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1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
de nature I. Variabilité. — II. Différences individuelles. — III. Genres polymorphes. — IV Espèces douteuses. — V. Les esp
e station, sont les plus variables. — VI. Les espèces des plus grands genres varient plus que les espèces de genres moins impo
I. Les espèces des plus grands genres varient plus que les espèces de genres moins importants. — VII. Beaucoup d’espèces des p
de genres moins importants. — VII. Beaucoup d’espèces des plus grands genres ressemblent à des variétés en ce qu’elles sont ét
, au contraire, si l’on suit d’autres règles d’observation. III. Des genres polymorphes. — Il existe un phénomène, en connexi
nces individuelles, très difficile à expliquer. Je veux parler de ces genres qu’on a nommés protéiques ou polymorphes. Les esp
ur celles qu’on doit ranger parmi les simples variétés. Tels sont les genres Rubus, Rosa, et Hieracium, parmi les plantes, plu
nt les genres Rubus, Rosa, et Hieracium, parmi les plantes, plusieurs genres d’insectes et plusieurs genres de mollusques Brac
ieracium, parmi les plantes, plusieurs genres d’insectes et plusieurs genres de mollusques Brachiopodes. Dans la plupart des g
es polymorphes, quelques espèces ont un caractère fixe et défini. Les genres qui sont polymorphes en une contrée sont aussi po
ns extérieures. Pour moi, j’incline à croire que nous voyons dans les genres polymorphes des variations de structure qui, n’ét
e espèces par certains botanistes, et il a entièrement omis plusieurs genres polymorphes. Dans les genres qui comprennent les
stes, et il a entièrement omis plusieurs genres polymorphes. Dans les genres qui comprennent les espèces les plus polymorphes,
s avec les autres, et plus particulièrement aux représentants du même genre et de la même classe qui ont à peu près les mêmes
era l’espèce dominante de sa classe. VI. Les espèces des plus grands genres varient partout plus que les espèces de genres mo
spèces des plus grands genres varient partout plus que les espèces de genres moins riches. — Si l’on divise en deux séries les
sont décrites dans sa flore, plaçant dans l’une tous les plus grands genres et dans l’autre tous les genres de moindre import
açant dans l’une tous les plus grands genres et dans l’autre tous les genres de moindre importance, un nombre supérieur d’espè
s très communes et très répandues se trouvera du côté des plus grands genres . On aurait encore pu le présumer d’avance : ce se
présumer d’avance : ce seul fait qu’un grand nombre d’espèces du même genre habitent une même contrée, montre qu’il y a quelq
nséquemment, il était à prévoir qu’on trouverait dans les plus grands genres , c’est-à-dire parmi ceux qui renferment le plus g
mes tables montrent même une faible majorité du côté des plus grands genres . Je ne veux mentionner ici, en passant, que deux
u’elles occupent et n’a que peu ou point de rapport à la grandeur des genres auxquels ces espèces appartiennent. De plus, des
là encore il n’existe aucune relation nécessaire avec la grandeur des genres . Nous reviendrons sur la cause de la grande expan
n définies, je fus conduit à supposer que les espèces des plus grands genres en chaque contrée doivent aussi présenter un plus
nter un plus grand nombre de variétés que les espèces des plus petits genres  ; car, partout où un grand nombre d’espèces étroi
ù un grand nombre d’espèces étroitement alliées, c’est-à-dire du même genre , ont été formées, beaucoup de variétés ou espèces
endre à trouver beaucoup de jeunes plants ; où plusieurs espèces d’un genre se sont formées par voie de variation, c’est que
en deux masses à peu près égales, plaçant les espèces des plus grands genres d’un côté et celles des plus petits genres de l’a
es espèces des plus grands genres d’un côté et celles des plus petits genres de l’autre. Il s’est invariablement trouvé une pr
une proportion supérieure d’espèces variables du côté des plus grands genres . De plus, parmi les espèces des grands genres qui
du côté des plus grands genres. De plus, parmi les espèces des grands genres qui présentent des variétés, le nombre moyen de c
ablement supérieur à celui que renferment les espèces des plus petits genres . Ces résultats restent encore les mêmes selon une
s selon une autre division, c’est-à-dire lorsque tous les plus petits genres qui ne renferment qu’une à quatre espèces, sont r
tes et bien tranchées : car, partout où de nombreuses espèces du même genre ont été formées, c’est-à-dire partout où les caus
t clairement qu’en règle générale, partout où beaucoup d’espèces d’un genre se sont formées, les mêmes espèces présentent un
santes au-dessus de la moyenne. Ce n’est pas cependant que tout grand genre soit actuellement très variable et en train d’acc
n train d’accroître ainsi le nombre de ses espèces, ou qu’aucun petit genre ne soit en voie de variation et d’accroissement.
hose fatale à ma théorie ; car la géologie nous apprend que de petits genres se sont considérablement accrus dans le cours des
ont considérablement accrus dans le cours des temps, et que de grands genres sont arrivés à leur période maximum, puis ont déc
écessaire de constater, c’est que, partout où beaucoup d’espèces d’un genre ont été formées, beaucoup se forment généralement
our nous un solide argument. VII. Beaucoup d’espèces des plus grands genres ressemblent à des variétés en ce qu’elles sont ét
est encore d’autres rapports importants entre les espèces des grands genres et les variétés qui en dépendent. Nous avons vu q
armi les plantes, et Westwood parmi les insectes, que dans les grands genres la somme des différences entre les espèces est pa
confirmé ces résultats. Sous ce rapport, les espèces des plus grands genres ont donc plus de ressemblance avec des variétés q
genres ont donc plus de ressemblance avec des variétés que celles des genres plus pauvres. On peut retourner la formule en lui
tourner la formule en lui donnant un autre sens, et dire que dans les genres les plus riches, où un nombre de variétés ou d’es
différence au-dessous de la moyenne. De plus, les espèces des grands genres ont entre elles les mêmes rapports que les variét
ces espèces. Aucun naturaliste ne prétend que toutes les espèces d’un genre soient également distinctes les unes des autres ;
r espèce mère, est beaucoup moins grande qu’entre les espèces du même genre . Mais lorsque nous en viendrons à discuter le pri
à deux formes le rang d’espèces est complétement indéfinie. Dans les genres qui possèdent un nombre d’espèces au-dessus de la
sus de la moyenne, en quelque contrée que ce soit, les espèces de ces genres renferment un nombre de variétés aussi supérieur
t un nombre de variétés aussi supérieur à la moyenne. Dans les grands genres , les espèces sont susceptibles d’être étroitement
xtension restreinte. Sous ces divers rapports, les espèces des grands genres présentent de fortes analogies avec les variétés.
pèces les plus florissantes, c’est-à-dire dominantes, des plus grands genres dans chaque classe qui, en moyenne, varient le pl
nt à se convertir en espèces nouvelles et distinctes. Les plus grands genres ont ainsi une tendance à devenir plus grands enco
s phases successives de ce mouvement d’accroissement, les plus grands genres tendent aussi à se briser en des genres moindres.
ccroissement, les plus grands genres tendent aussi à se briser en des genres moindres. C’est ainsi que les formes vivantes à t
2 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
econnaissance soit  un plaisir. Ce plaisir varie de qualité selon les genres  : dans la comédie, c’est le rire. Dans la tragédi
que Manco-Capac ? Au troisième degré sont les lois particulières des genres . Tous les genres que Boileau énumère ont cela de
? Au troisième degré sont les lois particulières des genres. Tous les genres que Boileau énumère ont cela de commun, que leur
l’épigramme, le rondeau, le madrigal, la satire, la chanson, tous ces genres dont quelques-uns sont si minces, ne sauraient se
e, qu’est-ce que le vers dans une Fable, ou dans un poème didactique, genre dont Boileau n’a pas parlé non plus, malgré les r
personnelles qu’il eût pu avoir de le faire ? Le vers, dans les deux genres , n’est qu’un ornement, et si peu nécessaire que P
ant pour lui-même que pour son ami. Des préceptes qui ont rapport aux genres , les uns sont purement formels, et se rattachent
versification ; ce sont les conventions qui lient et soutiennent les genres , et limitent la liberté du poète dans le choix ou
eux qui croient que le sujet est tout. Puis il y a une hiérarchie des genres , mais chaque genre a son idéal, sa perfection pro
le sujet est tout. Puis il y a une hiérarchie des genres, mais chaque genre a son idéal, sa perfection propre, absolue en soi
et pour juger d’un ouvrage, il ne faut pas le comparer à d’autres de genre différent, mais le rapporter seulement au type dé
t, mais le rapporter seulement au type déterminé par la définition du genre . En sorte qu’un sonnet parfait n’a rien à envier
rchait. Mais tandis que dans la poésie antique, en Grèce surtout, les genres se définissaient essentiellement par les mètres q
oir qu’il y a là deux principes très différents de classification des genres , et que des poèmes à forme fixe tels que la balla
s idées et tous les sentiments de tout ordre, ne sont pas du tout des genres comparables à l’élégie ou à la tragédie, ni à tou
r et de la ville, et nous divertit de leur exacte peinture. La loi du genre est de faire rire, comme celle de la tragédie est
x dépens du bon sens gardez de plaisanter. Voilà donc les limites du genre comique ; il exclut les héros et le peuple, les l
ème. La comédie de caractère est supérieure à la farce, mais, en son genre , Scapin vaut Alceste, et comme disait Diderot, il
ranchise de verve et cette intensité de couleur qui sont la poésie du genre . Il excluait l’élément pathétique de la comédie 
douleurs. Entre la tragédie et la comédie, il ne concevait point de genre intermédiaire. On sait que l’événement lui a donn
giques et comiques, le rire et les larmes. La distinction absolue des genres et la détermination rigoureuse de leur nombre son
c Boileau. Cependant il serait aisé de montrer que la distinction des genres n’est pas moins fondée en raison que celle des ar
trouvons plus grand intérêt à réclamer ni à pratiquer le mélange des genres . Ils nous paraissent subsister en eux-mêmes, et t
ns états d’âme et à certains moments de la civilisation, il y ait des genres qui naissent, comme il y en a qui périssent ; par
sociale qui semble avoir mis la tragédie hors d’usage. Il en est des genres comme des langues : ce qui se fixe, c’est ce qui
genres comme des langues : ce qui se fixe, c’est ce qui meurt, et les genres ne vivent que par une adaptation, c’est-à-dire un
apparence avec ce qu’elle remplace. On ne concevra point non plus les genres comme des systèmes fermés, sans rapport et sans d
rmes de la poésie les effets de la musique, on peut aussi passer d’un genre à l’autre, et mêler dans une certaine mesure l’él
e méconnaisse point les lois essentielles et l’objet propre de chaque genre , et qu’on ne fasse point retomber l’ouvrage dans
xviie  siècle, sans perdre pour cela sa structure intime, de même les genres peuvent subsister dans leur essence, et la voiler
i le pressent, le précèdent ou le continuent, pour l’exprimer dans un genre rigoureusement déterminé. Nous demandons que l’ar
i riches couleurs une si pauvre étoffe. On ne peut donc conserver aux genres la rigoureuse unité et l’absolue simplicité où il
diction sont marques de réalité. Et enfin il y a si longtemps que les genres servent dans notre littérature vieillie, nous en
e marque de sincérité : il nous semble que l’artiste qui bouscule les genres et leurs lois doive nous étaler la nature toute p
ive nous étaler la nature toute pure et toute nue. La distinction des genres , que nous estimons trop absolue aujourd’hui, a po
effet de l’obliger à se représenter le propre et l’essence de chaque genre  : et l’on peut s’assurer, à propos de l’ode, que
définir la poésie lyrique : il n’a pas vu que presque tous ces petits genres , qu’il énumérait un peu minutieusement dans son s
Il se trouve en présence d’une forme que nulle autre poésie ni aucun genre d’éloquence ne lui présentent. Aussi définira-t-i
n discours ni une dissertation ni une narration d’histoire, et que ce genre a son ordre, sa clarté propres et d’un caractère
d’un caractère tout spécial. Boileau y arriva par la distinction des genres . Indépendamment des lois générales de la langue e
lois générales de la langue et du vers et des lois particulières des genres , la création poétique, de quelque nature qu’elle
ouvrages de Boileau, qu’il s’agisse de littérature générale, ou d’un genre spécial, ou d’un ouvrage particulier, il se renco
par les moyens de l’art, et les couler dans la forme propre à chaque genre . C’est le vers, c’est le style, c’est la beauté d
s objets et des signes aptes à produire le plaisir essentiel à chaque genre , c’est tout cela, et rien que cela, qui constitue
3 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution Dans s
poques : primitive, antique et moderne ; il distingue également trois genres littéraires successifs : la poésie lyrique, l’épo
qui reviendront presque à chaque page. C’est d’abord la question des genres littéraires. M. Benedetto Croce s’est élevé avec
lusieurs reprises, contre la vieille école qui croit à la réalité des genres littéraires. Les genres, dit-il, sont des abstrac
e la vieille école qui croit à la réalité des genres littéraires. Les genres , dit-il, sont des abstractions, non des réalités 
re à l’existence de ces catégories, que de parler d’une évolution des genres , et que de prétendre en fixer les lois. — Or, nul
Pourrais-je me mettre d’accord avec lui sur la façon de concevoir les genres littéraires ? J’en ai quelque faible espoir1. — D
és d’une manière aussi absolue, aussi irrémédiable, sur la valeur des genres littéraires… Il est certain que nos abstractions,
omplètent et s’expliquent l’une l’autre. Aristote ayant distingué les genres lyrique, épique et dramatique, en faisant à leur
amenaient à des lois, on s’ingénia à perfectionner son système. Aux «  genres tranchés » on ajouta des genres intermédiaires, d
ia à perfectionner son système. Aux « genres tranchés » on ajouta des genres intermédiaires, des sous-genres, auxquels corresp
gles et les formes ont bel et bien fini par remplacer les lois et les genres , l’esprit paresseux de l’homme préférant toujours
t ce que M. Croce me semble faire à plus d’une reprise ; il étend aux genres littéraires et à leurs conditions psychologiques
ritique méritée par les formes et par les règles. Quand je parle de «  genre  » lyrique, ou épique, ou dramatique, c’est, à mon
u’on conçoit ainsi ces trois modes essentiels, il est clair que les «  genres intermédiaires », innombrables autant que légitim
 ? La question semble paradoxale et ne l’est pas. Les problèmes de ce genre abondent, dès qu’on distingue nettement, non pas
isparue ; il faut donc en tenir grandement compte pour l’histoire des genres littéraires qui sont en rapport intime avec le dé
de mon étude. Nous verrons aussi que la succession logique des trois genres est souvent troublée par des influences littérair
nation paraît avoir une aptitude spéciale pour l’un ou l’autre de ces genres , qui répond le mieux à son génie particulier et q
a classification rigide encore en usage) que la satire n’est pas un «  genre  », pas plus que l’idylle, ou le poème héroï-comiq
ois, ces combinaisons (celles-là surtout qu’on essaie de grouper en «  genre didactique »), sont tout simplement des œuvres de
orme ; et l’on verra quelles se rattachent, ne fût-ce que de loin, au genre lyrique, ou épique, ou dramatique. Mais, j’y insi
. Laissons de côté l’idylle, le poème héroï-comique, et ce « nouveau genre d’épopée » que la subtilité de Chapelain découvra
aquelle on a voulu monopoliser certaines formes, et dont on fait un «  genre  » bien à tort. L’homme et la société sont suffisa
s L’Ennemi du Peuple. Donc, écrire l’histoire de la satire comme d’un genre littéraire, dans le sens habituel du mot, c’est o
dans le sens habituel du mot, c’est ou bien composer un florilège de genres très divers dans leur inspiration, ou bien s’atta
iments, ce n’est pas la haine, c’est la foi. — La satire n’est pas un genre au sens vrai du mot, elle n’est qu’un élément ; p
s semblables en histoire littéraire. Je n’arrive pas à concevoir un «  genre  » didactique. Il ne suffit pas d’exprimer en styl
historique. C’est ainsi qu’il faudrait encore réviser notre notion du genre dramatique. Ce genre est le plus continu des troi
si qu’il faudrait encore réviser notre notion du genre dramatique. Ce genre est le plus continu des trois, pour des raisons t
ntions qui sont souvent très peu littéraires. 3. Un problème du même genre se pose à propos de la nouvelle, que sa forme ext
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
esse de transformation. — Il est à remarquer aussi que les espèces de genres distincts et de classes différentes ne paraissent
le silurienne ne diffère que très peu des espèces vivantes de ce même genre , tandis que la plupart des autres mollusques et t
is que les espèces isolées. — Les groupes d’espèces, c’est-à-dire les genres ou les familles, suivent les mêmes règles général
mment existé pendant une suite continue de générations des espèces du genre Lingule depuis les couches Siluriennes les plus a
duellement à décroître. Si l’on représente le nombre des espèces d’un genre ou des genres d’une famille par une ligne vertica
décroître. Si l’on représente le nombre des espèces d’un genre ou des genres d’une famille par une ligne verticale variable en
, indiquant par là le décroissement et bientôt l’extinction finale du genre ou de la famille. Cette multiplication graduelle
tement d’accord avec ma théorie, selon laquelle les espèces d’un même genre et les genres d’une même famille ne peuvent se mu
rd avec ma théorie, selon laquelle les espèces d’un même genre et les genres d’une même famille ne peuvent se multiplier que l
e ne semble donc gouverner la durée de l’existence des espèces et des genres . Il y a seulement quelques motifs de croire que l
teintes ; mais cette différence est compensée par les pertes d’autres genres  ; car nous savons que le nombre total des espèces
oche-alliées de cette espèce, c’est-à-dire les autres espèces du même genre , seront les plus exposées à être exterminées. C’e
elles, descendues d’une seule espèce antérieure, arrivent à former un genre qui supplante un autre genre plus ancien apparten
espèce antérieure, arrivent à former un genre qui supplante un autre genre plus ancien appartenant à la même famille. Mais i
rence de leurs ennemis. Ainsi, une seule espèce de Trigonia, l’un des genres de mollusques les plus répandus des formations se
nt identique ; mais elles appartiennent aux mêmes familles, aux mêmes genres et aux mêmes sections de genres, et sont même que
iennent aux mêmes familles, aux mêmes genres et aux mêmes sections de genres , et sont même quelquefois caractérisés par les mê
entre eux un curieux accord dans le nombre des espèces de chaque même genre , cependant les espèces elles-mêmes diffèrent d’un
ous aident à remplir les lacunes considérables qui existent entre les genres , les familles et les ordres actuels, car, si nous
imaux paléozoïques, bien qu’appartenant aux mêmes ordres, familles ou genres que ceux qui vivent actuellement, n’étaient cepen
ssiles devraient être placées entre des espèces vivantes, et quelques genres éteints entre nos genres actuels, et même parfois
cées entre des espèces vivantes, et quelques genres éteints entre nos genres actuels, et même parfois entre des genres apparte
es genres éteints entre nos genres actuels, et même parfois entre des genres appartenant à des familles différentes. Le cas le
e chapitre. Nous pouvons supposer que les lettres numérotées sont des genres , et que les lignes pointées qui s’en écartent en
ées qui s’en écartent en divergeant sont les espèces de chacun de ces genres . La figure se trouve ainsi trop simple, en ce qu’
ure se trouve ainsi trop simple, en ce qu’elle représente trop peu de genres et trop peu d’espèces ; mais ceci est sans import
u-dessous de la ligne supérieure seront supposées éteintes. Les trois genres vivants, a14, q14, p14 formeront une petite famil
, m14 une troisième famille. Ces trois familles, réunies aux nombreux genres éteints qui ont formé les diverses lignées généal
, deviendraient moins distinctes l’une de l’autre. Si par exemple les genres a1, a5, a10, f8, m3, m6, m9, étaient retrouvés, c
ertains Pachydermes. Cependant l’on aurait droit de contester que ces genres éteints fussent intermédiaires en caractères entr
que ces genres éteints fussent intermédiaires en caractères entre les genres vivants des trois familles qu’ils seraient ainsi
nus relier entre elles ; car ils ne seraient intermédiaires entre les genres vivants que d’une façon indirecte, et seulement p
x autres familles, c’est-dire a14 à f14, comprenant actuellement cinq genres , et o14 à m14, resteraient encore distinctes. Cep
inctes l’une de l’autre qu’elles ne l’étaient avant la découverte des genres fossiles. Si, par exemple, nous supposons que les
couverte des genres fossiles. Si, par exemple, nous supposons que les genres vivants de ces deux familles diffèrent les uns de
aractéristiques ; à l’époque ancienne indiquée par la ligne n° VI ces genres différaient par un moins grand nombre de leurs ca
es caractères du commun progéniteur de l’ordre. C’est pourquoi divers genres éteints sont souvent en quelque chose intermédiai
réelle à la vérité de cette loi générale que de lui opposer quelques genres qui semblent faire exception. Par exemple, les Ma
vants, pour donner une explication suffisante de certains faits de ce genre , ils ne peuvent donc fournir d’objection valable
es marines ; mais il résulte de la grande extension de la plupart des genres de mollusques qu’elle n’apparaît pas dans cette c
ne faut pas oublier que d’après ma théorie toutes les espèces du même genre descendent d’une espèce unique ; de sorte que, si
te que, si l’on trouve, dans une formation géologique quelconque, six genres ayant chacun huit espèces, et dans la formation s
s ayant chacun huit espèces, et dans la formation suivante six autres genres alliés ou représentatifs ayant chacun le même nom
miers, nous en pouvons conclure qu’une espèce seulement de chacun des genres les plus anciens a laissé des descendants modifié
nciens a laissé des descendants modifiés qui forment les six nouveaux genres . Les sept autres espèces comprises dans les ancie
x nouveaux genres. Les sept autres espèces comprises dans les anciens genres ont dû périr sans laisser de postérité. Mais il s
ore que deux ou trois espèces, de deux ou trois seulement des anciens genres , eussent servi de souche aux six genres nouveaux 
u trois seulement des anciens genres, eussent servi de souche aux six genres nouveaux ; et que les autres espèces ou genres en
ervi de souche aux six genres nouveaux ; et que les autres espèces ou genres entiers eussent été complétement exterminés. Dans
mplétement exterminés. Dans des ordres en voie de décadence, dont les genres et les espèces décroissent peu à peu en nombre, c
pour les Édentés de l’Amérique du Sud, un plus petit nombre encore de genres et d’espèces doivent avoir laissé des descendants
une seule variété subsiste, l’espèce mère peut renaître ; tant que le genre a des représentants, l’ancêtre du genre peut acci
e peut renaître ; tant que le genre a des représentants, l’ancêtre du genre peut accidentellement se reproduire, quoique plus
5 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
s. Le secret de la plaisanterie est, en général, de rabattre tous les genres d’essor, de porter des coups de bas en haut, et d
r les individus et les hommes. Ainsi donc Candide et les écrits de ce genre qui se jouent, par une philosophie moqueuse, de l
espérance. Il existe sans doute, dans les ouvrages d’esprit, un autre genre de gaieté que celle qui tient presque uniquement
sublime modèle de ce talent supérieur. Voltaire n’a pu produire en ce genre aucun effet théâtral, quelque piquante que soit l
différentes modifications de la société. Les ridicules de ce dernier genre doivent être en beaucoup moins grand nombre dans
par le ridicule. L’on ne peut avoir ni le talent, ni l’occasion de ce genre de gaieté légère dans un gouvernement fondé sur l
tront nos effets ? Il en doit sortir de très inattendus de ce nouveau genre . On n’a cessé, par exemple, de nous présenter au
aut, on doit chercher à se rendre compte de la différence de ces deux genres . Cette différence ne consiste pas, je le crois, u
s de braver l’adversité. Le principe de l’utilité se retrouve dans ce genre comme dans tous les autres. Ce qui est vraiment b
té. La pièce de Fénelon est fondée sur un fait qui est entièrement du genre du drame : cependant il suffît du rôle et du souv
ilées, les sentiments contenus, les convenances ménagées supposent un genre de talent très remarquable ; mais les passions ne
pièces anglaises et allemandes qu’il faut imiter ; mais ce serait un genre de beautés nouvelles pour nous, et pour les étran
es bornes de l’art sans choquer le goût. On n’égalera jamais, dans le genre des beautés idéales, nos premiers tragiques. Il f
s’accroître que par la philosophie et la sensibilité : mais, dans ce genre , il n’a point de bornes ; car la douleur est un d
es vers en lui-même, et si elles augmentent souvent l’impression d’un genre de beautés, elles mettent des bornes à la carrièr
s la repousse. Il y a donc nécessairement une profondeur de peine, un genre de vérité que l’expression poétique affaiblirait,
rir une nouvelle source d’émotions théâtrales, il faudrait trouver un genre intermédiaire entre la nature de convention des p
les esprits. Le génie français n’a jamais été très remarquable en ce genre  ; et maintenant on ne peut ajouter aux effets de
aut étudier les modèles de l’antiquité pour se pénétrer du goût et du genre simple, mais non pour alimenter sans cesse les ou
t les imiter ; mais il serait impossible de créer comme eux dans leur genre . Pour les égaler, il ne faut point s’attacher à s
approuve et comprenne ce que l’enthousiasme fait aimer66. Un nouveau genre de poésie existe dans les ouvrages en prose de J.
romain, et de l’invasion des peuples du Nord. Dans cette période, le genre humain eut besoin de l’enthousiasme et de l’austé
e acte des Vénitiens, ont introduit sur la scène française un nouveau genre d’effet très remarquable, et qui appartient plus
public français accueille difficilement au théâtre les essais dans un genre nouveau ; admirateur, avec raison, des chefs-d’œu
nance naturelle aux spectateurs français, pour ce qu’ils appellent le genre anglais ou le genre allemand, l’on doit veiller a
spectateurs français, pour ce qu’ils appellent le genre anglais ou le genre allemand, l’on doit veiller avec un scrupule extr
66. Delille, Saint-Lambert et Fontanes, nos meilleurs poètes dans le genre descriptif, se sont déjà très rapprochés du carac
de nos jours, soit en France, soit en Angleterre, ont excellé dans le genre des romans, parce que les femmes étudient avec so
6 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
nne a commencé sous les auspices des princes ; car les moyens de tous genres , indispensables pour les premiers progrès, dépend
bation des princes, étaient plus éloignés que dans tout autre pays du genre d’indépendance nécessaire à cette philosophie. Un
Italie a marché progressivement, et fourni son tribut aux lumières du genre humain, examinons dans chaque branche de l’entend
d’une religion positive. Cependant ce pays n’offre rien de bon en ce genre , tandis que la France peut se glorifier des plus
curiosité par l’invention et le récit des aventures particulières. Le genre romanesque s’est introduit par deux causes distin
iés et plus féconds que les romans de chevalerie. On a réuni les deux genres en Italie ; l’invasion des peuples du Nord a tran
nouement, que la curiosité ne peut se satisfaire à l’avance par aucun genre de probabilité, et que tout est surprise dans les
yal, appuyant la superstition, étouffa ces germes heureux de tous les genres de gloire. Ce qui a empêché l’Italie d’être une n
rages, il n’y resterait rien ; tandis qu’en corrigeant les défauts du genre espagnol, l’on arriverait à la perfection de la d
mmédiats avec les Grecs de Constantinople ; elle tira de l’Espagne le genre oriental, que les Maures y avaient porté, et que
ux ouvrages d’un même peuple. Le Boyard, qui est le premier auteur du genre que l’Arioste a rendu si célèbre, a beaucoup d’an
èreté des sentiments ; et l’Arioste est le plus charmant modèle de ce genre national. Le Tasse emprunte aussi de l’imaginatio
lie, et l’un de ceux qu’on y admire le plus, a commencé ce malheureux genre d’antithèses et de concetti dont la littérature i
le des sentiments du cœur ; et néanmoins c’était souvent avec le même genre d’esprit qu’on disputait à Constantinople, sur la
à la langue, au climat, à l’imagination, à des circonstances de tout genre qui ne peuvent se transporter ailleurs, tandis qu
elle blase sur la vérité même dont elle imite l’accent. Dans quelque genre que ce soit, tous les mots qui ont servi à des id
ses poésies une exagération trop romanesque, Boccace se jeta dans un genre tout à fait contraire. Il composa les contes les
que cependant, et quelques poètes célèbres qui ont écrit dans le même genre , méritent d’être lus, par le charme de leur langu
néanmoins que des mots aussi sonores soient un avantage pour tous les genres de style, ni même pour tous les genres de poésie.
ient un avantage pour tous les genres de style, ni même pour tous les genres de poésie. Le bruit retentissant de l’italien ne
mœurs sont trop licencieuses pour pouvoir graduer aucun intérêt de ce genre . Leurs comédies ont beaucoup de cette gaieté bouf
main, comme dans les comédies françaises. L’observation poussée en ce genre jusqu’à la plus parfaite sagacité, est un travail
sérieux. Leurs opinions sont, dans le fond, assez opposées à tous les genres d’autorité auxquels ils sont soumis ; mais cet es
sciences physiques, n’ont jamais pour but l’utilité ; et dans quelque genre que ce soit, ce but est nécessaire pour donner au
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
ions, c’est-à-dire les espèces dominantes appartenant aux plus grands genres de chaque classe, qui varient le plus. Selon moi,
ette figure, chaque lettre de la ligne supérieure peut représenter un genre renfermant plusieurs espèces ; et tous les genres
peut représenter un genre renfermant plusieurs espèces ; et tous les genres de cette ligne peuvent former une même classe, ca
conséquemment ont dû hériter quelque chose en commun. Mais les trois genres groupés sur la gauche doivent, en vertu du même p
ls forment une sous-famille, distincte de celle qui comprend les deux genres qui suivent vers la droite et qui ont divergé d’u
n commun parent depuis la cinquième période généalogique167. Ces cinq genres ont cependant aussi beaucoup de caractères commun
uns, et forment une famille distincte de celle qui comprend les trois genres qui suivent encore plus loin vers la droite et qu
et qui ont divergé depuis une époque encore plus reculée. Et tous ces genres descendus de A forment un ordre distinct de tous
tous ces genres descendus de A forment un ordre distinct de tous les genres descendus de I. De sorte que nous avons ici beauc
i beaucoup d’espèces descendues d’un seul progéniteur est groupées en genres  ; ces genres sont eux-mêmes groupés en sous-famil
espèces descendues d’un seul progéniteur est groupées en genres ; ces genres sont eux-mêmes groupés en sous-familles, familles
tème naturel. — Les naturalistes s’efforcent de disposer les espèces, genres et familles de chaque classe d’après ce qu’ils ap
, sous une autre, tous ceux qui, dans les mammifères, sont communs au genre Chien ; et enfin, en en ajoutant une seule propos
ple ce fameux aphorisme de Linné : « Les caractères ne donnent pas le genre  ; mais le genre donne les caractères. » Je crois,
horisme de Linné : « Les caractères ne donnent pas le genre ; mais le genre donne les caractères. » Je crois, en effet, que n
presque toutes. » Dans un autre ouvrage, il dit encore que les divers genres des Connaracées « diffèrent les uns des autres en
e pense, cet aphorisme de Linné, que les caractères ne donnent pas le genre , mais que le genre donne les caractères. Car cet
sme de Linné, que les caractères ne donnent pas le genre, mais que le genre donne les caractères. Car cet axiome scientifique
Jussieu, « le plus grand nombre des caractères propres à l’espèce, au genre , à la famille, à la classe même, s’effacent, disp
n vit pas moins avec sagacité, ainsi que l’observe de Jussieu, que ce genre n’en devait pas moins rester parmi les Malpighiac
espèces, tels que les ordres, sous-ordres, familles, sous-familles et genres , elle semble avoir été, au moins jusqu’à présent,
idérés d’abord par les naturalistes expérimentés que comme de simples genres , et que depuis on a élevés au rang de sous-famill
prime en rangeant la série entière des formes connues sous différents genres , familles, sections ou ordres. Le lecteur compren
Nous supposerons que les lettres depuis A jusqu’à L représentent des genres alliés, qui vécurent pendant l’époque silurienne,
ode antérieure inconnue. Certaines espèces appartenant à trois de ces genres (A, F et 1) ont transmis jusqu’aujourd’hui des de
usqu’aujourd’hui des descendants modifiés, représentés par les quinze genres (a14 à z14) de la ligne horizontale supérieure. T
les, descendues de A, ne sauraient non plus être rangées dans le même genre que leur commun ancêtre, ni celles qui descendent
genre que leur commun ancêtre, ni celles qui descendent de I avec ce genre primitif. Mais on peut supposer que le genre enco
descendent de I avec ce genre primitif. Mais on peut supposer que le genre encore vivant, F14, ne s’est que légèrement modif
nt modifié, et par conséquent il pourrait toujours être rangé avec le genre primitif F dont il est issu. C’est ainsi que quel
égard de quelques-uns des organismes vivants. Tous les descendants du genre F, pendant toute la durée de leur lignée généalog
que, sont censés ne s’être que peu modifiés, et ils forment encore un genre unique. Mais ce genre, bien que très isolé, occup
être que peu modifiés, et ils forment encore un genre unique. Mais ce genre , bien que très isolé, occupera toujours la positi
re ; car originairement F était intermédiaire en caractères entre les genres primitifs A et I ; et les divers genres qui en so
iaire en caractères entre les genres primitifs A et I ; et les divers genres qui en sont descendus doivent avoir hérité jusqu’
pes ont subies doit s’exprimer par leur arrangement en ce qu’on nomme genres , sous-familles, familles, sections, ordres et cla
anthus et Catasetum), qui d’abord avaient été considérées comme trois genres distincts, étaient quelquefois produites sur la m
à leur insu les naturalistes dans le classement des espèces dans les genres , et des genres dans des groupes plus élevés, bien
s naturalistes dans le classement des espèces dans les genres, et des genres dans des groupes plus élevés, bien qu’en pareil c
ue peut aussi parfois rendre quelques services dans le classement des genres très nombreux en espèces et très répandus, c’est
espèces et très répandus, c’est parce que toutes les espèces du même genre , qui habitent une région distincte et depuis long
apillons qui habitent la grande vallée de l’Amazone, les espèces d’un genre , et même les variétés de ces mêmes espèces, revêt
mêmes espèces, revêtent souvent la parure d’espèces appartenant à des genres complétement distincts, ou même à des sous-famill
escendants modifiés d’espèces dominantes, appartenant aux plus grands genres , tendent à hériter des avantages qui ont rendu le
es, ce qui implique encore de nombreuses extinctions entre elles. Les genres Ornithorynque et Lépidosirène, par exemple, n’en
z rare qu’une telle richesse de formes spécifiques soit l’apanage des genres aberrants. Or, on ne peut rendre compte de ce fai
insi, d’après M. Waterhouse, de tous les Rongeurs, la Viscache est le genre plus proche-allié des Marsupiaux, mais les points
actères jusqu’à certain point intermédiaires entre les espèces et les genres actuels, ou que les Rongeurs et les Marsupiaux pr
de la figure. Les lettres depuis A jusqu’à L peuvent représenter onze genres de l’époque silurienne, dont quelques-uns ont pro
ifiés. On peut supposer que chaque forme intermédiaire entre ces onze genres et leur ancêtre primitif, ainsi que toutes les fo
construire, est généalogique en son arrangement, et que les termes de genres , de famille, d’ordre, etc., n’expriment que les d
à une phase avancée de la vie de l’animal : ainsi des oiseaux du même genre , ou de genres proche-alliés, ont souvent leur pre
vancée de la vie de l’animal : ainsi des oiseaux du même genre, ou de genres proche-alliés, ont souvent leur premier et même l
organisation qu’ils ne l’étaient à l’état de larves. Mais en quelques genres la larve, en acquérant des organes sexuels, devie
forme de leur bec, qu’ils seraient, sans aucun doute, rangés dans des genres distincts, s’ils s’étaient produits à l’état de n
dont l’un est sinon prouvé vrai, du moins, assez probable. Prenons un genre d’oiseaux ; qui, d’après ma théorie, descend d’un
orrespondant, que les jeunes individus des nouvelles espèces de notre genre supposé tendront d’une façon manifeste à se resse
des organes rudimentaires : ainsi on connaît des Coléoptères du même genre , et mieux encore de la même espèce, qui se ressem
développées à l’âge adulte, et ont sécrété du lait. De même, chez le genre Bos la mamelle unique présente quatre mamelons dé
différences acquises s’expriment par les termes de variétés, espèces, genres , familles, ordres et classes. En partant de ce mê
pitre me semblent établir si clairement que les innombrables espèces, genres et familles d’êtres organisés, qui peuplent le mo
8 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
héâtres de la Foire : le réalisme de l’opéra-comique. — 4. Comédie de genre  : satire des mœurs mondaines. Essais de polémique
ciété étaient l’objet de piquantes satires479. Marivaux porta dans ce genre la fantaisie originale de son esprit : il attaqua
ans son cadre de féerie, est une comédie d’analyse, et nous mène à ce genre où Marivaux est sans rival. Ne songeons pas que M
e Agnès 481. Malheureusement il s’appliqua surtout au grand, au noble genre de la comédie de caractère : il y fut parfaitemen
cessaire pour faire comprendre la naissance, le succès, la valeur des genres sérieux issus de la comédie, et qu’on a nommés co
i. Voltaire, si classique, et qui se moquait de La Chaussée et de son genre bâtard, se mit à faire des comédies larmoyantes48
Dans les vives polémiques qui s’engagèrent, les partisans du nouveau genre et ses ennemis ne le comparaient pas ordinairemen
reilles à celles où nous nous trouvons tous les jours. Si bien que ce genre , qui se détache de la comédie, aspire à remplacer
ussée encourage les imitateurs ; et, aux environs de 1750, le nouveau genre semble sérieusement établi. Mais il ne produit pa
ie et les Deux Amis, s’il n’avait créé Figaro ? Le meilleur modèle du genre sérieux, c’est le Philosophe sans le savoir de Se
e d’une poétique sentimentale, qui fausse la destination naturelle du genre dramatique. Selon cette conception, le drame, ce
il n’est pas de parti pris ennemi du classique. Il n’en veut pas aux genres constitués : il les établit dans les définitions
ui sont leur raison d’être. Mais il ; reconnaît autour d’eux d’autres genres dramatiques, et voilà la liste qu’il dresse : Com
l n’y a pas d’objection sérieuse à faire à cette liste. Chacun de ces genres se caractérise par des conditions d’imitation j e
naître. Il a raison aussi d’insister sur la capacité philosophique du genre dramatique : plus la forme devient réaliste, plus
odrame), pour être une espèce fixe et viable, le drame devait être un genre réaliste, d’un réalisme extérieur et sensible. Or
qui semble rester, c’est un peu plus de largeur dans la conception du genre , et le droit de pousser l’impression jusqu’au sen
ent illustres, Regnard, Lesage, Piron, Dominique, Vadé, Favart492. Un genre s’y créa, l’opéra-comique, comédie à ariettes, tr
Comédie-Italienne, quand Duni, Grétry, Monsigny eurent transformé le genre en développant la partie musicale, quand il devin
a-comique dans le vaudeville à couplets, qui demeura je n’ose dire un genre littéraire, mais enfin ne devint pas un genre mus
emeura je n’ose dire un genre littéraire, mais enfin ne devint pas un genre musical. 4. Comédie satirique Revenons à la
l. 4. Comédie satirique Revenons à la comédie sans épithète, au genre de Molière, de Lesage et de Dancourt. Comme il es
ire était l’effet unique et nécessaire de la comédie. Piron maudit le genre sérieux en y revendiquant sa part de paternité :
es mœurs. Le Cercle de Poinsinet (1771) est le type le plus fameux du genre  : on ne saurait mieux exprimer le vide absolu des
éguisés et reconnaissables sous leurs baroques déguisements. Tous les genres que j’ai nommés, anciens et récents, déformations
9 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
res sexuels secondaires sont très variables. — X. Les espèces de même genre varient d’une manière analogue ou reviennent à d’
rupède, mieux armé, mais plus petit. Il se peut que le progéniteur du genre Autruche ait eu des habitudes analogues à celle d
décrit parfois ces insectes comme en étant privés. En quelques autres genres ils existent, mais dans un état rudimentaire. Che
ieurs chez l’Ateuchus, et leur état rudimentaire chez quelques autres genres , comme résultant d’un long défaut d’exercice chez
ment défectueuses qu’ils n’en peuvent faire usage ; et que sur les 29 genres qui sont particuliers à cette île, non moins de 2
eugle se soit accoutumé aisément à vivre dans une caverne82. Un autre genre d’insectes aveugles, l’Anophthalmus, présente une
climatation. Comme il est extrêmement commun chez les espèces du même genre d’habiter des contrées très chaudes ou très froid
s, s’il est vrai, comme je le crois, que toutes les espèces d’un même genre soient les descendants modifiés d’un parent commu
est impossible. Avec beaucoup plus de raison on cite encore tous les genres de Haricots comme s’étant refusés jusqu’à présent
développés chez une espèce, en comparaison des antres espèces du même genre , sont très variables. — Il y a plusieurs années q
es remarquablement développées par rapport aux autres espèces du même genre . Elle est encore d’une grande valeur à l’égard dè
ortance, et elles diffèrent extrêmement peu, même dans les différents genres  ; mais, dans les diverses espèces du genre Pyrgom
même dans les différents genres ; mais, dans les diverses espèces du genre Pyrgoma, ces valves présentent une étonnante dive
rtants organes, que ne font dans la même famille certaines espèces de genres distincts. Comme les oiseaux dans une même contré
chez une espèce quelconque, en comparaison des autres espèces du même genre , on peut en conclure que cet organe a subi une so
puis l’époque où cette espèce s’est détachée du progéniteur commun du genre . Cette époque est rarement fort reculée, puisque
our expliquer ce que j’entends par là. Si quelques espèces d’un grand genre de plantes ont des fleurs bleues et que d’autres
portance physiologique que ceux qui servent communément à classer les genres . Cette explication n’est que partiellement et ind
rquoi un organe très différent chez deux ou plusieurs espèces du même genre serait-il plus variable que les organes qui sont
. Les points communs de ressemblance que toutes les espèces d’un même genre ont entre elles, et les points communs de dissemb
ts communs de dissemblance qui les distinguent des espèces des autres genres , constituent ce qu’on appelle leurs caractères gé
dissemblance qui distinguent les unes des autres les espèces du même genre constituent leurs caractères spécifiques ; et com
lement les mêmes organes par lesquels les différentes espèces du même genre diffèrent les unes des autres. Je donnerai deux e
ommun à des groupes entiers de formes spécifiques ; mais, en certains genres , la nervation diffère chez chaque espèce, et pare
renant pour moi. Partant du principe que toutes les espèces d’un même genre sont aussi sûrement descendues d’un progéniteur c
es caractères qui distinguent les unes des autres les espèces du même genre sont moins fixes que les caractères qu’elles poss
is caractéristiques des sexes et des espèces. X. Les espèces de même genre varient d’une manière analogue ; les variétés d’u
ent, la racine du Navet suédois et celle du Rutabaga, deux plantes du genre Brassica que plusieurs botanistes rangent comme d
, d’après ma théorie, il faut supposer que toutes les espèces du même genre descendent d’un parent commun, il faut aussi s’at
aires de constitution. On peut encore prévoir que les espèces du même genre manifesteront de temps en temps leur tendance con
ce que ses variétés miment en quelque sorte d’autres espèces du même genre . On pourrait dresser un immense catalogue de form
mportant, mais en ce qu’il se présente chez plusieurs espèces du même genre , en partie à l’état domestique et en partie à l’é
tantes. Venons aux effets du croisement entre les diverses espèces du genre Cheval. Rollin assure que la Mule commune, proven
s différents faits ? Nous voyons plusieurs espèces très distinctes du genre Cheval qui deviennent, par simple variation, rayé
lle qui approche le plus de la couleur générale des autres espèces du genre . L’apparition des rayures n’est accompagnée par a
s. Ainsi que nous l’avons vu tout à l’heure chez plusieurs espèces du genre Cheval, les rayures sont plus apparentes et plus
des analogies frappantes avec les faits observés chez les espèces du genre Cheval ? Quant à moi, j’ose en toute confiance re
de plusieurs souches sauvages92. Lorsqu’on admet que chaque espèce du genre Cheval a été séparément créée, il faut admettre a
présenter souvent les rayures qu’on observe chez d’autres espèces du genre  ; et qu’elles ont toutes été douées d’une forte t
rayures, non pas à leurs propres parents, mais aux autres espèces du genre . Or, admettre une pareille manière de voir, c’est
qui caractérisent et séparent les unes des autres les espèces du même genre . Les conditions extérieures de la vie, telles que
qui sont arrivés à différer depuis que les diverses espèces d’un même genre se sont séparées de leur souche commune, sont plu
ut entier ; car dans un district où coexistent plusieurs espèces d’un genre quelconque, et où, par conséquent, il s’est accom
même espèce et les différences spécifiques entre les espèces du même genre . Tout organe qui atteint une grandeur extraordina
par une série considérable de modifications depuis que s’est formé le genre . C’est ce qui nous explique pourquoi il est encor
de nombreuses espèces assez tranchées sous ce même rapport en chaque genre . En effet, les Gallinacés, les Cerfs, les Moutons
nombre d’espèces n’existe pas, on peut être à peu près certain que le genre a déjà souffert beaucoup d’extinctions. (Trad.)
même serait descendu d’une ou de plusieurs autres espèces sauvages du genre . J’ajoutais : « Il est beaucoup plus supposable q
joutais : « Il est beaucoup plus supposable que toutes les espèces du genre cheval descendent d’un progéniteur commun qui éta
d’un progéniteur commun qui était zébré et qui a été le prototype du genre . De cette première souche seraient sorties deux f
10 (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532
, Ménandre non moins vrai que varié dans ses caracteres, donnaient au genre comique l’agrément, le sel & l’utilité qu’il
bornait aux graces du sentiment ; Salluste jettait dans l’Histoire un genre d’éloquence, une force de jugement qu’elle ne con
tous, en effet, de se la disputer. Le Tasse & l’Arioste, dans un genre opposé, prouverent que la Poésie Italienne s’éten
enre opposé, prouverent que la Poésie Italienne s’étendait à tous les genres . Pétrarque & le Dante avaient déja commencé c
it un des sept de la Pleyade. Oh estime particuliérement ses Sonnets, genre de Poésie emprunté des Italiens, & que Saint-
eurs les accompagnaient avec leurs instrumens. Le regne de ce nouveau genre dura plusieurs siecles ; mais il finit par des ab
Duryer fait regretter que ce Poëte ait si peu connu la difficulté du genre . Mairet, qui fut célebre dans un âge où c’est bea
fut plus contraint de mesurer sa marche sur celle d’autrui. Quant au genre comique, on a vu quelle fut son origine en France
Roman satyrique & licencieux fit encore des imitateurs d’un autre genre . Il est devenu presque inintelligible aujourd’hui
s une sorte de révolution dans l’Architecture ; mais, sans toucher au genre , on outra la réforme. L’ancienne Architecture got
ertations rejettées à la fin de l’ouvrage, tout ce qui regarde chaque genre , & que le texte ne pouvait offrir. J’ai eu l’
s différentes que les Arts, les Sciences & les Lettres offrent de genres différens : mais chaque troupe eût voulu avoir le
aut & Lafontaine, également surpris qu’il n’eût pas même parlé du genre où ils devaient être cités comme des modeles à su
dans l’autre siecle. Eh ! quel autre, en effet, réunit jamais dans ce genre tant de justesse à tant d’élévation, tant d’éléga
acine, le terrible de Crébillon. Il reçut encore plus d’éloges sur un genre de mérite qui lui est propre : c’est d’avoir jett
uteurs ne s’arrêtaient à propos a-4. Alors, le Génie qui préside à ce genre éleva la voix. Ce fut pour prédire la décadence p
nce pour l’Auteur du Glorieux & du Philosophe marié ; Comédies du genre le plus noble & du ton le plus élevé, sans qu
médies du genre le plus noble & du ton le plus élevé, sans que le genre comique y perde rien de son vrai caractere. L’Aut
rien dire, la Pupile & le Rendez-vous ; deux petites Pieces d’un genre & d’un ton bien opposés, mais également faits
de l’Oracle, des Graces, du Sylphe, des Hommes, &c, ouvrages d’un genre neuf & qui sera difficilement imité. Ce n’est
que le firent envisager comme le restaurateur & le créateur de ce genre . Celui qui perfectionne, & qui produit tant d
le ton de la bonne Comédie, & que la Chaussée en avait étendu le genre . Thalie, ajouta le Dieu, se permet quelquefois d’
t l’Auteur de l’Oracle & des Graces d’avoir enrichi la scene d’un genre fait pour elle & qui lui manqua toujours avan
it dans un traité méthodique & même dépourvu de méthode. C’est un genre nouveau ; mais ce qui vaut mieux encore, c’est un
ode. C’est un genre nouveau ; mais ce qui vaut mieux encore, c’est un genre utile. Cette supplique fut accueillie, ainsi que
d’inventeur. C’est à moi, disait-il, que la France est redevable d’un genre de spectacle qui n’existe chez aucune autre natio
e discours. La Mothe, qui, à peu de chose près, égala Quinaut dans le genre que celui-ci avait perfectionné, & qui en cré
Pollux, chef-d’œuvre peut-être supérieur à tout ce qui existe dans ce genre  : tous, enfin, s’accorderent à reconnaître Quinau
gens à étendre, à perfectionner les vues nouvelles qu’on avait sur ce genre , & qui ne tendaient qu’à la perfection du gen
u’on avait sur ce genre, & qui ne tendaient qu’à la perfection du genre même. Quant à ce qui regarde l’état présent de l’
eu jetta ensuite les yeux sur un assez grand nombre de Pieces dans un genre nouveau pour nous ; genre dont notre scène lyri-c
sur un assez grand nombre de Pieces dans un genre nouveau pour nous ; genre dont notre scène lyri-comique s’est si bien trouv
avaient fourni toutes les occasions de le déployer. Les Auteurs d’un genre , peut-être, d’abord trop accueilli & aujourd’
de la Chercheuse d’Esprit, &c, fut loué pour avoir jetté dans ce genre & plus de finesse, & plus d’agrément, &am
voir été jusques-là. Il ne rejetta ni l’un ni l’autre de ces nouveaux genres  ; par la raison que tout genre de littérature est
ta ni l’un ni l’autre de ces nouveaux genres ; par la raison que tout genre de littérature est admissible quand il est bien t
le seul qui eût mérité ce reproche, & le Génie, qui préside à ce genre , eut soin de les bien désigner. Il prescrivit mêm
es rangs, & tous avaient droit de s’y présenter. On dirait que ce genre est devenu le langage naturel du Français. Le Gén
s, & de les lui faire partager. Plus d’une autre production de ce genre , & de nos jours, obtint & mérita le même
Cependant, on jugea qu’il eût mieux valu ramener le siecle au ton du genre , que de plier le genre au ton du siecle. Les Orat
’il eût mieux valu ramener le siecle au ton du genre, que de plier le genre au ton du siecle. Les Orateurs du Barreau suivaie
rmi nous. Il cessa de le croire à l’aspect d’un autre ouvrage du même genre , plus étendu, plus varié, plus utile quand il ne
gloire de notre Nation qui a créé, & surtout perfectionné tant de genres différens, que de transmettre à la postérité, &am
nnut, il approuva l’équité de cette décision. D’autres écrits du même genre & de divers Auteurs, lui prouverent que chaqu
retter la briéveté des siens. La Comtesse d’Aunoi abrégeait encore ce genre . Elle intéressait dans Hippolyte par les faits, &
. Deux de nos Héroïnes littéraires s’applaudissaient d’avoir épuré ce genre . Le Génie reconnut facilement & celle qui ren
pas reconnaître(a), essuya quelques reproches pour avoir abandonné un genre qui pouvait lui mériter tant d’éloges. Le brillan
, je ne le suis point assez pour le dire…. On trouva qu’en général ce genre avait acquis de nos jours plus de consistance &am
plus grande prédilection pour les Essais sur Paris (b), ouvrage d’un genre neuf & d’une exécution supérieure au genre. O
aris (b), ouvrage d’un genre neuf & d’une exécution supérieure au genre . On parut un peu embarrassé de la volumineuse His
ls furent suivis par un plus grand nombre de Physiciens dans tous les genres . Les Astronomes s’arrogerent le droit de parler l
ux employait toutes les ressources de ses lumieres pour l’avantage du genre humain. Enfin, l’on reconnut que si les Géometre
udicieux & caustique Salo, reclamait la gloire d’avoir inventé ce genre qui a fait tant d’imitateurs. Cette gloire ne lui
pas, comme vous, le droit de tout écrire. Le Génie, qui veille sur ce genre , car ce genre a son génie comme les autres, exhor
s, le droit de tout écrire. Le Génie, qui veille sur ce genre, car ce genre a son génie comme les autres, exhortait les Criti
e. Il opposait, en même tems, au gracieux Santerre, des morceaux d’un genre encore plus gracieux & plus séduisant que sa
ui ne fut guere que portraitiste, admirait les talens du sien dans un genre bien supérieur. Parossel cachait ses tableaux de
tout ce que le regne passé offrait de plus sublime dans le plus haut genre de la Peinture. Là était Vanloo qui réunissait le
and honneur d’avoir de pareils disciples Chardin, qui s’était fait un genre à part, copiait la nature sans l’arranger ; mais
es fleurs avaient aussi leurs Peintres. Fontenai, qui perfectionna ce genre , ne trouvait pas que de nos jours il fût déchu de
Moine justement célebre par ses travaux & ses succès dans le même genre (b) ; Pigal, qui dans un seul ouvrage éternise la
Dieu des arts. Enfin, plusieurs Architectes offraient dans tous les genres , des projets non effectués, mais qui prouvaient q
ouveaux progrès, qu’on distinguait mieux le caractere propre à chaque genre , & que même plus d’un genre avait, depuis peu
it mieux le caractere propre à chaque genre, & que même plus d’un genre avait, depuis peu, acquis un caractere a-30. Un a
& il avertit les Anciens de n’en pas trop murmurer a-31. Un autre genre de spectacle attira mon attention. C’était un mêl
tenue de Dupré, à la danse pittoresque & brillante de Vestris, au genre mâle & imposant de Gardel. Lani & Dauberv
reprise, est l’Hercule de la Fable : on lui doit l’apothéose. Mais le genre humain n’eut pas souvent cet honneur à décerner.
cle vit éclore, parmi nous, une foule de chefs-d’œuvre dans différens genres , & ne produisit rien de supportable dans celu
en lui cédant, paraît digne de l’avoir combattu. Tels ont été dans le genre Epique les principaux efforts de nos Poëtes. On a
du pinceau de le Brun présageaient déja ses batailles d’Alexandre. Un genre inférieur à l’Epopée, le Poëme héroïcomique, avai
éunissent l’effet & le jeu du tableau. L’un & l’autre sont du genre érotique ; genre déchu parmi nous depuis que l’am
& le jeu du tableau. L’un & l’autre sont du genre érotique ; genre déchu parmi nous depuis que l’amour a quitté le t
on. Il ne le serait pas aujourd’hui. Nous avons, cependant, toléré le genre Poissard. Il m’en coûte pour citer ici la Pipe ca
oissard. Il m’en coûte pour citer ici la Pipe cassée. Mais, enfin, ce genre a un objet d’imitation, & le burlesque n’imit
te Idylle. &c. Par-tout, il s’éleve ou s’abaisse à proportion du genre dont il parle. Il en prend & il en donne le t
t son Poëme du Geste à l’Art Poétique. Notre siecle a vu appliquer ce genre à de plus grands objets. Le Poëme de la Religion
partir d’un défaut de vocation. La trempe de son génie, le portait au genre didactique. Il est plutôt fait pour combattre les
relle, qu’il parlait si éloquemment. Revenons aux Poëtes Français. Le genre didactique s’est donc soutenu parmi eux ? Il a mê
é, de nos jours, de plus grands objets que dans le dernier siecle. Ce genre est précieux à conserver. Il rend intéressant pou
ption ; d’autres qui donnent tout au sentiment. C’est dans ce dernier genre qu’Anacréon composa les siennes. Horace fit aussi
en ce moment, raisonner & sentir. L’Ode, j’entends celle du haut genre , fut peu cultivée dans le dernier siecle. Malherb
amp; lumineux. Despréaux qui avait tracé d’excellentes leçons sur ce genre de Poésie, comme sur tous les autres, les pratiqu
d’autres morceaux isolés, mais justement accueillis, prouvent que ce genre n’est pas entiérement abandonné. Il pourrait même
, Et lui ravit un trône où volaient tous les cœurs. Que deviendra le genre anacréontique ? Le goût national pourra le mainte
national pourra le maintenir. Quelquefois il résiste à l’opinion. Ce genre existe & se soutient encore. On peut même dir
niere très-anacréontique. Une foule d’autres Ecrivains ont cultivé ce genre avec toute la délicatesse qu’il exige. On chanter
imiter Corneille qui était pour lui inimitable. Il connut bientôt le genre qui lui était propre, & dès ce moment il ne s
Crébillon ; il est tous les trois ensemble. Il réunit leurs différens genres & y joint un caractere qui lui est propre. Nu
liberté à cette contrée, ont fourni le sujet d’un Drame neuf dans son genre . M. de Sauvigni dans ses Illinois nous a peint le
é sa forme constitutive. Ils ont produit des chefs-d’œuvres dans leur genre  ; mais ils n’ont pas épuisé le genre. Corneille é
uit des chefs-d’œuvres dans leur genre ; mais ils n’ont pas épuisé le genre . Corneille éleve notre ame : Racine pénetre nos c
a plus d’une fois mis en question quel était le plus difficile ou du genre comique, ou du genre tragique. Ce qu’on peut répo
s en question quel était le plus difficile ou du genre comique, ou du genre tragique. Ce qu’on peut répondre, c’est qu’il fau
à la bonne Comédie. Ce Vieillard avait-il par lui-même l’idée du vrai genre , ou l’ouvrage de Moliere lui fit-il naître cette
& de saillie qui le distingue de tous nos Comiques. Il soutint le genre , mais il n’y ajouta rien. Il faut l’envisager com
prouve, autant que ses ouvrages, qu’il n’avait pas même l’idée du bon genre de la Comédie. Il nous reste de cet Auteur la Fil
e des Fácheux de Moliere est à scenes détachées, c’est-à-dire dans le genre épisodique. Elle eut des imitateurs. L’Esope à la
r, & le Mercure Galant, deux Pieces de Boursaut sont dans le même genre , & peuvent, à bien des égards, soutenir la co
stouches éleva le ton de la Comédie, sans, toutefois, rien dérober au genre . Il l’enrichit de nouveaux caracteres dans un tem
t fourni à M. de Lachaussée le sujet du Préjugé à la Mode, Comédie du genre le plus noble, le plus théatral & le mieux so
éservé à bien peu d’Ecrivains. S’il n’est pas entiérement créateur du genre pathétique, si ce genre est un dérivé de l’ancien
vains. S’il n’est pas entiérement créateur du genre pathétique, si ce genre est un dérivé de l’ancienne tragi-comédie, au moi
dans le chef-d’œuvre dont nous avons d’abord parlé. Mélanide est d’un genre neuf & intéressant. La Gouvernante a mérité s
sommes en partie redevables de ceux qui ont paru depuis dans le même genre , & qui peuvent l’emporter sur les siens. Tel
la barriere pourrait être encore fermée. D’autres, sans s’éloigner du genre établi par Moliere & Regnard, ont quelquefois
l faut savoir estimer sans vouloir les prendre pour modeles. Un autre genre également inconnu dans le dernier siecle, a fait
de Saint-Foix ne s’est pas même borné à décorer la scene comique d’un genre nouveau. Il a eu des succès brillans & mérité
d’un genre nouveau. Il a eu des succès brillans & mérités dans le genre établi. Le Sylphe, l’heureuse Epreuve, le Rival s
veaux. L’Oracle donna naissance à Zéneïde, petite Piece dans le même genre . C’est le propre de ceux qui inventent que d’avoi
morale, était pour un spectacle moral & philosophique. Ce nouveau genre s’est introduit sous nos yeux. M. Diderot en donn
imiterent ce changement dans leurs tableaux. Ils éleverent le ton du genre , parce que le ton du monde s’était élevé. Moliere
nce qui distingue nos Comédies modernes. De-là aussi cette variété de genres presque tous accueillis, mais qu’on eût rejettés
s accueillis, mais qu’on eût rejettés un demi-siecle auparavant. Tout genre est bon lorsqu’il remplit son objet. Un cultivate
d’être secondé par Quinaut. Cet illustre Poëte fit bientôt prendre au genre Lyrique une forme nouvelle. On trouve dans ses de
’il conserve en partie. Notre scene Lyrique avait besoin d’un nouveau genre . Lamothe imagina l’Opéra Bellet, & en donna l
ope Galante. On applaudit à la forme & au mérite de l’ouvrage. Ce genre , très-agréable par lui-même, prête beaucoup à la
cependant, qu’il est Lyrique. Il a maintenu longtems avec honneur ce genre de Poésie aujourd’hui trop négligé, j’ajouterai m
opos, les ressorts les plus frappans de ce spectacle, unique dans son genre & dans ses moyens. J’avoue que le sujet fourn
e offre même une marche nouvelle, moins uniforme & plus propre au genre que celle de nos anciens Ballets. La danse y fait
t, où l’intérêt est toujours moins pressant que dans une Tragédie. Le genre Lyrique eût donc aussi parmi nous des vicissitude
à Quinaut. De-là ces innovations qui ont étendu & perfectionné le genre . Il a pris, avec le tems, une forme qu’il ne pouv
vit éclore ne méritait aucune attention. C’est le Sage qui a créé ce genre . Le théatre de la Foire, peu estimé jusqu’alors,
arrivée des Bouffons Italiens y donna entrée aux ariettes. Ce nouveau genre fit négliger l’ancien & fut presqu’aussitôt p
dans son plus beau jour. Il a saisi avec la même aptitude le nouveau genre . Ses Pieces mêlées d’ariettes ont dans l’expressi
Vaudeville, & réunissent une délicatesse de pensée que le premier genre n’admet pas toujours. Isabelle & Gertrude en
que tous les siens sont des chefs-d’œuvres. Il n’a rien écrit dans le genre nouvellement accrédité ; mais le Magasin des Mode
’autres Auteurs ont également contribué à établir & à soutenir ce genre . Le Peintre amoureux de son modele, le Médecin d’
i ne saurions-nous gagner d’un côté sans perdre de l’autre ? Ces deux genres ont chacun leur agrément particulier. On s’est be
raison ; mais le raisonnement ne tiendra jamais contre le plaisir. Ce genre séduit ceux-mêmes qui le frondent. Il faut se prê
vons rien de ce qui peut nous plaire. Nous avons acquis deux nouveaux genres de spectacle inconnus à nos prédécesseurs. Conser
qu’elle même y fait de ses crimes ; quelques autres morceaux de même genre . C’était le cas de déployer toutes les ressources
usique instrumentale, il doit être envisagé comme l’instituteur de ce genre parmi nous. C’est lui qui, le premier, dans les a
les que l’usage avantageux des dissonances : en un mot, il donna à ce genre une consistance qu’il n’avait pas encore. Il déco
ntraignait quelquefois son génie. Son goût paraît l’entraîner vers le genre Italien. Peut-être n’y aurait il aucun mal d’adop
pêcha Terpandre d’ajouter une septieme corde à sa lyre. Je passe à un genre qui depuis quelques années s’est fort accrédité e
té. On a combattu long-tems, parmi nous, pour & contre ce nouveau genre de Musique, & on a fini par l’applaudir génér
le goût Italien au goût Français, & s’est fait, par ce moyen, un genre qui lui appartient ; genre qui doit nécessairemen
ançais, & s’est fait, par ce moyen, un genre qui lui appartient ; genre qui doit nécessairement plaire, sur tout en Franc
urd’hui ceux de cet Auteur. C’est qu’ils sont faciles, sans être d’un genre commun. Ils intéressent l’auditoire & ne fati
t aussi heureux promet encore de plus grands succès pour l’avenir. Ce genre de Musique est pour nous une acquisition nouvelle
est pour nous une acquisition nouvelle, digne d’être conservée. Tout genre est bon, excepté l’ennuyeux, dit un Auteur célebr
es qu’on lui attribue sont le plus ancien modele qui nous reste en ce genre . C’est la source ou Phedre a puisé. C’est dans ce
définir : tel est la Fontaine. On sait qu’il s’essaya d’abord dans un genre de Poésie qui n’était pas le sien. Patru, que les
beaux génies du tems consultaient, essaya de le détourner du nouveau genre qu’il allait choisir. Il ne croyait pas que notre
amp; de naïveté. Richer mit dans les siennes des agrémens relatifs au genre , de la variété jointe à un heureux naturel. On le
estime des connoisseurs & qui ne peuvent manquer de l’obtenir. Ce genre n’offre pas à l’imagination les mêmes ressources
nir. Ce genre n’offre pas à l’imagination les mêmes ressources que le genre Dramatique. Il est infiniment plus borné dans ses
plus. Quelle piquante ingénuité ! Quel heureux naturel ! Pourquoi ce genre si agréable est-il presque toujours si dangereux 
e nos Poëtes à qui il ne soit échappé quelque historiette en vers. Ce genre n’est donc pas abandonné. Cependant il est borné
ouvait être plus agréable. M. de Voltaire, qui a écrit dans tous les genres , n’a pas oublié celui du Conte. Ceux qu’il nous a
eure de l’Anthologie des Grecs. On fait qu’ils ont peu réussi dans ce genre , cultivé plus avantageusement par les Romains. No
emment Que d’y penser toute sa vie. Mais nul n’a porté aussi loin ce genre que notre célebre Rousseau. Le tour, la mesure &a
rte de Poëme. On ne doit pas dissimuler que Rousseau abusa souvent du genre  ; mais il a une foule d’Epigrammes que tout le mo
a sœur. On redoute l’une : on fait accueil à l’autre. C’est encore un genre devenu commun à presque tous nos Poëtes. Parmi ce
. Il n’est pas jusqu’aux Inscriptions qui ne soient enfin devenues un genre pour notre Poésie. Celles qui existent reclament
n-11 L a Grece n’eut qu’un Anacréon, & Rome ne vit éclore dans le genre léger que certaines Poésies d’Horace & de Cat
qu’il mit le premier dans ses vers la douceur & l’harmonie que ce genre exige. Mais il est plus disert que fécond, plus g
n’a rien perdu encore de sa célébrité. C’est un chef-d’œuvre dans son genre , & qui plus est, le premier qu’on ait fait da
dans son genre, & qui plus est, le premier qu’on ait fait dans ce genre . Bachaumont y eut, dit-on, quelque part. C’est, a
muse : Elle serait Thétis & le jour finirait. L’ardeur pour ce genre de Poésie s’affaiblit au bout de quelque tems. Le
supérieur à tous ceux qui jusqu’alors avaient le mieux réussi dans ce genre . C’est par-tout & du véritable esprit, &
s ouvrages plus étendus, qui ne se soient exercés avec succès dans le genre agréable. Ce sont leurs tableaux de Chevalet. Ce
succès dans le genre agréable. Ce sont leurs tableaux de Chevalet. Ce genre n’est donc pas abandonné. Il a même acquis de nos
les peuvent y figurer l’une & l’autre, mais toujours en raison du genre de l’ouvrage & du ton qu’exige ce genre. Celu
ais toujours en raison du genre de l’ouvrage & du ton qu’exige ce genre . Celui de l’Epître & du Discours en est parti
se montraient dignes de ses leçons. Rousseau porta aussi très-loin le genre de l’Epître en vers. On regrette seulement qu’il
loris. Il faut que l’expression des personnages soit proportionnée au genre de vie qu’on leur suppose. Mais souvent dans ce
lus grand Poëte que Rome ait vu fleurir, Virgile, n’a pas dédaigné ce genre . Ce fut même à ses Eglogues qu’il dut la bienveil
as soutenu ? C’est qu’il lui manque l’art d’intéresser : c’est que le genre , lui-même, a perdu pour nous une partie de son in
de blâmer, mais qu’on cessera encore plus tard de lire. Au reste, ce genre paraît, en quelque sorte abandonné. Ce qu’il faut
ne se borne pas au simple rôle de spectateur, propose à nos Poëtes un genre au-dessus de l’Eglogue ordinaire. C’est, dit-il,
ent du moins exempts des soins qui consument les nôtres…Ainsi dans le genre que l’on propose ici pour faire variété, au lieu
çonnons pas même l’existence. Ne renonçons pas, toutefois, à l’ancien genre . Il a ses agrémens, & c’est une raison pour l
e de vers si naturelle à Racine, & des images proportionnées à ce genre de Poésie qu’il ne traitait que par occasion. Il
e génie, d’accord avec le goût, est bientôt familiarisé avec tous les genres qu’il embrasse. Celui de l’Idylle a fort peu occu
gere, Et lui rend ainsi chaque jour Cette langue moins étrangere. Ce genre , au surplus, est encore un de ceux que notre mani
çonné dans la Fontaine le talent propre à l’Elégie. Il y a loin de ce genre à celui du Conte. Cependant, celle que ce Poëte c
un véritable succès. On s’y est peu exercé depuis cet Auteur. Mais ce genre a fait place à un autre, inconnu au dernier siecl
peu le lecteur. Est-ce la faute de notre Langue ? Est-ce la faute du genre même de l’Eglogue ? Un Poëte connu par d’autres s
ténébreux qui la couvrait depuis si long-tems. La premiere est d’un genre qui ne fut jamais connu des Anciens. On ne prêcha
e lui en faire écouter d’autre. Il n’en est pas moins vrai que chaque genre a son style, & qu’un temple n’est point un ly
est l’objet. Ce fut encore le dernier siecle qui vit perfectionner ce genre d’éloquence. Mascaron s’y distingua des premiers
On fait, d’ailleurs, que le grand nombre d’excellens ouvrages dans un genre , est un obstacle à de nouvelles productions de la
ultiver. Celui qu’on regarda quelque tems comme le restaurateur de ce genre d’Eloquence, le célebre Antoine le Maître, ne fut
pprimer l’abus. Il est vrai qu’il y joint toute l’érudition propre au genre , & que chez lui Virgile ne fait point taire J
Il bannit, d’ailleurs, de ses discours les citations étrangeres à ce genre d’Eloquence, & réduisit la sienne à son vérit
nent eux-mêmes des modeles d’éloquence. Nous avons dans ces différens genres une foule de chefs-d’œuvres. Omer & Denis Tal
L’illustre Daguesseau, si bien loué de nos jours, a su conserver à ce genre d’éloquence toute sa majesté, & l’enrichir de
ensuite & discuta à fond le caractere du style dans les différens genres de littérature. C’est un grand Peintre qui trace
ue sont abstraits comme le sont & le seront tous les écrits de ce genre  ; mais on y remarque une force de pensée & d’
sacrifia soixante ans de travaux qu’il pouvait employer au profit du genre humain. Nicole y fut lui-même entraîné par ses li
e qu’il dit & peu touché de ses discours. Il est difficile que ce genre de Romans se multiplie, attendu la difficulté mêm
le que ce genre de Romans se multiplie, attendu la difficulté même du genre . On vient d’applaudir aux instructions que le vie
ux autres. Il existe encore d’autres ouvrages estimables dans le même genre , & un bien plus grand nombre de faibles imita
même genre, & un bien plus grand nombre de faibles imitations. Le genre ordinaire offre à peu près la même alternative. J
térature. L’Auteur veut instruire : le lecteur veut être instruit. Le genre le plus léger prend une sorte de consistance. Le
e instruit. Le genre le plus léger prend une sorte de consistance. Le genre profond devient plus moral & plus utile. Nous
s de l’Astrée. Le Roman de Zaïde, par Madame de la Fayette, ramena ce genre au ton qui lui est propre. C’est le premier Roman
il s’agit dans cette lettre ; & c’est à un autre ouvrage du même genre que Boileau fait allusion dans sa dixieme Satire,
n de ce qu’il suppose n’est physiquement impossible. C’est un nouveau genre de fiction qui agite fortement notre ame ; ce son
en, toutefois, l’Histoire de Manon l’Escaut, Roman tout neuf dans son genre , qui intéresse malgré le vice des caracteres, &am
naturelle & pourrait ne sembler que ridicule dans tout autre. Ce genre d’ouvrage a pris encore un ton différent chez deu
mp; battue. Les Lettres Péruviennes de Madame de Grafigni tiennent du genre des Lettres Persanes, & de celles de la Marqu
is de Créci, & de Fanni Butler, par Madame Riccoboni, sont, en ce genre , de nouveaux modeles. Sentimens développés, intér
ier ; celle qui le distingue le plus essentiellement du Drame. Chaque genre a son objet & ses moyens. Les confondre, c’es
suite que l’art puisse, ou ne puisse pas, les retracer à nos yeux. Ce genre ne fut pas inconnu au dernier siecle. Hamilton s’
a cette licence en faveur du motif. J’ajouterai, sans intérêt, que le genre du Conte me paraît avoir acquis toute sa perfecti
p; l’estime pour sa Nation s’y font remarquer de toutes parts ; autre genre de mérite qui ne devient que trop rare parmi nous
arque, sur-tout, dans son Histoire des Croisades. Maimbourg connut le genre & la marche de l’Histoire ; mais son style es
e P. d’Orléans était dans l’état religieux. Il eut pour émule dans ce genre historique l’Abbé de Vertot, Ecrivain très-élégan
le que ses meilleurs ouvrages. On n’a point abandonné de nos jours le genre des révolutions. Feu M. du Port du Tertre en a do
age ne la soutient. On placera au rang des meilleurs morceaux dans ce genre l’Histoire dee Révolutions de Russie, par M. de l
en vingt Volumes. Elle est diffuse & n’est éloquente que dans un genre étranger au style de l’Histoire. La révolution qu
dont la premiere fut toujours si fatale, & la seconde si utile au genre humain. L’Auteur suit leur marche pas à pas ; &am
oute obscurité. Voilà, en raccourci, un état de nos richesses dans le genre historique. Tout nous annonce que la source n’en
qu’on traduirait encore mieux aujourd’hui les ouvrages de Pline. Son genre d’éloquence est plus analogue à celle de notre si
l n’ait pas traduit ce Poëme en entier. Il avait le génie propre à ce genre de travail, & c’est dire que ce travail exige
Orientaux, & c’est l’imagination qui doit, surtout, présider à ce genre d’ouvrages. Notre siecle n’a pas été lui-même dép
rit sur la Navigation des Anciens & sur l’Origine des Romans. Nul genre de littérature n’était étranger à ses lumieres, n
toute l’Europe, & qui, dans ses travaux a pour objet l’utilité du genre humain. L’on connaît le prix du riche monument qu
ts du systême général de l’univers. Il faut savoir oser dans tous les genres . C’est à la hardiesse de ses tentatives que l’esp
on Newtoniene, adopte l’impulsion, le point de contiguité, & deux genres d’élémens, les uns élastiques, les autres non éla
; qu’il assujettit à une même construction tous les problêmes de même genre . L’application qu’il fit de l’Algebre à la Géomét
ouvent qu’une plus grande contrariété d’opinions ; mais les abus d’un genre ne doivent point pour cela le faire proscrire. Il
e ne doivent point pour cela le faire proscrire. Il faut conserver le genre & rectifier les abus. C’est parmi nous que le
endre raillerie. M. l’Abbé de la Porte se rendit célebre dans le même genre , & c’est avec regret que le public l’a vu y r
mble de talens qui caractérise le grand Peintre. Il semblait qu’aucun genre de Peinture ne lui fût étranger. Il peignait Loui
l rend exactement la nature ; mais il est rare qu’il la choisisse. Le genre de l’Histoire fut soutenu par deux freres célebre
s. Case & Bertin se sont tous deux fait un grand nom dans ce même genre de Peinture. De Troy fils s’y distingua par les p
i au-dessus de leur talent. Il est donc vrai que la Peinture du grand genre n’a point perdu son éclat, & c’est tout ce qu
ir. Aux Peintres d’histoire, on peut allier les Peintres de bataille, genre qui exige la même faculté d’imaginer &, peut-
Française. On reconnaîtra facilement ici M. Greuze. Il s’est fait un genre & une maniere qui lui sont propres. Tout est
l’exécution. Au commencement de ce siecle Wateau se distingua dans un genre qui a quelque rapport avec celui-ci. Il a aussi c
ui elle est plus recherchée, &, toutefois, moins intéressante. Le genre des Marines & du Paysage semblait avoir été p
hant & marqué. D’autres Artistes contribuent encore à soutenir ce genre , un des plus agréables de la Peinture. Celui du P
les que ceux d’Oudri les avaient précédés. Ceux de M. Chardin dans un genre analogue au précédent, & dans quelques autres
eurement rendus par M. de Machi à qui nous devons la perfection de ce genre de Peinture. Il trouve un digne émule dans M. Rob
représentation de son fameux Crucifix. On voit, enfin, dans plusieurs genres de Peinture, nos Artistes se jouer, en quelque so
Carmélites du Fauxbourg Saint-Jacques ; un grand nombre de Crucifix, genre dans lequel Sarrasin n’a pas eu de rivaux ; les f
faisait du talent des Artistes, en fit éclore une foule dans tous les genres . On comptera toujours parmi nos excellens Sculpte
la supériorité de ces deux Artistes. Le premier se pliait à tous les genres . Il exprimait aussi facilement la naïveté que la
le de Rheims, & le mausolée du Maréchal de Saxe. La différence du genre l’exigeait ; mais le génie seul peut bien saisir
sorte l’esprit & le caractere de nos grands hommes dans tous les genres . C’est pour eux un second moyen d’arriver à l’imm
Artiste du même nom(a) est également célebre par des preuves du même genre . Les nombreuses productions de MM. Adam l’aîné &a
de Camp, égale tout ce que l’antiquité a produit de plus beau dans ce genre . Les Places publiques unirent la régularité à la
fut un temps où la France empruntait à l’Italie des Artistes en tout genre  ; aujourd’hui le reste de l’Europe rend le même h
les Lépicié, les Dupuis ne laissent rien à desirer dans le plus grand genre de cet Art. On sait avec quelle ame, & quelle
c éclat dans la même route, & a su, quelquefois, allier plus d’un genre dans un seul ouvrage. Sa magnifique estampe, d’ap
ait se soutient aujourd’hui dans sa perfection. Nos graveurs, dans ce genre , ne le cedent ni pour le nombre, ni pour le talen
p de force, d’exactitude & d’érudition. L’héroïque est plutôt son genre que le gracieux. C’est, au contraire, celui de M.
e a pris une sorte de milieu entre ces deux Artistes. M. Grendtz a un genre qui lui paraît propre & qu’il fera bien de co
server. D’autres Emules entrent avec succès dans la même carriere. Ce genre est pour la Gravure un supplément de secours &
r s’attache moins à nous surprendre qu’à nous toucher, & c’est un genre de succès dont il jouit toutes les fois qu’il se
l étonnait l’esprit par ses savantes combinaisons. Il s’était fait un genre qui ne ressemblait à nul autre & qui faisait
tire un parti si étendu & si varié. Cet Artiste a sçu se faire un genre qui les réunit tous, & qui, par cette raison,
tion la plus pafaite, au tact le plus léger & le plus délicat, un genre qui séduit même ceux qui voudraient le blâmer. Il
reviennent en foule applaudir aux talens de son jeune successeur. Le genre de M. le Grand tient de celui de Calviere ; parce
Grand tient de celui de Calviere ; parce que Calviere avait prévu le genre qui nous manquait. M. Séjan, très-jeune encore, p
riter une dans le nôtre. Je ne puis citer ici tous les Artistes de ce genre , qui mériteraient d’y trouver place. J’en omets p
toute la noblesse & l’intérêt dont ils sont susceptibles.(b) Le genre comique a, comme la Tragédie, son genre de déclam
ls sont susceptibles.(b) Le genre comique a, comme la Tragédie, son genre de déclamation. Elle s’éloigne peu du ton de la c
talent peut seul bien saisir & bien rendre. Jusqu’à quel point ce genre fut-il porté par les sujets du dernier siecle ? C
ne. On citera toujours l’Acteur qui le porte comme un modele dans son genre , & même dans plus d’un genre. Quelle gaieté d
ui le porte comme un modele dans son genre, & même dans plus d’un genre . Quelle gaieté dans les Crispins ! quelle finesse
e surpassée par trois Actrices, qui se disputent le prix dans ce même genre (*). Quant au genre léger il a été porté de nos jo
is Actrices, qui se disputent le prix dans ce même genre(*). Quant au genre léger il a été porté de nos jours aussi loin qu’i
tif presque intolérable. On commence à rectifier cet abus. Le nouveau genre qui s’introduit dans notre Musique achevera aussi
les grands efforts ; & sans efforts, peu de progrès dans quelque genre que ce puisse être. Scene lyri-comique. n-
t pas fin à ces dissentions ; mais elles n’empêcherent pas ce nouveau genre de se naturaliser parmi nous. On vit paraître à l
ere moins, ce fut de voir les Acteurs de ce théatre saisir ce nouveau genre avec la même facilité que le Vaudeville. Mais Mad
aussi de la faveur du public, & il est à croire que l’agrément du genre permettra difficilement qu’on le néglige. Celui d
cution. Elle parvint à former un spectacle complet ; elle embrassa le genre de la Tragédie & de la Comédie. C’était de la
on doit regarder ce Danseur comme un des plus grands modeles dans le genre noble. Il devait beaucoup à la nature ; il y joig
prit. Il s’est introduit depuis environ quinze ans à l’Opéra un autre genre de Danse, très-goûté du plus grand nombre des spe
mule(*). Quelques autres jeunes sujets nous promettent de soutenir ce genre  ; mais n’espérons pas qu’il puisse être porté plu
ce genre ; mais n’espérons pas qu’il puisse être porté plus loin. Le genre noble eut aussi des Danseuses d’un talent rare &a
réunit tous les suffrages. Elle fixa l’idée qu’on devait avoir de ce genre de danse. La célebre Lany (aujourd’hui Mde Gélin)
célebre, le groupe de Pigmalion, d’autres ouvrages dans le plus haut genre de la Sculpture. (c). Le Mausolée du célebre Cur
11 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
dant, lorsque plusieurs variétés ou même plusieurs espèces de ce même genre sont plantées les unes près des autres, il est pr
plantes, des espèces, non seulement de la même famille, mais du même genre , qui sont les unes, hermaphrodites, et les autres
entement détruites. Or, c’est dans l’eau douce que nous trouvons sept genres de poissons Ganoïdes, seuls restes actuels d’un o
oitement alliées, les variétés de la même espèce, les espèces de même genre ou de genres voisins, et plus généralement tous l
iées, les variétés de la même espèce, les espèces de même genre ou de genres voisins, et plus généralement tous les individus
t les variétés bien marquées de la même espèce et les espèces du même genre . Ainsi que je l’ai toujours fait dans les questio
e a démontré qu’une même étendue du même sol, ensemencée de plusieurs genres d’herbes très distincts, produit un plus grand no
oduite, ne diffère pas autant de l’espèce mère que des espèces ou des genres distincts le feraient entre eux, cependant sa for
de vie, nourrissait vingt espèces de plantes, appartenant à dix-huit genres et à huit ordres, ce qui montre combien ces plant
nes contre les autres, appartiennent, en règle générale, à différents genres et même à différents ordres. La même loi s’observ
turalisation, les flores gagnent proportionnellement beaucoup plus de genres que d’espèces. J’en donnerai une seule preuve. Da
soixante plantes naturalisées qui appartiennent à cent soixante-deux genres . On voit donc que ces plantes naturalisées sont d
lles diffèrent surtout des indigènes : car sur les cent soixante-deux genres naturalisés, il n’y en a pas moins de cent qui n’
rée, de sorte qu’une augmentation proportionnellement considérable de genres en résulte pour les États-Unis. Si l’on considère
sons que les lettres depuis A jusqu’à L représentent les espèces d’un genre très nombreux en espèces dans une certaine contré
les lettres sont placées à inégales distances. J’ai dit à dessein un genre très nombreux en espèces, parce que nous avons vu
tionnellement, un plus grand nombre d’espèces varient dans les grands genres que dans les petits, et que les espèces variables
s genres que dans les petits, et que les espèces variables des grands genres présentent un plus grand nombre de variétés. Nous
e, variable, très répandue dans une vaste station et appartenant à un genre largement représenté dans la contrée. Le petit év
participeront également à ces avantages plus généraux qui ont fait du genre auquel elles appartiennent un genre nombreux en e
ges plus généraux qui ont fait du genre auquel elles appartiennent un genre nombreux en espèces dans cette même région. Et no
odifiés d’une espèce commune, très répandue et appartenant à un grand genre , tendront à participer aux mêmes avantages qui on
mode naturel de la multiplication des espèces et de la formation des genres . Mais, dans un grand genre, il est probable que p
cation des espèces et de la formation des genres. Mais, dans un grand genre , il est probable que plus d’une espèce varie. Sur
es, indiquées par les lettres n14 à z14, seront formées. Dans un même genre , ce sont les espèces déjà très différentes par le
velles variétés et à de nouvelles espèces. Les neuf autres espèces du genre originel que nous considérons, peuvent continuer
on plus loin. Nous avons supposé que les espèces originelles de notre genre se ressemblent les unes aux autres inégalement, a
r possédé quelque avantage sur la plupart des autres représentants du genre . Or, leurs quatorze descendants modifiés à la qua
nt très différentes et pourraient constituer un sous-genre ou même un genre distinct. Les six descendants de I formeraient de
scendants de I formeraient de même deux sous-genres ou peut-être deux genres . Mais comme l’espèce originelle I différait beauc
ndues de I et les huit procédant de A devront être rangées comme deux genres très distincts, ou même comme deux sous-familles.
procédé de descendance modifiée longtemps continué, deux ou plusieurs genres peuvent dériver de deux ou plusieurs espèces d’un
ou plusieurs genres peuvent dériver de deux ou plusieurs espèces d’un genre unique, et les deux ou plusieurs espèces mères pe
s espèces mères peuvent descendre elles-mêmes d’une seule espèce d’un genre antérieur. Cette ramification généalogique se tro
e éteinte et peut-être inconnue serait la souche unique de nos divers genres ou sous-genres nouveaux. Arrêtons-nous un instant
, qui, bien qu’appartenant généralement aux mêmes ordres, familles ou genres que ceux qui vivent actuellement, sont cependant
nt d’être exposé, soit nécessairement limité à la seule formation des genres . Si dans la figure nous supposons que la somme de
uées par les lettres a14 à p14, b14 et f14, o14 à m14 formeront trois genres très distincts. Nous aurons aussi deux genres dis
4 à m14 formeront trois genres très distincts. Nous aurons aussi deux genres distincts descendus de I ; et comme ces deux dern
ssi deux genres distincts descendus de I ; et comme ces deux derniers genres , par suite de la divergence longtemps continuée d
leurs types héréditaires distincts, seront très différents des trois genres descendus de A, ces deux petits groupes de genres
ifférents des trois genres descendus de A, ces deux petits groupes de genres formeront deux familles, ou même deux ordres, sel
x nouvelles familles, ou ordres, seront descendues de deux espèces du genre originel ; de même que ces deux espèces mères ser
deux espèces mères seront elles-mêmes dérivées d’une seule forme d’un genre encore plus ancien et peut-être inconnu. Nous avo
avons vu que dans chaque contrée ce sont les espèces des plus grands genres qui présentent le plus souvent des variétés ou es
éologiques, la terre peut avoir été peuplée d’un nombre d’espèces, de genres , de familles, d’ordres ou de classes aussi consid
ssons, par exemple, quelques naturalistes placent au premier rang des genres tels que les Requins (Squales), parce qu’ils appr
ne puis examiner ici. Je dirai seulement que, si deux espèces ou deux genres étroitement alliés produisent un grand nombre d’e
s pour être, par le fait de cette ressemblance, classées dans le même genre . Il en résulterait que ces deux genres se seraien
emblance, classées dans le même genre. Il en résulterait que ces deux genres se seraient ainsi fondus en convergeant dans un s
ouvelles ne forment pas au moins deux sections bien tranchées dans ce genre supposé unique78. XVI. Multiplication indéfinie
alent les différences plus profondes qui séparent les espèces du même genre , ou même les genres distincts. Nous avons vu que
es plus profondes qui séparent les espèces du même genre, ou même les genres distincts. Nous avons vu que ce sont les espèces
dans de vastes et nombreuses régions, et appartenant aux plus grands genres de chaque classe, qui varient le plus. D’autre pa
troitement alliées que possible entre elles, puis les espèces de même genre moins étroitement et plus inégalement alliées. Le
e genre moins étroitement et plus inégalement alliées. Les espèces de genres distincts sont beaucoup moins proches encore, et
spèces de genres distincts sont beaucoup moins proches encore, et les genres plus ou moins semblables forment des sous-famille
s diverses, peuvent représenter ces ordres entiers, ces familles, ces genres qui n’ont aujourd’hui aucun représentant vivant,
12 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre III. Poëtes françois. » pp. 142-215
Ceux-ci ne nous parlent que des Poëtes qui ont écrit dans un certain genre , ou qui n’ont paru que dans un pays particulier.
s, à Paris 1735. in-4°. peuvent être très-utiles à ceux qui aiment ce genre de littérature. L’auteur écrit agréablement, &
des allusions malignes, il est peut-être trop négligé par un certain genre de lecteurs. Quelques Ecrivains modernes l’ont cr
édies, que dès qu’il parut sur la scène, il fut décidé qu’il avoit un genre à lui. C’étoit un homme de génie, ainsi que Corne
débiter des maximes dont parle M. de la Dixmerie, a infecté tous les genres . Racine n’a peut-être pas un vers sententieux ; i
ette piéce sans voir tout d’un coup la prodigieuse supériorité que ce genre a sur tous les autres, & sans s’y livrer enti
itionne toutes les espêces de gloire, a voulu aussi s’exercer dans le genre comique ; & si ses Comédies ne sont pas parfa
e nos grands maîtres, on a cherché à ranimer son goût par de nouveaux genres . M. de la Chaussée s’est fait un nom par une espê
faire ce que Quinault a fait. Personne n’a jamais mieux écrit dans le genre lyrique. Tout chez lui est vif, concis, touchant,
as moins réussi. La Motte, l’ami de Fontenelle, fut son rival dans le genre lyrique. L’Europe galante, Issé, le Carnaval &
Pellegrin, trop décrié de son tems, tems de richesse du moins pour le genre lyrique, brilleroit de nos jours où nous sommes r
e mien (si tant est que j’en aie un) n’est point fait du tout pour le genre lyrique. Aussi je lui mandois, il y a quelque tem
’aurois rempli des canevas. Ce n’est pas assurément que je méprise ce genre d’ouvrage ; il n’y en a aucun de méprisable ; mai
iment. On peut donner les mêmes avis aux auteurs des Opéra comiques : genre d’ouvrage dont nous dirons un mot en passant. C’e
ole de certains spectateurs. La gaieté de son caractère le porta à un genre singulier, dont il fut le créateur. Il saisit ave
p; la Motte. Le premier a été cité par Boileau, comme un modèle en ce genre  ; mais c’est un modèle que bien peu de gens de le
irgile. Mais il ne faut pas pour cela les dédaigner. C’est un nouveau genre pastoral qui tient un peu du roman. L’Astrée d’Ur
lle. La Motte a laissé vingt Eglogues, précédées d’un discours sur ce genre , où l’on trouve des idées neuves. Quant aux Eglog
les fait parler. Les Idilles françoises peuvent être rangées dans le genre pastoral. Personne n’a mieux réussi que Madame de
de saisir tout ce qui peut rendre ses adversaires ridicules. Il a un genre d’ironie & de plaisanterie qui n’est qu’à lui
& de plaisanterie qui n’est qu’à lui ; mais il sort souvent de ce genre . Il se permet les personnalités les plus odieuses
le sage, à l’éclairer, à le consoler. Celui qui a le plus approché du genre de la Motte est M. de la Visclede, Secrétaire de
uvelles qu’il publia en 1766. in-12. Il a très-bien connu l’esprit du genre lyrique. La magnificence du style & l’audace
ses meilleurs ouvrages, &c. &c. Les chansons rentrent dans le genre de l’ode. Le nombre en est immense, & nous en
èles des unes & des autres. Le style & la versification de ce genre d’épîtres, doivent être énergiques sans être durs
§. X. Poëtes élégiaques. NOs anciens Poëtes cultiverent ce genre de poésie ; mais aucun ne mérite d’être nommé. Me
lard par M. Colardeau, a tourné beaucoup de nos jeunes Poëtes vers ce genre , qui demande beaucoup de chaleur dans l’ame &
re héroïque ; mais il est à craindre que la facilité apparente que ce genre promet à un génie médiocre, ne dégoûte le public
e que ce genre promet à un génie médiocre, ne dégoûte le public de ce genre qui demande une ame très-sensible & un goût t
ointe est assez piquante. Racine avoit un talent particulier pour ce genre , mais nous n’avons qu’une très-petite partie des
& si l’on excepte Marot, son modèle, il n’a point d’égal dans le genre de l’épigramme. Une expression forte & énergi
re mis au nombre de nos fabulistes. La Motte ne voulant laisser aucun genre que sa Muse n’eût essayé, a produit cent fables i
mmiste le Brun des fables d’un style plus simple & plus propre au genre , mais en général foibles & médiocres. Richer
aturel, de la naïveté même, & cet air de facilité qui convient au genre , forment le caractère de ses fables. M. le Duc de
it tant de poésies légeres qu’une plus longue liste des auteurs de ce genre pourroit ennuyer. L’Abbé Regnier des Marais, Pavi
i se piquoit du même talent ; de M. Robé qui a travaillé dans le même genre . Mais la pudeur est trop allarmée par la plus gra
13 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 8, des differens genres de la poësie et de leur caractere » pp. 62-63
Section 8, des differens genres de la poësie et de leur caractere Il en est de
res de la poësie et de leur caractere Il en est de même de tous les genres de poësie, et chaque genre nous touche à proporti
caractere Il en est de même de tous les genres de poësie, et chaque genre nous touche à proportion que l’objet, lequel il e
peindre et d’imiter, est capable de nous émouvoir. Voilà pourquoi le genre élegiaque et le genre bucolique ont plus d’attrai
est capable de nous émouvoir. Voilà pourquoi le genre élegiaque et le genre bucolique ont plus d’attrait pour nous que le gen
e élegiaque et le genre bucolique ont plus d’attrait pour nous que le genre dogmatique. Ainsi les vers que soupiroit Tibulle
us, et quand la memoire devance les yeux dans cette lecture. Ces deux genres de poësie nous font entendre des hommes touchez,
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
du milieu ; et la tragique sur les tons les plus bas. Voilà les trois genres de melopée, qui peuvent se subdiviser en plusieur
difference qui se rencontre entre des melopées comprises sous le même genre . Telle est la melopée des vers tendres qui compre
melopée, comme la comique, mais qui peuvent se ranger sous les trois genres dont il vient d’être parlé, quoique chacune espec
à l’égard du ton que les melopées peuvent être divisées en differens genres  ; car si par rapport à ce ton elles se partagent
lopée. " les melopées peuvent à plusieurs égards être divisées en des genres differens. Il y en a qui sont diatoniques, d’autr
ou nomique, et qui par consequent partage aussi les melodies en trois genres de même nature. Comme le dit Aristides Quintilian
e et la melodie son effet. Il devoit par conséquent y avoir autant de genres de melodie qu’il y avoit de genres de melopée. Dè
t par conséquent y avoir autant de genres de melodie qu’il y avoit de genres de melopée. Dès qu’on lit avec quelque reflexion
eu, supposé que quelques-unes des melopées qui étoient les especes du genre tragique, composassent des chants proprement dits
mais une simple déclamation. Ainsi il n’y avoit peut-être pas dans le genre des melopées tragiques, aucune espece de melopée
gue, lorsqu’elles les faisoient publier. Je crois donc que des trois genres dans lesquels se divisoit la melopée considerée p
oit en le lisant, que la musique des anciens divisoit d’abord en deux genres toutes les operations que la voix peut faire. L’a
Martianus Capella dit : " le son de la voix se peut diviser en deux genres de sons… etc. " or, comme nous le dirons plus bas
ses oeuvres mathematiques : voici ce que dit Bryennius. " il y a deux genres de chant ou de melodie… etc. " il seroit inutile
’Italie. Il resulte donc de ce qui vient d’être exposé, que des trois genres de melopée, il y en avoit une, sçavoir la dithira
15 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXI. Des oraisons funèbres de Bourdaloue, de La Rue et de Massillon. »
ourdaloue, de La Rue et de Massillon. Est-il vrai que dans tous les genres il n’y ait qu’un certain nombre de beautés marqué
celui de la nature même, et qu’ainsi il ne doit y avoir, dans chaque genre , d’autres bornes que celle du talent. Cependant l
est la raison ? Tout homme qui le premier s’applique avec succès à un genre , le choisit et l’adopte, parce qu’il est analogue
qu’il est analogue à son esprit et à son âme ; c’est lui qui fait le genre et en constitue le caractère. Ceux qui viennent e
es beautés de tous les temps et de tous les lieux, il y a pour chaque genre , des beautés analogues au climat, au gouvernement
nflue nécessairement et sur l’artiste et sur le juge. Lors donc qu’un genre a été traité par quelques grands hommes dans un p
èbres, et qui, avec de grands talents, n’ont cependant obtenu dans ce genre que la seconde place. De ce nombre est le célèbre
un esprit plus souple et une âme plus sensible, réussit mieux dans le genre des éloges funèbres ; il était en même temps poèt
c de Bourgogne et de Fénelon marchent ensemble à l’immortalité, et le genre humain reconnaissant ne sépare plus deux âmes ver
ne bataille, je l’ai prise et je l’ai gagnée. » L’autre, qui avait un genre de mérite tout différent, était ce maréchal de Bo
us célèbres artistes pour élever des mausolées. Mais ses succès en ce genre ne soutinrent pas sa réputation. Cet orateur, si
tant il est vrai que les plus grands talents ont des bornes dans les genres qui se touchent. On a de lui les éloges d’un prin
du grand dauphin et celui de la duchesse d’Orléans sont dans le même genre  ; mais celui de Louis XIV a un caractère un peu d
16 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre III. Suite du précédent. — Seconde cause : les anciens ont épuisé tous les genres d’histoire, hors le genre chrétien. »
Suite du précédent. — Seconde cause : les anciens ont épuisé tous les genres d’histoire, hors le genre chrétien. À cette pre
de cause : les anciens ont épuisé tous les genres d’histoire, hors le genre chrétien. À cette première cause de l’infériori
es hommes, les règnes de Tibère et de Néron, firent naître le dernier genre de l’histoire, le genre philosophique. Les causes
Tibère et de Néron, firent naître le dernier genre de l’histoire, le genre philosophique. Les causes des événements qu’Hérod
s, au reste, que ces grands historiens brillent exclusivement dans le genre que nous nous sommes permis de leur attribuer ; m
ssez beaux talents ; malheureusement ce fougueux Jésuite déshonora un genre de littérature dont le premier mérite est l’impar
yle à ces génies immortels, qui, par diverses causes, se sont créé un genre à part ; genre qu’eux seuls pouvaient soutenir, e
s immortels, qui, par diverses causes, se sont créé un genre à part ; genre qu’eux seuls pouvaient soutenir, et qu’il est pér
17 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 493-499
ant parmi nous, on auroit tort de l’en regarder comme l’inventeur. Ce genre de gloire, quand même il lui appartiendroit réell
Chaussée, c’est qu’il est le premier qui ait présenté avec succès ce genre bâtard sur notre Théatre. L’accueil fait au Préju
travers ; son génie créateur, capable d’inventer ou de réhabiliter ce genre , s’il eût été dans l’ordre, rejeta toujours ce ca
ctere très-accueillies ; mais on n’en peut rien conclure en faveur du genre . L’homme éclairé, l’homme de goût, le sage Littér
Tragédie véritable. » Quoique M. de Voltaire ne fasse pas loi dans le genre comique, par le peu de succès de toutes ses Coméd
taines, Piron, Palissot, & mille autres, n’ont reconnu qu’un seul genre de Comédie, qui consiste dans l’exposition des vi
vers ; les préférer à tout ce qu’on a fait de plus supportable en ce genre depuis lui, en soutenant toujours que ce genre es
plus supportable en ce genre depuis lui, en soutenant toujours que ce genre est condamnable, & que les Prosateurs qui ont
18 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XV. De l’imagination des Anglais dans leurs poésies et leurs romans » pp. 307-323
des faits, et la faculté de sentir et de peindre la nature sont deux genres d’imagination absolument distincts : l’une appart
e progression qui appartient à toutes les vérités morales, de quelque genre qu’elles soient : lorsque les poètes s’attachent
ux mœurs des peuples voisins : ils ont un caractère à eux dans chaque genre  ; leur poésie n’est semblable qu’à celle des Fran
ombre : je pourrais y joindre Downe, Chaucer, etc. Les essais dans ce genre ont encore plus mal réussi aux Anglais qu’aux aut
pays, soit le meilleur de tous ; les hommes supérieurs, dans tous les genres , doivent être des hommes consacrés et sacrifiés m
artager le trouble de l’âme. Les Anglais peuvent se permettre en tout genre beaucoup de hardiesse dans leurs écrits, parce qu
écrits comme ceux de la nature, et non comme ceux de l’art. Il est un genre d’ouvrages d’imagination, dans lequel les Anglais
incipale cause de l’inépuisable fécondité des écrivains anglais en ce genre . Les rapports des hommes avec les femmes se multi
rquables les exemples qu’elles donnent. Elles seules choisissent leur genre de vie ; les autres sont forcées de se résigner à
ôtent aux romans tout leur charme ; et le petit nombre de ceux de ce genre que nous possédons en français, ont à peine eu qu
ces romans sont faits pour être lus par les hommes qui ont adopté le genre de vie qui y est peint, à la campagne, en famille
re ont été composés par des femmes, donnent parfaitement l’idée de ce genre d’ouvrages dont l’intérêt est inexprimable. Les a
nées obscures peuvent trouver des motifs d’exaltation, et se créer un genre d’héroïsme. Il règne dans ces écrits une sensibil
19 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VIII. Des romans. » pp. 244-264
ons aussi importantes que solides sur les productions romanesques. Ce genre d’ouvrages a souvent changé de forme. La mode inf
rtant des choses dans l’ouvrage d’Urfé qui sont dans la perfection du genre pastoral ; mais il y en a aussi qui demanderoient
eur forme. Madame de Villedieu fut celle qui se signala le plus en ce genre . Ses Romans firent perdre le goût des ouvrages de
aite une réputation par le Siége de Calais. Il y a peu d’écrits de ce genre aussi compliqués. Les surprises en sont bien ména
rs l’an 1730. quelques écrivains, nés avec beaucoup de talent pour ce genre , le réveillerent. Ils firent même supporter les l
es. L’auteur du Nouveau Dictionnaire historique lui a assigné dans le genre romanesque la même place que Crebillon a obtenu d
a plûpart y font très-peu de chose. Parmi les derniers ouvrages de ce genre , on vante avec raison les ouvrages suivans. Juli
ui perce même dans les moins bonnes lettres de ce Roman unique en son genre . Un autre Roman épistolaire justement estimé, est
la, Clarisse, Grandisson, ont été regardés chez nous comme un nouveau genre qui fournit beaucoup au touchant & au pathéti
s & ne coûtent guéres à leurs auteurs. Aussi tout a donné dans ce genre jusqu’aux Abbés : genre à la fois méprisable &
s à leurs auteurs. Aussi tout a donné dans ce genre jusqu’aux Abbés : genre à la fois méprisable & dangereux, lorsqu’on n
r le chapitre des Romans, il faut dire un mot des contes en prose. Ce genre est fort à la mode depuis qu’un homme de beaucoup
étoit curieux de connoître toutes les pauvretés qu’on a écrites en ce genre , il pourra consulter le Catalogue des Romans que
20 (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243
ivent à la gloire et au pouvoir en 1830. Parmi les réflexions de tout genre que le centenaire de 1830 pourrait suggérer, n’ou
a critique littéraire. En principe, ce n’était pas une innovation. Le genre avait abondé au xviiie  siècle et au xviie  siècl
u présent, et que le seul critique qui soit resté le classique de son genre , Sainte-Beuve, était un journaliste, de professio
plus loin que la critique n’est pas autorisée à donner des règles aux genres littéraires. Or, la critique représente un genre
nner des règles aux genres littéraires. Or, la critique représente un genre littéraire. Elle se fera toujours un malin plaisi
œil torve, nous lui ferons observer, pour la rasséréner, que tous les genres ont évolué ainsi, et qu’ils vont tous de la parol
e pensa de ces images bovines, mais il s’aperçut bientôt que les deux genres de critique étaient incompatibles. Ayant fait dan
tradition, certaines pentes dangereuses. Brunetière, qui fixe sur ce genre de critique le regard le plus soupçonneux, celui
ne. Mais pour que Corneille et Racine aient existé, il fallait que le genre tragique eût été un genre vivant, que des centain
e et Racine aient existé, il fallait que le genre tragique eût été un genre vivant, que des centaines de tragédies eussent ét
sage qu’elle prend dans les humanistes de la Renaissance, à suivre le genre au cours d’une évolution qui a beaucoup plus la f
ichelieu, l’année du Cid, voulut imposer à l’Académie un métier de ce genre , qu’elle fit avec répugnance et où elle ne récidi
lqu’un qui connaît les règles. Et les règles de quoi ? Les règles des genres . Celles que Chapelain connaissait le mieux, c’éta
s que Chapelain connaissait le mieux, c’étaient, paraît-il, celles du genre épique, et l’on sait qu’il ne voulut laisser à pe
a critique professionnelle porte originellement sur des règles et des genres . Et je sais bien qu’elle aura le temps, après Cha
dre conscience de la nature, des limites et des règles des différents genres , et de donner aux écrivains la conscience claire
ents genres, et de donner aux écrivains la conscience claire de leurs genres , comme on donne à un artilleur ou à un cavalier l
r la mémoire de ce qui a été professé. Jusqu’alors il n’y avait qu’un genre qui s’accommodât de cette situation, de cette tec
que des lectures ou des explications de textes pour les étudiants. Ce genre de la leçon de vulgarisation, de la conférence, q
de professeur, la critique faite par un homme qui obéit aux lois d’un genre . Et ce genre tire son origine du sermon. Brunetiè
, la critique faite par un homme qui obéit aux lois d’un genre. Et ce genre tire son origine du sermon. Brunetière s’est donn
mpte à quel point précis de son développement en est l’évolution d’un genre  ; elle seule peut dire à quelles conditions devra
d’air salubre !). Le critique professionnel a décrit l’évolution des genres dans l’histoire littéraire. Très bien. Et nous ti
, je puis vous dire à quel point vous en êtes de l’évolution de votre genre . Spencer fait tenir la morale en cette maxime : s
l’univers. Vous, soyez des agents conscients dans l’évolution de vos genres . Et si vous désirez savoir comment vos genres évo
dans l’évolution de vos genres. Et si vous désirez savoir comment vos genres évoluent, venez me trouver. Je vous dirai à quell
du nouveau, et du nouveau qui s’engrène dans la tradition même de son genre . Derrière ma chaire il y a un cabinet de consulta
r continuer, en artistes conscients et organisés, l’évolution de leur genre . Brunetière a presque eu un disciple en la person
es étoiles, Hervieu s’embarqua avec confiance dans l’évolution de son genre , ayant Brunetière pour pilote, et je n’ai pas bes
tradition est tellement invétérée qu’elle semble presque inhérente au genre lui-même. Les trois grands professeurs de la Rest
le, qui est d’enchaîner, d’ordonner, de présenter une littérature, un genre , une époque à l’état de suite, de tableau, d’être
par le génie à la fois abstrait et précis d’un Voltaire ; ce sont les genres , ces personnes logiques qu’une critique intégrale
de profession à profession, de nature d’esprit à nature d’esprit, de genre de critique à genre de critique. Aucun critique p
fession, de nature d’esprit à nature d’esprit, de genre de critique à genre de critique. Aucun critique professionnel, aucun
fort parentes des lois de la création naturelle, et fort opposées au genre de séquences imaginées par l’auteur de l’Évolutio
osées au genre de séquences imaginées par l’auteur de l’Évolution des Genres . Ce qui fait matière proprement critique, c’est l
Le beau ne perdrait rien de son prix quand il serait commun à tout le genre humain ; il en serait plus estimable. La rareté e
vieux livres », demeure l’œuvre-type du roman de critique, du premier genre de roman que peut écrire et qu’aime à écrire un c
e de roman que peut écrire et qu’aime à écrire un critique (le second genre étant la confession personnelles, du type Volupté
(rare dans le monde littéraire) mais du génie profond et vivant d’un genre , d’une époque, d’une religion. Ce n’est pas un ha
Souvenons-nous des lignes de Sainte-Beuve lorsqu’il fait remonter ce genre de critique à Diderot et qu’il en voit le caractè
, à la conscience de l’évolution de la critique et de l’évolution des genres , à Brunetière, — comme le génie des Treize abouti
ur ont paru le jeu transcendant de la pensée littéraire. Le génie, le genre , le Livre. Le génie, c’est à lui que sont consacr
orte, ce sont ces formes de l’élan vital littéraire qu’on appelle les genres . Brunetière a eu raison de voir là le problème ca
ir là le problème capital de la grande critique, dont une théorie des genres doit rester la plus haute ambition. Son tort a ét
énéficier utilement les auteurs présents. Mais il est certain que les genres sont, vivent, meurent, se transforment, et les ar
orment, et les artistes, qui travaillent dans le laboratoire même des genres , le savent encore mieux que les critiques. « L’ép
t d’une sottise de copiste ou d’un caprice de tyran. Nul danger de ce genre à présent. Désormais, l’insaisissable règne. Rien
s, au cours d’une même génération, impliquent bien des services de ce genre . Nombreux sont les écrivains qui sont lancés par
mporain et l’ordre local. Le premier se construit autour de l’idée de genre , le second autour de l’idée de tradition, le troi
tique classique, en France, s’est formée à l’occasion du problème des genres , qui a tenu en critique, jusqu’au xixe  siècle, u
e du moyen âge. Aussi considérable et de même nature. Le problème des genres , c’est le problème des universaux, et même le pro
ophies ne font que rajeunir. Celui qui ne se pose pas le problème des genres n’est pas plus un critique que n’est un philosoph
xviiie  siècle on appelle critique, en France, un homme pour qui les genres existent. Vous êtes d’autant meilleur critique qu
qui les genres existent. Vous êtes d’autant meilleur critique que les genres existent plus réellement pour vous. Voici ce que
avoir dans son imagination autant de modèles différents qu’il y a de genres . Le critique subalterne est celui qui, n’ayant pa
leau : le critique est l’homme qui connaît la nature propre de chaque genre , les règles que ce genre doit inspirer, les condi
homme qui connaît la nature propre de chaque genre, les règles que ce genre doit inspirer, les conditions auxquelles l’œuvre
e puisse, par un biais, s’embrancher sur la vérité vivante. L’idée de genre est une idée régulatrice inséparable de la critiq
ien, au contraire, de plus dangereux pour l’artiste. La croyance à un genre épique, à des règles du genre épique, a empoisonn
gereux pour l’artiste. La croyance à un genre épique, à des règles du genre épique, a empoisonné la littérature française dep
nous-mêmes, c’est-à-dire quand elle est faite. Il en est de même des genres littéraires. Créer dans un genre, c’est ajouter à
le est faite. Il en est de même des genres littéraires. Créer dans un genre , c’est ajouter à ce genre. Ajouter à ce genre ce
même des genres littéraires. Créer dans un genre, c’est ajouter à ce genre . Ajouter à ce genre ce n’est pas se conformer à c
téraires. Créer dans un genre, c’est ajouter à ce genre. Ajouter à ce genre ce n’est pas se conformer à ce qu’il était avant
est l’homme ajouté à la nature, la création c’est l’artiste ajouté au genre . Le génie immanent de l’artiste, au lieu de dirig
mmanent de l’artiste, au lieu de diriger sa main à la ressemblance du genre , la dirigerait plutôt à sa dissemblance. Le genre
la ressemblance du genre, la dirigerait plutôt à sa dissemblance. Le genre , il est derrière l’artiste ; il n’est pas devant
de ces traits généraux qu’il constitue ces être généraux que sont les genres . Marmontel dit que la critique n’apparaît que lor
itique n’apparaît que lorsqu’il y a plusieurs productions dans chaque genre  ; que nous nous habituons à les classer ; que nou
habituons à les classer ; que nous élisons, pour en faire l’idéal du genre , dans chacune d’entre elles, les qualités les plu
ne sont jamais réunies en une seule. C’est avouer, en somme, que les genres ne sont que des êtres de raison, créés par les cr
es critiques, et utiles à la critique. La formation psychologique des genres chez le critique est analogue à la formation des
nnel. Il a chance de mieux se mouvoir que l’artiste dans ce monde des genres . L’artiste, quand il parle de genres ou plutôt de
que l’artiste dans ce monde des genres. L’artiste, quand il parle de genres ou plutôt de son genre, les trois quarts du temps
onde des genres. L’artiste, quand il parle de genres ou plutôt de son genre , les trois quarts du temps c’est de lui-même et s
m Shakespeare entre ses deux glaces. De très bonne foi il enferme son genre dans les limites de son œuvre. Quand Lamartine ou
ie et transforme spontanément les habitudes de son génie en lois d’un genre . L’impérialiste didactique qui sommeille au cœur
nt du dedans. Et quand il voit, par exemple, que la définition de son genre par M. Bourget romancier aboutirait à déclasser l
rche bien la même chose, à savoir des clartés et des théories sur les genres . Le grand mérite de Brunetière est peut-être d’av
etière est peut-être d’avoir restauré, après Nisard, cette notion des genres , liée à la critique classique, et que Sainte-Beuv
l’ombre. C’est un fait que la littérature du passé est distribuée par genres  ; c’est aussi un fait que si un Flaubert triomphe
nous puissions créer la vie même. » En second lieu elle a cru que les genres étaient des réalités fixes, alors que les genres
u elle a cru que les genres étaient des réalités fixes, alors que les genres évoluent. Et Brunetière parle justement. Mais l’e
s il peut renseigner les auteurs sur la nature et les limites de leur genre , sur les modèles à imiter (Balzac pour le roman),
eur moyen d’en continuer l’évolution. D’autre part, son évolution des genres littéraires Brunetière l’a accrochée à une théori
xciter à reprendre d’après de nouveaux termes le problème éternel des genres , comme on reprend aujourd’hui dans tous les domai
ces corps généraux, à la fois abstraits et artificiels, que sont les genres littéraires. On peut voir pareillement de véritab
ion utile, mais artificielle. J’ai commencé moi-même un travail de ce genre  ; j’ai pu sentir combien mes divisions s’appliqua
t bien que mal, la fixer. * * * La critique, qui construit ses Idées, genres , suites, générations, peut-on dire qu’elle constr
littérature germanique ? Oui, dans la même mesure à peu près que les genres , les chaînes et les générations. C’est aujourd’hu
quatre antinomies de Kant, en Idées statiques, qui seraient celle de genre et celle de pays, et Idées dynamiques, qui seraie
teur, sa construction est créatrice, et la critique, comme les autres genres littéraires, ne grandit, ne demeure que par son é
nie analogue au sien, des êtres vivants comme les siens. Les idées de genre littéraire, de chaînes, de générations et de pays
inuée, et les deux dernières appartiennent, dans une bonne mesure, au genre de la critique. Laissons l’imitation de côté. C’e
re de la critique. Laissons l’imitation de côté. C’est par elle qu’un genre , une œuvre littéraire, affirment leur fécondité,
ressemblance ni de rapports avec l’imitation, mais elle en a avec ce genre de déformation qui s’appelle la parodie. Celui qu
encore nous ne connaissons qu’une exception heureuse. De même que le genre du dialogue a réellement cessé après Platon, auss
genre du dialogue a réellement cessé après Platon, aussi bien que le genre de la tragédie après Racine, ne traînant jusqu’à
ante critique philosophique et poétique retrouvant un mouvement de ce genre . Mais l’élan vital, la force de synthèse permise
21 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420
agédies de Racine. On le vit s’ouvrir une nouvelle carrière, créer un genre dont on n’avoit point d’idée. L’ambition, la poli
a délicatesse des sentimens. L’écrivain qui s’éleva le plus contre le genre de Racine fut le célèbre abbé Villiers. Ses Stanc
plus d’amour, plus d’amour. S’il en faut encore, que ce soit un autre genre d’amour ; comme l’amour paternel, l’amour filial,
es, pendant qu’ils ne font que le respirer dans la plupart des autres genres . Ils ont pris exemple d’Homère, leur grand modèle
ue sur des sujets terribles, l’esprit des spectateurs étoit plié à ce genre de spectacles. La seconde, c’est que, leurs femme
le père, comme on le croit communément : les Romains avoient connu ce genre . Dans l’Hécyre de Térence, il n’y a qu’un personn
user à la Chaussée la gloire d’avoir introduit, sur notre théâtre, ce genre de comédie, de l’avoir développé, & perfectio
ès-vive & très-importante, qui dure encore. Les uns condamnent le genre qu’il a suivi ; les autres l’admettent, & ne
, est que nos grands comiques François ne s’étoient point douté de ce genre  ; que ce n’est point celui de Molière & de Re
a comédie, qui est de représenter les ridicules des hommes. Or, si le genre attendrissant a lieu, l’objet du véritable comiqu
l’ancien goût, par la facilité & l’abondance du nouveau. Ainsi le genre comique au lieu de faire des progrés, rentrera da
nvenable. On les réfuta par le succès prodigieux & constant de ce genre  ; par l’intérêt vif qu’y prenoient les femmes ; p
s de tout Paris, pouvoit-elle n’être pas en droit de plaire ? Plus ce genre de spectacle est critiqué, plus il est juste, s’é
t passer rapidement du rire aux larmes, & des larmes aux rire. Le genre du comique larmoyant étoit comparé à celui du pas
e l’autre. On en appelloit à la physique, pour démontrer que ces deux genres ne sçauroient exister ensemble ; que l’effet prop
, M. de Voltaire expose les raisons qu’il a eues d’adopter le nouveau genre de comédie. Il ne veut exclure aucun genre : il l
eues d’adopter le nouveau genre de comédie. Il ne veut exclure aucun genre  : il les trouve tous bons du moment qu’ils plaise
ine, la charmante comédie de Nanine, fut encore un essai dans le même genre . Si elle n’obtint pas d’abord tous les applaudiss
ns les Lettres Péruviennes. L’Écossaise est le dernier essai, dans ce genre , qui ait paru sur notre théâtre. La satyre qu’ell
es comédies larmoyantes des tragédies bourgeoises ; mais ce sont deux genres qu’il ne faut pas confondre. Tel qui admet les un
de dignité qu’on remarque dans les véritables tragédies. Il traite ce genre d’espèce bâtarde, de monstre né de l’impuissance
fit une, comme on l’en a prié quelquefois ; peut-être aurions-nous un genre de plus, celui-là même que M. Diderot a manqué.
èrent à divertir de même la nation. Elle se passionna pour ce nouveau genre d’amusement. La parodie dramatique, chez les Grec
adémie, croyoient alors « que, pour bien écrire raisonnablement en ce genre , il suffisoit de dire des choses contre le bon se
la bonne plaisanterie. Peut-être même les avons-nous effacés dans le genre dont ils nous ont donné l’idée. Quelle critique f
des rats & des grenouilles, nous fournit un exemple de ce dernier genre . Nous en avons encore un autre dans le fameux poë
s travestissemens nocturnes. La Mothe s’est élevé fortement contre ce genre de plaisanterie. Sa raison en fut révoltée, quoiq
ttent au rang des bagatelles : mais cette bagatelle a, comme tous les genres , ses principes, ses règles, ses difficultés, ses
intéresser pour des scélérats ; c’est la faute du poëte & non du genre . Il est peu de tragédies où l’on ne trouve à s’in
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 7, que les genies sont limitez » pp. 67-77
nt encore bornez ordinairement à n’exceller que dans quelques-uns des genres dans lesquels cette profession se divise. il est
mpossible, dit Platon, que le même homme excelle en des ouvrages d’un genre different… etc. . Ceux des peintres qui ont exce
pour les fables, qu’il a traitées avec une érudition enjoüée, dont ce genre d’écrire ne paroissoit pas susceptible. Quand La
eura toûjours le plus fort. On sçait la destinée de ses opera. Chaque genre de poësie demande un talent particulier, et la na
ent important aux nobles artisans, dont je parle, de connoître à quel genre de poësie et de peinture leurs talens les destine
poësie et de peinture leurs talens les destinent, et de se borner au genre pour lequel ils sont nez propres. L’art ne sçauro
ion aveugle, qui lui a fait entreprendre de se rendre habile dans des genres de la peinture, pour lesquels il n’étoit point né
re, pour lesquels il n’étoit point né, et qui lui a fait négliger les genres de la peinture ausquels il étoit propre. Les ouvr
e appercevoir les bornes du génie d’un artisan, que des ouvrages d’un genre , dans lequel il n’est point né pour réussir. L’ém
23 (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -
Discours Sur l’origine, les progrès & le genre des Romans. I l faut presque remonter à l’or
; les Romains du beau siecle de Rome & de la Grece aient connu ce genre  ; au moins il n’en existe aucune preuve. Nous n’a
ion la base de leurs écrits. Dès lors, entre autres productions de ce genre , on vit éclore les fables milésiennes. Ces fables
ité Romaine, qui d’abord avoit semblé devoir proscrire de son sein le genre des Romans, ne les en exclut pas pour toujours. O
ar les Sybarites avoient aussi, à l’exemple des Milésiens, cultivé un genre de fables obscenes. Ce genre étoit bien digne d’ê
i, à l’exemple des Milésiens, cultivé un genre de fables obscenes. Ce genre étoit bien digne d’être né parmi eux, mais étoit-
encore essayé d’en faire. Il seroit donc possible qu’elle nous dût le genre qu’on prétend que nous lui devons. Au moins ne do
. Ce furent, en effet, nos Troubadours Provençaux qui instituerent le genre de poésie perfectionné depuis eux, mais adopté ch
ût quand il ne le corrompt pas. Le Roman est peut-être aujourd’hui le genre de littérature que les Anglois cultivent le plus
sieurs siecles. Le onzieme vit éclore, entre autres productions de ce genre , Tristan, Lancelot du Lac, Artus, Merlin, Perceva
’aurois dû placer avant cette derniere production un autre Roman d’un genre très opposé, & qui lui est antérieur. C’est l
as tout-à-fait le même génie ; car, quoi qu’on en puisse dire, chaque genre a le sien. L’ouvrage de Furetiere fut goûté dans
c une facilité bien rare jusqu’ alors. Il en devina le génie dans son genre , comme Pascal & la Bruyere l’avoient deviné d
ns son genre, comme Pascal & la Bruyere l’avoient deviné dans des genres différents. Un autre Ecrivain, non moins bel espr
& très vivement peinte. Celles d’une Duchesse à un Duc sont d’un genre plus tempéré. On demandera, peut-être, pourquoi l
tremêler à des écrits solides & sérieux quelques productions d’un genre léger & agréable. Telles sont les Lettres d’O
uvent être placées nulle part. M. de Voltaire, qui n’a dédaigné aucun genre de littérature, a bien voulu nous donner aussi qu
*, les Lettres du Marquis de Roselle **, quelques autres écrits de ce genre , prouvent que notre siecle a ses La Fayette, auxq
la multiplicité des détails. Je n’ai pas compris dans ce Discours le genre du Conte ; autrement je n’eusse oublié ni ceux de
d’en suivre tant d’autres. Bornons-nous aux détails précédents sur le genre romanesque, & ajoutons ici quelques réflexion
genre romanesque, & ajoutons ici quelques réflexions sur ce même genre . Le célebre M. Huet, Evêque d’Avranches, l’homme
; mais quelques nouvelles productions de la Germanie, dans différents genres , peuvent servir à prouver que le génie est de tou
24 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536
son Fils et l’Âne, etc., etc., tout excellents qu’ils sont dans leur genre , ne seront jamais mis par moi au même rang que la
ins difficile ou élevé comme art, comme composition ; elle oublie les genres , elle ne voit plus que le trésor moral de sagesse
ention, si vite déjouée ou moqueuse, on demande surtout aux poètes ce genre d’imagination et de fertilité qui n’occupe que pe
étaient fournis par la tradition, ne sort pas d’abord des limites du genre . Son premier livre est un essai ; on y voit la fa
vec le sujet. Ainsi conçue, le dirai-je ? la fable me paraît un petit genre , et assez insipide. Chez les Orientaux, à l’origi
d’Auguste, mais qui est classique du moins par son exacte pratique du genre conçu dans toute sa simplicité et son élégance, e
Pourquoi donc La Fontaine a-t-il su être un grand poète dans ce même genre de la fable ? C’est qu’il en est sorti, c’est qu’
dans sa préface, reconnaît lui-même qu’il est un peu sorti ici du pur genre d’Ésope, « qu’il a cherché d’autres enrichissemen
si habituel et si touchant. Ses Deux Amis sont le chef-d’œuvre en ce genre  ; mais, toutes les autres fois qu’il a eu à parle
grand siècle. Je vous répondrai d’abord qu’il ne goûtait pas assez le genre dans lequel ce conteur charmant excella. Il trait
ulait voir aucun dans ses appartements. C’est à une antipathie de ce genre qu’il faut rapporter l’anathème lancé par M. de L
ût noble, celui de l’harmonie régulière et des grandes lignes en tout genre . Et de plus M. de Lamartine représente une poésie
e, à divers moments, des tentatives pour introduire et naturaliser le genre élevé, romanesque, sentimental ; mais toujours ce
aturaliser le genre élevé, romanesque, sentimental ; mais toujours ce genre , après une vogue passagère, a plus ou moins échou
temps de d’Urfé, un essai de roman qui rappelle à quelques égards le genre métaphysique et analytique moderne. Cet essai a c
La Fontaine, que la forme préférée d’un génie bien plus vaste que ce genre de poésie », a dit M. Vinet. 65. [NdA] Récréatio
25 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »
ou banales. Il est donc furieusement honorable pour notre temps qu’un genre si difficile y fleurisse : apparemment, si nous é
ne époque de grande expérience, mais aussi d’habileté extrême en tout genre . Nos contemporains sont adroits comme des singes.
adroits comme des singes. Or, les « maximes et réflexions », c’est un genre connu, qui a ses procédés. Une pensée, cela s’éla
l est des cas… Nous appellerons cela la pensée paradoxale. Après le genre tranchant, fendant, le genre suave, poétique, idé
ons cela la pensée paradoxale. Après le genre tranchant, fendant, le genre suave, poétique, idéaliste. On avise quelque sent
délicat, pour un bel homme, à respecter la femme de son ami. Comme ce genre supporte et même suppose une psychologie très fin
jouter sans le diminuer par là même ! Nous appellerons cela la pensée genre Vauvenargues ou genre Joubert. Celles que je vien
r par là même ! Nous appellerons cela la pensée genre Vauvenargues ou genre Joubert. Celles que je viens de produire sont du
la Royer-Collard. Pour conclure, les « pensées et maximes » sont un genre épuisé et un genre futile. Un genre épuisé ; car
Pour conclure, les « pensées et maximes » sont un genre épuisé et un genre futile. Un genre épuisé ; car ce ne sont jamais q
es « pensées et maximes » sont un genre épuisé et un genre futile. Un genre épuisé ; car ce ne sont jamais que des observatio
e peut indéfiniment et qu’on y peut mettre sa marque personnelle). Un genre futile ; car, pourvu qu’on ait un peu lu, qu’on a
négligence ne valent pas le diable. Il prétend nous démontrer que ce genre littéraire a peut-être bien ses procédés, comme l
e avec laquelle elle pille souvent, sans le savoir, les classiques du genre et invente de nouveau ce qui a été dit longtemps
 Sarah Bernhardt est éminemment, par son caractère, son allure et son genre de beauté, une princesse russe, à moins qu’elle n
26 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Paragraphe sur la composition ou j’espère que j’en parlerai » pp. 54-69
nge. Pourquoi ne veux-tu pas t’asseoir aussi parmi les précepteurs du genre humain, les consolateurs des maux de la vie, les
ntre d’histoire est infiniment plus difficile que celui du peintre de genre . Il y a une infinité de tableaux de genre qui déf
ile que celui du peintre de genre. Il y a une infinité de tableaux de genre qui défient notre critique ; quel est le tableau
bataille qui pût supporter le regard du roi de Prusse ? Le peintre de genre a sa scène sans cesse présente sous ses yeux ; le
uit l’effet des unes par les autres. Il me semble qu’il y a autant de genres de peinture que de genres de poésie : mais c’est
es autres. Il me semble qu’il y a autant de genres de peinture que de genres de poésie : mais c’est une division superflue. La
s pas le portrait. C’est que cela est trop difficile. Les peintres de genre et les peintres d’histoire n’avouent pas nettemen
n quand ils n’ont pas porté ce mérite au dernier degré. Le peintre de genre de son côté regarde la peinture historique comme
peintre de genre de son côté regarde la peinture historique comme un genre romanesque, où il n’y a ni vraisemblance ni vérit
édie gaie. Il me semble que la division de la peinture en peinture de genre et peinture d’histoire est sensée, mais je voudra
ture des choses dans cette division. On appelle du nom de peintres de genre indistinctement et ceux qui ne s’occupent que des
mans, Greuze, Chardin, Loutherbourg, Vernet même sont des peintres de genre . Cependant je proteste que le Père qui fait la le
ligne était tracée de toute éternité : il fallait appeler peintres de genre les imitateurs de la nature brute et morte ; pein
n laissant aux mots les acceptions reçues, je vois que la peinture de genre a presque toutes les difficultés de la peinture h
imagination peut-être, une autre poésie plus étrange ; la peinture de genre , plus de vérité ; et que cette dernière peinture,
27 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 76-79
de tous ceux qui ont cultivé, après lui, & même de son temps, ce genre de Poésie où il est si difficile de réussir. Sans
ans être naturel & tendre comme celui de Phédre, il s’est fait un genre particulier qu’il ne doit qu’à lui-même, & il
nre particulier qu’il ne doit qu’à lui-même, & il excelle dans ce genre . En vain chercheroit-on dans ses Tragédies une ve
avec amertume, de légeres imperfections, presque inévitables dans le genre tragique, celui de tous qui offre le plus à une c
e, & que M. de Crébillon, en se livrant au sien, étoit digne d’un genre de gloire, auquel il ne pouvoit prétendre lui-mêm
ts ? C’est renverser les notions du goût, que de vouloir dégrader les genres pour lesquels on n’a nulle disposition ; & c’
28 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
e. Les phénomènes de conscience.   Ier Ordre : Affections sensitives. Genre I. Sensations corporelles. Genre II. Émotions men
  Ier Ordre : Affections sensitives. Genre I. Sensations corporelles. Genre II. Émotions mentales.   IIe Ordre : Opérations i
enre II. Émotions mentales.   IIe Ordre : Opérations intellectuelles. Genre I. Percevoir. Genre II. Concevoir. Genre III. Cro
ntales.   IIe Ordre : Opérations intellectuelles. Genre I. Percevoir. Genre II. Concevoir. Genre III. Croire (juger). Genre I
Opérations intellectuelles. Genre I. Percevoir. Genre II. Concevoir. Genre III. Croire (juger). Genre IV. Raisonner.   IIIe
. Genre I. Percevoir. Genre II. Concevoir. Genre III. Croire (juger). Genre IV. Raisonner.   IIIe Ordre. Volitions. Genre I.
re III. Croire (juger). Genre IV. Raisonner.   IIIe Ordre. Volitions. Genre I. Relatives aux corps. Genre II. Relatives à l’e
IV. Raisonner.   IIIe Ordre. Volitions. Genre I. Relatives aux corps. Genre II. Relatives à l’esprit.   Nous ne le suivrons p
êche ? Les transactions commerciales de toute sorte attestent un même genre de confiance. Un marchand tire sur son banquier u
29 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
, ont à compter avec lui. Tous sont importunés de cet idéal de chaque genre que leur présente Boileau, et de cet autre idéal
de cet autre idéal d’une langue parfaite, d’obligation pour tous les genres , sans laquelle il ne s’écrit rien de durable. De
la grandeur de l’esprit français ; car n’est-ce pas dans l’intérêt du genre humain qu’il s’en est imposé les difficultés redo
tous ces ouvrages en vers ? Le langage du temps les divisait en deux genres  : le galant et le soutenu. Le soutenu comprenait
a faveur de Henri IV, de Richelieu et de Louis XIV, n’ont pu faire un genre durable. C’est le détail de tous ces Amours, que
liçaient. Les petites pièces courtisanesques rentraient aussi dans ce genre  ; c’étaient des billets en vers, des demandes de
. Il y était précédé par la renommée d’éclatants succès dans tous les genres de poésie connus, sauf l’épopée et le poème drama
s de poésie connus, sauf l’épopée et le poème dramatique, et dans des genres sans nom dont il était à la fois l’inventeur et l
dans la nouveauté selon les règles de l’épopée, et le meilleur en son genre qui sortira jamais en public81 ! » Plus tard il m
aiblesses de Malherbe pour la mode italo-hispanique donne une idée du genre de poésie auquel Boileau allait avoir affaire. Le
nt de poésies de toutes sortes, depuis celles qui portent des noms de genres , jusqu’à ces jeux d’esprit, sans nom et sans nomb
épigrammes aux poètes à la mode, qu’avait portés, disait-il, vers le genre nouveau « un calcul qui leur a réussi ; car, dans
difficilement, d’après la nouvelle discipline, pouvait s’en tenir au genre facile et aimable, dans lequel il donnait quittan
t faite. » Je ne conteste pas la maxime qu’il ne faut disputer ni des genres ni des goûts. Il est pourtant certaines productio
res qui ont eu leur jour, et dont il est impossible de dire ni à quel genre elles appartiennent, ni quels goûts ont pu s’en a
it à corriger ; c’étaient comme autant d’armes appropriées à tous les genres de combat qu’il allait livrer. Parmi tant de gens
fait tous ses vices », il rappelle le temps où son esprit A tout le genre humain sut faire le procès, Et s’attaqua lui-même
ue le travers secret de certains poètes, ou qu’il continuât d’être un genre à la mode qu’on pouvait cultiver sans s’en cacher
nt que des manières diverses d’appliquer la raison à la diversité des genres , et de rechercher le vrai qui convient à chacun.
Est-elle assujettie à quelque système, ou circonscrite à de certains genres d’écrire ? Lequel a-t-elle exclu ? Boileau a-t-il
-elle exclu ? Boileau a-t-il seulement exprimé une préférence pour le genre dans lequel il excellait ? Quelle est la poésie s
nds cœurs donnez quelques faiblesses, Si l’on regarde la variété des genres , Boileau en a-t-il borné le nombre, lui qui admet
des genres, Boileau en a-t-il borné le nombre, lui qui admet quelques genres morts avec le vieil esprit gaulois ? Le rondeau,
hardiesses où son esprit ne pouvait s’élever. A la vérité, invention, genres , style, il veut que tout se subordonne à la raiso
rtu ? Ces principes de la raison et du vrai, Boileau les applique aux genres dont les règles particulières ne sont que les con
les règles particulières ne sont que les conditions imposées à chaque genre pour être conforme à la raison. Boileau n’a raffi
é, que les convenances mêmes de notre esprit. Quand le poète mêle les genres et confond leurs limites, il fait pis que violer
s l’écrivain qui veut lui faire cette violence. La raison pour chaque genre , consiste à se conformer à la disposition d’espri
tion. On l’a si bien senti, qu’il est d’usage de dire : la vérité des genres . Or, qu’entend-on par là, sinon la conformité de
érité des genres. Or, qu’entend-on par là, sinon la conformité de ces genres , ou de la manière dont ils sont traités, avec la
est pas marqué de cette ressemblance, je le juge hors de la vérité du genre . Qu’on me donne à lire une ode, je m’attends à qu
e ou qui les confond. Boileau n’entre pas dans cette métaphysique des genres  : ce n’était ni dans son plan, ni propice aux dév
Mais quiconque n’interprète pas de cette façon ses préceptes sur les genres , les vives descriptions qu’il en fait et les limi
devant la raison plaider contre la rime125 . Une irréflexion du même genre a fait blâmer ce vers qui termine l’excellente de
eur de Boileau a voulu le justifier par une raison de chronologie. Le genre , du sonnet, remarque-t-il, étant encore très popu
sentir, par un exemple si vif, le prix de la perfection dans tous les genres  ; ensuite, pour n’avoir pas omis le genre du sonn
a perfection dans tous les genres ; ensuite, pour n’avoir pas omis le genre du sonnet. C’est la discipline assurée, sans rien
ties de l’art. Chacun donnait, ou son sentiment, comme auteur, sur le genre qu’il cultivait, ou son jugement, comme lecteur,
sur le genre qu’il cultivait, ou son jugement, comme lecteur, sur les genres que traitaient ses amis. Molière et Racine révéla
ateur de toutes choses, La Fontaine, indiquait le délicat de tous les genres  ; Boileau ramenait tout à la raison et au vrai. L
de direction et d’objet qui leur fit chercher et atteindre, dans les genres très divers où chacun d’eux est le premier, la pe
itique désintéressée de Cotin. La neuvième satire, le chef-d’œuvre du genre , fait définitivement passer tous les rieurs du cô
d’autant plus mal les fonctions, qu’il se connaissait peu propre à ce genre de travail. C’est le temps de ses plus belles épî
sieurs endroits de ses ouvrages. Ici il le nomme parmi les modèles du genre satirique ; là il le loue d’avoir connu le mieux,
herbe, il se range à des règles qu’il n’approuve pas, et il traite un genre sans le porter à sa perfection. Si, au contraire,
perfection l’art d’écrire en vers et donné des modèles dans tous les genres qu’il a traités. Cet empire dont j’ai parlé tout
imer dans la satire, dans le poème didactique et dans l’épître, trois genres si unis quoique si différents. Le vrai qui fait v
C’est ce qui m’explique pourquoi tous les esprits excellents en tous genres dans notre pays sont d’accord sur Boileau, et com
du talent poétique au dix-huitième siècle : ce sont des défis du même genre qui nous ont valu des poèmes sur le trictrac et s
diamants avec des grains de verre. On trouve plus d’un diamant de ce genre dans Boileau, et quelquefois, la matière n’y vaut
, et surtout par ses satires. Il se peut dire que c’est en ce dernier genre qu’il a excellé, quoique ce fût un des meilleurs
30 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIV. De la plaisanterie anglaise » pp. 296-306
itre XIV. De la plaisanterie anglaise On peut distinguer différents genres de plaisanterie dans la littérature de tous les p
que l’assentiment général doit se réunir sur les chefs-d’œuvre en ce genre comme sur tous les autres. La gaieté, qu’on doit
nt, sans mesure comme sans vraisemblance, des immoralités de tous les genres . Ces tableaux sont sans conséquence pour une nati
tre l’une ou l’autre, pour obtenir les succès du talent dans ces deux genres . Or la disposition commune à la plupart des Angla
binaisons avec lesquelles on produit de la gaieté ; et, dans tous les genres , les efforts de la pensée vont très loin, quoiqu’
ndom, mais surtout les ouvrages de Sterne, donnent l’idée complète du genre appelé humour. Il y a de la morosité, je dirais p
de son auteur51. Les Anglais ont très rarement admis sur la scène le genre d’esprit qu’ils nomment humour ; son effet ne ser
mitation sied particulièrement mal aux Anglais ; leurs essais dans le genre de grâce et de gaieté qui caractérise la littérat
31 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XIV. Parallèle de l’Enfer et du Tartare. — Entrée de l’Averne. Porte de l’Enfer du Dante. Didon. Françoise de Rimini. Tourments des coupables. »
ts de notre Foi. 85. M. Harris, dans son Hermès, a remarqué que le genre masculin, attribué à la mort par Milton, forme ic
k his dart, une partie du sublime disparaissait. La mort est aussi du genre masculin en grec, θάνατος. Racine même la fait de
t aussi du genre masculin en grec, θάνατος. Racine même la fait de ce genre dans notre langue, La mort est le seul Dieu que
nt d’ignorer que la mort, death en anglais, pouvait être à volonté du genre masculin, féminin ou neutre ? car on lui peut app
t its. Voltaire n’est pas plus heureux sur le mot sin, péché, dont le genre féminin le scandalise. Pourquoi ne se fâchait-il
, qui sont (ainsi qu’en latin et en vieux français) si bizarrement du genre féminin ? En général, tout ce qui a étendue, capa
loi. De là Milton a pu et dû, en personnifiant le péché, le faire du genre féminin. 86. Nous empruntons la traduction de
32 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « De la poésie et des poètes en 1852. » pp. 380-400
prix tout poète met à ses vers. Quand on juge les ouvrages d’un autre genre , on a affaire aux recherches d’un auteur, à ses r
rien laisser d’intact dans les traditions du passé, tous les anciens genres se poursuivent et trouvent encore des disciples e
t de l’aborder, s’est rendu compte de toutes les objections contre le genre , et en a pesé les difficultés. La fable fleurit,
crire sur la fable et les fabulistes en 1852. De même pour les autres genres . Et, par exemple, on chante encore au Caveau : la
hez qui la chanson prend bien des formes, M. Louis Festeau. Ainsi les genres ne meurent pas ; ils peuvent s’éclipser, se laiss
en présente, des cadres et des points d’appui tout préparés. Dans les genres qui se rapportent plus particulièrement aux tenta
e du Carmel. Ce sont des vers aimables et bien nés. Un des plus vieux genres restaurés par l’école moderne, le sonnet, a produ
e cinquantaine de sonnets qui attestent le commerce des maîtres en ce genre . Mais M. Évariste Boulay-Paty, en publiant avec l
ec amour et avec une curiosité infinie, tient aujourd’hui la palme du genre . Dans un tableau complet de la poésie en 1852, il
et de forts jolis, je vous jure. Un des plus habiles ciseleurs en ce genre est M. Auguste Desplaces, auteur d’un recueil int
orporelle et de la matière vivante ; c’est le luxe et la floraison du genre porté au dernier degré de l’épanouissement. Dans
’accent particulier et qui distingue. On adopte de propos délibéré un genre , on en outre tout, et l’on n’est qu’imitateur et
t (j’en demande bien pardon au jeune auteur) le ton, les formes et le genre de boutades de Mardoche. M. Paul Deltuf, dans des
u théâtre. M. Barthet, par son Moineau de Lesbie, y a réussi. Dans un genre plus uni et plus simple, j’aime aussi à noter une
le poème d’atteindre tout son objet ; et l’objet de tout poème de ce genre est de faire aimer ce qu’on chante. Aujourd’hui,
33 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVII. Des éloges en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. »
x qui, dans les langues anciennes ou dans la nôtre, ont écrit dans le genre de l’éloge. Les langues italienne, espagnole, ang
nglaise et allemande, ne nous offrent presque rien de célèbre dans ce genre . En Italie, on a une foule de panégyriques de car
pour son pays, qui développe les talents et crée les efforts en tout genre . Chez un peuple qui n’est pas libre, ou ne l’est
re pays, une révérence ou un geste de plus. En Espagne, on connaît le genre des oraisons funèbres, mais nous ne connaissons p
is nous ne connaissons point d’orateurs qui s’y soient distingués. Ce genre serait né en Allemagne, s’il n’avait point été in
, poète, faisait des lis, et gagnait des batailles. En Angleterre, le genre des éloges est peu connu ; la constitution même,
titution même, qui partout dirige la pente des esprits, s’oppose à ce genre de littérature. Comme tous les pouvoirs y sont ba
res panégyriques en vers. Leurs fameux poètes se sont exercés dans ce genre . Dryden en a consacré un à une Anglaise célèbre p
suprême avait versées dans ton âme ; oh ! regarde en pitié ce faible genre humain que tu viens de quitter ; élève l’esprit d
tte un devoir ; elle rend ce qu’elle doit à la vertu, à la patrie, au genre humain, à la nature immortelle et souveraine qui
s de cet éloge ; on y trouvera cette teinte de poésie qui convient au genre , et encore plus à un peuple à peine civilisé, où
? Ne croirait-il pas ou que son absence a duré des siècles, ou que le genre humain s’est réuni pour créer en si peu d’années
34 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309
Appendices I. — M. Benedetto Croce et les genres littéraires Sans avoir jamais vu M. Benedetto
aire. La guerre à outrance que M. Croce a déclarée à la théorie des «  genres littéraires » est une conséquence logique de son
firmation de l’activité humaine. La poésie est la langue naturelle du genre humain ; les premiers hommes furent, de par la na
la science, l’individuel à l’universel. Ainsi s’explique l’erreur des genres littéraires, « che ancora corre nei trattati e pe
ne del sentimento da quella delle cose 41. » Dès lors les « lois des genres  » ne sont plus qu’une illusion des théoriciens ;
t Brunetière a commis une lourde erreur en étudiant « l’évolution des genres  ». — Ailleurs (Estetica, p. 507 ss.) M. Croce rac
e de la technique, des limites prescrites aux différents arts, et des genres littéraires. Je crains qu’il n’ait pris trop au s
e. J’insiste sur la forme adéquate ; elle nous mènera au problème des genres littéraires. Évidemment, il n’y a qu’une façon de
plète. Restreignons-nous à la littérature. Pour prouver l’inanité des genres littéraires, M. Croce demande très plaisamment qu
utres distinctions, « plus raffinées, d’aspect plus philosophique » : genre subjectif et genre objectif, lyrisme et épopée, œ
« plus raffinées, d’aspect plus philosophique » : genre subjectif et genre objectif, lyrisme et épopée, œuvres de sentiment
même ici, dans cette espèce de corollaire ajouté à la réfutation des genres « vie domestique, chevalerie, idylle », etc., les
n n’a-t-il pas vu lui-même la différence profonde qu’il y a entre les genres lyrique, épique, dramatique d’une part, et la vie
ciens se sont plu à inventer, pour telles créations personnelles, des genres et sous-genres nouveaux, si enfin on s’est habitu
enres nouveaux, si enfin on s’est habitué à confondre les sujets, les genres et les formes les uns avec les autres, ce sont là
ien contre l’idée que je défends ici. On comprend que L’Évolution des genres de Brunetière ait souvent exaspéré M. Croce. Ce s
les interprète autrement que lui. Son erreur a été de croire que les genres sont en quelque sorte des êtres doués d’une vie p
êtres doués d’une vie propre ; il a voulu montrer « la façon dont un genre naît, grandit, atteint sa perfection, décline, et
outit à un procédé purement mécanique, parce qu’il n’a pas vu que les genres ne vivent que par les individus, ou, plus exactem
genres ne vivent que par les individus, ou, plus exactement : que les genres ne sont que la manifestation littéraire des princ
chaque individualité est une combinaison particulière, unique en son genre et passagère, de certains éléments généraux et du
artiste D’Annunzio a le droit de refaire la Bible, pourvu que, en son genre , il fasse une œuvre d’égale valeur artistique. — 
re très inférieure au sobre récit de Matthieu. Un autre exemple, d’un genre différent : au milieu des atrocités, souvent sadi
se répète trop souvent. — On dira : Qu’importe votre distinction des genres , si l’œuvre est belle ? — La beauté de certains f
ne au succès bruyant et éphémère. III. — La tragédie, une forme du genre dramatique En parlant des conventions du théâ
son cas est exceptionnel. De nos jours on a vu quelques essais de ce genre  ; pourquoi pas ? Quand le sujet s’y prête, et qua
oques ? — Et les principes directeurs offrent une probabilité du même genre  : le christianisme, qui fut un élément essentiel
ire littéraire de la France, 1911, p. 1 et s.). 45. L’Évolution des genres , p. 13. Et notez que le « genre » dont il s’agit
, p. 1 et s.). 45. L’Évolution des genres, p. 13. Et notez que le «  genre  » dont il s’agit ici est la Tragédie, laquelle, s
’agit ici est la Tragédie, laquelle, selon moi, n’est qu’une forme du genre dramatique. 46. « Un homme de lettres italien. M
i une confirmation aux idées que j’ai développées sur l’évolution des genres  ; je garde cet exemple, et bien d’autres encore,
35 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
. Tous les individus de la même espèce, et toutes les espèces du même genre ou même les groupes encore plus élevés doivent pr
accidentels de transport. À l’égard des espèces distinctes d’un même genre , qui habitent des régions isolées et très distant
rrait trouver dans la grande extension de certaines espèces d’un même genre est en quelque chose amoindrie. Comme, d’après la
r nous avons des motifs de croire que seulement quelques espèces d’un genre subissent des changements, tandis que les autres
variétés de la même espèce, et grave encore entre les espèces du même genre  ; mais la lutte peut exister souvent entre des êt
e comment il se fait que, dans toute région où plusieurs espèces d’un genre ont été produites et où elles florissent actuelle
e des espèces à l’état naissant. De plus, les espèces des plus grands genres , qui contiennent le plus grand nombre de variétés
nt les unes des autres par de moindres différences que les espèces de genres moins nombreux. Les espèces étroitement alliées d
enres moins nombreux. Les espèces étroitement alliées des plus grands genres paraissent aussi plus limitées dans leur extensio
qu’aux différences plus grandes qui caractérisent les espèces du même genre . Des variétés nouvelles et plus parfaites supplan
de rayures sur les épaules et sur les jambes de plusieurs espèces du genre Cheval ou de leurs hybrides ? Combien, au contrai
tères spécifiques, c’est-à-dire ceux par lesquels les espèces du même genre différent les unes des autres, seraient-ils plus
e fleur serait-elle plus sujette à varier dans certaines espèces d’un genre , si les autres, qu’on suppose avoir été créées sé
ent, ont des fleurs de couleurs diverses, que sitoutes les espèces du genre n’ont que des fleurs de même couleur ? Si les esp
gane développé d’une manière anormale chez une espèce quelconque d’un genre et conséquemment de grande importance pour cette
omme inaccoutumée de modifications depuis que les diverses espèces du genre se sont séparées de leur ancêtre commun ; et nous
ter des effets d’une longue habitude. Si toutes les espèces d’un même genre sont descendues d’un même parent et ont hérité be
autre côté, des espèces nouvelles et particulières de Chauves-Souris, genre au contraire doué de la faculté de traverser les
ent comment il se fait que les affinités mutuelles des espèces et des genres de chaque classe soient si complexes et si tortue
depuis peu la croyance qu’une multitude d’espèces admises dans chaque genre ne sont pas de vraies espèces, mais que d’autres
. En somme, nous aurons à traiter les espèces, comme sont traités les genres par ceux d’entre les naturalistes qui les regarde
us de la même espèce, et toutes les espèces alliées de la plupart des genres , sont descendus d’un commun ancêtre à une époque
organisés nous montre que le plus grand nombre des espèces de chaque genre n’ont laissé aucun descendant, mais se sont entiè
duire les embranchements, puis les classes, puis les ordres, puis les genres , comme les fibres ligneuses d’un même arbre, d’ab
i déterminées par les lois de la nature elles-mêmes sont au moins les genres de nos systématistes actuels, et que les groupes
36 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »
apparence des poètes de ce temps-là ne rêve jamais. La rêverie, comme genre , est inconnue au dix-septième siècle. Il s’en gli
re des temps modernes, et certainement de notre pays. Unique dans son genre , en France comme en Europe, il n’a point excité d
cette popularité. Il y en a de plus sensibles pour tout le monde : le genre même de la fable, la forme que La Fontaine lui a
dre. Je ne ferai point de dissertation sur la fable. A regarder ce genre trop en savant, on se jette, comme Lessing, dans
nna naissance à l’apologue ; je me borne à remarquer qu’on a goûté ce genre dans des pays et dans des temps fort divers, et q
fort divers, et que de toutes les conventions littéraires qu’on nomme genres , il n’en est aucune dont s’accommode un plus gran
utes ces propriétés à la fable, nous avons involontairement en vue le genre tel que La Fontaine l’a traité. Cependant Ésope,
la Fontaine que par l’orthographe. L’art de développer un sujet ou un genre par son propre fonds leur était inconnu. Les anim
Esope et Phèdre, avaient plutôt indiqué qu’exploité les richesses du genre . Les propriétés des animaux, les ressemblances de
taine est un théâtre où nous voyons représentés en raccourci tous les genres de drame, depuis les plus élevés, la comédie et l
et si en passant, qu’on est tenté de le prendre pour une des lois du genre . Tel est le privilège du génie ; la physionomie m
e personne, l’humeur, l’abandon, y paraissent armant de conditions du genre . A des formes si variées l’uniformité d’un mètre
attentifs. Les autres poètes, soit dessein, soit par la loi de leurs genres , semblent vouloir exciter l’attention ou la tenir
domine plus en paraissant nous obéir. Il est vrai qu’il n’y a pas de genre d’ouvrage qui s’accommode mieux que la fable à no
profit ne s’y annonce pas, il s’y glisse sous le plaisir. Les autres genres nous tendent plus ou moins l’esprit ; c’est même
éranger. Est-ce bien de la fable que je parle, ou de La Fontaine ? Le genre et le poète se confondent. Quand je crois analyse
aine ? Le genre et le poète se confondent. Quand je crois analyser le genre , c’est le poète que je contemple. § IV. De la
mplement qui instruit sans rien prescrire. Pour La Fontaine, tous les genres lui sont bons ; il est friand de toutes lectures
des préceptes d’Horace sur les genres90. Enfin, averti que c’était au genre même qu’on en voulait, et que plus il était confo
37 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVIII. Pourquoi la nation française était-elle la nation de l’Europe qui avait le plus de grâce, de goût et de gaieté » pp. 366-378
stitions auxquelles ils se sont livrés, ont arrêté parmi eux tous les genres de progrès aimables ou sérieux ; et l’esprit pare
il fallait qu’il fortifiât son autorité sur les nobles par un certain genre de flatterie pour la noblesse. L’arbitraire dans
lsion des vertus publiques, dans les monarchies la cour influe sur le genre d’esprit de la nation, parce qu’on veut imiter gé
qu’aux femmes : ce sont toutes les passions des hommes et tous leurs genres de vanité qu’il faut savoir ménager, lorsque la c
gie des actions ; mais elle développait dans l’esprit des Français un genre de perspicacité singulièrement remarquable. Leurs
s lui quelques autres comiques, sont des hommes supérieurs, dans leur genre , à tous les écrivains des autres nations. Les Fra
la monarchie laissait à la plupart des hommes distingués en tous les genres , était nécessairement très favorable au perfectio
seulement permis, mais souvent utile, une nation doit atteindre en ce genre à ce qu’il peut y avoir de plus parfait. On ne ve
38 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Collé. »
rement enivré de son sujet qui va hors de mesure et qui chancelle. Ce genre de critique de détail me plaît peu ; mais comment
de Désaugiers à ceux qui ne l’ont qu’entrevu ? Comment, dans un autre genre , vous raconter Romieu, le pâle et sérieux visage
nu, on arrive à se faire une idée fort juste de sa personne et de son genre d’originalité. Né à Paris en 1709, d’un père proc
apital dans la biographie de Collé, et il s’accommoda longtemps de ce genre de vie. Lors même qu’il y eut renoncé, il garda t
ettres, Duclos, n’eût point entendu de cette oreille et eût trouvé ce genre de grâce au-dessous de son caractère. Duclos se f
d’eux ses dieux et ne se considérant que comme leur écolier dans son genre , il manqua de bonne heure à Collé l’ambition du t
qu’il pouvait mieux et plus pour qu’il s’avisât de s’élever jusqu’au genre de proverbes et de petites comédies où il a excel
s cet ouvrage qui vise à être une pièce de caractère et dans le grand genre , on ne reconnaît plus que faiblement le joyeux Co
hefs-d’œuvre qui ont quelques traits de commun, des ornements du même genre légèrement portés. Collé, d’ailleurs, dégoûté pas
é, dans les situations un piquant et un osé qui font de ce tableau de genre un des témoins historiques et moraux du XVIIIe si
ns le vin, c’est mieux qu’un conte de Crébillon fils : c’est dans son genre , La Farce de Patelin du XVIIIe siècle. Tout bibli
il et le cœur aux choses nationales, n’a garde de se confiner dans le genre érotique et bachique, la chanson de Collé ne fait
emi de l’anglomanie, de la musique italienne, des innovations en tout genre , ennemi des dévots et des Jésuites, il ne pouvait
éperditions de toute espèce et des infirmités et maladies de tous les genres à attendre : belle perspective ! Dieu eût dû mett
ette prétendue amertume de Collé, et sur les autres imputations de ce genre auxquelles la publication de son Journal avait do
39 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
pas, dans la suite, des motifs de conduite, en d’autres termes, si le genre de lectures ne modifie pas le caractère ; on pour
littératures, l’analyste se sera mis en possession d’un type moyen du genre qu’il examine, — nous prendrons pour exemple le r
es plus pathétiques, à user des modulations les plus plaintives ; les genres les plus élevés dans l’estime publique sont les g
aintives ; les genres les plus élevés dans l’estime publique sont les genres tragiques ; les plus grandes œuvres que l’art hum
ensemble de moyens d’expression extérieurs, identiques dans tous les genres , employés par tous les écrivains, et d’une série
vons dit, le dehors, la forme d’un roman et de tous, et ne tient à ce genre , au sujet, aux spectacles, aux idées qui en forme
ions notamment qu’on a coutume d’y introduire, n’appartiennent pas au genre . L’émotion produite par un roman dépend du décor
de l’œuvre. Il est facile d’appliquer ces moyens d’analyse à tous les genres et aux autres arts. Le récit historique, l’épopée
tions esthétiques. En étendant ce point de vue à toutes les œuvres du genre didactique, il conviendra de considérer le plus a
on que de son Voyage aux Pyrénées ou de ses Notes sur Paris. Reste le genre poétique par excellence, le genre lyrique. Ici l’
ou de ses Notes sur Paris. Reste le genre poétique par excellence, le genre lyrique. Ici l’examen des effets émotionnels deme
mployés, soit par ce qu’ils expriment, tout ce que nous avons dit des genres littéraires sera facilement adapté à la peinture,
. Appliquée à un grand nombre de monuments de chaque art et de chaque genre , l’analyse artistique telle que nous la concevons
comprend au même titre le roman feuilleton et le roman d’analyse, les genres supérieurs et bas ; elle s’applique aussi bien à
ins hommes la vue ou l’audition d’une œuvre d’art qui lui répugne. Le genre d’émotion que ressent un classique à propos d’un
40 (1760) Réflexions sur la poésie
la carrière est devenue d’autant plus dangereuse, que la plupart des genres de poésie semblent successivement passer de mode.
avons mise plus à son aise en lui permettant la prose ; c’est le seul genre de talent que nous ayons craint de décourager. Ce
avec justice, parce qu’il est ou qu’il passe pour le créateur de son genre  : mais dans un petit genre tel que le sien, où ce
est ou qu’il passe pour le créateur de son genre : mais dans un petit genre tel que le sien, où celui qui invente, épuise, l’
que ce langage est inventé depuis près de trois mille ans, et que le genre d’idées qu’il renferme est devenu fastidieux. En
ils en font justice sous un autre nom. Il en est de même de plusieurs genres de poésie. Le genre pastoral, par exemple, peut e
ous un autre nom. Il en est de même de plusieurs genres de poésie. Le genre pastoral, par exemple, peut encore nous plaire su
les danses. Mais dépouillé de ces ornements, et réduit à lui-même, ce genre est devenu bien froid sur le papier. Théocrite, V
se refroidissant sur l’églogue, semble-t-il se refroidir aussi sur le genre le plus opposé au bucolique, sur le genre de l’od
l se refroidir aussi sur le genre le plus opposé au bucolique, sur le genre de l’ode ? Le même dégoût pour les peintures et l
41 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
maintenant, pour certaines époques caractéristiques et pour quelques genres littéraires, les influences et les modes auxquels
nt un certain nombre d’ouvrages qui, par les nécessités mêmes de leur genre , doivent échapper à toute bizarrerie, et ne préte
e Fontaines et qu’il appela Conseils à un ami. Mais il est surtout un genre dans lequel cette fantaisie des titres s’était to
tard, on n’a plus qu’une véritable déformation, une caricature de ce genre . Sainte Thérèse avait d’ailleurs montré la voie a
bés galants et dont deux portent des noms tout à fait réussis dans ce genre  : la Tabatière spirituelle pour faire éternuer le
ue ce furent de simples parodies. D’ailleurs, vers la même époque, du genre mystique et religieux, cette habitude de prendre
tres s’introduisit dans la littérature lorsque, au xviiie  siècle, un genre qui, jusque-là, n’avait eu qu’un développement mé
érature du temps prouve une extraordinaire sensibilité. Les titres du genre larmoyant en portent la marque. C’est Laurence St
lias le Bibliophile Jacob — réussissait particulièrement bien dans ce genre  : la Danse macabre, histoire fantastique du xve  
ue je ne sache pas que l’on ait alors même rien fait de mieux dans ce genre que l’Âme noire du Prieur blanc, de notre contemp
elon les époques et les mœurs, mais reflètent toujours fidèlement les genres et les habitudes littéraires. Quand nous voyons c
entaire collige les conversations que lui a tenues un homme célèbre —  genre toujours pratiqué depuis Platon pour Socrate et E
42 (1874) Premiers lundis. Tome II « Deux préfaces »
’auteur s’est trouvé insensiblement engagé à en composer dans le même genre un plus grand nombre qu’il n’avait projeté d’abor
valeur de ces études, presque toutes dirigées sur des contemporains, genre de critique qu’on est assez porté dans le monde l
s avantages compensaient les gênes nombreuses et les inconvénients du genre . Quand on étudie quelque grand écrivain ou poète
and ne se perd dans la mémoire des hommes. » On m’a souvent opposé ce genre de raisons sévères, et ce que je viens de dire y
s celle de Hœlly par Voss ; je ne parle pas des autres ouvrages en ce genre plus considérables. Mais dans ces charmants écrit
cuse et m’a du moins été un dédommagement pour les inconvénients d’un genre qui touche à tant de sensibilités vivantes ; car
je suis loin, selon toute apparence, d’avoir terminé. Décidément, ce genre de Portraits que l’occasion m’a suggéré, et dont
43 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
e ; sous le second, à l’éloquence des passions. C’est dans le premier genre , c’est par la description animée des objets extér
loppe et s’étend chaque jour à des objets nouveaux. Les siècles en ce genre sont héritiers des siècles ; les générations part
de même de la poésie, elle peut atteindre du premier jet à un certain genre de beautés qui ne seront point surpassées, et tan
vilisation : la jeunesse du poète ne peut suppléer en tout à celle du genre humain ; il faut que ceux qui écoutent les chants
d’eux, consacraient l’élégance et la beauté des formes dans tous les genres de tableaux. Cette même religion était aussi d’un
iales simplifiées par le commerce, ne peuvent se peindre en vers d’un genre élevé. Rien n’est moins poétique que la plupart d
qu’ils le peignaient, est une maladie, un sort jeté par les dieux, un genre de délire, qui ne suppose aucune qualité morale d
national d’Athènes ont influé sur le rapide développement de tous les genres de littérature. On ne saurait nier que la législa
en eux le goût des arts et des belles-lettres. Il vaut mieux pour le genre humain que les lumières soient généralement répan
ûts et ses habitudes. Il aimait la liberté, comme assurant à tous les genres de plaisirs la plus grande indépendance ; mais il
peut attribuer quelques-uns des caractères de la poésie des Grecs au genre de succès que se proposaient leurs poètes. Leurs
44 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
ne révolution dans les lettres, et donner aux règles du goût, en tout genre , la plus grande latitude. Rien n’est plus contrai
de toutes les distinctions sociales. On voulait cependant établir un genre d’égalité ; c’était celle qui met extérieurement
ent encore à cette avilissante gaieté. Ces esprits forts d’un nouveau genre se vantent de leur honte, et se croient d’autant
s’agrandissent ; mais par un bizarre contraste, c’est surtout dans le genre licencieux et frivole qu’on a voulu profiter de l
laisanterie. Dans un pays où subsistera l’égalité politique, tous les genres de mérite seront admis, et il n’existera point un
licat, à la nuance fine et juste, qui seule donne aux écrits, dans le genre léger, cette grâce de convenance et ce mérite de
viennent encore du temps passé, toutes les tentatives nouvelles en ce genre corrompent le goût littéraire en France, et nous
acrés ne retiendraient plus. D’ailleurs il faut, pour réussir dans ce genre dangereux, qui réunit la grâce des formes à la dé
e temps fera disparaître les hommes qui sont encore des modèles en ce genre , et l’on finira par en perdre le souvenir ; car i
elle. Il faut renoncer à tout ce qui ne peut s’apprendre que par tel genre de vie, et non par des combinaisons générales, qu
par tel genre de vie, et non par des combinaisons générales, quand ce genre de vie n’existe plus. Un homme d’esprit disait :
onnelles, il faut se préserver avec bien plus de scrupule de tous les genres de fautes. Si l’on porte la moindre atteinte à sa
es la considération dont ils ont dispersé tous les éléments. Un autre genre d’impolitesse peut caractériser encore les hommes
45 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »
oileau immole, ce sont les maîtres de la littérature précieuse, leurs genres et leur goût : les froides épopées avec Chapelain
histoire littéraire, l’étude du développement des littératures et des genres , l’examen des conditions et des milieux, qui dans
sulte nécessairement de ce rigorisme dogmatique. Boileau a séparé les genres avec trop de précision. On est revenu aujourd’hui
de lui reprocher des omissions : dans son Art poétique, il parle des genres poétiques, de ceux où le vers est essentiel, et q
t-il de la Fable ? il l’omet comme le conte, comme l’épître, comme le genre didactique, qui tous peuvent se traiter également
tudes poétiques sont spécialisées pour l’un ou l’autre des principaux genres  : on est épique, ou élégiaque, ou dramatique. Si
naturel, sans le déformer, de l’esprit du lecteur. Puis il passe aux genres  : les genres, subdivisions des arts, sont comme e
s le déformer, de l’esprit du lecteur. Puis il passe aux genres : les genres , subdivisions des arts, sont comme eux des conven
tères naturels pour en mettre quelques-uns en lumière. Les règles des genres se tirent de leurs définitions ; et l’imitation d
imitation de la nature se détermine, en sa manière, par les règles du genre que l’auteur élit. Chez les anciens, les genres s
ère, par les règles du genre que l’auteur élit. Chez les anciens, les genres se distinguaient par la forme, par le mètre : che
orie ancienne et l’idée moderne. Boileau définit un certain nombre de genres fixes, où la couleur, l’impression peuvent varier
semble avoir la dévotion d’un précieux, ou d’un Parnassien. D’autres genres , surtout les grands genres, sont définis par le c
’un précieux, ou d’un Parnassien. D’autres genres, surtout les grands genres , sont définis par le caractère intellectuel et se
coupe en actes, qu’il ne se donne pas la peine d’indiquer. Les grands genres , où Boileau s’arrête en son 3e chant, sont l’épop
46 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »
es gains de la littérature française au dix-huitième siècle. Dans les genres qui semblent plus particulièrement les facultés d
à cette méprise du dix-huitième. Ses prescriptions ne touchent qu’aux genres et aux soins de la langue. Elle ne dit rien de l’
dans Balzac, qui font l’orateur. L’Art poétique enseigne au poète les genres et leurs conditions, comme des limites où il l’en
it-là ne regarde en face ni lui ni les autres. Je ne m’informe pas du genre de ses fautes ; le moins qu’il ait été, c’est un
seraient des satires, si les satiriques ne réclamaient. L’épître, ce genre aimable, où le poète, devenu moins chatouilleux s
t entière, mais assez pour qu’elle ne soit pas à autre chose. Dans le genre familier, l’Ode à une veuve, quoique bien dure po
i trace l’Art poétique, et qu’elle nous est apparue non comme le seul genre « ou le poète soit poète de profession36 », mais
lqu’un lui eût dit qu’en écrivant une épopée il s’était donné le même genre de tort que Chapelain, et qu’au jugement des conn
vers, n’est-ce pas pour préparer le public à une transaction du même genre au profit de ses tragédies ? Qu’il y ait dans la
ses interprètes. Dès qu’il descend des hauteurs de l’épopée dans des genres où non seulement il ne messied pas à la personne
nuire à autrui pour avoir tout leur talent ? Non : c’est la faute du genre , et un peu la faute de Chapelain et de Fréron. Da
on ne se rappelle rien de meilleur et l’on ne regrette rien. C’est un genre charmant, et Voltaire en est le modèle. Que dire
es modèles antiques le guidèrent où le poussait son instinct, dans ce genre si difficile, surtout en France, où l’amour est s
confondre avec la galanterie. L’idylle et l’élégie existaient, comme genres , avant André Chénier ; mais c’est à lui que nous
leurs poésies que l’archaïsme de leur langue. Pour l’élégie, dont le genre était si cultivé au dix-huitième siècle, en est-i
47 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
. La théorie du drame romantique : abolition des unités ; mélange des genres . Histoire et symbole : disparition de la psycholo
dre Dumas (11 février 1829). « Je ne me déclarerai pas fondateur d’un genre , parce que, effectivement, je n’ai rien fondé. MM
resserré de la catastrophe d’une intrigue ». Plus de distinction des genres  : « des scènes paisibles sans drame, dit Vigny, m
ais il n’y a pas grand’chose en tout cela de nouveau : le mélange des genres , des styles, nous connaissons cela par Diderot et
d’une pièce : souvenez-vous seulement de Beaumarchais. Il y a même un genre qui réalise toutes les conditions requises par le
par sa prose tour à tour triviale ou boursouflée, par le mélange des genres , par les sujets modernes ou exotiques, par l’expl
héorie du drame romantique un double caractère : 1° les barrières des genres dramatiques sont retirées ; tragédie, comédie, dr
édie, comédie, drame, tout se mêle ; 2° les barrières qui séparent le genre dramatique des autres genres, sont abattues aussi
e mêle ; 2° les barrières qui séparent le genre dramatique des autres genres , sont abattues aussi ; et l’épique, le lyrique, l
ra le drame philosophique, un autre le spectacle historique. Tous les genres reparaîtront, en vertu de leur essentielle distin
l a inventé, ou exploité plus qu’on n’avait fait avant lui un certain genre de pathétique : celui qui naît d’une angoisse phy
es types et des situations. Sous le premier empire, le grand homme du genre est Picard809 qui dessine avec quelque verve d’as
édie Française retiennent cette forme ; l’œuvre la plus célèbre en ce genre est l’École des vieillards de C. Delavigne (1823)
ntique ; qui veut s’en assurer lira les comédies de Mme Ancelot. A ce genre se rattachent, dans l’œuvre de Dumas et de Scribe
de C. Delavigne Don Juan d’Autriche (1835) est un compromis entre ce genre et le drame romantique : c’est un mélange de scèn
s les Saltimbanques (1830) de Dumersan et Varin, autre type fameux du genre .
48 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »
s la Bible, il donne de beaux modèles d’éloquence religieuse, dans un genre auquel le siècle classique devra un de ses chefs-
laquelle il a droit. Je ne m’arrêterai pas aux controversistes : leur genre aura plus tard des chefs-d’œuvre, il n’en est qu’
é du sens commun et de la vérité moyenne. Il consacre le triomphe des genres antiques, l’élargissement de la langue, et ferme
point pâlir. Ces rapprochements disent la valeur de Régnier. Dans ce genre de la satire, qu’il a préféré aux stances, aux od
poésie, et, par l’autre, la philosophie et la théologie resteront des genres littéraires. Sous la pression des tristesses mora
ale de la Renaissance est passée dans les faits : la substitution des genres gréco-romains aux vieux genres français est défin
e dans les faits : la substitution des genres gréco-romains aux vieux genres français est définitivement acquise, et notre lit
âge, va se relier à l’antiquité. Alors se déterminent la plupart des genres et des formes importantes de notre art classique.
be règle ce qui peut subsister de lyrisme. Dans la prose, deux grands genres se laissent discerner : le discours moral et l’él
ci s’attache le roman. En revanche nous assistons à l’avortement d’un genre qui fut considérable dans l’antiquité : c’est l’h
’une masse de documents, qui rejette les esprits littéraires vers les genres où l’invention est plus libre, vers l’observation
e et de l’homme. Deux œuvres mettent alors en lumière l’avortement du genre historique : d’abord l’admirable corps d’Histoire
e, ne s’insinuera dans notre littérature que sous la forme d’un autre genre et comme incidemment. Elle sera utilisée par la t
oires personnels et des Dissertations érudites. Il est curieux que ce genre tout impersonnel de l’histoire ne devait arriver
49 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
écrivain. Les peuples libres ont un esprit de propriété pour tous les genres de gloire qui illustrent leur patrie ; et ce sent
te espèce de critique. Il y a dans Shakespeare des beautés du premier genre , et de tous les pays comme de tous les temps, des
s l’Italie, les pays où elles arrivèrent ensuite imitèrent d’abord le genre italien. Le Nord a été plus vite affranchi que la
genre italien. Le Nord a été plus vite affranchi que la France de ce genre recherché, dont on aperçoit des traces dans les a
o et Juliette ; mais comme le poète anglais se relève de ce misérable genre  ! comme il sait imprimer son âme du Nord à la pei
l’ai déjà dit, une désagréable impression sur les hommes de goût. Le genre noble veut des nuances ; mais des oppositions tro
e plus atroce encore. Cependant qu’y a-t-il de plus difficile dans le genre noble, de plus voisin du ridicule, que l’imitatio
’est pas la pensée, ce sont les sens, qui se refusent à l’effet de ce genre d’imitation. Enfin l’un des plus grands défauts d
oètes anglais, Addison excepté, ont fait des tragédies toutes dans le genre de Shakespeare ; et son génie a presque trouvé so
ec la plaisanterie française : ses études ne le conduisaient pas à ce genre d’observations ; il aurait pu encore moins, par d
50 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
la guerre, il embrasse dans un même désir sa conservation et celle du genre humain. Dans toutes ces circonstances, l’homme es
uverné, à l’insu des hommes, et souvent malgré eux, la grande cité du genre humain. Quoique ce monde ait été créé particulièr
n qu’elle se propose, laquelle fin n’est autre que la conservation du genre humain ? Voulons-nous que ces preuves deviennent
a enseigné également à toutes les nations, savoir : le sens commun du genre humain, déterminé par la convenance nécessaire de
nvenance qui fait toute la beauté du monde social). C’est pourquoi le genre de preuve sur lequel nous nous appuyons principal
se gouvernèrent par la certitude de l’autorité, par le sens commun du genre humain (critérium de notre Critique métaphysique)
t établi leurs principes de justice sur la certitude de l’autorité du genre humain, et non sur l’autorité des hommes déjà écl
ium est la maxime suivante : ce que l’universalité ou la pluralité du genre humain sent être juste, doit servir de règle dans
51 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
critique ont enfanté de censures contre lui. Ses succès dans quelques genres , lui ont procuré des suffrages qu’il ne méritoit
, la Tragédie, la Comédie, l'Opéra, l'Ode, la Poésie légere, tous les genres de Poésie ont été de son ressort. Dans la Prose :
. de Voltaire, en s'efforçant de prouver qu'elle ne comportoit pas ce genre d'ornement. Quand les raisons qu'on apporte, sero
oésie, que la Henriade entiere, moins approchante de l'Epopée, que du genre historique. Pourquoi les admirateurs du Chantre d
ng, après ces deux Peres de la Tragédie ; on sait qu'il s'est fait un genre qui paroît lui être propre : mais les Esprits jud
sprits judicieux & éclairés savent en même temps qu'il ne doit ce genre qu'aux Tragiques qui l'avoient précédé, sans en e
ritiques, qu'il n'est alternativement que leur Copiste, sans avoir de genre qui lui soit véritablement particulier. Quoi qu'i
pu se concilier les suffrages du Public. On convient que l'esprit du genre comique lui est totalement inconnu ; qu'il n'a pr
mp; des Rousseau, avec aussi peu de succès dans l'un que dans l'autre genre . Ses Drames lyriques sont de la plus pauvre inven
je ne m'appercevois pas que le mien n'est point fait du tout pour le genre lyrique ». Quant à ses Odes, il suffit de les li
baisser, après avoir fait de vains efforts pour les suivre.   Le seul genre où il est véritablement incomparable, est celui q
tingue, à travers les prestiges du pinceau qui les enlumine, tous les genres altérés ; l’illusion, substituée à la vérité ; le
tres titres pour la faire sentir. Nous ne parlerons pas du Tableau du Genre humain, de l’Histoire du Parlement, de la Philoso
ores qu’il consigne à la Renommée, pour préconiser son mérite en tout genre . S’il s'est prodigué les éloges, il n’a pas négli
u : que si la gloire du génie n'appartient qu'à ceux qui ont porté un genre à sa perfection, il est déjà décidé qu'il ne l'ob
de sa fausse raison !   Entraîné par l'amour de la gloire à tous les genres , &, par une vive sensibilité, à toutes les pa
on l'eût vu le modèle & le défenseur des vrais principes, en tout genre , si l'intérêt de sa vanité eût pu s'accorder avec
52 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107
erait avec raison les premiers le sens, les seconds l’intelligence du genre humain. On peut dire de l’espèce ce qu’Aristote d
s choses les meilleures sont celles qui concernent le bien de tout le genre humain ; les premières s’appellent divines, les s
a-t-elle été appelée divinité. Nous verrons dans la suite que dans ce genre de sagesse, les sages furent les poètes théologie
fut attribuée aux hommes célèbres pour avoir donné des avis utiles au genre humain ; tels furent les sept sages de la Grèce.
ouvelle pourra devenir une histoire des idées, coutumes et actions du genre humain. De cette triple source nous verrons sorti
équence la métaphysique doit essentiellement travailler au bonheur du genre humain dont la conservation tient au sentiment un
53 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »
un paysan d’Athènes ; et l’histoire de ce paysan est presque celle du genre humain. Dans un pays où l’on est plus frappé d’un
loges, pour venir à ceux de Fontenelle ; sa grande célébrité, dans ce genre , est aussi méritée que connue. On a de lui près d
e ou de faiblesse. On a beaucoup parlé de l’esprit de Fontenelle ; ce genre d’esprit ne paraît nulle part autant que dans ses
trui, est une flatterie adroite pour son lecteur. Je sais bien que ce genre d’esprit a trouvé des critiques ; mais sans l’exc
ontenelle que ces beautés fines et délicates. On en trouve aussi d’un genre plus relevé, et faites pour contenter le goût le
eux qui, du temps de Fontenelle, ou après lui, ont écrit dans le même genre  ; ce détail serait immense, et peu utile. Si le p
gens de lettres et des savants, sans parler encore d’un ouvrage de ce genre , qui porte à la fois l’empreinte d’une imaginatio
s, ce qu’ils n’ont pas senti ; ceux-là goûtent des beautés d’un autre genre . Plus heureux cependant, ceux qui ont reçu de la
est écrit, il a paru des éloges d’un mérite distingué dans différents genres , et justement accueillis du public. Nous n’en par
54 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre IV. Pourquoi le génie d’Homère dans la poésie héroïque ne peut jamais être égalé. Observations sur la comédie et la tragédie » pp. 264-267
rts poétiques, fut et reste encore le plus sublime des poètes dans le genre le plus sublime, dans le genre héroïque ; et la t
ore le plus sublime des poètes dans le genre le plus sublime, dans le genre héroïque ; et la tragédie qui naquit après fut to
admire dans ses ouvrages l’incomparable vérité, se rapportèrent à ces genres créés par l’imagination (generi fantastici), dont
s qu’on pouvait y rapporter, en considérant chaque caractère comme un genre . Au caractère d’Achille, dont la peinture est le
uple encore stupide, pour qu’il les rangeât dans l’un ou dans l’autre genre . Ces deux caractères, ouvrages d’une nation tout
55 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
L’imitation, l’émulation et l’industrie étant partout au comble, les genres et les manières qui pouvaient sembler les plus ré
ittérature entière est déclassée. Il n’est donc rien de tel en chaque genre , pour se sauver et triompher décidément, que l’es
as qui veut. Non pas que je prétende, en faisant fi de la dignité des genres , que tous reviennent au même pour l’homme d’espri
omédie semi-sentimentale du Gymnase, où il est proprement créateur de genre  ; 3° la comédie française en cinq actes enfin, à
courait encore à la légère et non dénaturé ; la démarcation même des genres l’avait sauvé dans son humble liberté sans préten
uelle il faut compter pourtant M. Saintine, un homme qui, en bien des genres , a fait preuve d’un vrai talent. Mais déjà, à tra
offrir à lui pour l’éprouver ; entre la grande et haute comédie et un genre sans brodequins et moins littéraire, il n’eut pas
trait beaucoup moins strict qu’on ne l’a vu depuis sur la dignité des genres . On se retranchait moins habituellement dans l’an
y a contre tout homme de talent au moment où il change de lieu et de genre  ; on commence par lui dire non. Vers le même temp
ion, monde depuis fort dérangé. Le moment d’entière fraîcheur pour le genre ne dura que tant que Madame donna au théâtre son
n nom. On dira, et on l’a dit, qu’il n’y a rien de littéraire dans le genre , qu’il ne saurait y avoir rien de sérieusement vr
J. Janin, a semblé depuis quel-temps déclarer une guerre si vive à ce genre de comédie, que c’est pour elle encore un succès.
des intrigues improvisées ? Pas d’hypocrisie ; parlons franc. En tout genre , les personnages célèbres morts ne sont-ils pas d
es d’éclipser même la haute comédie. Sachons gré à M. Scribe, dans le genre qui lui appartient et qu’il augmente, de s’en êtr
56 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Erckmann-Chatrian » pp. 95-105
du dernier lien du bon sens, du dernier fil de la réalité. Lorsque le genre que l’on choisit autorise tout, voyons ! on est b
elle poésie du monde moderne ! En d’autres termes, sans être dans son genre un lord Byron, Erckmann-Chatrian a-t-il senti la
e dans les nouveaux Contes, — quand il aura passé sur les tableaux de genre , pour lesquels il nous semble fait, l’ombre enfum
me ce frénétique, sombre et froid d’Edgar Poe ; comment ce peintre de genre littéraire, attendri souvent malgré sa gaîté, et
qu’il fallait renouveler, comme Edgar Poe, quand on ose toucher à ce genre de fantastique ; La Montre du Doyen, qui n’est qu
ble subtil tel qu’on le rencontre dans les maîtres du fantastique, ce genre d’horrible impondérable qui vous donne la sensati
des paysages allemands vus par la fenêtre d’un cabaret, ce peintre de genre encore trop heurté de couleur et qui attend comme
57 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
, comme le souvenir est lui-même, par essence, une connaissance de ce genre , puisqu’il n’a plus d’objet, on ne peut trouver e
us percevons, et l’inconscient joue dans les deux cas un rôle du même genre . Mais nous éprouvons beaucoup de peine à nous rep
dant de près, on verrait que nos souvenirs forment une chaîne du même genre , et que notre caractère, toujours présent à toute
mmeil, naturel ou artificiel, provoque justement un détachement de ce genre . On nous montrait récemment dans le sommeil une i
l’individu qui la limitait, devient, par là même, représentative d’un genre . Au lieu de considérer chaque genre comme compren
par là même, représentative d’un genre. Au lieu de considérer chaque genre comme comprenant en acte, une multiplicité d’obje
utant de qualités qu’il retiendrait prisonnières, une multiplicité de genres . Mais la question est précisément de savoir si de
ndividuelles comme elles l’étaient d’abord, et si, pour les ériger en genres , une nouvelle démarche de l’esprit n’est pas néce
partons de la perception d’objets individuels. La première compose le genre par une énumération ; la seconde le dégage par un
ales est un raffinement de l’intelligence. La conception parfaite des genres est sans doute le propre de la pensée humaine ; e
débutions ni par la perception de l’individu ni par la conception du genre , mais par une connaissance intermédiaire, par un
s (nous n’allons pas jusqu’à dire : pensées comme des qualités ou des genres ), sont les seules données immédiates de sa percep
tion par laquelle se dégagent les ressemblances et se constituent les genres  ? Mais nous ne rejetons rien dans l’inconscient,
que l’acide démêle entre les espèces les traits caractéristiques d’un genre  ? Or, il n’y a pas de différence essentielle entr
nt et de la mémoire, la perception des individus et la conception des genres , — la mémoire greffant des distinctions sur les r
ontant de la sphère des mouvements vers celle de la pensée. Mais, des genres ainsi esquissés mécaniquement par l’habitude, nou
de réflexion accompli sur cette opération même, à l’idée générale du genre  ; et une fois cette idée constituée, nous avons c
elle il discerne des individus, l’autre par laquelle il construit des genres , exigent le même effort et progressent avec une é
at mental antérieur, c’est incontestable ; mais une affirmation de ce genre ne nous renseigne pas sur le mécanisme de l’assoc
parent deux images, on trouvera toujours, en remontant assez haut, un genre commun auquel elles appartiennent, et par conséqu
rme d’habitude motrice, pour la faire servir à des situations du même genre . Transportons-nous maintenant, d’un seul bond, à
t bien que ces lois existent, et qu’il y a des rapports stables de ce genre . Nous savons, par exemple, quand nous lisons un r
uons-le en passant : si l’on refuse d’attribuer quelque attente de ce genre aux souvenirs récents, et même relativement éloig
eint, ce sont les régions sensorielles et motrices correspondant à ce genre de perception, et surtout les annexes qui permett
58 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
éer quand on trouve un modèle d’accord avec ses idées habituelles. Le genre humain s’applique de préférence à perfectionner,
histoire, un esprit républicain ; mais pour analyser avec justesse le genre distinctif de ces trois époques, il faut examiner
ère plus lente et plus mesurée, fixe davantage l’intérêt sur tous les genres d’avenir : les lumières philosophiques sont néces
nation ; et néanmoins Térence conservait dans ces sujets étrangers le genre de décence et de mesure qu’exige la dignité de l’
s, par des systèmes extraordinaires, par d’inutiles sophismes, par un genre de vie bizarrement philosophique23. Ce qui pouvai
ports entre les idées, et qu’ils approfondissaient davantage tous les genres de réflexion. Leurs progrès dans les idées philos
, et que les efforts individuels tendent tous à perfectionner un seul genre , au lieu de se diriger vers celui pour lequel cha
l’un des beaux-arts que cultivait ce peuple, enthousiaste de tous les genres de célébrité. À Rome, la philosophie avait été ad
i prætextas, vel qui docuere togatas. Nos poètes n’ont laissé aucun genre sans l’avoir essayé ; et ils ont mérité beaucoup
races des Grecs, et célébrer des événements domestiques, soit dans le genre tragique, soit dans la comédie. Je ne sais à qu
oit dans le genre tragique, soit dans la comédie. Je ne sais à quel genre d’ouvrage ni à quelle époque de la littérature la
eilles une exception à la règle générale ; mais une observation de ce genre se fonde sur un très grand nombre d’exemples ; et
59 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre IV. Le roman »
Chapitre IV Le roman Le développement du genre au xviiie  siècle. — 1. Lesage ; son caractère. L
e Héloïse. Le roman à la fin du xviiie siècle. Le roman est le seul genre d’art qui soit en progrès au xviiie  siècle. Les
i avait toujours eu la faveur des gens du monde, devînt un des grands genres . L’élément proprement romanesque, la particularit
s et satiriques : entre les deux se trouvait le roman vrai. Partie du genre héroïque, Mme de la Fayette achemina le roman ver
ans de nouvelles aventures, dans un monde plus relevé : le tableau de genre s’agrandit en tableau d’histoire. Gil Blas devien
Lesage est un réaliste, uni des grands artistes que nous ayons en ce genre . Il est exquis de vérité pittoresque, en peignant
r aux intérêts de sa propagande. Pour gagner les gens du monde, aucun genre ne convenait mieux. La recette du roman philosoph
que. On peut dire que Montesquieu dans ses Lettres persanes a créé le genre . L’Orient, Turquie, Perse, Inde, Chine, deviendra
œuvre et le système du philosophe. Mais, au point de vue seulement du genre et de la forme d’art, la Nouvelle Héloïse est con
par là Rousseau découvre à ses successeurs une puissance nouvelle du genre . Sous l’influence de Rousseau, à qui on laissera
s de M. d’Artagnan, d’où sont sortis les Trois mousquetaires. Au même genre doivent se rapporter les Mémoires de la comtesse
traduits, ou imités, ou inspirés de l’espagnol, et divers recueils de genres très mêlés. En 1743, il se retira à Boulogne-sur-
60 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
quelques caractères individuels de tous les autres phénomènes du même genre , incapable par conséquent de bien représenter ce
able par conséquent de bien représenter ce qu’ils ont de commun ou le genre tout entier. Retranchez d’un son la hauteur, l’in
tifs sont les qualités qui se rencontrent le plus fréquemment dans le genre , c’est-à-dire des qualités particulières, hétérog
st-à-dire des qualités particulières, hétérogènes aux qualités que le genre n’exclut pas, mais admet plus rarement. La chose
nouis, et les roses flétries. Mais, dira-t-on, les individus, dans un genre , sont plus ou moins typiques, plus ou moins génér
, plus ou moins génériques ; il y en a qui caractérisent nettement le genre  ; d’autres sont attachés au genre par un lien moi
en a qui caractérisent nettement le genre ; d’autres sont attachés au genre par un lien moins étroit ; les premiers sont le g
ont attachés au genre par un lien moins étroit ; les premiers sont le genre proprement dit, sans épithète ; les autres font p
nt le genre proprement dit, sans épithète ; les autres font partie du genre sous la réserve d’un caractère spécifique qui leu
caractère spécifique qui leur est propre et grâce auquel ils sont un genre dans un genre, une espèce originale. Le genre ros
cifique qui leur est propre et grâce auquel ils sont un genre dans un genre , une espèce originale. Le genre rose, par exemple
râce auquel ils sont un genre dans un genre, une espèce originale. Le genre rose, par exemple, comprend les roses blanches et
retirer en partie ; on ne lui ouvre pas toutes grandes les portes du genre  ; on la fait entrer comme à regret, sous conditio
ement déterminative, elle est restrictive. Le sens commun conçoit les genres un peu autrement que ne fait l’histoire naturelle
our le psychologue et pour le sens commun, les espèces font partie du genre à des degrés divers, les unes plus les autres moi
plus les autres moins ; ces degrés disparaissent si l’on envisage les genres et les espèces du point de vue du naturaliste et
le représente un individu-type de cette variété, elle sera l’idéal du genre  ; une telle image, bien qu’éminemment individuell
lle image, bien qu’éminemment individuelle, sera le signe légitime du genre tout entier : car, dira-t-on, autour de l’individ
genre tout entier : car, dira-t-on, autour de l’individu parfait d’un genre donné se groupent naturellement dans l’esprit tou
l’humanité révèle par ses créations cette tendance à représenter les genres par des types individuels parfaits, et ce langage
ni un vieillard ; c’est un homme tel qu’après l’avoir classé dans le genre humain on ne peut être tenté de le parquer dans u
e genre humain on ne peut être tenté de le parquer dans un coin de ce genre au moyen d’une épithète restrictive. La beauté co
n son moyen, d’un homme ordinaire, d’une rose commune ; l’ensemble du genre , comprenant des individus plus ou moins semblable
l’image, est inégalement représenté par elle. Tout signe analogue au genre est inégalement analogue aux individus qui compos
ogue au genre est inégalement analogue aux individus qui composent le genre  ; les représentant inégalement, il représente mal
mposent le genre ; les représentant inégalement, il représente mal le genre tout entier. Tout au contraire, un signe conventi
alement dénué de tout rapport d’analogie avec chacun des individus du genre , les représente également, et, par suite, est pro
r suite, est propre à bien représenter leur ensemble, c’est-à-dire le genre , comme une unité intellectuelle. Les mots son, ho
ils n’ont pas de sympathie particulière pour telle ou telle partie du genre  ; chargés de le représenter tout entier, ils s’ac
iques appellent l’harmonie imitative. L’exemple le plus curieux en ce genre est peut-être le vers d’Homère : […]267 « la for
plus qu’un signe arbitraire, et il possède toutes les qualités de ce genre de signes ; ou bien il éveille, avec l’idée de l’
gitime du contenu d’une idée générale est double, avons-nous dit : un genre comprend des individus différents composés eux-mê
otal, alors l’idée n’est pas purement générale, elle est à la fois un genre et un exemple. L’inexactitude n’est pas moindre s
s images particulières deviennent pour lui les attributs constants du genre tout entier ? Illustrer par des exemples une erre
mal un roquet qui jappe et n’aboie pas ; désormais aucune variété du genre n’étant spécialement visée par le nom et n’attira
elle l’attention, ce qu’il y a de commun entre tous les individus du genre sans exception recevra, à chaque conscience de l’
individu ou une espèce, soit pour un des éléments empiriques dont le genre est composé. VI. Comment s’expriment d’elles-m
es langues ; entendons-nous par là un être physique individuel, ou le genre commun d’une série d’apparitions éphémères ? La p
idération des faits cités dans les deux notes qui précèdent. 296. Ce genre d’oubli n’est pas sans avoir été remarqué par que
61 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
ences peu connues successivement développées chez les espèces de même genre et de même origine121. Presque tous ceux qui ont
ngulier que, dans certaines espèces de Lobélies ou de quelques autres genres , il se rencontre des sujets qui peuvent beaucoup
l’égard de l’Hippéastrum avec ses sous-genres, et à l’égard d’autres genres encore, tels que les Lobélies, les Passiflores et
à la valeur de nos classifications systématiques, c’est-à-dire si les genres zoologiques sont aussi distincts les uns des autr
es genres zoologiques sont aussi distincts les uns des autres que nos genres botaniques, nous pouvons inférer des faits consta
), deux espèces si différentes qu’on les range généralement comme des genres . distincts, se sont souvent reproduits en nos con
éro absolu de la fécondité, le pollen des différentes espèces du même genre déposé sur le stigmate de l’une de ces espèces pr
. On voit même les deux cas opposés se présenter dans un seul et même genre  : tel est, par exemple, le genre Dianthus (œillet
és se présenter dans un seul et même genre : tel est, par exemple, le genre Dianthus (œillet). La fécondité, soit des premier
avec la plus grande facilité. On peut trouver dans la même famille un genre , tel que les Dianthus, dont beaucoup d’espèces cr
Dianthus, dont beaucoup d’espèces croisent très aisément, et un autre genre , tel que les Silènes, dont les efforts les plus p
même entre les espèces les plus semblables. Dans les limites du même genre , on rencontre les mêmes différences. Ainsi, les d
nt peut-être donné lieu à de plus nombreux croisements que tout autre genre  ; mais Gærtner a trouvé que la N. acuminata, qui
remarquable à se croiser avec d’autres ; certaines espèces d’un même genre ont le don particulier de léguer leur ressemblanc
absolument dépendant des affinités systématiques. Quoique beaucoup de genres distincts dans la même famille aient été greffés
ent été greffés l’un sur l’autre, en d’autres cas des espèces du même genre se refusent à une semblable opération. La Poire p
p plus aisément greffée sur le Coing, généralement considéré comme un genre distinct, que sur la Pomme, qu’on regarde comme u
re distinct, que sur la Pomme, qu’on regarde comme une espèce du même genre . Même les diverses variétés de la Poire ne prenne
vie, sans que sa fécondité diminue ; et de même, certaine espèce d’un genre peut quelquefois produire des hybrides d’une féco
ture ; également nul ne peut dire, avant preuve, si deux espèces d’un genre produiront des hybrides et si ces hybrides seront
62 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre III. L’histoire réelle — Chacun remis à sa place »
’à l’heure où nous sommes ce qui a été jusqu’à ce jour l’éclairage du genre humain pâlit, et que le vieux flamboiement va dis
rvéable, du prolétaire, du paria. Le bâillon casse entre les dents du genre humain. Le genre humain en a assez de la voie dou
taire, du paria. Le bâillon casse entre les dents du genre humain. Le genre humain en a assez de la voie douloureuse, et ce p
erminée. Ils ont été glorieux, certes, mais d’une gloire fondante. Ce genre de grands hommes est soluble au progrès. La civil
i s’appelle les finances. Longtemps on a ignoré le prix d’achat de ce genre de gloire. Il y avait, pour dissimuler le total,
, l’imbécillité. Ils ont une autre excuse encore : l’état cérébral du genre humain lui-même au moment où ils apparaissent ; l
uer les crises climatériques de la civilisation, et faisant monter le genre humain par des échelons de dates niaises, docte e
s de Virgile et Tacite au-dessus de Bossuet, c’est que, la veille, le genre humain aura été délivré ; c’est que toutes les fo
st. Joseph de Maistre l’ajoute, divinement, au roi. En Angleterre, ce genre d’histoire s’appelle l’histoire « loyale ». L’ari
paye, le peuple ne paye point. Voilà à peu près tout le secret de ce genre d’histoire. Elle a, elle aussi, son tarif d’indul
anienbaum ? Pas d’autre question. Il n’y a rien d’intéressant pour le genre humain hors de ces dix ou douze maisons, dont l’h
ra le revers. Urbain VIII sera l’envers de Galilée. Le vrai profil du genre humain reparaîtra sur les différentes épreuves de
où se prendre. Il ne sera plus réduit à se faire des questions de ce genre  : Pourquoi, à la même minute, vénère-t-on dans Lo
osés poseront bien la conscience. Une bonne lumière viendra, douce au genre humain, sereine, équitable. Nulle interposition d
yer du mot là où la chose est rassurante. La même loi qui veut que le genre humain n’ait pas de propriétaires, veut qu’il ait
63 (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40
sent tentés de la faire irrégulière, en se flattant d’obtenir pour le genre romantique, en faveur de sa nouveauté, des permis
eautés naturelles. Si nous avons jamais le bonheur de réunir nos deux genres de spectacle en un seul, nous serons aussi avancé
e. Par leurs chefs-d’œuvre, par l’influence de ceux de Molière sur un genre si voisin du sien, et par les immortelles leçons
let du machiniste. Ces transfigurations appartiennent à un tout autre genre de spectacle. Il n’est pas dans mes conditions de
positions les plus longues et les plus pénibles ? précisément dans le genre romantique. Celle du Walstein de Schiller est une
ucoup d’égards, on en peut dire autant d’Alzire. Goethe aussi, car le genre romantique n’a point encore de théorie constante,
arterre français, excitera plus vivement son attention. C’est même un genre d’effet dont la tragédie a peut-être besoin ; il
sser l’échafaud ou la potence sur le théâtre ; c’est la perfection du genre . Mais quels sont donc, je vous prie, vos spectate
et Jane Shore. Je demanderai seulement si, en passant de l’un de ces genres à l’autre, on ne transporte pas dans le plus hard
e nombre de leurs heureux essais ou même de leurs chefs-d’œuvre en ce genre , ne l’ont point, à beaucoup près, épuisé. Ce n’es
p d’œil, pourrons-nous assigner les différences qui séparent les deux genres  ? D’une part, l’enfance de l’art ; de l’autre, la
trine plus commode et plus féconde, et de cesser enfin de cultiver un genre épuisé par tant de productions célèbres. Quoi ! l
hysique et morale , c’est à elle aussi que nous devons, dans tous les genres d’écrire et dans tous les arts, les chefs-d’œuvre
stote, on a dû abjurer en même temps ses principes de littérature. Le genre romantique est si vague de sa nature, que nous ne
al, l’auteur qui écrit avec le plus d’esprit et de grâce en faveur du genre romantique, ne nous apprend point d’où il vient,
dire le mot romanesque ; il s’applique à des histoires fabuleuses du genre de celles qu’on écrivait, au moyen âge, dans les
64 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321
n qui pouvait être, dans ces Mémoires, charmant ou puissant, selon le genre d’esprit de l’auteur, s’il avait pénétré tout ce
les Mémoires d’une femme de chambre, c’est-à-dire de la femelle de ce genre d’animal dont on a dit le mot resté proverbe : « 
ances démocratiques les plus vives aux esprits qui sont friands de ce genre de jouissances… Il n’y avait que dans un pareil l
ait au moins un esprit hardi, pénétrant, riche en expériences de tout genre , amères ou bouffonnes, consommé dans l’observatio
pituite du petit alinéa et il le crachotte. Son livre n’a pas même le genre d’esprit qui dit : « Je me moque de tout, pourvu
romanesque que j’ai laissé là, de dégoût, mais le roman lui-même, le genre de roman introduit en ces Mémoires, et qui n’est
s, il faut le dire, beaucoup plus propre que le pamphlet ! V Ce genre de roman est, en effet, la déjection dernière de
de chambre : d’abord le pamphlet qui s’y est embusqué, et ensuite le genre même du roman qu’on a voulu écrire. Mais le roman
65 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Appendice. Histoire raisonnée des poètes dramatiques et lyriques » pp. 284-285
ux lyriques furent ceux qu’on appelait melici, ceux qui écrivirent ce genre de vers que nous appelons arie per musica ; le pr
appelons arie per musica ; le prince de ces lyriques est Pindare. Ce genre de vers dut venir après l’iambique, qui lui-même,
l’époque de la plus haute splendeur de Rome ; et chez les Italiens ce genre de poésie n’a été connu qu’à l’époque où les mœur
. Dans la satire dramatique, on voyait paraître, selon Horace, divers genres de personnages, héros et dieux, rois et artisans,
Aussi a-t-on lieu de conjecturer que la tragédie a tiré son nom de ce genre de déguisement, plutôt que du bouc Τράγος, qu’on
66 (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -
réellement la littérature française de l’époque actuelle ? Par quels genres de compositions se fait-elle surtout remarquer ?
tre gloire littéraire dans les époques précédentes, et quels sont les genres où nos hommes de génie ont excellé. Or, c’est pré
aine, le plus poète de tous, avec ses fables et ses contes. Voilà des genres de poésies dans lesquels trois grands hommes ont
ure à toutes les littératures anciennes et modernes dans trois autres genres , et fort heureusement pour les poètes du siècle a
es genres, et fort heureusement pour les poètes du siècle actuel, ces genres sont : l’Épique, le Lyrique et l’Élégiaque, c’est
ttératures puisent comme dans un fleuve, a cherché sa gloire dans les genres qui n’en découlent pas nécessairement, et a pris
avec quelle habileté ces trois jeunes poètes ont approprié ces trois genres aux besoins et aux exigences du siècle ! M. Alfre
se de la hauteur de leur talent que parce qu’ils l’ont appliqué à des genres dont notre langue n’offrait point d’exemples ou d
ublier : il n’a fait que des chansons, qu’importe ! il n’y a point de genres secondaires pour un talent du premier ordre. M. B
plusieurs autres poètes qui cultivent avec un juste succès les quatre genres que nous venons de citer ; mais ceux d’entre eux
; certes, nous avons des écrivains distingués qui traitent encore des genres si admirablement traités par nos grands maîtres,
hui, sont à cent lieues de ce que nos hommes de génie faisaient en ce genre il y a cent ans. Ils ont tort quand ils ne convie
supériorité relative et absolue de notre siècle, dans tous les autres genres . Ils ont raison quand ils veulent que nos anciens
et beaucoup mieux qu’on ne sent. Or, la poésie n’est pas seulement un genre de littérature, elle est aussi un art, par son ha
Enfin, toute la belle et large prose de M. Victor Hugo, dans tous les genres , et ce grand roman historique de Cinq-Mars, qui e
emble, il nous a fallu avouer son évidente infériorité dans les hauts genres de poésie, qui n’ont été réellement cultivés que
acteurs tragiques, il ne peut espérer de vogue que par l’attrait d’un genre et d’un système de pièces entièrement neufs sur n
Viennent ensuite des ballades de mon invention et des poésies de tout genre et de toute dimension, depuis l’ode jusqu’au rond
67 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341
raconter. Le défaut de Beyle comme romancier est de n’être venu à ce genre de composition que par la critique, et d’après ce
ourage d’aller la cueillir sur les bords d’un précipice affreux. » Ce genre brigand et ce genre romain est bien saisi dans L’
eillir sur les bords d’un précipice affreux. » Ce genre brigand et ce genre romain est bien saisi dans L’Abbesse de Castro ;
se de Castro ; cependant on sent que, littérairement, cela devient un genre comme un autre, et qu’il n’en faut pas abuser. Da
ngt balles chacun », tant on avait peur de manquer le maître. Dans le genre plus classique de Didon et d’Ariane, dans les rom
licates, les nuances de sentiment ; quand on a poussé à bout l’un des genres , on passe volontiers à l’autre pour se remettre e
donné à quelques personnes la plus grande idée de son talent dans ce genre . Le début est plein de grâce et d’un vrai charme.
à sa manière, du marivaudage italien. L’affectation et la grimace du genre se marquent de plus en plus en avançant. Au sorti
naturellement, ce me semble, en fait de compositions romanesques, au genre français, ou du moins à un genre qui soit large e
fait de compositions romanesques, au genre français, ou du moins à un genre qui soit large et plein dans sa veine ; on demand
oser à rester en chemin par bien des œuvres incomplètes. Beyle eut ce genre de courage. En 1825, il y avait une école ultra-c
s ces pistes qui s’entrecroisent, peut-être l’homme de talent dans le genre trouvera la sienne. Plusieurs écrivains dans ces
68 (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28
Je n’ai parlé que du théâtre ; mais c’est que le théâtre est le seul genre de littérature auquel puissent être appliqués des
urs années. L’épopée et le roman, l’ode et la satire, tous les autres genres , n’ont pas un pareil choix à faire ; ils n’ont pa
éraire, n’est autre chose qu’une question dramatique. Tous les autres genres ont sans doute participé à cette révolution, mais
i les mêmes excuses que le romantisme teutonique. Les partisans de ce genre s’appuient sur une haute considération morale et
adversaires l’emploi des formes antiques ? Nous avons vu que, dans le genre dramatique, ils les adoptent eux-mêmes, et nous n
ls les adoptent eux-mêmes, et nous ne voyons pas que, dans les autres genres , ils en aient imaginé de nouvelles. Les blâment-i
bourgeois de Londres sous la reine Élisabeth. En conclurai-je que le genre romantique est plus essentiellement faux dans ses
re romantique est plus essentiellement faux dans ses peintures que le genre classique ? non. Je dirai seulement aux partisans
e nouveaux moyens pour une fin nouvelle ; il ne l’a pas enrichie d’un genre ignoré jusqu’à lui ; et, dans les genres connus,
; il ne l’a pas enrichie d’un genre ignoré jusqu’à lui ; et, dans les genres connus, il n’a introduit aucun changement qui en
t d’une littérature arrivée au terme de son entier développement. Les genres ont été reconnus et fixés ; on ne peut en changer
dirigés par un heureux instinct, nos grands écrivains ont, en chaque genre , ouvert ou suivi le chemin qui conduit à la perfe
69 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
ercher maintenant dans les actions et dans les situations. Certes, ce genre de comique se rencontre assez facilement dans la
il fait tout sauter. Je ne sais si ce jouet est très ancien, mais le genre d’amusement qu’il renferme est certainement de to
pour l’arrêter net d’un coup de patte, se donne un amusement du même genre . Passons alors au théâtre. C’est par celui de Gui
jamais dire que ce qu’il pense, dût-il « rompre en visière à tout le genre humain », cela n’est pas nécessairement comique ;
ncore lorsque la bille, après des tours, détours, hésitations de tout genre , revient à son point de départ. En d’autres terme
elle belle-mère. Quand on songe à l’intensité et à la fréquence de ce genre de comique, on comprend qu’il ait frappé l’imagin
ose, cet aspect des événements humains qui imite, par sa raideur d’un genre tout particulier, le mécanisme pur et simple, l’a
sur le cours changeant de la vie. L’expérience nous présente déjà ce genre de comique, mais à l’état rudimentaire seulement.
e la situation se retourne et que les rôles soient intervertis. De ce genre est la double scène de sauvetage dans Le Voyage d
t une image que nous savons drôle. Elles viendront se classer dans un genre où figure un type de comique officiellement recon
antes que la fantaisie de Daudet ait tracées. Beaucoup d’incidents du genre héroï-comique se décomposeraient ainsi. La transp
dans l’exacte mesure où elle produit naturellement des effets du même genre , et par conséquent dans l’exacte mesure où elle s
e partie de notre étude. Mais nous devons d’abord analyser un certain genre de comique qui ressemble par bien des côtés à cel
dans le geste, les attitudes et même les traits de la physionomie. Ce genre de raideur s’observe-t-il aussi dans le langage ?
e l’image en choisissant une relation de parenté incompatible avec le genre des termes que cette parenté doit unir : vous aur
tre terrasse sous mes pipes ? » Mais il est inutile d’insister sur ce genre d’esprit. On en multiplierait trop aisément les e
forme très frappante. Elle a donné naissance au poème héroï-comique, genre un peu usé, sans doute, mais dont on retrouve les
ant ainsi la formule commerciale : « Votre honorée du 3 courant. » Ce genre de comique peut d’ailleurs atteindre une profonde
t de près le comique de situation et vient se perdre, avec ce dernier genre de comique lui-même, dans le comique de caractère
70 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
e prétendait engendrer. La métaphysique se livre à un travail du même genre , mais plus subtil et plus conscient de lui-même,
pour superposer à la vérité scientifique une connaissance d’un autre genre , qu’on pourra appeler métaphysique. Dès lors tout
e l’éparpillement de l’attention l’a décomposé. Une comparaison de ce genre fera comprendre, dans une certaine mesure, commen
eurs l’intelligence se découpe dans l’esprit par un processus du même genre , elle est accordée sur cet ordre et cette complic
t que la matérialité consiste précisément dans une interruption de ce genre . On comprendra ainsi que notre science soit conti
ée de désordre. Les deux formes opposées de l’ordre : le problème des genres et le problème des lois. Le désordre et les deux
rdre, et que ces deux ordres soient deux contraires au sein d’un même genre . Supposons aussi que l’idée de désordre surgisse
et de la variabilité des formes qu’elles prennent. L’ordre du second genre pourrait se définir par la géométrie, qui en est
es d’inertie, de passivité, d’automatisme. Quant à l’ordre du premier genre , il oseille sans doute autour de la finalité : on
dans la direction du volontaire. On pourrait donc dire que ce premier genre d’ordre est celui du vital ou du voulu, par oppos
ilité même. Mais c’est par exception seulement que l’ordre du premier genre revêt une forme aussi distincte. En général, il s
ts dans le même groupe, est à nos yeux le type même du générique, les genres inorganiques nous paraissant prendre les genres v
ême du générique, les genres inorganiques nous paraissant prendre les genres vivants pour modèle. Il se trouve ainsi que l’ord
l’existence de lois dans le domaine de la matière inerte et celle de genres dans le domaine de la vie. Que d’ailleurs cette c
ous paraît pas douteux. En effet, la généralité des lois et celle des genres étant désignées par le même mot, subsumées à la m
l’on se plaçait, la généralité des lois était expliquée par celle des genres , ou celle des genres par celles des lois. Des deu
énéralité des lois était expliquée par celle des genres, ou celle des genres par celles des lois. Des deux thèses ainsi défini
a nature se soumet à des lois, mais pourquoi elle s’ordonne selon des genres . L’idée de genre correspond surtout à une réalité
à des lois, mais pourquoi elle s’ordonne selon des genres. L’idée de genre correspond surtout à une réalité objective dans l
t un fait incontestable, l’hérédité. Il ne peut d’ailleurs y avoir de genres que là où il y a des objets individuels : or, si
corps dessine, c’est-à-dire, comme on l’a montré ailleurs 84, par les genres virtuels qui aspirent à se constituer : genres et
é ailleurs 84, par les genres virtuels qui aspirent à se constituer : genres et individus se déterminent donc ici l’un l’autre
les choses. Néanmoins, les anciens n’hésitèrent pas à mettre tous les genres sur le même rang, à leur attribuer la même existe
er la même existence absolue. La réalité devenant ainsi un système de genres , c’est à la généralité des genres (c’est-à-dire,
éalité devenant ainsi un système de genres, c’est à la généralité des genres (c’est-à-dire, en somme, à la généralité expressi
être vivant qui grandit, et à réaliser ainsi pleinement l’essence du genre pierre 86. Si cette conception de la loi physique
ivers physique exprimeraient des rapports de parenté réelle entre des genres réels. On sait quelle physique sortit de là, et c
es deux termes est interverti, que les lois ne sont plus ramenées aux genres , mais les genres aux lois, et que la science, sup
t interverti, que les lois ne sont plus ramenées aux genres, mais les genres aux lois, et que la science, supposée encore une
vec l’absolu. C’est un fait remarquable que l’éclipse du problème des genres dans la philosophie moderne. Notre théorie de la
issance roule à peu près exclusivement sur la question des lois : les genres devront trouver moyen de s’arranger avec les lois
d’une confusion arbitraire entre la généralité des lois et celle des genres . S’il faut une intelligence pour conditionner des
erme, l’expérience nous présentait aussi des termes indépendants, les genres vivants étant tout autre chose que des systèmes d
re, au second sens du mot, est parfait. Mais c’est l’ordre du premier genre que j’attends, l’ordre que met consciemment dans
ntingent, et ne pouvant plus l’être par rapport à un ordre d’un autre genre , je croirai nécessairement que l’ordre est contin
’en rechercher l’origine que d’en prévoir la fin. Une hypothèse de ce genre est aussi irréfutable qu’elle est indémontrable ;
née que l’entendement pratique, à un moment donné, dans un flux de ce genre , et ce qui est mystérieux quand on compare entre
processus simple, une action qui se fait à travers une action du même genre qui se défait, quelque chose comme le chemin que
faut tenir compte des régressions, des arrêts, des accidents de tout genre . Et il faut se rappeler, surtout, que chaque espè
71 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque » pp. 463-482
nous ayons relevé leurs principaux caractères et les rapports de tout genre qui existent entre ces expressions de l’esprit na
ipe l’imitation des auteurs de la Grèce et de Rome ; il maintient les genres littéraires créés par eux ; il prescrit l’emploi
ment, suivons-y la veine aristocratique. Les mots de la langue et les genres littéraires sont divisés en nobles et en roturier
issent et peignent à merveille les gens des hautes classes ; tous les genres tenant à la vie du monde se développent ; la poés
la façon dont on conçoit alors l’histoire. Que rencontrons-nous en ce genre  ? Ou bien de vastes généralisations comme celle q
qui l’étaient vers 1650. Fontenelle continue, en le transformant, le genre précieux et galant prolongé par Benserade. Les sc
r le reste, faut-il classer les auteurs par groupes ou les œuvres par genres  ? Cela dépend. Il y a des époques qui ont respect
respecté avec un scrupule superstitieux ces cadres qu’on appelle des genres littéraires. Au temps de Boileau, par exemple, il
l semble que l’historien doive dans chaque époque, jeter en avant les genres qui ont alors le mieux réussi. C’est encore un mo
avoir droit aux deux premiers rangs, et ce rapprochement seul de deux genres qui se ressemblent si peu, qui sont même, à certa
politique aura son tour de primauté. Chaque époque a de la sorte son genre ou ses genres de prédilection qui révèlent sa nat
ra son tour de primauté. Chaque époque a de la sorte son genre ou ses genres de prédilection qui révèlent sa nature. Mais il y
vèlent sa nature. Mais il y a aussi des moments où la distinction des genres est presque entièrement abolie. Notre siècle a mê
72 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
z-vous donc aux principaux. Ceux qui se sont le plus distingués en ce genre sont M. M. Regnier Desmarais, Buffier, Girard, Re
Abbé Regnier fut le Jésuite Buffier, qui avoit composé un livre de ce genre . Sa Grammaire Françoise lue à plusieurs reprises
; mais il n’a rien oublié pour rendre son Dictionnaire complet en son genre , & pour qu’il fût imprimé correctement. Je te
e l’orthographe des différentes terminaisons des noms par rapport aux genres & aux nombres & des verbes par rapport au
ichi de notes critiques, & de remarques sur l’étymologie & le genre des mots, la conjugaison des verbes irréguliers,
s, qui n’ont pas eu les mêmes secours dans leur éducation, font en ce genre les fautes les plus grossieres. M. d’Olivet a ren
s & burlesques, la prononciation des mots les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes avec les termes le
parut pour la premiere fois, c’étoit ce qu’on avoit vu de mieux en ce genre  ; mais nous avons aujourdhui des Dictionnaires &a
nce, à la poésie, & aux différens styles qu’exigent les différens genres d’écrire. On n’y trouve aucune regle pour la bonn
. Ce qui distingue ce grand ouvrage de tous ceux que nous avons en ce genre , c’est qu’il renferme généralement tous les mots
es bons écrivains ont publiées. Celui qui se signala le premier en ce genre fut Vaugelas, dont les Remarques sur la Langue fr
parler extravagantes, & quelquefois incompréhensibles. Ce nouveau genre de pédantisme a été poussé si loin qu’un livre, c
t avant la fin du XIIIme. siécle. Mais on n’eut rien de parfait en ce genre jusqu’en 1694. Ce fut cette année que parut le Di
73 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
aller plus loin, et dire que la conscience nous révèle entre ces deux genres de souvenir une différence profonde, une différen
t vouloir rêver. L’homme seul est peut-être capable d’un effort de ce genre . Encore le passé où nous remontons ainsi est-il g
’enregistrement, par la mémoire, de faits et d’images uniques en leur genre se poursuit à tous les moments de la durée. Mais
emble au processus déjà connu de l’habitude, on aime mieux pousser ce genre de souvenir au premier plan, l’ériger en souvenir
 10, les sujets déclaraient précisément éprouver une impression de ce genre . On faisait apparaître à leurs yeux, pendant quel
e, ils sont amenés, bon gré mal gré, à supposer qu’un mécanisme de ce genre était dès le début au fond de l’image et que le c
enirs 20. À vrai dire, c’est dans des hypothèses physiologiques de ce genre que viennent se perdre, bon gré mal gré, toutes c
reconnaissait rien et n’arrivait pas à s’orienter. Des faits du même genre ont été observés par Fr. Müller 22 et Lissauer 23
ions sensibles ? Aucun observateur ne s’étant posé une question de ce genre , nous serions fort en peine d’y répondre si nous
s si ce sont précisément les habitudes ou lei ; correspondances de ce genre qui se dissolvent dans certaines formes de la céc
i renvoyant soit sa propre image, soit quelque image-souvenir du même genre . Si l’image retenue ou remémorée n’arrive pas à c
eu raison ; mais on n’a pas assez expliqué comment une analyse de ce genre est possible, ni par quel processus nous arrivons
la couleur et la vie. Reste à savoir comment un accompagnement de ce genre pourrait se produire, et s’il se produit toujours
6e formes de Lichtheim), qui paraissent impliquer une relation de ce genre . Ainsi, dans un cas observé par Lichtheim lui-mêm
réfléchisse pourtant aux étranges conséquences d’une hypothèse de ce genre . L’image auditive d’un mot n’est pas un objet aux
us parle de l’image auditive du mot comme si c’était une entité ou un genre  : ce genre existe, sans aucun doute, pour une mém
l’image auditive du mot comme si c’était une entité ou un genre : ce genre existe, sans aucun doute, pour une mémoire active
nous semble-t-il, la différence interne. Dans les amnésies du premier genre , qui sont presque toutes consécutives à un choc v
ns vouloir nous prononcer trop catégoriquement sur une question de ce genre , nous ne pouvons nous empêcher de trouver une ana
uisent les hypnotiseurs 65. — Tout autres sont les aphasies du second genre , les aphasies véritables. Elles tiennent, comme n
à force de prononcer l’initiale 68. — Ainsi, dans les faits du second genre , c’est la fonction qui est atteinte dans son ense
fonction qui est atteinte dans son ensemble, et dans ceux du premier genre l’oubli, plus net en apparence, ne doit jamais êt
le avec l’interlocuteur, variable avec la langue qu’il parle, avec le genre d’idées qu’il exprime et surtout avec le mouvemen
tement d’établir entre les images des rapports et des nuances de tout genre  ? Dira-t-on que chacun de ces mots exprime et évo
e est là, qui nous avertit que la totalité des souvenirs d’un certain genre peut nous échapper alors que la faculté correspon
région des images », si elle existe, ne peut être qu’un clavier de ce genre . Certes, il n’y aurait rien d’inconcevable à ce q
H, article cité, p. 73). 12. Ne serait-ce pas quelque chose du même genre qui se passe dans cette affection que les auteurs
74 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »
isme, sentiment et pittoresque ; destruction du goût, des règles, des genres  : refonte générale de la littérature et de la lan
littéraire. Ces règles étaient de trois sortes : les définitions des genres nettement séparés entre eux et sans communication
arés entre eux et sans communication ; les lois intérieures de chaque genre , qui faisaient prévaloir l’unité du type sur la d
ainsi dire l’inspiration et éliminent l’originalité : en brisant les genres , les règles, le goût, la langue, le vers, il reme
t du siècle chercheraient librement les lois d’une reconstitution des genres , des règles, du goût, de la langue, du vers. En d
dans sa Préface de 1826, où il fait une sortie contre les limites des genres , revendique le nom de romantique, attaque l’imita
la vérité, à la vie. Il démolissait les lois du goût, les règles des genres , leur division surtout et leur convention, tout c
Il insistait sur la nécessité de l’aire du nouveau, en cultivant les genres où les classiques étaient restés inférieurs, l’ép
entiments qu’elle enfermait dans certains actes de la vie et certains genres de littérature, ont inondé toute la vie et toute
a fait les Proscrits (1802), le Peintre de Salzbourg (1803), dans le genre allemand sentimental, les Essais d’un jeune barde
75 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVIII et dernier. Du genre actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leur convient, et quel genre d’éloquence. »
Chapitre XXXVIII et dernier. Du genre actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leu
actuel des éloges parmi nous ; si l’éloquence leur convient, et quel genre d’éloquence. En suivant l’histoire des éloges,
s et les Grecs jusqu’à nous, on a pu remarquer les changements que ce genre a éprouvés, les temps où il était le plus commun,
, ou le génie lui ont données. On a vu des siècles où c’était le seul genre  ; et ces siècles étaient ceux de l’oppression ou
e plus les croire. Mais la même raison qui a dû faire tomber tous ces genres d’éloges déclames ou chantés, écrits ou parlés, o
vertus à nos mœurs, ou de grands talents à notre faiblesse. Aussi ce genre est aujourd’hui plus commun qu’il ne l’a jamais é
’éloges ne soient utiles ; mais on peut demander comment et dans quel genre ils doivent être écrits. Des hommes estimables pe
re siècle est généralement tourné vers l’esprit de discussion ; et ce genre d’esprit, occupé sans cesse à comparer des idées,
te qui a corrompu tant de talents ; ou par l’ignorance de ses forces, genre de modestie qui est quelquefois le vice d’un gran
te, du statuaire et du peintre. Consultez les hommes de génie en tout genre , voyez les grandes compositions dans les arts. Un
76 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
e. Vues générales sur l’importance d’une analyse exacte dans tous les genres de la littérature. Messieurs, Chargé d’entrep
rand revers, que vous reste-t-il ? — Moi. Mille autres beautés de ce genre , sans parler des vérités abstraites et métaphysiq
ttérature a comme elles son exactitude, ses classifications, dont les genres sont les premiers chefs sous lesquels se rangent
éceptes les suffrages capricieux que l’ignorance accorde à de mauvais genres en tel temps ou en tel lieu ? Revenons aux vrais
y rester de désordre ? Plan de l’ouvrage. 1º Classifier chaque genre , en marquer l’origine, l’essence, le caractère, e
r les espèces qui en dérivent, et les ranger dans les classes de leur genre . 3º Classer ceux des genres primitifs qui ne peuv
nt, et les ranger dans les classes de leur genre. 3º Classer ceux des genres primitifs qui ne peuvent participer d’aucun autre
que leurs espèces bien différenciées entre elles. 4º Reconnaître les genres qui peuvent rentrer les uns dans les autres, et d
incipes d’examen. Les convenances de style, ou élocution, suivant les genres et les espèces d’ouvrages, nécessiteront de parei
inductions que j’en aurai pu tirer. Cette méthode veut qu’on passe du genre simple au composé, de celui-ci au plus composé en
ord la marche qu’a suivie l’esprit humain dans la création de tant de genres , que nous classifierons en détail, pour en écarte
Ces deux points observés sont les deux extrêmes du ton convenable aux genres opposés dans la poésie : tous les autres en sont
les intermédiaires. Nous les trouverons pareillement dans les divers genres de la prose. Mais le perfectionnement et l’euphon
s dorés de Solon et de Pythagore, nous sont restés en monuments de ce genre , qui n’a pour objet que la gravité de la morale,
dont les vers ne sont qu’une suite de sentences purement énoncées. Ce genre fut le type du poème didactique, dont le but est
t des fontaines, succédèrent les mimes qui laissèrent leurs noms à un genre de dialogues satiriques. Ces deux sortes de jeux
t ce double art si compliqué, l’art dramatique, qui se divise en deux genres bien distincts, la tragédie, et la comédie. On ve
nt aussi leurs points opposés de régularité parfaite, et que tous les genres de drames en sont les intermédiaires. Les convena
défini, l’éclat du bon, et que nous nommons l’idéal. Analogies des genres en poésie et en prose. Un seul coup d’œil sur
seul coup d’œil sur le tableau de la littérature, révèle que tous les genres principaux dans la poésie ont presque leurs genre
évèle que tous les genres principaux dans la poésie ont presque leurs genres correspondants, en nombre égal, dans la prose ; d
loin, mais suspendons-les, et remarquons seulement que, dans tous les genres , la prose retrace le réel, et que les vers le tra
compositions en prose ont leurs analogues en poésie, j’ai dit que les genres sérieux et touchants avaient leurs contrastes dan
que les genres sérieux et touchants avaient leurs contrastes dans les genres satiriques et badins. En effet l’esprit humain po
ue ce bien-là, ne serait-elle pas assez salutaire ? Contrastes des genres en littérature. Par ces raisons, l’imitation q
besoin de désigner ce qui les sépare ; mais il n’en est pas ainsi des genres qui gardent quelque ton conforme entre eux. On ne
e monstre d’Athènes. Il possédait si bien la force et l’étendue de ce genre d’éloquence, qu’on eût dit un moment que lui seul
ir ceux qui écrivent des traités d’instruction. Tous deux sont, en ce genre , les meilleurs prosateurs : l’éloquence magnifiqu
our éviter le désordre, et se bien pénétrer de la substance de chaque genre , il faut donc apprendre à la bien discerner : san
vident que, dans la plupart de leurs productions, les différences des genres leur ont échappé. On intitule tous les jours des
ecs, et non les Égyptiens ou les Perses, restèrent les précepteurs du genre humain après une longue suite de siècles, c’est q
’incompréhensible. L’objet de mes efforts dans une classification des genres et des espèces que contiennent leurs classes, est
ce philosophe qui a répandu la source de tant d’instructions en tout genre , et vers qui toujours il faut remonter, dès qu’on
Sa rhétorique est le plus ancien modèle de raisonnement sur les trois genres d’élocution oratoire, démonstratif, délibératif,
de tout son travail, nous posséderions le meilleur traité des divers genres de poésie chez les Grecs : l’attention qu’il port
vers d’une autre mesure. Nous n’avons que l’alexandrin pour les deux genres , et les anciens marquaient ainsi toutes les diffé
que les exemples d’un tel maître, illustré par tant de succès dans un genre qu’Aristote plaçait au-dessus du genre épique ! N
tré par tant de succès dans un genre qu’Aristote plaçait au-dessus du genre épique ! Ne nous étonnons pas de ce jugement : il
u’en passant. Son traité ne suffirait donc pas à l’examen de tous les genres , et c’est en cela seulement qu’il nous laisse enc
t dans la suite de prouver ce que j’avance, quand je considérerai les genres en détail. Vous-même réfuterez les erreurs de La 
mélange avec la littérature. Ce ne fut pas seulement un code sur les genres d’écrits, et sur les lois du goût, qu’il projeta,
souvent l’exemple dans des œuvres peu philosophiques, et même dans le genre licencieux de Catulle. Les acclamations qui accue
de l’imagination espagnole et portugaise nous révéleront de nouveaux genres  ; et, pour apprécier la riche littérature italien
lir les lacunes de leur travail. Je décomposerai les formes de chaque genre et de chaque style qui leur convient. On pourrait
oésie et ses sujets, comme ce savant le fit en prose. L’invention des genres , leur décomposition élémentaire, les modèles mult
es, parfaitement claire en toutes ses parties, depuis les plus petits genres jusqu’à ceux qui remplissent les vastes capacités
n de l’analyse à l’art théâtral ; exposition et classification de ses genres et de ses espèces tragiques et comiques. Messi
que j’ai faite dans mon Introduction, d’établir la classification des genres en littérature ; si vous vous souvenez aussi comm
ément. Notre intérêt d’honneur national m’engage à traiter d’abord le genre littéraire où le génie français a déployé le plus
l’art dramatique. En faisant abstraction momentanément des autres genres de littérature, pour traiter isolément le genre t
ntanément des autres genres de littérature, pour traiter isolément le genre théâtral, la manière dont je l’analyserai vous do
entrées latérales d’un bâtiment fait apercevoir aux connaisseurs son genre et ses appartenances : tout ce qui contrarie ce j
sibles, fixes, et attestées par les expériences ? Les succès dans les genres barbares ou imparfaits, sont des exceptions qui t
la charlatanerie ne démentent les axiomes d’une vraie doctrine. Du genre tragique, et de ses espèces. Exposons première
tragique, et de ses espèces. Exposons premièrement le tableau des genres dramatiques, et nous en traiterons après les règl
eprésentation des malheurs et des passions des grands personnages. Ce genre a trois espèces : la tragédie fabuleuse, la tragé
i leur fable était romanesque ; et ce qui leur conserve la gravité du genre , est de placer leur intrigue, ou leurs personnage
nstruire une action larmoyante et homicide pour avoir atteint le vrai genre de Melpomène. Nous expliquerons ceci plus ampleme
nt. Tragédie lyrique divisée en quatre espèces. Il est un autre genre tragique, la tragédie lyrique, vulgairement nommé
héâtre comprend les régions imaginaires de l’olympe et de l’enfer. Ce genre s’abstient des développements politiques et raiso
t ce qui cesse d’émouvoir, d’éblouir, et d’étonner, est étranger à ce genre brillant, qui, par la réunion des moyens de tous
pare de la seconde par le rang et le ton noble de ses personnages. Ce genre peut atteindre à une exquise délicatesse : il est
i. Au drame héroïque correspond l’opéra héroïque ou drame lyrique, genre mélangé du noble et du familier : il est en posse
cipe de composition, mais corrigé. Le drame pastoral. Parmi les genres sérieux et nobles se trouve encore le pastoral, q
asse, ou des Idylles de Gessnero. L’opéra villageois se rapporte à ce genre  : j’en aurais mille exemples charmants à citer, s
n l’admirant, nous ne payons que notre dette à ce grand homme. Du genre comique, et de ses espèces. À ce tableau de la
re comique, et de ses espèces. À ce tableau de la série des quatre genres nobles et doux, va succéder celui des drames plai
, va succéder celui des drames plaisants, bourgeois et satyriques. Le genre supérieur en cette classe, le plus difficile, le
es, en exposant leurs travers de façon à les corriger par le rire. Ce genre a six espèces : la satire allégorique dialoguée o
frage me donne le droit de dire que La Harpe a critiqué en aveugle ce genre extraordinaire : il le juge suivant les règles de
distincts dans l’originalité de leurs formes. La tendance de ce haut genre s’arrête à faire rire l’esprit, et à corriger le
mœurs les circonstances qui déterminent les faits. L’habileté dans ce genre consiste à rendre les complications claires, à dé
ment esquissé cette division des espèces de comédie. « Laissons à ce genre , ai-je écrit, toute son aisance, le sa vérité, sa
grand esprit, est de ne rechercher qu’en lui les divers exemples d’un genre qu’il a embrassé dans toute son étendue. Exemp
nt leur origine aux Latins, que notre auteur sut copier en maître. Ce genre , le plus facile de tous, fut pourtant dédaigné de
me de la comédie à caractère. Voici le premier exemple du mélange des genres , dont le double effet ne nuit point à leurs quali
retrouve entre la comédie et l’opéra-comique, ou comédie lyrique : ce genre a deux espèces, l’opéra sérieux et gai alternativ
s ; l’étendue de l’action, mais non sa conduite, sont conformes en ce genre à ce que renferme la comédie. Le gracieux opéra d
imprévus, opéras imbroglio, correspondent à la comédie d’intrigue. Ce genre admet peu de développements, et n’est jamais meil
, sont dans la comédie. Éléments du drame domestique. Entre le genre tragique et le comique, ou, pour mieux dire, aprè
par son infériorité sensible, vint le drame domestique ou bourgeois, genre qui se rapproche des deux premiers, par le mélang
aine, et la touchante Eugénie, ont signalé longtemps le pouvoir de ce genre sur la scène. Vainement la censure d’un goût rigo
ous plaire. Quels arguments si forts a-t-on répétés contre lui ? « Ce genre dégrade le ton tragique ; il dénature la vraie co
es infortunes de nos maisons et à nous en faire pleurer ; l’effort du genre comique est au contraire de nous porter à rire. S
opper. Il frappe l’âme par des objets graves et touchants que l’autre genre n’a pas même la permission d’admettre ; et qui, s
ent il se gâte. Les chefs-d’œuvre que j’ai cités dans les deux grands genres sont, pour les écrivains jaloux d’un peu de gloir
reconnaître, d’un sentiment unanime, la supériorité des deux premiers genres traités par les auteurs les plus célèbres. Notre
u mauvais goût, comment craint-on de la lui ouvrir, en accueillant un genre intermédiaire, plus facile à traiter pour les tal
que l’ignorance, enthousiaste des effets naturels et puissants que ce genre a sur la foule, peut le leur préférer ; mais l’ig
ic et le temps la placeront toujours au-dessus du plus beau drame. Ce genre mérite bien que nous en classions convenablement
ticipe de la comédie héroïque, et de la comédie de mœurs ; c’est à ce genre que nous devons le joli ouvrage de la Partie de c
unique dans le monde, fut d’avoir été l’ami de son peuple. C’est à ce genre qu’il appartient, de caractériser les grands homm
e prouverait que le plus grand talent n’a que les facultés propres au genre pour lequel il est né : or il est nécessaire de l
ce vers charmant : « Le Français, né malin, créa le vaudeville. Ce genre tient aussi sa place au théâtre : il a deux espèc
esseurs, dont Laujon fut l’Anacréon par son esprit et par son âge. Genre des parodies bouffonnes. Outre le vaudeville f
parodie, on compte les parades, et parodies bouffonnes dialoguées. Ce genre , relégué chez nous sur les tréteaux ambulants, a
qu’on ne doit pas déprécier jusque-là. Je descends jusqu’à ce dernier genre pour suivre l’exemple d’Aristote, dont la poétiqu
rce, intitulée le Roi de Cocagne, parut le plus risible exemple de ce genre . À travers les extravagances du plus étrange cane
rtes, dont l’éclat rivalise les grotesques peintures de Jordaenst. Ce genre n’est soutenable que par une surabondance de verv
on goût. Veuillez rappeler en vos esprits la récapitulation de ces genres nombreux, et comptez de plus les essais de quelqu
dernes. À la table sommaire des diversités d’espèces qui composent le genre dramatique, il faut joindre maintenant celle des
le vol hasardé de son inspiration méconnue. Quatrième séance. Du genre tragique, de ses espèces, et du nombre de ses règ
ditions. Messieurs, L’exposition que j’ai tâché de vous faire des genres dramatiques, et de leurs espèces, dans la séance
duit présentement à vous définir les qualités constitutives de chaque genre . De la tragédie selon Aristote. Commençons p
ments à ceux des principaux acteurs. Tel est le premier exemplaire du genre que nous étudierons sur d’autres beaux modèles. O
s hommes. Rien ne marque mieux que ce premier exemple le haut rang du genre tragique. On y aperçoit déjà les éléments dont il
De tels moyens secondent puissamment l’imitation idéale convenable au genre  ; et l’on s’imagine faussement que l’art a pu gag
qu’ils perdent en élévation épique ; et, par là, conviennent mieux au genre . Son dialogue et ses sentiments étonnent moins l’
toujours incapables de concevoir à quelle sublimité monte parfois le genre dramatique. Aux premières règles d’une action uni
ner au public toutes les émotions qu’il a le droit d’attendre du vrai genre tragique. Différences des systèmes tragiques
goût national. Il en est d’autres que ce même goût doit proscrire du genre et abandonner à celui des poètes lyriques. La dis
seule fournir matière à l’étude des principes qui se rapportent à son genre . Enfance de l’art dramatique chez les moderne
Arrêtons-nous un moment pour considérer les nouvelles qualités que le genre dramatique, après les travaux de ses fondateurs i
Trissin porta dans l’imitation qu’en fit Mairet, quelque empreinte du genre dont elle fut le naissant honneur en France. Ré
ant aux conseils de sa raison élevée, il devint créateur d’un nouveau genre , et le soumit habilement aux règles déjà reçues d
historique : et certes les Athéniens, qui manquaient d’exemples en ce genre , n’auraient pu, sans surprise et transport, assis
comble à la catastrophe, sans dégrader, par son excès, la noblesse du genre  ; les couleurs et les nuances du style doivent s’
s ; 11º La fatalité du destin ; 12º La fatalité des passions ; 13º Le genre des passions : deux espèces ; principales, et sec
elques-uns des préceptes qui s’y attachent imprime aux ouvrages de ce genre les défauts qui les rejettent dans la classe infé
s dignes éloges sont vos larmes. Infatigable conquérant dans tous les genres littéraires, on entrevoit l’ambition irascible et
die fut l’objet de ma leçon précédente, et l’idée que vous avez de ce genre me dispense de vous redire ce qu’il est ; vous le
s circonstances qui élèvent la tragédie de Philoctète à la hauteur du genre , et qui rendent son sujet digne de figurer dans l
la mesure ordinaire, sans y rien obscurcir. Il fit un prodige dans le genre opposé, en donnant l’étendue de cinq actes à la c
la licence que prit son génie ne l’a conduit qu’à une imperfection du genre . Ajoutez que, dans une longue durée de temps, mil
des tragédies de l’Eschyle anglais. J’estime que l’aspect de ce haut genre de beauté, quelque informe qu’elle soit, peut com
que l’examen de l’Œdipe grec et d’Athalie, modèles aussi purs dans le genre tragique, que le sont le Laocoon et l’Apollon du
aire et le vraisemblable. Les quatrième et cinquième conditions du genre sont le vraisemblable et le nécessaire, qu’Aristo
rs, Nous en sommes à l’examen des conditions les plus importantes du genre tragique, la terreur, la pitié, et le mélange de
de tous les habitants d’une contrée les citoyens d’une patrie, et du genre humain une grande famille, toujours prête à resse
me proposais de vous offrir un parfait modèle. Rien ne surpasse en ce genre le tragique monologue qui suit les adieux de l’am
e, dont nous jugeons mieux la langue, sembla les avoir égalés dans ce genre de perfection. Il ne se contente pas de nous émou
dans ses vers les passions de l’amante d’Énée. Ce fut en imitant ce genre de beauté que Voltaire fit dire à l’époux de Joca
peuvent exciter l’attention ou l’horreur, est un coup de maître en ce genre . L’esprit du lecteur est merveilleusement bien di
, pour la gloire de l’art et pour la nôtre, je veux pourtant qu’en ce genre il cède encore, ainsi que tous les auteurs dramat
ange continu de la terreur et de la pitié concourt à la perfection du genre , puisque la seule pitié, sentiment trop mou et tr
ter lui-même, dans la pièce d’Eschyle, nous a déjà donné l’idée de ce genre qu’on nomme admiratif. La piété vertueuse d’Antig
ts en moments l’élévation du sujet. Nul poète, et Voltaire même en ce genre , ne saurait soutenir le parallèle avec Racine. Le
ible et palpable en cet endroit : Voltaire ne lutte quelquefois en ce genre que dans ses immortelles pièces de Brutus, de Mér
ragédie parfaite. Nous allons donc traiter cette dixième condition du genre . Fondement naturel des péripéties. Les rever
nopinés sont peu frappants, et manquent d’une importante condition du genre . « Notre esprit n’est jamais plus vivement frapp
t à sa tendresse. Cette reconnaissance est une des mieux faites en ce genre , et décèle toute l’habileté d’un noble imitateur
buleuse. De la fatalité des passions dans la tragédie historique : du genre de passions généralement propres à la tragédie.
us grand idéal ; qualité qui les rend très favorables à la majesté du genre tragique. En effet dépouillez les fables théâtral
naît la fatalité qui les accompagne, condition indispensable au grand genre dramatique. Dans les personnes qui n’éprouvent qu
beau dans l’imitation, si habiles à choisir le convenable en tous les genres , se plurent à multiplier dans leurs drames les pe
, à la fatalité du destin, dans la tragédie fabuleuse. 13e Règle. Genre de passions convenables à la scène. L’amour n’
s son égalité naturelle la plus attachante et la plus belle moitié du genre humain. Une partie de cette séance, consacrée à l
se sa pièce de faibles amours que leur tendresse légitime exclut d’un genre qui n’admet que les passions fortes et coupables.
des passions théâtrales, puisque nos mœurs l’élèvent à la dignité du genre . La seule précaution à prendre est de ne point l’
aux grands maîtres de nos siècles qu’il faut demander le secret de ce genre de supériorité. Corneille et Racine le possèdent
r largement les physionomies historiques et passionnées dans tous les genres . Les esprits judicieux qui prendront le soin de n
axiome, il faut entendre clairement ce qu’on appelle les mœurs en ce genre , et pourquoi leur observation doit être scrupuleu
eilleures pièces dramatiques ! Les ouvrages anciens et modernes en ce genre , même ceux auxquels on ne présume d’autre objet q
e l’esprit attique. Est-ce le sage de Genève, l’ami le plus ardent du genre humain, qui doit, en sa vanité d’écrire des chose
attendrir. Aristote pense que les dénouements heureux participent du genre comique, et qu’ils ne sont tolérés dans le tragiq
l’ordre est la loi universelle à qui sont soumis nos travaux en tous genres , nos habitudes, nos usages, nos soins domestiques
, parce qu’il doit correspondre à la dignité des graves sujets que le genre commande. Le style tragique a deux espèces : il e
es, bien développés, sont les éléments uniques de l’éloquence dans ce genre . Ce qui produit la clarté. Le style est cla
i n’avons, ainsi que je l’ai remarqué, que l’alexandrin pour les deux genres , comment distinguerions-nous le style propre au t
igueur. Une tragédie n’aura donc point encore le mérite attaché à son genre , si les idées en sont bien convenables et la cons
e furieux. Désormais il prend le style descriptif, et la pompe de ce genre lui demande des nombres plus égaux. « Son front
qu’un tel artifice sied mieux aux magiques opéras qu’à la gravité du genre déclamé : toutefois il ne faut pas négliger la pu
e la symétrie. Cette condition délicate ne saurait être omise dans le genre que nous traitons. La symétrie théâtrale est de d
dernière séance. Application des vingt-six règles qui constituent le genre tragique, méthodiquement faite à l’Athalie de Rac
Tel fut le premier point d’où je partis : je classifiai d’abord les genres et les espèces, je me saisis après de l’un d’eux,
abord les genres et les espèces, je me saisis après de l’un d’eux, le genre dramatique. Je fis abstraction de ses diversités,
donnai par là un essai de mes formules, applicables à tous les autres genres littéraires. Quelques personnes, surprises de la
en petit nombre, si l’on en excepte les lyriques, et ce n’est pas ce genre dont il est question. Les pièces de Trissin, de M
nserve lui seul par sa sublime grandeur la dignité qui caractérise le genre , au milieu d’un monstrueux mélange où le terrible
le titre qui les décore, et ne passeront pour des modèles que dans le genre intermédiaire, proprement nommé le drame. Sera-ce
igé d’y revenir. : Présence des passions irrésistibles et fatales. Genre de passions propres au sujet. Jusqu’ici quelle
de mon cours littéraire finit à cet exposé de ma méthode appliquée au genre tragique. Je crois utile d’avertir qu’il serait d
77 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857
à leur vanité le plaisir de deviner les modeles. C’est dans ces deux genres qu’Aristophane triompha tant de fois à la honte d
forme honnête & décente qu’elle a conservée depuis. C’est dans ce genre que fleurit Ménandre, poete aussi pur, aussi élég
rendent intéressantes ; de-là le comique attendrissant. De ces trois genres , le premier est le plus utile aux mœurs, le plus
peintres de caractere, & ce que Moliere, ce grand modele en tout genre , possédoit éminemment ; c’est ce coup d’oeil phil
r d’où vient qu’on rit de la chûte imprévûe d’un passant. C’est de ce genre de plaisanterie que Hensius a eû raison de dire :
s sensiblement : c’est du moins l’opinion de Corneille. Mais comme ce genre ne peut être ni soûtenu par la grandeur des objet
ù l’on pleure dès le premier acte. Quelque critique pour condamner ce genre , a osé dire qu’il étoit nouveau ; on l’en a cru s
nne beau jeu à l’effronterie & à l’ignorance. Tels sont les trois genres de comique, parmi lesquels nous ne comptons ni le
imitation burlesque, l’action la plus noble & la plus touchante : genres méprisables, dont Aristophane est l’auteur. Mais
ouchante : genres méprisables, dont Aristophane est l’auteur. Mais un genre supérieur à tous les autres, est celui qui réunit
ale. Cet article est de M. de Marmontel. COMIQUE Comique, genre de la comédie Comique, pris pour le genre de
OMIQUE Comique, genre de la comédie Comique, pris pour le genre de la comédie, est un terme relatif. Ce qui est c
ais le dénouement ; tant mieux pour l’auteur & pour l’ouvrage. Le genre comique François, le seul dont nous traiterons ic
uelle on ne sauroit faire un pas dans la carriere du haut comique, ce genre présente un obstacle qui lui est propre, & do
ique grossier : celui-ci consiste dans la maniere ; ce n’est point un genre à part, c’est un défaut de tous les genres. Les a
maniere ; ce n’est point un genre à part, c’est un défaut de tous les genres . Les amours d’une bourgeoise & l’ivresse d’un
On peut la considérer sous deux points de vûe généraux : l’une est ce genre d’étude à laquelle nous devons la restitution de
ue deviendroit cette foule épouvantable de faiseurs d’élémens en tout genre , ces prolixes démonstrateurs de vérités dont pers
libéraux ou les beaux Arts. Tout homme qui produit un ouvrage dans un genre auquel nous ne sommes point préparés, excite aisé
devenons admirateurs difficiles que lorsque les ouvrages dans le même genre venant à se multiplier, nous pouvons établir des
c avoir dans son imagination autant de modeles différens qu’il y a de genres . Le critique subalterne est celui qui n’ayant pas
devant le Guide. Bien plus, les Forces du Guide, malgré l’analogie du genre , ne seront point une regle sûre pour critiquer le
onnoissances & de goût que se forme un critique supérieur dans le genre historique : que seroit-ce si le même homme préte
ême tems la partie de l’Eloquence & celle de la Morale ? Ces deux genres , soit que renfermés en eux-mêmes, ils se nourriss
autre & s’animent mutuellement, soit que répandus dans les autres genres de littérature comme un feu élémentaire, ils y po
n feu élémentaire, ils y portent la vie & la fécondité ; ces deux genres dans tous les cas, ont pour objet de rendre la vé
nvariables de l’équité naturelle. Quelle que soit la difficulté de ce genre de critique, elle seroit bien compensée par son u
ci : combien le modele de la Poésie en général n’embrasse-t-il pas de genres différens & de modeles particuliers ? Bornons
rs respectable en ce qu’il comprend les meilleurs juges dans tous les genres , dont les opinions préponderantes l’emportent, &a
sentiment dans tout ce qu’il a pû produire ? Qu’on ne dise pas que le genre de ses oeuvres n’en étoit pas susceptible. Le sen
herche de la vérité, & il n’a pû s’empêcher de s’y livrer dans le genre d’écrit où il étoit le plus dangereux de la suivr
elui-ci l’emporte sur le critique ignorant. Ce que celui-ci sait d’un genre , est à son avis tout ce qu’on en peut savoir ; re
qui arrivera sur-tout, lorsque le beau, le grand, le sérieux en tout genre , n’ayant plus d’asyle que dans les bibliotheques
! Pour concevoir comment un usage qui nous paroît si choquant dans le genre noble & pathétique a pû jamais s’établir chez
s a échappé en parlant de la Tragédie, & qui est commune aux deux genres . C’est que par la même raison qu’un tableau desti
e parvient à l’oreille des spectateurs. Voilà dans l’un & l’autre genre la seule exagération qui soit permise ; tout ce q
la descente de croix du Carrache, sont des morceaux sublimes dans ce genre . Ces grands maîtres ont laissé imaginer & sen
l’être l’action dont elles retracent le lieu. Un homme célebre en ce genre en a donné au théatre lyrique, qui seront long-te
derniers expliquent strictement & séchement chaque chose par son genre & sa différence : ainsi ils définissent l’hom
ût vengée, & que l’autre fût puni. Si l’on prouve que c’est là le genre de tragédie, non-seulement le plus utile, mais le
mbe le crime & où l’innocence triomphe, sans prétendre exclure le genre opposé. V. Tragédie . Le dénouement de la comédi
fférence que le changement qu’elle cause est toûjours heureux dans ce genre de Comédie, & que dans la Tragédie il est sou
ets badins, mais encore pour les matieres les plus graves. Du premier genre sont les dialogues de Lucien, & du second ceu
r que ce ne soit un auteur original qui a parfaitement réussi dans ce genre d’écrire. Lucien se mocquoit des hommes avec fine
ues ; mais parmi les modernes, personne ne s’est tant distingué en ce genre que M. de Fontenelle, dont tout le monde connoît
nt de ces traits, qui l’embellissent sans la déguiser. Il n’est aucun genre de narration où le discours direct ne soit en usa
les sont les moeurs des bergers pris dans l’état d’innocence. Mais ce genre est peu vaste. Les Poëtes s’y trouvant à l’étroit
rénice de Racine . . . . . qu’il ne seroit pas moins insipide dans le genre pastoral . . . . . . & qu’il ne doit y entrer
? pourquoi donner le nom d’églogues à des scenes de tragédie ? Chaque genre a son degré d’intérêt & de pathétique : celui
us les objets que la nature peut offrir aux yeux des bergers, sont du genre de l’églogue. Mais la Motte a raison de dire, que
teres, l’action même de ces bergeries s’éloignent de la simplicité du genre pastoral. L’Aminte & le Pastor-fido, ces poëm
te. Or l’intérêt ne peut augmenter à un certain point, sans sortir du genre de l’églogue, qui de sa nature n’est susceptible
ens mystérieux. L’églogue en changeant d’objet, peut changer aussi de genre  ; on ne l’a considérée jusqu’ici que comme le tab
hétique, & sur-tout leur bonté morale ? Ceux qui panchent pour ce genre naturel & vrai, se fondent sur ce principe, q
leur noble simplicité & dans leur aisance tranquille. Le premier genre sera triste, mais la tristesse & l’agrément n
ciels, espece de critiques qu’on ne doit jamais compter pour rien. Ce genre , dit-on, manqueroit de délicatesse & d’élégan
ntielle de l’églogue : mais comme il a les mêmes regles dans tous les genres de poésie, voyez Dialogue. Article de M. Marmonte
il est vraissemblable que si ce vers n’a pas eu la préférence dans le genre élégiaque, comme dans le dramatique, c’est que l’
timent ; c’est cependant, depuis la renaissance des Lettres, l’un des genres de poésie qu’on a le plus négligés : on y a de pl
ractere par quelques traits plus marqués, nous la diviserons en trois genres , le passionné, le tendre, & le gracieux. Dans
la même raison, le tendre, le passionné, le gracieux, ne sont pas des genres incompatibles dans l’élégie amoureuse ; mais dans
es, &c. (Lib. II. el. 7.) En général, le sentiment domine dans le genre passionné, c’est le caractere de Properce ; l’ima
s : c’est ainsi qu’elles regnent dans l’élégie tendre, & c’est le genre de Tibulle. C’est pour avoir donné à un sentiment
Deshoulieres aux moutons, aux fleurs, &c. modele d’élégie dans le genre gracieux ; les vers de M. de Voltaire sur la mort
nieuses, telles que la rage en inspire trop souvent, sont de tous les genres de satyre le plus noir & le plus lâche. Il y
du fleuve essuyant sa barbe, y choque la décence. Virgile a dit d’un genre de poésie encore moins noble, sylvoe sint consule
esse. Nous ne traitons point ici de l’origine & des progrès de ce genre de poésie : la partie historique en a été dévelop
épondent à la beauté des peintures ; & si dans l’un & l’autre genre Lucain passe quelquefois les bornes du grand &
& la vertu seules sont au-dessus des révolutions ; & c’est un genre de merveilleux qu’il est bon de réserver pour ell
epoids : tout l’art consiste à charger à propos la balance ; & ce genre de mécanisme exige une connoissance profonde de l
u hasard, comme dans nos poésies libres, mais appliqués aux différens genres auxquels leur cadence est le plus analogue. Par e
iner la partie des images ; mais comme elles sont communes à tous les genres de poésie, & que la théorie en exige un détai
que nous avons faites ailleurs sur l’art des extraits, appliquées au genre dramatique, comme à celui de tous qui est le plus
imitateurs. Les plus sages, effrayés des difficultés que présente ce genre de critique, ont pris modestement le parti de ne
dire des ouvrages dramatiques, peut & doit s’appliquer à tous les genres de Littérature. Voyez Critique . Cet article est
tête de ses fables, il démêle en philosophe l’artifice caché dans ce genre de fiction : il en a bien vû le principe & la
riels, que le poete fait agir & parler à notre maniere : c’est le genre le plus étendu, & peut-être le seul vrai genr
maniere : c’est le genre le plus étendu, & peut-être le seul vrai genre de la fable, par la raison même qu’il est le plus
ître plus particulierement les anciens qui se sont distingués dans ce genre de poésie, on peut consulter l’article Fabuliste
le doit avoir différentes qualités, les unes particulieres à certains genres , les autres communes à la Poésie en général. Voye
ue, Unité , &c. Voyez pour les qualités particulieres, les divers genres de Poésie, à leurs articles. Sur-tout comme il y
e que le ridicule est à la comédie. Or on demande s’il est bon que ce genre de spectacle ait dans un état bien policé des thé
entre les différens traits qu’elle assemble, qui constitue les quatre genres de fiction que nous allons distinguer ; savoir, l
ner un spectacle riant, gracieux, ou pathétique. On a prétendu que ce genre de fiction n’avoit point de regle sûre, par la ra
é plus facile de l’exagérer que de l’embellir ; & de-là le second genre de fiction que nous avons annoncé. L’exagération
ion des sirenes, de la chimere, des centaures, &c, & de-là le genre monstrueux. Il est à présumer que les premiers ho
les plongeurs l’idée des tritons, &c. Considéré comme symbole, ce genre de fiction a sa justesse & sa vraissemblance 
toit le mélange des especes voisines ; le second est l’assemblage des genres les plus éloignés & des formes les plus dispa
er un composé bien ridicule, mais ce composé n’est encore que dans le genre monstrueux ; c’est bien pis dans le fantastique.
s & les peintres n’ont pas dédaigné de faire, a été d’employer ce genre extravagant à la décoration des édifices les plus
un rameau, un sanglier qui court sur des filets de pampre, &c. Ce genre n’a pas été inventé par les modernes, il étoit à
cne. Le grotesque de Calot n’est pas ce que nous avons entendu par le genre fantastique. Ce grand maître, en même tems qu’il
tre le singe d’un homme original ; ce goût n’est pas moins éloigné du genre fantastique. Messonier en évitant sa symmétrie, a
ymmétrie & Contraste . De ce que nous venons de dire des quatre genres de fiction que nous avons distingués, il résulte
fiction qui se dirige au parfait, ou la fiction en beau, est le seul genre satisfaisant pour le goût, intéressant pour la ra
st la gloire des talens supérieurs, appliqués au malheur du monde. Le genre de merveilleux le plus funeste, mais le plus frap
it pour eux seuls. La patrie d’un sage est la terre, son héros est le genre humain. Qu’un courtisan soit un flateur, son état
78 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tragedie » pp. 108-114
Section 14, qu’il est même des sujets specialement propres à certains genres de poësie et de peinture. Du sujet propre à la tr
pour la poësie ; mais il est encore des sujets plus propres à chaque genre de poësie et à chaque genre de peinture, qu’aux a
t encore des sujets plus propres à chaque genre de poësie et à chaque genre de peinture, qu’aux autres genres de poësie et de
à chaque genre de poësie et à chaque genre de peinture, qu’aux autres genres de poësie et de peinture. Le sacrifice d’Iphigeni
ur qu’ils nous inspirent. Nous pouvons craindre des fatalitez du même genre que celles qui arrivent à Pyrrhus dans l’Andromaq
79 (1904) Propos littéraires. Deuxième série
nt une manière de romantique. Il a très bien compris que, si certains genres poétiques, ou demi-poétiques plutôt, comme le dra
, sont, en leur fond, œuvres d’observation et de logique, tels autres genres , comme la poésie lyrique, sont, en leur fond, œuv
naturel. Et le naturel comporte des qualités très diverses selon les genres . Il consiste à être vrai, logique et touchant dan
ébranlé et exalté dans la poésie lyrique. Il consiste, dans tous les genres , à n’être ni guindé, ni prétentieux, ni emphatiqu
s VI, duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, et contempteur du genre humain, un livre très agréable5, sans parti pris,
n comprendre ils s’anéantiront. Quelle vue splendide de l’avenir ! Le genre humain tel que le voyait La Rochefoucauld était d
coutumiers les naturels de ce pays-là. L’alexandrinisme n’est pas un genre , c’est un état d’esprit, c’est, à ce qu’il me sem
les rapports et les différences entre eux et lui, et les poètes de ce genre obligent, pour être connus, à connaître tous ceux
st assez curieux de le rapprocher de quelques fantaisies tout du même genre citez nos poètes modernes, par exemple de la Vie
ences. Théocrite amplifie, Racine abrège, marques assez frappantes du genre propre à chacun d’eux. — De même ailleurs Théocri
-même qui sonne faux et c’est rentrer dans son pays qui dépayse. — Ce genre de dissonances est extrêmement fréquent chez les
les-mêmes, sur le moment brillant de leur histoire, et cela fait deux genres différents d’humanisme, un humanisme internationa
u’à imiter discrètement les grands auteurs du xviie  siècle dans les genres où ils avaient brillé , quitte, du reste, si l’on
neri doloso  ; mais il me semble bien qu’Horace est un humaniste d’un genre unique, ou à peu près. Un humaniste est quelquefo
e très grand mérite qui ont leur source première dans un défaut de ce genre , défaut assez précieux, sans aucun doute, qui con
de talent du reste, qui en était honoré et affligé. Mais remarquez le genre très particulier aussi de gloire qui s’attache à
elle, la gloire classique. Le grand auteur classique a, lui, un autre genre d’originalité. Son originalité c’est surtout sa s
alité. Son originalité c’est surtout sa supériorité. Il est, dans son genre , un héros de l’humanité, un de ces hommes où l’hu
crit un grand poème philosophique ou scientifique, ne sont arrivés au genre épique, indirectement, d’ailleurs, et s’y essayan
il y a des rapports. Oui, l’exotisme est dans une certaine mesure un genre d’alexandrinisme, un genre d’humanisme. Ille remp
l’exotisme est dans une certaine mesure un genre d’alexandrinisme, un genre d’humanisme. Ille remplace. Il a les mêmes origin
t ce caractère. C’est un document historique absolument unique en son genre . Aussi, s’il n’est pas très raisonnable de cherch
es de l’orgueil étant assez vives ; mais on se lasse assez vite de ce genre de satisfaction, quand il coûte une certaine pein
bon sens moyen, et c’est ainsi qu’on rétrécit le champ d’activité du genre humain. Il faut semer plus largement. Une partie
n surcroît. Il n’y a pas de plus grand éloge à faire d’un livre de ce genre que d’en dire que, tout en étant magistralement r
une conclusion pessimiste, être sérieux qu’insignifiant même dans le genre de littérature réputé le plus frivole. Victor
tenu moins qu’aux précédents est celui de la prééminence de certains genres sur certains autres. En cela, il était encore for
remières sources lointaines du classicisme. La distinction des grands genres littéraires et des petits n’est point de l’invent
coup ri des formules de La Harpe : « Écrivain de premier rang dans un genre de second ordre ; écrivain secondaire dans un gen
mier rang dans un genre de second ordre ; écrivain secondaire dans un genre supérieur ; écrivain supérieur dans un genre seco
ivain secondaire dans un genre supérieur ; écrivain supérieur dans un genre secondaire, etc. » L’erreur ici est, en effet, de
ond des choses est vrai, et il faut tenir compte de la hiérarchie des genres , surtout à une époque où le mépris, sincère ou co
uvent servi d’excuse aux demi-talents. Qu’on oublie la hiérarchie des genres quand il est question d’un homme comme La Fontain
nres quand il est question d’un homme comme La Fontaine, qui, dans un genre évidemment un peu inférieur se montre un grand po
te, j’en suis d’avis ; et encore est-il bon de faire remarquer que ce genre , en s’y illustrant et en l’illustrant, il l’a déf
nt là une confirmation précisément de la théorie de la hiérarchie des genres , puisque, si un grand poète s’empare d’un genre i
de la hiérarchie des genres, puisque, si un grand poète s’empare d’un genre inférieur à son génie, il le tue ? Preuve, sans d
inférieur à son génie, il le tue ? Preuve, sans doute, qu’aux grands genres il faut de grands génies, aux petits genres des t
sans doute, qu’aux grands genres il faut de grands génies, aux petits genres des talents, et que donc il y a une différence na
talents, et que donc il y a une différence naturelle entre les grands genres et les petits. S’il est vrai, comme on l’a racont
cette boutade, a fait une proclamation énergique de la hiérarchie des genres . Elle existe. Il y a, à égalité de talent, du res
e des genres. Elle existe. Il y a, à égalité de talent, du reste, des genres qui demandent plus d’effort, plus de patience, pl
e concentration d’esprit, plus de réflexion : et il y a, surtout, des genres qui demandent plus de talent que n’en demandent l
, mais qui est toujours difficile. Cette théorie de la hiérarchie des genres est de bon sens, d’abord, et elle est assez facil
ité ou d’impersonnalité que l’écrivain met dans son œuvre. Les petits genres sont ceux où l’écrivain peut naturellement, sans
er ou déconcerter, mettre beaucoup de sa propre personne ; les grands genres sont ceux qui repoussent en quelque sorte, nature
ophique en vers, une histoire, un traité philosophique, etc. Le petit genre est donc celui où l’on peut faire impunément de l
l’on peut faire impunément de la littérature personnelle, et le grand genre celui où il est dangereux, sinon ridicule, d’en f
reux, sinon ridicule, d’en faire. — À un autre point de vue, le petit genre sera celui qui, sans autoriser par lui-même, par
une fable, dans une nouvelle, dans une impression de voyage. Le petit genre est donc celui ou qui autorise ou qui n’a pas la
cause de cela, M. Brunetière tient à la distinction, entre les grands genres et les petits, n’ayant pas pour la littérature pe
précède, que la littérature personnelle, si elle s’empare d’un grand genre , même quand elle est en compagnie du génie, ne la
se le mot, la poésie lyrique au rang de l’élégie. Ils ont dénaturé un genre . Qu’importe ? dira-t-on. — Peut-être importe-t-il
te ? dira-t-on. — Peut-être importe-t-il, parce que, en dénaturant un genre , on en compromet les destinées futures. Depuis le
is non sans sévérité, veillons donc à la distinction entre les grands genres et les petits, et tout en reconnaissant qu’encore
tout en reconnaissant qu’encore vaut-il mieux avoir du talent dans un genre secondaire, que cultiver sans talent un genre sup
avoir du talent dans un genre secondaire, que cultiver sans talent un genre supérieur, n’oublions pas de rappeler aux artiste
de bien garder ce respect, qu’il a du reste, naturellement, pour les genres de difficile accès, et de ne pas s’abandonner au
ergie, la fougue précise et la maestria avec lesquels il a raison. Ce genre particulier d’éloquence, dont M. Brunetière a don
é ou d’enthousiasme. Et, en effet, c’est un enthousiasme d’un certain genre que celui-ci. C’est le plaisir de se sentir dans
de votre pensée. Les philosophes, quand ils sont des orateurs, ont ce genre d’enthousiasme, et M. Brunetière, qui est critiqu
ention. On entend bien que je parle de la doctrine de l’évolution des genres . D’après M. Brunetière les genres littéraires son
e de la doctrine de l’évolution des genres. D’après M. Brunetière les genres littéraires sont des espèces dans le règne littér
ans le règne animal, et, comme les espèces en histoire naturelle, les genres littéraires subissent une loi d’évolution. Ils na
demeure et la forme se perd. Ainsi font les espèces, ainsi font les genres littéraires. Quand un genre disparaît, regardez à
Ainsi font les espèces, ainsi font les genres littéraires. Quand un genre disparaît, regardez à côté, sachez regarder : vou
à côté, sachez regarder : vous verrez que vient de s’élever un autre genre , qui semble avoir détourné et comme soutiré à son
le avoir détourné et comme soutiré à son profil les forces intimes du genre qui a disparu ou qui languit. À étudier la littér
times du genre qui a disparu ou qui languit. À étudier la littérature genre par genre, il y a donc toujours deux choses à fai
enre qui a disparu ou qui languit. À étudier la littérature genre par genre , il y a donc toujours deux choses à faire : d’abo
sa disparition, à travers ses phases d’accroissement et de déclin, le genre que l’on considère, — et cela, c’est étudier prop
nsuite, quand il vous échappe, quand on perd sa trace, s’inquiéter du genre dans lequel il a pu comme se perdre et s’absorber
de conséquence, plus encore pour se rendre compte de la naissance des genres nouveaux, que de la mort des anciens. Car, qu’un
naissance des genres nouveaux, que de la mort des anciens. Car, qu’un genre meure, cela s’explique, et n’étonne point ; il ét
uvait donner ; il en était à l’imitation de lui-même, etc. Mais qu’un genre naisse, comme il arrive (songez à l’explosion du
aux forces naturelles répandues à peu près également partout. Mais un genre nul, ou à bien peu près, pendant deux siècles, pa
t, ou ne s’explique qu’en supposant qu’il a recueilli l’héritage d’un genre voisin qui n’est plus et attiré à lui les forces
-même, les principaux traits de la célèbre théorie de l’évolution des genres . On sait, ou l’on peut deviner assez vite, les ob
e (sens moyen âge), soit à la métaphore. « Quoi donc ! a-t-on dit, un genre est donc un être vivant, réel, qui existe par lui
onne ? Il a donc un état civil ? Qu’est ceci ? Avez-vous jamais vu un genre  ? Un genre est une pure création de notre esprit,
donc un état civil ? Qu’est ceci ? Avez-vous jamais vu un genre ? Un genre est une pure création de notre esprit, une classi
mprenons que nous sommes en présence de métaphores bien conduites. Un genre naît, meurt et se transforme, cela veut dire qu’à
faisons-nous, tout d’abord, la question essentielle : qu’est-ce qu’un genre  ? Remarquez qu’un genre littéraire n’est pas auta
rd, la question essentielle : qu’est-ce qu’un genre ? Remarquez qu’un genre littéraire n’est pas autant que vous le croyez un
ttéraire n’est pas autant que vous le croyez une pure abstraction. Un genre est, au commencement des choses, une tendance de
ent assez uniforme. C’est une tendance de l’esprit qui est devenue un genre , et c’est un genre qui a pris ses lois ; mais il
C’est une tendance de l’esprit qui est devenue un genre, et c’est un genre qui a pris ses lois ; mais il reste toujours en s
ndance de l’esprit. À côté de lui, une autre tendance a créé un autre genre  : celle de pleurer sur ses malheurs, par exemple,
s, par exemple, a créé l’élégie ; ainsi de suite. Mais ces différents genres littéraires sont des tendances permanentes de l’e
upe et même une foule d’âmes qui pensent, qui sentent, qui vivent. Un genre est l’être représentatif de tous les êtres qui ép
mple tristesse à une sorte d’exaltation religieuse », celui qui parle genres littéraires dira : « L’élégie, en ce pays-là, se
peu en méditation religieuse. » Et voilà un exemple d’évolution d’un genre . Rien de scolastique donc dans l’histoire des évo
un genre. Rien de scolastique donc dans l’histoire des évolutions des genres littéraires ; et faire cette histoire, c’est tout
uis à une certaine autre. Maintenant, avec le nouveau procédé, chaque genre littéraire important étant considéré comme une te
ré comme une tendance particulière de l’âme humaine, quand on voit un genre tomber, disparaître, c’est avec plus de sûreté qu
on elle-même. Puis, jetant les yeux tout autour, et s’avisant que tel genre , plus ou moins voisin, semble avoir profité des d
e tel genre, plus ou moins voisin, semble avoir profité des débris du genre disparu et se les être assimilés, l’historien lit
tend à revivre, mais avec un nouveau caractère indiqué par le nouveau genre qui commence à la représenter à son tour. Suppose
s les lettres du temps, pour se prouver ce dont la transformation des genres ne lui a donné que le premier signe ; mais ce sig
ir, en effet, un signe et de vouloir en tenir compte. L’évolution des genres , les genres littéraires considérés comme des espè
, un signe et de vouloir en tenir compte. L’évolution des genres, les genres littéraires considérés comme des espèces qui se t
loyer à tout propos. Ce sera un jeu de montrer la transformation d’un genre en un autre, n’ayant avec celui-là que des rappor
et j’ignore si c’est la sienne, — que ce ne sont que les très grands genres littéraires, fortement constitués, très nettement
e que seuls ils sont des tendances générales de l’esprit devenues des genres littéraires. Qu’il dise bien qu’il faut, avec un
ut, avec un soin rigoureux, savoir et déterminer de quels éléments un genre est formé, pour bien voir si c’est bien de ceux-l
ien voir si c’est bien de ceux-là ou de quelques-uns de ceux-là qu’un genre nouveau hérite à un moment donné : car ici l’erre
ser froidement comme étude psychologique et morale. Voilà pourquoi ce genre de sujet est si difficile. M. Paul Margueritte, a
jamais rien. Il me semble que la seule connaissance d’un amour de ce genre , et le fait de s’en apercevoir, ternit un peu et
ns, si l’on veut, qu’il a de la chance. Je souhaite une maladie de ce genre , une maladie assagissante, venant très à propos,
pas regret au regard d’ensemble qu’ils nous ont amenés à jeter sur ce genre littéraire, en vérité tout nouveau chez nous. Il
date chez nous que d’un peu plus d’un siècle et est véritablement un genre tout récent, dont l’évolution n’en est encore, en
avertissement » : « Choisir les morceaux les plus beaux, soit dans le genre émouvant, soit dans le genre satirique, comparer
es morceaux les plus beaux, soit dans le genre émouvant, soit dans le genre satirique, comparer les discours et les orateurs,
ue chose de plus fabuleux qu’un livre tout composé d’aphorismes de ce genre très sérieusement exprimés ; c’est son succès. Il
80 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le Brun-Pindare. » pp. 145-167
te excellent. Disons tout, et reconnaissons les difficultés de divers genres contre lesquelles il eut à lutter. Qu’est-ce que
lyrique déjà éclectique. Chez les modernes, au Moyen Âge, il y eut un genre lyrique vrai, naturel et vivant. Les troubadours
e des idées et des sentiments se fait aussitôt sentir ; le factice du genre apparaît ; cet auteur qui, de propos délibéré, en
n de sentiments, un tel accord sympathique n’a guère lieu que dans le genre de la chanson, à table et au dessert. Le sublime
l a envoyée aux Délices. Il sera toujours difficile de répondre à ce genre de plaisanterie, et même de n’y pas prendre part,
lien Chiabrera, le type des modernes Pindares. Cela dit, acceptons le genre comme un genre littéraire artificiel, et voyons-y
le type des modernes Pindares. Cela dit, acceptons le genre comme un genre littéraire artificiel, et voyons-y Le Brun. Ses p
tion et pour l’objet de son culte. Il avait compris que « de tous les genres de poésie, c’était l’ode sûrement qui avait le pl
’élévation de ses idées et la hauteur de son style ». La solennité du genre devient en quelque sorte une convenance naturelle
des nuits, non les Furies, mais les Muses. Un second coup d’un autre genre qu’il éprouva et qui acheva de rompre ses projets
igramme. Sa vraie, son incomparable supériorité était dans ce dernier genre . Il en a trop fait ; mais on tirerait des siennes
rs défauts ou de leurs vices. On éprouve une impression pénible de ce genre à propos de Le Brun. Cette élévation qu’il n’avai
81 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Réception de M. Vitet à l’Académie française. »
ement tempérés comme les désire et comme au besoin les combinerait le genre académique, dont le triomphe, pour une bonne part
nt et prudent qui se pourrait détourner sans effort pour qualifier le genre de beauté propre à cette poésie séduisante. Mais
e d’élégante abondance. Son morceau sur Lesueur doit se classer en ce genre comme le chef-d’œuvre de sa maturité. Quant à ses
ppement historique un peu vrai et un peu profond, on se jeta dans des genres intermédiaires, on louvoya, on fit des proverbes
représentation exactement présumable et sa vivante vraisemblance. Ce genre -là, tel que je me le définis, c’est une espèce de
l eut d’ailleurs la justesse de reconnaître tout d’abord que, dans ce genre mixte, où l’auteur n’est ni franchement poëte dra
es Tite-Live. Or, c’est un inconvénient toujours de s’exercer dans un genre qui, n’étant que la lisière d’un autre ou de deux
s le prouveraient. Ajoutons qu’il n’a pas moins montré tout ce que le genre intermédiaire pouvait rendre, et qu’il l’a poussé
82 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVI. Des sophistes grecs ; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ; panégyriques depuis Trajan jusqu’à Dioclétien. »
Chapitre XVI. Des sophistes grecs ; du genre de leur éloquence et de leurs éloges ; panégyriqu
de lier rapidement des idées ; des méditations profondes sur tous les genres de sentiments et de passions ; beaucoup d’idées g
’art de ces orateurs ; mais pour savoir quel était ou pouvait être le genre de leur éloquence, il faut considérer tout ce qui
i naît de la faiblesse jointe au souvenir de la force. Qu’on pense au genre d’éloquence qui devait naître d’une telle situati
erté. D’ailleurs la douceur et la mollesse du climat avait produit un genre d’éloquence amolli comme les habitants. Il semble
e villes et d’empereurs. Il nous en reste un sur Trajan, mais dans un genre tout à fait différent de celui de Pline. L’auteur
stime. Ce qui prouve qu’il n’était pas médiocre, c’est qu’il avait un genre d’éloquence à lui, et que comme les peintres célè
n panégyrique ; elle nous a été conservée dans un autre ouvrage de ce genre , prononcé cent cinquante ans après. On doit estim
83 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
pas été de provoquer sur la première scène française la création d’un genre exclusivement moral, qui ne s’attacherait à prése
des exemples vertueux, et à en tirer directement des leçons : un tel genre a été tenté en d’autres temps et n’a produit bien
urir le plus possible avec la première scène française dans les mêmes genres à la fois dramatiques et littéraires, n’eût point
sentées, sans qu’on fût obligé de les comparer avec des ouvrages d’un genre et souvent d’un ordre tout différent. La Commissi
vice. Ici l’enseignement peut être plus direct et plus en relief ; le genre vertueux, pour le nommer par son vrai nom, peut ê
mpensaient les invraisemblances d’ailleurs admises ou exigées dans le genre , et que ces qualités ici n’étaient point compromi
84 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre V. Des orateurs anciens et Modernes. » pp. 223-293
& honnêtes, qui fournissoient des vues utiles pour l’avantage du genre humain, on en voyoit aussi qui ne servoient que l
lens. Il seroit à souhaiter que quelqu’un de nos Ecrivains du premier genre eût mis en françois tous les discours de ce céléb
ieusement M. de Querlon, peut s’appliquer à toutes les versions de ce genre  ; je dirois volontiers des meilleures : que seroi
uence grecque & latine, si dignes elles-mêmes d’en servir en leur genre , soit pour la fidélité de l’interprétation, soit
vrages originaux pour ceux qui savent apprécier les difficultés de ce genre , & ce qu’il en coûte en les surmontant, pour
ès-lors à quelle gloire il étoit destiné. Nous n’avons de lui dans le genre oratoire, que son Panégyrique de Trajan. Quoique
que de l’abondance du cœur, nous n’avons rien de ce qu’il fit dans ce genre qui puisse être placé au premier rang. La même ra
s sujets, & faire de chaque Sermon un petit traité complet en son genre . Il a encore ce ton aisé, cet air simple & in
u’ont possédé Fléchier & Bossuet dans leurs Oraisons funèbres. Ce genre d’ouvrage n’étoit, avant eux, que l’art d’arrange
séparément en trois vol. in-12., montrent beaucoup de talent pour ce genre , qui tient à l’Oraison funèbre, & qui demande
s in-8°. Quoiqu’on ne cesse de nous annoncer la décadence de tous les genres de littérature, & en particulier celle de l’é
mônier de M. le Duc d’Orléans, est un Orateur distingué dans tous les genres d’éloquence. L’usage qu’il fait de l’Ecriture sai
res. Les jeunes Jurisconsultes y trouveront des modèles pour tous les genres d’affaires dont ils peuvent être chargés, des poi
n effet les beaux Arts élévent l’ame ; la culture de l’esprit en tout genre anoblit le cœur. L’aventure, à jamais mémorable d
s être celui d’un discours oratoire, ils appartiennent cependant à ce genre d’éloquence que les Latins appellent Tempéré. Le
hilosophiques, dit M. d’Alembert, sont l’ame & la substance de ce genre d’écrits ; tantôt on les entremêlera au récit ave
du naturel, quand il ne plaît pas, est au moins d’obtenir grace. Son genre d’écrire lui appartient absolument, & ne peut
toujours original & simple, ne peut représenter fidélement que le genre d’esprit qu’il avoit reçu de la nature, & ne
utre. Or le style n’est agréable qu’autant qu’il est l’image naïve du genre d’esprit de l’auteur, & c’est à quoi le lecte
85 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »
pièces mêmes de théâtre, il a, une ou deux fois, essayé d’un certain genre qui passe, avec raison, pour plus noble, plus sér
l et lui-même tout entier, à son vrai point naturel ; il ressaisit le genre de son talent dans la direction la plus ouverte e
’il étonnait par moments, on se dirait : C’était comme cela alors. Le genre Régence couvre tout. Le Louis XIV même s’y confon
mble remue et vive et amuse, c’est bien assez. Quoi qu’il en soit, ce genre en vogue, qui contribue à défrayer bien des théât
n rafraîchir l’idéal, étaient encore ce qu’on en retenait le plus. Le genre régnait ; on ne savait où le prendre. M. Dumas vi
l'y lancer avec verve et largeur : cela a passé sans faire un pli. Le genre a fait son entrée dans la personne de son héros l
nos espérances d’alors, il semblait que, pour l’entier triomphe d’un genre plus vrai et des jeunes talents qui s’y sentaient
86 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Idées et sensations : par MM. Edmond et Jules de Goncourt. »
ce sujet, de lieux communs et de fadaises (Melpomène, la dignité des genres , la Maison de Molière, etc.), que l’envie me pren
? Cela est encore plus fort en irrévérence que la Belle Hèlene. — Les genres dits nobles et élevés ne leur imposent pas le moi
ue de temps en temps et qu’on fait semblant de ressusciter contre les genres vivants et modernes ; ils disent : « Il est perm
des curieuses, approfondies, fouillées, qui sont des merveilles en ce genre de monographie descriptive. Leur prose rivalise a
s plus légers, les plus piquants, les plus analogues aux peintures de genre . Mme d’Épinay et Galiani les ont plus attirés que
re dans la prose. On hésite, quand on lit ceux qui sont maîtres en ce genre excessif, à venir protester contre de si savants
leur sens même et avec l’intelligence de leur direction. Eh bien ! le genre admis, il y a excès. J’en veux citer un exemple.
l’autre est sensible. Et cependant, c’est grâce à cette méthode, à ce genre de procédé, il faut bien le reconnaître, que j’ob
où il atteint son effet. Voici une page que je trouve parfaite en son genre  : lisez haut, lisez bien, accentuez et scandez ch
t pour son monologue de Pygmalion, et vous sentirez quelle est, en ce genre du pittoresque écrit, l’habileté de MM. de Goncou
, à temps comme Rivarol, dans l’expression de la non-croyance ; en ce genre ils n’affichent rien : « Lorsque l’incrédulité de
87 (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181
ion de passer en revue tous les arts, toutes les sciences et tous les genres littéraires : architecture, sculpture, peinture,
her s’il n’y a pas quelque explication rationnelle de la richesse des genres et de la beauté des œuvres, en dehors et à côté d
s très inégales ; qu’il y a pour une langue, et qu’il y a pour chaque genre des points de perfection qui sont atteints à des
de l’autre. Ainsi le français n’a point été toujours apte à tous les genres . Ronsard et ses imitateurs ont été bientôt décrié
ages ». Bertaut, Malherbe, Lingendes et Racan rencontrèrent « dans le genre sérieux le vrai génie de la langue française, qui
sont en quelque sorte de meilleurs terrains de culture pour certains genres . Ainsi ni l’épopée, ni l’éloquence, ni l’histoire
upérieurs aux Latins » ; et aussi pour le vaudeville. Il y a même des genres de poésie que les Latins n’ont pas connus, comme
avait jamais regardé les œuvres littéraires que dans leur relation au genre , sorte de type analogue aux idées platoniciennes,
ychologiques qui se cachent derrière ces abstractions, une langue, un genre  : il n’y vit point les expressions de ces conscie
, la perfection et la décadence de ces formes organiques qui sont les genres , représentent la succession des états d’âme, la d
s morales des divers groupes de l’humanité. Quand Boileau eut mis les genres en relation avec les langues, il s’arrêta : là, e
88 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre II. Trois espèces de langues et de caractères » pp. 296-298
rapporte toutes les espèces particulières qui appartiennent à chaque genre  ; ce sont pour emprunter le langage de l’école, d
res. Les langues vulgaires se composent de paroles qui sont comme des genres relativement aux expressions particulières dont s
es formes et les propriétés des sujets, ces universaux poétiques, ces genres créés par l’imagination (generi fantastici), fire
us haute civilisation, prirent des philosophes l’idée de ces derniers genres et les personnifièrent dans leurs comédies. (Vico
89 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. »
e même publication les portraits des Hommes illustres dans les divers genres et en n’accordant pas plus de place dans ses noti
lles, se confondent même volontiers. Il ne s’agit pas de déplacer les genres , d’échanger les procédés, de transporter un art d
noms d’auteurs ceux qui peuvent le plus prétendre en notre temps à ce genre de mérite, qui pourra-t-on citer de préférence à
voués à la production féconde, à la rénovation de l’art dans tous les genres , et dont la naissance, remontant aux premières an
je le devrais pourtant, car il a le goût, le génie, l’invention en ce genre . « Personne, me disait un des amateurs qui connai
arer du sujet, je dois remarquer encore qu’il a fait révolution en ce genre au théâtre et dans les bals costumés. C’est lui q
et, distinct, le plus à envier de tous pour l’artiste. La dignité des genres , comme la noblesse des conditions, n’existe que p
quelque chose d’à part et de neuf. Or, Gavarni est devenu le nom d’un genre  ; il est arrivé, sans le chercher, à cette soluti
commença le Journal des Gens du monde, recueil hebdomadaire, dans le genre de l’Artiste, et dont il ne parut qu’une vingtain
Gavarni l’ordre civil et moral, régulier ou irrégulier dans tous les genres , la femme et tout ce qui s’ensuit, à tous les deg
’étendre et à se ramifier. On assiste à la création ingénieuse de son genre . III. Comment analyser de telles séries ? Comment
biographe que pour le public. Comme Gavarni n’est qu’un amateur en ce genre , qu’il n’écrit pas pour écrire, mais pour se fair
90 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170
d ils composerent leurs pieces, la comedie étoit à Rome un poëme d’un genre nouveau, et les grecs avoient déja fait d’excelle
s en parlant de leurs poësies dramatiques ont confondu quelquefois le genre avec l’espece. Je crois néanmoins devoir tâcher d
lement. La poësie dramatique des romains se divisoit d’abord en trois genres qui se subdivisoient en plusieurs especes. Ces tr
en trois genres qui se subdivisoient en plusieurs especes. Ces trois genres étoient, la tragedie, la satire et la comedie. Le
le Soque, comme ceux qui répresentent les comedies des trois premiers genres . Les grecs donnent le nom de mimes à cette quatri
té trop servilement les opera des italiens de qui nous empruntions ce genre de spectacle, sans faire attention que le goût de
91 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 1, idée generale de la musique des anciens et des arts musicaux subordonnez à cette science » pp. 6-19
oient la musique prise dans le sens que nous venons de dire, en trois genres , sçavoir, le genre diatonique, le genre chromatiq
se dans le sens que nous venons de dire, en trois genres, sçavoir, le genre diatonique, le genre chromatique et le genre enar
ous venons de dire, en trois genres, sçavoir, le genre diatonique, le genre chromatique et le genre enarmonique. Ce qui const
rois genres, sçavoir, le genre diatonique, le genre chromatique et le genre enarmonique. Ce qui constituoit la difference qui
armonique. Ce qui constituoit la difference qui étoit entre ces trois genres , c’est que l’un admettoit des sons que l’autre n’
s anciens divisoient encore leurs compositions musicales en plusieurs genres par rapport au mode ou au ton dont elles étoient,
92 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
ères profanes n’apparaîtront vraiment que dans l’extrême décadence du genre , entre 1548 et 1508, quand l’interdiction du Parl
on ne trouve ni un homme, ni une œuvre. Et il n’y a pas à dire que le genre ait gagné par cent ans de vogue et de fécondité :
entellement ou régulièrement, jouent des scènes dialoguées, et divers genres de pièces. Il y en a deux à Paris, qui se sont fa
de farces. Une habitude s’établit de composer le spectacle des trois genres de pièces. Vers le milieu du xve  siècle, les Con
, qui sont toutes également traitées en lourdes allégories. Ce fut le genre favori des grands rhétoriqueurs : et leur froide
ue devant ou les Gens nouveaux, qui sont les plus agréables pièces du genre , sont qualifiées de farce morale ou bergerie mora
rnes ont usé de la presse. Cette politique donna un moment d’éclat au genre , du reste assez obscur, de la sottie. En 1511, au
fabliaux, pour qu’on puisse conclure sur le rapport qui unit les deux genres . La prudence ne permet de rien dire de plus sur l
de la farce. Mais ce qui ne laisse aucun doute, c’est le caractère du genre . Toutes les œuvres conservées, si diverses qu’ell
nsemble homogène. La farce n’est pas « de la littérature » : c’est un genre entièrement populaire, et que l’esprit du peuple
d’être dupe, avec une instinctive sympathie pour les dupeurs en tout genre . C’est le type inférieur de l’esprit français dan
thème fondamental de la farce, c’est l’antagonisme du ménage : en ce genre , on a depuis longtemps cité, et on a eu raison de
lons. Mais, et précisément pour cette raison, il ne faut pas juger du genre de la farce par Patelin qui est resté unique, qui
93 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Jules Sandeau » pp. 322-326
il s’y confina et s’y confit. Il se laissa faire ; il s’y choisit un genre de vie délicieux, mais énervant, qui rappelait, e
dessus : une trop exacte mesure ! Mais le discours académique est un genre vivant qui transforme, qui embellit, qui a pour o
odestie pour son propre compte, mais avec une sorte de fierté pour le genre  : il avait eu le bon goût de paraître étonné et c
tonnement du récipiendaire et à justifier l’Académie. Le roman est un genre vague, mal aisément défini ; il touche à tout, il
e. À travers les charmants et bien mérités éloges auxquels prêtait ce genre de réponse toute personnelle, j’ai regretté, je l
94 (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »
eux aussi et dignes de notre intérêt ; c’est vers les monuments de ce genre , vers les travaux et les manuscrits relatifs aux
nt à la France. Ce n’est pas à dire pourtant qu’aucun manuscrit de ce genre , si l’on venait à en rencontrer, dût être négligé
l a pu y avoir des essais de philosophie en langue française, dans le genre des traductions et commentaires que Louis Leroy a
s de notre langue, et la culture qui s’est développée dans les divers genres de composition, à partir du xie  siècle jusqu’au
Les chroniques en vers, qu’il faut distinguer des romans, et dans le genre du Rou ou du Brut, vous offriraient une valeur hi
ifiques, comme l’Image du monde ; aux grands ouvrages allégoriques du genre du Roman de la Rose ; aux grands apologues, aux b
la langue, composés dans ces siècles, si vous en découvriez. Dans les genres de moindre étendue, et dont les pièces ne se trou
95 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Charles Magnin ou un érudit écrivain. »
l n’avait pas en propre, comme M. Dubeux, son ami et son maître en ce genre , la faculté philologique saillante. La facilité q
les déduire, à les expliquer l’une par l’autre. Il n’avait pas, en ce genre de recherches, le flair et la piste ; il ne savai
tait même sur le point de s’essayer à l’Odéon par une bluette dans le genre d’Andrieux, une petite comédie anecdotique (Racin
pire et des bêtises de Montansier. M. Scribe parut et créa un nouveau genre , la comédie-vaudeville. « A la même époque, la v
othèque, et l’on sait qu’il n’est rien de tel ni de plus aigre en son genre que les haines de bibliothécaires, c’est-à-dire d
éniques sous toutes les formes : ici il est dans son élément, dans un genre qu’il a une fois effleuré comme auteur, qu’il a d
es, étrangères à l’œuvre présente, la seule qui fût en cause. Dans ce genre de critique pratique et contemporaine, M. Magnin,
-on saisir et soupçonner quelque continuité obscure dans les plus bas genres  ? quels sont les premiers indices, les premiers t
s autres. Pour apprécier la finesse et l’utilité de ses travaux en ce genre , il faut avoir lu, il faut avoir eu besoin de lir
utile ! M. Magnin nous fait observer, comme à la loupe, l’origine des genres . A défaut du grand et du beau, on assiste par lui
ne le surfait pas du moins ; il nous le montre le meilleur produit du genre , non l’unique. Combien d’œuvres spirituelles et d
oujours curieux jusqu’à être subtil, se pique de distinguer entre des genres bien voisins, de reconnaître les farces qui étaie
en tout ce qui est du goût. Il nous fait apprécier comme la perle du genre des Enfants sans souci une petite farce, une para
ures, oubliant trop qu’aujourd’hui il ne se fait plus de livres de ce genre sans gravures à l’appui. C’est une lacune. Et mai
it alors, non loin de lui, des savants, des convertis aussi dans leur genre , qui faisaient de leur religion grand bruit et qu
96 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »
ts sur les personnes nous dirigent plus sûrement que ses lois sur les genres . Vainement a-t-on essayé de les casser, d’abord p
e qui équivaut à un commencement de gloire131. Je ne parlerai que des genres et ne nommerai que les morts. Je m’en tiendrai, p
ème siècle. S’il n’y a pas eu progrès de la poésie française dans les genres où ce siècle a atteint la perfection, il y a eu d
taient comme ajustés, par la conformité de leur tour d’esprit avec le genre choisi par eux. Rester sévèrement renfermé dans l
eux. Rester sévèrement renfermé dans les limites et les caractères du genre , c’était là le goût. Il semble qu’ils se soient p
poésies ne sont plus des peintures de l’homme dans des cadres appelés genres . Il n’y a qu’un genre, sous divers titres particu
s peintures de l’homme dans des cadres appelés genres. Il n’y a qu’un genre , sous divers titres particuliers ; c’est le genre
res. Il n’y a qu’un genre, sous divers titres particuliers ; c’est le genre lyrique. Le poète parle en son nom de tout ce qui
ttes de la tribune et les improvisations de la presse, ont inspiré un genre d’histoire qu’on pourrait appeler l’histoire des
de l’Angleterre par les Normands, un critique si éminent a signalé un genre d’injustice d’ailleurs si rare, qu’il y a du méri
arée. J’ai peut-être des raisons personnelles pour ne pas mépriser ce genre  ; j’en ai plus encore pour le trouver difficile e
x. Il y a une autre sorte de critique qui ne se pique point d’être un genre , et qui en refuserait l’éloge. L’art de lire les
oman. Elle est l’âme de tous les ouvrages ; elle est mêlée à tous les genres . Appliquée à l’histoire des beaux-arts et au juge
u génie. L’oubli pour une tragédie a presque l’air d’une punition. Le genre si français de la comédie légère s’est personnifi
hilosophique, ne séparant jamais la cause de la France de la cause du genre humain. Enfin, dans les éloges que j’ai donnés au
97 (1914) L’évolution des genres dans l’histoire de la littérature. Leçons professées à l’École normale supérieure
voyer le lecteur. J’y explique ce que ce titre même : L’Évolution des Genres dans l’Histoire de la Littérature, a sans doute d
m’a paru seulement qu’avant d’aborder le problème de l’évolution des genres , il était nécessaire de montrer comment la critiq
y suppléer, de celui que nous demandons. Un autre ouvrage, d’un autre genre , n’intéresserait pas-moins l’histoire de la litté
ées par leur médiocrité d’être presque capitales pour l’histoire d’un genre , flottent-elles dans une incertitude entière du v
écrire ; et, reculant à un autre temps la question de l’Évolution des Genres , si je n’étudierais pas d’abord celle de l’Influe
ela qu’il convienne de faire une place et une part dans l’histoire du genre à un d’Aubignac pu à un P. Bouliours, non seuleme
ieurs, Je me propose d’étudier avec vous, cette année L’Évolution des Genres dans l’Histoire de la Littérature ; et, comme ce
u dans celle de la littérature, les grandes lignes de l’histoire d’un genre , ou celles de l’évolution de l’art même. Théoriqu
ule ; dont le pouvoir unique se divise ; et qui partage avec un autre genre l’empire, les honneurs et la popularité. Vous sav
toire. Encore un peu mêlés ensemble dans l’Ecole florentine, les deux genres se séparent et se distinguent dans l’École véniti
ut donc en faire aussi le portrait. Et c’est ainsi que la Peinture de genre peut être conçue comme s’étant dégagée d’abord et
ure est Religieuse, ou Mythologique ou Historique, ou Iconique, ou de Genre , ou de Paysage, ou de Nature morte — et chacune d
la Chimère qu’on les lit. Les Amadis sont du xvie  siècle : un autre genre les remplace avec le xviie  siècle naissant, dont
ela, sinon le Roman de mœurs qui commence à poindre ? je veux dire ce genre de romans dont l’intérêt n’est plu dans l’invrais
toute fortuite ? Si les circonstances l’eussent voulu, la Peinture de genre aurait-elle pu précéder la Peinture religieuse ;
e l’introduction naturelle, et même nécessaire, d’une recherche de ce genre est une Histoire sommaire ou une Esquisse de révo
pouvons, si nous ne le savons, aborder ce problème de L’Évolution des genres , tel à peu près que je vous l’indiquais tout à l’
trer dans les appartements, et traiter la question de L’Évolution des genres . Elle en comprend, si je ne me trompe, au moins c
ne me trompe, au moins cinq autres, que voici : 1° De l’Existence des genres  : c’est-à-dire, les genres ne sont-ils peut-être
autres, que voici : 1° De l’Existence des genres : c’est-à-dire, les genres ne sont-ils peut-être que des mots, des catégorie
’infinie diversité l’accablerait de son poids ; ou, au contraire, les genres existent-ils vraiment dans la nature et dans l’hi
artistes ? Ce sera la première question. 2° De la Différenciation des genres . Supposé que les genres existent, et, même a prio
emière question. 2° De la Différenciation des genres. Supposé que les genres existent, et, même a priori, je ne vois guère com
ge n’est pas une Statue ; — supposé donc qu’ils existent, comment les genres se dégagent-ils de l’indétermination primitive ?
uccessive des variétés, des races, des espèces. 3° De la Fixation des genres . Mais, de même que dans la nature, et pour peu qu
incapables de quelque permanence et de quelque stabilité, de même les genres aussi se fixent, au moins pour un temps. Observon
rières infranchissables. Troisième question, celle de la Fixation des genres , ou des conditions de stabilité qui leur assurent
avec un commencement, un milieu et une fin. 4° Des Modificateurs des genres . Toutefois, et par cela seul que nous la comparon
us la comparons à l’existence humaine, cette existence historique des genres n’est pas éternelle. De même encore que dans la n
re que dans la nature, il arrive donc un moment dans l’évolution d’un genre , où la somme des caractères instables l’emporte s
influences ? ou, en d’autres termes, quels sont les Modificateurs des genres  ! Quatrième question, la plus complexe peut-être
erons dans cette seconde partie du cours. 5° De la Transformation des genres . Nous chercherons ici s’il y a des lois du phénom
me on serait d’abord plutôt tenté de le croire, l’évolution de chaque genre ayant ses lois à elle, il n’y a pas de loi généra
yant ses lois à elle, il n’y a pas de loi générale de l’évolution des genres . Pour cela, nous devrons recourir aux exemples, d
Le premier nous sera fourni par L’Histoire de la tragédie française : genre illustre, s’il en fut, genre fameux, aujourd’hui
ar L’Histoire de la tragédie française : genre illustre, s’il en fut, genre fameux, aujourd’hui mort et bien mort ; né d’aill
otif, exemple admirable, pour ne pas dire unique, de la façon dont un Genre naît, grandit, atteint sa perfection, décline, et
et enfin meurt ! Nous étudierons, dans un second exemple, comment un Genre se transforme en un autre ; et, pour cela, j’essa
ne me trompe, vous verrez là, comment, quand le temps en est venu, un Genre se forme du débris de plusieurs autres ; comment,
otre recherche. 1° Sur la première question, celle de l’Existence des genres , et pour décider si les genres existent ou non, n
ère question, celle de l’Existence des genres, et pour décider si les genres existent ou non, nous montrerons qu’ils doivent e
o les Chansons de Béranger. 2° Sur la deuxième question : Comment les genres se différencient, c’est à la doctrine de l’évolut
division elle-même de la question. Sans doute, la différenciation des genres s’opère dans l’histoire comme celle des espèces d
3° J’en dis autant de ce qui regarde la Fixation ou la Stabilité des genres . Et toutefois, dès à présent, dans cette seule qu
quels signes l’épuisement, la décrépitude, et la mort prochaine d’un genre  ? Mais surtout — puisque, comme vous le savez, c’
roverse, —à quels signes reconnaît-on la perfection ou la maturité du genre  ? et que faut-il penser du mot de La Bruyère, que
dra commencer par distinguer les uns des autres les Modificateurs des genres . J’entends par là les forces mal connues qui agis
genres. J’entends par là les forces mal connues qui agissent sur les genres , soit pour en renforcer d’ailleurs, soit au contr
lité. A. En premier lieu, c’est l’Hérédité ou la Race, qui fait qu’un genre , comme l’épopée, toujours naturel, toujours prêt
es qualités ou des défauts, qui font qu’un individu est unique en son genre , qu’il introduit ainsi dans l’histoire de la litt
trine de l’évolution que d’insister sur cette cause modificatrice des genres , puisqu’à vrai dire, selon L’Origine des Espèces,
llélisme, nous examinerons enfin, sous le titre de Transformation des genres , s’il se rencontre, dans l’histoire de la littéra
nné par la manière même dont nous avons posé la question : Comment un Genre naît, grandit, atteint sa perfection, décline, et
ue sous la loi de l’évolution. Passons au second exemple ; Comment un Genre se transforme en un autre. C’est, avons-nous dit,
emble-t-il ; et nous aurons vu vraiment, non pas métaphoriquement, un genre se transformer en un autre. Cela fera, si j’ai bi
la tragédie, nous essayerons d’abord de déterminer l’objet propre du genre et le point de sa perfection dans l’histoire de n
e plus souple, le plus ondoyant, et avec cela, cependant, de tous les genres , le plus facile à reconnaître, à déterminer et à
s entier, mais une théorie générale du style, mais une esthétique des genres , mais des règles, mais des lois. Vous ne trouvere
ois reconnu, vient former un trait de la définition que l’on donne du genre . La tragédie produit en nous une impression de gr
e je vous disais : la tendance à transformer en lois ou en règles des genres les observations qu’on a faites sur le genre de p
n lois ou en règles des genres les observations qu’on a faites sur le genre de plaisir dont l’Ode ou la Tragédie pouvait être
’elle nous représente surtout, c’est donc un moment de l’évolution du genre dramatique. Espagnols et Anglais, longtemps avant
yez ; toujours cette idée fausse que, les chefs-d’œuvre dans tous les genres étant conformes aux règles — puisqu’elles en sont
mêmes ; et, dans les œuvres qu’elle examine, à découvrir les lois des genres . Malheureusement, c’est ici que Chapelain allait
ncore trop souvent, et confondre les « règles » avec les « lois » des genres . De ce que nous connaissons, par exemple, les loi
n’est pas tout encore ; et il nous reste à montrer l’extension de ce genre de critique aux œuvres de la prose, ou, comme on
ains bien qu’en réalité ce ne soit là qu’une apparence, et que, de ce genre de comparaisons, l’auteur des Dialogues ne se ser
voici l’abomination. Les exigences particulières ou personnelles des genres , si je puis ainsi dire, ne l’inquiètent nullement
in. Il est d’ailleurs bien entendu que, pas plus que des exigences du genre , il ne se soucie du temps, ni du milieu, ni de la
lui, contribuerait beaucoup à faire connaître, ayant attrapé dans le genre sérieux le vrai génie de la langue française, qui
par Saint-Gelais, et par d’autres, non seulement leurs ouvrages en ce genre ne sont point tombés dans le mépris, mais ils son
définirait-on mieux ce que nous appelons aujourd’hui l’évolution des genres  ? comment, l’évolution même des genres ? et comme
ns aujourd’hui l’évolution des genres ? comment, l’évolution même des genres  ? et comment, par quels exemples établirait-on pl
se de langue et en justesse d’expression… Je montrerais qu’il y a des genres de poésie, où non seulement les Latins ne nous on
les surpasser dans l’ode ou dans la comédie. Puisque nous avons des «  genres  » qu’ils n’ont point connus, d’autres sans doute
du milieu physique et celui du moment, voilà deux « modificateurs des genres  » dont l’abbé Dubos a essayé l’un des premiers de
a disposition n’en est pas très heureuse ; et ses classifications par genres , en brouillant systématiquement l’ordre chronolog
des leçons de Rousseau, il n’y a plus de modèle idéal ou de type des genres  ; il n’y a donc plus de recettes ou de procédés p
vous donner le spectacle de la superstition des règles. Unique en son genre , je n’en sache pas qui soit sous ce rapport plus
se sont graduellement développées par les ouvrages illustres en tout genre , qui ont été composés depuis Homère jusqu’à nos j
sie romantique et se glorifie des chefs-d’œuvre qu’elle possède en ce genre . Je n’examinerai point ici lequel de ces deux gen
lle possède en ce genre. Je n’examinerai point ici lequel de ces deux genres de poésie mérite la préférence : il suffit de mon
e aussi, ne l’oublions pas, — ni sur la question enfin du mélange des genres ou des trois unités, la Préface de Cromwell ne co
llades. L’auteur de ces Odes ignore profondément ce que c’est que le genre classique et le genre romantique. Selon une femme
es Odes ignore profondément ce que c’est que le genre classique et le genre romantique. Selon une femme de génie qui, la prem
d’un idéal aussi universel, et conséquemment aussi arbitraire en son genre , que celui du classicisme lui-même. Il y a dans C
’autrefois Grimm ou Meister, si vous le voulez, dans l’« évolution du genre  ». Nisard, lui, est un tout autre homme, un écriv
generis mores tibi nosse volenti, Sufficit una domus… C’est dans ce genre de critique — anatomique, physiologique ; et mora
n digne de ce nom de différent de tous les autres, et d’unique en son genre . La contradiction eût été trop flagrante. Aussi,
asse, lie les différencie déjà qu’à peine comme représentants de leur genre ou de leur espèce. A plus forte raison, ne peut-o
celle des œuvres sur les œuvres. Ou nous voulons rivaliser, dans leur genre , avec ceux qui nous ont précédés ; et voilà comme
e et de l’art. A la surface de l’homme sont des mœurs, des idées, un genre d’esprit qui durent trois ou quatre ans : ce sont
dépaysé… Les variations de la toilette mesurent les variations de ce genre d’esprit : de tous les caractères de l’homme c’es
is heureux, avec M. Taine, de voir renaître l’ancienne hiérarchie des genres . Mais, en vérité, lorsque passant à l’application
tère » que les œuvres manifestent ? Le principe de la distinction des genres ou de la classification des œuvres est situé plus
— cela veut dire que, pour qu’une œuvre atteigne la perfection de son genre , il faut que l’on y trouve, premièrement, le cara
« le monde ne fût dévoré par la superstition et la crédulité en tout genre  ». Les charlatans alors deviendraient les maîtres
98 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
de la fine fleur de pantagruélisme. Je pourrais citer encore, dans ce genre -là, Un Animal dans la lune, l’Astrologue qui se l
us voulez, comme la Vieille et les Deux Servantes, et lesfables de ce genre -là qui, du reste, sont des contes et non pas des
spécial, si lui-même, si nouveau, ce La Fontaine qui s’emparait d’un genre , je vous l’ai fait remarquer, pour l’altérer, pou
fable, alors qu’il nommait le rondeau, le triolet, qu’il nommait des genres littéraires infiniment inférieurs ? » Je vous dir
ondeau, et il n’a sans doute pas considéré la fable comme vraiment un genre poétique, ni par son importance puisque, jusqu’à
orer. La fable qui, jusqu’à La Fontaine exclusivement, n’était pas un genre marqué, ni par son fond peu important ni par sa f
difficile de reprocher à un homme d’être trivial et familier dans un genre aussi familier que la fable. On dirait, vraiment,
l’Escarbot, etc. Mais peut-être faut-il accepter cette vieille loi du genre qui nous vient de l’antiquité, car La Fontaine n’
éraires, n’y tenait pas beaucoup, qui ne tenait pas beaucoup, dans ce genre de discussions, à son opinion, Voltaire sourit, f
é, souple et original. Remarquez qu’il a exploité absolument tous les genres poétiques ; tous les genres poétiques ont été cul
quez qu’il a exploité absolument tous les genres poétiques ; tous les genres poétiques ont été cultivés par lui. J’irais plus
lui. J’irais plus haut peut-être comme homme de mémoire, Si dans un genre seul j’avais usé mes jours. Mais il ne l’a pas f
phique, il a touché à tout cela avec infiniment de talent dans chaque genre . Il a eu un talent supérieur dans tous les genres
e talent dans chaque genre. Il a eu un talent supérieur dans tous les genres , excepté dans la tragédie, abandonnée du reste si
e, abandonnée du reste si vite par lui ; et il a eu du génie dans les genres qui sont le conte et la fable. Ses deux originali
ent d’une façon relativement précise, mais enfin assez précise, trois genres littéraires, ou plutôt trois mentalités littérair
99 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
op vieillir pour bien juger les romans de son temps ; le roman est un genre essentiellement contemporain. Jeune, on lit tout
 : mur, on peut ne pas perdre de vue et suivre encore avec intérêt ce genre agréable chez ceux qui mûrissent avec nous et qui
aste qui manquent à quiconque ne se tient pas dans tout le courant du genre , à qui ne vit pas en plein milieu. Pourquoi y a-t
ris de force ? Pourquoi de vaillants essais (moi qui les aime en tout genre ), de consciencieuses et fermes études de M. Ferdi
de vue ; un mouvement si compliqué, si divers, si fécond, et dans un genre indéfini qui menace de devenir la forme universel
scènes pareilles, ayant même tendance, justifie ce qu’un bon juge du genre me disait en parlant de l’auteur : « Il met ses
paravant n’avaient pas nui à y préparer par leurs tableaux d’un autre genre . M. O. Feuillet a discrètement profité des licenc
parce qu’il a déclaré en vouloir au bon Dieu, ressemble fort dans son genre à Sibylle repoussant impitoyablement, pour pareil
ourtant impossible de ne pas voir dans de telles productions d’art un genre de conte moral comme chez Marmontel, ou même de c
100 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Éloges académiques de M. Pariset, publiés par M. Dubois (d’Amiens). (2 vol. — 1850.) » pp. 392-411
M. Pariset lui-même. Je dirai, à cette occasion, quelques mots et du genre et de ceux qui l’ont mis en honneur parmi nous. J
enre et de ceux qui l’ont mis en honneur parmi nous. J’entends ici le genre de l’éloge académique en tant qu’il s’applique un
Nous surprenons là chez Vicq d’Azyr ce que j’appellerai le goût ou le genre Louis XVI en littérature, et qui n’est déjà plus
ouis XVI en littérature, et qui n’est déjà plus celui de Louis XV. Le genre Louis XVI, qui régna jusqu’en 91, est essentielle
Carême à leur usage, et une voix intérieure me dit que je ferai en ce genre ce qu’on n’a jamais fait, de vraies conversions a
e abonde et afflue sur ses lèvres, mais il ne la ménage pas assez. Le genre tempéré a aussi ses écueils et comme ses excès. C
x qui n’y prennent pas garde et qui s’abandonnent à la facilité de ce genre « courent risque de tomber dans un style lâche et
Ce n’est pas tant à Pariset que je fais le procès en ce moment qu’au genre académique lui-même, qu’il est temps, surtout dan
l’histoire littéraire des documents précieux. Voilà l’idée vraie du genre exprimée avec modestie par un homme supérieur qui
académique bien traitée, avec tact, avec sobriété et justesse, est un genre délicat, susceptible d’agrément, mais d’un agréme
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