenons pour exemple la bataille de Platées.
est si connu chez les Romains et qui n’était pas moins usité chez les
Grecs
. Cette coutume était la conséquence de l’opinion
où les hommes étaient à l’égard de leurs dieux. Ni les Romains ni les
Grecs
n’ont connu ces tristes conflits qui ont été si c
la était conservé. L’usage des livres sacrés était universel chez les
Grecs
, chez les Romains, chez les Étrusques485. Quelque
une chose lui était chère, il disait : Cela est antique pour moi. Les
Grecs
avaient une expression semblable488. Les villes t
samnites, les prêtres étrusques en avaient de semblables489. Chez les
Grecs
il nous est resté le souvenir des livres ou annal
des autres villes italiennes furent connues ; les prêtres des villes
grecques
ne se firent plus scrupule de raconter ce que les
d’autres titres : comme il était, avant tout, prêtre du prytanée, les
Grecs
l’appelaient volontiers prytane ; quelquefois enc
le Aristote, l’homme qui a le mieux connu les constitutions des cités
grecques
. Ce passage si précis prouve d’abord que les troi
n sacerdotale à remplir, quelque sacrifice à offrir aux dieux520. Les
Grecs
avaient une expression générale pour désigner les
x n’eussent pas à désavouer. Les Athéniens, comme beaucoup de peuples
grecs
, n’en virent pas de meilleur que le tirage au sor
itude religieuse du magistrat536. Chapitre XI. La loi. Chez les
Grecs
et chez les Romains, comme chez les Hindous, la l
nous avons parlé plus haut del’organisation de la famille et des lois
grecques
ou romaines qui réglaient la propriété, la succes
éir aux lois, c’est obéir aux dieux. Il ne fait qu’exprimer la pensée
grecque
lorsque, dans le Criton, il montre Socrate donnan
s termes de la langue êtreadmis parmi les citoyens, cela s’exprime en
grec
par les mots μετεῖναι τῶν ἱερῶν, entrer en partag
e marqué par la religion. « Terre sacrée de la patrie », disaient les
Grecs
. Ce n’était pas un vain mot. Ce sol était véritab
à lui sacrifier son fils. Il faut surtout savoir mourir pour elle. Le
Grec
ou le Romain ne meurt guère par dévouement à un h
is pu former un corps compact. On a attribué l’incurable division des
Grecs
à la nature de leur pays, et l’on a dit que les m
même concevoir aucune autre organisation sociale que la cité. Ni les
Grecs
, ni les Italiens, ni les Romains même pendant for
la bataille, chaque soldat dans les deux armées pense et dit comme ce
Grec
dans Euripide : « Les dieux qui combattent avec n
n serment606 ». les mêmes rites se continuent durant toute l’histoire
grecque
. Encore au temps de Thucydide, un traité se concl
e serment prêté aux dieux qui engagent les parties contractantes. Les
Grecs
ne disent pas : signer un traité ; ils disent : é
nvers ses dieux particuliers. Il faut se rappeler ce mot d’un certain
Grec
dont la cité adorait le héros Alabandos ; il s’ad
s confédérations ; les colonies. Il n’est pas douteux que l’esprit
grec
n’ait fait effort pour s’élever au-dessus du régi
rait aux jours anniversaires les jeux triopiques625. Sur le continent
grec
, le groupe des cités béotiennes avait son temple
’unité même du corps hellénique se manifesta nettement à l’esprit des
Grecs
, ce fut surtout par les dieux qui leur étaient co
thique, étaient de grandes solennités religieuses auxquelles tous les
Grecs
furent peu à peu admis. Chaque ville y envoyait s
envoyait sa théorie pour prendre part au sacrifice633. Le patriotisme
grec
ne connut longtemps que cette forme religieuse. T
uelle, leurs jeux présidés par un grand prêtre638. On sait que ni les
Grecs
, ni même les Romains, n’ont pratiqué la colonisat
victimes à Lavinium « où étaient ses pénates649 ». L’ancien usage des
Grecs
était même que la colonie reçût de la métropole l
ctère. Par ses dogmes et par ses pratiques elle donna au Romain et au
Grec
une certaine manière de penser et d’agir et de ce
entiment propre au Romain ; elle régnait aussi bien dans le cœur d’un
Grec
. Ces peuples, constitués à l’origine par la relig
ivée n’échappait pas à cette omnipotence de l’État. Beaucoup de cités
grecques
défendaient à l’homme de rester célibataire682. S
té688. Il s’en fallait de beaucoup que l’éducation fût libre chez les
Grecs
. Il n’y avait rien, au contraire, où l’État tint
use, et Aristote fait entendre qu’elle existait dans toutes les cités
grecques
qui avaient un gouvernement démocratique695. Or l
me n’en était pas moins asservi à l’État. Les anciens, et surtout les
Grecs
, s’exagérèrent toujours l’importance et les droit
cités anciennes, mais séparée par une ligne de démarcation. Une ville
grecque
est double : il y a la ville proprement dite, πόλ
distinction des classes était venue. Car au temps où les ancêtres des
Grecs
, des Italiens et des Hindous vivaient encore ense
e montraient orgueilleux et durs dans le commandement, la plupart des
Grecs
leur enlevèrent le pouvoir et ne leur laissèrent
uite aux fonctions sacerdotales, comme il était arrivé dans les cités
grecques
. Il est au moins certain que l’autorité religieus
riode de l’existence d’Athènes et en général de l’existence des cités
grecques
. On s’est étonné qu’ayant gardé le souvenir de be
re frappé de l’esprit aristocratique qui règne encore dans la société
grecque
au temps des guerres médiques ; et l’on devine pa
nelle et le privilège de l’aîné749. À partir de ce moment, telle cité
grecque
qui n’avait compté jusque-là qu’une centaine d’ho
la religion n’avait pas établi. L’apparition de ce mot dans la langue
grecque
marque l’apparition d’un principe que les générat
icyone en a eu durant cent trente ans sans interruption777. Parmi les
Grecs
d’Italie, on voit des tyrans à Cumes, à Crotone,
aissait tomber le tyran. Ce gouvernement n’eut jamais l’affection des
Grecs
; ils ne l’acceptèrent que comme une ressource mo
c’est, en effet, le nom qu’elle se donnait dans la plupart des villes
grecques
. Il appelle l’autre la classe desmauvais, κακοί ;
u temps de Théognis, le regret est tout ce qui reste à l’aristocratie
grecque
, et ce regret même va disparaître. En effet, aprè
ue le règne de l’aristocratie. Suivant l’exemple de beaucoup de cités
grecques
, il voulut un tyran. Pisistrate, issu des eupatri
c’est l’intérêt public. Ce que les Latins appellent res publica, les
Grecs
τὸ κοινόν, voilà ce qui remplace la vieille relig
à des causes que nous dirons plus loin. Mais, quand on lit l’histoire
grecque
, on remarque avec quelque surprise combien l’aris
e le gouvernement pour quelques-uns et la liberté pour tous. Mais les
Grecs
n’avaient pas une idée nette de la liberté ; les
pour que les pauvres eussent un refuge et les riches un frein ». Les
Grecs
n’ont jamais su concilier l’égalité civile avec l
l pût être magistrat. Si nous nous rappelons d’ailleurs que, chez les
Grecs
, l’État était une puissance absolue, et qu’aucun
sur lui son droit. Nous avons déjà dit que la cité, surtout chez les
Grecs
, avait un pouvoir sans limites, que la liberté ét
ges pouvait décréter la confiscation des biens des riches, et que les
Grecs
ne voyaient en cela ni illégalité ni injustice. C
il décréta le partage des terres879. Dans cette période de l’histoire
grecque
, toutes les fois que nous voyons une guerre civil
nserver ou la reprendre. « Dans toute guerre civile, dit un historien
grec
, il s’agit de déplacer les fortunes880. » Tout dé
la foule et qu’ils entretenaient ses passions. Le tyran de ces cités
grecques
est un personnage dont rien aujourd’hui ne peut n
bles exceptions, les tyrans qui se sont élevés dans toutes les villes
grecques
au quatrième et au troisième siècle n’ont régné q
aissance, la richesse ou le mérite. Leur pouvoir était illimité ; les
Grecs
purent reconnaître combien le gouvernement républ
à la façon des tyrans qu’il y avait alors dans la plupart des villes
grecques
, et le peuple de Sparte, satisfait d’avoir obtenu
qu’à affranchir les Hilotes. Suivant la coutume des tyrans des villes
grecques
, il se fit le chef des pauvres contre les riches
t les légendes des grands dieux de la terre et du ciel ; et le peuple
grec
oubliait ses vieux hymnes domestiques ou nationau
outumes des ancêtres, dans l’immuable tradition. Ils enseignaient aux
Grecs
que pour gouverner un État, il ne suffisait plus
de mesure, ne fut pas arrêtée par la mort d’un vieillard. La société
grecque
s’affranchit de jour en jour davantage de l’empir
endroit où s’élevait déjà une autre ville, Pallantium, fondée par des
Grecs
. Or, la population de Pallantium subsista dans la
de Pallantium subsista dans la ville nouvelle, et les rites du culte
grec
s’y conservèrent913. Il y avait aussi, à l’endroi
races s’associent et se mêlent : il y a des Latins, des Troyens, des
Grecs
; il y aura bientôt des Sabins et des Étrusques.
nfédération. Elle était le centre où Latins, Étrusques, Sabelliens et
Grecs
se rencontraient. Son premier roi fut un Latin ;
nt la tradition, fut un Sabin ; le cinquième était, dit-on, fils d’un
Grec
; le sixième fut un Étrusque. Sa langue était un
sabelliennes y étaient nombreuses, et on y trouvait plus de radicaux
grecs
que dans aucun autre des dialectes de l’Italie ce
Suivant les uns, Rome était un mot troyen ; suivant d’autres, un mot
grec
; il y a des raisons de le croire latin, mais que
c les Latins, sabine avec les Sabins, étrusque avec les Étrusques, et
grecque
avec les Grecs. Son culte national était aussi un
ine avec les Sabins, étrusque avec les Étrusques, et grecque avec les
Grecs
. Son culte national était aussi un assemblage de
ont chacun la rattachait à l’un de ces peuples. Elle avait les cultes
grecs
d’Évandre et d’Hercule ; elle se vantait de possé
; aux Sabins, sa légende de Tarpeia et de Tatius ; elle alléguait aux
Grecs
les vieux hymnes qu’elle possédait en l’honneur d
Spartiates927. Cette guerre représente un effort général que font les
Grecs
pour établir partout une même constitution, avec
tions des hommes n’avaient plus pour objet la cité. Il y avait peu de
Grecs
qui ne fussent prêts à sacrifier l’indépendance m
te idée que le peuple n’avait aucun pouvoir. C’est là l’opinion qu’un
Grec
exprimait à Flamininus : « Dans votre pays, disai
elle une ville sabine, une ville latine ou une ville étrusque, et les
Grecs
croyaient retrouver en elle des Grecs. Dès que Ro
e ou une ville étrusque, et les Grecs croyaient retrouver en elle des
Grecs
. Dès que Rome se montra à la Grèce (199 avant Jés
vint l’objet des plus vifs désirs des hommes. Le Latin, l’Italien, le
Grec
, plus tard l’Espagnol et le Gaulois aspirèrent à
faire romaine ; la vanité, l’ambition, l’intérêt y travaillèrent. Les
Grecs
n’avaient pas pour Rome cette haine que l’on port
n’avaient qu’une valeur de tolérance ; le Romain les méprisait et le
Grec
lui-même les estimait peu. Pour avoir des lois fi
is romaines. On ne voit pas que ni la Grèce entière ni même une ville
grecque
ait formellement demandé ce droit de cité si dési
aturellement qu’après quelques générations il y eut dans chaque ville
grecque
un assez grand nombre d’hommes, et c’étaient ordi
iétés plus grandes. Tels furent les traits caractéristiques des cités
grecques
et italiennes pendant la première période de leur
e voulait pas être adoré par des étrangers ; comme les Romains et les
Grecs
des temps anciens, ils croyaient que chaque race
Juifs avaient commencé à admettre l’étranger dans leur religion, les
Grecs
et les Romains l’avaient admis dans leurs cités.L
ses règles. Chez les Perses et les Hindous, chez les Juifs, chez les
Grecs
, les Italiens et les Gaulois, la loi avait été co
tes parents, ne livre pas mon corps aux chiens près des vaisseaux des
Grecs
; accepte l’or que mon père t’offrira en abondanc
res, 432-484. — Dans les Perses, Eschyle prête à Atossa les idées des
Grecs
: « J’apporte à mon époux ces mets qui réjouissen
122, 127, 146, 189, 274. 38. Ce culte rendu aux morts s’exprimait en
grec
par les mots ὲναγίζω, ὲναγισμός, Pollux, VIII. 91
piabunt et statuent tumulum et tumulo solemnia mittent. — Comparez le
grec
ἱλάσκομαι (Pausanias, VI, 6,8). — Tile-Live, I, 2
p. 260 ; Cf. Plutarque, Proverb. quibus Alex. usi sunt, c. 47). — Les
Grecs
donnaient aussi à l’âme d’un mort le nom de δαίμω
Lar familiaris par : Κατ´ οἰκίαν ἣρως (Antiq. rom., IV, 2). 48. Les
Grecs
appelaient cet autel de noms divers, βῶμος, ἐσχάρ
e, II, 2. Horace, Odes, IV, 11, 6. Ovide, Trist., III, 13 ; V, 5. Les
Grecs
donnaient à leurs dieux domestiques ou héros l’ép
87. Lois de Manou, III, 138 ; III, 274. 88. C’est ce que la langue
grecque
appelle ποιεῖν τὰ νομιζόμενα (Eschine, In Timarch
ος, μνῆμα πατρῷον, μνῆμα τῶν προγόνων, reviennent sans cesse chez les
Grecs
, comme chez les Latins tumulus patrius, monumentu
rvius, ad Æn., II, 156. 159. Aulu-Gelle, XV, 27. Comparer ce que les
Grecs
appelaient ἀποκήρυξις. Platon, Lois, XI, p. 928 :
nus par ὅρος. D’ailleurs, le mot τέρμων existait aussi dans la langue
grecque
(Euripide, Electre, 96). 189. Ovide, Fast., II,
e, de saisir la plus ancienne morale des peuples qui sont devenus les
Grecs
et les Romains ? Est-il besoin d’ajouter que cett
e cette morale s’est modifiée ensuite avec le temps, surtout chez les
Grecs
? Déjà dans l’Odyssée nous trouverons des sentime
Bœckh, Corp. inscr., n° 385. Ross, Demi Attici, 24. La gens chez les
Grecs
est souvent appelée πάτρα : Pindare, passim. 286
us et patronis præstandis ; XIII, 1, De operis libertorum. — Le droit
grec
, en ce qui concerne l’affranchissement et la clie
II, 16 ; Denys, V, 401 ; chez les Etrusques (Denys, IX, 5) ; chez les
Grecs
, ἔθος ἑλληωικὸν καὶ ἀρχαῖον (Denys, II, 9). 312.
, au nombre de trois ou quatre, est un fait commun à toutes les cités
grecques
, doriennes ou ioniennes ; Iliade, II, 362 et 668
même idée. 331. Est-il nécessaire de rappeler toutes les traditions
grecques
et italiennes qui faisaient de la religion de Jup
Strabon, XIV, 1. Cicéron, De nat. Deorum, III, 19. Plutarque, Quest.
grecques
, 28. Pausanias, I, 34 ; III, 1. 379. Hérodote, V
ἡ ἑστία. Denys d’Halicarnasse, II, 23, dit que dans les Prytanées des
Grecs
se trouvait le foyer commun des phratries, ωσπερ
iaste de Thucydide, II. 15. — II y avait un prytanée dans toute ville
grecque
; à Athènes (Thucyd., II, 15 ; Pausanias, I, 18)
De signis, 53), et jusque dans les îles de Lipari qu’habitait la race
grecque
(Diodore, XX, 101). — Denys d’Halicarnasse dit qu
Une légende semblable et la même pratique se retrouvent dans la ville
grecque
de Tarente (Polybe, VIII, 30). 402. Pausanias, I
mots n’étaient plus compris et n’appartenaient même plus à la langue
grecque
; voyez Hésychius, au mot Ἐφεσία. Les anciens cro
ius Hémina dans Macrobe, I, 16. 464. Sur les jours néfastes chez les
Grecs
, voyez Hésiode, Opera et dies, v. 710 et suivants
on, Resp. Lac., 13. Plutarque, Lycurgue, 22. A la tête de toute armée
grecque
marchait un πύρφορος portant le feu sacré (Xénoph
στορας καὶ παλαμναίους ὀνομάζουσι. 483. Sur les vieux hymnes que les
Grecs
continuaient chanter dans les cérémonies, voy. Pa
7, 29, 30. Cicéron, De legibus, II, 15, fait remarquer que les villes
grecques
étaient attentives à conserver les rhythmes ancie
a langue était archaïque (De ling. lat., y, 97). — Sur le respect des
Grecs
pour les vieux rites, voyez quelques exemples cur
6. L’étranger pouvait obtenir par faveur individuelle ce que le droit
grec
appelait ἔγκτησις, ce que le droit romain appelai
0, 3, éd. Didot, p. 589. Héraclide, dans les Fragments des historiens
grecs
, coll. Didot, t. II, p. 210. 721. Aristote, Poli
Harpocration, v° Ἑρμαί. 782. Héraclide, dans les Fragments des hist.
grecs
, coll. Didot, t. II, p. 217. 783. Nous faisons e
primés ; ils subsistèrent, au contraire, jusqu’à la fin de l’histoire
grecque
; les orateurs en parlent (Démosth., In Macart.,
I, 9. Pour Sparte, Xénophon, Helléniques, VI, 4, 10. Pour les villes
grecques
en général, Aristote, Politique, VI, 4, 3, éd. Di
ces bouleversements. Athènes est, au contraire, presque la seule cité
grecque
à nous connue qui n’ait pas vu dans ses murs cett
Æn., III, 12), avec les Péloponésiens (Pausanias, VIII, 43), avec les
Grecs
(Strabon, V, 3, 5). 920. Denys, II, 30 ; Plutarq
urs ; il n’en avait ni les principes ni l’esprit. La cité gauloise ou
grecque
du siècle des Antonins est autre chose que la cit
es au milieu des provinces. Voy. Digeste, liv. L, titre 15. 951. Les
Grecs
avaient élevé des temples à la déesse Rome, dès l
ologne, empiéter sur les provinces du Danube, s’annexer les provinces
grecques
, non de race mais de religion, de la Turquie d’Eu
soldats intrépides comme des barbares, politiques raffinés comme des
Grecs
, ayant dans le même peuple les vertus de la barba
us-mêmes. Bonaparte l’a tentée, mais c’était un piège : il était plus
Grec
que les Grecs. Les Bourbons l’ont rêvée, mais c’é
aparte l’a tentée, mais c’était un piège : il était plus Grec que les
Grecs
. Les Bourbons l’ont rêvée, mais c’était un rêve.
aise ; la France catholique aurait crié anathème contre le patriarche
grec
. La jalousie de l’Angleterre aurait incendié de t
’au moment même de la conquête, Mahomet II, le conquérant de l’empire
grec
, au lieu de proscrire et d’exterminer le christia
e respectueuse fut garantie par les vainqueurs dans toutes les villes
grecques
chrétiennes de l’empire ; nul ne fut ni persécuté
rospérité dans tout l’empire ? Comment se fait-il que tout l’archipel
grec
professe le christianisme, que la Valachie et la
des Arabes, des Bédouins, des Kurdes, des Syriens natifs, des Syriens
grecs
, des Juifs de Jérusalem et des Juifs de Samarie,
aucasiens, des Hymirètes, des Bulgares, des Serbes, des Albanais, des
Grecs
surtout en nombre considérable ; en tout, je croi
lus, ces peuplades, de race et de religion semblables, telles que les
Grecs
, par exemple, ne sont pas contiguës les unes avec
se conglomérer en masse imposante. Voyez, par exemple, la population
grecque
: elle existe dans le Péloponnèse, puis elle est
véritables Helvétiens de la Turquie. On retrouve une autre population
grecque
à Constantinople, puis elle est séparée du reste
ar et de l’Éthiopie. XIII Aucune de ces races, pas même la race
grecque
, n’est donc assez agglomérée dans les mêmes provi
e ces tribus qui ne répondît sans hésiter : « Aux Turcs plutôt qu’aux
Grecs
; aux Turcs plutôt qu’aux Arméniens ; aux Turcs p
. Voyez ce qui se passe en Syrie entre les Maronites, les Druses, les
Grecs
, les Arabes, les Bédouins de la Mésopotamie, tout
e et imposer la paix. Voyez, même à Jérusalem, la rixe incessante des
Grecs
schismatiques et des Grecs catholiques à la porte
, même à Jérusalem, la rixe incessante des Grecs schismatiques et des
Grecs
catholiques à la porte du saint sépulcre. Ces con
rois continents aux Moscovites. Qui est-ce qui y consent, excepté les
Grecs
, dans ces trois continents ? Et que serait l’Euro
et en effet, il a été considéré comme le fondateur de la civilisation
grecque
. L’auteur de l’Odyssée naquit sans doute dans les
ard y avait conduits, la contrée la plus lointaine, la Thulé du monde
grec
(ultima Thule). L’Homère de l’Odyssée qui avait u
ue, que c’était une question célèbre que débattaient les grammairiens
grecs
, de savoir si l’Iliade et l’Odyssée étaient du mê
savoir si l’Iliade et l’Odyssée étaient du même auteur. Si les villes
grecques
se disputèrent l’honneur d’avoir produit Homère,
nous nous servons pour représenter ce son, nous vient de l’alpha des
Grecs
. Les Latins & les autres Peuples de l’Europe
Grecs. Les Latins & les autres Peuples de l’Europe ont imité les
Grecs
dans la forme qu’ils ont donnée à cette lettre. S
le passage d’Eusebe, Prep. Ev. L. X. c. vj. oû ce P. soûtient que les
Grecs
ont pris leurs lettres des Hébreux. Id ex Groecâ
es usages de cette lettre qu’il est utile d’observer. 1. L’a chez les
Grecs
étoit une lettre numérale qui marquoit un. Voyez
tés à la premiere signification du mot. Il faut encore observer qu’en
Grec
à marque 1. Privation, & alors on l’appelle a
tis, optantis, admirantis, dit Robertson. Ces divers usages de l’a en
Grec
ont donné lieu à ce vers des Racines Greques A
n l’appelle cas latin, parce qu’il est propre à la Langue Latine. Les
Grecs
n’ont point de terminaison particuliere pour marq
our cela que l’on trouve souvent en Latin le génitif à la maniere des
Grecs
, au lieu de l’ablatif latin. Il n’y a point d’abl
reux où fleurissoient les Belles-Lettres & les Sciences parmi les
Grecs
& les Romains. C’est à leur avis un des premi
aits que Constantin Porphyrogenete fit faire des excellens Historiens
Grecs
& Latins sur l’histoire, la Politique, la Mor
illeurs, comme l’a remarqué Saumaise, les plus excellens ouvrages des
Grecs
& des Romains auroient infailliblement &
’accentum, supin du verbe accinere qui vient de ad & cancre : les
Grecs
l’appellent προσῳδία, modulatio quoe syllabis adh
ou dans des tems d’ignorance, ou par des copistes peu instruits. Les
Grecs
paroissent être les premiers qui ont introduit l’
ve que la bonne prononciation de la langue Greque étant naturelle aux
Grecs
, il leur étoit inutile de la marquer par des acce
cet Auteur, un peu avant le tems de Ciceron. Au reste, ces accens des
Grecs
n’ont eu pour objet que les inflexions de la voix
s l’arrondirent de cette maniere ˜, ce qui n’est en usage que dans le
grec
. Cet accent étoit destiné à faire entendre qu’apr
r l’harmonie qui résulte du nombre des syllabes, au lieu que les vers
grecs
& les vers latins tirent leur harmonie du nom
il faut marquer aujourd’hui ces accens & ces esprits sur les mots
grecs
: le P. Sanadon, dans sa préface sur Horace, dit
grecs : le P. Sanadon, dans sa préface sur Horace, dit qu’il écrit le
grec
sans accens. En effet, il est certain qu’on ne pr
flexions de la langue vivante ; nous ne faisons sentir la quantité du
grec
& du latin que sur la pénultieme syllabe, enc
e greque de P. R. que nous devons conserver les accens en écrivant le
grec
: mais j’ajoûte que nous ne devons les regarder q
hui régler leur prononciation sur ces accens, seroient siflés par les
Grecs
mêmes s’il étoit possible qu’ils en fussent enten
& ce dernier n’est jamais marqué qu’ainsi ^, & non ~ comme en
grec
. Les anciens Grammairiens latins n’avoient pas re
ur cet usage, porte-manteau, arc-en-ciel ; ce mot hyphen est purement
grec
, ὑπὸ, sub, & ἕν, unum. 7. La diastole au cont
sé, rude. On le marquoit ainsi sur la lettre, c’est l’esprit rude des
Grecs
, dont les copistes ont fait l’h pour avoir la fac
que la voyelle ne devoit point être aspirée ; c’est l’esprit doux des
Grecs
, qui étoit écrit en sens contraire de l’esprit ru
égard, que des accens imprimés : voici l’usage que nous en faisons en
Grec
, en Latin, & en François. A l’égard du Grec,
ue nous en faisons en Grec, en Latin, & en François. A l’égard du
Grec
, nous le prononçons à notre maniere, & nous p
éritables causes des choses. Au reste, ce mot enclitique est purement
Grec
, & vient d’ἐγκλίνω, inclino, parce que ces mo
en d’autres mots, comme nètteté, évéque, sévère, repêché, &c. Les
Grecs
avoient un caractere particulier pour l’e bref ε,
on ne l’étoit il y a même peu d’années : & comme le point que les
Grecs
ne mettoient pas sur leur iota, qui est notre i,
, le nombre, qui est ou singulier ou pluriel, sans parler du duel des
Grecs
. Le nom adjectif a un accident de plus, qui est l
personne du présent de l’indicatif du verbe luire. En Latin & en
Grec
les personnes grammaticales sont marquées, aussi-
détermine la préposition : & comme les noms Latins & les noms
Grecs
ont différentes terminaisons, il falloit bien qu’
ines prépositions, & celle de l’ablatif après d’autres ; & en
Grec
il y a des prépositions qui se construisent aussi
or, au lieu de patiens te vocari ultorem ; c’est ou par imitation des
Grecs
qui construisent indifféremment l’infinitif, ou a
ui marque un sens passif, ce qui est vrai, sur-tout en Latin & en
Grec
; car en François, & dans la plûpart des Lang
primons le sens passif. Ainsi en Latin amor, amaris, amatur, & en
Grec
φιλέομαι, φιλέῃ, φιλέεται, veulent dire je suis a
ncore de pareils exemples. A l’égard du genre, il faut observer qu’en
Grec
& en Latin, il y a des adjectifs qui ont au n
ortis & hoc forte, fort. Clenard & le commun des Grammairiens
Grecs
disent qu’il y a aussi en Grec des adjectifs qui
nard & le commun des Grammairiens Grecs disent qu’il y a aussi en
Grec
des adjectifs qui n’ont qu’une terminaison pour l
trois genres : mais la savante méthode Greque de P. R. assure que les
Grecs
n’ont point de ces adjectifs, liv. I. ch. ix. reg
terjection hai, hai, hai, bail, mail, &c. est la prononciation du
Grec
ταῖς, μούσαις. Que sion prononce par ê la diphtho
fait voir, en paisant, que les Anciens ne donnoient pas au betha des
Grecs
le son de l’v consonne, car le beth des Hébreux n
s des principales langues. J’observerai seulement : I. Que l’alphabet
Grec
me paroît le moins défectueux. Il est composé de
nte point celle du ς ou du ζῆτα ; ainsi des autres. Il y a plus : les
Grecs
s’étant apperçus qu’ils avoient un e bref & u
d’une aspiration. Elles n’en ont pas moins leur place dans l’alphabet
Grec
. On peut blâmer dans cet alphabet le défaut d’ord
ttre Greque, qui ne se trouve en Latin qu’en certains mots dérivés du
Grec
; c’est notre c dur, ca, co, cu. Le q n’est aussi
différens ; l’s entre deux voyelles se prend pour le z, au lieu qu’en
Grec
le z est toûjours z, & sigma toûjours sigma.
devroient avoir chacun un caractere propre, comme l’ε, & l’η des
Grecs
. 2°. Que l’ancienne prononciation ayant été fixée
re à les déchiffrer, est appellé Polygraphie & Steganographie, du
Grec
στεγανὸς, caché, venant de στέγω, tego, je cache
AMPHIBOLOGIE, s. f. (terme de Grammaire.) ambiguité. Ce mot vient du
Grec
ἀμφιβολία, qui a pour racine ἀμφὶ, préposition qu
ALOGIE, s. f. (Logique & Gramm.) terme abstrait : ce mot est tout
Grec
, ἀναλογία. Cicéron dit que puisqu’il se sert de c
vent la langue. Dans la plûpart des Auteurs modernes qui ont écrit en
Grec
ou en Latin, on trouve des phrases qui sont analo
, pour dire une phrase exprimée suivant le tour François, Latin &
Grec
. On dit aussi un arabisme, c’est-à-dire, une faço
fert ; donc fero est un verbe anomal en Latin. Ce mot anomal vient du
Grec
ἀνώμαλος , inégal, irrégulier, qui n’est pas semb
ram est la derniere, ve la pénultieme, & ma l’antépénultieme. En
grec
, on met l’accent aigu sur la derniere syllabe, Θε
mp; affinitate. L’empereur Claude, dit-il, voulut qu’au lieu du Ψ des
Grecs
, onse servît de l’anti-sigma figuré ainsi) ( : ma
i-sigma nous apprend l’étymologie de ce mot. On sait que le sigma des
Grecs
, qui est notre s, est représenté de trois maniere
imite ; ὅριον, finis ; ὁρίζω, je définis, je détermine. Ἀόριστος, en
Grec
, est un adjectif masculin, parce qu’on sous-enten
st un adjectif masculin, parce qu’on sous-entend χρόνος, tems, qui en
Grec
est du genre masculin ; c’est pour cela qu’on dit
etranche une lettre ou une syllabe du commencement d’un mot, comme en
Grec
ὁρτὴ, pour ἑορτὴ, qui est le mot ordinaire pour s
R. ἀποστρέφω, averto, je détourne, j’ôte. L’usage de l’apostrophe en
Grec
, en Latin & en François, est de marquer le re
mmaire, figure de construction, qu’on appelle en Latin epexegesis, du
Grec
ἐπεξήγησις, composé d’ἐπὶ, préposition qui a dive
sition. (F) APRE APRE, terme de Grammaire Greque : Il y a en
Grec
deux signes qu’on appelle esprits ; l’un appellé
oit fait l’original auparavant. (F) APTOTE APTOTE, ce mot est
grec
, & signifie indéclinable. Sunt quoedam, quoe
levation de la voix quand on commence à lire un vers. Ce mot vient du
Grec
αἴρω, tollo, j’éleve. Cette élevation est suivie
singulier au pluriel ; mais les vûes de l’esprit ou relations que les
Grecs
& les Latins font connoître par les terminais
fronte adjiciuntur. Masclef. gramm. Hebr. c. 11. n. 7. A l’égard des
Grecs
, quoique leurs noms se déclinent, c’est-à-dire, q
, τοῦ, τῆς, τοῦ, &c. dont ils font un grand usage ; ce mot est en
Grec
une partie spéciale d’oraison. Les Grecs l’appell
n grand usage ; ce mot est en Grec une partie spéciale d’oraison. Les
Grecs
l’appellerent ἄρθρον, du verbe ἄρω, apto, adapto,
déterminer l’objet avec plus de force, sont si différens de l’article
Grec
& de l’article François, que Vossius prétend
resque toutes les langues vulgaires, les peuples soit à l’exemple des
Grecs
, soit plûtôt par une pareille disposition d’espri
un mot, entant qu’il est un tel mot, se servent, les uns de l’article
Grec
τὸ, les autres de ly : τὸ adhuc est adverbium com
! on sousentend que tu es. Mais revenons aux vrais noms propres. Les
Grecs
mettent souvent l’article devant les noms propres
s ancêtres de J. C. au premier chapitre de S. Matthieu. Cet usage des
Grecs
fait bien voir que l’article leur servoit à marqu
l’état où sont aujourd’hui les Arts chez les Egyptiens & chez les
Grecs
: les pyramides d’Egypte & tant d’autres monu
se rendre plus propres, plus ajustées & plus séduisantes : le mot
Grec
κόσμος, qui signifie ordre, ornement, beauté, rép
rs, lui donnerent un nom tiré de cette beauté & de cet ordre. Les
Grecs
, dit Pline, l’ont appellé d’un nom qui signifie o
. (Isidor. l. XIII. c. xiv.) La terre, c’est-à-dire l’élément sec, du
Grec
τείρω, sécher, & au futur second, τερῶ. Aussi
st arrivé que les étrangers voulant faire sentir la force de l’esprit
Grec
, le méchanisme de leurs organes leur a fait prono
entend dans syllabe, Arabe, Eusebe, globe, robbe. V. Consonne . Les
Grecs
modernes, au lieu de dire alpha, beta, disent alp
t. dit que ce mot & ce son beta est le nom d’une lettre parmi les
Grecs
; & que parmi les Latins, beta est le nom d’u
est venu notre mot siffler. C’est par ce changement réciproque que du
grec
ἄμφω les Latins ont fait ambo. Plutarque remarque
nt bientôt un autre Qui sache au moins sa patenôtre. (F) B, chez les
Grecs
& chez les Romains, étoit une lettre numérale
t ; & avec un accent dessous b, elle marquoit deux mille chez les
Grecs
. B, dans les inscriptions, signifie quelquefois b
la rencontre de certaines syllabes. Au reste ce mot euphonie est tout
grec
, eὖ bien, & φωνὴ, son. En grec le ν, qui rép
Au reste ce mot euphonie est tout grec, eὖ bien, & φωνὴ, son. En
grec
le ν, qui répond à notre n, étoit une lettre euph
st un des principaux vices de l’élocution. Ce mot vient de ce que les
Grecs
& les Romains appelloient les autres peuples
ndance stérile de mots vuides de sens, inane multiloquium. Ce mot est
Grec
, βαττολογία, inanis eorundem repetitio ; & βα
e en longs discours & en vaines répétitions des mêmes paroles. Le
Grec
porte, μὴ βαττολογήσητε, c’est-à-dire, ne tombez
, si ; ensorte qu’alors on pourroit regarder le c, comme le sigma des
Grecs
, tel qu’il se voit souvent, surtout dans les insc
ici la figure Ϛ. Ainsi il paroît que le c doux n’est que le sigma des
Grecs
; & il seroit à souhaiter que le c eût alors
e c doux, quoiqu’il paroisse sous la même figure ; c’est le cappa des
Grecs
, K κ, dont on a retranché la premiere partie ; c’
it], envers ; qen, qer, tant, tellement. Le q sans u est le cappa des
Grecs
, qui a les mêmes regles & le même son. (Gramm
a lettre. Il n’y a donc proprement que le e dur qui soit le kappa des
Grecs
κ, dont on a retranché la premiere partie. Le c g
ro ». Cette remarque se confirme par la maniere dont on voit que les
Grecs
écrivoient les mots Latins où il y avoit un c, su
le chaph est une lettre aspirée, qui a plus de rapport au χ, chi, des
Grecs
qu’à notre c. D’ailleurs, les Latins n’ont point
un son qui déplaît à l’oreille. Ce mot cacophonie vient de deux mots
Grecs
; κακὸς, mauvais, & φωνὴ, voix, son. Il y a c
désigner quelque chose. Voy. Marque, Note , &c. Ce mot vient du
Grec
χαρακτὴρ, qui est formé du verbe χαράσσειν, inscu
un Anglois auroit lû to drink, un François boire, un Latin bibere, un
Grec
πίνειν, un Allemand trincken, & ainsi des aut
les ils ont pris naissance, & où ils sont en usage, en caracteres
Grecs
, caracteres Hébraïques, caracteres Romains, &
e, est le caractere Latin des anciens. Le caractere Latin se forma du
Grec
, & celui-ci du Phénicien, que Cadmus apporta
Latins. Voyez Gothique . Les Médaillistes observent que le caractere
Grec
, qui ne consiste qu’en lettres majuscules, a cons
on ne trouve que des caracteres Latins. Après Michel, les caracteres
Grecs
recommencerent à être en usage ; mais depuis ce t
altérations, ainsi que le langage, qui ne fut alors qu’un mêlange de
Grec
& de Latin. Voyez Grec . Les médailles latine
langage, qui ne fut alors qu’un mêlange de Grec & de Latin. Voyez
Grec
. Les médailles latines conserverent leurs caract
ge aujourd’hui, sont le commun & le Romain : on peut y joindre le
Grec
& un autre nommé le caractere François, ainsi
Le caractere Arabe qui a prévalu par tout nous en exempte. Chiffres
Grecs
. Les Grecs avoient trois manieres d’exprimer les
re Arabe qui a prévalu par tout nous en exempte. Chiffres Grecs. Les
Grecs
avoient trois manieres d’exprimer les nombres. 1°
ar exemple, [non reproduit]1000, [non reproduit]2000, &c. 3°. Les
Grecs
avoient une troisieme maniere qui se faisoit par
p;c. Voyez la Grammaire Hébraique de Masclef, tom. I. c. 2. n. 6. Les
Grecs
n’ont que cinq cas, nominatif, genitif, datif, ac
. L. V. de Casu. Les rapports qui ne sont pas indiqués par des cas en
Grec
, en Latin, & dans les autres langues qui ont
avec cedille. Au reste, ce caractere pourroit bien venir du sigma des
Grecs
figuré ainsi [non reproduit], comme nous l’avons
ellée hémistiche, c’est-à-dire demi-vers, moitié de vers : ce mot est
Grec
. Voyez Hémistiche & Alexandrin . En Latin on
Classe, s. f. (Gramm.) Ce mot vient du Latin calo, qui vient du
Grec
καλέω, & par contraction καλῶ, appeller, conv
(F) COLON Colon Colon, (Gramm.) Ce mot est purement
Grec
, κῶλον, membre, & par extension ou métaphore,
s, & ne se servent de colon que lorsqu’ils citent en même tems le
Grec
. C’est ainsi que Cicéron en a usé : In membra qua
(Grammaire) COMMA, s. m. terme de Gram. & d’impr. Ce mot est
Grec
, κόμμα, segmen, incisum. Quintilien, vers le comm
t on trouve criminare, crimino, & criminari, criminor, blâmer. En
Grec
, les verbes qui sous une même terminaison ont la
enir de mollior, non dur, plus tendre. M. Dacier croit qu’il vient du
Grec
ἀμείνον, qui signifie meilleur. C’est le sentimen
agnissimus, on a écrit par la lettre double maximus. Minor vient du
Grec
μινυρὸς, parvus. Minimus vient de minor ; on tr
t, en quelque mode, tems, nombre, ou personne que ce puisse être. Les
Grecs
ont encore la voix moyenne. Les Grammairiens dise
ec la forme de desir & de souhait : plût-à-Dieu qu’il vienne. Les
Grecs
ont des terminaisons particulieres pour l’optatif
ns particulieres, au moins dans les tems simples : tel est l’usage en
Grec
, en Latin, en François, &c. Il y a trois tem
ou d’emphase ; nous voulons, nous ordonnons. A ce, deux nombres les
Grecs
en ajoûtent encore un troisieme, qu’ils appellent
in ; on pourroit dire aussi que dans les autres langues telles que le
Grec
, le Latin, le François, &c. toutes les termin
inaisons, soit qu’on parle d’un nom masculin ou d’un nom féminin. Les
Grecs
ont trois especes de verbes par rapport à la conj
personne du présent de l’indicatif. 3. La troisieme espece de verbes
grecs
, est celle des verbes en μι, parce qu’en effet il
elles des circonflexes, cela fait treize conjugaisons dans les verbes
grecs
. Tel est le systême commun des Grammairiens ; mai
alors ils sont appellés circonflexes. L’autre conjugaison des verbes
grecs
est celle des verbes en μι. Il y a quatre observ
ι. Il y a quatre observations à faire pour bien conjuguer les verbes
grecs
: 1. il faut observer la terminaison. Cette termi
exemple, ἐρύω traho, ἤρυον trahebam. Ainsi non seulement les verbes
grecs
ont des terminaisons différentes, comme les verbe
u commencement du mot. Voilà une premiere différence entre les verbes
grecs
, & les verbes latins. 2. Les Grecs ont un mot
re différence entre les verbes grecs, & les verbes latins. 2. Les
Grecs
ont un mot de plus ; c’est l’optatif qui en grec
rbes latins. 2. Les Grecs ont un mot de plus ; c’est l’optatif qui en
grec
a des terminaisons particulieres, différentes de
es de celles du subjonctif ; ce qui n’est pas en latin. 3. Les verbes
grecs
ont le duel, au lieu qu’en latin ce nombre est co
duel, au lieu qu’en latin ce nombre est confondu avec le pluriel. Les
grecs
ont un plus grand nombre de tems ; ils ont deux a
ns passif, à quoi les latins suppléent par des adverbes. 5. Enfin les
Grecs
n’ont ni supins, ni gérondifs proprement dits ; m
ses cartilages ; τραχεῖα, féminin de τραχὺς, asper ; artere, d’un mot
grec
qui signifie receptacle, parce qu’en effet ce con
nous ne l’articulons qu’avec les voyelles, le héros, la hauteur. Les
Grecs
prononçoient certaines consonnes avec cette aspir
être consideré que comme un signe d’aspiration. Ils ajoutent que les
Grecs
ne l’ont point regardé autrement ; qu’ils ne l’on
e nombre des lettres n’est pas le même partout. Les Hébreux & les
Grecs
n’avoient point le le mouillé, ni le son du gn. L
i le son du gn. Les Hébreux avoient le son du che,ש, schin : mais les
Grecs
ni les Latins ne l’avoient point. La diversité de
, déterminé, unique & invariable à chacun de ces sons, ce que les
Grecs
ont fait exactement, conformément aux lumieres na
ne point ici au c le son du s, ni au s le son du z. C’est ainsi qu’en
Grec
le κ cappa est toûjours cappa, le ς sigma toûjour
pa est toûjours cappa, le ς sigma toûjours sigma ; de sorte que si en
Grec
la prononciation d’un mot vient à changer, ou par
de ce mot se conforme au nouveau son qu’on lui donne. On n’a égard en
Grec
qu’à la maniere de prononcer les mots, & non
ncore quatre autres qui devroient avoir un caractere particulier. Les
Grecs
n’auroient pas manqué de leur en donner un, comme
ut rien ôter. La figure dont nous parlons est appellée pléonasme, mot
grec
qui signifie surabondance. Au reste la surabondan
dit (l. III. ode 30. v. 12.) Daunus agrestium regnavit populorum. Les
Grecs
disent ἐβασίλευσε τῶν λαῶν. Il y en a plusieurs a
greque, cela veut dire que l’ellipse d’un certain mot est en usage en
grec
dans ces occasions, & que cette ellipse n’est
onstruction usuelle ; qu’ainsi on ne l’y trouve que par imitation des
Grecs
. Les Grecs ont plusieurs prépositions qu’ils cons
usuelle ; qu’ainsi on ne l’y trouve que par imitation des Grecs. Les
Grecs
ont plusieurs prépositions qu’ils construisent av
hode de P. R. de l’hellenisme, page 559.) Mais soit en latin, soit en
grec
, on doit toûjours tout réduire à la construction
’on appelle attraction : en effet cette figure est fort ordinaire aux
Grecs
, mais parce qu’on en trouve aussi des exemples da
e. Ce mot est particulierement en usage dans la Grammaire greque. Les
Grecs
ont des déclinaisons de noms contractés ; par exe
; l’autre est également au génitif, & signifie de Demosthene. Les
Grecs
font aussi usage de la contraction dans les verbe
n que la méthode de P. R. appelle mêlée, & qu’on nomme crase, mot
grec
qui signifie mêlange ; c’est lorsque les deux voy
on divise en crase & en synchrese. Au reste ce mot crase est tout
grec
, κρᾶσις, mêlange. R. κεράννυμι, misceo, je mêle.
ajeur des Latins, & par conséquent le nôtre, vient du Δ delta des
Grecs
arrondi de deux côtés, & que notre d mineur v
ni cas, ni déclinaisons, ni par conséquent de datif ; mais ce que les
Grecs
& les Latins font connoître par une terminais
litio in re aliquâ tractandâ. Il ajoûte que ce mot vient peut-être du
grec
σπουδὴ, studium, festinatio, diligentia ; mais qu
particuliere d’énoncer sa pensée. S’il y a des occasions où le datif
grec
doive être appellé ablatif, comme le prétend la m
c doive être appellé ablatif, comme le prétend la méthode de P. R. En
grec
le datif, aussi-bien que le génitif, se mettent a
un ablatif, il ne faut pas dire non plus qu’en ces occasions le datif
grec
devient un ablatif : les Grecs n’ont point d’abla
e non plus qu’en ces occasions le datif grec devient un ablatif : les
Grecs
n’ont point d’ablatif, comme je l’ai dit dans le
que prudenter fût un ablatif : de même ἀπὸ τοῦ φρονίμου rend aussi en
grec
le même sens que prudemment, avec prudence, ou en
une préposition & un nom à l’ablatif, est ordinairement rendu en
grec
par une préposition ; & un nom au génitif, ἀπ
o, de joie, gaudio est à l’ablatif latin ; mais χαρᾶς, est un génitif
grec
, selon la méthode même de P. R. Ainsi quand on de
if grec, selon la méthode même de P. R. Ainsi quand on demande si les
Grecs
ont un ablatif, il est évident qu’on veut savoir
f, il est évident qu’on veut savoir si dans les déclinaisons des noms
grecs
il y a une terminaison particuliere destinée uniq
aucun autre sens raisonnable ; car on sait bien qu’il doit y avoir en
grec
, & dans toutes les langues, des équivalens qu
sition & l’ablatif. Ainsi quand on demande s’il y a un ablatif en
grec
, on n’est pas censé demander si les Grecs ont de
mande s’il y a un ablatif en grec, on n’est pas censé demander si les
Grecs
ont de ces équivalens ; mais on demande s’ils ont
uestion ainsi exposée, je répete ce j’ai dit dans l’Encyclopédie, les
Grecs
n’ont point de terminaison particuliere pour marq
, Paris. Mais l’auteur de cette méthode prétend que quoique l’ablatif
grec
soit toûjours semblable au datif par la terminais
dans les langues qui ont des cas. Ainsi puisque l’on convient que les
Grecs
n’ont point de terminaison particuliere pour marq
quer l’ablatif, je conclus avec tous les anciens Grammairiens que les
Grecs
n’ont point d’ablatif. Pour confirmer cette concl
Pour confirmer cette conclusion, il faut observer qu’anciennement les
Grecs
& les Latins n’avoient également que cinq cas
e cinq cas, nominatif, génitif, datif ; accusatif, & vocatif. Les
Grecs
n’ont rien changé à ce nombre ; ils n’ont que cin
placé après tous les autres. Il n’est rien arrivé de pareil chez les
Grecs
; ensorte que leur datif n’ayant point doublé sa
ons qui se construisent avec le génitif, ce qui est fort ordinaire en
grec
? Il est même à observer, que la maniere la plus
? Il est même à observer, que la maniere la plus commune de rendre en
grec
un ablatif, c’est de se servir d’une préposition
c’est de se servir d’une préposition & d’un génitif. L’accusatif
grec
sert aussi fort souvent à déterminer des préposit
n n’ait aucun autre usage. Tout ce qui suit de-là, c’est que les noms
grecs
ont une terminaison de moins que les noms latins.
une terminaison de moins que les noms latins. Au contraire les verbes
grecs
ont un plus grand nombre de terminaisons que n’en
plus grand nombre de terminaisons que n’en ont les verbes latins. Les
Grecs
ont deux aoristes, deux futurs, un paulo post fut
tur. Les Latins ne connoissent point ces tems-là. D’un autre côté les
Grecs
ne connoissent point l’ablatif. C’est une termina
eci carent, non vi. Caninii Hellenismi, pag. 87. Il est vrai que les
Grecs
rendent la valeur de l’ablatif latin par la manie
& vocatif. Lorsqu’au renouvellement des lettres les Grammairiens
Grecs
apporterent en Occident des connoissances plus dé
atique qui a été généralement suivie par tous les auteurs de rudimens
grecs
. Les Grecs ont destiné trois cas pour déterminer
a été généralement suivie par tous les auteurs de rudimens grecs. Les
Grecs
ont destiné trois cas pour déterminer les préposi
dre telles qu’elles sont. S’il avoit plû à l’usage de donner aux noms
grecs
& aux noms-latins un plus grand nombre de ter
ervation. I°. Les différentes dénominations des terminaisons des noms
grecs
ou latins, ont été données à ces terminaisons à c
sait énoncer en latin ; mais je dis que celui qui sait assez bien le
grec
pour parler ou pour écrire en grec, n’a besoin qu
s que celui qui sait assez bien le grec pour parler ou pour écrire en
grec
, n’a besoin que des cinq terminaisons des noms gr
ou pour écrire en grec, n’a besoin que des cinq terminaisons des noms
grecs
, disposées selon la syntaxe de la langue greque ;
la langue greque & la langue latine, on croit voir un ablatif en
grec
. Qu’il me soit permis d’ajoûter encore ici quelqu
réposition, en est-il moins appellé accusatis ? Il en est de même en
grec
du génitif, le nom au génitif détermine un autre
m ; mais s’il est après une préposition, ce qui est fort ordinaire en
grec
, il devient le complément de cette préposition. L
omplément de cette préposition. La préposition greque suivie d’un nom
grec
au génitif, forme un sens total, un ensemble qui
on complément à l’ablatif : dirons-nous pour cela qu’alors le génitif
grec
soit un ablatif ? La méthode greque de P. R. ne l
génitif après les prépositions qui sont suivies de ces cas. Il y a en
grec
quatre prépositions qui n’en ont jamais d’autres
N’est-il pas tout simple de tenir le même langage à l’égard du datif
grec
? Ce datif a d’abord, comme en latin, un premier
nous diroit que lorsqu’un prétérit latin répond à un prétérit parfait
grec
, ce prétérit latin est au prétérit : si honoravi
l’aoriste second, honoravi sera à l’aoriste second en latin. Le datif
grec
ne devient pas plus ablatif grec par l’autorité d
l’aoriste second en latin. Le datif grec ne devient pas plus ablatif
grec
par l’autorité de P. R. que le prétérit latin ne
es noms, ne doivent point être regardées comme on regarde les cas des
Grecs
& ceux des Latins ; c’est aux Grammairiens qu
t ablatif. Pourquoi ne pas raisonner de la même maniere à l’égard du
grec
? pourquoi imaginer dans cette langue un plus gra
ne pas donner également le nom d’ablatif au génitif ou à l’accusatif
grec
, quand ils sont également à la suite d’une prépos
gue, en découvrant dans le latin quelques façons de parler imitées du
grec
. En un mot, dans les langues qui ont des cas, ce
n où cet auteur après une préposition latine met, à la vérité, le nom
grec
avec la terminaison du datif, il ne pouvoit pas f
erminaison de l’ablatif latin à l’adjectif latin qu’il joint à ce nom
grec
; ce qui seroit un solécisme, dit la méthode de P
grec ; ce qui seroit un solécisme, dit la méthode de P. R. si le nom
grec
n’étoit pas aussi à l’ablatif. Je répons que Cic
gnit. Enfin, à l’égard de ce que prétend la méthode de P. R. que les
Grecs
, dans des tems dont il ne reste aucun monument, o
ne change point la dénomination du cas qui la détermine, & qu’en
grec
le nom qui suit une préposition est mis ou au gén
oyal, & je dis des cas, ce qu’ils disent des modes des verbes. En
grec
, dit la grammaire générale, chap. xvj. il y a des
sage propre, & indique le correlatif du mot. Il en est de même en
grec
& en quelques autres langues. Or la liste ou
ire mon sentiment particulier, il me paroît que ce mot étant purement
grec
, & n’étant en usage que parmi les gens de Let
age que parmi les gens de Lettres, & seulement quand il s’agit de
grec
, on n’auroit dû lui donner que le genre qu’il a e
il s’agit de grec, on n’auroit dû lui donner que le genre qu’il a en
grec
, & c’est ce que les Latins ont fait : tum ips
l’l, mais le peuple de Paris prononce fi-ye, sans l ; c’est ce qu’en
grec
on appelleroit une dialecte. Si le mot de dialect
comme il l’est en Normandie, en Picardie & en Champagne. Ainsi en
grec
les dialectes sont les différences particulieres
Diérese (Figure) DIÉRESE, s. f. (Figure de diction.) ce mot est
grec
, & signifie division, διαίρεσις, divisio de δ
s en une seule syllabe, en un seul tems, qui fait la diphthongue. Les
Grecs
nomment prépositive la premiere voyelle de la dip
n de nos peres, & c’est ainsi qu’on prononce cette diphthongue en
grec
, μoῦσαι, τιμαὶ ; telle est aussi la prononciation
tion a soûmis l’orthographe en ce mot, & l’on écrit né. Quand les
Grecs
changeoient ai en η dans la prononciation, ils éc
ivoient αἴρω, attollo, ἦρον, attollebam. Observons en passant que les
Grecs
ont fait usage de cette diphthongue ai, au commen
ere servis que dans l’interjection ai, ou dans quelques mots tirés du
Grec
. Ovide parlant d’Hyacinthe, dit, Ipse suos gemit
é féminin, & d’une maniere presqu’imperceptible. Ei , comme en
Grec
τείνω, tendo : nous ne prononçons guere cette dip
ononciation naturelle de cette diphthongue est celle que l’on suit en
grec
, λόγοι ; on entend l’o & l’i. C’est ainsi qu’
erdre de vûe que hors les mots où l’on entend l’o & l’i, comme en
grec
λόγοι, il n’est pas possible de représenter bien
es. Voy. les articl. Alphabet, Lettre , & Voyelle. Les anciens
Grecs
s’étant apperçus qu’en certaines syllabes de leur
rmé, ni l’e tout-à-fait ouvert : nous en parlerons dans la suite. Les
Grecs
marquerent l’e long & plus ouvert par ce cara
e l’autre qu’est venue la figure H ; ce caractere a été long-tems, en
grec
& en latin, le signe de l’aspiration. Ce nom
n quoi nous les avons suivis. La prononciation de l’eta a varié : les
Grecs
modernes prononcent ita ; & il y a des savans
eurs yeux ne sont pas accoûtumés aux accens ni aux esprits des livres
grecs
, ni aux points des Hébreux. Tout signe qui a une
r double aa, pour dénoter, dit-il, ce grand A françois, ainsi que l’ω
grec
; lequel aa nous prononçons, poursuit-il, avec un
rendre aux jeunes gens une langue morte, le latin, par exemple, ou le
grec
, il ne faut pas commencer par les déclinaisons la
extérieur, un motif propre, pour assûrer qu’il y a des Antipodes. Ce
Grec
qui s’imaginoit que tous les vaisseaux qui arrivo
me de Grammaire ; c’est une figure de construction, ainsi appellée du
grec
ἔλλειψις, manquement, omission : on parle par ell
ort à la lecture & à la prononciation. Ce mot vient de l’adjectif
grec
ἐγκλιτικὸς, incliné. R. ἐγκλίνω, inclino. Ce mot
quoi, encore un coup, on les appelle enclitiques. Il y a, sur-tout en
grec
, plusieurs de ces petits mots qui étoient encliti
, on prononceroit tout de suite Καισαράτι, ce qui défigureroit le nom
grec
de César. Les personnes qui voudroient avoir des
s enclitiques. Ces connoissances ne regardent que la prononciation du
grec
avec l’élévation & l’abaissement de la voix,
sement de la voix, & les inflexions qui étoient en usage quand le
grec
ancien étoit encore une langue vivante. Sur quoi
re à Paris à la fin du dernier siecle, des savans qui prononçoient le
grec
en observant avec une extrème exactitude la diffé
; mais aujourd’hui il y a bien des gens de Lettres qui prononcent le
grec
, & même qui l’écrivent sans avoir égard aux a
ple du P. Sanadon, qui dans sa préface sur Horace dit : « J’écris le
grec
sans accens ; le mal n’est pas grand, je pourrois
ITHETE EPITHETE, s. f. terme de Grammaire & de Rhétorique, du
grec
ἐπίθετος, adjectitius, accessorius, imposititius,
s consacrées, comme maître-ès-arts. Elle vient, selon quelques-uns du
grec
ἐς ou εἰς, in, en ; & selon d’autres, c’est u
er d’autre regle que l’usage. (F) ESPRIT Esprit (Grammaire
grecque
) ESPRIT, s. m. terme de Grammaire greque, Le
etit qu’on écrit sur la lettre, est appellé esprit rude. L’esprit des
Grecs
répond parfaitement à notre H ; car comme nous av
e qu’on ne la prononce point, comme dans l’homme, l’heure, de même en
grec
il y a esprit rude qu’on prononce toujours, &
stingue ; on écrit également par h le héros & l’héroïne, mais les
Grecs
distinguoient l’esprit rude de l’esprit doux : je
Dangeau, Opusc. p. 10. & de même dans feu, peu, &c. & en
grec
εὔγεως fertile. Non me carminibus vincet, nec th
EUPHONIE, s. f. terme de Grammaire, prononciation facile. Ce mot est
grec
, εὐφωνία, R R. εὖ, bene, & φωνή, vox ; ainsi
, qui étoit prononcé avec aspiration. Quintilien nous apprend que les
Grecs
ne prononçoient le fe que de cette derniere manie
ron, dans une oraison qu’il fit pour Fundanius, se mocqua d’un témoin
grec
qui ne pouvoit prononcer qu’avec aspiration la pr
eram dicere non posset, irridet. Quand les Latins conservoient le mot
grec
dans leur langue, ils le prononçoient à la greque
on du fe sans aspiration, & qu’il n’y avoit point dans l’alphabet
grec
de caractere pour désigner ce son simple, ils en
appella également ce recueil digeste, mot latin, & pandectes, mot
grec
, quoique ce livre ne fût écrit qu’en latin. Quand
t se servir de l’autre dénomination, & surtout dans un tems où le
grec
étoit peu connu, & où les Imprimeurs n’avoien
u connu, & où les Imprimeurs n’avoient point encore de caracteres
grecs
, on se servit du double f, ff, c’est le signe don
, ff, c’est le signe dont la partie inférieure approche le plus du πῖ
grec
, premiere lettre de πανδέκται, c’est-à-dire livre
usentend lettre. La figurative est aussi appellée caractéristique. En
grec
, la figurative est la lettre qui précede la termi
; regarder ces trois lettres comme autant de figuratives : de même en
grec
, il y a des tems qui se forment du présent de l’i
figurative. Telle est l’idée que l’on doit avoir de la figurative en
grec
: cependant la plûpart des Grammairiens donnent a
st appellée prosthêse, πρόσθεσις, comme gnatus pour natus, vesper, du
grec
ἕσπερος. 2°. Celle du milieu est appellée épenthè
fficium, &c. Il y a une sorte d’ellipse qu’on appelle zeugma, mot
grec
qui signifie connexion, assemblage : c’est lorsqu
ous avons dit du zeugma, au mot Construction . II. Le pléonasme, mot
grec
qui signifie surabondance, πλεονασμὸς, abundantia
prononcer, fait changer en forte la douce qui la précede ; il y a en
grec
de fréquens exemples de ces changemens qui sont a
sage, & que nos bons écrivains évitent. Ce mot vient de deux mots
grecs
, νέος, novus, & λόγος, sermo. Il y a quelques
rouver des exemples de cette figure. Au reste, synchysis est purement
grec
, σύγχυσις, & signifie confusion, συγχέω, conf
un exemple incontestable de la figure qu’ils appellent antiptose, du
grec
, ἀντὶ, pro, qui entre en composition, & de πτ
ui arrive alors à la signification propre du mot ; car trope vient du
grec
, τροπὴ, conversio, changement, transformation ; τ
-dire, des façons de parler de la langue hébraïque & de la langue
grecque
. Lorsque les interpretes traduisent à la rigueur
it de différens sens de l’Ecriture-sainte. Ce mot anagogique vient du
grec
ἀναγωγὴ, qui veut dire élévation : ἀνὰ, dans la c
nt avec Richelet qu’on doit prononcer synecdoque. 3°. Ce mot est tout
grec
, Συνεκδοχὴ, comprehensio ; il faut donc le pronon
n peu convenable à son origine. 4°. L’usage de rendre par ch le χ des
Grecs
, a introduit une prononciation françoise dans plu
e prononciation françoise dans plusieurs mots que nous avons pris des
Grecs
. Ces mots étant devenus communs, & l’usage ay
ie, le chant : il y a dans le chant une proportion qui se compte. Les
Grecs
appellent aussi ῥυθμὸς numerus, tout ce qui se fa
mpé, qui passoit pour un des plus beaux lieux de la Grece. Les poëtes
grecs
& latins se sont servis de ce mot particulier
, qui, selon les peres de l’Eglise, traduisirent l’Ecriture-sainte en
grec
, à la priere de Ptolémée Philadelphe, roi d’Egypt
Doriens, peuples particuliers de la Grece, se prennent pour tous les
Grecs
, dans Virgile & dans les autres poëtes ancien
les jours des gens de lettres se récrier sur l’harmonie de la langue
grecque
et de la langue latine, et sur la supériorité qu’
rises, et on leur dit avec un froid transport, ah ! si vous saviez le
grec
! Ceux qui savent ou croient savoir l’hébreu, l’a
eur aise. Comme beaucoup d’autres qu’eux ont au moins une teinture du
grec
, et une connaissance assez raisonnable du latin,
ie prononciation ? Nous savons de plus que les Latins, et surtout les
Grecs
, élevaient ou abaissaient la voix sur un grand no
d’une manière agréable à l’oreille. Or, en prononçant le latin et le
grec
, nous ne pratiquons point du tout ces élévements
rtes et savantes. Il n’y a, ce me semble, dans les phrases latines et
grecques
, qu’une seule espèce d’harmonie qui puisse être s
ite de ce poète. Je ne doute pas qu’Anacréon ne fût en effet pour les
Grecs
un auteur charmant : mais je ne doute pas non plu
ce que disait M. de Fontenelle : J’ai fait dans ma jeunesse des vers
grecs
, et aussi bons que ceux d’Homère, car ils en étai
oit-on d’ailleurs, quand on met ainsi sans pitié un écrivain latin ou
grec
à contribution, que tout soit également correct,
penser à plus forte raison de ses vers latins, et surtout de ses vers
grecs
? On peut faire à peu près la même réflexion sur
gue latine ? Je ne sais si les anciens Romains écrivaient beaucoup en
grec
; ils avaient au moins cet avantage, qu’ils pouva
y trouverons assez de difficultés pour nous occuper entièrement. Les
Grecs
avaient l’avantage de n’étudier que leur propre l
is regretter les thèses de philosophie qu’on a autrefois soutenues en
grec
dans quelques collèges de l’Université ; j’ai bie
et auxquelles même on a fait l’honneur de les débiter quelquefois en
grec
. Mais autant il serait à souhaiter qu’on n’écrivî
anisme, à celui qu’on a regardé comme le fondateur de la civilisation
grecque
, et par suite de celle de l’Europe. L’auteur entr
nt, non pas un individu, mais un être collectif, un symbole du peuple
grec
racontant sa propre histoire dans des chants nati
dentales de la Grèce ; ceux de l’Iliade, l’Asie Mineure. Chaque ville
grecque
revendiqua Homère pour citoyen, parce qu’elle rec
rces des faits relatifs au droit naturel des gens, considéré chez les
Grecs
. Appendice. Histoire raisonnée des poètes dramat
t peut être rigoureusement doctoral sans être affligé d’une désinence
grecque
, sans affecter des allures d’étiquette pharmaceut
sa lumineuse Esthétique de la langue français.89, les nôtres parlent
grec
. C’est une ruse qui augmente plutôt leur prestige
ette époque, même dans Furetière, que peu de termes médicaux tirés du
grec
. Peu à peu, ils se mirent à divaguer dans une lan
de conserver et surtout d’inventer des formes bâtardes, métissées de
grec
et de latin, dans les cas où le fond de notre lan
u siècle, avait signalé l’abus de cette méthode qui torture la langue
grecque
et entasse les savants solécismes. « On parle, aj
pas de bannir les termes techniques, il s’agit de ne pas traduire en
grec
les mots légitimes de la langue française et de n
Chapitre III. De la comédie
grecque
Les tragédies (si l’on en excepte quelques chef
blables pièces dans le siècle de Périclès, comment il se peut que les
Grecs
aient montré tant de goût dans les beaux-arts, et
ets de ses amusements. L’exclusion des femmes empêchait aussi que les
Grecs
ne se perfectionnassent dans la comédie. Les aute
les femmes dans un pays. L’art comique, tel qu’il était du temps des
Grecs
, ne pouvait se passer d’allusions : on n’avait pa
Aristophane n’a composé que des pièces de circonstance, parce que les
Grecs
étaient extrêmement loin de la profondeur philoso
e de sabir formé, en proportions inégales, de français, d’anglais, de
grec
, d’allemand, et toutes sortes d’autres langues, s
es langues étrangères n’est pas mon but, non plus que de déprécier le
grec
; mais il faut que les domaines linguistiques soi
que les domaines linguistiques soient nettement délimités : les mots
grecs
sont beaux dans les poètes grecs et les mots angl
oient nettement délimités : les mots grecs sont beaux dans les poètes
grecs
et les mots anglais dans Shakespeare ou dans Carl
e verbale : il me faut maintenant étudier, comme je l’ai fait pour le
grec
, l’intrusion en français des mots étrangers, des
ée, dans la mythologie et dans l’amour : Sapho. — Perfection de l’art
grec
. La plus grande merveille du génie grec, c’est q
Sapho. — Perfection de l’art grec. La plus grande merveille du génie
grec
, c’est que ce feu, longtemps unique sur un seul p
beille de Tibur, combien d’autres larcins nous aurait décelés l’œuvre
grecque
entière, que lisait Horace ! Ce qu’il imita le mo
lyrique, dans la langue du peuple nouveau qui domptait et imitait les
Grecs
. Nul doute, comme nous le voyons par Horace, que
e soit mêlée à l’art alexandrin, dans les premières leçons d’élégance
grecque
et de poésie qu’un Lucrèce, un Gallus, un Catulle
ulte mystérieux. On dirait que Sapho était devenue pour l’imagination
grecque
un symbole où apparaissaient, à leur plus haut de
s marchands qui allaient vendre en Égypte les vins délicieux des îles
grecques
. Dans ses voyages, le jeune Lesbien se serait épr
sion pour une fille de Thrace, Rhodope, alors esclave dans la colonie
grecque
de Naucratis, en Égypte. L’ayant achetée de son m
ces suicides ou réels ou apparents se conservaient ; et un scoliaste
grec
nous en offre encore une, où manque précisément l
e, parmi les œuvres de l’historien ecclésiastique Eusèbe, un discours
grec
qui passe pour la traduction d’un discours latin
e qu’il produit et commente. Cette églogue se lit aujourd’hui en vers
grecs
dans le discours. Mais la traduction diffère nota
préliminaires, et s’étant pris au texte même de la traduction en vers
grecs
, il l’a restitué et expliqué, ne croyez pas que l
ce qu’étaient sa forme distincte et son rhythme particulier chez les
Grecs
, sur ce qu’il devint, chez les Romains, déjà moin
t, avant tout, ce soin scrupuleux et presque religieux que mirent les
Grecs
à distinguer les genres divers de poésie, et à ma
a nature dicta vingt genres opposés D’un fil léger entre eux chez les
Grecs
divisés ; Nul genre, s’échappant de ses bornes pr
en quelque sorte, ce travestissement sur le fait, dans la traduction
grecque
produite par Eusèbe. Le divorce, ou plutôt la con
Homère est la première source, celle dont Ossian est l’origine38. Les
Grecs
, les Latins, les Italiens, les Espagnols et les F
ndance. Néanmoins il était plus facile de façonner à la servitude les
Grecs
que les hommes du Nord. L’amour des arts, la beau
ique du Nord suppose beaucoup moins de superstition que la mythologie
grecque
. Il y a quelques dogmes et quelques fables absurd
un talent prodigieux pour introduire, sans affectation, la mythologie
grecque
dans la poésie française. Rien ne doit être, en g
s avancées dans l’art poétique, que ne devaient l’être les chants des
Grecs
avant Homère40. Aucune parité ne peut donc être é
s Anglais, et après eux des Allemands, ne sont point tirés des sujets
grecs
, ni de leurs dogmes mythologiques. Les Anglais et
s modernes seraient condamnés aussi à la monotonie, si les fables des
Grecs
étaient le seul moyen de varier les ouvrages d’im
travers, on aurait fait Longus, qui a si peu l’air en effet d’un nom
grec
; la faute une fois mise en circulation, et voilà
ait, lorsqu’il choisir exprès pour l’une des premières traductions du
grec
qu’il comptait donner au public. Cette traduction
veté qui est plutôt dans le sens que dans les expressions de l’auteur
grec
. Chez celui-ci, c’est un art raffiné qui simule l
ginal et qu’elle le supplée avantageusement sans rien lui dérober. Ce
grec
d’ailleurs n’est commode à lire pour personne ; o
tête de ; il vient de parler de deux mauvais romans composés par des
Grecs
byzantins : « Je fais à peu près le même jugemen
souvent à pareille fête, il badine à sa façon derrière du latin et du
grec
, il se gaudit des légèretés du roman en y chercha
la plus grande beauté… » J’abrège encore ; le noble vieillard resté
Grec
, et redevenu enfant, se complaisait évidemment, u
tes, achevées, chacune dans son genre : Bernardin de Saint-Pierre, ce
Grec
d’imagination et de goût, s’est inspiré de l’une
ls ne sont plus à la carthaginoise et sanglants, sont anodins et à la
grecque
, m’indignent, m’affligent du moins, m’avertissent
critique Frédéric Jacobs, et qu’elle le paraît également à un savant
grec
, philologues des plus précis et des plus sagaces,
te, avec la Grèce, commencent les questions précises et solubles. Les
Grecs
, dont on voudrait bien présenter M. Viollet-Le-Du
nverties plus tard en lois de stabilité. Que voulez-vous de plus ? Le
Grec
est essentiellement éclectique et arrangeur avec
dès longtemps observé, quelque chose qui nous rapproche davantage des
Grecs
, nous tenons des Romains par une filiation presqu
a fondé la civilisation moderne ; est-il artiste comme l’étaient les
Grecs
? Non, certes ! Est-il pourvu de cet instinct qui
? Non. Il procède tout autrement. Si nous analysons les édifices des
Grecs
, nous rencontrons toujours cet esprit fin, délica
d’ailleurs s’il ne remplit pas les conditions d’art que recherche le
Grec
! » Et encore, dans un Entretien suivant, après
é et grandeur ; mais il maintient que ce serait le contraire pour les
Grecs
qui, eux, tenaient si grand compte dans tout ce q
former des lignes, des contours qui sont bien éloignés de l’élégance
grecque
. Les Grecs, dans leur architecture, comptaient av
ignes, des contours qui sont bien éloignés de l’élégance grecque. Les
Grecs
, dans leur architecture, comptaient avec la lumiè
ue synonyme de l’idée même de l’art, M. Viollet-Le-Duc montre que les
Grecs
, plus souples, plus avisés que les Romains, et su
x allait, d’une main puissante, la lancer sur l’Océan. Avec son jeune
Grec
élégant, poli, et qui nous semble aujourd’hui si
il dit ; il n’entrait pas dans le mien d’envoyer un voyageur chez les
Grecs
pour leur porter mes pensées, mais pour m’apporte
lui serait possible. » Il reste à savoir pourtant si les pensées des
Grecs
, exprimées par eux et traduites sous nos yeux san
ruines du temple. Nous sautâmes à terre, et je montai sur le cap. Les
Grecs
n’excellaient pas moins dans le choix des sites d
e et, dans l’ivresse qui la suivit, nos poètes français imitèrent les
Grecs
sans sobriété et sans goût ; ils manquèrent les g
, se prenant à Longus et à Plutarque, propageait mieux la littérature
grecque
, et en faisait plus sûrement aimer la prose. Au x
igueur, entendait Homère et Longin, est cependant bien plus latin que
grec
; Racine, dans ses imitations de génie et en s’in
ès une lecture d’Anacharsis ; tous les convives étaient costumés à la
grecque
, et la cuisine même avait une saveur d’Antiquité.
récita des imitations d’Anacréon. Ces imitations de Le Brun sont plus
grecques
que ne se les permettait Barthélemy. Quand il a q
énie d’un peuple différent ; que, pour bien connaître la Grèce et les
Grecs
, il faut beaucoup les lire et en très peu parler,
s éloges des athlètes, et de quelques autres genres d’éloges chez les
Grecs
. Nous venons de voir les guerriers mourants pou
rtance qu’on y mettait. Que parlons-nous de jeux ? c’était là que les
Grecs
apprenaient à vaincre les Perses ; là ils apprena
la plus grande estime sur toute la terre. Il faut donc pardonner aux
Grecs
les éloges de leurs athlètes. La Grèce, en louant
flattent le rang. Outre ces éloges chantés ou prononcés une fois, les
Grecs
avaient des espèces d’éloges périodiques ou anniv
l y en eût quelquefois de très éloquents. On raconte qu’un philosophe
grec
, arrivant par hasard à Smyrne le jour qu’on y cél
x, nous arrivât par les soins d’un traducteur familier avec la langue
grecque
; et pour tout indianiste initié au sanscrit, le
ec la langue grecque ; et pour tout indianiste initié au sanscrit, le
grec
n’est qu’un développement relativement aisé et co
dit, et comme l’incertitude est partout à cette origine de l’histoire
grecque
qui débute par la mythologie, il ne nous donne d’
it mythique dans toute son étendue et avec ses variantes, tel que les
Grecs
se le racontaient entre eux. Son procédé, dans ce
l s’est contenté de les exposer en détail comme se les figuraient les
Grecs
et comme les premiers auteurs les ont transmises.
a acceptée pleine et entière. Il se borne donc, lui qui a tout lu des
Grecs
, à nous représenter et à nous résumer les différe
els qu’ils ont été conçus par la foi et par le sentiment des premiers
Grecs
, et tels qu’ils sont connus seulement au moyen de
ceptée, et la seule véritable histoire de leur passé que les premiers
Grecs
pussent concevoir ou goûter. Rien n’est caché der
nu à l’avance, dont les principaux traits étaient familiers au public
grec
, bien que, dans la pratique, bon nombre de rhapso
hesse poétique flottante et de sa conservation chère à tous les cœurs
grecs
, avait imposé un ordre fixe de récitation aux rha
i : « Je devrais peut-être aussi faire mention de Villoison, le grand
Grec
, ne fût-ce que pour sa volubilité qui dépasse tou
▲