1
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« III »
t dire et ce que nous avons dit. — « La lecture est inutile ». — « Le
goût
n’existe pas ». — Bouvard et Pécuchet. — Les aute
« Le goût n’existe pas ». — Bouvard et Pécuchet. — Les auteurs et le
goût
. — Les beautés littéraires. — La physiologie de M
lorsqu’on nous reproche de penser que Pascal et de Retz n’ont pas de
goût
!… La question du goût est une de celles où la su
e de penser que Pascal et de Retz n’ont pas de goût !… La question du
goût
est une de celles où la subtilité du « semeur de
doutes » s’étale avec complaisance. Nous disions qu’il faut avoir du
goût
pour bien lire et nous donnions une définition du
faut avoir du goût pour bien lire et nous donnions une définition du
goût
. « Qu’est-ce que le goût ? » nous répond-il, et,
bien lire et nous donnions une définition du goût. « Qu’est-ce que le
goût
? » nous répond-il, et, en nous raillant, il ajou
mais je récite Bouvard et Pécuchet. » Si nous avions ainsi défini le
goût
, nous mériterions, en effet, ce persiflage. Mais
e de citer notre définition. Nous avons dit textuellement ceci : « Le
goût
est la faculté de sentir les défauts ou les beaut
on pourrait remplacer la nôtre. Notre critique se refuse à définir le
goût
, parce que les goûts sont variables. Belle raison
r la nôtre. Notre critique se refuse à définir le goût, parce que les
goûts
sont variables. Belle raison !… Le goût peut vari
finir le goût, parce que les goûts sont variables. Belle raison !… Le
goût
peut varier, en effet, et l’on peut changer d’opi
d’un ouvrage ; mais, quels que soient ces beautés ou ces défauts, le
goût
consiste et consistera toujours dans la faculté d
ujours dans la faculté de les sentir. Quand nous disons : Racine a du
goût
, nous comprenons ce que cela signifie. Avec nos e
eux nous prêter des phrases de Bouvard et Pécuchet. Qu’est-ce que le
goût
, cependant ? Il faut bien une réponse. « Rien du
uemque voluptas. Chacun prend son plaisir où il le trouve. » Voilà le
goût
. En d’autres termes, il n’y a point de goût, il n
il le trouve. » Voilà le goût. En d’autres termes, il n’y a point de
goût
, il n’y a que des goûts. Les Cafres ont le leur ;
le goût. En d’autres termes, il n’y a point de goût, il n’y a que des
goûts
. Les Cafres ont le leur ; nous avons le nôtre. Ce
N’en déplaise à tous nos beaux sceptiques, je suis convaincu que le
goût
existe. La Bruyère l’a dit : « Il y a un bon et u
ère l’a dit : « Il y a un bon et un mauvais goût, et l’on dispute des
goûts
avec fondement. » Cela veut dire qu’il y a un goû
l’on dispute des goûts avec fondement. » Cela veut dire qu’il y a un
goût
en soi et ensuite des goûts personnels. Le goût a
c fondement. » Cela veut dire qu’il y a un goût en soi et ensuite des
goûts
personnels. Le goût a sa mode, et ses entraînemen
eut dire qu’il y a un goût en soi et ensuite des goûts personnels. Le
goût
a sa mode, et ses entraînements, avec lesquels on
els on a grand tort de le confondre. La Bruyère était homme d’un seul
goût
, mais il savait que chacun se pique d’en avoir un
sauraient être en trop grand nombre, s’ils sont agréables ; car, les
goûts
étant différents, on a à choisir. » Nisard lui re
en paix sur leurs défauts. L’art ne consiste pas à contenter tous les
goûts
, en flattant les uns par ce qui choque les autres
n flattant les uns par ce qui choque les autres, mais à faire que les
goûts
les plus différents soient d’accord de la justess
que la géométrie ! » comme ils auraient dit : « Quelle blague que le
goût
! quelle blague que les beautés littéraires, le t
vons pas fini avec les paradoxes. Nous disons que la lecture forme le
goût
. C’est une chose qui n’est contestée par personne
onne. On nous raille pourtant : « Mais, dit-on, comme il faut déjà du
goût
pour discerner le talent, me voilà enfermé dans u
que la lecture crée de toutes pièces la faculté que nous appelons le
goût
. Nous disons que la lecture forme, développe, per
nombre de personnes le questionnaire suivant : 1º Que pensez-vous du
goût
de la société contemporaine pour le théâtre ? — C
ensez-vous du goût de la société contemporaine pour le théâtre ? — Ce
goût
constitue-t-il, à vos yeux, un indice de développ
de la lecture » ou de l’homme qui a « la passion du théâtre » ? — Le
goût
du théâtre est-il bien une forme du goût de la li
passion du théâtre » ? — Le goût du théâtre est-il bien une forme du
goût
de la littérature ? — Préféreriez-vous qu’on eût
t de la littérature ? — Préféreriez-vous qu’on eût gardé chez nous le
goût
des livres, ou vous trouvez-vous satisfait de voi
ez nous le goût des livres, ou vous trouvez-vous satisfait de voir le
goût
du théâtre remplacer chaque jour davantage celui-
eut lui offrir des effets faciles et bien dans sa nature, flatter ses
goûts
personnels, même ses manies. Ce n’est donc pas un
elle qui montrera au monde par son mysticisme sans religion, par son
goût
de l’inexploré, par son avidité des vérités sauva
drame. Honte aux pièces qu’on lit sans fruit. Maurice Barrès Le
goût
pour le théâtre, et pour un théâtre qui glisse à
ais jamais les petits ambitieux ni les intrigants futiles n’eurent le
goût
des livres, et je ne crois pas que celui des théâ
cits qui font rêver les sages, au coin du feu. René Boylesve Le
goût
du théâtre ne me semble être qu’une manifestation
ût du théâtre ne me semble être qu’une manifestation, entr’autres, du
goût
de sociabilité qui est si vif chez les Français.
tous les mondes à lire, à avoir lu dans le même temps, un roman ? Le
goût
du théâtre, à notre époque, est une manifestation
es misères qui ont prise sur le plus grand nombre. Ce qui fait que le
goût
du théâtre ne peut pas être un indice de développ
délectation incomparable qu’est le style d’un récit. L’affinement, le
goût
et l’amplitude même de l’intelligence ne sont pos
intelligence ne sont possibles que dans une société qui a conservé le
goût
de la lecture. Maurice Colrat. Directeur de L’
très bon public. C’est un public innombrable. Il ne lui manque que du
goût
et de la culture. Mon cher ami, il ne faut pas se
verrais peut-être un signe de décadence. II. Je ne doute point que le
goût
du théâtre ne soit aussi bien que celui des livre
goût du théâtre ne soit aussi bien que celui des livres une forme du
goût
pour la littérature ; tout dépend du spectacle ou
certains amateurs qui regardent vieillir nos gloires théâtrales ; le
goût
de montrer une robe nouvelle, un riche collier, d
ler ; le désir de tuer le temps, entre le dîner et le souper, etc. Le
goût
du théâtre est une forme du goût de la littératur
entre le dîner et le souper, etc. Le goût du théâtre est une forme du
goût
de la littérature pour une personne à peu près su
t c’est fort bien, car ainsi il y a peu de déçus. On n’a pas perdu le
goût
des livres ; les romanciers ont perdu, par leur p
des potions. Après quoi elles font figure d’intellectuelles. Mais le
goût
du théâtre ne peut pas plus remplacer le goût des
ntellectuelles. Mais le goût du théâtre ne peut pas plus remplacer le
goût
des livres que le goût du foot-ball ne peut rempl
goût du théâtre ne peut pas plus remplacer le goût des livres que le
goût
du foot-ball ne peut remplacer celui de la philos
du foot-ball ne peut remplacer celui de la philosophie. J’entends par
goût
du théâtre celui de la distraction brutale. Fa
arfois des merveilles — ne prennent leur pure valeur, pour l’homme de
goût
, que hors la scène. À la scène seulement le reste
tous, auteur, acteurs, spectateurs agissent en communion, l’homme de
goût
préférera, absolument, la lecture. Charles-Hen
e vous dirai très franchement que : 1º Je ne considère pas du tout le
goût
de la société contemporaine pour le théâtre comme
laires de l’histoire du Bas-Empire. 2º Sans contredit, à mon sens, le
goût
de la lecture est supérieur à celui, tout superfi
suscite tout ce qui touche la scène ne saurait être confondu avec le
goût
de la littérature. Puisque l’opinion publique est
rtout un art pour peuples en enfance, tout au moins encore jeunes. Le
goût
des livres est au contraire indice de maturité in
ion. Mais la misère et le désordre intellectuels, la contamination du
goût
et des mœurs, l’abaissement des caractères sont i
llustrer de ses délicieuses mises en scène. Camille Mauclair Le
goût
de la société contemporaine pour le théâtre n’exi
en beauté et en enrichissement, et la culture de la sensibilité et du
goût
implique une dilection simultanée de tous les art
ité et du goût implique une dilection simultanée de tous les arts. Le
goût
du Théâtre est donc bien une forme du goût de la
tanée de tous les arts. Le goût du Théâtre est donc bien une forme du
goût
de la Littérature. Mais la planche et l’histrion
qu’aux conséquences posthumes. Je ne crois pas, d’autre part, que le
goût
de la lecture soit aussi perdu que vous le dites.
faiseur de livres qu’à travers l’imagination du faiseur de pièces. Le
goût
du théâtre est mieux qu’une forme du goût de la l
on du faiseur de pièces. Le goût du théâtre est mieux qu’une forme du
goût
de la littérature, c’est une forme aussi du goût
ieux qu’une forme du goût de la littérature, c’est une forme aussi du
goût
de la musique, de la peinture décorative, de la d
’est pas Shakespeare ou Racine ! Si je préférerais qu’on ait gardé le
goût
des livres ou qu’on s’adonnât de plus en plus au
on ait gardé le goût des livres ou qu’on s’adonnât de plus en plus au
goût
du théâtre ? Personnellement je souhaiterais qu’o
ue tout le monde se rassérène et qu’on ne sorte pas à propos de notre
goût
grandissant pour les planches, les grands mots de
effet, un prodigieux théâtre : c’est celui que nous édifions à notre
goût
en pensée, où nous nous représentons à nous-mêmes
moins en moins. Et cela se comprend : qui donc aime à s’ennuyer ? Le
goût
du théâtre est parfois une forme du goût de la li
i donc aime à s’ennuyer ? Le goût du théâtre est parfois une forme du
goût
de la littérature, et il arrive que le théâtre év
n peuvent les conduire à des études scientifiques. Mais en général le
goût
du théâtre correspond uniquement à ce besoin surt
nous rendre dans des endroits fréquentés. Il ne pourrait remplacer le
goût
de la lecture que chez les gens qui lisent pour s
les sports. Rachilde Je pense que la société contemporaine a le
goût
de l’exhibition poussé au point précis où commenc
dangereux ou il nous assomme. Je connais des enfants qui ont pris le
goût
du meurtre au guignol du Luxembourg. … Et je sais
de vérité, des œuvres plastiques propres à révolter le bon sens et le
goût
. Mais au théâtre, le public ne « marche » pas. Il
périeur. Personnellement, je préférerais qu’on eût gardé chez nous le
goût
des livres. Paul Souday Le goût du théâtre
is qu’on eût gardé chez nous le goût des livres. Paul Souday Le
goût
du théâtre me semble un sérieux indice de dévelop
out de suite que ce n’est pas vers eux que se porte généralement « le
goût
de la société contemporaine » et que l’intérêt ma
mpérieusement de ceux qui s’y adonnent du talent, de la technique, du
goût
et de l’originalité. Au théâtre, tout est en trom
rsonnalité. Les hommes de théâtre ne travaillent qu’à la décadence du
goût
et favorisent inconsciemment par leur complaisanc
s croissant du théâtre contemporain et elle enquête pour savoir si ce
goût
est bien une forme du goût littéraire. Elle deman
emporain et elle enquête pour savoir si ce goût est bien une forme du
goût
littéraire. Elle demande à ses lecteurs s’il n’eû
ses lecteurs s’il n’eût pas été préférable de conserver chez nous le
goût
des livres. « Cette enquête est fort intéressante
raire, une tribune agréable qui nous instruit en quelques minutes des
goûts
et des instincts du jour. C’est un instructif cin
e Pawlowski » (Comœdia). Les jours se suivent… « Que pensez-vous du
goût
de la société contemporaine pour le théâtre ? nou
contemporaine pour le théâtre ? nous demande la revue Les Marges. Ce
goût
constitue-t-il, à vos yeux, un indice de progrès
ce de progrès intellectuel ou de décadence ? Est-il bien une forme du
goût
de la Littérature ? Préféreriez-vous qu’on eût ga
forme du goût de la Littérature ? Préféreriez-vous qu’on eût gardé le
goût
des livres ? etc. » Les Marges posent une questi
ants, d’abord, deux partisans du théâtre : M. Paul Souday, à qui « Le
goût
du théâtre semble un sérieux indice de développem
de développement intellectuel », et M. Henri Mazel, qui écrit : « Le
goût
du théâtre est mieux qu’une forme du goût de la l
nri Mazel, qui écrit : « Le goût du théâtre est mieux qu’une forme du
goût
de la littérature, c’est une forme aussi du goût
ieux qu’une forme du goût de la littérature, c’est une forme aussi du
goût
de la musique, de la peinture décorative, de la d
tout ce qui touche la scène, et qui ne saurait être confondu avec le
goût
de la littérature ». Cet intérêt, « l’intérêt exc
en ce sens qu’il désapprend à réfléchir ». Selon Maurice Barrès, « le
goût
pour le théâtre indique une tendance au moindre e
partager entièrement cette opinion, de même que Ch.-H. Hirsch. « Le
goût
de la lecture est supérieur à celui, tout superfi
perficiel, de la représentation », d’après M. Vincent d’Indy. Et « le
goût
du théâtre ne pourrait remplacer le goût de la le
s M. Vincent d’Indy. Et « le goût du théâtre ne pourrait remplacer le
goût
de la lecture que chez les gens qui lisent pour s
Nord On reproche, en France, à la littérature du Nord de manquer de
goût
. Les écrivains du Nord répondent que ce goût est
re du Nord de manquer de goût. Les écrivains du Nord répondent que ce
goût
est une législation purement arbitraire, qui priv
iste, je crois, un point juste entre ces deux opinions. Les règles du
goût
ne sont point arbitraires ; il ne faut pas confon
peut varier selon les habitudes et les gouvernements des peuples. Le
goût
, s’il est permis de le comparer à ce qu’il y a de
rmis de le comparer à ce qu’il y a de plus grand parmi les hommes, le
goût
est fixe aussi dans ses principes généraux. Le go
mi les hommes, le goût est fixe aussi dans ses principes généraux. Le
goût
national doit être jugé d’après ces principes, et
ces principes, et selon qu’il en diffère ou qu’il s’en rapproche, le
goût
national est plus près de la vérité. On dit souve
lus près de la vérité. On dit souvent : Faut-il sacrifier le génie au
goût
? Non, sans doute ; mais jamais le goût n’exige l
Faut-il sacrifier le génie au goût ? Non, sans doute ; mais jamais le
goût
n’exige le sacrifice du génie. Vous trouvez souve
grandes beautés ; et ce qu’il fallait en retrancher, c’est ce que le
goût
condamne. Il n’existe de connexion nécessaire ent
fs-d’œuvre de l’imagination, ce sont des impressions agréables. Or le
goût
n’est que l’art de connaître et de prévoir ce qui
ucoup plus loin ces développements ; mais il suffit de prouver que le
goût
, en littérature, n’exige jamais le sacrifice d’au
contraire, les moyens de les augmenter ; et loin que les principes du
goût
soient incompatibles avec le génie, c’est en étud
gles de l’art ; elles ont infiniment moins d’importance que celles du
goût
, parce que les unes prescrivent ce qu’il faut fai
u, il importe peu de s’y être soumis. Mais il n’en est pas de même du
goût
; car se mettre au-dessus de lui, c’est s’écarter
u-dessus d’elle. Ne disons donc pas que Shakespeare a su se passer de
goût
, et se montrer supérieur à ses lois. Reconnaisson
montrer supérieur à ses lois. Reconnaissons, au contraire, qu’il a du
goût
quand il est sublime, et qu’il manque de goût qua
u contraire, qu’il a du goût quand il est sublime, et qu’il manque de
goût
quand son talent faiblit.
Chapitre II. Du
goût
, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence li
faire aussi une révolution dans les lettres, et donner aux règles du
goût
, en tout genre, la plus grande latitude. Rien n’e
ien régime n’ont aucun rapport sans doute avec les vrais principes du
goût
, toujours conformes à la raison ; mais l’on pouva
sme que les classes aristocratiques de la monarchie exerçaient sur le
goût
et sur les manières. Il est donc utile de caracté
e de déplaire, altéraient, exagéraient souvent les vrais principes du
goût
naturel : il y avait le goût de tel jour, celui d
agéraient souvent les vrais principes du goût naturel : il y avait le
goût
de tel jour, celui de telle classe, enfin celui q
ur on mettait plus de subtilité dans les règles de la politesse et du
goût
; on s’éloignait toujours plus dans les mœurs des
ait souvent oppressé par tous ces liens de convenance. Cette sorte de
goût
, plutôt efféminé que délicat, qui se blesse d’un
inemment les dernières années de l’ancien régime, après avoir poli le
goût
, finissait par user la force ; et la littérature
us d’élévation, et aux caractères plus d’énergie, ne pas soumettre le
goût
aux habitudes élégantes et recherchées des sociét
crits, dans le genre léger, cette grâce de convenance et ce mérite de
goût
tant admiré dans quelques écrivains français, et
emps passé, toutes les tentatives nouvelles en ce genre corrompent le
goût
littéraire en France, et nous mettent au-dessous
irent pas ces habitudes de tous les jours, qui font de la grâce et du
goût
votre propre nature, sans que la réflexion ait be
ns que la réflexion ait besoin de vous les rappeler. Les préceptes du
goût
, dans leur application à la littérature républica
ne nature plus simple, mais non moins rigoureuse que les préceptes du
goût
adoptés par les écrivains du siècle de Louis XIV.
s de la société aux sentiments du cœur ; mais dans une république, le
goût
ne devant consister que dans la connaissance parf
e de tous les rapports vrais et durables, manquer aux principes de ce
goût
, ce serait ignorer la véritable nature des choses
voiler une opinion nouvelle sous la forme des préjugés reçus ; et le
goût
qu’il fallait apporter dans ces différentes tourn
point, pour ranimer l’attention, ces grâces maniérées que réprouve le
goût
naturel. Un tour de force assez difficile, qu’on
s l’ancien régime, c’était l’art d’offenser les mœurs sans blesser le
goût
, et de jouer avec la morale, en mettant autant de
uel de la plaisanterie ; mais cette réunion suppose une perfection de
goût
et de délicatesse, un sentiment de sa supériorité
puissance de la douleur, leurs facultés éparses. Il faut consacrer le
goût
en littérature à l’ornement des idées ; son utili
ntiments les plus nobles ne produisent aucun effet, si des défauts de
goût
remarquables détournent l’attention, brisent l’en
ent, ou qui vous lisent, à leur amour-propre ; mais si les défauts de
goût
offrent aux juges, quels qu’ils soient, une occas
t, et ne songent plus ni aux idées, ni aux sentiments de l’auteur. Le
goût
nécessaire à la littérature républicaine, dans le
ent cette prévention, elle devient une véritable haine. Tout homme de
goût
et d’une certaine élévation d’âme doit avoir le b
nfluence sur la littérature ; les écrivains sauraient ou retrouver un
goût
, un esprit national, et pourraient travailler à l
te critique ne naît qu’au xixe siècle, cela ne tient pas à ce que le
goût
du xixe siècle ait été plus éveillé ni plus exer
uralisme : je veux dire un droit égal reconnu à plusieurs systèmes de
goût
, à plusieurs plans de création. Ce pluralisme a d
à l’admiration de l’élite. Le passage de l’un à l’autre assouplit le
goût
, l’habitue à réaliser de plus grandes différences
rois racines : corporative (professeurs et journalistes), historique (
goût
de l’inventaire), libérale (coexistence de partis
cernent les trois principales fonctions de la critique, à savoir : le
goût
, qui apprécie les œuvres littéraires ; la constru
dites si elle ne marque pas chez son auteur une élégante sclérose du
goût
, la démission d’un esprit qui n’a peut-être été m
écessaire, mais pas autre chose. Quand ces hommes ont de l’esprit, du
goût
et une certaine prétention à passer pour littérai
d’erreurs de jugements qui scandalisent la postérité. Elle exprime le
goût
du jour, et le goût du jour n’a pas seulement ses
ts qui scandalisent la postérité. Elle exprime le goût du jour, et le
goût
du jour n’a pas seulement ses caprices et ses fol
e la critique professionnelle, universitaire, en tant que critique de
goût
et de dogme, cette diminution est, dans une certa
a formulé à un point remarquable la doctrine classique en matière de
goût
raisonné : aucun de ces brillants esprits n’a fon
l’histoire littéraire, et l’historien de la littérature qui manque de
goût
critique tombe à plat dans un morne pédantisme. *
n nectar digne des dieux. Mais à la table de l’Hôtel de la Poste, mon
goût
présent demande du premier et non du second. Et l
morts ». En matière de critique des contemporains, il faut surtout du
goût
, et du goût vivant, alerte, jeune, pas ce goût to
matière de critique des contemporains, il faut surtout du goût, et du
goût
vivant, alerte, jeune, pas ce goût tourné vers le
ns, il faut surtout du goût, et du goût vivant, alerte, jeune, pas ce
goût
tourné vers le passé et vers les morts dont Lemaî
dit-il, est d’apprendre aux hommes à juger souvent contre leur propre
goût
. La morale et l’éducation elles-mêmes ne consiste
pinion propre. Avoir mauvais goût, dirait Brunetière, c’est avoir son
goût
propre au lieu du goût de très haute et très puis
uvais goût, dirait Brunetière, c’est avoir son goût propre au lieu du
goût
de très haute et très puissante dame Critique ; c
u goût de très haute et très puissante dame Critique ; c’est avoir un
goût
présent, au lieu d’un goût fondé sur la tradition
s puissante dame Critique ; c’est avoir un goût présent, au lieu d’un
goût
fondé sur la tradition du passé et sur l’autorité
euse assimilation entre la critique et la morale, entre les choses de
goût
et les choses de discipline. Or on ne saurait com
pline. Or on ne saurait comparer l’éducation morale et l’éducation du
goût
. Elles fonctionnent sur deux registres tout à fai
deux utiles enseignements ne peuvent être comparés à une éducation du
goût
. L’éducation du goût consisterait tout simplement
ents ne peuvent être comparés à une éducation du goût. L’éducation du
goût
consisterait tout simplement à élever en l’enfant
t en combattant sa gourmandise, ce n’est pas faire l’éducation de son
goût
. Il est beau et bon de lutter contre l’amour et c
morale et non pas la critique qui amènera l’homme à juger contre son
goût
. Ou bien alors on appellera critique ce qui est m
comme Gorenflot appelait carpe ce qui était volaille. L’éducation du
goût
, c’est en somme l’éducation d’une aptitude à un p
aisir. Dites que, pour créer un homme complet et sain, l’éducation du
goût
ne peut pas aller sans une éducation morale, d’ac
à l’une le nom de l’autre. Que la règle morale s’impose à l’homme de
goût
, comme à tous les hommes, mais qu’elle ne s’impos
mme de goût, comme à tous les hommes, mais qu’elle ne s’impose pas au
goût
! Seulement, cette distinction que nous pouvons f
runetière a même fini cardinal vert. Et dans tout cela la critique de
goût
devient ce qu’elle peut, n’occupe plus comme Cend
oiselle, lui dit la duègne, qu’on doit savoir juger contre son propre
goût
… » Cela c’est proprement ordonner, dans les deux
elon « élégante et fine » ? (Quant à Bayle qui manquait totalement de
goût
, à Rollin, scolaire qui manquait d’originalité, i
un critique en état de démission. On fait d’abord de la critique par
goût
de ce qui est beau, puis on continue à en faire p
tique est la dixième. » Et il la fait figurer à la porte du Temple du
Goût
. La critique est d’abord une Muse pareille aux au
nie » ? Cette critique de demi-métamorphose s’oppose à la critique de
goût
qui est la critique spontanée, et aussi à la crit
ront rentrer mal dans notre ville aux trois quartiers. Jugement et
goût
Brunetière, formulant les principes de la crit
ce verbe et cette habitude par ce mot : goûter. En critique, ayez le
goût
, et une partie au moins du reste vous sera donnée
. Sans la charité, dit saint Paul, je ne suis qu’une cymbale. Sans le
goût
, qu’est-ce qu’un critique ? Quelqu’un disait aux
guère qu’à moitié injuste pour Taine, chez qui la pointe délicate du
goût
avait été remplacée de bonne heure par de magnifi
(orale ou écrite, car Taine n’était orateur que sur le papier) et un
goût
aigu, entretenu, éveillé. Les Gargantuas suscepti
ait nécessaire pour opposer, dans une certaine mesure, le jugement au
goût
. Loin de moi l’idée de défendre à la critique de
éraires, c’est un état particulier de la sensibilité qui s’appelle le
goût
, Il faut se garder de confondre des réalités auss
es réalités aussi différentes que l’intelligence, la loi morale et le
goût
. Les lois de l’intelligence sont communes à tous
t, devraient ne pas en être reconnaissants. Mais y a-t-il des lois du
goût
pareillement communes ? Certes la vie esthétique
e à l’anarchie individuelle, et elle comporte des courants communs de
goût
, qui peuvent réunir des générations très éloignée
t est ce qu’on pourrait appeler la grande artère, le grand central du
goût
: la chaîne classique d’Occident qui va pour nous
ragmentés par les races, les langues, les générations, et l’idée d’un
goût
esthétique commun, même en droit, à l’humanité en
partis de l’intelligence et de la morale, est une idée chimérique. Le
goût
occidental et le goût oriental, le goût français
ce et de la morale, est une idée chimérique. Le goût occidental et le
goût
oriental, le goût français et le goût anglais, le
, est une idée chimérique. Le goût occidental et le goût oriental, le
goût
français et le goût anglais, le goût classique et
rique. Le goût occidental et le goût oriental, le goût français et le
goût
anglais, le goût classique et le goût romantique
cidental et le goût oriental, le goût français et le goût anglais, le
goût
classique et le goût romantique constituent bien
riental, le goût français et le goût anglais, le goût classique et le
goût
romantique constituent bien des oppositions irréd
ût, de croire à un bon goût et à un mauvais goût, ou plutôt à de bons
goûts
et à de mauvais goûts. Mais il y a des précaution
goût et à un mauvais goût, ou plutôt à de bons goûts et à de mauvais
goûts
. Mais il y a des précautions à prendre et des dis
raire français se divisait en deux publics, dont chacun impliquait un
goût
différent : le public et le goût classiques, le p
x publics, dont chacun impliquait un goût différent : le public et le
goût
classiques, le public et le goût romantiques, Tai
un goût différent : le public et le goût classiques, le public et le
goût
romantiques, Taine, que son tempérament portait v
ie, attaché au premier par son éducation normalienne. Pareillement le
goût
de Brunetière répondait à une partie considérable
illement le goût de Brunetière répondait à une partie considérable du
goût
universitaire et classique français entre 1870 et
ives, contraires chez des natures d’esprit opposées, une condition du
goût
actif, utile, vivant. Il y a, dit-il, devant les
Mais les bons et louables esprits sont ceux qui ont dans le passé un
goût
bien net… Ce sont ceux enfin qui osent avoir une
ure riche et saine ne comporte donc pas une poussière individuelle de
goûts
comme celle à laquelle aboutirait la critique imp
e aboutirait la critique impressionniste, ni une unité rationnelle de
goût
, comme celle que voudrait imposer la critique dog
le que voudrait imposer la critique dogmatique, mais une pluralité de
goûts
, pluralité qu’il serait généralement possible de
e garderont alors de raison d’être qu’au sein de ces grands partis du
goût
. Préférer Musset à Victor Hugo n’est pas du tout
une marque de mauvais goût, mais préférer Béranger à Musset marque un
goût
inférieur. Ce n’est pas de préférer Mistral à Bau
st seul compétent pour les apprécier. Il en est de même en matière de
goût
. Le goût implique une variété, une culture, une p
ompétent pour les apprécier. Il en est de même en matière de goût. Le
goût
implique une variété, une culture, une possibilit
qui est très important : il ne faut pas chercher, en ces matières de
goût
, la précision. Nous devons nous défendre contre l
ndre contre la précision ainsi que contre le plus dangereux ennemi du
goût
et d’une saine appréciation sur le goût. La préci
e le plus dangereux ennemi du goût et d’une saine appréciation sur le
goût
. La précision, le besoin et les moyens de la préc
des moyens précis, détermine des états imprécis et complexes. Or, le
goût
appartient au domaine de l’impression, non au dom
ais pour exprimer un très bon goût nous ne disons jamais que c’est un
goût
précis, nous l’appelons un goût délicat ou bien u
ût nous ne disons jamais que c’est un goût précis, nous l’appelons un
goût
délicat ou bien un goût sûr. Quelle différence y
que c’est un goût précis, nous l’appelons un goût délicat ou bien un
goût
sûr. Quelle différence y a-t-il entre la délicate
tique simple. La précision sert à l’art d’agir. Mais qu’est-ce que le
goût
? Un art de jouir, sans aucune fin utile. Et le p
nous ne le faisons que s’ils demeurent très superficiels. Dès lors le
goût
n’est pas susceptible de définition, car définiti
armontel, qui vit dans un siècle de définitions et qui a à définir le
goût
pour l’Encyclopédie, ne peut qu’envelopper dans u
opper dans une apparence de définition le caractère indéfinissable du
goût
. Il le définit, en effet, « ce tact de l’âme, cet
clarté et de précision, il devient difficile de rien exprimer sur le
goût
qui ne pèche par excès de précision, et qui ne de
é, corrigé par un point de vue sinon contraire du moins contrasté. Le
goût
, disions-nous, implique la culture, la possibilit
t au théâtre une belle pièce, nous hésitons à dire que le public a du
goût
. Il nous semble que le mot ne doive s’appliquer q
es un certain mouvement. Mais, d’autre part, nous sentons bien que le
goût
ne saurait être indéfiniment élargi, et qu’une cu
e-Beuve, dans le passage que nous citions, signale cette extension du
goût
comme un des dangers de la critique, ne voit de g
tte extension du goût comme un des dangers de la critique, ne voit de
goût
bien équilibré que dans des « familles d’esprits
l’égard d’autres familles ou d’autres nations. Entre le sectarisme du
goût
et son cosmopolitisme, le vrai goût, le goût déli
s nations. Entre le sectarisme du goût et son cosmopolitisme, le vrai
goût
, le goût délicat admet un moyen terme qui ne saur
. Entre le sectarisme du goût et son cosmopolitisme, le vrai goût, le
goût
délicat admet un moyen terme qui ne saurait être
s les unes des autres, couvriraient à elles toutes le champ entier du
goût
. Mais qu’est-ce que ce champ entier qui ne saurai
iduelle, et qui deviendrait en un individu absence ou indifférence de
goût
? Nous touchons ici au problème philosophique des
e des universaux : n’allons pas plus loin… * * * Autre difficulté. Le
goût
, disons-nous, étant une manière de jouir de l’œuv
utre chose que l’art de produire, est aussi autre chose que le simple
goût
. Elle ne se présente pas seulement comme un art d
e que la critique doive chercher, même au risque de blesser un peu le
goût
, le plus de précision possible. Le critique peut
e n’est pas seulement un art de goûter, mais aussi un art de fixer le
goût
. Voltaire, Sainte-Beuve, une certaine famille d’e
Beuve, une certaine famille d’esprits critiques, ont, dit-on, fixé le
goût
en matière de littérature française classique. Un
lais, français, ont, semble-t-il, et dans une moindre mesure, fixé le
goût
en matière de littérature shakespearienne et roma
ittérature shakespearienne et romantique. Mais qu’est-ce que fixer le
goût
? La critique fixe surtout un goût qui est déjà f
tique. Mais qu’est-ce que fixer le goût ? La critique fixe surtout un
goût
qui est déjà fixé ; elle ajoute à la fixité les r
formisme extérieur, et c’est dangereux. La critique peut recouvrir le
goût
, comme une source sous les graviers, et cela non
éférer, et il en est des plaisirs littéraires comme des autres. Notre
goût
des plaisirs, nous en faisons l’éducation, nous p
nous les cultivons de préférence, nous accroissons la délicatesse du
goût
avec lequel nous les éprouvons ; et nous mainteno
evient ambition. On ne se contente pas de cultiver et de raffiner son
goût
, on cherche à le transformer non seulement en goû
et de raffiner son goût, on cherche à le transformer non seulement en
goût
pour autrui, ce qui est la fin raisonnable de la
ût pour autrui, ce qui est la fin raisonnable de la critique, mais en
goût
universel, en goût absolu, c’est-à-dire en autori
qui est la fin raisonnable de la critique, mais en goût universel, en
goût
absolu, c’est-à-dire en autorité. L’autorité, voi
us la placions en nous, dans la sûreté et dans la perfection de notre
goût
, il n’y aurait que demi-ambition. Un homme intell
, en effet, cette autorité ? Dans une critique impersonnelle, dans un
goût
impersonnel, où le préfixe négatif ne supprime qu
nd avec sa personne, et elle n’est que la force de rayonnement de son
goût
. « L’autorité, dit très justement Faguet, est fai
der, c’est pratiquer une discipline, et il y a donc une discipline du
goût
, une éducation du goût. Il en existe bien une du
e discipline, et il y a donc une discipline du goût, une éducation du
goût
. Il en existe bien une du goût célébré par Brilla
e discipline du goût, une éducation du goût. Il en existe bien une du
goût
célébré par Brillat-Savarin, et les dégustateurs
en un jour. Ainsi, partis du plaisir, nous en arrivons, en matière de
goût
, à la discipline, c’est-à-dire à l’effort. Il n’y
e, l’est encore moins dans sa définition. * * * Au lieu de définir le
goût
, mieux vaut le montrer, comme Diogène montrait le
s précisément. L’artiste est fait pour créer, et, encore une fois, le
goût
à lui tout seul ne crée rien. Un artiste de trop
une fois, le goût à lui tout seul ne crée rien. Un artiste de trop de
goût
risquera même de ne pas oser assez, de ne pas sav
en pleine eau pour nager. La création a d’abord besoin de verve et le
goût
ne sert que de contrôle à la verve. « La verve, é
une marche qui lui est propre ; elle dédaigne les sentiers connus. Le
goût
timide et circonspect tourne sans cesse les yeux
iècles et des travaux successifs des hommes. » En d’autres termes, le
goût
ne s’exerce que sur ce qui est, sur les œuvres ré
s. Dès qu’il s’agit de créer quelque chose de tout à fait nouveau, le
goût
seul est impuissant. Trouverons-nous donc le goût
à fait nouveau, le goût seul est impuissant. Trouverons-nous donc le
goût
à l’état pur chez les critiques ? Pas encore. Évi
c le goût à l’état pur chez les critiques ? Pas encore. Évidemment le
goût
doit faire la part principale de la critique. Mai
onstruire. Il a lui aussi besoin de cette verve que Diderot oppose au
goût
, et qui constitue l’élément mâle de la création.
ot oppose au goût, et qui constitue l’élément mâle de la création. Le
goût
à l’état pur, ou presque pur, nous le verrions pe
lle des gens de lettres qui n’écrivent pas, et chez qui l’exercice du
goût
peut conserver ce sel suprême : le désintéresseme
que ne sauraient sinon parvenir ou du moins demeurer dans cet état de
goût
désintéressé, dans cette gastronomie supérieure o
plaisir. Comme les peuples heureux n’ont pas d’histoire, ces gens de
goût
ne font pas de livres, mais il faut bien prendre
nelon loue en Homère, l’aimable simplicité d’un monde naissant, si le
goût
lui tout seul, lui en entier, a pu faire un jour
t, conscient. Alors, comme le bouquet et le corps, se marient dans le
goût
le plaisir et la conscience clairvoyante du plais
téraire toute la promesse de bonheur ou tout l’extrait de plaisir. Le
goût
n’est plus alors qu’un des prénoms du plaisir. Un
e goût n’est plus alors qu’un des prénoms du plaisir. Une critique de
goût
pur, c’est-à-dire tout esthétique, une critique o
un maire de Bordeaux d’élever à la hauteur de telles dégustations le
goût
littéraire. La construction en critique Le
dégustations le goût littéraire. La construction en critique Le
goût
ne se définit pas plus en critique que la ligne d
t de définition, nous voulions marquer un des caractères saillants du
goût
, nous nous garderions bien de le présenter comme
s’il n’est que géomètre ! Si le jugement procède par coups droits, le
goût
implique une ligne serpentine, une courbe vivante
ait ou aurait eu bien tort ! La patience et le plaisir, en matière de
goût
, c’est une qualité et sa récompense, qui marchent
ivilisation and literary taste . Pour nous au contraire l’histoire du
goût
se sépare de celle de la critique. Nous entendons
ritique, que la construction. Le constructeur, s’il ne possède pas le
goût
, n’est qu’un maçon. L’homme de goût, s’il ne sait
structeur, s’il ne possède pas le goût, n’est qu’un maçon. L’homme de
goût
, s’il ne sait pas construire, n’est qu’un amateur
de goût, s’il ne sait pas construire, n’est qu’un amateur. L’homme de
goût
qui sait construire mérite le nom d’architecte ;
uire mérite le nom d’architecte ; mais précisément ce qui s’ajoute au
goût
, chez l’architecte, pour donner des œuvres, ne sa
des œuvres, ne saurait être épuisé par le mot de construction. Si le
goût
d’un grand architecte est constructeur, sa constr
ique à sec sur le rivage, l’emporter vers la haute mer, lui donner le
goût
du large, des pays et des routes. Le romantisme a
adis. Ce n’est pas la critique qui les a déclassés auprès des gens de
goût
: elle n’existait pas. C’est la mode, et c’est au
ions sur l’usage et sur l’abus de la philosophie dans les matières de
goût
L’esprit philosophique, si célébré chez une pa
er nos plaisirs et de soumettre à l’examen tout ce qui est l’objet du
goût
. Si la sage timidité de la physique moderne a tro
incipalement révolter ceux de nos écrivains qui pensent qu’en fait de
goût
comme dans des matières plus sérieuses, toute opi
clairés. Un des avantages de la philosophie appliquée aux matières de
goût
, est de nous guérir ou de nous garantir de la sup
e rendre esclave et timide ? Essayons de répondre à ces questions. Le
goût
, quoique peu commun, n’est point arbitraire ; cet
traire ; cette vérité est également reconnue de ceux qui réduisent le
goût
à sentir, et de ceux qui veulent le contraindre à
nre de beautés faites pour le petit nombre, est proprement l’objet du
goût
, qu’on peut définir le talent de démêler dans les
qui doit plaire aux âmes sensibles et ce qui doit les blesser. Si le
goût
n’est pas arbitraire, il est donc fondé sur des p
n y portant une vue attentive, des règles générales et invariables de
goût
, qui seront comme la pierre de touche à l’épreuve
sont hors de nous, doit au contraire, dans tout ce qui est l’objet du
goût
, nous porter à la discussion. Mais il n’ignore pa
, on peut de même réduire les principes de nos plaisirs en matière de
goût
, à un petit nombre d’observations incontestables
s’expliquer de la sorte, ne manquer d’aucun des sens qui composent le
goût
. Dans un ouvrage de poésie, par exemple, on doit
ne suffit pas à un philosophe d’avoir tous les sens qui composent le
goût
; il est encore nécessaire que l’exercice de ces
dans l’organe, qu’on doit attribuer les faux jugements en matière de
goût
. Le plaisir que nous fait éprouver un ouvrage de
i est plus aisé d’y tomber. Elle consiste à transporter aux objets du
goût
des principes vrais en eux-mêmes, mais qui n’ont
fait trois pas et qui arrive au quatrième. Ainsi dans les matières de
goût
, une demi-philosophie nous écarte du vrai, et une
e. Quel écrivain, s’il n’est pas entièrement dépourvu de talent et de
goût
, n’a pas remarqué que dans la chaleur de la compo
le sentiment est préférable à la discussion pour juger un ouvrage de
goût
. L’impression est le juge naturel du premier mome
ier dans l’histoire critique des lettres le sentiment perfectionné du
goût
et les principes de la tradition avec les recherc
, la force au renard, ni la grâce au paysan du Danube. La question du
goût
est la plus délicate des trois questions particul
ères qui composent la question générale de la critique littéraire. Le
goût
a ceci d’original, qu’il est subordonné à l’intel
le notion précise de l’intelligence. La brute, l’idiot n’ont point de
goût
; mais le théoricien qui s’est formé certaines id
d’après ces idées, ne porte pas non plus un libre et pur jugement de
goût
. La véritable personne de goût, c’est cet homme p
s non plus un libre et pur jugement de goût. La véritable personne de
goût
, c’est cet homme poli ou mieux encore cette femme
igence sans savoir comment, de même qu’elle respire sans y penser. Le
goût
n’existe donc ni dans une indépendance sauvage, n
’en a point conscience. D’après cela, il est clair que les progrès du
goût
sont directement en proportion de ceux de l’intel
ux de l’intelligence, et que, plus l’intelligence s’agrandit, plus le
goût
se perfectionne. Mais voici le point obscur. Que
e point obscur. Que faut-il entendre par ce mot : perfectionnement du
goût
? sans doute, que le goût s’élargit et qu’en même
l entendre par ce mot : perfectionnement du goût ? sans doute, que le
goût
s’élargit et qu’en même temps il s’épure. L’élarg
le goût s’élargit et qu’en même temps il s’épure. L’élargissement du
goût
est facile à comprendre ; à mesure que nos préjug
la largeur. N’importe ; il faut admettre qu’en se perfectionnant, le
goût
ne s’élargit pas seulement, mais aussi qu’il s’ép
mais aussi qu’il s’épure. Il est impossible de préconiser, au nom du
goût
, une sorte de tolérance universelle et d’admirati
leurs contraires. Quand Goethe déclare que « Klopstock n’avait aucun
goût
, aucune disposition pour voir, saisir le monde se
e en matière de philosophie. On fera toujours de la critique avec ses
goûts
personnels ; c’est la plus ancienne manière et la
uieu] Nous joindrons à cet excellent article, le fragment sur le
goût
, que M. le president de Montesquieu destinoit à l
la postérité, comme les esquisses des grands peintres. Essai sur le
goût
dans les choses de la nature & de l’art. Dans
Ce sont ces différens plaisirs de notre ame qui forment les objets du
goût
, comme le beau, le bon, l’agréable, le naïf, le d
ons raison de nos sentimens ; cela pourra contribuer à nous former le
goût
, qui n’est autre chose que l’avantage de découvri
u corps, parce qu’elle les a toûjours & qu’ils sont les objets du
goût
: ainsi nous ne distinguerons point ici les plais
p; de la même maniere & par la même raison, nous distinguerons le
goût
naturel & le goût acquis. Il est bon de conno
& par la même raison, nous distinguerons le goût naturel & le
goût
acquis. Il est bon de connoître la source des pla
e goût acquis. Il est bon de connoître la source des plaisirs dont le
goût
est la mesure : la connoissance des plaisirs natu
s plaisirs naturels & acquis pourra nous servir à rectifier notre
goût
naturel & notre goût acquis. Il faut partir d
acquis pourra nous servir à rectifier notre goût naturel & notre
goût
acquis. Il faut partir de l’état où est notre êtr
roit de connoître les diverses sources de nos plaisirs, pour avoir le
goût
, & que quand on a lu ce que la Philosophie no
; que quand on a lu ce que la Philosophie nous dit là-dessus, on a du
goût
, & que l’on peut hardiment juger des ouvrages
a du goût, & que l’on peut hardiment juger des ouvrages. Mais le
goût
naturel n’est pas une connoissance de théorie ; c
ci, & tous les préceptes que nous pourrions donner pour former le
goût
, ne peuvent regarder que le goût acquis, c’est-à-
nous pourrions donner pour former le goût, ne peuvent regarder que le
goût
acquis, c’est-à-dire ne peuvent regarder directem
e le goût acquis, c’est-à-dire ne peuvent regarder directement que ce
goût
acquis, quoiqu’il regarde encore indirectement le
ctement que ce goût acquis, quoiqu’il regarde encore indirectement le
goût
naturel : car le goût acquis affecte, change, aug
quis, quoiqu’il regarde encore indirectement le goût naturel : car le
goût
acquis affecte, change, augmente & diminue le
turel : car le goût acquis affecte, change, augmente & diminue le
goût
naturel, comme le goût naturel affecte, change, a
uis affecte, change, augmente & diminue le goût naturel, comme le
goût
naturel affecte, change, augmente & diminue l
rel, comme le goût naturel affecte, change, augmente & diminue le
goût
acquis. La définition la plus générale du goût, s
mente & diminue le goût acquis. La définition la plus générale du
goût
, sans considérer s’il est bon ou mauvais, juste o
s, le génie, le bon sens, le discernement, la justesse, le talent, le
goût
. L’esprit consiste à avoir les organes bien const
e rapport à un certain plaisir délicat des gens du monde, il se nomme
goût
; si la chose particuliere est unique chez un peu
élicatesse. Les gens délicats sont ceux qui à chaque idée ou à chaque
goût
, joignent beaucoup d’idées ou beaucoup de goûts a
haque idée ou à chaque goût, joignent beaucoup d’idées ou beaucoup de
goûts
accessoires. Les gens grossiers n’ont qu’une sens
connues à nous autres mangeurs vulgaires ; & ceux qui jugent avec
goût
des ouvrages d’esprit, ont & se sont fait une
e veulent qu’éclairer leur jugement, orner leur esprit et former leur
goût
; mais le plus grand nombre, dont le jugement, l’
ur goût ; mais le plus grand nombre, dont le jugement, l’esprit et le
goût
pourraient donner des leçons au lieu d’en recevoi
l est en outre d’une haute importance d’avoir formé son esprit et son
goût
à l’école des grands écrivains, si l’on ne veut p
it pour nous qu’un délassement et un plaisir. C’est en exerçant notre
goût
que nous développons notre intelligence. C’est en
reuve trop souvent aux eaux corrompues du vice et de l’impiété, où le
goût
se perd, où la raison périt. Que faire donc pour
urs qui dominent par la pensée, descendre, par la simplicité de leurs
goûts
et la bonhomie de leurs caractères, au niveau du
e ? Quel sera ce drapeau ? Quelle doit être cette boussole ! C’est le
goût
. Qu’est-ce que le goût ? On a dit que le goût éta
u ? Quelle doit être cette boussole ! C’est le goût. Qu’est-ce que le
goût
? On a dit que le goût était la faculté de se pla
tte boussole ! C’est le goût. Qu’est-ce que le goût ? On a dit que le
goût
était la faculté de se plaire aux beautés de la n
définition ne nous satisfait point complètement ; et pourtant le mot
goût
a été emprunté à l’un de nos sens, pour indiquer
t le mot goût a été emprunté à l’un de nos sens, pour indiquer que le
goût
au moral devait être le résultat d’un sentiment i
ation et de leur amour, par le raisonnement. Nous pensons donc que le
goût
peut être défini : le Sentiment d’accord avec la
développée, selon notre éducation, il s’ensuit que chez les hommes le
goût
est plus ou moins juste, plus ou moins pur, plus
ités morales et physiques se perfectionnent par l’exercice, que notre
goût
, comme toutes nos autres facultés, est susceptibl
ceptible de culture et de progrès. Il est donc possible de former son
goût
. Par quel moyen ? Le voici. Lorsqu’un tableau est
ive le sentiment du vrai beau en peinture ; et ce sentiment, c’est le
goût
. Supposons maintenant qu’il s’agisse d’un poème,
is d’accord notre sentiment et notre raison ; nous aurons formé notre
goût
. Le goût, étant une affaire de sentiment et de ra
rd notre sentiment et notre raison ; nous aurons formé notre goût. Le
goût
, étant une affaire de sentiment et de raison tout
a pureté tient à la raison. Il en résulte que, parmi les personnes de
goût
, les unes penchent pour la délicatesse, les autre
mporte sur la raison ou la raison sur le sentiment. La délicatesse du
goût
sent mieux les beautés de la nature ; la pureté d
élicatesse du goût sent mieux les beautés de la nature ; la pureté du
goût
est plus sensible aux combinaisons de l’art. L’un
l’autre en découvre plus aisément la fausseté. Heureux celui dont le
goût
réunit la délicatesse à la pureté, le sentiment à
raison Une objection s’élève contre ce que nous venons de dire sur le
goût
, et nous ne vous en dissimulons point la gravité.
e sur le goût, et nous ne vous en dissimulons point la gravité. Si le
goût
s’appuie sur le sentiment et la raison, deux chos
raison, deux choses qui semblent immuables, comment se fait-il que le
goût
change, non-seulement de siècle en siècle, de pay
ée en année, de ville à ville ! À quel signe reconnaître le véritable
goût
? Le goût peut-il être une loi souveraine et univ
e, de ville à ville ! À quel signe reconnaître le véritable goût ? Le
goût
peut-il être une loi souveraine et universelle qu
les peuples, à tous les âges ! La mode n’est-elle pas une affaire de
goût
? Et qu’y a-t-il de plus changeant que la mode ?
plus changeant que la mode ? Sur quelles bases établir les règles du
goût
, lorsque depuis les temps anciens jusqu’à nos jou
t inné du grand et du beau, que la raison développe et murit ; oui le
goût
existe, indépendant des temps et des lieux, et il
hautement qu’une chose est grande et belle, elle l’est réellement. Le
goût
, c’est la sanction des âges, c’est l’arrêt de l’h
âges, c’est l’arrêt de l’humanité. Disons-le donc avec confiance, le
goût
n’est pas un principe arbitraire, capricieux et v
et la vérité. Laissons déclamer sur les caprices et l’incertitude du
goût
, et reconnaissons que le cœur de l’homme a des co
er pour tout le monde. Mais les hommes croïent naturellement que leur
goût
est le bon goût, et par consequent, ils pensent q
udroit faire changer de sentiment sur les choses qui sont purement de
goût
, ou pour mieux dire, que chacun demeure dans son
ampagne lui fasse plus de plaisir que le vin d’Espagne, de changer de
goût
, et d’aimer mieux le vin d’Espagne que l’autre. L
poësie preferablement aux autres. Cette prédilection dépend de notre
goût
, et notre goût dépend de notre organisation, de n
blement aux autres. Cette prédilection dépend de notre goût, et notre
goût
dépend de notre organisation, de nos inclinations
clinations présentes, et de la situation de notre esprit. Quand notre
goût
change, ce n’est point parce qu’on nous aura pers
temps des livres assortis à notre humeur présente. Nous changeons de
goût
aussi-tôt que nous sommes consolez. L’homme, qui
il n’aimera les tragédies de Racine, pour lesquelles il avoit tant de
goût
, lorsqu’il étoit occupé des passions que ces piec
il étoit occupé des passions que ces pieces nous dépeignent. Mais ces
goûts
particuliers n’empêchent pas les hommes de rendre
I. Le plus inspiré des anciens. — § VII. Le poète qui a eu le plus de
goût
. — § VIII. Des Contes de La Fontaine et de ses au
n’émeut plus notre parterre ; il rira plutôt d’un jeu de mots dans le
goût
de notre temps, d’une pointe, de quelque phrase d
donnée, la place qu’il y fait à la description, la perfection de son
goût
, sa langue, le caractère de sa morale. § II. D
des hommes, soit par cette ressemblance justement remarquée entre les
goûts
de la vieillesse et ceux de l’enfance. Il est peu
sous le nom générique d’Esope. Ils développaient longuement, dans le
goût
des compositions poétiques du temps, les sujets v
e ! Il n’est pas d’ouvrages de l’esprit où notre diversité infinie de
goûts
ne trouve quelque chose à désirer ou à regretter
de tous les autres, libre mais non capricieux, et distribuée avec un
goût
exquis. Le premier ouvrage où l’on en vit l’effet
ût d’abord mesuré. Tout a contribué à cet arrangement, l’instinct, le
goût
délicat et rapide, le dessein, l’humeur, tout, sa
aroucher. Mais où ne réussit pas la morale qui abdique ? Cependant le
goût
du bien domine dans la morale de La Fontaine. Il
nent à son tour d’esprit, à sa langue, au choix de ses modèles, à son
goût
, par où il semble avoir quelques avantages même s
avait retenu de l’école de Voiture, qui doit en garder l’honneur, le
goût
pour la description. Que ce goût lui fût naturel,
re, qui doit en garder l’honneur, le goût pour la description. Que ce
goût
lui fût naturel, cela n’est pas douteux ; son hum
’apprît pas à l’aimer. Mais Voiture l’avertit peut-être de son propre
goût
; et lui donna l’idée de rendre la nature visible
ture ; un ancien, quand il lit les anciens. C’est au plus fort de son
goût
pour Voiture que son ami Maucroix et Pintrel son
s amis, plus d’un endroit porte la marque, j’allais dire la livrée du
goût
du moment. Ce sont comme les formules en musique
forme de l’amour dans notre pays. § VII. La Fontaine a eu plus de
goût
que Molière, Racine et Boileau. S’il n’était p
un d’entre eux sur les autres, je dirais que La Fontaine a eu plus de
goût
que ses trois amis. Comparé, sinon à Molière, che
s trois amis. Comparé, sinon à Molière, chez qui les fautes contre le
goût
sont si excusables, et dont la fécondité et la fo
à Boileau, qui en avaient fait une sorte de science, La Fontaine a le
goût
aussi sain, et il l’a plus libéral. Il est sévère
on vrai nom, et cet amour pour toutes choses ajoute à la gloire de ce
goût
; car il n’y a pas peu de mérite, quand on aime t
la perfection, je ne sais quelle aisance qui donne à la pureté de son
goût
l’air d’un instinct. N’en faut-il pas conclure qu
goût l’air d’un instinct. N’en faut-il pas conclure que le propre du
goût
est de nous ramener à notre instinct ? L’étude, l
la comparaison, toute cette intervention de la volonté que suppose le
goût
, ne font que dégager ce que nous sommes réellemen
rriver à sa vraie pensée, pour se trouver lui-même, il fallait que le
goût
vînt lui donner du doute sur ce qu’il avait écrit
mpêche d’être naturels. Le travail seul fait les écrits durables ; le
goût
seul nous rend capables de travail. Il y a eu des
les de travail. Il y a eu des hommes doués d’un beau naturel à qui le
goût
a manqué, et avec le goût la force de découvrir c
des hommes doués d’un beau naturel à qui le goût a manqué, et avec le
goût
la force de découvrir ce naturel, de s’y attacher
oi qu’il en ait dit, ne pouvait le gâter. Il n’eut à craindre que son
goût
pour la paresse ; mais Boileau était là, qui l’em
tre caractère. Le président de Brosses, avec un esprit prodigieux, un
goût
vif et fin, et des parties de génie, n’est pas co
ienne France. Partagé jusqu’à la fin entre des fonctions graves et le
goût
des lettres, dispersé avec originalité dans des é
forme et de l’achèvement par où le talent s’accommode avec bonheur au
goût
de la société présente, et la ravit ou la domine
ils sa recherche le conduisait, il se disait qu’il tournait le dos au
goût
du siècle, et peut-être à celui de l’avenir : To
ature comme on l’entendait du temps de Casaubon), n’est plus guère du
goût
de notre siècle, où l’on semble vouloir mettre à
dineries du chemin. En Italie, il commence par Gênes, par Milan ; son
goût
pour la peinture et pour les marbres se déclare.
t superlatives, qui lui sont échappées : « À mesure qu’on se forme le
goût
, on devient plus difficile. » Il ne regarde pas s
dans la conversation, et qui ne perdaient pas tout sur le papier. Son
goût
n’a rien d’exclusif et se prend à quoi que ce soi
aque jour de jouissance en jouissance et achève de se former au grand
goût
, dont elle offre seule l’entier modèle. S’il a pu
à la postérité d’une manière durable son nom, sa magnificence et son
goût
. Ce genre de vanité n’est-il pas mieux entendu qu
e Sixtine, sur Raphaël et les Chambres du Vatican, sont de l’homme de
goût
que la nature a doué avant tout d’organes délicat
u coloris de nos peintres français qui aurait contribué à jeter notre
goût
dans l’excès opposé ? » Il propose lui-même une m
ommis de Colbert ; mais il y portait plus de science et un plus grand
goût
que Perrault. Je joindrai ici quelques-uns de ses
uelques-uns de ses jugements divers qui ont particulièrement trait au
goût
français : sur la musique, par exemple, — il juge
rochent qu’en France, dans les choses de mode, nous redonnons dans le
goût
gothique ; que nos cheminées, nos boîtes d’or, no
rnier baroque : cela est vrai. Il y voit aussi lui-même un retour au
goût
gothique, lequel « étant petit, délicat et détail
détaillé, peut convenir aux petits objets, et jamais aux grands ». Ce
goût
gothique, il ne l’a pas étudié, et il ne le sent
; tout en le saluant, il ne lui passe point sa furie d’anatomie, son
goût
outré et féroce : « Il muscle ses femmes comme de
naturel ! On ne peut pas écrire avec plus de facilité, de grâce et de
goût
. Consolez-moi dans mon affliction, j’en ai grand
tyle laisse à désirer pour un certain poli, nul plus que lui n’eut le
goût
fin et délicat des arts, la sensibilité italienne
uence directe, précise et comme soudaine ; il ne rompit point avec le
goût
antérieur, il ne s’aperçut point qu’un goût nouve
l ne rompit point avec le goût antérieur, il ne s’aperçut point qu’un
goût
nouveau, ou plutôt qu’une réforme neuve et en acc
oût nouveau, ou plutôt qu’une réforme neuve et en accord avec le vrai
goût
ancien, s’inaugurait, et qu’on entrait décidément
és non moins essentielles que la pureté et l’élégance. Il tient de ce
goût
antérieur et un peu compassé de Pélisson, de Mlle
envoyé par Proserpine pour être définitivement jugé par-devant le Bon
Goût
, on se met en marche du côté où l’on suppose qu’h
Ce voyage à la recherche du bon goût rappelle forcément Le Temple du
goût
de Voltaire : les sujets ou du moins les noms son
se son plan et la marche qu’il faut suivre pour arriver au susdit Bon
Goût
; il donne à l’avance la carte du pays environnan
j’espère y réussir. À son issue se rencontre le pays qu’habite le Bon
Goût
et qu’on appelle les Plaines allégoriques : c’est
’est la carte du royaume de Tendre transportée dans la description du
goût
. — Et puis, quand on est embarqué sur le fleuve d
s douaniers ; et plus loin, quand on a pénétré dans le cabinet du Bon
Goût
, l’attitude et l’accoutrement baroque de ce bon s
s deux jeunes enfants qui sont à ses pieds, aux pieds du seigneur Bon
Goût
, et qui le tirent chacun tant qu’ils peuvent par
aine pièce nommée Athalie ; voilà le mot décisif qui juge à jamais le
goût
de Sénecé et qui le classe, lui l’agréable auteur
eaucoup d’esprit, mais pas le meilleur en tout ce qui touche au grand
goût
ou au goût solide. Pour eux Despréaux n’est jamai
sprit, mais pas le meilleur en tout ce qui touche au grand goût ou au
goût
solide. Pour eux Despréaux n’est jamais venu. Sén
du Cerceau, cet homme agréable de collège, comme tenant le sceptre du
goût
. Le volume est précédé d’une dissertation beaucou
amme à sa première source la plus classique : il n’a en rien le grand
goût
, pas même le grand goût dans l’épigramme ; mais l
e la plus classique : il n’a en rien le grand goût, pas même le grand
goût
dans l’épigramme ; mais le joli et le spirituel,
t, frappe, étonne ; Mais il s’émousse, et devient monotone ; Et si le
goût
ne le place avec choix, Si d’un sel pur grâce ne
lant : « Un peu de critique, disait-il, exerce l’esprit et raffine le
goût
, et j’en use ainsi pour ma propre instruction dan
ésistible attraction du riche répertoire de sa comedia nationale. Nos
goûts
romanesques trouvèrent aussi à se satisfaire dans
en France nombre de grands seigneurs eut pour résultat le triomphe du
goût
français après la Restauration. La littérature du
rsés : elles nous empruntent et nous imitent. l’Italie échappe par le
goût
français aux fadeurs et aux affectations du marin
Le pamphlet de J. Collier583, le Spectateur d’Addison encouragent le
goût
de moralisation par lequel l’esprit laïque cherch
théâtre anglais : Shakespeare peu à peu force les barrières de notre
goût
; Voltaire, l’abbé Leblanc, Laplace, Letourneur,
ble influence sur Diderot, Saurin et d’autres : il donne l’idée et le
goût
d’effets plus intenses, plus brutaux, d’un pathét
Thomson, Young, Macpherson586 : les Saisons de Thomson réveillent le
goût
de la nature chez nos mondains ; et nos spirituel
riginalités individuelles, les raisons essentielles de l’évolution du
goût
et des formes littéraires. Notre xviiie siècle s
, Diderot et Rousseau nous font passer de Boileau à Chateaubriand, du
goût
classique au romantique, sans peine, sans heurt e
a philosophie, et les mœurs françaises s’imprégnent des usages et des
goûts
de nos voisins : on importe d’outre-Manche les co
he589, pour les idylles de Gessner. Il y a harmonie parfaite entre le
goût
Louis XVI et la sensibilité allemande. Mais le mo
de Ligne, le prince de Nassau, Stedingk, Fersen sont tout Français de
goûts
, de langue, d’intelligence : Garaccioli est déses
ins du siècle, Frédéric II et Catherine II, se distinguèrent par leur
goût
pour les productions de l’esprit français. Frédér
), et 1755 (L. Racine). 587. À consulter : L. Crouslé, Lessing et le
goût
français en Allemagne, in-8, 1863. Joret. Essai s
ent de l’admiration, & celui du désespoir de les imiter ; mais le
goût
naissoit à mesure qu’ils les étudioient. La langu
r leur beauté, leur richesse & leur énergie, que par le génie, le
goût
, le naturel & le sublime, qui brillent dans l
, tout-à-fait ignorée des Romains. Les Gaulois leur en inspirèrent le
goût
. Toute la Littérature se bornoit alors à la Rhéto
livres & détruisant les monumens qui auroient pu faire revivre le
goût
& le génie. Les Gaulois, accablés sous le jou
es retirés du monde, consacrés à la retraite par choix, à l’étude par
goût
, au travail par devoir, animés du même esprit &am
ce, ou plutôt ce mépris pour les bons modèles, porta la corruption du
goût
à un tel excès, qu’il sembloit que les ouvrages d
que pour nous conduire, & ne leur a servi que pour les égarer. Le
goût
de la vérité, l’amour de la sagesse, voilà la vra
mêlé d’un Latin corrompu. Aussi quels écrits vit-on éclore ? Comme le
goût
tient à la vérité, & qu’il étoit perdu depuis
l’instruction ? Quiconque est sans principes, est nécessairement sans
goût
, sans sagesse & sans vertu. Séduit par ses se
s de la conservation des Lettres. On ne la cultive pas sans un peu de
goût
& de génie. Quelque ignorant ou malheureux qu
furent favorables à la Poësie, étant presque tous écrits en vers. Ce
goût
pour la poësie est naturel aux François : on a mê
sées qui l’agitent ou qu’il produit, le jugement qui le conseille, le
goût
qui le guide, l’imagination qui l’embellit en agr
, qui nous paroissent avec raison si ridicules & si contraires au
goût
, n’étoient pas tels aux yeux de nos Ancêtres. Aus
ilité. Il étoit donc nécessaire de recourir aux véritables sources du
goût
& du génie. Notre langue devoit à la fin s’ép
; le raisonnement acquéroit plus de force & de solidité ; mais le
goût
manquoit encore. Le goût, ce sentiment exquis
plus de force & de solidité ; mais le goût manquoit encore. Le
goût
, ce sentiment exquis de l’ame, ce tact si délicat
sans doute à l’Eloquence, & nous blâmons avec raison ce défaut de
goût
; mais convenons qu’alors, la plus grande partie
’en firent sentir que la douceur & les beautés. Les tempsoù le
goût
devoit naître étoient arrivés. Tout annonçoit l’é
l’ouvrir & de la frayer. Il ne s’agissoit plus que d’épurer le
goût
, & de réfléchir sur les beautés qu’offrent en
’on ne connoissoit ni l’art de l’Orateur, ni la manière d’écrire avec
goût
, ni le goût même. Cependant la langue François
issoit ni l’art de l’Orateur, ni la manière d’écrire avec goût, ni le
goût
même. Cependant la langue Françoise acquit sou
a piété. Ils formoient entre eux une société de Savans, où régnoit le
goût
de la bonne Littérature & de la saine Philoso
des Muses, & que c’est en méditant dans le silence les oracles du
goût
, qu’on parvient à les imiter, & à les égaler.
enue par une imagination vive & brillante, toujours guidée par le
goût
, elle peignoit avec des traits de feu leurs vertu
oppa ses talens ; c’est là qu’il puisa dans l’étude de l’Antiquité ce
goût
, cette élégance, cette pureté, cette correction q
sit l’amour pour être l’ame de ses Tragédies, il suivoit à la fois le
goût
qui dominoit alors, & le penchant de son cœur
exprimés dans toutes ses Tragédies. Les mœurs influèrent donc sur le
goût
de ces deux grands hommes, & imprimèrent à le
ins fières avoient laissé usurper au beau sexe le souverain empire du
goût
, qu’étoit donc devenue la sensibilité qui lui est
! Il semble que la nature l’ait fait naître exprès dans le siècle du
goût
, pour en enseigner le culte, le préserver de la c
s leurs ouvrages. En effet, parcourez leurs Ecrits, tout y respire le
goût
, tout y porte l’empreinte du génie, tout y rappel
t jamais lire ni goûter les siens(*). C’est ainsi que la décadence du
goût
suivit le beau siècle d’Auguste ; c’est ainsi que
tiers sont trop battus : à force de le répéter, on le croit, & le
goût
se perd. Quoi ! les ouvrages de ces génies immort
nt les connoissances, conduisent directement aux sources premières du
goût
, ajoutent enfin un plus haut prix au mérite perso
voyoit avec plaisir l’esprit se développer, le jugement se former, le
goût
devenir pur & solide. Le cours des études fin
e la supériorité, prend le ton, prononce & décide en maître ; son
goût
est toujours ou faux, ou bizarre, ou frivole : es
uns, il semble qu’on se ligue aujourd’hui, pour ôter à la jeunesse le
goût
de la seule étude qui lui convienne, en ne l’occu
, quand nous sommes forcés d’avouer que c’est aux dépens du génie, du
goût
& de l’imagination ! Etrange Philosophie ! do
r. O Athéniens ! Peuple avide de gloire, dont les Arts annonçoient le
goût
, les Sciences le génie, & la gaïeté le caract
nous être étonnés de la disette des bons ouvrages, de la décadence du
goût
, & de la frivolité des productions de notre s
ritée, & quelquefois les hurlemens affreux de la calomnie ! Le
goût
de la Littérature & des Arts éprouva la même
s, échafaudés sur des fables triviales, mal conçues, sans génie, sans
goût
, sans vraisemblance, sans chaleur & sans styl
Ververt & de la Chartreuse n’a pas moins mérité les suffrages du
goût
, lorsqu’il a mis sur le Théâtre sa Comédie du Méc
tre flatté, lorsque, sans le prévoir, ni l’avoir recherché, malgré le
goût
des Fredons d’Italie qui commençoit à dominer, il
? Protéger, n’est-ce pas jouer un personnage, s’ériger en arbitre du
goût
, en dispensateur de la gloire, en juge des talens
apporter comme une preuve certaine d’esprit, de discernement & de
goût
, les éloges qu’ils ont prodigués aux beautés de s
ofiter des avis, ou recevoir les suffrages légitimes de la raison, du
goût
& de la vérité. Ainsi se conduisoit Racine :
le craindre. Que tout y respire les bonnes mœurs, la raison & le
goût
; anoblissons nos travaux & nos veilles, en l
n’annoncent que trop la décadence des Lettres & la corruption du
goût
. Depuis que, mécontens de nous-mêmes, nous nou
hique, qui tue le génie, fait fermenter les esprits, & produit ce
goût
anti-national, dont les ravages ne sont que trop
tout altéré, tout détruit. Nous abandonnons les véritables sources du
goût
, pour en chercher de nouvelles ; & devenus st
re, qui cherchent à nous ramener aux Anciens, & à réveiller notre
goût
pour eux. Homère, Eschyle, Aristote, Virgile, Tér
r dit le Cardinal, dès qu’il les vit, les François n’auront jamais de
goût
pour les belles choses, ils n’ont point été charm
ult, les Fontenelle et les Perrault : mais — et c’est plus grave — le
goût
public suivait Boileau précisément jusqu’où il po
représentants les plus éminents, des indices qui font croire que son
goût
, sans s’opposer formellement à celui de Despréaux
lie du temps de Louis XIV, qui n’est plus précieuse, cette société de
goût
exquis et pur, pour laquelle Boileau, Racine, La
la société précieuse : elle en a dépouillé les ridicules, redressé le
goût
, mais elle garde sa marque d’origine. Dieu me gar
les et solides beautés du poème. On trouverait la juste expression du
goût
moyen et général de la bonne société, pendant le
le franchit pas, pour donner satisfaction à son instinct secret et au
goût
de son siècle. Lié avec Mme de Scudéry, tenant pa
son esprit. Le critique selon le cœur de Bussy, et qui représente le
goût
— et rien de plus — de la société polie, c’est le
avaient de lui. Ce n’étaient pas les doctrines de Boileau, c’était le
goût
français, qu’on cherchait dans l’Art poétique : a
son code. L’étranger n’a donc adopté Boileau que comme expression du
goût
français, qui faisait prime et loi, et dans la me
t prime et loi, et dans la mesure même où il a été l’expression de ce
goût
. Nous pouvons donc rentrer en France, et y regard
adapter à son usage : et sous le nom de Boileau, ce fut lui-même, son
goût
personnel, ses secrètes tendances, qu’il déifia.
que barbarie, inconvenance et fausseté en dehors de la conformité aux
goûts
, aux bienséances et aux modes de Paris. Sans dout
ises de l’esprit et aux élégances de la diction, ils élèvent moins le
goût
moderne qu’ils n’y rabaissent l’art ancien. Rhéto
ù consiste la perfection de la distinction mondaine. Les questions de
goût
et de bienséance prennent le pas sur la vérité de
Boileau la Henriade, sujet chrétien et moderne, tout à fait selon le
goût
de Desmarets et de Perrault. Restent les épigramm
épigrammes et les chansons, qui souvent, je crois, eussent été de son
goût
. À la fin du xviiie siècle, en vérité, on se tro
fonde, ils représentent les exigences fondamentales et permanentes du
goût
français. Depuis deux siècles, dans notre littéra
gers et nourriture des intelligences actives, voilà ce que réclame le
goût
français ; et voilà pourquoi il y aura longtemps
Réponse de Lysidas au Chevalier. Chapitre premier. — Critique du
goût
Quel dénouement pourrait-on trouver à ceci ? C
r fondé la critique littéraire sur quelque chose en la fondant sur le
goût
, avant d’exposer mes nouveaux principes, j’ai à s
thode comme chimérique. Insignifiance de la critique fondée sur le
goût
Et d’abord, je voudrais bien savoir quelles so
Uranie » révéler par un exemple effectif la merveilleuse vertu de ce
goût
qui suffit à la critique. Ce petit morceau est ag
resté économe d’exemples. Il a protesté que la critique fondée sur le
goût
n’était pas simplement une variation habile sur c
ignotum pro magnifico habetur. Si nous voulons savoir ce que vaut ce
goût
qu’il vante sans nous le faire connaître, nous n’
générales de cette force, on a fini ses études ; on a du jugement, du
goût
; on est absolument incapable d’émettre une propo
ssière sur l’aile des grands poètes, les petits maîtres de l’école du
goût
ressemblent à des enfants ou à des dames s’amusan
. N’a-t-il pas eu le front d’attribuer au principe de sa critique, au
goût
, un esprit de sympathique largeur et d’intelligen
le à son principe, c’est ce que je nie absolument. Qui ne sait que le
goût
, par l’étroitesse native de ses vues et par son i
? Je m’abstiendrai de la déclamation d’usage sur la contradiction des
goûts
nationaux. Elle est devenue trop banale. Parmi le
ur échapper à la terrible loi du relatif, que cette contradiction des
goûts
nationaux proclame avec une évidence accablante.
sa voisine. N’en parlons pas, et causons un peu des misères de notre
goût
français. En l’année 17.., le goût français, semb
ausons un peu des misères de notre goût français. En l’année 17.., le
goût
français, semblable au rat de la fable, sortant p
, de son peu de penchant à la volupté et de son prénom de Nicolas. Le
goût
français était alors un petit vieillard froid, ra
. Il faut la capitale d’un grand royaume pour y établir la demeure du
goût
; encore n’est-il le partage que d’un petit nombr
n peu et me console de celle d’ici… » Ainsi voyageait notre homme de
goût
. Poursuivant ses observations, il passa en Anglet
urope ! Académiciens de tous les pays ! Hommes bien élevés, hommes de
goût
dans tous les états337 ! J’ai entendu un soldat d
uence la plus noble et la plus sage, et plus d’un grand seigneur a le
goût
fait comme celui du peuple340. Et puis, il y a un
on a sacrifié au diable345. » Ici, je prends congé de notre homme de
goût
. Car je suppose que le Chevalier n’a pas envie de
ée et si longue que parce que c’était une lutte de frères ennemis. Le
goût
des anciens et le goût des modernes était le même
ce que c’était une lutte de frères ennemis. Le goût des anciens et le
goût
des modernes était le même au fond. Les uns et le
s Dante. Les Français du dix-neuvième siècle se vantent de leur grand
goût
. Ils n’ont pas tout à fait tort. Sans parler des
itié. Il faut que l’artiste soit incorrect, immoral et fou. Jadis, le
goût
était classique et ne comprenait ni les brusques
usques fiertés, ni la vérité nue de la nature libre ; aujourd’hui, le
goût
est romantique et ne comprend ni la proportion, n
le, indéterminé et transitoire C’est une faculté pourtant. J’ai un
goût
, le Chevalier a un goût, et quand nous nous renco
itoire C’est une faculté pourtant. J’ai un goût, le Chevalier a un
goût
, et quand nous nous rencontrons dans un salon, no
qui ont un système, mais comme des personnes bien élevées qui ont du
goût
. Nous nous épanchons sur la beauté d’un vers, sur
neuvième siècle, en France, le plus grand maître de la critique et du
goût
admirerait les froides plaisanteries des musicien
oir justifié par des raisons inverses toutes les prétendues fautes de
goût
de Shakespeare, dédaignera de blâmer les plus mau
Uranie se défie sagement des premiers mouvements d’antipathie de son
goût
dans les choses nouvelles pour elle de l’art et d
river jusque-là ! Pour moi, je crois qu’il faut être tolérant pour le
goût
des Hottentots ; mais je ne crois pas qu’il soit
urs une vaine prétention que celle d’établir le despotisme en fait de
goût
, et aucune nation ne pourra jamais imposer à tout
ubler le plaisir de ses lecteurs, si je puis expliquer cette faute de
goût
si choquante du comique latin, peut-être aurai-je
une critique utile ? Je suis sûr que si la critique était faite avec
goût
et par un homme de goût, l’artiste en profiterait
suis sûr que si la critique était faite avec goût et par un homme de
goût
, l’artiste en profiterait, car il y a du bon dans
oire Réponse à mon Étude, et déjà transparents dans voire Critique du
goût
! Qu’on a bien raison de dire qu’un homme vaut to
pour mon propre plaisir, je commencerais par oublier quelques-uns des
goûts
de ma patrie, notre amour pour les idées générale
’a pas la maladresse d’étaler une poétique hors de propos420. Il a du
goût
, il a du tact. Voilà l’honnête homme, œuvre de la
tout entière n’était pas une littérature de moralistes ! comme si le
goût
de la petite monnaie philosophique n’était pas un
l’affectation succédant à l’esprit et la pédanterie à la science ; le
goût
des questions et l’ardeur des querelles religieus
comédies sans portée, il se serait peut-être livré avec succès à son
goût
naturel pour la tragédie ou pour la philosophie ;
rent de faire pénétrer dans tous les rangs de la société française le
goût
des choses de l’esprit430. Quand la troupe de Mol
ère devant le grand public. Elles sont très sévèrement blâmées par le
goût
éclairé et ferme de nos théoriciens littéraires43
tâchait de s’échapper à lui-même par le travail, la lecture, par son
goût
pour la philosophie et pour les arts, ou par la c
e brouillant pour un pot de potage, semble bien indigne d’un homme de
goût
. La pie margot caquet bon bec est encore pire. Vo
ans la langue française. 327. Dictionnaire philosophique ; article
Goût
. 328. « Si Boileau avait vécu alors (à l’époque
l n’y a point de singe en Afrique, point de babouin qui n’ait plus de
goût
que Shakespeare… Rymer a eu bien raison de dire q
e l’allusion. 463. Édouard Fournier, Le Roman de Molière. Pour les
goûts
d’artiste de Molière, voir Eud. Soulié, Recherche
e de démontrer qu’elle est mauvaise, et qu’une autre est meilleure au
goût
, d’après l’idée de la sauce en général. Quant à n
Lysidas. Étude nouvelle par Dorante (suite et fin). Chapitre II. — Le
goût
Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qu
cela, mais qu’ils offensent trop le sens moral pour ne pas choquer le
goût
. Elle n’a ni parti pris, ni engouement, ni préven
ritable tact littéraire. Uranie, c’est la critique308. Problème du
goût
Par quel don de la nature, ou par quel fruit d
rtient à l’humanité. Elle se souvient du temps où elle n’avait pas de
goût
pour Molière, où les farces vulgaires qui plaisen
fruit, une défiance sage des premiers mouvements d’antipathie de son
goût
, dans les choses nouvelles pour elle de l’art et
à cet idéal encore obscur pour elle, et les premières erreurs de son
goût
ont-elles été l’effet de cette aperception confus
rop ce plaisir-là pour remettre jamais sous le joug la liberté de son
goût
. En lisant un drame comique ou tragique, elle ne
fet immédiat de ces œuvres sur sa sensibilité310 : il s’ensuit que le
goût
d’Uranie est libre vis-à-vis des dogmes littérair
els M. Lysidas voudrait l’assujettir. Mais il ne s’ensuit pas que son
goût
soit libre absolument, libre vis-à-vis de toute e
s. Le fait de cette dépendance est la solution de tout le problème du
goût
. Il explique les variations, les défaillances et
ence de son âge et l’énergie de conviction naturelle aux jugements de
goût
, que le reste était ennuyeux et laid. Plus tard,
ue l’éducation lui avait acquises, afin de purifier, d’affranchir son
goût
, de le rendre à l’état de nature, et de pouvoir l
es idées ? Pas le moins du monde. Cette prétendue pureté naturelle du
goût
n’est qu’une supposition chimérique. Le goût est
ndue pureté naturelle du goût n’est qu’une supposition chimérique. Le
goût
est nécessairement mêlé, subordonné aux idées, et
erfectionnant sa culture ; et, dès lors, loin d’être jalouse pour son
goût
d’une indépendance qui n’existe pas et qui n’est
deste. Elle doute, elle se demande si elle a suffisamment cultivé son
goût
par l’étude et la comparaison des beautés de l’es
t le défaut de cette dépendance logique, qui rend nécessaire pour son
goût
la souveraineté douce et libérale de l’intelligen
iques 315. C’est d’après ces exemplaires éternels qu’Uranie forme son
goût
. Si elle n’en sent pas d’abord la beauté, elle le
arguments d’Uranie, elle doit disputer avec ces sages, parce que son
goût
pour Molière, sans avoir de fondement logique, es
ssez oublier ce que vous avez écrit dans vos livres, qu’en matière de
goût
physique, il ne faut point disputer. Et si, la co
oses n’est indifférent ou funeste moralement qu’aux critiques dont le
goût
est faussé par l’esprit de système. Pour ceux qui
a la plus salutaire influence morale. Suivre la nature, en matière de
goût
, c’est obéir au mouvement instinctif par lequel e
de l’admiration du genre humain, Uranie sait qu’elle doit dompter son
goût
ou son dégoût, parce qu’il est impossible que le
ce d’intelligence et de science ; car j’ose dire que ce n’est plus un
goût
naturel, et si l’on représentait aujourd’hui ses
nc, si cela vous plaît davantage, la critique qui a pour principe le
goût
. 309. Un jugement de goût exige de chacun la m
age, la critique qui a pour principe le goût. 309. Un jugement de
goût
exige de chacun la même satisfaction sans se fond
vantent, il pourra commencer à douter s’il a suffisamment cultivé son
goût
pour la connaissance d’un nombre suffisant d’obje
st difficile de l’apprécier. 314. Par cela même que le jugement de
goût
ne peut être déterminé par des concepts et des pr
de goût ne peut être déterminé par des concepts et des préceptes, le
goût
est précisément de toutes les facultés et de tous
. Critique du Jugement, § xxxii. 316. C’est l’intelligible que le
goût
a en vue. Dans cette faculté le jugement se voit
’on appelle humaniora. Mais la véritable propédeutique pour fonder le
goût
est le développement des idées morales et la cult
ur ainsi dire la maladie de la nation. Heureusement l’éloquence et le
goût
s’étaient formés. Au défaut de la fierté du carac
oucir un peu plus tôt que chez d’autres nations, qui avaient moins le
goût
et le besoin de la société que nous. C’était peu
rtie des hommes qui pense, tandis que l’autre se déchire, s’occupa de
goût
, lorsque ailleurs on s’occupait de carnage. On se
s ajoutâmes à la fécondité des mots, la fécondité des tours ; mais le
goût
ne présidait point encore à ce choix. Nous ignori
n, elle fut moins riche et plus soignée, elle acquit en même temps du
goût
, de la réserve et de la noblesse. Dans la suite,
urtout dans son Aristippe et dans son Prince, à travers des fautes de
goût
, a semé une foule de vérités de tous les pays et
première admiration pour Athènes et pour Rome, dans un temps où notre
goût
n’était pas encore formé, purent nous égarer. Ces
e désir de copier la grandeur grecque et romaine avait corrompu notre
goût
: le désir d’imiter ces mêmes peuples dans la par
t sur les autres, ont, en général, plus d’esprit et de délicatesse de
goût
, que de passions et de force de caractère ; ils d
lors on prodiguait tout, et on faisait étalage de tout ; tel était le
goût
des orateurs sacrés sous Henri IV et sous Louis X
rie, n’a pas encore eu le temps de parvenir à ce point qu’on nomme le
goût
, où le peuple qui, par une pente non moins nécess
rateurs. Les spectacles peut-être y ont aussi contribué en formant le
goût
. Ces impulsions rapides qu’on reçoit au théâtre e
ent d’abord un instinct obscur et vague, et conduisent peu à peu à un
goût
réfléchi. Bientôt ce goût se répand ; alors l’élo
scur et vague, et conduisent peu à peu à un goût réfléchi. Bientôt ce
goût
se répand ; alors l’éloquence et le langage réfor
éloquence et le langage réforment ce qu’ils ont encore de barbare. Le
goût
punit par le ridicule ceux qui s’écartent de ses
inguées par leur esprit, et puisaient dans leur société une pureté de
goût
et de langage, que peut-être ils n’auraient pas t
encore parvenue à cet excès ; et de la perfection de la société et du
goût
, jointe à celle de la langue, devait naître peu à
la précision et la force. Les grands modèles étaient approfondis ; le
goût
général était épuré ; l’imagination des peuples s
t sur l’architecture] Mais que signifient tous ces principes, si le
goût
est une chose de caprice, et s’il n’y a aucune rè
rice, et s’il n’y a aucune règle éternelle, immuable, du beau ? Si le
goût
est une chose de caprice, s’il n’y a aucune règle
ide ou froid ; peu de chose à l’homme ignorant. Qu’est-ce donc que le
goût
? Une facilité acquise par des expériences réitér
s qui déterminent le jugement sont présentes à la mémoire, on aura le
goût
éclairé. Si la mémoire en est passée, et qu’il n’
sance, la vertu, par le seul intérêt bien entendu, par l’esprit et le
goût
de l’ordre, sans en éprouver le délice et la volu
e, sans en éprouver le délice et la volupté, il peut y avoir aussi du
goût
sans sensibilité, de même que de la sensibilité s
ir aussi du goût sans sensibilité, de même que de la sensibilité sans
goût
. La sensibilité, quand elle est extrême ne discer
e qu’on appelle à tort ou à raison le sens commun. M. Nisard, par son
goût
pour la raison générale, a un peu trop oublié ce
tes et Pascal un démenti donné à sa théorie de la discipline et à son
goût
de la règle. Ici l’une de ses deux théories est m
e. Ici l’une de ses deux théories est mise en échec par l’autre : son
goût
naturel, si sûr et si droit, s’est affranchi du j
tre poésie classique, et il a bien fait. C’est une des choses dont le
goût
public doit lui savoir le plus de gré ; mais ici
re théâtre une noblesse tout extérieure qui avait son origine dans le
goût
du temps ; mais ce n’est là qu’un goût accessoire
qui avait son origine dans le goût du temps ; mais ce n’est là qu’un
goût
accessoire et insignifiant, auquel on a donné à t
gne d’elle ; et, malgré nos préjugés, malgré les corruptions de notre
goût
, malgré quelques défauts inséparables du génie hu
ique, que ce soit là le chef-d’œuvre de Boileau ? Non sans doute, son
goût
naturel et pur sait bien que ce n’est pas dans la
J’accorderai que Racine a pu devoir une partie de sa noblesse, de son
goût
exquis et délicat, et sa connaissance des passion
ue Louis XIV et sa cour aient pu avoir quelque action heureuse sur le
goût
, je ne me refuse pas à l’admettre. Toutefois, apr
l’on me dît en même temps ce qu’elle a pu avoir de fâcheux, ce que le
goût
du roi, noble sans doute, mais sec et froid, a pu
à froid. Dans Versailles, je vois précisément l’amour du factice, le
goût
du despotisme exercé jusque sur une nature inerte
scipline représentée par l’Académie était ennuyeuse, médiocre et sans
goût
; la raison représentée par Boileau était alors u
t la passion de M. Nisard. J’avoue que je partage assez volontiers ce
goût
suranné ; seulement, je fais deux parts dans Boil
, ayant jeté aux orties le froc de la basoche, mais ayant conservé le
goût
des mœurs solides et des sérieuses pensées, le bo
ar sa passion du vrai, par son horreur du faux, Boileau a instruit le
goût
public, et, s’il n’a pas formé les grands poètes
s la controverse ? N’avait-il pas, lui aussi, le besoin de régner, le
goût
du pouvoir absolu, une involontaire répulsion con
ans de tels termes, qu’il est impossible aux gens d’humble sens et de
goût
, dont notre pays n’a pas jusqu’ici manqué, de tai
nnaître, lui, mais non pour nous faire connaître, nous. Il était d’un
goût
incertain, équivoque, en ce qui nous concernait ;
s de tempérance, au nom de la morale sans doute, mais aussi au nom du
goût
. Le goût, il faut bien le dire, n’est pas tout à
érance, au nom de la morale sans doute, mais aussi au nom du goût. Le
goût
, il faut bien le dire, n’est pas tout à fait la m
le, établie d’une façon stricte, peut être quelquefois en méfiance du
goût
et le faire taire ; si difficile et si dédaigneux
hèdre, et la ceinture de Vénus et les jardins d’Armide, oh ! alors le
goût
peut intervenir en son nom et faire valoir ses mo
a un écueil, un faux idéal tout à fait à éviter pour l’art et pour le
goût
. Qu’on s’imagine une littérature qui serait de na
ce jour-là la société aura gagné beaucoup en tout autre point que le
goût
. Cette espèce de littérature, qui sera un symptôm
son genre, une manière de grossièreté qui vaut (en fait d’offense au
goût
et à la vraie décence) tout ce qu’il impute à cet
formes qui auraient attrait et fraîcheur, servirait plus la cause du
goût
et de la morale délicate que toutes ces discussio
ce. L’auteur est certainement un homme d’esprit, qui ne manque pas de
goût
; mais il n’est pas assez difficile. L’Histoire d
de l’Hélicon ? Quoi qu’il en soit, en blâmant, à quelques égards, le
goût
de l’auteur, on ne peut que louer sa belle ame. L
les beautés, d’indiquer quelques taches légeres, d’après les gens de
goût
. Ils trouvent en général dans ce Poëme plus d’esp
au premier jour une édition avec des remarques critiques, pleines de
goût
& de finesse. La Colombiade est d’une Dame qu
toujours vêcu loin de Paris, n’a pas assez consulté, en écrivant, le
goût
de la langue, ni la clarté de la construction ; &
trop au-dessous de lui-même. Aussi on le représente dans le temple du
goût
. … Sacrifiant sans foiblesse Tous ses enfans inf
e ; ouvrage écrit sensément & rempli de réfléxions dictées par le
goût
. Plus pur, plus élégant, plus tendre, Et parlant
ce de Virgile. Un grand mérite de cet illustre Ecrivain, c’est que le
goût
est chez lui le guide du génie. Jamais de sublime
favorables à l’attendrissement, & qu’elles sont proscrites par le
goût
. Mais elles sont allusion à la multitude, qui n’e
agique. M. de la Dixmerie, en comparant les efforts du génie & du
goût
dans les Lettres sous Louis XIV. & Louis XV.,
ans les Lettres sous Louis XIV. & Louis XV., fait dire au Dieu du
goût
“que notre siécle avoit vu faire quelque pas de p
é des chefs-d’œuvre de nos grands maîtres, on a cherché à ranimer son
goût
par de nouveaux genres. M. de la Chaussée s’est f
de saillies heureuses. Les Comédies de M. de Boissi sont encore d’un
goût
nouveau. Il s’est moins appliqué à peindre les mœ
ules passagers, nos modes nouvelles, enfin ces défauts éphémeres, ces
goûts
légers & bizarres que le même mois voit naîtr
rit aussi correctement que Boileau, & par-tout on voit l’homme de
goût
& l’écrivain aussi délicat qu’élégant. Quina
ui ont été courues, & dont plusieurs morceaux font honneur à leur
goût
. Vadé, que nous venons de citer, fut long-tems l
répétition d’un langage naïf, mais grossier, fatigue ceux qui ont le
goût
délicat. §. VI. Poëtes bucoliques. T Ro
vue les Pastorales de Fontenelle, qui ne sont à la vérité ni dans le
goût
de Théocrite, ni dans celui de Virgile. Mais il n
premier Poëte françois qui ait composé des Satyres, dont les gens de
goût
puissent soutenir la lecture, met beaucoup de for
emier qui connut le génie de sa langue. Il sçut la manier en homme de
goût
. Il la débarrassa de tout le fatras gothique dont
pere de notre Poésie. Ses Odes étoient le seul modèle, qu’un homme de
goût
pût imiter avant le milieu du dernier siécle. Ro
es frappent par leur vérité. Elles sont également propres à former le
goût
& les mœurs. M. de Voltaire a choisi dans ses
ssentent de cette qualité, qui lorsqu’elle n’est point dirigée par le
goût
, peut devenir un défaut. Il joint toujours l’espr
oûte le public de ce genre qui demande une ame très-sensible & un
goût
très-délicat. “Un écolier à peine échappé à la fé
able que son père, un ancien ami de Chapelle, plein d’esprit & de
goût
, l’Abbé Courtin, & d’autres bons juges des ou
parcourt un cercle plus étroit. Ses poésies respirent la paresse, le
goût
de la solitude & des plaisirs tranquilles. Se
vu de M. le Duc de Nivernois est marqué au coin de l’esprit & du
goût
. Sa prose est énergique & ses vers sont délic
ien des périodes, bien des successions d’écoles et des révolutions de
goût
, depuis la fin du xviie siècle jusques et y comp
les choses de l’esprit (ne serait-ce pas assez de dire, les choses du
goût
?), l’auteur, en arbitre et presque en syndic dés
ujours d’accord ? Y a-t-il deux hommes, j’entends même deux hommes de
goût
, qui puissent l’être absolument, surtout quand l’
prit humain que jetées en travers des auteurs comme des barrières. Le
goût
n’est pas une doctrine, encore moins une science
a des prescriptions, des conseils, car il faut bien que le temple du
goût
ait une enceinte sacrée ; mais quiconque sait n’ê
s ennuyeux a le droit d’y entrer, fût-ce par la brèche. Cependant, le
goût
de Voltaire n’est pas le grand goût. Je ne parle
t-ce par la brèche. Cependant, le goût de Voltaire n’est pas le grand
goût
. Je ne parle pas d’une sorte de religion littérai
littéraire, qui aurait ses dogmes et aussi son intolérance. Le grand
goût
n’est que le bon sens appliqué au gouvernement de
meur de l’homme. Tel est trop souvent le bon sens de Voltaire, et son
goût
en porte la peine. Les erreurs de cet esprit si j
e saillie dans Voltaire. Même critique exquise et même délicatesse de
goût
, si ce n’est que les erreurs de Cicéron sur les c
ue didactique et moral qui y domine, comme une protestation contre le
goût
du temps, il en est à la fois un témoignage, et i
viennent trop souvent dans le monde qu’après les choses de tact et de
goût
, car elles tiennent à l’âme et au caractère. Je v
a-t-il écrit dans une page célèbre des Confessions, à ceux qui ont du
goût
et qui sont sensibles : Allez à Vevey, visitez le
t les hivers de 1756, 1757 et 1758 ; il y trouvait avec étonnement un
goût
pour l’esprit qu’il contribuait à développer enco
nt ; et comme, dans ce pays de la Suisse française, il règne un grand
goût
pour l’enseignement et l’éducation, on imagina de
lle est lancée29. Elle se sent aussitôt transplantée et dépaysée. Son
goût
de l’esprit y trouve son compte, ses besoins de c
sse sur elle, sur sa santé, sur ses habitudes chéries, sur ses autres
goûts
: Je dois à cette occasion vous faire un aveu, é
renoncer lui eût trop coûté ; son mérite est d’avoir su concilier ce
goût
extrême pour l’esprit avec l’intégrité de ses pri
’une femme élevée à l’école des arts, formée à l’école du monde. Sans
goût
dans sa parure, sans aisance dans son maintien, s
risible, si l’on n’avait pas su qu’elle était ingénue. En matière de
goût
, Mme Necker, peu sûre d’elle-même et ne jugeant q
age de ce pays, écrivait-elle après un an de séjour, est de former le
goût
, mais c’est aux dépens du génie ; on tourne une p
e l’idée par tous ses rapports… » Et elle crut atteindre elle-même au
goût
en faisant subir à ses idées cette sorte d’épreuv
sée. Ainsi elle dira : « Vouloir contenir le génie dans les bornes du
goût
n’est pas une chose impossible. Voyez les Holland
ais elle n’est nullement en harmonie avec l’idée qu’éveille le mot de
goût
; une telle comparaison déroute l’esprit, loin d’
r de s’amuser toute sa vie. » Si elle est un peu trop atteinte par le
goût
de l’esprit et de l’analyse, qui est la maladie d
n détache par une inspiration plus haute et qui domine les erreurs du
goût
: « L’instant présent et Chacun pour soi, voilà,
et les ressources de l’âge mûr sont toutes préparées : Ayant eu des
goûts
extrêmement différents, dans ma jeunesse, de ceux
ter d’être jeté seul dans cette plage inconnue de la vieillesse ? Nos
goûts
sont changés, nos pensées sont affaiblies, le tém
it, pour Voltaire, une vocation. L’homme qui a dit de lui : Tous les
goûts
à la fois sont entrés dans mon âme, devait être
ntrés dans mon âme, devait être l’historien d’une époque où tous les
goûts
de l’esprit ont eu leur idéal. § II. Ce qu’il
er sans études, c’est la société et l’État. Il y a de plus un certain
goût
de la perfection qui nous rend injustes. Par exem
t, chose qu’on recherche plus que l’instruction, on a loué son propre
goût
en critiquant un grand écrivain. Ceux qui demande
cun doit à l’État et de ce que l’État doit à tous, le patriotisme, le
goût
du grand, qui est l’utile sous sa forme la plus é
ris, j’en conviens, un besoin de justice générale satisfait. Dans son
goût
pour le luxe, Voltaire n’oublie pas ce qui en rev
our le luxe, Voltaire n’oublie pas ce qui en revient aux petits : Le
goût
du luxe entre dans tous les rangs ; Le pauvre y v
un de l’autre ces deux esprits et ces deux hommes. Du côté du roi, un
goût
très vif pour les lettres, une admiration vraie p
rop pervers ; les lettres, les théâtres, et, pour tout dire, tous ses
goûts
satisfaits, toutes ses gênes supprimées ; une soc
er et où l’on ne craint pas dans les gens qu’on loue les scrupules du
goût
. § VIII. De la critique littéraire dans la Cor
prit humain que jetées en travers des auteurs comme des barrières. Le
goût
n’est pas une doctrine, encore moins une science
a des prescriptions, des conseils, car il faut bien que le temple du
goût
ait une enceinte sacrée ; mais quiconque sait n’ê
as ennuyeux a le droit d’y entrer, fût-ce par la brèche. Cependant le
goût
de Voltaire n’est pas le grand goût. Le grand goû
ût-ce par la brèche. Cependant le goût de Voltaire n’est pas le grand
goût
. Le grand goût n’est pourtant que le bon sens, ma
èche. Cependant le goût de Voltaire n’est pas le grand goût. Le grand
goût
n’est pourtant que le bon sens, mais le bon sens
meur de l’homme. Tel est trop souvent le bon sens de Voltaire, et son
goût
en porte la peine. Les erreurs de cet esprit si j
trop parler d’eux. Cependant, nul n’a plus admiré leurs qualités. Son
goût
leur rend alors plus que son humeur ne leur a ôté
saillies dans Voltaire. Même critique exquise, et même délicatesse de
goût
, si ce n’est que les erreurs de Cicéron sur les c
que la vie de société reprit son cours, jamais l’ancienne tyrannie du
goût
des gens du monde ne fut rétablie : même sous la
rtout par et pour des hommes. Avec le monde, la Révolution emporta le
goût
classique. Ce n’est pas parce que les collèges, c
les salons, furent fermés : on les rouvrit. Mais ce qui soutenait le
goût
classique, c’était le monde, une aristocratie de
plus tout à fait au point où elle était en 1789 : plus affranchie du
goût
mondain, de l’esprit, de l’analyse, de la finesse
rcé le courant artistique qui, dès le temps de Louis XVI, ramenait le
goût
antique dans la peinture comme dans les lettres.
e véritable héritier de la puissance des salons, pour la direction du
goût
littéraire. Voici un second et plus grave effet d
ittéraire, en France et à l’étranger. Par la Décade se propageront le
goût
et la connaissance des littératures anglaise et a
d’influence dans la formation du courant romantique, qui apportera un
goût
si contraire à ceux de ses rédacteurs ordinaires.
re, et là, comme en politique, il représenta surtout les opinions, le
goût
, les aspirations de la classe bourgeoise. Il fut
ces abus, on aime les Poëtes, & je suis bien éloigné de blâmer ce
goût
. Il n’est question que de le contenir dans ses bo
trop dénué d’ornemens, ou du moins il y en a peu qui soient de notre
goût
. Sa morale ne leur plaît pas davantage, & en
s font autant d’honneur à son érudition, que sa version en fait à son
goût
. Longe-pierreen publia trois ans après une autre
de bien ne lui ont pas plus su de gré de son travail, que les gens de
goût
. “Il ne lui restoit plus, dit-il, entre les mains
tableau de la vie bourgeoise, tableau où les objets sont choisis avec
goût
, disposés avec art, & peints avec des graces
est dans une danse sacrée, toujours craignant la censure des gens de
goût
. On lui reproche de n’avoir pas assez de force co
ge pas seulement si on le trompe. L’Enéide passe auprès des gens de
goût
pour le plus parfait des poëmes épiques. Le plan
te par-tout l’empreinte du génie sublime, de l’esprit juste, & du
goût
délicat ; & si quelques parties de ce poëme n
céron en prose. C’est en le lisant sans cesse qu’on peut se former un
goût
parfait & se préserver de la contagion du fau
raducteur. La traduction du P. Fabre (*) est peu capable de former le
goût
de la jeunesse ; elle est lâche & prolixe, &a
tillées la poésie de Virgile. L’Abbé des Fontaines qui avoit plus de
goût
que l’Abbé de St. Remi, a mis plus de feu dans sa
onné les six premiers Livres en vers burlesques. Quelques hommes d’un
goût
bizarre trouvent cette momerie fort plaisante. De
e. Ce tendre ami de Virgile, l’est aussi de tous les lecteurs d’un
goût
délicat. Les autres chefs-d’œuvre de l’antiquité,
que retrace les regles essentielles de la poésie ; c’est une école de
goût
pour le Poëte & même pour l’Orateur ; une Rhé
amp; avec agrément. Dans tous ses écrits il inspire à ses lecteurs le
goût
du beau, du simple & du naturel ; dans son Ar
du naturel ; dans son Art Poétique, il donne des leçons pour avoir ce
goût
. Plus de vingt Ecrivains ont traduit ou travesti
égler l’activité de son imagination. Du reste, il y a de l’esprit, du
goût
& de la délicatesse dans sa traduction &
Ovide, mises en rondeau par le doucereux Benserade ? Tous les gens de
goût
en ont dit du mal. On ne s’est accordé qu’à louer
la prose que par la rime, sur-tout ceux qu’il appelle vers libres. Le
goût
romanesque qui regne dans l’ouvrage de la Chapell
rançois, d’une partie des poésies de Properce. Et comme c’est le même
goût
qui regne dans ces deux ouvrages, vous pouvez app
ia sa version en 1689. in-12. Ce Jésuite a mieux aimé s’accommoder au
goût
du siécle, que de représenter le Poëte absolument
chose de ses pensées, il a assez heureusement exprimé son génie, son
goût
, son caractère ; le style du traducteur est aisé,
ression. C’étoit un homme de génie, mais sans regle, sans frein, sans
goût
. Il faut donc lire la Pharsale, tant pour la Poés
aucune bonne traduction en françois. Mais si vous voulez connoître le
goût
, le génie, le caractère de la plûpart de ces Trag
ossiers libertins, qui se ruinent par des débauches folles & sans
goût
, mais pour un homme d’un luxe délicat & rafin
s qu’il est d’un jeune homme effréné qui a de l’esprit ; mais dont le
goût
n’est pas encore formé, qui fait tantôt des vers
x plus délicates, & qui est lui-même l’exemple de la décadence du
goût
dont il se plaint ? La clef qu’on a donnée de Pet
er. Martial, Ecrivain épigrammatique, prouva par son style combien le
goût
du vrai beau en Littérature, avoit déjà dégénéré
s, il épura leurs mœurs, mais il ne put parvenir à perfectionner leur
goût
. Il ne nous reste des premiers siécles de l’Eglis
-12. §. IV. Poëtes latins modernes. LA plûpart des gens de
goût
sont prévenus contre ceux qui font des vers dans
de Polignac ne seroit désavouée ni par Descartes, ni par Virgile. Le
goût
ne s’y fait pas moins sentir que le raisonnement.
en Allemagne ; mais ces écoles étaient bien loin d’être des écoles de
goût
. Alphonse, en Espagne, fut astronome, et réforma
’était un mélange de plusieurs idiomes corrompus, sans harmonie, sans
goût
, et qui n’avaient encore été façonnés par aucun d
mi du Trissino et du Bembo, celui qui cultiva les lettres en homme de
goût
, et sut les protéger en souverain, mérita l’honne
. Cependant, on peut dire qu’elle eut moins de grandes vertus, que le
goût
des grandes choses, et qu’elle inspira plutôt l’é
s pays, et était assez indifférente sur le sien. Elle sépara trop ses
goûts
de ses devoirs ; et, destinée à régner, elle eut
mais froid, et surtout jamais servile. Ce n’est que par degrés que le
goût
vient les polir ; et quand ce goût est arrivé, il
le. Ce n’est que par degrés que le goût vient les polir ; et quand ce
goût
est arrivé, ils ont déjà assez de connaissances e
en est pas de même, quand, chez un peuple, l’esprit d’imitation et un
goût
puisé chez les modèles, succèdent tout à coup et
: alors les écrivains n’ont ni la vigueur originale et brute dont ce
goût
d’imitation les éloigne, ni les beautés solides e
e langage, et d’adopter, autant qu’il est possible, les passions, les
goûts
, et pour ainsi dire les idées religieuses, politi
ançoises, latines & grecques ; & pour former plus sûrement le
goût
des jeunes gens, l’auteur fait la comparaison des
renferme. La poétique de M. Marmontel est pleine de finesse & de
goût
, mais l’ordre que l’auteur a suivi n’étant pas as
sme & d’affectation. L’Art de sentir & de juger en matiere de
goût
, par M. l’Abbé Seran de la Tour, en deux volumes
es a donné en 1770. à Paris en trois vol. in-8°. Ce lexique fait avec
goût
& avec méthode, présente d’une maniére claire
est fait avec intelligence. Il y a de la méthode, du travail & du
goût
. Le rédacteur connu lui-même par un bon livre int
; relus, contribuent plus à former le sentiment, le jugement & le
goût
que tous les écrits didactiques. Ainsi il faut li
iscours paroît me conduire naturellement à parler de la difference du
goût
des italiens, et du goût des françois sur la musi
e naturellement à parler de la difference du goût des italiens, et du
goût
des françois sur la musique. Je parle du goût des
oût des italiens, et du goût des françois sur la musique. Je parle du
goût
des italiens d’aujourd’hui beaucoup plus éloigné
Je parle du goût des italiens d’aujourd’hui beaucoup plus éloigné du
goût
des françois, qu’il ne l’étoit sous le pontificat
uoiqu’il semble par consequent que la musique ne dût point changer de
goût
, elle en change néanmoins en Italie depuis un tem
ntir. Aussi déplaît-elle autant à ceux qui ont de la justesse dans le
goût
, qu’elle plaît à ceux qui ne sont point d’accord
e beaucoup d’esprit, qui soûtient en reprochant à ses compatriotes le
goût
que beaucoup d’eux croïent avoir pour les opera d
t presque tous avec beaucoup de sensibilité pour la peinture, et leur
goût
naturel a encore des occasions fréquentes de se n
dans ces contrées-là que dans des païs froids et humides, rendent le
goût
pour la peinture si general à Rome, qu’il est ord
veut, la plûpart des connoisseurs médiocres, mais du moins ils ont un
goût
de comparaison qui empêche les gens du métier de
. Generalement parlant, on n’acquiert pas ici aussi-bien qu’à Rome le
goût
de comparaison. Ce goût se forme en nous-mêmes et
on n’acquiert pas ici aussi-bien qu’à Rome le goût de comparaison. Ce
goût
se forme en nous-mêmes et sans que nous y pension
re, frappe tous ceux qui ne sont pas stupides. Mais pour acquerir ce
goût
de comparaison qui fait juger du tableau présent
vons vû en France plus de poëtes excellens que de grands peintres, le
goût
naturel pour la poësie a eu plus d’occasions de s
t naturel pour la poësie a eu plus d’occasions de s’y cultiver que le
goût
naturel pour la peinture. Si les beaux tableaux s
rement l’esprit d’analyse, le génie de la traduction, les finesses du
goût
, pour pouvoir être facilement égalé par des Litté
amp; Racine ont sans doute puisé dans Sophocle & dans Euripide le
goût
des vraies beautés théatrales ; mais, quoique Dis
Il est vrai que son Poëme des Passions n’est pas tout à fait dans le
goût
des Poésies du beau siecle d’Auguste. Il a préfér
tails, à cette sage sobriété, à ce style moëlleux & facile que le
goût
inspiroit lui-même aux Virgile & aux Horace.
ubstitués aux sujets de la Fable. Son Ovide Chrétien est dans le même
goût
; tout y change de face : les Héroïdes sont des L
nt à penser et à parler juste, sans vouloir amener les autres à notre
goût
et à nos sentiments ; c’est une trop grande entre
é ou de maturité dans la nature, celui qui le sent et qui l’aime a le
goût
parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime e
fait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au-delà, a le
goût
défectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût
éfectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût, et l’on dispute des
goûts
avec fondement. Il y a beaucoup plus de vivacité
ute des goûts avec fondement. Il y a beaucoup plus de vivacité que de
goût
parmi les hommes ; ou pour mieux dire, il y a peu
ur mieux dire, il y a peu d’hommes dont l’esprit soit accompagné d’un
goût
sûr et d’une critique judicieuse. La vie des héro
que les hommes dans les sciences et dans les arts aient pu revenir au
goût
des anciens, et reprendre enfin le simple et le n
n deux manières, par raison et par exemple : il tire la raison de son
goût
particulier, et l’exemple de ses ouvrages. Il avo
ent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages sont faits sur le
goût
de l’antiquité : on les récuse. L’on devrait aime
jusqu’où la parole humaine peut s’élever : on ne jugera à l’avenir du
goût
de quelqu’un qu’à proportion qu’il en aura pour c
par un sot livre qu’il y a de sottise à l’acheter : c’est ignorer le
goût
du peuple que de ne pas hasarder quelquefois de g
enfin de ses dénouements ; car il ne s’est pas toujours assujetti au
goût
des Grecs et à leur grande simplicité ; il a aimé
elui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci, du
goût
et des sentiments : l’on est plus occupé aux pièc
s’en servir ou à les entendre. Celui qui n’a égard en écrivant qu’au
goût
de son siècle, songe plus à sa personne qu’à ses
faut point mettre un ridicule où il n’y en a point, c’est se gâter le
goût
, c’est corrompre son jugement et celui des autres
cenes, l’autorité même, sont de foibles remparts contre les traits du
goût
& de la raison offensés. Denis a beau s’armer
de relever des défauts de poésie, de versification, de style & de
goût
; de se plaindre d’une langueur & d’une monot
tera les Loix, vengera la Religion, rappellera les mœurs, défendra le
goût
, sera assuré de voir protéger ses travaux, &
d’en faire connoître les défauts, de donner d’excellens préceptes de
goût
, tous fondés sur la nature & la raison, M. Cl
us avons rendu à la sagacité de son jugement & à la sûreté de son
goût
. Ceux qui s’intéressent au succès de ses travaux,
bre de Lecteurs, & contribueroit plus efficacement au triomphe du
goût
& à l’amour des vrais principes. C’est beauco
36
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« II »
lez de rien, ils n’entendent rien et vous arrêtent au premier mot. Le
goût
? Qu’est-ce que le goût ? Celui des Cafres n’est
dent rien et vous arrêtent au premier mot. Le goût ? Qu’est-ce que le
goût
? Celui des Cafres n’est pas le nôtre, celui de R
butin. Mais ceci n’est qu’une forme de l’horreur du lieu commun et du
goût
que M. de Gourmont connaît bien — il l’a analysé
a casuistique des jésuites ; d’être faisandé quelque peu ; de nier le
goût
et ses preuves ; de déclarer incorrects, et aussi
s esthètes de sa suite, qui n’ont d’ailleurs ni idées ni style ! — Un
goût
? Il y a donc un goût ? — Des règles ? Il y a don
, qui n’ont d’ailleurs ni idées ni style ! — Un goût ? Il y a donc un
goût
? — Des règles ? Il y a donc des règles ? — Oui,
a donc des règles ? — Oui, certes, et c’est par la connaissance de ce
goût
, par la pratique de ces règles que le style — mêm
er leur pensée puissante et leur style génial, de se pénétrer de leur
goût
impeccable, on arrive à développer ses qualités p
éréglée qui ne plaît qu’à certains esprits, manquent de l’ordre et du
goût
qui rendent les écrits populaires. Les bons gouve
n eux bien avant que Louis XIV fût roi et que la nation eût connu son
goût
. Mais jusqu’au moment où se révéla l’autorité de
e faits connus des applications nouvelles, la hardiesse réglée par le
goût
, l’esprit d’ordre et d’unité, telles sont les qua
tous ne sont-ils pas marqués des mêmes qualités, création, hardiesse,
goût
, ordre, unité ? Les livres sont l’image la plus f
moins connus : Ce monarque, dont l’âme aux grandes qualités Joint un
goût
délicat des savantes beautés, Qui, séparant le bo
ntions personnelles. La perfection des qualités de l’esprit, c’est le
goût
, comme la perfection des qualités de la personne,
onc pas qu’un prince que Molière qualifie de roi judicieux 203 eût du
goût
, le goût n’étant que la plus grande délicatesse d
u’un prince que Molière qualifie de roi judicieux 203 eût du goût, le
goût
n’étant que la plus grande délicatesse du jugemen
pour Mme de Maintenon, qu’il soupçonnait d’être une précieuse, et son
goût
trop vif quand il la vit si sensée et si naturell
goût trop vif quand il la vit si sensée et si naturelle. C’est par le
goût
qu’il apercevait les travers aussi vite que Moliè
d’en avoir usé quand on le lui offrait, mais de l’avoir recherché. Le
goût
de la vérité, le don de l’attirer par la douceur
ui sans gêne paraît dans ces libres imitations de l’art antique ; son
goût
est marqué dans la beauté de l’exécution. La maje
s le naturel, la faculté d’emprunter sans imitation, la perfection du
goût
, je ne sache pas un écrit durable de cette époque
l’exemple de Louis XIV, et se défendre des défauts qui choquaient son
goût
. La Bruyère l’a dit, dans une réflexion sur ce go
ui choquaient son goût. La Bruyère l’a dit, dans une réflexion sur ce
goût
de comparaison qu’ont les princes, sans autre sci
ire, depuis la fin de son âge mûr jusqu’à sa mort, après avoir été un
goût
sérieux dans ses plus belles années. Le théâtre n
encore tout frémissant d’un premier amour qu’il avait dû vaincre. Le
goût
du devoir, une affection d’estime pour la reine,
le. L’honnête homme dans le roi avait protégé le Tartufe ; l’homme de
goût
releva le Bourgeois gentilhomme, accablé à la pre
ut ce qui restait de bel esprit dans ce siècle du naturel et du grand
goût
. Quand le roi hésitait sur une pièce, qu’il n’en
e époque, presque autant que le tour de son génie, lui avait donné le
goût
des sujets héroïques et lui fournissait des resse
fût au-dessus ou le poète au-dessous du nom et de la chose ; mais le
goût
personnel ne pouvait pas être plus fort que les r
ion publique ; mais les meilleurs n’y suffisent pas. Ils éveillent le
goût
par les comparaisons, ils le détachent peu à peu
rtie de la tâche de Boileau et le sujet de l’Art poétique. Ce code du
goût
, comme l’appelèrent les contemporains, eut pour p
avant Boileau, avait inspiré à Horace l’idée de donner des règles de
goût
et de tracer à sa façon, en se jouant plutôt qu’a
XIV eut-il du poète l’idée que s’en font aujourd’hui tous les gens de
goût
, et l’estima-t-il jamais à son prix ? Au temps de
nt sa plume et n’honorent pas le roi, ne trahissent-ils pas le peu de
goût
qu’il a pour les gloires si coûteuses de la guerr
plus le droit de donner son nom à son siècle. Il aima Boileau par le
goût
qu’il avait pour les hommes distingués, par la pr
tesse, la mesure et, ce qu’on pourrait appeler chez un législateur du
goût
, l’esprit d’autorité. Mais ce que Louis XIV dut g
otre faiblesse, faisait passer le repentir avant l’innocence même. Le
goût
de Louis XIV pour les enseignements de la chaire
s un devoir de religion et le plus noble des plaisirs de l’esprit. Le
goût
s’y perfectionnait par les mêmes choses qui affer
élève259. L’effet de ces études renouvelées fut de perfectionner son
goût
, de régler cette force qui, dans ses premiers ser
ment de toutes les matières où il y avait lieu de décider, avait pris
goût
aux ouvrages de théologie. Il lut ces fameux écri
mœurs abandonnées du bonhomme. Peut-être aussi, par la même erreur de
goût
qui lui faisait dire d’une pièce décorée de peint
ennemis nécessaires : j’en suis bien revenu ; et même alors, tant mon
goût
pour la guerre était violent, je m’étais arrangé
Je me répétais sans cesse : Rose et Fabert ont ainsi commencé 34. Ce
goût
du jeune prince de Ligne pour les armes est quelq
e vous rangez pas sous ses étendards. Ne dites point que vous avez du
goût
pour notre état : embrassez-en un autre, si cette
prince de Ligne parlant de ces choses de guerre avec rapidité et avec
goût
. Si l’on allait plus au fond, même sans prétendre
lieu de l’écrire. Lacy et Laudon sont bien plutôt les généraux de son
goût
et de son admiration : il est glorieux et fier de
mêle encore un peu trop d’autels, de statues et d’allégories selon le
goût
du temps ; mais il y a, dans les jolis dessins où
e veut pas qu’on abuse, mais que toutefois il accorde, tribut payé au
goût
du temps : Avec tout cela, dit-il, et un haha 36
ans sa composition des jardins, un grand souvenir de la société et un
goût
de l’y réunir et de la retrouver. Il est de l’avi
ien là l’esprit de société tel qu’il se mêlait, au xviiie siècle, au
goût
des jardins. On a fait un pas depuis dans le cult
travail comme pour le reste de ces Œuvres, un homme d’attention et de
goût
(non pas un éditeur empressé et indifférent) pût
ulés ou désolés ; mais les amateurs restés gens du monde, les gens de
goût
, et d’un noble goût, touchés en effet de la natur
is les amateurs restés gens du monde, les gens de goût, et d’un noble
goût
, touchés en effet de la nature, et ne la voulant
resques novateurs, les voulait concilier avec les traditions de notre
goût
et avec les inclinations de notre nature. Je parl
partout, même, il paraît, dans la politique Il y en a qui gardent le
goût
des femmes, voire des petites femmes, jusque dans
ar leur grand âge ! Ne dites pas non plus : « L’Académie maintient le
goût
. » Quel goût ? Le sien apparemment. Mais peut-
e ! Ne dites pas non plus : « L’Académie maintient le goût. » Quel
goût
? Le sien apparemment. Mais peut-elle en avoir un
ement plusieurs ? Et de quel droit, à quel titre définirait-elle « le
goût
» ? Je crois volontiers à la compétence de tel ou
Et j’avais tort de prétendre tout à l’heure qu’elle ne peut avoir un
goût
collectif et qui soit le goût académique. Seuleme
tout à l’heure qu’elle ne peut avoir un goût collectif et qui soit le
goût
académique. Seulement, ce goût ne saurait être qu
avoir un goût collectif et qui soit le goût académique. Seulement, ce
goût
ne saurait être qu’un goût moyen, entendez un goû
qui soit le goût académique. Seulement, ce goût ne saurait être qu’un
goût
moyen, entendez un goût médiocre. Et ce goût moye
que. Seulement, ce goût ne saurait être qu’un goût moyen, entendez un
goût
médiocre. Et ce goût moyen, ce goût bourgeois et
ût ne saurait être qu’un goût moyen, entendez un goût médiocre. Et ce
goût
moyen, ce goût bourgeois et lâche, qui n’est peut
tre qu’un goût moyen, entendez un goût médiocre. Et ce goût moyen, ce
goût
bourgeois et lâche, qui n’est peut-être pas celui
’excessif et à l’ignoble, comme moi qui dois à cette vieille bête mon
goût
du contourné, de l’exaspéré, ma sculpture en sacs
engagé. Je ne prétends même pas que tant de protestations soient d’un
goût
très distingué. J’irai même plus loin : je crois
e et naturel, l’empreinte du génie de l’original, et en même temps ce
goût
de terroir que la teinture étrangère doit lui don
quefois injuste des modernes1. « Les Français, disait-il, manquent de
goût
; il n’y a que le goût ancien qui puisse former p
ernes1. « Les Français, disait-il, manquent de goût ; il n’y a que le
goût
ancien qui puisse former parmi nous des auteurs e
auteurs et des connaisseurs ; et de bonnes traductions donneraient ce
goût
précieux à ceux qui ne seraient pas en état de li
ne seraient pas en état de lire les originaux. » Si nous manquons de
goût
, j’ignore où il s’est réfugié ; ce n’est pas au m
des peuples ; elles feront apercevoir les nuances qui distinguent le
goût
universel et absolu du goût national. La troisièm
apercevoir les nuances qui distinguent le goût universel et absolu du
goût
national. La troisième loi arbitraire que les tra
plusieurs écrivains, et dont les auteurs, s’ils avaient eu autant de
goût
que d’esprit, effaceraient ceux du premier rang.
contient de bon, de médiocre et même de mauvais ; et grâces au peu de
goût
de la plupart des maîtres, les vraies beautés son
s ; ils auraient enfin l’avantage d’orner leur esprit en formant leur
goût
. Un tel recueil, s’il était fait avec choix, pour
la fois la froideur et la négligence du style dans quelque ouvrage de
goût
que ce puisse être, il est nécessaire et d’écrire
tout bas me l’insinuait, et la Nature aujourd’hui me le rappelle. Nos
goûts
vicieux et dépravés ne sont le plus souvent que d
es plaisirs. XII Chaque jour je change ; les années se succèdent, mes
goûts
de l’autre saison ne sont déjà plus ceux de la sa
e. XXI Il y a lieu plus que jamais aux jugements qui tiennent au vrai
goût
, mais il ne s’agit plus de venir porter des jugem
joli au point où il sait atteindre lui-même. XXVII La bonne chère, le
goût
et le choix qu’on y porte, est souvent un signe d
choix qu’on y porte, est souvent un signe de délicatesse au moral. Le
goût
s’applique volontiers aux deux ordres ; l’abbé Gé
ontiers aux deux ordres ; l’abbé Gédoyn l’a très-bien remarqué : « Le
goût
, à proprement parler, emporte l’idée de je ne sai
s a une acception plus étendue et un peu plus abstraite que notre mot
goût
. — Les gens d’esprit qui, à table, mangent au has
sonneurs et de hautes intelligences, mais ils ne sont pas des gens de
goût
. XXVIII Je ferai aux hommes politiques de l’École
s, à entreprendre, sans passion personnelle, pour de pures raisons de
goût
, de démolir ou d’élever les réputations littérair
ce sont les maîtres de la littérature précieuse, leurs genres et leur
goût
: les froides épopées avec Chapelain et Scudéry,
valeur exacte des Satires : elles l’aidèrent à débrouiller son propre
goût
, elles en hâtèrent la maturité et en fixèrent l’o
partie intégrante de leur définition, il exposa les principes de son
goût
dans son Art poétique, auquel la neuvième Épître
en 1660, il arrêtait le mouvement, loin d’y aider. Par indécision de
goût
, par complaisance d’homme du monde, il couvrait d
oétique préjuge une grande question : y a-t-il une beauté, partant un
goût
absolus ? Boileau n’en doute pas, et n’estime pas
tion vraie, à l’exclusion de toutes les autres. Quelque étroitesse de
goût
résulte nécessairement de ce rigorisme dogmatique
ogue précisément le manque de réalité : cédant trop complaisamment au
goût
mondain, il a préféré la « mignardise » de Térenc
mitation n’a pas d’autre limite que l’identité avec l’objet. Mais son
goût
a refréné son tempérament. Sous l’influence de ce
ance qu’elle y soit, si tant d’individus si différents de mœurs et de
goût
l’y ont vue. L’imitation des anciens fournit à Bo
on aussi, mais surtout par sentiment de leur importance actuelle, par
goût
personnel et conscience du goût commun de son siè
ment de leur importance actuelle, par goût personnel et conscience du
goût
commun de son siècle. Il demande à la tragédie la
poétique. Le poème eut un très grand succès. Le siècle y reconnut son
goût
, un peu parce qu’il n’y remarqua que ce qui était
goût, un peu parce qu’il n’y remarqua que ce qui était adéquat à son
goût
. La querelle des anciens et des modernes, dont no
Le père de Rivarol, homme instruit, dit-on, et qui même aurait eu le
goût
d’écrire, manquait de fortune ; il eut seize enfa
pour ainsi dire, voyager dans les langues, et, après avoir savouré le
goût
des plus célèbres, se renfermer dans la sienne. »
. Lui-même, dans des pages excellentes, en définissant l’esprit et le
goût
, il n’a pu s’empêcher de définir son propre goût,
ssant l’esprit et le goût, il n’a pu s’empêcher de définir son propre
goût
, son propre esprit ; on ne prend jamais, après to
sens moral et sympathique ne l’avertissait pas. Sur tout le reste son
goût
était fin, vif, pénétrant, et, bien qu’il ne rési
re qu’il avait en littérature « plus de volupté que d’ambition ». Son
goût
pourtant était trop sensible et trop amoureux pou
ugement, a-t-il dit, se contente d’approuver et de condamner, mais le
goût
jouit et souffre. Il est au jugement ce que l’hon
ses et sacrées. L’honneur est tendre et se blesse de peu : tel est le
goût
; et, tandis que le jugement se mesure avec son o
t se mesure avec son objet, ou le pèse dans la balance, il ne faut au
goût
qu’un coup d’œil pour décider son suffrage ou sa
dignation, tant il est sensible, exquis et prompt ! Aussi les gens de
goût
sont-ils les hauts justiciers de la littérature.
t de critique est un esprit d’ordre ; il connaît des délits contre le
goût
et les porte au tribunal du ridicule ; car le rir
la colère, et ceux qui le blâment ne songent pas assez que l’homme de
goût
a reçu vingt blessures avant d’en faire une. On d
quarante têtes incorruptibles qui se taisent ; ce silence des gens de
goût
sert de conscience aux mauvais écrivains et les t
nue qu’il lui adressa se terminait ainsi : Ayez toujours pour moi du
goût
comme un bon fruit, Et de l’esprit comme u
eption à l’Académie française, en 1684. La Fontaine, entraîné par son
goût
pour le plaisir, suivait le torrent ; et cependan
ent à un principe moral d’une nature fort supérieure aux préceptes du
goût
en littérature. Il n’aurait pas dit qu’elle manqu
eptes du goût en littérature. Il n’aurait pas dit qu’elle manquait de
goût
, car il a laissé échapper ce mot dans les notes q
de tant de lettres charmantes, et à ce sujet il a mis en avant que le
goût
qui juge est différent de celui qui crée, distinc
Harpe est un exemple lui-même, car il a beaucoup et bien jugé, et son
goût
stérile n’a rien produit ; mais il ne faut pas co
stérile n’a rien produit ; mais il ne faut pas conclure de ce que le
goût
qui juge ne prouve pas celui créé, que le goût qu
conclure de ce que le goût qui juge ne prouve pas celui créé, que le
goût
qui crée ne comprend pas celui qui juge, car le g
lui créé, que le goût qui crée ne comprend pas celui qui juge, car le
goût
qui juge bien de ce qui doit entrer dans ses comp
; de sorte qu’il est absurde de dire que madame de Sévigné, douée du
goût
qui crée, pouvait bien être privée du goût qui ju
adame de Sévigné, douée du goût qui crée, pouvait bien être privée du
goût
qui juge. Madame de Sévigné, capable d’écrire et
elque chose de leur talent, beaucoup de la sagesse de leur esprit, un
goût
aussi pur en littérature, seulement plus délicat
rale. Leurs intérêts et ceux de madame de Sévigné étaient liés, leurs
goûts
étaient communs. Pourquoi auraient-ils été en gue
a dérogé à cette réserve qui lui était habituelle et qui tenait à son
goût
même ; la publication présente semble s’être fait
u sa promptitude à s’effaroucher, sa fuite du monde, sa rétivité, son
goût
absolu de l’indépendance, sa délicatesse extrême
armes avant le combat14. Il n’eut pas non plus tout le courage de ses
goûts
. Parmi les auteurs grecs dont il fit choix de bon
’inclination et qui aimait fort les érotiques, avait pris d’emblée du
goût
, on le conçoit, pour Aristénète : c’était un gibi
. Il n’en est pas autrement en littérature : on y porte volontiers le
goût
de ce qu’on préfère dans la vie et de ce qu’on pr
l’élégance sans trop d’exiguïté. J’ai ouï dire que jeune il avait le
goût
des cannes élégantes, — badines encore plus que c
ans le genre du modèle. V. M. Boissonade travaillait avec beaucoup de
goût
, sans beaucoup de suite. Il n’était pas propre au
et revenait. Tout ce qui n’était pas sentiment immédiat, aperçu d’un
goût
rapide, n’était pas son propre. Du moment que la
acrés à la culture des fleurs et au jardinage pour lequel il avait un
goût
de prédilection. Il avait fait des rapprochements
prisait du bout des doigts, à sa façon, et ne faisait qu’obéir à son
goût
. Un vieil érudit gaulois, assez parent de Boisson
es états, Que la science éclaire et ne surcharge pas, Qui badine avec
goût
et raisonne avec grâce. » C’est flatteur et c’es
, surtout de l’imprévu : je ne saurais y trouver la preuve d’un grand
goût
. La ressemblance même y étant, il y a trop de dis
et Mérimée, cela jure. Rien non plus ne saurait me faire trouver d’un
goût
excellent et simple tous les travestissements que
Voltaire dans l’Enfant prodigue, etc. Ce sont là des amusements d’un
goût
douteux. Il semble qu’un homme d’autant d’esprit
et pour se préserver du trop d’excès, un si bon juge, un témoin d’un
goût
sain et sévère. L’honneur du maître n’en eût poin
s y rien changer d’ailleurs, on entremêlait avec intelligence et avec
goût
les noires et les blanches, et s’il résultait de
e, à celui que le même air ferait éprouver, s’il était chanté dans le
goût
et l’esprit qui lui conviennent, et surtout exécu
t de Lucain. Je ne parle ici que de l’harmonie ; je ne parle point du
goût
qui différencie ces auteurs, et qui étant du ress
isaient réciproquement un Français et un Italien, tous deux hommes de
goût
, d’esprit, et surtout de bonne foi, qui discourai
e récrient sans aucune connaissance de cause. Un philosophe, homme de
goût
, rira donc souvent des admirateurs, sans respecte
inversion avait sans doute ses lois, ses délicatesses, ses règles de
goût
, qu’il nous est impossible de démêler, et par con
iqu’il soit vivant, vaut pour le moins celle de Boileau en matière de
goût
, pense absolument de même. Voici comme il s’expri
ortables ! Que faut-il pour faire un bon poète ? De l’imagination, du
goût
, de l’oreille ; pourquoi des Français, qui préten
quarante ans3. (2) Ce même professeur a fait quelques épîtres dans le
goût
de celles d’Horace, où il paraît aussi, toujours
s autant qu’il nous est possible d’en juger, avoir assez bien pris le
goût
et la manière de ce poète. Or je voudrais que ce
s autant il serait à souhaiter qu’on n’écrivît jamais des ouvrages de
goût
que dans sa propre langue, autant il serait utile
5°. De ne pas appeler (page 171) l’Imitation de J.-C. un ouvrage de
goût
; de ne pas croire (page 173) qu’il faille du go
C. un ouvrage de goût ; de ne pas croire (page 173) qu’il faille du
goût
pour être érudit ; et de ne pas conclure (page 16
conclure (page 169) qu’on fait bien d’écrire en latin des ouvrages de
goût
, parce que de grands hommes, tels que Bayle, Newt
même les autres harangues prononcées par ce professeur, sont dans ce
goût
de latinité. Voyez le recueil intitulé : Selectæ
Antiquité latine qu’on le croirait, mais qui manquait de mesure et de
goût
, confondit les rangs et les ordres : Ovide y fut
d, M. de Rémusat disait : « S’il tient de nos classiques la pureté du
goût
, la propriété des termes, la variété des tours, l
le bon sens, la raison qui fait tout, Vertu, génie, esprit, talent et
goût
. Qu’est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Tal
son produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s’exprime ; Le
goût
n’est rien qu’un bon sens délicat ; Et le génie e
agit véritablement de rien sacrifier, de rien déprécier. Le temple du
goût
, je le crois, est à refaire ; mais, en le rebâtis
s Indous, et le Firdousi des Persans : il est bon, dans le domaine du
goût
, de savoir du moins que de tels hommes existent e
son groupe préféré. Car il faut choisir, et la première condition du
goût
, après avoir tout compris, est de ne pas voyager
s’asseoir une fois et de se fixer. Rien ne blase et n’éteint plus le
goût
que les voyages sans fin ; l’esprit poétique n’es
e voir et de revoir les gens qu’on aime : pures délices du cœur et du
goût
dans la maturité. C’est alors que ce mot de class
classique prend son vrai sens, et qu’il se définit pour tout homme de
goût
par un choix de prédilection et irrésistible. Le
r tout homme de goût par un choix de prédilection et irrésistible. Le
goût
est fait alors, il est formé et définitif ; le bo
ècle y ait pris, avec plus de libéralité envers le génie étranger, le
goût
des ombres de l’esthétique allemande, par beaucou
cile d’écrire avec correction des choses passionnées, et de mettre du
goût
dans la déclamation. Les écrits de Lamennais ne s
échafaud. Otez ce que l’expression a de trop violent, et ce singulier
goût
pour les expiations sanglantes, il n’y a plus là
e est allé le prendre hors de cette élite jalouse de mots auxquels un
goût
de cour, timide et circonspect comme l’étiquette,
t renfermé dans les limites et les caractères du genre, c’était là le
goût
. Il semble qu’ils se soient plus étudiés à trouve
ujours des scrupules à l’admiration pour le grand poète coloriste. Le
goût
français fera aussi des réserves sur ses défauts.
faires. La pratique du gouvernement de discussion en a fait naître le
goût
dans notre pays. Paix, guerres, expéditions, négo
, et ce sera une sorte de gloire à laquelle contribueront les gens de
goût
, même en y résistant142. Il a paru, en ces dernie
l’histoire générale. Les révolutions de l’esprit, les changements du
goût
, les chefs-d’œuvre en sont les événements ; les é
rangs, mais pour faire profiter de ces rapprochements la vérité et le
goût
; elle y ajoute ses propres pensées, et de ce tra
s de l’esprit, de soustraire les ouvrages à la tyrannie du chacun son
goût
, d’être une science exacte, plus jalouse de condu
er et s’améliorer par les mêmes plaisirs d’esprit qui formaient notre
goût
. Ces leçons, devenues des livres, ont gardé dans
ujourd’hui ; encore y faut-il un acteur, né tout exprès, un retour du
goût
passager qui les a fait réussir, une pénurie mome
ue Corneille et Molière ont fait parler, et où sa langue, hardie avec
goût
, neuve sans néologismes, est plutôt un heureux ac
foule brillante de nos romanciers. Je craindrais moins les retours du
goût
pour les bons romans de Balzac si les mœurs en ét
vait fait épargne dans ses autres romans. L’émotion y est sincère. Le
goût
, sans timidité ni sécheresse, semble un tact heur
tentive de l’écrivain emprunte à de moins riches que lui. Les gens de
goût
ont fait parmi ses œuvres un choix de quelques ro
uste. L’un avait trouvé le point juste où la grandeur se mêle avec le
goût
; le second eut les excès de la force, le troisiè
us basse ; c’est ce qui acheva de dénaturer les arts et d’anéantir le
goût
. Cette révolution s’était faite lentement et par
, au bout de trois siècles, produire sur la poésie, l’éloquence et le
goût
. Il fallait sans cesse forcer l’expression, pour
es d’une foule de Romains. Leur commerce y porta cette culture, et ce
goût
qui naît d’abord dans les capitales, parce que le
culture, et ce goût qui naît d’abord dans les capitales, parce que le
goût
n’est que le résultat d’une multitude d’idées com
uence, du style, de l’harmonie, mais nulle philosophie et très peu de
goût
. Le troisième, dont on ne connaît pas l’auteur, e
alais. Il fut choisi pour ranimer dans Autun, qui était sa patrie, le
goût
de l’éloquence et des arts. Les deux empereurs51
S’indigne des liens qu’au langage des dieux Imposa trop longtemps un
goût
injurieux. Que la raison, fuyant aux accords de m
ébuleux limpide, De ces mots qu’à Ronsard inspirait Apollon. C’est le
goût
de mon siècle, et qui paie a raison. Je veux que
sente l’Énéïde, L’Homère, l’Arioste, ou le chantre d’Armide. Le vieux
goût
les infecte ; ils ont trop de raison, Je ne veux
? C’est en extravaguant qu’on est vraiment épique ; Et moins on a de
goût
, plus on est romantique. Pour toi, douce Era
nard ; Mais notre romantisme a brisé ces barrières, Confondu tous les
goûts
, les styles, les manières. Nos comiques du jour v
le cœur. Lachaussée, auprès d’eux, était un vrai farceur ; Et, si le
goût
anglais envahit notre scène, Nous irons quelque j
s instigatrices d’un genre de littérature que repousse la sévérité du
goût
français.
exalte comme des chefs-d’œuvre littéraires, ah ! c’est différent ; le
goût
se révolte ou se rebute : on se rejette ailleurs,
fadeur, d’une insipidité écœurante. Un critique littéraire, homme de
goût
et qui d’ordinaire est sobre d’éloges (M. Géruzez
si elles ne servent à vous former ni le jugement, ni la langue, ni le
goût
. Il y a tant d’autres manières d’employer son tem
omposé des Mémoires, mais il paraît avoir de bonne heure ensuite pris
goût
à la mode des Maximes, inaugurées par Mme de Sabl
te d’une édition de La Rochefoucauld, c’est donner à juger son propre
goût
: c’est l’étaler et l’encadrer d’une manière fâch
t écrivain88. Je ne voudrais à aucun prix décourager les amateurs. Le
goût
des lettres, à quelque degré et sous quelque form
à quelque degré et sous quelque forme qu’il se produise, est un noble
goût
, ou tout au moins un goût innocent. Un père me di
elque forme qu’il se produise, est un noble goût, ou tout au moins un
goût
innocent. Un père me disait un jour, en voyant so
s est devenu depuis un bibliophile féroce) : « Au moins il a un noble
goût
. » Un galant marquis, âme ardente, qui avait conn
ir commencer par là ; mais alors pourquoi ne pas s’en tenir au simple
goût
d’amateur ? pourquoi mettre tous les six mois le
Je demande pardon à mes maîtres de leur résister ainsi en matière de
goût
. Si M. Cousin daignait un jour revenir sur un pre
es et en essayait. M. de La Rochefoucauld fit les siennes ; il y prit
goût
; il eut l’idée d’y mettre en entier les résultat
tout, en même temps qu’un homme d’humeur, c’est un homme d’art et de
goût
; c’est un habile et, par endroits, un exquis écr
x autres, donnent de tout des idées fausses, et choquent également le
goût
et l’érudition. La science et l’éloquence sont pe
être incompatibles… Ici l’on saisit le témoignage net et hardi de ce
goût
pur qui ne transige pas, de ce goût exclusif comm
le témoignage net et hardi de ce goût pur qui ne transige pas, de ce
goût
exclusif comme tous les goûts très sincères et tr
e ce goût pur qui ne transige pas, de ce goût exclusif comme tous les
goûts
très sincères et très sentis. Courier l’eut tel d
phorismes littéraires de Courier que comme les saillies extrêmes d’un
goût
excellent ; c’est au jugement de chacun ensuite à
« le plus savant peut-être dans l’art de massacrer », il ne prend nul
goût
à s’instruire sous ce maître ; il a l’air de conf
lle histoire ne peuvent valoir quelque chose qu’avec les ornements du
goût
. Avec tout le respect que l’on doit à l’un des c
; il voudrait, comme André Chénier, traiter un sujet moderne dans le
goût
antique ; et pour cela il ne faut pas que le suje
vier (juin 1805) : Un morceau qui plairait, je crois, traité dans le
goût
antique, ce serait l’expédition d’Égypte. Il y a
n’ignorez pas, monsieur, que je m’occupe de ces études uniquement par
goût
, ou, pour mieux dire, par boutades et quand je n’
diesse à se produire et à tenir tête au monde ; car, en ce qui est du
goût
, Gray a plus de hardiesse que Courier. 44. [NdA]
nd. — 3. Obstacles au renouvellement de la littérature : le monde, le
goût
, la langue. Exemple de Ducis. Bernardin de Saint
utes parts, elle est en contradiction avec l’esprit qui l’emploie. Un
goût
singulier de représentation des choses sensibles,
, les architectes ; les uns et les autres font échange de pensées, de
goût
, d’idéal606 Les littérateurs même seront au premi
tragédie à la représentation de sa personne, de son ménage et de ses
goûts
? Nous avons vu avec Diderot, avec Rousseau, les
opres du romantisme, l’infini des aspirations et des lamentations, le
goût
des larmes, des ruines, de la tristesse et de la
ecouée par instants et réveillée au contact de Shakespeare, elle a le
goût
incurable cependant : son intelligence n’est ouve
constitution d’un art nouveau ? Ces obstacles, c’étaient le monde, le
goût
, la langue. Le monde ne peut subsister sans les c
t, si l’on y arrive, ce sera la défaite, même la fin du « monde ». Le
goût
est fixé par des règles traditionnelles, qui sont
fin du xviiie siècle, nous aide à mesurer de quel poids le monde, le
goût
et la langue pesaient sur les esprits. Jamais gén
de prudence qu’il est inutile de détailler, vous avez cru flatter mes
goûts
en me proposant une place dans la critique littér
le sentiment échauffe la raison, et de cet heureux accord se forme le
goût
que Voltaire définit justement « la suite d’un se
e le souffle pur de l’antiquité. C’est une vérité d’expérience que le
goût
ne se forme pas tout seul. Un écolier qui se prom
sants pour des escarboucles, et les Chinois qui se piquent d’avoir le
goût
bon, font des magots bien singuliers. Cette image
is, un air qu’on se donne. Dans leur commerce, le critique puisera la
goût
de la simplicité et du naturel. Il y trouvera l’é
-elle retirée des débats ? L’assemblée ? Elle perd de jour en jour le
goût
de l’art ; non seulement elle ne le comprend plus
mi mes juges, des complices parmi mes accusateurs. Ils justifient mes
goûts
, effacent mes scrupules, endorment mes remords. J
oris. Une fois engagés dans cette voie, ils y persistent, les uns par
goût
, un plus grand nombre pour n’en pouvoir sortir. C
s ou la décadence. Et quand, à force d’impartialité, de science et de
goût
, elle a exprimé son opinion dans un bon langage,
fort. On est honnête homme ; on a l’esprit étendu ; mais on manque de
goût
: et je ne veux pas qu’Alexandre fasse rire ceux
broient les couleurs dans l’atelier d’Apelle. Comment donnerai-je du
goût
à mon enfant ? me suis-je dit ; et je me suis rép
je du goût à mon enfant ? me suis-je dit ; et je me suis répondu : Le
goût
est le sentiment du vrai, du beau, du grand, du s
On a de la vertu, de la probité, des connaissances, du génie, même du
goût
, et l’on ne plaît pas. Cependant il faut plaire.
sans réserve ; et comptez que cette seule vertu amènera avec elle le
goût
de toutes les autres. Cultiver en lui tous les ta
élicité ; et j’ai pensé que je pourrais bien avoir de la raison et du
goût
, puisque de moi-même j’avais tiré les vraies cons
t que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies Comme le
goût
de faire mouvoir par l’amour les ressorts des tra
e faire mouvoir par l’amour les ressorts des tragedies n’a pas été le
goût
des anciens ; comme ce goût n’est pas fondé sur l
les ressorts des tragedies n’a pas été le goût des anciens ; comme ce
goût
n’est pas fondé sur la verité, et qu’il fait une
presque continuelle à la vraisemblance, il ne sera point peut-être le
goût
de nos neveux. La posterité pourra donc blâmer l’
lerie et ses infantes ont laissé dans l’esprit de quelques nations le
goût
qui leur fait aimer à retrouver par tout un amour
de chevalerie et de bergerie ont encore fomenté chez les françois le
goût
qui leur fait demander de l’amour par tout. Voilà
ajoute, qu’il n’entend point dire qu’il faille leur faire prendre le
goût
de la musique, qui de son temps regnoit sur la sc
ure outrée. Du moins est-il certain que cet orateur déclamoit dans un
goût
entierement opposé à celui qu’il reprend ici, et
ssité n’avoit pas même encore enseigné à la mesurer en l’écrivant. Le
goût
a bien changé depuis, et la progression de nos ch
ment des airs caracterisez ceux dont le chant et le rithme imitent le
goût
d’une musique particuliere, et qu’on imagine avoi
expriment bien la même chose que les autres airs, mais c’est dans un
goût
particulier et conforme à ce caractere, que j’app
e vouloir le rendre élegant. Les personnes qui tiennent pour l’ancien
goût
alleguent ordinairement les excez où tombent les
isans qui outrent ce qu’ils font, lorsqu’elles veulent prouver que le
goût
nouveau est vicieux. Mais le public qui sçait dis
à la nouvelle danse de théatre, qu’il trouveroit fade aujourd’hui le
goût
de danse, lequel y regnoit il y a soixante ans. C
odés, par quelque trait final qui n’est pas toujours sans aigreur, au
goût
de la Revue catholique et royaliste sous couleur
e le respect, la vénération, le sérieux, la crainte du rire ! Il a un
goût
marqué pour l’époque sacerdotale rétrospective de
ittéraire est dans ce double point de départ et d’arrivée. L’homme de
goût
n’est pas son fait. « L’homme de goût par excelle
départ et d’arrivée. L’homme de goût n’est pas son fait. « L’homme de
goût
par excellence est celui qui n’a jamais rien admi
qui n’a jamais rien admiré. » C’est ce qu’il ose dire, il en veut au
goût
de ce que son nom est emprunté au moins noble de
ue c’est, au contraire, en vertu d’une analogie exquise que ce mot de
goût
a prévalu chez nous sur celui de jugement. Le jug
is des esprits qui l’ont très-bon, et qui, en même temps, manquent de
goût
, parce que le goût exprime ce qu’il y a de plus f
l’ont très-bon, et qui, en même temps, manquent de goût, parce que le
goût
exprime ce qu’il y a de plus fin et de plus insti
ie prompte et vive, parce qu’on est blessé à chaque pas. « L’homme de
goût
, disait Rivarol, a reçu vingt blessures avant d’e
t d’en faire une. » Quant à M. de Laprade, qui n’aime pas les gens de
goût
, sa plus grande peur est du côté de la raillerie
: individualisme, lyrisme, sentiment et pittoresque ; destruction du
goût
, des règles, des genres : refonte générale de la
laires, et, pour la plupart des hommes, les sensations d’odorat et de
goût
: ces dernières, les romantiques en abandonneront
l’unité du type sur la diversité des tempéraments ; les préceptes du
goût
, qui limitaient l’artiste dans le choix des objet
on et éliminent l’originalité : en brisant les genres, les règles, le
goût
, la langue, le vers, il remettait la littérature
nt librement les lois d’une reconstitution des genres, des règles, du
goût
, de la langue, du vers. En deux mots, le romantis
e. Nous avons saisi, sous la superstition des règles et la routine du
goût
, des curiosités, des tentatives qui ne se rapport
les types ethniques, à s’inquiéter d’une couleur locale. Il porte ce
goût
dans des sujets plus lointains, et la vérité fami
veraine autorité qu’ils exerçaient depuis près de deux siècles sur le
goût
et le style. Il faut noter aussi les conséquences
ssi, par opposition aux disciples du xviiie siècle, qui, retenant le
goût
de Voltaire ou de Condorcet, en professaient les
devenait un retour à la vérité, à la vie. Il démolissait les lois du
goût
, les règles des genres, leur division surtout et
espece, qui ont toujours trouvé des contradicteurs parmi les gens de
goût
. Leurs Tragi-Comédies, leurs Comédies héroïques n
accord bizarre, ce personnage n’en sera que plus ridicule aux yeux du
goût
& de la raison. N’est-ce pas se jouer en quel
on parvient à cet heureux effet. Nous répondrons que la corruption du
goût
, le renversement des idées, l’amour de la nouveau
en peut rien conclure en faveur du genre. L’homme éclairé, l’homme de
goût
, le sage Littérateur ne se laisse point entraîner
e frénésie. C’est en vain qu’on abuse ; les regles développées par le
goût
, sont appuyées sur des principes invariables. La
ême sent la gêne et l’école, et semble ne pas appeler la poésie. « Le
goût
et la raison, la littérature et les sciences, con
nouard docte et brusque, ni Auger instruit et aigre, ni Andrieux d’un
goût
fin mais sans souffle, ni Arnault caustique et sa
. La théorie qui y préside et qui n’est autre que celle de l’école du
goût
, de l’école d’Horace, de Despréaux et de Voltaire
che (1841). M. Andrieux, qui succéda à M. Auger en 1830, suivit ; par
goût
et par passion la même voie dogmatique étroite, e
solues, étroites, toujours sur le qui-vive et la défensive : l’ancien
goût
est satisfait par de justes réserves, mais l’insp
ous M. Villemain, l’Académie peut avoir des omissions, elle a trop de
goût
pour avoir des exclusions formelles et des anathè
ort vrai avec une société qui change. La France, quels que soient son
goût
et ses vœux pour la liberté, est un pays où l’aut
udé, en revanche, le péril de dire son sentiment dans les matières de
goût
. Ou, si elle l’a fait, ce n’a guère été qu’indire
oirac, qui faisait d’agréables contes en vers, est resté fidèle à ses
goûts
et a comme voulu les ennoblir et les consacrer en
raduire en vers les élégiaques latins, est également parti de ce même
goût
personnel pour léguer à l’Académie une rente de 1
oir l’œil à l’état présent des Lettres, aux variations incessantes du
goût
, au déclin, à la naissance et au développement de
ou en éloquence. La plus haute impartialité en pareil cas serait d’un
goût
suprême, et je ne vois pas ce que le littérateur
amiliarité ; un entier oubli de sa gloire, mais qui n’excluait pas le
goût
de la louange ; une habitude de distractions touj
l’abandon, mais d’où s’échappaient des éclairs de génie. » C’était le
goût
d’alors, tout en nuances : on ne saurait moins ap
178. Misère et infirmité de l’esprit humain ! cet homme d’ordre, de
goût
classique, ce défenseur des règles, ce champion r
a Bruyère ; et à travers ce Fontenelle primitif, à l’esprit mince, au
goût
détestable, il y en a un autre qui s’annonce de b
que M. Flourens nous a offert, tout éclairci, tout épuré de son faux
goût
, et dont il a comme inauguré le buste. M. Flouren
ingénieux et subtils, puis des vers français très galants, n’ayant de
goût
que pour les choses de l’intelligence et de la pe
s. On ne connaît pas le premier Fontenelle, ce qu’il était en fait de
goût
originel et instinctif, quand on n’a pas lu ces l
nelle ce mot de Vauvenargues : « Il faut avoir de l’âme pour avoir du
goût
. » Fontenelle manque de goût avec tout l’esprit d
: « Il faut avoir de l’âme pour avoir du goût. » Fontenelle manque de
goût
avec tout l’esprit du monde, parce que le cœur et
et l’affectus (comme diraient les anciens) ne lui parlent jamais. Le
goût
, une espèce de goût, ne lui viendra que tard, à f
e diraient les anciens) ne lui parlent jamais. Le goût, une espèce de
goût
, ne lui viendra que tard, à force de finesse et d
t sévère qu’il semble, porte en plein dans le vrai pour ce qui est du
goût
. Ces appréciations diverses ne se contredisent po
position qui le rendait tout propre pour les vérités exactes, avec le
goût
qu’il avait pour les manières de dire agréables e
raison éclairée et saine avait fini par triompher chez elle-même d’un
goût
qui était si malsain à l’origine, et par en tirer
Grimm a très bien remarqué que Voltaire avait toutes les qualités de
goût
opposées précisément aux défauts de Fontenelle, l
il en a la susceptibilité vive, passionnée, irritable, en matière de
goût
. Sa sévérité est en raison de sa faculté d’admira
nir, déclare-t-il, peut prendre son parti sur ses plaisirs et sur ses
goûts
; il ne sera jamais vivement affecté par ce qui e
chanté du beau. Il est donc faux de dire qu’il ne faut point avoir de
goût
exclusif, si l’on entend par là qu’il faut suppor
s musiciens, devient générale dans le public, c’est une marque que le
goût
est absolument perdu… Les gens qui admirent si ai
sur des idées étrangères, qu’ils retournent et qu’ils accommodent au
goût
du moment ; rien n’est plus rare que cette vivaci
dirent utilement dans la société de son temps : son style et son faux
goût
littéraire faillirent produire un mal durable. Lu
précision louche et ces beautés mesquines, auxquels des copistes sans
goût
avaient procuré une vogue passagère. Buffon et R
u : ce sont là des pages de critique littéraire fermes, senties, d’un
goût
incorruptible, de cœur et de main de maître. Sur
ré : Quand ce siècle est passé, les génies manquent ; mais, comme le
goût
des arts subsiste dans la nation, les hommes veul
est le seul des littérateurs purs et des poètes qui soutienne le vrai
goût
par ses grâces., son imagination et sa fertilité
contente le plus souvent de les montrer défectueux au point de vue du
goût
ou de l’originalité ; il ne trouve d’ailleurs auc
gerait bien mieux, ajoute-t-il, par l’esprit de notre théâtre, par le
goût
de nos romans, par le ton de nos sociétés, par no
de cent ans d’intervalle ; et, quelque vive sympathie de talent et de
goût
qu’on suppose entre eux et lui, une si parfaite e
son dédain absolu pour le passé, n’était guère propre à réveiller le
goût
des curiosités gauloises, et on ne le retrouve un
enre de Malherbe, mais il s’en dégoûta vite ; puis galants et dans le
goût
de Voiture, et il y réussit mieux. Malheureusemen
1664, c’est-à-dire depuis les débuts de Boileau et de Racine, plus de
goût
, de correction, de maturité, et parut adopter com
ulgence sur la fadeur galante, la morale lubrique, les restes de faux
goût
et les négligences nombreuses du charmant poëte20
cine avaient de bonne heure cessé de se voir ; Chapelle, adonné à des
goûts
crapuleux, était perdu pour ses amis, et La Fonta
ans une lettre de lui à Racine (1686), on lit : Ronsard est dur, sans
goût
, sans choix, etc. ; et il lui oppose Racan, si él
La Fontaine était de cette famille un peu antérieure au pur et grand
goût
de Louis XIV.
ssez en crédit pour que Voltaire lui fît une place dans le Temple du,
Goût
. Il est vrai qu’il l’y montre, derrière Pascal et
t encore des partisans en 1730, et que Bouhours passait pour avoir du
goût
, puisqu’on lui reprochait de l’avoir trop sévère.
ouvrage de Bouhours12, son estime pour le vrai est plus tiède et son
goût
pour l’ornement moins dissimulé. On en était enco
uite. Bouhours voulait concilier Voiture et Boileau, c’est-à-dire son
goût
et son intérêt ; Trublet, à son exemple, veut con
té, délicatesse. Trublet a aussi ses images familières, de moins haut
goût
que celles de Bouhours. Le vrai, dans Bouhours, c
ctrine du vrai orné et du bon mis en ragoût le mènerait à dire que le
goût
pour le faux marque plus d’esprit que la préféren
nts, au lieu de ce grand langage qui élève l’âme en perfectionnant le
goût
, d’ingénieuses obscurités qui gâtaient le goût et
e en perfectionnant le goût, d’ingénieuses obscurités qui gâtaient le
goût
et laissaient l’âme froide. Le danger que courut
composer une Bibliothèque. Il est vrai que ce ne seroit pas celle du
goût
. Il faut pourtant convenir que dans la Clelie de
s négligé pour le style, fait encore les délices de plusieurs gens de
goût
. C’est l’Astrée d’Urfé. Cette pastorale est, dit-
celle qui se signala le plus en ce genre. Ses Romans firent perdre le
goût
des ouvrages de galanterie volumineux ; mais ils
ien dire. Madame de la Fayette donna un modèle des Romans, faits avec
goût
& écrits avec décence, dans Zaïde & la Pr
cieuse, & des réfléxions mieux amenées & moins fréquentes. Le
goût
pour les Romans s’étoit ralenti pendant quelque t
respecté la vertu dans son Sopha, dans son Tanzaï ; & les gens de
goût
voudroient plus d’action & de variété dans se
r le cœur. Il y a quelques années qu’on étoit rassasié de Romans ; ce
goût
semble reprendre le dessus depuis peu ; parce qu’
igantesques & puériles, qui sous le nom de Romans, infectoient le
goût
& bouleversoient les cervelles en Espagne. Il
s-je ? il se serait écroulé lui-même. Il n’aurait plus été l’homme de
goût
, l’homme de tradition, le professeur d’humanités
avec sa grande expression et son large rire, — mais une gloire de fin
goût
, une gloire qui a un schiboleth que tout le monde
e non par le faste altier du cynisme, comme Mirabeau, mais à force de
goût
! Le goût est la faculté supérieure d’Horace ; ma
le faste altier du cynisme, comme Mirabeau, mais à force de goût ! Le
goût
est la faculté supérieure d’Horace ; mais, ne l’o
’est le bon sens dans les choses petites. Partout, si ce n’est par le
goût
, il n’était point inférieur, il était médiocre, m
pérance et font ainsi de leur pauvreté une vertu. Hélas ! souvent les
goûts
que nous avons sont une mesure. Pourquoi les volu
it l’effet d’une espèce de Ronsard romain, mais avec beaucoup plus de
goût
, de mesure, de tact que le Ronsard français, et a
mme. Il était un bibliophile, — un amateur d’elzévirs gaufrés. Par le
goût
, c’était un horatien, s’il n’avait pas eu l’âme s
les autres. La gaieté, qu’on doit pour ainsi dire à l’inspiration du
goût
et du génie, la gaieté produite par les combinais
raisons les Français pouvaient seuls atteindre à cette perfection de
goût
, de grâce, de finesse et d’observation du cœur hu
usses fortes à cette espèce d’abattement, et les auteurs partagent le
goût
des spectateurs à cet égard, ou s’y conforment. L
et espace frivole de la vie que se forment cependant la finesse et le
goût
. Les rapports politiques des hommes entre eux eff
s hommes livrés au plaisir se fatiguent bien plus promptement » et le
goût
très exercé éprouve la satiété très vite. Il y a
avons parlé des malheurs qui sont résultés pour les Athéniens de leur
goût
immodéré pour la plaisanterie ; et la France nous
me qui soumet l’art, et plus ou moins la littérature ou la poésie, au
goût
des individus. Dans l’ordre des productions de l’
réglant plus ou moins la production littéraire et artistique par son
goût
suffisamment connu, et ce goût étant généralement
ction littéraire et artistique par son goût suffisamment connu, et ce
goût
étant généralement (il y a de nobles exceptions)
’un tel état de choses avilît la littérature, l’art et la science. Le
goût
du riche, en effet, faisant le prix des choses, u
nt le prix des choses, un jockey, une danseuse qui correspondent à ce
goût
sont des personnages de plus de valeur que le sav
rligner en s’occupant de littérature. Les riches ont généralement des
goûts
grossiers et attachent l’idée de bon ton à des ch
racent d’avance la route qu’il faut suivre. Mais cette délicatesse de
goût
, cette philosophie supérieure, que Molière a mont
le de Périclès, comment il se peut que les Grecs aient montré tant de
goût
dans les beaux-arts, et une grossièreté si rebuta
je l’ai déjà dit, d’une fête religieuse. D’ailleurs ce ne sont ni les
goûts
ni les lumières du peuple qu’il faut consulter po
itudes. Les principes de la moralité servent communément de règles de
goût
aux dernières classes de la société, et ces princ
s elle-même a dû son asservissement à cet abus du genre comique, à ce
goût
désordonné pour les plaisanteries qu’excitait cha
nt. D’Aubigné, je le sais, est du xvie siècle par le génie et par le
goût
: mais, précisément, son originalité et sa caract
st-à-dire très déréglée avec beaucoup d’artifice et de rhétorique. Ni
goût
, ni composition, ni mesure, ni netteté, ni correc
pendant, quelque chose du moyen âge passera dans le roman moderne. ce
goût
d’aventures héroïques, extraordinaires, qui dans
e frivole, ou tout au moins de moyen, la littérature prit au monde le
goût
d’une simplicité brillante, très cherchée et très
ature du xviie siècle. Car tous les écrivains durent compter avec le
goût
mondain, que la plupart au reste portaient en eux
lusieurs courants, plusieurs directions, et comme plusieurs étages de
goût
et d’idées : il y a communication, juxtaposition,
salon, n’est en somme que la forme charmante, étroite, inférieure, du
goût
classique : c’est au-dessus de lui, bien que souv
ens et sans exception, le culte obstiné de la rareté qui surprend. Ce
goût
eut pour premier effet de soumettre de nouveau la
on les règles. L’Espagne vint renforcer l’Italie : elle avait le même
goût
, l’ayant eue pour maîtresse. C’était l’Italie qui
e est peut-être le seul de nos poètes qui soit sensiblement teinté de
goût
espagnol. Je parle des genres sérieux de poésie :
e et de gravité hautaine même dans la facétie. En revanche, jamais le
goût
des Espagnols n’a fait loi ; et dans le temps mêm
277. Au total, l’Espagne, comme l’Italie, recommandait à la France le
goût
effréné de l’esprit, le culte des formes les plus
mme que deux disciples, Maynard et Racan. Encore tiennent-ils plus du
goût
général que j’ai tâché de définir dans la littéra
sa tragédie de Pyrame et Thisbé (probablement 1625) date le règne du
goût
précieux dans la poésie. Malherbe est vaincu : sa
s il suffira ici de nous arrêter à l’homme qui incarne à bon droit le
goût
précieux, à celui qui a qualité pour représenter
Voltaire : son Épître au prince de Condé revenant d’Allemagne sort du
goût
précieux, et réalise déjà l’urbanité de la fin du
mplacer les coups d’épée des Cyrus et des Aronce, Scarron met à notre
goût
un peu trop de coups de pied ; mais son récit off
ns du tempérament ; elles substituèrent peu à peu des plaisirs et des
goûts
intellectuels aux passions et aux jouissances bru
plus sérieux, et qui préludait à son rôle de critique et d’arbitre du
goût
, saluait Barthélemy par une épître qui commence e
D’Athène et de Paris la bonne compagnie A formé dès longtemps votre
goût
et vos mœurs… Le succès enfin, sauf quelques pro
en effet ailleurs : Barthélemy a été conduit ici à faire une faute de
goût
par érudition. Si vous voulez faire parler Platon
suivit, nos poètes français imitèrent les Grecs sans sobriété et sans
goût
; ils manquèrent les grandes parties par l’excès
ans songer à copier ni à inventer, et par une simplicité naturelle de
goût
, a retrouvé sous sa plume et recommencé facilemen
r la bouche des admirateurs, on avait, à la fin du xviiie siècle, un
goût
croissant et plus ou moins bien entendu pour l’an
oût croissant et plus ou moins bien entendu pour l’antique : c’est ce
goût
et presque cette mode que le Voyage du jeune Anac
in, à cette étude favorite avec quelque chose de ce renouvellement de
goût
que tout vieillard retrouve volontiers pour les p
plus distingués et tout à fait flatteur ; mais il n’eut pas le grand
goût
, ni même cet autre goût qui n’est pas le plus sim
à fait flatteur ; mais il n’eut pas le grand goût, ni même cet autre
goût
qui n’est pas le plus simple ni le plus pur, mais
re. Outre la part du génie et de la tradition dans le réveil du grand
goût
et dans la réparation de la langue, il y eut ce q
ai dans le moment où il trouvait du cœur à Fontenelle. Ces erreurs de
goût
sont la punition de ses premières complaisances p
rtie du mal que font les mauvais livres, et elle l’avertit d’avoir le
goût
honnête, s’il veut qu’on écrive pour lui des livr
place grande dans les modestes régions du savoir, de la raison et du
goût
, moins on a de scrupule à lui refuser du génie. I
ens, et sans qu’il en coûte à la vérité pour accommoder les pièces au
goût
de ceux qui les jouent. Ce fut l’abbé de Lyonne,
tion24. Il lui fit lire les auteurs espagnols. Lesage les lut avec un
goût
formé par Molière. Les précieux et les précieuses
fiante des lettres, que ressentent même les gens qui en ont plutôt le
goût
que le génie, capable d’une certaine fierté d’esp
n’est pas un hors-d’œuvre ; elle . est l’action au moment même où le
goût
du lecteur la voulait sous cette forme. Elle a un
aître, au collège de Clermont, un homme qui savait avec profondeur et
goût
tous les bons maîtres sacrés et profanes, et d’un
e n’en sais pas de plus pratique. La définition que Rollin y donne du
goût
est toute une morale. C’est une de ces vérités do
l’esprit ne peut pas être instruit sans que le cœur soit touché. « Le
goût
, dit-il, est un discernement délicat, vif, net et
abbé Trublet. Oui, ce n’est que cela ; hors de cela, il n’y a que les
goûts
particuliers, aussi divers que les humeurs, il n’
définitions capricieuses que le dix-huitième siècle allait donner du
goût
. Dès 172634, Montesquieu avait écrit que « le goû
e allait donner du goût. Dès 172634, Montesquieu avait écrit que « le
goût
n’est que l’avantage de découvrir avec finesse et
ou la malignité. Voltaire, quelques années plus tard, définissait le
goût
« un discernement prompt comme celui de la langue
les subtilités de Montesquieu ; mais Voltaire ne fait-il pas tort au
goût
en le louant dans la langue du licencié Sedillo s
ique d’analyser tous nos plaisirs, décidait vers le même temps que le
goût
est proprement « le talent de démêler dans les ou
! Vient enfin Marmontel, définisseur par profession, qui voit dans le
goût
« un sentiment vif et prompt des finesses de l’ar
ue les philosophes du dix-huitième siècle, en mettant le vrai hors du
goût
, mettent le goût hors de l’homme, la définition d
s du dix-huitième siècle, en mettant le vrai hors du goût, mettent le
goût
hors de l’homme, la définition de Rollin met tout
mettent le goût hors de l’homme, la définition de Rollin met tout le
goût
dans le discernement du vrai, et le restitue à l’
apprécia de bonne heure l’utilité dont il pouvait être, d’avoir pris
goût
à cette nature parfaitement droite, sincère, qui,
esté au fond l’homme de ses débuts, de ses études premières et de ses
goûts
littéraires variés. On me fait remarquer qu’à cet
u nombreuses, et non publiquement reconnues, où l’on s’assemblait par
goût
et avant tout règlement. On appelait cela l’âge d
eux. Et la lettre de M. Daru se terminait par de jolis vers dans le
goût
de ceux de son correspondant99. Puisque j’ai nomm
d’Andrieux et de ses dociles émules. En reconnaissant des défauts de
goût
et peut-être de caractère chez Alexandre Duval, i
ourd’hui et même de son temps, mais d’un certain mérite et d’assez de
goût
, qui avait fourni à Picard plus d’un trait pour s
pérée. M. de Larnac avait quelque emploi qui ne convenait point à ses
goûts
, et qu’il ne pouvait concilier avec son ambition
s, et de s’astreindre à des occupations qui ne sont point selon leurs
goûts
. C’est l’inconvénient qui dérive de l’insuffisanc
. En dehors de lui et de ses amis, et dans une certaine opposition de
goût
et de doctrines, je trouve un autre groupe, celui
agination en causant, et de la paresse dans le cabinet. Il était d’un
goût
fin, bien autrement impatient et dédaigneux ; il
uait pourtant par des idées moins absolues et plus pratiques, par des
goûts
littéraires moins tranchés, moins exclusifs et d’
laissé de souvenir, le marquis de Saint-Georges, un sage, un homme de
goût
, un philosophe pratique comme il y en avait alors
vois point ce qui vous choque : j’y vois, au contraire, le centre du
goût
, du monde, de la politesse, le cœur, la tête de l
ler le principal de ces obstacles) qui l’empêchent de se livrer à ses
goûts
et d’aller se fixer à Paris pour y étudier, y cul
Je ne vous cacherai point que je n’ai ni la santé, ni le génie, ni le
goût
qu’il faut avoir pour écrire ; que le public n’a
ation ; son esprit déborde son cœur, le fixe et le rassasie ; il a le
goût
de la raison et de la simplicité, tout cela se tr
science et d’honneurs ; moi, je suis faible, inquiet, farouche, sans
goût
pour les biens communs, opiniâtre, singulier, et
vie heureuse et toute privée, sur cette félicité tempérée et dans le
goût
d’Horace, qu’il se promet trop complaisamment. Il
Mais, cette gloire que vous aimiez (pourrait-on vous dire), dont le
goût
était né avec vous, l’a-t-on dépouillée de ses ch
ons dans leur cœur : la musique et la poésie ne flattent pas tous les
goûts
, ni la gloire ; mais cela n’empêche pas qu’elle n
re ; mais cela n’empêche pas qu’elle ne soit réelle… Je crains que le
goût
de la littérature n’arrête trop vos pensées. Et
lée des grands écrivains : « Je songe quelquefois à Voltaire, dont le
goût
est si vif, si brillant, si étendu, et que je voi
ent pas, on ne perçoit pas de la sorte quand on n’a rien à rendre. Ce
goût
, cette sensibilité si éveillée, si soudaine, supp
chez les poètes un vrai génie n’est jamais que rare, de même le vrai
goût
est rarement le lot des critiques ; les uns et le
es fautes, et de louer avec plaisir le mérite d’un ennemi ; doué d’un
goût
exact et large à la fois, de la double connaissan
on, que cette tentative de régularité et cette exacte codification du
goût
: « En France, disait-il, la nation y est accoutu
y a bouquet et bouquet ; ce bouquet en soi est peu de chose, mais au
goût
il est tout. II. Je n’ai pas dessein, on le pense
st fort supérieur à Boileau pour l’étendue des idées, et aussi par le
goût
du pittoresque ; mais on lui a fait quelques-uns
e sédentaire et ne pouvant voyager vers les grands sites, il avait le
goût
de la nature champêtre, telle qu’elle s’offrait r
ux, d’une nuance infinie, et il n’a pas pris garde qu’il érigeait son
goût
et son talent personnel en loi et en théorie géné
e d’eux tous à ravir, et il touche le point vif de chaque talent avec
goût
et impartialité. Pour apprécier le Pope de la cau
emble, une part suffisante et proportionnée dans cette renaissance du
goût
naturel, de l’expression réelle et poétique. Les
hew Arnold. On y trouvera sur la traduction de Pope le dernier mot du
goût
. 22. Je profite, en ce moment, d’une intéressant
déclaré d’abord. Auparavant ses conclusions allaient à n’admettre nul
goût
et nui génie, ni presque ressources d’aucun genre
c’est notre excès de bonté et de docilité qui bannit de chez nous le
goût
et le génie tous les jours davantage ; nous somme
nt noble et d’un feu qui les élèverait, et rétablirait le génie et le
goût
comme dans le beau siècle de Louis XIV, et peut-ê
à cause qu’il idolâtre les arts, étant poète, bel esprit et homme de
goût
; il n’est pas fait pour se ravaler aux choses co
vec de parfaitement beaux tableaux qui l’ornaient, mais avec choix et
goût
. Il a dit de Montaigne : Jamais Montaigne n’est
era naturel, quand on juge si sévèrement Mme de Sévigné, qu’on ait un
goût
marqué pour l’abbé Terrasson. Pour Saint-Évremond
us important qu’on ne le croirait. À côté de Saint-Évremond, dans son
goût
et son estime, il place pourtant une femme, Mme d
u’un autre, écrivant à huis clos ; mais il fallait encore en avoir le
goût
et l’allure. Quand à son style, il l’a défini lui
il se la prédisait sous une forme indirecte dans un portrait intitulé
Goûts
d’un vieux philosophe, et qui est de juin ou juil
de juin ou juillet 1755 : Le vieux Damon m’a dit avoir conservé ses
goûts
sans passions en plus grand nombre et le plus lon
l me faut, bon gré mal gré, abréger un peu sur ce point le détail des
goûts
médiocrement platoniques du vieux Damon)… Avec ce
la prévenance est sur les lèvres. 22. [NdA] Une fois cependant les
goûts
de race et d’antique noblesse semblent lui reveni
çaise était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de
goût
et de gaieté La gaieté française, le bon goût
be dans tous les pays de l’Europe, et l’on attribuait généralement ce
goût
et cette gaieté au caractère national ; mais qu’e
u tout au moins dans les dépositaires de sa puissance ; il fallait du
goût
et de la délicatesse dans le choix des faveurs et
ver ensuite avec un nouveau plaisir ; et la plus grande perfection du
goût
et de la gaieté devait naître de ce désir de plai
echerche dans les idées et les sentiments, qui vint d’Italie gâter le
goût
de toutes les nations de l’Europe, nuisit d’abord
obtenir les places éminentes du pouvoir. Non seulement la grâce et le
goût
servaient en France aux intérêts les plus grands,
els, le siècle de Louis XIV n’a pas existé ; elle se continue avec le
goût
Louis XIII et de la première Régence, et finit à
indévot : par leur liberté de pensée en morale non moins que par leur
goût
en poésie, ils devaient être antipathiques à Desp
en poésie, ils devaient être antipathiques à Despréaux, à Racine. Le
goût
élevé, exclusif, de ceux-ci, se combinait au fond
upe, paraît avoir le mieux compris la position fausse où l’esprit, le
goût
libertins, allaient se trouver sous Louis XIV, pa
la première place parmi les femmes poëtes, et ce n’est que devant un
goût
plus nouveau et dédaigneux que sa renommée est ve
trer dans son grand Dictionnaire sous le nom de Dioclée. Son ton, son
goût
s’était fixé dès lors, et, à la différence de Mme
es compagnies lettrées ; il était d’autant mieux resté sur le premier
goût
de sa jeunesse. Il correspondait à ses loisirs av
, de vraies naïvetés enchantées. Mme Des Houlières en a juste dans ce
goût
, dans cette même coupe déjà ancienne alors, et qu
quand il est désintéressé, nous indique du doigt, dans son Temple du
Goût
, « le doux mais faible Pavillon, faisant sa cour
ir. Et combien n’y a-t-il pas, en effet, de Mme Des Houlières dans le
goût
comme dans les idées de cette spirituelle Launay,
magination et bien moins d’esprit que chez Mme Des Houlières. Mais le
goût
d’un jour, la manière, est-elle pour cela absente
bergeries. C’est ainsi, à la distance d’un siècle, que les défauts de
goût
, en quelque sorte, se transposent. Un rapport ent
chez ma mère, pour laquelle il avoit beaucoup de considération, et au
goût
de qui il avoit assez de confiance pour la consul
qui suppose d’incessantes lectures, un esprit toujours en éveil et le
goût
de la justice. On s’aperçoit aujourd’hui du vide
ances pour que ses « impressions » soient intéressantes, et s’il a ce
goût
naturel qui est la première et la plus nécessaire
i, par négligence coupable, ils se font complices d’un abaissement du
goût
, dont eux-mêmes sont victimes. — Il n’est qu’une
bri des tentations, son caractère l’élève au-dessus de son temps, son
goût
est entretenu par la seule lecture des maîtres. M
t-ce pas déjà de la partialité ? — Le critique est un homme, il a des
goûts
, des passions, un tempérament, des préjugés, voir
ses choix et de trouver, sur les œuvres qu’il n’a ni le temps, ni le
goût
de lire, une opinion bien motivée et digne d’être
ristiques de sa personnalité, etc. Pour l’instant, l’indépendance, le
goût
de l’art sans pédanterie, s’opposent heureusement
3º N’importe lequel, s’il est de bonne foi et s’il ne remplace pas le
goût
par un critérium. Fagus — Ces soirs nous o
aissait aujourd’hui, tout à fait hors de l’actualité. Le magistère du
goût
exercé par Sainte-Beuve était possible et souhait
a critique du livre du jour… Puisque vous voulez bien me demander mes
goûts
personnels, j’ajouterai que, si mes préférences s
critique, écrit M. René Gillouin, ne peut plus être un « magistère du
goût
». Opinion qui, apparemment, rallie tous les suff
st du choc, écrit M. Deffoux, entre le dogmatisme universitaire et le
goût
de l’art indépendant que naît la meilleure critiq
de son étiquette, « s’il est de bonne foi et s’il ne remplace pas le
goût
par un critérium ». MM. Marius-Ary Leblond, qui n
iècle peut le plus justement se désigner à beaucoup d’égards, pour le
goût
, pour le genre universellement régnant alors dans
la musique parfaitement, elle chante avec toute la gaieté et tout le
goût
possible, sait cent chansons, joue la comédie à É
r affaire à un tel homme. On voit que, dans une chose quelconque, son
goût
apathique le porte du côté où il y a le moins d’e
la forêt de Sénart, témoin des premières entrevues. Bernis, fidèle au
goût
du temps, loin de trouver dans cet amour royal ri
on reconnaît qu’il y a du vrai dans cette manière de voir, et que le
goût
même du xviiie siècle s’y retrouve au naturel. M
porte je ne sais quoi des sentiments bourgeois, des affections et des
goûts
de la vie privée jusque dans les scandales brilla
ne sont là que des singularités, dira-t-on ; mais elles attestent le
goût
et la passion des lettres chez cette femme « qui
e de L’Esprit des lois, La Henriade et le Pastor fido, témoignage des
goûts
à la fois sérieux et tendres de la reine de ces l
onts. Tout dans la physionomie, dans l’attitude, exprime la grâce, le
goût
suprême, l’affabilité et l’aménité plutôt que la
e gracieuse femme rajeunit la Cour, en y apportant la vivacité de ses
goûts
bien français, de ses goûts parisiens. Comme maît
a Cour, en y apportant la vivacité de ses goûts bien français, de ses
goûts
parisiens. Comme maîtresse et amie du prince, com
hapitre de l’art et des artistes du xviiie siècle au point de vue du
goût
Pompadour, je ne puis que rappeler une quantité d
a désignation et l’emploi des sommes, présente un tableau complet des
goûts
variés de la marquise et ne fait pas trop de désh
p; chrétiennes ; ces jeux de mots & ces concetti puériles, que le
goût
du siécle avoit arraché au Poëte. Il n’y a en vér
e ; tantôt il supprimoit entiérement tout ce qui n’étoit point de son
goût
, & tantôt il changeoit, ornoit, étendoit ou r
uet. Guarini. L’Aminte du Tasse inspira aux Poëtes italiens le
goût
de la Pastorale. Jean-Baptiste Guarini, gentilhom
l’Abbé Goujet, exacte à rendre les pensées de l’auteur & même son
goût
, son génie, ses expressions autant qu’une traduct
principalement célébre par sa Méxope. On sent dans cette Tragédie le
goût
d’un Écrivain qui s’est formé sur la majestueuse
en 4. volumes in-12. 1770. Cet ouvrage est fait avec beaucoup plus de
goût
que celui de le Sage ; il y a un bien plus grand
vrages, sont autant de voies qui nous ont facilité la connoissance du
goût
& du génie de leur poésie. Leurs versificateu
ue ces suppressions fussent du nombre de ces morceaux que les gens de
goût
pouvoient regretter ; on s’étoit pourtant trompé
udibras a trouvé le secret d’être fort au-dessous de Dom-Quichote. Le
goût
, la naïveté, l’art de narrer, celui de bien entre
ès-beau, mais en général on trouve dans ce Poëme plus d’esprit que de
goût
. Il a été traduit en françois en 1737. in-12., &a
dans le noble. Mais un de ses défauts les plus remarquables, est son
goût
pour les jeux de mots. Il n’y a rien qu’il ne sac
s coquettes & les petits maîtres, en quatre Chants, & dans le
goût
de la Boucle enlevée de Pope. La Gazette littérai
ittéraire, dirigée par deux hommes d’un sçavoir très-varié & d’un
goût
très-délicat, renferme divers morceaux, traduits
ançais et les Italiens. Ce sont des théâtres de luxe ou des écoles de
goût
. Je ne dis rien de l’Opéra-Italien, plante exotiq
st et demeure, à travers toutes les vicissitudes, une grande école de
goût
, de bon langage, un monument vivant où la traditi
mes de génie, suivis eux-mêmes et assistés d’une infinité d’hommes de
goût
. Ces hommes-là, ces grands artisans de la civilis
contribua plus directement à la restauration de l’esprit public et du
goût
. Après 1814, la Comédie-Française eut à peine un
plus ou moins mélangés. Tout cela pourtant est voué par devoir et par
goût
à la parole et à l’éloquence. Où se former en se
n ne contribue davantage à rendre une nation grossière, à détruire le
goût
, à abâtardir l’éloquence et toute sorte d’esprit.
inte de la presse ont été les causes de la perfection de l’esprit, du
goût
, de la tournure chez les Français. Gardez l’une e
et de prêter la main, en un mot, à tout ce qui s’est appelé jusqu’ici
goût
, politesse, culture, civilisation. Quelles que so
ques modernes parmi eux, ajoute-t-il, ont introduit des héros dans le
goût
du Titus & de l’Alexandre de Racine ; mais il
d’Oreste. Ils lui demandent combien de fois il a gémi de sacrifier au
goût
de la nation, de ne pouvoir pas déployer toutes l
cques. La nature leur parut vengée. Ils tâchèrent de communiquer leur
goût
& de maintenir, par des dissertations, la sim
. de Voltaire : « Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies est un
goût
efféminé, l’en proscrire toujours est une mauvais
ies deviendront toutes des romans dialogués : on abandonnera l’ancien
goût
, par la facilité & l’abondance du nouveau. Ai
osât se déclarer pour le renversement des loix, pour l’extinction du
goût
, pour l’avilissement du tragique, pour une usurpa
le, lorsqu’on donna l’Enfant prodigue, pièce excellente & dans le
goût
nouveau, composée de scènes pathétiques, & de
titre seul prévenoit & leur attiroit des spectateurs en foule. Le
goût
du public parut si décidé pour elles, que les cri
nre d’amusement. La parodie dramatique, chez les Grecs, étoit dans le
goût
de celle de nos jours. Les Hégemon, les Rhinton é
reste que des fragmens des leurs & de toutes celles des Grecs. Le
goût
de la parodie & du burlesque a été singulière
icule intitulée : La Passion de notre-seigneur en vers burlesques. Ce
goût
tomba vers l’an 1660 ; mais on l’a relevé depuis,
lques expressions ; ou bien celles de ces poëmes faits exprès dans le
goût
sublime sur un sujet qui ne l’est pas. La Batrach
on la prit pour réelle, & l’on s’enhardit à le traiter selon son
goût
. On parodia ses Fables ; on réfuta son Discours
des situations comiques & applaudies ; qu’on divertit des gens de
goût
, en mettant, dans la bouche des bourgeois & d
s-ci, que je voudrois qu’on réformât les autres. » Quelle idée ! quel
goût
! Il dit, dans un autre endroit : « Je proteste q
helieu a fait bâtir la salle du palais royal ; Mazarin a eu les mêmes
goûts
. Il y avoit toujours aux spectacles de la cour, u
; des brutes a du être le censeur de l’école de la politesse & du
goût
. Il se plaint de n’être plus, de ne présenter que
illa de bonne heure dans ce genre d’exercice, et en garda toujours le
goût
. S’il fallait définir l’académicien modèle dans l
ieux de direction et le sens dont il y fait preuve. Il paye tribut au
goût
du moment, à la mode des Almanachs des Muses et d
pargnait pas à son ancien élève les conseils du sage et de l’homme de
goût
: Voulez-vous que je tous parle franchement, mon
eçons d’histoire à nos pensionnaires : ce qui est plus analogue à mon
goût
, et, je l’ose dire, à mon talent. Cependant mon t
à mesure que j’avance, soit que l’âge me glace le sang, soit que mon
goût
s’épure à force d’approfondir ; une page de tradu
ller : un voleur honnête ne s’adresse qu’aux riches. » On voit que le
goût
du père Lefebvre, comme celui des Oratoriens en g
éral, était quelque peu orné et fleuri ; c’était un compromis avec le
goût
du siècle92. Il y a plaisir pourtant à rencontrer
composant cette Épître, Daru avait voulu faire quelque chose dans le
goût
de celles d’Horace qu’il était en ce moment occup
Notre Lycée républicain n’a qu’un cri après vous. Venez y ranimer le
goût
des beaux vers en nous lisant les vôtres… Nos pro
s Casti, le conte est plus développé, et il y a des hardiesses que le
goût
français eût supportées moins aisément. Daru, en
instruits ou désirant l’être, qui, après la Révolution, revenaient au
goût
des choses littéraires et de la poésie comme dans
ablement variés et bien suivis Il fut fort en estime même des gens du
goût
le plus exquis17 ». On peut ajouter aujourd’hui q
cette société. Il est fort présumable que le Ier volume, qui était du
goût
de tout Paris et du goût de Henri IV lui-même, to
t présumable que le Ier volume, qui était du goût de tout Paris et du
goût
de Henri IV lui-même, tout éloigné qu’était ce pr
duire à l’impuissance de nuire. Du fait seul que telle chose était du
goût
de l’adversaire qui a succombé, elle doit être ré
maîtres nouveaux dont les productions étouffent ce qui peut rester de
goût
et de sens dans la nation. C’est là ce que nous a
radoxe qui me paraît blesser tout ensemble la vérité, la morale et le
goût
. C’est que où la vertu règne, la bienséance est i
à tous les cœurs bien nés. La bienséance du langage serait une loi du
goût
, quand elle ne serait pas une règle de morale, et
où la corruption des mœurs est portée au dernier excès. La pureté du
goût
est une qualité de l’esprit ; c’est un tact qui p
du bon goût et des bonnes mœurs est plus ordinaire que l’existence du
goût
sans mœurs, ou des mœurs sans goût. Nous reviendr
plus ordinaire que l’existence du goût sans mœurs, ou des mœurs sans
goût
. Nous reviendrons sur ce sujet dans la quatrième
lle est bien plus en mesure de les imposer comme des lois. Elle a des
goûts
plutôt que des besoins ; elle porte rarement dans
d’un public plus large et plus simple, de quoi se défendre contre les
goûts
hautains d’une coterie d’élite, s’il ne peut s’ar
, se verra assujetti au petit nombre, et celui qui devrait diriger le
goût
des peuples deviendra l’esclave de la mode. Telle
ène. La littérature ne prospère que lorsque, intimement unie avec les
goûts
, les habitudes, toute la vie d’un peuple, elle es
’Élisabeth et celui de son successeur suffirent à peine à dépenser ce
goût
d’aisance et de repos qu’avaient amassé de longue
es réformés, Élisabeth avait, en commun avec le clergé catholique, le
goût
de la pompe et de l’autorité. Aussi tels furent s
ieuse, les querelles littéraires et les controverses théologiques, le
goût
des fêtes et le fanatisme des austérités, la phil
ce qu’on sait des amusements de sa jeunesse n’a rien qui rappelle les
goûts
et les plaisirs d’une vie littéraire. Nous vivons
e a été familière à ses premiers regards ; elle a pu être son premier
goût
, sa première passion quand le mouvement des passi
rtance qui appelle les chefs-d’œuvres. Nulle part sur le continent le
goût
de la poésie n’a été aussi constant et aussi popu
t des scènes dialoguées. Cependant les ménestrels formèrent plutôt le
goût
national, porté ensuite au théâtre, que le théâtr
bandonna l’usage. Le clergé anglais était plus intimement associé aux
goûts
, aux habitudes, aux divertissements du peuple. L’
tées de Londres. Loin de combattre ou même de chercher à dénaturer le
goût
du peuple pour les représentations théâtrales, le
entiments, aux habitudes, au tour d’imagination de ce peuple formé au
goût
de la poésie par ses propres fêtes et par les cha
a sévérité religieuse et d’ambition pour la pédanterie littéraire. Le
goût
national se vit attaqué presque en même temps par
btenir un succès décisif, c’était trop d’avoir à dompter à la fois le
goût
national et celui de la cour. La cour d’Élisabeth
de dame de savoir lire le grec et distiller des eaux spiritueuses. Le
goût
connu de la reine y avait joint les galanteries d
s qui pussent donner de l’autorité à ses habitudes et du crédit à ses
goûts
, se groupa, se forma, pour ainsi dire, autour de
s’enracinent que lorsqu’elles ont su s’accorder et se fondre avec le
goût
national. La cour elle-même affectait bien quelqu
s. Le théâtre demeurait donc soumis, à peu près sans contestation, au
goût
général ; la science n’y tentait que de timides i
nt sa préférence. Lord Buckhurst lui-même n’exerça d’influence sur le
goût
dominant qu’en lui demeurant fidèle. Son Miroir d
sité d’une augmentation considérable dans le nombre des mariniers. Un
goût
si universel et si vif ne se repaîtra pas longtem
prétendre à ébranler leur imagination par le secours de la poésie. Le
goût
des Anglais pour ces représentations muettes (pag
l’ensemble de l’ordre social, à l’état des esprits, aux instincts du
goût
public qui se fût choqué de les voir violées, qui
sur la scène ce qui remplissait le spectacle habituel de la vie ? Le
goût
ne se montrait pas plus difficile que les mœurs.
la tragédie et la comédie ne s’y séparèrent point. La prédominance du
goût
populaire y poussa quelquefois la représentation
les mélanges et les contrastes qui s’y rencontraient, et sans que le
goût
public fût tenté de s’en plaindre. Le comique, ce
sement sans conséquence. La contexture des pièces espagnoles, dont le
goût
commençait à s’introduire en Angleterre, fourniss
Marchand de Venise, ont échappé, en partie du moins, à l’influence du
goût
romanesque. On s’étonnera peut-être de voir ce mé
n de la faveur populaire ; Shakespeare ne se dégagea que lentement du
goût
de son siècle ; toujours plus grand, toujours plu
me s’il eût senti en lui-même une supériorité qui, pour se confier au
goût
de la multitude, avait besoin d’une caution vulga
ui n’est due au contraire qu’à l’absence du travail. Accoutumé par le
goût
de son siècle à réunir souvent les idées et les e
a qualité de spectateurs de Black-Friars regardée comme le signe d’un
goût
plus élégant et plus dédaigneux. Mais de telles d
quel point l’euphuisme, l’exagération du langage poétique et le faux
goût
du temps ont pu donner à lord Southampton les tra
ires, et ce caractère général du xviiie siècle asservi à ses propres
goûts
, et inhabile à comprendre ce qui n’entrait pas da
ets. Les besoins de la curiosité l’emportent trop souvent sur ceux du
goût
, et le plaisir d’aller encore admirer Shakespeare
mps de Shakespeare, il n’osait prétendre à partager. Les triomphes du
goût
classique se bornèrent pour lui aux éloges unanim
poëtes de l’école de Shakespeare s’appliquaient aussi à satisfaire le
goût
du public pour le genre de plaisir auquel il l’av
ins heureux, mais soutenus avec une grande activité, entretenaient ce
goût
pour le théâtre qui survit aux époques de ses che
amusement de ce genre. La Restauration amena ensuite en Angleterre un
goût
étranger, que ne partageait pas toute la nation,
1765, Johnson déjà plus hardi, encouragé par l’aurore d’un retour au
goût
national, défend vigoureusement les libertés roma
vrages dramatiques, devint dans les siens un simple accessoire que le
goût
de son temps ne lui permettait pas de retrancher,
s ne lui permettait pas de retrancher, dont peut-être même son propre
goût
ne lui demandait pas le sacrifice, mais qu’il réd
ssamment à l’effet général, deviendraient impossibles ! Accommodez au
goût
de plaisanterie de notre temps la scène du portie
s, même d’un talent supérieur, ont essayé de faire des pièces dans le
goût
de Shakespeare, sans s’apercevoir qu’il leur manq
hardis essais du génie. Ce n’est pas seulement à des spectateurs d’un
goût
plus difficile, d’une imagination plus distraite
même temps que l’imagination sera occupée. Il faut que les progrès du
goût
, des lumières de la société et de l’homme, serven
rté une curiosité d’examen, un intérêt et une finesse d’attention, un
goût
délié, une clarté et une élégance d’exposition qu
’y mît pas d’obstacle, il naissait presque de toute nécessité avec le
goût
des livres et déjà lettré. Le père de M. Magnin é
à s’en servir très suffisamment comme homme d’esprit, comme homme de
goût
et de lettres, non à en user familièrement dans l
isant : « Explique-moi cela ? » Mais alors, durant l’explication, son
goût
s’exerçait et jouissait à son aise ; son esprit j
ucoup de peine ; mais, aidé et averti, il s’en rendait compte, et son
goût
surtout (car il faut en revenir là), son intellig
, d’applications et d’aptitudes, précieux et rare. Voyons un peu : Le
goût
et la connaissance du Théâtre-Français d’abord ;
t rejugé à sa guise, et M. Vitet l’a fait mieux que personne, avec le
goût
et la supériorité qu’on lui connaît. Eh bien, il
duelles et en décrivait les manières successives avec une science, un
goût
, une précision qui supposaient vraiment une longu
te voie ; je ne lui trouve de vocation un peu déterminée que dans son
goût
pour le théâtre, pour les origines et les applica
ttire et l’amuse ; son dilettantisme commence. S’il n’avait pas eu ce
goût
d’instinct pour le théâtre et ses jeux les plus d
reteur curieux et de l’archéologue au jugement littéraire direct. Son
goût
, mis en demeure de se prononcer, n’a pas de ces p
il a introduit dans ces matières d’apparence ingrate le sentiment du
goût
et une critique déliée, avisée, exacte et légère.
e de marcher avec le secours et l’appui des antres. Par nature et par
goût
, je n’aurais jamais été de ceux qui ont défriché
s remarques n’en sont pas moins fines et justes en tout ce qui est du
goût
. Il nous fait apprécier comme la perle du genre d
t plus dentelé qu’arrondi)74 ; il ne le détruit pas. Goethe, sans son
goût
pour la Grèce qui corrige et fixe son indifférenc
quoi s’y renouveler aussi, de quoi y modifier sa manière de servir le
goût
et de défendre la tradition. Je prendrai pour exe
bien de diminuer l’importance et l’utilité incontestable. On a eu le
goût
des sources ; on a voulu connaître toutes choses
s que donnait la seule lecture de leurs œuvres publiques. Les gens de
goût
d’autrefois, dans leur appréciation littéraire de
la maîtrise au talent, à la méditation, au jugement, à la raison, au
goût
. J’estime fort, par exemple, ces thèses que l’on
u tel personnage d’après des documents inédits, je me défie un peu du
goût
et de la parfaite justesse des conclusionsad ; je
d’enquête toujours ouverts, conservons, s’il se peut, la légèreté du
goût
, son impression délicate et prompte ; en présence
édemment, y reprend du moins de la vie et de la fraîcheur. L’homme de
goût
, quand même il n’est pas destiné à enseigner, et
rations légitimes, une certaine latitude à laisser à la diversité des
goûts
, des esprits et des âges. Je m’oublie, messieurs
gtemps autorisés à cette manière de discourir librement des choses du
goût
. Croyez bien que si j’ai fait passer, pour cette
le talent, le professeur de maintenir la tradition et de conserver le
goût
. 70. [NdA] M. Nisard. 71. [NdA] Et pourquoi pas
este bien des chose à souhaiter… ad. [1re éd.] je me méfie un peu du
goût
et de la parfaite justesse des conclusions
fut un des lieux où la préciosité s’épura en politesse. Tournant son
goût
de fine subtilité vers les solides réalités du cœ
portraits. Non par une nécessité seulement de son sujet, mais par un
goût
qui fut celui de toute sa génération, Retz se com
fait vraiment pendant aux grandes scènes politiques de Corneille. Le
goût
des portraits, Retz l’a pris aussi à son monde ;
rutal, esprit fin, souple et sec, sans fantaisie et sans flamme, d’un
goût
sûr plutôt que large, d’un style net et propre en
ature avec un complet abandon, libertin de mœurs et de croyance, d’un
goût
original, à la fois Louis XIII et Régence sans ri
audira Perrault. Ce public est à distance des chefs-d’œuvre ; il a un
goût
capable de les comprendre, de les aimer, distinct
un goût capable de les comprendre, de les aimer, distinct pourtant du
goût
qui les crée, et surtout inférieur. La théorie li
s livres : elle est passionnée de comprendre et de penser. Elle a des
goûts
de précieuse, d’exquise mais authentique précieus
tellectuelle. Au fond, elle saisit mieux les idées que la poésie. Ses
goûts
vérifient en somme ce que je disais à propos de B
vieillesse. Là seulement, et quand elle s’occupe d’elles, s’efface ce
goût
de tristesse amère, de lassitude accablée, d’ennu
st pas là encore la passion sans épithète et sans restriction. Par le
goût
, ce roman exquis, malgré sa date, est antérieur a
u temps emploieront à la description des mœurs et à la satire du faux
goût
. 5. Les érudits bénédictins La plus grande
e siècle contribuèrent à établir les communications, à généraliser le
goût
dans ses applications diverses : Diderot, par sa
de costumes espagnols, de travestissements. Il eut de bonne heure le
goût
, le sentiment du costume et du travestissement ;
venteur de modes et de costumes ; je le devrais pourtant, car il a le
goût
, le génie, l’invention en ce genre. « Personne, m
il apporta un luxe d’élégance et de comme il faut, qui était dans ses
goûts
, mais qui dépassait ceux du public. Il y mettait
rès le bassin d’Auteuil. Voilà une image du premier Gavarni, dont le
goût
naturel eût été du côté de l’élégance et peut-êtr
é de l’élégance et peut-être du sentiment. Il est bon qu’il ait eu ce
goût
en lui, et en même temps que ce goût ait été comb
ment. Il est bon qu’il ait eu ce goût en lui, et en même temps que ce
goût
ait été combattu par celui du public et des entre
l’artiste, — je dis un peu et pas trop. II. Il dut donc sacrifier au
goût
du public lorsqu’il travailla pour le Charivari,
ui est sur le tapis. Chacun en juge à sa guise et en décide selon ses
goûts
: — « La beauté, c’est, ma mie, a dit l’écolier,
il est expert et passé maître, Balzac pourtant s’emporte et manque de
goût
à tout moment ; il s’enivre du vin qu’il verse et
et rigoureuse vicissitude des choses. Ce qui est vrai, c’est que son
goût
primitif l’eût peut-être tourné davantage vers le
e ne plus s’en tenir exclusivement à ce qu’on appelait la critique du
goût
, de creuser plus avant qu’on n’avait fait encore
itaire devenu professeur libre, il s’est trouvé avoir un talent et un
goût
tout particuliers pour ce genre d’enseignement ra
nomade, il faut quelque condescendance parfois, quelque concession au
goût
du jour et à Celui des lieux où l’on passe ; mais
deux : ni anges ni démons. Mais M. Deschanel, en célébrant, selon le
goût
du siècle, qui en cela va un peu loin, l’amour et
le secret du génie, et en voulant suppléer au sens indéfinissable du
goût
. Je suis à table, je goûte d’un mets, je goûte un
t soi-même de le servir et de le présenter aux autres. En. un mot, le
goût
seul ne suffit plus désormais, et il est bon qu’i
pas et ne déprécie rien, mais on a bien fait de ne pas se tenir à ce
goût
-là si vite contenté, si promptement dégoûté. Je m
el de les suivre, Nous avons vu, dans la personne de M. Villemain, le
goût
même à l’œuvre sur Cromwell, sur Milton. A-t-il t
sur Milton. A-t-il tout dit, a-t-il pénétré jusqu’aux entrailles ? Le
goût
seul ne dispense pas des méthodes armées et préci
e ce qu’il en faut pour s’y délecter et s’y complaire ! Épicurisme du
goût
, à jamais perdu, je le crains, interdit désormais
schanel, quand il va de ville en ville et de pays en pays propager le
goût
des conférences, n’est l’envoyé de personne et ne
sse se passa un peu au hasard dans diverses garnisons du Piémont. Les
goûts
littéraires dominaient-ils en lui et remplissaien
souriante et sensible de Charles Lamb. On surprend les lectures, les
goûts
du jeune officier, son âme candide, naturelle, mo
le, on en conviendra, est maniérée ; il y a très-peu de ces fautes de
goût
chez M. Xavier de Maistre ; son frère, dans sa ma
ngers écrivant en français et non venus à Paris, c’est précisément le
goût
simple. Par là il ressemble à Mme de Charrière :
Et qu’on ne s’étonne pas si j’allie ainsi l’idée de la simplicité du
goût
avec celle du centre le plus raffiné. C’est un fa
par où l’on devrait commencer. » Ainsi Hamilton est aisé et simple de
goût
, comme l’est Voltaire. Le comte Xavier s’en est p
plus savoureuse sous cet accent, comme le pain des montagnes sous son
goût
de sel ou de noix. Lorsque la Savoie fut réunie à
sté sur ce singulier petit essai, s’il n’y avait une leçon directe de
goût
à en tirer, si l’on n’y trouvait surtout les trac
on que les cieux. Peut-être un jour dans la campagne, Conduit par tes
goûts
inconstants, Tu rencontreras deux enfants Qu’une
ges, un mouvement remarquable qui peut encore, ce semble, rassurer le
goût
. On l’a peu affiché, on l’a peu vanté dans les jo
ncorrection sont presque aussi rares chez M. de Maistre que celles du
goût
. J’en note, pour acquit de conscience, quelques p
ait sans fin de ses jugements, de ses impressions : ce n’était pas un
goût
simplement délicat et pur que le sien, un goût co
ns : ce n’était pas un goût simplement délicat et pur que le sien, un
goût
correctif et négatif de Quintilius et de Patru ;
lument au jury des seuls confrères, ou soi-disant tels, en matière de
goût
. L’alliance offensive et défensive de tous les ge
ans un monde qu’ils charmaient, comme le plus original de ces gens de
goût
finissants, et parmi ces conseillers et ces juges
ardi d’élan et plus excentrique de rayons, que cet excellent homme de
goût
. La vie de M. Joubert compte moins par les faits
temps que dans d’autres. » Il devint un admirable juge du style et du
goût
français, mais avec des hauteurs du côté de l’ant
ployés par le vrai poëte, pour les yeux un certain phosphore, pour le
goût
un certain nectar, pour l’attention une ambroisie
igaments l’ont uni aux plus mauvais muscles du monde. Cela me rend le
goût
très-difficile et la fatigue insupportable. Cela
r modération décente ! « On parle de leur imagination : c’est de leur
goût
qu’il faut parler ; lui seul réglait toutes leurs
le. « Leurs philosophes même n’étaient que de beaux écrivains dont le
goût
était plus austère. » Paul-Louis Courier les juge
ts et le juge, car lui-même est un homme de par-delà, plus antique de
goût
: « La facilité est opposée au sublime. Voyez Cic
ement, c’était encore homme de lettres, dilettante, virtuose, avec le
goût
vif des arts, avec la passion et le culte surtout
el est le rôle du grand Frédéric dans l’histoire ; mais, au fond, ses
goûts
secrets ou même très peu secrets, ses réelles dél
es manies, ne fit invasion dans un de ses devoirs. Au point de vue du
goût
, il y aurait bien des choses à remarquer. La natu
usqu’à la fin il rimera. Il composait également de la musique dans le
goût
italien, des solos par centaines, et il jouait, d
, et on en a tiré des conséquences sur la nature et la qualité de ses
goûts
. De ce qu’il appelle dans ses lettres d’Alembert
s subtilités de commentateurs. Il suffit, pour être informé des vrais
goûts
intellectuels de Frédéric, de l’entendre lui-même
a première moitié. Toute illusion a cessé, et il ne reste plus que ce
goût
vif de l’esprit qui se manifeste encore. D’ailleu
ature. Jamais aucun auteur avant vous n’a eu le tact aussi fin, ni le
goût
aussi sûr, aussi délicat que vous l’avez. Vous êt
si vive, mais elle eut durée et solidité. Ce n’était pas seulement un
goût
naturel qui portait Frédéric vers d’Alembert : «
s de Frédéric qui se ferait à l’usage des bons esprits et des gens de
goût
, pour ne pas tomber dans le fatras dont le voisin
uelles gens on la fait dîner : « J’étais née, dit-elle, pour avoir du
goût
» ; et elle entre à l’instant dans ce cercle d’él
e cela ici, et comme je l’ai déjà dit, si je n’avais pas eu un peu de
goût
naturel, un peu de sentiment, j’aurais pu m’y mép
sasié du plaisir de m’aimer, pour en avoir trop pris d’abord. Mais le
goût
lui en reviendra : c’est pour se reposer qu’il s’
moi, je suis trop vieux », donnant à entendre qu’en vieillissant, le
goût
, comme le palais, devient plus difficile. Cependa
lecteur est homme aussi : mais c’est alors un homme en repos qui a du
goût
, qui est délicat, qui s’attend qu’on fera rire so
jamais dépassé les bornes. Voltaire, qui le raille volontiers sur le
goût
, aurait pu prendre exemple de lui pour la morale.
e la marquise entend se choquer, notez-le bien : « Mais quand on a le
goût
faux, lui dit-elle, c’est une triste qualité que
creusée assez avant ; on y voit du moins le faible de l’auteur et son
goût
pour ce genre de serviteurs officieux, voisins de
et de se survivre. D’autres embarras s’y mêlèrent. Marivaux avait les
goûts
recherchés que l’on conçoit de la part d’une orga
ue rien ne commandait dans la libre et capricieuse application de ses
goûts
! Sa destinée est à faire envie à ceux (et ils so
des : « Tu produiras toujours, tu produiras à heure fixe, et, que tes
goûts
t’appellent ici ou là, tu iras où est la borne, e
ellement à la Vénus Arsinoé. C’est à ces questions qu’il songeait par
goût
et se délectait depuis des années, dans l’interva
e leur production. Fauriel, si on l’eût abandonné à lui-même et à ses
goûts
, eût été trop tenté de faire comme Guillaume Favr
un effet instantané, et c’est la chose pour laquelle j’ai le moins de
goût
. Les journaux de Paris vous auront quelquefois ra
tournent que contre lui, tant elles décèlent une absence complète de
goût
et de sentiment français ! Qui a fait de ces vers
dans la galerie de La Grange et chez un hôte qui lui eût rappelé les
goûts
et les entretiens mitigés de son ami le président
la campagne en été, celui d’une grande ville en hiver, ayant quelque
goût
pour la littérature et les beaux-arts, usant de t
ient pas. Toutes les fois qu’on voudra citer les hommes qui ont eu le
goût
passionné de la lecture, de l’étude, de la critiq
, sur des images riantes. L’éditeur, M. Hetzel, y a mis le soin et le
goût
qu’il apporte à ces sortes de publications ; il s
it être cependant rejetée très-bas dans les âges de décadence, car un
goût
fin y a présidé. La composition est divisée en qu
voulait se donner le spectacle de l’incertitude et de la fragilité du
goût
, même chez les plus savants hommes, et même en ce
ait traduit le livre dans sa jeunesse, de celui même qui, en homme de
goût
, relisait son Théocrite une fois chaque année, au
t l’épisode de la courtisane Lvcénion, si choquant sous le rapport du
goût
, fait disparaître la moitié du charme. Un merveil
ent lu et admiré, dit Gœthe, où l’on trouve l’intelligence, l’art, le
goût
portés au plus haut degré, et qui fait un peu des
t le docte évêque d’Avranches ! C’est en effet toute une éducation du
goût
, dans ces matières de l’art antique, qu’il avait
trésor trouvé près d’un dauphin pourri sur le rivage de la mer. Et un
goût
, une perfection, une délicatesse de sentiment com
ns son genre : Bernardin de Saint-Pierre, ce Grec d’imagination et de
goût
, s’est inspiré de l’une pour faire l’autre, et la
laisir que je ne puis analyser, et qui se décuple à cette analyse. Le
goût
, bien ou mal satisfait, de lire, conduit presque
, l’amusement coïncide avec l’estime. C’est en ce sens qu’un homme de
goût
déclarait qu’aux soirs de gaîté, quand l’envie le
qu’il jugerait médiocre ferait bien de renoncer à toute critique son
goût
est mauvais, ou son jugement faux, et sa critique
concède moins unanimement la nécessité de cette autre inclination le
goût
du jugement. Une querelle s’éleva, voici quelques
te besogne d’appréciateur, d’expert, de « gourmet », il doit avoir le
goût
du jugement. Tant vaudra son jugement, tant vaudr
page de lecture. Je porte à un degré extrême, et presque ridicule, ce
goût
du jugement exact. Non seulement je ne saurais li
u sujet de livres. Je sais que cette causerie contente des esprits de
goûts
analogues, mais moins enclins, moins entrainés à
lyriques, voire que les conteurs scatologiques, est permis. Tous les
goûts
, même antinaturels, sont dans la nature. Seulemen
▲