/ 1404
1 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97
M. Henri de L’Épinois Le Gouvernement des Papes. [Le Constitutionnel, 3 juin 1878.]
nous vomir son Pape contre le Pape, qu’il eût été bon de parler de ce Gouvernement des Papes. C’est en regard du Pape idéal, mendian
bonne fortune du livre de M. Henri de L’Épinois ! Sous ce titre : Le Gouvernement des Papes, l’auteur cache, ou plutôt il ne cache
est l’historien de la puissance temporelle de la Papauté, puisque le gouvernement des Papes a, de toute éternité, été double, et qu
t mise en ruines ici, et cela sans presque y toucher. Car l’auteur du Gouvernement des Papes ne discute pas une minute ; il se conte
lent, et il en a un dont j’estime la mâle simplicité, son histoire du Gouvernement des Papes — dédiée au célèbre Père Theiner — a ce
nse peinture et ne pas changer une seule syllabe à son titre ; car le gouvernement des Papes et le gouvernement de l’Église intégral
r une seule syllabe à son titre ; car le gouvernement des Papes et le gouvernement de l’Église intégrale, c’est tout un. Qui dit Gou
apes et le gouvernement de l’Église intégrale, c’est tout un. Qui dit Gouvernement des Papes, dit l’action de saisir et de diriger l
eur a coupé dans l’histoire universelle de l’Église l’histoire de son gouvernement temporel, et il nous l’a montré depuis son origin
u’il reste évident, pour qui lit attentivement cette histoire, que le gouvernement temporel de la Papauté, de tous les gouvernements
tte histoire, que le gouvernement temporel de la Papauté, de tous les gouvernements déchirés par les hommes certainement le plus déch
si essentiel au Christianisme, aussi constitutif de sa nature que son gouvernement spirituel, et qu’il y a entre eux une nécessité d
ans entraîner la mort de tous les deux ! Je sais bien que l’auteur du Gouvernement des Papes ne l’a pas vu aussi clairement que moi.
rait une autre forme de développement. Recommencement inévitable ! Ce gouvernement temporel, qu’on rêve de supprimer, se reformerait
, pour mon compte, je ne crains point de formuler, et que l’auteur du Gouvernement des Papes, lui, n’a point osée. Il écrit cependan
de lance, à l’usage de ceux qui cherchent des armes pour défendre le gouvernement temporel de la Papauté, qui, tel qu’il fut, et so
ta et qui l’auraient rendu furieux et terrible s’il n’avait été qu’un gouvernement comme un autre, fut imperturbablement le plus jus
e un autre, fut imperturbablement le plus juste et le plus serein des gouvernements que l’on ait vus parmi les hommes ! III Mai
ritoriaux dont les revenus servaient à l’entretien des clercs », — ce gouvernement temporel ne cessa jamais de représenter la justic
es humaines au nom de Dieu, que la Papauté défendait en défendant son gouvernement temporel, comme c’était encore son action morale
comme c’était encore son action morale qu’elle sauvegardait dans son gouvernement spirituel, quand, à force de décrets, de bulles e
s frappant et qu’on puisse moins contester que cette action morale du gouvernement , même temporel, de la Papauté, dont M. de L’Épino
ne se constituât pas politiquement un jour, et n’accouchât pas de ce gouvernement temporel qu’elle portait au fond de ses entraille
u’elle portait au fond de ses entrailles comme le frère jumeau de son gouvernement spirituel. Il fait voir les progrès successifs de
fois de plus par Victor Hugo, contre les richesses de l’Église et son gouvernement temporel, fut poussé par Ammien Marcellin, le Vic
qui suivit ne fut que le développement de ce merveilleux phénomène du gouvernement temporel de la Papauté. Et c’est ce développement
ent grandiose et multiface qu’il faut étudier, dans cette histoire du Gouvernement des Papes, pour être convaincu de sa magnifique l
étranger et des interventions impériales, et qui créa contre elles ce gouvernement des municipalités italiennes, sorti si généreusem
u sien ! Je n’avais, moi, à propos du livre de M. de L’Épinois sur le gouvernement temporel de la Papauté, qu’à rappeler à ceux qui
ais ce que j’ai été bien obligé d’omettre en ce chapitre, l’auteur du Gouvernement des Papes avait pour devoir de le raconter, et il
mpérieusement des livres retentissants et gesticulateurs. L’auteur du Gouvernement des Papes a pris pour épigraphe cette forte parol
nri de L’Épinois est, certes ! bien capable d’apprendre l’histoire du Gouvernement des Papes à tout le monde, — et probablement il n
2 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »
ses et des hommes exactement pratiqué, est pour notre pays l’idéal du gouvernement moderne. Telle est, dans son livre, implicitement
ites. Oui ! cela est certain que, depuis que nous avons passé par des gouvernements d’Assemblées, le parti royaliste a, par l’inflexi
plus monstrueuses coalitions avec ses plus mortels ennemis contre le gouvernement parlementaire, ce château de cartes de la difficu
sée, le royalisme tua, mais sur le terrain de l’action, des hommes de gouvernement comme le duc de Richelieu, de Serres, Villèle et
and le sel se fut fondu… Il croit, au moment où nous enfonçons, qu’un gouvernement monarchique, mais parlementaire, nous sauverait.
ontaire des institutions ; si elle ne vient pas de la nature même des gouvernements parlementaires plus que de la faute de ces partis
de la faute de ces partis extrêmes qu’il est impossible à ces pauvres gouvernements d’accommodement, de transaction et de soi-disant
patrie, et voilà pourquoi ce qu’il faut contre eux, c’est un genre de gouvernement qui ne s’imagine pas se les concilier, mais qui l
nt qui ne s’imagine pas se les concilier, mais qui les dompte ; et le gouvernement parlementaire, qui traite avec eux, qui leur fait
moins à la charge des partis qu’il ne croit, et bien plus à celle des gouvernements qui ne savent pas s’y prendre avec eux. Son livre
st, bien malgré lui, la preuve flagrante de l’impuissance radicale du gouvernement parlementaire vis-à-vis des partis extrêmes, et,
i compromet de plus en plus maintenant cette institution byzantine de gouvernement parlementaire qui livre aux partis, avec une géné
éférence. Il s’agit d’un fait. Personne ne peut nier à présent que le gouvernement parlementaire, ce fils chéri de la Révolution, su
egard de ceux qui se sont d’abord le plus croisés pour la forme de ce gouvernement . Thureau-Dangin nous a tracé l’histoire du parti
de péchés ; mais que dirait-il si on lui ripostait par l’histoire du gouvernement parlementaire, — de ce gouvernement impeccable, m
n lui ripostait par l’histoire du gouvernement parlementaire, — de ce gouvernement impeccable, mais qui n’a pas besoin de faire des
jetait ce chat aux jambes ». Le chat y est resté. Charles X périt du gouvernement parlementaire. Louis-Philippe en meurt dix-huit a
’en est pas moins toujours, malgré les mutilations qu’il a subies, le gouvernement parlementaire et fatal qui a perdu en cinquante a
on des dernières. Inductions ou déductions superbes ! Cette espèce de gouvernement , qui n’en est encore qu’au mépris, achèvera un jo
notre tempérament, dans notre vérité de peuple sentant et pensant… Le gouvernement du bavardage éternel, du sophisme, de la subtilit
de la chicane, de l’intrigaillerie de couloir, nous aura réappris le gouvernement de l’action, rapide et droite, qui fut notre géni
uvernement de l’action, rapide et droite, qui fut notre génie ! Et le gouvernement multiple et anarchique des Assemblées, le gouvern
génie ! Et le gouvernement multiple et anarchique des Assemblées, le gouvernement unitaire, — insulté quarante ans, chose grotesque
appelait de ce beau nom, de ce seul nom qui convienne au pouvoir : le gouvernement personnel ! Qui sait ? Ce gouvernement monarchiqu
qui convienne au pouvoir : le gouvernement personnel ! Qui sait ? Ce gouvernement monarchique des Assemblées aura creusé plus profo
dus, tel sera le bénéfice définitif et compensateur qui sortira de ce gouvernement parlementaire, que la foi publique abandonne. Thu
3 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
ture politique. Cette étude nous conduira aux plus hautes théories du gouvernement des sociétés. Il y a loin de là, sans doute, aux
vérité. II Le chef-d’œuvre de l’humanité, selon nous, c’est un gouvernement . Réunir en une société régulière une multitude d’
l’unanimité du peuple : voilà le chef-d’œuvre de cette création d’un gouvernement par l’homme. Ce gouvernement, Dieu l’a donné tout
à le chef-d’œuvre de cette création d’un gouvernement par l’homme. Ce gouvernement , Dieu l’a donné tout fait par instinct à diverses
esoins, et de se faire à eux-mêmes leur propre sort, en se faisant un gouvernement plus ou moins conforme à la conscience, à la just
lle est notre pensée sur la sainte institution de ce qu’on appelle un gouvernement . III Cette liberté que Dieu a laissée à l’h
berté que Dieu a laissée à l’homme de se choisir et de se façonner un gouvernement est ce qui constitue le plus sa dignité morale pa
e qui constitue le plus sa dignité morale parmi les êtres créés. Tout gouvernement est une intelligence en travail et une morale en
et de la liberté qu’il éprouve, transforme et améliore sans cesse ses gouvernements . Les questions de gouvernement sont donc, par leu
transforme et améliore sans cesse ses gouvernements. Les questions de gouvernement sont donc, par leur importance, celles sur lesque
cuté, écrit ; ce que les hommes de tous les siècles ont écrit sur les gouvernements et sur la société est ce que nous appelons la lit
ique, tantôt un code de monarchie, tantôt un code de théocratie ou de gouvernement sacerdotal et monarchique à la fois comme était l
os populaces ? IV Aristote n’a fait que l’analyse des formes de gouvernement usitées de son temps parmi les nations asiatiques
d’ordre social. Les Indes et la Perse n’avaient d’autres théories de gouvernement que l’autorité absolues dans les rois, l’obéissan
ce et la morale ont été de vains noms pour eux dans leurs théories de gouvernement . Des maîtres et des esclaves, des conquérants et
dividu sans s’immiscer dans la morale de l’État, c’est-à-dire dans le gouvernement  ; il pouvait sanctifier le sujet pendant que le p
vel, le grand publiciste de l’Italie, est païen dans ses principes de gouvernement  ; Montesquieu, le grand publiciste de la France a
qu’un souffle d’enfant ferait évanouir. Il suppose que l’origine des gouvernements a été un traité après mûre délibération entre les
nom de Dieu ! VI Enfin dans ces derniers temps la théorie des gouvernements a été chez quelques hommes scandaleux d’audace ju
ments a été chez quelques hommes scandaleux d’audace jusqu’à nier les gouvernements eux-mêmes, c’est-à-dire jusqu’à proclamer sous le
actériser, c’est l’athéisme de la loi, ou plutôt c’est le suicide des gouvernements et par conséquent le suicide de l’homme social. L
iberté illimitée, cette soi-disant solution radicale des questions de gouvernement tranchait en effet la question, mais comme la mor
lamateurs de la liberté illimitée démoliraient plus de sociétés et de gouvernements humains en une minute et en une phrase que la rai
de votre âme : 1º Quel est le plus instinctif et le plus naturel des gouvernements à la naissance des sociétés ? Vous vous répondrez
rnements à la naissance des sociétés ? Vous vous répondrez : C’est le gouvernement paternel. 2º Quel est le plus noble et le plus pr
rnement paternel. 2º Quel est le plus noble et le plus progressif des gouvernements  ? Vous vous répondrez : C’est le gouvernement de
le plus progressif des gouvernements ? Vous vous répondrez : C’est le gouvernement de l’intelligence, c’est-à-dire celui qui donne l
donne la supériorité aux plus capables. 3º Quel est le plus juste des gouvernements  ? Vous vous répondrez : C’est le gouvernement una
est le plus juste des gouvernements ? Vous vous répondrez : C’est le gouvernement unanime, c’est-à-dire celui qui gouverne au profi
ertu, des services rendus ou à rendre à la communauté. 4º Quel est le gouvernement le plus moral ? Vous vous répondrez : C’est celui
code muet écrit en instincts dans notre âme par Dieu. 5º Quel est le gouvernement le plus propre à développer en lui et dans le peu
dre afin de les faire ratifier par la raison publique. 6º Quel est le gouvernement le plus capable d’élever la plus grande masse d’h
car Dieu nous a donné l’intelligence pour la cultiver. 7º Quel est le gouvernement le plus lettré ? Vous vous répondrez : C’est celu
és ou des magistratures de l’État. 8º Quel est le plus religieux des gouvernements  ? Vous vous répondrez : C’est celui qui, après av
qui lui paraîtra le plus conforme à sa raison individuelle ; c’est le gouvernement qui laissera libre l’exercice des différents cult
eté politique, dans sa police ou dans ses mœurs. 9º Enfin quel est le gouvernement présumé légitimement le plus parfait et le plus c
cette définition par demande et par réponse de la nature du meilleur gouvernement  ; je vous interrogerais pendant un siècle que vou
nce. VIII Eh bien, il y a eu et il y a encore les vestiges d’un gouvernement humain qui accomplit toutes les conditions que no
i accomplit toutes les conditions que nous venons d’énumérer ici : un gouvernement qui régit un cinquième de l’espèce humaine dans u
innombrables métiers, industries, arts qui nourrissent l’empire ; un gouvernement qui méprise trop pour sa sûreté les arts de la gu
oi la guerre lui paraît être le plus grand malheur de l’humanité ; un gouvernement qui a été conquis à cause de ce mépris des armes,
té de ses lois, a subjugué et assimilé à lui-même ses conquérants. Ce gouvernement , je le répète, c’est celui de la Chine antique. E
ment, je le répète, c’est celui de la Chine antique. Et j’ajoute : Le gouvernement de la Chine, c’est sa littérature. La littérature
la Chine, c’est sa littérature. La littérature de la Chine, c’est son gouvernement . Les lettres et les lois sont une seule et même c
ne si unique de l’identification complète de la raison publique et du gouvernement , de la pensée privée et de l’action sociale s’est
par nos gens de lettres, si elle n’a jamais pu devenir la religion du gouvernement , quoiqu’elle fût celle des empereurs (depuis les
ération monarchique de l’empire chinois, encore mal aggloméré en seul gouvernement . Le père de sa mère avait trois filles ; un vieil
ance à sortir de ses études philosophiques pour se mêler aux soins du gouvernement , il consentit, à la voix du peuple et du roi, à p
t, à la voix du peuple et du roi, à prendre provisoirement en main le gouvernement pour rétablir l’ordre, les mœurs, la justice, la
et rassura les bons ; sa politique ne fut que la raison appliquée au gouvernement de son pays. C’est à cette époque de sa vie activ
vation de ces devoirs ainsi formulés constitue l’ordre social, le bon gouvernement , la vertu. La première de ces vertus, l’âme de ce
ue qui, dans les temps les plus reculés, était la foi, la règle et le gouvernement , se réduit à l’observation des trois devoirs fond
urd’hui la démocratie ou l’égalité de droits de tous aux bienfaits du gouvernement , patrimoine de tous. « 2º La justice qui donne »
, commentent ainsi ces trois relations et ces cinq vertus réduites en gouvernement et en rites : « Il faut un gouvernement aux homm
ces cinq vertus réduites en gouvernement et en rites : « Il faut un gouvernement aux hommes, puisque les hommes sont destinés par
es hommes sont destinés par leurs nécessités à vivre en société. « Ce gouvernement doit exprimer l’intérêt légitime de tous et la vo
rouver cette autorité ? ce principe sacré de commandement du côté des gouvernements , d’obéissance du côté du peuple ? Les peuples lib
nce sur un trône. Toutes ces délégations de la volonté générale ou du gouvernement sont arbitraires, locales, contestables, systémat
, les droits anciens ou les titres nouveaux. L’autorité elle-même des gouvernements et l’ordre des sociétés périssent dans ces guerre
cipés de toute tutelle préexistante et délibérant à titre égal sur le gouvernement . La première famille n’était pas dans ces conditi
s ces altérations, le principe abstrait, préexistant et permanent des gouvernements . La nature selon lui est monarchique. XXVII
les devoirs particuliers des ministres-philosophes chargés du soin du gouvernement . « Le ministre-philosophe ne s’ingère pas de lui
s de la force brutale et de la force morale et raisonnée appliqués au gouvernement des peuples. « Les coercitions matérielles, dit-
incus deviendront en eux-mêmes leur prince, leur juge, leur loi, leur gouvernement  !… « Le gouvernement, ajoute-t-il en finissant, a
eux-mêmes leur prince, leur juge, leur loi, leur gouvernement !… « Le gouvernement , ajoute-t-il en finissant, a été la dernière chos
commençant cet entretien : « Le chef-d’œuvre de l’humanité, c’est un gouvernement  ! » XXXIII Les lois civiles qu’il promulgu
si poète qu’il était musicien et politique, Confucius se délassait du gouvernement et de l’enseignement par quelques promenades dans
4 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Introduction »
uples, que j’essayerai de réunir des observations impartiales sur les gouvernements , et si ces réflexions me conduisent à l’admission
les questions de morale : certes les passions influent autant que les gouvernements sur le sort de la vie, et cependant dans le silen
e obstacle au bonheur individuel et politique. Sans les passions, les gouvernements seraient une machine aussi simple que tous les le
des caractères passionnés, il est encore plus naturel d’analyser les gouvernements sous le rapport de la part qu’ils laissent à l’in
, et toujours prévus. Les passions sont la plus grande difficulté des gouvernements  ; cette vérité n’a pas besoin d’être développée,
ce qu’une nation présente le caractère d’un homme, et que la force du gouvernement doit agir sur elle, comme la puissance de la rais
nté des autres hommes. Dans la seconde partie, je compte examiner les gouvernements anciens et modernes sous le rapport de l’influenc
ouver la cause de la naissance, de la durée, et de la destruction des gouvernements , dans la part plus ou moins grande qu’ils ont fai
des raisons qui se sont opposées à la durée et surtout au bonheur des gouvernements , où toutes les passions ont été comprimées. — Dan
des raisons qui se sont opposées au bonheur et surtout à la durée des gouvernements , où toutes les passions ont été excitées. — Dans
peuvent concilier une partie des avantages regrettés dans les divers gouvernements . Ces deux ouvrages conduisent nécessairement l’un
mme parvenait individuellement à dompter ses passions, le système des gouvernements se simplifierait tellement qu’on pourrait alors a
ent pas de juger de l’ensemble. Il faudrait d’abord, en analysant les gouvernements anciens et modernes, chercher dans l’histoire des
vénements dérivent de cette cause : les nations sont élevées par leur gouvernement , comme les enfants par l’autorité paternelle. Et
vernement, comme les enfants par l’autorité paternelle. Et l’effet du gouvernement n’est pas incertain comme celui de l’éducation pa
onarchies, avec l’indépendance des républiques ; il faudrait créer un gouvernement qui donna de l’émulation au génie, et mit un frei
de l’émulation au génie, et mit un frein aux passions factieuses ; un gouvernement qui put offrir à un grand homme un but digne de l
me un but digne de lui, et décourager l’ambition de l’usurpateur ; un gouvernement qui présenta, comme je l’ai dit, la seule idée pa
sa main déjoue de toutes les manières de telles espérances ; mais les gouvernements tiennent, pour, ainsi dire, la place du sort par
n qui divise encore les penseurs ; savoir, si dans la combinaison des gouvernements mixtes, il faut, ou non, admettre l’hérédité. On
iée, ou comme en Angleterre, c’est-à-dire, composant deux branches du gouvernement , dont le troisième pouvoir est purement représent
nce de ces intérêts opposés, pouvait seule donner de la stabilité aux gouvernements  ; que l’homme qui se croit des talents, ou se voi
raisonnements, que la principale cause de la destruction de plusieurs gouvernements a été d’avoir constitué dans l’État deux intérêts
rêts opposés : on a considéré comme le chef-d’œuvre de la science des gouvernements de mesurer assez les deux actions contraires, pou
ce rend immobiles. En effet, le moment le plus prospère dans tous ces gouvernements est celui où cette balance, subsistant d’une mani
la tranquillité publique. Il n’y a jamais trois intérêts dans un tel gouvernement , les privilégiés héréditaires et ceux qui ne le s
nât, si l’idée moderne du système représentatif n’établit pas dans le gouvernement , un seul intérêt, un seul principe de vie, en rej
a citadelle d’un petit État, et par cela seul changer la forme de son gouvernement , tandis qu’il n’y a qu’une opinion qui remue à la
légal consenti par tous, peut seule réunir et frapper à distance. Le gouvernement dans un grand pays a pour appui la masse énorme d
’idée de la liberté reparut sur la terre ; l’organisation combinée du gouvernement Anglais était le plus haut point de perfection où
sans crime, dès qu’il n’en coûtait pas du sang pour la désirer. Aucun gouvernement monarchique ne renferme assez d’abus, maintenant,
onstances, et les individus chercher à s’en rendre indépendants ; les gouvernements doivent tendre au bonheur réel de tous, et les mo
conservation de l’espèce, tout s’oppose aux désirs de chacun, et les gouvernements , à quelques égards, représentant l’ensemble de la
5 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56
e dans le jeu du commandement et de l’obéissance dont se compose tout gouvernement , c’est la participation plus ou moins grande que
chaque individu, esclave, sujet ou citoyen, apporte à la formation du gouvernement et des lois ; c’est le concours plus ou moins com
. Le plus ou le moins de cette participation formelle du peuple à son gouvernement est ce qu’on nomme très improprement liberté. C’e
mobiles de la plèbe sur la place publique. Les plus populaires de ces gouvernements ne réalisent pas plus de liberté que les autres ;
S’il y avait liberté dans cette acception du mot, il n’y aurait plus gouvernement ni société ; il y aurait anarchie, révolte de cha
é la participation d’un plus grand nombre de sujets ou de citoyens au gouvernement , soit par la pensée exprimée au moyen de la press
’assentiment dévoué dans l’obéissance, plus il y a perfection dans le gouvernement  ? Faisons donc peu de cas de ce qu’on appelle lib
n vertu d’une misérable convention que la société s’est constituée en gouvernement  ? Est-ce en vertu d’un vil intérêt purement matér
force de tous, et tous ont le droit de chacun. C’est ce qu’on appelle gouvernement . Les formes de ce gouvernement sont aussi diverse
roit de chacun. C’est ce qu’on appelle gouvernement. Les formes de ce gouvernement sont aussi diverses que les âges des peuples, les
ir patriarcal et souverain. Le pouvoir aristocratique s’y constitue : gouvernement de castes. L’autorité concentrée y devient facile
t injuste et oppressive ; le peuple y demande sa place et l’obtient : gouvernement pondéré, monarchie, aristocratie, démocratie, tri
ent pondéré, monarchie, aristocratie, démocratie, trinité d’Aristote, gouvernements modernes des trois pouvoirs diversement représent
ateur ; elle dégénère bientôt en oppression mutuelle et en anarchie : gouvernement condamné par l’instinct de la hiérarchie légale,
tualisme, plus de devoir, plus de vertu dans le peuple que les autres gouvernements  ; c’est ce qui fait qu’elles sont l’idéal des peu
; bientôt il ne saura plus où retrouver le principe de l’autorité des gouvernements légitimes, c’est-à-dire naturels, de la société p
ls, de la société politique, trop vieux et trop irrespectueux pour le gouvernement patriarcal, trop égalitaire pour le gouvernement
rrespectueux pour le gouvernement patriarcal, trop égalitaire pour le gouvernement des castes, trop sceptique pour le gouvernement t
op égalitaire pour le gouvernement des castes, trop sceptique pour le gouvernement théocratique, trop ardent en nouveautés pour le g
pour le gouvernement théocratique, trop ardent en nouveautés pour le gouvernement des coutumes et des dynasties, trop agité pour le
our le gouvernement des coutumes et des dynasties, trop agité pour le gouvernement constitutionnel et l’équilibre des pouvoirs, trop
t constitutionnel et l’équilibre des pouvoirs, trop turbulent pour le gouvernement des républiques, et trop impie envers ses propres
monde, plutôt que pour le diriger vers le bien. À de tels peuples le gouvernement du hasard ! Ils ne savent ni fonder ni conserver,
omme Attila fut le fléau de Dieu. VIII De toutes ces natures de gouvernement inspirées à l’humanité par cette souveraineté de
s instincts, aucun ne nous semble plus voisin de la perfection que le gouvernement créé ou réformé par le législateur rationnel de l
ts natifs, Confucius institue dans sa législation, et ensuite dans le gouvernement , toutes les lois et toutes les formes politiques
ais cette merveilleuse Babel d’une seule langue en Orient. Étudiez ce gouvernement et rougissez de ces assauts que vous donnez à ces
e, au nom d’une civilisation de trafic, d’or et de plomb. Analysez le gouvernement de Confucius : vous y retrouvez tout l’homme mora
oral et toute la politique de la nature dans le mécanisme accompli du gouvernement . IX Le gouvernement paternel demeure dans l
de la nature dans le mécanisme accompli du gouvernement. IX Le gouvernement paternel demeure dans le monarque une hérédité in
tique ! Devoir d’accomplir en conscience toutes les prescriptions du gouvernement de la nation à mesure que le gouvernement chargé
toutes les prescriptions du gouvernement de la nation à mesure que le gouvernement chargé du droit de commander par tous et pour tou
la vertu, la politique du devoir au lieu de la politique du droit, le gouvernement pour l’âme au lieu du gouvernement pour les besoi
lieu de la politique du droit, le gouvernement pour l’âme au lieu du gouvernement pour les besoins, le progrès aboutissant à l’immo
ue à une sorte d’association commerciale pour cette courte vie, où le gouvernement , purement mécanique et industriel, n’a qu’à surve
6 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque. Deuxième partie. » pp. 225-303
mour, la justice. Il donne à la vieillesse vertueuse l’autorité et le gouvernement . Il veut que les gardiens de l’État et les guerri
à cette condition. « — Mais dis-moi, reprend le disciple, de tous les gouvernements , lequel convient au philosophe ? « — Aucun. » Qu
ns à naître. XIX Il traite ensuite épisodiquement des formes du gouvernement oligarchique, qui périt par la cupidité et par ho
té qui s’établit entre les riches et les pauvres. Il définit aussi le gouvernement démocratique : « La démocratie arrive quand les
nistration des affaires et les charges publiques, lesquelles, dans ce gouvernement , sont données par le sort pour la plupart. « Par
sont données par le sort pour la plupart. « Par conséquent un pareil gouvernement doit offrir, plus qu’aucun autre, un mélange d’ho
e, un mélange d’hommes de toute condition. « Vraiment, cette forme de gouvernement a bien l’air d’être la plus belle de toutes, parc
de toutes, parce que, grâce à la liberté, il renferme en soi tous les gouvernements possibles. » Platon critique ensuite ironiquemen
ton critique ensuite ironiquement les vices propres à toute nature de gouvernement démocratique. Il montre comment un jeune homme, f
affecter la tyrannie, troisième forme de cette rotation éternelle des gouvernements humains. Ainsi, dans un État, comme dans un parti
s plus belles manifestations intellectuelles ; Enfin, on ne sait quel gouvernement de vieillards, écoliers jusqu’à cinquante ans dan
usqu’à cinquante ans dans des gymnases de sophistes, et n’arrivant au gouvernement qu’à l’âge où les passions généreuses meurent gén
ns l’homme en même temps que les passions fougueuses, c’est-à-dire un gouvernement d’eunuques sur un troupeau de brutes esclaves : V
tincts, vivifiée par l’expérience, promulguée en lois et instituée en gouvernement par les législateurs de génie de tous les pays et
politique que de présenter la République de Platon comme un idéal de gouvernement dont une législation doit se rapprocher. XXXI
et comment il dégage confusément la forme politique, c’est-à-dire le gouvernement . Il ne faut pas oublier que ce gouvernement, qui
olitique, c’est-à-dire le gouvernement. Il ne faut pas oublier que ce gouvernement , qui ne s’appliquait qu’à la petite municipalité
sseau, où tout le génie montait en rêves. La question de la forme des gouvernements est cependant bien secondaire, comparée à la form
est le lieu, le temps, ce sont les mœurs, les hommes, qui décident du gouvernement . Il faut du génie pour la législation, il ne faut
énie pour la législation, il ne faut que du sens commun pour faire le gouvernement d’un peuple. XXXIV La philosophie est abso
s, sans autre unité que la langue, ne pouvait être qu’une mosaïque de gouvernements , les uns monarchiques, les autres aristocratiques
vigation, comme aujourd’hui la Grande-Bretagne, ne pouvait être qu’un gouvernement mixte de marins, de soldats, de sénateurs enrichi
soldats, de sénateurs enrichis, de pauvres acharnés à s’enrichir ; un gouvernement à trois ou quatre pouvoirs contrebalancés par des
ées. L’oligarchie royale ou républicaine était la forme obligée de ce gouvernement . Plus tard, Rome, décomposée par sa grandeur et p
lutter entre elles d’héroïsme, d’industrie, de commerce et d’arts. Le gouvernement démocratique, entrecoupé de fréquentes tyrannies,
l’ostracisme des races arabes de son territoire, la condamnaient à un gouvernement despotique et sacerdotal exprimé par une cour dan
couvent, l’Escurial. Ce n’est qu’après le règne du sacerdoce que son gouvernement despotique devait se détendre, et que la monarchi
sion extérieure et pour conserver sa fierté au-dedans, se façonner un gouvernement nouveau dans le monde. Républicain dans ses chamb
sur ses vaisseaux et dans ses colonies, monarchique dans sa cour, ce gouvernement seul correspondait à ses trois nécessités de situ
e plier, selon les heures de sa vie nationale, à toutes les formes de gouvernement . La mobilité et l’universalité, c’est à la fois s
r rester grande ! Voilà la France. Si Platon avait eu à lui donner un gouvernement , il aurait dû lui donner le gouvernement des circ
ton avait eu à lui donner un gouvernement, il aurait dû lui donner le gouvernement des circonstances, la constitution de l’à-propos,
sans cesse. XXXVII Qu’est-ce qu’un pareil peuple aurait fait du gouvernement chimérique et pédantesque de Platon ? Le bon sen
us étonnez pas de ses voltes, apparentes plus que réelles : elle a le gouvernement de ses instincts. Elle saura bien changer son gou
elle a le gouvernement de ses instincts. Elle saura bien changer son gouvernement comme un vêtement à sa taille, retirer à soi le p
e redoutera le radicalisme, qui compromet tout en exagérant tout ; le gouvernement représentatif quand il faudra délibérer et transi
a délibérer et transiger ; la dictature quand il faudra pacifier ; le gouvernement militaire quand il faudra combattre. Sa puissance
re en elle, excepté sa durée. XXXVIII La nature des différents gouvernements connus, depuis l’origine de l’histoire jusqu’à no
7 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
l’idée de patrie ; mais la manière dont il entend l’essence des trois gouvernements est d’un patriote ardent, analogue aux Romains de
rque et aux Patriotes de 1792. Pour lui, comme on sait, le ressort du gouvernement despotique est la crainte, celui de la monarchie
plus claire du monde. Il est évident que la crainte est le ressort du gouvernement despotique, ce qui revient à dire que le despotis
’il y ait beaucoup à s’étendre sur cette considération. Le ressort du gouvernement monarchique est l’honneur ; et déjà nous montons
ment monarchique est l’honneur ; et déjà nous montons d’un degré. Par gouvernement monarchique Montesquieu entend un gouvernement ex
ontons d’un degré. Par gouvernement monarchique Montesquieu entend un gouvernement exercé par un seul homme, mais qui n’est pas un g
ntend un gouvernement exercé par un seul homme, mais qui n’est pas un gouvernement arbitraire, qui est contenu par des lois et par d
par des corps intermédiaires entre le souverain et le peuple. Dans ce gouvernement le ressort est l’honneur, c’est-à-dire le souci d
ou, si vous préférez, le moins chimérique, les Considérations sur le gouvernement de Pologne, sont d’un patriote qui aime les gens
une parfaite sécurité, et est affranchi de la crainte, le ressort du gouvernement despotique étant la crainte, et la différence ent
e d’un crime capital.  » (Esprit des Lois, xii, 12.) Quel que soit le gouvernement , la Constitution doit donc reconnaître il l’homme
pas de délit d’opinion. — Ces droits sont indépendants de la forme du gouvernement . Ils peuvent être respectés par un gouvernement a
ndants de la forme du gouvernement. Ils peuvent être respectés par un gouvernement arbitraire, par nonchalance, tolérance ou bonté.
ar nonchalance, tolérance ou bonté. Ils peuvent être supprimés par un gouvernement légal, par un gouvernement scrupuleusement consti
u bonté. Ils peuvent être supprimés par un gouvernement légal, par un gouvernement scrupuleusement constitutionnel, par un gouvernem
nt légal, par un gouvernement scrupuleusement constitutionnel, par un gouvernement démocratique. Ils doivent être proclamés et respe
nement démocratique. Ils doivent être proclamés et respectés par tout gouvernement . Voilà les opinions de Montesquieu sur la questio
diocres et ennuyeux, mais être impitoyable pour les satires contre le gouvernement ou contre les philosophes : L’abbé François écri
rs il réclame des peines sévéres contre les libelles qui attaquent le gouvernement , tout en recommandant aux particuliers de méprise
main (Traité de la Tolérance, XIII) il les trace ainsi : « Pour qu’un gouvernement ne soit pas en droit de punir les erreurs des hom
être pas fanatiques pour mériter la tolérance. » — Avec ce texte tout gouvernement est en droit d’interdire quelque religion et même
olir les Jésuites pour en faire des citoyens…  » — Avec ce texte tout gouvernement dont les maximes ne seront pas identiques à celle
trouvant coupables les maximes qui ne sont pas les siennes ; et tout gouvernement pourra faire des lois contraires aux Jésuites, et
te volonté parte, mais à quelque chose qui ressemble à la raison. Les gouvernements où l’on obéit à une volonté ne sont tous que des
obéit à une volonté ne sont tous que des variétés du despotisme ; les gouvernements où l’on obéit à la loi sont des gouvernements rat
tés du despotisme ; les gouvernements où l’on obéit à la loi sont des gouvernements rationnels. Le gouvernement despotique est le gou
rnements où l’on obéit à la loi sont des gouvernements rationnels. Le gouvernement despotique est le gouvernement naturel, quelque g
sont des gouvernements rationnels. Le gouvernement despotique est le gouvernement naturel, quelque goût (pie les hommes aient pour
ue des passions pour l’établir. Tout le monde est bon pour cela. » Le gouvernement rationnel doit combiner les puissances, les régle
émocratie n’exécute pas ses volontés ; elle charge de les exécuter un gouvernement central qui les ramasse en quelque sorte et les l
rté, ni même de sécurité dans un pays où les juges sont nommés par le gouvernement Quand les Parlementaires de 1770 soutenaient leur
s, que restait-il ? Des Parlements Maupeou, des juges salariés par le gouvernement , et c’étaient la liberté et la sécurité du peuple
ès à éviter : l’esprit d’inégalité qui la mène à l’aristocratie ou au gouvernement d’un seul ; l’esprit d’égalité extrême qui la con
ai, répond Montesquieu, « dans la plupart des royaumes de l’Europe le gouvernement est modéré, parce que le prince, qui a les deux p
nis, la liberté se trouve moins que dans nos monarchies ; et aussi le gouvernement a-t-il besoin, pour se maintenir, de moyens aussi
ent a-t-il besoin, pour se maintenir, de moyens aussi violents que le gouvernement des Turcs. Voyez quelle peut être la situation d’
jà cité en partie, que Rousseau devait trouver dur : « Pour former un gouvernement modéré, il faut combiner les puissances, les régl
ard fait rarement et que rarement on laisse à faire à la prudence. Un gouvernement despotique, au contraire, saute, pour ainsi dire,
iénable, et que le peuple exerçât lui-même sa souveraineté absolue Le gouvernement direct est au fond des idées de Rousseau, comme u
fond, — et qui pourrait s’en étonner puisqu’il est logique et que le gouvernement parlementaire est une espèce d’aristocratie encor
ernement parlementaire est une espèce d’aristocratie encore et que le gouvernement direct est le véritable gouvernement démocratique
d’aristocratie encore et que le gouvernement direct est le véritable gouvernement démocratique ? — il est pour le gouvernement dire
direct est le véritable gouvernement démocratique ? — il est pour le gouvernement direct du peuple entier par le peuple entier. Mon
n, chose dont il est entièrement incapable. Il ne doit entrer dans le gouvernement que pour choisir ses représentants, ce qui est tr
mais pour les féliciter et non pour les reprendre d’avoir pratiqué le gouvernement direct : « L’idée des représentants est moderne ;
direct : « L’idée des représentants est moderne ; elle nous vient du gouvernement féodal, de cet inique et absurde gouvernement où
ne ; elle nous vient du gouvernement féodal, de cet inique et absurde gouvernement où l’espèce humaine est dégradée et où le nom d’h
é de l’intérêt privé, l’immensité des États, les conquêtes, l’abus du gouvernement , ont fait imaginería voie des députés aux représe
ées par la nation au moyen du referendum. Ce n’est pas tout à fait le gouvernement direct, c’est un gouvernement direct mêlé de gouv
referendum. Ce n’est pas tout à fait le gouvernement direct, c’est un gouvernement direct mêlé de gouvernement parlementaire, c’est
t à fait le gouvernement direct, c’est un gouvernement direct mêlé de gouvernement parlementaire, c’est un gouvernement où le gouver
t un gouvernement direct mêlé de gouvernement parlementaire, c’est un gouvernement où le gouvernement parlementaire est subordonné a
irect mêlé de gouvernement parlementaire, c’est un gouvernement où le gouvernement parlementaire est subordonné au gouvernement dire
st un gouvernement où le gouvernement parlementaire est subordonné au gouvernement direct. Mon opinion est que cette subordination e
ant en lui-même, servirait, je crois, le plus souvent, à permettre au gouvernement d’en appeler du parlement au pays, de poser la qu
ire attention à ce passage et à cette note du Contrat social : « Tout gouvernement légitime est républicain. — Je n’entends pas seul
par ce mot une aristocratie ou une démocratie ; mais en général tout gouvernement guidé par la volonté générale qui est la Loi…  »
neté comme une aliénation de la souveraineté, et par suite tendant au gouvernement direct et écartant le régime parlementaire, ou to
rlementaire, ou tout au moins subordonnant le régime parlementaire au gouvernement direct par voie de mandats impératifs, de plébisc
ndre par despote et par monarque. » — « Où est la ligne qui sépare le gouvernement monarchique et le despotique ? » Montesquieu l’a
s’écrie à plusieurs reprises : « Je vous dis qu’il y a dans tous les gouvernements de la vertu et de l’honneur. » — Et pourquoi ne v
dessus des monarchies. Il reproche à Montesquieu d’avoir dit que le «  gouvernement moscovite cherche à sortir du despotisme. » Monte
Montesquieu, conformément à ses distinctions, avait voulu dire que le gouvernement russe établissait des lois fixes et commençait à
e pour entrer dans la monarchie ; mais Voltaire insiste sur ce que le gouvernement russe retient du despotisme pour l’en féliciter a
se retient du despotisme pour l’en féliciter avec enthousiasme : « Le gouvernement est à la tête de la finance, des armées, de la ma
plus d’esclaves comme autrefois et ils sont payés par une pension du gouvernement . Il cherche à détruire l’anarchie, les prérogativ
uoiqu’il ait moins poursuivi celles-là que celles-ci. Il se raille du gouvernement direct, un peu superficiellement et puérilement,
Il établit, avec la netteté décisive qu’il a toujours, le système du gouvernement despotique, dans la Voix du sage et du peuple (17
despotique, dans la Voix du sage et du peuple (1750) : « La bonté du gouvernement consiste à protéger et à contenir également toute
otéger et à contenir également toutes les professions d’un État. — Le gouvernement ne peut être bon s’il n’y a une puissance unique.
es rois ont gouverné par eux-mêmes. » De même dans les Pensées sur le gouvernement  : « Un roi qui n’est pas contredit, ne peut guère
vous conjurer de rétablir la Démocratie athénienne ; je n’aime pas le gouvernement de la canaille. Vous auriez donné le gouvernement
 ; je n’aime pas le gouvernement de la canaille. Vous auriez donné le gouvernement de la, Grèce à M. de Lentulus ou à quelque autre
sottises que leurs ancêtres.  » Voltaire se montre assez favorable au gouvernement populaire dans son article Démocratie du Dictionn
, mais de Montesquieu, on en a usé diligemment. Il est dans l’article Gouvernement du Dictionnaire philosophique.En voici les lignes
dépopulation vient de longue main par un vice intérieur et un mauvais gouvernement . Les hommes y ont péri par une maladie insensible
ergé sur les laïques en sont deux grands exemples.  » Or, de tous les gouvernements despotiques, l’Etat collectiviste est celui qui d
plus en lui cette cause de ruine matérielle et morale : « De tous les gouvernements despotiques, il n’y en a point qui s’accable plus
blissement social et va sans cesse en augmentant ; « Sans même que le gouvernement s’en mêle, l’inégalité de crédit et d’autorité de
n égal, du moins équitable de tous les biens ; car « sous les mauvais gouvernements cette égalité n’est qu’apparente et illusoire, et
ek. Ce n’est pas lui qui admire le Paraguay. Il voit très bien que ce gouvernement est très analogue à l’ancien gouvernement de Lacé
y. Il voit très bien que ce gouvernement est très analogue à l’ancien gouvernement de Lacédémone ; mais il n’admire ni l’un ni l’aut
rganisation sociale de ce singulier pays : « Voici la manière dont ce gouvernement , unique au monde, était administré. Le provincial
servir l’argent et l’or à la décoration des églises et aux besoins du gouvernement . Ils eurent un arsenal dans chaque canton ; on do
e nous dit point ce qu’il en pense. Il se borne à dire que c’était le gouvernement de Sparte, avec cette différence que « les Paragu
e cette épigramme. On ne saura jamais ce que Voltaire a pensé du seul gouvernement collectiviste qui ait existé dans les temps histo
ises sont moins molles que celles des autres Européens. Leur genre de gouvernement diffère encore du nôtre ; et tout cela joint ense
épubliques fédératives et les avoir considérées comme l’idéal même du gouvernement . Au fond très républicain, et à vrai dire dans le
l suit que « les hommes auraient été forcés de vivre toujours sous le gouvernement d’un seul s’ils n’avaient imaginé le gouvernement
re toujours sous le gouvernement d’un seul s’ils n’avaient imaginé le gouvernement fédératif. » Il définit très nettement cet état p
ettement cet état politique de la manière suivante : « Cette forme de gouvernement est une convention, par laquelle plusieurs corps
ns et dans ces conditions, une république fédérative est un admirable gouvernement . Il concilie toutes choses et combine en lui tout
lui toutes les supériorités. «  Il a tous les avantages intérieurs du gouvernement républicain et la force extérieure du monarchique
lus que lui, il croit que les petites nations seules sont capables du gouvernement républicain ; et que, pour se défendre contre des
amovibilité ? D’abord on ne la respectera pas. Il se trouvera bien un gouvernement , soit monarchique, soit républicain — et dans leu
st nommé, indirectement ou directement, parle peuple. En tous cas, le gouvernement est l’état-major du parti qui a la majorité et so
ti, qui aurait la majorité, nommerait les juges comme il nommerait le gouvernement , dans le même esprit et dans les mêmes préoccupat
flit rend également le jugement arbitraire.  » (Considérations sur le gouvernement de Pologne.) Il paraît donc que Rousseau désirait
é partisan très décidé de la magistrature nommée exclusivement par le gouvernement , continuellement sous sa main, et entièrement ass
nt est pour rendre la justice au peuple ; les finances, la guerre, le gouvernement du roi ne sont point de son ressort. » Et c’est c
ouverains, et dans cette minorité de Louis XIV, sous le plus doux des gouvernements et sous la plus indulgente des reines, il voulait
incu que les juges ne doivent exister que pour exécuter les ordres du gouvernement , l’avoue lui-même avec ingénuité : « Le roi, sans
lois et la police, voilà nos objets, nos fonctions et nos bornes. Le gouvernement de l’Etat n’a jamais regardé la magistrature ; no
s à la place » ; ils sont liés à l’origine. Un magistrat nommé par le gouvernement sera dévoué au gouvernement ; un magistrat qui n’
és à l’origine. Un magistrat nommé par le gouvernement sera dévoué au gouvernement  ; un magistrat qui n’aura été nommé par personne
lement devient beaucoup trop catholique ; il s’associe aux mesures du gouvernement contre les protestants, décide spontanément que t
on entre princes, ministres et grands seigneurs, et c’est pourquoi le gouvernement en vint facilement à bout. Sous Louis XIV le Parl
ament de Louis XIV, et, comme une assemblée constituante, organisa le gouvernement , et, comme un roi, ôta le titre de princes du san
t le Parlement se trouvant là pour remplir ce rôle, à un moment où le gouvernement devenait fou, la partie sage de la nation encoura
ombreux, exécutés assez souvent, furent rendus dans les provinces. Le gouvernement s’inquiéta de ces dissensions et de l’immense aut
er la justice si l’on en détruisait ainsi les premiers fondements. Le gouvernement répliqua par l’exil du premier président et de qu
r sang ». — Dans ces cas-là le Parlement sévissait avec rigueur et le gouvernement était bien forcé de lui donner raison, lui rendan
r les trouver incompatibles avec les lois fondamentales de l’Etat. Le gouvernement voulait réformer l’ordre et non pas le chasser. I
tenant ils se syndiquaient. Il est très vrai qu’ils créaient ainsi le gouvernement parlementaire aristocratique et qu’ils le substit
uvernement parlementaire aristocratique et qu’ils le substituaient au gouvernement autocratique. Le gouvernement royal ne pouvait pa
ocratique et qu’ils le substituaient au gouvernement autocratique. Le gouvernement royal ne pouvait pas pousser l’esprit de concilia
 ; — Voltaire, partisan d’une magistrature qui ne soit que l’agent du gouvernement et l’exécutrice de ses volontés : telle nous appa
, et qu’on est d’une religion ou d’une autre, selon qu’on est pour le gouvernement ou contre lui, et cela dégrade les religions et l
s mauvais que ceux qui sont gouvernés dans cet esprit. La plupart des gouvernements ont, cependant, au moins cette tendance ; mais su
ceux des pays où l’esprit catholique a longtemps dominé et où chaque gouvernement , comme par atavisme, se prend pour un Louis XIV,
é l’Asie, et nous verrons que nous devons au Christianisme et dans le gouvernement un certain droit politique et dans la guerre un c
ries elles-mêmes ne sont pas sans provoquer quelques objections. Tout gouvernement (ce que semble oublier un instant Montesquieu) « 
moins que l’Etat ne soit l’Église. Un tel dogme n’est bon que dans un gouvernement théocratique, et dans tout autre il est pernicieu
ès saines et lia bien son système politique ; et tant que la forme de gouvernement subsista sous les califes ses successeurs, ce gou
a forme de gouvernement subsista sous les califes ses successeurs, ce gouvernement fut exactement un, et bon en cela. Mais les Arabe
e tout ramener à l’unité politique, sans laquelle jamais l’Etat ni le gouvernement ne sera bien constitué. Mais il a dû voir que l’e
xpose une première fois, en 1756, dans une lettre à Voltaire : « Tout gouvernement humain se borne par sa nature aux devoirs civils,
e la Volonté populaire. Ils sont, du reste, la simple codification du gouvernement de Calvin à Genève. III Il n’y a de différe
es ont fait en France et font encore ; ils s’enrichissaient.  » Aucun gouvernement n’a vu cela très longtemps d’un très bon œil, par
et dans un Etat bien constitué il ne doit y avoir de puissant que le gouvernement . Le même Tertullien « se plaint de ce qu’on ne pe
vous avez toujours été intolérants et cruels ; que vous avez forcé le gouvernement romain, ce gouvernement le plus humain de la terr
ntolérants et cruels ; que vous avez forcé le gouvernement romain, ce gouvernement le plus humain de la terre, à vous persécuter, lu
tôt nous la donne. Or le polythéisme, c’était précisément l’idée d’un gouvernement capricieux et incohérent de l’univers. — A un aut
out » et un acte de rébellion, que d’être d’une autre religion que le gouvernement et de croire à des choses auxquelles il ne croit
ne restriction, puisque cette police ecclésiastique est une partie du gouvernement  ; et de même que le père de famille prescrit au p
Ils sont simples. Les prêtres doivent être payés et gouvernés par le gouvernement civil comme des soldats : a Comment, demande-t-il
ans ces sortes d’Etat « l’éducation est nulle » ; — enfin que dans le gouvernement républicain on a besoin de toute la puissance de
ublicain on a besoin de toute la puissance de l’éducation, puisque ce gouvernement est fondé sur la « vertu politique », puisque cet
ible qu’il faut tenter de mener à bien cette expérience. Mais dans le Gouvernement de Pologne Rousseau a exposé un système tout diff
ce temps, il n’est que soldat ou officier et n’a point à s’occuper du gouvernement civil ou de l’administration civile ni à s’y immi
endue. C’est que « sitôt que l’armée dépendra du Corps législatif, le gouvernement deviendra militaire. » Cela n’est pas absolu ; ca
par le Corps législatif, des circonstances particulières empêchent le gouvernement de devenir militaire, on tombera dans d’autres in
vénients. De deux choses l’une : ou il faudra que l’armée détruise le gouvernement , ou il faudra que le gouvernement affaiblisse l’a
u il faudra que l’armée détruise le gouvernement, ou il faudra que le gouvernement affaiblisse l’armée. Et cet affaiblissement de l’
’armée aura une cause bien fatale : il naîtra de la faiblesse même du gouvernement . » Donc l’armée doit dépendre du pouvoir exécutif
nient que présenterait un parti armé. Le jour où elle renverserait le gouvernement , ce serait le signe que toute la nation le rejett
e fût pénétrée tout entière de l’esprit séditieux par horreur pour un gouvernement qu’elle ne se contenterait pas de « mépriser », m
nterait pas de « mépriser », mais qu’elle aurait en haine ; et que le gouvernement fût faible et mal soutenu par la nation, qui comp
erserait en cas d’échec et qui le renverserait en cas de succès, leur gouvernement , premièrement n’attaque jamais ; secondement ne p
et si passionné que, en monarchie, en république, en aristocratie, en gouvernement bourgeois, en gouvernement populaire, ce peuple r
archie, en république, en aristocratie, en gouvernement bourgeois, en gouvernement populaire, ce peuple reste patriote et « fasse ma
ernement populaire, ce peuple reste patriote et « fasse marcher » son gouvernement quel qu’il soit et quoi qu’il veuille. Dans un pe
de plus, indiqué qu’il y a antagonisme nécessaire entre l’armée et le gouvernement dans une république, mais que précisément, cet an
. » Montesquieu avait déjà indiqué que la procédure secrète tenait au gouvernement despotique, en était une forme et avait comme mar
est l’usage d’aujourd’hui. La première forme de procéder convenait au gouvernement d’alors, comme la nouvelle était propre au gouver
convenait au gouvernement d’alors, comme la nouvelle était propre au gouvernement qui a été établi depuis…  » [Esprit, XXVIII, 34.)
en parler à présent. J’allais dire qu’elle pourrait convenir dans les gouvernements despotiques, où tout ce qui inspire la crainte en
es, où tout ce qui inspire la crainte entre plus dans les ressorts du gouvernement . J’allais dire que les esclaves chez les Grecs et
ces que d’en inventer, pour frapper un plus grand nombre d’ennemis du gouvernement , pour « trancher la racine de la conjuration », c
ait dans les maximes de Voltaire, de la royauté et, du reste, de tout gouvernement . Voilà donc l’accusé arrêté arbitrairement, inter
s. Supposez, au contraire, que le juge ne soit qu’un fonctionnaire du gouvernement . Tout gouvernement a intérêt à confisquer tout ce
traire, que le juge ne soit qu’un fonctionnaire du gouvernement. Tout gouvernement a intérêt à confisquer tout ce qu’il peut, d’abor
aiblir en les appauvrissant. Donc le juge qui sera un simple agent du gouvernement , pour obtenir ses faveurs, cherchera des riches à
Autant en ferait la magistrature si la confiscation était établie Les gouvernements modernes, en possession d’une magistrature dévoué
t un romancier impie, on punit capitalement un vil séditieux.  » — Le gouvernement de philosophes qu’a toujours rêvé Voltaire aurait
s sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements   », et pour que « les réclamations des citoyens,
Mauvaise rédaction. Qu’est-ce, ici, que «  la société » ? Si c’est le gouvernement , c’est le gouvernement qui se demande des comptes
est-ce, ici, que «  la société » ? Si c’est le gouvernement, c’est le gouvernement qui se demande des comptes à lui-même. Il ne sera
t sous les yeux, « afin que, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ils ne
ntradiction principale. Par exemple, article XXV de 1793 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est po
rte « les droits du peuple », et l’article xxv veut dire que quand le gouvernement usurpe la souveraineté, qui n’appartient qu’au pe
le. Et qu’arriverait-il — toutes les hypothèses sont permises — si un gouvernement défendait les « droits de l’homme » inscrits dans
ontre une décision du peuple violatrice de ces droits de l’homme ? Ce gouvernement serait en pleine conformité avec les neuf dixième
ibertés individuelles n’étant que de pures illusions de l’égoïsme ; —  gouvernement des assemblées, si l’on ne peut pas faire autreme
s, si l’on ne peut pas faire autrement, mais, autant qu’on le pourra, gouvernement direct du peuple par le peuple, soit par plébisci
cas, république démocratique, l’oligarchie étant le plus mauvais des gouvernements et la monarchie, quoique pouvant être démophile,
démophile, ne pouvant pas être démocratique et dégénérant toujours en gouvernement aristocratique ; — religion d’État très simple, b
t textuel de Voltaire, «  il faut une religion pour le peuple ». — Ce gouvernement , ils le voulaient quelconque, pourvu qu’il fût fo
sée était que leur ennemi était le Christianisme, et ils voulaient un gouvernement qui, en réprimant le Christianisme, les dispensât
d’une Église, à la condition qu’elle fût strictement dans la main du gouvernement et maltraitée par lui. — Tel était l’ensemble de
chose et pour réchauffer le zèle de ses partisans, d’où suit que tout gouvernement républicain qui n’a pas été antichrétien a été in
uple. Il a dit sur lui-même le mot qui le condamne : « Pour former un gouvernement modéré, il faut combiner, régler, tempérer… C’est
combiner, régler, tempérer… C’est un chef-d’œuvre de législation… Un gouvernement despotique saute pour ainsi dire aux yeux… Tout l
eux… Tout le monde est bon pour cela.  » Et donc le soin de former le gouvernement étant donné à tout le monde, tout le monde former
le gouvernement étant donné à tout le monde, tout le monde formera un gouvernement despotique, ou du moins le laissera se former tou
u du moins le laissera se former tout seul et ne comprendra rien à un gouvernement rationnel. L’avènement de la démocratie a donné r
nalogue à l’état actuel, avec le suffrage universel, un Parlement, un gouvernement nommé et destitué par le Parlement. C’est un régi
relativement ou apparemment libéral. Mais, songez-y, actuellement le gouvernement semble dépendre du Parlement et en dépend dans un
long temps sans que le Parlement en vienne à dépendre complètement du gouvernement . Voici comment : Peu de choses se socialisent dan
et assez vite. J’entends que tout et tous s’acheminent à dépendre du gouvernement . C’est un trait et c’est une conséquence de la dé
a permanente agitation socialiste, tout le monde demande une place du gouvernement  ; tout le monde désire être fonctionnaire, veut d
les paysans et peut-être y compris les paysans, sont dans la main du gouvernement . Ils sont libres, ils votent. Apparence. Le gouve
s la main du gouvernement. Ils sont libres, ils votent. Apparence. Le gouvernement , quand il voudra, les fera voter comme il voudra,
bien conduite, qui produiront l’intimidation nécessaire. Dès lors un gouvernement issu de la volonté du Parlement, mais qui fera no
uvoir exécutif et le pouvoir judiciaire ; nous voilà au pur et simple gouvernement monarchique, au despotisme monarchique pur et sim
n pour lui, du moins pour ses fils, ses neveux, ses amis, a besoin du gouvernement  ; demain tout le monde, dépendra étroitement du g
esoin du gouvernement ; demain tout le monde, dépendra étroitement du gouvernement . Le gouvernement le sait et laisse aller les chos
ment ; demain tout le monde, dépendra étroitement du gouvernement. Le gouvernement le sait et laisse aller les choses. Il n’y a syst
l’Etat », mot magique qui fait frémir d’inquiétude et d’horreur tout gouvernement , et elle ne voudra ni de liberté d’association, n
es, d’églises et de toutes ces forces sociales indépendantes que tout gouvernement a en suspicion naturelle et éternelle. Pour tout
répond : « Idem. » 8. Il a pourtant dit une lois en passant : « Le gouvernement municipal, qui est le meilleur parce qu’il est le
8 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295
troduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements § I. Introduction Nous avons au livre pr
coulent trois espèces de droits naturels qui donnent lieu à autant de gouvernements . Pour que les hommes déjà entrés dans la société
jà entrés dans la société pussent se communiquer les mœurs, droits et gouvernements dont nous venons de parler, il se forma trois sor
ar la raison humaine entièrement développée. § V. Trois espèces de gouvernements Gouvernements divins, ou théocraties. Sous c
e entièrement développée. § V. Trois espèces de gouvernements Gouvernements divins, ou théocraties. Sous ces gouvernements, l
de gouvernements Gouvernements divins, ou théocraties. Sous ces gouvernements , les hommes croyaient que toute chose était comma
s, la plus ancienne institution que l’histoire nous fasse connaître. Gouvernements héroïques ou aristocratiques. Le mot aristocrates
du droit de porter les armes, et de voter aux assemblées publiques. Gouvernements humains, dans lesquels l’égalité de la nature int
. Alors tous les citoyens naissent libres, soit qu’ils jouissent d’un gouvernement populaire dans lequel la totalité ou la majorité
9 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »
e ; et moi je rends grâces à Dieu de ce qu’il m’a fait naître dans le gouvernement où je vis, et de ce qu’il a voulu que j’obéisse à
s, qu’on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays et dans chaque gouvernement , dans chaque poste où l’on se trouve, je me croir
roit politique pour chacune. Une société ne saurait subsister sans un gouvernement . La réunion de toutes les forces particulières, d
autre. « Il faut qu’elles se rapportent à la nature et au principe du gouvernement qui est établi ou qu’on veut établir ; soit qu’el
apports que les lois ont avec la nature et avec le principe de chaque gouvernement  ; et, comme ce principe a sur les lois une suprêm
ers. » XII Montesquieu distingue dans le deuxième chapitre les gouvernements en trois natures : premièrement, la république, o
premièrement, la république, oubliant qu’il y a autant de natures de gouvernements dans la république que dans la monarchie. Il appe
gouvernements dans la république que dans la monarchie. Il appelle le gouvernement républicain, démocratie ; mais quelle nature de d
, démocratie ; mais quelle nature de démocratie découvre-t-il dans le gouvernement aristocratique et inquisitorial de Venise, où la
us ? Il donne pour base à cette démocratie la vertu ! Secondement, le  gouvernement monarchique qui reconnaît un chef ou un roi ; — m
où le souverain est tout ? Il cherche le principe conservateur de ce gouvernement et il trouve l’honneur ! Mais quel honneur y a-t-
un sultan qui vous demande votre tête sans jugement ? Puis, enfin, le  gouvernement despotique dont, selon lui, le principe fondament
du commandement, est le principe conservateur de toutes les formes de gouvernement . Le commandement et l’obéissance, voilà partout l
es de gouvernement. Le commandement et l’obéissance, voilà partout le gouvernement . Le commandement, légitime. L’obéissance, par con
arcouru rapidement les propriétés distinctives de ces trois ordres de gouvernement , il en conclut que la république ne convient qu’a
e cette géographie est fautive, que la distribution de ces natures de gouvernement tient à mille autres causes que la grandeur ou la
Nous allons vous en citer mille exemples : XIV Ce qu’il dit du gouvernement chinois est la preuve de la plus complète inintel
ce. « Nos missionnaires, dit-il, nous parlent de la Chine comme d’un gouvernement admirable, qui mêle ensemble, dans son principe,
es que de l’Esprit des lois. M. de Montesquieu ne peut ignorer que le gouvernement chinois est un régime où le bâton n’est que le si
tesquieu qui, à la page suivante, peint l’Angleterre comme le type du gouvernement parfait, ignore-t-il que le bâton appliqué à la d
rconstances particulières, et peut-être uniques, peuvent faire que le gouvernement de la Chine ne soit pas aussi corrompu qu’il devr
f monte sur le trône. Telle est la nature de la Chine, que le mauvais gouvernement y est d’abord puni. Le désordre y naît soudain, p
ie, moins puissant et moins riche dans celle-ci. Il saura que, si son gouvernement n’est pas bon, il perdra l’empire et la vie. Comm
le pour faire produire aux terres de quoi le nourrir. Cela demande du gouvernement une attention qu’on n’a point ailleurs. Il est à
ller sans crainte d’être frustré de ses peines. Ce doit moins être un gouvernement civil qu’un gouvernement domestique. Voilà ce qui
frustré de ses peines. Ce doit moins être un gouvernement civil qu’un gouvernement domestique. Voilà ce qui a produit les règlements
que, dans les premières dynasties, l’empire n’étant pas si étendu, le gouvernement déclinait un peu de cet esprit ; mais aujourd’hui
onquérir que pendant qu’elle reste dans les limites naturelles de son gouvernement . » Le bon sens lui répond : — Mais quelles sont c
e bon sens lui répond : — Mais quelles sont ces limites naturelles au gouvernement d’une monarchie ? Y a-t-il une monarchie qui ne s
ivilisation porte en lui sa peine. Il exalte d’une manière absolue le gouvernement , selon lui parfait, de l’Angleterre. Il conseille
ce que les climats du Midi ne donnent point. N’y avons-nous pas vu le gouvernement aristocratique établi pendant quelques jours ? Qu
l’esprit de la nation, lorsqu’il n’est pas contraire aux principes du gouvernement  ; car nous ne faisons rien de mieux que ce que no
t, et gaiement les choses sérieuses. » Plus loin, il rend justice au gouvernement chinois en montrant qu’il fut le seul gouvernemen
il rend justice au gouvernement chinois en montrant qu’il fut le seul gouvernement philosophique : « Les législateurs de la Chine f
ppela les rites. Ce fut dans l’observation exacte de ces rites que le gouvernement chinois triompha. On passa toute sa jeunesse à le
l’introduction ou de l’application de ces vérités relatives, dans le gouvernement des différents groupes de ses créatures ; il y mê
10 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
l’intérêt égal des causes. Cette jurisprudence est observée sous les gouvernements humains, c’est-à-dire, dans les états populaires,
eulement à un petit nombre d’hommes qui ont appris par la pratique du gouvernement ce qui est nécessaire au maintien de la société .
int qu’ un petit nombre d’hommes expérimentés possèdent la science du gouvernement . Par un effet des mêmes causes qui firent l’héro
le , suprema lex populi salus esto . Dans les temps héroïques où les gouvernements étaient aristocratiques, les héros avaient dans l
térêt public. Joignez à cela les causes naturelles qui produisent les gouvernements humains, et qui sont toutes contraires à celles q
aisons peut servir de base à l’histoire du Droit romain. En effet les gouvernements doivent être conformes à la nature des gouvernés
ts doivent être conformes à la nature des gouvernés (axiome 69) ; les gouvernements sont même un résultat de cette nature, et les loi
quées et interprétées d’une manière qui s’accorde avec la forme de ce gouvernement . Faute d’avoir compris cette vérité, les juriscon
le civiliser, la Providence voulut que les hommes vécussent sous les gouvernements divins, et que partout régnassent des lois sacrée
lus ouverte, il suffit de simples paroles et même de signes. Sous les gouvernements aristocratiques qui vinrent ensuite, les mœurs ét
fait leur salut. Puis, lorsque se formèrent les démocraties, sorte de gouvernement dont le caractère est plus ouvert et plus généreu
11 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96
a propre cause devant l’assemblée des Macédoniens de son camp, que le gouvernement représentatif de Macédoine subsistait encore en A
tions des grands, les combinaisons variées de ces divers principes de gouvernement , les décadences ou les renaissances qui les préci
le commandement et obéissance, et que le phénomène qui en résulte, le gouvernement politique, est le chef-d’œuvre de l’humanité ? Sa
, le gouvernement politique, est le chef-d’œuvre de l’humanité ? Sans gouvernement point de peuple, sans gouvernement point de volon
chef-d’œuvre de l’humanité ? Sans gouvernement point de peuple, sans gouvernement point de volonté, sans volonté point d’action ! L
n ! Le néant partout ! L’anarchie est la constitution de la mort ! Un gouvernement est donc le premier cri et le dernier cri de l’ho
dre : « J’ai fait tous les crimes, mais j’ai contribué à préserver le gouvernement en me sacrifiant », Dieu pourra lui pardonner, ca
ique de Platon serait encore bien autrement évident si l’on voyait un gouvernement pareil exister en réalité. On ne pourrait d’abord
ent ce que de nos jours cherchent à faire les Lacédémoniens. Quant au gouvernement général de cette communauté, Socrate n’en dit mot
age de plusieurs autres qui leur tiennent de bien près, telles que le gouvernement , l’éducation et les lois spéciales à la classe de
ui ne sont égaux ou inégaux entre eux que sur un seul point, tous les gouvernements où l’égalité et l’inégalité sont établies sur des
tu ; car, si tel citoyen est supérieur en vertu à tous les membres du gouvernement , gens eux-mêmes fort estimables, le même principe
enirs de leur antique domination. « Cette question intéresse tous les gouvernements sans exception, même les bons. Les gouvernements
n intéresse tous les gouvernements sans exception, même les bons. Les gouvernements corrompus emploient ces moyens-là dans un intérêt
ns un intérêt particulier ; mais on ne les emploie pas moins dans les gouvernements d’intérêt général. On peut éclaircir ce raisonnem
publique, et l’on en a fait une simple affaire de faction. « Pour les gouvernements corrompus, l’ostracisme en servant un intérêt par
ent de constants appuis dans les sujets mécontents, et les membres du gouvernement ne sauraient jamais être assez nombreux pour rési
orme d’une épaule. « On a coutume de donner le nom de république aux gouvernements qui inclinent à la démocratie, et celui d’aristoc
vernements qui inclinent à la démocratie, et celui d’aristocratie aux gouvernements qui inclinent à l’oligarchie ; c’est que le plus
jorité d’hommes vertueux et estimables. Or il semble impossible qu’un gouvernement dirigé par les meilleurs citoyens ne soit pas un
uvernement dirigé par les meilleurs citoyens ne soit pas un excellent gouvernement , un mauvais gouvernement ne devant peser que sur
meilleurs citoyens ne soit pas un excellent gouvernement, un mauvais gouvernement ne devant peser que sur les États régis par des h
remarquer que de bonnes lois ne constituent pas à elles seules un bon gouvernement , et qu’il importe surtout que ces bonnes lois soi
te surtout que ces bonnes lois soient observées. Il n’y a donc de bon gouvernement d’abord que celui où l’on obéit à la loi, ensuite
membres du corps politique a toujours force de loi. Si la plupart des gouvernements prennent le nom de république, c’est qu’ils cherc
XXV « Tout considéré, la fortune moyenne est la meilleure base du gouvernement . L’indiscipline corrompt les riches, l’indigence
. « Ceci doit également nous faire comprendre pourquoi la plupart des gouvernements sont ou démagogiques ou oligarchiques ; c’est que
combat, le vainqueur qui le saisit en fait nécessairement un des deux gouvernements extrêmes, démocratie ou oligarchie. C’est ainsi q
ort. « Ces considérations suffisent pour montrer quel est le meilleur gouvernement , et ce qui en fait l’excellence. « Quant aux autr
ernière de la démagogie, où l’universalité des citoyens prend part au gouvernement , tout État n’est pas fait pour la supporter ; et
, soit du côté de la mère. Tous ces éléments sont bons pour former le gouvernement que ces hommes-là dirigent. « Ce sont des moyens
condition, bien des gens ne demanderont pas mieux que de soutenir le gouvernement  ; car les hommes en général préfèrent une vie san
cèdent de deux manières. Tantôt elles s’attaquent au principe même du gouvernement , afin de remplacer la constitution existante par
l y suffit du décret d’un seul magistrat pour que tous les membres du gouvernement soient tenus de se réunir en assemblée générale ;
négaux à tous égards sans exception. « De là vient que la plupart des gouvernements sont ou oligarchiques ou démocratiques. La nobles
ns toutes leurs conséquences ; les faits sont là pour le prouver. Les gouvernements établis sur ces bases ne sont jamais solides, par
table et moins sujette aux bouleversements que l’oligarchie. Dans les gouvernements oligarchiques, l’insurrection peut naître de deux
lus que ne le fait l’oligarchie, est aussi le plus stable de tous ces gouvernements . » XXVIII L’énumération raisonnée qu’Arist
du même genre. Dans les oligarchies, au contraire, la sollicitude du gouvernement doit être fort vive pour les pauvres ; et, parmi
r, en un mot, tout vice, tout abus, toute violence de toute nature de gouvernement , c’est le moyen assuré de le faire durer autant q
ne cause spéciale de révolutions à la parfaite république, au premier gouvernement . À son avis, les révolutions viennent de ce que r
garchie que de la république de Sparte, par exemple, ou de tout autre gouvernement , dans lequel les citoyens ne possèdent pas tous d
rofessions sociales, les moyens de perfectionner et de conserver leur gouvernement . Nous qui, dans une vie déjà longue, avons pu com
12 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VI. Autres preuves tirées de la manière dont chaque forme de la société se combine avec la précédente. — Réfutation de Bodin » pp. 334-341
(aristocratie, démocratie, monarchie), dont l’origine commune est le gouvernement divin. Une quatrième forme, dit Tacite, soit di
on naturelle, nous examinerons comment chaque état se combine avec le gouvernement de l’état précédent ; mélange fondé sur l’axiome 
ine, gardèrent dans l’état de nature, où il n’existait encore d’autre gouvernement que celui des dieux, leur caractère originaire de
nnaître les lois (ce qui était encore un privilège du sacerdoce), les gouvernements furent aristocratiques. Mais lorsque les plébéien
privé, dictées par l’équité naturelle. Aussi la monarchie est-elle le gouvernement le plus conforme à la nature humaine, aux époques
tion des principes de la politique de Bodin Bodin suppose que les gouvernements , d’abord monarchiques, ont passé par la tyrannie
t auraient trahi ou mis à mort leurs propres pères ; en sorte que ces gouvernements eussent été moins des monarchies, que des tyranni
rétend, l’aristocratie est la dernière forme par laquelle passent les gouvernements , comment se fait-il qu’il ne nous reste du moyen
n Allemagne. Les autres républiques sont des états populaires avec un gouvernement aristocratique. Le même Bodin qui veut conforméme
sans chercher à pallier son inconséquence, que la constitution et le gouvernement de Rome étaient également aristocratiques. L’erre
13 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
renversée. Que deviendrait le respect, ce grand auxiliaire moral des gouvernements  ? Que deviendrait la société politique, enfance é
es fondements vermoulus, des castes s’effacer devant des nations, des gouvernements légitimes se fonder sur les devoirs réciproques d
ngt ans au signe de ces pourvoyeurs de la gloire. Tu verras tomber ce gouvernement , en rendant par sa chute la vie à la jeunesse de
n demi-siècle ce que valent les principes les plus contradictoires de gouvernement  ; tu auras partagé le fanatisme presque unanime d
enfaisants ont pour ennemis les utopistes les plus absurdes ; que les gouvernements héréditaires subissent les dérisions de la nature
e sanctionne pas toujours l’hérédité du génie ou des vertus ; que les gouvernements parlementaires subissent la domination de l’intri
x despotes, pourvu qu’ils les payent en grades et en gloire ; que les gouvernements absolus font porter à tous la responsabilité des
porter à tous la responsabilité des fautes d’une seule tête ; que les gouvernements à trois pouvoirs sont souvent la lutte de trois f
IX Que vous ayez eu toutes ces nobles illusions du royalisme, des gouvernements à une tête, des gouvernements à trois têtes, des
ces nobles illusions du royalisme, des gouvernements à une tête, des gouvernements à trois têtes, des gouvernements de parole, des d
e, des gouvernements à une tête, des gouvernements à trois têtes, des gouvernements de parole, des dictatures ou des républiques dans
’on veut qu’après soixante années d’épreuves de toutes ces natures de gouvernement , vous vous imposiez la loi de croire ce que vous
érils extrêmes des tremblements de tous les foyers. Ce n’était pas un gouvernement qu’il fallait créer à la minute, il n’en aurait p
le peuple, seul je pouvais être arbitre dans ce conseil souverain du gouvernement . La France fut admirable de sagesse et d’héroïsme
a sur l’heure la vraie formule. « Gardons la république, car c’est le gouvernement qui nous divise le moins. » C’est la pensée que j
gence d’une femme intéressante sans doute, mais d’une femme exclue du gouvernement par la loi que le parti d’Orléans venait de se fa
ette régence des Orléanistes, moi qui n’avais jamais voulu adhérer au gouvernement , schisme de famille, de 1830 ; moi qui lui avais
que étrangère, sans craindre de dénigrer ouvertement la diplomatie du gouvernement de Charles X, et d’exposer hardiment et savamment
diment et savamment la politique étrangère qu’il dessinerait pour son gouvernement , s’il était roi. Mais, tout en se livrant avec un
me de l’élargir et de l’agrandir devant moi. Ces instances du nouveau gouvernement furent si vives, que M. Molé, ministre alors des
es faveurs. On pourrait prendre une politesse pour une adhésion à son gouvernement  ; je dois respectueusement m’abstenir de paraître
parti devait prendre selon moi, celui de conservateur, indépendant du gouvernement , commençant par conquérir l’estime et finissant p
ats d’opinion, jeter quelques imprécations retentissantes au parti du gouvernement , embarrasser les ministres dans toutes les questi
a nation propriétaire et conservatrice ; ébranler, hors de saison, un gouvernement mal assis, mais qui couvrait momentanément au moi
er leurs concurrents et triompher subalternement sur des décombres de gouvernement  ; danger pour tous, secours pour personne ; condo
par les conservateurs industriels pour leur action subversive de tout gouvernement , haïs par les prolétaires honnêtes pour leur part
n éloquence, on s’étonnera bien de ne pas trouver un seul discours de gouvernement en quinze ans dans la bouche du chef naturel des
de jacobinisme menaçant et de légitimité mécontente pour harceler un gouvernement antipathique mais nécessaire. XXX Il y ava
Il n’y avait, pour un jeune royaliste tel que moi et pour un homme de gouvernement quand même, aucune conscience, aucune décence, au
auvaise foi et de démolition ; en un mot, de me montrer trop homme de gouvernement dans mon indépendance et trop homme d’indépendanc
ministères, la pression contraire de ces ministres ambitieux sur son gouvernement , l’inconciliabilité de leurs prétentions dans les
ésolution de se rejeter tout entier sur les hommes de patriotisme, de gouvernement et de talent, qui avaient appartenu au royalisme
. S’adressait-il à l’un de ses anciens ministres pour lui remettre le gouvernement , il trouvait devant lui un autre ministre, rival
prétendre ni l’énergie de le saisir dans la tempête. Cette période de gouvernement parlementaire était de nature à dégoûter des régi
nement parlementaire était de nature à dégoûter des régimes mixtes de gouvernement  ; ce n’était qu’une oscillation sur l’abîme avant
ernier combat contre la coalition. M. Molé, homme rompu aux crises de gouvernement , avait par son nom, par sa fortune, par sa haute
omme d’esprit, rompu par l’âge et par l’expérience aux résolutions de gouvernement , aux statistiques de chambres, aux tactiques d’él
e un des défenseurs les plus signalés des droits de la couronne et du gouvernement , pour assister aux débats intimes sur la résoluti
ne fallait pas se tromper. Une erreur de jugement était la ruine d’un gouvernement et peut-être une anarchie de la France et une com
d’après la résolution que je vois déjà toute prise dans ce conseil de gouvernement . » On se récria, on me demanda de m’expliquer ; j
de se précipiter elle-même de la roche Tarpéienne, pour prouver à un gouvernement qui la défie qu’elle est indomptable et libre. Vo
os adversaires et effrayé du vide que votre retraite va faire dans le gouvernement , se retournera tout entier contre la coalition vi
scripteur de leur dynastie ? Comment ce ministre lui-même, remonté au gouvernement par la brèche qu’il a ouverte, se réconciliera-t-
s coalitions, c’est que leur seule œuvre est de saper et de ruiner un gouvernement , sans pouvoir en édifier même l’ombre avec les dé
une anarchie. Je n’ai jamais vu sans effroi se briser gratuitement un gouvernement dont les débris écrasent toujours quelque chose d
roi pour remplacer M. Thiers, se hâta d’accourir pour se saisir de ce gouvernement désorienté. On ne comprenait guère pourquoi l’un
14 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367
sée, aussi patriotique, aussi bien inspirée que la première, ce noble gouvernement de soi-même par soi-même pouvait durer. Les coups
lles séries d’événements et de dégoût de la monarchie d’Orléans et du gouvernement à suffrage restreint dit parlementaire, je fus in
rlementaires que l’on semble tant regretter. Mais quel est donc votre gouvernement  ? me dira-t-on. Le gouvernement alternatif, répon
t regretter. Mais quel est donc votre gouvernement ? me dira-t-on. Le gouvernement alternatif, répondrai-je ; le gouvernement parlem
rnement ? me dira-t-on. Le gouvernement alternatif, répondrai-je ; le gouvernement parlementaire quand on veut penser, le gouverneme
répondrai-je ; le gouvernement parlementaire quand on veut penser, le gouvernement dictatorial quand on veut agir, le gouvernement m
nd on veut penser, le gouvernement dictatorial quand on veut agir, le gouvernement mixte quand on veut à la fois agir et délibérer.
nement mixte quand on veut à la fois agir et délibérer. Pourvu que ce gouvernement du suffrage universel émane de tous les citoyens
e à aucune classe l’oppression des castes sur les âmes, pourvu que ce gouvernement soit l’expression de la justice, qu’importe sa fo
la nation ? Les événements le disent assez, la perfection idéale d’un gouvernement est le rêve qui les fait tous tomber, sans parven
mber, sans parvenir à rien de meilleur. Le vrai cri du temps c’est un gouvernement tel quel ; le temps le changera quand il changera
nc, sans trop croire à nos espérances, et voyons comment le dégoût du gouvernement parlementaire, quand il régnait sur nous, me cond
parlementaire, quand il régnait sur nous, me conduisait à désirer le gouvernement de tous, au lieu du gouvernement des aristocrates
sur nous, me conduisait à désirer le gouvernement de tous, au lieu du gouvernement des aristocrates de tribune. Lamartine. I
e qu’on appelle le régime parlementaire. Si c’était pour arriver à ce gouvernement de vaines paroles et d’odieuses intrigues qu’on a
banquets et qui finira inévitablement par des séditions. Est-ce là le gouvernement parlementaire ? ou n’est-ce pas plutôt une petite
secouer tout sans rien remplacer. II Mais les scandales de ce gouvernement inexpérimenté, qu’on appelait le gouvernement par
ais les scandales de ce gouvernement inexpérimenté, qu’on appelait le gouvernement parlementaire, me convainquirent que le pouvoir v
, ni assez large, ni assez populaire, pour affecter le privilège d’un gouvernement national ; qu’elle n’avait rien de permanent, de
 ; qu’il fallait pourvoir d’avance aux catastrophes inévitables de ce gouvernement déjà démoli dans l’opinion des masses, en donnant
ouve plus de force pour faire de sa liberté, modérée par la règle, un gouvernement . Entre l’échafaud des tribuns du peuple et les ba
ne me gênait dans ma situation politique parlementaire soit envers le gouvernement , soit envers l’opposition légitimiste, soit enver
entrevoyais dans l’ombre du lointain, comme une dernière ressource du gouvernement en France, après la chute, certaine selon moi, de
d’attente pour remplacer un édifice écroulé dans ces éventualités de gouvernements qui seraient appelés par le hasard à remplacer le
és de gouvernements qui seraient appelés par le hasard à remplacer le gouvernement menaçant et menacé de 1830. La république se prés
pulaires. Une fois les idées progressives admises en pratique dans le gouvernement d’une société bien faite, la monarchie peut être
ment on attribua généralement cette déclaration d’hostilité loyale au gouvernement à la rancune personnelle d’une ambition trompée,
’il demandait encore, mon premier acte politique a été de proposer au gouvernement de la seconde république, qui partageait mon impa
15 (1874) Premiers lundis. Tome II « Thomas Jefferson. Mélanges politiques et philosophiques extraits de ses Mémoires et de sa correspondance, avec une introduction par M. Conseil. — I »
nce sur elle, attaquons-nous à elle pour qu’elle soit préparée. « Les gouvernements sont républicains, dit-il, en proportion seulemen
ortion le contrôle et l’élection populaires… Le véritable principe du gouvernement républicain est de reconnaître à chaque citoyen l
in lui-même de 1800 à 1808, il remit alors par un bienfait signalé le gouvernement de son pays dans les voies sincèrement démocratiq
les principes, comme celle de 1776 en avait été une dans la forme du gouvernement  ; elle ne fut pas, il est vrai, comme la première
s : être fédéraliste aux États-Unis, c’est en effet se ranger pour le gouvernement central par opposition au gouvernement des États
est en effet se ranger pour le gouvernement central par opposition au gouvernement des États particuliers. Jefferson, à cette époque
opinion détaillée sur la constitution qui se discutait alors. « Notre gouvernement , dit-il, avait besoin d’un lien plus fort ; mais
s affaires, dans les doctrines politiques, dans la marche générale du gouvernement . Washington, sur la fin, fléchit ; à partir de 93
vous nous avez quittés. Au lieu de ce noble amour de la liberté et du gouvernement républicain qui nous a fait surmonter toutes les
de nous imposer la substance, comme il nous a déjà donné la forme du gouvernement de l’Angleterre. La grande masse de nos citoyens
rois branches de la législature, tous ceux qui ont des places dans le gouvernement et ceux qui en désirent, tous les gens timides qu
John Taylor, qui lui avait envoyé ses Recherches sur les principes du gouvernement , et l’autre à Samuel Kerchival, qui le consultait
à l’origine, chez les meilleurs patriotes, il y avait inexpérience du gouvernement du peuple par lui-même. « À dire vrai, ajoute-t-i
que la négation de la monarchie ne constituait pas nécessairement un gouvernement populaire, bien que c’en fût la première conditio
16 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
ouci de popularité, même sans souci de rester en bons termes avec les gouvernements nouveaux et de se tenir toujours du côté du manch
dans les hautes classes. Il ne faut pas oublier qu’à cette époque, le gouvernement étant aux mains de prêtres, Richelieu, Père Josep
la cour et qui ont reçu comme une estampille officielle ; respect du gouvernement et conviction que rien ne lui échappe et que c’es
érance. C’est ici que se voit bien, peut-être, la pensée maîtresse du gouvernement de cette époque. Que l’on combatte à mort un part
l y eût autre chose encore dans la pensée ou dans l’arrière-pensée du gouvernement d’alors. Pour le gouvernement de Louis XIV, les p
s la pensée ou dans l’arrière-pensée du gouvernement d’alors. Pour le gouvernement de Louis XIV, les protestants étaient des républi
nde à l’intérieur. Tout n’était pas faux dans cette arrière-pensée du gouvernement  ; mais ceci est caractéristique d’une autre manie
stique d’une autre manie, très analogue du reste à la précédente, des gouvernements despotiques. Ils ont la manie de se chercher des
is et de tellement les chercher qu’ils en créent pour en trouver. Les gouvernements despotiques sont des femmes jalouses. Celles-ci v
soit, et qu’à force de la redouter il semble qu’elles la désirent. Le gouvernement despotique veut avoir des ennemis ; et il les sup
avaient d’autres que celles qu’elles ont. Tel est l’état d’esprit des gouvernements despotiques. Et c’est-à-dire, comme l’a démontré
comme l’a démontré Platon dans une jolie page, que ce ne sont pas des gouvernements , mais des « factions ». Ce sont des partis qui on
s oppressibles pour pouvoir être oppresseurs. Ce ne sont donc pas des gouvernements , puisqu’ils ne gouvernent pas à proprement parler
démon qu’il dénonçait et voulait détruire. Il ne savait pas dire aux gouvernements  : « Ne vous mêlez jamais d’affaires religieuses e
la guerre civile, ne la faites pas. » Il ne savait pas dire cela aux gouvernements  ; mais sachant, non sans raison historique, que l
aux gouvernements ; mais sachant, non sans raison historique, que les gouvernements intervenaient toujours, soit pour une religion, s
ion du tout ; ce qu’il faudrait, c’est que la cause pour laquelle les gouvernements font des guerres à l’intérieur disparût. » A se d
t ; à soutenir les sectes religieuses les unes contre les autres, les gouvernements ont fait souhaiter que toutes les religions cessa
es et sans moines, ayant des chefs nommés par elle et indépendante du gouvernement  ; une religion, si l’on me permet de parler ainsi
aimerait une religion gallicane, indépendante et du Saint-Siège et du gouvernement de Versailles et qui ne serait pas sans analogies
t de lui), il veut une religion qui soit tout entière dans la main du gouvernement et des prêtres qui soient des officiers de morale
soient des officiers de morale commandés, gouvernés et soldés par le gouvernement . Autant Montesquieu veut plusieurs puissances dan
, maintenu cependant, « pour le peuple », mais mis entre les mains du gouvernement central comme l’administration et comme l’armée,
tre inoffensif, rudement tenu en laisse et fouaillé ; — et il veut un gouvernement despotique, absolument souverain, mais aidé des l
iques, des libres penseurs et des hommes de mauvaises mœurs. C’est le gouvernement de Genève en son temps glorieux. Rousseau est un
tants, des déistes et des hommes vertueux, sans intervention, dans le gouvernement ni dans la législation, des catholiques, des libr
diaires autonomes destinés à servir de barrières à la souveraineté du gouvernement central. Il me semble ainsi, et il ne faudrait pa
roit devoir punir d’une façon particulièrement sévère les attaques au gouvernement qui seraient faites par les ministres d’un culte
er d’elle-même, lui en donnait une immense et très redoutable pour le gouvernement d’alors ; car l’Église, en 1795, était forte de t
ne fut nullement appliquée, ni en sa lettre ni en son esprit, par le gouvernement du Directoire. La persécution des catholiques et
élastique que possible contre « toute provocation à la dissolution du gouvernement républicain et tout crime attentatoire à la sûret
exécutés pendant la Terreur », et certainement le Directoire était un gouvernement trop modéré ; mais enfin il continuait la traditi
qui n’avait jamais cessé, reprit avec une vigueur toute nouvelle. Le gouvernement dictatorial de Fructidor s’était, dès le premier
mort, et on l’appelait « la guillotine sèche ») du seul caprice d’un gouvernement qui les détestait. Le gouvernement ne se priva po
tine sèche ») du seul caprice d’un gouvernement qui les détestait. Le gouvernement ne se priva point d’appliquer cette loi de proscr
Dans le monde moderne c’est la solution vraie, c’est la vérité. Ni le gouvernement , dans un pays partagé entre protestants, juifs, c
ion d’État ; ni il ne peut, sans de grands inconvénients, partager le gouvernement de l’Église catholique avec un chef spirituel qui
d’athées qui recrute autant de partisans que l’Église catholique. Le gouvernement n’a pas à s’occuper de cela. » Mais le Français r
vêtements longs et à idées courtes. Ils doivent être sous la main du gouvernement , soldés par lui, gouvernés et dirigés par lui, en
le, un peu de dogme, s’ils y tiennent, la fidélité et l’obéissance au gouvernement  ; et avoir de la tenue. Il n’y a pas autre chose
e désirer ? Ni le clergé constitutionnel, qui n’avait besoin que d’un gouvernement fort ; ni le clergé « réfractaire », qui n’avait
ment fort ; ni le clergé « réfractaire », qui n’avait besoin que d’un gouvernement libéral qui ne le fusillât point ; ni la masse de
c’est-à-dire que ce que l’on désirait, c’était la loi de 1795 avec un gouvernement qui la fît respecter ; ce que l’on voulait, c’éta
que ne se mêlât plus en rien des opinions religieuses de personne. Le gouvernement consulaire eût contenté l’opinion en maintenant e
02, ou, pour l’appeler par son nom officiel, à la Convention entre le gouvernement français et Sa Sainteté Pie VII du 18 germinal an
nt exercée en France en se conformant aux règlements de police que le gouvernement jugerait nécessaires pour la tranquillité publiqu
rait nécessaires pour la tranquillité publique ; que, sous le nouveau gouvernement , comme sous l’ancien, les évêques seraient nommés
vernement, comme sous l’ancien, les évêques seraient nommés et par le gouvernement français et par le pape, en ce sens qu’ils seraie
ent français et par le pape, en ce sens qu’ils seraient nommés par le gouvernement et recevraient du pape l’institution canonique et
ient nommés par les évêques, mais à la condition d’être agréés par le gouvernement français ; que le clergé français serait payé par
aveur des Églises ; enfin que les évêques et les curés prêteraient au gouvernement un serment de fidélité et d’obéissance, serment a
et d’obéissance, serment allant jusqu’à l’engagement de « dénoncer au gouvernement les conspirations ou les trames pouvant lui porte
glise de France, non détachée, sans doute, de Rome ; mais attachée au gouvernement français plus étroitement qu’au gouvernement du S
Rome ; mais attachée au gouvernement français plus étroitement qu’au gouvernement du Saint-Siège. Cela ne suffisait point, cependan
ient être reçus, publiés, ni imprimés en France sans la permission du gouvernement  ; que les décrets des conciles ne pourraient être
rraient être publiés en France sans l’examen et sans la permission du gouvernement  ; que la déclaration faite par le clergé français
abolis. C’était la mise en tutelle de l’Église de France aux mains du gouvernement . M. Debidour n’exagère point en écrivant que c’ét
ce, par le Concordat et par les Articles organiques, était soumise au gouvernement nouveau beaucoup plus qu’elle ne l’avait jamais é
u gouvernement nouveau beaucoup plus qu’elle ne l’avait jamais été au gouvernement royal. Je ne retracerai pas les longs démêlés, s
influence sur les âmes que si elle est séparée de l’État ou plutôt du gouvernement , soit par sa puissance, soit par sa liberté. Corp
e l’État, « ordre de l’État », l’Église d’avant 1790 était séparée du gouvernement  ; elle n’en dépendait pas ; elle traitait avec lu
pas ; elle traitait avec lui de puissance à puissance ; elle était un gouvernement spirituel à côté d’un gouvernement d’administrati
ssance à puissance ; elle était un gouvernement spirituel à côté d’un gouvernement d’administration, d’armée et de police. Elle pouv
usions bien précises, parce qu’elle a trop peu duré, étant séparée du gouvernement et n’étant pas une puissance, était une associati
e, c’est une Église confondue avec l’État et soldée et dirigée par le gouvernement , une Église de fonctionnaires timides, craintifs,
La foi vive ne s’attachera jamais qu’à une Église qui ne sera pas le gouvernement . 1802 a préparé la fortune des nouveaux moines d’
ait ; car il leur interdisait de reparaître, et c’était bien vu. Tout gouvernement qui s’attachera à déchristianiser la France devra
asi Église existât en France ; il a préparé ainsi les voies, sous des gouvernements moins autoritaires, à une résurrection ou à un ra
n rajeunissement très puissant des corps religieux non assermentés au gouvernement . Chapitre VI.L’anticléricalisme sous la Restau
du Concordat de 1802. Au fond, elle ne le trouvait pas mauvais. Aucun gouvernement ne trouve mauvais un instrument de despotisme. Se
le, ne voulait pas cependant d’une Église latérale, parce qu’il était gouvernement et gouvernement français et à ce titre pénétré be
as cependant d’une Église latérale, parce qu’il était gouvernement et gouvernement français et à ce titre pénétré beaucoup plus qu’i
. Mais le Français raisonne rarement ainsi. Il en appelle toujours au gouvernement et il disait au gouvernement d’alors, comme il a
arement ainsi. Il en appelle toujours au gouvernement et il disait au gouvernement d’alors, comme il a continué de dire : « Forcez-m
i ces mesures de contrainte contre vous-mêmes ? aurait pu répondre le gouvernement . — Parce que, auraient pu répliquer les anticlér
ne pas leur envoyer nos enfants. Nous sommes le parti libéral. » Le gouvernement , pour les raisons que j’ai dites, accéda partiell
du parti « libéral » portant principalement sur la même question, le gouvernement de Charles X, plus autoritaire que l’ancien régim
vendications du parti religieux en ce sens, ce qui liait les mains au gouvernement , ou tout au moins l’embarrassait fort au cas où i
lus tard. Mais la séparation ne fut demandée à peu près par personne. Gouvernement et hommes du juste milieu en étaient toujours à l
quent, le libéral ne doit accorder la liberté qu’à lui-même. Quant au gouvernement , il atermoyait. Il atermoya pendant dix-huit ans.
État, écoles dont les chefs et les professeurs seraient nommés par le gouvernement , d’autre part des écoles « libres », dirigées soi
’État, en ce sens qu’elles devaient être inspectées par les agents du gouvernement et surveillées par eux, tout particulièrement au
et aux lois ». C’était donc une liberté très limitée encore ; car un gouvernement autoritaire aurait pu faire fermer, conformément
article, toute école libre où l’on n’aurait pas enseigné le culte du gouvernement , toute école libre fréquentée par les enfants des
osés de telle sorte que les fonctionnaires ou membres désignés par le gouvernement y étaient en majorité. Il faut reconnaître du res
u régime furent les suivants. La bonne intelligence de l’Église et du gouvernement d’abord présidentiel, puis impérial, dura jusqu’e
encouragée, il faut le dire, et ce que je blâme parfaitement, par le gouvernement , qui doit toujours en ces matières n’être absolum
mena assez durement le pays. On ne comprend pas très bien comment un gouvernement qui avait pour lui la quasi unanimité de la natio
pression, sans rigueurs du reste, des désordonnés. L’état d’esprit du gouvernement présidentiel et impérial fut cependant celui que
tisfait d’avoir ces deux appuis formidables, le peuple et l’armée, ce gouvernement voulait encore s’appuyer sur l’Église. A partir d
ppartenant à des familles qui n’adoptent ni les principes de 89 ni le gouvernement impérial. L’instruction qui s’y distribue est con
qu’il n’y eût qu’une Église, officielle, domestiquée et obéissante au gouvernement français, se retrouve dans ce document : « Les co
n’ayant ni patrie ni personnalité, obéissant, perinde ac cadaver, au gouvernement absolu d’un étranger… » Ce rapport est, suppose-t
éploraient l’expédition d’Italie, rendaient, avec raison du reste, le gouvernement responsable de l’unité de l’Italie et du triomphe
non autorisées. L’article VII n’ayant pas été adopté par le Sénat, le gouvernement , en vertu d’anciennes lois remontant au xviiie  s
icains pour la plupart, mais d’un républicanisme qui n’agréait pas au gouvernement . Le procureur Bulot cita dans son réquisitoire le
omme illicite. Ce fut le premier coup de cloche. L’année suivante, le gouvernement (ministère Waldeck-Rousseau) apporta un projet de
oisible, pour ainsi agir, de s’appuyer sur le texte même du projet du gouvernement . Ce projet commençait par déclarer « illicites »
ts, s’empressa de confier la présidence du conseil et la direction du gouvernement . Ce fut un gouvernement de combat. Les établisse
la présidence du conseil et la direction du gouvernement. Ce fut un gouvernement de combat. Les établissements congréganistes fure
magistrature, qui, dans les commencements, fit quelque résistance au gouvernement et désira que la loi fût exécutée au moins comme
ce fait que tout jugement émané d’eux, non conforme au bon plaisir du gouvernement , était annulé par un « arrêté de conflit » qui le
leur enlevait le droit de s’occuper de l’affaire dont s’agissait. Le gouvernement , sûr de la Chambre et encore plus, s’il était pos
selon les démocrates, personne n’a aucun droit, personne, excepté le gouvernement . M. Combes reproduisit cette argumentation avec m
ité singulière entre le fait d’être bachelier et le fait de plaire au gouvernement , choses qui semblent bien n’être pas tout à fait
es trois charrettes étaient arrivées à destination. Parallèlement le gouvernement atteignait encore la liberté d’enseignement en fa
uverture de quelque établissement d’enseignement privé que ce fût. Le gouvernement ne fit pas sien ce projet. Il en apporta un autre
our le projet Béraud, et la droite, faute de mieux, pour le projet du gouvernement , dit projet Chaumié. M. Charles Dupuy fit un disc
ranti par rien, puisqu’il avait été stipulé par cette loi même que le gouvernement peut fermer toute école libre, même contre l’avis
veut que ce soit un tribunal ou un arbitre quelconque, indépendant du gouvernement , et non le gouvernement lui-même, qui soit juge e
unal ou un arbitre quelconque, indépendant du gouvernement, et non le gouvernement lui-même, qui soit juge en cette question. La loi
pacité d’enseigner se mesurant à l’indocilité, on peut espérer que le gouvernement républicain donnera un avancement rapide à tout p
tout professeur de l’Université enseignant des choses désagréables au gouvernement . Le débat porta encore sur l’article qui permetta
u gouvernement. Le débat porta encore sur l’article qui permettait au gouvernement de fermer les établissements d’enseignement libre
Cet article donnait pleine faculté d’arbitraire et de bon plaisir au gouvernement . Mais M. Thézard ayant déclaré, comme s’il l’avai
rnement. Mais M. Thézard ayant déclaré, comme s’il l’avait su, que le gouvernement ne fermerait qu’exceptionnellement un établisseme
léon Ier, celui-ci ayant tenu au maintien d’une Église asservie à son gouvernement et les républicains despotistes voulant la suppre
es fidèles, puis ayant été vigoureusement corrigés à leur tour, et le gouvernement ayant supprimé le traitement des curés de ces égl
son, M. Grousseau (de même nuance) reconnaissaient que la conduite du gouvernement depuis un an menait droit à la séparation et que,
jour conciliateur de M. Étienne ; mais la question était posée et le gouvernement , pour la première fois, avait eu un sourire favor
un peu partout. Que les républicains en sortissent, cela dépendait du gouvernement  ; car M. Combes inspirait une extraordinaire conf
érament colérique. Il eut avec la cour de Rome quelques démêlés qu’un gouvernement conciliant ou simplement maître de soi, non seule
évêque de Laval, M. Le Nordez, évêque de Dijon, étaient agréables au gouvernement français et suspects, soit pour leur conduite pri
e de ses fonctions. La lettre romaine fut communiquée par l’évêque au gouvernement français, qui protesta auprès du Saint-Siège, all
s le Concordat, les nominations des évêques devant être faites par le gouvernement français, sauf institution canonique réservée au
estations, relativement à l’affaire de M. Geay, étaient faites par le gouvernement français. En même temps, ordre était donné par le
par le gouvernement français. En même temps, ordre était donné par le gouvernement français et à M. Geay et à M. Le Nordez d’avoir à
e diplomatie et de temporisation, était susceptible d’arrangement. Le gouvernement français fut cassant, brusqua les choses, rappela
qui avaient eu jusqu’alors à choisir entre l’obéissance à l’égard du gouvernement français et l’obéissance à l’égard du Saint-Siège
ait vingt fois — toute la responsabilité de ces graves mesures sur le gouvernement pontifical. Aussi, dès le 4 septembre, discourant
et de l’État, il avait manifesté ses inquiétudes patriotiques : « Les gouvernements étrangers… peuvent chercher à profiter d’une brou
à profiter d’une brouille un peu prolongée entre le Saint-Siège et le gouvernement français pour se faire accorder quelques avantage
Je ne saurais, quant à moi, leur en vouloir : ils font leur métier de gouvernements . C’est à nous à ne point nous prêter bénévolement
’État et, par conséquent, sinon fonctionnaire, du moins subordonné au gouvernement , tout propos politique, comment peut-on interdire
appartient à tous et non à quelques-uns : incontestable, car sous un gouvernement universel et libre, un culte ne peut être exclusi
de liberté ; qu’elle ne dit pas exactement et littéralement ce que le gouvernement pense et veut qu’on pense et que, par conséquent,
comme l’estampille et l’apostille de l’État et feront comme partie du gouvernement  ; et l’on aura ce spectacle curieux d’un gouverne
comme partie du gouvernement ; et l’on aura ce spectacle curieux d’un gouvernement « affranchissant » et « libéralisant » la France
at avait interdit, à savoir les communications, non contrôlées par le gouvernement français, entre le Saint-Siège et l’Église frança
x fidèles de France lues en chaire sans avoir passé par la censure du gouvernement français ? Ils trouveront évidemment que la loi n
ement, par une bonne administration du pays ? Ceci regarde surtout le gouvernement et aussi les parlementaires en tant que contrôlan
que contrôlant, surveillant et inspirant le travail administratif du gouvernement . Or, non, la popularité ne s’acquiert pas, en Fra
ances qui l’avaient produite. D’abondant remarquez encore que le seul gouvernement français, au xixe  siècle, qui n’ait pas été du t
français, au xixe  siècle, qui n’ait pas été du tout populaire est le gouvernement de 1830-1848, parce que, sans aucun idéal, il ne
a maison est une duperie, et ce que le Français demande le moins à un gouvernement , c’est d’être une bonne ménagère. Les hommes poli
pas, qu’il ne le serait que sans députés et sans juges nommés par le gouvernement  ; qu’il ne le serait que par le gouvernement dire
sans juges nommés par le gouvernement ; qu’il ne le serait que par le gouvernement direct et la magistrature élue. Le moment viendra
que l’on prodigue quand on ne peut pas en donner une autre. Quant au gouvernement , il n’a, pour se soutenir contre ses ennemis et p
cela » et qu’il est absolument incapable de voir autre chose dans le gouvernement de la France et dans toute l’histoire moderne. Et
sur une disgrâce. « Ah ! qu’un anticlérical est dur à abattre ! » Les gouvernements savent cela et que faire une campagne anticlérica
e a son point de saturation ; mais le moment reviendra toujours où un gouvernement dans l’embarras, et j’ai montré qu’ils sont desti
nné eux-mêmes à leurs enfants une éducation de couleur désagréable au gouvernement . J’ai dit en ne plaisantant qu’à moitié : la seul
l n’y a jamais mouvement général pour faire deux choses à la fois. Un gouvernement peut faire plusieurs choses à la fois ; un peuple
musera les masses. Voilà les raisons pourquoi et partis politiques et gouvernements seront longtemps encore comme forcés de revenir p
pas faire autre chose. Et remarquez que ce ne sont pas seulement les gouvernements et les politiciens qui ont le plus grand intérêt
e la guerre, de tous les rapports qui parvinrent des commandements au gouvernement , de toutes les confidences qui furent faites, et
qui paraît vicieux, mauvais, dangereux, absurde dans une démarche du gouvernement despotique ou du parti despotique, en est le prin
as du tout. Un pouvoir spirituel, n’est-ce pas ? L’empire partagé, le gouvernement partagé ! Quelqu’un commandant aux âmes et quelqu
nation comme l’Angleterre ou la Hollande, une nation distincte de son gouvernement et ayant réellement une vie propre en dehors de c
une minorité. C’est ce qu’on a appelé, très justement, le mensonge du gouvernement parlementaire. Car enfin s’il est prouvé, et il l
ce n’est des lois de circonstance, qui sont précisément des actes de gouvernement et de gouvernement despotique — ils se font nomme
de circonstance, qui sont précisément des actes de gouvernement et de gouvernement despotique — ils se font nommer pour gouverner, p
e n’a pas les droits de l’homme quand il pense d’autre manière que le gouvernement . Il habitue les esprits à considérer qu’un homme
soit défendue. Allez, Messieurs. » Le parti libéral dirait enfin au gouvernement , quel qu’il fût : « Vous n’êtes où l’on vous a mi
de entre les citoyens, vous êtes toujours, plus ou moins vivement, un gouvernement de guerre civile ; et que, créé pour défendre, ma
e vous dites vrai. » A ce discours, il est infiniment probable que le gouvernement répondrait : « Je dépends des électeurs. Avec vot
urais pour moi trois mille sur huit millions. Souffrez que je sois le gouvernement d’un parti, comme tous les gouvernements depuis 1
ions. Souffrez que je sois le gouvernement d’un parti, comme tous les gouvernements depuis 1789 ; et du parti le plus fort. — Mais
ouvernements depuis 1789 ; et du parti le plus fort. — Mais être le gouvernement d’un parti, c’est être gouverné par un parti. Omn
audrait voir. Ce n’est pas si certain qu’on s’obstine à le croire. Un gouvernement de parti est vite dévoré par son parti même, dont
ti même, dont il ne réussit jamais à satisfaire tous les appétits. Un gouvernement de justice impose beaucoup. Il a, dans une Républ
e beaucoup. Il a, dans une République, quelque chose de la majesté du gouvernement royal, lequel est par définition et quelquefois e
e République qu’on est le plus sensible à ce qui est le bon aspect du gouvernement royal. Mon scepticisme ne va peut-être pas assez
ue je suis tenté de lui reprocher ; mais j’ai tendance à croire qu’un gouvernement de justice se créerait assez vite un très grand p
assez vite un très grand parti et pourrait ainsi être, lui aussi, un gouvernement de parti, mais d’un parti juste. En tout cas, pou
t cas, pour continuer un instant le dialogue, le parti libéral dit au gouvernement  : « Soyez libéral. » Le gouvernement répond aux l
ialogue, le parti libéral dit au gouvernement : « Soyez libéral. » Le gouvernement répond aux libéraux : « Soyez les plus nombreux,
17 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
e dans l’auteur du Léviathan, l’autre dans l’auteur de l’Essai sur le gouvernement civil ; mais c’est surtout en France, au xviiie  
. En outre, ils sont pour la liberté politique et pour le contrôle du gouvernement par les assemblées. Pour toutes ces raisons, ils
révolutionnaire : ils le redoutaient même régulier et modéré dans le gouvernement de l’État. Au dogme de la souveraineté du peuple,
inguées et à ce qu’ils appelaient les supériorités, afin de donner au gouvernement de la démocratie plus de suite, plus d’unité, plu
cachaient une dissidence capitale. Les doctrinaires considéraient le gouvernement mixte, composé de monarchie, d’aristocratie et de
ais comment on gouvernera. Or, ils pensaient que le principal but des gouvernements est d’assurer le bien-être des populations ; seul
vernements est d’assurer le bien-être des populations ; seulement les gouvernements , suivant eux, s’y prenaient mal pour assurer ce b
ts, suivant eux, s’y prenaient mal pour assurer ce bien-être, car les gouvernements croient que c’est par des règlements, des protect
e maxime de l’empereur Napoléon Ier : « C’est un grand défaut dans un gouvernement que de vouloir être trop père : à forcede sollici
s (livre curieux, trop peu connu) assez indifférent sur les formes de gouvernement , et semble même assez peu favorable à l’esprit d’
lasse de l’État est la classe industrielle et que, par conséquent, le gouvernement lui appartient. Déjà, à la vérité, vous voyez par
rminer par une organisation nouvelle de la société sous l’empire d’un gouvernement populaire énergique et concentré : c’est l’union
e démocratique et du principe saint-simonien ; suivant les autres, le gouvernement doit seulement servir à faire la révolution et à
truit la tyrannie de la noblesse. Mais cette œuvre une fois faite, le gouvernement doit disparaître à son tour comme étant le dernie
18 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352
mois de la république, il m’apportait plus de plans de finances qu’un gouvernement en fusion ne pouvait en entendre et en écarter. I
pas comprendre le fils. Il lui fallait, pour comprendre sa valeur, un gouvernement dictatorial assis sur la popularité d’un nom indi
ntre ces fausses fureurs et ces fausses promesses des oppositions aux gouvernements qui n’avaient d’autres crimes que de n’être pas a
commandement et l’obéissance par l’habitude, c’était pour lui tout le gouvernement . Les théories, les systèmes, les socialismes, n’é
s de publicistes pour lesquels il ne dissimulait pas son dédain. — Le gouvernement parlementaire, disait-il avec l’ironie profonde d
me était capable de profiter de l’expérience, il reconnaîtrait que le gouvernement parlementaire n’est bon qu’à renverser successive
e ; le Directoire exécutif tente vainement ses coups d’État contre le gouvernement parlementaire, Bonaparte le renverse du vent de s
; il renverse lui-même Bonaparte en 1814. Les Bourbons reviennent, le gouvernement parlementaire les laisse tomber et fuir jusqu’à G
squ’à Gand ; Waterloo les rend nécessaires pour sauver la nation ; le gouvernement parlementaire abandonne Bonaparte à Sainte-Hélène
nement parlementaire abandonne Bonaparte à Sainte-Hélène ; il fait du gouvernement de Louis XVIII un tiraillement sans repos pendant
de Louis XVIII un tiraillement sans repos pendant tout son règne. Le gouvernement parlementaire provoque la lutte avec Charles X ;
. Le gouvernement parlementaire provoque la lutte avec Charles X ; le gouvernement parlementaire triomphe et renvoie le roi à l’exil
enthousiasme encore ; la république de nécessité sauve la France ; le gouvernement parlementaire se hâte de choisir parmi les candid
int militaire et calme, sous un despotisme intelligent et modéré ; le gouvernement parlementaire recommence à poindre dans les coali
ecommence à poindre dans les coalitions d’opinions incompatibles. Dix gouvernements renversés en un demi-siècle attestent en vain que
ix gouvernements renversés en un demi-siècle attestent en vain que ce gouvernement ne sait ni se fonder ni se défendre. Proclamez ma
se défendre. Proclamez maintenant la perfection et la permanence d’un gouvernement qui ne sait ni s’établir ni durer ! Voilà son his
donne un dictateur ; il frappe à droite et à gauche, il se défait des gouvernements parlementaires, obstacle à tout, au bien comme au
une armée chez un peuple militaire. Mais, le jour où il fonderait un gouvernement à deux ou trois têtes, un gouvernement parlementa
is, le jour où il fonderait un gouvernement à deux ou trois têtes, un gouvernement parlementaire dans l’élection duquel il n’intervi
iendrait pas, il pourrait mesurer sa déchéance au progrès fait par ce gouvernement . Le jour où le gouvernement parlementaire serait
surer sa déchéance au progrès fait par ce gouvernement. Le jour où le gouvernement parlementaire serait achevé, il créerait de nouve
evé, il créerait de nouveau la force contre la force, c’est-à-dire le gouvernement de quelques-uns contre un. La révolution serait f
eux esprits ou dix volontés, c’est-à-dire pas une. Voilà pourquoi les gouvernements parlementaires les plus libres n’ont jamais recon
econnu à l’armée sous les armes le droit électoral. Je me trompe ; le gouvernement parlementaire de 1849 a nommé une fois deux chefs
ive droite sous le président de la république. Quinze jours après, le gouvernement n’existait plus. Le coup d’État était devenu inév
 ! Qu’on lise mon avant-dernier numéro de mes Conseils au peuple ! Le gouvernement est un monologue, pendant qu’il gouverne toute an
oyez la Belgique, où ni majorité ni minorité ne peuvent en sortir. Le gouvernement parlementaire refuse de gouverner : la volonté na
me. Qu’adviendra-t-il ? ou un coup d’État ou une révolution. Voilà le gouvernement parlementaire ou le gouvernement des factions. — 
p d’État ou une révolution. Voilà le gouvernement parlementaire ou le gouvernement des factions. — La responsabilité n’est nulle par
épublique ! Peu importe, pourvu que le monde puisse se gouverner. Le gouvernement , ce n’est pas seulement la forme, c’est la vie de
nement, ce n’est pas seulement la forme, c’est la vie des nations. Le gouvernement des factions ou le gouvernement des intrigues, c’
a forme, c’est la vie des nations. Le gouvernement des factions ou le gouvernement des intrigues, c’est le gouvernement parlementair
gouvernement des factions ou le gouvernement des intrigues, c’est le gouvernement parlementaire ! Essayez-en cinquante fois. Cinqua
n discours, quoique alors j’eusse fait la république pour détruire le gouvernement parlementaire. Je sentais la force de ses considé
19 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
servation et distinction des ordres politiques C’est l’esprit des gouvernements aristocratiques que les liaisons de parenté, les
pouvoir de tester, fut étranglé par ordre des éphores, défenseurs du gouvernement aristocratique101. Lorsque les démocraties se for
térisé la barbarie de premiers âges, en assurant par la forme même du gouvernement aristocratique la certitude et la distinction des
a multitude des plébéiens avait été dangereuse aux aristocraties, aux gouvernements du petit nombre, autant elle était capable d’agra
e. Voilà pourquoi nous lisons dans l’histoire romaine que tant que le gouvernement de Rome fut aristocratique, le droit des mariages
de Sparte sont peu nombreuses, mais elles s’observent. — Tant que le gouvernement de Rome fut aristocratique, les Romains se montrè
es douze tables fut la source de toute la jurisprudence. — Lorsque le gouvernement devint démocratique, le petit peuple de Rome, com
sénatus-consultes d’intérêt privé. Néanmoins dans le temps même où le gouvernement romain était déjà devenu démocratique, les formul
ts sont disposés à reconnaître docilement l’équité naturelle sous les gouvernements humains ! Ainsi tandis que sous l’aristocratie, l
ossible le sens qui leur était propre. Ainsi en changeant de forme de gouvernement , Rome eut l’avantage de s’appuyer toujours sur le
ommuniquant tous ces droits privés au peuple, ils rendent la forme du gouvernement entièrement aristocratique par un seul titre de l
20 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
e ? Il le mène fatalement à l’inverse de toute sociabilité et de tout gouvernement , c’est-à-dire à l’inverse de toute perfection soc
lle origine de la société, et de la politique, de la souveraineté des gouvernements , n’est-elle pas le délire de l’imagination ? Les
urs qui lui conviennent ! Malheur au peuple qui chercherait ainsi son gouvernement dans les nues ! il serait mort avant de l’avoir t
iation nationale. VIII Quand Rousseau touche à la question des gouvernements , il devient plus inintelligible encore ; il est i
e tirer de ses divisions, subdivisions, pondérations, un seul mode de gouvernement applicable. Toute affirmation de pouvoir y est co
ivinité de Dieu incarnée dans le pontife ou dans le corps sacerdotal, gouvernements mixtes, où les pouvoirs se gênent par les frottem
 ; despotisme, tyrannie, anarchie, enfin maximes destructives de tout gouvernement , telle que celle-ci : « La souveraineté ne peut
alité abstraite substituée à toute réalité pratique, et qui rend tout gouvernement impossible en le rendant purement idéal. Écoutez
ns la philosophie politique du peuple, et de substituer en matière de gouvernement quelques vérités pratiques, et par cela même divi
mière législation ? Qu’est-ce que la souveraineté ? Qu’est-ce que les gouvernements  ? Y a-t-il une seule forme de bon gouvernement ?
 ? Qu’est-ce que les gouvernements ? Y a-t-il une seule forme de bon gouvernement  ? Y en a-t-il plusieurs également bonnes, selon l
r, de l’amour de la patrie un culte, et du dévouement des citoyens au gouvernement une sainteté. Ce but de la société politique ains
rner, c’est refléter Dieu dans les lois ; bien défendre les lois, les gouvernements et les peuples, c’est être le ministre de la natu
c’est la vice-divinité dans les lois. XVI Et qu’est-ce que les gouvernements  ? Les gouvernements sont la souveraineté en actio
ité dans les lois. XVI Et qu’est-ce que les gouvernements ? Les gouvernements sont la souveraineté en action, le mécanisme soci
s les pouvoirs électifs : pourvu que la souveraineté y soit obéie, le gouvernement existe et la société y est maintenue. Ces formes
et la société y est maintenue. Ces formes diverses et successives de gouvernement ne sont ni absolument bonnes, ni absolument mauva
graphie même des peuples qui adoptent telle ou telle de ces formes de gouvernement . Patriarcale en Orient, théocratique dans les Ind
, mobile, inconstante, militaire et dynastique en France, la forme du gouvernement varie partout, la souveraineté jamais. Du patriar
et créer sur l’univers en feu la souveraineté du hasard ; de tous ces gouvernements et de tous ces gouvernants, la souveraineté, souv
re. XVII Ce besoin divin de la souveraineté administrée par des gouvernements plus ou moins parfaits, est le travail le plus pe
tes de la nature sociale révélées par Dieu lui-même à l’humanité. Les gouvernements font les lois. Qu’est-ce donc que les lois ? Les
s lois ? Les lois sont des règlements obligatoires promulgués par les gouvernements pour faire vivre les sociétés nationales en ordre
ôtre aime ; choisissez ! XVIII De ces lois promulguées par les gouvernements , expression diverse de la souveraineté de la natu
isation même de l’homme, et nécessaires à l’homme en société, quelque gouvernement du reste qu’il ait adopté pour vivre en civilisat
lois qui concernent la vie, la famille, la propriété, l’hérédité, le gouvernement , la morale, la religion, la défense de la patrie,
lle pour périr au moins ensemble sur les cendres du même foyer ! Les gouvernements n’ont été institués que pour défendre la propriét
ui est aussi le supplément de l’autorité paternelle, si nécessaire au gouvernement de la famille, doit exister sans contrôle de l’Ét
21 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265
oclamait l’expression la plus haute de l’esprit humain, en matière de gouvernement , jusqu’à l’Éclectisme lui-même ; depuis le canapé
ration, qu’on nous comprenne bien ! nous n’entendons pas seulement un gouvernement , mais une époque, — rechercher comme le botaniste
tué, à elle seule, la Restauration. Si ces idées-là survécurent à un gouvernement qui les partagea trop, ou qui ne put rien contre
é cet autre bilan qui eût complété et précisé le premier, le bilan du gouvernement et des partis. Il y eut des fautes de part et d’a
n droit de compter. Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet [Le Pays, 11 mai 1855.] IV Q
red Nettement publia son Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet. Si le premier de ces ouvrages ne révé
nts intellectuels. En publiant son Histoire de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet, M. Nettement ne nous a donné que la s
entrepris de raconter, cette histoire enfin de la littérature sous le gouvernement de juillet, qui est l’histoire de la jeunesse et
t qui serait allé au fond des hommes et des choses littéraires que le gouvernement de juillet a vus naître et a vus mourir ; si c’ét
l’accent d’un homme flatté l’impertinent éloge qu’un homme d’État du gouvernement de juillet fit un jour tomber sur son livre. « Vo
vérité que M. Nettement, dans son Histoire de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet, n’a mis que de la sympathie partout o
ment, pour qui lit cette étonnante Histoire de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet, il y a là un parti pris ou un mot d’o
t dans l’ensemble de son dessein l’Histoire de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet, qu’elle fût écrite, d’ailleurs, par M
chées si amèrement à l’auteur de l’Histoire de la Littérature sous le gouvernement de Juillet ? Il y a bien pis que l’ignorance qui
remplacé les principes. Dans cette histoire de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet apparaissent nécessairement dans leur
e l’est pas, de toutes les forces de la littérature française sous le gouvernement de juillet, il n’y a d’exagéré ou de grandi que l
ment plus comment caractériser. L’historien de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet prétend avoir connu l’auteur de la Com
y avait à dire de cette Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet. Libre de tout engagement avec cette l
aux quand il ne sonne pas creux. L’Histoire de la Littérature sous le Gouvernement de Juillet est encore à faire, et celle de M. Net
22 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
e et contrainte par les cabales parlementaires, qui reprochaient à ce gouvernement sa seule vertu, et qui lui remettaient sans cesse
le à contenir dans un moment où l’effervescence d’une révolution sans gouvernement donne de l’air à tous les soupiraux de Paris et d
atriotisme, le zèle sacré de leur famille, de leur propriété, de leur gouvernement , monarchie ou république, commenceront à s’étonne
ntre la propagande révolutionnaire ; ils se rangeront autour de leurs gouvernements , un moment abandonnés, pour défendre le pays, le
les limites, l’existence, la forme, quelle qu’elle soit, de tous les gouvernements adoptés par tous les peuples ; c’est de déclarer
déclarer la république française compatible avec toutes ces formes de gouvernement , dont elle n’a pas le droit de discuter la conven
d’institutions. » Ce fut cette diplomatie, unanimement adoptée par le gouvernement de 1848, qui jeta sur les matières incendiaires d
l’Europe. Le peuple, il faut le reconnaître, fut aussi éclairé que le gouvernement  ; les partis même, et les plus exaltés, applaudir
ette déclaration d’inviolabilité de tous les territoires, de tous les gouvernements et de tous les traités, même les plus onéreux pou
us les traités, même les plus onéreux pour la France ; c’est qu’aucun gouvernement , monarchique, représentatif ou républicain, n’eut
er à former des coalitions nationales contre nous, les princes et les gouvernements eurent assez à faire pour se préserver eux-mêmes
es folles, coupables et insignifiantes de propagande armée contre les gouvernements voisins par des bandes furtives et désavouées du
re les gouvernements voisins par des bandes furtives et désavouées du gouvernement français, une incursion d’une poignée de Parisien
fut avortée aussitôt que conçue, par l’entente loyale entre les deux gouvernements . L’invasion de Chambéry fut réprimée par le commi
de m’informer de cette violation de territoire. J’offris moi-même au gouvernement sarde de prêter les soldats de la France au gouve
de la république envoyés par moi dans les États de Bade. Aucun de ces gouvernements étrangers n’eut à accuser la république de ces fu
prêter un seul Français à des excitations de guerre civile contre un gouvernement avec lequel nous étions en paix. Il en fut de mêm
. La guerre civile, au contraire, portée, formulée, encouragée par un gouvernement étranger contre des gouvernements avec lesquels c
portée, formulée, encouragée par un gouvernement étranger contre des gouvernements avec lesquels ce gouvernement étranger n’est pas
ar un gouvernement étranger contre des gouvernements avec lesquels ce gouvernement étranger n’est pas en guerre, cette guerre civile
de la France dans les temps réguliers ; elle n’eut que le mérite des gouvernements de transition, elle ne compromit rien de l’avenir
it resté dans le cabinet des Tuileries. XVI Maintenant un autre gouvernement a surgi ; mais la France est toujours la France,
napolitaine sans concession quand nous désirons concilier à Naples le gouvernement représentatif avec la maison de Bourbon, illibéra
c la maison de Bourbon, illibérale et tracassière en Toscane quand le gouvernement toscan se popularise par l’esprit de Léopold et d
23 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
— la Papauté, malgré la preuve très aisée à produire que de tous les gouvernements de la terre c’est encore elle qui, politiquement,
ais, mais qu’il accepte toujours, se confiant au temps et à Dieu. Les gouvernements actuels, plus ou moins hostiles, ne montrent plus
s hostiles, ne montrent plus, il faut bien l’avouer, les passions des gouvernements du xviiie  siècle. Les peuples, eux, les ont moin
i, depuis que ce principe a été établi dans le monde sous la forme du gouvernement de l’Église, l’orgueil, qui ne veut pas obéir et
’Église romaine et de l’Ordre qui l’avait sauvé. D’un autre côté, les gouvernements qui s’en allaient perdant de plus en plus la noti
’organiser l’union impie, et, par le fait, ils l’appuyèrent ; car les gouvernements font toujours ce qu’ils n’empêchent pas. Qu’on se
elle, soutinrent les grandes traditions de l’épiscopat. Plus tard, le gouvernement français, d’abord si passif, intervint. L’opinion
renommée que la postérité ne ratifiera pas, fut de tous les hommes de gouvernement qui s’employèrent contre les Jésuites celui qui m
les Réductions, dans les Colonies, dans le Royaume, par des actes de gouvernement , par des pamphlets, par des calomnies, par d’abom
desseins des ennemis de l’Église. Ils étaient parvenus à séduire les gouvernements , c’est-à-dire ce qu’il y a de plus fort, de plus
révolutions resteraient peut-être éternellement impuissantes, si des gouvernements aveugles n’avaient la faiblesse de les épouser. L
ent contre le ciel, retomberaient seulement pour les souiller, si les gouvernements restaient dans leurs devoirs de gouvernement. Qu’
ur les souiller, si les gouvernements restaient dans leurs devoirs de gouvernement . Qu’on parle tant qu’on voudra d’opinion publique
c’est là précisément ce qui arrivait en Europe vers l’année 1766. Les gouvernements catholiques méconnaissant leur grandeur passée, l
engés par la paternelle affection des Pontifes et la considération du gouvernement romain. Ils en étaient à leur seizième congrégati
s hommes ont goûté au succès ils deviennent insatiables. La haine des gouvernements de Portugal, de France, de Naples et d’Espagne, n
x qui, appuyés aux antiques traditions, s’opposaient aux volontés des gouvernements , se pressèrent et faillirent l’emporter, dès le d
n. Le schisme aurait élevé de telles complications en Europe pour les gouvernements qui avaient l’insolence d’en parler, que très pro
sacrifier, et il perdit l’un et sacrifia l’autre en acceptant de son gouvernement la mission de faire nommer un pape s’engageant d’
sans le reconnaître. Quand la popularité des premiers jours, que les gouvernements lui créèrent d’autant plus aisément qu’ils s’acco
aint, dans la basilique de Saint-Pierre, la bulle In Cœna Domini. Les gouvernements applaudissent ; car toute concession est grosse d
uissante et majestueuse, être l’expression vivante de la force de son gouvernement . Dans ces luttes avec la conscience du Pontife qu
lle attribua au poison vengeur des Jésuites la mort d’un Pape que ses gouvernements avaient tué. Mais l’ignorance seule bégaie aujour
des spectacles qu’ils donnaient au monde, — mais par-dessus tous ces gouvernements d’insensés qui ne voyaient pas ce qu’ils auraient
de Loyola, cet Institut n’est-il pas avec la République romaine et le gouvernement anglais depuis Cromwell, les trois plus belles ch
24 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »
 A. Thiers : Histoire de la Révolution française IXe et Xe volumes Gouvernement directoral. — Carnot. — La Réveillère-Lepaux. — 1
reurs derrière les trophées àe l’héroïsme et de la victoire. Aussi le gouvernement directorial a-t-il été communément jugé avec beau
llière-Lepaux tenaient pour la ‘Constitution et voulaient imprimer au gouvernement une direction moyenne, également éloignée de l’éc
tidor et durant les vingt mois qui suivirent, celui qui représente du gouvernement directorial toute la partie bonne et honnête, de
et les mécontents de toute espèce que suscitait contre lui le nouveau gouvernement formaient une opposition suffisamment redoutable,
ire doit relever l’injustice de ces reproches : mais tant pis pour un gouvernement , quand on lui impute tout à crime. L’une de ses q
uverner, et cette impuissance doit le condamner à se retirer : que de gouvernements ne s’étaient pas usés depuis le commencement de l
ns de l’an VI et de l’an VII furent républicaines, mais contraires au gouvernement  ; et la majorité des Conseils se déclara encore u
les partis sont indomptables par la seule puissance de la raison. Le gouvernement qui veut leur parler le langage de la justice et
d despotisme pour dompter les esprits irrités. Le Directoire était ce gouvernement légal et modéré qui voulut faire subir le joug de
25 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
anton, ils pourraient être utiles au centre, et, sans prendre part au gouvernement local, servir dans le gouvernement général. Ainsi
u centre, et, sans prendre part au gouvernement local, servir dans le gouvernement général. Ainsi fait un lord, un baronnet, un squi
s choisis par elle veillent aux intérêts de l’ordre. Convoquée par le gouvernement , dirigée par lui, contenue ou interrompue au beso
évêchés et des abbayes. — Préférence qu’ils obtiennent dans l’État. —  Gouvernements , offices, sinécures, pensions, gratifications. — 
s à la noblesse. De ce genre, sont en province les trente-sept grands gouvernements généraux, les sept petits gouvernements généraux,
ovince les trente-sept grands gouvernements généraux, les sept petits gouvernements généraux, les soixante-six lieutenances générales
néraux, les soixante-six lieutenances générales, les quatre cent sept gouvernements particuliers, les treize gouvernements de maisons
énérales, les quatre cent sept gouvernements particuliers, les treize gouvernements de maisons royales, et nombre d’autres, tous empl
il pour cela une permission, « la permission d’aller résider dans son gouvernement  ». Mais la place est fructueuse : le gouvernement
er résider dans son gouvernement ». Mais la place est fructueuse : le gouvernement général du Berry vaut 35 000 livres de rente, cel
e, celui de la Guyenne 120 000, celui du Languedoc 160 000 ; un petit gouvernement particulier, comme celui du Havre, rapporte 35 00
ance générale, comme celle du Roussillon, 13 000 à 14 000 livres ; un gouvernement particulier, de 12 000 à 18 000 livres ; et notez
valet de Versailles est sénateur ; les femmes de chambre ont part au gouvernement , sinon pour ordonner, du moins pour empêcher les
’ils sont presque des démocrates ». Du moins « ils veulent retirer le gouvernement à l’oligarchie ministérielle entre les mains de l
ités qui jusqu’alors allaient de droit à l’ancienneté du service, les gouvernements et les commandements des provinces et des villes.
res leur pain pour donner des carrosses aux riches  Bref le centre du gouvernement est le centre du mal ; toutes les injustices et t
France en 1789, 55, 248. — Marquis d’Argenson, Considérations sur le gouvernement de la France, 177. — Duc de Luynes, Journal, XIII
V, 287 ; XIII, 33, 158, 162, 218, 233, 237 ; XV, 268 ; XVI, 304. — Le gouvernement de Ham vaut 11 250 livres, celui d’Auxerre 12 000
1776 avait réduit ainsi ces diverses places (Waroquier, II, 467) : 18 gouvernements généraux à 60 000 livres, 21 à 30 000, 114 gouver
I, 467) : 18 gouvernements généraux à 60 000 livres, 21 à 30 000, 114 gouvernements particuliers, dont 25 à 12 000 livres, 25 à 10 00
3. Mme Campan, Mémoires, I, 296, 298, 300, 301 ; III, 78  Hippeau, le Gouvernement de Normandie. IV, 171 (Lettre de Paris, du 13 déc
26 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
arce qu’elle était en effet composée de souverains solitaires sous le gouvernement d’un être très bon et très puissant, optimus maxi
ec la dureté des cyclopes dont parle Homère ; la dureté de ce premier gouvernement était nécessaire, pour que les hommes se trouvass
ment était nécessaire, pour que les hommes se trouvassent préparés au gouvernement civil, lorsque s’élèveraient les cités. La premiè
r les plébéiens, dont les unions n’étaient pas ainsi consacrées. — Au gouvernement théocratique où les dieux gouvernaient les famill
e où les dieux gouvernaient les familles par les auspices, succéda le gouvernement héroïque où les héros régnaient eux-mêmes, et don
’est sa puissance, dans les limites de l’ordre naturel, parce que son gouvernement n’est ni tranquille ni durable, s’il ne sait poin
t naturel. On a pleinement démontré dans cet ouvrage que les premiers gouvernements du monde, fondés sur la croyance en une providenc
l’état de famille. La religion fut encore le fondement principal des gouvernements héroïques. Elle fut pour les peuples un moyen de
nements héroïques. Elle fut pour les peuples un moyen de parvenir aux gouvernements populaires. Enfin, lorsque la marche des sociétés
27 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — III. (Suite et fin.) » pp. 454-472
servations de sa vie publique et les fruits de son expérience sur les gouvernements et sur les hommes. C’est l’ouvrage où il se peint
ès tout, dit à cette occasion l’auteur en parlant de lui-même, que le gouvernement de Venise ait été plus ou moins digne d’éloges ou
ns digne d’éloges ou de blâme ? Qu’y a-t-il de commun entre lui et ce gouvernement  ? Comment pourrait-on soupçonner qu’en sa qualité
rait-on soupçonner qu’en sa qualité de Français il pût être jaloux du gouvernement , de la prospérité, du bonheur ou de la gloire des
ui ne s’abaissa véritablement que depuis la fin du xviie  siècle ; ce gouvernement jaloux, mystérieux, si longtemps sage, de qui la
it. Le dernier acte par où périt la république de Venise, la chute du gouvernement et l’abolition de l’État en 1797, offre un puissa
ns sa seconde édition. Ces chapitres, qui retracent la destruction du gouvernement vénitien, ont ainsi reçu du témoin le plus essent
Venise, et, en excitant les hommes exaltés, il renversa le fantôme de gouvernement aristocratique qui restait encore debout : Dans
t de son nom, on feignait un crédit qu’on n’avait pas. Il y avait des gouvernements à détruire, des peuples à soulever, des républiqu
réflexions qui semblent plutôt se rapporter à la France de 1819 qu’au gouvernement vénitien en aucun temps (t. IV, p. 234). Mais dan
ui ne croient point à la réalité de cette conjuration : selon lui, le gouvernement de Venise n’était nullement hostile au duc d’Osso
contre la monarchie espagnole. Il n’y avait, entre le vice-roi et le gouvernement vénitien, qu’une brouillerie simulée, une guerre
s projets du vice-roi éventés et sans aucune chance de succès, que le gouvernement vénitien se serait décidé à sévir contre tous les
osition modérée qui, dans plus d’un cas, et sans déroger aux idées de gouvernement , eut à défendre les principes constitutifs de la
28 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte Gaston de Raousset-Boulbon »
rançaise contre les empiétements journaliers et maintenant assurés du gouvernement américain. Aujourd’hui nous redisons ce noble nom
apprit qu’un Français venait d’être fusillé, comme un pirate, par le gouvernement mexicain, et que ce Français, ce jeune homme, qu’
iles, et le pousse dans des voies de prospérité, d’intelligence et de gouvernement . C’était la conquête au profit de ceux que l’on c
le pays outré, presque révolté, n’en pouvant plus, et d’y établir un gouvernement quelconque, n’apparut, ne se forma et ne se clari
r de la Sonora. Raousset s’était engagé à en obtenir la concession du gouvernement mexicain, à y attirer l’émigration française, à e
quand il s’agit de l’exploiter qu’il put juger de la mauvaise foi du gouvernement auquel il avait affaire et des dispositions génér
t affaire et des dispositions générales du pays contre cet incroyable gouvernement . Alors, mais seulement alors, il comprit que l’ex
ts, qui nous émeut, nous, les admirateurs de tant d’âme, mais que les gouvernements aux longues pensées doivent un jour méditer. Un h
homme meurt, tué sur son idée, cela fait engrais à l’avenir sous les gouvernements qui prévoient et qui se souviennent. Mais nous so
aime mieux périr, que de se dénationaliser, comme le lui proposait le gouvernement mexicain. Il a bien sur le front un reflet de la
e son vivant, osaient l’appeler « le Pirate » (et il faut dire que le gouvernement qui l’a tué a eu la pudeur, dans sa sentence de m
29 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — II. (Suite.) Janvier 1830-mars 1831. » pp. 105-127
objet de sonder les dispositions de la Bretagne à l’égard du nouveau gouvernement , et d’engager les officiers des troupes en garnis
a l’occasion de l’engager. Eût-on réussi jamais à le fixer du côté du gouvernement  ? De l’humeur dont il était, j’en doute fort, à m
ns qu’il n’eût bientôt espéré d’imprimer de son propre caractère à ce gouvernement . Mais, dans tous les cas, ses démarches, avec un
stifie ses collaborateurs de la veille d’être entrés d’emblée dans le gouvernement  : N’ayant cessé de vouloir, de demander pour la
pour avoir jeté les fondements. Quant à lui, qui reste en dehors du gouvernement , il n’a qu’à poursuivre dans sa voie : Le Natio
était ennemi par essence : La véritable indépendance vis-à-vis d’un gouvernement dont le principe est bon, mais qui peut bien ou m
l’opposition par parti pris, que de ce qu’on appela, sous le dernier gouvernement , d’un mot odieux et flétri, le ministérialisme. C
à main armée ne s’était pas accomplie ; mais il ne critique point le gouvernement  ; bien plutôt il le défend ; il l’excuse de tâton
ic. Jusqu’à ce qu’elle se soit opérée complètement et d’elle-même, le gouvernement sera privé de sa direction la plus indispensable 
de moyens termes, tels qu’en proposaient alors les hommes ralliés au gouvernement . Il se hasarde (12 septembre) à demander la proro
nir les choses où elles sont. « On a conquis en principe le véritable gouvernement représentatif » (13 septembre) ; que pourrait-on
a rendu ni plus ni moins ardents que nous ne l’étions sous le dernier gouvernement … L’obstacle est écarté… il n’y a plus qu’à marche
Carrel, c’est une juste confiance dans le principe essentiel de notre gouvernement  : la souveraineté du peuple représentée par la so
l exprime à plus d’une reprise la voie moyenne où il voudrait voir le gouvernement marcher, et le sens qu’il tirait alors de la révo
verser, par des complots d’élèves en droit et de sous-lieutenants, un gouvernement appuyé sur les lois et sur la force d’inertie de
e produise sur lui une impression pénible. Il blâmait la faiblesse du gouvernement en ces journées. Se promenant dans les rues de Pa
30 (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série
etit nombre de choses commandées, qu’un minimum, toujours diminué, de gouvernement . La démocratie, pour que rien ne soit commandé pa
souveraineté, et chacun organisant, non pas la souveraineté, mais le gouvernement , d’une manière qui exclut a souveraineté du nombr
ement, d’une manière qui exclut a souveraineté du nombre. L’un met le gouvernement dans l’équilibre de différents pouvoirs dont aucu
e comme auparavant : « Vous me dites que les peuples auront besoin de gouvernements forts… Si la monarchie vous paraît forte à mesure
ue, dans ce cas, Naples, Madrid et Lisbonne doivent vous paraître des gouvernements vigoureux… Soyez persuadé que pour fortifier la m
it un libéral ; c’est simplement un homme qui sait ce que c’est qu’un gouvernement . Il est spirituel, homme de bonne compagnie, capa
chose du monde dont elle avait le plus d’envie. » — Il demande à son gouvernement un secrétaire de légation. Il lui faudrait un hom
du corps social et priver, pour ainsi dire, de cité. Votre système de gouvernement est une organisation de l’ostracisme. Du reste, v
iété parfaitement organisée. Il a fallu un État, une civilisation, un gouvernement et une police rien que pour se réunir. Loin que l
matière sociale quelquefois il ne sort rien, et cela fait un peuple à gouvernement despotique ; quelquefois, très rarement, chez les
Voilà trois choses : un essai de séparation des pouvoirs, un essai de gouvernement libéral, un essai de constitution écrite. Eh bien
is. Certes, il est difficile d’être plus que de Maistre partisan d’un gouvernement fort ; seulement, si l’on entend par gouvernement
istre partisan d’un gouvernement fort ; seulement, si l’on entend par gouvernement fort un gouvernement arbitraire, on inspire à de
ouvernement fort ; seulement, si l’on entend par gouvernement fort un gouvernement arbitraire, on inspire à de Maistre une amère pit
est le caprice, ce n’est pas pour mettre le caprice sur le trône. Un gouvernement c’est la volonté nationale mieux comprise qu’elle
rice ; c’est une tradition qui vit, qui parle et qui sait vouloir. Un gouvernement arbitraire n’est pas un mauvais gouvernement, c’e
et qui sait vouloir. Un gouvernement arbitraire n’est pas un mauvais gouvernement , c’est l’absence de gouvernement. C’est ainsi enc
ment arbitraire n’est pas un mauvais gouvernement, c’est l’absence de gouvernement . C’est ainsi encore qu’il paraît singulièrement «
t voici ce qu’il a répondu. On se plaint de ce que là où il n’y a pas gouvernement de tous par tous, il n’y a pas de justice. Mais l
e, que la monarchie héréditaire. Si l’on n’avait jamais ouï parler de gouvernement et qu’il fallût en choisir un, on prendrait pour
ées de Saint-Pétersbourg sont, le sous-titre le dit, un traité sur le gouvernement temporel de la Providence. Un homme tout uni, ou
peuvent être unis à moins que de se soumettre tous ensemble à un même gouvernement qui les règle tous. » — Puisque vous êtes chrétie
, elle a le suicide, répond Bonald, le suicide, cette ultima ratio du gouvernement de l’âme, « l’acte suprême de la puissance de l’â
onarchique, voilà la grande vérité à établir. Quand elle éclatera, un gouvernement non monarchique paraîtra une infraction aux lois
elles, comme serait un corps qui ne graviterait pas. Prouver que tout gouvernement non monarchique est un monstre, voilà le but. — L
ement non monarchique est un monstre, voilà le but. — La place que le gouvernement occupe dans le système, et comme dans la hiérarch
organisations particulières que nous sommes, ou que nous formons, le gouvernement est là, suspendu. Que doit-il être ? S’il est pro
vernement est là, suspendu. Que doit-il être ? S’il est prouvé que le gouvernement de la Divinité sur le monde est monarchique, que
et fort bien, nous le verrons, et il la méprise : « Ceux qui, dans le gouvernement des affaires humaines, se dirigent uniquement par
intellectuelle à affirmer et à démontrer que l’ancien régime était un gouvernement libéral, et une autre partie à repousser de toute
ment libéral, et une autre partie à repousser de toutes ses forces le gouvernement libéral, de sorte que, si on lui faisait le piège
le piège de mettre bout à bout ses vues historiques et ses dogmes de gouvernement , on aurait des prémisses libérales se développant
’ancienne constitution française ramenée à son véritable esprit, quel gouvernement pondéré, souple, fort, aisé et libéral pouvait so
s, mais d’une manière périodique, et qui vote l’impôt et surveille le gouvernement , sans l’exercer. — Et je prétends que c’est la Fr
cet état d’esprit. De Maistre, qui n’a pas vu un atome de liberté, de gouvernement mixte et tempéré, de constitution complexe, dans
n’est qu’une complexité plus grande, de plus en plus grande, dans le gouvernement d’un peuple, à mesure que le peuple lui-même cont
tuants ont cru établir un Etat quand ils ne faisaient que déplacer le gouvernement . C’est à cette faute initiale que Mme de Staël re
ents possibles de quoi que ce soit sur l’individu. Lui parlez-vous de gouvernement  ? Il vous dira : défiez-vous ; le gouvernement es
du. Lui parlez-vous de gouvernement ? Il vous dira : défiez-vous ; le gouvernement est un organe de l’État qui a une tendance invinc
ue tout son droit. Je ne prétends point par là qu’il faut le moins de gouvernement possible ; c’est la théorie de Godwin et c’est ce
attribue, mais ce n’est pas la mienne ; je ne demande pas le moins de gouvernement possible, je demande un minimum de gouvernement,
mande pas le moins de gouvernement possible, je demande un minimum de gouvernement , ce qui n’est pas la même chose. Je demande qu’on
mande qu’on détermine exactement les limites strictes de l’utilité du gouvernement , qui deviendront celles de son droit et celles de
au-delà desquelles sa force doit être nulle. — « Il ne faut point de gouvernement hors de sa sphère, mais dans cette sphère il ne s
ans cette sphère il ne saurait en exister trop ». — Je demande que le gouvernement soit une activité libre dont la mesure de force s
es de son temps se battaient pour la préférence à donner à tel ou tel gouvernement , en quoi bon nombre d’entre nous les suivent enco
t point là la question principale, qu’avant tout il faut faire à tout gouvernement sa part, qu’il faut être l’ennemi de tout gouvern
t faire à tout gouvernement sa part, qu’il faut être l’ennemi de tout gouvernement qui n’admet pas ce partage, et qu’on peut tolérer
t qui n’admet pas ce partage, et qu’on peut tolérer, aider même, tout gouvernement qui l’admet. C’est même une, du moins, des raison
; c’est qu’elle soit un droit personnel et non une loi générale et un gouvernement . — Une religion dont chacun soit le maître, le ju
le « sentiment religieux », tout est atroce dans la religion devenue gouvernement  ; la religion personnelle n’inspire que de bonnes
religions qui ne fussent pas organisées en sociétés religieuses et en gouvernements religieux, et il a cru les trouver chez les Grecs
par elle-même, société dans la société, ayant ses lois propres et son gouvernement sur les esprits ; cela lui suffit ; il y croit vo
sée. Dans certains pays, il a même ses princes de l’église, il est un gouvernement , il est une « religion sacerdotale » ; il tombera
e une ville où le premier effort du protestantisme a été de fonder un gouvernement théocratique d’une certaine solidité et d’une cer
oup de gens. Il disait au roi : Vous n’êtes pas souverain ; vous êtes gouvernement , ce qui est très différent. Il disait au peuple :
s changements d’attitude, est tout entier là. En 1816, il est avec le gouvernement contre la chambre ; et je le crois bien, car la c
s n’êtes pas souverains ! — En 1828, il est avec la chambre contre le gouvernement  ; et je le crois bien, car le gouvernement de 182
avec la chambre contre le gouvernement ; et je le crois bien, car le gouvernement de 1828 prétend être Louis XIV : Vous n’êtes pas
é de la presse, liberté des cultes, inamovibilité de la magistrature, gouvernement parlementaire. La liberté de la presse n’est pas,
lisé la nation au point que voilà l’Etat, c’est-à-dire en pratique le gouvernement , qui est tout, qu’il convient plus que jamais qu’
r, comme nous l’enseigne Rousseau, mais en pratique c’est toujours le gouvernement , lequel trouve le moyen d’être oppresseur non seu
premier abord, d’être salarié de l’Etat sans être un fonctionnaire du gouvernement , et d’être payé sans être tenu d’être obéissant.
a satisfaction à ceci qu’au moins ce ne sont pas les mêmes. Enfin, le gouvernement parlementaire est la plus grande garantie de libe
’un moyen, et qu’un moyen formidable de « limiter » et de réduire son gouvernement , pour répondre aux mille petits moyens d’oppressi
our répondre aux mille petits moyens d’oppression continuelle dont le gouvernement dispose. Quand il n’a que cette liberté-là, il ne
re la nature, en bien voir les limites et en conjurer les dangers. Le gouvernement parlementaire est une liberté, c’est un pouvoir l
ment en France, la première chose qu’il ait faite a été de prendre le gouvernement  ; la seconde, de subir celui de la foule. Vouloir
. Vouloir gouverner, se résigner à être gouverné, c’est l’histoire du gouvernement parlementaire. Comment, en conjurant le premier d
cher les deux ? D’abord il faut tâcher d’ôter ses prétendus titres au gouvernement parlementaire. Les députés croient toujours qu’il
verains eux-mêmes. Ils disent couramment, ce qui est significatif : «  Gouvernement parlementaire, gouvernement représentatif. » Ce s
t couramment, ce qui est significatif : « Gouvernement parlementaire, gouvernement représentatif. » Ce sont des mots impropres, et c
ns à avoir la passion contraire. C’est la nôtre qui va être loi. » Le gouvernement représentatif, suivant sa propre logique, doit se
ment représentatif, suivant sa propre logique, doit se transformer en gouvernement direct, c’est-à-dire ne plus être. Mais cette log
la députation en est une autre, comme la pairie, comme la royauté. Un gouvernement composé de trois fonctions gouvernementales est o
e ces trois fonctions, et rien de plus. Quand elle prétend prendre le gouvernement , elle renverse la constitution tout entière, d’ab
eux. Donc, avant tout, tâchons d’établir fermement ce principe que le gouvernement du pays par les députés est inconstitutionnel, es
irrationnel, et est funeste. — Ensuite opposons aux empiètements du «  gouvernement parlementaire » des barrières autres que des rais
n peuple, elle est plus oppressive qu’un roi ; plus oppressive que le gouvernement démocratique direct, plus oppressive que le gouve
ssive que le gouvernement démocratique direct, plus oppressive que le gouvernement personnel absolu. Le gouvernement direct serait a
ique direct, plus oppressive que le gouvernement personnel absolu. Le gouvernement direct serait absurde en ce qu’il ne gouvernerait
’on sache qui gouverne, et à qui précisément il faut s’en prendre. Ce gouvernement , si manifeste et en plein jour quant à ses opérat
iendront toujours à l’une d’elles, et l’autre, se trouvant écartée du gouvernement , deviendra immédiatement opposition, résistance,
loi, ce qui est leur office, et d’autre part à avoir contrôle sur le gouvernement , et, par le contrôle, influence indirecte, ce qui
aineté du peuple intervenant de temps en temps, brusquement. C’est le gouvernement direct accidentel, c’est-à-dire quelque chose de
ccidentel, c’est-à-dire quelque chose de beaucoup plus mauvais que le gouvernement direct ; car le gouvernement direct, s’il était p
ue chose de beaucoup plus mauvais que le gouvernement direct ; car le gouvernement direct, s’il était possible de l’organiser dans u
exercer constamment, une certaine suite. Mais le plébiscite, c’est le gouvernement direct appelé un jour, subitement et par hasard,
qu’il a prononcés de 1815 à 1840. La « souveraineté » nulle part ; le gouvernement partagé en divers pouvoirs, qui se limitent à la
qui voulait l’être, la liberté s’établissait grâce aux faiblesses du gouvernement , par les énergies des communes, des corporations,
netteté d’intelligence. C’est surtout à la théorie et à l’analyse du gouvernement parlementaire qu’il s’est consacré. De tous les p
justes et trouveraient un fondement, ce serait bien dans le cas où le gouvernement parlementaire disparaîtrait, et même dans le cas
e gouvernement parlementaire disparaîtrait, et même dans le cas où le gouvernement parlementaire, changeant de nature en changeant d
il le fût. — La plus pénétrante, solide et prévoyante doctrine sur le gouvernement parlementaire, c’est bien dans Royer-Collard qu’i
llard qu’il faut la chercher. Mieux que personne, il a bien vu que le gouvernement parlementaire est la plus solide garantie de libe
plus solide garantie de liberté qu’un peuple puisse avoir ; et que le gouvernement parlementaire peut devenir, à n’être pas constitu
fonction et ne pas dégénérer en son contraire. — Il a montré que tout gouvernement qui n’est pas sincèrement parlementaire ne peut ê
r celui-là. Il a, sinon détruit, du moins poussé à bout la chimère du gouvernement direct et du régime plébiscitaire, aussi vaine qu
venir que du silence des assemblées et non de leur existence, que le gouvernement parlementaire peut, lui aussi, devenir un despoti
pratiqué et gouvernant directement, c’est-à-dire que nous voilà au «  gouvernement direct » et au plébiscite quotidien. Non, il y a
otence, et cela est le contraire même, et est la ruine de l’esprit du gouvernement parlementaire. Toute cette partie de l’œuvre de R
ser, à définir, à enseigner. Il est le vrai maître non seulement en «  gouvernement selon la charte », mais en gouvernement parlement
rai maître non seulement en « gouvernement selon la charte », mais en gouvernement parlementaire, et même en démocratie, pour tout l
exposé avec profondeur et avec une admirable clarté la philosophie du gouvernement représentatif. IV. Toutes ces idées il les
lui-même, à lui tout seul, et qu’il se sentait tel. Peu fait pour le gouvernement , et évitant soigneusement d’en faire partie, il é
nt d’en faire partie, il était tour à tour contre les empiétements du gouvernement , de la chambre, de la foule, une barrière solide,
a été un défenseur des libertés nécessaires, — puis un professeur de gouvernement libre. Je me le représente très souvent comme un
fois la concurrence et le concours font la société libre sans que le gouvernement soit rendu faible ; d’autre part, vivant dans un
ut l’être qu’avec profit. Guizot Guizot a inventé le parti, le gouvernement et la doctrine du juste milieu. — On n’invente pa
qu’elle existe, quelle que soit la forme de l’État, et même sous les gouvernements despotiques comme sous les autres. La seule diffé
re, des peuples qui n’ont point de classe moyenne, et où, partant, le gouvernement non seulement n’est pas, mais ne peut pas être un
nt, le gouvernement non seulement n’est pas, mais ne peut pas être un gouvernement d’opinion. L’antiquité n’a pas connu les classes
ditions, pour qu’une classe moyenne existe efficacement et pour qu’un gouvernement d’opinion s’établisse et dure. C’est précisément
lente et pénible élaboration de la classe moyenne, et, par suite, du gouvernement d’opinion, et par suite du gouvernement représent
se moyenne, et, par suite, du gouvernement d’opinion, et par suite du gouvernement représentatif. « Le tiers état est un fait immens
elle, ou au moins l’histoire moderne, ne soit pas une introduction au gouvernement de M. Guizot. Il y a cependant cette idée très ju
ine force eussent leur action proportionnée à leur importance dans le gouvernement de l’État ; que, devant la difficulté de ce mécan
is par une participation directe au maniement des affaires publiques. Gouvernement d’opinion, et gouvernement représentatif, voilà l
recte au maniement des affaires publiques. Gouvernement d’opinion, et gouvernement représentatif, voilà la double forme du gouvernem
nt d’opinion, et gouvernement représentatif, voilà la double forme du gouvernement moderne, ou plutôt gouvernement d’opinion régular
présentatif, voilà la double forme du gouvernement moderne, ou plutôt gouvernement d’opinion régularisé, rendu normal et précis par
utôt gouvernement d’opinion régularisé, rendu normal et précis par le gouvernement représentatif, voilà l’unique forme du gouverneme
et précis par le gouvernement représentatif, voilà l’unique forme du gouvernement chez les modernes. Mais encore comment, dans quel
lement répandus et en examinant ce qu’ils ont de légitime, comme tout gouvernement doit faire, mais avec cette compétence spéciale q
un bon historien philosophe. — Il est assez rare que l’on conçoive le gouvernement idéal, voire même celui du ciel, autrement qu’à s
, je ne sais quel bidental consacré par la foudre ; c’est un moyen de gouvernement , sans autre mystère, c’est un excellent, honnête,
tère, c’est un excellent, honnête, généreux, habile et utile moyen de gouvernement . Les sociétés, en durant, se compliquent. Leur ad
sprit social, lui assurer une participation de plus en plus grande au gouvernement , voilà la liberté, la vraie liberté pour le citoy
précieux secours, une allégeance et un progrès. Remarquez donc que le gouvernement représentatif, ou plutôt le gouvernement parlemen
ogrès. Remarquez donc que le gouvernement représentatif, ou plutôt le gouvernement parlementaire, ou plutôt le gouvernement sollicit
représentatif, ou plutôt le gouvernement parlementaire, ou plutôt le gouvernement sollicitant l’assistance d’un parlement, n’est pa
qu’un premier pas dans cette voie. Le système parlementaire, c’est le gouvernement disant au citoyen : « Aidez-moi. La machine est t
responsabilité, surtout où il s’exerce et s’instruise. Il faut que le gouvernement soit pénétré partout par le gouverné. C’est là qu
qu’est la vraie liberté du citoyen. Elle consiste à faire partie d’un gouvernement qui n’est pas fermé, muré et grillé. Elle consist
on ; — 3° gouverner libéralement, c’est-à-dire faire pénétrer dans le gouvernement le plus d’initiatives individuelles possible. Cet
mérite personnel, quand il est éclatant. Si donc il était vrai que le gouvernement rationnel et naturel dût appartenir à la classe m
entière, chaque classe selon sa compétence, qui devrait avoir part au gouvernement , la classe moyenne gardant, si l’on veut, et j’en
r savoir, leur grande information et une habileté dans la pratique du gouvernement qui ne me semble guère avoir été égalée, Guizot e
ort. Elle lui donne de la vigueur et lui ôte de l’autorité. Guizot au gouvernement avait des attitudes de combat plus que de gouvern
ité. Guizot au gouvernement avait des attitudes de combat plus que de gouvernement . Il avait l’air moins d’un premier ministre que d
vait à l’assaut plus qu’on ne le soutenait contre les assaillants. Le gouvernement parlementaire en était véritablement un peu fauss
sionniste dans le pays. A la vérité, l’État dans la pratique étant le gouvernement , l’État aussi est un parti. C’est incontestable.
de l’État, au profit des établissements de l’État, au profit même du gouvernement qui les dirige. » De ce système futur d’enseignem
ourage ou la force d’aller ; — cet enseignement, quoique donné par le gouvernement qui est un parti, n’ayant rien, mettant toute sa
en discussion ; — cet enseignement représentant plutôt l’État que le gouvernement , et, en tant qu’image, en quelque manière, et rep
et de soutiens dans le pays pour cette politique. Il est malaisé à un gouvernement issu d’une révolution de n’être pas dans l’extrêm
manifestation et un grand acte. Dès les premiers mois d’existence du gouvernement de Juillet, Guizot a très heureusement et spiritu
reusement et spirituellement défini cet état de choses. Il a dit : le gouvernement de Juillet a son article 14. La charte de 1815 av
interprété, annulait tous les autres, en permettant de les violer. Le gouvernement de Juillet a son article 14. Il a sa charte, sa c
tude de résistance beaucoup plus énergique que celle dont a besoin un gouvernement ancien et aux origines confuses et oubliées. Le «
érité, au point de vue pratique, ce vice originel est un pur rien. Un gouvernement est un fait historique. Il puise sa légitimité da
opieux de raisonnements et d’argumentations. — D’où il suivrait qu’un gouvernement issu d’une révolution ne peut pas être un gouvern
suivrait qu’un gouvernement issu d’une révolution ne peut pas être un gouvernement de discussion. C’est la vérité, et les personnage
s sont ce qu’il y a de plus impropre à fonder un régime libéral. — Le gouvernement de Juillet était donc condamné, comme tout autre
ondamné, comme tout autre à l’issue d’une révolution, à n’être pas un gouvernement de discussion. Mais, ce qui est à son grand honne
tre le parti des digues. » Il est très vrai, en thèse générale, qu’un gouvernement doit être une initiative et qu’il perd à ne pas l
, et avec éclat, par tout le monde et dans tous les sens. L’office du gouvernement est alors de dire, même avec une fermeté un peu i
’être séduit et trompé par les apparences ; il a pu croire qu’avec un gouvernement comme celui de Guizot, de Molé, de Thiers ou de L
l a pu croire aussi qu’il soutiendrait par esprit de conservation tel gouvernement aussi chimérique et aventureux que possible ; il
tion donnait raison à Guizot sur ce point. L’opposition reprochait au gouvernement « la torpeur » du pays ; c’était un des lieux com
elle prétendait que le pays réclamait une plus grande coopération au gouvernement . Il ne la réclame pas bien énergiquement, réponda
ue qu’à la vérité l’agitation réformiste était superficielle et qu’un gouvernement plus rigoureux l’aurait réprimée bien facilement 
, depuis trente-cinq ans, et depuis huit ans presque tout le poids du gouvernement , et encore plus presque tout le poids de » discus
La France, jetée en pleine démocratie en 1848, après quelques mois de gouvernement républicain ou plutôt de révolution, a été démocr
ur à cette situation prépondérante. Elles ont une grande part dans le gouvernement de la nation, parce qu’il s’est trouvé que le suf
ssez à une légère mais réelle divergence qui existe entre l’esprit du gouvernement proprement dit et l’esprit de l’administration. L
vernement proprement dit et l’esprit de l’administration. L’esprit du gouvernement est celui des classes moyennes tenant compte des
cette sujétion et relativement affranchi de ce souci ; et ainsi ni le gouvernement , quoique tiré des classes moyennes, ni les foncti
euve de la pratique. Ce que les classes moyennes auraient donné comme gouvernement , on ne le sait pas V. C’était un grand espr
se finale. Il a laissé moins une théorie politique, qu’une théorie de gouvernement  ; mais cette théorie de gouvernement est très bel
rie politique, qu’une théorie de gouvernement ; mais cette théorie de gouvernement est très belle, très élevée, très large et très p
e lui a certainement manqué à Guizot. Il a été le dernier ministre du gouvernement aristocratique en France, et le dernier chef de l
bourgeoisie. Cette aristocratie n’a point démérité pendant son court gouvernement . Elle s’est montrée intelligente, sage, prudente,
ractère français, beaucoup pour des causes qui tiennent au système de gouvernement qu’elle pratiquait. Car il est à remarquer que si
it et elle était indisciplinée, parce qu’elle était française ; et le gouvernement parlementaire avec sa lutte continuelle d’homme à
tème de consultation populaire, ce qui est absolument nécessaire à un gouvernement aristocratique. Elle n’a pas songé à trouver un m
doute « cet hommage aux mânes d’un tel homme » d’emporter avec eux le gouvernement aristocratique. 1. Recherches philosophiqu
31 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364
utur de ce jeune homme ; ils songèrent à l’accaparer pour le parti du gouvernement par une de ces petites places qui soldent mal, ma
mps après, le poète Arnault, qui occupait une haute situation dans le gouvernement des lettres, obtint pour Béranger de M. de Fontan
es heureux, et revenons au poète du peuple. VII À mesure que le gouvernement de la Restauration durait, sa nature, ses difficu
rain pontife prêt à lui inféoder le royaume ; les oscillations de son gouvernement , jeté, des mains prudentes de M. de Villèle, aux
t de l’opposition populaire en France une puissance plus forte que le Gouvernement . Béranger avait ressenti ces torts dans son cœur
ès qu’elle pense, elle conspire : elle conspire à haute voix sous les gouvernements despotiques ; elle conspire à voix basse sous les
s les gouvernements despotiques ; elle conspire à voix basse sous les gouvernements absolus. Or dans ce qu’on appelle la Révolution e
tort de s’en servir quelquefois dans ses chansons de guerre contre le gouvernement des Bourbons. Nous n’offensons pas sa chère mémoi
our la foi d’autrui ; une indépendance mutuelle de l’État, qui est le gouvernement des corps par les lois, et de la religion, qui es
le gouvernement des corps par les lois, et de la religion, qui est le gouvernement de Dieu par la conscience ; une égalité, non de n
u relatif de ses forces, une assistance paternelle et fraternelle des gouvernements et des citoyens aux classes les plus déshéritées
ne ; une Providence de tous pour tous, exprimée et administrée par un gouvernement de la misère publique, sans faiblesse pour la par
it derrière l’autel et qui s’assurait mutuellement les importances du gouvernement . Je m’étais absolument refusé à la confiance et à
évolution de Juillet, à toutes les avances du prince nouveau et à son gouvernement , qui m’offraient avec instance un rôle dans le dr
dépendant, pour débattre les intérêts de la nation. Sans lien avec le gouvernement , sans affiliation avec les oppositions dynastique
re que les circonstances politiques devinrent plus menaçantes pour le gouvernement de Louis-Philippe, et que les crises, dont ce gou
es pour le gouvernement de Louis-Philippe, et que les crises, dont ce gouvernement et la France étaient agités par l’ambition des or
e étaient agités par l’ambition des orateurs et des écrivains dont ce gouvernement était l’ouvrage, se rapprochèrent davantage d’un
rance, qui a tous les droits, l’avait adoptée, et puisque le pire des gouvernements est d’être sans gouvernement, je ne conspirais pa
l’avait adoptée, et puisque le pire des gouvernements est d’être sans gouvernement , je ne conspirais pas contre cette royauté ; je l
vous en juillet 1830. Je ne puis donc à aucun prix me rallier à votre gouvernement autrement qu’en votant et en parlant à la Chambre
urité, mon seul apanage et mon seul devoir. Je n’attaquerai pas votre gouvernement  ; je pourrai même avoir à le défendre comme volon
. XXI Je n’avais pas tardé à défendre en effet presque seul ce gouvernement de raison si déloyalement et si impolitiquement a
eurs. Ce crime contre la bienséance a eu son expiation en 1848 ; leur gouvernement , miné par eux, est tombé sur eux, hélas ! et il e
n propre but, et qu’il fallait se hâter de lui imposer à elle-même un gouvernement pour qu’elle eût un terme et un nom. « J’étais li
t satisfaits d’une abdication et d’une régence ; ceux-ci formaient un gouvernement municipal et provisoire à l’hôtel de ville avec M
llers, des Chambres, dont vous étiez les élus, vous garantissaient le gouvernement . L’Europe vous admirait, les royalistes se rallia
s après 1830 ; elles agitaient convulsivement les dernières années du gouvernement de Juillet. La République, que l’on accuse à tort
le où est ma force : je serai plus véritablement utile là que dans le gouvernement . Le peuple, en me voyant rentrer dans son sein, n
as, ajouta-t-il, que je croie que la politique, qui est la science du gouvernement , soit un vain mot, et qu’il faille s’en rapporter
t être irrésistible. Qu’a-t-il manqué à votre république de 1848 ? Un gouvernement , que l’Assemblée nationale n’a pas su ou n’a pas
s rues de Paris, mon avis est qu’il fallait donner à la république un gouvernement plus concentré et plus dictatorial encore que vos
que un gouvernement plus concentré et plus dictatorial encore que vos gouvernements parlementaires, meilleurs pour saccader des trône
les sectes qui perdent la liberté. La liberté a tout autant besoin de gouvernement que la monarchie ; le peuple est un beau nom, mai
mais il lui faut une forme : le chef-d’œuvre de l’humanité, c’est un gouvernement . » XXIX Ces pensées étaient précisément le
tastrophe et le peu de ressentiment qu’il manifesta contre le nouveau gouvernement napoléonien. « Ceci, lui dis-je un jour après l’é
32 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
touchante demande et en exigea l’assurance formelle. J’espère que le gouvernement sous lequel le ciel me fera mourir sera assez bon
de l’irruption des armées françaises venant à Rome pour renverser ce gouvernement dont je faisais partie, quoique sans mérite de ma
ue onze jours, parce que la piété du peuple inspirait des craintes au gouvernement . Le Saint-Père fut ensuite transféré à Savone, où
le cœur du peuple. Il reprit les rênes et rappela son ami Consalvi au gouvernement . Pendant cette indécision, Murat se déclara, livr
ux qui nous menaçaient, nous avions été obligé de subir la volonté du gouvernement français déchu, qui ne voulait pas souffrir, dans
de son persécuteur. « Nous ne trouvons d’appui et d’asile que dans le gouvernement pontifical, et notre reconnaissance est aussi gra
temps après ce dernier entretien. Léon XII le pleura. En annonçant au gouvernement français la perte que le monde venait de faire, l
e. Ils sont à Rome ce que les Narseis étaient au sein des cours et du gouvernement asiatique dans l’antiquité. Race éminemment polit
mer de bonne heure aux affaires sans que ses fautes puissent nuire au gouvernement , et de s’en retirer sans apostasie. Nous connaiss
mais à bien comprendre et à bien faire les affaires du Pape et de son gouvernement . Il voulut être dévoué, mais nullement enchaîné à
ts qu’il avait eus dès sa jeunesse avec les hommes d’État de tous les gouvernements , à commencer par le prince régent, avec Canning,
rès incontesté sous toutes ces dénominations. Le plus chrétien de ces gouvernements , à ses yeux, était le plus honnête. Il n’en haïss
père commun de la civilisation chrétienne. Il n’excluait pas même les gouvernements de l’Inde, de la Perse, de la Turquie, de la Chin
Chine, de ces égards et de ces assistances politiques. Partout où ces gouvernements lui montraient une vertu, il disait et il faisait
délicate et difficile, car ces hommes se faisaient soutenir par leur gouvernement . Ce fut l’œuvre du cardinal Consalvi ; il fit aim
r gouvernement. Ce fut l’œuvre du cardinal Consalvi ; il fit aimer le gouvernement de Pie VII, sans jamais l’induire envers aucune p
es. Son goût exquis dispensait la faveur, et sa faveur était celle du gouvernement romain. Elle était déjà d’un certain âge, et l’on
i d’un jour. Libre de choisir parmi les plus grands hommes d’État des gouvernements d’Italie l’homme qu’elle distinguerait de son ami
diacres, les unissait ; d’autres pensaient que le prince royal et le gouvernement anglais, ne pouvant avoir d’ambassadeur accrédité
ntre elle ; il ne pouvait lui opposer que vingt ans d’heureux et fort gouvernement , la tranquillité à Rome, sa pauvreté volontaire e
33 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
orte de mystère soit répandue sur les qualités qui rendent propres au gouvernement , afin que l’importante et froide médiocrité puiss
e cette foi aveugle qu’on exigeait jadis pour les secrets de l’art du gouvernement . Sans doute il faut de grands talents pour bien a
cette obéissance qui donne au pouvoir absolu le plus bel attribut des gouvernements libres, l’assentiment volontaire de l’opinion pub
t les lettres, c’était leur inutilité ; ce qui rendait les maximes du gouvernement si peu libérales, c’était la séparation absolue d
n, de plus énergique que la vertu. L’on est un grand écrivain dans un gouvernement libre, non comme sous l’empire des monarques, pou
ue les caractères seraient plus avilis ? L’agitation inséparable d’un gouvernement républicain met souvent en péril la liberté, et s
s, la force ignorante ou l’adresse perfide précipitent tôt ou tard le gouvernement dans le despotisme. Il faut, pour le bonheur du g
pensation, qui seule donne l’idée, dans les caractères comme dans les gouvernements , du repos et de la stabilité. Mais, dira-t-on, ce
uelle. La république doit donner beaucoup plus d’essor que tout autre gouvernement à ce mobile d’émulation ; elle s’enrichit des tra
c’est par l’estime de ses magistrats qu’elle arrive à l’amour de son gouvernement . La gloire des grands hommes est le patrimoine d’
34 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396
ivant et qu’il l’instruisît encore dans la morale, les sciences et le gouvernement . À son exemple, tous ceux de ses disciples qui ét
ttérature morale et politique, résumée dans Confucius, a constitué le gouvernement , les lois et les mœurs de l’Asie, après sa mort,
eligieux, initiés pendant un siècle à la langue, à la législation, au gouvernement même de l’empire, de résumer toute la civilisatio
religion des empereurs et du peuple, n’est pas devenue la religion du gouvernement , c’est ce livre de Confucius qui l’a empêché, et
ntend tout ; il n’a point d’yeux, et il voit tout, aussi bien dans le gouvernement de l’empire que dans la vie privée du peuple. Il
out pleins de ces maximes de religion rationnelle et de ces règles de gouvernement par la conscience. Un volume entier ne suffirait
e continuelles études, éclairait le mieux la conscience des règles de gouvernement consignées dans le texte de la philosophie raison
mplois publics n’ont été que les rangs décernés dans une académie. Le gouvernement lui-même, dans la personne des empereurs, a raiso
uvoir avec les peuples, les peuples ont raisonné l’obéissance avec le gouvernement . Le pouvoir n’en a pas été moins respecté, l’obéi
r la fermeté de leur caractère, tiennent registre secret des actes du gouvernement dans le palais même du prince. Ces registres ou j
u’on tâche de lui faire perdre de vue, et, s’il s’est fait un plan de gouvernement , il lui est aisé d’être conséquent et de tendre s
la façon dont ils les ont réparées ou en ont obtenu grâce. » Tout le gouvernement est intellectuel dans un pays dont Confucius a éc
mes peuples me donne du courage pour tenir aux travaux continuels du gouvernement , mais il augmente mes peines et mes inquiétudes d
cinq supplices et par les cinq châtiments. Oh ! que ce grand objet de gouvernement demande de vigilance ! Oh ! qu’il demande de sage
ion publique y jouit de la plénitude de son jugement, par suite de ce gouvernement par la raison, et de la liberté de la presse à qu
murailles des villes ou des campagnes. Les mandarins transmettent au gouvernement ces symptômes de l’opinion publique, ce cri muet
es symptômes de l’opinion publique, ce cri muet des peuples dans leur gouvernement . Le droit de requête et de pétition des hommes de
e toute intellectuelle, toute philosophique et toute littéraire de ce gouvernement . L’empereur Kien-long avait régné pendant une lon
mieux comprendre la constitution libre, paternelle et raisonnée de ce gouvernement par la persuasion. Voici ce manifeste du prince,
est agréable. Alors seulement je me déchargerai du pesant fardeau du gouvernement .” Voilà ce que personne ne pouvait savoir, parce
gnement les desseins du Ciel sur ma personne, lorsqu’il m’a confié le gouvernement de cet empire. Si, malgré toutes mes intentions,
Tout ce qui a rapport à ceux sur lesquels je me décharge du détail du gouvernement , tout ce qui concerne les mandarins qui ont une i
serai parvenu à une extrême vieillesse, je me déchargerai du poids du gouvernement , et je m’expliquerai alors plus clairement encore
lle des patriarches et de toute l’Asie, tout en consacrant l’unité du gouvernement domestique dans une seule épouse, admet les épous
chinoise fut recueillie et rédigée sous les yeux et par les soins du gouvernement , pendant une période de quinze ans, et confiée au
ime, leur application. Seize livres ensuite traitent de politique, du gouvernement des hommes en société, de l’empereur considéré co
phique des lois fondamentales de l’État, des principes invariables du gouvernement et des règles générales de l’administration et de
35 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »
e, et qu’en dehors du prêtre catholique rien n’est possible, même aux gouvernements les plus forts qui veulent créer des sociétés à l
s ! Et l’exemple est ici. L’exemple est imposant. C’est celui même du gouvernement de l’Angleterre, tel que nous le trouvons indiqué
Certes ! on peut se fier au sentiment de la réalité qui distingue le gouvernement d’Angleterre. On peut se fier à l’énergie de son
fort pour attaquer cette réalité, quand elle est rebelle. De tous les gouvernements qui peuvent immensément par eux-mêmes et qui s’im
ivilisation à tous les rivages avec les ancres de leurs vaisseaux, le gouvernement d’Angleterre est assurément le plus intelligent,
nd, le plus habile. Il y a plus. Dans le préjugé général du monde, ce gouvernement passe pour essentiellement colonisateur, quoiqu’o
e, que des égouts sociaux, des casernes et des comptoirs. Eh bien, le gouvernement d’Angleterre — ce gouvernement qui est tout ce qu
casernes et des comptoirs. Eh bien, le gouvernement d’Angleterre — ce gouvernement qui est tout ce que nous venons d’énumérer — a se
tion, des combinaisons et des ressources semblables à ceux des autres gouvernements . Pour expliquer le miracle permanent de son influ
36 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
l’heure du pape et de l’heure de Naples pour se poser en champion du gouvernement populaire et de l’émancipation de l’Italie. Il ét
t le monde avait le droit de gouverner chez tout le monde, excepté le gouvernement du pays lui-même. Le droit de conseil créait le d
re bourgade de l’Italie est une usurpation ou sur la souveraineté des gouvernements ou sur la volonté libre des sujets. Je n’y ai pas
el la Toscane s’étend comme frontière et se concentre à la fois comme gouvernement intérieur, tantôt par l’habileté, tantôt par la v
urseur des principes de liberté de conscience, d’égalité civile et de gouvernement par l’opinion de 1789, appliqua le premier ces pr
res. Le jeune grand-duc était un autre Léopold pour la Toscane. Aucun gouvernement représentatif ou républicain en Europe ne jouissa
licain en Europe ne jouissait d’autant de liberté que les Toscans. Ce gouvernement n’était ni autrichien ni français, il était tosca
st si féconde qu’elle a enfanté, comme la Grèce, toutes les formes de gouvernement  ; sa véritable unité se compose de ces diversités
. Corrompre pour régner et régner pour corrompre, fut la nature de ce gouvernement . Ce cercle vicieux de corruption des membres pour
de la république, servirent de grief au général Bonaparte. En vain le gouvernement de Venise lui envoya des satisfactions ; il feign
iche eut la honte d’accepter ce qu’elle n’avait pas même conquis ; le gouvernement encore républicain de la France eut l’immoralité
nt quelques années, elle redevint un proconsulat de la France sous le gouvernement militaire français, comme si Bonaparte, devenu Na
ande une patrie, même à l’épée qui va lui ravir son indépendance, son gouvernement républicain et son nom. On sait comment la paix i
des matelots sur les flottes firent sentir à Gênes l’insuffisance du gouvernement populaire et aristocratique tour à tour. Le peupl
uvoir les patriciens ; dix révolutions en dix ans faisaient passer le gouvernement d’une faction à une autre. Les nobles, proscrits,
ran. Le doge Adorno proposa au peuple de remettre au roi de France le gouvernement de sa patrie à des conditions viagères qui ne men
ie, la surprit par une descente nocturne ; il proclama l’abolition du gouvernement des doges, il remit le pouvoir à un conseil de ha
it le pouvoir à un conseil de hauts justiciers élus par le peuple. Ce gouvernement ne fut qu’une phase de l’anarchie intérieure ; Pi
gea Gênes, ourdit une conjuration nouvelle pour attaquer le palais du gouvernement et massacrer tous les citoyens inscrits parmi les
écédente à la sécurité des frontières françaises en Savoie. » Mais le gouvernement piémontais, en revendiquant contre nous les influ
de la Russie, n’en reçut pas des influences libérales. L’esprit de ce gouvernement , tout rétrograde alors, fut l’esprit théocratique
. Un vernis de chevalerie antique et d’allégeance féodale décorait ce gouvernement , plus semblable à une cour de l’Escurial qu’à une
des de ce peuple brave et guerrier ; la bourgeoisie, émancipée par le gouvernement de la France pendant vingt ans, était rentrée dan
e de ces beaux climats, reprenaient leur ascendant sur le peuple ; le gouvernement n’admettait dans les sujets aucune liberté des cu
é l’objet d’un fanatisme de joie poussé jusqu’à la férocité contre le gouvernement français que l’Autriche venait remplacer. L’assas
’il lui fallait un secours et non des conseils, nous n’étions plus au gouvernement . XXXIX On sait comment Charles-Albert, sans
37 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
t des flatteurs du peuple tomberait bien vite. Les moyens immoraux de gouvernement , police machiavélique, restrictions à certaines l
ra ce qu’on a si bien appelé l’esclavage de l’ignorance. Jusque-là le gouvernement a priori sera le plus détestable des gouvernement
rance. Jusque-là le gouvernement a priori sera le plus détestable des gouvernements . Au premier réveil du libéralisme moderne, on put
croire un instant que l’absolutisme ne reposait que sur la force des gouvernements . Mais il nous a été révélé qu’il repose bien plus
offensés. Le plus grand bien de l’humanité devant être le but de tout gouvernement , il s’ensuit que l’opinion de la majorité n’a rée
majorité. À entendre certains politiques, qui se disent libéraux, le gouvernement n’a autre chose à faire qu’à obéir à l’opinion, s
oi politique, puisque celle-ci a en elle sa raison et sa sanction. Le gouvernement est alors absolu et se fait au nom de la doctrine
ure de son illégitimité. Nous sommes légitimistes à notre manière. Le gouvernement légitime est celui qui se fonde sur la raison du
vernement légitime est celui qui se fonde sur la raison du temps ; le gouvernement illégitime est celui qui emploie la force ou la c
plus de perfection. Il n’est pas moins superficiel de supposer que le gouvernement n’est que l’expression de la volonté du plus gran
on suppose qu’elle sait mieux que personne ce qui est le meilleur. Le gouvernement représente la raison, Dieu, si l’on veut, l’human
er de la bénédiction papale et de la sanction populaire. L’idéal d’un gouvernement serait un gouvernement scientifique, où des homme
pale et de la sanction populaire. L’idéal d’un gouvernement serait un gouvernement scientifique, où des hommes compétents et spéciau
quelque chose d’analogue à l’institution des lettrés chinois et si le gouvernement ne deviendra pas le partage naturel des hommes co
peut amener que la démagogie ou l’aristocratie nobiliaire, jamais le gouvernement de la raison. Les philosophes, qui sont les souve
pour qu’il leur porte envie : la jalousie n’a lieu qu’entre égaux. Un gouvernement d’hommes sans nom est fatalement condamné à être
la liste civile. Certes, si tous étaient comme nous, non seulement le gouvernement serait plus facile, mais il serait à peine besoin
e gouvernement serait plus facile, mais il serait à peine besoin d’un gouvernement . Les restrictions gouvernementales sont en raison
elle-même, elle va au bien. Tous les maux de la société viennent des gouvernements , qui corrompent l’homme en le violentant ou en le
cette confiance. Mais je crois que le mal ne vient pas de ce que les gouvernements violentent et trompent, mais de ce qu’ils n’élève
vilisatrice de la société, tel est donc le devoir le plus pressant du gouvernement dans la situation présente. Tout ce que l’on fait
tte compression. Ils se trompent. Ce n’est pas le mauvais vouloir des gouvernements qui étouffe leurs idées ; c’est que leurs idées n
leurs idées ne sont pas mûres ; de même que ce n’est pas la force des gouvernements absolus, mais la dépression des sujets qui mainti
par le despotisme, préoccupé exclusivement de liberté, considérant le gouvernement et les sujets comme des ennemis naturels, est en
nsé plus librement il y a un demi-siècle à la cour de Weimar, sous un gouvernement absolu, que dans notre pays qui a livré tant de c
plus d’obstacles qu’il n’en eût trouvé à Tubingue ou à Iéna sous des gouvernements absolus. D’où viendrait l’obstacle ? De la timidi
38 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Argument » pp. 287-289
troduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements . — § I. Introduction. — § II. Nature divine, poét
réglées par le devoir. — § IV. Droits divin, héroïque, humain. — § V. Gouvernements théocratique, aristocratique, démocratique ou mon
De la garde des lois. Elle est plus ou moins sévère selon la forme du gouvernement . L’attachement des Romains à leur ancienne législ
la manière dont chaque état nouveau de la société se combine avec le gouvernement de l’état précédent. La démocratie conserve quelq
ique par la monarchie. — § III. Réfutation de Bodin, qui veut que les gouvernements aient été d’abord monarchiques, en dernier lieu a
39 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre IV. Construction de la société future »
st de droit. Quiconque y fait obstacle est l’ennemi du genre humain ; gouvernement , aristocratie, clergé, quel qu’il soit, il faut l
à la nation seront des harangues de ce style. Pendant des années, le gouvernement parlera au peuple comme à un berger de Gessner. O
e l’homme  Les puissances brutes et dangereuses  Nature et utilité du gouvernement  Par la théorie nouvelle le gouvernement devient
reuses  Nature et utilité du gouvernement  Par la théorie nouvelle le gouvernement devient impossible. Il est triste, quand on s’
e lui laissent jamais sur eux qu’une autorité passagère, et, sous son gouvernement nominal, ils sont les maîtres de la maison. Ces m
éfiances éveillées. Au nom de la souveraineté du peuple, on retire au gouvernement toute autorité, toute prérogative, toute initiati
nitiative, toute durée et toute force. Le peuple est souverain, et le gouvernement n’est que son commis, moins que son commis, son d
e… À l’instant que le peuple est ainsi assemblé, toute juridiction du gouvernement cesse, la puissance exécutive est suspendue », la
a première, s’il plaît au souverain de conserver la présente forme de gouvernement  ; la seconde, s’il plaît au peuple d’en laisser l
ues et que le valet chassé peut réclamer ses huit jours. Sitôt que le gouvernement sort de cette humble attitude, il usurpe, et les
et, tandis que d’un côté elle conduit à la démolition perpétuelle du gouvernement , elle aboutit de l’autre à la dictature illimitée
détruire les vieux restes de digues qui le gênaient encore. « Dans un gouvernement , disent Quesnay et ses disciples, le système des
aits. « Ainsi l’éducation publique, dans des règles prescrites par le gouvernement , et sous des magistrats établis par le souverain,
strats établis par le souverain, est une des maximes fondamentales du gouvernement populaire ou légitime. » — C’est par elle qu’on f
r aux âmes la forme nationale. Les peuples sont à la longue ce que le gouvernement les fait être : guerriers, citoyens, hommes quand
eau, Discours sur l’Économie politique , 302. 446. Rousseau, Sur le Gouvernement de Pologne, 277, 283, 287. 447. Rousseau, Emile,
40 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237
t sa jolie définition de la politique : « La politique, même dans les gouvernements représentatifs, est ce qu’on ne dit pas. » Il a
pinion, et qui ne tenait pas essentiellement aux personnes, voyant un gouvernement ferme s’inaugurer par l’ascendant d’un seul, se d
utionnels d’alors, il faisait remarquer qu’il n’avait jamais vanté le gouvernement militaire, mais l’esprit militaire, ce qui était
tout établissement social et comme hostile à tout principe stable de gouvernement . À la manière dont il y jugeait Rousseau, Voltair
approche de ce qu’on lui avait promis. Il espère cependant que chaque gouvernement qui survient réalisera le bonheur dont on l’avait
lgré l’influence de ces hommes et les ménagements qu’on leur doit, le gouvernement en vienne le plus tôt possible à condamner hautem
rchie ne puissent plus servir en France qu’à faire opposition même au gouvernement d’un seul. » Il montre qu’entre ce retour aux vra
ment d’un seul. » Il montre qu’entre ce retour aux vrais principes de gouvernement et un retour à l’Ancien Régime, il y a toujours u
te, l’absence de toute règle et de toute direction dans les écoles du gouvernement  : « En ne considérant que les résultats, on trouv
rnement : « En ne considérant que les résultats, on trouverait que le gouvernement paye aujourd’hui pour que l’on instruise des homm
vernée ; mais toutes les fois qu’elle entrera en opposition contre le gouvernement , quel qu’il soit, Voltaire retrouvera tout son cr
ambition ; il avait contre la centralisation administrative et sur le gouvernement des Communes par elles-mêmes une doctrine qui all
» Il avait fini par se détacher complètement des personnes en fait de gouvernement , et il ne se souciait plus, disait-il, que des pe
er les inconvénients et les ressources ; gens précieux, avec qui tout gouvernement devrait aimer causer ou correspondre pour entendr
41 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Léon XIII et le Vatican »
ré l’aptitude la plus haute, la plus appliquée et la plus soutenue au gouvernement moral et politique des hommes. Trente-deux ans év
combien ces connaissances, dont l’époque raffole, sont de peu dans le gouvernement des hommes, il y avait mieux à glorifier dans Léo
re une idée de la vigueur de sa main. Grégoire XVI, qui comprenait le gouvernement comme un ancien moine, — car il n’y a personne de
facultés prudentes et flexibles s’ajustaient exactement à ce genre de gouvernement qu’on appelle « constitutionnel ». Léopold savait
Léopold savait se mouvoir avec une rare souplesse dans cette forme de gouvernement imposée aux rois par la défiance des peuples, et
diplomate, avait glorieusement prouvé qu’il était surtout un homme de gouvernement effectif, et dont la force, comme la vraie force,
mortelle et qu’il est bon de lui prouver qu’elle ne l’est pas, ni les gouvernements , ni les peuples, ne voient présentement l’horribl
ayant d’exactitude, et, quand on le lit, on se dit que ce suicide des gouvernements , qui mettent plus de temps à se tuer que les homm
iques. C’est là une hypothèse hardie, mais l’Église a bien accepté le gouvernement des Césars, et des Césars abominables, pour le pé
ns encore. L’Église est assez forte pour embrasser tous les genres de gouvernement et ne pas mourir de cet embrassement. Puisqu’elle
42 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »
te, car les derniers mots n’en sont peut-être pas dits. Et que si les gouvernements et les peuples, lesquels veulent tous un peu être
s gouvernements et les peuples, lesquels veulent tous un peu être des gouvernements , ramenés aux mêmes erreurs que du temps de Clémen
ome, et la question contre Rome, qui n’est que la question contre les gouvernements , serait encore une fois posée par les éternels en
vernements, serait encore une fois posée par les éternels ennemis des gouvernements et de Rome, ces derniers, dont nous connaissons l
cet ordre si profondément unitaire et qui donna au monde un modèle de gouvernement que l’ancienne Rome n’avait pas égalé, leur génie
ya par toutes les ironiques flatteries du mépris. Circonvenue par des gouvernements lâchement et doctement impies, lesquels n’osaient
iétés religieuses ? Partout et toujours, dans leurs rapports avec les gouvernements les plus divers comme dans leur lutte avec le Jan
ux dire, tel est le crime de Clément XIV. Car sa condescendance à des gouvernements insensés qui lui imposèrent leur folie, cette sou
à les sauver, appesantirent sur eux la main du pape en exaspérant les gouvernements par leurs intrigues. Seulement, lorsqu’on songe q
bre de toute amitié maladroite, et ne s’appesantit que sous celle des gouvernements qui la tinrent et qui la serrèrent. Et quant à ce
43 (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398
nt dessiné dans son cerveau et arrêté dans sa mémoire, un plan de son gouvernement , de sa cité, de sa ville idéale ; mais qu’il impr
donner cent. Voici, sous prétexte de rechercher quel est le meilleur gouvernement , tout simplement un portrait satirique des Athéni
ement un portrait satirique des Athéniens et une vive parodie de leur gouvernement et de leurs mœurs et institutions politiques : «
tre exclue. On peut appeler, si l’on veut, la politique la science du gouvernement ou la « science royale ». Cette science appartien
mme certain et incontestable qu’il ne faut donner aucune part dans le gouvernement aux citoyens atteints de cette ignorance… » Une
i prodigieuse activité dès qu’elle naît et, non seulement s’empare du gouvernement , mais absorbe et corrompt l’État tout entier. La
e, c’est qu’elle s’était trompée quand elle les élut. À la vérité, ce gouvernement se donne un beau titre : il se flatte d’être le g
rité, ce gouvernement se donne un beau titre : il se flatte d’être le gouvernement des Lois ; et il se donne un beau mérite : il aff
gouverne ? Platon est peu ému de cette objection. Pour ce qui est du gouvernement d’un peuple par les lois, il y a deux cas, et en
’attache aux lois anciennes est certainement ce qu’on peut appeler le gouvernement de la loi ou le gouvernement des Lois ; mais, cho
st certainement ce qu’on peut appeler le gouvernement de la loi ou le gouvernement des Lois ; mais, chose remarquable, il n’inspire
répéterait avec l’obstination des vieillards les risibles maximes de gouvernement et les vieilles décisions du temps de sa jeunesse
li. » Il faut donc reconnaître que la Démocratie est un bien mauvais gouvernement , puisque, même sous sa meilleure forme, il est dé
tout le monde. Ils n’inquiétaient pas les politiciens et les chefs du gouvernement , quels qu’ils fussent, ne s’occupant guère de pol
poser la plus belle et la plus parfaite tragédie : tout notre plan de gouvernement n’est qu’une imitation de ce que la vie a de plus
à se croire en état de juger par elle-même… ». « C’est ainsi que le gouvernement d’Athènes, d’aristocratique qu’il était est deven
pour lui prodiguer cette persuasion-là. Il s’ensuit qu’il n’a pas de gouvernement et qu’il ne se gouverne pas. Il n’y a à Athènes a
t et qu’il ne se gouverne pas. Il n’y a à Athènes aucun plan suivi de gouvernement , aucune idée directrice, même fausse. Cette belle
uissant. Ceux qui rêvent une humanité tout entière régie par un seul gouvernement , celui du peuple le plus fort, font un rêve très
On honore encore son âme en lui donnant l’empire, en lui laissant le gouvernement de nous-mêmes. L’honnête homme est par excellence
sirer ardemment la justice. C’est, en chassant quelqu’un du palais du gouvernement , lui bâtir un temple. On ne peut pas être plus tr
s sages qu’on écoute et dont on ne se défie pas. Et quel a pu être le gouvernement chez ces peuples primitifs ? Il a dû être, comme
 Il me semble que ceux de ces temps-là ne connaissaient point d’autre gouvernement que le patriarcat, dont on voit encore quelques v
x chez les Grecs et chez les Barbares. Homère dit quelque part que ce gouvernement était celui des Cyclopes. Ils ne tiennent point d
tant peu en peine de ses voisins. » Telle fut la première ébauche de gouvernement , et les choses durent rester longtemps dans cet é
égler leurs différends et mesurer en quelque sorte leurs droits, d’un gouvernement général, contrée par contrée, se superposant, pou
ent général, contrée par contrée, se superposant, pour ainsi dire, au gouvernement de chaque famille, lequel, du reste, subsistait t
mille, lequel, du reste, subsistait toujours. Mais on comprend que ce gouvernement général, par le nombre toujours croissant, sans d
mandement. Superposition, puis substitution, au moins partielle, d’un gouvernement de contrée au gouvernement domestique, telle est
uis substitution, au moins partielle, d’un gouvernement de contrée au gouvernement domestique, telle est la marche naturelle et comm
nécessaire des choses, de la chose politique, aux temps primitifs. Ce gouvernement de contrée, quel était-il ? Il fut, semble-t-il,
’en être peu souvenu au cours de ses expositions dogmatiques, que les gouvernements sont affaire de climats et dépendent essentiellem
er et qui recherche par conséquent les meilleures formes possibles de gouvernement ou de législation, si nous nous demandons quel es
l’amour et le culte de la justice. Les Athéniens ont le plus mauvais gouvernement du monde et sont enchantés de ce gouvernement. C’
ens ont le plus mauvais gouvernement du monde et sont enchantés de ce gouvernement . C’est pour cela qu’ils sont sur le penchant de l
ce qu’on peut appeler et qu’est-ce qu’on doit appeler le plus mauvais gouvernement du monde ? C’est sans doute le gouvernement qui e
t appeler le plus mauvais gouvernement du monde ? C’est sans doute le gouvernement qui est le contraire même du gouvernement, comme
monde ? C’est sans doute le gouvernement qui est le contraire même du gouvernement , comme on appelle le plus mauvais homme du monde
et qui est une brute, soit par sa férocité, soit par sa bêtise. Or le gouvernement d’Athènes est le contraire d’un gouvernement ; ca
oit par sa bêtise. Or le gouvernement d’Athènes est le contraire d’un gouvernement  ; car gouverner est sans doute un art ou une scie
il y faut de la compétence aussi, comme pour résoudre un problème. Le gouvernement d’Athènes est un gouvernement qui n’a qu’un princ
si, comme pour résoudre un problème. Le gouvernement d’Athènes est un gouvernement qui n’a qu’un principe et qu’un souci, c’est d’ex
ncipe et qu’un souci, c’est d’exclure et d’éliminer la compétence. Le gouvernement d’Athènes consiste essentiellement à écarter du g
ence. Le gouvernement d’Athènes consiste essentiellement à écarter du gouvernement ceux qui peuvent avoir la science du gouvernement
lement à écarter du gouvernement ceux qui peuvent avoir la science du gouvernement ou l’art de gouverner. La science ou l’art de gou
e chose et donc qui ne connaît pas la plus difficile des sciences. Le gouvernement d’Athènes est donc la volonté de confier un trava
tence déclarée compétente à l’exclusion de toute compétence. C’est un gouvernement antigouvernemental, pareil à ce que serait une sc
un monstre. Dans nos recherches sur le meilleur ou les meilleurs des gouvernements nous serons toujours guidés, au moins, par cette
nous serons toujours guidés, au moins, par cette idée négative que le gouvernement démocratique est le pire des gouvernements et que
cette idée négative que le gouvernement démocratique est le pire des gouvernements et que tout ce qui s’en écarte a chance d’être bo
ce dernier point il est ferme. A priori et a posteriori, le pire des gouvernements est le gouvernement d’Athènes ; et Platon aura qu
est ferme. A priori et a posteriori, le pire des gouvernements est le gouvernement d’Athènes ; et Platon aura quelque bienveillance
d’Athènes ; et Platon aura quelque bienveillance pour toute espèce de gouvernement , à la condition qu’il ne ressemble pas à celui-ci
qu’à organiser la patrie selon la justice ; ne songer qu’à confier le gouvernement à ceux-là seulement qui ont le sentiment de la ju
lectique serrée, à ce que je crois. — Impossible de mieux dire que le gouvernement de la cité doit être confié aux philosophes ! — P
on. — Lesquelles donc ? — Avec cette réserve qu’on ne confiera pas le gouvernement aux philosophes qui désireront gouverner ; et à c
qui désireront gouverner ; et à cette condition qu’on ne confiera le gouvernement qu’à ceux des philosophes qui ne voudront pas gou
au commandement croyant rencontrer là le bonheur qu’ils cherchent, le gouvernement sera toujours mauvais, on se disputera l’autorité
Ce qu’il y a de mieux à faire c’est de proposer la meilleure forme de gouvernement  ; puis une seconde ; puis une troisième, et d’en
C’est aussi le parti que nous allons prendre, en exposant d’abord le gouvernement le plus parfait, puis le second, puis le troisièm
as un ton absolu et tyrannique. » Or donc voici un premier modèle de gouvernement . C’est la fraternité parfaite et par conséquent l
ons toujours plier un peu ce que nous avons de raison : « L’État, le gouvernement et les lois qu’il faut mettre au premier rang, so
use. C’est pourquoi il ne faut point chercher ailleurs le modèle d’un gouvernement  ; mais on doit s’attacher à celui-ci et en approc
e qu’elle ait pu être.   Et maintenant voyons d’autres « modèles » de gouvernement . Il est possible que la royauté soit le meilleur
de gouvernement. Il est possible que la royauté soit le meilleur des gouvernements . En effet, dans un peuple où il n’y a pas, malheu
libre des éléments contraires, et ce sera comme s’il n’y avait pas de gouvernement  ; ou l’un des deux éléments aura la majorité, et
s de gouvernement ; ou l’un des deux éléments aura la majorité, et le gouvernement sera soit un gouvernement trop faible, soit un go
n des deux éléments aura la majorité, et le gouvernement sera soit un gouvernement trop faible, soit un gouvernement trop violent. I
té, et le gouvernement sera soit un gouvernement trop faible, soit un gouvernement trop violent. Il semble donc bien que ce ne soit
ie intelligente secondée par un législateur habile, au second rang le gouvernement monarchique (à pouvoirs restreints et « enchaîné
aimerait dès qu’on le verrait, et qui constituerait la seule forme de gouvernement qu’approuve la raison » ; et aussi que « rien ne
sme conventuel et la tyrannie intelligente, un autre modèle encore de gouvernement . Nous avons parlé tout à l’heure incidemment de
« Sur ces trois il faut peut-être remarquer que ce ne sont point des gouvernements . Ce ne sont point des gouvernements, ce sont des
emarquer que ce ne sont point des gouvernements. Ce ne sont point des gouvernements , ce sont des factions constituées. » On veut dire
pas qu’ils deviennent guerriers ». Vérifiez pour les trois formes de gouvernement en question. Un despote a pour sujets tous les ci
ité guerrière. Nous avons un exemple très intéressant de cela dans le gouvernement des Perses. « Avez-vous remarqué qu’avec le temps
souverain y sont portés à l’excès. Nous n’en dirons pas davantage… Ce gouvernement est la plus grande maladie d’un État. » Une olig
i sont riches, ou forts, ou vertueux ou courageux, puisqu’elle est le gouvernement des faibles qui se sont coalisés pour exclure les
qui se sont coalisés pour exclure les forts. Elle se vante d’être le gouvernement de tous par tous, mais elle n’est que le gouverne
vante d’être le gouvernement de tous par tous, mais elle n’est que le gouvernement de tous par le plus grand nombre et par conséquen
la fois sujet et suspect. Surtout, il n’est pas besoin de le dire, ce gouvernement , comme les deux autres, peut-être plus, se défie
la vertu militaire, qui est en effet pour lui la plus dangereuse. Ce gouvernement n’est donc, comme les deux autres, qu’une faction
vernement n’est donc, comme les deux autres, qu’une faction et non un gouvernement proprement dit, c’est-à-dire qu’il est un gouvern
tion et non un gouvernement proprement dit, c’est-à-dire qu’il est un gouvernement d’oppression, un gouvernement qui a des sujets et
oprement dit, c’est-à-dire qu’il est un gouvernement d’oppression, un gouvernement qui a des sujets et non un gouvernement « de gré
gouvernement d’oppression, un gouvernement qui a des sujets et non un gouvernement « de gré à gré ». Il offre, lui, une particularit
lui, une particularité assez curieuse. C’est que, à supposer tous les gouvernements du monde violant les lois, y compris la démocrati
ris la démocratie, à supposer cela, la démocratie est le meilleur des gouvernements  ; et, à supposer tous les gouvernements du monde
émocratie est le meilleur des gouvernements ; et, à supposer tous les gouvernements du monde observant les lois, y compris la démocra
compris la démocratie, à supposer cela, la démocratie est le pire des gouvernements . Sous le règne général et universel de la licence
, comme elle ne peut faire que des lois stupides, elle constituera un gouvernement dont tous les actes seront une suite de sottises
en ce moment qu’elle gouverne selon la loi. Elle est donc le pire des gouvernements si tous observent la loi et le meilleur si tous l
retenons ceci que despotisme, oligarchie, démocratie ne sont pas des gouvernements  ; mais des factions exploitant des sujets, comme
ires. Et maintenant si 1º communisme, 2º tyrannie d’un sage, sont des gouvernements appartenant à la catégorie de l’idéal et par cons
, despotisme, oligarchie et démocratie ne méritent même pas le nom de gouvernement , de quel côté allons-nous nous tourner ? Il est a
s tourner ? Il est assez naturel que nous jetions les regards vers le gouvernement de Sparte, qui a une très grande réputation parmi
ment de Sparte, qui a une très grande réputation parmi les hommes. Le gouvernement de Sparte est une royauté-aristocratie, ou, pour
œurs, les correcteurs de la jeunesse et les surveillants des rois. Le gouvernement de Sparte est un gouvernement équilibré. Il a adm
unesse et les surveillants des rois. Le gouvernement de Sparte est un gouvernement équilibré. Il a admis une certaine quantité de dé
le, réclame, proteste, donc a son influence, mais ne gouverne pas. Le gouvernement de Sparte est équilibré. Sa force est là. Car « o
es et mélangées de ces deux-là. Or il est absolument nécessaire qu’un gouvernement tienne de l’une et de l’autre si l’on veut que la
de y règnent, trois choses qui sont telles que si une seule manque le gouvernement n’est pas bon ». Le gouvernement de Sparte est do
nt telles que si une seule manque le gouvernement n’est pas bon ». Le gouvernement de Sparte est donc un bon « modèle », et nous ne
lui pendant tout le temps que nous tracerons les lignes générales du gouvernement que nous souhaitons. Quel est donc enfin le gouv
énérales du gouvernement que nous souhaitons. Quel est donc enfin le gouvernement selon nos vœux ? D’après ce que nous avons dit, n
pas loin de le savoir. Ce qui devrait gouverner, c’est la science du gouvernement  ; on nous accordera cette vérité ; la science du
ence du gouvernement ; on nous accordera cette vérité ; la science du gouvernement ne peut être que dans un petit nombre d’hommes ou
« le mépris des lois écrites et non écrites, c’est de cette forme de gouvernement si belle et si charmante que naît infailliblement
de gouvernement si belle et si charmante que naît infailliblement le gouvernement sans lois, c’est-à-dire le despotisme ». Notre go
lement le gouvernement sans lois, c’est-à-dire le despotisme ». Notre gouvernement sera donc, pour toutes ces raisons, dont une suff
menade, en apparence nonchalante, à travers les différentes formes de gouvernement , était secrètement dirigée par cette idée maîtres
rté la tyrannie, l’oligarchie et la démocratie, comme n’étant pas des gouvernements , mais des factions usurpatrices du pouvoir, c’éta
stant ; et dès lors la symétrie, chère à Platon, serait parfaite. Six gouvernements , c’est-à-dire trois : — despotisme sous sa forme
me ; — et comme enfin, quand il parle du communisme, c’est comme d’un gouvernement idéal et sidéral fait pour les « demi-dieux » et
leau ; — j’en reviens à dire qu’il a considéré la démocratie comme un gouvernement mauvais qui ne peut pas avoir de forme bonne ; co
ernement mauvais qui ne peut pas avoir de forme bonne ; comme le seul gouvernement qui ait sa forme mauvaise sans avoir sa forme acc
cceptable, et qu’en faisant, comme négligemment, sa revue de tous les gouvernements possibles, il n’était pas sans le secret dessein
cratie il l’écartât, toujours avec plus d’indignation ou d’ironie. Le gouvernement selon Platon sera donc essentiellement aristocrat
liquera tout à l’heure, là où il ne pourra pas être communiste. Notre gouvernement sera socialiste en ce sens que par esprit sociali
il s’attache à ce qui en approche davantage… » En second lieu, notre gouvernement sera essentiellement conservateur ; c’est-à-dire
demi-aristocratique, demi-démocratique. Et, en troisième lieu, notre gouvernement sera aristocratique et, dans la partie de l’État
ableau, appelant des retouches, mais très large et bien composé, d’un gouvernement aristocratique, conservateur et partiellement soc
érables ; c’est qu’il faut combattre par tous les moyens possibles le gouvernement de tous par tous, qui n’est, en définitive et en
ent de tous par tous, qui n’est, en définitive et en pratique, que le gouvernement de ceux qui sauraient gouverner par ceux qui ne l
quement que l’un, si ce n’est l’autre. Ni riches ni misérables, et le gouvernement exercé par les meilleurs : ce sont là les deux co
elquefois une faction qui se donne le nom de démocratie, n’est pas le gouvernement des meilleurs, mais des plus audacieux et des plu
l’idée juste, soit instinctive, soit héritée, des conditions d’un bon gouvernement et d’un bon État ; quand il sait ou quand il sent
ré dans un canton de l’univers d’où il ne peut rien voir ni savoir du gouvernement de l’univers lui-même, doit se sentir obligé enve
44 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »
ir puissamment sur les esprits, lassés de féodalité, de monarchie, de gouvernement , et dressés à la révolte par une philosophie igno
verions dans son histoire une conception plus nette et plus exacte du gouvernement de Rome par elle-même, et surtout du gouvernement
e et plus exacte du gouvernement de Rome par elle-même, et surtout du gouvernement des provinces par Rome. Grand sujet qu’il n’a pas
us les retards et tous les obstacles ! Initié aux vues supérieures du gouvernement par le catholicisme ; qui, en généralisant les de
à l’Empereur l’expression de ce que les provinces attendaient de son gouvernement et de sa justice. César, lui, César, l’intelligen
s d’être le point de départ de conquêtes nouvelles, mais un centre de gouvernement . Tels sont, en résumé, les observations et les re
t pas, certes ! en raison de la forme républicaine qu’eut un jour son gouvernement , mais, au contraire, pour une raison souveraineme
le, c’est l’unité de la famille romaine transportée dans la sphère du gouvernement . C’est la centralisation du pouvoir, le problème
voir, le problème et le progrès, à l’heure d’aujourd’hui, de tous les gouvernements . C’est par là que nous tenons aux Romains et que
45 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Benjamin Constant. Son cours de politique constitutionnelle, ou collection de ses divers écrits et brochures avec une introduction et des notes, par M. Laboulaye »
ans sa formule la plus absolue. Pour les Daunou, pour les Tracy, tout gouvernement était un mal ; la question ainsi posée, il s’agis
é de subir le moindre mal possible, et pour cela, d’avoir le moins de gouvernement possible, le plus de décentralisation et de dissé
nesse et la foi de Benjamin Constant ! Il dit qu’il avait l’esprit de gouvernement , et c’est ce qu’il y aurait à prouver. M. Laboula
e qu’avait la Convention de se continuer et de garder un pied dans le gouvernement qui succédait. On a révoqué en doute l’existence
uplé, disait-il, de quatre à cinq tribus différentes : des membres du gouvernement présent, dont elle cherchait à conquérir la confi
ont elle cherchait à conquérir la confiance ; de quelques échappés du gouvernement passé, dont l’aspect déplaisait à leurs successeu
avaient survécu, j’entendais dire qu’il fallait exterminer le nouveau gouvernement , les émigrés et les étrangers ; quand je me laiss
t des préférences libérales (je ne le conteste pas) ; il jugea que ce gouvernement du Directoire était bon à appuyer ; il s’y rallia
et d’un libéralisme qui ne s’enchaînait pas à telle ou telle forme de gouvernement . Mais, sans demander la censure en 1797, il admet
cause de tant de maux ; que notre impatience se dirigerait contre le Gouvernement dont la marche entravée pouvait être quelquefois
our, être forcés de reconnaître, dès qu’ils touchent et tiennent à un gouvernement , qu’il y a des nécessités politiques auxquelles i
mi, il allait le servir, y prendre son rang ; il devenait un homme de gouvernement , et ce rôle d’opposition perpétuelle, qui fit en
lpine et celle de Gênes. Sieyès ne venant pas, Bonaparte demandait au Gouvernement « une Commission de publicistes pour organiser l’
s l’entrée de sa carrière, à savoir de s’attacher non au meilleur des gouvernements , mais à celui qui offrait des garanties, des moye
46 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
é est toujours le résultat des institutions politiques dominantes. Le gouvernement étant le centre de la plupart des intérêts des ho
aient point infligées par les lois. Il y avait dans d’autres pays des gouvernements monarchiques, des rois absolus, des cours somptue
éralement sentie, et pouvait perdre un ministre, quelque appui que le gouvernement essayât de lui prêter. Il fallait que le roi s’ap
st l’objet de l’attention générale ; et comme dans les pays libres le gouvernement donne l’impulsion des vertus publiques, dans les
er généralement ce qui distingue la classe la plus élevée. Lorsque le gouvernement est assez modéré pour qu’on n’ait rien de cruel à
genres de vanité qu’il faut savoir ménager, lorsque la combinaison du gouvernement et des mœurs est telle, que les succès des hommes
ir de plus parfait. On ne verra plus rien de pareil en France avec un gouvernement d’une autre nature, de quelque manière qu’il soit
47 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — III. (Suite et fin.) » pp. 128-145
ories de l’opposition des quinze ans, et, en les transportant dans le gouvernement , il le rendait impossible. Qu’on n’impute point à
lique du Consulat ! Carrel donnait là l’idéal de sa forme préférée de gouvernement  : mais il restait par trop dans son rôle de journ
ssai non pas d’un système, mais de l’absence de tout système, mais du gouvernement par abandon. » Comment se fait-il donc qu’au mome
’État anglais a donné l’idée la plus frappante de ce que doit être le gouvernement chez une nation forte, une nation qui a de grande
n Belgique et à Ancône, et ces actes efficaces qui donnèrent alors au gouvernement de Juillet une attitude ; Carrel, si cruel une fo
isaient à sympathiser plutôt avec les idées d’ordre, de stabilité, de gouvernement , qu’avec les principes de liberté, de réforme, de
s belle des facultés humaines est la volonté, il a pu montrer dans le gouvernement , et à un assez haut degré, une espèce de volonté
Si sa volonté eût été aussi éclairée que tenace, c’eût été un chef de gouvernement assez remarquable ; mais il péchait par le jugeme
e, et il faut songer à se pourvoir ailleurs. L’essai d’importation du gouvernement anglais en France est pour lui, à cette date, une
ublicains d’Amérique, calculateurs et économes, qui croient que, tout gouvernement étant un mal, il faut rendre ce mal le moindre po
qu’à demi. Cependant les difficultés allaient augmenter pour lui. Le gouvernement de Juillet, entré dans les voies de Casimir Périe
emps possible. Carrel, en effet, n’avait pas seulement à combattre le gouvernement qui était en face de lui, il avait à côté et en a
48 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « De la retraite de MM. Villemain et Cousin. » pp. 146-164
proposant au Prince de vous admettre à la retraite. Les regrets d’un gouvernement fait pour apprécier, autant que d’autres, les plu
ieux, avec tous les honneurs de la guerre. On ne saurait reprocher au gouvernement d’avoir provoqué les démissions que les honorable
nières années de son cours (1827-1830), et l’Histoire des origines du gouvernement représentatif en France remonte aux années 1820-1
et le soin convenables. Il a fait paraître l’Histoire des origines du gouvernement représentatif en France dans un moment où l’on ét
entreprendre d’expliquer dans son cours l’origine et les principes du gouvernement que lui et ses amis avaient essayé de pratiquer :
ui y sont exprimées sur quelques-unes des conditions et des formes du gouvernement représentatif. Ce gouvernement n’a point un type
s-unes des conditions et des formes du gouvernement représentatif. Ce gouvernement n’a point un type unique, et seul bon, d’après le
ssi à la justice et à la liberté plus d’une voie pour entrer dans les gouvernements  ; et ce serait réduire follement leurs chances de
e la déification de notre propre pensée ; mais il me semble que si le gouvernement représentatif n’a pas un type unique et seul bon,
a pas un type unique et seul bon, et s’il n’est pas lui-même l’unique gouvernement possible, il faut se garder d’offrir toujours des
fet, moins encore enseigner l’histoire que constituer et professer le gouvernement moderne de la France ; M. Cousin voulait moins en
ur. Il a pu dire certainement : « Ma plus grande victoire, ce fut mon gouvernement civil… » Il a pu dire de Tacite « qu’il était de
49 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370
On était à l’œuvre pour établir une nouvelle Constitution, un nouveau gouvernement . Roederer n’eut pas seulement à donner son avis d
le Journal de Paris et dans un petit écrit de celle date intitulé Du gouvernement , il fut appelé sur sa réputation de constituant d
sont toutes dans le sens de la pratique et de l’expérience. Faites un gouvernement , disait-il, faites-le homogène autant qu’il est p
des insurrections jacobines de Prairial, il réclame d’elle enfin « un gouvernement énergique, républicain sans populacité, un gouver
le enfin « un gouvernement énergique, républicain sans populacité, un gouvernement qui ramène tous les royalistes de bonne foi, ceux
mutilé : Il était très bon sans doute d’ôter les forces à un mauvais gouvernement , disait-il, mais il est absurde de n’en pas donne
 ; et sa destinée serait de ressembler bientôt à tous les conseils de gouvernement que nous avons vus en France depuis trois ans, où
ent était de clore la Révolution le plus tôt possible, d’arriver à un gouvernement régulier, à l’ordre ; mais les hommes manquaient
pour but de signaler le grand changement survenu dans les rapports du gouvernement et des généraux. Depuis les victoires de Bonapart
, en effet, que les généraux et leurs troupes, au lieu de dépendre du gouvernement central qui les soldait, devenaient au contraire,
nquis, les trésoriers de la nation et les percepteurs à main armée du gouvernement . Le sens de l’article était donc : Prenez garde a
aux qui maintenant alimentent le Trésor public ; et vous, qui êtes le gouvernement , avisez à régulariser et à faire arriver à vous l
hantereine. C’était en ces semaines où tous les grands personnages du gouvernement , de l’armée, de l’Institut, affluaient chez le gé
onsidéré de Lebrun59. En même temps qu’il s’occupait de ces soins de gouvernement et de Constitution, il ne cessait, dans son Journ
fermeté dans son Conseil ou en particulier. » — Il arriva sous son gouvernement une chose assez extraordinaire entre les hommes q
50 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345
de notre histoire de France, les quelques années du Directoire, de ce gouvernement de corruption et de néant, sont assurément celles
nt. Nous ne doutons pas qu’en écrivant l’histoire de la société et du gouvernement du Directoire Μ. de Cassagnac ne l’ait éprouvé. Q
orce régnait. On tolérait l’inceste. La famine demandait du pain à un gouvernement qui n’en avait pas : « Nous prendrions vos assign
entre des pouvoirs rivaux que nous avons vue exister depuis dans des gouvernements détruits parce qu’ils étaient impossibles. En que
e fétidités, qu’on a hâte d’en finir, — qu’on a hâte de voir enfin ce gouvernement d’infamie entièrement écrasé, entre la roue de la
Au regard de beaucoup de gens, qui veulent que l’on reste fidèle aux gouvernements qui se sont eux-mêmes abandonnés, et qu’on croie
ents qui se sont eux-mêmes abandonnés, et qu’on croie au droit de ces gouvernements quand ils l’ont renié le jour qu’il fallait le dé
es partis révolutionnaires, plus populaires et plus puissants que les gouvernements qu’ils ont détruits ? C’est que non seulement sa
st qu’avant tout, intelligence autoritaire, en prenant parti pour les gouvernements , en choisissant cette cause qu’il a indissolublem
ue le royaliste n’a pas voulu faire, probablement par pudeur pour les gouvernements qu’il a servis. L’intérêt de la situation que Cas
Il s’est contenté (mais n’est-ce donc pas assez ?) de nous montrer le gouvernement de Juillet dans tout ce qui fît le hasard de sa d
i sur une négation, — la haine des Bourbons de la branche aînée, — ce gouvernement d’antipathie, qui créa pour tout le monde une pos
ne ne croyait aux autres ni même à soi ! Pouvoir, opposition, partis, gouvernements étrangers, personne ne croyait assez à soi pour o
onne l’historien, des forces négatives qui ne constituèrent jamais au gouvernement de Juillet une force réelle, est complète. On y v
pays se laissant gouverner plutôt que voulant être gouvernées, et les gouvernements étrangers dans la même disposition de laisser-fai
ents étrangers dans la même disposition de laisser-faire vis-à-vis du gouvernement de la France. On y voit Louis-Philippe lui-même,
fallait étaler sans pitié l’incurable et la mortelle faiblesse : « Le gouvernement de Juillet a péri par la seule et la plus improba
nverser lui-même ! » Ah ! certes ! c’est encore trop, cela ! Non ! le gouvernement de Juillet, qui fut un long équilibre entre des s
roïsme imperturbable, et rien ne l’arrêta jamais dans la défense d’un gouvernement qui représentait pour lui, vaille que vaille, mai
s qui représentait comme il le pouvait, le principe sacré de tous les gouvernements . Moi qui le connaissais et qui l’aimais, je lui a
toute sa vie, Granier de Cassagnac n’a jamais été le polémiste de ces gouvernements , dont il fut le bras droit et la plume valant épé
me valant épée, que par l’unique et souveraine raison que ces tristes gouvernements étaient tout ce qui restait d’autorité et de mona
al Bravo de tous les pouvoirs, pourquoi n’a-t-il servi jamais que des gouvernements restés monarchiques, à une époque qui a vu d’autr
des gouvernements restés monarchiques, à une époque qui a vu d’autres gouvernements  ?… Est-ce que les républicains n’oseraient pas ap
nac était, sur toutes choses, toujours prêt à tout pour le compte des gouvernements qui ne sont jamais prêts à rien ! Où les deux aut
ec eux que s’ils eussent rompu avec l’Église, le principe de tous les gouvernements . Sa force, qui n’était pas brutale comme celle de
51 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193
nt on n’abuse pas ? Pourquoi la liberté n’appartiendrait-elle pas aux gouvernements comme aux nations, et aux princes comme aux sujet
t aux princes comme aux sujets ? Et alors, pourquoi s’étonner que les gouvernements et les princes fassent de temps en temps un mauva
ccasion de faire remarquer que nous étions loin d’être placés sous un gouvernement despotique, à l’époque même où ce gouvernement fu
d’être placés sous un gouvernement despotique, à l’époque même où ce gouvernement fut le plus absolu. Les gouvernements en effet ét
espotique, à l’époque même où ce gouvernement fut le plus absolu. Les gouvernements en effet étaient moins ombrageux, parce que les p
lors la liberté de la presse devient un des éléments nécessaires des gouvernements représentatifs, qui eux-mêmes sont un résultat fo
d’eux-mêmes les organes de l’opinion doivent se borner à éclairer les gouvernements par leurs écrits ; sitôt qu’ils ont la prétention
L’opinion elle-même portera contre vous une accusation terrible. Les gouvernements se sont toujours appuyés sur les traditions ; mai
52 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mémoires pour servir a l’histoire de mon temps. Par M. Guizot »
leurs, il n’avait pas de prédilection exclusive. Il apportait dans ce gouvernement intellectuel la connaissance des matières, l’ouve
’est trompé, je n’y pensais pas. » Mais il fallait y penser : dans un gouvernement constitutionnel ce n’est pas là un élément indiff
rament et de nature ; elles sautent aux yeux. Dans sa courte année de gouvernement , Casimir Perier, luttant contre les périls public
très juste, et le qualifiant « homme de cour et de diplomatie, non de gouvernement , et moins encore de gouvernement libre que de tou
mme de cour et de diplomatie, non de gouvernement, et moins encore de gouvernement libre que de tout autre », énumère plusieurs des
ualités et conditions, réputées par lui essentielles dans un homme de gouvernement , la seconde, la fécondité de l’esprit, lui a manq
it plus homme d’État qu’eux, et avait des parties supérieures pour le gouvernement , l’art de concilier et de gagner, le ménagement d
re dans tous les rangs15 : ce mot d’ordre, c’est qu’on n’avait pas le gouvernement parlementaire dans sa force et dans sa vérité ; c
e et dans sa vérité ; car remarquez que, tant qu’on a eu en France ce gouvernement , ceux mêmes qui le regrettent le plus hautement a
du chapitre ; car, faisant remarquer que c’était en vue d’obtenir un gouvernement pleinement d’accord avec la majorité de la Chambr
t pas à dissiper cette illusion. En présence des grandes questions de gouvernement , la parole est à la fois puissante et très insuff
53 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
rs progrès, dépendaient immédiatement des secours et de la volonté du gouvernement . La protection des princes d’Italie a donc beauco
lissements publics sont, par leur nature même, entièrement soumis aux gouvernements  ; et les corporations sont, comme les ordres, les
s préjugés se sont trouvés quelquefois réunis ; mais la diversité des gouvernements , en Italie, allégeait le joug des prêtres, en don
du pays, a détruit la plupart des heureux résultats que doit avoir le gouvernement fédéral, ou la séparation et l’existence des peti
ût peut-être mieux valu que la nation entière fût réunie sous un seul gouvernement  ; ses anciens souvenirs se seraient ainsi plus tô
es, ni les hommes, soit qu’il y eût véritablement du danger, sous les gouvernements italiens, à juger philosophiquement les instituti
effet que doivent produire sur un peuple des préjugés fanatiques, des gouvernements divers que ne réunissent point la défense et l’am
esprit militaire, et les Arabes étaient ennemis de la philosophie. Le gouvernement absolu des orientaux, et leur religion fataliste,
ttérature italienne. L’ascendant de ce prince tenait lieu d’unité aux gouvernements italiens. Les lumières se réunissaient dans un s
erfection de la poésie après Racine ? Les Italiens, arrêtés par leurs gouvernements et par leurs prêtres dans tout ce qui pouvait avo
n Italie, et produire quelques écrits supérieurs ; mais la nature des gouvernements et des préjugés qui les dirigent, s’oppose à ce q
54 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
pour notre malheur, idéaliste dans sa politique extérieure : dans le gouvernement intérieur, il a capté les égoïsmes, séduit les in
ntre lui tous les partis qui représentaient les formes antérieures du gouvernement  : légitimistes, orléanistes, républicains. Mais v
, toutes les incohérences de la politique extérieure et intérieure du gouvernement , ils ne lui laissèrent d’autre soutien que l’inté
ironie hautaine, plus désagréable aux gouvernants que dangereuse aux gouvernements , si ce n’est qu’elle tournait l’opposition politi
cale dans le parti bonapartiste, et il combattit toujours vivement le gouvernement lorsqu’il voulut se servir de l’Église ou parut l
on réel patriotisme lui faisaient dénoncer dès 1864 l’imprudence d’un gouvernement qui laissait grandir la Prusse et n’avait pas d’a
idération profonde que la lointaine expédition du Mexique jeta sur le gouvernement , est due en grande partie à l’éloquence passionné
858, de Lyon en 1863 (élu aussi à Paris), de Paris en 1869. Membre du gouvernement de la Défense Nationale en 1870. Il meurt en 1880
our Delescluze ; élu député en 1869 à Paris et à Marseille. Membre du gouvernement de la Défense Nationale en 1870, chef de la délég
55 (1887) Discours et conférences « Discours à l’Association des étudiants »
cipe de fidélité bretonne fait que je ne m’attache pas volontiers aux gouvernements nouveaux. Il me faut une dizaine d’années pour qu
. Il me faut une dizaine d’années pour que je m’habitue à regarder un gouvernement comme légitime. Et, de fait, c’est au bout de ce
nement comme légitime. Et, de fait, c’est au bout de ce temps que les gouvernements peuvent se mettre à essayer quelque chose de bon.
nt. Mais voyez la fatalité ! Ce moment où je me réconcilie, et où les gouvernements commencent de leur côté à devenir assez aimables
s et à escorter de mes regrets, par tous les chemins de l’Europe, les gouvernements qui ne sont plus. Je leur suis plus fidèle que le
ent en notre siècle de cruels embarras, car il faudrait aussi que les gouvernements fussent fidèles à eux-mêmes, et ils ne le sont gu
56 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
apables de la bien lire. Ces trois choses sont : un fort sentiment de gouvernement , une puissante science de l’administration, une h
ire, que nous ne saurions sous ce rapport trop louer. Ce sentiment du gouvernement est la première des qualités de l’homme d’État, c
il oubliait dans l’opposition ce respect de l’unité et de la force du gouvernement qu’il est permis de conquérir, mais qu’il ne faut
qu’il ne faut jamais saper dans son pays. Qu’est-ce, en effet, qu’un gouvernement dans l’acception métaphysique de ce grand mot ? L
qu’un gouvernement dans l’acception métaphysique de ce grand mot ? Le gouvernement est la force des intérêts généraux de la société
sans cesse à prévaloir contre la communauté ; en d’autres termes, le gouvernement , c’est tous ; les factions, c’est l’individualité
mes, comme M. Thiers, pour tous contre quelques-uns ; le sentiment du gouvernement est à nos yeux une des formes les plus saintes, n
ens, mais de la vertu publique. L’administration, c’est la méthode du gouvernement , c’est cette syntaxe des lois, c’est ce mécanisme
ie, à l’usurpation de l’empire. Nous savons, comme lui, que, quand le gouvernement est tombé dans la rue chez un peuple, le premier
s que ces saintes audaces qui portent un grand citoyen à s’emparer du gouvernement , pour sauver le peuple de lui-même, sont des coup
ence pour loi. XXVIII Mais la société nationale était-elle sans gouvernement la veille du 18 brumaire, quand un général heureu
e, quand un général heureux et populaire vint renverser violemment le gouvernement directorial, avec les armes mêmes et avec l’autor
ent les opinions de l’auteur du Consulat. N’était-ce donc pas sous le gouvernement de la république modérée et concentrée du Directo
e, dont les noms de ces généraux rapportaient la gloire, mais dont le gouvernement directorial avait organisé les plans, les moyens,
rien de plus injuste que d’accuser cette ébauche encore incomplète de gouvernement des forfaits, des tyrannies, des impuissances et
e fixer au point précis où la liberté régulière peut se constituer en gouvernement , entre la raison et l’abus, entre la licence et l
ce qu’il serait advenu de la France si le Directoire ou si les autres gouvernements nationaux que la France libre allait se donner so
r le général revenu du Caire à Paris ; mais, s’il est douteux que ces gouvernements eussent fait passer en triomphe la France de Rome
u, par toutes les capitales de l’Europe, il est douteux aussi que ces gouvernements eussent anéanti sous les pieds des soldats tous l
té la haute ambition ; c’était un despote inné : il portait en lui le gouvernement . Jamais, dans un temps d’anarchie et d’illusions
. Thiers, qui paraît doué lui-même à un haut degré de cet instinct du gouvernement et de ce dédain souvent si juste des théories, M.
des théories, M. Thiers apprécie et fait apprécier cette capacité de gouvernement au-dessus de tous les historiens dans son héros ;
fait beaucoup pardonner à qui a beaucoup gouverné dans un temps où le gouvernement semblait anéanti en Europe. C’est une grande et s
st une grande et salutaire leçon de la nécessité et de la sainteté du gouvernement donné au peuple ; c’est la réhabilitation de l’au
57 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
ation reconnaisse sa pensée, bonne ou mauvaise, dans les actes de son gouvernement , et qu’un nouveau droit public devienne la loi pa
ux et intérieurs d’un peuple, libre de ses volontés et de son mode de gouvernement ou de dynastie chez lui-même. L’intervention est
sa propre autorité, la France sous sa responsabilité en 1814, dans le gouvernement provisoire, gouvernement jeté entre la France vai
ance sous sa responsabilité en 1814, dans le gouvernement provisoire, gouvernement jeté entre la France vaincue et l’Europe armée po
e grand homme d’État, dont la vie se confond avec deux siècles et dix gouvernements de la France, qu’il convient le mieux, selon nous
et ses pensées sur les intérêts permanents de la France sous tous ces gouvernements transitoires. Une pensée, il faut le reconnaître,
ois, à la forme des institutions des peuples, au droit ou au fait des gouvernements , les gouvernements n’étaient, à ses yeux, que des
institutions des peuples, au droit ou au fait des gouvernements, les gouvernements n’étaient, à ses yeux, que des formes mobiles que
nement du 10 août, échoua dans ses tentatives de négociations avec le gouvernement anglais ; il fut même obligé de quitter l’Anglete
chapper à ce diplomate inné, décidé à se rendre nécessaire à tous les gouvernements acceptables de sa patrie. Il se hâta de s’embarqu
en fructidor à quitter un poste où il devenait suspect aux exaltés du gouvernement . XXII Le 18 brumaire ne tarda pas à le rap
porter le sien. Liquider les guerres de la république et remettre le gouvernement consulaire en société diplomatique avec l’Europe
e et pressante pour le cabinet de Londres est adressée par le chef du gouvernement au roi d’Angleterre pour le convier à la paix. Un
res pour substituer le poignard à la guerre loyale. Il se trompe : un gouvernement de publicité ne solde pas d’attentats. L’enlèveme
t en Europe, l’Angleterre déclara toute alliance incompatible avec le gouvernement coupable de tels défis à l’Europe, au droit des g
roïque dans ses camps, est la plus inconstante des anarchies dans ses gouvernements . » Napoléon, convaincu, mais cachant ses desseins
in de colorer sa sortie du ministère par une situation neutre dans le gouvernement des affaires européennes. Napoléon craint d’alién
. Napoléon craint d’aliéner une pensée si vaste et si profonde de son gouvernement  ; il la décore en l’éloignant. L’humeur du soldat
n de ce traité secret entre le premier ministre d’Espagne Godoy et le gouvernement français consistait à s’emparer du Portugal, deve
pas, c’est qu’il avait fortement insisté, dans le dernier conseil du gouvernement où il fut appelé par les frères de Napoléon, pour
extrémités de la France par les frères de Napoléon, sans armée, sans gouvernement , sans liberté et déjà sans couronne. Le moment ét
dans une longue conférence, la nécessité de la paix pour asseoir son gouvernement sur les sympathies de l’Europe. Malgré l’impopula
Londres et la direction secrète de toute la diplomatie européenne du gouvernement de Louis-Philippe. XLVIII La paix ou la gue
point à la cour du nouveau roi tout en faisant des vœux pour que son gouvernement résiste à cet entraînement posthume qui porte le
58 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
rté, c’est que j’ai conçu l’espoir, tout en éclairant le public et le gouvernement sur la cause de la décadence de notre beau théâtr
e serait-il possible aussi qu’à l’époque de l’examen du budget, où le gouvernement et les chambres vont se trouver forcés de s’occup
e en plein tribunal, par l’organe de leur avocat, que sans l’ordre du gouvernement ils auraient rejoué votre pièce. Car, d’un mot, i
étiez pas né. Comme vous, j’avais fait un ouvrage qui avait alarmé le gouvernement sur l’effet politique qu’il pouvait produire. On
vous blâme point d’avoir fait votre courageuse protestation. Sous un gouvernement comme le nôtre, chacun est bien libre d’avoir une
us, à tous les auteurs, à tous les amateurs du théâtre, et surtout au gouvernement . Cette idée, Monsieur, la voici. On regarde maint
e soutienne et finisse pas prospérer. De même aussi les sacrifices du gouvernement pour les théâtres doivent avoir pour résultat, en
âtres ont de véritables droits aux encouragements, aux récompenses du gouvernement  ? L’utilité de ces grands établissements ne peut
t devenus une nécessité, un besoin indispensable, il est du devoir du gouvernement de les soutenir convenablement, afin de pouvoir l
t, en payant le travail, le zèle et les talents des comédiens, que le gouvernement en retire un bénéfice au profit de l’instruction
outes les entrées sans titres soient tout à fait supprimés, et que le gouvernement , au lieu de donner de l’argent au Théâtre-Françai
Quant aux autres spectacles qui ne recevraient aucune rétribution du gouvernement , ils conserveraient la liberté de leur commerce,
sait, Monsieur ! si mon utopie venait à se réaliser, s’il plaisait au gouvernement de rétablir le Théâtre-Français sur des bases dur
ublic mes idées sur un art que j’ai cultivé si longtemps, d’offrir au gouvernement le moyen de sauver le Théâtre-Français de sa pert
règles du savoir et rompu tous les freins de la morale. À mes yeux un gouvernement est un père de famille, il ne doit permettre à se
exhalaisons des vases de la rade de Brest. Voilà ce qu’on appelle un gouvernement de grand homme ! 18. Maintenant, à une première
59 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre IV. Suite des Philosophes chrétiens. — Publicistes. »
f et Locke, philosophes chrétiens, s’étaient occupés de la nature des gouvernements bien avant Mably et Rousseau. Nous ne ferons poin
jour religieux. Remarquons que les publicistes modernes ont vanté le gouvernement républicain, tandis que les écrivains politiques
onsidérée sous les rapports politiques. Les premiers voulaient que le gouvernement découlât des mœurs ; les seconds, que les mœurs d
nement découlât des mœurs ; les seconds, que les mœurs dérivassent du gouvernement . La philosophie des uns s’appuyait sur la religio
60 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »
Chapitre septième § I. Influence du gouvernement de Louis XIV. — Trait de ressemblance entre ce go
luence du gouvernement de Louis XIV. — Trait de ressemblance entre ce gouvernement et l’état des lettres. — § II. Influence personne
e d’appeler le dix-septième siècle de Louis XIV. § I. Influence du gouvernement de Louis xiv. — Trait de ressemblance entre ce go
luence du gouvernement de Louis xiv. — Trait de ressemblance entre ce gouvernement et l’état des lettres. De toutes les influence
availlaient, la plus puissante et la plus générale fut l’influence du gouvernement et des qualités personnelles de Louis XIV. Ici en
nt il faut donner les motifs. Il importe de distinguer l’influence du gouvernement de Louis XIV de l’influence personnelle du roi ;
vernement de Louis XIV de l’influence personnelle du roi ; non que le gouvernement ne portât en toutes choses la marque de la person
s parce que ces deux influences ont eu des effets distincts, celle du gouvernement ayant été générale, et celle de la personne indiv
le temps des Périclès, des Auguste, des Médicis, l’influence des bons gouvernements sur les lettres est la moins contestable des véri
éraires. La grandeur dans l’ordre est le caractère commun de tous les gouvernements bien réglés ; c’est aussi le caractère de tous le
ent de l’ordre et du goût qui rendent les écrits populaires. Les bons gouvernements suscitent les hommes de génie en foule, dans tout
faires. Les plus grands maux venaient de l’usage funeste de donner le gouvernement à un premier ministre. Tout en était abaissé, ver
utes les créations de la paix. Il réalisait, dans les institutions du gouvernement intérieur, l’ordre qui régnait dans les pensées d
vue supérieure qu’un raffinement de l’égoïsme royal. Le grand acte de gouvernement dont les lettres furent l’objet était une vue du
porains, ç’a été de réfléchir dans leurs ouvrages les qualités de son gouvernement , dans ces années si glorieuses et si fécondes. La
par le goût, l’esprit d’ordre et d’unité, telles sont les qualités du gouvernement de Louis XIV. Ouvrez les chefs-d’œuvre écrits sou
ces dons, par la même faveur du ciel qui donnait à la France un grand gouvernement et un grand roi. Qu’on aille plus loin encore, po
eintre attendait ses originaux ; la comédie attendait une société. Le gouvernement de Louis XIV y pourvut. En détruisant l’esprit de
op peu dire ; ces deux passions avaient régné seules. Sous le nouveau gouvernement , l’ambition du pouvoir perdit toutes chances, et
Ce qui reste d’âpreté dans les mœurs civiles, et de violence dans le gouvernement , n’y nuit pas à certains égards ; elle en tire de
is XIV. Le génie, dans les lettres, ne tire pas moins d’avantage d’un gouvernement qui le comprend et le protège, que ce gouvernemen
ns d’avantage d’un gouvernement qui le comprend et le protège, que ce gouvernement ne tire de gloire des lettres qu’il fait éclore e
du spectacle de grandeur, d’ordre et de raison, que lui présentait le gouvernement de Louis XIV. Un spectacle du même genre, dix-sep
déférence, ne craignit pas de toucher aux plus grandes fautes de son gouvernement , à ses guerres, dont il s’accusait lui-même sur l
arge, Bossuet se faisait historien, le spectacle de tous les actes du gouvernement de Louis XIV lui apprenait, avec la langue de la
ur du saint-siège, tout en lui mesurant si exactement sa part dans le gouvernement de l’Église de France. Ce choix du roi fit désorm
D’autres écrivains du dix-septième siècle ont senti l’influence du gouvernement plus que celle de la personne : ainsi La Rochefou
ieur porté aux chimères, et dans un homme d’église occupé de plans de gouvernement . Au reste, la même répugnance pour tous les excès
61 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
carré, et les Pays-Bas 307, la Russie n’atteint en moyenne que 17. Le gouvernement de Moscou, où les manufactures sont les plus nomb
rmédiaire des transformations d’ordre pratique qui résultent, pour un gouvernement , de l’augmentation du nombre des gouvernés. Comme
ansformations quantitatives des sociétés influeront, par les modes de gouvernement qu’elles leur imposent, jusque sur leurs aspirati
effet de gêner le libre jeu des institutions dites démocratiques ? Ce gouvernement direct et permanent de tous par tous, qu’on nous
ant arrêtée, et toute affaire cessante : dans un État qui grandit, le gouvernement direct devient un leurre. On a pu soutenir79 que
our les réaliser, de telle organisation politique. Il est vrai que le gouvernement direct du peuple par le peuple, dont on nous dit
raît guère possible dans une société volumineuse. Mais cette forme de gouvernement n’est qu’un des nombreux moyens par lesquels les
que les grandes proportions des sociétés modernes, par les formes de gouvernement qu’elles leur imposent, doivent les détourner d’a
ntraire les petites proportions des cités antiques, par les formes de gouvernement qu’elles leur permettaient, les ont détournées de
plus qu’un élément imperceptible de la volonté sociale qui imprime au gouvernement sa direction, se replie en quelque sorte sur lui-
, par cela même qu’il rendait difficile à leurs membres l’exercice du gouvernement direct, est bien loin de s’opposer au progrès des
rel, III, 236, 293. 79. C’est la thèse de M. H. Passy, Des formes du gouvernement . Cf. Lacombe, De L’Histoire considérée comme scie
62 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »
héoricien de l’anarchie, P.-J. Proudhon. Pour la politique même et le gouvernement , ni les plus hauts esprits, ni les volontés les p
temporel, le pape au spirituel, sont les vicaires de Dieu, commis au gouvernement des hommes par la Providence qui dirige visibleme
éritoire, comme un fait historique, qui devait changer les maximes du gouvernement royal ; il lui semblait absurde qu’on pût prétend
ses audacieux raisonnements de légiste, son froid jugement d’homme de gouvernement , savait user à l’occasion des effets sentimentaux
ses incohérences, il avait des principes très arrêtés. Sous tous les gouvernements , depuis le consulat de Bonaparte jusqu’à la monar
éralisme était une défense de l’individu contre l’État. Il voulait un gouvernement fort, pour protéger l’individu contre toutes les
idu contre toutes les forces capables d’en gêner l’expansion, mais un gouvernement limité, si je puis dire, pour ne pas gêner lui-mê
nt de leurs droits, il dresse les deux Chambres, et il forme ainsi le gouvernement , en qui, et en qui seul, il place la souveraineté
lasse moyenne, écrit M. de Tocqueville697, devint l’esprit général du gouvernement  ; il domina la politique extérieure aussi bien qu
t du bien-être, et médiocre… » L’éloquence se ressentit, ainsi que le gouvernement , de cet esprit étroit et positif. Trop souvent mê
1840). Dans la Chambre la politique étroite, apeurée, matérialiste du gouvernement lui donnait beau jeu pour faire retentir les gran
que celui où Lamartine, pendant des semaines, fut à lui seul tout le gouvernement , et gouverna par son éloquence de poète, calmant,
tes leçons, les chefs de l’opposition d’aujourd’hui, les ministres du gouvernement de demain. Guizot, Cousin, tracassés, écartés par
1821, 2 v. in-8 ; Soirées de Saint-Pétersbourg, ou Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence, Paris, 1821, 2 vol. in
travaux littéraires, qui l’occupèrent jusqu’à sa mort (1874), avec le gouvernement de l’église calviniste française, où il se montra
V, t. I, 1813, in-8 (devenu en 1852 Corneille et son temps, in-8). Du gouvernement représentatif et de l’état actuel de la France, 1
63 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Études de politique et de philosophie religieuse, par M. Adolphe Guéroult. »
us tous, et j’en omets encore, et nous-mêmes, défenseurs dévoués d’un gouvernement que nous aimons et qui, déjà bon en soi et assez
l. Selon lui, M. Guéroult croit trop à l’influence et à la vertu d’un gouvernement , pas assez aux forces vitales, et par elles-mêmes
t une chose fort complexe et qui doit s’analyser. Si, sous un mauvais gouvernement ou une mauvaise administration, sous une faible p
fants qui aient besoin d’air et de soleil, je puis, sous le plus beau gouvernement de discussion et de discours pour ou contre, n’av
, un mieux-être que la science, la civilisation, une bonne police, un gouvernement attentif et philanthropique, procurent au grand n
des, des hommes supérieurs, lesquels, s’ils sont ou s’ils arrivent au gouvernement , font faire à leurs compatriotes, à leurs contemp
ole. Que de Louvres, au moral, il reste ainsi à terminer ! Il y a les gouvernements d’objections ou de résistance, et les gouvernemen
iner ! Il y a les gouvernements d’objections ou de résistance, et les gouvernements d’initiative. Les gouvernements de liberté pure n
d’objections ou de résistance, et les gouvernements d’initiative. Les gouvernements de liberté pure ne sont pas nécessairement les pl
es, mais qui ne tiennent pas pour suspect tout bienfait qu’apporte un gouvernement fort ; qui prennent le régime sous lequel ils viv
64 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
étudié de près que deux grandes formes politiques, la monarchie et le gouvernement mixte. Pour la démocratie, il ne l’a vue qu’en hi
gneux. Toutes ces causes diverses exercent une action fâcheuse sur le gouvernement de la démocratie. Et cependant la tendance généra
e la démocratie. Et cependant la tendance générale et constante de ce gouvernement est le bien-être du plus grand nombre. Les lois s
e près, on verra que c’est la part que les classes laborieuses ont au gouvernement de l’État qui leur donne cet esprit d’initiative
t le despotisme de la démocratie, c’était la violence démagogique, le gouvernement brutal et sauvage des masses ; mais Tocqueville a
est sûr de ne pas leur plaire. Pour une place vacante, a-t-on dit, un gouvernement fait neuf mécontents et un ingrat : de même pour
n paradis. Autrefois on s’en prenait à la Providence, on laissait les gouvernements tranquilles ; aujourd’hui on n’importune plus la
aujourd’hui on n’importune plus la Providence, mais on s’en prend aux gouvernements . Ainsi c’est précisément la force des pouvoirs qu
ù il est difficile de sortir. Sans doute il est étrange de dire qu’un gouvernement périt parce qu’il est trop fort, car il est évide
ible, qu’il trouve toujours à gagner, même dans ses défaites, que les gouvernements ont intérêt à l’encourager et à le satisfaire, qu
65 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
u’on le supplie de faire ce qu’il a déjà décidé. Comme instruments de gouvernement , il ne vent plus employer que ses parents, puissa
fondateur des États-Unis d’Amérique, créerait nécessairement pour son gouvernement central, à Amboise ou à Blois, un petit Washingto
e le développement libéral de l’homme est un intérêt majeur pour tout gouvernement . le pays, d’un autre côte, était enchanté de ce g
our tout gouvernement. le pays, d’un autre côte, était enchanté de ce gouvernement médiocre. Il avait ce qu’il voulait ; chercher à
nt médiocre. Il avait ce qu’il voulait ; chercher à renverser, un tel gouvernement malgré le vœu évident du plus grand nombre eût ét
rbares, cherchaient à les éclairer. Nous consentîmes donc à servir le gouvernement de l’empereur Napoléon III dans ce qu’il avait de
eux qui a pour unique programme d’être toujours en opposition avec le gouvernement et de chercher à le renverser. L’administration é
asses nobles qui représentaient l’âme de la France. Le jugement et le gouvernement des choses ont été transportes à la masse ; or la
ue ces lignes ne seront lues que par des personnes intelligentes : un gouvernement qui aura pour unique désir de s’établir en France
ous ne pouvons le soutenir. Le pays a été coupable de s’être donné un gouvernement peu éclairé et surtout une chambre misérable, qui
ur mon chemin un seul élément de l’ancienne vie militaire du pays. Un gouvernement à bon marché, peu imposant, peu gênant, un honnêt
ment, bien plus sages que nous, les Anglais surent faire marcher leur gouvernement d’accord avec la nation, tandis que notre maladre
ccord avec la nation, tandis que notre maladresse a été telle, que le gouvernement de notre choix a pu nous engager malgré nous dans
le sera. Ce désir d’un état politique impliquant le moins possible de gouvernement central est le vœu universel de la province. L’an
oute réforme impossible. L’opposition était-elle plus éclairée que le gouvernement  ? à peine. Les orateurs de l’opposition se montra
désir impérieux d’élections libres, la volonté arrêtée de réduire le gouvernement au strict nécessaire, de diminuer considérablemen
séquence, et celle-ci ne doit pas être mise uniquement à la charge du gouvernement déchu ; l’opposition n’avait cessé d’y pousser de
gouverné, bien administré, bien commandé. La raison en est simple. Le gouvernement , l’administration, le commandement sont dans une
nt. Le système de l’élection ne peut être pris comme base unique d’un gouvernement . Appliquée au commandement militaire, en particul
lus qu’un devoir public. Ce préjugé est l’inverse du vrai principe de gouvernement , lequel ordonne de ne considérer dans le choix du
contrepoids aux initiatives de l’empereur, en venaient. Ce misérable gouvernement était bien le résultat de la démocratie : la Fran
celle d’un homme ignorant et borné se fit représenter par un corps de gouvernement éclairé, brillant et fort. D’un tel procédé de sé
res que le suffrage universel d’aujourd’hui ; ce suffrage produira un gouvernement inférieur à celui du xviiie  siècle à ses plus ma
lheur, elles ne la préservent pas de se remettre entre les mains d’un gouvernement qui lui fasse faire les plus grandes fautes. L’ac
se toute énergie. M. de Savigny a montré qu’une société a besoin d’un gouvernement venant du dehors, d’au-delà, d’avant elle, que le
intérêts, la propriété. Deux chambres sont donc nécessaires et jamais gouvernement régulier, quel qu’il soit, ne vivra sans deux cha
porter à viser le public plutôt que la Chambre et de faire servir le gouvernement du pays à l’agitation du pays. Si la France veut
il faut qu’elle évite d’user ses forces en luttes parlementaires. Le gouvernement parlementaire est excellent pour les époques de p
ganisé ne cède que ce qu’on lui arrache. Quand de grandes machines de gouvernement , comme l’empire romain, l’empire franc, commencen
vernez-la avec justice, en prélevant d’elle pour le bienfait d’un tel gouvernement un ample douaire au profit de la race conquérante
richit, s’appauvrit, sans qu’il songe une seule fois à se plaindre du gouvernement , à le renverser, à lui demander quelque chose, à
e l’application, par des étrangers qu’elle payait bien pour cela ; le gouvernement , en tant qu’il se confond avec le métier de genda
66 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre II. Causes générales qui ont empêché les écrivains modernes de réussir dans l’histoire. — Première cause : beautés des sujets antiques. »
aible et corrompu dans sa vieillesse. L’état suit l’homme, passant du gouvernement royal ou paternel au gouvernement républicain, et
se. L’état suit l’homme, passant du gouvernement royal ou paternel au gouvernement républicain, et tombant dans le despotisme avec l
gnorance et des coups de lumière, des notions vagues de justice et de gouvernement , un mélange confus de mœurs et de langage : ces p
luxe et de curiosité, qu’un sens de plus chez les nations. Ainsi les gouvernements se consolident à la fois. Une balance religieuse
67 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur le sénatus-consulte »
ici ce n’est pas au point de vue du public, c’est au point de vue du gouvernement que je me place, et c’est le gouvernement qui a d
c, c’est au point de vue du gouvernement que je me place, et c’est le gouvernement qui a dû s’effarer tout le premier et se tâter po
les Garanties individuelles : « Lorsqu’il y a deux principes dans un gouvernement , c’est toujours le mauvais qui dirige et anime la
 » Il serait peut-être temps qu’il n’y eût qu’un principe dans notre gouvernement , et que ce qui va faire l’âme nouvelle de la Cons
-t-elle chance de réussir ? Un concert, un équilibre durable entre le gouvernement établi et la France si souvent renouvelée et mobi
oint la clémence de la justice. Mais enfin, qu’il y ait eu un jour un gouvernement qui ait fait à temps et jusqu’au bout sa réforme
eur je vois qu’elle a été, séance tenante, désavouée en partie par le gouvernement , et voilà pourquoi je maintiens mon mot de au suj
ses bons et salutaires effets. Elle est compromise, à mon sens, si le gouvernement se remet à céder à reculons, à disputer le terrai
68 (1874) Premiers lundis. Tome II « Thomas Jefferson. Mélanges politiques et philosophiques, extraits de ses Mémoires et de sa correspondance, avec une introduction par M. Conseil — II »
ère. On a vu quelles saines idées il a su remettre en vigueur dans le gouvernement de son pays ; mais on ne peut disconvenir qu’il n
cole sur l’industrie manufacturière, son aversion et sa méfiance d’un gouvernement central dont l’Europe lui avait appris les abus,
ttribue à cette doctrine prudente d’économie domestique, appliquée au gouvernement d’un grand État, il faut reconnaître qu’elle étai
 ! On voit en un endroit que Jefferson s’effraye de l’intervention du gouvernement central, même pour la construction de certaines g
je vivais avec vous, si l’état de la société en Europe comportait un gouvernement républicain, et j’en doute encore. Avec un chef h
s inutiles, on peut réaliser à un très haut degré les conditions d’un gouvernement honnête et éloigné de toute oppression ; mais la
69 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre III. Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle » pp. 371-375
sert de l’instinct des peuples pour les conduire. Les trois formes de gouvernement se succédèrent chez eux conformément à l’ordre na
aujourd’hui encore la Pologne et l’Angleterre, semblent soumises à un gouvernement aristocratique ; mais si quelque obstacle extraor
res. Le retour des mêmes besoins politiques y a renouvelé la forme du gouvernement des Achéens et des Étoliens. Les Grecs avaient ét
des Étoliens. Les Grecs avaient été amenés à concevoir cette forme de gouvernement par la nécessité de se prémunir contre l’ambition
70 (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »
la Restauration était inévitable. « La monarchie est un système de gouvernement qu’il ne faut pas juger d’une manière générale ;
brochure comprend et indique très-bien ce qui doit se passer dans le gouvernement par rapport à la société. Il y a là plus d’un bon
France était bien plus compliquée, bien plus extraordinaire que si le gouvernement et l’administration publique avaient disparu par
paru par un événement surnaturel. Des trois pouvoirs qui composent le gouvernement , le pouvoir qui dispose de l’armée déclarait la g
s. Par suite de cet affermissement, tout ce qui ne se fera pas par le gouvernement dans le sens de la nation qui s’est sauvée elle-m
le sens de la nation qui s’est sauvée elle-même, se fera en dehors du gouvernement . » 21. Dans une note, à la fin d’un nouvel art
71 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »
 ; ils ne sont que les commissionnaires qui font les commissions d’un gouvernement à un autre, des commissionnaires avec plaque, — u
ent la médiocrité parce qu’ils se reconnaissent en elle… Les chefs de gouvernement sont parfois peuple par ce côté-là ! Et si vous a
omates chargés d’en faire accepter ou d’en imposer les décisions. Les gouvernements , qui se jalousent et qui se craignent, restent le
urs lettres, et qu’ils conseillèrent, mais en vain, de jouer, à leurs gouvernements . Pour le comte Raczynski, comme pour Donoso Cortè
’y trouvent ne sont que des capitonneurs de situation, mis entre deux gouvernements pour les empêcher de se heurter, il n’y a guères,
diplomatie. La chose est déjà commencée. Mais quand tous les chefs de gouvernements pourront se parler de bouche à oreille, de tous l
72 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
persanes. Peinture superficielle des mœurs : réflexions graves sur le gouvernement . — 2. Les Considérations : Montesquieu et Bossuet
guider son siècle, quand Voltaire en est encore à faire des niches au gouvernement , et à faire partir des fusées pour l’amusement de
Mais on le voit dans les Lettres persanes se tourner vers l’étude des gouvernements et des constitutions. Quand il vient à Paris, il
du rapport que les lois doivent avoir avec la constitution de chaque gouvernement . les mœurs, le climat, la religion, le commerce,
es mœurs, le climat, la religion, le commerce, etc. : comme si mœurs, gouvernement , religion, commerce n’étaient pas déterminés plus
sant d’une vue l’histoire universelle, il réduit toutes les formes de gouvernement à trois : république, monarchie, despotisme. Il a
ment à trois : république, monarchie, despotisme. Il assigne à chaque gouvernement son principe, qui le fait durer tant que lui-même
ns une particularité de son organisation militaire522. Pour parler du gouvernement républicain, Montesquieu a étudié Rome, les cités
principe, et même plus logiquement, si le despotisme est une forme de gouvernement essentiellement patronale, patriarcale, image agr
le indiquait un idéal, qui apparaissait comme absolument pratique, de gouvernement libéral et bienfaisant ; elle traduisait le senti
73 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Alfred de Vigny »
la grâce et les ressources de son talent), pose en fait que tous les gouvernements sont, (l’essence, les ennemis de la pensée, de l’
trois à la pensée du romancier, qui est l’hostilité éternelle de tout gouvernement contre les poètes, et représentant vis-à-vis de c
llustres, dont ils furent les bourreaux, l’action des trois formes de gouvernements qui dominent le monde et l’enserrent : le Gouvern
ois formes de gouvernements qui dominent le monde et l’enserrent : le Gouvernement Absolu, le Gouvernement Représentatif, et le Gouv
nts qui dominent le monde et l’enserrent : le Gouvernement Absolu, le Gouvernement Représentatif, et le Gouvernement Républicain. Ce
errent : le Gouvernement Absolu, le Gouvernement Représentatif, et le Gouvernement Républicain. Certes ! ce sont là des histoires cr
re, ces pathétiques récits, pour en faire un argument contre tous les gouvernements possibles, là est le vice peut-être, et serait, c
être, et serait, chez un autre que Vigny, certainement le danger. Les gouvernements ne sont pas faits d’une autre pâte que les hommes
, a des entrailles un jour et n’en a pas le lendemain ! Dans tous les gouvernements , d’ailleurs, il y a à courir la bordée des grands
74 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79
et qu’en vertu du titre de possession humaine et traditionnelle, leur gouvernement soit respectable. Les gouvernements, monarchies o
on humaine et traditionnelle, leur gouvernement soit respectable. Les gouvernements , monarchies ou républiques, traitent avec eux, le
du temporel, c’est libre à chacun ; mais qu’on ne reconnaisse pas le gouvernement temporel de la papauté parce que le pape exerce c
n ordre d’idées dans un autre. Les papes ont donc comme souverains un gouvernement . Or, du moment où les papes ont un gouvernement,
c comme souverains un gouvernement. Or, du moment où les papes ont un gouvernement , ils ont des ministres ; et si au nombre de ces m
e son amitié constante l’affection, sublime de son ministre, et si ce gouvernement de l’amitié a donné au monde le touchant exemple
ils pas justice et hommage à ce phénomène si rare dans l’histoire des gouvernements , et ne proclameraient-ils pas dans Pie VII et dan
ements, et ne proclameraient-ils pas dans Pie VII et dans Consalvi le gouvernement de l’amitié ? C’est le véritable nom de ce gouve
Consalvi le gouvernement de l’amitié ? C’est le véritable nom de ce gouvernement à deux têtes ou plutôt à deux cœurs, qui a traver
tances difficiles, de la mesure, de la sagesse, de l’équilibre de son gouvernement et de l’impassibilité de son courage. Ce n’était
les rédige et les confie aux archives du Saint-Siège pour éclairer le gouvernement pontifical et traditionnel sur ses intérêts. Ce s
traditionnel sur ses intérêts. Ce sont ces notes authentiques dont le gouvernement romain d’aujourd’hui a donné communication à M. C
ahie par quinze mille hommes, sous les ordres du général Berthier. Le gouvernement romain ne s’opposa point à sa marche ; Consalvi e
es connaissances qui offraient de subvenir à mon extrême détresse. Le gouvernement révolutionnaire avait confisqué mes propriétés, s
en fut nommé secrétaire. C’était le pouvoir exécutif provisoire de ce gouvernement . Le banquier romain Torlonia offrit au conclave d
ne indulgence parfaite pour les autres, une sagesse constante dans le gouvernement des deux églises confiées à ses soins, une profon
secrète. En effet, l’empereur s’abstint de toute initiative dans son gouvernement , et ne garda aucune action que comme police milit
75 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
agite encore. Si la Révolution qui se poursuit toujours avait eu son gouvernement propre et naturel, la république, cette républiqu
tre la forme traditionnelle du pouvoir. À une époque de mouvement, un gouvernement de mouvement, voilà la loi ! « L’Assemblée nation
ois partis s’offraient à elle : déclarer la déchéance et proclamer le gouvernement républicain ; proclamer la suspension temporaire
. Il avait reçu toutes mes confidences et toutes nos instructions. Le gouvernement provisoire lui avait remis, à ma requête, le mini
ables précautions. Les partis politiques, dans l’Assemblée et dans le gouvernement lui-même, quelquefois en lutte sur des questions
et à la représentation nationale. Ceux-là même, parmi les membres du gouvernement les plus démocrates, que l’ignorance publique a a
dans quelques faubourgs, des coups de feu éclatèrent dans la nuit. Le gouvernement , attentif aux moindres symptômes, fut tout entier
t une bataille qui dura trois jours. La république, seule de tous les gouvernements attaqués à main armée dans son centre, triompha h
ctement mais inévitablement la république. On cria à la complicité du gouvernement et à sa mollesse le jour de la lutte ; et la véri
ent et à sa mollesse le jour de la lutte ; et la vérité, c’est que le gouvernement était armé jusqu’à l’excès de forces ; qu’il étai
ger la sédition. IX On accusa le général de perfidie envers le gouvernement , qu’il voulait, disait-on, remplacer en se rendan
rs nationaux, qu’on croyait être une armée de réserve dans la main du gouvernement , et qui n’était qu’une armée de la faim, neutrali
lution soudaine. Les ateliers nationaux, loyalement influencés par le gouvernement , offrirent au contraire leur secours, le 24 juin,
semblables, s’ils veulent réconcilier la vertu et la liberté dans le gouvernement des masses.) XIII La question de la mort du
76 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
es ont divisé, morcelé, pulvérisé tout : religion, philosophie, lois, gouvernements et peuples, si bien que l’homme, resté debout ave
nt le but suprême de la vie sociale, et que hors d’elles il n’y a que gouvernements imparfaits, absence de justice et d’harmonie. Sel
sous toute réserve les liens flottants des intérêts nationaux ou d’un gouvernement politique. Pour elle, Henri VIII n’est qu’un réfo
ersité qui portèrent une censure courageuse sur le choix prostitué du gouvernement . S’il n’avait pas la grande attitude d’un chef de
onservé de son éducation vigoureuse le grand principe de vérité et de gouvernement  : « Hors de l’Église pas de salut », il tendait m
icane, ruinée dans la conscience publique, mais debout encore dans le gouvernement du pays. Ainsi, le gouvernement ! voilà donc la d
publique, mais debout encore dans le gouvernement du pays. Ainsi, le gouvernement  ! voilà donc la dernière force et la dernière esp
el qui respire partout en Angleterre ; ajoutons à cela l’influence du gouvernement sur ces têtes si naturellement politiques, et cet
mme, finirait-elle par en mourir. À une époque comme la nôtre, où les gouvernements bâtis sur la crainte s’écroulent sous la main des
la main des peuples devenus hommes qui veulent les remplacer par les gouvernements de l’amour, rentrer dans la grande communion chré
me. L’évêque de Jérusalem n’est qu’un consul, un chargé d’affaires du gouvernement britannique, se liguant, selon des convenances di
s à la catholique Irlande. Ce que le grand agitateur n’a pas fait, le gouvernement anglais pourrait l’accomplir. Il y aurait dans sa
77 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »
a levé de toutes parts ! Elle a soulevé tous les peuples contre leur gouvernement , et depuis que ces gouvernements semblent avoir r
soulevé tous les peuples contre leur gouvernement, et depuis que ces gouvernements semblent avoir repris les rênes de leurs peuples,
t rendre à la cause de l’Ordre et du Pouvoir, et il a bien mérité des gouvernements de l’Europe. Je ne crains pas de l’avancer, son l
ue à laquelle on peut appliquer ce qu’Amelot de la Houssaye disait du gouvernement de Venise : C’est une verge couverte d’yeux. Il a
taxes, il n’y avait pas d’autre politique, d’autre sens aux choses du gouvernement , pour ce peuple dont la lèvre était pure encore d
urs, dit l’auteur de l’Histoire des Causes, aurait-il pu suspecter un gouvernement qui employait Billaud-Varenne, Barrère, Roland ;
, avec l’état des charges publiques dont ils étaient investis sous ce gouvernement qui les sustentait et les honorait, et qui, pour
tenait qu’à un déficit dans les finances, ce qui n’a jamais perdu un gouvernement  : preuve, l’Angleterre et sa dette. Chose étrange
les gens de lettres, à qui on remit le fléau qui doit broyer tous les gouvernements dans un pays du tempérament de la France, je veux
liberté de la presse. Or, les écrivains sont les premiers soldats des gouvernements . Après cela, après une appréciation si politique
78 (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I
puissance de personne, quelque fort ou quelque despotique que soit le gouvernement , d’interrompre complétement, dans une société civ
s armées, qui deviennent son châtiment en prolongeant la puissance du gouvernement révolutionnaire qui la décime et l’humilie. Dieu,
yens offensifs et défensifs soient réunis, organisés, employés par un gouvernement au-dessus de tous les périls par son audace, de t
aire étant donnée, il n’y a que les montagnards qui puissent créer le gouvernement atroce de cette atroce situation. Ne murmurez don
r. On était, en effet, en 1796, et tant de tentatives pour établir un gouvernement libre, tant de sacrifices, tant d’efforts, tant d
ices, tant d’efforts, tant d’utopies, aboutissaient au directoire, ce gouvernement qui avait épuisé l’arbitraire sans pouvoir arrive
qu’en 1802. La Théorie du pouvoir avait été condamnée au pilon par le gouvernement directorial, qui avait fait saisir toute l’éditio
, et d’ailleurs tout le monde se trouvait d’accord, sous ce singulier gouvernement , pour désobéir aux lois, surtout ceux qui les fai
ers, afin de rendre à l’homme l’empire de lui-même, aux souverains le gouvernement des peuples, à Dieu l’empire des êtres. Le livre
a forme, on va au fond des choses, on voit combien il est faux que le gouvernement sorte de la souveraineté du peuple, même dans les
sociétés, les révolutions arrivent, aussi fatales aux peuples qu’aux gouvernements , sans doute, mais presque inévitables. C’est ains
lectif et où le ministère, c’est-à-dire la classe qui est le moyen de gouvernement , était héréditaire, et la Turquie, où le pouvoir
ection au lieu de ces garanties légales qui arrêtaient quelquefois le gouvernement dans ses écarts, voilà tout ce qu’on avait gagné.
nte et salutaire que le premier consul imprima à tous les ressorts du gouvernement . Cette société, depuis si longtemps égarée de ses
par les vagues, recommençait à marcher. Tandis que le chef du nouveau gouvernement travaillait sur les faits, M. de Bonald travailla
evenu empereur, ne demeura pas longtemps sans proclamer l’hérédité du gouvernement dans sa famille, et sans rétablir une noblesse hé
penseur le suppose : dans les mains de la royauté, le droit absolu de gouvernement et de législation ; dans les mains d’une noblesse
d qui un moment, a cru pouvoir marcher dans les faits avec le nouveau gouvernement qui avait rétabli le catholicisme en France, sera
te société, qui prolongeait depuis dix ans sa longue polémique sur le gouvernement . Il faut dire que la lassitude générale des espri
l’âge suivant, l’activité intellectuelle avait remplacé l’activité du gouvernement , et le philosophisme, descendant comme un audacie
ût et de caractère, c’était un inconvénient de situation. Au fond, le gouvernement de la France était à ce prix. Il le comprenait si
seulement il couvrait avec les drapeaux ennemis les blessures que son gouvernement intérieur était obiigé de faire à la dignité huma
éé des embarras à l’intérieur, et il pratiquait ainsi le grand art du gouvernement , qui est de se faire des moyens avec les obstacle
nie du christianisme. Les circonstances n’étaient plus les mêmes : le gouvernement , favorable à M. de Chateaubriand en 1802, lui éta
de l’empire frappée par la victoire. Nous l’avons dit, la conduite du gouvernement impérial n’était guère plus libre à cet égard qu’
es, pendant lesquelles les armées reprenaient haleine. Il n’y a qu’un gouvernement incontestable par son principe et de plus tempéré
ait, dans ce discours, les nouvelles lois que venait de promulguer le gouvernement consulaire ; au mot de lois on substitua, dans le
raire, le culte de Louis XIV dans celui de Racine ; rendre justice au gouvernement du passé, sous prétexted’histoire ; rappeler parf
, n’a le droit de savoir et de dire que celles qui sont favorables au gouvernement . Quant aux autres, elle doit les taire, d’abord p
al de l’Empire seraient moindres que les avantages qu’en retirait son gouvernement . Puis les dénonciations recommencèrent, les agres
avoir fait rectifier dans le Moniteur la phrase de son discours où le gouvernement lui faisait louer, le lendemain du meurtre du duc
léonienne, cette force religieuse et royaliste que le chef du nouveau gouvernement cherchait à équilibrer avec la force révolutionna
rti vainqueur, pendant que la force brutale evenait le seul levier du gouvernement , et la populace la plus étrangère à toute culture
ilosophique se développa avec la double faveur du public lettré et du gouvernement , jusqu’à l’avénement de Bonaparte comme premier c
de Bonaparte comme premier consul. À cette époque, le nouveau chef du gouvernement , en réorganisant l’Institut, en exclut la classe
. Cette correspondance intime, qui roula encore plus sur des idées de gouvernement que sur des faits, commença dans les dernières an
la conduite des individus et du peuple tout entier ; et les mœurs, le gouvernement civil, les lois, finissent par porter la trace de
l’empire à son déclin, ses prédilections mêlées d’espérances pour un gouvernement parlementaire qui introduirait en France ce régim
ous gâterez le goût avec toutes ces lectures. Que feriez-vous sous un gouvernement représentatif ? Bédoch vous passerait. » Bédoch39
ion et cette finesse même, n’est pas d’un usage aussi courant sous le gouvernement représentatif que l’esprit des affaires. Bédoch,
es, il arriva aux mystères. Mais il était indiqué que la tolérance du gouvernement pour les conférences de M. Frayssinous ne serait
ar le temps toute la distance qui sépare deux principes opposés, deux gouvernements différents, deux situations contraires. Au commen
but : les hommes de lettres de l’intimité de Fouché, de courtisans du gouvernement impérial qu’ils avaient été, allaient se faire le
s derniers temps de l’empire, la troisième école qui, sous le nouveau gouvernement , va se dessiner d’une manière plus nette et plus
ace, la réalisation de la plus chère de ses théories rationnelles, un gouvernement de libre examen, fondé sur un droit historique et
lus jeunes encore qui entourent, avec M. Guizot, M. Royer-Collard, le gouvernement nouveau est pour eux le bienvenu, comme une ère d
ériorités intellectuelles, et une occasion d’appliquer à la France le gouvernement parlementaire de l’Angleterre, ce séduisant modèl
ossession de ce rôle, la restauration apportait une nouvelle forme de gouvernement qui donne aux idées la toute-puissance. La presse
losophie son indépendance, la religion la liberté de la polémique. Un gouvernement de discussion, avec des institutions plus ou moin
s sur les institutions anglaises, faisait son avènement. L’horizon du gouvernement représentatif se rouvrait au moment où l’on voyai
mouvement intellectuel devenait incalculable par suite de ce nouveau gouvernement qu’elle inaugurait. Les sceaux posés sur les dive
es rancunes, les mécontentements et les antipathies que la chute d’un gouvernement favorable à leurs intérêts leur avait laissés con
gouvernement favorable à leurs intérêts leur avait laissés contre le gouvernement qui le remplaçait. La liberté que la restauration
ésence des derniers débris de l’émigration, et que, comme la chute du gouvernement impérial et l’avénement du gouvernement nouveau a
on, et que, comme la chute du gouvernement impérial et l’avénement du gouvernement nouveau avaient eu lieu à l’occasion d’une situat
de l’empereur, tendait à tout faire paraître petit, et la prose d’un gouvernement régulier, quelque sage qu’il fût, devait sembler
u’il fût, devait sembler terne et monotone, auprès de la poésie de ce gouvernement exceptionnel et irrégulier dont les proportions,
le commerce des idées : tout ce qui venait du dehors était suspect au gouvernement impérial, et il est remarquable que, parmi les re
s idées anglaises les portes de notre littérature. Les similitudes de gouvernement établies par la charte de 1814 entre les deux pay
e de parenté politique. L’Angleterre, qui nous avait devancés dans le gouvernement représentatif, posait devant nous comme une sœur
ui peut porter sur tous les sujets et sur tous les temps ; un nouveau gouvernement  : liberté de la tribune, liberté des livres, bien
oble, facile et naturelle qui le rendront propre aux affaires dans un gouvernement de libre discussion, et de ce goût délicat et éle
d’en haut : « Laissez aller ! » Livre IV. I. Poésie. Les gouvernements , comme les hommes, ont leur printemps : c’est dan
idée parce qu’il oblige la tête à se courber, était le grand moyen de gouvernement , et où le compas du géomètre prétendait mesurer l
rnation de la philosophie matérialiste du dix-huitième siècle dans le gouvernement et dans les mœurs. Tous ces hommes géométriques,
ce ; car les peuples, injustes dans leurs ressentiments, oublient les gouvernements qui ne sont plus, et attribuent à celui du moment
la justice, la liberté et la dignité humaine eurent à souffrir de ces gouvernements démocratiques de la Grèce, que le vulgaire admire
dans l’esprit de M. Casimir Delavigne vers les idées d’opposition au gouvernement . Indécis au début, l’auteur devient peu à peu le
rité et sans comprendre qu’il n’y a de libertés possibles que sous un gouvernement légitime, qui respecte partout le droit qu’on res
le côté religieux de la restauration, les principes chrétiens de son gouvernement et les vertus chrétiennes de ses princes, et il a
ionnaire ; il ne se pique pas d’être conséquent, il veut renverser le gouvernement et la société, et, comme quelques-uns des adversa
un culte sans clergé, d’une morale sans devoirs et d’une société sans gouvernement . La composition de l’auteur où se révèlent le mie
corde, des difficultés qu’on éprouvait à faire marcher l’épreuve d’un gouvernement si nouveau dans notre pays, au milieu de la contr
à Tibère, Denys le Tyran, Louis XI ; entraver toutes les démarches du gouvernement royal ; l’accuser des résultats qu’il subissait a
passions contemporaines ; comme on peut alléguer aussi les fautes du gouvernement de la restauration, les imprudences de quelques-u
re ; ici les enfants, là le peuple ou les sujets, qui sont l’objet du gouvernement sans y avoir part. M. de Maistre n’a pas, il est
rai, un système aussi rigoureusement arrêté ; mais il incline vers un gouvernement où le principe de l’autorité ait une prépondéranc
ance ; et cette charte donnait une participation considérable dans le gouvernement à ceux que M. de Bonald assimilait aux enfants et
narchique avaient vu reparaître, avec la restauration, le principe de gouvernement qu’ils appelaient, ils avaient vu, en même temps,
de gouvernement qu’ils appelaient, ils avaient vu, en même temps, ce gouvernement adopter une forme politique qu’ils condamnaient.
arte et la préface du Conservateur, accepte la forme comme le fond du gouvernement de la restauration. Ses paroles sont positives :
titution politique, à moins que la religion, plus forte, ne ramène le gouvernement à la monarchie. J’avais écrit quelque chose sur c
la France ! Vous aurez pu voir que les mêmes choses ramènent dans le gouvernement les mêmes personnes. On n’a exclu que les régicid
 Bonald de Maistre et de La Mennais, plusieurs idées fondamentales de gouvernement . Elle voulait que des libertés locales étendues d
n lui, résultaient de la charte. Tous pensaient et annonçaient que le gouvernement représentatif fondé sur le principe traditionnel
ui demandaient à être touchées avec une prudence extrême, au début du gouvernement représentatif en France : la question de la liber
te situation d’opposition où ils se trouvaient contre la politique du gouvernement royal, prirent soit des engagements formels, soit
principe monarchique, avec cette liberté et cette vivacité contre le gouvernement , dans le Conservateur et dans les ouvrages partic
server la plus grande prudence dans l’acclimatement de cette forme de gouvernement . Il aurait fallu, en attendant que les classes po
s tard rencontrer sur son passage, quand elle occuperait elle-même le gouvernement . Ainsi, l’école de l’autorité accréditait la prem
de la presse une part si large qu’elle en devint dangereuse, pour un gouvernement constitutionnel si récemment établi, dans des cir
rent, plus avant qu’ils n’avaient fait jusque-là, dans une théorie du gouvernement parlementaire qui les conduisait logiquement à un
plonge dans la stupeur, c’est que des gens d’esprit appellent cela un gouvernement  ! Depuis longtemps on ne gouverne plus la France,
t au bon esprit des royalistes, aidés jusqu’à un certain point par le gouvernement , qui a peut-être mieux réussi qu’il ne croyait, e
nces de plus en plus théocratiques, devait attaquer dans la presse le gouvernement royal représenté par des hommes sortis de l’école
ne à son heure, avec les allures qui lui étaient propres, attaquer le gouvernement , centralisa, du 5 octobre 1818 jusqu’en 1820, les
écrites par M. Guizot, eurent l’importance de livres, comme celles du Gouvernement de la France depuis la restauration (1820), des C
0), des Conspirations et de la justice publique (1820), des Moyens de gouvernement et d’opposition dans l’état actuel de la France (
ration : M. Lainé, M. de Serre, le général Foy. L’établissement du gouvernement représentatif avait fait surgir, en face de la pr
re Richelieu ; la gauche ne pouvait donc se plaindre des tendances du gouvernement , et c’était ce moment que choisissaient les élect
devenu, dans la presse et à la tribune, l’ennemi irréconciliable d’un gouvernement dont la vue seule, comme un reproche vivant, lui
fiel qu’il avait dans le cœur. C’est là l’écueil de presque tous les gouvernements libres : au lieu de faire servir à un intérêt gén
aire cherchant à satisfaire ses goûts. Comme la restauration était un gouvernement de paix, et que la paix était nécessaire, indispe
le génie a de ces caprices. » L’opposition révolutionnaire a, sur un gouvernement normal et régulier, un merveilleux avantage. A la
ment normal et régulier, un merveilleux avantage. A la différence des gouvernements irréguliers, un tel gouvernement ne peut employer
lleux avantage. A la différence des gouvernements irréguliers, un tel gouvernement ne peut employer que les qualités des hommes ; l’
des conspirations contre la restauration, et où l’on a vu opérer des gouvernements qui comprenaient d’une manière incomparablement p
Il dit dans un de ces petits pamphlets : « La nation fera marcher le gouvernement comme un cocher qu’on paye et qui doit nous mener
e, perfectionne les arts » ; mais il voudrait qu’il y eût le moins de gouvernement possible et, au fond, il préférerait qu’il n’y en
n moderne qui préconise l’anarchie comme la forme la plus parfaite de gouvernement . S’il est une des compositions de Paul-Louis Cour
lui ; peut-être, suivant la belle parole de ce général chargé par le gouvernement impérial d’arrêter le souverain pontife, sa premi
Débats que de le mettre entre les mains d’hommes d’esprit attachés au gouvernement . Toutes les fois qu’il parviendra une nouvelle dé
rnement. Toutes les fois qu’il parviendra une nouvelle défavorable au gouvernement , elle ne doit point être publiée, jusqu’à ce qu’o
Halma ne pouvait être accueillie, par la raison que ce n’était pas au gouvernement à intervenir dans une semblable entreprise ; qu’i
lle des Bourbons, qui ont laissé échapper de leurs mains les rênes du gouvernement , excitent les mêmes sentiments. « On doit être ju
dministration et de territoire. Il faut que la faiblesse constante du gouvernement sous Louis XIV même, sous Louis XV et sous Louis 
tants de l’ancienne France n’en seront ni plus ni moins heureux ; son gouvernement n’en sera ni plus ni moins stable et fort ; c’est
79 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
 ; le rôle domestique, à la femme. L’action extérieure, la guerre, le gouvernement , la magistrature, le sacerdoce, la tribune, la ch
se, la compassion, la paix ? III L’autorité, cette nécessité du gouvernement politique, n’est pas moins interdite aux femmes q
rs de société, les salons des assemblées publiques, sans contrôle des gouvernements . L’opinion publique, cette atmosphère, cette aura
ion publique, cette atmosphère, cette aura dont vivent et meurent les gouvernements , y naquit pour devenir peu à peu la véritable sou
à trois pouvoirs pondérés comme l’Angleterre, sans considérer que les gouvernements ne se copient pas, mais qu’ils se moulent sur le
se nient l’un à l’autre. La force ou l’idée, voilà alternativement le gouvernement de la France ; mais il n’y a point de place pour
t le gouvernement de la France ; mais il n’y a point de place pour le gouvernement de convention et de préjugé. Les esprits y marche
s jusqu’à l’échafaud du roi et de là jusqu’à leur propre échafaud. Le gouvernement de la terreur remplaça le gouvernement de l’opini
squ’à leur propre échafaud. Le gouvernement de la terreur remplaça le gouvernement de l’opinion. Les femmes s’enfuirent, les salons
inions, elle pouvait populariser ou dépopulariser d’un mot le nouveau gouvernement . Ce fut une des audaces les plus soldatesques de
umaire, ce défi aux puissances de la pensée : tel fut le caractère du gouvernement militaire sous les Marius, sous les Sylla, sous l
t de place pour sa renommée, encore moins pour son influence, sous le gouvernement d’un homme qui reléguait la femme la plus illustr
l répété hier, pourquoi madame de Staël ne s’attache-t-elle pas à mon gouvernement  ? Qu’est-ce qu’elle veut ? le payement du dépôt d
80 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Argument » pp. 93-99
âge d’or. Ces religions furent cependant nécessaires. Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou Économie dans les âges poétique
is les sages, les prêtres et les rois de leur famille. La sévérité du gouvernement de la famille prépara les hommes à obéir au gouve
sévérité du gouvernement de la famille prépara les hommes à obéir au gouvernement civil. Les premiers hommes, fixés sur les hauteur
ntinuelles. — § VII. Corollaires relatifs aux antiquités romaines. Le gouvernement de Rome fut, dans son origine, plus aristocratiqu
81 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
e ; branches ayant chacune son territoire, ses flottes, ses formes de gouvernement diverses, aristocratique ici, populaire là, milit
en temps de paix, confédérée en temps de guerre, indépendante pour le gouvernement intérieur, amphictyonique pour la défense commune
pouvoir temporel y est électif comme le pouvoir spirituel, et que le gouvernement y est représentatif par le sénat des cardinaux. U
us religieux qui n’admettent comme nous d’autres concordats entre les gouvernements et les pontifes que le respect mutuel et la liber
hors la loi de ce droit des peuples en ce qui concerne leur forme de gouvernement intérieur. Si donc il convenait aux États romains
r chez eux la souveraineté des papes, pour adopter une autre forme de gouvernement civil, aucune autre puissance ne pourrait leur ra
public du monde entier, qui est le droit des peuples de modifier leur gouvernement  ; un droit public des États romains, qui serait l
s, se constituer dans l’intérieur de leur limite, sous telle forme de gouvernement qui réunira l’assentiment de la majorité des cito
main, dans les volontés libres du peuple romain, soit pour imposer le gouvernement temporel des papes à ce peuple, soit pour l’aboli
s chez lui et d’y changer, selon ses volontés libres, la forme de son gouvernement intérieur : c’est ce qu’on appelle liberté, souve
t intérieur : c’est ce qu’on appelle liberté, souveraineté du peuple, gouvernement de soi-même ; mais aucun droit public, ni antique
ation. Elle n’aura pour maître que le génie italien, elle n’aura pour gouvernement général qu’une diète d’États libres, où le droit
82 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
l avoir avec elles5 ? Ceux qui pensent que leurs opinions, en fait de gouvernement , les obligent à combattre la perfectibilité de l’
és depuis cinquante ans ; ils l’ont soutenu sous toutes les formes de gouvernement possibles6. Les professeurs écossais, Ferguson en
s le régime encore féodal de l’Allemagne. Turgot l’a professé sous le gouvernement arbitraire, mais modéré du dernier règne ; et Con
celle qui défendrait de penser, de lire et d’écrire ; il n’est aucun gouvernement , excepté le gouvernement despotique, qui puisse s
penser, de lire et d’écrire ; il n’est aucun gouvernement, excepté le gouvernement despotique, qui puisse s’avouer contraire à la pe
ent nécessaires aussi les progrès de la politique. L’on a besoin d’un gouvernement plus éclairé, qui respecte davantage l’opinion pu
83 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
ire, c’eût été non-seulement de ne pas faire la guerre à la forme des gouvernements établis, mais de ne pas faire la guerre à mort au
tint la gageure durant quelques semaines. Cependant l’accord entre le gouvernement provisoire et le journal conservateur ne fut pas
agues paroles, aux concessions continuelles, aux illusions fatales du Gouvernement provisoire, comme aussi à la propagande violente
irardin, je refuse le secours que vous m’offrez, ou du moins c’est au Gouvernement de faire ce qu’il jugera à propos, cela ne me reg
l’État y est réduit à sa plus simple expression : on a un minimum de gouvernement . Le système auquel M. de Girardin a donné une net
les publicistes de l’école économiste ou économique, promoteurs d’un gouvernement réduit et à bon marché, Dupont de Nemours, Daunou
r des retards, c’est la fonction et le métier du journal : l’homme de gouvernement ferait bien d’y regarder à deux et trois fois, s’
eulement d’une chose : c’est d’avoir désintéressé le principe même du Gouvernement impérial ; c’est, lorsqu’il contredisait, de l’av
84 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Malaise moral. » pp. 176-183
Malaise moral. 27 Avril 1897. Nous croyons que notre gouvernement fait, en Orient, ce qu’il peut. La majorité de la
du, on en a supposé de vilaines. La vérité, c’est que, sans doute, le gouvernement n’a mis aucun empressement à nous renseigner ; ma
t dire ; et cela eût « délivré son âme ». * * * Mais, pour que notre gouvernement parlât ainsi, il fallait qu’il y fût encouragé pa
si tout ne s’expliquait assez par un très humble égoïsme national. Le gouvernement français n’a pas proposé le plébiscite en Crète ;
85 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248
ain vend et livre la foi de son peuple en échange d’un droit divin de gouvernement qu’on lui concède ; aucune plume sincère ne peut
e que cette déclaration de la nécessité de maintenir par la force des gouvernements l’unité des religions établies ? « Quand une croy
ant ces pages, de ce sophisme de situation qui a tué en quinze ans le gouvernement des Bourbons par sa plume ; il confond dans le pr
eut jamais, en réalité, deux esprits plus antipathiques en matière de gouvernement que l’esprit droit, ferme, absolu du premier Cons
loquemment, mais vainement, le pour et le contre, pour saper tous les gouvernements et pour voir des ennemis dans tous les ministres
esser à des hommes qui font abstraction de l’expérience en matière de gouvernement . L’opposition militaire, qui commence aussi à poi
re trop souvent l’expédient pour droit et l’habileté pour principe de gouvernement . X M. Thiers, écrivain évidemment monarchiq
armée et par surprise du premier Consul. On s’entendra ensuite sur le gouvernement qui doit lui succéder. Ces conjurés débarquent en
es surgissent tous les jours des Mémoires posthumes des confidents du gouvernement consulaire ; ces Mémoires laissent peu de doute s
tranquilliser les restes des jacobins et les régicides membres de son gouvernement  ; ils voulaient un gage irrévocable donné à la Ré
stration et de l’impôt, l’intervention régulière de la nation dans le gouvernement de l’État, elle ne s’était point trompée ; elle n
ciale, la présence continuelle et tumultueuse de la multitude dans le gouvernement , la république dans une monarchie de douze siècle
de guerre le soin d’examiner les papiers trouvés et de les envoyer au gouvernement s’il le jugeait utile. » « Moreau, interrogé sur
senti à vous servir de Pichegru et de Georges pour le renversement du gouvernement consulaire, et dans l’espérance de recevoir la di
mplots dont il acquiert la connaissance. Vous le deviez en outre à un gouvernement qui vous a comblé de biens. N’avez-vous pas de ri
86 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
vulgaire. — § II. Détails biographiques. Calvin fonde l’Église et le gouvernement de Genève. — § III. Des caractères généraux du ca
t Calvin. § II. Détails biographiques. Calvin fonde l’église et le gouvernement de Genève. Calvin naquit à Noyon en 1509 ; son
furent pas même discutées. Il y organisa et régla toutes choses ; le gouvernement , en concourant à la constitution politique de Gen
rine exagérée de logiciens un culte et une morale de puritains, et un gouvernement de démocrates… Il prépara dans Genève une croyanc
gouvernement de démocrates… Il prépara dans Genève une croyance et un gouvernement à tous ceux en Europe qui rejetteraient la croyan
en Europe qui rejetteraient la croyance et s’insurgeraient contre le gouvernement de leur pays. C’est ce qui arriva en France, sous
d’Angleterre67. » Le caractère le plus frappant de la doctrine et du gouvernement de Calvin, c’est l’exagération de la logique ; pa
tre Calvin et le parti des libertins. Mort de Calvin. La dureté du gouvernement de Calvin rendit de la force et de l’audace au pa
après plus de soixante années d’agitations, favorisées par de mauvais gouvernements , malgré l’avantage du talent du côté des calvinis
la même, la plus ordinaire des excès de son livre et des excès de son gouvernement . Ce défaut, plus redoutable que l’humeur dans les
87 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
’admirer. Les livres qui traitent de la politique, de l’histoire, des gouvernements , où nous sommes la plupart ignorants ou prévenus,
ubliques. Je sors d’une lecture du Discours résolu à moins exiger des gouvernements et plus de moi-même. Les Considérations me laisse
sion d’une faculté nouvelle : il appelle les rois, les ministres, les gouvernements à son tribunal ; il ne pense plus guère qu’à juge
n’a plus gardé le mérite de l’à-propos. Deux esprits se disputent le gouvernement des sociétés humaines, l’esprit de conservation e
lumé pour ne plus s’éteindre. Il y a là de quoi faire le meilleur des gouvernements , et il n’y a pas de quoi donner ridée d’un gouver
meilleur des gouvernements, et il n’y a pas de quoi donner ridée d’un gouvernement chimérique. Tant que la France saura lire dans ce
é nouvelle à travers les ruines de l’ancienne, et ils en sont tout le gouvernement . Saint Ambroise était le premier magistrat de Mil
béissance, ni de la puissance publique sous une forme particulière de gouvernement . Il s’agit de ce principe, non pas supérieur au p
ence comparée des sociétés humaines, supérieur à toutes les formes de gouvernement et pouvant les perfectionner toutes. Il eût été d
s les peuples à ne voir dans l’autorité qu’une dictature, et dans les gouvernements que des expédients. Les erreurs de l’Esprit des l
88 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
(nous l’avons démontré et nous le démontrerons mieux encore) que les gouvernements ne sont point nés de la fraude, ni de la violence
ir domestique des pères de famille, et comment le domaine éminent des gouvernements résulta de l’ensemble des domaines naturels, que
ens En voyant les sociétés naître ainsi dans l’âge divin, avec le gouvernement théocratique, pour se développer sous le gouverne
divin, avec le gouvernement théocratique, pour se développer sous le gouvernement héroïque, qui conserve l’esprit du premier, on ép
t d’un ordre de plébéiens nés pour obéir, les cités eurent d’abord un gouvernement aristocratique. Rien ne pouvait être plus conform
s au-dedans, les différents peuples au-dehors. Grâce à cette forme de gouvernement , les nations nouvellement entrées dans la civilis
est que le bien commun, la Providence sut, au moyen de cette forme de gouvernement , les conduire à s’unir à leur patrie, dans le but
e composées d’hommes qui soient naturellement les plus courageux ; le gouvernement doit être de nature à réserver tous les honneurs
s peuples, telle la nature morale des héros, tels leurs usages, leurs gouvernements et leurs lois. Cet héroïsme ne peut désormais se
à celles que nous avons énumérées, et qui ont produit deux sortes de gouvernements humains, les républiques populaires et les monarc
89 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »
raison domine en toutes choses l’imagination, et c’est cet admirable gouvernement des facultés qui fait la beauté des écrits et la
evoirs de l’évêque et des droits du spéculatif ; il fait des plans de gouvernement , et il donne des avis sur la conduite ; il décide
es. C’est par la bouche de Mentor que Fénelon a exposé ses maximes de gouvernement . Beaucoup sont excellentes, surtout celles qui re
t des différences qui doivent marquer les conditions. Dans un plan de gouvernement tracé pour le duc de Bourgogne, je vois que la ma
dernier point, Fénelon imite Mentor en interdisant, dans son plan de gouvernement pour la France, l’abus des grands parcs nouveaux,
plus de délicatesse à tout ce qui regarde l’âme ; s’il est chargé du gouvernement , au lieu de confisquer les volontés, il les invit
ntion, Bossuet n’a fait qu’exposer les principes sans lesquels ni les gouvernements ne peuvent faire le bien des peuples, ni les peup
nt faire le bien des peuples, ni les peuples ne peuvent supporter les gouvernements . Mais vous n’y trouverez aucune flatterie pour le
redoutable et mystérieux des révolutions, aimant mieux croire que les gouvernements n’oublieront pas toute modération et toute raison
ention légale du pays dans les affaires du pays. Je sais aussi que le gouvernement de Louis XIV était plein d’abus, et que bon nombr
rir, et ce secret c’était la victoire. Je reconnais dans les plans de gouvernement de Fénelon, à l’époque des désastres de Ramillies
es les plus choisis et les plus qualifiés de son temps. Dans ce petit gouvernement qui lui fut déféré sur tant de consciences, et qu
ehors où la nation ne soit cohéritière avec eux ! Parmi les moyens de gouvernement , Fénelon interdit l’espionnage : à la bonne heure
e le dauphin était bien disposé pour eux. En politique, la théorie du gouvernement la plus chère à Fénelon est la domination de la n
toute ma pensée ? Fénelon, qui, toute sa vie, désira d’entrer dans le gouvernement , avait-il, à l’insu de sa vertu, formé son élève
gue ? Que sortira-t-il de ces critiques si vives et si indiscrètes du gouvernement de Louis XIV, sinon ce formidable esprit d’analys
es libres, se réunissant régulièrement, et tous ces pressentiments du gouvernement représentatif dont on a beaucoup trop loué Fénelo
une critique du caractère personnel de Louis XIV et des actes de son gouvernement . Fénelon eut plus d’une fois à s’en défendre. Écr
ue j’ai mis dans ces aventures toutes les vérités nécessaires pour le gouvernement , et tous les défauts qu’on peut avoir dans la pui
90 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIe entretien. Littérature politique. Machiavel » pp. 241-320
Périclès héréditaires de la Toscane, qui inventent un nouveau mode de gouvernement , le gouvernement commercial, l’achat de la souver
ires de la Toscane, qui inventent un nouveau mode de gouvernement, le gouvernement commercial, l’achat de la souveraineté par la ban
la ville, mais il lui est interdit d’entrer jamais dans ce palais du gouvernement où il a tenu si longtemps dans ses mains la plume
ie et dans leurs pensées, et j’en ai composé un opuscule intitulé des Gouvernements , ouvrage dans lequel je pénètre aussi profondémen
aîtres de Florence, à qui il espérait plaire par cette haute leçon de gouvernement ) : c’est pour cela que l’ai dédiée à la magnifice
e comme la passion, le fit remarquer avant l’âge. À vingt-huit ans le gouvernement de Florence le choisit d’acclamation pour secréta
our secrétaire de la république. Ce secrétaire rédigeait les actes du gouvernement , il les inspirait et les discutait en les rédigea
ie. Les dépêches qu’il écrivit pendant ces vingt-cinq légations à son gouvernement sont des chefs-d’œuvre de sagacité, de clarté, de
s, comme au premier des politiques de son temps, des conseils pour le gouvernement des affaires d’Italie. Il l’appela même à sa cour
on accusé, il fut obligé de renoncer à tout espoir de rentrer dans le gouvernement , et dut se retirer plus que jamais dans sa retrai
réditaires et en princes nouveaux. Il se déclare pour le principe des gouvernements héréditaires et légitimes, comme infiniment plus
es frères, les deux souverains les plus hardis contre les routines de gouvernement , respirait dans ses propres actes ; elle avait au
les Mirabeau de notre Assemblée constituante. Cette courte période de gouvernement représentatif laisse une glorieuse trace de lumiè
opagande armée ou désarmée chez les peuples libres de leurs formes de gouvernement  ; mais Naples, agitée une seconde fois par l’espr
91 (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle
; que jamais on ne leur avait imputé une action si puissante. Sous un gouvernement absolu, où tous les corps de l’État, toutes les c
conséquence de la position injuste et déraisonnable où s’était mis un gouvernement que rien ne pouvait plus éclairer ni corroborer,
chement dans le centre de cette question, et de traiter l’histoire du gouvernement de la France pendant le dix-huitième siècle ; c’é
ue l’ancien régime a laissés après lui auront une plus grande part au gouvernement que les souvenirs et les affections invariablemen
e dans la gestion de leurs affaires. Les succès et les prospérités du gouvernement impérial pouvaient donner cette crainte, mais moi
ion nous a conduits aux essais que nous faisons depuis huit ans, d’un gouvernement de délibération et de publicité ; et jusqu’ici se
nous faut dire, avec un doute moins pénible, il est vrai, que sous le gouvernement précédent, que rien, en tout ceci, ne donne l’idé
e donne l’idée de la fixité ni de l’avenir. C’est que les formes d’un gouvernement sont peu de chose, si elles ne sont pas l’express
des affaires humaines en a été changé et renouvelé. La religion, les gouvernements , la distribution des royaumes, ont subi, non pas
utions actuelles. Alors éclatent les terribles révolutions, alors les gouvernements s’écroulent ; les religions s’ébranlent, les mœur
ent immédiatement, et qu’on ne peut changer la forme ou l’esprit d’un gouvernement , les habitudes de la société, en un mot les relat
s empires. Les passions et les intérêts des princes et des grands, le gouvernement des souverains, tels étaient les principes de cha
Enfin, l’œuvre du cardinal de Richelieu fut consommée. Le système de gouvernement qu’il avait établi par la violence se trouva doré
les lettres aient aussi changé de caractère pendant ces variations du gouvernement et de la politique. Il semble que dans les ouvrag
ns, tous avaient reçu la naissance et l’éducation à une époque où son gouvernement n’avait pas encore pris son assiette. Leur génie
tièrement au joug. Massillon, qui ne vivait pas comme Bossuet sous un gouvernement noble et imposant, sur lequel on pût s’en reposer
de la nation. Mais la différence fut grande et fatale entre les deux gouvernements . Quelques historiens se reportent à ce moment. Da
qu’il était difficile, en effet, que le spectacle d’une nation où le gouvernement était à la fois libre et stable, où régnaient ens
ui voyait dans son pays un peuple frondeur, sans esprit public, et un gouvernement sans considération, prétendant à tous les droits
’intérêt. On exige des détails sur le commerce, les arts, l’esprit du gouvernement , et l’on se plaint de voir les considérations phi
lettres, par les arts. Il n’a point songé à examiner le caractère du gouvernement et de l’administration de ce monarque ; l’influen
ne la considéra que comme un moyen de persécution. Son pays avait un gouvernement sans force, sans considération, et qui ne faisait
nt les lois positives dépendent des mœurs des peuples, de la forme du gouvernement , des circonstances physiques du pays, des événeme
s éloquentes. Aucun livre ne présente plus de conseils utiles pour le gouvernement et l’administration des nations européennes, et s
rapports avec leur constitution, il a voyagé pour comparer les divers gouvernements modernes et rechercher les traces de leur commune
’on ne peut jamais être assuré de la conquérir ; il savait bien qu’un gouvernement établi, par cela même qu’il subsiste depuis longt
tions étaient consacrées à des matières de morale, de politique et de gouvernement . Tous les ouvrages de Montesquieu offrent des tra
sant, la comparer aux grands événements dont ils sont témoins. Que de gouvernements , que de constitutions nous avions admirés et cons
elles concoururent, avec la marche des mœurs, des institutions et du gouvernement , vers une révolution terrible. Il se peut que le
force ni de clairvoyance pour donner plus de durée aux effets de son gouvernement . Il sembla ne s’inquiéter que de terminer douceme
ons aux philosophes ; des hommes d’état se formèrent à leur école. Le gouvernement qui régnait alors luttait avec faiblesse et irrés
solution contre cette influence ; mais comme la France ne devait à ce gouvernement ni gloire, ni puissance ; comme les armes étaient
rien de ce qui appartenait aux temps modernes ; ni la religion, ni le gouvernement , ni la gloire, ni les annales de la France et des
use à entrer dans l’esprit de nos anciennes mœurs et de nos formes de gouvernement  ; ce n’est pas assurément par défaut de savoir et
l’antiquité, s’appliquera de même à la politique et à l’histoire. Le gouvernement et les mœurs des Grecs et des Romains devinrent c
pas en accord avec les idées habituelles de la société. Les formes du gouvernement rendaient aussi cette science oiseuse et inapplic
nt de la révolution, dès qu’on a entamé la discussion des matières de gouvernement . Mais si l’abbé de Mably a exercé sur le vulgaire
’il puisse être. Dans le Contrat social, il chercha les principes des gouvernements et des lois dans la nature de l’homme et de la so
e contrée, s’y sont établis, y ont eu des enfants, des propriétés, un gouvernement , des habitudes communes ; si on veut s’occuper de
orte, il donnait à la tyrannie l’arme la plus puissante. En effet, le gouvernement qui exerce cette souveraineté n’est pas un être a
système de Hobbes serait même préférable à celui de Rousseau. Si les gouvernements n’ont d’autre droit que celui de la force, la déf
intérêts personnels, et les citoyens peuvent aussi faire vis-à-vis du gouvernement un semblable calcul. Cet armistice de deux partis
ction et un désordre complet. Tel est à peu près l’esprit des anciens gouvernements européens, qui s’est conservé en Angleterre. Entr
omber dans l’abstraction, il cherche tous les moyens d’établir un bon gouvernement fondé sur le caractère du peuple, sur ses ancienn
s cette carrière, qui, peu d’années avant, leur eût été étrangère. Le gouvernement contribuait à donner au barreau ce nouvel esprit,
nt elles semblent s’accorder mal avec l’incertitude et la débilité du gouvernement . Il supportait impatiemment cette opposition des
les tribunaux s’occupèrent à discuter les droits que pouvait avoir le gouvernement de l’Église à exercer un tel pouvoir. Les questio
nce. Ainsi, l’on avait détruit tout le respect qui doit s’attacher au gouvernement . Dans les derniers jours de sa vie, Louis XV empl
r, sont dignes de ce traitement ; et, ce qu’il y a de plus triste, un gouvernement qu’on ne saurait ni plaindre, ni excuser ! Quel c
incipes de la philosophie et de la politique. Des notions confuses de gouvernement , de législation, d’économie publique, faisaient f
aient pas les terminer. Telle fut la convulsion qui conduisit Rome du gouvernement républicain à la domination des empereurs ; à tra
voir confié à d’autres mains eût été mieux défendu. Le caractère d’un gouvernement , on pourrait même dire d’un souverain, ne dépend
éral des esprits ; il dirige l’attention publique sur les matières de gouvernement et de politique, et s’y montre habile et sage. Ce
contrat social. Il devint manifeste que ce n’était pas une réforme du gouvernement , mais une révolution de la société qui était immi
s âmes, et contribuent pour leur part à cette salutaire harmonie d’un gouvernement bien réglé. Où serait-il permis plus que parmi vo
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Le général Joubert. Extraits de sa correspondance inédite. — Étude sur sa vie, par M. Edmond Chevrier. — III » pp. 174-189
ples, modestes, décorés du seul éclat des victoires ? Par malheur, le gouvernement qui régissait alors la France ne présentait plus
i fera notre force et qui assure à tous les Français le maintien d’un gouvernement libre, et le respect des personnes et des proprié
és. Songez que vous êtes l’espoir de la France entière. Faites que le gouvernement ait non seulement votre courage à récompenser, ma
n encore ou dix-huit mois, dans un Paris en fermentation, à côté d’un gouvernement encore existant, mais déjà condamné, qui achevait
e du 20 octobre avait eu pour but ou pour prétexte de faire passer le gouvernement dans les mains des patriotes cisalpins et des ami
es au Directoire, et de Fouché (alors en rébellion ouverte contre son gouvernement ), et de quelques-unes des mesures politiques pris
ie sans but et sans règle fît place à l’aristocratie républicaine, ou gouvernement des sages, le seul qui pût s’établir et se consol
93 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
tacle de la misère et de la faim, ne seraient pas disposés à louer le gouvernement même qui serait le plus sensible à leurs maux. To
orts tendus ; et l’erreur d’un seul homme changea le système de vingt gouvernements . On voit que le bien et le mal de ce règne célèbr
accuse les fautes et les faiblesses. Il eut des connaissances sur le gouvernement  ; mais ayant passé presque tout son règne en gran
ie, mais tel qu’il est chez les hommes, et surtout dans les objets de gouvernement , toujours limité ou par les passions, ou par les
ces et qui les rassemblât, qui les rendît utiles en les dirigeant. Le gouvernement de Louis XIV produisit cet effet. En donnant de l
cette foule de grands hommes qui parurent alors, ne fût le fruit d’un gouvernement attentif et éclairé. Eh ! qui, dans un pays et da
naître, qui, avec des défauts, déploya néanmoins toute la vigueur du gouvernement , qui, suppléant par le caractère au génie, sut ra
94 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sénac de Meilhan. — II. (Fin.) » pp. 109-130
n déploiement de facultés de tout genre : forcés par la forme de leur gouvernement de s’occuper de la chose publique d’en remplir pr
ommencer par être les vrais démocrates, désirer un changement dans le gouvernement , y pousser à l’aveugle pour se procurer chacun pl
s. L’ouvrage que M. de Meilhan publia à Hambourg en 1795, intitulé Du gouvernement , des mœurs et des conditions en France avant la R
L’objet de M. de Meilhan est de présenter un tableau général exact du gouvernement de la France et de la société avant la Révolution
ans les classes supérieures a commencé la Révolution, la faiblesse du gouvernement l’a laissée faire des progrès, et la terreur a co
consommé l’ouvrage. » La description que donne l’auteur de l’ancien gouvernement de la France, de cette Constitution non écrite, é
e de M. de Meilhan, qui n’est pas celle de tout le monde. Ce livre Du gouvernement , des mœurs et des conditions en France avant la R
mblé les notables, qui auraient pu être une bonne chose sous un autre gouvernement  ; et c’est vous qui aviez dit au baron de Breteui
it et les mœurs (1787), et, parmi les politiques, pour son ouvrage Du gouvernement , des mœurs et des conditions en France avant la R
95 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre II. Le public en France. »
nt eux-mêmes des hommes publics, engagés dans l’action, ayant part au gouvernement , instruits par l’expérience quotidienne et person
tout l’emploi d’un grand seigneur ; c’est pourquoi la religion et le gouvernement ne sont pour lui que des sujets d’entretien. D’ai
ègle que lorsqu’il contribue à l’appliquer. Voulez-vous le rallier au gouvernement , faites qu’il y ait part. Sinon, devenu spectateu
e retour à la nature et aux mœurs d’Otaïti503. — Dernière entrave, le gouvernement , la plus gênante de toutes ; car elle applique le
La France525 est-elle une monarchie tempérée et représentative, ou un gouvernement à la Turque ? Vivons-nous sous la loi d’un maître
jà proche du moment final. « Il nous souffle un vent philosophique de gouvernement libre et antimonarchique ; cela passe dans les es
monarchique ; cela passe dans les esprits, et il peut se faire que ce gouvernement soit déjà dans les têtes pour l’exécuter à la pre
ons politiques, « une fureur de raisonner en matière de finance et de gouvernement  ». En 1765, Walpole constate que les athées, qui
ans limites… Puisse votre règne devenir l’époque du rétablissement du gouvernement libre et indépendant, mais n’être jamais la sourc
é des sentiments et de la conduite. — Douceur et bonnes intentions du gouvernement . — Aveuglement et optimisme. Une aristocratie
ntentions réunies aboutissent à tout détruire ? Tous se rassurent, le gouvernement comme la haute classe, en songeant au bien qu’ils
cker, lâché la bride à la presse, écouté l’opinion publique552. Aucun gouvernement ne s’est montré plus doux : le 14 juillet 1789, i
-même qu’il n’en avait fait sortir que deux. » (Sénac de Meilhan, Du gouvernement , des mœurs et des conditions en France .) 554.
96 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
ion des grandeurs. Ils portent en eux, ces Bretons, les conditions du gouvernement d’eux-mêmes et des autres : ils sont réfléchis, i
monument : ils savent que rien ne dure dans les mobiles démocraties, gouvernements des passions et des caprices du peuple ; la hiéra
tout leur crime aux yeux des Européens. Ce vice est commun à tous les gouvernements orientaux ; on peut même dire qu’il est endémique
 ? La tente et la maison établissent des modes d’administration et de gouvernement entièrement opposés. Donnez donc des systèmes rep
errantes de l’Éthiopie ou de la Mecque ! Cette manie d’uniformité de gouvernement , que nous voulons imposer à des peuples que l’ori
gypte, des nuées encore inconnues de l’Abyssinie. XII Quant au gouvernement de l’empire ottoman sur ces multitudes fixes ou e
, de cet empire, les populations tributaires du Grand-Seigneur par le gouvernement , et tributaires de l’Europe par l’origine, les mœ
y avait un juste orgueil dans les reproches de ses patriotes à leurs gouvernements . L’Italie cherchait les occasions de devenir libr
ble de se donner la liberté chez eux, de détruire ou de constituer le gouvernement national qui leur convient ; mais nul n’a droit d
ivante. XXII Que les États du souverain pontife modifient leur gouvernement par leur libre et propre volonté ; que les Romain
ment par leur libre et propre volonté ; que les Romains se donnent un gouvernement politique romain, au lieu d’un gouvernement étran
les Romains se donnent un gouvernement politique romain, au lieu d’un gouvernement étranger ; que Rome veuille être une patrie, au l
e des États italiens, qui préféreraient à la monarchie piémontaise un gouvernement propre ? Non, la France ne doit rien de tout cela
97 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »
é ; l’action unifiante du commerce ne pouvait s’exercer. Mille petits gouvernements se partageaient le pays. Dans le seul duché du Bo
ce qu’on appelle l’anarchie féodale, « c’est-à-dire l’absence de tout gouvernement central198 ». N’est-ce pas, au contraire, un sig
ses210. Le temps est passé où l’on pouvait dire avec Jefferson que le gouvernement fédéral n’était, pour les États-Unis que le dépar
ce sens, l’unification augmente la densité sociale. — D’autre part un gouvernement centralisé, assujettissant à une morne loi les in
ichelieu. « Une surface égale facilite l’exercice du pouvoir213 ». Un gouvernement qui vise l’unification sociale peut trouver son c
, — il remarque que le militarisme s’accorde avec le grand nombre des gouvernements supplémentaires, qui conspirent pour entraver la
r voulu, et dont il ne peut sortir comme il veut. Suivant Spencer, un gouvernement centralisé interdirait les associations ouvertes,
onne, les laissent aussi, par un certain côté, également soumis à son gouvernement . Si en un mot l’unification des sociétés s’oppose
98 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
is m’exprimer ainsi, est un des premiers moyens de l’autorité dans un gouvernement libre. Ce style provient d’une telle suite de sen
d’en appeler à l’opinion, de s’aider de son secours pour soutenir le gouvernement , de ranimer dans le cœur des hommes les principes
puis M. Necker, dans la langue dont se servent les chefs de plusieurs gouvernements . Ils sont entrés en discussion avec la raison, qu
aquelle aucun homme n’a, jusqu’à présent, encore égalé M. Necker. Les gouvernements libres sont appelés sans cesse, par la forme même
sse tout supposer au gré de la crainte ou de l’espoir ; mais quand le gouvernement entre avec la nation dans l’examen de ses intérêt
sur l’imagination du peuple, caractérisait les motifs des actions du gouvernement , et faisait connaître avec force les sentiments d
99 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gasparin » pp. 100-116
es hommes. C’est qu’elle est enfin, — disons le mot scandaleux ! — un gouvernement . Une fois l’esprit engrené dans cette logique, on
s l’esprit engrené dans cette logique, on devine ce que va devenir le gouvernement d’Innocent III dans les jugements du comte de Gas
es. L’auteur de l’Innocent III, — qui ne veut pas plus en religion de gouvernement que de sacrements, qui a rejeté Luther et vomi Ca
a rejeté Luther et vomi Calvin, parce que ces deux Révoltés contre le gouvernement de l’Église ont essayé tous deux de bâtir une égl
uvernement de l’Église ont essayé tous deux de bâtir une église et un gouvernement avec les ruines qu’ils avaient faites, — l’auteur
parce qu’elle a eu l’audace de vivre, de s’organiser et de devenir un gouvernement  ! Voilà qui est bientôt bâclé, n’est-ce pas ? Mai
100 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »
encontre le plus, ce sont des Cardinaux à la tête de presque tous les gouvernements des États. Ainsi, en Espagne, c’est un Ximénès, s
t historien ! Il fallait dire pourquoi des prêtres sont plus aptes au gouvernement des États que les autres hommes, et voilà ce que
uisant officier de fortune, — mais Ximénès est un moine qui entend le gouvernement des hommes parce qu’il le regarde du point de vue
ce à Louis XIV. Seulement, si, comme Richelieu toujours, il arriva au gouvernement par une femme, ce ne fut point par une créature f
oreille d’Isabelle, il eut tout. Il eut l’influence, la direction, le gouvernement  ! et s’ouvrit alors cette période de vingt-deux a
/ 1404