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1 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
Essai sur la société des gens de lettres et des grands, sur la réputation, sur
faiblir, je doute qu’il ait le bonheur de plaire à tout le monde. Les gens de lettres du moins me sauront gré de mon courage
applaudiront, et vous m’en aimerez mieux. Essai sur la société des gens de lettres et des grands, sur la réputation, sur
Aussi rien n’a-t-il égalé leur reconnaissance pour ce monarque ; les gens de lettres comme le peuple, tiennent compte aux p
intrigues. Enfin Louis XIV parut, et l’estime qu’il témoigna pour les gens de lettres donna bientôt le ton à une nation acco
souvent plus intéressées que sincères. Arrachés à leur solitude, les gens de lettres se voient emportés dans un tourbillon
mes voient à peu près les mêmes choses, je ne doute pas que plusieurs gens de lettres n’aient fait les mêmes observations qu
urprenant que la société des grands ait une espèce d’attrait pour les gens de lettres. L’utilité réelle ou apparente qu’ils
il ne soupçonne ce qui pourra le choquer. Le premier avantage que les gens de lettres trouvent à se répandre dans le monde,
a d’esprit, plus on est mécontent de ce qu’on en a ; j’en appelle aux gens d’esprit de tous les temps et de toutes les natio
n’ont pas été les plus mal partagés. Je ne crains point que ceux des gens de lettres qui ont pris la peine de descendre que
l’estime et l’accueil des grands sont si recherchés de la plupart des gens de lettres. On suppose que l’éducation qu’ils ont
e de ses approbateurs. Telle est l’utilité vraie ou prétendue que les gens de lettres croient retirer pour leur réputation d
t enfin à la multitude ce qu’elle doit croire. C’est surtout dans les gens de lettres, c’est même uniquement parmi eux que c
n porter un jugement sain, ce n’est qu’autant qu’ils seront eux-mêmes gens de lettres dans toute la rigueur Rarement un simp
le-même ? Pour répond re à cette objection, je remarque que parmi les gens de lettres qui courent une même carrière, comme i
entes classes ; ces classes sont d’elles-mêmes assez marquées, et les gens de lettres par une espèce de convention tacite le
s sociétés et de tribunaux où les grands génies sont déchirés par des gens qui ne sont pas dignes de les lire. Si la philoso
e n’avait eu la faiblesse d’en faire mention dans un de ses vers. Les gens de lettres d’un certain ordre s’avilissent en rép
avec leurs ouvrages et leurs personnes, est quelquefois pour bien des gens un phénomène extraordinaire, qu’ils ne tentent pa
re aussi de ce que cela n’est pas vrai. Je ne prêcherai point ici aux gens de lettres tous ces lieux communs sur le mépris d
ar des manœuvres inutiles et basses. Écrivez, peut-on dire à tous les gens de lettres, comme si vous aimiez la gloire ; cond
être lus, sont aussi plus mal jugés. Elles sont moins nécessaires aux gens de lettres qui s’occupent des sciences exactes, e
et de tant d’autres ; mais on ne remontait pas jusque-là ; combien de gens pour qui ces grands hommes n’ont jamais existé !
comme une classe particulière qui mérite d’être observée, et dont les gens de lettres cherchent aussi à tirer parti pour cet
usages, ni les intérêts, ni les ridicules, ni la frivolité. C’est aux gens de lettres, il faut l’avouer, que la nation angla
tte précieuse liberté de penser dont la raison profite, dont quelques gens d’esprit abusent, et dont les sots murmurent. Aus
oductions. Prenons garde qu’elle ne surpasse bientôt ses maîtres. Nos gens de lettres qui ont tant contribué à la manie et a
principes d’après lesquels on peut apprécier cette réputation que les gens de lettres croient acquérir dans la société des g
ivent s’en prendre ; qu’ils cessent de prodiguer leurs hommages à des gens qui croient les honorer d’un regard, et qui sembl
Ulysse assez habile pour l’en tirer ; mais où sont les Ulysses ? Les gens de lettres qui font leur cour aux grands, forment
n valait pas la peine, nous a laissé un écrit assez énergique sur les gens de lettres qui se dévouent au service des grands.
rône élevé, environné de précipices, et autour d’elle une infinité de gens qui s’empressent d’y monter, tant ils sont ébloui
n autre plus réel que les titres doivent aux talents. Mais combien de gens de lettres pour qui la société des grands est un
eigneurs les plus affables, il en est peu qui se dépouillent avec les gens de lettres de leur grandeur vraie ou prétendue ju
commencé par dispenser. Aussi le commerce intime des grands avec les gens de lettres ne finit que trop souvent par quelque
r les talents, et du plaisir réel qu’ils trouvent dans la société des gens de lettres. En effet, cette société est réellemen
utre, et il faut convenir (malgré les reproches fondés qu’on fait aux gens de lettres) que non seulement ils sont supérieurs
à ces deux noms ceux de Molière et du grand Corneille. Mais enfin les gens de lettres se distinguèrent en cette occasion, et
Denys-le-Tyran, disait, qu’on me ramène aux carrières  ; combien de gens de lettres arrachés à leur obscurité, et tombés t
courage de le souffrir. Parmi les grands qui paraissent faire cas des gens de lettres, ceux qui ont quelques prétentions au
rale dont se glorifie notre siècle philosophe, il est encore bien des gens , et bien plus qu’on ne croit, pour qui la qualité
on peu relevée qu’on se forme communément dans le monde de l’état des gens de lettres, il suffira de faire attention à l’esp
moyen de le séparer de la personne. C’est ce qui fait que le rôle des gens de lettres est, après celui des gens d’église, le
’est ce qui fait que le rôle des gens de lettres est, après celui des gens d’église, le plus difficile à jouer dans le monde
le ; l’autre entre l’orgueil et la bassesse. Faudra-t-il donc que les gens de lettres renoncent tout-a-fait à la société des
ulières obligent encore de la modifier et de la restreindre. Ceux des gens de lettres à qui le commerce du monde ne peut êtr
commerce du monde est donc absolument nécessaire à cette portion des gens de lettres. Mais il serait à souhaiter du moins q
se préserver de cette contagion ; mais il est très singulier que les gens de lettres, faits pour étudier, pour connaître, e
uste. Un des principaux inconvénients de la société des grands et des gens de lettres, et pourtant un des principaux moyens
surpris de voir son nom si souvent profané, et le ton rampant que les gens de lettres prennent avec ceux qui le portent ? Ho
le bien sensible de ce que nous disions plus haut, que l’autorité des gens de lettres l’emporte à la longue : c’est à leur s
lle satisfaction le public se plaît à casser les arrêts des prétendus gens de goût ; c’est presque une chute sûre pour un ou
i jusqu’à présent parlé que des amateurs qui se bornent à appuyer les gens de lettres de leur puissant crédit et de leur fai
ôté-là, et que les ennemis chassent bientôt les protecteurs. Mais les gens de lettres s’imaginent peut-être qu’ils trouveron
des avis utiles, l’était assez en même temps pour trouver bon que des gens plus éclairés que lui s’en tinssent à leurs propr
Dans les pays où la presse n’est pas libre, a licence d’insulter les gens de lettres par des satires n’est qu’une preuve du
ceux qui écrivent ; ces hommes orgueilleux et vils, qui regardent les gens de lettres comme des espèces d’animaux destinés à
u progrès des sciences et des arts par leurs bienfaits. Je plains les gens de lettres à qui leur fortune rend nécessaire une
t : du pain et des spectacles  ; qu’il serait à désirer que tous les gens de lettres eussent le courage de dire : du pain e
dernière, on est bien loin des deux autres) voilà trois mots que les gens de lettres devraient toujours avoir devant les ye
. Quand je dis que la pauvreté doit être un des mots de la devise des gens de lettres, je ne prétends pas qu’ils soient obli
après ce même principe de la dépendance prétendue ou doivent être les gens de lettres, qu’on a vu s’établir dans quelques cé
is il faut savoir être dupe quelquefois, et il se trouve toujours des gens assez bien nés pour l’être. Le cardinal de Richel
seraient ni l’un ni l’autre. Il n’imaginait pas qu’un jour certaines gens dussent être choqués de se voir dans l’Académie F
les grands talents, de remplir à la longue ces sociétés illustres de gens médiocres à qui le titre d’académicien est nécess
nt que cette conduite introduirait (du moins pour un temps) parmi les gens de lettres, serait à mon avis un plus grand mal q
sensé qui fit brûler la bibliothèque de Constantinople, parce que les gens de lettres de son Empire avaient de la dévotion a
est une véritable guerre qu’on fait aux talents. Heureux au moins les gens de lettres, s’ils reconnaissent enfin que le moye
dre. Quelques grands seigneurs l’ont honoré de leurs éloges, quelques gens de lettres l’ont déchiré. Les premiers n’y ont vu
tte mer orageuse, que je n’ai fait qu’entrevoir, puisse-t-il dire aux gens de lettres avec autant de fruit que de vérité !
et oublier que j’écris à un philosophe. L’accueil que vous faites aux gens de lettres ne leur laisse point apercevoir la sup
ait en 1752 à un homme dont la mémoire doit être précieuse à tous les gens de lettres qui l’ont connu, à feu M. le marquis d
ez les talents, et qui seule peut rendre la société des grands et des gens de lettres également digne des uns et des autres.
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 26, que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier » pp. 375-381
que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier L’experience confirme le raisonnement
confirme le raisonnement que je viens de faire. Il faut bien que les gens du métier se trompent souvent, puisque leurs juge
s avons retenuës seront chantées par la posterité. Les fautes que les gens du métier s’obstinent à faire remarquer dans les
dent bien leur succès, mais elles ne l’empêchent point. On répond aux gens du métier qu’un poëme ou un tableau peuvent avec
mauvaise grace, trouvent la porte du coeur fermée. Les décisions des gens du métier, bien que sujettes à toutes les illusio
ouvrage par ceux qui le connoissent, ils peuvent empêcher beaucoup de gens de le connoître en les détournant de l’aller voir
emps. En second lieu, le public prévenu en faveur du discernement des gens du métier, pense durant un temps qu’ils aïent mei
Racine parvenir si promptement à une grande réputation. Quoique les gens du métier n’en puissent pas imposer aux autres ho
rage vienne à être connu generalement, le prejugé que la décision des gens du métier a jetté dans le monde, balance le senti
un tableau sur la foi d’autrui, aiment mieux en passer par l’avis des gens du métier, elles aiment mieux le repeter, que de
métier, elles aiment mieux le repeter, que de redire le sentiment de gens qui n’ont pas mis l’enseigne de la profession à l
ssent ébloüir par une raison qui peut beaucoup sur eux. C’est que les gens du métier doivent avoir plus d’expérience que les
éculatifs. La vanité contribuë encore à nous faire épouser l’avis des gens du métier, préferablement à l’avis des hommes de
u moins durant un temps leur propre sentiment pour adopter l’avis des gens du métier. Elles rougiroient d’oser être d’un avi
3 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »
productions assez tristes et assez maussades, — comme, du reste, les gens malades, malsains ou mal faits le sont presque to
athénées ou les cours publics les bons vivants ne remplacent pas les gens graves, s’appellera « les Dîners littéraires du x
tout d’abord sourire ou rire, sans malice, comme ont fait beaucoup de gens bienveillants et doux, lesquels n’ont pas manqué
ants et doux, lesquels n’ont pas manqué de dire : « Eh ! pourquoi des gens de talent et d’esprit, fatigués d’écrire, appesan
s un peu ?… » Et nous-même nous nous serions surpris à dire comme les gens bienveillants et doux, si l’exorbitante prétentio
urs le résultat d’une compression. Le Romantisme, qui n’eut jamais de gens d’esprit à son service (il n’eut que des gens de
me, qui n’eut jamais de gens d’esprit à son service (il n’eut que des gens de talent), le Réalisme, qui n’a ni les uns ni le
miracle auquel ne croient pas les Écossais, ni lui non plus, tous les gens d’esprit de France et de Navarre qui l’entendent,
lait le ranimer par des expériences culinaires, faites sur le vif des gens de lettres de tous les étages. Il s’est dit qu’au
lu quelque part qu’autrefois on avait soupé ou dîné à Auteuil, entre gens de lettres et de génie, et qu’au dessert chacun d
el fragment d’œuvre a jailli de cette serre chaude d’un dessert entre gens de bonne humeur et qui se conviennent ? L’expérie
4 (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »
856. Note de M. Sainte-Beuve au sujet des encouragements à donner aux gens de lettres. Cette pièce, écrite de la main de M. 
aussi une démocratie, elle l’est devenue. La très-grande majorité des gens de lettres sont des travailleurs, des ouvriers d’
littérature est assez fidèlement représentée par la Société dite des Gens de Lettres. Cette Société, dans laquelle est admi
, quiconque a publié un volume, se compose de la presque totalité des gens de lettres en activité. La Société des gens de le
e la presque totalité des gens de lettres en activité. La Société des gens de lettres est régie par un Comité qui, jusqu’ici
ent à connaître le malheur. Par cela seul que ce Comité se compose de gens de lettres plus en renom, ou ayant assez de loisi
des auteurs dramatiques, qui diffère par son titre de la Société des gens de lettres, n’en est guère qu’une branche plus sp
de l’empereur se portait sur cette classe de travailleurs appelés les gens de lettres, comme il s’est porté sur d’autres cla
attendant. — Et d’abord, comme dans les infortunes et les misères des gens de lettres l’amour-propre et la mauvaise honte jo
que la littérature sente qu’elle l’obtient aussi à son tour ; et ces gens de lettres, qui hier encore se décourageaient ou
sert, on sent qu’on n’en est pas. De tout temps, on l’a observé, les gens de lettres n’ont pas été des mieux et n’ont pas f
c ceux qu’ils ont servis ; on l’a remarqué des plus grands écrivains, gens de fantaisie ou d’humeur, de Chateaubriand, de Sw
vers quarante ou quarante-cinq ans, c’est-à-dire à l’âge où bien des gens dans d’autres professions ont déjà fait leur fort
5 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223
53. Autrefois, disait Duclos dans son livre des Considérations, les gens de lettres livrés à l’étude et séparés du monde,
e avec eux. Et dans le même ouvrage, à un autre endroit, parlant des gens à la mode et montrant l’inconvénient de cette pré
’envoyer tout enfant à Paris pour y faire ses études, ce que bien des gens de qualité ne faisaient pas pour leurs fils et ce
éclat de rire, et se refuse d’abord à croire à la duperie de tant de gens plus ou moins considérables qu’on a nommés : Il
ez un avocat au Conseil ; mais surtout il hante les cafés et voit les gens de lettres. Deux cafés se partageaient alors l’ho
ours et où je ne trouve jamais le mot pour rire. » Les portraits des gens de lettres qui terminent le fragment trop court d
pas le faire ministre, aux seigneurs d’être plus grands que lui, aux gens de son état d’être plus riches. Il regarde la lib
t si rapide et quelquefois si dépourvue de grâce qu’il perd, avec les gens médiocres qui l’écoutent, ce qu’il gagne avec les
perd, avec les gens médiocres qui l’écoutent, ce qu’il gagne avec les gens d’esprit qui l’entendent. À ce portrait où perce
permettait les propos les plus imprudents contre les ministres et les gens en place. Je l’entendis un jour dire après dîner,
vrages qui se seraient faits en collaboration dans ce petit cercle de gens de qualité et de plaisir. Voisenon, dans sa note
ymie morale, dignes d’être loués par Beauzée. Les chapitres sur « les gens de fortune » et sur « Les gens de lettres » sont
s par Beauzée. Les chapitres sur « les gens de fortune » et sur « Les gens de lettres » sont de vraies descriptions de mœurs
ies descriptions de mœurs et excellents de tout point. En parlant des gens de lettres, il est à la fois orgueilleux et modes
croissante de son ordre : « Cependant de tous les empires, celui des gens d’esprit, dit-il, sans être visible, est le plus
-il, sans être visible, est le plus étendu. Le puissant commande, les gens d’esprit gouvernent, parce qu’à la longue ils for
es ces remarques faites au milieu du siècle, dans la pleine vogue des gens de lettres et avant toute expérience, témoignent
être détachés, et qui sont faits pour circuler comme des proverbes de gens d’esprit : L’orgueil est le premier des tyrans o
6 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
rer les peintures avec la nature, il faut un amour du vrai que peu de gens possèdent, et là se présente un écueil difficile
hie mise à part, ce qui est apprécié le plus sainement par le plus de gens , c’est le paysage. Les gens non artistes ne conna
apprécié le plus sainement par le plus de gens, c’est le paysage. Les gens non artistes ne connaissent pas la valeur fragmen
re curieux. Ce sont eux qui sont parvenus à persuader à nos peintres, gens crédules, de ne jamais produire que des visions,
que artificielle ont frappé l’école contemporaine d’impuissance ; les gens qui ont reculé devant leur propre époque, et qui
qu’ils n’ont pas vu, que le présent ou ils vivent et se meuvent, ces gens -là ne peuvent être absous de leur inintelligence 
ontraire, et comme ces êtres-là sont aussi vivants et colorés que les gens du moyen âge et de la cour de Louis XV, et vous v
housiasme ; c’était un libérateur, c’était un envoyé de Dieu pour les gens fatigués d’admirer Racine ; ils trouvaient dans s
-horrrible et de l’extraordinaire-monstrueux. Que peut-on attendre de gens qui vous disent des choses comme celles-ci : « I
où Shakespeare donne à manger sa chair et à boire son sang », que de gens qui ont des échéances difficiles, d’ouvriers qui
erait dangereuse. Sait-on de quoi serait capables des poètes affamés, gens mal raisonnants de nature ? Aussi me paraît-il ex
serait injuste cependant de ne pas dire un peu de bien de ces pauvres gens  ; je crois donc les honorer aux yeux du monde en
, d’après le Manuel du parfait Poète, le moyen de les distinguer, aux gens qui les voudraient fréquenter pour en tirer vanit
d’écrivains l’ont mise dans leurs livres : aussi tous les jours, des gens qui crient contre le Réalisme admirent sans le sa
e et littéraire, en sont sortis, se sont élevés fort au-dessus de ces gens -là et ont excité ainsi des haines que l’amour-pro
été sincères et le public a l’idée très claire d’un poêle. Il y a des gens qui de ce poêle auraient fait un petit temple gre
quelles on puisse faire des œuvres. On hue, sans grands efforts, les gens qui prennent les vieux chemins qui ne mènent plus
be de chambre, et il semble qu’on vient les dépouiller quand quelques gens courageux les secouent un peu et les forcent à ro
t le monde est réaliste : chaque jour dans la conversation, parmi les gens bien élevés ou parmi les gens naïfs, il se fait d
ue jour dans la conversation, parmi les gens bien élevés ou parmi les gens naïfs, il se fait des récits très remarquables de
à poser devant le public selon la tradition. Écrire, pour beaucoup de gens qui n’ont pas la volonté de se débarrasser des ma
ntre, au sculpteur, au public. Le sens critique n’existe que chez les gens de bonne foi qui cherchent le vrai et n’ont pas h
e passions, que de rancunes et en même temps que d’ignorance chez ces gens dont c’est devenu le métier de juger de tout suiv
des lettres, et voilà ce qui le fait mépriser, en effet, de bien des gens sains d’esprit. L’esprit de critique qui fait ape
e le commande ; mais le rire est faux, et rien n’est triste, pour des gens qui ne rient que rarement et de bon cœur, comme d
des gens qui ne rient que rarement et de bon cœur, comme de voir des gens qui rient sans savoir pourquoi et parce qu’il doi
acile à concevoir mais triste à souffrir des grands airs de 1830. Des gens qui n’ont jamais touché une plume et par conséque
ût-elle commune, veulent juger les livres, les pièces de théâtre. Des gens qui ne savent pas au juste avec quoi on fait de l
ans son petit coin personnel, et si on est vrai, si on représente les gens dont on est entouré, les tenants et aboutissants
ue de vérité, de choses qu’il puisse comprendre. Le plus souvent, les gens qui ont été élevés selon toutes les règles de l’U
t qu’ils les suivront malgré leurs excellences de forme, car ils sont gens « à gilet de velours et ventre de son ». Edmond
n en a plus ou moins, chacun prétend s’en servir, chacun discute. Les gens de lettres doivent, ou plutôt devraient en avoir
é. Il est un genre de roman dont les savants ne veulent pas, dont les gens raisonnables veulent moins encore ; c’est le roma
e nous enveloppe, plus il est utile à ceux qui le lisent. Beaucoup de gens prétendent voir ce qui se passe autour d’eux sans
interroge, pense, et rassemble ce qui n’apparaît qu’épars aux autres gens préoccupés par leurs professions et leur situatio
mi trouvait le roman une chose si facile à faire, et pourquoi tant de gens ont réussi par son moyen à se creuser un petit tr
t plongés. Mais tant de têtes, bon Dieu ! tant d’influences ! tant de gens qui ne lisent pas Balzac parce que Balzac ne les
ts, soit dans l’industrie, ne sont admises de prime abord que par les gens très érudits ou par les ignorants, les deux extrê
la plus malsaine et la plus dangereuse parce qu’elle s’adresse à des gens timides, au grand nombre. C’est l’école du juste
a même, depuis quelque temps, trouvé moyen d’augmenter le nombre des gens privilégiés qui gagnent notre argent avec les tal
ils n’ont d’autres raisons d’existence que l’habitude pour certaines gens de se trouver aux premières représentations, pour
tâchent de vous intéresser avec des histoires de revenants, sont des gens qui ont la plaisanterie facile. Ceci une fois con
Tandis que vis-à-vis de ceux qui marchent selon le sens naturel, les gens sont pour la plupart comme le bourgeois gentilhom
es drames, un grand mouvement de groupes formés par les relations des gens entre eux, et se rencontrant sur tous les terrain
Cette société m’a semblé s’exprimer par les différences d’habit ; les gens qui portent la blouse, le tablier, ont des idées,
j’en ai pour quatre jours de mauvaise humeur et de colère contre les gens qui barbouillent les toiles, depuis les plus célè
faut qu’on les en console par des fictions. Ce sont ordinairement des gens très gros, très gais, mangeant bien, buvant bien,
s n’emploient pas ces choses, ce ne sont plus des réalistes, mais des gens qui ne savent ce qu’ils veulent et qui n’ont jama
es, ces écrivains acarus sont excellents pour la santé littéraire des gens auxquels ils s’attachent, et qui auraient tort de
des pies, picorant comme ceux-ci dans les épis d’autrui. Ces pauvres gens qui n’arrivent à rien et sont toujours en agitati
si l’on n’a mis l’enseigne de poète ; de mathématicien, etc. Mais les gens universels ne veulent point d’enseigne et ne mett
as la question. Je ne me reconnais plus au milieu des affirmations de gens qui partent de sentiments contraires aux nôtres,
ns importance, le vulgaire, le prosaïque, le bas, le moins. Or peu de gens aimant à réfléchir, le choix n’est pas douteux. C
tter avec cette exactitude, cette vérité historique, comme disent les gens qui ne connaissent ni la vérité, ni l’histoire. —
arcy, est une pièce vulgaire faite par un esprit vulgaire. — Tous les gens qui font des vers, à Paris, feignent d’admirer, p
va avoir plus de succès que lui ! » — Que fait donc M. Ponsard à ces gens -là ? d’où leur vient ce dédain pour lui ! Mais, s
nciennes. Il est possible qu’on préfère et qu’on trouve plus nets les gens qui disent que le beau est la splendeur du vrai,
. Tandis que ces natures vulgaires de réalistes veulent rabaisser les gens aux choses qui se passent souvent. Mais il y en a
en desquelles on a cherché à se reconnaître au milieu de la foule des gens qui se sont fait un nom, je ne vois que deux mani
r l’histoire même de l’art, qui est plutôt une histoire de fous et de gens faibles qu’une histoire de gens raisonnables et f
est plutôt une histoire de fous et de gens faibles qu’une histoire de gens raisonnables et forts : le Tasse, Raphaël, Racine
musique complexe ou harmonie. La mélodie est surtout réussie par les gens naïfs, l’harmonie ne peut être faite que par des
par la vue ; de plus, l’action explique la musique qui pour bien des gens a besoin d’être expliquée. Pour apprécier la gran
s défauts de nos romans et de nos drames ; leurs personnages sont des gens forcés à raconter leur histoire ; ils la brodent,
s qu’ils n’ont jamais eues, mais qui les dissimulent. Défiez-vous des gens qui vous racontent leur histoire par force, tout
e comme à la bourse ; seulement nous voulons la vérité et bien peu de gens la cherchent. D’ailleurs il n’est pas plus bas d’
r et parler, il y a contradiction entre le caractère et l’action. Les gens d’imagination tombent toujours dans ce défaut. On
ve à deviner ou découvrir les tendances, le but, les secrets même des gens qu’on étudie. Par une observation constante et ra
housiasme ; c’était un libérateur, c’était un envoyé de Dieu pour les gens fatigués d’admirer Racine ; ils trouvaient dans s
d-horrible et de l’extraordinaire-monstrueux. Que peut-on attendre de gens qui vous disent des choses comme celles-ci : « I
où Shakespeare, donne à manger sa chair et à boire son sang », que de gens qui ont des échéances difficiles, d’ouvriers qui
t autour de ces pauvres vieux : « Elle corrompt et elle tue. » Que de gens elle berce cependant. Il n’y a pas assez de mépri
jusque dans les entrailles ? Pourquoi être obligé d’attaquer tant de gens sincères vis-à-vis d’eux-mêmes, mais non vis-à-vi
ls n’ont pas vécu assez simplement, assez silencieusement. Combien de gens par eux dédaignés, des marchands, des industriels
t pas à avoir du génie et à agiter leur tunique de pourpre devant les gens pour les étonner, qu’ils ne pensent qu’à ce qu’il
nt chanter comme font les poètes ! mais combien savent voir comme les gens de cœur ? De petits poètes ont continuellement de
sentiment pontmartiniste là-dessus c’est qu’Adolphe et René sont des gens comme il faut, que leur âme est supérieure à cell
out en dehors, il a livré des trésors de puérilité et de ridicule aux gens plus timides. Balzac peut très bien passer pour f
gens plus timides. Balzac peut très bien passer pour fou aux yeux des gens sincères. C’était un homme avide qui a voulu tout
la nature avec l’émotion qui naît en moi de ses spectacles. » Peu de gens ont le droit de parler ainsi. « Le grand défaut
is de Claude, en voyant ma prétention, hausseront les épaules. » Les gens qui faisaient des sujets du moyen-âge lui paraiss
n de plus triste, dit Bacon, que d’entendre donner le nom de sage aux gens rusés.” Les maniéristes sont des peintres rusés,
on manque son coup, le mail s’enfonce profondément dans la terre. Les gens qui sont étrangers à ce jeu sont continuellement
7 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259
ésente avec tant de faste, ne lui paraît, de près, se composer que de gens mal armés, maladroits, rouillés par une longue pa
ntraire qui arrive. Des deux côtés sont des traîtres, ou du moins des gens qui se ménagent à double fin, Saint-Pol du côté d
t précisément l’inverse de ce qu’on avait décidé dans le Conseil. Les gens du roi étaient retranchés au pied du château derr
seul homme ne saurait prétendre donner ordre à un si grand nombre de gens  ! Commynes en conclut que s’estimer jusque-là, ce
il le nomme ; mais il le juge : « Il étoit assez puissant, dit-il, de gens et d’argent, mais il n’avoit point assez de sens
Et il nous initie au procédé de Louis XI, à sa manière de gagner les gens , de les pratiquer, de ne se point rebuter d’un pr
rtrait selon Holbein ou Albert Dürer. Il étoit naturellement ami des gens de moyen état et ennemi de tous grands qui se pou
pouvoient passer de lui. Nul homme ne prêta jamais tant l’oreille aux gens , ni ne s’enquit de tant de choses… Il connoissoit
lle aux gens, ni ne s’enquit de tant de choses… Il connoissoit toutes gens d’autorité et de valeur qui étoient en Angleterre
hant, caustique ; il ne pouvait se tenir de lâcher un bon mot sur les gens , quand il ne les craignait pas. Mais, le bon mot
se mettre à couvert, et périt d’une mort misérable. « J’ai peu vu de gens en ma vie, dit Commynes, qui sachent bien fuir à
ans son tous les jours ; il a en horreur les avanies, habituelles aux gens de guerre d’alors, même en pays ami, et il compre
a guerre frappaient sur les nobles bien plus que sur le peuple et les gens des communes. Il attribue cette modération jusque
ale, ne le font que par des motifs personnels, parce que, n’étant que gens frivoles et propres à conter fleurette dans l’ore
oient plus tard ; et leur mort en seroit plus regrettée et de plus de gens , et moins désirée… L’équivalent de Tacite ne se
8 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »
la comédie de caractère, le bon rire des bourgeois au fin sourire des gens de cour ? Molière y avait pourvu. Molière corrige
perfectionnait Molière. Il avait pris, tour à tour, à la volonté des gens , les nobles traits d’Alceste, la mine d’aigrefin
Bourdaloue, dans une peinture éloquente des ravages du jeu, parle de gens « que la nécessité des temps force d’apporter que
ervation juste, sinon profonde, les font par moments ressembler à des gens de connaissance. On dirait une joyeuse mascarade
eu de ses joyeux convives, riant du bon rire des gros mangeurs et des gens replets, et je préfère involontairement à ce qui
par l’habit, aux autres hommes ; mais le cœur est resté le même. Ces gens -là pensent tous, comme Turcaret, que l’argent don
l’homme. Celui qui n’estime que l’argent mérite de vivre au milieu de gens qui ne pensent qu’à lui voler le sien. La morale
timent inévitable du travers de Turcaret, c’est d’avoir affaire à des gens qui entendent bien lui reprendre une partie de ce
de comédie larmoyante est du temps. Larmoyer n’est pas pleurer ; ces gens -là le sentaient bien. La Chaussée lui-même ne se
actère. Trissotin est le Tartufe du bel esprit. Il s’insinue chez les gens par de petits vers, comme l’autre par la dévotion
dans la bouche d’un méchant. Aussi ne s’inquiète-t-on guère pour les gens qui ont affaire à Cléon. Que craindre d’un méchan
s Cléon assez méchant, il ne s’ensuit ni qu’il fût plein de méchantes gens , ni que les lettres corrompent les mœurs. Le publ
était, à la place des valets de convention de la farce italienne, les gens de connaissance qu’on venait de voir dans les Fâc
era la comédie sérieuse. Joignez-y les parents à tous les degrés, les gens de tout état, célibataires, maris, veufs, orpheli
t que les spectateurs soient troublés, incertains, éperdus, comme ces gens qui, dans un tremblement de terre, voient les mur
, il eût fallu qu’il se trouvât ridicule. N’en demandons pas tant aux gens . Le juge du parterre ne se retrouvera donc pas da
par sa simplicité la profondeur d’astuce de Tartufe. Il a trouvé ces gens -là dans la vie, côte à côte, sous le même toit. O
e Père de famille, le père et le commandeur. Quel dommage que tant de gens sachent par cœur les « petites idées et les antit
ue par le style, et quel drame s’est élevé jusqu’au style ? D’habiles gens qui s’y sont fait applaudir l’ont si bien senti q
ame se renie lui-même, et devient malgré lui la tragédie. Je vois des gens qui s’impatientent de ces noms de tragédie et de
uer court, par mots entrecoupés de points, est à la portée de plus de gens que le dialogue à tirades éloquentes, où se répan
actères. Il est vrai que ces caractères ne sont pas aimables. Ce sont gens qui pensent avant tout à faire leurs honneurs, et
à Figaro. Que vous semble de ce mot d’une fiancée à son fiancé ? Ces gens là n’ont rien à s’apprendre ; leur père ne leur a
semble des individus et des types, et nous les tenons à la fois comme gens de notre espèce et comme gens de notre pays. Pour
pes, et nous les tenons à la fois comme gens de notre espèce et comme gens de notre pays. Pour parler d’Almaviva, on en trou
celui de faire des traits, qui est de les saisir au vol. Au milieu de gens si pétillants, je suis comme un provincial parmi
 ; et sauf Figaro, qui déjà met trop de prix à tout ce qu’il dit, les gens y parlent plus simplement. La pièce est moins spi
invention dramatique et le style. Il y a, dans toutes ses pièces, des gens honnêtes par lesquels il épanche tous ses bons se
oïste. Le voilà condamné à s’aimer tout seul. Plaignez-le. Il y a des gens qui se tuent pour en avoir été réduits là. Tant q
9 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — I » pp. 143-149
utumé, dans l’intervalle, à la vie de Paris et à la fréquentation des gens de lettres. C’était l’époque des cafés et de leur
re vogue ; ils étaient hantés par ce qu’il y avait de mieux parmi les gens d’esprit. Il y avait alors deux cafés qui étaient
s que La Faye. Mais La Motte, que Duclos appelle le plus aimable des gens de lettres, ne s’éloignait guère, et pour cause,
se distraire de ses maux dans la conversation de plusieurs savants ou gens de lettres qui s’y rendaient à certaines heures.
Il est clair qu’on n’en a pas toujours eu cette opinion, puisque des gens du mérite de M. de La Motte et de M. de Pons n’on
storiettes vivantes du passé, représentons-nous bien les lieux et les gens comme ils étaient. La Motte qui demeurait rue Gué
ont de plaisir qu’à frapper, qui n’entrent en lice que pour jeter les gens par terre, et à qui l’on peut opposer ce beau mot
t de ces défauts qui est l’objet de la bonne critique. La plupart des gens croient avoir donné une haute idée de leur goût l
mais qui ne méritent pas d’être rapportés. j. [1re éd.] puisque des gens du mérite de M. de La Motte et de M. Pons n’ont p
10 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre IV »
ou trouver des répondants, « il n’y a plus, dit un intendant, que des gens absolument inconnus ou dangereux ; dans ce nombre
des villes, aventuriers, apprentis renvoyés, fils de famille chassés, gens sans asile et sans aveu. L’embaucheur, payé à tan
dans la classe qui l’attaque, paysans foulés, vagabonds emprisonnés, gens déclassés, ; endettés, désespérés, pauvres diable
ur qu’ils répandaient offusqua la délicatesse du prince. « Ces braves gens , dit-il un peu trop haut, sentent diablement le c
ction locale. La province subit les événements de la capitale ; « les gens n’osent bouger, ils n’osent pas même se faire une
t, en vue de se faire élire aux États Généraux, se sont mis après les gens du Tiers-état, sous prétexte de les soutenir et d
faires du royaume, que le Tiers, en choisissant ses députés parmi les gens de robe, aurait le droit et la force de primer, d
t accorder au Tiers-état tout ce qu’il voudrait, parce que les curés, gens du Tiers, étant convenus de se détacher du haut c
s les assemblées de bailliages et de sénéchaussées ont été farcies de gens de robe qui absorbaient les opinions et voulaient
vis propres à exalter leurs têtes et à déterminer leur choix pour des gens du palais. » — « Dans la sénéchaussée de Lectoure
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 25, du jugement des gens du métier » pp. 366-374
Section 25, du jugement des gens du métier Après avoir parlé des jugemens du pub
ic sur un ouvrage nouveau, il convient de parler des jugemens que les gens du métier en portent. La plûpart jugent mal des o
l des ouvrages pris en general, par trois raisons. La sensibilité des gens du métier est usée. Ils jugent du tout par voïe d
ens generaux qu’ils portent pour plus qu’elle ne vaut. Sous le nom de gens du métier, je comprens ici, non-seulement les per
uvrages, et qui distingue le grand homme du simple artisan. Ainsi les gens du métier jugent mal en general, quoique leurs ra
pareille à celle de Malherbe et de Moliere. Nous avons avancé que les gens du métier étoient encore sujets à tomber dans une
e que je viens de dire ici, je l’ai dit des jugemens generaux que les gens du métier portent sur un ouvrage. Que les peintre
12 (1761) Apologie de l’étude
désir de la considération et l’estime ; car c’est un prix auquel les gens de lettres aspirent, ils mentent quand ils affect
s enviée et la plus paisible. C’est principalement de cette partie de gens de lettres que nous devons prévenir les reproches
n-être, et la crainte de le voir troubler. Quel mal vous ont fait les gens de lettres, me diront ces zélés citoyens, pour vo
n riant à de pareilles déclamations. Si c’est se montrer l’ennemi des gens de lettres, que de leur parler avec intérêt des p
t à l’homme ; que depuis que les savants ont paru, on ne voit plus de gens de bien ; ils ne manqueraient pas d’attribuer cet
un moment cette imputation aussi fondée qu’elle est injuste ; si les gens de lettres sont en effet coupables du désordre do
acerait avec les couleurs de l’éloquence les malheurs essuyés par les gens de lettres, il faudrait bien se garder, pour ne p
s, destinées à renfermer des insensés ou des imbéciles, avec quelques gens raisonnables qui les gardent, et qui ne suffisent
persuader que les vrais ouvrages d’agrément sont aussi rares que les gens vraiment aimables. Tant pis pour vous cependant,
plaindre des autres ? Et là-dessus il s’emporta en satires contre les gens de lettres, en invectives contre les protecteurs,
ec assez peu d’équité, et avec encore moins de respect. J’excusai les gens de lettres, je passai condamnation sur les protec
13 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Paul-Louis Courier. — II. (Suite et fin.) » pp. 341-361
n me fait grand plaisir. Tu me prêches sur la nécessité de plaire aux gens que l’on voit, et de faire des frais pour cela ;
’a dit. Si Dieu m’a créé bourru, bourru je dois vivre et mourir… Les gens d’esprit sont souvent très singuliers ; ils croie
elles. Il ne paraît point d’abord sous le charme ni des lieux, ni des gens  ; les souvenirs d’enfance lui reviennent et lui f
on saura à Tours, écrivait-il à sa femme, que nous avons à Paris des gens qui pensent à nous, on nous laissera tranquilles…
ernement le moins possible, faisant des sorties contre la Cour et les gens de cour toutes les fois qu’il y a lieu, méconnais
ne raison supérieure d’agir, ils ne la trouveront pas, et qu’à telles gens il faut une religion politique, un souvenir ou un
ropriétaires, elle fait, selon lui, d’honnêtes gens, c’est-à-dire des gens intéressés à l’ordre, à la paix, à la justice. Je
e avec vos voisins, que voyez-vous ? Rappelez-vous La Fontaine et ces gens du bourg dont il a dit : Ô gens durs, vous n’ouv
s ? Rappelez-vous La Fontaine et ces gens du bourg dont il a dit : Ô gens durs, vous n’ouvrez vos logis ni vos cœurs ! Voy
, jure qu’on ne l’y prendra plus. Ce serment, comme celui de tous les gens possédés d’un démon, faillit être vain, et sa jol
t en tournant le feuillet : Mais quoi ! je vous le dis : ce sont les gens de cour, Dont l’imaginative enfante chaque jour C
et de ces prétextes rustiques pour en faire des malices exquises aux gens d’en haut, il y avait en France un autre vrai lab
larité politique, de mettre ainsi un talent d’Athénien au service des gens de La Minerve, et d’avoir pu dire sérieusement, d
la langue courtisanesque, pour user de ce mot italien, mais celle des gens avec qui je travaille à mes champs, laquelle se t
14 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DE LA LITTÉRATURE INDUSTRIELLE. » pp. 444-471
omis, toutes ces révélations curieuses ne l’ont pas brouillé avec les gens en question, dès que leurs intérêts sont redevenu
a société récemment fondée à l’occasion même du débat, la Société des Gens de Lettres, après avoir posé le principe général,
pourraient s’entrevoir déjà. Rien de plus légitime assurément que des gens de lettres s’associant pour s’entendre sur leurs
dent rien du tout. On conçoit cependant, je le répète, une Société de gens de lettres s’entendant de leur mieux pour s’assur
ux de France, comme les appelle le président actuel de la Société des Gens de Lettres dans une lettre récemment publiée135 ;
es attroupait pas non plus autour de ses misères. Mais la Société des Gens de Lettres nous paraît recéler d’autres inconvéni
a ? Voilà donc une Société qui recevra tous ceux qui s’offriront pour gens de lettres, et qui les aidera, et qui les organis
il se serait plaint, en plaisantant, d’avoir affaire à deux sortes de gens les plus indisciplinables du monde, les comédiens
rtes de gens les plus indisciplinables du monde, les comédiens et les gens de lettres. Le propos eût été leste, et je ne pui
t cela sans rire. Il n’est donc peut-être plus permis de dire que les gens de lettres sont, non pas indisciplinables, mais t
s. Au reste, nous parlons d’autant plus à l’aise de cette Société des Gens de Lettres, que, le grand nombre nous en étant pa
toutes les gentillesses de la requête ; il ne ressemble pas à tant de gens insatiables, dit-il, il ne veut plus rien demande
à qui dites-vous cela, Sire ? à moi qui ai affaire aux deux sortes de gens les plus indisciplinables, les comédiens et les g
x deux sortes de gens les plus indisciplinables, les comédiens et les gens de lettres ! » 137. Tout ceci est sensiblement i
15 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538
emain de sa démission, il ne fût universellement regretté de tous les gens de lettres. Le directeur de la Librairie, par sa
; amours-propres de gens du monde, de grands seigneurs, de dévots, de gens de lettres surtout, il avait affaire à tous ensem
oint à voir écrire sur la politique, le commerce, la législation. Les gens de lettres pensent de même sur la critique littér
péchait plutôt par l’indulgence, il réussissait à mécontenter tant de gens  : « C’est que je refuse très peu de choses, mais
re qu’il n’y avait guère, au fond, à compter sur la censure ; que des gens d’esprit, dans un ouvrage de longue haleine, vien
t ce n’est pas le mien ; je suis chargé d’une police qui concerne les gens de lettres, les savants, les auteurs de toute esp
e lettres, les savants, les auteurs de toute espèce, c’est-à-dire des gens que j’aime et que j’estime, avec qui j’ai toujour
onsieur, voyez quelle est ma situation, je peux imposer des gênes aux gens de lettres, contraindre leur génie, me plaindre d
’ai reçu dix fois plus de plaintes que je n’en ai reçu contre eux des gens de bien. » Les gens de bien, c’est-à-dire les gen
us de plaintes que je n’en ai reçu contre eux des gens de bien. » Les gens de bien, c’est-à-dire les gens du bord de la rein
eçu contre eux des gens de bien. » Les gens de bien, c’est-à-dire les gens du bord de la reine et du Dauphin ; et, en effet,
qui s’était entremis dans cette affaire, et il lui disait : Pour les gens de lettres, l’expérience m’a appris que quiconque
une autre occasion, aux boutades et aux espèces d’accès auxquels les gens de Lettres sont sujets ; je ne m’en offense jamai
de Malesherbes, dépositaire de l’autorité, dans ses rapports avec les gens de lettres de son temps ; combien il les aima et
ustre entre vos mains ? Les éloges que vous me proposez de donner des gens de mérite et que le public regrette, seront pour
16 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »
chez lui le soir, cause avec ses amis, et s’amuse à leur peindre les gens qu’il a vus, les caractères qu’il a observés, les
cins, et tous les officiers publics ; puis les bourgeois, les petites gens , les bêtes de bas étage, « la racaille qui n’a ni
ses populacières. Ce n’était pas la peine de discuter avec de petites gens qui ont l’impertinence de vouloir vivre. Elle ne
 », si bon et si grand qu’il soit né, finit par se dire que choses et gens ne sont faits que pour le servir. En 1710, je cro
t le visage qu’il fallait prendre. Je définis la cour un pays où les gens , Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents
tre, On dirait qu’un esprit anime mille corps : C’est bien là que les gens sont de simples ressorts.42 Mais il faut quelqu
s’arrangent pour installer le futur défunt au plus haut du ciel. Ces gens ont « bravement crié. » Mais l’embarras est de tr
’a trouvée en chemin : les âmes pieuses ont tout bonheur. Il a vu des gens « experts et savants », et sait pourquoi Sa Majes
sont les sources de l’humeur sarcastique. Quand il ne flatte pas les gens , il les persifle, et paye tranquillement les serv
gon. « Il n’a pas envie de faire crever le monde, il n’invite pas les gens pour les assassiner à force de mangeaille. » Le
trop d’esprit ! » Mais on leur rend bien leurs adulations. Tous les gens querelleurs, jusqu’aux moindres mâtins, Au dire d
n traînant, avec de grosses railleries, et une façon de congédier les gens qui n’appartient qu’à lui. Il répond aux aménités
re un ours. » Et promptement il tranche la controverse en mettant les gens à la porte. « Te déplais-je ? Va-t’en, suis ta ro
alier de l’étiquette. Il doit « complaire à son maître », chasser les gens mal vêtus, les mendiants, tout ce qui n’est point
dieux ne plaise ! Insolence contre les choses, insolence contre les gens . Malgré sa politesse, le gentilhomme ne peut parl
ne très bien, comme aussi sa famille, chiens, chevaux et valets, tous gens bien endentés. » Cela l’égaye et il s’humanise, i
papelardie. Le rat paye en prières, et, cet impôt acquitté, met les gens à la porte. La Fontaine a voulu peindre tout au l
res religieuses. La ville capitale a pris pour elle la pensée, et les gens de cour l’élégance. L’administration, par sa régu
nt des larmes. » N’importe, les maris sont trop contents de se croire gens de guerre. Ils se sont monté la tête avec leur pr
rateurs de se taire. Voilà les vrais braillards. Mais laissons là ces gens .     Vous m’entendez, je vous entends,     Il s
me le Giton de La Bruyère, mais toujours sot et brutal. Ces sortes de gens se croient capables de mener l’Etat parce qu’ils
s de, citoyens :          La république a bien affaire          De gens qui ne dépensent rien !          Je ne sais d’ho
dire mot en chemin, nous vous porterons ; mais nous rencontrerons des gens qui vous parleront, vous voudrez leur répondre, e
ans l’avoir mis à terre. » C’était le roi des ours. Au compte de ces gens , Le marchand de sa peau devait faire fortune. Ell
qu’un opérateur, et la bourgeoisie devient peuple. Quand on voit les gens du peuple tels qu’ils sont, on les admire à peu p
ntre ayant chez eux « fortes femelles et d’assez bon aloi pour telles gens qui n’y raffinent guères. » Chacun d’eux vante la
ui de l’âne ou du maître est fait pour se lasser ? Je conseille à ces gens de le faire enchâsser. Ils usent leurs souliers e
e qui puisse peindre une pareille hutte. Il faut avoir vu les pauvres gens qui vont faire du bois pour entendre ce mot : cou
grands. En cela surtout consiste la différence des inventeurs, et des gens d’esprit ordinaires, celle qui sépare Molière de
Fut fait savoir à ses vassaux Que chaque espèce en ambassade Envoyât gens le visiter, Sous promesse de bien traiter Les dép
e très-bien ; ainsi fait sa famille ; Chiens, chevaux et valets, tous gens bien endentés. 79. Mémoires de du Maurier cités
17 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — II. (Fin.) » pp. 513-532
tre Seigneur, et disait en pleurant : « Beau sire Dieu, garde-moi mes gens  ! » et je crois vraiment que ses prières nous fir
ais si bel homme armé ne vis, car il paraissait au-dessus de tous ses gens , des épaules jusqu’à la tête, un heaume doré en s
ils ont fort à faire pour résister à ces vilains Turcs et à d’autres gens du pays (de vrais vilains et paysansw) qui les vi
t pont que Joinville défendait si bien, il en vit passer, et bien des gens de grand air, qui s’enfuyaient effréement, « lesq
but se déclare : Et il venait tant de chair morte aux gencives à nos gens , qu’il convenait que les barbiers l’enlevassent p
mâcher et d’avaler. C’était grand pitié d’ouïr crier dans l’armée les gens à qui l’on coupait ces chairs ; car ils criaient
e faire passer pour le cousin du roi, afin qu’on l’épargne lui et ses gens . Joinville se prête au léger mensonge. Un bon Sar
jà chacun ne songe plus qu’à bien mourir : « Il y avait tout plein de gens qui se confessaient à un frère de la Trinité » là
’amuse parfois à le mettre aux prises avec Robert de Sorbon et autres gens de scienceak ; puis il intervient à la conclusion
ent à faire venaient lui parler, sans embarras d’huissier ni d’autres gens . Et lors il leur demandait de sa bouche : « Y a-t
bouche. Je le vis aucunes fois en été que, pour rendre justice à ses gens , il venait au jardin de Paris, vêtu d’une cotte (
ettre aux siècles futurs les pensées et les actes de leur époque… Les gens du métier seulement transcrivaient ce qu’on voula
oi me tomba sur le visage ak. [1re éd.] avec Robert Sorbon et autres gens de science al. [1re éd.] qui ait procès am. [1r
18 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42
encore par excès de vanité, nous volons ce plaisir à la malignité des gens dont nous avons excité l’envie. Mais fabriquer un
Geoffroy, Marmontel, et au mépris de tous les critiques. Ces pauvres gens , impuissants à créer, prétendent à l’esprit, et i
é-là. Aristophane au contraire entreprit de faire rire une société de gens aimables et légers qui cherchaient le bonheur par
’œuvre de Molière, j’ai fait part de mon observation à une société de gens d’esprit : ils m’ont dit que je me trompais. Quin
cet qu’il sait bien avoir déchiré sans qu’on l’ait lu. J’ai dit à mes gens d’esprit qu’on n’avait ri que cette seule fois au
il n’y a plus de cour, ou je m’estime autant, pour le moins, que les gens qui y vont ; et en sortant de dîner, après la bou
la bourse et la politique, et les haines des partis, il faut que des gens passionnés se trompent, sous mes yeux, d’une mani
e Regnard, Lesage et. Dufrény, n’a aucun rang en littérature ; peu de gens l’ont lu. Il en est de même de Scarron et Hautero
19 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
i en ce moment) : “Je suis las de frapper et ne saurais plus tuer des gens qui ne se défendent point.” Lors l’on commença à
 De même au sac de Louviers (1591), où toute la ville fut pillée, des gens du pays qui étaient parmi les vainqueurs, et qui
maréchaux de logis, il entre dans la ville, lui, toute sa cour et les gens de guerre, « tout ainsi que si elle n’eût point é
i ce brave courage se trouva tellement touché, qu’il accorda tant aux gens de guerre qu’aux habitants quasi tout ce qu’ils v
laireurs et d’enfants perdus ; il le plaça, lui, avec sa compagnie de gens d’armes à son aile droite, et, l’emmenant un mome
sauver la vie ? » — « Comment ! répliqua Rosny, vous parlez comme des gens qui ont perdu la bataille. » — « Est-ce tout ce q
ul seulement ; mais par-dessus, pour parade des plus magnifiques, vos gens avaient fait étendre les quatre casaques de vos p
risonniers venaient le surplus des domestiques, puis la compagnie des gens d’armes et les deux compagnies d’arquebusiers, ou
tête d’une armée. » À quoi il vous répondit : « Voilà un discours de gens qui ont peur ; je ne l’eusse pas attendu de vous
ordant, vous criâtes : “Pardieu, sire, nous venons de voir passer des gens qui semblent avoir dessein de vous préparer une c
y ne tua pas le monstre, mais il lui rogna les ongles et le mata. Les gens de finances qui redoutaient en lui un collègue vi
e en province avec autorité de destitution et de remplacement sur les gens de finance. Il fallut de la ruse, même au roi, po
20 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Avertissement. » pp. -
digne de remarque. Il n’est point de revers particuliers attachés aux Gens de Lettres, & s’ils sont poursuivis par la ha
crivains sentent comme moi. Mon but a été aussi de rendre hommage aux Gens de Lettres, & d’éclairer certains hommes sur
r leur être utiles. La mode est venue de calomnier les Arts & les Gens de Lettres, & l’on se dispense ainsi de l’adm
les vertus & les talens. On ne confondra peut-être pas parmi les Gens de Lettres qui méritent ce nom, ceux qui l’usurpe
21 (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88
jambon de mon pays. Le sentiment de l’intimité saisit promptement les gens qui fréquentent cette brasserie : on est près les
st une sorte de mauvais lieu et que ces messieurs sont de singulières gens . Je crois qu’ils n’ont pas beaucoup d’argent et n
s odes et on buvait des sonnets ; aussi y avait-il plus de fous et de gens maigres. J’ai une grande tranquillité à l’égard d
peu près tout entière : E. D. [Lettre] Laissez donc crier les gens et marchez ! Il y en a qui vous appelleront imbéc
ui vous appelleront imbéciles, ennuyeux, pédants, allez toujours, les gens garderont vos idées dans leur cerveau sans s’en d
l’art et de la littérature. Du reste ici, comme en France, il y a des gens que cela bouleverse et met en colère. Un vieux ho
un homme d’un jugement profond et sûr, qui se rend compte de tous les gens et de tous les faits autour de lui, a plus de cha
is encore qu’une petite lingère et cela les dégoûterait. « Il y a des gens dont la vanité se mêle de tout ce qu’ils font, mê
vrais auteurs et se donnant le triste plaisir d’aboyer le talent, des gens vendus au mensonge, à la partialité la plus révol
t utile et même indispensable. Le pays a une influence réelle sur les gens qui l’habitent, c’est une observation faite depui
ation faite depuis longtemps ; les montagnards ne ressemblent pas aux gens des plaines, les hommes des pays riches et cultiv
cultes. Donc l’aspect d’un paysage peut donner une idée des mœurs des gens qui l’habitent. Un paysage, quelque simple qu’il
se représente ses gestes, sa démarche, le son de sa voix. J’ai vu des gens aimer ou détester sincèrement certains hommes apr
est attiré violemment vers ce remueur, il faut s’occuper de lui ; les gens naïfs qui croient à la sincérité des autres s’éme
du ciel, etc., mots connus, généralités de conversation à l’usage des gens qui n’aiment pas. Il dira aussi à sa maîtresse :
eaux sont perdus ; mais on sait comment ils étaient faits. Il y a des gens pour qui la moindre compensation suffit. * *   *
vanité, dans leurs choix. * *   * TROP PARLER NUIT… Avis à certaines gens que nous connaissons et qui se connaissent eux-mê
sée ! bel et bon enterrement ! Il y a un grand repas commandé par les gens affligés. * *   * Une terrible vengeance littérai
essivement les auteurs de Joconde, de Péril en la demeure, des Jeunes Gens , de Je dîne chez ma mère, du Médecin des Enfants.
re bon d’imposer. Ne pourront être admis aux débats critiques que les gens qui sont en état de produire. On verra tout de su
ents, pleins de sentimentalité, et pleurant de ne pouvoir dévorer les gens . Des critiques qui continuent pour leur plus gran
lir « chez les grands ». Mais cela fait bon effet aux yeux des braves gens . * *   * Dans ce même pays de la littérature, on
s de la littérature, on voit se démasquer tous les jours une foule de gens vertueux que la calomnie, l’injure, la médisance
ais bien prendre une plume à la fin ! — Je voudrais qu’on les vît ces gens -là, qu’ils fussent exposés pendant une heure à to
velles comme si c’était la même. Maintenant, au nom de la morale, ces gens qui ont passé leur vie à envier, à détester ceux
François Hugo, traduction qui contient des œuvres inédites, un de ces gens … d’esprit comme il y en a toujours a écrit en tou
te-drapeaux ? Des hommes flétris du nom de bohèmes, sans famille, des gens communs, mal tournés, sans usages, voulant faire
our éviter les embûches des jaloux et des impuissants ! On accuse les gens arrivés d’entraver la jeunesse laborieuse, quelle
lle, tout y découle comme dans la vie, et cela doit plaire à tous les gens que l’humanité intéresse. Le grand mérite de ce l
rs hésitations, leurs timidités, les doutes, ces grands tourments des gens qui aiment, tourments qui paraissent si futiles q
croit reconnaître ; l’auteur a décrit un monde inconnu à beaucoup de gens , une société de jeunes artistes enthousiastes et
avions épousées ; nous regardons comme un comique spectacle tous ces gens qui perdent leurs cheveux de bonne heure pour ama
es convictions, avoué tous ses moyens avec une franchise que bien des gens croiraient dangereuse : « Le tempérament, voilà
ens. La chasse à la succession est fréquente en province ; il est des gens qui sont successeurs comme d’autres sont notaires
antôt au commencement, tantôt à la fin, M. Le Camus faisait subir aux gens qui désiraient traiter avec lui des tortures form
en cire qui tournent dans les vitrines des perruquiers ; il aime les gens extravagants, il a donné dans beaucoup d’utopies,
toutes choses et pour chacun. Auparavant on voyait des choses et des gens assez divers ! une fois entrés dans la poésie, on
on leur met un uniforme couleur lis et azur ; de là vient l’ennui des gens qui n’aiment pas la monotonie. C’est ce même espr
’il y a une sorte de compromis là-dessous. Je suppose que beaucoup de gens s’assemblent et conviennent de faire un jeu d’esp
n. D’un autre côté, il n’est pas facile d’être charlatan. Beaucoup de gens considéreraient certainement cela comme au-dessus
consisté en procédés bien définis, et c’est ce qui a permis à tant de gens d’apprendre le métier, comme on apprend à être me
atigue de l’Opéra, et plus j’ai soif de vrai. Je sais que beaucoup de gens spirituels préfèrent l’Opéra à la nature ; mais p
des moyens de suprématie matérielle et intellectuelle ; et il y a des gens qui verraient dans Jersey une sorte de Sainte-Hél
e bonnes petites médisances, quelquefois de grosses calomnies que les gens malintentionnés colportent et que les critiques p
vait produire sur son esprit ardent la vue des succès obtenus par des gens moins bien doués et qui l’écrasaient de leur supé
s doutent quelquefois de la moralité de celui qui les possède. » Les gens qui attaquent la moralité de Balzac sont donc des
ossède. » Les gens qui attaquent la moralité de Balzac sont donc des gens qui ne comprennent pas sa force et croient que le
ettres, et tant pis pour ceux qui n’aiment pas le gros sel ; bien des gens préféreront le Tourangeau quoiqu’on l’appelle ave
sentiment ? Vous êtes égoïste si vous ne vous sacrifiez pas pour les gens qui ne se sacrifieraient pas pour vous. Je revien
qui n’en ont pas ; réussir contre vent et marée, ce qui contrarie les gens qui ne réussissent pas. Je lui vois un courage et
pas mathématiques, absolues comme le dessin, ils trouvent beaucoup de gens qui, dans leurs livres, se contentent de l’intent
beau. — Ceci explique le succès du vers alexandrin. Le vulgaire, les gens étiolés, les pédants admirent la richesse de la r
simple. » (Or justement si Balzac a étonné et éclairé bon nombre de gens en dépit de ses complications, il n’a pas fait be
masserez par fragments les phrases de votre lettre. Ainsi beaucoup de gens m’ont déjà reproché de manquer d’esprit. C’est qu
x parleurs déplaisants et ennuyeux ? Ah ! vous n’avez pas le tact des gens  ; c’est chez vous que ni la passion ni le sentime
de l’homme et qui est pour moi comme une symphonie charivarique. Les gens du peuple aiment toutes les musiques, les justes
les deux tiers sont contestés, et vous voulez que j’accepte tous les gens qui ont écrit pendant une période de cinquante an
et qu’on n’imite pas assurément dans le temps présent. » Si tous les gens , pris à part, aux heures de sincérité, voulaient
tage avec des plats d’or ou d’argent vides. Lorsqu’on a vécu avec des gens intelligents et raisonnant, on prend en mépris le
ficelles. Tous ces petits moyens sont inutiles et même nuisibles aux gens de talent, les médiocrités seules s’en servent. O
mancier et le public vivent dans le même monde, fréquentent les mêmes gens , il est impossible que l’on décrive un type que l
e on le voit, ont un bien petit rôle ; tout est dans l’induction. Les gens à imagination procèdent d’une tout autre manière 
n que vous ne devez qu’à mon habitude d’extrême complaisance pour les gens qui ne sont pas de mon avis ; nous allons tenter
uel et original, et M. Michelet un livre bien écrit. Mais les pauvres gens qui n’ont pas leur haute intelligence et qui voie
rteau pour forger du fer. * *   * Je ne serai jamais poli qu’avec les gens qui ont l’esprit propre ; la bonne tenue des main
opinion d’un peintre qui à deux pouces de distance confond ainsi les gens  ; je comprends bien pourquoi force lui a été de r
ants se moquent de nous.Que j’en ai vu de ces bossus qui trouvent les gens droits contrefaits ! * *   * « Quand nous reviend
l a ressuscité la spécialité des formidables spadassins qui tuent les gens avec un quatrain. Il porte sur lui, en guise de s
oux pour faire du train et réjouir les esprits enfantins. — Voilà des gens qui ne sont pas sérieux, par exemple. * *   * Tr
je considère cela comme une défense suffisante. Tout a été remué. Les gens au-dessous de trente ans, avec la gaieté de l’imp
ttéraire des exemples d’engouements inouïs, incompréhensibles. Que de gens , complètement oubliés aujourd’hui, ont eu des suc
résence de certaines teintes contraires à leur tempérament. Voilà des gens naïfs, spontanés, des esprits non historiques et
Louis XIV et Jupiter, comme des frères jumeaux ou au moins comme des gens du même monde. Aie soin d’enlever à leur visage t
u’ils aient des passions de héros et de dieux. Ne connaissant que des gens pareils à nous, nous ne savons comment s’exprimen
neuvième siècle, en les représentant, par exemple, comme étant un peu gens de pierre ou de bois, tu éviteras la trivialité,
ies officielles, celles qui remplissent les livres des bavards et des gens qui aiment à parler sur des thèmes tout faits. Ô
z de toutes les conditions de la vie ordinaire et active pour que les gens qui veulent s’y adonner se trouvent tout gênés, t
, le sang, les scènes cruelles et sans variété, aux mille aspects des gens joyeux, originaux, amusants qu’on voit dans certa
aux son mépris et ses répugnances d’homme du monde envers les petites gens , les gens communs. Les habitués des cabarets de T
pris et ses répugnances d’homme du monde envers les petites gens, les gens communs. Les habitués des cabarets de Teniers ne
nty. Notes Idéal. — Sur quel droit a pu se baser l’étrange jury des gens qui ont déclaré que telles peintures étaient supé
e musicale n’est-elle pas la quintessence de l’harmonie parlée ?… Ces gens qui veulent à toute force chanter des idées me fo
illet n’étaient rien à côté de ces précieux modernes. Et pourtant ces gens d’esprit ont lu Molière !… C’est l’école des cabr
i d’étranges généalogies et de singuliers titres de parenté entre les gens de 1856 et les plus décriés des précieux. Quelque
Maîtres Peintres, nous aurions ouvert deux ou trois sentiers pour les gens qui n’aiment pas à se tromper de chemin ou à marc
t qui est très bonne pour distiller la sottise ou la mauvaise foi des gens  : magnétiseurs, feuilletonistes des journaux trop
— Les bibliothèques. — Les concours de toute espèce. — La Société des gens de lettres et une petite histoire des discours ac
22 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame Geoffrin. » pp. 309-329
x, assistant silencieusement aux dîners qui se donnaient chez lui aux gens de lettres et aux savants. On essayait, raconte-t
avoir présente cette maxime, qu’elle avait coutume de répéter : « Les gens d’esprit font beaucoup de fautes en conduite, par
soin continuel. Elle n’embrassa pas seulement dans sa sollicitude les gens de lettres proprement dits, mais elle s’occupa de
aire la liaison des uns aux autres. Le mercredi, c’était le dîner des gens de lettres : on y voyait d’Alembert, Mairan, Mari
autres à la suite de Mlle de Lespinasse, avait perdu presque tous les gens de lettres. Le salon de Mlle de Lespinasse, à par
nasse, à part cinq ou six amis de fond, n’était lui-même formé que de gens assez peu liés entre eux, pris çà et là, et que c
îners et soupers licencieux de Mlle Quinault, de Mlle Guimard, et des gens de finances, les Pelletier, les La Popelinière. V
ttes ». S’étant de bonne heure posée en vieille femme et en maman des gens qu’elle reçoit, elle a un moyen de gouvernement,
es artistes et les auteurs, et elle fait la cour à un petit nombre de gens pour avoir le crédit d’être utile à ses protégés.
jamais changer cette laitière. Voilà le rare et le délicat. Bien des gens eussent été capables de donner une vache ou même
let d’elle à David Hume, comme échantillon de sa façon de bourrer les gens quand elle en était contente ; je n’y supprime qu
voulez vous donner celui d’être modeste. Mme de Tencin appelait les gens d’esprit de son monde ses bêtes ; Mme Geoffrin co
23 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
uns maltraitent les messagers. Le roi alors prend un grand parti. Les gens comme il faut n’ont pas voulu se rendre à son app
u se rendre à son appel ; eh bien ! ce seront les premiers venus, des gens recueillis sur les places et les carrefours, des
igoristes devaient être très surpris. Elle comptait dans son sein des gens qu’un juif qui se respectait n’eût pas fréquentés
s mosaïques, en étaient venus à se croire souillés par le contact des gens moins sévères qu’eux ; on touchait presque pour l
es docteurs criaient au scandale. « Voyez, disaient-ils, avec quelles gens il mange ! » Jésus avait alors de fines réponses,
ines réponses, qui exaspéraient les hypocrites : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin 521 » ; o
ue préjugé, était mal vu de la société 526 Il préférait hautement les gens de vie équivoque et de peu de considération aux n
que leur donnaient des filles de joie, devait être sanglant pour des gens faisant profession de gravité et d’une morale rig
24 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre V. Histoire littéraire. » pp. 212-219
res que leur nom. Il y a plus de choix dans le Tableau historique des gens de lettres, par M. l’Abbé de Longchamps, 1767. qu
regne de Louis XIV. C’est plûtôt un recueil d’éloges historiques des gens de lettres, des savans & des artistes du dern
à son livre un frontispice qui promet plus qu’il ne donne. Il y a de gens sortis d’un sang obscur qui usurpent hardiment de
avec le catalogue de leurs écrits. Les notices qu’on y donne sur les gens de lettres, sont quelquefois inexactes ; mais ce
res qu’ils publient tous les ans, renferme les éloges historiques des gens de lettres & des artistes morts dans l’année.
25 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »
compare ses façons aux moeurs régulières, réfléchies et sérieuses des gens d’alors. Ce naturel est gaulois, trop gaulois, di
munications, l’envie manquait ; on n’essayait pas d’imiter Paris. Les gens restaient dans leur ville, s’arrangeaient une mai
des nôtres. Sa fable est une mascarade, et ce simple déguisement des gens en bêtes égaye tout sujet, fût-il lugubre. On ne
oisir de lancer en passant des traits contre les nobles « mangeurs de gens  », contre les « volereaux » qui font les voleurs,
Quoique distrait et indifférent à ses propres affaires, sitôt que des gens affligés venaient le consulter, « non-seulement i
ui-même. »14 Sa sincérité est naïve ; il pense tout haut, montre aux gens qu’ils l’ennuient. Il est crédule jusqu’au bout,
ensés n’entrent jamais, qui n’est ouvert qu’aux simples d’esprit, aux gens un peu fous, aux rêveurs. Il n’avait pas besoin d
éels, il se perdait dans l’admiration et dans la louange, élevait les gens jusqu’au ciel, les y installait à demeure. « Save
’aperçoit plus sa basse condition, ses moeurs irrégulières ; bien des gens ne changeraient pas son coeur ni sa vie contre le
26 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
leur beauté corporelle. Sans le mélange dont je viens de parler, les gens de qualité de Perse seraient les plus laids homme
ire: il était ordonné que cela arrivât. C’était l’opinion de bien des gens en Europe, il y a vingt à vingt-cinq ans, et des
e grand mouvement, et dans les entreprises douteuses et pénibles. Ces gens -là sont les plus grands dépensiers du monde, et q
être encore plus qu’ailleurs, pleins de haine et de fureur contre les gens qui ne professent pas leurs sentiments, vous trou
mains et fort justes sur la religion, jusque-là qu’ils permettent aux gens qui ont embrassé la leur de la quitter et de repr
cherchent dans leurs maladies et en d’autres besoins, la dévotion des gens de différentes religions, chose que j’ai vu prati
us ordinaires de leur pauvreté. On appelle en Perse, les paresseux et gens sans emploi, serguerdan, qui est le participe du
e, quelque emportement qui leur arrive et parmi quelques débauchés ou gens perdus que ce soit, le nom de Dieu est toujours s
des morts, comme les Romains faisaient par le génie des vivants. Les gens d’épée et les gens de cour jurent communément par
es Romains faisaient par le génie des vivants. Les gens d’épée et les gens de cour jurent communément par la tête sacrée du
mêmes bouches sont aussi des sources d’où il sort mille ordures. Les gens de toute sorte de conditions sont infectés de ce
Puisses-tu servir de victime aux chiens des Francs ! C’est parmi les gens de toute sorte de conditions, comme je l’ai obser
29, un gentilhomme de Mingrélie y vint de nuit avec une trentaine de gens et y mit tout en pièces. Il découvrit presque tou
nt vingt-cinq esclaves et huit cents écus ; il leva cela sur tous les gens qui s’y étaient retirés. De chaque famille où il
tié esclaves et le reste Turcs. Je n’y avais laissé embarquer tant de gens qu’afin de me pouvoir défendre des corsaires qui
rier le plus tôt qu’ils peuvent, et en leur enfance même. Les pauvres gens surtout marient les leurs de bonne heure, et quel
nd de l’orient à l’occident. Elle a quinze mille maisons, au dire des gens , car je ne les ai pas comptées. Elle est ceinte d
t bien et fort vite par le moyen de la transpiration continuelle. Des gens qui veulent boire frais et délicieusement ne se s
es et des portiques comme les trois autres. Ce sont les logements des gens d’Église, des régents et des étudiants qui vivent
u contraire, de la place dans le salon, on ne saurait reconnaître les gens . Le roi y étant entré sur les neuf heures, et tou
eur fut forcé de descendre. Il mit donc pied à terre avec deux de ses gens , qui le suivaient à cheval, savoir: son interprèt
aux arabes. Il pensa arriver alors une plaisante bévue: c’est que les gens qui avaient été chargés le jour précédent du prés
es lâchèrent sur de jeunes taureaux qu’on tenait assez proche, et les gens qui gouvernent les boucs et les taureaux dressés
ongue énumération « des bons traitements qu’on avait faits à tous les gens de la Compagnie et en faveur de leur commerce, de
ix limité, et on les donne plus ou moins riches, selon la qualité des gens . Il y en a qui contiennent tout l’habillement, ju
et un turban, qui est la coiffure du pays. Celles qui se donnent aux gens de considération, comme des ambassadeurs, valent
lent d’ordinaire quatre-vingts pistoles ; les autres, qu’on donne aux gens de moindre condition, ne valent que la moitié. On
llait mal et les défigurait. Le roi donna congé ensuite à quantité de gens étrangers et du pays, qui étaient venus à la cour
27 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
. L’habitude de mentir n’est qu’un calcul malhonnête pour tromper les gens ou pour s’en faire estimer plus qu’on ne vaut. Ta
reste de pointes italiennes, il fallait substituer la conversation de gens exprimant naïvement leurs sentiments et leurs pen
al, aujourd’hui Palais-Royal47, je ne vois point là de Parisiens. Ces gens -là ne sont d’aucun pays, ils sont faits de tête ;
ndait sa voix. Dans la comédie de caractère, le poète disparaît ; ces gens -là ne lui appartiennent pas ; chacun a son visage
e sa joie ce qui en déborde. C’est le vin qui attendrit les méchantes gens . L’ivresse a rendu Sganarelle compatissant. Le so
t admirer celui qui les souffle. Dans la comédie de caractère, si les gens ont de l’esprit, c’est sans qu’ils s’en doutent ;
s au poète des beaux esprits qui ne parlent que pour parler, mais des gens naïfs, qui remplissent tout le caractère qu’ils p
sez d’effet ; il l’a quelquefois chargée pour la faire applaudir. Les gens d’un goût délicat voulaient qu’il n’eût plus beso
sait pas même respecter celui qu’elle préfère. Il vient chez elle des gens de cour, ou simplement de bonne compagnie, non ép
appris, tient le milieu entre l’esprit de Sganarelle et l’esprit des gens de cour ; il ne voit pas beaucoup plus loin que S
partialité en plaidant leur cause, ils ne peuvent parler pour eux, en gens d’esprit qu’ils sont, sans répandre çà et là des
tre sentencieux, ils sont penseurs ; ou plutôt c’est l’expérience des gens d’esprit qui coule de leurs lèvres sans effort, e
acile, à toutes leurs pensées. Leurs discours sont à la fois ceux des gens les plus occupés de ce qui les regarde, et des mo
ner à penser à des spectateurs. Molière l’a dit de son public : « Ces gens -là ne s’accommoderaient nullement d’une élévation
. C’est la pièce où il a mis le plus de feu. Il y a d’autres vilaines gens dans son théâtre, et il ne les a pas ménagées ; m
te crédit qu’on accorde à la foi sincère peut donner à de malhonnêtes gens l’idée de s’accréditer par la fausse piété, saven
libéralité sans exemple, écrivant pour la cour et la ville, pour les gens capables de tirer profit des plaisirs du théâtre
font la cour ; tout ce qui sent la haine des méchants, le mépris des gens à la fois malhonnêtes et ridicules, l’amour du bi
nt pour son archaïsme et pour la rudesse naïve de quelques tours. Les gens de goût y reconnaissent l’expression la plus parf
!… 45. Acte I, sc. vi. 46. Ce qui fait dire à, son valet : Les gens que vous tuez se portent assez bien. (Acte IV, sc
28 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
quarts, toujours par le même calcul. Voilà ce qui arrive toujours aux gens douillets ; ils sont comme les menteurs : à force
our l’aider à se venger de tous ses ennemis, c’est-à-dire de tous les gens honnêtes, et pour se servir de tout le crédit qu’
avaient pas, tout accourut, et le cabinet se trouva bientôt rempli de gens qui désiraient savoir des nouvelles du roi et n’a
rder l’appel des entrées et à occuper physiquement le roi d’elle. Les gens de son parti voyaient, comme elle, impossibilité
le maréchal. Il voulait suivre le même plan ; mais il avait affaire à gens qui connaissaient toutes ses prétentions, qui se
e Dubarry et de ses vils sectateurs n’était en général composé que de gens honnêtes, il se bornait à désirer tout ce qui pou
ester. M. de Bouillon vint à mon secours et dit la même chose, et les gens qui étaient sortis, nous voyant rester, rentrèren
plus que personne de cette facilité que l’on admirait en lui pour les gens qui l’approchaient, et qui n’était que l’effet de
été filiale ait excité aussi peu qu’il l’a fait l’intérêt public. Les gens qui en parlaient se contentaient de dire que c’ét
s répétèrent qu’il était bien préparé, citant cinq ou six exemples de gens de soixante-dix ans qui avaient eu la petite véro
oûté plus délicieusement aucun plaisir que celui d’inquiéter tous les gens qui l’entouraient sur leur santé, de leur annonce
le voir environ huit jours par an quand il était en santé. Il y a des gens qui sont nés valets ; je crois que, sans calomnie
aient fort aidé à cette philosophie. On ne voyait point dans Paris de gens inquiets courir, s’empresser, s’arrêter, pour sav
29 (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103
pas être un de ces hommes qui attaquent les choses ridicules que les gens bien nés sont convenus de laisser passer sans mot
és, lesquels se constituent tout à coup en juges, bien impartiaux, de gens qui prêchent un nouveau culte opposé à celui dont
ions, les honneurs, les places de censeurs, etc., etc. La conduite de gens ordinairement si prudents pourrait rappeler, il e
tient pour peu qu’on ait de savoir-faire et de souplesse. Ces pauvres gens allèguent le prétexte gothique et peu académique,
sidération dont elle jouit eût pu recevoir quelque atteinte parmi les gens qui ne s’occupent, que de Rentes et d’argent, et
e place ; rien en France ne dispose mieux au respect. Comment tant de gens s’empresseraient-ils pour ne voir qu’une chose en
donc il y a inconvenance à les lire en petit comité, et surtout entre gens de fortunes égales. » Ah ! répondis-je, le Consti
 : j’ai tâché que le mien convienne aux enfants de la révolution, aux gens qui cherchent la pensée plus que la beauté des mo
n, aux gens qui cherchent la pensée plus que la beauté des mots ; aux gens qui, au lieu de lire Quinte-Curce et d’étudier Ta
rtes de discussions, fort difficiles, M. Viennet, par exemple, et les gens qui ne veulent pas comprendre, demandent à grands
lui ont donné le conseil d’intriguer ; il va voir, dès le matin, des gens puissants ; mais il intrigue avec toute la maladr
e avec toute la maladresse du génie ; il effraie par ses discours les gens considérables qu’il va solliciter. Le résultat de
écomptes, et plus que tout le mortel dégoût de passer sa vie avec des gens qui ne prisent au monde que l’argent et les cordo
saisir, tellement difficile, que j’hésite presque à vous la dire. Les gens d’esprit qui ont eu des succès par des tragédies
nus par un autre chemin à cette vérité de si mauvais goût, disent les gens d’Académie, ou qui y prétendent : le vers alexand
er soir fin courant ? » Car il me semble que, lorsqu’on rencontre des gens tellement différents de nous, il y a péril à enga
t été romantiques de leur temps. C’est un siècle après leur mort, les gens qui les copient au lieu d’ouvrir les yeux et d’im
sions dont il a besoin, et par conséquent d’enlever les suffrages des gens qui pensent par eux-mêmes. La Tempête de Shakspea
ient lui dire : ce que vous admirez est absurde. À ce mot beaucoup de gens sincères avec eux-mêmes, et qui croyaient leur âm
honnête, digne d’être aimée, et il sent qu’il a un cœur. Beaucoup de gens âgés sont classiques de bonne foi : d’abord ils n
il l’est encore plus de se laisser avilir à ce point, et par quelles gens encore ? Qu’auraient fait les ministres si vingt
is ! En un mot, ce fut un beau triomphe pour l’honneur national ! Les gens sages se disaient : Pourquoi venir à un théâtre d
auvre littérature éprouve le malheur qu’il y a d’être à la mode ; les gens pour qui elle n’est pas faite veulent à toute for
ma vanité. J’ai voulu non seulement être lucide, mais encore ôter aux gens de mauvaise foi l’occasion de s’écrier : Grand Di
uffer si haute renommée. Lebrun. Je trouvais drôle que plusieurs gens d’esprit s’imaginassent donner au public une théo
de la comédie ; en France, sous Louis XIV et sous Louis XV, tous les gens voyageant par la diligence avaient les mêmes inté
places, ou celui-ci : Le Coureur d’héritages ? Toutes les classes de gens ridicules n’ont-elles pas des protecteurs naturel
. « L’Académie Française restera-t-elle indifférente aux alarmes des gens de goût ?… Le premier corps littéraire de la Fran
les de ces places qui deviennent vacantes que sur la présentation des gens âgés qui travaillent dans la même partie. Le fana
30 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »
écisait l’idée que l’Église perdait la religion du Christ, et que les gens d’Église perdaient l’Église. On s’habituait à sui
et l’âme du tiers état, et la science des docteurs. De là ces petites gens qui entourent Philippe le Del, Charles V et, tant
gistes, ces secrétaires, ces conseillers, ces « marmousets », petites gens aux noms vulgaires, qui travaillent de l’esprit,
nce de la patrie. C’est dommage que le génie manque même à ces braves gens . La poésie artistique cependant n’a pas disparu :
tre tous, la ballade sera la forme maîtresse de la poésie, chérie des gens du métier (Eustache Deschamps en compose 1374), p
e même de son génie. Il méprise le peuple, les bourgeois, les petites gens  ; il fait pis, il les ignore. Leurs besoins, leur
ue des quatre premiers Valois, un pauvre écrivain, montre les petites gens faisant déjà le succès d’une bataille, tandis que
ont on lui sait gré malgré tout, lui était facile : il écrit pour des gens qui ne reconnaissent que la chevalerie, et qui se
isait le brave Gascon : mais j’avais plus d’argent, aussi avaient mes gens , quand je faisais guerre pour le roi d’Angleterre
r les preux raconter leurs prouesses ; sa méthode, c’est d’amener les gens à lui faire voir les choses et de les faire voir
laisir à considérer le magnifique néant de la chevalerie, les petites gens faisaient de bonne besogne, et pour la littératur
yauté même, dans la seconde partie du siècle, se mit avec ces petites gens . C’est l’honneur des Valois, même les plus fous e
, et les marques solides de cette laveur. Il a en aversion encore les gens de finance, pour leur avarice oppressive, un peu
eur arracher ses gages. Je ne sais combien de choses, du reste, et de gens il a en aversion : grogner est la disposition hab
et la finance entre un sincère amour du peuple ; la pitié des pauvres gens , qu’on vexe, qu’on tond, et qu’on méprise, est pe
dramatique narration de la procession des écoliers bousculés par les gens du sire de Savoisy, pour reconnaître qu’en nomman
31 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »
u courant public qui l’emmenait ailleurs. Le goût régnant portait les gens du côté du bel esprit, de l’éloquence, des règles
t moqueuse, toujours légère et faite pour des esprits fins, comme les gens de ce pays-ci. Vingt vers leur font comprendre vo
isement ; la fable elle-même n’est pas autre chose. C’est railler les gens que de leur mettre sur le dos une peau de bête, d
vaut le roi lion, quelles sont les vertus des courtisans mangeurs de gens  », mais croit que les choses iront toujours de mê
nous ne pourrions vivre. Nous ne savons pas nous associer, comme les gens d’Outre-Manche, poursuivre un but avec conduite,
ts accomplis », nous finissons même par admirer le succès et rire des gens battus, surtout quand le bâton a été promené sur
admirable ! il loue la trahison politique : « Le sage dit, selon les gens  : Vive le roi ! Vive la Ligue ! » Cette morale es
que des « discours un peu tristes », dans Arnauld et Nicole que des «  gens d’esprit, bons disputeurs. » Etranges sentiments
32 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »
Les sots croient ou font semblant de croire que la conversation des gens d’esprit est toujours grave, sérieuse, guindée. P
jours grave, sérieuse, guindée. Pourquoi ne supposent-ils pas que les gens d’esprit ont de l’esprit aussi naturellement que
ans le vers suivant ! V. 81. Je suis bien bon, dit-il, d’écouter ces gens -là. Le despotisme n’est jamais si redoutable que
et que d’ailleurs l’exécution en est très-agréable. V. 4. Volontiers gens boiteux, etc…. La répétition de ce mot volontier
n de ce mot volontiers est pleine de grâces ; et ce vers : Volontiers gens boiteux haïssent le logis, fait voir comment La F
n se sert de pourvoyeur lui-même. V. 42. En ceux qui sont mangeurs de gens . Il fallait s’arrêter là. La réflexion que La Fo
rtions consacrées aux usages les plus rebutans ? V. 4. Le roi de ces gens -là…. Les défauts des sujets ont servi à peindre
peu de liaison entre cette idée et la précédente. V. 49. Le moins de gens qu’on peut à l’entour du gâteau. Cette attention
33 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième faculté d’une Université. Faculté de droit. » pp. 506-510
stoire de législation ; 3° Un professeur d’institutions du droit des gens  ; 4° Un professeur des Institutes de Justinien ;
diants prendront les leçons du professeur d’institutions du droit des gens et celles du professeur des Institutes de Justini
is principes sur toutes les espèces de contrats qui sont du droit des gens  ; c’est la raison et l’équité qui les a dictés, i
faires étrangères que l’émérite dans le droit naturel et le droit des gens  ? Que peut-on faire de mieux que d’introduire dan
i lui manque par les observations et les conseils de tous les habiles gens répandus dans les différentes contrées de l’Europ
34 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
au matin, par la flamme mourante d’un cierge. 16 janvier Peu de gens connaissent ce grand bonheur de regarder des dess
il en était sorti, lui fit cette belle réponse : « Ce ne sont pas des gens comme il faut. Non seulement la femme, mais même
anteaux de voyageurs de malle-poste. Ils sont restés debout comme des gens qui ne savent pas s’asseoir, les mains dans les p
rases d’art comme des sentences d’argot. Sur leur figure au teint des gens mal nourris, et noire d’une barbe non faite, on l
c’est le nombre des lâches qu’il doit y avoir dans le monde. Tant de gens passent devant vous avec de mauvaises têtes, et q
ujours cependant dans sa parole, la rédaction de ces formules sur les gens et les choses, les définissant et les résumant en
du romantisme et de la tour de Babel, la table d’hôte d’une mêlée de gens de toutes nationalités, dont le maître de la mais
, lequel naturellement, au nom de la civilisation, a donné raison aux gens du pays, et a défendu la représentation que la tr
rmentante carrière, de s’oublier un instant, et de bêtifier comme des gens qui ne font pas métier d’avoir de l’esprit ! Hier
tc., etc., etc. Lundi 14 août Déjeuner où la princesse parle de gens qu’elle voudrait marier, entre autres de Taine, p
la princesse s’emporte, et avec une sorte de colère, soutient que les gens de talent ont le temps d’attendre, qu’il ne faut
oyions, dans la princesse, une maîtresse de maison plus attentive aux gens qu’elle invite, et les distinguant plus délicatem
olument les mêmes idées, les mêmes sympathies et antipathies pour les gens , la même optique intellectuelle. 30 août C’
pas reçue. Ces histoires coupées d’esquisses drolatiques par Got des gens passés et présents du Théâtre-Français, et qui co
en la tenant au-dessus de sa tête. Pour Carpeaux comme pour tous les gens de talent et d’avenir de ce temps-ci, il n’y a pa
que jour apporte sa petite dose de poison : c’est la vie au milieu de gens pleins de doute, prêtant au succès d’une pièce le
euilles mortes du jardin des Tuileries, sans vision des choses ni des gens , de l’amertume plein la bouche. 15 septembre
forcé, un procès. 25 septembre Nous sommes dans la situation de gens qui font effort, pour tuer le temps, l’anéantir,
temps en temps, il supplie Dieu, de le faire mourir. Aux paroles des gens qui le réconfortent, aux discours du médecin il a
l y a de vieux monuments d’histoire, il se rencontre plus de vieilles gens qu’ailleurs : les centenaires s’abritent aux viei
ion, pudeur, convenance sociale. Je ne sais quoi de blessant pour les gens bonnement constitués, s’échappe de cette sèche et
brodés : l’air moitié bourreau, moitié Ojibewas. Il cause hygiène des gens de lettres. Il dit que, dans notre métier, « il f
mangeons et buvons pour une trentaine de francs, absolument comme des gens qui ont devant eux cent représentations. Pas la m
s par jour, remercier ici et là, lire tous les journaux, recevoir les gens qui viennent vous voir, rouler en coupé une parti
de la bohème à l’égard de tous les travailleurs propres, de tous les gens de talent qui n’ont pas traîné dans les caboulots
s les gants ! » Car c’est surtout cela cette cabale, et peut-être les gens qui la trouvent drôle, parce qu’elle n’atteint qu
t et de littérature… 26 décembre Quelle chute ! Dans la rue les gens qui se rencontrent, dans les restaurants, les gen
 ! Dans la rue les gens qui se rencontrent, dans les restaurants, les gens qui causent ; tout Paris parle de nous dans nos o
mbéciles ! Le plus grand signe du succès serait-il l’enthousiasme des gens bêtes ? 29 décembre Toute la journée, le ve
35 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »
des surprenantes déformations que l’écrivain opère, des milieux, des gens , des mœurs qu’il entreprend passionnément de décr
é, d’intérêt, de gaieté, et qui s’émeut ainsi sans cesse et, pour des gens autrement constitués, sans raison. Si cette vue e
nches de rosbif, les pipes allumées, de bonnes faces rouges de braves gens devisant et chantant, l’auteur jubile, sa manière
rde, de prendre la parole lui-même pour dire ce qu’il faut penser des gens qu’il produit, leur aspect moral se trouve excell
rt particulier de délinéation conversationnelle. S’il s’attaque à des gens moyens, ni ridicules ni surprenants, mais simples
êtres moyens, raisonnables et bons, invariablement manqués ; quelques gens plus complexes et plus semblables par là aux homm
l’homme ; ce sont des êtres outrés, imaginaires, qui ameuteraient les gens en rue, qu’on s’empresserait de mettre à la porte
e à trouver un grand homme ou une femme séduisante, ou simplement des gens bien élevés. Son domaine est circonscrit au grote
sion ou d’aversion que l’artiste désire susciter, souvent à propos de gens qui ne sont ni ridicules, ni haïssables ; il faut
ridicules, ni haïssables ; il faut donc que la représentation de ces gens qui doit être véridique, soit en même temps défor
caricatures de l’esprit de positivisme, de la grossièreté de cœur des gens pratiques. Ailleurs Dickens livre à la risée les
créatures inintelligentes selon le monde, ce pauvre enfant malade de gens riches, le petit Paul de Dombey, qui, avec une âm
’il entreprend de décrire, et qui sait nous montrer les choses et les gens , mais les montrer comiques, haïssables, monstrueu
t compte fait, mais dans l’occasion même où il les considère. Que les gens soient sans éducation, sans capacités, sans carac
ches, les hommes de professions libérales, la classe gouvernante, les gens de négoce, tous ceux qui, animés d’un égoïsme viv
pourtant utile des workhouses, les mauvaises écoles, la rapacité des gens de loi, l’insolence des bureaucrates, tous les vi
vie, et la honte qu’il en conserva lui dicta peut-être, à l’égard des gens bien nés, cette sorte de réserve pointilleuse qu’
culture et d’idées, il est un excellent exemplaire de cette sorte de gens qui sont en somme les grands parleurs et les gran
36 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
luie d’or pour récompenser l’assiduité de leurs familiers et de leurs gens , soit qu’ils la gardent en larges réservoirs pour
ers de bouche sans compter les garçons pour la table du roi et de ses gens , et « le premier maître d’hôtel jouit de 84 000 l
r à leurs peines. Ils sont ses familiers, les hôtes de son salon, des gens de race comme lui, ses clients naturels, les seul
quart n’est pas entré au Trésor royal : le reste a été dévoré par les gens de la cour ; on évalue ce qu’il a donné au comte
ns avides qui toujours s’ouvrent et ne se croient jamais pleines, ces gens insatiables qui ne semblent nés que pour tout pre
satiables qui ne semblent nés que pour tout prendre et ne rien avoir, gens sans pitié comme sans pudeur ». — Et ce jour-là l
s se font la part trop grosse, et ne donnent rien ou presque rien aux gens qui ne sont pas de leur monde. Contre eux, depuis
a mieux géré que beaucoup d’autres. De plus, autour de lui, nombre de gens experts, vieux conseillers de famille, rompus aux
e Marc-Aurèle, et il est un seigneur, un homme du monde semblable aux gens de sa cour, encore plus mal élevé, plus mal entou
sa naissance. Il y a vingt ans, les fils des ducs, des ministres, des gens attachés à la cour, les parents et protégés des m
qu’il tombe, c’est une débâcle d’argent déversé par millions sur les gens de cour. Même de son temps, le roi s’est laissé a
voie, il donne, il achète, il bâtit, il échange, il vient en aide aux gens de son monde, le tout en grand seigneur, c’est-à-
quis d’Argenson, Mémoires, 9 décembre 1751. « La dépense que font les gens de cour pour avoir deux habits neufs et magnifiqu
nce (1789), 2. 124. Doléances sur les surcharges que supportent les gens du Tiers-État, par Gaultier de Biauzat (1788), 23
37 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522
lire lui-même en haussant les épaules de pitié : Ce sont de pauvres gens , écrivait-il à son frère (26 septembre 1741), que
ire des relations et des critiques judicieuses pour l’instruction des gens de guerre. J’ai eu part à tant de négociations et
ffaires très secrètes de tous les États ennemis de la France, que des gens de cabinet trouveraient au moins de quoi s’amuser
ées et assez extraordinaires, que personne ne sait que moi, ou peu de gens qui ont intérêt qu’on les mette en oubli. De plus
Bonneval ? Ma paresse s’oppose à un pareil travail, outre que tant de gens écrivent ce qui se passe dans le monde, qu’on le
ation de Monseigneur le duc de Vendôme, fût sujette à la révision des gens de plume, et plutôt que de m’y soumettre, je la p
ts au roi, il me paraît que vous ne voulez éviter de compter avec les gens de plume que parce qu’ils savent trop bien compte
s avez pris la peine de m’écrire, où vous me mandez que je crains les gens de plume parce qu’ils savent trop bien compter. J
e faites, j’irai au service de l’empereur, où tous les ministres sont gens de qualité et savent comment il faut traiter leur
la gloire des armes. Ses sœurs sont mariées, et même richement, à des gens de condition ; elle les trouve très bien établies
un égard les routes les plus courtes, pourvu que ce soient celles des gens de bien, quand on y devrait chiffonner sa perruqu
38 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — I. » pp. 234-253
édentes et des généraux de son temps. Je ne sais ce qu’en pensent les gens du métier : on dit que le duc de Wellington estim
rois fois plus que son devoir pour le faire passablement. Malheur aux gens tièdes ! Et en même temps qu’il donne ces consei
Dictionnaire encyclopédique. » J’ai noté (car j’aime jusque dans les gens aimables à saisir les côtés élevés ou sérieux) ce
en avait bien assez sans y songer. « Même dans les écarts, il y a des gens à qui tout va, parce qu’ils ont de la grâce et du
rce qu’ils ont de la grâce et du tact. » Il fut de bonne heure de ces gens -là. Jusqu’à la fin il aura le désir de plaire : «
si dire, ces saisons successives de l’homme aimable : Je connais des gens , dit-il, qui n’ont d’esprit que ce qu’il leur fau
. S’il n’y a pas du trait, du neuf, du piquant, de l’originalité, ces gens d’esprit sont des sots à mon avis. Ceux qui ont c
rgueilleux. Que tout soit bien habité. Que l’on rencontre beaucoup de gens , n’importe de quelle espèce ils soient. Enfin to
gens, n’importe de quelle espèce ils soient. Enfin toutes sortes de gens , même des bêtes, pourvu que ce ne soient pas des
ects reculés ou désolés ; mais les amateurs restés gens du monde, les gens de goût, et d’un noble goût, touchés en effet de
39 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Les regrets. » pp. 397-413
n d’être en une condition où l’on a, dès le matin, un grand nombre de gens qui viennent de tous côtés pour ne leur laisser p
es actions vaines ne prennent pas moins de place. Les affaires et les gens vous assiègent, vous cherchent, vous poursuivent.
ont peut-être retrouvé leur philosophie dès le soir même. Je sais des gens de goût qui ont pu ressentir l’amertume, mais qui
faisant collection de tous les noëls moqueurs où l’on chansonnait les gens . La plus belle disgrâce ministérielle que l’on pu
i en sont victimes. Le nombre diminue de plus en plus, même parmi les gens de lettres, de ceux qui peuvent dire comme d’Alem
timental. Surtout je ne puis, pour mon compte, avoir grande pitié des gens auxquels il n’est arrivé d’autre malheur inconsol
quelques égards, moins modelée sur l’ancienne, et qui, aux mains des gens de talent, aura elle-même son originalité. Telle
s qui croient ou qui crient à l’invasion du Moyen Âge : eh bien ! des gens qui croiraient de ces choses dix ans de suite, n’
u comment les ailes de pigeon leur poussent. Et je le vérifie sur des gens qui se piquaient d’être graves et intelligents av
40 (1760) Réflexions sur la poésie
çaise a reçues en 1760 pour le concours On voit tous les jours des gens d’esprit, et même des gens de goût, qui ayant été
le concours On voit tous les jours des gens d’esprit, et même des gens de goût, qui ayant été dans leur jeunesse enthous
oit d’attendre d’un ouvrage couronné par le jugement d’une société de gens de lettres. Chacun des concurrents en particulier
utes parts, et surtout par cette espèce de connaisseurs qu’on appelle gens de goût par excellence, gens de goût tout court,
tte espèce de connaisseurs qu’on appelle gens de goût par excellence, gens de goût tout court, qui jugent de tout sans rien
matière de plaisir protègent les anciens usages. Malheureusement ces gens de goût, qui déclameraient le plus contre la nouv
s ces principes, et d’après le témoignage presque général de tous les gens de lettres, j’ai bien de la peine à croire qu’Hom
41 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre III »
hoix, parce que, pour obéir à l’Assemblée nationale, ces deux pauvres gens ont dressé le tableau des impositions, ou quand,
u. Contre tous ses chefs naturels, contre les grands, les riches, les gens en place et revêtus d’autorité, sa défiance est i
la barrière de l’Étoile, a insulté de la façon la plus effrayante les gens qui passaient en voiture ; des misérables montaie
ndiants et vagabonds  Apparition des brigands  Le peuple de Paris. Gens sans aveu, réfractaires de tout genre, gibier de
res qui témoignent de l’excès du mal760 : « Sont réputés vagabonds et gens sans aveu, et condamnés comme tels, ceux qui, dep
la façon de remplir les dépôts, la police est turque à l’endroit des gens du peuple ; elle frappe dans le tas, et ses coups
chemins, écrit l’intendant, sont infestés de vagabonds dangereux, de gens sans aveu et de véritables mendiants que la maréc
trop, on ne saurait où les mettre. Et d’ailleurs comment empêcher des gens à l’aumône de demander l’aumône   Sans doute l’ef
é l’ouvrier ne gagne que douze sous par jour772 ; croyez-vous que ces gens -là se résigneront à mourir de faim ? Autour de Ro
e l’écraser ou de le mutiler dans les rues… Aucune commodité pour les gens de pied, point de trottoirs. Cent victimes expire
42 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »
e quoi parler de lui. On voulait plus encore de Rousseau. Beaucoup de gens l’avaient pris au mot, et le sommaient de réalise
de décembre 1790, l’Assemblée constituante lui votait une statue. Les gens de lettres préparaient des inscriptions pour le p
renfermées les dépouille » des princes et des souverains. Beaucoup de gens croyant qu’il s’était tué, Bouilly avait fait tou
belles parties qu’il conserve beaucoup d’admirateurs, soit parmi les gens qui pardonnent tout au talent, soit parmi ceux qu
le bien qu’il voudrait mettre à la place. Il raisonne comme certaines gens qui, en lisant un auteur, s’imaginent avoir toute
comme une sorte d’ivresse dans laquelle il oublie ce que commande aux gens de bien l’honnêteté qui vient du cœur. Après lui
xpresses ou tacites qui ont formé le lien des premières sociétés. Les gens de bon sens expliquent la chose naturellement. Se
4. » Qui donc croit-il en dégoûter en y mettant cette condition ? Les gens de bon sens, oui : ceux-là disent tout bonnement
ait Socrate, se glissant à travers tous les obstacles, va trouver les gens de bien et les unit. » De même l’amour véritable
i vit honorablement des soins qu’il donne aux enfants d’autrui. Entre gens bien élevés, les choses se passent de façon que l
 ; notre caractère seul nous apprend les hommes tels qu’ils sont. Les gens que Rousseau connaît le moins, ce sont ceux qui t
las ! le piège, c’est son caractère. Sa défiance finit par rendre les gens défiants. Ils croient s’être mépris, et ils se re
en 1791. Rousseau allait être fait dieu. Je ne sache qu’une espèce de gens qui puissent être jaloux de ressembler au Roussea
c’est en général une fureur de perfection absolue, où s’emportent les gens incapables du bien qui est à la portée de tous. C
engagé ou s’y enfonçait plus avant. Il n’est que le plus éloquent des gens qui ne veulent point se gêner, et qui rêvent tout
qu’elle a endurcis, d’honnêtes gens dont elle a fait des fripons, des gens sociables qu’elle a métamorphosés en misanthropes
déchaîné, font encore des croyants au Contrat social, même parmi les gens qui ne le lisent pas. C’est une maladie. Autrefoi
s qui ne sont que la plus chère des délectations de l’orgueil. Que de gens qui se sont pris pour le centre du monde ! Par ma
43 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Lettres inédites de l’abbé de Chaulieu, précédées d’une notice par M. le marquis de Bérenger. (1850.) » pp. 453-472
lité réveille. Ce n’est pas que je me repente de les avoir lues ; les gens du métier trouvent encore à profiter et à glaner
lia avec les fils du duc de La Rochefoucauld (l’auteur des Maximes), gens d’esprit eux-mêmes. On sait d’ailleurs très peu d
out le reste. Je vois bien que ce seyait folie de faire venir ici mes gens … Cependant je suis ruiné ici. On ne trouve rien d
ne sont, ma belle dame, que de fort méchants titres pour obliger les gens à faire quelque chose qui choque, de fort loin se
est à Rouen, Trivelin prince est ici ; ce sont là des farces que les gens de bon sens doivent bien mépriser ; mais il faut
s manuscrits des chansons historiques, c’était là le ton habituel des gens de la meilleure société dans le Grand Siècle. Ne
ut faire la part de l’aversion bien connue du noble écrivain pour les gens de peu, redoublée de celle qu’il avait pour les p
pas déplaisante, dit-il, quoique je ne fusse pas du premier ordre des gens bien faits, mes manières, mon humeur, et mon espr
était doux, faisaient un tout qui plaisait assez au monde, et peu de gens , en y entrant, ont été mieux reçus… Voilà commen
44 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Appendice » pp. 453-463
ial de musique, la distribution solennelle des prix de la Société des gens de lettres. La séance, ouverte à deux heures sous
ve, au nom du jury d’examen pour les prix proposés par la Société des gens de lettres, et lu dans la séance publique du jeud
du concours qu’une disposition généreuse, transmise à la Société des gens de lettres par un de ses membres73, lui a permis
els de MM. Théodore de Banville et Philoxène Boyer, de la Société des gens de lettres. Des mentions toutes particulières ont
t cette nouvelle dont l’auteur est M. Louis Fortoul de la Société des gens de lettres, déjà connu par des écrits qui intéres
champ du Bourbonnais. L’auteur est M. Oscar Honoré, de la Société des gens de lettres. — La nouvelle qui a obtenu le second
et de sensibilité. L’auteur est M. Charles Deslys, de la Société des gens de lettres. Tel est, messieurs, le produit assuré
nquer à aucun devoir. Pour moi, qui suis de ceux à qui la Société des gens de lettres avait fait l’honneur de les appeler da
45 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
du monde. Ces jugements ne peuvent être dès lors rédigés que par des gens superficiels, en notes courtes sans valeur et san
ne de leurs gazettes en prélevant un impôt sur la soif de vedette des gens qui écrivent. Et ils ont établi le système des ré
eur bonne volonté. L’inconscience souriante avec laquelle on voit des gens inconnus et improductifs accepter du jour au lend
ettré, maître d’un feuilleton périodique, pouvait faire du bien à des gens de talent et même leur ouvrir un avenir. Aujourd’
iques. « C’est à devenir fou ! me disait un jour un ami. Pourquoi les gens achètent-ils plutôt un livre qu’un autre ? Parce
homme pour que, commençant son office le samedi dans une feuille, les gens s’en remettent, dès le dimanche, à son opinion, a
u’au vieux temps. Et la réclame payée ne le tue pas, car, même si les gens se doutent que l’éloge qu’ils lisent a coûté deux
unetière qui, il y a cinquante ans, eût déformé les idées de bien des gens selon les siennes propres. Les sectaires s’en von
46 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre II. Les Normands. » pp. 72-164
mes, eut pendu les voleurs et ceux qui leur donnaient assistance, des gens de tous les pays accoururent. La sécurité, la bon
rangers, disent les vieux auteurs, « et fit un seul peuple de tant de gens de natures diverses. » Ce ramassis de barbares, d
yent quarante-sept marcs d’amende ; si le mort est Anglais, c’est aux gens du lieu d’en faire la preuve par le serment de qu
aient tout l’argent, les biens, la terre97. » Par exemple, « tous les gens du pays bas avaient grand soin de paraître humble
eindre ; cette chronique s’arrête un siècle après la conquête102. Les gens qui ont assez de loisir et de sécurité pour lire
t les opprime. Encore au quinzième siècle104 plusieurs de ces pauvres gens s’emploient à cette besogne ; le français est le
fermiers, sur les navires avec les matelots ; car ce ne sont pas ces gens grossiers, tout enfoncés dans la vie corporelle,
 lorsqu’il entra le dimanche des Rameaux. » Il décrit les Éthiopiens, gens qui n’ont qu’un pied, mais si large qu’ils peuven
’ils peuvent s’en servir comme d’un parasol. Il cite une île où « les gens sont hauts de dix-huit ou trente pieds de haut, e
lus souvent dans l’assistance, sont les yeomen, fermiers, forestiers, gens de métiers, ses compatriotes, hommes musculeux et
n main leurs intérêts. Croyez-vous qu’on néglige le mécontentement de gens comme celui que voici ?138. » « Un vigoureux rust
d’esprit, à tourner autour des obstacles, et n’ayant qu’à toucher les gens du bout du doigt pour les faire tomber dans le pa
seizième siècle, il avait encore son jour de fête, chômé par tous les gens des petites villes et des campagnes. L’évêque Lat
nous ne pouvons vous entendre, c’est le jour de Robin Hood ; tous les gens de la paroisse sont au loin à couper des branches
c’est le héros national : Saxon d’abord, et armé en guerre contre les gens de loi, « contre les évêques et archevêques », do
atissant d’ailleurs et bon envers le pauvre monde, recommandant à ses gens de ne pas faire de mal aux yeomen ni aux laboureu
joyeux, nous étions trois hommes joyeux. » Comptez, de plus, que ces gens -là, dans chaque paroisse, s’exercent tous les dim
nlevant les dames et les demoiselles, mutilant, tuant, rançonnant les gens jusque dans leurs maisons, comme si c’était en pa
Par les tailles, la gabelle, les impôts sur le vin, les logements des gens de guerre, elles sont réduites à l’extrême misère
s et de la tête des bêtes tuées pour les nobles et les marchands… Les gens d’armes leur mangent leurs volailles, tellement q
e cela, le peuple de ce pays n’est point dans une telle pénurie ; les gens n’y sont point non plus maltraités dans leurs per
selon la loi du pays et devant les juges susdits… C’est pourquoi les gens de ce pays sont bien fournis d’or et d’argent et
que, dans les ballades, le héros populaire, Robin Hood, ordonne à ses gens d’épargner les yeomen, les gens de travail, même
populaire, Robin Hood, ordonne à ses gens d’épargner les yeomen, les gens de travail, même les chevaliers, s’ils sont « bon
goût français y sont visibles ; il n’en saurait être autrement ; les gens d’en bas ne peuvent jamais se défendre tout à fai
gens d’en bas ne peuvent jamais se défendre tout à fait d’imiter les gens d’en haut ; et les plus francs des poëtes populai
. « Tous ces grands maîtres ont Dieu à la bouche, ce sont les pauvres gens qui l’ont dans le cœur168 », et c’est le cœur, c’
ament, car il a pleine autorité, et il est ouvert à l’entendement des gens simples dans les points qui sont le plus nécessai
brulent, ny ne démolissent les édifices, et tombe la fortune sur les gens de guerre, et par espécial sur les nobles. » 17
47 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre I. Succès de cette philosophie en France. — Insuccès de la même philosophie en Angleterre. »
s, ici le principal plaisir est de régner dans le cercle brillant des gens à la mode456. » Tandis qu’en Angleterre ils s’ent
st l’art du dix-huitième siècle et l’art d’écrire. On s’adresse à des gens qui savent très bien la vie et qui, le plus souve
ncore autre chose. Je compare le dix-huitième siècle à une société de gens qui sont à table ; il ne suffit pas que l’aliment
erté. Il semble qu’il parle toujours devant un petit cercle choisi de gens très fins et de façon à leur donner à chaque inst
ble par lui-même, auprès duquel les autres, fabriqués par les simples gens d’esprit, ne sont que des mannequins bien habillé
sarcasmes, les duretés de toute espèce qu’il adresse aux grands, aux gens à la mode et aux femmes, son ton raide et trancha
ar rencontre et par génie. Dans une société tout artificielle, où les gens sont des pantins de salon et où la vie consiste à
tonne point si elle fait attendre d’heure en heure ses chevaux et ses gens , si, à quatre heures du matin, elle ordonne de dé
tes que Rousseau s’est trouvé si fort. Il faisait voir l’aurore à des gens qui ne s’étaient jamais levés qu’à midi, le paysa
Florian, Dupaty, Mercier, Mme de Staël ; au-dessous de Voltaire, les gens d’esprit vif et piquant, Duclos, Piron, Galiani,
naissance, contre l’arbitraire des ministres, contre l’incapacité des gens en place, bien mieux, résumer en un seul personna
es livres, on le considère comme renonçant également à la société des gens qui gouvernent et des gens qui rient… À la vanité
comme renonçant également à la société des gens qui gouvernent et des gens qui rient… À la vanité littéraire près, la vie de
de la cour, des courtisans et du grand monde gâté, opposé aux petites gens qui ont conservé la bonté primitive, villageois e
48 (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30
Préface. Nous publions ici le discours auquel la Société des gens de lettres a décerné, dans sa séance publique du
en fait de poésie légère, ce siècle-là avait du bon, et que certaines gens tournaient assez bien alors un conte en vers ou u
e l’émancipation est plus marquée. Les aèdes, les homérides, sont les gens de lettres de cette poétique époque : nous y voyo
 ; voici Versailles. Les bénéfices, les pensions royales assurent aux gens de lettres une modeste aisance. Honorés plus qu’e
on. La société en masse réalisa le doute méthodique de Descartes. Les gens de lettres, auteurs de ce mouvement, le gouvernen
ser les sots inutiles, qu’il leur donnât le droit de gouverner. » Les gens de lettres n’auront pas toujours cette insolente
e qui fait qu’on le respecte. Les savants examinent la question ; les gens instruits apprécient les savants ; le vulgaire su
yeusement à sa caricature. Tel est, selon nous, le nouveau maître des gens de lettres. Examinons les faveurs qu’ils peuvent
ns une époque de commerce tout devient marchandise. De tout temps les gens de lettres ont pu tirer de leurs travaux un légit
uccès serait peut-être de moins rechercher le petit. Nous sommes trop gens de lettres, nous ne songeons pas assez à être hom
doit vivre. S’il est bon, sincère, affectueux, il trouvera, chez les gens de lettres qui lui ressemblent, de tendres et dél
49 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122
’honorer et le grandir aux yeux de la postérité, j’entends auprès des gens sensés de tous les régimes et de tous les temps.
er lecteur. Je n’ignore pas que c’est pédanterie aux yeux de bien des gens  ; mais j’ai un faible pour les Grecs et les Romai
Procope, voisin du district des Cordeliers, il dira, par allusion aux gens d’esprit qui y venaient au xviiie  siècle : « On
s suivre avec ma lanterne et d’éclairer tous vos pas. Lorsque tant de gens s’évertuent à faire des motions dans l’Assemblée
res, les beautés solliciteuses, portiers, valets de chambre, avocats, gens du roi, pour tous les gens de rapine ! Nuit désas
ses, portiers, valets de chambre, avocats, gens du roi, pour tous les gens de rapine ! Nuit désastreuse pour toutes les sang
’abbé Maury ou de Mirabeau-Tonneau. Il est très amusant sur certaines gens , mais il en est un trop grand nombre sur lesquels
ves, captaient sa confiance pour le pousser ensuite à tout briser ; «  gens pour qui toute loi est onéreuse, tout frein insup
oi est onéreuse, tout frein insupportable, tout gouvernement odieux ; gens pour qui l’honnêteté est de tous les jougs le plu
comité, avec les jeunes époux. On sait ce qu’ils devinrent. Tous ces gens de la noce (excepté Mercier, qui n’échappa à la m
50 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
prés, des vergers, des maisons et des écus en abondance, car tous ces gens arrivant d’Allemagne, de Suisse, de Russie, de Po
is un temps de prospérité pareille ! On voyait aussi descendre là des gens de la ville, qu’on avait connus dans le temps pou
n de la rue, en donnant des poignées de main à droite et à gauche aux gens qui les reconnaissaient, sa figure changeait ; il
auche de la route, dépassaient à peine les montagnes de neige, et les gens , tout le long des murs, jusqu’au bout du village,
de la chance… il tomberait par terre en soufflant dessus… Il y a des gens qui naissent sous une bonne étoile ! » Mais tout
! Il leur faut tout ! Qu’ils viennent donc aussi nous prendre ! » Les gens se réunissaient, et le boucher Sépel, qui découpa
s tournâmes le coin du café Hemmerlé, et nous entrâmes chez nous. Les gens nous regardaient de leurs fenêtres et se disaient
ut voir de pire, dit la tante ; ça montre bien la scélératesse de ces gens . » Et s’animant de plus en plus, elle criait : « 
is conseil ! dit-elle ; vous êtes donc aussi pour faire massacrer les gens , vous ? — Non, répondit-il, je n’aime pas les gue
. J’étais déjà sur la place, au milieu des Italiens et d’une foule de gens qui criaient et pleuraient en reconduisant leurs
a tête, nous marquions le pas, pour avoir l’air de vieux soldats. Les gens venaient à leurs petites fenêtres, ou s’avançaien
ement, nous avions le droit de nous asseoir au coin du feu ; mais les gens nous donnaient aussi place à leur table. Presque
pensai : « Tu n’es pas entièrement abandonné sur la terre… De braves gens songent à toi ! Tu n’oublieras jamais leurs bons
yant cela, je fus attendri et je pensai : « Il y a pourtant de braves gens sur la terre ! » J’ôtai mes bas. Comme les ampoul
tout s’agitait : on entendait passer des chevaux, des voitures et des gens . Mes pieds me faisaient encore un peu mal, mais c
enir les anciens rois et les anciens nobles, pensait pourtant que ces gens avaient assez souffert dans les pays étrangers, p
e pour une fois. Nous resterons donc ici jusqu’à nouvel ordre. Si des gens raisonnables me disent que j’ai bien fait d’écrir
51 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LE COMTE MOLÉ (Réception à l’Académie.) » pp. 190-210
t-il, est l’objet de l’ambition secrète ou avouée de presque tous les gens de lettres, de ceux même qui ont fait contre elle
si imprévus, aussi étendus que possible, et sans s’interdire même les gens de lettres proprement dits, spéciaux, isolés, cél
mêle, qu’elle espace et distance (sont-ce des mots académiques ?) les gens de lettres par des choix d’une littérature moins
es hommes distingués et lettrés du monde politique ; il viendrait des gens de lettres médiocres s’attroupant en bloc, se coa
is que l’Académie mette du temps et grande réserve à trier. Pour les gens de lettres eux-mêmes, s’ils en valent la peine, i
ruine des procédés et à travers les violations courantes du droit des gens dans les lettres, une certaine politesse, une con
ses amis, Fontanes notamment dans le Journal de l’Empire. Beaucoup de gens aujourd’hui vous parlent à l’oreille de cet ouvra
dant que Troie était en flammes, écrit l’auteur en commençant, peu de gens ont imité le pieux Énée ; pour moi, moins heureux
52 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Préface »
n’ennoblit pas, où la politique devient l’emploi des déclassés et des gens de troisième ordre, où les récompenses de la vie
Richelieu et Louis XIV regardaient comme un devoir de pensionner les gens de mérite du monde entier ; combien ils eussent m
bien ils eussent mieux fait, si le temps l’eut permis, de laisser les gens de mérite tranquilles, sans les pensionner ni les
ertain. Il faut que la raison sache se résigner à être primée par les gens qui ont le verbe tranchant et l’affirmation hauta
s les formes de gouvernement, ne soit pas plus insupportable pour les gens d’esprit que les états sociaux mieux garantis que
ime démocratique borné est, nous le savons, facilement vexatoire. Des gens d’esprit vivent cependant en Amérique, à conditio
53 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
x nécessités ou utilités humaines, double source du droit naturel des gens 25. 12. Le sens commun est un jugement sans réfle
ce aux nations pour déterminer la certitude dans le droit naturel des gens . On arrive à cette certitude en connaissant l’uni
e toutes les idées qu’on s’est formées jusqu’ici du droit naturel des gens  ; droit qui, selon l’opinion commune, serait sort
rons dans cet ouvrage de tâcher de démontrer que le droit naturel des gens naquit chez chaque peuple en particulier, sans qu
es preuves philologiques les plus concluantes en matière de droit des gens  ; les Romains ont surpassé sans contredit tous le
grecques, ils sont pour nous deux grands trésors du droit naturel des gens considéré chez les Grecs. Cette vérité et la préc
l a été ordonné par la divine Providence.   105. Le droit naturel des gens est sorti des mœurs et coutumes des nations, lesq
é, établit que la Providence est la législatrice du droit naturel des gens , parce qu’elle est la reine des affaires humaines
blissent que la Providence a été la législatrice du droit naturel des gens . Les nations devant vivre pendant une longue suit
les trois principaux auteurs, qui ont écrit sur le droit naturel des gens , se sont égarés comme de concert dans la recherch
. ad Atticum, lib. II (Note du Traducteur). 25. Le droit naturel des gens a, dans Vico, une signification très entendue. Il
axiome placé ici à cause de son rapport particulier avec le droit des gens , s’applique généralement tous les objets dont nou
l’avons mis en cet endroit, c’est qu’on voit mieux dans le droit des gens que dans toute autre matière particulière, combie
54 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 15, observations concernant la maniere dont les pieces dramatiques étoient représentées sur le théatre des anciens. De la passion que les grecs et les romains avoient pour le théatre, et de l’étude que les acteurs faisoient de leur art et des récompenses qui leur étoient données » pp. 248-264
arlé de cette actrice. Voilà comment la république romaine païoit les gens de théatre. Macrobe dit que Jules Cesar donna vin
gestes, on ne doit pas être étonné qu’ils fissent un si grand cas des gens de théatre. Seneque le pere dit dans l’avant-pro
te profession. Quoique les loix romaines eussent exclu la plûpart des gens de théatre de l’état de citoïen, on avoit néanmoi
urd’hui en Italie. Nous sçavons par des faits que l’apprentissage des gens de théatre, qu’on choisissoit apparemment avec de
se faire entendre. De tout temps un peu de vision fut l’appanage des gens de théatre. Mais les visions mêmes de Neron et de
55 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
 Elle cueille toutes les fleurs, elle laisse les feuilles. Alors, les gens se plaignent et disent : voilà ce qu’ont fait les
Telle chanson, comme la Mal Mariée, révèle le pessimisme résigné de gens qui sentent que la vie est mauvaise, et mauvaise
r violette Est encore la plus belle. Entrant à la maison, Salut, les gens de la noce, Ô beau rossignolet, Entrant à la mais
gens de la noce, Ô beau rossignolet, Entrant à la maison, Salut, les gens de la noce. Non pas la mariée, Car je la devrais
eau rossignolet, Il rentra dans sa chambre Et se coupa la gorge. Les gens de la noce disent : Grand Dieu ! quelle triste no
oce disent : Grand Dieu ! quelle triste noce. Ô beau rossignolet, Les gens de la noce disent : Grand Dieu ! quelle triste no
56 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 353-355
Après tout, si cette indulgence peut paroître excessive aux yeux des Gens de goût, l'ouvrage n'en fait pas moins d'honneur
de ses procédés, & par les services multipliés qu'il a rendus aux Gens de Lettres. Tant de titres étoient plus que suffi
ustice & de goût, pour lui préférer le grand Rousseau. Les autres Gens de Lettres ont été plus reconnoissans. On feroit
57 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre III »
se aventure. » On ne paye que si l’on peut et quand on peut, même les gens de la maison, les fournisseurs de la table, les s
n   Devant ce débiteur qui manifestement devient insolvable, tous les gens qui, de près ou de loin, sont engagés dans ses af
rés des affaires, causent et s’amusent. — Sans doute ils s’amusent en gens de goût et causent en gens de bonne compagnie. Ma
t s’amusent. — Sans doute ils s’amusent en gens de goût et causent en gens de bonne compagnie. Mais la difficulté ne sera pa
nds est éteint ; on donne cinquante-six mille livres de pension à des gens qui ont été dans les grands postes où ils ont ama
es armes, et des armes plus tranchantes qu’il n’en a besoin. Pour des gens qui veulent contrôler le pouvoir et abolir les pr
contre les propositions déraisonnables. Autour de lui, ce ne sont que gens échauffés, exaltés à propos de rien, jusqu’au gro
et une clarté rouge jaillit à travers les vitres. — « Non, disent les gens d’en haut, ils n’auraient garde de mettre le feu
dit à sa mère : « Encore quelques jours et je détesterai si fort ces gens -là, que je ne saurai plus que faire de ma haine  
ne. Ce qui le prouve évidemment, c’est que ce sont les bourgeois, les gens de lettres, les gens de finances, enfin tous ceux
évidemment, c’est que ce sont les bourgeois, les gens de lettres, les gens de finances, enfin tous ceux qui jalousaient la n
58 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Discours préliminaire, au lecteur citoyen. » pp. 55-106
es regles de la Thérapeutique. Au contraire, on les regarde comme les gens qui rendent la santé, qui inoculent la raison ; o
e de régler les rangs* ! Voilà d’abord les Magistrats réformés : les Gens de guerre vont commencer par essuyer des anathême
, chap. 14. ? On pourroit dire cependant au Philosophe, qu’autant les gens sages sont prêts à condamner les guerres d’ambiti
phes aient démérité de toutes les classes de la Société, sur-tout des Gens de Lettres* qui tiennent aux principes du vrai go
si haute opinion de leur excellence ? Seroit-ce dans l’admiration des Gens de goût, ou dans le suffrage des Littérateurs étr
res* non moins absurdes, ne méritent pas une réfutation sérieuse. Les gens éclairés ne peuvent en avoir été dupes : à traver
e je m’étois proposé dans la premiere. J’honore, en général, tous les Gens de Lettres ; j’ai respecté & je respecterai t
ec quel mépris les Philosophes du siecle parlent des Grands & des Gens en place. L’Auteur du dernier Discours couronné à
n’empêchent pas que les Philosophes ne trouvent des Grands & des Gens en place qui les protegent, qui les honorent, qui
, pour le déshonorer plus sûrement. Ce tour de Pirate a trompé peu de gens , & la Suite prétendue des Trois Siecles est r
59 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124
’orthographe, et la prononciation. L’orthographe a causé, parmi les gens de lettres, un véritable schisme. Quelques-uns on
s de dignité & d’énergie à la prononciation ? Est-il vrai que les gens qui parlent bien prononcent les mots terminés par
sçavoir à quoi s’en tenir c’est d’aller à la source, de consulter les gens de cour, & les gens de lettres. En général, i
r c’est d’aller à la source, de consulter les gens de cour, & les gens de lettres. En général, il nous manque un bon tra
vet, qui n’est encore qu’un très-petit essai. Il est ridicule que des gens instruits d’ailleurs se fassent un crime de la mo
60 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Notre critique et la leur »
ce tourne-bride du monde tout entier, dans lequel il s’est trouvé des gens de talent, mais avec d’autres, a vécu dans les gr
a voyons-nous dans ces revues où passent les uns après les autres des gens d’esprit, des gens de science, des gens d’infinim
ces revues où passent les uns après les autres des gens d’esprit, des gens de science, des gens d’infiniment d’agrément, qui
les uns après les autres des gens d’esprit, des gens de science, des gens d’infiniment d’agrément, qui viennent tous déball
ce, et, il faut bien le dire, c’est Janin. Les autres, très nombreux, gens d’esprit, de talent, — et il y en a même peut-êtr
61 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Rivarol. » pp. 62-84
u son indignation, tant il est sensible, exquis et prompt ! Aussi les gens de goût sont-ils les hauts justiciers de la litté
ente ou quarante têtes incorruptibles qui se taisent ; ce silence des gens de goût sert de conscience aux mauvais écrivains
us de haine : ce qui prouve évidemment que ce sont les bourgeois, les gens de lettres, les gens de finances, et enfin tous c
prouve évidemment que ce sont les bourgeois, les gens de lettres, les gens de finances, et enfin tous ceux qui jalousaient l
le dans les villes, et les paysans dans les campagnes. Il montre les gens d’esprit, les gens riches trouvant la noblesse in
et les paysans dans les campagnes. Il montre les gens d’esprit, les gens riches trouvant la noblesse insupportable, et si
t pour eux un nouveau genre de supplice, ils étaient des anoblis, des gens nobles, mais ils n’étaient pas gentilshommes… Les
S’il est vrai que les conjurations soient quelquefois tracées par des gens d’esprit, elles sont toujours exécutées par des b
vérité, ajoute-t-il en se redressant, se recommandent quelquefois aux gens de lettres comme les impies invoquent les saints
62 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126
par exemple : « Pendant la guerre des parlements et des évêques, les gens raisonnables ont beau jeu, et vous aurez le loisi
serez les maîtres. J’ai dit qu’à la mort de Montesquieu l’armée des gens de lettres n’était pas encore debout ni enrégimen
 ; il y pousse d’Alembert et ses amis. L’Encyclopédie, qui rallie les gens de lettres, lui paraît une excellente occasion ;
traité en gentilshommes et en gens du monde, non en procureurs ni en gens de chicane. De votre côté, vous êtes incapable d’
ces embellissements qu’à chauffer la ville de Genève. » Cependant les gens d’affaires qui sont sur les lieux, le notaire M. 
ire un inventaire et une reconnaissance de la terre. Au moment où les gens d’affaires vont commencer cette reconnaissance, V
de, il chicane, il crie tout d’abord, le tout pour ne point payer aux gens du Domaine le demi-droit de mutation. Il en écrit
aisser être méchant impunément ? Ce sont, au contraire, ces sortes de gens -là qu’il faut châtier. Je ne le crains pas ; je n
eur. Notez que ces calomnies secrètes et dites à l’oreille de tant de gens n’empêchèrent pas, cinq ans après, Voltaire renou
63 (1868) Curiosités esthétiques « VII. Quelques caricaturistes français » pp. 389-419
d’un style que beaucoup d’entre nous peuvent vérifier en pensant aux gens qui fréquentaient le salon paternel aux années de
, dit-on, toute une génération d’hommes vivant encore. J’ai connu des gens qui s’indignaient de bonne foi de ne pas voir Cha
Je sais que c’est jouer un assez vilain rôle que de venir déclarer au gens qu’ils ont eu tort de s’amuser ou de s’attendrir
nsulté les calotins : cela est mauvais, dis-je, mauvais symptôme, ces gens -là sont inintelligibles au-delà du détroit, au-de
les Bas-bleus, Pastorales, Histoire ancienne, les Bons Bourgeois, les Gens de Justice, la journée de M. Coquelet, les Philan
posé un livre d’images qui s’appelle Le Monde à l’envers ? Il y a des gens superficiels que Grandville divertit ; quant à mo
égendes de ses dessins, et quelquefois très-entortillées. Beaucoup de gens préfèrent Gavarni à Daumier, et cela n’a rien d’é
tier latin avait subi l’influence de ses étudiants, comme beaucoup de gens s’efforcent de ressembler aux gravures de mode. T
eur sui generis, un goût fin qui se distingue de tous autres pour les gens qui ont le palais fin. Un jour, Trimolet fit un t
64 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »
un enfant de douze ans, qui était depuis longtemps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avait souffert ; et il éta
nt tournés tout autrement, mais je parle aux foules, où il y a peu de gens d’esprit. Si c’était à recommencer, je ne choisir
ier de l’année 1673, âgé de cinquante-trois ans, regretté de tous les gens de lettres, des courtisans et du peuple. Il n’a l
là, vous dis-je, et courez vous cacher. PHILINTE. Mais on entend les gens au moins, sans se fâcher. ALCESTE. Moi, je veux m
e ne puis souffrir cette lâche méthode Qu’affectent la plupart de vos gens à la mode ; Et je ne hais rien tant que les conto
, dans ces vices du temps, Morbleu ! vous n’êtes pas pour être de mes gens  ; Je refuse d’un cœur la vaste complaisance Qui n
ans le cœur. Serait-il à propos, et de la bienséance, De dire à mille gens tout ce que d’eux on pense ? Et, quand on a quelq
contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens . ALCESTE. Tant mieux, morbleu ! tant mieux, c’est
tre ; Et ses roulements d’yeux et son ton radouci N’imposent qu’à des gens qui ne sont point d’ici. On sait que ce pied-plat
, Témoigner l’amitié que pour vous a mon cœur. Hier, j’étais chez des gens de vertu singulière, Où sur vous du discours on t
s éclats, Madame, eut le malheur qu’on ne la loua pas. Cette foule de gens dont vous souffrez visite, Votre galanterie, et l
. En un lieu, l’autre jour, où je faisais visite, Je trouvai quelques gens d’un très-rare mérite, Qui, parlant des vrais soi
e ? Elle est à bien prier exacte au dernier point ; Mais elle bat ses gens , et ne les paye point. Dans tous les lieux dévots
arder soi-même un fort long temps Avant que de songer à condamner les gens  ; Qu’il faut mettre le poids d’une vie exemplaire
is-je mais des soins qu’on ne va pas vous rendre ? Si ma personne aux gens inspire de l’amour, Et si l’on continue à m’offri
Et corrigez un peu l’orgueil de vos appas, De traiter pour cela les gens de haut en bas. Si nos yeux enviaient les conquêt
ême Il prend, pour mon honneur, un intérêt extrême ; Il m’avertit des gens qui lui font les yeux doux, Et plus que moi six f
qui l’on se confie, Déshonore l’autel où leur cœur sacrifie. Mais les gens comme nous brûlent d’un feu discret Avec qui, pou
il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de se soulager et
mais, pour moi, je crois qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, et que les gens qui n’ont point senti de semblable délicatesse n’
rants tout trouvés pour opposer à ceux d’Arsinoé. Celle-ci a cité des gens de vertu singulière ; celle-là cite des gens d’un
noé. Celle-ci a cité des gens de vertu singulière ; celle-là cite des gens d’un très-rare mérite. Chacune d’elles a essayé d
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
rdiesses mimiques de Gros-Guillaume, tout méprisés qu’ils étaient des gens doctes et d’un goût difficile, n’en avaient pas m
taliens. La tendance qu’avait Gros-Guillaume à singer les travers des gens finit, comme on sait, par le perdre. Il imita tro
missaire et un sergent, qui viennent demander la taille à ces pauvres gens , et, à faute de payer, veulent exécuter. La femme
ès ; aussi fait le mari, qui leur demande qui ils sont. — Nous sommes gens de justice, disent-ils. — Comment ! de justice !
66 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
de qui cela se pourrait dire avec encore plus de fondement. Plusieurs gens font monter le nombre de ses habitants à onze cen
Europe. On y trouve toujours une telle foule dans les bazars, que les gens qui vont à cheval font marcher devant eux des val
singulières, l’une que les femmes, en Perse, hors celles des pauvres gens , sont recluses et ne sortent que pour affaires, o
é perdu huit jours durant, fut trouvé dans sa chambre dans l’état des gens qu’on enlève violemment. Les parents de l’enfant,
gai et de bonne humeur, leur dit en souriant: « Allez le punir. » Ces gens , emportés de fureur, n’entendirent point railleri
n un instant l’ordre du roi avec la rage qu’on peut s’imaginer en des gens irrités comme ils l’étaient: car c’est ainsi que
nt, comme l’opération avait été faite avec un gros couteau et par des gens acharnés qui ne se souciaient pas de la bien fair
maine, et enfin à celle de premier ministre d’État. L’histoire et les gens de son temps assurent qu’il n’y en a jamais eu de
fut de bonne heure au palais, et, tirant à part ce qu’il y trouva de gens qu’il savait être ennemis du grand vizir, entre l
e, et les pria de l’accompagner. Ils prirent encore avec eux d’autres gens de leur cabale qu’ils rencontrèrent sur le chemin
de malheurs, et a fait périr tant de grands seigneurs infiniment plus gens de bien que toi ! » Et, en disant cela, il cria a
présent, voilà ma soif apaisée. » Il mit ensuite une garnison de ses gens dans le palais du vizir, comme s’il eût eu un ord
grands seigneurs, mais encore tous les particuliers qu’il savait être gens riches, à construire quelque édifice public pour
raconte une chose admirable d’une mule que cet épicier avait (car les gens de cette condition, en Perse, montent la plupart
sorte d’art et chaque sorte de denrée y a son quartier à part, et les gens du pays savent y trouver chaque chose, comme dans
ui marcherait dessus serait puni. Toute la porte même est sacrée. Les gens qui ont reçu quelque grâce du roi vont la baiser
t élevé, qu’en regardant de là dans la place, on ne reconnaît pas les gens qui passent et ils ne paraissent pas grands de de
rent donc mis hors de la ville, à la réserve des missionnaires et des gens des Compagnies d’Europe, qui étant, en quelque fa
dages bas et tapissés, au devant de l’entrée des jardins, beaucoup de gens qui prennent du tabac, et beaucoup de beau monde
visions ? Pensez-vous que les autres grands veuillent passer pour des gens sans loi et approuvent vos suffrages ? Croyez-vou
67 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
ellent exemple. Henri Duvernois Je fus critique littéraire. Les gens me disaient : — Comment, monsieur, vous lisez tou
vres qui paraissent ! Quel courage ! Je suis critique dramatique. Les gens me disent : — Alors vous allez à toutes les répét
aux cabrioles, à l’esbroufe du Théâtre sont, aux yeux de beaucoup de gens , les plus graves indices d’une mauvaise santé mor
suppléments de L’Illustration. Mais c’est bien l’opinion unanime des gens qui savent ce que c’est qu’un livre et qu’une œuv
équentés. Il ne pourrait remplacer le goût de la lecture que chez les gens qui lisent pour se divertir, sans aucune préoccup
re, parce que le bruit d’un cœur battant est étouffé par le bruit des gens qui marchent. Sur la scène personne ne peut demeu
ine. Toutefois, il offre cette indiscutable supériorité : obliger les gens à être sincères. Le snobisme peut faire admettre,
dustrie plutôt qu’un art. En notre temps plus encore que naguère. Les gens les plus dépourvus de littérature, d’idées généra
lle lecture n’ait aucun attrait. « Aujourd’hui comme hier, il y a des gens capables de lire et de comprendre, mais à conditi
terribles : le premier, c’est qu’une bonne pièce plaît à beaucoup de gens , ce qui est la preuve évidente de sa médiocrité ;
dit J.-H. Rosny. Cette « basse curiosité est, aux yeux de beaucoup de gens , le plus grand indice d’une mauvaise santé intell
t du théâtre ne pourrait remplacer le goût de la lecture que chez les gens qui lisent pour se divertir, sans aucune préoccup
68 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Nouveaux documents sur Montaigne, recueillis et publiés par M. le docteur Payen. (1850.) » pp. 76-96
c plus d’ordre et de méthode ses pensées. De nos jours, des amateurs, gens d’esprit, ont continué sous une autre forme cette
ts réels. Pourtant, que ceux qui, à l’exemple de M. Payen, sentent en gens d’esprit et admirent si bien Montaigne, daignent
ien de se croire né dans la pire des époques. Il ne ressemble pas aux gens préoccupés et frappés qui, mesurant tout à leur h
elicta non bene parmula ») ? Ne nous hâtons pas de prendre au mot ces gens de goût qui ont horreur de se surfaire. En fait d
que les chefs des partis alors en présence, les trois Henri, étaient gens de renom et considérables à divers titres : Henri
qui sévissait alors dans le pays, frappait surtout parmi ces pauvres gens , Montaigne apprend d’eux la résignation et la pra
on et la pratique de la philosophie. Regardons à terre : les pauvres gens que nous y voyons épandus, la tête penchante aprè
de ces conseils qu’il adresse à ceux qui, comme moi et comme bien des gens de ma connaissance, subissent les tourmentes poli
69 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — II. (Fin.) » pp. 330-342
ris. Ici, on voit d’Aubigné se détourner de son chemin et suivre les gens qui savent, pour apprendre d’eux ce qu’il écrira
ui manquait aux guerres civiles était qu’estimant les probités de ses gens à la sienne, il pensait les choses faites quand e
le reste de votre vie, et vous fera roi ou rien. Vous êtes circuit de gens qui grondent et qui craignent, et couvrent leurs
il ne change sur l’heure de religion : Gardez-vous bien de juger ces gens -là sectateurs de la royauté pour appui du royaume
core qu’il participe à cette démangeaison de Henri Estienne et de ces gens d’esprit pétulants qui se donnent avant tout la s
 Qu’il dise que c’est la vertu de la vieille phalange huguenote et de gens qui de père en fils sont apprivoisés à la mort. »
70 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Pour encourager les riches. » pp. 168-175
taire, qui est l’aumône en argent, semble devoir être plus facile aux gens qui en ont beaucoup, ceux-ci, à mérite égal — et
ont singulièrement plus assurés de la reconnaissance publique que les gens de condition médiocre ou petite, et, ainsi, ne ma
eur bonne volonté. En sorte qu’on pourrait recommander la charité aux gens exceptionnellement millionnaires comme un « sport
spirituel et, quelquefois, un compliment ironique. * * * Je prie les gens très riches qui peut-être liront ceci, de ne poin
71 (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158
u, des Nicole, des Bossuet, &c. Mais il y a aujourd’hui plusieurs gens de Lettres, non moins éloquens & plus utiles
ins frivole & paroître encore plus attachante. C’est l’office des gens de bien, dit Montagne, de peindre la vertu la plu
ats, suivront le sort de la Philosophie, & l’on peut voir que les gens sans études & sans Lettres, se polissent &
mp; qui instruit souvent mieux que les livres. Quelqu’un a appelé les gens de lettres estimables, les substituts de la Magis
e leurs personnes, voudroient, s’il leur étoit possible, humilier les gens de lettres comme des rivaux qui occupent à leur d
bouches de la Renommée. Ils ont imaginé en conséquence de rendre les gens de lettres responsables en corps de toutes les so
un homme de lettres, on crie sur les toîts. Il faut observer que les gens de lettres ne forment point un corps, & consé
antaisie de donner ici la liste complette des inévitables ennemis des gens de lettres ; on verra qu’ils sont en nombre &
sera-t-il permis de faire une réflexion qui ne doit pas offenser les Gens de Lettres, parce qu’ils sçavent que les dons son
rs qui ont fait des ouvrages lus & estimés, sont certainement des gens d’esprit ; mais est-il démontré manifestement qu’
ne ressemblent à rien de ce qu’on connoît. Ce n’est plus le style des Gens de Lettres, c’est mieux, c’est le leur ; il attac
ce qu’il n’est pas en état de comprendre. Oui, je crois qu’il est des gens qui ont l’intelligence si profonde & si vive,
lesse de ses épaules, & l’on peut le juger ; or, presque tous les Gens de Lettres qui touchent à la cinquantaine, ont en
ravaux aussi nobles, aussi désintéressés. Quand on veut rabaisser les Gens de Lettres, on parle encore de leurs querelles vi
ès qu’on la méprise, dit Tacite. Après tout, on ne peut reprocher aux Gens de Lettres que ce qu’on peut reprocher à tous les
ilité que les autres hommes ?(28) Mais, en condamnant les débats des Gens de Lettres, le Public fait l’hypocrite ; il y tro
ée. J’ai entendu là-dessus des débats vraiment incroyables, & les gens sensés m’accuseroient ici d’avoir controuvé à pla
comme on a salué l’arrivée de l’Esprit des Loix, &c. Heureux les Gens de Lettres qui ne connoissent point cette déplora
onne toujours moins que la victime couverte de blessures. Heureux les Gens de Lettres qui ne connoissent que cette dispute c
lgré les phrâses des Journalistes, les cris aigus & plaintifs des Gens de goût, & les arrêts des Académies, la Philo
avec les personnages de leurs pièces comme certains plaisans avec les gens de leur connoissance ; qui, pour prouver leur esp
La pédanterie a un enthousiasme ridicule, assurément digne d’elle Les gens de Lettres avancés en âge & non Philosophes,
autres peuples. (2). La calomnie ardente s’est surtout attachée aux gens de Lettres ; on les a peints comme perturbateurs
Le mépris que certains hommes opulens ou en place, affectent pour les gens de Lettres, vient moins de vanité, que d’une prof
ns droit de nous mépriser, à ceux que nous méprisons injustement. Les gens de Lettres sont loin de faire attention au pronon
sion, Il est simple, dira-t-on. D’accord ; mais pourquoi le style des gens de Cour est-il simple ? Par une bonne raison ; c’
absoudre les Financiers ; on les plaint, on les justifie. Les pauvres gens , dit-on ! ils ne gagnent que la moitié de ce qu’i
viendra-t-il à m’empêcher de lire ceux d’autrui ? Il faudroit que les Gens de Lettres renonçassent à l’orgueil de publier le
’est ce qui arrive ; le Public casse le plus souvent les jugemens des Gens de Lettres, les laisse déclamer, & s’attache
ai ma confession ; j’ôserai dire ce que je pense au milieu de tant de Gens de Lettres, qui taisent leur façon de penser &
ils soient les ennemis de l’Etat, de la liberté publique, des honnête gens de la Littérature ; & il est beau alors de le
nt ; la haine s’envenime, & l’Etat est divisé en deux classes, en gens avides & insensibles, & en mécontens qui
ailles de Peintures pleines de feu & de gaité. On ordonna que les gens de Justice ne porteroient plus que des habits cou
urs ; mais point d’Opéra, & pour cause. Aux portes du Palais, des gens affidés versoient du caffé à tous venans ; &
72 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222
l’Institut, aux décorations, aux traitements, à la considération des gens sérieux. Et pendant ce, la vie augmente, double,
t au public des corps d’ouvrage solides et compacts, où il revoit des gens qu’il a déjà vus, où il entend des choses qu’il s
é de lui, et je l’entends lui dire : « Je ne sais plus quels sont les gens qui en font maintenant partie… et vrai, je ne con
tient à une chose, c’est que le sens artiste manque à une infinité de gens , même à des gens d’esprit. Beaucoup de gens ne vo
, c’est que le sens artiste manque à une infinité de gens, même à des gens d’esprit. Beaucoup de gens ne voient pas. Par exe
manque à une infinité de gens, même à des gens d’esprit. Beaucoup de gens ne voient pas. Par exemple, sur vingt-cinq person
monde visible existe. 2 mai Il y a encore dans les cafés des gens qui s’intéressent aux naufragés de La Méduse !
coton, pour mettre au jour du grand, du tourmenté, du dramatique. Les gens qui se dépensent trop dans la passion ou dans le
re, servait lui-même en personne, et dans de la vraie argenterie, aux gens dont il estimait le goût culinaire, servait un ha
donienne. 15 juin Nous allons voir des voisins de campagne, des gens aimables, accueillants… Ça ne nous pousse pas à f
rnies, et cependant nous y sommes dépaysés et mal à l’aise, comme des gens déportés dans une colonie, dont les colons n’aura
e patte, peignant, couvrant de pâte colorée, un morceau. Rien que des gens adroits, des malins volant le succès par le chemi
commerce et les négoces heureux : — dernière représentation de cette gens , de cette clientèle amie et dévouée qui faisait à
ouver dans son mari. 20 août Me voilà en plein rêve de bien des gens , à la campagne, de l’argent dans ma poche, avec u
as permis au faiseur de mémoires de faire les portraits physiques des gens qu’il dépeint, d’après son optique personnelle —
73 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 285-289
lques Ouvrages utiles sur la Langue Françoise, ses querelles avec des Gens de Lettres de toutes les classes, ont donné à son
t tous les mercredis une assemblée, qu’il appeloit sa Mercuriale. Les Gens de Lettres, tant Nationaux qu’Etrangers, s’y rend
par le Cardinal Mazarin & par M. Colbert, de donner la liste des Gens de Lettres qui pouvoient mériter des récompenses.
74 (1899) Le préjugé de la vie de bohème (article de la Revue des Revues) pp. 459-469
avait souffert réellement, qu’il intéressa moins : l’imagination des gens ordonnés et aisés, qui ont le moyen de s’installe
me, d’égoïsme mâle et de lâcheté morale qui répugne. Et cependant les gens ordonnés rient et se divertissent. De quoi donc r
le travail utile », qu’ils s’attendrissent. Cette fin lamentable des gens qui les mystifiaient ou les exaspéraient en leur
ses convenues, et où l’on étudie impitoyablement la valeur exacte des gens et des idées, puisque d’autre part, l’artiste, ju
’est pas inhérente au fait d’être mai nourri et mal vêtu : il y a des gens qui, avec de la fortune, sont bohèmes, parce qu’i
xaspéré, la vanité de serrer des mains célèbres, de figurer parmi les gens de lettres, et de passer pour un martyr de l’idéa
n tous cas ils eussent dû depuis longtemps battre les mondains et les gens « de bon sens » sur leur propre terrain en se mon
75 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
e représentée, on savait si l’on allait voir des gens du monde ou des gens du peuple, des bouffons ou des sénateurs, des élé
daignait regarder, si on consentait à l’entendre. Il y avait même des gens au parterre, des moralistes comme vous, qui disai
le roi venait d’écrire le nom de Molière sur cette glorieuse liste de gens de lettres et de savants, honorés des libéralités
bé Cottin tout vif dans Les Femmes savantes ; il ne faut pas tuer les gens à coups de massue, un petit coup d’épingle, à la
esprits, disait souvent que les grands admirateurs étaient de sottes gens , et La Bruyère, qui se plaignait, puisque les gra
ions du cerveau de nos marquis de Mascarille. J’enrage de voir de ces gens qui se conduisent en ridicules, malgré leur quali
ces gens qui se conduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de tou
ngez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens  ! » Voilà qui est bien parler, et que celui-là e
és d’être de l’avis des autres pour avoir la gloire de décider. » Ces gens -là, si l’opinion publique s’exprime avant qu’ils
comédie ainsi qu’ils feraient un bâtiment. « Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignoran
76 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XI. Des Livres sur la Politique & le Droit Public. » pp. 315-319
ur de Grotius a mis aussi en françois le Droit de la nature & des gens , par Puffendorff, in-4°. deux volumes. Cet écriva
porter le même jugement des Principes du Droit de la nature & des gens , traduit par M. Formei du latin de Wolff, in-4°.
ntraire. L’ouvrage le plus récent sur le droit de la nature & des gens , est celui de Mr. Burlamaqui, considérablement au
77 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
ulé mortellement, et çommencha moult à espandre de sanc. Et quant ses gens virent ce, si se commencierent moult à esmaier et
nt. Et il perdi moult de sanc, si se commencia à pasmer. Et quant ses gens virent que il n’ayoient nulle ayue de lui, si se
mort et li marchis Montferrat ot la tieste cooupée. Et envoierent les gens du pays le chief à Johannis, et che li fu une des
guère changer, même pour perfectionner, sans péril ; et le trait des gens du marquis, « qui commencèrent à laisser leur che
abiloine avoit mainte fois essaie d’ont le flum venoit, et y envoioit gens qui portoient une manière de pains que l’en appel
llectuel ; elle était, dit Froissart, « aussi lie (douce) aux aultres gens qu’elle ert (était) à moi. » Elle se maria. Frois
iers du moyen âge parlassent de leurs exploits plus sobrement que les gens de guerre d’aujourd’hui. La paix ne faisait pas s
accuser Froissart de n’avoir pas aimé, jusqu’à se mettre mal avec les gens , la vérité, qu’il lui était presque impossible de
n ne oncques pour passion ne le fist plus haut ; estoit égal à toutes gens , et bénigne en respondre ; tard à promettre, et p
nnoit au prix de l’homme. À tout temps avoit sens propre, et à toutes gens propres manières sage en conseil, froid en conclu
, en sorte qu’il commença à jeter beaucoup de sang. Ce que voyant ses gens , ils commencèrent fort à prendre de l’émoi, à se
dit beaucoup de sang, et ne tarda pas à tomber en pâmoison. Quand ses gens virent qu’ils ne pouvaient plus compter sur lui,
emeurèrent avec lui furent tués et le marquis eut la tête coupée. Les gens du pays envoyèrent la tête Joannis, et ce lui fut
78 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — I. » pp. 301-321
s offre encore, et qui frappa si vivement non pas le public, mais les gens du métier et les esprits attentifs de son temps.
répète, qu’il se trouva en mesure dès 1814, à une date où bien peu de gens l’étaient. En musique, en peinture, en littératur
e pas, dit-il, du vulgaire né pour admirer le pathos de Corinne ; les gens un peu délicats ont ce malheur bien grand au xixe
nais, ou Parisien du bon temps ; quand il se trouve dans un cercle de gens qui l’entendent, et de la bienveillance de qui il
grenadiers du monde pour prendre des redoutes à la baïonnette, et les gens les plus amusants. L’Italie n’a point de Collé et
ouvelles, qu’ils seraient devenus classiques, ou plutôt « ce sont les gens qui les copient au lieu d’ouvrir les yeux et d’im
ce qu’il croit avoir observé qu’à minuit sonnant, les ennuyeux ou les gens d’habitude vident régulièrement le salon ; il ne
itude vident régulièrement le salon ; il ne reste plus qu’un choix de gens aimables et de ceux qui se plaisent tout de bon.
79 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon. » pp. 270-292
endant l’existence de ces Mémoires était un épouvantail pour bien des gens qui s’y savaient maltraités, eux et les leurs, et
Le grand moraliste La Rochefoucauld a défini la gravité de certaines gens , « un mystère du corps inventé pour cacher les dé
ur ces derniers, une autre manière bien autrement vraie de saisir les gens et les personnages en scène, de les fouiller et d
uer impitoyablement. Demandez ce secret et cet art de déshabiller les gens et de les retourner du dedans au-dehors, bien moi
igations, ne saurait imposer « celle de ne pas voir les choses et les gens tels qu’ils sont ». Cela dit, et se croyant en me
t un véritable esprit religieux s’y mêle ; car, de cette multitude de gens qui en sont les acteurs, remarque-t-il, « s’ils e
fait ; il sent trop vivement pour cela : On est charmé, dit-il, des gens droits et vrais ; on est irrité contre les fripon
peu d’agitation de leur corps. Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’év
80 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171
se vend pas, le livre de Drelincourt, et, par surcroît, confirmer les gens , dans leur foi en persuadant qu’il revient des âm
contenues. Pour cadeau de noces, elle obtient la grâce des mauvaises gens qui l’ont maltraitée. « Je mis mes bras autour de
ence, sans importance, résister à des hommes, à des vieillards, à des gens établis, considérés, à toute sa famille, cela est
ntures, finissent par former la plus joyeuse musique. Tous ces braves gens se battent bien, marchent bien, mangent bien, boi
ns. Ainsi déshabillés, les instincts ont une tournure grotesque ; les gens s’avancent gravement, la canne à la main, et pour
tracés à grands traits et d’un élan, d’une couleur plus saine. Si les gens réfléchis comme Allworthy restent effacés dans un
ôt qu’on le contredit, il devient rouge, il écume, il veut rosser les gens  : « Défais ton habit1076… » Il faut même l’empoig
ne des passions à longue portée n’a de prise sur lui. Il embrasse les gens que tout à l’heure il voulait assommer. Tout disp
sérieux et tragique aigrit, tandis que le style comique « dispose les gens à la bienveillance et à la bonne humeur1082. » Bi
soit à la condition de n’en rien supprimer. Un point manque dans vos gens si bien membrés, la finesse ; les rêveries délica
des hommes ; les gentlemen bien élevés, comme Peregrine, sanglent les gens à coup de fouet. Ayant trompé un mari qui refuse
efuse de lui demander satisfaction, Peregrine le fait prendre par ses gens et tremper dans un canal. Dénoncé par un vicaire
es atroces, les mâchoires cassées, les coups de bâton assénés sur les gens abattus par terre, la hargneuse dureté des conver
y en a deux qu’il tire plus volontiers que les autres. Comme tous les gens qui ont des nerfs, il est sujet aux attendrisseme
d’orties, les environnent de toutes parts. Sterne, ainsi que tous les gens dont la machine est surexcitée, a des appétits ba
préparer lui-même pour l’autre vie, et, afin d’être utile à autant de gens qu’il pourra, il veut en même temps exhorter les
mposait son opinion doctoralement, impétueusement, et brutalisait les gens qu’il réfutait. « Monsieur, je m’aperçois que vou
rme autour du lit magistral ; il y a toujours à son lever quantité de gens distingués, même des dames. Ainsi entouré, il « d
ant les grâces. Si vous lui parlez d’une méthodiste qui convertit les gens , il vous dira qu’une femme qui prêche est comme u
il a des scrupules. —  Tout cela est bien étrange. Nous demandons aux gens ce qui peut leur plaire dans cet ours bourru, qui
ons plaisent, et ces Essais sont des sermons. Nous découvrons que des gens réfléchis n’ont pas besoin d’idées aventurées et
ns à la porte nos répugnances, et regardons les choses comme font les gens de ce pays, non par le dehors, mais par le dedans
81 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. De la France en 1789 et de la France en 1830 »
’oser être Montagnard : Di meliora piis ! Il y a, dans le moment, des gens qui disent ces choses et qui n’y croient guère :
qui n’y croient guère : ce sont les ci-devant royalistes. Il y a des gens qui en ont peur réellement et qui se gardent bien
, qui dans les Chambres et dans les Conseils pèsent encore sur nous ; gens qui font les capables et les prudents ; sans phys
lus un pouce de terrain à notre virile et patriotique jeunesse. A ces gens -là, tous les souvenirs historiques sont tournés e
82 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « La Tolérance »
prendre la parole ici sans remuer les plus hautes questions. Or, les gens qui lisent mal m’ont accusé de ne pas savoir ce q
rissait la tolérance : mais il voulait faire mettre à la Bastille les gens qui n’étaient pas de son avis. C’est pour des dif
ent tout cela, de n’être pas des hypocrites, d’être d’abord de braves gens , des hommes de bonne volonté. Ce qui prépare le m
utuellement. Soyons bons. » S’ils n’ont pas tous le crâne, les braves gens ont tous le cœur fait de même et arrivent, sur l’
83 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’état de la société parisienne à l’époque du symbolisme » pp. 117-124
même n’y sont pas oubliés. Célèbres, au même titre que la plupart des gens , grâce au hasard qui les fit naître assistés d’un
ille et aller à la messe. — Retenir d’une exposition les tableaux des gens qu’on rencontre dans le monde. — Éviter le solenn
endre la vie à la blague. » * *   * Étrange société où connaître les gens qui font « la fête » suffit pour conférer un titr
étudiants, par ses farces funambulesques et sa manie de mystifier les gens .
84 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé à Quimper »
Je passe l’été près de Perros, au milieu d’un hameau de très pauvres gens  ; notre petite aisance doit leur paraître de la r
illeur à ma manière ; j’ai donné quelques secousses électriques à des gens qui auraient mieux aimé dormir. Je n’ai pas manqu
is de leurs économies de pensée ; je suis reconnaissant à ces pauvres gens qui m’ont procuré, par leur sobriété intellectuel
le secret de notre jeunesse. Nous sommes prêts à vivre, quand tant de gens ne parlent que de mourir. Le groupe humain auquel
85 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 30, objection tirée des bons ouvrages que le public a paru désapprouver, comme des mauvais qu’il a loüez, et réponse à cette objection » pp. 409-421
sans païer, l’assemblée y dégeneroit en une véritable cohuë pleine de gens sans attention, et par consequent toujours prêts
ont pas dramatiques comme il s’assembloit chez les anciens. Ainsi les gens du métier peuvent mieux favoriser, ils peuvent mi
un si long délai pour le condamner, quelque effort que la plûpart des gens du métier fassent pour soutenir sa réputation. Qu
la pucelle de Chapelain parut, elle avoit pour elle les suffrages des gens de lettre étrangers et françois. Les bienfaits de
86 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303
e connaître, pour savoir ce que je vaux, il faut me plaire : avec les gens qui ne me sont pas sympathiques, je me referme et
en pu être poursuivie. — Un morceau écrit, paraît-il bien, il y a des gens qui soutiennent que cela tient à ce que l’écrivai
usait style, et l’on parlait de l’impuissance de bien écrire chez les gens qui parlent plusieurs langues. Pour ces gens, les
de bien écrire chez les gens qui parlent plusieurs langues. Pour ces gens , les mots ne gardent plus leur particularité, leu
t rêver toute la nuit… Nous sommes cependant, n’est-ce pas, nous, des gens du même métier, des gens de plume… Eh bien, hier,
us sommes cependant, n’est-ce pas, nous, des gens du même métier, des gens de plume… Eh bien, hier, dans Madame Caverlet, qu
salle, qu’ils auraient éprouvé le même sentiment… et Flaubert, et les gens qui étaient dans la loge, ne l’ont pas éprouvé ce
tenue dans l’homme ou la femme représentée. * * * — Ne croyez pas aux gens qui disent aimer l’art, et qui, pendant toute la
 ; je me sentais heureux, et je me trouvais dans le temps et avec les gens que j’aime… mais je me suis juré de reprendre mon
, Liouville faisait remarquer le nombre d’incomplets, d’estropiés, de gens avec un lobe cérébral trop développé et un membre
magination, les courses que je fais, la nuit tombée, avant dîner. Les gens qu’on coudoie, on ne voit pas leurs figures ; le
ême… et ce sont les petits fonctionnaires qui la font aller… oui, ces gens qui ont la probité, qui sont travailleurs, et qui
87 (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63
nous tire du parterre, nous mène dans les coulisses, nous montre les gens débarrassés du fard que les peintres et les poète
tellement qu’il fallut la ramener en cet état à Versailles. Tous les gens des équipages le virent, et ne s’en turent pas. »
n se divertissait de la mettre en colère, et qui chantait pouille aux gens à ces dîners-là pour faire rire, mais quelquefois
ici ceux qu’on prit avec la princesse d’Harcourt. On répondra que ces gens s’ennuyaient, que ces mœurs étaient une tradition
duc d’Orléans ayant fait Law contrôleur général, voulut consoler les gens de la cour : « Il donna 600,000 livres à la Fare,
courtise ma fille, mettez-le à la Bastille. Sire, un tel a battu mes gens , ordonnez-lui de me faire réparation. Sire, on m’
« ce long règne de vile bourgeoisie. » Il hait les ministres, petites gens que le roi préfère, chez qui les seigneurs font a
tes de choses : tout cela écrasait, nobles et roturiers, seigneurs et gens d’église, sans que ce qu’il en revenait au roi pû
ontrastes ; il faut marquer les qualités distinctives pour rendre les gens visibles ; notre esprit est une toile unie où les
on de l’artiste est si complète que son œuvre offre des matériaux aux gens de tout métier, de toute vie et de toute science.
erbe unit tout ; que les bourgeois épurent leur style, prudemment, en gens soumis à l’Académie, il traîne le sien dans le ru
rès leur marmite. Dans les salles trottent les valets envoyés par les gens de la cabale contraire, qui questionnent d’un œil
88 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203
discernement : mais il faudrait qu’un autre agît. Quand je vois des gens d’esprit se lancer dans la vie active par saillie
’un honnête homme : l’état qui est entre deux n’est fait que pour les gens médiocres. » En attendant, la guerre ayant recom
méchant homme du monde, s’il n’était pas le plus faible. Esclave des gens qui sont en faveur, tyran de ceux qui dépendent d
ffaire, soit qu’il soit question de l’État, de sa famille ou d’autres gens  ; il est toujours conduit par quelque sorte d’int
t qu’il explique avec tant de grâce et de netteté qu’il n’y a que les gens qui ont de bons yeux et qui l’approfondissent ave
de plaire quand elles sont plutôt senties que pensées : « Il y a des gens qui ne pensent qu’à proportion de ce qu’ils sente
leur esprit ne sert qu’à démêler ce qui se passe dans leur cœur : ces gens -là, qui sont toujours vrais, ont quelque chose de
ement. La supériorité blesse trop pour aimer à passer sa vie avec des gens qui en ont beaucoup sur vous ; les vues d’intérêt
, parce qu’elles le sont à leur égard, et dont cependant de certaines gens n’ont aucune envie ; les mauvais offices qu’ils t
89 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
cet hiver sur ce pied-là… La quantité des pauvres surpasse celle des gens qui peuvent vivre sans mendier… et les recouvreme
a dès sept heures du matin… On avait retranché les vivres aux pauvres gens qui sont à Bicêtre, au point que, de trois quarte
mendient aujourd’hui leur pain. On ne trouve point à travailler. Les gens riches se retranchent à proportion comme les pauv
où il faut qu’ils se nourrissent : et de quoi ?… Je vois les pauvres gens y périr de misère. On leur paye quinze sous ce qu
int-Antoine depuis le 20 janvier jusqu’au 20 février, que les pauvres gens expiraient de froid et de faim dans leurs grenier
pour ébaucher un rire cruel et une sorte d’impatience féroce  Et ces gens -là payent la taille ! et l’on veut encore leur ôt
e, qui t’enverrait, toi et ton système, copier de la musique chez ces gens -là aurait bien durement répondu à ton discours. »
, par vente forcée ou volontaire, entre les mains des financiers, des gens de plume, des négociants, des gros bourgeois. Mai
25. Gaultier de Biauzat, Doléances sur les surcharges que portent les gens du Tiers-état, etc. (1789), 188. — Procès-verbaux
90 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293
à, ait le pouvoir d’inspirer de tels ressentiments dans une classe de gens . Jeudi 4 janvier Carrière m’entretient de s
e, naturel, est un monsieur distingué, qu’on sent en rapport avec les gens du vrai monde. Dans sa causerie sur la peinture,
pectacle, aux bains de mer ! » Daudet soutenait que les locutions des gens sont, la plupart du temps, en rapport avec la nat
part du temps, en rapport avec la nature de leurs facultés. Ainsi les gens qui ont le don de la vision des choses, disent to
blait, vous savez, à l’acte d’Antigone, où devant le Temple, sont ces gens faisant de grands appels de bras. » Lorrain est i
n’avoir jamais passé de pareille dans ma vie, et où l’on comprend les gens qui se jettent par la fenêtre. Dimanche 1er av
par le froid, et à préparer le chocolat, le thé, le café, que peu de gens , dit-il, connaissent encore en France, — et enfin
d’un homme de qualité qui vit à l’auberge, paye la nourriture de ses gens , et se sert d’un carrosse de remise. Son valet de
eut dépenser, tant pour sa chambre garnie que pour le logement de ses gens , et pour sa pension et nourriture, un écu par jou
nol, Don Quichotte. Dimanche 15 avril On parle de la marche des gens et c’est pour Raffaëlli, l’occasion d’une causeri
nt d’un navire. Et la marche de Thaulow amène Raffaëlli à peindre ces gens du pôle, si peu assimilables à notre race, et qui
aussi jolie qu’on le dit, il me répond qu’il n’en sait rien, que ces gens du nord, avec leur blondeur de chanvre, ont quelq
s ou de femmes, passant tout le temps de l’exposition, à regarder les gens qui entrent. Partout du monde demandant à être re
je demande le chemin de l’Hôtel du Conservatoire. À ce nom, tous les gens du café et le patron lèvent la tête, me regardent
là revenu à ma fête, éclairée à giorno… Mais non, ce ne sont plus les gens du casino de la journée, ce n’est plus le même mo
ette ces portraits, je lui dis : — Eh bien, là-dedans, quels sont les gens qui se disent heureux ? — Tenez, voilà Camille Do
elligent, travaillant à se faire une tête, cherchant l’étonnement des gens par une parole axiomatique, une comédie de concen
se. Jeudi 31 mai L’affaire Turpin. Dans les autres siècles, les gens en vedette étaient des créateurs, aujourd’hui ce
du travail m’est venu… et seulement, quand j’ai été encouragé par des gens , dont j’estimais au plus haut degré le talent… qu
anche, que soufflent les voleurs dans une chambre, pour engourdir les gens , et les voler en toute sécurité, comme l’a été Sa
res, dans la rapidité volante des bicycles, dans la ruée affairée des gens , dans le coudoiement brutal des passants, ne m’es
de la chaleur à une société, à défaut d’affections de cœur entre les gens , ce sont les affections cérébrales, nouées entre
le rédacteur me dit que je ferais bien de quitter Lyon, parce que des gens , ayant l’air de méchants garçons, indignés de cet
91 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
est autant au-dessus des autres hommes par son cœur, qu’au-dessus des gens de lettres par son esprit. » Cette phrase doit êt
a vérité ne veut être la satire de personne, sont très supérieurs aux gens dont je parlais plus haut, imitateurs superficiel
a nature accomplit ses créations. Il faut bien croire que beaucoup de gens s’en doutaient autour de Buffon ; car dès l’appar
’un ton d’envie, à cause des grâces qui la tempèrent. S’il oblige les gens , son premier mouvement est de faire montre de son
pas toujours qu’on le loue, il s’en charge lui-même ou il y aide les gens  : le tout avec du tact, de la mesure, de charmant
ents, et par la vertu purifiante des lettres, que ressentent même les gens qui en ont plutôt le goût que le génie, capable d
pal, il aime mieux, dit-il, décrire le peuple d’ecclésiastiques et de gens d’épée qui attendent comme lui à la porte du cabi
oignait l’élévation morale. Il est très vrai qu’après l’avoir lu, les gens de bien ont plus de plaisir à rester honnêtes, ma
s de bien ont plus de plaisir à rester honnêtes, mais aux malhonnêtes gens il ne fait pas assez honte de ce qui leur manque.
nonce qu’il se distinguera d’eux par son style, et « qu’il rendra les gens éloquents par sa façon de leur enseigner l’éloque
nd en homme du métier, sans en demander pardon, comme Quintilien, aux gens frivoles, sans soupçonner que ce soient de petite
fait cette singulière distinction qui, de nos jours, a paru à tant de gens une nouveauté et un progrès. Il n’y a pour lui qu
sérieux, à Buffon d’être trop savant ; qui persuadera à bon nombre de gens que tout ce qui les amuse est bon, et que le genr
d’en tracer des peintures satiriques, plus propres à y opiniâtrer les gens qu’à les en corriger, c’est par d’aimables descri
92 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
en qu’elle possède et qui ne demanderait qu’à se partager. Il y a des gens qui ne conçoivent pas le bonheur sans faveur exce
s heureux ; est-ce une raison pour ne pas s’élever ? Oui, ces pauvres gens seront plus malheureux, quand leurs yeux seront o
que et arrive à dire froidement : il a fallu qu’il y eût aussi de ces gens -là 160. Du reste cette réhabilitation d’outre-tom
le christianisme, dont nous reconnaissons n’avoir plus besoin, à des gens qui en ont besoin pour notre repos. De quel nom a
x-neuf vingtièmes des crimes punis par la société sont commis par des gens privés de toute éducation et pressés par la misèr
qu’elle est claire comme le jour, qu’il faut avoir la mauvaise foi de gens intéressés pour s’y refuser, qui répète tous les
c bien reconnu que ceux qui se refusent à éclairer le peuple sont des gens qui veulent l’exploiter et qui ont besoin de son
numérique. Car la majorité est souvent formée ou du moins appuyée de gens fort nuls, inertes, soucieux de leur seul repos,
e n’entend pas, celui de la raison. Comment voulez-vous que de telles gens , s’ils se mêlent de parler à la multitude, n’enco
tique. Le peuple est bien plus indulgent pour les grands que pour les gens de classe moyenne qui sont instruits et éclairés.
s : la liberté est violée. Croyez-vous donc que ce seront ces pauvres gens qui résoudront le problème ? Nous usons la force
s’il est mauvais. S’il y avait une classe légalement définissable de gens qui ne pussent faire ce discernement, il faudrait
probable que ceux qui crient à la liberté violée ne sont pas tant des gens qui, possédés par le vrai, souffrent de ne pouvoi
, possédés par le vrai, souffrent de ne pouvoir le divulguer, que des gens qui, n’ayant aucune idée, exploitent à leur profi
93 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite.) »
es, Aspidiques, etc., etc. En avez-vous assez ? Eh bien ! il y a des gens qui admirent cela : « Comment, s’écrie M. Onésim
ire que « la moitié d’une ville était occupée à amuser l’autre. » Ces gens -là ont la passion du long. ; ils n’ont pas l’idée
s bientôt la jalousie engendre la haine. Un jour, que les deux jeûnes gens jouaient ensemble aux échecs, Judas triche, une q
fortune en Judée. Il connaît Pilate de réputation : « Pilate aime les gens hardis et rusés ; je serai son homme », se dit Ju
Il ne s’agit pas de l’émotion actuelle, momentanée, produite sur les gens d’alors par ce colloque émouvant de la mère et du
e temps-là, c’est-à-dire de grands enfants. Cela semble fait pour des gens qui ne restent pas jusque la fin, qui n’en auront
jusque la fin, qui n’en auront pas le temps, pour des artisans et des gens de métier. Ils en emportent ce qu’ils peuvent : i
94 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55
oix de fausset, ses fins paradoxes, ses humoristiques silhouettes des gens  ; Karr, toujours accompagné de l’inséparable Gata
eur, il serait le premier à l’appuyer. Nous attendions, ainsi que des gens menacés de la justice d’une chambre correctionnel
V et d’un char d’opérateur. Jamais si triomphante voiture ne mena des gens en police correctionnelle. Et le maître de la voi
et, pris d’une espèce de furie d’éloquence, nous représenta comme des gens sans foi ni loi, comme des sacripants sans famill
de ces messieurs… vous savez, les magistrats, c’est si vétilleux, ces gens -là… Au reste, je les crois dans une mauvaise voie
ujet de l’homicide d’un petit crabe, écrasé par moi sur la plage. Les gens de Veules ont choisi un endroit sur la falaise po
à plat, une vieille dormichonne, brinqueballant de la tête comme les gens sommeillant en voiture. Puis une chambre assez gr
95 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416
lecteurs et leurs juges, même à la Cour. Dans le Mémoire de quelques gens de lettres vivants en 1662, dressé par ordre de M
goût et par la manière à la société de l’hôtel de Rambouillet, et aux gens de lettres de la première Académie dont il était
parce qu’il y a toujours compagnie chez elle ; que c’est un réduit de gens d’esprit et de qualité ; qu’on y parle toujours d
er de jeu et de comédie, qui sont les plus ordinaires occupations des gens du siècle qui n’ont rien de meilleur à faire. C’e
 ; l’abbé Goussault, dans cet écrit où il recommande « les réduits de gens d’esprit et de qualité », ne fait qu’imiter Fléch
uvergne une cour, vulgairement appelée des Grands Jours, composée des gens de haute probité et d’une expérience consommée, p
tive avec ses collègues les commissaires, qui restent obstinément des gens de robe et de palais jusqu’au sein de cette commi
contre elle, lorsqu’elle a bien entrepris de les toucher. Je sais des gens qui voulaient bien en faire l’épreuve. Ces gens-
toucher. Je sais des gens qui voulaient bien en faire l’épreuve. Ces gens -là ne sont autres que lui-même. N’allons pas fair
lui relever son chapeau, ou qu’il le mènerait incontinent devant des gens qui lui en feraient nettoyer l’ordure. Jamais il
ent dans nos diocèses. Il est difficile de s’assurer pour l’avenir de gens aussi corrompus et aussi furieux que l’étaient ce
96 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
s du bon moment, L’inconstante aussitôt à leur désir échappe. Pauvres gens  ! je les plains ; car on a pour les fous Plus de
urs, les devineresses, les faiseurs d’horoscope, les astrologues, les gens qui lisent notre destinée ou qui prétendent la li
avant, Peut servir de leçon à la plupart des hommes. Parmi ce que de gens sur la terre nous sommes Il en est peu qui fort s
souffleurs5 tout d’un temps ; Vous ne méritez pas plus de foi que ces gens . Vous savez que ce ne sont pas là banalités phil
la seconde ; Une troisième suit ; elle sonne à la fin. Au dire de ces gens , la bête est toute telle. « L’objet… (la chose ex
omme et l’esprit, comme entre l’huître et l’homme Le tient tel de nos gens , franche bête de somme ; Voici, dis-je, comment r
omme et l’esprit, comme entre l’huître et l’homme Le tient tel de nos gens , franche bête de somme… Ce n’est pas un éloge ba
sont des imbéciles, « comme entre l’huître et l’homme est tel de nos gens , franche bête de somme ». Voilà la hiérarchie ; v
blés. « Notre erreur est extrême, Dit-il, de nous attendre à d’autres gens que nous. Il n’est meilleur ami ni parent que soi
ès que vous verrez que la terre Sera couverte, et qu’à leurs blés Les gens n’étant plus occupés Feront aux oisillons la guer
force d’être outrancière. Il a respecté Corneille. Vous savez que les gens de génie ont quelquefois le flair critique, encor
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
cela me fait passer pour un homme singulier dans le bien, et bien des gens qui ne me connaissent que d’imagination me prônen
dans toutes ces intrigues de cour. Les imprudents se battent, et les gens sages viennent à profiter de l’objet du combat qu
est qu’un tissu ; je ne dirai pas que j’aie comblé de biens certaines gens , mais j’ai rendu des services gratuits ; je me su
voilà l’aliment de mes succès, et si je vivais tout de suite avec des gens dont je sentisse l’approbation continuelle et pas
ela avec les inférieurs, ce qui est la suite de ce caractère chez les gens véritablement généreux ; au contraire, il y porte
. Cependant voilà le malheur du Français : on prend pour médecins des gens d’imagination (Silva), et pour ministres les robi
 ; mais mon père et mes aïeux ont toujours passé dans leur temps pour gens francs, nobles, courageux et dignes de l’ancienne
n manquaient le plus : « On ne voit, dit-il énergiquement, que de ces gens aujourd’hui dont le cœur est bête comme un cochon
98 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171
dès le premier jour. On parlait depuis longtemps d’Homère, et peu de gens le lisaient. Sa réputation était une sorte de mys
ntendaient pas le grec (et c’était alors l’immense majorité, même des gens réputés instruits), La Motte s’en était servi à l
oi, monsieur, disait-il, un compte exact des divers jugements que les gens de lettres ont portés de la nouvelle Iliade ; je
éril ne court pas aujourd’hui le meilleur livre ! Je connais bien des gens qui allient comme vous, monsieur, à un goût sûr u
stupides érudits qui ont prêté serment de fidélité à Homère ; de ces gens sans talents et sans goût, qui ne savent pas suiv
le public ait si longtemps servi cette même illusion… Combien peu de gens savent la langue grecque ! La divine Iliade n’éta
s dont l’avait gratifié Gacon, il se contentait de dire : Il y a des gens à qui le reproche des défauts naturels est très d
it-il, n’a pas blessé la morale dans ses tragédies ; je vois bien des gens qui les envisagent comme des poèmes favorables au
99 (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Premier tableau » pp. 180-195
ue faire ? J’ai fait de tout, j’ai abusé de tout. Vendre des mots aux gens d’esprit du journalisme ? Ma collection est épuis
monsieur Poupardot ! Je m’en rapporte à vous. Vous n’êtes pas de ces gens … (Poupardot se rengorge.) Passez-moi donc votre n
t Saturet) accoutré comme il l’est ! Il faut se mettre à la place des gens , aussi. Monsieur Saturet, voici ma cravate. B
llent leur paletot et leur gilet.) Saturet. Vous êtes de braves gens . Merci ! Finette embrasse ces messieurs. Ce sont
100 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Alcide Dusolier »
Alcide Dusolier I Nos gens de lettres, leurs caractères et leurs œuvres [I].
s, 16 juillet 1864.] Le livre très distingué d’Alcide Dusolier : Nos gens de lettres, leur caractère et leurs œuvres 25, pr
ique littéraire en Dusolier, qui a débuté par un ouvrage intitulé Nos gens de lettres, un peu trop aimable pour nous tous, m
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